Millions d’euros M EUR Milliards d’euros Md EUR ETP Effectifs en équivalent temps plein Classements les sources des classements sont mentionnées explicitement à défaut l’information est de source interne S O M M A I R E Historique 7 Présentation de Société Générale 8 Une stratégie de développement rentable et responsable fondé sur un modèle diversifié et intégré 11 Les métiers du Groupe 16 Présentation des principales activités du Groupe Société Générale 28 Activité et résultats du Groupe 30 Activité et résultats des métiers 32 Nouveaux produits ou services importants lancés 47 Analyse du bilan consolidé 53 Politique financière 55 Principaux investissements et cessions effectués 58 Acquisitions en cours et contrats importants 59 Propriétés immobilières et équipements 59 Événements postérieurs à la clôture 59 Déclaration relative aux événements post clôture 59 Informations sur les implantations et activités relatives à l'exercice 2020 60 Rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise 64 Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées 147 Chiffres clés 150 Facteurs de risque 152 Dispositif de gestion des risques 163 Contrôle interne 172 Gestion du capital et adéquation des fonds propres 179 Risque de crédit 190 Risque de contrepartie 216 Risque de marché 224 Risque opérationnel 236 Risques structurels de taux et de change 243 Risque de liquidité 247 Risque de non conformité litiges 254 Risque de modèle 260 Risque lié aux activités d’assurance 262 Autres risques 263 Société générale RSE en bref 268 Société Générale et la gestion de la crise sanitaire de la Covid 19 270 La démarche RSE de Société Générale 274 Société Générale une entreprise financière responsable… 277 qui souhaite co construire avec ses clients un avenir meilleur et durable 304 Note méthodologique 331 Rapport de l'Organisme Tiers Indépendant sur la Déclaration consolidée de performance extra financière figurant dans le rapport de gestion 336 Plan de vigilance du Groupe 338 Glossaire 346 Déclaration de performance extra financière (DPEF) – Table de concordance 349 États financiers consolidés 352 Notes annexes aux états financiers consolidés 359 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 523 Rapport de gestion de Société Générale 529 Comptes annuels 536 Notes annexes aux comptes annuels 538 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 593 L’action Société Générale 600 Informations sur le capital 603 Informations complémentaires 607 Statuts 609 Règlement intérieur du Conseil d’administration 615 Charter of the U S Risk Committee of the Société Générale Board of Directors (the “Charter”) 622 Liste des informations réglementées publiées au cours des 12 derniers mois 625 Responsable du Document d'enregistrement universel 628 Attestation du responsable du Document d'enregistrement universel et du Rapport financier annuel 628 Responsables du contrôle des comptes 628 Tables de concordance 630 Déclaration de l'émetteur 632 R A P P O R T F I N A N C I E R A N N U E L 2 0 2 0 D O C U M E N T D’E N R E G I S T R E M E N T U N I V E R S E L Le Document d’enregistrement universel a été déposé le 17 mars 2021 auprès de l’AMF en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017 1129 sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement Le document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété par une note d’opération et le cas échéant un résumé et tous les amendements apportés au document d’enregistrement universel L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017 1129 Ce label distingue les documents ou supports d’information les plus transparents selon les critères du classement annuel de la Transparence ( https www grandsprixtransparence com ) Notre raison d’être en action 2020 au r a été u ne a nn é e h ors norme mar q u é e p ar la cr i se san i ta i re et économ iq ue mond i ale sans p récédent q u i cont i nue de p eser sur nos v i es q uot i d i ennes et nos act i v i tés en ce d é b ut d’ a nn é e 2021 Face à cette cr i se i néd i te le groupe Société Gé n é r a l e a dé m o n t r é sa m o bi l i sat i on sa rés i l i ence sa ca p ac i té à aller de l’avant p our p ré p arer l’avenir d éterm i né à ag i r en responsab i l i té v is à v i s de toutes ses p art i es p re n antes et g u i dé par sa ra i son d’être Mobilisation Notre p remière et constante p réo c cu pat i on a été de conc i l i er l’ i ncon ditio nn e ll e sécu r ité sa n itai r e de n os collaborateurs et de nos cl i ents et l’im p ortance vitale de notre conti nu i té d’act i v i té pour assurer le bon f o n ctio nn e m e n t de n os éco n o m ies Dans cette cr i se les ban q ues dont Soc i été Générale ont démontré leur r ôle essentiel p our fournir les s erv i ces du q uot i d i en et a pp orter des solutions p our aider les clients à absorber le choc économ iq ue e n dé plo y ant notamment les m e s u res m i ses en place par les d if férents g o u vernements Grâce à la f orm i dable mobilisation de nos 1 33 000 colla bo rateurs p artout d ans l e mon d e nous a v o n s été au r e n dez v ous de ces mult i ples en j eux aux côtés de nos cl i ents et de nos partena i res Résilience Comme beaucou p d’acteurs é con o miq ues nous avons nous m ê m es subi l es i m p acts d i rects de cette cr i se dans nos r é sultats tout en d é montrant notre r ebo n d A u delà de la baisse g énérale du n i veau d’act i v i té et de l’ant i c ip a t i on de la montée du coût du r i sque n ous a v o n s été co nfr o n tés à l a dis l oca tion sans p récédent des marchés q ui a fortement p esé sur certa i nes act i v i tés d e p rodu i ts d’ i nvest i ssement struct u rés Nous avons su réag i r v i te et nous avons engag é une revue complète de ces act i v i tés p our rédu i re leur p r o de r i s q ue tout en p réservant notre leadership mondial Après les impacts p enre gi strés sur les résultats au pr e m i er semestre nous avons démontré notre ca p ac i té de rebond au 3 e t r i e a v ec u n e n o rm a l isatio n de l’ acti v ité da n s t ous nos mét i ers Au total nous avons p rouvé notre r é s i l i ence notre g est i on r ig oureuse des coûts et des r i s q ues et la sol i d i té de notre b i lan avec une très bonne te nue de la q ual i té de notre p ortefeu i lle d e créd i ts et un n i veau de ca pi tal très l ar g ement au d essus des ex ig ences ré g lementaires attei g nant ainsi les Souc i eux de ré p ondre aux attentes de nos act i onna i res nous su i vrons les r e commandat i ons de la Ban q ue centrale e uro p éenne en mat i ère de versement d e d i v i dende Préparer l’avenir Nous nous sommes é galement attel é s à préparer l’aven i r de notre Groupe et lan ce r de n ou v e ll es i n itiati v es st r uctu r e ll es pour poser les j alons de notre nouvelle étape straté gi que à hor i zon 2025 art i culée autour de trois axes p rioritaires la centr i c i té cl i ent la res p onsab i l i té c i té opérat i onnelle en s’appu y ant sur les technolog i es numér i ques Lorenzo B i n i Sma g h i Prés i dent du Conse i l d ’ ad m i n ist r atio n MESSA G E DU PR É SIDENT ET Face à cette crise inédite le groupe Société Générale a démontré sa mobilisation sa résilience sa capacité à aller de l’avant pour préparer l’avenir déterminé à agir en responsabilité vis à vis de toutes ses parties prenantes et guidé par sa raison d’être Nous avons a i ns i annon c é nos a m bi t i ons sur la Ban q ue de déta i l en France avec le pro j et offens i f de r a pp rochement de nos deux r é seaux C r édit du N o r d et Société Gé n é r a l e et l e p lan de dévelo pp ement très amb i t i eux de Boursorama Nous avons p r é sent é nos plans de d é velopp e ALD Automot i ve qu i se pro j ette dé j à dans la mob i l i té de dema i n Nous avons également franch i une étape i m p ortante concernant les p lans de r eméd i at i on q ue nous sommes en d i s p os i t i f en mat i ère de conform i té et d e contrô l e et ancrer une cu l ture d’éth iq ue et de res p onsab i l i té Dans un mon d e aux m u tat i ons pr o fondes accélérées p ar la cr i se Cov i d n ous avons pro g ress é sur les g rands en j eux de transformat i on en adap stratég i e d i g i tale en renforçant nos en g a g ements climatiques en tant q ue leader de la transition énergé r t iq ue et nos act i ons en faveur de la d i vers i té Les avancées du Grou p e su r toutes l es di m e n sio n s R S E o n t é t é lar g ement reconnues par les 2 0 21 se r a u n e n ou v e ll e a nn ée de mobi l isatio n f ace à l’ é v o l utio n i n cer ta i ne de la pandém i e encore très act i ve en ce début d’année et dont l es i m p acts économ iq ues et soc i aux seront p ro f onds Notre ra i son d’être sera plus que ja ma i s notre boussole p our relever pour répondre aux mult i ples en j eux macro économ i ques env i ronneme n taux et soc i étaux p our trouver avec n os cl i ents des solut i ons respo n sables et i nnovantes à cette cr i se et à la relance plus écolo gi que et i nclu s i ve q ue nous voulons collect i vement bâti r A vec le sout i en du Conse i l d’adm i n is trat i on et la nouvelle é q u ip e de D i rect i on g énérale nous allons n ous co n ce n t r e r su r la bo nn e exécut i on de tous les pro j ets que nous avons lancés qu i sont à la fo i s p orteurs de sens et créateurs de valeur à lon g terme pour toutes nos p art i es p renantes Nous allons tra j ecto i res straté gi ques sur nos di ff é r e n ts m étie r s co mm e ceu x de la Ban q ue de Grande Cl i entèle et Solut i ons Invest i sseurs L’ob j ect if s era auss i de dess i ner des feu i lles te rm e e n m at i è r e d ’inn o v at i o n et de R S E e n éta n t à l’ écoute de n os part i es prenantes et en les i nté g rant ple i nement dans la stratég i e des mét i ers Nous voulons accompa g ner n os c l ie n ts da n s l a c r ise actue ll e comme à plus lon g terme dans leur trans i t i on énergét i que et d i g i tale en renfor ç ant la valeur a j outée et la compét i t i v i té de nos d i fférents m étie r s En dé pi t des i ncert i tudes nous som cer sachant p ouvo i r com p ter sur les fo r ces de n ot r e m odè l e et de n ot r e m ob ili sat i o n co ll ect iv e N ous se r o n s au r e n de z v ous de n ot r e r ô l e déter m i nant p our sort i r le p lus ra pi de ment de cette cr i se en restant fer de lance des transformat i ons p os i t i ves et de la construct i on d’un aven i r m ei ll eu r et du r ab l e Fr é d é ric Oud éa D i recteur g énéra l DU DIRE C TEUR GÉ N É RA L Évolutions récentes et perspectives 14 Banque de détail en France 1 4 1 16 Banque de détail et Services Financiers 1 4 2 Internationaux (IBFS) 20 Banque de Grande Clientèle et Solutions 1 4 3 Investisseurs 23 (1) Moyenne des entités européennes et russes du Groupe (2) Ventes digitales de produits clés totalité des ventes de produits clés (au T4 20) (4) 40 000 collaborateurs en France à partir du 1 er 3 PRIORITÉS STRATÉGIQUES CENTRICITÉ CLIENT RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE EFFICACITÉ OPÉRATIONNELLE EN S’APPUYANT SUR LES TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES 2020 NOUVEAUX JALONS POUR PRÉPARER L’AVENIR PORTER À MATURITÉ LES MODÈLES DIFFÉRENCIANTS Plan de développement ambitieux pour Boursorama Plan de développement d’ALD RÉINVENTER NOS ACTIVITÉS TRADITIONNELLES Projet de rapprochement Crédit du Nord et Société Générale Adaptation de la gamme de produits structurés INVESTIR DANS DE NOUVEAUX MODÈLES Forge Shine Prisméa DÉVELOPPEMENT ACCÉLÉRÉ DU DIGITAL AU SERVICE DU CLIENT 60 % Clients digitaux (1) 41 % Ventes digitales ROSBANK (2) FUTURE OF WORK Généralisation du télétravail (4) Nouveaux engagements diversité # 2 des énergies renouvelables (3) RENFORCEMENT DE NOS ENGAGEMENTS CLIMATIQUES Alignement de nos portefeuilles 10 % d’ici 2025 de notre exposition globale au secteur de l’extraction du pétrole et du gaz PROGRAMME DE SOLIDARITÉ MONDIALE 28 M€ MAINTIEN DES STAGES ALTERNANCES ET VIE + 600 CDI jeunes diplômés* 2 800 stages et contrats d’alternance* PLAN DE SOUTIEN À LA MUSIQUE CLASSIQUE EN FRANCE 2 M€ * En France en 2020 2020 ANNÉE EXCEPTIONNELLE DE SOLIDARITÉ pour les entrepreneurs africains 18 Md€ de PGE* distribués + 98 000 demandes de PGE* SOUTIEN À L'ÉCONOMIE ET ACCOMPAGNEMENT DE LA RELANCE ACCOMPAGNEMENT DE NOS CLIENTS FOURNISSEURS ET PARTENAIRES 80 % des agences ouvertes en France * Prêts Garantis par l’État en France 2020 ANNÉE DE MOBILISATION EXCEPTIONNELLE Renforcement de notre 13 4 %* CET1 À FIN 2020 les impacts de la crise au 1 er semestre 1 435 Md€ * Ratio phasé ratio non phasé à 13 2 % Treezor Reezocar Le 4 mai 1864 Napoléon III signe le décret donnant naissance à Société Générale Fondée par un groupe d’industriels et de financiers portés par des idéaux de progrès la Banque nourrit l’ambition de « favoriser le développement du commerce et de l’industrie en France » Dès ses premières années d’existence Société Générale se place au service de la modernisation de l’économie et prend les contours d’une banque diversifiée à la pointe de l’innovation en matière de financement Son réseau d’agences connaît un développement rapide sur l’ensemble du territoire national passant de 46 à 1 500 guichets entre 1870 et 1940 Pendant l’entre deux guerres la Banque devient le premier établissement de crédit français en termes de dépôts Dans le même temps Société Générale acquiert une dimension internationale en contribuant au financement d’infrastructures indispensables au développement économique de plusieurs pays d’Amérique latine d’Europe et d’Afrique du Nord Cette expansion s’accompagne de l’implantation d’un Réseau de Détail à l’étranger Dès 1871 la Banque ouvre une succursale à Londres À la veille de la Première Guerre mondiale elle est déjà présente dans 14 pays soit directement soit par le biais de ses filiales en particulier en Russie Ce dispositif est ensuite complété par l’ouverture de guichets à New York Buenos Aires Abidjan Dakar ou par la prise de participations dans le capital d’établissements financiers en Europe centrale Nationalisée par la loi du 2 décembre 1945 la Banque joue un rôle actif dans le financement de la reconstruction du territoire français Durant la période des Trente Glorieuses Société Générale connaît une forte croissance et contribue à la diffusion des techniques bancaires en lançant des produits innovants qu’elle met au service des entreprises comme les crédits à moyen terme mobilisables ou le crédit bail où elle occupe une position de premier plan À la faveur des réformes bancaires consécutives aux lois Debré de 1966 1967 Société Générale démontre sa capacité à s’adapter à son nouvel environnement Tout en continuant à soutenir ses entreprises partenaires le Groupe n’hésite pas à orienter son activité vers une clientèle de particuliers Il accompagne ainsi l’essor de la société de consommation en diversifiant ses offres de crédit et d’épargne auprès des ménages En juin 1987 le Groupe est privatisé Son capital est introduit en Bourse avec succès et une part du capital est réservée aux salariés Le Groupe développe une stratégie de banque universelle notamment au travers de sa banque de financement et d’investissement pour accompagner le développement à l’international de ses clients En France il étoffe ses réseaux en créant Fimatex (1995) devenu Boursorama aujourd’hui leader de la banque en ligne et en acquérant le Crédit du Nord (1997) À l’étranger il s’implante notamment en Europe centrale et orientale (Komerčni Banka en République tchèque BRD en Roumanie) en Russie (Rosbank) et consolide son axe de développement en Afrique (Maroc Côte d’Ivoire Cameroun etc) Le Groupe compte plus de 133 000 collaborateurs (1) dans 61 pays Il poursuit une dynamique de transformation en adoptant une stratégie de croissance durable portée par ses valeurs d’esprit d’équipe et d’innovation de responsabilité et d’engagement Résolument tourné vers l’avenir en aidant ses clients à concrétiser leurs projets il s’est lancé avec conviction dans l’ère digitale pour anticiper les besoins de ses clients et de ses collaborateurs afin d’incarner au mieux la banque du 21e siècle Fort de plus de 150 ans d’expertise au service de ses clients et du développement de l’économie réelle en janvier 2020 le groupe Société Générale a défini sa raison d’être « Construire ensemble avec nos clients un avenir meilleur et durable en apportant des solutions financières responsables et innovantes » Effectif en fin de période hors personnel intérimaire (1) CRÉER DE LA VALEUR POUR NOS PARTIES PRENANTES BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE BANQUE DE DÉTAIL ET SERVICES FINANCIERS INTERNATIONAUX BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE ET SOLUTIONS INVESTISSEURS Nous a v o n s bâ ti n o tr e m odè l e ba n ca ir e s ur notre v i s i on et nos va l eurs en n ous appuyant sur l a f orce d e nos r essources et notre ca p acit é d ’innovation p our p ro p oser à nos c lients des services à valeur ajout é e P artena i re d e con \ ance nous nous e ngageons pour contr ib uer aux t rans f ormat i ons p os i t i ves d u mon d e da n s l’ e n se m b l e de n os ac tivit és N OS VALEUR S ESPRIT D’ÉQUIPE INNOVATION RESPONSABILITÉ ENGAGEMENT NOTRE RAISON D’ÊTRE CONSTRUIRE ENSEMBLE AVEC NOS CLIENTS UN AVENIR MEILLEUR ET DURABLE EN APPORTANT DES SOLUTIONS FINANCIÈRES RESPONSABLES ET INNOVANTES N O S R E S S O U R C E S N O S M É T I E R S 30 millions de clients (2) part i cu li ers p ro f ess i onne l s entreprises et institutionnels q ui nous font con \ ance 5 5 Md€ de d ép enses e xt e rn es e n 2020 e t 4 900 fournisseurs sous con t ra t U ne p résenc e au cœu r des t e rr i t oi r es da n s 61 pays 133 000 femmes et hommes (1) p r o f e ss i o nne l s en g a g é s et r e spons a b l e s U ne expertise e t des s y st è me s technolo g ique s d e po i nte U ne structure G nancière solide R atio C ET1 de 13 4% U ne culture forte e t i n n o v a nt e (1) Effectif en fin de période hors personnel intérimaire (2) Hors clients des compagnies d'assurance du Groupe Société Générale est l’un des tout premiers groupes européens de services financiers S’appuyant sur un modèle diversifié et intégré le Groupe allie solidité financière dynamique d’innovation et stratégie de croissance durable afin d’être le partenaire de confiance de ses clients engagé dans les transformations positives du monde au quotidien 30 millions de clients particuliers entreprises et investisseurs institutionnels à travers le monde en offrant une large palette de conseils et de solutions financières sur mesure afin de sécuriser leurs échanges protéger et gérer leur épargne les aider à financer leurs projets les protéger dans leur vie et leurs activités leur offrir des solutions et des services innovants La mission du Groupe est Acteur de l’économie réelle depuis plus de 150 ans avec un ancrage de donner à tous les moyens d’avoir un impact positif sur l’avenir solide en Europe et connecté au reste du monde Société Générale emploie plus de 133 000 collaborateurs (2) dans 61 pays et accompagne OFFRIR DES SOLUTIONS ET DES SERVICES TECHNOLOGIQUES 1 8 million de véhicules gérés par ALD Boursorama #1 banque en ligne en France > 2 6 M de clients 60% de clients actifs sur le digital (3)   PROTÉGER NOS CLIENTS DANS LEUR VIE ET DANS LEURS ACTIVITÉS 23 millions de contrats d'assurance gérés Position de premier plan dans les produits dérivés AIDER NOS CLIENTS À FINANCER LEURS PROJETS 410 Md€ d'encours de crédits à la clientèle #1 banque mondiale dans le conseil en  nancement de projet (4) PROTÉGER ET GÉRER L’ÉPARGNE DE NOS CLIENTS 451 Md€ de dépôts 4 315 Md€ d'actifs en conservation 116 Md€ d'actifs gérés en Banque Privée SÉCURISER LES ÉCHANGES 16 millions de paiements et 557 Md€ d’échanges par jour FACILITER LA VIE DE NOS CLIENTS METTRE EN RELATION ENGAGER NOTRE BILAN ÉVALUER ET GÉRER LES RISQUES PROTÉGER CONSEILLER Assis t e r n os clients p our l eu r f ou rn i r le bo n se r v i ce au b on moment au mi eu x de l eu r s int é r ê t s et ass u r e r sécu rit é et p r o t ec ti o n à l eu r s a v o ir s e t l eu r s do nn é e s > #2 mondial en «Business Behavior » ( relations client et éthi q ue p rofessionnelle ) ( 5 ) Inclure d é velopper et en g a g er nos collaborateurs > #1 mondial en Ressources humaines ( Vigeo ) ( 5 ) > Ob j ectif de 30% de femmes parmi les 200 T op managers d’i c i 2023 C ontribuer au d é veloppemen t é conomi q ue et socia l de n os pays d’implantation > C har g e d’imp ô ts et taxes 2 2 Md€ en 2020 > Meilleure banque en mati è re d e RSE en Afri q u e ( EMEA Finance Ma g azine ) B â tir avec nos fournisseurs d es relations éq uilibr é es p lac é es sous l e s ig ne d e la con G ance de l'équité et de la transparence labellis é es " relations fournisseurs et achats res p onsa bl es " d e p u i s 20 1 2 R especter les cultures et l’environnement U ne res p onsabilit é reconnue p ar les notations e xtra \ nanci è res du G roupe > Alignement des portefeuilles basé sur la m é thode open source « PA C TA for Banks » > Ve r s u n e so rt ie t o t ale du cha r bo n et une r é duction pro g ressive de l’exposition au secteur de l’extraction du p é trole et du ga z > 67% de l’ob j ectif de \ nancement de la transition éner g étiqu e de 12 0 M d€ e n 2 0 1 9 2 0 2 3 r éa li sé à \ n 2 0 2 0 Assu r e r la c r oissa n ce et la p é rennit é de l’entreprise donner une information p récise compl è te et transparent e po u r les investisseurs et les actionnaires N O S P R O D U I T S E T S E R V I C E S N O T R E V A L E U R A J O U T É E P O U R L E S C L I E N T S (3) Moyenne des entités européennes et russes du Groupe (4) Source IJ global année 2020 (5) Source Vigeo Eiris 2020 Société Générale déploie une stratégie de croissance responsable intégrant pleinement les enjeux RSE et engagée vis à vis de l’ensemble de ses parties prenantes clients collaborateurs investisseurs fournisseurs régulateurs superviseurs et société civile dans le respect des cultures et de l’environnement dans tous ses pays d’implantation Le Groupe s'appuie sur trois pôles métiers complémentaires  services financiers avec un dispositif omnicanal à la pointe de l’innovation digitale  la Banque de détail en France avec les enseignes Société Générale p Crédit du Nord et Boursorama qui offrent des gammes complètes de la Banque de détail à l’International l’assurance et les services p financiers aux entreprises avec des réseaux présents en Afrique Russie Europe centrale et de l’est et des métiers spécialisés leaders dans leurs marchés  la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs avec ses p expertises reconnues positions internationales clés et solutions intégrées Le Groupe est organisé de façon agile autour de 16 Business Units (métiers régions) et 9 Service Units (fonctions support et de contrôle) qui favorisent l’innovation et les synergies afin de mieux répondre aux besoins et comportements évoluants des clients Dans un monde bancaire européen en pleine mutation industrielle le Groupe aborde une nouvelle étape de son développement et de sa transformation Société Générale figure dans les principaux indices de développement durable DJSI (World et Europe) FTSE4Good (Global et Europe) Bloomberg Gender Equality Index Refinitiv Diversity and Inclusion Index Euronext Vigéo (Europe et Eurozone) STOXX Global ESG Leaders indexes et MSCI Low Carbon Leaders Index (World and Europe) Résultats (En M EUR) 2020 2019 2018 2017 2016 Produit net bancaire 22 113 24 671 25 205  23 954 25 298 dont Banque de détail en France 7 315 7 746 7 860  8 131 8 403 dont Banque de détail et Services Financiers Internationaux 7 524 8 373 8 317  8 070 7 572 dont Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 7 613 8 704 8 846  8 887 9 309 dont Hors Pôles (339) (152) 182  (1 134) 14 Résultat brut d'exploitation 5 399 6 944 7 274  6 116 8 481 Coefficient d’exploitation (hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA) 75 6% 71 9% 71 1%  74 3% 65 6% Résultat d’exploitation 2 093 5 666  6 269 4 767 6 390 Résultat net part du Groupe (258) 3 248 3 864  2 806 3 874 Fonds Propres (en Md EUR) Capitaux propres part du Groupe 61 7 63 5 61 0 59 4 62 0 Capitaux propres de l’ensemble consolidé 67 0 68 6 65 8 64 0 66 0 ROE après impôt 1 7% 5 0% 7 1%  4 9% 7 3% Ratio global de solvabilité (1) 18 9% 18 3% 16 5% 17 0% 17 9% Crédits et dépôts (en Md EUR) Crédits clientèle 410 400 389  374 373 Dépôts clientèle 451 410 399  394 397 Chiffres déterminés selon les règles CRR CRD4 hors phasage IFRS9 pour 2020 (1) Note  données publiées au titre des exercices respectifs Définitions et ajustements éventuels présentés en notes méthodologiques en pages 41 à 46 Le groupe Société Générale a bâti un modèle solide de banque diversifiée adapté aux besoins de ses 30 millions de clients (entreprises institutionnels et particuliers) et centré autour de trois métiers complémentaires permettant de diversifier les risques et bénéficiant de positions de marché robustes  Banque de détail en France  p Banque de détail et Services Financiers Internationaux  p Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs p Dans les activités de Banque de détail le Groupe concentre son développement en Europe sur des marchés sélectionnés offrant un potentiel de croissance (France République tchèque Roumanie) en Russie et en Afrique des géographies dans lesquelles il bénéficie d’une présence historique d’une connaissance approfondie des marchés et de positions de premier plan Dans les Services Financiers Internationaux Société Générale peut s’appuyer sur des franchises ayant des positions de leadership au plan mondial en particulier dans les activités de location longue durée et de gestion de flottes automobiles ou de financement de biens d’équipement Dans les activités de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs le Groupe offre des solutions à forte valeur ajoutée à ses clients dans la zone EMEA aux États Unis et en Asie Centré sur l’Europe et connecté au reste du monde le groupe Société Générale capitalise sur des positions de leadership portées par une dynamique de synergies entre les métiers pour créer de la valeur au service des parties prenantes Le modèle diversifié du Groupe lui permet de répondre aussi bien aux besoins de sa clientèle entreprises et professionnels que de sa clientèle de particuliers L’année 2020 a été marquée par une pandémie exceptionnelle et un environnement économique fortement dégradé qui se sont traduits par un impact important sur les résultats du Groupe au 1 er semestre 2020 Société Générale a démontré sa capacité de rebond durant le second semestre 2020 en s’appuyant sur son modèle de banque universelle solide diversifié digitalisé et résolument orienté vers ses clients pour gérer un choc d’une ampleur sans précédent et démontrer ainsi sa résilience Dans ce contexte nouveau le Groupe a annoncé des orientations stratégiques importantes avec notamment  le rapprochement de ses deux réseaux bancaires en France (Vision p 2025) et l’accélération du développement de sa banque digitale Boursorama  l’accélération du développement du métier location longue durée p (ALD) et de la banque KB en République tchèque  l’adaptation des activités de marché en réduisant le profil de risque p sur les produits structurés actions et crédit afin de diminuer la sensibilité des revenus des Activités de Marché aux dislocations de marché Le Groupe a poursuivi ses efforts d’allocation sélective de ses ressources et de recentrage vers le mix clients offres géographies le plus pertinent pour les clients et pour la Banque et a confirmé son ambition forte de réduction des coûts Les adaptations réalisées visent à privilégier les métiers en croissance à forte rentabilité et bénéficiant de solides franchises commerciales Au delà le Groupe est pleinement engagé dans la préparation de sa trajectoire 2025 qui s’appuiera notamment sur trois volets  les enjeux en matière de transformation digitale avec une p accélération rendue nécessaire par la crise actuelle  les engagements dans les domaines environnementaux sociaux et p de gouvernance  la poursuite d’une gestion disciplinée des coûts et des ressources p rares combinée à une maîtrise des risques contribuant ainsi à la qualité du bilan de la banque L’une des priorités du Groupe est de poursuivre son développement commercial en s’appuyant sur la qualité des services la valeur ajoutée et l’innovation au bénéfice de la satisfaction de ses clients Son objectif est d’être le partenaire de confiance de ses clients en leur apportant des solutions financières responsables et innovantes en s’appuyant en particulier sur ses capacités digitales Le développement organique sera stimulé par la poursuite des synergies internes au sein de chaque métier mais également entre les métiers (coopération accrue entre la Banque Privée et les réseaux de Banque de détail coopération sur toute la chaîne de Services aux Investisseurs coopération entre les activités d’Assurance et les réseaux de Banque de détail en France et à l’étranger coopération entre géographies et les activités de Global Transaction