Sommairelabeltransparence comCe label distingue les documents de référence les plus transparents selon les critères du Classement Annuel de la Transparence4123567Les éléments du Rapport fi nancier annuel sont identifi és dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFALE GROUPE RENAULT 31 1 Présentation de Renault et du groupe 41 2 L’alliance Renault Nissan 441 3 Le rapport d’activité 2014 RFA 561 4 La recherche et développement RFA 721 5 Les facteurs de risques RFA 831 6 Évènements post clôture 101RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE 1032 1 Renault entreprise responsable pour un développement durable 1042 2 Proposer une mobilité innovante et accessible à tous 1142 3 Assurer la loyauté des pratiques dans toute la chaîne de valeur RFA 1192 4 Capital Humain  engagés pour une croissance durable RFA 1242 5 Cultiver les compétences de demain 1422 6 Environnement RFA 1462 7 Préserver la santé 1722 8 Soutenir nos territoires d’implantation RFA 1782 9 Annexes 182LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE 2033 1 Le Rapport du Président RFA 2043 2 Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L  225 235 du Code de commerce sur le Rapport du Président du Conseil d’administration RFA 2383 3 Rémunération des dirigeants RFA 2393 4 Information sur les transactions sur titres 247COMPTES RFA 2494 1 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2504 2 Comptes consolidés 2524 3 Rapports des Commissaires aux comptes 3164 4 Les comptes sociaux de Renault 320RENAULT ET SES ACTIONNAIRES 3375 1 Renseignements à caractère général 3385 2 Renseignements concernant le capital 3405 3 Marché des titres de Renault 3455 4 Politique d’information 348ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 2015 351Présentation des résolutions 352INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 3637 1 Attestation du responsable du document RFA 3647 2 Informations historiques sur les exercices 2012 et 2013 3657 3 Contrôleurs légaux des comptes RFA 3667 4 Tables de concordance 367GLOSSAIRE 376 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141Le présent Document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés fi nanciers le 18  mars  2015 sous le n° de dépôt D 15 0166 conformément à l’article 212 13 de son règlement général Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération fi nancière s’il est complété par une note d’opération visée par l’AMF Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires INCLUANT LE RAPPORT DE GESTION APPROUVÉ PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 11  FÉVRIER 2015 DOCUMENT DE RÉFÉRENCE Ce Document de référence est en ligne sur le site Internet de Renault www renault com 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142Renseignements sur le site www renault com41 055MONDE DU GROUPE en M€CHIFFRE D’AFFAIRES120PRÉSENT DANS PLUS DEPAYS117 395COLLABORATEURSDANS LE MONDE À FIN 2014 Les éléments du Rapport fi nancier annuel sont identifi és dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFAGROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201431 1 PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE 41 1 1 Objectifs stratégiques 51 1 2 Les organes de direction au 1er janvier 2015 61 1 3 Chiffres clés et informations générales 101 1 4 Les faits marquants 2014 du Groupe et par Région 121 1 5 Principales activités du Groupe et performances par Région 161 1 6 Le financement des ventes 351 1 7 Renseignements sur les principales filiales et organigramme détaillé du groupe 381 1 8 Historique du Groupe 421 2 L’ALLIANCE RENAULT NISSAN 441 2 1 Présentation générale 441 2 2 Principes et objectifs de l’Alliance 441 2 3 Structure de l’Alliance 451 2 4 Gestion opérationnelle de l’Alliance 461 2 5 Synergies – une façon de mesurer les avantages de la coopération 481 2 6 Coopérations stratégiques 521 2 7 Performances commerciales & indicateurs financiers de l’Alliance 531 2 8 Résultats Nissan 2014 551 3 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 RFA 561 3 1 Performances commerciales 571 3 2 Résultats financiers 661 4 LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT RFA 721 4 1 Le véhicule de demain 721 4 2 Projets de recherche 2014 751 4 3 Nouveaux produits 2014 & innovations et technologies associées 781 4 4 Leviers de performance 791 4 5 R&D  une organisation internationale 811 5 LES FACTEURS DE RISQUES RFA 831 5 1 Facteurs de risques pour l’automobile 831 5 2 Facteurs de risques financement des ventes (RCI Banque) 941 6 ÉVÈNEMENTS POST CLÔTURE 1011LE GROUPE RENAULT GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20144Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE1 1 PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEMESSAGE DU PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL Madame Monsieur Grâce à la mise en œuvre rigoureuse du plan Renault Drive The Change et en dépit d’une forte volatilité de l’environnement le groupe Renault a atteint toutes ses prévisions pour l’année 2014 Nos volumes de ventes et notre chiffre d’affaires à taux de change constant ont été supérieurs à ceux de 2013 La marge opérationnelle du groupe et celle de l’automobile se sont améliorées et notre free cash flow opérationnel a été positif Nos marchés en Europe se sont redressés au delà de nos attentes En revanche nos principaux marchés émergents ont connu une situation particulièrement difficile Dans ce contexte les immatriculations du groupe Renault ont augmenté de 3 2 % tandis que notre part de marché mondiale est restée stable à 3 2 % L’amélioration de notre performance s’explique principalement par l’accueil positif qu’ont reçu nos produits en particulier Nouvelle Clio et Captur en Europe et  Nouvelle Sandero et Nouvelle Logan hors Europe Nos ventes aux partenaires ont également connu une forte accélération avec une augmentation de 1 25 milliard d’euros Cette hausse est le fruit de notre stratégie d’optimisation de nos capacités industrielles En ce qui concerne la réduction de nos coûts nous avons dépassé notre objectif avec une diminution globale de 844 millions d’euros 2014 constitue ainsi une nouvelle étape qui nous place sur la bonne trajectoire pour réaliser notre plan stratégique « Renault Drive the Change » Enfin sur le plan de la Responsabilité Sociale et Environnementale le groupe a continué de mener des actions concrètes et ambitieuses en ligne avec les standards internationaux les plus exigeants en la matière Malgré les incertitudes économiques dans de nombreux pays la demande automobile mondiale devrait poursuivre sa croissance en 2015 (+2 %) Le marché européen devrait également connaître une légère hausse de 2 % tandis que nous anticipons une nouvelle année de forte volatilité pour nos principaux marchés émergents Dans ce contexte le groupe Renault vise à Paugmenter de nouveau ses immatriculations et son chiffre d’affaires (à taux de change constant)  Ppoursuivre l’amélioration de la marge opérationnelle du Groupe et de l’automobile  Pgénérer un free cash flow opérationnel de l’automobile positif Vous trouverez ci après le détail de toutes les activités menées en 2014 Carlos GhosnPrésident Directeur Général du groupe Renault GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201451LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPE1 1 1 1 DRIVE THE CHANGEDRIVE THE CHANGE PREMIÈRE PARTIE (2011 2013)  TROIS ANNÉES DE TRANSFORMATIONS SIGNIFICATIVESEn 2011 RENAULT s’était fixé deux priorités  renouer avec la croissance de ses ventes et générer un free cash flow positif Deux objectifs correspondaient à ces priorités  atteindre un volume de vente de 3  millions de véhicules en 2013 et 2 milliards d’euros de free cash flow cumulé entre 2011 et 2013 Afin d’y parvenir Renault devait considérablement évoluer Constructeur encore essentiellement européen en 2010 les ventes de Renault hors d’Europe sont passées de 37  % à 50  % en 2013 Dans le même temps en Europe Renault a bien résisté à la crise grâce à de nouveaux produits attractifs Le renouvellement des modèles a fortement contribué à l’amélioration de la performance en Europe de Renault qui a repris dès 2013 la tête du segment B PClio IV qui incarne le renouveau du design Renault tout en offrant les dernières innovations que ce soit dans le domaine environnemental ou dans le domaine des nouvelles technologies connectées PCaptur  son succès témoigne de la capacité du Groupe à trouver de nouvelles opportunités de croissance y compris sur des segments traditionnels comme le segment B Captur était déjà en 2013 numéro  1 des ventes de cross over en France et numéro  1 sur son segment en Europe PEnfin ZOE a été lancé fer de lance de la gamme zéro émission Bien que les ventes ne soient pas au niveau attendu ZOE est dès fin 2013 le numéro  1 des ventes des véhicules électriques en Europe et affiche un taux record de satisfaction des clients Par ailleurs Renault a poursuivi l’extension de la gamme M0 qui compte 6  véhicules et commencé son renouvellement avec les nouvelles Logan et Sandero Cette plate forme a permis de vendre en 2013 plus d’un million de véhicules dans 111 pays assemblés dans 8 sites de production PAvec Duster le Groupe a développé un produit mondial capable de répondre à des attentes aussi différentes que celles de clients européens brésiliens indiens ou russes Numéro 1 des SUV en Russie et numéro 2 en Inde au Brésil et en Argentine Duster est aujourd’hui le modèle le plus vendu du groupe Enfin la gamme de véhicules utilitaires s’était enrichie avec l’arrivée des nouveaux Master et de Kangoo Zéro Emission numéro  1 des ventes en Europe chacun dans leur catégorie et tous les deux fabriqués en France Le renouvellement en profondeur de cette gamme a fait de Renault dès 2013 un compétiteur de plus en plus mondial  Pcinq pays émergents dans les dix premiers marchés du Groupe dont le Brésil à la deuxième place et la Russie à la troisième  Pà l’exception de l’Algérie où Renault vendait déjà une voiture sur quatre Renault a augmenté ses parts de marché dans tous les pays émergents où il était présent  Pen Inde une avancée significative a été faite en atteignant 2 2 % de part de marché deux  ans après la relance de la marque Au moment où Renault préparait cette offensive produit il était prévu un marché automobile européen en hausse de 6 % sur la première période du plan (2011 2013) succédant à une baisse de 8 % entre  2008 et  2010 En réalité le marché a continué sa baisse marquant une nouvelle chute de 10 % atteignant le point le plus bas de ces 20 dernières années Cet écart de 16 points par rapport aux prévisions ajouté à la quasi disparition pour Renault du marché iranien n’a pas permis d’atteindre l’objectif de vendre 3 millions de véhicules en 2013 et ce malgré les progrès constants dans les marchés émergents Néanmoins grâce aux efforts de toute l’entreprise Renault a maintenu une stricte discipline financière et a dépassé l’objectif de générer 2  milliards d’euros de free cash flow au cumul des trois années du plan DRIVE THE CHANGE DEUXIÈME PARTIE (2014 2017)  UNE NOUVELLE PHASE D’ACCÉLÉRATIONAujourd’hui fort de ces acquis Renault aborde l’avenir avec confiance La stratégie définie dans Drive The Change en 2011 a porté ses fruits Il est temps maintenant de passer à une nouvelle phase d’accélération PPour renforcer les effets d’échelle et la compétitivité Le Groupe accélère le déploiement des plates formes modulaires CMF au sein de l’Alliance ce qui permettra de bénéficier d’économies qui n’auraient jamais pu être atteintes seuls et de maintenir le taux de dépenses d’investissements et R&D en dessous de 9  % du C A Deux plates formes communes à l’Alliance la CMF C D et la CMF B compteront 3  millions de véhicules chacune les plaçant dans le top 5 mondial Pour Renault 80 % des futurs véhicules seront produits sur une plate forme partagée avec un partenaire Par ailleurs le développement de modules standard permettra de couvrir les deux tiers de la valeur des futurs véhicules contre un tiers aujourd’hui PEn cohérence avec le développement à l’international là où sont fabriqués les véhicules Renault vise un taux d’approvisionnement local de 80 % Ce sourcing local est indispensable pour assurer la compétitivité des produits et en particulier pour réduire l’exposition aux variations des taux de change PEn Europe grâce à ses partenaires et grâce à la mise en œuvre des plans de c ompétitivité les capacités industrielles vont être mieux utilisées C’est ainsi qu’en France par exemple Renault s’est engagé en 2013 sur un volume de production de 710 000 véhicules en 2017 dont 132 000 Micra pour le compte de son partenaire Nissan Pour la deuxième partie du plan la gamme produit restera la clé de voûte de la croissance et de la rentabilité  avec des produits attractifs et compétitifs L’offensive produit sera accélérée à la fois en renouvelant les modèles clés et en étendant la gamme et sa couverture géographique PFort du succès de la gamme M0 un véhicule additionnel entrée de gamme sera lancé en 2015 afin d’élargir la couverture des marchés émergents L’objectif est de proposer une voiture moderne à moins de 5  000  euros en Inde puis en Amérique du Sud Elle sera basée sur une plate forme commune de l’Alliance CMF A développée à Chennai en Inde PSur le segment A en Europe la nouvelle Twingo a été lancée en 2014 Elle est produite sur la plate forme innovante développée avec son partenaire Daimler PÀ partir de 2015 les véhicules de la gamme C et D vont être entièrement renouvelés sur la base d’une plate forme CMF de l’Alliance En Europe ils seront produits dans les usines de Douai et Palencia Cette approche 1 1 1 OBJECTIFS STRATÉGIQUES GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20146Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEpermet par exemple de développer la prochaine génération de Mégane sur une plate forme de 3  millions d’unités comparé aux 700  000 de la plate forme actuelle Un nouveau véhicule du segment D sera également développé sur cette plate forme de 3  millions d’unités comparé à 160  000 unités pour la Laguna aujourd’hui Les remplaçants d’Espace Mégane Scenic et un nouveau véhicule du segment D seront lancés ainsi successivement PUne gamme complète de cross over sera offerte après le succès de Captur en élargissant l’offre aux segments C et D PEnfin la gamme de véhicules utilitaires sera enrichie avec deux nouveaux pick up afin de mieux couvrir ce segment cœur du marché dans de nombreux pays émergents En Europe le nouveau Trafic a été lancé en 2014 Il est produit dans l’usine de Sandouville et développé en collaboration avec GM Un plan produit solide ne va pas sans une politique de prix adéquate Ce point a été particulièrement suivi ces trois dernières années Par ailleurs le renforcement de la marque demeure une priorité  Ple plan produit les innovations ainsi que l’amélioration de la qualité et de la satisfaction client y contribueront  Pl’attractivité et la compétitivité des voitures seront améliorées en les dotant d’innovations utiles séduisantes et accessibles au plus grand nombre Dans ce domaine les véhicules connectés et autonomes constituent une grande opportunité de développement à horizon 2020 Ces véhicules arriveront sur le marché par étapes successives  Ples engagements de Renault sur la responsabilité environnementale seront tenus  poursuite du développement des véhicules électriques et baisse des émissions de CO2 des véhicules thermiques L’entreprise est mobilisée pour atteindre trois objectifs  Pconforter Renault comme première marque automobile française dans le monde  Ppositionner Renault de manière durable comme deuxième marque en Europe  Pconforter Dacia comme première marque dans sa catégorie L’installation en Chine constitue un autre enjeu majeur pour Renault En décembre  2013 la création d’une joint venture avec Dong Feng a été officialisée et dans la foulée la construction d’une usine à Wuhan d’une capacité de 150  000 véhicules dans une première étape a démarré Les premiers modèles des cross over des segments C et D seront lancés à partir de 2016 Un projet de renforcement des synergies entre Renault et Nissan a été annoncé début 2014 Il a conduit à la mise en place d’un management commun dans quatre domaines  les achats l’ingénierie la fabrication et la logistique et les ressources humaines Pour 2016 l’Alliance se fixe un objectif d’au moins 4 3  milliards de synergies Ces synergies contribueront au succès du plan de Renault Tout le sens de la stratégie de Renault est d’assurer une croissance rentable et durable pour Renault En conséquence deux objectifs ont été fixés  un objectif de croissance et un objectif de rentabilité PLa croissance sera mesurée par le chiffre d’affaires Cela permettra de mieux prendre en compte l’ensemble des activités du G roupe  la vente de véhicules pièces et accessoires les services associés et les ventes aux partenaires Cet indicateur reflète également la volonté d’augmenter le chiffre d’affaires unitaire grâce à la valorisation des produits et des marques À l’issue du déploiement total du plan Renault vise un chiffre d’affaires du G roupe de 50 milliards d’euros à des taux de change prévus par le consensus des banques début 2014 mesuré en 2017 PLa rentabilité sera mesurée par la marge opérationnelle Au cours des trois   dernières années le free cash flow a concentré les efforts de l’entreprise Ceci s’est avéré être un choix sage dans le contexte de la crise européenne Le bilan étant assaini la deuxième partie du plan se focalise sur la rentabilité opérationnelle À l’issue du plein effet du plan Renault vise une marge opérationnelle du G roupe d’au moins 5  % du chiffre d’affaires Dans le même temps et afin de maintenir la plus grande discipline financière au sein de l’entreprise un free cash flow opérationnel de l’automobile positif chaque année est imposé 1 1 2 LES ORGANES DE DIRECTION AU 1ER JANVIER 2015 Le Conseil d’administration de Renault a choisi comme mode de gouvernance une unification des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général Une explication détaillée du mode de gouvernance est présentée dans le chapitre 3 1 1 4 Le Président Directeur général s’appuie sur le C omité exécutif Groupe (CEG) pour le pilotage de la D irection opérationnelle du Groupe Le CEG bénéficie du support du Comité de direction Renault (CDR) et de l’« Operations review » (OR) qui ont une composition plus large 1 1 2 1 LE COMITÉ EXÉCUTIF GROUPELe CEG prend des décisions stratégiques financières et opérationnelles sous réserve des compétences attribuées au Conseil d’administration Celles ci se traduisent dans le budget et Plan Renault le Plan produit les investissements majeurs les projets d’implantation stratégiques Les membres du CEG assistent régulièrement aux réunions du Conseil d’a dministration GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201471LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPELe CEG est composé de onze membres  Ple Président Directeur général  Ple Directeur délégué à la performance Directeur commercial Groupe qui a pour missions principales d’assurer la croissance des parts de marché et la profitabilité des ventes  Ple Directeur délégué à la compétitivité qui a pour missions principales de renforcer le développement d’une gamme de produits attractive d’améliorer la compétitivité de l’offre produit d’optimiser les coûts d’accroître la qualité et de renforcer la rentabilité des programmes  Ple Directeur délégué à la présidence qui supervise les fonctions suivantes  la Direction juridique la Direction des affaires publiques la Direction de la communication la Direction de la relation publique la Direction de la responsabilité sociale de l’entreprise la Direction de l’immobilier & des services généraux la Direction de la prévention et de la protection du Groupe la Direction des équipes transverses le programme de l’Efficience économique des frais de fonctionnement   Ple Directeur de l’ingénierie  Ple Directeur des ressources humaines Groupe et Alliance  Ple Directeur du produit programmes Groupe   Ple Directeur fabrication et logistique Groupe  Ple Directeur qualité et satisfaction client  Ple Directeur financier Groupe  Ple Directeur des opérations de la région Europe Il se réunit une fois par mois et dans le cadre de séminaires deux fois par an 1 1 2 2 L’« OPERATIONS REVIEW » RENAULTCe comité (OR) est en charge des décisions opérationnelles et de la revue de la performance au niveau des régions  PKPI’s business  Ppilotage free cash flow  Pprofitabilité programmes et plannings  Pdifférents rapports  qualité véhicule électrique coûts fixes  etc L’« Operations Review » est composé de 16 membres permanents  Ples 11 membres du CEG  Ples Directeurs des opérations des Régions Eurasie Amériques Afrique Moyen Orient Inde Asie Pacifique (la direction des opérations de la Région Europe est membre du CEG et participe à ce titre à l’OR)  Ple Directeur performance et contrôle Groupe  Ple Directeur des achats Il se réunit tous les mois pendant une journée entière 1 1 2 3 LE COMITÉ DE DIRECTION RENAULTLe CDR est un comité au cours duquel les décisions et discussions qui ont eu lieu lors des CEG sont présentées pour déploiement et mise en œuvre dans le Groupe Le CDR comprend les 11  membres du CEG et des représentants des principales directions du Groupe Il est présidé par M  Carlos Ghosn Le CDR se réunit une fois par mois GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20148Renseignements sur le site www renault comCARLOS GHOSNPrésident Directeur GénéralTHIERRY BOLLORÉDirecteur Délégué à la CompétitivitéMOUNA SEPEHRIDirecteur Délégué à la PrésidenceJOSÉ VICENTE DE LOS MOZOSDirecteur des Fabrications et de la Logistique GroupeGASPAR GASCON ABELLANDirecteur de l’IngénierieCOMITÉ EXÉCUTIF DU GROUPE UNIS POUR LA PERFORMANCE GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20149MARIE FRANÇOISE DAMESINDirecteur des Ressources Humaines Alliance Directeur des Ressources Humaines Renault JÉRÔME STOLLDirecteur Délégué à la Performance Directeur Commercial Groupe Président de Renault Sport F1DOMINIQUE THORMANNDirecteur Financier Groupe Président de RCI BanqueSTEFAN MUELLERDirecteur des Opérationsde la Région EuropeCHRISTIAN VANDENHENDEDirecteur de la Qualitéet de la Satisfaction Client BRUNO ANCELINDirecteur Produitet Programmes Groupe Nous avons atteint tous les objectifs annoncés pour 2014 Cette nouvelle étape nous place sur la bonne trajectoire pour la réalisation de notre plan stratégique « Renault Drive the Change » CARLOS GHOSN Président Directeur GénéralL’année 2014 a été décisive pour consolider les succès de la 1re moitié du plan stratégique « Renault Drive the Change » (2011 2013) et engager concrètement les  actions de la 2e moitié (2014 2016) Ces actions portent sur le renouvellement de  la gamme l’expansion internationale et  l’ambition renouvelée en Europe le  renforcement de la compétitivité l’accroissement des synergies avec l’Alliance et la maîtrise des investissements À l’issue du plan* le Groupe vise un chiffre d’affaires de 50 milliards d’euros et une marge opérationnelle supérieure à 5 % du chiffre d’affaires avec un free cash flow positif chaque année *Mesure réalisée en 2017 Au 1er avril 2015 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201410Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE1 1 3 CHIFFRES CLÉS ET INFORMATIONS GÉNÉRALES PRINCIPAUX CHIFFRES CONSOLIDÉS SUR TROIS ANS – DONNÉES PUBLIÉES (1)(en millions d’euros)20142013 2012 RETRAITÉ (2)2012 PUBLIÉChiffre d’affaires 41 055 40 932 40 720 41 270Marge opérationnelle 1 609 1 242 782 729Part dans le résultat de Nissan Motors 1 559 1 498 1 213 1 234Résultat net – part du Groupe 1 890 586 1 749 1 772Résultat net par action (en euros) 6 92 2 15 6 43 6 51Capital1 127 1 127 1 127 1 127Capitaux propres 24 898 23 214 24 564 24 547Total de Bilan 81 551 74 992 75 414 75 414Dividende (en euros) 1 90 (3)1 72 1 72 1 72Capacité d’autofinancement de l’Automobile (4)3 138 2 914 2 573 2 577Position nette de liquidité de l’Automobile 2 104 1 761 1 532 1 492EFFECTIF TOTAL AU 31 12 117 395 121 807 127 086 127 086(1) Ces données sont communiquées pour information telles qu’elles ont été publiées mais elles ne sont pas toujours directement comparables d’une année sur l’autre car elles peuvent intégrer des écarts de périmètre et ou d’évolution de traitement comptable Cf chapitre 4 note 3 de l’annexe aux comptes consolidés (2) Retraités pour refléter l’application rétrospective des normes IFRS 11 « Partenariats » et IAS 19 révisée « Avantages du Personnel » (3) Proposition qui sera soumise à l’AGM du 30 avril 2015 (4) Hors dividendes reçus des entreprises associées MARGE OPÉRATIONNELLE (en millions d’euros)20142013 VARIATIONAUTOMOBILE858 495 +363En % du chiffre d’affaires Automobile2 2 % 1 3 % +0 9 ptFINANCEMENT DES VENTES751 747 +4MARGE OPÉRATIONNELLE GROUPE1 609 1 242 +367En % du chiffre d’affaires Groupe3 9 % 3 0 % +0 9 pt20142013 VARIATIONCHIFFRE D’AFFAIRES GROUPE (en millions d’euros)41 055 40 932 +0 3 %Dont  Automobile38 874 38 775+0 3 %Financement des ventes2 181 2 157+1 1 % ACTIONNARIAT DE RENAULT AU 31 DÉCEMBRE 2014RÉPARTITION DU CAPITAL EN % 63 53 %Public3 10 %Daimler AG2 50 %Salariés15 01 %État français0 86 %Autodétention15 00 %NissanRÉPARTITION DES DROITS DE VOTE EN %75 51 %Public3 68 %Daimler AG2 97 %Salariés17 84 %État français GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014111LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPE1 1 3 1 LE GROUPE RENAULT UN GROUPE TROIS MARQUES Constructeur automobile depuis 1898 le groupe Renault est aujourd’hui un groupe international multimarque qui a vendu en 2014 plus de 2 7 millions de véhicules dans 125 pays soit une nouvelle progression de 3 2 % Il réunit plus de 117 000 collaborateurs et fabrique des véhicules et produits mécaniques dans 36 sites de fabrication Pour répondre aux grands défis technologiques du futur et poursuivre sa stratégie de croissance rentable le groupe Renault Ps’engage pour une mobilité durable pour tous avec des solutions innovantes comme les véhicules électriques Ps’appuie sur une stratégie offensive de déploiement à l’international Prenforce ses partenariats alliance avec Nissan coopérations avec AVTOVAZ en Russie partenariat avec Daimler accord avec Dongfeng en Chine Pbénéficie de la complémentarité de ses trois marques Renault Dacia Renault Samsung Motors RENAULT MARQUE GLOBALE DU GROUPE 2 118 844 véhicules vendusRenault est implanté dans 125 pays et plus de 12 000 points de vente Avec plus de 115 ans d’histoire Renault a forgé son identité sur l’innovation ingénieuse au service des Hommes DACIA MARQUE RÉGIONALE DU GROUPE 511 465 véhicules vendusDacia est vendue dans 44 pays en Europe au Maghreb et en Turquie Elle a séduit plus de 3 millions de clients depuis 2004 en proposant une gamme de véhicules robustes au meilleur prix RSM MARQUE LOCALE DU GROUPE 82 123 véhicules vendusRSM est commercialisée en Corée du Sud Sa gamme couvre les segments moyen et supérieur ainsi que les Sport Utility Vehicles 1 1 3 2 LES 15 PREMIERS MARCHÉS DU GROUPE RENAULT LES QUINZE PREMIERS MARCHÉS DU GROUPE RENAULTIMMATRICULATIONS RANG 2013VOLUMES 2014*(en unités)PÉNÉTRATION VP+VU 2014(en %)ÉVOLUTION PÉNÉTRATION VS 2013(en points)1 France 1 577 601 26 6 +1 32 Brésil 2 237 187 7 1 +0 53 Russie 3 194 531 7 9 +0 34 Allemagne 4 173 479 5 3 +0 25 Turquie 5 133 212 17 4 +0 46 Italie 8 130 996 8 9 +1 67 Espagne 9 127 666 13 2 +1 08 Royaume Uni 11 109 014 3 9 +0 99 Algérie 7 91 800 26 9 +0 710 Argentine 6 84 946 12 9 2 511 Corée du Sud 13 80 003 4 9 +0 912 Belgique+Luxembourg 10 77 303 13 0 +0 013 Colombie 16 50 362 16 6 +0 514 Maroc 14 45 174 37 0 1 915 Inde 12 44 849 1 5 0 6* Chiffres à fin décembre 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201412Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE 1 1 4 LES FAITS MARQUANTS 2014 DU GROUPE ET PAR RÉGIONGlobalement les ventes de véhicules particuliers (VP) et de véhicules utilitaires (VU) du groupe Renault progressent de 3 2  % à 2 7  millions d’unités et le groupe Renault gagne des parts de marché dans neuf de ses dix principaux marchés PEn Europe la part de marché du Groupe est de 10 %  la marque Renault gagne 0 2 point de part de marché et la marque Dacia 0 4  point En VU Renault maintient son leadership pour la 17e année consécutive avec une part de marché de 14 2 % PÀ l’international le Groupe résiste avec des gains de part de marché dans six de ses sept premiers marchés dont le Brésil et la Russie Le secteur opérationnel Automobile de Renault a réussi à améliorer sa rentabilité et à tenir son engagement de free cash flow positif Chine – Le 16 décembre 2013 Carlos Ghosn Président Directeur général de Renault et Xu Ping Président de Dongfeng Motor signaient la création de la société Dongfeng Renault Automotive Company (DRAC) entreprise commune pour la production de véhicules en Chine Moins d’un mois plus tard le 9  janvier 2014 a eu lieu la cérémonie de pose de la première pierre de l’usine Une cinquantaine de personnes ont participé à cet événement dont Jacques Daniel Président Directeur de la DRAC Hu Xidong Vice Président les représentants des autorités locales de la WEDZ (zone de développement économique de Wuhan) et les responsables des entreprises de construction engagées à ce jour sur le chantier Salon de Bruxelles – Nouvelle Mégane Coupé Cabriolet est présentée à l’occasion du salon de Bruxelles et à partir du mois de mars dans plus de 15  autres pays (France Allemagne Australie…) La nouvelle gamme Mégane avec la nouvelle identité visuelle Renault se déploie à l’ensemble des pays de commercialisation début 2014 Next Two – Avec le prototype Next Two Renault présente sa vision d’un véhicule autonome à l’horizon 2020 associant délégation de conduite et connectivité pour redonner du temps aux automobilistes tout en améliorant leur sécurité Salon de Genève – Nouvelle Twingo 20 ans après la première du nom Renault lance la 3e génération de sa petite citadine Totalement repensée elle puise son inspiration dans l’héritage laissé par la Twingo originelle et la R5 Russie – Nouvelle Logan arrive sur le marché russe La berline familiale complètement adaptée aux conditions locales est le 1er modèle Renault produit sur la ligne de production d’ AVTOVAZ à Togliatti Cette ligne de production qui aura une capacité totale de 350  000 unités par an sera bientôt l’hôte du plus grand programme de partage de plates formes de l’Alliance Renault Nissan Après LADA Largus et Nissan Almera Nouvelle Logan Sandéro et Stepway y sont produites 500 000 Renault Logan ont été vendues avant le lancement de Nouvelle Logan en mai 2014 Brésil – Renault annonce de nouveaux investissements au Brésil 2e  marché du groupe  500  millions de réals (162  millions d’euros) seront consacrés à la production de nouveaux véhicules dans l’usine de Curitiba sur la période 2014 2019  240  millions de réals supplémentaires (78  millions d’euros) sur les dix prochaines années seront destinés à la création d’un nouveau centre logistique pour le réseau de concessions au Brésil et d’autres marchés Alliance – Accélération des synergies chez Renault et Nissan  création de quatre directions communes En vue de réaliser au moins 4 3  milliards d’euros de synergies annuelles l’alliance Renault Nissan met en place des plans de convergence ambitieux dans quatre domaines clés  l’ingénierie la fabrication et la logistique les achats et les ressources humaines Quatre nouvelles directions communes sont officiellement créées le 1er avril 2014 avec un effet positif immédiat en termes d’efficacité et de compétitivité Malaisie – Développement de l’implantation  Renault et Tan Chong Motors signent un accord d’assemblage local et de distribution en Malaisie Grâce à cet accord Fluence est désormais assemblée localement et commercialisée sur le marché première étape d’une phase d’accélération de la croissance de Renault en Malaisie Ce lancement va s’accompagner d’une croissance du réseau de distribution de Renault dans le pays avec un objectif de 25  concessionnaires à l’horizon 2016 Cet accord permettra à Renault d’accroître sa présence et sa notoriété en Malaisie et plus largement en Asie du Sud E st véritable réservoir de croissance pour le Groupe Nouveaux Trafic et Master – Renault renouvelle en 2014 ses deux fourgons  nouveau Trafic et nouveau Master (révélé en première mondiale sur le salon de Birmingham en Angleterre en avril) Ajoutés à nouveau Kangoo commercialisé mi 2013 la gamme utilitaire de Renault est remise à neuf Nouvelle Mégane R S 275 Trophy R – 7’54’’36  record du tour au Nürburgring pour la Nouvelle Mégane R S 275 Trophy R La plus sportive des Mégane ajoute un troisième record du tour de la célèbre Nordschleife à son palmarès Un exploit  réalisé par une toute nouvelle série limitée à la philosophie radicale  Mégane R S 275 Trophy R La série limitée à 250  exemplaires est commercialisée dans une quinzaine de pays Cross manufacturing – Renault et Fiat ont signé un accord selon lequel Renault fournira à Fiat un véhicule utilitaire léger basé sur la même plate forme que Nouveau Trafic Le style du véhicule sera développé par Fiat et disposera d’éléments uniques et distinctifs sous la marque Fiat Professional Le véhicule sera fabriqué par Renault Sandouville à partir du 2e trimestre 2016 sur la ligne du Nouveau Trafic avec un volume cumulé estimé à 100 000 véhicules Cross manufacturing Nissan – L’usine du Mans produira le châssis de la future Nissan Micra Fin 2016 l’usine du Mans produira les composants du châssis de la prochaine génération de la Nissan Micra ce qui augmentera l’activité du site d’environ 8 % sur la base d’un investissement de 7 millions d’euros Cette production permettra d’approvisionner à 100 % l’usine Renault de Flins (Yvelines) qui produira la future Nissan Micra à partir de 2016 avec un volume prévisionnel de 132  000 véhicules en année pleine (82  000 véhicules annoncés en 2013 et 50  000 Micra supplémentaires annoncées en 2014) Autopartage – Renault et Bolloré signent un accord pour faire progresser le véhicule électrique et faire face aux problématiques de qualité de l’air et de mobilité dans les métropoles Championnat FIA de Formule E – Le sport automobile entre dans une nouvelle ère avec la toute première course de FIA Formule e organisée en Chine dans les rues de Pékin Disputé avec des monoplaces électriques de 200  kW (270  ch ) ce championnat s’impose déjà comme un support de recherche et de développement pour les véhicules « zéro émission » Renault est le partenaire titre de l’écurie e dams créée par Alain Prost ambassadeur de la marque Renault et Jean Paul Driot GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014131LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPEFortement engagé dans le véhicule électrique avec sa gamme Z E Renault a apporté son expertise dans la conception de la Spark Renault SRT_01E utilisée par les dix écuries engagées dans la compétition EOLAB – avec 1 l 100 km sur cycle mixte NEDC (22 g de CO2 km)* EOLAB illustre la volonté de Renault d’aller toujours plus loin dans la réduction de l’empreinte environnementale de ses véhicules Présentation au Mondial et essais presse Nouvel Espace présenté en avant première mondiale au Mondial de Paris Renault réinvente Espace Figure de proue de la marque le nouveau Renault Espace se réincarne sous les traits fluides d’un grand cross over élégant et robuste Initiale Paris – En première mondiale au Mondial de Paris Renault présente les nouveaux codes de sa signature exclusive Renault redéfinit sa signature « Initiale Paris »  une signature qui incarne la vision du bien être à bord par la marque au losange Elle sera apposée sur les versions hautes de la Clio et du nouvel Espace Alpine – ELMS Alpine A450B L’équipe Signatech Alpine s’adjuge un second titre consécutif aux European Le Mans Series une première historique dans cette catégorie en Europe Il y a 40 ans quasiment jour pour jour Alpine Renault devenait vainqueur du Championnat d’Europe 2  Litres 1974 Parallèlement à ce projet sportif couronné de succès Alpine poursuit la préparation de la Berlinette du XXIe siècle qui sera commercialisée en 2016 Duster Oroch (Pick up Amérique latine) – Présentation du show car Duster Oroch à São Paulo Renault révèle le show car Duster Oroch en première mondiale au 28e Salon de l’automobile de São Paulo (Brésil) Conçu par le centre de design Renault pour l’Amérique latine (RDAL) de São Paulo le show car Duster Oroch est une étude de style destinée à explorer ce que pourrait être un pick up de loisirs offrant suffisamment d’espace pour cinq personnes tout en possédant la robustesse d’un véritable SUV Inauguration de l’usine d’Oran – Cette usine produit Nouvelle Renault Symbol avec une capacité de production de 25  000 véhicules par an susceptible d’être portée à terme à 75 000 véhicules par an FINANCEMENT DES VENTESBénéficiant du rebond du secteur automobile européen et malgré un léger repli de ses principaux marchés émergents le groupe RCI Banque a financé un niveau historique de 1 245 246 contrats de financements (+ 7 3 %) De plus au cœur de la stratégie le nombre de contrats de services poursuit son essor avec une hausse de 23 4 % et atteint 2 168 035 unités avec un taux d’intervention services de 73 0 % (contre 62 7 % à fin 2013) Dynamisé par la croissance des marques de l’Alliance et par l’internationalisation du groupe RCI Banque le taux d’intervention financements s’établit à 35 2 % en progression de 0 6 point par rapport à 2013 FAITS MARQUANTS PAR RÉGIONRégion EuropeSites Europe Batilly Caudan Choisy le Roi Cléon Dieppe Douai Flins Grand Couronne Le Mans Maubeuge Ruitz Sandouville St André de l’Eure Villeurbanne Barcelone Cacia Novo Mesto Palencia Séville ValladolidForte progression en volumes et en parts de marchéLe groupe Renault dépasse le seuil des 10 % de part de marché (+0 6 point) PAvec 1  464  611 immatriculations le groupe Renault enregistre une progression de ses immatriculations de +12 5  % soit deux fois plus importante que celle du marché qui s’établit à +5 9  % Les plus fortes progressions en volumes pour le Groupe sont enregistrées au Portugal (+42 1  %) au Royaume Uni (+41 9  %) en Espagne (+30 2  %) et en Italie (+28 9 %) L’Italie enregistre notamment la meilleure part de marché depuis 28 ans en 2014 avec 8 9 % PLa marque Renault occupe la 3e place du marché VP +  VU en Europe avec 7 6 % de part de marché (+0 2 point) Renault est leader en France redevient 2e marque en Espagne et 1re marque au Portugal Clio et Captur permettent à Renault de prendre la 1re place du marché des citadines (segments A +  B) En VU la marque Renault maintient son leadership européen pour la 17e année consécutive (avec 14 2 % de part de marché) PPour la seconde année consécutive la marque Dacia enregistre la plus forte croissance de part de marché en Europe  +0 4 point à 2 5 % En France 5e  marque du marché Dacia gagne +0 5 point de pénétration à 4 9  % portée notamment par le succès de Duster et de Sandero (3e véhicule le plus vendu à particulier) En Espagne grâce à Sandero 1er véhicule vendu aux particuliers Dacia voit sa part de marché gagner 0 7  point à 4 7  % Dacia réalise également des volumes et parts de marché record dans la quasi totalité des pays d’Europe comme en Italie (2 7 % de part de marché) ou au Royaume Uni où après seulement deux  ans de commercialisation Dacia a déjà conquis presque 1 point de part de marché PRenault est le constructeur qui a le plus vendu de véhicules électriques en Europe (53 % de ZOE vendues en plus sur le périmètre G9 (1) par rapport à l’année 2013) Les groupes Renault et Bolloré ont signé un accord pour étendre l’usage du véhicule particulier 100 % électrique et ainsi contribuer à une meilleure qualité de l’air et une mobilité plus fluide dans les villes et les métropoles (1) G9  Europe hors France GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201414Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPERégion Afrique Moyen Orient IndeRenault est le premier constructeur automobile à s’installer industriellement en Algérie et contribue ainsi au développement d’une filière automobile nationale Sites Afrique Moyen Orient Inde Casablanca Chennai Oran Pune Tanger Téhéran Aci ParsInauguration de l’usine d’Oran en Algérie en novembre PAvec 308  012 immatriculations les volumes du Groupe dans la Région Afrique Moyen Orient Inde reculent de 9 2 % en 2014 avec une part de marché qui s’établit à 3 8 % ( 0 7 points) Certains des marchés les plus importants pour le Groupe sont en baisse comme le Maghreb ( 13 2  %) ou l’Inde ( 0 8 %) PLe Groupe s’affirme comme leader du marché algérien avec 26 9  % de part de marché en hausse de 0 7  point dans un marché en baisse de 19 8  % Cette performance positionne les marques Renault et Dacia aux 1re et 3e places L’usine Renault d’Oran inaugurée en novembre  2014 vient renforcer la place de Renault en tant qu’acteur majeur du marché automobile algérien Cette usine produit Nouvelle Renault Symbol avec une capacité de production de 25 000 véhicules par an susceptible d’être portée à terme à 75 000 véhicules par an PAu Maroc dans un marché stable (+1 1  %) le groupe Renault domine le marché avec 37  % de part de marché et place une nouvelle fois ses marques Dacia et Renault en tête des ventes avec 45  174 véhicules vendus PEn Inde Renault reste la première marque européenne avec 1 5 % de part de marché et 44  849 immatriculations malgré un creux dans son cycle produit Dès 2015 deux nouveaux produits au cœur du marché indien seront fabriqués dans ce pays PEn Inde Kwid a été révélé en première mondiale le 5  février 2014 au Salon de New Delhi  c’est le premier concept car Renault dévoilé hors d’Europe Conçu avec la contribution du centre de d esign Renault India pour les marchés internationaux il incarne la stratégie mondiale Renault au plus près des marchés PEn Afrique Renault poursuit son développement De nouveaux showrooms ont ouvert notamment au Nigeria au Mozambique au Ghana et la gamme Renault se déploie dans les pays avec Duster Sandero et Koleos La marque connaît une forte croissance notamment en Angola avec plus de 3 700 ventes comparé à 500 il y a 5 ans Région EurasieLe groupe Renault détient 38 6 % de part de marché en Roumanie 17 4 % en Turquie et 7 9 % en Russie Sites Eurasie Bursa Moscou Pitesti TogliattiRenault deuxième marque étrangère en Russie et en Turquie Dacia leader en Roumanie PRenault dans la Région Eurasie progresse de +0 7 point et s’établit à 10 3  % Le Groupe fait mieux que le marché avec des immatriculations en baisse de 5 4  % dans un marché en chute de 11 5  % grâce à ses performances en Russie et en Turquie PEn Russie son 3e marché Renault est porté par le succès de Duster (à nouveau premier SUV du marché en 2014) et le lancement réussi de Nouvelle Logan et Nouvelle Sandero Renault est la 2e marque étrangère et enregistre une part de marché record de 7 9  % (+0 3 point) dans un contexte économique et monétaire difficile Le marché automobile russe a baissé de 11 % en 2014 PEn Russie Nouvelle Logan et Nouvelle Sandero sont les premiers modèles Renault produits dans l’usine de Togliatti En janvier 2015 l’usine Renault de Moscou fête un million de véhicules produits PEn Russie le 12  décembre 2014 l’alliance Renault Nissan et AVTOVAZ mettent en place une nouvelle organisation d’achat en Russie La nouvelle structure dénommée AVTOVAZ Renault Nissan Purchasing Organization (ARNPO) est en charge des achats en Russie des trois partenaires à compter de janvier 2015 PRenault poursuit également son expansion dans les pays de la CEI avec des volumes en hausse de 42 5 % pour une part de marché en très nette progression à 5 9 % (+1 7 point) PEn Turquie dans un marché en recul de 10 0  % le Groupe a réalisé la meilleure performance des 13 dernières années avec une part de marché de 17 4 % (+0 4 point) Renault est la 2e marque du pays  Fluence est le modèle le plus vendu Clio Captur et Symbol sont leaders de leur segment PEn Turquie la marque Dacia a battu un record de part de marché (4 5 %) Duster est le modèle le plus vendu dans les segments des 4x4 et des SUV PEn Roumanie Dacia constructeur national reste leader du marché Au global le groupe Renault totalise 38 6 % de part de marché dans le pays avec des ventes en hausse de 21 3 % PLancement de ZOE et Twizy en Roumanie et Turquie GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014151LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPERégion Asie PacifiqueEn Corée dans un marché VP à la hausse de +9 0 % Renault Samsung Motors enregistre une nouvelle forte progression de ses volumes (+33 3 %) et de sa part de marché (+1 point à 5 7 %) Sites Asie Pacifique BusanSuccès de Renault Samsung Motors en Corée PAvec 133 172 unités les volumes du Groupe dans la Région Asie Pacifique décollent de +23 % dans un marché en hausse de +4 6 % Le Revival Plan de Renault Samsung Motors en Corée porte la croissance PEn Corée la marque Renault Samsung Motors (RSM) progresse grâce à une gamme renouvelée et un réseau en extension RSM est leader en qualité de service en vente et en après vente en 2014 PSuccès confirmé en Corée de QM3 version coréenne de Captur qui s’est écoulé à près de 20 000 unités depuis sa commercialisation fin 2013 et qui est élu meilleur SUV en Corée PEn Chine le Groupe totalise plus de 34  000 immatriculations Renault continue de renforcer sa présence commerciale en lançant de nouveaux produits (Koleos Sport Way Fluence phase 3  et Mégane R S ) et en développant son réseau qui compte environ 100 affaires fin 2014 PUn an après la création de Dongfeng Renault Automotive Company (DRAC) sa coentreprise avec Dongfeng Renault est en ligne pour réaliser avec succès le lancement en 2016 de ses premiers véhicules fabriqués localement dans l’usine de Wuhan La capacité de production initiale de cette usine est de 150 000 véhicules par an PEn Malaisie Renault et Tan Chong Motors signent un accord d’assemblage local et de distribution Grâce à cet accord Fluence est désormais assemblée localement et commercialisée sur le marché première étape d’une phase d’accélération de la croissance de Renault en Malaisie et plus largement en Asie du Sud E st véritable réservoir de croissance pour le Groupe PCroissance de Renault en Australie (10 014 unités +42 7 %) et au Japon (4 659 unités +23 5 %) Région AmériquesLe Brésil demeure le 2e marché du Groupe Malgré un MTM à 7  % Renault immatricule 237 187 unités (+0 3 %) La marque réalise ainsi une part de marché record de 7 1 % (+0 5 point) Sites Amériques Cordoba Curitiba Envigado Los AndesPart de marché record au Brésil PAvec 416  934 immatriculations les volumes du Groupe dans la Région Amériques reculent de 10 7  % dans un marché en baisse de 7 5  % en grande partie lié à la situation économique en Argentine Le groupe Renault préserve une part de marché de 6 4 % ( 0 2 pt) à la faveur de ses succès au Brésil et en Colombie PAu Brésil 2e  marché du Groupe Renault annonce de nouveaux investissements  500  millions de réals (162  millions d’euros) seront consacrés à la production de nouveaux véhicules dans l’usine de Curitiba sur la période 2014 2019  240  millions de réals supplémentaires (78  millions d’euros) sur les dix prochaines années seront destinés à la création d’un nouveau centre logistique PAu Brésil Renault révèle le showcar Duster Oroch en première mondiale au Salon de l’automobile de São Paulo Conçu par le centre de design Renault pour l’Amérique latine à São Paulo l’étude de style explore l’univers du pick up de loisirs PEn Colombie Renault est la 2e marque du marché et réalise un record de ventes avec 50  362 unités (+13 5  %) et une part de marché de 16 6  % (+0 5 point) PEn Argentine dans un contexte financier local difficile Renault a fait le choix de limiter son exposition au peso et par conséquent la quantité de ses importations Les immatriculations ont été pénalisées et reculent de 39 8  % par rapport à 2013 pour une part de marché de 12 9  % ( 2 5  points) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201416Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE1 1 5 PRINCIPALES ACTIVITÉS DU GROUPE ET PERFORMANCES PAR RÉGION Les activités du Groupe sont réparties en deux secteurs opérationnels sur plus de 120 pays  Pl’automobile avec la conception la fabrication et la distribution de produits  via son réseau commercial (entre autres par sa filiale Renault Retail Group)  Ples véhicules neufs avec plusieurs gammes (VP VU et VE [exclusivement Renault]) sous trois marques  Renault Dacia et Renault Samsung Motors Des véhicules fabriqués par Dacia et RSM peuvent être vendus sous la marque Renault en fonction des pays Ples véhicules d’occasion et les pièces de rechange Pla gamme mécanique Renault activité B to B  Ples différents services  financement des ventes location entretien et contrats de service Par ailleurs deux participations viennent compléter ces activités  Pla participation de Renault dans Nissan  Pla participation de Renault dans AVTOVAZ Ces participations sont mises en équivalence dans les comptes du Groupe STRUCTURE DU GROUPE RENAULT (en % des actions émises)* Participation indirecte par Renault s a s Entreprises associéesFinancement des ventes Non inclus dans le périmètre de consolidationAutomobile Renault SANissanMotor43 4 %Renault s a s 100 %RCI Banque100 %AVTOVAZ37 25 %*Autres sociétésindustrielleset commercialesRenaultSamsungMotors80 %*Dacia99 4 %Daimler AG1 55 %1 1 5 1 L’AUTOMOBILE  MARQUES  ET GAMMES Renault conçoit fabrique et vend des véhicules particuliers et utilitaires sous les trois marques automobiles Renault Dacia et Renault Samsung Motors LA MARQUE RENAULTDepuis 116  ans Renault – une des rares marques automobiles nées au XIXe siècle fait partie des marques qui écrivent l’Histoire de l’automobile Avec  une passion toujours renouvelée pour la mécanique le design et le progrès technologique Renault a acquis au fil des années une personnalité unique à la fois proche de ses clients vibrante et audacieuse qui pendant plusieurs années a été magnifiquement résumée par « les voitures à vivre » expression dont le souvenir reste présent à l’esprit de tous Dans la lignée des grandes innovations passées Renault continue à renouveler l’offre automobile En 2014 deux nouveaux modèles incarnent particulièrement cet esprit d’innovation au service d’une vie meilleure à chaque instant pour le client  Pla nouvelle Twingo avec son architecture entièrement repensée pour un espace intérieur et une manœuvrabilité en rupture radicale par rapport au marché  Pavec Trafic la voiture devient véritablement le bureau du client Fie r de ses racines françaises Renault accélère désormais son développement à l’international  la gamme de véhicules Renault est conçue pour répondre au mieux partout aux besoins locaux  Renault crée des voitures pour chaque étape de la vie pour répondre aux besoins de chacun à la portée de chacun et satisfaire la passion de chacun Avec une énergie que démontrent la durée et le succès de son engagement dans le sport automobile Renault a pour ambition de permettre à chacun de vivre pleinement sa vie  une vie pleine de passion mais aussi une vie rendue à chaque instant plus simple et plus facile VÉHICULES PARTICULIERS (VP)Sur le segment des voitures compactes (segments  A B et Assimilés VP) Renault offre une large gamme de modèles complémentaires  Logan Sandero Twingo Clio Captur Symbol Scala et Kangoo Nouvelles Sandero et Logan remplacent progressivement leurs devancières pour soutenir la success story de ces modèles à l’international en gardant les forces qui ont fait leur réussite en Russie ou au Brésil Leur design extérieur et intérieur revisité s’accompagne désormais d’équipements modernes des segments supérieurs comme le régulateur limiteur de vitesse la climatisation régulée ou la navigation Accessible habitable et robuste Nouvelle Renault Logan connaît un réel succès en Amérique du Sud avec près de 15  % des volumes VP 2014 de la Région et en Russie où le modèle représente environ 19 % des volumes VP 2014 du pays grâce à son rapport prix prestation inédit qui séduit tout particulièrement une clientèle familiale Sandero avec un design moderne habitable fiable et proposant un rapport prix prestations intéressant permet de répondre aux besoins d’une clientèle globale des jeunes couples brésiliens aux célibataires russes Elle représente en 2014 environ 44 % des ventes VP au Brésil 20 % en Russie En 2014 la Marque Renault a pris le leadership sur les segments des petites voitures (A+B) en Europe Sur le segment  A des petites citadines Twingo II a connu une belle fin de vie dans un contexte concurrentiel très dynamique Depuis septembre 2014 Renault poursuit le renouvellement de son offre en lançant Nouvelle Twingo Avec son architecture à moteur arrière Nouvelle Twingo illustre le positionnement ingénieux et innovant de la Marque Ses principaux points de différenc iation sont son agilité exceptionnelle sa connectivité et sa vie à bord Sur l’année 2014 Twingo est demeurée la référence de son segment GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014171LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPEen France (30 2 % de part de segment A) et a su maintenir ses positions en Europe (7 % de part de segment A) Sur le segment B deux ans après son lancement Clio IV connaît un succès important et se hisse durablement à la deuxième place des ventes en Europe (7 6 % de part de segment B en 2014) Forte de ses fondamentaux hérités des générations précédentes Clio IV s’impose grâce à un design sensuel et une large gamme de personnalisation R Link son écran interface tactile multimédia avec navigation intégrée sa richesse d’équipements et ses motorisations qui allient performance brio et sobriété record La variante Estate à l’allure de break de chasse demeure à la première place du sous segment B break en Europe (47 % de part de sous segment B Break en 2014) La version RS complète la famille Dotée d’un moteur essence turbo de 200  CH couplé à la boîte automatique à double embrayage EDC elle amène une polyvalence de conduite inédite sur le segment des sportives Pour autant les anciennes générations de Clio poursuivent leur vie puisque Clio III Collection et Clio II sont toujours présentes respectivement en Europe et au Maghreb comme produits d’accès à l’univers Clio et que Clio II restylée selon la nouvelle identité design Renault est commercialisée au Brésil et en Argentine Renault a poursuivi sa croissance sur le segment B avec Captur le premier cross over urbain de la gamme Renault commercialisé depuis avril  2013 Captur se démarque en offrant le meilleur de trois mondes  le style expressif et la position de conduite d’un SUV l’habitabilité et la modularité d’un monospace la maniabilité le plaisir de conduite d’une berline compacte Commercialisée dans 45  pays Captur est une voiture mondiale qui s’est imposée durablement sur le segment B Cross over en Europe (32 % de part de segment en 2014) En Inde Renault Scala se positionne sur un segment premium destiné à une clientèle jeune urbaine et en pleine ascension sociale Elle offre un niveau de confort haut de gamme par ses prestations et ses dimensions adaptées aux jeunes familles Nouveau Kangoo pour sa première année pleine est un franc succès Il a notamment accru significativement sa performance commerciale en Europe mais aussi à l’international Kangoo VP est commercialisé dans 35 pays Il est produit à Maubeuge (France) et fait partie des leaders du segment en termes d’émissions CO2 et de basse consommation de carburant Duster est également un véritable succès dans les marchés internationaux avec son design séduisant son habitabilité sa fiabilité et ses équipements adaptés aux besoins de différents marchés Duster représente en 2014 environ 90 % des ventes VP en Inde et 40 % en Russie Sur un segment C berline extrêmement compétitif porté par les nouveautés Mégane a très bien résisté en 2014 grâce à l’adoption de la nouvelle identité de la marque d’une offre moteur étendue et des derniers équipements technologiques de la marque tel que le système multimédia connecté Renault R Link En Europe Mégane berline consolide sa position sur le segment C berline avec une part de segment qui s’établit à 3 24  % en hausse de +0 31 pt Sur le segment C MPV la mise à jour de la gamme Scénic en 2013 avec la nouvelle identité de la marque et la mise à jour des équipements technologiques tel que le système multimédia connecté Renault R Link a aussi permis de résister à une concurrence renouvelée Fluence qui affiche aussi la nouvelle identité design de Renault depuis janvier 2013 alliée à un style dynamique et moderne et une gamme de groupe motopropulseurs adaptée aux attentes des clients a conforté sa position en Turquie sur le segment C avec une part de segment qui a progressé de 2 27 points à 9 82 % Renault n’oublie pas sa passion du sport automobile  Mégane Renault Sport 275 Trophy R a établi un nouveau record du tour de la célèbre Nordschleife (circuit du Nürburgring en Allemagne) bouclé en 7’54”36 2014 marque le début d’un cycle de renouvellement du haut de la gamme Renault avec la présentation au Mondial de l’automobile (Paris 2  octobre 2014) de la cinquième génération du Renault Espace Véhicule emblématique de la marque et créateur du segment des monospaces les 4  générations précédentes auront accumulé 1 25 million d’unités en 30 ans (1984 2014) Le nouvel Espace prend en compte les évolutions des besoins de la clientèle avec quatre domaines d’innovation  Pesthétique (1)  la silhouette du véhicule est maintenant un cross over  avec de claires références au monde des SUV mais dans une exécution très fluide aérodynamique et élégante  Ptechnologie (2) et sécurité (3)  le véhicule incorpore toutes les assistances à la conduite disponibles sur le marché et les intègre dans un intérieur innovant au centre duquel se trouve un emblématique écran capacitif Le véhicule disposera en outre du Châssis 4Control technologie à quatre  roues directrices offrant plus de maniabilité et une tenue de route très dynamique  Penfin la qualité (4)  choix des matériaux intérieurs fiabilité des mécaniques nouveaux processus industriels sont placés au plus haut niveau des exigences de la clientèle Koleos lancé en 2008 et commercialisé dans une soixantaine de pays confirme son rôle de fer de lance premium de la marque Renault à l’international avec plus de 300  000 unités vendues Une nouvelle phase a été lancée à partir de septembre  2013 avec son nouveau design avant de nouvelles technologies et motorisations En 2014 sur ce segment des SUV particulièrement concurrentiel Koleos a séduit plus de 48 000 clients (en hausse par rapport à 2013) dont 85 % hors d’Europe Sur certains marchés il est le principal modèle de Renault sur les segments supérieurs (Eurasie Amérique latine Chine) Latitude la grande berline statutaire est un pur produit de l’Alliance combinant des éléments techniques de Renault et de Nissan pour offrir une facilité de conduite et un toucher de route tout en douceur Commercialisée sur les cinq continents Latitude reflète la volonté de la marque de monter en gamme à l’international et de tirer son image vers le haut en s’adressant à de nouveaux clients Laguna III s’est vendue depuis son lancement en 2007 à presque 350 000 exemplaires Laguna est dotée des dernières technologies automobiles au service du confort et du plaisir de conduite  châssis 4Control à quatre roues directrices système de navigation R Link système audio Bose® Sound System VÉHICULES UTILITAIRES (VU)Le groupe Renault poursuit son développement dans les véhicules utilitaires sous la marque Renault mais aussi dans le cadre de partenariats industriels avec General Motors Nissan Renault Trucks et depuis fin 2012 avec Daimler pour la production de la fourgonnette Citan GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201418Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPERenault maintient sa place de première marque européenne du VU léger qu’elle détient depuis 1998 avec une part de marché de 14 2 % en Europe Hors Europe la part de marché VU du Groupe à 0 9  % est stable dans un marché (hors États Unis) en baisse de 4 % La marque s’attache à satisfaire ses clients professionnels en développant son réseau spécialisé VU «  Pro+  » mais aussi via des accords avec des carrossiers indépendants pour disposer d’une large gamme de véhicules transformés La gamme VU de Renault offre des véhicules de 1 6 t à 6 5 t et de 2 à 22 m3 en essence diesel et véhicules électriques (Kangoo ZE) Sur le segment des fourgonnettes (poids <  2  t) Nouveau Kangoo reste une référence du marché avec une offre «  sur mesure  » pour tous les professionnels même les plus exigeants Il propose 3  places  à l’avant sur certains marchés (option) un nouvel ESP avec aide au démarrage en cote et Extended Grip ainsi que le système de navigation connecté R Link Il est toujours disponible en 3 longueurs et il est décliné également en 3 versions électriques (Kangoo  Z E Kangoo Maxi  Z E 2  places et Kangoo Maxi  Z E 5  places) La première génération de Kangoo est toujours produite à Cordoba (Argentine) pour l’Amérique du Sud Sur le segment des fourgons (entre 2 t et 6 5 t) Renault poursuit son offensive en s’appuyant sur une gamme remise à neuf  Nouveau Trafic  et Nouvelle gamme Master Après 34 ans de success story et 1 6 million de véhicules produits Renault lance la 3e génération de son Trafic Leader incontesté en France Trafic II termine brillamment sa carrière commerciale en tenant à fin août 2014 la 3e marche du podium sur le segment des fourgons compacts (2 0  à 2 9  t) en Europe Fort d’un design robuste et dynamique reprenant les codes de l’identité de marque Renault Nouveau Trafic affiche des dimensions à la hausse pour plus de confort de volume et de longueur utiles Nouveau Trafic est motorisé par le bloc 1 6  dCi proposé en versions simple turbo (90  et 115  ch) ou Twin Turbo (120  et 140  ch) Alliant sobriété et performance Nouveau Trafic se contente de 5 7 l 100 km avec son dCi 120 (consommation réduite de 1  l 100  km en moyenne par rapport à Trafic II) Développé en partenariat avec General Motors Nouveau Trafic voit sa production ramenée de l’usine Nissan de Barcelone vers le site Renault de Sandouville en France Renault Trafic atteint en 2014 une part de marché de 14 9 % du segment petits fourgons VU en Europe en hausse de +0 2 pt par rapport à 2013 Sur le segment des grands fourgons la principale évolution de Nouveau Master se trouve sous le capot Il est désormais équipé d’une gamme de moteur 2 3 dCi de 110 ch à 165 ch avec des gains en consommation jusqu’à 1 5 l 100 km Le «  sur mesure  » reste à l’honneur avec la nouvelle gamme  plus de 350  versions quatre longueurs trois hauteurs fourgon combi plancher et châssis cabine traction et propulsion… offrant de 8 à 22 m3 de volume utile Master est fabriqué dans l’usine de Batilly (France) Il est commercialisé dans une trentaine de pays En Europe la performance reste stable avec une part du segment Grands Fourgons VU de 13  % en 2014 (y compris ventes de Renault Trucks) À l’international Master affiche de belles progressions (Brésil Algérie Australie Russie Colombie…) jusqu’à atteindre ou maintenir la première place de son segment dans certains marchés  Algérie (49 1  % de part de segment) Brésil (35 6 %) ou Maroc (31 1 %) VÉHICULES ÉLECTRIQUES (VE)Début novembre  2014 l’Alliance a franchi le cap des 200  000 véhicules électriques et s’installe en leader en vendant plus d’un véhicule électrique sur deux  dans le monde Renault a ainsi vendu 56  4 00 véhicules électriques dans le monde depuis que son premier modèle le Kangoo Z E a été mis sur le marché en octobre 2011 [20 300 ZOE 16 800 Kangoo Z E 4 700 Fluence ZE et 14 600 Twizy] Les  marchés EV continuent à se développer partout à un rythme soutenu malgré une mise en place des infrastructures plus lente que prévue Le marché mondial atteint maintenant plus de 160  000 unités en 2014 Le véhicule électrique se développe 10 à 20 fois plus vite que l’hybride en son temps L’arrivée de concurrents majeurs comme VW ou BMW crédibilise notre stratégie et aide à la croissance de la notoriété des véhicules électriques Les deux plus gros marchés dans le monde sont l’Europe et les États Unis (près de 40 % du marché mondial chacun) En Europe la Norvège s’inscrit comme le 1er marché grâce à une politique de développement fortement incitative En 2014 plus d’un véhicule sur 10  vendu en Norvège est électrique Si pour Renault les plus importants marchés sont la France l’Allemagne et le Royaume Uni le récent lancement en Norvège de la gamme Z E est prometteur Le développement des marchés électrique est aussi lié aux infrastructures  le Royaume Uni est le marché le plus développé en termes d’infrastructures pour véhicules électriques À ce jour le réseau de bornes de recharge rapide couvre déjà 87 % des autoroutes britanniques En 2014 Renault continue de déployer sa gamme Z E dans le monde comme par exemple une flotte de taxis Fluence Z E au Chili le lancement de Twizy à Macau Dubaï ou encore en Colombie et le lancement de ZOE en Turquie ou au Maroc Cette année l’offre de ZOE s’est étoffée avec la commercialisation du flexi charger qui permet une recharge sur une prise domestique et la mise en place d’une offre de leasing compétitive pour démocratiser le véhicule électrique Deuxième en Europe à fin 2014 avec plus de 11 000 ventes ZOE est le véhicule électrique le plus populaire sur les 4 derniers mois de l’année avec 23 % de parts de marché Les clients de ZOE plébiscitent leur voiture et placent ZOE au plus fort taux de satisfaction de la gamme Renault Deux ans après son lancement les volumes de Twizy se maintiennent autour de 2 300 ventes par an C’est un vecteur de communication important pour la Marque et Twizy est au cœur de toutes les opérations de promotion du véhicule électrique Il est maintenant un ambassadeur de la Marque dans 27  pays La version Cargo permettant d’offrir une solution de transport de marchandise 100 % électrique et 100 % fun est venue compléter l’offre en 2014 Kangoo Z E demeure le leader des utilitaires électriques en Europe Renault a livré en octobre 2014 son 5 000e Kangoo Z E à La Poste le service postal national français qui possède la plus grosse flotte de véhicules de société du pays Au cours des années à venir 5 000 unités supplémentaires seront encore livrées Le taux de satisfaction record de nos clients ZOE et Kangoo Z E est un signe positif de plus et nous nous appuierons de plus en plus sur nos clients pour améliorer la notoriété et l’image de notre gamme Z E GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014191LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPELA MARQUE DACIAAvec plus de 3  millions de véhicules vendus en Europe et dans le bassin méditerranéen depuis 2004 Dacia rencontre un véritable succès commercial Dacia réalise un très bon 2014 avec des ventes en hausse de 19 1  % par rapport à 2013 réalisant ainsi un volume de 511 465 véhicules à fin 2014 s’appuyant principalement sur les modèles Duster Sandero et Logan En Europe la marque Dacia réalise la meilleure progression toutes marques confondues Forte du renouvellement de sa gamme Dacia a réalisé un volume de 361 544 immatriculations à fin 2014 en hausse de 24 5 % par rapport à 2013 En France Dacia se place 5e marque du marché VP avec des volumes en hausse de 14 1 % par rapport à 2013 Dans le bassin méditerranéen dans un contexte de marché peu favorable Dacia augmente sa pénétration sur tous les pays avec de très bonnes performances en Roumanie et au Maroc La marque y réalise des ventes respectivement en hausse de 19 % et 11 % par rapport à 2013 et reste le leader incontestable du marché automobile sur ces deux pays Au delà du succès commercial Dacia a su fédérer de nombreux clients autour de « l’achat malin » Dans de nombreux pays les clients se rassemblent pour échanger et partager autour de valeurs communes  liberté d’esprit simplicité et générosité Ces événements communautaires prennent chaque année plus d’ampleur Il s’agit de véritables moments de convivialité qui permettent un lien fort entre les clients et la marque Sur les réseaux sociaux Dacia rassemble déjà plus de 2 millions de fans sur Facebook en à peine quatre ans Dacia Duster est un véritable succès avec son design séduisant son habitabilité sa fiabilité et ses capacités de franchissement le tout à un prix accessible Ce modèle est parvenu à conquérir plus de 630  000 clients en cinq ans de commercialisation Le monospace Dacia Lodgy propose une habitabilité au meilleur niveau des monospaces du segment C pour le prix d’un monospace du segment B et apporte une réponse adaptée aux familles habituellement clientes de voitures d’occasion Avec sa nouvelle version Stepway Lodgy affiche un tempérament musclé et adopte une forte personnalité en s’inspirant de l’univers cross over Dokker le combispace 5  places pratique et polyvalent et Dokker Van sa version utilitaire ont continué à se développer en 2014 sur les marchés d’Europe et à l’international 125 000 véhicules ont déjà été produits La version Stepway a été lancée en fin d’année et devrait accélérer encore l’expansion commerciale du modèle Dokker Van se développe progressivement sur le marché des véhicules carrossés type frigo et bennes LA MARQUE RENAULT SAMSUNG MOTORSRenault Samsung Motors commercialise exclusivement en Corée du Sud cinq voitures particulières (QM3 SM3 SM5 SM7 et QM5) qui couvrent les segments coréens B C D E et SUV L’année 2014 est une année de croissance où la part de marché véhicules particuliers de RSM progresse fortement en passant de 4 64  % à 5 68  % portée non seulement par le succès de QM3 mais aussi par des résultats en hausse spectaculaire sur la plupart des modèles RSM a commercialisé 80 000 véhicules en 2014 QM3 lancé en décembre  2013 est un cross over urbain du segment B dérivé de Renault Captur Ce nouveau véhicule complète la gamme RSM sur ce nouveau segment En 2014 QM3 s’affirme comme un succès avec plus de 18 000 ventes SM3 deuxième génération a été lancée en juillet 2009 En novembre 2013 la gamme SM3 s’enrichit d’une version Z E et en mars 2014 SM3 change de face avant pour adopter la nouvelle identité de marque Depuis son lancement Nouvelle SM3 rencontre un gros succès avec  près de 21  000  ventes en 2014 en Corée du Sud en progression d’environ 10 % SM5 berline haut de gamme connaît un succès ininterrompu depuis son lancement en 2001 La troisième génération de SM5 a été lancée en janvier 2010 avec un succès immédiat Une nouvelle phase a été lancée en novembre 2012 appelée SM5 Platinum En 2014 la gamme s’est enrichie d’une motorisation diesel 1 5 dCi avec boîte de vitesse automatique à double embrayage EDC 27 500 SM5 ont été vendues en 2014 SM7 deuxième génération de ce véhicule haut de gamme lancée en août  2011 équipée de moteurs V6 intègre les dernières technologies de pointe de l’alliance Renault Nissan   En septembre  2014 New SM7 Nova change de face avant pour adopter la nouvelle identité de marque Avec 4 700 exemplaires vendus en 2014 en Corée du Sud sa progression est de plus de 30 % par rapport à 2013 QM5 lancé en décembre  2007 a été le premier véritable cross over sur le marché coréen En février 2014 QM5 change de face avant pour adopter la nouvelle identité de marque Avec environ 9 100 unités en 2014 ses ventes progressent de 67 % SM3 SM5 SM7 et QM5 sont fabriqués dans l’usine sud coréenne de Busan GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201420Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE1 1 5 2 PERFORMANCES PAR RÉGIONMARCHÉ MONDIAL TOUTES MARQUES PAR RÉGION – 2014En volume et en % du M T M V P + V U EN VOLUMEEN % DU MTM MONDIAL V P + V U TOTAL EUROPE14 564 768 17 1 %France2 167 958 2 5 %G912 396 810 14 5 %TOTAL INTERNATIONAL70 830 239 82 9 %Afrique Moyen Orient Inde8 189 769 9 6 %Eurasie3 767 124 4 4 %Asie Pacifique34 030 603 39 9 %Amériques6 478 356 7 6 %Amérique du Nord18 364 387 21 5 %TOTAL MONDE85 395 007 100 0 %VENTES MONDIALES DU GROUPE RENAULT PAR RÉGIONEn volume V P + V U incluant Dacia et Renault Samsung Motors20142013TOTAL EUROPE1 464 611 1 301 896France577 601 547 694G9887 010 754 202TOTAL INTERNATIONAL1 247 821 1 326 287Afrique Moyen Orient Inde308 012 339 289Eurasie389 703 411 870Asie Pacifique133 172 108 237Amériques 416 934 466 891TOTAL GROUPE2 712 432 2 628 183 Sources  statistiques AAA ou organismes nationaux GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014211LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPEVENTES RÉGION EUROPEIMMATRICULATIONS MARQUE RENAULTEn volume V P + V U MARCHÉS DE RENAULT20142013Allemagne122 775 115 320Autres Balkans2 637 2 048Autriche18 938 19 621Belgique+Luxembourg59 006 59 280Chypre grec358 369Croatie2 780 2 766Danemark14 102 13 695Espagne+Canaries81 680 65 741Finlande2 176 1 505France471 708 453 891Grèce2 529 1 248Hongrie3 856 3 624Irlande6 506 4 491Islande572 324Italie91 032 73 477Malte425 185Norvège2 133 1 351Pays Baltes3 466 3 222Pays Bas35 868 42 533Pologne23 029 20 037Portugal21 717 16 033République t chèque7 673 7 206Royaume Uni85 152 59 693Slovaquie3 398 3 240Slovénie9 232 9 555Suède14 496 13 196Suisse15 203 17 468TOTAL RENAULT1 102 447 1 011 119 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201422Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEPDM EUROPE MARQUE RENAULTParts de marché et rang de RenaultEn % du M T M V P + V U MARCHÉS DE RENAULT20142013PART DE MARCHÉ RANG PART DE MARCHÉ RANGAllemagne 3 8 % 8 3 6 % 8Autriche 5 7 % 6 5 6 % 6Belgique + Luxembourg 9 9 % 2 10 0 % 2Croatie 7 1 % 6 8 4 % 4Danemark 6 5 % 5 6 6 % 6Espagne + Canaries 8 4 % 2 8 1 % 3Finlande 1 9 % 15 1 3 % 19France 21 8 % 1 21 0 % 1Grèce 3 3 % 12 2 0 % 17Hongrie 4 6 % 9 5 4 % 7Irlande 5 8 % 7 5 3 % 8Islande 5 5 % 9 4 1 % 11Italie 6 2 % 4 5 2 % 5Norvège 1 2 % 21 0 8 % 22Pays Baltes 6 2 % 4 6 5 % 4Pays Bas 8 2 % 3 9 1 % 2Pologne 6 2 % 6 6 0 % 5Portugal 12 8 % 1 12 9 % 1République t chèque 3 7 % 7 4 1 % 6Royaume Uni 3 0 % 11 2 3 % 16Slovaquie 4 4 % 8 4 6 % 8Slovénie 15 3 % 2 16 6 % 1Suède 4 2 % 9 4 3 % 8Suisse 4 6 % 8 5 2 % 7TOTAL RENAULT 7 6 % 3 7 4 % 3 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014231LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPE VENTES RÉGION EUROPEIMMATRICULATIONS MARQUE DACIAEn volume V P + V U MARCHÉS DE DACIA20142013Allemagne50 704 47 192Autriche8 486 8 103Autres Balkans2 313 1 846Belgique+Luxembourg18 210 17 982Chypre grec74 73Croatie1 273 931Danemark3 007 702Espagne+Canaries45 986 32 288Finlande1 505 859France105 893 93 803Grèce484 272Hongrie4 549 3 256Islande164 131Irlande2 715 1 288Italie39 964 28 132Malte131 56Norvège155 192Pays Baltes1 721 1 339Pays Bas5 186 3 290Pologne14 689 12 201Portugal3 893 1 984République t chèque9 779 5 874Royaume Uni23 862 17 146Slovaquie3 171 2 325Slovénie3 173 1 372Suède5 334 2 498Suisse5 095 5 336TOTAL DACIA361 516 290 471 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201424Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEPARTS DE MARCHÉ DACIAEn % du M T M V P + V U MARCHÉS DE DACIA20142013Allemagne1 6 % 1 5 %Autriche2 5 % 2 3 %Autres Balkans6 2 % 5 1 %Belgique+Luxembourg3 1 % 3 0 %Chypre grec0 8 % 0 9 %Croatie3 2 % 2 8 %Danemark1 4 % 0 3 %Espagne+Canaries4 7 % 4 0 %Finlande1 3 % 0 8 %France4 9 % 4 3 %Grèce0 6 % 0 4 %Hongrie5 4 % 4 8 %Irlande2 4 % 1 5 %Islande1 6 % 1 7 %Italie2 7 % 2 0 %Malte1 9 % 0 9 %Norvège0 1 % 0 1 %Pays Baltes3 1 % 2 7 %Pays Bas1 2 % 0 7 %Pologne3 9 % 3 7 %Portugal2 3 % 1 6 %République t chèque4 8 % 3 3 %Royaume Uni0 9 % 0 7 %Slovaquie4 1 % 3 3 %Slovénie5 3 % 2 4 %Suède1 5 % 0 8 %Suisse1 5 % 1 6 %TOTAL DACIA2 5 % 2 1 %VENTES RÉGION AFRIQUE MOYEN ORIENT INDEVENTES (1) ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE RENAULTEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAUX MARCHÉS DE RENAULT20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉAlgérie52 059 15 3 % 74 088 17 4 %Inde44 849 1 5 % 64 368 2 2 %Iran33 000 2 9 % 36 300 5 1 %Afrique du Sud+Namibie 18 788 3 0 % 12 406 2 0 %Arabie Saoudite 13 405 1 6 % 8 200 1 1 %Égypte11 507 4 1 % 8 221 3 9 %Maroc11 440 9 4 % 16 642 13 8 %DOM10 147 17 1 % 9 968 17 5 %Israël10 105 4 2 % 10 264 4 8 %TOTAL RENAULT 226 832 2 8 % 265 135 3 5 %(1) En volume de ventes + sociétés d’exportation GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014251LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPEVENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE DACIAEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAUX MARCHÉS DE DACIA20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉAlgérie39 741 11 7 % 37 290 8 8 %Maroc33 734 27 6 % 30 388 25 2 %DOM4 429 7 5 % 3 673 6 4 %TOTAL DACIA 80 580 1 0 % 73 367 1 0 %VENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE RENAULT SAMSUNG MOTORSEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAUX MARCHÉS DE DACIA20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉLibye600 0 0 % 787 0 0 %TOTAL RSM600 0 0 % 787 0 0 %VENTES RÉGION EURASIEVENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE RENAULTEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAUX MARCHÉS DE RENAULT20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉRussie194 531 7 9 % 210 099 7 6 %Turquie98 743 12 9 % 108 311 12 7 %Kazakhstan8 174 5 0 % 4 920 3 0 %Roumanie6 741 7 2 % 5 096 6 5 %Ukraine5 798 5 8 % 12 417 5 7 %TOTAL RENAULT 321 330 8 5 % 347 032 8 2 %VENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE DACIAEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAUX MARCHÉS DE DACIA20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉTurquie34 469 4 5 % 36 395 4 3 %Roumanie29 625 31 4 % 24 890 31 6 %TOTAL DACIA 68 271 1 8 % 64 716 1 5 %VENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE RENAULT SAMSUNG MOTORSEn volume et en % du M T M V P + V U MARCHÉS DE RSM20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉKazakhstan102 0 0 % 122 0 0 %TOTAL RSM102 0 0 % 122 0 0 % GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201426Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEVENTES RÉGION ASIE PACIFIQUEVENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE RENAULTEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAUX MARCHÉS DE RENAULT20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉChine34 067 0 2 % 34 157 0 2 %Australie10 014 0 9 % 7 016 0 6 %Japon4 659 0 1 % 3 772 0 1 %Singapour1 191 3 4 % 645 2 3 %TOTAL RENAULT 51 914 0 2 % 47 092 0 1 %VENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE DACIAEn volume et en % du M T M V P + V U MARCHÉS DE DACIA20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉNouvelle Calédonie 679 7 0 % 668 7 0 %Tahiti391 10 9 % 347 9 7 %TOTAL DACIA 1 070 0 00 % 1 015 0 00 %VENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE RENAULT SAMSUNG MOTORSEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAL MARCHÉ DE RSM20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉCorée du Sud 80 003 4 9 % 60 027 4 0 %TOTAL RSM 80 188 0 2 % 60  130 0 2 %VENTES RÉGION AMÉRIQUESVENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE RENAULTEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAUX MARCHÉS DE RENAULT20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉBrésil237 187 7 1 % 236 360 6 6 %Argentine84 946 12 9 % 141 217 15 4 %Colombie50 362 16 6 % 44 358 16 1 %Mexique24 889 2 2 % 21 187 2 0 %Importateurs18 317 2 0 % 17 043 1 8 %TOTAL RENAULT 415 701 6 4 % 460 833 6 6 %VENTES ET PARTS DE MARCHÉ DE LA MARQUE RENAULT SAMSUNG MOTORSEn volume et en % du M T M V P + V U PRINCIPAL MARCHÉ DE RSM20142013VENTES PART DE MARCHÉ VENTES PART DE MARCHÉChili1 233 0 4 % 6 058 1 6 %TOTAL RSM1 233 0 0 % 6 058 0 1 % GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014271LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPE1 1 5 3 LA GAMME MÉCANIQUE RENAULT (RENAULT POWERTRAIN)L’activité mécanique est un secteur privilégié des mises en œuvre de synergies effectives en R&D dans le domaine industriel avec les partenaires de Renault (avec Nissan au sein de l’Alliance ou hors Alliance) Une d irection dédiée porte cette activité BtoB tant pour les échanges d’organes mécaniques avec des partenaires que pour les activités d’ingénierie associées Ces synergies ont pour objectif le partage des coûts de développement l’absorption des coûts fixes de production les économies d’échelle dans l’activité industrielle de Renault et de ses fournisseurs et au final l’optimisation du free cash flow de Renault L’ACTIVITÉ BUSINESS TO BUSINESS POWERTRAINAu delà de l’Alliance avec Nissan qui permet de partager une gamme commune un système industriel et un tissu de fournisseurs cette activité Business to Business s’attache à  promouvoir et proposer les organes mécaniques de Renault dans le cadre des coopérations automobiles (par exemple avec Daimler AVTOVAZ General Motors Opel) ou de ventes à des tiers Elles permettent à nos partenaires de bénéficier de la technologie Renault tout en permettant à Renault d’avoir accès quand cela est pertinent aux développements et aux capacités industrielles de ses partenaires Cette activité permet aussi de détecter et mettre en place des coopérations ponctuelles LES ATOUTS DE RENAULT POWERTRAINUne gamme mécanique moderne et efficace en CO2  Renault montre avec sa gamme thermique et électrique son ambition de leader dans la réduction de l’empreinte écologique de l’automobile Les atouts de la gamme mécanique Energy ont convaincu nos partenaires de l’intérêt d’utiliser nos moteurs pour leurs véhicules   Des partenariats sont développés pour les moteurs diesel essence et les boîtes de vitesses (plus de 30 % de la production de Renault est livrée à des partenaires) Leader européen en émissions de CO2 en 2013 le g roupe Renault est le premier groupe automobile à passer sous la barre des 115  g d’émission de CO2 km pour les ventes de véhicules particuliers Le Groupe doit cette performance au rajeunissement récent de sa gamme avec notamment 5  modèles sous la barre des 100 grammes de CO2 km grâce aux moteurs Energy essence et diesel et aux ventes de véhicules électriques L’ORGANISATION BUSINESS TO BUSINESSUne direction  expérimentée assure au sein de la Direction de la s tratégie et du b usiness d evelopment de Renault la détection des opportunités la préparation des offres la négociation des contrats et porte les activités business Powertrain et véhicule pendant les phases de développement et d’industrialisation Dédiée aux clients elle permet une grande réactivité en réalisant l’interface avec l’ensemble des ingénieries de Renault Un site Internet dédié (www powertrain renault com) est en ligne et permet de promouvoir les atouts de Renault 1 1 5 4 LES PRINCIPAUX SITES INDUSTRIELSPour réaliser sa production automobile Renault dispose d’une trentaine de sites industriels Sur le standard de 3 760 heures (1 année de production en 2x8  heures 5  jours par semaine 47  semaines par an) le taux d’utilisation des capacités de production en 2014 était de 86 % au niveau mondial et de 69 % dans la Région Europe L’Alliance et les partenariats stratégiques de Renault permettent la mise en commun des moyens de production pour partager les coûts Par exemple  Pd es véhicules Renault Nissan sont produits par AVTOVAZ en Russie  Ples usines Nissan de Barcelone (Espagne) et Rosslyn (Afrique du Sud) fabriquent des véhicules pour Renault  Pde la même façon les usines Renault de Batilly Moscou Busan et Curitiba LCV produisent des véhicules pour Nissan  Ples usines Renault de Maubeuge et Novo Mesto produisent des véhicules pour Daimler  Penfin en Inde Renault Nissan partagent une usine commune S’agissant des moteurs et boîtes de vitesses l’utilisation croisée des usines de l’Alliance permet de fournir les organes mécaniques nécessaires à chaque marché tout en minimisant les investissements Voici quelques exemples non exhaustifs  Ples usines Renault de Cléon et Valladolid produisent des moteurs diesel pour Nissan et Daimler  Pconcernant la production croisée des moteurs essence en Europe les usines Renault de Valladolid et Pitesti ainsi que l’usine Nissan de Sunderland produisent des moteurs pour Renault Nissan et Daimler  Pl’usine Nissan de Yokohama produit un moteur essence pour Renault alors que l’usine Renault de Pitesti fabrique les moteurs essence de la Smart pour Daimler GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201428Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEPRINCIPAUX SITES INDUSTRIELS – PRODUCTION 2014  (EN UNITÉS) 2014 SITES PRODUCTION (unités) ACTIVITÉS MODÈLES COMPOSANTSGROUPE RENAULT (PRODUCTION DES USINES DU GROUPE RENAULT Y COMPRIS POUR LES PARTENAIRES) EuropeFrance Batilly 108 943 Master III (1) Caudan (Fonderie de Bretagne) 26 171 Fonderie fonte (en tonnes) Choisy le Roi 179 070 Rénovation de moteurs boîtes de vitesses pompes d’injection turbos et sous ensembles Usinage de pièces de petites séries 572 607 Moteurs 444 665 Boîtes de vitesses Cléon 14 537 Fonderie aluminium (en tonnes) Dieppe 5 774 Clio IV Renault Sport Douai 109 121 Mégane III (Coupé Cabriolet) Scénic III (5 et 7 places) Flins 119 243 Clio III Clio IV ZOE 6 628 220 Trains avant arrière berceaux bras inférieurs Le Mans Villeurbanne 103 000 Fonderie fonte (en tonnes) Maubeuge 137 999 Kangoo Z E Kangoo II (2) Ruitz 84 225 Boîtes de vitesses automatiques Sandouville 52 084 Laguna III (Berline Estate Coupé) Espace IV Nouveau Trafic (3) EspagnePalencia 133 881 Mégane III (Berline Estate Coupé) 212 113 Twizy Captur Valladolid 1 457 808MoteursSéville 938 206 Boîtes de vitesses Portugal Cacia 543 963 Boîtes de vitessesSlovénie Novo Mesto 118 591 Clio II Twingo II Twingo III (4) Afrique – Moyen Orient – Inde (AMI) Algérie Oran 1 093Logan IIMarocCasablanca 53 334 Logan II Sandero II Tanger 178 510 Lodgy Dokker Sandero II AmériquesArgentine Cordoba80 860 Clio II Kangoo Kangoo Express Fluence 3 951 Fonderie aluminium (en tonnes)Brésil Curitiba229 394 Duster Sandero II Logan II Master III (5) 285 609 Moteurs Colombie Envigado 69 480 Duster Sandero Clio II Logan Chili Los Andes 299 515 Boîtes de vitesses EurasieTurquie Bursa318 198 Symbol Fluence Mégane Clio IV239 222Moteurs251 093 Boîtes de vitesses636 502 Trains avant arrière berceauxRussie Moscou 153 520 Duster Mégane Fluence Logan Sandero Roumanie (Dacia) Pitesti338 879 Duster Logan II Logan II MCV Sandero II332 653Moteurs595 777 Boîtes de vitesses1 966 521 Trains avant arrière essieux berceaux modules de renvoi20 357 Fonderie aluminium (en tonnes) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014291LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPE2014 SITES PRODUCTION (unités) ACTIVITÉS MODÈLES COMPOSANTSAsie PacifiqueCorée du Sud Busan 153 131 SM3 Fluence SM5 Latitude SM7 Talisman QM5 Koleos (6) (Renault Samsung Motors) 103 741 Moteurs PARTENAIRES (PRODUCTION DE PARTENAIRES POUR RENAULT) Usines Nissan (y compris Chennaï) 101 511 Trafic II Sandero Pulse Scala Duster Fluence Koleos Lodgy Autres sites partenaires (y compris Avtovaz) 87 054 Logan Sandero Mégane II 238 161Moteurs102 065 Trains avant arrière berceaux(1) À Batilly sont également produits pour General Motors Europe et Nissan des véhicules Master Ils sont vendus sous le nom de Movano (marques Opel et Vauxhall) et NV 400 (marque Nissan) (2) À Maubeuge sont également produits pour Daimler des véhicules Kangoo Ils sont vendus sous le nom de Citan (marque Daimler) (3) À Sandouville sont également produits pour General Motors Europe et Nissan des véhicules Trafic Ils sont vendus sous le nom de Vivaro (marque Opel) et Primastar (marque Nissan) (4) À Novo Mesto sont également produits pour Daimler des véhicules sur une base Twingo Ils sont vendus sous le nom de ForFour (marque Smart) (5) L’usine de Curitiba produit également des véhicules utilitaires pour Nissan (6) L’usine de Busan produit également pour Nissan des véhicules commercialisés sous le nom de Rogue GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201430Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE1 1 5 5 LE RÉSEAU COMMERCIAL GROUPE RENAULTL’ORGANISATION DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTIONLe groupe Renault distribue les véhicules de ses marques à travers un réseau primaire et secondaire Le réseau primaire est contractuellement lié à Renault à travers un contrat de concession (ou d’agent ou de réparateur agréé selon les pays) et comprend  Pdes entreprises indépendantes du groupe Renault  Pdes établissements appartenant à Renault à travers sa filiale Renault Retail Group (RRG) ou succursales Le réseau secondaire regroupe des entreprises qui sont généralement constituées de petites implantations indépendantes du Groupe Renault et rattachées contractuellement au réseau primaire à travers un contrat d’agent le plus souvent ou de contrat de distribution ou de réparateur agréé Les principales évolutions du réseau commercial du groupe Renault  Ple développement et la professionnalisation des réseaux sur les marchés en croissance essentiellement hors Europe  Ple renforcement de l’identité des différentes marques notamment une différenciation renforcée entre Dacia et Renault  Pl’adaptation pour la commercialisation de nouveaux véhicules et en particulier la gamme de véhicules électriques NOMBRE DE SITES RENAULT20142013MONDE DONT EUROPE MONDE DONT EUROPERéseau Primaire Renault 5 178 2 680 5 054 2 697Dont établissements RRG et succursales182 161187 165Dont affaires Pro+ 600 45 1 521 390Réseau Secondaire Renault 6 938 6 526 7 072 6 704TOTAL SITES12 116 9 20612 12 6 9 401NOMBRE DE SITES DACIA20142013MONDE DONT EUROPE MONDE DONT EUROPERéseau Primaire 2 026 1 6831 967 1 6291 1 5 6 RENAULT RETAIL GROUP (RRG)Cette filiale 100  % Renault est la première filiale du Groupe par le chiffre d’affaires (7 1  milliards d’euros en 2014) et par le nombre de collaborateurs (10 461  au 31 décembre 2014) Renault Retail Group est présent avec près de 200   points de vente et de service dans 13  pays européens  Allemagne Autriche Belgique Espagne France Italie Irlande Luxembourg Pologne Portugal République tchèque Royaume Uni et Suisse Sa mission est de distribuer en direct de façon profitable les produits et services de l’Alliance (Renault Dacia Nissan) L’offre de produits porte sur les véhicules neufs les véhicules d’occasion et les pièces de rechange Elle est complétée par les services  l’entretien la mécanique la carrosserie les services rapides (Renault Minute et Renault Minute carrosserie) la location courte durée (Renault Rent) les financements et les courtages En 2014 RRG a vendu plus de 33 3  % des véhicules neufs commercialisés par Renault en France  cette part dépasse 22 5   % sur l’ensemble des 12 autres pays d’Europe où RRG est présent (hors France) RRG assure la présence commerciale du groupe Renault dans les grandes villes et a mis en place une stratégie pour atteindre les objectifs de volumes et de rentabilité de Renault 2016 – Drive the Change En 2014 afin de marquer la différence dans le traitement de ses clients RRG s’est concentré sur l’accueil physique téléphonique et Internet tant en France qu’en Europe RRG a poursuivi le déploiement du concept C@RE avec près de 80 sites en Europe RENAULT RETAIL GROUPCHIFFRES À FIN DÉCEMBRE 2014TOTAL 13 PAYS EUROPÉENS DONT FRANCEVéhicules neufs (unités)263 745 146 725Véhicules d’occasion (unités)177 75 2 125 620Total VN + VO (unités)441 497 272 345Chiffre d’affaires* (en millions d’euros)7 125 4 324* Issu des états de gestion de RRG GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014311LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPELES AFFAIRES RENAULT PRO+Pour répondre aux besoins spécifiques de sa clientèle professionnelle (proximité horaires adaptés…) Renault a développé en complément de son Réseau traditionnel des Affaires spécialisées Renault Pro+ Ce Réseau Renault Pro+ se distingue par deux caractéristiques essentielles  Ple professionnalisme d’équipes spécialisées capables d’offrir en un seul lieu un ensemble complet de prestations  de vente de financement d’entretien et de réparation  Pla visibilité et la disponibilité de l’ensemble de la gamme utilitaire notamment pour les véhicules transformés En 2014 79 nouveaux sites Pro+ auront été inaugurés pour un total mondial de 600 Affaires dans 39  pays Le Réseau Renault Pro+ continue à se densifier en Europe et son déploiement s’accélère à l’International  pour accompagner le développement des ventes de véhicules utilitaires Ainsi plus d’un quart des Affaires Pro+ sont désormais situées hors d’Europe Le Brésil compte aujourd’hui 58   Affaires Pro+ la Turquie 31 et l’Australie a inauguré fin 2014 son premier site Pro+ à Melbourne 1 1 5 7 LA GESTION DE LA TRÉSORERIE DE L’AUTOMOBILELe groupe Renault a mis en place pour l’Automobile une organisation financière qui lui permet  Pd’automatiser et d’industrialiser le traitement des opérations d’encaissements et de décaissements  Pde refinancer les besoins des filiales et de centraliser les excédents de trésorerie  Pde regrouper le traitement de toutes les opérations de marché en euros et en devises pour gérer au mieux ses risques de change de liquidité de taux de contrepartie et ses risques pays tout en réduisant ses coûts financiers et administratifs  Pde centraliser sur la société mère la quasi totalité des financements nécessaires (émissions de titres emprunts bancaires accords de crédit  etc ) Dans ce cadre la Direction financements et trésorerie de Renault (DFT) – pilote du dispositif général et gestionnaire des trésoreries et des financements des activités industrielles et commerciales du Groupe – dispose d’une entité spécialisée Renault Finance pour exécuter  Paprès compensation intra Groupe les opérations de marché  change taux placements  Ples paiements en devises des filiales françaises et européennes  Ple cash pooling en devises de certaines filiales Pour la zone euro la centralisation de trésorerie s’appuie sur une plate forme informatique Renault  SA gérant l’ensemble des opérations des filiales euro et assurant l’interface avec les banques de flux de l’automobile Renault Finance intervient dans le dispositif de gestion de trésorerie pour le paiement en devises des filiales françaises et européennes Par ailleurs sur la zone non euro la centralisation de trésorerie de certaines filiales est effectuée dans les livres de Renault Finance RENAULT FINANCESociété de droit suisse domiciliée à Lausanne Renault Finance intervient activement dans le cadre d’un corpus de règles de gestion des risques très strictes sur les marchés des changes des taux d’intérêt et des couvertures financières sur métaux industriels Son activité d’arbitrage lui permet d’obtenir des cotations compétitives pour tous les produits financiers Elle est ainsi la contrepartie naturelle de Renault pour l’essentiel des opérations de marché de l’automobile L’extension de cette prestation au groupe Nissan confère à Renault Finance le statut de salle des marchés de l’Alliance Elle traite des opérations de change au comptant et à terme avec Renault et Nissan et se couvre dans le marché en conséquence Renault Finance ne prend aucun risque pour le compte d’une entité du groupe Nissan ou d’une entité du groupe Renault Au delà des opérations de marchés financiers Renault Finance offre depuis 2008 des services de paiements commerciaux ou financiers en devises pour Renault et Nissan ainsi qu’un service de cash pooling devises pour certaines entités Renault (Danemark Grande Bretagne Hongrie Pologne Roumanie Suède Suisse Tchéquie) À fin décembre 2014 son résultat net social s’élève à 48 4 millions d’euros (86 2  millions d’euros à fin décembre  2013) et son total de bilan (social) à 9’970 millions d’euros (8’999 millions d’euros à fin décembre 2013) 1 1 5 8 ENTREPRISES ASSOCIÉES PARTENARIATS ET COOPÉRATIONS NISSANLa participation de Renault dans Nissan fait l’objet d’un développement spécifique dans le chapitre 1 2 L ’alliance Renault Nissan La capitalisation boursière de Nissan au 31  décembre 2014 s’élève à 4 778 milliards de yens (32 902 millions d’euros) compte tenu du cours de clôture de l’action Nissan à 1 057 yens Renault détient 43 4 % du capital de Nissan Au 31 décembre 2014 la valeur de marché des titres détenus par Renault s’élève à 14 280 millions d’euros au cours de conversion de 145 2 yens pour un euro La participation de Renault dans Nissan est mise en équivalence dans les comptes de Renault selon des modalités décrites dans le chapitre 4 note 13 de l’annexe aux comptes consolidés AVTOVAZLes opérations et coopérations prévues entre l’Alliance Renault Nissan et AVTOVAZ premier constructeur automobile russe et propriétaire de la marque LADA se sont poursuivies en 2014 Conformément aux accords signés en 2012 l’Alliance Renault Nissan a augmenté son taux de participation au capital d’Alliance Rostec Auto B V qui détient 74 5 % du capital d’AVTOVAZ et qui a été créée par l’alliance Renault Nissan et le holding public russe Russian Technologies L’alliance Renault Nissan a apporté au total 23  milliards de roubles lui permettant d’obtenir un taux de détention de 67 1  % des parts d’Alliance Rostec Auto B V contre 63 6 % à fin décembre 2013 Renault qui avait déjà acquis 25 % du capital d’AVTOVAZ en 2008 a investi 11 3   milliards de roubles et porté son taux de participation à 50  % moins 1 action du capital d’Alliance Rostec Auto B V à fin 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201432Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEDans le cadre de la mise en œuvre des accords les opérations réalisées en 2014 ont concerné  Pla souscription en numéraire par Renault SAS et Nissan International Holding B V à une augmentation de capital d’Alliance Rostec Auto B V en juin 2014 pour respectivement 50 millions d’euros et 38 millions d’euros  Ple rachat par Renault SAS de titres Alliance Rostec Auto B V à Russian Technologies en juin 2014 pour 19 millions d’euros Au total Renault aura déboursé 3 2 milliards de roubles (69 millions d’euros) et porté sa participation à 50 % moins une action du capital d’Alliance Rostec Auto B V à fin 2014 ALLIANCE ROSTEC AUTO B V ÉVOLUTION DES PARTICIPATIONSRENAULT NISSANRUSSIAN TECHNOLOGIESÀ fin mars 2013 44 26 % 8 40 % 47 34 %À fin juin 2013 48 20 % 15 44 % 36 36 %À fin juin 2014 50 00 % (1)17 13 % 32 87 %(1) Moins 1 actionLa transformation d’AVTOVAZ s’est poursuivie en 2014 avec le développement des coopérations et l’engagement de l’Alliance Renault Nissan et d’AVTOVAZ dans la montée en cadence de la ligne B0 commune aux trois marques avec LADA Largus l’un des véhicules les plus vendus du marché russe Nissan Almera et les démarrages de Nouvelle Logan et Sandero pour Renault AVTOVAZ aura aussi démarré la production de Datsun on Do et mi Do premiers véhicules Datsun vendus sur le marché russe et de Nissan Sentra Au total près d’un quart des véhicules produits par AVTOVAZ en 2014 l’auront été pour l’Alliance AVTOVAZ s’est également doté d’un atelier de montage commun aux trois marques pour produire des moteurs et boî tes de vitesses avec une capacité de 300 000 moteurs dans une première étape et 300 000 boîtes de vitesses par an Après le démarrage du moteur K4 et de la boîte J il est prévu de lancer un second moteur en 2015 destiné aux nouveaux véhicules lancés par LADA ainsi que les nouveaux véhicules de l’Alliance Renault Nissan produits en Russie En décembre  2014 Renault Nissan et AVTOVAZ ont annoncé la mise en commun de leurs organisations achats en Russie avec la création d’ARNPO qui devient la plus importante base d’achats du secteur automobile en Russie et qui permettra à AVTOVAZ de bénéficier du savoir faire de l’Alliance Renault Nissan en matière d’achats et d’accélérer ainsi les synergies entre les trois marques en Russie Ces avancées s’inscrivent aussi dans le cadre d’une réorganisation en profondeur de l’entreprise et du renouvellement de la gamme avec un plan produit ambitieux incluant la création de nouvelles gammes de véhicules LADA adaptées aux besoins du marché automobile russe L’offre d’AVTOVAZ a été reconstruite à partir de véhicules économiques avec LADA Granta 1er véhicule vendu en Russie de LADA Largus issue de Logan MCV et de Nouvelle Kalina lancée en 2013 L’offre devrait être complétée à partir de 2015 et 2016 par les lancements de nouvelles berlines et de SUV et basés sur des plates formes AVTOVAZ ou de l’alliance Renault Nissan La participation de Renault dans AVTOVAZ est mise en équivalence dans les comptes de Renault selon des modalités décrites dans le chapitre  4 note 13 A de l’annexe aux comptes consolidés LES PARTENARIATS ET LES COOPÉRATIONSCoopération stratégique entre l’alliance Renault Nissan et Daimler AGSe référer au paragraphe Coopération avec Daimler dans le chapitre 1 2 5 1La relation et l’accompagnement fournisseur Dans le contexte économique actuel il est primordial que constructeurs et fournisseurs collaborent étroitement afin de créer ensemble de la valeur Renault s’attache donc à construire sa performance dans une relation de partenariat équitable apprenante et durable avec les fournisseurs Pour cela Renault mène une véritable politique d’accompagnement des fournisseurs sur un périmètre mondial  Pcollaboration étroite dès la phase amont des projets afin d’atteindre les cibles de prix et de qualité et de réduire les délais de développement  Ppartage de nos meilleures pratiques industrielles (rencontres régulières délégations d’experts sur le terrain)  Poptimisation des processus permettant aux fournisseurs de réduire les coûts sans baisse des marges  Psoutien en matière de management de la qualité Un réseau de plus de 300  experts qualité présents dans le monde entier évaluent les fournisseurs sur la base d’un questionnaire commun avec Nissan Lorsque le niveau du fournisseur est jugé insuffisant l’expert qualité de Renault (ou Nissan selon la localisation) l’accompagne pour revenir au standard requis et le rendre plus robuste   Ppossibilité pour les fournisseurs de s’associer à la croissance du Groupe Le développement industriel de Renault à l’étranger (Russie Chine etc ) et les partenariats (Nissan AVTOVAZ Daimler) constituent de véritables opportunités pour les fournisseurs en termes d’expansion sur de nouveaux marchés ou d’accroissement des volumes  Pcoopération en matière d’innovation Au delà du travail de recherche et des études avancées réalisées en interne ainsi qu’avec Nissan Renault travaille avec ses fournisseurs sur de nouvelles innovations conjointes en partageant ses axes stratégiques dès la conception des projets  Psensibilisation des fournisseurs en matière de RSE Renault intègre des critères RSE dans ses processus de référencement et de sélection des fournisseurs et évalue régulièrement ses fournisseurs dans ce domaine Par ailleurs Renault applique les chartes qui régissent les bonnes pratiques dans les relations entre client et fournisseur Dans un souci de valoriser les fournisseurs Renault attribue chaque année des «  Trophées Fournisseurs  » Accordés indépendamment de la taille du pays d’origine ou du secteur d’activité ces trophées récompensent des fournisseurs particulièrement performants dans trois catégories prioritaires pour Renault  la qualité l’innovation et la RSE En 2014 onze fournisseurs ont ainsi été récompensés pour leurs résultats exceptionnels dans l’un de ces trois domaines Enfin dans le cadre du renforcement des relations avec les fournisseurs Renault et Nissan ont mis en œuvre depuis 2011 une démarche de sélection conjointe de partenaires privilégiés les Alliance Growth Partners (AGP) En 2014 ils étaient donc une vingtaine de fournisseurs AGP à avoir ainsi été GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014331LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPEreconnus pour leur compétitivité leur capacité à accompagner Renault et Nissan en matière d’innovation ou de développement de nouveaux produits et pour leur volonté de soutenir la croissance des deux partenaires de l’Alliance à l’international Fin du partenariat STA et FMLe 19 décembre 2013 les participations de Renault et PSA Peugeot Citroën dans les filiales Société de Transmissions Automatiques (STA) à Ruitz et Française de Mécanique (FM) à Douvrin ont été restructurées pour permettre à Renault de détenir 100  % de la STA et à PSA de détenir 100  % de FM Ces opérations capitalistiques visent à mettre en cohérence l’actionnariat de chacune des filiales avec leur fonctionnement opérationnel en termes de management et de gestion En matière de VE  Partenariat Groupe BolloréLes groupes français Renault et Bolloré deviennent partenaires pour faire progresser ensemble le véhicule électrique Ce partenariat formalisé le 9  septembre 2014 porte sur trois aspects Tout d’abord une coopération industrielle puisque l’usine de Dieppe (Seine Maritime France) assemblera des véhicules électriques Bluecar (groupe Bolloré) à compter du second semestre 2015 Il comprend également la vente de solutions complètes d’autopartage de véhicules électriques en France et en Europe au travers d’une société commune Enfin il porte sur la réalisation d’une étude de faisabilité confiée par le groupe Bolloré à Renault pour la conception le développement et la fabrication par Renault d’un nouveau véhicule électrique urbain Les deux groupes Renault et Bolloré ont donc décidé d’allier leur complémentarité Renault possède un savoir faire à la fois sur la conception le développement et l’industrialisation de véhicules électriques (ZOE Kangoo Twizy) De son côté le groupe Bolloré se positionne comme un acteur majeur de l’autopartage de véhicules 100 % électriques avec notamment le succès de l’Autolib à Paris En matière de véhicules utilitairesDans le domaine des véhicules utilitaires Renault a plusieurs accords avec General Motors Europe Nissan Renault trucks Daimler et plus récemment Fiat Renault et General Motors Europe ont signé en 1996 un accord cadre comportant un engagement de coopération et permettant aux deux constructeurs de renforcer leur présence commerciale sur le marché européen et de partager les coûts de développement Les fourgons compacts Renault Trafic et Opel Vauxhall Vivaro ont été produits dans l’usine GM Europe de Luton (Royaume Uni) depuis 2001 et dans l’usine Nissan de Barcelone (Espagne) depuis 2002 jusqu’à l’été 2014 En mars 2011 Renault et Opel Vauxhall ont annoncé la localisation des sites de production de la prochaine génération des Vivaro et Trafic Opel Vauxhall a confirmé la production de la nouvelle génération de Vivaro à Luton et Renault la production de la nouvelle génération de Trafic ainsi que la nouvelle version surélevée (H2) du Vivaro d’Opel sur le site de Sandouville La production a démarré à Sandouville en avril 2014 et la commercialisation en septembre En juillet 2014 Renault a signé avec Fiat un accord de coopération pour la fabrication dans l’usine de Sandouville d’un fourgon compact développé sur la base du Trafic Ce véhicule sera commercialisé par Fiat sous sa marque dans son réseau La production doit démarrer au cours du premier semestre 2016 L’offre sur le segment des gros fourgons a été renouvelée en 2010 avec le lancement de la nouvelle gamme Renault Master et Opel Vauxhall (GM) Movano qui sont produits par Renault dans son usine de Batilly (France) Movano est vendu à GM dans le cadre d’un accord commercial signé à la fin de l’année 2007 Par ailleurs le nouveau Master  est distribué par le réseau Renault Trucks dans le cadre d’un accord commercial signé en 2009 Cet accord s’inscrit dans la continuité des accords de distribution du Mascott et de la génération précédente du Master par Renault Trucks (groupe AB Volvo) Dans le cadre de l’alliance Renault Nissan un accord a été conclu pour le développement d’un fourgon basé sur le nouveau Renault Master et dénommé NV400 Ce véhicule est commercialisé par Nissan depuis la fin 2011 Ce projet s’inscrit dans la continuité des accords mis en œuvre entre les deux entreprises en 2003 pour la distribution par Nissan de l’Interstar (basé sur la génération précédente du Master et remplacé par le NV400) et du Primastar (fourgon compact basé sur le Trafic) Dans le cadre de la coopération stratégique entre l’alliance Renault Nissan et Daimler annoncée le 7  avril 2010 Renault et Daimler ont travaillé sur le développement d’un véhicule utilitaire léger qui vient élargir la gamme de Mercedes Dénommé Citan le nouvel utilitaire urbain de Mercedes Benz a été développé par Renault sur la base de la plate forme Kangoo et est fabriqué exclusivement aux côtés de Kangoo et Kangoo Z E dans l’usine Renault de Maubeuge (France) Citan conserve cependant les éléments visibles qui font l’identité de la marque Mercedes  design intérieur et extérieur Citan est commercialisé par Mercedes depuis l’automne 2012 Pour accélérer son développement à l’international Plusieurs accords ont été signés avec des partenaires locaux (industriels autorités locales) En ChineRenault poursuit le développement de sa gamme de véhicules importés Après l’introduction de la Mégane RS véhicule avec lequel Renault démontre son savoir faire en termes de sportivité Renault a présenté au salon de Wuhan la Fluence portant la nouvelle identité de la marque La société Dongfeng Renault Automotive Company (DRAC) détenue à part égale (50 50) par Dongfeng et Renault a obtenu sa licence de production le 3 mars 2014 Au cours de l’année les deux partenaires ont doté la DRAC d’un capital de 4 milliards de yuans (500  millions d’euros) La société commune doit industrialiser et commercialiser une gamme de cross over Le site de production est situé à Wuhan capitale de la province du Hubei La société a aussi acquis le droit d’utilisation du terrain où seront produits à partir de 2016 les nouveaux véhicules adaptés aux exigences des consommateurs et du marché chinois Les travaux de construction de l’usine suivent leur cours Le Groupe travaille sur l’élargissement de sa présence sur le marché Le nombre de concessions doit passer à 150 d’ici 2015 afin d’accompagner le succès du Koléos et de distribuer la nouvelle gamme de véhicules En 2014 les ventes ont été supérieures à 34 000 véhicules En RussieRenault Russie détenue à 100 % par Renault depuis le rachat fin 2012 des parts de la Mairie de Moscou a enregistré une part de marché record de 7 9 % (+0 3 point) dans un contexte économique et monétaire difficile grâce GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201434Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEaux succès des véhicules produits principalement en Russie et notamment de Duster qui occupe à nouveau la première place du marché des SUV Le partenariat noué avec AVTOVAZ a apporté à Renault Russie des capacités de production supplémentaires qui ont permis de renouveler 3  produits majeurs en 2014 avec Nouvelle Logan Sandero et Stepway produites à Togliatti sur la ligne B0 Ces capacités supplémentaires vont aussi permettre à Renault de poursuivre son expansion dans les CEI et notamment au Kazakhstan et en Biélorussie avec des parts de marché en hausse à 5 % et 15 0 % respectivement En AseanEn 2014 Renault a continué le développement de sa présence dans la zone ASEAN Tout d’abord en Indonésie où un partenariat avait été signé en septembre 2013 avec le groupe Indomobil l’année 2014 a été consacrée à la création d’un réseau commercial et à l’enrichissement de la gamme proposée Dans cette première phase sont distribués des véhicules importés (Duster Koléos Mégane RS Clio RS Captur) en préparation de l’arrivée future de véhicules assemblés localement et couvrant le cœur du marché D’autre part en Malaisie Renault a lancé avec son partenaire historique Tanchong Euro Cars un modèle assemblé localement (Fluence) ainsi qu’une offre complète de services En IndeÀ Chennai l’Alliance poursuit le développement de son premier site industriel commun dans le cadre d’un accord de joint venture (JV RNAIPL) La production y a démarré en 2010 avec Nissan Micra  puis Renault a démarré en 2011 la production de Fluence et de Koléos et en 2012 celles de Pulse Scala et Duster Fin 2013 Nissan a lancé le nouveau SUV premium Terrano issu du Duster Renault Dans la même région la JV commune entre Renault et Nissan RNTBCI réalise depuis 2008 des prestations d’ingénierie d’achat et de services comptables En 2010 Renault a modifié la structure de son partenariat industriel et commercial avec Mahindra & Mahindra en cédant à son partenaire ses parts dans la JV MRPL Renault lui a également accordé une licence pour produire et commercialiser Logan en Inde sous sa propre marque Le véhicule a été restylé en 2011 et est maintenant distribué sous le nom de « Verito » En IranRenault maintient sa présence dans le plus strict respect des contraintes légales liées aux sanctions internationales visant le pays Les productions ont été fortement réduites du fait du durcissement des sanctions mi 2013 et des blocages des transferts financiers Renault s’appuie principalement sur la plate forme X90  véhicule L90 (Logan) Depuis le démarrage de la fabrication en 2007 la production cumulée a dépassé les 371 000 Tondar (nom iranien de Logan) Par ailleurs la Mégane est également assemblée en Iran par le constructeur Pars Khodro 39  600 Mégane ont été assemblées depuis le début de cette coopération en 2008 Les activités iraniennes suite à ces sanctions et à leur très forte diminution sont sorties du champ de consolidation du Groupe Cette position sera adaptée en fonction de l’évolution politique et économique de ce dossier En Afrique du SudSuite à l’accord de coopération conclu en mai  2007 l’Alliance a investi un milliard de rands (88 ME) pour assembler localement dans l’usine de Rosslyn des véhicules de la gamme Logan (Pick up et Sandero) dont la production a démarré en 2009 Le pick up est monté par Nissan qui commercialise le véhicule sous sa propre marque Par ailleurs Renault s a s a conclu en 2013 un accord avec son partenaire commercial historique (groupe Impérial) pour lui transférer la majorité des parts de leur filiale commune Renault Afrique du Sud Depuis décembre 2013 Renault s a s détient 40 % des parts de la filiale (contre 51 % précédemment) et le groupe Impérial 60  % (contre 49  % avant) Cette opération a permis d’accélérer le développement du groupe Renault dans ce pays avec une part de marché 2014 en hausse de 1 point à 3 % L’Afrique du Sud constitue le marché le plus important du continent africain avec 613 000 véhicules neufs vendus en 2014 Au MarocAprès le démarrage de la ligne 1  de l’usine de Tanger en 2012 (55  700 véhicules produits Lodgy Dokker et Dokker Van) et de la ligne  2  en 2013 (Sandero II) la production de l’usine a dépassé 100 000 véhicules en 2013 et a été proche de 180  000 en 2014 L’usine Somaca à Casablanca qui a démarré la production des Logan II et Sandero II en 2013 affiche un volume record de 66 500 unités en 2013 et a produit 53 300 unités en 2014 En AlgérieDeux ans après la signature de l’accord et un an après le démarrage de la construction conformément au planning prévu Renault a inauguré le 10 novembre 2014 l’usine de montage d’Oued Tlélat dans la région d’Oran Cette usine est portée par la société Renault Algérie Production issue du partenariat entre Renault la SNVI (Société Nationale des Véhicules Industriels) et le FNI (Fonds National d’Investissement) L’usine démarre progressivement l’assemblage local de la Nouvelle Symbol pour atteindre une première étape capacitaire de 25  000 unités an avec développement en parallèle de l’intégration locale À terme une production intégrant tôlerie et peinture sera installée pour atteindre une capacité de 75 000 véhicules an En matière d’environnementLa société Renault Environnement filiale à 100  % de Renault  s a s a été créée mi 2008 pour développer de nouvelles activités en matière de développement durable et d’environnement en cohérence avec la politique environnementale du groupe Renault Renault Environnement dispose d’une joint venture avec SITA Recyclage filiale de Suez Environnement visant à développer le recyclage des véhicules hors d’usage (VHU) et la mise sur le marché de matières recyclées et de pièces de réemploi Au travers de sa filiale Gaia et de sa participation dans Boone Comenor Metalimpex Renault Environnement valorise également les pièces automobiles (rebuts de fabrication ou fins de série) et les déchets métalliques des usines du Groupe Pour plus de détails se référer au chapitre 2 6 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014351LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPEEn tant que Financière des marques de l’Alliance RCI Banque assure le financement des ventes des marques du g roupe Renault (Renault Renault Samsung Motors Dacia) dans le monde et du g roupe Nissan (Nissan Infiniti Datsun) principalement en Europe en Russie et en Amérique du Sud 1 1 6 1 RCI BANQUE POURSUIT SON INTERNATIONALISATION EN COHÉRENCE AVEC LE DÉVELOPPEMENT DES MARQUES DE L’ALLIANCEEn 2014 le groupe RCI Banque exerce désormais son activité dans 37 pays après la réalisation des premiers contrats de financement en Inde Il a de plus adapté son organisation géographique pour suivre la réorganisation des r égions opérée au sein du G roupe Renault RCI Banque est donc implantée dans les pays suivants  Pen Europe  France Allemagne Autriche Belgique Croatie Danemark Espagne Estonie Grande Bretagne Hongrie Irlande Italie Lettonie Lituanie Luxembourg Malte Pays Bas Pologne Portugal République tchèque Serbie Slovaquie Slovénie Suède Suisse  Pen Amériques  Argentine Brésil Colombie  Pen Afrique Moyen Orient Inde   Inde Algérie Maroc  Pen Eurasie  Russie Ukraine Bulgarie Roumanie Turquie  Pen Asie Pacifique  Corée du Sud 1 1 6 2 UNE ORGANISATION TOURNÉE VERS LE CLIENTLa vocation première de RCI Banque est la satisfaction de ses trois clientèles de référence  Particuliers Entreprises et Réseaux de distribution en proposant des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques aux meilleures conditions pour faciliter l’accès aux véhicules des marques de l’Alliance en offrant  Paux particuliers  une large gamme d’offres de crédits de solutions locatives & de services pour les véhicules neufs comme pour les véhicules d’occasion afin d’accompagner les clients dans leurs différents besoins de mobilité  Paux entreprises (PME artisans commerçants firmes multinationales)  des solutions performantes adaptées à chacun des segments de cette clientèle en fonction de leur besoin de se recentrer sur leurs activités et de déléguer la gestion de leur parc à un partenaire solide  Paux Réseaux de distribution des marques de l’Alliance auprès desquels RCI Banque se veut le premier partenaire financier en assurant le financement des stocks de véhicules neufs de pièces et de véhicules d’occasion ainsi que les besoins de trésorerie à court terme  P l ’activité Banque d’épargne  l ancée en France en 2012 et en Allemagne en 2013 l’activité d’épargne de RCI Banque a été également déployée en Autriche en 2014 avec des comptes à vue et à terme dans ces trois pays ACTIVITÉ COMMERCIALE Avec plus de 1 245 000 dossiers de financement soit 7 3 % de plus que l’année dernière RCI Banque confirme sa dynamique de croissance rentable en renforçant l’accompagnement commercial des marques de l’Alliance Bénéficiant du rebond du secteur automobile européen dynamisé par la croissance des marques de l’Alliance et malgré un léger repli de ses principaux marchés émergents RCI Banque a financé un nombre historique de 1 245 246 dossiers Cette performance se traduit par un taux d’intervention «  financements  » qui s’établit à 35 2  % (contre 34 6  % en 2013) Elle reflète également l’internationalisation du groupe à l’image de la Russie où le taux d’intervention « financements » progresse de 3 9 points à 28 9 % Axe majeur de la stratégie les services poursuivent leur essor avec une hausse de 23 4 % des nouveaux dossiers « services » par rapport à 2013  le taux d’intervention « services » atteint 73 0 % contre 62 7 % en 2013 En hausse sur l’ensemble des marques de l’Alliance les nouveaux financements (hors cartes et prêts personnels) s’élèvent à 12 6  milliards d’euros (+ 10 6 % par rapport à 2013) Pénalisé par un effet de change défavorable sur la région Amériques l’encours productif moyen (EPM) progresse néanmoins de 4 9  % à 25 4  milliards d’euros dont 18 7 milliards d’euros (+ 5 6 % comparé à 2013) sur l’activité Clientèle et 6 7 milliards d’euros sur l’activité de financement des Réseaux Par ailleurs l’activité d’épargne lancée en France en 2012 et en Allemagne en 2013 est aujourd’hui également déployée en Autriche Le montant net d’épargne collectée à fin décembre 2014 s’est élevé à 6 5  milliards d’euros et représente près de 26 % de l’EPM NOUVEAUX FINANCEMENTS (HORS PRÊTS PERSONNELS ET CARTES DE CRÉDIT)en millions d’euros800090001000011000120001300010 00311 08910 80011 39312 59720102011 2012201320141 1 6 LE FINANCEMENT DES VENTES GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201436Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPEENCOURS NET À FINen millions d’euros2000021000220002300024000250002600027000280002900021 65624 43225 73625 89428 0172010*2011* 2012*2013*2014** Hors activité de location opérationnelleNOMBRE TOTAL DE DOSSIERS VÉHICULESen milliers7008009001000110012001300953 1 025 976 1 161 1 245 20102011 201220132014RÉSULTATS 2014Le résultat avant impôts s’établit à 674  millions d’euros en repli de 9 4  % par rapport à 2013 Cette baisse s’explique par des éléments non récurrents parmi lesquels  Pl’impact d’une décision de justice touchant la plupart des acteurs du crédit automobile en Allemagne portant sur les frais de dossier avec effet rétroactif sur dix ans pour 52  millions d’euros  Pun redressement fiscal sur la TVA en Allemagne pour 17 millions d’euros  Pl’incidence d’une nouvelle loi sur les prêts en devises en Hongrie avec effet rétroactif sur dix ans pour 5 millions d’euros Le produit net bancaire (PNB) hors éléments non récurrents est en hausse de 44  millions d’euros à 1 265 milliards d’euros malgré un effet de change négatif sur la région Amériques Les frais de fonctionnement hors éléments non récurrents représentent 1 58  % de l’EPM contre 1 56  % en 2013 confirmant la capacité de RCI Banque à maîtriser ses frais tout en déployant sa stratégie Le coût du risque total reste stable à 0 43  % de l’EPM (contre 0 42  % en 2013) en dessous du seuil structurel du groupe Le coût du risque Clientèle reste maîtrisé à 0 50   % de l’EPM (+ 3 points de base par rapport à 2013) témoignant de la robustesse de la politique d’acceptation et de l’efficacité du recouvrement Le coût du risque Réseaux s’établit à 0 20 % de l’EPM contre 0 26 % en 2013 RÉSULTATSen millions d’euros2012 20132010 2011Résultats après impôts en M€Résultats avant impôts en M€201446723 6 %23 3 %22 2 %20 1 %18 5 %704786773744674493 490 469 42180070060050040030020028 %24 %20 %16 %12 %ROE (hors éléments non récurrents) en % GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014371LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPEBilanLes bonnes performances commerciales ont permis la progression de l’encours net de financement à 28 0  milliards d’euros contre 25 9 milliards d’euros à fin 2013 En raison des éléments non récurrents le ROE est en baisse à 16 4 % Hors impact de ces éléments il se maintient néanmoins à un niveau élevé et atteint 18 5 % La solvabilitéLe ratio de solvabilité Core Tier One calculé selon les normes Bâle III s’élève à 11 4 % contre 11 7 % à fin décembre 2013 calculé selon les mêmes règles Hors exigences au titre du niveau plancher il est de 14 8 % POLITIQUE FINANCIÈRERCI Banque a profité des excellentes conditions de marché pour allonger la maturité de sa dette en émettant pour la première fois à sept  ans Cette opération d’un montant de 500  millions d’euros a permis de toucher de nouveaux investisseurs à la recherche de durée plus longue RCI Banque a également bénéficié de la réouverture du marché des émissions à taux variable et lancé deux benchmarks sous ce format qui n’avait plus été utilisé depuis la crise financière En outre RCI Banque a émis une obligation à taux fixe d’une durée de cinq ans Enfin après une émission réussie sur le marché GBP en 2013 le Groupe a confirmé son accès à la liquidité dans cette devise en empruntant à deux reprises 250  millions de livres sterling à cinq  puis trois ans Sur le segment des financements structurés RCI Banque a procédé au placement public d’une titrisation adossée à des crédits clientèle en France pour 644  millions d’euros et renouvelé une titrisation privée de créances concessionnaires en Allemagne Hors d’Europe la filiale marocaine a réalisé sa première émission au mois de février et a confirmé son accès aux financements de marché par une seconde émission au mois de juin Les entités du groupe en Argentine au Brésil et en Corée du Sud ont également emprunté sur leurs marchés obligataires domestiques Après avoir lancé en  2012 et  2013 en France et en Allemagne une offre de livrets d’épargne et de comptes à terme à destination du grand public le g roupe a poursuivi le développement des activités d’épargne en lançant une activité de collecte de dépôts en Autriche À fin décembre le total de dépôts de particuliers s’élevait à plus de 6 5 milliards d’euros (5 1 milliards d’euros de dépôts à vue et 1 4 milliard d’euros de dépôts à terme) en hausse de plus de 50 % au cours des 12 derniers mois UNE GOUVERNANCE QUI ÉVOLUE EN 2014À compter du 1er octobre 2014 la gouvernance de RCI Banque a été modifiée en conformité avec l’évolution de la réglementation bancaire européenne qui a amené une séparation des fonctions de Président du Conseil d’a dministration et de Directeur g énéral  PDominique THORMANN conserve ainsi ses fonctions de Président du Conseil d’Administration   PGianluca DE FICCHY est nommé Directeur g énéral  PPatrick CLAUDE est nommé Secrétaire g énéral et Directeur de la g estion des r isques Il est également Directeur Général Délégué PGianluca DE FICCHY et Patrick CLAUDE ont été agréés en tant que Dirigeants Effectifs par l’ACPR GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201438Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE1 1 7 RENSEIGNEMENTS SUR LES PRINCIPALES FILIALES ET  ORGANIGRAMME DÉTAILLÉ DU GROUPE 1 1 7 1 LES PRINCIPALES FILIALESRENAULT s a s 13 15 quai Le Gallo92512 Boulogne Billancourt Cedex (France)Filiale à 100 % de Renault Activité  Renault  s a s a notamment pour objet principal l’étude la construction le négoce la réparation l’entretien et la location de véhicules automobiles et en particulier industriels utilitaires ou de tourisme de tracteurs et de matériels agricoles et de travaux publics l’étude et la fabrication de toutes pièces ou équipements utilisés pour la construction ou la circulation de véhicules la prestation de tous services relatifs à ces activités et plus généralement toutes opérations industrielles commerciales financières mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement en totalité ou en partie à l’un quelconque des objets précités (article 3 des statuts) Chiffre d’affaires 2014  33 102 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  31 857 personnes RCI BANQUE14 avenue du Pavé Neuf93168 Noisy le Grand Cedex (France)Participation à 100 % de Renault s a s Activité  holding des sociétés de financement des ventes et de services d’assistance à la clientèle des constructeurs Renault et Nissan  financement des stocks de véhicules et pièces de rechange des constructeurs Renault et Nissan Europe Montant net financé en 2014  12 66 milliards d’euros Total du bilan (consolidé) au 31 12 2014  32 019 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  2 852 personnes RENAULT RETAIL GROUP (FRANCE)117 199 avenue Victor Hugo92100 Boulogne Billancourt (France)Participation à 100 % de Renault s a s Activité  négoce réparation entretien et location de véhicules de tourisme ou utilitaires 65 établissements sur le territoire national Chiffre d’affaires 2014  3 903 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  6 546 personnes RENAULT ESPAÑACarretera de Madrid km 18547001 Valladolid (Espagne)Participation à 99 78 % de Renault s a s Activité  fabrication et commercialisation par l’intermédiaire de sa filiale commerciale Recsa de véhicules particuliers et utilitaires Renault sur le territoire espagnol Usines  Valladolid Palencia et Séville Chiffre d’affaires 2014  5 389 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  9 433 personnes RENAULT DEUTSCHLANDRenault Nissan strasse 6 1050321 Bruhl (Allemagne)Participation à 60 % de Renault s a s et 40 % Renault Groupe B VActivité  organisation commerciale commune à Renault et Nissan Chiffre d’affaires 2014 2 225 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  399 personnes RENAULT ITALIAVia Tiburtina 1159Rome (Italie)Participation à 100 % de Renault s a s Activité  commercialisation de véhicules particuliers et utilitaires Renault Chiffre d’affaires 2014  1 643 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  239 personnes REVOZBelokranska Cesta 48000 Novo Mesto (Slovénie)Participation à 100 % de Renault s a s Activité  fabrication de véhicules Usine  Novo Mesto Chiffre d’affaires 2014  849 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  2 002 personnes RENAULT FINANCE48 avenue de RhodanieCase postale 1002 Lausanne (Suisse)Participation à 100 % de Renault s a s Activité  exécution des opérations de marché (change taux d’intérêt et couvertures financières sur métaux industriels) de Renault et de Nissan opérations interbancaires pour compte propre Total du bilan (consolidé) au 31 12 2014  9 579 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  32 personnes GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014391LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPERENAULT UKThe Rivers Office ParkDenham Way Maple CrossWD3 9YS Rickmansworth Hertfordshire (Royaume Uni)Participation à 100 % du groupe Renault Activité  commercialisation de véhicules particuliers et utilitaires Renault Chiffre d’affaires 2014  1 418 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  172 personnes RENAULT BELGIQUE LUXEMBOURG21 Boulevard de la Plaine 211050 Bruxelles (Belgique)Participation à 100 % de Renault s a s Activité  i mportateur pour la Belgique et le Grand Duché de Luxembourg des véhicules et p ièces de r echange des marques Renault et Dacia Chiffre d’affaires 2014  1 045 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  195 personnesRENAULT DO BRASIL1300 av Renault Borda do CampoÉtat du Parana Sao Jose dos pinhais (Brésil)Participation à 99 85 % du groupe Renault Activité  fabrication et assemblage de véhicules automobiles fabrication d’équipements de pièces et d’accessoires pour des véhicules automobiles Chiffre d’affaires 2014  2 641 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  5 630 personnes RENAULT ARGENTINAFray Justo Santa Maria de Oro 17441414 Buenos Aires (Argentine)Participation à 100 % du groupe Renault Activité  fabrication et distribution de véhicules Renault Chiffre d’affaires 2014  1 009 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  2 269 personnes RENAULT SAMSUNG MOTORS17 th FL HSBC Building25 Bongrae Dong 1 Ga Jung GuSeoul Korea 100 161 (Corée du Sud)Participation à 79 87 % du Renault Group b v Activité  fabrication et commercialisation de véhicules Usine  Busan Chiffre d’affaires 2014  2 824 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  4 260 personnes RENAULT ALGÉRIE SPA13 route Dar El BeidaZone industrielle Oued Smar16000 Alger (Algérie)Participation à 100 % de Renault s a s Activité  Commercialisation de véhicules particuliers et utilitaires de marque Renault et Dacia Chiffre d’affaires 2014  971 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  452 personnes RENAULT MAROC (RENAULT MAROC COMMERCIAL)44 Boulevard Khalid Ibnou LoualidAin Sebaa20250 Casablanca (Maroc)Participation à 80 % de Renault s a s Activité  Importation et commercialisation des véhicules de marque Renault et Dacia Chiffre d’affaires 2014  502 millions d’eurosEffectifs au 31 décembre 2014  202 personnesRENAULT TANGER EXPLOITATIONZone Franche Melloussa I90000 – Tanger (Maroc)Participation à 100 % de Renault s a s Activité  étude fabrication et vente des véhicules Renault Chiffre d’affaires 2014  1 490 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  5 223 personnes OYAK RENAULT OTOMOBIL FABRIKALARIBarbaros Plaza C blok No 145 K 680 700 Dikilitas Besiktas Istanbul (Turquie)Participation à 51 64 % de Renault s a s Activité  assemblage et fabrication de véhicules Renault Usine  Bursa Chiffre d’affaires 2014  2 895 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  5 704 personnes DACIACalea FloreascaNr 133 137 – Sector 1Bucaresti (Roumanie)Participation à 99 43 % de RenaultActivité  fabrication et commercialisation de véhicules Usine  Pitesti Chiffre d’affaires 2014  4 188 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  14 176 personnes CJSC RENAULT RUSSIA35 avenue Vorontsovskaia109 147 Moscou (Russie)Participation à 100 % du groupe Renault Activité  assemblage importation commercialisation vente de véhicules Renault Chiffre d’affaires 2014  2 082 millions d’euros Effectifs au 31 décembre 2014  3 790 personnes GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201440Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GROUPE1 1 7 2 L’ORGANIGRAMME DÉTAILLÉ CONSOLIDÉ DU GROUPE AU 31 DÉCEMBRE 2014RENAULT SARENAULT s a s AUTOMOBILEFRANCERDICRenaultFlinsRenaultHungariaMotorReinsuranceCompany (Luxembourg)RenaultOsterreichGmbH(Autriche)(1)RenaultDeutschland AG(Allemagne)RenaultNederlandNVRenaultSuisseSARenault UK(Grande Bretagne)RenaultPolskaRenault do Brasil Com E Particip Ltda Mais(Turquie)Renault RussiaRenault UkraineOYAKRenault(Turquie)RenaultNissanBulgarieRenaultSamsung Motors(Corée du Sud)Renault do Brasil SARenaultArgentineRenault IndiaPrivate Limited(Inde)(1)Renault CeskaRepublicaRenaultSlovakia(Slovaquie)RDIC(France)RDIC(France)Grigny UK Ltd (Royaume Uni)RenaultMexico(1)RenaultAlgérieRenaultAlgérieProductionRenault TechnologieRoumanie(1)Renault MarocSOMACA(Maroc)Renault Tanger ExploitationAutomobileDacia SA(Roumanie)RenaultSouth Africa*Renault Tanger MéditerranéeRenaultMarocServiceRenaultCorporativo (Mexique)(1)Sofasa*(Colombie)(1)Renault SARenault SARenaultBelgiqueLuxembourg*(1)RenaultIrlandeRenaultItalia*RenaultGroup B V (Pays Bas)RenaultGroup B V (Pays Bas)RenaultGroup B V (Pays Bas)RenaultDREAMRenaultDouaiRenaultSandouvilleRenault Retail Group*ArkanéoRenault RetailGroup Europe*SimcraSOVAB(1)I DVURenaultCléonSociété deTransmissionsAutomatiquesSirha(1)Technologie etExploitationInformatiqueRDICRenaultSamaraRenaultCroatiaRenaultNordic ABCacia (Portugal)Revoz(Slovénie)RECSA*(Espagne)(1)RenaultPortuguesa(1)RenaultEspana SA*(2)Renault GroupB V (Pays Bas)Sodicam 2ACILe Mans(1)NISSAN MOTORNISSAN FINANCE CO Ltd EUROPEAMÉRIQUESEURASIEASIE PACIFIQUE100 %15 %100 %43 4 %AllianceRostec B V AVTOVAZ100 % 100 %100 %99 78 %100 % 28 29 %100 %100 % 100 %56 51 %43 49 %100 %100 %100 %100 %99 89 %1 09 %98 91 %100 %100 % 100 %100 %1 %99 43 %48 95 %50 74 %99 98 % 100 % 100 %100% 100 % 98 83 %AFRIQUEMOYEN ORIENTINDE66 67 % 100 %80 % 70 94 % 100 % 100 %49% 40 % 100 %30 %1 %100 % 99 % 89 6 % 100 % 100 % 50 %*49 % 51 %100 % 99 %1 15%1 09 %1 20 %98 85 %98 91 %98 80 %100 %100 %60 % 60 % 60 %100 %100 %99 97 % 98 22 %74 51 %10 4 %1 31 %8 %1 78 % 99 85 % 72 03 %27 66 %1 17 %40 %100 % 40 % 40 %99 93 %100 %100 %100 %99 85 % 100 % 100 %RenaultEnvironnement*100 %Sofrastock100 %100 %100 %100 %100 % 71 71 %MaubeugeConstructionAutomobile(1)100 %1 75 %98 25 %79 88 %AFM Industries (Russie)Remosprom (Russie)Fonderie de Bretagne Cormecanica(Chili)(1)Renault BeijingAutomotive Company(Chine)Dongfeng RenaultAutomotive COLtd (Chine)IDVE(1)100 %100 %50 %Renault MécaniqueRoumanieRenaultCommercialRoumanie(1)Société desAutomobilesAlpineRenault Nissan Slovenija trzenje in prodaja avtomobilov d o oRenaultIrlandeACIVilleurbanne(1)Renault Nissan Technology & Business CentreIndia Private Limited (Inde)Renault Nissan Automotive IndiaPrivate Limited (Inde)100 %* 50 % moins une action GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014411LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE REN AULT ET DU GROUPEFINANCEMENT DES VENTESAFRIQUEMOYEN ORIENTINDEEURASIEASIE PACIFIQUEDiac Diac LocationAutofin (Belgique)(1)Renault CréditCar (Belgique)RN SF B V (Pays Bas)BARN B V (Pays Bas)RCI Financial Service B V (Pays Bas)Administradorade ConsorcioRCI Brasil(Brésil)(1)RomboCompaniaFinanciera(Argentine)Courtage SA(Argentine)RCI FinancialServicesKorea (Corée)GroupeRenaultArgentineCompanhiade CréditoFinanciamentoe InvestimentoRCI do Brasil(Brésil)Companhia deArrendamentoMercantil RCIdo Brasil(Brésil)Corretorade SegurosRCI do Brasil(Brésil)RCI FinantareRomania(Roumanie)RDFM(Maroc)RCI VersicherungsService GmbH(Allemagne)FINANCEMENT IMMOBILIER DU GROUPE RENAULTTRÉSORERIE DU GROUPE RENAULTSCIARenaultFinance(Suisse)SICOFRAMImmobilièred’Epône(1)SCIPlateau de Guyancourtet filiales *100 %55 08 %1 %100 %99 %100 % 100 %100 % 99 92 %RCI Banque SA et ses succursalesRCI GEST InstituiçàoFinanceira deCredito SA (Portugal)RCI GESTSEGUROS Mediadores deSeguros Lda (Portugal)RCI LeasingRomaniaIFN SA(Roumanie)OOO RNFinance RUS(Russie)RN BANK(Russie)RCI FinancialServices Ltd (UK)RCI zrt Hongrie(Hongrie)RCI LeasingPolska(Pologne)RCI FinancialServices s r o (Rép Tchèque)RCI FinancialCZ s r o (Rép Tchèque)RCI Services Ltd (Malte)(1)RCI InsuranceLtd (Malte)(1)RCI LifeLtd (Malte)(1)RCI Finance SA(Suisse)RCI Financial Services S A (Belgique)(1)Es Mobility SRL(Italie) (1) Participations inférieures à 1% détenues par d’autres filiales (2) Participations inférieures à 1% détenues par des tiers100 % 100 %50 1 %100 %100 %50% 60%100 %50 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %5 %100 %100 %60 11 %50 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %95 %60 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %RCI FinanceMaroc SAOverlease SA(Espagne)ORFINFinansmanAnonim Sirketi(Turquie)(1)FRANCEEUROPEAMÉRIQUESRCI Broker deAsigurare SRL(Roumanie)44 89 %Sociétés consolidéespar intégration globaleSociétés mises en équivalenceSociétés consolidées suivantle pourcentage d'intérêt de chaqueélément de bilan et de compte de résultat GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201442Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1PRÉSENTATION DE RENAULT ET DU GRO UPE1 1 8 HISTORIQUE DU GROUPE2003¢ Gestion de crise poursuivie avec le plan Renault Volontariat et la mise en place d’un contrat social de crise (recours au chômage partiel avec mai ntien des rémunérations) pour atteindre un free cash flow positif 2009201318982002¢ Crise financière et économique avec mise en place d’un plan d’action additionnel basé notamment sur la maîtrise des stocks et la réduction des coûts et investissements Les projets d’implantation de l’alliance Renault Nissan sont retardés à Tanger (Maroc) et gelés à Chennai (Inde) Renault s’appuie sur sa filiale Avtoframos qui produit Logan et vend une gamme de voitures Renault importées et sur son partenariat stratégique avec AVTOVAZ ¢ Le Groupe a vendu 2 628 208 véhicules en 2013 contre 2 548 622 en 2012 ¢ La Clio IV est le 3e véhicule le plus vendu en Europe et le 1er en France sur l’ensemble de l’année et le lancement de Captur le cross over urbain vu par Renault numéro 1 en France et en Europe dans sa catégorie ¢ Lancement de ZOE conçu 100 % électrique Renault est leader des ventes de véhicules électriques en Europe ¢ Duster est élu véhicule de l’année en Inde véhicule le plus vendu du Groupe depuis son lancement en 2010 ¢ Un contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France a été signé ¢ Le retour d’Alpine aux 24h du Mans et pour la 12e fois Renault est champion du monde des motoristes en Formule 1 révélation du nouveau Power Unit électrifié Renault Energy F1 2014 ¢ Présentation du concept car Initiale Paris qui préfigure le successeur d’Espace ¢ Signatures d’un partenariat avec Indomobil pour le développement de son activité en Indonésie avec Dong Feng pour l’implantation industrielle de Renault L’année Mégane II avec cinq carrosseries (Scénic II Grand Scénic Mégane coupé cabriolet Mégane berline 4 portes et Mégane Estate) complétant les deux modèles lancés en 2002 sept modèles ont été lancés en 17 mois et Mégane devient le modèle le plus vendu en Europe ¢Création de la société Renault Frères fabrication des véhicules automobiles et exploitation des brevets d’invention relatifs à l’automobile la première boîte de vitesses à prise directe Elle acquiert une notoriété internationale avec ses victoires sportives et se spécialise dans la construction de véhicules particuliers et de taxis Durant la Première Guerre mondiale production de camions chars légers et moteurs d’avions ¢¢Deuxième étape de l’Alliance Renault et Nissan renforcent leurs liens capitalistiques et créent un centre stratégique commun Renault porte sa participation dans le capital de Nissan de 36 8 % à 44 4 % Nissan entrant à hauteur de 15 % dans le capital de Renault ¢Nationalisée l’entreprise devient la Régie Nationale des Usines Renault et concentre sa production sur la 4 CV ¢2008100 %PRODUCTION4 CV1945 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014431LE GROUPE RENAULT1PRÉSEN TATION DE RENAULT ET DU GRO UPE1972Stratégie de diversification au niveau industriel financier et de services avec à une expansion internationale de ses implantations industrielles et commerciales La crise traversée par l’Entreprise en 1984 est suivie d’une restructuration et recentrage sur ses métiers de base 1987 l’Entreprise redevient bénéficiaire Lesannées80¢ Plus de 2 625 000 unités (VP+VU) vendus ¢ Présentation du concept car DeZir à Paris concrétisant la nouvelle stratégie du Groupe en matière de design fondée sur le cycle de vie l’Alliance et Daimler AG signent un accord de coopération stratégique à long terme Daimler détient 3 1 % du capital de Renault et de Nissan et Renault et Nissan détiennent chacun 1 55 % du capital de Daimler ¢ 2 72 millions d’unités vendus et l’engagement d’un free cash flow opérationnel à 500 M€ a été tenu et l’endettement net est au niveau de 1998 ¢ Le tremblement de terre et le tsunami au Japon ont fortement perturbé les approvisionnements ¢ La crise de la dette souveraine dans la zone euro et une tentative d’escroquerie ¢ Lancement du plan stratégique Renault 2016 – Drive the Change ¢ Présentation de Nouvelle Twingo et la nouvelle gamme de moteurs Energy Kangoo Z E et Fluence Z E ont été commercialisés en fin d’année ¢ La tentative d’escroquerie a eu pour conséquence une refonte de la gouvernance de Renault 201020112000¢ 2 5 millions de véhicules ( 6 3 % par rapport à 2011) ¢ Pour la première fois le Groupe a vendu hors d’Europe autant de véhicules qu’en Europe Le Brésil et la Russie sont respectivement les deuxième et troisième marchés du Groupe ¢ Retour de Renault en Inde avec une large gamme et le succès de Duster ¢ Lancement de la production de Lodgy et Dokker dans l’usine de Tanger (Maroc) ¢ En Europe début du renouvellement de la gamme avec Clio IV et Nouvelle Sandero ¢ 11e titre de Champion du monde des constructeurs en Formule 1 ¢ Renforcement des partenariats avec le lancement du petit utilitaire Citan (Daimler) et la signature d'un accord sur la montée au capital ¢ Un MOU a été signé avec les autorités algériennes pour la construction d’une usine de montage ¢ Désendettement parachevée avec notamment la cession du solde des actions détenues dans AB Volvo Lesannées90La Renault 5 un des plus grands succès commerciaux du Groupe ¢¢1990 société anonyme et un accord de coopération étroite est signé avec le Groupe Volvo 1991 des échanges de participations dans les activités automobiles et poids lourds À la suite de l’abandon du projet de fusion fin 1993 ces participations seront progressivement dénouées Novembre 1994 ouverture partielle du capital de Renault par l’État l’étape vers la privatisation sera effective en juillet 1996 1998 inauguration du Technocentre de Guyancourt (ingénierie et design) et l’usine de Curitiba au Brésil 1999 signature le 27 mars à Tokyo d’une alliance historique avec Nissan et l’acquisition de 51 % dans le capital du constructeur roumain Dacia ¢¢¢¢¢¢Participation dans Dacia à 80 1 % et acquiert Samsung en Corée du Sud ¢ALLIANCE HISTORIQUE AVEC1999NISSANNOUVELLETWINGOEnergy2012 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201444Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSAN1 2 L’ALLIANCE RENAULT NISSAN1 2 1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE1 2 1 1 QUINZE ANS DE COOPÉRATIONL’alliance Renault Nissan est la collaboration stratégique pluriculturelle la plus durable et la plus productive de l’industrie automobile Ce partenariat unique en son genre qui a célébré son 15e anniversaire en mars  2014 est un outil commercial pragmatique et flexible à même d’évoluer et d’intégrer de nouveaux projets et partenaires dans le monde entier En 2014 l’Alliance a vendu un volume record de 8 5 millions de véhicules dans le monde soit une progression de 2 5  % par rapport à l’année précédente L’Alliance représentait environ 10 % du marché mondial en 2014 ce qui la place quatrième en volume derrière Toyota Volkswagen et GM 1 2 1 2 ORIGINES DE L’ALLIANCEL’alliance Renault Nissan a été fondée le 27  mars 1999 quand Renault a fait l’acquisition d’une participation de 36 8 % dans Nissan Motor Co Ltd Conformément aux principes prévus dans les accords initiaux signés en mars  1999 une seconde étape dans la construction de l’alliance Renault Nissan a été franchie en  2002 Elle a resserré les liens entre les deux entreprises Le 1er  mars 2002 Renault a augmenté sa participation dans Nissan de 36 8  % à 44 3  % Parallèlement Nissan via sa filiale à 100  % Nissan Finance Co Ltd est entrée dans le capital de Renault Par voie d’augmentations de capital réservées le 29 mars et le 28 mai 2002 Nissan a acquis en deux temps 15  % du capital de Renault L’entrée de Nissan dans le capital de Renault a permis à Nissan d’être directement intéressé aux résultats de son partenaire comme c’était déjà le cas pour Renault concernant Nissan Nissan a également obtenu un second siège au Conseil d’administration de Renault Au cours de cette phase les deux sociétés ont également créé Renault Nissan B V (RNBV) et le Directoire de l’Alliance chargé de définir la stratégie de l’Alliance et d’élaborer une vision commune à long terme Depuis la signature du contrat de coopération stratégique entre l’Alliance et Daimler AG en avril 2010 Renault détient une participation de 43 4 % dans Nissan tandis que la participation de Nissan dans Renault reste inchangée à 15 % Pourcentages de participation entre Renault et Nissan43 4 % 15 % RENAULT NISSAN B V ALLIANCE BOARDSTEERING COMMITEESALLIANCE DIRECTORS TEAMRENAULT NISSAN1 2 2 PRINCIPES ET OBJECTIFS DE L’ALLIANCE1 2 2 1 PRINCIPESL’Alliance est fondée sur la confiance et le respect mutuels ainsi que sur la transparence entre ses membres Elle s’efforce de développer des solutions « gagnant gagnant » bénéficiant à ses partenaires et à ses clients Elle cherche à maximiser les économies d’échelle tout en préservant des marques et des cultures d’entreprise distinctes 1 2 2 2 OBJECTIFSL’Alliance met en œuvre une stratégie de croissance rentable poursuivant trois objectifs durables destinés à s’inscrire sur le long terme  Pêtre reconnue parmi les clients comme l’un des trois meilleurs groupes automobiles pour la qualité et l’attractivité de ses produits et services dans chaque région du monde et dans chaque segment de gamme  Pse situer parmi les trois meilleurs groupes automobiles mondiaux dans les technologies clés chaque partenaire étant leader dans des domaines d’excellence spécifiques  Préaliser de façon constante un résultat opérationnel qui classe l’Alliance parmi les trois premiers groupes automobiles mondiaux grâce à une marge opérationnelle élevée et une croissance soutenue GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014451LE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSAN1 2 3 STRUCTURE DE L’ALLIANCE1 2 3 1 GOUVERNANCE DE L’ALLIANCERenault Nissan b v basé à Amsterdam aux Pays Bas est responsable de la gestion stratégique de l’Alliance Créée le 28  mars 2002 la société est détenue à parts égales par Renault SA et Nissan Motor Co Ltd 1 2 3 2 LE DIRECTOIRE DE L’ALLIANCELE RÔLE DU DIRECTOIRE DE L’ALLIANCELe Directoire de l’Alliance prend toutes les décisions concernant l’avenir de l’Alliance et se réunit environ une fois par mois La première réunion du Directoire de l’Alliance (ABM) a eu lieu le 29  mai 2002 Le Directoire de l’Alliance organise également des forums plus importants réunissant les dirigeants des deux sociétés COMPOSITION DU DIRECTOIRE DE L’ALLIANCEDepuis novembre  2011 le Directoire de l’Alliance a été dirigé par Carlos Ghosn son Président Directeur général Carlos Ghosn est également le Président Directeur général de Renault et celui de Nissan Le Directoire de l’Alliance compte quatre dirigeants de Renault et quatre dirigeants de Nissan Les dirigeants de Renault sont  Thierry Bolloré Directeur d élégué à la c ompétitivité Jérôme Stoll Directeur d élégué à la p erformance Directeur c ommercial Groupe Bruno Ancelin Directeur p roduit & p rogrammes Groupe et Mouna Sepehri Directeur d élégué à la p résidence Les dirigeants de Nissan sont  Hiroto Saikawa Directeur d élégué à la c ompétitivité Philippe Klein Directeur d élégué à la p lanification Trevor Mann Directeur d élégué à la p erformance et Greg Kelly Directeur d élégué de l’Alliance g estion des t alents de l’Alliance D’autres membres des Comités exécutifs de Renault et de Nissan assistent également aux réunions du Directoire de l’Alliance (ABM) 1 2 3 3 RÔLE DE RENAULT NISSAN B V RNBV décide de la stratégie à moyen et long termes de l’Alliance selon les modalités présentées dans le paragraphe « Pouvoirs de Renault Nissan b v  » ci dessous Elle renforce la gestion de l’alliance Renault Nissan et coordonne les activités communes à l’échelle mondiale ce qui permet de prendre des décisions tout en respectant l’autonomie de chaque partenaire et garantit un mode opératoire consensuel RNBV dispose de pouvoirs limités sur Renault SA et Nissan Motor Co Ltd décrits au paragraphe 1 2 3 4 « Pouvoirs de Renault Nissan b v  » ci dessous Renault SA dont le siège est à Boulogne Billancourt (France) et Nissan Motor Co Ltd établie à Yokohama (Japon) ont des organes de décision distincts La gestion de leurs activités incombe à leurs propres Comités exécutifs qui sont responsables devant leurs propres Conseils d’administration et actionnaires En outre RNBV détient les actions de Renault Nissan Purchasing Organization (RNPO) créée en avril  2001 et Renault Nissan Information Services (RNIS) une filiale commune gérant leurs systèmes d’information créée en juillet  2002 RNPO était auparavant détenue à parité par Renault et Nissan jusqu’à ce que ses actions soient transférées à RNBV en juin 2003 1 2 3 4 POUVOIRS DE RENAULT NISSAN B V RNBV dispose d’un pouvoir de décision limité en matière de gestion stratégique de Renault SA et Nissan Motor Co Ltd En termes d’importance ces décisions sont celles qu’il serait difficile de prendre séparément pour les deux sociétés en étant certaines de pouvoir les mettre en œuvre à l’échelle mondiale et donc de tirer parti d’économies d’échelle Ce pouvoir de décision est limité aux domaines suivants  Padoption des plans à 3 5 et 10 ans (projets stratégiques de l’entreprise comportant des données quantitatives)  Pla validation des plans produits (partie des projets stratégiques correspondant à la conception la fabrication et la vente de produits véhicules et composants existants et futurs)  Ples décisions sur le partage des produits et des organes mécaniques (tels les plates formes les véhicules les boîtes de vitesses les moteurs et autres pièces)  Ples principes de politique financière notamment  Ples taux d’actualisation utilisés pour les études de profitabilité et d’exigence de rentabilité applicables aux modèles et investissements à venir Ples règles de gestion des risques et la politique qui leur est applicable Ples règles en matière de financement et de gestion de trésorerie Pla stratégie en matière de ratios d’endettement sur fonds propres  Pla gestion des filiales communes et la création modification direction et dissolution des groupes de travail conjoints (Cross Company Teams CCT) et groupes de travail fonctionnels (Functional Task Teams FTT) Ces groupes opèrent dans tous les principaux secteurs et domaines d’activité et sont chargés d’explorer les possibilités de nouvelles synergies entre les deux sociétés Les directeurs d’équipe rendent régulièrement compte au Directoire de l’Alliance des progrès réalisés dans leurs domaines d’activité respectifs  Ptout autre sujet ou projet confié à RNBV conjointement par Nissan Motor Co Ltd et Renault S A RNBV dispose en outre du pouvoir de proposer de manière exclusive un ensemble de décisions aux deux sociétés opérationnelles Nissan Motor Co Ltd et Renault S A Ces deux entités sont libres de suivre ou non ces propositions Elles ne peuvent toutefois mettre ces décisions en œuvre que si elles ont été proposées par RNBV Ce pouvoir d’initiative de RNBV assure l’harmonisation des politiques entre les deux partenaires Le champ couvert à ce titre concerne  Pla création et le champ d’action des filiales communes  Ples systèmes financiers complémentaires de motivation  Ples changements significatifs de périmètres (géographiques ou en termes de produits) d’un montant total égal ou supérieur à 100 millions de dollars  Ples investissements stratégiques (sont considérés comme tels les investissements autres que ceux qui sont propres à un produit et dont le montant est égal ou supérieur à 500 millions de dollars)  Ples coopérations stratégiques entre Nissan Motor Co Ltd ou Renault SA et d’autres sociétés GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201446Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSANSTRUCTURE DE L’ALLIANCE43 4 % Manage ment s t rat é gique M ana g em e nts tra t ég iq ueTous les autres aspects – opérationnels commerciaux financiers et sociaux – de Renault SA et de Nissan Motor Co Ltd sont gérés indépendamment par chaque société et les décisions correspondantes sont prises souverainement par leurs organes de direction respectifs Les deux entreprises conservent leur autonomie de décision l’identité de leurs marques respectives leurs Institutions Représentatives du Personnel et leurs salariés Elles sont également responsables de leurs propres résultats 1 2 3 5 ACTIVITÉS 2014Avec l’appui des équipes dédiées de l’Alliance le Directoire de l’Alliance a formulé des recommandations stratégiques autour de plusieurs axes clés  Pdes organisations et des projets communs à l’Alliance  pour appuyer la croissance internationale de l’Alliance RNBV organise la création d’entités communes Par exemple elle a élargi ses activités achats en créant une cinquième région achats en Russie avec AVTOVAZ  Ppartenariats automobiles  RNBV est un acteur central de la formation de nouveaux partenariats entre l’Alliance et d’autres constructeurs L’Alliance conclut des accords de collaboration stratégique avec de nombreux constructeurs automobiles dont l’A llemand Daimler le C hinois Dongfeng le J aponais Mitsubishi Motors et l’I ndien Ashok Leyland  Pcommunications  RNBV soutient les activités de l’Alliance par des actions ciblées sur des événements majeurs tels que le Women’s Forum et le World Economic Forum Les équipes responsables de la communication accélèrent également les communications internes relatives à l’Alliance au sein des deux sociétés 1 2 4 GESTION OPÉRATIONNELLE DE L’ALLIANCEL’Alliance est un partenariat unique entre deux sociétés mondiales qui vise à créer des synergies tout en permettant à chaque entreprise de préserver sa culture son identité de marque et sa gestion propres L’objectif de l’Alliance est d’accroître les synergies et de permettre aux deux partenaires Renault et Nissan d’atteindre conjointement une taille critique Renault et Nissan ont franchi une nouvelle étape dans l’évolution de l’Alliance en 2014 quand elles ont décidé de faire converger quatre fonctions clés pour accélérer les synergies La convergence de ces fonctions incite également au rapprochement des directions des deux sociétés ce qui contribuera à améliorer l’efficacité et à amplifier les synergies Pour d’autres fonctions l’Alliance continue à rechercher des synergies principalement via les groupes de travail conjoints (CCT) et les groupes de travail fonctionnels (FTT) instaurés en 2002 et les managers de l’Alliance dédiés en fonction depuis 2009 1 2 4 1 LE PROJET CONVERGENCELA DERNIÈRE ÉTAPE DANS L’ÉVOLUTION DE L’ALLIANCELe 1er avril 2014 Renault et Nissan ont commencé une nouvelle étape majeure de l’évolution de leur partenariat de 15  ans en faisant converger quatre fonctions clés  Ingénierie Fabrication et Logistique Achats et Ressources humaines La convergence permettra d’améliorer l’efficacité et accélérer les synergies de ces quatre fonctions en leur permettant de prendre des décisions plus rapides d’éviter les doubles emplois et de mettre en commun leurs ressources Elle devrait stimuler l’efficacité et augmenter le chiffre d’affaires des deux entreprises en tirant parti de la taille de l’Alliance pour accroître les économies d’échelle L’Alliance prévoit de réaliser un minimum de 4 3 milliards d’euros de synergies annualisées d’ici à 2016 en hausse par rapport aux 2 9 milliards d’euros de 2013 Chaque fonction est dirigée par un Directeur d élégué de l’Alliance dédié commun  PTsuyoshi Yamaguchi Directeur de l’Alliance Développement des technologies Alliance  PShohei Kimura Directeur de l’Alliance Ingénierie Fabrication et Logistique  PYasuhiro Yamauchi Directeur de l’Alliance Achats et Président Directeur général de l’organisation des achats Renault Nissan (Renault Nissan Purchasing Organization RNPO)  PMarie Francoise Damesin Directeur de l’Alliance Ressources humaines Alliance Les Directeurs de l’Alliance Ingénierie Fabrication & Logistique et Achats relèvent directement du Directeur d élégué à la c ompétitivité de Renault et Nissan qui relève lui même directement du Président Directeur général de l’alliance Renault Nissan Carlos Ghosn Le Directeur ressources humaines Alliance relève directement du Président Directeur général Un nouveau Comité de direction de l’Alliance a été créé et se compose des Directeurs délégués à la compétitivité de chaque société et des Directeurs des quatre fonctions communes de l’Alliance Ce Comité est dirigé par le Président Directeur général de l’alliance Renault Nissan Le Comité de direction de l’Alliance se réunit tous les mois pour examiner les avancées des quatre fonctions communes de l’Alliance et veiller à la réalisation des objectifs clés GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014471LE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSANMISSIONS CLÉS DES FONCTIONS COMMUNESL’objectif principal de d éveloppement des technologies Alliance est d’accélérer la mise en commun des pièces des organes mécaniques des plates formes et de l’ingénierie avancée et d’optimiser l’utilisation des ressources en ingénierie de l’Alliance La fonction commune permettra également à l’Alliance de tirer le meilleur parti possible de sa taille Les technologies mises en commun seront disponibles pour que chaque entreprise puisse les utiliser sur ses propres produits La nouvelle fonction commune Achats renforcera encore l’expérience de mise en commun des ressources entre Renault et Nissan dans ce domaine La convergence aidera à renforcer les processus mondiaux pour les achats des méthodologies et une bonne connaissance des fournisseurs ainsi qu’à localiser les approvisionnements en pièces La création d’une fonction de gestion de la chaîne d’approvisionnement a permis à Renault et Nissan de réunir leurs fonctions Chaîne d’approvisionnement et Logistique ce qui facilitera l’augmentation de la production croisée entre les deux entreprises Une stratégie industrielle commune a été mise en place en Fabrication L’Alliance a aussi établi des équipes Alliance Production Way et Performance industrielle Celles ci contribueront également à optimiser la production croisée de voitures dans les usines Renault et Nissan et donc à maximiser l’utilisation des capacités de fabrication Par exemple  la Nissan Rogue à l’usine Renault de Busan en Corée la Renault Duster à l’usine de l’Alliance à Chennai en Inde et la prochaine génération de Nissan Micra dans l’usine Renault de Flins en France En matière de ressources humaines les échanges de collaborateurs et les plans de recrutement sont maintenant gérés conjointement par la fonction commune En outre la gestion des cadres dirigeants et des talents de l’Alliance relève désormais d’un processus commun 1 2 4 2 ÉQUIPES OPÉRATIONNELLES ET COMITÉS DE L’ALLIANCEOutre les fonctions communes l’Alliance continue à rechercher des synergies dans les fonctions non convergentes grâce aux groupes de travail conjoints (CCT) et aux groupes de travail fonctionnels (FTT) Des managers mondiaux de l’Alliance dédiés au sein de RNBV sont également responsables de l’accélération des synergies et du partage des bonnes pratiques dans d’autres domaines Cette équipe est en place depuis 2009 Aujourd’hui les managers mondiaux de l’Alliance se concentrent sur les domaines suivants  1 Développement du Segment A de l’Alliance  2 Services informatiques de l’Alliance  3 Contrôle de l’Alliance  4 Marketing et communication de l’Alliance  5 Conseiller économique et financier de l’Alliance  6 Coopération de l’Alliance avec le groupe Daimler  7 Douane et Commerce de l’Alliance  8 Planification Produit de l’Alliance Les managers de l’Alliance reportent au D irecteur du bureau du Président & RNBV de l’Alliance qui est directement rattaché au Président Directeur général de l’alliance Renault Nissan COMITÉS DE PILOTAGELes comités de pilotage sont chargés de définir les priorités opérationnelles stratégiques transversales de l’Alliance de soumettre au Directoire de l’Alliance des thèmes susceptibles d’être inclus de façon prioritaire à l’ordre du jour et de coordonner les activités des groupes de travail conjoints (CCT) et des groupes de travail fonctionnels (FTT) entrant dans le périmètre des comités de pilotage (SC) Ils prennent des décisions opérationnelles ne relevant pas des CCT rendent compte des progrès au Directoire de l’Alliance et sollicitent le cas échéant un arbitrage et ou la confirmation d’une décision Aujourd’hui il y a 13 comités de pilotage chacun se concentrant sur un domaine particulier aidant les CCT et FTT à mettre en œuvre les projets de l’Alliance 1 Directeur délégué à la compétitivité 8 Asie et Pacifique (hors Chine)2 Planification 9 Moyen Orient et Inde3 Ventes 10 Afrique4 Services 11 Amériques5 Marketing 12 Europe6 Communication 13 Russie7 ChineLe nombre de SC CCT et FTT et leurs champs d’action évoluent constamment en fonction des besoins de l’Alliance GROUPES DE TRAVAIL CONJOINTS (CROSS COMPANY TEAMS CCT)Le CCT est un groupe de travail composé de collaborateurs et d’experts des deux entreprises dont le rôle est d’explorer les champs de coopération et de synergies possibles entre Renault et Nissan de formuler et d’élaborer les projets de façon concrète puis de contrôler leur mise en œuvre après décision du Directoire Chaque CCT est dirigé par deux co leaders l’un issu de Renault et l’autre de Nissan Avec la convergence des quatre fonctions opérationnelles clés en avril  2014 plusieurs CCT (par exemple Recherche et ingénierie avancée Ingénierie process et Fabrication) ont été dissous et intégrés dans les nouvelles fonctions communes Aujourd’hui 11 équipes travaillent sur les domaines suivants  1 Planification Produit 7 Corée2 Véhicules utilitaires 8 Afrique3 Technologie de l’information véhicules 9 Recherches marketing conjointes4 Ingénierie véhicule 10 Inde5 Pièces et accessoires 11 Association des nations de l’Asie du Sud Est6 Ventes corporate GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201448Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSANGROUPES DE TRAVAIL FONCTIONNELS (FUNCTIONAL TASK TEAMS FTT)Composées d’experts à la fois de Renault et de Nissan ces équipes apportent un soutien indispensable aux CCT en matière de benchmarking de promotion des meilleures pratiques et d’harmonisation des outils utilisés par les fonctions de support Les FTT sont au nombre de 15 et couvrent les principaux domaines suivants  1 Planification corporate9 Organisation marketing2 Performance Ingénierie produit 10 Développement des ventes3 Qualité 11 Expérience consommateur4 Contrôle et gestion des coûts 12 Services d’ingénierie5 Fiscalité internationale 13 Juridique et propriété intellectuelle6 Achats communs de médias 14 Alliance Motorsport7 Événements et salons automobiles communs15 Communication8 Agences communes1 2 5 SYNERGIES – UNE FAÇON DE MESURER LES  AVANTAGES  DE LA COOPÉRATIONL’un des principaux moyens de mesurer les avantages de la coopération entre Renault et Nissan est d’évaluer les synergies Ces synergies résultent de réductions de coûts de dépenses évitées et d’une augmentation du chiffre d’affaires Seules les nouvelles synergies – et non les synergies cumulées – sont comptabilisées chaque année Les synergies connexes sont une occasion supplémentaire pour chaque entreprise Avec la convergence des quatre fonctions opérationnelles clés lancée en avril 2014 – Ingénierie Fabrication & Logistique Achats et Ressources humaines – l’alliance Renault Nissan prévoit une accélération supplémentaire des synergies D’ici 2016 l’Alliance prévoit de réaliser au moins 4 3 milliards d’euros de synergies annualisées en hausse par rapport au montant de 1 5 milliard d’euros enregistré en 2009 l’année du début de la comptabilisation des synergies Les synergies de l’Alliance sont calculées par les dirigeants des groupes de travail conjoints (CCT) et sont validées par les Contrôleurs des coûts et le Conseiller économique de l’Alliance Leurs impacts sur les comptes de résultat de Renault et Nissan sont présentés lors des réunions du Directoire de l’Alliance 1 2 5 1 LES SYNERGIESEn 2014 l’Alliance prévoit de générer plus de 3 8  milliards d’euros de synergies Les résultats 2014 seront annoncés d’ici mi 2015 En 2013 l’alliance Renault Nissan a enregistré des synergies record de 2 87 milliards d’euros en hausse par rapport aux 2 69 milliards d’euros de l’année précédente Ces synergies résultent de réductions de coûts de dépenses évitées et d’une augmentation du chiffre d’affaires Seules les nouvelles synergies – et non les synergies cumulées – sont comptabilisées chaque année Alors que l’Alliance se prépare au lancement de ses premiers véhicules Common Module Family (CMF) les fonctions Achats Ingénierie véhicule et Organes mécaniques continuent à contribuer le plus aux synergies Common Module Family (CMF) est le système d’architecture modulaire unique de l’Alliance et représente une source croissante de synergies La fonction Achats gérée conjointement par Renault Nissan Purchasing Organization (RNPO) a généré 1 036  milliard d’euros de synergies Les synergies créées par Ingénierie véhicule qui concerne les plates formes et composants communs se sont élevées à 714 millions d’euros Les synergies de co développement et échange d’organes mécaniques ont représenté 525 millions d’euros Voici quelques uns des principaux domaines de synergies pour l’Alliance  ACHATSRNPOD’importantes économies ont été réalisées grâce à la stratégie d’achats commune et à la constitution d’un réseau de fournisseurs communs L’organisation des achats Renault Nissan Purchasing Organization (RNPO) créée en avril  2001 a été la première co entreprise établie par Renault et Nissan et est historiquement le plus gros contributeur aux synergies de l’Alliance Elle se chargeait à l’époque de près de 30 % des achats annuels mondiaux de Renault et Nissan Son périmètre a atteint 100 % des achats de l’ensemble de l’Alliance en 2009 La portée géographique de RNPO a aussi été étendue à toutes les régions où Renault et Nissan exercent des activités industrielles afin de répondre aux besoins à l’échelle mondiale Depuis le 1er  avril 2014 l’ampleur et la puissance de RNPO ont augmenté du fait de la convergence entre les fonctions opérationnelles et du développement conjoint d’un nombre croissant de véhicules via l’architecture CMF Avec la convergence la stratégie d’achats commune de Renault et Nissan a été renforcée par une équipe stratégique unique et commune En conséquence toutes les activités d’achats relèvent maintenant de RNPO y compris tous les projets afin d’assurer la cohérence entre les programmes Aujourd’hui on compte cinq régions d’achats  Europe Amérique du Sud Amérique du Nord Asie et Russie Les achats en Russie sont conduits par AVTOVAZ Renault Nissan Purchasing Organization (ARNPO) créée en janvier  2015 qui est responsable de l’ensemble des achats des trois partenaires dans ce pays GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014491LE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSANDÉVELOPPEMENT DE LA TECHNOLOGIE VÉHICULESLe partage des plates formes et encore plus significativement le partage des principales pièces est l’un des facteurs clés du succès de l’alliance Renault Nissan La principale priorité de la fonction commune ingénierie appelée Développement des Technologies Alliance est de devenir le leader mondial de l’innovation technologique dans le domaine de l’automobile en particulier pour les voitures connectées et la conduite autonome Une autre priorité essentielle est de maximiser les points communs entre les plates formes et les pièces Renault et Nissan afin de renforcer le leadership en termes de coûts de l’Alliance et de générer davantage d’économies d’échelle DÉPLOIEMENT DE COMMON MODULE FAMILY (CMF)La fonction Développement des Technologies Alliance élargit l’approche Common Module Family (CMF) de l’Alliance à tous les segments de véhicules Ce système d’architecture modulaire unique permet à l’entreprise de construire une large gamme de véhicules à partir d’un nombre réduit de pièces ce qui permet de réaliser plus d’économies et de créer encore plus de valeur ajoutée pour nos clients CMF divise la voiture en cinq modules fondamentaux  compartiment moteur habitacle bas de caisse avant bas de caisse arrière et architecture électronique Ces cinq modules majeurs peuvent être mélangés et combinés pour créer une très grande variété de véhicules Le partage de l’architecture technique entre un vaste éventail de modèles permet à l’Alliance de réaliser d’importantes économies tout en proposant une qualité supérieure et un choix plus étendu aux consommateurs Cette approche réduit les coûts d’entrée jusqu’à 40 % et les coûts d’achat jusqu’à 30 % CMF couvrira trois segments de véhicules clés  Psegment A  petits véhicules économes en carburant pour les marchés en forte croissance  Psegment B  véhicules de taille moyenne  Psegment C D  véhicules de plus grande taille y compris de nombreux SUV et cross over Renault et Nissan En novembre  2013 Nissan a commencé à vendre son premier véhicule CMF aux États Unis  le nouvel utilitaire sport Rogue est basé sur le concept CMF C D Le mois suivant Nissan a lancé le SUV cross over X Trail au Japon également basé sur le concept CMF C D En février  2014 Nissan a commencé à vendre le nouveau cross over Qashqai en Europe Le premier modèle CMF de Renault sera le nouveau cross over Espace La voiture sera lancée en 2015 et sera également construite sur le concept CMF C D L’Alliance a lancé le développement du concept CMF A la catégorie de voitures la plus abordable La production des véhicules de ce type commencera en 2015 à l’usine de l’alliance Renault Nissan de Chennai en Inde Le développement de véhicules CMF aide à générer des synergies dans tous les principaux secteurs d’activité de l’Alliance – des achats à l’ingénierie véhicule et aux organes mécaniques Le programme CMF demeurera l’un des principaux moteurs des synergies pour l’alliance Renault Nissan à l’avenir Tous les véhicules Renault et Nissan n’entrent pas dans le périmètre du CMF – notamment la gamme Infiniti Cependant d’ici à 2020 l’approche CMF devrait concerner 70 % du volume de Renault et Nissan ORGANES MÉCANIQUESDe 2009 à avril  2014 le groupe de travail conjoint (CCT) en charge des organes mécaniques avec le soutien du Alliance Powertrain Planning Office a été chargé de chercher à réduire la diversité des organes mécaniques de l’Alliance et d’accroître les performances des organes mécaniques développés pour répondre aux nouvelles normes d’émission strictes Grâce à la convergence des fonctions ingénierie de Renault et Nissan en avril  2014 les divisions organes mécaniques des deux entreprises font maintenant partie d’une même organisation Cette réorganisation devrait aider l’Alliance à éliminer complètement les doubles emplois tout en permettant aux deux entreprises de mettre leurs ressources en commun et d’accélérer le développement d’organes mécaniques éco énergétiques L’introduction d’un nouveau moteur diesel 2 3 dCi permettant d’économiser 1  litre 100  km en moyenne et jusqu’à 2 7 litres 100  km sur les modèles à propulsion arrière par rapport à la génération précédente compte parmi les réalisations majeures de l’Alliance dans le domaine des organes mécaniques en 2014 Le M9T est également plus propre émettant 10 % de CO2 en moins en moyenne Développé conjointement pour une utilisation partout dans le monde par Renault et Nissan le nouveau moteur a été introduit sur le fourgon Renault Master en juin 2014 RECHERCHE ET INGÉNIERIE AVANCÉEDepuis 1999 Renault et Nissan coopèrent dans des domaines stratégiques de la recherche et de l’ingénierie avancée dans lesquels les deux groupes ont des intérêts communs Cette coopération qui a pour objectif d’optimiser l’affectation de leurs ressources et qui couvre un large éventail de solutions techniques potentielles permet d’accélérer le travail de réaliser des percées technologiques et de lancer de nouveaux produits sur le marché Suite à la convergence des fonctions ingénierie de Renault et Nissan en avril 2014 une division de l’Alliance Recherche et ingénierie avancée (R&AE) a été créée Cette division a pour but de mutualiser les efforts des équipes de Renault et Nissan pour améliorer l’efficacité globale et les capacités technologiques afin d’offrir des solutions novatrices et de positionner l’Alliance parmi les trois premiers groupes automobiles en termes de technologies clés La position de leader technologique de l’Alliance repose sur trois axes stratégiques clés  les véhicules zéro émission les voitures connectées et la conduite autonome Aujourd’hui l’Alliance est leader en mobilité zéro émission avec plus de 217 000 véhicules électriques vendus dans le monde soit plus que tous les autres grands constructeurs automobiles réunis Pour maintenir ce leadership l’Alliance a développé une stratégie et une feuille de route communes à Renault et Nissan pour les véhicules zéro émission La recherche et les activités d’ingénierie avancées de Renault Nissan en matière de conduite connectée et autonome sont menées dans plusieurs installations dans le monde entier dont le centre technologique Nissan à Atsugi au Japon  le centre technique Nissan d’Amérique du Nord à Farmington Hills dans le Michigan aux États Unis  le Technocentre Renault à Guyancourt en France  et le bureau d’études de l’alliance Renault Nissan dans la Silicon Valley en Californie créé en 2011 pour capitaliser sur le talent de renommée mondiale des ingénieurs de la région et rester à l’avant garde des tendances En tant que fonction commune la division de l’Alliance R&AE dirige l’ensemble des activités de recherche et d’ingénierie avancée ce qui se traduira par un plan unique aux priorités et objectifs communs sans doubles emplois GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201450Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSANGrâce à cette gestion optimisée des ressources la division R&AE peut couvrir un plus large éventail de solutions techniques potentielles et accélérer les travaux afin de réaliser des percées technologiques et de mettre sur le marché de nouveaux produits innovants En outre pour faciliter et garantir le succès de cette réorganisation ambitieuse la division porte une attention particulière au renforcement des compétences dans les domaines de recherche clés directement liés aux axes stratégiques FABRICATIONDepuis  1999 Renault et Nissan ont activement échangé leurs savoir faire dans le domaine de la fabrication Les systèmes de production des deux groupes – le Système de Production Renault (SPR) et le Nissan Production Way (NPW) – sont désormais parfaitement compatibles Cette compatibilité permet aux chefs d’ateliers de procéder à des évaluations comparatives mutuelles dans tous les domaines notamment l’usinage le montage de moteurs l’emboutissage le soudage la peinture les aménagements intérieurs et les châssis pour repérer et déployer les meilleures pratiques dans toutes les usines Renault et Nissan Chaque année toutes les usines de l’Alliance sont notées selon les critères QCTP (qualité coût temps et productivité) afin d’évaluer leurs performances respectives Les nouveaux défis pour respecter les objectifs environnementaux (par exemple le recyclage des batteries de véhicules électriques et l’efficacité énergétique) représentent un nouveau domaine d’échange des meilleures pratiques En 2015 l’Alliance déploiera l’Alliance Production Way (APW) dans toutes les usines du monde ayant adopté une approche de fabrication croisée En 2017 toutes les usines Renault et Nissan devraient avoir adopté l’APW COOPÉRATIONS RÉGIONALESAujourd’hui Renault Nissan et Daimler réalisent ensemble des productions croisées de véhicules et d’organes mécaniques dans de nombreuses usines partout dans le monde y compris au Brésil en France en Inde en Russie aux Etats Unis en Afrique du Sud en Corée du Sud et en Espagne Le ratio de production croisée de l’Alliance incluant Daimler s’est élevé à plus de 16  % en 2014 et devrait augmenter suite à la convergence des fonctions opérationnelles clés depuis le 1er  avril 2014 y compris la fabrication et la gestion de la chaîne d’approvisionnement FAITS MARQUANTS DE 2014RussieEn juin 2014 Renault et Nissan ont finalisé l’achat d’une participation totale de 67 13 % dans Alliance Rostec Auto BV qui détient 74 51 % d’AVTOVAZ le plus grand constructeur automobile russe La Russie reste un pilier de croissance pour l’Alliance sur le long terme L’Alliance dispose de quatre sites de production en Russie  Togliatti (AVTOVAZ avec la ligne B0) Moscou (Renault) Saint Pétersbourg (Nissan) et Ijevsk (AVTOVAZ) Togliatti est la base de production de l’Alliance la plus importante avec une capacité de presque 1  million d’unités par an L’usine produit des véhicules sous quatre marques – Lada Renault Nissan et Datsun La marque Datsun a été introduite en Russie en avril 2014 ce qui fait de ce pays l’un des quatre marchés mondiaux où la troisième marque légendaire de Nissan a été lancée En Russie l’Alliance s’est fixé pour objectif une part de marché de 40 % sur le moyen terme en hausse par rapport aux 30 % de 2014 Corée du SudEn septembre  2014 l’usine Renault Samsung Motor (RSM) de Busan en Corée a commencé à expédier des véhicules Nissan Rogue en Amérique du Nord pour satisfaire une demande plus forte que prévu du cross over à succès sur ce marché L’usine prévoit de produire environ 80  000 Rogue par an sur les cinq prochaines années permettant à RSM de garantir un volume de production stable équivalant à environ 30 % de son objectif annuel de capacité et l’aidant à terminer plus rapidement son plan stratégique « RSM Drive the Change » IndeL’Inde est un autre pilier clé de la stratégie de l’Alliance concernant les nouveaux marchés à forte croissance L’usine de Chennai en Inde inaugurée en 2010 a été la première usine de l’Alliance dans le monde et accueille le plus grand projet de plate forme commune de l’Alliance L’usine de Chennai produit pour le marché chinois des véhicules Renault  la nouvelle compacte Pulse le SUV Duster et la berline haut de gamme Scala L’usine produit également des véhicules Nissan  la nouvelle Micra haut de gamme à hayon la nouvelle berline haut de gamme Sunny la fourgonnette polyvalente Evalia et le SUV compact haut de gamme Nissan Terrano En 2014 l’usine a commencé à produire la Datsun Go et GO + Renault exporte le Duster sur d’autres marchés à conduite à droite en Europe en Asie et en Afrique Nissan exporte la Micra et la Sunny dans plus de 100 pays et est le deuxième plus grand exportateur de véhicules particuliers à partir de l’Inde Le premier centre technique commun de l’Alliance le Renault Nissan Technology and Business Centre India Private Ltd (RNTBCI) est également situé à Chennai Le centre a entièrement intégré le fonctionnement de Renault et de Nissan y compris les fonctions ingénierie achats analyse des coûts ressources humaines finance systèmes d’information et administration Le centre offre un support technique en matière d’adoption des technologies internationales de développement de véhicules d’entrée de gamme de développement plus en amont des cycles de vie des produits d’adaptation au marché de localisation des cycles de développement de produits plus rapides et une réduction du coût total de livraison ainsi que des projets spéciaux pour des studios de design de Renault à Mumbai et Chennai Renault a été le premier constructeur européen à mettre sur pied une équipe dédiée au design en Inde afin de concevoir des véhicules répondant aux besoins et aspirations spécifiques des conducteurs indiens L’Alliance gère aussi une installation logistique à Pune qui produit des composants pour les usines de l’Alliance partout dans le monde L’installation exporte plus 1 800 pièces différentes vers 34 usines dans 24 pays GESTION DE LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT ET LOGISTIQUEDe nombreuses synergies logistiques ont permis à l’Alliance de générer d’importantes économies En 2009 les économies liées aux synergies logistiques étaient de 56  millions d’euros En 2013 celles ci ont été multipliées par près de cinq pour atteindre 262 millions d’euros grâce à la création d’une équipe commune appelée Alliance Global Logistics Suite à la convergence de Fabrication & Logistique en avril 2014 le groupe nouvellement créé Gestion de la chaîne d’approvisionnement Alliance a commencé à superviser toutes les équipes de gestion de la chaîne GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014511LE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSANd’approvisionnement et de logistique mondiales sous la direction d’un unique responsable Alliance mondial Cette évolution devrait encore accélérer les synergies La mise en commun des opérations de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique sous l’égide de l’Alliance a permis à chaque entreprise de bénéficier des meilleures pratiques de l’autre de générer d’énormes économies d’échelle et d’aborder les nouveaux projets avec des solutions logistiques communes Voici quelques exemples précis d’activités de logistiques communes  Pl’équipe logistique d’Alliance basée au Royaume Uni livre tous les véhicules Renault Dacia Nissan et Infiniti aux marchés européens principalement ce qui permet de simplifier et normaliser les opérations  PRenault Nissan a standardisé le conditionnement pour chaque région ce qui crée une approche commune pour les conteneurs et autres conditionnements du design à la livraison du véhicule En ce qui concerne l’approvisionnement en pièces entrantes dans la seule Europe l’emballage standardisé a augmenté le taux de remplissage des camions de plus de 70 % et fait économiser presque 25 millions d’euros  PRenault et Nissan ont travaillé ensemble pendant trois ans à coordonner tous les processus d’expédition à l’échelle mondiale Cela a raccourci les itinéraires maritimes et a augmenté le taux de remplissage des cargos permettant de réduire significativement les coûts et les délais de mise sur le marché De plus on assiste à une accélération des synergies logistiques grâce aux projets avec Daimler et AVTOVAZ IS ITLa société Renault Nissan Information Services (RNIS) a été créée en juillet 2002 afin de prendre en charge toutes les activités où la mutualisation des systèmes d’information entre Renault et Nissan apportait de la valeur ajoutée sous la forme d’une amélioration des performances ou d’une réduction des coûts Son rôle englobe les fonctions de contrôle d’architecture et de planification ainsi que les opérations communes pour lesquelles il est possible de partager les connaissances pointues et les meilleures pratiques ou encore d’unir la force de négociation des fournisseurs majeurs à celles de Renault Nissan Purchasing Organization Depuis juin  2009 sous l’égide du Directeur général IS et CIO commun de RNBV Renault et Nissan ont renforcé leur coopération à divers niveaux  architecture (standardisation des systèmes d’exploitation et progiciels solutions partagées) planification et synergies informatiques (fourniture d’un poste de travail standard au sein de l’Alliance système d’achat commun pour les opérations d’infrastructure en Europe) bureau de gestion de projets et synergies IS (optimisation des portefeuilles applications communes maintenance et développement d’applications externalisés et standardisation des outils de développement) QUALITÉLa C harte de qualité de l’Alliance définit précisément les directives et les procédures qualité communes  elle est appliquée à tous les projets de l’Alliance La charte s’applique aux processus qualité clés  enquêtes qualité clients objectifs qualité du Groupe gestion de la qualité au cours du développement de nouveaux modèles assurance qualité de la production assurance qualité des composants des fournisseurs assurance qualité service (ventes et après vente) qualité du progrès technique et politique et procédures de garantie La charte rapproche Renault et Nissan par l’utilisation d’outils qualité communs tels que  Ple système d’évaluation véhicules de l’Alliance (AVES) la seule méthode unique et commune à Renault et Nissan pour évaluer la qualité de leurs produits finis et celle de leurs concurrents du point de vue du client  Pla nouvelle procédure qualité des produits de l’Alliance (ANPQP) système d’évaluation de la qualité destiné aux fournisseurs a été étendue à tous les nouveaux projets  ANPQP a été constituée pour définir les exigences de Renault et Nissan envers leurs fournisseurs depuis la phase de planification en passant par le lancement de la production et jusqu’à la fin de vie du produit  Pla norme ASES (Alliance Supplier Evaluation Standard) permet d’évaluer le niveau du système de management de la qualité des fournisseurs tant en matière de résultats que de process et de définir des objectifs en termes de pièces par million (PPM) pour les pièces fabriquées en dehors du Groupe Afin d’augmenter les progrès en qualité dans les deux entreprises et de contribuer à la réalisation de leurs objectifs qualité à moyen terme le groupe de travail fonctionnel Qualité a étudié les meilleures pratiques de Renault et Nissan Elles proviennent du Japon des États Unis et d’Europe et sont mises en œuvre par les deux entreprises si nécessaire 1 2 5 2 DOMAINES DE SYNERGIES NON TRADITIONNELSL’Alliance bénéficie également de plus en plus de synergies dans des domaines non traditionnels tels que les ventes et le marketing ACHATS COMMUNS DE MÉDIAS EN EUROPEDepuis 2009 Renault et Nissan utilisent la même agence d’achat de médias en Europe en Russie en Algérie et au Maroc Omnicom OMD gère l’achat d’espace médias dans 24 pays de l’Europe élargie pour Renault et 20 pays pour Nissan Le budget combiné a avoisiné 690 millions d’euros en 2014 CONTRAT DE FLOTTE COMMUNGrâce à la large gamme de l’Alliance et à son implantation commerciale mondiale Renault et Nissan peuvent signer des contrats de flotte exclusifs avec des grands comptes L’Alliance a signé de nombreux contrats de flotte avec des clients entreprises dans le monde entier dont le groupe agroalimentaire Danone le groupe de services informatiques Atos et le groupe pharmaceutique Merck En 2014 elle a également signé un contrat pour une flotte de 200 véhicules électriques avec Orange le géant des télécommunications en France SALONS DE L’AUTOMOBILEDepuis 2012 une équipe dédiée de l’Alliance est responsable des salons de l’automobile dans le monde entier pour six des marques de l’Alliance Renault Nissan Infiniti Dacia Datsun et Renault Samsung Motors La création de l’équipe Salons de l’automobile de l’Alliance permet l’adoption d’une approche stratégique commune pour ces événements et l’utilisation d’outils stratégiques communs tout en réduisant les coûts GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201452Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSAN1 2 6 COOPÉRATIONS STRATÉGIQUESL’alliance Renault Nissan a développé une compétence essentielle de gestion et de développement de partenariats à valeur ajoutée pour augmenter les économies d’échelle contribuer à accélérer la croissance dans de nouvelles régions et financer la recherche et le développement de véhicules et de motorisations nouvelle génération En fait les partenaires existants et potentiels apprécient tout particulièrement Renault Nissan pour sa capacité à approfondir ses collaborations sur plusieurs cycles économiques Aujourd’hui l’Alliance conclut des accords de collaboration stratégique avec de nombreux constructeurs automobiles dont l’A llemand Daimler le C hinois Dongfeng Motor le J aponais Mitsubishi Motors et l’I ndien Ashok Leyland 1 2 6 1 COOPÉRATION AVEC DAIMLERLa collaboration stratégique la plus importante de l’Alliance est de loin celle mise en place avec le constructeur haut de gamme Daimler AG Ce partenariat a débuté en avril 2010 Cette coopération stratégique est renforcée par des participations croisées  Daimler détient 3 1  % du capital de Renault et de Nissan tandis que Renault et Nissan détiennent chacun 1 55  % du capital de Daimler Cette coopération est gérée par un Comité de coopération co présidé par Carlos Ghosn et le Président Directeur général de Daimler Dieter Zetsche et composé des hauts dirigeants de Renault de Nissan et de Daimler Le Comité de gouvernance et de coopération qui se réunit presque chaque mois veille à la mise en œuvre des projets convenus et formule des propositions pour de nouveaux projets RNBV gère cette coopération pour l’Alliance La coopération entre les deux sociétés s’est intensifiée depuis  2010 date où elles ont uni leurs forces et atteint désormais une envergure plus internationale En 2010 ces sociétés ont commencé à collaborer sur trois projets principalement en Europe Aujourd’hui l’Alliance et Daimler coopèrent sur 12 grands projets sur trois continents À ce jour les projets clés pour lesquels Renault fait partie du portefeuille sont les suivants  Pl’utilitaire urbain Citan de Daimler sorti en septembre  2012 Cet utilitaire camionnette construit dans l’usine Renault de Maubeuge en France est basé sur le modèle Kangoo de Renault qui est aussi produit dans cette usine Le Citan qui représente environ 25  % de la production totale de l’usine de Maubeuge est également équipé d’un moteur diesel à quatre cylindres de 1 5  litre développé conjointement par Renault et Daimler Une variante de ce moteur équipe également les nouveaux modèles de Mercedes Benz Classe A et B sortis en 2012  Pune nouvelle génération de Renault Twingo et de Mercedes Benz smart basée sur une plate forme commune Renault Daimler Bien que la nouvelle Twingo et les smart fortwo et forfour lancées au second semestre 2014 soient construites sur une plate forme commune elles restent des produits indépendants disposant d’identités de marque aisément reconnaissables La nouvelle Twingo et la smart forfour sont produites à Novo Mesto en Slovénie tandis que la smart fortwo est produite à l’usine Daimler de Hambach en France  Ples débuts en 2016 d’une nouvelle famille de petits moteurs à essence turbocompressés à injection directe à la pointe de la technologie développés par Renault et Daimler pour les voitures Daimler Renault et Nissan Ces moteurs plus compacts permettront d’améliorer les économies de carburant et de réduire les émissions Le partenariat Renault Nissan Daimler se développe de façon organique projet par projet  il n’existe pas de domaine de collaboration potentielle «  hors  limite  » Lorsque les équipes identifient des projets qui pourraient bénéficier à tous les partenaires elles lancent des études de faisabilité Si les dirigeants et les membres des conseils d’administration de toutes les entreprises sont d’accord pour continuer le projet est validé et annoncé à l’extérieur avec un calendrier et une répartition du travail précis Certains projets ne sont pas poursuivis au delà de l’étude de faisabilité Les équipes se tournent alors vers des possibilités différentes En 2013 Renault et Daimler ont reçu le prix prestigieux «  Franco German Business Award » pour leur coopération industrielle Décerné par la chambre de c ommerce et de l’industrie f ranco allemande ce prix récompense les entreprises françaises et allemandes apparaissant comme des modèles de coopération dans quatre domaines  coopération industrielle environnement innovation et nouvelles technologies et ressources humaines GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014531LE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSAN1 2 7 PERFORMANCES COMMERCIALES &  INDICATEURS  FINANCIERS DE L’ALLIANCE1 2 7 1 VENTES 2014 DE L’ALLIANCEL’alliance Renault Nissan a vendu un nombre record de 8 470 610 véhicules en 2014 grâce à des ventes en hausse aux États Unis et en Europe de l’Ouest Les ventes ont encore augmenté l’année dernière 2014 enregistrant une hausse de 2 5 % par rapport à l’année précédente Une voiture sur dix vendue dans le monde l’est par l’ensemble Renault Nissan et AVTOVAZ le plus grand constructeur automobile de Russie Renault SAS le troisième plus grand constructeur automobile d’Europe a vendu 2  712 432 véhicules dans le monde en 2014 une augmentation de 3 2 % par rapport à 2013 En Europe de l’Ouest les ventes de Renault ont atteint 1  464  611 de véhicules une hausse de 12 5  % soit plus de deux fois la croissance du marché Renault a atteint 10 % de part de marché en Europe soit une augmentation de 0 6 point La marque Dacia a enregistré la croissance la plus rapide en Europe gagnant 0 4 point de part de marché Les ventes de Renault hors Europe de l’Ouest ont baissé de 5 9  % à 1  247  821 de véhicules en raison du ralentissement économique dans plusieurs de ses marchés Malgré ce ralentissement Renault a conquis des parts de marché encore jamais atteintes au Brésil et en Russie ses deuxième et troisième marchés respectivement après la France Nissan Motor Co Ltd a vendu un record de 5  310  064 véhicules dans le monde en hausse de 4 1  % Nissan a continué à vendre plus de 1  million de véhicules sur ses deux plus grands marchés les États Unis et la Chine AVTOVAZ a vendu 448  114 véhicules une baisse de 16 3   % due au ralentissement de l’ensemble du marché en Russie L’alliance Renault Nissan détient une participation dans AVTOVAZ qui vend des voitures sous la marque LADA en joint venture avec l’entreprise publique Rostec Ensemble l’alliance Renault Nissan et AVTOVAZ représentent un tiers des ventes de véhicules en Russie Les 10  marchés principaux de l’Alliance en 2014 étaient les États Unis la Chine la Russie le Japon la France le Mexique le Brésil le Royaume Uni l’Allemagne et l’Italie 1 2 7 2 L’ÉVOLUTION DES TITRES RENAULT ET NISSAN DEPUIS LA CRÉATION DE L’ALLIANCE EN  1999RENAULT 050100150200250300350400Renault CAC 402000199929 03 992001 2002 2003 2004 2005 2007 2008 20092006 2010 201131 12 1420142013201215 ans de coopération Renault Nissan Renault+ 72 9 % CAC 40+ 2 9 % Base 100 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201454Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSANNISSAN 050100150200250300350Nissan Nikkeï 2252000199929 03 992001 2002 2003 2004 2005 2007 2008 20092006 2010 201130 12 1420142013201215 ans de coopération Renault Nissan Nissan+ 125 9 % Nikkeï+ 9 0 % Base 100 1 2 7 3 VALEUR DES OPÉRATIONS COMMUNESLes ventes et les achats de Renault à Nissan se sont élevés à un total de 2  500  millions d’euros et 1  900  millions d’euros respectivement comme mentionné au chapitre 4 des comptes consolidés dans la note 12 1 2 7 4 INFORMATIONS FINANCIÈRES SUR L’ALLIANCE(Cf chapitre 1 3 2 3)CAPITALISATION BOURSIÈRE DES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES EN MARS 1999 ET EN DÉCEMBRE 2014(en millions d’euros)29 MARS 1999 RANG31 DÉCEMBRE 2014Toyota96 736 1 Toyota 178 062Daimler81 541 2 VW 86 767Ford59 848 3 Daimler 73 787GM52 518 4 BMW 57 738Honda39 961 5 Ford 48 391VW22 159 6 GM 46 353BMW16 277 7 Honda 44 025Fiat13 522 8 Hyundai 34 167Nissan9 049 9 Nissan 32 902 Renault8 393 10 Renault 17 900PSA6 615 11 Fiat 12 335Hyundai678 12 PSA 8 003 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014551LE GROUPE RENAULT1L’AL LIANCE RENAULT NISSAN1 2 7 5 SITES DE PRODUCTION MONDIAUXMexiqueÉtats UnisColombieChiliArgentineBrésilProduits du groupe RenaultProduits Nissan InfinitiCarrosserie montageMécaniqueProduction croiséeKenyaÉgypteIndonésieRussieChineCorée du SudJaponAfrique du SudMarocIndeMalaisieIranAlgérieTaïwanPhilippinesThaïlandeVietnamNigeriaMyanmar** Ouverture en 2015 Grande BretagneEspagnePortugalFranceSlovénieRoumanieTurquie1 2 8 RÉSULTATS NISSAN 2014Les états financiers de Nissan sont préparés conformément au référentiel comptable japonais qui est différent de celui utilisé par Renault Les états financiers englobent des résultats opérationnels intermédiaires et certains indicateurs propres à Nissan Pour mesurer la contribution aux résultats de Renault les états financiers de Nissan sont retraités comme indiqué au chapitre  4 note  12 des états financiers consolidés L’exercice de Nissan commence le 1er avril de l’année et prend fin le 31 mars de l’année suivante 1 2 8 1 EXERCICE 2014 APRÈS NEUF MOISPour les neuf mois terminés le 31 décembre 2014 le résultat net de Nissan a augmenté de 23 6  % pour atteindre 338 8  milliards de yens grâce à la robustesse des ventes aux États Unis à des économies de coût et à un effet de change favorable Sa marge opérationnelle a atteint 417 9 milliards de yens pour la période ce qui représente une marge de 5 2 % sur le chiffre d’affaires net de 8 09 billions de yens en hausse de 11 1 % Nissan a vendu 3  835  000 véhicules dans le monde au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2014 une augmentation de 4 4  % par rapport à l’année dernière 1 2 8 2 CONTRIBUTION DE NISSAN AUX RÉSULTATS 2014 DE RENAULTCONTRIBUTION AU RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ 2014 DE RENAULTLa contribution de Nissan au bénéfice de Renault en 2014 a été de 1 559  millions d’euros contre 1  498 millions d’euros en 2013 enregistrés dans les états financiers comme part du résultat net des sociétés mises en équivalence (voir chapitre 4 note 12 de l’annexe aux comptes consolidés)CONTRIBUTION AU PAIEMENT DE DIVIDENDES SUR LE RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ 2014 DE RENAULTEn juin 2014 Renault a reçu un dividende final de 212  millions d’euros pour l’exercice 2013 (15   ¥ par action) En novembre  2014 Renault a reçu un premier versement de dividende de 220  millions d’euros (16 5  ¥ par action) pour l’exercice 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201456Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 20141 3 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014PRINCIPAUX CHIFFRES20142013 VARIATIONImmatriculations mondiales Groupemillions de véhicules2 71 2 63 +3 2 %Chiffre d’affaires Groupemillions d’euros41 055 40 932 +0 3 %Marge opérationnelle Groupemillions d’euros1 609 1 242 +367% CA 3 9 % 3 0 % +0 9 ptContribution entreprises associéesmillions d’euros1 362 1 444 82dont Nissan1 559 1 498 +61dont AVTOVAZ 182 34 148Résultat netmillions d’euros1 998 695 +1 303Résultat net part du Groupemillions d’euros1 890 586 +1 304Résultat net par actioneuros6 92 2 15 +4 8Free cash flow opérationnel (1)millions d’euros1 083 827 +256Position nette de liquidité de l’Automobilemillions d’euros2 104 1 761 +343Encours productif moyen du Financement des ventesmilliards d’euros25 4 24 2 +4 9 %(1) Free cash flow opérationnel  capacité d’autofinancement (hors dividendes reçus des sociétés cotées) diminuée des investissements corporels et incorporels nets des  cessions  +   variation  du  besoin en fonds de roulement SYNTHÈSE GÉNÉRALEEn 2014 les immatriculations de véhicules particuliers et de véhicules utilitaires (VP+VU) du groupe Renault ont progressé de 3 2 % avec 2 712 432 véhicules immatriculés dans un marché automobile mondial en hausse de  3 5 % En Europe la part de marché du Groupe a atteint 10 1 %  la marque Renault a gagné 0 2 point de part de marché et la marque Dacia 0 4 point En VU la marque Renault a maintenu son leadership pour la 17e année consécutive avec une part de marché de 14 2 % À l’international impactées par les crises économiques et financières sur ses principaux marchés émergents les immatriculations hors d’Europe ont reculé de 5 9  % Elles ont représenté 46 % des immatriculations totales du Groupe contre 50 % en 2013 Cependant le Groupe a résisté et affiché des parts de marché record au Brésil (7 1 %) et en Russie (7 9 %) ses deuxième et troisième plus gros marchés En 2014 le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 41 055 millions d’euros en hausse de 0 3  % par rapport à 2013 À taux de change constant il progresse de 3 1 % La contribution de l’Automobile au chiffre d’affaires atteint 38 874 millions d’euros également en hausse de 0 3  % par rapport à 2013 Le Groupe a compensé l’impact négatif des devises par des hausses de prix hors d’Europe et par la forte progression des ventes de composants et de véhicules à ses partenaires La marge opérationnelle du Groupe s’élève à 1 609 millions d’euros contre 1  242  millions d’euros en 2013 et représente 3 9  % du chiffre d’affaires (3 0 % en 2013) La marge opérationnelle de l’Automobile est en hausse de 363  millions d’euros à 858  millions d’euros et atteint 2 2  % du chiffre d’affaires Cette performance s’explique par la réduction des coûts et la croissance de l’activité en dépit d’un impact défavorable des devises et de l’enrichissement de certains modèles en fin de vie La contribution du Financement des ventes à la marge opérationnelle du Groupe atteint 751  millions d’euros contre 747  millions d’euros en 2013 Cette stabilité résulte de la baisse du produit net bancaire compensée par la hausse de l’encours productif moyen et le développement de l’activité de services Le coût du risque demeure stable à 0 43 % Les autres produits et charges d’exploitation sont négatifs de 504 millions d’euros en raison principalement de coûts de restructuration pour 305 millions d’euros et de dépréciations d’actifs pour 153 millions d’euros Le résultat d’exploitation du Groupe s’établit à 1  105  millions d’euros contre 34  millions d’euros en 2013 Cette amélioration s’explique par la progression de la marge opérationnelle et la réduction des autres charges d’exploitation pour 772 millions d’euros La contribution des entreprises associées essentiellement Nissan s’élève à 1 362 millions d’euros contre 1 444 millions d’euros en 2013 après prise en compte d’une contribution négative d’AVTOVAZ pour 182 millions d’euros Le résultat net s’établit à 1  998  millions d’euros et le résultat net part du Groupe à 1  890  millions d’euros (6 92  euros par action par rapport à 2 15 euros par action en 2013) Le free cash flow opérationnel de l’Automobile est positif de 1 083 millions d’euros notamment en raison de la hausse de la rentabilité opérationnelle et après prise en compte d’une variation du besoin en fonds de roulement positive de 596 millions d’euros sur la période Un dividende de 1 90  euro par action contre 1 72  euro l’an dernier sera soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée générale des actionnaires GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014571LE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014PERSPECTIVES 2015Malgré les incertitudes économiques dans de nombreux pays la demande automobile mondiale devrait poursuivre sa croissance en 2015 (+2  %) Le marché européen devrait également connaître une légère hausse de 2  % tandis que nous anticipons une nouvelle année de forte volatilité pour nos principaux marchés émergents Dans ce contexte le groupe Renault vise à  Paugmenter de nouveau ses immatriculations et son chiffre d’affaires (à taux de change constant)  Ppoursuivre l’amélioration de la marge opérationnelle du Groupe et de l’Automobile  Pgénérer un free cash flow opérationnel de l’Automobile positif 1 3 1 PERFORMANCES COMMERCIALESSYNTHÈSEEn 2014 les immatriculations de véhicules particuliers et de véhicules utilitaires (VP+VU) du groupe Renault ont progressé de 3 2 % avec 2 712 432 véhicules immatriculés dans un marché automobile mondial en hausse de 3 5 % Le groupe Renault a amélioré sa pénétration dans neuf de ses dix principaux marchés En Europe la part de marché du Groupe a atteint 10 1 %  la marque Renault a gagné 0 2 point de part de marché et la marque Dacia 0 4 point En VU la marque Renault a maintenu son leadership pour la 17e année consécutive avec une part de marché de 14 2 % À l’international impactées par les crises économiques et financières sur ses principaux marchés émergents les immatriculations hors d’Europe ont reculé de 5 9  % Elles ont représenté 46 % des immatriculations totales du Groupe contre 50 % en 2013 Cependant le Groupe a résisté et affiché des parts de marché record au Brésil (7 1 %) et en Russie (7 9 %) ses deuxième et troisième plus gros marchés En 2014 le nombre de nouveaux dossiers financés par RCI Banque a augmenté de 7 3 % par rapport à 2013 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201458Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 1 3 1 1 L’AUTOMOBILEVÉHICULES PARTICULIERS ET UTILITAIRES (IMMATRICULATIONS)2014*2013 VARIATION (en %)GROUPE2 712 432 2 628 183 +3 2RÉGION EUROPE1 464 611 1 301 896 +12 5Renault1 103 067 1 011 398 +9 1Dacia361 544 290 498 +24 5RÉGION AMÉRIQUES416 934 466 891 10 7Renault415 701 460 833 9 8Renault Samsung Motors1 233 6 058 79 6RÉGION ASIE PACIFIQUE133 172 108 237 +23 0Renault51 914 47 092 +10 2Dacia1 070 1 015 +5 4Renault Samsung Motors80 188 60 130 +33 4RÉGION AFRIQUE MOYEN ORIENT INDE 308 012 339 289 9 2Renault226 832 265 135 14 4Dacia80 580 73 367 +9 8Renault Samsung Motors600 787 23 8RÉGION EURASIE389 703 411 870 5 4Renault321 330 347 032 7 4Dacia68 271 64 716 +5 5Renault Samsung Motors102 122 16 4* Chiffres provisoires EUROPEEn 2014 les immatriculations du groupe Renault ont augmenté de 12 5  % dans un marché en hausse de 5 9 % Le Groupe a progressé sur la quasi totalité des pays en volumes et en parts de marché Au global il a dépassé le seuil des 10 % de part de marché (+0 6 point) Les plus fortes progressions ont été enregistrées au Royaume Uni (+41 9  %) au Portugal (+42 1  %) en Espagne (+30 2  %) et en Italie (+28 9  %) En France le groupe Renault a gagné 1 3  point de part de marché à 26 6 % avec des volumes en hausse de 5 5 % par rapport à 2013 Le Groupe a placé cinq véhicules dans le top 10 des ventes à particuliers Avec plus de 105 000 immatriculations Clio est le véhicule le plus vendu du marché français et Captur le premier cross over La marque Renault occupe la troisième place du marché VP+VU de la Région avec une pénétration de 7 6  % (+0 2  point) Renault est leader en France et redevient la deuxième marque en Espagne Clio et Captur ont permis à Renault de prendre la première place du marché des citadines (segments A+B) En VU la marque a maintenu son leadership pour la 17e année consécutive (14 2 % de part de marché) Depuis deux ans Dacia est la marque qui a enregistré la plus forte croissance de part de marché en Europe (+0 4 point à 2 5  %) En France cinquième marque du marché Dacia a gagné 0 5  point de pénétration à 4 9  % grâce notamment au succès de Duster et de Sandero (troisième véhicule le plus vendu aux particuliers) En Espagne Sandero premier véhicule vendu aux particuliers a permis à Dacia de voir sa part de marché progresser de 0 7 point à 4 7 % Dacia a réalisé également des volumes et parts de marché record dans la quasi totalité des pays d’Europe comme en Italie (2 7  % de part de marché) ou au Royaume Uni où après seulement deux ans de commercialisation Dacia a déjà conquis presque 1 point de part de marché (23 862 nouveaux clients en 2014) HORS D’EUROPEAmériquesAvec 416  934 immatriculations les volumes du Groupe ont perdu 10 7  % dans un marché en baisse de  7 5  % en grande partie lié à la situation économique en Argentine Le groupe Renault a préservé une part de marché de 6 4 % ( 0 2 point) à la faveur de son succès au Brésil Le Brésil demeure le deuxième marché du Groupe Malgré un marché en baisse de 7 % Renault a immatriculé 237 187 unités (+0 3 %) La marque a ainsi réalisé une part de marché record de 7 1 % (+0 5 point) En Argentine dans un contexte financier local difficile Renault a fait le choix de limiter son exposition au peso et par conséquent la quantité de ses importations Les immatriculations ont été pénalisées et ont reculé de 39 8 % par rapport à 2013 pour une part de marché de 12 9 % ( 2 5 points) En Colombie Renault est la deuxième marque du marché et a réalisé un record de ventes avec 50  362  unités (+13 5  %) et une part de marché de 16 6 % (+0 5 point) Asie PacifiqueAvec 133 172 unités les volumes du Groupe ont progressé de 23 % dans un marché en hausse de 4 6  % grâce notamment au Revival Plan de Renault Samsung Motors En Corée dans un marché VP en hausse de 9 0 % Renault Samsung Motors a enregistré une nouvelle progression de ses volumes (+33 3 %) et de sa part de marché (+1 point à 5 7 %) QM3 a confirmé son succès et s’est écoulé à près de 20 000 unités depuis sa commercialisation fin 2013 En Chine le Groupe a enregistré 34  067  immatriculations Un an après la création de Dongfeng Renault Automotive Company (DRAC) sa coentreprise avec Dongfeng Renault est en ligne avec son plan pour lancer en 2016 ses premiers véhicules fabriqués localement GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014591LE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014Afrique Moyen Orient IndeDans un marché qui a progressé de 7 8 % les volumes du Groupe dans cette Région ont reculé de 9 2 % en 2014 avec une part de marché qui s’établit à 3 8 % ( 0 7 point) Le Groupe s’affirme comme leader du marché algérien avec 26 9 % de part de marché en hausse de 0 7  point dans un marché en baisse de 19 8  % Cette performance positionne les marques Renault et Dacia aux première et troisième places L’usine Renault d’Oran inaugurée en novembre  2014 renforce la place de Renault en tant qu’acteur majeur du marché automobile algérien Au Maroc dans un marché stable (+1 1  %) le groupe Renault a conservé son leadership avec 37 % de part de marché et a placé une nouvelle fois ses marques Dacia et Renault en tête des immatriculations avec 45 174 véhicules vendus En Inde Renault est resté la première marque européenne avec 1 5  % de part de marché malgré un recul de ses immatriculations de 30 3  % à 44 849 véhicules Cette évolution négative s’explique essentiellement par un creux dans son cycle produit EurasieEn 2014 la part de marché du groupe Renault a progressé de 0 7 point et s’établit à 10 3  % avec des immatriculations en baisse de 5 4  % dans un marché en chute de 11 5 % En Russie son troisième marché fort du succès de Duster (à nouveau premier SUV du marché en 2014) et du lancement réussi de Nouvelle Logan et Nouvelle Sandero Renault a enregistré une part de marché record de 7 9 % (+0 3 point) dans un contexte économique et monétaire difficile En Turquie dans un marché en recul de 10 0 % le Groupe a gagné 0 4 point de part de marché (17 4 %) Renault est la deuxième marque du pays En Roumanie Dacia constructeur national reste leader du marché Au global le groupe Renault a totalisé 38 6 % de part de marché dans le pays avec des immatriculations en hausse de 21 3 % IMMATRICULATIONS DU GROUPE PAR MARQUE ET PAR TYPEVéhicules particuliers et utilitaires (immatriculations)2014*2013 VARIATION (en %)GROUPE2 712 432 2 628 183 +3 2PAR MARQUERenault2 118 844 2 131 490 0 6Dacia511 465 429 596 +19 1Renault Samsung Motors82 123 67 097 +22 4PAR TYPE DE VÉHICULESVéhicules particuliers2 368 090 2 304 439 +2 8Véhicules utilitaires344 342 323 744 +6 4* Chiffres provisoires Malgré des gains de part de marché en Europe les immatriculations de la marque Renault ont enregistré un léger recul de 0 6 % par rapport à 2013 en raison de la baisse des principaux marchés émergents Avec 2 118 844 unités immatriculées la marque Renault représente 78 1 % des immatriculations du Groupe Les immatriculations de la marque Dacia ont progressé de 19 1  % à 511  465 unités fort du succès des nouveaux modèles et de la reprise du marché européen En 2014 Renault Samsung Motors a augmenté ses volumes d’immatriculations de 22 4 % 1 3 1 2 LE FINANCEMENT DES VENTESNOUVEAUX FINANCEMENTS ET SERVICESBénéficiant de la reprise des immatriculations en Europe RCI Banque a financé 1  245  246 nouveaux dossiers en 2014 en progression de 7 3  % par rapport à 2013 Cette performance est liée à la dynamique de croissance rentable engagée par RCI Banque axée à la fois sur sa stratégie d’internationalisation et sur le déploiement de nouveaux services Le taux d’intervention financements de RCI Banque s’est établi à 35 2 % contre 34 6 % en 2013 L’encours productif moyen a progressé de 4 9  % à 25 4  milliards d’euros dont 18 7 milliards d’euros sur l’activité Clientèle (+5 6 % comparé à 2013) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201460Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014PERFORMANCE FINANCEMENT DE RCI BANQUE20142013 VARIATION (en %)Nouveaux dossiers Financements (en milliers)1 245 1 161 +7Pdont dossiers VO (en milliers)197 189 +4Nouveaux financements (en milliards d’euros)12 6 11 4 +11Encours productif moyen (en milliards d’euros)25 4 24 2 +5PERFORMANCE SERVICES RCI BANQUE20142013 VARIATIONNouveaux dossiers services (en milliers)2 168 1 756 +23 %TAUX D’INTERVENTION SERVICES73 0 % 62 7 % +10 3 PTSAu centre de la stratégie du groupe RCI le développement de l’activité Services ainsi que sa diversification visent un triple objectif  la satisfaction des clients la fidélisation aux marques de l’Alliance et la rentabilité de l’activité de RCI Banque Le taux d’intervention Services a enregistré une forte croissance cette année et s’établit à 73 0 % (contre 62 7 % à fin 2013) TAUX D’INTERVENTION FINANCEMENTS RCI BANQUE SUR LES IMMATRICULATIONS DE VÉHICULES NEUFSLe taux d’intervention a progressé de 0 6  point par rapport à 2013 pour s’établir à 35 2  % il a été soutenu par la reprise du marché automobile en Europe où les taux d’intervention financements sont élevés TAUX D’INTERVENTION PAR MARQUE2014 (en %)2013 (en %)VARIATION (en points)Renault35 7 35 2 +0 5Dacia36 0 33 5 +2 5Renault Samsung Motors49 0 47 5 +1 5Nissan32 2 32 5 0 2Infiniti34 3 33 8 +0 5RCI BANQUE35 2 34 6 +0 6TAUX D’INTERVENTION PAR RÉGION2014 (en %)2013 (en %)VARIATION (en points)Europe36 4 35 1 +1 3Amériques38 9 42 7 3 8Asie Pacifique48 1 47 4 +0 7Afrique Moyen Orient Inde29 6 30 5 0 8Eurasie26 9 24 9 +2 0RCI BANQUE35 2 34 6 +0 6Dans la Région Europe RCI Banque a su profiter de la reprise du marché automobile et de la bonne performance des immatriculations de l’Alliance Dynamisé par le succès des nouveaux modèles et la hausse des parts de marché des constructeurs de l’Alliance le nombre de dossiers de financements de véhicules neufs a progressé de 15 7 % en 2014 Avec un taux d’intervention financements à 36 4 % l’Europe a affiché une hausse de 1 3 point par rapport à 2013 La Région Amériques (Brésil Argentine) marquée par une baisse du marché automobile ( 11 4  % sur le périmètre d’intervention de RCI Banque par rapport à 2013) a maintenu un niveau élevé de performance avec un taux d’intervention financements à 38 9 % (contre 42 7 % à fin décembre 2013) Le Brésil a maintenu sa position de deuxième contributeur du Groupe en termes de volume de dossiers de financements Dans la Région Asie Pacifique (Corée du Sud) malgré la forte concurrence des réseaux bancaires RCI Banque a résisté avec un taux d’intervention financements à 48 1  % (+0 7  point) en 2014 profitant de la hausse du marché automobile et de la croissance de la part de marché des marques de l’Alliance Dans la Région Afrique Moyen Orient Inde (Maroc) le taux d’intervention financements s’est établi à 29 6  % en léger repli de 0 8  point par rapport à 2013 La Région Eurasie (Roumanie Turquie et Russie) a poursuivi sa croissance et a affiché un taux d’intervention financements à 26 9  % en hausse de 2 0 points par rapport à 2013 Intégrées en 2013 la Russie et la Turquie se sont positionnées respectivement à la troisième et neuvième place des filiales RCI Banque en termes de nombre de dossiers véhicules neufs financés GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014611LE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL ET  NOUVELLES  ACTIVITÉSDans le cadre de sa stratégie RCI Banque a continué son expansion internationale en accompagnant pleinement le développement commercial des marques de l’Alliance En dépit du repli de ses principaux marchés émergents la part de l’activité  hors d’Europe de RCI Banque a représenté encore plus d’un tiers du nombre de dossiers de financements de véhicules neufs (34 % en 2014 contre 38 % en 2013) En Turquie malgré le recul de 10 0  % du marché automobile le taux d’intervention financements de la joint venture entre RCI Banque et Oyak s’est établi à 23 2 % ( 1 8 point par rapport à 2013) Sur ce marché le financement de la marque Dacia a poursuivi son développement avec un taux d’intervention qui s’est établi à 33 0  % en hausse de 5 0 points par rapport à 2013 En Russie bien que pénalisée par un marché automobile en baisse de 10 6 % par rapport à 2013 RN Bank (banque de financement en partenariat avec Nissan et Unicredit créée en 2014) a contribué fortement à la croissance du groupe RCI Banque tout en soutenant les ventes de l’Alliance Datsun la sixième marque de l’Alliance financée par RCI Banque depuis 2014 a  présenté d’ores et déjà un haut niveau de performance RCI Banque a poursuivi la politique de diversification de son refinancement en développant avec succès l’activité de collecte de dépôts en Autriche Désormais déployée dans trois pays européens (France Allemagne et Autriche) la collecte de dépôts constitue un levier majeur du refinancement de RCI Banque En 2014 le montant total des dépôts collectés a atteint 6 53 milliards d’euros soit 26 % des encours productifs moyens du groupe En lien avec sa stratégie RCI Banque confirme son ambition de refinancer 30 % de ses encours par les dépôts à l’horizon 2016 Opérateur de services de l’Alliance pour la location de batterie du véhicule électrique dans 20 pays RCI Banque a compté 58 416 batteries en parc à fin 2014 En plus des cinq modèles déjà commercialisés (Kangoo Z E Fluence Z E Twizy ZOE pour Renault et Leaf pour Nissan) RCI Banque a élargi son domaine d’intervention en finançant la batterie du nouveau modèle Nissan e NV200 commercialisé depuis juillet 2014 1 3 1 3 STATISTIQUES COMMERCIALES ET DE PRODUCTIONGROUPE RENAULT – IMMATRICULATIONS MONDIALESVÉHICULES PARTICULIERS ET UTILITAIRES (en unités)2014 (1)2013 VARIATION (en %)Twingo84 305 84 680 0 4Clio457 822 461 971 0 9ZOE11 323 8 874 27 6Thalia266 16 248 98 4Captur QM3196 592 94 954 +++Pulse2 797 4 791 41 6Logan309 549 257 354 20 3Sandero351 126 354 883 1 1Lodgy27 999 43 648 35 9Mégane Scénic274 843 302 205 9 1Fluence (yc Z E ) SM3 Scala111 299 134 835 17 5Duster395 350 376 606 5 0Laguna16 191 18 322 11 6Latitude SM5 Safrane32 709 38 764 15 6Koleos QM557 282 52 945 8 2Espace7 004 8 379 16 4SM7 Talisman4 977 3 767 32 1Kangoo (yc Z E )145 421 146 668 0 9Dokker57 654 51 874 11 1Trafic67 778 61 609 10 0Master91 213 89 687 1 7Autres8 932 15 119 40 9TOTAL IMMATRICULATIONS MONDIALES DU GROUPE VP + VU 2 712 432 2 628 183 3 2(1) Chiffres provisoires Twizy (2)2 450 3 059 19 9(2) Étant un quadricycle Twizy n’est pas inclus dans les immatriculations automobiles du Groupe GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201462Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014GROUPE RENAULT – IMMATRICULATIONS EUROPEVÉHICULES PARTICULIERS ET UTILITAIRES (en unités)2014 (1)2013 VARIATION (en %)Twingo83 021 82 161 1 0Clio331 854 313 669 5 8ZOE11 231 8 863 26 7Thalia2 834 99 8Captur QM3166 184 86 744 91 6Pulse Logan41 692 17 956 +++Sandero138 117 121 759 13 4Lodgy20 600 34 530 40 3Mégane Scénic252 789 265 692 4 9Fluence (yc Z E ) SM3 Scala5 022 6 457 22 2Duster126 307 84 648 49 2Laguna16 065 18 047 11 0Latitude SM5 Safrane485 584 17 0Koleos QM57 427 8 459 12 2Espace7 003 8 378 16 4SM7 Talisman Kangoo (yc Z E )93 955 86 808 8 2Dokker34 756 31 541 10 2Trafic59 751 54 731 9 2Master59 721 55 537 7 5Autres8 629 14 498 40 5TOTAL IMMATRICULATIONS EUROPE DU GROUPE VP + VU 1 464 611 1 301 896 12 5(1) Chiffres provisoires Twizy (2)2 316 2 999 22 8(2) Étant un quadricycle Twizy n’est pas inclus dans les immatriculations automobiles du Groupe GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014631LE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014GROUPE RENAULT – IMMATRICULATION À L’INTERNATIONALVÉHICULES PARTICULIERS ET UTILITAIRES (en unités)2014 (1)2013 VARIATION (en %)Twingo1 284 2 519 49 0Clio125 968 148 302 15 1ZOE92 11 +++Thalia264 15 414 98 3Captur QM330 408 8 210 +++Pulse2 797 4 791 41 6Logan267 857 239 398 11 9Sandero213 009 233 124 8 6Lodgy7 399 9 118 18 9Mégane Scénic22 054 36 513 39 6Fluence (yc Z E ) SM3 Scala106 277 128 378 17 2Duster269 043 291 958 7 8Laguna126 275 54 2Latitude SM5 Safrane32 224 38 180 15 6Koleos QM549 855 44 486 12 1Espace1 1 0 0SM7 Talisman4 977 3 767 32 1Kangoo (yc Z E )51 466 59 860 14 0Dokker22 898 20 333 12 6Trafic8 027 6 878 16 7Master31 492 34 150 7 8Autres303 621 51 2TOTAL IMMATRICULATIONS À L’INTERNATIONAL DU GROUPE VP + VU 1 247 821 1 326 287 5 9(1) Chiffres provisoires Twizy (2)134 60 +++(2) Étant un quadricycle Twizy n’est pas inclus dans les immatriculations automobiles du Groupe GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201464Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014GROUPE RENAULT – PRODUCTION MONDIALE PAR MODÈLE (1)VÉHICULES PARTICULIERS ET UTILITAIRES (EN UNITÉS)2014 (1)2013 VARIATION (en %)Twizy2 248 2 288 1 7Twingo98 787 83 630 18 1Clio436 658 458 302 4 7ZOE12 739 9 969 27 8Thalia 10 195 Captur QM3209 865 117 517 78 6Logan190 973 212 734 10 2Sandero312 123 369 022 15 4Autres Logan42 631 17 761 +++Lodgy25 679 34 254 25 0Mégane Scénic255 888 278 188 8 0Fluence (yc Z E ) SM3 Scala96 871 120 212 19 4Duster336 827 323 299 4 2Laguna14 322 17 902 20 0Latitude SM531 941 37 550 14 9Koleos56 160 51 606 8 8Espace6 660 7 494 11 1SM7 Talisman4 994 3 805 31 2Kangoo (yc ZE)140 478 172 316 18 5Dokker56 030 56 705 1 2Trafic31 498 +++Master124 129 108 300 14 6Autres86 647 27 284 +++PRODUCTION MONDIALE DU GROUPE 2 574 158 2 520 033 2 1Dont production pour les partenaires  GM (Master)18 587 13 834 34 4Nissan (Mercosur + Corée)52 364 31 010 68 9Daimler (Citan + Smart)34 103 17 687 92 8(1) Chiffres provisoires PRODUCTION DE PARTENAIRES POUR RENAULT 2014 (1)2013 VARIATION (en %)Nissan (yc Inde)101 511 154 262 34 2Autres (GM Iran AVTOVAZ)87 054 33 611 +++(1) Chiffres provisoires (1) Les données relatives à la production sont issues d’un comptage effectué lors de la sortie de chaine de montage GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014651LE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014ORGANISATION GÉOGRAPHIQUE DU GROUPE RENAULT PAR RÉGION – COMPOSITION DES RÉGIONSAu 31 décembre 2014EUROPE AMÉRIQUES ASIE PACIFIQUE AFRIQUE MOYEN ORIENT INDE EURASIEFrance métropolitaineAmérique latine NordJaponAfriqueRussieAutriche Colombie Corée du Sud AlgérieAllemagne Costa Rica Maroc ArménieBelgique Lux CubaAseanTunisie AzerbaïdjanDanemark Équateur Brunei Égypte BiélorussieEspagne Honduras Cambodge Libye GéorgieFinlande Mexique Indonésie Pays subsahariens KazakhstanGrèce Nicaragua Laos Afrique du Sud KirghizistanIrlande Panama Malaisie Madagascar OuzbékistanIslande Salvador Philippines TadjikistanItalie Venezuela Hong Kong Iran TurkménistanNorvège Rép Dominicaine Singapour Arabie Saoudite UkrainePays Bas Thaïlande Pays du GolfePortugal Viet Nam IrakEurope orientaleRoyaume UniAmérique latine SudIsraël BulgarieSuède Argentine AustralieJordanieMoldavieSuisse Brésil Nouvelle Calédonie RoumanieAlbanie Bolivie Nouvelle Zélande LibanBosnie Chili Tahiti Pakistan TurquieChypre ParaguayCroatie PérouChineIndeHongrie UruguayMacédoineDOM Antilles et Océan indienMalteGuadeloupeMonténégroGuyanePays baltesMartiniquePologneSaint MartinRép t chèqueSt Pierre et MiquelonSerbieRéunionSlovaquieComoresSlovénieSeychelles GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201466Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 20141 3 2 1 COMMENTAIRES SUR LES RÉSULTATS FINANCIERSCOMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉCONTRIBUTION DES SECTEURS OPÉRATIONNELS AU CHIFFRE D’AFFAIRES DU GROUPE(e n millions d’euros)20142013T1 T2 T3 T4 ANNÉE T1 T2 T3 T4 ANNÉEAutomobile 7 727 11 012 7 984 12 151 38 874 7 736 11 647 7 483 11 909 38 775Financement des ventes 530 551 546 554 2 181 529 529 515 584 2 157TOTAL 8 257 11 563 8 530 12 705 41 055 8 265 12 176 7 998 12 493 40 932(e n %)VARIATIONT1 T2 T3 T4 ANNÉEAutomobile 0 1 % 5 5 % +6 7 % +2 0 % +0 3 %Financement des ventes +0 2 % +4 2 % +6 0 % 5 1 % +1 1 %TOTAL 0 1 % 5 0 % +6 7 % +1 7 % +0 3 %La contribution de l’Automobile au chiffre d’affaires a atteint 38  874  millions d’euros stable par rapport à 2013 (+0 3 %) Hors un effet change négatif de 3 0  points reflétant la forte dépréciation d’un panier de devises (principalement le Peso argentin le Rouble russe et le Real brésilien) le chiffre d’affaires de l’Automobile a progressé de 3 3  % Cette évolution positive s’explique notamment par  Pla croissance des ventes aux partenaires avec l’aboutissement de nombreux projets (comme la hausse des ventes de moteurs la production de Rogue en Corée et de Smart en Europe) qui a eu un impact favorable de 3 2 points  Pun effet prix positif de 0 8 point provenant des hausses de prix réalisées dans les pays émergents pour réduire l’impact du repli de certaines devises Ces effets positifs ont été partiellement atténués par la baisse des volumes facturés ( 0 8  point) malgré des immatriculations en hausse en raison de l’ajustement des stocks des concessionnaires indépendants CONTRIBUTION DES SECTEURS OPÉRATIONNELS À LA MARGE OPÉRATIONNELLE DU GROUPE(en millions d’euros)20142013 VARIATIONAutomobile858 495 +363en % du chiffre d’affaires du secteur2 2 % 1 3 % +0 9 ptFinancement des ventes751 747 +4TOTAL1 609 1 242 +367en % du chiffre d’affaires Groupe3 9 % 3 0 % +0 9 pt1 3 2 RÉSULTATS FINANCIERSSYNTHÈSE(en millions d’euros)20142013 VARIATIONChiffre d’affaires Groupe41 055 40 932+0 3 %Marge opérationnelle1 609 1 242+367Résultat d’exploitation1 105 34+1 139Résultat financier 333 282 51Sociétés mises en équivalence1 362 1 444 82dont Nissan1 559 1 498 +61Résultat net1 998 695+1 303Free cash flow opérationnel de l’Automobile 1 083 827+256Position nette de liquidité de l’Automobile 2 104 1 761+343Capitaux propres24 898 23 214 +1 684 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014671LE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014La marge opérationnelle de l’Automobile a progressé de 363  millions d’euros à 858  millions d’euros (2 2  % de son chiffre d’affaires) en raison principalement  Pdu plan de réduction des coûts Monozukuri pour 778  millions d’euros auquel s’ajoute la baisse des frais généraux pour 66 millions d’euros  Pde la baisse des prix des matières premières qui a eu un impact positif de 134 millions d’euros  Pde la croissance de l’activité pour 86 millions d’euros Ce montant résulte de la progression de l’activité industrielle pour 121 millions d’euros et d’un effet négatif de 35 millions d’euros provenant de RCI Banque et des autres activités (ventes réseau Groupe pièces & accessoires) Ces effets positifs ont permis de compenser  Pun effet change négatif de 471 millions d’euros reflétant principalement la dépréciation du Rouble russe et du Peso argentin À noter cependant la contribution positive de la dévaluation de la Livre turque en raison des exportations vers la zone Euro  Pl’effet mix prix enrichissement des produits négatif de 226  millions d’euros Les hausses de prix n’ont pas permis de totalement compenser l’enrichissement visant à renforcer la compétitivité commerciale de certains produits La contribution du Financement des ventes à la marge opérationnelle du Groupe a atteint 751 millions d’euros contre 747 millions d’euros en 2013 Cette stabilité résulte de la baisse du produit net bancaire compensée par la hausse de l’encours productif moyen et des activités de services Malgré la volatilité de certains pays émergents le coût du risque (y compris risque pays) est demeuré stable à 0 43 % Ce ratio témoigne de la capacité du G roupe à mettre en place une politique d’acceptation et de recouvrement efficace tout en poursuivant le développement de l’activité Les autres produits et charges d’exploitation (APCE) du Groupe représentent une charge nette de 504  millions d’euros contre une charge nette de 1 276 millions d’euros en 2013 Ils sont principalement constitués  Pde charges de restructuration d’un montant de 305  millions d’euros essentiellement liées à la poursuite de la mise en œuvre de l’accord de compétitivité signé en France  Pde dépréciation d’actifs de certains programmes pour 153  millions d’euros  Pde divers éléments dont 45 millions d’euros pour couvrir des risques en Allemagne résultant pour l’essentiel d’un changement de réglementation sur les frais de dossiers de l’activité de financement Après prise en compte des APCE le Groupe affiche un résultat d’exploitation positif de 1 105 millions d’euros contre une perte de 34 millions d’euros en 2013 Le résultat financier représente une charge nette de 333 millions d’euros contre une charge de 282 millions d’euros en 2013 Renault enregistre une contribution de 1 362 millions d’euros au titre de sa part dans le résultat des entreprises associées dont notamment  P1 559 millions d’euros pour Nissan (1 498 millions d’euros en 2013)  P 182 millions d’euros pour AVTOVAZ ( 34 millions d’euros en 2013) Les impôts courants et différés représentent une charge de 136  millions d’euros en baisse par rapport à 2013 dont 396 millions d’euros de charge au titre de l’impôt courant et 210 millions de reconnaissance d’impôts différés actifs notamment sur l’intégration fiscale France Le résultat net s’établit à 1 998 millions d’euros contre 695 millions d’euros en 2013 Le résultat net part du Groupe s’élève à 1  890  millions d’euros (contre 586 millions d’euros en 2013) FREE CASH FLOW OPÉRATIONNEL DE L’AUTOMOBILEFREE CASH FLOW OPÉRATIONNEL DE L’AUTOMOBILE(en millions d’euros)20142013 VARIATIONCapacité d’autofinancement (hors dividendes reçus des sociétés cotées)3 1382 914+224Variation du besoin en fonds de roulement596790 194Investissements corporels et incorporels nets des cessions 2 416 2 543+127Véhicules et batteries donnés en location 235 334 +99FREE CASH FLOW OPÉRATIONNEL1 083827+256En 2014 le free cash flow opérationnel de l’Automobile est positif de 1 083 millions d’euros en liaison notamment avec  Pune capacité d’autofinancement de 3 138 millions d’euros traduisant l’amélioration de la rentabilité opérationnelle de l’activité  Pune variation du besoin en fonds de roulement favorable de 596 millions d’euros notamment liée à la hausse des encours fournisseurs  Pdes investissements corporels et incorporels nets des cessions de 2 416 millions d’euros en légère baisse par rapport à 2013 Les investissements et frais de R&D nets se sont maintenus à 7 4 % du chiffre d’affaires Groupe en ligne avec l’objectif du Plan de se maintenir en dessous de 9 % du chiffre d’affaires GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201468Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014GROUPE RENAULT – FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTLes frais de Recherche et Développement s’analysent comme suit  (en millions d’euros)20142013 VARIATIONDépenses de R&D 1 890 1 793 97Frais de développement capitalisés842 732 110en % des dépenses de R&D44 6 % 40 8 % 3 7 %Amortissements 673 751 78FRAIS DE R&D BRUTS CONSTATÉS EN RÉSULTAT 1 721 1 812 91INVESTISSEMENTS CORPORELS ET INCORPORELS NETS DES CESSIONS PAR SECTEUR OPÉRATIONNEL(en millions d’euros)20142013Investissements corporels(hors véhicules et batteries immobilisés donnés en location)1 541 1 914Investissements incorporels964 827dont frais de développement capitalisés842 732Total investissements2 505 2 741Produits des cessions 89 198TOTAL AUTOMOBILE2 416 2 543TOTAL FINANCEMENT DES VENTES6 8TOTAL GROUPE2 422 2 551Les investissements bruts de 2014 sont en retrait par rapport à 2013  ils se répartissent à raison de 67 % pour l’Europe et 33 % pour le reste du monde  Pen Europe  les investissements effectués sont consacrés principalement au développement et à l’adaptation de l’outil industriel lié au renouvellement de véhicules de la gamme A (nouvelle Twingo) de la gamme C (Kadjar) de la gamme D (nouvel Espace et futures berlines du segment D) du VU (nouveau Trafic) et des organes mécaniques (moteur R9)  Phors d’Europe  les investissements concernent notamment la gamme Entry (Maroc Russie Amérique du Sud et Inde) et la modernisation de l’outil industriel INVESTISSEMENTS ET FRAIS DE R&D NETS(en millions d’euros)20142013Investissements corporels et incorporels nets des cessions (hors véhicules et batteries immobilisés donnés en location) 2 422 2 551Frais de développement capitalisés 842 732Dépenses d’investissements corporels refacturées à des tiers et Autres 190 272INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX NETS (1)1 390 1 547en % du chiffre d’affaires Groupe3 4 % 3 8 %DÉPENSES DE R&D1 890 1 793Dépenses de R&D refacturées à des tiers et autres 254 277FRAIS DE R&D NETS (2)1 636 1 516en % du chiffre d’affaires Groupe4 0 % 3 7 %INVESTISSEMENTS ET FRAIS DE R&D NETS (1) + (2)3 026 3 063en % du chiffre d’affaires Groupe7 4 % 7 5 %POSITION NETTE DE LIQUIDITÉ DE L’AUTOMOBILE AU 31 DÉCEMBRE 2014VARIATION DE LA POSITION NETTE DE LIQUIDITÉ DE L’AUTOMOBILE (EN MILLIONS D’EUROS)POSITION NETTE DE LIQUIDITÉ AU 31 12 20131 761F ree cash flow opérationnel 20141 083Dividendes reçus463Dividendes payés aux actionnaires de Renault 542Investissements financiers et autres 661POSITION NETTE DE LIQUIDITÉ AU 31 12 2 0142 104 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014691LE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014La hausse de 343  millions d’euros de la position nette de liquidités de l’Automobile par rapport au 31 décembre 2013 s’explique notamment par  Ple free cash flow opérationnel  Ple flux net de dividendes ( 79 millions d’euros)  Pdiverses opérations telles que la montée au capital d’Alliance Rostec Auto BV et au capital de la JV avec Dongfeng en Chine POSITION NETTE DE LIQUIDITÉ DE L’AUTOMOBILE(e n millions d’euros)31 12 1431 12 2013Passifs financiers non courants 7 272 6 837Passifs financiers courants 3 872 3 449Actifs financiers non courants autres valeurs mobilières prêts et dérivés sur opération de financement 514 368Actifs financiers courants1 143 975Trésorerie et équivalents de trésorerie11 591 10 704POSITION NETTE DE LIQUIDITÉ2 104 1 761En 2014 Renault a emprunté environ 1 8  milliard d’euros sur des durées moyen long termes assurant ainsi la totalité du refinancement de ses remboursements obligataires 2014 Renault a notamment allongé la maturité de sa dette en réalisant une émission obligataire de 500  millions d’euros à 7 ans Renault a aussi confirmé sa présence historique sur le marché domestique japonais par une émission record de 150  milliards de yens (Samouraï bond) Par ailleurs Renault a réalisé une émission obligataire de 500  millions de yuans à 3  ans (Dim Sum bond) La réserve de liquidités de l’Automobile s’établit à 14 8  milliards d’euros à fin décembre  2014 Cette réserve est constituée de  P11 6 milliards d’euros de trésorerie et équivalents de trésorerie  P3 2 milliards d’euros de lignes de crédit confirmées non tirées Pour RCI Banque au 31 décembre 2014 les sécurités disponibles s’élèvent à 6 9 milliards d’euros  elles comprennent  Pdes accords de crédits confirmés non tirés pour 4 0 milliards d’euros  Pdes créances mobilisables en Banque centrale pour 1 9 milliard d’euros  P913 millions d’euros d’actifs hautement liquides (HQLA)  Pet un montant de cash disponible de 96 millions d’euros 1 3 2 2 COMPTES CONSOLIDÉSSe reporter au chapitre 4 2 de ce document 1 3 2 3 ÉLÉMENTS FINANCIERS DE L’ALLIANCELes données financières résumées ci après ont pour objectif de fournir un aperçu chiffré du poids économique de l’alliance Renault Nissan par des indicateurs de performance clés et de faciliter la comparaison des patrimoines respectifs des deux Groupes Les données de chaque Groupe sont exprimées en respect des normes comptables appliquées par Renault en 2014 En raison des particularités de l’Alliance qui impliquent notamment que le patrimoine des deux Groupes ne saurait être confondu la présentation de ces indicateurs financiers résumés ne constitue pas une présentation de comptes consolidés au regard des normes comptables et n’est pas soumise à la certification des Commissaires aux comptes Les données sont issues pour Renault des chiffres consolidés publiés au 31  décembre 2014 et pour Nissan des données préparées et retraitées en normes IFRS pour le compte de Renault correspondant à la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2014 alors que Nissan clôt ses comptes annuels au 31 mars INDICATEURS DE PERFORMANCELa préparation des indicateurs de performance conformément aux règles comptables appliquées par Renault a été effectuée en retraitant les chiffres publiés par Nissan établis selon les principes comptables japonais  en référentiel IFRS De plus  Pdes reclassements d’homogénéité nécessaires ont été effectués par rapport aux soldes intermédiaires du compte de résultat  Ples ajustements de juste valeur pratiqués par Renault lors des acquisitions intervenues en 1999 et 2002 ont été intégrés CHIFFRE D’AFFAIRES AU 31 DÉCEMBRE 2014(en millions d’euros)RENAULT NISSAN (1)ÉLIMINATIONS ALLIANCEVentes de biens et services de l’Automobile 38 874 74 289 (3 722) 109 441Produits du Financement des ventes 2 181 5 416 (156) 7 441CHIFFRE D’AFFAIRES 41 055 79 705 (3 878) 116 882(1) Converti au taux moyen 2014 soit 140 4 yens euro GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201470Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014Les transactions internes à l’Alliance proviennent essentiellement des opérations commerciales entre Renault et Nissan et ont été éliminées pour l’indicateur de chiffre d’affaires Ces montants ont été estimés sur la base des données de l’exercice 2014 de Renault La marge opérationnelle le résultat d’exploitation et le résultat net de l’Alliance au 31 décembre 2014 s’établissent comme suit  (en millions d’euros)MARGE OPÉRATIONNELLERÉSULTAT D’EXPLOITATION RÉSULTAT NET (2)Renault 1 609 1 105 439Nissan (1)4 892 4 550 3 706ALLIANCE 6 501 5 655 4 145(1) Converti au taux moyen 2014 soit 140 4 yens euro (2) Le résultat net de Renault présenté n’intègre pas la contribution de Nissan au résultat de Renault De même le résultat net de Nissan présenté n’intègre pas la contribution de  Renault au résultat de Nissan Les transactions internes sur les indicateurs présentés sont de faible ampleur et n’ont pas été éliminées Au niveau de l’Alliance la marge opérationnelle représente 5 6 % du chiffre d’affaires Les frais de recherche et développement de l’Alliance après capitalisation et amortissements s’établissent comme suit en 2014  (en millions d’euros)Renault 1 721Nissan (1)2 653ALLIANCE 4 374(1) Converti au moyen de l’exercice 2014 soit 140 4 yens euro INDICATEURS DE BILANBilans résumés de Renault et de NissanRENAULT AU 31 DÉCEMBRE 2014ACTIFS (en millions d’euros)CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS (en millions d’euros)Immobilisations incorporelles 3 443 Capitaux propres 24 898Immobilisations corporelles 10 801 Impôts différés passifs 141Participations dans les entreprises associées (hors Alliance) 887 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 1 750Impôts différés actifs 716 Passifs financiers de l’Automobile 10 488Stocks 3 391 Passifs financiers et dettes du Financement des ventes 26 093Créances du Financement des ventes 25 733 Autres dettes 18 181Créances clients de l’Automobile 1 242Autres actifs 7 008Trésorerie et équivalents de trésorerie 12 497TOTAL DE L’ACTIF HORS PARTICIPATION DANS NISSAN 65 718Participation dans Nissan 15 833TOTAL ACTIFS 81 551 TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 81 551 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014711LE GROUPE RENAULT1LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014NISSAN AU 31 DÉCEMBRE 2014ACTIFS (en millions d’euros) (1)CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS (en millions d’euros)Immobilisations incorporelles 5 091 Capitaux propres 39 712Immobilisations corporelles 38 352 Impôts différés passifs 5 685Participations dans les entreprises associées (hors Alliance) 3 402 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 2 061Impôts différés actifs 1 119 Passifs financiers de l’Automobile (2)(2 522)Stocks 10 076 Passifs financiers et dettes du Financement des ventes 51 285Créances du Financement des ventes 43 502 Autres dettes 25 386Créances clients de l’Automobile 3 925Autres actifs 8 626Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 897TOTAL DE L’ACTIF HORS PARTICIPATION DANS RENAULT 119 990Participation dans Renault 1 617TOTAL ACTIFS 121 607 TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 121 607(1) Conversion des données de Nissan établie sur la base du taux de 145 2 yens euro au 31 décembre 2014 (2) Les passifs financiers de l’Automobile sont présentés après déduction des prêts intragroupe consentis au Financement des ventes qui s’élèvent à 11 130 millions d’euros au 31 décembre 2014 En ce qui concerne les données de Nissan les valeurs d’actifs et de passifs tiennent compte des retraitements d’harmonisation de normes comptables et des évaluations à la juste valeur pratiquées par Renault lors des acquisitions en 1999 et 2002  réévaluations de terrains capitalisation des frais de développement et provisions pour retraites essentiellement Des reclassements de postes de bilan nécessaires ont été pratiqués afin de rendre cohérentes les informations des deux Groupes Les investissements corporels réalisés par les deux entités de l’Alliance au cours de l’exercice 2014 hors actifs immobilisés donnés en location s’élèvent à  (en millions d’euros)Renault 1 544Nissan (1)3 268ALLIANCE 4 812(1) Converti au taux moyen 2014 soit 140 4 yens euro Renault estime au mieux des informations disponibles que l’intégration globale de Nissan aurait pour effet sur ses capitaux propres établis conformément aux méthodes comptables actuelles  Pune baisse de la part des capitaux propres revenant au Groupe qui ne devrait pas excéder 5 à 10 %  Pune majoration de la part des participations ne donnant pas le contrôle d’un montant de l’ordre de 24 milliards d’euros GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201472Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT1 4 LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT1 4 1 LE VÉHICULE DE DEMAIN1 4 1 1 QUATRE AXES DE DÉVELOPPEMENTLa voiture devra dans les prochaines années contribuer encore plus activement à l’amélioration de la qualité de vie Quatre tendances majeures vont façonner le véhicule de demain  Pla sécurité  Ple bien être à bord  Pla réduction de l’impact sur l’environnement  Pla mobilité accessible à tous LA SÉCURITÉDes progrès considérables ont été faits La réduction du risque de perte de contrôle avec les systèmes ABS ESP la protection des occupants avec les airbags les régulateurs de vitesse  Renault a joué un rôle majeur dans la démocratisation de tous ces systèmes En Europe le nombre de morts sur la route a été divisé par deux ces dix dernières années La prochaine étape décisive sur le plan de la sécurité sera la voiture autonome L’enjeu est d’appliquer à l’automobile des technologies déjà opérationnelles en aéronautique et notamment utilisées dans les drones et que l’on appelle les ADAS Advanced Driver Assist Systems Des capteurs des caméras des radars analysent l’environnement du véhicule Combinés avec un système de traitement de données ils permettent de corriger la trajectoire de détecter et prendre en compte les panneaux de signalisation mais aussi les obstacles ou les piétons et d’éviter ainsi des collisions Tout ceci à la place du conducteur Les routes devraient être plus sûres plus fluides dans moins d’une génération  Des personnes âgées ou handicapées devraient pouvoir se déplacer plus facilement Ce progrès ne sera possible qu’avec une évolution de la législation Il faudra pour cela une politique volontariste de la part des pouvoirs publics dans tous les pays BIEN ÊTRE À BORDCes mêmes technologies amélioreront la qualité de vie à bord grâce au développement de la délégation de conduite qui libérera du temps utile ou du temps de loisirs grâce à la connectivité accrue L’automobiliste d’aujourd’hui passe en moyenne deux heures dans son véhicule quotidiennement Ce temps pourra être mis à profit L’autonomie de la voiture doit être pensée en lien avec sa connectivité Le prototype NEXT TWO de Renault présenté cette année propose une délégation de conduite dans certaines situations et conditions de circulation telles que des embouteillages par exemple Cette délégation peut d’ores et déjà être mise à profit grâce au système embarqué de vidéoconférence On peut aussi regarder une vidéo tout en roulant À ce stade l’expérimentation n’est possible que sur circuit et sous contrôle la législation interdisant l’usage de tels prototypes sur route ouverte Mais ce n’est pas de la fiction  ces modules existent et fonctionnent déjà Mais au delà de la faisabilité technique qui est acquise la résolution des questions de droit et de responsabilité va prendre du temps Sur le plan du comportement aussi les innovations de rupture nécessitent une évolution de l’état d’esprit du consommateur pour qu’il soit prêt à les utiliser En l’occurrence le gain pour les automobilistes est tel que l’évolution est inéluctable Récupérer deux heures de son temps en transport tous les jours  une perspective inscrite dans les gè nes de la voiture de demain  L’évolution se fera avec l’introduction progressive des modules qui constituent cette technologie 2018  premiers véhicules dans les pays pionniers 2020  début de la commercialisation en Europe LA RÉDUCTION DE L’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENTL’automobile est associée au réchauffement climatique et les transports dans leur ensemble sont responsables de 23 % des émissions de CO2 Des villes sont amenées à arrêter ou à réduire les déplacements Dans un contexte où plusieurs grands pays comme l’Inde la Chine le Brésil la Russie sont au début d’un développement qui s’annonce rapide il s’agit d’un enjeu majeur pour lequel les constructeurs poursuiv ent leurs efforts en réduisant drastiquement les émissions polluantes de leurs véhicules avec plusieurs leviers  P1er levier la baisse des émissions de CO2 et de particules fines des véhicules thermiques actuels Les normes aident à cette réduction Depuis le passage à la norme Euro 5 puis Euro 6 en septembre 2014 les moteurs diesels grâce à leurs filtres à particules sont désormais plus «  propres  » que les moteurs à essence Dans le cadre des plans de relance de la « Nouvelle France Industrielle » Renault travaille particulièrement sur deux projets dont l’un porte sur le véhicule 2 l au 100 (et qui a fait l’objet d’une présentation dans le cadre du Mondial de Paris 2014) Le second projet traite du véhicule autonome  20142013 2012 2011 2010Frais de R&D nets (en millions d’euros)* 1 636 1 516 1 570 1 637 1 567Chiffres d’affaires Groupe publié (en millions d’euros)41 055 40 932 41 270 42 628 38 971R&D CA Groupe 3 9 % 3 7 % 3 8 % 3 8 % 4 0 %Effectifs R&D groupe Renault 16 308 16 426 17 037 17 278 17 854Brevets groupe Renault 608 620 607 499 304 * = dépenses de R&D dépenses de R&D refacturées à des tiers et autres GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014731LE GROUPE RENAULT1LA RECHER CHE ET DÉVELOPPEMENT P2e levier le développement d’une offre zéro émission Au vu des enjeux de l’environnement le développement du véhicule électrique n’est pas une simple option C’est un objectif incontournable et l’alliance Renault Nissan a dépassé les 200  000 véhicules électriques vendus dans le monde Elle se positionne ainsi sur la première marche du podium loin devant ses compétiteurs Malgré des infrastructures insuffisantes la tendance de fond n’est pas remise en cause Là où l’implantation d’infrastructures s’accélère le véhicule électrique connaît un essor important La dynamique est enclenchée  P3e levier le recyclage Le travail fait sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule au travers de l’économie circulaire permet de réutiliser un certain nombre de matériaux C’est chez Renault une activité importante Dans les nouveaux véhicules produits en Europe 30  % de matières sont recyclées désormais LA MOBILITÉ ACCESSIBLE À TOUSC’est prouvé depuis de longues années  l’automobile est un formidable vecteur de développement Les pays émergents iront très vite vers des taux de motorisation au moins égaux à la moitié de ceux de l’Europe Mais l’automobile reste un produit cher en proportion des salaires moyens Des véhicules dits « low cost » dans les pays occidentaux ne sont accessibles qu’à une classe moyenne voire relativement aisée dans les pays émergents Il est donc nécessaire de réfléchir à des produits qui puissent dans les pays émergents rendre les véhicules accessibles à tous En 2015 Renault prévoit le lancement d’un véhicule entrée de gamme pour les pays émergents dont l’objectif est d’offrir une voiture moderne robuste et fiable à moins de 5  000  euros Développée en Inde elle sera commercialisée sur place Sa distribution sera ensuite étendue à d’autres pays 1 4 1 2 LES PARTENARIATSRéinventer l’automobile du 21e siècle  un défi dans lequel Renault est prêt à s’engager et qui ne peut être relevé que collectivement Les contrats de collaboration de R&D permettent d’enrichir les compétences en partageant les coûts  un levier clé pour faire mûrir les innovations plus rapidement afin de les introduire d’avantage dans les projets véhicule  Chiffres à fin déc embre 2014Contrats collaboratifs contractualisés  65 Conventions CIFRE  100 Contrats Européens  26 Contrats français  39 En parallèle 29 projets sont en cours de préparation ou en cours d’examen par le financeur À titre d’exemple quelques projets issus du portefeuille  PElibama (European Li ion Battery Manufacturing for Electric Vehicles – dont Renault est leader)  PPowerful (Powertrain of Future light duty vehicles – dont Renault est leader – cf paragraphe 2 4)  PHelios (High Energy Lithium Ion Storage Solutions)  PVelcri (Véhicule Électrique à charge rapide intégrée)  PScoop@F   (Système coopératif pilote français IS) La convergence des ingénieries des deux constructeurs de l’Alliance ouvre la voie à de nouveaux accords et à un élargissement du périmètre De nouveaux partenariats scientifiques orientés « Alliance » voient le jour ouvrant la voie à de nouvelles coopérations internationales ACCORDS DE RECHERCHE AVEC LE CEAUn Accord de Recherche et Développement portant sur le véhicule propre et la mobilité durable pour tous a été signé avec le CEA en 2010 Cet accord inclut divers projets conduits en commun et qui couvrent des thèmes très variés  Ples nouvelles énergies dans le transport  Pl’architecture électrique et électronique du futur  Ples réseaux de charge et décharge intelligents  Ples moyens nouveaux de conception et de fabrication des véhicules Décembre 2010  signature d’un second accord sur les nouvelles générations de batteries Lithium Ion pour les véhicules électriques Septembre 2011  le partenariat Renault CEA s’agrandit avec l’ouverture d’un laboratoire commun au sein du CEA de Grenoble accueillant des équipes mixtes Renault CEA Juillet  2012  l’accord initial Renault CEA est partiellement étendu à LG Chem leader mondial des batteries Li Ion et fournisseur pour ZOE Twizy et SM3 VE (Renault Samsung) afin de franchir une étape supplémentaire vers le développement de la prochaine génération de batteries Les résultats positifs des deux précédents accords stratégiques ont conduit Renault et le CEA à poursuivre et approfondir leur coopération sur la R&D Un nouvel accord stratégique couvrant les domaines des deux précédents accords a été signé le 18 avril 2014 pour une durée de cinq ans à partir du 1er janvier 2015 GIE RECHERCHES ET ÉTUDES PSA RENAULTLe GIE Recherches et Études PSA Renault héberge les coopérations entre les deux constructeurs dans les domaines d’intérêt commun Historiquement les deux principaux axes de travail ont été ceux liés au LAB (créé en 1969) dont les activités portent sur l’accidentologie la biomécanique et le comportement humain – et le GSM (créé en 1980) dont les travaux relèvent des domaines suivants  Pbiocarburants  Pcombustion essence en mélange dilué  Pmodélisation et réduction des polluants diesel en vue de la norme Euro 7  Poptimisation des moteurs pour l’hybridation  Pmoteurs thermiques à faible puissance Le GIE PSA Renault a également contribué à la création de deux chaires académiques  l’une portant sur la mobilité et la qualité de vie en milieu urbain et l’autre sur les systèmes d’éclairage embarqués INVESTISSEMENTS D’AVENIRDoté de 35 milliards d’euros le programme des investissements d’avenir lancé en 2010 par le Commissariat Général à l’Investissement est l’un des chantiers économiques les plus ambitieux Renault a soumis plusieurs projets technologiques majeurs autour des thèmes suivants  Pvéhicule du futur  systèmes de mobilité infrastructures de charge chaîne de traction thermique chaîne de traction électrique allégement aérodynamique et structure  Péconomie circulaire  recyclage  Péconomie numérique  génie logiciel GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201474Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTDans ce cadre des projets concernant des domaines stratégiques pour Renault ont été contractualisés avec l’ADEME Par exemple  Hydivu (Groupe motopropulseur hybride diesel pour véhicule urbain utilitaire léger – cf paragraphe  2 2 3 RSE  ) Baddge (Batterie Li Ion de deuxième génération) Coctel (Conception o ptimale d’une c haîne de t raction é lectrique) Des projets sur l’allégement des matériaux sont également en cours de contractualisation avec l’ADEME Renault a été partie prenante  du projet VeDeCom (Véhicule Décarboné Communicant et sa Mobilité) retenu en 2012 par le Commissariat général aux investissements d’avenir Cet institut qui rassemble près de 45  partenaires industriels et académiques vise à apporter les ruptures nécessaires pour accroître l’efficacité énergétique des transports individuels Il s’agit donc d’en réduire fortement la consommation d’énergie tout en supprimant les émissions polluantes en priorité dans les zones urbaines et périurbaines La convention entre le CGI (1) et l’ANR (2) a été signée le 11 février 2014 sur le site de Satory De nouveaux membres et partenaires ont rejoint VeDeCom On peut citer Visteon Software Technology et FARR Industrie Le C omité de direction est maintenant complet  la structure est opérationnelle et comprend de nombreux détachés Renault sur les postes clés LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉRenault maintient sa présence et une implication forte dans les principaux pôles de compétitivité traitant de la mobilité à savoir Mov’eo et System@tic pour Paris et sa région proche et ID4Car dans la région de l’ouest Un des axes majeurs des pôles de compétitivité porte sur le rapprochement des grands groupes avec les PME et des universités pour promouvoir des projets de recherche collaborative Renault continue son rôle de leader ou partenaire de projets générés et labellisés dans ces pôles et dans leur fonctionnement grâce à une participation active dans les différentes instances  C onseil d’administration bureaux comités scientifiques comités opérationnels membres ou pilotes de DAS (3)  etc Depuis 2013 pour répondre aux attentes croissantes de soutien aux PME innovantes Renault a mis en place avec le pôle Mov’eo des revues périodiques des innovations proposées par les PME du pôle À l’issue de ces revues des partenariats peuvent être engagés entre une PME et Renault pour développer l’innovation À ce stade deux revues annuelles se sont tenues  Pen 2013 trois sujets ont été sélectionnés dont un a démarré concrètement depuis  Pen 2014 quatre nouvelles sélections ont été faites ACCORD CADRE RENAULT CNRSSigné depuis le 15 mai 2013 pour une durée de quatre ans ce partenariat stratégique entre Renault et le principal établissement de recherche public français contribue à fluidifier la signature des contrats locaux qui accompagnent nos relations avec près d’une centaine de laboratoires CNRS répartis sur tout le territoire (Lyon Lille Montpellier Clermont Rouen Paris Orléans Bordeaux Poitiers Grenoble Rennes Strasbourg  etc ) Cet accord cadre permet de pérenniser nos collaborations actuelles avec les laboratoires du CNRS mais également d’investiguer de nouveaux domaines de recherche collaborative et d’innovation pour les années à venir Les neurosciences la réalité virtuelle l’ergonomie les nouveaux matériaux ou encore la catalyse sont les nouveaux champs de recherche investigués par les équipes Renault et CNRS L’essentiel de ces coopérations scientifiques concerne les sciences de l’ingénierie et des systèmes et touche notamment aux questions liées à la combustion à la fatigue des matériaux à la thermique ou à l’aéro acoustique Ces coopérations prennent la forme  Pde projets de collaboration pluriannuels  Pd’activités associées aux sujets de recherche des doctorants Cifre DAIMLER  CO RECHERCHE ET CO DÉVELOPPEMENTRenault et Daimler forts de leur expérience de développements communs sont également engagés dans la recherche et les études avancées  Ple déroulement de deux projets collaboratifs européens se poursuit  le projet Elibama (activités sur les processus de fabrication en grandes séries de batteries Li ion et de composants électriques) et le projet WIC2IT (activités sur la recharge sans contact)  Pplusieurs autres domaines de recherches ont d’ores et déjà été identifiés l’un d’entre eux fait l’objet d’un montage de projet commun qui devrait démarrer début 2015 associant Renault et Nissan BRGM  UN PARTENARIAT STRATÉGIQUEL’accord de Partenariat entre Renault et le BRGM (4) conclu en 2010 permet au constructeur une veille sur les matières premières et métaux stratégiques Des échanges réguliers permettent de répondre de manière réactive à une actualité mouvementée  Pcrise d’approvisionnement et de prix des terres rares depuis l’été 2010  Panalyses sur l’incidence de nouveaux produits financiers et de fonds indiciels (ETP ETF) adossés aux matières premières sur la volatilité des prix et l’impact potentiel pour l’industrie automobile  Prapports spécifiques sur certaines matières premières (Cuivre Étain Lithium) Au delà des projets de R&D communs le partenariat se traduit par des contributions à des groupes de travail de haut niveau  participation de Renault au COMES (Co mité national sur les m é taux s tratégiques) au comité scientifique du projet européen Eurare (terres rares) participation à la Conférence MMTA (Londres 2014) (1) Commissariat Général à l’Investissement (2) Agence Nationale de Recherche (3) Domaines d’activités stratégiques (4) Bureau de recherches géologiques et minières GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014751LE GROUPE RENAULT1LA RECHER CHE ET DÉVELOPPEMENT1 4 2 PROJETS DE RECHERCHE 20141 4 2 1 NEXT TWO  VERS UNE DÉLÉGATION DE CONDUITE POUR TOUSUN CONCEPT INGÉNIEUX ET ABORDABLEDévelopper une voiture autonome capable de rouler seule en toute sécurité et en toutes circonstances demandera encore quelques années de recherche pour les constructeurs Élaboré sur la base d’une Renault ZOE le prototype NEXT TWO insécable représente une première étape dans cette direction en proposant un concept ingénieux et abordable de délégation de conduite dans des situations bien définies et à forte valeur ajoutée pour l’automobiliste Cette délégation de conduite s’appuie sur des aides à la conduite (Advanced Driver Assist Systems) commercialisées en 2014 Le système repose sur deux capteurs principaux qui permettent d’analyser l’environnement du véhicule  un radar placé sur le bouclier avant et une caméra située au niveau du pied du rétroviseur central Le système est complété par une ceinture d’ultrasons autour du véhicule Tous ces systèmes sont pilotés par un superviseur qui fait office de chef d’orchestre COMMENT ÇA MARCHELe radar est utilisé pour détecter le véhicule qui précède tout en calculant sa distance et sa vitesse La caméra sert à détecter les marquages latéraux au sol afin de bien positionner le véhicule sur sa voie de circulation Sur ce sujet Renault travaille en coopération avec le Laboratoire sur les interactions véhicule infrastructure conducteurs (LIVIC) un laboratoire de recherche de l’INRETS spécialisé dans les systèmes avancés d’aide à la conduite Les données issues du radar et de la caméra sont transmises à un superviseur qui communique avec les calculateurs de la direction assistée électrique du moteur électrique et du freinage à pédale découplée Afin de suivre le flot de circulation il adapte les consignes moteur et frein De même pour rester dans la voie de circulation il adresse au système de direction une consigne d’angle à respecter Le calculateur veille en permanence à ce qu’il n’y ait pas de contradiction entre les instructions envoyées aux trois organes pour éviter par exemple que la voiture accélère en plein virage ou freine brusquement en raison d’une détection intempestive Cette intelligence embarquée fait toute la différence entre la fonction délégation de conduite de NEXT TWO et les fonctions ADAS (1) dissociées type Régulateur de distance de sécurité et Alerte de franchissement de ligne qui existent aujourd’hui (1) Advanced Driver Assist Systems CE QU’APPORTERA LE VÉHICULE DE DEMAINLe véhicule de demain réserve au conducteur comme aux occupants une palette de fonctionnalités et d’atouts dont NEXT TWO est déjà le promoteur Ils sont synthétisés dans le tableau suivant Une conduite libérée Délégation de conduite  en situation d’embouteillage réduisant la vitesse à moins de 30 km h NEXT TWO propose de « prendre la main » sur une route de type voie rapide c’est à dire sans piéton ni cycliste Délégation de stationnement  doté d’une fonction « Voiturier Automatique » NEXT TWO est capable de se garer tout seul ou de venir chercher son conducteur au pied du bureau ou à son domicile Cette fonction est commandée par le smartphone via une application dédiée Une interface tranquillisante et sécuriséeUn langage visuel évident  la délégation de conduite constitue une rupture non seulement technologique mais également psychologique celle d’accepter de se laisser conduire par un automate En mode automatique l’afficheur tête haute HMD (Head Middle Display) un écran translucide placé en haut de planche de bord vire au bleu lorsque la voiture prend la main NEXT TWO est équipé d’un système de réalité augmentée par superposition sur une image réelle d’informations complémentaires utiles pour le conducteur Une gestuelle simple  en position centrale un grand écran multimédia offre une interaction « multimodale » à la fois tactile vocale mais aussi gestuelle Grâce à un système infrarouge d’un simple geste et sans contact le conducteur peut interagir avec l’écran Un bien être personnaliséCapable de déterminer le réglage optimal en fonction de la morphologie du conducteur le siège intelligent possède une fonction détente associée à différentes atmosphères (lumineuse sonore et olfactive) qui permettent de se relaxer et de profiter autrement du déplacement en toute sécurité puisque le véhicule gère le trajet de manière autonome Le prolongement de nos cadres de vie et une ouverture sur le mondeHyperconnectivité  Pà bord de NEXT TWO on retrouve les mêmes facilités liées à l’environnement électronique et informatique qu’à domicile ou au bureau On peut téléphoner envoyer des mails télécharger une vidéo ou écouter de la musique en streaming et bien plus encore Et ce en toute sécurité et avec une parfaite continuité de connexion NEXT TWO accède à ces nouveaux services à partir d’un simple navigateur Web sans avoir à installer des applications particulières comme c’est le cas aujourd’hui  Pgrâce à sa capacité à capter tous les réseaux disponibles l’utilisateur accède à bord à tous les services connectés disponibles sur le Cloud NEXT TWO permet aussi la mise en œuvre à bord d’une visioconférence grâce au modem multistandard capable de basculer d’un réseau à l’autre sans que cela soit perceptible pour le conducteur Enfin parmi les services proposés le bureau virtuel lui permet de retrouver ses applications bureautiques habituelles dans un cloud NEXT TWO répond également à une aspiration forte des clients telle qu’elle ressort des études menées par Renault dans le cadre du projet  la sécurité L’objectif est de réduire le plus possible les risques d’accident en faisant beaucoup mieux que la conduite par l’homme GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201476Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTPARTENAIRES  PCEA (1)  modem routeur multiréseaux  2G 3G 4G WiFi WiFi Wave Hotspot Bluetooth®  POrange  infrastructure réseau 4G service de bureau virtuel visio conférence Multipoint Open Vidéo Presence Ready FOURNISSEURS  PVisteon  serveur d’IHM embarqué (INNO)  PIFSTTAR (2) LIVIC (3)  logiciel de perception de l’environnement véhicule  PDeux start up  OBH Digital (interface smartphone) Xbrain soft (assistant personnel de mobilité multimodale)  PFaurecia  siège connecté électrique massant 1 4 2 2 1 L AUX 100 KM  LE PROTOTYPE EOLAB VITRINE DE L’INNOVATION RENAULT POUR L’ENVIRONNEMENT RELÈVE LE DÉFI DE L’ULTRA BASSE CONSOMMATIONRenault a présenté en octobre au salon de Paris «  EOLAB Concept  » un concept car décliné du prototype de recherche EOLAB qui explore les voies de l’ultra basse consommation Simultanément ce prototype faisait l’objet de présentations et d’essais par la presse internationale sur un site proche de Paris (Mortefontaine) Avec 1 l 100 km soit 22 g d’émissions de CO2 km sur cycle mixte NEDC (4) le prototype EOLAB relève un double défi  celui lancé par le gouvernement français de développer un véhicule consommant moins de 2  l 100  km à l’horizon 2020 et celui que s’est lancé Renault pour le futur de rendre l’ultra basse consommation accessible au plus grand nombre Véritable vitrine de l’innovation Renault au service de l’environnement EOLAB illustre la volonté du constructeur pionnier de la mobilité « zéro émission (5)  » d’aller toujours plus loin dans la réduction de l’empreinte environnementale de ses véhicules à coût abordable pour les clients CENT AVANCÉES TECHNOLOGIQUES POUR LES FUTURES RENAULTEOLAB est bien plus qu’un exercice de style ou qu’une vitrine  conçu sur la base d’une berline de segment B le prototype intègre près de cent avancées technologiques industriellement réalistes qui seront progressivement intégrées sur les véhicules de la gamme à partir de 2015 La consommation exceptionnelle de 1  l 100  km atteinte par le prototype EOLAB est le résultat de la combinaison de trois ingrédients  aérodynamique allégement technologie « Z E hybrid » essence électrique  Paérodynamique  une silhouette dessinée pour bien pénétrer dans l’air et des équipements mobiles tels qu’un spoiler actif et des ailettes latérales qui se déploient comme des ailerons  Pallégement  une cure d’amaigrissement de 400  kg par rapport à un véhicule de segment B grâce notamment à une caisse multi matériaux combinant acier aluminium et composites ainsi qu’un étonnant toit en magnésium d’à peine 4 kg Cet allégement constitue un cercle vertueux  il a permis de réduire la taille et donc le coût des organes du prototype (moteur batterie roues freins etc ) et de financer le choix des matériaux onéreux  Ptechnologie Z E Hybrid  compacte et abordable cette nouvelle solution hybride rechargeable assure une ultra basse consommation et surtout une mobilité «  zéro émission  » sur les trajets inférieurs à 60  km et jusqu’à 120  km h La technologie Z E Hybrid complétera l’offre électrique « zéro émission » de Renault dans les prochaines années Quant au volet coût il réside dans les choix appropriés des technologies des matériaux en particulier  le prototype combine ainsi des matériaux comme l’aluminium ou le magnésium ultra légers mais moins chers que du carbone ou du titane en intégrant dès le début du projet la possibilité de fabriquer ce type de véhicule en grande série à un horizon de 10 ans UNE CONTRIBUTION AU PLAN « NOUVELLE FRANCE INDUSTRIELLE »EOLAB s’inscrit dans le projet « véhicule 2 l 100 km pour tous » lancé dans le cadre du plan « Nouvelle France Industrielle » à l’horizon 2020 Mais avec le prototype EOLAB Renault va au delà de la cible de consommation fixée par le gouvernement français en positionnant son projet de recherche dans un horizon temporel plus lointain En concevant ce prototype Renault prépare les technologies nécessaires à la mise sur le marché d’une voiture capable de consommer moins de 2 l 100 km à l’horizon 2020 Pour y parvenir Renault a travaillé dans une logique de co innovation avec un grand nombre de partenaires de la filière automobile française dont les principaux sont cités ci après LES PARTENAIRES D’EOLAB  PSaint Gobain pour les vitres  PFaurecia pour les sièges  PMichelin pour les pneumatiques  PContinental pour le système de freinage  PPosco pour les éléments en magnésium (1) Commissariat à l’é nergie a tomique et aux é nergies a lternatives (2) Institut f rançais des s ciences & t echnologies des t ransports de l’a ménagement et des r éseaux (3) Laboratoire sur les i nteractions v éhicule i nfrastructure c onducteur (4) Consommations et émissions homologuées selon la réglementation applicable (5) Ni CO2 ni autres émissions polluantes réglementées pendant les phases de conduite GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014771LE GROUPE RENAULT1LA RECHER CHE ET DÉVELOPPEMENT1 4 2 3 HYDIVU (HYBRIDE DIESEL POUR VÉHICULE UTILITAIRE)La sévérisation des normes de dépollution et des exigences en matière d’émissions de CO2 avec l’apparition d’un CAFE  (1) pour les véhicules utilitaires légers visant 147  g en 2020 nécessite dès à présent d’envisager des ruptures technologiques ainsi qu’une prise en compte accrue des usages spécifiques des clients VU Renault s’est ainsi engagé dans cette voie avec la commercialisation en 2011 d’un Kangoo électrique ciblé sur les usages urbains et adapté aux futures probables restrictions de la circulation urbaine aux véhicules non décarbonés Toutefois la solution du véhicule électrique ne permet pas de couvrir la globalité des typologies d’usage de clients véhicules utilitaires qui présente la particularité d’être excessivement segmentée Aussi dans une démarche collaborative et dans le cadre du PIA Renault a proposé HYDIVU visant à étudier une solution innovante de Groupe Motopropulseur Hybride Diesel pour véhicule utilitaire léger (fourgons des familles Master et Trafic dédiés aux clients grands rouleurs de ce segment) La solution proposée combine un moteur thermique spécialement optimisé pour une utilisation routière une hybridation légère un système de post traitement des NOx à efficacité maximale et sans impact négatif sur la consommation ainsi qu’un dispositif de récupération d’énergie à l’échappement permettant de valoriser l’hybridation y compris dans les phases de roulage en quasi stabilisé La mise en place de ce Groupe Motopropulseurs dans les prochaines années ambitionne une réduction selon les configurations d’environ 1 5  l 100  km pour les véhicules concernés LES PARTENAIRES D’HYDIVU  PContinental  PValeo  PLMS International  PIFPEN (IFP Énergies Nouvelles) 1 4 2 4 POWERFUL (POWERTRAIN FOR FUTURE LIGHT DUTY VEHICLE)Initié en 2009 le projet Powerful est un projet collaboratif à l’initiative de l’Union européenne coordonné par Renault en collaboration avec 17  partenaires permettant de tisser un véritable réseau de R&D à l’échelle européenne entre les acteurs du projet Les objectifs portent sur les avancées technologiques permettant la réduction significative des émissions de CO2 d’une part ( 40 % en essence 20  % en diesel) et sur la réduction des émissions polluantes d’autre part en deçà de 10 % des seuils fixés par la norme Euro 6 Ses objectifs visent la définition d’un concept véhicule plus respectueux de l’environnement respectant les seuils de CO2 et d’émissions polluantes fixés par le projet L’approche technique Powerful passe par la recherche et le développement de prototypes préfigurant les futurs moteurs à faibles émissions et de cylindrée réduite conçus pour le transport routier Elle est basée sur trois sous projets  répartis entre Renault Volkswagen et Fiat avec le support de l’ensemble des partenaires Renault a développé dans le cadre du projet un prototype moteur bicylindre deux temps diesel de 730cc Le challenge consiste à démontrer la faisabilité d’un très petit moteur diesel économique à faible émission facile à dépolluer Le prototype a été monté et testé sur un modèle Twingo En parallèle à la réalisation de ce prototype des nouveaux outils de simulation permettant de décrire avec précision l’interaction forte entre le système de combustion et l’architecture du moteur ont été développés pour permettre des études plus poussées de réduction des frottements et d’optimisation de la gestion de l’énergie LES PARTENAIRES DU PROJET  COMMUNAUTÉ EUROPÉENNERENAULT s a s represented by GIE REGIENOV Universidad Politécnica de ValenciaVolkswagen AG Volkswagen AG Ceske vysoke uceni technicke v PrazeAVL List GmbH Rheinisch Westfälische Technische Hochschule AachenFEV Motorentechnik GmbH Poznan University of TechnologyInstitut of Combustion Engines and TransportIFP Institut Français du Pétrole Universita’ degli Studi di GenovaLe Moteur Moderne Fundación TEKNIKERECOCAT Oy POLITECHNIKA LODZKAMAGNETI MARELLI POWERTRAIN SPACentro Ricerche Fiat SCpADELPHI Diesel Systems S A S 1 4 2 5 LA RECHERCHE SUR LE VÉHICULE ÉLECTRIQUE (VE)La commercialisation de véhicules électriques a démontré la viabilité du modèle économique Cependant le véhicule électrique fait appel à des technologies encore récentes et qui ont des marges de progrès importantes Trois axes de recherche sont actuellement explorés  Paccroître l’autonomie des batteries  dans ce domaine la technologie progresse rapidement et l’autonomie des batteries devrait être doublée à l’horizon de la fin de la décennie Mais la recherche ne s’arrêtera pas là pour autant et l’objectif est bien d’augmenter encore davantage la capacité des batteries soit au bénéfice de l’autonomie soit pour réduire leur taille et donc leur coût  Paccroître la compétitivité des technologies du VE   a u delà des recherches pour réduire le coût des batteries l’axe d’amélioration porte sur les composants électroniques de puissance qui seront moins chers avec des gains visés de 50  % mais aussi moins encombrants tout en étant plus performants  Pdévelopper des technologies rendant l’utilisation du VE encore plus facile  des recherches sont actuellement menées par exemple sur la recharge inductive statique qui permettrait à l’utilisateur de recharger la batterie de son VE sans avoir à brancher un câble électrique sur un chargeur (1) Corporate Average Fuel Economy  Norme européenne contraignant les émissions de CO2 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201478Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT1 4 3 NOUVEAUX PRODUITS 2014 &  INNOVATIONS  ET  TECHNOLOGIES ASSOCIÉES1 4 3 1 NOUVELLE TWINGOTroisième génération de Twingo  une petite citadine ultra maniable totalement repensée haute en couleurs et personnalisable à l’envi Une architecture innovantePPositionnement du moteur à l’arrière  Pun rayon de braquage de 4 30 mètres soit un mètre de moins que la plupart de ses concurrentes  Pune inclinaison à 49° du moteur pour préserver le volume de coffre et assurer une fonctionnalité plancher plat R & GO®Un système qui permet de connecter le véhicule avec le smartphone de l’utilisateur  Une fois installé sur son support et connecté le smartphone devient une extension du tableau de bord en affichant un menu simple à quatre icônes larges et ergonomiques pour une utilisation sûre et efficace Quatre icônes pour quatre fonctions  Pnavigation (Copilot® Premium)  une navigation 3D « offline » téléchargée sur le smartphone pour rester disponible en permanence y compris dans les zones hors couverture réseau  Ptéléphone (Contacts Bluetooth®…)  Pmusique (radio web radios reconnaissance audio des titres et artistes song ID)  Pvéhicule (système d’éco conduite Renault Driving eco2 enrichissement des informations du tableau de bord compte tours  etc ) NOUVELLE TWINGO  UN PARTENARIAT RENAULT ET DAIMLER FRUCTUEUX POUR LES DEUX PARTENAIRESCo développées sur une même plate forme les citadines des deux marques tirent profit de nombreuses synergies Le partage des investissements a ouvert de nouvelles voies technologiques en conception et en fabrication permettant à chacun des deux partenaires de commercialiser des citadines au cœur commun mais à la peau très différenciée Rigoureusement conçues et fabriquées elles sont à la fois rentables et au meilleur niveau du segment en termes de prestations avec une attention toute particulière portée sur la qualité À titre d’exemple 45 millions d’euros ont été investis dans les installations peinture du site de Novo Mesto pour répondre aux standards élevés des deux partenaires pour leurs citadines À travers ce partenariat avec Daimler Renault démontre à nouveau son expertise dans la conception de petites voitures performantes et compétitives ainsi que son aptitude à travailler efficacement avec d’autres partenaires au delà de son alliance avec Nissan 1 4 3 2 NOUVEL ESPACERenault Espace se réincarne sous les traits d’un grand cross over reprenant largement les lignes du concept car UNE PALETTE DE TECHNOLOGIES AU SERVICE DE LA FACILITÉ DE CONDUITE ET DE LA SÉCURITÉ (ADAS)DES ÉQUIPEMENTS D’AIDE À LA CONDUITE DÉDIÉS À TROIS FONCTIONS  SécuriserPRégulateur de vitesse adaptatif freinage actif d’urgence AlerterPAlerte de franchissement de ligne alerte de distance de sécurité alerte de survitesse avec reconnaissance des panneaux de signalisation avertisseur d’angle mort FaciliterPAide au parking avant arrière latérale caméra de recul commutation automatique des feux de route croisement affichage des informations tête haute frein de parking assisté aide au démarrage en côte accès mains libres avec fonction hayon motorisé  Psystème Easy Park Assist pour stationnement automatique (le conducteur laisse la main au véhicule pour la manœuvre) RÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE MULTI SENSE®Un accès à des modes de conduite préprogrammés  « Eco » « Confort » « Neutre » « Sport » et un mode « Perso » librement paramétrable Chaque mode agit sur le comportement du véhicule et affiche une ambiance intérieure spécifique LE COMPORTEMENT DU VÉHICULE SELON LE MODE DE CONDUITE EST RÉGI PAR  L’AMBIANCE À BORD SELON LE MODE DE CONDUITE EST DÉTERMINÉE PAR  Pla réponse du moteur  Ples lois de passages de vitesses de la boîte EDC  Ples paramètres du système 4Control®  Ples réglages de la suspension  Pla variation de l’effort au volant Pla tonalité de l’éclairage intérieur  vert bleu blanc rouge violet  Ple style les informations affichées et la couleur des instruments  Pla sonorité du moteur  Pl’intensité et la fréquence des massages dispensés par les sièges  Ple mode de fonctionnement de la climatisation GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014791LE GROUPE RENAULT1LA RECHER CHE ET DÉVELOPPEMENTUNE ERGONOMIE INTUITIVE DANS UN ENVIRONNEMENT INSPIRÉ DE L’AÉRONAUTIQUE PUne console centrale suspendue suggère le plaisir de voyager à bord d’un jet privé PUn affichage tête haute projette une image dans le champ de vision du conducteur avec vitesse instantanée guidage navigation alerte dépassement de vitesse et aide à la conduite PR LINK 2® Nouvelle génération plus riche et toujours aussi intuitif  Pune ergonomie attractive à la simplicité d’une tablette tactile domestique Pun nouvel écran tactile plus grand d’une taille de 8 7’’ Pdes fonctions intuitives intégrées dédiées au plaisir du conducteur et des passagers  4Control® suspensions pilotées aides à la conduite ambiances lumineuse et sonore réglage des sièges avant (y compris fonction massage) rabattage individuel des sièges arrière Pune navigation performante avec de nombreux services accessibles PUn système audio Bose surround pour une expérience totalement immersive (12 haut parleurs) LA TECHNOLOGIE TWIN TURBOLe Nouvel Espace est équipé du moteur Energy dCi160 Twin Turbo Dernier né de la démarche de downsizing il est le premier moteur 1 6 l diesel doté d’une double suralimentation D’une cylindrée de 1  598  cm3 il délivre une puissance de 160  chevaux et un couple généreux de 380  Nm qui le propulsent dans la cour des moteurs 2 litres en termes de performances La technologie «  Twin Turbo  » permet de concilier couple à bas régime et puissance élevée sur un moteur diesel au bénéfice immédiat du plaisir de conduite Le système est composé de deux turbocompresseurs montés en série  Ple premier turbo à très faible inertie délivre un couple important dès les bas régimes pour une grande réactivité dans les phases de décollage et de relance Gage d’une conduite souple et vive 90 % du couple maximum est disponible dès 1 500 tr mn pour une conduite réactive des reprises à bas régime et des relances incisives  Ple second turbo prend le relais à plus haut régime et permet d’aller chercher une puissance élevée (100 ch litre de cylindrée) sans essoufflement pour une accélération constante régulière et linéaire Le moteur fonctionne toujours dans ses plages de rendement optimal au bénéfice immédiat de la consommation et des émissions de CO2 NOUVEL ESPACE  ÉVALUATION DE LA QUALITÉ PERÇUE DU NOUVEAU MODÈLE PAR DAIMLERDans le cadre du partenariat qui lie les deux constructeurs Daimler a réalisé en 2014 un audit sur la qualité perçue de Nouvel Espace avec les équipes Renault en charge du p rojet Les équipes du constructeur allemand se sont déplacées à plusieurs reprises à l’usine de Douai pour examiner les premiers véhicules réalisés selon le processus de fabrication définitif Daimler a mené des analyses statiques et des essais dynamiques Une démarche nouvelle qui permet aux deux constructeurs d’échanger et de comparer leurs méthodes respectives pour mieux comprendre les processus et les sensibilités de chacun dans l’appréciation de la qualité perçue 1 4 3 3 NOUVEAU TRAFICNouveau Trafic est pensé pour être pratique et confortable L’habitacle est conçu comme un bureau mobile 14 rangements permettent de recevoir les objets du quotidien des professionnels Support multimédiaUn support extractible pour tablette numérique trouve sa place au dessus de la radio Tuner Il accueille des tablettes de 4 8 à 10 6’’ (Pour référence un iPad fait 9 7’’ un iPad Mini 7 9’’ un Samsung Galaxy Tab 2 10 1’’ etc ) et permet ainsi un accès ergonomique à ces outils de travail ou de navigation Twin TurboRenault Trafic est équipé du nouveau moteur Twin Turbo (cf paragraphe 3 2 – la technologie twin turbo) dont la consommation passe sous la barre des 6 l 100 km* pour atteindre 5 7 l 100 km (149 g CO2 km) en combi et de 5 9 l 100 km (155 g CO2 km) en VU 1 4 4 LEVIERS DE PERFORMANCE1 4 4 1 MODULES ET COMMON MODULE FAMILY (CMF)MODULESEn 2014 Renault a poursuivi sa politique de standardisation basée d’une part sur la stratégie de plates formes et composants communs avec Nissan d’autre part sur le déploiement de sa conception modulaire Cette démarche est  aujourd’hui largement avancée avec 102  modules engagés en six vagues À mi novembre 66  contrats modules auront été prononcés (dont 11  obtenus en 2014) L’ensemble de ces modules contractualisés représentent une couverture de 45  % de la valeur des véhicules en trajectoire avec la cible de 65 % à fin 2016 Le niveau de standardisation de nouveaux projets est contraint par l’objectif COCA (1) fixé dès l’amont pour chaque projet et vérifié à tous les jalons La démarche de standardisation se synchronise maintenant avec Nissan au sein d’une entité commune de la nouvelle Direction du d éveloppement des t echnologies Alliance (cf paragraphe  5 2) S’appuyant sur le processus ACM (Alliance Commodity Meeting) commun aux Achats et à l’Ingénierie elle vise à accélérer la convergence technique au bénéfice de la performance économique de l’Alliance (1) COCA  Carry Over Carry Across taux de réutilisation de pièces déjà développées GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201480Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTCMF (COMMON MODULE FAMILY)Source de compétitivité accrue et de synergies la démarche CMF permet de standardiser des zones d’architecture avec une couverture jamais vue en nombre de véhicules développés au sein de l’alliance Renault Nissan Elle se traduira pour l’Alliance par une réduction moyenne de 30  à 40  % en ingénierie produit process par modèle et de 20  à 30  % pour l’achat de composants Une CMF (Common Module Family) est une famille de véhicules de l’alliance Renault Nissan appartenant à un ou plusieurs segments de gamme fondée sur l’assemblage de « Big Modules » compatibles entre eux  compartiment moteur cockpit sous caisse avant sous caisse arrière architecture électrique électronique Une CMF permet d’aller au delà de la logique d’échanges intra plates formes pour une offre produit accrue La tendance est d’avoir toujours plus de modules communs à plusieurs plates formes afin de standardiser les composants et accueillir de plus en plus de véhicules par chaque plate forme Mise en œuvre dès fin 2013 CMF sera progressivement déclinée sur les gammes Renault et Nissan jusqu’en 2020 Les voitures compactes et familiales des segments C et D sont les premières concernées Sur ces segments CMF concerne 1 6  million de véhicules par an  et 14  modèles (11 Groupe Renault + 3 Nissan)  Ppremiers véhicules Nissan commercialisés fin 2013  remplaçants de Rogue Qashqai X Trail  Ppremiers véhicules Renault commercialisés à partir de 2015  successeurs d’Espace Laguna Scénic fabriqués à Douai CMF couvrira les cinq continents 1 4 4 2 INGÉNIERIE SYSTÈMEL’ingénierie système est déployée de manière méthodique et structurée depuis 2013 Inspirée entre autres de l’aéronautique cette méthode de conception et de développement est adoptée par l’ensemble des constructeurs automobiles pour faire face à la complexité des véhicules d’aujourd’hui De 300  fonctionnalités ou prestations sur l’Espace 2e génération Renault est passé à plus de 900 sur l’Espace 4e génération Mais ces fonctionnalités ne sont pas seulement plus nombreuses elles sont aussi plus complexes et interdépendantes La demande croissante de connectivité d’automatisation et d’énergies nouvelles va encore accélérer cette tendance À partir d’un cheminement balisé pour aller du « besoin » initial (prestation) jusqu’aux pièces finales l’approche permet de structurer jalonner encadrer la conception et le développement de systèmes interconnectés et de plus en plus tentaculaires 1 4 4 3 DES PROCESSUS POUR UNE CONCEPTION ROBUSTEV3PLe déploiement de la nouvelle logique de développement V3P au sein des projets a permis une avancée significative en termes de réduction des délais de conception Elle positionne désormais Renault parmi les meilleurs constructeurs dans ce domaine Les chantiers amorcés en 2013 permettant de capitaliser sur les retours d’expérience se sont poursuivis en 2014 renforçant encore plus l’application de cette nouvelle logique sur les développements à venir Des synergies sur la logique de développement ont été identifiées au sein de l’alliance Renault Nissan permettant des gains potentiels pour chacun des deux constructeurs SYNCHRONISATION DE JALONS DANS LES PHASES AMONT ET LES PHASES DE DÉVELOPPEMENT DES PROJETS (S3 CF) Le déploiement de la logique V3P a conduit à repenser le processus d’introduction des innovations dans les projets véhicule Afin d’embarquer plus d’innovations issues de projets de recherche il était nécessaire de faire en sorte qu’elles soient suffisamment mûres et abouties d’une part D’autre part la décision d’introduire ces innovations devait être prise au bon moment dans le séquencement du projet La mise en place d’un processus très cadré permettant de garantir un transfert de technologie en adéquation avec les attentes et les demandes initiales a été mise en œuvre À l’image d’un coureur de relais qui transmet son témoin à son co équipier en départ lancé l’innovation est transmise par les équipes de la R&AE (Research & Advanced Development) aux équipes projets à un jalon précis  le « concept freeze » c’est à dire à l’étape où le concept et les éléments techniques du véhicule sont choisis et les équilibres coûts valeurs répondant aux attentes clients Au delà d’une meilleure collaboration entre les équipes cette synchronisation a permis en 2014 un transfert plus fluide assurant une continuité et garantissant une meilleure convergence dans le développement des projets véhicule et l’introduction des innovations dans ces projets PLAN SATISFACTION CLIENT  DE LA FIABILITÉ À  LA SATISFACTION CLIENTLe groupe Renault a lancé début 2014 un Plan Satisfaction Client (PSC) en rupture avec la démarche qualité précédente Ce plan d’action solide a pour objectif de permettre à Renault de figurer dans le TOP 3 « satisfaction client » sur tous ses principaux marchés d’ici à 2016 Sept axes de rupture vont rythmer l’avancement de ce plan sur trois ans  Ples trois premiers portent sur la conception et la fabrication du produit  Pla conformité  garantir la conformité aux standards métiers dans toutes les activités Pla qualité perçue  concevoir et fabriquer des véhicules attractifs et bien finis Pla durabilité  concevoir et fabriquer des véhicules sans défaut qui résistent dans le temps  Ptrois autres axes visent la satisfaction client lors de ses contacts avec la marque  Pla qualité de service  proposer un service simple et personnalisé (Easy & Personal) à la hauteur des attentes clients en vente et en après vente Pl’adéquation aux attentes clients  s’assurer que nous proposons des véhicules et des services en adéquation avec les attentes des clients Pla réactivité  réagir vite aux problèmes des clients  Ple 7e axe est transversal  il s’agit de la communication Il rend compte aux collaborateurs clients et leaders d’opinion des progrès réalisés afin qu’ils deviennent eux mêmes des ambassadeurs de la volonté de leadership de Renault en termes de satisfaction client GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014811LE GROUPE RENAULT1LA RECHER CHE ET DÉVELOPPEMENTLA FILIÈRE EXPERTISELa filière expertise mise en place en 2010 pour mettre savoir et savoir faire de l’entreprise au service des opérations compte désormais 1 Expert Fellow 37 Experts Leaders 148 Experts et 431 Référents Le travail en 2014 a porté principalement sur la poursuite du déploiement de la filière en particulier au Commerce sur la documentation de la pertinence de créer quatre nouveaux domaines d’expertise stratégiques sur la coopération avec les Régions et sur la mise en place des processus ressources humaines de gestion du réseau d’expertise pour en assurer la pérennité et le développement À l’Ingénierie la systématisation des Design Reviews (revue de projets numériques) s’appuyant sur l’expertise va permettre la mise sous contrôle des projets véhicules à fort contenu innovant afin de garantir la satisfaction des clients lors de leur mise sur le marché Dans le cadre de la nouvelle étape de synergies Alliance annoncée en janvier 2014 (cf paragraphe 5  R&D – une organisation internationale) une étude entre les filières expertise de Renault et de Nissan a démarré pour d’une part identifier les opportunités de synergie à court terme et d’autre part proposer pour le moyen terme le cadre de fonctionnement d’une filière expertise Alliance 1 4 5 R&D  UNE ORGANISATION INTERNATIONALELe 30  janvier 2014 l’alliance Renault Nissan annonçait son intention de lancer des projets de convergence dans quatre fonctions clés de l’organisation (ingénierie fabrications et logistique achats ainsi que ressources humaines) Au sein de l’ingénierie les deux entreprises décident d’accélérer les synergies grâce à une stratégie commune sur les activités «  amont  »  technologies avancées modules communs groupes motopropulseurs Les domaines de la simulation et des moyens d’essais sont eux aussi mis en commun L’objectif est d’améliorer la productivité grâce au partage des meilleures pratiques des compétences clés et à la standardisation des pièces et des processus (cf chapitre 1 2) Le principe d’organisation de la nouvelle ingénierie de l’Alliance repose sur  Pun périmètre d’activités propre à chaque constructeur (Product engineering) lui permettant ainsi de garder l’identité de ses produits  Pun périmètre commun aux deux constructeurs (Alliance Technology Development) autour des activités pouvant être mutualisées Ce périmètre commun est piloté par un seul leader 1 4 5 1 L’INGÉNIERIE PRODUIT (PRODUCT ENGINEERING)  UNE IDENTITÉ PRÉSERVÉE POUR CHAQUE CONSTRUCTEUR DE L’ALLIANCEElle a pour mission de développer les modèles du plan Produits Renault conformes à l’identité de marque en répondant aux exigences des marchés et des clients en termes de compétitivité de qualité de design et d’innovations 1 4 5 2 LA DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DES TECHNOLOGIES ALLIANCE (ALLIANCE TECHNOLOGY DEVELOPMENT)  UNE CONVERGENCE DE LA RECHERCHE DES TECHNOLOGIES ET DES MOYENS D’ESSAISAvec la création de cette nouvelle direction l’Alliance met en œuvre une stratégie commune visant à accélérer les synergies sans perturber les développements des projets en cours chez Renault et Nissan Cette stratégie commune porte sur le choix des technologies sur le déploiement des plates formes sur le processus de standardisation et sur le développement d’une gamme mécanique répondant aux attentes des deux constructeurs L’approche système initialement déployée chez Renault est désormais étendue à Nissan Les outils de simulation ainsi que les sites dédiés aux tests et essais dynamiques sont mis à la disposition des deux marques de l’Alliance Trois axes portent cette nouvelle stratégie de convergence de l’ingénierie  COMPÉTITIVITÉ DES TECHNOLOGIES DE L’ALLIANCEDans des domaines comme ceux du véhicule autonome de la connectivité ou du véhicule électrique et plus généralement dans les domaines de la recherche les technologies les plus performantes sont identifiées L’objectif est de prendre le meilleur des deux constructeurs et de se concentrer sur les technologies les plus prometteuses afin d’en améliorer la compétitivité et de réduire le temps nécessaire à l’introduction d’innovations dans les projets véhicules (Time to market) Dans le domaine de la mécanique l’exemple du moteur K9K de technologie Renault déployé sur plusieurs modèles Nissan est un exemple de best practice qui sera reproduit et systématisé sous l’impulsion de la nouvelle organisation Les plates formes communes déjà partiellement déployées sont un élément clé de la performance permettant à partir de cinq zones d’architecture standardisées de réaliser une large gamme de véhicules des deux marques en minimisant le développement de nouvelles pièces (cf paragraphes 4 1 1 & 4 1 2 – modules CMF) PROCESSUS COMMUNSLa nouvelle organisation vise à accélérer la définition de standards de méthodes et de processus communs pour que le développement des projets puisse être plus efficace Par exemple un cahier des charges transmis à un fournisseur répondra systématiquement aux attentes des deux constructeurs de l’Alliance GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201482Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LA RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT1 4 5 3 LES CENTRES D’INGÉNIERIE RENAULT À L’INTERNATIONAL (RTX)Les centres d’ingénierie Renault à l’international (Corée Inde Russie Roumanie Amérique) sont confortés dans leurs missions de connaissance des marchés locaux afin d’adapter localement les produits aux besoins et attentes des clients ainsi qu’aux contraintes réglementaires et économiques des pays En parallèles la montée en compétence de chacun de ces sites se fait progressivement avec pour objectif un gain en autonomie qui permet déjà à certains d’entre eux de prendre en charge des projets véhicule dès la phase amont La logique de convergence des ingénieries s’applique elle aussi progressivement aux centres d’ingénierie hors de France avec déjà des exemples concrets de convergence tels que  PRenault Pulse et la Nissan Micra conçus à partir d’une plate forme commune en Inde  PRenault Duster et Nissan Terrano conçus à partir d’une plate forme commune en Russie GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014831LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUES1 5 LES FACTEURS DE RISQUESLe Groupe est constitué de deux secteurs opérationnels l’Automobile et le Financement des ventes (groupe RCI Banque) Chacun de ces secteurs opérationnels dispose de son propre dispositif de gestion des risques L’Automobile et le Financement des ventes s’emploient à ce que les risques relatifs à leurs activités soient maîtrisés Ces risques sont présentés dans ce chapitre selon une logique identique pour les deux secteurs opérationnels  Prisques liés à l’environnement de l’entreprise  Prisques transversaux  Prisques opérationnels  Prisques financiers Pour le secteur Financement des ventes (activités du groupe RCI Banque) le dispositif global de gestion des risques est organisé conformément à la réglementation bancaire (cf chapitre  3 1 7 ) Une description détaillée de ce dispositif est disponible dans le rapport annuel du groupe RCI Banque Dans le présent document les facteurs de risques ainsi que les principes et dispositifs de gestion sont donc présentés de manière synthétique Pour le secteur automobile le dispositif global de gestion des risques est basé sur une approche réunissant de manière complémentaire la direction du management des risques (DMR) au niveau du Siège les risk managers opérationnels (RMO) au niveau des pays et les risk managers experts (RME) au niveau de certains métiers et activités corporate Ce maillage donne à la maîtrise des risques les leviers d’un contrôle renforcé et proactif mais n’exclut pas des crises et des dommages potentiels dans un contexte où la conjonction de la complexité des activités et de l’évolution accélérée des environnements est de nature à aggraver les risques courants et à favoriser l’émergence de risques nouveaux Ce chapitre décrit ainsi les principaux risques ainsi que les principales réponses apportées par les deux secteurs opérationnels pour en limiter la probabilité de survenance et l’impact 1 5 1 FACTEURS DE RISQUES POUR L’AUTOMOBILE1 5 1 1 RISQUES LIÉS À L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISERISQUES LIÉS À L’IMPLANTATION GÉOGRAPHIQUEFacteurs de risquesLe Groupe est implanté industriellement et ou commercialement dans un grand nombre de pays dont certains peuvent présenter des risques spécifiques  volatilité du PIB instabilité économique et politique troubles sociaux changements réglementaires nationalisation difficultés de recouvrement fluctuation des taux d’intérêt et des taux de change manque de liquidités en devises et mesures de contrôle des changes À titre d’exemple Renault rencontre des difficultés de rapatriement de fonds d’Iran et a constaté un durcissement de la réglementation en Argentine ralentissant fortement les transferts intra Groupe Principes et dispositifs de gestionLes choix géographiques d’implantations industrielles du Groupe ont été déterminés dans le cadre de sa stratégie de croissance en tenant compte des risques d’instabilité et en intégrant ceux ci dans une approche industrielle globale Le Groupe cherche également à accroître de manière continue le niveau d’intégration locale de ses unités de production afin d’augmenter leur compétitivité sur le marché local La répartition géographique des investissements industriels de Renault hors Europe est un facteur de diversification des risques les différentes zones d’implantation connaissant des évolutions contrastées en termes de PIB et de solvabilité En matière d’investissements industriels le Groupe ne couvre pas en principe son exposition mais le risque de non atteinte des objectifs est intégré dans le calcul de la rentabilité attendue En matière de flux commerciaux pour les pays à risque le Groupe couvre la majeure partie du risque de non paiements Les principales exceptions concernent les ventes intra Groupe et vers certains pays pour lesquels les couvertures n’existent pas Le risque pays non couvert fait l’objet d’un suivi régulier Deux instruments de couverture sont privilégiés  les garanties bancaires (crédits documentaires lettres de crédit stand by et garanties à première demande) confirmées par des banques de premier rang et les garanties des assureurs crédit Pour centraliser la gestion des risques de non paiement et mettre en œuvre des couvertures à des conditions compétitives le Groupe a élaboré un schéma de facturation dit « en étoile » Son principe est le suivant  les filiales industrielles vendent leur production destinée à l’exportation à Renault s a s qui la revend aux filiales commerciales et aux importateurs indépendants en leur consentant un crédit fournisseur dont le risque est géré par la maison mère Quelques flux entre pays bénéficiant d’accords douaniers ne sont pas organisés selon ce schéma La filiale exportatrice est alors responsable de la gestion de ses risques avec un support métier de la maison mère RISQUES LIÉS À LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUEFacteurs de risquesL’équilibre des ventes du Groupe entre Europe et Hors Europe (50 50  en 2013 et 54 46  en 2014) permet de profiter des diverses opportunités tout en limitant les chocs de retournement ou de ralentissement régionaux Les trois premiers marchés hors Europe sont brésilien russe et turc représentant respectivement 9 % 7 % et 5 % des ventes du Groupe Cependant les activités du Groupe restent encore significativement dépendantes du marché européen en termes de chiffre d’affaires et de profit GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201484Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUESPrincipes et dispositifs de gestionL’entreprise a mis en œuvre plusieurs dispositions pour se prémunir contre tout risque de marché supplémentaire Afin de s’assurer une grande flexibilité d’anticipation et d’action les cinq Régions sont pilotées par un Comité de management composé des représentants de toutes les fonctions de l’entreprise Il est présidé par un Directeur des opérations membre du Comité de d irection Groupe pilotant son propre business plan en vue de contribuer à la performance du Groupe Au delà de ces principes transversaux des actions spécifiques ont été mises en place EuropeLe groupe Renault anticipe une lente reprise du marché européen et a donc mis en place les principes de gestion suivants  Pdéfinition d’objectifs stratégiques ambitieux de reconquête du marché européen centrés sur le client et le profit  Padaptation de la structure organisationnelle de la Région Europe (notamment pour les fonctions commerciales et industrielles) fondée sur un plus grand partage et une mise en commun renforcée des ressources  Pmise en œuvre du plan de compétitivité France («  Contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France  » du 13  mars 2013) qui vise à améliorer drastiquement d’ici 2016 la compétitivité des sites industriels français et de leurs productions  Pdéveloppement d’accords de production avec des partenaires (exemple  Daimler)  Pdes actions conjointes et coordonnées afin de maîtriser l’évolution du « Total Delivery Cost (TDC) » des véhicules Brésil & ArgentineL’entreprise a mis en place des dispositions afin de se prémunir contre les risques de marché  P100 % des véhicules vendus au Brésil et plus de 95 % de ceux vendus en Argentine sont produits au Mercosur avec des taux d’intégration élevés de façon à réduire l’impact des taux de change sur le coût des ventes  Pa vec le même objectif un équilibre des échanges entre production et ventes est recherché entre le Brésil et l’Argentine L’aggravation de la crise en Argentine au cours de l’année 2014 a amené à adopter des mesures complémentaires notamment en limitant la part des véhicules importés au profit de la production locale RussieLe Groupe assure une gestion au plus proche de l’environnement économique et des fluctuations de marché  P90 % des véhicules vendus en Russie sont produits localement avec des taux d’intégration élevés de façon à réduire l’impact des taux de change sur le coût des ventes (fournisseurs de rang 1)  Ppoursuite de la stratégie d’intégration locale des fournisseurs afin d’amortir l’impact des fluctuations monétaires (fournisseurs de rang 2 3…)  Paction auprès du g ouvernement pour obtenir des incitations pour les fournisseurs du Groupe à venir investir en Russie  Pformulation de propositions au g ouvernement pour des soutiens au marché automobile RISQUES LIÉS À L’ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIREFacteurs de risquesRisques liés à la non conformité aux lois et règlementsPrincipes et dispositif de gestionL’Entreprise s’est dotée d’une démarche structurée pour analyser la robustesse de la conformité réglementaire pour un périmètre  identifié de domaines règlementés définis en collaboration avec la Direction juridique (dont «  concurrence  » «  fraude et corruption » «  environnement  » «  santé sécurité environnement de travail » «  réglementation technique » …) Cette démarche est animée par la Direction de la conformité réglementaire (DCR) au sein de la Direction du Contrôle Interne (DCI) et sa surveillance est exercée par le Comité éthique et conformité (CEC) La démarche a pour objectif de réduire l’exposition de l’entreprise et de ses dirigeants aux risques de sanctions pénales administratives et financières et de protéger son image Le dispositif repose sur trois types d’acteurs  Ples entités opérationnelles mettent en œuvre la conformité réglementaire via leurs processus sur la base des directives et avec le support des directions prescriptrices dans le respect des réglementations locales  Ples directions métier prescriptrices (Direction de la réglementation technique Direction juridique Direction des ressources humaines Direction de l’environnement   etc ) réalisent la veille réglementaire dans leur domaine déclinent les obligations réglementaires en référentiels internes et les déploient au sein de leurs réseaux  Pla Direction de la conformité réglementaire définit les méthodes et conduit les évaluations des dispositifs de conformité réglementaire avec le support de la Direction juridique Elle apporte au Comité é thique et c onformité une assurance raisonnable que les obligations en termes de conformité réglementaire sont connues et prises en compte par l’entreprise dans le cadre de ses activités 1 5 1 2 RISQUES TRANSVERSAUXRISQUES SANTÉ ET CONDITIONS DE TRAVAILFacteurs de risquesLes situations de travail quels que soient les domaines d’activité (industrielle d’ingénierie de services de ventes ou après vente) peuvent générer des accidents ou des maladies professionnelles Ainsi le Groupe est confronté au risque d’accidents qu’il s’agisse d’accidents sur le poste de travail ou qu’il s’agisse d’accidents de trajets Certaines situations de travail peuvent également comporter des risques de maladies telles que les troubles musculo squelettiques lors d’opérations répétitives ou de pathologies liées à l’utilisation de produits chimiques ou encore des situations de stress lors d’activités imposant un rythme de travail important ou à fort niveau de contrainte cognitive Principes et dispositifs de gestion et de préventionLe Groupe s’appuie sur des processus de gestion de la santé et sécurité et de prévention des risques solidement ancrés dans l’entreprise grâce notamment GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014851LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUESà un système de management de la santé et de la sécurité déployé dans l’ensemble des pays des établissements et des métiers Le G roupe bénéficie pour ce faire d’un réseau international de professionnels de la santé de la sécurité et des conditions de travail régulièrement réunis et formés pour élargir leurs champs de compétences À cela s’ajoutent l’engagement de la hiérarchie à tous les niveaux la sensibilisation et la formation continue des managers en matière de prévention des risques une politique de progrès continu dans la plupart des sites industriels associant les salariés ainsi que leurs représentants à l’amélioration de leurs conditions de travail Afin de mesurer le déploiement et la mise en œuvre de la politique santé sécurité et environnement de travail des évaluations ou audits sont réalisés dans les différentes entités du Groupe par des experts internes sur la base d’un référentiel produit par Renault et validé par un Organisme international reconnu 98 % des sites industriels tertiaires et ingénieries sont aujourd’hui certifiés Par ailleurs Renault déploie depuis mi 2014 une méthode d’analyse systématique des risques liés aux situations de travail en ateliers qu’il s’agisse de zone de poste de travail ou d’équipements industriels afin d’engager des actions permettant après cotation de faire baisser le niveau de risque lorsque celui ci atteint un certain seuil Cette méthode est utilisée par les managers de 1er niveau pour les aider à analyser les risques et améliorer continuellement les conditions de travail Elle est mise en œuvre dès la conception des installations dans le cadre des projets véhicules Elle fait l’objet du même suivi que celui des accidents avec des objectifs de réduction des postes à forte contrainte ergonomique Concernant la prévention des risques psychosociaux et du stress professionnel un suivi personnel est réalisé par les médecins du travail et une formation des managers à la détection des personnes en difficulté et à l’amélioration de la qualité de vie au travail est déployée depuis 2012 Enfin le Groupe déploie de façon générale des actions visant à favoriser la bonne santé des salariés et la prévention des accidents à l’occasion de campagnes d’information et de formation Des thèmes tels que l’hygiène alimentaire les comportements addictifs les accidents de la vie quotidienne la sécurité routière le sport sont régulièrement abordés Plusieurs usines disposent également de centres d’entraînement sportif individuel et proposent des exercices physiques en début de poste L’ensemble de ces dispositions concourent à réduire le niveau de risque inhérent aux situations de travail RISQUES LIÉS À L’ENVIRONNEMENTFacteurs de risquesLes principaux risques liés à l’environnement auxquels est exposé le Groupe peuvent être distingués en trois catégories  Ples risques de dommages environnementaux qui pourraient être causés accidentellement par les activités de l’entreprise Ceux ci concernent principalement les activités industrielles et dans une moindre mesure le service après vente et le transport des pièces et produits entrant dans la fabrication des véhicules  Ples risques d’interruption des activités industrielles ou logistiques et de dommages aux actifs de l’entreprise du fait de phénomènes climatiques extrêmes (tempêtes inondations grêle…)  Ples risques financiers et commerciaux qui pourraient découler d’une réponse inadaptée de l’entreprise au durcissement des exigences réglementaires et normatives relatives aux performances environnementales des véhicules à leur traitement et valorisation en fin de vie et aux produits chimiques entrant dans leur composition leur fabrication ou leur service après vente Principes et dispositifs de gestionL’identification et la maîtrise des risques liés à l’environnement sont intégrées au dispositif de gestion globale des risques décrit en introduction au chapitre 1 5 La prévention des risques environnementaux est assurée à travers un management environnemental déployé sur l’ensemble des activités et à toutes les étapes du cycle de vie des produits (cf 2 6 2 ) Le Groupe ne détient par ailleurs aucune installation à haut risque environnemental Les risques climatiques sont pris en compte comme les autres risques naturels et les risques industriels au sein de la politique de prévention du Groupe (cf 1 5 1 3 Risques liés à la fabrication et le paragraphe Adaptation aux conséquences du changement climatique du 2 6 3 1) Le respect des exigences réglementaires relatives aux émissions polluantes des véhicules et à leur recyclabilité est totalement intégré au processus visant à assurer l’homologation des véhicules (cf 2 6 3 2 et 2 6 3 5) Le Groupe a par ailleurs une démarche volontariste et anticipatrice en matière de recyclage des véhicules en vin de vie à travers sa filiale Renault Environnement et le projet de recherche LIFE+ ICarRe95 (cf paragraphe Fin de vie des véhicules du 2 6 3 2) Les risques et opportunités associés au changement climatique (émissions de CO2 des véhicules…) sont identifiés comme un enjeu de compétitivité majeur pour l’entreprise À ce titre ils font l’objet d’un indicateur clef de performance Empreinte Carbone Monde et d’objectifs spécifiques de compétitivité produit en matière de consommation de carburant et d’émission de CO2 suivis annuellement au niveau de CEG afin d’examiner la situation et les perspectives du Groupe sur ce plan à court moyen et long terme (10 ans) et définir ou ajuster la stratégie en conséquence Des éléments de cette stratégie et les principaux résultats obtenus à ce jour sont présentés en 2 6 3 1 Enfin la prévention du risque «  substances  » et la conformité au règlement européen REACH ou à ses équivalents dans le reste du monde sont assurées à toutes les étapes du cycle de vie des produits à travers une organisation dédiée et déployée en réseau s’appuyant sur des pôles d’expertise centraux et une norme « substances » appliquée par l’ensemble de l’entreprise et de la chaîne de fournisseurs (cf 2 7 2 ) RISQUES JURIDIQUES ET CONTRACTUELSFacteurs de risquesLe groupe Renault est exposé à trois principaux risques de nature juridique  PÉ volutions légales et réglementairesDe par son activité internationale Renault est soumis à de nombreuses législations qui sont complexes et dynamiques notamment dans les domaines de l’automobile des activités bancaires de l’environnement de la concurrence du droit du travail…Malgré la veille effectuée par Renault un changement de législation ou de réglementation ayant un effet significatif sur la situation financière les activités ou les résultats du G roupe ne peut pas être écarté En outre des changements dans l’application ou l’interprétation des normes existantes GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201486Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUESpar les administrations ou par les tribunaux sont également susceptibles d’intervenir à tout moment  PL itiges procédures gouvernementales ou judiciaires arbitrageDans le cadre normal de ses activités en France et à l’international Renault est impliquée dans diverses procédures judiciaires et arbitrales Toutefois au cours des douze derniers mois et à la connaissance de Renault il n’y a eu aucun litige aucune procédure gouvernementale ou judiciaire ni aucun arbitrage en cours ou susceptible d’avoir lieu qui soit susceptible d’avoir des effets significatifs sur la situation financière les activités ou les résultats  PP ropriété intellectuelleRenault exploite de nombreux brevets marques dessins et modèles et est exposé à ce titre à différents risques en matière de propriété intellectuelle Renault dépose chaque année plusieurs centaines de brevets (cf  chapitre 1 4) dont certains font l’objet de licences payantes concédées à des tiers L’entreprise est également amenée à utiliser des brevets détenus par des tiers dans le cadre de licences payantes négociées avec ces derniers La performance du Groupe Renault dépend notamment de la solidité du cadre juridique protégeant les brevets et autres droits de propriété intellectuelle Ainsi Renault ne peut pas garantir que des tiers ne pourront pas détourner ou contester ses droits de propriété intellectuelle De telles violations ou contestations pourraient avoir un impact négatif sur l’activité les résultats et l’image du Groupe En tant que de besoin il est précisé que dans le cadre de la cession de Renault  V I à Volvo Renault a concédé une licence perpétuelle de la marque Renault au groupe Volvo par contrat signé le 2 janvier 2001 pour les véhicules industriels (à partir de 3 5 t) Cette licence mondiale n’est pas jugée comme représentant un risque notable au titre de la garantie et ou de l’image de marque pour le Groupe Principes et dispositifs de gestionConcernant les évolutions légales et réglementaires Renault demande à ses filiales de respecter les réglementations des pays dans lesquels l’entreprise intervient Renault participe au dialogue permanent avec les autorités nationales ou régionales en charge de la réglementation spécifique des produits du secteur automobile afin d’anticiper les évolutions et de garantir la conformité du groupe aux lois et règlements Concernant les litiges procédures gouvernementales ou judiciaires et les arbitrages chaque évènement fait l’objet d’une revue régulière notamment lors de l’arrêté des comptes Après avis des conseils compétents les provisions jugées nécessaires sont le cas échéant constituées pour couvrir les risques estimés (voir note 20 A «  Provisions  » de l’annexe aux comptes consolidés) Enfin d’une manière générale un contrôle interne des risques juridiques est organisé autour de trois principes directeurs  Pl’animation de la fonction juridique dans le Groupe qui est organisée autour d’une fonction centrale et de collaborateurs au sein des différents pays Le rattachement de ces collaborateurs est à la fois hiérarchique et fonctionnel  Pune attitude proactive des différents collaborateurs de la fonction juridique dans l’identification en amont des risques juridiques et l’adaptation des procédures associées (consultations de conseils information de la fonction juridique en central )  Pune veille réglementaire réalisée par le Groupe en lien avec les différents pays concernés RISQUES FISCAUXFacteurs de risquesIncertitudes dans l’interprétation des textes ou dans l’exécution des obligations fiscales de l’entreprise Principes et dispositifs de gestionLe groupe Renault a toujours adopté une politique fiscale raisonnable visant à garantir les intérêts des actionnaires tout en préservant une relation de confiance avec les É tats d’implantation La Direction f iscale Groupe avec l’appui des équipes centrales et locales gère la relation de confiance avec les É tats et met en œuvre la politique fiscale du Groupe avec pour principal objectif de garantir le respect de ses obligations fiscales nationales et internationales Des divergences techniques peuvent cependant apparaître à l’occasion de contrôles pouvant conduire à des contentieux fiscaux du fait notamment d’incertitudes dans l’interprétation des textes ou dans l’exécution de nos obligations fiscales Le cas échéant après analyse de la matérialité du risque des provisions sont enregistrées dans les comptes afin de refléter les conséquences financières de ces divergences RISQUES INFORMATIQUESFacteurs de risquesLa conduite des activités du Groupe dépend en partie du bon fonctionnement de son informatique Celle ci est sous la responsabilité de la Direction des systèmes d’information Renault (DI R) qui contribue par sa politique de sécurité ses architectures techniques et ses processus à lutter contre les risques liés  Pà l’intégrité du datacenter qui abrite environ 3  000 applications informatiques Les 11  applications supportant les processus Métiers stratégiques sont dupliquées de façon à redémarrer en moins d’une semaine en cas de sinistre  Pà la «  cyber criminalité  »  attaques informatiques globales ou visant le Groupe par exemple en réaction à un événement fortement médiatisé ou simplement en vue d’en tirer bénéfice (revente chantage   etc ) Ces attaques visent à voler – ou corrompre – des données sensibles (informations confidentielles ou à caractère personnel) à bloquer des applications voire globalement le réseau intranet du Groupe et à défigurer les sites Internet Toutes les sociétés y compris dans le domaine industriel sont la cible de tels actes En outre le développement des véhicules connectés étend la cible potentielle de la cyber criminalité  Pà l’espionnage industriel ciblant les données sensibles  Pà la non conformité aux législations traitant de l’activité informatique  protection des données à caractère personnel secret des affaires loi sur la Confiance dans l’économie numérique  etc Ces risques auraient des impacts sur l’image de marque des impacts financiers et ou une perte d’avantage concurrentiel GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014871LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUESPrincipes et dispositifs de gestionLa maîtrise de ces risques est assurée notamment  Psur le plan opérationnel  Ppar l’existence d’un processus de définition des exigences de sécurité à mettre en place dans le cadre des projets informatiques en fonction du niveau de criticité de l’application et des données manipulées  ces exigences prennent en compte l’évolution des technologies comme les offres cloud Ppar l’animation de la sécurité des données via un réseau de risk managers Spécialistes Sécurité Informatique (SSI) dans chaque métier Ppar le niveau de protection du réseau informatique du Groupe qui permet l’usage de ressources aux fournisseurs partenaires mais aussi à des entités installées dans des pays à risques Ppar des actions de vérification de conformité menées conjointement entre la Direction i nformatique Renault et la Direction de la p rotection & p révention (D2P) Ppar des actions de sensibilisation des collaborateurs et des partenaires  Psur le plan organisationnel et de la gouvernance  Ppar un Comité des risques informatiques présidé par un membre du Comité exécutif du Groupe (CEG) et piloté par le Département sécurité informatique du Groupe rattaché à la DI R Ce comité réunit le Directeur de l’a udit de la m aitrise des r isques et de l’o rganisation (DAMRO) le Directeur de la D2P le Directeur de la DI R et le Directeur de la d irection informatique Renault et de l’infrastructure Ppar des comités de gouvernance pilotés par la sécurité informatique du Groupe et qui vérifient sur le plan opérationnel l’efficacité de l’application des procédures de sécurité informatique conformément à la Politique Sécurité des Systèmes d’Information et aux bonnes pratiques Les principaux chantiers sécurité en 2014 ont concerné  Ples inventaires des applications et des systèmes  Ple maintien de l’inventaire des applications supportant les processus stratégiques du Groupe afin d’être à même de redémarrer ces applications en priorité en cas de sinistre Ple maintien de l’inventaire des systèmes hébergeant des données confidentielles et des données à caractère personnel  Pla vérification de la robustesse des systèmes des machines et des processus de gestion de crise informatique  Pla recherche d’attaques avancées sur les domaines sensibles de l’entreprise Pla réalisation de tests d’intrusion sur les systèmes basés dans l’intranet et les systèmes des véhicules connectés Pla réalisation périodique de tests de vulnérabilité sur environ 800  machines hébergeant des applications Renault accessibles depuis l’Internet Pdes actions d’amélioration de sécurisation de l’intranet et des terminaux mobiles Pla préparation à une éventuelle crise informatique par la construction et la réalisation d’exercice de crise  Pl’accompagnement sécurité des projets  Pl’accompagnement sécurité pour les projets de partenariats stratégiques à l’international (Russie Chine Algérie…) Pla formalisation l’outillage et le déploiement par la formation d’un nouveau processus d’intégration de la sécurité dans les projets Pl’accompagnement des projets dans la contractualisation avec les fournisseurs lors d’achat de prestation cloud  Pl’animation du réseau de correspondants sécurité dans les différents métiers de l’entreprise ainsi que dans les différents pays où le Groupe exerce ses activités RISQUES LIÉS AUX ENGAGEMENTS DE RETRAITEFacteurs de risquesLes risques en matière de retraite se concrétisent dans le financement supplémentaire qui peut être rendu nécessaire au regard de variations négatives de ses paramètres constitutifs (effectifs taux d’actualisation inflation espérance de vie) ou de marchés (impact sur les placements)  ils varient selon les types de régime à cotisations définies ou à prestations définies sous forme d’indemnités de fin de carrières ou de fonds de pension Logique et dispositifs de retraiteDepuis une dizaine d’années Renault développe des fonds à cotisations définies qui ne comportent plus d’autre engagement financier de la part de Renault que le paiement régulier des cotisations entreprises prévues La note 19 C des comptes consolidés donne des informations détaillées sur la définition des différents régimes de retraite et leurs modalités de gestion au regard des risques courus ainsi que sur les hypothèses actuarielles retenues et l’impact desdits régimes sur les comptes 1 5 1 3 RISQUES OPÉRATIONNELSRISQUES LIÉS AU DÉVELOPPEMENT PRODUITSFacteurs de risquesLes risques liés au développement produit sont principalement liés à l’adéquation entre l’offre proposée (type de carrosserie type de segment prix…) et les besoins des marchés Principes et dispositifs de gestionLe développement de nouveaux modèles ou organes mécaniques est décidé à partir d’une analyse des besoins des clients et d’une rentabilité anticipée Celle ci est calculée  Pcôté recettes  à partir d’études clientèles de volumes de ventes de parts de marchés et de prix prévisionnels et du cycle de vie projeté  Pcôté dépenses  à partir du ticket d’entrée global du projet et des coûts unitaires prévisionnels et du cycle de vie projeté Lorsque les hypothèses de références sont fortement remises en cause (marchés et volumes en baisse tickets d’entrée coûts unitaires en hausse) la rentabilité anticipée peut baisser Lorsque cette rentabilité est revue à la baisse le Groupe peut être amené à reconnaître une perte de valeur sur les actifs immobilisés (investissement et frais de développement capitalisés qui sont amortis sur la durée de vie du véhicule) ou à reconnaître une provision destinée à couvrir les indemnités contractuelles à verser le cas échéant du fait du non respect du volume d’achat minimum GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201488Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUESLe pilotage des projets véhicules et organes inclut un management de la sensibilité de la profitabilité aux variations des hypothèses de recettes et de dépenses Concrètement un outil (« Tornado chart  ») liste les risques et permet de simuler les impacts prévisionnels en positif comme en négatif et ce pour  Péclairer la robustesse des projets aux évolutions de l’environnement  Pdécider des contremesures nécessaires pour désensibiliser au maximum ou couvrir ces risques Cette gestion de risque est pilotée en permanence par chaque Directeur de programme véhicule et organe Elle est également présentée à chaque jalon de développement au sein de la Direction du produit et des programmes Groupe ainsi qu’auprès des membres de la Direction générale du Groupe RISQUES FOURNISSEURSFacteurs de risquesLa maîtrise du risque Fournisseurs représente un enjeu crucial pour un constructeur automobile du fait de la contribution majeure des fournisseurs au prix de revient des véhicules Toute défaillance ne serait ce que d’un seul fournisseur sur l’ensemble du panel peut générer des impacts considérables tant sur la production des usines du Groupe que sur le développement des projets futurs Aussi est il essentiel pour Renault d’appliquer un dispositif précis de maîtrise du risque fournisseurs concernant l’ensemble des aspects de la relation fournisseurs  conception et développement  fabrication logistique et qualité – solvabilité et pérennité financière Principes et dispositifs de gestionLa maîtrise des risques fournisseurs mise en œuvre au sein de Renault Nissan Purchasing Organization (RNPO) s’articule autour de cinq dispositifs principaux  Pune politique de prévention destinée à responsabiliser les fournisseurs en amont sur leurs propres risques notamment d’approvisionnement  Pl’utilisation de standards Renault Nissan pour les processus de conception validation et respect des cahiers des charges des produits en développement  Pdes processus de détection des non conformités relatives à la qualité des pièces livrées et leur traçabilité  Pun suivi permanent des risques fournisseurs sur les plans opérationnels financiers et liés à la responsabilité sociale d’entreprise  Pun dispositif de mise en œuvre de plans d’action en cas de détection d’une non conformité ou d’un risque fournisseur Cette maîtrise repose également sur l’existence de plusieurs départements dédiés  un département de gestion et maîtrise des risques un réseau d’analystes financiers un service dédié à la Responsabilité sociale d’entreprise Ces départements travaillent en étroite liaison avec les responsables d’achat opérationnels de RNPO au niveau mondial (cf RSE chapitre 2 1 6 ) Prévention et détectionLa politique de prévention amont concerne notamment les risques de catastrophe naturelle Renault et Nissan déploient le programme de « Business Continuity Plan  » défini à la suite des catastrophes intervenues en 2011 au Japon et en Thaïlande Une enquête annuelle est menée auprès de tous les fournisseurs afin d’évaluer les solutions de substitution en cas de catastrophe naturelle La maîtrise des risques liée à la conformité des produits conçus et développés par les fournisseurs repose sur le processus « Alliance New Product Quality Procedure  » (ANPQP) au quel se conforment tous les fournisseurs Celui ci contient des étapes et procédures strictes de validation et conformité utilisant une grille de cotation marquant la sévérité des défaillances sur les pièces en cours de conception En ce qui concerne les risques d’approvisionnement en « série » Renault est particulièrement attentif aux risques capacitaires et  qualité  Pour traiter le risque d’insuffisance capacitaire fournisseurs Renault utilise un processus de Référentiel capacitaire basé sur une enquête annuelle qui permet une anticipation des besoins et réponses capacitaires deux années à l’avance Concernant la qualité des produits livrés en série Renault dispose d’un système de management appliqué par plus de 300  experts dans le monde Ce système repose sur une grille d’audit commune à Renault et Nissan qui est construite sur le modèle de la norme ISO TS 16 949 Pour traiter le risque «  fournisseurs  » groupes entités ou usines le Groupe déploie des référentiels propres sur les plans opérationnels et financiers et s’appuie sur des experts internes et externes en ce qui concerne les « standards » RSE (cf chapitre 2 5 2 1) Les risques opérationnels sont anticipés et suivis au travers de cotations annuelles réalisées par les acheteurs et les experts du risque fournisseurs sur la base d’une grille multi critères évaluant la qualité de l’actionnariat et du management la compétitivité des sites leur capacité d’investissement le risque technologique ainsi que la stratégie et la dépendance commerciale auprès des principaux clients Les règles RNPO imposent au moins une visite annuelle de chaque site fournisseur par un membre de la Direction des Achats pour corroborer « de visu » les cotations Les risques financiers sont suivis par le réseau d’analystes Renault Nissan déployé dans l’ensemble des pays d’implantation des groupes Renault et Nissan Ces analystes évaluent le risque de défaillance des fournisseurs selon une grille de critères communs Renault Nissan Ils confrontent leurs conclusions avec les notations des agences de rating les scores de la banque de France les recommandations des assureurs crédit  etc Les risques liés à la RSE sont suivis au travers de deux types d’évaluations complémentaires (cf chapitre RSE 2 1 6 )  P la première est basée sur une observation terrain des sites de production Elle est réalisée par les experts Renault et comporte notamment des questions relatives aux conditions de travail et à l’environnement  Pla seconde axée sur le management RSE des groupes fournisseurs est réalisée par une tierce partie Le questionnaire comporte des questions relatives au management de l’environnement au respect des conditions de travail et des droits de l’Homme à l’éthique et au pilotage de la chaîne d’approvisionnement Traitement des risquesLes fournisseurs à risque sont présentés et traités en «  Comité des risques achats  » Ces comités existent au niveau du Groupe et pour chaque Direction d’achat locale Ce sont des instances pluridisciplinaires présidées par la Direction des achats auxquelles participent toutes les fonctions GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014891LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUESconcernées par le risque fournisseurs  finance juridique contrôle logistique communication affaires publiques et ressources humaines Le C omité des risques achats décide des plans d’action à mettre en œuvre en liaison avec les fournisseurs pour réduire leur risque améliorer leur compétitivité et sécuriser les approvisionnements de RNPO de façon durable La nécessité de mise en œuvre de plans d’action est formellement notifiée aux fournisseurs Le suivi et cette mise en œuvre sont réalisé s par les équipes d’achat dédiées à la maîtrise des risques fournisseurs le réseau d’analystes financiers et les responsables d’achat opérationnels notamment au travers de revues trimestrielles dites « revues de performance » Ces revues permettent également d’examiner l’ensemble des éléments de la relation fournisseurs  conception réponse capacitaire en termes de volumes qualité coûts et conformité logistique RISQUES MATIÈRES PREMIÈRES – SÉCURISATION RESSOURCESFacteurs de risquesLe risque identifié concerne les restrictions potentielles d’approvisionnement en matières premières Principes et dispositifs de gestionCertaines matières premières consommées par l’industrie automobile sont considérées comme stratégiques car susceptibles d’impacter la production en cas de restriction d’approvisionnement Un domaine d’expertise stratégique «  Environnement É nergie et Matières premières stratégiques  » a été mis en place depuis 2010 Cette expertise alimente les instances internes de pilotage (Raw Materials & Currencies Committee et Raw Material Engineering Technology Steering Committee) Cette expertise de Renault a développé notamment une méthodologie permettant d’objectiver la criticité des matières premières en fonction  Pdes risques sur l’approvisionnement et l’évolution du prix (cf risques matières premières – sécurisation des prix)  Pde l’importance et de l’impact pour Renault (en fonction des volumes consommés et du prix d’achat) Pour hiérarchiser ces risques en nature et en ampleur l’évaluation porte sur des critères objectifs comme par exemple les scénarios d’offre et demande des matières concernées le nombre et l’exposition d’acteurs qui les produisent la capacité à les recycler ou non à les substituer le cas échéant Cette matrice de criticité a permis d’identifier les métaux sur lesquels le Groupe est exposé et de préparer des stratégies de sécurisation des ressources consommées en direct ou au travers des pièces et composants des fournisseurs avec des leviers tels que la réduction d’usage la mise en place de filières de recyclage interne et ou de substitution Le Groupe est en effet un acteur reconnu pour son engagement dans le développement de filières de recyclage de matières issues de la déconstruction des véhicules hors d’usage au travers notamment de sa filiale INDRA (joint venture avec Suez Environnement) de la collecte et du traitement de pièces et matières via ses filiales Gaia (secteur automobile) et BCM (déchets métalliques) et avec des partenariats innovants tels que celui du projet européen Life+ ICARRE95 L’ensemble de ces opérations contribuent à sécuriser les approvisionnements de matières du Groupe et sont portées par Renault Environnement L’expertise développée par Renault sur la méthodologie d’analyse de criticité est devenue une référence Renault a été notamment chargé en France par le Comité interministériel pour les métaux stratégiques (COMES) de piloter un groupe de travail interprofessionnel sur l’identification et l’évaluation des besoins de l’industrie française en matières premières stratégiques Un outil d’autodiagnostic de l’exposition aux risques sur les matières premières est maintenant partagé par l’ensemble des secteurs professionnels Il permet d’engager une approche globale de maîtrise du risque avec le soutien des pouvoirs publics sur les axes prioritaires d’actions à engager le cas échéant RISQUES LIÉS À L’OUTIL DE FABRICATIONFacteurs de risquesL’exposition du Groupe aux risques industriels est potentiellement significative en raison de la concentration de la fabrication de certains modèles de véhicules et d’organes sur une ou deux usines (voir tableau des sites de production chapitre 1 1 5 4 ) et de l’interdépendance des sites entre eux Principes et dispositifs de gestionL’entreprise a donc mis en place depuis plus de 20  ans en concertation avec ses assureurs une politique de prévention ambitieuse et rigoureuse qui est déployée aujourd’hui dans toutes les usines de production Elle prend en compte aussi bien la sécurité des personnes que celle des biens et la continuité de l’exploitation Depuis de nombreuses années le Groupe s’est attaché à réduire les risques d’incendie d’explosion et de bris de machine en donnant la priorité aux sites de production ainsi qu’aux centres d’ingénierie et d’essais et aux plates formes logistiques les plus stratégiques La plupart des usines existantes ont obtenu un niveau de prévention et de protection matérialisé par le label international « Risque hautement protégé (RHP) » attribué par les compagnies d’assurances qui contrôlent annuellement l’application des règles de prévention et de protection sur près de 50  sites Ainsi plus de 92  % des actifs assurés du périmètre industriel ingénierie et logistique couverts par le programme d’assurance dommages du groupe Renault se sont vu attribuer le label RHP par les compagnies d’assurance du Groupe en reconnaissance des efforts accomplis conformément au plan de déploiement du programme RHP Ce niveau élevé de maîtrise des risques reconnu par les compagnies d’assurance a un impact favorable direct sur les conditions d’assurance du Groupe Les risques liés aux événements naturels tels que la tempête l’inondation les typhons (concernant essentiellement la Corée) ou le tremblement de terre (concernant plus particulièrement la Roumanie le Chili et la Turquie) sont intégrés à la politique de prévention du Groupe La mise en œuvre de cette politique repose notamment sur une équipe centrale spécialisée qui établit et met à jour en concertation avec les assureurs du Groupe les standards applicables dans le monde entier et participe à tous les projets de modernisation d’extension ou de création d’usines Cette équipe centrale basée en France est relayée par des pôles régionaux en Espagne Roumanie et Amérique du Sud et dans chaque usine par des équipes de terrain organisées en réseau En complément des dispositifs (décrits dans le chapitre  2 4  Performances environnementales) visant à faire de l’automobile un produit respectueux de l’environnement de la conception au recyclage en passant par sa fabrication et son usage le risque environnemental réside pour Renault dans les impacts GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201490Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUESsur l’environnement du fait d’un dysfonctionnement des installations et de l’existence de pollutions passées sur les sites Renault ne détient pas d’installation à haut risque environnemental Cependant la prévention des risques environnementaux fait l’objet d’un système de management de l’environnement certifié selon la norme ISO  14001 et est intégrée depuis 2005 dans le Système de production Renault (SPR) au travers de la gestion des produits chimiques et des déchets aux postes de travail Les missions remplies dans ce système de management sont animées par une équipe de spécialistes métiers centraux relayés dans chaque usine par des équipes de terrain organisées en réseau Les techniques et les organisations pour identifier les risques quantifier les impacts organiser la prévention et la protection et définir les contrôles sont mises en œuvre dans l’ensemble des sites industriels du Groupe Des méthodes et outils sont définis à tous les stades du management  identification des risques choix des solutions de prévention et ou de protection procédures de management et de formation Un tableau de bord des données d’impact est par ailleurs soumis au contrôle des Commissaires aux comptes RISQUES LIÉS AUX RÉSEAUX DE DISTRIBUTIONFacteurs de risquesLa santé financière des réseaux de concessionnaires indépendants représente un enjeu important dans le cadre de la stratégie commerciale du Groupe La défaillance de concessionnaires peut avoir ainsi un impact significatif sur le niveau des ventes au niveau des pays et des Régions Principes et dispositifs de gestionLa santé financière des concessionnaires est suivie conjointement par Renault ainsi que par RCI Banque dans les pays où ce dernier est présent Un système de cotation des concessionnaires permet de prévenir et de limiter les risques de défaillances Dans les autres pays un dispositif de contrôle du crédit est mis en place par Renault Une animation de la productivité du réseau est également mise en œuvre par les filiales afin de gérer pro activement ce risque Des Comités des risques mensuels sont organisés dans les pays avec RCI et un Comité de supervision des risques est tenu au siège si le niveau de risque justifie une surveillance accrue sur la base d’un reporting périodique de la santé financière du réseau et des créances Le risque de défaut de paiement est transféré à RCI Banque dans les zones géographiques où RCI dispose de structures ad hoc pour porter le risque sur le réseau et sur les clients particuliers Si ce risque ne peut être repris par RCI Banque le Groupe le supporte en direct ou transfère tout ou partie du risque à des établissements bancaires locaux La structure de Credit Management a mis en place un reporting et des indicateurs de suivi des créances clients de l’Automobile Ces outils permettent d’améliorer le suivi et la maîtrise des délais de paiement la gestion du risque client et la qualité du portefeuille LA COUVERTURE DES RISQUES OPÉRATIONNELSLa couverture des risques opérationnels par des programmes d’assuranceLa couverture des risques opérationnels dans le groupe Renault est structurée autour de deux axes  Ple transfert aux marchés de l’assurance et de la réassurance des risques de forte amplitude et de fréquence rare  Pla conservation des risques courants statistiquement connus et financièrement prévisibles sauf lorsqu’il existe une obligation d’assurance La Direction des assurances négocie et place directement auprès d’assureurs à solvabilité financière reconnue ces programmes à vocation mondiale La Direction des assurances collabore activement à la détermination de la politique de prévention et de protection du Groupe De fait la nature et la portée des garanties sont déterminées sur la base d’une analyse préalable des risques effectuée auprès des structures opérationnelles Il en est ainsi pour la couverture des risques suivants Ple «  Transport et le stockage de véhicules sur parcs  »  l’Alliance achète en quatre lignes auprès d’une dizaine d’assureurs une capacité de 220  millions d’euros par sinistre avec une franchise de 100  000  euros par sinistre pour les dommages causés aux véhicules sur parcs et de 45 000 euros par sinistre de transport terrestre  Ples «  Dommages aux biens et les pertes d’exploitation  »  l’Alliance achète en cinq lignes auprès d’une dizaine d’assureurs une capacité de 1 5  milliard d’euros par sinistre avec des sous limites pour certaines garanties en particulier les évènements naturels et les bris de machine Les pertes d’exploitation consécutives sont mesurées à l’échelle des activités du Groupe La franchise pour les activités industrielles du Groupe s’élève à 5 millions d’euros par sinistre et pour les activités commerciales à 8 000 euros par sinistre  Pla « Responsabilité civile » le Groupe achète en trois lignes une capacité de 200  millions d’euros afin de couvrir la responsabilité civile générale la responsabilité civile liée aux produits et aux opérations de réparations effectuées par les filiales de ventes de Renault Retail Group  par ailleurs une couverture spécifique de Responsabilité Civile atteinte à l’environnement d’un montant de 30 millions d’euros a été mise en place Ces programmes mondiaux sont partiellement réassurés par les assureurs de Renault auprès de Motor Reinsurance Company (MRC) société captive d’assurance détenue à 100  % par le Groupe Renault a en effet choisi comme politique d’assumer à travers sa captive de réassurance les risques de fréquence c’est à dire ceux dont la survenance est statistiquement prédictible et de ne faire porter aux assureurs que les risques de faible fréquence mais dont l’impact économique est tel qu’il mérite d’être mutualisé sur le marché de l’assurance Cette politique a permis de maintenir le coût des prestations d’assurances auprès de tiers à peu près constant alors que le Groupe est en constante progression sur les marchés internationaux MRC intervient pour l’essentiel comme suit  P« Transport et stockage de véhicules sur parcs »  MRC intervient jusqu’à 10  millions d’euros par événement avec un engagement annuel limité à 27  millions d’euros Les protections de certains parcs exposés aux événements naturels tels que tempête et grêle comme en France en Slovénie au Brésil en Espagne et en Algérie par des moyens appropriés comme des filets ou des panneaux photovoltaïques ont été effectuées  GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014911LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUES P«  Dommages aux biens et pertes d’exploitation consécutives  »  à hauteur de 18  millions d’euros par événement et dans la limite annuelle d’engagement de 18 millions d’euros  P«  Responsabilité civile  »  dans une limite annuelle d’engagement de 2 3 millions d’euros Par ailleurs MRC fournit une garantie de perte sur les contrats de prévoyance des collaborateurs du Groupe à hauteur de 7 5 millions d’euros par an Enfin certains risques tels que la « garantie constructeur » et les campagnes de rappel ne font pas l’objet de couverture d’assurance La constance de la politique de prévention et la volonté de responsabiliser chaque entité sur ses risques sont à l’origine de ces niveaux de franchise et de rétention L’année 2015 sera caractérisée par le renouvellement des deux programmes d’assurances RENAULT NISSAN «  Transport et Parcs  » et «  Dommage aux biens et pertes d’exploitation » 1 5 1 4 RISQUES FINANCIERSRISQUES MATIÈRES PREMIÈRES – SÉCURISATION DES PRIXFacteurs de risquesLe risque financier des matières premières pour Renault est lié au fait que les variations des prix d’achat peuvent être importantes et soudaines sans garantie de pouvoir répercuter les hausses dans les prix de ventes des véhicules Principes et dispositifs de gestionPour permettre de garantir la stabilité des prix sur son exercice budgétaire Renault met en œuvre plusieurs leviers Le premier consiste à contractualiser des prix d’achats à prix fixes sur des périodes couvrant plusieurs mois Ce type de contrat concerne les matières premières non indexées sur les marchés financiers Le second levier est d’effectuer des opérations de couverture de risques sur les matières indexées Pour l’exécution de ces opérations de couverture le Groupe Renault fait intervenir sa filiale Renault Finance sur les marchés financiers Le support financier utilisé pour effectuer ces opérations de couverture est le « swap cash settled over the counter » En 2014 Renault a réalisé des opérations de couverture couvrant un maximum de 70  % des quantités mensuelles sur l’aluminium le plomb le cuivre le palladium et le platine et ce dès que les cours sur les marchés financiers étaient passés en dessous des seuils validés par le PDG Afin de suivre au plus près les évolutions des cours des matières premières et d’examiner les tendances à venir un comité ad hoc – Raw Material and Currencies Committee (RMCC) – assure la définition des lignes directrices que toutes les fonctions de l’Entreprise devront prendre en référence notamment au sein de la Direction des achats Le RMCC est une instance commune à l’Alliance  il est présidé par le Managing Director de Renault Nissan Purchasing Organization (RNPO) et fait intervenir des fonctions telles que la Direction de la stratégie et du plan ou Renault Finance Par ailleurs un Raw Material Operational Committee a été instauré depuis fin 2010 Ce comité est également présidé par le Managing Director RNPO et se déroule à fréquence mensuelle Cette instance traite plus spécifiquement les problématiques opérationnelles des achats de matières premières destinés à Renault Toutes les opportunités pour réduire l’impact des matières premières dans les résultats de Renault sont étudiées Ce comité s’assure également que la baisse des prix de marché des matières premières sur 2014 est bien répercutée sous forme de baisses de prix d’achats des pièces RISQUES DE LIQUIDITÉFacteurs de risquesL’Automobile doit disposer de ressources financières pour financer son activité courante et les investissements nécessaires à son développement Pour cela elle emprunte de manière régulière sur les marchés bancaires et de capitaux pour refinancer sa dette brute et assurer sa liquidité ce qui l’expose à un risque de liquidité en cas de fermeture prolongée des marchés ou de tension sur l’accès au crédit Principes et dispositifs de gestionDans le cadre de la politique de centralisation de sa trésorerie Renault assure l’essentiel du refinancement de l’Automobile par recours aux marchés de capitaux sous la forme de ressources à long terme (émissions obligataires placements privés) par des financements à court terme tels que billets de trésorerie ou sous la forme de financements auprès d’organismes publics ou parapublics Pour ce faire Renault dispose d’un programme obligataire EMTN ayant un plafond de 7  milliards d’euros d’un programme d’émission sur le marché japonais « Shelf Registration  » d’un montant de 200  milliards de yens et d’un programme de billets de trésorerie avec un plafond de 2 5  milliards d’euros La documentation contractuelle de ces financements y compris les financements bancaires ne contient aucune clause pouvant mettre en cause le maintien du crédit en raison de l’évolution de la qualité de la signature de Renault ou du respect de ratios financiers Certains financements notamment les financements de marché contiennent des clauses standards de marché (pari passu negative pledge cross default) Un échéancier des passifs financiers pour l’Automobile est présenté en note 23 C de l’annexe aux comptes consolidés RENAULT SA – ÉCHÉANCIER DES REMBOURSEMENTS DES ÉMISSIONS OBLIGATAIRES ET ASSIMILÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 (1)2015 2016 2017 2018 2019 2020 20211 4441 7552 1281 0413069550002 2002 0001 8001 6001 4001 2001 000800600400200(1) Montants nominaux valorisés au 31 décembre 2014 en millions d’euros GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201492Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUESPar ailleurs Renault dispose d’accords de crédit confirmés auprès d’établissements bancaires dont aucun n’a été mobilisé en 2014 ils constituent une réserve de liquidité pour l’Automobile (cf note  23 A de l’annexe aux comptes consolidés) Leur documentation contractuelle ne contient aucune clause pouvant remettre en cause la mobilisation ou le maintien du crédit en raison de l’évolution de la qualité de signature de Renault ou du respect de ratios financiers Compte tenu de sa trésorerie disponible et de ses lignes de crédit confirmées non utilisées à la clôture l’Automobile dispose de ressources financières suffisantes pour faire face à ses engagements à 12 mois (cf note 25 B) RATING DE RENAULTAGENCE NOTATION PERSPECTIVE RÉVISION NOTATION PRÉCÉDENTEMoody’s Ba1 NP Positive 10 11 2014 Ba1 NP perspective stableS&P BB+ B Positive 05 06 2014 BB+ B stableFitch BBB NR Stable 10 11 2014 BB+ NR positiveR&I BBB+ Stable 31 03 2009 A NR négativeJCR A Stable 09 12 2011 BBB+ Fitch a révisé à la hausse la notation de Renault SA de “BB+” à “BBB ” en novembre 2014 S&P et Moody’s ont relevé la perspective de Renault SA de «  stable » à «  positive » respectivement en juin et en novembre 2014 Toute révision de ces notations à la baisse pourrait limiter et ou renchérir l’accès aux marchés des capitaux RISQUES DE CHANGEFacteurs de risquesL’Automobile est exposée au risque de variation des parités de change dans le cadre de ses activités industrielles et commerciales Ce risque est suivi ou centralisé au niveau de la Direction des financements et de la trésorerie de l’Automobile Principes et dispositifs de gestionLes opérations de change sont exécutées par Renault Finance sur les devises négociables sur les marchés internationaux Les fluctuations des parités peuvent impacter six agrégats financiers du Groupe (cf note 25 B2 de l’annexe aux comptes consolidés)  Pla marge opérationnelle  Ple besoin en fonds de roulement (BFR)  Ple résultat financier  Pla part dans le résultat des entreprises associées  Ples capitaux propres  Pl’endettement financier net La marge opérationnelle  la principale exposition au risque de change de l’Automobile est celle liée à la marge opérationnelle sujette à des variations en lien avec l’évolution des cours de change sur les flux opérationnels Les couvertures éventuelles de ce risque de change font l’objet d’une autorisation formelle de la Direction financière ou de la Direction générale puis d’un reporting à la Direction générale sur le résultat des couvertures Le Groupe estime que sur la base de la structure de ses résultats et de ses flux d’exploitation de l’année 2014 une hausse de 1  % de l’euro contre toutes monnaies aurait un impact négatif de 61 millions d’euros sur la marge opérationnelle annuelle RENAULT – FLUX OPÉRATIONNELS ANNUELS NETS DE L’AUTOMOBILE EN DEVISES AU 31 DÉCEMBRE 2014 ET IMPACTS SUR LA MARGE OPÉRATIONNELLEL’exposition principale en 2014 portait sur le rouble russe pour une sensibilité d’environ 16 millions d’euros en cas de hausse de l’euro de 1 % contre cette devise Les 10 principales expositions en valeur absolue et leurs sensibilités sont présentées ci dessous en millions d’euros  DEVISEFLUX OPÉRATIONNELS ANNUELS NETSIMPACT DE L’APPRÉCIATION DE L’EURO DE 1 %Rouble RUB 1 571 16Livre sterling GBP 1 292 13Dinar algérien DZD 866 9Real brésilien BRL 691 7Yuan chinois CNY 495 5Zloty polonais PLN 430 4Peso argentin ARS 373 4Yen japonais JPY 412 4Lei roumain RON 477 5Livre turque TRY 739 7 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014931LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUESLe besoin en fonds de roulement  comme pour la marge opérationnelle le BFR est sensible à l’évolution des cours de change Les couvertures éventuelles de ce risque de change font l’objet d’une autorisation formelle de la Direction financière ou de la Direction générale puis d’un reporting à la Direction générale sur le résultat des couvertures Le résultat financier  le principe général de la gestion du Groupe est de minimiser le risque de change impactant le résultat financier Toutes les expositions du Groupe au risque de change en résultat financier sont agrégées et contrôlées par la Trésorerie centrale et font l’objet d’un reporting mensuel auprès du Directeur financier Le financement des investissements des filiales de l’Automobile s’effectue en partie sous forme d’apport de capitaux propres Les autres besoins de financement sont assurés en général par Renault SA en monnaie locale Les flux de financement en devises étrangères lorsqu’ils sont assurés par Renault font l’objet d’une couverture dans les mêmes devises ce qui permet d’éviter toute distorsion du résultat financier liée au change Lorsque le contexte local ne permet pas un refinancement raisonnable par Renault la filiale fait appel à des sources de financements externes sous le contrôle de la Trésorerie centrale Si le recours à des financements externes en devises autres que la monnaie locale est nécessaire la maison mère exerce un contrôle étroit sur les opérations Les  excédents de trésorerie constatés dans des pays non centralisés sur la maison mère sont généralement placés en monnaie locale sous contrôle de la Trésorerie centrale du Groupe Par ailleurs Renault Finance peut effectuer pour son compte propre des opérations de change dans le cadre de limites de risques strictement définies Ses positions de change sont suivies et valorisées en temps réel Cette activité propre destinée principalement à maintenir l’expertise du Groupe sur les marchés financiers génère des expositions très courtes et ne dépasse pas quelques dizaines de millions d’euros de telle sorte qu’elles ne puissent pas avoir d’impact significatif sur les résultats consolidés de Renault La part dans le résultat des entreprises associées  sur la base de leur contribution au résultat net de l’exercice 2014 l’impact de 1  % d’une hausse de l’euro contre le yen ou le rouble aurait entraîné une diminution de 15 millions d’euros de la contribution de Nissan et une diminution de la perte de 2 millions d’euros pour celle d’AVTOVAZ Ces effets correspondent uniquement à l’impact de la variation de l’euro sur la contribution pour Renault de ces entités par rapport à leur monnaie fonctionnelle et il exclut l’impact inhérent d’une variation de l’euro dans leurs comptes propres ces deux groupes exerçant une activité plus ou moins importante en zone euro que Renault ne contrôle pas Les capitaux propres  les investissements en fonds propres (en monnaie autre que l’euro) ne font généralement pas l’objet de couverture entraînant le cas échéant des écarts de conversion comptabilisés dans les capitaux propres du Groupe Toutefois compte tenu de l’importance de l’investissement dans Nissan la quote part de Renault dans la situation nette de Nissan fait partiellement l’objet d’une couverture de change spécifique (voir note  12 G de l’annexe aux comptes consolidés) L’endettement financier net  comme indiqué ci dessus une partie de l’endettement financier de Renault est libellée en yen permettant d’assurer en partie la couverture de l’investissement dans Nissan Toute hausse de 1  % de l’euro contre le yen entraîne une diminution de 9  millions d’euros de l’endettement financier net de l’Automobile Par ailleurs l’endettement financier net de l’Automobile peut être impacté par les variations de taux de change sur les actifs et passifs financiers de filiales libellés dans leur monnaie patrimoniale (Une analyse de la sensibilité des instruments financiers au risque de change est présentée dans la note 25 B 2 de l’annexe aux comptes consolidés) RISQUES DE TAUXFacteurs de risquesLe risque de taux peut s’apprécier au regard des dettes et des placements financiers et de leurs conditions de rémunération (taux fixe taux variable) (Le détail et la nature des dettes figurent dans la note  23 de l’annexe aux comptes consolidés) Principes et dispositifs de gestionLa politique de gestion du risque de taux pour l’Automobile s’appuie sur deux principes  le financement des investissements à long terme s’effectue généralement à taux fixe la constitution des réserves de liquidité généralement à taux variable Les emprunts à taux fixe sont swappés en taux variable afin de maintenir un équilibre entre passifs taux variable d’un côté et actifs taux variable de l’autre tant que la courbe des taux n’est pas suffisamment proche de zéro Par ailleurs les financements en yen affectés à la couverture de la situation nette de Nissan sont réalisés à taux fixe L’échéancier des passifs financiers est présenté dans la note  23 C de l’annexe aux comptes consolidés La trésorerie disponible de l’Automobile est centralisée dans la mesure du possible sur Renault SA Elle est alors placée sous forme de dépôts bancaires à court terme par Renault Finance De plus Renault Finance effectue pour son compte propre des opérations de taux d’intérêt dans le cadre de limites de risque strictement définies les positions étant suivies et valorisées en temps réel Cette activité d’arbitrage présente un risque très limité et n’a pas d’impact significatif sur les résultats du Groupe (Une analyse de la sensibilité au risque de taux est présentée en note 25 B 3 de l’annexe aux comptes consolidés) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201494Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUESACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS DE L’AUTOMOBILE PAR MATURITÉ ET TYPE DE TAUX AU 31 DÉCEMBRE 2014 (HORS TP RENAULT) (en million s d’euros)MOINS D’1 AN PLUS D’1 AN TOTALActifs financierstaux fixe 54 139 193taux variable 12 215 66 12 281 12 269 205 12 474 Passifs financiers avant couverturestaux fixe 2 524 5 711 8 235taux variable 1 257 548 1 8053 781 6 259 10 040Couverturestaux fixe variable 1 331 1 582 2 913 taux variable fixe 0 153 1531 331 1 735 3 066 Passifs financiers après couverturestaux fixe 1 193 4 282 5 475taux variable 2 588 1 977 4 5653 781 6 259 10 040RISQUES DE CONTREPARTIEFacteurs de risquesLe Groupe se trouve confronté à des risques de contrepartie dans ses opérations sur les marchés financiers et bancaires pour le placement de ses excédents de trésorerie pour la gestion de ses risques de change de taux d’intérêt ainsi que pour la gestion de ses flux de règlement Principes et dispositifs de gestionLa gestion du risque de contrepartie des différentes entités du Groupe est assurée de façon totalement coordonnée et s’appuie sur un système de notation interne qui prend principalement en compte le rating à long terme des contreparties ainsi que le niveau de leurs fonds propres Ce système est en vigueur pour l’ensemble des sociétés du Groupe exposées au risque de contrepartie Les sociétés du Groupe qui par la nature de leur activité ont une exposition significative au risque de contrepartie sont soumises à un suivi quotidien du respect des autorisations de limites par contreparties selon des procédures précises de contrôle interne Le Groupe dispose d’un reporting mensuel consolidé regroupant l’ensemble des contreparties bancaires par rating Celui ci permet une analyse détaillée du respect des limites en montant durée nature et précise les principales expositions Un suivi particulier est réalisé sur les contreparties des dépôts sauf impossibilité Les dépôts sont essentiellement réalisés sur de grandes banques de réseau permettant une bonne dispersion du risque et une réduction du risque systémique Par ailleurs ils sont réalisés au jour le jour ou à très court terme permettant une grande réactivité dans la réallocation en cas de stress sur une contrepartie En 2014 le Groupe n’a pas subi de perte liée à la défaillance d’une contrepartie bancaire Le Groupe ne négocie pas d’opérations sur le marché des dérivés de crédit 1 5 2 FACTEURS DE RISQUES FINANCEMENT DES VENTES (RCI  BANQUE)Comme rappelé dans l’introduction du chapitre  1 5 le secteur opérationnel « Financement des ventes » (RCI Banque) a son propre dispositif de gestion des risques conformément à la réglementation bancaire et des assurances Au titre de la réglementation bancaire RCI Banque est soumise à la surveillance de l’Autorité de c ontrôle p rudentiel et de r ésolution (ACPR) 1 5 2 1 RISQUES LIÉS À L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISERISQUES LIÉS À L’IMPLANTATION GÉOGRAPHIQUEFacteurs de risquesLe groupe RCI Banque est présent dans plusieurs pays À ce titre il est soumis à des risques associés aux activités menées à l’échelle internationale Ces risques incluent notamment une instabilité économique et financière des changements dans les politiques gouvernementales sociales et des banques centrales Les résultats futurs de RCI Banque peuvent être négativement affectés par un de ces facteurs Principes et dispositifs de gestionLes choix géographiques d’implantations du groupe RCI Banque sont déterminés dans le cadre de sa stratégie de croissance en accompagnement des constructeurs et tiennent compte des risques d’instabilité qui sont intégrés dans une approche globale Le périmètre de la politique financière s’étend à l’ensemble des filiales financières consolidées du groupe RCI Banque y compris les filiales dont le refinancement n’est pas centralisé GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014951LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUESLe refinancement des filiales situées dans un pays hors zone euro dont le risque de transfert et convertibilité est jugé matériel par RCI Banque est généralement réalisé localement afin de limiter tout risque « transfrontalien  » RISQUES LIÉS À LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUEFacteurs de risquesLe risque de crédit de RCI Banque est fortement tributaire de facteurs économiques notamment le taux de croissance le taux de chômage et le revenu disponible des ménages Principes et dispositifs de gestionDans un environnement économique complexe RCI Banque met en place des systèmes et procédures répondant aux obligations légales et réglementaires correspondant à son statut bancaire et permettant d’appréhender globalement l’ensemble des risques associés à ses activités en renforçant ses dispositifs de gestion et de contrôle RISQUES LIÉS À L’ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIREFacteurs de risquesDes mesures législatives et réglementaires peuvent affecter négativement RCI Banque et l’environnement économique dans lequel le groupe RCI Banque opère Principes et dispositifs de gestionLe groupe RCI Banque met en place et assure le suivi des systèmes et procédures permettant d’appréhender globalement les évolutions législatives et réglementaires par rapport à l’ensemble de ses activités 1 5 2 2 RISQUES TRANSVERSAUX AU FINANCEMENT DES VENTESRISQUES JURIDIQUES ET CONTRACTUELSFacteurs de risquesToute évolution de la législation impactant la distribution du crédit et de l’assurance sur le lieu de vente comme toutes les évolutions réglementaires concernant l’activité bancaire et d’assurance peuvent influencer l’activité du groupe RCI Banque Principes et dispositifs de gestionRCI Banque met en œuvre des analyses juridiques sur les nouveaux produits distribués et un suivi régulier des réglementations auxquelles elle est soumise afin de s’y conformer RISQUES FISCAUXFacteurs de risquesP ar son exposition internationale RCI Banque est soumise à de nombreuses législations fiscales nationales susceptibles de modifications qui pourraient avoir un effet sur son activité sa situation financière et ses résultats Principes et dispositifs de gestionLes contestations fiscales auxquelles RCI Banque peut être confrontée font l’objet d’un suivi particulier et le cas échéant de provisions destinées à couvrir le risque estimé RISQUES INFORMATIQUESFacteurs de risquesComme la quasi totalité des entreprises l’activité du groupe RCI Banque dépend en partie du bon fonctionnement de son informatique Celle ci est sous la responsabilité de la Direction Client et Systèmes d’Information RCI (DCSI) qui contribue par sa politique de sécurité ses architectures techniques et ses processus à lutter contre les risques liés  Pà la destruction de ses serveurs de production situés dans des datacenters sécurisés et qui abritent les applications RCI Les applications et leurs données sont dupliquées de façon à redémarrer en moins de 48  heures en cas de sinistre  Pà la « cyber criminalité »  attaques informatiques globales ou visant RCI par exemple en réaction à un événement fortement médiatisé ou simplement en vue d’en tirer bénéfice (revente chantage  etc ) Ces attaques visent à voler – ou corrompre – des données sensibles (informations confidentielles ou à caractère personnel) à bloquer des applications voire globalement le réseau intranet du groupe et à défigurer les sites Internet de RCI Toutes les sociétés y compris et notamment dans le domaine bancaire sont la cible de tels actes En outre l’exposition de RCI à de telles menaces risque de s’accroître avec le développement des sites Internet et du Digital  Pà la non conformité aux législations traitant de l’activité informatique et bancaire  protection des données à caractère personnel secret des affaires bancaire loi sur la Confiance dans l’économie numérique décret sur le contrôle interne Bâle II III Solvency II  etc Ces risques auraient des impacts sur l’image de marque des impacts financiers et ou une perte d’avantage concurrentiel Principes et dispositifs de gestionLa maîtrise de ces risques est assurée notamment  Psur le plan opérationnel  Ppar l’existence d’un processus de définition des exigences de sécurité à mettre en place dans le cadre des projets informatiques en fonction du niveau de criticité de l’application et des données manipulées  ces exigences prennent en compte l’évolution des technologies comme les offres cloud Ppar l’animation du suivi et prévention des risques opérationnels SI par le Responsable «  Risque et Conformité DSI  » (RCDG) incluant le suivi au quotidien des «  Incidents Risques Opérationnels SI  » et l’évaluation périodique des r isques o pérationnels SI ainsi que leurs actions préventives tel que demandé par la réglementation Bâle II III L’animation et le suivi sont réalisés avec l’appui et collaboration des métiers des DSI et du réseau des contrôleurs internes des différentes filiales Ppar l’animation suivi et consolidation par RCDG des tests de Plan de r eprise d’a ctivité (PRA) obligatoires sur toutes les filiales RCI à enjeux important Ppar l’animation de la conformité et sécurité des données dans chaque Métier par les Correspondants Métiers Sureté et Sécurité Informatique GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201496Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUES(CMSSI) eux mêmes animés et formés via le dispositif de contrôleurs internes rattachés au Secrétaire Général et Directeur de la gestion des Risques RCI Ppar les actions support et contrôles effectués par le Responsable Sécurité SI RCI qui s’appuie sur un réseau de Correspondants Sécurité Informatique au niveau de chaque DSI filiale Ppar le niveau de protection du réseau informatique du groupe qui permet l’usage de ressources aux fournisseurs partenaires mais aussi à des entités installées dans des pays à risques Ppar des actions de sensibilisation à la sécurité (e learning communications…)  Psur le plan organisationnel et de la gouvernance  Ppar un Comité c ontrôle i nterne – Risques Opérationnels – Conformité du Groupe RCI piloté par le Contrôle Permanent RCI en collaboration avec le Département Audit et Contrôle Périodique RCI et réunissant les membres du Comité de d irection RCI Ppar des Comités c ontrôle i nterne – r isques o pérationnels c onformité relatifs aux SI co pilotés par le Contrôle Permanent RCI et le RCDG en collaboration avec le Responsable Sécurité RCI et réunissant les membres du Comité DSI Ppar un Comité PCA PRA co piloté par le Contrôle Permanent RCI (pour le Plan de c ontinuité d’a ctivité) et RCDG (pour le Plan de r eprise d’a ctivité) en présence du Secrétaire g énéral et Directeur de la g estion du r isque RCI et réunissant le Comité DSI et la Direction f inancement et t résorerie Ppar des Comités