Banking  etc ) En s’appuyant sur son savoir faire en termes d’ingénierie financière et d’innovation le Groupe a intégré des dimensions de durabilité à son offre de solutions financières afin d’accompagner ses clients dans ce domaine et les associer à ses engagements en matière de développement durable La Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) est au cœur des métiers avec par exemple l’objectif de contribuer à hauteur de 120 milliards d’euros en faveur du financement de la transition énergétique entre 2019 et 2023 (67% atteints à fin 2020) Le Groupe a également renforcé ses engagements climatiques dans l’objectif d’aligner ses activités avec l’accord de Paris Après avoir initié une sortie totale du secteur du charbon à l’horizon 2030 pour les pays de l’UE et de l’OCDE et 2040 pour le reste du monde Société Générale a annoncé en 2020 un objectif de réduction de 10% de son exposition globale au secteur de l’extraction du pétrole et du gaz entre 2020 et 2025  Le Groupe a par ailleurs décidé de l’arrêt du financement de l’extraction de pétrole et gaz onshore aux États Unis En 2020 les progrès réalisés par Société Générale dans les domaines environnementaux sociaux et de gouvernance ont été récompensés par la note la plus élevée (A1+) attribuée par l’agence de notation extra financière Vigeo Eiris Plus largement les notations extra financières du Groupe figuraient parmi les leaders du secteur bancaire  position dans le premier décile du classement ISS ESG (C + Prime) top 14% dans le classement MSCI (AA) et premier décile du classement RobecoSAM avec une place au 25 e rang mondial après s’être classée numéro 1 mondial de l’environnement en 2019 La responsabilité de Société Générale en matière de capital humain a également été distinguée le Groupe étant classé n° 1 mondial des ressources humaines par Vigeo Eiris et top 5% par Sustainalytics et ISS ESG  Enfin le Groupe a été classé n° 2 mondial (classement Vigeo Eiris) pour le comportement des entreprises qui analyse la relation client et l’éthique Le Groupe continue d’ancrer à tous les niveaux de son organisation une culture de responsabilité et de renforcer son dispositif de contrôle interne notamment la fonction Conformité pour se situer au niveau des plus hauts standards de l’industrie bancaire Par ailleurs Société Générale a finalisé le déploiement de son programme Culture et Conduite permettant d’appliquer au sein de toute l’entreprise des règles de conduite et un socle de valeurs communes fortes Le Groupe s’attachera enfin à poursuivre une gestion rigoureuse et disciplinée de ses risques (maintien de la qualité du portefeuille de crédits poursuite des efforts de maîtrise du risque opérationnel et en matière de conformité) et de son allocation de capital En adéquation avec sa stratégie d’accompagnement au plus près des besoins de ses clients et en conformité avec le nouvel environnement réglementaire plus exigeant l’optimisation de sa consommation de ressources rares (capital et liquidité) comme la maîtrise de ses coûts et la stricte gestion de ses risques resteront une priorité pour le Groupe Le Groupe vise des frais de gestion sous jacents en baisse à partir de 2023 par rapport à 2020 En 2021 il conservera une stricte discipline et vise un effet de ciseaux positif dans un contexte d’amélioration des perspectives économiques avec une légère hausse de ses coûts Le coût du risque 2021 est attendu en baisse par rapport à celui de 2020 Le Groupe vise à se piloter avec un ratio de CET1 supérieur à 200 points de base au dessus de l’exigence réglementaire y compris après l’entrée en vigueur de la réglementation finalisant la réforme Bâle III dont l’impact serait de l’ordre 39 milliards d’euros (1) à compter de 2023 soit environ 115 points de base (2) En 2021 le ratio de CET1 est attendu à un niveau largement supérieur à 200 points de base au dessus de l’exigence réglementaire Sur sa politique de distribution pour l’exercice 2021 le Conseil d’administration a confirmé l’objectif défini avant le déclenchement de la crise du Covid 19 à savoir un taux de distribution de 50% du résultat net part du Groupe sous jacent (3) pouvant inclure une composante en rachat d’actions jusqu’à 10% (4) du dit résultat la composante dividende étant payée en numéraire Enfin le Groupe présentera au marché sa stratégie dans la Banque de Grande clientèle et Solutions investisseurs le 10 mai 2021 et son focus sur la RSE au second semestre Le Groupe est la quatrième Banque de détail en France Cette activité s’est engagée dans une profonde transformation de son modèle liée notamment à une évolution rapide des comportements et des attentes clients qui tendent vers toujours plus de proximité d’expertise et de personnalisation Cette transformation s’est accélérée en 2020 avec deux initiatives stratégiques majeures à travers le projet de rapprochement de Crédit du Nord et de Société Générale d’une part et le renforcement du développement de Boursorama d’autre part Le Groupe entend ainsi renforcer son positionnement différenciant sur le marché français en s’appuyant sur la complémentarité d’un modèle de banque de réseau alliant digital et expertise humaine et d’un modèle de banque entièrement digital La combinaison des réseaux bancaires Crédit du Nord et Société Générale (Vision 2025) permettra de constituer un nouvel ensemble au service de près de 10 millions de clients (entreprises professionnels et particuliers) L’ambition est d’être un des leaders en matière de satisfaction auprès de notre clientèle cible et d’établir un modèle de banque à la rentabilité renforcée et intégrant les plus hautes exigences en matière de responsabilité Sur le plan financier cette initiative conduira à d’importantes synergies de coûts avec un objectif de réduction nette de la base de coûts de plus de 350 millions d’euros en 2024 et d’environ 450 millions d’euros en 2025 par rapport à 2019 et des coûts de projet estimés entre 700 et 800 millions d’euros (dont environ 70% en 2021) La rentabilité des fonds propres normatifs en environnement Bâle III est attendue à d’environ [11%  11 5%] en 2025 soit un niveau de plus de 10% en régime Bâle IV Le Groupe a par ailleurs décidé de porter Boursorama à maturité en termes de nombre de clients avec l’ambition d’atteindre 4 5 millions de clients en 2025 et un niveau de rentabilité élevé en s’appuyant sur une offre de services compétitive Ainsi après une phase accélérée d’acquisition de nouveaux clients jusqu’en 2023 occasionnant une perte cumulée d’environ 230 millions d’euros sur la période Boursorama vise un résultat net d’environ 100 millions d’euros en 2024 et d’environ 200 millions d’euros en 2025 représentant une rentabilité sur fonds propres normatifs supérieure à 25% (en Bâle IV) La Banque de détail en France entend aussi capitaliser sur ses relais de croissance et les intensifier notamment en  tirant parti de l’expertise en Banque Privée pour répondre aux p attentes des clients patrimoniaux des réseaux France  captant tout le potentiel du modèle de bancassurance intégré en p anticipant les évolutions du marché de l’assurance vie et en profitant du fort potentiel d’équipement des clients en termes d’assurance prévoyance et dommages  développant les activités auprès des entreprises et des p professionnels en apportant des conseils stratégiques et des solutions globales Enfin Société Générale sera le premier et l’unique acteur bancaire majeur à opérer en France en architecture ouverte pour la distribution de solutions d’épargne à l’ensemble des clients de ses deux réseaux De nouveaux accords innovants avec six sociétés de gestion permettront ainsi aux épargnants du réseau Société Générale d’accéder aux meilleures expertises en matière d’investissement en France et à l’international tout en répondant à leur demande croissante d’investissement socialement responsable La Banque de détail et Services Financiers Internationaux contribue à la croissance rentable du Groupe grâce à ses positions de leader sur des marchés à potentiel élevé à ses initiatives d’efficacité opérationnelle et de transformation digitale et à sa capacité à générer des synergies avec les autres activités du Groupe Ces métiers ont connu une transformation profonde ces dernières années avec un recentrage du portefeuille désormais achevé une optimisation du modèle et une amélioration du profil de risque sous jacent Les activités de Banque de détail à l’International sont pour l’essentiel situées hors zone euro et bénéficient de fondamentaux de croissance à long terme positifs malgré un contexte de crise sanitaire et économique qui est venu freiner une trajectoire historique de croissance continue Le Groupe entend ainsi poursuivre le développement des activités de réseau de banques à l’international en Europe en Russie et en Afrique où il possède des positions de leader dotées d’expertises reconnues  en Europe la crise sanitaire s’est révélée être un véritable p amplificateur de tendances de fond et a confirmé la vision du modèle de banque retail cible ainsi que la pertinence des plans de transformations engagés qui s’appuient notamment sur l’accélération de la transformation digitale Le Groupe entend ainsi finaliser le développement de son modèle de banque omnicanale en République tchèque notamment dans le cadre de son plan stratégique KB Change 2025 consolider sa franchise parmi les trois principales banques du pays en Roumanie et accélérer l’exécution de son plan de transformation en Russie en visant une croissance rentable tournée vers les clients  d'encours pondérés par les risques incluant le risque de crédit FRTB le risque opérationnel et en tenant des principales hypothèses « EU specific » communiqué par l’EBA (1) en réponse à la consultation de la commission européenne (publiée en décembre 2020) et excluant l’output floor qui ne serait pas contraignant avant 2027 2028 Sur une base prospective en 2023 (2) Après déduction des intérêts sur les TSS et TSDI (3) Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale des actionnaires et des instances réglementaires (4) en Afrique le Groupe entend tirer parti du fort potentiel de p croissance économique et de bancarisation du continent en capitalisant sur sa place parmi les trois banques internationales les plus présentes en Afrique (positions de leader notamment en Côte d’Ivoire au Cameroun et au Sénégal) Dans le cadre du programme Grow With Africa pensé en collaboration avec de nombreux partenaires internationaux et locaux Société Générale a annoncé plusieurs initiatives de croissance durable au service des transformations positives du continent Le Groupe met l’accent sur l’accompagnement multidimensionnel des PME africaines le financement des infrastructures et le développement de solutions de financements innovantes Les Services Financiers et l’Assurance bénéficient de positions compétitives et de niveaux de rentabilité élevés avec en particulier ALD et l’Assurance qui disposent d’un potentiel de croissance élevé Tous ces métiers qui ressortent comme les plus résilients au choc de 2020 se sont par ailleurs engagés dans des programmes d’innovation et de transformation de leur modèle opérationnel Dans l’Assurance le Groupe entend accélérer le déploiement du p modèle de bancassurance sur tous les marchés de Banque de détail et sur tous les segments (assurance vie prévoyance et dommages) et la mise en œuvre de sa stratégie numérique notamment pour enrichir l’offre produits et les parcours clients au sein d’un dispositif omnicanal intégré tout en diversifiant ses modèles d’activité et ses moteurs de croissance à travers une stratégie d’innovation et de partenariats Cette stratégie de croissance s’accompagne d’une accélération des engagements de SG Assurances en finance responsable Dans les activités de location longue durée et de gestion de flottes p automobiles l’ambition du Groupe est de renforcer sa position de leadership (numéro un en Europe et numéro deux dans le monde – hors captives et sociétés de leasing financier – avec une flotte totale de 1 8 million de véhicules à fin décembre 2020) en développant de nouvelles activités et services dans un secteur de la mobilité en pleine mutation Avec le déploiement de son nouveau plan stratégique Move 2025 ALD se positionne au cœur de l’évolution du monde de la mobilité et affirme son leadership sur le marché pour devenir un acteur totalement intégré de solutions de mobilité durable et le leader mondial de l’industrie de la location longue durée Dans cette perspective ALD a poursuivi sa stratégie active d’innovation et de digitalisation Enfin dans les activités de financement de biens d’équipement p professionnels le Groupe entend capitaliser sur sa position de leader en Europe dans les marchés où il bénéficie d’une position de premier plan pour augmenter ses revenus et accroître sa rentabilité Le Groupe ambitionne de demeurer un acteur majeur pour les vendors (partenaires prescripteurs) et les clients en s’appuyant sur la qualité de son service l’innovation l’expertise produits et des équipes dédiées Dans le cadre du recentrage de son activité le Groupe a finalisé la cession de SG Finans AS (activités de financement d’équipements et d’affacturage en Norvège en Suède et au Danemark) Société Générale poursuivra également sa stratégie de développement des synergies tant entre les activités des métiers de ce pôle qu’avec l’ensemble des métiers du Groupe  avec les activités de Banque Privée avec les plates formes régionales de la Banque de Financement et d’Investissement au travers du développement des services de banque commerciale (financement du commerce international gestion de trésorerie services de paiement affacturage) et avec la poursuite du développement du modèle de bancassurance La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs s’appuie sur des expertises produits fortes et un réseau international (EMEA États Unis et Asie) Elle sert les besoins de financement et d’investissement d’une base de clientèle large et diversifiée (entreprises institutions financières gestionnaires d’actifs entités du secteur public clients très fortunés) Dans les métiers de Financement et Conseil qui ont affiché de bonnes performances en 2020 Société Générale dispose au niveau mondial de bases de clientèles solides et s’appuie sur des expertises sectorielles et métiers reconnus dans les financements structurés et les financements d’actifs et la banque d’investissement Société Générale dispose également de positions fortes en Europe dans la banque d’affaires dédiée aux entreprises Au cours de l’année 2020 Société Générale a renforcé sa position d’acteur de premier plan dans le financement des énergies renouvelables et dans le financement durable et responsable avec plusieurs opérations emblématiques (première obligation convertible verte) en ligne avec les priorités stratégiques du Groupe Société Générale a également consolidé sa position parmi les principaux acteurs européens dans le financement du secteur des télécommunications media technologies mais également dans les crédits syndiqués et le financement de projet à l’échelle mondiale En 2020 une revue stratégique réalisée par le Groupe sur ses Activités de Marché a contribué à réduire le profil de risque sur les produits structurés actions et crédit afin de diminuer la sensibilité des revenus des Activités de Marché aux dislocations de marché Par ailleurs un plan de réduction des coûts a été lancé en 2020 avec un objectif de réduction nette d’environ 450 millions d’euros attendue d’ici 2022 2023 Enfin en matière de Gestion d’Actifs et de Banque Privée le Groupe s’appuie sur l’expertise de ses partenaires En 2020 Société Générale et Amundi ont signé un nouvel accord de partenariat dans l’objectif de poursuivre le développement de leurs relations dans les activités de Securities Services en parallèle de la distribution de solutions d’investissement La pandémie Covid 19 a déclenché une crise économique mondiale inédite par son ampleur En 2020 la plupart des pays ont observé une forte contraction de leur PIB entraînant un repli de 4% au niveau mondial les mesures de confinement visant à enrayer la propagation du virus ayant contribué à un ralentissement marqué de l’activité mondiale au premier semestre 2020 Les réponses d’urgence apportées par les pouvoirs publics et les banques centrales ont permis dans un premier temps d’atténuer les impacts socio économiques de la crise en évitant une multiplication des faillites d’entreprises et en soutenant les revenus des ménages contraints de se confiner La levée des mesures de restriction les plus strictes et le passage à des confinements partiels ont permis un redémarrage progressif de l’activité à partir du 2 e trimestre 2020 mais la fin de l’année 2020 et le début 2021 ont été marqués par un rebond de la pandémie entraînant ainsi de nouveaux confinements avec leurs conséquences économiques induites Bien que l’activité industrielle et le commerce international affichent au début de l’année 2021 un niveau proche de la période d’avant crise certains secteurs des services sont plus durablement affectés (transport de voyageurs l’hébergement restauration activités culturelles) compte tenu de leur sensibilité aux mesures destinées à contenir la pandémie Une reprise des marchés boursiers a été observée à l’annonce de la mise en œuvre d’une réponse vaccinale même si le déploiement des campagnes de vaccination nécessitera du temps et les marchés boursiers ont bondi entre novembre 2020 et janvier 2021 Les actions américaines ont atteint de nouveaux records de valorisation stimulées également par la perception que les risques liés aux élections américaines de fin 2020 se sont désormais estompés Les monnaies des économies émergentes se sont appréciées par rapport au dollar tandis que les spreads de crédit et les spreads souverains à la périphérie de la zone euro se sont resserrés De fortes incertitudes demeurent sur l’intensité la durée et les conséquences de cette crise Le rebond de l’économie mondiale anticipé pour 2021 et les perspectives des marchés seront fortement influencés par le rythme des campagnes de vaccination et la vitesse à laquelle les mesures de distanciation sociales seront assouplies l’intensité de la reprise pouvant varier au gré des mesures de restrictions à court terme La dégradation des bilans des entreprises risque de contraindre les capacités d’investissement tandis que la détérioration du marché du travail devrait peser sur le niveau de consommation des ménages L’accroissement de l’endettement le faible potentiel de croissance et la hausse des prêts non performants pourraient perturber les mécanismes de relance de la croissance À moyen terme nombre de défis devront être relevés Les investissements publics destinés à accélérer la transformation numérique et à soutenir l’économie verte constituent l’une des priorités des programmes de relance de nombreux gouvernements Toutefois la requalification nécessaire de la main d’œuvre constituera un enjeu important Les projets d’infrastructure associés à ces programmes ayant des durées de réalisation relativement longues les gouvernements devront également privilégier la relance à court terme notamment au travers de la modernisation des infrastructures déjà existantes La crise pourrait par ailleurs contribuer à exacerber les tensions sociales et politiques la pandémie ayant accru les inégalités déjà existantes En effet les secteurs les plus touchés emploient généralement un grand nombre de travailleurs peu qualifiés échéances de dette des pays les plus en difficulté De leur côté les instances communautaires ont apporté une contribution sans précédent avec la mise en place par la BCE du Pandemic Emergency Purchase Programme (PEPP) et l’accord européen Next Generation EU (NGEU) pour un montant de 750 milliards d’euros chacun Ces programmes visent à accompagner la relance des États membres au delà des capacités nationales assez hétérogènes en stimulant les investissements en lien avec les deux grandes priorités européennes que sont les transitions énergétiques et numériques Le remboursement des 750 milliards d’euros empruntés sur les marchés reposera sur la capacité de la CE à générer de nouvelles ressources propres (taxes digitales financières et sur les émissions carbones importées) La coopération internationale restera un élément clé de la phase de sortie de crise La crise sanitaire si elle se prolongeait pourrait exacerber les divergences déjà existantes entre les États sur les politiques commerciales technologiques et le niveau de priorité accordée à la lutte contre le changement climatique Les banques multilatérales de développement se sont engagées à des financements d’urgence le FMI a assoupli les règles qui régissent ses financements et plusieurs créanciers bilatéraux se sont accordés afin de geler les À plus long terme les perspectives de sortie de crise resteront fortement influencées par les politiques économiques mises en œuvre afin de soutenir la demande globale À l’inverse des précédentes crises il semble y avoir un certain consensus dans le débat public en faveur d’un endettement plus important des États avec un objectif de soutien budgétaire Des taux d’intérêt durablement bas devraient permettre d’atténuer le poids de la dette dans un contexte où les ratios de dette publique ont atteint des niveaux historiques en particulier dans les économies matures Pour ces économies la dette publique a augmenté de 20 points en 2020 pour atteindre 125% du PIB soit la plus forte variation sur un an jamais observée en temps de paix Dans le cas des pays émergents les taux d’endettement public sont plus modérés mais les conséquences de la crise seront durables avec des pertes significatives de revenu Plus spécifiquement dans la zone euro les consensus en faveur de ces politiques de soutien public pourraient être remis en question à moyen terme Dans ce contexte le scénario central du Groupe prévoit une levée progressive des restrictions durant 2021 La croissance mondiale devrait atteindre 5% en 2021 (2 1% si les restrictions se poursuivent durant 2021) La Chine l’une des rares économies à avoir affiché une croissance positive en 2020 devrait rester dynamique en 2021 entraînant un rebond des pays émergents (5 4% de croissance attendue pour 2021 dans le scénario central) Les effets de la crise devraient néanmoins rester perceptibles au delà du rebond avec des perspectives de croissance potentiellement réduite En matière d’évolutions réglementaires l’année 2020 a été marquée par l’adoption des mesures d’assouplissement avec pour objectif d’adapter le cadre réglementaire au contexte de crise économique et de permettre aux banques d’accompagner pleinement les initiatives de soutien aux économies dans lesquelles elles opèrent En Europe les États membres de la zone euro ont notamment mis en place des enveloppes d’aides visant à soutenir le financement des entreprises afin d’atténuer les impacts de la baisse d’activité sur leur équilibre financier Ces mesures de soutien se sont notamment traduites en France par la mise en place des Prêts Garantis par l’État avec près de 132 milliards d’euros de crédits octroyés en 10 mois Les adaptations réglementaires mises en place ont porté aussi bien sur le capital et la liquidité que sur la couverture anticipée des risques de crédit et ont consisté en  un relâchement des contraintes liées à la constitution de coussins p de fonds propres contracyclique avec la possibilité de les entamer sous réserve d’application de mesures correctives automatiques prévues dans la réglementation prudentielle (mécanisme du MDA et présentation d’un plan de conservation des fonds propres)  une tolérance temporaire sur le non respect de ratios minimum de p liquidité  une plus grande flexibilité dans l’application des critères de p déclassement des moratoires mis en place et une recommandation d’encadrer les impacts procycliques de l’application de la norme IFRS 9  plus spécifiquement en France un assouplissement des critères p d’octroi de crédits immobiliers bénéficiant notamment aux primo accédants La Commission européenne le superviseur européen (BCE) l’Autorité Bancaire Européenne et le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) ont ainsi utilisé toute la flexibilité offerte par la réglementation prudentielle existante afin d’agir sur la liquidité et la solvabilité des banques et garantir leur capacité à financer la continuité des activités économiques ainsi que la relance de l’économie Le superviseur a également consenti à réduire le volume des missions sur place et à rallonger les délais de remédiation Enfin l’année 2020 a également été marquée par des contraintes en matière de paiement de dividendes En effet la BCE attend que les dividendes et les rachats d’actions restent inférieurs à 15% des bénéfices cumulés des exercices 2019 et 2020 et ne dépassent pas 20 points de base du ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 CET1) le montant le plus bas devant être retenu jusqu'à fin septembre 2021 Au delà des adaptations liées à la gestion de la crise sanitaire et économique certains volets devraient être approfondis en 2021  la finalisation de la transposition des accords de Bâle III (projet de p version CRR3) entérinés par le BCBS avec une attention particulière aux spécificités du secteur bancaire européen et aux impacts de la crise actuelle sur les banques  la poursuite d’initiatives en matière de finance durable dans la p continuité des règlements adoptés en 2020 dans les domaines de la taxonomie des activités durables la publication d’informations relatives aux investissements durables et l’intégration des risques en matière de durabilité dans les décisions d’investissements et la stratégie des banques  la transition numérique avec notamment les réflexions relatives à p l’établissement d’une « monnaie digitale banque centrale » (MDBC) les initiatives relatives à l’EPI (European Payment Initiative) et au « cloud européen » (Gaia X)  des avancées concrètes vers une véritable Union des Marchés de p Capitaux (UMC) par le biais d’un plan d’action européen  la poursuite des travaux liés au Brexit avec notamment la question p des équivalences destinées à s’assurer d’un degré d’alignement réglementaire et de conditions de concurrence adéquats Dans ce contexte le Groupe est pleinement engagé dans la réalisation de son ambition d’accompagner ses clients dans un environnement actuellement dégradé mais également à plus long terme dans leur transition énergétique et digitale en renforçant la valeur ajoutée et la compétitivité des différents métiers Le Groupe se concentre notamment sur l’exécution avec discipline de son budget et de son plan de transformation ainsi que sur la finalisation de sa trajectoire 2025 avec un objectif de générer une croissance rentable et responsable Les priorités 2021 seront notamment  la bonne exécution des projets au niveau commercial mais p également dans la mise en œuvre des grands projets stratégiques (Vision 2025 fondée sur le rapprochement des deux réseaux de banque de détail en France le plan de croissance de Boursorama les ambitions en matière de retail international avec les plans de développement pour KB et ALD)  la finalisation de la feuille de route stratégique du Groupe au delà p des plans métiers déjà annoncés  Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs  assurer le rebond des différentes activités RSE  compléter la feuille de route à moyen terme après une année très réussie avec des réalisations clés des nouveaux engagements et la reconnaissance des principales agences de notation extra financières Innovation  finaliser les orientations de la transformation digitale qui sera clé tant sur le plan commercial que de l’efficacité opérationnelle Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 2020 2019 2018 2020 2019 2018 2020 2019 2018 Nombre de collaborateurs (en milliers) (1) 34 3 35 3 36 0 59 3 62 8 73 3  20 2 21 3 22 8  Nombre d'agences 2 484 2 598 2 742 2 156 2 409 3 191  n s n s n s  Produit net bancaire (en M EUR) 7 315 7 746 7 860 7 524 8 373 8 317  7 613 8 704 8 846  Résultat net part du Groupe (en M EUR) 666 1 131 1 237 1 304 1 955 2 065  57 958 1 197  Encours bruts de crédits comptables (2) (en Md EUR) 217 6 201 1  191 4 135 5 138 2 135 7  154 7 158 1 164 8  Encours nets de crédits comptables (3) (en Md EUR) 212 8 196 2 186 0 130 1 111 3 110 2  153 1 157 1 163 8  Actifs sectoriels (4) (en Md EUR) 256 2 232 8 222 1 331 9 333 7 320 2  725 4 674 4 660 8  Fonds propres alloués moyens (normatifs) (5) (en M EUR) 11 427 11 263 11 201 10 499 11 075 11 390  14 302 15 201 15 424  Effectifs fin de période hors personnel intérimaire (1) Prêts et créances sur la clientèle prêts et créances sur les établissements de crédit et opérations de location financement et assimilés et localisations simples Hors (2) pensions livrées Excluant les entités qui font l’objet d’un reclassement selon la norme IFRS 5 Encours net de crédits comptables (3) Actifs sectoriels figurant en Note 8 1 des États Financiers