de s écurité SI pilotés par la sécurité informatique de RCI réunissant le Comité DSI RCI et qui pilotent et suivent l’efficacité de l’application des actions de sécurité informatique conformément à la Politique s écurité des s ystèmes d’i nformation et aux bonnes pratiques de place Les principaux chantiers sécurité en 2014 ont concerné  Pla vérification de la robustesse des systèmes des machines et des processus de gestion de crise informatique  Ple maintien du suivi et tests du dispositif de Plan de r eprise d’a ctivité c orporate (PRA) et filiales RCI avec renforcement en 2014 via des inspections du dispositif PRA des filiales (qui se poursuivront sur 2015) Pla vérification de la sécurité physique des Centres i nformatiques de p roximité (CIP) des filiales avec notamment sur 2014 des inspections de ces CIP par les contrôleurs internes filiales sur la base d’un guide questionnaire piloté par le central Pla réalisation périodique de tests de vulnérabilité sur les applications RCI accessibles depuis l’Internet (environ 70 applications) Pla poursuite du déploiement des moyens pour renforcer la sécurité et conformité de gestion des données personnelles ou sensibles (chiffrement des données purges…)  Pl’accompagnement sécurité des projets  Pl’accompagnement sécurité pour les projets y compris de partenariats stratégiques à l’international (Russie…) Pl’accompagnement des projets dans la contractualisation avec les fournisseurs lors d’achat de prestations par exemple « cloud » Pla formalisation l’outillage et le déploiement par des communications ciblées et la mise à disposition sur l’intranet sécurité SI RCI de guides annexes procédures pour intégration de la sécurité dans les projets  Ple renforcement de la surveillance et gestion sécurisée de l’intranet et des accès externes (prestataires…)  Pl’animation du réseau de Correspondants Sécurité Informatique dans les différents pays du groupe RCI 1 5 2 3 RISQUES DE CRÉDITFacteurs de risquesLe risque de crédit est le risque de perte résultant de l’incapacité des clients de RCI Banque à respecter les termes d’un contrat conclu avec l’entreprise Le risque de crédit est fortement tributaire de facteurs macroéconomiques Principes et dispositifs de gestionRCI Banque utilise des systèmes avancés de score et à chaque fois que l’information est disponible des bases de données externes pour évaluer la capacité des clients particuliers et entreprises à faire face à leurs engagements Un système de notation interne est également utilisé pour évaluer les prêts concessionnaires RCI Banque ajuste constamment sa politique d’acceptation pour tenir compte des conditions de l’environnement économique (cf 1 5 2 2 1) Le groupe dispose également de procédures de gestion détaillées ainsi que de recouvrement des impayés GESTION DES RISQUES CLIENTÈLELa politique de prévention des risques de crédit sur la clientèle vise à s’assurer de l’atteinte des objectifs de coût du risque fixés dans le cadre du processus budgétaire pour chaque pays et chacun de ses marchés principaux (clientèle véhicule neuf et véhicule d’occasion pour les particuliers et clientèle entreprises) La politique d’acceptation est ajustée et les outils (scores et autres règles) optimisés régulièrement dans ce but Le recouvrement des créances incidentées ou en défaut fait également l’objet d’ajustement de moyens ou de stratégie en fonction de la typologie de clientèle et des difficultés rencontrées La résiliation contractuelle peut ainsi être accélérée face au risque que la créance ne devienne irrécouvrable à très court terme GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014971LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUESCOÛT DU RISQUE TOTAL À FIN DÉCEMBRE  20140 380 430 420 400 990 870 230 00 %0 20 %0 60 %0 40 %1 00 %0 80 %1 20 %20132012*2011*201020092008*Encours productif moyen hors activité de location opérationnelle2014Politique d’octroiSur le périmètre clientèle les clients faisant une demande de financement sont systématiquement notés  cette situation préexistante aux notations « bâloises » sur certains segments de marché notamment les particuliers a été systématisée avec la mise en place de Bâle II Ceci permet une première orientation du dossier dans le processus de décision le processus d’étude se concentrant sur les risques «  intermédiaires  » Au delà du processus opérationnel la politique d’acceptation est régulièrement ajustée en fonction des taux de défaut et de l’analyse de rentabilité par niveau de probabilité de défaillance et de perte en cas de défaut RecouvrementLes modèles statistiques utilisés dans le cadre du calcul des risques pondérés et de la perte attendue permettent une réactualisation mensuelle de la probabilité de défaillance utilisée à l’octroi par intégration du comportement de paiement client Cette réactualisation qui assure une bonne visibilité sur la perte attendue du portefeuille dans le cadre du «  processus budget  » est également un outil de plus en plus utilisé pour anticiper l’activité des plates formes de recouvrement amiable et contentieux Sur la base des mêmes informations clients des «  scores de recouvrement  » ont été déployés sur l’Espagne et la Corée du Sud pour améliorer l’efficacité du processus GESTION DES RISQUES RÉSEAUXLa politique de prévention des risques de crédit au réseau vise à s’assurer de l’atteinte des objectifs de coût du risque fixés dans le cadre du processus budgétaire pour chaque pays Au niveau de chaque filiale la clientèle Réseaux est suivie en permanence et quotidiennement au travers d’indicateurs court et long terme qui permettent l’identification en amont de toute affaire présentant un risque de non recouvrement partiel ou total Au niveau corporate le département Financement Réseau établit le corpus de procédures du contrôle des risques Les clients identifiés comme risqués sont classés en statut incidenté pré alerte ou alerte et font l’objet d’une revue lors des comités des risques au sein des filiales Sur le périmètre Réseaux toutes les contreparties sont systématiquement notées L’ensemble des pans qui composent la notation ou la notation elle même est intégré dans les processus opérationnels clés d’acceptation de gestion et de suivi de l’activité et des risques Le provisionnement de l’activité financement des réseaux repose sur la catégorisation des contreparties individuellement et à partir de l’examen d’indicateurs objectifs de dépréciation Les éléments constitutifs de la notation Bâle II sont la base de cette différenciation De même les probabilités de défaut et les pertes attendues issues des travaux « bâlois » sont utilisées pour le provisionnement 1 5 2 4 RISQUES FINANCIERSRISQUES DE LIQUIDITÉFacteurs de risquesL’activité de financement des ventes dépend de son accès à la ressource financière  une restriction de l’accès à la liquidité pourrait impliquer une réduction de son activité de financement Principes et dispositifs de gestionRCI Banque se doit de disposer à tout moment de ressources financières suffisantes pour assurer la pérennité de son activité et son développement Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours et des opérations de refinancement réalisées Les lois d’écoulement des dépôts font l’objet d’hypothèses conservatrices Le groupe dispose d’indicateurs et de limites encadrant son risque de liquidité GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 201498Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUESGROUPE RCI BANQUE – POSITION DE LIQUIDITÉ AU 31 DÉCEMBRE 2014 PÉRIMÈTRE EUROPE(en millions d'euros)05 00010 00015 00020 00025 00030 00035 000Passif statique + sécurités disponiblesPassif statiqueActif statique31 12 201431 03 201531 03 201630 06 201530 09 201530 06 201630 09 201631 12 201531 12 2016ÉCHÉANCIER DES ÉMISSIONS OBLIGATAIRES(1) 03 0002 5002 0001 5001 0005002 4812 5442 1621 45790505002015 2016 2017 2018 2019 2020 2021EMTN PrivésEMTN Publics(1) En million d’€ GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014991LE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RISQUESRATINGS RCI BANQUE AU 31 DÉCEMBRE 2014 Émissions et programmes du groupe RCI BanqueLes émissions du groupe sont réalisées par six émetteurs  RCI Banque Diac Rombo Compania Financiera (Argentine) RCI FS K (Corée du Sud) CFI (Brésil) et RCI Finance Maroc ÉMETTEUR INSTRUMENT MARCHÉ MONTANT S & P MOODY’S AUTRESRCI Banque Programme Euro CP euro 2 000 M€A 2 (perspective négative) P3 R&I  a 2RCI Banque Programme Euro MTN euro 12 000 M€BBB (perspective négative) Baa3 R&I  BBB+RCI Banque Programme CD français 4 500 M€A 2 (perspective négative) P3RCI Banque Programme BMTN français 2 000 M€BBB (perspective négative) Baa3Diac Programme CD français 1 000 M€A 2 (perspective négative)Diac Programme BMTN français 1 500 M€BBB (perspective négative)Rombo Compania Financiera S A Programme obligataire* argentin 1 000 MARSraBB+ (perspective négative) Aa2 arFix Scr  AA (perspective négative)RCI Financial Services Korea Co Ltd Émissions obligataires* sud coréen875 MdKRWKR KIS NICE  A+CFI RCI do Brasil Émissions obligataires* brésilien3 155 MBRLAa1RCI Finance Maroc BSF marocain1 000 MMAD* Notation localePar ailleurs RCI Banque dispose (périmètre Europe) de 4 0 milliards d’euros de lignes bancaires confirmées non tirées 1 9  milliard d’euros de collatéral éligible aux opérations de politique monétaire de la BCE 913 millions d’euros d’actifs hautement liquides (HQLA) et un montant de cash disponible de   96  millions d’euros permetta nt à RCI Banque d’assurer la continuité de son activité commerciale pendant plus de 11 mois sans accès à la liquidité extérieure RCI BANQUE SÉCURITÉS DISPONIBLES AU 31 DÉCEMBRE 2014 (PÉRIMÈTRE EUROPE) 2011 20122010Titres mobilisables à la BCELignes de crédit confirméesActifs liquides (HQLA)Cash (hors HQLA)2013(en millions d'euros)8 0007 0006 0005 0004 0003 0002 0001 00001 6351 6651 9032 5494011196334 467 4 548 4 368 4 1043505306 503 6 3316 9047 53320141 8744 010969136 893 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014100Renseignements sur le site www renault comLE GROUPE RENAULT1LES FACTEURS D E RIS QUES RISQUES DE CHANGEFacteurs de risquesRCI Banque est exposée au risque de variation des parités de change qui peut affecter négativement sa situation financière Principes et dispositifs de gestionLes filiales de Financement des ventes ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées au risque de change L’exposition résiduelle de RCI Banque sur les autres postes d’actif et passifs (ex ICNE sur emprunts en devise) est maintenue à un niveau négligeable pour RCI Banque comme pour le groupe Renault L’exposition résiduelle de RCI Banque est maintenue à un niveau négligeable pour RCI Banque comme pour le groupe Renault Le Groupe reste cependant exposé à la variation des parités monétaires du fait de la conversion en euro des résultats des filiales soumis à la variation des taux de change Répartition par devise de cette position  POSITION DE CHANGE CONSOLIDÉE GROUPEEn keur au 31 12 2014DEVISEPeso a rgentin ARS 1 001Real b résilien BRL 2 528Franc s uisse CHF 44Livre s terling GBP 20Forint h ongrois HUF 74Zloty p olonais PLN 35Dirham m arocain MAD 1 800Lire t urque TRY 19Leu r oumain RON 862Rouble RUB 9Autres 124TOTAL RCI (SOMME DES VALEURS ABSOLUES)6 515Au 31  décembre 2014 la position de change consolidée du groupe RCI Banque atteint 6 5 millions d’euros RISQUES DE TAUXFacteurs de risquesLes résultats d’exploitation de RCI Banque peuvent être affectés par l’évolution des taux d’intérêt du marché ou des taux servis sur les dépôts de la clientèle Principes et dispositifs de gestionLe suivi du risque de taux est effectué  quotidiennement  un calcul de sensibilité par devise par entité de gestion par portefeuille d’actifs permet de vérifier que chaque entité respecte les limites individuelles qui lui ont été accordées Cette mesure de la sensibilité au risque de taux est réalisée selon une méthodologie commune à l’ensemble du groupe RCI Banque Le dispositif permet de maintenir à faible niveau l’exposition globale du groupe ainsi que l’exposition de chaque entité En 2014 la sensibilité globale au risque de taux de RCI Banque s’est maintenue en dessous de la limite fixée par le Groupe (35 millions d’euros) RISQUES DE CONTREPARTIEFacteurs de risquesLe groupe RCI Banque est exposé à des risques de contrepartie dans ses placements d’excédents de trésorerie pour la gestion de ses risques de change de taux d’intérêt ainsi que pour la gestion de ses flux de règlement Principes et dispositifs de gestionLa gestion du risque de contrepartie est assurée par un dispositif de limites définies par RCI Banque puis validée par son actionnaire dans le cadre de la consolidation des risques de contrepartie du Groupe Renault Un suivi quotidien et une synthèse au management permettent le pilotage de ce risque 1 5 2 5 AUTRES RISQUESRISQUES ACTIVITÉ ASSURANCESFacteurs de risquesLes activités d’assurance auprès de la clientèle dont le risque est porté par RCI Banque pourraient subir des pertes si les réserves étaient insuffisantes pour couvrir les sinistres constatés Principes et dispositifs de gestionLes réserves sont calibrées statistiquement pour faire face aux pertes attendues L’exposition au risque est par ailleurs limitée par la diversification du portefeuille de contrats d’assurance et de réassurance ainsi que celle des zones géographiques de souscription Le groupe met en œuvre une sélection stricte des contrats dispose de guides de souscription et utilise des accords de réassurance GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141011LE GROUPE RENAULT1ÉVÈNEMENTS POST CLÔT URE1 6 ÉVÈNEMENTS POST CLÔTURENéant GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014102Renseignements sur le site www renault com1 L 100 KM CONCEPT CAR EOLABSOIT 22 G DE CO2 EMIS PAR KM * L’ULTRA BASSE CONSOMMATION ACCESSIBLE A TOUS * Consommation et émissions homologuées sur cycle mixte NEDC Les éléments du Rapport fi nancier annuel sont identifi és dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFAGROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141032RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2 1 RENAULT ENTREPRISE RESPONSABLE POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE 1042 1 1 RSE et plan stratégique 1042 1 2 Vision du groupe Renault 1052 1 3 La RSE une tradition bien enracinée 1062 1 4 Gouvernance RSE 1072 1 5 Référentiels et standards 1072 1 6 Dialogue parties prenantes et matérialité 1082 1 7 Périmètre et référentiels de reporting 1132 2 PROPOSER UNE MOBILITÉ INNOVANTE ET ACCESSIBLE À TOUS 1142 2 1 Introduction et cœur de gamme 1142 2 2 Une mobilité qui évolue 1142 2 3 Accessibilité économique 1162 2 4 Adaptation et accessibilité physique 1182 3 ASSURER LA LOYAUTÉ DES PRATIQUES DANS TOUTE LA CHAÎNE DE VALEUR RFA 1192 3 1 Éthique des affaires 1192 3 2 RSE et chaîne d’approvisionnement 1192 3 3 RSE et réseau de distribution 1222 4 CAPITAL HUMAIN  ENGAGÉS POUR UNE CROISSANCE DURABLE RFA 1242 4 1 Optimiser l’allocation des ressources et développer les compétences 1262 4 2 Soutenir la qualité du management Développer les talents et promouvoir la diversité 1292 4 3 Soutenir l’engagement des salariés 1342 4 4 Dialogue social 1392 5 CULTIVER LES COMPÉTENCES DE DEMAIN 1422 5 1 Relations écoles et universités à l’international 1422 5 2 Soutien pour l’accès à l’éducation dans le monde 1442 5 3 La formation par la recherche au service de l’innovation 1442 6 ENVIRONNEMENT RFA 1462 6 1 Les enjeux écologiques 1462 6 2 Un management de l’environnement transversal à l’entreprise 1462 6 3 Les impacts environnementaux  actions et indicateurs 1542 7 PRÉSERVER LA SANTÉ 1722 7 1 Sécurité routière 1722 7 2 Gestion du risque substances 1772 8 SOUTENIR NOS TERRITOIRES D’IMPLANTATION RFA 1782 8 1 Renault acteur de la croissance économique et du développement des territoires 1782 9 ANNEXES 1822 9 1 Annexes sociales 1822 9 2 Annexes environnementales 1832 9 3 Annexes sociétales 1912 9 4 Table de concordance Grenelle II 1942 9 5 Notations et indices extra financiers 1972 9 6 Appartenance à des indices boursiers socialement responsables 1982 9 7 Rapport de l’organisme tiers indépendant 199 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014104Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONS ABLE PO UR UN DÉVELOPPEMENT D URABLEActeur industriel ou commercial implanté dans 125  pays le groupe Renault évolue dans un secteur d’activité où les investissements sont conséquents nécessitent des infrastructures et une main d’œuvre importantes et dont la durée de conception des produits prend parfois plusieurs années Or dans un monde en mutation intégrer les enjeux de responsabilité sociale sociétale et environnementale exige de renforcer la relation «  entreprise société » à l’échelle globale  de prendre en compte les enjeux de long terme afin de mieux répondre aux intérêts des générations futures  ou encore de s’appuyer sur les opportunités offertes par les nouvelles technologies pour développer de nouvelles offres de services de produits ou de nouveaux modèles d’affaires Ces profondes évolutions bouleversent les produits et services les modes de distribution d’organisation interne la chaîne de valeur…Dans ce contexte la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) constitue pour Renault un levier de management de l’innovation une opportunité de création de valeur tout en renforçant son acceptabilité envers la Société et en diminuant les impacts négatifs Pour construire la vision RSE du Groupe quatre champs d’action prioritaires ont été choisis pour leur potentiel de transformation  maximisation des impacts positifs et de réduction des impacts négatifs des activités propres au Groupe  m obilité pour tous s écurité routière e nvironnement et développement du c apital humain (1) (1) Identifiés en 2009 les 4  axes stratégiques de la RSE (mobilité durable sécurité routière éducation et diversité) ont été reformulés en 2014 afin de mieux refléter la gouvernance de l’entreprise et ainsi faciliter leur compréhension 2 1 RENAULT ENTREPRISE RESPONSABLE POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE2 1 1 RSE ET PLAN STRATÉGIQUERenault 2016 – Drive the Change est construit pour assurer la croissance du Groupe et générer du free cash flow de façon pérenne Pour atteindre ces objectifs le Groupe agit sur sept leviers majeurs auxquels contribue sa politique RSE  Pla poursuite de sa politique d’innovation Les entreprises proactives en matière de responsabilité sociale parfaitement intégrée à leur stratégie peuvent se démarquer La RSE de Renault doit gérer l’ambidextrie entre une évolution incrémentale et rassurante des procédés produits et services et l’innovation en rupture nourrie de la responsabilité environnementale sociale et sociétale Bien que potentiellement déstabilisante cette capacité à l’ambidextrie peut s’avérer à terme différenciante et compétitive  Pun plan produit robuste Le dialogue établi entre Renault et ses clients à travers le monde pour comprendre et prendre en compte leurs attentes et les études prospectives sur l’évolution du produit automobile et de la mobilité elle même permet au Groupe de développer les produits les plus adaptés à un monde de la mobilité qui se transforme (cf les modèles de la gamme Dacia et les véhicules électriques) Renault se positionne comme constructeur généraliste capable de répondre aux besoins d’une large clientèle   Ple renforcement de l’image de la marque Renault Parmi l’ensemble des actions RSE menées par l’entreprise les plus visibles contribuent à l’image et à la réputation de l’entreprise En faisant connaî tre sa politique et ses produits responsables auprès de l’ensemble de ses parties prenantes l’entreprise développe son attractivité et sa résilience  Pl’excellence du réseau dans la relation client Pour concevoir les produits et services d’hier il était nécessaire de connaître et comprendre son client Aujourd’hui dans un monde évolutif connecté et hyperconcurrentiel il faut anticiper et répondre au plus juste à ses attentes et ses besoins mais il faut également nouer une relation privilégiée basée sur la proximité la confiance et le respect Elle se construit à travers un comportement éthique et transparent des produits et des services responsables qui font écho aux valeurs des clients et évidemment d’une qualité irréprochable  Pl’optimisation des dépenses R&D et d’investissement Par sa nature interdisciplinaire et prospective la RSE oblige à décloisonner notre fonctionnement à prendre en compte les moyen et long termes Elle renforce notre démarche de coresponsabilité et de construction collaborative à la fois en interne mais également en externe À titre d’exemple  l’intégration des matières recyclées dans la conception des véhicules enjeu environnemental et économique fait évoluer les processus de l’entreprise dont la R&D  Pla réduction des coûts Le travail en boucle courte et fermée pour contrer les enjeux de raréfaction et de renchérissement des matières premières la volonté de réduire notre empreinte carbone les opportunités issues de l’innovation inversée la motivation et l’engagement des salariés la réduction du risque routier professionnel… autant de sujets RSE qui contribuent directement à la maîtrise voire à la réduction des coûts pour l’entreprise  Ple maintien de ses positions en Europe et l’expansion à l’international Avec le renforcement de la réglementation environnementale et les contraintes imposées à la fois à travers les normes européennes et par les villes (périmètres low emission …) le développement et la promotion des produits et services qui intègrent et répondent à ces contraintes est déterminante pour la prospérité de l’entreprise De même la prise en compte des besoins de mobilité de personnes jusqu’alors exclues de notre offre traditionnelle permet d’élargir et de renforcer la base clientèle Cette politique RSE du Groupe accompagne le développement à l’international À travers un dialogue approfondi avec les parties prenantes majeures internes et externes à l’entreprise le Groupe œuvre pour développer son positionnement en termes de produit de services d’image et d’attractivité sur les nouveaux marchés avec le même niveau d’exigence que sur les marchés historiques GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141052RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONSABLE PO UR U N DÉVELOPPEMENT D URABLEGROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141052RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONSABLE PO UR U N DÉVELOPPEMENT D URABLE2 1 2 VISION DU GROUPE RENAULTLes fondements de l’approche de Renault en matière de responsabilité sociale sociétale et environnementale reposent sur la réduction de notre empreinte environnementale sur le «  cycle de vie  » et l’usage raisonné des ressources naturelles la santé des usagers de la route riverains et salariés le développement des compétences et le principe d’égalité des chances en fonction du mérite Ils témoignent de la capacité d’ouverture au monde et de la volonté du Groupe de répondre aux attentes de la Société La mobilité est indispensable au développement économique et à la création de lien social Elle constitue un vecteur de liberté et de plaisir autant qu’un moyen fonctionnel et d’inclusion dans la Société Mais elle peut conduire à des accidents et avoir des impacts sur la santé et sur l’environnement qui constituent des enjeux majeurs à l’échelle mondiale Notre industrie prend sa part de responsabilité pour que la qualité de vie de chacun s’en trouve améliorée CARLOS GHOSN PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL DE RENAULTAucune grande entreprise ne peut se focaliser exclusivement sur sa performance économique sans se préoccuper de ce qui se passe autour d’elle Il est de notre responsabilité – mais aussi de notre intérêt – de nous impliquer dans les enjeux environnementaux ainsi que dans la vie sociale et sociétale des pays où nous sommes implantés QUE LA MOBILITÉ DURABLE SOIT UN VECTEUR DE DÉVELOPPEMENT DANS LE MONDE ET DE PROGRÈS POUR TOUS Notre objectif  Le défi de Renault constructeur automobile responsable et pionnier de la mobilité durable pour tous implique d’élaborer des offres de mobilité accessibles au plus grand nombre à concevoir des technologies innovantes telles que le véhicule électrique zéro émission à l’usage et à veiller à l’utilisation frugale de l’énergie et des matières premières Il consiste aussi à accompagner l’évolution des comportements et des usages Il exige enfin d’inventer les modèles économiques adaptés qui contribuent autant à la pérennité de l’entreprise qu’à la création de la valeur ajoutée pour les parties prenantes associées Parce qu’une entreprise est d’abord un groupe de femmes et d’hommes dont la motivation et les compétences sont des sources essentielles de compétitivité Renault veille au développement de son capital humain Nous nous attachons ainsi à proposer partout dans le monde un environnement de travail motivant des offres de formation cohérentes avec les besoins de l’entreprise comme avec les aspirations des salariés et des règles de reconnaissance équitables visant à stimuler la performance individuelle et collective Sur nos territoires d’implantation nous soutenons des actions en faveur de l’éducation et de  la diversité dans l’enseignement supérieur comme auprès des plus jeunes notamment au moyen de nos Fondations En tenant compte de nos priorités et de nos valeurs nous nous sommes fixé sept ambitions cohérentes avec les standards internationaux RSE les plus exigeants  Wassurer une application stricte des règles d’éthique à tous les niveaux et des pratiques loyales dans les affaires  garantir l’engagement RSE de nos fournisseurs  Wcréer des conditions de travail motivantes dans le respect des droits fondamentaux pour attirer et faire évoluer les salariés dans tous les pays  promouvoir la diversité et l’égalité des chances  Wveiller à l’employabilité en développant les compétences de demain  Wréduire de génération en génération l’empreinte environnementale sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule en intégrant les principes de l’économie circulaire dans nos processus produits et services  Wcontribuer aux objectifs de santé publique  diminuer la mortalité routière en particulier dans les pays en développement  préserver au mieux la santé des employés usagers et riverains  Wproposer des offres de mobilité  innovantes accessibles au plus grand nombre  Wsoutenir le développement économique et social responsable de nos territoires d’implantation par des actions ciblées vers les communautés locales dans le domaine de l’éducation et de l’accès à la mobilité GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014106Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONS ABLE PO UR UN DÉVELOPPEMENT D URABLE2 1 3 LA RSE UNE TRADITION BIEN ENRACINÉELancement de la gamme électrique Kangoo Z E Fluence Z E Twizy ZOE Accord de gestion prévisionnelle des emplois et compétences qui vise à adapter les compétences de l’entreprise aux impératifs de sa stratégie et développer l’employabilité des salariés (Cf chapitre 2 2 )Renault partenaire fondateur dela Fondation Ellen MacArthur sur l’économie circulaire Instituto Renault do Brasil relais des actions RSE au Brésil Institut de la Mobilité Durable Renault ParisTech met en place un système de solidarité au sein de l’entreprise afi n de maintenir l’emploi et la rémunération des salariés mis en chômage partiel sous l’effet de la crise fi nancière Création de Renault Environnement et prise de participation dans Indra (recyclage automobile) Signature eco2 fondée (fabrication émissions recyclage) Signature de la Déclaration des droits sociaux fondamentaux de la Charte diversité Première analyse du cycle Fondation d’Entreprise Renault pour l’enseignemen t supérieur (cf éducation 2 5 2 3) Premières usines Premières stations d’épuration dans les usines des jours fériés troisième semaine de congés payés et instauration de la retraite complémentaire Démarrage de l’activité d’échange standard à l’usine de Choisy le Roi Création du Laboratoire d’accidentologie et de biomécanique (LAB) Une première Fondation en Espagne qui assurera le fi nancement de bourses d’études pour les enfants des salariés Fondation Renault Argentine qui innovera de par ses actions en matière d’environnement et de mobilité Attestation des données environnementales par les Commissaires aux comptes Signature de l’ « accord à vivre »visant à assurer l’essor de Renaultet à contribuer à l’évolutionprofessionnelle personnelle etculturelle de ses salariés Renault n’a pas attendu les années 1990 durable pour agir de manière responsable vis à vis des sociétés et des écosystèmes dans lesquels il s’inscrit Les actions sociales sociétales et environnementales sont ancrées SOCIALENVIRONNEMENTSOCIÉTALDepuis les années 1960 Renault initie des actions sociétales notamment avecle monde éducatif Des instituts et Fondations ont été régulièrement créés dans ses différents territoires d’implantationCréation du laboratoire d’hygiène industrielleassurant un contrôle étroit sur les produits chimiques utilisés dans les usines Renault Quatrième semaine de congéspayés retraite à 61 anspour les femmes et 63 anspour les hommes 2 km Usine de Tanger conçue zéro rejet d’eaux industrielles et neutre en carbone Fondation Renault Espagne pour la mobilité durable Création de Mobiliz Invest (société d’investissement en entrepreneuriat social) (cf Mobilité durable 2 5 2 1) Contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France Renault participe au rapport sur l’Economie Positive commissionné par le Président de la République L’Alliance Renault Nissan est associée à la « troisième révolution industrielle » en Région Nord Pas de Calais (cf 2 2 6) Accord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale Lancement de la Fondation Renault Colombie Ouverture de la Fondation Renault à l’Algérie et la Chine Signature de la charte Entreprises et Quartiers Lancement d'un serious game sécurité routière Poursuite de l'engagement empreinte carboneavec un nouvel objectif de réduction de 3% anentre 2010 et 2016 Concept car Eolab affichant une consommation de 1 l 100 km sans compromis sur les prestations Leader européen des véhicules électriques pour la 2ème année consécutive 200719621960200820092012201320142010200420011999196319641955194919701998201119892004200520112013 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141072RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONSABLE PO UR U N DÉVELOPPEMENT D URABLE2 1 4 GOUVERNANCE RSESur la base de la vision RSE présentée en 2 1 2 les stratégies et principales orientations de l’entreprise en matière de RSE se déploient au travers des quatre axes prioritaires  mobilité pour tous environnement sécurité routière et capital humain Ces grands domaines d’action sont rattachés au Président Directeur général ou à un membre du Comité exécutif Groupe et sont coordonnés par trois entités opérationnelles pour la construction et déploiement des politiques et objectifs associés l’identification et la gestion des risques et opportunités le dialogue avec les parties prenantes et enfin le reporting et la communication associés  Pla Direction de la responsabilité sociale de l’entreprise en charge de la transversalisation d’une approche interdisciplinaire et partenariale de la RSE sur toute la chaîne de valeur des actions et des innovations sociétales  Pla Direction des ressources humaines en charge de l’optimisation des ressources allouées du développement des compétences de l’engagement des salariés et du dialogue social  Pla Direction stratégie et plan environnement en charge des enjeux environnementaux à intégrer dans la stratégie de l’entreprise (véhicules motorisations R&D fabrication…) et de leur déploiement Elles visent à réduire l’empreinte environnementale et les impacts sanitaires des activités produits et services sur le cycle de vie et à mettre en œuvre des business models d’économie circulaire pour contribuer à la compétitivité de l’entreprise à moyen et long terme Individuellement ou conjointement selon la nature transversale des thématiques ces trois directions opérationnelles portent les dossiers à orientation stratégiques dans les instances de décision au niveau du CEO ou de membres du CEG Elles les déclinent dans l’entreprise via les programmes les Régions et les métiers en s’appuyant sur des réseaux internes et le développement si nécessaire de partenariats externes Par ailleurs les fonctions ressources humaines environnement et RSE sont associées aux dispositifs internes de contrôle de l’éthique Ainsi elles figurent parmi les 10  métiers qui composent le Comité d’éthique et de conformité animé par la Direction de l’éthique et interviennent également en Comité d’audit risque et éthique l’un des comités spécialisés du Conseil d’administration Les trois directions alimentent l’analyse et la cartographie des risques majeurs établie par la Direction de la maîtrise des risques notamment ceux associés aux pratiques RSE de la chaîne fournisseurs au risque substances à la disponibilité et aux variations de prix des matières premières aux dommages à l’environnement et aux hommes en cas de dysfonctionnement des installations opérées par le Groupe Les fonctions ressources humaines et RSE interviennent enfin dans le nouveau comité de réputation corporate lancé au mois d’octobre  2014 afin de mesurer et piloter les impacts positifs et négatifs du traitement des enjeux RSE sur la réputation du Groupe 2 1 5 RÉFÉRENTIELS ET STANDARDSRenault adhère à des normes ou standards internationaux dont la finalité est de réguler les pratiques environnementales sociales et sociétales des entreprises Le Groupe intègre ses principes à ses politiques et les déploie en cohérence avec des référentiels internes Les principaux textes de référence sont  Ples 10 principes du Pacte mondial adopté à l’initiative des Nations unies et auquel Renault a adhéré le 26 juillet 2001 Le Pacte mondial se réfère à la Déclaration universelle des droits de l’Homme à la Convention de l’OIT à la Déclaration de Rio lors du premier Sommet de la Terre et à la Convention des Nations unies contre la corruption  Ples principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales mis à jour le 25 mai 2011  Pl’accord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale signé le  2  juillet 2013 qui se réfère notamment aux normes de l’Organisation internationale du travail (OIT) ainsi que sa déclinaison vers les fournisseurs  Pla norme ISO 26000 lignes directrices à la responsabilité sociétale  Pla norme ISO 14001 pour le management environnemental les normes ISO 14040 et 14044 pour l’Analyse de Cycle de Vie des véhicules la norme ISO 14021 pour la définition de la matière recyclée et le GHG Protocol pour le reporting des émissions de gaz à effet de serre Pla Charte éthique du Groupe et ses déclinaisons approuvées par le Conseil d’administration de Renault le 3  octobre 2012 (remplace le Code de déontologie) Compte tenu de l’empreinte mondiale du Groupe et de la diversité de nos parties prenantes Renault entend poursuivre une démarche volontariste de progrès continu et de dialogue en matière de responsabilité sociale sociétale et environnementale En renouvelant notre soutien au Pacte mondial nous réaffirmons notre engagement auprès des Nations unies à adopter une attitude socialement responsable dans la conduite de nos affaires Ce soutien vient renforcer les engagements pris vis à vis des femmes et des hommes de Renault ainsi que de nos fournisseurs et sous traitants Elle élargit également notre responsabilité à l’égard des populations des territoires sur lesquels nous sommes implantés et à l’égard des générations futures à travers la préservation de la planète Carlos Ghosn GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014108Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONS ABLE PO UR UN DÉVELOPPEMENT D URABLE2 1 6 DIALOGUE PARTIES PRENANTES ET MATÉRIALITÉL’un des enjeux majeurs est d’aligner au mieux les intérêts de l’ensemble des parties prenantes Avec son plan stratégique Drive the Change dont l’ambition est de rendre la mobilité durable accessible à tous Renault revendique et réaffirme une vision de l’automobile au service des hommes et de la société et place l’humain au cœur de son projet En droite ligne avec cette vision Renault développe un dialogue ouvert et constructif avec les acteurs intéressés par son activité en se servant d’un ensemble de supports et d’outils Parce que les attentes sont diverses Renault s’efforce de mener ce dialogue au niveau global mais également au niveau plus local en répondant aux questions et besoins des clients et riverains Les formes du dialogue sont multiples et évolutives L’identification des parties prenantes et le dialogue mis en place avec elles guident l’entreprise dans la prise en compte des enjeux actuels et futurs dans sa stratégie dans la maîtrise des risques et l’identification des opportunités dans la priorisation de ses activités et enfin dans la création d’outils de mesure et de reporting adaptés La matérialité d’un sujet est évaluée selon deux types de critères  Pdu point de vue des parties prenantes  intérêt manifesté par les parties prenantes et impacts avérés ou potentiels sur celles ci L’évaluation est notamment alimentée par les échanges avec ces parties prenantes et l’analyse des référentiels internationaux (Global Compact GRI) et de notation  Pdu point de vue du groupe Renault  et plus largement de ses alliés partenaires  impacts sur les opérations de l’entreprise ses performances économiques et sa pérennité Pour chaque groupe de parties prenantes les thématiques objectifs et modes de dialogue ont été identifié s en accord avec la stratégie du Groupe La cartographie des acteurs et des modes d’échanges ci dessous dresse un panorama des moyens mis en œuvre PARTIES PRENANTESPRINCIPALES THÉMATIQUES RSE ABORDÉESPRINCIPAUX ACTEURS PAR DEGRÉ DE PROXIMITÉMODES DE DIALOGUE ET COMMUNICATION DU PLUS AU MOINS DIRECTClientsPQualitéPPerformances environnementales des véhicules gamme Z E PSécurité routière et automobilePSécurité du produitPMobilité durablePClients particuliers et entreprisesPRéseau commercial & importateursPAssociations de consommateursPUsagers de la route grand publicPServices et dialogue direct dans le réseau commercialPService Relations ClientsPActions de formation sensibilisationPSignatures (EuroNCap eco2)PMédias et site InternetSalariésPStratégie et résultats de l’entreprisePActualité du GroupePPolitique RH environnementale et sociétalePQualité de vie au travailPCollaborateurs individuelsPManagersPInstitutions Représentatives du PersonnelPManagement de proximitéPDialogue social local (établissement pays)PComité de groupe RenaultPCommunication et formation interneFournisseursPPerformances RSEPRéduction de l’empreinte environnementalePInnovationPÉconomie circulairePFournisseursPOrganisations de la filière industrielle (CCFA FIEV Plate forme de la filière automobile (PFA) Fonds d’Avenir Automobile ex Fonds de modernisation des équipementiers automobiles)PDiffusion de guides RSE  Renault Nissan CSR Purchasing Guidelines for suppliers Green Purchasing Guidelines Code de déontologie PEvaluation performance RSE soutien à la construction de plans d’actions par l’équipe Achats dédiéePRéunions d’Information des Fournisseurs (IFR) conventionsPOrganisation de présentations par les fournisseurs des innovations à l’attention des opérationnels de RenaultPCharte RSE de la PFAInvestisseursPPerformances sociales sociétales environnementalesPImpacts sur les résultats et perspectivesPActionnaires actionnaires salariés institutions financièresPAgences de notations AnalystesPSéminaires road showPDépartement Relations InvestisseursPRéponses aux sollicitations pour notationPDocument de référence GroupeCommunautés localesPDéveloppement économique et socialPNiveau d’activité des sitesPEnvironnement BruitPSécurité routièrePDéveloppement d’une mobilité multimodalePRiverainsPÉlus et autorités localesPAssociations localesPContrats de partenariats Mécénat localPChartes et accords de développement dynamisation des territoiresPDialogue direct et visites de sitePProcédures de traitement des réclamations de riverainsPSite Internet des usines presse localeInstitutions et associationsPRéglementations et incitations publiquesPInnovation R&DPSuivi de l’évolution économiquePGamme Z E et développement de l’infrastructure de chargePÉconomie circulairePSécurité routièrePAssociations sectorielles (CCFA Acea Anfac  etc )PAssociations patronales (Medef Afep Business Europe…)PUniversitaires & chercheursPGouvernementsPLégislateurs nationaux européens internationauxPONG Think tankPMédiaPContrats de partenariats (Fondation EMA instituts de recherche)PParticipations aux groupes de travail thématiques publics ou dans le cadre des fédérations professionnellesPRéponses aux consultations publiquesPÉchanges informels2 1 6 1 LES CLIENTSPour vendre des produits qui répondent aux besoins de ses clients particuliers et professionnels Renault a mis en place depuis de nombreuses années un dispositif d’études de tests cliniques et d’enquêtes de satisfaction depuis la conception jusqu’à la livraison du véhicule et son usage L’information des clients passe également par une communication responsable que ce soit en termes de supports ou d’éléments entrant dans la composition du message communiqué Le détail de notre relation client figure en 2 3 3 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141092RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONSABLE PO UR U N DÉVELOPPEMENT D URABLE2 1 6 2 LES SALARIÉSRenault a la volonté de créer à tous les niveaux les conditions d’un dialogue riche et transparent avec les salariés et leurs représentants L’entreprise privilégie la négociation pour favoriser des décisions au plus près du terrain préparer ses évolutions et les accompagner au mieux en recherchant la convergence ou le meilleur équilibre entre les intérêts de chacun Le dialogue avec les salariés étant au cœur du dispositif ressources humaines du Groupe il est traité sous la rubrique « dialogue social  » (cf  2 4 4 ) Les thématiques sociales sociétales et environnementales sont largement traitées en communication interne (intranet magazine Global) pour informer sur et valoriser l’engagement des salariés et les progrès réalisés par Renault La communication environnementale fait l’objet d’une attention particulière à l’occasion d’événements dédiés aux nouveaux produits et services (présentations expositions essais de véhicules) aux innovations technologiques (Innov’days) et lors d’événements spécifiques (Journée de l’Environnement) En 2014 la communication environnementale interne a principalement porté sur la réduction de l’empreinte carbone Monde et l’économie circulaire Par ailleurs afin de communiquer de manière interactive avec l’ensemble des salariés intéressés par ces thématiques des communautés virtuelles ont été créées  Pla communauté virtuelle Environnement Web  2 0 créée en 2012 a remplacé et élargi la portée du blog interne dédié à l’environnement en fabrication qui existait depuis 2008  PWomen@Renault qui est le plus important réseau social du Groupe avec 4 5 00 membres et des réseaux locaux dans 12 pays Son objectif  améliorer la représentation des femmes à tous les niveaux de l’entreprise (cf  2 4 2 3)  PHandi@Renault un réseau interne lancé en 2012 et qui vise à une meilleure prise en compte du handicap dans l’entreprise Sous forme de plate forme web 2 0 Handi@Renault est un véritable lieu d’information et de dialogue (cf  2 4 2 3) 2 1 6 3 LES FOURNISSEURSLe respect des exigences sociales et environnementales de Renault décrites dans les standards éthiques communiqués aux fournisseurs est un des critères de sélection des fournisseurs au même titre que la qualité la santé financière les coûts ou les capacités industrielles et logistiques L’accompagnement et le dialogue instaurés avec les fournisseurs sur les thèmes de la RSE ont permis de réussir de nouveaux challenges dans l’approvisionnement à la fois des pièces montées dans les véhicules et des services utilisés par Renault Des standards basés sur le respect des principes de l’Organisation internationale du travail ont été élaborés depuis 2004 et font l’objet de mises à jour régulières Une organisation a été mise en place à la fois pour veiller à l’application de ces standards via des évaluations ou audits mais surtout pour accompagner les fournisseurs dans le progrès nécessaire à l’atteinte de nos exigences (c f   2 3 2 RSE et chaîne d’approvisionnement) 2 1 6 4 LES INVESTISSEURS ET PARTENAIRES FINANCIERSDepuis son introduction en Bourse en novembre  1994 Renault s’attache à délivrer à ses actionnaires et investisseurs une information régulière transparente et claire ACTIONNAIRES INDIVIDUELSLe Groupe poursuit sa volonté d’innovation afin de répondre aux mieux aux attentes des actionnaires Ainsi de nombreux supports de communication ont été créés afin de faciliter l’accès à l’information  une brochure centrée sur l’actualité du Groupe un module interactif permettant la gestion directe des titres Renault au nominatif couplé depuis juillet 2014 à une application gratuite et téléchargeable un numéro vert avec serveur vocal une adresse e mail dédiée aux questions diverses des actionnaires (communication actionnaires@renault com) Un Club des actionnaires a été créé en 1995 afin de permettre aux actionnaires de mieux connaître l’entreprise ses enjeux ses produits et plus largement le monde de l’automobile Accessible dès la détention d’une action Renault ce Club compte aujourd’hui environ 8 000 membres invités chaque année à participer à des visites de sites de production ou de centres de recherche à des petits déjeuners ou à des essais véhicules électriques Renault a développé en 2009 un nouvel outil sur son site  l’Espace actionnaires Via un accès personnel les actionnaires peuvent directement formuler leur demande d’inscription en ligne aux évènements prévus Plus de 300  actionnaires ont bénéficié cette année de ce large programme qui permet d’échanger avec des experts de l’entreprise Également en place depuis 1996 un Comité consultatif des actionnaires  ce comité a pour mission de veiller à ce que l’information délivrée aux actionnaires demeure de qualité et transparente Composé de dix  actionnaires Renault (dont un salarié et un retraité Renault) ce comité est consulté plusieurs fois par an au siège de la Société et dans le cadre de l’Assemblée générale sur la communication de Renault vers ses actionnaires en vue d’apporter des améliorations et innovations sur les supports de communication (rubrique Finance du site Internet Magazine Renault Actu) Dans le cadre de la refonte de son site Internet www group renault com Renault propose à l’ensemble de ses actionnaires un accès direct à l’information à partir de la rubrique Finance du site en cliquant sur « actionnaires individuels » Pour permettre aux actionnaires de suivre en direct ou en différé les temps forts de la vie financière du Groupe Renault retransmet en vidéo les conférences des résultats (annuels et semestriels) ainsi que l’Assemblée générale sur son site Depuis l’Assemblée générale  2014 Renault propose aux actionnaires qui le souhaitent d’utiliser Votaccess Cette plateforme permet aux actionnaires au nominatif de recevoir une e convocation (recevoir la documentation au format électronique) et offre à tous les actionnaires la possibilité d’accéder à la documentation relative à l’Assemblée générale d’imprimer leur carte d’admission de voter directement les résolutions ou de donner pouvoir au Président ou à un tiers Une vidéo pédagogique est disponible en ligne sur www group renault com pour expliquer le fonctionnement de Votaccess Ce dispositif contribue à la démocratie actionnariale tout en étant écologique et innovant GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014110Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONS ABLE PO UR UN DÉVELOPPEMENT D URABLEPour rester au plus proche de ses actionnaires Renault favorise les moments d’échanges lors de réunions en région L’équipe de la Direction des relations financières se déplace ainsi chaque année dans différentes villes de France pour participer à des réunions regroupant plus de 250 actionnaires Ces réunions sont organisées soit dans des succursales Renault soit en partenariat avec la Fédération française des Clubs d’investissements Depuis 2006 Renault a été présent dans plus de 20  réunions actionnaires À titre d’exemple en 2014 la Direction des relations financières a rencontré ses actionnaires à Paris Lyon et Nice INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS INVESTISSEURS SOCIALEMENT RESPONSABLESLe Groupe organise des réunions d’analystes financiers lors de chaque publication de résultats financiers ou pour l’annonce d’événements exceptionnels Des rencontres individuelles avec des investisseurs se tiennent également tout au long de l’année en France ou à l’étranger et le management de Renault prend également la parole lors de conférences professionnelles ou de grands salons automobiles Soucieux d’être accompagné par des investisseurs sur le long terme Renault assure aussi une relation étroite avec la communauté des analystes et investisseurs socialement responsables (rencontres individuelles et conférences thématiques organisées par les sociétés d’intermédiation spécialisées en Europe et aux États Unis) Le management de Renault est régulièrement impliqué dans la prise de parole sur les sujets sociaux et environnementaux à l’attention des analystes et investisseurs concernés 2 1 6 5 LES RIVERAINS COMMUNAUTÉS LOCALES ET TERRITOIRESConvaincu qu’une entreprise a tout à gagner à évoluer sur un territoire qui se porte bien et dont les citoyens accueillent favorablement son activité industrielle ou commerciale Renault assure un dialogue permanent avec les populations locales DIALOGUE LOCAL SUR LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUXLe dialogue avec les riverains autorités et associations locales est géré au plus près du terrain par les responsables Environnement présents au sein de chaque usine et site Renault Au delà des procédures de concertations légales (enquêtes publiques  etc ) les sites Renault disposent de procédures d’enregistrement et de suivi des réclamations des riverains afin de traiter au mieux les nuisances potentiellement générées par leurs activités (bruit odeurs  etc ) La filiale coréenne Renault Samsung Motors a organisé en 2014 des ateliers de formation du grand public à l’éco conduite En Argentine Renault organise depuis plusieurs années en partenariat avec son réseau de concessionnaires l’Eco Tour un événement au cours duquel des initiations gratuites à l’éco conduite sont proposées au public Renault Russie a poursuivi en 2014 son action de nettoyage des décharges illégales dans le cadre de l’opération Let’s Do It World Cleanup Des campagnes de plantation d’arbres ont été menées par Renault au Liban en Corée ou encore en Turquie où plus de 15  000  arbres fruitiers ont été plantés depuis 2006 dans les vergers des villages défavorisés de la province de Bursa où est située l’usine Oyak Renault L’A lliance Renault Nissan s’engage également dans des démarches collaboratives avec des villes (à ce jour Paris Rome et Hong Kong) et des partenaires privés spécialisés dans la modélisation des pollutions atmosphériques afin de modéliser les impacts positifs qu’aurait l’introduction massive de véhicules électriques sur la qualité de l’air et l’exposition des populations aux polluants atmosphériques en milieu urbain (pour plus de précisions sur ces travaux se référer au 2 6 3 5 Qualité de l’air) En 2013 Renault et PSA Peugeot Citroën ont lancé une chaire intitulée «  Mobilité et qualité de vie en milieu urbain » avec l’Université Pierre et Marie Curie pour traiter ce sujet 2 1 6 6 LES INSTITUTIONS ET ASSOCIATIONSDans un cadre d’activité de plus en plus concurrentiel réglementé et exigeant envers les entreprises Renault a tissé des liens étroits avec des institutions de forme de taille et d’objets très divers étant entendu qu’une relation de qualité entre Renault et une institution n’est possible que lorsque les deux parties conservent leur identité propre leurs valeurs et leur indépendance et s’engagent dans un rapport durable Renault est ainsi en contact avec de nombreuses entités ayant prouvé leur légitimité et crédibilité à travers leurs compétences et savoir faire respectant les C odes de bonne conduite et œuvrant chacune à leur manière à contribuer à une société durable et solidaire Tous ont en commun d’être au cœur de la Société et de contribuer de manière active à sa construction   LES ORGANISATIONS SECTORIELLESIl s’agit des organismes dont l’activité est au cœur du métier de constructeur  Le CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles) l’Acea (Association des constructeurs automobiles européens) la SIA (Société des ingénieurs de l’automobile) la PFA (Plate forme de la filière automobile française) en France mais aussi l’Acem (Association des constructeurs européens de motocycles) que Renault a rejointe plus récemment De la même façon les filiales de Renault partout dans le monde adhèrent aux associations de constructeurs locales lorsqu’elles produisent dans le pays concerné tel qu’Anfavea (Associação Nacional dos Fabricantes de Veículos Automotores) au Brésil ou aux associations d’importateurs lorsqu’il s’agit de filiales commerciales Ces organisations sont porteuses des enjeux directement liés au secteur de l’automobile et accompagnent Renault dans sa connaissance des sujets d’actualité de chaque pays où le Groupe est implanté Lieux d’échange entre constructeurs mais aussi avec toute la filière automobile afin de partager une vision qu’elle soit à court moyen ou long terme ces associations représentent une interface entre Renault et le législateur Elles sont même saisies ou missionnées par les gouvernements pour orienter les politiques publiques sectorielles avec un rôle de coordination des acteurs C’est par exemple le cas en France de la PFA Dans le cadre des 34 plans industriels mis en place sous le gouvernement Ayrault elle est notamment en charge du pilotage du plan « véhicule 2  L 100  » réunissant ainsi tous les acteurs de la filière afin de créer une dynamique positive et de faire converger des projets collaboratifs Elle a également piloté le contrat de filière automobile annoncé en octobre  2012 par le gouvernement Elle en a tiré un bilan en décembre 2014 et travaillé avec ses membres et avec le gouvernement français à faire évoluer ce contrat de filière afin de se fixer GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141112RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONSABLE PO UR U N DÉVELOPPEMENT D URABLEcollectivement de nouveaux objectifs Autant de chantiers auxquels Renault participe au travers des différents groupes de travail de la PFA LES ORGANISATIONS DE REPRÉSENTATION DES  ENTREPRISESRenault est également membre d’organisations de représentation des entreprises notamment du Medef (Mouvement des entreprises de France) via le CCFA du Medef International de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) ou encore de l’Afep (Association française des entreprises privées) Des groupes de travail sont régulièrement proposés par ces entités dans lesquelles Renault choisit de s’investir afin d’apporter sa vision et son expérience mais aussi de partager les pratiques Le cadre des discussions dépasse ici le secteur automobile Les thématiques abordées portent sur les grands changements de société sur les problématiques économiques sociales etc structurantes pour une grande entreprise qui doit connaître ses droits et ses devoirs en la matière mais qui doit pouvoir par l’intermédiaire de ces associations se positionner face à des politiques publiques LES INSTITUTIONS ET ASSOCIATIONS INTÉRESSÉES À  LA  MOBILITÉ DURABLEPar ailleurs Renault est un acteur engagé dans la mobilité d’aujourd’hui et de demain et à ce titre a tissé des liens avec les organismes au cœur des enjeux de mobilité durable déterminants car ils nourrissent la construction et la réalisation de ruptures technologiques environnementales comportementales dont Renault a toujours été porteur  avant hier le monospace hier les motorisations ultra performantes pour des économies d’énergie toujours plus significatives la signature eco2 aujourd’hui le véhicule électrique et demain la poursuite de cette stratégie ambitieuse de rupture Renault dialogue ainsi sur les questions de « mobilité durable pour tous » avec des entités comme l’Avere (Association pour le développement de la mobilité électrique) l’EPE (Entreprises pour l’environnement) le pôle de compétitivité Mov’eo ou encore l’ATEC ITS (Association pour le développement des techniques de transport d’environnement et de circulation) D’autres entités comme le think tank européen T&E Be Citizen ou encore des ONG comme Greenpeace ou World Wildlife Fund nous aident à mieux appréhender les attentes de la société civile à compléter notre vision des grands enjeux environnementaux et humains LA FONDATION ELLEN MACARTHUR UN PARTENAIRE PRIVILÉGIÉRenault est partenaire fondateur de la Fondation Ellen  MacArthur qui a pour but de construire un avenir prospère en accélérant la transition vers une économie circulaire Alternative au modèle économique linéaire fondé sur un enchaînement extraire fabriquer jeter intensif en ressources et énergies l’économie circulaire est un modèle économique permettant de concilier prospérité et préservation des ressources naturelles finies d’une part et restauration du capital naturel d’autre part La Fondation Ellen MacArthur intervient auprès des entreprises des universitaires et des décideurs pour promouvoir les modèles économiques circulaires et développer les connaissances scientifiques et managériales nécessaires à son adoption et informer sur son potentiel de gains économiques et environnementaux Dans le cadre de ce partenariat Renault participe au financement de la Fondation Ellen MacArthur contribue aux travaux et événements coordonnés par la Fondation (rapports annuels McKinsey Fondation études de cas réseau d’entreprises Circular Economy 100) et s’engage à développer des activités fondées sur les principes de l’économie circulaire La Fondation Ellen MacArthur accompagne Renault dans la sensibilisation de ses collaborateurs et participe aux réflexions internes tant au niveau managérial qu’opérationnel sur la mise en œuvre de la circularité dans les activités du Groupe La Fondation Ellen MacArthur suit plus particulièrement le projet ECC (Économie circulaire compétitive) Le contrat qui lie Renault à la Fondation Ellen MacArthur a été renouvelé en 2013 pour une durée de trois ans Pour plus d’informations  sur la Fondation Ellen MacArthur  www ellenmacarthurfoundation orgParce que la mobilité durable est également une question d’accessibilité économique Renault dialogue avec des partenaires du monde associatif public et académique pour identifier et déployer des solutions de mobilité adaptées aux besoins spécifiques de personnes à faibles revenus Le programme « Renault Mobiliz » est détaillé en chapitre 2 2 3 1 LES INSTITUTIONS ET ASSOCIATIONS ACTIVES EN  SÉCURITÉ ROUTIÈRERenault constructeur automobile engagé depuis de nombreuses décennies en sécurité routière a développé un tissu relationnel international avec de nombreuses institutions et associations qui œuvrent dans le domaine Sur le plan international  Pavec la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) soit directement soit dans le cadre d’échanges au travers de l’Acea (Association des constructeurs européens d’automobiles) avec une participation active GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014112Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONS ABLE PO UR UN DÉVELOPPEMENT D URABLEet directe de Renault lors du débat « Debate on youth and road safety  » en 2013 à Bruxelles  Pau sein du GRSP (Global Road Safety Partnership) et la Décennie d’Actions pour le Sécurité Routière des Nations Unies qui nous permettent de mener des actions non seulement dans les pays dans lesquels nous sommes présents commercialement mais aussi bien au delà là où se posent le plus gravement les problèmes de mortalité et de morbidité routière (cf  2 7 1 1 ) Sur le plan national  Pun travail commun est mené en continu avec les instances administratives de la DSCR (Délégation à la sécurité et à la circulation routière) et son CNSR (Conseil national de sécurité routière) en France et leurs équivalents dans d’autres pays tels que le Maroc  Pau sein de la Fondation de Sécurité Routière qui a pour mission de financer et favoriser le développement des technologies tendant à améliorer la sécurité routière et à limiter les conséquences des accidents Renault sera partenaire du Projet Quo Vadis (subventionné par la Fondation) à partir de 2015 Ce projet d’une durée de 30 mois en collaboration étroite avec des Services d épartementaux d’i ncendie et de s ecours Service d’a ide m édicale u rgente et hôpitaux français a pour objectif ambitieux de proposer et tester des critères accidentologiques et biomécaniques issus des véhicules accidentés pour rendre plus efficaces la prise en charge et la régulation des victimes d’accidents de la route  PRenault collabore étroitement avec la Fédération nationale des sapeurs pompiers (cf  2 7 1 1 ) et l’ACMF (Automobile club médical de France) dans le cadre du Comité français de médecine du trafic LE MONDE ACADÉMIQUEAfin de contribuer au maintien et au développement des compétences nécessaires à l’évolution du secteur automobile mais aussi pour identifier et intégrer les innovations générées par les laboratoires de recherche les étudiants et les chercheurs et contribuer à leur rayonnement Renault entretient des liens étroits et multiples avec le monde académique Ces relations prennent la forme de partenariats de recherche (voir IMD en 2 2 2 1) de co conception de programmes d’enseignement supérieur (voir éducation en 2 5 1) et de financement chaires spécialisées au nombre de neuf à ce jour (cf 2 5 3 1) D’autres formes de partenariat et de soutien existent pour l’éducation primaire et secondaire Le détail des partenariats et des programmes figurent en 2 5 2 LES INSTITUTIONS EXPERTES DANS LES DOMAINES POLITIQUES ET ÉCONOMIQUESGrâce à des rencontres régulières et ou un suivi attentif de leurs travaux Renault cultive ses liens avec des entités d’observation d’analyse de la vie politique et économique comme l’Ifri (Institut français des relations internationales) le WEF (World Economic Forum) la Fabrique de l’Industrie la Fondation Robert Schuman Terra Nova Europa Nova ou encore l’Orse (Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises) En 2014 Renault a de nouveau soutenu le LH Forum où se réunissent acteurs publics et privés dirigeants d’entreprises entrepreneurs sociaux économistes partenaires sociaux et membres du public pour promouvoir l’économie positive Il s’agit de défendre l’idée d’une économie au service des générations futures et qui favorise une croissance responsable durable et inclusive une économie respectueuse de l’environnement et au service de la société À l’occasion du Forum Renault a lancé un appel à projets de mobilité solidaire dans le cadre de son programme « Renault Mobiliz » (cf  2 2 3 1) Renault a également contribué à l’élaboration du rapport sur l’économie positive commandité lors du LH Forum en 2012 et remis au Président de la République française en septembre  2013 en amont de cet événement Ce travail s’est poursuivi en 2014 à travers la réalisation d’un indice de positivité applicable aux entreprises à l’instar de celui créé pour les états LES GOUVERNEMENTS LÉGISLATEURS NATIONAUX ET EUROPÉENSRenault a des contacts directs et indirects avec les gouvernements en place les élus la Commission européenne  Pi ndirects via les différentes associations qui représentent le Groupe Renault qu’elles soient spécifiques au secteur automobile ou plus globales telles que celles décrites ci dessus et directs pour plusieurs raisons Tout d’abord Renault dont l’État français est actionnaire à hauteur de 15  % doit rendre des comptes à cet investisseur public tout comme la Direction financière doit en rendre aux différents investisseurs Ensuite Renault détient des usines des établissements dans les territoires et fait donc partie intégrante des bassins d’emploi dans lesquels le Groupe est implanté Cet ancrage territorial induit nécessairement des échanges avec les élus locaux qui ont besoin de la vision des entreprises locales dans la construction des politiques régionales et d’une certaine visibilité dans la recherche de développement économique des territoires  Pd irects enfin lorsque Renault est auditionné par les Pouvoirs publics sur des problématiques particulières du ressort des États ou encore par la Commission européenne GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141132RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2RENAULT EN TREPRISE RESPONSABLE PO UR U N DÉVELOPPEMENT D URABLEPar ailleurs Renault se réfère à la Global Reporting Initiative dans sa version G4 Les indicateurs GRI sont sélectionnés en fonction de leur matérialité pour le groupe Renault Une table de correspondance est disponible au 7 4 3 En cas d’utilisation d’un référentiel spécifique celui ci est précisé lors de la publication de l’indicateur concerné Le périmètre de ce reporting est celui du reporting financier consolidé du groupe Renault (cf   4 2 note  31 de l’annexe aux comptes consolidés) Lorsqu’un indicateur ne couvre pas le périmètre complet les précisions sont fournies avec l’indicateur 2 1 7 1 VÉRIFICATION PAR ORGANISME TIERS  INDÉ PENDANTDepuis 1999 le groupe Renault fait volontairement attester les impacts environnementaux de ses principaux sites industriels tertiaires et logistiques par ses Commissaires aux comptes avec le même niveau d’assurance que pour les données financières (niveau d’assurance raisonnable) Les indicateurs couverts par l’assurance raisonnable sont publiés à l’annexe 2 9 2 Depuis 2012 en anticipation de la mise en application de la loi française dite Grenelle  2 article  L   225 102 1 du  24  avril 2012 les informations sociales sociétales et environnementales tant quantitatives que qualitatives présentées dans ce Document font l’objet d’une vérification par un Organisme Tiers Indépendant quant à leur présence et leur sincérité (niveau d’assurance modérée) Les indicateurs et informations couverts par l’assurance modérée sont listés dans la table de concordance Grenelle II au chapitre 2 9 4 En conformité avec le calendrier de mise en application de la loi Grenelle 2 sont intégrées les entités suivantes  Renault SA et ses filiales RCI Banque Renault Retail Group (RRG) et la Société des Transmissions Automatiques (STA) La publication et vérification des informations exigées se font de la manière suivante  PRenault SA Publication dans le Rapport de gestion inclus dans ce Document de référence Vérification de la présence et de la sincérité des informations publiées  PRCI Banque Publication dans le Rapport annuel de la filiale Vérification de la présence et la sincérité des informations publiées  PRenault Retail Group Publication dans le Rapport de gestion Avis de présence des informations  PSociété des Transmissions Automatiques Publication dans le Rapport de gestion Avis de présence des informations 2 1 7 PÉRIMÈTRE ET RÉFÉRENTIELS DE REPORTINGLe reporting extra financier intégré dans le présent Document de référence a été établi en conformité avec les exigences de la loi NRE (2001) et de la loi française dite Grenelle 2 article L  225 102 1 du 24 avril 2012 relative aux obligations de transparence des entreprises en matière environnementale sociale et sociétale GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014114Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PROPOSER UNE MOBILITÉ INNOVANTE ET ACCESSIBLE À TOUS2 2 PROPOSER UNE MOBILITÉ INNOVANTE ET  ACCESSIBLE À TOUSL’ambition de Renault d’être le pionnier de la «  mobilité durable pour tous » s’exprime avec des solutions durables  Pune mobilité électrique « zéro émission au roulage » (cf 1 1 5 1 et 2 6 3 1)  Pdes technologies embarquées et connectées pour réduire les émissions de gaz polluants ou à effet de serre (cf 2 6 3 1 et 2 6 3 5) Pune mise en œuvre de l’économie circulaire aux différentes étapes du cycle de vie de nos produits afin que les déchets deviennent une ressource pour la fabrication et la maintenance des véhicules Pdes matériaux innovants permettant d’alléger les véhicules et de réduire leur empreinte environnementale (cf 2 6 3 2)  Pune sécurité pour prévenir les accidents offrir une protection optimisée pour l’ensemble des occupants et usagers de la route dans l’éventualité d’une collision et faciliter le travail des services de secours (cf 2 7 1) L’ambition de Renault s’exprime également avec des solutions accessibles à tous  Pune gamme de produits adaptés aux usages besoins et envies des clients particuliers ou professionnels vendus et entretenus dans 125  pays (cf 1 1 5 1)  Pdes produits neufs et d’occasion ainsi que les services associés correspondant aux choix ou aux contraintes financiers de ces mêmes clients  Pdes nouvelles offres pour les consommateurs qui privilégient l’usage à la propriété  Pune gamme de produits TPMR (transport de personnes à mobilité réduite) pour faciliter le déplacement collectif ou individuel de personnes en situation d’handicap 2 2 1 INTRODUCTION ET CŒUR DE GAMMEL’accès à la mobilité est un vecteur majeur de développement économique et de création de lien social mais aussi de liberté et de plaisir Renault pionnier de la mobilité durable s’est donné pour objectif de proposer une gamme de produits et services accessible au plus grand nombre Renault mène des enquêtes régulières auprès de ses clients et prospects pour toujours mieux répondre à leurs attentes Les véhicules des marques Renault Dacia et Renault Samsung Motors permettent ainsi de couvrir un large spectre de besoins sur plusieurs régions du monde Le chapitre 1 1 5 1 détaille la gamme actuelle de véhicules particuliers et utilitaires également disponible ici  http group renault com vehicules groupe decouvrir La Formule  1 continue d’être un laboratoire et une vitrine du savoir faire technologique de Renault pour le bénéfice des véhicules de série La saison 2014 a marqué une rupture dans l’histoire de la Formule 1 avec l’entrée en vigueur d’un règlement technique complètement renouvelé destiné à rapprocher ce sport des enjeux de l’automobile moderne notamment en termes d’écoresponsabilité En deux ans et demi Renault a développé un moteur V6 de 1 6 de cylindrée qui répond aux contraintes de consommation imposées par ce nouveau règlement D’autre part il y a deux ans pour faire avancer la technologie du véhicule électrique et en cohérence avec la stratégie du Groupe Renault s’est engagé officiellement comme partenaire technique dans le tout nouveau championnat FIA de monoplaces 100  % électrique la Formule E Renault a contribué au lancement du championnat en exerçant sa double expertise tant dans la production de véhicules électriques que dans la compétition Renault a collaboré avec Spark société spécialisée dans la conception et la construction de systèmes hybrides et électriques pour améliorer les performances et la sécurité de l’ensemble du plateau En 2014 en devenant le Sponsor Titre de l’écurie e dams Renault Renault s’investit pleinement dans cette discipline complètement inédite et particulièrement innovante 2 2 2 UNE MOBILITÉ QUI ÉVOLUESi l’automobile reste une aspiration forte pour des millions de personnes dans le monde les technologies et les conditions dans lesquelles on l’utilise évoluent  l’électrification de la mobilité  le passage progressif d’une économie de la propriété à celle de l’usage  la congestion des centres villes et les réponses législatives et réglementaires  la connectivité des infrastructures urbaines et l’économie du partage Toutes ces évolutions font l’objet de travaux de réflexions partagées avec le monde académique ou d’autres acteurs de la mobilité À titre d’exemple  2 2 2 1 INSTITUT DE LA MOBILITÉ DURABLEEn 2009 Renault la Fondation Renault et ParisTech ont lancé une plate forme multidisciplinaire pour mener ensemble des travaux de recherche sur l’avenir des transports et des solutions de mobilité Il s’agit d’apporter des analyses académiques d’expérimenter des solutions innovantes de s’assurer en parallèle de l’acceptabilité des innovations et de leur potentiel de déploiement à grande échelle pour répondre aux défis mondiaux auxquels sont confrontés les constructeurs automobiles  réchauffement climatique recomposition de l’écosystème adapté à l’électro mobilité urbanisation croissante et phénomènes de congestion associés conditions de réussite pour l’adoption de nouvelles solutions de mobilité En mettant les compétences du monde académique au service des acteurs opérationnels de la mobilité cette plate forme leur permet de comprendre et d’accompagner au mieux cette phase de transition vers l’électro mobilité et d’éclairer les décisions GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141152RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PROPOSER UNE MOBILITÉ INNOVANTE ET ACCESSIBLE À TOU SCe partenariat a donné naissance à une collaboration entre les experts de Renault les enseignants chercheurs et les étudiants de Paris Tech avec deux objectifs principaux  Ppromouvoir des recherches relatives à la conception de systèmes de mobilité innovants notamment basés sur les véhicules électriques  Pformer des cadres et scientifiques de haut niveau dont les compétences permettent de répondre aux besoins des industriels du secteur du transport et aux défis scientifiques et technologiques soulevés par le développement à long terme de systèmes de transport durables Au fil des années l’Institut de la Mobilité Durable s’est ouvert à d’autres partenaires universitaires ou industriels français et internationaux souhaitant contribuer aux travaux L’Institut de la Mobilité Durable pilote des programmes de recherche et développe des formations autour de quatre thèmes impliquant sept écoles et 10 laboratoires de recherche de Paris Tech  P«  Système de mobilité électrique  » pour comprendre  les interactions entre la circulation en masse de véhicules électriques les territoires la socio économie des ménages de ces bassins ainsi que les besoins d’infrastructures  P«  Business model  » pour comprendre les enjeux économiques et organisationnels du VE pour chacun des acteurs de l’écosystème sur la base d’expérimentations terrain afin d’identifier les leviers à activer pour accélérer son adoption  P« Vision mondiale » pour objectiver à l’aide d’outils d’analyse stratégique et de modélisation économique l’impact pour Renault de nouvelles tendances globales et structurantes (e nvironnement é nergie m atières premières et nouveaux éco systèmes industriels)  P« Technologies » pour mener des travaux amont sur des technologies en rupture afin d’alimenter la feuille de route des technologies de batterie (augmenter leur densité d’énergie pour une autonomie du VE accrue) ainsi que des travaux sur l’allègement EXEMPLES DE RÉALISATIONS ET CHIFFRES CLÉS« Système de mobilité électrique » PÉtude des comportements des communautés face à l’innovation dans les services de mobilité Comment prendre en compte le fait qu’elles veulent être acteurs de la définition et de la conception de ces services pour mieux se les approprier  L’exemple des communautés web interagissant sur les thèmes de l’environnement de l’automobile et du VE en est l’exemple Les conclusions de l’analyse de TwizyWay à Saint Quentin en Yvelines confirment ce risque de déformation d’usages et de lisibilité du service PÉtude de la capacité des technologies de l’information en Inde d’assembler les ressources discontinues d’accès à l’électricité et les pratiques d’acteurs de base à s’organiser pour relier les composantes de microgrids pour pallier une distribution aléatoire En Inde 40  % des ménages n’ont aucun accès à l’électricité (2008) Des éco systèmes insulaires à fort degré d’autonomie et de développement se constituent invitant la voiture électrique à «  s’installer  » d’elle même dans ces quartiers ou zones d’activités où tout est pensé en solutions de ressources renouvelables « Business Model » PQuantification de l’apport des flottes taxis ou services d’autopartage au développement des véhicules électriques grâce à leur effet de prescription PÉlaboration d’outils d’évaluation du potentiel d’électrification dans les territoires (villes régions pays) et identification des leviers à activer en priorité pour y accélérer le développement des véhicules électriques « Vision mondiale » PAnalyse des bénéfices macro économiques et environnementaux d’une électrification du parc (Revue de l’Energie 611 2013) PImpact de l’inertie du développement et de la diffusion d’une nouvelle technologie automobile sur le coût d’abattement marginal du CO2 (travaux récompensés par le Prix du Meilleur Jeune Economiste de l’Energie 2013 et publiés comme Working Papers de la Banque Mondiale) « Technologies » PTravaux de mise en forme de matériaux tels que le silicium « challengers » de l’état de l’art (graphite) et des stratégies pour augmenter leur durée de vie (par utilisation d’additifs) PRecherches prospectives de composés susceptibles de travailler à plus haute tension l’énergie d’un élément y étant directement proportionnelle PTrois brevets déposés En 2010 l’Institut de la Mobilité Durable a créé un Master «  Mobilités et Véhicules Electriques  » qui forme de jeunes ingénieurs à la conception la fabrication et le recyclage de véhicules électriques Depuis lors 65 étudiants boursiers de la Fondation Renault venant de 16  pays ont bénéficié de ce programme 2 2 2 2 IDDRI – INSTITUT DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DES RELATIONS INTERNATIONALESDepuis trois ans Renault est partenaire de cet institut de recherche sur les politiques qui a pour objectif d’élaborer et de partager des clés d’analyse et de compréhension des enjeux stratégiques du développement durable dans une perspective mondiale Basé à Paris l’Iddri accompagne les différents acteurs dans la réflexion sur la gouvernance mondiale des grands problèmes collectifs que sont la lutte contre le changement climatique la protection de la biodiversité la sécurité alimentaire ou l’urbanisation et participe aux travaux sur la redéfinition des trajectoires de développement L’Iddri porte une attention toute particulière au développement de réseaux et de partenariats avec les pays émergents et les pays les plus exposés aux risques de façon à mieux appréhender et partager différentes visions du développement durable et de la gouvernance Afin de mener à bien son action l’Iddri s’insère dans un réseau de partenaires issus des secteurs privé académique associatif ou public en France en Europe et dans le monde Les travaux de l’Iddri alimentent également ceux de l’IMD 2 2 2 3 INSTITUT VEDECOM – VÉHICULE DÉCARBONÉ COMMUNICANT ET  SA  MOBILITÉRenault est l’un des membres fondateurs et donateur associé de l’institut VeDeCom l’un des ITE (Instituts pour la Transition É nergétique) mis en place dans le cadre du Plan d’Investissement d’Avenir du gouvernement français Il est soutenu par le pôle de compétitivité Mov’eo et plusieurs collectivités GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014116Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PROPOSER UNE MOBILITÉ INNOVANTE ET ACCESSIBLE À TOUSlocales (les communautés d’agglomération de Versailles Grand Parc et de Saint Quentin en Yvelines et le Conseil Général des Yvelines) VeDeCom est un institut de recherche mutualisée et co localisée sur les véhicules électriques autonomes et connectés et sur l’écosystème de mobilité s’appuyant sur des infrastructures et des services répondant à de nouveaux usages de mobilité et d’énergie partagée VeDeCoM comprend plus de quarante membres de différentes filières industrielles et de services (automobile aéronautique ingénierie de systèmes composants électroniques TIC et simulation numérique gestionnaires d’infrastructures et opérateurs de transport de réseaux numériques et d’énergie électrique) de plusieurs organismes de recherche et d’enseignement supérieur et des collectivités territoriales qui ont accepté de collaborer sur des sujets de recherche pré compétitive et pré normative Ces recherches impliquent un travail pluridisciplinaire associant des physiciens et des chimistes des mécaniciens et des électrotechniciens des électroniciens et des informaticiens mais aussi des sociologues des psychologues des économistes et des juristes pour étudier les impacts et l’acceptabilité des nouveaux cas d’usage et des nouveaux dispositifs ergonomiques et réglementaires à mettre en place 2 2 2 4 DES SOLUTIONS INNOVANTESPour faire face à ces grandes tendances sociétales et démographiques qui peuvent impacter les activités du Groupe Renault imagine co développe teste et commercialise des solutions innovantes sur trois axes  L’AUTOPARTAGEDepuis 2012 Renault s’est impliqué dans plusieurs projets d’auto partage autour du véhicule électrique véhicule qui sans avoir été conçu spécifiquement pour l’autopartage s’y prête parfaitement Par exemple en 2012 Renault a mis en place sur le territoire de la Communauté d’agglomération de Saint Quentin en Yvelines un service expérimental d’auto partage sur base de 50 Twizy en libre service L’activité a été cédée en septembre 2013 à une PME locale qui a assuré l’exploitation jusqu’en juillet 2014 Environ 1 300 utilisateurs de Twizy Way avaient parcouru un total de 60 000 kilomètres en 1 an Renault a également initié un service d’auto partage sur site privé au Commissariat à l’énergie atomique de Grenoble avec 20 Twizy pour 1 100 collaborateurs inscrits au service Cette activité à également trouvé un repreneur privé Au mois de septembre  2014 Renault s’est associé à l’entreprise Bolloré leader dans l’autopartage pour donner une nouvelle dimension à l’autopartage des véhicules électriques en France et en Europe La coopération porte sur trois volets  Pun accord de coopération industrielle L’usine Renault de Dieppe assemblera des véhicules électriques Bluecar Bolloré à compter du 2nd semestre 2015  Pla création d’un joint venture destiné à vendre des solutions complètes d’autopartage de véhicules électriques en France et en Europe avec l’introduction de Twizy et ZOE dans la flotte d’autopartage  Pune étude de faisabilité portant sur la conception et la fabrication d’un véhicule de trois places équipé d’une batterie Bolloré LES BESOINS DES CLIENTS ET DES OPÉRATEURS DE MOBILITÉRenault intègre également ces nouveaux usages dans son offre commerciale pour rendre les véhicules de série partageables et mutualisables Depuis 2013 ZOE et Twizy peuvent être pré équipés pour l’autopartage pour permettre à l’opérateur de relever à distance les informations nécessaires à l’opération du service De même la connexion à l’Internet des véhicules de la marque avec le système multimédia R Link et sa palette de services les prédisposent à ce genre d’utilisation en permettant l’intégration rapide des évolutions nécessaires Afin de faciliter la logistique urbaine du dernier kilomètre dont les acteurs sont en demande de petits véhicules urbains plutôt électriques pour faire face aux restrictions d’accès centre ville Renault expérimente la livraison en hypercentre en partenariat avec un opérateur spécialisé sur la base d’un Twizy É quipé d’une remorque dételable il dispose d’une capacité de 1 5 m3 soit 15 caisses de livraison standard LES ENJEUX DE MOBILITÉ DANS LA VILLE DURABLERenault contribue aux réflexions collectives sur les systèmes de mobilité durable en ville en particulier sur la multimodalité À ce titre le Groupe participe aux réflexions sur la « Ville Durable à la française » dans le cadre d’un consortium privé qui réunit des grands groupes industriels français et des PME innovantes autour de la modélisation 3D de «  smart cities  » Via le VeDeCom il participe également à Opticities un projet européen sur la mobilité urbaine intelligente  normalisation et partage des données pour créer des navigateurs multimodaux et des outils d’optimisation de la logistique urbaine et de régulation du trafic Pour la 2e année consécutive Renault et l’Ambassade de France en Pologne parrainent l’opération Eco Miasto (éco ville) Ouverte cette année à d’autres partenaires l’opération encourage la mise en œuvre de bonnes pratiques de développement durable dans les communes polonaises ainsi que les initiatives de la société civile pour le développement durable Elle récompense les villes polonaises les plus engagées dans les catégories de la mobilité durable la construction verte et la gestion des déchets 2 2 3 ACCESSIBILITÉ ÉCONOMIQUERenault œuvre pour la démocratisation de la voiture à travers sa gamme dite M0 vendue sous la marque Dacia en Europe et sous la marque Renault dans la plupart des autres régions du monde Ainsi Renault propose une gamme de véhicules abordables pour les clients contraints financièrement ou soucieux d’investir le juste nécessaire dans un véhicule fiable et robuste Pour ces clients particuliers et professionnels c’est souvent l’occasion d’acquérir pour la première fois un véhicule neuf plus sûr et moins polluant Les véhicules de cette gamme M0 sont aujourd’hui commercialisés dans 44  pays et se sont vendus à plus de 3  millions d’exemplaires depuis le lancement de Logan en 2004 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141172RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PROPOSER UNE MOBILITÉ INNOVANTE ET ACCESSIBLE À TOU SEn à peine 10  ans la marque s’est forgée une identité propre et a su faire de ses acheteurs de véritables ambassadeurs au travers d’une communauté très active Dacia a su fédérer ses clients autour de « l’achat malin  » Dans de nombreux pays les clients se rassemblent pour échanger et partager autour de valeurs communes  liberté d’esprit simplicité et générosité Des événements communautaires comme les pique niques présents dans sept pays ou la caravane des plages organisée au Maroc prennent chaque année de plus en plus d’ampleur Il s’agit de vrais moments de convivialité qui permettent un lien fort entre les clients et la marque Sur les réseaux sociaux Dacia a déjà rassemblé plus de 2 millions de fans Facebook Cependant la gamme M0 correspond à un niveau de gamme moyen dans les pays émergents Il reste donc à proposer des voitures entrée de gamme sur ces marchés En 2015 Renault lancera un nouveau véhicule basé sur une plate forme commune de l’Alliance appelée CMF A Concernant le service soucieux de rendre la mobilité accessible au plus grand nombre le groupe Renault a développé dès 1998 une gamme de pièces de rechange plus accessible Commercialisé sous la marque Motrio il s’agit d’une gamme de pièces pour véhicules Renault de plus de cinq ans et pour les véhicules Dacia et autres marques de plus de trois ans Plus de 8  000 références sont disponibles couvrant 46 familles de produits et 45 marques de véhicules Elles sont diffusées dans presque 50 pays Outre l’activité de commercialisation des pièces inutilisées (filiale Gaïa) Renault a créé en 2012 une offre après vente de pièces de réemploi Le réseau commercial Renault propose en France des pièces dites de « peau » (capot ailes optiques   etc ) d’occasion collectées et sélectionnées dans le réseau de démolisseurs d’Indra Cette offre est ouverte aux clients dont les véhicules ne sont pas économiquement réparables avec des pièces neuves uniquement Depuis plus de 60  ans Renault pratique le re manufacturing ou rénovation des pièces mécaniques Les pièces usagées sont collectées dans le réseau commercial triées et remises à neuf Depuis 1949 la rénovation des moteurs et boîtes de vitesses manuelles est réalisée à l’usine de Choisy le Roi (France) Cette activité obéit à un strict processus industriel  démontage complet tri rénovation et remplacement des pièces défaillantes et d’usure nettoyage remontage et contrôle Commercialisées auprès des possesseurs de véhicules Renault sous l’appellation « échange standard » ces pièces de rechange rénovées sont proposées à un prix inférieur à celui d’une pièce neuve tout en conservant les mêmes exigences de qualité Loin d’être marginale l’offre d’échange standard couvre une part importante de l’offre de pièces neuves (de 70 % sur les pièces du groupe motopropulseur jusqu’à 90 % des pièces de liaison au sol) Voir chapitre 2 6 3 22 2 3 1 VERS UNE MOBILITÉ SOLIDAIRE LE PROGRAMME RENAULT MOBILIZRenault Mobiliz est un programme qui s’inspire du Social Business en apportant des solutions entrepreneuriales pour résoudre des problèmes sociaux Initié en 2010 il a été officiellement lancé en France en juillet  2012 Il vise à faciliter l’accès à la mobilité des personnes ayant des difficultés financières en mettant à leur disposition des produits et des services à des tarifs adaptés pour soutenir l’insertion et le retour à l’emploi Ce programme est élaboré en coopération avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire du monde académique et des acteurs publics Il a été récompensé pour son caractère innovant par plusieurs prix dont le prix RSE 2014 du Cercle Humania Il constitue pour Renault un engagement stratégique de long terme un catalyseur d’innovation pour inventer et expérimenter des solutions de mobilité en faveur des populations en difficulté dites Bottom Of the Pyramid (BOP) ou bas de la pyramide Renault Mobiliz (http group renault com engagements mobilite le programme renault mobiliz ) a pour objectif d’être déployé aussi largement que possible au sein de l’entreprise en France et dans tous les autres pays où Renault est présent Ce programme est source d’une forte motivation des salariés qui sont nombreux à être fiers de l’implication de Renault aux côtés des plus démunis et des laissés pour compte de la mobilité Renault décline cet engagement selon trois axes distincts  1 Mobiliz Invest s a s Renault a créé une société d’investissement Mobiliz Invest s a s pour proposer un financement et un accompagnement adaptés à des entrepreneurs innovants qui développent des solutions de mobilité pour les personnes en difficulté Le capital de cette société est apporté par Renault à hauteur de 5 millions d’euros La gouvernance de Renault Mobiliz Invest s a s est assurée par  Pun Comité de surveillance et d’orientation (CSO)  Présidé par le PDG il réunit deux tiers de personnalités qualifiées indépendantes Pun Comité de direction et d’investissement (CDI)  Présidé par la Directrice Déléguée à la Présidence de Renault  il est composé de 11  membres dont un représentant des salariés et deux personnalités qualifiées indépendantes Renault Mobiliz Invest s a s soutient à ce jour quatre entreprises dans le domaine de la mobilité solidaire en apportant un financement (en capital ou en dette) et un accompagnement de leur développement Il s’agit de  PWIMOOV (ex Voiture & Co) association du Groupe SOS qui vise à lever les contraintes de mobilité des personnes en recherche d’emploi En 2014 ses 15 plates formes de mobilité ont accueilli plus de 7 500 personnes en réinsertion  et leur ont proposé des solutions de mobilité selon leurs besoins Ces solutions vont de l’accompagnement individualisé à la location à bas prix de différents moyens de transports Le soutien de Renault a permis de financer cinq nouvelles plateformes de mobilité en 2013 et 2014 dont la plate forme du Mans inaugurée en juillet 2013 et celle de Saint Quentin en Yvelines en octobre  2013 Ces plateformes illustrent les liens étroits tissés entre Renault et les territoires où les sites sont implantés De nombreux salariés du Technocentre sont engagés dans des actions sociales et sociétales au sein de la CASQY (Communauté d’Agglomération de Saint Quentin en Yvelines) PMOBILECO une société coopérative d’insertion basée à Montpellier qui a pour mission de permettre l’insertion de salariés par le développement de la mobilité électrique et l’intermodalité PCHAUFFEUR & GO une société coopérative basée à Paris dont l’objet est la prestation de chauffeurs sans voiture pour des clients qui souhaitent recourir occasionnellement à des chauffeurs pour conduire leur propre véhicule Les chauffeurs sont pour plus de la moitié d’entre eux d’anciens chômeurs de longue durée qui se sont formés reconvertis et qui ont créé leur micro franchise solidaire Renault a référencé Chauffeur & Go pour ses propres prestations GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014118Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PROPOSER UNE MOBILITÉ INNOVANTE ET ACCESSIBLE À TOUS PTHE GOOD DRIVE est une SAS créée en 2014 par trois groupes d’associés (ECF Renault Mobiliz s a s et trois associés privés) pour développer un système de formation très innovant à la conduite automobile combinant le temps indispensable de conduite en circulation réelle et l’utilisation du numérique en s’appuyant notamment sur le potentiel de simulation des outils familiers du grand public  smartphone tablette ordinateur Cette offre proposée au public via une plateforme Internet dédiée devrait permettre de réduire le coût du permis de conduire en particulier pour les publics en difficulté pour qui l’obtention du permis de conduire est souvent un obstacle à l’emploi 2 Les garages Renault solidairesDes garages du réseau Renault se portent volontaires pour aider des publics à faibles revenus identifiés par des prescripteurs sociaux (associations plateformes de mobilité organismes sociaux   etc ) en leur proposant des offres d’entretien ou de réparation à prix coûtant avec la qualité de service Renault En 2014 plus de 500 clients ont été orientés vers ce dispositif Une offre complémentaire disponible dans certains Garages Renault Solidaires peut permettre d’acquérir des véhicules d’occasion révisés et garantis pour des prix voisins de 3 000 euros Renault MOBILIZ compte à fin 2014 plus de 200  Garages Renault Solidaires répartis sur l’ensemble du territoire Par ailleurs la Diac institution financière filiale de RCI Banque en France a choisi de participer au projet Garages Renault Solidaires en proposant une offre de financement en micro crédit pour les clients précaires éligibles au programme Mobiliz 3 La chaire « E ntreprise & P auvreté » de HEC ParisRenault parraine cette chaire et travaille ainsi avec l’enseignement et la recherche à la formation des jeunes générations et à la construction de nouvelles solutions d’entrepreneuriat social Renault collabore également à l’Action Tank Entreprise et Pauvreté présidé par Martin Hirsch (DG de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris) et Emmanuel Faber (DG de Danone) pour partager les connaissances existantes sur le Social Business échanger avec les autres entreprises engagées dans cette démarche et bénéficier du soutien et des conseils d’experts 2 2 4 ADAPTATION ET ACCESSIBILITÉ PHYSIQUEDepuis plus de 25  ans Renault innove en faveur des personnes à mobilité réduite Au travers de sa filiale Renault Tech Renault est leader européen sur l’activité d’aménagement de véhicules pour le Transport de Personnes à Mobilité Réduite Tous les ans plus de 1  000  véhicules adaptés sortent de l’usine d’Heudebouville en Normandie Que ce soit pour le transport d’un ou plusieurs usagers en fauteuil roulant ou l’aménagement d’aide à la conduite ou d’accès au véhicule Renault Tech permet aux personnes en situation de handicap moteur de trouver une solution de mobilité leur permettant de se déplacer à nouveau en toute autonomie et en toute sécurité Cette offre est disponible dans l’ensemble du réseau de distribution français ainsi qu’à l’international via les filiales Renault ou des distributeurs indépendants http www renault fr gamme renault mobilite reduite GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141192RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ASSURE R L A LOYAU TÉ D ES PRAT IQUES DANS  TOUTE LA CHAÎN E D E VALEUR2 3 ASSURER LA LOYAUTÉ DES PRATIQUES DANS TOUTE LA CHAÎNE DE VALEUR2 3 1 ÉTHIQUE DES AFFAIRESLa prospérité et le développement d’une entreprise sont largement fondés sur la confiance qu’elle donne à l’ensemble de son environnement social et notamment sur celle qu’elle inspire à ses parties prenantes que sont ses salariés ses clients ses actionnaires ses partenaires et ses fournisseurs À travers sa Charte éthique à destination de tous les salariés et six Codes de déontologie dédiés Renault réaffirme l’engagement collectif du Groupe à instaurer et développer cette confiance Les Codes de déontologie dédiés sont rédigés à destination des fonctions de l’entreprise pour lesquelles une exigence éthique renforcée est particulièrement nécessaire Ils sont constitués d’un ensemble de règles de bonne conduite pour en régir le fonctionnement au regard de leur mission Les règles qui figurent dans les Codes de déontologie dédiés sont techniques juridiques et bien sûr également morales Le détail du dispositif éthique figure dans le Rapport du Président au chapitre 3 1 4 2 3 2 RSE ET CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENTLes achats auprès des fournisseurs représentent l’équivalent de 60 % du chiffre d’affaires de Renault De ce fait leurs performances techniques logistiques et financières sont essentielles à l’activité du groupe Renault Toute défaillance de leur part qu’elle soit liée à la qualité des pièces livrées à un problème logistique à la dégradation de la santé financière à la perte de réputation a un impact considérable tant sur la production des usines Renault que sur le déroulement des projets Les processus d’achats relèvent donc d’une question stratégique pour l‘Entreprise et participent à sa pérennité au travers d’actions majeures en particulier  Pmesurer et encadrer l’atteinte par les fournisseurs des objectifs QCD (Qualité Coût Délai)  Psoutenir la mise en œuvre de la stratégie Achats définie en cohérence avec les orientations stratégiques du groupe Renault  Psélectionner les fournisseurs et développer une relation solide et durable qui soit mutuellement profitable tout en assurant un avantage compétitif pour le groupe Renault  Pcontribuer à l’image de marque du groupe Renault au travers de la qualité des approvisionnements 2 3 2 1 LE CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE ET NORMATIFAlors qu’auparavant la gestion des risques notamment sociaux et environnementaux dans la chaîne d’approvisionnement relevait essentiellement d’une démarche volontaire le contexte législatif et normatif évolue pour guider les multinationales mais également pour étendre leur responsabilité LE CONTEXTE RÉGLEMENTAIRELe cadre réglementaire français se renforce depuis 2012 avec une proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre (rejetée en commission des lois de l’Assemblée n ationale début 2015) et une loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale Ces textes définissent les obligations des entreprises vis à vis de leurs fournisseurs et sous traitants en termes de devoir de vigilance et de prévention de dommages sanitaires environnementaux ou constitutifs d’une atteinte aux droits fondamentaux ainsi que la mise en place des procédures de gestion des risques La loi française dite Grenelle 2 et la nouvelle directive 2014 95 UE du Parlement Européen et du Conseil imposent aux entreprises une transparence sur leur RSE à travers un reporting sur la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux dans la politique d’achat et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous traitants de leur responsabilité sociale et environnementale DES NORMES DE CONDUITELes principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (2011) traitent de la responsabilité des entreprises de respecter les droits de l’homme en faisant preuve d’une diligence raisonnable y compris dans les relations avec les partenaires commerciaux entités de la chaîne d’approvisionnement et toute autre entité directement liée aux activités produits ou services Les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales (2011) incitent l’entreprise à exercer une diligence raisonnable fondée sur la gestion des risques et étendue aux activités dans la chaîne d’approvisionnement GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014120Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ASSURE R L A LOYAU TÉ D ES PRAT IQUES DANS  TOUTE LA CHAÎN E D E VALEURDES ENGAGEMENTS VOLONTAIRES DES ENTREPRISESLe pacte mondial des Nations Unies (Global Compact) promeut le respect de 10 principes universels au sein de l’entreprise et sa sphère d’influence La norme ISO 26000 traite des impacts négatifs des activités de l’entreprise mais également ceux de sa sphère d’influence et fournit des lignes directrices aux entreprises pour intégrer la responsabilité sociétale dans leurs organisation et processus y compris leur chaîne d’approvisionnement Pour maîtriser les risques RSE pouvant impacter à la fois son image et sa chaîne d’approvisionnement et anticiper les futures règlementations Renault a intégré le respect des exigences sociales et environnementales dans les standards éthiques communiqués aux fournisseurs et mis en place une organisation dédiée L’évaluation RSE des fournisseurs est ainsi incluse dans les critères de sélection au même titre que la qualité la santé financière les coûts ou les capacités industrielles et logistiques Pour aller plus loin dans cette démarche Renault accompagne ses fournisseurs en les aidant à identifier des opportunités de progrès et en partageant les bonnes pratiques 2 3 2 2 UN CODE DE DÉONTOLOGIE DÉDIÉLa fonction achats fait partie des six métiers disposant d’un Code de déontologie dédié complémentaire de la Charte éthique Ce C ode de déontologie est destiné à l’ensemble des responsables et collaborateurs de la Direction des achats et de Renault Nissan Purchasing Organisation (RNPO) et à tous ceux qui dans le groupe Renault et ou pour le groupe Renault sont amenés à être en relation avec les fournisseurs et ou à influencer l’acte d’achat Le code s’applique à tous les processus achats du groupe Renault et notamment au respect de la stratégie de Renault à la sélection des fournisseurs aux revues de performance et plus généralement à toute relation ou communication avec un fournisseur À destination des collaborateurs du Groupe il est complété par les Renault Nissan CSR Purchasing Guidelines déployés auprès de nos fournisseurs 2 3 2 3 UNE ORGANISATION ACHATS SPÉCIFIQUE RSEUne organisation a été mise en place à la fois pour veiller à l’application des standards de Renault (cf 2 3 2 4) via des évaluations ou audits mais surtout pour accompagner les fournisseurs dans le progrès nécessaire à l’atteinte des exigences de Renault  Pune équipe en central chargée d’apporter le soutien nécessaire aux fournisseurs afin de les aider à progresser lorsque le niveau mesuré est jugé insuffisant  Pun réseau international composé d’une centaine de correspondants locaux experts qualiticiens achats formés à la RSE et partageant la même méthode d’évaluation  Pun outil performant (plate forme Internet) qui permet à la fois de communiquer aux acheteurs les informations relatives à leurs fournisseurs (notes forces faiblesses avancement du plan d’action et avis général du service développement durable et d’échanger avec les fournisseurs sur les plans d’action  Pdes processus partagés par tous les acheteurs dans le monde entier intégrant les critères RSE dans la sélection de nouveaux fournisseurs les appels d’offre et le choix final du fournisseur  Pdes indicateurs de performance tels que le pourcentage de la masse d’achat couverte par une évaluation le pourcentage des principaux fournisseurs couvert par une évaluation et le pourcentage de la masse d’achat « à risque » couverte par une évaluation 2 3 2 4 UNE POLITIQUE ET DES STANDARDS RSE FOURNISSEURSLes exigences RSE de Renault appliquées en interne et chez son partenaire Nissan ont été transposées pour les fournisseurs dans les standards ci dessous élaborés depuis 2004 Ceux ci font l’objet d’un processus de gestion dynamique afin de prendre en compte les évolutions ré glementaires et d’ancrer la démarche chez nos fournisseurs  P D éclaration des d roits s ociaux f ondamentaux (2004)   Destinée aux collaborateurs de Renault elle a été transposée pour les fournisseurs qui doivent la signer avant l’entrée au panel ou pour tout sourcing Elle a fait l’objet d’une refonte en juillet 2013 suite à la signature de l’accord avec IndustriAll Global Union (cf 2 4 4 2 ) Envoyée aux fournisseurs en 2014 elle sera diffusée progressivement aux nouveaux fournisseurs à l’occasion de leur entrée au panel Il est demandé aux fournisseurs de diffuser cet accord à leurs propres fournisseurs  PRenault Nissan Purchasing Way (2006)   Diffusé à tous les fournisseurs de rang 1 dans le monde il permet de partager une vision des valeurs et des procédures d’achats similaires Ce guide rappelle les missions détaille les outils et processus spécifiques relatifs à la sélection des fournisseurs au soutien technique à leur apporter aux partenariats et il insiste particulièrement sur les valeurs essentielles pour l’alliance Renault Nissan  respect mutuel transparence confiance  PCode de performance et de bonnes pratiques relatif à la relation client fournisseur au sein du secteur automobile français signé en 2009 par les parties prenantes à savoir le Comité des c onstructeurs f rançais d’a utomobiles le Comité de l iaison des i ndustries f ournisseurs de l’Automobile la ministre de l’É conomie de l’Industrie et de l’Emploi et le secrétaire d’état chargé de l’Industrie et de la Consommation Il rappelle les engagements réciproques des constructeurs et des fournisseurs relatifs aux relations d’affaires au partage des droits de propriété intellectuelle à l’utilisation de données des contrats et à la prise en charge des frais  PRenault Nissan CSR Purchasing Guidelines Diffusé en 2010 à tous les fournisseurs de rang 1 dans le monde il synthétise les attendus de Renault et Nissan vis à vis de leurs fournisseurs en matière de sécurité et qualité de droits humains et du travail d’environnement de conformité de non divulgation d’informations II a été rediffusé en février  2014 avec les objectifs qualité 2013 à tous les fournisseurs qui livrent des pièces aux usines Renault Il est demandé aux fournisseurs de déployer ces guidelines auprès de leurs propres fournisseurs  PRenault Green Purchasing Guidelines (2012) Il décrit les attendus en matière de management environnemental de politique substances et recyclage pour les pièces et matières livrées et le management des préparations chimiques utilisées dans les processus industriels à destination de Renault Ce document a été diffusé en mars 2012 à 3 384 fournisseurs de rang 1 Il est en cours de mise en cohérence avec celui de Nissan GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141212RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ASSURE R L A LOYAU TÉ D ES PRAT IQUES DANS  TOUTE LA CHAÎN E D E VALEUR2 3 2 5 DES RISQUES RSE IDENTIFIÉS ET ÉVALUÉSLes fournisseurs de pièces et de matières font l’objet d’une classification en matière de risques RSE Cette cartographie prend en compte les pays où ils opèrent les risques sociaux et environnementaux liés aux procédés industriels employés et l’importance de la masse d’achat avec Renault et ses filiales En fonction d’un risque pays (côté de 1 à 5) et d’un risque procédés industriels (côté de 1 à 5) les fournisseurs sont classés dans des catégories de risque s’échelonnant entre 2 et 10 26  % de la masse d’achat 2013 présentent un risque (niveaux 7 à 10) Cf graphe ci dessous 9 %Risk 81 %Risk 916 %Risk 70 %Risk 1074 %Risk 2 6Les fournisseurs estimés comme les plus à risque d’un point de vue RSE font l’objet d’une évaluation pour confirmer ou infirmer ce risque Deux types d’évaluations complémentaires ont été mis en place La première est basée sur une observation terrain des sites de production Elle est réalisée en interne par les qualiticiens achats en charge des audits qualité et formé spécifiquement à la RSE (1 708  réalisées à fin décembre 2014) La deuxième axée sur le management RSE des groupes fournisseurs est réalisée par une tierce partie EcoVadis fournit une plateforme collaborative permettant aux entreprises d’évaluer les performances environnementales et sociales de leurs fournisseurs dans le monde entier (715  groupes évalués représentant 79 2  % du chiffre d’affaires 2013 de Renault) 00 %20 %60 %40 %100 %80 %2013201220112014KPI 2013 70%2014 80%Résultat23 %OK2 %KO74 %Pas à risque 1 %InconnuAprès évaluation des fournisseurs à risque potentiel il s’avère que 96 5 % du montant d’achat est réalisé avec des fournisseurs pour lesquels le risque est faible 2 2 % ont des plans d’actions en cours et 1 3 % doivent être évalués (Les pourcentages des fournisseurs à risque sont exprimés par rapport à la masse d’achat) cf graphique ci dessus Lorsque des non conformités sont observées Renault aide le fournisseur à construire un plan de travail réaliste et adapté priorisé selon un planning négocié Ainsi en 2014  6  sites fournisseurs et 12  groupes ont pu progresser après la mise en place d’actions dans les domaines de la sécurité des conditions de travail des droits humains de l’environnement ou du pilotage de leur propre chaîne d’approvisionnement Le progrès est systématiquement mesuré par un nouvel audit Les évaluations d’EcoVadis portent également sur la capacité des fournisseurs de rang 1 à piloter leur propre chaîne d’approvisionnement 2 3 2 6 UN DIALOGUE COLLECTIF EN FRANCERenault participe aux travaux de la Plate forme de la filière automobile qui a été créée en 2009 comme lieu permanent de concertation et d’échanges entre tous les acteurs de l’industrie automobile en vue de préparer et réussir la mutation de celle ci et de ses métiers Elle réunit les grands acteurs de l’industrie le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) et les grandes fédérations d’équipementiers (Fiev) et de sous traitants rassemblés dans le Comité de liaison des industries fournisseurs de l’automobile (Clifa) La plate forme de la filière automobile a pour objectif de coordonner tous les acteurs dans les domaines suivants  Pla recherche l’innovation les techniques et la normalisation associée  Ples métiers les compétences et les formations  Pl’excellence industrielle  Ples stratégies et les mutations Mi 2012 un groupe de travail sur la RSE dans le secteur automobile français a été mis en place Composé des deux grands constructeurs et d’équipementiers français de rang 1 membre de la Fédération des Industries des Equipements pour Véhicules il a pour objectif de faire le point sur les GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014122Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ASSURE R L A LOYAU TÉ D ES PRAT IQUES DANS  TOUTE LA CHAÎN E D E VALEURpratiques RSE de chaque entreprise et d’harmoniser celles ci afin de les rendre plus facilement applicables dans la filière Un volet important de ces échanges concerne les politiques d’achats responsables des participants – démarches et méthodes de contrôle et d’accompagnement de la chaîne de fournisseurs – afin de rapprocher les pratiques et de faire émerger un référentiel commun de filière Renault réunit également le Top 200 de ses fournisseurs principaux  Pannuellement à l’occasion de la convention fournisseurs qui a pour objectif de donner de la visibilité sur la stratégie du groupe Renault Nissan  Pplusieurs fois par an afin de leur présenter les prévisions de volume Chaque périmètre achats réunit annuellement ses fournisseurs majeurs lors de revues de performance afin d’identifier les difficultés rencontrées et construire ensemble des plans de progrès qu’il s’agisse de qualité coûts délais ou RSE 2 3 2 7 CO INNOVATIONRenault renforce également ses relations avec ses fournisseurs grâce à une approche partenariale en les encourageant à innover Des revues annuelles sont réalisées avec le top management des fournisseurs majeurs afin d’identifier des innovations potentielles Ce processus est étendu aux PME et start up innovantes à travers notamment la structure Mov’eo pôle de compétitivité en R&D Automobile et Transports publics Depuis 2008 une politique d’élaboration de contrats de co innovation a été mise en place avec les fournisseurs Elle définit à la fois le contenu technique et les conditions juridiques de partage En 2014 16 contrats de co innovation ont été signés avec des fournisseurs Depuis 2010  des journées technologiques sont organisées par les Directions métiers et la Direction des achats Ces journées permettent aux fournisseurs de présenter dans d’excellentes conditions leurs innovations aux experts Renault 2 3 3 RSE ET RÉSEAU DE DISTRIBUTIONCe n’est pas au monde de s’adapter à l’automobile mais c’est à l’automobile de s’adapter à l’Homme Telle est la vision de Renault  « Renault entreprise innovante et proche des gens rend la mobilité durable accessible à tous  »Cette vision de Drive the Change trouve son expression dans les processus de relations et de dialogue avec les clients et leurs représentants comme les organisations de consommateurs ou les nombreuses associations en relation avec la marque qui se sont créées à travers le monde 2 3 3 1 UN CODE DE DÉONTOLOGIE DÉDIÉLes activités de commerce contribuent au développement de l’entreprise et à l’accroissement de ses activités et de ses parts de marchés en particulier par la satisfaction de ses clients Ces activités doivent aussi contribuer à la notoriété positive de l’entreprise et de ses pratiques notamment par la qualité de ses services de ses produits par la qualité de ses relations avec ses clients ses partenaires et le public en général La fonction commerce fait également partie des six métiers disposant d’un Code de déontologie dédié complémentaire de la Charte éthique Le Code de déontologie commerce s’adresse à l’ensemble des responsables et collaborateurs de la Direction commerciale Groupe et à tous ceux qui au sein du groupe Renault sont en relation avec les clients et ou peuvent influencer l’acte de vente Le code s’applique à tous les processus de vente du groupe Renault aux activités relatives aux clients particuliers aux flottes et au réseau commercial et aux opérations de publicité et de marketing 2 3 3 2 LA SATISFACTION CLIENTLa satisfaction client est un facteur clé de la fidélisation et ainsi du développement durable de Renault Les processus permettant d’améliorer la satisfaction des clients sont basés sur des standards d’écoute et de dialogue avec les clients de la phase amont (études des attentes et besoins au sein de la Direction de la connaissance clients Direction du produit) à la phase aval lors de la commercialisation du véhicule et des services associés et aussi lors du traitement d’éventuelles réclamations ou campagnes de rappel de véhicules En 2013 une Direction client a été créée à la Direction commerciale pour maximiser la satisfaction à travers l’optimisation des parcours client de l’avant vente à l’après vente parcours numérique ou parcours physique Le volet commercial du plan satisfaction client de Renault appelé C@RE2 0 (Customer @pproved Renault Experience) est dans la continuité logique de ce que Renault avait déjà lancé en 2005 avec PER4 (Plan d’Excellence Renault) et en 2012 avec C@RE C@RE 2 0 doit assurer au client une expérience simple personnalisée et interactive sur l’ensemble de son « parcours de vie » avec Renault de la phase de recherche sur le web en passant par la remise du véhicule en concession ou durant la phase d’entretien Les vendeurs et les conseillers des plates formes téléphoniques de relation clients suivent régulièrement des formations comportementales pour développer leur qualité d’écoute des clients Par ailleurs un système d’évaluation de l’expérience client s’appuyant sur des enquêtes régulières dans l’ensemble des pays permet d’être très réactif face à l’évolution des marchés et des attentes clients Au niveau mondial environ 700 personnes sont quotidiennement à l‘écoute de nos clients quelles que soient leurs questions ou leurs réclamations sur l’ensemble des domaines de vente et d’après vente et pour toute information produits et services Les clients de 18 pays peuvent déjà contacter les Services de Relation Client (SRC) via un support interactif type « chat » en plus du téléphone de l’email ou du courrier traditionnel Le but de Renault est d’être disponible pour le client ou le prospect quel que soit le point de contact qu’il choisisse (web concession téléphone) et d’établir avec lui une relation de confiance sereine qui l’amènera à rester fidèle aux marques du groupe Renault GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141232RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ASSURE R L A LOYAU TÉ D ES PRAT IQUES DANS  TOUTE LA CHAÎN E D E VALEURRenault s’attache aussi à répondre aux besoins de mobilité spécifiques des populations en situation de fragilité économique ou de handicap (cf 2 2 3 1 et 2 2 4) 2 3 3 3 MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENT DANS LE RÉSEAU COMMERCIALRenault veille à la préservation de l’environnement et de la santé dans tous les aspects de la vente et de l’après vente de ses véhicules ce qui passe par la mise en œuvre du management environnemental au sein de son réseau commercial mais aussi la maîtrise de la composition et de l’empreinte environnementale des produits pièces et accessoires commercialisés ou utilisés pour l’entretien de ses véhicules et enfin le recyclage et la valorisation des véhicules et pièces en fin de vie Ces points sont développés en 2 6 2 2 2 3 3 4 COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALELa communication environnementale a été principalement axée en 2014 sur l’atteinte de l’objectif de réduction de 10  % de l’empreinte carbone du Groupe entre 2010 et 2013 et la mise en avant de l’engagement de Renault en matière d’«  économie circulaire  » avec la publication de vidéos pédagogiques sur le web des conférences de presse avec ses partenaires (Suez Environnement Fondation Ellen MacArthur) et des interventions au LH Forum Positive Economy Forum au Congrès national des CCI et à la Jeune Chambre Economique de Paris Signature eco2La signature eco2 a été lancée en mai  2007 pour désigner les voitures les plus écologiques et économiques de la gamme Cette initiative s’inscrit dans une volonté de dialoguer de façon transparente et facile d’accès avec ses clients sur les progrès menés par Renault sur toutes les étapes de vie d’un véhicule Les véhicules eco2 répondent à la volonté de réduire l’empreinte environnementale des produits de génération en génération En 2011 Renault a « sévérisé » les critères d’éligibilité à la signature eco2 pour les véhicules particuliers et petits utilitaires en abaissant le seuil d’éligibilité à 120 grammes CO2 km et en relevant la part de matières plastiques recyclées exigées à 7  % minimum À fin 2014 75  % des modèles de la gamme de véhicules particuliers commercialisés en Europe sous les marques Renault et Dacia étaient disponibles dans une version eco2 Afin de maintenir le caractère sélectif de la signature et continuer à valoriser auprès des clients les versions dont l’empreinte environnementale est au meilleur niveau Renault prépare pour 2015 une révision approfondie des critères d’éligibilité de la signature eco2 Publication des analyses de cycles de vie (ACV)Dans une optique de transparence sur les performances environnementales de ses véhicules et afin de répondre aux demandes des publics les mieux avertis Renault fait le choix de rendre publiques les analyses de cycle de vie des véhicules de la gamme électrique L’ACV de Fluence Z E et sa revue critique sont disponibles en ligne sur le site Renault com Celles de ZOE Kangoo Z E et Twizy peuvent être communiquées sur demande et seront également mises en ligne en 2015 2 3 3 5 COMMUNICATION PUBLICITAIREEn France Renault soumet la plupart de ses projets publicité au Conseil de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP – nouveau BVP) Renault a signé en 2008 la Charte d’engagements des annonceurs pour une communication responsable initiée par l’Union des annonceurs (UDA) Dans cette optique un programme de dématérialisation des supports à destination du réseau a été poursuivi en mettant en place des espaces de partage électroniques via le web Pour compléter cette économie de production de supports un projet de supports de publicité sur le lieu de vente (PLV) réutilisable a été lancé pour limiter les éléments jetables très consommateurs de papier 2 3 3 6 PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLESLa protection des données personnelles des clients constitue pour Renault un enjeu et un défi en particulier dans le cadre du véhicule connecté c’est pourquoi la gouvernance des bases de données et des services connectés respectent les règlementations applicables en matière de protection de la vie privée et des données personnelles 2 3 3 7 FINANCEMENT RESPONSABLEÀ travers le monde le groupe RCI Banque assure le financement des ventes des véhicules des marques du groupe Renault et selon les Régions de Nissan Dans ses activités à destination des clients particuliers et entreprises elle propose des crédits pour l’acquisition de véhicules neufs et d’occasion la location avec option d’achat du crédit bail la location longue durée et un ensemble de services associés pour l’entretien et assurance des véhicules vendus Lors de toute opération RCI Banque s’assure que les produits financiers commercialisés sont adaptés aux besoins du client et à sa capacité de remboursement Par ailleurs la Diac institution financière filiale de RCI Banque a choisi de participer au projet Garages Renault Solidaires en proposant une offre de financement en micro crédit pour les clients précaires éligibles au programme Mobiliz (cf 2 2 3 1) 2 3 3 8 ACCESSIBILITÉ DES SITESEn partenariat avec l’association Jaccede association qui œuvre pour l’accessibilité des lieux publics pour les personnes en situation de handicap Renault a formé certains de ses collaborateurs afin de procéder au diagnostic d’accessibilité de ses propres sites À ce jour 15 sites de la région parisienne ont été audités GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014124Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLE2 4 CAPITAL HUMAIN  ENGAGÉS POUR  UNE  CROISSANCE DURABLE117 395 salariés hommes et femmes (en CDI et CDD) constituent le c apital h umain du groupe Renault en 2014 et ce dans les 36  pays dans lesquels Renault est implanté Ils contribuent à la croissance du Groupe par leurs compétences leur motivation et parce qu’ils reflètent au mieux la diversité et donc les attentes des clients du Groupe Engagé pour une croissance durable Renault met en œuvre une politique RH g lobale é quitable et c ompétitive Les standards processus et politiques RH mondiales garantissent un cadre de référence unique et transparent source d’équité de motivation et de performance pour l’ensemble des salariés Depuis avril  2014 la fonction RH fait partie des domaines renforcés de convergence au sein de l’Alliance Renault Nissan L’objectif est d’accompagner la croissance des deux groupes et d’augmenter les synergies en faisant bénéficier Renault et Nissan des meilleures pratiques RH Afin d’accompagner le plan « Drive the Change 2014 2016 » les priorités RH du Groupe s’articulent autour de trois axes  Poptimiser l’allocation des ressources et développer les compétences associées  Pdévelopper les talents et promouvoir la diversité  Psoutenir l’engagement des salariés Ces priorités et politiques sont établies et déployées dans le monde dans le respect de la qualité du dialogue social Le 2  juillet 2013 ces engagements se sont traduits par la signature entre Renault le Comité de groupe Renault et IndustriALL Global Union d’un accord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale « S’engager ensemble pour une croissance et un développement durables » Cet accord prend ses racines dans l’identité et la stratégie de Renault et d’un dialogue social responsable à l’échelle internationale Cet accord s’inscrit dans la continuité de la Déclaration des droits sociaux fondamentaux signée en octobre  2004 qu’il enrichit et modernise pour l’adapter aux nouvelles exigences économiques À travers cet accord le groupe Renault renouvelle et renforce ses engagements en matière de droits sociaux fondamentaux  Prespect des principes énoncés dans le cadre de la Déclaration de l’Organisation internationale du travail (OIT) de 1998 relative aux principes et droits fondamentaux au travail (abolition effective du travail des enfants élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession liberté d’association et reconnaissance effective du droit de négociation)  Prespect des principes universels liés aux Droits de l’Homme qui constituent le Pacte mondial (Global Compact) adopté à l’initiative des Nations unies et auquel Renault a adhéré le 26 juillet 2001  Prespect des principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales adoptés le 27 juin 2000 et mis à jour en mai 2011 ainsi que de la Convention OIT n° 158 de 1982  Preconnaissance d’ISO 26000 comme norme de référence Par cet accord Renault s’engage notamment «  à respecter et à faire progresser ses salariés dans le monde à favoriser le dialogue social à agir pour la santé la sécurité et la qualité de vie au travail à favoriser l’emploi pour ses salariés et à promouvoir la diversité » Il renforce également l’engagement du Groupe en termes de responsabilité sociétale de protection environnementale de respect des droits sociaux fondamentaux chez ses fournisseurs et sous traitants En 2014 une nouvelle étape a été franchie dans la mise en œuvre de cet accord avec la définition en lien avec les experts métiers et les partenaires sociaux signataires de soixante indicateurs qui sont suivis dans les principaux pays et au niveau global NOTE MÉTHODOLOGIQUEDepuis 2013 les indicateurs de performance sociale ont été revus pour se conformer le plus précisément possible à l’évolution de la législation et en particulier aux dispositions de l’article 225 de la loi n° 2010 788 du 12 juillet 2010 (dite loi Grenelle II) et à son décret d’application PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATIONLe périmètre de consolidation est constitué des filiales du Groupe consolidées par intégration globale ou qui répondent à la définition d’une opération conjointe Différents périmètres sont utilisés dans le présent chapitre  Ppérimètre global couvrant 100 % des effectifs du Groupe  Ppérimètre des filiales consolidées par intégration globale couvrant 116  entités (sur 117) et 98  % des effectifs du Groupe  la société correspondant à la définition par opération conjointe est RNTBCI (Inde) pour 66 67 %  Ppérimètre des «  10  grands pays  » (Argentine Brésil Corée du Sud Espagne France Inde Maroc Roumanie Russie Turquie) représentant 90 % des effectifs du Groupe Certains indicateurs ne couvrent pas 100 % du périmètre consolidé pour des raisons de disponibilité des données Variations du périmètre de consolidation au cours de l’année  2014  intégration à 100 % de Renault Alpine (contre 50 % en 2013) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141252RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEEnfin le groupe Renault a fait évoluer en 2014 la répartition de ses Régions avec la création d’une nouvelle Région « Afrique Moyen Orient et Inde » et la recomposition de la Région Eurasie Les données de 2013 et 2014 ont ainsi été reconfigurées en cohérence avec la nouvelle organisation du Groupe COLLECTE DES DONNÉESLe recueil des données sociales s’appuie sur trois méthodes  Ple système d’information RH permet d’assurer la collecte d’une partie des données sur l’ensemble du périmètre  Pl’outil Talent@Renault déployé dans 27  pays à fin 2014 pour la gestion des cols blancs (Algérie Allemagne Argentine Belgique Brésil Chili Colombie Croatie Espagne France Hong Kong Inde Irlande Italie Malte Maroc Mexique Pays Bas Pologne Portugal Roumanie Royaume Uni Russie Serbie Slovénie Turquie Venezuela)  Ppour les données ne figurant pas dans ces systèmes un questionnaire est adressé aux Régions Ce questionnaire comprend sept indicateurs  taux d’absentéisme nombre de licenciements nombre et thèmes des accords collectifs majeurs signés dans l’année nombre d’employés couverts par une convention collective nombre total d’heures de formation nombre d’heures de formation de management taux de salariés handicapés À  chaque indicateur correspond une définition et une méthode de calcul précis et partagés avec chacune des Régions Un processus d’amélioration continue de ces modes de collecte a été mis en place tenant compte des recommandations des Commissaires aux comptes DÉFINITIONS OU MODES DE CALCUL DE CERTAINS  INDICATEURSEffectif total fin de mois (inscrits à fin de mois)  ensemble des personnes titulaires d’un contrat de travail avec l’entité (à durée indéterminée ou déterminée) à la fin du mois Ce contrat doit être en cours de validité au dernier jour du mois considéré Chaque inscrit est pris en compte pour « un » quelle que soit la durée contractuelle de travail (ou coefficient d’activité) Effectif moyen Région = (effectif Région au 31 12 année précédente + effectif Région au 31 12 année en cours)  2 L’effectif Région au 31 12  d’une année est égal à l’effectif total fin de mois pour toutes les Régions sauf la Région Europe Pour la Région Europe l’effectif Région est égal à l’effectif total fin de mois duquel on déduit les personnes en suspension d’activité dans le cadre de la GPEC en France Effectif moyen en activité  l’effectif moyen en activité est égal à l’effectif total duquel on déduit les « hors activité » L’effectif en activité est mesuré à chaque fin de mois L’effectif moyen en activité est calculé en effectuant la moyenne des 12 mois «  Hors activité  »  personnes inscrites dans les effectifs de l’entité mais physiquement absentes de l’entité pour une longue durée et n’étant que partiellement ou pas du tout rémunérées Sont principalement compris dans cette catégorie  préavis non travaillé congé sans solde pour différents motifs y compris congé parental longue durée congé conversion congé fin de carrière professionnelle y compris dispense d’activité en France congé pour création d’entreprise congé parental d’éducation absence pour longue maladie ou accident après épuisement du crédit de jours d’absence indemnisés par l’entreprise (crédit lié à l’arrêt en cours) service national Ne sont pas considérées hors activité les personnes en arrêt maladie (hors longue durée) et les personnes en congé maternité Nombre de licenciements Groupe rupture du contrat de travail à durée indéterminée ou du contrat à durée déterminée par anticipation à l’initiative de l’employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérent(s) à la personne du salarié ou inhérent à la personne du salarié et pouvant être soit collectif soit individuel Taux de femmes managers  nombre de femmes managers sur nombre total de managers à fin décembre « Manager » se définit comme un col blanc encadrant au moins un autre col blanc Taux F1  accidents du travail des effectifs inscrits qui nécessitent des soins à l’extérieur de l’entreprise pour un million d’heures travaillées Taux F2  accidents du travail des effectifs inscrits qui nécessitent des soins à l’extérieur de l’entreprise et un arrêt de travail pour un  million d’heures travaillées Taux G  nombre de jours calendaires d’arrêt de travail pour accident du travail  pour 1 000 heures travaillées Pour les taux F1 F2 G les heures travaillées sont majorées de 10  % pour tenir compte du temps en amont et en aval des heures de travail effectives pendant lesquelles le salarié se trouve exposé au risque d’accident au sein de l’établissement Maladies professionnelles  maladies professionnelles déclarées exprimées en K pour 1 000 salariés Taux d’emploi des personnes handicapées  pourcentage des salariés handicapés sur l’effectif total au 31  décembre A noter qu’il est toutefois difficile d’établir une statistique représentant la réalité de l’emploi des personnes handicapées compte tenu de la diversité des réglementations et de l’absence de contraintes légales de reporting dans de nombreux pays Absentéisme (absence pour motif non prévu)  le calcul du taux d’absentéisme exprimé en pourcentage se fait sur la base de l’effectif moyen en activité (CDI  +  CDD) et d’un nombre de journées ouvrées ou travaillées théorique annuel Le nombre de jours d’absence est exprimé en jours ouvrés excluant les journées de chômage partiel de mise à pied de grève et de congés (y compris maternité) La formule  nombre de jours d’absence annuel (effectif en activité x nombre de journées théoriques annuel) x 100 Le choix des hypothèses pour le calcul des jours théoriques est laissé à l’appréciation des établissements compte tenu des spécificités locales ce qui peut conduire à des hétérogénéités mineures GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014126Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLE2 4 1 OPTIMISER L’ALLOCATION DES RESSOURCES ET  DÉVELOPPER  LES  COMPÉTENCESAfin d’accompagner la croissance du Groupe l’entreprise travaille à l’amélioration de sa compétitivité dans le monde Renault a ainsi renforcé le pilotage de ses effectifs et le développement de ses compétences stratégiques Cette partie reprend l’ensemble des données concernant l’emploi les frais de personnel l’organisation du travail et la formation 2 4 1 1 ÉVOLUTION ET RÉPARTITION DES  EFFECTIFSLes effectifs du Groupe sont présents dans 36  pays regroupés en cinq Régions Les « 10 grands pays » (Argentine Brésil Corée du Sud Espagne France Inde Maroc Roumanie Russie Turquie) représentent 90  % des effectifs totaux Au 31 décembre 2014 les effectifs inscrits (CDI + CDD) du Groupe s’élèvent à 117 395 personnes dont 114  543 pour la branche automobile et 2  852 pour la branche financière ce qui marque une diminution par rapport à 2013 (121  807  salariés 121  962 à périmètre 2014) La diminution des effectifs s’explique principalement par l’adaptation des ressources en lien avec l’activité sur les marchés automobiles En Russie Argentine ou Brésil un ajustement des effectifs a été réalisé pour adapter les capacités industrielles en prenant en compte la situation des marchés En France dans le cadre de l’accord de compétitivité signé le 13 mars 2013 Renault s’est engagé à maintenir tous les sites de production industriels et à assurer un ajustement des effectifs sans recourir à un plan de sauvegarde de l’emploi ni à un plan de départs volontaires L’évolution des effectifs reflète les engagements pris dans le cadre de cet accord Simultanément l’année 2014 a été marquée par un renversement de conjoncture avec une croissance en Europe En effet la hausse des volumes a entrainé une augmentation significative des effectifs en Espagne (18 %) liée à la production de Captur et de Kadjar RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR RÉGION  2013 2014PART EN 2014GROUPE* (CDI + CDD)121 807 117 395Europe66 467 65 902 56 1dont France48 550 46 365 39 5Afrique Moyen Orient Inde10 902 10 750 9 2Amériques12 043 10 091 8 6Asie Pacifique4 581 4 360 3 7Eurasie27 814 26 292 22 4* Les expatriés sont comptés dans leur pays d’origine Au 31 décembre 2014 les femmes représentent 18 4 % des effectifs du Groupe contre 17 6 % en 2013 La répartition des effectifs par tranches d’âge reste équilibrée  16 % ont moins de 30 ans 34 % ont entre 30 et 39 ans 27 % entre 40 et 49 ans 23 % ont plus de 50 ans Cette répartition est similaire à celle de 2013 81 6 %Hommes18 4 %Femmes33 7 %30 39 ans15 8 %20 29 ans0 4 %< 20 ans2 5 %> 59 ans27 3 %40 49 ans20 3 %50 59 ans La répartition hommes femmes et par tranche d’âge est calculée sur le périmètre des sociétés consolidées par intégration globale (114 811) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141272RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEAu 31  décembre 2014 Renault a recruté 9 834 personnes (en CDI et en CDD) en provenance de l’extérieur du Groupe pour soutenir la croissance de son activité au Maroc en Espagne et en Inde et pour répondre à un turnover élevé dans certains pays comme la Roumanie En France au 31 décembre 2014 Renault a recruté 930  personnes en contrat d’apprentissage Ces chiffres inférieurs à 2013 s’expliquent par le recul sur les marchés au Brésil en Argentine ou en Russie et par une stabilisation des effectifs de l’usine de Tanger Dans le même temps le nombre de licenciements s’établit à 1 977  personnes RÉPARTITION DES RECRUTEMENTS PAR RÉGION  47 %Europe1 %Asie Pacifique16 %Amériques12 %Afrique Moyen Orient Inde24 %Eurasie2 4 1 2 ÉVOLUTION MAÎTRISÉE DES FRAIS DE PERSONNELLes frais de personnel du Groupe s’élèvent à 5 248 millions d’euros en 2014 dont 5 028 millions d’euros sur la branche automobile Ils sont en baisse par rapport à 2013 en valeur ( 247  millions d’euros) et en proportion du chiffre d’affaires passant de 13 4 % à 12 8  % du chiffre d’affaires du Groupe Les « 10 grands pays » (Argentine Brésil Corée du Sud Espagne France Inde Maroc Roumanie Russie Turquie) représentent plus de 90  % des frais de personnel du Groupe La baisse des frais de personnel en 2014 résulte de la réévaluation de l’Euro de la maîtrise de l’évolution des effectifs de la mise en œuvre d’une politique salariale au niveau du marché et négociée partout où cela est possible avec les partenaires sociaux ainsi que de la mise en œuvre d’accords pluriannuels sur l’emploi et les salaires en Espagne (novembre  2012) en France (mars 2013) au Brésil (juillet 2014) et en Slovénie (septembre 2014) FRAIS DE PERSONNEL PAR RÉGION2014 2013 COÛT MOYENGROUPE5 248 5 494 45 0 Europe*3 889 4 084 61 5 dont France3 004 3 240 67 5 Eurasie555 590 20 5Amériques389 448 35 1Asie Pacifique255 221 57 0Afrique Moyen Orient Inde160 151 14 8* Europe y compris Renault Nissan Global Management 2 4 1 3 ORGANISATION FLEXIBLE DU TRAVAILEn matière d’horaire de travail le groupe Renault respecte les obligations légales et les conventions collectives des pays où il est implanté Afin de préserver l’emploi et de s’adapter aux fluctuations des marchés automobiles Renault met en place des mesures de flexibilité du temps de travail en s’attachant à trouver le meilleur équilibre possible entre les intérêts de l’entreprise et la qualité de vie au travail des salariés concernés en dialoguant avec les représentants des salariés et les organisations syndicales Ces mesures spécifient plus particulièrement les conditions d’aménagement du temps de travail en cas de forte demande (possibilité de recourir à des séances de travail supplémentaires obligatoires par exemple) et de réduction du temps de travail en cas de baisse de cette demande (par l’utilisation notamment de jours de congés collectifs ou individuels) À titre d’exemple pour les sites en France l’amplitude d’ouverture est 6 h 30 – 21 heures pour les salariés en « normale » effectuant 35 heures en moyenne par semaine travaillée dans une période annuelle Pour les usines le principe est une organisation d’équipes en 2X8 alternantes et en cas de forte charge la mise en place d’une équipe fixe de nuit  ces équipes travaillent de la même manière en moyenne 35 heures par semaine travaillée En Espagne l’accord social  2014 2016 signé par les trois organisations syndicales majoritaires UGT CC OO et CCP permet de répondre à la forte demande de Captur en instituant sur la base du volontariat une équipe dénommée «  anti stress  » donnant à l’entreprise la possibilité de travailler sept jours de la semaine tout en respectant en relation avec les services médicaux les rythmes biologiques des salariés En Slovénie l’accord conclu le 30 octobre 2014 avec les partenaires sociaux pour la période couvrant les années 2014 2015 et 2016 conjugue fluctuation de l’activité ajustement du temps de travail emploi et rémunération Renault met également en place localement des dispositifs pour favoriser l’équilibre vie privée vie professionnelle de ses salariés En France l’accord relatif au télétravail (22 janvier 2007) donne la possibilité aux salariés qui le désirent et dont l’activité le permet de travailler en alternance à domicile d’un à quatre jours par semaine Près de 1  700  personnes sont engagées dans cette démarche à fin 2014 Unanimement dans le cadre des enquêtes de satisfaction réalisées les télétravailleurs indiquent que ce dispositif leur permet de mieux concilier vie privée et vie professionnelle (notamment par la réduction des temps de trajet) et d’être plus efficace dans leur travail GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014128Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLE2 4 1 4 GESTION DYNAMIQUE DES COMPÉTENCESDans une industrie en perpétuelle mutation rester compétitif implique de faire régulièrement évoluer les compétences des collaborateurs et d’anticiper celles qui seront nécessaires pour concevoir fabriquer et vendre les voitures de demain C’est l’objectif de la gestion dynamique des compétences qui donne également les moyens aux collaborateurs au niveau individuel de progresser dans l’exercice de leur métier et de développer leur employabilité Dans ce cadre chaque métier soutenu par la fonction RH et la filière expertise dresse le diagnostic de ses compétences à l’échelle mondiale afin d’établir une vision globale des besoins stratégiques de compétences à moyen terme en cohérence avec les réalités et priorités des différentes entités de Renault dans le monde Cette allocation optimale des ressources révisée annuellement permet d’établir les plans d’actions à déployer pays par pays Ce diagnostic vise à identifier précisément  Pdes compétences dites « critiques  » – celles dont le besoin s’accroît pour l’entreprise et qu’il faut développer en recrutant et en formant des collaborateurs  Pdes compétences dites « sensibles  » – celles dont le besoin diminue pour l’entreprise et pour lesquelles il faut préparer des plans collectifs et individuels de reconversion ou de redéploiement des ressources Les leviers majeurs de cette stratégie sont  Ple recrutement favorisé par les partenariats avec les écoles  Ples programmes de formation dont les orientations générales Groupe sont fixées par les Écoles métiers  Ples parcours de carrière qui contribuent au développement de compétences y compris à l’international par la multiplicité des expériences  croisées Dans ce cadre le renforcement de l’Alliance notamment au sein des fonctions convergées offre des opportunités supplémentaires  Pla filière expertise qui permet de mieux capitaliser et diffuser le savoir faire dans l’entreprise LA GPEC EN FRANCEEn France dans le cadre de l’accord de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) signé le 4 février 2011 prorogé par l’accord Contrat social pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France du 13  mars 2013 les enjeux stratégiques du Groupe ainsi que les évolutions de compétences qui en découlent dans chaque métier sont partagés avec les organisations syndicales à l’occasion de deux Observatoires des Emplois et des Compétences par an La synthèse de ces observatoires est communiquée à l’ensemble des collaborateurs de Renault s a s À travers une palette complète de dispositifs la GPEC est un levier pour gérer le pourvoi en compétences dites critiques et la reconversion des compétences dites sensibles Depuis son démarrage en 2011 plus de 5  500  collaborateurs ont adhéré aux différentes mesures qu’elle propose  accompagnement à la création reprise d’entreprise période de mobilité externe ou encore Dispense d’Activités pour les salariés âgés de 57 ans et plus pouvant liquider leur retraite dans les trois ans qui suivent l’adhésion au dispositif Les filières de formation reconversion ont été construites pour permettre à des collaborateurs de changer de métier en développant des compétences à la fois plus stratégiques pour l’entreprise et plus porteuses en termes d’employabilité À titre d’exemple des formations certifiantes validées par un Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie ont été organisées en 2014  en fabrication  «  Ajusteur outilleur industriel  » «  Électricien maintenancier process » « Mécanicien industriel d’entretien » Des agences RH implantées dans un premier temps en région parisienne ont été étendues en juin  2014 dans chaque établissement industriel pour accompagner et conseiller tout collaborateur intéressé par la démarche Un site intranet dédié leur permet également de trouver des informations sur les mesures de la GPEC les formations et des témoignages de collaborateurs sur leurs parcours professionnels Par ailleurs les sites industriels français sont désormais engagés dans une démarche de Gestion Territoriale de l’Emploi et des Compétences (GTEC) FORMATIONRenault s’engage à former tous ses collaborateurs (CDI et CDD) quels que soient l’âge le statut ou le poste occupé au sein de l’entreprise À cette fin l’offre du Groupe couvre tous les domaines de la formation professionnelle  des actions dédiées à chaque métier de l’entreprise aux actions plus individuelles destinées au développement personnel ou à l’acquisition de compétences linguistiques ou transversales (pour les formations au management chapitre 2 4 2) La politique de formation du Groupe est axée en priorité sur le développement des compétences dites critiques et la reconversion des compétences dites sensibles Les 12  écoles métiers en charge du développement des compétences élaborent leurs orientations en matière de formation au niveau mondial à partir du dispositif de gestion dynamique des compétences Ces priorités formation sont déployées dans le monde pays par pays À titre d’exemple Renault renforce son management Fabrication dans le monde par le déploiement d’un programme de formation au Lean Manufacturing En 2014 142  managers Directeurs d’usine Chefs de département ont été formés L’Ingénierie quant à elle déploie ses formations Design to Quality et Ingénierie Système dans les centres techniques internationaux En 2014 Renault a inauguré l’École de la Sécurité (1) garante de la filière métier « Prévention & Protection » au cœur de la protection et de la défense des intérêts de l’entreprise Cette nouvelle école dispense des formations aussi bien à caractère éthique et réglementaire que «  cœur de métier » ou encore d’expertises À noter en 2014 le renforcement du programme de sensibilisation des voyageurs à l’international ainsi que le développement de formations et d’exercices à la gestion de crise (1) La Sécurité Globale couvre l’ensemble des mesures de prévention et de protection des personnes du patrimoine matériel et immatériel de l’entreprise contre les atteintes accidentelles et les actions malveillantes Elle intègre également les mesures de veille de gestion de crise et de continuité d’activité GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141292RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEEn 2014 le nombre d’heures de formation des collaborateurs inscrits du groupe (CDI et CDD) s’élève à  2  804  673 D ans les 10  pays principaux du Groupe (branche automobile) représentant 90 % des effectifs inscrits groupe Renault les heures de formation sont réparties comme suit La baisse au global des heures de formations dispensées en 2014 par rapport à 2013 s’explique en partie par  Pla baisse des effectifs de 3  % sur le périmètre des 10  grands pays entre 2013 et 2014  Ple centrage des formations sur le développement des compétences critiques et la reconversion des compétences sensibles Le dispositif de gestion dynamique des compétences a permis année après année de mieux cibler les besoins en formation tant pour le Groupe que pour l’employabilité des collaborateurs  Pla réduction des heures de formation dispensées au Maroc signe le retour à la normale après deux années 2012 2013 marquées par une importante campagne de formation pour accompagner le développement des sites Parallèlement en 2014 Renault Inde a doublé son plan de formation en lançant un programme de développement des compétences qui se réalise pour moitié en immersion dans les pays (France Japon…) afin de bénéficier des compétences souhaitées en Inde DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE EXPERTISELa filière expertise a été mise en place début 2010 pour mieux mettre le savoir et le savoir faire de l’entreprise au service de la satisfaction des clients et de la performance de l’entreprise Cette filière est structurée en 50 domaines d’expertises stratégiques couvrant l’ensemble des grands métiers de Renault  conception et développement des produits fabrication vente connaissance des clients et des marchés performance économique fonctions supports Elle se compose de quatre niveaux  Pun expert fellow nommé par le Président de Renault et membre du Comité de direction Renault Il est responsable de la construction des dossiers de décision par la Direction générale requérant une haute technicité Garant de la liste des domaines d’expertises stratégiques l’expert fellow anime la communauté des experts leaders afin de faire partager les meilleures pratiques sur les différents domaines d’expertises stratégiques  P37 experts leaders chacun rattaché à un Directeur métier En charge d’un domaine d’expertise stratégique l’expert leader a pour mission  de développer et de capitaliser l’expertise en animant son réseau interne d’experts et en construisant un réseau externe afin de mettre le savoir et le savoir faire à la disposition des opérationnels de l’entreprise  P148  experts qui ont en charge des sous domaines d’expertise Ils sont responsables de la promotion des standards des dépôts de brevets de la réalisation des benchmarks et de l’identification des partenaires pertinents  P431 référents en charge d’une spécialité métier Ils font progresser l’état de l’art en construisant les standards et en diffusant le savoir auprès des métiers Le développement de la filière expertise depuis quatre ans a permis de décloisonner davantage les savoirs de mieux les capitaliser les diffuser et les transmettre au sein du Groupe 2 4 2 SOUTENIR LA QUALITÉ DU MANAGEMENT DÉVELOPPER  LES  TALENTS ET PROMOUVOIR LA  DIVERSITÉLa fonction ressources humaines fait évoluer ses politiques et ses pratiques de développement des femmes et des hommes de l’entreprise pour les adapter aux nouveaux enjeux du Groupe et pour soutenir la mise en œuvre de sa stratégie Après avoir déployé son référentiel de management sur l’ensemble du Groupe Renault met à disposition de nouveaux outils pour l’ancrer dans les pratiques au quotidien Le Groupe propose ainsi un dispositif structuré et dynamique pour développer les compétences de ses managers Avec un processus de détection des talents partagé par tous les métiers et par toutes les Régions Renault favorise l’égalité des chances et la prise en compte de la diversité pour préparer l’avenir du Groupe dans un environnement de plus en plus global 2 4 2 1 UN SOUTIEN CIBLE AU DÉVELOPPEMENT DU MANAGEMENTAnnée après année Renault travaille à l’amélioration de la qualité du management En 2014 le Groupe a poursuivi le renouvellement de ses offres de formation en management en ciblant précisément les besoins de chaque niveau de responsabilité et en garantissant l’appropriation par tous les managers du Renault Management Way (RMW) Il s’agit d’un référentiel commun de règles de management et de conduite dans l’entreprise qui a vocation à s’appliquer partout dans le Groupe  Pà l’échelle du Groupe un atelier Renault Management Way d’une journée est proposé à tous les nouveaux managers pour leur permettre d’appréhender les rôles et les règles du management du Groupe  Pdans chaque pays des formations au management sont dispensées aux managers en fonction du niveau de responsabilités exercées 2014  RÉPARTITION DES HEURES DE FORMATION DANS LES 10 PAYS PRINCIPAUX FORMATION PAYS ARGENTINE BRÉSIL CORÉE ESPAGNE FRANCE INDE MAROC ROUMANIE RUSSIE TURQUIETotal heures 2013 50 828 75 938 25 667 393 096 902 925 183 522 414 795 470 416 152 800 272 090Total heures 2014 35 229 105 298 32 954 437 307 759 745 222 885 157 535 467 034 81 596 230 087 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014130Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLEEn 2014 les formations au management dans les principaux pays du Groupe ont atteint les niveaux suivants  PAYSNOMBRE DE MANAGERS FORMÉS% DE MANAGERS FORMÉSNOMBRE D’HEURES DE FORMATIONArgentine253 84 % 12 516Brésil488 87 % 9 320Corée du Sud268 72 % 1 196Espagne293 34 % 7 194France1 832 39 % 30 301Maroc282 42 % 4 378Roumanie814 62 % 36 201Russie328 83 % 4 530Turquie144 85 % 6 119DIRIGEANTS HAUTS POTENTIELSManagers de managers(membres de CODIR)Visa Management 2FeedbackKeys for New ManagersVisa Management 1FeedbackCommunicationMANAGERS de MANAGERSMANAGERS INTERMÉDIAIRESMANAGERS DE PROXIMITÉParcours d’intégration RENAULT MANAGEMENT WAY WORKSHOPProgrammes corporateProgrammes locauxÀ titre d’illustration en 2014 les actions suivantes ont été mises en œuvre localement  Pl’Argentine propose un nouveau programme à destination des C hefs d’U nités et des C hefs d’A telier en fabrication Ce programme de deux jours vise à renforcer les pratiques managériales de ces populations en travaillant des aspects concrets de leur responsabilité  que signifie être un manager aujourd’hui  identifier les problèmes que signifie être proche des gens  dans quel contexte agissons nous  158 managers des différentes entités industrielles ont été formés en 2014 La diffusion de ce programme se poursuivra jusqu’en 2016  Pl’Espagne a poursuivi le déploiement de son dispositif d’apprentissage et de développement des Managers « Extraordinary Leader » initié en 2013 Ce parcours associe différents outils  360º feedback formation en présentiel coaching et accès à une learning Community Il permet d’élaborer un plan de développement i ndividuel pour chaque manager en s’appuyant sur ses points forts En 2014 les efforts ont porté sur la population des C hefs de D épartements en usine et sur le management intermédiaire Par ailleurs un accompagnement des managers à la réalisation des entretiens annuels d’évaluation de la performance a été mis en place En s’appuyant sur le vécu des managers au cours de la campagne d’entretiens de l’année précédente les acteurs RH ont élaboré et diffusé un guide «  Campagne d’entretiens individuels  une opportunité pour construire »  Pen Russie des «  Clubs Management  » ont été mis en place pour permettre aux managers en fabrication de développer les compétences acquises pendant les formations Organisés chaque mois ils permettent des échanges interactifs la tenue d’ateliers et la réalisation d’études de cas Ces clubs vont être étendus à tous les managers du pays Dans le même temps l’accent a été mis sur le rôle de coach du manager avec la proposition d’ateliers autour de cette compétence Ce programme vise à approfondir différentes approches de motivation des équipes Enfin des jeux de rôle pour les managers ont également été initiés en 2014 Ils visent à renforcer le management d’équipe dans un environnement mouvant GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141312RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEEn complément des formations proposées aux managers l’entreprise a mis en place de nouveaux leviers pour les accompagner individuellement et les soutenir dans la durée  Pcoaching interne Au delà des missions de coaching confiées à des acteurs externes pour un nombre nécessairement limité de managers la formation et la certification de coaches internes (responsables RH ou managers) ont été réalisées en France et en Turquie pour renforcer et élargir la capacité d’accompagnement des managers de l’entreprise La France a réalisé une dizaine de missions en 2014 et la Turquie a mené 119 missions courtes d’accompagnement depuis 2010  Pmentoring des primo managers Pour soutenir les jeunes managers une démarche de mentoring des collaborateurs qui assument pour la première fois la responsabilité d’une équipe est disponible en France depuis 2013 Au delà du parcours de formation déjà prévu pour cette population il s’agit de leur proposer un soutien individuel sur une période de plusieurs mois par un manager expérimenté et reconnu avec lequel ils pourront partager de façon privilégiée leurs questions leurs idées leurs expériences  Pcommunauté RMW Le premier réseau de managers du groupe Renault En 2014 la Communauté RMW a été ouverte à l’ensemble des managers du Groupe partout dans le monde sur le réseau social interne My Declic Forte de plus de 10  000  membres la Communauté RMW propose aux managers chaque semaine un nouveau « post » en français et en anglais qui peut prendre la forme d’un texte court ou d’une vidéo de quelques minutes Disponible sur une plateforme interactive la Communauté RMW permet à des managers de tous les pays et de toutes les fonctions de développer leur réflexion sur le management  Pour qui Pour quoi Commentcontribuer La communauté est réservée aux managers hiérarchiques soit plus de 10 000 personnes dans le monde Tous les managers sont membres par défaut il leur suffit de suivre le lien contenu dans l’article Cet espace est le vôtre Confronter l’esprit RMW et ses valeurs au monde extérieur Proposer une actu par semaine pour vous aider à être un manager efficace dans une entreprise internationale en 15 minutes chrono Créer un contact direct avec tous vos collègues managers TRENDS les grandes tendances qui nous impactentBUSINESS STORIES du benchmark à portée de mainLEADER’S WORDS des personnalités qui nous inspirentMANAGER’S WORKSHOP des outils de formation et d’informationConfronter l’esprit RMW et ses valeurs au monde extérieur Proposer une actu par semaine pour vous aider à être un manager efficace dans une entreprise internationale en 15 minutes chrono Créer un contact direct avec tous vos collègues managers TRENDS les grandes tendances qui nous impactentBUSINESS STORIES du benchmark à portée de mainLEADER’S WORDS des personnalités qui nous inspirentMANAGER’S WORKSHOP des outils de formation et d’informationCONNECTEZ VOUS DÈS AUJOURD’HUI mycommunities sharepoint renault fr communities renault management way CONNECTEZ VOUS DÈS AUJOURD’HUI mycommunities sharepoint renault fr communities renault management way Commenter les articles pour Apporter une précision Lancer un débat Partager vos questions Témoigner de votre expérience Solliciter l’avis des autres managersDans le fil d’actualité Partager une info ou un lien vers un article ou une vidéo Proposer des thèmes de discussion des sujets à traiterRMW COMMUNITYLE PREMIER RÉSEAU DES MANAGERS DU GROUPE RENAULT PRMW 360  Feedback Disponible depuis 2014 sur la plateforme Talent@Renault en sept langues il permet aux managers de recueillir la perception de leurs pratiques et de leurs comportements managériaux par leur environnement (responsables pairs collaborateurs) É laboré à partir du référentiel RMW il en décline les rôles et les règles Chaque manager peut ainsi identifier ses points forts et ses axes de progrès Il est ensuite invité à les consolider dans le cadre d’un plan d’action personnalisé élaboré conjointement avec son responsable hiérarchique RMW 360  Feedback présente le double avantage de livrer à la fois un diagnostic individuel de la qualité du management et une photographie collective sur un périmètre donné par consolidation des résultats individuels sur ce périmètre RMW 360 Feedback permettra donc de mesurer la qualité du management aux différents niveaux de l’organisation Il se substituera ainsi à l’index Renault Management Way mesuré jusqu’en 2013 dans le cadre de l’enquête annuelle sur l’engagement des salariés Tous ces programmes et outils bénéficient du label interne Renault Management Way  qui vise à assurer la cohérence globale des dispositifs proposés avec le référentiel de management du groupe Renault 2 4 2 2 PRÉPARER LES LEADERS DE DEMAINLes orientations en termes de développement des talents fixées en 2012 évoluent pour s’adapter à l’internationalisation du Groupe  Pdéploiement de la définition explicite et homogène partout dans le monde des critères de sélection des trois niveaux de potentiels À ce titre et afin de renforcer la diversité le critère d’âge ou le critère de maîtrise de la langue française ont été supprimés  Panimation du processus décentralisé de détection (pour les trois niveaux) et de validation (pour deux niveaux) des talents Les pays et les Régions sont en charge de l’identification des potentiels et candidats aux postes clés LE RENAULT LEADERSHIP ASSESSMENTLa détection des talents s’appuie sur un outil d’assessment en complément des évaluations de la performance durable et d’entretiens croisés  le Renault Leadership Assessment (RLA) Cet outil de développement est fondé sur sept critères de Leadership sélectionnés en cohérence avec le référentiel Renault Management Way Le RLA est réalisé avec un cabinet de consultants spécialisés Il est un outil d’aide à la décision pour les comités de carrière GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014132Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLEen charge de valider les talents de Renault Il renforce l’objectivité et l’équité dans l’évaluation des potentiels Le RLA a concerné plus de 500  personnes depuis sa mise en place en 2012 Le diagnostic individuel établi à partir du RLA est partagé avec chaque collaborateur concerné et donne lieu à un plan de développement individuel Le RLA est également utilisé pour des analyses collectives qui permettent d’ajuster nos axes et outils de développement Ces plans de développement peuvent combiner plusieurs éléments  Pdes formations complètes de type Business Schools  Pdes formations permettant de renforcer des compétences spécifiques tant en matière de connaissance (finances négociations internationales   etc ) qu’en matière de savoir être (communication par exemple)  Pdes bilans professionnels  Pdu coaching individuel externe ou interne pour travailler une prise de fonction à enjeu pour Renault ou pour développer des points spécifiques (posture managériale communication  etc )  Pdu mentoring (découverte d’autres métiers de l’entreprise management par l’innovation relation avec les pairs  etc )  Pdes mises en situation soit par des changements de fonction soit par la participation à des groupes de travail ou équipes transverses  Pdes prises de responsabilité à l’international OUVERTURE SUR DES PARTENARIATS MULTICULTURELSCes plans de développement intègrent également l’ouverture à des partenariats multiculturels et tout particulièrement au sein de l’Alliance avec Nissan Depuis 1999 les échanges croisés de collaborateurs constituent un des piliers de l’alliance Renault Nissan Ces échanges ont permis d’améliorer la collaboration entre les deux entreprises et la mise en œuvre de synergies et de bonnes pratiques au sein de l’Alliance Au delà des missions temporaires 98  collaborateurs des deux entreprises travaillent ainsi chez leur partenaire en 2014 Ces échanges concernent principalement les collaborateurs à fort potentiel d’une part afin d’enrichir l’expérience internationale des leaders mondiaux de demain et les experts d’autre part afin de partager et développer les compétences critiques au sein de l’Alliance Le pilotage de ces échanges de profils experts a été décentralisé dans les Régions Au delà de ces échanges un programme de formation commun Renault et Nissan contribue au développement d’une culture Alliance L’Alliance Leadership Development Program (ALDP) s’adresse à des potentiels ou cadres dirigeants des deux entreprises pour favoriser une meilleure connaissance de l’entreprise partenaire dans la perspective du renforcement des synergies Les liens avec les autres partenaires de Renault (Daimler AVTOVAZ) renforcent également l’ouverture à l’international et la capacité à travailler en partenariat 2 4 2 3 PROMOUVOIR LA DIVERSITÉCARLOS GHOSN P DG DE L’ALLIANCE RENAULT NISSANNotre engagement concernant la diversité est un avantage concurrentiel qui nous aide à mieux répondre aux attentes de nos clients dans le monde en particulier dans une période où les marchés dits émergents deviennent les moteurs de l’économie Renault souhaite faire bénéficier l’entreprise de la richesse culturelle et de la diversité d’expériences de toutes ses composantes La diversité est un levier fondamental de performance de motivation et d’engagement pour les collaborateurs Elle constitue un avantage compétitif décisif  de la diversité des formations des talents et des parcours des salariés naît l’innovation C’est aussi en reflétant les multiples visages des 125   pays dans lesquels Renault commercialise des véhicules que l’entreprise comprendra et répondra au mieux aux attentes de ses clients À la suite d’un diagnostic sur la diversité réalisé dans le Groupe en 2010 par un organisme indépendant quatre  champs d’actions prioritaires ont été identifiés  mixité hommes femmes diversité culturelle intégration des personnes handicapées diversité des âges Par ailleurs en 2014 Renault a poursuivi la réflexion lancée en 2012 sur le thème LGBT (lesbiennes gays bisexuels et transgenres) au travers d’un groupe de travail en lien avec la Direction générale Cet engagement en faveur de toutes les formes de diversité et contre toutes les discriminations s’est traduit par la signature de l’accord cadre mondial le 2  juillet 2013 «  S ’engager ensemble pour une croissance et un développement durable » WOMEN@RENAULT UN DISPOSITIF GLOBAL EN FAVEUR DE LA MIXITÉ HOMMES FEMMES DANS L’ENTREPRISEAfin de promouvoir la mixité hommes femmes Renault a lancé début 2010 le plan Women@Renault pour améliorer la représentation des femmes à tous les niveaux de l’entreprise Ce plan est porté par deux organes de gouvernance Corporate  le W5 instance de pilotage du plan et le W20 qui regroupe l’ensemble des fonctions de Renault qui définit et suit les plans d’action Ce dispositif repose sur deux volets complémentaires  un plan ressources humaines et un réseau social Le premier volet ressources humaines concerne la gestion des talents (recrutement formation gestion de carrière) et en la matière Renault s’est fixé des objectifs chiffrés  Precruter 30 % de femmes sur les postes techniques et 50 % sur les profils commerciaux  Paugmenter la part des femmes parmi les postes clés du Groupe pour atteindre 25 % de f emmes titulaires de postes clés en 2016  Pproposer au moins une femme dans les plans de succession des postes clés du Groupe Fin 2014 les femmes représentent 18 4  % des effectifs (vs 17 6  % en 2013) La représentation des femmes est mesurée à tous les niveaux de l’entreprise  18 3  % des managers de cols blancs 22  % des postes clés GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141332RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEdu Groupe (environ  2  000 postes) 16 7  % des 150  premiers postes de l’entreprise (vs 16 % en 2013) et 18 2 % du Comité exécutif du Groupe – une représentation féminine particulièrement élevée dans le secteur automobile Enfin le Conseil d’administration de Renault compte quatre femmes sur dix neuf administrateurs Il s’agit également de développer les femmes au travers de dispositifs de mentoring et de formations spécifiques pour leur permettre d’exprimer pleinement leur potentiel et leur leadership Renault veille également à l’égalité de traitement entre hommes et femmes et à agir en faveur de l’équilibre vie privée vie professionnelle pour tous En France par exemple plusieurs avancées ont été réalisées  Pdes analyses statistiques annuelles qui soulignent une égalité de traitement entre hommes et femmes en moyenne  Pla mise en œuvre d’un budget spécifique pour garantir l’application de l’accord d’entreprise relatif à la rémunération des femmes en congé maternité  Pen 2012 un accord sur l’égalité professionnelle a été signé permettant par exemple la poursuite du déploiement du télétravail ou la reconnaissance de la diversité des situations familiales dans nos politiques RH (mariage PACS familles recomposées…) Dans les pays d’autres actions ont été mises en place au plus près des préoccupations locales avec la création de crèches en France ou au Brésil ou de salles d’allaitement en Argentine et en Espagne Le deuxième volet du plan W omen@R enault repose sur un réseau social interne où femmes et hommes échangent sur les progrès de la mixité analysent les meilleures pratiques en termes de formation et de management de carrière Il compte aujourd’hui 4 500 membres dans 12 pays – dont 15 % d’hommes Le réseau organise en central et dans les pays des événements et des actions en faveur de la mixité et encourage les femmes à adopter le réflexe de réseautage pour dynamiser leur carrière grâce au développement d’une communauté efficace Les échanges se font sur une plate forme web qui comprend un site un blog et des forums d’idées Il est le plus grand réseau social interne existant chez un constructeur automobile En 2014 deux conférences Women@Renault ont fait intervenir des personnalités extérieures reconnues ainsi que des femmes Renault  sur les thèmes « Et les hommes dans tout ça  Acteurs et bénéficiaires de l’égalité professionnelle » et « Femmes et média » De nombreuses actions sont menées globalement ou localement en faveur de la mixité hommes femmes et des femmes en interne pour faire évoluer l’environnement de travail ou les mentalités  PRenault et le Rallye Aicha des Gazelles  unique en son genre c’est le seul rallye raid 100  % féminin basé sur les capacités d’orientation et de pilotage développant une autre vision de la compétition automobile et nécessitant réflexion et rapidité d’exécution Il permet de mettre en œuvre sur le terrain des valeurs communes de dépassement de soi et d’esprit d’équipe Il est devenu un véritable outil d’animation et de motivation des collaborateurs qui fédère et inspire de nombreuses femmes du Groupe fières de représenter leur entreprise et ses produits En 2014 pour sa 4e participation six équipages de cinq nationalités se sont engagés PRenault poursuit son engagement en externe pour encourager les lycéennes et étudiantes à se diriger vers des carrières scientifiques et susciter des vocations pour l’industrie automobile En France Renault travaille avec l’association «  Elles bougent  » dont l’objectif est de faire découvrir les métiers d’ingénieurs et techniciens Les marraines de l’association parmi lesquelles des collaboratrices volontaires de Renault (plus de 60) ont pour objectif de créer un dialogue avec ces jeunes et les encourager à s’orienter vers des carrières scientifiques En 2014 rencontre «  Elles bougent  » au Mondial de l’Automobile  le 9  octobre une centaine de lycéennes élèves ingénieures ou étudiantes à l’université ont pu visiter le Mondial de l’Automobile accompagnées de marraines « Elles bougent »  PRenault Espagne a obtenu en 2014 le label de l’égalité qui récompense plusieurs années de travail et de sensibilisation sur la question de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes ainsi que le prix de l’engagement et de l’innovation en matière d’égalité et de diversité qui récompense les entreprises qui favorisent le leadership des femmes MIEUX REFLÉTER LA DIVERSITÉ DES CLIENTS AU SEIN DES ÉQUIPES RENAULTLa diversité des talents internes doit refléter celle des marchés sur lesquels Renault est présent c’est une condition essentielle de performance pour un groupe mondial Pour répondre à la multiplicité des attentes de clients situés dans 125   pays différents Renault intègre cette diversité au sein de l’entreprise La promotion de la mixité culturelle anime donc l’ensemble de la politique RH du Groupe Dans le cadre de son développement international Renault développe la diversité culturelle de ses titulaires de postes clés Dans cette optique Renault définit ses « profils internationaux » comme des « managers non nationaux ou ayant un parcours professionnel de 12 mois à l’international ou ayant obtenu un diplôme à l’étranger »  Renault vise 40 % de profils internationaux titulaires de postes clés en 2016 Cette part s’établit à 35 % à fin 2014 FACILITER L’INTÉGRATION PROFESSIONNELLE DES PERSONNES HANDICAPÉESEn 2014 Renault a poursuivi ses actions en faveur de l’insertion du maintien dans l’emploi et de l’accompagnement des personnes handicapées Ces actions recouvrent quatre volets  Pintégration  le taux d’emploi des personnes handicapées est passé de 3 57 % en 2013 à 3 98  % en 2014 dans le Groupe (périmètre  94 % des effectifs) Renault s a s s’engage en particulier à soutenir l’intégration des jeunes personnes handicapées par l’alternance ou les stages en entreprise et à travers des partenariats avec des associations œuvrant pour l’insertion professionnelle  Paménagement des postes de travail (installation de table élévatrice ou de retourneur de palettes par exemple) pour préserver l’employabilité des personnes handicapées  Paccès aux postes de travail et installations sociales (places de parking rampes d’accès  etc )  Pprévention sensibilisation et formation  diverses animations sont organisées en interne notamment pour faire évoluer le regard des managers et collaborateurs sur ce sujet À titre d’exemple la formation « manager un collaborateur en situation de handicap » destinée aux sites industriels et tertiaires a été mise au catalogue depuis deux ans En France Renault a signé avec l’ensemble des partenaires sociaux un sixième accord en faveur des personnes handicapées le 8  juillet 2013 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014134Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLEL’entreprise y réaffirme ses engagements en la matière et ouvre de nouvelles perspectives  développer le recours au secteur protégé et promouvoir le recrutement de contrats en alternance de jeunes personnes en situation de handicap Enfin Renault a lancé en juillet 2012 un réseau social interne Handi@Renault destiné à soutenir le plan d’action inter direction co construit par les RH et la RSE et piloté par le Comité de gouvernance H6 Ce réseau qui compte aujourd’hui 1 000 membres valides et handicapés constitue une plate forme d’échanges entre collaborateurs permettant notamment de faire remonter les difficultés rencontrées et de diffuser les bonnes pratiques Au travers de Renault T ech Renault est le seul constructeur à avoir une filiale dédiée à l’adaptation des véhicules Le plan Handi@Renault a permis d’activer plusieurs partenariats notamment avec la Fédération Française Handisport En 2014 Handi@Renault a organisé un évènement pour contribuer à faire changer le regard sur le handicap  la projection sur tous les établissements d’Î le de France et dans l’usine de Grand Couronne d’un film documentaire traitant du handicap « Guillaume au pays des merveilles » Par ailleurs dans le cadre du lancement de « 1001DIFFERENCES@CLEON » réseau local pour améliorer la prise en compte de la diversité dans son ensemble l’usine de Cléon a organisé un forum et une convention managériale de sensibilisation sur le handicap avec la participation de Marie Amélie Le Fur athlète médaillée paralympique que Renault soutient jusqu’aux jeux de Rio 2016 L’usine a aussi ouvert ses portes en accueillant des personnes handicapées du centre d’accueil de jour de Canteleu et de l’ESAT de Montvilliers pour leur faire découvrir le monde industriel Par ailleurs aux côtés de l’association Arpejeh Renault accompagne également des jeunes en situation de handicap entre le collège et les études supérieures D’autres initiatives sont prises localement À titre d’exemple Renault Do Brasil a déployé des cours de langue des signes aux managers et collaborateurs volontaires Renault Espagne a noué plusieurs contrats de biens et services avec des centres spéciaux pour l’emploi des personnes handicapées pour la fourniture de vêtements de travail de matériel de bureau achat de prestations de jardinage VALORISER LES TALENTS À TOUT ÂGERenault est soucieux de développer les talents tout au long de la vie en aidant tout particulièrement les jeunes à trouver leur place dans le monde du travail et en veillant à valoriser l’expérience des seniors Renault mène une politique très volontariste envers les jeunes du collège à leur entrée dans la vie active  Le Groupe développe des programmes et des actions pour tisser des liens entre le monde de l’éducation et celui du travail professionnaliser les jeunes et développer leur employabilité avec à chaque fois une attention particulière accordée à la promotion de la diversité et de l’égalité des chances En 2014 Renault a été particulièrement actif en France que ce soit en matière d’emploi de relations écoles ou de mécénat  Pà fin 2014 plus de 2 200 jeunes étaient en alternance chez Renault (dont 280 contrats de professionnalisation et une centaine de CIFRE) Par ailleurs l’entreprise a accueilli plus de 1 400 jeunes en stage au cours de l’année Des forums emplois avec des entreprises extérieures et des ateliers de CV ont été organisés pour faciliter la recherche de travail des stagiaires et apprentis  Pen février Renault a renouvelé son engagement aux côtés de l’É tat pour l’insertion de 800  jeunes sans qualification sur trois ans Concrètement des jeunes qui rencontrent des difficultés d’insertion professionnelle sélectionnés et repérés par les missions locales et le Pôle emploi sont accueillis environ deux ans au sein d’une usine du Groupe (Cléon Douai Flins Grand Couronne Sofrastock et Maubeuge) Depuis sa signature initiale en 1992 cet accord a bénéficié à 3  850 jeunes qui ont pour la plupart obtenu un diplôme et un emploi  Pdans le cadre de sa politique de relations écoles Renault a versé une taxe d’apprentissage à plus de 300 écoles et organismes habilités  Pdepuis 2006 Renault organise en partenariat avec le monde éducatif et d’autres entreprises « Course en Cours » (cf chapitre 2 5 1 3 )  le Groupe participe également à des opérations de mécénat et des partenariats (cf chapitre 2 8 1 3 ) Le 19 décembre 2013 Renault s a s a signé un « contrat de génération » pour promouvoir l’emploi des jeunes et des seniors ainsi que la solidarité entre les générations qui prévoit notamment que 30 % des embauches en CDI seront réservées aux jeunes 10  % aux anciens alternants De la même manière concernant les seniors Renault s’engage dans cet accord à réserver 2 % des embauches en CDI aux personnes de 50 ans et plus 2 4 3 SOUTENIR L’ENGAGEMENT DES SALARIÉSEn septembre  2013 Renault a invité l’ensemble des salariés du Groupe à s’exprimer sur leur engagement Comme les années précédentes l’enquête a été confiée à un cabinet indépendant (1) Elle permet de suivre l’évolution d’indicateurs clés et de comparer les résultats de Renault avec la moyenne des autres entreprises du panel (« norme globale ») Les salariés consultés se sont largement exprimés  le taux de participation a atteint 88 % L’enquête est articulée autour de deux indicateurs principaux  l’engagement et les conditions pour réussir ou enablement Le niveau d’engagement correspond à la capacité du Groupe à donner envie aux salariés de donner le meilleur d’eux mêmes Il atteint 72  % de réponses positives Alors que le contexte mondial d’incertitude se traduit par un recul de cet indicateur dans l’ensemble des entreprises du panel celui de Renault est stable par rapport à  2010 (dernière enquête réalisée sur le même périmètre) et supérieur de six points à la norme globale Les principaux facteurs d’engagement demeurent solides  Pfierté de travailler pour le Groupe  80  % soit trois points de plus que la norme globale  Pmotivation pour aller au delà du travail demandé pour contribuer au succès de Renault  81 % soit 13 points de plus que la norme globale Deuxième indicateur l’enablement renvoie à la capacité de Renault à créer les conditions permettant au salarié d’assurer au mieux ses missions Cet (1) Hay Group est un cabinet indépendant qui réalise la même enquête auprès de nombreuses grandes entreprises internationales GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141352RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEindicateur reste stable par rapport à 2010 et s’établit au niveau de la norme globale soit 66 % Par ailleurs 66 % des salariés considèrent que dans leur équipe il n’y a pas d’obstacle majeur qui les empêche de bien faire leur travail  c’est neuf points de plus que la norme globale Les résultats de l’ enquête 2013 ont permis de mettre en place des plans d’action au niveau global et localement pour soutenir l’engagement des salariés L’enquête salariés sera désormais reconduite chaque année Les résultats de l’enquête 2014 ne sont pas encore connus au moment de la publication du document de référence 2 4 3 1 AMÉLIORER L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAILLa politique prévention santé sécurité et environnement de travail découle des engagements pris dans la Déclaration des droits sociaux fondamentaux de  2004 renforcés dans l’accord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale du 2 juillet 2013 Elle concerne les salariés des marques du groupe Renault dans le monde entier  Renault Dacia et Renault Samsung Motors Fondée sur la prévention des risques cette politique vise à assurer la sécurité du personnel à préserver sa santé physique et mentale et à proposer un environnement de travail motivant UN SYSTÈME DE MANAGEMENT RENFORCÉL’année 2014 marque un engagement important de l’entreprise pour l’amélioration de la Santé et de la Sécurité au travail avec un objectif ambitieux  dans le cadre des objectifs stratégiques du groupe Drive the Change   figurer parmi les meilleures entreprises industrielles mondiales dans ce domaine Un plan d’action a été validé et est suivi par le Comité exécutif du groupe Renault En mai 2014 un Directeur HSE a été nommé Cet engagement se traduit par quatre axes de travail en renforcement du système de management en place  Pdéploiement des «  fondamentaux du Management  » et de règles de sécurité applicables dans tout le Groupe  Pformation de l’ensemble des managers à la prévention et notamment à l’analyse des risques sur la base d’une méthode déployée dans l’ensemble du Groupe pour renforcer la prévention des risques au sein des ateliers de fabrication et de réparations  Pcréation de clubs métiers des Ingénieurs sécurité et ergonomes par Régions pour renforcer les compétences du réseau et l’animation du plan  Pactualisation du système de management de la santé et de la sécurité intégrant la norme OHSAS 14001 en cours de définition Un système d’information viendra supporter le nouveau système de management avec un système documentaire et de reporting mondial standardisé Le déploiement du nouveau système est prévu en 2015 et 2016 Enfin pour mesurer et poursuivre la dynamique de progrès engagée en 2014 des objectifs ambitieux de réduction des accidents ont été définis pour 2015 et 2016 et seront suivis à tous les niveaux Corporate Régions Divisions et Sites Le renforcement de notre système de management et la mise en œuvre de notre plan d’action dans le Manufacturing notamment se traduisent par des résultats très significatifs en 2014 avec une baisse du nombre d’accidents de près d’un tiers DES PROCESSUS SOLIDEMENT ANCRÉS DANS L’ENTREPRISERenault continue à s’appuyer sur des processus aujourd’hui solidement ancrés dans l’entreprise  un système de management déployé dans l’ensemble des pays des établissements et des métiers À cela s’ajoutent l’engagement de la hiérarchie la sensibilisation et la formation continue des managers en matière de prévention des risques ainsi que l’implication des partenaires sociaux Renault bénéficie d’un réseau international de professionnels de la santé de la sécurité et des conditions de travail (ingénieurs techniciens ergonomes médecins infirmiers assistantes sociales responsables mission handicap) régulièrement formés pour élargir leurs champs de compétences aux nouveaux enjeux de l’entreprise Des visites médicales régulières permettent des actions de prévention le dépistage précoce de pathologies et assurent le suivi médical continu des collaborateurs Par ailleurs Renault organise régulièrement des campagnes d’information et de formation sur des thèmes tels que le stress l’ergonomie la santé individuelle ou encore l’équilibre alimentaire Concernant plus précisément la prévention des risques psychosociaux et du stress professionnel une formation à la détection des personnes en difficulté et à l’amélioration de la qualité de vie au travail est déployée depuis 2012 Elle s’ajoute à un dispositif déjà fourni en la matière  Pécoute et accompagnement par les équipes médicales (médecins infirmiers et psychologues)  Ppossibilité pour les collaborateurs dans le cadre de l’Observatoire médical du stress de l’anxiété et de la dépression  mis en place depuis 1998 de passer un test permettant de poser un pré diagnostic individuel À fin 2014 plus de 96 403 tests ont été effectués dans le cadre des visites médicales Renault s’est doté d’une méthode d’analyse ergonomique des postes de travail Utilisée dans tous les établissements industriels dans le monde elle est aujourd’hui diffusée auprès d’autres entreprises Cette méthode est déployée jusqu’aux chefs d’unité pour les aider à analyser les risques et améliorer en continu les conditions de travail Un reporting mensuel permet de suivre l’évolution de la cartographie des postes classés selon GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014136Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLEleur contrainte ergonomique sur l’ensemble des sites industriels du Groupe Il permet d’identifier les postes les plus contraignants y compris lors de la conception (projets véhicules) afin d’en réduire le nombre Des outils permettent également d’optimiser les démarches d’adéquation homme poste notamment pour les personnes avec des restrictions d’aptitudes Une démarche standardisée sur l’employabilité et des dossiers individuels réglementés permettent aux managers et aux médecins de reclasser sur des postes adaptés des personnes à restrictions Afin de mesurer le déploiement et la mise en œuvre de la politique santé sécurité et environnement de travail des évaluations ou audits sont réalisés dans les différentes entités du Groupe par des experts internes ainsi que par un organisme extérieur sur la base d’un référentiel produit par Renault et validé par Socotec (Organisme international expert en prévention santé sécurité) Si les conditions prédéfinies sont réunies