consolidés (Information sectorielle) (4) Fonds propres calculés sur la base de 11% des encours pondérés des risques (5) Données publiées au titre des exercices res pectifs 2019 2020 2019 2020 69 95 207 7 0 9 4 2 31 B an q ue p riv é e A ssurance vie (encours moyen) Dépô ts ( encours mo y en ) 34 000 collaborateurs 213 Md€ d ' e n cou r s de c r éd i t 0 7 Md€ de contribution au résultat ne t part du G roupe ( 1 1 Md€ en 2019 ) 5 4 5 7 DÉP Ô TS ET ÉPAR G NE DE N O S C LIENT S d FRAI S DE GE S TION d | | 7 3 Md€ 2019 2020 7 7 7 3 P R O D U IT NET BAN C AIRE d | € La Banque de détail en France (RBDF) propose une large gamme de produits et services adaptés aux besoins d’une clientèle diversifiée de clients particuliers et de professionnels entreprises associations et collectivités S’appuyant sur le savoir faire de ses équipes et d'un dispositif multicanal performant la mutualisation des bonnes pratiques l’optimisation et la digitalisation des processus la Banque de détail en France combine la force de trois enseignes complémentaires Société Générale banque nationale de référence Crédit du Nord groupe de banques régionales Boursorama Banque acteur incontournable de la banque en ligne Les réseaux de Banque de détail innovent pour construire la banque relationnelle de demain La Banque de détail en France s’illustre par son service client reconnu  p son statut de leader de la banque en ligne et mobile en France  p son dynamisme commercial  p son adaptation continuelle aux besoins et attentes de ses clients p Le 7 décembre le Groupe Société Générale a annoncé le lancement du projet de rapprochement des réseaux bancaires Société Générale et crédit du Nord (cf encadré ci dessous) et de porter à maturité Boursorama avec l’ambition d’atteindre 4 5 millions de clients en 2025 cible et d’établir un modèle de banque à la rentabilité renforcée avec l’ambition de devenir une banque de référence à impact positif dans les territoires Le Group Société Générale a annoncé le 7 décembre 2020 une initiative stratégique majeure dans la banque de détail en France à travers le projet de rapprochement de Crédit du Nord et Société Générale (Projet Vision 2025) La fusion des réseaux bancaires du groupe Crédit du Nord et de Société Générale permettra de constituer un nouvel ensemble bancaire au service de près de 10 millions de clients (entreprises professionnels et particuliers) L’ambition est d’être un des leaders en matière de satisfaction auprès de notre clientèle Ce rapprochement permettra d’offrir à chacune de nos catégories de clients (entreprises professionnels clientèle patrimoniale et clientèle grand public) une proposition de valeur améliorée en s’appuyant notamment sur les forces respectives des deux enseignes Le nouveau modèle réunira la meilleure combinaison entre l’expertise de l’humain et la force du digital Les capacités digitales seront augmentées pour offrir des réponses mieux adaptées et d’une façon plus efficace aux besoins simples des clients Les collaborateurs en agence pourront se concentrer prioritairement sur les missions d’expertise et de conseil au bénéfice de leurs clients Le nouvel ensemble s’appuiera sur un ancrage territorial fort et une capacité de décision accrue au niveau régional et local Le Groupe entend préserver la même empreinte territoriale tout en réduisant le nombre d’agences grâce à la grande proximité géographique des agences des deux enseignes dans une même ville en passant d’environ 2 100 agences de plein exercice à fin 2020 à environ 1 500 à fin 2025 Sur le plan financier cette fusion conduira à d’importantes synergies de coûts en particulier grâce à l’utilisation d’un système informatique unique d’ici début 2023 à l’optimisation du maillage ainsi qu’au regroupement des fonctions centrales nous prévoyons une réduction nette de la base de coûts d’environ 450 M EUR en 2025 par rapport à 2019 et une rentabilité des fonds propres normatifs en environnement Bâle 3 d’environ 11% à 11 5% en 2025 (soit plus de 10% en régime Bâle IV) Ce projet est soumis à la consultation des partenaires sociaux et à l’accord des autorités compétentes La Banque de détail en France s’emploie pour toutes les clientèles à améliorer la satisfaction de ses clients mais aussi à poursuivre le développement de services à valeur ajoutée et à accompagner les entreprises dans leur croissance en France et à l’international Elle s’appuie sur des synergies avec les métiers spécialisés notamment avec l’Assurance la Banque Privée ou la Banque de Financement et d’Investissement Par exemple la Banque de détail en France distribue des produits d’assurance de Sogécap et Sogessur filiales logées dans le pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux Sur l’année 2020 les encours d’assurance vie atteignent 93 6 milliards d’euros contre 95 0 milliards d’euros en 2019 2 0 2 0 20 1 9 1 86 1 99 21 7 231 196 20 7 C r éd it s D épôts R atio cr é dits sur d épô ts 2 0 1 8 93% % 9 95% % 9 9 4 %% 9 * Moyenne des encours trimestriels Les réseaux continuent de soutenir l’économie et d’accompagner leurs clients dans le financement de leurs projets avec une progression des encours de crédits moyens de 196 milliards d’euros en 2019 à 217 milliards d’euros en 2020 Dans le même temps et dans un contexte de concurrence vive la dynamique de collecte des dépôts a conduit à un ratio crédits sur dépôts de 93 8% en baisse de 1 point par rapport à 2019 Le réseau Société Générale offre des solutions adaptées aux besoins de ses clients particuliers et de près de 440 000 clients professionnels associations et entreprises qui lui font confiance en s’appuyant sur trois atouts majeurs près de 1 720 agences et sites (dont 1411 agences de plein exercice) p principalement localisées dans les régions urbaines concentrant une part importante de la richesse nationale une offre complète et diversifiée de produits et de services allant du p support d’épargne à la gestion patrimoniale en passant par les financements des entreprises et l’offre de moyens de paiement un dispositif omnicanal complet et innovant Internet mobile p téléphone et plateformes de services Avec près de 5 6 (1) millions de comptes à vue la clientèle de particuliers est une composante clé du portefeuille du réseau Société Générale Les dépôts de la clientèle de particuliers ressortent à 101 milliards d’euros en 2020 contre 96 milliards d’euros en 2019 Les encours de crédit accordés à la clientèle de particuliers s’établissent à 83 6 milliards d’euros en 2020 et sont en hausse de 3% par rapport à 2019 ils sont composés à hauteur de 88 5% de crédits à l’habitat En 2020 Société Générale s’est mobilisée pleinement pour assurer la continuité d’activité au service de ses clients et de l’économie dans un contexte de crise inédite L’ensemble des clients Entreprises Professionnels et Particuliers ont pu compter sur l’attention la proximité et l’expertise de ses conseillers en agence (80% en moyennes ont été ouvertes durant le 1er confinement dans le respect des normes sanitaires en vigueur) la disponibilité des plate formes à distance et les services des sites Internet et Appli Pour ses clients Particuliers confrontés à des situations difficiles telles que du chômage partiel la banque a fait preuve de flexibilité notamment en leur permettant d’échelonner sans frais leurs échéances de crédit à la consommation et de prêts immobiliers Société Générale a continué d’innover pour faciliter les services de banque au quotidien à distance lancement de l’offre à 2 euros mois Kapsul de l’offre Banksup pour gérer l’argent de poche des ados une nouvelle version de l’appli Dans le domaine des moyens de paiement le succès des cartes sans contact et des virements instantanés s’est confirmé notamment dans le contexte de la crise sanitaire En ce qui concerne son modèle relationnel Société Générale a déployé comme prévu son nouveau dispositif patrimonial composé de 800 conseillers en gestion de patrimoine sur l’ensemble du territoire tout en posant les bases d’un nouveau dispositif d’accueil des clients particuliers En parallèle Société Générale a poursuivi le mouvement de spécialisation de son réseau avec la création de centres d’affaires à destination de la clientèle entreprises d’un côté et de Direction Commerciales Régionales à destination de la clientèle des particuliers et des professionnels de l’autre Cette spécialisation du réseau s’est achevée à la fin de la l’année 2020 En 2020 les conseillers ont accompagné au quotidien les entreprises et les professionnels affectés par la crise pour faire face à leurs besoins de trésorerie Prêts Garantis par l’Etat reports d’échéances de crédit nouvelles offres comme l’affacturage des solutions de paiements pour le e commerce des solutions de lutte contre la fraude avec Oppens Société Générale a continué d’accompagner près de 245 000 clients professionnels avec 2 conseillers experts à disposition l’un pour leur vie professionnelle et l’un pour leur vie privée Un dispositif spécifique avec des conseillers dédiés a été également déployé pour les professions libérales De plus 129 espaces destinés aux professionnels ont été ouverts à fin 2020 Ces espaces réunissent tous les experts et services dont les clients professionnels ont besoin pour gérer le quotidien et le développement de leur activité En complément 958 espaces libre service sont accessibles aux clients afin qu’ils bénéficient d’horaires élargis pour effectuer leurs remises de chèques dépôts d’espèces ou retraits de monnaie Au travers de l’acquisition de Shine en 2020 Société Générale a complété son offre 100% digitale à destination des Professionnels et des TPE et confirme son rôle majeur au sein de l’écosystème Fintech et sa capacité de collaboration avec des startups Sur le marché des entreprises l’exercice 2020 se caractérise par une dynamique commerciale résiliente au regard du contexte sanitaire La Banque sert à fin 2020 près de 94 000 clients entreprises Dans son engagement à soutenir l’économie le réseau Société Générale accompagne ses clients dans le financement de leurs projets d’investissement Les encours de la clientèle commerciale (professionnels entreprises associations et secteur public) en 2020 s’élèvent à 61 milliards d’euros en dépôts et 73 milliards d’euros en crédits contre 52 milliards d’euros et 63 milliards d’euros respectivement en 2019 En 2020 le réseau Société Générale et chacun de ses chargés d’affaires se sont engagés dans l’accompagnement des clients dans la crise en distribuant les PGE reportant les échéances de crédit à chaque fois que nécessaire et entretenant un dialogue étroit avec ses clients y compris activité privée des professionnels (1) Dans le souci de développer une relation toujours plus proche et de qualité avec ses clients entrepreneurs Entreprises le réseau Société Générale a spécialisé son dispositif commercial par marché en achevant la création à fin 2020 d’une trentaine de Centres d’Affaires Régionaux dédiés à la clientèle Entreprises aux acteurs de l’Economie Publique et aux acteurs de l’Economie Sociale et Institutionnels En outre le dispositif « SG ENTREPRENEURS » allie conseil stratégique aux chefs d’entreprise et solutions sur mesure à travers les expertises de Banque de détail de Banque d’Investissement et Financement de Banque Privée et de Financements Immobiliers réunis en pôles régionaux Notre engagement est d’être le partenaire privilégié des chefs d’entreprise à travers une offre intégrée Société Générale Entrepreneurs et de les accompagner à tous les moments clés de leur parcours d’entrepreneurs tant sur le plan du développement de leur entreprise que sur le plan privé et patrimonial Afin d’accompagner les entreprises de la nouvelle économie Société Générale a mis en place depuis 2017 un dispositif destiné aux start up articulé autour de plusieurs axes un partenariat avec Bpifrance afin de renforcer les relations entre les deux réseaux un réseau de 150 conseillers référents Start up présents dans les zones French Tech accompagnés par les experts de la banque d’investissement et de la banque privée Le groupe Crédit du Nord est constitué de neuf banques régionales – Courtois Kolb Laydernier Nuger Rhône Alpes Société Marseillaise de Crédit Tarneaud Société De Banque Monaco et Crédit du Nord – et d’un prestataire de services d’investissement la société de Bourse Gilbert Dupont Les différentes entités du groupe bénéficient d’une grande autonomie dans la gestion de leur activité qui s’exprime notamment par des prises de décision rapides et une grande réactivité aux demandes de leurs clients Le Crédit du Nord a engagé une transformation profonde (programme Agir 3 0) après la redéfinition de sa raison d’être « mettre durablement toute notre énergie au service de ceux qui entreprennent au cœur des territoires » La stratégie des banques du Groupe s’articule autour de trois éléments clés être la banque de ceux qui entreprennent au cœur des territoires p afin d’assurer une présence forte auprès des clients cœur de cible sur les marchés des Entreprises des Professionnels et des Particuliers être la banque à la bonne distance afin de renforcer l’adaptabilité p des réseaux du groupe et organiser la complémentarité entre tous les modes d’interaction avec les clients être la banque qui fonctionne en circuits courts dans le cadre d’une p organisation décentralisée et agile répondant à une volonté d’efficacité opérationnelle de responsabilité et d’autonomie grâce à une culture managériale forte La qualité et la solidité des résultats du groupe Crédit du Nord sont reconnues par le marché et confirmées par la note long terme A attribuée par Fitch Le groupe Crédit du Nord est au service de 1 8 million de clients particuliers (1) 216 000 professionnels et associations et 46 000 entreprises et institutionnels En moyenne en 2020 les encours de dépôts du Crédit du Nord s’élèvent à 52 0 milliards d’euros (contre 45 1 milliards d’euros en 2019) et les encours de crédit à 50 1 milliards d’euros (contre 43 9 milliards d’euros en 2019) Boursorama filiale de Société Générale est pionnier et leader en France sur ses trois métiers la banque en ligne le courtage en ligne et l’information financière sur internet avec boursorama com premier portail d’actualités économiques et financières Banque la moins chère de France depuis treize ans Boursorama Banque a multiplié par 3 5 le nombre de ses clients depuis 2015 et en compte aujourd’hui plus de 2 5 millions tout en affichant un taux de recommandation toujours aussi élevé (90 %) et un Net Promoteur Score de +48 Accessible à tous sans conditions de revenus ou de patrimoine Boursorama Banque garde la même promesse depuis sa création simplifier la vie de ses clients au meilleur prix et avec la meilleure qualité de service afin de leur rendre du pouvoir d’achat En 2020 Boursorama a élargi sa gamme de produits et services avec trois nouveaux mandats ISR un CSL Solidarité le lancement de sa carte virtuelle de son nouveau service de coaching budgétaire Wicount Patrimoine de l’assurance habitation Alabri mais aussi d’un programme d’avantages extra bancaires The Corner et de son offre Ultim Metal Son portail en ligne www boursorama com lancé il y a plus de 20 ans est toujours classé n°1 des sites nationaux d’informations financières et économiques en ligne avec 50 millions de visites chaque mois (Source ACPM – moyenne mensuelle premier semestre 2020) Avec un développement centré sur les nouvelles attentes des clients la simplicité et l’efficacité mais aussi la sécurité et les frais réduits Boursorama Banque conforte chaque année sa position d’acteur bancaire majeur en France et s’est donné pour nouveaux objectifs de compter plus de 4 millions de clients en 2023 et d’atteindre une rentabilité supérieure à 25 % en 2025 Nombre de clients actifs (1) 2019 2020 79 1 2 5 81 126 Dé p ôt s A ssurance v ie Europ e Ban q ue à l'i nt e rn a t io n al 65% R uss i e 33% 23% 9% 23% 12% S ervice s financier s a ux entre p r i se s A ssurance s Af r iq ue e t au t re s 7 5 Md€ 8 4 Md€ en 2019 59 000 collabo r a t eu r s 130 Md€ d ' e n cou r s de c r éd i t 1 3 Md€ de co ntri bu ti o n au r ésu lt a t n et p art du G rou p e ( 2 0 Md€ en 2019 ) € * A p é rim è tre et taux de change constants ( 1 ) Hors affactura g e 0 8% * + 2 5% * + 2 0% * + 4 6% * 1 7%* +2 7% * + 1 8% * * D éc 2 0 1 9 D éc 2 0 2 0 F inancement d'é q ui p ement ( 1 ) S ous total Banque de détail à l'international E uro p e de l' O uest ( cr é dit à la consommation ) Ré publique tch è que Rou m a n ie R uss i e Af r i que et autres 23 0 11 0 6 5 25 7 22 1 88 3 18 5 14 1 85 9 22 5 26 1 8 7 22 3 6 3 * A p é rim è tre et taux de change constants ( 1 ) Hors affactura g e 0 1% * + 8 8% * + 8 9% * + 8 8% * +13 7% * + 7 9% * D éc 2 0 1 9 D éc 2 0 2 0 F inancement d'é q ui p ement ( 1 ) S ous total Banque de détail à l'international E uro p e de l' O uest ( cr é dit à la consommation ) Ré publique tch è que Rou m a n ie R uss i e Af r i que et autres 22 6 11 6 9 6 32 3 1 9 78 1 1 1 1 1 79 6 1 8 34 1 10 1 23 4 10 3 6 2% * La Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS) regroupe  les activités de Banque de détail à l’International organisées en p trois Business Units  Europe Russie et AFMO (Afrique Bassin méditerranéen et Outre Mer)  trois métiers spécialisés  activités d’assurances location longue p durée et gestion de flottes automobiles financement de biens d’équipement professionnels Au travers de ce pilier le Groupe a pour ambition de servir au mieux tous ses clients particuliers ou entreprises en veillant à s’adapter aux évolutions d’environnement économique et social ainsi que d’accompagner le développement des clients du Groupe à l’international en tirant parti de la richesse de son dispositif dans des zones de croissance La stratégie d’IBFS s’appuie sur le modèle relationnel de la banque universelle la valorisation du fonds de commerce par une gamme de produits élargie ainsi que la diffusion et la combinaison des savoir faire permettant de développer les revenus dans un souci constant d’optimisation de l’allocation des ressources rares et de maîtrise des risques Avec environ 59 000 collaborateurs (1) et une présence commerciale dans 61 pays IBFS a vocation à offrir une large gamme de produits et services à ses clients (particuliers professionnels et entreprises) Fort de la complémentarité de ses expertises IBFS dispose de positions solides et reconnues sur ses différents marchés La Banque de détail à l’International allie les services des réseaux bancaires à l’international et des activités de crédit à la consommation Ces réseaux poursuivent leur politique de croissance et occupent aujourd’hui des positions de premier plan dans différentes zones d’implantation telles que l’Europe la Russie le Bassin méditerranéen ou encore l’Afrique subsaharienne Ils contribuent au financement des économies des différentes régions dans lesquelles ils se développent Ainsi le Groupe continuera d’appuyer le développement de ses activités sur ce dispositif géographique à potentiel Le Groupe est implanté en Europe de l’ouest essentiellement dans des activités de crédit à la consommation et de financement automobile (France Allemagne et Italie) Les encours de crédits y ont progressé de 2% sur l’année 2020 à 22 5 milliards d’euros principalement grâce à la forte dynamique sur les marchés du financement automobile En République tchèque Komercni Banka (KB) se positionne au troisième rang des banques du pays en termes de taille de bilan avec des encours de crédits de 26 1 milliards d’euros 242 agences et 7 658 collaborateurs (ETP) à décembre 2020 Créée en 1990 KB devenue une filiale de Société Générale en 2001 a développé ses activités de banque universelle destinées aux particuliers et a renforcé sa présence traditionnellement importante auprès des entreprises et des municipalités Le groupe KB propose également une gamme de produits destinés aux particuliers avec ESSOX (crédit à la consommation et financement automobile) Modra Pyramida (crédits hypothécaires) ainsi qu’une offre développée conjointement avec la Banque Privée En 2020 le magazine financier américain Global Finance a de nouveau classé Komerční banka comme la banque la plus sûre d’Europe centrale et orientale d’Investissement et le crédit à la consommation avec BRD Finance Les encours de crédits et de dépôts s’élèvent respectivement à 6 3 milliards d’euros et 10 3 milliards d’euros En Roumanie BRD est la troisième banque par la taille du bilan avec des parts de marché de l’ordre de 12% en dépôts et 11% en crédits à novembre 2020 Le groupe Société Générale est devenu l’actionnaire principal de BRD en 1999 L’activité du groupe BRD est organisée autour de trois grandes lignes métiers  la Banque de détail (particuliers professionnels PME) la Banque de Financement et En 2020 la BRD a reçu pour la huitième fois le prix de la « Meilleure banque de Roumanie 2020 » par le magazine The Banker Le Groupe développe son modèle de banque universelle et se positionne comme le premier groupe bancaire international en terme d'encours aux particuliers en Russie avec des encours de crédits de 8 7 milliards d’euros et des encours de dépôts de 10 1 milliards d’euros à fin 2020 Société Générale en Russie couvre différentes activités sur le segment des entreprises et des particuliers avec notamment une bonne dynamique de l’activité de prêts immobilier en 2020 Société Générale a des positions de leader dans ces géographies fruit d’une longue histoire et d’une volonté stratégique affirmée Dans le Bassin méditerranéen le Groupe est présent notamment au Maroc (depuis 1913) en Algérie (1999) et en Tunisie (2002) Au total ce dispositif compte 665 agences et un fonds de commerce de plus de 2 millions de clients Au 31 décembre 2020 les encours de dépôts s’élèvent à 10 5 milliards d’euros et les encours de crédits à 11 3 milliards d’euros En Afrique subsaharienne le Groupe bénéficie d’une présence dans 16 pays avec des positions locales historiques fortes notamment en Côte d’Ivoire (premier par les crédits et les dépôts) au Sénégal (second par les crédits et les dépôts) et au Cameroun (premier par les crédits et second par les dépôts) Sur l’année 2020 la zone affiche des encours de crédits à 6 6 milliards d’euros et des dépôts à 8 6 milliards d’euros Société Générale est la première banque internationale en Afrique de l’Ouest Le Groupe accompagne le continent dans une transition juste écologique et inclusive qui tire sa force d’une conviction  le développement démographique et économique de ce continent avec ses talents ses ressources naturelles ou ses projets d’infrastructures est un enjeu clé du millénaire  Société Générale soutient les économies locales notamment via l’initiative « Grow with Africa » qui témoigne de l’engagement au service d’une performance à long terme Cette initiative qui se fait en partenariat avec les territoires et acteurs locaux aussi bien que des experts internationaux en instaurant dialogue écoute et partage des moyens et approches innovantes met l’accent sur quatre axes principaux  l’accompagnement du développement des PME africaines le financement des infrastructures l’inclusion financière et les financements innovants dans les énergies renouvelables et l’agribusiness En 2020 Société Générale a reçu le prix de « Meilleure banque en Afrique en matière de RSE » décerné par le magazine EMEA Finance qui a par ailleurs récompensé Société Générale Cameroun pour la 6 e année consécutive et Société Générale Côte d’Ivoire des prix de « Meilleure banque » et « Meilleure Banque d’Investissement » dans leurs pays respectifs EMEA Finance a aussi distingué Société Générale Maroc avec les prix de « Meilleure Banque internationale » et « Meilleure Banque d’Investissement » ainsi que le prix de « Meilleur CEO africain » remis à son Directeur général Société Générale a également reçu d’autres récompenses sur le continent africain notamment celle d’« Excellence in leadership » remis par le magazine Euromoney pour son engagement dans la lutte contre la Covid 19 ainsi qu’en Algérie au Cameroun en Guinée et au Sénégal (Global Finance) En Outre Mer le Groupe est implanté à La Réunion et à Mayotte ainsi qu’en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie où il est présent depuis plus de quarante ans Société Générale y déploie ses services de banque universelle pour les particuliers comme pour les entreprises Effectif en fin de période hors personnel intérimaire (1) Société Générale Assurances est au cœur de la stratégie de développement du groupe Société Générale en synergie avec tous les métiers de Banque de détail de Banque Privée et de services financiers Parallèlement Société Générale Assurances poursuit l’ouverture de son modèle de distribution par le développement d’accords de partenariats avec des acteurs extérieurs au Groupe Société Générale Assurances propose une gamme complète de produits et de services répondant aux besoins de la clientèle de particuliers de professionnels et d’entreprises en matière d’assurance vie épargne d’épargne retraite et de protection des personnes et des biens S’appuyant sur l’expertise de ses 2 700 collaborateurs (ETP) Société Générale Assurances allie solidité financière dynamique d’innovation et stratégie de croissance durable pour être le partenaire de confiance de ses clients Dans un environnement exceptionnel marqué par la crise sanitaire Société Générale Assurances a montré sa résilience Bien que l’activité en assurance vie épargne ait à l’image du marché reculé en France et à l’international Société Générale Assurances a pu s’appuyer sur la qualité de la production en termes de mix produits et bénéficier de la diversification engagée auprès de nouveaux partenaires de distribution Ainsi la part de la collecte en unités de compte (UC) s’élève à 44% et les encours en assurances vie épargne atteignent 126 milliards d’euros dont 32% en UC En protection (prévoyance et assurance dommages) l’activité est en croissance de 1% par rapport à 2019 En 2020 pour accroître toujours plus la satisfaction de ses clients Société Générale Assurances a accéléré la transformation digitale de son modèle de bancassurance en privilégiant le développement de produits innovants et modulaires (en assurance auto et habitation notamment) et de parcours digitaux Société Générale Assurances a également poursuivi la diversification de son business model en synergie avec d’autres métiers du Groupe comme ALD (lancement de la première offre de flotte connectée sur le marché français) Boursorama (lancement d’Alabri une assurance multirisques habitation 100% en ligne et sur mesure) et CGI et avec des partenaires extérieurs pour s’ouvrir à de nouveaux marchés et expérimenter de nouvelles offres La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est devenue un élément clé de la stratégie de Société Générale Assurances qui se décline en 3 axes Assureur responsable Investisseur responsable et Employeur responsable qui deviendront un véritable marqueur stratégique différenciant De nombreuses actions ont été entreprises et des chantiers importants ont été lancés dans le cadre de ces trois volets alignés avec les objectifs de l’Accord de Paris et les engagements ambitieux pris par le groupe Société Générale ALD Automotive propose des solutions de mobilité autour de la location longue durée de véhicules et de la gestion de flottes automobiles pour des entreprises de toutes tailles aussi bien sur des marchés locaux qu’à l’international ainsi que pour des particuliers L’activité regroupe les avantages financiers de la location opérationnelle avec une gamme complète de services de qualité comprenant notamment la maintenance la gestion des pneus la consommation de carburant l’assurance et le remplacement des véhicules Le groupe ALD Automotive emploie plus de 6 100 personnes (ETP) ALD Automotive bénéficie de la couverture géographique la plus large du secteur (43 pays) et gère plus de 1 76 millions de véhicules ALD Automotive possède une expertise unique sur les marchés émergents et a développé des partenariats avec Wheels en Amérique du Nord FleetPartners en Australie et Nouvelle Zélande Absa en Afrique du Sud AutoCorp en Argentine et Arrend Leasing en Amérique centrale En 2020 l’entité reste le numéro 1 en Europe en location longue durée de véhicules et gestion de flottes automobiles multimarques et le numéro 2 au niveau mondial Pionnier en solutions de mobilité ALD Automotive s’inscrit dans une démarche d’innovation permanente afin d’accompagner au mieux ses clients gestionnaires de flottes et conducteurs et de leur proposer une offre adaptée à leurs besoins ALD est cotée en Bourse sur Euronext Paris depuis juin 2017 à hauteur de 20 18% de son capital Société Générale reste l’actionnaire majoritaire d’ALD et dans ce cadre ALD Automotive continue de bénéficier de la capacité de financement du Groupe Société Générale Equipment Finance est spécialisée dans le financement des ventes et des biens d’équipement professionnels L’activité s’effectue grâce à des partenaires prescripteurs (constructeurs et distributeurs de biens d’équipement professionnels) ou en direct avec des distributeurs et constructeurs SGEF développe son expertise dans quatre grands secteurs  Transport Équipements Industriels les Technologies et le secteur Médical & Environnemental Leader en Europe SGEF est présent dans 35 pays emploie plus de 1 300 collaborateurs (ETP) gère un portefeuille de 21 8 milliards (1) d’euros d’encours avec une grande diversité de clientèle allant des grandes entreprises internationales aux PME alliée à une offre variée de produits (leasing financier crédit location rachat de créances…) et de services (assurances marketing) Régulièrement primé par l’industrie de leasing Société Générale Equipment Finance a reçu le prix « Editor’s award » de Leasing Life et a été classé n° 1 dans le classement Asset Finance Europe 50 (2) en 2020 Chiffres au 31 12 2019 incluant Franfinance Sogelease et Starlease (1) Classement SGEF et ALD Automotive (2) AC TIFS S OU S G ESTI O N d R É PARTITI O N D U PR O D U IT NET BAN C AIRE EN 202 0 2019 2020 Ban q ue Priv ée Ly xo r Ac tivit és de M a r c h é e t Se rvi ces aux Investisseurs 55% 12% 33% Ges ti o n d ' ac tif s et Ban q ue Priv ée Fi n a n ce m e n t e t conse il 7 6 Md€ 8 7 Md€ en 2020 collabo r a t eu r s 155 Md€ d ' e n cou r s de c r éd i t d ' ac tif s co n se rv és ( leader mondial en p roduits d é riv é s 2 e conservateur europ é en ) 57 M€ 4 315 Md€ de co ntri bu ti o n au r ésu lt a t n et part du G roupe ( 1 0 Md€ en 2019 ) € 119 149 11 6 14 0 20 000 La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS) a pour mission d’exercer au plan mondial les activités de Marché et Services aux Investisseurs de Financement et Conseil ainsi que de Gestion d’Actifs et Banque Privée au service d’une clientèle d’entreprises d’institutions financières d’investisseurs de gestionnaires de patrimoine et de f amily offices ainsi que de clients privés Au cœur des flux économiques entre émetteurs et investisseurs GBIS accompagne ses clients dans la durée en leur proposant une offre de services variés comprenant des solutions intégrées et sur mesure adaptées à leurs besoins spécifiques GBIS compte plus de 20 000 collaborateurs implantés dans 39 pays et une présence commerciale (1) dans plus de 65 pays avec une large couverture européenne et des représentations sur les zones Europe centrale et orientale Moyen Orient Afrique Amériques et Asie Pacifique Les experts de GBIS offrent à leurs clients émetteurs (grandes sociétés institutions financières souverains ou secteur public) des conseils stratégiques dans le cadre de leur développement et un accès aux marchés de capitaux pour se financer et couvrir leurs risques Ils s’adressent également aux investisseurs qui gèrent de l’épargne financière avec des objectifs de rendement et de risque définis conseils cross asset s’appuyant sur des activités de recherche de premier plan Qu’ils soient gestionnaires d’actifs fonds de pensions caisses de retraite family offices hedge funds fonds souverains organismes publics banques privées compagnies d’assurances ou distributeurs la Banque fournit à ses clients un accès global aux marchés taux crédit changes et actions ainsi qu’une offre unique de solutions et de Pionnier de la finance durable et à impact positif le Groupe conseille ses clients et leur offre des solutions concrètes de financement et d'investissement visant la transition vers une économie plus juste et plus verte Il se positionne parmi les leaders sur le financement des énergies renouvelables (2) L’ambition du Groupe est de devenir la banque relationnelle de référence délivrant à ses clients l’expérience la plus pertinente et à plus forte valeur ajoutée depuis l’Europe jusque dans le reste du monde Pour servir cette ambition le Groupe accélère sa stratégie de plateforme dans le but de construire la marketplace pionnière des services financiers Business to Business en capitalisant sur les fonctionnalités de la plateforme SG Markets La division Activités de Marché et Services aux Investisseurs (GMIS – Global Markets and Investor Services ) développe pour ses clients une offre « Marché » intégrée constituée des Départements « Taux Crédit et Changes » « Actions » et « Métier Titres » La division combine ainsi la force d’une institution financière de premier ordre offrant un accès global aux marchés et l’approche client d’un courtier leader sur ses activités à travers des services à valeur ajoutée et des solutions innovantes Présence commerciale pays au travers de partenariats au sein du groupe Société Générale (1) #2 Worldwide in Project Finance Renewable Energies Source IJ Global sur l’année 2020 (2) Les équipes (ingénieurs vendeurs opérateurs de marché et spécialistes conseils) s’appuient sur SG Markets une plateforme digitale unique permettant de proposer des solutions sur mesure adaptées aux besoins et aux risques spécifiques de chaque client et de les accompagner dans des marchés financiers de plus en plus interconnectés En parallèle les travaux du Département de recherche Société Générale Cross Asset Research permettent de proposer une analyse de l’impact des événements majeurs sur les différentes catégories d’actifs des évaluations des liens entre les catégories d’actifs et une synthèse stratégique de ces informations clés Depuis janvier 2020 la Banque intègre de manière systématique une analyse sur les dimensions Environnementale Sociale et Gouvernance d’entreprise (ESG) à ses publications actions en complément de l’analyse financière fondamentale Le groupe Société Générale s’est vu décerner en 2020 le titre de «  ESG Provider of the year 2020  » (Asia Risk Awards 2020) ainsi que «  Best House in Europe  » «  Best ESG House  » et «  Best Issuance Platform – SG Markets  » (SRP Europe Awards 2020) En 2020 une revue stratégique réalisée par le Groupe sur ses Activités de Marché a contribué à réduire le profil de risque sur les produits structurés actions et crédit afin de diminuer la sensibilité des revenus des Activités de Marché aux dislocations de marché Par ailleurs un plan de réduction des coûts a été lancé avec un objectif de réduction nette d’environ 450 millions d’euros attendu d’ici 2022 2023 Les activités de Taux Crédit et Changes (FIC – Fixed Income and Currencies ) couvrent une gamme complète de produits et services permettant d’assurer la liquidité la tarification et la couverture des risques sur les taux d’intérêt crédits changes et marchés émergents des clients de Société Générale Les équipes notamment établies à Londres Paris Madrid et Milan mais aussi aux États Unis et en Asie Pacifique proposent un large éventail de produits de flux et de produits dérivés Soutenues par une recherche approfondie l’ingénierie le trading et les compétences e commerce elles offrent des conseils stratégiques de l’information sur les flux et des prix compétitifs La présence historique de Société Générale sur tous les grands marchés actions du monde primaires et secondaires et une culture d’innovation maîtrisée lui confèrent une position de leader sur une gamme complète de solutions variées couvrant l’ensemble des activités  actions cash et dérivés financements par capitaux propres produits structurés actions opérations stratégiques sur capitaux et activités de Prime Services de solutions d’investissement et continue d’innover en permanence en proposant des conseils et des solutions adaptés aux besoins de ses clients Le Groupe a réussi à maintenir ce leadership mondial malgr é la revue stratégique sur les produits les plus complexes en développant la prochaine génération de produits de solution d’investissement et en restant pionnier dans l’innovation notamment sur le RSE Fort de plus de 30 ans d’expérience dans ce domaine le Groupe bénéficie d’un positionnement de leader sur les dérivés et les produits Par ailleurs le département a été reconnu par ses clients comme étant le meilleur émetteur de produits listés en Allemagne pour la qualité du service et de l’offre (Börse Online Survey Issuer Services survey 2020) L’activité Métiers Titres (Société Générale Securities Services SGSS) offre une gamme complète de services titres solides et efficaces qui comprend  les services de compensation leader sur le marché  p la conservation et les services de banque dépositaire couvrant p toutes les classes d’actifs  les services d’administration de fonds et services destinés aux p gestionnaires de produits financiers complexes  les services aux émetteurs  administration de plan de p stock options d’actionnariat salarié  etc   les services de gestion de la liquidité cash et titres  p les activités d’agent de transfert offrant toute une gamme de p services de support à la distribution de fonds Avec 4 315 milliards d’euros d’actifs conservés à fin décembre 2020 (contre 4 213 milliards d’euros à fin décembre 2019) SGSS se classe au 2e rang des conservateurs européens et offre en outre ses services de dépositaire à plus de 3 325 OPC (Organismes de Placement Collectif) et assure la valorisation de plus de 4 182 OPC pour 638 milliards d’euros d’actifs administrés Les activités de Financement et Conseil intègrent la gestion et le développement des relations globales avec les clients stratégiques de la Banque Elles regroupent  d’une part la plateforme Global Banking & Advisory (GLBA) qui p combine désormais en une business unit les équipes Coverage dédiées à la Grande Clientèle et les équipes métiers  le conseil en fusions et acquisitions et autres activités de conseil en opérations de haut de bilan les activités de Banque de Financement et la Banque d’Investissement (solutions de levée de capitaux – dettes ou actions d’ingénierie financière et de couverture pour les émetteurs)  d’autre part les métiers de Global Transaction et Payment p Services La plateforme GLBA opère à l'échelle mondiale avec des équipes d'experts réparties entre la France et l'Europe la région CEEMEA la région Amériques et l'Asie dans lesquelles la connaissance des clients et de la réglementation locale sont clés pour la conduite des activités domestiques internationales et transfrontalières S’appuyant sur cette expertise mondiale et une connaissance sectorielle le groupe se positionne en première position au niveau mondial dans le conseil en financement de projet et en deuxième position au niveau mondial dans le financement des énergies renouvelables (source IJGlobal sur l’année 2020) Les équipes de la plateforme GLBA proposent aux clients émetteurs une offre complète et des solutions intégrées en matière de produits de financement et de conseil et s’organisent autour de trois pôles la division Financement d'Actifs qui est composée de cinq métiers p le financement export le financement aéronautique le financement maritime et offshore le financement immobilier et les solutions structurées et crédit bail Grâce à une large gamme de produits des professionnels expérimentés créent des solutions sur mesure pour les clients sociétés financières ou institutions publiques La Banque se positionne en leader sur les crédits syndiqués en Financement Immobiliers en EMEA (source Dealogic sur l’année 2020) et est la première banque prêteuse en Financement Export en Afrique – numéro deux toutes régions confondues (source classement TXF 2020)  la division Ressources Naturelles et Infrastructures qui a pour p mission de développer une activité mondiale dans le secteur des ressources naturelles énergétiques et des infrastructures en fournissant aux clients des solutions de financement ainsi que des prestations de conseil Les clients de cette division sont les producteurs opérateurs raffineurs négociants prestataires de services liés aux matières premières entreprises de logistique liées aux matières premières et distributeurs ainsi que les institutions publiques et privées Le Groupe s’est vu notamment décerner le prix de « Energy & Commodity Finance House of the Year (Energy Risk awards 2020)  la division Asset Backed Products qui combine l'expertise de GLBA p sur les marchés primaires – les compétences sectorielles la titrisation et la structuration avec le savoir faire en matière de trading sur les marchés secondaires canaux de distribution et refinancement de titre de dette permettant de capitaliser sur les capacités en matière de crédit et d'agir comme unique point d'entrée pour les produits de type ABS et prêts structurés et ainsi accompagner le développement de nos clients émetteurs et investisseurs Le Groupe se positionne premier sur la titrisation en euros (source Dealogic sur l’année 2020) Les équipes de la Banque d’investissement proposent à leurs clients entreprises institutions financières ou secteur public une approche intégrée globale et sur mesure s'appuyant sur une connaissance sectorielle approfondie et une capacité d'exécution reconnue Cette offre repose sur des services de conseil en stratégie étendus couvrant les fusions et acquisitions les structurations d’introductions en Bourse ou encore le placement secondaire d’actions Société Générale occupe une position de premier plan sur les marchés de capitaux actions les émissions en euros des entreprises et institutions financières Société Générale a reçu plusieurs récompenses en 2020 pour sa Banque d’Investissement notamment celles de «ECM Bank of the Year in France and Benelux » (Global Capital) et TMT Financing Bank of the Year – EMEA (TMT M&A Awards 2020) moyennes entreprises ayant une activité à l’international et multinationales qui souhaitent un accompagnement dans la gestion de flux (bancaires commerciaux corporate) et ou paiements Les équipes Global Transaction & Payment Services (GTPS) s’adressent aux grands acteurs économiques et financiers tels que les institutions financières domestiques et internationales grandes et Présente dans plus de 40 pays la ligne métier offre une gamme complète et intégrée de solutions et services reposant sur l’expertise des métiers de Transaction Banking Elle fédère cinq métiers de la banque de transaction gestion des paiements et de la trésorerie ( cash management )  p financement du commerce international ( trade finance )  p activités de banque correspondante ( cash clearing & correspondent p banking )  affacturage et financement de la chaîne logistique (receivables & p supply chain finance )  services de change associés aux paiements de nos activités en p partenariat avec Global Markets Le savoir faire des équipes de Global Transaction Banking est régulièrement récompensé  le Groupe a été nommé « Best Trade Finance Provider in Western Europe & Emerging Markets 2021 » « Best Bank for Cash Management in Western Europe & CEE 2021 » et « Best Bank for Payments & Collections in Africa 2021 » par Global Finance Ces activités regroupent la Gestion d’Actifs au travers de Lyxor Asset Management et la Banque Privée qui exerce sous la marque Société Générale Private Banking Lyxor ajoute ainsi un segment retail à son offre institutionnelle et propose un service de Gestion d’Actifs différenciant au bénéfice des clients Société Générale Société Générale Private Banking s’appuie sur Lyxor pour accroître sa pénétration du marché et son expertise en Gestion d’Actifs et Passifs Ces partenariats permettent de valoriser l’offre auprès des clients notamment en matière de finance responsable Avec une forte implantation en Europe Société Générale Private Banking propose des solutions d’ingénierie financière et patrimoniale internationales une expertise mondiale en matière de produits structurés de hedge funds de mutual funds de fonds de private equity et de solutions d’investissement en immobilier et un accès aux marchés des capitaux Depuis janvier 2014 et en association avec le Pôle Banque de détail en France Société Générale Private Banking a fait évoluer en profondeur son modèle relationnel en France en étendant son offre à l’ensemble de sa clientèle de particuliers disposant de plus de 500 000 euros dans ses livres Celle ci peut bénéficier d’un service alliant une proximité renforcée autour de 80 implantations régionales et du savoir faire des équipes d’experts de la Banque Privée L’offre de Société Générale Private Banking est disponible à partir de 3 centres principaux SGPB France SGPB Europe (Luxembourg Monaco Suisse) et Kleinwort Hambros (Londres Jersey Guernesey Gibraltar) Fin 2020 les encours d’Actifs sous gestion de la Banque Privée s’élèvent à 116 milliards d’euros L’expertise de Société Générale Private Banking est régulièrement reconnue En 2020 la banque privée a notamment été élue « Best European Private Bank – Credit provider » et « Private Bank – Best UHNW Team » par Wealth Briefing Awards 2020 et « Outstanding private bank in Western Europe and for customer relationship servicing and engagement » par Private Banker International Lyxor Asset Management (« Lyxor ») détenu à 100% par Société Générale fondée en 1998 est un spécialiste européen de la gestion d’actifs expert dans tous les styles d’investissement actif passif alternatif Des ETF à la multi gestion Lyxor crée des solutions d’investissement innovantes pour répondre aux enjeux de l’investissement durable avec une attention particulière à la lutte contre le changement climatique Grâce à ses experts à sa tradition d’ingénierie et de recherche le groupe Lyxor combine quête de performance et gestion du risque En tant qu’architecte gérant Lyxor conseille ses clients sur leur allocation au sein d’un univers d’investissement complet développé en propre ou sélectionné en architecture ouverte Ses plateformes d’investissement et services fiduciaires aident les clients institutionnels à faire face à leurs objectifs d’investissement et à accroître leur efficacité opérationnelle parmi les plus grands noms de l’univers de l’investissement alternatif a fait de Lyxor un partenaire de confiance à la fois auprès des clients et des gérants d'actifs Lyxor a joué un rôle pionnier dans la Gestion d’Actifs avec la création de la première plateforme de comptes gérés alternatifs en 1998 La capacité à sélectionner soigneusement des stratégies pertinentes Pionnier des solutions au service du climat Lyxor a lancé en 2017 le premier ETF au monde avec une exposition sur les obligations vertes (Green Bonds) qui a franchi en 2020 le cap des 500 millions d’euros d’actifs sous gestion Lyxor a par ailleurs développé le premier écosystème d’ETF Climat avec le lancement d’une gamme alignée sur l’Accord de Paris Lyxor se hisse aujourd'hui au troisième rang (1) des fournisseurs européens d’ETF avec une part de marchés à 7 9% À fin 2020 les encours gérés de Lyxor (des ETF à la multigestion) s’élèvent à 140 milliards d’euros En 2020 Lyxor a été classé N° 1 dans la catégorie « Fournisseurs d’ETF » au Palmarès des Fournisseurs par Gestion de Fortune et a reçu l’« Investor Inspiration Award » dans la catégorie « Developed Equity ETFs » par European ETF Awards – L’Agefi Source ETFGI classement par total d'Actifs gérés à fin décembre 2020 (1) Analyse du compte de résultat consolidé 2 2 1 30 Résultats par métier 2 3 1 32 Banque de détail en France 2 3 2 33 Banque de détail et Services Financiers 2 3 3 Internationaux 34 Banque de Grande Clientèle et Solutions 2 3 4 Investisseurs 37 Hors Pôles 2 3 5 40 Définitions et précisions 2 3 6 méthodologiques indicateurs alternatifs de performance 41 Principales évolutions du périmètre 2 5 1 de consolidation 54 Variations sur les postes significatifs 2 5 2 du bilan consolidé 54 Capitaux propres du Groupe 2 6 1 55 Ratios de solvabilité 2 6 2 55 Situation d’endettement du Groupe 2 6 3 56 Notations long terme court terme notes 2 6 4 de contrepartie et évolutions au cours de l’exercice 57 Financement des principaux 2 8 1 investissements en cours 59 Acquisitions et cessions en cours 2 8 2 59 Groupe Société Générale FRANCE Hors Pôles Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS) Société Générale* Géné \ nance 100% SG Financial SH 100% Sogéparticipations 100% Société Générale SFH 100% Société Générale SCF 100% Soge \ m Holding 100% Galybet 100% Genevalmy 100% Valminvest 100% Sogemarché 100% Sogecampus 100% Sogessur 100% Sogecap 100% CGL 99 9% Banque Française Commerciale Océan Indien 50% SGEF SA 100% ALD 80% EUROPE Hanseatic Bank Allemagne 75% Komercni Banka A S 60 7% République Tchèque BRD Groupe SG Roumanie 60 2% PJSC Rosbank Russie 100% Fiditalia S P A Italie 100% AFRIQUE MÉDITERRANÉE SG Marocaine de Banques Maroc 57 6% Société Générale Algérie 100% Société Générale Côte d'Ivoire 73 2% Union Internationale de Banques 52 3% AMÉRIQUE ASIE AUSTRALIE ASIE AUSTRALIE Groupe Société Générale FRANCE Banque de détail France (RBDF) Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS) S oci é t é Gé n é rale* C r é dit du Nord 1 00 % Boursorama 100 % Fran \ nance 100 % S o g e \ nancement 100% S o g elease France 1 00 % S o g eprom 100% S oci é t é Gé n é rale* L y xor Asset Mana g ement 100 % CALIF 100 % S oci é t é Gé n é rale C a p ital Partenaires 100 % EUROPE S oci é t é Gé n é rale Luxembour g 100 % L uxem b our g SG Kleinwort Hambros Limited 100 % Royaume Uni SG Investments ( U K ) Ltd 100 % Royaume Uni S oci é t é Gé n é rale International Ltd 100 % Londres Royaume Uni S oci é t é Gé n é rale Effekten All emagn e 100 % SG Issue r Luxembour g 100 % SGSS S pa I t alie 100 % SG Private Bankin g S uiss e 100 % S G Private Banking M onac o 100 % S oci é t é Gé n é rale* succursales de L on d res Royaume Uni Mil an I t alie F ranc f ort All emagn e Mad r id E spa g n e AFRIQUE MÉDITERRANÉE AMÉRIQUE Brésil 100% l SG Americas Inc 100 % É tats Uni s S G Americas Securities Holdin g s LLC 100 % É tats U ni s S oci é t é Gé n é rale* succursales de N e w Y o r k États Uni s M o ntr éa l C anad a S oci é t é Gé n é rale (C hina ) Ltd C hin e 100 % SG S ecurities Asia International 100 % Holdin g s Ltd Hong Kon g SG S ecurities Korea C o Ltd Corée du Sud 100% S G Securities Ja p an Limited J a p o n 100 % S oci é t é Gé n é rale* succursales de Sé oul Corée du Sud T a i pe i Tai w an S ingapour M un b a ï Sy dne y Définitions et précisions méthodologiques en p 41 et suivantes Les informations suivies d’un astérisque (*) sont communiquées à périmètre et taux de change constants Le passage des données publiées aux données sous jacentes est présenté p 42 (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 22 113 24 671 10 4% 7 6%* Frais de gestion (16 714) (17 727) 5 7% 3 4%* Résultat brut d’exploitation 5 399 6 944 22 2% 18 8%* Coût net du risque (3 306) (1 278) x2 6 x2 7* Résultat d’exploitation 2 093 5 666 63 1% 61 6%* Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 3 (129) Gains ou pertes nets sur autres actifs (12) (327) Pertes de valeur des écarts d’acquisition (684) 0 Impôts sur les bénéfices (1 204) (1 264) 4 8% 9 2%* Résultat net 196 3 946 95 0% 95 3%* dont participations ne donnant pas le contrôle 454 698 35 0% 33 6%* Résultat net part du Groupe (258) 3 248 n s n s Cœfficient d’exploitation 75 6% 71 9% Fonds propres moyens 52 088 50 586 ROTE 0 4% 6 2% L’année 2020 a été marquée par une crise sanitaire mondiale se traduisant par un produit net bancaire du Groupe de 22 113 millions d’euros en retrait de 7 6%* par rapport à 2019 Après un premier semestre marqué par les effets de la crise sanitaire et une dislocation des métiers la performance des trois métiers s’est nettement améliorée au deuxième semestre dans un environnement toujours incertain Le produit net bancaire hors provision PEL CEL des activités de la p Banque de détail en France affiche une progression sur le second semestre 2020 de +2% par rapport au premier semestre avec une contraction annuelle de 6 1% par rapport à 2019 La dynamique de rebond semestriel s’observe également sur les p revenus de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux (+2 6%* S1 20) son évolution annuelle est de 2 9%* Le produit net bancaire de la Banque de Grande Clientèle et p Solutions Investisseurs sur le second semestre est également en fort rebond de +17% par rapport au premier semestre dans un contexte de normalisation des conditions de marché Sur l’année les revenus sont en baisse de 12 5% ( 11 8%*) Les frais de gestion sous jacents sont en forte baisse sur l’année à 16 504 millions d’euros en ( 5 2% 2019 2 8%*) en ligne avec la cible annuelle Les frais de gestion intègrent une charge de restructuration de 210 millions d’euros comptabilisée au quatrième trimestre et ressortent de fait à 16 714 millions d’euros en baisse de 5 7% par rapport à 2019 ( 3 4%*) Ils intégraient une provision pour restructuration de 316 millions d’euros en 2019 L’ensemble des métiers du Groupe contribuent à cette contraction les coûts de la Banque de détail en France sont en retrait de 4 9% par rapport à 2019 ceux de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux reculent de 9 6% sur l’année et ceux de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs de 8 7% Le Groupe s’engage à une baisse de ses frais de gestion sous jacents à compter de 2023 par rapport à 2020 Plusieurs initiatives déjà lancées contribueront à cette dynamique avec des bénéfices attendus dès 2022 (une baisse des coûts sous jacents d’environ 450 millions d’euros dans les Activités de Marché d’ici 2022 2023 et d’environ 450 millions d’euros dans la Banque de détail en France à horizon 2025 dont environ 80% devrait être réalisée dès 2024 ainsi que des réductions additionnelles attendues notamment suite à la finalisation des efforts de remédiation et l’industrialisation des process) Sur l’année 2021 le Groupe entend poursuivre une gestion stricte de ses coûts et vise un effet ciseaux positif avec des coûts légèrement en hausse Le coût du risque commercial est de 64 points de base en 2020 soit un coût net du risque de 3 306 millions d’euros (1 278 millions d’euros en 2019) Cette hausse s’explique majoritairement par une augmentation des provisions au titre des encours sains (classés en Étape 1 et Étape 2) pour un montant total de 1 367 millions d’euros dont 1 010 millions d’euros d’impact sont liés à la revue des scénarios macro économiques Le taux brut d’encours douteux est resté à des niveaux bas tout au long de l’année et s’élève à 3 3% (1) au 31 décembre 2020 (3 1% au 31 décembre 2019) Le taux de couverture brut des encours douteux du Groupe s’établit à 52% (2) au 31 décembre 2020 (56% au 31 décembre 2019) Le montant total des moratoires au sens de la définition de l’EBA accordés à fin septembre 2020 était d’environ 35 milliards d’euros dont environ 5 milliards d’euros toujours en vigueur au 31 décembre 2020 Sur le total des moratoires accordés au 31 décembre 2020 2 2% sont classés en Étape 3 (encours douteux) Le Groupe a également accordé 19 milliards d’euros de prêts garantis d’état sur l’ensemble de ses géographies dont 18 milliards en France L’exposition nette du Groupe sur les prêts garantis par l’État en France (« PGE ») est d’environ 2 milliards d’euros Au 31 décembre 2020 2 3% des prêts garantis par l’État sont classés en Étape 3 (encours douteux) En 2021 le Groupe s’attend à un coût du risque commercial en baisse par rapport à celui de 2020 Le résultat d’exploitation comptable est de 2 093 millions d’euros en 2020 contre 5 666 millions d'euros en 2019 et le résultat d’exploitation sous jacent ressort à 2 323 millions d’euros (contre 6 000 millions d’euros en 2019) Le poste « Gains et pertes nets sur autres actifs » s’élève à 12 millions d’euros en 2020 Le poste « Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence » incluait en 2019 une dépréciation de 158 millions d’euros correspondant à l’intégralité de la participation minoritaire de 16 8% du Groupe dans SG de Banque au Liban En raison de la revue de la trajectoire financière des Activités de Marché et Services aux Investisseurs le Groupe a enregistré en 2020 deux éléments exceptionnels non cash une charge de 684 millions d’euros au titre de la dépréciation de l’écart d’acquisition de l’UGT Activités de Marché et Services aux Investisseurs et une charge de 650 millions d’euros au titre de la dépréciation des impôts différés actifs (En M EUR) 2020 2019 Résultat net part du Groupe comptable (258) 3 248 Résultat net part du Groupe sous jacent (1) 1 435 4 061 (En %) 2020 2019 ROTE (données brutes) 0 4% 6 2% ROTE sous jacent (1) 1 7% 7 6% (1) Ajusté des éléments exceptionnels Ratio de NPL calculé selon la nouvelle méthodologie de l’EBA (1) Ratio entre le montant des provisions sur les encours douteux et le montant de ces mêmes encours (2) Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Hors Pôles Groupe (En M EUR) 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Produit net bancaire 7 315 7 746 7 524 8 373 7 613 8 704 (339) (152) 22 113 24 671 Frais de gestion (5 418) (5 700) (4 142) (4 581) (6 713) (7 352) (441) (94) (16 714) (17 727) Résultat brut d’exploitation 1 897 2 046 3 382 3 792 900 1 352 (780) (246) 5 399 6 944 Coût net du risque (1 097) (467) (1 265) (588) (922) (206) (22) (17) (3 306) (1 278) Résultat d’exploitation 800 1 579 2 117 3 204 (22) 1 146 (802) (263) 2 093 5 666 Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence (1) 8 0 12 4 3 0 (152) 3 (129) Gains ou pertes nets sur autres actifs 158 58 15 3 0 6 (185) (394) (12) (327) Pertes de valeur des écarts d’acquisition (684) (684) Impôts sur les bénéfices (291) (514) (531) (760) 100 (174) (482) 184 (1 204) (1 264) Résultat net 666 1 131 1 601 2 459 82 981 (2 153) (625) 196 3 946 dont participations ne donnant pas le contrôle 297 504 25 23 132 171 454 698 Résultat net part du Groupe 666 1 131 1 304 1 955 57 958 (2 285) (796) (258) 3 248 Cœfficient d’exploitation 74 1% 73 6% 55 1% 54 7% 88 2% 84 5% 75 6% 71 9% Fonds propres moyens 11 427 11 263 10 499 11 075 14 302 15 201 15 860 13 047 52 088 50 586 RONE (métiers) ROTE (Groupe) 5 8% 10 0% 12 4% 17 7% 0 4% 6 3% 0 4% 6 2% (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 7 315 7 746 5 6% Frais de gestion (5 418) (5 700) 4 9% Résultat brut d’exploitation 1 897 2 046 7 3% Coût net du risque (1 097) (467) x2 3  Résultat d’exploitation 800 1 579 49 3%  Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence (1) 8 n s  Gains ou pertes nets sur autres actifs 158 58 x2 7  Pertes de valeur des écarts d’acquisition   Impôts sur les bénéfices (291) (514) 43 4%  Résultat net 666 1 131 41 1%  dont participations ne donnant pas le contrôle   Résultat net part du Groupe 666 1 131 41 1%  Cœfficient d’exploitation 74 1% 73 6% Fonds propres moyens 11 427 11 263 Après le fort impact du confinement sur l’activité en début d’année la performance commerciale de la Banque de détail en France continue à s’améliorer au quatrième trimestre Les enseignes continuent à développer leur activité sur les métiers coeurs La Banque de détail en France continue de soutenir l’économie au travers de l’accompagnement de ses clients particuliers entreprises et professionnels Sur le segment Entreprises et professionnels la banque a accompagné ses clients en France notamment à travers l’octroi de PGE pour lesquels elle a reçu plus de 98 200 demandes pour un montant total décaissé de 18 milliards d’euros Dans l'activité assurances les primes de protection de biens et de personnes affichent de bonnes performances en hausse de +3 9% 2019 Le nombre de contrats de Protection des personnes est en progression de +5 3% 2019 En banque privée la collecte nette demeure soutenue à 2 5 milliards sur l’année Boursorama consolide sa position de leader de la banque en ligne en France atteignant plus de 2 6 millions de clients à fin décembre 2020 La conquête client de Boursorama a atteint un niveau record avec environ 590 000 nouveaux clients en 2020 De plus le nombre d’ordres de bourse a triplé par rapport à 2019 soutenus par le crédit à l’habitat qui est en hausse de +3 5% T4 19 Les actifs sous gestion de la banque privée ont atteint 70 4 milliards d’euros à fin décembre 2020 Les encours moyens de crédits d’investissement (y compris crédit bail) progressent de 25 0% par rapport au T4 19 à 88 9 milliards d’euros (+2 3% hors prêts garantis par l’Etat) Les encours moyens de crédits aux particuliers sont en hausse de 2 8% à 123 2 milliards d’euros Les encours moyens de dépôts au bilan (1) sont en hausse de 15 1% par rapport au T4 19 à 242 6 milliards d’euros toujours portés par les dépôts à vue (+18 7% par rapport au T4 19) Le ratio crédits sur dépôts moyens ressort ainsi à 92% au T4 20 vs 96% au T4 19 Les revenus hors PEL CEL ressortent à 7 381 MEUR en baisse de 6 1% par rapport à 2019 reflétant les effets du Covid 19 et de l’environnement de taux bas La marge nette d’intérêt hors PEL CEL est en baisse de 3 6% (2) et les commissions sont en recul de 5 7% (2) Sur l’année 2020 les frais de gestion sont en baisse à 5 418 M EUR ( 4 9% par rapport à 2019 et 5 5% hors Boursorama) Le coefficient d’exploitation (retraité de la provision PEL CEL) s’établit à 73 4% Sur l’année 2020 le coût du risque commercial s’établit à 1 097 M EUR soit 52 points de base en hausse par rapport au 2019 (467 M EUR soit 24 pb) réparti entre 646 M EUR de provisionnement Etape 1 Etape 2 et 451 M EUR de provisionnement Etape 3 (encours non performants) Sur l’année le résultat net part du Groupe s’établit à 666 M EUR ( 41 1% 2019) La rentabilité (retraitée de la provision PEL CEL) ressort à un niveau de 6 2% sur l’année 2020 Y compris BMTN (1) Réallocation des revenus pro forma suite à un changement de traitement comptable au T4 20 (2) (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 7 524 8 373 10 1% 2 9%* Frais de gestion (4 142) (4 581) 9 6% 1 6%* Résultat brut d’exploitation 3 382 3 792 10 8% 4 5%* Coût net du risque (1 265) (588) x2 2 x2 3* Résultat d’exploitation 2 117 3 204 33 9% 29 2%* Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 12 100% 100%* Gains ou pertes nets sur autres actifs 15 3 x5 0 x5 5* Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Impôts sur les bénéfices (531) (760) 30 1% 25 4%* Résultat net 1 601 2 459 34 9% 29 9%* dont participations ne donnant pas le contrôle 297 504 41 1% 39 7%* Résultat net part du Groupe 1 304 1 955 33 3% 27 1%* Cœfficient d’exploitation 55 1% 54 7% Fonds propres moyens 10 499 11 075 A périmètre et taux de change constants * En 2020 les revenus s’élèvent à 7 524 millions d’euros en baisse de 2 9%* ( 10 1%) par rapport à 2019 Les frais de gestion sont en baisse de 1 6%* ( 9 6%) par rapport à 2019 Retraité des frais de restructuration liée à la simplification du siège (34 millions d’euros en 2019) de la taxe sur les actifs en Roumanie (16 millions d’euros en 2019) et de la contribution aux fonds de garantie COVID dans le bassin méditerranéen (15 millions d’euros en 2020) les frais généraux sont en baisse de 0 8%* par rapport à 2019 Le coefficient d’exploitation s’établit à 55 1% en 2020 Le coût du risque est de 96 points de base en 2020 (soit 1 265 millions d’euros) il était de 43 points de base en 2019 L’estimation des pertes de crédit attendues en Étape 1 et Étape 2 s’élève à 389 millions d’euros Le résultat net part du groupe s’élève à 1 304 M EUR en 2020 ( 27 1%* 33 3% 2019) et la rentabilité sous jacente ressort à un niveau élevé de 12 4% en 2020 par rapport à 17 9% en 2019 (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 4 902 5 592 12 3% 3 4%* Frais de gestion (2 870) (3 218) 10 8% 1 4%* Résultat brut d’exploitation 2 032 2 374 14 4% 6 0%* Coût net du risque (1 080) (504) x2 1 x2 3* Résultat d’exploitation 952 1 870 49 1% 43 6%* Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 11 100% 100%* Gains ou pertes nets sur autres actifs 4 3 33 3% 29 2%* Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Impôts sur les bénéfices (227) (421) 46 1% 40 7%* Résultat net 729 1 463 50 2% 44 3%* dont participations ne donnant pas le contrôle 198 394 49 7% 48 4%* Résultat net part du Groupe 531 1 069 50 3% 42 5%* Cœfficient d’exploitation 58 5% 57 5% Fonds propres moyens 5 882 6 661 A périmètre et taux de change constants * Dans la Banque de détail à l’International le rebond observé au second semestre sur la production de crédits et de dépôts se confirme malgré les nouvelles mesures de confinement du quatrième trimestre Les encours de crédits s’établissent à 85 9 milliards d’euros ils progressent de +2 5%* par rapport à fin décembre 2019 ( 2 8% à périmètre et change courants compte tenu notamment de la cession de SG Antilles et de l’effet change en Russie) Les encours de dépôts sont en hausse de +8 8%* (+2 0% à périmètre et change courants) par rapport à décembre 2019 à 79 6 milliards d’euros Sur le périmètre Europe les encours de crédits sont en hausse de +2 8%*par rapport à décembre 2019 à 54 9 milliards d’euros (+1 0% à périmètre et change courants) portés par la République Tchèque (+4 6%* +1 2%) et dans une moindre mesure l’Europe de l’Ouest (+2 0%*) Les encours des dépôts sont en hausse de +8 2%*(+5 3% à périmètre et change courants) avec une bonne dynamique en République tchèque (+8 9%* +5 4%) En Russie les encours de crédits enregistrent une progression de +2 7%* à change constant ( 21 5% à change courant) et les encours de dépôts affichent une forte hausse de +13 7%* ( 13 0% à change courant) En Afrique Bassin méditerranéen et Outre Mer les encours de crédits progressent de +1 8%* (soit 2 7%) par rapport à décembre 2019 et les encours de dépôts en hausse de +7 9%* (+3 4%) affichent une bonne dynamique Dans la Banque de détail à l’International le produit net bancaire s’élève à 4 902 millions d’euros sur l’année en baisse de 3 4%* ( 12 3%) par rapport à 2019 marqué notamment par une moindre activité liée aux confinements et une baisse de la marge d’intérêts en République Tchèque et en Roumanie en lien avec des baisses de taux Dans la Banque de détail à l’International les frais de gestion sont en baisse de 1 4*% ( 10 8%) par rapport à 2019 (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 887 909 2 4% 2 1%* Frais de gestion (356) (349) 2 0% 2 5%* Résultat brut d’exploitation 531 560 5 2% 5 0%* Coût net du risque 0 0 Résultat d’exploitation 531 560 5 2% 5 0%* Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 0 Gains ou pertes nets sur autres actifs 0 0 Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Impôts sur les bénéfices (165) (174) 5 2% 5 0%* Résultat net 366 386 5 2% 5 0%* dont participations ne donnant pas le contrôle 3 3 0 0% 2 4%* Résultat net part du Groupe 363 383 5 2% 5 0%* Cœfficient d’exploitation 40 1% 38 4% Fonds propres moyens 1 865 1 506 A périmètre et taux de change constants * Dans l’activité Assurances l’activité d’assurance vie épargne bénéficie d’une augmentation des encours de +0 5%* par rapport à décembre 2019 Un redressement se confirme dans la collecte brute dans l’assurance vie au dernier trimestre avec une bonne composition de collecte L’activité Protection affiche une hausse de +1 6%* par rapport à 2019 Cette croissance est portée en partie par une hausse des primes dommages de +9 9%* par rapport au 2019 contribution au fonds de solidarité en France le produit net bancaire serait en baisse de 0 9%* par rapport à 2019 illustrant une performance financière résiliente Sur l’année la collecte brute est de qualité avec une part en UC de 44% L’activité Assurances affiche une baisse du produit net bancaire de 2 1%* par rapport à 2019 à 887 millions d’euros Ajusté de la Dans l’activité Assurances les frais de gestion affichent une croissance de +2 5%* (+2 0%) par rapport à 2019 à 356 millions d’euros en lien avec les efforts sur le contrôle des coûts (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 1 735 1 872 7 3% 2 1%* Frais de gestion (916) (980) 6 5% 0 3%* Résultat brut d’exploitation 819 892 8 2% 4 0%* Coût net du risque (185) (84) x2 2 x2 2* Résultat d’exploitation 634 808 21 5% 17 4%* Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 1 100% 100%* Gains ou pertes nets sur autres actifs 11 0 Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Impôts sur les bénéfices (139) (176) 21 0% 16 0%* Résultat net 506 633 20 1% 16 0%* dont participations ne donnant pas le contrôle 96 107 10 3% 9 3%* Résultat net part du Groupe 410 526 22 1% 17 5%* Cœfficient d’exploitation 52 8% 52 4% Fonds propres moyens 2 730 2 870 A périmètre et taux de change constants * Les Services Financiers aux Entreprises affichent une performance commerciale résiliente Le métier de location longue durée et gestion de flottes affiche un nombre de contrats stable par rapport à fin décembre 2019 à 1 76 million de contrats à fin décembre 2020 Les activités de Financement de biens d’équipement professionnels enregistrent des encours en légère baisse de 0 8%* par rapport à fin décembre 2019 à 14 1 milliards d’euros (hors affacturage) Dans les Services Financiers aux Entreprises le produit net bancaire est en baisse de 2 1%* ( 7 3%) en 2020 à 1 735 millions d’euros Sur l’exercice ALD enregistre toutefois un résultat sur les reventes de véhicules (201 EUR par unité) au dessus de la guidance tandis que les marges sont en hausse dans le financement de biens d’équipements professionnels Dans les Services Financiers aux Entreprises les frais de gestion affichent une baisse de 0 3%* ( 6 5%) par rapport à 2019 (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 7 613 8 704 12 5% 11 8%* Frais de gestion (6 713) (7 352) 8 7% 7 9%* Résultat brut d’exploitation 900 1 352 33 4% 33 0%* Coût net du risque (922) (206) x4 5 x4 5* Résultat d’exploitation (22) 1 146 n s n s Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 4 3 Gains ou pertes nets sur autres actifs 0 6 Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 Impôts sur les bénéfices 100 (174) n s n s Résultat net 82 981 91 6% 91 6%* dont participations ne donnant pas le contrôle 25 23 Résultat net part du Groupe 57 958 94 1% 94 0% Cœfficient d’exploitation 88 2% 84 5% Fonds propres moyens 14 302 15 201 A périmètre et taux de change constants * Sur l’année les revenus de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs sont en baisse de 12 5% par rapport à 2019 Retraités de l’impact de la restructuration sur les Activités de Marché de 2019 et de la réévaluation des titres SIX (+66 millions d’euros) ils sont en baisse de 10 0%* En 2020 une revue stratégique réalisée par le Groupe sur ses Activités de Marché a contribué à réduire le profil de risque sur les produits structurés actions et crédit afin de diminuer la sensibilité des revenus des Activités de Marché aux dislocations de marché Par ailleurs un plan de réduction des coûts a été lancé en 2020 avec un objectif de réduction nette d’environ 450 millions d’euros attendue d’ici 2022 2023 Les frais de gestion sous jacents (retraités de la provision pour restructuration enregistrée au T2 19 pour 227 millions d’euros et la charge pour restructuration enregistrée au T4 20 pour 157 millions d’euros liée au nouveau plan d’économies de 450 millions d’euros d’ici 2022 2023) sont en forte baisse de 7 2%* par rapport à 2019 Cette baisse est le reflet du succès du plan d’économies de 500 millions d’euros mis en place sur la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs en 2018 En vision publiée ils sont en baisse de 7 9%* Le coût du risque est de 57 points de base (soit 922 millions d’euros) par rapport à 13 points de base en 2019 intégrant 310 millions d’euros de provisionnement S1 S2 et 612 millions d’euros de provisionnement S3 (encours non performants Le résultat net part du Groupe sous jacent (corrigé des charges de restructuration en 2020 et de la provision pour restructuration en 2019) ressort à 183 millions d’euros sur l’année Sur l’année la rentabilité sous jacente s’établit à 1 3% par rapport à 7 4% en 2019 (En M EUR) 2020 2019 Variation  Produit net bancaire 4 164 5 210 20 1% 19 3% Frais de gestion (4 337) (4 788) 9 4% 8 7% Résultat brut d’exploitation (173) 422 n s n s Coût net du risque (24) (13) 84 6% 83 0% Résultat d’exploitation (197) 409 n s n s Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 4 4 Gains ou pertes nets sur autres actifs 11 4 Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Impôts sur les bénéfices 40 (89) n s n s Résultat net (142) 328 n s n s dont participations ne donnant pas le contrôle 23 20 15 0% 17 7% Résultat net part du Groupe (165) 308 n s n s Cœfficient d’exploitation 104 2% 91 9% Fonds propres moyens 7 960 8 454 A périmètre et taux de change constants * Dans les Activités de Marché et Services aux Investisseurs les revenus de l’année sont en baisse de 20 1% ( 19 3%*) par rapport à l’année 2019 à 4 164 millions d’euros après un premier semestre impacté par la crise sanitaire Retraités de l’impact de la restructuration sur les Activités de Marché de 2019 et de la réévaluation des titres SIX ils sont en baisse de 16 9%* Les activités Taux Crédit et Change enregistrent en 2020 une performance en hausse de +14 9% par rapport à l’année dernière (+21 3% retraitée de l’impact des activités arrêtées en 2019) avec des revenus à 2 292 millions d’euros Elles ont été portées par une bonne dynamique commerciale et des conditions de marché particulièrement favorables au cours du premier semestre sur toutes les régions Elles se sont normalisées au second semestre 2020 Les activités Actions affichent en 2020 un produit net bancaire en baisse de 49 0% par rapport à 2019 à 1 275 millions d’euros les produits structurés ayant été durement impactés par la dislocation des marchés au premier semestre Les pertes enregistrées ont été atténuées par la hausse des revenus des produits listés et des produits de flux actions Les revenus ont rebondi au second semestre dans un contexte de marchés qui se normalise L’intégration des activités EMC a été finalisée avec succès au T1 20 Les actifs en conservation du Métier Titres atteignent 4 315 milliards en hausse de 102 millions sur l'année Sur la même période les actifs administrés sont en baisse de 1 4% à 638 milliards d’euros Sur l’année 2020 les revenus du Métier Titres s’établissent à 597 millions d’euros en baisse de 12 2% (retraités de la réévaluation des titres SIX) par rapport à 2019 ( 16 4% en publié) (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 2 546 2 547 0 0% 0 6% Frais de gestion (1 563) (1 676) 6 7% 5 9% Résultat brut d’exploitation 983 871 12 9% 12 9%* Coût net du risque (861) (195) x4 4 x4 5* Résultat d’exploitation 122 676 82 0% 82 0%* Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 (1) Gains ou pertes nets sur autres actifs (3) 0 Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Impôts sur les bénéfices 69 (70) n s n s Résultat net 188 605 68 9% 69 1%* dont participations ne donnant pas le contrôle 0 0 n s n s Résultat net part du Groupe 188 605 68 9% 69 1%* Cœfficient d’exploitation 61 4% 65 8% Fonds propres moyens 5 445 5 732 A périmètre et taux de change constants * Dans les Activités de Financement et Conseil les revenus La banque d’investissement a particulièrement bien performé s’établissent à 2 546 millions d’euros sur l’année 2020 en hausse de bénéficiant d’un niveau élevé d’émissions sur les marchés des capitaux +0 6%* par rapport à l’année 2019 (stable à périmètre et change de dette et action et d’une activité soutenue sur le financement courants) avec un renforcement des franchises et un d’acquisition accompagnement soutenu des clients au cours de cette année difficile (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire 903 947 4 6% 4 3%* Frais de gestion (813) (888) 8 4% 7 6%* Résultat brut d’exploitation 90 59 52 5% 41 3%* Coût net du risque (37) 2 n s n s Résultat d’exploitation 53 61 13 1% 19 3%* Quote part des résultats nets des entreprises mises en équivalence 0 0 Gains ou pertes nets sur autres actifs (8) 2 Pertes de valeur des écarts d’acquisition 0 0 Impôts sur les bénéfices (9) (15) 40 0% 43 5%* Résultat net 36 48 25 0% 30 4%* dont participations ne donnant pas le contrôle 2 3 33 3% 31 6%* Résultat net part du Groupe 34 45 24 4% 30 4%* Cœfficient d’exploitation 90 0% 93 8% Fonds propres moyens 892 1 015 A périmètre et taux de change constants * Dans la Gestion d’Actifs et Banque Privée le produit net bancaire de l’année 2020 s’inscrit à 903 millions d’euros en baisse de 4 6% par rapport à 2019 ( 1 3% retraités de la réévaluation des titres SIX) Sur l’année le produit net bancaire de l’activité Lyxor atteint 207 millions d’euros en hausse de +3 5% par rapport à 2019 porté par un niveau élevé de commissions de surperformance Lyxor a confirmé cette année son leadership sur le segment Green Bond et a étoffé son offre d’ETF ESG Les actifs sous gestion de Lyxor s’établissent à 140 milliards d’euros à fin décembre 2020 La Banque Privée affiche une performance en baisse sur l’année 2020 de 2 4% (retraités de la réévaluation des titres SIX) par rapport au 2019 avec un produit net bancaire à 678 millions d’euros Les revenus ont souffert des pressions sur la marge d’intérêt malgré des revenus commerciaux stables Les actifs sous gestion s'établissent à 116 milliards d’euros La collecte nette s’établit à 1 7 milliard d’euros sur 2020 portée par la France (En M EUR) 2020 2019 Variation Produit net bancaire (339) (152) n s Frais de gestion (441) (94) x4 7 Résultat brut d’exploitation (780) (246) n s Coût net du risque (22) (17) 29 4% Résultat d’exploitation (802) (263) n s Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 0 (152) 100% Gains ou pertes nets sur autres actifs (185) (394) 53 0% Pertes de valeur des écarts d’acquisition (684) n s Impôts sur les bénéfices (482) 184 n s Résultat net (2 153) (625) n s dont participations ne donnant pas le contrôle 132 171 22 8% Résultat net part du Groupe (2 285) (796) n s Le Hors Pôles inclut  la gestion immobilière du siège social du Groupe  p le portefeuille de participations du Groupe  p les fonctions de centrale financière du Groupe  p certains coûts relatifs aux projets transversaux et certains coûts p engagés par le Groupe et non refacturés aux métiers Le produit net bancaire du Hors Pôles s’élève à 339 millions d’euros sur 2020 contre 152 millions d’euros sur 2019 Sur 2020 il incorpore notamment la variation de valeur d’instruments financiers correspondant à la couverture économique de la dette financière mais qui ne remplissent pas les critères de qualification de couverture selon les IFRS Sur 2020 les frais de gestion s’élèvent à 441 millions d’euros contre 94 millions d’euros sur 2019 (qui incluaient un ajustement des taxes d’exploitation pour +241 millions d’euros) Ils incluent sur 2020 une charge de restructuration de 53 millions d’euros Le résultat brut d’exploitation s’élève à 780 millions d’euros sur 2020 contre 246 millions d’euros sur 2019 Le poste « gains ou pertes nets sur autres actifs » s’élève à 185 millions d’euros sur 2020 contre 394 millions d’euros sur 2019 lié à l’application de la norme IFRS 5 dans le cadre de la mise en œuvre du plan de recentrage du Groupe (en 2020 101 millions d’euros au titre de la cession de SG Finans et 69 millions d’euros au titre de la finalisation de la cession de Société Générale de Banque aux Antilles) Le poste « Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence » est nul sur 2020 Sur 2019 il incluait une dépréciation de 158 millions d’euros correspondant à l’intégralité de la participation minoritaire de 16 8% du Groupe dans SG de Banque au Liban Sur l’année 2020 la revue de la trajectoire financière des Activités de Marché et Services aux Investisseurs a conduit à la dépréciation de l’écart d’acquisition associé pour 684 millions d’euros et des impôts différés actifs pour 650 millions d’euros Le résultat net part du Groupe du Hors Pôles s’élève à 2 285 millions d’euros sur 2020 contre 796 millions d’euros sur 2019 Les éléments financiers présentés au titre de l’année 2020 ont été examinés par le Conseil d’administration en date du 9 février 2021 et ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à cette date En 2020 l’allocation des fonds propres normatifs aux métiers s’effectue sur la base de leur consommation en fonds propres déterminée selon les règles CRR (11% de leurs encours pondérés complétés par la consommation de fonds propres Common Equity Tier 1 qui leur est imputable après prise en compte des participations ne donnant pas le contrôle et ajustés de la consommation en capital liée aux activités d’assurance) Cette règle d’allocation des fonds propres s’applique ainsi pour les trois piliers d’activités du Groupe (Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) et permet l’évaluation de la consommation en capital par activité ainsi que de leur niveau de rentabilité sur une base autonome et homogène en tenant compte des contraintes réglementaires du Groupe Le produit net bancaire (PNB) de chacun des pôles comprend  les revenus générés par son activité  p la rémunération des fonds propres normatifs qui lui sont alloués p calculée sur la base d’un taux long terme par devise En contrepartie afin d’assurer la comparabilité de la performance entre les divers métiers du Groupe les fonds propres comptables sont rémunérés au Hors Pôles à ce même taux Par ailleurs les plus et moins values dégagées par les pôles sur des cessions de titres d’entités non consolidées ainsi que les résultats liés à la gestion du portefeuille de participations industrielles et bancaires du Groupe sont comptabilisés en produit net bancaire ces titres étant comptablement classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente Les frais de gestion des pôles d’activités correspondent aux éléments rapportés dans la Note 8 1 des états financiers consolidés au 31 décembre 2020 (cf p  466 à 468) et comprennent leurs frais directs les frais de structure du pôle ainsi qu’une quote part des frais de structure du Groupe ceux ci étant par principe réaffectés aux pôles en quasi totalité Ne restent inscrits dans le Hors Pôles que les frais liés aux activités de ce pôle et certains ajustements techniques Le coefficient d’exploitation rapporte les frais de gestion au produit net bancaire d’une activité Cet indicateur donne une mesure de l’efficacité d’un dispositif (voir glossaire) L’ajustement IFRIC 21 corrige le résultat des charges constatées en comptabilité dans leur intégralité dès leur exigibilité (fait générateur) pour ne reconnaître que la part relative au trimestre en cours soit un quart du total Il consiste à lisser la charge ainsi constatée sur l’exercice afin de donner une idée plus économique des coûts réellement imputables à l’activité sur la période analysée En effet l’application de la norme IFRIC 21 conduit à enregistrer en une seule fois au titre de la période du fait générateur l’intégralité de la charge qui aurait été répartie sur sa durée d’utilisation dans le référentiel antérieur Le Groupe peut être conduit à présenter des indicateurs sous jacents afin de faciliter la compréhension de sa performance réelle Le passage des données publiées aux données sous jacentes est obtenu en retraitant des données publiées les éléments exceptionnels et l’ajustement IFRIC 21 PEL CEL Cet ajustement permet de mieux identifier les revenus et résultats relatifs à l’activité du pilier en excluant la part volatile liée aux engagements propres à l’épargne réglementée Par ailleurs le Groupe retraite des revenus et résultats du pilier de Banque de détail en France les dotations ou reprises aux provisions La réconciliation permettant de passer des données comptables publiées aux données sous jacentes est exposée dans le tableau ci dessous (En M EUR) 2020 2019 Variation Frais de gestion (1) (16 714) (17 727) 5 7% ( ) Charges de restructuration (210) Voir note (2) ( ) Provision pour restructuration (316) Voir note (3) Frais de gestion sous jacents (16 504) (17 411) 5 2% Charge nette du risque (3 306) (1 278) x2 6 ( ) Plan de recentrage* (20) (18) Hors Pôles Charge nette du risque sous jacent (3 286) (1 260) x2 6 Gains ou pertes sur autres actifs (12) (327) +96 3% ( ) Plan de recentrage* (178) (386) Hors Pôles Gains ou pertes sur autres actifs sous jacents 166 59 x2 8 Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence 3 (129) n s ( ) Dépréciation de la participation minoritaire du groupe dans SG de Banque au Liban* (158) Hors Pôles Quote part des résultats net des entreprises mises en équivalence sous jacent 3 29 n s Dépréciation des écarts d'acquisition (684) 0 n s ( ) Perte de valeur sur écart d'acquisition (684) Hors Pôles Dépréciation des écarts d'acquisition sous jacents 0 0 n s Charge fiscale (1 204) (1 264) 4 8% ( ) Plan de recentrage* (14) (18) ( ) Charges de restructuration* 63 Voir note (2) ( ) Provision pour restructuration* 83 Voir note (3) ( ) Dépréciation des impôts différés actifs* (650) Charge fiscale sous jacente (603) (1 329) 54 6% Résultat net part du Groupe (258) 3 248 n s Effet en résultat net part du Groupe des retraitements mentionnés (1 693) (813) Résultat net part du Groupe sous jacent 1 435 4 061 64 7% Éléments exceptionnels   * Correspond à la somme des postes suivants dans les États Financiers  Frais de personnel + Autres frais administratifs + Dotations aux amortissements et aux (1) dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs ( 157 M EUR) Hors Pôles ( 53 M EUR) (2) Banque de détail en France ( 55 M EUR) Banque de détail et Services Financiers Internationaux ( 34 M EUR) Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (3) ( 227 M EUR) Le coût net du risque est imputé aux différents pôles de façon à refléter pour chacun d’entre eux la charge du risque inhérente à leur activité au cours de chaque exercice Les dotations aux dépréciations et provisions concernant l’ensemble du Groupe sont inscrites en Hors Pôles nette aux provisions sur risques commerciaux à la moyenne des encours de fin de période des quatre trimestres précédant la clôture Cet indicateur permet d’apprécier le niveau de risque de chacun des piliers en pourcentage des engagements de crédit bilanciels y compris locations simples Les éléments déterminants de ce calcul sont indiqués dans les tableaux ci après Société Générale présente un coût net du risque commercial exprimé en points de base Il est calculé en rapportant la dotation annuelle   2020 2019 Banque de détail en France Coût net du risque (M EUR) 1 097 467 Encours bruts de crédits (M EUR) 212 185 194 359 Coût du risque en pb 52 24 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Coût net du