la certification « Système de management de la santé de la sécurité et des conditions de travail  » (SMSSCT) est attribuée pour une période renouvelable de trois ans  elle peut être retirée en cas d’anomalie importante 98 % des sites industriels tertiaires et ingénieries sont aujourd’hui certifiés 76  % des sites commerciaux en France sont certifiés depuis le lancement de la démarche en 2005 UN NOUVEAU CADRE GLOBAL POUR FAIRE CONVERGER DURABLEMENT PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE ET DÉVELOPPEMENT DES SALARIÉSUn nouveau cadre global concernant l’environnement de travail a été mis en place en 2012 Il vise à faire de Renault un endroit où la qualité de vie au travail est reconnue par les collaborateurs partout dans le monde et contribue à la performance globale et durable de l’entreprise Ce cadre général se structure en quatre axes directeurs  Penvironnement et espaces de travail  accès aux lieux de travail déplacements outils collaboratifs implantation  Péquilibre vie professionnelle vie privée  télétravail réunions services aux collaborateurs  Pmanagement et implication  participation reconnaissance esprit d’équipe  Psanté et mieux être  échanges interculturels appartenance au Groupe ambiance Chaque pays a engagé des actions concrètes sur le thème de l’amélioration des conditions de vie au travail Plusieurs usines se sont distinguées en 2014 tels que les sites de Slovénie du Brésil ou de Colombie tant par la qualité que par la diversité des actions engagées comme la formation à la santé y compris pour les familles le développement des services au personnel la mise à disposition de zones sportives sur le site l’organisation de tournois l’organisation régulière de moments de convivialité ou d’échange ou encore la pratique d’exercices physiques en début de postes dans l’usine En France des actions visent à promouvoir l’échange pour régler les problèmes au quotidien dans les unités de travail en fabrication (tableau de dysfonctionnements) Un « calm space » espace dédié au repos des collaborateurs a été aménagé et inauguré en septembre  2014 au Siège du Groupe Dans les établissements tertiaires de la Région parisienne des « foulées de l’établissement » organisées maintenant chaque année rassemblant des petites équipes de marcheurs et coureurs rencontrent beaucoup de succès Des portes ouvertes à l’instar d’une « journée des enfants » organisée au Siège social en septembre 2014 visent à mieux faire connaî tre à ses proches son environnement de travail ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ACCIDENTS DU TRAVAILLes accidents du travail recensés comprennent l’ensemble des accidents survenus sur le lieu et à l’occasion du travail Le plan d’action engagé cette année se traduit par des résultats très significatifs en particulier pour les sites industriels avec une baisse importante du nombre d’accidents  Ple taux F1 (nombre d’accidents du travail qui nécessitent des soins en dehors de l’entreprise par million d’heures travaillées) est de 4 6 à fin 2014 contre 6 3 à fin 2013 soit 28 %  Ple taux F2 (nombre d’accidents du travail avec arrêt par million d’heures travaillées) qui était stable depuis 10 ans est de 2 6 à fin 2014 contre 3 4 à fin 2013 soit 23 %  Ple taux G l’indice de gravité des accidents du travail dont la valeur est de 0 15 à fin 2014 contre 0 17 à fin 2013 a diminué de 12 % après être resté stable sur les quatre derniers exercices Cet indice correspond au nombre de journées calendaires perdues pour incapacité de travail sur le nombre d’heures d’exposition au risque le tout multiplié par mille ÉVOLUTION DU TAUX DE FRÉQUENCE F1 – GROUPE RENAULT (PAR MILLIONS D’HEURES TRAVAILLÉES)01234567820097 2 7 26 46 16 34 620102011 201220132014 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141372RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEAMÉLIORATION DE L’ERGONOMIE DES POSTES DE TRAVAIL  COTATION DES POSTES DE TRAVAIL EN FABRICATION2011 201220142013Total FabricationPostes correctsPostes contraignantsPostes dursUsines de Carrosserie Montage Usines de Mécanique70 %69 %70 %73 %26 %27 %26 %24 %4 %4 % 4 %3 %2011 20122014201364 %62 %63 %67 %31 %33 %32 %30 %5 %5 % 5 %4 %2011 20122014201390 % 90 % 90 % 90 %9 % 9 %8 %9 %1 % 1 %2 % 1 %L’ensemble des postes de fabrication sont évalués à l’aide d’une fiche simplifiée ergonomique qui analyse les contraintes physique et cognitive Les postes sont ensuite classés en fonction du résultat de l’évaluation  Pposte correct – poste correspondant à la cible c’est à dire avec un niveau de contrainte acceptable pour les femmes et les hommes de plus de 45 ans  Pposte contraignant  – poste acceptable pour des hommes jeunes mais nécessitant la mise en place d’actions pour favoriser l’employabilité du plus grand nombre  Pposte dur – poste à haut niveau de contrainte où des améliorations doivent être réalisées et où des mesures organisationnelles sont mises en place telle qu’une rotation de poste L’évolution des cotations de postes montre une baisse continue du nombre des postes difficiles sur le plan ergonomique du fait des actions engagées dès la conception des processus de fabrication et également des améliorations continues proposées par les ergonomes MAÎTRISE DU RISQUE ROUTIERAUTOMOBILES DEUX ROUES PIÉTONS TRANSPORTS COLLECTIFS2013 2014 2013 2014 2013 2014 2013 2014Répartition des accidents de trajet avec arrêt 41 % 39 % 30 % 34 % 24 % 22 % 5 % 5 %Répartition des jours d’arrêt de travail 24 % 35 % 48 % 45 % 26 % 18 % 2 % 2 %Le nombre d’accidents de trajets est de 235 en 2014 contre 295 en 2013 soit une baisse de 25 % La répartition des accidents de trajets montre une part qui demeure prépondérante des accidents de voitures et deux roues C’est la raison pour laquelle Renault poursuit et intensifie sa politique de prévention de ces accidents MALADIES PROFESSIONNELLESL’appellation « maladies professionnelles » caractérise des pathologies dont l’origine est imputée au travail Ces pathologies ne donnent pas systématiquement lieu à des arrêts de travail Sur le périmètre du groupe Renault le taux de maladies professionnelles passe de 5 24 en 2013 à 4 44 déclarations pour 1 000 salariés à fin 2014 EUROPEAFRIQUE MOYEN ORIENT INDE EURASIE ASIE PACIFIQUE AMÉRIQUE20145 99 N C 0 73 6 36 6 77Maladies professionnelles déclarées exprimées en K pour 1 000 salariés GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014138Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLEIl n’y a pas de maladie professionnelle recensée en Afrique Moyen Orient Inde ainsi que dans certains pays d’Eurasie sur l’exercice  2014 Ceci s’explique notamment par l’absence de recensement des maladies professionnelles liées aux troubles musculo squelettiques dans les pays concernés ABSENTÉISMELe taux d’absentéisme consolidé sur le périmètre du groupe Renault est de 2 97  % Le taux de couverture de cet indicateur est de 99 % des effectifs du Groupe Comparé à 2013 avec une valeur de 2 91 % le taux d’absentéisme reste stable au niveau du Groupe 2014 EUROPEAFRIQUE MOYEN ORIENT INDE EURASIE ASIE PACIFIQUE AMÉ RIQUETaux d’absentéisme 3 41 3 52 2 17 0 95 2 48Couverture du périmètre 99 % 100 % 99 % 99 % 99 %Le calcul du taux d’absentéisme exprimé en pourcentage se fait sur la base de l’effectif moyen mensuel (CDI + CDD) et d’un nombre de journées ouvrées ou travaillées théorique annuel Le nombre de jours d’absence est exprimé en jours ouvrés excluant les journées de chômage partiel de mise à pied de grève et de congés (y  compris maternité) Détail du mode de calcul dans la note méthodologique 2 4 3 2 ÉVALUATION DÉVELOPPEMENT ET RÉMUNÉRATIONLe système d’évaluation de développement et de rémunération poursuit le double objectif d’être plus équitable et plus compétitif Talent@Renault est un dispositif global qui intègre ces trois dimensions (évaluer développer rémunérer) et qui a été mis en œuvre fin 2012 à travers le déploiement d’un outil unique à l’usage des managers des collaborateurs (cols blancs) et de la fonction ressources humaines Fin  2014 cet outil est disponible dans 27  pays du Groupe (16  en 2013) Son déploiement se finalisera en  2015 pour couvrir l’ensemble du Groupe L’évaluation de la performance est fondée sur trois principes  la collégialité des critères partagés et le dialogue à travers l’entretien individuel La maîtrise du poste est appréciée selon des critères précis et identiques pour l’ensemble du Groupe L’évaluation qui en est faite par le manager est désormais systématiquement enrichie par une appréciation collégiale pour garantir davantage de cohérence et d’équité au sein de l’entreprise Enfin l’évaluation repose sur l’échange et le dialogue entre manager et collaborateur au cours de l’entretien individuel annuel L’entretien individuel est l’occasion de dresser un bilan de l’année écoulée de fixer les objectifs de l’année à venir et d’expliquer la contribution à la performance de l’entreprise C’est également lors de cet entretien que le collaborateur formalise ses demandes de formation et échange avec son manager sur ses perspectives de carrière Dans le cas où l’atteinte des résultats serait inférieure aux attentes un plan de progrès est mis en œuvre par le manager et le collaborateur afin de restaurer une dynamique de performance individuelle Le dispositif Talent@Renault permet également de partager au niveau du Groupe des orientations et pratiques communes en matière de développement des collaborateurs telles que la définition des critères de sélection des potentiels et la mise en place systématique pour cette population de plans de développement intégrant un parcours de carrière Enfin l’outil Talent@Renault permet désormais un pilotage plus étroit des plans de succession pour les postes clés de l’entreprise La rémunération des cols blancs se base sur  Ple niveau de responsabilité Les postes ont été évalués en fonction de leur niveau de responsabilité en s’appuyant sur la méthodologie internationale Hay Cette évaluation permet d’établir une cartographie complète des postes en interne dans les différents métiers et dans les différentes Régions garantissant ainsi une plus grande équité globale et une meilleure visibilité sur les parcours de carrière Elle présente aussi l’avantage de pouvoir précisément comparer les échelles de rémunération de Renault avec le marché afin de mieux piloter la compétitivité et l’attractivité de la politique salariale C’est sur la base de cette classification des postes qu’est désormais structuré le système de rémunération fixe et variable Fin 2013 cette méthode d’évaluation des postes a été déployée dans neuf pays du Groupe (couverture des principales entités de chaque pays) Son déploiement a été poursuivi sur 27 pays en 2014 L’année 2015 sera consacrée à la finalisation du déploiement  Pla maîtrise du poste définie selon des critères précis et partagés afin de rendre son évaluation plus objective et de l’harmoniser au sein du Groupe  Ple niveau de réalisation des objectifs fixés À travers ces trois composantes c’est bien la contribution individuelle apportée à l’entreprise indépendamment de tout autre facteur qui est rémunérée La partie variable de la rémunération destinée aux managers et aux cadres est construite autour des principes suivants  Pplus le niveau de responsabilité est élevé plus la proportion variable de la rémunération est importante  Pplus le niveau de responsabilité est élevé plus la proportion d’objectifs collectifs est importante  Ple paiement de la rémunération variable est conditionné par l’atteinte de deux objectifs fédérateurs au niveau du Groupe  Pla rémunération variable s’appuie sur des objectifs collectifs ainsi que sur l’appréciation de la performance individuelle Elle s’articule autour de deux dispositifs  Pun dispositif Groupe destiné aux titulaires des postes dont le niveau de responsabilité est le plus important  Pun dispositif défini au niveau de chaque pays destiné aux autres managers ou aux cadres La rémunération des dirigeants est abordée dans le chapitre 3 3 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141392RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEINTÉRESSEMENT À LA PERFORMANCE DU GROUPERenault applique une politique d’intéressement des salariés qui comprend d’une part une contribution aux résultats financiers du Groupe et d’autre part une contribution à la performance des établissements Période 2012 2013Sur cette période un accord triennal en vigueur depuis le 1er janvier 2011 était appliqué et calculé sur la base de deux indicateurs  le free cash flow du Groupe ainsi que sa marge opérationnelle Exercice 2014Le 17 février 2014 un nouvel accord pour la période 2014 2016 a été signé comme le précédent il comprend deux volets  Pun intéressement aux résultats financiers du Groupe lié aux résultats de la marge opérationnelle du Groupe  Pun intéressement aux performances de chacun des établissements Au cours des trois dernières années Renault  s a s a versé les montants d’intéressement aux résultats financiers et aux performances suivants  ANNÉEMONTANT CUMULÉ  INTÉRESSEMENT FINANCIER + PERFORMANCE (en millions d’euros)2012 66 322013 74 652014 109 4ACTIONNARIAT ET ÉPARGNE SALARIALERenault dispose d’un plan d’épargne groupe (PEG) en France par adhésion volontaire des filiales détenues à plus de 50  % (10  filiales adhérentes) Ce PEG est composé de cinq Fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) investis suivant les normes socialement responsables et labellisés par le Comité intersyndical de l’épargne salariale et de trois FCPE investis en titres de l’entreprise (action Renault code ISIN  FR0000131906) Les titres des portefeuilles classés ISR (Investissement socialement responsable) sont sélectionnés en fonction de la politique de l’emploi des conditions de travail du respect des normes environnementales et du Gouvernement d’entreprise Ces cinq fonds et le FCPE Action Renault sont ouverts aux versements des salariés tout au long de l’année En  2014 le montant total des versements effectués au plan d’épargne de Renault a été de 16 6  millions d’euros (en progression de 60  % vs  2013) dont 98  % issus de transferts de primes d’intéressement La valorisation totale du PEG de Renault au 31 décembre 2014 est de 602 millions d’euros En 2011 Renault a mis en place un Plan d’épargne retraite collectif (Perco) système d’épargne collective permettant au salarié de se constituer une épargne accessible au moment de la retraite sous forme de rente ou sous forme de capital Le dispositif mis en place offre la possibilité pour le salarié de verser au Perco son intéressement des versements libres ou encore une partie des congés de son capital temps individuel (CTI) dans la limite de 10  jours par an En complément Renault abondera à hauteur de  25  % les jours de CTI versés au Perco Le salarié a le choix entre une gestion libre de son épargne les FCPE proposés dans le cadre du PEG ayant été retenus à l’exception des FCPE d’actionnariat ou une gestion pilotée via des fonds générationnels de la gamme Natixis Horizon Retraite En  2014 le montant total des versements effectués au Perco Renault a été de 13  millions d’euros dont 63  % de monétisation de jours de congés La valorisation totale du Perco Renault au 31 décembre 2014 est de 41 5 millions d’euros (voir en annexe 2 9 1) INNOVATION PARTICIPATIVELa volonté d’associer l’ensemble du personnel à une démarche d’innovation participative est ancrée depuis plus de  20  ans dans la culture Renault à travers l’organisation et la valorisation des «  idées concrètes de progrès  » (ICP) L’importance d’accompagner la créativité des collaborateurs reste au cœur des préoccupations de l’entreprise d’une part car par leur connaissance de leur environnement les collaborateurs sont les mieux à même de le faire progresser et d’autre part du fait du lien direct entre la créativité des collaborateurs et leur motivation En 2014 Renault s a s a souhaité renouveler et réformer le management de l’innovation participative Ce nouveau dispositif privilégie dorénavant la génération d’idées dégageant des économies chiffrables Il est complété par la mise en œuvre de cercles de progrès 2 4 4 DIALOGUE SOCIALEn 2014 le dialogue social au sein du Groupe a été particulièrement soutenu et témoigne de la volonté de privilégier la voie de la négociation pour relever les défis contemporains  allier compétitivité de l’entreprise et cohésion sociale tout en prenant en compte des attentes diverses et des contextes économiques locaux très contrastés 2 4 4 1 FAVORISER LE DIALOGUE SOCIAL À TOUS LES NIVEAUXLe groupe Renault veille à ce que la représentation du personnel soit assurée dans l’ensemble des entités du Groupe par des salariés des entités représentatifs du fait de leur élection ou de leur appartenance syndicale Le groupe Renault affirme son attachement au strict respect de la liberté syndicale en matière d’adhésion et de prise de responsabilité syndicale conformément aux principes fixés par la convention de l’Organisation Internationale du travail n° 87 de 1948 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical Le groupe Renault s’engage également à respecter les termes de la convention de l’Organisation Internationale du travail n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014140Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN  ENGAG ÉS POUR UNE CROISSANCE DURA BLE2 4 4 2 UN DIALOGUE SOCIAL À L’ÉCHELLE DES CINQ CONTINENTSLe Comité de groupe Renault (CGR) qui a fêté ses vingt ans en 2013 est l’instance privilégiée de dialogue entre la Direction et les représentants du personnel au niveau de l’ensemble du groupe Renault Il est composé de 40 représentants venus de 20  pays  34 représentants des filiales détenues majoritairement par Renault dans l’Union européenne ainsi que six observateurs dans le reste du monde (Argentine Brésil Corée Maroc Turquie Russie) Ce dialogue se concrétise à travers des rencontres régulières qu’il s’agisse des réunions du Comité restreint ou de la réunion plénière annuelle Il permet notamment d’anticiper et d’accompagner les évolutions marquantes du Groupe En 2014 le Comité de groupe Renault s’est réuni en session plénière durant trois jours pendant lesquels les membres de la Direction générale dont le Président sont venus partager et échanger sur les orientations du Groupe Cette session plénière a également été marquée par la tenue pour la première fois d’échanges inter pays entre les membres du Comité sur les bonnes pratiques menées dans l’ensemble des pays représentés au sein du Comité de groupe Renault La session plénière a été suivie comme l’accord cadre mondial le prévoit d’une réunion de suivi de deux jours préparée avec les parties signataires au cours de laquelle ont pu être partagées les modalités concrètes de suivi de l’accord et plus particulièrement les modalités d’information des collaborateurs dans le monde les conditions de dialogue social local les indicateurs de suivi convenus conjointement en lien avec la norme ISO 26000 et le Global Reporting Index G4 En 2014 le Comité de groupe restreint a été réuni à quinze reprises Il s’est notamment rendu sur les sites de Sandouville à l’occasion du lancement du nouveau Trafic du Global Technical Center du Manufacturing à Flins pour des échanges centrés sur le développement des compétences à Fresnes pour le lancement du programme commercial Care Une Learning session s’est tenue au Brésil à Curitiba et à Sao Paolo permettant de mieux comprendre sur place les challenges industriels commerciaux et sociaux de Renault do Brasil Enfin les membres du comité restreint ont été informés en mars de la mise en place d’un management commun avec Nissan des domaines de convergences identifiés au sein des fonctions ingénierie fabrications et logistique achats et ressources humaines UN ACCORD CADRE DE PORTÉE MONDIALE«  S’engager ensemble pour une croissance et un développement durables » Le 2 juillet 2013 Renault le Comité de groupe Renault et IndustriALL Global Union ont signé un accord mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale «  S’engager ensemble pour une croissance et un développement durables » Cet accord prend racine dans l’identité et la stratégie de Renault ainsi que dans ses valeurs humanistes Fruit d’un dialogue social responsable à l’échelle internationale cet accord s’inscrit dans la continuité de la Déclaration des droits sociaux fondamentaux signée en octobre  2004 qu’il enrichit et modernise pour l’adapter aux nouvelles exigences économiques Par cet accord les signataires (Renault le Comité de groupe Renault et les représentants d’IndustriALL Global Union fédération représentant les salariés de la métallurgie dans le monde) s’engagent conjointement sur cinq axes d’action majeurs  Ple respect des droits sociaux fondamentaux L’accord renouvelle et renforce les engagements pris lors de la signature de la Déclaration d’octobre 2004  Pla responsabilité sociale vis à vis des salariés qui s’exerce à travers le dialogue social la politique santé et sécurité la gestion de l’emploi et des compétences la gestion des rémunérations et de la protection sociale et la promotion de la diversité  Pla responsabilité sociétale dans les territoires où le groupe Renault est implanté exprimée notamment par le soutien à des projets éducatifs des actions d’insertion des jeunes dans l’univers automobile et la promotion de la sécurité routière  Ples relations avec les fournisseurs et sous traitants pour la sélection desquels le respect des droits fondamentaux est un critère déterminant  Pla réduction de l’empreinte environnementale en conciliant les offres de produits et de services du groupe Renault avec la protection de l’environnement et renforçant le management de l’environnement sur l’ensemble de l’entreprise Par ailleurs la politique prévention santé sécurité et environnement de travail découle des engagements pris dans la Déclaration des droits sociaux fondamentaux de  2004 renforcés dans l’accord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale Fondée sur la prévention des risques cette politique vise à assurer la sécurité du personnel à préserver sa santé physique et mentale et à proposer un environnement de travail motivant Cet accord s’applique partout dans le monde dans l’ensemble des sociétés dont Renault s a s possède directement ou indirectement plus de la moitié du capital En 2014 une nouvelle étape a été franchie dans la mise en œuvre de cet accord avec la définition en lien avec les experts métiers et les partenaires sociaux signataires de 60 indicateurs qui peuvent être suivis et dans les principaux pays et au niveau global En ce sens l’accord cadre mondial constitue un cadre de référence pour la mise en œuvre de la politique ressources humaines dans le respect des législations nationales et des conditions de dialogue social 2 4 4 3 UN DIALOGUE SOCIAL LOCAL PERMANENTLes 27 accords majeurs signés en 2014 avec les partenaires sociaux dans le Groupe témoignent d’un dialogue social responsable en lien avec la stratégie du Groupe et sa politique de ressources humaines On distingue notamment deux axes majeurs  Pla situation des marchés et l’évolution de l’activité correspondante de Renault conduit un nombre de plus en plus important de pays à conclure des accords de compétitivité pluri annuels associant attribution de nouveaux produits à une plus grande flexibilité du travail politique salariale modérée et conditions d’emploi adaptés C’est le cas en Espagne ou l’accord triennal 2014 2016 a été signé en novembre  2012 avec les syndicats majoritaires UGT CCOO et CCP Cet accord a été notamment enrichi d’un contrat de génération GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141412RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CAPITA L HU MAIN   EN GAGÉS POUR UN E CROISSANCE DURA BLEC’est aussi le cas en France où l’accord conclu au printemps 2013 avec trois syndicats majoritaires (CFE CGC CFDT et FO) « Contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France » a fait l’objet d’un bilan un an après sa signature Cet accord a permis de créer les conditions d’attribution de 132 000 Micra à l’usine de Flins à l’horizon 2016 de volumes de véhicules FIAT à l’usine de Sandouville et depuis janvier  2014 de relocaliser 65  000 boîtes de vitesses à Cléon et d’affecter la production de châssis de Micra à l’usine du  Mans Il a également permis des investissements dans plusieurs sites comme la SOVAB et la Fonderie de Bretagne Suite à cet accord un nouveau dispositif d’intéressement a été mis en place pour les années 2014 2016 Signé par la CFDT la CFE CGC et FO le 17  février 2014 le nouvel accord d’intéressement comprend deux dispositifs distincts Le premier dispositif relatif aux résultats financiers du Groupe permet de renforcer et de rendre plus lisible le lien entre l’amélioration des résultats et la rétribution des collaborateurs Le second dispositif relatif à l’intéressement aux performances locales des établissements a pour objectif l’amélioration des résultats qualité coût délai tout en harmonisant les critères de mesure entre les entités dans un souci d’équité et de développement de l’esprit d’appartenance au Groupe Au Brésil l’accord collectif conclu au printemps 2014 pour deux années avec le syndicat majoritaire SMATA prévoit notamment la ré intégration d’emplois jusqu’à présent externalisés En Slovénie l’accord conclu le 30  octobre 2014 avec les partenaires sociaux pour la période couvrant les années 2014 2015 et 2016 conjugue fluctuation de l’activité ajustement du temps de travail emploi et rémunération  Pl a préservation de la santé et de la sécurité ainsi que l’amélioration de la qualité de vie au travail des membres du personnel constituent pour le groupe Renault un objectif majeur  Deux accords promouvant la qualité de vie au travail comme un axe important de la dimension de la vie professionnelle ont notamment été conclus en Slovénie et au sein de Renault Retail Group En France deux accords mettant en place une couverture complémentaire santé obligatoire pour l’ensemble des salariés ont été conclus  Ppour les salariés de Renault Retail Group l’accord conclu le 24 juin 2014 avec la CFDT la CFE CGC la CGT et FO offre à l’ensemble des salariés de Renault Retail Group un niveau de garanties performant et compatible avec une politique de maîtrise de l’équilibre financier renforce la solidarité entre les intéressés dans le cadre d’un régime obligatoire et mutualisé et permet d’optimiser le niveau et le coût des garanties tout en donnant la possibilité de souscrire à un niveau de prestations supérieur Ppour les salariés de Renault s a s l’accord conclu avec la CFDT la CFE CGC et la CGT le 11  septembre 2014 a mis en place une couverture complémentaire santé obligatoire pour l’ensemble des salariés au 1er  janvier 2015 Avec trois formules d’adhésion (individuelle duo et famille) les signataires ont souhaité prendre en compte la situation personnelle de chacun Ils ont également été attentifs à faire de ce contrat un contrat responsable et solidaire Responsable car il s’inscrit dans la démarche nationale de maîtrise des dépenses de santé et encourage les actions de prévention Responsable car il s’inscrit dans la démarche nationale de maîtrise de dépenses de santé et encourage les actions de prévention Solidaire car il propose une couverture des frais de santé de qualité pour tous dès le régime de base et quel que soit le niveau de rémunération Enfin le premier protocole d’accord de concertation et de dialogue social de Renault à Tanger est entré en application le 1er janvier 2014 2 4 4 4 UNE COMMUNICATION INTERNE RÉACTIVE Le dialogue au sein du Groupe est parallèlement nourri par une communication interne réactive et variée Renault informe en continu ses collaborateurs sur l’actualité de l’entreprise en s’appuyant sur un réseau de communicants qui travaillent au cœur des métiers et des pays Le Groupe dispose d’un magazine unique destiné à l’ensemble des collaborateurs dans le monde Imprimé à plus de 100  000 exemplaires le magazine Global existe en français et en anglais et se décline en huit versions locales  Espagne Roumanie Russie Turquie Argentine Brésil Slovénie Colombie Deuxième pilier de la communication interne Groupe  Declic le portail intranet bilingue français anglais Ce portail est accessible partout dans le monde à l’ensemble des collaborateurs dotés d’un poste informatique soit environ 50 000 personnes Sur la page d’accueil les informations sont mises à jour quotidiennement pour relayer rapidement et largement l’actualité du Groupe L’objectif est de donner aux collaborateurs quand cela est possible la primeur de l’information ou a minima de diffuser l’information simultanément en interne ou en externe Depuis 2009 toutes les dépêches billets ou reportages peuvent être directement commentés par les collaborateurs qui ont ainsi l’opportunité de partager leurs perceptions et de poser leurs questions Les salariés peuvent également suivre les événements stratégiques (résultats financiers annonce d’un partenariat   etc ) en videostreaming Des sessions de questions réponses (open forum) avec les dirigeants sont régulièrement organisées Enfin le Président Directeur général et le Comité de direction du Groupe informent régulièrement les managers des projets stratégiques en cours à travers des conférences virtuelles (e conférences) Des supports pédagogiques sont également diffusés régulièrement à l’ensemble des managers pour qu’ils déploient à leurs équipes l’actualité du mois et un planning des événements à venir GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014142Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CULTIVER LES COMPÉTENCES DE DEMAIN2 5 CULTIVER LES COMPÉTENCES DE DEMAINDepuis 2009 l’éducation tient une place prioritaire au sein de la politique RSE du groupe Renault Parce que le groupe Renault est conscient que former aux métiers de demain ou aider les plus démunis à accéder au savoir est la clé du développement de la Société et aussi de l’entreprise les engagements de Renault dans ce domaine ne cessent de croître Ces engagements se manifestent sous plusieurs formes que ce soit au niveau sociétal environnemental ou social Dans ce sous chapitre nous proposons un tour d’horizon des engagements sociétaux 2014 du Groupe en matière d’éducation vis à vis des nouvelles générations et des plus démunis Cela concerne  Ples relations écoles universités à l’international  Ple soutien financier pour l’accès à l’éducation dans le monde  Pla formation par la recherche au service de l’innovation 2 5 1 RELATIONS ÉCOLES ET UNIVERSITÉS À L’INTERNATIONALComment créer un lien durable entre l’entreprise et les institutions académiques quand on sait que l’éducation est déterminante dans la création de valeur et dans le développement de jeunes futurs salariés  C’est une question à laquelle le groupe Renault répond depuis de nombreuses années à travers les actions qu’il mène en partenariat avec les écoles grandes écoles et universités de par le monde 2 5 1 1 LA FONDATION RENAULT WWW FONDATION RENAULT COMFonctionnant sur le principe de l’égalité des chances et entièrement consacrée à l’enseignement supérieur la Fondation Renault créée en 2001 constitue une réalisation exemplaire de ce que fait l’entreprise en matière d’éducation et de RSE Elle a pour vocation de créer un lien durable entre des institutions académiques (françaises et internationales) et l’entreprise  elle témoigne ainsi d’une implication forte de l’entreprise dans le mécénat en faveur de l’enseignement supérieur Le rôle de la Fondation est d’anticiper avec ses partenaires académiques et les responsables de l’entreprise les besoins en nouvelles compétences métiers Ses activités sont de trois natures  Ple financement et la co création de programmes académiques avec de prestigieux partenaires universitaires en France (Université Paris Dauphine École des Ponts ParisTech Arts et Métiers ParisTech) et à l’international (Université St Joseph au Liban)  Pl’attribution des «  Bourses fondation  » (frais d’étude et de séjour) à des étudiants français et étrangers sélectionnés en partenariat avec les universités partenaires de la Fondation situées dans 12  pays dans le monde  Ple soutien financier à d’autres fondations dédiées à la recherche et à l’enseignement supérieur (Fondation ParisTech) au soutien de jeunes étudiants méritants français issus de milieux défavorisés (Fondation Georges Besse Fondation Un Avenir Ensemble) ou au partage de connaissances et à l’innovation (Fonds de dotation Universcience) En 2014 la Fondation a étendu son partenariat à la Chine et à l’Algérie avec l’arrivée de nouveaux partenaires  HEC Alger Polytechnique Alger et l’Université d’Oran pour l’Algérie Wuhan University Huazhong University et Tsinghua University pour la Chine Sur le volet académique la Fondation a soutenu et financé six programmes de formation en 2014  Pune licence professionnelle Véhicule Électrique et Électromobilité (LPVEE)  Ptrois  Masters  Transport et Développement Durable Mobilité et Véhicule Électrique Management de la Sécurité Routière  Pun MBA en management multiculturel  Pun doctorant dans le cadre d’un programme qui s’est arrêté fin 2014 Zero Carbon Leader Program Ces programmes qui ont été co construits avec ses partenaires universitaires sont tout particulièrement axés sur trois thèmes au cœur des préoccupations de l’entreprise  le management multiculturel la mobilité durable et la sécurité routière La Fondation détecte de jeunes talents puis les accueille et les soutient pour suivre les programmes qu’elle propose À ce titre elle organise et finance également en totalité l’année d’études en France de ses étudiants boursiers  bourse mensuelle inscription dans les écoles et universités françaises couverture sociale voyage aller retour entre le pays d’origine et la France voyage de découvertes économique et culturelle Chaque année plus de 80 étudiants boursiers sont diplômés De par ses statuts la Fondation Renault n’a pas pour vocation à être un vivier de jeunes talents pour Renault Son fonctionnement est indépendant de la politique de recrutement de l’entreprise S’agissant de mécénat d’entreprise pur sa mission est de former des jeunes aux métiers de demain en lien avec l’expertise métier de l’entreprise Néanmoins Renault peut tirer profit de ces jeunes dans le cadre de leur stage apprentissage pour ceux qui souhaitent le faire au sein de l’entreprise À noter qu’en février 2014 le Master Mobilité et Véhicules Électriques (MVE) a été reconnu par « Le Monde de l’Éducation » comme l’un des seize meilleurs masters de France GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141432RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CULTIVER L ES COMPÉTEN CES DE DEMAIN2 5 1 2 DANS LE GROUPE RENAULTLes Fondations de Renault dans les filiales du Groupe sont également impliquées dans l’enseignement supérieur dans leurs pays respectifs À titre d’exemple  Pla Fondation Renault Espagne a accordé pour la deuxième année consécutive le prix du meilleur projet de fin d’étude à un étudiant pour un projet en ingénierie industrielle lié à la mobilité durable  Pla Fondation Renault Colombie créée en mai  2014 apporte son soutien financier à quelques étudiants également  PRenault Roumanie a développé en 2007 le Master IPA (I ngénierie Projet Automobile) avec l’Université de Compiègne en France (UTC) Ce master créé en étroite collaboration avec les ingénieurs de Renault Roumanie est dispensé dans les universités techniques partenaires de Bucarest Pitesti Craiova et Lasi qui interviennent chacune dans leur spécialité 90  % des étudiants qui ont suivi ce master ont été embauchés à l’issue de leur stage chez Renault Roumanie ou l’un de ses sous traitants 2 5 1 3 INVESTIR POUR FAIRE ENTRER L’ÉCOLE DANS LE MONDE DE L’ENTREPRISELe groupe Renault œuvre au rapprochement entre le monde de l’entreprise et le monde de l’éducation car il est convaincu que c’est la seule façon de créer un meilleur fonctionnement des modèles économiques et sociaux pour des économies de marché responsables Pour cela de nombreuses actions et initiatives sont menées au sein du Groupe en France et à l’international  Psoutien des collaborateurs au monde académique Le partage des connaissances est inscrit dans les gènes du Groupe Nombreux sont les collaborateurs qui dans le cadre de leur temps de travail donnent des cours dans les différentes écoles universités dans le cadre de partenariats officiels comme les programmes académiques de la Fondation Renault ou les interventions dans les différentes écoles et universités dans les pays où Renault est implanté L’entreprise met ainsi à disposition de ces dernières les expertises ad hoc valorisant par la même occasion les salariés impliqués  Pdons de matériels Au delà de l’expertise des salariés le groupe Renault conscient que la connaissance s’acquiert par la mise en pratique des connaissances académiques a fait de nombreux dons de véhicules et d’outillage aux écoles Dans la région Nord Pas de Calais Renault a offert en 2014 plus de 300 véhicules aux lycées professionnels Grâce à ce don l’entreprise permet aux enseignants et à leurs élèves de développer leurs connaissances pratiques et de se former aux nouvelles technologies automobiles En Espagne la Fondation Renault Espagne a offert deux moteurs thermiques au Centre de formation Mencia pour permettre aux élèves de s’entraîner sur de vrais matériels En Roumanie Renault a fourni aux écoles lycées et universités des outils pédagogiques (voitures moteurs boites de vitesses pièces détachées) et aussi des ordinateurs afin que les étudiants puissent étudier dans les meilleures conditions Depuis 2006 la valeur des dons en matériel a dépassé 1 5 million d’euros  Paccueillir les étudiants au sein de l’entreprise les accompagner vers les métiers de demain Que ce soit via l’apprentissage les stages ou encore lors des sessions de découverte du monde de l’entreprise le groupe Renault met un point d’honneur à faire le pont entre les jeunes et le monde professionnel sur tous les continents Le dispositif de classes en entreprises est très répandu au sein du Groupe Il vise à renforcer le lien entre le Groupe et son territoire d’implantation Renault Colombie Renault Argentine et Renault Espagne ont continué à renforcer en 2014 leur dispositif appelé « Renault Expérience » qui permet à des jeunes de découvrir les métiers de l’ingénierie une grande partie d’entre eux pouvant être embauchés par la filiale à l’issue de leur formation En 2014 Renault Maroc a signé un mémorandum pour la mise en place d’une filière professionnelle «  bac pro » au sein de l’institut de formation aux métiers de l’industrie automobile Tanger Med Ce partenariat de trois ans renouvelable favorise la mise en place des filières professionnelles dans le domaine de l’automobile ZOOM SUR L’APPRENTISSAGE  En France par exemple La Fondation Renault via son programme de Licence Professionnelle Véhicules Électriques et à Électromobilité prépare les jeunes aux métiers de demain sur la mobilité électrique Depuis 2012 l’entreprise a offert aux étudiants des trois premières promotions de cette licence professionnelle une cinquantaine d’apprentissages dans ce nouveau domaine Nombreux sont ceux qui poursuivront une deuxième année d’apprentissage dans l’entreprise en Master Pro tant le lien entre la formation et l’entreprise avait été solide et avait fait ses preuves Les sites industriels français mènent également des opérations intitulées «  l’usine forme la jeunesse  » Renault en France s’engage à recruter 2 000 alternants par an ce qui correspond à 800 contrats d’insertion sur trois ans 30 % des embauches en CDI iront au moins de 30 ans Renault Roumanie a mis en place un protocole de coopération pour relancer l’apprentissage professionnel Ce protocole signé entre le Premier Ministre roumain et la Direction générale de Renault Roumanie a démarré en 2014 avec le lycée professionnel de Mioveni Il prévoit la création de classes spécialisées dans la conception la fabrication et la maintenance d’outillages d’emboutissage et de fonderie En parallèle de cette action chaque année en Roumanie ce sont plus d’une centaine d’étudiants qui grâce au programme Drive Your Future  ont l’opportunité de réaliser un stage au sein de Renault Roumanie Premiers pas dans leur future carrière puisque 30  % d’entre eux ont obtenu un contrat d’embauche à l’issue de leur stage  Pl’accueil de professeurs en entreprise Grâce au partenariat entre la Fondation Renault et la Fondation Croissance Responsable l’entreprise s’est ouverte aux professeurs des collèges et lycées et aux conseillers d’orientation Ce dispositif innovant qui rapproche les mondes de l’école et de l’entreprise offre des stages de découverte de trois jours en entreprise à des enseignants ou conseillers d’orientation  Pêtre challengés à l’école sur des projets en lien avec l’entreprise Pour sa 8e édition «  Course en Cours  » compétition autour de la F1 a rassemblé en 2014 plus de 140 collégiens lycéens et leurs enseignants issus de 24  académies en France Cette compétition dont l’objectif est de concevoir fabriquer et tester en équipe une F1 électrique en modèle réduit permet aux jeunes de créer un concept car original à partir des outils professionnels utilisés dans l’entreprise (CATIA   etc ) Renault les accompagne grâce au savoir faire de ses ingénieurs Cette expérience exceptionnelle permet aux jeunes de découvrir les métiers de l’automobile et peut être de susciter des vocations GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014144Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CULTIVER LES COMPÉTENCES DE DEMAIN2 5 2 SOUTIEN POUR L’ACCÈS À L’ÉDUCATION DANS LE MONDEL’accès à l’éducation de façon générale est souvent et malheureusement réservé aux plus favorisés voire aux élites Renault est conscient de l’importance de l’éducation comme créatrice de valeur pour un état un pays une entreprise et c’est pour cela que l’entreprise a mis au cœur de sa politique sociétale RSE des actions de mécénat permettant l’accès à l’éducation aux plus méritants et la lutte contre l’abandon scolaire 2 5 3 LA FORMATION PAR LA RECHERCHE AU SERVICE DE L’INNOVATIONConfronter les idées entre chercheurs et professionnels pour construire ensemble les solutions technologiques et services de demain comprendre les actes d’achats des consommateurs de demain tel est le défi que le groupe Renault s’est fixé à travers le soutien qu’il apporte à la recherche dans le monde de l’éducation 2 5 3 1 SOUTIEN AUX INSTITUTIONS ACADÉMIQUES  FONDATION PARISTECH UNIVERSITÉ PARIS DAUPHINE UNIVERSITÉ DE BRADFORDRenault via sa Fondation Renault consacre une partie de son budget au soutien financier de la recherche académique Ainsi en 2014 elle a versé 200  000  euros à la Fondation ParisTech dont l’objectif est de contribuer au rayonnement et au développement de l’enseignement supérieur scientifique français et européen et à la recherche La Fondation Renault soutient également la recherche dans le domaine marketing en attribuant chaque année à partir de 2013 et pendant trois ans 50 000 euros à l’Université Paris Dauphine pour mener de la recherche fondamentale en marketing En 2014 le groupe Renault a soutenu le premier MBA consacré à l’économie circulaire de l’université de Bradford en s’impliquant aux côtés de la Fondation Ellen Mac Arthur 2 5 2 1 ÉCOLE ET ÉGALITÉ DES CHANCESL’égalité des chances est au cœur des valeurs de la RSE du groupe Renault et l’accès à l’éducation s’y inscrit tout naturellement Plusieurs actions reflètent l’engagement de Renault auprès des plus démunis dans ce domaine La Russie a renouvelé l’expérience «  Début dans le métier  » qui a permis à plus de 30  jeunes orphelins âgés de 14  à 18  ans venant de différentes régions de Russie de découvrir les métiers de l’automobile Au programme  une visite de l’usine un workshop sur la sécurité au travail un cours à l’école de la dextérité Au Maroc Renault s’est investi dans le tissu associatif local de Tanger en finançant des bus destinés au transport scolaire qui permet aux jeunes de ne pas décrocher à l’issue de l’école primaire L’accès à l’éducation n’est pas qu’une affaire de régions lointaines En France aussi l’accès à l’éducation peut être difficile chez les plus démunis En 2014 Renault France s’est engagée aux côtés de l’É cole Polytechnique pour l’égalité des chances dans l’éducation en signant un accord de partenariat pour le programme « U ne grande école pourquoi pas moi   » Dans le cadre de cet accord Renault s’engage d’ici 2016 à faire découvrir à des lycéens les métiers de l’automobile et les grands enjeux associés L’action de Renault dans ce domaine se traduit également par le soutien que la Fondation Renault apporte à deux autres fondations œuvrant pour l’égalité des chances auprès des jeunes méritants issus de familles démunies C’est ainsi que Renault via sa Fondation Renault soutient la Fondation «  Un Avenir Ensemble » pour venir en aide aux jeunes défavorisés méritants Ces jeunes sont également parrainés par des cadres dirigeants de l’entreprise qui les soutiennent tout au long de leur scolarité jusqu’à leur entrée dans la vie active De la même façon la Fondation Renault soutient chaque année la Fondation Georges Besse pour la scolarité d’une vingtaine de jeunes méritants souhaitant mener des études d’ingénieur 2 5 2 2 DES COLLABORATEURS IMPLIQUÉSL’aide humanitaire de Renault dans ce secteur se fait non seulement via des aides financières ou en nature apportés directement aux associations et écoles locales mais aussi grâce à la mobilisation de ses salariés de partout dans le monde GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141452RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2CULTIVER L ES COMPÉTEN CES DE DEMAINLe soutien aux institutions académiques se fait également via l’engagement de Renault au sein de chaires Ce sont actuellement neuf chaires qui sont soutenues avec l’implication d’experts Renault sur des sujets à forte valeur d’innovation  THÉMATIQUE PARTENAIRE ACADÉMIQUE PARTENAIRESSystèmes d’éclairage embarqués Institut supérieur d’optique École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile (ESTACA) Strate École de Design PSA Valeo automotive lighting 2014Usages de l’automobile entre services rendus et propriété au Japon en Corée et en Europe (2014)Fondation France Japon de l’École des hautes études en sciences sociales 2014Mobilité et qualité de vie en milieu urbain Université Pierre et Marie Curie PSA Peugeot Citroën 2013Management de l’Innovation École Polytechnique Arcelor Mittal Dassault Systèmes ValeoRenouvelée 2014Théorie et méthodes de la conception innovante Mines ParisTech Dassault Systèmes RATP Thales VallourecRenouvellement 2015Smart Mobility Université Pierre et Marie Curie Atos Origin 2012Social Business HEC ParisTech Danone Schneider Electric Renouvellement 2015Modélisation Système pour le contrôle et la mise au point de moteurs à combustion interneÉcole Centrale Nantes LMS Engineering Innovation 2013Distribution et service automobile L’École Supérieure des Sciences Commerciales d’Angers (ESSCA)Nissan France – UCAR 19912 5 3 2 INSTITUT DE LA MOBILITÉ DURABLE (IMD)Renault la Fondation Renault et ParisTech ont créé en mars 2009 l’Institut de la Mobilité Durable (IMD) afin de pouvoir cerner à la fois les enjeux liés à l’avenir des transports de personnes et à la fois la conception de systèmes de mobilité innovants et écologiques (notamment électriques) Ses axes de recherche tournent autour des systèmes de mobilité électrique des business  model associés de la vision mondiale du basculement des transports vers le véhicule électrique les technologies de batteries (cf 2 2 2 1) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014146Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT2 6 ENVIRONNEMENT2 6 1 LES ENJEUX ÉCOLOGIQUESL’essor sans précédent qu’ont connu les activités humaines depuis la révolution industrielle s’est accompagné d’un accroissement exponentiel des besoins en énergie et en matières premières et des impacts environnementaux associés Ces phénomènes se sont encore intensifiés ces dernières années avec le développement extrêmement rapide de certaines économies émergentes et notamment de la Chine engendrant une multiplication des problématiques environnementales et sanitaires et des tensions sur les prix des matières premières En dépit des efforts mis en œuvre pour réduire la consommation de carburant et les émissions des véhicules le transport routier contribue encore de façon significative aux émissions de gaz à effet de serre et à la pollution atmosphérique urbaine La production de véhicules en grande série requiert par ailleurs des quantités considérables de matières premières dont les variations de cours ont des répercussions économiques majeures pour les constructeurs Entreprise responsable et consciente des grands enjeux écologiques auxquels est confrontée l’industrie automobile Renault les a intégrés à sa stratégie et de son organisation comme autant de défis à relever Le Groupe a ainsi fait le choix d’être pionnier dans le développement d’une gamme de véhicules électriques accessibles à tous et dans la mise en œuvre des principes de l’économie circulaire à travers le recyclage et la valorisation des véhicules en fin de vie et l’intégration d’une part toujours plus importante de matériaux recyclés dans les nouveaux véhicules Il figure par ailleurs parmi les leaders de l’industrie automobile en matière de consommation de carburant et d’émissions de CO2 des véhicules et s’engage à réduire les impacts environnementaux de ses produits sur l’ensemble de leur cycle de vie de génération en génération Cette démarche volontariste et anticipatrice n’est pas seulement le fruit de l’engagement historique de Renault en faveur d’un développement durable et bénéfique au plus grand nombre En effet la performance environnementale a des implications financières de plus en plus considérables et est désormais reconnue par l’entreprise comme un élément indissociable de sa compétitivité comme en témoigne le deuxième axe de la Politique Environnementale du Groupe POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE RENAULT1 Prévenir et réduire en continu l’empreinte environnementale et les impacts sanitaires de nos produits services et activités en intégrant les principes de l’analyse du cycle de vie et de l’économie circulaire 2 Contribuer activement à la compétitivité du groupe Renault et à la protection de ses actifs matériels et immatériels 3 Mettre en œuvre le management environnemental sur l’ensemble du groupe Renault et de sa chaîne de valeur en vue d’assurer le progrès continu et de se conformer aux réglementations et aux engagements volontaires Les domaines d’action prioritaires sont  Pchangement climatique & efficacité énergétique  Pressources & économie circulaire compétitive  Psanté et écosystèmes  Pservices et systèmes de mobilité innovants  Pmanagement environnemental & transparence et responsabilité de la communication et du dialogue avec les parties prenantes 2 6 2 UN MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENT TRANSVERSAL À L’ENTREPRISEPRINCIPAUX OBJECTIFSDATE DE LA PRISE D’OBJECTIF ÉCHÉANCE SITUATION À FIN 2014 Réduire les impacts sur la base de l’analyse du cycle de vie de génération en génération 2005 Continu Nouvelle Twingo Twinto II   Réduction  de 21 % à 28 % selon les impactsPublier les analyses du cycle de vie de la gamme véhicule électrique avec revues critiques d’experts externes2009 Continu ACV de ZOE Kangoo Z E Fluence Z E et Twizy publiées Auditer annuellement 100 % des sites de fabrication et les principaux sites tertiaires et logistiques sur l’environnement et la prévention des risques (audits internes) 2003 Continu 100 %Certification ISO 14001 de 100 % des sites de fabrication Renault 2012 Continu 100 % GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141472RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTDès 1995 Renault a inscrit dans sa politique environnementale et mis en œuvre un management de l’environnement sur l’ensemble de l’entreprise et du cycle de vie de ses véhicules s’appuyant sur un réseau environnement déployé sur tous les sites et toutes les activités du Groupe à travers le monde La révision de la politique environnementale du Groupe en 2013 a réaffirmé et étendu cet axe managérial à l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise 2 6 2 1 ANALYSE DE CYCLE DE VIE (ACV)Renault s’engage depuis 2005 à réduire les impacts environnementaux de ses véhicules sur l’ensemble de leur cycle de vie de génération en génération Afin d’assurer et de contrôler le respect de cet engagement Renault mesure depuis 2004 sur l’ensemble de leur cycle de vie les impacts environnementaux de ses véhicules de l’extraction des matières premières nécessaires à leur fabrication jusqu’à leur fin de vie Des analyses de cycle de vie (ACV) sont ainsi réalisées  Pen amont du cycle de conception des véhicules pour analyser les impacts et bénéfices environnementaux potentiels des innovations technologiques  Pen aval du cycle de conception pour confirmer et mesurer la réduction des impacts environnementaux d’une génération de véhicule à l’autre À fin 2014 12 modèles représentant 94% des ventes mondiales de véhicules particuliers et 87% des ventes totales de véhicules du Groupe (marques Renault Dacia et RSM) ont ainsi fait l’objet d’une ACV complète Chacune de ces ACV a été réalisée suivant une méthodologie normalisée ayant fait l’objet en 2012 d’une revue critique par un panel indépendant composé de cinq  membres dont trois  experts internationaux et deux  ONG qui  l’a reconnue conforme aux normes ISO  14040 et 14044 L’ACV comparative de la version électrique et des versions thermiques de Fluence et sa revue critique sont disponibles en ligne sur Renault com Pour plus de précisions méthodologiques se référer à l’annexe 2 9 2 1 Les ACV comparées de Nouvelle Twingo et Nouvel Espace par rapport à leurs devancières présentées ci dessous mettent en évidence la réduction des impacts environnementaux entre une génération de véhicules et la suivante GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014148Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTACV COMPARATIVE DE TWINGO II (2007) ET NOUVELLE TWINGO (2014)0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %Production du véhiculeUtilisation du véhiculeFin de viePotentiel de création d'ozone photochimiquePotentiel d'épuisement des ressources naturellesPotentiel de réchauffement climatiquePotentiel d'acidificationTwingo IINouvelle TwingoTwingo IINouvelle TwingoTwingo IINouvelle TwingoTwingo IINouvelle TwingoTwingo IINouvelle TwingoPotentiel d'eutrophisation 28 % 22 % 21 % 25 % 26 %ACV COMPARATIVE D’ESPACE IV (PHASE 2 EURO 4 – 2007) ET NOUVEL ESPACE (2015) 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %Production du véhiculeUtilisation du véhiculeFin de viePotentiel de création d'ozone photochimiquePotentiel d'épuisement des ressources naturellesPotentiel de réchauffement climatiquePotentiel d'acidificationEspace IVNouvel EspaceEspace IVNouvel EspaceEspace IVNouvel EspaceEspace IVNouvel EspaceEspace IVNouvel EspacePotentiel d'eutrophisation 4 % 30 % 37 % 25 % 26 %2 6 2 2 AGIR TOUT AU LONG DU CYCLE DE VIEÉCO CONCEPTIONPour réduire efficacement les impacts environnementaux aux différentes étapes du cycle de vie il faut agir dès la conception des véhicules soit deux à cinq ans avant leur mise sur le marché Renault a pour politique d’intégrer cette préoccupation au sein des processus de développement usuels qui structurent le travail des concepteurs mais également des fournisseurs de composants et de matériaux L’éco conception des véhicules du groupe Renault porte en particulier sur  Pla réduction des consommations de carburant et des émissions polluantes  Pla possibilité de recycler 85 % de la masse des véhicules en fin de vie et d’en valoriser 95 % ce qui nécessite en particulier de pouvoir identifier et séparer facilement les matériaux recyclables et pièces réutilisables lors du processus de démontage  Pl’utilisation de matériaux recyclés qui minimise la consommation de matières premières et les impacts environnementaux associés  Pla possibilité de rénover des origines mécaniques ou certains de leurs éléments (remanufacturing) en facilitant leur démontage et l’expertise de leurs constituants  Pla réduction de la masse des véhicules  Pla minimisation du bruit généré par le véhicule  Pla suppression des substances potentiellement toxiques au sein des véhicules et des processus de fabrication  Pla mise à disposition dans le véhicule d’aides à l’éco conduite GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141492RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTSachant qu’un véhicule est constitué à 57  % de pièces achetées l’éco conception repose largement sur l’implication et la coopération de nos fournisseurs pilotés par la Direction des achats et Renault Nissan Purchasing Organization (cf 2 2 3) LOGISTIQUELe management de l’environnement en logistique mis en œuvre depuis 2010 porte en particulier sur la mesure et la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées au transport de pièces à destination de nos sites industriels et de véhicules finis de nos usines à leur lieu de distribution à travers le plan Logistics eco2 axé sur Pla réduction du nombre de kilomètres parcourus (localisation des fournisseurs dans les pays de production optimisation des flux logistiques)  Pl’optimisation du taux de remplissage des camions conteneurs et des emballages  Ple développement du transport maritime et ferroviaire en alternative au transport routier  Pl’évaluation et l’amélioration des performances environnementales des transporteurs à travers des actions de collaboration portant notamment sur la mesure de leur performance énergétique la sensibilisation et la formation des conducteurs de poids lourds à l’éco conduite D’autre part des boucles logistiques d’emballages réutilisables sont mises en place lorsque leur impact économique et environnemental est positif de façon à réduire le recours aux emballages à usage unique et les quantités de déchets qu’ils engendrent Pour plus de précisions sur le plan Logistics eco2 et la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées au transport se reporter au 2 6 3 1 FABRICATIONLe groupe Renault a fait le choix d’un fonctionnement décloisonné Le réseau environnement est transversal et met en relation les métiers de l’environnement et les autres processus de l’entreprise mais aussi les sites entre eux Cette organisation intégrée s’appuie sur  Pune formation de l’ensemble du personnel aux enjeux et pratiques de la protection de l’environnement et à leur prise en compte dans leur activité quotidienne  Pun réseau de correspondants environnement intégrés aux départements de production au sein desquels ils déploient et animent le management environnemental  Pune équipe de spécialistes au sein de chaque site de production chargée de coordonner les actions de progrès environnemental et la conformité aux exigences réglementaires et aux standards environnementaux internes sur l’ensemble du site  Pdes experts corporate chargés de définir et déployer les politiques techniques de fournir assistance et conseil aux sites et aux projets d’organiser le partage des meilleures pratiques et le reporting des données environnementales à l’échelle du Groupe Le réseau environnement industriel couvre tous les sites industriels de Renault et les métiers de la fabrication il comprend plus de 200  membres répartis dans 13  pays et 46   sites et filiales L’originalité de ce mode de management réside dans le développement d’une organisation transversale visant à promouvoir les échanges d’information entre les membres du réseau de façon à favoriser la diffusion des meilleures pratiques et à mutualiser les compétences Le management de l’environnement dans les usines Renault repose sur six piliers Une démarche d’amélioration continue dans le cadre de la norme ISO 14001À partir de 1995 Renault a déployé sur ses sites une démarche systématique de management environnemental et d’amélioration continue s’appuyant sur la norme ISO  14001 afin de réduire ses impacts environnementaux et d’assurer la conformité réglementaire Depuis 2008 100  % des 31 sites industriels du groupe Renault ainsi que les 10 principaux sites d’ingénierie et de logistique sont certifiés ISO 14001 Des outils et standards transversauxAfin d’assurer des pratiques homogènes exemplaires et cohérentes avec la politique et les objectifs de l’entreprise en matière de protection des personnes des biens et de l’environnement quel que soit le pays d’implantation des usines et en particulier lorsque celles ci ne sont pas soumises à un cadre réglementaire contraignant des Règles Techniques Métier E&HSE définissent les exigences minimales applicables à l’ensemble des sites du Groupe (Voir paragraphe L’éco conception des procédés industriels ci dessous) Les sites peuvent également s’appuyer pour le management environnemental et la gestion des produits chimiques sur des outils standards gérés par des fonctions expertes et mis à leur disposition tels que  Pun système expert Corporate déployé mondialement et disponible en langues française anglaise espagnole portugaise et coréenne qui hiérarchise les impacts environnementaux des activités et les potentiels de danger vis à vis du risque chimique des installations qui sont à traiter en priorité dans les plans d’action environnementaux des usines  Pun système de reporting des impacts environnementaux et consommations énergétiques (R2E)  Pune base de données Chemis (acronyme pour CHEMical Information System) disponible dans les principales langues du Groupe pour la maîtrise des substances dangereuses et la prévention des risques chimiques Chemis est l’outil pivot du processus de management des risques chimiques du groupe Renault qui vise tant sur le plan de la santé que de l’environnement à sécuriser l’introduction des produits chimiques à prévenir les risques associés à leurs usages et à anticiper les évolutions technologiques et réglementaires (cf 2 7 2)  Pune veille et un suivi de la conformité aux législations environnementales nationales et communautaires  Pune base documentaire de standards et bonnes pratiques E&HSE accessible depuis n’importe quel site du Groupe L’éco conception des procédés industrielsChaque projet industriel est suivi par un chef de projet Énergie et Hygiène Sécurité Environnement (E&HSE) qui s’assure de la prise en compte à chaque jalon projet des exigences réglementaires applicables et des politiques techniques du Groupe (ou Règles Techniques Métier) en matière de protection de l’environnement d’efficacité énergétique d’hygiène industrielle et de prévention des risques d’incendie et d’explosion GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014150Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTBasées sur les règles de l’art et le cadre réglementaire ou normatif le plus exigeant au niveau international (règlement européen REACH Directive ATEX législation française sur les installations classées pour la protection de l’environnement normes américaines de protection incendie NFPA…) et régulièrement mises à jour ces Règles Techniques Métier E&HSE sont applicables à l’ensemble des sites du Groupe sauf exigence réglementaire locale plus contraignante Elles peuvent cependant être encore renforcées sur certains projets lorsque le contexte environnemental local le justifie comme l’illustrent les technologies de pointe mises en œuvre sur le site de Tanger au Maroc pays soumis à un fort stress hydrique pour réduire les consommations d’eau (ainsi que les émissions de CO2) et recycler intégralement les effluents industriels L’intégration des standards environnementaux dans le système de production RenaultDès 2004 la décision a été prise d’intégrer les standards environnementaux dans le système de production Renault (SPR) Ainsi l’application au quotidien des gestes environnementaux au poste du travail se met en place via le processus SPR L’anticipation des évolutions industrielles réglementaires et environnementalesCréés en 2002 les schémas directeurs E&HSE décrivent la situation et les perspectives d’évolutions de chaque site industriel à un horizon de 10  ans en prenant en compte notamment les contraintes externes telles que la sensibilité écologique du milieu et les futures obligations réglementaires Ils contribuent au dialogue entre la stratégie industrielle l’ingénierie les maîtres d’ouvrage bâtiments et les usines pour garantir que chaque projet contribue à la réduction des impacts environnementaux des sites Le contrôleAfin de contrôler la mise en œuvre des exigences de la norme ISO 14001 mais également le respect des standards internes de l’entreprise en matière de protection de l’environnement des personnes et des installations le Groupe met en œuvre depuis la fin des années 1990 des outils environnement internes sur l’ensemble de ses sites industriels et ses principaux sites d’ingénierie et de logistique au niveau mondial Ces audits internes sont réalisés par des membres du réseau environnement (Responsables environnement et spécialistes métiers) sous la forme d’audits croisés de façon à favoriser les échanges de bonnes pratiques entre sites et à stimuler l’amélioration de la performance environnementale À fin 2014 le réseau dispose d’environ 70 auditeurs internes environnement spécialement formés et qualifiés sur la base d’une part de la norme ISO 14001 et d’autre part de référentiels d’audit internes construits à partir des Règles Techniques Métier Energie et Hygiène Sécurité Environnement (voir paragraphe L’éco conception des procédés industriels ci dessus) Vente et après vente Depuis 2007 Renault Retail Group distributeur des marques Renault Dacia et Nissan dans 13 pays d’Europe a mis en place une démarche de management environnemental Un coordinateur environnement RRG est chargé de la formation et de l’animation d’un réseau de correspondants environnement en France et en Europe Il déploie un corpus de procédures de management environnemental mises à disposition via le réseau intranet RRG déploie par ailleurs en France (depuis 2011) et en Europe (depuis 2013) une démarche de reporting des impacts environnementaux de ses établissements dont une synthèse est présentée ci dessous GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141512RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTRENAULT RETAIL GROUP – IMPACTS ENVIRONNEMENTAUXFRANCE EUROPE HORS FRANCEPRINCIPALES MESURES DE MANAGEMENT ET DE RÉDUCTION DES IMPACTSNombre d’établissements150 26 Taux de couverture du reporting100 % 100 %Déchets (tonnes)9  773 Non disponibleContrats de gestion des déchets par prestataires spécialisésConsignes de triPdont Dangereux 2 642 Pdont Non Dangereux 7 131 Consommation d’énergie (MWh PCI) 107 558 53 473 Plan d’économies d’énergie notamment en périodes de fermetureÉmissions de gaz à effet de serre (t eq CO2) 16 107 16 124 Plan d’économies d’énergiePdont liées à la combustion 13 453 5 981 Pdont liées à l’électricité consommée 2 654 10 143 Pdont liées aux gaz frigorigènes 110 Non disponibleÉmissions de COV (tonnes) 87 Non disponibleConsommation d’eau (m3) 140 011 138 137 Contrôle de fuite sur base des facturesSéparateurs d’hydrocarbures avant rejet en réseau d’assainissementSols et nappes souterrainesExtraction ou neutralisation des cuves à simple paroi enterréesÉquipements de prévention (bacs de rétentions cuves double peau ou aériennes) 1 Un établissement comporte un ou plusieurs garages Renault accompagne également en ce sens son réseau de concessionnaires et d’agents franchisés En France la Direction commerciale (DCF) assure l’information et le partage des bonnes pratiques lors du Club métier environnement organisé annuellement dans chaque pôle régional Les coordinateurs environnement RRG participent et contribuent à ces clubs Par ailleurs la DCF accompagne le réseau en proposant un panel sélectionné de prestataires nationaux de collecte et traitement des déchets Renault finance également l’accès de son réseau commercial au site Autoeco com qui permet aux établissements de suivre leur volumétrie de déchets Enfin Renault est partenaire du Conseil national des professions de l’Automobile (CNPA) qui dans le cadre du « Défi de l’Environnement » apporte au réseau commercial une aide technique dans le déploiement des mesures de protection environnementales et la recherche d’aides financières Du fait de la taille réduite des établissements commerciaux (au regard de celle des sites industriels du Groupe) leur engagement dans une démarche de certification ISO 14001 s’effectue sur une base volontaire sauf en Corée du Sud où le réseau commercial est intégré dans la certification ISO 14001 de l’ensemble de la filiale Renault Samsung Motors La composition des produits utilisés dans le réseau commercial du Groupe et des pièces et accessoires commercialisés sous les différentes marques du Groupe à travers le monde fait l’objet au même titre que celle des produits et pièces utilisés dans la fabrication des véhicules d’un processus de contrôle rigoureux visant à préserver la santé des consommateurs et des travailleurs intervenant dans l’entretien et la réparation des véhicules à protéger les écosystèmes et à assurer la conformité aux réglementations en vigueur dans les pays de commercialisation telles que le règlement REACH en Europe (cf   2 7 2) Renault propose par ailleurs aux possesseurs de véhicules Renault une large gamme d’organes mécaniques rénovés commercialisés sous l’appellation « échange standard » à un prix inférieur à celui d’une pièce neuve tout en conservant les mêmes exigences de qualité En complément une offre après vente de pièces dites de « peau » (capot ailes optiques etc ) d’occasion collectées dans le réseau de démolisseurs d’Indra et sélectionnées par la filiale Gaïa est ouverte aux clients dont les véhicules ne sont pas économiquement réparables avec des pièces neuves uniquement Ces offres s’inscrivent dans la démarche d’économie circulaire mise en œuvre par le groupe Renault afin de réduire la consommation de ressources naturelles et l’empreinte environnementale associées à ses produits sur leur cycle de vie (cf 2 6 3 2) UTILISATION DES VEHICULESLes analyses de cycle de vie montrent que plus de 80 % des gaz à effet de serre et la majeure partie des polluants atmosphériques émis au cours du cycle de vie d’un véhicule thermique sont liés à sa phase d’utilisation (cf 2 6 2 1) Le premier levier de réduction de ces émissions est technologique via la réduction des émissions des véhicules thermiques et le développement et la commercialisation d’une gamme de véhicules électriques n’émettant aucun polluant ni gaz à effet de serre lors de leur utilisation C’est pourquoi le Groupe Renault y consacre une part importante (de l’ordre de 60  % en 2014) de ses dépenses de Recherche et Ingénierie Avancée ce qui lui permet de se positionner parmi les leaders de l’industrie automobile dans ces deux domaines Le comportement des utilisateurs de véhicules et leurs usages constituent cependant un autre gisement de progrès considérable Renault s’attache donc à promouvoir l’éco conduite qui permet de réduire significativement l’énergie dépensée et les gaz à effet de serre rejetés lors de l’utilisation d’un véhicule Les actions et résultats de l’entreprise en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques des véhicules thermiques de commercialisation d’une gamme de véhicules électriques et de promotion de l’éco conduite sont développées aux paragraphes 2 6 3 1 Énergie et changement climatique et 2 6 3 5 Q ualité de l’air GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014152Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTFIN DE VIE DES VEHICULES Au sein de l’Union européenne la réglementation impose qu’en 2015 95 % de la masse des Véhicules Hors d’Usage (VHU) soient valorisés dont 85  % recyclés Conformément au principe de responsabilité élargie du producteur il est de la responsabilité des constructeurs automobiles de participer à l’organisation et au financement de ce processus Hors d’Europe d’autres pays ont mis en place ou s’apprêtent à mettre en place des réglementations similaires (Corée Turquie Russie) Renault contribue à l’organisation de la collecte et du traitement des véhicules hors d’usage partout où cela est nécessaire Cette contribution prend différentes formes soit l’organisation d’un réseau propre de centres de collecte et de traitement agréés des VHU soit la participation à une démarche collective de structuration des filières de recyclage de VHU associant constructeurs automobiles démolisseurs et pouvoirs publics Renault participe d’autant plus activement que son poids dans le parc roulant est important et s’investit donc particulièrement en France et en Roumanie Dans tous les cas la reprise s’effectue sans frais pour le dernier détenteur Par ailleurs les informations concernant les méthodologies de dépollution de démontage et de recyclage sont fournies aux opérateurs de recyclage et aux filières de valorisation énergétique par l’intermédiaire du site de l’International Dismantling Information System (www idis2 com) Au total les marchés pour lesquels Renault contribue à la collecte et au traitement des VHU représentent plus de 60 % des ventes mondiales du Groupe en 2014 En France Renault a fait le choix d’investir directement dans la filière de collecte et traitement des VHU Ainsi la filiale Renault Environnement s’est engagée en 2008 aux côtés du groupe Sita Suez Environnement en prenant une participation de 50 % dans la société Indra Acteur depuis plus de 20 ans de la déconstruction automobile Indra fédère un réseau de 384 entreprises de déconstruction automobile agréées réparties sur tout le territoire français et les accompagne dans une démarche de progrès pour atteindre les exigences réglementaires et environnementales Cet investissement répond à un triple objectif Premplir les obligations réglementaires de Renault en matière de collecte et traitement des VHU en France Pfaire évoluer la filière vers de meilleures performances techniques et économiques pour atteindre à un coût optimal l’objectif collectif de recyclage et valorisation des véhicules à 95 % en 2015 à travers le développement de nouveaux outils et processus de déconstruction des VHU et l’accompagnement et la formation de son réseau de déconstruction automobile Palimenter des boucles courtes de recyclage afin de réduire la dépendance et les consommations de matières premières vierges Ces activités sont développées dans le paragraphe 2 6 3 2 R essources et é conomie circulaire 2 6 2 3 ORGANISATION ET RESSOURCESLes axes de la politique environnementale de Renault sont débattus et validés au sein du Comité exécutif du Groupe (CEG) sur proposition du Directeur de la stratégie et du plan environnement La Direction de la stratégie et du plan environnement assure la préparation le déploiement et le suivi de la mise en œuvre de la politique environnementale dans tous les secteurs de l’entreprise Elle s’appuie pour cela sur un réseau de correspondants déployé dans toutes les fonctions de l’entreprise ainsi que sur les filières d’expertise créées depuis 2010 au sein du Groupe dans des domaines tels que « énergie environnement et stratégie matières premières » et « CO2 véhicule » RESSOURCESRenault consacre chaque année plus de 1 5 milliard d’euros à la recherche et au développement La majorité de ces ressources est affectée au développement des nouveaux véhicules étape au cours de laquelle l’amélioration des performances environnementales est intégrée et indissociable du processus standard de renouvellement des produits En amont des projets de véhicules environ 165   millions d’euros sont affectés annuellement à la recherche et à l’ingénierie avancée Une part importante des dépenses de recherche et ingénierie avancée (de l’ordre de 60  % en 2014) porte sur des innovations visant spécifiquement à réduire les consommations de carburant et les émissions des véhicules ce qui constitue tout à la fois un facteur d’attractivité des produits un impératif réglementaire notamment en Europe et un levier majeur de réduction de l’empreinte environnementale de Renault Sur le périmètre industriel Renault investit entre 25 et 35 millions d’euros par an dans le renouvellement et l’amélioration de ses installations en matière de protection de l’environnement de protection des personnes et des biens et de production et distribution d’énergie auxquels s’ajoutent les coûts de fonctionnement associés à ces activités Enfin via sa filiale Renault Environnement créée en 2008 et présidée par le Directeur du plan environnement Renault affecte des ressources financières au développement de partenariats et à la prise de participations dans le domaine de l’environnement et du développement durable COMPÉTENCES ET FORMATIONS ENVIRONNEMENTALESRenault dispense à ses salariés des formations et sensibilisations environnementales adaptées à leur fonction et à leurs besoins En usine les collaborateurs reçoivent une formation au poste incluant les aspects environnementaux notamment le risque chimique (manipulation stockage déversements) et le tri des déchets Sur la majorité des usines cette formation s’effectue via un Dojo (atelier) spécifique comportant une mise en pratique de la gestion des déchets ou des produits chimiques en lien avec l’activité quotidienne Des actions d’information et de sensibilisation à la protection de l’environnement sont par ailleurs régulièrement organisées via les médias internes ou les réunions d’équipe hebdomadaires Dans les fonctions ingénieries les collaborateurs ont accès à des formations environnementales en lien avec leur activité proposée sous forme de modules standards (par exemple formation des auditeurs ISO  14001 conception en vue du recyclage) ou de formation auprès d’un organisme externe spécialisé lorsqu’il s’agit d’une compétence spécifique En France les collaborateurs Renault ont également accès à des formations à l’éco conduite 2 6 2 4 ENVIRONNEMENT ET COMPÉTITIVITÉL’effort de réduction des impacts environnementaux est encore fréquemment perçu comme un facteur de coût supplémentaire pour les entreprises Cette analyse est pourtant partielle et ne prend pas en compte les impacts positifs sur les coûts opérationnels l’attractivité des produits ou encore sur la diversification des activités GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141532RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTRÉDUIRE LES COÛTS OPÉRATIONNELSLes coûts associés aux consommations d’énergie d’eau et à la gestion des déchets des usines Renault représentent annuellement une charge de plusieurs centaines de millions d’euros L’optimisation des consommations et de la gestion des déchets constitue donc tout à la fois un levier de réduction des impacts environnementaux des opérations et un levier de réduction sensible des coûts de production Le programme Drive To Five qui vise à réduire les coûts opérationnels en vue de parvenir de façon pérenne à une marge opérationnelle de 5  % intègre cette dimension  les consommations d’énergie et la gestion des déchets ont été sélectionnés parmi les domaines d’action prioritaires En 2014 les actions de réduction des consommations d’énergie menées dans l’ensemble des usines du Groupe ont permis d’économiser environ 16 7  millions d’euros sur la facture énergétique De même optimiser la gestion des déchets en privilégiant le réemploi et le recyclage (en complément de la réduction à la source) contribue à la maîtrise des coûts de production Ainsi la revente d e déchets notamment métalliques en vue du recyclage a permis de dégager un gain de plus de 167   millions d’euros en 2014 D’autres matières plus spécifiques présentent également un potentiel notable de réduction des coûts Par exemple le recyclage des solvants utilisés par l’usine de Maubeuge a permis d’abaisser leur coût de 30 % par rapport à un solvant vierge ATTRACTIVITÉ DES PRODUITS ET SERVICESDans un marché automobile extrêmement concurrentiel maintenir un positionnement prix attractif des véhicules est un enjeu majeur Le recours accru aux matières recyclées et les travaux de réduction de l’exposition aux matières premières critiques s’inscrivent dans cette dynamique de maîtrise des coûts de revient et des prix Par exemple le prix d’une tonne de plastique recyclé est sensiblement inférieur à celui d’une tonne de matière vierge Parmi les nouvelles actions d’économies réalisées en 2014  sur les coûts matières  Pl’augmentation des quantités de matières recyclées intégrées dans les véhicules a généré une économie supplémentaire de l’ordre de 700 milliers d’euros en 2014  Pla mise à disposition de déchets métalliques de production auprès des fonderies Renault et des fournisseurs de pièces métalliques a permis de réaliser une économie matière de l’ordre de 1 9 million d’euros en 2014  Pdepuis fin 2013 le cuivre utilisé comme élément d’alliage par la Fonderie de Bretagne provient exclusivement de la filière interne de valorisation des véhicules hors d’usage (filiale Gaïa) avec un gain moyen de 5 % par rapport aux fournisseurs extérieurs L’enjeu de réduction de l’exposition aux matières vierges est d’autant plus important que les cours des principales matières se caractérisent par une hausse tendancielle sur le long terme d’une part et par une forte volatilité d’autre part Ces variations peu prévisibles ne sont dans un contexte de concurrence intense que partiellement répercutées sur le prix de vente des véhicules Elles se traduisent donc par un impact direct sur le résultat opérationnel du Groupe Si le prix d’achat constitue un déterminant lourd de l’attractivité des produits il n’est toutefois pas le facteur unique de décision Ainsi sur les principaux marchés de Renault (à l’exception de la Russie) les enquêtes réalisées auprès des clients placent systématiquement la consommation en carburant parmi les 10  principales raisons d’achat d’un véhicule Renault Le volontarisme de Renault en matière de réduction de la consommation de carburant et des émissions de CO2 de ses véhicules à l’usage qui lui permet d’afficher en 2014 l’une des gammes de véhicules particuliers les plus faiblement émettrices d’Europe constitue donc un atout concurrentiel important De même en développant de nouvelles options et services permettant aux clients de maîtriser leur consommation de carburant (aides embarquées et formations à l’éco conduite) ou encore de prolonger la durée de vie de leur véhicule à un coût compétitif grâce à une offre de pièces de réemploi économique et de qualité garantie Renault vise non seulement à réduire son empreinte environnementale mais également à fidéliser ses clients NOUVELLES ACTIVITÉSRechercher conjointement une réduction des impacts environnementaux et l’optimisation des ressources économiques du Groupe a conduit Renault à explorer des domaines d’activités complémentaires à son cœur de métier et ouvre de nouvelles opportunités d’affaires Si l’usine de Choisy spécialisée dans la rénovation d’organes mécaniques existe depuis plus de 40  ans la création en 2008 de la filiale Renault Environnement s’inscrit pleinement dans cette dynamique À travers ses filiales Renault Environnement intervient dans les domaines suivants  Ple recyclage des véhicules hors d’usage (société Indra filiale commune avec Sita)  Pla gestion des déchets industriels des usines (filiale commune avec Sita)  Pla valorisation des pièces et matières via des filières de recyclage ou la commercialisation de pièces de réemploi (filiale Gaïa) En 2014 ces trois activités de Renault Environnement ont généré un chiffre d’affaires de plus de près de 357 millions d’euros Chacune de ces activités a enregistré un résultat net positif en 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014154Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT2 6 3 LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX  ACTIONS ET INDICATEURS2 6 3 1 ÉNERGIE ET CHANGEMENT CLIMATIQUEPRINCIPAUX OBJECTIFS PRISE D’OBJECTIF ÉCHÉANCE SITUATION À FIN 2014Tous les secteursRéduire l’empreinte carbone moyenne des véhicules du groupe Renault vendus dans le monde de 10 % entre 2010 et 2013 et de 3 % par an en moyenne entre 2010 et 2016 2010 2016 12 4 % entre 2010 et 2014 soit   3 3 % par anProduitCommercialiser une gamme de véhicules zéro émission à l’usage sur les marchés demandeurs 2012 20164 véhicules commercialisés en Europe ProduitRéduire le niveau moyen d’émissions de CO2 de la gamme européenne à moins de 95 g CO2 km en 2021 (véhicules particuliers toutes marques) 2011 2021 113 5  g CO2 km en 2014 FabricationRéduire de 10 % les émissions de gaz à effet de serre induites par la production d’un véhicule entre 2013 et 2016 (émissions directes et indirectes liées aux consommations d’énergies) 2012 2016 3 9  % entre 2013 et 2014 FabricationAtteindre une part d’énergies renouvelables (directes et indirectes) de 20 % dans les sites du périmètre industriel 2008 2020 16  % en 2014 LogistiqueRéduire de 10 % l’intensité CO2 des activités de transport Monde entre 2010 et 2016 (1)2013 2016 9  %Produit & ser vicesCommercialiser des offres combinées de produits et services à destination des flottes entreprises clientes permettant de suivre et réduire leur empreinte écologique 2009 2016Gamme Business eco2Formation Driving eco2 ICE & VEFleet Asset Management(1) À iso périmètre et hors effets mix géographique et mix modèles L’empreinte carbone d’un produit correspond aux émissions de gaz à effet de serre qu’il génère au cours de son cycle de vie depuis l’extraction des matières premières nécessaires à sa fabrication jusqu’à son traitement en fin de vie Le calcul de l’empreinte carbone des véhicules du groupe Renault couvre les gaz à effet de serre émis directement et indirectement du fait de l’énergie consommée par l’entreprise pour les produire (scopes 1 et 2) ainsi que la plupart des autres émissions indirectes liées à leur conception fabrication commercialisation utilisation et traitement en fin de vie (scope 3) telles que définies par le GHG Protocol En 2011 dans le cadre du plan stratégique Renault 2016Drive The Change Renault a pris l’engagement unique dans l’industrie automobile de réduire de 10 % entre 2010 et 2013 l’empreinte carbone moyenne de ses véhicules vendus dans le monde Cet objectif ayant été atteint il a été étendu à l’ensemble de la durée du plan avec un nouvel objectif de réduction de 3 % par an en moyenne entre 2010 et 2016 Pour plus de détails sur la méthode de calcul de l’empreinte carbone Renault se référer à l’annexe 2 9 2 1 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141552RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTEMPREINTE CARBONE RENAULT* 11 8 %Matières0 1 %Déplacements des salariés2 9 %Usines & Logistique7 %Carburants3 1 %Fin de vie75 %Usage26 9t eq CO2 véh 201430 7t eq CO2 véh 2010 12 4 %* Les données 2014 sont provisoires et communiquées à titre indicatif Méthodologie  tous véhicules particuliers et utilitaires immatriculés sous les marques Renault et Dacia dans le monde Cf annexe 2 9 2 1STRATÉGIES SECTORIELLES DE RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERREÉMISSIONS À L’USAGE & CARBURANTSRéduction des consommations de carburants et émissions des véhicules thermiquesDownsizing avec suralimentationStop & Start récupération d’énergie au freinageOptimisation générale des véhicules (aérodynamique masse frottements gestion de la consommation électrique  etc )Commercialisation d’une gamme de véhicules électriquesKangoo Z E (véhicule utilitaire)Fluence et SM3 Z E (berline)ZOE (citadine polyvalente)Twizy (biplace urbain)Promotion de l’éco conduite  programme Driving eco2Aides embarquées dans le véhiculeFormation à l’éco conduiteMATIÈRES ET COMPOSANTSAccroissement de la part de matériaux recyclés (cf partie 2 6 3 2 )Réduction des consommations de matières (cf partie 2 6 3 2 )USINESRéduction des consommations d’énergiesDéploiement de bonnes pratiques techniques et managériales (kaizen)Réduction des consommations d’énergie hors périodes de productionAmélioration des rendements énergétiquesDéveloppement des énergies renouvelables et substitution des énergies fossilesLOGISTIQUEProgramme Logistics eco2Réduction du nombre de kilomètres parcourus (localisation des fournisseurs dans les pays de production optimisation des flux logistiques)Réduction du nombre de camions conteneurs transportés (optimisation du taux de remplissage des camions conteneurs et des emballages)Développement du transport maritime et ferroviaire en alternative au transport routierFormation des conducteurs de poids lourds à l’éco conduite (en partenariat avec les transporteurs)LOGISTIQUEEn 2014 le déploiement du programme Logistics eco2 s’est poursuivi sur chacun des quatre axes de progrès (voir tableau des stratégies sectorielles ci dessus) La principale action porte sur l’optimisation du taux de remplissage des conteneurs et des camions À titre d’exemple sur les trois principaux flux d’exports maritimes à partir de la France de la Roumanie et de l’Espagne l’amélioration des taux de remplissage des conteneurs a permis de réduire le nombre de conteneurs de l’ordre de 1  % et d’éviter des émissions de près de 1 100 tonnes de CO2 De même l’optimisation du remplissage des camions en Europe a permis d’éviter de placer environ 20 350 camions sur les routes soit 4 % de l’ensemble des camions et d’émettre environ 16 800 tonnes de CO2 D’autre part Renault a pris la responsabilité de la commission Environnement et Transport au sein de l’AUTF (Association des Usagers de Transport de Fret) qui vise à promouvoir au sein de la profession les meilleures pratiques environnementales et l’utilisation des meilleurs outils de quantification des émissions de gaz à effet de serre liées au transport Enfin suite au regroupement des deux directions Supply Chain de Renault et Nissan au sein d’une même entité en 2014 les recherches de synergies ont été intensifiées et les méthodes de suivi des émissions de CO2 liées à la logistique sont en cours d’harmonisation au sein de l’Alliance FABRICATIONLes émissions de gaz à effet de serre des sites détenus par Renault étant liées à plus de 90  % aux consommations énergétiques la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre s’appuie largement sur la réduction des consommations d’énergie et le développement des énergies renouvelables Cette stratégie mise en œuvre aussi bien par le progrès continu que par des actions de rupture repose sur quatre axes  Pla maîtrise des consommations d’énergie hors des périodes de production (talon  énergétique) Une animation particulière est menée pour arrêter GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014156Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTcomplètement autant que possible les machines et utilités générales pendant les périodes hors production  Pla convergence vers les meilleures pratiques techniques et organisationnelles identifiées Dans les ateliers de peinture processus le plus consommateur d’énergie d’une usine de carrosserie montage on vise l’optimisation de la ventilation et des conditions opératoires (température et humidité) et des temps d’arrêt et redémarrage des installations afin d’abaisser les consommations au juste nécessaire Des actions spécifiques sont également déployées sur les autres processus de production telles que la détection et le traitement des fuites d’air comprimé ou l’optimisation du refroidissement des pinces à souder en tôlerie  Pl’augmentation du rendement énergétique notamment par l’expérimentation de solutions de récupération d’énergie telles que l’installation d’échangeurs thermiques en sortie des étuves de peinture ou encore la décentralisation des consommations d’énergie afin de limiter les pertes thermiques sur le réseau  Ple développement des énergies renouvelables et la substitution des énergies fossiles comme l’illustre la chaudière biomasse mise en place en 2012 sur le site de Tanger (voir ci après) De même les usines de Sandouville (France) et Busan (Corée) utilisent de la vapeur issue de l’incinération de déchets industriels ce qui permet de réduire le recours aux énergies fossiles Des panneaux photovoltaïques ont également été installés sur les usines françaises espagnoles coréenne et brésilienne (cf encadré ci après) du Groupe dans le cadre de projets internes ou menés conjointement avec des tiers investisseurs Renault considère les enjeux climatiques et énergétiques comme une opportunité d’innovation Ainsi l’usine de Tanger au Maroc inaugurée en 2012 est équipée de systèmes de récupération de chaleur permettant de réduire de façon importante ses besoins énergétiques couverts par ailleurs à plus de 90  % par des sources renouvelables (chaufferie biomasse et électricité issue d’énergies renouvelables) ce qui a permis d’éviter l’émission de plus de 80 000 tonnes CO2 sur la seule année 2014 Le management de l’énergie représente par ailleurs un enjeu économique majeur pour le groupe Renault avec une facture énergétique annuelle globale s’élevant à près de 300 millions d’euros C’est pourquoi il fait l’objet d’un pilotage par une équipe dédiée au niveau corporate à travers un réseau de responsables énergie déployé sur l’ensemble des sites du Groupe suivant une organisation basée sur les principes de la norme ISO 50001 (bien que Renault n’ait pas choisi à ce jour d’entreprendre une démarche de certification vis à vis de cette norme) décrite dans le schéma ci contre MANAGEMENT DE L’ÉNERGIE AU SEIN DU GROUPE RENAULT PlanificationénergétiqueAuditinterneSurveillance mesure et analyseMise en œuvreet fonctionnementVérificationObjectif interne de performance énergétiqueCibles de performance établies pour chaque siteAu niveau du Groupe Animation de « clubs » des responsables énergie Partage de bonnes pratiques préconisations…Au niveau des sites Animation d’ateliers et brainstormings Suivi mensuel Performance énergétique Performance économique (coûts et gains) Déploiement des bonnes pratiquesRevuede management Revue mensuelle des objectifs Revue triannuelle des actions d’économie d’énergie Audits et visites « efficacité énergétique » Support technique aux sites Études complémentaires Non conformités actions correctives et actions préventivesPolitiqueénergétiqueAméliora tionc ont inueCONSOMMATION D’ÉNERGIE2013201420122004 01 000 0002 000 0003 000 0004 000 0005 000 0006 000 0007 000 000010 51 52 523 6 099 256 5 177 690 5 479 396 5 125 441Consommation par véhicule produit (MWh véhicule)Consommation totale (MWh)Mwh véhiculeMwh2 502 17 2 171 99Périmètre le périmètre de reporting (décrit à l’annexe  2 9 2 2) comprend l’ensemble des sites de fabrication et les principaux sites logistiques tertiaires et d’ingénierie hors établissements du réseau commercial RRG qui font l’objet d’un reporting spécifique présenté en 2 6 2 2 Le nombre et la liste des sites couverts sont susceptibles de varier d’une année sur l’autre en fonction des cessions acquisitions opérées par Renault RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES PAR TYPE D’ÉNERGIECONSOMMATIONS TOTALES% MWHÉlectricité52 % 2 658 964 Gaz naturel44 % 2 232 366 Énergie thermique achetée3 % 174 877 Autres énergies fossiles1 % 53 510 Fioul lourd et domestique0 1 % 5 725 TOTAL100 % 5 125 441 Dont énergie renouvelable ou produite à partir de sources renouvelables16 0 % GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141572RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTCDP RÉCOMPENSE RENAULT POUR SON ACTION EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUELe 15 octobre 2014 l’organisation Carbon Disclosure Project (CDP) a remis un prix à Renault pour marquer l’entrée du Groupe dans le CDPLI (Climate Performance Leadership Index) qui sélectionne les entreprises les plus actives dans le monde en matière de lutte contre le changement climatique Le CPLI est un indice de référence en matière environnementale créé à la demande d’investisseurs institutionnels représentant plus du tiers des actifs investis dans le monde Cette distinction couronne la stratégie et les effor ts de Renault pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités et donner au plus grand nombre accès à une mobilité plus respectueuse de l’environnement ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (1) (2)2012 20132010 2011Émissions directes (t eq CO2)Émissions directes liéesaux climatisations fixes(mesure à partir de 2012)Émissions indirectes (t eq CO2)Émissions indirectes liéesà l'énergie thermique achetée(mesure à partir de 2013)Émissions totales (t eq CO2) Émissions par véhicule produit(t eq CO2 véhicule)2014674 3450 480 450 490 470 45577 1731 251 5181 191 0091 193 2441 224 9651 174 065584 082559 060 551 101596 590606 927 617 133 634 204 577 47415 35922 13117 05114 25317 5301 400 0001 200 0001 000 000800 000600 000400 000200 00000 00 10 20 30 40 50 60 70 8L’indicateur d’émissions de gaz à effet de serre par véhicule produit est calculé pour les émissions directes et indirectes en retenant les catégories d’émissions mesurées sur l’ensemble de la période 2010 2014 Les extensions de périmètre de mesure intervenues en 2012 (émissions liées à la climatisation des locaux) et 2013 (émissions liées à l’énergie thermique achetée) n’y sont donc pas comptabilisées RÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE (1) (2) PAR TYPE DE SOURCE2014 2013 MESURÉ DEPUISÉmissions directes (scope 1)49% 53% Installations fixes de combustion41% 45% 2003Remplissage en fluides frigorigènes des climatiseurs des véhicules produits (MAC) 3% 3% 2003Essais moteurs et boîtes de vitesse véhicules sur piste d’endurance 1% 1% 2003Véhicules d’entreprise3% 3% 2009Remplissage des climatiseurs des locaux et procédés 1% 2% 2012Émissions indirectes (scope 2)51% 46% Électricité50% 45% 2009Énergie thermique1% 1% 2013Les véhicules d’entreprise comprennent les véhicules mis à disposition des salariés les navettes les engins de manutention et les chariots (1) Périmètre  le périmètre de reporting 2014 des gaz à effet de serre (décrit à l’annexe 2 9 2 2) comprend les émissions directes (scope 1) et indirectes (scope 2) de l’ensemble des sites de fabrication et des principaux sites logistiques tertiaires et d’ingénierie hors établissements du réseau commercial RRG qui font l’objet d’un reporting spécifique présenté en 2 6 2 2 Le nombre et la liste des sites couverts sont susceptibles de varier d’une année sur l’autre en fonction des cessions acquisitions opérées par Renault (2) Méthodologie  Greenhouse Gas Protocol  protocole EPE (Entreprises pour l’environnement) de quantification et de reporting des émissions de GES GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014158Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTAdaptation aux conséquences du changement climatiqueCertains épisodes climatiques extrêmes sont susceptibles de perturber voire dans les cas les plus graves bloquer temporairement l’activité de certains sites de production et de logistique du Groupe Les principaux risques climatiques identifiés comme étant susceptibles d’impacter les sites de Renault sont l’inondation (usines françaises de Choisy le Roi et Flins situées à proximité de la Seine) les ouragans (usine de Busan en Corée du Sud) et les tempêtes de grêle (usines de Santa Isabel à Cordoba en Argentine de Valladolid en Espagne de Flins en France de Revoz en Slovénie et de Dacia en Roumanie) Le risque de grêle a de loin l’impact financier récurrent le plus important du fait des dommages causés aux véhicules neufs lorsque ceux ci sont stockés sur des aires non protégées Afin de réduire le risque de dégâts associés à la grêle le groupe Renault a mis en œuvre entre 2010 et 2013 un vaste plan de couverture des aires de stockage des véhicules financé pour partie par Renault et pour partie par des investisseurs dans le cadre de l’installation de parcs de panneaux photovoltaïques À l’issue de ce plan la majeure partie des surfaces de stockage de véhicules neufs du Groupe est aujourd’hui protégée Les autres risques naturels liés au changement climatique n’ont à cette date conduit à aucun cas notable d’interruption des activités ou de dégâts matériels aux établissements et produits Les sites soumis aux risques d’inondation et d’ouragan disposent d’aménagements appropriés et d’un plan d’urgence visant à protéger les personnes et les biens et à éviter ou limiter la durée des arrêts de production UTILISATION DES VÉHICULESPANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES  APRÈS LA FRANCE L’ESPAGNE ET LA CORÉE LE BRÉSIL  Après les usines françaises et espagnoles du Groupe en 2012 et l’usine de Busan en Corée en 2013 l’usine Ayrton Senna de Curitiba au Brésil a accueilli à son tour en 2014 un projet photovoltaïque Entièrement piloté et financé par la filiale locale Renault do Brasil et inauguré le 25 août 2014 celui ci comprend 80 panneaux solaires couvrant 132 m2 de parkings et délivrant une puissance de 20 kW À fin 2014 les panneaux solaires installés sur les sites Renault à travers le monde couvrent une surface totale de 136 ha soit près de 190 terrains de football Les 88 MW d’énergie électrique 100 % renouvelable qu’ils génèrent permettent d’éviter chaque année le rejet de 14  200 tonnes de CO2 à l’atmosphère L’ambition de Renault est d’apporter des solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement et accessibles au plus grand nombre afin de contribuer significativement à la réduction de l’empreinte environnementale de l’automobile E n 2014 en  l’état des données disponibles à la date de publication du présent rapport les émissions moyennes de CO2 des gammes Renault et Dacia en Europe sont estimées à 113 5   g CO2 km positionnant le groupe Renault sur le podium des constructeurs européens en la matière MOYENNE DES EMISSIONS DE CO2 DES VEHICULES PARTICULIERS VENDUS EN UNION EUROPENNE (G CO2 KM) MARQUES RENAULT ET DACIA8090100110120130140150160170180190181163148135115113 512520122011201020092008200720062005200420032002200120001999199819971995199620132014Sources et périmètre  véhicules particuliers immatriculés sous les marques Renault et Dacia Moyenne des émissions en CO2 homologuées en cycle mixte NEDC Données 1995 2010  UE15 AAA DATA (Association Auxiliaire de l’Automobile) Données 2011 2012  UE27 Agence Européenne de l’Environnement Données 2013  UE27 AAA DATA Donnée provisoire 2014   UE 28 hors République Tchèque Malte Chypre Roumanie et Bulgarie) AAA DATA GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141592RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT1 Les véhicules thermiques Pour poursuivre la réduction des émissions de CO2 de ses véhicules thermiques de façon à tenir ses engagements en matière d’empreinte carbone répondre aux obligations réglementaires associées sur chacun des marchés du Groupe (UE avec des émissions moyennes limitées à 95 g CO2 km à horizon 2021  mais aussi Chine Corée Brésil Inde Turquie Mexique Japon… ) et se maintenir durablement parmi les leaders de l’industrie automobile dans ce domaine Renault s’appuie sur différents leviers d’action tels que  Pl’allégement des véhicules par le recours à des matériaux plus légers tels que l’aluminium et à des avancées technologiques (tôles embouties à chaud…) permettant d’alléger les pièces en conservant les caractéristiques mécaniques recherchées  Pl’aérodynamique  Ple downsizing c’est à dire la réduction de la cylindrée (donc de la consommation) d’un moteur à puissance délivrée égale au moyen de turbocompresseurs et d’une combustion optimisée  Pla réduction des pertes thermiques et des frottements mécaniques  Pdifférents degrés d’hybridation allant du Stop & Start disponible aujourd’hui sur l’ensemble de la gamme à la technologie hybride rechargeable Z E Hybrid abordable et offrant une mobilité « zéro émission » (1) sur les trajets inférieurs à 60  km (2) qui a vocation à compléter l’offre électrique de Renault dans les prochaines années Le concept car Eolab (cf 2 2 2) présenté au Mondial de Paris 2014 affiche ainsi une consommation de seulement 1 l 100 km et des émissions de 22 g de CO2 km sur cycle mixte NEDC  (2) sans compromis sur les prestations en intégrant de nombreuses avancées technologiques en matière d’allégement d’aérodynamique et d’hybridation qui ont vocation à se retrouver progressivement sur les véhicules de la gamme 2014 a été pour le groupe Renault une année de consolidation des progrès considérables réalisés en 2013 en matière d’émissions de CO2 sur la gamme européenne de véhicules particuliers avec une réduction supplémentaire de 1 3 g de CO2 km en dépit de l’effet défavorable de la baisse structurelle de la part du diesel dans le mix de ventes Sur la gamme thermique la commercialisation de Twingo III en septembre 2014 a contribué à ce résultat avec des émissions homologuées comprises entre 95 et 105 g de CO2 km suivant les versions contre 104 à 130 g de CO2 km pour les versions essence de Twingo II (comme la plupart de ses concurrentes Twingo III n’est disponible qu’en version essence) Sur le marché du véhicule utilitaire de moins de 3 5 tonnes le groupe Renault contribue notablement à l’atteinte des objectifs de l’Union européenne fixés à 175 g CO2 km pour les nouveaux véhicules commercialisés en 2017 En 2013 les véhicules utilitaires légers (moins de 3 5 tonnes) vendus par Renault et Dacia émettaient en moyenne 150 g CO2 km Commercialisé en septembre 2014 Nouveau Trafic est doté d’une nouvelle gamme de moteurs adaptés aux besoins spécifiques des clients professionnels atteignant une sobriété record de 5 7 l 100 km(3) (149 g CO2 km) en version Twin Turbo 2 Les véhicules électriquesRenault a fait du véhicule électrique un élément majeur de sa stratégie et vise un large déploiement de ce type de véhicules qui de par leur absence d’émissions polluantes au roulage  (1) apportent une vraie réponse aux problèmes de pollution atmosphérique en milieu urbain (cf 2 7 2 ) et peuvent contribuer significativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées au transport L’empreinte carbone d’un véhicule électrique sur l’ensemble de son cycle de vie est en effet inférieure de près de moitié à celle d’un véhicule thermique équivalent sur la base du mix européen moyen de production électrique et cet écart est destiné à s’accroître au cours des années qui viennent compte tenu de l’augmentation programmée de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique européen (objectif de 20  % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 contre 14 1 % en 2012) De plus l’apparition d’offres d’électricité d’origine 100  % renouvelable accessibles aux entreprises comme aux particuliers depuis la libéralisation des marchés européens de l’énergie rend désormais possible une mobilité électrique zéro CO2 non seulement à l’usage mais «  du puits à la roue  » c’est à dire en comptabilisant l’ensemble des émissions de CO2 liées à la production de l’électricité utilisée pour charger la batterie d’un véhicule électrique Les ventes de véhicules électriques du Groupe sont entrées dans une dynamique positive au second semestre permettant à Renault d’être pour la deuxième année consécutive le constructeur qui a vendu le plus de véhicules électriques en Europe (ventes de Twizy comprises) Les bonnes performances commerciales réalisées par ZOE fin 2014 (record absolu en décembre du nombre d’immatriculations mensuelles pour un véhicule électrique en Europe) et les perspectives de croissance du marché des véhicules électriques permettent d’envisager une part croissante de ce type de véhicules dans le mix des ventes du Groupe au cours des prochaines années avec une contribution significative à la réduction des émissions de CO2 moyennes de l’ensemble de la gamme Le potentiel des véhicules électriques en termes de volumes de ventes et de contribution à la réduction des émissions globales de gaz à effet de serre ne se limite naturellement pas à l’Europe Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (4) la production mondiale d’électricité issue des énergies renouvelables devrait augmenter de 45  % d’ici 2020 pour atteindre 26  % de la production totale (22  % en 2013) amplifiant d’autant les bénéfices environnementaux liés aux véhicules électriques qui suscitent un intérêt croissant dans de nombreux pays La Chine où le groupe Renault développe actuellement son implantation commerciale et sera présent industriellement en 2016 via sa coentreprise avec Dongfeng (Dongfeng Renault Automotive Company) s’est ainsi fixé comme objectif d’atteindre 5 millions de véhicules électriques ou hybrides rechargeables en circulation d’ici à 2020 et de porter dans le même temps la part des énergies renouvelables à 15 % de sa consommation d’énergie primaire (20 % d’ici à 2030) Les résultats et faits marquants associés au véhicule électrique sont présentés au chapitre 1 1 5 1 (1) Ni CO2 ni autre émission polluante à l’usage hors pièces d’usure (2) Consommations émissions et autonomie électrique homologues selon réglementation applicable (3) Consommation à partir de 5 7 l 100 km* en version Véhicule Particulier et 5 9 l 100 km* en version utilitaire (4) IEA Medium Term Renewable Energy Market Report 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014160Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT3 L’éco conduiteLes consommations de carburants réellement observées par un conducteur moyen peuvent présenter des écarts notables par rapport aux valeurs homologuées écarts pouvant dépasser 20  % selon le type de conduite En effet les consommations sont homologuées selon des cycles normalisés qui ne peuvent être représentatifs de tous les styles (plus ou moins agressifs) ni de toutes les conditions de conduite (pas de chauffage ni de climatisation cycles urbain et périurbain fluides) Bien que Renault figure déjà parmi les constructeurs affichant le plus faible écart entre consommations réelles et valeurs homologuées selon les études menées par des ONG indépendantes (1 ) l’entreprise s’efforce de réduire encore cet écart de façon à ce que les consommations réelles constatées par ses clients soient les plus proches possibles des valeurs homologuées Le changement de comportement des conducteurs via l’éco conduite est une voie de progrès complémentaire aux solutions technologiques décrites plus haut susceptible d’apporter une baisse de consommation d’énergie (essence gazole ou électricité) pouvant atteindre jusqu’à 25 % en fonction du style de conduite C’est pourquoi Renault a mis en place en 2008 le programme Driving eco2 visant à proposer à ses clients des dispositifs d’aides embarquées dans les véhicules d’une part et des services de formation d’autre part afin de les aider à réduire la consommation de carburant de leur véhicule par l’éco conduite Des enquêtes réalisées en interne et en externe pour mieux comprendre les attentes des clients en matière d’aides embarquées à l’éco conduite ont permis d’identifier quatre profils de conducteurs (cf graphe ci dessous)  Ples conducteurs dits «  participatifs  » qui souhaitent s’impliquer activement par leur changement de comportement et sont dans l’attente d’informations et de conseils ciblés en ce sens  Ples conducteurs dits « délégatifs » qui sont prêts à confier entièrement à leur véhicule la responsabilité de limiter leur consommation  Ples conducteurs à la fois participatifs et délégatifs  Penfin une minorité de conducteurs qui ne se déclarent intéressés par aucune forme d’aide à l’éco conduite 20 %Participatif (P)40 %D & P 20 %Non intéressé20 %Délégatif (D)Pour répondre aux attentes spécifiques de chacun de ses clients Renault a développé toute une gamme d’outils embarqués d’aide à la conduite Driving eco2 adaptés à chaque profil de conducteur comme l’illustre le schéma ci dessous  Pl’Eco mode enclenché par simple pression d’un bouton modifie les performances du véhicule et régule le confort thermique pour obtenir une réduction des consommations de carburant pouvant atteindre 10 %  Ples outils d’assistance à la conduite en temps réel Eco Advice (indicateur de changement de vitesse) et Eco Monitoring (qui regroupe l’indicateur de style de conduite la consommation instantanée et le régime moteur)  Ples outils Eco Scoring et Eco Coaching intégrés aux systèmes multimédia (R Link Médianav et désormais l’application gratuite pour smartphone R&Go qui remplace R Link sur les versions d’entrée de gamme de Nouvelle Twingo et Nouveau Trafic) qui évaluent le conducteur et lui fournissent des conseils personnalisés sur la base des scores obtenus  Pl’Eco Navigation permet de calculer l’itinéraire le moins consommateur de carburant pour un trajet donné ATTITUDE DRIVINGECO2ChaîneEco AdviceEco ScoringEco MonitoringEco CoachingEco ModeEco NavigationDélégative ParticipativeDéployées depuis 2012 sur tous les nouveaux modèles de marques Renault et Dacia en Europe ces aides embarquées à l’éco conduite sont aujourd’hui disponibles sur toute la gamme de véhicules utilitaires Renault et seront généralisées en 2015 à l’ensemble des modèles commercialisés sous les trois marques du groupe (Renault Dacia et Renault Samsung Motors) en Europe en Russie au Brésil et en Corée du Sud DÉPLOIEMENT DES AIDES EMBARQUÉES À L’ÉCO CONDUITEPRINCIPAUX MODÈLES ÉQUIPÉS À FIN 2014Eco modeGamme Renault  Twingo Clio ZOE Captur Kangoo (Z E et thermique) Trafic MasterDacia Sandero Logan Duster Lodgy et DokkerÉvaluation et coaching du conducteur (R Link Media Nav ou R&Go)Gamme Renault  Twingo Clio ZOE Captur Mégane Scénic Laguna Latitude Kangoo (Z E et thermique) Trafic MasterGamme Dacia  Sandero Logan Duster Lodgy et DokkerIndicateur de style de conduiteGamme Renault  Clio Captur ZOE Latitude TraficOutre la mise à disposition d’aides embarquées à l’éco conduite Renault propose par ailleurs une offre de formation à l’éco conduite à ses clients flottes et particuliers ainsi qu’à ses collaborateurs Les formations Driving eco2 sur véhicules thermiques et électriques proposées aux clients flottes en partenariat avec ECF (école de conduite française) et l’International Federation of Safety Education Network (IFSEN) sont disponibles aujourd’hui en France en Espagne et au Maroc et en cours de déploiement en Belgique aux Pays Bas en Pologne et en Turquie Les stagiaires sont formés sur leur propre véhicule de fonction auquel est connecté le dispositif Driving Eco2 Training System by Renault qui permet (1 ) Rapports Mind the Gap 2014 de l’ONG Transport & Environment et From Laboratory To Road a 2014 update de l’ICCT (International Council on Clean Transportation) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141612RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT2 6 3 2 RESSOURCES ET ÉCONOMIE CIRCULAIRELes véhicules automobiles sont composés à plus de 85 % de métaux et plastiques En 2014 la production des véhicules vendus par le Groupe Renault dans le monde a nécessité au sein des usines du Groupe et chez ses fournisseurs de composants près de 2 8 millions de tonnes d’acier 330 000  tonnes de fonte et 310 000 tonnes d’aluminium Ces estimations incluent les chutes de tôle et copeaux métalliques générées lors du processus de fabrication chez les fournisseurs de pièces et au sein des usines Renault La production des véhicules du groupe Renault a également mobilisé environ 500 000 tonnes de matières plastiques en 2014 (y compris déchets de fabrication) Parmi les matières utilisées dans les usines situées en Europe et au Maghreb (environ les deux tiers des quantités ci dessus) on estime que la part des matières recyclées dans les aciers est en moyenne de 15 % pour les aciers plats et proche de 100 % pour les aciers longs et les fontes La proportion de matière recyclée atteint 95 % pour la fonte Pour l’aluminium le taux de recyclé est très variable en fonction des procédés retenus pour fabriquer les pièces il atteint presque 100 % pour les fonderies aluminium et 20 % environ pour les pièces d’aluminium embouties en interne mais reste proche de 0 % pour les jantes en aluminium Renault travaille actuellement à augmenter les taux de recyclé dans ces 2 dernières catégories La part de plastiques recyclés est estimée à 13 % en moyenne des plastiques utilisés en 2014 Réduire la consommation de matières premières constitue tout à la fois un enjeu écologique et un enjeu économique majeur L’extraction des matériaux bruts et leur transformation génèrent des impacts négatifs sur les écosystèmes et en réduit la disponibilité pour les générations futures Dans le même temps la hausse tendancielle des cours des matières premières observée depuis le début du siècle et leur volatilité impactent la rentabilité du Groupe Pour réduire l’utilisation de matières premières Renault s’appuie sur les principes de l’économie circulaire en actionnant trois leviers  Pconcevoir des véhicules plus économes en matière et dont 95  % de la masse est recyclable ou valorisable Cette exigence réglementaire européenne a été anticipée dès 2007 par Renault sur tous les modèles mis sur le marché à partir de 2007 et est appliquée de façon volontaire à l’ensemble des véhicules du groupe Renault vendus dans le monde  Pdévelopper les solutions techniques et les filières industrielles de collecte réemploi rénovation et recyclage des pièces et matières issus des véhicules hors d’usage Il s’agit d’assurer la rentabilité des filières ainsi que la disponibilité et la qualité des matériaux recyclés  Pintégrer une part croissante de matériaux recyclés dans les nouveaux véhicules ChaînefournisseursRénovationou refabricationPièces de réemploiet pièces rénovéesRebuts et chutesde production Matières recyclées(autres industries)Fin de viedes véhicules(VHU) et piècesProductiondes véhiculesRecycleursFondeurs plasturgistesMatières recycléesissues des VHUMaintenancedes véhiculesDémantèlementd’analyser l’ensemble de leurs paramètres de conduite de façon à mesurer en temps réel les progrès réalisés à travers la mise en œuvre des acquis de la formation Renault met également à la disposition de ses clients professionnels une offre de télématique embarquée (Fleet Asset Management) qui donne aux gestionnaires de flottes d’entreprises un accès à distance aux données de roulage des véhicules (distance consommation vitesse moyenne et Eco score) Cette évaluation objective du comportement du conducteur permet d’inciter les collaborateurs à adopter les gestes de l’éco conduite lors de leurs déplacements professionnels et de les former si nécessaire PRINCIPAUX OBJECTIFS DATE DE LA PRISE D’OBJECTIF ÉCHÉANCE SITUATION À FIN 2014ProduitAtteindre une proportion de 33 % de matériaux recyclés dans la masse totale des nouveaux véhicules produits en Europe 2013 201630 4 %(cf annexe 2 9 2 1) ProduitAtteindre une proportion de 20 % de plastiques recyclés sur les nouveaux véhicules Renault produits en Europe 2004 2015 20 % sur Nouvel Espace ProduitIntégrer sur chaque nouveau modèle (1) plus de plastique recyclé (en masse) que sur le modèle qu’il remplace 2014 ContinuEvol masse de plastique recyclé d’une génération à la suivante  Twingo  +3 kg véh Trafic  +14 kg véhEspace  +46 kg véhProduitAugmenter de 20% la consommation globale de plastique recyclé du Groupe entre 2013 et 2016 (2)2014 2016 Nouvel objectifFin de vieContribuer activement à la performance de la filière VHU et à l’atteinte d’un taux effectif de 95 % de valorisation des matériaux issus de VHU notamment par des participations capitalistiques 2012 ContinuSuivi par les autorités nationales compétentes (1) Un modèle s’entend ici comme un type de véhicule produit dans une usine donnée(2) En tonnage sur la base des volumes prévisionnels de production 2016 au 1er mars 2015 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014162Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT CONCEVOIR DES VÉHICULES RECYCLABLES ET ÉCONOMES EN MATIÈREDepuis le début des années 2000 la conception des véhicules Renault intègre les contraintes liées au démontage et au recyclage Par exemple le démontage est facilité par une réduction du nombre de fixations De même on privilégie les matériaux recyclables et pour lesquels des filières de recyclage existent on évite d’associer au sein d’une même pièce des matériaux qui ne peuvent être recyclés ensemble ou encore on adapte la forme des réservoirs pour permettre une extraction complète des fluides (carburant huile) En phase de conception chaque projet véhicule est suivi par un spécialiste du recyclage La possibilité de rénover des organes mécaniques ou certains de leurs éléments (« remanufacturing ») est également prise en compte dès leur conception en facilitant leur démontage et l’expertise de leurs constituants Renault travaille également à la réduction des quantités de matières utilisées pour produire ses véhicules Concernant l’acier utilisé pour les caisses de véhicules Renault a introduit deux avancées technologiques pour réduire la consommation de tôle Pl’utilisation de tôles à très hautes limites élastiques (dont une part de tôles embouties à chaud) permet de réduire l’épaisseur et donc la masse des pièces Ples procédés de mise en forme par emboutissage ont été optimisés pour améliorer l’engagement matière c’est à dire le rapport entre la masse de la pièce et la masse du flan de métal initial Pour faire la même pièce ces procédés autorisent l’utilisation de flans plus petits et génèrent moins de déchets métalliques Renault est également attentif à maîtriser son exposition aux matériaux critiques sur lesquels pèsent des risques de rupture ou restriction d’approvisionnement (cf paragraphe Risque matières premières – Sécurisation ressources du 1 5 1 3) COLLECTER TRIER DÉMONTER ORIENTERLa collecte est une étape indispensable à la valorisation des produits en fin de vie Au delà de ses obligations réglementaires (cf 2 6 2 2) Renault a fait le choix d’investir directement dans la filière de collecte et traitement des Véhicules Hors d’Usage (VHU) en France (où se concentrent 45 % des VHU européens du Groupe du fait de l’implantation historique de Renault) afin de conserver la maîtrise économique et technique des flux de matières Ainsi la filiale Renault Environnement s’est engagée en 2008 aux côtés du groupe Sita Suez Environnement en prenant une participation de 50 % dans la société Indra Acteur depuis plus de 20 ans de la déconstruction automobile Indra intervient à tous les niveaux de la déconstruction automobile à travers quatre pôles d’activités complémentaires Pingénierie Indra conçoit développe industrialise et commercialise des outils novateurs équipements et processus de dépollution de démontage et de recyclage des VHU mis au point et testés sur son propre site de déconstruction à Romorantin Ces outils et méthodes ont vocation à être disséminés largement au sein du réseau de démolisseurs d’Indra au travers de programmes de formations qu’elle développe et dispense (242  personnes formées en 2014) Pgestion distribution des VHU au service des constructeurs des assureurs de l’État et même des particuliers au travers de ses 384 centres de VHU agréés Pdémontage recyclage dans ses propres centre de déconstruction Pcommercialisation de pièces de réemploi garanties Indra distribue au travers de son réseau les pièces réutilisables démontées sur ses sites et certifiées En 2014 Indra a traité ou fait traiter par son réseau environ 70 000 véhicules hors d’usage et lancé le site web goodbye car com offrant un service « clé en main » de collecte de VHU destiné aux particuliers La filiale Gaïa collecte quant à elle les pièces inutilisées dans le réseau commercial mais également dans les usines et chez les fournisseurs les trie et en fonction de leur état les oriente vers le réemploi ou vers la filière de recyclage appropriée RÉ EMPLOYEROutre l’activité de commercialisation des pièces inutilisées de sa filiale Gaïa (voir ci dessus) Renault a créé en 2012 une offre après vente de pièces de réemploi Le réseau commercial Renault propose en France des pièces de peau (capot ailes optiques etc ) d’occasion collectées et sélectionnées dans le réseau de démolisseurs d’Indra Cette offre est ouverte aux clients dont les véhicules ne sont pas économiquement réparables à partir de pièces neuves uniquement RE MANUFACTURERDepuis plus de 60  ans Renault pratique le re manufacturing ou rénovation des pièces mécaniques Les pièces usagées sont collectées dans le réseau commercial triées et remises à neuf Depuis 1949 la rénovation des moteurs et boîtes de vitesses manuelles est réalisée à l’usine de Choisy le Roi (France) Cette activité obéit à un strict processus industriel  démontage complet nettoyage tri rénovation et remplacement des pièces défaillantes et d’usure remontage et contrôle Commercialisées auprès des possesseurs de véhicules Renault sous l’appellation «  échange standard  » ces pièces de rechange rénovées sont proposées à un prix inférieur à celui d’une pièce neuve tout en conservant les mêmes exigences de qualité Loin d’être marginale l’offre d’échange standard couvre une part importante de l’offre de pièces neuves (de 70  % des références de pièces de groupe motopropulseur jusqu’à 90 % pour les pièces de liaison au sol) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141632RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTRECYCLER  DÉVELOPPER DES FILIÈRES INDUSTRIELLES UTILISER LES MATÉRIAUX RECYCLÉSDans la logique de l’économie circulaire l’objectif de Renault est non seulement d’assurer le recyclage des déchets issus de l’industrie automobile mais d’assurer autant que possible leur recyclage au sein même de la filière automobile (boucles courtes) L’enjeu réside dans le maintien des qualités techniques et la valeur économique des matières lors du recyclage Renault s’est associé à d’autres entreprises partageant les mêmes objectifs pour bâtir des consortiums réunissant industriels collectivités locales Ademe et universitaires afin de développer des filières industrielles de valorisation des déchets et des pièces issus des véhicules hors d’usage et d’autres industries Ces projets collaboratifs ciblent particulièrement la valorisation du polypropylène du noryl des mousses et textiles (projet Valtex) et des alliages non ferreux Les associations d’entreprises OREE (www oree org) et RECORD (www record net org) auxquelles adhère Renault aident à la coordination de ces démarches collectives À fin 2014 les filières de boucles courtes mises en place par Renault comptent notamment  Ple recyclage de pièces métalliques issues de la maintenance et réparation des véhicules Le premier flux mis en place en 2012 porte sur les moteurs et boîtes de vitesse défaillants envoyés en rénovation  après traitement les constituants qui ne trouvent pas leur place dans les organes rénovés sont recyclés dans les fonderies de Renault Ce flux a été élargi en 2013 aux disques de frein usagés collectés dans le réseau commercial  Ple recyclage du cuivre Les faisceaux de câbles rachetés aux démolisseurs de VHU par la filiale Gaïa sont traités pour en extraire le cuivre Ce dernier est revendu à la Fonderie de Bretagne (groupe Renault) pour la production de fonte perlitique ou à des fournisseurs de l’industrie automobile pour l’affinage d’aluminium Le cuivre recyclé par Gaïa est d’une qualité élevée ce qui lui permet de répondre à un cahier des charges techniques exigeant et de remplacer une matière vierge ou post industrielle (1) notamment dans la fabrication de fil émaillé pour les moteurs de véhicules électriques  Ple recyclage du noryl matière plastique de haute performance utilisée notamment dans la fabrication d’ailes plastiques et de trappes carburants  pour les véhicules  des rebus de fabrication provenant des usines de Flins Douai et Revoz sont utilisés à hauteur de 6  % pour la fabrication d’ailes neuves à Flins et Douai  Ple recyclage du polypropylène (matière plastique)  Gaïa collecte les boucliers auprès des démolisseurs et garages et organise leur traitement pour répondre aux cahiers des charges technique de l’alliance Renault Nissan Deux qualités de polypropylène issues de cette filière de recyclage ont été inscrites en 2014 au Panel Matières Renault et peuvent donc désormais être utilisées pour produire des pièces plastiques destinées aux véhicules du Groupe  Ple recyclage de déchets métalliques de production (tôles copeaux d’usinage mécanique) Des boucles entre usines Renault ou entre des usines Renault et des fournisseurs de pièces métalliques sont actives en France en Espagne au Brésil  Ple recyclage des métaux platinoïdes Gaïa collecte auprès des démolisseurs et traite des pots catalytiques de véhicules hors d’usage Les métaux platinoïdes ainsi recyclés sont vendus à un fournisseur de l’industrie automobile pour entrer à nouveau dans la fabrication de pots catalytiques Ces boucles courtes contribuent à l’atteinte des objectifs de Renault sur l’intégration de matières recyclées dans les véhicules neufs La collecte et le transport des matières au cours du processus de recyclage sont également optimisés de façon réduire au maximum l’empreinte écologique des matériaux recyclés L’élaboration à partir de textiles automobiles et vêtements professionnels recyclés suivant un procédé excusif (projet Valtex) d’un matériau isolant acoustique pour l’insonorisation des véhicules est également en cours de validation en vue d’une mise en œuvre industrielle (1) Matière post industrielle  matière issue de rebuts de fabrication (production de câbles) par opposition à une matière post consommateur (utilisée dans un produit fini et récupérée en fin de vie du produit) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014164Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT L’utilisation de plastiques recyclés progresse de génération en génération notamment du fait d’une plus grande disponibilité Chaque Nouvel Espace (commercialisé au printemps 2015) contiendra ainsi plus de 50  kg de plastiques recyclés dont un tiers issus du recyclage post consommateur  (2) permettant d’atteindre l’objectif de 20  % de plastiques recyclés sur les nouveaux véhicules produits en 2015 en Europe Cet objectif fixé en 2004 cède la place sur la deuxième partie du plan Renault 2016 – Drive the Change à deux nouveaux objectifs traduisant la volonté du Groupe d’internationaliser ses efforts d’intégration d’une quantité croissante de plastiques recyclés dans la production de nouveaux véhicules  Pintégrer sur chaque nouveau modèle (3) plus de plastique recyclé (en  masse) que sur le modèle qu’il remplace  Paugmenter de 20% la consommation globale de plastique recyclé du Groupe entre 2013 et 2016 (4 ) Renault et Nissan travaillent en effet à l’identification de nouvelles filières et à l’intégration accrue de matières plastiques recyclées dans les véhicules produits à l’international Cela se traduit par une hausse de 36% en 2014 des quantités de plastiques recyclés utilisées dans les usines Renault hors d’Europe et Dacia en Roumanie soit environ 13 kg par véhicule PIÈCES EN PLASTIQUE RECYCLÉ SUR NOUVEL ESPACE (2) Matière recyclée post consommateur matière issue du recyclage de produits de consommation en fin de vie par opposition aux matières recyclées post industrielles issues de rebuts de fabrication(3) Un modèle s’entend ici comme un type de véhicule produit dans une usine donnée(4) En tonnage sur la base des volumes prévisionnels de production 2016 au 1er mars 2015PROJET INNOVATIVE CAR RECYCLING 95 % (ICARRE 95 (1)) – LIFE +Septembre 2011 – juillet 2015En 2010 Renault a donné une nouvelle impulsion à sa démarche de développement des filières de recyclage en présentant le projet Innovative Car Recycling 95  % (Icarre95) à la Commission européenne Établi dans le cadre du programme Life+ le projet Icarre95 est un projet subventionné dont le budget s’élève à plusieurs millions d’euros impliquant de nombreux partenaires et sous traitants et s’appuyant sur  1 le recyclage matière et le développement d’une offre commerciale de pièces de réemploi  2 une logistique alternative visant à réduire l’empreinte environnementale du transport dans le processus de recyclage  3 le développement des compétences en matière de recyclage à travers notamment des actions de formation en milieu scolaire à la demande de l’Éducation Nationale L’objectif d’Icarre95 est de démontrer comment valoriser 95  % de la masse des VHU dans des conditions économiques rentables pour tous les acteurs au travers de la mise en place de boucles courtes de réutilisation de pièces et matières dans le secteur automobile Le modèle créé dans le cadre de ce projet a l’ambition d’être applicable et transférable à d’autres régions françaises et à d’autres pays en Europe Pour atteindre ses objectifs le projet vise à augmenter la deuxième vie des composants et ou matériaux automobiles en concentrant notamment les efforts sur la valorisation de pièces de réemploi des plastiques des métaux non ferreux des textiles ou encore des pots catalytiques Cela passe notamment par un démontage et un tri plus efficaces des composants et matériaux des véhicules en fin de vie Ces processus devront être économiquement viables dans leur phase industrielle et garantir dans un cycle continu la qualité technique requise pour l’approvisionnement de la chaîne fournisseurs Le projet ICARRE 95 associe Renault à Synova spécialiste des matières plastiques Duesmann spécialiste des platinoïdes et Indra spécialiste de la déconstruction automobile Des écoles supérieures sont également associées au projet Icarre95 pour développer de nouvelles solutions technologiques de recyclage et intégrer les compétences nécessaires à leur mise en œuvre à leur cursus de formation Outre la mise en place et le développement des boucles courtes listées plus haut les travaux réalisés en 2014 ont porté sur les conditions de viabilité économique de la collecte des matières VHU dispersées au sein du réseau de démantèlement automobile et la mise en place des contrats de prestation de collecte garantissant cette performance TRANSPORTER& TRANSFORMERPARTENARIATS & ACHATS DE PRESTATIONDÉMONTER RÉUTILISERRENAULTENVIRONNEMENTCHOISYGAIARéseaudémolisseursASSURANCEQUALITÉ& TRAÇABILITÉFournisseursUsineRenault fonderieRéseau commercialRéseau commercialLOGISTIQUE &CONDITIONNEMENTRECYCLAGE &FORMULATION(1) Pour plus d’informations  http icarre95 programmelife com GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141652RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT 2 6 3 3 DÉCHETSPRINCIPAUX OBJECTIFS DATE DE LA PRISE D’OBJECTIF ÉCHÉANCE SITUATION À FIN 2014 FabricationRéduire le recours à l’enfouissement  six sites de fabrication n’auront plus de déchets en décharge en 2016 2007 2016 4 usinesFabricationRéduire de 20 % la quantité de déchets dangereux générée par véhicule produit sur les sites de fabrication entre 2012 et 2016 2013 2016 stable (comparé à 2012)FabricationRéduire de 20 % la quantité de déchets non dangereux en mélange générée par les sites de fabrication entre 2012 et 2016 2013 2016 13 %(comparé à 2012)En application des principes de l’économie circulaire Renault adopte une démarche préventive visant à réduire au maximum les impacts environnementaux liés à la production de déchets par la mise en œuvre des principes suivants dans cet ordre de priorisation  Préduire à la source la quantité de déchets générés en supprimant en premier lieu la cause de leur apparition lorsque c’est possible  a insi le recours aux emballages durables pour le transport des pièces de fabrication est privilégié par rapport aux emballages à usage unique en particulier sur les pièces représentant des volumes importants et sur les flux logistiques courts (le bilan économique et le bilan carbone intégrant le retour de l’emballage vide n’étant pas favorables pour de faibles volumes transportés sur de longues distances) Lorsque la génération d’un déchet ne peut être évitée on cherche à en réduire la quantité en séparant la fraction qui ne constitue pas un déchet à proprement parler (substance active récupérable eau…) Par exemple les systèmes de filtration et séchage des boues de peinture permettent de diminuer la quantité de déchets à éliminer par extraction de l’eau contenue dans les boues De même la séparation des matières sèches et des huiles contenues dans les boues et copeaux d’usinage permet à la fois de réduire le tonnage de déchets et de récupérer des huiles réutilisables dans le processus de production  Préutiliser les produits usagés chutes et rebuts de production  d ans les usines de montage les cires de protection anticorrosion appliquées en excédent sont récupérées filtrées et réintroduites dans le système de production À  l’usine de Maubeuge (France) les solvants de rinçage des robots de peinture sont régénérés par un prestataire spécialisé et réutilisés Pour sa part l’usine de Cléon collecte et régénère les huiles de plusieurs usines françaises pour les utiliser dans le processus d’usinage de pièces mécaniques en remplacement d’huiles neuves Lorsqu’elles sont en bon état les palettes de bois usagées sont réutilisées au sein de l’entreprise ou revendues pour le même usage Les pièces de fin de série inutilisées sont récupérées au sein des usines triées et commercialisées par la société Gaïa filiale de Renault Environnement  Pr ecycler la matière contenue dans les déchets Ce mode de traitement est applicable à la plupart des matières valorisables (carton plastique métaux   etc ) Ainsi les déchets métalliques qui représentent plus de 70 % du total des déchets de production en masse sont recyclés à près de 100  % et les papiers cartons et plastiques sont aussi systématiquement triés pour être recyclés Mais hormis ces catégories «  traditionnelles  » de déchets recyclables certains déchets plus complexes et a priori sans valeur peuvent également être recyclés en entrant dans la composition de nouveaux matériaux Ainsi depuis 2013 les boues de traitement des eaux usées de l’usine de Sandouville ne sont plus incinérées mais recyclées dans une cimenterie en substitution de matière première De même les poussières d’aspiration de l’usine du Mans (plus de 1000 t en 2014) jusqu’alors enfouies sont aujourd’hui valorisées comme réactif dans le processus de stabilisation des déchets dangereux en remplacement de matière vierge  Pvaloriser énergétiquement en utilisant les déchets comme combustible alternatif (dans les cimenteries par exemple) ou en récupérant l’énergie issue de leur incinération (dans les centres d’incinération de déchets) pour produire de l’électricité ou de la vapeur d’eau  Péliminer consiste à brûler les déchets ou à les enfouir dans les installations de stockage Renault cherche à réduire au maximum le recours à ce mode de traitement Ainsi à isopérimètre Renault a diminué de 35   % depuis 2008 la quantité de déchets de production mis en décharge (hors déchets de chantiers) À fin 2014 4 sites de fabrication n’ont plus de déchets de production en décharge (hors déchets de chantiers) Afin d’assurer la cohérence au niveau du Groupe Renault a mis en place une table de déchets (liste codifiée des déchets générés par les sites) qui permet de standardiser la prise en compte du caractère dangereux ou non du déchet au niveau international GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014166Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT2 6 3 4 CONSOMMATION ET QUALITÉ DE L’EAUPRINCIPAUX OBJECTIFS PRISE D’OBJECTIF ÉCHÉANCE SITUATION À FIN 2014 FabricationRéduire de 45 % les prélèvements d’eau par véhicule (toutes sources incluses) par rapport à 2005 2012 2016 42 % (comparé à 2005) FabricationRéduire de 60 % les rejets de métaux lourds par véhicule (METOX) dans les effluents liquides par rapport à 2005 2012 2016 30% (comparé à 2005) DÉCHETS – TYPES ET MODES DE TRAITEMENT (TONNES AN) (1) TOTAL RECYCLESVALORISATION ENERGETIQUEINCENERES SANS VALORISATION ENERGETIQUEAUTRES FILIERES D’ELIMINATIONDéchets industriels dangereux201460 78515 066 26 577 3 856 15 286201357 40113 533 23 506 3 073 17 290201256 23412 485 23 972 2 347 17 429Déchets industriels non dangereux (2)2014169 621124 658 7 961 1 166 35 8372013192 954141 201 9 735 675 41 3432012184 279138 878 8 220 663 36 518Déchets métalliques2014669 978666 454 3 5242013652 698650 299 2 3992012607 606603 033 4 572TOTAL 2014 900 384 806 177 34 538 5 022 54 6472013 903 052 805 032 33 241 3 748 61 0312012 848 119 754 396 32 192 3 011 58 520(1) Périmètre  tous sites de fabrication et principaux sites tertiaires de logistique et d’ingénierie hors établissements du réseau commercial RRG (périmètre de reporting décrit à l’annexe 2 9 2 2) Les déchets de chantiers dont la quantité n’est pas corrélée à l’activité ne sont pas comptabilisés (2) Hors déchets métalliques DÉCHETS PAR VÉHICULE PRODUIT (KG VÉHICULE) (1)2012 20132004 Déchets non dangereux (kg véhicule produit)Déchets totaux(kg véhicule produit)Déchets dangereux (kg véhicule produit)2014360331293563322435833523 243273500100200300400(1) Périmètre  tous sites de fabrication et principaux sites tertiaires de logistique et d’ingénierie hors établissements du réseau commercial RRG (périmètre de reporting décrit à l’annexe 2 8 2 2) Les déchets de chantiers dont la quantité n’est pas corrélée à l’activité n’apparaissent pas sur le graphique GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141672RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTPréserver la ressource en eau est un souci permanent pour Renault tant pour assurer la pérennité de ses approvisionnements que pour réduire ses impacts sur les écosystèmes C’est pourquoi le Groupe s’est fixé pour objectif de minimiser l’impact de son activité sur cette ressource précieuse par la mise en œuvre des cinq axes de travail suivants  1 réduire à la source les consommations d’eau et les rejets aqueux par une conception des processus et un management optimisés Par exemple sur le traitement de surface qui est l’un des principaux consommateurs d’eau dans une usine automobile le remplissage en cascade des bains (l’eau évacuée d’un bain est reversée dans un autre nécessitant une moins grande pureté etc ) les l’arrêt des débits de rinçage entre chaque caisse ou la présence de rampes de rinçage interstades (qui évite de contaminer un bain avec des impuretés transportées par la caisse) permettent de réduire à la source les quantités d’eau utilisées ainsi que les effluents à épurer  2 réutiliser l’eau autant que possible pour un même usage  refroidissement en circuit fermé augmentation de la durée de vie des bains  etc   3 recycler les eaux vers d’autres usages compatibles avec ou sans traitement complémentaire Par exemple l’usine de Sofasa (Colombie) recycle les concentrats salins de production d’eau osmosée (purifiée) vers les chasses d’eau des sanitaires et vers les rideaux d’eau (laveurs d’air) des cabines de peinture ce qui permet de réduire à la fois les quantités d’eau consommées et d’effluents rejetés  4 minimiser l’impact des rejets résiduels sur les milieux écologiques par un traitement performant et maîtrisé Ainsi de nouvelles stations de traitement biologique ont été mises en place à l’usine du Mans (France) en 2012 et de Dacia (Roumanie) en 2013 pour améliorer la qualité des effluents rejetés  5 maîtriser les risques de pollution accidentelle des eaux de surface par la mise en place de moyens de confinement des déversements accidentels et des eaux d’extinction d’incendie RECYCLAGE DES EFFLUENTS INDUSTRIELSParmi les leviers de mise en œuvre de ses objectifs de réduction des prélèvements d’eau et des rejets polluants dans le milieu naturel Renault s’appuie notamment sur le recyclage des effluents industriels  les effluents  aqueux issus du processus de fabrication reçoivent un traitement qui permet de les transformer en une ressource de qualité suffisante pour être réutilisées au sein de ce même processus PDans les usines de mécanique le recyclage des effluents industriels consiste à séparer par évaporation le distillat (eau épurée) qui pourra être réintroduit dans les processus du concentrat (résidu huileux d’évaporation) qui sera envoyé vers une filière de traitement de déchets appropriée En 2014 sur les 13  usines de mécanique du groupe Renault 7 mettent en œuvre le traitement par évaporation sur l’intégralité ou une partie de leurs effluents industriels PDans les usines de carrosserie montage la technologie de recyclage est plus complexe à mettre en œuvre car la qualité d’eau exigée par le processus de fabrication (traitement de surface et cataphorèse) est élevée L’effluent épuré doit subir un traitement par osmose inverse (un procédé de purification par membrane) puis par évapo concentration (concentration extrême de l’effluent par différents stades d’évaporation) permettant de réutiliser la plus grande partie de l’eau qu’il contient sous forme purifiée au sein des processus industriels et de minimiser les quantités de déchets générées L’usine de carrosserie montage de Tanger (Maroc) inaugurée en février 2012 et située dans un pays en situation de stress hydrique réunit sur un même site toutes les technologies de pointe permettant de recycler les eaux usées issues du processus de fabrication ce qui a permis d’économiser plus de 200  000 m3 d’eau en 2014 et de diviser par deux l’approvisionnement externe en eau du site par véhicule produit (de 3 35 à 1 68 m3 par véhicule) par rapport à l’année 2013 La part croissante des effluents recyclés dans l’approvisionnement en eau du Groupe conjuguée à la poursuite du déploiement des meilleures pratiques en matière de réduction des consommations d’eau ont permis de poursuivre en 2014 la diminution de l’approvisionnement externe en eau par véhicule produit qui s’inscrit en baisse de 8  % par rapport à 2013 et de 47  % en 10 ans (voir graphique) RÉPARTITION DES APPROVISIONNEMENTS EN EAU PAR SOURCE10 6 %Réseau externed'eau industrielle12 7 %Forage38 7 %Réseau externed'eau potable1 3 %Eaux pluviales2 4 %Recyclage interne des eauxusées industrielles34 3 %Eau de surface(cours d'eau étang etc )Périmètre  tous sites de fabrication et principaux sites tertiaires d’ingénierie et de logistique hors établissements du réseau commercial RRG (périmètre de reporting décrit à l’annexe 2 9 2 2) APPROVISIONNEMENT EXTERNE EN EAU20122004 20132014002468105 00010 00015 00020 00025 000 19 083 11 391 11 539 10 7278 05 04 54 0L’approvisionnement externe en eau comprend les réseaux d’eau potable et industrielle le forage les eaux de surface et les eaux pluviales Périmètre  tous sites de fabrication et principaux sites tertiaires d’ingénierie et de logistique hors établissements du réseau commercial RRG (périmètre de reporting décrit à l’annexe 2 9 2 2) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014168Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTFABRICATIONLes composés organiques volatils (COV)Renault privilégiant la réduction des émissions à la source à fin 2014 la capacité de production est équipée à près de 76 % de cabines d’application de peintures en bases hydrodiluables (1) et à plus de 80  % d’incinérateurs destinés à abaisser les émissions de COV issues de la cuisson des peintures Parmi les principales actions de réduction des émissions de COV réalisées en 2014 dans les usines du Groupe on peut citer  Ple remplacement des bases solvantées de l’usine de Novo Mesto (Slovénie) par des bases hydrodiluables  Pla connexion de l’étuve des apprêts de l’usine de Sandouville (France) à l’incinérateur de COV des étuves bases et vernis  Pla  diminution de l’épaisseur de la première couche de peinture sur les Captur bi tons produits à Valladolid (Espagne)  Ple remplacement du solvant de nettoyage des lignes de peintures hydrodiluables par un produit sans solvant à Busan (Corée) L’ingénierie peinture pilote la démarche de généralisation des meilleures pratiques d’échanges et d’émulation entre usines ÉMISSIONS DE COV2010 201120092006 2007 20082012 20132014g m254514641 414243 739 543 10102030405060Périmètre  tous sites de fabrication carrosserie montage et mixtes (périmètre de reporting décrit à l’annexe 2 9 2 2) Les émissions comptabilisées sont celles des ateliers de peinture de caisses de véhicules (hors peinture de pièces type boucliers en matière plastique et accessoires) Les émissions de SO2 et NOx liées à la combustionRenault a mené à bien au cours des années 2000 un vaste plan de substitution du fioul par le gaz dans les centrales thermiques de ses sites pour réduire leurs émissions de dioxyde de soufre (SO2) d’oxydes d’azote (NOx) et de dioxyde de carbone (CO2) Le fioul n’étant désormais pratiquement plus utilisé sur les sites du Groupe (il représentait 0 11% de l’énergie thermique consommée par Renault en 2014 contre 14  % en 1999) les actions de progrès portent désormais principalement sur la modernisation des chaudières gaz et la mise en place de brûleurs à faible émissions de NOx ÉMISSIONS DE SO202001501005016920122004 20132014kg SO2 véhicule produitTonnes SO2503120 00 050 100 150 200 250 300 20 005 0 0060 003Périmètre  tous sites de fabrication et principaux sites tertiaires d’ingénierie et de logistique hors établissements du réseau commercial RRG (périmètre de reporting décrit à l’annexe 2 9 2 2) (1) Les «  bases  » sont la couche de couleur de la peinture de caisse automobile qui comprend également la cataphorèse (revêtement anticorrosion) les apprêts et les vernis Les bases hydrodiluables comportent une teneur réduite en solvants organiques en grande partie remplacés par de l’eau ce qui permet de réduire d’autant les quantités de COV émises lors de leur application et de leur cuisson 2 6 3 5 QUALITÉ DE L’AIRPRINCIPAUX OBJECTIFS DATE DE LA PRISE D’OBJECTIF ÉCHÉANCE SITUATION À FIN 2014 FabricationRéduire les émissions de COV par le progrès continu et par le remplacement « au fil de l’eau » des installations obsolètes 2012 2016 8 % (en g m2) comparé à 2012 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141692RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTÉMISSIONS DE NOX 2012 20132004 2014Kg NOx véhicule produitTonnes NOx0100200300400500600700800788 513 534 4690 000 050 100 150 200 250 300 350 320 22 0 210 18Périmètre  tous sites de fabrication et principaux sites tertiaires d’ingénierie et de logistique hors établissements du réseau commercial RRG (périmètre de reporting décrit à l’annexe 2 9 2 2) UTILISATION DES VÉHICULESRéduction des émissions polluantes des véhicules thermiquesTous les véhicules particuliers (depuis le 1er janvier 2011) et utilitaires (depuis le 1er janvier 2012) commercialisés en Europe respectent la réglementation Euro 5 impliquant notamment que tous les moteurs Diesel sont équipés d’un filtre à particules La norme Euro 6 à laquelle répondent déjà deux motorisations de Nouvelle Twingo sur les trois disponibles à fin 2014 et qui sera progressivement déployée sur l’ensemble des gammes européennes Renault et Dacia en 2015 abaisse encore le niveau d’émission de particules autorisé pour toutes les motorisations mais réduit surtout de plus de moitié par rapport à la norme Euro 5 les émissions d’oxydes d’azote des véhicules Diesel qui se rapprochent de celles des véhicules à essence Une telle réduction qui représente une division par plus de 6 des émissions d’oxydes d’azote des motorisations Diesel en l’espace de 10 ans est rendue possible par la mise en place d’un NOx trap système chimique qui piège les oxydes d’azote puis les transforme en gaz neutres Ce catalyseur contribue par ailleurs à l’oxydation des hydrocarbures et monoxyde de carbone issus d’une combustion incomplète Ce système de post traitement commercialisé par Renault aux particuliers dès 2009 est présent en 2014 sur certaines motorisations des gammes Mégane et Scénic commercialisées en Europe Pour les autres marchés Renault adapte les définitions techniques de ses groupes motopropulseurs aux spécificités locales (qualité du carburant climat poussière etc ) de façon à assurer la conformité de chaque véhicule aux réglementations en vigueur dans son pays de commercialisation L’amélioration continue de l’efficience énergétique des véhicules (cf 2 6 3 1) contribue également à la réduction des émissions polluantes au cours de leur utilisation RÉDUCTION DES ÉMISSIONS CONFORMÉMENT AUX NORMES D’ÉMISSIONS POUR VÉHICULES PARTICULIERS (UNION EUROPÉENNE)ENTRÉE EN VIGUEUR (TOUT TYPE)EURO 1 EURO 2 EURO 3 EURO 4 EURO 5 EURO 6 % DE RÉDUCTION ATTEINT PAR EURO 6 PAR RAPPORT À LA 1RE VALEUR LIMITE1993 1997 2001 2006 2011 2015DieselOxydes d’azote (NOx) 500 250 180 80 84 %Monoxyde de carbone (CO) 2 720 1 000 640 500 500 500 82 %Hydrocarbures et oxydes d’azote (HC + NOx) 970 900 560 300 230 170 82 %Particules – en masse (PM) 140 100 50 25 5 4 5 97 %Particules – nombre (PN) 6×10116×1011 EssenceOxydes d’azote (NOx) 150 80 60 60 60 %Monoxyde de carbone (CO) 2 720 2 200 2 200 1 000 1 000 1 000 63 %Hydrocarbures (HC) 200 100 100 100 50 %Hydrocarbures non méthaniques (HCNM) 68 68 Particules – en masse (PM) 5 4 5 Particules – nombre (PN) 6×1011 Toutes les valeurs sont exprimées en mg km sauf PN exprimé en nombre de particules par km GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014170Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENT Contribution des véhicules électriques à l’amélioration de la qualité de l’air en milieu urbainEn atteignant une part significative du parc roulant le véhicule électrique contribuera grâce à son absence d’émissions en phase d’usage (1) à l’amélioration de la qualité de l’air dans les zones urbaines En 2012 Renault s’est associé à la municipalité de Rome et aux sociétés Aria Technologies et Arianet spécialistes de la modélisation des pollutions atmosphériques pour quantifier les bénéfices sanitaires du véhicule électrique en milieu urbain Nissan a également mené une étude du même type sur la ville de Hong Kong avec Aria Technologies en 2014 Ces études qui prennent en compte la baisse des émissions locales engendrées par les véhicules électriques et l’augmentation des émissions liées à la production d’électricité additionnelle modélisent l’impact d’une politique volontariste en faveur de la mobilité électrique Dans le scénario testé sur la ville de Rome les véhicules électriques représentent 20 % du parc roulant en centre ville au niveau de la zone à trafic limité existante traduisant une volonté politique de promouvoir les véhicules propres (flotte publique renouvelée en véhicules électriques promotion de petits utilitaires électriques pour la distribution de marchandises en fin de chaîne) Les conclusions font apparaître un net bénéfice sanitaire de ce scénario volontariste par rapport au scénario de base Les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) seraient réduites de 9  à 25  % selon les saisons et jusqu’à 45  % le long des artères principales et les concentrations en particules (PM10) jusqu’à 30  % Enfin le nombre d’habitants et visiteurs du centre historique exposés à des concentrations en benzène supérieures à 2 µg m3 (valeur maximale recommandée par le Conseil supérieur d’hygiène publique en France) serait réduit de près de 50  % par rapport au scénario de base Le scénario volontariste modélisé à Hong Kong envisage 20 % de véhicules électriques sur les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (dont bus légers) et 20  % de GPL bi carburant sur les taxis et bus légers dans un secteur de 1  km2 situé en centre ville (quartier de Mong Kok) La modélisation démontre que les 20 % de véhicules électriques introduits dans le parc automobile engendreraient à eux seuls une réduction de 46  % des concentrations hivernales de Composés Organiques Volatil s et de 25 % des concentrations de particules fines (PM10 et PM2 5) dans le secteur concerné 2 6 3 6 SOLS ET NAPPES SOUTERRAINESPRINCIPAL OBJECTIFDATE DE LA PRISE D’OBJECTIF ÉCHÉANCEGérer les travaux de réhabilitation lorsque des risques sont avérés 2001 ContinuLes sols et les nappes sont des milieux qui peuvent potentiellement mettre en contact des pollutions passées avec des cibles à protéger (populations espaces naturels  etc ) Renault a donc mis en place une politique de prévention de la pollution de ces milieux et lorsque des pollutions passées sont suspectées une gestion spécifique est engagée Cette démarche est appliquée sur tous les sites du Groupe présentant un risque potentiel de pollution à savoir les sites industriels en activité les sites anciennement industriels reconvertis à d’autres usages ainsi que le réseau commercial Renault Retail Group (RRG) Renault veille à maintenir une compétence interne en matière de prévention des pollutions de sols et remédiation En 2014 les sites de fabrication ainsi que les principaux sites tertiaires d’ingénierie et de logistique de Renault représentaient une surface totale de 4 049  hectares dont 46  % de surfaces imperméabilisées (bâtiments parking voirie) Les surfaces totales ainsi que la part des surfaces imperméabilisées n’enregistrent pas de variations notables par rapport à l’année antérieure à périmètre comparable PRÉVENTIONEn milieu industriel la politique de prévention repose sur trois outils Une grille de cotation permet d’évaluer le risque de pollution associé aux installations existantes et de renforcer le niveau de protection en hiérarchisant les mises à niveau à engager Dans le cas de nouvelles installations de production le guide de prévention sols décrit les mesures techniques à mettre en œuvre sur chaque type d’installation Ces deux outils sont déployés ou en cours de déploiement sur l’ensemble des sites industriels détenus par Renault dans le monde La politique de prévention repose enfin sur le suivi de la qualité des eaux souterraines Systématique en cas d’exigence réglementaire (tous sites industriels en France) ce suivi est aussi réalisé volontairement par Renault lorsque des sources potentielles de pollution ont été identifiées afin de s’assurer qu’il n’y a aucun déplacement de polluants vers des zones sensibles Dans le réseau commercial RRG l’ensemble des établissements français sont équipés depuis 2011 de moyens durables de prévention (stockage d’huile et de carburant en cuves aériennes ou en cuves à doubles parois équipées d’alarme bacs de rétention) Dans le réseau européen de RRG le déploiement des moyens de prévention prioritaires (neutralisation ou extraction des cuves enterrées simples et remplacement par des cuves de stockage aériennes ou à doubles parois) a été finalisé en 2013 DÉPOLLUTIONLa gestion des pollutions passées du sous sol repose sur la gestion par le risque sur la base de la relation source vecteur cible et vise à garantir l’adéquation entre l’état du sous sol et les usages identifiés ou prévus La démarche de gestion des pollutions comporte trois composantes  Pune étude historique et documentaire incluant une analyse de la vulnérabilité du site a été réalisée sur les sites industriels en activité sur les sites anciennement industriels reconvertis à d’autres usages et dans le réseau commercial RRG Elle est mise à jour en tant que nécessaire Cette étude permet d’identifier les sources potentielles de pollution et d’évaluer le niveau de vulnérabilité au droit du site et dans son environnement immédiat  Pun diagnostic physique des sols est réalisé sur le site en fonction des résultats de l’étude historique et documentaire  Psi la présence de sources de pollution est confirmée par le diagnostic une évaluation quantitative des risques sanitaires est réalisée afin d’évaluer le risque d’exposition pour les usagers du site et de son environnement immédiat (travailleurs résidents scolaires…)  Pen fonction des résultats des deux étapes précédentes des opérations de remédiation peuvent être engagées Ces opérations sont réalisées par des prestataires spécialisés reconnus pour leur savoir faire sous la supervision du spécialiste métier sols de Renault (1) Hors pièces d’usure GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141712RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ENVIRO NNEMENTSelon la même méthode d’évaluation RRG assure la dépollution des sols contaminés par d’anciens stockages d’huiles ou de carburants y compris lorsque cette contamination est le fait d’un propriétaire antérieur Entre 2008 et fin 2014 22 établissements ont ainsi fait l’objet d’un chantier de dépollution 2 6 3 7 BRUITFABRICATIONLe bruit est un sujet complexe qui met en jeu de nombreux facteurs (météo topographie natures et puissances des sources par bandes d’octaves directivité atténuation effets des bâtiments   etc ) Soucieux de garantir le bien être des riverains situés aux abords de ses sites de production Renault travaille activement à limiter et à réduire les nuisances sonores associées à leurs activités en travaillant sur la maîtrise du «  bruit  » sur les installations existantes et sur les nouvelles installations Les efforts d’insonorisation portent notamment sur les presses d’emboutissage et sur les cheminées d’extraction qui constituent généralement les principales sources de bruit extérieur sur nos installations industrielles UTILISATION DES VÉHICULESConformément à la réglementation européenne en vigueur les véhicules thermiques commercialisés par Renault en Europe émettent un bruit extérieur maximum de 74 dBA lors du roulage Avec un niveau sonore mesuré entre 68  et 70 5  dBA soit sensiblement inférieur au niveau réglementaire les véhicules électriques de la gamme Renault contribuent à la réduction du bruit ambiant et à la qualité de vie dans les zones urbaines Par ailleurs ils procurent une nette amélioration du confort sonore des utilisateurs  le bruit intérieur d’un véhicule électrique est inférieur d’environ 10 dBA à celui d’un véhicule thermique 2 6 3 8 BIODIVERSITÉLa protection de la biodiversité des espèces et des écosystèmes requiert des mesures spécifiques telles que la protection des habitats et la lutte contre la surexploitation des espèces mais également une réduction des émissions polluantes dans les écosystèmes (eau air sols) Les efforts continus de Renault pour réduire les impacts environnementaux de ses activités et produits (cf sous chapitres précédents) contribuent ainsi à la lutte contre l’appauvrissement des écosystèmes Renault applique également des mesures spécifiques de protection de la biodiversité Les projets industriels (construction ou extension d’usine) donnent lieu à une évaluation de leur impact sur les écosystèmes ambiants Ainsi une telle évaluation a été menée pour l’usine de Tanger inaugurée en 2012 Au Brésil Renault est allé au delà et en accord avec les autorités locales a mis en place en 2008 un plan de gestion et de protection de la biodiversité sur une partie des terrains acquis pour son implantation industrielle de Curitiba Sur une superficie totale de 2 5  millions de m² 60  % sont consacrés à la protection d’une zone de forêt primaire Cette forêt primaire composée en grande partie d’araucarias une espèce de pin en voie de disparition et protégée par la loi brésilienne abrite plus de 170 espèces animales U n diagnostic biodiversité a été réalisé en 2013 sur le site d’ingénierie du Technocentre (France) qui compte plus de 80 hectares non imperméabilisés GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014172Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PRÉSER VER L A SANTÉ2 7 PRÉSERVER LA SANTÉÀ travers une démarche proactive dans les domaines de la santé et de la sécurité le Groupe Renault œuvre pour réduire les impacts négatifs de son activité et de ses produits sur la santé et la sécurité de toutes ses parties prenantes Elle vise à  Paméliorer les conditions de vie au travail des salariés du Groupe assurer le respect de leur santé de leur sécurité et de leur bien être (cf 2 4 3 1)  Pprendre en compte à travers la politique environnementale les enjeux de qualité de l’air en ce qui concerne la fabrication et l’utilisation des véhicules (cf 2 6 3 5)  Passurer la sécurité des automobilistes et autres usagers de la route et contribuer plus largement à la diminution de la mortalité routière (cf 2 7 1)  Ppréserver la santé des consommateurs et des travailleurs par une politique de gestion du risque substances (cf 2 7 2) 2 7 1 SÉCURITÉ ROUTIÈRELa sécurité routière est un véritable enjeu de santé publique au niveau mondial Tous les continents sont concernés Selon l’Organisation mondiale de la santé on déplore chaque année 1 3  million de tués sur les routes du monde et entre 20  et 50  millions de blessés En l’absence d’initiatives concertées et efficaces l’OMS estime à 1 9 million le nombre annuel de tués en 2020 Renault constructeur automobile qui conçoit fabrique et distribue des voitures dans le monde entier a fait de la sécurité routière un axe de déploiement de sa responsabilité sociale d’entreprise L’expansion internationale du groupe Renault doit s’accompagner de la conception de véhicules qui répondent aux réglementations et aux attentes sécuritaires de ces nouveaux marchés Parce que les causes des accidents et des blessures dans ces nouvelles Régions diffèrent du traditionnel marché européen Renault élargit sa recherche accidentologique au delà de l’Europe transfère son savoir faire et s’enrichit de l’expertise que peuvent apporter les laboratoires et universités locales ainsi que les autres acteurs de la sécurité routière Mais afin d’endosser pleinement sa responsabilité Renault s’engage doublement  Pà travers ses produits En partant de l’analyse des risques observés et en intégrant dans l’ensemble des processus de conception fabrication et commercialisation de ses produits des solutions et innovations œuvrant pour la sécurité des occupants du véhicule comme des autres acteurs exposés aux risques d’accidents routiers (piétons deux roues  etc )  Pdans la Société En travaillant activement auprès des pouvoirs publics et de la société civile à travers le monde pour améliorer la sécurité routière Seul ou en collaboration avec d’autres Renault sensibilise et facilite le transfert de compétences pour les utilisateurs de la route et les parties prenantes de la sécurité routière 2 7 1 1 LA POLITIQUE DE RENAULT EN  MATIÈRE DE SÉCURITÉ ROUTIÈRERenault intègre dans sa vision systémique les spécificités de chaque pays pour bien tenir compte d’éléments autres que les véhicules et leurs technologies tels que l’infrastructure routière la législation en vigueur et son application la politique et niveau de formation et de sensibilisation des usagers de la route Ainsi seul ou en partenariat Renault travaille à la mise en place des mesures les plus adaptées au niveau de maturité des pays GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141732RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PRÉSERVER LA SANTÉLa politique et les actions de Renault en matière de sécurité routière suivant une logique intégrant cinq axes  SENSIBILISERSENSIBILISERModifier les comportements sur le long terme de toutes les parties prenantes (pouvoirs publics parents conducteurs enfants) et éduquer dès le plus jeune âge aux dangers de la route sont les enjeux de la lutte contre l’insécurité routière PRÉVENIRPRÉVENIRPrévenir c’est aider le conducteur à anticiper les risques Une partie de la solution consiste à aider le conducteur en l’assistant dans sa tâche de conduite (les aides à la conduite) L’autre partie est liée à la responsabilisation des conducteurs Ces derniers doivent connaître les limites à partir desquelles ils seront dans l’incapacité de maîtriser leur véhicule et les situations dans lesquelles ils se mettent en danger CORRIGERCORRIGERLa qualité du comportement routier et celle du freinage sont les fondamentaux dynamiques du véhicule Elles constituent la base de l’évitement de l’accident Il existe néanmoins des situations où l’apport de la technologie est nécessaire pour compenser les erreurs de conduite C’est l’objectif des systèmes de sécurité active Ils interviennent dans des conditions difficiles ou d’urgence mais sans se substituer complètement au conducteur PROT ÉGERPROTÉGERUn axe fondamental de la stratégie de sécurité routière de Renault est de protéger les occupants en fonction de la typologie et la sévérité du choc quels que soient leur âge leur morphologie et leur position dans le véhicule dans les petites comme dans les grosses voitures Ainsi au delà des critères mesurés par Euro NCAP Renault équipe également les places arrière des véhicules de sa gamme de dispositifs qui garantissent un niveau optimal de protection des passagers Il prend aussi en compte la protection des autres usagers de la route (piétons deux roues  etc ) SECOURIRSECOURIRRenault collabore avec les sapeurs pompiers français et étrangers pour optimiser les secours aux blessés en cas d’accident Des guides d’intervention sur les véhicules de la marque sont mis à leur disposition ainsi que des véhicules récents leur permettant de s’entraîner à la désincarcération des personnes SENSIBILISERSENSIBILISERParce que les bons réflexes s’acquièrent dès le plus jeune âge Renault s’appuyant sur son expertise en matière de sécurité automobile a poursuivi son programme international «  Sécurité et Mobilité pour tous  » au cours de l’année scolaire 2013 2014 Ce programme à vocation pédagogique s’adresse principalement aux enfants et aux adolescents Lancé en 2000 il a déjà permis de sensibiliser plusieurs  millions de jeunes avec plus de 800  000 outils pédagogiques distribués Déployé actuellement dans une douzaine de pays il est la plus grande opération de sensibilisation à la sécurité routière jamais menée par un constructeur automobile dans le monde À titre d’exemple «  La Route et Moi  » programme destiné aux enfants du primaire a été adopté et déployé par des pays outre la France comme la Pologne la Slovénie le Portugal la Turquie le Brésil l’Argentine et la Colombie Afin de faciliter leur déploiement et de préserver l’environnement les outils pédagogiques sont aussi disponibles sous forme d’applications pour tablettes numériques Un serious game lancé en 2014 permet de sensibiliser les enfants de 7 à 12 ans à la prévention routière et à la mobilité durable à travers trois missions et de nombreuses mises en situation Les liens de téléchargement sont accessibles depuis le centre de ressources pédagogiques du programme (http www securite mobilite pour tous com accueil centre de ressources ) Depuis la rentrée scolaire 2011 «  Sécurité et Mobilité pour Tous  » intègre les thématiques de la préservation de l’environnement et de l’éco mobilité Il  continue de s’adresser aux enfants du primaire et du secondaire qui peuvent par ailleurs devenir acteurs de leur sécurité et de leur mobilité en participant aux concours nationaux et au concours international « Tes Idées Tes Initiatives » L’édition 2014 de ce dernier a permis de mettre en lumière des initiatives très concrètes mises en application dans des pays comme la Russie le Brésil le Liban l’Inde l’Ukraine la Chine ou le Mexique GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014174Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PRÉSER VER L A SANTÉLE « PACTE TKAYES » UN PLAN D’ACTION DU GROUPE RENAULT AU MAROCAu Maroc le groupe Renault continue à renforcer son engagement citoyen dans le cadre de son programme sécurité routière « Tkayes » une invitation à respecter la vie et à respecter l’autre un concept porteur de sens qui a pour ambition de devenir un état d’esprit et d’inciter à un comportement responsable sur un ton à la fois ferme et amical En  2013 Renault Maroc avait organisé à Tanger un grand circuit premier dans son genre dédié à la prévention routière «  Le village Tkayes » en partenariat avec le Ministère de l’équipement du transport et de la logistique le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation l’École de Conduite Marocaine et les Délégations de l’Éducation Nationale à Tanger et à Fahs Anjra En 2014 le village a accueilli 2 700 jeunes venant de 50 collèges de la région 200 heures de formation ont été dispensées Le Village Tkayes s’inscrit dans la continuité des actions menées depuis 2007 par le groupe Renault Maroc dans le cadre de l’effort national mené en matière de sécurité routière P« Concours Tkayes Style »  un concours de création d’affiches autour de la thématique de la prévention routière et la lutte contre les accidents En 2014 près de 2 000 affiches étaient présentées totalisant plus de 1 000 participants et plus de 33  000 fans Les 20  meilleures affiches ont fait l’objet d’une exposition itinérante P« Tkayes Mix » Renault Maroc a réalisé et assuré la distribution de plus de 20 000 cd reprenant une compilation de chansons de la scène musicale nationale autour de la thématique de la prévention routière Cette action a couvert des points névralgiques tels que les stations service grâce à un partenariat avec Total Maroc les stations de taxi et les principales plages du Royaume et a concerné plusieurs villes du Royaume  Casablanca Rabat Tanger Tétouan Salé et Marrakech PTkayes relaye ses messages également à travers une plate forme Facebook (www facebook com tkayes style) avec déjà plus de 70  000 fans PEn 2014 un concours vidéo était organisé via une tournée dans les écoles spécialisées d’arts graphiques et de cinéma 23 vidéos de sécurité routière étaient réalisées GLOBAL ROAD SAFETY PARTNERSHIP – GLOBAL ROAD SAFETY INITIATIVEAfin de limiter l’augmentation de l’insécurité routière qui accompagne inexorablement l’accès à la mobilité et à la motorisation Renault est engagé dans deux programmes d’envergure depuis 2005  le Global Road Safety Partnership (GRSP) et le Global Road Safety Initiative (GRSI) http www grsproadsafety orgLe GRSP est une ONG hébergée par la Fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge réunissant les agences gouvernementales le secteur privé et la société civile pour aider les pays émergents à développer leurs propres compétences en sécurité routière à déployer les bonnes pratiques et à établir les partenariats multisectoriels nécessaires au traitement efficace de l’insécurité routière En 2014 le GRSP intervenait dans 48  pays à travers le monde touchant directement quelque 38 millions de personnes Le GRSI est un programme international de sécurité routière soutenu par cinq des plus grandes sociétés automobiles et pétrolières du monde (Renault Toyota Michelin Total et Shell) et déployé par le GRSP pour répondre aux enjeux identifiés dans le « Rapport mondial sur la prévention des traumatismes dus aux accidents de la circulation » En 2009 Renault a confirmé son engagement pour la 2e phase (2010 2014) Cette nouvelle phase continue les travaux menés au Brésil en Chine et dans les pays ASEAN et introduit les projets du GRSI et de ses membres sur le continent africain En 2014 Renault a continué à soutenir les actions du GRSP et du GRSI au niveau corporate mais également au plus près du terrain dans les pays ciblés à travers ses ingénieries décentralisées et ses filiales commerciales LA FORMATION À LA CONDUITELe «  Circuit Renault la route positive  » école de conduite post permis inaugurée en France (département de l’Eure) en juin  2013 est ouverte à tous les publics  clients particuliers et professionnels collaborateurs Renault conducteurs expérimentés seniors soucieux de se perfectionner ou jeunes en phase d’apprentissage mais aussi personnes à mobilité réduite Le programme pédagogique aborde à la fois la prévention des accidents et l’éco conduite Il s’attache ainsi à développer chez les stagiaires une meilleure compréhension des mécanismes conduisant à l’accident les aide à analyser leurs propres réactions (réflexes et peurs) et connaître les possibilités et limites offertes par les équipements technologiques du véhicule (ABS AFU  etc ) De même il expose les principes de l’éco conduite (passage de vitesses gestion des accélérations et des freinages en anticipant les conditions de circulation) et apprend à tirer le meilleur profit des fonctions d’éco conduite (indicateur de style de conduite bilan trajet éco coaching et éco navigation) pour diminuer sa consommation de carburant et donc sa facture « transport » Les bénéfices générés seront intégralement utilisés pour des actions sociales à destination de jeunes en difficulté afin de faciliter leur réinsertion (Renault propose également une formation dédiée spécifiquement à l’éco conduite intitulée Driving eco² cf 2 6 3 1) Une école du même type existe depuis 2004 en Pologne Elle a déjà formé plus de 13 000 personnes de 280 entreprises différentes L’année 2014 a été l’occasion de démarrer une collaboration avec l’Université d’Aix Marseille à l’attention de préventeurs des risques routiers Elle a pour ambition de former des personnes capables d’impulser des changements de comportements afin de faire baisser la sinistralité routière en entreprise Le parcours qui prend la forme d’une formation de 7 5  jours sur le Circuit Renault est sanctionné par un Certificat Universitaire Le cursus théorique et pratique aborde les limites du système Homme Environnement Véhicule Organisation au travers des recherches menées notamment par Renault Les stagiaires sont amenés à mettre en pratique sur le circuit les représentations du risque les limites perspectives et analytiques de la tâche de conduite la matrice GDE (Goals of Driver Education) la physiologie du risque etc GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141752RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PRÉSERVER LA SANTÉMASTER EN MANAGEMENT DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE (MANSER)Pour aider les acteurs de la sécurité routière à développer leur propre savoir faire en s’appuyant sur les meilleures pratiques mondiales et en tenant compte des spécificités régionales Renault a codéveloppé un master « Management de la sécurité routière » (MANSER) pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord région particulièrement exposée en termes de risque routier Son objectif est de former des managers et experts nationaux et régionaux capables d’impulser puis de piloter une politique de sécurité routière dans leur pays Lancé en 2012 le programme a permis à 10 étudiants ayant suivi les 18 mois d’enseignement théorique et pratique d’obtenir leur diplôme en  2014 PRÉVENIR CORRIGER PROTÉGERPRÉVENIRCORRIGERPROT ÉGERRenault est un acteur de la sécurité automobile depuis plus de 50  ans bien avant même qu’elle ne devienne l’objet médiatique que l’on connaît aujourd’hui Son histoire dans ce domaine jalonné par des concept cars révolutionnaires à leur époque (BRV Epure) et de multiples publications dans des congrès réputés se traduit aujourd’hui par une approche intégrée de la sécurité automobile basée sur une sécurité passive allant au delà des exigences médiatiques (prise en compte de la protection à toutes les places traitement du sous marinage) couplée à une assistance au conducteur dans les phases de conduite normales (Renault a été un des pionniers du limiteur de vitesse en Europe) afin de lui permettre d’adopter une conduite adaptée Cet effort sur la sécurité passive va se maintenir en particulier en accompagnant l’augmentation de la sévérité des tests consuméristes dans le monde En complément l’avenir de la sécurité automobile passe maintenant par les Advanced driver assistance systems (ADAS) pour lesquels l’action de Renault porte sur la démocratisation des systèmes proposés par les constructeurs du haut de gamme Notre nouvel Espace annonce l’arrivée de ces systèmes que nous appliquerons ensuite largement sur la gamme  l’Alerte de survitesse avec reconnaissance des panneaux de signalisation le Régulateur de vitesse adaptatif l’affichage tête haute et la commutation automatique des feux de route  croisement en roulage de nuit Seront aussi disponibles l’Alerte de franchissement de ligne l’Avertisseur d’angle mort l’Alerte distance de sécurité et bien sûr le Freinage actif d’urgence pour éviter une collision ou en atténuer les effets et protéger au mieux les occupants Grâce notamment au LAB (Laboratoire d’accidentologie et de biomécanique Renault PSA Peugeot Citroën) et à sa participation dans de nombreux groupes de travail internationaux Renault dispose depuis plus de 40 ans de données d’accidentologie permettant d’avoir une connaissance approfondie des mécanismes des accidents d’évaluer l’efficacité (les gains en vies et en blessures évitées) des systèmes de sécurité et ainsi d’identifier les systèmes à monter sur les véhicules afin d’optimiser la sécurité réelle Cette approche accidentologique est complétée et enrichie par la recherche en biomécanique qui permet de mieux comprendre les mécanismes lésionnels à l’origine des blessures observées lors des accidents et ainsi de proposer une amélioration continue des systèmes de sécurité disponibles dans les véhicules du Groupe SECOURIRSECOURIRDepuis 2010 Renault a fait la démarche volontaire d’intervenir auprès des services de secours pour optimiser leur efficacité et la sécurité de tous lors des interventions sur les véhicules accidentés Pour renforcer cet engagement Renault et la Fédération nationale des sapeurs pompiers de France ont signé un partenariat en juin  2012 Des conventions ont également été signées avec la moitié des Services Départementaux d’Incendie et de Secours de France La stratégie mise en œuvre se décline selon quatre axes  Pl’amélioration des connaissances des pompiers sur les véhicules du Groupe  Pla prise en compte des contraintes des pompiers en intervention  Pla mise en place de projets de recherche et d’innovation  Ples modifications techniques des véhicules Des guides d’intervention sur les véhicules électriques de la marque sont mis à disposition des services de secours ainsi que des fiches d’aide à la décision à utiliser en cas de désincarcération pour chaque nouveau modèle de la gamme Ces documents sont conçus avec les services de secours de manière à répondre au plus prêt à leurs besoins réels Les besoins des services de secours sont pris en compte dès la conception des véhicules de la gamme Pour preuve le fireman access déjà intégré à ZOE et qui sera présent sur les futurs VE de la gamme système qui permet aux pompiers d’éteindre rapidement et efficacement un incendie de VE De nouvelles actions ont été déployées en 2014  P250 véhicules thermiques et électriques intacts ou post crash test ont été offerts aux pompiers pour contribuer à l’amélioration de leurs formations à la désincarcération  Ple don de deux ZOE pédagogiques pour permettre aux pompiers d’apprendre à intervenir sur un VE accidenté selon des scénarii précis  choc frontal choc latéral et choc arrière  Pla formation de 400  pompiers français formateurs à l’intervention sur les véhicules électriques (VE) des gammes Renault et Nissan  formation étendue à des pompiers espagnols paraguayens et bosniaques  Pune contribution à la réalisation d’un format ISO pour les fiches d’aide à la décision en cas d’intervention sur véhicule  Pla création d’un challenge national en secours routier destiné à tous les pompiers français pour contribuer à améliorer les pratiques en secours routier  Pune contribution technique à quatre rendez vous annuels nationaux des pompiers  journées techniques journées thématiques congres national des sapeurs pompiers congrès route et médecine  Ple rescue code mis en service depuis mi 2014 est un autre exemple de l’amélioration de l’efficacité et de la sécurité des interventions des services de secours Il permet aux pompiers en flashant un QR code positionné sur le pare brise et la lunette arrière d’accéder instantanément à la fiche d’aide à la décision de tous les véhicules de la gamme Renault et Dacia lors d’un accident de la route grâce à une application spécialement conçue en partenariat avec la société DESINCAR et mise à disposition gratuite des pompiers Plusieurs projets de recherche et d’innovation sont en cours en partenariat avec les pompiers français ainsi que l’amélioration de systèmes et organes GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014176Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PRÉSER VER L A SANTÉexistants sur nos véhicules pouvant impacter leur sécurité en intervention Tous visent à améliorer la prise en charge des victimes d’un accident de la route en garantissant la sécurité des victimes et des intervenants Pour exemple le lancement d’un projet de recherche nommé QUO VADIS en partenariat avec des pompiers et médecins français subventionné par la fondation sécurité routière dans le but d’améliorer la prise en charge des victimes d’accidents À ce jour Renault a investi plus de 2  millions d’euros dans l’ensemble des actions d’accompagnement des Pompiers 2 7 1 2 L’INTÉGRATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIESLe véhicule moderne sera zéro émission communicant et autonome Le véhicule sera communicant avec les autres véhicules avec la route avec l’environnement avec les conducteurs et les passagers Les véhicules vont se communiquer des informations sur leur localisation leur vitesse leur parcours prévu   etc Les véhicules pourront devenir des capteurs pour les autres véhicules capteurs de trafic d’adhérence de la chaussée de difficultés de la route d’incidents routiers d’évènements imprévus  etc Les informations recueillies vont être utilisées pour offrir des services de sécurité (par exemple alerte d’incidents en amont du parcours zones routières avec dangers spécifiques régulation du trafic en intersection et pourquoi pas de l’anti collision) des services de trafic (congestion itinéraires bis en temps réel   etc ) ou des services d’infotainment (information et entertainment pour les passagers) Les NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication) sont de plus en plus performants et robustes et de plus en plus abordables en termes de prix de simplicité d’utilisation et de diversité Le véhicule sera autonome  l’autonomie n’est pas forcément totale elle peut être partielle ou conditionnelle en fonction du degré d’automatisation et des situations de conduite envisagées que l’on appelle communément des « cas d’usages » Un cas d’usage décrit une fonctionnalité de délégation plus ou moins importante de conduite dans des conditions de circulation d’infrastructure d’environnement et de mode de délégation assez précis Diverses instances (NHTSA SAE OICA VDA   etc ) ont défini des niveaux d’autonomie sur des échelles (en général de 0 à 5) de la conduite manuelle ou assistée par des aides à la conduite d’information (niveau 0) à l’autonomie totale du véhicule en toutes circonstances (niveau 5) Ces niveaux sont établis en fonction de la répartition des tâches et de l’autorité de conduite entre le conducteur et le véhicule notamment dans les situations où un risque d’accident est prévisible Les grands défis liés à ce véhicule moderne sont d’ordre technologique (performance et fiabilité des capteurs et intelligence artificielle) éthique et juridique (sommes nous prêts à vivre sur une route automatisée et quel est le cadre juridique qui va avec ) et ergonomique (comment concevoir une relation conducteur