risque (M EUR) 1 265 588 Encours bruts de crédits (M EUR) 132 082 136 303 Coût du risque en pb 96 43 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Coût net du risque (M EUR) 922 206 Encours bruts de crédits (M EUR) 160 918 161 865 Coût du risque en pb 57 13 Groupe Société Générale Coût net du risque (M EUR) 3 306 1 278 Encours bruts de crédits (M EUR) 516 797 501 929 Coût du risque en pb 64 25 Les « encours douteux » correspondent aux encours en défaut au sens de la réglementation Le taux d’encours douteux rapporte les encours douteux inscrits au bilan aux encours bruts de crédit comptables Le taux de couverture des encours douteux est déterminé en rapportant les provisions constatées au titre du risque de crédit aux encours bruts identifiés comme en défaut au sens de la réglementation sans tenir compte des éventuelles garanties apportées Ce taux de couverture mesure le risque résiduel maximal associé aux encours en défaut (« douteux ») Les gains ou pertes nets sur autres actifs enregistrent principalement les plus et moins values dégagées sur des cessions d’immobilisations d’exploitation ou lors de la perte de contrôle d’une filiale consolidée ainsi que les écarts d’acquisition négatifs reconnus immédiatement en résultat lors de la prise de contrôle d’une entité et les écarts de réévaluation de l’éventuelle quote part antérieurement détenue par le Groupe dans une entité dont il a pris le contrôle au cours de l’exercice La position fiscale du Groupe fait l’objet d’une gestion centralisée Les impôts sur les bénéfices sont affectés à chacun des pôles d’activités en fonction d’un taux d’impôt normatif qui tient compte du taux d’imposition des pays dans lesquels sont exercées les activités ainsi que de la nature de leurs revenus La différence entre l’impôt des sociétés consolidées du Groupe et la somme des impôts normatifs des piliers est affectée au Hors Pôles Le ROE et le ROTE du Groupe sont calculés sur la base des fonds propres moyens c’est à dire des Capitaux propres moyens part du Groupe en IFRS En excluant  les gains ou pertes latents ou différés directement enregistrés en p Capitaux propres hors réserves de conversion  les titres super subordonnés (« TSS »)  p les titres subordonnés à durée indéterminée (« TSDI ») reclassés en p Capitaux propres En déduisant  les intérêts à verser aux porteurs des TSS et aux porteurs des TSDI p reclassés  une provision au titre des dividendes à verser aux actionnaires p Pour le ROTE sont exclus de manière additionnelle  les écarts d’acquisition nets moyens à l’actif les écarts d’acquisition p moyens sous jacents aux participations dans les entreprises mises en équivalence  les immobilisations incorporelles moyennes nettes p Le résultat pris en compte pour calculer le ROE est déterminé sur la base du Résultat net part du Groupe en déduisant les intérêts à verser aux porteurs de titres super subordonnés sur la période depuis 2006 aux porteurs des TSS et TSDI reclassés Le résultat pris en compte pour calculer le ROTE est déterminé sur la base du Résultat net part du Groupe hors dépréciation des écarts d’acquisition en réintégrant les intérêts sur les TSS sur la période (y compris frais d’émissions payés sur la période à des intervenants externes et charge de réescompte liée à la prime d’émission des TSS) et les intérêts sur les TSDI (y compris frais d’émissions payés sur la période à des intervenants externes et charge de réescompte liée à la prime d’émission des TSDI) Le RONE ( Return on Normative Equity ) détermine le rendement sur Capitaux propres normatifs moyens alloués aux métiers du Groupe (cf supra allocation de capital) Le principe d’allocation en vigueur depuis le 1 er janvier 2016 consiste à allouer à chacun des métiers des Capitaux propres normatifs correspondant à 11% des encours pondérés des métiers Les éléments déterminants du calcul de ces ratios sont présentés dans les tableaux ci après (En M EUR fin de période) 2020 2019 Capitaux propres part du Groupe 61 684 63 527 Titres super subordonnés (TSS) (8 830) (9 501) Titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) (264) (283) Intérêts nets d’impôts à verser sur TSS & TSDI intérêts versés aux porteurs de TSS & TSDI amortissements des primes d’émission 19 4 Gains Pertes latents enregistrés en Capitaux propres hors réserves de conversion (942) (575) Provision pour dividende (467) (1 869) Fonds propres ROE 51 201 51 303 Fonds propres ROE moyens 52 088 50 586 Écarts d’acquisition moyens (4 172) (4 586) Immobilisations incorporelles moyennes nettes (2 432) (2 243) Fonds propres ROTE moyens 45 484 43 757 Résultat net Part du Groupe (a) (258) 3 248 Résultat net Part du Groupe sous jacent (b) 1 435 4 061 Intérêts à verser sur TSS & TSDI intérêts versés aux porteurs de TSS & TSDI amortissements des primes d’émission (c) (611) (715) Annulation des dépréciations d’écarts d’acquisitions (d) 684 200 Résultat net Part du Groupe corrigé (e) = (a) + (c) + (d) (185) 2 733 Résultat net Part du Groupe sous jacent corrigé (f) = (b) + (c) 824 3 346 Fonds propres ROTE moyens (g) 45 484 43 757 ROTE (e g) 0 4% 6 2% Fonds propres ROTE moyens (sous jacent) (h) 47 177 43 983 ROTE sous jacent (f h) 1 7% 7 6% (en M EUR) 2020 2019 Banque de détail en France 11 427 11 263 Banque de détail et Services Financiers Internationaux 10 499 11 075 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 14 302 15 201 Conformément à la norme IAS 33 pour le calcul du bénéfice net par action le « Résultat net part du Groupe » de la période est ajusté du montant net d’effet fiscal des plus ou moins values sur les rachats partiels de titres émis classés en Capitaux propres des frais de ces instruments de Capitaux propres et des intérêts les rémunérant Ce Bénéfice net par action est alors déterminé en rapportant le Résultat net part du Groupe de la période ainsi corrigé au nombre moyen d’actions ordinaires en circulation hors actions propres et d’autocontrôle mais y compris  les actions de trading détenus par le Groupe  et les actions en solde du contrat de liquidité Le Groupe communique également son Bénéfice net par action sous jacent c’est à dire corrigé des éléments exceptionnels et de l’ajustement IFRIC 21 2020 2019 Actions existantes (moyenne en milliers de titres) 853 371 834 062 Déductions (en milliers de titres) Titres en couverture des plans d’options d’achat et des actions gratuites attribuées aux salariés (moyenne en milliers de titres) 2 987 4 011 Autres actions d’autodétention et d’autocontrôle (moyenne en milliers de titres) 149 Nombre de Titres retenus pour le calcul du BNPA (1) 850 385 829 902 Résultat net part du Groupe (en M EUR) (258) 3 248 Intérêts sur TSS et TSDI (en M EUR) (611) (715) Plus values nettes d’impôt sur rachats partiels (en M EUR) 0 0 Résultat net part du Groupe corrigé (en M EUR) (869) 2 533 BNPA (en EUR) (1 02) 3 05 BNPA sous jacent (2) (en EUR) 0 97 4 03 Nombre d’actions pris en compte  nombre d’actions ordinaires émises au 31 décembre hors actions propres et d’autocontrôle mais y compris les actions de (1) trading détenues par le Groupe Retraité des éléments exceptionnels (2) L’actif net correspond aux Capitaux propres part du Groupe déduction faite  des TSS des TSDI reclassés  et p des intérêts à verser aux porteurs de TSS et aux porteurs de TSDI p mais réintégrant la valeur comptable des actions de trading détenues par le Groupe et des actions en solde du contrat de liquidité L’actif net tangible est corrigé des écarts d’acquisition nets à l’actif des écarts d’acquisition en mise en équivalence et des immobilisations incorporelles Pour la détermination de l’actif net par action ou de l’actif net tangible par action le nombre d’actions pris en compte est le nombre d’actions ordinaires émises en fin de période hors actions propres et d’autocontrôle mais y compris  les actions de trading détenues par le Groupe  et p les actions en solde du contrat de liquidité p 2020 2019 Capitaux propres part du Groupe (en M EUR) 61 684 63 527 Titres Super Subordonnés (TSS) (en M EUR) (8 830) (9 501) Titres Subordonnés à Durée Indéterminée (TSDI) (en M EUR) (264) (283) Intérêts nets d’impôts à verser sur TSS & TSDI intérêts versésaux porteurs de TSS & TSDI amortissements des primes d’émission (en M EUR) 19 4 Valeur comptable des actions propres détenues dans le cadre des activités de trading (en M EUR) 301 375 Actif Net Comptable (en M EUR) 52 910 54 122 Écarts d’acquisition (en M EUR) (3 928) (4 510) Immobilisations incorporelles (en M EUR) (2 484) (2 362) Actif Net Tangible (en M EUR) 46 498 47 250 Nombre de titres retenus pour le calcul de l’ANA (1) 848 859 849 665 Actif Net par Action (ANA) (EUR) 62 3 63 7 Actif Net Tangible par Action (ANTA) (EUR) 54 8 55 6 En milliers de titres le nombre d’actions pris en compte est le nombre d’actions ordinaires émises au 31 décembre hors actions propres et d’autocontrôle mais y (1) compris les actions de trading détenues par le Groupe Conformément à la norme IAS 33 les données historiques par action antérieures à la date de détachement d'un DPS sont retraitées du coefficient d'ajustement correspondant à l'opération Les fonds propres Common Equity Tier 1 du groupe Société Générale sont déterminés conformément aux règles CRR CRD4 applicables Les ratios de solvabilité non phasés sont présentés pro forma des résultats courus nets de dividendes de l’exercice en cours sauf mention contraire Lorsqu’il est fait référence aux ratios phasés ceux ci intègrent les résultats de l’exercice en cours sauf mention contraire Le ratio de levier est déterminé selon les règles CRR CRD4 applicables intégrant les dispositions de l’acte délégué d’octobre 2014 Métier Nom du produit Nouveaux produits ou services Banque de détail en France Kapsul (Janvier 2020 Société Générale) L’essentiel de la banque pour 2 euros par mois  un compte une carte une appli l’accès à l’ensemble de la gamme et à un conseiller de clientèle pour les opérations qui nécessitent de l’expertise Une offre sans conditions de revenus ni frais de tenue de compte qui permet de disposer de la réassurance d’une grande banque et de remboursements pour les achats réalisés auprès de nos partenaires via le Cashback Société Générale PERECOI (Février 2020 Société Générale) Lancement du Plan d’Épargne Retraite d’Entreprise Collectif Interentreprises qui vient remplacer le PERCOI au sein de l’offre Arcancia pour les professionnels et les entreprises Cette nouvelle offre s’inscrit dans le cadre de la Loi Pacte Nouvel espace assuré « Protection Juridique des Pros » (PJ Pros) (Février 2020 Société Générale) Au 1 er sinistre déclaré les assurés bénéficient d’un nouvel espace avec une connexion simplifiée et l’accès à de nouveaux services Ce nouvel espace permet de consulter en temps réel les actions du juriste en charge du litige ou prendre un rendez vous téléphonique avec ce dernier ou encore consulter les règlements effectués De plus pour faciliter ses démarches administratives le client pourra désormais s’appuyer sur une plate forme en ligne (LégaLife) qui lui permettra d’obtenir rapidement des courriers et contrats types PGE (Prêts garantis par l’État) (Mars 2020 Société Générale et groupe Crédit du Nord) Dans le contexte de la crise sanitaire SG et Crédit du Nord ont distribué l’offre de prêts garantis par l’État permettant à nos clients de faire face à leurs besoins de trésorerie pour un montant pouvant représenter jusqu’à 25% de leur CA et avec une première phase d’amortissement in fine sur 12 mois Au terme de cette première phase le client pourra opter pour une mise en amortissement sur une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans Sur la clientèle de Professionnels et de TPE ces crédits bénéficient d’une garantie de l’État à hauteur de 90% du montant financé avec un coût pour le client composé uniquement de la commission de 0 25% versée à la Banque Publique d’investissement BPI Sur la clientèle d’Entreprises ces crédits bénéficient d’une garantie de l’État couvrant 70% à 90% du montant financé avec un coût pour le client composé uniquement de la commission de 0 25% à 0 50% versée à l’État et collectée par la BPI (en fonction de la tranche de chiffre d’affaires) Flash 3x ou 4xCB sur les Terminaux de Paiement Électronique (Mars 2020 Société Générale) Proposer aux commerçants et entreprises une facilité de paiement associée à leurs ventes Le Flash 3xCB s’étend au 4xCB pour les montants allant jusqu’à 4 000 € Flash 3x ou 4x CB est une offre gérée par Franfinance qui permet à un professionnel détenteur d’un TPE (Terminal de Paiement Électronique) de proposer à ses clients particuliers un paiement en 3 fois ou 4 fois sans frais Le client professionnel bénéficie lui d’une garantie de paiement et d’une avance en trésorerie Appli nouvelle version (Juin 2020 Société Générale) Tournée vers l’accompagnement client cette application propose une nouvelle expérience pour les clients particuliers avec des solutions innovantes  un chatbot connecté aux comptes et des « Live » vidéo avec des conseillers qui p répondent en direct  « Banxup » pour gérer simplement l’argent de poche entre parents et enfants  p une interface revisitée pour fluidifier l’expérience client  nouvelle présentation des p comptes personnalisation de l’accueil via widgets libellés des opérations cartes et logos des commerçants alertes en temps réel  plafond carte presque atteint mouvements créditeurs débiteurs notifications de paiement  etc Et toujours l’accès à la biométrie le paiement sans contact le cashback ou les virements instantanés EER PRO  création d’un espace d’échange (Juin 2020 Société Générale) Création d’un espace d’échange pour permettre aux prospects lors de leur entrée en relation de  déposer les documents administratifs nécessaires à la complétude de leur dossier  obtenir leur RIB et leur lettre d’agrément une fois l’EER conforme et validée Carte digitale instantanée (Juillet 2020 Société Générale) Société Générale introduit un service unique en France qui permet à ses clients qui ont opposé leur carte bancaire de continuer à payer avec leur mobile Métier Nom du produit Nouveaux produits ou services Banque de détail en France Cashback « solidaire » (Novembre 2020 Société Générale) Les adhérents du Cashback Société Générale peuvent dorénavant faire preuve de générosité à travers ce service Il est désormais possible de verser tout ou partie de sa cagnotte à une association (dont RSE) Assurance Auto (nouvelle version) (Septembre 2020 Société Générale) Une nouvelle offre auto modulaire qui s’adapte au besoin client quel que soit le niveau de couverture recherché Encore plus de personnalisation avec 5 formules et des options au choix Des avantages tarifaires spécifiques pour les assurés  petits rouleurs Une souscription qui se fait – au choix du client – en agence sur internet ou sur l’appli Société Générale Dons depuis un Livret Développement Durable et Solidaire (1er octobre 2020 Société Générale) Faculté pour un client détenteur d’un LDDS de faire des dons depuis son livret  vers une des associations de l’économie sociale et solidaire partenaires de Société Générale PER Palissandre Entreprises (Décembre 2020 Société Générale) Le PER Palissandre Entreprises (ou PER d’Entreprise Obligatoire) remplace le contrat Palissandre « Article 83 » conformément à la loi PACTE Ce contrat catégoriel permet de constituer une épargne retraite via des cotisations versées régulièrement par l’entreprise complétées par des versements réalisés par le salarié bénéficiaire s’il le souhaite La solution 3X  4X Web (Novembre 2020 Société Générale) C’est une évolution de nos offres e commerce Sogenactif ou Sogecommerce qui permet à nos clients commerçants de proposer à leurs propres clients le paiement de leurs achats en ligne en trois fois ou quatre fois tout en bénéficiant d’une garantie de paiement Cette solution permet aux commerçants de développer leurs ventes sans obérer leur trésorerie Offre de financement des commandes au travers d’un contrat d’affacturage SG Factoring (marchés Pro et Ent) (Septembre 2020 Société Générale) Financement par SG Factoring des bons de commande de nos clients détenteurs d’un contrat d’affacturage auprès de SG Factoring Offre Multirisque des Pros V2 (Octobre 2020 groupe Crédit du Nord) Une offre modulaire permettant de s’adapter aux besoins de chaque client avec la possibilité d’assurer son local et ou sa responsabilité civile de choisir des packs optionnels les plafonds associés ainsi que le niveau de franchise Assurance Cyber risques (Décembre 2020 groupe Crédit du Nord) Une assurance permettant de protéger les entreprises contre les atteintes à leur système d’information et ou aux données numériques suite à une cyberattaque actions d’urgence grâce à une assistance disponible 24h 24h et 7j 7j  indemnisation des dommages subis par l’assuré  garanties responsabilité civile Lancement du contrat d’assurance vie Antarius Patrimoine Évolution (Janvier 2020 groupe Crédit du Nord) Un contrat destiné aux clients patrimoniaux à partir de 100 k€ et un minimum d’investissement de 35% UC Des frais de gestion adaptés et une évolutivité du contrat possible vers la Banque Privée Un contrat éligible à  40 UC au choix 3 UC en architecture ouverte 2 SCPI Private Equity Produits structurés titres vifs Gestion déléguée LOA (Déploiement sur les T1 T2 et T3 2020 groupe Crédit du Nord) Solution simple souple et rapide pour acquérir une voiture neuve ou d’occasion récente La LOA est aussi une solution de financement avantageuse permettant de disposer d’un véhicule contre le paiement des loyers mensuels dont le montant est défini à l’avance selon le kilométrage et la durée choisis À la fin du contrat s’il le souhaite le client a la possibilité de restituer le véhicule ou de l’acquérir en levant l’option d’achat Lissage (Avril 2020 groupe Crédit du Nord) Lancement en avril 2020 d’une solution d’attente en assurance vie pour investir sur les marchés financiers  mise en place d’une allocation financière investie sur 6 mois permettant de lisser les points d’entrée sur les marchés financiers Cautions et garanties en ligne (2 vagues fin juin et fin août 2020 groupe Crédit du Nord) Nouvelle interface plus ergonomique pour émettre des cautions et garanties domestiques Partenariat avec AON sur la Garantie de Loyers impayés (Mars 2020 groupe Crédit du Nord) Solution pour nos clients investisseurs Elle offre le remboursement des loyers impayés et la couverture des dégradations immobilières causées par le locataire pendant sa période d’occupation Partenariat avec Payfit (Juillet 2020 groupe Crédit du Nord) Solution pour faciliter la gestion de la paie et des outils SRIH pour nos clients professionnels et ENT Métier Nom du produit Nouveaux produits ou services Banque de détail en France Lancement de l’offre Prismea (Juillet 2020 groupe Crédit du Nord) Application qui permet aux professionnels un parcours d’ouverture de compte 100% en ligne Mandats ISR (Janvier 2020 Boursorama) Boursorama Banque a lancé en partenariat avec Sycomore AM 3 nouveaux mandats de Gestion Pilotée 100% ISR (sans frais d’entrée ni frais de gestion supplémentaires) pour répondre aux attentes de ses clients désireux de donner du sens à leurs investissements Dans le cadre de cette nouvelle Gestion Pilotée de Boursorama Vie Sycomore AM s’est engagé à ce que 100% des fonds sélectionnés au sein des 3 nouveaux mandats (défensif équilibré et dynamique) bénéficient du Label ISR (321 fonds éligibles à date) et à poursuivre ainsi l’objectif de Boursorama de contribuer à une économie durable et inclusive CSL Solidarité (Avril 2020 Boursorama) Depuis le début de la crise sanitaire et jusqu’au 31 juillet 2020 Boursorama Banque propose à ses clients de souscrire un CSL Solidarité au taux exceptionnel de 1% brut annuel dans la limite de 5000 € Sur cette même période Boursorama verse 1 € à l’Alliance Tous Unis contre le virus pour chaque euro d’intérêt calculé sur la base des intérêts obtenus par le client Carte virtuelle (Avril 2020 Boursorama) Boursorama Banque permet désormais à ses clients souscripteurs d’une nouvelle carte bancaire d’effectuer des paiements mobiles – avant même de l’avoir reçue chez eux – en mettant à leur disposition une solution immédiate sous forme de carte virtuelle disponible dans leur espace personnel de l’application Boursorama Banque Les clients n’ont plus qu’à l’enrôler dans un wallet (Apple Pay ou Google Pay) pour l’utiliser lors de leurs prochains paiements mobiles chez les commerçants équipés Wicount Patrimoine (Mai 2020 Boursorama) Boursorama a développé ce service inédit de coaching budgétaire pour offrir à ses clients une vision d’ensemble de leur patrimoine financier et immobilier (liquidités épargne investissements boursiers biens immobiliers) mais aussi de leurs crédits en cours L’outil analyse la répartition du patrimoine du client (y compris l’épargne détenue dans ses autres banques) et lui donne des conseils d’optimisation adaptés à sa situation afin de l’aider à mettre en place les bonnes actions pour épargner Alabri (Novembre 2020 Boursorama) Boursorama Banque en partenariat avec Société Générale Assurances propose désormais et en exclusivité pour ses clients une assurance Multirisque Habitation dont la tarification à la carte s’ajuste aux besoins du client en fonction des caractéristiques de son logement du montant des objets à garantir de celui des franchises souhaitées… Alabri vient compléter la gamme de produits d’assurance de Boursorama composée de Boursorama Protection pour l’assurance des moyens de paiement et effets personnels l’assurance prévoyance et l’assurance auto avec Carapass The Corner (Décembre 2020 Boursorama) Boursorama Banque étoffe ses services au delà des frontières de la banque et propose à ses plus de 2 5 millions de clients The Corner un programme d’avantages extra bancaires qui offre les meilleures remises possible sur une cinquantaine d’enseignes nationales et internationales avec des parcours d’achat 100% mobile simples rapides fluides et sécurisés accessibles directement depuis l’interface client quel que soit le device utilisé Ultim Metal (Décembre 2020 Boursorama) Avec Ultim Metal Boursorama a lancé l’offre haut de gamme la moins chère du marché et tout compris  simple et transparente dotée des meilleures protections et garanties à un tarif extrêmement compétitif cette offre premium associe au compte à vue une carte bancaire en métal au design épuré Métier Nom du produit Nouveaux produits ou services Banque de détail et Services Financiers Internationaux ESSOX Rent  une offre unique de financement de location de véhicule longue durée (Décembre 2020 ESSOX – République tchèque) (Banque de détail à l’International) Essox la filiale tchèque de crédit à la consommation Société Générale a lancé sur le marché  ESSOX Rent Ce nouveau produit permet de financer la location longue durée de véhicules sans acompte de plus il est assorti d’une assurance et d’une taxe de circulation payée C’est une nouveauté sur le marché tchèque et aucun de leurs concurrents n’offre un tel produit ESSOX Rent est conçu pour les entrepreneurs les clients entreprises ainsi que pour les particuliers ESSOX paie le prix du bail pour toute sa durée et le client rembourse ensuite ce paiement sous forme de mensualités sans être tenus de verser un acompte Un avantage incontestable est également la possibilité d’une déduction de la TVA sur la durée totale du bail Nouvelle carte de paiement recyclé pour les étudiants (Octobre 2020 Komercni banka – République tchèque) (Banque de détail à l’International) La nouvelle carte est l’une des cartes de paiement les plus respectueuses de l’environnement au monde elle est  recyclée à plus de 85%  Komerční banka étant soucieuse de réduire les déchets plastiques la production de cette carte n’aboutit pas à du plastique jetable La production de la carte utilise un mélange de déchets plastiques issus de la production de matériaux d’emballage d’imprimerie et d’autres déchets industriels Une partie des déchets ménagers est également mélangée Réduire notre émission de sept grammes de CO 2 c’est exactement ce que chaque nouvelle carte de paiement recyclée proposée par Komerční banka (KB) permet Cette carte s’adresse aux jeunes afin de développer et contribuer très tôt à un état d’esprit plus soucieux de l’environnement Selon un échantillon de près de 7 000 lycéens l’environnement devrait être un domaine prioritaire pour la communauté mondiale Google Pay arrive chez Hanseatic Bank (Octobre 2020 Hanseatic Bank – Allemagne) (Banque de détail à l’International) Toutes les cartes de crédit de la filiale basée à Hambourg sont automatiquement activées pour  Google Pay et peuvent être facilement ajoutées à Google Wallet ou via l’application Hanseatic Bank Mobile  Le service de paiement mobile fonctionne sur les appareils compatibles NFC avec la version Android Lollipop 5 0 et supérieure Lors d’un paiement avec Google Pay aucune donnée de carte de crédit n’est transmise au marchand Les données du client sont cryptées avec un numéro de compte virtuel et donc protégées SoGé (Juillet 2020 Société Générale Maroc) (Banque de détail à l’International) SoGé est une banque en ligne qui se décline à travers plusieurs promesses clients avec un enjeu phare  celui de servir le client à distance en lui assurant autonomie simplicité et sécurité Ce nouveau modèle relationnel se matérialise par le biais d’une agence virtuelle avec des télé banquiers disponibles sur des horaires élargis pour répondre aux besoins des clients SoGé complète de manière innovante la gamme de services de Société Générale Maroc en répondant à un besoin accru des clients en termes d’autonomie d’accompagnement personnalisé et de tarification adaptée OCRE AFS (Juillet 2020 Afrique subsaharienne) (Banque de détail à l’International) Lancement d’OCRE AFS un outil mutualisé unique d’octroi de crédits retails pour 9 filiales de la zone AFS (Bénin Congo Burkina Faso Ghana Guinée Guinée équatoriale Madagascar Mauritanie et Tchad) avec comme bénéfices attendus l’amélioration de l’efficacité et de la satisfaction client l’optimisation et la standardisation du modèle opérationnel la maîtrise des coûts de gestion des dossiers grâce à l’industrialisation des traitements OCRE AFS sera progressivement enrichi de nouvelles fonctionnalités telles que la reconnaissance automatique de documents la vérification automatique auprès des bureaux de crédits l’intégration de la souscription d’assurance l’élargissement aux crédits PRO l’intégration dans la banque digitale  etc Mobiwan Web (Juillet 2020 Société Générale Maroc) (Banque de détail à l’International) Mobiwan Web est une interface en ligne qui permet d’accéder à la banque à distance pour les clients Société Générale Maroc Mobiwan Web est accessible depuis un ordinateur et est doté de plusieurs fonctionnalités telles que  la consultation des comptes et cartes avec un accès aux 50 dernières opérations le téléchargement des derniers relevés et le téléchargement des RIB Les transactions comme le virement le paiement ou la recharge carte peuvent se faire sur l’Appli Société Générale Maroc UIB Assurances (Septembre 2020 UIB Tunisie) (Banque de détail à l’International) Initié conjointement par ASSU et l’UIB UIB Assurances est immatriculée au Registre National des Entreprises depuis fin septembre 2020 Sous réserve de l’obtention de l’agrément définitif par le régulateur tunisien UIB Assurances commercialisera dès mi 2021 les contrats d’assurance des emprunteurs des crédits à la consommation et immobilier de l’UIB Paiement sans contact (Septembre 2020 Afrique subsaharienne) (Banque de détail à l’International) Les filiales Société Générale en Afrique lancent le paiement sans contact Ce mode de paiement nouveau en Afrique offre plusieurs avantages aux clients équipés de cartes adaptées mais aussi aux commerçants disposant de TPE dédiés Le règlement des transactions sans contact est garanti dans les mêmes conditions que celui des opérations par carte bancaire classique La solution a été lancée à Madagascar et au Sénégal puis sera déployée au Bénin Burkina Faso Cameroun Congo Côte d’Ivoire Guinée Guinée équatoriale Appli BtoB (Novembre 2020 Société Générale Algérie) (Banque de détail à l’International) L’appli BtoB est une application mobile dédiée aux entreprises (petites moyennes et grandes) ainsi qu’aux professionnels leur permettant d’initier des paiements à l’initiative du distributeur grossiste ou bien encore des demandes de paiements à l’initiative du fournisseur Cette solution permet à des fournisseurs d’être réglés en toute sécurité en temps réel Métier Nom du produit Nouveaux produits ou services Banque de détail et Services Financiers Internationaux L’Assurance Cyber risques (Décembre 2020 Société Générale Assurances) (Services Financiers aux Entreprises et Assurances) Une offre lancée avec le groupe Crédit du Nord qui répond aux préoccupations des Dirigeants en protégeant les entreprises face aux cyberrisques  accompagnement dans la gestion de crise prise en charge des dommages subis