automate qui gère mieux les situations de conduite et les situations de risque que le conducteur d’aujourd’hui ) Un des grands défis est bien sûr d’assurer la sécurité de tous les usagers sur une route toujours plus connectée et automatisée C’est pourquoi Renault travaille en interne avec Nissan avec la communauté scientifique avec des partenaires industriels et avec les pouvoirs publics sur l’ensemble des aspects de cette sécurité  Pla sûreté de fonctionnement  Pla Sécurité Générale du Produit  Pla conformité à la réglementation (technique et code de la route)  Ple respect de la déclaration des principes européenne concernant l’interface homme machine  Pla construction de standards et de normes internationaux  Pla définition de cas d’usage des prestations de connectivité et d’automatisation compatibles avec des usages prévus ou prévisibles et notamment les effets distractifs potentiels  Ple respect des dispositions concernant l’enregistrement des données personnelles L’objectif est de démontrer cette sécurité au travers de six types d’expérimentations pour tester et valider la performance et la sécurité des prestations et des solutions techniques qui les permettent du test technique en laboratoire à l’expérimentation grande échelle sur routes ouvertes avec des sujets lambda  Pdes tests fonctionnels élémentaires sur moyens d’essai et de simulation  Pdes tests fonctionnels sur pistes  Pdes tests fonctionnels sur routes ouvertes avec escorte de signalement  Pdes tests de la prestation sur routes ouvertes autorisées  Pdes tests « grande échelle » de la prestation sur routes ouvertes autorisées  Pdes tests pilotes de pré commercialisation Le véhicule connecté est déjà une réalité comme avec R Link de Renault par exemple Des véhicules partiellement automatisés avec des premiers cas d’usage simples verront le jour avant 2020 dans la gamme Renault 2 7 1 3 LA SÉCURITÉ GÉNÉRALE DU PRODUITEn matière de sécurité générale du produit Renault a défini et applique une politique générale qui s’appuie sur  Pun référentiel d’événements clients considérés par Renault comme potentiellement sécuritaires Ces événements sont systématiquement traités lors du passage en concession ou de rares campagnes de rappel Ce référentiel est mis à jour régulièrement  Pune organisation avec des correspondants sécurité générale du produit dans chacune des grandes entités impliquées dans la sécurité du produit sous l’autorité d’un expert leader  Pla création de dossiers de sécurité par projet (appelés dossiers de démonstration de la maîtrise du risque sécuritaire)  ces dossiers couvrent les aspects ingénierie fabrication vente et après vente Ces dossiers sont créés et validés selon des règles et processus adaptés et sont signés par l’ingénieur en chef du projet concerné et par l’expert leader Sûreté de fonctionnement et sécurité générale du produit de Renault  Pla création et mise en place de sessions de formation sensibilisation pour les acteurs concernés de Renault 2 7 1 4 LA SÉCURITÉ DES COLLABORATEURSRenault porte une attention particulière à l’exposition au risque et à la formation sécurité routière des collaborateurs Des actions sont en permanence menées auprès d’eux pour informer et former  communication semaine de la sécurité routière stages de conduite préventive…La prévention des accidents de trajet et des accidents de circulation en mission des collaborateurs de l’Entreprise s’intègre dans la démarche globale de prévention du risque routier instaurée par Renault depuis de très GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141772RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2PRÉSERVER LA SANTÉnombreuses années Renault est signataire de la Charte Sécurité r outière confirmant l’engagement de l’entreprise dans la lutte contre l’insécurité routière L’entreprise a initié dans ce cadre une série d’actions en faveur de la sécurité routière auprès des salariés du Groupe dans ses sites français et étrangers dans l’ensemble de ses activités ingénierie fabrication commerce C’est également dans ce cadre que Renault pérennise les actions de communication de sensibilisation et de formation au niveau du Groupe notamment par  Ple déploiement d’actions de sensibilisation auprès des salariés animés sur les sites par les ingénieurs prévention santé sécurité les médecins du travail et des professionnels de la prévention du risque routier  Pl’évolution du dispositif de formation à la prévention du risque routier pour élargir l’offre vers un plus grand nombre de salariés (dont France Roumanie Maroc Algérie) 2 7 2 GESTION DU RISQUE SUBSTANCESPRINCIPAUX OBJECTIFSDATE DE LA PRISE D’OBJECTIF ÉCHÉANCEFabrication et produitSubstituer les substances chimiques potentiellement toxiques 2009 ContinuAfin de préserver la santé des travailleurs et des consommateurs mais aussi de protéger les écosystèmes les législateurs nationaux et européens imposent des restrictions à l’utilisation des substances dangereuses sur le lieu de travail et dans les produits Au sein de l’Union européenne l’entrée en vigueur en 2007 du règlement Registration Evaluation Authorization and restriction of CHemicals (REACH) a permis d’améliorer la connaissance des risques chimiques et conduit à un nombre croissant de restrictions et précautions d’utilisation De nombreux pays du monde ont depuis emboîté le bas à l’Union européenne avec des réglementations du même type Renault dispose d’une organisation dédiée à la gestion des substances dangereuses et organisée en trois pôles  Ple pôle Hygiène industrielle  et risques chimiques assure en relation avec la médecine du travail et les conditions de travail la gestion de l’exposition des travailleurs au risque chimique sur l’ensemble des sites de fabrication d’ingénieries et de logistiques Renault dans le monde Il contrôle les substances chimiques présentes dans les formulations  vérifie la classification et l’étiquetage des produits chimiques utilisés sur site et la conformité des Fiches de Données de Sécurité transmises par les fournisseurs En outre il pilote la recherche de solutions techniques permettant d’éliminer les substances dangereuses prioritaires Il donne une première évaluation du risque chimique suivant des conditions génériques d’emploi Enfin il assure des missions de contrôle des ambiances chimiques via des prélèvements et analyses des polluants aux postes de travail Ce pôle de compétence a été constitué dès les années 1960  Ple pôle Ingénierie des matériaux opère un contrôle des substances contenues dans les véhicules sur la base des informations déclarées par les fournisseurs via le système IMDS système partagé avec 35 constructeurs automobiles internationaux Il pilote la recherche de solutions techniques permettant d’éliminer les substances dangereuses prioritaires  Ple pôle Conformité réglementaire en après vente s’assure auprès des fournisseurs que les pièces accessoires et autres produits vendus en après vente respectent la réglementation en vigueur et le cas échéant fait procéder aux substitutions nécessaires Par ailleurs après une phase de mise en place la prise en compte de la réglementation REACH est aujourd’hui intégrée aux processus quotidiens de l’entreprise Elle s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire «  REACH – Management des substances » chargée de piloter les processus et systèmes d’information idoines permettant à l’entreprise de remplir les obligations d’information et de transparence exigées par le règlement REACH Cette équipe appuyée par un réseau d’une cinquantaine de correspondants à travers l’Europe et confortée par ses échanges avec ses homologues au sein et en dehors de l’Alliance s’attache à définir et à piloter les actions de mise en conformité des 98   entités juridiques de Renault concernées mais également à anticiper les risques de défaillance en amont des chaînes d’approvisionnement et à imaginer les moyens de transformer une contrainte réglementaire en opportunité économique et concurrentielle Renault substitue depuis les années 1960 dans une démarche préventive et anticipative les substances identifiées comme toxiques contenues dans les produits chimiques utilisés en usine et depuis le début des années 2000 en ce qui concerne les substances contenues dans les matériaux Sachant que le nombre de substances considérées comme toxiques à différents degrés croît régulièrement du fait de l’amélioration des connaissances scientifiques Renault a établi deux listes de substances prioritaires à la substitution respectivement pour les produits chimiques et les matériaux Ces listes comprennent notamment des substances CMR (cancérigène mutagène toxique pour la reproduction ou reprotoxique) les substances très préoccupantes soumises à une autorisation préalable (annexe  XIV du règlement REACH) ainsi que des substances dont l’usage n’est pas restreint mais dont Renault souhaite anticiper la suppression et ce à l’échelle mondiale Lors des appels d’offres Renault demande explicitement à ses fournisseurs de se conformer à sa norme substances Cette dernière prohibe l’utilisation des substances dangereuses et préoccupantes liste les substances dont la substitution est prioritaire et impose aux fournisseurs de déclarer les substances constitutives de leurs pièces et préparations Son application est contrôlée par chacun des trois pôles compétents Renault applique une politique de transparence conforme à la réglementation envers ses clients professionnels et particuliers Au delà des substances usuelles et risques avérés Renault est attentif aux potentiels impacts sanitaires des matériaux innovants tels par exemple que les nanomatériaux Le développement de l’usage des nanotechnologies ne fait cependant pas partie des objectifs de R&D de Renault Les utilisations correspondent aux usages couramment proposés par les fournisseurs de l’industrie automobile GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014178Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2SOUTEN IR NO S TERRITOIRES D ’IMPLANTAT ION2 8 SOUTENIR NOS TERRITOIRES D’IMPLANTATION2 8 1 RENAULT ACTEUR DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET DU DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRESActeur majeur du développement économique de par le lieu et la taille de son implantation l’approvisionnement en pièces et services le réseau de distribution et les solutions de mobilité (produits et services) proposées l’entreprise joue un rôle dans le développement social des territoires d’accueil Elle cherche à devenir animateur et partenaire de la transformation des communautés dans laquelle elle opère Il s’agit pour l’entreprise d’identifier les besoins et les attentes des parties prenantes qui l’entourent et de leur apporter des solutions à travers le cœur de métier la mise en place de solutions innovantes et l’accompagnement dans le développement individuel et collectif Pour la plupart les contributions du Groupe aux territoires sont traitées dans les sections précédentes Néanmoins quelques illustrations figurent également ci dessous 2 8 1 1 ACTEUR PAR SON ACTIVITÉ CŒUR DE MÉTIERÀ quelques rares exceptions près il est impossible d’isoler la contribution de l’entreprise dans un tissu socioéconomique complexe et interdépendant En dehors des emplois directs générés et les taxes payées par l’entreprise les autres contributions et bénéfices directs et indirects sont mutualisés entre l’ensemble des acteurs d’une filière Selon les chiffres publiés en 2013 par l’ACEA Association des constructeurs européens d’automobiles l’industrie automobile en EU27 comptait 12 9  millions d’emplois en 2012 dont 2 2  millions directs soit environ cinq emplois indirects pour chaque employé de l’industrie automobile Ces chiffres sont confirmés par l’OICA (International Organization of Motor Vehicle Manufacturers) à l’échelle mondiale Les emplois directs concernent la construction automobile les équipements et accessoires et les carrossiers Les emplois indirects concernent les autres domaines de fabrication la vente de véhicules pièces et accessoires la maintenance les carburants la location le transport et la construction et entretien de routes et ouvrages associés L’ACEA indique également que pour les 14 pays européens dont les données fiscales sont disponibles l’automobile a généré des revenus fiscaux annuels pour les gouvernements d’un total de 385  milliards d’euros (2011 ou 2012 selon les pays) Il s’agit de TVA sur les véhicules pièces et accessoires et des taxes sur les carburants et lubrifiants les immatriculations les assurances les permis de conduire les vignettes les péages…2 8 1 2 ACTEUR PAR SON ENGAGEMENT VOLONTAIRECe volet sociétal de la politique RSE du groupe Renault comprend des programmes et projets déployés sur trois niveaux  Pstratégique et global avec un pilotage coordonné et un déploiement adapté au contexte par des relais locaux dans les filiales  Pstratégique et local via les filiales et sites moyennant leur adaptation aux enjeux et attentes locaux spécifiques  Pponctuel pour répondre aux sollicitations ad hoc des ONG associations ou bénévoles Alors qu’auparavant la contribution sociétale de l’entreprise reposait principalement sur une philanthropie altruiste et ad hoc même si celle ci pouvait être le reflet de ses valeurs aujourd’hui il s’inscrit dans la durée en s’accompagnant d’une approche plus stratégique et plus pérenne LES FONDATIONS DU GROUPE RENAULTCertaines filiales du Groupe hébergent désormais leurs activités RSE au sein d’une fondation ou structure assimilée Ce faisant elles renforcent la gouvernance et la stratégie de la RSE mais témoignent aussi en interne comme en externe de l’importance accordée aux sujets identifiés Financées localement elles sont présidées par le Directeur général de Renault dans le pays voire le Président Directeur général pour la Fondation d’Entreprise en France Depuis 2009 la fonction globale RSE est représentée dans la gouvernance de chaque nouvelle Fondation L’objet des Fondations tel qu’identifié dans les statuts couvre tout ou partie des axes prioritaires RSE du Groupe Les actions menées au nom des Fondations ciblent en priorité des publics externes à l’entreprise avec un rayonnement allant du local à l’international selon les pays et les programmes déployés Les rapports d’activité sont disponibles directement sur leurs sites Internet GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141792RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2SOUTENIR NO S TER RITOIRES D ’IMPLANTAT IONPAYS NOM ANNÉE DE CRÉATION ACTIVITÉS PRINCIPALES PÉRIMÈTRE D’ACTION BUDGET ANNUELArgentineFundación Renault Argentinahttp www fundacionrenault org ar 1960ÉducationEnvironnementSécurité routièreSantéDéveloppement local Local et régional 111 K€BrésilInstituto Renault do Brasilhttp www renault com br mais_renault instituto renault 2010ÉducationEnvironnementSécurité routièreDiversitéDéveloppement local Local et régional 3 8 M€Colombie Fundación Renault Colombia 2014ÉducationDiversitéEnvironnementSécurité routière National 128 K€EspagneFundación Renault España 1963ÉducationActivités sportivesNational – pour les enfants des collaborateurs 420 K€Fundación Renault para la Movilidad Sosteniblehttp www fundacionrenaultmovilidadsostenible com 2012 Mobilité durable National 100 K€FranceFondation d’Entreprise Renaulthttps www fondation renault com 2001 Éducation International 2 8 M€La contribution de Renault passe par l’aide que l’entreprise peut apporter directement au niveau local par une approche volontariste À travers des solutions innovantes le groupe Renault contribue à la résolution des enjeux des communautés au sein desquelles il opère tout en développant les performances de l’entreprise Nous parlons ainsi de création de valeur partagée Quelques exemples  Pl’Institut de formation aux métiers de l’industrie automobile Tanger Med Maroc (IFMIA TM) a été développé suite à un partenariat public privé entre l’É tat m arocain et Renault (première au Maroc pour un tel projet) et s’inscrit dans le cadre du Pacte n ational pour l’é mergence i ndustrielle Financé par l’É tat m arocain et l’a gence f rançaise de d éveloppement il était conçu par Renault Tanger Exploitation puis donné en gestion déléguée à Renault dans le cadre de la mise en place de l’usine de Tanger pour assurer un service public de formation aux métiers de l’automobile Ce centre a assuré une grande partie de l’effort de formation pour Renault avec pas moins de 5 500 personnes formées totalisant un peu plus d’un million d’heures de formation Désormais avec ses sept écoles de maintenance quatre écoles de fabrication une école logistique ainsi que trois ateliers spécifiques (produit santé et prévention sécurité et environnement) l’IFMIA TM a pour mission de contribuer au développement de la formation la recherche et l’expertise dans le domaine de l’industrie automobile Il assure la formation initiale pour préparer les diplômes nationaux (diplôme de qualification diplôme de technicien et diplôme de technicien spécialisé) et la formation qualifiante pour des profils spécifiques au profit des entreprises du secteur de l’industrie de l’automobile Il organise également des sessions de formation continue et de perfectionnement pour le personnel des entreprises du secteur de l’industrie automobile  Pen juin 2014 en France l’entreprise s’est engagée auprès de l’État français et des collectivités locales en signant la Charte Entreprises et Quartiers proposant ainsi d’apporter sa contribution concrète au développement économique social et culturel des quartiers prioritaires de la politique de la ville en collaboration étroite avec les pouvoirs publics Adossée à la charte Renault a signé une convention qui détaille ses engagements dans les domaines ci dessous Un bilan de la convention sera fait la fin de 12 mois à la fois sur les mécanismes mis en place et des résultats obtenus Pl’éducation et l’orientation scolaire À travers l’association Elles Bougent Renault s’est engagé à étendre son réseau de femmes ingénieures et techniciennes qui accompagnent les jeunes femmes lycéennes et étudiantes vers les métiers de l’ingénierie des transports Pl’emploi l’insertion et la formation (i) Dans l’accord cadre signé entre Renault et le m inistère du T ravail de l‘E mploi de la F ormation professionnelle et du dialogue social le Groupe s’est engagé à accueillir dans ses usines des jeunes pour qui l’insertion professionnelle s’avère difficile Une attention particulière sera portée aux jeunes issus des quartiers prioritaires qui avoisinent nos sites (ii) Par le biais de sa filiale La Société des Automobiles Alpine Renault s’est engagé dans l’opération «  50  chances 50  emplois  » dans la région dieppoise Les cadres de l’entreprise accompagnent des jeunes pour les coacher dans leur recherche d’emploi créant ainsi un pont avec le monde de l’entreprise (iii) En 2012 la Fondation Renault l’Institut Universitaire de Technologie de Mantes en Yvelines et l’Université de Saint Quentin en Yvelines ont lancé une licence professionnelle « Véhicule Électrique et Electromobilité » comme tremplin vers l’emploi dans les secteurs de la mobilité électrique La plupart des jeunes effectuent leur stage en entreprise chez Renault Une attention particulière est portée au recrutement de jeunes issus des quartiers prioritaires Ples services de proximité l’accessibilité aux produits et services de l’entreprise Sur la base d’une cartographie détaillée des quartiers prioritaires le Groupe renforce le déploiement des Garages Renault Solidaires du programme Mobiliz (cf   2 2 3 1 ) afin que ces populations défavorisées aient accès aux services proposé s par le programme  PRenault est également souscripteur du FMEA Le Fonds de Modernisation des É quipementiers Automobiles est un fonds d’investissement créé en 2009 qui peut intervenir par apport en fonds propres ou quasi fonds propres dans les entreprises équipementiers automobiles Le FMEA intervient en «  investisseur avisé  » uniquement sur le long terme généralement pour une durée de sept ou huit ans Ces interventions doivent permettre le développement et la consolidation d’ETI grosses PME plus rentables stratégiques et plus compétitives tout en étant capables d’offrir aux constructeurs automobiles une capacité de Recherche et Développement et un ancrage international renforcé GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014180Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2SOUTEN IR NO S TERRITOIRES D ’IMPLANTAT IONLe FMEA investit dans les entreprises suivantes  Pdes équipementiers ayant besoin de renforcer leurs fonds propres pour financer le développement de leurs activités et leurs programmes de Recherche et Développement Pdes entreprises capables de fédérer et consolider des ensembles plus performants dans les filières de l’équipement automobile (plasturgie emboutissage et ferrage fonderie caoutchouc  etc ) Pdes entreprises à forte capacité innovante et à forte croissance ayant des besoins en fonds propres En octobre  2014 le m inistre français de l’É conomie de l’Industrie et du Numérique Emmanuel Macron a annoncé un projet de transformation et d’évolution du FMEA pour devenir le Fonds d’Avenir Automobile pour une mise en place en 2015 2 8 1 3 ACTEUR PAR SON ACTIVITÉ PHILANTHROPIQUEMais parce que tout n’est pas qu’une question de business il reste néanmoins une place importante pour la philanthropie altruiste – le don sans contrepartie attendue – à travers les actions de mécénat que Renault déploie pour soutenir des initiatives locales ou internationales Menées avec des partenaires locaux au plus près du terrain ces actions contribuent également à l’ancrage local des entités du Groupe RENAULT SASRenault est régulièrement sollicité par des ONG associations bénévoles et salariés afin d’apporter son soutien à des projets d’intérêt général de solidarité ou d’engagement citoyen Pour y répondre l’entreprise a élaboré en 2010 une procédure standardisée permettant de recueillir et d’étudier ces sollicitations via un point d’entrée unique accessible à tous depuis www renault com Ce front office de dépôt de dossiers de candidatures est ouvert aux organismes externes comme aux salariés de Renault engagés dans des associations Les demandeurs documentent leurs projets sur leur organisation les objectifs visés les indicateurs mesurés le montage budgétaire Ils doivent argumenter sur la cohérence de l’action vis à vis de la politique RSE du groupe Renault et s’inscrire dans un des quatre axes de la stratégie (Mobilité durable sécurité routière environnement capital humain) En 2014 Renault a reçu et traité 130 demandes de soutien pour des projets en France et à l’étranger 142  milliers d’euros ont été accordés aux 10  projets retenus dont le détail figure en 2 9 3 3 Les décisions sur les initiatives à soutenir sont prises collégialement par des représentants du personnel du Comité du groupe Renault du Juridique de la Communication de la RSE des RH et des différentes Régions internationales lors d’un jury qui se réunit trois fois par an en comité de sélection Les demandes de soutien dans les pays font toujours l’objet d’une validation locale pour s’assurer qu’elles soient bien relayées D’autres demandes pertinentes localement peuvent être traitées en direct sur le budget des filiales Ce type de mécénat ad hoc issu du portail mécénat ou engagé directement par les filiales et sites permet également à l’entreprise de mener des projets pilotes avec quelques unes des associations bénéficiaires en vue d’établir une relation plus pérenne RENAULT RETAIL GROUPEn 2003 RRG a créé un Fonds d’aide sociale et humanitair e (FASH) avec pour vocation d’accorder des aides financières individuelles aux salariés de RRG d’une part et à des associations à but social caritatif ou humanitaire d’autre part Depuis sa création près de 160 associations ont été soutenues Renouvelé en juin 2014 par un accord de trois ans conclu avec les syndicats le FASH sera alimenté par un prélèvement annuel de 2  % effectué sur le montant des sommes dues au titre de l’intéressement du personnel aux performances de l’entreprise Plafonnée à 75 000 euros par an cette dotation est complétée par un abondement d’un montant équivalent par l’entreprise Le fonds est géré par une commission comprenant des représentants de la direction et de chaque syndicat avec un dépôt des demandes fait auprès des comités d’établissements 2 8 1 4 CHIFFRAGE DES ÉLÉMENTS SOCIÉTAUXPour assurer un déploiement cohérent et adapté de ces thématiques la DRSE coordonne au niveau global et s’appuie sur un réseau de représentants dans les principales directions et les Régions géographiques du Groupe ainsi que sur un réseau transversal de correspondants RSE dans la plupart des pays d’implantation Afin de maximiser la contribution des actions sociétales aux enjeux du Groupe tels que définis dans la stratégie RSE Renault vise un objectif de 80  % des dépenses sociétales sur les quatre axes identifiés ci dessus Les 20  % restants doivent servir à accompagner des besoins dans d’autres domaines identifiés localement L’ensemble des informations sur ces actions fait l’objet d’une remontée annuelle à la DRSE pour un reporting centralisé Le détail méthodologique figure en 2 9 3 1 Ci dessous quelques chiffres clés de l’année 2014  Pplus de 350  actions sont identifiées dans 30  pays couvrant les cinq Régions géographiques de Renault  P83 % du montant du soutien se positionnent sur les axes principaux de la responsabilité sociétale du Groupe  P90 % du montant sont orientés vers des actions de type « investissement communauté »  Le détail figure en annexe 2 9 3 2 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141812RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2SOUTENIR NO S TER RITOIRES D ’IMPLANTAT IONRÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS À VISÉE SOCIÉTALEPAR THÉMATIQUE PRIORITAIRE19 %Diversité30 %Éducation17 %Autre1 %Environnement10 %Mobilité23 %SécuritéRegroupées depuis 2014 sous l’axe capital humain les actions en matière d’éducation et de diversité sont représentées séparément ici afin d’indiquer leur poids respectifs et de permettre une comparaison avec les données publiées en 2013 La politique environnementale de Renault intégrée comme quatrième axe de la RSE depuis 2014 est traduite au cœur de sa stratégie industrielle de ses produits et de ses services (cf 2 6) Les actions identifiées ici correspondent à des campagnes de sensibilisation aux enjeux environnementaux et à des initiatives locales menées autour des sites Afin de comparer avec les données publiées en 2013 il convient d’additionner « Environnement » et « Mobilité » Conformément avec la politique du Groupe plus de 80  % des actions sociétales en 2014 concernaient les axes RSE prioritaires PAR RÉGION36 %Corporate20 %Europe5 %Eurasie7 %Afrique Moyen Orient Inde3 %Asie Pacifique29 %AmériquesLa représentation des investissements sociétaux ci dessous tient compte de deux évolutions par rapport à 2013  Pla réaffectation de certains pays pour accompagner le redécoupage géographique des Régions du Groupe  Pla séparation des actions soutenues au niveau corporate qui était attribuées auparavant à la France (Région Europe) Ces actions ont pour la plupart un rayonnement international PAR NATURE DE SOUTIEN4 %Caritatif90 %Territoire6 %CommercialEn 2014 90  % de l’investissement sociétal concernait les axes prioritaires de la RSE dans une zone stratégique pour l’entreprise ou un enjeu local considéré comme prioritiare PAR TYPE DE DON72 %Monétaire11 %Personnel17 %NatureEn 2014 la répartition des dépenses sociétales par type de don était identique à celle de 2013 Le financement de projets correspond à 72 % de l’investissement total Ce graphique représentant le coût réel pour l’entreprise d’importants dons en nature réalisés n’y apparaissent pas Amortis comptablement par l’entreprise la valeur résiduelle utilisée pour ces calculs est de zéro malgré une valeur réelle importante pour les bénéficiaires À titre d’exemple les machines outils et bancs d’essais donnés aux écoles d’ingénierie et centres de formation techniques GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014182Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXES2 9 ANNEXES2 9 1 ANNEXES SOCIALESPLAN D’ÉPARGNE GROUPE ET PERCOCOMPOSITIONNOMBRE D’ADHÉRENTS AU 31 12 14ACTIF (en millions d’euros)PERF  2014 (en %)FCPE Actions Renault (PEG)Fonds Actions Renault (1) (4)Près de 100 % actions Renault 35 903 311 9 3 56Fonds Renault Shares (2)Près de 100 % actions Renault 9014 76 1 3 54Fonds Renault Italia (3)Près de 100 % actions Renault 115 1 01 3 54FCPE Diversifiés (PEG + PERCO)Impact ISR Performance (4)100 % actions européennes 6 302 39 6 6 87Impact ISR Équilibre (4)50 % actions diversifiées11 882 142 4 8 8350 % obligatairesImpact ISR Rendement Solidaire (4) 30 % actions diversifiées2 997 9 4 5 4730 % obligataires30 % monétaires10 % solidairesExpansor Taux (ex compart  3) (4)95 % obligataires diversifiées 10 864 86 9 6 28Impact ISR Monétaire (4) 100 % monétaires 8 624 26 8 0 16Natixis Horizon Retraite (PERCO) (4) (5) 2015 Diversifié 659 3 6 1 872020 Diversifié 702 3 8 8 712025 Diversifié 386 1 8 10 712030 Actions internationales 393 1 6 10 912035 Actions internationales 273 0 9 11 072040 Actions internationales 255 0 7 11 002045 Actions internationales 91 0 2 10 922050 Actions internationales 40 NS 10 94(1) FCPE Actions Renault pour les résidents fiscaux français (2) FCPE Renault Shares pour les résidents fiscaux hors France et Italie Les FCPE Shares et Italia ont fusionné le 4 juillet 2014(3) FCPE Renault Italia pour les résidents fiscaux italiens Les FCPE Shares et Italia ont fusionné le 4 juillet 2014(4) Fonds ouverts aux versements à tout moment de l’année (5) FCPE dont l’échéance correspond à la date prévisionnelle de départ du salarié GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141832RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ES 2 9 2 ANNEXES ENVIRONNEMENTALES2 9 2 1 COMMENTAIRES MÉTHODOLOGIQUES SUR UNE SÉLECTION D’INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX RELATIFS AUX PRODUITSANALYSE DU CYCLE DE VIELes analyses de cycle de vie du groupe Renault sont réalisées conformément aux normes ISO 14040 et ISO 14044 Renault utilise le logiciel et les bases de données GaBi LCA (société PE International) L’inventaire de cycle de vie décrit l’ensemble des éléments qui sont pris en compte dans l’analyse de cycle de vie d’un véhicule Ces données sont relatives aux étapes du cycle de vie de la fabrication du véhicule à son recyclage en prenant en compte sa phase d’usage  Pmatières premières et Fabrication  grâce à des bases de données internes de Renault chaque véhicule est décrit sur la base des matières premières qui le composent Ces informations couplées avec la base de données GaBi permettent d’intégrer à l’inventaire de cycle de vie toutes les phases d’extraction et de mise en forme des matières premières des véhicules Les données relatives à la fabrication des véhicules intégrées à l’inventaire du cycle de vie sont issues du reporting environnement annuel des sites industriels qui fait l’objet d’une vérification par un Organisme Tiers Indépendant  Pphase d’usage et de maintenance  la phase d’usage est calculée sur 10 ans et 150 000 km Les émissions homologuées sur le cycle réglementaire sont considérées De plus les impacts liés à la consommation d’énergie des véhicules (gazole essence ou électricité) sont calculés du puits à la roue c’est à dire en prenant en compte les émissions liées à la production et à l’acheminement de l’énergie utilisée Dans la phase d’usage les activités de maintenance réalisées au cours de la vie du véhicule (changement des pneus vidange liquide de freins etc ) sont prises en compte  Pfin de vie  les émissions liées aux procédés de recyclage sont comptabilisées Le recyclage des matières des véhicules permet cependant d’éviter l’utilisation de matière vierge et les émissions associées les émissions ainsi évitées sont donc déduites de l’empreinte carbone L’ensemble des calculs d’impacts potentiels est réalisé avec le logiciel GaBi EMPREINTE CARBONEL’empreinte carbone Renault vise à mesurer et animer la réduction des émissions de gaz à effet de serre au sein du groupe Renault Les choix méthodologiques suivants découlent de cette fonction  Pl’empreinte carbone est calculée pour un véhicule En conséquence les émissions des sites de production d’organes mécaniques et des activités logistiques associées sont comptabilisées au prorata du nombre de véhicules produits par le Groupe (Le groupe Renault vend des moteurs et boîtes de vitesse à d’autres constructeurs et produit donc plus d’organes mécaniques qu’il ne produit de véhicules )  Pen cas de cession acquisition la valeur de référence (2010) est corrigée pour intégrer ou soustraire les émissions du site à cette date de façon à mesurer l’évolution de l’empreinte carbone du Groupe par rapport à 2010 à périmètre d’activité comparable Pl’empreinte carbone est calculée à périmètre constant d’émissions (les catégories d’émissions incluses ne varient pas d’une année sur l’autre même si l’amélioration continue des méthodes de reporting élargit le champ des données disponibles notamment sur les scopes 1 et 2) L’empreinte carbone Renault ne comporte pas de dimension prospective La valeur retenue pour l’intensité carbone des carburants et des procédés industriels est celle de l’année de commercialisation du véhicule et ne varie pas sur la durée de vie estimée du véhicule (10 ans 150 000 km) Le tableau suivant précise le périmètre d’émissions couvert par  l’indicateur Empreinte Carbone de Renault ainsi que l’origine des données utilisées et le niveau de vérification externe appliqué Pour faciliter la compréhension les catégories de l’Empreinte Carbone Renault sont rapprochées des catégories du GHG Protocol GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014184Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXESCATÉGORIES GHG  PROTOCOLCATÉGORIE DE  L’EMPREINTE CARBONE RENAULT PÉRIMÈTRE COUVERT SOURCE DES DONNÉESSCOPE 1ÉMISSIONS DIRECTESUsines et autres sites RenaultMondeSites industriels tertiaires logistiques contrôlés par Renault (cf annexe Indicateurs environnementaux des sites)Émissions liées à la combustion de combustibles uniquementPrimaire reporting annuel des sites(Les émissions des usines de mécanique sont corrigées au prorata du nombre de véhicules produits par le Groupe) SCOPE 2ÉMISSIONS INDIRECTESUsines et autres sites RenaultMondeSites industriels tertiaires logistiques contrôlés par Renault (cf annexe Indicateurs environnementaux des sites)Émissions liées à l’énergie électrique uniquementSCOPE 3AUTRES ÉMISSIONS INDUITESBiens et services achetés MatièresMondeÉmissions «cradle to gate» liées à l’extraction des matériaux et carburants à  la  transformation des matières en pièces et à la logistique entre l’extraction et  le  site  du  fournisseur de rang 1 ramenées au nombre de véhicules vendus Les bases de données GaBi LCA sur l’intensité carbone des matières et pièces sont  identiques en 2010 et 2013 Pour prendre en compte les progrès réalisés par l’industrie on retient une réduction de l’intensité carbone de 1 4 % par an pour  la  production des matières et pièces Ce ratio est basé sur les analyses de l’Agence Internationale de l’Énergie Les bénéfices liés à l’utilisation de matières recyclées sont déduits Secondaire base de données GaBi LCA v5 (émissions liées aux matières et pièces) rapport Energy Technology Perspectives 2010 de  l’Agence Internationale de l’Énergie (amélioration de l’intensité carbone de production)Primaire base de conception Renault (composition des véhicules matières recyclées) Logistique et  distribution (amont) LogistiqueMondeTous modes de transportPrimaire reporting des activités logistiques(Les émissions liées à l’activité mécanique sont corrigées au prorata du nombre de véhicules produits par le Groupe) Voyages d'affaires DéplacementsMondeTous modes de transport (hors fret aérien)Primaire reporting agence de voyage et relevé des stations de carburant propriétés de Renault Transport quotidien des  collaborateurs Déplacements FranceLes émissions évitées par le télétravail sont déduites Primaire déclaration des collaborateurs Logistique et  distribution (aval) LogistiqueMondeTous modes de transport (hors fret aérien)Primaire reporting des activités logistiques(Les émissions liées à l’activité mécanique sont corrigées au prorata du nombre de véhicules produits par le Groupe) Utilisation des produits vendus UsageMondeTous véhicules vendus (particuliers et utilitaires)Émissions « du réservoir à la roue » (« tank to wheel ») calculées pour une durée de vie de 10 ans 150 000 kmPrimaire données d’homologation définitions techniques (pour les pays sans homologation CO2) modélisation Cruise pour les pays sans homologation CO2 ni dépollution Les données d’homologation ne font l’objet d’aucune correction quel que soit le cycle d’homologation utilisé (le cycle d’homologation sélectionné par chaque pays est supposé correspondre aux usages majoritaires) Traitement en fin de vie des produits vendus Fin de vieMondeÉmissions liées au traitement des véhicules en fin de vie Le recyclage des matières des véhicules permet d’éviter l’utilisation de matière vierge et les émissions associées Les émissions ainsi évitées sont déduites de l’empreinte carbone Primaire définitions techniques (composition matière des véhicules) Secondaire base Gabi LCA (émissions par type de traitement) Actifs loués (aval) UsageInclus dans la catégorie « Utilisation des produits vendus » (véhicules sous contrat de location avec ou sans option d’achat)Émissions scope 3 GHG Protocol non incluses dans l’Empreinte Carbone RenaultBiens d’équipements  Combustibles et énergie non inclus dans les scopes  1  et  2  Déchets générés  Actifs loués (amont)  Franchises Investissements  Transformation  des  produits vendus (non significatif)AUTRES ÉMISSIONS INDIRECTES COMPTABILISÉES DANS L’EMPREINTE CARBONE RENAULT (HORS CATÉGORIES GHG PROTOCOL)CarburantÉmissions « du puits au réservoir » (well to tank) liées à la production de l’énergie consommée par les véhicules vendus (extraction du pétrole transport raffinage  production de l’électricité consommée par les véhicules électriques)Secondaire JEC “Well to tank report” version  4 a du JRC IET GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141852RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ESPART DE MATIÈRES RECYCLÉES DANS LES VÉHICULES PRODUITS EN EUROPE Pour la période de suivi de l’objectif 2016 l’indicateur est calculé sur la base d’une Renault Mégane équipée d’un moteur essence 1 6  l véhicule représentatif de la gamme produite en Europe Le taux est calculé à partir de la composition matières du véhicule et des taux moyens d’utilisation de matières recyclées au sein des filières européennes de production des matières Lorsqu’une même matière présente des taux de matières recyclées très variables en fonction du mode de production (ex   acier plat vs acier long) la composition matières du véhicule est affinée pour en tenir compte 2 9 2 2 COMMENTAIRES MÉTHODOLOGIQUES SUR LE TABLEAU « INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX DES SITES 2014 »Le reporting des indicateurs environnementaux a été réalisé conformément aux prescriptions du Protocole de reporting Environnement Établissements Renault 2014 La présente note explicite les principaux choix méthodologiques inscrits dans ce protocole Celui ci est disponible sur demande auprès du service Énergie et Hygiène Sécurité Environnement de Renault PÉRIMÈTRELe « périmètre » des données reportées concerne les filiales industrielles (de carrosserie montage mécanique et de fonderie) et tertiaires (de conception produit conception process et de logistique) pour lesquelles la participation financière de Renault est supérieure ou égale à 50 % La totalité des impacts est attribuée à Renault Les impacts des fournisseurs ou tiers présents sur les sites ne sont pas comptabilisés à l’exception des sites mentionnés en annotations du tableau «  Indicateurs environnementaux des sites 2014  » Tous les impacts liés à la restauration du personnel sont inclus dans les données des sites Renault Les données des sites entrant dans le périmètre en cours d’année N sont présentées à titre d’information et ne sont consolidées avec celles des autres sites qu’à partir de l’année N+1 Les données de Gaïa sont intégrées dans les données des sites où Gaïa exerce une activité sauf pour le site de Choisy le Roi (France) où les déchets de Gaïa sont comptabilisés à part L’activité de production d’eau potable et la décharge des déchets Davidesti du site de Pitesti (Dacia) sont exclues du périmètre de reporting Les données sont toutefois mentionnées à titre indicatif PROCÉDURES DE CONTRÔLE ET DE CONSOLIDATION DES DONNÉESDes contrôles de cohérence sur les données de chaque site sont réalisés par les différents spécialistes de la Direction de l’Ingénierie de Production Groupe (Service Énergie et Hygiène Sécurité Environnement et Département Peinture) Ces contrôles incluent la comparaison avec les données des exercices précédents et l’analyse de l’impact des événements survenus sur les sites au cours de l’année Les données environnementales présentées dans le Document de référence font également l’objet d’une vérification externe par l’Organisme Tiers Indépendant Ernst & Young et Associés Les conclusions de leurs travaux sont précisées dans le rapport figurant en fin de document CONSOMMATION D’EAULa consommation d’eau est exprimée en milliers de m3 Elle inclut les volumes d’eau en provenance d’un pompage (souterrain ou eau de surface) et ou de réseaux externes (eau potable eau industrielle) Les eaux pluviales récupérées (RTR Titu Giheung Guyancourt Maubeuge Flins) sont également incluses À Busan le CLE (parking et centre d’expédition des véhicules neufs) et les logements du personnel sont exclus pour l’énergie et l’eau REJETS LIQUIDESLes données de rejets dans l’eau sont fondées sur des mesures effectuées sur les effluents après traitement dans nos installations et avant rejet à l’extérieur du site Les rejets de certaines usines peuvent suivre un traitement complémentaire dans des stations d’épuration collectives (cf code station) La règle fixée par le Protocole de reporting est de respecter la fréquence d’analyse des rejets imposée par les contraintes réglementaires qui s’appliquent aux sites de Renault La quantité MES représente le flux de matières en suspension rejetées et est exprimée en tonnes par an La quantité DCO (Demande Chimique en Oxygène) représente la pollution organique rejetée Cette quantité est exprimée en tonnes par an La quantité Métox représente la somme des flux de métaux toxiques rejetés pondérés par un coefficient de toxicité Cette quantité exprimée en tonnes par an est calculée ainsi  Métox = 5 flux (Ni + Cu) + 10 flux (Pb + As) + 1 flux (Cr + Zn) + 50 flux (Hg + Cd) Les données présentées ne prennent en compte que les rejets de métaux MES et DCO dont la mesure de concentration et la mesure de débit des effluents sont exigées par la réglementation Lorsque la réglementation n’exige pas de mesure la valeur reportée est notée « non concerné » Les sites de Tanger Bursa Casablanca (Somaca) et le complexe Ayrton Senna (Curitiba) font l’objet d’une dérogation  ces sites ne sont pas soumis à une obligation réglementaire pour le calcul des flux néanmoins compte tenu de la contribution importante de leurs rejets aux impacts du Groupe les flux correspondants ont été mesurés et inclus dans le périmètre de reporting des indicateurs environnementaux Les rejets d’eaux usées domestiques pour lesquels il n’existe pas d’obligation réglementaire de mesure et ou de déclaration ne sont pas reportés dans le périmètre des rejets dans l’eau Cela concerne environ 29  % des effectifs principalement répartis sur les sites d’ingénierie logistique et tertiaire Les sites de Moscou (Avtoframos) et Factoria Santa Isabel soumis à des exigences réglementaires spécifiques font l’objet d’une dérogation sur la méthodologie de calcul des flux Les variations annuelles importantes observées sur les flux de certains sites de fabrication (Curitiba Sofasa Somaca Factoria Santa Isabel Choisy le Roi Lardy et Ruitz) sont liées à une fréquence réglementaire de mesure limitée qui induit une incertitude sur les données consolidées en particulier MES et DCO GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014186Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXESREJETS ATMOSPHÉRIQUESLes rejets atmosphériques de COV (Composés Organiques Volatils) comptabilisés représentent les émissions issues de l’application de peinture sur les carrosseries (usines de carrosserie montage) L’application de peinture sur les boucliers ainsi que sur les pièces et accessoires n’est pas prise en compte L’indicateur présenté correspond aux tonnes de COV émis et au ratio des émissions de COV par  m2 de surface de véhicule peinte Le ratio consolidé pour le Groupe correspond au total des émissions de COV générées par les sites de carrosserie montage divisé par le total des surfaces peintes Les rejets atmosphériques de SO2 et NOx comptabilisés représentent les émissions issues de la combustion des énergies fossiles consommées dans les installations de combustion fixes sur la totalité des sites hors transport sur site Les émissions liées aux essais moteurs ne sont pas prises en compte car elles ne sont pas significatives pour le SO2 et sont difficilement estimables pour les NOx (méthodologie d’évaluation non fiable) Les rejets de gaz à effet de serre (GES) comprennent les émissions de GES directes et indirectes et sont exprimés en tonnes équivalent CO2 Les émissions directes de GES sont issues d’un inventaire des sources de GES réalisé en 2004 et mis à jour en 2011 Suite à cet inventaire le Protocole de reporting de Renault a été amendé afin de mieux refléter les émissions totales du groupe Renault et d’être conforme aux préconisations du GhG Protocol et du protocole français développé par Entreprises Pour l’Environnement Les émissions issues des sources suivantes ont été comptabilisées  Pla combustion des énergies fossiles entrant sur le site y compris celles transformées par le site pour des tiers  Ple remplissage en fluides frigorigènes des climatiseurs des véhicules produits par l’usine  Pla combustion de carburants pendant les essais de moteurs boîtes de vitesses véhicules sur piste d’endurance et bancs à rouleau sur les véhicules non TCM  Ples chariots utilisant le GPL ou le propane  Pla combustion de carburant liée aux véhicules d’entreprise de Renault (Pool taxis navettes véhicules de service engins de manutention  etc )  Ples fuites de fluides frigorigènes issus des installations fixes de climatisation des locaux et procédés (sites en Union européenne uniquement) Ces émissions représentent plus de 95 % des émissions directes de GES du groupe Renault Les sources d’émissions suivantes ont été écartées du périmètre de reporting les émissions correspondantes ayant été estimées non significatives (moins de 1 % des émissions directes totales de GES)  Pclimatisation des locaux du site et procédés des sites hors Union européenne  Pincinération de solvants  Pessais de véhicules TCM en sortie de chaîne de montage (essais sur rouleaux) Par ailleurs certaines émissions n’ont pas pu faire l’objet d’une évaluation quantitative et ne sont pas incluses dans le périmètre de reporting  Pémissions liées au transport sur site non listées ci dessus parmi les émissions comptabilisées (notamment livraison par transporteurs externes au groupe Renault) Pémissions fugitives lors des opérations de chargement déchargement des cuves de fluides frigorigènes utilisés pour le remplissage des climatiseurs des véhicules Les rejets indirects de gaz à effet de serre (GES) sont liés à l’électricité à la vapeur et à l’eau chaude achetées Les facteurs d’émissions retenus pour le reporting 2014 sont  Ppour l’électricité celles publiées par l’IEA (International Energy Agency) dans sa publication CO2 Emissions from Fuel Combustion 2013  Ppour la vapeur et l’eau chaude ceux calculés sur la base des informations transmises par les fournisseurs Des émissions spécifiques liées à l’activité de fonderie ne sont pas reportées Les émissions liées à la combustion d’énergie fossile en Fonderie sont quant à elles prises en compte Les facteurs d’émissions utilisés pour le calcul des émissions de SO2 NOx et GES sont en cohérence d’une part avec l’arrêté du 31 octobre 2012 relatif à la vérification et à la quantification des émissions déclarées dans le cadre du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre et d’autre part avec le Rapport d’inventaire national OMINEA du CITEPA – mise à jour de février 2014 Le facteur d’émission des installations de combustion fixes de Gaz Naturel sous brûleur Bas NOx est issu d’un calcul mené en 2011 à partir d’une étude interne sur un échantillon de 88 % des sites du périmètre possédant des brûleurs Bas NOx Le facteur ainsi obtenu (0 0266 kg MWh PCI) est une moyenne des facteurs obtenus sur chaque site pondérée par la puissance des installations GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141872RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ESDÉCHETSLes déchets comptabilisés sont les déchets qui sortent du périmètre géographique du site et les quantités sont exprimées en tonnes Les déchets comptabilisés se répartissent entre les déchets dangereux (DD) les déchets non dangereux (DinD) et les déchets de chantier Pour une meilleure lisibilité les déchets non dangereux sont déclinés en deux sous catégories  Ples déchets métalliques issus du process de production (chutes de tôles copeaux d’usinage  etc )  Ples déchets non métalliques (déchets banals en mélange par exemple) Les déchets de chantier générés sur les sites Renault n’entrent dans le périmètre de reporting que si les clauses contractuelles stipulent que ces déchets ne sont pas à la charge de l’entreprise qui réalise les travaux CONSOMMATION D’ÉNERGIEL’énergie consommée correspond à la quantité de gaz fioul GPL (hors véhicules) biomasse vapeur eau chaude et électricité consommée dans le périmètre des sites en MWh PCI En revanche la donnée indiquée ne comprend pas le propane utilisé par les chariots ni le carburant consommé par le site (essais moteurs ou boîtes de vitesse véhicules d’entreprise) L’énergie (primaire ou transformée) approvisionnant des tiers n’est pas prise en compte La finalité des indicateurs de consommation d’énergie est de refléter la performance énergétique des procédés de fabrication de Renault Les PCI sont en cohérence avec le rapport d’inventaire national OMINEA du CITEPA (mise à jour de février  2014) et avec l’arrêté du 31  octobre 2012 relatif à la vérification et à la quantification des émissions déclarées dans le cadre du système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre à l’exception du PCI du gaz naturel des usines espagnoles (inventaire national espagnol d’émissions de gaz à effet de serre 1990 2009) Les PCI sont en cohérence avec les émissions déclarées dans le cadre du système européen d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014188Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXES2 9 2 3 INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX DES SITES 2014 (1)NOM DU SITEPRODUCTION DE VEHICULESAPPROV EXTERNE EN EAUen milliers de m3REJETS LIQUIDES REJETS ATMOSPHÉRIQUES DÉCHETS HORS CHANTIERS (18)ENERGIESTATIONdetraitementMES entonnes anDCOentonnes an METOX en tonnes anTOTAL GES en teq CO2DONT GES DIRECTS DONTGES INDIRECTSCOVen g m²COVen tonnesSO2entonnesNOX en tonnesTOTAL DINDen tonnesDONTDIND NONMÉTAL LIQUESen tonnesDONTDIND MÉTAL LIQUESen tonnesTOTALDID en tonnesCONSOM MATION D’ENERGIE en MWH PCISITES DE PRODUCTIONUSINES DE CARROSSERIE MONTAGEBatilly (SOVAB) (2)108 943 241 3 PB 1 9 10 2 0 2 32 061 27 890 4 171 44 6 811 0 26 26 9 2 959 2 350 609 1 683 197 582Casablanca (Somaca) (17)53 334 109 1 70 8 175 3 3 6 23 428 6 376 17 052 82 7 420 0 21 4 1 4 779 4 540 239 597 50 253Cordoba Santa Isabel (14)80 855 238 5 PU 2 3 9 4 0 1 35 864 17 889 17 975 84 5 575 0 12 16 5 15 150 6 703 8 447 813 113 835Dieppe5 782 6 7 U nc nc nc 4 136 3 771 365 46 6 30 0 03 2 7 591 591 0 187 22 373Douai (8)109 124 298 5 PB 3 5 3 4 0 2 41 121 35 518 5 603 28 9 348 0 23 30 9 46 253 2 572 43 681 1 453 218 829Flins (10)119 213 874 3 PB 13 1 33 9 1 3 49 949 43 256 6 693 34 6 384 0 36 26 4 56 035 3 987 52 048 1 439 291 471Maubeuge138 000 215 0 PB 1 3 4 0 0 2 26 602 22 537 4 065 34 1 508 0 19 22 6 31 863 1 796 30 067 1 772 168 477Envigado (Sofasa)69 468 158 5 PU 3 9 55 8 0 3 8 271 6 236 2 035 61 9 428 0 04 4 6 8 104 7 660 444 309 38 836Moscou (Avtoframos)154 271 495 2 PU 20 6 104 1 0 3 64 592 23 511 41 081 68 9 1 061 0 19 23 9 18 110 17 462 648 1 845 225 405Novo Mesto117 871 173 3 PU 0 8 35 3 0 0 36 018 15 349 20 669 27 3 246 0 12 15 9 25 570 2 432 23 137 831 126 772Palencia (11)133 701 341 8 PB 1 2 11 7 0 3 39 451 22 064 17 387 28 3 377 0 22 24 9 24 198 1 945 22 253 1 045 158 252Sandouville (13)51 758 321 7 PB 1 6 10 0 0 2 29 081 23 274 5 807 48 1 328 0 20 25 1 15 930 1 941 13 989 1 893 225 428Valladolid Carrosserie109 2 PU 0 3 4 7 0 1 19 832 8 207 11 625 nc nc 0 07 9 1 71 844 1 168 70 676 488 77 292Valladolid Montage209 863 380 2 PU 2 8 29 8 0 9 52 654 30 967 21 687 29 1 601 0 27 35 5 6 690 4 728 1 962 1 426 220 678Tanger178 519 299 0 PU nc nc nc 4 942 4 942 0 27 2 505 0 14 2 7 53 660 7 977 45 683 2 680 183 848USINES DE MÉCANIQUEACI Villeurbanne15 0 U nc nc nc 2 062 1 352 710 nc nc 0 01 1 5 2 394 181 2 213 107 17 998Cacia (5)88 1 PB 5 2 16 9 0 4 16 921 1 352 15 570 nc nc 0 01 0 5 6 489 586 5 904 904 55 965Choisy le Roi (6)15 4 PU 1 1 4 9 0 01 1 538 1 334 204 nc nc 0 01 1 4 2 390 312 2 078 149 9 086Cléon (7)909 5 PU 7 1 244 9 0 2 33 069 17 585 15 485 nc nc 0 12 14 9 25 641 3 286 22 355 7 383 322 116Le Mans1 990 9 P 37 8 55 8 0 1 25 654 15 623 10 030 nc nc 0 16 10 5 36 074 18 910 17 164 1 181 228 856Los Andes23 3 U nc nc nc 8 927 1 880 7 047 nc nc 0 06 1 2 2 241 416 1 825 1 644 23 696Ruitz (STA)24 6 U 1 4 3 8 0 004 5 016 2 898 2 118 nc nc 0 02 2 9 2 719 263 2 456 525 46 461Séville109 0 PU 1 3 37 3 0 003 28 814 8 033 20 781 nc nc 0 04 5 1 7 644 566 7 078 2 678 92 323Valladolid Motores (15)182 1 PU 1 0 10 4 0 3 51 342 8 509 42 833 nc nc 0 09 7 8 25 285 2 571 22 714 5 533 179 275USINES MIXTESBursa (3)229 757 479 6 PBU 31 6 27 4 1 1 93 207 28 527 64 680 33 9 1 030 0 23 26 3 66 237 8 711 57 526 2 114 259 991Busan (RSM) (4)338 878 427 6 PBU 0 2 6 2 0 6 76 286 23 719 52 567 23 4 366 0 16 19 8 23 755 4 614 19 141 1 386 214 960Curitiba Complexe Ayrton Senna318 198 425 0 PU 51 9 308 8 1 3 31 016 23 209 7 808 43 5 1 036 0 18 23 8 47 904 17 495 30 409 3 680 212 932Dacia Automobile (12)153 650 1 048 8 PU 102 7 428 0 0 5 208 264 81 103 127 161 39 4 1 371 0 57 51 6 171 548 14 809 156 739 8 363 561 271FONDERIESCordoba Fonderie Aluminium14 7 U nc nc nc 5 500 3 104 2 395 nc nc 0 03 3 6 212 10 202 4 777 20 779Fonderie de Bretagne120 6 PU 0 4 1 3 0 001 9 196 4 047 5 149 nc nc 0 03 4 1 17 659 12 424 5 234 294 10 2081Tandil38 4 U nc nc nc 9 436 1 419 8 017 nc nc 0 01 1 5 3 783 3 682 101 122 26 675TOTAL2 571 185 10 175 365 7 1 633 12 1 1 074 247 515 479 558 769 39 5 10 424 4 4 448 2 823 709 156 687 667 022 59 299 4 693 795 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141892RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ESNOM DU SITEPRODUCTION DE VEHICULESAPPROV EXTERNE EN EAUen milliers de m3REJETS LIQUIDES REJETS ATMOSPHÉRIQUES DÉCHETS HORS CHANTIERS (18)ENERGIESTATIONdetraitementMES entonnes anDCOentonnes an METOX en tonnes anTOTAL GES en teq CO2DONT GES DIRECTS DONTGES INDIRECTSCOVen g m²COVen tonnesSO2entonnesNOX en tonnesTOTAL DINDen tonnesDONTDIND NONMÉTAL LIQUESen tonnesDONTDIND MÉTAL LIQUESen tonnesTOTALDID en tonnesCONSOM MATION D’ENERGIE en MWH PCISITES D’INGÉNIERIE LOGISTIQUE ET TERTIAIREAubevoye28 6 U nc nc nc 7 073 6 239 833 nc nc 0 02 1 0 1 315 254 1 061 57 23 950Boulogne (Siège et autres entités)28 6 U nc nc nc 5 255 3 223 2 032 nc nc 0 02 1 4 506 498 8 92 28 857Cergy Pontoise38 1 U nc nc nc 4 088 765 3 323 nc nc 0 01 0 7 2 019 1 807 212 49 19 927DACIA centre logistique CKD11 3 U nc nc nc 3 660 1 808 1 852 nc nc 0 01 0 4 2 319 2 266 53 0 7 893Giheung (RSM)8 6 B nc nc nc 14 266 3 085 11 181 nc nc 0 02 0 8 359 264 95 592 27 952Grand Couronne52 6 U nc nc nc 1 803 1 626 177 nc nc 3 99 2 7 888 779 109 10 7 077Guyancourt5 7 U nc nc nc 21 268 16 653 4 615 nc nc 0 12 5 4 2 465 2 073 392 176 129 953Heudebouville (Renault Tech)178 3 U nc nc nc 237 193 43 nc nc 0 00 0 2 44 44 0 29 1 424Lardy0 9 U 11 3 39 7 0 1 18 747 14 867 3 880 nc nc 0 11 4 1 488 381 107 354 106 180Rueil Malmaison119 6 U nc nc nc 1 544 1 151 393 nc nc 0 01 0 3 588 336 252 31 9 916Saint André de l’Eure11 1 U 2 5 8 4 0 0 996 874 122 nc nc 0 01 0 4 1 326 1 179 147 18 5 739Titu6 5 U nc nc nc 10 203 3 813 6 391 nc nc 0 01 0 7 260 188 72 23 20 447Valladolid Services Centraux37 4 U 0 2 0 9 0 0 6 836 4 977 1 858 nc nc 0 06 2 3 672 459 214 31 15 529Villeroy (DLPA)38 3 U nc nc nc 1 284 820 464 nc nc 0 01 0 4 2 390 2 198 192 2 11 213Villiers Saint Frédéric4 8 U nc nc nc 2 559 1 900 659 nc nc 0 01 0 5 251 210 41 23 15 587TOTAL571   14 0 49 0 0 10 99 817 61 996 37 822 NC 0 4 4 21 2 15 890 12 934 2 956 1 486 431 646TOTAL GROUPE 20142 571 185 10 746   379 7 1 682 12 2 1 174 065 577 474 596 590 39 5 10 424 8 8 469 4 839 599 169 621 669 978 60 785 5 125 441TOTAL GROUPE 2013 (16) (18)2 523 237 11 391   418 7 1 611 8 3 1 224 965 656 335 568 629 43 7 11 044 15 8 534 3 845 275 190 450 654 825 57 774 5 479 395LES SITES HORS DU PÉRIMÈTRE D'ATTESTATION à titre indicatif DACIA Producteur d’eau potable196 2 U 3 72 0 59 0 01 527 02 nc 0 00 0 02 nc nc nc nc 1 188 30 1 612 00DACIA Décharge Davidesti0 3 PB 0 12 0 45 0 00 27 49 nc 0 00 0 00 nc nc nc nc 55 09 41 96nc non concerné (cf commentaires méthodologiques)nd non disponibleCodes Station (moyens de traitement des rejets liquides) P physico chimique B biologique U urbaineMES matière en suspensionDCO Demande chimique en oxygèneMétox somme de flux de métaux à laquelle on applique des coefficients de toxicité (arsenic 10 cadmium 50 cuivre 5 mercure 50 nickel 5 plomb 10 zinc 1 chrome 1)GES gaz à effet de serre (directes et indirectes)COV composé organique volatilDIND déchet industriel non dangereuxDD déchets dangereux(1) Le périmètre de comptabilisation des indicateurs et les choix méthodologiques associés sont détaillés dans les commentaires méthodologiques en 2 9 2 2 (2) Les rejets liquides de l’usine de Batilly (SOVAB) incluent les rejets liquide du Parc Industriel Fournisseurs (PIF) et de la Compagnie d’Affrètement et de Transport (CAT) ainsi que les déchets du PIF (3) La consommation d’eau de l’usine de Bursa inclut celle du Parc Industriel Fournisseurs (PIF) (4) Le Centre de logement (Welfare Center) du site de Busan est exclu des impacts (5) Tous les impacts du Parc Industriel Fournisseurs (PIF) sont inclus dans les données de l’usine de CACIA (6) Pour Choisy le Roi les déchets de la société Gaïa sont exclus (7) L’usine de Cléon inclut la Fonderie de Normandie (FDN) (8) Les rejets liquides de l’usine de Douai incluent les rejets liquides du Parc Industriel Fournisseur (PIF) et tous les impacts du Centre Livreur Expéditeur (CLE) (10) La consommation d’eau de l’usine de Flins inclut celle du Centre de Distribution de Pièces de Rechange (CDPR) ainsi que les impacts environnementaux de la société Gaïa (11) La consommation d’eau de l’usine de Palencia inclut celle du Parc Industriel Fournisseurs (PIF) (12) Les rejets liquides de l’usine de Pitesti (Dacia) incluent les rejets liquides du Parc Industriel Fournisseur (PIF) (13) La consommation d’eau et les rejets liquides du site de Sandouville incluent ceux du Parc Industriel Fournisseur (PIF) (14) Les rejets liquides de l’usine de Santa Isabel Cordoba incluent les rejets liquides de la Compagnie d’Affrètement et de Transport (CAT) du Centre Livreur Expéditeur (CLE) et des services de pièces et accessoires (DLPA) et ILN (centre de logistique) (15) Les rejets liquides de l’usine de Valladolid Motores sont comptabilisés avec ceux de l’usine de Valladolid Montage (16) Les impacts totaux de l’année antérieure sont mentionnés à titre indicatif et portent sur le périmètre attesté de l’année concernée (17) Les rejets liquides de l’usine de Casablanca (Somaca) incluent ceux d’un complexe industriel limitrophe au site qui n’est pas opéré par Renault (18) Depuis l’exercice 2013 les déchets reportés excluent les déchets de chantiers dont les tonnages ne sont pas directement corrélés à l’activité Du fait de cette modification méthodologique les données 2013 et 2014 ne sont pas directement comparables aux données publiées au cours des années précédentes Pour une comparaison à isopérimètre se reporter au chapitre 2 6 3 3 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141912RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ES2 9 3 ANNEXES SOCIÉTALES2 9 3 1 COMMENTAIRES MÉTHODOLOGIQUES SUR LES CHIFFRES CLÉS DU REPORTING SOCIÉTALA IDENTIFICATION DES ACTIONSLes informations recueillies  dans le cadre du reporting global des actions sociétales sont collectées auprès d’un réseau de correspondants qui recouvre l’ensemble des pays d’implantation de Renault Ces informations  Pcouvrent les quatre thématiques de la politique RSE  capital humain environnement mobilité durable sécurité routière et « autre » (regroupant l’aide humanitaire la culture le sport la santé…)  Pl’attribution d’une action à l’une des quatre thématiques se fait au regard de la finalité de cette action Par exemple le don d’un moyen de transport pour contribuer à la lutte contre l’abandon scolaire sera classé sous « éducation » capital humain  Psont segmentées en trois catégories qui correspondent aux recommandations du LBG (London Benchmarking Group)  don caritatif investissement dans la communauté initiative commerciale  Ples dons caritatifs sont une réponse plutôt ponctuelle à des besoins sollicitations d’organismes caritatifs ou de la communauté Un don caritatif ne cadre pas avec la stratégie d’investissement communauté (voir ci dessous) pour cause de domaine ou périmètre géographique Pl’investissement dans la communauté décrit l’implication dans des partenariats locaux pour traiter un nombre limité de sujets sociétaux choisis par l’entreprise pour protéger ses intérêts à long terme et soutenir sa réputation Pla contribution doit toucher au moins un des quatre domaines clés (capital humain environnement sécurité routière mobilité durable) dans une zone géographique stratégique (présence du Groupe) Il ne doit pas y avoir d’intérêt commercial direct Pou la contribution traite d’un autre domaine considéré comme stratégique sur le plan local sans intérêt commercial direct Ples initiatives commerciales en partenariat avec les organismes caritatifs et ou la communauté proche visent à répondre à des attentes ou besoins locaux tout en soutenant la réussite de l’entreprise à travers la promotion de la marque et de sa stratégie  Pincluent celles issues du portail Internet qui centralise les demandes de soutien soumises par les associations (cf 2 8 1 3) B ÉVALUATION DE L’INVESTISSEMENT ASSOCIÉ AUX ACTIONS SOCIÉTALESSont inclus dans les calculs  Ples actions sociétales (définies en A) menées par les entités du Groupe à travers le monde  Ples dotations annuelles allouées aux Fondations du Groupe pour leurs activités RSE reventilées sur les actions spécifiques  Ple budget de la Direction corporate RSE affecté aux programmes sur les quatre thématiques  Pla part des coûts salariaux associés au déploiement des programmes RSE des Fondations et de la Direction corporate Le montant de l’investissement associé à chaque action se calcule comme suit  Ppour les articles donnés à partir du stock – leur valeur en stock  Ppour le matériel décommissionné ou destiné au rebut – la valeur résiduelle (sera égale à zéro dans la plupart des cas)  Ppour un véhicule neuf donné à partir du stock – son coût de revient  Ppour le prêt d’un véhicule – application d’un coût mensuel moyen tous véhicules confondus (calcul ci dessous) multiplié par le nombre de mois de mise à disposition  Ppour les heures passées par les salariés du Groupe dans l’organisation et déploiement des activités identifiés  Ples montants sont déclarés dans le pays d’engagement de la dépense Ples montants déclarés ne tiennent pas compte d’éventuels crédits d’impôts liés au mécénat Calcul du taux mensuel du prêt d’un véhiculeLa durée moyenne de détention d’un véhicule par le garage de la Direction de l’entreprise entité chargée de la gestion des véhicules de l’entreprise dont ceux mis à disposition de nos partenaires commerciaux et associatifs est estimée à 24 mois Sur la base d’un véhicule de segment B Renault Clio ou équivalente le prix de revient final pour l’entreprise est estimé par la Direction Commerciale France à 7 220 euros pour cette même durée soit un coût mensuel de 301 euros Le coût moyen de la carte grise du véhicule est de 500  euros Réparti sur 24 mois son coût mensuel est de 21 euros La Taxe sur les Véhicules de Société (TVS) moyenne payée par Renault est de 870 euros an et par véhicule soit 73 euros par mois Ainsi le coût moyen de mise à disposition d’un véhicule est de 395  euros par mois Calcul taux journalier des salariés PNombre de jours travaillés à l’année = (moyenne annuelle heures travaillées  durée hebdomadaire de travail) * 5 soit 230 jours (Source  http stats oecd org) PCoût moyen annuel = Frais de personnel (cf 2 4 1 2) Effectif total (cf  2 4 1 1) PTaux journalier moyen appliqué = Coût moyen annuel nombre jours travaillés soit 197 euros jour GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014192Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXES2 9 3 2 TABLEAUX DE SYNTHÈSE SUR LES CHIFFRES CLÉS DU REPORTING SOCIÉTALNOMBRE D’ACTIONS PAR THÉMATIQUE ET PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUERÉGIONTHÉMATIQUE NB ACTIONS CORPORATE EUROPE AMÉRIQUES ASIE PACIFIQUE EURASIEAFRIQUE MOYEN ORIENT INDETOTAL 355 48 159 79 16 33 20Diversité83 17 29 23 6 7 1Éducation93 12 43 15 2 13 8Sécurité61 10 21 15 1 5 9Mobilité26 4 13 8 1 0 0Environnement10 1 3 2 1 2 1Autre82 4 50 16 5 6 1RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS SOCIÉTAUX PAR THÉMATIQUE ET PAR RÉGION GÉOGRAPHIQUERÉGIONTHÉMATIQUE NB ACTIONS CORPORATE EUROPE AMÉRIQUES ASIE PACIFIQUE EURASIEAFRIQUE MOYEN ORIENT INDE TOTALTOTAL 355 3 805 067 2 094 310 3 061 309 339 068 523 694 706 210 10 529 658Diversité83 324 476 355 314 1 230 420 27 556 51 365 01 989 131Éducation93 1 559 000 684 340 331 927 186 573 225 534 158 5463 145 919Sécurité61 1 042 322 377 519 209 958 49 166 196 251 520 0242 395 239Mobilité26 754 210 209 655 43 452 58 309 0 01 065 626Environnement10 8 000 35 662 23 277 816 7 394 17 64092 789Autre82 117 059 431 821 1 222 275 16 649 43 150 10 0001 840 954RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS SOCIÉTAUX PAR THÉMATIQUE ET PAR OBJECTIF PREMIERTHÉMATIQUE NB ACTIONS CARITATIF TERRITOIRE COMMERCIAL TOTALTOTAL 355 403 364 9 495 931 630 363 10 529 658Diversité83 20 963 1 916 425 51 7431 989 131Éducation93 187 717 2 797 415 160 7873 145 919Sécurité61 0 2 325 207 70 0322 395 239Mobilité26 5 440 875 248 184 9381 065 626Environnement10 0 92 789 092 789Autre82 189 244 1 488 846 162 8631 840 954RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS SOCIÉTAUX PAR THÉMATIQUE ET PAR TYPE DE DONTHÉMATIQUE NB ACTIONS MONÉTAIRE NATURE PERSONNEL TOTALTOTAL 355 7 574 320 1 831 505 1 135 301 10 529 658Diversité83 1 694 093 217 875 78 3571 989 131Éducation93 2 382 049 405 552 363 8593 145 919Sécurité61 1 105 107 1 040 455 253 5392 395 239Mobilité26 797 529 19 680 252 2591 065 626Environnement10 68 403 3 240 21 47392 789Autre82 1 527 139 144 705 165 8151 840 954 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141932RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ES2 9 3 3 DÉTAIL DES PROGRAMMES AYANT BÉNÉFICIÉ D’UN SOUTIEN MÉCÉNAT EN 2014 VIA LE  SITE  RENAULT COMTHÉMATIQUE PROJETOBJECTIF SOUTIEN ACCORDÉCapital humainUmenL’association souhaite continuer à donner l’accessibilité à tous publics notamment des personnes handicapées aux milieux ruraux urbains et montagnards Son objectif est de favoriser la solidarité et l’intégration sociale à travers ces groupes mixtes Elle porte le premier « service régional d’accompagnement en randonnées et d’animations adaptées aux personnes handicapées aux étudiants et aux scolaires handicapés » sur le Grand Sud 8 000Asce TriathlonProjet d’intégration d’élèves handicapés au sein d’un établissement scolaire L’ASCE Triathlon met en place en partenariat avec le collège Saint Spire de Corbeil Essonnes et l’Éducation n ationale un cycle Triathlon pour faire découvrir cette discipline aux collégiens en situation de handicap Cela permet de transmettre des valeurs de sensibiliser sur les bienfaits du sport et de favoriser une intégration dans le milieu scolaire et associatif 4 500Libre VueL’association a créé un Centre Sportif Cécifoot à l’Institut des Jeunes Aveugles de Bamako au Mali L’objectif est d’apporter des valeurs physiques morales et intellectuelles à de jeunes aveugles en difficulté sociale L’association demande une aide financière à Renault pour acquérir un véhicule qui permettrait à ces enfants de participer à différentes animations hors de l’école  programmes d’exhibition d’initiation et compétitions sportives réunissant valides et non valides 19 000Arche OiseL’établissement de L’Arche Oise regroupe des foyers où vivent et travaillent ensemble des personnes en situation de handicap mental et ceux qui les accompagnent les « assistants » professionnels salariés ou jeunes volontaires du service civique Sa vocation est de favoriser l’intégration des handicapés en leur proposant quotidiennement des activités et divers ateliers et animations 20 000Uni CiteL’association est pionnière dans l’éducation civique en France L’association recrute des jeunes de 16 à 25 ans sur la base du volontariat et de la motivation afin de réaliser des missions autour de la civilité l’environnement et la discrimination envers les plus jeunes L’objectif du projet que Renault soutient est de préparer les jeunes à leur future vie de citoyen adulte et d’acquérir des compétences civiques 20 000MobilitéEmmausAvec la ville de Paris la « recyclerie » est un chantier d’insertion au cœur de l’économie circulaire ayant un triple objectif social écologique et sociétal  « R éemploi des personnes pour le réemploi des objets » L’association souhaite acquérir un véhicule utilitaire écologique pour transporter les produits à recycler Le projet permet ainsi l’insertion de personnes en difficulté et le développement d’une action de prévention des déchets efficace sur Paris 8 000Jardin Cognac du LimonC’est un des plus grands chantiers d’insertion en France qui produit des légumes biologiques et les distribue sous forme de paniers hebdomadaires à des adhérents consommateurs Avec l’aide de Renault l’association permet à des personnes en difficulté de retrouver un emploi et de construire un projet professionnel et personnel 7 350CrepiL’association est un regroupement d’associations qui ont pour objet de permettre le retour à l’emploi des personnes qui en sont éloignées Elle fait appel à Renault pour organiser des Rallyes pour l’emploi destinés à remobiliser professionnellement des demandeurs d’emploi 19 000EspacesL’association est une structure d’insertion par l’activité économique Elle a obtenu de la SNCF et du RFF un chantier d’insertion d’aménagement de surface végétalisée des gares ferroviaires situées dans les Yvelines Le soutien de Renault permettrait de continuer ce projet qui vise à véhiculer et former des salariés en insertion 9 000Sécurité Prado Rhô ne AlpesLe projet est porté par le Centre d’é ducation f ermé de la Plaine du Forez géré par l’association Prado Rhône Alpes L’objectif principal est d’éduquer rééduquer des jeunes en dificulté à travers un parcours de prévention routière et d’apprentissage des règles de la route durant leur détention dans le centre 27 150 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014194Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXES2 9 4 TABLE DE CONCORDANCE GRENELLE IIINFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONFORMÉMENT À LA LOI GRENELLE 2 (ART  225 102 DU CODE DE COMMERCE)INFORMATIONS SOCIALESEmploiEmploiEffectif total et répartition des  salariés  par sexe par âge et  par  zone géographiqueEffectifs Groupe Groupe 2 4 1 1Répartition des effectifs par région Groupe 2 4 1 1Répartition des effectifs par sexe Groupe 2 4 1 1Répartition des effectifs par âge Groupe 2 4 1 1Embauches et licenciementsNombre de recrutements Groupe 2 4 1 1Répartition des recrutements par région Groupe 2 4 1 1Nombre de licenciements Groupe 2 4 1 1Rémunérations et leur évolutionRépartition des frais de personnel par région Groupe 2 4 1 2Ratio frais de personnel sur chiffre d’affaires Groupe 2 4 1 2Coût moyen des frais de personnel par région Groupe 2 4 1 2Système d’évaluation de développement et de rémunération Groupe 2 4 3 2Intéressement à la performance du Groupe Groupe 2 4 3 2Organisation du travailOrganisation du travailOrganisation du temps de travail Salariés en télétravail France 2 4 1 3Absentéisme Taux d’absentéisme Groupe 2 4 3 1FormationFormationPolitiques mises en œuvre en matière de formationPolitique de gestion dynamique des compétences Groupe 2 4 1 4Suivi de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences France 2 4 1 4Développement de la filière expertise Groupe 2 4 1 4Qualité du management Groupe 2 4 2 2 4 2 1Développement des talents Groupe 2 4 2 1 et 2 4 2 2É changes avec les partenaires de Renault Groupe 2 4 2 2Nombre total d’heures de formation Nombre total des heures de formation 10 principaux pays 2 4 1 4Égalité de traitementÉgalité de traitementMesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommesPromotion de la diversité Groupe 2 4 2 3Taux de femmes managers Groupe 2 4 2 3Part des postes clés occupés par des femmes Talent@Renault 2 4 2 3Mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes handicapées Taux de salariés handicapés 10 principaux pays 2 4 2 3Politique de lutte contre les discriminationsPart des postes clés occupés par des profils internationaux Talent@Renault 2 4 2 3Politique en faveur des jeunes et des se niors Groupe 2 4 2 3 Santé et sécuritéSanté et sécuritéConditions de santé et de sécurité au  travailPrévention des risques psycho sociaux et dustress professionnel Groupe 2 4 3 1Cotation des postes de travail en fabrication (ergonomie) Groupe 2 4 3 1Maîtrise du risque routier Groupe 2 4 3 1Certification « système de management de la santé de la sécurité et des conditions de travail » Groupe 2 4 3 1Suivi de la politique environnement de travail Groupe 2 4 3 1Bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travailDescription de la politique prévention santé sécurité et environnement de travail couverte par l’accord cadre mondial Groupe2 4 4 12 4 4 2Accidents du travail notamment leur  fréquence et leur gravité ainsi  que  les maladies professionnellesNombre d’accidents du travail (taux F1) Groupe 2 4 3 1Nombre d’accidents du travail avec arrêt (taux F2) Groupe 2 4 3 1Nombre de jours d’arrêt de travail pour accident du travail (taux G) Groupe 2 4 3 1Taux de maladies professionnelles Groupe 2 4 3 1 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141952RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ESRelations socialesRelations socialesOrganisation du dialogue social notamment procédures d’information et de consultation du personnel et  de  négociation avec celui ciAccord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale Groupe 2 4 4 2 Bilan des accords collectifsCommunication interne Groupe 2 4 4 2 et 2 4 4 3Nombre des accords majeurs 10 grands pays2 4 4 12 4 4 2Thèmes des accords majeurs 10 grands pays2 4 4 12 4 4 2Promotion et respect des stipulations conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail relatives à 2 4 4 3 Au respect de la liberté d’association et  du droit de négociation collectiveAccord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale Groupe 2 4 À l’élimination des discriminations en  matière d’emploi et de professionAccord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale Groupe 2 4À l’élimination du travail forcé ou  obligatoireAccord cadre mondial de responsabilité sociale sociétale et environnementale Groupe 2 4INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALESPolitique générale en matière environnementale Politique généraleOrganisation de la Société pour  prendre en comptes les questions environnementales Description de l’organisation du Groupe pour prendre en compte les questions environnementalesACV comparatives Twingo II Nouvelle Twingo et Espace IV Nouvel Espace Groupe2 6 2 32 6 2 1 Démarches d’évaluation ou  de certification en matière d’environnementFabricationCertification ISO 14001 (nombre et % de sites industriels)Taux de couverture annuel des sites industriels par des audits environnement et prévention GroupeFabrication2 6 2 22 6 2 2Véhicules% des modèles de la gamme « véhicules particuliers » disponibles  en  version eco2Part des véhicules de la gamme ayant fait l’objet d’une ACV (en % des ventes mondiales) EuropeVéhicules2 3 3 3 Groupe 2 6 2 1Actions de formation et d’information des salariés en matière de protection de l’environnementPrésentation des différents types de formations et sensibilisations environnementales dispensées aux salariés du Groupe Groupe 2 6 2 2 Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et  des  pollutionsMoyens humains (effectif du réseau Environnement industriel)Dépenses de Recherche et Ingénierie Avancée consacrées à la réduction des impacts environnementaux des véhiculesInvestissements pour la protection de l’environnement la protection des personnes et des biens et la production et distribution d’énergie sur les sites industriels Groupe2 6 2 22 6 2 32 6 2 3 Montant des provisions et  garanties pour risques en matière d’environnement Montant des provisions GroupeNote 20 sur les provisions – 4 2 6 4 Pollution et gestion des déchetsPollution et gestion des déchetsMesures de prévention de réduction ou de réparation de rejets dans l’air l’eau et le sol affectant gravement l’environnementFabricationÉmissions de COV NOx SO2% de la capacité de production dotée d’installations de peinture en bases hydrodiluables% de la capacité de production dotée d’incinérateurs de COVRejets de METOX DCO MESNombre d’usines de mécanique mettant en œuvre le recyclage des effluents industriels GroupeFabrication2 6 3 5 et 2 9 22 6 3 52 6 3 52 6 3 42 6 3 4 Mesures de prévention de recyclage et d’élimination des déchetsFabricationQuantités de déchets générés par les usines en tonnes et en kg par véhicule produit Répartition des déchets par type de traitementNombre de sites sans déchets envoyés en décharge France Fabrication2 6 3 3 et 2 9 22 6 3 3 2 6 3 3 VéhiculesNombre de véhicules hors d’usages (VHU) démantelés par la filiale  INDRA Part des ventes réalisées dans les pays au sein desquels Renault contribue à l’organisation de la collecte des véhicules hors d’usage  (VHU)FranceGroupeVéhicules2 6 3 22 6 2 2 Prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activitéVéhiculesÉmissions sonores homologuées des versions les plus vendues de chaque véhicule de la gamme en Europe Europe Véhicules2 9 2 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014196Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXESUtilisation durable des ressourcesUtilisation durable des ressourcesConsommation d’eau et approvisionnement en fonction des contraintes locales Consommation d’eau (m3 totaux et m3 véhicule) Répartition des consommations par source GroupeFabrication2 6 3 4 et 2 9 2 2 6 3 4 Consommation de matières premièresQuantité d’acier fonte aluminium matières plastiques utilisées pour la production des véhicules GroupeFabrication2 6 3 2 Mesures prises pour améliorer l’efficacité dans leur utilisation% d’acier fonte aluminium plastique recyclé% de matières recyclées dans les véhicules produits en Europe% de matières plastiques recyclées sur Nouvel Espace GroupeVéhicules2 6 3 22 6 3 22 6 3 2 Consommation d’énergieFabricationConsommation d’énergie (totale et par site) GroupeFabrication2 6 3 1 et 2 9 2 VéhiculesConsommation des versions (1) les plus vendues (2) les plus efficientes de chaque véhicule de la gamme en Europe EuropeVéhicules 2 9 2 Mesures prises pour améliorer l’efficacité énergétiqueFabricationConsommation d’énergie par véhiculeGroupeFabrication 2 6 3 1Véhicules2 6 3 1 VéhiculeListe des modèles disposant d’aides embarquées à l’éco conduite Recours aux énergies renouvelablesFabricationPart d’énergie renouvelable (directe et indirecte) dans les consommations des sites du périmètre industriel GroupeFabrication 2 6 3 1 Utilisation des solsSurface totale couverte par les sites du périmètre industriel dont surfaces imperméabilisées Groupe 2 6 3 6Changement climatiqueChangement climatiqueRejets de gaz à effet de serreFabricationÉmissions de gaz à effet de serre totales et par siteÉmissions de GES direct et indirectsRépartition des émissions de GES par type de source VéhiculesEmissions moyennes de CO2 de la gamme de véhicules particuliers Émissions homologuées des versions (1) les plus vendues (2) les plus efficientes de chaque véhicule de la gamme en EuropeGroupeFabrication2 6 3 1 et 2 9 22 6 3 1 et 2 9 22 6 3 1 EuropeVéhicules2 6 3 12 9 2 Adaptation aux conséquences du  changement climatiqueGroupe 2 6 3 1Protection de la biodiversité Protection de la biodiversitéMesures prises pour développer la  biodiversitéGroupe 2 6 3 8INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLEImpact territorialDéveloppement régionalGroupe 2 8 1 Sur les populations riveraines ou  localesGroupe 2 8 1 1 et 2 8 1 2Relations parties prenantesConditions du dialogueGroupe 2 1 6 Actions de partenariat ou de mécénatGroupe 2 8 1 2 et 2 8 1 3 Sous traitance et fournisseursPrise en compte dans la politique d’achat des enjeux sociaux et  environnementaux Diffusion des standards RSE dans le processus achats Groupe 2 3 2Importance de la sous traitance et prise en compte de la RSE dans les relations avec les fournisseurs et sous traitants Suivi de la performance RSE des fournisseurs Groupe 2 3 2 et 2 8 1 2Loyauté des pratiquesActions engagées pour prévenir la  corruptionGroupe 2 1 5 et 3 1 4Mesures prises en faveur de la santé et  de la sécurité des consommateursGroupe 2 7 1 et 2 7 2Autres actions engagées GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141972RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ES 2 9 5 NOTATIONS ET INDICES EXTRA FINANCIERSLes agences de notation extra financière certains services spécialisés d’institutions financières et certains groupements d’investisseurs évaluent les entreprises sur leurs engagements sur la mise en œuvre de politiques ainsi que sur leurs performances dans les domaines sociaux environnementaux et de gouvernance par des techniques d’analyse et de scoring Ces évaluations ont pour premier objectif de répondre à la demande des investisseurs socialement responsables qui les utilisent pour sélectionner les entreprises figurant dans leur portefeuille (1) (1) L’Investissement Socialement Responsable (ISR) désigne tous les placements financiers réalisés en fonction d’un arbitrage fondé non seulement sur la performance financière des valeurs suivies mais aussi sur la prise en compte de critères tels que le comportement de l’entreprise vis à vis de son environnement économique social et environnemental Les méthodologies utilisées sont différentes d’un organisme de notation à l’autre Ainsi les agences peuvent être spécialisées par zone d’investissement (Europe monde OCDE   etc ) par classe d’actif (grandes capitalisations petites capitalisations) ont une approche sectorielle ou non ou encore fondent leur analyse sur une combinaison et une pondération de critères qui leur sont propres et qui peuvent varier largement selon l’objectif qu’elles affichent Certaines de ces agences de notation ont développé le plus souvent en partenariat avec des fournisseurs d’indices boursiers des indices spécifiques rassemblant les valeurs les mieux notées sur un plan social environnemental et de gouvernance 2 9 5 1 LES NOTATIONS DE RENAULT EN 2014ROBECOSAMFondée en 1995 SAM est une société de gestion d’actifs basée en Suisse spécialisée dans la mise en place de stratégies d’investissement intégrant des critères économiques environnementaux et sociaux analysés sous l’angle de la valeur long terme Résultats 2014  Renault n’est pas retenu pour figurer dans l’indice Dow Jones Sustainability World Index (DJSI World) malgré une très bonne performance du Groupe notamment en matière environnementale et sa notation globale reste très au dessus de la moyenne du secteur Auto Pour en obtenir le détail veuillez vous adresser directement à l’agence RobecoSAM OEKOMOekom est l’une des principales agences de notation allemandes qui analyse 750  grandes et moyennes entreprises et plus de 100  petites entreprises sur un périmètre géographique comprenant l’OCDE les nouveaux entrants de l’UE la Russie et les principaux pays asiatiques L’agence couvre ainsi 80 % du MSCI World (le MSCI World Index est un indice boursier mesurant la performance des marchés boursiers de pays économiquement développés) Résultats 2014  les performances de Renault ont été récompensées par la note globale B et le Groupe confirme sa première place au sein des 16 premiers constructeurs mondiaux analysés ÉCHELLE DE NOTATION DE A+ À D NOTE OEKOMCLASSEMENT PARMI LES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILESSocial et culturel B+ 1Environnement B 1SCORE TOTAL B 1Oekom a créé en 2007 l’indice Global Challenges Index qui inclut 50  sociétés à travers le monde reconnues pour leurs efforts substantiels concernant les grands enjeux de la planète (changement climatique eau potable déforestation biodiversité pauvreté et gouvernance globale) Renault est intégré dans cet indice depuis sa création Plus d’informations sur www gcindex com VIGEOVigeo est une agence de notation indépendante fondée en juillet  2002 avec un actionnaire de référence la Caisse des dépôts et consignations qui lui a apporté les actifs d’Arese agence pionnière en France de la notation sociale et environnementale Avec un capital composé d’une cinquantaine d’actionnaires investisseurs institutionnels organisations syndicales européennes et entreprises multinationales répartis en trois collèges Vigeo présente un modèle particulier puisqu’elle s’adresse à la fois aux investisseurs avec la notation déclarative de l’EuroSTOXX  600 et aux entreprises en leur proposant une notation sollicitée Résultats 2014  Renault est toujours noté par l’agence Vigeo Pour en obtenir le détail veuillez contacter directement Vigeo CARBON DISCLOSURE PROJECTLe Carbon Disclosure Project (CDP) fondé en 2000 est mandaté par un groupe d’investisseurs institutionnels pour améliorer la compréhension des impacts de l’évolution du climat sur la valeur des actifs gérés par ses signataires Depuis 2002 le CDP adresse régulièrement aux entreprises une demande d’informations sous un format unique concernant leurs émissions de gaz à effet de serre et leur politique en matière de lutte contre le changement climatique Depuis le CDP6 le CDP couvre notamment les membres du FT500 (les 500  plus grandes entreprises du monde en termes de capitalisation boursière) À la suite de sa revue 2007 et comme cela avait été fait lors des deux revues précédentes le CDP a constitué un indice le Climate Leadership Index composé des 50  entreprises du FT500 jugées comme ayant les meilleures pratiques en matière d’information sur le changement climatique Résultat 2014  suite à ses réponses au questionnaire CDP disponible sur le site Internet www cdproject net Renault obtient la note de 98 100 associée à une note de performance A selon la classification de A à D introduite en 2010 Le 15  octobre 2014 l’organisation CDP a remis un prix à Renault pour marquer l’entrée du Groupe dans le Climate Disclosure Leadership Index (CDLI) qui sélectionne les entreprises les plus actives en matière de lutte contre le réchauffement climatique GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014198Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXESPour mémoire  Ple scope  1 concerne les émissions directes de gaz à effet de serre de sources détenues ou contrôlées par l’entreprise (chaudières fours turbines incinérateurs moteurs   etc ) la combustion de carburants lors des transports effectués par ou pour l’entreprise (VP VU avions bateaux trains   etc ) et les procédés physiques ou chimiques (par ex  dans l’élaboration de ciment le craquage en pétrochimie la fonte de l’aluminium  etc ) Plus spécifiquement chez Renault il s’agit du chauffage des fluides frigorigènes dans les climatisations (véhicules sur chaîne usines) des véhicules d’entreprise (pools taxis) des essais de véhicules sur pistes et bancs  Ple scope  2 concerne les émissions de gaz à effet de serre occasionnées indirectement par l’entreprise du fait de sa consommation d’électricité chauffage réfrigération ou vapeur Souvent dénommée «  électricité achetée  » car elle représente la principale source des émissions du scope  2 Les émissions générées par l’électricité liée au télétravail et à l’informatique font partie du scope 2  Ple scope  3 concerne «  toutes les autres émissions indirectes qui sont la conséquence de l’activité de l’entreprise mais qui proviennent de sources de gaz à effet de serre détenues ou contrôlées par d’autres » 2 9 6 APPARTENANCE À DES INDICES BOURSIERS SOCIALEMENT  RESPONSABLESRenault appartient aux indices boursiers socialement responsables suivants  Pl’Euronext Vigéo Europe 120  sont admises dans un indice Vigéo les entreprises qui obtiennent les meilleures notes agrégées de leurs univers de référence Ces notes résultent du calcul pondéré du score global qui reflète la performance absolue de chaque entreprise au regard de l’ensemble des facteurs de risques pris en compte par Vigéo dans la définition et l’évaluation de la responsabilité sociale des entreprises  Pl’Euronext Vigéo Eurozone 120  cet indice regroupe les 120 entreprises de la zone euro les plus avancées  Pl’ESI Excellence Europe constitué par l’agence Ethibel rachetée par Vigéo Cet indice répertorie les entreprises pionnières ainsi que celles dont les performances se situent dans la moyenne de leur secteur et qui répondent aux critères financiers tels qu’énoncés dans le règlement méthodologique  Pl’ECPI E Capital Partners Indices qui est constitué par le cabinet de gestion E Capital Partners et regroupe 150  des sociétés les plus socialement responsables parmi les plus grandes capitalisations boursières européennes  Ple Global Challenges Index créé en 2007 par l’agence allemande Oekom Research est constitué des 50  entreprises mondiales reconnues pour leur action pour le développement durable au travers de leurs produits et services et des initiatives liées au développement de leurs activités GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20141992RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ES2 9 7 RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT Exercice clos le 31 décembre 2014Rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations sociales environnementales et sociétales consolidées figurant dans le rapport de gestion Aux Actionnaires En notre qualité d’organisme tiers indépendant accrédité par le COFRAC (1) sous le numéro  3 1050 et membre du réseau de l’un des commissaires aux comptes de la société Renault nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales environnementales et sociétales consolidées relatives à l’exercice clos le 31  décembre  2014 présentées dans le rapport de gestion contenu dans le document de référence ci après les « Informations RSE  » en application des dispositions de l’article L  225 102 1 du Code de commerce Responsabilité de la sociétéIl appartient au conseil d’administration d’établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l’article R   225 105 1 du Code de commerce conformément aux référentiels utilisés par la société Ces derniers sont composés du Protocole de Reporting Environnement Etablissements Renault de la Procédure de calcul des indicateurs d’accidentabilité des instructions de reporting des indicateurs RH et de la procédure de calcul Carbon Footprint dans leurs versions de  2014 (ci après les « Référentiels ») Un résumé figure dans le rapport de gestion dans la partie « 2 9 2 Annexes environnementales » et au paragraphe « Note méthodologique  » de la partie «  2 4  Capital Humain  Engagés Pour Une Croissance Durable  » et est disponible sur demande auprès de la Direction du Plan Environnement de la direction des Ressources Humaines et de la direction de la Responsabilité Sociale des Entreprises Indépendance et contrôle qualitéNotre indépendance est définie par les textes réglementaires le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article L   822 11 du Code de commerce Par ailleurs nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques des normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables Responsabilité de l’organisme tiers indépendantIl nous appartient sur la base de nos travaux Pd’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l’objet en cas d’omission d’une explication en application du troisième alinéa de l’article R  225105 du Code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) Pd’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les Informations  RSE prises dans leur ensemble sont présentées dans tous leurs aspects significatifs de manière sincère conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE)  Pd’exprimer à la demande de la société une conclusion d’assurance raisonnable sur le fait que les informations sélectionnées par la société (2) (ci après «  Informations Environnementales Sélectionnées  ») ont été établies dans tous leurs aspects significatifs conformément aux Référentiels Nos travaux ont été effectués par une équipe de dix personnes entre septembre  2014 et février  2015 pour une durée d’environ douze semaines Nous avons conduit les travaux décrits ci après conformément aux normes professionnelles applicables en France et à l’arrêté du 13  mai  2013 déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant conduit sa mission et concernant l’avis motivé de sincérité et le rapport d’assurance raisonnable à la norme internationale ISAE  3000 (3) 1   Attestation de présence des Informations RSENous avons pris connaissance sur la base d’entretiens avec les responsables des directions concernées de l’exposé des orientations en matière de développement durable en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux et le cas échéant des actions ou programmes qui en découlent Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l’article R   225 105 1 du Code de commerce En cas d’absence de certaines informations consolidées nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l’article R  225 105 alinéa  3 du Code de commerce Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’article L   233 1 du Code de commerce et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L   233 3 du même code avec les limites précisées dans la partie «  2 9 2 Annexes environnementales » et au paragraphe « Note méthodologique » de la partie «  2 4  Capital Humain  Engagés Pour Une Croissance Durable  » du rapport de gestion Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci dessus nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations  RSE requises 2   Avis motivé sur la sincérité des Informations RSENature et étendue des travauxNous avons mené une trentaine d’entretiens avec une quarantaine de personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions du Plan Environnement des Ressources Humaines et de la RSE en charge des processus de collecte des informations et le cas échéant responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques afin  Pd’apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence leur exhaustivité leur fiabilité leur neutralité et leur caractère compréhensible en prenant en considération le cas échéant les bonnes pratiques du secteur  (1) Portée d’accréditation disponible sur www cofrac fr(2) Informations vérifiées en assurance raisonnable présentées dans la ligne « Total Groupe 2014 » du tableau intitulé « Indicateurs environnementaux des sites 2014 » du chapitre 2 9 2 3 (3) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014200Renseignements sur le site www renault comRENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEXES Pde vérifier la mise en place d’un processus de collecte de compilation de traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des Informations  RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des Informations  RSE Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l’importance des Informations  RSE au regard des caractéristiques de la société des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles Pour les informations  RSE que nous avons considérées les plus importantes (4)  P au niveau de l’ entité consolidante et des entités contrôlées nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation politiques actions etc ) nous avons mis en Suvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié sur la base de sondages les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion   Pau niveau d’un échantillon représentatif d’entités et de sites que nous avons sélectionnés (5) en fonction de leur activité de leur contribution aux indicateurs consolidés de leur implantation et d’une analyse de risque nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d’échantillonnages consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives L’échantillon ainsi sélectionné représente environ 40 % pour les effectifs 14 % pour les indicateurs de santé sécurité au travail et entre 19 % et 82 % des informations quantitatives environnementales Pour les autres informations RSE consolidées nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société Enfin nous avons apprécié la pertinence des explications relatives le cas échéant à l’absence totale ou partielle de certaines informations Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne le risque de non détection d’une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé Conclusion Sur la base de nos travaux nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE prises dans leur ensemble sont présentées de manière sincère conformément aux Référentiels 3   Rapport d’assurance raisonnable sur une sélection d’informations RSENature et étendue des travauxConcernant les Informations Environnementales Sélectionnées nous avons mené des travaux de même nature que ceux décrits dans le paragraphe  2 ci dessus pour les informations RSE considérées les plus importantes mais de manière plus approfondie en particulier en ce qui concerne le nombre de tests L’échantillon sélectionné représente ainsi entre 19 % et 82 % des Informations Environnementales Sélectionnées et décrites dans le paragraphe ci dessus Nous estimons que ces travaux nous perme ttent d’exprimer une assurance raisonnable sur les Informations Environnementales Sélectionnées Conclusion A notre avis les Informations Environnementales Sélectionnées ont été établies dans tous leurs aspects significatifs conformément aux Référentiels (4) Informations environnementales quantitatives des sites industriels  consommation d’eau consommation d’énergie rejets aqueux (MES DCO METOX) déchets industriels dangereux et non dangereux émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre émissions de SO2 de NOx et de COV Informations environnementales quantitatives du réseau de distribution (périmètre Renault Retail Group)  déchets consommation d’énergie émissions de gaz à effet de serre émissions de COV consommation d’eau Autres informations environnementales quantitatives  indicateur empreinte carbone du Groupe (dont les émissions de CO2 liées à l’usage des véhicules produits pendant l’année et les émissions de CO2 liées à la production des matériaux consommés par le Groupe) Informations sociales quantitatives  effectifs et leur répartition (âge sexe région) recrutements licenciements taux d’absentéisme taux de fréquence d’accidents du travail sans arrêt (taux F1) et avec arrêt (taux F2) taux de gravité (taux G) maladies professionnelles nombre d’heures de formation taux d’emploi des personnes handicapées nombre d’accords signés Informations qualitatives  nouvelles mobilités (chapitre  2 2) véhicule électrique (chapitre  2 6 3 1) relation avec les fournisseurs (chapitre  2 3 2) gestion des compétences critiques (chapitre 2 4 1 4) et frais de personnel (chapitre 2 4 1 2) (5) Pour nos travaux sur les informations environnementales quantitatives des sites industriels nous avons sélectionné  Fonderie de Bretagne (France) Ruitz STA (France) Busan (Corée du Nord) Bursa (Turquie) Curitiba (Brésil) Dacia (Roumanie) Casablanca (Maroc) Flins (France) Séville (Espagne) Moscou (Russie) Sandouville (France) Cergy Pontoise (France) Le Mans (France) Maubeuge (France) Pour nos travaux sur les informations environnementales quantitatives du réseau de distribution nous avons sélectionné  plaque Paris (garages de Trappes et Buc) Pour nos travaux sur les informations sociales quantitatives relatives à la santé et la sécurité au travail nous avons sélectionné  Ruitz STA (France) Busan (Corée du Nord) Bursa (Turquie) Cergy Pontoise (France) Moscou (Russie) Séville (Espagne) Pour nos travaux sur les informations sociales quantitatives liées à l’absentéisme à la formation aux personnes handicapées et aux accords signés nous avons sélectionné la France la Turquie le Maroc et la Russie Paris La Défense le 27 février 2015 L’Organisme Tiers IndépendantERNST & YOUNG et AssociésEric MugnierAssocié Développement durableBruno PerrinAssocié GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142012RENAULT  UNE ENTREPRISE RESPONSABLE2ANNEX ES GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014202Renseignements sur le site www renault com19 ADMINISTRATEURSAUX COMPÉTENCES VARIÉES AU SERVICE DE RENAULT Les éléments du Rapport fi nancier annuel sont identifi és dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFAGROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142033LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 1 LE RAPPORT DU PRÉSIDENT RFA 2043 1 1 Composition conditions de préparation et travaux du Conseil 2043 1 2 Principes et règles arrêtés par le Conseil d’administration sur les rémunérations des dirigeants et des mandataires sociaux 2273 1 3 Rôle des organes de Direction et rôle des Comités 2283 1 4 Dispositif propre à l’éthique 2293 1 5 Dispositif du Groupe en matière de contrôle interne et de gestion des risques 2303 1 6 Mise en œuvre des objectifs de contrôle interne et de gestion des risques 2333 1 7 Financement des ventes  RCI Banque 2363 2 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI EN APPLICATION DE L’ARTICLE L  225 235 DU CODE DE COMMERCE SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION RFA 2383 3 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS RFA 2393 3 1 Rémunération et avantage du dirigeant mandataire social 2393 3 2 Rémunération des administrateurs 2433 3 3 Rémunération des cadres dirigeants  actions de performance 2453 4 INFORMATION SUR LES TRANSACTIONS SUR TITRES 247 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014204Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN TL’article  L   225 37 du Code de commerce fait obligation au Président du Conseil d’administration de présenter un rapport complémentaire joint au Rapport de gestion sur la composition les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques Le présent rapport a été établi sous la responsabilité du Président du Conseil d’administration à partir des travaux menés dans le cadre d’un groupe de travail pluridisciplinaire qui réunit des représentants de la Direction financière de la Direction de l’audit de la maîtrise des risques et de l’organisation et de la Direction juridique du Groupe Ce rapport a été approuvé par le Conseil d’administration lors de sa séance du 11 février 2015 Par ailleurs Renault analyse de manière continue les meilleures pratiques du Gouvernement d’entreprise consolidées dans le Code Afep Medef sur le Gouvernement d’entreprise des sociétés cotées Conformément à l’article  L   225 37 du Code de commerce le Code Afep Medef est celui auquel Renault se réfère notamment pour l’élaboration de ce rapport Un tableau résume les quelques recommandations dudit code qui ont été écartées (voir tableau chapitre 3 1 1 7) Le Code Afep Medef est tenu à disposition au siège social de Renault 3 1 LE RAPPORT DU PRÉSIDENT 3 1 1 COMPOSITION CONDITIONS DE PRÉPARATION ET  TRAVAUX  DU  CONSEIL Ce chapitre décrit le mode de direction et de gestion de Renault société cotée et société mère du groupe Renault applicable également à Renault  s a s société de tête des activités automobiles et financières de Renault Les principes de fonctionnement et les missions du Conseil d’administration sont décrits dans le R èglement intérieur du Conseil d’administration qui est disponible dans son intégralité sur le site Internet du groupe Renault Les principaux extraits du R èglement intérieur sont reproduits ci après 3 1 1 1 COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant la composition  Le Conseil d’administration de Renault recherche dans sa composition l’équilibre la compétence et l’éthique de ses membres Pour cela il tient compte dans l’étude de chaque candidature de  Pla composition et l’évolution de l’actionnariat  Pl’indépendance  Pl’équilibre dans la représentation des femmes et des hommes  Pla diversité des compétences leur complémentarité et leur pertinence au regard de la stratégie et du développement de Renault  Pla diversité des nationalités  Pla connaissance des marchés sur lesquels Renault est implanté ou souhaite s’implanter L e profil de chaque candidat est examiné en fonction de chacun de ces critères R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant le processus de sélection des administrateurs  Les candidats sont ensuite reçus par le Comité des nominations et de la gouvernance À l’issue des entretiens le Comité des nominations et de la gouvernance émet des recommandations au Conseil d’administration Le Conseil d’administration débat des candidatures proposées par le comité et vote pour déterminer celles qui seront soumises à l’Assemblée générale des actionnaires La composition du Conseil d’administration est ensuite  Prevue dans le cadre de l’évaluation annuelle sur l’organisation et le fonctionnement du Conseil Lorsqu’il l’estime nécessaire et au moins tous les trois ans le Conseil d’administration réalise une évaluation formalisée  Pdécrite dans le Rapport du Président Directeur général relatif à la composition du Conseil d’administration et à l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société La Société est administrée par un Conseil d’administration composé de 19 membres comprenant  P14  administrateurs élus par l’Assemblée générale des actionnaires dont 2 administrateurs élus sur proposition de Nissan et un administrateur élu sur proposition des salariés actionnaires  Pdeux administrateurs désignés par arrêté en qualité de représentants de l’État  Ptrois administrateurs élus par les salariés GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142053LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN TLe nombre de membres du Conseil est lié d’une part à la volonté de celui ci d’avoir une majorité d’administrateurs indépendants et d’autre part au nombre significatif d’administrateurs élus ou désignés directement en application de la loi des statuts ou des accords conclus avec Nissan La composition du Conseil vise à un équilibre entre l’expérience la compétence l’indépendance et l’éthique le tout dans le respect d’une représentation paritaire hommes femmes et d’une diversité reflétant l’internationalisation du Groupe Ainsi le Conseil comporte Pquatre femmes  Mlle Koike Mme de La Garanderie Mme Rih et Mme Sourisse Depuis 2003 une représentation féminine continue est assurée au Conseil d’administration de Renault Renault prend en compte la loi n°  2011 103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle Le Conseil poursuivra sa politique de féminisation en ayant pour objectif de compter au moins 40 % de membres féminins en 2017 conformément à la loi et au Code Afep Medef  Pde nombreux administrateurs de nationalité étrangère (japonaise américaine brésilienne) qui représentent 26 3  % des membres du Conseil  Pquatre administrateurs représentant les salariés et salariés actionnaires Les administrateurs sont sélectionnés en fonction des critères mentionnés ci dessus ainsi que sur la base de leur expérience et de leurs compétences (gestion de grands groupes internationaux connaissance de thématiques spécifiques en lien avec l’activité du Groupe compétence en matière financière) Les administrateurs salariés élus en novembre  2012 à l’issue d’élections internes à l’entreprise Mme Mariette Rih MM  Richard Gentil et Éric Personne ainsi que l’administrateur représentant les salariés actionnaires M   Benoît Ostertag ont quant à eux poursuivi leur cycle de formation en 2014 Ils ont notamment suivi des formations internes dispensées par des salariés du Groupe et des formations effectuées par des organismes externes Ces formations visent à leur permettre d’exercer pleinement leur mandat en acquérant rapidement les compétences spécifiques au travail d’un administrateur de société En outre leur parcours professionnel ainsi que leur activité syndicale au sein du Groupe leur confère une bonne connaissance de l’organisation et des activités du Groupe (voir les biographies reproduites au chapitre 3 1 1 2) Enfin hormis les administrateurs élus sur proposition de Nissan et les administrateurs représentants l’État il n’existe pas de conventions ou d’accords conclus avec les principaux actionnaires clients fournisseurs ou autres en vertu desquels une de ces personnes ou un de leur représentant aurait été sélectionné en tant que membre d’un organe d’administration ou de la Direction générale Au cours de l’année 2014 la composition du Conseil d’administration a évolué de la façon suivante  Ple mandat de Président du Conseil d’administration de Carlos Ghosn a été renouvelé lors de l’Assemblée générale du 30  avril 2014 pour une durée de quatre années Ce mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31  décembre 2017 M  Carlos Ghosn a également été renouvelé dans ses fonctions de Président Directeur général  PM Patrick Thomas a été nommé en qualité d’administrateur lors de l’Assemblée générale du 30 avril 2014 pour une durée de quatre années en remplacement de M  Bernard Delpit  Ples mandats de Mme  Sourisse MM   Ladreit de Lacharrière Riboud et Saïkawa ont été renouvelés lors de l’Assemblée générale du 30 avril 2014  Ppar arrêté en date du 5  septembre 2014 M   Régis Turrini nouveau Commissaire de l’Agence des Participations de l’État a été nommé membre du Conseil d’administration en qualité de représentant de l’État en remplacement de M  David Azéma La durée du mandat des administrateurs est de quatre ans Conformément aux recommandations du Code Afep Medef ces mandats viennent à échéance de manière échelonnée afin d’éviter un renouvellement en bloc Enfin l’âge moyen des administrateurs en cours de mandat au 31 décembre 2014 est de 61  ans RÉCAPITULATIF DES ÉCHÉANCES DE MANDAT POUR CHAQUE MEMBRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONANNÉE D’ÉCHÉANCE ÉCHÉANCE DU MANDAT DEDATE DE PREMIÈRENOMINATION2014Mme SourisseM  DelpitM  GhosnM  Ladreit de LacharrièreM  RiboudM  SaïkawaAvril 2010Avril 2010Avril 2002Octobre 2002Décembre 2000Décembre 2006RenouveléRemplacé par M  ThomasRenouveléRenouveléRenouveléRenouvelé2015 M  Lagayette Mai 20072016Mme RihM  de CroissetM  DesmarestM  GarnierM  GentilM  PersonneNovembre 2012Avril 2004Avril 2008Avril 2008Novembre 2012Novembre 20122017Mme de La GaranderieM  BeldaMlle KoikeM  OstertagFévrier 2003Mai 2009Avril 2013Mai 2011 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014206Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN TCARLOS GHOSNPrésident du Conseil d’administrationDate de naissance  09 03 1954 (60 ans)Nationalité  franco brésilienneDate de 1er mandat  avril 2002Date de début de mandat en cours  avril 2014Date d’échéance du mandat  AG 2018Nombre d’actions détenues  255 200BIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLENé au Brésil en mars 1954 Carlos Ghosn est diplômé de l’École Polytechnique et de l’École des Mines de Paris Il entre chez Michelin en 1978 pour diriger l’usine du Puy (France) Il dirige ensuite les activités de Michelin Amérique du Sud basées au Brésil En 1989 il devient Président Directeur général de Michelin Amérique du Nord Carlos Ghosn entre chez Renault en 1996 comme Directeur Général Adjoint Outre le contrôle des activités de Renault dans le Mercosur il est alors responsable de la recherche de l’ingénierie et du développement automobile de la production des activités mécaniques et des achats En 1999 il rejoint Nissan Motor en tant que Directeur général Il est nommé Président Directeur général en 2001 Directeur général du groupe Renault depuis mai 2005 il demeure Président Directeur général de Nissan Motor Il est nommé Président Directeur général du groupe Renault en 2009 et reconduit en 2013 Carlo s Gho sn a par a illeurs été élu pr ésident du Con seil d’administration du constructeur russe Avtovaz en 2013 En mai 2014 il a également été élu président de l’Association Européenne des Constructeurs Automobiles (ACEA) Enfin il est membre du Conseil d’administration du Forum Économique Mondial membre du Conseil d’administration de la banque brésilienne Itaù Banco membre du Conseil consultatif international de l’Université Tsinghua de Pékin et membre du Conseil Stratégique de l’Université Saint Joseph de Beyrouth LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Président Directeur général de Renault SA (France)Président Directeur général de Nissan Motor Co Ltd (Japon)Président du Conseil d’administration d’AVTOVAZ (Russie)Sociétés non cotées  Président de Renault s a s (France)Président de Mobiliz Invest (France)Président du Directoire Renault Nissan b v (Pays Bas) Président du Conseil d’administration d’Alliance Rostec Auto BV (Pays Bas)Président du Conseil d’Administration de Renault do Brasil (Brésil) Autres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatAdministrateur d'Alcoa 2011ALAIN J P BELDAAdministrateurDate de naissance  23 06 1943 (71 ans)Nationalité  américaineDate de 1er mandat  mai 2009Date de début de mandat en cours  avril 2013Date d’échéance du mandat  AG 2017Nombre d’actions détenues  1 000 Président du Comité des rémunérationsMembre du Comité des nominations et de la gouvernanceMembre du Comité de stratégie internationaleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEBasé à São Paulo Alain J P Belda a rejoint Warburg Pincus en 2009 Il supervise les décisions d’investissement du groupe en Amérique latine et intervient en tant que conseiller stratégique pour l’ensemble du portefeuille du groupe M  Belda est également membre de la Direction exécutive de Warburg Pincus Il a quitté Alcoa en 2008 après avoir occupé les fonctions de Président Directeur général à partir de 1999 puis de Président du Conseil d’administration à partir de 2001 M  Belda a consacré 40 ans de sa carrière à Alcoa après avoir rejoint la filiale brésilienne du groupe Alcoa Aluminio en 1969 LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Administrateur d’IBM (USA)Administrateur de Pet Center Marginal (Brésil)Administrateur de Dudalina (Brésil)Sociétés non cotées  Directeur exécutif de Warburg Pincus (USA)Administrateur d’Oméga Energia Renovavel SA (Brésil)Administrateur de Banco Indusval & Partners (Brésil)Autres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatAdministrateur d’AlcoaAdministrateur de Citibank Membre du Business Council2010 2012 20153 1 1 2 LISTE DES MANDATS OU FONCTIONS DES ADMINISTRATEURS ADMINISTRATEURS AU 31 DECEMBRE 2014 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142073LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN TCHARLES DE CROISSETAdministrateurDate de naissance  28 09 1943 (71 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  avril 2004Date de début de mandat en cours  avril 2012Date d’échéance du mandat  AG 2016Nombre d’actions détenues  1 000 Membre du Comité de l’audit des risques et de l’éthiqueMembre du Comité de stratégie industrielleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLENé le 28 septembre 1943 à New York Charles de Croisset est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris licencié en droit ancien élève de l’École Nationale d’Administration Il a été nommé Inspecteur des Finances en 1968 En 1972 il est Chargé de mission au Secrétariat Général à la Présidence de la République (Georges Pompidou) De 1974 à 1980 il a été Conseiller puis Directeur de cabinet dans différents ministères (Ministère de l’économie et des finances Ministère de l’équipement et de l’aménagement du territoire et des transports Ministère de l’industrie)  puis à nouveau en 1987 1988 Directeur de cabinet du Ministre de l’Économie des Finances et de la Privatisation Il est entré en 1980 au Crédit Commercial de France (CCF) comme Secrétaire Général avant d’être nommé Président Directeur général d’HSBC Holding plc et administrateur de HSBC Bank plc Depuis 2004 il est International Advisor chez Goldman Sachs International Depuis 2006 il est également Président de la Fondation du Patrimoine Charles de Croisset est Commandeur dans l’Ordre National du Mérite et dans l’Ordre de la Légion d’Honneur En 2004 il est élevé au rang de Commandeur dans l’Ordre de l’Empire Britannique LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Administrateur de LVMH (France)Sociétés non cotées  NéantAutres entités juridiques  Président de la Fondation du PatrimoineMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatAdministrateur de BouyguesCenseur des Galeries LafayetteMembre du Conseil de surveillance de Euler & Hermès (France)201020122013THIERRY DESMARESTAdministrateurDate de naissance  18 12 1945 (69 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  avril 2008Date de début de mandat en cours  avril 2012Date d’échéance du mandat  AG 2016Nombre d’actions détenues  1 500 Président du Comité de stratégie internationaleMembre du Comité des rémunérationsMembre du Comité de stratégie industrielleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEThierr y Desmarest est diplômé de l’École Polytechnique et ingénieur au Corps des Mines Thierry Desmarest a passé quatre ans à la Direction des mines de Nouvelle Calédonie avant d’être Conseiller technique au Cabinet du Ministre de l’Industrie en 1975 puis au Cabinet du Ministre de l’Économie en 1978 Il rejoint Total en 1981 et prend en charge la Direction de Total Algérie puis exerce diverses responsabilités à la Direction de Total Exploration Production dont il devient Directeur général en 1989 et Membre du Comité exécutif Il devient Président Directeur général de Total en 1995 de TotalFina en 1999 puis d’Elf Aquitaine et de TotalFinaElf en 2000 Il e st Pré sident Di recteur génér al de Total SA de 2003 à février  2007 date à laquelle il devient Président du Conseil d’administration Nommé Président d’honneur de Total SA en mai 2010 il demeure administrateur et Président de la Fondation Total Il est Président du Conseil d’administration de Total SA depuis octobre 2014 Il est également Président du Comité de gouvernance et d’éthique et du Comité stratégique de Total SA LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Président du Conseil d’administration de Total SA (France)Administrateur indépendant et administrateur référent d’Air Liquide (France)Sociétés non cotées  NéantAutres entités juridiques  Président de la Fondation TotalMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatMembre du Conseil de surveillance d'ArevaAdministrateur du Musée du LouvreAdministrateur de l'École PolytechniquePrésident de la Fondation de l'École PolytechniquePrésident d'honneur de Total SAAdministrateur de SanofiAdministrateur de Bombardier Inc 2010201420142014201420142014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014208Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN TPASCAL FAUREAdministrateur désigné par l’ÉtatDate de naissance  01 02 1963 (52 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  février 2013Date de début de mandat en cours  février 2013Date d’échéance du mandat  N ANombre d’actions détenues  N A Membre du Comité de stratégie industrielleMembre du Comité de stratégie internationaleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLENé le 1er  février 1963 à Nice (Alpes Maritimes) Ingénieur général des Mines diplômé de l’École polytechnique (1983) et de l’École nationale supérieure des télécommunications de Paris (1988) Pascal Faure a débuté sa carrière dans la R&D aux Laboratoires Bell (États Unis PA) chez Apple Computer (États Unis CA) puis au Centre national d’études des télécommunications (France Télécom CNET) en tant que chef de projets dans le domaine de la sécurisation des communications et de la cryptologie De 1992 à 1995 il a travaillé au Ministère du budget sur les crédits de la politique informatique administrative  il a ensuite été nommé conseiller technique en charge des affaires budgétaires fiscales emploi et aménagement du territoire au cabinet du ministre du Tourisme puis du ministre de l’Aménagement du Territoire de la Ville et de l’Intégration De 1997 à 2001 Pascal Faure a occupé le poste de Directeur du développemen t de s affaires fin ancière s et d’Adjo int à l’administrateur général de l’Institut Telecom Il a alors été nommé Directeur technique adjoint au Ministère de la défense Il a parallèlement exercé les fonctions de Président de l’Association des ingénieurs des télécommunications de 2001 à 2006 De 2007 à 2012 Pascal Faure a été successivement nommé Vice Président du Conseil général des technologies de l’information (CGTI) puis Vice Président du Conseil général de l’industrie de l’énergie et des technologies (CGIET) et enfin Vice Président du Conseil général de l’économie de l’industrie de l’énergie et des technologies (CGEIET) De décembre 2012 à septembre 2014 Pascal Faure était Directeur général de la compétitivité de l’industrie et des services Le 18 septembre 2014 il a été nommé Directeur général des entreprises Co fondateur de la collection d’ouvrages Territoires de l’information  co direction des ouvrages  Nouvelles technologies nouvel état (1999) Éthique et société de l’information (2000) Media@media (2001) Il est Chevalier de la Légion d’Honneur Officier de l’Ordre National du Mérite Officier des Palmes Académiques LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Commissaire du Gouvernement de La Poste (France)Membre du Conseil d’administration (censeur) d’Areva SA (France)Sociétés non cotées  Administrateur représentant l’État de Bpifrance ParticipationsAdministrateur représentant l’État de Bpifrance InvestissementAutres entités juridiques  Membre du Comité à l’énergie atomiqueAdministrateur représentant l’État de Mines Paris TechAdministrateur représentant l’État de l’Agence Nationale de la RechercheMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatAdministrateur représentant l'État de la Française des JeuxAdministrateur représentant l'État de France Télécom20132013DOMINIQUE DE LA GARANDERIEAdministratriceDate de naissance  10 07 1943 (71  ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  février 2003Date de début de mandat en cours  avril 2013Date d’échéance du mandat  AG 2017Nombre d’actions détenues  1 150 Membre du Comité des nominations et de la gouvernanceMembre du Comité de l’audit des risques et de l’éthiqueBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEFondatrice et associée du Cabinet La Garanderie & Associés cabinet d’avocats spécifiquement dédié au droit social à la gouvernance d’entreprise et la responsabilité sociétale Elle a été la première femme Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Paris (1998 2000) Elle a été Vice Présidente du groupe OCDE sur l’évolution des principes de gouvernement d’entreprise (2005 2006) Elle a été membre de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme Elle est Commandeur de la Légion d’Honneur et Commandeur de l’Ordre du Mérite Mme de La Garanderie est aujourd’hui membre du Haut Comité pour le gouvernement d’entreprise (Afep Medef) LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  NéantSociétés non cotées  NéantAutres entités juridiques  Membre du Haut Conseil Transparency International FranceDoyenne du Pôle Économique de l’École Nationale de la MagistraturePrésidente d’Honneur et fondatrice de L’Association Française des Femmes Juristes (AFFJ)MANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatAdministrateur d'Holcim France Benelux 2012 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142093LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN TJEAN PIERRE GARNIERAdministrateurDate de naissance  31 10 1947 (67 ans)Nationalité  française américaineDate de 1er mandat  avril 2008Date de début de mandat en cours  avril 2012Date d’échéance du mandat  AG 2016Nombre d’actions détenues  1 000 Président du Comité de stratégie industrielleMembre du Comité des rémunérationsMembre du Comité de stratégie internationaleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLETitulaire d’un doctorat de pharmacologie et d’une maîtrise de sciences pharmaceutiques de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg Jean Pierre Garnier obtient un MBA à l’université Stanford en 1974 Il entre au laboratoire américain Schering Plough en poste successivement en Suisse au Danemark et au Portugal En 1983 il est Vice Président du marketing puis est nommé premier Vice Président et Directeur général de la branche médicament en vente libre responsable des ventes et du marketing des médicaments aux États Unis Il accède ensuite à la Présidence de Schering Plough En 1990 il rejoint SmithKline Beecham comme Président de l’activité pharmaceutique de la région Amérique du Nord puis Président de la branche pharmaceutique en 1994 et Directeur exécutif l’année suivante il est élu en décembre 1999 Président Directeur général de SmithKline Beecham En décembre 2000 il prend la direction du nouveau groupe GlaxoSmithKline (GSK) En juillet  2008 il rejoint les Laboratoires Pierre Fabre en tant qu’administrateur de Pierre Fabre Participations Jean Pierre Garnier est nommé fin août 2008 Directeur général des Laboratoires Pierre Fabre et à compter de 2011 il devient Président Directeur général d’Actélion Il est Operating Partner de Advent International (USA) Il est Officier de la Légion d’honneur et il est également Knights Commander of the Order of the British Empire LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Président du Conseil d’administration d’Actélion (Suisse)Administrateur d’United Technology Corp (USA)Sociétés non cotées  NéantAutres entités juridiques  Administrateur de la Fondation Paul Newman (USA)Administrateur de Max Planck Institute (Allemagne)MANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandat Administrateur de Pierre Fabre ParticipationsPrésident du Conseil d'administration de Cérénis (France) 20102015RICHARD GENTILAdministrateur élu par les salariésDate de naissance  29 04 1968 (46 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  novembre 2012Date de début de mandat en cours  novembre 2012Date d’échéance du mandat  novembre 2016Nombre d’actions détenues  1 Membre du Comité de stratégie industrielleMembre du Comité de stratégie internationale BIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLETechnicien de maintenance embauché à la Fonderie en 1988 spécialiste en hydraulique pneumatique et gaz sur l’ensemble de la fonderie Titulaire d’un BEP CAP électro technique électro mécanique et d’un Baccalauréat en Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés Parle et écrit couramment l’anglais Membre de la Commission Solidarité au Comité d’établissement de Renault Cléon LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  NéantSociétés non cotées  NéantAutres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatNéant GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014210Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN TYURIKO KOIKEAdministratrice élue sur proposition de NissanDate de naissance  15 07 1952 (62 ans)Nationalité  japonaiseDate de 1er mandat  avril 2013Date de début de mandat en cours  avril 2013Date d’échéance du mandat  AG 2017Nombre d’actions détenues  100BIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEYur iko Ko ike a ctu elle men t me mb re d e la Cham br e d es Représentants au Japon a o ccupé le poste de Ministre de l’Environnement de 2003 à 2006 Elle a promu un nouveau modèle entrepreneurial baptisé « Cool Biz » ainsi que d’autres politiques visant à changer la mentalité du grand public afin de lutter contre le réchauffement climatique Mlle Koike a par la suite occupé deux autres postes ministériels Elle fut nommée conseillère spéciale en matière de sécurité nationale auprès du Premier Ministre en 2006 puis devint la première femme Ministre de la Défense en juillet  2007 En 2008 elle fut la première femme candidate à la direction du parti au pouvoir au Japon fonctions qui donnent automatiquement accès au poste de Premier Ministre Mlle Koike a commencé sa carrière en tant que personnalité de la télévision et spécialiste du monde arabe Elle est l’auteur de plusieurs livres et articles sur la politique japonaise les affaires internationales et les réseaux professionnels féminins LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  NéantSociétés non cotées  NéantAutres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatNéantMARC LADREIT DE LACHARRIÈREAdministrateurDate de naissance  06 11 1940 (74 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  octobre 2002Date de début de mandat en cours  avril 2014Date d’échéance du mandat  AG 2018Nombre d’actions détenues  1 020 Président du Comité des nominations et de la gouvernanceMembre du Comité des rémunérationsBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEMarc Ladreit de Lacharrière fait des études de sciences économiques à Paris puis il est reçu à l’École Nationale d’administration promotion « Robespierre » (janvier 1968 mai 1970) Il entre à la Banque Indosuez où il occupe divers postes de direction jusqu’en 1976 avant d’intégrer le groupe L’Oréal dont il devient Vice Président Directeur général (1984 1991) Il est parallèlement administrateur de Synthélabo (1986 1991) du Crédit lyonnais d’Air France de France Télécom du musée du Louvre de L’Oréal En 1991 Marc Ladreit de Lacharrière crée son propre groupe la Financière Marc de Lacharrière (Fimalac) Fimalac prend des participations dans diverses sociétés notamment dans les domaines culturels et médiatiques Fimalac détient l’agence de notation financière Fitch Ratings et détenait Algorithmics Marc Ladreit de Lacharrière est co fondateur de la Fondation Agir contre l’exclusion Marc Ladreit de Lacharrière est administrateur du groupe Casino depuis 2000 de Renault depuis 2002 Il est Président de La Revue des Deux Mondes revue intellectuelle française Mécène du musée du Louvre il a été élu à l’Académie des beaux arts en 2006 au fauteuil de Gérald Van der Kemp (section des membres libres) La même année il crée et finance la Fondation Culture & Diversité destinée à aider les jeunes « issus des collèges d’éducation prioritaire » En 2007 il devient Président du Conseil d’administrati on de l’Agence internationale des musées de France (France Muséums) organisme chargé notamment de réaliser le musée du Louvre à Abou Dabi Il est élevé à la dignité de grand croix de la Légion d’honneur le 31 décembre 2010 LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Président Directeur général de Fimalac (France)Administrateur du groupe Casino (France)Sociétés non cotées  Président du Directoire du groupe Marc de Lacharrière (France)Président du Conseil d’administration de l’Agence France Museums (France)Président du Conseil d’administration de Fitch Group (USA)Président du Conseil de surveillance de Webedia (France)Administrateur de la société Fermière du Casino Municipal de Cannes (France)Administrateur du groupe Lucien Barrière SAS (France)Représentant permanent de Fimalac au Conseil d’administration de NextRadio TVGérant de Fimalac Participations Sarl (Luxembourg)Autres entités juridiques  Membre de l’Institut (Académie des Beaux Arts)Président d’honneur du Comité national des Conseillers du Commerce extérieur de la FrancePrésident de la Fondation Culture et DiversitéMembre d’associations d’intérêt général  Conseil artistique des musées nationaux Fondation des sciences politiques Musée des arts décoratifs Fond de dotation Abbaye de LubilhacMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatAdministrateur d’Algorithmics (Canada)Président du Conseil d'administration de Fitch Ratings (USA) Administrateur de L 'Oréal2009 2012 2014 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142113LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN TPHILIPPE LAGAYETTEAdministrateurDate de naissance  16 06 1943 (71 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  mai 2007Date de début de mandat en cours  avril 2011Date d’échéance du mandat  AG 2015Nombre d’actions détenues  1 000 Administrateur référentPrésident du Comité de l’audit des risques et de l’éthiqueMembre du Comité des nominations et de la gouvernanceBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLED iplômé de l’Écol e Po lytech nique et de l’Éco le Natio nale d’Administration Philippe Lagayette a commencé sa carrière en 1970 dans le corps de l’Inspection Générale des Finances En 1974 il rejoint la Direction du Trésor au Ministère de l’économie et des finances et y est nommé sous directeur en 1980 Il devient Directeur du cabinet du ministre de l’Économie et des Finances en 1981 puis rejoint la Banque de France en 1984 comme sous gouverneur Nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations en 1992 il a occupé cette fonction jusqu’en décembre 1997 De 1998 à août 2008 il a dirigé les activités de JP Morgan en France puis a été Vice Chairman pour la région EMEA jusqu’en janvier 2010 Il est maintenant Senior Advisor de Barclays en France Philippe Lagayette est commandeur de la Légion d’Honneur et commandeur de l’Ordre National du Mérite LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Administrateur de Kering (anciennement PPR) (France)Administrateur de Fimalac (France)Sociétés non cotées  Président de PL Conseils (France)Autres entités juridiques  Président de la Fondation de FrancePrésident de la Fondation de Coopération Scientifique pour la recherche sur la maladie d’AlzheimerPrésident de l’Institut des Hautes Études ScientifiquesMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatVice Chairman de JP Morgan pour la région EMEAPrésident de la French American Foundation20102010BENOÎT OSTERTAGAdministrateur élu sur proposition des salariés actionnairesDate de naissance  02 08 1965 (49 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  mai 2011Date de début de mandat en cours  avril 2013Date d’échéance du mandat  AG 2017Nombre d’actions détenues  95 parts du FCPE Membre du Comité de l’audit des risques et de l’éthiqueMembre du Comité de stratégie industrielleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEIngénieur de l’École Centrale de Paris Sala rié Renault depuis 24  ans a travaillé dans l’i ngé nierie mécanique sur les sites de Lardy (91) et de Rueil (92) dans des activités de conception de bancs d’essais de systèmes de refroidissement moteur de mesures thermiques Il a encadré une équipe jusqu’en 2011 Il est actuellement pilote de processus dans la fonction qualité M Ostertag est ancien élu CFDT en Comité d’établissement puis en Comité central d’entreprise de Renault SAS de 2006 à 2011 Il es t r ep rés e nta n t de s sa la r ié s a ctio n na ir es a u Co n se il d’administration du groupe Renault depuis mai 2011 LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  NéantSociétés non cotées  NéantAutres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatNéant GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014212Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN TÉRIC PERSONNEAdministrateur élu par les salariésDate de naissance 14 10 1962 (52 ans)Nationalité françaiseDate de 1er mandat novembre 2012Date de début de mandat en cours  avril 2013 Date d’échéance du mandat novembre 2016Nombre d’actions détenues 20 Membre du C omité des rémunérationsMembre du C omité de stratégie internationale BIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEAprès un début de carrière de photographe Éric Personne devient en 1988 agent Renault et pilote une équipe de 15 personnes qui commercialisera 250 véhicules par an En 2002 il entre chez Renault Retail Group où il occupe plusieurs postes chargé de développement après vente chargé de certification ISO Depuis 2007 Éric Personne est responsable du reporting commercial et qualité chez Renault Retail Group Ancien représentant CFE CGC au Comité de groupe Renault de 2005 à 2012 il cumule plus de 30 ans d’action collective patronale ou salariée dans ses milieux professionnels LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées NéantSociétés non cotées NéantAutres entités juridiques NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatNéantFRANCK RIBOUDAdministrateurDate de naissance  07 11 1955 (59 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  décembre 2000Date de début de mandat e n cours  avril 2014Date d’échéance du mandat  AG 2018Nombre d’actions détenues  331BIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEFranck Riboud est Président du Conseil d’administration de Danone Franck Riboud est diplômé de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne Il est entré en 1981 dans le groupe BSN Gervais Danone où il a exercé successivement jusqu’en 1989 des responsabilités de Contrôle de Gestion de Marketing et des Ventes Après avoir été Directeur des ventes de Heudebert il a été nommé en septembre 1989 Directeur de département chargé de l’intégration et du développement des sociétés nouvelles de la Branche Biscuits Il participe alors à la plus importante acquisition réalisée par un groupe français aux États Unis  l’acquisition des activités européennes de Nabisco par BSN En juillet 1990 il est nommé Directeur général de la société des Eaux Minérales d’Évian En 1992 Franck Riboud prend la foncti on de Directeur du Département Développement du Groupe Le Groupe lance alors son internationalisation marquée par une accélération du développement en Asie et en Amérique latine et par la création d’une Direction export En 1994 BSN Gervais Danone change de nom et devient Danone afin de se doter d’une marque mondiale Le 2 mai 1996 Franck Riboud devient Président Directeur général de Danone Le 2 septembre 2014 sur la proposition de Franck Riboud le Conseil d’administration de Danone décide de dissocier les fonctions de Président et de Directeur général de la société  Franck Riboud demeure Président du Conseil d’administration Depuis 2008 il est Président du Conseil d’administration de la SICAV danone communities une structure de financement visant à favoriser le développement d’entreprises rentables dont la vocation première est la maximisation d’objectifs sociaux et non celle de leur profit Il est également Président du Conseil d’orientation du Fonds Danone pour l’Écosystème depuis 2009 et Membre du Conseil d’orientation du fonds Livelihoods depuis décembre 2011 LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Président du Conseil d’administration de  Danone SA (France) Sociétés non cotées  Administrateur de Bagley Latinoamerica SA (Espagne)Président du Conseil d’administration de Danone Communities (SICAV) (France)Administrateur de Danone Espagne SA (Espagne)Administrateur de Rolex SA (Suisse)Administrateur de Rolex Holding SA (Suisse)Membre du Conseil d’orientation de Livehoods Fund (SICAV) (France)Autres entités juridiques  Président du Conseil d’orientation du Fonds Danone pour l’ÉcosystèmeAdministrateur de l’International Advisory Board HECMembre du Conseil de surveillance de la Fondation ELAMembre du Conseil de la Fondation EPFL PlusMembre d’honneur de l’Association ELAAdministrateur de RAISE (Fonds de dotation)MANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandat Administrateur et membre du Comité des rémunérations d'Accor SAAdministrateur de Lacoste SA Administrateur d'Omnium Nord Africain (ONA)Administrateur de l'Association Nationale des Industries AgroalimentairesDirecteur général et Président du Comité exécutif Danone SA 2012 2012201220132013 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142133LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN TMARIETTE RIHAdministratrice élue par les salariésDate de naissance  26 03 1967 (47 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  novembre 2012Date de début de mandat en cours  novembre 2012Date d’échéance du mandat  novembre 2016Nombre d’actions détenues  8 parts du FCPE Membre du Comité de stratégie industrielleMembre du Comité de stratégie internationaleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEAprès un BTS de secrétariat trilingue Mariette Rih entre chez Renault Automation en 1990 comme assistante au service export En décembre  1999 elle intègre le bureau de coordination de l’Alliance Renault Nissan puis elle rejoint la communication CEO de Nissan Europe jusqu’en 2005 Entre 2005 et 2007 elle revient chez Renault à L’Atelier puis elle prend le pilotage des expositions du Renault Square Com En 2009 Mariette Rih prend en charge le développement de démonstrateurs et outils technologiques de communication à la Direction des marques Depuis juin 2014 elle est chef de projet B2E à la Direction digital LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  NéantSociétés non cotées  NéantAutres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatNéantHIROTO SAIKAWAAdministrateur élu sur proposition de NissanDate de naissance  14 11 1953 (61 ans)Nationalité  japonaiseDate de 1er mandat  décembre 2006Date de début de mandat en cours  avril 2014Date d’échéance du mandat  AG 2018Nombre d’actions détenues  100 Membre du Comité de stratégie internationaleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEHiro to Saikawa est né le 14 novembre 1953 Diplômé de la faculté des sciences économiques de l’Université de Tokyo en 1977 il rejoint Nissan Motor Co Ltd la même année En 1999 il intègre Nissan Europe N V groupe au sein duquel il est nommé General Manager de la Direction stratégie achats puis en 2000 il est nommé General Manager de la Direction de la stratégie achats de Nissan Motor Co Ltd En 2001 il prend les fonctions de Executive General Manager au sein de Renault Nissan Purchasing Organization avant d’être nommé Senior Vice President de Nissan Motor Co Ltd en 2003 En avril 2005 il accède au poste de Vice President Executive et en juin de cette même année il devient membre du Conseil d’administration En juin 2011 M  Saikawa est nommé administrateur et Vice President Executive de Nissan Motor Co Ltd et depuis avril 2013 il est Directeur délégué à la compétitivité de Nissan Motor Co Ltd LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Administrateur et Directeur délégué à la compétitivité de Nissan Motor Co Ltd Sociétés non cotées  Directeur de Dongfeng Motor Co  Ltd Autres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatNéant GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014214Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN TPASCALE SOURISSEAdministratriceDate de naissance  07 03 1962 (52 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  avril 2010Date de début de mandat en cours  avril 2014Date d’échéance du mandat  AG 2018Nombre d’actions détenues  1 000 Membre du Comité de l’audit des risques et de l’éthiqueBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEPascale Sourisse est diplômée de l’École polytechnique et de l’École Nationale Supérieure des Télécommunications (ENST) Elle a commencé sa carrière par des fonctions de direction à France Telecom Jeumont Schneider et la Compagnie Générale des Eaux ainsi qu’au Ministère de l’industrie puis chez Alcatel Elle devient Président Directeur général d’Alcatel Space en 2001 puis d’Alcatel Alenia Space en 2005 En 2007 elle est nommée Directeur général adjoint de Thales membre du Comité exécutif en charge de la Division Espace et Président Directeur général de Thales Alenia Space En 2008 elle devient Senior Vice President Directeur général de la Division Systèmes Terre et Interarmées de Thales puis en février 2010 Senior Vice Président Directeur général de la Division Systèmes C41 de défense et sécurité Jusqu’en 2012 elle est aussi Président Directeur général de Thales Communications & Security et Présidente de Thales Services Pascale Sourisse a été nommée en février 2013 Directeur général du Développement International au sein du groupe Thales Elle est aussi Présidente de Thales International Pascale Sourisse est Officier de la Légion d’honneur et Commandeur de l’Ordre du Mérite LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Administrateur de Vinci (France)Sociétés non cotées  Présidente de Thales International SASPrésidente de Thales Europe SASAdministrateur de l’Agence Nationale des Fréquences (France)Autres entités juridiques  Président du Conseil d’école de Télécom Paris TechReprésentant permanent de Thales en qualité d’administrateur d’ODAS et de SOFRESAMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatMembre du Conseil d’administration de l’Institut TélécomPrésident Directeur général de Thales Communications & SecurityPrésident de Thales Services SAMembre du Conseil de surveillance de Thales Alenia SpaceMembre du Conseil d'administration de DCNS Président de Thales Canada Inc (Canada)Administrateur Thales UK Ltd (Royaume Uni)Administrateur de Thales Electronics plc (Royaume Uni)Administrateur de Thales Netherland plc (Pays Bas)Administrateur de Thales Australia Holdings pty Ltd (Australie)Administrateur de Thales USA Inc (USA)2011 2012 2012 2012 2012 2013PATRICK THOMASAdministrateurDate de naissance  16 06 1947 (67 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  AG 2014 Date d’échéance du mandat  AG 2018Nombre d’actions détenues  100 Membre du Comité de s tratégie i nternationaleBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEPatrick Thomas est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Paris (ESCP) Il a été Président du groupe Lancaster de 1997 à 2000 puis Président Directeur général de la société britannique William Grant & Sons de 2000 à 2003 Patrick Thomas a assumé la fonction de Directeur général d’Hermès International de 1989 à 1997 Il a rejoint de nouveau le groupe Hermès le 15 juillet 2003 en tant que Directeur général d’Hermès International avant d’être nommé Gérant fonction qu’il a exercée depuis le 15 septembre 2004 jusqu’à son départ en retraite le 31 janvier 2014 LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Membre du Conseil de surveillance de Laurent Perrier (France)Censeur de Rémy Cointreau (France)Sociétés non cotées  Membre du Conseil de surveillance de Leica Camera AG (Allemagne)Membre du Conseil de surveillance de Château Palmer (France)Membre du Conseil de surveillance d’Ardian Holding (France)Membre du Conseil de surveillance de Massilly Holding (France)Gérant de la SCI Les Choseaux (France)Mandats au sein du groupe Hermès  Président du Conseil et administrateur de Shang Xia Trading (Shanghai)Administrateur de Faubourg Italia (Italie)Président et administrateur de Full More Group (Hong Kong)Autres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatMembre du Conseil de surveillance de la Banque Neuflize OBC (France) Administrateur de Wally Yachts (Luxembourg) Vice Président du Conseil de surveillance et membre du Conseil de surveillance de Gaulme (France) Administrateur de Lacoste (France)Gérant d'Hermès InternationalM Thomas a exercé de nombreux mandats sociaux dans des filiales du groupe Hermès Dans un souci de lisibilité la totalité de ses mandats ne sont pas listés ci après 20082009 2012 2012 2014 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142153LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN TRÉGIS TURRINIAdministrateur désigné par l’ÉtatDate de naissance  14 03 1959 (55 ans)Nationalité  françaiseDate de 1er mandat  septembre 2014 Date d’échéance du mandat  N ANombre d’actions détenues  N A Membre du Comité des nominations et de la gouvernanceMembre du Comité de l’audit des risques et de l’éthiqueBIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLEM Turrini est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris titulaire d’une maîtrise en Droit Public ancien élève de l’ENA et avocat au Barreau de Paris Il débute sa carrière en 1989 comme conseiller du Tribunal administratif et de la Cour administrative d’appel De 1989 à 1995 il exerce en qualité d’avocat d’affaires au sein du Cabinet Cleary Gottlieb puis du Cabinet Jeantet Associés De 1995 à 2002 il est successivement Conseiller de la Gérance Gérant puis Associé Gérant au sein d’Arjil & Associés Banque (groupe Lagardère) De janvier 2003 à août 2014 M  Turrini est Senior Executive Vice President Directeur des cessions fusions & acquisitions et membre du Comité de direction générale de Vivendi Le 1er  septembre 2014 il est nommé Directeur général Commissaire aux participations de l’État (APE) sous la tutelle du Ministère des finances et des comptes publics et du Ministère de l’économie du redressement productif et du numérique LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  Administrateur d’EDF (France)Administrateur de Thales (France)Sociétés non cotées  Administrateur de BPI Groupe (France)Autres entités juridiques  NéantMANDATS ÉCHU S DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatMembre du Conseil de surveillance groupe Canal +Président Directeur général Vivendi Net USA Group Inc Président Directeur général MP3 Com Inc Administrateur Wengo SASAdministrateur GVT Participaçeos LtdaAdministrateur représentant de Vivendi SFR 2014 2014 2014 2014 2014 2014ADMINISTRATEUR DONT LE RENOUVELLEMENT EST PROPOSÉ A L’ASSEMBLÉELe seul mandat arrivant à échéance à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires du 30 avril 2015 est celui de M  Philippe Lagayette Dans le cadre de la préparation de l’Assemblée générale le Conseil d’administration a examiné la situation individuelle de M   Lagayette notamment  Pl’opportunité de son renouvellement  Pla compétence et l’expérience qu’il apporte aux travaux du Conseil  Psa disponibilité réelle et son implication dans les travaux du Conseil et de ses comités  Psa situation d’indépendance et l’absence de conflits d’intérêts  Psa contribution à la diversité de la composition du Conseil au regard de la répartition hommes femmes et de sa nationalité ADMINISTRATEUR DONT LA NOMINATION EST PROPOSÉE A  L’ASSEMBLÉEM   Charles de Croisset ayant informé le Conseil d’administration de son souhait de démissionner de ses fonctions d’administrateur à effet du 30 avril 2015 il est proposé aux actionnaires d’approuver la nomination de Mme Chérie Blair en qualité de nouvelle administratrice Dans le cadre de la préparation de l’Assemblée générale le Conseil d’administration a examiné la candidature de Mme Blair au regard de  Pla composition et l’évolution de l’actionnariat  Pl’indépendance  Pl’équilibre dans la représentation des femmes et des hommes  Pla diversité des compétences leur complémentarité et leur pertinence au regard de la stratégie et du développement de Renault  Pla diversité des nationalités  Pla connaissance des marchés sur lesquels Renault est implanté ou souhaite s’implanter Le Conseil d’administration lors de sa séance du 11 février 2015 a considéré que l’arrivée d’une administratrice de nationalité anglaise contribuerait à l’équilibre hommes femmes et à la diversité internationale du Conseil En outre il a estimé que son profil d’avocate engagée dans la lutte pour les droits de l’Homme et le droit du travail contribuerait à un développement de Renault conforme aux valeurs de RSE défendues par le Groupe GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014216Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T3 1 1 3 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DROITS ET OBLIGATIONS DES ADMINISTRATEURSLe R èglement intérieur du Conseil d’administration présente les droits et obligations des administrateurs eu égard  Pà la prise de connaissance du régime juridique des sociétés anonymes et des statuts de la Société  Pau droit de communication et devoir d’information  Pau devoir de diligence  Pau devoir de loyauté  Pau secret professionnel et aux informations privilégiées  Pà la détention d’actions de la Société Le R èglement intérieur du Conseil modifié au regard de la révision du Code Afep Medef recommande aux administrateurs de détenir un nombre significatif d’actions au regard des jetons de présence perçus (1) à l’exception des administrateurs qui ne perçoivent pas de jetons de présence à titre personnel À ce titre les administrateurs représentant les salariés ou les salariés actionnaires ne touchent pas personnellement de jetons de présence (qui sont directement reversés à leurs syndicats respectifs)  il ne leur est donc pas demandé de détenir un montant significatif d’actions En outre la réglementation interdit aux administrateurs désignés par l’État de posséder des actions à titre personnel  Pau remboursement des frais ABSENCE DE CONDAMNATIONS ET DE CONFLITS D’INTÉRÊTSÀ la connaissance de Renault aucun des membres du Conseil d’administration ni aucun des principaux dirigeants de Renault n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude prononcée au cours des cinq dernières années Aucun de ces membres n’a participé en qualité de dirigeant à une faillite mise sous séquestre ou liquidation au cours des cinq dernières années et aucun n’a fait l’objet d’une incrimination et ou sanction publique officielle prononcée par une autorité statutaire ou réglementaire Aucun de ces membres n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration de direction ou de surveillance d’un émetteur ni d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années Il n’existe pas à la connaissance de Renault de conflit d’intérêts entre les intérêts privés des administrateurs de la Société et leurs devoirs à l’égard de la Société Il n’existe aucun lien familial entre les membres du Conseil d’administration Les mandataires sociaux ne sont pas liés à Renault ou à l’une quelconque de ses filiales par un contrat de services prévoyant l’octroi d’avantages (1) Pourcentage approximatif du capital de Renault détenu par les administrateurs hors la participation de l’État  0 02 % CHERIE BLAIRAdministratriceDate de naissance  23 09 1954 (60 ans)Nationalité  anglaiseDate de 1er mandat  N A Date d’échéance du mandat  N ANombre d’actions détenues  N A BIOGRAPHIE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLECherie Blair Commander de l’Ordre de l’Empire britannique Queen’s Councel est une avocate de premier plan spécialisée dans les droits de l’homme et le droit international Elle a été nommée Queen’s Councel en 1995 et est l’épouse de l’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair À travers son rôle de fondatrice et présidente de la société Omnia Stratégie LLP Mme Blair conseille actuellement des gouvernements et des sociétés internationales sur la façon d’améliorer et de maintenir de solides normes en matière de droits de l’homme En tant que supportrice du Global Compact des Nations Unies elle conseille également sur l’application des Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme et travaille avec des entreprises au développement et au renforcement de la responsabilité sociale des entreprises Au cours de son expérience de plus de 35 ans comme barrister elle a représenté plus de 30 gouvernements ainsi que de nombreuses sociétés multinationales dans des litiges internationaux Elle conseille également la B Team une initiative à but non lucratif fondée par un groupe mondial de leaders «pour créer un avenir où le but des affaires serait d’être une force motrice pour un développement social environnemental et économique» Mme Blair est Chancellor Emeritus et Honorary Fellow de la Liverpool John Moores University Governor Emeritus et Honorary Fellow de la LSE et de l’Open University (D Univ Open 1999) LLD (Hons) de l’Université de Liverpool (2003) Hon D Lit UMIST (2003) Docteur en droit (Université de Westminster) Elle est également fondatrice de la Fondation Cherie Blair pour les Femmes qui gère des programmes d’aide aux femmes entrepreneurs dans les pays en développement notamment en Afrique Elle est Vice Présidente du Conseil international pour le leadership des femmes d’affaires fondé par la Secrétaire Hillary Clinton Mme Blair siège comme Présidente Honoraire du World Justice Project et est mécène et Présidente de la Fondation Justice Africa En 2007 elle a reçu la médaille Eleanor Roosevelt Val Kill en reconnaissance de ses idéaux et actions courageuses En 2013 elle a reçu le titre de Commander de l’Ordre de l’Empire britannique à la cérémonie du Nouvel an pour son engagement sur les questions relatives aux droits des femmes et au bénévolat au Royaume Uni et à l’étranger LISTE DES MANDATS ET AUTRES FONCTIONS DANS LES SOCIÉTÉS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRESMANDATS ACTUELSSociétés cotées  N ASociétés non cotées  Fondatrice et Présidente de Omnia Strategy LLP (Angleterre)Autres entités juridiques Fondatrice et Présidente de la Cherie Blair Foundation for WomenMANDATS ÉCHUS DANS D’AUTRES SOCIÉTÉS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉESÉchéance de mandatN A GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142173LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T3 1 1 4 ORGANISATION FONCTIONNEMENT ET MISSIONS DU CONSEIL1 FONCTIONNEMENT DU CONSEILLes missions et le fonctionnement du Conseil d’administration sont précisés dans le règlement intérieur du Conseil R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant son fonctionnement Les délibérations du Conseil d’administration et les réunions des comités du Conseil peuvent se tenir par tous moyens techniques dès lors qu’ils garantissent une participation effective des administrateurs Les administrateurs qui participent aux délibérations du Conseil par les moyens susvisés sont ainsi réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité à l’exception des réunions relatives à l’arrêté des comptes sociaux ou des comptes consolidés à la nomination et la révocation du Président du Conseil d’administration du Directeur général et des Directeurs généraux délégués pour lesquelles une présence physique des administrateurs est requise Les convocations sont faites par tout moyen et peuvent être transmises par le Secrétaire du Conseil Le Conseil d’administration délibère sur la base de documents qui sont adressés à chaque administrateur au moins cinq jours avant la séance du Conseil d’administration Toutefois dans le cas où les documents susvisés sont soumis au préalable à un comité du Conseil dans un délai inférieur ils sont transmis aux administrateurs à l’issue de ce comité En cas d’urgence ou d’impossibilité l’ordre du jour et les documents portant sur les questions sur lesquelles le Conseil d’administration doit délibérer sont transmis au moins 24  heures avant la tenue du Conseil d’administration Il est établi un procès verbal des délibérations de chaque séance du Conseil d’administration conformément aux dispositions légales en vigueur Le Conseil d’administration désigne parmi ses membres un Président du Conseil d’administration qui doit être une personne physique Le Président du Conseil d’administration est rééligible 2 MISSIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant ses missions Le Conseil d’administration est une instance collégiale Il a l’obligation d’agir en toutes circonstances dans l’intérêt social de la Société Il est mandaté par l’ensemble des actionnaires et prend également en compte les attentes des autres parties prenantes Il se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société et les dispositions légales et réglementaires l’exigent Le Conseil d’administration détermine sur proposition du Président Directeur général la stratégie de la Société Il débat annuellement des orientations stratégiques de l’entreprise y compris relatives à l’Alliance proposées par le Président Directeur général Il examine les modifications éventuelles par rapport à ces orientations Il se prononce au préalable sur toute décision importante qui ne serait pas en ligne avec la stratégie de l’entreprise Il est alerté par le Président Directeur général dans les meilleurs délais en cas d’événement externe ou d’évolution interne mettant en cause de façon majeure les perspectives de la Société ou les prévisions qui ont été présentées au Conseil d’administration Il examine chaque année le plan à moyen terme et le budget Il est informé régulièrement de l’évolution des résultats de la Société en termes de compte de résultat de bilan et de trésorerie  il est également informé des engagements hors bilan Il veille à la qualité de l’information financière publiée notamment à travers les comptes ou à l’occasion d’opérations significatives Il rend public son avis sur les conditions des opérations concernant les titres de la Société chaque fois que la nature de ces opérations l’exige Il se réunit une fois par an hors la présence du Président Directeur général pour évaluer la performance de ce dernier et fixer sa rémunération Il arrête également chaque année la liste des administrateurs considérés comme indépendants Le Conseil débat au moins une fois par an de son fonctionnement et de celui de ses comités ainsi que de l’évaluation annuelle qui en est faite Le Conseil d’administration prépare et convoque l’Assemblée générale des actionnaires et en fixe l’ordre du jour Une des missions fondamentales du Conseil d’administration est de définir le  mode de D irection générale et les limitations de pouvoir du  Président Directeur général 2 1 Réunion des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur généralLe 6  mai 2009 le Conseil d’administration de Renault a choisi sur proposition du Comité des nominations et de la gouvernance un dispositif de gouvernance réunissant les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général M  Ghosn a été nommé aux fonctions de Président Directeur général à cette date et a été renouvelé en 2010 et 2014 Le mandat de Président du Conseil d’administration de Carlos Ghosn a été renouvelé lors de l’Assemblée générale du 30 avril 2014 pour une durée de quatre années Ce mode de gouvernance avec unification des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général est très majoritaire au sein des sociétés cotées à Conseil d’administration Il est adapté à l’organisation et au mode de fonctionnement de la Société offrant notamment une prise de décision réactive et efficace permettant d’assurer et de renforcer la cohésion de l’ensemble de l’organisation GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014218Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T2 2 Limitations apportées aux pouvoirs du Président Directeur généralL’équilibre des pouvoirs est garanti notamment par  Pla présence d’une majorité d’administrateurs indépendants au sein du Conseil d’administration  Pla présence depuis juillet 2009 d’un administrateur référent choisi parmi les administrateurs indépendants dont les missions sont décrites ci après  Pdes limitations aux pouvoirs du Président Directeur général inscrites dans le règlement intérieur du Conseil L’ensemble de ces dispositions permet l’exercice d’une gouvernance équilibrée tout en assurant une prise de décision efficace I Indépendance du Conseil d’administration Le Conseil d’administration est attaché au respect du principe d’indépendance inscrit dans son R èglement intérieur R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant l’indépendance des administrateurs   Un administrateur est indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société son Groupe ou sa direction qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement Ainsi par administrateur indépendant il faut entendre non pas seulement administrateur non exécutif c’est à dire n’exerçant pas de fonctions de direction de la Société ou de son Groupe mais encore dépourvu de liens d’intérêt particulier (actionnaire significatif salarié autre) avec ceux ci Le Conseil d’administration détermine chaque année sur proposition du Comité des nominations et de la gouvernance la liste de ses membres qui sont considérés comme indépendants sur la base des critères visés par le Code Afep Medef  Pne pas être client fournisseur banquier d’affaires banquier de financement significatif de la Société ou de son Groupe ou pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de l’activité  Pne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social  Pne pas avoir été Commissaire aux comptes de l’entreprise au cours des cinq années précédentes  Pne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de douze ans La perte de la qualité d’administrateur indépendant au titre de ce critère ne devrait intervenir qu’à l’expiration du mandat au cours duquel il aurait dépassé la durée de 12 ans  Pne pas être salarié ou mandataire social de la Société salarié ou administrateur de la société mère ou d’une société qu’elle consolide et ne pas l’avoir été au cours des cinq années précédentes  Pne pas être mandataire social d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandataire social de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur  Ps’agissant des administrateurs représentant des actionnaires importants de la Société au delà du seuil de 10  % en capital ou en droits de vote la qualification d’indépendant doit s’apprécier au cas d’espèce Le Conseil d’administration de Renault doit être composé d’au moins 50  % d’administrateurs indépendants le taux étant calculé conformément aux recommandations du Code Afep Medef en la matière Une fois par an le Conseil d’administration examine ainsi l’indépendance de chaque administrateur au regard des critères d’indépendance suivants énumérés dans le R èglement intérieur Le 11 février 2015 le Conseil d’administration a ainsi arrêté la liste suivante des administrateurs qualifiés d’indépendants  Mmes  de La Garanderie et Sourisse MM  Belda de Croisset Desmarest Garnier Ladreit de Lacharrière Lagayette Riboud et Thomas Le Conseil d’administration a examiné avec une attention particulière la situation de MM  Ladreit de Lacharrière et Riboud dont les mandats ont été renouvelés à l’Assemblée générale du 30 avril 2014 au regard du critère du Code Afep Medef qui recommande de «  ne pas être administrateur depuis plus de douze ans » Conformément à la règle «  appliquer ou expliquer  » le Conseil a décidé de ne pas retenir ce critère pour ces deux administrateurs pour l es raisons exposées dans le tableau figurant au chapitre 3 1 1 7 Par ailleurs le Conseil d’administration a apprécié le caractère non significatif des relations d’affaires entre les administrateurs et Renault Le Conseil s’est ainsi assuré qu’aucun flux financier significatif n’existait entre Renault et l’une des sociétés dont un administrateur est administrateur ou dirigeant exécutif notamment en examinant la part que représentent ces sociétés dans le chiffre d’affaires de Renault Au cours de cet examen le Conseil a porté une attention particulière à la situation de M  de Croisset conseiller de Goldman Sachs International et de M  Lagayette conseiller de Barclays Il est apparu que Renault n’avait que des flux financiers limités avec ces deux banques qui ne font pas partie des établissements bancaires avec lesquels Renault travaille de manière prépondérante II Administrateur référentDepuis le 29 avril 2011 la fonction d’administrateur référent est assurée par M  Lagayette Les prérogatives de l’administrateur référent sont définies dans le R èglement intérieur R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant l’administrateur référent  Le Conseil d’administration doit dans le prolongement de la décision de concentration des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général nommer parmi les membres du Conseil un « administrateur référent » Le rôle de l’administrateur référent consiste à coordonner les activités des administrateurs indépendants Il effectue également la liaison entre le Président Directeur général et les administrateurs indépendants L’administrateur référent est nommé par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et de la gouvernance parmi les administrateurs qualifiés d’indépendants L’administrateur référent est nommé pour la durée de son mandat d’administrateur mais le Conseil d’administration peut mettre fin à tout moment à sa mission GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142193LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T La fonction d’administrateur référent ne peut pas être exercée pendant plus de quatre années consécutives Les missions de l’administrateur référent sont  Pconseiller le Président du Conseil d’administration et les Présidents de chacun des comités  Pveiller à ce que les administrateurs soient en mesure d’exercer leur mission dans les meilleures conditions possibles et notamment bénéficient d’un haut niveau d’information en amont des Conseils d’administration Il est également le point de contact privilégié des administrateurs indépendants  Pgérer et prévenir les conflits d’intérêts  P veiller au respect du R èglement intérieur  Pse prononcer sur les projets d’ordre du jour du Conseil d’administration  Pprésider les réunions du Conseil d’administration en l’absence du Président Directeur général  il préside notamment les débats ayant pour objet l’évaluation de la performance du Président Directeur général et la fixation de la rémunération de ce dernier  P convoquer le Conseil d’administration en cas de circonstances exceptionnelles après avoir requis l’avis de l’ensemble des Présidents de comités  Prencontrer de façon régulière des responsables du Groupe  Prendre compte de son activité dans le Document de référence L’administrateur référent peut également être membre d’un ou plusieurs comités spécialisés du Conseil Il peut aussi assister aux réunions des comités spécialisés dont il n’est pas membre BILAN D’ACTIVITÉ 2014 DE L’A DM INISTRATE UR RÉFÉRE NTL’administrateur référent a assisté à toutes les réunions du Conseil toutes les réunions du Comité des nominations et de la gouvernance et toutes les réunions du CARE qu’il préside Il a échangé avec les administrateurs indépendants afin de s’assurer que les conditions étaient effectivement réunies pour qu’ils puissent jouer leur rôle pleinement Il a échangé régulièrement avec le Président Directeur général les membres du CEG et les directeurs des fonctions clef (Directeur de la comptabilité Groupe Directeur juridique Directeur fiscal…) ainsi que les Commissaires aux comptes Il s’est également tenu informé de l’actualité du Groupe et de ses concurrents Il a donné son avis sur les ordres du jour de chacune des réunions du Conseil d’administration qui lui ont été soumis préalablement aux convocations Il a présidé les débats du Conseil d’administration concernant l’évaluation de la performance et la rémunération du Président Directeur général Il a pris connaissance des préoccupations des actionnaires significatifs et a veillé à ce qu’il leur soit répondu par la Société Il a été associé au processus de recrutement de nouveaux administrateurs en tant que membre du Comité des nominations et de la gouvernance Il a participé aux réflexions liées à la gouvernance et au fonctionnement du Conseil Il a revu les modifications du R èglement intérieur du Conseil d’administration en lien avec le Code Afep Medef Dans le cadre de ses fonctions de Président du CARE il a notamment veillé au suivi des risques du Groupe participé au choix d’un nouveau cabinet de Commissaires aux comptes et à l’évolution de la situation du Groupe en Iran et en Russie III Autorisations spécifiques du Conseil d’administrationLe R èglement intérieur du Conseil prévoit que le Conseil d’administration débat annuellement des orientations stratégiques de l’entreprise y compris relatives à l’Alliance qui sont proposées par le Président Directeur général Il examine les modifications éventuelles par rapport à ces orientations et se prononce au préalable sur toute décision importante qui ne serait pas en ligne avec la stratégie de l’entreprise En outre le R èglement intérieur prévoit les limitations de pouvoir suivantes  R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant la limitation des pouvoirs du Président Directeur général   Le Président Directeur général doit obtenir l’autorisation du Conseil d’administration pour toute opération de croissance externe d’acquisition ou de cession de toute participation dans toutes sociétés créées ou à créer lorsque le montant excède 250  millions d’euros Il doit informer le Conseil d’administration pour toute opération de croissance externe d’acquisition ou de cession de toute participation dans toutes sociétés créées ou à créer lorsque le montant excède 60 millions d’euros 3 ACTIVITÉ DU CONSEIL D’ADMINISTRATION EN 2014En 2014 le Conseil d’administration s’est réuni au cours de sept séances Les réunions du Conseil ont duré en moyenne deux heures Une séance dédiée à la stratégie s’est déroulée sur une journée entière et a eu lieu au Mondial de l’Automobile Au cours de cette séance les administrateurs ont eu l’occasion de procéder à une visite des stands de Renault Nissan et Dacia visite au cours de laquelle ils ont pu bénéficier d’une présentation approfondie de la stratégie produit et de la gamme des véhicules de la part de responsables opérationnels (responsables de programmes responsables du design…) Sur l’année 2014 le taux de participation a été de 86 % (pour le détail du taux de participation par administrateur voir chapitre 3 3 2 2) Au cours de l’année 2014 le Conseil s’est prononcé sur toutes les délibérations et décisions mises à l’ordre du jour de ses travaux en application des lois et règlements en vigueur en France Le Conseil dans ses principaux domaines d’intervention a notamment statué et débattu sur les points suivants  Les comptes et le budgetLe Conseil a en particulier  Parrêté les comptes consolidés du Groupe et les comptes sociaux de Renault SA et de Renault s a s pour l’exercice 2013  Pfixé l’affectation du résultat 2013 proposée à l’Assemblée générale des actionnaires et incluant une distribution de dividendes  Pexaminé les comptes consolidés du premier semestre 2014  GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014220Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T Padopté le budget de l’année 2015 La stratégie du GroupeLe Conseil a débattu et examiné en particulier  Pla deuxième partie du plan Renault 2016 – Drive the Change (2014 2016) présenté par la Direction générale et approuvé en 2011 par le Conseil d’administration  Ples synergies de l’Alliance et notamment l’accélération des synergies dans le cadre de la convergence de quatre fonctions (les achats l’ingénierie la fabrication et la logistique et les ressources humaines)  Pla stratégie de la marque notamment en lien avec la coexistence de plusieurs marques au sein du Groupe  Ples synergies des partenariats notamment avec Daimler  Pla stratégie de Renault en Chine en Asie du Sud Est y compris en Inde La gouvernance d’entrepriseLe Conseil a en particulier  Pproposé le renouvellement du mandat de Président du Conseil d’administration de M  Carlos Ghosn  Prenforcé les pouvoirs de l’administrateur référent  Parrêté la liste des administrateurs indépendants (voir ci dessus page 218 )  Prevu la composition de ses comités spécialisés à la suite du renouvellement de certains administrateurs de la nomination d’un nouvel administrateur et de la révision en 2013 du Code Afep Medef  Ppris connaissance des comptes rendus établis par chaque comité spécialisé  Pprocédé à l’évaluation de son fonctionnement en 2014 à l’aide d’un cabinet de consultants externes puis en consacrant au début de l’année 2015 un point de son ordre du jour à un débat sur ce sujet (voir les conclusions de ce débat chapitre 3 1 1 6)  Ppris acte de la nomination de Monsieur Régis Turrini nouvel administrateur représentant l’État nommé par arrêté en remplacement de M   David Azéma  Pdéterminé la rémunération du Président Directeur général  Papprécié l’atteinte des critères de performance prévus dans les plans d’attribution de stock options et d’actions de performance au titre de l’année 2013  Pprocédé à la révision de son règlement intérieur notamment au regard de la révision du Code Afep Medef  Padopté le Rapport du Président du Conseil d’administration en application de l’article L  225 37 du Code de commerce  Panalysé et approuvé les réponses aux questions posées par des actionnaires préalablement à l’Assemblée générale Les conventions réglementéesLors de sa séance du 11 février 2015 le Conseil d’administration a  Préexaminé les conventions dites «  réglementées  » conclues au cours d’exercices antérieurs et dont l’exécution s’était poursuivie  Pautorisé la signature d’un accord de non concurrence entre la Société et M  Carlos Ghosn Président Directeur général Le détail de cet accord figure dans le chapitre 3 3 1 1 et dans le Rapport spécial des Commissaires aux comptes au chapitre [4 3 2 ] 3 1 1 5 ACTIVITÉ DES COMITÉS SPÉCIALISÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION EN 2014 Afin de procéder à un examen approfondi des questions spécifiques relevant de la mission du Conseil d’administration cinq comités spécialisés ont été mis en place Les recommandations des comités sont présentées au Conseil dans le cadre des comptes rendus faits en séance par leurs Présidents respectifs Le fonctionnement général des comités est principalement défini dans le R èglement intérieur du Conseil d’administration R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant les Comités  Pour l’assister dans ses missions et ses travaux le Conseil d’administration est doté des cinq comités suivants  Pun Comité de l’audit des risques et de l’éthique  Pun Comité des rémunérations  Pun Comité des nominations et de la gouvernance  Pun Comité de stratégie internationale  Pun Comité de stratégie industrielle La composition des comités et le choix de leur Président respectif sont décidés par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et de la gouvernance La composition des comités doit éviter la présence en leur sein d’administrateurs croisés au sens du Code Afep Medef Les Présidents des comités peuvent participer s’ils le souhaitent aux réunions des autres comités dont ils ne sont pas membres Les Présidents des comités rendent compte des travaux et recommandations de leur comité respectif lors des séances du Conseil d’administration En cas d’empêchement le Président désigne un membre du comité pour communiquer son rapport au Conseil d’administration Les comités peuvent être consultés par le Président Directeur général sur toute question relevant de leurs missions Les comités se réunissent à chaque fois qu’ils l’estiment nécessaire et au moins deux fois par an En tout état de cause les comités se réunissent préalablement aux réunions du Conseil d’administration dont l’ordre du jour comporte un sujet relatif à leurs attributions Les comités se réunissent au moins deux jours avant les Conseils d’administration appelés à délibérer sur les points examinés en comité sauf en cas d’urgence ou d’impossibilité Les documents destinés aux comités suivants sont adressés à leurs membres au moins cinq jours avant la réunion du comité sauf en cas d’urgence ou d’impossibilité  PComité de stratégie industrielle  PComité de stratégie internationale Les documents destinés aux comités suivants sont adressés aux membres du comité au moins deux jours avant la réunion du comité sauf en cas d’urgence ou d’impossibilité  PComité de l’audit des risques et de l’éthique  PComité des nominations et de la gouvernance  PComité des rémunérations GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142213LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T Pour la réalisation de leur mission les comités ont la faculté de  Prencontrer les directions concernées par leurs attributions  Pprocéder à l’audition de responsables de fonctions ou d’entités opérationnelles  P solliciter auprès des représentants de l’entreprise la délivrance de toutes pièces ou information qu’ils jugeraient nécessaire à la conduite de leur mission  Pfaire appel à des organismes et prestataires extérieurs à la Société à la charge de celle ci pour réaliser les études qu’ils estiment utiles à l’accomplissement de leurs missions 1 COMITÉ DE L’AUDIT DES RISQUES ET DE L’ÉTHIQUE (CARE)CompositionLe R èglement intérieur détaille les principes de composition du CARE R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant la composition du CARE  Le CARE est composé comme suit  Pau moins deux tiers d’administrateurs indépendants hors administrateurs salariés ou représentant les salariés actionnaires  Pdes administrateurs ayant une compétence financière et ou comptable  Pun Président du comité est choisi avec une attention particulière parmi les administrateurs indépendants  Ple Président Directeur général ne peut en être membre Les membres du CARE bénéficient lors de leur nomination d’une information sur les particularités comptables financières et opérationnelles de l’entreprise Chaque administrateur peut en outre bénéficier s’il le juge nécessaire d’une formation complémentaire sur les spécificités de la Société ses métiers et le secteur automobile Les administrateurs représentant les salariés ou les actionnaires salariés bénéficient d’une formation adaptée permettant d’exercer leur mandat Au 31  décembre 2014 le CARE est composé de six membres il est présidé par M   Lagayette et réunit Mmes  de La Garanderie et Sourisse MM   de Croisset Ostertag et Turrini M Turrini a été nommé membre du CARE le 12 décembre 2014 Il comprend quatre membres indépendants sur six La composition du CARE a été étudiée afin que tous ses membres disposent de compétences en matière financière et ou comptable ou de l’expérience professionnelle adaptée aux domaines relevant des missions du CARE (voir les biographies des administrateurs au chapitre 3 1 1 2) M Lagayette Président du comité a fait sa carrière dans le domaine économique et financier tant au service de l’administration publique que d’organismes privés Mme de La Garanderie ancien Bâtonnier de l’O rdre des avocats de Paris a une carrière d’avocate et une expérience lui permettant de participer activement aux débats comptables et financiers de ce comité Sa carrière marquée par son engagement éthique la rend particulièrement légitime à ce comité Mme  Sourisse a mené une carrière à des postes de direction de différentes grandes entreprises en France et à l’étranger Cette expérience professionnelle lui confère une aptitude à participer activement à tous les débats de ce comité M de Croisset a travaillé à l’Inspection des finances ainsi qu’au Ministère des finances Il a occupé des postes de direction et exercé des mandats au sein de plusieurs établissements de crédit Il est aujourd’hui International advisor à la banque Goldman Sachs M Ostertag est administrateur représentant les salariés actionnaires Il a bénéficié de même que les administrateurs salariés d’une formation spécifique au rôle des administrateurs incluant une partie relative aux aspects comptables et financiers de l’administration de société Sa bonne connaissance de l’entreprise lui permet d’appréhender aisément et de participer activement aux travaux de ce comité M Turrini a exercé au sein de directions de grands groupes notamment sur les questions d’opérations de fusions et acquisitions Il est actuellement Commissaire de l’Agence des Participations de l’État MissionsR èglement intérieur du Conseil d’administration concernant les missions du CARE  Les missions du CARE sont les suivantes  Passurer le suivi des processus d’élaboration de l’information financière et des méthodes adoptées pour l’établissement des comptes établis conformément aux standards en vigueur et au référentiel IFRS  Pexaminer et analyser les comptes tels que préparés par les directions de la Société et rendre compte des résultats de cet examen aux membres du Conseil d’administration  Passurer un suivi de l’efficacité des dispositifs de maîtrise des risques de contrôle interne de conformité réglementaire et opérationnelle  Ps’assurer du respect des règles en matière d’éthique et de déontologie  Ps’assurer du bon niveau d’engagement de la Société en matière de Responsabilité sociale et environnementale (RSE) À ce titre le CARE  Pexamine dans le cadre de l’analyse des comptes la note des Commissaires aux comptes soulignant les points essentiels des résultats des options comptables retenues ainsi qu’une note du Directeur financier décrivant l’exposition aux risques et les engagements hors bilan de l’entreprise  Ppropose au Conseil la procédure de sélection des Commissaires aux comptes pilote la procédure de sélection donne un avis sur la qualité de leurs travaux et veille au respect des règles garantissant leur indépendance  dans ce cadre il émet une recommandation sur les Commissaires aux comptes proposés à la désignation par l’Assemblée générale  GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014222Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T P procède régulièrement à l’audition des Commissaires aux comptes lesquels doivent présenter leur programme général de travail et les sondages auxquels ils ont procédé  Pest informé de l’existence d’un système destiné à identifier et évaluer les risques du Groupe et s’assure du suivi de son efficacité  Pveille à l’existence d’un dispositif de contrôle interne et au suivi de son efficacité  Psupervise le plan d’audit en suit l’exécution et vérifie l’application des recommandations  P suit le bon déploiement et apprécie l’efficacité du dispositif en matière d’éthique ainsi que l’application du Code de déontologie du Groupe et des procédures afférentes  Preçoit de la part du Directeur de l’éthique la présentation du Rapport annuel d’activité de la Société en matière d’éthique et conformité ainsi que les actions entreprises  il examine et donne son avis sur le programme d’actions pour l’année suivante et suit son évolution  Pauditionne le Directeur de l’éthique et s’il l’estime nécessaire les Présidents du Comité d’éthique et de conformité et du Comité des risques et du contrôle interne  Pexamine les relations avec les parties prenantes sur toute question relative à l’éthique et à la responsabilité sociale et environnementale  Pauditionne une fois par an le Directeur de la responsabilité sociale de la Société sur les actions menées dans ce domaine  Pexamine la partie du Rapport du Président du Conseil d’administration visé à l’article L  225 37 du Code de commerce qui est relative aux procédures de contrôle interne de gestion des risques  Pformule toute recommandation au Conseil d’administration ou aux organes de direction de la Société dans les domaines relevant de ses attributions Dans le cadre de ses attributions le CARE auditionne régulièrement les représentants des entités suivantes  Pla Direction de l’audit de la maîtrise des risques et de l’organisation  Pla Direction de la prévention et de la protection du Groupe  Pla Direction de l’éthique  Pla Direction financière du Groupe  Ples Commissaires aux comptes Bilan d’activitéLe CARE s’est réuni quatre fois en 2014 avec un taux de participation de 100 % (pour le détail voir tableau chapitre 3 3 2 2) En application des lois et règlements en vigueur ainsi que du Code Afep Medef le Comité de l’audit des risques et de l’éthique a traité notamment des sujets suivants  Pl’examen des comptes consolidés du Groupe et des comptes sociaux de Renault SA et de Renault s a s pour l’année 2013 des comptes consolidés du Groupe pour le premier semestre 2014 ainsi que de tous les communiqués financiers y affére nt Le CARE a en particulier étudié les questions relatives à la valorisation des actifs de la branche automobile les tests de dépréciation d’actifs l’évolution du marché automobile en France et en Europe et ses conséquences sur la performance financière de Renault  P la revue des impacts comptables et financiers de certains partenariats du Groupe  Ple suivi de la performance 2014 par rapport au budget  P l’élaboration du budget 2015  Ple suivi du plan d’audit interne 2014 et de la présentation du plan d’audit interne 2015  Ple plan d’audit externe présenté par les Commissaires aux comptes dans le cadre de leur mission d’audit légal  P l’indépendance et le renouvellement du mandat des Commissaires aux comptes Le CARE s’est également assuré de la bonne transition au sein du collège des Commissaires aux comptes  Ple suivi des risques financiers et notamment de la situation en Iran et en Russie  Ples travaux de la Direction de l’éthique ainsi que le suivi des cas de fraude et des procédures de prévention  P la situation des principaux contentieux suivis par la Direction juridique  Ple contrôle interne et la maîtrise des risques (cartographie des risques majeurs du Groupe)  Ple Rapport d’activité du Directeur de la RSE dans le cadre des nouvelles prérogatives du CARE décidées en 2014 L’une des missions du CARE est d’assurer le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques qui sont décrits au chapitre  3 1 4 ci dessous À ce titre l’examen des comptes par le comité en présence du Directeur financier est accompagné d’une présentation des Commissaires aux comptes décrivant les points essentiels des travaux réalisés et de leurs conclusions sur les options comptables retenues et de l’évolution réglementaire en ce domaine ainsi que de la note du Directeur financier décrivant l’exposition aux risques et les engagements hors bilan de l’entreprise Le CARE a également entendu les Commissaires aux comptes de la Société hors la présence des dirigeants 2 COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONSCompositionLe R èglement intérieur détaille les principes de composition du Comité des rémunérations R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant la composition du Comité des  rémunérations  Le Comité des rémunérations est composé comme suit  Pune majorité d’administrateurs indépendants  Pun administrateur représentant les salariés ou les salariés actionnaires  Pun Président nommé parmi les administrateurs indépendants  Ple Président Directeur général ne peut en être membre Composé de cinq membres au 31 décembre 2014 dont quatre indépendants et un administrateur élu par les salariés il est présidé par M  Belda et réunit MM  Desmarest Garnier Ladreit de Lacharrière et Personne Conformément au Code Afep Medef révisé en 2013 la composition de ce comité a été revue de manière à inclure un administrateur représentant les salariés M  Éric Personne est ainsi membre de ce comité depuis le 12 février 2014 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142233LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN TMissionsR èglement intérieur du Conseil d’administration concernant les missions du Comité des  rémunérations  La mission du Comité des rémunérations est de permettre au Conseil d’administration de déterminer l’ensemble des rémunérations et avantages du dirigeant mandataire social À ce titre le Comité des rémunérations  Ppropose au Conseil d’administration le montant de la part fixe de la rémunération du Président Directeur général  Ppropose au Conseil d’administration les règles de fixation de la part variable de la rémunération du Président Directeur général et le montant de cette part variable  Pveille à la cohérence de ces règles avec l’évaluation faite annuellement ou pluriannuellement des performances du Président Directeur général ainsi qu’avec la stratégie à moyen terme de la Société  Pcontrôle l’application annuelle de ces règles  Peffectue toute recommandation au Conseil d’administration concernant la rémunération les avantages en nature et la retraite du Président Directeur général  Papprécie l’ensemble des rémunérations et des avantages perçus y compris le cas échéant d’autres sociétés du Groupe par les principaux dirigeants non mandataires sociaux en particulier les membres du Comité exécutif  le comité peut à cette occasion inviter le Président Directeur général  Pexamine la politique générale relative aux plans d’intéressement à long terme et formule des propositions au Conseil d’administration tant sur cette politique que sur les attributions d’intéressements à long terme  Prevoit les informations communiquées aux actionnaires dans le cadre de leur consultation sur la rémunération du dirigeant mandataire social Bilan d’activitéCe comité s’est réuni deux fois en 2014 Le taux de participation a été de 90 % (pour le détail voir chapitre 3 3 2 2) Il a traité notamment  Pde la détermination de la rémunération du Président Directeur général  Pdes conditions de performance relatives à la part variable de la rémunération du Président Directeur général en lien avec le plan Renault 2016 – Drive the Change et de la définition de critères de performance additionnels pour la détermination de la part variable de la rémunération de M  Carlos Ghosn à compter de 2015  Pde l’atteinte des critères de performance liés aux plans de stock options et d’actions de performance au titre de l’année 2013 et des plans pour la période 2011 2013 pour l’ensemble des bénéficiaires  Pdu tableau récapitulatif des éléments de rémunération du Président Directeur général en vue du vote consultatif des actionnaires 3 COMITÉ DES NOMINATIONS ET DE LA GOUVERNANCECompositionLe R èglement intérieur détaille les principes de composition du Comité des nominations et de la gouvernance R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant la composition du Comité des  nominations et de la gouvernance  Le Comité des nominations et de la gouvernance est composé comme suit  Pune majorité d’administrateurs indépendants  Pun Président nommé parmi les administrateurs indépendants  Ple Président Directeur général ne peut en être membre Composé de cinq membres au 31  décembre 2014 il est présidé par M   Ladreit de Lacharrière administrateur indépendant et réunissait Mme de La Garanderie MM  Lagayette Belda et Turrini M   Turrni a été nommé membre du Comité des nominations et de la gouvernance le 12 décembre 2014 M  Ghosn en qualité de Président Directeur général peut intervenir lors des séances du comité à la demande des administrateurs pour enrichir les débats Le comité comprend quatre membres indépendants sur cinq MissionsR èglement intérieur du Conseil d’administration concernant les missions du Comité des nominations et de la gouvernance  Les missions du Comité des nominations et de la gouvernance sont  Pétablir une procédure de sélection des administrateurs du Président du Conseil d’administration du Directeur général (dissocié ou non) et des mandataires sociaux  Peffectuer toute proposition au Conseil intéressant la nomination du Président du Conseil d’administration du Directeur général (dissocié ou non) et des mandataires sociaux en se conformant à cette procédure  Papprécier l’opportunité du renouvellement des mandats parvenus à expiration en tenant compte notamment de l’évolution de l’actionnariat de la Société de la répartition des hommes et des femmes au sein du Conseil d’administration et de la nécessité de maintenir une proportion appropriée d’administrateurs indépendants  P proposer au Conseil des solutions de succession du dirigeant mandataire social en cas de vacance imprévisible et ce au regard d’un plan de succession établi préalablement par le comité  Pfaire toute proposition relative à la présidence à la composition et aux attributions des différents comités  Psuivre les questions de Gouvernement d’entreprise et s’assurer du respect du Code Afep Medef  GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014224Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T P préciser le cas échéant les recommandations du Code Afep Medef qui ne sont pas appliquées et en expliquer les raisons de façon compréhensible pertinente et circonstanciée  P proposer la saisine du Haut Comité de suivi de l’application du Code Afep Medef sur toute question relative à une disposition ou à l’interprétation dudit code  Pexaminer la partie du Rapport du Président du Conseil d’administration visé à l’article L  225 37 du Code de commerce qui est relative à la composition du Conseil et à l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein aux conditions de préparation et d’organisation du Conseil  Pdresser chaque année en se faisant assister le cas échéant par un organisme extérieur à la Société un bilan de la composition des conditions de préparation et d’organisation du Conseil et le cas échéant proposer des modifications Bilan d’activitéCe comité s’est réuni deux fois en 2014 Le taux de participation a été de 100 % (pour le détail voir chapitre 3 3 2 2) Il a traité notamment  Pdu renouvellement lors de l’Assemblée générale du 30  avril 2014 du mandat d’administrateur de Mme  Sourisse de MM   Ghosn Ladreit de  Lacharrière Riboud Saikawa  Pde la nomination d’un nouvel administrateur M  Thomas en remplacement de M  Delpit  Pde la mise en œuvre de la dynamique de féminisation du Conseil d’administration au regard des prochains renouvellements de mandat d’administrateur  Pde l’évaluation annuelle du Conseil d’administration  Pde la révision de la liste des administrateurs indépendants en application des critères du Code Afep Medef et en particulier du critère relatif aux conflits d’intérêts potentiels  Pdu renforcement des pouvoirs de l’administrateur référent  Pde la révision du règlement intérieur du Conseil notamment au regard de la révision du Code Afep Medef  Pde la composition des comités du Conseil d’administration  Pdes questions relatives aux limites d’âge des administrateurs  Pde la mise en œuvre de la réforme sur l’instauration d’un droit de vote double légal attaché aux actions inscrites au nominatif depuis plus de deux ans  Pdu plan de succession du Président Directeur général 4 COMITÉ DE STRATÉGIE INTERNATIONALECompositionLe R èglement intérieur détaille les principes de composition du Comité de stratégie internationale R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant la composition du Comité de stratégie internationale  Le Comité de stratégie internationale est composé comme suit  Pdes administrateurs choisis pour leur sensibilité au développement international de la Société  Pun Président nommé parmi les administrateurs indépendants Composé de neuf membres au 31  décembre 2014 il est présidé par M  Desmarest et réunit Mme Rih MM  Belda Faure Garnier Gentil Personne Saïkawa et Thomas M Thomas a été nommé membre du Comité de stratégie internationale le 12 décembre 2014 Ce comité comprend quatre membres indépendants sur neuf MissionsR èglement intérieur du Conseil d’administration concernant les missions du Comité de stratégie internationale  Les missions du Comité de stratégie internationale portent sur l’activité de la Société hors de France et consistent à  Pétudier les orientations stratégiques proposées par le Président Directeur général relatives au développement international de la Société et de l’Alliance  Panalyser et examiner pour le Conseil les projets internationaux de la Société ainsi qu’émettre des avis sur ces projets  Pprocéder au suivi des projets internationaux de la Société et élaborer des rapports à la demande du Conseil d’administration Bilan d’activitéIl s’est réuni deux fois en 2014 Le taux de participation a été de 92 8 % (pour le détail voir chapitre 3 3 2 2) Il a traité notamment  Pdes projets de Renault en Inde  Pde la politique de Renault en Afrique  Pde l’activité de Renault en Russie  Pde la stratégie de distribution vente de services et de pièces dans les pays où Renault est représenté par un tiers GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142253LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T5 COMITÉ DE STRATÉGIE INDUSTRIELLECompositionLe R èglement intérieur détaille les principes de composition du Comité de stratégie industrielle R èglement intérieur du Conseil d’administration concernant la composition du Comité de stratégie industrielle  Le Comité de stratégie industrielle est composé comme suit  Pdes administrateurs choisis pour leur compétence dans le secteur industriel  Pun Président nommé parmi les administrateurs indépendants Composé de sept membres au 31  décembre 2014 il est présidé par M   Garnier et réunit Mme  Rih MM   de Croisset Desmarest Faure Gentil et Ostertag Mme Rih a rejoint ce comité à compter du 12 février 2014 Ce comité comprend désormais trois membres indépendants sur sept MissionsR èglement intérieur du Conseil d’administration concernant les missions du Comité de stratégie industrielle  Les missions du Comité de stratégie industrielle sont  Prevoir les grandes orientations de la stratégie industrielle du Groupe incluant l’impact de ces projets en matière sociale et environnementale  Prevoir les projets capacitaires  Prevoir les principales installations et les différents projets d’extension et ou de réduction du Groupe  Pétudier la compétitivité des sites de fabrication installés et de leur base de fournisseurs  Pétudier les projets d’accords stratégiques de partenariats et les opérations externes d’acquisition ou de cession ayant un impact significatif sur la stratégie industrielle de la Société  Pétudier les principales orientations stratégiques industrielles en préparant les décisions du Conseil d’administration  Pétudier les grands projets de véhicules et moteurs une fois par an au moment où ces projets sont engagés Bilan d’activitéIl s’est réuni deux fois en 2014 Le taux de participation a été de 100  % (pour le détail voir chapitre  3 3 2 2) Il a examiné la stratégie industrielle et notamment  Pla stratégie en matière d’achats notamment à travers des réflexions sur l’organisation commune en matière d’achats entre Renault et Nissan et sur les relations avec les fournisseurs  Ple suivi de l’Accord de compétitivité en France  Pl’analyse comparée de la performance industrielle de Renault par rapport à ses principaux concurrents 3 1 1 6 ÉVALUATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Dans le cadre des réflexions sur la gouvernance de Renault le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et de la gouvernance a décidé que à compter de 2014 l’évaluation du Conseil serait désormais formalisée tous les trois ans avec l’aide d’un cabinet de consultants externes Cet exercice vise à apporter un regard neuf sur le fonctionnement du Conseil et sur les bonnes pratiques de gouvernance Cette évaluation formalisée a été réalisée au cours de l’année 2014 Lors de la séance du 11 février 2015 le Conseil a pris connaissance et a débattu du Rapport d’évaluation du cabinet de consultants externes Ce débat a été mené par le Président du Comité des nominations et de la gouvernance M  Ladreit de Lacharrière Le débat a été articulé autour des conclusions de l’évaluation du Conseil et a permis de  Pfaire le point sur les modalités de fonctionnement et d’organisation du Conseil  Pvérifier que les questions importantes étaient convenablement préparées et débattues  Pmesurer la contribution effective de chaque membre aux travaux du fait de sa compétence et de son implication dans les délibérations Le rapport a été globalement très positif faisant ressortir la bonne perception des administrateurs du fonctionnement de leur Conseil Deux points d’amélioration ont été identifiés  i organiser des réunions formelles entre les administrateurs indépendants hors la présence du PDG (executive sessions) en complément des réunions informelles qui ont déjà lieu actuellement  ii convoquer les membres du CEG aux seules réunions du Conseil pour lesquelles ils sont concernés GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014226Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T3 1 1 7 MISE EN ŒUVRE DE LA RÈGLE « APPLIQUER OU EXPLIQUER »En application de la règle « appliquer ou expliquer » prévue à l’article L  225 37 du Code de commerce et à l’article 25 1 du Code Afep Medef Renault rappelle qu’elle se réfère au Code Afep Medef de Gouvernement d’entreprise des sociétés cotées dont elle suit les recommandations Les dispositions de ce code qui ont été écartées ainsi que les explications y afférentes sont résumées dans le tableau ci après  RECOMMANDATION DU CODE AFEP MEDEF COMMENTAIREReprésentation équilibrée des hommes et des femmes  art  6 4  « En matière de représentation des hommes et des femmes l’objectif est que chaque Conseil atteigne puis maintienne un pourcentage d’au moins 20 % de femmes dans un délai de trois ans et d’au moins 40 % de femmes dans un délai de six ans à compter de l’Assemblée générale de 2010 ou de l’admission des actions de la Société aux négociations sur un marché réglementé si celle ci lui est postérieure Les représentants permanents des personnes morales administrateurs et les administrateurs représentant les salariés actionnaires sont comptabilisés pour établir ces pourcentages mais non les administrateurs représentant les salariés  »Renault est attentif à la parité au sein des organes de direction du Groupe ainsi qu’au sein du Conseil d’administration Ainsi dans le cadre de la politique de sélection des administrateurs le Conseil d’administration porte une attention particulière à la diversité qu’il s’agisse d’une diversité de genre de nationalité ou de parcours et d’expérience professionnels S’agissant de la parité Renault se conforme à la loi n° 2011 103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’administration laquelle impose un régime de féminisation  Ptransitoire de 2014 à 2017 avec un objectif de féminisation de 20 %  Ppermanent à compter de 2017 avec un objectif de féminisation de 40 % Au 31 décembre 2014 Renault est conforme à la loi mais compte tenu de la composition spécifique de son Conseil (dix neuf membres dont deux représentants de l’État deux représentants de Nissan dont une femme nommée par l’Assemblée générale 2013 quatre représentants de salariés ou salariés actionnaires dont une femme) Renault n’a pas pu respecter la recommandation n° 6 4 du Code Afep Medef À cette date le Conseil d’administration comptait quatre femmes dont une représentante des salariés laquelle n’était pas prise en compte pour les calculs de parité au regard du Code Afep Medef Afin de se conformer aux recommandations du code la nomination d’une femme sera proposée à l’Assemblée générale 2015 Si cette nomination est approuvée le pourcentage de femmes au sein du Conseil passera de 18 7 % à 25  % selon les critères du Code Afep Medef (de 21 % à 26 3 % de femmes en application de la loi) L’indépendance des administrateurs  art  8 4  Critères d’indépendance des administrateurs  Parmi les critères d’indépendance le C ode recommande notamment de « ne pas être administrateur depuis plus de douze ans » Le Conseil d’administration a décidé de ne pas retenir le critère d’indépendance du Code Afep Medef relatif à la durée du mandat pour MM  Ladreit de Lacharrière et Riboud Le Conseil a toutefois rappelé lors de sa séance du 11 février 2015 que le taux d’indépendance du Conseil restait en tout état de cause supérieur à 50 % même en retirant ces deux administrateurs de la liste des indépendants Le Conseil se conforme donc à la recommandation § 9 2 du Code Afep Medef (taux d’indépendance  66 6 % en incluant MM  Ladreit de Lacharrière et Riboud  53 3 % en excluant MM  Ladreit de Lacharrière et Riboud) PIndépendance de M  Ladreit de LacharrièreLors de sa séance du 11 février 2015 le Conseil d’administration a examiné l’indépendance de M  Ladreit de Lacharrière au regard des critères énoncés par le Code Afep Medef À cette occasion le Conseil a constaté que M  Ladreit de Lacharrière remplissait l’ensemble des critères du code à l’exception du critère relatif à la durée du mandat En particulier M  Ladreit de Lacharrière n’exerce aucune fonction dans le Groupe et il n’a pas noué d’intérêt particulier ou de liens privilégiés avec Renault Le Code Afep Medef recommande de limiter la durée des fonctions d’administrateur à douze ans pour garantir l’indépendance Le Conseil a néanmoins considéré que s’agissant de M  Ladreit de Lacharrière la durée de son mandat n’était pas de nature à remettre en cause l’indépendance M  Ladreit de Lacharrière est une personnalité de premier plan et a exercé des fonctions dans de grands groupes internationaux (L’Oréal Casino France Telecom Air France…) Les différents mandats d’administrateur qu’il a exercés lui offrent aujourd’hui un recul et une hauteur de vue qui enrichissent les débats du Conseil de Renault Sa connaissance fine du fonctionnement des Conseils d’administration et son expérience professionnelle garantissent à M  Ladreit de Lacharrière une indépendance de vue et d’esprit À cet égard le Conseil d’administration a pris en considération le travail remarquable qu’il avait effectué chez Renault dans la mise en œuvre des meilleures pratiques de gouvernance pour apprécier son indépendance En conséquence le Conseil d’administration a estimé que le critère de durée du mandat n’était pas pertinent au regard de la personnalité et de l’expérience de M  Ladreit de Lacharrière et a décidé de ne pas le retenir PIndépendance de M  RiboudLors de sa séance du 11 février 2015 le Conseil d’administration a examiné l’indépendance de M  Riboud au regard des critères énoncés par le Code Afep Medef À cette occasion le Conseil a constaté que M  Riboud remplissait l’ensemble des critères du code à l’exception du critère relatif à la durée du mandat En particulier M  Riboud n’exerce aucune fonction dans le Groupe et il n’a pas noué d’intérêt particulier ou de liens privilégiés avec Renault Le Code Afep Medef recommande de limiter la durée des fonctions d’administrateur à douze ans pour garantir l’indépendance Le Conseil a néanmoins considéré que la durée du mandat de M  Riboud n’était pas de nature à remettre en cause son indépendance L’expérience de M  Riboud en qualité de dirigeant mandataire social de Danone est un gage de hautes compétences et de contribution significative aux débats du Conseil Son expérience en matière de développement international en particulier en Asie est un atout majeur pour le développement de Renault Son expérience et son autorité naturelle confèrent en outre à M  Riboud une liberté de parole et de jugement Cette autorité et cette liberté n’ont pas été altérées par les années d’exercice de son mandat et constituent au contraire une garantie d’indépendance En conséquence le Conseil d’administration a estimé que le critère de durée du mandat n’était pas pertinent concernant M  Riboud et a décidé de ne pas le retenir GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142273LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T3 1 1 8 MODALITÉS RELATIVES À LA PARTICIPATION DES ACTIONNAIRES À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’article  21 des statuts de la Société définit les modalités de participation des actionnaires à l’Assemblée générale Ces modalités sont résumées dans le chapitre 5 relatif à « Renault et ses actionnaires » (voir chapitre 5 1 2 2) Les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique aux termes de l’article L  225 100 3 sont exposés au chapitre 5 2 6 2 3 1 2 PRINCIPES ET RÈGLES ARRÊTÉS PAR  LE  CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LES RÉMUNÉRATIONS DES  DIRIGEANTS ET  DES  MANDATAIRES SOCIAUXComme exposé en préambule du chapitre  3 du Document de référence la Société se réfère au Code de Gouvernement d’entreprise Afep Medef dans sa version révisée du 8 juin 2013 Sur proposition du Comité des rémunérations le Conseil d’administration a arrêté les principes de rémunération de M  Carlos Ghosn Les travaux du Comité des rémunérations ont été réalisés avec l’aide d’un cabinet de consultants spécialisé sur la base d’analyses portant sur les rémunérations pratiquées dans des sociétés comparables du CAC 40 et dans des groupes étrangers du même secteur d’activité Cette rémunération est composée  Pd’une part fixe  Pd’une part variable représentant un pourcentage de la part fixe dont le montant sera déterminé en fonction de critères de performance Ces critères de performance sont fixés et leur atteinte est appréciée par le Conseil d’administration La part variable peut s’élever à 150 % de la part fixe si tous les objectifs de performance sont atteints À titre exceptionnel dans l’hypothèse où la totalité des critères seraient dépassés la part variable pourrait s’élever à 180 % de la part fixe Les critères de performance fixés par le Conseil d’administration sont les suivants  Ple taux de retour sur capitaux propres  Pla marge opérationnelle  Ple free cash flow  Pun critère qualitatif lié à la qualité managériale 25  % de cette part variable est payée en numéraire Le solde (la «  part variable différée ») est payé en actions de façon différée dans les conditions décrites ci dessous L’acquisition définitive des actions reçues au titre de la part variable différée ne pourra intervenir que quatre  ans après leur attribution sous réserve des conditions suivantes  Pune condition de présence au sein de Renault  Pdes conditions de performance appréciées sur une période de trois ans à compter de l’attribution des actions Le nombre d’actions acquises par M  Carlos Ghosn est déterminé en fonction du montant de la part variable différée du risque de non paiement de cette part variable différée et du degré de réalisation des conditions de performance La structure de la part variable de la rémunération de M   Carlos Ghosn va évoluer à compter de 2015 au travers de critères de performances additionnels permettant de renforcer les liens entre la part variable et l’atteinte des objectifs stratégiques du Groupe La structure de la part variable de la rémunération de M Carlos Ghosn va évoluer à compter de 2015 au travers de critères de performances additionnels permettant de renforcer les liens entre la part variable et l’atteinte des objectifs stratégiques du Groupe Ainsi pour porter la part variable de 150  % à 180  % de la part fixe outre la réalisation complète des quatre critères listés ci dessus cette rémunération supplémentaire de 30  % sera également soumise à des conditions de performance additionnelles concernant Pla marge opérationnelle (15  %) Ple free cash flow (15  %) Toutes les informations détaillées concernant la rémunération du Président Directeur général figurent au chapitre 3 3 1 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014228Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T3 1 3 RÔLE DES ORGANES DE DIRECTION ET RÔLE DES COMITÉS 3 1 3 1 ORGANES DE DIRECTION AU 01 01 2015 (voir chapitre 1 1 2) 3 1 3 2 RÔLE DES ORGANES DE DIRECTION Le pilotage des activités du Groupe est assuré par un ensemble de Comités de direction répartis en deux niveaux  Ples comités dits de niveau 1 de périmètre Groupe comprennent notamment  Ple Comité exécutif Groupe (CEG) en charge des orientations et des décisions stratégiques Le pilotage des activités et le contrôle des instructions par le Comité exécutif Groupe s’effectuent au travers du contrôle des engagements pris dans le cadre du processus plan budget et des objectifs stratégiques et un contrôle des politiques et des activités dans le cadre des Régions des programmes et des fonctions globales Ple Comité mensuel Operations Review présidé par le Président Directeur général Pdes comités spécialisés (par exemple les comités produit projet) présidés soit par le Président Directeur général soit par délégation par le Directeur délégué à la compétitivité Leur périmètre de décision est le Groupe ou les coopérations du groupe Renault au sein de l’alliance Renault Nissan (y compris avec AVTOVAZ et Daimler)  Ples comités dits de niveau 2 sont spécialisés par domaine de Direction générale ou par fonction (par exemple ingénierie et qualité plan produit programmes fabrications et logistique commerce achats design juridique risques éthique et conformité Direction déléguée à la Présidence  etc ) ou par Région Les règles de fonctionnement et caractéristiques de ces comités sont formalisées dans un catalogue standardisé  précisant le nom du Président du comité et de ses membres la fréquence de réunion la durée le contenu et l’objet les modalités de compte rendu et de diffusion des décisions l’archivage des comptes rendus Chaque Région (Europe Afrique Moyen Orient Inde Amériques Asie Pacifique et Eurasie) est pilotée par un Comité de management de Région (CMR) Le CMR est composé de représentants des fonctions globales des programmes véhicules et des responsables des principaux pays de la Région Les Directions de programmes correspondent aux segments de la gamme automobile Elles se voient assigner des objectifs de rentabilité à long terme sur la durée du cycle de vie des produits dont elles assument le développement la fabrication et la commercialisation en s’appuyant sur les Régions et les fonctions globales GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142293LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T3 1 4 1 OBJECTIFS ET RÉFÉRENTIELLe dispositif propre à l’éthique a pour vocation de  Ppromouvoir les valeurs éthiques dans le Groupe  Pinscrire Renault dans une démarche active en matière de lutte contre toutes les formes de corruption  Pprotéger les salariés clients et actionnaires  Pprotéger l’image et le patrimoine du Groupe  Ppromouvoir la citoyenneté dans un environnement global en contribuant en particulier à la mise en œuvre de relations loyales et équitables avec ses partenaires économiques (fournisseurs  etc )  Pinviter ceux ci et leurs propres partenaires au respect de critères éthiques partagés (droits sociaux fondamentaux  etc ) La Charte éthique à vocation mondiale présente les grands principes et les valeurs fondamentales du groupe Elle s’adresse à tous les collaborateurs (plus de 121  000) et dans tous les pays où le Groupe est présent (plus de 120) Elle a été traduite en 14 langues et a fait l’objet d’une diffusion auprès de chaque collaborateur par son supérieur hiérarchique La Charte éthique est également accessible à partir de l’espace intranet de l’Éthique Un guide «  L ’éthique en pratique  » décline concrètement le contenu de la charte Ce document disponible sur un espace intranet dédié apporte des éléments de réponse aux questions susceptibles d’être posées face à des problématiques éthiques rencontrées professionnellement Sa spécificité réside dans son aptitude à évoluer en fonction des questions éthiques remontées par les opérationnels Six Codes de déontologie dédiés à des métiers soumis à des exigences éthiques spécifiques complètent le référentiel éthique et concernent les domaines suivants  gouvernance sécurité informatique Bourse achats et commerce Ces codes définissent de façon explicite ce que l’on doit faire et surtout ce que l’on ne doit pas faire Tous ces documents sont mis à disposition de tous les salariés sur l’espace intranet de l’Éthique du groupe 3 1 4 2 ACTEURS ET INSTANCESLe Directeur de l’éthique du Groupe est en charge de ce dispositif éthique Il est rattaché directement au Président Directeur général Il rend régulièrement compte des actions engagées sous sa responsabilité au Conseil d’A dministration du G roupe et au Comité d’audit des risques et de l’éthique (CARE) Sa mission se décline autour de trois axes principaux  Prenforcement du corps de doctrine éthique du Groupe  Pmise en place et animation des dispositifs réglementaires et organisationnels spécifiques à l’éthique  Pdéploiement de la politique éthique de Renault en interne et valorisation de celle ci en externe afin de participer activement à la notoriété et à l’image du Groupe dans ce domaine Le Directeur de l’éthique s’appuie en particulier pour la mise en œuvre de ces missions sur les acteurs suivants  Ple correspondant informatique et liberté (CIL) rattaché à la Direction de l’éthique est chargé d’assurer le respect par l’entreprise de ses obligations légales et d’accompagner l’engagement de Renault en faveur du respect de la vie privée et de la protection des données à caractère personnel notamment de ses salariés et clients Cela se traduit par la sensibilisation des collaborateurs la mise en place de procédures l’animation d’un réseau de correspondants internes des contacts privilégiés avec la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) des échanges de bonnes pratiques avec Nissan la participation à des groupes de travail sur les évolutions réglementaires et l’élaboration de codes et guides professionnels  Pdes correspondants éthiques pays dont la nomination est validée par le Directeur de l’éthique de Renault ils sont en place dans les pays suivants  Algérie Argentine Brésil Chili Colombie Corée Espagne Inde Maroc Portugal Roumanie Russie Slovénie et Turquie Ils représentent la fonction éthique dans leur pays en particulier pour une meilleure prise en compte des lois et spécificités réglementaires locales et animent des Comités d’éthique et conformité pays (CECP)  Pdeux facilitateurs qui ont pour mission en France de créer les conditions nécessaires à la résolution d’un conflit interpersonnel entre deux salariés Le Directeur de l’éthique assure l’animation du dispositif éthique du Groupe avec le concours des instances suivantes  Ple Comité d’éthique et de conformité (CEC) est composé de représentants des fonctions et directions suivantes  audit maîtrise des risques et organisation juridique ressources humaines responsabilité sociale de l’entreprise environnement prévention et protection du Groupe finance réglementation technique et homologation et est présidé par le Directeur de l’éthique Ce comité contribue à la création d’une jurisprudence interne dans le traitement des cas relatifs à l’éthique comme pour toutes demandes d’assistance et de conseils dans ce champ de compétence Il s’est réuni quatre fois en 2014  Ple Comité antifraude et corruption (CAFC) présidé par le Directeur de l’éthique et composé des membres suivants du CEC  juridique ressources humaines sécurité contrôle interne Il permet d’accorder à ces sujets une vigilance toute particulière tant pour leur prévention que pour leurs détection et traitement Le comité s’est réuni trois fois en 2014  Ples Comités d’éthique et conformité pays (CECP) animés par les correspondants éthiques de pays sont les relais des missions et prérogatives du CEC Groupe avec l’accord et l’appui du Directeur de l’éthique en tant qu’autorité de «  référence  » Ils sont d’ores et déjà en place dans les 15  pays (France comprise) où Renault a une présence industrielle et commerciale Le Directeur de l’éthique reçoit également les alertes émises via un dispositif d’alerte professionnelle à vocation mondiale et conforme aux exigences réglementaires Ce dispositif est encadré et accompagné d’une procédure incluant des documents obligatoirement renseignés afin d’éviter toute erreur oubli ou lacune Ces documents ont été validés par la CNIL Ce dispositif est accessible à tous les salariés du Groupe sur l’espace intranet de l’Éthique Le Directeur du contrôle interne est le seul autre destinataire de ces alertes 3 1 4 DISPOSITIF PROPRE À L’ÉTHIQUE GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014230Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T3 1 4 3 BILAN ET PERSPECTIVESEn 2014 le Directeur de l’éthique a rencontré régulièrement le Président Directeur général et fait un Rapport d’activité à six reprises au Président du CARE dont deux fois en comité plénier Il a également présenté l’avancement du déploiement de la politique éthique du Groupe dans plusieurs instances représentatives du personnel  Comité de groupe Comités d’établissements Sur l’année écoulée 51 cas éthiques ont été traités Le corps de doctrine éthique du Groupe a été enrichi avec la création du Code de déontologie dédié au commerce et la rédaction d’un glossaire éthique traduit en 10 langues 10 nouveaux correspondants éthiques de pays ont été nommés portant leur nombre à 14 Pour la première fois cette année un séminaire les a réunis pour partager les meilleures pratiques identifiées Un espace intranet dédié à la protection des données personnelles a été ouvert Un réseau de compétences relais traitant de ce sujet au sein des pays et métiers du Groupe mais aussi côté Nissan et Daimler a été mis en place par le CIL En 2015 les axes de travail suivants seront mis en œuvre  Pactions de formation  tous les managers du Groupe devront être formés à l’éthique des affaires (formations déjà réalisées en 2014 au Maroc en Roumanie en Inde et en Turquie)  Prenforcement du dispositif anti fraude et anti corruption  un document regroupant et précisant la politique et les règles anti corruption du groupe Renault sera officialisé pour être communiqué en interne et en externe auprès de nos partenaires Un processus de « due diligence » sera déployé qui permettra notamment au Groupe de se prémunir dans le cadre de nos partenariats actuels ou futurs contre les risques liés à la fraude et à la corruption Un e learning «  faire des affaires sans corruption  » sera internalisé au sein du dispositif de formation Renault en collaboration avec l’ONG Transparency International qui l’a conçu  PRenault précisera ses engagements pratiques et modalités propres à ses actions de lobbying dans un Code de déontologie dédié spécifique pour ses collaborateurs comme pour tout tiers exerçant une activité de lobbying pour le compte de Renault 3 1 5 DISPOSITIF DU GROUPE EN MATIÈRE DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES3 1 5 1 OBJECTIFS DES  DISPOSITIFS DE  CONTRÔLE INTERNE ET  DE  GESTION DES  RISQUESPour faire face aux risques inhérents à la conduite de ses activités le groupe Renault a mis en place une organisation et des procédures lui permettant de les sécuriser et d’en limiter les impacts négatifs Les démarches de contrôle interne et de gestion des risques concernent tous les métiers de l’entreprise toutes ses activités et toutes les Régions Leurs objectifs prioritaires sont  Pl’identification et la gestion des risques auxquels l’entreprise est exposée  Pla conformité aux lois et règlements et aux règles de l’entreprise  Pla maîtrise des activités sous l’angle qualité coût et délais  Pla qualité la fiabilité et la pertinence des informations financières comptables et de gestion Toutefois ce dispositif ne peut fournir une garantie absolue que les objectifs de l’entreprise seront atteints Afin d’arbitrer entre les opportunités et les risques la gestion globale des risques du groupe Renault vise à réduire l’impact et ou la probabilité de la survenance des évènements ayant une influence significative sur la maîtrise des opérations ou sur l’atteinte des objectifs Le dispositif du contrôle interne et de gestion des risques est animé à travers une démarche d’identification et d’évaluation des risques en mesurant le niveau de maîtrise des facteurs de risques et de l’efficacité des plans de traitement 3 1 5 2 CADRE RÉGLEMENTAIRE DES DISPOSITIFS DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUESLe groupe Renault a choisi en 2007 d’appliquer le cadre de référence et les guides d’application de l’AMF mis à jour en juillet  2010 ainsi que les recommandations du Rapport du groupe de travail sur le Comité d’audit publié en juillet 2010 Le Financement des ventes RCI Banque quant à lui a défini son propre cadre de contrôle interne développé au chapitre  3 1 7 (Financement des ventes) conformément à la réglementation bancaire et financière RCI Banque est soumis au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142313LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T3 1 5 3 ORGANISATION DES DISPOSITIFS DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUESLes dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques contribuent de manière complémentaire à la maîtrise des activités et à l’atteinte des objectifs du Groupe selon le principe des trois lignes de maîtrise représenté schématiquement ci dessous  Ple dispositif de contrôle interne vise la maîtrise des processus de manière à donner une assurance raisonnable sur l’efficacité la conformité et la fiabilité des informations financières comptable et de gestion  Ple dispositif de gestion des risques permet d’identifier et d’évaluer les risques majeurs susceptibles d’entraver la capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs afin de maintenir ces risques au niveau jugé acceptable par la D irection générale  Pl’audit interne évalue dans le cadre de ses missions le fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques émet des recommandations pour l’améliorer Les deux premières lignes de maîtrise reportent en matière de contrôle interne et de gestion des risques à des comités dédiés qui sont le Comité des risques et du contrôle interne (CRCI) et le Comité d’éthique et de conformité (CEC) développé au chapitre 3 1 4 2 Elles reportent de manière ponctuelle au Comité exécutif et au Comité Operations Reviews dans le cadre de présentations thématiques Par ailleurs le CRCI a pour mission de valider et d’évaluer régulièrement l’efficacité du dispositif de contrôle interne  et de gestion des risques La deuxième et la troisième lignes de maîtrise reportent les résultats de leurs travaux au Comité de l’audit des risques et de l’éthique (CARE) dont les missions sont définies au chapitre 3 1 1 5 Les Commissaires aux comptes évaluent le niveau de contrôle interne des processus d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière en tant que de besoin pour l’exercice de leur mission et émettent le cas échéant des recommandations Comité d'audit des risques et de l’éthique(CARE)Comité exécutif (CEG) Comité Operations Reviews (OR)Comité des risqueset du contrôle interne (CRCI) Comité d'éthiqueet de conformité (CEC)1e ligne 2e ligne 3e ligne ManagementopérationnelFonctionsRégionsProgrammesManagementdes risquesÉthique ConformitéComptabilitéQualitéRH Audit interne3 1 5 4 DÉCLINAISON DES DISPOSITIFS DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUESLe Groupe est constitué de deux secteurs opérationnels l’Automobile et le Financement des ventes Le Financement des ventes a son propre dispositif et son organisation en matière de contrôle interne et de gestion des risques exposés au chapitre 3 1 7 L’Automobile est organisée autour de trois axes  régions fonctions globales et programmes Ils participent à l’élaboration de la stratégie de l’entreprise et sont mobilisés au quotidien pour la déployer à travers des indicateurs de performance QCD (Qualité Coût Délais) Cependant chaque axe possède une caractéristique majeure  Pl’axe « Régions » permet de développer l’activité au plus près du terrain Les régions sont responsables de l’optimisation du business et du chiffre d’affaires rentable  Pl’axe «  fonctions globales  » rassemble l’ensemble des métiers de l’entreprise responsables à l’échelle mondiale Les fonctions globales définissent les politiques fournissent les standards les méthodes et les compétences adéquates aux programmes et aux régions  Pl’axe « Programmes » a la responsabilité des cycles de vie  des véhicules et des services qui leur sont associés sur un périmètre monde Les programmes assurent le développement des gammes véhicules et pilotent leur profitabilité (équilibre coût valeur) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014232Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T3 1 5 5 RÉFÉRENTIEL DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNEDÉLÉGATIONS INTERNES ET SÉPARATION DES FONCTIONSEn complément des rattachements hiérarchiques le Groupe a mis en place des rattachements fonctionnels qui permettent aux Directions des fonctions support d’animer transversalement leurs correspondants Le processus de décision repose sur un système de délégations internes qui fixe les domaines et le niveau des décisions pouvant être prises par les opérationnels L’ensemble de ces règles de délégations d’autorité est portée à la connaissance des collaborateurs à travers l’intranet Pour toute demande de décision un workflow met en œuvre les règles qui définissent les acteurs à solliciter conformément aux principes de contrôle interne Les décisions concernant certaines opérations particulières notamment celles portant sur le capital des filiales cessions acquisitions partenariats ou coopérations les limites de couverture du risque matières premières ou du risque de change et les politiques générales font l’objet d’un processus spécifique d’étude par un comité d’experts qui émet un avis consultatif la décision finale étant du seul ressort du Président Directeur général Le principe de la séparation des fonctions et tâches est requis à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels du Groupe ainsi qu’au sein des systèmes d’information pour permettre un contrôle indépendant et pour dissocier les tâches et fonctions relevant de l’opérationnel de la protection des biens et de leur enregistrement comptable RÉFÉRENTIELS ÉTHIQUE ET MÉTIERS DU GROUPELes fonctions globales de l’entreprise définissent et émettent les politiques et les standards à déployer qui sont ensuite déclinés en procédures et modes opératoires pour encadrer le fonctionnement des processus au niveau des opérations dans le respect des principes énoncés dans la Charte éthique et dans les Codes de déontologie dédiés La Direction du contrôle interne a diffusé un Document de référence Minimum Control Standards dans lequel les principaux contrôles à effectuer sont d’une part recensés et d’autre part à intégrer dans les activités de contrôle des opérationnels 3 1 5 6 PÉRIMÈTRELe dispositif de contrôle interne s’applique à la société mère et à toutes les entités consolidées par intégration globale La démarche de gestion des risques s’applique au niveau du Groupe pour les risques majeurs Elle est déclinée au niveau des entités opérationnelles (pays  filiales commerciales et ou usines) et aux programmes de véhicules 3 1 5 7 PRINCIPAUX ACTEURS DU CONTRÔLE INTERNE ET DE LA GESTION DES RISQUESConformément aux principes généraux de contrôle interne définis par l’AMF et dans le respect du principe de séparation des fonctions le dispositif de contrôle interne de Renault est mis en œuvre selon le schéma des trois lignes de maîtrise exposées au chapitre 3 1 5 3  Pau premier niveau se trouvent  Ple management opérationnel qui décline et déploie dans son domaine de responsabilité les principes et techniques de contrôle interne et de gestion des risques définis au niveau du Groupe Ples collaborateurs qui sont tenus de respecter le dispositif de contrôle interne défini pour leur domaine d’activité et le Code d’éthique du Groupe ainsi que les Codes éthiques dédiés  Pau deuxième niveau ce dispositif fait l’objet d’un accompagnement permanent afin d’en évaluer la bonne application et l’efficacité Cet accompagnement est assurée par  Pla Direction du contrôle interne à l’aide de questionnaires d’auto évaluation et de tests de conformité Elle veille également à la réalisation de plans d’action en cas d’insuffisances constatées Pla Direction du management des risques  d’une part en tant que maître d’œuvre de la cartographie des risques majeurs du Groupe  d’autre part en tant que référent et support pour les cartographies des risques des programmes et des entités opérationnelles dans les régions (qu’elles soient industrielles ou commerciales) Pla Direction performance et contrôle Groupe avec ses représentants dans les entités et régions anime et pilote la démarche sur le terrain Elle s’assure de l’application des règles de gestion par l’ensemble des acteurs de l’entreprise  Pau troisième niveau se trouve  Pla Direction de l’audit interne qui évalue de façon indépendante et objective le degré de maîtrise de la performance des opérations fournit conseils et recommandations pour l’amélioration des dispositifs de contrôle et donne à la Direction générale une assurance raisonnable sur le degré de maîtrise des opérations sous la forme d’un Rapport de synthèse 3 1 5 8 BILAN ET PERSPECTIVESLes travaux de la Direction du contrôle interne en 2014 ont porté sur les points suivants  Ple renforcement du dispositif de prévention contre la fraude et la corruption suite aux actions initiées en 2013 avec la mise à jour de la cartographie des risques un recensement des cas connus en vue d’une sensibilisation des acteurs opérationnels ainsi que la mise en œuvre d’une procédure de signalement des cas de fraude  Pl’élaboration et déploiement d’un questionnaire d’auto évaluation au niveau du Groupe sur le périmètre de 65 entités consolidées portant sur 33  facteurs de risques relevant des domaines  gouvernance processus opérationnels majeurs finance comptabilité ressources humaines  Pla mise à jour des questionnaires d’auto évaluation relatifs aux activités dans les domaines informatique achat et distribution de véhicules suite à des changements d’organisation ou de simplification des démarches d’évaluation  Pla poursuite d’un projet transversal sur plusieurs années qui vise à fédérer l’ensemble des acteurs qui contribuent à la maîtrise des risques des processus de l’entreprise Cette approche par les risques opérationnels est primordiale pour sécuriser les processus et la performance  GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142333LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T Ple développement d’outils à destination des opérationnels tels que les principes de base du Contrôle Interne (Minimum Control Standards) qui fournissent aux acteurs une référence pour les activités de contrôle  Ple lancement d’un projet de contrôles préventifs et de détection (data mining) qui devrait être opérationnel en 2015 Certaines actions et projets démarrés les années précédentes comme le projet de contrôles préventifs de détection (data mining) ainsi que l’évolution des dispositifs de contrôles et de surveillance des risques seront les axes prioritaires de l’année 2015 3 1 5 9 FORMATION POUR ADAPTER LES COMPÉTENCES ET DÉVELOPPER LA CULTURE DU RISQUELes grands métiers et fonctions de l’entreprise ont mis en place des écoles pour professionnaliser leurs équipes Ils soulignent ainsi leur attachement au plan de formation de leurs collaborateurs comme levier de performance pour mieux répondre aux attentes de la Direction générale La Direction du c ontrôle i nterne et la Direction du m anagement des r isques ont lancé un programme de formations spécifiques et complémentaires à destination des managers opérationnels des entités Ce programme incluant plus de 150 personnes en 2014 vise d’une part à former les correspondants concernés au contrôle interne et à la gestion des risques et d’autre part à sensibiliser le management et les collaborateurs à la culture du risque 3 1 6 MISE EN ŒUVRE DES OBJECTIFS DE CONTRÔLE INTERNE ET  DE  GESTION DES  RISQUES3 1 6 1 GESTION DES RISQUESLe dispositif de management global des risques a été formalisé par la Direction du management des risques (DMR) dans un document qui reprend l’ensemble des principes d’organisation et les méthodes utilisées par l’entreprise Le Groupe applique une méthode de management des risques fondée d’une part sur l’identification des risques de toute nature donnant lieu à une cartographie et d’autre part sur la mise en œuvre de plans d’action visant à traiter ces risques  suppression prévention protection ou transfert Cette méthode s’applique au niveau du Groupe des entités et des programmes de véhicules La cartographie des risques majeurs (démarche descendante et ascendante) est présentée et validée au CRCI CEG et CARE Pour mener sa mission la DMR s’appuie sur deux réseaux  Pl’un formé de correspondants appartenant principalement à la fonction performance et contrôle pour les entités opérationnelles (pays filiales commerciales et ou usines) et à la fonction qualité pour les programmes Ces correspondants identifiés comme Risk Managers Opérationnels (RMO) sont les relais de la DMR pour la mise en œuvre opérationnelle des démarches de management des risques dans les entités et les programmes  Pl’autre formé d’experts couvrant des domaines spécifiques de risques qui peuvent être des risques communs à toute entreprise ou propres à un secteur d’activité de Renault Ces experts identifiés comme Risk Managers Experts (RME) sont les référents pour les plans de maîtrise normalisée des risques concernant leur domaine de compétence La présentation des facteurs de risque auxquels le Groupe est exposé fait l’objet du chapitre 1 5 L’analyse est menée selon la typologie de risques en vigueur au sein du Groupe (Univers des Risques) La politique de gestion des risques et de souscription des assurances y est exposée également  Prisques liés à la stratégie  Prisques liés à la gouvernance  Prisques opérationnels transversaux  Prisques liés à la définition du produit du service  Prisques liés à la conception du produit du service  Prisques liés aux achats  Prisques liés à la logistique amont  Prisques liés à la fabrication  Prisques liés à la logistique aval  Prisques liés à la vente de produits et de services  Prisques financiers  Prisques qualité  Prisques ressources humaines  Prisques informatiques  Prisques juridiques Pour établir le plan d’audit validé par la Direction générale et approuvé par le CARE qui vise à couvrir les risques majeurs de l’entreprise la Direction de l’audit interne s’appuie notamment sur les cartographies des risques de façon à identifier les thèmes d’audit les plus pertinents et à évaluer la couverture des risques La Direction de l’audit interne apporte à la DMR un éclairage à l’issue des missions d’audit sur le niveau de maîtrise effectif des risques majeurs 3 1 6 2 BILAN ET PERSPECTIVESEn 2014 la Direction de management des risques (DMR) a concentré ses activités sur  Pla consolidation des plans de traitement visant à améliorer le niveau de maîtrise des risques majeurs identifiés dans la cartographie réalisée en 2012  Pla mise à jour de la cartographie des risques majeurs du Groupe Conformément aux meilleures pratiques de place la démarche classique « descendante » (sollicitant les membres du Comité de d irection Renault) a été enrichie cette année par une démarche « ascendante » qui a sollicité une soixantaine d’entités opérationnelles (industrielles et commerciales)  GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014234Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN T Pl’assistance aux directions de programme pour établir les cartographies des risques de projets véhicules prioritaires et aux entités opérationnelles pour établir la cartographie des risques majeurs liés à leurs opérations Par ailleurs les actions de sensibilisation (formation actions de communication) des collaborateurs à la culture du risque ont été notablement renforcées En 2015 la Direction du Management des Risques outre ses activités courantes va concentrer ses travaux sur l’animation des plans de traitement des risques majeurs du Groupe tels qu’identifiés dans la cartographie des risques 2014 3 1 6 3 CONFORMITÉ AUX LOIS RÈGLEMENTS ET RÈGLES DE L’ENTREPRISELa conformité aux lois et aux règlements est un objectif majeur du contrôle interne qui doit s’assurer que les moyens de la conformité réglementaire sont en place La surveillance de ces dispositifs est exercée par le Comité éthique et conformité (CEC) Au sein de la Direction du contrôle interne le Directeur de la conformité réglementaire est en charge de s’assurer auprès des directions prescriptrices (Direction de la réglementation technique Direction juridique Direction des ressources humaines Direction de l’environnement   etc ) de la mise en place de dispositifs solides visant à la conformité réglementaire La Direction juridique apporte support et assistance dans le cadre de ce dispositif La Direction de la conformité réglementaire a défini une méthodologie d’évaluation des dispositifs existants validée par le CEC Cette méthodologie a été appliquée à l’ensemble des domaines soumis à la réglementation En parallèle à cette évaluation des organisations et processus en place le Directeur de la conformité réglementaire et le Responsable juridique conformité établissent avec chaque Direction prescriptrice une cotation de la gravité du risque de non conformité réglementaire Cf facteurs de risques chapitre 1 5 2 1 Cette méthodologie a été appliquée à l’ensemble des domaines soumis à réglementation et fait l’objet d’une actualisation régulière pour évaluer le niveau de maîtrise du risque et sa gravité La fréquence des évaluations entre six mois à trois ans dépend de la gravité du risque et du niveau de maîtrise de l’évaluation précédente 3 1 6 4 MAÎTRISE DES ACTIVITÉSLe dispositif de contrôle interne vise à assurer le bon fonctionnement des processus internes mis en œuvre avec un ensemble de moyens et de procédures qui les encadrent Les processus opérationnels sont pilotés grâce à des indicateurs QCD (Qualité Coût Délais) auxquels une démarche d’analyse des risques est associée dans le cadre des cartographies des entités des cartographies des risques programmes véhicules des questionnaires d’auto évaluation et des revues de performances 3 1 6 5 QUALITÉ ET FIABILITÉ DES INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPTABLES ET DE GESTIONLa Direction générale communique les objectifs généraux de Renault dans le cadre du plan pluriannuel et des budgets annuels ainsi que l’allocation de ressources aux Régions métiers et programmes Le contrôle de gestion Groupe élabore des notes d’instructions à l’attention de chacun des deux secteurs opérationnels des Régions des métiers et des programmes Elles incluent les hypothèses macroéconomiques à prendre en compte (cours de change taux d’intérêt taux d’inflation cours des matières premières   etc ) les indicateurs financiers et non financiers qui seront mesurés au cours de l’exercice suivant le calendrier et la segmentation du périmètre d’activité Chaque Région a la responsabilité de transmettre ces instructions aux filiales de son périmètre après les avoir complétées des spécificités métier La fonction performance et contrôle a pour mission d’animer et de mesurer la performance économique aux différents niveaux de l’organisation (Groupe secteurs opérationnels Régions métiers programmes) Le contrôle de gestion s’effectue de manière décentralisée afin de tenir compte des spécificités de chaque métier Sa mission est encadrée notamment par les instructions périodiques élaborées par la Direction de la performance et du contrôle Groupe Dans le cadre du schéma de gestion du Groupe son rôle consiste notamment à  Pdécliner les objectifs économiques et le budget du Groupe  Pmettre en œuvre le dispositif de contrôle interne et l’approche Renault de gestion des risques  Panimer le Groupe à travers la mesure de la performance des entités des Régions des métiers et des programmes véhicules et en particulier à travers le suivi des indicateurs relatifs au free cash flow  Panalyser sous l’angle économique les décisions de gestion proposées à tout niveau en contrôler la cohérence avec les normes plans et budgets en juger la pertinence économique et formuler à leur égard un avis et une recommandation Pour l’établissement de l’information comptable et financière le Groupe s’appuie sur un référentiel de gestion Ce référentiel vise à doter les opérationnels de procédures standard de gestion L’ensemble de cette documentation est à la disposition du personnel de toutes les entités du Groupe via le portail intranet des fonctions gestion contrôle interne et management des risques On y trouve en particulier  Ptoutes les normes règles et instructions qu’elles soient spécifiques ou qu’elles s’appliquent de manière standardisée à toute l’entreprise  Ple dictionnaire économique permettant à chacun de développer sa compréhension des principaux concepts et agrégats utilisés pour piloter la performance économique du Groupe Le dispositif de contrôle interne relatif à l’information comptable et financière s’appuie sur le cadre de référence de l’AMF Il couvre non seulement les processus de préparation de l’information financière pour les arrêtés comptables les phases prévisionnelles ou la communication financière mais aussi les processus opérationnels amont concourant à la production de cette information Le Groupe dispose de systèmes d’information permettant la production simultanée des comptes selon les référentiels locaux et les normes du Groupe Ce mécanisme garantit ainsi la cohérence des données dans un contexte de centralisation et de consolidation de l’information dans des délais réduits Sous l’autorité fonctionnelle du Directeur de la comptabilité Groupe (DCGr) la responsabilité de l’établissement des comptes incombe aux Directeurs administratifs et financiers des filiales placés sous l’autorité hiérarchique des Présidents et Directeurs généraux de ces mêmes filiales GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142353LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN TUn manuel définit les normes communes de présentation et d’évaluation du Groupe Ce manuel enrichi année après année est mis à disposition de toutes les entités et permet l’homogénéité de l’information financière remontée PRINCIPES D’ÉLABORATION DES COMPTESLes états financiers consolidés du groupe Renault sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) et dont le règlement d’adoption est paru au Journal officiel de l’Union européenne à la date d’arrêté des comptes La Direction de la comptabilité Groupe rattachée directement au Directeur financier du Groupe est dotée d’un service « Normes comptables » Elle est investie d’une autorité qui lui permet de faire valoir effectivement l’application des principes comptables en vigueur Une communication régulière permet aux collaborateurs de l’entreprise d’être informés des mises à jour et des évolutions des normes Le groupe Renault constitué de deux secteurs opérationnels distincts l’Automobile et le Financement des ventes (RCI Banque) élabore des comptes consolidés à partir d’un outil de consolidation unique structuré selon un plan de comptes unique pour toutes les entités du périmètre de consolidation Il publie des informations semestrielles et annuelles Ces arrêtés sont anticipés par la réalisation de pré clôtures effectuées deux fois par an  au 31 mai pour l’arrêté de juin et au 31 octobre pour la clôture de décembre Des réunions de synthèse sont organisées avec les Commissaires aux comptes en présence de la Direction du Groupe dans le cadre d’un processus continu d’échange avec cette dernière Le CARE est présent à toutes les étapes essentielles de validation de l’information financière et comptable ÉLÉMENTS CLÉS DE LA DÉMARCHE DE CONTRÔLE DE L’INFORMATION FINANCIÈRE ET COMPTABLELe groupe Renault qui dans ses deux secteurs opérationnels doit gérer une décentralisation des opérations dans ses filiales en France ou à l’étranger s’appuie pour cela sur les axes fondamentaux suivants qui permettent la production d’une information financière et comptable de qualité et favorisent la réduction des délais de production des comptes  Pla standardisation des systèmes opérationnels en amont de la comptabilité est systématiquement recherchée  Ple déploiement des modules financiers et comptables de l’ERP choisi par le Groupe dans les entités industrielles et ou commerciales d’ingénierie et financement des ventes à travers le monde L’utilisation d’un tel progiciel permet d’assurer la fiabilité et la cohérence de l’information traitée Notamment la définition et le suivi des profils utilisateurs contribuent au respect des règles de séparation des tâches La fiabilité de l’information comptable et financière est essentiellement assurée par la maîtrise des transactions élémentaires traitées par des systèmes opérationnels en amont dans lesquels sont opérés les premiers actes de contrôle Ils alimentent au travers d’interfaces les systèmes auxiliaires de la comptabilité Ces interfaces font l’objet d’un contrôle systématique garantissant l’exhaustivité de la prise en compte des événements économiques pour chaque processus amont et la centralisation rapide et régulière des données vers la comptabilité Enfin les équipes comptables en liaison avec les équipes informatiques ont développé un processus de sécurisation de l’ERP en cas de défaillance majeure Un plan de continuité de l’exploitation a été élaboré au niveau central Il est déployé dans les filiales utilisatrices de l’ERP CHARTE DES COMMISSAIRES AUX COMPTESDans le cadre du contrôle légal des comptes Renault a pris l’initiative en 2004 de rédiger une charte sur les missions et l’indépendance des Commissaires aux comptes et de la signer avec eux Elle régit ainsi les relations entre le groupe Renault (la société mère et les filiales françaises et étrangères) et ses Commissaires aux comptes Dans le cadre du renouvellement du collège des Commissaires aux comptes en 2014 et afin de tenir compte des évolutions réglementaires en matière d’audit légal cette charte a été actualisée au cours de l’exercice clos COMMUNICATION FINANCIÈREL’importance croissante de la communication financière la multiplicité de ses formes la nécessité impérative de délivrer une information financière de qualité ont conduit le groupe Renault à confier la totalité de la communication financière du Groupe à la Direction des relations financières au sein de la Direction financière et à la doter des fonctions nécessaires à l’accomplissement de cette mission La Direction des relations financières est en charge  Pde la communication avec les marchés financiers  Pdes relations avec les investisseurs et l’actionnariat individuel  Pdes relations avec les agences de notation financière  Pdes relations avec les analystes et investisseurs spécialisés en investissements socialement responsables  Pdes relations avec l’autorité de tutelle (AMF)  Pdu pilotage de l’élaboration des Rapports d’activités annuels et semestriels et de l’information trimestrielle  et du dépôt du Document de référence auprès de l’AMF GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014236Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PRÉSIDEN TRCI  Banque s’est doté d’un dispositif de contrôle interne et de gestion des risques conforme à la réglementation bancaire et financière qui vise à réduire la probabilité de survenance des risques encourus par l’entreprise par la mise en œuvre de plans d’action appropriés Successivement sont abordés ci dessous  Pl’organisation du groupe RCI Banque  Ple cadre général de contrôle interne et de gestion des risques du groupe RCI Banque  Ples instances et acteurs du contrôle interne et de la gestion des risques ORGANISATION DU GROUPE RCI BANQUEL’organisation du groupe RCI Banque vise à développer l’action commerciale liée au financement des ventes à traiter les opérations avec les clients et donne aux fonctions support une vocation plus globale afin d’accompagner le développement international Le pilotage de cette organisation comprend trois volets  Pla ligne hiérarchique  Ple Comité exécutif du groupe RCI Banque organe de Direction générale du Groupe oriente la politique et la stratégie de RCI Banque Ples Comités de direction assurent les relais du Comité exécutif dans la mise en œuvre des opérations nécessaires à l’atteinte des objectifs  Pla ligne fonctionnelle exercée par les Directions métiers et activités joue un rôle de « père technique » aux fins suivantes  Pdéfinir les politiques spécifiques et les règles de fonctionnement (système d’information ressources humaines politique financière gestion des risques de crédit  etc ) Paccompagner les Directions opérationnelles et contrôler s’assurer de la correcte mise en œuvre par ces dernières des politiques définies Le Groupe dispose par ailleurs d’une cartographie normalisée et standardisée de l’ensemble des processus de l’entreprise Pla surveillance  Pen 2014 conformément à l’ordonnance d’application de la CRD IV la surveillance du Groupe a été renforcée en séparant les fonctions de Président et de Directeur Général Par ailleurs une direction de gestion des risques a été créée en remplacement de la filière risques Pen 2015 pour matérialiser davantage ce renforcement de la surveillance le Conseil d’administration s’appuiera sur quatre comités en son sein  un Comité des risques un Comité des rémunérations un Comité des nominations et un Comité stratégique CADRE GÉNÉRAL DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES DU GROUPE RCI BANQUERCI Banque est doté d’un système global de contrôle interne qui vise à recenser analyser et piloter les principaux risques identifiables au regard des objectifs de la Société Le Comité contrôle interne Groupe RCI Banque a validé le cadre général de ce dispositif décrit dans la C harte de contrôle interne Cette charte définit le dispositif applicable à l’ensemble du groupe et précise notamment  Ple dispositif général de pilotage du contrôle interne  Ples dispositifs locaux des filiales succursales et joint ventures  Ples dispositifs spécifiques des différents domaines fonctionnels Le système global de contrôle interne du groupe RCI Banque comprend deux types de contrôles et trois niveaux d’intervention  Ple 1er niveau est constitué par les dispositifs d’autocontrôle de chaque direction et de chaque implantation géographique Ces entités ont notamment en charge pour leur domaine respectif d’activité d’appliquer les procédures existantes et d’effectuer tous les contrôles prévus par ces dernières Le contrôle de premier niveau est essentiellement opérationnel et donc réalisé par des propriétaires de processus qui ont été formés à cet effet au sein de chaque filiale Ce contrôle de premier niveau couvre les principaux risques  Ple 2e niveau est piloté par le département du contrôle permanent et animé par les contrôleurs internes locaux Ces derniers indépendants des unités opérationnelles effectuent des missions d’inspection sur la régularité et la conformité des opérations  Ple 3e niveau est exercé par des organes de contrôle indépendants (autorités de tutelle cabinets indépendants mandatés   etc ) et par le département audit et contrôle périodique du groupe RCI Banque qui met en œuvre le plan d’audit annuel approuvé par le Comité d’audit et des comptes Ce contrôle porte sur la conformité des opérations le respect des procédures le niveau de risque effectivement encouru l’efficacité et le caractère approprié du dispositif de contrôle permanent Les Commissaires aux comptes évaluent le niveau de contrôle interne des processus d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière en tant que de besoin pour l’exercice de leur mission et émettent le cas échéant et des recommandations Le dispositif de gestion des risques opérationnels couvre l’ensemble des macro processus du groupe RCI Banque et comprend les outils suivants  Pla cartographie des risques opérationnels déployée dans toutes les filiales consolidées du groupe RCI Banque identifie les risques opérationnels majeurs qui sont gérés et inspectés périodiquement Cette cartographie des risques opérationnels fait l’objet d’une mise à jour annuelle par les Directions métiers et d’une évaluation par les propriétaires des processus  Pdes dispositifs connexes aux risques opérationnels ont été mis en place pour les risques suivants  risque de non conformité de fraude interne d’externalisation des prestations essentielles ou importantes de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme  Pla base de collecte des incidents identifie les données relatives aux incidents de risques opérationnels afin de mettre en place les actions correctives et préventives et de produire les reportings réglementaires de pilotage et de gestion Le dispositif fixe des seuils nécessitant une communication immédiate de certains incidents au Comité exécutif au Conseil d’administration Comité d’éthique et de conformité (CEC) du groupe Renault et à l’Autorité de c ontrôle p rudentiel et de r ésolution (ACPR)  3 1 7 FINANCEMENT DES VENTES  RCI BANQUE GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142373LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3LE RAPPORT DU PR ÉSIDEN T Ples indicateurs clés de risques permettant de suivre l’évolution de certains risques opérationnels critiques afin de mettre en œuvre en fonction du seuil d’alerte fixé des actions préventives en vue d’anticiper la survenance d’incidents Ces indicateurs sont définis sur les processus clientèles entreprises et grand public crédit réseau refinancement comptabilité et informatique INSTANCES ET ACTEURS DU CONTRÔLE INTERNE ET DE LA GESTION DES RISQUES PLe Conseil d’administration de RCI Banque organe délibérant qui a pour rôle de surveiller et d’orienter le Comité exécutif afin de s’assurer de la mise en œuvre du contrôle interne Il consacre au moins une séance annuelle à des revues complètes du dispositif de contrôle interne et valide le Rapport annuel sur le contrôle interne adressé à l’ACPR et s’appuie sur les travaux du Comité d’audit et des comptes PLe Comité d’audit et des comptes de RCI  Banque est en charge sous la responsabilité du Conseil d’administration de porter son appréciation sur la qualité du contrôle interne et notamment sur les systèmes de mesure de surveillance et de maîtrise des risques Il valide les plans d’audit prend connaissance des résultats des missions d’audit et suit l’avancement des plans d’actions Il examine les projets de comptes sociaux et consolidés et s’assure de la conformité aux standards en vigueur des méthodes adoptées pour l’établissement de ces comptes Il prend connaissance du Rapport de synthèse des Commissaires aux comptes et donne son avis sur la qualité des travaux des Commissaires aux comptes et veille au respect des règles garantissant leur indépendance Il se réunit deux fois par an Ses membres sont nommés par le Conseil d’administration parmi les administrateurs PLe Comité de contrôle interne RCI  Banque réunit quatre fois par an l’ensemble du Comité exécutif et a pour objectif de contrôler la qualité du système de contrôle interne et des dispositifs connexes et de suivre l’évolution des risques opérationnels Il communique au Comité d’audit et des comptes ainsi qu’au Conseil d’administration les informations nécessaires à leurs travaux PDes comités spécifiques (Comités opérationnels Comités financiers risques opérationnels et de conformité Comités de crédit Comité Bâle  II Comités des engagements) assurent un contrôle régulier des différents domaines de risque couverts par le règlement Ils présentent au Comité exécutif des informations quantitatives et qualitatives sur le suivi et la question des risques suivi de l’exposition du Groupe au risque de crédit analyse de la rentabilité globale et par type de produit des sociétés du Groupe contrôle de l’exposition du Groupe aux risques financiers (taux liquidité change contrepartie) et de la conformité des opérations par rapport à la liste des produits autorisés PLe Directeur du département du c ontrôle p ermanent (DCP) rattaché au D irecteur de la gestion des risques est responsable du contrôle permanent du contrôle de la conformité de l’organisation et de l’animation du système général de contrôle interne sur l’ensemble du Groupe Au niveau du pilotage du contrôle interne dans les filiales du groupe RCI Banque le DCP s’appuie sur les contrôleurs internes qui lui sont rattachés fonctionnellement Les contrôleurs internes sont rattachés hiérarchiquement au Directeur général de la filiale De même concernant le pilotage du système de contrôle interne dans les directions du groupe RCI Banque le DCP s’appuie sur des correspondants au sein des fonctions de pilotage PDes propriétaires de processus ont été désignés pour chaque macro processus et sont responsables de la réalisation et de l’actualisation des procédures et des contrôles de premier niveau PDes responsables de veille réglementaire sont chargés de suivre analyser et informer les opérationnels de toute évolution réglementaire impactant RCI Banque dans le cadre du dispositif de contrôle de la conformité mis en œuvre afin de garantir la bonne gouvernance de l’entreprise PDes correspondants métiers sûreté et sécurité informatique interviennent pour leur domaine applicatif et veillent à la bonne application des règles d’accès et de la politique de sécurité informatique PLe Directeur de l’audit et du contrôle périodique du groupe RCI Banque est rattaché au Directeur général et est indépendant du contrôle permanent et intervient dans les différentes filiales selon un plan d’audit annuel validé en Comité d’audit et des comptes Les audits donnent lieu à des rapports écrits avec les recommandations communiquées au Comité de contrôle interne et au Comité d’audit et des comptes Les contrôles effectués sont également portés à la connaissance du Conseil d’administration Ces contrôles sont présentés dans le rapport annuel sur le contrôle interne transmis à l’Autorité de c ontrôle p rudentiel et de r ésolution (ACPR) conformément à la réglementation bancaire GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014238Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES3 2 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI EN  APPLICATION DE L’ARTICLE L  225 235 DU  CODE DE COMMERCE SUR LE RAPPORT DU  PRÉSIDENT DU  CONSEIL D’ADMINISTRATIONExercice clos le 31 décembre 2014Aux Actionnaires En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société Renault et en application des dispositions de l’article L  225 235 du Code de commerce n ous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L  225 37 du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Société et donnant les autres informations requises par l’article L  225 37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de Gouvernement d’entreprise Il nous appartient  Pde vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le Rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière  et Pd’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L  225 37 du Code de commerce étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le Rapport du Président Ces diligences consistent notamment à  Pprendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière sous tendant les informations présentées dans le Rapport du Président ainsi que de la documentation existante  Pprendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante  Pdéterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le Rapport du Président Sur la base de ces travaux nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière contenues dans le Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application des dispositions de l’article L  225 37 du Code de commerce Autres informationsNous attestons que le Rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L  225 37 du Code de commerce Paris La Défense le 16 février 2015Les Commissaires aux comptesKPMG Audit ERNST & YOUNG AuditDépartement de KPMG S A Jean Paul Vellutini Laurent des PlacesJean François Bélorgey Bernard Heller GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142393LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RÉMUNÉRATION DES DI RIGEAN TS3 3 RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS3 3 1 RÉMUNÉRATION ET  AVANTAGE DU  DIRIGEANT  MANDATAIRE  SOCIAL La présente section est relative au dirigeant mandataire social le Président Directeur général M  Carlos Ghosn Conformément aux recommandations Afep Medef et aux préconisations de l’Autorité des marchés financiers (AMF) il est précisé que le dirigeant mandataire social ne cumule sa fonction avec aucun contrat de travail Renault 3 3 1 1 ÉLÉMENTS DE RÉMUNÉRATION Les éléments de rémunération du Président Directeur général dus ou attribués au titre de 2014 qui seront soumis à l’avis consultatif des actionnaires au cours de l’Assemblée générale du 30  avril 2015 sont indiqués dans le présent chapitre et sont également récapitulés dans un tableau figurant au chapitre 6 du Document de référence RÉMUNÉRATION FIXE ET VARIABLEIl est précisé que le Président Directeur général ne perçoit aucune rémunération au titre de la fonction de Président du Conseil d’administration Sur proposition du Comité des rémunérations le Conseil d’administration a arrêté les principes suivants de rémunération pour M  Ghosn en sa qualité de Directeur général Les travaux du Comité des rémunérations ont été réalisés avec l’aide d’un cabinet de consultants spécialisé sur la base d’analyses portant sur les rémunérations pratiquées dans des sociétés comparables du CAC 40 et dans des groupes étrangers du même secteur d’activité Cette rémunération est composée  Pd’une part fixe  Pd’une part variable représentant un pourcentage de la part fixe dont le montant est déterminé en fonction de critères de performance Ces critères de performance sont fixés et leur atteinte est appréciée par le Conseil d’administration La part variable peut s’élever à 150 % de la part fixe si tous les objectifs de performance sont atteints Dans l’hypothèse où la totalité des critères seraient dépassés la part variable pourrait s’élever à 180 % de la part fixe Les critères de performance fixés par le Conseil d’administration sont les suivants  Ple taux de retour sur capitaux propres (10 % maximum)  Pla marge opérationnelle (40 % maximum)  Ple free cash flow (40 % maximum)  Pun critère qualitatif lié à la qualité managériale (60 % maximum) Le critère qualitatif se fonde sur les thèmes suivants  Ple suivi de l’accord de compétitivité en France  affectations des projets véhicules et mécaniques (Renault et partenaires) appréciation des volumes de production affectés à l’horizon 2016 Pla qualité de l’engagement environnemental  positionnement en Europe sur le véhicule électrique émission CO2 des véhicules en Europe Pl’élaboration d’une stratégie R&D pluriannuelle  niveau d’investissement en R&D et suivi du Capex poursuite de la politique de standardisation (approche CMF – Common Modules Families ) et poursuite de la politique de déploiement des modules couverture des produits par Régions Pla RSE  vérification des données extra financières visibilité impact social en matière de diversité et de santé sécurité Ples partenariats  évolution du nombre de projets avec les partenaires développement de synergies et réduction des coûts grâce aux partenariats Ples synergies de l’Alliance  augmentation du montant des synergies évolution des principales synergies Chacun des six thèmes ci dessus pèse pour 10 % dans l’atteinte du critère qualitatif Pour des raisons de confidentialité Renault ne communique pas l’objectif chiffré pour chacun des critères listés ci dessus Renault communique en revanche le degré d’atteinte de ces critères Les modalités de paiement de la part variable sont les suivantes  P25 % de cette part variable est payée en numéraire  Ple solde est payé en actions de façon différée dans les conditions décrites ci dessous L’acquisition définitive des actions reçues au titre de la part variable différée ne pourra intervenir qu’à compter de 2018 sous réserve des conditions suivantes  Pune condition de présence de quatre ans au sein de Renault  Pdes conditions de performance basées sur les critères financiers de la rémunération variable du Président Directeur général et appréciées sur trois exercices successifs Le nombre d’actions acquises par le Président Directeur général sera déterminé en fonction du montant de la part variable différée du risque de non paiement de cette part variable différée et de la performance du Groupe sur une période de trois années Au titre de l’exercice 2014 le Conseil d’administration a décidé sur proposition du Comité des rémunérations que le montant de la part fixe serait de 1 230 000 euros Le montant de la part fixe est inchangé depuis 2011 Concernant la part variable le Conseil d’administration a estimé sur proposition du Comité des rémunérations que le degré d’atteinte des critères financiers s’établissait à 90 % de la part fixe et le degré d’atteinte du critère qualitatif à 57 5 % de la part fixe Ainsi au titre de l’exercice 2014 le Conseil d’administration a arrêté la part variable du Président Directeur général à 147 5  % de la part fixe soit un montant de 1  814  250  euros (contre 112 6  % de la part fixe soit 1 384 980 euros au titre de 2013) Le Conseil du 11 février 2015 sur proposition du Comité des rémunérations a décidé les modalités de paiement suivantes de la part variable  Ppart variable versée en numéraire (25  % de la part variable)  453 563 euros  Ppart variable versée sous forme d’actions de façon différée (75 % de la part variable)  1 360 687 euros GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014240Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RÉMUNÉRATION D ES DIRIGEAN TSRÉMUNÉRATION VARIABLE PLURIANNUELLELe Président Directeur général ne perçoit pas de rémunération variable pluriannuelle RÉMUNÉRATION VARIABLE EXCEPTIONNELLELe Président Directeur général n’a perçu aucune rémunération exceptionnelle au cours de l’année 2014 ÉLÉMENT DE RÉMUNÉRATION DE LONG TERMEDepuis 2013 le groupe Renault a décidé de ne plus mettre en œuvre de plans de stock options et de mettre en œuvre uniquement des plans d’action de performance Le Président Directeur général bénéficie ainsi d’actions de performance conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée générale du 30  avril 2013 Les conditions de ces plans sont décrites au chapitre 3 3 3 ci après Actions de performance (autorisation de l’Assemblée générale du 30 avril 2013)Le Président Directeur général bénéficie d’actions de performance dans les mêmes conditions que les autres cadres du Groupe sous réserve d’un critère de performance supplémentaire appliqué en sa qualité de mandataire social Dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée générale extraordinaire du 30  avril 2013 le Conseil d’administration du 12  février 2014 sur proposition du Comité des rémunérations a attribué 100  000  actions de performance au Président Directeur général au titre de 2014 Il est rappelé que les attributions d’actions de performance sont conditionnées au respect des plafonds suivants  Ple nombre total d’actions de performance attribuées ne peut excéder 1 5  % du capital social sur trois ans soit en moyenne 0 5  % du capital social par an  Ple nombre d’actions de performance attribuées au Président Directeur général ne peut excéder 15 % du total des actions attribuées Sur les 100  000  actions de performance attribuées le nombre d’actions définitivement acquises dépendra des critères de performance suivants  Ple free cash flow pour un tiers des actions  Pla variation de la marge opérationnelle automobile en point de pourcentage par rapport à un panel de constructeurs automobiles avec les mêmes drivers géographiques et sectoriels pour un tiers des actions (PSA auto Fiat auto EMEA VW Brand et Skoda Brand)  Pun critère externe basé sur le total shareholder return (TSR) en ligne avec les pratiques du CAC 40 pour un tiers des actions À l’exception du dernier critère relatif au TSR applicable uniquement au Président Directeur général ces critères sont les mêmes pour tous les bénéficiaires d’actions de performance Pour des raisons de confidentialité Renault ne communique pas l’objectif chiffré pour chacun des critères listés ci dessus Renault communiquera en revanche le degré d’atteinte de ces critères Ces critères sont appréciés sur une période de trois années (2014 2015 2016) En outre l’acquisition définitive des actions de performance est soumise à une condition de présence de quatre ans à compter de l’attribution soit jusqu’en 2018 Le Président Directeur général est soumis à une obligation de conservation de 25 % des actions de performance définitivement acquises à l’issue de la période d’acquisition jusqu’au terme de son mandat JETONS DE PRÉSENCELes modalités de répartition des jetons de présence sont rappelées en chapitre  3 3 2 2 du Document de référence En sa qualité d’administrateur de Renault M  Ghosn a perçu 48 000 euros brut au titre de l’exercice 2014 INDEMNITÉ DE DÉPART ET DE NON CONCURRENCELe Président Directeur général ne bénéficie d’aucune clause d’indemnité de départ ou de non concurrence au titre de l’exercice 2014 À compter de 2015 le Conseil d’administration a autorisé un accord de non concurrence dont les modalités sont décrites dans le Rapport des Commissaires aux comptes figurant au chapitre 4 RÉGIME DE RETRAITE SUPPLÉMENTAIRELe Président Directeur général bénéficie du régime collectif de retraite supplémentaire mis en place au profit des membres du Comité exécutif Groupe Ce régime est ouvert à de nouveaux bénéficiaires Ce régime a été approuvé par le Conseil d’administration lors de ses séances du 28  octobre 2004 et du 31  octobre 2006 et approuvé par l’Assemblée générale du 30  avril 2010 (10e résolution) Ce régime a été confirmé par le Conseil d’administration du 12 février 2014 et approuvé par l’Assemblée générale du 30 avril 2014 (7e résolution) Le régime de retraite supplémentaire au bénéfice du Président Directeur général comprend  Pun régime à cotisations définies de 8  % de la rémunération annuelle comprise entre huit et seize fois le plafond annuel de la Sécurité sociale pris en charge à 5 % par l’entreprise et à 3 % par le bénéficiaire  Pun régime à prestations définies de type additif Le bénéfice de ce régime est conditionné à une ancienneté de cinq ans minimum et une ancienneté CEG d’au moins deux  ans Le montant annuel est égal à 10  % de la rémunération de référence augmentée de 1 40 % par année d’ancienneté CEG au delà de cinq ans et 0 40 % par année d’ancienneté hors CEG dès que l’ancienneté Renault est supérieure à 5 ans Ce montant est plafonné à 30 % de la rémunération de référence La rémunération de référence utilisée pour le calcul des montants de retraite prévus par le régime à prestations définies est égale à la moyenne des trois rémunérations les plus élevées au cours des dix dernières années précédant le départ en retraite La rémunération d’activité de référence est plafonnée à 65 fois le plafond annuel de la Sécurité s ociale En tout état de cause le montant de la retraite totale du Président Directeur général sera inférieur ou égal à 45 % de sa rémunération de référence Enfin le bénéfice du régime de retraite supplémentaire est conditionné à la présence du Président Directeur général dans le Groupe au moment où il fait valoir ses droits à la retraite GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142413LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RÉMUNÉRATION DES DI RIGEAN TS3 3 1 2 TABLEAUX RÉCAPITULATIFSLes tableaux suivants ont été établis selon les recommandations de l’Afep Medef et de l’AMF TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS ET DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES À M  CARLOS GHOSN(Tableau n° 1 selon les recommandations Afep Medef)20142013 2012CARLOS GHOSN – Président Directeur généralRémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 3 098 509 2 669  142 2 728 356 (1)Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice (détaillées au tableau 4) 0 0 (3)750 258 (2)Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice(détaillées au tableau 6)4 117 321 0 0TOTAL7 219 830 2 669  142 3 478 614(1) Suite à la signature de l’Accord de compétitivité le versement de 30 % de la part variable incluse dans cette somme est reporté et conditionné au respect par Renault de l’ensemble de ses engagements à durée déterminée pris dans le cadre de cet Accord (2) Le modèle de valorisation retenu dans les comptes consolidés est un modèle mathématique de type binomial adapté pour lequel est anticipé un exercice des options ou droits d’attribution réparti linéairement sur la période d’exercice La valorisation des options reportée dans cette colonne correspond à la charge comptable totale de la période d’exercice soit 4 ans (cf chapitre 4 note 18 H de l’annexe aux comptes consolidés) (3) Aucune option n’a été attribuée au cours de l’exercice 2013 Les attributions au titre de l’exercice 2013 ont été réalisées le 13 12 2012 Voir tableau 4 ci après TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS DE M  CARLOS GHOSN(Tableau n° 2 selon les recommandations Afep Medef)a) La rémunération totale du Président Directeur général versée par Renault SA et les sociétés qu’elle contrôle a été la suivante (en euros)  CARLOS GHOSNMONTANTS 2014MONTANTS 2013 MONTANTS 2012DUS VERSÉS DUS VERSÉS DUS VERSÉSRémunération fixe 1 230 000 1 230 000 1 230 000 1 230 000 1 230 000 1 230 000Rémunération variable payée en numéraire 453 563 346 245 346 245 1 007 370 1 439 100 (1 )1 599 000Rémunération variable payée en actions sous conditions (2 )1 360 687 0 1 038 735 Jetons de présence 48 000 48 0000 48 000 48 000 48 000 48 000Avantages en nature 6 259 6 259 6 162 6 162 11 256 11 256TOTAL 3 098 509 1 630 504 2 669  142 2 291 532 2 728 356 2 888 256 (1 ) Suite à la signature de l’Accord de compétitivité le versement de 30 % de cette somme est reporté et conditionné au respect par Renault de l’ensemble de ses engagements à durée déterminée pris dans le cadre de cet Accord (2 ) À compter de la part variable de l’année 2013 le Conseil d’administration a décidé que 75 % de la part variable due au titre d’un exercice serait convertie sous forme d’actions dont l’acquisition serait soumise à des conditions de performance et de présence Pour la description de ce mécanisme voir § 3 3 1 1 b) Rémunération en qualité de Président Directeur général de Nissan Motors Co Ltd Conformément aux informations publiées par Nissan les 30 juin 2013 et 30 juin 2014 dans son document annuel Yukashoken Hokokusho pour respectivement l’exercice fiscal 2012 (du 1er avril 2012 au 31 mars 2013) et l’exercice fiscal 2013 (du 1er avril 2013 au 31 mars 2014) la rémunération totale que M  Carlos Ghosn a reçue au titre de ses fonctions de Président Directeur général de Nissan Motors Co Ltd était de 988 millions de yens pour l’exercice fiscal 2012 et 995 millions pour 2013 EXERCICE FISCAL (DU 1ER AVRIL 2013 AU 31 MARS 2014) RÉMUNÉRATION STOCK OPTIONS TOTAL2013995* 0 995** Chiffres publiés par Nissan conformément à la norme comptable JGAAP Cette information est directement accessible ainsi que toutes ses mises à jour sur le site Internet de Renault à l’adresse suivante  http group renault com finance gouvernance activite du conseil dadministration GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014242Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RÉMUNÉRATION D ES DIRIGEAN TSc) Rémunération en qualité d’administrateur d’AVTOVAZEn sa qualité d’administrateur d’AVTOVAZ M  Carlos Ghosn perçoi t des jetons de présence En 2014 toutefois M  Ghosn n’a pas reçu de rémunération pour sa participation au Conseil d’administration d’AVTOVAZ au titre de 2013 à l’instar des autres membres du Conseil TABLEAU RÉCAPITULATIF DES AVANTAGES DU DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL(Tableau n° 3 selon les recommandations Afep Medef)DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL CONTRAT DE TRAVAILRÉGIME DE RETRAITE SUPPLÉMENTAIREINDEMNITÉS OU AVANTAGES DUS OU SUSCEPTIBLES D’ÊTRE DUS EN RAISON DE LA CESSATION OU DU CHANGEMENT DE FONCTIONSINDEMNITÉS RELATIVES À UNE CLAUSE DE NON CONCURRENCEAUTRES RÉMUNÉRATIONSCARLOS GHOSNPrésident Directeur généralNon Oui Non Non NonOPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS ATTRIBUÉES AU DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL(Tableau n° 4 selon les recommandations Afep Medef)N° ET DATE DU PLANNATURE DES OPTIONSVALORISATION DES OPTIONS SELON LA MÉTHODE RETENUE POUR LES COMPTES CONSOLIDÉS (1)NB D’OPTIONS ATTRIBUÉES PRIX D’EXERCICEPÉRIODE D’EXERCICECARLOS GHOSNN° 1829 04 2011 ACHAT 931 000 100 000 (2)38 80 €Du 30 04 2015au 28 04 2019N° 1908 12 2011 ACHAT 558 000 100 000 (3)26 87 €Du 09 12 2015au 07 12 2019N° 2013 12 2012 ACHAT 750 258 150 000 (4)37 43 €Du 13 12 2016 au 12 12 2020(1) Le modèle de valorisation retenu dans les comptes consolidés est un modèle mathématique de type binomial adapté pour lequel est anticipé un exercice des options ou droits d’attribution réparti linéairement sur la période d’exercice La valorisation des options reportée dans cette colonne correspond à la charge comptable totale de la période d’exercice soit 4 ans (cf chapitre 4 note 18 H de l’annexe aux comptes consolidés) (2) Au regard de l’atteinte des critères de performance du plan le Conseil d’administration du 12 février 2014 a décidé l’attribution définitive de la totalité des options attribuées initialement (3) 50 000 après le calcul du résultat suite aux conditions de performance (4) Au regard de l’atteinte des critères de performance du plan le Conseil d’administration du 12 février 2014 a décidé l’attribution définitive de 88 48 % des 150 000 options attribuées initialement soit 132 720 actions OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS LEVÉES DURANT L’EXERCICE PAR M  CARLOS GHOSN(Tableau n° 5 selon les recommandations Afep Medef)N° ET DATE DU PLANNB D’OPTIONS LEVÉES DURANT L’EXERCICE PRIX D’EXERCICE ANNÉE D’ATTRIBUTIONCARLOS GHOSN Néant ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES DURANT L’EXERCICE À M  CARLOS GHOSN(Tableau n° 6 selon les recommandations Afep Medef)N° ET DATE DU PLANNOMBRE D’ACTIONSVALORISATION DES ACTIONS SELON LA MÉTHODE RETENUE POUR LES COMPTES CONSOLIDÉSDATE D’ACQUISITIONDATE DE DISPONIBILITÉCONDITIONS DE PERFORMANCECARLOS GHOSNN°21 12 02 2014 100 000 4 117 321 12 02 2018 12 02 2018 Oui GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142433LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RÉMUNÉRATION DES DI RIGEAN TS3 3 2 RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS L’Assemblée générale peut allouer aux administrateurs à titre de jetons de présence une rémunération dont le montant reste maintenu jusqu’à décision nouvelle 3 3 2 1 MONTANTL’Assemblée générale mixte du 29  avril 2011 a fixé à 1  200  000  euros le montant annuel des jetons de présence à répartir entre les administrateurs pour l’exercice alors en cours et les exercices suivants jusqu’à nouvelle décision Il incombe au Conseil de procéder à cette répartition 3 3 2 2 MODALITÉS DE RÉPARTITIONL’article 21 1 du Code Afep Medef recommande que les jetons de présence versés aux administrateurs comportent une part variable liée à la participation effective au Conseil et aux comités Cette part variable doit être prépondérante par rapport à la part fixe Afin de se conformer à cette recommandation le Conseil d’administration de Renault a décidé le 8 octobre 2014 de modifier les règles de répartition et de calcul des jetons de présence À compter de l’exercice 2014 les nouvelles règles de calcul suivantes seront applicables  Pjetons versés au titre du Conseil d’administration  Pune part fixe de 18 000 euros par an liée à l’appartenance au Conseil Pune part variable de 6 000 euros par séance liée à la présence effective des membres aux réunions du Conseil Les parts fixes et variables sont plafonnées à un montant global de 48 000 euros par administrateur et par an  Pjetons versés au titre des comités  Pune part fixe de 1 500 euros par an liée à l’appartenance à un comité Pune part variable de 3 000 euros par séance liée à la présence effective des membres aux réunions des comités plafonnée à  P6  000  euros par membre et par an pour les comités autres que le CARE P9  000  euros par membre et par an pour le Comité de l’audit des risques et de l’éthique Les parts fixes et variables sont plafonnées à un montant global de  P7 500 euros par membre et par an pour les comités autres que le CARE P10 500 euros par an pour les membres du CARE  Ppour la présidence d’un comité  Pun jeton de 7 500 euros par an au titre de la Présidence d’un comité Pun jeton de 15 000 euros par an au titre de la Présidence du Comité de l’audit des risques et de l’éthique Au titre de l’exercice 2014 le montant total brut des jetons de présence alloués aux administrateurs s’est élevé à 1 182 000 euros (1 099 825 euros en 2013) ACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES DISPONIBLES DURANT L’EXERCICE POUR M  CARLOS GHOSN(Tableau n° 7 selon les recommandations Afep Medef)N° ET DATE DU PLANNB D’ACTIONS DEVENUES DISPONIBLES DURANT L’EXERCICE CONDITIONS D’ACQUISITIONCARLOS GHOSN Néant GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014244Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RÉMUNÉRATION D ES DIRIGEAN TSTABLEAU DE SYNTHÈSETableau sur les jetons de présence et les autres rémunérations perçues par les mandataires sociaux non dirigeantsTAUX DE PARTICIPATION POUR L’ENSEMBLE DES CONSEILS D’ADMINISTRATION ET DES COMITÉS AU COURS DE 2014 (1)MONTANT BRUT DES JETONS DE PRÉSENCE ALLOUÉS (en euros) (2)ADMINISTRATEURS CONSEILCOMITÉ DE L’AUDIT DES RISQUES ET DE L’ÉTHIQUECOMITÉ DES RÉMUNÉRATIONSCOMITÉ DES NOMINATIONS ET DE LA GOUVERNANCECOMITÉ DE STRATÉGIE INTERNATIONALECOMITÉ DE STRATÉGIE INDUSTRIELLE20142013M Ghosn 100 % 48 000 48 000M Azéma (3) (4)100 % 100 % 100 % 54 107 60 000M Belda 71 % 100 % 100 % 100 % 78 000 72 000M de Croisset 86 % 100 % 100 % 66 000 63 000M Delpit (4) (6)25 % 0 % 52 500M Desmarest 86 % 100 % 100 % 100 % 78 000 72 000M Faure (3) (4)57 %100 % 100 % 57 000 52 512M Garnier 71 % 50 % 50 % 100 % 72 000 75 000M Gentil 100 % 100 % 100 % 63 000 63 000Mlle Koike (5)57 % M Ladreit de Lacharrière 71 % 100 % 100 % 70 500 70 500Mme de La Garanderie 100 % 100 % 100 % 66 000 60 000M Lagayette 100 % 100 % 100 % 81 000 75 000M Ostertag 100 % 100 % 100 % 66 000 63 000M Personne 100 % 100 % 100 % 59 250 55 500M Riboud 86 % 48 000 45 000Mme Rih 100 % 100 % 100 % 59 250 55 500M Saïkawa 100 % 100 % 55 500 49 500Mme Sourisse 100 % 100 % 58 500 49 500M Thomas (4)100 %25 714 M Turrini (3) (4)100 %17 143(1) Pour les administrateurs dont le mandat au sein du Conseil ou de l’un des comités a commencé ou pris fin au cours de l’exercice 2014 le taux de participation est calculé sur la durée du mandat et non pas sur la durée de l’exercice (2) Les montants bruts sont calculés en fonction des modalités de calcul adoptées en 2014 et rappelées au paragraphe 3 3 2 2 ci dessus (3) Administrateurs représentant l’État (4) Administrateurs dont le mandat au sein du Conseil ou d’un comité a débuté ou a pris fin au cours de l’année 2014 (5) Mlle Koike a indiqué qu’elle renonçait à ses jetons de présence au titre de l’année 2013 année de sa nomination en qualité d’administrateur Le Conseil d’administration du 12 février 2014 a pris acte de ce renoncement Au titre de 2014 Mlle Koike a fait don de ses jetons à une organisation non gouvernementale (6) M Delpit a renoncé à ses jetons de présence au titre de l’année 2014 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142453LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RÉMUNÉRATION DES DI RIGEAN TS3 3 3 1 CADRE JURIDIQUEL’Assemblée générale mixte du 30 avril 2013 dans sa quatorzième résolution a autorisé le Conseil d’administration à procéder en une ou plusieurs fois au bénéfice du mandataire social et de certains salariés de la Société et des sociétés et des groupements qui lui sont liés dans les conditions visées à l’article  L   225 197 1 du Code de commerce à des attributions gratuites d’actions existantes ou à émettre (dites actions de performance) Il est rappelé que les attributions d’actions de performance consenties dans le cadre de l’autorisation susmentionnée sont conditionnées au respect des plafonds suivants  Ple nombre total d’actions de performance attribuées ne peut excéder 1 5 % du capital social sur trois ans soit 0 5 % du capital social par an  Ple nombre d’actions de performance attribuées au Président Directeur général ne peut excéder 15 % du total des actions attribuées  Ple nombre d’actions de performance attribuées aux membres du Comité exécutif ne peut excéder 30  % du total des actions attribuées en ce compris les actions de performance attribuées au Président Directeur général L’Assemblée générale conditionne expressément l’attribution d’actions de performance au respect de critères de performance qui sont définis avec la construction des budgets Les attributions d’actions de performance en application de la quatorzième résolution de l’Assemblée générale mixte du 30  avril 2013 n’entraînent aucune dilution pour les actionnaires les actions de performance étant des actions autodétenues par la Société 3 3 3 2 POLITIQUE GÉNÉRALE D’ATTRIBUTION DES PLANSLE COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONSLe Conseil d’administration approuve les plans d’attribution d’actions de performance sur la base des travaux et recommandations du Comité des rémunérations Ce comité examine les propositions d’attribution à certains salariés du Groupe présentées par le Président conformément au dispositif général arrêté par l’Assemblée générale LES FINALITÉS DE L’ATTRIBUTION D’ACTIONSL’attribution d’actions de performance vise en premier lieu à associer personnellement l’encadrement mondial du groupe Renault en particulier les membres des organes de direction au développement de la valeur du Groupe en le faisant participer à la propriété de l’entreprise Elle permet également de distinguer les cadres contribuant par leur action particulièrement positive aux résultats du Groupe Elle sert enfin à fidéliser les cadres auxquels l’entreprise tient particulièrement en particulier les cadres à fort potentiel de développement professionnel L’attribution d’actions accroît leur engagement et leur motivation pour la mise en œuvre du progrès et de la croissance de l’entreprise Ce dispositif s’avère un élément du renforcement du rôle des centres de responsabilité dans tout le Groupe dans le monde et ce plus particulièrement dans l’Automobile les filiales commerciales les ingénieries véhicule et mécanique les responsables d’usine carrosserie et mécanique les filiales industrielles et l’ensemble des responsables de programmes et de projets de véhicules et d’organes Il vaut également pour le Financement des ventes ainsi que pour les responsables des grandes fonctions tertiaires du Groupe LA POLITIQUE D’ATTRIBUTION D’ACTIONSL’attribution est différenciée selon le niveau de responsabilité et de contribution des attributaires selon l’appréciation de leurs performances de leurs résultats et selon l’évaluation de leur potentiel de développement Les attributaires se divisent en trois catégories Les dirigeantsL’équipe des dirigeants est constituée de 29  membres du Comité de direction Renault (CDR) y compris les membres du Comité exécutif Groupe (CEG) qui étaient au nombre de 11 au 1er mars 2015 La part des plans d’attribution d’actions de performance attribuée au Président Directeur général et aux membres du CEG (y compris le Président Directeur général) ne dépasse pas respectivement 15 % et 30 % des actions de performance attribuées Les cadres dirigeantsLes cadres dirigeants sont attributaires et bénéficient en principe de dotations variables selon leur niveau de responsabilité performance et résultats Certains cadres dirigeants peuvent ne pas être attributaires Les autres cadres attributairesLes autres attributaires sont le plus souvent des cadres supérieurs et des cadres à fort potentiel de développement professionnel managérial ou d’expertise Les systèmes d’appréciation et de sélection de ces attributaires sont nombreux et complémentaires (niveau de responsabilité entretien annuel comités de carrière suivi spécifique pour les cadres à potentiel part de rémunération variable selon les postes   etc )  ces systèmes constituent un faisceau d’observations permettant de réellement distinguer les plus méritants L’ensemble de ces catégories d’attributaires représente environ 900 cadres chaque année Pour information le nombre total d’attributaire a été de 892 au titre du plan 2012 861 au titre du plan 2013 898 au titre du plan 2014 3 3 3 3 TABLEAUX RÉCAPITULATIFS DES PLANSHISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHATS D’ACTIONS ET D’ACTIONS DE PERFORMANCELes Plans n° 12 et 14 sont des plans d’options de souscription d’actions les Plans n° 17 18 19 et 20 sont des plans d’options d’achat d’actions Les Plans n° 17 bis 18 bis 19 bis 20 bis et 21 bis sont des plans d’attribution d’actions de performance dont le mandataire social n’est pas bénéficiaire 3 3 3 RÉMUNÉRATION DES CADRES DIRIGEANTS  ACTIONS DE PERFORMANCE GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014246Renseignements sur le site www renault comLE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3RÉMUNÉRATION D ES DIRIGEAN TSLe Plan n° 21 est un plan d’attribution d’actions de performance L es actions de ce plan attribuées au Président Directeur général sont soumises à un critère de performance supplémentaire par rapport aux actions de ce plan attribuées à d’autres bénéficiaires Le volume des Plans en cours au 31 12 2014 représente 1 48 % du capital HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS DE PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS(Tableau n° 8 selon les recommandations Afep Medef)PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONSDATE D’ATTRIBUTION DATE DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONNB TOTAL D’ACTIONS POUVANT ÊTRE SOUSCRITES OU ACHETÉESDONT MANDATAIRE SOCIAL CARLOS GHOSNPOINT DE DÉPART D’EXERCICE DES OPTIONSDATE D’EXPIRATIONPRIX DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT (1)NB D’ACTIONS SOUSCRITES AU 31 12 2014NB CUMULÉ D’OPTIONS ANNULÉES OU CADUQUES AU 31 12 2014OPTIONS RESTANTES AU 31 12 2014Autorisation de l’Assemblée générale des actionnaires du 4 mai 2006Plan n° 12 04 05 2006 1 674 700 100 000 05 05 2010 03 05 2014 87 98 3 000 1 671 700 0Plan n° 14 05 12 2006 1 843 300 200 000 06 12 2010 04 12 2014 93 86 0 1 843 300 0Autorisation de l’Assemblée générale des actionnaires du 29 avril 2011Plan n° 17 (2)29 04 2011 176 000 0 30 04 2015 28 04 2019 38 80 0 176 000 0Plan n° 18 29 04 2011 490 000 100 000 30 04 2015 28 04 2019 38 80 0 11 388 478 612Plan n° 19 (3)08 12 2011 300 000 100 000 09 12 2015 07 12 2019 26 87 0 150 000 150 000Plan n° 20 (4)13 12 2012 447 800 150 000 13 12 2016 12 12 2020 37 43 0 51 578 396 222(1) Le prix de souscription ou d’achat est égal à la moyenne des cours cotés aux vingt séances de Bourse précédant la date du Conseil d’administration (2) Le Conseil d’administration du 15 février 2012 a constaté que l’objectif de marge opérationnelle pour 2011 n’a pas été atteint Par conséquent toutes les options du Plan n° 17 sont annulées Pour les plans n° 15 16 l’objectif de la marge opérationnelle n’ayant pas été atteint toutes les options de ces plans sont perdues (Conseil d’administration du 11 février 2009 et Conseil d’administration du 10 février 2010) (3) Le Conseil d’administration du 13 février 2013 a constaté que l’objectif de marge opérationnelle pour 2012 n’a pas été atteint et que l’objectif de FCF a été atteint Par conséquent 50 % des options du Plan n° 19 sont annulées (4) Le Conseil d’administration du 12 février 2014 a constaté une atteinte des critères de performance à hauteur de 88 48 % Par conséquent 11 52 % des options du Plan n° 20 sont annulées HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS DE PLANS D’ACTION DE PERFORMANCE(Tableau 9 selon les recommandations Afep Medef)PLANS D’ACTION DE PERFORMANCEDATE D’ATTRIBUTION DATE DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONNB TOTAL D’ACTIONS ATTRIBUÉESDONT MANDATAIRE SOCIALCARLOS GHOSNDATE D’ACQUISITION DÉFINITIVEDATE DE FIN DE CONSERVATIONACTIONS ANNULÉES AU 31 12 2014ACTIONS RESTANTES AU 31 12 2014Plan n° 17 bis Actions (1)29 04 2011 544 300 0 30 04 2013 30 04 2015 544 300 0Plan n° 18 bis Actions 29 04 2011 1 233 400 0 30 04 2014 30 04 2016 57 603 1 175 797Plan n° 19 bis Actions (2)08 12 2011 609 900 0 09 12 2013 09 12 2015 312 050 297 850Plan n° 20 bis Actions (3)13 12 2012 679 900 0 13 12 2014 12 12 2016 93 939 585 961Plan n° 21 Actions 12 02 2014 313 807 100 000 12 02 2018 12 02 2018 1 500 312 307Plan n° 21 bis Actions 12 02 2014 980 045 0 12 02 2017 12 02 2019 1 300 978 745(1) Le Conseil d’administration du 15 février 2012 a constaté que l’objectif de marge opérationnelle pour 2011 n’a pas été atteint Par conséquent toutes les actions du Plan n° 17 bis sont annulées Pour le plan n° 16 bis l’objectif de la marge opérationnelle n’ayant pas été atteint toutes les actions de ce plan sont perdues (Conseil d’administration du 10 février 2010) (2) Le Conseil d’administration du 13 février 2013 a constaté que l’objectif de marge opérationnelle pour 2012 n’a pas été atteint et que l’objectif de FCF a été atteint Par conséquent 50 % des actions du Plan n° 19 bis sont annulées (3) Le Conseil d’administration du 12 février 2014 a constaté une atteinte des critères de performance à hauteur de 88 48 % Par conséquent 11 52 % des actions du Plan n° 20 bis sont annulées GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142473LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3IN FORMATION SU R LES TRANSACTIO NS SU R TITRESINFORMATION RELATIVE AUX 10 SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX(Tableau 10 selon les recommandations Afep Medef)SYNTHÈSE DES OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES AUX 10 PREMIERS SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX ATTRIBUTAIRES ET OPTIONS LEVÉES PAR CES DERNIERSNB TOTAL D’OPTIONS ATTRIBUÉES D’ACTIONS SOUSCRITES OU ACHETÉES PRIX D’EXERCICE PLAN N° 18 PLAN N° 19 (1)PLAN N° 20 (2)Options consenties par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution des options aux 10 salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé (information globale) 478 800Plan 18 = 38 80 €Plan 19 = 26 87 €Plan 20 = 37 43 € 240 000 62 000 176 800Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment levées par les 10 salariés de l’émetteur et de ces sociétés dont le nombre d’options ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé (information globale) Néant(1) Le Conseil d’administration du 13 février 2013 a constaté que l’objectif de marge opérationnelle pour 2012 n’a pas été atteint Par conséquent 50 % des options du Plan n° 19 sont annulées (2) Le Conseil d’administration du 12 février 2014 a constaté une atteinte des critères de performance à hauteur de 88 48 % Par conséquent 11 52 % des options du Plan n° 20 sont annulées SYNTHÈSE DES ACTIONS DE PERFORMANCE CONSENTIES AUX 10 PREMIERS SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX ATTRIBUTAIRES ET ACTIONS DÉFINITIVEMENT ACQUISES PAR CES DERNIERSNB TOTAL D’ACTIONS ATTRIBUÉES PLAN N° 18 BIS PLAN N° 19 BIS (1)PLAN N° 20 BIS (2)PLAN N° 21 BISActions attribuées par l’émetteur et toute société comprise dans le périmètre d’attribution aux 10 salariés de l’émetteur et de toute société comprise dans ce périmètre dont le nombre d’actions ainsi attribuées est le plus élevé (information globale)222 000 110 000 34 000 78 000 185 000Actions détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment acquises par les 10 salariés de l’émetteur et de ces sociétés dont le nombre d’actions ainsi acquises est le plus élevé (information globale) Néant(1) Le Conseil d’administration du 13 février 2013 a constaté que l’objectif de marge opérationnelle pour 2012 n’a pas été atteint Par conséquent 50 % des actions du Plan n° 19 bis sont annulées (2) Le Conseil d’administration du 12 février 2014 a constaté une atteinte des critères de performance à hauteur de 88 48 % Par conséquent 11 52 % des actions du Plan n° 20 bis sont annulées 3 3 3 4 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESLa perte du bénéfice des actions de performance est conforme aux dispositions réglementaires avec perte totale en cas de démission et décision au cas par cas pour les départs à l’initiative de l’entreprise Conformément au Code Afep Medef le dirigeant mandataire social a pris l’engagement formel de ne pas recourir à des opérations de couverture de son risque sur les actions de performance et ce jusqu’à la fin de la période de conservation des actions fixée par le Conseil d’administration 3 4 INFORMATION SUR  LES  TRANSACTIONS SUR  TITRES Le Conseil d’administration ainsi que certains collaborateurs du Groupe qui ont accès dans le cadre de leur fonction à des informations privilégiées ont la qualité d’initiés au sens de l’article 622 2 du règlement général de l’AMF Dans ce cadre la Société conformément aux dispositions de l’article L  621 18 4 du Code monétaire et financier tient une liste à disposition de l’AMF des personnes qualifiées d’initiés permanents Conformément aux dispositions du règlement général de l’AMF les personnes concernées au sein de la Société sont informées des règles de bonne conduite et des obligations déclaratives applicables aux opérations réalisées à titre personnel sur les titres de la Société auprès de l’AMF et de la Société GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014248Renseignements sur le site www renault comMARGE OPÉRATIONNELLEen 2014 en M€1 609ET 3 9 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES Les éléments du Rapport fi nancier annuel sont identifi és dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFAGROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142494 1 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS 2504 2 COMPTES CONSOLIDÉS 2524 2 1 Compte de résultat consolidé 2524 2 2 Résultat global consolidé 2534 2 3 Situation financière consolidée 2544 2 4 Variation des capitaux propres consolidés 2564 2 5 Flux de trésorerie consolidés 2574 2 6 Notes annexes aux comptes consolidés 2584 3 RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 3164 3 1 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 3164 3 2 Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 3174 4 LES COMPTES SOCIAUX DE RENAULT 3204 4 1 États de synthèse 3204 4 2 Annexe aux comptes annuels 3224COMPTES GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014250Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSO LIDÉS4 1 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS RENAULTExercice clos le 31 décembre 2014 Aux Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31  décembre 2014 sur  Ple contrôle des comptes consolidés de la société Renault tels qu’ils sont joints au présent rapport  Pla justification de nos appréciations  Pla vérification spécifique prévue par la loi Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉSNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France  ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation II JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONSEn application des dispositions de l’article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants  Plors de l’arrêté de ses comptes le groupe Renault est conduit à effectuer des estimations et à formuler des hypothèses concernant notamment la valeur de certains postes d’actif de passif de produits et de charges dont les principaux sont recensés dans la note 2 B de l’annexe Nous avons pour l’ensemble de ces éléments vérifié le caractère approprié des règles et des méthodes comptables suivies et des informations données dans les notes Nous avons également examiné la cohérence des hypothèses retenues la traduction chiffrée de celles ci ainsi que la documentation disponible et procédé sur ces bases à l’appréciation du caractère raisonnable des estimations réalisées  Pcomme respectivement indiqué dans les notes 12 A et 13 A de l’annexe le Groupe comptabilise sa participation dans Nissan et sa participation dans AVTOVAZ selon la méthode de la mise en équivalence  nos diligences relatives au périmètre de consolidation ont compris l’examen des éléments de droit et de fait observés au sein de l’Alliance et sous tendant le caractère approprié de cette méthode  Pdans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre société nous avons examiné les modalités de l’inscription à l’actif des frais de développement ainsi que celles retenues pour leur amortissement et pour la vérification de leur valeur recouvrable et nous avons vérifié que les notes 2 K et 10 A2 fournissent une information pertinente  Pcomme indiqué dans la note 8 B de l’annexe le Groupe a décidé de reconnaître une partie des impôts différés actifs nets de l’intégration fiscale France  nous avons examiné la cohérence des hypothèses sous tendant les prévisions de bénéfices imposables et les consommations de reports déficitaires en résultant la traduction chiffrée de celles ci ainsi que la documentation disponible et procédé sur ces bases à l’appréciation du caractère raisonnable des estimations réalisées Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142514COMPTES4RAPPORT DES COMMIS SAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSO LIDÉSIII VÉRIFICATION SPÉCIFIQUENous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le Rapport de gestion Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Paris La Défense le 16 février 2015Les commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG S A ERNST & YOUNG AuditJean Paul Vellutini Laurent des Places Jean François Bélorgey Bernard Helier GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014252Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 COMPTES CONSOLIDÉS4 2 1 COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ(en millions d’euros)NOTES20142013Chiffre d’affaires4 41 055 40 932Coûts des biens et services vendus(33 310) (33 611)Frais de recherche et développement10 A (1 721) (1 812)Frais généraux et commerciaux(4 415) (4 267)Marge opérationnelle5 1 609 1 242Autres produits et charges d’exploitation6 (504) (1 276)Autres produits d’exploitation6 102 222Autres charges d’exploitation6 (606) (1 498)Résultat d’exploitation1 105 (34)Produits (charges) d’intérêts nets(282) (267)Produits d’intérêts216 183Charges d’intérêts(498) (450)Autres produits et charges financiers7 (51) (15)Résultat financier(333) (282)Part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises1 362 1 444Nissan12 1 559 1 498Autres entreprises associées et coentreprises 13 (197) (54)Résultat avant impôts2 134 1 128Impôts courants et différés8 (136) (433)RÉSULTAT NET1 998 695Résultat net – part des participations ne donnant pas le contrôle108 109Résultat net – part des actionnaires de la société mère1 890 586Résultat net de base par action (1) en euros9 6 92 2 15Résultat net dilué par action (1) en euros9 6 89 2 14Nombre d’actions retenu (en milliers)9Pour le résultat net de base par action273 049 272 290Pour le résultat net dilué par action274 101 274 096(1) Résultat net – part des actionnaires de la société mère rapporté au nombre d’actions indiqué GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142534COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 2 RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ(en millions d’euros)20142013BRUT EFFET IMPÔTS (1)NET BRUT EFFET IMPÔTS NETRÉSULTAT NET 2 134 (136) 1 998 1 128 (433) 695Autres éléments du résultat global provenant de la maison mère et ses filialesÉléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat (276) 18 (258) 73 (5) 68Écarts actuariels sur régimes de retraite à prestations définies (161) 18 (143) 73 (5) 68Réestimation des dettes financières à la juste valeur (2)(115) (115) Éléments qui sont ou qui seront ultérieurement reclassés en résultat (2) 38 36 220 (5) 215Écarts de change résultant de la conversion des activités à l’étranger (3)(100) (100) (383) (383)Couverture partielle de l’investissement dans Nissan (4)8 55 63 209 209Couvertures de flux de trésorerie (5)(4) 2 (2) 39 (5) 34Actifs financiers disponibles à la vente (4)94 (19) 75 355 355TOTAL DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL PROVENANT DE LA MAISON MÈRE ET SES FILIALES (A) (278) 56 (222) 293 (10) 283Part des entreprises associées et des coentreprises dans les autres éléments du résultat globalÉléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat (73) (73) 42 42Écarts actuariels sur régimes de retraite à prestations définies (73) (73) 42 42Éléments qui sont ou qui seront ultérieurement reclassés en résultat (6)507 507 (1 965) (1 965)Écarts de change résultant de la conversion des activités à l’étranger 448 448 (2 112) (2 112)Couvertures de flux de trésorerie 22 22 5 5Actifs financiers disponibles à la vente 37 37 142 142PART DES ENTREPRISES ASSOCIÉES ET DES COENTREPRISES DANS LES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL (B) 434 434 (1 923) (1 923)AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL (A) + (B) 156 56 212 (1 630) (10) (1 640)RÉSULTAT GLOBAL 2 290 (80) 2 210 (502) (443) (945)Dont part des actionnaires de la société mère 2 090 (1 055)Dont part des participations ne donnant pas le contrôle 120 110(1) Comprend un produit de 262 millions d’euros lié à la reconnaissance d’impôts différés actifs nets de l’intégration fiscale en 2014 dont 210 millions d’euros impactent le résultat net et 52 millions d’euros se rapportent aux autres éléments du résultat global (note 8 B) (2) Correspond à une correction de la juste valeur à fin 2013 des dettes financières (3) Aucun reclassement en résultat net en 2014 (9 millions d’euros en 2013) (4) Aucun reclassement en résultat net en 2014 (néant en 2013) (5) Dont 11 millions d’euros reclassés en résultat net en 2014 (25 millions d’euros en 2013) (6) Aucun reclassement en résultat net en 2014 ((19) millions d’euros en 2013) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014254Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 3 SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE(en millions d’euros)NOTES31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013ACTIFSActifs non courantsImmobilisations incorporelles et goodwill10 A 3 443 3 282Immobilisations corporelles10 B 10 801 10 973Participations dans les entreprises associées et coentreprises16 720 14 874Nissan12 15 833 14 068Autres entreprises associées et coentreprises 13 887 806Actifs financiers non courants22 1 681 1 530Impôts différés actifs8 716 396Autres actifs non courants17 1 152 1 076TOTAL ACTIFS NON COURANTS34 513 32 131Actifs courantsStocks14 3 391 3 162Créances de financement des ventes15 25 733 23 650Créances clients de l’Automobile16 1 242 970Actifs financiers courants22 1 530 1 098Créances d’impôts courants17 38 64Autres actifs courants17 2 607 2 256Trésorerie et équivalents de trésorerie22 12 497 11 661TOTAL ACTIFS COURANTS47 038 42 861TOTAL ACTIFS81 55 1 74 992 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142554COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS(en millions d’euros)NOTES31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013CAPITAUX PROPRES ET PASSIFSCapitaux propresCapital1 127 1 127Primes d’émission3 785 3 785Titres d’autocontrôle(134) (187)Réévaluation des instruments financiers703 571Écart de conversion(3 276) (3 674)Réserves20 381 20 629Résultat net – part des actionnaires de la société mère1 890 586Capitaux propres – part des actionnaires de la société mère24 476 22 837Capitaux propres – part des participations ne donnant pas le contrôle422 377TOTAL CAPITAUX PROPRES18 24 898 23 214Passifs non courantsImpôts différés passifs8 141 121Provisions pour engagements de retraite et assimilés – part à plus d’un an 19 1 683 1 447Provisions pour risques et charges – part à plus d’un an 20 1 240 1 097Passifs financiers non courants23 7 537 7 100Autres passifs non courants21 1 204 1 119TOTAL PASSIFS NON COURANTS11 805 10 884Passifs courantsProvisions pour engagements de retraite et assimilés – part à moins d’un an 19 67 111Provisions pour risques et charges – part à moins d’un an 20 1 088 984Passifs financiers courants23 3 216 2 921Dettes de financement des ventes23 25 828 23 757Fournisseurs7 094 6 171Dettes d’impôts courants21 162 126Autres passifs courants21 7 393 6 824TOTAL PASSIFS COURANTS44 848 40 894TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS81 551 74 992 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014256Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 4 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS(en millions d’euros)NOMBRE D’ACTIONS (en milliers)CAPITALPRIMES D’ÉMISSIONTITRES D’AUTO CONTRÔLERÉÉVALUATION DES INSTRUMENTS FINANCIERSÉCART DE CONVERSION RÉSERVESRÉSULTAT NET REVENANT AUX ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRECAPITAUX PROPRES PART DES ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRECAPITAUX PROPRES PART DES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLETOTAL CAPITAUX PROPRESSOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2012 RETRAITÉ (1)295 722 1 127 3 785 (201) 36 (1 388) 19 20 1 1 749 24 309 255 24 564Résultat net586 586 109695Autres éléments du résultat global (2)535 (2 286) 110 (1 641) 1(1 640)Résultat global 2013 535 (2 286) 110 586 (1 055) 110 (945)Affectation du résultat net 20121 749 (1 749)Distribution(469) (469) (56)(525)(Acquisitions) cessions de titres d’autocontrôle et effets des augmentations de capital 14 1414Variations des parts d’intérêts (3)19 19 6887Coûts des paiements fondés sur des actions19 1919SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2013 295 722 1 127 3 785 (187) 571 (3 674) 20 629 586 22  837 377 23 214Résultat net1 8901 8901081 998Autres éléments du résultat global (2)132 398 (330)20012212Résultat global 2014 132 398 (330) 1 890 2 090 120 2 210Affectation du résultat net 2013586 (586)Distribution(469)(469)(52)(521)(Acquisitions) cessions de titres d’autocontrôle et effets des augmentations de capital53 53 53Variations des parts d’intérêts (3)1010(23)(13)Coûts des paiements fondés sur des actions(45)(45) (45)SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2014 295 722 1 127 3 785 (134) 703 (3 276) 20 381 1 890 24  476 422 24 898(1) Les retraitements liés à l’application rétrospective des normes IFRS 11 « Partenariats » et IAS 19 révisée « Avantages du personnel » sont exposés en note 2 A2 de l’annexe aux comptes consolidés 2013 (2) La variation des réserves correspond aux écarts actuariels sur régimes de retraite à prestations définies constatés sur la période En 2014 elle comprend également un montant de  (115)  millions d’euros correspondant à une correction de la juste valeur des dettes financières à fin 2013 (effet de (50) millions d’euros à fin 2012) (3) Les variations de parts d’intérêt comprennent les effets des acquisitions ou cessions de participations ainsi que des engagements de rachats de participations ne donnant pas le contrôle En 2013 elles comprennent en particulier les effets de la déconsolidation de Renault Pars à compter du 30 juin 2013 la prise de contrôle de RCI Financial Services s r o en octobre 2013 et la cession du contrôle de la société Renault South Africa en novembre 2013 Les éléments contribuant à la variation des capitaux propres consolidés de 2014 sont commentés en note 18 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142574COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 5 FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS(en millions d’euros)NOTES20142013Résultat net1 998 695Annulation des dividendes reçus des participations cotées non consolidées (1)(31) (27)Annulation des produits et charges sans incidence sur la trésorerieDotations nettes aux amortissements2 711 3 169Part dans les résultats des entreprises associées et des coentreprises (1 362) (1 444)Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie 26 A 92 815Dividendes reçus des entreprises associées et des coentreprises non cotées 6Capacité d’autofinancement (2)3 408 3 214Dividendes reçus des sociétés cotées (3)463 433Variation nette des crédits consentis à la clientèle(1 618) (534)Variation nette des crédits renouvelables au réseau de distribution(202) (781)Diminution (augmentation) des créances de financement des ventes (1 820) (1 315)Émission d’emprunts obligataires du Financement des ventes 23 A 3 469 2 958Remboursement d’emprunts obligataires du Financement des ventes 23 A (3 396) (2 465)Variation nette des autres dettes du Financement des ventes1 682 917Variation nette des autres valeurs mobilières et des prêts du Financement des ventes (314) (365)Variation nette des actifs financiers et des dettes du Financement des ventes 1 441 1 045Variation des actifs immobilisés donnés en location(291) (333)Variation du besoin en fonds de roulement 26 B 771 528FLUX DE TRÉSORERIE DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION (4) (5)3 972 3 572Investissements incorporels et corporels26 C (2 511) (2 749)Produits des cessions d’actifs corporels et incorporels90 198Acquisitions de participations avec prise de contrôle nettes de la trésorerie acquise (11) (5)Acquisitions d’autres participations nettes de la trésorerie acquise(415) (273)Cessions de participations avec perte de contrôle nettes de la trésorerie cédée 26Cessions d’autres participations nettes de la trésorerie cédée et autres 91Diminution (augmentation) des autres valeurs mobilières et des prêts de l’Automobile 62 (12)FLUX DE TRÉSORERIE LIÉ S AUX INVESTISSEMENTS(2 785) (2 724)Transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle (6) (2)Dividendes versés aux actionnaires de la société mère 18 D (503) (502)Dividendes versés aux participations ne donnant pas le contrôle(56) (48)(Achats) ventes de titres d’autocontrôle(26) Flux de trésorerie avec les actionnaires(585) (552)Émission d’emprunts obligataires de l’Automobile 23 A 1 680 1 716Remboursement d’emprunts obligataires de l’Automobile 23 A (1 513) (1 152)Augmentation (diminution) nette des autres passifs financiers de l’Automobile (52) (24)Variation nette des passifs financiers de l’Automobile115 540FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AU FINANCEMENT(470) (12)AUGMENTATION (DIMINUTION) DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE 717 836(1) Correspond aux dividendes Daimler (2) La capacité d’autofinancement est présentée hors dividendes reçus des sociétés cotées (3) Correspond en 2014 aux dividendes Daimler (31 millions d’euros) et Nissan (432 millions d’euros) En 2013 correspond aux dividendes Daimler (27 millions d’euros) et Nissan (406 millions d’euros) (4) Le montant des impôts courants décaissés en 2014 s’élève à 268 millions d’euros (356 millions d’euros en 2013) (5) Le montant net des intérêts payés en 2014 s’élève à 259 millions d’euros (337 millions d’euros en 2013) Il est détaillé en note 26 (6) Acquisition d’intérêts complémentaires dans des sociétés contrôlées (note 2 J) (en millions d’euros)20142013Solde de la trésorerie et des équivalents de trésorerie à l’ouverture11 661 11 180Augmentation (diminution) de la trésorerie717 836Effets des variations de change et autres sur la trésorerie119 (355)Solde de la trésorerie et des équivalents de trésorerie à la clôture 12 497 (1)11 661(1) La trésorerie faisant l’objet de restriction d’utilisation est décrite en note 22 A2 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014258Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 6 NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDÉS4 2 6 1 INFORMATIONS SUR LES SECTEURS OPÉRATIONNELS ET LES RÉGIONS 2594 2 6 2 RÈGLES MÉTHODES ET PÉRIMÈTRE 265NOTE 1 – Approbation des comptes 265NOTE 2 – Règles et méthodes comptables 265NOTE 3 – Évolution du périmètre de consolidation 2734 2 6 3 COMPTE DE RÉSULTAT ET RÉSULTAT GLOBAL 273NOTE 4 – Chiffre d’affaires 273NOTE 5 – Marge opérationnelle  analyse des produits et charges par nature 274NOTE 6 – Autres produits et charges d’exploitation 274NOTE 7 – Autres produits et charges fi nanciers 275NOTE 8 – Impôts courants et différés 275NOTE 9 – Résultat net de base et résultat net dilué par action 2764 2 6 4 ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION CAPITAUX PROPRES 277NOTE 10 – Immobilisations incorporelles et corporelles 277NOTE 11 – Tests de dépréciation des actifs immobilisés (hors actifs donnés en location) 279NOTE 12 – Participation dans Nissan 279NOTE 13 – Participations dans les autres entreprises associées et coentreprises 283NOTE 14 – Stocks 287NOTE 15 – Créances de fi nancement des ventes 287NOTE 16 – Créances clients de l’Automobile 288NOTE 17 – Autres actifs courants et non courants 289NOTE 18 – Capitaux propres 289NOTE 19 – Provisions pour engagements de retraite et assimilés 293NOTE 20 – Provisions pour risques et charges 296NOTE 21 – Autres passifs courants et non courants 2974 2 6 5 ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS JUSTE VALEUR ET GESTION DES RISQUES FINANCIERS 297NOTE 22 – Actifs fi nanciers – Trésorerie et équivalents de trésorerie 297NOTE 23 – Passifs fi nanciers dettes de fi nancement des ventes 299NOTE 24 – Juste valeur des instruments fi nanciers et effets en résultat 303NOTE 25 – Dérivés et gestion des risques fi nanciers 3054 2 6 6 FLUX DE TRÉSORERIE ET AUTRES INFORMATIONS 310NOTE 26 – Flux de trésorerie 310NOTE 27 – Parties liées 310NOTE 28 – Engagements hors bilan actifs et passifs éventuels 311NOTE 29 – Honoraires des Commissaires aux comptes et de leur réseau 312NOTE 30 – Événements postérieurs à la clôture 312NOTE 31 – Sociétés consolidées 312 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142594COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 6 1 INFORMATIONS SUR LES SECTEURS OPÉRATIONNELS ET LES RÉGIONSA – Informations par secteur opérationnelA1 Compte de résultat consolidé par secteur opérationnel(en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉ2014Ventes de biens 37 176 31 37 207Prestations de ser vices 1 698 2 150 3 848Chiffre d’affaires externe au Groupe 38 874 2 181 41 055Chiffre d’affaires intersecteurs (356) 413 (57) Chiffre d’affaires du secteur 38 518 2 594 (57) 41 055Marge opérationnelle (1)861 751 (3) 1 609Résultat d’exploitation 409 699 (3) 1 105Résultat financier (2)(108) (15) (210) (333)Part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises 1 366 (4) 1 362Résultat avant impôts 1 667 680 (213) 2 134Impôts courants et différés 88 (225) 1 (136)Résultat net1 755 455 (212) 1 9982013Ventes de biens 36 964 33 36 997Prestations de ser vices 1 811 2 124 3 935Chiffre d’affaires externe au Groupe 38 775 2 157 40 932Chiffre d’affaires intersecteurs (361) 400 (39) Chiffre d’affaires du secteur 38 414 2 557 (39) 40 932Marge opérationnelle (1)521 747 (26) 1 242Résultat d’exploitation (744) 736 (26) (34)Résultat financier (2)(107) (175) (282)Part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises 1 430 14 1 444Résultat avant impôts 579 750 (201) 1 128Impôts courants et différés (203) (238) 8 (433)Résultat net376 512 (193) 695(1) Les informations sur les dotations aux amortissements sont données dans le tableau des flux de trésorerie consolidés par secteur opérationnel (2) Le dividende reçu du Financement des ventes est comptabilisé dans le résultat financier de l’Automobile et est éliminé dans les opérations intersecteurs Les secteurs opérationnels retenus par Renault sont  Pl’Automobile qui comprend les filiales de production de commercialisation de distribution de véhicules particuliers et utilitaires légers les filiales de service automobile et les filiales assurant la gestion de la trésorerie  de l’Automobile  Ple Financement des ventes considéré par le Groupe comme une activité réalisant des opérations d’exploitation à part entière exercée par RCI Banque et ses filiales auprès du réseau de distribution et de la clientèle finale GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014260Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSA2 S ituation financière consolidée par secteur opérationnelSITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE PAR SECTEUR OPÉRATIONNEL – 31 DÉCEMBRE 2014(en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉACTIFSActifs non courantsImmobilisations incorporelles et corporelles 14 076 178 (10) 14 244Participations dans les entreprises associées et les coentreprises 16 670 50 16 720Actifs financiers non courants – titres de sociétés non contrôlées 4 353 11 (3 131) 1 233Actifs financiers non courants – autres valeurs mobilières prêts et dérivés sur opérations de financement de l’Automobile 514 (66) 448Impôts différés actifs et autres actifs non courants 1 663 238 (33) 1 868TOTAL ACTIFS NON COURANTS 37 276 477 (3 240) 34 513Actifs courantsStocks3 361 39 (9) 3 391Créances sur la clientèle 1 409 26 198 (632) 26 975Actifs financiers courants 1 143 1 136 (749) 1 530Créances d’impôts courants et autres actifs courants 1 805 3 033 (2 193) 2 645Trésorerie et équivalents de trésorerie 11 591 1 102 (196) 12 497TOTAL ACTIFS COURANTS 19 309 31 508 (3 779) 47 038TOTAL ACTIFS 56 585 31 985 (7 019) 81 551(en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉCAPITAUX PROPRES ET PASSIFSCapitaux propres 24 811 3 136 (3 049) 24 898Passifs non courantsProvisions – part à plus d’un an 2 598 325 2 923Passifs financiers non courants 7 272 265 7 537Impôts différés passifs et autres passifs non courants 779 566 1 345TOTAL PASSIFS NON COURANTS 10 649 1 156 11 805Passifs courantsProvisions – part à moins d’un an 1 114 41 1 155Passifs financiers courants 3 872 (656) 3 216Fournisseurs et dettes de financement des ventes 7 235 26 681 (994) 32 922Dettes d’impôts courants et autres passifs courants 8 904 971 (2 320) 7 555TOTAL PASSIFS COURANTS 21 125 27 693 (3 970) 44 848TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 56 585 31 985 (7 019) 81 551 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142614COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSSITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE PAR SECTEUR OPÉRATIONNEL – 31 DÉCEMBRE 2013(en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉACTIFSActifs non courantsImmobilisations incorporelles et corporelles 14 146 119 (10) 14 255Participations dans les entreprises associées et les coentreprises 14 859 15 14 874Actifs financiers non courants – titres de sociétés non contrôlées 4 036 55 (2 895) 1 196Actifs financiers non courants – autres valeurs mobilières prêts et dérivés sur opérations de financement de l’Automobile 368 (34) 334Impôts différés actifs et autres actifs non courants 1 301 206 (35) 1 472TOTAL ACTIFS NON COURANTS 34 710 395 (2 974) 32 131Actifs courantsStocks3 121 48 (7) 3 162Créances sur la clientèle 1 031 23 997 (408) 24 620Actifs financiers courants 975 925 (802) 1 098Créances d’impôts courants et autres actifs courants 1 604 2 900 (2 184) 2 320Trésorerie et équivalents de trésorerie 10 704 1 201 (244) 11 661TOTAL ACTIFS COURANTS 17 435 29 071 (3 645) 42 861TOTAL ACTIFS 52 145 29 466 (6 619) 74 992(en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉCAPITAUX PROPRES ET PASSIFSCapitaux propres 23 127 2 899 (2 812) 23 214Passifs non courantsProvisions – part à plus d’un an 2 277 267 2 544Passifs financiers non courants 6 837 263 7 100Impôts différés passifs et autres passifs non courants 691 549 1 240TOTAL PASSIFS NON COURANTS 9 805 1 079 10 884Passifs courantsProvisions – part à moins d’un an 1 067 28 1 095Passifs financiers courants 3 449 (528) 2 921Fournisseurs et dettes de financement des ventes 6 349 24 657 (1 078) 29 928Dettes d’impôts courants et autres passifs courants 8 348 803 (2 201) 6 950TOTAL PASSIFS COURANTS 19 213 25 488 (3 807) 40 894TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 52 145 29 466 (6 619) 74 992 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014262Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSA3 Flux de trésorerie consolidés par secteur opérationnel(en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉ2014Résultat net1 755 455 (212) 1 998Annulation des dividendes reçus des participations cotées non consolidées (1)(31) (31)Annulation des produits et charges sans incidence sur la trésorerieDotations nettes aux amortissements 2 702 9 2 711Part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises (1 366) 4 (1 362)Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie 78 16 (2) 92Dividendes reçus des entreprises associées et des coentreprises non cotées Capacité d’autofinancement (2)3 138 484 (214) 3 408Dividendes reçus des sociétés cotées (3)463 463Diminution (augmentation) des créances de financement des ventes (1 936) 116 (1 820)Variation nette des actifs financiers et des dettes du Financement des ventes 1 429 12 1 441Variation des actifs immobilisés donnés en location (235) (56) (291)Variation du besoin en fonds de roulement 596 138 37 771FLUX DE TRÉSORERIE DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION 3 962 59 (49) 3 972Investissements incorporels (964) (3) (967)Investissements corporels (1 541) (3) (1 544)Produits des cessions d’actifs corporels et incorporels 89 1 90Acquisitions et cessions de participations avec prise ou perte de contrôle nettes de trésorerie (11) (11)Acquisitions et cessions d’autres participations et autres (400) (15) (415)Diminution (augmentation) des autres valeurs mobilières et des prêts de l’Automobile69 (7) 62FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX INVESTISSEMENTS (2 758) (20) (7) (2 785)Flux de trésorerie avec les actionnaires (568) (227) 210 (585)Variation nette des passifs financiers de l’Automobile 242 (127) 115FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AU FINANCEMENT (326) (227) 83 (470)AUGMENTATION (DIMINUTION) DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (4)878 (188) 27 717(1) Correspond aux dividendes reçus de Daimler (2) La capacité d’autofinancement est présentée hors dividendes reçus des sociétés cotées (3) Correspond aux dividendes Daimler (31 millions d’euros) et Nissan (432 millions d’euros) (4) Hors effets des variations de change et autres sur la trésorerie (en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉ2014SOLDE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À L’OUVERTURE 10 704 1 201 (244) 11 661Augmentation (diminution) de la trésorerie 878 (188) 27 717Effets des variations de change et autres sur la trésorerie 9 89 21 119SOLDE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE 11 591 1 102 (196) 12 497 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142634COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS(en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉ2013Résultat net376 512 (193) 695Annulation des dividendes reçus des participations cotées non consolidées (1)(27) (27)Annulation des produits et charges sans incidence sur la trésorerieDotations nettes aux amortissements 3 164 5 3 169Part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises (1 430) (14) (1 444)Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie 825 (2) (8) 815Dividendes reçus des entreprises associées et des coentreprises non cotées 6 6Capacité d’autofinancement (2)2 914 501 (201) 3 214Dividendes reçus des sociétés cotées (3)433 433Diminution (augmentation) des créances de financement des ventes (1 240) (75) (1 315)Variation nette des actifs financiers et des dettes du Financement des ventes 1 063 (18) 1 045Variation des actifs immobilisés donnés en location (334) 1 (333)Variation du besoin en fonds de roulement 790 (198) (64) 528FLUX DE TRÉSORERIE DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION 3 803 127 (358) 3 572Investissements incorporels (827) (4) (831)Investissements corporels (1 914) (4) (1 918)Produits des cessions d’actifs corporels et incorporels 198 198Acquisitions et cessions de participations avec prise ou perte de contrôle nettes de trésorerie 24 (3) 21Acquisitions et cessions d’autres participations et autres (183) 1 (182)Diminution (augmentation) des autres valeurs mobilières et des prêts de l’Automobile(20) 8 (12)FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX INVESTISSEMENTS (2 722) (10) 8 (2 724)Flux de trésorerie avec les actionnaires (539) (188) 175 (552)Variation nette des passifs financiers de l’Automobile 461 79 540FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AU FINANCEMENT (78) (188) 254 (12)AUGMENTATION (DIMINUTION) DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (4)1 003 (71) (96) 836(1) Correspond aux dividendes reçus de Daimler (2) La capacité d’autofinancement est présentée hors dividendes reçus des sociétés cotées (3) Correspond aux dividendes Daimler (27 millions d’euros) et Nissan (406 millions d’euros) (4) Hors effets des variations de change et autres sur la trésorerie (en millions d’euros)AUTOMOBILEFINANCEMENT DES VENTESOPÉRATIONS INTERSECTEURS TOTAL CONSOLIDÉ2013SOLDE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À L’OUVERTURE 10 072 1 338 (230) 11 180Augmentation (diminution) de la trésorerie 1 003 (71) (96) 836Effets des variations de change et autres sur la trésorerie (371) (66) 82 (355)SOLDE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE 10 704 1 201 (244) 11 661 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014264Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSB – Informations par région(en millions d’euros)EUROPE (1)AMÉRIQUES ASIE PACIFIQUEAFRIQUE MOYEN ORIENT INDE EURASIE TOTAL CONSOLIDÉ2014Chiffre d’affaires 25 711 4 827 2 685 3 391 4 441 41 055Immobilisations corporelles et incorporelles 10 524 707 477 791 1 745 14 2442013Chiffre d’affaires 23 803 5 933 2 350 3 772 5 074 40 932Immobilisations corporelles et incorporelles 10 285 639 437 831 2 063 14 255(1) Dont France  (en millions d’euros)20142013Chiffre d’affaires9 836 10 004Immobilisations corporelles et incorporelles8 799 8 613La présentation par région correspond au découpage géographique en vigueur dans l’organisation du Groupe En 2014 le Groupe a fait évoluer son organisation internationale Les anciennes Régions Asie Pacifique et Euromed Afrique ont été scindées pour donner naissance à trois nouvelles régions  Pla nouvelle Région Afrique Moyen Orient Inde regroupe les pays d’Afrique et du Moyen Orient ainsi que l’Inde  Pla Région Asie Pacifique comporte la Chine les pays de l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud Est) la Corée le Japon l’Australie et l’Océanie  Pla Région Eurasie s’est élargie à la Turquie à la Roumanie à la Moldavie et à la Bulgarie Les données financières relatives à 2013 sont établies selon le même découpage que celui adopté en 2014 Le chiffre d’affaires consolidé est présenté par zone d’implantation de la clientèle Les immobilisations corporelles et incorporelles sont présentées par région d’implantation des filiales et des activités conjointes GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142654COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS 4 2 6 2 RÈGLES MÉTHODES ET PÉRIMÈTRENOUVEAUX TEXTES D’APPLICATION OBLIGATOIRE AU 1ER JANVIER 2014Amendement à la norme IAS 32Présentation Compensation des actifs financiers et passifs financiersAmendement à la norme IAS 36Informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiersAmendement à la norme IAS 39Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couvertureAmendements d’IFRS 10 IFRS 12 et IAS 27Entités d’investissementL’amendement de la norme IAS 32 apporte des précisions sur les conditions à remplir pour la compensation d’un actif et d’un passif financiers L’amendement à la norme IAS  36 requiert pour les actifs ou unités génératrices de trésorerie faisant l’objet d’une dépréciation ou d’une reprise de dépréciation de publier le montant de leur valeur recouvrable et de fournir des informations complémentaires (niveau de juste valeur…) pour les actifs faisant l’objet d’une dépréciation sur la base de leur juste valeur nette L’amendement à la norme IAS  39 permet de poursuivre la comptabilité de couverture dans le cas où un dérivé désigné comme instrument de couverture fait l’objet d’une novation lorsque celle ci est la conséquence de nouvelles lois ou règlements Les amendements à IFRS  10 IFRS  12 et IAS  27 proposent une exemption de consolidation aux sociétés d’investissement Ils sont sans conséquence pour le Groupe Par ailleurs le Groupe avait choisi d’appliquer dès le 1er  janvier 2013 les textes suivants dont l’application était obligatoire au 1er janvier 2014 TEXTES APPLIQUÉS PAR ANTICIPATION AU 1ER JANVIER 2013IFRS 10États financiers consolidésIFRS 11PartenariatsIFRS 12Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entitésAmendements d’IFRS 10 d’IFRS 11 et d’IFRS 12 États financiers consolidés partenariats et informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités Dispositions transitoiresAmendement d’IAS 28Participations dans des entreprises associées et des coentreprisesLe Groupe n’a pas appliqué par anticipation les amendements ci après parus au Journal Officiel de l’Union européenne et dont l’application sera obligatoire au 1er  janvier 2015 ou postérieurement Le Groupe n’anticipe aucun impact significatif sur les comptes consolidés du fait de l’application de ces amendements NOUVEAUX TEXTES NON APPLIQUÉS PAR ANTICIPATION PAR LE GROUPEIFRIC 21TaxesIAS 19Régimes à prestations définies – Cotisations des membres du personnelAméliorations annuelles – Cycle 2010 2012Diverses dispositionsAméliorations annuelles – Cycle 2011 2013Diverses dispositionsPar ailleurs l’IASB a publié de nouvelles normes majeures non adoptées à ce jour par l’Union européenne Le Groupe procède actuellement à l’étude des impacts dans les comptes de ces nouveaux textes NOUVELLES NORMES IFRS NON ADOPTÉES PAR L’UNION EUROPÉENNE DATE D’APPLICATION SELON L’IASBIFRS 9Instruments financiers 1er janvier 2018IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients 1er janvier 2017NOTE 1APPROBATION DES COMPTESLes comptes consolidés du groupe Renault de l’année 2014 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 11  février 2015 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale NOTE 2RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLESEn application du règlement n°1606 2002 adopté le 19  juillet 2002 par le Parlement européen et le Conseil européen les comptes consolidés du groupe Renault de l’exercice 2014 sont préparés en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l’IASB (International Accounting Standards Board) au 31  décembre 2014 et tel qu’adopté dans l’Union européenne à la date de clôture des comptes A – Évolutions des principes comptablesAu 31 décembre 2014 le Groupe a appliqué les nouveaux textes suivants parus au Journal Officiel de l’Union européenne et d’application obligatoire GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014266Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSB – Estimations et jugementsPour établir ses comptes Renault doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable de certains éléments d’actif et de passif de produits et de charges ainsi que les informations données dans certaines notes de l’annexe Renault revoit ses estimations et appréciations de manière régulière pour prendre en compte l’expérience passée et les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions économiques En fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes de celles qui avaient été prévues les montants figurant dans ses futurs comptes consolidés pourraient différer des estimations faites lors de l’arrêté des comptes Les principaux postes des comptes consolidés dépendant d’estimations et de jugements au 31 décembre 2014 sont les suivants  Pl’inscription à l’actif des dépenses de recherche et développement et leur durée d’amortissement (notes 2 K et 10 A)  Ples pertes de valeur éventuelles sur actifs immobilisés (notes 2 M et 11) et les créances d’exploitation (notes 16 et 17)  Pla valeur recouvrable des véhicules donnés en location classés en immobilisations corporelles ou en stocks (notes 2 G 10 B et 14)  Ples participations dans les entreprises associées notamment Nissan et AVTOVAZ (notes 2 M 12 et 13)  Ples créances de financement des ventes (notes 2 G et 15)  Pla reconnaissance des impôts différés (notes 2 I et 8)  Ples provisions notamment la provision pour garantie des véhicules et des batteries (note  2 G) les provisions pour engagements de retraite et assimilés (notes  2 S et 19) et les provisions pour mesures d’adaptation des effectifs (notes 2 T et 6 A)  Pla valeur des avoirs en Iran constituée principalement de titres d’un prêt d’actionnaire et de créances commerciales (note 6 C) et de manière plus générale la valeur des actifs du Groupe localisés dans des territoires présentant des risques pays C – Principes de consolidationLes comptes consolidés intègrent les comptes des sociétés contrôlées de manière exclusive par le Groupe (filiales) directement ou indirectement Les comptes des sociétés sous contrôle conjoint sont consolidés par mise en équivalence lorsque celles ci sont qualifiées de coentreprises et suivant le pourcentage d’intérêt propre à chaque élément du bilan et du compte de résultat lorsqu’elles sont qualifiées d’activités conjointes Les comptes des sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable (entreprises associées) sont mis en équivalence Les transactions significatives entre les sociétés consolidées ainsi que les profits internes non réalisés sont éliminées Les titres des sociétés exclues du périmètre de consolidation bien que répondant aux critères évoqués ci dessus sont inscrits en autres actifs non courants Il s’agit de sociétés qui prises individuellement ne dépassent aucun des seuils suivants (en contribution aux données du Groupe)  Pchiffre d’affaires  20 millions d’euros  Pstocks  20 millions d’euros La consolidation de l’ensemble de ces sociétés aurait un impact négligeable sur les comptes consolidés s’agissant de structures dont les pertes éventuelles sont prises en compte par voie de provision De plus celles ci sont financées par le Groupe et réalisent auprès de lui  Psoit la quasi totalité de leurs achats la plupart de ces sociétés étant des structures de type concession automobile  Psoit la quasi totalité de leurs ventes Les puts sur participations ne donnant pas le contrôle sont évalués à leur juste valeur et classés en dettes au passif de la situation financière consolidée La contrepartie de la dette est enregistrée en capitaux propres D – Présentation des comptes consolidésBases d’évaluationLes états financiers consolidés sont établis selon la convention du coût historique à l’exception de certaines catégories d’actifs et passifs conformément aux règles édictées par les IFRS Ces catégories sont précisées dans les notes ci après Résultat d’exploitation et marge opérationnelleLe résultat d’exploitation inclut l’ensemble des produits et coûts directement liés aux activités du Groupe que ces produits et charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions ou d’opérations ponctuelles comme les coûts de restructuration La marge opérationnelle correspond au résultat d’exploitation avant prise en compte des autres produits et charges d’exploitation qui comprennent  Ples coûts de restructuration et les coûts relatifs aux mesures d’adaptation des effectifs  Ple résultat des cessions d’activités ou de participations opérationnelles totales ou partielles les autres résultats liés aux variations de périmètre et les coûts directs d’acquisition  Ple résultat de cession d’immobilisations incorporelles et corporelles (hors cessions de véhicules)  Ples éléments inhabituels correspondant à des produits et charges non usuels par leur fréquence leur nature ou leur montant et incluent en particulier les pertes de valeur des éléments de l’actif immobilisé Information par secteur opérationnelLes informations par secteur opérationnel sont établies sur la base des reportings internes communiqués au Comité exécutif Groupe identifié comme le « principal décideur opérationnel » Ces informations sont établies selon le référentiel IFRS applicable aux comptes consolidés L’ensemble des données financières du Groupe est alloué aux secteurs opérationnels La colonne « Opérations intersecteurs » ne comprend que les transactions entre les deux secteurs effectuées à des conditions proches de celles du marché Les dividendes versés par le Financement des ventes à l’Automobile sont intégrés dans le résultat financier de cette dernière L’indicateur de mesure du résultat sectoriel est la marge opérationnelle À l’exception de la charge d’impôt et de la part dans le résultat des entreprises associées les produits et charges résultant de l’activité de financement des ventes sont comptabilisés en produits et charges d’exploitation Par ailleurs les effets de l’intégration fiscale en France sont présentés au niveau de la charge d’impôt de l’Automobile Les actifs et les dettes sont propres à chaque activité Les créances cédées par l’Automobile aux sociétés de financement des ventes sont comptabilisées dans les actifs d’exploitation de ces dernières qui en assurent alors le GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142674COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSfinancement lorsque l’essentiel des risques et avantages leur est transféré Ces créances sont constituées pour l’essentiel de créances sur le réseau de distribution Les véhicules et les batteries faisant l’objet d’engagements de reprise par l’Automobile font partie des actifs de cette dernière Lorsque ces actifs sont financés par le Financement des ventes ce dernier détient alors une créance sur l’Automobile Actifs passifs courants et non courantsLes créances de financement des ventes les autres valeurs mobilières les dérivés les prêts et les passifs financiers du Financement des ventes (hors titres participatifs et emprunts subordonnés) sont considérés comme des actifs et passifs courants car ils sont utilisés dans le cycle normal d’exploitation de ce secteur En ce qui concerne l’Automobile outre les éléments directement liés au cycle d’exploitation sont considérés comme courants les actifs et passifs dont l’échéance est inférieure à un an E – Conversion des comptes des sociétés étrangèresLa monnaie de présentation du Groupe est l’euro La monnaie fonctionnelle des sociétés étrangères est généralement leur monnaie locale Dans les cas où la majorité des transactions est effectuée dans une monnaie différente de la monnaie locale c’est cette première qui est retenue Pour déterminer si un pays est en hyperinflation le Groupe se réfère à la liste publiée par l’International Task Force de l’AICPA (American Institute of Certified Public Accountants) En 2014 aucun pays dans lequel Renault exerce une activité significative ne figure sur cette liste Les comptes des sociétés étrangères du Groupe sont établis dans leur monnaie fonctionnelle leurs comptes étant ensuite convertis dans la monnaie de présentation du Groupe de la manière suivante  Ples postes de la situation financière à l’exception des capitaux propres qui sont maintenus au taux historique sont convertis au taux de clôture  Ples postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de la période  Pl’écart de conversion fait partie des autres éléments du résultat global et n’affecte donc pas le résultat net Les goodwills dégagés lors d’un regroupement avec une société étrangère sont traités comme des actifs et des passifs de l’entité acquise Ils sont donc exprimés dans la monnaie fonctionnelle de cette entité et convertis en euros au taux de clôture Lors de la cession d’une société étrangère les différences de conversion accumulées sur ses actifs et passifs sont transférées en résultat net F – Conversion des transactions en monnaie étrangèreLes opérations libellées dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité qui les réalise sont initialement converties et comptabilisées dans la monnaie fonctionnelle au cours en vigueur à la date de ces transactions À la date de clôture les actifs et passifs monétaires exprimés dans une monnaie différente de la monnaie fonctionnelle de l’entité sont convertis au cours de change à cette même date Les différences de change qui résultent de ces opérations sont comptabilisées dans le compte de résultat à l’exception des différences de conversion relatives aux instruments financiers désignés comme couverture et relatifs à un investissement net dans une société étrangère (note 2 X) Les impacts constatés en résultat sont comptabilisés  Pen résultat financier pour les différences de conversion relatives aux opérations financières de l’Automobile  Pen marge opérationnelle pour les autres différences de conversion Les instruments dérivés sont évalués et comptabilisés conformément aux modalités décrites dans la note 2 X G – Chiffre d’affaires et margeLe chiffre d’affaires est égal à l’ensemble des produits résultant de la vente des produits automobiles du Groupe des prestations de services associées à ces ventes et des différents produits de financement des ventes proposés par les sociétés du Groupe à leurs clients Ventes de biens et services et constatation de la margeVE NT ES ET CONSTATATION DE LA MARGELes ventes de produits automobiles sont comptabilisées au moment où ceux ci sont mis à la disposition du réseau de distribution s’il s’agit de concessionnaires indépendants ou lors de leur livraison au client final pour les ventes directes La marge est constatée immédiatement pour les ventes usuelles de l’Automobile y compris lorsque les contrats de financement associés s’apparentent à des crédits (crédit bail location avec option d’achat) La vente n’est pas reconnue lorsque le bien (véhicule ou batterie de véhicule électrique) fait l’objet d’un contrat de location par une société financière du Groupe ou d’un engagement de reprise consenti par le Groupe pour lequel la probabilité de retour est forte et lorsque la durée des contrats ne couvre pas une part suffisante de la durée de vie des biens Dans ce dernier cas les transactions sont comptabilisées comme des locations Elles sont intégrées dans les ventes de services La différence entre le prix payé par le client et le prix de rachat assimilable à un produit de location est étalée sur la durée de la période de mise à disposition du bien Le coût de production du bien neuf objet de cette mise à disposition est enregistré en stock pour les contrats d’une durée inférieure à un an et en immobilisations données en location pour les contrats d’une durée supérieure à un an La vente du bien d’occasion à l’issue de la location se traduit par l’enregistrement d’un chiffre d’affaires et de la marge correspondante La valeur de revente prévisionnelle est estimée en prenant notamment en compte l’évolution récente et connue du marché des biens d’occasion mais aussi ses perspectives d’évolution sur la durée d’écoulement des biens qui peuvent être influencées par des facteurs externes (situation économique fiscalité) ou internes (évolution de la gamme évolution de la stratégie tarifaire du constructeur) Dès lors qu’une perte est anticipée sur la vente du bien d’occasion cette perte est prise en compte par la constatation d’une dépréciation (dans le cas d’un bien stocké) ou d’un amortissement complémentaire (dans le cas d’un bien immobilisé) Lorsque l’économie globale du contrat de location (produits de la location et de la revente du bien d’occasion) devient déficitaire une dépréciation complémentaire est immédiatement constatée pour couvrir la perte future GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014268Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSPROGRAM MES D’IN CITATION À L A VE NTELe coût de ces programmes est déduit du chiffre d’affaires lors de l’enregistrement des ventes correspondantes lorsque leur montant est fonction du volume ou du prix des produits vendus Dans le cas contraire il figure dans les frais généraux et commerciaux Les programmes décidés postérieurement à ces ventes sont provisionnés lors de la prise de décision Le Groupe réalise certaines opérations promotionnelles sous forme de réduction d’intérêts sur les crédits accordés à la clientèle finale Le coût de ces opérations est constaté immédiatement lorsque les financements sont accordés à des taux ne permettant pas de couvrir les charges de refinancement et de gestion Dans le cas contraire il est étalé sur la durée du financement accordé en réduction du produit de financement des ventes GARANTIELes coûts supportés ou prévus relatifs à la garantie constructeur des véhicules et pièces vendus non couverte par des contrats d’assurance sont constatés en charge lorsque les ventes sont enregistrées Les provisions relatives aux coûts restant à supporter sont évaluées sur la base de données observées par modèle et motorisation  niveau des coûts et leur répartition sur les périodes couvertes par la garantie constructeur Dans le cas de campagnes de rappel liées à des incidents découverts après le début de la commercialisation du véhicule les coûts correspondants font l’objet de provisions dès lors que la décision d’engager la campagne est prise Les recours engagés auprès des fournisseurs sont comptabilisés en réduction de la charge de garantie lorsque leur récupération est jugée quasi certaine PRES TATION S DE S ER VIC ES ASSOC IÉE S À LA VENTE DE PRODUITS AUTOMOBILESRenault propose à ses clients des contrats d’extension de garantie et d’entretien pour lesquels les produits et la marge sont reconnus sur la durée de la prestation fournie Produits de financement des ventes et constatation de la margePRODUITS DE FI NANCEME NT DE S VENTE SLes produits de financement des ventes sont la résultante des opérations de financement des ventes d’automobiles aux concessionnaires ou aux utilisateurs finaux Ces financements réalisés par les sociétés du Financement des ventes constituent des crédits et en conséquence sont comptabilisés au bilan au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif déduction faite des dépréciations éventuellement comptabilisées Les produits sur ces contrats sont calculés de manière à générer un taux d’intérêt constant sur la période Ils figurent dans le chiffre d’affaires COÛ TS DE FIN ANCE MENT DE S VENTE SLes coûts de financement des ventes sont considérés comme des charges d’exploitation comprises dans la marge opérationnelle Ils incluent essentiellement les intérêts encourus par les sociétés du Financement des ventes pour refinancer leurs opérations de clientèle les autres coûts et produits directement liés à la gestion de ce refinancement (placements temporaires couverture et gestion du risque de taux ou de change) et le coût du risque non lié au refinancement des créances COM MISSIONS VE RSÉ ES AUX APPORTEUR S D’AFFAIRE SElles constituent des coûts externes de distribution et sont par conséquent incluses dans les encours de financement en tant que coûts d’acquisition des contrats et étalées de manière à produire un taux d’intérêt constant sur la durée de ces financements CRÉ ANC ES PRÉ SENTANT UN INDICATEUR OBJ EC TIF DE PE RTE DE VALE URDes dépréciations pour risque de crédit sont constituées pour couvrir les risques de non recouvrement des créances S’il existe des indications objectives de dépréciation (échéances impayées dégradation de la situation financière procédure contentieuse etc ) pour ces en cours considérés individuellement ces dépréciations sont alors déterminées sur base individuelle (selon le cas d’après une méthode unitaire ou statistique) Dans le cas contraire une provision sur base collective peut être comptabilisée (notamment en cas de dégradation d’un indicateur macro économique et ou sectoriel sur encours sains) Par ailleurs des dépréciations pour risques pays sont déterminées en fonction de l’appréciation portée sur le risque systémique de crédit auquel sont exposés les débiteurs dans l’hypothèse d’une dégradation continue et persistante de la situation économique et générale des pays compris dans cette base H – Résultat financierÀ l’exception des dérivés les produits et charges d’intérêts sont reconnus selon la méthode du taux d’intérêt effectif qui consiste en un étalement actuariel des intérêts et des coûts de transaction sur la durée du prêt ou de l’emprunt Les produits et charges d’intérêts comprennent en particulier les intérêts courus des dérivés de taux utilisés dans le cadre de couvertures de juste valeur et de couvertures de flux de trésorerie (au moment du recyclage en provenance des capitaux propres) La variation de la juste valeur des dérivés de taux hors intérêts courus est quant à elle comptabilisée en autres produits et charges financiers Les autres produits et charges financiers intègrent également les variations de juste valeur des titres participatifs de Renault SA l’intérêt net sur les provisions pour engagements de retraite et les dividendes de sociétés ni contrôlées ni sous influence notable qui sont comptabilisés dans l’année de leur mise en distribution I – Impôt sur les résultatsLe Groupe comptabilise des impôts différés pour l’ensemble des différences temporelles entre les valeurs fiscales et comptables des actifs et passifs au bilan consolidé Les impôts différés sont calculés en appliquant le dernier taux d’impôt voté à la date de clôture et applicable à la période de renversement de ces différences Au sein d’une même entité fiscale (société juridique établissement ou groupe d’entités redevable de l’impôt auprès de l’administration fiscale) les impôts différés actifs et passifs sont présentés de manière compensée dès lors que celle ci a le droit de compenser ses actifs et passifs d’impôts exigibles Les actifs nets d’impôts différés sont reconnus en fonction de leur probabilité de réalisation future Pour les sociétés intégrées globalement un passif d’impôt différé est reconnu au titre des distributions probables des sociétés du Groupe Les entreprises associées et les co entreprises donnent lieu à comptabilisation d’un impôt différé passif de distribution pour toutes les différences entre la valeur comptable et la valeur fiscale des titres Les crédits d’impôt dont l’utilisation est conditionnée par la réalisation d’un bénéfice fiscal sont comptabilisés en réduction de la charge d’impôt sur les résultats Les crédits d’impôt dont la récupération n’est pas subordonnée à la réalisation d’un bénéfice fiscal figurent en réduction de la nature de charge à laquelle ils se rapportent GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142694COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSJ – GoodwillsLes participations ne donnant pas le contrôle (anciennement dénommées «  intérêts minoritaires  ») sont évaluées soit à la juste valeur (méthode dite du goodwill complet) soit à leur quote part dans la juste valeur des actifs acquis et passifs repris (méthode dite du goodwill partiel) A ce jour Renault n’a enregistré que des goodwills évalués selon la méthode dite du goodwill partiel L’option entre ces deux méthodes d’évaluation est exercée par le Groupe au cas par cas Les goodwills ne sont pas amortis mais font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et dès qu’il existe un indice de perte de valeur Après leur comptabilisation initiale les goodwills sont donc évalués à leur coût diminué du cumul des pertes de valeur éventuelles Les goodwills relatifs à des entreprises associées sont inclus dans la valeur de ces participations à l’actif de la situation financière consolidée En cas de perte de valeur celle ci est comptabilisée et intégrée au compte de résultat du Groupe via la part de résultat des entreprises associées Les acquisitions d’intérêts complémentaires ne donnant pas le contrôle dans des sociétés contrôlées sont traitées comme des transactions de capitaux propres L’écart positif ou négatif entre le coût d’acquisition des titres et la valeur comptable des participations acquises ne donnant pas le contrôle est comptabilisé en capitaux propres K – Frais de recherche et de développementLes frais de développement engagés entre la décision d’entrer dans le développement et l’industrialisation d’un véhicule nouveau ou d’un organe nouveau (moteurs boîtes de vitesses   etc ) et l’accord de fabrication en série de ce véhicule ou de cet organe sont comptabilisés en immobilisations incorporelles Ces frais sont amortis linéairement à partir de l’accord de fabrication sur la durée de commercialisation prévue de ce véhicule ou de cet organe cette durée initiale n’excédant pas sept ans Les durées de vie sont revues régulièrement et ajustées postérieurement en cas de modification significative par rapport à l’estimation initiale Ils comprennent principalement les coûts des prototypes les coûts des études externes facturées les coûts de personnel affecté au projet la part des coûts de structure dédiés de manière exclusive à l’activité de développement Les coûts d’emprunt directement attribuables au développement d’un projet nécessitant au moins 12 mois de préparation avant sa mise en service sont intégrés à la valeur brute de ces actifs dits qualifiés Le taux de capitalisation des coûts d’emprunts est limité de façon à ce que les coûts d’emprunts capitalisés n’excèdent pas le montant total des coûts d’emprunts supportés sur l’exercice Lorsque le financement est réalisé à l’aide d’un emprunt affecté le taux de capitalisation est égal au taux d’intérêt de l’emprunt Les frais encourus avant la décision formelle d’entrer dans le développement du produit de même que les frais de recherche sont enregistrés dans les charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus Les frais encourus postérieurement au démarrage de la production en série sont traités comme des coûts de production L – Immobilisations corporellesLa valeur brute des immobilisations corporelles est égale au coût historique d’acquisition ou de production Les frais de conception et de mise au point sont incorporés au coût de production des immobilisations Les coûts relatifs au financement des immobilisations corporelles supportés pendant la période de construction sont également incorporés au coût des immobilisations selon une méthode identique à celle appliquée aux immobilisations incorporelles Lorsque le financement est réalisé à l’aide d’un emprunt affecté le taux de capitalisation est égal au taux d’intérêt de l’emprunt Les subventions d’investissement reçues sont le cas échéant comptabilisées en déduction de la valeur brute des immobilisations auxquelles elles se rapportent Les dépenses ultérieures sur immobilisations sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues sauf celles engagées pour augmenter la productivité ou pour prolonger la durée de vie d’un bien Les biens dont le Groupe dispose par contrat de crédit bail sont le cas échéant traités comme des immobilisations financées à crédit Les actifs immobilisés donnés en location correspondent à des véhicules et des batteries faisant l’objet d’un contrat de location d’une durée supérieure à un an par une société financière du Groupe avec un engagement de reprise ou à des véhicules ayant fait l’objet d’une vente assortie d’une clause de rachat (note 2 G) AmortissementsLes amortissements sont calculés linéairement sur les durées d’utilisation estimées suivantes  Constructions (1)15 à 30 ansOutillages spécifiques 2 à 7 ansMatériels et autres outillages (hors lignes de presses) 5 à 15 ansLignes de presses 20 à 30 ansAutres immobilisations corporelles (2)4 à 6 ans(1) Les constructions dont la mise en service est antérieure à 1987 sont amorties sur une durée pouvant aller jusqu’à 40 ans (2) À l’exception des batteries louées amorties sur une durée de 8 à 10 ans selon les modèles Les durées d’utilisation sont révisées périodiquement Dans ce cadre les actifs font l’objet d’un amortissement accéléré lorsque la durée d’utilisation devient inférieure à la durée d’utilisation initialement anticipée en particulier dans le cas de décisions d’arrêt de commercialisation d’un véhicule ou d’un organe M – Pertes de valeurPertes de valeur des éléments de l’actif immobilisé (hors actifs donnés en location)Des tests de dépréciation sont effectués sur les actifs immobilisés dès lors qu’il existe un indice de perte de valeur Les changements significatifs et défavorables intervenus sur les marchés sur lesquels l’entreprise opère ou relatifs aux conditions d’utilisation des actifs constituent les indices essentiels de perte de valeur Pour l’Automobile les tests de dépréciation sont conduits à deux niveaux  Pau niveau des actifs spécifiques aux véhicules et aux organes Les actifs spécifiques à un véhicule ou à un organe sont constitués des frais de développement capitalisés et des outillages Les tests de dépréciation sont conduits par comparaison entre la valeur nette comptable et la valeur recouvrable calculée à partir des flux de trésorerie actualisés liés au véhicule ou à l’organe  GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014270Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS Pau niveau des autres unités génératrices de trésorerie Une unité génératrice de trésorerie est définie comme étant un sous ensemble cohérent générant des flux de trésorerie largement indépendants À ce titre les autres unités génératrices de trésorerie peuvent représenter une entité économique (usine ou filiale) ou le secteur Automobile dans son ensemble Les actifs immobilisés relatifs aux unités génératrices de trésorerie englobent les goodwills les actifs spécifiques et les actifs capacitaires Pour chacun des deux niveaux les tests de dépréciation sont conduits par comparaison entre la valeur nette comptable et la valeur recouvrable La valeur recouvrable est définie comme correspondant au montant le plus élevé de la valeur d’utilité ou de la juste valeur nette des coûts de sortie La valeur d’utilité est déterminée à partir de la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie estimés provenant de l’utilisation des actifs Les flux futurs de trésorerie sont issus du plan d’affaires établi et validé par la direction auquel s’ajoute une valeur terminale basée sur des flux de trésorerie normatifs actualisés après application d’un taux de croissance à l’infini Ils intègrent également les dividendes versés par le Financement des ventes à l’Automobile Ces dividendes traduisent sous forme de trésorerie la contribution du Financement des ventes prise en compte dans les analyses internes de rentabilité des projets Les hypothèses qui sous tendent le plan d’affaires intègrent notamment l’estimation de l’évolution des marchés des pays dans lesquels le Groupe opère et de sa pénétration sur ces marchés de l’évolution des prix de vente des produits et des prix des composants achetés et des matières premières Le taux d’actualisation avant impôt utilisé correspond au coût moyen pondéré du capital déterminé par l’entreprise Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur nette comptable cette perte de valeur est comptabilisée en diminution des actifs concernés Pour le Financement des ventes un test de dépréciation est effectué au minimum une fois par an et dès que survient un indice de perte de valeur en comparant la valeur comptable des actifs à leur valeur recouvrable celle ci étant définie comme la plus élevée entre la juste valeur diminuée du coût de cession et la valeur d’utilité La valeur d’utilité est déterminée par l’actualisation des flux de trésorerie futurs issus des dernières prévisions à cinq ans pour chacun des groupes d’unités génératrices de trésorerie constituées d’entités juridiques ou de regroupements d’entités juridiques dans un même pays Un taux d’actualisation unique est utilisé pour l’ensemble des unités génératrices de trésorerie testées composé du taux sans risque à dix ans augmenté de la prime de risque moyenne du secteur dans lequel ces dernières évoluent Perte de valeur des participations dans les entreprises associéesDes tests de dépréciation sur la valeur des participations dans les entreprises associées sont conduits dès lors qu’il existe un indice de perte de valeur Les changements significatifs et défavorables intervenus sur les marchés sur lesquels l’entreprise associée opère ou une baisse importante ou prolongée de la valeur boursière du titre constituent les indices essentiels de perte de valeur Les tests de dépréciation sont conduits conformément aux dispositions des normes IAS 28 et IAS  36 par comparaison entre la valeur comptable de la participation dans l’entreprise associée et la quote part de la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs estimés attendus par l’entreprise associée Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable la perte de valeur qui en résulte est comptabilisée en diminution de la valeur de la participation dans l’entreprise associée à laquelle elle se rattache N – Actifs non courants ou groupe d’actifs détenus en vue de la venteSont considérés comme détenus en vue de la vente les actifs non courants ou groupes d’actifs qui sont disponibles à la vente en l’état et dont la vente est hautement probable Les actifs non courants ou groupes d’actifs considérés comme détenus en vue de la vente sont évalués et comptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente Par ailleurs les actifs non courants classés comme détenus en vue de la vente (ou inclus au sein d’un groupe d’actifs détenus en vue de la vente) cessent d’être amortis Ils sont classés sur une ligne spécifique de la situation financière consolidée O – StocksLes stocks sont évalués