par l’entreprise et des conséquences pécuniaires et des frais de défense Alabri (Novembre 2020 Société Générale Assurances) (Services Financiers aux Entreprises et Assurances) Une assurance habitation 100% en ligne et sur mesure pour les clients de Boursorama Alabri est une offre modulable qui s’adapte à tous les profils des clients et quels que soient leurs besoins de couverture Assurance Flotte Connectée en France (Octobre 2020 Société Générale Assurances) (Services Financiers aux Entreprises et Assurances) La 1 re offre d’assurance connectée sur le marché des flottes en France lancée avec ALD Automotive qui propose une solution de télématique avec un module d’éco conduite permettant aux entreprises d’optimiser la gestion de leurs flottes au quotidien grâce à l’installation de boîtiers connectés permettant de capter des données d’un véhicule Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SGI Private Equity Proxy Index(Avril 2020 Activités de Marché) L’indice SGI Private Equity Proxy a été lancé en avril 2020 comme une stratégie transparente et liquide répliquant l’investissement traditionnellement illiquide du marché du Private Equity En essayant de répliquer les méthodes des fonds Private Equity de manière systématique la stratégie sélectionne au moins 100 actions (80% dans les Amériques et 20% en Europe) qui ont les caractéristiques des sociétés généralement ciblées par les fonds de LBO (petites sociétés profitables et présentant une faible valorisation) La stratégie a pour objectif de répliquer la performance des fonds de Private Equity en sélectionnant des actions de faibles capitalisations en utilisant des critères de facteurs action – la taille (petite capitalisation) la valorisation (valeurs dites pas chères) profitable et avec un bilan de qualité (bilan sain avec la possibilité de s’endetter) Les univers d’investissement sont en Amériques et en Europe SGI Climate Risk Control Index (Février 2020 Activités de Marché) L’indice se base sur les données de la société Intelligent qui offre une alternative aux solutions contre l’émission de carbone actuellement disponibles sur le marché La stratégie sélectionne 250 actions du S&P 500 qui ont la plus faible exposition aux risques liés aux changements climatiques d’après le classement Intelligent basé sur leur score Smart Climate et qui auront ainsi des profits plus résilients L’indice cherche à capturer l’alpha des secteurs représentés dans le S&P 500 en incluant les secteurs traditionnellement exclus des méthodologies ESG Ce modèle innovant permet d’identifier la sensibilité des entreprises aux différents scénarios de changement climatique SGI European Green Deal (Octobre 2020 Activités de Marché) L’indice European Green Deal a pour objectif de sélectionner des actions susceptibles de bénéficier du Pacte Vert pour l’Europe (European Green Deal) une stratégie de croissance mise en place par la Commission Européenne dont le but est de faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre L’indice n’a pas pour objectif la sélection d’actions de sociétés ayant le score Environnement le plus élevé Le but est de s’exposer aux entreprises et aux thèmes d’investissement qui pourraient bénéficier de la législation lièe au Pacte Vert (Green Deal) L’exposition est obtenue à travers une sélection d’actions dans chacun des sous secteurs identifiés par l’équipe de recherche de SG 3 nouvelles solutions disponibles sur SG Markets (décembre 2020 Société Générale Securities Services) L’ensemble des services SGSS sont désormais disponibles via une seule plate forme SG Markets qui regroupe désormais 3 nouvelles solutions Fund Alerts met à disposition des gérants d’actifs un système d’alertes sur mesure p et en temps réel par notification sur les souscriptions rachats des investisseurs et collecte décollecte à la clôture selon des montants ou ratios par rapport à l’actif net définis à l’avance par le client Fund Factsheet permet aux gérants d’actifs de produire leurs commentaires de p gestion de façon automatisée Selfcare SGSS propose à ses clients un environnement permettant d’accéder en p toute autonomie aux documents et aux informations nécessaires au quotidien Disponibles 24h sur 24 via SG Markets ces services sont enrichis au fil de l’eau COOP by Societe Generale (financement des jeux vidéo) (S1 20 Financement et Conseil) À partir d’un algorithme de prédiction des revenus tirés de jeux vidéo mobiles Société Générale teste avec un nombre réduit de clients une offre de financement des studios et éditeurs mobiles Reposant sur l’architecture technique de SG Markets alimenté par les données en temps réel de plates formes digitales comme Apple Google ou Facebook COOP ambitionne de révolutionner l’expérience bancaire des créateurs et éditeurs de contenus digitaux au travers d’un portail 100% en ligne Analysées en temps réel les demandes de prêts sont immédiatement acceptées ou rejetées par la banque et les flux réalisés après quelques jours My Capital Markets (S1 20 Financement et Conseil) Compte tenu des importants besoins de financements induits par la crise sanitaire les équipes Debt Capital Markets ont développé un ensemble intégré d’applications « My Capital Markets » permettant notamment de suivre en temps réel l’agenda d’un roadshow et les réactions des investisseurs rencontrés de prévoir le livre d’ordres d’une future émission en utilisant des techniques de machine learning et d’analyser en temps réel la participation des investisseurs pendant la phase de construction du livre d’ordres final Métier Nom du produit Nouveaux produits ou services Advisory & Financing (S1 20 Financement et Conseil) Plate forme digitale d’aide à la décision pour les Directions financières des entreprises Cet outil web based multidimensionnel permet d’analyser de façon intuitive et interactive les états financiers des entreprises de construire des scenarii stratégiques et d’en évaluer les impacts financiers (structure de capital notation financière positionnement vis à vis des pairs) Fort d’un moteur de génération de business plan la plate forme permet de visualiser analyser et modifier la trajectoire financière d’une entreprise sur la base de choix stratégiques business et financiers (acquisitions cessions investissements retour aux actionnaires  etc ) au regard des objectifs financiers (EPS levier rating cible  etc ) et d’un plan de financement Garanties vertes (Janvier 2020 Global Transaction & Payment Services) Les équipes Trade Finance & Services de GTPS offrent depuis début 2020 des solutions d’arrangement de facilités de Trade Finance «  Green  » notamment des garanties internationales et des crédits documentaires qui sont adossées à des projets dans le secteur des énergies propres des transports propres de la gestion des déchets et du traitement des eaux Ces projets doivent naturellement permettre la transition d’une activité carbonée vers un business model durable et avoir une contribution positive pour l’environnement Sustainability linked Trade Finance Products (Novembre 2020 Global Transaction & Payment Services) Les équipes Trade Finance & Services de GTPS ont lancé en novembre 2020 une approche innovante dont le but est d’accompagner avec des nouvelles offres de Trade Finance les grands clients du Groupe ayant amorcé leur transition vers des modèles plus durables et défini des indicateurs de performance sociale et environnementale à atteindre Pour illustrer notre volonté d’accompagner la démarche de nos clients dans leur transition RSE nous nous engageons à ajuster la tarification des produits de Trade Services avec les cibles fixées par le client si le client respecte les ambitions préétablies la tarification bénéficiera d’un bonus Nous croyons que cette approche va être une incitation supplémentaire pour mobiliser nos clients dans une croissance plus durable et avec une contribution positive à l’environnement et au bien être sociétal Espace digital Gestion sous mandat (Septembre 2020 Banque Privée) Mise à disposition sur le site internet et l’appli Société Générale d’un espace digital dédié aux clients particuliers détenteurs d’un mandat de gestion SG 29 Haussmann Ce service leur permet de bénéficier d’un suivi régulier de leurs actifs financiers gérés grâce à des informations sur les performances de leur mandat sur la répartition de leur portefeuille par classes d’actifs et par zones géographiques ainsi que sur la stratégie d’investissement de leur société de gestion (En Md EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Caisse et banques centrales 168 1 102 3 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 429 5 385 7 Instruments dérivés de couverture 20 7 16 8 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 52 1 53 3 Titres au coût amorti 15 6 12 5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 53 4 56 4 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 448 8 450 2 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 4 0 4 Placements des activités d’assurance 166 9 164 9 Actifs d’impôts 5 0 5 8 Autres actifs 67 3 68 0 Actifs non courants destinés à être cédés 0 4 5 Participations dans les entreprises mises en équivalence 0 1 0 1 Immobilisations corporelles et incorporelles 30 1 30 8 Écarts d’acquisition 4 0 4 6 TOTAL 1 462 0 1 356 5 (En Md EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Banques centrales 1 5 4 1 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 390 2 364 1 Instruments dérivés de couverture 12 5 10 2 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 135 6 107 9 Dettes envers la clientèle 456 1 418 6 Dettes représentées par un titre 139 0 125 2 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 7 6 7 Passifs d’impôts 1 2 1 4 Autres passifs 84 9 85 3 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 1 3 Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance 146 1 144 3 Provisions 4 8 4 4 Dettes subordonnées 15 4 14 5 Capitaux propres part du Groupe 61 7 63 5 Participations ne donnant pas le contrôle 5 3 5 0 TOTAL 1 462 0 1 356 5 Les principales variations du périmètre de consolidation retenu au 31 décembre 2020 par rapport au périmètre du 31 décembre 2019 sont les suivantes Le 2 mars 2020 le Groupe a cédé à Promontoria MMB l’intégralité de sa participation dans Société Générale de Banque aux Antilles filiale présente en Guadeloupe en Martinique et en Guyane Française Cette cession a entraîné une réduction du total bilan du Groupe de 0 4 milliard d’euros (Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés) Le 1er octobre 2020 le Groupe a cédé à Nordea Finance l’intégralité de sa participation dans SG Finans AS société de financement d’équipements et d’affacturage en Norvège en Suède et au Danemark Cette cession a entraîné une réduction du total bilan du Groupe de 4 milliards d’euros incluant principalement une baisse des prêts et créances sur la clientèle pour 4 milliards d’euros et une baisse des dettes envers les établissements de crédit pour 0 9 milliard d’euros présentés respectivement parmi les Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés au 31 décembre 2019 Le résultat de ces deux cessions enregistré en gains ou pertes nets sur autres actifs s’élève à 169 millions d’euros pour l’exercice 2020 Les Caisses et banques centrales augmentent de 65 9 Md EUR (+64 4%) par rapport au 31 décembre 2019 principalement en lien avec la forte liquidité injectée par la Banque Centrale Européenne sur les marchés Les actifs financiers à la juste valeur par résultat augmentent de 43 8 Md EUR (+11 3%) par rapport au 31 décembre 2019 Cette évolution résulte principalement d’une hausse des actions et autres instruments de capitaux propres pour 14 8 Md EUR et d’une hausse des instruments financiers dérivés pour 15 7 Md EUR Les passifs financiers à la juste valeur par résultat augmentent de 26 1 Md EUR (+7 2%) par rapport au 31 décembre 2019 Cette évolution résulte principalement d’une hausse des instruments dérivés de transaction pour 21 1 Md EUR et d’une hausse des emprunts et pensions livrées pour 23 Md EUR partiellement compensés par la baisse des passifs à la juste valeur sur option pour 12 4 Md EUR Les dettes représentées par un titre sont en hausse de 13 8 Md EUR (+11 0%) par rapport au 31 décembre 2019 principalement liées à la hausse des émissions sur les EMTN pour 15 2 Md EUR Les prêts et créances sur la clientèle enregistrés au coût amorti baissent de 1 4 Md EUR ( 0 3%) par rapport au 31 décembre 2019 principalement expliqués par la baisse des titres reçus en pensions livrée pour 11 1 Md EUR et la baisse des comptes ordinaires débiteurs pour 2 8 Md EUR partiellement compensés par une hausse des crédits sur la clientèle pour 13 4 Md EUR notamment lié à la production des Prêts Garantis par l’État Les dettes envers la clientèle augmentent de 37 5 Md EUR (+8 9%) par rapport au 31 décembre 2019 du fait d’une hausse des dépôts clientèle à vue pour 38 8 Md EUR compensée partiellement par une baisse des titres donnés en pensions livrée Les prêts et créances sur les établissements de crédit enregistrés au coût amorti sont en baisse de 3 0 Md EUR ( 5 3%) par rapport au 31 décembre 2019 en lien avec la baisse des titres reçus en pensions livrée et des prêts à terme compensée partiellement par la hausse des comptes ordinaires Les dettes envers les établissements de crédit sont en hausse de 27 7 Md EUR (+25 6%) par rapport au 31 décembre 2019 du fait d’une hausse des emprunts et comptes à terme pour 34 6 Md EUR partiellement compensée par une baisse des titres donnés en pensions livrée pour 6 3 Md EUR Les actifs et passifs non courants destinés à être cédés ont diminué respectivement de 4 5 Md EUR ( 99 9%) et 1 3 Md EUR ( 100%) par rapport au 31 décembre 2019 Cette diminution est liée à la cession des entités Société Générale de Banque aux Antilles (SGBA) et SG Finans AS Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 61 7 Md EUR au 31 décembre 2020 contre 63 5 Md EUR au 31 décembre 2019 Cette évolution résulte principalement des éléments suivants Résultat part du Groupe pour l’exercice clos au 31 décembre 2020 p  0 3 Md EUR Emission et remboursement de TSS en USD 0 2 Md EUR p Rémunération des TSS et TSDI 0 6 Md EUR p Evolution des titres auto détenus 0 3 Md EUR p Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres p 1 4 Md EUR Après intégration des participations ne donnant pas le contrôle (5 3 Md EUR) les capitaux propres du Groupe s’élèvent à 67 0 Md EUR au 31 décembre 2020 L’objectif de la politique financière du Groupe est d’optimiser l’utilisation des fonds propres pour maximiser le rendement à court et long terme pour l’actionnaire tout en maintenant un niveau des ratios de capital (ratios Common Equity Tier 1 Tier 1 et Ratio Global) cohérent avec le statut boursier du titre et le rating cible du Groupe Le Groupe a lancé un effort important d’adaptation depuis 2010 tant par l’accent mis au renforcement des fonds propres qu’à une gestion stricte des ressources rares (capital et liquidité) et au pilotage rapproché des risques afin d’appliquer les évolutions réglementaires liées au déploiement des nouvelles réglementations « Bâle 3 » Au 31 décembre 2020 les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 61 7 milliards d’euros l’actif net par action à 62 3 euros et l’actif net tangible par action à 54 8 euros selon la méthodologie présentée dans le chapitre 2 du présent Document d’enregistrement universel en page 46 Les capitaux propres comptables incluent 8 8 milliards d’euros de titres super subordonnés et 0 3 milliard d’euros de titres subordonnés à durée indéterminée trading) En 2020 le Groupe a acquis 0 2 million de titres Société Générale dans le cadre du contrat de liquidité sur son titre conclu le 22 août 2011 avec un prestataire de services d’investissement externe Sur cette période Société Générale a également procédé à la cession de 0 2 million de titres Société Générale au travers du contrat de liquidité Au 31 décembre 2020 Société Générale détient au total (de manière directe et indirecte) 4 5 millions d’actions Société Générale soit 0 53% du capital (hors actions détenues dans le cadre des activités de Les informations relatives au capital et à l’actionnariat du Groupe sont disponibles dans le chapitre 7 du présent Document d’enregistrement universel respectivement page 599 et suivantes Dans le cadre de la gestion de ses fonds propres le Groupe veille à ce que son niveau de solvabilité soit toujours compatible avec ses objectifs stratégiques et ses obligations réglementaires Le Groupe est par ailleurs attentif à ce que son ratio global de solvabilité ( Common Equity Tier 1 + titres hybrides reconnus en Additional Tier 1 et Tier 2 ) offre un coussin de sécurité suffisant aux prêteurs seniors unsecured Le ratio Common Equity Tier 1 s’établit au 31 décembre 2020 à 13 4% (1)  il était de 12 7% au 31 décembre 2019 au 31 décembre 2020 contre 4 3% au 31 décembre 2019 Il s’inscrit ainsi dans le respect de la trajectoire définie d’un ratio maintenu entre 4 et 4 5% Le ratio de levier selon les règles CRR CRD 4 intégrant l’acte délégué adopté en octobre 2014 et hors phasage d'IFRS 9 est en hausse à 4 7% Le ratio Tier 1 est de 15 7% (2) et le ratio global de solvabilité s’établit à 18 9% (2) à fin 2020 au dessus des exigences réglementaires Le ratio TLAC ( Total Loss Absorbing Capacity ) s’établit sur les RWAs à 30 6% (2) et sur l’exposition levier à 9 2% (2) à fin 2020 Au 31 décembre 2020 le Groupe est aussi au dessus de ses exigences MREL qui sont de 8 51% du TLOF (T otal Liabilities and Own Funds ) (ce qui représentait à décembre 2017 un niveau de 24 4% des RWA) lesquels ont servi de référence au calibrage du CRU incluant un effet de +28 points de base au titre du phasage d'IFRS 9 Hors cet effet le ratio CET1 est de 13 2% (1) hors phasage d'IFRS 9 (2) La politique d’endettement du Groupe repose sur deux principes  d’une part maintenir une politique active de diversification des p sources de refinancement du groupe Société Générale afin d’en garantir la stabilité  d’autre part adopter une structure de refinancement du Groupe p telle que les maturités des actifs et des passifs soient cohérentes É mission s sen i o r s tr uc t u r ées ( 52 0 Md EUR ) 3 0 % De tt es subo r do nn ées (incluant les dettes subo r do nn ées à dur é e indetermin é e ) ( 1 ) ( 23 5 Md EUR ) 14 % Dettes é mises par les fili a l es co n so li dées ( dette sécurisé e et non s é curis é e ) ( 10 2 Md EUR ) 6 % É mi ss i o n s s é curis é es ( incluant C RH ) ( 21 0 Md EUR ) 12 % É mi ss i o n s sen i or van ille n on pr é f é r é e s n o n sécu ri sées ( 31 0 Md EUR ) 18 % É mi ss i o n s se ni or vanille p référées non sé curis é es ( incluant C D & C P > 1 an ) ( 33 7 Md EUR ) 20 % * L’endettement court terme du Groupe s’élevait à 51 4 milliards d’euros au 31 décembre 2020 (dont 10 1 milliards d’euros au titre des conduits) (1) Dont 9 3 milliards d’euros inscrits parmi les instruments de Capitaux propres en comptabilité (cf tableau d’évolution des Capitaux propres des états financiers consolidés) Émissions senior structurées (64 7 Md EUR) 36% Dettes subordonnées (incluant les dettes subordonnées à durée indeterminée) (1) (23 5 Md EUR) 13% Dettes émises par les filiales consolidées (dette sécurisée et non sécurisée) (13 7 Md EUR) 8% Émissions sécurisées (incluant CRH) (22 7 Md EUR) 13% Émissions senior vanille non préférées non sécurisées (21 8 Md EUR) 12% Émissions senior vanille préférées non sécurisées (incluant CD & CP > 1 an) (34 6 Md EUR) 19% * L’endettement court terme du Groupe s’élevait à 43 4 milliards d’euros au 31 décembre 2019 (dont 10 6 milliards d’euros au titre des conduits) (1) Dont 9 8 milliards d’euros inscrits parmi les instruments de Capitaux propres en comptabilité (cf tableau d’évolution des Capitaux propres des états financiers consolidés) À ces ressources s’ajoutent des financements au moyen de prêts emprunts de titres ou de p commerciales des métiers ainsi que le renouvellement de la dette pensions livrées évalués à la juste valeur par résultat pour arrivant à maturité mais également de maintenir des échéanciers 152 9 milliards d’euros au 31 décembre 2020 contre 136 8 milliards de remboursements compatibles avec la capacité d’accès au d’euros au 31 décembre 2019 (cf  Note 3 1 des états financiers marché du Groupe et sa croissance future consolidés) qui ne sont pas repris dans ce graphique La politique d’endettement du groupe Société Générale a pour but non seulement d’assurer le financement de la croissance des activités des titrisations et autres émissions sécurisées (3 1 milliards d'euros p à fin 2020 et 2 7 milliards d'euros à fin 2019) Ainsi le plan de financement à long terme du Groupe exécuté de manière progressive et coordonnée au cours de l’année suivant une politique d’émission non opportuniste vise à maintenir une position de liquidité excédentaire sur le moyen long terme À fin 2020 la liquidité levée au titre du programme de financement 2020 s’élevait à 37 2 milliards d’euros en dette senior et subordonnée Au niveau de la maison mère 34 3 milliards d’euros avaient été levés au 31 décembre 2020 Les sources de refinancement se répartissent entre 9 8 milliards d’euros d’émissions senior vanille non préférées non sécurisées 2 6 milliards d'euros d'émissions senior vanille préférées non sécurisées 18 milliards d’euros d’émissions senior structurées 1 3 milliards d’euros d’émissions sécurisées (SG SFH et CRH) 1 4 milliard d’euros d’émissions subordonnées Tier 2 et 1 2 milliard d'euros d’émissions subordonnées à durée indéterminée Au niveau des filiales 2 9 milliards d’euros avaient été levés au 31 décembre 2020 É mi ss i o n s s é curis é e s ( incluant CRH ) ( 1 3 Md EUR ) 3% De tt es s ubordonn é es ( 1 4 Md EUR ) 4% É mi ss i o n s sen i o r v a n ille n on p référées non sécu ri sées ( 9 8 Md EUR ) 2 6 % É missions senior vanille pr é f é r é es non s é curis é e s ( 2 6 Md EUR ) 7 % D e tt es subo r do nn ées à dur é e indetermin é e ( 1 2 Md EUR ) 3 % Dettes é mises pa r les filiales consolid é e s ( s é curis é es et non s é curis é es ) ( 2 9 Md EUR ) 8% Émi ss i o n s se ni or s tr uc t u r ées ( 18 0 Md EUR ) 49 % É mi ss i o n s sé curis é e s ( incluant CRH ) ( 3 0 Md EUR ) 7 % D ette s subo r do nn ées ( 0 2 Md EUR ) 0 % É mission s se n ior van ill e no n p r é f é r é es non s é curis é e s ( 8 2 Md EUR ) 19 % É missions senio r vanille p r é f é r é e s non s é curis é e s ( 5 6 Md EUR ) 13 % Dettes subordonn é e s à du r ée in de t e rmin ée ( 0 9 Md EUR ) 2 % Dettes é mises pa r l es filiales consolidée s ( s é curis é es et non s écurisées ) ( 2 9 Md EUR ) 7 % É missions senior s tr uc t u r ées (22 1 Md EUR) 51 % Le tableau ci après résume les notes de contrepartie et les notations senior long terme et court terme de Société Générale au 31 décembre 2020  FitchRatings Moody’s R&I Standard & Poor’s Note de contrepartie long terme court terme A(dcr) F1 A1(CR) P 1(CR) n a A A 1 Notation senior long terme préférée A (Stable) A1 (Stable) A (Stable) A (Negative) Notation senior court terme F1 P 1 n a A 1 Au cours de l’exercice 2020 Standard & Poor’s a revu la perspective de la notation long terme à « négative » et a confirmé les notations au niveau de « A A 1 » le 15 mai Ce changement a conduit à abaisser d’un cran la notation de crédit de la filiale d’assurance Sogécap ainsi que les notations des instruments de dette hybride et subordonnée du Groupe y compris de la dette senior non préférée Par ailleurs Fitch a abaissé d’un cran la notation de la dette senior préférée (à A) le 28 mai ainsi que celle des instruments de dette hybride et subordonnée Le Groupe a poursuivi une politique d’acquisitions et de cessions ciblées conforme à ses objectifs de recentrage et de gestion des ressources rares Métier Description des investissements Année 2020 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Acquisition de Reezocar plate forme française spécialisée dans la vente en ligne de voitures d’occasion auprès de particuliers Banque de détail en France Acquisition de Shine néobanque spécialisée sur les segments professionnels et PME Banque de détail et Services Financiers Internationaux Acquisition de Socalfi entité spécialisée dans le crédit à la consommation en Nouvelle Calédonie Banque de détail en France Acquisition par Franfinance d’ITL spécialiste en France de la location d’équipements dans les secteurs de l’environnement de l’industrie et de la santé Année 2019   Banque de détail et Services Financiers Internationaux Acquisition par ALD de Sternlease (location longue durée de véhicules aux Pays Bas) Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Acquisition des activités « Equity Capital Markets and Commodities » de Commerzbank Banque de détail en France Acquisition de Treezor plate forme pionnière du Bank as a Service en France Année 2018 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Prise de participation par CGI dans Reezocar start up française spécialisée dans la vente de voitures d’occasion auprès de particuliers Banque de détail et Services Financiers Internationaux Acquisition de Reflex (location flexible de véhicules en Espagne) Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Acquisition de Lumo (plate forme d’épargne participative dédiée aux énergies renouvelables) Métier Description des cessions Année 2020 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de SG Finans AS société spécialisée dans le financement d’équipements et d’affacturage en Norvège en Suède et au Danemark Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de Société Générale de Banque aux Antilles Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession par ALD de l’intégralité de sa participation dans ALD Fortune (50%) en Chine Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Cession des activités de conservation de banque dépositaire et de compensation de dérivés opérées en Afrique du Sud Année 2019 Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de SKB Banka en Slovénie Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de Pema GmbH société de location de camions et de remorques en Allemagne Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de l’intégralité de la participation dans Ohridska Banka SG en Macédoine Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de Société Générale Serbja en Serbie Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de Société Générale Monténégro Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de Mobiasbanka en Moldavie Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession d’Inora Life en Irlande Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession d’Eurobank en Pologne Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Cession de SG Private Banking Belgium en Belgique Banque de détail en France Cession de Self Trade Bank S A U en Espagne Banque de détail en France Cession de l’intégralité de la participation dans La Banque Postale Financement (35%) Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de SG Express Bank en Bulgarie Banque de détail et Services Financiers Internationaux Cession de SG Albania en Albanie Année 2018 Hors Pôles Cession d’une participation de 2 05% dans Euroclear Les investissements en cours seront financés par les modes de financement habituels et récurrents du Groupe Aucune acquisition ni cession significative n’est en cours La valeur brute totale des immobilisations corporelles du groupe Société Générale s’élève au 31 décembre 2020 à 42 9 Md EUR Elle comprend la valeur des terrains et constructions pour 5 4 Md EUR de droits d’utilisations pour 2 8 Md EUR des actifs de location simple des sociétés de financement spécialisés pour 28 8 Md EUR et des autres immobilisations corporelles pour 5 9 Md EUR La valeur nette des immobilisations corporelles d’exploitation des immeubles de placement du groupe et du droit d’utilisation de la Société Générale s’élève à 27 6 Md EUR soit seulement 1 9% du total de bilan consolidé au 31 décembre 2020 De fait de part la nature des activités de Société Générale les propriétés immobilières et les équipements représentent peu à l’échelle du Groupe Aucun Depuis la fin du dernier exercice il n’est survenu aucun autre changement significatif de la performance financière du Groupe que ceux décrits dans le présent document d’enregistrement universel déposé auprès de l’AMF le 17 mars 2021 Pays Effectifs* PNB* Résultat avant impôt surbénéfices* Impôts sur les bénéfices* Impôts sur les bénéfices différés* Autrestaxes* Subventions* Monaco 315 101 4 (3) 0 (0) Norvège (5) 73 119 46 (3) 15 (0) Nouvelle Calédonie 303 77 25 (15) 4 (0) Pays Bas 281 123 77 (28) 0 (2) Pologne 452 71 11 (4) (1) (0) Polynésie Française 255 47 6 (7) 3 (1) Portugal 115 21 13 (3) (0) République Tchèque 8 103 1 160 412 (80) (0) (37) Roumanie 9 483 653 263 (40) 1 (12) Royaume Uni 2 805 1 436 472 (129) 18 (1) Russie Fédération 12 814 862 211 (50) 9 (22) Sénégal 1 005 103 30 (7) (0) (4) Serbie 27 7 5 (1) 0 (0) Singapour 193 118 (188) (5) (5) 0 Slovaquie 108 25 11 (3) (0) (0) Slovénie 21 4 2 (0) 