au coût de revient ou à la valeur nette de réalisation si celle ci est inférieure Le coût de revient correspond au coût d’acquisition ou au coût de production Ce dernier incorpore sur la base d’un niveau d’activité normal les charges directes et indirectes de production ainsi qu’une quote part des frais de structure liés à la fabrication Afin de déterminer la part de frais fixes à exclure en cas de sous activité le niveau d’activité normal est apprécié site par site Les stocks sont comptabilisés selon la méthode du « premier entré – premier sorti » Lorsque la valeur nette réalisable est inférieure à la valeur au bilan une dépréciation est constatée pour la différence P – Cessions de créancesLes créances cédées à des tiers (titrisation escompte) sont sorties de l’actif du Groupe lorsque l’essentiel des risques et avantages qui leur sont associés est également transféré à ces tiers La même règle s’applique entre l’Automobile et le Financement des ventes Q – Titres d’autocontrôleLes actions d’autocontrôle correspondent aux actions affectées aux plans d’options d’achat et de souscription d’actions ainsi qu’aux plans d’attribution d’actions gratuites consenties aux cadres et dirigeants du Groupe Elles sont comptabilisées pour leur coût d’acquisition en déduction des capitaux propres du Groupe jusqu’à la date de leur cession Le prix de cession est comptabilisé directement en augmentation des capitaux propres du Groupe Aucun profit ou perte n’est donc comptabilisé dans le résultat net de l’exercice R – Plans d’achat et de souscription d’actions plans d’attribution d’actions de performanceDes plans d’options d’achat d’options de souscription et d’attribution d’actions de performance sont attribués par le Groupe et dénoués en actions Renault La date d’attribution correspond à la date à laquelle les bénéficiaires sont informés de la décision et des modalités d’octroi de plan d’options ou d’actions de performance Pour les plans soumis à des conditions de performance une estimation de leur atteinte est prise en compte pour GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142714COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSdéterminer le nombre d’options ou d’actions attribuées Cette estimation est révisée chaque année en fonction des évolutions de la probabilité de réalisation des conditions de performance La juste valeur des services reçus en contrepartie de l’attribution de ces options ou actions est évaluée de manière définitive par référence à la juste valeur desdites options ou actions à la date de leur attribution Pour valoriser les options le Groupe utilise un modèle mathématique de type binomial adapté  il prend notamment pour hypothèse un exercice des options réparti linéairement sur la période d’exercice Les droits d’attribution d’actions de performance sont évalués sur la base de la valeur de l’action à la date d’attribution diminuée des dividendes attendus pendant la période d’acquisition et le cas échéant d’une décote d’incessibilité relative à la période de conservation obligatoire des actions La volatilité du prix des actions est une volatilité implicite à la date d’attribution Les dividendes attendus sont déterminés sur la base du plan de versement de dividendes annoncé au moment de la valorisation de chaque plan La juste valeur totale ainsi déterminée est reconnue de manière linéaire sur toute la période d’acquisition des droits Cette dépense est constatée en charges de personnel en contrepartie d’une augmentation des réserves consolidées Lors de l’exercice des options ou droits d’attribution le montant de trésorerie perçu par le Groupe au titre du prix d’exercice est comptabilisé en trésorerie en contrepartie des réserves consolidées S – Engagements de retraite et autres avantages du personnel à long termePour les régimes à cotisations définies les paiements du Groupe sont constatés en charges de la période à laquelle ils sont liés Pour les régimes à prestations définies concernant les avantages postérieurs à l’emploi la valeur actuelle de l’obligation est estimée en utilisant la méthode des unités de crédit projetées Selon cette méthode les droits à prestations sont affectés aux périodes de service en fonction de la formule d’acquisition des droits du régime et ceci principalement de manière linéaire sur les années de service Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d’hypothèses d’évolution des salaires d’âge de départ de mortalité et de présence Ils sont ensuite ramenés à leur valeur actuelle sur la base des taux d’intérêt des obligations à long terme des émetteurs privés de première catégorie et d’une durée correspondant à la durée moyenne estimée du régime évalué Les écarts actuariels résultant de révisions des hypothèses de calcul et des ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en autres éléments du résultat global La charge nette de l’exercice correspondant au coût des services rendus éventuellement majorée du coût des services passés est constatée en diminution de la marge opérationnelle La charge d’intérêts sur le passif (l’actif) net au titre des régimes à prestations définies est constatée en résultat financier T – Mesures de restructuration Indemnités de fin de contrat de travailLe coût estimé des mesures de restructuration traitées comptablement comme un avantage au personnel est provisionné sur la durée estimée d’activité résiduelle des salariés concernés Le coût estimé des indemnités de fin de contrat de travail est pris en charge dès l’annonce ou le début d’exécution d’un plan détaillé U – Actifs financiersLe Groupe enregistre un actif financier lorsqu’il devient partie aux dispositions contractuelles de cet instrument Les actifs financiers comprennent les titres de sociétés ni contrôlées ni sous influence notable les valeurs mobilières les titres de créances négociables les prêts et les instruments dérivés actifs relatifs à des opérations financières (note 2 X) Ces instruments sont présentés en actifs non courants exceptés ceux présentant une échéance inférieure à 12 mois à la date de clôture qui sont classés en actifs courants Titres de sociétés ni contrôlées ni sous influence notableLes titres de sociétés ni contrôlées ni sous influence notable sont qualifiés d’actifs « disponibles à la vente » La juste valeur de ces actifs financiers est déterminée en priorité par référence au prix de marché ou à défaut sur la base de méthodes de valorisation non basées sur des données de marché Les variations de juste valeur des actifs «  disponibles à la vente  » sont comptabilisées en autres éléments du résultat global En cas de diminution significative ou prolongée de la juste valeur en dessous de leur prix d’acquisition une dépréciation est enregistrée en résultat net Une diminution est considérée significative ou prolongée si elle excède 40  % pour les montants ou quatre publications successives en perte pour la durée Valeurs mobilières et titres de créances négociablesLes placements sous forme de valeurs mobilières et de titres de créances négociables sont réalisés dans le cadre de la gestion des excédents de trésorerie mais ne respectent pas les critères de qualification en équivalents de trésorerie Ils sont classés en actifs « disponibles à la vente » et sont évalués à leur juste valeur PrêtsCe poste comprend essentiellement les prêts interbancaires réalisés dans le cadre de placements de trésorerie et les prêts consentis aux entreprises associées Lors de leur comptabilisation initiale les prêts sont mesurés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction qui leur sont directement attribuables Les prêts sont évalués à leur coût amorti Par ailleurs des pertes de valeur sont comptabilisées en résultat lorsqu’il existe une indication objective de dépréciation du fait d’un événement intervenu après la comptabilisation initiale de l’actif V – Trésorerie et équivalents de trésorerieLa trésorerie comprend les fonds en caisse les comptes courants bancaires et les autres dépôts à vue à l’exclusion des découverts bancaires qui figurent dans les passifs financiers Ces instruments sont évalués au coût amorti Les équivalents de trésorerie sont constitués de placements détenus dans le but de faire face aux engagements de trésorerie à court terme Pour qu’un instrument soit considéré comme un équivalent de trésorerie il doit être liquide facilement convertible en un montant connu de trésorerie et être soumis à un risque négligeable de changement de valeur Les instruments à paiements fixes ou déterminables non cotés sur un marché actif sont évalués au coût amorti Les autres instruments sont évalués à la juste valeur GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014272Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSW – Passifs financiers de l’Automobile et dettes de financement des ventesLe Groupe enregistre un passif financier (pour l’Automobile) ou une dette de financement des ventes lorsqu’il devient partie aux dispositions contractuelles de cet instrument Les passifs financiers et les dettes de financement des ventes comprennent les titres participatifs les emprunts obligataires les autres dettes représentées par un titre les emprunts auprès des établissements de crédit les autres dettes porteuses d’intérêts et les instruments dérivés passifs relatifs à des opérations financières (note 2 X) Titres participatifsSelon la norme IAS  39 la clause de rémunération variable des titres participatifs représente un dérivé incorporé L’évaluation séparée de ce dérivé n’étant pas possible le Groupe évalue donc à la juste valeur l’intégralité des titres participatifs La juste valeur est la valeur de marché Les variations de juste valeur constatées sont incluses dans le résultat financier pour les titres participatifs de l’Automobile et en marge opérationnelle pour les titres participatifs du Financement des ventes Emprunts obligataires autres dettes représentées par un titre emprunts auprès des établissements de crédit et autres dettes porteuses d’intérêtsLors de leur comptabilisation initiale les emprunts obligataires les autres dettes représentées par un titre les emprunts auprès des établissements de crédit et les autres dettes porteuses d’intérêts sont évalués à leur juste valeur nette des coûts de transaction qui leur sont directement attribuables À chaque clôture en dehors des modalités spécifiques liées à la comptabilité de couverture (note  2 X) ces passifs financiers sont ensuite généralement évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif Les charges financières ainsi calculées prennent en compte les frais d’émission et les primes d’émission ou de remboursement ainsi que l’effet des renégociations de dettes si les conditions de la nouvelle dette ne sont pas substantiellement différentes X – Dérivés et comptabilité de couvertureÉvaluation et présentationLes dérivés sont évalués à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale Par la suite à chaque clôture la juste valeur des dérivés est réestimée PLa juste valeur des contrats de change à terme est estimée à partir des conditions du marché Celle des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture PLa juste valeur des dérivés de taux représente ce que le Groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours en prenant en compte les plus ou moins values latentes déterminées à partir des taux d’intérêts courants et de la qualité de la contrepartie de chaque contrat à la date de clôture La juste valeur de ces dérivés de taux inclut les intérêts courus PLa juste valeur des dérivés de matières premières est estimée à partir des conditions du marché Les dérivés de l’Automobile sont présentés dans la situation financière en non courant ou courant suivant que leur échéance se situe à plus ou moins de 12 mois Les dérivés du Financement des ventes sont présentés dans la situation financière en courant Comptabilisation des opérations de couvertureLorsque les dérivés remplissent les conditions d’une relation de couverture leur traitement varie selon qu’ils sont qualifiés  Pde couverture de juste valeur  Pde couverture de flux de trésorerie  Pde couverture d’un investissement net réalisé à l’étranger Le Groupe identifie l’élément de couverture et l’élément couvert dès la mise en place de la couverture et documente cette relation de couverture en identifiant la stratégie de couverture le risque couvert et la méthode d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture Par la suite cette documentation est actualisée permettant ainsi de démontrer l’efficacité de la couverture désignée La comptabilité de couverture se traduit par des méthodes spécifiques d’évaluation et de comptabilisation selon la catégorie de couverture concernée PCouverture de juste valeur  l’élément couvert est réévalué au titre du risque couvert et l’instrument de couverture est évalué et comptabilisé pour sa juste valeur Dans la mesure où les variations de ces deux éléments sont enregistrées simultanément dans le compte de résultat seule l’inefficacité de la couverture impacte ce dernier Elle est comptabilisée dans la même rubrique du compte de résultat que les variations de juste valeur de l’instrument couvert et de l’instrument de couverture PCouverture de flux de trésorerie  l’élément couvert ne fait l’objet d’aucune revalorisation et seul l’instrument de couverture est réévalué à sa juste valeur En contrepartie de cette réévaluation la part efficace de variation de juste valeur attribuable au risque couvert est comptabilisée nette d’impôt en autres éléments du résultat global alors que la part inefficace est comptabilisée en résultat net Les montants accumulés en capitaux propres sont recyclés au compte de résultat lorsque l’élément couvert impacte ce dernier PCouverture d’investissement net réalisé à l’étranger  l’instrument de couverture est réévalué à sa juste valeur En contrepartie de cette réévaluation la part efficace de variation de juste valeur attribuable au risque de change couvert est comptabilisée nette d’impôt en autres éléments du résultat global alors que la part inefficace est comptabilisée en résultat net Les montants accumulés en capitaux propres sont repris au compte de résultat à la date de liquidation ou de cession de l’investissement La composante taux des instruments financiers utilisés pour la couverture de l’investissement dans Nissan (ventes à terme et cross currency swaps fixe fixe) est assimilée à de la part inefficace et est par conséquent enregistrée directement en résultat financier Comptabilisation des dérivés non qualifiés de couvertureLorsque les dérivés ne sont pas qualifiés de couverture les variations de juste valeur sont portées immédiatement en résultat financier sauf dans le cas de dérivés initiés uniquement pour des raisons étroitement liées à l’exploitation Dans ce dernier cas les variations de juste valeur sont comptabilisées en marge opérationnelle GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142734COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 3ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATIONAUTOMOBILE FINANCEMENT DES VENTES TOTALNombre de sociétés consolidées au 31 décembre 2013 123 36 159Entrées de périmètre (acquisitions créations…) 3 1 4Sorties de périmètre (cessions fusions liquidations…) 8 1 9Nombre de sociétés consolidées au 31 décembre 2014 118 36 154Les sociétés suivantes créées par le Groupe sont entrées dans le périmètre de consolidation en 2014 et consolidées par mise en équivalence  PDongfeng Renault Automotive Company a pour objectif le développement des activités en Chine en partenariat avec le groupe Dongfeng Cette entité légale est analysée comme une coentreprise et donc consolidée par mise en équivalence Dongfeng Renault Automotive Company devrait produire les premiers véhicules en 2016 En 2014 une usine est en cours de construction  PRenault Algérie Production est une entité légale constituée en partenariat avec des organismes publics algériens pour l’implantation d’une usine de production de véhicules particuliers et utilitaires à destination du marché local Elle est qualifiée de coentreprise et donc consolidée par mise en équivalence La production de véhicules a démarré fin 2014  PRN Bank est une société de financement des ventes à la clientèle et au réseau en Russie créée par l’Alliance et un partenaire extérieur (Unicrédit) Le Groupe exerce une influence notable sur cette entité qui est consolidée par mise en équivalence RN Bank est détenue au travers d’une coentreprise RN SF BV holding commune contrôlée conjointement par RCI Banque et Nissan qui détient avec le partenaire extérieur la société associée BARN BV actionnaire de RN Bank Le Groupe exerce une influence notable sur BARN BV Ces deux holdings sont également consolidées par mise en équivalence en 2014 La Société des Automobiles Alpine Caterham qui fabrique des véhicules en France est consolidée par intégration globale en 2014 en raison du rachat de la participation de 50 % qui avait été cédée en juin 2013 à un partenaire Elle a été consolidée suivant le pourcentage d’intérêt propre à chaque élément du bilan et du compte de résultat pendant le 2nd semestre 2013 période pendant laquelle le contrôle était partagé avec un partenaire 4 2 6 3 COMPTE DE RÉSULTAT ET RÉSULTAT GLOBALNOTE 4CHIFFRE D’AFFAIRESA – Chiffre d’affaires 2013 aux périmètre et méthodes 2014(en millions d’euros)AUTOMOBILE FINANCEMENT DES VENTES TOTALChiffre d’affaires 201338 775 2 157 40 932Changements de périmètre(115) 11 (104)Chiffre d’affaires 2013 aux périmètre et méthodes 2014 38 660 2 168 40 828CHIFFRE D’AFFAIRES 201438 874 2 181 41 055B – Décomposition du chiffre d’affaires(en millions d’euros)20142013Ventes de biens de l’Automobile37 176 36 964Produits de location des actifs (1)361 372Autres prestations de services1 337 1 439Prestations de services de l’Automobile1 698 1 811Ventes de biens du Financement des ventes31 33Produits de location des actifs (1)25 20Produits d’intérêts sur opérations de financement des ventes1 480 1 496Autres prestations de services (2)645 608Prestations de services du Financement des ventes2 150 2 124TOTAL CHIFFRE D’AFFAIRES41 055 40 932(1) Il s’agit des produits locatifs enregistrés par le Groupe dans le cadre des contrats de vente de véhicules avec engagement de reprise ou de location simple d’actifs immobilisés (2) Il s’agit principalement de produits de prestations d’assurance d’entretien de véhicules de remplacement associés ou non à un contrat de financement GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014274Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 5MARGE OPÉRATIONNELLE  ANALYSE DES PRODUITS ET CHARGES PAR NATUREA – Charges de personnel20142013Charges de personnel (en millions d’euros)5 248 5 494Effectifs au 31 décembre117 395 121 807Le détail des charges au titre des engagements de retraite et autres avantages long terme est présenté en note 19 Le produit enregistré en 2014 au titre du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) français s’élève à 51 millions d’euros (36 millions d’euros en 2013) Les paiements fondés sur des actions concernent des plans de stock options et d’attribution d’actions de performance consentis au personnel Ils représentent une charge de personnel de 32  millions d’euros en 2014 (33 millions d’euros en 2013) Les éléments de valorisation des plans sont explicités en note 18 H B – Charges de loyerLes loyers représentent une charge de 232  millions d’euros en 2014 (234 millions d’euros en 2013) C – Gains et pertes de changeLes écarts de change enregistrés en marge opérationnelle représentent une charge de 144  millions d’euros en 2014 liée en partie à l’évolution du peso argentin et du rouble russe par rapport à l’euro (en 2013 charge de 120 millions d’euros liée aussi en partie à l’évolution du peso argentin et du rouble russe par rapport à l’euro) NOTE 6AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION(en millions d’euros)20142013Coûts des restructurations et des mesures d’adaptation des effectifs(305) (423)Résultat des cessions d’activités ou de participations opérationnelles totales ou partielles et autres résultats liés aux variations de périmètre 13Résultat de cession d’immobilisations incorporelles ou corporelles (hors cessions d’actifs donnés en location) 7 140Pertes de valeur des actifs immobilisés(153) (488)Pertes de valeur relatives aux opérations en Iran14 (514)Autres produits et charges d’exploitation inhabituels(67) (4)TOTAL(504) (1 276)A – Coûts des restructurations et des mesures d’adaptation des effectifsLes coûts de restructurations et des mesures d’adaptation des effectifs concernent essentiellement l’Europe en 2014 et 2013 Les coûts de 2014 comprennent en particulier 223  millions d’euros (327 millions d’euros en 2013) au titre de l’accord « Contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France » signé en mars 2013 qui vise à déployer un ensemble de mesures équilibrées et générant des gains de compétitivité L’une des mesures adoptées élargit le dispositif de Dispense d’Activité en fin de carrière En application de la norme IAS 19 révisée ce dispositif constitue un avantage au personnel dont le coût est provisionné sur la durée résiduelle d’activité prévisionnelle des salariés concernés Par conséquent la provision au passif du bilan au 31  décembre 2014 recouvre les droits restant à verser aux salariés qui ont déjà cessé leur activité à fin décembre 2014 et une quote part du coût actualisé relatif à la population qui est susceptible d’adhérer au dispositif entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016 B – Pertes de valeur des actifs immobilisésDes pertes de valeurs ont été comptabilisées sur les actifs incorporels pour 44  millions d’euros et sur les actifs corporels pour 92  millions d’euros en 2014 respectivement 153  et 197  millions d’euros en 2013 Elles résultent principalement des tests de dépréciation relatifs à des véhicules et des organes mécaniques (notes 10 et 11) Par ailleurs la gamme électrique a fait l’objet d’une dotation aux provisions pour risques de 15  millions d’euros en 2014 qui s’ajoute à la provision de 119 millions constituée en 2013 au titre d’indemnités à verser du fait du non respect de volumes d’achats minimaux prévus Ce complément correspond à l’effet de la désactualisation des flux futurs GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142754COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSC – Pertes de valeur relatives aux opérations en IranLes opérations avec l’Iran ont été limitées au cours de l’année 2014 en raison des sanctions économiques encadrant les activités avec ce pays La réduction de perte de valeur en 2014 est liée essentiellement à des règlements reçus au cours de la période L’exposition du Groupe aux risques sur l’Iran matérialisée par tous les avoirs en compte (titres prêt d’actionnaire et créances commerciales) a peu évolué au cours de l’année Son montant brut s’élève à 828 millions d’euros dont 724  millions d’euros de créances au 31  décembre 2014 (respectivement 833 millions d’euros et 729 millions d’euros au 31 décembre 2013) En 2013 la totalité de l’exposition du Groupe avait été dépréciée entraînant la constatation d’une charge de 514 millions d’euros comptabilisée en autres produits et charges d’exploitation D – Autres produits et charges d’exploitation inhabituelsEn 2014 les autres produits et charges d’exploitation inhabituels intègrent 45  millions d’euros pour couvrir des risques en Allemagne résultant pour l’essentiel d’un changement de réglementation sur les frais de dossiers de l’activité de financement NOTE 7AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS(en millions d’euros)20142013Évolution de la juste valeur des titres participatifs (note 23 A) (37) (65)Écarts de change afférents aux opérations financières 28 30Charge d’intérêt net sur le passif (l’actif) net au titre des engagements de retraite et autres avantages à long terme du personnel à prestations définies (45) (42)Autres éléments 3 62AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS (51) (15)Les autres éléments des produits et charges financiers intègrent les dividendes reçus de Daimler en 2014 pour leur montant brut soit 37 millions d’euros (37 millions d’euros en 2013) Ils comprennent également un produit lié à une reprise sur dépréciation des parts du Fonds de m odernisation des é quipementiers a utomobiles (FMEA) pour 3 millions d’euros en 2014 (charge de dépréciation de 11 millions d’euros en 2013) (note 22 A1) NOTE 8IMPÔTS COURANTS ET DIFFÉRÉSRenault SA ayant opté pour le régime de l’intégration fiscale dès son origine celui ci constitue le régime fiscal de groupe sous lequel elle est imposée en France Par ailleurs le Groupe applique les régimes nationaux optionnels d’intégration ou de consolidation fiscale en Allemagne en Italie en Espagne et en Grande Bretagne A – Charge d’impôts courants et différésDécomposition de la charge d’impôt(en millions d’euros)20142013Charge d’impôts courants (396) (443)Produit (charge) d’impôts différés 260 10IMPÔTS COURANTS ET DIFFÉRÉS (136) (433)La charge d’impôts courants provient des entités étrangères pour 343 millions d’euros en 2014 (365 millions d’euros en 2013) Le montant des impôts courants décaissés par le Groupe au cours de l’exercice 2014 s’élève à 268  millions d’euros (356  millions d’euros en 2013) B – Analyse de la charge d’impôt(en millions d’euros)20142013Résultat avant impôt et part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises 772 (316)Taux d’impôt sur les bénéfices y compris contribution exceptionnelle en vigueur en France (1)38 0 % 38 0 %Produit (charge) d’impôt théorique (293) 120Effet des différences entre les taux locaux et le taux en vigueur en France (2)180 222Crédits d’impôts 28 53Impôts de distribution (84) (209)Variation des impôts différés actifs non reconnus (51) (486)Autres impacts (3)84 (133)Produit (charge) d’impôts courants et différés (136) (433)(1) En France le Groupe est assujetti à une contribution exceptionnelle de 10 7 % qui s’appliquera jusqu’à la fin de l’exercice 2015 Le taux théorique de l’impôt y compris contribution exceptionnelle s’élève à 38 0 % (2) En 2014 les principaux pays contributeurs au différentiel de taux d’imposition sont la Corée le Maroc la Roumanie la Russie la Suisse et la Turquie (3) Les autres impacts intègrent principalement les effets des différences permanentes des résultats taxés à taux réduits des redressements fiscaux et des ajustements sur exercices antérieurs Ils comprennent également l’effet du différentiel entre le taux d’impôt sur les bénéfices y compris contribution exceptionnelle en vigueur en France de 38 0 % retenu pour l’analyse de l’écart entre l’impôt théorique et l’impôt réel et le taux d’impôt de 34 43 % auquel les impôts différés de l’intégration fiscale France sont calculés (effet défavorable de 25 millions d’euros pour 2014 et 76 millions d’euros pour 2013) Jusqu’à fin 2013 compte tenu de l’absence de perspective de résultat taxable dans un avenir prévisible le Groupe avait déprécié la totalité des impôts différés actifs nets de l’intégration fiscale France Fin 2014 les perspectives de résultats issues du plan 2015 2017 ont amené le Groupe à reconnaître une partie de ces impôts différés actifs nets Cette reprise a été effectuée pour partie dans le résultat (210 millions d’euros) et pour partie dans les réserves consolidées (52 millions d’euros) en raison de l’origine respective des impôts concernés (4 2 2 et note  8 C 1) La partie reprise en résultat explique l’atténuation de la charge relative aux impôts différés actifs non reconnus (effet négatif de 51  millions en 2014  et effet négatif de 486 millions d’euros en 2013) Sur l’ensemble des entités étrangères le taux effectif d’impôt s’établit à 26 % au 31 décembre 2014 contre 24 % au 31 décembre 2013 Cette progression est la conséquence de la baisse du résultat dégagé par le Groupe en Russie en 2014 (le taux d’imposition russe est compris entre 15 5 % et 20 %) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014276Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSC – Ventilation du solde net des impôts différésC1 Variation des impôts différés actifs et passifs(en millions d’euros)20142013Impôts différés actifs 396 416Impôts différés passifs (121) (123)Solde net actif (passif) des impôts différés au 1er janvier 275 293Produit (charge) d’impôt différé en résultat net 260 10Produit (charge) d’impôt différé en capitaux propres 56 (10)Écarts de conversion (16) (25)Variation de périmètre et autres 7Solde net actif (passif) des impôts différés au 31 décembre 575 275Dont impôts différés actifs 716 396Dont impôts différés passifs (141) (121)C2 Analyse des actifs nets d’impôts différés par nature(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Impôts différés sur  Participations dans les entreprises associées et les coentreprises (1)(157) (136)Immobilisations (1 623) (1 577)Provisions et autres charges ou dépréciations déductibles lors de leur paiement 937 847Déficits reportables (2)4 457 4 190Autres 413 387TOTAL DES IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIFS ET (PASSIFS) 4 027 3 711Actifs d’impôts différés non reconnus (note 8 C3) (3 452) (3 436)SOLDE NET ACTIF (PASSIF) DES IMPÔTS DIFFÉRÉS COMPTABILISÉS 575 275(1) Y compris l’impôt sur les distributions futures de dividendes (2) Dont 3 836 millions d’euros relatifs aux entités de l’intégration fiscale France et 621 millions d’euros relatifs aux autres entités au 31 décembre 2014 (respectivement 3 656 millions d’euros et 534 millions d’euros au 31 décembre 2013) Sur les entités du périmètre de l’intégration fiscale en France le solde net des impôts différés actifs non reconnus s’élève fin 2014 à 2  816  millions d’euros (2  839  millions d’euros fin 2013) Ces actifs non reconnus ont été générés à hauteur de 547  millions d’euros par des éléments figurant en capitaux propres (principalement effets de la couverture partielle de l’investissement dans Nissan des réévaluations d’instruments financiers et des écarts actuariels) et à hauteur de 2  269  millions d’euros par des éléments ayant impacté le résultat (respectivement 589  millions d’euros et 2 250 millions d’euros fin 2013) Hors intégration fiscale France les impôts différés actifs non reconnus soit 636  millions d’euros (597  millions d’euros fin 2013) correspondent essentiellement à des déficits reportables générés par le Groupe au Brésil et dans une moindre mesure en Inde C3 Analyse des actifs nets d’impôts différés non reconnus par date d’expiration(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Actifs nets d’impôts différés reportables indéfiniment (1)3 262 3 286Autres actifs nets d’impôts d’échéance supérieure à 5 ans 58 85Autres actifs nets d’impôts d’échéance entre 1 et 5 ans 103 43Autres actifs nets d’impôts d’échéance à moins d’un an 29 22TOTAL DES ACTIFS NETS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS NON RECONNUS 3 452 3 436(1) Dont non reconnaissance des impôts différés actifs nets des entités de l’intégration fiscale française pour 2 816 millions d’euros au 31 décembre 2014 et 2 839 millions d’euros au 31 décembre 2013 (note 8 C2) Les actifs nets d’impôts différés non reconnus correspondent principalement à des déficits reportables NOTE 9RÉSULTAT NET DE BASE ET RÉSULTAT NET DILUÉ PAR ACTION(en milliers d’actions)20142013Actions en circulation 295 722 295 722Actions d’autocontrôle (3 289) (4 048)Actions détenues par Nissan x part de Renault dans Nissan (19 384) (19 384)Nombre d’actions retenu pour le résultat net de base par action 273 049 272 290Le nombre d’actions retenu pour le résultat net de base par action est le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période ce dernier prenant en compte la neutralisation du nombre moyen des actions d’autocontrôle ainsi que des actions Renault détenues par Nissan (en milliers d’actions)20142013Nombre d’actions retenu pour le résultat net de base par action 273 049 272 290Effet dilutif des stock options et droits d’attribution d’actions de performance 1 052 1 806Nombre d’actions retenu pour le résultat net dilué par action 274 101 274 096Le nombre d’actions retenu pour le résultat net dilué par action est le nombre moyen pondéré d’actions potentiellement en circulation au cours de la période Il prend en compte le nombre d’actions retenu pour le résultat net par action complété du nombre de stock options et de droits d’attribution d’actions de performance ayant un effet dilutif et remplissant les critères de performance à la date d’arrêté des comptes lorsque l’émission est conditionnelle GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142774COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 6 4 ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION CAPITAUX PROPRESNOTE 10IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLESA – Immobilisations incorporellesA1 Évolution des immobilisations incorporellesAu cours de l’exercice 2014 les variations sont les suivantes  (en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2013ACQUISITIONS (DOTATIONS ET DÉPRÉCIATIONS)(CESSIONS) REPRISES SUR CESSIONSÉCART DE CONVERSIONVARIATION DE PÉRIMÈTRE ET AUTRES31 DÉCEMBRE 2014 Frais de développement immobilisés 8 657 845 (419) 13 9 096Goodwills222 3 (9) 216Autres immobilisations incorporelles 596 119 (29) 1 3 690Valeurs brutes 9 475 967 (448) 5 3 10 002Frais de développement immobilisés (5 781) (705) 419 (13) (6 080)Autres immobilisations incorporelles (412) (92) 25 (479)Amortissements et dépréciations (6 193) (797) 444 (13) (6 559)Frais de développement immobilisés 2 876 140 3 016Goodwills222 3 (9) 216Autres immobilisations incorporelles 184 27 (4) 1 3 211VALEURS NETTES 3 282 170 (4) (8) 3 3 443Les goodwills sont localisés principalement en Europe Les acquisitions d’immobilisations incorporelles de 2014 se décomposent en 845  millions d’euros d’immobilisations produites 122  millions d’euros d’immobilisations achetées (respectivement 745  et 88  millions d’euros en 2013) Les amortissements et dépréciations d’immobilisations incorporelles de l’exercice 2014 comprennent une perte de valeur à hauteur de 44  millions d’euros relative à des véhicules et des organes mécaniques (note  6 B) contre 153 millions d’euros constatés en 2013 Les variations au cours de l’exercice 2013 sont les suivantes  (en millions d’euros)VALEUR BRUTEAMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS VALEUR NETTEValeur au 31 décembre 20129 162 (5 680) 3 482Acquisitions (note 26 C) (dotations nettes)833 (1 005) (172)(Cessions) reprises sur cessions(467) 466 (1)Écart de conversion(25) 11 (14)Variation de périmètre et autres(28) 15 (13)Valeur au 31 décembre 20139 475 (6 193) 3 282A2 Frais de recherche et développement constatés en résultat(en millions d’euros)20142013Frais de recherche et développement(1 890) (1 793)Frais de développement capitalisés842 732Amortissement des frais de développement immobilisés(673) (751)TOTAL CONSTATÉ EN RÉSULTAT(1 721) (1 812) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014278Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSB – Immobilisations corporellesAu cours de l’exercice 2014 les variations sont les suivantes  (en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2013ACQUISITIONS (DOTATIONS ET DÉPRÉCIATIONS)(CESSIONS) REPRISES SUR CESSIONSÉCART DE CONVERSIONVARIATION DE PÉRIMÈTRE ET AUTRES31 DÉCEMBRE 2014 Terrains 565 7 (7) 3 568Constructions 6 053 135 (50) (84) 10 6 064Outillages spécifiques 13 479 1 039 (361) (17) 6 14 146Matériels et autres outillages 10 046 583 (171) (66) 2 10 394Actifs immobilisés donnés en location 2 090 660 (689) 3 (32) 2 032Autres immobilisations corporelles 772 56 (48) (3) 777Immobilisations en cours (1)1 625 (84) 3 (35) 5 1 514Valeurs brutes 34 630 2 396 (1 323) (199) (9) 35 495Terrains Constructions (3 320) (235) 36 13 (3) (3 509)Outillages spécifiques (11 433) (824) 365 (22) (6) (11 920)Matériels et autres outillages (7 492) (577) 147 8 (7 914)Actifs immobilisés donnés en location (2)(718) (245) 325 (1) (25) (664)Autres immobilisations corporelles (694) (37) 41 3 (687)Immobilisations en cours Amortissements et dépréciations (3)(23 657) (1 918) 914 1 (34) (24 694)Terrains 565 7 (7) 3 568Constructions 2 733 (100) (14) (71) 7 2 555Outillages spécifiques 2 046 215 4 (39) 2 226Matériels et autres outillages 2 554 6 (24) (58) 2 2 480Actifs immobilisés donnés en location 1 372 415 (364) 2 (57) 1 368Autres immobilisations corporelles 78 19 (7) 90Immobilisations en cours (2)1 625 (84) 3 (35) 5 1 514Valeurs nettes 10 973 478 (409) (198) (43) 10 801(1) Les affectations des immobilisations en cours par catégorie d’immobilisation sont faites sur le flux d’acquisition (2) Le montant des dépréciations des actifs immobilisés donnés en location est de 221 millions d’euros au 31 décembre 2014 (227 millions d’euros au 31 décembre 2013) (3) Les amortissements et dépréciations de l’exercice 2014 comprennent une perte de valeur de 92 millions d’euros relative à des véhicules et des organes mécaniques (note 6 B) contre 197 millions d’euros constatés en 2013 Les variations au titre de l’exercice 2013 s’analysent comme suit  (en millions d’euros)VALEUR BRUTEAMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS VALEUR NETTEValeur au 31 décembre 201234 617 (23 083) 11 534Acquisitions (dotations nettes)2 301 (2 172) 129(Cessions) reprises sur cessions(1 372) 994 (378)Écart de conversion(497) 282 (215)Variation de périmètre et autres(419) 322 (97)Valeur au 31 décembre 201334 630 (23 657) 10 973 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142794COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 11TESTS DE DÉPRÉCIATION DES ACTIFS IMMOBILISÉS (HORS ACTIFS DONNÉS EN LOCATION)Le Groupe a procédé à des tests de dépréciation de ses actifs immobilisés conformément à l’approche décrite dans les règles et méthodes comptables (note 2 L) A – Tests de dépréciation au niveau des actifs spécifiques aux véhicules et aux organesLa réalisation des tests de dépréciation sur les actifs spécifiques dédiés à des véhicules ou à des organes a conduit à la comptabilisation d’une perte de valeur d’actif pour 138  millions d’euros en 2014 (350  millions d’euros en 2013) Cette perte de valeur concerne des véhicules et des organes mécaniques Elle a été imputée en priorité sur les frais de développement activés Par ailleurs la gamme électrique a fait l’objet d’une dotation aux provisions pour risques de 15  millions d’euros en 2014 qui s’ajoute à la provision de 119 millions constituée en 2013 au titre d’indemnités à verser du fait du non respect de volumes d’achats minimaux prévus Ce complément correspond à l’effet de la désactualisation des flux futurs En dehors des véhicules qui ont fait l’objet d’une dépréciation les autres véhicules testés lors des semestres précédents ne présentent plus d’indice de perte de valeur B – Tests de dépréciation au niveau des autres unités génératrices de trésorerie de l’AutomobileEn 2014 aucune unité génératrice de trésorerie représentative d’une entité économique (usine ou filiale) n’a fait l’objet d’un test de dépréciation en l’absence d’indice de perte de valeur au niveau des différents ensembles économiques qui constituent le Groupe Comme chaque année un test de dépréciation a été effectué au niveau de l’Automobile La valeur recouvrable retenue pour les tests de dépréciation relatifs au secteur l’Automobile correspond à la valeur d’utilité déterminée à partir de la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs Le calcul de la valeur d’utilité est effectué sur la base des hypothèses suivantes  20142013Durée du plan d’affaires 3 ans 6 ansVolumes de ventes attendus dans l’horizon projeté (en unités) 3 520 000 3 344 000Taux de croissance à l’infini 1 8 % 1 8 %Taux d’actualisation après impôts 8 8 % 8 8 %En 2014 comme en 2013 le test réalisé n’a pas conduit à la constatation de pertes de valeur des actifs rattachés à l’Automobile Les variations des hypothèses de calcul montrent que pour couvrir les actifs pour chaque facteur pris individuellement  Pla réduction des volumes à l’horizon projeté ne doit pas excéder 325 000 unités (275 000 unités en 2013)  Ple taux d’actualisation après impôts ne doit pas dépasser 16 4  % (14  % en 2013) Avec un taux de croissance à l’infini proche de zéro la conclusion du test reste inchangée NOTE 12PARTICIPATION DANS NISSANA – Méthode de consolidation de NissanRenault et le constructeur automobile japonais Nissan ont choisi d’édifier ensemble une alliance d’un type unique composée de deux entreprises distinctes liées par une communauté d’intérêts et unies pour la performance Les mécanismes de l’Alliance ont été conçus pour veiller au maintien des identités de marque et au respect de la culture de chacune des deux entreprises De cette volonté résultent notamment les dispositions de fonctionnement suivantes  PRenault n’a pas l’assurance de disposer de la majorité des droits de vote à l’Assemblée générale des actionnaires de Nissan  Ples termes des accords entre Renault et Nissan ne permettent à Renault ni de nommer la majorité des membres du Conseil d’administration de Nissan ni de réunir la majorité des droits de vote dans les réunions du Conseil d’administration de Nissan Renault n’a pas le pouvoir de désigner unilatéralement le Président de Nissan Au 31  décembre 2014 Renault occupe deux sièges sur un total de  neuf au Conseil d’administration de Nissan (deux sièges au 31 décembre 2013)  PRenault Nissan b v détenue à 50  % par Renault et à 50  % par Nissan est une structure collégiale de prise de décision de l’Alliance sur certains éléments stratégiques concernant l’un et l’autre groupe et dont les décisions s’imposent aussi bien à Renault qu’à Nissan Ce pouvoir de décision a été confié à Renault Nissan b v pour permettre de dégager des synergies et faire bénéficier les deux constructeurs d’économies d’échelles au niveau mondial Elle ne permet pas à Renault de diriger les politiques financières et opérationnelles de Nissan qui sont du ressort du Conseil d’administration de Nissan À ce titre l’existence de Renault Nissan b v ne peut être considérée comme établissant un contrôle contractuel de Renault  sur Nissan  depuis sa création les sujets traités par Renault Nissan b v sont restés dans ce cadre contractuel et ne témoignent pas d’un contrôle de Renault sur Nissan  PRenault ne peut utiliser ni orienter l’utilisation des actifs de Nissan comme il le fait pour ses propres actifs  PRenault n’accorde aucune garantie sur la dette de Nissan Au regard de ces éléments Renault dispose d’une influence notable sur Nissan et de ce fait comptabilise sa participation dans Nissan selon la méthode de mise en équivalence La nouvelle norme IFRS  10 «  États financiers consolidés  » appliquée par anticipation au 1er  janvier 2013 n’a pas amené le Groupe à modifier sa conclusion quant au fait qu’il exerce une influence notable sur Nissan B – Comptes consolidés de Nissan retenus pour la mise en équivalence dans les comptes de RenaultLes comptes de Nissan retenus pour la mise en équivalence dans les comptes de Renault sont les comptes consolidés publiés en normes comptables japonaises – Nissan est coté à la Bourse de Tokyo – après retraitements pour les besoins de la consolidation de Renault GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014280Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNissan publie trimestriellement ses comptes et clôt son exercice annuel au 31  mars Pour les besoins de la consolidation de Renault les résultats de Nissan sont pris en compte sur une base calendaire (résultats de janvier à décembre consolidés dans les comptes annuels de Renault) Nissan détient 0 68 % de ses propres titres au 31 décembre 2014 (0 68 % au 31  décembre 2013) En conséquence le pourcentage d’intérêt de Renault dans Nissan s’établit à 43 7  % au 31  décembre 2014 (43 7  % au 31 décembre 2013) Les droits de vote de Renault dans Nissan s’établissent à 43 4 % au 31 décembre 2014 (43 4 % au 31 décembre 2013) C – Évolution de la valeur de la participation dans Nissan à l’actif de la situation financière de Renault(en millions d’euros)QUOTE PART D’ACTIF NETGOODWILLS NETS TOTALAVANT NEUTRALISATIONNEUTRALISATION À HAUTEUR DE LA PARTICIPATION DE NISSAN DANS RENAULT (1)NETAu 31 décembre 2013 14 403 (975) 13 428 640 14 068Résultat 2014 1 559 1 559 1 559Dividende versé (432) (432) (432)Écart de conversion 621 621 (3) 618Autres mouvements (2)19 1 20 20Au 31 décembre 2014 16 170 (974) 15 196 637 15 833(1) Nissan détient 15 % de Renault depuis l’acquisition des titres en 2002 hors impacts postérieurs des rachats d’actions propres par Renault (2) Les autres mouvements incluent l’effet des dividendes de Renault reçus par Nissan la variation des écarts actuariels sur engagements de retraite la variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers et l’évolution des titres d’autocontrôle de Nissan D – Évolution des capitaux propres de Nissan retraités pour les besoins de la consolidation de Renault(en milliards de yens)31 DÉCEMBRE 2013 RÉSULTAT 2014 DIVIDENDESÉCART DE CONVERSIONAUTRES MOUVEMENTS (1)31 DÉCEMBRE 2014Capitaux propres – part du Groupe en normes japonaises 4 221 454 (132) 238 (71) 4 710Retraitements pour les besoins du passage en normes IFRS  Provision pour engagements de retraite et autres avantages à long terme du personnel (2)(96) (1) 5 94 2Immobilisation des frais de développement 554 45 4 603Impôts différés et autres retraitements (114) 4 8 (37) (139)Actif net retraité en normes IFRS 4 565 502 (132) 255 (14) 5 176Retraitements pour les besoins de Renault (3)205 (1) (10) (15) 19 198Actif net retraité pour les besoins de Renault 4 770 501 (142) 240 5 5 374(en millions d’euros)Actif net retraité pour les besoins de Renault32 960 1 806 (486) 2 760 (38) 37 002Pourcentage d’intérêt de Renault 43 7 %43 7 %Part de Renault (avant neutralisation ci dessous) 14 403 1 559 (432) 621 19 16 170Neutralisation de la participation de Nissan dans Renault (4)(975) 1 (974)PART DE RENAULT DANS L’ACTIF NET DE NISSAN 13 428 1 559 (432) 621 20 15 196(1) Les autres mouvements incluent l’effet des dividendes de Renault reçus par Nissan la variation des écarts actuariels sur engagements de retraite la variation de la réserve de réévaluation des instruments financiers et l’évolution des titres d’autocontrôle de Nissan (2) Inclut la comptabilisation des écarts actuariels en capitaux propres (3) Les retraitements opérés pour les besoins de Renault correspondent essentiellement à la réestimation de l’actif immobilisé pratiquée par Renault lors d’acquisitions intervenues en 1999 et 2002 et l’élimination de la mise en équivalence de Renault par Nissan (4) Nissan détient 44 358 milliers d’actions Renault depuis 2002 soit une participation d’environ 15 % GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142814COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSE – Résultat net de Nissan en normes comptables japonaisesNissan clôturant son exercice annuel au 31 mars le résultat net de Nissan retenu en 2014 correspond à la somme du résultat net du dernier trimestre de l’exercice annuel 2013 et des trois premiers trimestres de l’exercice annuel 2014 DE JANVIER À MARS 2014D’AVRIL À JUIN 2014DE JUILLET À SEPTEMBRE 2014D’OCTOBRE À DÉCEMBRE 2014DE JANVIER À DÉCEMBRE 2014DERNIER TRIMESTRE DE L’EXERCICE ANNUEL 2013 DE NISSAN1ER TRIMESTRE DE L’EXERCICE ANNUEL 2014 DE NISSAN2E TRIMESTRE DE L’EXERCICE ANNUEL 2014 DE NISSAN3E TRIMESTRE DE L’EXERCICE ANNUEL 2014 DE NISSANPÉRIODE RETENUE POUR LA CONSOLIDATION DE RENAULT(en milliards de yens)(en millions d’euros) (1)(en milliards de yens)(en millions d’euros) (1)(en milliards de yens)(en millions d’euros) (1)(en milliards de yens)(en millions d’euros) (1)(en milliards de yens)(en millions d’euros) (1)Résultat net – part du Groupe 115 817 112 800 125 908 102 713 454 3 238(1) Conversion au taux de change moyen 2014 de chaque trimestre F – Éléments financiers de Nissan en normes IFRSLes éléments financiers présentés ci après correspondent aux données de Nissan retraitées aux normes IFRS pour les périodes du 1er janvier au 31 décembre de chaque année Les retraitements opérés n’intègrent ni les ajustements de juste valeur des actifs et passifs pratiqués par Renault lors des acquisitions intervenues en 1999 et 2002 ni l’élimination de la mise en équivalence de Renault par Nissan 20142013(en milliards de yens) (en millions d’euros (1)) (en milliards de yens) (en millions d’euros (2))Chiffre d’affaires 11 189 79 705 9 841 75 899Résultat netPart des actionnaires de la société mère 502 3 569 416 3 209Part des participations ne donnant pas le contrôle 22 164 29 223Autres éléments du résultat globalPart des actionnaires de la société mère 238 1 703 538 4 149Part des participations ne donnant pas le contrôle 22 149 18 139Résultat globalPart des actionnaires de la société mère 740 5 272 954 7 358Part des participations ne donnant pas le contrôle 44 313 47 362Dividendes reçus de Nissan 62 432 54 40631 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013(en milliards de yens) (en millions d’euros (1)) (en milliards de yens) (en millions d’euros (2))Actifs non courants 7 481 51 511 6 684 46 186Actifs courants 9 863 67 913 8 284 57 241TOTAL ACTIFS 17 344 119 424 14 968 103 427Capitaux propresPart des actionnaires de la société mère 5 176 35 626 4 565 31 544Part des participations ne donnant pas le contrôle 395 2 734 318 2 197Passifs non courants 5 783 39 819 5 123 35 399Passifs courants 5 990 41 245 4 962 34 287TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 17 344 119 424 14 968 103 427(1) Conversion au taux de change moyen 2014 soit 140 4 yens pour 1 euro pour les données de résultat et au taux de change du 31 décembre 2014 soit 145 2 yens pour 1 euro pour les données de la situation financière (2) Conversion au taux de change moyen 2013 soit 129 7 yens pour 1 euro pour les données de résultat et au taux de change du 31 décembre 2013 soit 144 7 yens pour 1 euro pour les données de la situation financière GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014282Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSG – Couverture de l’investissement dans NissanDepuis 1999 le Groupe couvre partiellement le risque de change yen euro lié à son investissement dans Nissan Au 31 décembre 2014 ces opérations de couverture s’élèvent à 129 milliards de yens (890 millions d’euros) Elles sont composées d’EMTN émis en yens pour 24  milliards (165  millions d’euros) et d’emprunts obligataires émis en yens sur le marché japonais du Samouraï pour 105  milliards (725  millions d’euros) Elles ont dégagé des écarts de change favorables pour 8  millions d’euros en 2014 (209  millions d’euros favorables en 2013) Après prise en compte des impôts différés l’effet net favorable soit 63  millions d’euros a été comptabilisé dans les réserves de conversion du Groupe (note 18 E) H – Valorisation de la participation de Renault dans Nissan sur la base du cours de BourseSur la base du cours de Bourse de l’action Nissan au 31 décembre 2014 soit 1 057 yens par action la participation de Renault dans Nissan est valorisée à 14 280 millions d’euros (11 985 millions d’euros au 31 décembre 2013 sur la base d’un cours à 884 yens par action) I – Test de perte de valeur de la participation dans NissanAu 31  décembre 2014 la valorisation boursière est inférieure de 9 8  % à la valeur de Nissan à l’actif de la situation financière de Renault Dans ce contexte et conformément à l’approche décrite dans les règles et méthodes comptables (note 2 L) un test de dépréciation a été réalisé S’agissant d’un investissement stratégique et conformément à IAS  36 la valeur recouvrable a été déterminée en retenant la valeur la plus importante entre le cours de Bourse représentatif de la «  juste valeur  » et la valeur d’utilité Cette dernière a été estimée en actualisant les flux de trésorerie futurs issus du plan d’affaires élaboré par la direction de Nissan Un taux d’actualisation après impôts de 7 5 % et un taux de croissance à l’infini de 3 1  % ont été retenus pour calculer la valeur d’utilité La valeur terminale a été calculée sur la base d’hypothèses de profitabilité en cohérence avec les données historiques de Nissan et avec des perspectives à moyen terme équilibrées En 2014 les tests réalisés n’ont pas conduit à la constatation de perte de valeur de la participation dans Nissan Un accroissement de 200  points de base du taux d’actualisation associé à une baisse du taux de croissance à l’infini de 40  points de base ou à une baisse de la marge opérationnelle de 100 points de base n’aurait pas d’effet sur la valeur comptable de la participation dans Nissan J – Opérations entre le groupe Renault et le groupe NissanRenault et Nissan conduisent des actions communes dans le domaine du développement des véhicules et organes des achats des moyens de production et de distribution La coopération entre les deux groupes en 2014 se fait principalement  Sur le plan des investissements communsRenault et Nissan partagent les coûts de développement et les investissements pour la production de boîtes de vitesses et de moteurs Depuis 2007 les deux groupes réalisent des investissements communs pour la fabrication de véhicules Logan Ce type de coopération est mené aujourd’hui en Afrique du Sud où le groupe Nissan produit le modèle Sandero depuis 2009 Depuis 2011 l’usine de l’Alliance de Chennai (Inde) produit le premier véhicule cross badgé Renault Pulse adapté de la Nissan Micra et équipé d’un moteur diesel 1 5  dCi fabriqué dans l’usine de Cléon (France) Depuis 2014 des véhicules cross badgés Nissan Terrano adaptés du Renault Duster sont également produits dans l’usine de Chennai et commercialisés en Inde Sur le plan de la fabrication de véhiculesAu Brésil dans son usine de Curitiba Renault fournit à Nissan une prestation d’assemblage de ses modèles pick up Frontier et Livina portant sur 13 490  véhicules en 2014 L’usine de Chennai fournit depuis 2011 une prestation d’assemblage pour les véhicules Fluence et Koleos commercialisés sur le marché indien par le réseau Renault Elle a étendu cette prestation en 2012 aux véhicules Duster Pulse et Scala En 2014 le volume de véhicules s’élève à 74 560 unités Sur le plan des véhicules utilitaires Nissan a produit 56 180 véhicules Trafic dans son usine de Barcelone (Espagne) en 2014 dont 9 6  % sont vendus dans le réseau Nissan La production de ces véhicules Trafic dans l’usine de Barcelone a été arrêtée en juillet 2014 De son côté Renault a produit 5 560 véhicules Interstar (Master badgés Nissan) que ce dernier achète et revend dans son réseau Depuis 2014 l’usine de Renault à Moscou produit des véhicules cross badgés Nissan Terrano adaptés du Renault Duster En 2014 12 055 véhicules ont ainsi été vendus à Nissan pour commercialisation sur le marché russe Depuis 2014 l’usine de Busan en Corée du Sud fournit une prestation d’assemblage pour les Nissan Rogue à destination des États Unis En 2014 26  470 véhicules ont ainsi été produits dans l’usine de Renault Samsung Motors Sur le plan de la vente d’organes mécaniquesEn Europe le groupe Renault produit dans son usine de Cléon (France) des moteurs communs de l’Alliance destinés aux véhicules Nissan Qashqai et X Trail pour les usines de Nissan au Japon et au Royaume Uni Renault livre également les usines Nissan de Sunderland (Royaume Uni) de Barcelone (Espagne) de Saint Pétersbourg (Russie) de Chennai (Inde) et de Thaïlande en boîtes de vitesses moteurs et composants produits par les usines de Cacia au Portugal de Valladolid et Séville en Espagne de Cléon en France et de Pitesti en Roumanie En Amérique du Sud Renault livre des boîtes de vitesse produites par sa filiale Cormecanica à l’usine de Nissan Resende au Brésil Au total en 2014 Renault a livré 662  000 boîtes de vitesses et 346 000  moteurs En Corée du Sud Nissan livre à Renault Samsung Motors des organes mécaniques et des pièces entrant dans la fabrication des véhicules SM3 (Fluence) SM5 (Latitude) SM7 et Koleos Par ailleurs Renault utilise des pignons de boîtes Nissan pour la gamme Mégane et des boîtes de vitesse automatiques et de transmissions à variations continues pour Mégane et Espace Renault utilise également un moteur 2 0  litres développé en commun avec Nissan pour Laguna et Clio Nissan fournit des ponts arrière pour le modèle Dacia Duster GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142834COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSSur le plan commercialEn Europe Renault assure la commercialisation des véhicules Nissan en Bulgarie Croatie Roumanie Serbie et Slovénie De son côté Nissan assure la commercialisation de véhicules Renault au Japon en Australie et dans les pays du Golfe Sur le plan financierÀ partir des salles de marché de Lausanne et Singapour Renault Finance intervient en complément de son activité pour Renault comme contrepartie du groupe Nissan en ce qui concerne la négociation d’instruments financiers à des fins de couverture des risques de change taux et matières premières Sur le marché du change Renault Finance a réalisé en 2014 pour environ  20 4  milliards d’euros d’opérations de change pour le compte de Nissan Les opérations de dérivés de change taux et matières premières réalisées pour le compte de Nissan sont enregistrées au prix de marché et viennent s’inscrire dans les positions gérées par Renault Finance Relations avec le Financement des ventesLe Financement des ventes contribue à conquérir et fidéliser les clients des marques de Nissan en apportant une offre de financements et de services intégrée à leur politique commerciale principalement en Europe En 2014 le sous groupe consolidé RCI Banque a comptabilisé 156 millions d’euros de produits de commissions et intérêts en provenance de Nissan Au total en 2014Les ventes réalisées par Renault à Nissan et les achats effectués par Renault auprès de Nissan sont estimés à respectivement environ 2 500 et 1 900 millions d’euros Enfin il faut rappeler que les actions communes dans le domaine des achats et d’autres fonctions support (informatique   etc ) se traduisent directement dans les comptes de Renault et Nissan et ne génèrent donc pas de flux financiers entre les deux groupes Il en va de même pour les ventes d’organes mécaniques de l’Alliance vers les partenaires comme Daimler ou AVTOVAZ NOTE 13PARTICIPATIONS DANS LES AUTRES ENTREPRISES ASSOCIÉES ET COENTREPRISESLes participations dans les autres entreprises associées et coentreprises s’analysent comme suit  Pvaleur à l’actif de la situation financière consolidée de 887 millions d’euros au 31 décembre 2014 (806 millions d’euros au 31 décembre 2013)  Ppart dans le résultat des autres entreprises associées et coentreprises représentant une perte de 197  millions d’euros dont une perte de 182 millions d’euros au titre de la contribution d’AVTOVAZ en 2014 (perte de 54 millions d’euros en 2013 dont une perte de 34 millions provenant d’AVTOVAZ) A – AVTOVAZLe constructeur automobile russe AVTOVAZ clôture son exercice annuel au 31  décembre Pour les besoins de la consolidation de Renault les comptes d’AVTOVAZ sont intégrés avec un décalage de 3 mois du fait des contraintes existantes en termes de délai de production des informations financières En conséquence le résultat net d’AVTOVAZ retenu dans les comptes du Groupe sur l’année 2014 correspond à la somme du résultat net du dernier trimestre de l’exercice annuel 2013 et des trois premiers trimestres de l’exercice annuel 2014 A1 Évolution de la valeur de la participation dans AVTOVAZ à l’actif de la situation financière de RenaultLe pourcentage d’intérêt de Renault dans AVTOVAZ à travers la structure Alliance Rostec Auto B V s’établit à 37 25 % au 31 décembre 2014 contre 35 91  % au 31  décembre 2013 Cette progression résulte de la mise en œuvre de l’accord de partenariat signé en décembre 2012 Cet accord avait conduit à la création d’une société commune Alliance Rostec Auto B V qui regroupe l’ensemble des intérêts détenus par Renault Nissan et Russian Technologies dans AVTOVAZ Alliance Rostec Auto B V détient 74 51  % du capital et des droits de vote d’AVTOVAZ à l’Assemblée générale depuis mars 2013 En juin 2014 la mise en œuvre de l’accord de partenariat s’est traduite pour le Groupe par  Pla souscription à une augmentation de capital d’Alliance Rostec Auto B V de 88  millions d’euros à hauteur de 50  millions d’euros par Renault et 38 millions d’euros par Nissan  Pl’acquisition par Renault de titres d’Alliance Rostec Auto B V auprès de Russian Technologies pour 19 millions d’euros À l’issue de ces opérations Renault détient 50 % moins une action du capital et des droits de vote à l’Assemblée générale et au Conseil d’administration d’Alliance Rostec Auto B V (48 2 % au 31 décembre 2013) Le Conseil d’administration d’AVTOVAZ est constitué de 15 administrateurs proposés à la nomination par Alliance Rostec Auto B V dont 8 administrateurs proposés à la nomination par Renault et Nissan (4  proposés par Renault 2  proposés par Nissan et 2  proposés conjointement par Renault et Nissan) et de 7 administrateurs proposés par Russian Technologies Le 27 juin 2013 le Président Directeur général de Renault et Président de Nissan a été élu Président du Conseil d’administration d’AVTOVAZ Au 31  décembre 2014 Renault occupe 4 sièges (3 sièges au 31 décembre 2013) Le groupe Renault ne contrôle ni Alliance Rostec Auto B V ni AVTOVAZ car il ne dispose pas de la majorité des droits de vote ni dans les instances d’Alliance Rostec Auto B V ni au Conseil d’administration d’AVTOVAZ Toutes les décisions stratégiques et opérationnelles majeures ne peuvent être prises qu’avec l’accord de la majorité des actionnaires Alliance Rostec Auto B V et AVTOVAZ sont consolidées par mise en équivalence dans les comptes du Groupe En 2014 l’économie Russe a dû affronter un certain nombre d’obstacles Suite au conflit en Ukraine l’économie a été affectée par des sanctions internationales le déclin des cours du pétrole la chute significative des cours de change au 4e trimestre et la hausse des taux d’intérêts Cette situation a eu un effet négatif sur le marché automobile se traduisant par un déclin continu de la demande jusqu’à la mise en place d’aides gouvernementales au cours du 4e trimestre 2014 En conséquence des ajustements ont été comptabilisés pour tenir compte des événements et des écritures comptables significatifs qui sont intervenus entre la fin septembre 2014 et le 31 décembre 2014 et les soldes du bilan au 30 septembre 2014 ont été convertis au taux de change du rouble russe vis à vis de l’euro du 31 décembre 2014 Ces ajustements sont principalement liés aux effets de change sur la dette financière d’AVTOVAZ en devises autres que le r ouble r usse Les données financières présentées ci dessous sont représentatives de l’ensemble constitué par Alliance Rostec Auto B V et le groupe AVTOVAZ GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014284Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS(en millions d’euros)QUOTE PART D’ACTIF NETGOODWILLS NETS TOTALAVANT NEUTRALISATIONNEUTRALISATION À HAUTEUR DE LA QUOTE PART DE RENAULT DANS LA DETTE D’ALLIANCE ROSTEC AUTO B V  (1)NETAu 30 septembre 2013 531 (45) 486 63 549Résultat du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014 et ajustements du 4e  trimestre  2014 (2)(182) (182) (182)Effets de la prise de participation dans Alliance Rostec Auto B V  (3)18 42 60 9 69Écart de conversion écarts actuariels et réévaluation des instruments financiers (4)(162) 3 (159) (28) (187)Au 30 septembre 2014 (4)205 205 44 249(1) Au cours du 1er semestre 2013 Alliance Rostec Auto B V a acheté les actions AVTOVAZ détenues par Troika Dialog qui a consenti à la société commune un différé de paiement jusqu’en juin 2014 La dette a été remboursée en juin 2014 (2) La part dans le résultat d’AVTOVAZ a été calculée en appliquant un pourcentage d’intérêt de 35 91 % au résultat des trois premiers trimestres de la période et le taux de 37 25 % pour le dernier trimestre de la période Des ajustements ont été comptabilisés pour prendre en compte les transactions et écritures comptables significatives intervenues au cours du 4e trimestre 2014 (3) Renault a investi 69 millions d’euros au cours du 1er semestre 2014 en titres de capital d’Alliance Rostec Auto B V et a ainsi augmenté son pourcentage d’intérêt dans AVTOVAZ Cette opération a dégagé un goodwill de 450 millions de roubles (9 millions d’euros) (4) Les soldes de clôture au 30 septembre 2014 sont convertis au taux de change du 31 décembre 2014 soit 72 337 roubles pour 1 euro du fait de la baisse significative du rouble russe vis à vis de l’euro entre la fin septembre 2014 et le 31 décembre 2014 Les écarts de conversion cumulés à la clôture s’élèvent à (295) millions d’euros évalués sur la base du cours de change au 31 décembre 2014 A2 Évolution des capitaux propres d’AVTOVAZ et d’Alliance Rostec Auto B V retraités pour les besoins de la consolidation de Renault(en millions d’euros)1ER OCTOBRE 2013RÉSULTAT DU 1ER OCTOBRE 2013 AU 30 SEPTEMBRE 2014 ET AJUSTEMENTS DU 4E TRIMESTRE 2014EFFETS DE LA PRISE DE PARTICIPATION DANS ALLIANCE ROSTEC AUTO B V  (1)ÉCART DE CONVERSION ET AUTRES MOUVEMENTS30 SEPTEMBRE 2014 (2)Capitaux propres – part du Groupe 1 433 (493) (418) 522Retraitements pour les besoins de Renault (3)46 (3) (17) 26Actif net retraité pour les besoins de Renault 1 479 (496) (435) 548Quote part AVTOVAZ détenue par Alliance Auto Rostec B V (74 51 %) 1 102 (369) (324) 409Dette nette d’Alliance Rostec Auto B V  (4)(94) 88 6 Actif net retraité d’Alliance Rostec Auto B V 1 008 (369) 88 (318) 409Pourcentage d’intérêt de Renault 48 2 % 1 8 %50 % moins 1 actionQuote part d’Alliance Rostec Auto B V détenue par Renault (A) 486 (182) 60 (159) 205Goodwill sur acquisitions de titres AVTOVAZ et Alliance Rostec Auto B V (B) 63 9 (28) 44PART DE RENAULT DANS L’ACTIF NET D’AVTOVAZ ET GOODWILL (A) + (B) 549 (182) 69 (187) 249(1) Renault a investi 69 millions d’euros au cours du 1er semestre 2014 en titres de capital d’Alliance Rostec Auto B V (via une augmentation de capital en numéraire souscrite avec Nissan et une acquisition de titres à Russian Technologies) et a ainsi augmenté son pourcentage d’intérêt dans AVTOVAZ (2) Les soldes de clôture au 30 septembre 2014 sont convertis au taux de change du 31 décembre 2014 soit 72 337 roubles pour 1 euro du fait de la baisse significative du rouble russe vis à vis de l’euro entre la fin septembre 2014 et le 31 décembre 2014 (3) Les retraitements opérés pour les besoins de Renault correspondent essentiellement à la valorisation d’actifs incorporels (marque « Lada ») (4) Au cours du 1er semestre 2013 Alliance Rostec Auto B V a acheté les actions AVTOVAZ détenues par Troika Dialog avec un différé de paiement jusqu’en juin 2014 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142854COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSA3 Éléments financiers d’AVTOVAZ en normes IFRSLes éléments financiers d’AVTOVAZ pour l’exercice 2013 clos le 31 décembre et les trois premiers trimestres de l’exercice annuel 2014 établis en conformité avec les normes IFRS et tels que publiés par AVTOVAZ se résument comme suit  DE JANVIER À SEPTEMBRE 20142013(en millions de roubles) (en millions d’euros (1)) (en millions de roubles) (en millions d’euros (2))Chiffre d’affaires 134 566 2 801 177 049 4 184Résultat d’exploitation (7 910) (165) (6 741) (159)Résultat netPart des actionnaires de la société mère (13 931) (290) (7 690) (182)Part des participations ne donnant pas le contrôle 19 (207) (5)Autres éléments du résultat globalPart des actionnaires de la société mère 64 1 151 2Part des participations ne donnant pas le contrôle Résultat globalPart des actionnaires de la société mère (13 867) (289) (7 539) (178)Part des participations ne donnant pas le contrôle 19 (207) (5)Dividendes reçus d’AVTOVAZ 30 SEPTEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013(en millions de roubles) (en millions d’euros (1)) (en millions de roubles) (en millions d’euros (2))Actifs non courants 105 807 1 463 99 287 2 191Trésorerie et équivalents de trésorerie 4 630 64 3 384 75Autres actifs courants (y compris actifs destinés à être cédés) 47 196 652 39 583 873TOTAL ACTIFS 157 633 2 179 142 254 3 139Capitaux propresPart des actionnaires de la société mère 45 585 630 59 452 1 312Part des participations ne donnant pas le contrôle 327 5 308 7Passifs financiers non courants 28 739 397 23 404 516Autres passifs non courants 11 173 154 10 166 225Passifs financiers courants 29 930 414 23 247 513Autres passifs courants (y compris dettes sur actifs destinés à être cédés) 41 879 579 25 677 566TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 157 633 2 179 142 254 3 139(1) Conversion au taux de change moyen de janvier à septembre 2014 soit 48 04 roubles pour 1 euro pour les données de résultat et au taux de change du 30 septembre 2014 soit 72 34 roubles pour 1 euro pour les données de bilan (2) Conversion au taux de change moyen 2013 soit 42 32 roubles pour 1 euro pour les données de résultat et au taux de change du 31 décembre 2013 soit 45 32 roubles pour 1 euro pour les données de bilan A4 Valorisation de la participation de Renault dans le groupe AVTOVAZ sur la base du cours de BourseSur la base du cours de Bourse de l’action d’AVTOVAZ au 31 décembre 2014 la participation de Renault à hauteur de 37 25 % du capital dans AVTOVAZ est valorisée à 90 millions d’euros (179 millions pour 35 91 % du capital au 31 décembre 2013) A5 Test de perte de valeur de la participation dans le groupe AVTOVAZAu 31  décembre 2014 la valorisation boursière est inférieure de 64  % à la valeur d’AVTOVAZ à l’actif de la situation financière de Renault (67  % au 31 décembre 2013) Conformément à l’approche décrite dans les règles et méthodes comptables (note 2 L) un test de dépréciation a été réalisé Un taux d’actualisation après impôts de 14 8 % et un taux de croissance à l’infini de 3 0 % ont été retenus pour calculer la valeur d’utilité La valeur terminale a été calculée sur la base d’hypothèses de profitabilité et de perspectives à moyen terme raisonnables Si on maintient l’une des deux hypothèses décrites ci dessus et que l’on fait varier l’autre hypothèse avec un taux de croissance à l’infini de 1 % ou un taux d’actualisation à 16 % la valeur de la participation est couverte Au 31 décembre 2014 les tests ne conduisent pas à la constatation de perte de valeur de la participation dans AVTOVAZ Aucune dépréciation n’est constatée Le prix payé lors des transactions réalisées en  2013 et  2014 entre les différentes parties prenantes à l’accord de partenariat chacune indépendante est de l’ordre de 40 roubles par action au dessus de la valeur moyenne des titres en portefeuille évaluée à 21 roubles par action au 31 décembre 2014 Ce prix a été déterminé à partir de perspectives d’évolution des volumes de production et de rentabilité cohérentes avec les dernières mises à jour du plan d’affaires de la société A6 Opérations entre le groupe Renault et le groupe AVTOVAZLe groupe Renault a continué à fournir une assistance technique à AVTOVAZ pour la réalisation des projets véhicules moteurs et boîtes de vitesse mis en œuvre par l’alliance Renault Nissan et AVTOVAZ ainsi que pour le montage de la plate forme B0 partagée entre AVTOVAZ Renault et Nissan Les GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014286Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSprestations de conseil fournies par Renault concernent aussi des domaines tels que les achats la qualité ou l’informatique En 2014 le groupe Renault a facturé 56 millions d’euros à AVTOVAZ au titre de cette assistance technique (54 millions en 2013) Suite au lancement de la production de véhicules sur la plate forme B0 Renault a fourni à AVTOVAZ des pièces de montage pour un montant de 529 millions d’euros en 2014 (356 millions d’euros en 2013) La production de véhicules Renault sur cette plate forme a commencé en mars  2014 et AVTOVAZ a livré des voitures à Renault pour un montant de 360 millions d’euros en 2014 La quote part d’investissement de Renault dans la plate forme B0 est constatée en immobilisations corporelles pour un montant de 161  millions d’euros au 31  décembre 2014 (11  616  millions de roubles russes) dont 33 millions d’euros pour le développement d’un nouveau moteur (174 millions d’euros au 31 décembre 2013 soit 7 902 millions de roubles russes) Le montant total des prêts consentis par le Groupe à AVTOVAZ s’élève à 111  millions d’euros au 31  décembre 2014 (123  millions d’euros au 31 décembre 2013) B – Entreprises associées et coentreprises mises en équivalence autres que Nissan et AVTOVAZB1 Informations relatives aux autres entreprises associées et coentreprises mises en équivalenceNOM DE L’ENTITÉPOURCENTAGES DE CAPITAL ET DE DROITS DE VOTE DU GROUPEPAYS D’IMPLANTATION PRINCIPALE ACTIVITÉ31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Entreprises sous influence notableAutomobileBoone Comenor France Négoce de métaux 33 33Maïs Turquie Distribution automobile 49 49Renault Nissan Automotive India Private Limited (RNAIPL) Inde Production automobile 30 30Renault South Africa Afrique du Sud Importation automobile 40 40 (1)Financement des ventesRN Bank Russie Financement des ventes automobile 30 (2) BARN B V Pays Bas Holding 30 (2)CoentreprisesAutomobileRenault Algérie Production Algérie Production automobile 49 (2) Dongfeng Renault Automotive Company Chine Construction automobile 50 (2) Indra Investissements France Démantèlement de véhicules hors d’usage 50 50Financement des ventesRenault Credit Car Belgique Financement des ventes automobile 50 50RN SF B V Pays Bas Holding 50 (2) Orfin Finansman Anonim Sirketi Turquie Financement des ventes automobile 50 50(1) Renault South Africa était consolidée en intégration globale jusqu’au 30 novembre 2013 date à laquelle le Groupe a cédé le contrôle au partenaire (2) Entité entrée dans le périmètre de consolidation en 2014 B2 Informations financières cumulées relatives aux autres entreprises associées mises en équivalence(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Participations dans les entreprises associées339 243Part dans le résultat des entreprises associées(25) (21)Part des entreprises associées dans les autres éléments du résultat global(14) (11)Part des entreprises associées dans le résultat global(39) (31)B3 Informations financières cumulées relatives aux coentreprises mises en équivalence(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Participations dans les coentreprises298 15Part dans le résultat des coentreprises10 1Part des coentreprises dans les autres éléments du résultat global23 (6)Part des coentreprises dans le résultat global33 (5) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142874COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 14STOCKS(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013VALEUR BRUTE DÉPRÉCIATION VALEUR NETTE VALEUR BRUTE DÉPRÉCIATION VALEUR NETTEMatières premières et fournitures 1 028 (207) 821 989 (214) 775Encours de production 171 (1) 170 146 (1) 145Véhicules d’occasion 912 (79) 833 926 (95) 831Produits finis et pièces de rechange 1 696 (129) 1 567 1 540 (129) 1 411TOTAL 3 807 (416) 3 391 3 601 (439) 3 162NOTE 15CRÉANCES DE FINANCEMENT DES VENTESA – Créances de financement des ventes par nature(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Créances sur le réseau de distribution7 489 7 277Crédits à la clientèle finale14 478 12 536Opérations de crédit bail et assimilées4 458 4 569Valeur brute26 425 24 382Dépréciation(692) (732)VALEUR NETTE25 733 23 650JUSTE VALEUR25 864 23 745La juste valeur est estimée en actualisant les flux futurs au taux auquel des prêts similaires (conditions échéance et qualité du débiteur) seraient accordés à la date de clôture Les créances ayant une durée de vie inférieure à un an ne sont pas actualisées leur juste valeur ne présentant pas d’écart significatif avec leur valeur nette comptable La juste valeur ainsi déterminée relève du niveau 3 l’évaluation étant réalisée selon des modèles reconnus pour lesquelles certaines données significatives telles que le risque de crédit associé au portefeuille de créances ne sont pas basées sur des données de marché observables B – Opérations de transferts d’actifs et actifs donnés en garantie dans le cadre de la gestion de la réserve de liquiditéB1 Opérations de transfert d’actifs de financement des ventes(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Valeur au bilan Juste valeur Valeur au bilan Juste valeurCréances cédées maintenues au bilan 7 724 7 901 7 680 7 792Passifs associés 3 635 3 670 3 602 3 643Le Financement des ventes a procédé à plusieurs opérations de titrisation publiques et de financement par conduit (Allemagne France Italie et Royaume Uni) portant sur des crédits à la clientèle finale et des créances sur le réseau de distribution par l’intermédiaire de véhicules ad hoc Certaines opérations publiques ont été souscrites par RCI Banque et permettent ainsi d’obtenir des titres mobilisables auprès de la Banque c entrale e uropéenne Les créances cédées dans ce cadre sont maintenues au bilan l’ensemble des risques étant conservé par le Groupe Les passifs associés correspondent aux titres émis lors des opérations de titrisation  ils sont comptabilisés en autres dettes représentées par un titre La différence entre le montant des créances cédées et le montant des passifs associés correspond au rehaussement de crédit nécessaire à ces opérations ainsi qu’à la quote part de titres conservée par RCI Banque constituant une réserve de liquidité Les actifs titrisés ne peuvent plus être cédés ni nantis Le recours des souscripteurs de titres de dettes est limité aux actifs cédés B2 Actifs donnés en garantie dans le cadre de la gestion de la réserve de liquiditéDans le cadre de la gestion de sa réserve de liquidité le Financement des ventes a donné en garantie 2  850  millions d’euros au 31  décembre 2014 (3 394 millions d’euros au 31 décembre 2013) à la Banque de France dont 2  452  millions d’euros de titres de véhicules de titrisation et 398  millions d’euros de créances de financement des ventes (2  479  millions d’euros de titres de véhicules de titrisation 565  millions d’euros de créances de financement des ventes et 350 millions d’euros de prêts court terme Banque de France au 31  décembre 2013) Le financement accordé par la Banque c entrale e uropéenne en contrepartie des créances mobilisables s’élève à 550  millions d’euros au 31  décembre 2014 comptabilisé en emprunts GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014288Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSauprès des établissements de crédit dans les dettes de financement des ventes (aucun financement au 31 décembre 2013) Par ailleurs au 31  décembre 2013 RCI Banque avait apporté 380  millions d’euros de créances en garantie à la SFEF en contrepartie d’un refinancement de 210 millions d’euros Cet emprunt a été remboursé en 2014 et la garantie a fait l’objet d’une mainlevée définitive C – Échéancier des créances de financement des ventes(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013  1 an 15 058 13 8841 à 5 ans 10 546 9 665+ 5 ans 129 101TOTAL DES CRÉANCES DE FINANCEMENT DES VENTES – VALEUR NETTE 25 733 23 650D – Analyse des créances de financement des ventes échues en valeur brute(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Créances échues dépréciées (1)424 503Entre 0 et 90 jours 39 67Entre 90 et 180 jours 44 61Plus de 180 jours 341 375Créances échues non dépréciées 169 14Entre 0 et 90 jours 169 14Plus de 90 jours (1) Ne comprend que les créances de financement des ventes dépréciées totalement ou partiellement sur une base individuelle L’exposition maximale au risque de crédit de l’activité de financement des ventes est représentée par  la valeur nette comptable des créances de financement des ventes augmentée du montant des engagements de financement irrévocables en faveur de la clientèle qui figurent dans les engagements hors bilan donnés (note 28 A) Le risque est minoré par les garanties sur la clientèle dont le montant est inclus dans les engagements hors bilan reçus (note 28 B) En particulier les garanties détenues qui se rattachent à des créances de financement des ventes échues ou dépréciées sont de 469 millions d’euros au 31 décembre 2014 (655 millions d’euros au 31 décembre 2013) À la date de clôture des comptes aucun élément ne remet en cause la qualité de crédit des créances de financement des ventes non échues ou non dépréciées De plus il n’existe pas de concentration de risques significative au sein de la clientèle du Financement des ventes E – Évolution de la dépréciation des créances de financement des ventes(en millions d’euros)Valeur au 31 décembre 2013 (732)Dotations (336)Reprises pour consommation 248Reprises de reliquats non consommés 132Écarts de conversion et autres mouvements (4)Valeur au 31 décembre 2014 (692)Les charges nettes de non recouvrement se sont élevées à 40  millions d’euros en 2014 (charge de 65 millions d’euros en 2013) NOTE 16CRÉANCES CLIENTS DE L’AUTOMOBILE(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Valeur brute 2 007 1 736Dépréciation (765) (1)(766) (1)VALEUR NETTE 1 242 970(1) Dont (724) millions d‘euros relatifs à l’Iran au 31 décembre 2014 et (729) millions d‘euros au 31 décembre 2013 (note 6 C) Ce poste exclut les créances qui font l’objet d’une cession aux sociétés de financement des ventes du Groupe ou à un tiers externe au Groupe lorsque la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété des créances est transférée à ces entités Le risque de dilution (essentiellement risque de non paiement suite à un litige commercial) est conservé par le Groupe mais ce risque est jugé négligeable Les créances cédées dans ces conditions aux sociétés de financement de ventes du Groupe sont alors incluses dans les créances de financement des ventes principalement parmi les créances sur le réseau de distribution Dans le cas où l’essentiel des risques et avantages n’est pas transféré bien que les créances soient juridiquement cédées aux sociétés de financement des ventes du Groupe ou à un tiers externe au Groupe elles demeurent incluses dans les créances clients de l’Automobile par la contrepartie de passifs financiers (autres dettes porteuses d’intérêts) Le montant des créances clients ainsi maintenues au bilan en raison de la conservation par le Groupe du risque de crédit ou du risque de retard de paiement n’est pas significatif au 31 décembre 2014 Par ailleurs il n’existe pas de concentration significative de risques au sein de la clientèle de l’Automobile et le chiffre d’affaires réalisé avec un client externe donné n’excède pas 10 % du chiffre d’affaires total du Groupe La juste valeur des créances clients de l’Automobile est égale à leur valeur nette comptable compte tenu des échéances à court terme La juste valeur ainsi déterminée relève du niveau 3 l’évaluation reposant sur une appréciation du risque de crédit associé au portefeuille de créances qui n’est pas basée sur des données de marché observables GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142894COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 17AUTRES ACTIFS COURANTS ET NON COURANTS(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013NON COURANT COURANT TOTAL NON COURANT COURANT TOTALCharges diverses constatées d’avance 134 266 400 120 224 344Créances fiscales (hors impôts exigibles courants) 410 1 008 1 418 412 906 1 318Impôts exigibles (1) 38 38 64 64Autres créances 538 1 031 1 569 473 925 1 398Titres contrôlés et non consolidés 70 70 71 71Dérivés sur opérations initiées à des fins d’exploitation de l’Automobile 44 Dérivés sur opérations de financement du Financement des ventes 298 298 201 201TOTAL 1 152 2 645 3 797 1 076 2 320 3 396dont valeur brute 1 247 2 761 4 008 1 183 2 385 3 568dont dépréciation (95) (116) (211) (107) (65) (172)(1) Les impôts exigibles courants sont présentés séparément sur la face de la situation financière consolidée (section 4 2 3) NOTE 18CAPITAUX PROPRESA – Capital socialLe nombre total d’actions ordinaires émises et intégralement libérées au 31 décembre 2014 est de 295 722 milliers d’actions avec une valeur nominale de 3 81 euros par action (valeur nominale identique au 31 décembre 2013) Les actions d’autocontrôle ne donnent pas droit à dividende Elles représentent 0 86  % du capital de Renault au 31  décembre 2014 (1 28  % au 31 décembre 2013) Le groupe Nissan via sa filiale détenue à 100  % Nissan Finance Co   Ltd détient 15 % du capital de Renault (actions sans exercice de droit de vote) B – Gestion des capitaux propresDans le cadre de la gestion de ses capitaux propres le Groupe a pour objectif de préserver sa continuité d’exploitation afin de servir un rendement aux actionnaires de procurer des avantages aux autres partenaires et de maintenir une structure de capital destinée à en optimiser le coût Le Groupe gère la structure de ses capitaux propres et procède à des ajustements en regard de l’évolution des conditions économiques Le Groupe peut ajuster le paiement de dividendes aux actionnaires rembourser une partie du capital ou émettre de nouvelles actions Le suivi des objectifs du Groupe est réalisé différemment selon les secteurs opérationnels Le Groupe gère le capital de l’Automobile en utilisant un ratio égal à l’endettement net de l’Automobile divisé par le montant des capitaux propres Le Groupe inclut dans l’endettement net l’ensemble des dettes et engagements financiers hors exploitation porteurs d’intérêts diminué de la trésorerie et équivalents de trésorerie  et des autres actifs financiers hors exploitation tels que les valeurs mobilières ou les prêts du secteur Les capitaux propres sont ceux qui figurent dans la situation financière du Groupe Le Groupe présente une position nette de liquidité au 31  décembre 2014 (position nette de liquidité au 31 décembre 2013) Le Financement des ventes est soumis au respect de ratios réglementaires propres à l’activité bancaire Dans ce cadre ce secteur respecte en permanence un ratio de solvabilité d’au moins 8  % (rapport entre les fonds propres y compris les emprunts subordonnés et le total des risques pondérés) Le ratio de solvabilité Core Tier 1 (hors floor Bâle I) de RCI Banque se situe à 14 7 % au 31 décembre 2014 (14 2 % au 31 décembre 2013) Enfin le Groupe couvre partiellement son investissement dans Nissan (note 12 G) C – Titres d’autocontrôleEn application des dispositions adoptées lors des Assemblées générales le Conseil d’administration a décidé d’affecter les actions détenues par Renault intégralement aux plans d’options d’achat et de souscription d’actions ainsi qu’aux plans d’action de performance en cours consentis aux cadres et dirigeants du Groupe 31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Montant des titres d’autocontrôle (en millions d’euros)134 187Nombre de titres d’autocontrôle 2 555 993 3 784 305D – DistributionsL’Assemblée générale mixte des actionnaires du 30 avril 2014 a décidé une distribution de dividendes de 1 72 euro par action soit 503 millions d’euros (1 72  euro par action en 2013 soit 502  millions d’euros) Le paiement est intervenu au cours du mois de mai E – Écart de conversionLa variation de l’écart de conversion constatée sur la période s’analyse comme suit  (en millions d’euros)20142013Écart de conversion constaté sur la valeur de la participation dans Nissan 619 (2 060)Effet net d’impôts des opérations de couverture partielle de l’investissement dans Nissan (note 12 G) 63 209Total de l’écart de conversion relatif à Nissan 682 (1 851)Autres variations de l’écart de conversion (271) (435)VARIATION TOTALE DE L’ÉCART DE CONVERSION 411 (2 286)En 2014 les autres variations de l’écart de conversion proviennent pour l’essentiel de l’évolution du rouble russe et du won coréen En 2013 elles étaient liées pour l’essentiel à l’évolution du peso argentin du réal brésilien du rouble russe et du won coréen par rapport à l’euro GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014290Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSF – Réserve de réévaluation des instruments financiersF1 Variation de la réserve de réévaluation des instruments financiersLes montants indiqués ci dessous sont présentés nets des effets d’impôt (en millions d’euros)COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIEINSTRUMENTS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE TOTALSolde au 31 décembre 2013 (1)(79) 650 571Variations de juste valeur en capitaux propres 9 112 121Transfert en résultat (2)11 11Solde au 31 décembre 2014 (1)(59) 762 (3)703(1) L’échéancier de transfert en résultat de la réserve de réévaluation des couvertures de flux de trésorerie est détaillé en note F3 ci après (2) La décomposition du transfert en résultat des montants relatifs aux couvertures de flux de trésorerie est détaillée en note F2 ci après (3) La réserve de réévaluation est pour partie liée aux titres Daimler (note 22 A) F2 Décomposition du transfert en résultat de la partie de la réserve de réévaluation des instruments financiers relative aux couvertures de flux de trésorerie(en millions d’euros)20142013Marge opérationnelle3 24Autres produits et charges d’exploitation 3Résultat financier 1Part dans le résultat des entreprises associées et des coentreprises8 Impôts courants et différés MONTANT TOTAL TRANSFÉRÉ EN RÉSULTAT NET POUR LES COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIE 11 28F3 Échéancier de transfert en résultat de la réserve de réévaluation des couvertures de flux de trésorerie(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Moins d’un an(1) 3Plus d’un an(32) (34)Réserve de réévaluation des couvertures de flux de trésorerie hors entreprises associées et coentreprises (33) (31)Réserve de réévaluation des couvertures de flux de trésorerie des entreprises associées et coentreprises (26) (48)TOTAL DE LA RÉSERVE DE RÉÉVALUATION DES COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIE (59) (79)Cet échéancier est construit sur la base des échéances contractuelles des flux de trésorerie faisant l’objet d’une couverture G – Plans d’options de souscription ou d’achat d’actions et plans d’action de performanceLe Conseil d’administration attribue périodiquement aux cadres et dirigeants du Groupe des options d’achat et de souscription d’actions à des conditions de prix et de délai d’exercice propres à chaque attribution ainsi que des actions de performance avec des périodes d’acquisition et d’incessibilité propres à chaque attribution Les plans mis en place intègrent des conditions de performance qui déterminent le nombre d’options ou d’actions accordées aux bénéficiaires La perte du bénéfice des options ou des actions de performance est conforme aux dispositions réglementaires avec perte totale en cas de démission ou de licenciement et décision au cas par cas pour les départs à l’initiative de l’entreprise En 2014 un nouveau plan d’attribution d’actions de performance a été mis en place portant sur 1 291 milliers d’actions représentant une valorisation initiale de 51 millions d’euros Par ailleurs 1 081 milliers d’actions de performance ont été livrées au titre du plan 18 bis et 511 milliers au titre du plan 20 bis à l’issue de la période d’acquisition aux membres du personnel bénéficiaires Ces actions faisaient partie du portefeuille d’actions d’autocontrôle au 31 décembre 2013 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142914COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSG1 Plans d’options de souscription et d’achat d’actionsLa variation du nombre d’options sur actions détenues par les membres du personnel s’analyse comme suit  20142013QUANTITÉPRIX D’EXERCICE MOYEN PONDÉRÉ (en euros)COURS MOYEN PONDÉRÉ DE L’ACTION AUX DATES D’ATTRIBUTIONS ET DE LEVÉES (en euros)QUANTITÉPRIX D’EXERCICE MOYEN PONDÉRÉ (en euros)COURS MOYEN PONDÉRÉ DE L’ACTION AUX DATES D’ATTRIBUTIONS ET DE LEVÉES (en euros)Restant à lever au 1er janvier 3 843 771 76 5 156 196 76 Attribuées 297 800 37 40Levées Perdues (1)(2 818 941) 90 N A (1 610 225) 69 N ARestant à lever au 31 décembre 1 024 830 37 3 843 771 76 (1) Les options sur actions perdues en 2014 correspondent essentiellement aux plans 12 et 14 attribués en 2006 Pour les plans actifs en 2014 les options attribuées ne sont acquises qu’après une période fixée à 4 ans et la période d’exercice suivant la période d’acquisition s’étale ensuite sur 4 ans  N° DE PLAN TYPE DE PLAN DATE D’ATTRIBUTIONPRIX D’EXERCICE (en euros)OPTIONS RESTANT À LEVER AU 31 DÉCEMBRE 2014 PÉRIODE D’EXERCICEPlan 12 Options de souscription 4 mai 2006 87 98 5 mai 2010 – 5 mai 2014Plan 14 Options de souscription 5 décembre 2006 93 86 6 décembre 2010 – 4 décembre 2014Plan 18 Options d’achat 29 avril 2011 38 80 478 612 30 avril 2015 – 28 avril 2019Plan 19 Options d’achat 8 décembre 2011 26 87 150 000 9 décembre 2015 – 7 décembre 2019Plan 20 Options d’achat 13 décembre 2012 37 43 396 21813 décembre 2016 – 12 décembre 2020TOTAL1 024 830G2 Plans d’attribution d’actions de performanceLes périodes d’acquisition et de conservation sont différentes pour les attributaires résidents fiscaux français et résidents fiscaux étrangers afin de tenir compte des contraintes fiscales locales L’attribution des actions à leurs bénéficiaires résidents fiscaux français devient définitive au terme d’une période d’acquisition de 2 ans à 4 ans selon les plans suivie d’une période de conservation minimale de 2 ans à 4 ans Pour les résidents fiscaux étrangers la période d’acquisition est de 4 années et ils ne sont pas soumis à une période de conservation N° DE PLAN TYPE DE PLAN DATE D’ATTRIBUTIONDROITS D’ATTRIBUTION AU 31 DÉCEMBRE 2014DATE D’ACQUISITION DÉFINITIVE PÉRIODE DE CONSERVATIONPlan 18 bis Actions gratuites 29 avril 2011  (1) 91 39530 avril 201430 avril 201530 avril 2014 – 30 avril 2016NéantPlan 19 bis Actions gratuites 8 décembre 2011 25 500 8 décembre 2015 NéantPlan 20 bis Actions gratuites 13 décembre 2012 (1) 75 14313 décembre 201413 décembre 201613 décembre 2014 12 décembre 2016NéantPlan 21 bis Actions gratuites 12 février 20141 091 475199 57712 février 201712 février 201812 février 2017 – 12 février 2019NéantTOTAL1 483  090(1) Les actions de performance de ces plans ont été livrées à leurs bénéficiaires en 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014292Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSH – Paiements fondés sur des actionsLes paiements fondés sur des actions ne concernent que des plans de stock options et d’attribution d’actions de performance consentis au personnel Ces plans ont été valorisés selon les méthodes décrites dans les règles et méthodes comptables (note 2 R) Les principales données sont les suivantes  N° DE PLANVALORISATION INITIALE (en milliers d’euros)JUSTE VALEUR UNITAIRECHARGE 2014 (en milliers d’euros)CHARGE 2013 (en milliers d’euros)PRIX DE L’ACTION À DATE D’ATTRIBUTION (en euros)VOLATILITÉTAUX D’INTÉRÊTPRIX D’EXERCICE (en euros)DURÉEDIVIDENDE PAR ACTION (en euros)Plan 12 (1)17 324 16 20 87 05 28 1 % 3 90 % 87 98 4 8 ans 2 40 – 4 50Plan 14 (1)26 066 15 00 92 65 26 7 % 3 88 % 93 86 4 8 ans 2 40 – 4 50Plan 18 3 422 9 31 (1) (2) 36 70 37 28 % 2 28 % 38 80 4 8 ans 0 30 – 1 16Plan 18 bis 28 711 31 04 (6) (17) 36 70 N A 2 28 % N A 3 5 ans 0 30 – 1 16Plan 19 1 608 5 36 27 50 42 24 % 1 99 % 26 87 4 8 ans 1 19 – 1 72Plan 19 bis 15 966 26 18 (1) (4) 34 18 N A 1 68 % N A 2 4 ans 1 17 – 1 73Plan 20 2 708 6 87 (1) (1) 40 39 35 % 0 71 % 37 43 4 8 ans 1 57 – 2 19Plan 20 bis 21 767 36 38 (10) (9) 43 15 N A 0 87 % N A 2 4 ans 1 57 – 1 97Plan 21 bis 51 479 54 00 (13) 47 77 N A 0 20 % N A 3 5 ans 1 72 – 1 97TOTAL 151 727 (32) (33 )(1) Pour ce plan les options ont été accordées à différentes dates Le cas échéant les informations fournies correspondent à des moyennes pondérées selon les quantités allouées par date d’octroi I – Part des participations ne donnant pas le contrôleNOM DE LA FILIALEPAYS D’IMPLANTATIONPOURCENTAGE DE CAPITAL ET DE DROITS DE VOTE DÉTENUS PAR LES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLERÉSULTAT NET – PART DES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE(en millions d’euros)CAPITAUX PROPRES – PART DES PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE(en millions d’euros)DIVIDENDES VERSÉS AUX PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE (ACTIONNAIRES MINORITAIRES)(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 20132014201331 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 201320142013AutomobileRenault Samsung Motors Corée 20 % 20 % 35 4 149 102 Oyak Renault Otomobil Fabrikalari Turquie 49 % 49 % 32 54 229 230 (32) (39)Autres N A N A N A 5 14 30 29 (3) (5)TOTAL AUTOMOBILE72 72 408 361 (35) (44)Financement des ventesCompanhia de Arrendamento Mercantil RCI do Brasil (1)Brésil 40 % 40 % 11 11 Companhia de Credito Financiamento e Investimento RCI do Brasil (1)Brésil 40 % 40 % 15 17 (13) (12)Rombo Compania Financiera (1)Argentine 40 % 40 % 8 8 Autres N A N A N A 2 1 14 16 (4) TOTAL FINANCEMENT DES VENTES 36 37 14 16 (17) (12)TOTAL108 109 422 377 (52) (56)(1) Le Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de ces sociétés des options de vente de leurs participations Une dette est enregistrée au titre de ces options de vente parmi les autres dettes pour 175 millions d’euros pour les deux filiales brésiliennes et pour 28 millions d’euros pour la filiale argentine au 31 décembre 2014 (respectivement 182 millions d’euros et 22 millions d’euros au 31 décembre 2013) La contrepartie de ces passifs est enregistrée en diminution des capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle et pour le solde en diminution des capitaux propres part des actionnaires de la société mère La dette est évaluée à la juste valeur La juste valeur est déterminée en estimant le prix de rachat éventuel qui tient compte notamment des résultats futurs du portefeuille de financement existant à la date de clôture et des dispositions définies dans les contrats de partenariat Elle relève du niveau 3 l’évaluation étant réalisée selon des modèles reconnus mais pour lesquelles les données significatives ne sont pas basées sur des données de marché observables Le Groupe n’a pas de restrictions importantes sur sa capacité à accéder ou utiliser ses actifs et régler ses passifs autres que celles résultant du cadre réglementaire dans lequel les filiales opèrent Les autorités de supervision locales peuvent exiger des filiales bancaires de garder un certain niveau de capital et de liquidités de limiter leur exposition à d’autres parties du Groupe et de se conformer à d’autres ratios GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142934COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSJ – Activités conjointesNOM DE L’ENTITÉ PAYS D’IMPLANTATION PRINCIPALE ACTIVITÉPOURCENTAGES DE CAPITAL DU GROUPE31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013AutomobileSociété des Automobiles Alpine Caterham (1)France Fabrication de véhicules 100 50Renault Nissan Technology and Business Centre India Private Limited (RNTBCI) (2)Inde Centre de services Partagés 67 67(1) La Société des Automobiles Alpine Caterham est consolidée en intégration globale en 2014 en raison du rachat de la participation de 50 % qui avait été cédée en juin 2013 à un partenaire Les droits de vote sont identiques au pourcentage d’intérêt (2) Le Groupe dispose de 50 % des droits de vote dans la société Renault Nissan Technology and Business Center India Private Limited NOTE 19PROVISIONS POUR ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET ASSIMILÉSA – Définition des régimesLes engagements de retraite et autres avantages du personnel à long terme concernent essentiellement des salariés en activité Les régimes dont ils bénéficient sont soit des régimes à cotisations définies soit des régimes à prestations définies Régimes à cotisations définiesLe Groupe verse selon les lois et usages de chaque pays des cotisations assises sur les salaires à des organismes nationaux chargés des régimes de retraite et de prévoyance Il n’existe aucun passif actuariel à ce titre Les régimes à cotisations définies représentent une charge de 566 millions d’euros en 2014 (579 millions d’euros en 2013) Régimes à prestations définiesLes régimes à prestations définies sont comptabilisés conformément aux principes comptables définis en note 2 S et donnent lieu à la constitution de provisions Ils concernent  Ples indemnités de fin de carrière ou de départ prévues par la législation ou un accord conventionnel dans certains pays tels que la France la Corée la Turquie  etc   Pdes compléments de retraite  garantissant des ressources contractuelles aux salariés  les pays ayant recours à ce type de régime sont situés en Europe (Royaume Uni Allemagne France Pays Bas Suisse…)  Ples autres avantages long terme  principalement les médailles du travail le capital temps et les congés supplémentaires en fin de carrière en France Les régimes de complément de retraite à prestations définies sont en général couverts pour tout ou partie par des contrats souscrits auprès de fonds de pension ou de compagnies d’assurance Dans ce cas les engagements et les actifs sont évalués de manière indépendante La différence entre l’engagement et la juste valeur des actifs en couverture peut faire ressortir une insuffisance ou un excédent de financement En cas d’insuffisance une provision est enregistrée En cas d’excédent un actif est constaté (sous réserve de conditions particulières) Principaux régimes à prestations définies du GroupeEn France les indemnités de fin de carrière du Groupe résultent d’accords conventionnels conclus par chacune des différentes entités françaises et les représentants du personnel Elles sont déterminées en fonction de la rémunération et de l’ancienneté des salariés  leur versement est conditionné à la présence dans les effectifs au moment du départ en retraite Les engagements au titre des indemnités de fin de carrière français font intégralement l’objet de provisions Ils représentent l’essentiel des passifs du Groupe en matière d’indemnités de fin carrière Le régime de complément de retraite le plus significatif du Groupe se situe au Royaume Uni où il existe deux régimes de pension à prestations définies gérés dans le cadre d’un fonds de pension dédié constitué de deux compartiments  l’un est relatif aux filiales de l’Automobile l’autre à RCI Financial Services Ltd La population des bénéficiaires éligibles est fermée depuis 2004  elle est de l’ordre de 1 900 personnes Ce fonds de pension (Trust) a une personnalité juridique propre Il est administré par des «  Trustees  » un organe paritaire regroupant des représentants des entreprises participantes des salariés et des anciens salariés Le fonds relève de la réglementation locale qui définit des exigences de financement minimal pouvant conduire à des contributions additionnelles de la part du Groupe La politique d’investissement des actifs est définie dans chaque section du fonds par un organe de pilotage qui réalise un examen trimestriel de la performance des investissements Les risques associés à ces régimes sont les risques usuels (baisse de la rentabilité future des actifs investis baisse des marchés des actions augmentation de l’espérance de vie des bénéficiaires…) Le compartiment dédié à l’Automobile présente une insuffisance de financement que le Groupe s’est engagé à couvrir d’ici 2022 par des versements d’un montant annuel maximum de 3 millions de livres par an Le déficit est évalué à 18 millions de livres au 30 septembre 2014 (15 millions de livres au 30 septembre 2013) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014294Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSB – Principales hypothèses actuarielles utilisées pour l’évaluation des provisions et autres données relatives aux régimes les plus significatifsPRINCIPALES HYPOTHÈSES ACTUARIELLES ET DONNÉES POUR LES INDEMNITÉS DE FIN DE CARRIÈRE DU GROUPE EN FRANCE31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Âge de départ à la retraite60 à 65 ans 60 à 65 ansTaux d’actualisation (1)1 % à 3 % 2 8 % à 3 2 %Taux d’augmentation des salaires1 % à 3 % 2 2 % à 3 %Duration des régimes9 à 20 ans 12 à 20 ansEngagement brut1 263 millions d’euros 1 137 millions d’euros(1) Le taux majoritairement utilisé pour valoriser les engagements du Groupe en France s’élève à 1 6 % (2 9 % en 2013) Il varie cependant d’une société à l’autre en fonction de l’échéance des engagements Les références retenues pour la détermination du taux d’actualisation sont la courbe de taux zéro coupon complétée de la courbe moyenne des spreads des émetteurs de rating AA publiées par Reuters PRINCIPALES HYPOTHÈSES ACTUARIELLES ET DONNÉES POUR LES RÉGIMES DE COMPLÉMENTS DE RETRAITE DU GROUPE AU ROYAUME UNI31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Taux d’actualisation financière (1)3 7 % 3 8 % 4 7 % 4 8 %Taux d’augmentation des salaires2 % à 3 % 2 % à 3 3 %Duration des régimes20 à 27 ans 20 à 27 ansTaux de rendement réel des actifs de couverture12 1 % 6 8 % à 7 6 %Engagement brut326 millions d’euros 258 millions d’eurosJuste valeur des fonds investis via des fonds de pension285 millions d’euros 238 millions d’euros(1) La référence retenue pour la détermination du taux d’actualisation est la courbe de taux Mercer (Mercer Yield Curve) C – Charge nette de l’exercice(en millions d’euros)20142013Coût des services rendus de la période100 109Coût des services passés et pertes (profits) sur liquidation8 Intérêt net sur le passif (actif) net45 42Effets des mesures d’adaptation des effectifs (1)Charge (produit) net de l’exercice au compte de résultat153 150 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142954COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSD – Analyse de la provision au bilan(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014VALEUR ACTUALISÉE DE L’OBLIGATIONJUSTE VALEUR DES ACTIFS DU RÉGIMEPASSIF (ACTIF) NET AU TITRE DE PRESTATIONS DÉFINIESIndemnités de fin de carrière et indemnités de départFrance1 263 1 263Europe (hors France)18 (2) 16Amériques2 2Eurasie (1)58 58Asie Pacifique (2)92 (18) 74Afrique Moyen Orient Inde1 1TOTAL INDEMNITÉS DE FIN DE CARRIÈRE ET INDEMNITÉS DE DÉPART 1 434 (20) 1 414Retraites complémentairesFrance84 (45) 39Royaume Uni326 (285) 41Europe (hors France et Royaume Uni) (3)241 (168) 73Amériques5 5TOTAL RETRAITES COMPLÉMENTAIRES 656 (498) 158Autres avantages à long termeFrance (4)176 176Europe (hors France)2 2TOTAL AUTRES AVANTAGES À LONG TERME 178 178TOTAL (5)2 268 (518) 1 750(1) Essentiellement Roumanie et Turquie (2) Corée (3) Pour l’essentiel Allemagne Pays Bas et Suisse (4) Capital temps congés supplémentaires en fin de carrière et médailles du travail (5) Part à moins d’un an du passif net total 67 millions d’euros et part à plus d’un an 1 683 millions d’euros E – Évolution des engagements des fonds investis et de la provision(en millions d’euros)VALEUR ACTUALISÉE DE L’OBLIGATION (A)JUSTE VALEUR DES ACTIFS DU RÉGIME(B)PASSIF (ACTIF) NET AU TITRE DE PRESTATIONS DÉFINIES (A) + (B)Solde au 31 décembre 20132 011 (453) 1 558Coût des ser vices rendus de la période 100 100Coût des ser vices passés et profits et pertes sur liquidation 8 8Intérêt net sur le passif (actif) net62 (17) 45Effets des mesures d’adaptation des effectifs Charge (produit) de l’exercice 2014 au compte de résultat (note 19 C) 170 (17) 153Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses démographiques 18 18Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des changements d’hypothèses financières 239 239Pertes et gains actuariels sur l’obligation découlant des effets d’expérience (62) (62)Rendement net des actifs du régime (hors partie en intérêts nets) (34) (34)Variation du plafonnement de l’actif (hors partie en intérêts nets) Charge (produit) de l’exercice 2014 en autres éléments du résultat global 195 (34) 161Contributions versées aux fonds par l’employeur (7) (7)Contributions versées aux fonds par les salariés (4) (4)Prestations payées au titre du régime (137) 17 (120)Effet des variations de cours de change 28 (20) 8Effet des variations de périmètre et autres 1 1Solde au 31 décembre 20142 268 (518) 1 750 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014296Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSLe cumul des écarts actuariels net d’impôts (hors part des entreprises associées) enregistrés en autres éléments du résultat global est une charge de 624  millions d’euros au 31  décembre 2014 (charge de 481  millions d’euros au 31 décembre 2013) Une baisse de 50 points de base des taux d’actualisation utilisés pour chacun des régimes entraînerait une augmentation des engagements de 155 millions d’euros au 31 décembre 2014 (115 millions d’euros au 31 décembre 2013) La duration moyenne pondérée des régimes s’élève à 13  années au 31 décembre 2014 (14 années au 31 décembre 2013) F – Détail de la juste valeur des actifs investisLes actifs investis via des fonds de pension et des compagnies d’assurance s’analysent comme suit  (en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014ACTIFS COTÉS SUR DES MARCHÉS ACTIFS ACTIFS NON COTÉS TOTALFonds pensionTrésorerie et équivalents de trésorerie1 1Actions79 79Obligations187 187Biens immobiliers Parts dans des fonds communs de placement et autres 22 3 25TOTAL FONDS DE PENSION289 3 292Compagnies d’assuranceTrésorerie et équivalents de trésorerie19 19Actions9 9Obligations152 19 171Biens immobiliers14 2 16Parts dans des fonds communs de placement et autres 9 2 11TOTAL COMPAGNIES D’ASSURANCE203 23 226TOTAL492 26 518Les actifs des fonds de pension de retraite se rapportent principalement aux régimes localisés au Royaume Uni (55 2  %) Les contrats d’assurance concernent principalement l’Allemagne (4 9  %) la Corée (3 3  %) la France (8 9 %) les Pays Bas (18 2 %) et la Suisse (8 5 %) Les taux de rendements réels des fonds investis au Royaume Uni sont présentés en note 19 B La moyenne pondérée des taux de rendement réels des principaux fonds investis par le Groupe est de 7 82 % en 2014 (6 4 % en 2013) À ce jour la meilleure estimation des contributions à verser aux fonds en 2015 est de l’ordre de 12 millions d’euros Les actifs de pension du Groupe ne comportent pas d’instruments financiers du Groupe Renault Les investissements immobiliers ne comportent pas de biens immobiliers occupés par le Groupe NOTE 20PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES(en millions d’euros)COÛTS DE RESTRUCTURATION GARANTIERISQUES FISCAUX ET LITIGESACTIVITÉS D’ASSURANCE (1)AUTRES TOTALAu 31 décembre 2013 443 702 366 191 379 2 081Dotations aux provisions 278 563 100 60 121 1 122Reprises de provisions pour consommation (209) (403) (27) (18) (58) (715)Reprises de reliquats de provisions non consommées (16) (23) (15) (47) (101)Mouvements de périmètre (1) (3) (4)Écarts de conversion et autres mouvements (4) (32) 1 (20) (55)Au 31 décembre 2014 (2)491 807 425 233 372 2 328(1) Il s’agit principalement des provisions techniques des compagnies d’assurance de l’activité financement des ventes (2) Part à moins d’un an du total des provisions 1 088 millions d’euros et part à plus d’un an 1 240 millions d’euros GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142974COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSChacun des litiges connus dans lesquels Renault ou des sociétés du Groupe sont impliqués fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes Après avis des conseils juridiques les provisions jugées nécessaires sont le cas échéant constituées pour couvrir les risques estimés Les dotations aux provisions pour coûts de restructuration intègrent essentiellement l’effet des mesures d’adaptation des effectifs en Europe (note  6 A) Les dotations aux autres provisions comprennent la dotation complémentaire au titre des indemnités à verser du fait du non respect de volumes d’achats minimaux prévus pour certains véhicules électriques (note 6 B) Au 31 décembre 2014 les autres provisions comprennent 15 millions d’euros de provisions constituées dans le cadre de l’application de réglementations liées à l’environnement (18  millions d’euros au 31  décembre 2013) Ces provisions incluent les frais liés aux véhicules et batteries hors d’usage (note 28 A2) et les frais de dépollution de terrains industriels dont la cession est prévue Elles comprennent également les frais de dépollution des terrains commerciaux de Renault Retail Group à hauteur de 4  millions d’euros (4 millions d’euros au 31 décembre 2013) Les émissions de gaz à effet de serre étant inférieures aux quotas qui lui ont été attribués le Groupe n’a enregistré aucune provision à ce titre au 31 décembre 2014 NOTE 21AUTRES PASSIFS COURANTS ET NON COURANTS(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013NON COURANT COURANT TOTAL NON COURANT COURANT TOTALDettes fiscales (hors impôts exigibles courants) 109 1 015 1 124 140 923 1 063Impôts exigibles courants 162 162 126 126Dettes sociales 19 1 358 1 377 19 1 470 1 489Dettes diverses 257 4 264 4 521 268 3 837 4 105Produits différés 819 754 1 573 692 594 1 286Dérivés sur opérations initiées à des fins d’exploitation de l’Automobile 22 TOTAL 1 204 7 555 8 759 1 119 6 950 8 069Les dettes diverses correspondent notamment aux produits constatés d’avance dans le cadre des contrats de ventes de véhicules avec engagement de reprise (512 millions d’euros au 31 décembre 2014 et 531 millions au 31 décembre 2013) 4 2 6 5 ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS JUSTE VALEUR ET GESTION DES RISQUES FINANCIERSNOTE 22ACTIFS FINANCIERS – TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIEA – Ventilation courant non courant(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013NON COURANT COURANT TOTAL NON COURANT COURANT TOTALTitres de sociétés non contrôlées 1 233 1 233 1 196 1 196Valeurs mobilières et titres de créances négociables 785 785 135 135Prêts 139 280 419 190 707 897Dérivés actifs sur opérations de financement de l’Automobile 309 465 774 144 256 400TOTAL ACTIFS FINANCIERS 1 681 1 530 3 211 1 530 1 098 2 628dont valeur brute 1 682 1 535 3 217 1 531 1 102 2 633dont dépréciation (1) (5) (6) (1) (4) (5)Équivalents de trésorerie 4 385 4 385 3 732 3 732Trésorerie 8 112 8 112 7 929 7 929TOTAL TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE 12 497 12 497 11 661 11 661 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014298Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSL’information relative aux risques de contrepartie sur les actifs financiers ainsi que sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie est fournie en note 25 B6 A1 Titres de sociétés non contrôléesLes titres de sociétés non contrôlées correspondent à hauteur de 1  134  millions d’euros (1  035  millions d’euros au 31  décembre 2013) aux titres Daimler acquis dans le cadre du partenariat stratégique Ces titres sont classés en actifs financiers disponibles à la vente et leur juste valeur est déterminée par référence au cours de l’action Au 31  décembre 2014 le cours du titre en Bourse (68 97 euros par titre) est supérieur au prix d’acquisition (35 52 euros par titre) La hausse de valeur de la période soit 99 millions d’euros est comptabilisée en autres éléments du résultat global de l’exercice 2014 (355 millions d’euros pour l’année 2013) Les titres des sociétés non contrôlées incluent également au 31  décembre 2014 un montant de 57 millions d’euros (59 millions d’euros au 31 décembre 2013) au titre du Fonds de m odernisation des é quipementiers a utomobiles (FMEA) Dans le cadre du plan de soutien aux équipementiers mis en œuvre par les p ouvoirs p ublics et les c onstructeurs a utomobiles Renault s’est engagé à verser à ce fonds d’investissement un total de 200 millions d’euros au fur et à mesure des appels Le montant restant à appeler auprès de Renault au 31 décembre 2014 s’élève à 74 millions d’euros La juste valeur de ces titres est déterminée par référence à la dernière valeur liquidative communiquée par la société de gestion du FMEA ajustée d’éléments d’appréciation connus postérieurement En 2014 l’évolution de la juste valeur a conduit à constater un produit de 3 millions d’euros en autres produits financiers (en 2013 charge de 11 millions d’euros) A2 Trésorerie non disponible pour la société mère du GroupeLe Groupe dispose de liquidités dans des pays où les conditions de rapatriement des fonds peuvent s’avérer complexes pour des raisons réglementaires ou politiques Dans la majorité des pays concernés ces fonds font l’objet d’un emploi local pour des besoins industriels ou de financement des ventes L’accès limité au dollar contraint le niveau des règlements internationaux des filiales du Groupe situées en Argentine La trésorerie de ces entités s’élève à 292 millions d’euros au 31 décembre 2014 Les comptes courants bancaires détenus par les Fonds c ommuns de t itrisation du f inancement des ventes contribuent pour partie au rehaussement de crédit des Fonds (note 15 B1) Ils s’élèvent à 479 millions d’euros fin 2014 B – Ventilation par catégorie d’instruments financiers et juste valeur(en millions d’euros)INSTRUMENTS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION (1)DÉRIVÉS DE COUVERTUREINSTRUMENTS DISPONIBLES À LA VENTETOTAL INSTRUMENTS EN JUSTE VALEUR AU BILANPRÊTS ET CRÉANCESTOTALTitres de sociétés non contrôlées 1 233 1 233 1 233Valeurs mobilières et titres de créances négociables 785 785 785Prêts 419 419Dérivés actifs sur opérations de financement de l’Automobile 701 73 774 774TOTAL ACTIFS FINANCIERS AU 31 DÉCEMBRE 2014 701 73 2 018 2 792 419 3 211Équivalents de trésorerie 129 129 4 256 4 385Trésorerie 8 112 8 112TOTAL TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU 31 DÉCEMBRE 2014 129 129 12 368 12 497Titres de sociétés non contrôlées 1 196 1 196 1 196Valeurs mobilières et titres de créances négociables 135 135 135Prêts 897 897Dérivés actifs sur opérations de financement de l’Automobile 305 95 400 400TOTAL ACTIFS FINANCIERS AU 31 DÉCEMBRE 2013 305 95 1 331 1 731 897 2 628Équivalents de trésorerie 84 84 3 648 3 732Trésorerie 7 929 7 929TOTAL TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU 31 DÉCEMBRE 2013 84 84 11 577 11 661(1) Y compris les dérivés comptablement non qualifiés de couverture Le Groupe n’a procédé à aucun reclassement entre les différentes catégories d’actifs financiers en 2014 (comme en 2013) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20142994COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 23PASSIFS FINANCIERS DETTES DE FINANCEMENT DES VENTESA – Ventilation courant non courant(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013NON COURANT COURANT TOTAL NON COURANT COURANT TOTALTitres participatifs Renault SA 350 350 313 313Emprunts obligataires 4 870 1 417 6 287 4 506 1 538 6 044Autres dettes représentées par un titre 223 223 63 63Emprunts auprès des établissements de crédit (évalués au coût amorti) 1 344 1 052 2 396 1 524 670 2 194Emprunts auprès des établissements de crédit (évalués à la juste valeur) 218 218Autres dettes porteuses d’intérêts 426 70 496 458 174 632Passifs financiers de l’Automobile hors dérivés 6 990 2 762 9 752 6 801 2 663 9 464Dérivés passifs sur opérations de financement de l’Automobile 282 454 736 39 258 297Passifs financiers de l’Automobile 7 272 3 216 10 488 6 840 2 921 9 761Titres participatifs Diac 11 11 10 10Emprunts obligataires 11 935 11 935 11 643 11 643Autres dettes représentées par un titre 254 4 490 4 744 250 4 315 4 565Emprunts auprès des établissements de crédit 2 660 2 660 3 227 3 227Autres dettes porteuses d’intérêts 6 654 6 654 4 442 4 442Passifs financiers et dettes du Financement des ventes hors dérivés 265 25 739 26 004 260 23 627 23 887Dérivés passifs sur opérations de financement du Financement des ventes 89 89 130 130Dettes et passifs financiers du Financement des ventes 265 25 828 26 093 260 23 757 24 017TOTAL PASSIFS FINANCIERS ET DETTES DU FINANCEMENT DES VENTES 7 537 29 044 36 581 7 100 26 678 33 778Titres participatifsLes titres participatifs émis en octobre 1983 et en avril 1984 par Renault SA sont des titres perpétuels subordonnés Ils font l’objet d’une rémunération annuelle d’un minimum de 9 % composée d’une partie fixe égale à 6 75 % et d’une partie variable fonction de l’évolution du chiffre d’affaires consolidé calculée à structure et méthodes de consolidation identiques La rémunération de 17 millions d’euros au titre de 2014 (17 millions d’euros en 2013) figure dans les charges d’intérêts Ces titres sont cotés à la Bourse de Paris La cotation du titre d’une valeur nominale de 153 euros a varié du 31 décembre 2013 au 31  décembre 2014 de 392  euros à 439  euros conduisant à un ajustement de la juste valeur des titres participatifs de 37 millions d’euros en 2014 (65 millions d’euros en 2013) constaté en autres charges financières (note 7) La rémunération des titres participatifs émis en 1985 par Diac comprend une partie fixe égale au TAM (Taux Annuel Monétaire) et une partie variable obtenue en appliquant à 40 % du TAM le taux de progression du résultat net consolidé du sous groupe Diac de l’exercice par rapport à celui de l’exercice précédent Évolution des emprunts obligataires de l’AutomobileEn 2014 Renault SA a procédé au remboursement d’emprunts obligataires pour un montant total de 1  513  millions d’euros et a émis de nouveaux emprunts obligataires sur les marchés européens japonais et chinois pour un montant total de 1  680  millions d’euros Les échéances des nouvelles émissions se situent entre 2016 et 2021 Évolution des dettes de Financement de ventesEn 2014 le groupe RCI Banque a procédé au remboursement d’emprunts obligataires pour un montant total de 3  396  millions d’euros et a émis de nouveaux emprunts obligataires dont les échéances se situent entre  2015 et 2021 pour un montant de 3 469 millions d’euros La collecte de dépôts a progressé de 2 201 millions d’euros (dont 648 millions d’euros de dépôts à terme) en 2014 pour atteindre 6  534 millions d’euros classés en autres dettes porteuses d’intérêts Après la France et l’Allemagne RCI Banque a lancé en 2014 son activité de collecte d’épargne en Autriche Lignes de créditAu 31  décembre 2014 Renault SA dispose de lignes de crédit ouvertes confirmées pour une valeur de 3 210 millions d’euros (3 435 millions d’euros au 31  décembre 2013) auprès des banques La part à court terme de ces lignes de crédit ouvertes s’élève à 280  millions d’euros au 31  décembre 2014 (555  millions d’euros au 31  décembre 2013) Ces lignes de crédit ne sont pas utilisées au 31  décembre 2014 (également non utilisées au 31 décembre 2013) Par ailleurs au 31  décembre 2014 le Financement des ventes dispose de lignes de crédit ouvertes confirmées pour une valeur de 4  803  millions d’euros (4 661 millions d’euros au 31 décembre 2013) en diverses monnaies auprès des banques La part à court terme de ces lignes de crédit ouvertes s’élève à 1  005  millions d’euros au 31  décembre 2014 (874  millions d’euros au 31 décembre 2013) Ces lignes de crédit ne sont pas utilisées au 31 décembre 2014 (également non utilisées au 31 décembre 2013) La documentation contractuelle des passifs financiers et des lignes de crédit confirmées ne contient aucune clause pouvant mettre en cause le maintien du crédit en raison de l’évolution de la qualité de la signature de Renault ou du respect de ratios financiers GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014300Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSB – Ventilation par catégorie d’instruments financiers et juste valeur31 DÉCEMBRE 2014(en millions d’euros)INSTRUMENTS EN JUSTE VALEUR AU BILANINSTRUMENTS ÉVALUÉS AU COÛT AMORTI (2)VALEUR AU BILANINSTRUMENTS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION (1)DÉRIVÉS DE COUVERTUREINSTRUMENTS DÉSIGNÉS À LA JUSTE VALEUR PAR LE RÉSULTAT LORS DE LEUR COMPTABILISATION INITIALETOTAL INSTRUMENTS EN JUSTE VALEUR AU BILANVALEUR AU BILANJUSTE VALEURTitres participatifs Renault SA 350 350 350Emprunts obligataires 6 287 6 680 6 287Autres dettes représentées par un titre 223 223 223Emprunts auprès des établissements de crédit 2 396 2 420 2 396Autres dettes porteuses d’intérêts 496 515 496Dérivés passifs sur opérations de financement de l’Automobile 732 4 736 736PASSIFS FINANCIERS DE L’AUTOMOBILE 732 4 350 1 086 9 402 9 838 10 488Titres participatifs Diac 11 11 11Emprunts obligataires 11 935 12 197 11 935Autres dettes représentées par un titre 4 744 4 778 4 744Emprunts auprès des établissements de crédit 2 660 2 688 2 660Autres dettes porteuses d’intérêts 6 654 6 654 6 654Dérivés passifs sur opérations de financement du Financement des ventes 39 50 89 89DETTES ET PASSIFS FINANCIERS DU FINANCEMENT DES VENTES 39 50 11 100 25 993 26 317 26 093(1) Y compris les dérivés comptablement non qualifiés de couverture (2) Y compris les passifs financiers faisant l’objet d’une couverture de juste valeur 31 DÉCEMBRE 2013(en millions d’euros)INSTRUMENTS EN JUSTE VALEUR AU BILANINSTRUMENTS ÉVALUÉS AU COÛT AMORTI (2)VALEUR AU BILANINSTRUMENTS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTION (1)DÉRIVÉS DE COUVERTUREINSTRUMENTS DÉSIGNÉS À LA JUSTE VALEUR PAR LE RÉSULTAT LORS DE LEUR COMPTABILISATION INITIALETOTAL INSTRUMENTS EN JUSTE VALEUR AU BILANVALEUR AU BILANJUSTE VALEURTitres participatifs Renault SA 313 313 313Emprunts obligataires 6 044 6 406 6 044Autres dettes représentées par un titre 63 63 63Emprunts auprès des établissements de crédit 218 218 2 194 2 147 2 412Autres dettes porteuses d’intérêts 632 646 632Dérivés passifs sur opérations de financement de l’Automobile 293 4 297 297PASSIFS FINANCIERS DE L’AUTOMOBILE 293 4 531 828 8 933 9 262 9 761Titres participatifs Diac 10 10 10Emprunts obligataires 11 643 11 924 11 643Autres dettes représentées par un titre 4 565 4 607 4 565Emprunts auprès des établissements de crédit 3 227 3 268 3 227Autres dettes porteuses d’intérêts 4 442 4 442 4 442Dérivés passifs sur opérations de financement du Financement des ventes 37 93 130 130DETTES ET PASSIFS FINANCIERS DU FINANCEMENT DES VENTES 37 93 10 140 23 877 24 241 24 017(1) Y compris les dérivés comptablement non qualifiés de couverture (2) Y compris les passifs financiers faisant l’objet d’une couverture de juste valeur Pour les passifs financiers et les dettes de financement des ventes évalués au coût amorti au bilan la juste valeur a été déterminée essentiellement par l’actualisation des flux futurs aux taux proposés à Renault au 31  décembre 2014 et au 31  décembre 2013 pour des emprunts de conditions et échéances similaires Les taux proposés à Renault sont obtenus par utilisation de données de marché observables telles que les courbes de taux zéro coupon et la cotation sur le marché secondaire des obligations émises par le Groupe  la juste valeur ainsi déterminée relève du niveau 2 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143014COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSC – Ventilation par échéancePour les passifs financiers y compris les dérivés les flux contractuels sont similaires aux flux attendus et correspondent aux montants à décaisser Pour les instruments financiers à taux variable les intérêts ont été estimés sur la base du taux d’intérêt en vigueur au 31 décembre 2014 Les titres participatifs Renault et Diac étant des titres dont la date de remboursement n’est pas fixée il n’est pas fait mention de leurs flux contractuels C1 Échéancier des passifs financiers de l’Automobile(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014VALEUR AU BILANTOTAL DES FLUX CONTRACTUELS  1 AN 1 À 2 ANS 2 À 3 ANS 3 À 4 ANS 4 À 5 ANS + 5 ANSEmprunts obligataires émis par Renault SA (par date d’émission)2 007 10 10 10 2010 1 152 1 154 654 500 2011 519 519 519 2012 1 172 1 175 69 256 850 2013 1 669 1 673 603 170 900 2014 1 667 1 674 543 631 500Intérêts courus frais et primes 98 68 68 TOTAL EMPRUNTS OBLIGATAIRES 6 287 6 273 1 394 1 488 1 991 900 500Autres dettes représentées par un titre 223 223 223 Emprunts auprès des établissements de crédit 2 396 2 383 1 045 491 208 188 321 130Autres dettes porteuses d’intérêts 496 621 76 40 26 26 46 407TOTAL AUTRES PASSIFS FINANCIERS 3 115 3 227 1 344 531 234 214 367 537Intérêts futurs sur emprunts obligataires et autres passifs financiers 758 166 263 69 132 96 32Titres participatifs 350 Dérivés passifs sur opérations de financement 736 736 454 232 20 17 9 4TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS DE L’AUTOMOBILE 10 488 10 994 3 358 2 514 2 314 1 263 472 1 073La part à moins d’un an des passifs financiers de l’Automobile se décompose de la manière suivante  (en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014FLUX CONTRACTUELS INFÉRIEURS À 1 ANDONT ÉCHÉANCE ENTRE 0 ET 1 MOISDONT ÉCHÉANCE ENTRE 1 ET 3 MOISDONT ÉCHÉANCE ENTRE 3 MOIS ET 1 ANEmprunts obligataires 1 394 3 15 1 376Autres passifs financiers 1 344 235 588 521Intérêts futurs sur emprunts obligataires et autres passifs financiers 166 40 126Dérivés passifs sur opérations de financement 454 163 104 187TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS D’ÉCHÉANCE INFÉRIEURE À 1 AN 3 358 401 747 2 210 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014302Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSC2 Échéancier des dettes et passifs financiers du Financement des ventes(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014VALEUR AU BILANTOTAL DES FLUX CONTRACTUELS  1 AN 1 À 2 ANS 2 À 3 ANS 3 À 4 ANS 4 À 5 ANS + 5 ANSEmprunts obligataires émis par RCI Banque (par date d’émission)2005 10 10 10 2006 11 11 11 2010 1 289 1 288 577 711 2011 1 816 1 813 604 1 209 2012 2 119 2 116 1 174 209 733 2013 2 946 2 942 163 1 160 114 1 505 2014 3 527 3 513 72 232 1 749 14 927 519Intérêts courus frais et primes 217 220 220 TOTAL EMPRUNTS OBLIGATAIRES 11 935 11 913 2 831 3 521 2 596 1 519 927 519Autres dettes représentées par un titre 4 744 4 746 1 784 1 056 577 1 308 21 Emprunts auprès des établissements de crédit 2 660 2 661 1 583 952 117 6 3 Autres dettes porteuses d’intérêts 6 654 6 654 5 640 391 293 156 174 TOTAL AUTRES PASSIFS FINANCIERS 14 058 14 061 9 007 2 399 987 1 470 198 Intérêts futurs sur emprunts obligataires et autres passifs financiers 1 209 500 380 166 87 47 29Titres participatifs 11 Dérivés passifs sur opérations de financement 89 57 29 244 TOTAL DETTES ET PASSIFS FINANCIERS DU FINANCEMENT DES VENTES 26 093 27 240 12 367 6 324 3 753 3 076 1 172 548La part à moins d’un an des dettes et des passifs financiers du Financement des ventes se décompose de la manière suivante  (en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014FLUX CONTRACTUELS INFÉRIEURS À 1 ANDONT ÉCHÉANCE ENTRE 0 ET 1 MOISDONT ÉCHÉANCE ENTRE 1 ET 3 MOISDONT ÉCHÉANCE ENTRE 3 MOIS ET 1 ANEmprunts obligataires 2 831 753 840 1 238Autres passifs financiers 9 007 6 162 724 2 121Intérêts futurs sur emprunts obligataires et autres passifs financiers 500 31 42 427Dérivés passifs sur opérations de financement 29 1 28TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS D’ÉCHÉANCE INFÉRIEURE À 1 AN 12 367 6 947 1 606 3 814 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143034COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 24JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS ET EFFETS EN RÉSULTAT(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014JUSTE VALEUR AU BILAN NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3Titres de sociétés non contrôlées 1 233 1 134 99Valeurs mobilières et titres de créances négociables 785 785 Dérivés actifs sur opérations de financement de l’Automobile 774 774 Dérivés actifs sur opérations initiées à des fins d’exploitation de l’Automobile 4 4 Dérivés sur opérations de financement du Financement des ventes 298 298 Équivalents de trésorerie 129 129 Instruments financiers actifs en juste valeur au bilan 3 223 2 048 1 076 99Titres participatifs Renault SA 350 350 Emprunts de l’Automobile auprès des établissements de crédit Dérivés passifs sur opérations de financement de l’Automobile 736 736 Dérivés passifs sur opérations initiées à des fins d’exploitation de l’Automobile2 2 Titres participatifs Diac 11 11 Dérivés passifs sur opérations de financement du Financement des ventes 89 89 Instruments financiers passifs en juste valeur au bilan 1 188 361 827 A – Juste valeur des instruments financiers par niveauLes instruments financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan sont ventilés selon les niveaux suivants  Ple niveau 1  qui comprend les évaluations basées sur un prix coté sur un marché actif  Ple niveau 2  qui comprend les évaluations basées sur des données observables sur le marché non incluses dans le niveau 1  Ple niveau 3  qui comprend les évaluations basées sur des données non observables sur le marché Les justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments Les méthodes et hypothèses retenues sont par nature théoriques et une part importante de jugement intervient dans l’interprétation des données du marché Les justes valeurs ont été déterminées sur la base des informations disponibles à la date de clôture de l’exercice et ne prennent donc pas en compte l’effet des variations ultérieures En règle générale les méthodes de valorisation retenues par niveau sont les suivantes  Pniveau 1  la valeur de marché correspond au dernier cours coté  Pniveau 2  la valeur de marché est généralement déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des données de marché observables telles que les courbes de taux zéro coupon et la cotation sur le marché secondaire des titres émis par le Groupe  Pniveau 3  la valorisation des titres de sociétés non contrôlées est basée sur la quote part de situation nette Le Groupe n’a procédé à aucun transfert d’instrument financier entre le niveau  1  et le niveau  2  ni à aucun transfert vers ou en dehors du niveau  3 en  2014 Les comptes du Groupe ne comportent pas d’actifs ni de passifs évalués à la juste valeur de façon non récurrente au bilan B – Variation des instruments financiers de niveau 3Les instruments financiers de niveau 3  s’élèvent à 99  millions d’euros au 31  décembre 2014 (161  millions d’euros au 31  décembre 2013) Ils enregistrent une baisse de 62  millions d’euros sur l’année principalement liée à la consolidation par mise en équivalence de la société RN SF B V holding de la banque destinée à porter l’activité de financement des ventes de l’Alliance en Russie GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014304Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSC – Effet en résultat des instruments financiers2014(en millions d’euros)INSTRUMENTS FINANCIERS ACTIFSHORS DÉRIVÉSINSTRUMENTS FINANCIERS PASSIFSHORS DÉRIVÉSINSTRUMENTS DÉRIVÉSTOTAL IMPACT RÉSULTATINSTRUMENTS DÉTENUS À DES FINS DE TRANSACTIONINSTRUMENTS DISPONIBLES À LA VENTEPRÊTS ET CRÉANCESINSTRUMENTS DÉSIGNÉS À LA JUSTE VALEUR PAR LE RÉSULTATINSTRUMENTS ÉVALUÉS AU COÛT AMORTI (1)Produits d’intérêts 2 140 74 216Charges d’intérêts (17) (458) (23) (498)Variation de juste valeur 12 (45) 10 (11) (34)Dépréciation (28) (28)Dividendes 39 39Résultat de cession Gains et pertes de change nets 23 9 (60) (86) (114)TOTAL IMPACT RÉSULTAT DE L’AUTOMOBILE 25 60 52 (62) (534) 40 (419)dont marge opérationnelle (92) (86) (178)dont autres produits et charges d’exploitation 8 8dont résultat financier 25 60 136 (62) (448) 40 (249)Produits d’intérêts 1 556 96 1 652Charges d’intérêts (1 182) (16) (1 198)Variation de juste valeur (148) 146 (2)Dépréciation (40) (40)Dividendes Résultat de cession Gains et pertes de change nets TOTAL IMPACT RÉSULTAT DU FINANCEMENT DES VENTESEN MARGE OPÉRATIONNELLE 1 516 (1 330) 226 412TOTAL GAINS ET PERTES EN RÉSULTAT 25 60 1 568 (62) (1 864) 266 (7)(1) Y compris les passifs financiers faisant l’objet d’une couverture de juste valeur Au niveau de l’Automobile les effets en marge opérationnelle des instruments financiers correspondent essentiellement aux gains et pertes de change sur opérations d’exploitation ainsi qu’aux dépréciations des créances d’exploitation D – Couvertures de juste valeur(en millions d’euros)20142013Variation de juste valeur de l’instrument de couverture(109) 307Variation de juste valeur de l’élément couvert100 (236)Impact net en résultat des couvertures de juste valeur(9) 71Cet impact net en résultat des couvertures de juste valeur correspond à la part inefficace des couvertures Les modalités de comptabilisation des opérations de couverture sont décrites en note 2 X GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143054COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 25DÉRIVÉS ET GESTION DES RISQUES FINANCIERSA – Dérivés et accords de compensationA1 Juste valeur des dérivésLa juste valeur des dérivés correspond à leur valeur au bilan 31 DÉCEMBRE 2014(en millions d’euros)ACTIFS FINANCIERS AUTRES ACTIFSPASSIFS FINANCIERS ET DETTES DE FINANCEMENT DES VENTES AUTRES PASSIFSNONCOURANT COURANT COURANTNONCOURANT COURANT COURANTCouverture de flux de trésorerie Couverture de juste valeur 93 34 Couverture de l’investissement net dans Nissan Dérivés non qualifiés de couverture et dérivés de transaction 6 367 36 483 TOTAL RISQUE DE CHANGE 6 367 129 517 Couverture de flux de trésorerie 1 74 4 15 Couverture de juste valeur 57 15 96 1 Dérivés non qualifiés de couverture et dérivés de transaction 245 83 278 10 TOTAL RISQUE DE TAUX 303 98 170 282 26 Couverture de flux de trésorerie 3 2Couverture de juste valeur Dérivés non qualifiés de couverture et dérivés de transaction TOTAL RISQUE MATIÈRES PREMIÈRES 3 2TOTAL 309 465 302 282 543 231 DÉCEMBRE 2013(en millions d’euros)ACTIFS FINANCIERS AUTRES ACTIFSPASSIFS FINANCIERS ET DETTES DE FINANCEMENT DES VENTES AUTRES PASSIFSNONCOURANT COURANT COURANTNONCOURANT COURANT COURANTCouverture de flux de trésorerie Couverture de juste valeur 24 74 Couverture de l’investissement net dans Nissan Dérivés non qualifiés de couverture et dérivés de transaction 6 252 3 263 TOTAL RISQUE DE CHANGE 6 252 27 337 Couverture de flux de trésorerie 2 77 13 Couverture de juste valeur 92 94 2 8 Dérivés non qualifiés de couverture et dérivés de transaction 44 4 37 30 TOTAL RISQUE DE TAUX 138 4 171 39 51 Couverture de flux de trésorerie 3 Couverture de juste valeur Dérivés non qualifiés de couverture et dérivés de transaction TOTAL RISQUE MATIÈRES PREMIÈRES 3 TOTAL 144 256 201 39 388 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014306Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSA2 Accords de compensation et autres engagements similairesCON VENTIONS C ADRES RELATIVES AUX O PÉRATION S SUR INSTRUMENTS FI NANCIE RS À TE RME ET ACCORD S S IM ILAIR ESLe Groupe négocie ses contrats d’instruments dérivés à terme sous les conventions cadres de l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA) et de la FBF (Fédération Bancaire Française) La survenance d’un cas de défaut donne à la partie non défaillante le droit de suspendre l’exécution de ses obligations de paiement et au paiement ou à la réception d’un solde de résiliation pour l’ensemble des transactions résiliées Les conventions cadres ISDA et FBF ne répondent pas aux critères de compensation dans les états financiers Le Groupe ne dispose actuellement d’un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés qu’en cas de défaut ou d’événement de crédit TABLEAU DE SYNTH ÈS E D ES COMP ENSATIONS D ES ACTIF S E T PAS SIFS FI NAN CIERS31 DÉCEMBRE 2014(en millions d’euros)MONTANTS AU BILANMONTANTS NONCOMPENSÉS AU BILAN  MONTANTS NETSINSTRUMENTS FINANCIERSACTIFS PASSIFS GARANTIE AU PASSIFActifDérivés actifs sur opérations de financement de l’Automobile 373 (286) 87Dérivés actifs sur opérations de financement du Financement des ventes 298 (66) 232Créances de financement des ventes sur le réseau (1)600 (205) 395TOTAL ACTIF 1 271 (352) (205) 714PassifDérivés passifs sur opérations de financement de l’Automobile 698 (286) 412Dérivés passifs sur opérations de financement du Financement des ventes 89 (66) 23TOTAL PASSIF 787 (352) 435(1) Créances de financement des ventes consenties par Companhia de Credito Financiamento e Investimento RCI Brasil dont les expositions sont couvertes par des « letras de cambio » émises par les concessionnaires présentées parmi les autres dettes représentées par des titres B – Gestion des risques financiersLe Groupe est exposé aux risques financiers suivants  Prisque de liquidité  Prisques de marché (change taux actions et matières premières)  Prisque de contrepartie  Prisque de crédit B1 Risque de liquiditéLe financement du Groupe est assuré par le recours aux marchés de capitaux sous la forme  Pde ressources à long terme (émissions obligataires placements privés financements de projets  etc )  Pde dettes bancaires ou émissions de titres de créances à court terme  Pde titrisations de créances par le Financement de ventes L’Automobile doit disposer de ressources financières pour financer son activité courante et les investissements nécessaires à son développement futur Elle doit donc emprunter de manière régulière sur les marchés bancaires et de capitaux pour refinancer sa dette brute et assurer la liquidité de l’Automobile ce qui l’expose à un risque de liquidité en cas de fermeture prolongée des marchés ou de tension sur l’accès au crédit Dans le cadre de la politique de centralisation de sa trésorerie Renault SA assure l’essentiel du refinancement de l’Automobile par recours aux marchés de capitaux sous la forme de ressources à long terme (émissions obligataires et placements privés) par des financements à court terme tels que les billets de trésorerie ou par des financements auprès du secteur bancaire ou d’organismes publics ou para publics Le refinancement à moyen terme de l’Automobile a été réalisé en 2014 essentiellement par des émissions obligataires pour 615  millions d’euros dans le cadre du programme EMTN de Renault SA (dont une émission en euro à maturité 7 ans pour 500 millions d’euros et une émission « Dim Sum » pour 500 millions de CNY à maturité 3 ans) et par une émission sur le marché japonais dans le cadre d’un programme Shelf registration de Renault SA pour un montant de 150 milliards de yens (deux tranches de 75 milliards de yens l’une à maturité 2 ans l’autre à maturité 3 ans) La documentation contractuelle de ces financements ne contient aucune clause pouvant mettre en cause le maintien du crédit en raison de l’évolution de la qualité de la signature de Renault ou du respect de ratios financiers Toutefois certains financements notamment de marchés contiennent des clauses standards de marché (pari passu negative pledge et cross default) Par ailleurs le secteur Automobile dispose d’accords de crédit confirmés auprès d’établissements bancaires d’un montant de 3  210  millions d’euros avec des échéances s’échelonnant jusqu’en 2019 Aucune ligne de crédit n’a été tirée en 2014 Ces accords de crédit confirmés constituent une réserve de liquidité pour l’Automobile La documentation contractuelle de ces accords de crédits bancaires confirmés ne contient aucune clause pouvant remettre en cause la mobilisation ou le maintien du crédit en raison de l’évolution de la qualité de signature de Renault ou du respect de ratios financiers Compte tenu de ses réserves de trésorerie disponibles (11 6 milliards d’euros) et de ses lignes de crédit confirmées non utilisées à la clôture (3 2 milliards d’euros) l’Automobile dispose de ressources financières suffisantes pour faire face à ses engagements à 12 mois Les lignes de crédit ouvertes confirmées non utilisées sont détaillées en note 23 A Le Financement des ventes se doit de disposer à tout moment de ressources financières suffisantes pour assurer la pérennité de son activité GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143074COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSet son développement Une restriction de l’accès aux marchés bancaires et financiers impliquerait une réduction de son activité de financement et ou un renchérissement des financements accordés Le pilotage du risque de liquidité de RCI Banque est fondé sur plusieurs indicateurs ou analyses réactualisés mensuellement sur la base des dernières prévisions d’encours (clientèle et réseaux) et des opérations de refinancement réalisées Les lois d’écoulement des dépôts ont fait l’objet d’hypothèses conservatrices En 2014 le Financement des ventes a allongé la maturité de sa dette en émettant pour la première fois à 7 ans à hauteur de 500 millions d’euros Il a bénéficié de la réouverture du marché des émissions à taux variable pour émettre 1 100 millions d’euros à taux variable pour une durée de 3 ans Sur le marché des livres sterling deux fois 250 millions de livres sterling ont été émis avec des maturités respectivement de 5 ans et 3 ans Sur le segment des financements structurés le Financement des ventes a procédé au placement public d’une titrisation adossée à des crédits clientèle en France pour 644  millions d’euros et renouvelé une titrisation privée de créances concessionnaires en Allemagne Hors d’Europe les entités du Financement de ventes en Argentine au Brésil en Corée du Sud et au Maroc ont emprunté sur leurs marchés obligataires domestiques Après la France et l’Allemagne RCI Banque a lancé en 2014 son activité de collecte d’épargne en Autriche La collecte des dépôts a progressé de plus de 50 % sur 12 mois pour atteindre 6 5 milliards d’euros (dont 5 1 milliards d’euros de dépôts à vue et 1 4 milliard d’euros de dépôts à terme) Ces ressources sont complétées par 4 8 milliards d’euros de lignes bancaires confirmées non tirées (dont RCI Banque pour 4 milliards d’euros) ainsi que par 1 9 milliard d’euros de titres de créances éligibles et mobilisables auprès de la Banque Centrale Européenne (montant après application des décotes et hors créances mobilisées à la date de clôture) RCI Banque assure ainsi la continuité de son activité commerciale pendant près de 12 mois sans accès à la liquidité extérieure B2 Risque de changeGES TION D U R ISQU E DE CHANGEL’Automobile est exposée au risque de change dans le cadre de ses activités industrielles et commerciales Ces risques sont suivis ou centralisés par la Direction des financements et de la trésorerie de Renault Renault a généralement pour politique de ne pas couvrir ses flux futurs d’exploitation en devises En conséquence la marge opérationnelle du Groupe est exposée au risque de change Les couvertures éventuelles de ce risque de change font l’objet d’une autorisation formelle de la Direction financière ou de la Direction générale puis d’un reporting à la Direction générale sur le résultat des couvertures En revanche le principe général de gestion de l’Automobile est de minimiser le risque de change impactant les flux de financement et de placement en devises étrangères ce qui permet d’éviter toute distorsion du résultat financier liée au change Toutes les expositions du Groupe au risque de change en résultat financier sont agrégées et contrôlées par la Trésorerie centrale et font l’objet d’un reporting mensuel auprès du Directeur financier Les flux de financement en devises étrangères lorsqu’ils sont assurés par Renault font l’objet d’une couverture dans les mêmes devises Si le recours à des financements externes en devises autres que la monnaie locale est nécessaire dans une filiale la maison mère exerce un contrôle étroit sur les opérations Les  excédents de trésorerie constatés dans des pays non centralisés sur la maison mère sont généralement placés en monnaie locale sous contrôle de la Trésorerie centrale du Groupe Les investissements en fonds propres ne font pas l’objet de couvertures de change à l’exception de celui dans Nissan pour un montant de 129 milliards de yens au 31 décembre 2014 (note 12 G) Par ailleurs la filiale Renault Finance effectue pour son compte propre des opérations non liées aux flux d’exploitation Ces opérations font l’objet d’un contrôle quotidien et sont soumises à des limites de risques strictes Cette activité n’a pas d’impact significatif sur les résultats consolidés de Renault Le Financement des ventes présente une faible exposition au risque de change en raison des principes de gestion retenus Aucune position n’est admise dans le cadre de la gestion centrale du refinancement  la salle des marchés assure à cet égard la couverture systématique de la totalité des flux concernés Les filiales de financement des ventes quant à elles ont l’obligation de se refinancer dans leur propre devise et ne sont donc pas exposées Par exception des limites sont allouées aux filiales où les activités de financement des ventes ou le refinancement sont multidevises ainsi qu’à celles autorisées à placer une partie de leurs excédents de trésorerie dans une devise autre que leur devise patrimoniale Au 31  décembre 2014 la position de change consolidée du groupe RCI Banque atteint 6 5 millions d’euros Le Groupe n’a pas introduit de changement notable dans sa politique de gestion du risque de change en 2014 ANALYS E D E S ENS IBILITÉ DES INS TRU MENT S FINANCIERS AU R ISQUE D E CHANG EL’analyse porte sur la sensibilité au risque de change des actifs et passifs monétaires (y compris les soldes intra groupe) ainsi que des dérivés libellés dans une monnaie qui n’est pas celle de l’entité qui les détient Toutefois elle ne prend pas en compte les éléments (actif ou passif couvert et dérivés) concernés par la couverture de juste valeur (la variation de juste valeur de l’élément couvert et celle de l’instrument de couverture se compensant presque parfaitement en résultat) Le Groupe dispose d’instruments financiers libellés en yens dans le cadre de sa politique de couverture partielle de l’investissement dans Nissan (note 12 G) L’estimation des impacts résulte d’une conversion instantanée à la clôture de l’exercice des instruments financiers actifs et passifs concernés après application de la variation de 1 % de l’euro par rapport aux autres devises L’impact sur les capitaux propres concerne la variation de 1 % de l’euro par rapport aux autres devises appliquée aux actifs financiers disponibles à la vente aux couvertures de flux de trésorerie et à la couverture partielle de l’investissement dans Nissan tous les autres impacts étant en résultat Pour l’Automobile l’incidence sur les capitaux propres (avant impôt) d’une hausse de 1  % de l’euro par rapport aux principales devises  appliquée aux instruments financiers exposés au risque de change serait favorable de 9  millions d’euros au 31  décembre 2014 Elle résulte principalement d’emprunts obligataires en yens liés à la couverture partielle de l‘investissement dans Nissan Cet impact serait compensé par une variation en sens inverse de l’écart de conversion constaté sur la valeur de la participation dans Nissan (note 18 E) Par ailleurs l’incidence sur le résultat serait favorable de 44 millions d’euros au 31 décembre 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014308Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSDÉ RIVÉ S D E CHANG E(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013NOMINAL  1 AN 1 À 5 ANS + 5 ANS NOMINAL  1 AN 1 À 5 ANS + 5 ANSSwap devises – achats 6 389 1 437 4 952 2 116 866 1 250 Swap devises – ventes 5 913 862 5 051 2 002 727 1 275 Achats à terme 20 087 20 084 3 17 970 17 970 Ventes à terme 20 196 20 193 3 17 979 17 979 B3 Risque de tauxGES TION DU RISQUE DE TAUXL’exposition au risque de taux du groupe Renault porte essentiellement sur l’activité de financement des ventes exercée par RCI Banque et ses filiales Le risque global de taux d’intérêt représente l’impact d’une variation des taux sur leur marge brute financière future L’objectif du Financement des ventes est de limiter au maximum ce risque afin de protéger sa marge commerciale Pour tenir compte de la difficulté à ajuster exactement la structure des emprunts avec celle des prêts une souplesse limitée est admise dans la couverture du risque de taux par chaque filiale Cette souplesse se traduit par l’attribution d’une limite en sensibilité pour chaque filiale validée par le Comité financier déclinaison individuelle d’une partie de la limite accordée par Renault au Financement des ventes Le calcul de sensibilité est effectué quotidiennement par devise et par entité de gestion (centrale de refinancement filiales de financement des ventes françaises et étrangères) et permet une gestion globale du risque de taux sur le périmètre consolidé du Financement de ventes La situation de chaque entité au regard de sa limite est vérifiée chaque jour et des directives de couverture immédiate sont données aux filiales si la situation l’impose Le résultat des contrôles fait l’objet d’un reporting mensuel au Comité financier du Financement des ventes qui vérifie la conformité des positions avec la stratégie financière du Groupe ainsi qu’avec les notes de procédure en vigueur L’analyse du risque structurel de taux du Financement des ventes fait ressortir les points suivants  Pla quasi totalité des prêts accordés à la clientèle par les filiales de financement des ventes est effectuée à taux fixe pour des durées comprises entre un et soixante douze mois Ces prêts sont couverts par des ressources à taux fixe de même structure Ils sont adossés en macro couverture et ne génèrent qu’un risque de taux résiduel Dans les filiales où la ressource est à taux variable le risque de taux est couvert grâce à des swaps de taux d’intérêt de macro couverture  Pl’activité principale de la centrale de refinancement du Financement des ventes est d’assurer le refinancement des filiales commerciales du Groupe Des opérations de macro couverture réalisées sous la forme de swaps de taux d’intérêt permettent de maintenir la sensibilité du holding de refinancement sous la limite définie La politique de gestion du risque de taux pour l’Automobile s’appuie sur deux principes  le financement des investissements à long terme s’effectue généralement à taux fixe et la gestion des réserves de liquidité généralement à taux variable Les emprunts à taux fixe sont swappés en taux variable afin de maintenir un équilibre entre passifs taux variable d’un côté et actifs taux variable de l’autre tant que la courbe des taux n’est pas suffisamment proche de zéro Par ailleurs les financements en yen mis en place dans le cadre des opérations de couverture partielle de l’investissement dans Nissan sont réalisés à taux fixe La trésorerie disponible de l’Automobile est centralisée dans la mesure du possible sur Renault SA Elle est alors placée sous forme de dépôts bancaires à court terme par Renault Finance De plus Renault Finance effectue pour son compte propre des opérations de taux d’intérêts dans le cadre de limites de risques strictement définies les positions étant suivies et valorisées en temps réel Cette activité d’arbitrage présente un risque très limité et n’a pas d’impact significatif sur les résultats consolidés du Groupe Le Groupe n’a pas introduit de changement notable dans sa politique de gestion du risque de taux en 2014 ANALYS E DE S ENS IBIL IT É D ES INSTRUME NT S FI NANC IERS AU R ISQU E DE TAUXEn matière de sensibilité au risque de taux le Groupe est exposé à  Pune variation des flux d’intérêts des instruments financiers à taux variable évalués au coût amorti (y compris les instruments à taux fixe swapés à taux variable et les produits structurés)  Pune variation de la juste valeur de ses instruments financiers à taux fixe évalués en juste valeur  Pune variation de la juste valeur de ses instruments dérivés L’estimation des impacts résulte de l’application sur une période d’un an d’une hausse de 100 points de base des taux d’intérêts sur les instruments financiers présents au bilan à la clôture L’impact sur les capitaux propres correspond à la variation de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente à taux fixe et des couvertures de flux de trésorerie suite à une hausse de 100 points de base des taux d’intérêts tous les autres impacts étant en résultat La sensibilité au risque de taux de chaque secteur est calculée aux bornes de chacun des secteurs avant élimination des prêts et emprunts inter secteurs Pour l’Automobile l’incidence sur le résultat et les capitaux propres (avant impôt) d’une hausse de 100  points de base des taux d’intérêts appliquée aux instruments financiers exposés au risque de taux serait favorable respectivement de 82 millions d’euros et 5 millions d’euros au 31 décembre 2014 Pour le Financement des ventes l’incidence sur le résultat et les capitaux propres (avant impôt) d’une hausse de 100  points de base des taux d’intérêts appliquée aux instruments financiers exposés au risque de taux serait respectivement un impact défavorable de 55  millions d’euros et un impact favorable 45 millions d’euros au 31 décembre 2014 L’impact sur les capitaux propres découle principalement de la variation de juste valeur des swaps de couverture de flux de trésorerie futurs GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143094COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSVE NTIL ATIO N TAUX FIXE TAUX VAR IABLE A PRÈ S E FFE T DES DÉ RIVÉS D ES PAS SIFS FI NANC IERS ET D ES DETTES DE F INAN CEMEN T DES VEN TES (HORS DÉRIVÉS)(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Taux fixe17 515 16 895Taux variable18 241 16 456TOTAL PASSIFS FINANCIERS ET DETTES DE FINANCEMENT DES VENTES (HORS DÉRIVÉS) 35 756 33 351DÉ RIVÉS DE TAUX(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013NOMINAL  1 AN 1 À 5 ANS + 5 ANS NOMINAL  1 AN 1 À 5 ANS + 5 ANSSwap de taux 16 880 6 624 9 775 481 15 626 3 484 11 797 345Autres instruments de gestion du risque de taux B4 Risque actionsGES TION D U R ISQU E ACTIONSL’exposition au risque actions du Groupe porte essentiellement sur les titres Daimler acquis dans le cadre des accords de coopération et sur les valeurs mobilières de placement indexées sur le cours des actions Le Groupe n’a pas recours à des dérivés sur actions pour couvrir ce risque Le Groupe n’a pas introduit de changement notable dans sa politique de gestion du risque actions en 2014 ANALYS E DE S ENS IBIL IT É D ES INSTRUME NT S FI NANC IERS AU R ISQU E ACTIONSLa sensibilité au risque actions résultant de l’application d’une baisse de 10 % du cours des actions aux actifs financiers concernés à la clôture de l’exercice aurait un impact défavorable sur les capitaux propres de 114 millions d’euros L’incidence sur le résultat n’est pas significative au 31 décembre 2014 B5 Risque matières premièresGES TION D U R ISQU E MATIÈ RES PREMIÈRE SLa Direction des achats de Renault peut être amenée à couvrir en partie son risque matières premières à l’aide d’instruments financiers tels que des achats de swaps des achats d’options d’achat et des achats de tunnels Ces couvertures sont encadrées par des limitations en volume durée et seuils de prix Au 31 décembre 2014 les opérations de couvertures de matières premières en cours se rapportent à des achats futurs d’aluminium de palladium de platine et de plomb Ces transactions sont qualifiées comptablement de couverture de flux de trésorerie et la variation de leur juste valeur est par conséquent reconnue en capitaux propres Au 31  décembre 2013 les opérations de couvertures de matières premières en cours se rapportaient à des achats futurs d’aluminium de cuivre de palladium de platine et de plomb ANALYS E D E S ENS IBILITÉ DES INS TRU MENT S FINANCIERS AU R ISQUE M ATIÈRES PREMIÈRESLa sensibilité comptable au risque matières premières des instruments financiers résulte des dérivés utilisés pour couvrir l’exposition économique du Groupe à ce risque L’incidence d’une évolution à la hausse de 10  % du cours des matières premières sur les dérivés qualifiés de couverture se traduirait par un impact positif sur les capitaux propres de 9 millions d’euros au 31 décembre 2014 DÉ RIVÉS S UR MATIÈR ES P REMIÈRES(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013NOMINAL  1 AN 1 À 5 ANS + 5 ANS NOMINAL  1 AN 1 À 5 ANS + 5 ANSAchats de swaps99 91 8 62 57 5 B6 Risque de contrepartieLa gestion du risque de contrepartie des différentes entités du Groupe est assurée de façon totalement coordonnée et s’appuie sur un système de notation qui prend principalement en compte le rating à long terme des contreparties ainsi que le niveau de leurs fonds propres Les sociétés du Groupe qui sont soumises à une exposition significative font l’objet d’un suivi quotidien du respect des autorisations de limites selon des procédures précises de contrôle interne Un suivi particulier est réalisé sur les contreparties des dépôts sauf impossibilité Les dépôts sont principalement réalisés sur de grandes banques de réseaux permettant une bonne dispersion du risque et une réduction du risque systémique Par ailleurs ils sont réalisés quasi exclusivement au jour le jour permettant une grande réactivité dans la réallocation en cas de stress sur une contrepartie Dans ses opérations sur les marchés financiers et bancaires le Groupe n’est soumis à aucune concentration significative de risque Aucune perte n’a été enregistrée du fait de la défaillance d’une contrepartie bancaire en 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014310Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉS4 2 6 6 FLUX DE TRÉSORERIE ET AUTRES INFORMATIONSNOTE 26FLUX DE TRÉSORERIEA – Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie(en millions d’euros)20142013Dotations nettes relatives aux provisions 355 964Effets nets du non recouvrement des créances de financement des ventes (43) (57)(Profits) pertes nets sur cessions d’éléments d’actifs (22) (153)Évolution de la juste valeur des titres participatifs 38 65Évolution de la juste valeur des autres instruments financiers (5) (61)Impôts différés (260) (10)Autres 29 67AUTRES PRODUITS ET CHARGES SANS INCIDENCE SUR LA TRÉSORERIE 92 815B – Variation du besoin en fonds de roulement(en millions d’euros)20142013Diminution (augmentation) des stocks nets (272) 477Diminution (augmentation) des créances clients nettes de l’Automobile (275) (92)Diminution (augmentation) des autres actifs (318) (727)Augmentation (diminution) des fournisseurs 886 18Augmentation (diminution) des autres passifs 750 852VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 771 528C – Flux de trésorerie liés aux investissements incorporels et corporels(en millions d’euros)20142013Acquisitions d’immobilisations incorporelles (967) (829)Acquisitions d’immobilisations corporelles hors actifs immobilisés donnés en location (1 736) (1 681)TOTAL DES ACQUISITIONS DE LA PÉRIODE (2 703) (2 510)Décalage de décaissement 192 (239)INVESTISSEMENTS INCORPORELS ET CORPORELS DÉCAISSÉS (2 511) (2 749)D – Intérêts encaissés et décaissés par l’Automobile(en millions d’euros)20142013Intérêts reçus 283 213Intérêts versés (542) (550)ENCAISSEMENTS (DÉCAISSEMENTS) NETS D’INTÉRÊT (25 9) (337)NOTE 27PARTIES LIÉESA – Rémunération des mandataires sociaux et des membres du Comité exécutifA1 Rémunération des mandataires sociauxLe Conseil d’administration a réuni les fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général Le Président Directeur général ne perçoit aucune rémunération au titre de la fonction de Président du Conseil d’administration Le tableau ci dessous fait état des rémunérations allouées au prorata du temps d’exercice des fonctions  (en millions d’euros)2014 (1)2013Part fixe 1 2 1 2Part variable 2 2 1 4Charges sociales patronales 2 1 0 7Retraites complémentaires 1 0 1 0Autres éléments de rémunération 0 2 0 2TOTAL RÉMUNÉRATION HORS PLANS DE STOCK OPTIONS (1)6 7 4 5Plans de stock options 1 6 0 5Plans de stock options – effet des annulations TOTAL PLANS DE STOCK OPTIONS 1 6 0 5PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL 8 3 5 0(1) La rémunération allouée comprend la part en numéraire et la valorisation comptable de la partie différée à payer en actions La rémunération des administrateurs (jetons de présence) s’élève à 1  074  699  euros en 2014 (1  034  027  euros versés en 2013) dont 48 000 euros pour les fonctions de Président (48 000 euros en 2013) A2 Rémunération des membres du Comité exécutif (hors Président Directeur général)Les rémunérations et avantages assimilés suivants alloués aux membres du Comité exécutif (hors Président Directeur général) ont été comptabilisés en charge  (en millions d’euros)20142013Salaire – part fixe 3 8 4 3Indemnités de fin de carrière 0 0 0 0Salaire – part variable 4 3 4 0Charges sociales patronales 3 9 3 6Retraites complémentaires 2 3 3 8Autres éléments de rémunération 0 7 1 0TOTAL RÉMUNÉRATION HORS PLANS DE STOCK OPTIONS 15 0 16 7Plans de stock options 3 2 2 6Plans de stock options – effet des annulations TOTAL PLANS DE STOCK OPTIONS 3 2 2 6MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF (HORS PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL) 18 2 19 3 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143114COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSB – Participation de Renault dans les entreprises associéesLes éléments d’information relatifs à la participation de Renault dans Nissan et AVTOVAZ sont explicités respectivement en notes 12 et 13 A NOTE 28ENGAGEMENTS HORS BILAN ACTIFS ET PASSIFS ÉVENTUELSRenault dans le cadre de ses activités prend un certain nombre d’engagements est impliqué dans des litiges et est soumis à des enquêtes des autorités de la concurrence (actuellement enquêtes en cours en Corée et en Espagne) Lorsqu’il en résulte des passifs ils font l’objet de provisions (engagements liés aux retraites et autres avantages accordés au personnel litiges   etc ) Les autres engagements constituant des engagements hors bilan ou des passifs éventuels sont listés ci après (note 28 A) Par ailleurs Renault est également amené à recevoir des engagements de la part de sa clientèle (cautions hypothèques…) ou encore à bénéficier de lignes de crédit auprès des établissements de crédit (note 28 B) A – Hors bilan – Engagements donnés et passifs éventuelsA1 Opérations courantesLe Groupe s’est engagé pour les montants suivants  (en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Avals cautions et garanties 214 318Engagements de financement en faveur de la clientèle (1)1 675 1 493Commandes fermes d’investissements 518 483Engagements de location 310 369Actifs nantis gagés ou hypothéqués et autres engagements (2)127 110(1) Les engagements en faveur de la clientèle donnés par le Financement des ventes donneront lieu à un décaissement de liquidité dans les 3 mois suivant la date de clôture pour un montant maximum de 1 597 millions d’euros au 31 décembre 2014 (2) Les actifs nantis gagés ou hypothéqués correspondent principalement à des actifs de Renault Samsung Motors gagés en garantie du remboursement de passifs financiers depuis l’acquisition par Renault en 2000 Les engagements de location donnés comprennent les loyers provenant de baux irrévocables Ils s’analysent de la manière suivante  (en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Moins de 1 an 33 35Entre 1 et 5 ans 172 199Plus de 5 ans 105 135TOTAL 310 369A2 Opérations spécifiquesVÉ HICULES HOR S D’USAGELe Groupe constitue des provisions au titre des obligations de recyclage pays par pays en fonction des obligations réglementaires et lorsque les modalités d’organisation de la filière de recyclage sont déterminées Ces provisions font l’objet d’une revue régulière afin de prendre en compte l’évolution de la situation de chaque pays Pour les pays dont la législation est incomplète en l’absence de texte réglementaire il n’est pas possible de déterminer avec certitude si un coût résiduel reste à la charge du Groupe AUTRE S ENG AG EM EN TSLes opérations de cessions de filiales ou d’activités réalisées par le Groupe sont généralement assorties de clauses de garantie de passif en faveur de l’acquéreur Au 31  décembre 2014 le Groupe n’a pas identifié de risques significatifs liés à ces opérations Renault détient dans le cadre de cessions partielles de filiales opérées au cours d’exercices antérieurs des options de vente portant sur tout ou partie de la participation résiduelle L’exercice de ces options ne générerait pas de conséquence significative sur les comptes consolidés du Groupe Les sociétés du Groupe font périodiquement l’objet de contrôles fiscaux dans les pays où elles sont implantées Les rappels d’impôts et taxes acceptés sont comptabilisés par voie de provisions Les rappels contestés sont pris en compte au cas par cas selon des estimations intégrant le risque que le bien fondé des actions et recours engagés puisse ne pas prévaloir B – Hors bilan – Engagements reçus et actifs éventuels(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Avals cautions et garanties 2 102 2 088Actifs nantis gagés ou hypothéqués (1)2 631 2 636Engagements de reprise (2)1 371 1 482Autres engagements 5 16(1) Dans le cadre de son activité de financement de ventes de véhicules neufs ou d’occasion le Financement des ventes reçoit de sa clientèle des garanties Le montant des garanties reçues de la clientèle s’élève à 2 505 millions d’euros à fin décembre 2014 (2 609 millions d’euros à fin décembre 2013) (2) Il s’agit des engagements reçus par le Financement des ventes pour la reprise par un tiers à la fin des contrats des véhicules donnés en location Les engagements hors bilan reçus concernant des lignes de crédit ouvertes confirmées sont présentés en note 23 A GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014312Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSNOTE 29HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET DE LEUR RÉSEAU Les honoraires des Commissaires aux comptes du Groupe et leur réseau sont les suivants  (en millions d’euros)RÉSEAU EY RÉSEAU KPMG RÉSEAU DELOITTEMONTANT EN % MONTANT EN % MONTANT EN %201420132014201320142013AuditCommissariat aux Comptes certification examen des comptes individuels et consolidés 5 93 6 79 91 7 % 93 5 % 5 99 84 9 % 6 70 91 7 %PRenault SA et Renault s a s 3 01 3 74 46 5 % 51 5 % 2 15 30 4 % 2 55 34 9 %PFiliales intégrées globalement 2 92 3 05 45 2 % 42 0 % 3 84 54 5 % 4 15 56 8 %Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux Comptes 0 20 0 41 3 0 % 5 6 % 0 01 0 2 % 0 38 5 1 %PRenault SA et Renault s a s 0 05 0 10 0 7 % 1 3 % 0 00 0 0 % 0 05 0 6 %PFiliales intégrées globalement 0 15 0 31 2 3 % 4 3 % 0 01 0 2 % 0 33 4 5 %SOUS TOTAL AUDIT 6 13 7 20 94 7 % 99 1 % 6 00 85 1 % 7 08 96 8 %Autres prestationsPJuridique fiscal social 0 29 0 06 4 5 % 0 9 % 0 89 12 6 % 0 21 2 9 %PAutres 0 05 0 8 % 0 17 2 3 % 0 02 0 3 %SOUS TOTAL AUTRES PRESTATIONS 0 34 0 06 5 3 % 0 9 % 1 06 14 9 % 0 23 3 2 %TOTAL 6 47 7 26 10 0 % 100 % 7 06 10 0 % 7 31 100 %Lors de l’Assemblée générale du 30 avril 2014 KPMG a été nommé Commissaire aux comptes du Groupe et le mandat de EY a été renouvelé NOTE 30ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURENéant NOTE 31SOCIÉTÉS CONSOLIDÉESA – Sociétés consolidées par intégration globale (filiales)POURCENTAGE D’INTÉRÊT DU GROUPE PAYS31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Renault SAFrance Société consolidante Société consolidanteAUTOMOBILEFranceRenault s a s France 100 100ArkanéoFrance 100 100Auto Châssis International (ACI) Le MansFrance 100 100Auto Châssis International (ACI) Villeurbanne France 100 100Fonderie de BretagneFrance 100 100IDVUFrance 100 100IDVEFrance 100 100Maubeuge Construction Automobile (MCA)France 100 100Renault EnvironnementFrance 100 100Renault Développement Industriel et Commercial (RDIC) France 100 100Renault Retail Group SA et ses filialesFrance 100 100Renault SamaraFrance 100 100RDREAMFrance 100 100SCI Parc Industriel du MansFrance 100 100SCI Plateau de GuyancourtFrance 100 100SNC Renault CléonFrance 100 100SNC Renault DouaiFrance 100 100 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143134COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSPOURCENTAGE D’INTÉRÊT DU GROUPE PAYS31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013SNC Renault FlinsFrance 100 100SNC Renault SandouvilleFrance 100 100Société des Automobiles Alpine Caterham (1)France 100 Sofrastock InternationalFrance 100 100Société de Transmissions AutomatiquesFrance 100 100Société de Véhicules Automobiles de Batilly (SOVAB) France 100 100Société Immobilière de Construction Française pour l’Automobile et la Mécanique (SICOFRAM) et ses filialesFrance 100 100Société Immobilière Renault Habitation (SIRHA) France 100 100Société Immobilière d’ÉpôneFrance 100 100Société Immobilière pour l’Automobile (SCIA) France 100 100SODICAM 2France 100 100Technologie et Exploitation Informatique (TEI) France 100 100EuropeRenault Deutsche AG et ses filialesAllemagne 100 100Renault Österreich et ses filialesAutriche 100 100Renault Belgique Luxembourg et ses filiales Belgique 100 100Renault Industrie Belgique (RIB)Belgique 100 100Renault CroatiaCroatie 100 100Renault Espana Comercial SA (RECSA) et ses filiales Espagne 100 100Renault Espana SA et ses filialesEspagne 100 100Renault Hungaria et ses filialesHongrie 100 100Renault IrlandeIrlande 100 100Renault Italia et ses filialesItalie 100 100Motor Reinsurance CompanyLuxembourg 100 100Renault Group B V Pays Bas 100 100Renault NederlandPays Bas 100 100Renault PolskaPologne 100 100CaciaPortugal 100 100Renault Portuguesa et ses filialesPortugal 100 100Renault Ceska Republica et ses filiales République tchèque 100 100Grigny Ltd Royaume Uni 100 100Renault Retail Group U K  Ltd Royaume Uni 100 100Renault U K Royaume Uni 100 100Renault SlovakiaSlovaquie 100 100Renault Nissan Slovenia d o o Slovénie 100 100RevozSlovénie 100 100Renault NordicSuède 100 100Renault FinanceSuisse 100 100Renault Suisse SA et ses filialesSuisse 100 100Afrique Moyen Orient IndeRenault AlgérieAlgérie 100 100Renault India Private LtdInde 100 100Renault MarocMaroc 80 80Renault Maroc ServiceMaroc 100 100Renault Tanger ExploitationMaroc 100 100Renault Tanger MéditerranéeMaroc 100 100Société marocaine de construction automobile (Somaca) Maroc 77 77AmériquesGroupe Renault ArgentinaArgentine 100 100Renault do Brasil LTDABrésil 100 100Renault do Brasil SABrésil 100 100Sociedad de Fabricacion de Automotores (Sofasa) et ses filiales Colombie 100 100Renault Corporativo SA de C V Mexique 100 100Renault MexicoMexique 100 100 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014314Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSPOURCENTAGE D’INTÉRÊT DU GROUPE PAYS31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013Asie PacifiqueRenault Beijing Automotive CompanyChine 100 100Renault Samsung MotorsCorée du Sud 80 80EurasieRenault Nissan BulgarieBulgarie 100 100Dacia et ses filialesRoumanie 99 99Renault Mécanique RoumanieRoumanie 100 100Renault Commercial RoumanieRoumanie 100 100Renault Technologie RoumanieRoumanie 100 100AFM IndustrieRussie 100 100CJSC Renault RussiaRussie 100 100RemospromRussie 100 100Oyak Renault Otomobil FabrikalariTurquie 52 52Renault UkraineUkraine 100 100FINANCEMENT DES VENTESFranceDiacFrance 100 100Diac LocationFrance 100 100RCI Banque et ses succursalesFrance 100 100Sogesma (2)France 100EuropeRCI Versicherungs Service GmbHAllemagne 100 100RCI Financial Services S A Belgique 100 100Renault AutoFin S A Belgique 100 100OverleaseEspagne 100 100ES Mobility SRLItalie 100 100RCI zrt HongrieHongrie 100 100RCI Insurance LtdMalte 100 100RCI Life LtdMalte 100 100RCI Services LtdMalte 100 100RCI Financial Services B V Pays Bas 100 100Renault Credit Polska Sp z o o Pologne 100 100RCI Gest Instituiçao Financiora de CreditoPortugal 100 100RCI Gest Seguros – Mediadores de Seguros Portugal 100 100RCI Finance CZ s r o République Tchèque 100 100RCI Financial Services s r o République Tchèque 50 50RCI Financial Services LtdRoyaume Uni 100 100RCI Finance S A Suisse 100 100Afrique Moyen Orient IndeRCI Finance MarocMaroc 100 100RDFMMaroc 100 100AmériquesCourtage S A Argentine 100 100Rombo Compania FinancieraArgentine 60 60Companhia de Arrendamento Mercantil RCI do Brasil Brésil 60 60Companhia de Credito Financiamento e Investimento RCI do Brasil Brésil 60 60Administradora de Consorcio Renault do Brasil Brésil 100 100Corretora de Seguros RCI do BrasilBrésil 100 100Asie PacifiqueRCI Financial Services KoreaCorée du Sud 100 100EurasieRCI Broker De AsigurareRoumanie 100 100RCI Finantare RomaniaRoumanie 100 100RCI Leasing Romania IFNRoumanie 100 100OOO RN FINANCE RUSRussie 100 100 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143154COMPTES4COMPT ES CO NSOL IDÉSB – Sociétés consolidées suivant le pourcentage d’intérêt de chaque élément du bilan et du compte de résultat (activités conjointes)POURCENTAGE D’INTÉRÊT DU GROUPE PAYS31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013AUTOMOBILESociété des Automobiles Alpine Caterham (1)France 50Renault Nissan Technology and Business Centre India Private Limited (RNTBCI) Inde 67 67C – Sociétés consolidées par mise en équivalence (entreprises associées et coentreprises)POURCENTAGE D’INTÉRÊT DU GROUPE PAYS31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013AUTOMOBILEBoone ComenorFrance 33 33Indra InvestissementsFrance 50 50Renault South AfricaAfrique du Sud 40 40Renault Algérie ProductionAlgérie 49 Dongfeng Renault Automotive CompanyChine 50 Renault Nissan Automotive India Private Limited Inde 30 30Groupe NissanJapon 43 7 43 7Alliance Rostec Auto B V Pays Bas 50 48 2Groupe AVTOVAZRussie 37 3 35 9MAISTurquie 49 49FINANCEMENT DES VENTESRenault Crédit CarBelgique 50 50RN SF B V Pays Bas 50 BARN B V Pays Bas 30 RN BankRussie 30 Orfin Finansman Anonim SirketiTurquie 50 50(1) Société des Automobiles Alpine Caterham  société consolidée par intégration globale en 2014 en raison du rachat de la participation de 50 % qui avait été cédée en juin 2013 à un partenaire (2) Sogesma  filiale absorbée en 2014 par une société consolidée par intégration globale GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014316Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4RAPPORTS DE S COMMISSA IRES AUX COMPTES4 3 RAPPORTS DES COMMISSAIRES AUX  COMPTES4 3 1 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELSExercice clos le 31 décembre 2014Aux Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014 sur  Ple contrôle des comptes annuels de la société Renault tels qu’ils sont joints au présent rapport  Pla justification de nos appréciations  Ples vérifications et informations spécifiques prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration Il nous appartient sur la base de notre audit d’exprimer une opinion sur ces comptes I OPINION SUR LES COMPTES ANNUELSNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France  ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice II JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONSEn application des dispositions de l’article  L   823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants Comme précisé dans la note  1 A de l’annexe aux comptes annuels et conformément à l’avis n°  34 du Conseil national de la comptabilité votre société a opté pour l’évaluation par équivalence des titres de participation des sociétés contrôlées de manière exclusive La détermination de la valeur d’équivalence de ces titres est établie sur la base des règles et des méthodes comptables utilisées pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Notre appréciation de cette valeur d’équivalence s’est fondée sur le résultat des diligences mises en œuvre dans le cadre de l’audit des comptes du groupe Renault pour l’exercice 2014 Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport III VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUESNous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France aux vérifications spécifiques prévues par la loi Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le Rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article  L   225 102 1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et le cas échéant avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle Sur la base de ces travaux nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle aux participations réciproques et à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le Rapport de gestion Paris La Défense le 16 février 2015Les Commissaires aux comptesKPMG Audit ERNST & YOUNG AuditDépartement de KPMG S A Jean Paul Vellutini Laurent des PlacesJean François Bélorgey Bernard Heller GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143174COMPTES4RAPPORTS DE S COMMISSA IRES AUX COMPTES 4 3 2 RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉSAssemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014 Aux Actionnaires En notr e qualité de Commissaires aux comptes de votre société nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés Il nous appartient de vous communiquer sur la base des informations qui nous ont été données les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre mission sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements Il vous appartient selon les termes de l’article R 225 31 du Code de commerce d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation Par ailleurs il nous appartient le cas échéant de vous communiquer les informations prévues à l’article R 225 31 du Code de commerce relatives à l’exécution au cours de l’exercice écoulé des conventions et engagements déjà approuvés par l’Assemblée générale Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons est imées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉR ALECONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AUTORISÉS AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉNous vou s informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention ni d’aucun engagement autorisés au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée générale en application des dispositions de l’article L 225 38 du Code de commerce CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AUTORISÉS DEPUIS LA CLÔTURENous avons été avisés des conventions et engagements suivants autorisés depuis la clôture de l’e xercice écoulé qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration Avec M  Carlos GhosnPersonne concernéeM  Carlos Ghosn Président Directeur général de votre société Nature et objetLors de sa séance du 11  février 2015 votre Conseil d’administration a autorisé la signature d’un accord de non concurrence entre votre société et M  Carlos Ghosn par lequel ce dernier s’engage à compter de la cessation ou du non renouvellement de son mandat de Directeur général à ne pas exercer directement ou indirectement une activité concurrente à celles du Groupe soit pour son propre compte soit pour le compte d’une autre entreprise Une activité concurrente à celles du Groupe désigne toute activité de conception construction commercialisation automobile (principalement de véhicules particuliers et de véhicules utilitaires) exercée dans les mêmes cadres géographiques et sectoriels que ceux du Groupe au moment de la cessation du mandat Le Conseil d’administration a considéré notamment (i) la nature particulièrement concurrentielle du marché sur lequel intervient le Groupe (ii) l’importance des fonctions et des compétences reconnues de M   Carlos Ghosn dans ce marché (iii) les moyens qui sont mis à sa disposition (iv) les informations sensibles dont M   Carlos Ghosn dispose ou auxquelles il peut avoir accès et (v) les relations qui sont développées par ce dernier dans l’exercice de son mandat social et a conclu en la nécessité de protéger les intérêts légitimes du Groupe par l’introduction de cette clause de non concurrence ModalitésEn contrepartie de son obligation de non concurrence M   Carlos Ghosn percevra de votre société durant la période d’application de l’accord et sous réserve de non contravention à celui ci une contrepartie financière brute correspondant à deux ans de rémunération brute totale (fixe et variable) payable en vingt quatre mensualités Le Conseil d’administration de votre société se prononcera lors du départ de M  Carlos Ghosn sur l’application ou non de la présente clause de non concurrence et pourra ren oncer à l’application de cette clause unilatéralement GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014318Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4RAPPORTS DE S COMMISSA IRES AUX COMPTESCONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ APPROUVÉS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALECONVENTIONS ET ENGAGEMENTS APPROUVÉS AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS DONT L’EXÉCUTION S’EST POURSUIVIE AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉEn application de l’article R 225 30 du Code de commerc e nous avons été informés que l’exécution des conventions et engagements suivants déjà approuvés par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé Avec M  Carlos GhosnPersonne concernéeM Carlos Ghosn Président Directeur général de votre société Nature et objetLors de ses séances du 28  octobre 2004 et du 31  octobre 2006 votre Conseil d’administration a autorisé la convention ayant pour objet la mise en place d’un régime collectif de retraite supplémentaire au profit des cadres dirigeants y compris M  Carlos Ghosn ModalitésLe 12  février 2014 votre Conseil d’administration a confirmé le bénéfice de ce régime de retraite au profit de M   Carlos Ghosn dans les mêmes conditions que précédemment Avec la société Nissan Motor Co Personnes concernéesM  Carlos Ghosn Président Directeur général de votre société de la société Nissan Motor Co et Président de la société Renault Nissan b v   M   Hiroto Saikawa administrateur de votre société et exécutive Vice Président de la société Nissan Motor Co   Mlle Yuriko Koike administrateur de votre société et représentant la société Nissan Nature et objetMaster Cooperation Agreement Le 6 avril 2010 votre société et les sociétés Nissan Motor Co Daimler AG et Renault Nissan b v ont conclu le Master Cooperation Agreement qui précise les termes et conditions des coopérations entre ces sociétés Le 13 décembre 2013 votre Conseil d’administration a autorisé la signature le 19 décembre 2013 d’un avenant au Master Cooperation Agreement afin d’étendre le champ de ces coopérations Nature et objetRestated Alliance Master Agreement Le 28 mars 2002 votre société et Nissan Motor Co (« Nissan ») ont conclu le Restated Alliance Master Agreement qui gouverne la relation capitalistique entre votre société et la société Nissan et encadre le mode de gouvernance actuelle de l’Alliance Cet accord précise notamment les conditions de fonctionnement de la société Renault Nissan b v («  RNBV  ») en tant qu’entité de management stratégique de l’Alliance Un premier avenant au Restated Alliance Master Agreement a été signé le 29 avril 2005 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale du 4 mai 2006 Lors de sa séance du 3  octobre 2012 votre Conseil d’administration a autorisé la signature le 7 novembre 2012 d’un second avenant au Restated Alliance Master Agreement qui modifie la composition du Directoire de la société RNBV et en conséquence les modalités de vote au sein du Directoire Cette convention ne donne pas lieu à des flux financiers Avec la société RCI Banque filiale détenue indirectement à 100 %Nature et objetLe Conseil d’administration a autorisé lors de sa séance du 28  septembre 2010 la signature dans le cadre de la réglementation relative au contrôle des «  Grands Risques  » tel que défini à l’article  1 1 du règlement n°  93 05  du Comité de la réglementation bancaire et financière à laquelle la société RCI  Banque filiale à 100  % est soumise en sa qualité d’établissement de crédit d’une convention de gage espèces avec RCI Banque d’un montant de 550 000 000 euros afin de diminuer son exposition crédit sur la société Renault Retail Group le réseau commercial captif Cette convention s’est substituée à la convention de crédit de 450 000 000 euros avec la société Cogera Au titre de l’exercice 2014 le montant des produits d’intérêts s’est élevé à 2 914 511 euros dans le cadre de ce gage espèces GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143194COMPTES4RAPPORTS DE S COMMISSA IRES AUX COMPTESAvec la société Renault s a s filiale détenue à 100 %Administrateurs communsM   Carlos Ghosn Président Directeur général de votre société et Président de la société Renault  s a s ainsi que l’ensemble des membres du Conseil d’administration de votre société communs à celui de la société Renault s a s Nature objet et modalitésConventions de délégations Des conventions de délégations ont été conclues entre votre société et la société Renault  s a s filiale à 100  % dans le cadre d’une opération de refinancement de prêts consentis par votre société à la société Renault s a s au titre de la participation à l’effort de construction (le « 1 % construction ») ayant notamment pour objet de renforcer la liquidité de ces encours prêtés non rémunérés et de figer au niveau particulièrement bas des taux à la date de signature de ces conventions le coût de refinancement jusqu’à l’échéance 2020 Au titre de l’exercice 2014 le montant des produits d’intérêts s’est élevé à 255 387 euros dans le cadre de ce prêt Nature objet et modalitésContrat de prestations de services En date du 23 octobre 2002 et avec effet rétroactif au 1er avril 2002 votre société a signé une convention de prestation de services avec la société Renault s a s en vertu de laquelle celle ci effectue un certain nombre de prestations juridiques comptables fiscales douanières et financières permettant à votre société de répondre à ses obligations légales en la matière Le montant refacturé au titre de l’exercice 2014 par la société Renault s a s à votre société s’élève à 3 268 000 euros hors taxes Paris La Défense le 16 février 2015Les Commissaires aux comptesKPMG Audit ERNST & YOUNG AuditDépartement de KPMG S A Jean Paul Vellutini Laurent des PlacesJean François Bélorgey Bernard Heller GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014320Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE RENAULT4 4 LES COMPTES SOCIAUX DE RENAULT4 4 1 ÉTATS DE SYNTHÈSECOMPTE DE RÉSULTAT(en millions d’euros)20142013Charges d’exploitation(27) (35)Dotations et reprises aux provisions d’exploitation(9) (3)RÉSULTAT D’EXPLOITATION(36) (38)Produits des titres et revenus des prêts et créances rattachés à des participations 690 1 741Dotations et reprises aux provisions liées aux participations36 19PRODUITS ET CHARGES LIÉS AUX PARTICIPATIONS (NOTE 2)726 1 760Différences positives de change182 40Différences négatives de change(29) (29)Dotations et reprises aux provisions pour risques de change3 24PRODUITS ET CHARGES LIÉS AU CHANGE (NOTE 3)156 35Intérêts perçus et autres produits assimilés47 8Intérêts versés et autres charges assimilées(311) (303)Reprises de provisions et transferts de charges73 21Charges sur cessions de valeurs mobilières de placement(61) (9)Dotations aux amortissements et provisions(5) (8)AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS (NOTE 4)(257) (291)RÉSULTAT FINANCIER625 1 504Résultat courant avant impôts589 1 466Produits exceptionnels sur opérations en capital0 9Résultat exceptionnel0 9IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES (NOTE 5)95 189RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE684 1 664 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143214COMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE REN AULT BILANACTIF (en millions d’euros)20142013BRUTAMORTIS ET PROVISIONS NET NETParticipations évaluées par équivalence 6 715 6 715 6 880Autres participations et immobilisations financières (note 6) 7 500 2 7 498 7 217Prêts et créances rattachés à des participations (note 7) 11 482 4 11 478 11 285IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES 25 697 6 25 691 25 382ACTIF IMMOBILISÉ 25 697 6 25 691 25 382CRÉANCES (NOTE 9) 426 5 421 376VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT (NOTE 8) 110 1 109 145DISPONIBILITÉS38 38 41AUTRES COMPTES D’ACTIF (NOTE 9) 67 67 37TOTAL ACTIF 26 338 12 26 326 25 981PASSIF (en millions d’euros)20142013Capital1 127 1 127Primes d’émission4 783 4 783Écart d’équivalence899 1 064Réserves légales et réglementées112 112Report à nouveau7 599 6 439Résultat de l’exercice684 1 664CAPITAUX PROPRES (NOTE 10)15 204 15 189AUTRES FONDS PROPRES (NOTE 11)129 129PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (NOTE 12)80 92Emprunts obligataires6 259 6 082Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit1 109 1 276Emprunts et dettes financières divers2 678 2 424EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES (NOTE 13)10 046 9 782AUTRES DETTES (NOTE 14)703 487COMPTES DE RÉGULARISATION (NOTE 15)164 302TOTAL PASSIF26 326 25 981 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014322Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE RENAULTTABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE(en millions d’euros)20142013Capacité d’autofinancement (note 19)642 1 652Variation du besoin en fonds de roulement165 74FLUX DE TRÉSORERIE DES OPÉRATIONS D’EXPLOITATION807 1 726Diminution (augmentation) nette des autres participations(245) (33)Diminution (augmentation) nette des prêts(195) (1 227)Diminution (augmentation) nette des Valeurs Mobilières de Placement36 9FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX INVESTISSEMENTS(404) (1 251)Émissions d’emprunts obligataires1 689 1 756Remboursements d’emprunts obligataires(1 676) (1 183)Augmentation (diminution) nette des autres dettes porteuses d’intérêts123 (547)Dividendes versés aux actionnaires(504) (502)Frais d’émission et primes de remboursement sur emprunts obligataires(7) (5)FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AU FINANCEMENT(375) (481)TRÉSORERIE À L’OUVERTURE5 11Augmentation (diminution) de la trésorerie28 (6)TRÉSORERIE À LA CLÔTURE33 54 4 2 ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS4 4 2 1 RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLESLes comptes annuels de la société Renault SA sont établis conformément aux dispositions légales et réglementaires françaises Celles ci sont définies par le «  nouveau plan comptable général  » modifié par le règlement ANC 2014 03 de l’Autorité des Normes Comptables et homologué par arrêté du 8 septembre 2014 Les méthodes retenues pour l’évaluation des postes du bilan et du compte de résultat sont les suivantes  A – PARTICIPATIONSPar dérogation à la règle générale en matière d’évaluation des titres au bilan Renault SA a opté pour l’évaluation par équivalence des titres de participation des sociétés contrôlées de manière exclusive conformément à l’avis n°  34 du Conseil national de la comptabilité (juillet 1988)  Ple périmètre d’application de la méthode correspond aux sociétés intégrées globalement dans les comptes consolidés  Ples capitaux propres de ces sociétés sont déterminés sur la base des principes comptables retenus pour la consolidation  s’agissant d’une méthode d’évaluation il n’est tenu compte d’aucune élimination concernant les opérations entre sociétés du Groupe  Ppour l’évaluation d’une filiale les titres qu’elle détient sur des sociétés contrôlées de façon exclusive par le Groupe sont estimés selon la même méthode  Pla variation annuelle de la quote part globale de capitaux propres représentative de ces titres ne constitue pas un élément de résultat elle est inscrite en capitaux propres au poste «  Écart d’équivalence  » cet écart n’est pas distribuable et ne peut être utilisé pour compenser des pertes  lorsque l’écart d’équivalence devient négatif une provision pour dépréciation globale est dotée par le compte de résultat Les titres de participation des sociétés non contrôlées de façon exclusive figurent au bilan à leur coût d’acquisition hors frais accessoires d’achat Ils sont évalués à la plus faible des valeurs d’acquisition ou d’inventaire déterminée en prenant en compte la quote part d’actif net et les perspectives de rentabilité Lorsque la valeur d’inventaire des titres est inférieure à la valeur brute une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence B – PRÊTS ET CRÉANCES RATTACHÉES À DES PARTICIPATIONSLes prêts octroyés aux sociétés et les créances rattachées à des participations sont enregistrés au coût historique Une dépréciation est constatée dès lors qu’il existe un risque de non recouvrement de ces prêts C – VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENTLes valeurs mobilières de placement sont évaluées à leur coût d’acquisition hors frais accessoires d’achat et intérêts courus pour les obligations ou à leur valeur de marché si celle ci est inférieure Les actions auto détenues affectées aux plans d’attribution d’actions gratuites et aux plans d’options d’achats d’actions sont comptabilisées en valeurs mobilières de placement Ces actions font l’objet d’une provision pour charge correspondant à la différence entre la valeur des actions (prix d’acquisition ou valeur nette à la date de réaffectation) et le prix d’exercice des options pour les bénéficiaires dès lors que le prix d’exercice de l’option est inférieur au coût d’acquisition Les actions auto détenues non affectées à un plan déterminé sont également comptabilisées en valeurs mobilières de placement et font l’objet d’une provision pour dépréciation si le cours de Bourse est inférieur à la valeur comptable GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143234COMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE REN AULTD – FRAIS ET PRIMES SUR EMPRUNTSLes frais et primes d’émission sur emprunts ainsi que les primes de remboursement d’obligations enregistrés dans les autres comptes d’actifs sont amortis linéairement sur la durée des emprunts correspondants E – CONVERSION DES DETTES ET CRÉANCES EN DEVISES ÉTRANGÈRESLa conversion des dettes et créances en devises est effectuée comme suit  Pconversion de l’ensemble des dettes et créances libellées en devises aux taux en vigueur au 31 décembre  Penregistrement des écarts par rapport aux valeurs d’origine dans les comptes de régularisation actif ou passif (écart de conversion)  Pconstitution d’une provision pour risque de change pour les pertes de change latentes après détermination d’une position globale de change devise par devise (y compris dérivés) F – PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGESLes provisions pour risques et charges sont définies conformément au règlement CRC 2000 06 Elles sont constituées dès lors qu’elles correspondent à une obligation probable de paiement à la date de clôture À l’inverse un passif éventuel correspond à une obligation qui n’est ni probable ni certaine à la date d’établissement des comptes ou à une obligation probable pour laquelle une estimation ne peut pas être établie de manière fiable Il ne donne pas lieu à la constatation d’une provision et fait l’objet le cas échéant d’une information dans les engagements hors bilan G – INSTRUMENTS DÉRIVESLes résultats dégagés sur les instruments dérivés qualifiés de couverture sont portés au compte de résultat de façon symétrique à ceux constatés sur l’élément couvert Les instruments dérivés non qualifiés de couverture sont réévalués à chaque clôture à leur valeur de marché Si cette valeur fait apparaître une perte latente celle ci est portée au compte de résultat Si la réévaluation de l’instrument fait apparaître un gain latent ce gain n’affecte pas le compte de résultat La juste valeur des contrats de change à terme est estimée à partir des conditions du marché Celle des swaps de devises est déterminée par actualisation des flux financiers en utilisant les taux (change et intérêt) du marché à la date de clôture La juste valeur des dérivés de taux représente ce que le Groupe recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours en prenant en compte les conditions de marché à la date de clôture La valeur de marché des instruments dérivés n’est pas reconnue au bilan H – RÉSULTAT EXCEPTIONNELLe résultat exceptionnel se compose des produits et charges résultant d’événements ou de transactions clairement distincts des activités ordinaires de l’entreprise et dont on ne s’attend pas à ce qu’elles se reproduisent de manière fréquente ou régulière 4 4 2 2 PRODUITS ET CHARGES LIÉS AUX PARTICIPATIONSLes produits des titres et créances rattachées à des participations s’analysent comme suit  (en millions d’euros)20142013Dividendes reçus de Renault s a s 0 1 095Dividendes reçus de Nissan Motor Co  Ltd 432 405Autres dividendes reçus 117 102Intérêts des prêts 141 139Dotations et reprises de provisions liées aux participations 36 19TOTAL 726 1 760Le montant des intérêts des prêts concerne intégralement les filiales du Groupe 4 4 2 3 PRODUITS ET CHARGES LIÉS AU CHANGELe résultat de change est principalement constitué des opérations en yens réalisées par Renault SA Ces opérations ne sont pas qualifiées de couverture de l’actif net Nissan dans les comptes annuels de Renault SA et à ce titre elles sont enregistrées en résultat financier dans les comptes sociaux Le résultat de change 2014 se compose principalement  Pd’un gain de change de 91  millions d’euros sur le remboursement de l’emprunt obligataire émis le 15  juin 2012 pour un nominal de 32 3 milliards de yens  Pd’un gain de change de 8  millions d’euros sur le remboursement de l’emprunt obligataire émis le 10  octobre 2012 pour un nominal de 1 250 milliards de Renminbi Yuan  Pd’une perte de change de 3  millions d’euros sur le remboursement de swap lié à l’emprunt obligataire émis en Renminbi Yuan  Pd’un gain de change de 6  millions d’euros lors de la souscription d’un emprunt émis le 6 juin 2014 pour 75 milliards de yens  Pd’un gain de change de 52  millions d’euros sur le remboursement de l’emprunt obligataire émis le 18  décembre 2012 pour un nominal de 30 1 milliards de yens  Le résultat de change de 2013 comprenait un gain de change net de 11 millions d’euros 4 4 2 4 AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERSEn 2014 les autres produits et charges financiers d’un montant total de 257  millions d’euros de perte (291  millions d’euros de perte en 2013) comprennent principalement les intérêts nets versés sur les emprunts de Renault après swaps pour 311 millions d’euros et des revenus des créances diverses à hauteur de 47 millions d’euros GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014324Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE RENAULTLe détail du poste d’intérêts versés et autres charges assimilées s’analyse comme suit  (en millions d’euros)20142013Intérêts courus nets après swaps s emprunts obligataires (1)(236) (217)Intérêts courus nets après swaps s emprunts auprès des établissements de crédit (24) (27)Intérêts courus sur fin d’emprunts auprès des filiales (2) (2)Intérêts courus sur titres participatifs (17) (17)Autres charges financières (2) (6)Autres (billets de trésorerie et commissions d’engagements) (30) (34)TOTAL (31 1) (303)(1) Le montant net des intérêts sur les emprunts obligataires se décompose en intérêts courus et versés pour 368 millions d’euros (331 millions d’euros en 2013) et en intérêts courus et reçus sur les swaps pour 132 millions d’euros (114 millions d’euros en 2013) En 2014 les 236  millions d’euros d’intérêts reçus ou versés sont principalement composés de  P35 millions d’euros sur l’emprunt émis le 13 10 2009  P28 millions d’euros sur l’emprunt émis le 22 03 2010  P24 millions d’euros sur l’emprunt émis le 18 09 2012  P25 millions d’euros sur l’emprunt émis le 25 05 2011  P24 millions d’euros sur l’emprunt émis le 19 09 2013  P17 millions d’euros sur l’emprunt émis le 30 06 2010  P14 millions d’euros sur l’emprunt émis le 20 09 2010  P13 millions d’euros sur l’emprunt émis le 05 03 2014  P12 millions d’euros sur l’emprunt émis le 05 12 2012 Les intérêts nets sur la partie swappée des emprunts obligataires et des emprunts auprès des établissements de crédit représentent 32  millions d’euros à recevoir 152 millions d’euros sur la jambe prêteuse et 120 millions d’euros sur la jambe emprunteuse 4 4 2 5 IMPÔT SUR LES BÉNÉFICESRenault SA ayant opté pour le régime de l’intégration fiscale dès son origine celui ci constitue le régime fiscal de groupe sous lequel la Société est imposée en France à compter du 1er  janvier 2004 Les filiales françaises détenues à plus de 95 % versent directement à la Société le montant de l’impôt sur les bénéfices dont elles sont redevables Chacune de ces entités comptabilise la charge d’impôt qui serait la sienne si elle était imposée individuellement Les économies d’impôt générées par l’intégration fiscale constituent un produit comptabilisé par Renault SA société tête de Groupe Celle ci n’a pas l’obligation de restituer aux filiales les économies d’impôts résultant de l’utilisation de leurs déficits dès que les filiales redeviennent bénéficiaires ou en cas de sortie du périmètre d’intégration fiscale Les déficits ne sont reportables sur le bénéfice imposable que dans la limite d’un montant d’1  million d’euros majoré de 50  % du bénéfice imposable excédant ce premier montant Cette règle est applicable  Ppour la détermination du résultat du groupe d’intégration fiscale  Ppar convention pour la détermination du résultat de chaque société membre de l’intégration fiscale Les nouvelles règles de report sont applicables à l’ensemble des déficits existants à la clôture quelle que soit leur origine En pratique si les nouvelles règles ont un impact dans la détermination du résultat taxable de certaines filiales elles n’ont pas d’impact immédiat sur le résultat fiscal du Groupe proprement dit qui reste déficitaire pour un montant de 488 millions d’euros (soit une baisse de 276 millions d’euros par rapport à l’année précédente) L’article  15 de la loi de finances rectificative pour 2014 a reporté la suppression de la contribution exceptionnelle de 10 7 % sur l’impôt sur les sociétés Elle s’applique aux résultats imposables des exercices clos jusqu’au 30 décembre 2016 Cette contribution est due  Psur l’impôt sur les sociétés au taux normal ou au taux réduit dû par le groupe d’intégration fiscale  Ppar convention sur l’impôt sur les sociétés au taux normal ou au taux réduit dû par les sociétés membres de l’intégration fiscale à Renault SA Le produit net d’impôt 2014 s’élève à 95  millions d’euros correspondant à l’impôt versé par les filiales de Renault SA comme si elles avaient été imposées séparément Ainsi le produit d’impôt peut s’analyser de la manière suivante  (en millions d’euros)RÉSULTAT AVANT IMPÔTSIMPÔT RÉSULTAT NETTHÉORIQUE COMPENSATION CRÉDIT GÉNÉRÉ CRÉDIT D’IMPÔT IMPÔT NET THÉORIQUE COMPTABLERésultat courant taux normal 589589 589Intégration fiscale95 95Dotation provisions1 1Autre(1) (1)TOTAL 58995 589 68 4 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143254COMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE REN AULTLa situation fiscale latente de Renault SA s’analyse comme suit  (en millions d’euros)20142013 VARIATIONSACTIF (1)PASSIF (2)ACTIF (1)PASSIF (2)ACTIF PASSIFCharges non déductibles temporairementProvisions pour risques et charges 50 32 18Produits non taxables temporairement43 28 15Charges déduites (ou produits imposés)fiscalement et non encore comptabilisées51 18 95 9 (44) 9TOTAL 101 61 127 37 (26) 24(1) Correspond à un crédit futur d’impôt (2) Correspond à une charge future d’impôt 4 4 2 6 AUTRES PARTICIPATIONS ET IMMOBILISATIONS FINANCIÈRESLes mouvements de l’exercice s’analysent comme suit  (en millions d’euros)MONTANT EN DÉBUT D’EXERCICEVARIATION DE L’EXERCICEMONTANT EN FIN D’EXERCICEParticipation dans Nissan Motor Co  Ltd 6 622 6 622Participation dans RNBV11 11Participation dans Daimler584 584Autres participations et immobilisations financières (1)38 245 283TOTAL VALEURS BRUTES7 255 245 7 500Provisions pour dépréciation des autres participations et immobilisations financières (38) 36 (2)TOTAL NET7 217 7 498(1) Participation à l’augmentation de capital de la DRAC (Dongfeng Renault Automotive Company) pour 245 millions d’euros 4 4 2 7 PRÊTS ET CRÉANCES RATTACHÉS À DES PARTICIPATIONSLes mouvements de l’exercice s’analysent comme suit  (en millions d’euros)MONTANT NET EN DÉBUT D’EXERCICE AUGMENTATIONS DIMINUTIONSMONTANT NET EN FIN D’EXERCICEDividendes à recevoir 1 1 2Prêts11 286 2 427 (2 233) 11 480TOTAL VALEURS BRUTES (1)11 287 2 428 (2 233) 11 482Provisions pour dépréciation (2) (2) 0 (4)TOTAL NET11 285 2 426 (2 233) 11 478(1) Dont part à moins d’un an11 231 11 438Dont part à plus d’un an56 44Les prêts comprennent  P6  732  millions d’euros de placements de trésorerie auprès de Renault Finance (6 128 millions d’euros en 2013)  P25  millions d’euros de prêts long terme vis à vis de Renault s a s (idem 2013)  P4 725  millions d’euros de comptes courants résultant de conventions de centralisation de gestion de trésorerie de filiales du Groupe (5 133 millions d’euros en 2013) Le poste des prêts concerne intégralement les filiales du Groupe GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014326Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE RENAULT4 4 2 8 VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENTLes valeurs mobilières de placement comprennent principalement les titres de Renault SA auto détenus pour 109 millions d’euros La variation des titres auto détenus s’analyse comme suit  SOLDE EN DÉBUT D’EXERCICELEVÉES D’OPTIONS ET D’ATTRIBUTIONS ACQUISITIONVIREMENT COMPTE À COMPTEDOTATIONS REPRISESSOLDE EN FIN D’EXERCICENombre d’actions 3 784 305 1 592 575 364 253 2 555 983Actions affectées 113 (62) 26 31 108Actions non affectées 32 (31) 1MONTANT BRUT en millions d’euros 145 (62) 26 0 109DÉPRÉCIATION en millions d’eurosTOTAL 145 (62)1094 4 2 9 CRÉANCES ET AUTRES COMPTES D’ACTIFLes créances sont essentiellement constituées  Pdes créances clients  constituées d’une facture à établir de 55 millions d’euros au titre des stock options (contre 63 millions d’euros en 2013) dans le cadre de la mise en place d’une convention de refacturation entre Renault SA et Renault s a s en 2012  Pdes créances fiscales  (en millions d’euros)MONTANT EN DÉBUT D’EXERCICE AUGMENTATIONS DIMINUTIONSMONTANT EN FIN D’EXERCICECRÉANCES FISCALESCIR  Crédit Impôt Recherche 263 153 (120) 296CICE  Crédit Impôt Compétitivité Emploi 36 50 (36) 50Autres créances fiscales 25 9 (9) 25TOTAL VALEURS BRUTES 324 212 (165) 371PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATIONCIR  Crédit Impôt Recherche (9) (3) 8 (4)CICE  Crédit Impôt Compétitivité Emploi (2) (1) 2 (1)(11) (4) 10 (5)TOTAL NET313 208 (155) 366Les augmentations sont constituées principalement des créances sur Crédit Impôt Recherche de l’année pour 153 millions d’euros et sur le CICE pour 50 millions d’euros Les diminutions sont constituées du remboursement du CIR 2010 pour 30  millions d’euros et des cessions de créances partielles sur le CIR 2011 2012 pour 90 millions d’euros ainsi que de la cession de la créance CICE 2013 pour 36 millions d’euros Les autres comptes d’actif sont essentiellement constitués  (en millions d’euros)MONTANT EN DÉBUT D’EXERCICE AUGMENTATIONS DIMINUTIONSMONTANT EN FIN D’EXERCICEAUTRES COMPTES D’ACTIFSCharges à répartir 23 6 (7) 22Primes de remboursement Obligations 5 3 (3) 5Écart de conversion actif 9 40 (9) 40TOTAL37 49 (19) 67 Pde charges à répartir constituées de soultes versées et de frais d’émissions sur divers emprunts  Pde primes de remboursement sur divers emprunts à long terme (entre 5 et 7 ans)  Pd’écarts de conversion actif dus aux pertes de change latentes provisionnées sur les emprunts émis et swappés en yens GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143274COMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE REN AULT4 4 2 10 CAPITAUX PROPRESLa variation des capitaux propres s’analyse comme suit  (en millions d’euros)SOLDE EN DÉBUT D’EXERCICEAFFECTATION DU RÉSULTAT 2013 DISTRIBUTION RÉSULTAT 2014 AUTRESSOLDE EN FIN D’EXERCICECapital 1 1271 127Prime d’émission 4 7834 783Écart d’équivalence 1 064 (165) 899Réserves légales et réglementées 112112Report à nouveau 6 439 1 664 (504) 7 599Résultat de l’exercice 1 664 (1 664) 684 684TOTAL 15 189 (504) 684 (165) 15 204Le montant des réserves non distribuables s’élève à 1 176 millions d’euros au 31 décembre 2014 Au 31 décembre 2014 le capital de Renault SA se répartit comme suit  RÉPARTITION DU CAPITAL DROITS DE VOTENOMBRE DE TITRES DÉTENUS % DU CAPITAL EN NOMBRE EN %État44 387 915 15 01 % 44 387 915 17 84 %Salariés7 384 900 2 50 % 7 384 900 2 97 %Auto contrôle 2 555 993 0 86 %Nissan44 358 343 15 00 %Daimler AG 9 167 391 3 10 % 9 167 391 3 68 %Autres187 867 742 63 53 % 187 867 742 75 51 %TOTAL 295 722 284 100 % 248 807 948 100 %La valeur nominale du titre Renault SA s’élève à 3 81 euros PLANS D’OPTIONS ET D’ATTRIBUTION D’ACTIONS GRATUITESLe Conseil d’administration attribue périodiquement depuis octobre 1996 aux cadres et dirigeants du Groupe des options d’achat d’actions et des options de souscription d’actions à des conditions de prix et de délai d’exercice propres à chaque attribution Au cours de l’année 2014 un nouveau plan d’attribution d’actions gratuites a été mis en place Les plans mis en place intègrent depuis 2006 des critères de conditions de performance qui déterminent le nombre d’options ou d’actions gratuites accordées aux bénéficiaires A – Variation du nombre d’options sur actions détenues par les membres du personnel20142013QUANTITÉPRIX D’EXERCICE MOYEN PONDÉRÉ (en euros)COURS MOYEN PONDÉRÉ DE L’ACTION AUX DATES D’ATTRIBUTIONS ET DE LEVÉES (en euros)QUANTITÉPRIX D’EXERCICE MOYEN PONDÉRÉ (en euros)COURS MOYEN PONDÉRÉ DE L’ACTION AUX DATES D’ATTRIBUTIONS ET DE LEVÉES (en euros)Restant à lever au 1er janvier 3 843 771 76 5 156 196 76 Attribuées297 800 37 40Levées Perdues (2 818 941) 90 (1 610 225) 69 Restant à lever au 31 décembre 1 024 830 37 3 843 771 76 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014328Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE RENAULTB – Plans d’options de souscription et d’achat d’actions en cours en 2014N° DE PLAN TYPE DE PLAN DATE D’ATTRIBUTIONPRIX D’EXERCICE (en euros)OPTIONS RESTANT À LEVER AU 31 DÉCEMBRE 2014 PÉRIODE D’EXERCICEPlan 12 Options de souscription 4 mai 2006 87 98 5 mai 2010 – 5 mai 2014Plan 14 Options de souscription 5 décembre 2006 93 86 6 décembre 2010 – 4 décembre 2014Plan 18 Options d’achat 29 avril 2011 38 80 478 612 30 avril 2015 – 28 avril 2019Plan 19 Options d’achat 8 décembre 2011 26 87 150 000 9 décembre 2015 – 7 décembre 2019Plan 20 Options d’achat 13 décembre 2012 37 43 396 218 13 décembre 2016 – 12 décembre 2020TOTAL1 024 830C – Plans d’attribution d’actions de performance en cours en 2014N° DE PLAN TYPE DE PLAN DATE D’ATTRIBUTIONDROITS AU 31 DÉCEMBRE 2014DATE D’ACQUISITION DÉFINITIVE PÉRIODE DE CONSERVATIONPlan 18 bis Actions gratuites 29 avril 2011 91 39530 avril 2014 (1)30 avril  2015 (2)30 avril 2014 – 30 avril 2016NéantPlan 19 bis Actions gratuites 8 décembre 2011 25 500 8 décembre 2015 (2)NéantPlan 20 bis Actions gratuites 13 décembre 2012 75 14313 décembre 2014 (1)13 décembre 2016 (2)13 décembre 2014 12 décembre 2016NéantPlan 21 bis Actions gratuites 12 février 20141 091 475199 57712 février 2017 (1)12 février 2018 (2)12 février 2017 – 12 février 2019NéantTOTAL1 483 090(1) Résidents fiscaux français (2) Résidents fiscaux étrangers 4 4 2 11 AUTRES FONDS PROPRESLes autres fonds propres sont constitués par les titres participatifs émis en octobre 1983 et en avril 1984 par Renault SA et remboursables avec prime à sa seule initiative Ils font l’objet d’une rémunération annuelle d’un minimum de 9 % composée d’une partie fixe égale à 6 75 % et d’une partie variable égale au minimum à 2 25  % fonction de l’évolution du chiffre d’affaires consolidé calculée à périmètre et méthodes de consolidation identiques Au 31  décembre 2014 il reste sur le marché 797  659 titres pour un total de 129  millions d’euros avec intérêts courus Ces titres sont cotés à la Bourse de Paris La valeur de marché du titre d’une valeur nominale de 153 euros s’élève à 438 90 euros au 31 décembre 2014 (392 00 euros au 31 décembre 2013) La rémunération 2014 de 17 millions d’euros (17 millions d’euros en 2013) figure dans les intérêts versés et autres charges assimilées 4 4 2 12 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Les provisions pour risques et charges s’analysent comme suit  (en millions d’euros)2013 DOTATION REPRISE2014Pertes de change3 0 (3) 0Provision pour charges (1)75 63 (66) 72Autres provisions pour risque (2)14 (6) 8TOTAL92 63 (75) 80Dont part à moins d’un an 80Dont part à plus d’un an 84 80(1) Une provision pour charge de 72 millions d’euros (75 millions en 2013) a été constituée suite à décision d’attributions d’actions gratuites existantes Dans le cadre de la mise en place d’une convention de refacturation entre Renault SA et Renault s a s une quote part de cette provision a fait l’objet d’une facture à établir à la filiale Renault s a s pour 55 millions d’euros (63 millions d’euros en 2013) (2) Les autres provisions sont principalement constituées de provisions pour risques sur participations Chacun des litiges connus dans lesquels Renault SA est impliqué a fait l’objet d’un examen à la date d’arrêté des comptes et après avis des Conseils juridiques et fiscaux les provisions jugées nécessaires ont le cas échéant été constituées pour couvrir les risques estimés GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143294COMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE REN AULT4 4 2 13 EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRESA – EMPRUNTS OBLIGATAIRESLes emprunts obligataires s’élèvent à 6 259 millions d’euros au 31 décembre 2014 (6 082 millions d’euros au 31 décembre 2013) Sur l’année 2014 les principales évolutions sont  Pl’émission le 5 mars 2014 d’un emprunt obligataire d’une durée de 7 ans pour un montant nominal de 500 millions d’euros au taux fixe de 3 125 %  Pl’émission le 15 avril 2014 d’un emprunt obligataire d’une durée de 3 ans pour un montant nominal de 7  milliards de yens au taux fixe de 1 19 % swappé en euros au taux variable Euribor 2 mois +142 9 bp  Pl’émission le 6 juin 2014 d’un emprunt obligataire d’une durée de 2 ans pour un montant nominal de 75 milliards de yens au taux fixe de 1 09 % et swappé en euros au taux fixe de 1 4635 %  Pl’émission le 6 juin 2014 d’un emprunt obligataire d’une durée de 3 ans pour un montant nominal de 75 milliards de yens au taux fixe de 1 27 %  Pl’émission le 11  décembre 2014 d’un emprunt obligataire d’une durée de 3 ans pour un montant nominal de 500 milliards de Renminbi Yuan au taux fixe de 4 3750 % et swappé en Renminbi Yuan au taux variable Hibor 3 mois +124 bp  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 3  juin 2011 d’une durée de 3 ans pour 7 milliards de yens au taux fixe de 1 90 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 5  juin 2007 d’une durée de 7 ans pour 1 milliard de yens au taux fixe de 1 89 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 15  juin 2012 d’une durée de 2 ans pour 32 3 milliards de yens au taux fixe de 3 20 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 26  juin 2007 d’une durée de 7 ans pour 2 milliards de yens au taux fixe de 2 065 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 4  novembre 2003 d’une durée de 10 ans et 9 mois pour 41 millions d’euros au taux variable indexé sur le CMS 10 ans swappé au taux fixe de 5 4025 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 15  décembre 2006 d’une durée de 7 ans et 8 mois pour 27 8 millions d’euros au taux variable CMS 10 ans swappé au taux variable Euribor 3 mois +0 62 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 15 janvier 2007 d’une durée de 7  ans et 7  mois pour 29 millions d’euros au taux variable CMS 10 ans swappé au taux variable Euribor 3 mois +0 62 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 10  octobre 2012 d’une durée de 2 ans pour 750 milliards de Renminbi Yuan au taux fixe de 5 625 % swappé en euros au taux fixe de 2 375 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 19  novembre 2012 d’une durée de 2 ans pour 500 milliards de Renminbi Yuan au taux fixe de 5 625 % swappé en euros au taux fixe de 1 42 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 13 octobre 2009 d’une durée de 5 ans pour 750 millions d’euros au taux fixe de 6 %  Ple remboursement de l’emprunt obligataire émis le 18  décembre 2012 d’une durée de 2 ans pour 30 1 milliards de yens au taux fixe de 2 77 % VENTILATION PAR ÉCHÉANCE(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014TOTAL 1 AN 1 À 2 ANS 2 À 3 ANS 3 À 4 ANS 4 À 5 ANS +5 ANSValeur nominale 6 191 1 310 1 489 1 992 900 500Intérêts courus 68 68TOTAL 6 259 1 378 1 489 1 992 900 500(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2013TOTAL 1 AN 1 À 2 ANS 2 À 3 ANS 3 À 4 ANS 4 À 5 ANS +5 ANSValeur nominale 6 025 1 504 1 324 937 1 360 900Intérêts courus 57 57TOTAL 6 082 1 561 1 324 937 1 360 900VENTILATION PAR DEVISE(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013AVANT DÉRIVÉS APRÈS DÉRIVÉS AVANT DÉRIVÉS APRÈS DÉRIVÉSEuro4 225 4 907 4 561 4 809Yen1 879 1 286 1 273 1 273Cny155 66 248TOTAL6 259 6 259 6 082 6 082 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014330Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE RENAULTVENTILATION PAR NATURE DE TAUX(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013APRÈS DÉRIVÉS APRÈS DÉRIVÉSTaux fixe4 662 3 656Taux variable1 597 2 426TOTAL6 259 6 082B – EMPRUNTS ET DETTES AUPRÈS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITLes emprunts et dettes auprès des établissements de crédit principalement contractés hors du Groupe s’élèvent à 1 109 millions d’euros au 31 décembre 2014 (1 276 millions d’euros au 31 décembre 2013) Sur l’année 2014 les principales évolutions sont  Pla souscription le 24 avril 2014 d’un emprunt d’une durée de 6 ans pour un montant nominal de 95  millions d’euros au taux variable Max Euribor 3 mois entre +1 3 % et +2 3 % swappé au taux fixe de 2 489 %  Ple remboursement le 14 mars 2014 d’un emprunt d’une durée de 6 ans pour un montant nominal de 78 millions d’euros au taux variable Euribor 3 mois +1 20 % swappé au taux variable Euribor 3 mois +0 66 %  Ple remboursement le 14 mars 2014 d’un emprunt d’une durée de 6 ans pour un montant nominal de 147 millions d’euros au taux fixe de 4 80 % swappé au taux variable Euribor 3 mois +0 66 % VENTILATION PAR ÉCHÉANCE(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2014TOTAL 1 AN 1 À 2 ANS 2 À 3 ANS 3 À 4 ANS 4 À 5 ANS +5 ANSValeur nominale 1 098 127 292 137 141 306 95Intérêts courus 11 11TOTAL 1 109 138 292 137 141 306 95(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 2013TOTAL 1 AN 1 À 2 ANS 2 À 3 ANS 3 À 4 ANS 4 À 5 ANS +5 ANSValeur nominale 1 265 266 122 293 137 141 306Intérêts courus 11 11TOTAL 1 276 277 122 293 137 141 306VENTILATION PAR DEVISE(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013AVANT DÉRIVÉS APRÈS DÉRIVÉS AVANT DÉRIVÉS APRÈS DÉRIVÉSEuro1 109 1 109 1 276 1 276Autres devisesTOTAL1 109 1 109 1 276 1 276VENTILATION PAR NATURE DE TAUX(en millions d’euros)31 DÉCEMBRE 201431 DÉCEMBRE 2013APRÈS DÉRIVÉS APRÈS DÉRIVÉSTaux fixe99 41Taux variable1 010 1 235TOTAL1 109 1 276La part à moins d’un an des emprunts et dettes auprès des établissements de crédit comporte 38 millions d’euros de soldes créditeurs de banque GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143314COMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE REN AULTC – EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES DIVERSLes emprunts et dettes financières divers s’élèvent à 2 678 millions d’euros au 31  décembre 2014 (2  424  millions au 31  décembre 2013) Ils sont essentiellement composés  Pd’emprunts auprès de filiales du Groupe dont la trésorerie est excédentaire  Pde billets de trésorerie d’un montant de 223 millions d’euros Aucun emprunt n’est assorti de sûretés réelles D – RISQUE DE LIQUIDITÉLe secteur opérationnel automobile du Groupe doit disposer de ressources financières pour financer son activité courante et les investissements nécessaires à son développement futur Il doit donc emprunter de manière régulière sur les marchés bancaires et de capitaux pour refinancer sa dette ce qui l’expose à un risque de liquidité en cas de fermeture des marchés ou de tension sur l’accès au crédit Dans le cadre de la politique de centralisation de sa trésorerie Renault SA assure l’essentiel du refinancement du secteur opérationnel automobile soit par recours aux marchés de capitaux sous la forme de ressources à long terme (émissions obligataires placements privés) aux financements bancaires soit par des financements à court terme tels que billets de trésorerie Par ailleurs Renault SA dispose d’accords de crédit confirmés auprès d’établissements bancaires (voir note 18) La documentation contractuelle de ces financements et accords de crédit ne contient aucune clause pouvant mettre en cause le maintien du crédit en raison de l’évolution de la qualité de la signature de Renault ou du respect de ratios financiers Compte tenu des réserves de trésorerie disponibles des lignes de crédit confirmées non utilisées à la clôture et des perspectives de renouvellement des financements court terme Renault SA dispose de ressources financières suffisantes pour faire face à ses engagements à 12 mois 4 4 2 14 AUTRES DETTESL’évolution de ce poste s’analyse comme suit  (en millions d’euros)20142013 VARIATION 2014 2013Dettes fiscales696 480 216Dettes sur autres immobilisations et comptes rattachés 5 5Autres dettes diverses2 2TOTAL703 487 216La variation de 216  millions d’euros des dettes fiscales correspond principalement à une augmentation de la dette d’impôt vis à vis des filiales  47  millions d’euros due au titre du CICE  32 millions d’euros au titre du CIR et 137 millions d’euros dans le cadre de l’intégration fiscale 4 4 2 15 COMPTES DE RÉGULARISATION PASSIFLes comptes de régularisation sont essentiellement constitués des écarts de conversion passif liés à des gains de change latents sur des emprunts émis ou swappés en yens pour un montant de 149 millions d’euros 4 4 2 16 INFORMATIONS CONCERNANT LES SOCIÉTÉS LIÉESSont considérées comme sociétés liées les sociétés qui sont consolidées dans les comptes du Groupe quelle que soit la méthode de consolidation retenue Les transactions avec les sociétés liées sont conclues dans les conditions normales de marché COMPTE DE RÉSULTAT(en millions d’euros)20142013MONTANT TOTAL DONT SOCIÉTÉS LIÉES MONTANT TOTAL DONT SOCIÉTÉS LIÉESIntérêts des prêts 141 139 139 126Intérêts versés et autres charges assimilées (311) 29 (303) 45Reprises de provisions et transferts de charges 116 91 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014332Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE RENAULTBILAN(en millions d’euros)20142013MONTANT TOTAL DONT SOCIÉTÉS LIÉES MONTANT TOTAL DONT SOCIÉTÉS LIÉESPrêts11 480 11 401 11 286 11 196Créances426 55 387 63Disponibilités38 41Emprunts auprès des établissements de crédit 1 109 1 276Emprunts et dettes financières diverses 2 678 2 429 2 424 2 336Autres dettes diverses 703 700 487 4794 4 2 17 INSTRUMENTS FINANCIERSA – INSTRUMENTS DE GESTION DU RISQUE DE TAUX ET DE CHANGELes engagements correspondants (exprimés en valeur notionnelle le cas échéant) se présentent comme suit  AU 31 DÉCEMBRE(en millions d’euros)20142013RISQUES DE CHANGE Swaps de devisesAchats681 246Dont opérations avec Renault Finance681 246Ventes664 240Dont opérations avec Renault Finance664 240Autres opérations de changeà terme ou conditionnellesAchats504 515Dont opérations avec Renault Finance504 515Ventes516 541Dont opérations avec Renault Finance516 541RISQUES DE TAUX Swaps de taux2 013 3 679Dont opérations avec Renault Finance2 013 3 099Risque de changeLes opérations de gestion du risque de change comprennent essentiellement des opérations de swaps ou des opérations de change à terme visant à couvrir les financements libellés en devises hors financements en yens En outre Renault SA réalise des opérations de change à terme dans le cadre de la couverture de prêts et emprunts aux filiales libellés en devises Risque de tauxRenault SA porte l’essentiel de l’endettement du Groupe Sa politique de gestion du risque de taux s’appuie sur deux principes  le financement des investissements long terme à taux fixe et la constitution de réserves de liquidité à taux variable Par ailleurs les financements en yens mis en place dans le cadre des opérations de couverture des capitaux propres de Nissan sont réalisés à taux fixe Pour mettre en œuvre sa gestion du risque de taux et de change décrite ci dessus Renault SA a recours à des instruments dérivés avec Renault Finance filiale à 100 % du Groupe GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143334COMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE REN AULTB – JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERSLes montants inscrits au bilan et les valeurs de marché estimées des instruments financiers de Renault SA sont les suivants  AU 31 DÉCEMBRE(en millions d’euros) 2014 2013VALEUR AU BILAN JUSTE VALEUR VALEUR AU BILAN JUSTE VALEURACTIFSAutres immobilisations financières brutes (1)Valeurs mobilières de placement brutes (1)110 155 146 221Prêts11 480 11 503 11 286 11 307Trésorerie38 38 41 41PASSIFSTitres participatifs 129 350 129 313Emprunts obligataires 6 259 6 583 6 082 6 359Autres dettes porteuses d’intérêts (2)3 787 3 882 3 700 3 604(1) Dont actions d’autocontrôle (2) Hors titres participatifs C – JUSTE VALEUR ESTIMÉE DES INSTRUMENTS HORS BILANAU 31 DÉCEMBRE(en millions d’euros)20142013ACTIF PASSIF ACTIF PASSIFContrats de change à terme 18 (6) 25 0Dont opérations avec Renault Finance 18 (6) 25 0Swaps de devises 11 (35) 0 (5)Dont opérations avec Renault Finance 11 (35) 0 (5)Swaps de taux63 (6) 76 (4)Dont opérations avec Renault Finance 63 (6) 76 (4)Hypothèses et méthodes retenuesLes justes valeurs estimées ont été déterminées en utilisant les informations disponibles sur les marchés et les méthodes d’évaluation appropriées selon les types d’instruments Quand l’instrument financier est coté sur un marché actif et liquide la valeur de marché est calculée sur la base du dernier cours coté Pour les instruments non cotés la valeur de marché est déterminée à partir de modèles de valorisation reconnus qui utilisent des paramètres de marché observables Si Renault SA ne dispose pas des outils de valorisation notamment pour les produits complexes les valorisations sont obtenues auprès d’établissements financiers de premier plan Les principales hypothèses et méthodes d’évaluation retenues sont les suivantes  Pactifs financiers  Pvaleurs mobilières  les justes valeurs des titres sont déterminées principalement par référence aux prix du marché Pprêts et créances rattachées à des participations  pour les prêts à moins de trois mois à l’origine les prêts à taux variable et pour les créances rattachées à des participations la valeur inscrite au bilan est considérée comme la juste valeur Les autres prêts à taux fixe ont été estimés en actualisant les flux futurs aux taux sans risque au 31  décembre 2014 et au 31  décembre 2013 pour des prêts de conditions et échéances similaires  Ppassifs  la juste valeur des dettes financières est déterminée par l’actualisation des flux futurs aux taux sans risque auquel s’ajoute le spread de crédit de l’emprunteur au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013 pour des emprunts de conditions et échéances similaires La juste valeur des titres participatifs est estimée sur la base de la valeur boursière à la clôture de l’exercice  Pinstruments de change hors bilan  la juste valeur des contrats à terme et des swaps de devises est déterminée en actualisant les flux financiers futurs en utilisant des courbes de marché (change et taux d’intérêt sans risque) respectivement au 31  décembre 2014 et au 31  décembre 2013 pour les durées résiduelles des contrats  Pinstruments de taux hors bilan  la juste valeur des swaps de taux représente ce que Renault SA recevrait (ou paierait) pour dénouer à la date de clôture les contrats en cours prenant en compte les taux d’intérêts courants de chaque contrat respectivement au 31  décembre 2014 et au 31 décembre 2013 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014334Renseignements sur le site www renault comCOMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE RENAULT4 4 2 18 ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUSLes « engagements hors bilan » se décomposent comme suit  (en millions d’euros)20142013MONTANT TOTAL DONT SOCIÉTÉS LIÉES MONTANT TOTAL DONT SOCIÉTÉS LIÉESENGAGEMENTS REÇUSLignes de crédit ouvertes non utilisées 3 185 3 435TOTAL3 185 3 435ENGAGEMENTS DONNÉSAvals cautions et garanties 727 712 786 712TOTAL727 712 786 712Dans le cadre de la gestion du ratio grands risques de RCI Banque Renault SA a mis en place en 2010 une convention de dépôt nantie de Renault SA auprès de RCI Banque pour un montant de 550 millions d’euros En 2011 Renault SA s’est portée caution solidaire en cas de défaillance de Renault Tanger Exploitation (débiteur) filiale à 100  % du Groupe et s’est engagée à payer à Renault Tanger Méditerranée (bénéficiaire) toutes les sommes dues au titre de la sous location correspondant à un an de loyers et charges (81 millions d’euros) et d’éventuelles pénalités dues en cas de retard de livraison de l’unité de production (81 millions d’euros) Les lignes de crédit reçues non utilisées ne sont pas assorties de clauses restrictives Les opérations de ventes à terme et de swaps réalisées par Renault SA sont décrites dans la note  17 A – Instruments de gestion du risque de taux et de change 4 4 2 19 CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENTLa capacité d’autofinancement est déterminée comme suit  (en millions d’euros)20142013Résultat net684 1 664Dotations aux amortissements charges à répartir10 9Dotations nettes aux provisions pour risques et charges49 (30)Dotations nettes aux provisions pour dépréciation(101) 9TOTAL642 1 6524 4 2 20 EFFECTIFSRenault SA ne compte aucun salarié 4 4 2 21 JETONS DE PRÉSENCE VERSÉS AUX MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATIONLes jetons de présence à verser aux administrateurs s’élèvent à 1 074 699 euros en 2014 (1 034 027 euros versés au titre de 2013) dont 48 000 euros pour les fonctions de Président (48 000 euros en 2013) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143354COMPTES4LES COMPTES SOCIAU X DE REN AULT4 4 2 22 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS A LA CLÔTUREAucun événement significatif n’est intervenu postérieurement à la clôture des comptes TABLEAUX DES FILIALES ET PARTICIPATIONS (en millions d’euros) SOCIÉTÉS CAPITALCAPITAUX PROPRES HORS CAPITAL SOCIAL ET RÉSULTAT DE L’EXERCICEQUOTE PART DU CAPITAL DÉTENU EN %VALEUR INVENTAIRE DES TITRES DÉTENUSPARTICIPATIONSRenault s a s 534 2 900 100 % 5 910Dacia (1)567 173 99 43 % 787Dongfeng Renault Automotive Company (2)625 (102) 50 00 % 280Nissan (3)9 711 22 304 43 40 % 6 622Sofasa (4)1 128 27 66 % 18TOTAL PARTICIPATIONS13 617(1) Le cours de conversion retenu pour Dacia est de 4 4828 lei roumain pour un euro (2) Le cours de conversion retenu pour DRAC est de 7 5358 Renminbi Yuan pour un euro (3) Le cours de conversion retenu pour Nissan est de 145 23 Yen pour un euro (4) Le cours de conversion retenu pour Sofasa est de 2 898 pesos colombien pour un euro SOCIÉTÉSPRÊTS ET AVANCES CONSENTIS PAR RENAULT SA ET NON REMBOURSÉSCHIFFRE D’AFFAIRES HT SUR 12 MOIS SE CLÔTURANT LE 31 12 14BÉNÉFICE NET OU PERTE DU DERNIER EXERCICEDIVIDENDES ENCAISSÉS PAR RENAULT SA EN 2014PARTICIPATIONSRenault s a s 1 640 34 578 (170)Dacia (5)4 238 83 72Dongfeng Renault Automotive Company (6)38Nissan (7)82 547 2 679 432Sofasa (8)799 22 7(5) Le cours de conversion moyen retenu pour Dacia est de 4 4443 lei roumain pour un euro (6) Le cours de conversion moyen retenu pour DRAC est de 7 89 Renminbi Yuan pour un euro (7) Le cours de conversion moyen retenu pour Nissan est de 140 38 Yen pour un euro (8) Le cours de conversion moyen retenu pour Sofasa est de 2 655 21 pesos colombien pour un euro MENTIONS RELATIVES AUX PRISES DE PARTICIPATIONCf note 6 RÉSULTATS FINANCIERS DES CINQ DERNIERS EXERCICES(en millions d’euros)2010 2011 2012 2013 2014 SITUATION FINANCIÈRE EN FIN D’EXERCICECapital 1 127 1 127 1 127 1 127 1 127 Nombre d'actions et de certificats d'investissement restants 295 722 284 295 722 284 295 722 284 295 722 284 295 722 284RÉSULTAT GLOBAL DES OPÉRATIONS EFFECTUÉES Résultat avant impôt amortissements et provisions (1) 143 (51) 288 1 429 498 Impôt sur les bénéfices 163 164 135 189 95Résultat après impôt amortissements et provisions 168 277 574 1 664 684 Résultat distribué 87 339 502 504RÉSULTAT PAR ACTION EN EUROS Résultat avant impôt amortissements et provisions (1)0 48 (0 17) 0 97 4 83 1 68Résultat après impôt amortissements et provisions 0 57 0 94 1 94 5 63 2 31Dividende net attribué à chaque action 0 30 1 16 1 72 1 72PERSONNEL(2)(1) Les provisions sont constituées par les dotations de l’ exercice déduction faite des reprises de provisions devenues sans objet et des provisions utilisées (2) Pas d’ effectif GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014336Renseignements sur le site www renault com+ 58 % POUR L’ACTION RENAULTDEPUIS 5 ANS Les éléments du Rapport fi nancier annuel sont identifi és dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFAGROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143375 1 RENSEIGNEMENTS À CARACTÈRE GÉNÉRAL 3385 1 1 Présentation générale 3385 1 2 Dispositions particulières des statuts 3395 2 RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE CAPITAL 3405 2 1 Capital et droits de vote 3405 2 2 Modification du capital 3405 2 3 Évolution du capital 3405 2 4 Capital autorisé non émis 3415 2 5 Capital potentiel 3415 2 6 Actionnariat de Renault 3435 3 MARCHÉ DES TITRES DE RENAULT 3455 3 1 Action Renault 3455 3 2 Titres participatifs Renault et Diac 3465 3 3 Dividendes 3465 4 POLITIQUE D’INFORMATION 3485 4 1 Actionnaires individuels 3485 4 2 Investisseurs institutionnels investisseurs socialement responsables 3485 4 3 Agenda 2015 des annonces financières 3485 4 4 Contacts 3485 4 5 Documents accessibles au public 3495RENAULT ET SES ACTIONNAIRES GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014338Renseignements sur le site www renault comRENAULT ET SES ACTIONNAIRES5RENSEIGNEMENTS À CARACTÈRE GÉN ÉRAL5 1 RENSEIGNEMENTS À CARACTÈRE GÉNÉRAL5 1 1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE 5 1 1 1 DÉNOMINATION SOCIALE ET SIÈGE SOCIAL Dénomination sociale  RenaultSiège social  13 15 quai Le Gallo 92100 Boulogne Billancourt – France5 1 1 2 FORME JURIDIQUE Société anonyme de droit français 5 1 1 3 DATE DE CONSTITUTION ET DURÉE DE LA SOCIÉTÉLa Société a été créée le 16 janvier 1945 Elle expirera le 31 décembre 2088 sauf cas de dissolution anticipée ou de prorogation 5 1 1 4 OBJET SOCIAL RÉSUMÉ Renault a notamment pour objet principal l’étude la construction le négoce la réparation l’entretien et la location de véhicules automobiles et en particulier industriels utilitaires ou de tourisme de tracteurs et de matériels agricoles et de travaux publics l’étude et la fabrication de toutes pièces ou équipements utilisés pour la construction ou la circulation de véhicules la prestation de tous services relatifs à ces activités et plus généralement toutes opérations industrielles commerciales financières mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement en totalité ou en partie à l’un quelconque des objets précités (article 3 des statuts) L’énonciation complète de l’objet social de la Société figure à l’article 3 des statuts disponible sur le site www renault com 5 1 1 5 NUMÉRO D’IMMATRICULATION AU REGISTRE DU COMMERCE ET DES SOCIÉTÉS441 639 465 RCS Nanterre (code APE 6420Z) Siret du siège  441 639 465 00018 5 1 1 6 CONSULTATION DES DOCUMENTS JURIDIQUESLes statuts de la Société ainsi que les procès verbaux d’Assemblées générales les Rapports des Commissaires aux comptes et tous documents tenus à disposition des actionnaires en application de la loi peuvent être consultés au siège social 5 1 1 7 EXERCICE SOCIAL L’exercice social commence le 1er  janvier et se clôt le 31  décembre de chaque année GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143395RENAULT ET SES ACTIONNAIRES5RENSEIG NEMENTS À CARACTÈRE GÉN ÉRAL5 1 2 DISPOSITIONS PARTICULIÈRES DES STATUTS5 1 2 1 RÉPARTITION STATUTAIRE DES BÉNÉFICESLa répartition des bénéfices est effectuée conformément à la législation en vigueur Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures et des sommes portées en réserve en application de la loi et augmenté du report bénéficiaire Sur ce bénéfice l’Assemblée générale peut sur proposition du Conseil d’administration prélever les sommes qu’elle juge à propos d’affecter à la dotation de tous fonds de réserves facultatives ordinaires ou extraordinaires ou de reporter à nouveau Le solde s’il en existe est réparti entre les actions proportionnellement à leur montant libéré et non amorti L’Assemblée générale a la faculté d’accorder à chaque actionnaire pour tout ou partie du dividende mis en distribution une option entre le paiement du dividende en numéraire ou en actions dans les conditions légales La demande de paiement du dividende en actions doit intervenir dans un délai fixé par l’Assemblée générale sans qu’il puisse être supérieur à trois mois à compter de la date de celle ci Ce délai peut être suspendu pour une durée ne pouvant excéder trois mois par décision du Conseil d’administration en cas d’augmentation du capital 5 1 2 2 ASSEMBLÉES GÉNÉRALES Les Assemblées générales sont convoquées dans les conditions légales et réglementaires Les Assemblées générales se composent de tous les actionnaires dont les titres ont été inscrits à leur nom au plus tard au deuxième jour ouvré avant la date de la réunion À compter du 1er  janvier 2015 il est justifié du droit de participer aux Assemblées générales par l’inscription en compte des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte en application de l’article  L   228 1 du Code de commerce au deuxième jour ouvré précédant l’Assemblée générale à zéro heure heure de Paris soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité en application de l’article  L 211 3 du Code de commerce S’agissant des titres au porteur l’inscription en compte des titres dans les comptes tenus par l’intermédiaire habilité est constatée par une attestation de participation délivrée par ce dernier 5 1 2 3 ACTIONS ET DROITS DE VOTELes actions donnent lieu à une inscription en compte dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi Les actions entièrement libérées sont nominatives ou au porteur au choix de leur titulaire Toutefois tant que ces titres ne sont pas entièrement libérés ils sont obligatoirement au nominatif Les actions confèrent le droit de vote dans la limite des restrictions imposées par la réglementation française 5 1 2 4 TITRES AU PORTEUR IDENTIFIABLELa Société est autorisée à faire usage des dispositions légales prévues en matière d’identification des détenteurs de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses propres Assemblées d’actionnaires 5 1 2 5 FRANCHISSEMENT DE SEUILSOutre l’obligation légale d’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital ou des droits de vote tout actionnaire ou société de gestion d’un Organisme de placement collectif de valeurs mobilières qui vient à détenir un nombre d’actions ou des droits de vote supérieurs à  2  % du capital ou un multiple de ce pourcentage inférieur ou égal à 5 % du capital ou des droits de vote est tenu dans un délai fixé par décret en Conseil d’État à compter de l’inscription en compte des titres qui lui permettent d’atteindre ou de franchir ce seuil de déclarer à la Société le nombre total d’actions qu’il possède par lettre recommandée avec accusé de réception Au delà de 5 % l’obligation de déclaration prévue à l’alinéa précédent porte sur des fractions de capital ou des droits de vote de 1 % Pour la détermination des seuils ci dessus il sera tenu compte également des actions détenues indirectement et des actions assimilées aux actions possédées telles que définies par les dispositions des articles  L   233 7 et L   233 9  du Code de commerce Le  déclarant devra certifier que la déclaration faite comprend bien tous les titres détenus ou possédés au sens de l’alinéa qui précède et indiquer la date ou les dates d’acquisition L’obligation de déclaration s’applique de la même façon en cas de franchissement à la baisse de chacun des seuils ci dessus 2 % ou 1 % selon le cas À défaut d’avoir été déclarées dans les conditions ci dessus les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée sont privées de droit de vote pour toute Assemblée d’actionnaires qui se tiendrait jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de régularisation de la déclaration dans la mesure où un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble 1 % au moins du capital en font la demande lors de l’Assemblée GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014340Renseignements sur le site www renault comRENAULT ET SES ACTIONNAIRES5RENSEIGNEMENTS CONCERNAN T L E CAPITAL5 2 RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE CAPITAL5 2 1 CAPITAL ET DROITS DE VOTEAu 31 décembre 2014 le capital social s’élève à 1 126 701 902 04 euros réparti en  295  722  284  actions de 3 81  euros de nominal chacune Les actions sont intégralement souscrites et entièrement libérées À cette date il n’existe aucun droit de vote double attaché à ces actions Le nombre de droits de vote théorique ressort à 295 722 284 En raison des titres autodétenus (2 555 983) et des titres détenus par Nissan Finance  Co   Ltd (44  358  343) tous privés de droit de vote le nombre de droits de vote exerçables s’élève à 248 807 958 à cette date 5 2 2 MODIFICATION DU CAPITALL’Assemblée générale extraordinaire peut dans les conditions fixées par la loi augmenter ou réduire le capital social et autoriser le Conseil d’administration avec faculté de délégation dans les conditions prévues par la loi à procéder à ces opérations 5 2 3 ÉVOLUTION DU CAPITALDATE OPÉRATIONS DE CAPITAL EFFECTUÉESMONTANT DU CAPITAL RÉSULTANTen euros en nombre*01 2001 Conversion du capital pour le passage à l’euro 913 632 540 27 239 798 56712 2001 Augmentation de capital réservée aux salariés  émission de 2 397 983 actions de 3 81 euros de nominal 922 768 855 50 242 196 55003 2002Augmentation de capital réservée à Nissan Finance Co  Ltd   émission au prix de 50 39 euros de 37 799 462 actions de 3 81 euros de nominal 1 066 784 805 72 279 996 01205 2002Augmentation de capital réservée à Nissan Finance Co  Ltd   émission au prix de 52 91 euros de 4 941 106 actions de 3 81 euros de nominal 1 085 610 419 58 284 937 11828 04 2010Augmentation de capital réservée à Nissan Finance Co  Ltd   émission au prix de 37 euros de 1 617 775 actions de 3 81 euros de nominal 1 091 774 142 33 286 554 89328 04 2010Augmentation de capital réservée à Daimler AG   émission au prix de 37 euros de 9 167 391 actions de 3 81 euros de nominal 1 126 701 902 04 295 722 284Nota  le capital social n’a pas connu de modification au cours des exercices 2000  2003  2004  2005  2006  2007  2008  2009  2011  2012 2013 et 2014 * Actions de 3 81 euros GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143415RENAULT ET SES ACTIONNAIRES5RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE CAPITAL5 2 4 CAPITAL AUTORISÉ NON ÉMIS5 2 4 1 DÉLÉGATIONS GLOBALESLe Conseil d’administration a été autorisé par l’Assemblée générale des actionnaires du 30 avril 2014 à procéder à diverses opérations financières emportant augmentation de capital de la Société avec ou sans droit préférentiel de souscription Ces autorisations n’ont pas encore été utilisées à ce jour Le détail de ces autorisations figure ci après 5 2 4 2 TABLEAU DES DÉLÉGATIONS EN MATIÈRE D’AUGMENTATION DE CAPITALLe tableau ci après récapitule les délégations données en cours de validité accordées par l’Assemblée générale des actionnaires de la Société au Conseil d’administration en matière d’augmentation de capital  DESCRIPTION DE LA DÉLÉGATION DONNÉE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION UTILISATION FAITE18e résolutionAG 2014Émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital avec droit préférentiel de souscription Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 350 millions d’euros (30 % du capital environ) Aucune19e résolutionAG 2014Émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 120 millions d’euros (10 % du capital environ) Aucune20e résolutionAG 2014Émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital par placement privé Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 60 millions d’euros (5 % du capital environ) Aucune21e résolutionAG 2014Émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital dans le cadre d’une OPE Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 120 millions d’euros (10 % du capital environ) Aucune22e résolutionAG 2014Augmentation de capital par émission d’actions par apport en nature Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 120 millions d’euros (10 % du capital environ) Aucune23e résolutionAG 2014Augmentation de capital par incorporation de réserves primes  etc Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 1 milliard d’euros Aucune24e résolutionAG 2014Augmentation de capital par émission d’actions réservées aux salariés Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2014 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 1 % du capital social de la Société AucuneIl est précisé que le montant nominal total des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées en vertu des dix huitième dix neuvième vingtième vingt et unième vingt deuxième vingt troisième et vingt quatrième résolutions soumises à l’Assemblée générale du 30 avril 2014 ne pourra excéder le plafond de 350 millions d’euros (trois cent cinquante millions d’euros) 5 2 5 CAPITAL POTENTIEL5 2 5 1 OPTIONSLa Société a décidé de ne plus mettre en œuvre de plan de stock options La dernière délégation y afférente a été adoptée par l’Assemblée générale mixte du  29  avril 2011 pour une durée de 38  mois Il n’est pas prévu de demander à l’Assemblée générale une nouvelle autorisation à ce titre S’agissant du détail des plans en cours et des options en circulation il convient de se référer au tableau 8 du chapitre 3 3 2 2 du présent Document de référence 5 2 5 2 ACTIONS GRATUITESL’Assemblée générale mixte du 30  avril 2013 a autorisé pour une durée de 38  mois le Conseil d’administration en vertu de l’article  L   225 197 1 du Code de commerce à procéder au profit des membres du personnel salarié de la Société ou de certaines catégories d’entre eux et des sociétés et groupements qui lui sont liés dans les conditions visées à l’article L  225 197 2 du Code de commerce à une attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre S’agissant du détail des plans attribués et des actions en circulation il convient de se référer au tableau  8 du chapitre  3 3 2 2 du présent Document de référence GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014342Renseignements sur le site www renault comRENAULT ET SES ACTIONNAIRES5RENSEIGNEMENTS CONCERNAN T L E CAPITAL5 2 5 3 RACHAT D’ACTIONS (1)1 OPÉRATIONS RÉALISÉES PAR RENAULT SUR SES PROPRES ACTIONS AU COURS DE L’EXERCICE 2014 ET AFFECTATION DES ACTIONS AUTODÉTENUESAu 31 décembre 2014 Renault SA détenait 2 555 983 actions de 3 81 euros de nominal avec une valeur nette comptable de 109 032 174 euros Conformément aux dispositions de l’article  L   225 209 du Code de commerce l’Assemblée générale mixte du 30  avril 2014 a autorisé dans sa seizième résolution la Société à opérer en Bourse sur ses propres actions en vue de lui permettre d’utiliser les possibilités d’intervention sur actions propres prévues par la loi et ce jusqu’au 30 octobre 2015 sauf autorisation par l’Assemblée générale du 30 avril 2015 d’un nouveau programme tel que décrit au paragraphe 2 ci après Dans le cadre de son programme de rachat d’actions approuvé par l’Assemblée générale du 30 avril 2013 Renault a procédé à l’acquisition de 364  253  actions propres en mars  2014 La Société n’a procédé à aucune nouvelle acquisition d’action propre dans le cadre de son programme de rachat d’actions approuvé par l’Assemblée générale du 30  avril 2014 Les actions détenues directement ou indirectement par Renault  SA au 31  décembre 2014 soit 2  555  983  actions sont affectées par répartition aux objectifs suivants  Pmise en œuvre de plans d’options d’achat de souscription d’actions ou d’attribution gratuite d’actions de performance afin d’éviter tout effet dilutif lié à l’exercice d’options ou l’attribution de telles actions En effet les actions acquises par les bénéficiaires de Long Term Incentives ne doivent pas avoir pour effet de modifier le capital social Ainsi il est prévu que (i) les actions acquises dans le cadre d’une attribution gratuite d’actions de performance sont issues du programme de rachat d’actions  (ii) les actions créées suite à l’exercice d’options de souscription sont immédiatement compensées par l’annulation d’un même nombre d’actions autodétenues précédemment acquises dans le cadre du programme de rachat d’actions L’objectif est de conserver le capital social de la société inchangé Le nombre d’actions affecté à cet objectif est  2 555 983 actions  Premettre ses actions lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit par conversion exercice remboursement ou échange ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de la Société dans le cadre de la réglementation boursière  0 action  Panimer le marché secondaire ou la liquidité de l’action Renault par un prestataire de services d’investissement au travers d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchés financiers  0 action  Pconservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe  0 action  Pannuler  0 action Pourcentage de capital autodétenu de manière directe et indirecte au 31 décembre 2014  0 86 % Nombre de titres annulés au cours des 24 derniers mois précédant le 31 décembre 2014  0 Nombre de titres détenus en portefeuille au 31  décembre 2014  2 555 983 actions Valeur nette comptable du portefeuille au 31  décembre 2014  109 032 174 euros Valeur du portefeuille au 31 décembre 2014*  154 713 651 euros * Sur la base d’un cours de Bourse de 60 53 euros au 31 décembre 2014 (1) Ce paragraphe comprend les informations devant figurer dans le descriptif du programme en application de l’article 241 2 du Règlement général de l’AMF et les informations requises en application des dispositions de l’article L  225 211 du Code de commerce OPÉRATIONS RÉALISÉES PAR RENAULT SUR SES PROPRES ACTIONS AU COURS DE L’EXERCICE 2014 DANS LE CADRE DES PROGRAMMES AUTORISÉS PAR LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES MIXTES DU 30 AVRIL 2013 ET DU 30 AVRIL 2014FLUX BRUTS CUMULÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014 POSITIONS OUVERTES AU 31 DÉCEMBRE 2014ACHAT VENTEPOSITIONS OUVERTES À L’ACHATPOSITIONS OUVERTES À LA VENTENombre de titres 364 253 néant néant néantPrix moyen de vente d’achat ou d’exercice 70 77 € néant néant néantMontant 25 779 969 65 € néant néant néant2 DESCRIPTIF DU PROGRAMME DE RACHAT SOUMIS POUR AUTORISATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 30 AVRIL 2015  En application du règlement général AMF (art  241 1  à  242 7) et de l’article  L   451 3 du Code monétaire et financier le présent descriptif de programme a pour but de décrire les objectifs et les modalités du nouveau programme de rachat par Renault SA (la « Société ») de ses propres actions qui sera soumis pour autorisation à l’Assemblée générale mixte des actionnaires du 30 avril 2015 Les objectifs de ce programme sont  Pd’utiliser tout ou partie des actions acquises pour mettre en œuvre tout plan d’options d’achat d’actions ou plan d’attribution gratuite d’actions ou toute autre forme d’attribution d’allocation ou de cession destinées aux salariés et dirigeants de la Société et de son Groupe et réaliser toute opération de couverture afférente à ces opérations dans les conditions fixées par la loi  Pde les annuler notamment pour compenser la dilution liée à l’exercice des options de souscription d’actions ou l’acquisition d’actions attribuées gratuitement sous réserve de l’adoption de la résolution par l’Assemblée générale mixte des actionnaires du 30 avril 2015  Pde remettre tout ou partie des actions acquises lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant droit par conversion exercice remboursement ou échange ou de toute autre manière à l’attribution d’actions de la Société dans le cadre de la réglementation boursière  GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143435RENAULT ET SES ACTIONNAIRES5RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE CAPITAL Pd’animer le marché secondaire ou la liquidité de l’action Renault par un prestataire de services d’investissement indépendant au travers d’un contrat de liquidité conforme à la Charte de déontologie reconnue par l’Autorité des marchés financiers (AMF)  Pd’utiliser tout ou partie des actions acquises pour conservation et remise ultérieure à l’échange ou en paiement dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe  et Pplus généralement de réaliser toute autre opération admise ou qui viendrait à être autorisée par la loi ou la réglementation en vigueur ou par l’Autorité des marchés financiers L’acquisition la cession le transfert ou l’échange de ces actions pourront être opérés par tous moyens sous réserve du respect de la réglementation en vigueur y compris de gré à gré et par bloc d’actions par l’utilisation d’instruments financiers dérivés et la mise en place de stratégies optionnelles dans le respect de la réglementation applicable et aux époques que le Conseil d’administration appréciera Le prix maximum d’achat est fixé à cent vingt (120) euros par action hors frais d’acquisition et le nombre d’actions pouvant être acquises est de 10 % au plus du capital social soit théoriquement  29  572  228  actions étant rappelé A) que cette limite s’applique à un montant du capital de la Société qui sera le cas échéant ajusté pour prendre en compte des opérations affectant le capital social postérieurement à la présente Assemblée générale et que B) lorsque les actions sont rachetées pour favoriser la liquidité dans les conditions définies par le règlement général de l’AMF le nombre d’actions pris en compte pour le calcul de la limite de 10  % du capital prévue au premier alinéa correspond au nombre d’actions achetées déduction faite du nombre d’actions revendues pendant la durée de l’autorisation Cette limite de 10 % du capital social correspondait au 31 décembre 2014 à 29 572 228 actions Le montant total que la Société pourra consacrer au rachat de ses propres actions ne pourra pas dépasser 3 548 7 millions d’euros Les opérations pourront intervenir à tout moment sauf en période d’offre publique visant la Société pendant la durée de validité du programme de rachat d’actions Le nombre d’actions acquises par la Société en vue de leur conservation ou échange dans le cadre d’une opération de fusion de scission ou d’apport ne pourra excéder 5 % du capital En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves attribution de titres gratuits augmentation du nominal de l’action ainsi qu’en cas soit d’une division soit d’un regroupement des titres ou de toute autre opération portant sur les capitaux propres les prix indiqués ci dessus seront ajustés par un coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre de titres composant le capital avant l’opération et ce nombre après l’opération À compter de son autorisation par l’Assemblée générale du 30  avril 2015 le présent programme sera valable pour une durée qui prendra fin lors de la prochaine Assemblée générale annuelle d’approbation des comptes 2015 sans excéder une durée maximum de 18 mois soit jusqu’au 30 octobre 2016 5 2 6 ACTIONNARIAT DE RENAULT 5 2 6 1 LES ACTIONNAIRES DE RENAULT AU 31 DÉCEMBRE 2014RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE SUR LES TROIS DERNIERS EXERCICES31 12 201431 12 2013 31 12 2012NOMBRE DE TITRES DÉTENUS % DU CAPITAL% DES DROITS DE VOTENOMBRE DE TITRES DÉTENUS % DU CAPITAL% DES DROITS DE VOTENOMBRE DE TITRES DÉTENUS % DU CAPITAL% DES DROITS DE VOTEÉtat français 44 387 915 15 01 % 17 84 % (1)44 387 915 15 01 % 17 93 % (1)44 387 915 15 01 % 17 95 %Nissan Finance Co Ltd 44 358 343 15 00 % 44 358 343 15 00 % 44 358 343 15 00 % Daimler AG 9 167 391 3 10 % 3 68 % (2)9 167 391 3 10 % 3 70 % (1)9 167 391 3 10 % 3 71 %Salariés (2)7 384 900 2 5 % 2 97 % 7 720 720 2 61 % 3 12 % 8 770 185 2 97 % 3 55 %Autodétention 2 555 983 0 86 % 3 784 305 1 28 % 4 059 255 1 37 % Public 187 867 752 63 53 % 75 51 % 186 303 610 63 00 % 75 25 % 184 979 195 62 55 % 74 79 %TOTAL 295 722 284 100 00 % 100 00 % 295 722 284 100 00 % 100 00 % 295 722 284 100 00 % 100 00 %(1) Le nombre de titres et de droits de vote détenus par l’État français et Daimler AG demeure inchangé par rapport au Document de référence 2013 La variation de leur pourcentage de droits de vote résulte uniquement de la variation du nombre total de droits de vote exerçables (cf chapitre 5 2 1 du présent Document de référence) (2) La part des titres détenus par les salariés et anciens salariés pris en compte dans cette catégorie correspond aux actions détenues dans des FCPE À la connaissance de la Société il n’existe aucun actionnaire détenant directement ou indirectement seul ou de concert plus de 5 % du capital ou des droits de vote autres que ceux mentionnés dans le tableau ci dessus GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014344Renseignements sur le site www renault comRENAULT ET SES ACTIONNAIRES5RENSEIGNEMENTS CONCERNAN T L E CAPITALLe capital social s’élève à 1 126 701 902 04  euros divisé en 295 722 284 actions Il se répartit ainsi  Pla part détenue par l’État français reste inchangée à 15 01 %  Ple groupe Nissan via sa filiale détenue à 100 % Nissan Finance Co  Ltd en détient 15  % (sans changement par rapport au 31  décembre 2013) Nissan Finance Co  Ltd ne peut exercer les droits de vote attachés à ces actions en raison de la participation que Renault détient dans Nissan  Ple groupe Daimler détient 3 10 % (9 167 391 actions)  Ples salariés et anciens salariés de Renault détiennent 2 5 % du capital en actions faisant l’objet d’une gestion collective  Pla part des actions autodétenues est de 0 86 % Ces actions ne donnent pas lieu à droit de vote  Pcompte tenu de ces différents mouvements la part détenue par le public (flottant) représente 63 53  % du capital (contre 63  % au 31  décembre 2013) Une enquête sur la composition de l’actionnariat au porteur de Renault a été réalisée au 31  décembre 2014 Elle a permis d’estimer de manière approchée par grandes catégories d’actionnaires la décomposition des actions détenues par le public À cette date les actionnaires institutionnels possédaient 54 3   % du capital soit 10 17   % d’institutionnels français et 44 13  % d’étrangers Les 10 premiers actionnaires institutionnels français et étrangers détenaient environ 18 41  % du capital Enfin le solde du capital de 9 23  % est constitué principalement d’actionnaires individuels 5 2 6 2 ACCORDS D’ACTIONNAIRES PORTANT SUR LES TITRES COMPOSANT LE  CAPITAL SOCIAL DE LA SOCIÉTÉRESTRICTIONS AU TRANSFERT D’ACTIONS ET À L’EXERCICE DES DROITS DE VOTE Dans le cadre de l’accord de coopération stratégique à long terme (« Master Cooperation Agreement ») signé le 7  avril 2010 entre Renault  SA Nissan Motor Co  Ltd Renault Nissan b v et Daimler AG les Parties ont souscrit des engagements entrant dans le champ d’application de l’article L  225 100 3 du Code de commerce  Pengagement de conservation  pendant une durée de cinq ans à compter de la date de signature du Master Cooperation Agreement Daimler s’est engagée à ne pas transférer la participation qu’elle détient dans Renault sans l’accord préalable des autres parties Cet engagement de conservation ne trouvera cependant pas à s’appliquer notamment dans les cas suivants sous réserve toutefois que le transfert porte sur toutes les actions Renault et que le bénéficiaire ne soit pas un concurrent de Renault  (i) le transfert à une filiale (ii) en cas d’offre publique sur les actions Renault recommandée par le Conseil d’administration de Renault (iii) en cas de changement de contrôle de Renault Cet engagement de conservation prendra fin par anticipation en cas de résiliation du Master Cooperation Agreement avant l’expiration de la période de cinq ans  Pdroit de première offre  dans l’hypothèse où Daimler souhaiterait transférer ses actions Renault (soit à l’expiration de l’engagement de conservation soit pendant la durée de l’engagement de conservation en cas de transfert autorisé) Renault bénéficiera d’un droit de première offre lui permettant d’acquérir lesdites actions En l’absence d’exercice par Renault de son droit de première offre Daimler pourra céder ses actions soit à des tiers qui ne sont pas concurrents de Renault soit dans le cadre d’un placement sur le marché  Pengagement en cas d’offre publique hostile  après l’expiration de l’engagement de conservation Daimler ne pourra pas apporter ses actions à une offre publique sur Renault qui ne ferait pas l’objet d’une recommandation favorable du Conseil d’administration de Renault Cet engagement prendra fin en cas de résiliation du Master Cooperation Agreement ACTION DE CONCERT ENTRE LES PARTIESRenault et Daimler ont déclaré ne pas agir de concert directement ou indirectement au sens de l’article  L   233 10 du Code de commerce À la connaissance de la Société et à la date du présent Document de référence il n’existe aucun pacte d’actionnaires en vigueur régissant les relations des actionnaires de la Société ni aucune action de concert GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143455RENAULT ET SES ACTIONNAIRES5MARCHÉ DES TITRES DE REN AULT5 3 MARCHÉ DES TITRES DE RENAULT 5 3 1 ACTION RENAULT5 3 1 1 PLACE DE COTATION ET INDICES BOURSIERSL’action Renault est cotée à la Bourse de Paris (Euronext) depuis le 17  novembre 1994 date de l’ouverture du capital de la Société Le prix de l’action lors de l’offre publique de vente relative à cette opération était de 165  francs soit 25 15  euros Renault fait partie des valeurs qui composent l’indice CAC 40 depuis le 9 février 1995 Cotée sur Euronext – compartiment A code ISIN  FR0000131906 Mnémo  RNO l’action Renault est éligible au Service de règlement différé (SRD) ainsi qu’au PEA L’action Renault fait aussi partie des indices SBF Euronext et Euro Stoxx Auto De plus Renault est noté chaque année par des sociétés spécialisées sur ses performances extra financières en matière de gestion des risques performances sociales environnementales sociétales   etc et appartient à divers indices (cf chapitre 2 9 6)5 3 1 2 ÉVOLUTION DU COURS DE L’ACTION RENAULT LES CINQ DERNIÈRES ANNÉESRenault CAC 400501001502002502011 2012201420132010Base 100ÉVOLUTION DU COURS DE L’ACTION RENAULT ET DES MARCHÉS20142013 2012 2011 2010Plus haut de l’année (en euros)75 43 68 39 43 02 49 45 45 60Plus bas de l’année (en euros)51 95 39 67 26 60 22 34 26 765Dernier cours de l’année (en euros)60 53 58 45 40 685 26 80 43 50Évolution du titre sur l’année (en %)4 04 +44 09 +47 4 39 4 +13 87 %Évolution du CAC sur l’année (en %)1 08 +18 0 +15 2 17 0 3 3Évolution du DJES Auto sur l’année (en %)+5 70 +34 09 +35 25 26 88 +49 19Nombre d’actions échangées sur l’année 325 351 180 283 176 634 440 033 635 544 887 488 629 829 836Capitalisation boursière (en millions d’euros)17 900 17 285 12 031 7 925 12 864La moyenne des cotations des 30 derniers jours ouvrés de Bourse 2014 est de 61 60 euros (source  Reuters) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014346Renseignements sur le site www renault comRENAULT ET SES ACTIONNAIRES5MARCHÉ DES TITRES DE REN AULT5 3 2 TITRES PARTICIPATIFS RENAULT ET DIAC 5 3 2 1 TITRES PARTICIPATIFS RENAULTCARACTÉRISTIQUES DES TITRES PARTICIPATIFS RENAULTRenault a fait notamment appel public à l’épargne par le biais d’émissions de titres participatifs à hauteur de deux  millions de titres de 1  000  francs (soit 152 45 euros de nominal) en deux émissions assimilables d’un million de titres chacune en octobre 1983 et octobre 1984 Les titres participatifs Renault sont cotés à la Bourse de Paris code ISIN FR0000140014 La notice d’émission de ces titres est disponible sur le site Internet de Renault rubrique Finance ou à la demande à la Direction des relations financières (numéro vert 0800 650 650) Entre mars et avril 2004 Renault a procédé à une opération d’offre publique de rachat de ses titres participatifs au cours unitaire de 450 euros À l’issue de cette opération 1  202  341  titres ont été rachetés soit 60 12  % des titres qui ont tous été annulés Le nombre de titres en circulation à l’issue de l’opération était donc de 797 659 nombre inchangé au 31 décembre 2014 RÉMUNÉRATIONLa rémunération brute des titres participatifs payée le  24  octobre 2014 au titre de l’exercice  2013 s’est élevée à  21 26  euros dont 10 29  euros de partie fixe et 10 97 euros de partie variable La rémunération au titre de l’exercice  2014 qui sera mise en paiement le  24  octobre 2015 s’élève à  21 29  euros dont 10 29 euros de partie fixe et 11 003  euros de partie variable (sur la base d’un chiffre d’affaires consolidé de 41 055  millions d’euros pour l’année 2014 et de 40 932 millions d’euros pour l’année 2013) ÉVOLUTION DU COURS DES TP RENAULT ET NOMBRE DE TITRES ÉCHANGÉS SUR LES TROIS DERNIÈRES ANNÉES20142013 2012Plus haut de l’année (en euros)444 95 420 347 95Plus bas de l’année (en euros)400 306 55 291 05Dernier cours de l’année (en euros)438 9 392 312 05Nombre de titres échangés sur l’année119 268 149 827 116 918Source Reuters 5 3 2 2 TITRES PARTICIPATIFS DIACDiac (filiale de crédit de RCI Banque) a émis en 1985 500  000 titres participatifs d’un montant nominal de 1 000 francs (soit 152 45 euros) Les titres participatifs Diac sont cotés à la Bourse de Paris code ISIN FR0000047821 Au 31  décembre 2014 le nombre de titres participatifs émis restant en circulation s’élevait à 60  269 Au cours clôture de 175  euros le TP Diac représentait un montant total de 10  547  075  euros (et au prix du nominal unitaire d’émission de 152 45 euros un montant de 9 188 009 euros) Durant l’exercice 2014 le cours du titre a fluctué entre 161 euros au plus bas et 177 euros au plus haut 5 3 3 DIVIDENDES Lors de la première phase du plan Renault 2016 «  Drive the change  » Renault a pris l’engagement de reverser à ses actionnaires les montants des dividendes reçus des participations dans des entreprises cotées avec un décalage d’un an Cette politique visait à donner de la visibilité sur le dividende tout en permettant d’atteindre l’objectif de désendettement Ce dernier ayant été atteint Renault propose pour la deuxième phase du plan une politique de distribution indépendante des dividendes reçus des participations dans des entreprises cotées Cette nouvelle politique vise à offrir un rendement au moins comparable à celui de la moyenne des constructeurs automobiles européens La mise en paiement des dividendes sera effective au 15 mai (ou jour ouvré suivant) Le Conseil d’administration du 11  février 2015 a proposé le versement de 1 90  euro par action au titre de l’exercice 2014 proposition qui sera soumise au vote lors de l’Assemblée générale du 30  avril 2015 La date de mise en paiement sera le 15 mai 2015 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143475RENAULT ET SES ACTIONNAIRES5MARCHÉ DES TITRES DE REN AULT5 3 3 1 POLITIQUE DE DISTRIBUTION MENÉE AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICESLe paiement des dividendes est fait aux lieux et dates fixés par l’Assemblée générale des actionnaires et à défaut par le Conseil d’administration EXERCICENB DE TITRES COMPOSANT LE CAPITAL SOCIAL AU 31 DÉCEMBREDIVIDENDE PAR ACTION (en euros)DATE DE MISE EN PAIEMENT DES DIVIDENDES2010 295 722 284 0 30 16 mai 20112011 295 722 284 1 16 15 mai 20122012 295 722 284 1 72 15 mai 20132013 (1)295 722 284 1 72 15 mai 20142014 295 722 284 1 90 15 mai 2015(1) Selon proposition du Conseil d’administration et sous réserve de la décision de l’Assemblée générale mixte du 30 avril 2015 5 3 3 2 DÉLAIS DE PRESCRIPTION DES DIVIDENDESTout dividende qui n’est pas réclamé dans les cinq ans de son exigibilité est prescrit dans les conditions prévues par la loi Les dividendes dont le paiement n’a pas été demandé sont versés au Trésor GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014348Renseignements sur le site www renault comRENAULT ET SES ACTIONNAIRES5POLITIQUE D’INFO RMATION5 4 POLITIQUE D’INFORMATION Depuis son introduction en Bourse en novembre  1994 Renault s’attache à délivrer à ses actionnaires et investisseurs une information régulière transparente et claire 5 4 3 AGENDA 2015 DES ANNONCES FINANCIÈRES12 février (avant Bourse) Résultats annuels 201423 avril (après Bourse) Chiffre d’affaires du premier trimestre 201530 avril (après midi) Assemblée générale des actionnaires 201530 juillet (avant Bourse) Résultats du premier semestre 201529 octobre (après Bourse) Chiffre d’affaires 9 mois 20155 4 4 CONTACTS SERVICE DES RELATIONS AVEC LES ACTIONNAIRESE mail  communication actionnaires@renault comServeur vocal numéro vert  0 800 650 650Ligne téléphonique actionnaires  +33 (0) 1 76 84 59 99Fax  +33 (0) 1 76 89 13 30Ligne actionnaires salariés du groupe Renault  +33 (0) 1 76 84 33 38Site web  www renault com rubrique FinanceResponsable de l’information  Thierry HuonDirecteur des relations financières RenaultTéléphone  +33 (0) 1 76 84 53 09 – Fax  +33 (0) 1 76 89 13 30Les titres Renault peuvent faire l’objet d’une inscription au  nominatif auprès de BNP ParibasSecurities Service – Relations Actionnaires9  rue du Débarcadère93761 Pantin Cedex – FranceDepuis la France  0892 23 00 00Depuis l’étranger  +33 (0) 1 40 14 11 16Fax  +33 (0) 1 55 77 34 175 4 1 ACTIONNAIRES INDIVIDUELS(Cf chapitre 2 1 6)5 4 2 INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS INVESTISSEURS SOCIALEMENT RESPONSABLES(Cf chapitre 2 1 6) GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143495RENAULT ET SES ACTIONNAIRES5POLITIQUE D’INFO RMATION5 4 5 DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLICSont notamment disponibles sur le site Internet www renault com sous la rubrique Finance les documents suivants  Ples statuts de la Société  Ples communiqués financiers  Pl’information réglementée dont la diffusion effective et intégrale est effectuée par voie électronique (y compris sur le site de l’Autorité des marchés financiers) conformément à la Directive Transparence par l’intermédiaire d’un diffuseur professionnel figurant sur la liste publiée par l’AMF Cette information inclut les Documents de référence  2013   2012  2011   2010 et 2009 déposés auprès de l’AMF GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014350Renseignements sur le site www renault comVOTER PAR INTERNET POUR L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE AVEC VOTACCESS Les éléments du Rapport fi nancier annuel sont identifi és dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFAGROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014351PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS 352Résolutions à titre ordinaire 352Résolutions à titre extraordinaire 3566ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 2015 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014352Renseignements sur le site www renault comASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIO NSMesdames Messieurs Nous vous avons réunis en Assemblée générale à l’effet de vous soumettre dix huit résolutions  Ponze d’entre elles sont soumises à l’Assemblée générale statuant à titre ordinaire  Psept d’entre elles essentiellement visant à des modifications des statuts de votre Société à l’Assemblée générale statuant à titre extraordinaire Nous vous présentons dans le présent rapport les motifs de chacune des résolutions qui sont soumises à votre vote lors de l’Assemblée générale La marche des affaires et la situation financière de la Société au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014 sont décrites dans le Document de référence de la Société RÉSOLUTIONS À TITRE ORDINAIREApprobation des comptes annuels et consolidés et affectation du résultatLes deux premières résolutions traitent de l’approbation des comptes annuels et consolidés de l’exercice 2014 de Renault Les comptes présentés ont été établis conformément à la réglementation en vigueur en référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) pour les comptes consolidés et en conformité avec les dispositions légales et réglementaires françaises pour les comptes annuels Les comptes sociaux font ressortir un bénéfice de 684 037 835 64 euros Les comptes consolidés font ressortir un bénéfice de 1 997 665 018 49 euros La troisième résolution traite de l’affectation du résultat social de l’exercice 2014 et de la mise en paiement du dividende Le Conseil d’administration propose de distribuer à titre de dividende une somme de 561 872 339 60 euros soit un dividende de 1 90 euro par action Ce dividende serait détaché le 13  mai 2015 et mis en paiement à compter du 15 mai 2015 En conséquence de cette distribution le compte report à nouveau serait porté à 7 721 543 229 80 euros Conformément aux dispositions de l’article  243 bis du Code général des impôts il est rappelé dans le tableau figurant ci après le montant des dividendes des revenus distribués éligibles à l’abattement de 40 % prévu par le 2° du 3  de l’article  158 du Code général des impôts pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France et des revenus non éligibles à l’abattement au titre des trois exercices précédents EXERCICESDIVIDENDEMONTANT DES REVENUS DISTRIBUÉSÉLIGIBLES À L’ABATTEMENT DE 40 %MONTANT DES REVENUS DISTRIBUÉSNON ÉLIGIBLES À L’ABATTEMENT DE 40 %20111 16 € 0 16 € Aucun20121 72 € 1 72 € Aucun20131 72 € 1 72 € AucunPRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONSConventions réglementéesLa quatrième résolution concerne les conventions dites «  réglementées  » conclues et autorisées au cours d’exercices antérieurs et dont l’exécution a été poursuivie au cours du dernier exercice Ces conventions ont été examinées à nouveau par le Conseil d’administration lors de sa séance du 11  février 2015 conformément à l’article  L 225 40 1 du Code de commerce et sont mentionnées dans le Rapport spécial des Commissaires aux comptes Ce rapport spécial est reproduit à la section  4 du Document de référence 2014 de la Société Il est précisé qu’en application des dispositions légales en vigueur les conventions réglementées déjà approuvées par l’Assemblée générale au cours des exercices antérieurs et dont les effets perdurent ne sont pas soumises de nouveau au vote de l’Assemblée générale Statuant sur le rapport précité il est demandé à l’Assemblée générale de prendre acte des informations relatives auxdites conventions GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143536ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOL UTIO NSApprobation de l’accord de non concurrence conclu avec M  Carlos GhosnLa cinquième résolution propose à l’Assemblée générale après avoir pris connaissance du Rapport spécial complémentaire des Commissaires aux comptes le mentionnant d’approuver l’accord de non concurrence conclu avec M  Carlos Ghosn Cet accord entrant dans le champ d’application de l’article L 225 42 1 du Code de commerce est soumis à la procédure des conventions réglementées Lors de sa séance du 11 février 2015 le Conseil d’administration a autorisé cet accord afin de protéger les intérêts légitimes du Groupe L’accord conclu avec M   Ghosn s’inscrit dans une politique générale du Groupe visant à limiter les risques liés au départ des membres du top management Ainsi tous les membres du Comité exécutif ont également conclu un accord de non concurrence Le Conseil d’administration se prononcera lors du départ de M   Carlos Ghosn sur l’application ou non de l’accord de non concurrence et pourra y renoncer unilatéralement Si le Conseil d’administration décide de le mettre en œuvre M  Ghosn percevra une contrepartie financière brute correspondant à deux ans de rémunération brute totale (fixe et variable) Cette contrepartie sera calculée par rapport à la rémunération versée et non par rapport à la rémunération théorique Il est précisé que le présent accord est conforme aux recommandations du Code Afep Medef révisé en juin 2013 (recommandation 23 2 5) Le détail de cet accord figure dans le Rapport spécial des Commissaires aux comptes (reproduit à la section  4 du Document de référence 2014 et section 5 de l’avis de convocation) Rapport des Commissaires aux comptes sur les titres participatifsLa sixième résolution propose à l’Assemblée générale de prendre acte du rapport des Commissaires aux comptes sur les éléments servant à la détermination de la rémunération des titres participatifs et notamment de sa partie variable liée à l’évolution en 2014 du chiffre d’affaires consolidé de Renault à structure et méthodes identiques Renouvellement du mandat de M  Philippe LagayetteLa septième résolution propose à l’Assemblée générale d’approuver le renouvellement du mandat de M  Philippe Lagayette pour une nouvelle durée de quatre années Ce mandat prendrait fin à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2018 M  Philippe Lagayette est né le 16 juin 1943 et est de nationalité française Une notice biographique (incluant le détail des mandats et fonctions exercées) concernant M  Philippe Lagayette est contenue dans l’avis de convocation à l’Assemblée générale et dans la section 3 du Document de référence 2014 de la Société (page 211) Il est rappelé que M  Philippe Lagayette répond aux critères d’administrateur indépendant tels que figurant dans la recommandation 9 du Code Afep Medef révisé en juin 2013 Nomination d’un nouvel administrateur – Mme Cherie BlairM  Charles de Croisset a informé le Conseil d’administration de la démission de son mandat d’administrateur à effet au 30 avril 2015 En conséquence le Conseil d’administration a décidé de proposer aux actionnaires la nomination d’un nouvel administrateur La huitième résolution propose à l’Assemblée générale de nommer Mme  Cherie Blair en qualité d’administrateur en vue de contribuer à la féminisation progressive du Conseil d’administration Mme Cherie Blair serait nommée pour une durée de quatre années soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2018 Mme Cherie Blair est née le 23 septembre 1954 et est de nationalité anglaise Une notice biographique (incluant le détail des mandats et fonctions exercées) concernant Mme  Cherie Blair est contenue dans l’avis de convocation à l’Assemblée générale et dans la section 3 du Document de référence 2014 de la Société (page 216) Il est rappelé que Mme  Cherie Blair répond aux critères d’administrateur indépendant tels que figurant dans la recommandation 9 du Code Afep Medef révisé en juin 2013 Avis sur les éléments de rémunération dus ou attribués au titre de l’exercice 2014 à M  Carlos GhosnAux termes de la neuvième résolution conformément à la recommandation 24 3 du Code Afep Medef de Gouvernement d’entreprise auquel la Société se réfère en application de l’article  L 225 37 du Code de commerce les éléments suivants de la rémunération de M  Carlos Ghosn dus ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 sont soumis à l’avis consultatif des actionnaires Les éléments de rémunération concernés portent sur  (i) la part fixe (ii) la part variable annuelle y compris la part variable différée et le cas échéant la partie variable pluriannuelle avec les objectifs contribuant à la détermination de cette part variable (iii) les rémunérations exceptionnelles (iv) les options d’actions les actions de performance et tout autre élément de rémunération de long terme (v) les indemnités liées à la prise ou à la cessation des fonctions (vi) le régime de retraite supplémentaire (vii) les avantages de toute nature et (viii) l’indemnité de non concurrence GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014354Renseignements sur le site www renault comASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIO NSÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION DUE OU ATTRIBUÉE À M  CARLOS GHOSN PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL AU TITRE DE L’EXERCICE 2014ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION DUE OU ATTRIBUÉE AU TITRE DE L’EXERCICE 2014MONTANTS OU VALORISATION COMPTABLE SOUMIS AU VOTE COMMENTAIRESRémunération fixe 1 230 000 €(montant versé)Ce montant est inchangé par rapport à la rémunération fixe octroyée au titre de l’exercice 2013 Ce montant est inchangé depuis 2011 Le montant de la part fixe a été arrêté par le Conseil d’administration du 13 décembre 2013 sur proposition du Comité des rémunérations Rémunération variable annuelle1 814 250 €(147 5 % de la part fixe) dont  453 563 € versés en numéraire et1 360 687 € payés en actions de façon différée tel que décrit dans la section « Rémunération variable différée » ci dessousLes critères de performance fixés par le Conseil d’administration du 13 décembre 2013 au titre de l’exercice 2014 sont les suivants  Ple taux de retour sur capitaux propres (10 % maximum)  Pla marge opérationnelle (40 % maximum)  Ple free cash flow (40 % maximum)  Pun critère qualitatif lié à la qualité managériale qui se fonde sur les thèmes suivants (60 % maximum)  –le suivi de l’accord de compétitivité en France  affectations des projets véhicules et mécaniques (Renault et partenaires) appréciation des volumes de production affectés à l’horizon 2016 –la qualité de la responsabilité environnementale  positionnement en Europe sur le véhicule électrique émission CO2 des véhicules en Europe –l’élaboration d’une stratégie R&D pluriannuelle  niveau d’investissement en R&D et suivi du Capex poursuite de la politique de standardisation (approche CMF – Common big Modules Families) et poursuite de la politique de déploiement des modules couverture des produits par Régions –la RSE  vérifi cation des données extra fi nancières visibilité impact social en matière de diversité et de santé sécurité –les partenariats  évolution du nombre de projets avec les partenaires développement de synergies et réduction des coûts grâce aux partenariats –les synergies de l’Alliance  augmentation du montant des synergies évolution des principales synergies Chacun des six thèmes ci dessus pèse pour 10 % dans l’atteinte du critère qualitatif Le Conseil d’administration s’est assuré que les critères retenus pour la part variable du dirigeant mandataire social assuraient l’alignement de ses intérêts avec l’intérêt social de l’entreprise et l’intérêt des actionnaires Pour des raisons de confidentialité Renault ne communique pas d’objectif chiffré pour chacun des critères listés ci dessus Renault communique en revanche le degré d’atteinte des critères a posteriori Le Conseil d’administration du 11 février 2015 sur proposition du Comité des rémunérations a estimé que le degré d’atteinte des critères financiers s’établissait à 90 % et le degré d’atteinte du critère qualitatif à 57 5 % En conséquence la Rémunération Variable au titre de l’exercice 2014 s’établit à 147 5 % de la part fixe soit 1 814 250 euros (contre 112 6 % de la part fixe soit 1 384 980 euros au titre de 2013) Le Conseil d’administration du 11 février 2015 sur proposition du Comité des rémunérations a également validé les modalités de paiement de cette part variable dans les conditions suivantes identiques à 2013  P25 % payés en numéraire en 2015 soit 453 563 euros  Ple solde soit 1 360 687 euros payé en actions de façon différée dans les conditions décrites ci dessous (la « Rémunération Variable Différée ») Rémunération variable différée1 360 687 €(valorisation comptable)L’acquisition définitive des actions reçues au titre de la Rémunération Variable Différée au titre de l’exercice 2014 ne pourra intervenir qu’à compter de 2019 sous réserve des conditions suivantes  i une condition de présence au sein de Renault en 2019  ii des conditions de performance basées sur les critères financiers de la Rémunération Variable du Président Directeur général et appréciées sur les exercices 2015 2016 et 2017 Le nombre d’actions acquises par M  Carlos Ghosn sera donc déterminé en fonction du montant de la Rémunération Variable Différée du risque de non paiement de cette rémunération Variable Différée et des performances du Groupe sur la période 2015 2017 Rémunération variable pluriannuelleNAAbsence de rémunération variable pluriannuelle Rémunération exceptionnelleNAAbsence de rémunération exceptionnelle Élément de rémunération de long termeStock optionsAbsence d’attribution Actions de performanceDans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée générale du 30 avril 2013 (15e résolution) le Conseil d’administration du 12 février 2014 sur proposition du Comité des rémunérations a décidé l’attribution au Président Directeur général de  100 000 actions de performance sous réserve d’atteinte des critères de performance suivants appréciés sur la période 2014 2015 2016  Ple free cash flo w pour un tiers des actions  Pla variation de la marge opérationnelle automobile en point de pourcentage par rapport à un panel de constructeurs automobiles avec les mêmes drivers géographiques et sectoriels (PSA auto Fiat auto EMEA VW Brand et Skoda Brand) pour un tiers des actions  Pun critère externe basé sur le total sharebolder return (TSR) en ligne avec les pratiques du CAC 40 pour un tiers des actions Les objectifs chiffrés correspondant à ces critères ne sont pas communiqués pour des raisons de confidentialité L’autorisation donnée par l’Assemblée générale du 30 avril 2013 encadre toutes les attributions d’actions de performance comme suit  Ple nombre total d’actions de performance attribuées ne peut excéder 1 5 % du capital social sur trois ans soit en moyenne 0 5 % du capital social par an  Ple nombre d’actions de performance attribuées au Président Directeur général ne peut excéder 15 % du total des actions attribuées L’attribution susmentionnée n’entraînera aucune dilution pour les actionnaires les actions éventuellement livrées étant des actions autodétenues par la Société Le Président Directeur général est soumis à une obligation de conser vation de 25 % des actions de performance définitivement acquises à l’issue de la période d’acquisition jusqu’au terme de son mandat Le Président Directeur général a pris l’engagement formel de ne pas recourir à des opérations de couverture de risque sur les actions de performance et ce jusqu’à la fin de la période de conservation Autre élément = NAAbsence d’attribution GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143556ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOL UTIO NSÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION DUE OU ATTRIBUÉE AU TITRE DE L’EXERCICE 2014MONTANTS OU VALORISATION COMPTABLE SOUMIS AU VOTE COMMENTAIRESJetons de présence 48 000 €(montant versé)Ce montant brut est versé au titre de son mandat d’administrateur de Renault Les modalités de calcul applicables aux jetons versés au titre du Conseil d’administration sont les suivantes  Pune part fixe de 18 000 euros par an liée à l’appartenance au Conseil  Pune part variable de 6 000 euros par séance liée à la présence effective des membres aux réunions du Conseil Les parts fixes et variables sont plafonnées à un montant global de 48 000 euros par administrateur et par an M  Ghosn ne perçoit pas de jetons de présence au titre de sa participation à un éventuel Comité du Conseil M  Carlos Ghosn perçoit des jetons de présence au titre de son mandat d’administrateur d’AVTOVAZ En 2014 à l’instar des autres administrateurs M  Carlos Ghosn n’a pas reçu de jetons de présence au titre de 2013 Valorisation des avantages de toute nature6 259 €(valorisation comptable)Ce montant d’avantage en nature correspond à la mise à disposition d’un véhicule Indemnité de départ NAIl n’existe pas de clause d’indemnité de départ au profit du Président Directeur général Indemnité de non concurrenceNAIl n’existe pas de clause de non concurrence au profit du Président Directeur général Régime de retraite supplémentaireAucun montant n’est dû au titre de l’exercice closM  Carlos Ghosn bénéficie du régime collectif de retraite supplémentaire mis en place au profit des membres du Comité exécutif Groupe Ce régime est ouvert à de nouveaux bénéficiaires Ce régime a été approuvé par le Conseil d’administration lors de ses séances du 28 octobre 2004 et du 31 octobre 2006 et approuvé par l’Assemblée générale du 30 avril 2010 (10e résolution) Ce régime a été confirmé par le Conseil d’administration du 12 février 2014 et approuvé par l’Assemblée générale du 30 avril 2014 (7e résolution) Le régime de retraite supplémentaire comprend  Pun régime à cotisations définies de 8 % de la rémunération annuelle comprise entre huit et seize fois le plafond annuel de la Sécurité sociale pris en charge à 5 % par l’entreprise et à 3 % par le bénéficiaire  Pun régime à prestations définies de type additif  Le bénéfice de ce régime est conditionné à une ancienneté de 5 ans minimum et une ancienneté CEG d’au moins 2 ans Le montant annuel est égal à 10 % de la rémunération de référence augmentée de 1 40 % par année d’ancienneté CEG au delà de 5 ans et 0 40 % par année d’ancienneté hors CEG dès que l’ancienneté Renault est supérieure à 5 ans Ce montant est plafonné à 30 % de la rémunération de référence La rémunération de référence utilisée pour le calcul des montants de retraite prévus par le régime à prestations définies est égale à la moyenne des trois rémunérations les plus élevées au cours des dix dernières années précédant le départ en retraite La rémunération d’activité de référence est plafonnée à 65 fois le plafond annuel de la Sécurité Sociale En tout état de cause le montant de la retraite totale du Président Directeur général ne pourra pas être supérieur à 45 % de sa rémunération de référence En outre le bénéfice du régime de retraite supplémentaire est soumis à la condition que M  Carlos Ghosn soit mandataire social lorsqu’il fera valoir ses droits à la retraite Il est précisé qu’en cas d’avis négatif le Conseil d’administration se réunira dans les meilleurs délais afin de délibérer sur les suites à donner aux attentes des actionnaires et publiera sur le site Internet de la Société le résultat de cette délibération Autorisation donnée au Conseil d’administration d’acheter des actions de la SociétéAu cours de l’année 2014 la Société a acquis 364  253  actions dans le cadre de l’autorisation accordée par l’Assemblée générale du 30 avril 2013 et elle n’a acquis aucune action dans le cadre de l’autorisation accordée par l’Assemblée générale du 30 avril 2014 Elle a affecté 1 293 852 actions autodétenues dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’attribution d’actions de performance au bénéfice des salariés ou du Président Directeur général conformément à l’autorisation donnée au Conseil d’administration par l’Assemblée générale du 30 avril 2014 Au 31  décembre 2014 figuraient en portefeuille de la Société 2 555 983 actions représentant 0 86 % du capital Les actions détenues en propre n’ont ni droit au dividende ni droit de vote Il est proposé à l’Assemblée générale dans la dixième résolution de renouveler l’autorisation donnée au Conseil d’administration d’opérer sur les actions de la Société pour une durée maximale de dix huit mois cette autorisation se substituant à celle donnée lors de la précédente Assemblée Cette autorisation permettrait de mettre en œuvre un programme de rachat d’actions dans la limite de 10 % du capital correspondant au 31 décembre 2014 à 29 572 228 actions dans les conditions suivantes  Pprix d’achat maximal  cent vingt (120) euros par action (hors frais d’acquisition)  Pmontant global maximum  3  548 7 millions d’euros étant précisé qu’en cas d’opération sur le capital de la Société ce montant sera ajusté en conséquence  Préalisation à tout moment et par tout moyen dans les limites autorisées par les dispositions légales et réglementaires en vigueur pendant la durée de validité du programme de rachat d’actions étant précisé qu’à compter du dépôt par un tiers d’un projet d’offre publique visant les titres de la Société et ce jusqu’à la fin de la période d’offre le Conseil d’administration ne pourra mettre en œuvre la présente autorisation ni la Société poursuivre l’exécution d’un programme d’achat d’actions sauf autorisation préalable accordée par l’Assemblée générale Les objectifs du programme de rachat d’actions soumis à l’autorisation sont détaillés dans la résolution soumise au vote de l’Assemblée générale Un bilan des opérations effectuées conformément à l’autorisation accordée sera présenté à l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2014 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014356Renseignements sur le site www renault comASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIO NSRÉSOLUTIONS À TITRE EXTRAORDINAIREFigure ci dessous un tableau permettant de comparer les alinéas 3 et 4 l’article 9 des statuts actuels et le nouveau texte soumis à l’approbation de l’Assemblée générale TEXTE ACTUEL DE L’ARTICLE 9 TROISIÈME ET QUATRIÈME ALINÉAS DES STATUTS DE LA SOCIÉTÉNOUVEAU TEXTE (AVEC MARQUES DE RÉVISION PAR RAPPORT AU TEXTE ACTUEL)« […]L’Assemblée générale des actionnaires qui décide l’augmentation de capital peut supprimer le droit préférentiel de souscription Elle statue à cet effet à peine de nullité de la délibération sur le Rapport du Conseil d’administration et sur celui des Commissaires aux comptes établis conformément aux dispositions légales et réglementaires Outre le droit de vote c haque action donne droit dans la propriété de l’actif social et dans le boni de liquidation à une part égale à la quotité du capital qu’elle représente […]  »« […]L’Assemblée générale des actionnaires qui décide l’augmentation de capital peut supprimer le droit préférentiel de souscription Elle statue à cet effet à peine de nullité de la délibération sur le Rapport du Conseil d’administration et sur celui des Commissaires aux comptes établis conformément aux dispositions légales et réglementaires Outre le droit de vote chaque En application de la faculté prévue à l’article  L 225 123 du Code de commerce chaque action intégralement libérée donne droit à un seul droit de vote quel que soit son mode d’inscription en compte et en cas d’inscription nominative quelle que soit la durée de cette inscription au nom d’un même détenteur Chaque action donne droit dans la propriété de l’actif social et dans le boni de liquidation à une part égale à la quotité du capital qu’elle représente […]  »Réduction du capital social par annulation d’actionsDans la onzième résolution il est proposé à l’Assemblée générale d’autoriser le Conseil à annuler par voie de réduction du capital social les actions acquises dans le cadre du programme de rachat de ses propres actions dont la dixième résolution a précisé les modalités L’annulation d’actions entraîne une modification du capital social et par conséquent des statuts qui ne peut être autorisée que par une décision de l’Assemblée générale extraordinaire Cette résolution a donc pour objet de déléguer ce pouvoir au Conseil d’administration Cette autorisation serait valable pour une durée de dix huit mois et se substituerait à celle accordée par l’Assemblée générale extraordinaire du 30 avril 2014 Nous vous informons par ailleurs que le Conseil d’administration n’a procédé à l’annulation d’aucune action de la Société au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014 Instauration statutaire du principe « une action une voix » conformément à la faculté prévue par l’article L  225 123 du Code de commerce et modification corrélative de l’article 9 des statuts de la SociétéL’article  L 225 123 alinéa  3 du Code de commerce tel que modifié par la loi n° 2014 384  du 29  mars 2014 visant à reconquérir l’économie réelle prévoit que s’agissant des sociétés dont les actions sont admises sur un marché réglementé un droit de vote double sera attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il sera justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au nom du même actionnaire Cette attribution potentielle d’un vote double de « droit » au bénéfice de détenteurs d’actions au nominatif pendant une durée de deux ans a pris effet au 1er avril 2014 Le même article prévoit que les statuts pourront prévoir une clause contraire postérieurement à la promulgation de cette loi Aux termes de la douzième résolution il est proposé à l’Assemblée générale de faire usage de la faculté prévue par l’article  L 225 123 du Code de commerce et d’inscrire dans les statuts de la Société le principe « une action une voix » en ajoutant un alinéa nouveau entre les troisième et quatrième alinéas de l’article  9 des statuts de la Société et en modifiant le quatrième alinéa de cet article devenant le cinquième GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143576ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOL UTIO NSTEXTE ACTUEL DE L’ARTICLE 11 1 A DES STATUTS DE LA SOCIÉTÉNOUVEAU TEXTE (AVEC MARQUES DE RÉVISION PAR RAPPORT AU TEXTE ACTUEL)« Article 11 – Conseil d’administration – Composition – Durée « Article 11 – Conseil d’administration – Composition – Durée11 1 La Société est administrée par un Conseil d’administration qui comprend  11 1 La Société est administrée par un Conseil d’administration qui comprend  Des administrateurs nommés par l’Assemblée générale des actionnaires Des administrateurs nommés par l’Assemblée générale des actionnaires Leur nombre est de 3 au moins et de 15 au plus Leur nombre est de 3 au moins et de 15 au plus Les administrateurs peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales Ces dernières doivent lors de leur nomination désigner un représentant permanent qui est soumis aux mêmes obligations et encourt les mêmes responsabilités que s’il était administrateur en son nom propre sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale qu’il représente Les administrateurs peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales Ces dernières doivent lors de leur nomination désigner un représentant permanent qui est soumis aux mêmes obligations et encourt les mêmes responsabilités que s’il était administrateur en son nom propre sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale qu’il représente Sous réserve des nécessités liées au renouvellement des membres du Conseil la durée des fonctions des administrateurs est de quatre (4) années Cette nouvelle durée ne s’applique qu’aux fonctions des administrateurs nommés à compter de l’année 2002 La durée des fonctions des administrateurs nommés antérieurement à l’année 2002 prendra fin à l’issue de la période de six ans pour laquelle ils ont été nommés Sous réserve des nécessités liées au renouvellement des membres du Conseil la durée des fonctions des administrateurs est de quatre (4) années Cette nouvelle durée ne s’applique qu’aux fonctions des administrateurs nommés à compter de l’année 2002 La durée des fonctions des administrateurs nommés antérieurement à l’année 2002 prendra fin à l’issue de la période de six ans pour laquelle ils ont été nommés Toutefois lorsqu’un administrateur est nommé en remplacement d’un autre administrateur en cours de mandat il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur Toutefois lorsqu’un administrateur est nommé en remplacement d’un autre administrateur en cours de mandat il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur Le mandat en cours de tout administrateur prendra fin de plein droit à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale annuelle des actionnaires qui suit la date à laquelle l’administrateur aura atteint l’âge de 80 ans Le mandat en cours de tout administrateur prendra fin de plein droit à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale annuelle des actionnaires qui suit la date à laquelle l’administrateur aura atteint l’âge de 80 ans Un administrateur doit être âgé de moins de soixante douze (72) ans étant précisé que si cette limite d’âge est atteinte en cours de mandat l’administrateur concerné continuera d’exercer son mandat en cours jusqu’à son terme sans être rééligible à l’expiration de ce mandat Par ailleurs le nombre des administrateurs ayant dépassé l’âge de soixante dix ans ne peut être supérieur au tiers des administrateursPar ailleurs le nombre des administrateurs ayant dépassé l’âge de soixante dix ans ne peut être supérieur au tiers des administrateurs Les fonctions d’un administrateur prennent fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice écoulé tenu dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit administrateur Les fonctions d’un administrateur prennent fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice écoulé tenu dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit administrateur En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs siège(s) d’administrateur et même si malgré ces événements le nombre des administrateurs reste au moins égal au minimum statutaire le Conseil d’administration a entre deux Assemblées générales la faculté de procéder à la nomination à titre provisoire d’un nouvel ou de nouveaux administrateur(s) en remplacement du ou des administrateur(s) décédé(s) ou démissionnaire(s)  »En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs siège(s) d’administrateur et même si malgré ces événements le nombre des administrateurs reste au moins égal au minimum statutaire le Conseil d’administration a entre deux Assemblées générales la faculté de procéder à la nomination à titre provisoire d’un nouvel ou de nouveaux administrateur(s) en remplacement du ou des administrateur(s) décédé(s) ou démissionnaire(s)  »Abaissement de la limite d’âge des administrateurs et de la durée des fonctions du Président du Conseil d’administration compte tenu de l’abaissement de la limite d’âge des administrateurs – Modifications corrélatives de l’article 11 1 et de l’article 12 des statuts de la SociétéActuellement aux termes de l’article 11 1 A des statuts de la Société l’âge limite pour tout administrateur est fixé à quatre vingts ans l’atteinte de cette limite entraînant l’expiration de plein droit du mandat en cours à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale annuelle qui suit la date anniversaire des quatre vingts ans Dans la treizième résolution il est proposé à l’Assemblée générale de modifier l’article  11 1  A des statuts de sorte à abaisser cet âge limite à soixante douze ans étant précisé que si cette limite d’âge est atteinte en cours de mandat l’administrateur concerné continuera d’exercer son mandat en cours jusqu’à son terme sans être rééligible à l’expiration de ce mandat Il est également proposé de supprimer des dispositions devenues obsolètes s’agissant de la durée des mandats d’administrateurs Il est rappelé qu’en application de l’article L 225 19 du Code de commerce et donc en toutes hypothèses le nombre administrateurs ayant dépassé l’âge de soixante dix ans ne peut être supérieur au tiers des administrateurs Ci dessous figure un tableau permettant de comparer le texte de l’article  11 1  A des statuts et celui dont la substitution est proposée (cette partie de l’article devenant 11 A compte tenu de la suppression du 11 2 – voir ci après) GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014358Renseignements sur le site www renault comASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIO NSDans la quatorzième résolution il est proposé de poser une limite d’âge pour les fonctions de Président du Conseil d’administration en cohérence avec le principe qui prévaut en matière de limite d’âge des administrateurs À cette fin il est nécessaire de modifier l’article 12 des statuts La substitution de texte suivante est soumise à l’approbation de l’Assemblée générale  TEXTE ACTUEL DE L’ARTICLE 12 DES STATUTS DE LA SOCIÉTÉNOUVEAU TEXTE (AVEC MARQUES DE RÉVISION PAR RAPPORT AU TEXTE ACTUEL)« Article 12 – Organisation du Conseil d’administrationLe Conseil d’administration désigne parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique Le Président est rééligible Le Conseil d’administration désigne parmi ses membres un Président qui doit être une personne physique Le Président est rééligible La durée des fonctions du Président du Conseil d’administration ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur En tout état de cause les fonctions du Président du Conseil d’administration prennent fin de plein droit à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice au cours duquel il a atteint l’âge de soixante dix ans La durée des fonctions du Président du Conseil d’administration ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur En tout état de cause les Les fonctions du Président du Conseil d’administration prennent fin de plein droit à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice au son mandat d’administrateur en cours duquel il a atteint l’âge de soixante dix ans La limite d’âge applicable au Président du Conseil d’administration est la même que celle applicable aux administrateurs Le Président du Conseil d’administration doit être âgé de moins de soixante douze (72) ans étant précisé que si cette limite d’âge est atteinte en cours de mandat le Président du Conseil d’administration continuera d’exercer son mandat en cours jusqu’à son terme sans être rééligible à l’expiration de ce mandat Les réunions du Conseil d’administration sont présidées par le Président En cas d’absence ou d’empêchement de celui ci la séance du Conseil est présidée par un administrateur désigné par le Président du Conseil d’administration pour ce faire où à défaut le Conseil d’administration désigne son Président de séance Les réunions du Conseil d’administration sont présidées par le Président En cas d’absence ou d’empêchement de celui ci la séance du Conseil est présidée par un administrateur désigné par le Président du Conseil d’administration pour ce faire où ou à défaut le Conseil d’administration désigne son Président de séance Le Conseil d’administration désigne un Secrétaire et éventuellement un Secrétaire Adjoint qui peuvent être choisis en dehors de ses membres Le Conseil d’administration désigne un Secrétaire et éventuellement un Secrétaire Adjoint qui peuvent être choisis en dehors de ses membres Sur proposition de son Président le Conseil d’administration peut décider la création de comités chargés de missions spécifiques  »Sur proposition de son Président le Conseil d’administration peut décider la création de comités chargés de missions spécifiques TEXTE ACTUEL DE L’ARTICLE 17 II TROISIÈME ALINÉA DES STATUTS DE LA SOCIÉTÉNOUVEAU TEXTE (AVEC MARQUES DE RÉVISION PAR RAPPORT AU TEXTE ACTUEL)Pour l’exercice de ses fonctions le Directeur général doit être âgé de moins de 65  ans Lorsqu’en cours de fonctions cette limite d’âge aura été atteinte le Directeur général sera réputé démissionnaire d’office et il sera procédé à la désignation d’un nouveau Directeur général Pour l’exercice de ses fonctions leLe Directeur général doit être âgé de moins de 65  ans Lorsqu’en cours de fonctions étant précisé que si cette limite d’âge aura étéest atteinte le Directeur général sera réputé démissionnaire d’office et en cours de fonctions le Directeur général continuera d’exercer ses fonctions (i) soit s’il n’est pas administrateur jusqu’à l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il sera procédé à la désignation d’un nouveau Directeur général aura atteint l’âge de 65 ans (ii) soit s’il est administrateur jusqu’au terme de son mandat d’administrateur AJOUT D’UN ALINÉA EN FIN D’ARTICLE 17 IIILes stipulations statutaires relatives à la limite d’âge du Directeur général sont également applicables aux Directeurs généraux déléguésLimite d’âge du Directeur général et modification corrélative de l’article 17 des statuts de la SociétéDans la quinzième résolution en vue d’harmoniser les principes proposés en matière de limite d’âge des administrateurs et ceux prévalant en matière de limite d’âge du Directeur général il est proposé tout en maintenant le plafond de soixante cinq ans de faire une distinction suivant que ce Directeur général est administrateur ou non S’il est également administrateur il est proposé que le Directeur général qui aurai t atteint l’âge de soixante cinq ans continue d’exercer ses fonctions jusqu’au terme de son mandat d’administrateur Pour celui qui n’est pas administrateur les fonctions prendraient fin à l’Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice au cours duquel il aurai t atteint l’âge de 65 ans À cette fin sont soumis à votre approbation une nouvelle rédaction du troisième alinéa de l’article 17 II des statuts de la Société et l’ajout en fin de l’article 17 III des statuts d’un nouvel alinéa pour viser de manière homogène Directeur général et Directeur général délégué Le tableau ci dessous permet une lecture comparée des stipulations actuelles et des modifications proposées GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143596ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOL UTIO NSSuppression de l’obligation statutaire pour les administrateurs de détenir des actions de la Société – Suppression corrélative de l’article 11 2 des statuts de la SociétéIl est rappelé à l’Assemblée générale que depuis le 1er janvier 2009 la loi n’impose plus aux administrateurs la détention d’un nombre minimal d’actions Actuellement l’article 11 2 des statuts de la Société prévoit que tout administrateur de la Société doit détenir une seule action Dans un souci de simplification et de cohérence avec la loi il est proposé à l’Assemblée générale dans la seizième résolution de ne plus faire figurer ce point dans les statuts et de supprimer en conséquence l’article 11 2 Pour information il est rappelé que le Règlement intérieur du Conseil d’administration impose aux administrateurs de détenir un nombre significatif d’actions Modification du régime français de la « record date » par le décret n° 2014 1466 du 8 décembre 2014 – Modifications corrélatives des articles 21 et 28 des statuts de la SociétéLe décret 2014 1466 du 8 décembre 2014 a désormais fixé la date d’établissement de la liste des actionnaires habilités à participer à une Assemblée générale (date limite d’inscription ou d’enregistrement en compte pour pouvoir participer à l’Assemblée générale ou « record date  ») au deuxième jour ouvré précédant l’Assemblée générale à zéro heure heure de Paris L’article 21 des statuts de la Société traite de l’admission et de la représentation de l’actionnaire Il est proposé à l’Assemblée générale dans la dix septième résolution de modifier cet article de sorte à renvoyer directement aux dispositions légales et réglementaires en vigueur Une référence aux textes législatifs applicables résoudra les problèmes d’obsolescence des statuts Toujours en raison de la modification de la «  record date  » il est également proposé à votre Assemblée générale de remplacer dans le quatrième alinéa de l’article 28 des statuts de la Société le mot « troisième » par le mot « deuxième » Les modifications proposées apparaissent dans le tableau ci dessous  TEXTE ACTUEL DE L’ARTICLE 21 DES STATUTS DE LA SOCIÉTÉNOUVEAU TEXTE (AVEC MARQUES DE RÉVISION PAR RAPPORT AU TEXTE ACTUEL)« Article 21 – Admission et représentationLes Assemblées générales se composent de tous les actionnaires dont les titres ont été inscrits à leur nom trois jours francs au plus tard avant la date de la réunion dans les conditions ci après énoncées Les Assemblées générales se composent de tous les actionnaires dont les titres ont été inscrits à leur nom trois jours francs au plus tard avant la date de la réunion dans les conditions ci après énoncées Il est justifié du droit de participer aux Assemblées générales par l’enregistrement comptable des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte en application de l’article  L 228 1 du Code de commerce au troisième jour ouvré précédant l’Assemblée générale à zéro heure heure de Paris soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société soit dans les comptes de titres au porteur tenu par l’intermédiaire habilité Il est justifié du droit de participer aux Assemblées générales par l’enregistrement comptable des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte en application de l’article  L 228 1 du Code de commerce au troisième jour ouvré précédant l’Assemblée générale à zéro heure heure de Paris soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société soit dans les comptes de titres au porteur tenu par l’intermédiaire habilité S’agissant des titres au porteur l’inscription ou l’enregistrement comptable des titres dans les comptes tenus par l’intermédiaire habilité est constaté par une attestation de participation délivrée par ce dernier S’agissant des titres au porteur l’inscription ou l’enregistrement comptable des titres dans les comptes tenus par l’intermédiaire habilité est constaté par une attestation de participation délivrée par ce dernier Tout actionnaire peut donner pouvoir à un autre actionnaire ou à son conjoint en vue d’être représenté à une Assemblée générale Les personnes morales actionnaires participent aux Assemblées générales par leurs représentants légaux ou par toute personne désignée à cet effet par ces derniers  »Le droit de participer aux Assemblées générales est subordonné à un enregistrement ou à une inscription des actions dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur Tout actionnaire peut donner pouvoir à un autre actionnaire ou à son conjoint en vue d’être représenté à une Assemblée générale Les personnes morales actionnaires participent aux Assemblées générales par leurs représentants légaux ou par toute personne désignée à cet effet par ces derniers dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur TEXTE ACTUEL DU QUATRIÈME ALINÉA DE L’ARTICLE 28 DES STATUTS DE LA SOCIÉTÉ NOUVEAU TEXTE (AVEC MARQUES DE RÉVISION PAR RAPPORT AU TEXTE ACTUEL)La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique ainsi que l’accusé de réception qui en est donné seront considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure heure de Paris la Société invalidera ou modifiera en conséquence selon le cas la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique ainsi que l’accusé de réception qui en est donné seront considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisièmedeuxième jour ouvré précédant l’Assemblée à zéro heure heure de Paris la Société invalidera ou modifiera en conséquence selon le cas la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014360Renseignements sur le site www renault comASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIO NSTableau des délégations en matière d’augmentation de capitalLe tableau ci après reproduit en section 5 du Document de référence 2014 récapitule les délégations données en cours de validité accordées par l’Assemblée générale des actionnaires de la Société au Conseil d’administration en matière d’augmentation de capital  DESCRIPTION DE LA DÉLÉGATION DONNÉE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION UTILISATION FAITE18erésolutionAG 2014Émission d’actions et ou de valeurs mobilières donnant accès au capital et ou à des titres de créance avec droit préférentiel de souscription Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 350 millions d’euros (30 % du capital environ) (1) Aucune19erésolutionAG 2014Émission d’actions et ou des valeurs mobilières donnant accès au capital et ou à des titres de créance avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires par voie d’offre au public Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 120 millions d’euros (10 % du capital environ) (1) Aucune20erésolutionAG 2014Émission d’actions et ou des valeurs mobilières donnant accès au capital et ou à des titres de créance avec suppression du droit préférentiel de souscription par voie de placement privé Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 60 millions d’euros (5 % du capital environ) (1) (2) Aucune21erésolutionAG 2014Émission d’actions et ou de valeurs mobilières donnant accès au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription dans le cadre d’une OPE initiée par la Société Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 120 millions d’euros (10 % du capital environ) (1) (2) Aucune22erésolutionAG 2014Émission d’actions ordinaires et ou de valeurs mobilières donnant accès au capital avec suppression du droit préférentiel de souscription en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital d’une autre société (hors le cas d’une offre publique d’échange initiée par la Société) Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 120 millions d’euros (10 % du capital environ) (1) (2) Aucune23erésolutionAG 2014Augmentation de capital par incorporation de réserves primes  etc Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 1 milliard d’euros Aucune24erésolutionAG 2014Augmentation de capital par émission d’actions réservées aux salariés ou aux mandataires sociaux de la Société ou de sociétés qui lui sont liées avec suppression du droit préférentiel de souscription Durée de 26 mois soit jusqu’à l’AG statuant sur les comptes 2015 Plafond maximum d’augmentation de capital fixé à 1 % du capital social de la Société (1) Aucune(1) Sachant que les dix huitième dix neuvième vingtième vingt et unième et vingt deuxième résolutions sont toutes soumises à un plafond global de trois cent cinquante millions d’euros sur lequel s’impute également le montant des augmentations de capital qui seraient réalisées en application de la vingt quatrième résolution (2) Ces montants s’imputant sur le plafond maximum spécifique fixé à la dix neuvième résolution (cent vingt millions d’euros) (et également sur le plafond global de trois cent cinquante millions d’euros concernant les dix huitième à vingt deuxième résolutions et la vingt quatrième résolution – voir note de bas de page ci dessus) Le Conseil d’administrationPouvoirs pour accomplir les formalitésLa dix huitième résolution est une résolution usuelle qui concerne la délivrance des pouvoirs nécessaires à l’accomplissement des publicités et des formalités légales GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143616ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 30 AVRIL 20156PRÉSENTATION DES RÉSOL UTIO NS GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014362Renseignements sur le site www renault comLE LANGAGE RENAULT EXPLIQUÉ Les éléments du Rapport fi nancier annuel sont identifi és dans le sommaire à l’aide du pictogramme RFAGROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143637 1 ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT 3647 2 INFORMATIONS HISTORIQUES SUR LES EXERCICES 2012 ET 2013 3657 2 1 Pour l’exercice 2012 3657 2 2 Pour l’exercice 2013 3657 3 CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES RFA 3667 3 1 Commissaires aux comptes titulaires 3667 3 2 Commissaires aux comptes suppléants 3667 3 3 Honoraires des Commissaires aux comptes 3667 4 TABLES DE CONCORDANCE 3677 4 1 Rubriques de l’annexe 1 du reglement européen 809 2004 3677 4 2 Table de concordance du Rapport de gestion 3697 4 3 Table de concordance du Rapport Financier annuel mentionné à l’article L 451 1 2 du Code monétaire et financier et à l’article 222 3 du Règlement général de l’AMF 3717 4 4 Indicateurs de la GRI et principes du pacte mondial 3727INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014364Renseignements sur le site www renault comINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7ATTESTATION DU RESPO NSABLE DU DOCUMENT7 1 ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT Responsable des informations  Monsieur Carlos Ghosn Président Directeur général J’atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent Document de référence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée J’atteste à ma connaissance que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le Rapport de gestion figurant dans le Document de référence présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes donnés dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble du document Fait à Paris le 18 mars 2015Le Président Directeur généralCarlos Ghosn GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143657INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7INFORMATIONS HISTOR IQUES SUR LES EXERCICE S 2012 ET 20137 2 INFORMATIONS HISTORIQUES SUR LES EXERCICES 2012 ET 2013 En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809 2004 de la Commission les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence 2014   7 2 1 POUR L’EXERCICE 2012 Le Document de référence de l’exercice  2012 a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers en date du 13 mars 2013 sous le numéro de dépôt D 13 0128 Les comptes consolidés figurent au chapitre  4 pages  196 à  254 et le Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés figure au chapitre 4 page 194 du même document Les informations financières figurent au chapitre  1 3 2 pages  51 à  54 du même document Les parties non incluses de ce document sont soit sans objet pour l’investisseur soit couvertes par un autre endroit du Document de référence 7 2 2 POUR L’EXERCICE 2013 Le Document de référence de l’exercice  2013 a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers en date du 13 mars 2014 sous le numéro de dépôt D 14 0140 Les comptes consolidés figurent au chapitre  4 pages  230 à  297 et le Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés figure au chapitre 4 page 228 du même document Les informations financières figurent au chapitre  1 3 2 pages  52 à  55 du même document Les parties non incluses de ce document sont soit sans objet pour l’investisseur soit couvertes par un autre endroit du Document de référence GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014366Renseignements sur le site www renault comINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7CON TRÔLEURS LÉG AUX D ES COMPTES7 3 CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES7 3 1 COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRESKPMG S A représenté par MM  Jean Paul Vellutini et Laurent des PlacesImmeuble Le Palatin3 cours du Triangle92939 Paris La DéfenseLe Cabinet KPMG a été nommé par l’Assemblée générale mixte du 30  avril 2014 pour une période de six ans Son mandat expirera à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2019 EY Auditreprésenté par MM  Jean François Belorgey et Bernard HellerTour First1 2 place des Saisons92400 Courbevoie – Paris La Défense 1Le Cabinet Ernst & Young Audit a été nommé pour la première fois par arrêté du Ministère de l’économie et des finances en date du  27  mars 1979 Il a ensuite été reconduit par l’Assemblée générale mixte du 7  juin 1996 du  26  avril 2002 du  29  avril 2008 et du 30  avril 2014 pour une période de six ans Son mandat expirera à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2019 7 3 2 COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTSKPMG Audit ID S A S Suppléant de KPMG S A Immeuble Le Palatin3 cours du Triangle92939 Paris La DéfenseLe Cabinet KPMG Audit ID S A S a été nommé par l’Assemblée générale mixte du 30  avril 2014 pour une période de six ans Son  mandat expirera à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2019 AuditexSuppléant d’EY AuditTour First1 2 place des Saisons92400 Courbevoie – Paris La Défense 1Le Cabinet Auditex a été nommé pour la première fois par l’Assemblée générale mixte du 7 juin 1996 pour une période de six ans Il a vu son mandat renouvelé par l’Assemblée générale mixte du 26 avril 2002 du 29 avril 2008 et du 30  avril 2014 pour une période de six  ans Son mandat expirera à l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2019 7 3 3 HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTESLes honoraires des Commissaires aux comptes et de leur réseau sont présentés dans la note 29 de l’annexe aux comptes consolidés GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143677INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7TABLES DE CON CORDANCE7 4 TABLES DE CONCORDANCEPAGE1 Personnes responsables3642 Contrôleurs légaux des comptes3663 Informations financières sélectionnées3 1 Informations historiques10  252 264 3653 2 Informations intermédiaires4 Facteurs de risque83 100  305 3095 Informations concernant l’émetteur5 1 Histoire et évolution de la Société10  42 43  3405 2 Investissements68  262 263  265  310 3116 Aperçu des activités6 1 Principales activités16 19  30 37  57 656 2 Principaux marchés116 3 Événements exceptionnels 6 4 Dépendance éventuelle aux brevets licences contrats industriels commerciaux ou financiers ou aux nouveaux procédés de fabrication72  866 5 Position concurrentielle22 297 Organigramme7 1 Description sommaire16  40 417 2 Liste des filiales importantes38 39  312 3158 Propriétés immobilières usines et équipements8 1 Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée33 34  55  269 270  277 2798 2 Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles 859 Examen de la situation financière et du résultat9 1 Situation financière66 69  254 255  260 261  275 276  297 3029 2 Résultat d’exploitation66  273 27610 Trésorerie et capitaux10 1 Capitaux de l’émetteur255 256  262  289 292  340 34410 2 Source et montant des flux de trésorerie31  91 93  97 99  257  262 263  271  297 302  31010 3 Conditions d’emprunt et structure de financement68 69  270 272  297 302  346 347 10 4 Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé sensiblement ou pouvant influer sur les opérations de l’émetteur10 5 Sources de financement attendues nécessaires pour honorer les engagements mentionnés aux points 5 2 3 et 8 1 n a non applicableNota bene  pour compléter ces tables de concordance nous recommandons de prendre connaissance au préalable du contenu des différents articles mentionnés ci dessous afin de s’assurer que le contenu visé par la loi est effectivement présenté dans le Document de référence 7 4 1 RUBRIQUES DE L’ANNEXE 1 DU REGLEMENT EUROPÉEN 809 2004 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014368Renseignements sur le site www renault comINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7TABLES DE CONCORDAN CEPAGE11 Recherche et Développement brevets et licences72 82  48 49  68 12 Information sur les tendances5713 Prévisions ou estimations du bénéfice14 Organes d’administration de direction et de surveillance et direction générale14 1 Organes d’administration et de direction6 9  204 22014 2 Conflit d’intérêt au niveau des organes d’administration et de direction21615 Rémunérations et avantages15 1 Montant de la rémunération versée et avantages en nature127  182  239 248  273 274  31015 2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pensions de retraites ou d’autres avantages265 266  271  293 296  31116 Fonctionnement des organes d’administration et de direction16 1 Date d’expiration des mandats actuels20516 2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration217 31016 3 Informations sur le Comité d’audit et le Comité des rémunérations221 222  222 22316 4 Gouvernement d’entreprise6 7  204 24617 Salariés17 1 Nombre de salariés10  126  27417 2 Participations et stock options138 139  18217 3 Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur290 29218 Principaux actionnaires18 1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social et des droits de vote 10  31 32  55  343 34418 2 Existence de droits de vote différents340  343 34418 3 Contrôle de l’émetteur10  289  343 34418 4 Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait à une date ultérieure entraîner un changement de son contrôle 34419 Opérations avec des apparentés31 32  55  279 284  317 31920 Informations financières concernant le patrimoine la situation financière et les résultats de l’émetteur20 1 Informations financières historiques10  252 263  36520 2 Informations financières pro forma10  56  66 69  27520 3 États financiers252 31520 4 Vérification des informations historiques annuelles250 25120 5 Date des dernières informations financières252 25720 6 Informations financières intermédiaires et autres 20 7 Politique de distribution des dividendes10  56  339  346  35220 8 Procédures judiciaires et d’arbitrage85 86  29320 9 Changement significatif de la situation commerciale ou financière31 34  91 93  97 10021 Informations complémentaires21 1 Capital social10  289  340 34421 2 Acte constitutif et statuts338 33922 Contrats importants73 74  317 31923 Informations provenant de tiers déclarations d’experts et déclarations d’intérêts24 Documents accessibles au public330  34925 Informations sur les participations31 34  279 286  322 323 n a non applicable GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143697INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7TABLES DE CON CORDANCE7 4 2 TABLE DE  CONCORDANCE DU  RAPPORT DE  GESTION La table de concordance ci après permet d’identifier dans le présent Document de référence les informations du Rapport de gestion au 31  décembre 2014 requises par les dispositions légales et réglementaires THÈMETEXTE DE RÉFÉRENCE PAGEI – ActivitéAnalyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires des résultats et de la situation financière de la Société et du Groupe notamment de sa situation d’endettementL  225 100 et L  225 100 2 du Code de commerce 56 65  67 68  70Situation de la Société et du Groupe durant l’exercice écouléL  232 1 et L  233 26 du Code de commerce 56 57Évolution prévisibleL  232 1 et L  233 26 du Code de commerce 57Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle le Rapport de gestion est établiL  232 1 et L  233 26 du Code de commerce Activités en matière de recherche et développementL  232 1 et L  233 26 du Code de commerce 72 82Indicateurs clés de performance de nature non financièreL  225 100 du Code de commerce 182 198Activité de la Société et de ses filiales au cours du dernier exercice écoulé les résultats de cette activité les progrès réalisés ou les difficultés rencontrées et les perspectives d’avenirR 225 102 du Code de commerce 56 57Prise de participation au cours de l’exercice dans une société ayant son siège social sur le territoire de la République françaiseL  233 6 du Code de commerceActivité et résultats de l’ensemble de la Société des filiales de la Société et des sociétés qu’elle contrôle par branche d’activitéL  233 6 du Code de commerce 279 286II – Facteurs de risquesDescription des principaux risques et incertitudes auxquels la Société et le Groupe sont confrontésL  225 100 et L  225 100 2 du Code de commerce 83 100Objectifs et politique en matière de gestion des risques financiers y compris la politique de couvertureL  225 100 et L  225 100 2 du Code de commerce 83Exposition aux risques de prix de crédit de liquidité et de trésorerieL  225 100 et L  225 100 2 du Code de commerce 89  91  96  97III – Informations juridiques et actionnariatNom des personnes physiques ou morales détenant directement ou indirectement plus de 5 % du capital social ou des droits de voteL  233 13 du Code de commerce 31 32  55  343 344Nom des sociétés contrôlées et la part du capital de la Société qu’elles détiennent (autocontrôle)L  233 13 du Code de commerce 312 315Détail des achats et ventes d’actions propres de la Société au cours de l’exerciceL  225 211 du Code de commerce 342Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publiqueL  225 100 3 du Code de commerce 339 344État de la participation des salariés au capital social au dernier jour de l’exercice et proportion du capital que représentent les actions détenues par le personnel de la Société et par le personnel des sociétés qui lui sont liées dans le cadre du plan d’épargne d’entreprise et par les salariés et anciens salariés dans le cadre des fonds communs de placement d’entrepriseL  225 102 du Code de commerce 343 344Titres acquis par les salariés dans le cadre d’une opération de rachat d’une entreprise par ses salariésL  225 102 du Code de commerce Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée générale des actionnaires au Conseil d’administration dans le domaine des augmentations de capital et utilisation faite de ces délégations au cours de l’exerciceL  225 100 du Code de commerce 341Ajustements éventuels pour les titres donnant accès au capital en cas de rachats d’actions ou d’opérations financièresR 228 90 et R 228 91 du Code de commerce 341Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques anticoncurrentiellesL  464 2 du Code de commerce GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014370Renseignements sur le site www renault comINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRESTHÈMETEXTE DE RÉFÉRENCE PAGEIV – Information à caractère financierTableau faisant apparaître les résultats de la Société au cours des cinq derniers exercicesR 225 102 du Code de commerce 335Modifications intervenues dans la présentation des comptes annuels comme dans les méthodes d’évaluation retenuesL  232 6 du Code de commerce Informations sur les délais de paiement fournisseursL  441 6 1 du Code de commerce Montant des dividendes mis en distribution au cours des trois derniers exercicesArticle 243 bis du Code général des impôts 347V – Gouvernement d’entreprise et rémunération des dirigeantsRémunération totale et avantages de toute nature versés durant l’exercice à chaque mandataire social par la Société les sociétés qu’elle contrôle ou la Société qui la contrôleL  225 102 1 du Code de commerce 310  241 242Engagements de toutes natures pris par la Société au bénéfice de ses mandataires sociaux correspondants à des éléments de rémunération des indemnités ou des avantages dus ou susceptibles d’être dus en raison de la prise de la cessation ou du changement de ces fonctions ou postérieurement à celles ciL  225 102 1 du Code de commerce 239 243Liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires durant l’exerciceL  225 102 1 du Code de commerce 206Conditions de levées et de conservations des options attribuées aux mandataires sociauxL  225 185 du Code de commerce 242Conditions de conservation des actions gratuites attribuées aux dirigeants mandataires sociauxL  225 197 1 du Code de commerce 246État récapitulatif des opérations réalisées par les dirigeants sur les titres de la SociétéL  621 18 2 du Code monétaire et financierArticle 223 26 du règlement général de l’AMF 246VI – Informations sociales et environnementalesInformations socialesL  225 102 1 du Code de commerce 124 144Informations environnementalesL  225 102 1 du Code de commerce 146 171Informations sur les engagements sociétaux en faveur du développement durableL  225 102 1 du Code de commerce 196Informations pour les sociétés exploitant au moins une installation figurant sur la liste prévue à l’article L 515 36 du Code de l’environnementL  225 102 2 du Code de commerce GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143717INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7TABLES DE CON CORDANCE7 4 3 TABLE DE  CONCORDANCE DU  RAPPORT F INANCIER ANNUEL MENTIONNÉ À  L’ARTICLE L  451 1 2 DU  CODE MONÉTAIRE ET  FINANCIER ET  À  L’ARTICLE 222 3 DU  RÈGLEMENT GÉNÉRAL DE  L’AMFLa table de concordance ci après permet d’identifier dans le présent Document de référence les informations du rapport financier annuel au 31 décembre 2014 THÈMEPAGEComptes annuels320 335Comptes consolidés annuels252 315Rapport de gestion comportant au minimum les informations mentionnées aux articles L 225 100 L  225 100 3 L  225 211 al 2 et L  225 100 2 du Code de commercevoir 7 4 2Déclaration des personnes physiques qui assument la responsabilité du Rapport financier annuel364Rapports des contrôleurs légaux des comptes sur les comptes annuels et consolidés250 251  316 317Communiqué relatif aux honoraires des contrôleurs légaux des comptes312Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’ article L 225 37 du Code de commerce sur la composition les conditions de préparation et d’ organisation des travaux du Conseil ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société 204 226  230 235Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’ article L 225 235 du Code de commerce sur le Rapport du Président du Conseil d’administration établi en application de l’ article L 225 37 du Code de commerce238 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014372Renseignements sur le site www renault comINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7TABLES DE CONCORDAN CE 7 4 4 INDICATEURS DE LA GRI ET PRINCIPES DU PACTE MONDIALINDICATEURS DE LA GRI G4 PRINCIPES DU PACTE MONDIAL CHAP ELEMENTS GENERAUX STRATÉGIE ET ANALYSE 1 Déclaration du décideur le plus haut placé de l’organisation sur la pertinence du développement durable pour l’organisation et sur sa stratégie pour y contribuer 2 1  2 1 2 2 Description des principaux impacts risques et opportunités 1 5  2 1 1  2 1 2  2 1 4 PROFIL DE L’ORGANISATION 3 Nom de l’organisation 1 1 4 Principales marques et principaux produits et services 1 1 3 1  1 1 5 1 5 Localisation du siège de l’organisation 5 1 1 1 6 Nombre de pays dans lesquels l’organisation est implantée et préciser le nom de ceux où l’organisation exerce d’importantes activités ou qui sont particulièrement concernés par les thèmes de développement durable abordés dans le rapport 1  1 1 5 4  2 8 7 Mode de propriété et forme juridique 5 1 1 2  5 2 6 8 Marchés desservis 1 1 3 2  1 1 5 2  1 3 1 9 Taille de l’organisation (nombre total de salariés et de sites chiffre d’affaires net ou recettes nettes capital total quantité de produits ou de services fournis) 1 1 3  1 3  2 4 1 10Nombre total de salariés par type de contrat de travail et par sexe  Nombre total de salariés permanents par type de contrat de travail et par sexe  Effectif total réparti par salariés intérimaires et par sexe  Répartition de l’effectif total par région et par sexe  Part du travail de l’organisation assurée par des personnes ayant le statut juridique de travailleurs indépendants ou par des personnes autres que des salariés ou intérimaires y compris les salariés ou intérimaires des prestataires  Variation importante du nombre de personnes employées (telle que les variations saisonnières de l’emploi dans le tourisme ou l’industrie agricole) 2 4 1 1 11 Pourcentage de l’ensemble des salariés couverts par une convention collective 12 Chaîne d’approvisionnement de l’organisation 2 3 213 Changements substantiels de taille de structure de capital ou de la chaîne d’approvisionnement de l’organisation survenus au cours de la période de reporting 1 1 4 14 Démarche ou principe de précaution pris en compte par l’organisation1 515Chartes principes et autres initiatives en matière économique environnementale et sociale développés en externe et auxquels l’organisation a souscrit ou donné son aval2 1 516 Affiliations à des associations (associations professionnelles par exemple) ou à des organisations nationales ou internationales de défense des intérêts 2 1 6 ASPECTS ET PERIMETRES PERTINENTS IDENTIFIES 17 Entités incluses dans les états financiers consolidés de l’organisation ou documents équivalents mais non prises en compte dans le rapport2 1 8  2 9 1  2 9 2  2 9 3  4 2 18 Processus de contenu et du Périmètre des Aspects  Manière dont l’organisation a mis en œuvre les Principes de reporting de contenu 2 1  2 4 619 Aspects pertinents identifiés dans le processus de contenu20 Pour chacun des Aspects pertinents périmètre de l’Aspect au sein de l’organisation et restrictions de périmètre2 4  2 9 1  2 9 2  2 9 3 21 Pour chacun des Aspects pertinents périmètre de l’Aspect en dehors de l’organisation et restrictions de périmètre2 4  2 9 1  2 9 2  2 9 322 Raisons et conséquences de toute reformulation d’informations communiquées dans des rapports antérieurs23 Changements substantiels concernant le Champ d’étude et le Périmètre des Aspects par rapport aux précédentes périodes de reporting 2 9 1  2 9 2  2 9 3 IMPLICATION DES PARTIES PRENANTES 24 Liste des groupes de parties prenantes avec lesquels l’organisation a noué un dialogue 2 1 625 Critères retenus pour l’identification et la sélection des parties prenantes avec lesquelles établir un dialogue 2 1 6 26 Approche de l’organisation pour impliquer les parties prenantes y compris la fréquence du dialogue par type et par groupe de parties prenantes  Dialogue engagé spécifiquement dans le cadre du processus de préparation du rapport 2 1 6 27 Thèmes et préoccupations clés soulevées dans le cadre du dialogue avec les parties prenantes et manière dont l’organisation y a répondu notamment par son reporting Liste des groupes de parties prenantes ayant soulevé chacun des thèmes et questions clés 2 1 6 PROFIL DU RAPPORT 28 Période de reporting pour les informations fournies 5 1 1 7 29 Date du dernier rapport publié le cas échéant 5 4 5  7 2 1  7 2 2 30 Cycle de reporting 5 4 5 31 Personne à contacter pour toute question sur le rapport ou son contenu 32 Option de « conformité » choisie par l’organisation  Index du contenu GRI pour l’option choisie  Référence au Rapport de vérification externe si le rapport a été vérifié en externe 2 9 5  2 9 6  2 9 8 33 Politique et pratique courante de l’organisation visant à solliciter une vérification externe du rapport  Champ d’étude et base de toute vérification externe  Relation existant entre l’organisation et les vérificateurs 2 1 8 1 GOUVERNANCE 34 Structure de la gouvernance de l’organisation y compris les comités de l’instance supérieure de gouvernance  Comités responsables des décisions relatives aux impacts économiques environnementaux et sociaux 2 1 4  2 8 1 2  3 1 1  3 1 2  3 1 3 35 Processus de délégation des pouvoirs de l’instance supérieure de gouvernance aux cadres dirigeants et autres salariés concernant les thèmes économiques environnementaux et sociaux 3 1  2 1 4 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143737INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7TABLES DE CON CORDANCEINDICATEURS DE LA GRI G4 PRINCIPES DU PACTE MONDIAL CHAP 36 Nomination d’un ou plusieurs cadres dirigeants responsables des thèmes économiques environnementaux et sociaux et leur dépendance ou non à l’instance supérieure de gouvernance 3 1  2 1 4 37 Processus de consultation entre les parties prenantes et l’instance supérieure de gouvernance concernant les thèmes économiques environnementaux et sociaux 2 1 6 38 Composition de l’instance supérieure de gouvernance et de ses comités 3 1 1  3 1 3  2 1 4 39 Appartenance ou non du président de l’instance supérieure de gouvernance à la direction 3 1  2 1 440 Processus de nomination et de sélection pour l’instance supérieure de gouvernance et ses comités et préciser les critères utilisés pour la nomination et la sélection des membres de l’instance supérieure de gouvernance (diversité indépendance expertise et expérience relatives aux thèmes économiques environnementaux et sociaux participation des parties prenantes) 2 1 4 41 Processus mis en place afin que l’instance supérieure de gouvernance s’assure que les conflits d’intérêts sont évités et gérés 42 Rôles de l’instance supérieure de gouvernance et des cadres dirigeants dans le développement approbation et actualisation de la mission des valeurs ou énoncés de mission stratégies politiques et objectifs de l’organisation concernant les impacts économiques environnementaux et sociaux 43Mesures prises pour développer et améliorer les connaissances collectives de l’instance supérieure de gouvernance relatives aux thèmes économiques environnementaux et sociaux 44 Processus d’évaluation de la performance de l’instance supérieure de gouvernance relatif aux thèmes économiques environnementaux et sociaux  Mesures prises en réponse à l’évaluation de la performance de l’instance supérieure de gouvernance concernant la gouvernance des thèmes économiques environnementaux et sociaux y compris au minimum les changements en matière de composition et d’organisation 45 Rôle de l’instance supérieure de gouvernance dans l’identification et la gestion des impacts risques et opportunités économiques environnementaux et sociaux et dans la mise en œuvre des processus de devoir de vigilance 2 1 4 46 Rôle de l’instance supérieure de gouvernance dans l’examen de l’efficacité des processus de gestion des risques de l’organisation concernant les thèmes économiques environnementaux et sociaux 2 1 4 47 Fréquence de l’examen des impacts risques et opportunités économiques environnementaux et sociaux par l’instance supérieure de gouvernance 48 Comité ou poste de plus haut niveau qui examine et approuve de façon officielle le rapport de développement durable de l’organisation et s’assure que tous les Aspects pertinents sont traités 49 Processus pour informer l’instance supérieure de gouvernance des réclamations majeures 50Nature et nombre total de réclamations majeures dont l’instance supérieure de gouvernance a été informée et mécanisme(s) utilisé(s) pour les traiter et les résoudre 51 Politiques de rémunération en vigueur à l’égard de l’instance supérieure de gouvernance et des cadres dirigeants  Lien entre les critères de performance de la politique de rémunération et les objectifs économiques environnementaux et sociaux de l’instance supérieure de gouvernance et des cadres dirigeants 3 3 52 Processus de détermination de la rémunération  Participation de conseils en rémunération à la détermination de la rémunération 3 353 Mode de sollicitation et de prise en compte des opinions des parties prenantes en matière de rémunération y compris les résultats des votes sur les politiques et propositions de rémunération le cas échéant 54 Ratio de la rémunération annuelle totale de la personne la mieux payée de l’organisation dans chacun des pays ayant d’importantes activités par rapport à la rémunération annuelle totale médiane de l’ensemble des salariés (excepté la personne la mieux payée) dans le même pays 55 Ratio du pourcentage d’augmentation de la rémunération annuelle totale de la personne la mieux payée de l’organisation dans chacun des pays ayant d’importantes activités par rapport au pourcentage d’augmentation médian de la rémunération annuelle totale de l’ensemble des salariés (excepté la personne la mieux payée) dans le même pays 56 Valeurs principes normes et règles de l’organisation en matière de comportement tels que les codes de conduite et codes d’éthique 1 & 22 1 5  2 3  3 1 4  3 1 5 57 Mécanismes internes et externes pour obtenir des conseils sur les comportements éthiques et respectueux de la loi et les questions liées à l’intégrité de l’organisation tels que les services d’aide et d’assistance 1 & 2 3 1 4  3 1 5 58 Mécanismes internes et externes utilisés pour faire part des réclamations relatives à des comportements non respectueux de l’éthique et de la loi et à des questions d’intégrité de l’organisation tels que la remontée à la hiérarchie et les mécanismes ou lignes téléphoniques de dénonciation 1 & 2 3 1 4  3 1 5 ELEMENTS SPECIFIQUES INDICATEURS DE PERFORMANCE ÉCONOMIQUE EC1 Valeur économique directe créée et distribuée 2 1 7 EC2 Implications financières et autres risques et opportunités pour les activités de l’organisation liés au changement climatique 1 5 1 2 EC3 Etendue de la couverture des régimes de retraite à prestations définies 2 4 3 2EC4 Aides publiques reçues EC5 Ratios du salaire d’entrée de base par sexe par rapport au salaire minimum local sur les principaux sites opérationnels EC6 Proportion des cadres dirigeants embauchés localement sur les principaux sites opérationnels EC7 Développement et impact des investissements en matière d’infrastructures et d’appui aux services 1 4 1 2EC8 Impacts économiques indirects substantiels y compris importance de ces impacts2 1 7  2 8EC9 Part des dépenses réalisées avec les fournisseurs locaux sur les principaux sites opérationnels INDICATEURS DE PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALEEN1 Consommation de matières en poids ou en volume7 8 & 9 2 6 3 2EN2 Pourcentage de matériaux consommés provenant de matières recyclées 7 8 & 9 2 6 3 2EN3 Consommation énergétique au sein de l’organisation 7 8 & 9 2 6 3 1EN4 Consommation énergétique en dehors de l’organisation EN5 Intensité énergétique 7 8 & 9 2 6 3 1 EN6 Réduction de la consommation énergétique 7 8 & 9 2 6 2 4  2 6 3 1 EN7 Réductions des besoins énergétiques des produits et services 7 8 & 9 2 6 2 2  2 6 3 1 EN8 Volume d’eau totale prélevé par source 7 & 8 2 6 3 4 EN9 Sources d’approvisionnement en eau très touchées par les prélèvements 7 & 8 2 6 3 4 GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014374Renseignements sur le site www renault comINFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7TABLES DE CONCORDAN CEINDICATEURS DE LA GRI G4 PRINCIPES DU PACTE MONDIAL CHAP EN10 Pourcentage et volume total d’eau recyclée et réutilisée 7 & 8 2 6 3 4EN11 Sites opérationnels détenus loués ou gérés dans des aires protégées ou y étant adjacents ainsi qu’en zones riches en biodiversité en dehors de ces aires protégées 7 & 8 2 6 3 8 EN12Description des impacts substantiels des activités produits et services sur la biodiversité des aires protégées ou des zones riches en biodiversité en dehors de ces aires protégées7 & 8 2 6 3 8 EN13 Habitats protégés ou restaurés7 & 8EN14Nombre total d’espèces menacées figurant sur la liste rouge mondiale de l’UICN et sur son équivalent national et dont les habitats se trouvent dans des zones affectées par des activités par niveau de risque d’extinction 7 & 8EN15 Émissions directes de gaz à effet de serre (Scope 1) 7 8 & 9 2 6 3 1EN16 Émissions indirectes de gaz à effet de serre liées à l’énergie (Scope 2) 7 8 & 9 2 6 3 1 EN17 Autres émissions indirectes de gaz à effet de serre (Scope 3) 7 8 & 9 2 6 3 1 EN18 Intensité des émissions de gaz à effet de serre 7 8 & 9 2 6 3 1 EN19 Réduction des émissions de gaz à effet de serre 7 8 & 9 2 6 3 1 EN20 Emissions de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO)7 2 6 3 5EN21 NOx SOx et autres émissions atmosphériques substantielles7 2 6 3 5EN22 Total des rejets d’eau par type et par destination7 2 6 3 4EN23 Poids total de déchets par type et par mode de traitement7 2 6 3 3EN24 Nombre et volume total des déversements substantiels7EN25Poids des déchets transportés importés exportés ou traités et jugés dangereux selon les termes des annexes I II III et VIII de la Convention de Bâle et pourcentage de déchets exportés7 2 6 3 3EN26Identification taille statut de protection et valeur de biodiversité des plans d’eau et de leur écosystème très touchés par le rejet et le ruissellement des eaux de l’organisation7EN27 Portée des mesures d’atténuation des impacts environnementaux des produits et des services 8 & 9 2 6 2 1  2 6 2 2EN28 Pourcentage de produits vendus et de leur emballage recyclés ou réutilisés par catégorie 8 & 9EN29Montant des amendes substantielles et nombre total de sanctions non pécuniaires pour non respect des législations et réglementations en matière d’environnementEN30Impacts environnementaux substantiels des transports des produits autres marchandises et matières utilisés par l’organisation dans le cadre de son activité et des déplacements des membres de son personnel7 & 8 2 6 3 1EN31 Total des dépenses et des investissements en matière de protection de l’environnement par type 7 8 & 9 2 6 2 3EN32 Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l’aide de critères environnementaux 7 & 8 2 3 2EN33 Impacts négatifs substantiels réels et potentiels sur l’environnement dans la chaine d’approvisionnement et mesures prises7 & 8 2 3 2EN34 Nombre de griefs concernant les impacts environnementaux déposés examinés et réglés via des mécanismes officiels de règlement des griefs 2 1 6INDICATEURS DE PERFORMANCE LIÉS AUX PRATIQUES DE TRAVAIL ET AU TRAVAIL DÉCENTLA1 Nombre total et pourcentage de nouveaux salariés embauchés et taux rotation du personnel par tranche d’âge sexe et zone géographique 2 4 1 1LA2 Avantages sociaux offerts aux salariés à temps plein et non aux intérimaires ni aux salariés à temps partiel par principaux sites opérationnels 4 2 6 4LA3 Retour au travail et maintien en poste après le congé parental par sexeLA4 Délai minimal de préavis en cas de changement opérationnel en indiquant si ce délai est précisé dans une convention collectiveLA5Pourcentage de l’effectif total représenté dans des comités mixtes d’hygiène et de sécurité au travail visant à surveiller et à donner des avis sur les programmes de santé et de sécurité au travailLA6Taux d’accidents du travail de maladies professionnelles d’absentéisme proportion de journées de travail perdues et nombre total de décès liés au travail par zone géographique et par sexe2 4 3 1LA7 Salariés exposés directement et fréquemment à des maladies liées à leur activitéLA8 Thèmes de santé et de sécurité couverts par des accords formels avec les syndicats2 4 4 2LA9 Nombre moyen d’heures de formation par an réparti par salarié par sexe et par catégorie professionnelle 2 4 1 4  2 4 2 1LA10Programmes de développement des compétences et de formation tout au long de la vie destinés à assurer l’employabilité des salariés et à les aider à gérer leur fin de carrière2 4 1 4  2 4 2 1LA11 Pourcentage de salariés bénéficiant d’entretiens périodiques d’évaluation et d’évolution de carrière par sexe et catégorie professionnelleLA12Composition des instances de gouvernance et répartition des salariés par catégorie professionnelle en fonction du sexe de la tranche d’âge de l’appartenance à une minorité et d’autres indicateurs de diversité62 4 1 1  3 1 1  3 1 3LA13Ratio du salaire de base et de la rémunération des femmes par rapport aux hommes par catégorie professionnelle et par principaux sites opérationnels6LA14 Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l’aide de critères relatifs aux pratiques en matière d’emploi 2 3 2LA15 Impacts négatifs substantiels réels et potentiels sur les pratiques en matière d’emploi dans la chaine d’approvisionnement et mesures prises 2 3 2LA16Nombre de griefs concernant les pratiques en matière d’emploi déposés examinés et réglés via des mécanismes officiels de règlement des griefs2 1 6INDICATEURS DE PERFORMANCE EN MATIÈRE DE DROITS DE L’HOMMEHR1Pourcentage et nombre total d’accords et de contrats d’investissement substantiels incluant des clauses relatives aux droits de l’homme ou ayant fait l’objet d’un contrôle sur ce point1 & 2 2 3 2HR2Nombre total d’heures de formation des salariés sur les politiques ou procédures relatives aux droits de l’homme applicables dans leur activité y compris le pourcentage de salariés formés1 & 2HR3 Nombre total d’incidents de discrimination et actions correctives mises en place 6HR4Sites et fournisseurs identifiés au sein desquels le droit à la liberté syndicale et à la négociation collective pourrait ne pas être respecté ou est fortement menacé et mesures prises pour le respect de ce droit3 GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 20143757INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES7TABLES DE CON CORDANCEINDICATEURS DE LA GRI G4 PRINCIPES DU PACTE MONDIAL CHAP HR5Sites et fournisseurs identifiés comme présentant un risque substantiel d’incidents liés au travail des enfants et mesures prises pour contribuer à abolir efficacement ce type de travail5HR6Sites et fournisseurs identifiés comme présentant un risque substantiel d’incidents relatifs au travail forcé ou obligatoire et mesures prises pour contribuer à l’abolir sous toutes ses formes4HR7Pourcentage d’agents de sécurité formés aux politiques ou procédures de l’organisation relatives aux droits de l’homme applicables dans leur activité1 & 2HR8 Nombre total d’incidents de violation des droits des peuples autochtones et mesures prises 1 & 2HR9 Nombre total et pourcentage de sites qui ont fait l’objet d’examens relatifs aux droits de l’homme ou d’évaluations des impacts 1 & 2HR10 Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l’aide de critères relatifs aux droits de l’homme 1 & 2 2 3 2HR11 Impacts négatifs substantiels réels et potentiels sur les droits de l’homme dans la chaine d’approvisionnement et mesures prises 1 & 2 2 3 2HR12Nombre de griefs concernant les impacts sur les droits de l’homme déposés examinés et réglés via des mécanismes officiels de règlement des griefs1 & 2 2 1 6INDICATEURS DE PERFORMANCE SOCIÉTALESO1Pourcentage de sites ayant mis en place une participation des communautés locales des évaluations des impacts et des programmes de développement2 1 6SO2 Activités avec d‘importantes conséquences néfastes réelles et potentielles sur les communautés locales 2 1 6SO3 Nombre total et pourcentage de sites qui ont fait l’objet d’une évaluation des risques de corruption et risques substantiels identifiés 10SO4 Communication et formation sur les politiques et procédures en matière de lutte contre la corruption 10 3 1 4 3SO5 Cas avérés de corruption et mesures prises10 3 1 4 3SO6 Valeur totale des contributions politiques par pays et par bénéficiaireSO7 Nombre total d’actions en justice pour comportement anticoncurrentiel pratiques antitrust et monopolistiques et leurs issuesSO8 Montant des amendes substantielles et nombre total de sanctions non pécuniaires pour non respect des législations et réglementationsSO9 Pourcentage de nouveaux fournisseurs contrôlés à l’aide de critères relatifs aux impacts sur la société 2 3 2SO10 Impacts négatifs substantiels réels et potentiels sur la société dans la chaîne d’approvisionnement et mesures prises 1 2 3 2SO11 Nombre de griefs concernant les impacts sur la société déposés examinés et réglés via des mécanismes officiels de règlement des griefs 2 1 6INDICATEURS DE PERFORMANCE LIÉS A LA SANTE ET SECURITE DES CONSOMMATEURSPR1Pourcentage des catégories importantes de produits et de ser vices pour lesquelles les impacts sur la santé et la sécurité sont évalués pour une amélioration2 7 2PR2 Nombre total d’incidents de non respect des réglementations concernant les impacts sur la santé et la sécurité des produitsPR3 Procédures en matière d’information sur les produits et services et % de produits et services concernés par de telles procédures 2 3 3PR4 Incidents de non respect concernant l’information sur les produits et les servicesPR5 Procédures liées à la satisfaction des consommateurs1 4 4 3  2 3 3 2PR6 Vente des produits interdits ou controversésPR7 Incidents de non respect des réglementations relatifs au marketingPR8 Nombre total de plaintes concernant l’utilisation de produits et de services PR9 Montant des amendes et sanctions pour non respect des réglementations GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014376Renseignements sur le site www renault comGLOSSAIRE7TABLES DE CONCORDAN CEGLOSSAIRE AAFU assistance au freinage d’urgence ce système permet de détecter des situations de freinage d’urgence et réagit instanément pour offrir la meilleure distance de freinage possible AVES Alliance Vehicle Evaluation System mesure le niveau de qualité des véhicules neufs en sortie de fabrication par le biais d’une méthode précise basé sur une partie statique visuelle et une partie dynamique pour détecter les éventuels défauts de fonctionnement ou de bruits anormaux CCMR Comité de management de Région ce comité représente la plupart des métiers centraux de l’entreprise se réunit mensuellement et contribue à accroître la présence en volume et part de marché sur les marchés de la région en question CEG Comité exécutif du Groupe a en charge les orientations et décisions stratégiques de l’entreprise CCT Cross CompanyTeam équipe composée des représentants de Renault et Nissan qui dans le cadre de l’Alliance explorent des possibilités de synergies pour les 2 entreprises CVT transmission à variation continue Cette technologie de boîte de vitesses permet d’optimiser le point de fonctionnement moteur La consommation est réduite par rapport à une boîte automatique conventionnelle La transmission CVT apporte une grande fluidité et un confort important en raison de l’absence de rupture d’accélération lors des passages de vitesses DDownsizing réduction de la cylindrée du moteur L’optimisation des moteurs thermiques reste l’un des moyens les plus économiques de limiter la consommation de carburant et par conséquent les émissions de gaz à effet de serre Le downsizing consiste à diminuer la cylindrée des moteurs et donc les consommations et les émissions de CO2 tout en maintenant les performances EEuro NCAP normes de sécurité pour les crash tests Euro NCAP réalise des crash tests afin de fournir aux consommateurs des informations précises sur les performances de sécurité de leurs voitures Depuis 2009 Euro NCAP décerne une note globale à chaque véhicule testé en ce compris des évaluations en « Protection des occupants adultes » « Protection des enfants » « Protection des piétons » et « Aide à la sécurité » Euro NCAP publie également des informations sur la présence de l’ESC et les résultats des sièges soumis au test du choc arrière (coup du lapin) Euro 5 et Euro 6 les normes antipollution Euro 5 font partie des normes d’émission Euro qui fixent les limites maximales de rejets polluants hors CO2 pour les voitures et autres véhicules La norme d’émission Euro 5 est entrée en vigueur en septembre 2009 pour les nouvelles homologations de voitures et concerne l’ensemble des voitures neuves depuis janvier  2011 En 2014 Euro 6 prendra le relais en se focalisant essentiellement sur les émissions de NOx FFAP filtre à particules un filtre à particules débarrasse les gaz d’échappement des particules qu’ils contiennent en les retenant dans une structure microporeuse alvéolée Il est automatiquement régénéré tous les 500km Free Cash flow le Free Cash Flow correspond au solde d’argent disponible après intérêts impôts et investissements nets pour Préduire l’Endettement Financier Net de l’Automobile (EFNA) Ppayer les dividendes Pracheter ses propres actions et des minoritaires Peffectuer des opérations de croissance externe faire des acquisitions d’entreprises ou prendre des participations dans des entreprises associées FTT Functional Task Teams équipe composée des représentants de Renault et Nissan qui dans le cadre de l’Alliance apportent leurs expertises respectives sur les processus standards et outils de management KKPI Key performance indicators indicateurs de tête Les KPIs sont les indicateurs clés de la performance de l’entreprise Ils permettent de fournir une vision globale de la performance du Groupe via l’établissement d’un Reporting mensuel adressé au CEG Pour chaque zone géographique ou métier ils constituent le référentiel du management de la performance LLAB le Laboratoire d’accidentologie de biomécanique et d’études du comportement humain répond à la volonté d’améliorer la sécurité routière en conjuguant plusieurs disciplines scientifiques au carrefour de la physique et des sciences humaines L’accidentologie et l’étude du comportement des conducteurs analysent les causes et les conséquences des accidents de la route pour mieux les éviter La biomécanique vise à mieux protéger les occupants MMTM marché toutes marques Le MTM représente une valeur globale rassemblant l’ensemble des acteurs d’un même marché De la même manière MS et PDM qui signifient Market Share et part de marché sont également des termes que l’on retrouve très fréquemment En 2012 le MTM automobile représentait plus de 79 millions de nouvelles immatriculations et la PDM du Groupe s’élevait à 3 2 % de ce MTM NNEDC New European Driving Cycle est une norme européenne de mesure des émissions et de la consommation et une méthode normalisée basée sur des tests d’essais identiques pour tout type de véhicule en Europe Elle constitue donc un critère objectif pour mesurer les écarts de performance entre les modèles des différents constructeurs Le véhicule est mis sur un banc à rouleaux et on lui fait subir trois fois le même cycle urbain (cycle ECE 15) puis une fois le cycle dit extra urbain La moyenne de ces quatre cycles donnera l’autonomie moyenne GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014377GLOSSAIREOOYAK Renault partenaire industriel de Renault en Turquie PPAC pile à combustible Composé d’un noyau et d’un seul électron l’hydrogène est l’élément chimique le plus simple et le plus léger A titre de comparaison il est quatorze fois plus léger que l’air Dans une pile à combustible hydrogène et oxygène sont rapprochés de part et d’autre d’une membrane polymère l’électrolyte Ils se combinent pour former de l’eau le seul « rejet » du moteur en dégageant de l’énergie électrique et de la chaleur C’est cette énergie électrique qui va alimenter le moteur électrique du véhicule RR&AE Research and Advanced Engineering Les activités de Recherche et d’Etudes Avancées (R&AE) sont pilotées transversalement aux ingénieries via un plan structuré et partagé au sein de l’Entreprise Ce plan couvre l’ensemble des applications véhicule mécanique produit process et services TTCE turbo control efficiency Les moteurs TCE disposent d’un turbo à faible inertie dont le temps de réponse est réduit au minimum grâce à la turbine et au compresseur de petit diamètre L’association d’une petite cylindrée avec un turbo à faible inertie procure une grande vivacité dès les bas régimes GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014378Renseignements sur le site www renault comGLOSSAIRE SIGLES ET ACRONYMESAAAA Association auxiliaire automobile ABS Système Anti Blocage ACV analyse de cycle de vie Ademe Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie AFU assistance au freinage d’urgence APP Agence pour la protection des programmes ASFE Alliance pour les carburants synthétiques en Europe AM Asset Management APCE autres produits et charges d’exploitation AVES Alliance Vehicle Evaluation System AVTOVAZ filiale en Russie de Renault BBCE Banque centrale européenne BEI Banque européenne d’investissement BOT Build Operate Transfer Agreements BPU Base de personnel unique C Cafe Corporate Average Fuel Economy (indicateur) Casa cessation d’activité des salariés âgés CCI Chambre de commerce et d’industrie CDC Caisse des dépôts et consignations CDP Carbon Disclosure Project CECP Comité éthique conformité pays CGR Comité de groupe Renault CMF Conseil des marchés financiers CMS constant maturity swap CNC Conseil national de la comptabilité CNG compressed natural gas CMR Comité de management de Région CRC Comité de la réglementation comptable CEG Comité exécutif du Groupe CAC Commissaires aux comptes CCT Cross Company Team CVT transmission à variation continue DDrire Direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement EEbit résultat d’exploitation Efna endettement financier net automobile Eonia Euro over night index average (taux d’intérêt) EPE entreprise pour l’environnement ESP electronic stability control Contrôle de trajectoire FFED réserve fédérale des Etats Unis GGES gaz à effet de serre GIE groupement d’intérêt économique GmbH forme juridique de société allemande GNV gaz naturel pour véhicules IIAO ingénierie assistée par ordinateur IASB international Accounting Standards Board ICP idée concrète de progrès ICPE installations classées pour la protection de l’environnement IFA imposition forfaitaire annuelle IFRS international Financial Reporting Standards IRF indice de recyclabilité à la fonction automobile IHM interface homme machine ISO 9000 norme ISR investissement socialement responsable JJV joint venture L Libor London Interbank Offrered Rate M MOU Memorandum of Understanding MCV Multi Convivial Vehicle MPV Multi Purpose Vehicle GROUPE RENAULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014379GLOSSAIRENNOx oxyde d’azote loi NRE loi sur les nouvelles régulations économiques OObsar obligation à bons de souscription d’actions remboursables OCDE organisation de coopération et de développement économiques OIT organisation internationale du Travail OMC organisation mondiale du commerce Onera office national d’études et de recherches aérospatiales ONG organisation non gouvernementale (en anglais NGO) OPA offre publique d’achat OPE offre publique d’échange OPCVM organisme de placement collectif en valeurs mobilières OSCE organisation pour la sécurité et la coopération en Europe P PDCA Plan Do Check Act PEA plan d’épargne en actions PEE plan d’épargne entreprise PEG plan d’épargne groupe PEL plan d’épargne logement PERP plan d’épargne retraite personnalisé PNB produit national brut PPM part pour million RR&D Recherche et Développement REACH Registration Evaluation and Authorization of Chemicals RCS registre du commerce et des sociétés RH ressources humaines ROCE Return on capital employed ou rendement des capitaux employés ROE Return on equity SSAM agence de notation extra financière SUV Sport Utility Vehicle SRP système Renault de protection T teq CO2 tonnes équivalent CO2 TFI test de Français international TACE taux d’activité congés exclus TMA tierce maintenance applicative TPI titre au porteur identifiable UUE Union européenne UEM Union économique et monétaire VVAR value at risk VPC vente par correspondance VHU véhicules hors d’usage VN véhicules neufs VO véhicules d’occasion VP véhicules particuliers VU véhicules utilitaires VIE volontariat international en entreprise WWEF World Economic Forum ZZE zéro émission GROUPE REN AULT DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2014380Renseignements sur le site www renault com Certifié FSC à base de pates provenant de forêts gérées de façon responsable sur un plan environnemental économique et social Crédits photos couverture Renault Design Pages intérieures Hortelano Domingo AMPARO Anthony BERNIER Yannick BROSSARD DINGO Stéphane FOULON Clément MARIN Sébastien MILLIER Renault Design Renault Marketing 3D commerce