0 (0) Suède 145 64 28 (6) 0 (0) Suisse 525 209 33 (10) 5 (0) Taïwan 45 29 9 (1) (2) (2) Tchad 211 25 4 (1) (0) (1) Thaïlande 4 2 (0) Togo 41 5 3 Tunisie 1 402 128 19 (17) 5 (5) Turquie 101 46 40 (2) (10) (0) Ukraine 50 11 9 (1) (1) TOTAL 126 391 22 113 1 400 (712) (493) (1 515) Effectifs Effectifs en Equivalent Temps Plein (ETP) à la date de clôture Les effectifs des entités mises en équivalence et des entités sorties sur l'année ne sont pas retenus * PNB (en M EUR) Contribution de l'implantation au Produit Net Bancaire consolidé en millions d'euros Le PNB en contribution au résultat consolidé du Groupe s'entend avant élimination des charges et produits résultant d'opérations réciproques réalisées entre sociétés consolidées du Groupe La quote part de résultat net des entreprises mises en équivalence est enregistrée directement dans le résultat avant impôt leur contribution au PNB consolidé est donc nulle Résultat avant impôt sur les bénéfices (en M EUR) Contribution de l'implantation au résultat avant impôt consolidé du Groupe avant élimination des charges et produits résultant d'opérations réciproques réalisées entre sociétés consolidées du Groupe Impôts sur les bénéfices (en M EUR) Tels que présentés dans les comptes consolidés en conformité avec les normes IFRS et en distinguant les impôts courants des impôts différés Autres taxes (en M EUR) Les autres taxes comprennent entre autres les taxes sur les salaires la C3S la CET la contribution au FRU et des taxes locales Les données sont issues du reporting comptable consolidé et d'informations de gestion en millions d'euros Subventions publiques reçues (en M EUR) Sommes accordées sans contrepartie ou revêtant un caractère non remboursable versées effectivement par une entité publique à titre ponctuel ou reconductible en vue de concourir à la réalisation d'une finalité précise Le résultat de l'entité implantée dans les Bermudes est taxé en France (1) Le résultat de l'entité implantée à Curaçao est en liquidation de portefeuille (run off) (2) Les résultat de l'entité implantées aux îles Caïmans sont taxés aux États Unis (3) L'essentiel des effectifs présents en Inde est affecté à un centre de services partagés dont le produit de refacturation est enregistré en frais généraux et non en PNB (4) Certains pays dans lesquels la totalité (ou une part significative) des entités ont été cédées ou liquidées durant l'année (ex Afrique du Sud Norvège) n'affichent pas (ou peu) (5) d'effectifs au regard de leur PNB ou résultats les effectifs des entités concernées sont déclarés à la date de clôture (donc à 0) tandis que leur PNB et résultats avant impôts sont déclarés au pro rata temporis de leur présence dans le Groupe » Gouvernance 3 1 1 64 Conseil d’administration 3 1 2 65 Direction générale 3 1 3 92 Organes de gouvernance 3 1 4 95 Politique de diversité au sein de société 3 1 5 générale 97 Rémunération des Dirigeants du Groupe 3 1 6 98 Informations complémentaires 3 1 7 142 Conventions libres et conventions 3 1 8 réglementées 146 Suite à l’adoption de la loi dite PACTE (loi n° 2019 486 du 22 mai 2019) statuts En revanche lors de son Assemblée générale extraordinaire de (« Loi Pacte ») le Conseil d’administration a en 2019 débattu de la 2020 Société Générale a modifié ses statuts pour préciser que le question de la raison d’être et en a adopté la formulation suivante  Conseil détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à « Construire ensemble avec nos clients un avenir meilleur et durable en leur mise en œuvre conformément à son intérêt social en prenant en apportant des solutions financières responsables et innovantes  » Sur le compte les considérations de responsabilité sociale et plan formel il a été décidé de ne pas inclure de raison d’être dans les environnementale de son activité (voir chapitre 5) (AU 1 ER JANVIER 2021) Comité des rémunérations Comité des nominations et du gouvernement d'entreprise Comité des risques Comité d'audit et de contrôle interne CONSEIL D'ADMINISTRATION Sébastien PROTO Directeur général adjoint Philippe AYMERICH Directeur général délégué Diony LEBOT Directrice générale déléguée Slawomir KRUPA Directeur général adjoint William KADOUCH CHASSAING Directeur général adjoint Finance Banque de Grande Clientèle & Solutions Investisseurs Risque Conformité & Contrôle permanent Flotte automobile Leasing Assurance Réseau de Banque de détail en France et à l’International Crédit à la consommation Réseau Société Générale Crédit du Nord Banque Privée et leur direction Innovation Technologie et Informatique Frédéric OUDÉA Directeur général Ressources Humaines & Communication Inspection générale & Audit Secrétariat Général Ressources & transformation numérique La composition du Conseil d’administration est présentée en pages 67 et suivantes du présent rapport sur le gouvernement d’entreprise Le règlement intérieur du Conseil d’administration définissant ses attributions est reproduit dans le chapitre 7 du présent Document d’enregistrement universel en pages 615 et suivantes Ses travaux sont rapportés en pages 83 et 84 La composition de la Direction générale et du Comité de direction figure dans les sections respectives du présent rapport (voir pages 93 à 94 et pages 96 et 97) Les missions des comités de supervision sont décrites en page 95 Les attributions du Conseil d’administration et des différents comités du Conseil d’administration ainsi que le compte rendu de leurs travaux sont présentés en pages 82 et suivantes notamment  rôle du Président et rapport sur ses activités p  82  p Comité d’audit et de contrôle interne p  86 et 87 p Comité des risques p  87 et 88 p Comité des rémunérations p  89 et 90 p Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise p  90 et p 91 et Monsieur Frédéric Oudéa est demeuré Directeur général Le Conseil d’administration en date du 21 mai 2019 a renouvelé le mandat de Directeur général de Monsieur Frédéric Oudéa pour une durée de quatre ans suite au renouvellement de son mandat d’administrateur lors de l’Assemblée générale du 21 mai 2019 Le 15 janvier 2015 le Conseil d’administration a décidé que les fonctions de Président et de Directeur général seraient dissociées à l’issue de l’Assemblée générale du 19 mai 2015 À cette date Monsieur Lorenzo Bini Smaghi est devenu Président du Conseil d’administration Monsieur Lorenzo Bini Smaghi a été renouvelé comme Président du Conseil d’administration le 23 mai 2018 Au 1 er janvier 2021 Monsieur Frédéric Oudéa est assisté par deux Directeurs généraux délégués dont le mandat a été renouvelé le 21 mai 2019 jusqu’à la fin du mandat de Monsieur Frédéric Oudéa Le Directeur général et les deux Directeurs généraux délégués sont assistés par trois Directeurs généraux adjoints (qui ne sont pas mandataires sociaux) Société Générale se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP MEDEF (révisé en juin 2018 et actualisé en janvier 2020 ci après « Code AFEP MEDEF » – document disponible sur le site www hcge fr ) En application du principe comply or explain Société Générale précise qu’elle applique l’ensemble des recommandations du Code AFEP MEDEF Le fonctionnement du Conseil d’administration et de ses comités est régi par un règlement intérieur (ci après le « règlement intérieur ») mis à jour le 15 avril 2020 Le règlement intérieur et les statuts de la Société sont insérés dans le Document d’enregistrement universel (voir chapitre 7) (AU 1 ER JANVIER 2021) No m b r e d’ad m i n is tr a t eu r s ( dont 2 é lus p ar les salari é s ) Tau x d’ad m i n is tr a t eu r s indé p endant s No m b r e de n a ti o n a lit és ( 2 ) Re p r é sentation d es f emme s ( 1 ) 14 > 92 % 43 % No m b r e de r éu ni o n s e n 2 0 2 0 A ssiduit é mo y enne en 202 0 18 97 % Âg e mo y e n Dur é e mo y enn e de p r é sence au C onseil 9 59 ans 6 ans (1) Ou 42% si l’on exclut du calcul les deux administrateurs représentant les salariés conformément aux dispositions de la loi du 27 janvier 2011 (2) En tenant compte des doubles nationalités de certains administrateurs Au 1 er janvier 2021 le Conseil d’administration comprend douze administrateurs nommés par l’Assemblée générale et deux administrateurs représentant les salariés Un représentant du Comité social et économique assiste sans voix délibérative aux réunions du Conseil d’administration L’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai 2020 a modifié les statuts pour introduire un nouvel administrateur représentant les salariés actionnaires en application de la loi n° 2019 486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises dite Loi Pacte L’élection de ce nouvel administrateur interviendra à l’Assemblée générale du 18 mai 2021 Le Conseil d’administration comportera alors 15 membres au lieu de 14 actuellement Les deux administrateurs salariés élus par les salariés seront renouvelés à l’issue de l’Assemblée générale du 18 mai 2021 pour remplacer les deux administrateurs élus le 20 mars 2018 Madame France Houssaye (élue pour la première fois en 2009) et Monsieur David Leroux (élu en 2018) La durée du mandat des administrateurs nommés par l’Assemblée générale est de quatre ans Ces mandats viennent à échéance de manière échelonnée ce qui permet de renouveler ou nommer tous les ans entre deux et quatre administrateurs Monsieur William Connelly administrateur indépendant depuis 2017 Président du Comité des risques depuis 2020 et membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise depuis 2017 sera proposé pour un deuxième mandat De nationalité française ancien Dirigeant de banque Monsieur William Connelly apporte au Conseil une expertise bancaire reconnue notamment en matière de Banque d’Investissement et de Gestion d’Actifs Il est Président du Conseil de surveillance d’Aegon NV Madame Lubomira Rochet administratrice indépendante depuis 2017 membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise depuis 2020 sera proposée pour un deuxième mandat De nationalité française et bulgare Madame Lubomira Rochet apporte au Conseil une expertise en matière de digital Elle est membre du Comité exécutif de L’Oréal Madame Alexandra Schaapveld administratrice indépendante depuis 2013 Présidente du Comité d’audit et du contrôle interne depuis 2017 et membre du Comité des risques depuis 2014 sera proposée pour un troisième mandat De nationalité néerlandaise Madame Alexandra Schaapveld apporte au Conseil une expertise bancaire et financière Monsieur Jean Bernard Lévy administrateur indépendant depuis 2009 Président du Comité des rémunérations et membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise conformément aux meilleures pratiques de gouvernement d’entreprise n’a pas sollicité un quatrième mandat En vue de son remplacement le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise depuis la fin 2019 a entamé avec l’aide d’un cabinet extérieur un processus de recherche sur la base du critère suivant  un Dirigeant d’une très grande entreprise internationale p Tous les candidats présélectionnés sur la base des travaux du cabinet extérieur ont été auditionnés par chacun des membres du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise La sélection préalable s’était attachée à respecter l’ensemble des conditions posées par l’EBA et la BCE dans le cadre de ses examens dits fit and proper En définitive le choix s’est porté sur Monsieur Henri Poupart Lafarge Président Directeur général d’Alstom Il remplit toutes les conditions requises Il sera recruté comme administrateur indépendant Au 1 er janvier 2021 onze administrateurs sont membres d’un ou plusieurs comités du Conseil d’administration En mai 2020 Monsieur Juan Maria Nin Genova a été renouvelé dans son mandat d’administrateur et Madame Annette Messemer a été nommée comme nouvel administratrice en remplacement de Madame Nathalie Rachou Administrateurs Sexe Âge (1) Nationalité Année initiale de nomi nation Terme du mandat (AG) Nombre d’années au Conseil (2) Admini strateur indé pendant Membre d’un comité du Conseil Nombre de mandats dans des sociétés cotées Nombre d’actions Lorenzo BINI SMAGHI Président du Conseil d’administration M 64 Italienne 2014 2022 7 Oui 1 2 174 Frédéric OUDÉA Directeur général M 57 Française 2009 2023 12 Non 2 229 760 2 414 (7) William CONNELLY M 62 Française 2017 2021 4 Oui Président du CR (3) CONOM (4) 3 2 173 Jérôme CONTAMINE M 63 Française 2018 2022 3 Oui COREM (6) CACI (5) 2 1 069 Diane CÔTÉ F 57 Canadienne 2018 2022 3 Oui CACI (5) 2 1 000 Kyra HAZOU F 64 Britannique Américaine 2011 2023 10 Oui CACI (5) CR (3) 1 1 086 France HOUSSAYE (8) F 53 Française 2009 2021 12 Non COREM (6) 1 David LEROUX (8) M 42 Française 2018 2021 3 Non 1 Jean Bernard LÉVY M 65 Française 2009 2021 12 Oui Président du COREM (6) CONOM (4) 3 1 000 Annette MESSEMER F 56 Allemande 2020 2024 1 Oui CR (3) CACI (5) 4 1 000 Gérard MESTRALLET M 71 Française 2015 2023 6 Oui Président du CONOM (4) COREM (6) 1 1 200 Juan Maria NIN GÉNOVA M 67 Espagnole 2016 2024 5 Oui CR (3) COREM (6) 1 1 629 Lubomira ROCHET F 43 Française Bulgare 2017 2021 4 Oui CONOM (4) 1 1 000 Alexandra SCHAAPVELD F 62 Néerlandaise 2013 2021 8 Oui Présidente du CACI (5) CR (3) 3 1 069 Âge au 1 er janvier 2021 (1) À la date de la prochaine Assemblée générale devant se tenir le 18 mai 2021 (2) Comité des risques (3) Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise (4) Comité d’audit et de contrôle interne (5) Comité des rémunérations (6) Via Société Générale Actionnariat (Fonds E) (7) Administrateurs représentants les salariés (8) Administrateurs AG 2021 AG 2022 AG 2023 AG 2024 Lorenzo BINI SMAGHI x Frédéric OUDÉA x William CONNELLY x Jérôme CONTAMINE x Diane CÔTÉ x Kyra HAZOU x Jean Bernard LÉVY x Annette MESSEMER x Gérard MESTRALLET x Juan Maria NIN GÉNOVA x Lubomira ROCHET x Alexandra SCHAAPVELD x Les mandats des administrateurs élus par les salariés arrivent à échéance à l'issue de l'Assemblée générale qui se tiendra en 2021 (1) Conseil d’administration Administrateurs Départ Nomination Renouvellement Nathalie RACHOU 19 mai 2020 Annette MESSEMER 19 mai 2020 Juan Maria NIN GÉNOVA 19 mai 2020 Comité d’audit et de contrôle interne Administrateurs Départ Nomination Renouvellement Annette MESSEMER 20 mai 2020 Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Administrateurs Départ Nomination Renouvellement Nathalie RACHOU 19 mai 2020 Lubomira ROCHET 20 mai 2020 Comité des rémunérations Administrateurs Départ Nomination Renouvellement Juan Maria NIN GÉNOVA 19 mai 2020 Jérôme CONTAMINE 20 mai 2020 Comité des risques Administrateurs Départ Nomination Renouvellement Annette MESSEMER 20 mai 2020 Juan Maria NIN GÉNOVA 19 mai 2020 La composition du Conseil d’administration vise à un équilibre entre l’expérience la compétence et l’indépendance dans le respect de la parité hommes femmes et de la diversité Le Conseil d’administration veille dans ses processus de recrutement par les formations dispensées et les évaluations organisées à ce que les administrateurs soient compétents actifs présents et impliqués Le Conseil d’administration veille à respecter strictement les recommandations de l’EBA et de la BCE dans le cadre des procédures de fit and proper Le Conseil d’administration veille notamment à maintenir un équilibre en termes d’âge au sein du Conseil d’administration ainsi que d’expérience professionnelle et internationale Ces objectifs sont réexaminés chaque année par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise sur la base d’une évaluation annuelle dont les résultats sont présentés en page 91 du présent rapport sur le gouvernement d’entreprise Le Conseil d’administration s’assure également du renouvellement régulier de ses membres et respecte strictement les recommandations du Code AFEP MEDEF en matière d’indépendance de ses membres l’équilibre ainsi défini de la composition du Conseil d’administration est réexaminé par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et le Conseil d’administration L’analyse des compétences La compétence et l’expérience du monde financier et de la gestion des des administrateurs montre leur complémentarité Leur profil permet grandes entreprises internationales sont les critères de base de la de couvrir l’ensemble du spectre des activités de la Banque et des sélection des administrateurs Par ailleurs le Conseil d’administration risques associés à son activité veille à disposer en son sein de personnes ayant une expérience en matière de transformation technologique et digitale Chaque année Le schéma ci dessous résume les principaux domaines d’expertise et d’expérience des administrateurs Leurs biographies figurent en pages 73 à 81 Chacune des dix compétences clés du Conseil d’administration est détenue au minimum par deux administrateurs Conse il d’ad m inist ration L orenzo BINI S MA G HI Frédéric OUD É A J érôme CO NTAMINE Diane C Ô T É Jean Bernard LÉVY G érard ME S TRALLET A nnette ME SS EMER Juan Maria NIN G EN O VA Lorenzo BINI S MA G HI Frédéric OU D É A William CO NNELLY Diane C Ô T É K y ra HAZOU France H OUSS AYE David LER O UX A nnette ME SS EMER J uan Maria NIN G EN O VA A lexandra SC HAAPVELD Lorenzo BINI S MA G HI Frédéric OUD É A William CO NNELLY Diane CÔ T É K y ra HAZ O U Annette ME SS EMER Juan Maria NIN G EN O VA Alexandra SC HAAPVELD J érôme CO NTAMINE Jean Bernard L É VY Gé rard ME S TRALLET L ubomira R OC HET F rédéric OU DÉA Jé r ô me CO NTAMINE D iane C Ô T É Ky ra HAZOU A nnette ME SS EMER A lexandra SC HAAPVELD Frédéric OU D É A William CO NNELLY France H OUSS AYE David LER OU X A nnette ME SS EMER J uan Maria NIN G EN O VA Lubomira R OC HET A lexandra SC HAAPVELD Lorenzo BINI S MA G HI F rédéric OUD É A William CO NNELLY Jé r ô me CO NTAMINE Diane C Ô T É J ean Bernard LÉVY Gé rard ME S TRALLET Annette ME SS EMER Alexandra SC HAAPVELD L orenzo BINI S MA G HI Frédéric OUDÉA Diane CÔ T É Kyra HAZ O U Lorenzo BINI S MA G HI F rédéric OUD É A William CO NNELLY Jérôme CONTAMINE Diane C Ô T É K y ra HAZOU J ean Bernard L É VY Gé rard ME S TRALLET Annette ME SS EMER J uan Maria NIN G EN O VA L ubomira R OC HET Alexandra SC HAAPVELD Frédéric OUDÉA Jé r ô me CO NTAMINE J ean Bernard L É VY Lubomira R OC HET GOUVERNANCE MANAGEMENT D’ENTREPRISE RELATIONS ACTIONNAIRES RSE STRATÉGIE FINANCE COMPTABILITÉ RÉGLEMENTATION JURIDIQUE CONFORMITÉ INTERNATIONAL INFORMATIQUE INNOVATION DIGITAL BANQUE ASSURANCE RISQUE INDUSTRIE MARKETING SERVICE CLIENT CONTRÔLE INTERNE AUDIT Au 1 er janvier 2021 le Conseil d’administration comporte six femmes et huit hommes soit 43% de femmes ou 42% si on exclut du calcul les deux administrateurs représentant les salariés conformément aux dispositions de la loi du 27 janvier 2011 Le Conseil d’administration veille à une représentation équilibrée des hommes et des femmes parmi les douze membres nommés par l’Assemblée générale des actionnaires En 2020 une seule nouvelle nomination d’administrateur a été décidée par l’Assemblée générale Mme Annette Messemer a en effet été nommée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 en qualité d’administratrice indépendante en remplacement de Mme Rachou Par ailleurs un renouvellement (M  Juan Maria Nin Génova) a été décidé par cette même Assemblée Il veille également à une représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des comités Au 1 er janvier 2021 chaque comité comporte des personnes de genres différents Le Comité d’audit et de contrôle interne est présidé par une femme et est majoritairement féminin Au 1 er janvier 2021 l’âge moyen des administrateurs est de 59 ans  deux administrateurs ont moins de 50 ans  p quatre administrateurs ont entre 50 et 60 ans  p six administrateurs ont entre 60 et 65 ans  p un administrateur a entre 66 et 70 ans  p un administrateur a plus de 70 ans p Cette répartition équilibrée permet d’allier à la fois expérience et disponibilité L’objectif poursuivi est de préserver un équilibre entre les différentes tranches d’âge au sein du Conseil d’administration L’ancienneté moyenne au Conseil d’administration sera de six ans à la date de la prochaine Assemblée générale Cette durée est à comparer à la durée des mandats d’administrateur de quatre ans et à la pratique du Conseil d’administration consistant à prendre en compte la règle de détermination de l’indépendance (ne pas être administrateur depuis plus de 12 ans pour le renouvellement des administrateurs indépendants) Neuf nationalités différentes sont représentées au Conseil d’administration en comptant deux doubles nationaux Tous les membres du Conseil d’administration en dehors des administrateurs salariés ont une expérience internationale soit parce qu’ils ont exercé une fonction hors de France au cours de leur carrière soit parce qu’ils ont détenu un ou plusieurs mandats dans des sociétés non françaises L’objectif poursuivi par le Conseil d’administration est de disposer en son sein d’au minimum un tiers d’administrateurs étrangers parmi ceux nommés par l’Assemblée générale et d’être composé de personnes de nationalités incarnant notamment la dimension européenne du Groupe Au 1 er janvier 2021 six administrateurs sur 12 sont étrangers Conformément au Code AFEP MEDEF le Conseil d’administration a sur le rapport de son Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise procédé à un examen de la situation de chacun de ses membres au 1 er janvier 2021 au regard des critères d’indépendance définis dans le Code précité Il s’est assuré de l’état des relations d’affaires entretenues par les administrateurs ou les entreprises qu’ils dirigent avec Société Générale ou ses filiales Ces relations peuvent être de clients ou de fournisseurs Il a tout particulièrement étudié les relations bancaires et de conseil entretenues par le Groupe avec les entreprises dont ses administrateurs sont des Dirigeants en vue d’apprécier si celles ci étaient d’une importance et d’une nature telles qu’elles pouvaient affecter l’indépendance de jugement des administrateurs Cette analyse est fondée sur une étude multicritère intégrant plusieurs paramètres (endettement global et liquidité de l’entreprise poids de la dette bancaire dans l’endettement global montant des engagements de Société Générale et importance de ces engagements par rapport à l’ensemble de la dette bancaire mandats de conseil autres relations commerciales) Cet examen a été fait tout particulièrement pour Monsieur Jean Bernard Lévy Président Directeur général d’EDF Monsieur Gérard Mestrallet Président exécutif de Afalula Monsieur William Connelly Président du Conseil de surveillance d’Aegon NV et Monsieur Juan Maria Nin Génova Président du Conseil d’administration de Promociones Habitat et de Itinere Infraestructuras Dans les quatre cas le comité a pu constater que les relations économiques financières ou autres entre les administrateurs les groupes qu’ils dirigent ou Président et Société Générale n’étaient pas de nature à modifier l’analyse de leur indépendance faite début 2020 La part de Société Générale dans le financement de la dette de leurs groupes est apparue d’un niveau compatible avec les critères d’appréciation du comité (inférieure à 5% de la dette bancaire et non bancaire) Ils sont donc considérés comme indépendants À la suite de ces analyses seuls trois administrateurs ne sont pas indépendants Monsieur Frédéric Oudéa et les deux administrateurs salariés Au 1 er janvier 2021 les administrateurs indépendants sont ainsi au nombre de 11 soit 92% des membres du Conseil d’administration si l’on retient la règle de calcul du Code AFEP MEDEF qui exclut du calcul les deux représentants des salariés Cette proportion est nettement supérieure à l’objectif que s’est fixé le Conseil d’administration de respecter la proportion minimale de 50% d’administrateurs indépendants recommandée dans le Code AFEP MEDEF Le Conseil d’administration a également examiné la situation de Monsieur Henri Poupart Lafarge appelé à remplacer Monsieur Jean Bernard Lévy sous réserve du vote de l’Assemblée générale Monsieur Henri Poupart Lafarge sera considéré comme administrateur indépendant Si les résolutions relatives à la composition du Conseil d’administration sont approuvées par l’Assemblée le Conseil d’administration restera composé de 41% de femmes et p de plus de 90% (11 12) d’administrateurs indépendants si en application de la règle du Code AFEP MEDEF on exclut des calculs les trois administrateurs représentant les salariés le nombre d’administrateurs de nationalité étrangère serait de 6 sur p 15 membres soit un taux d’internationalisation de 40% si on inclut les administrateurs représentant les salariés et de 6 sur 12 membres soit un taux d'internationalisation de 50% si on exclut les administrateurs représentant les salariés Le Conseil s’est assuré qu’ainsi composé il disposera de toutes les compétences nécessaires à son bon fonctionnement et l’exercice de sa mission de définition de la stratégie du groupe Société Générale et de contrôle de sa mise en œuvre Statut de salarié deDirigeantexécutif d’administrateur (2) au cours des cinq annéesprécédentes Existence ou non de mandats croisés Existence ounon de relations d’affairessignificatives Existence delien familialproche avec un mandataire social Ne pas avoir étéCommissaireaux comptes del’entreprise aucours des cinq années précédentes Ne pas êtreadministrateurde l’entreprise depuis plus dedouze ans Représentant d’actionnairesimportants Lorenzo BINI SMAGHI (1) Frédéric OUDÉA William CONNELLY Jérôme CONTAMINE Diane CÔTÉ Kyra HAZOU France HOUSSAYE David LEROUX Jean Bernard LÉVY Annette MESSEMER Gérard MESTRALLET Juan Maria NIN GÉNOVA Lubomira ROCHET Alexandra SCHAAPVELD un critère d’indépendance satisfait et représente un critère d’indépendance non satisfait NB Le Président ne perçoit ni rémunération variable ni jeton de présence rémunération au titre de son mandat d’administrateur ni titre ni rémunération liée à la performance de (1) Société Générale ou du Groupe D’une société que la Société consolide de la société mère de la Société ou d’une société consolidée par cette société mère (2) En 2020 Monsieur Lorenzo Bini Smaghi a présidé tous les Conseils d’administration Les taux de présence des administrateurs aux travaux du Conseil d’administration et des comités sont très élevés Le taux moyen de présence par séance est de  97% pour le Conseil d’administration (CA) (94% en 2019)  p 100% pour le Comité d’audit et de contrôle interne (CACI) (98% en p 2019)  97% pour le Comité des risques (CR) (92% en 2019)  p 100% pour le Comité des nominations et du gouvernement p d’entreprise (CONOM) (100% en 2019) et 98% pour le Comité des rémunérations (COREM) (92% en 2019) p Présence en 2020 CA CACI CR CONOM COREM Nombre de réunions Taux deprésence Nombre de réunions Taux deprésence Nombre de réunions Taux deprésence Nombre de réunions Taux deprésence Nombre de réunions Taux deprésence Lorenzo BINI SMAGHI 18 100% Frédéric OUDÉA 18 100% William CONNELLY 18 100% 12 100% 7 100% Jérôme CONTAMINE 17 94% 13 100% 4 100% Diane CÔTÉ 18 100% 13 100% Kyra HAZOU 18 100% 13 100% 12 100% France HOUSSAYE 18 100% 9 100% David LEROUX 18 100% Jean Bernard LÉVY 18 100% 7 100% 9 100% Annette MESSEMER 9 100% 5 100% 6 100% Gérard MESTRALLET 18 100% 7 100% 8 89% Juan Maria NIN GÉNOVA 18 100% 12 100% 9 100% Nathalie RACHOU 6 67% 4 67% 3 100% Lubomira ROCHET 16 89% 4 100% Alexandra SCHAAPVELD 18 100% 13 100% 12 100% Nombre de réunions tenues en 2020 18 13 12 7 9 Taux moyen de présence (%) 97% 100% 97% 100% 98% Chaque administrateur est tenu de respecter les règles déontologiques prévues dans le règlement intérieur notamment en ce qui concerne  Les administrateurs s’abstiennent d’intervenir sur le marché des Instruments financiers Société Générale pendant les 30 jours calendaires qui précèdent la publication des résultats trimestriels semestriels et annuels de Société Générale ainsi que le jour de ladite publication Ils s’abstiennent d’effectuer des opérations spéculatives ou à effet de levier sur les Instruments financiers Société Générale ou ceux d’une société cotée contrôlée directement ou indirectement par Société Générale au sens de l’article L  233 3 du Code de commerce Ils portent à la connaissance du Secrétaire du Conseil d’administration toute difficulté d’application qu’ils pourraient rencontrer L’administrateur informe le Secrétaire du Conseil d’administration de tout conflit d’intérêts y compris potentiel dans lequel il pourrait directement ou indirectement être impliqué Il s’abstient de participer aux débats et à la prise de décision sur les sujets concernés Le Président est en charge de gérer les situations de conflits d’intérêts des membres du Conseil d’administration En tant que de besoin il en saisit le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise S’agissant des conflits qui le concerneraient personnellement il saisit le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Si nécessaire le Président peut inviter un administrateur en situation de conflits d’intérêts à ne pas assister à la délibération L’administrateur informe le Président et le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise de son intention d’accepter un nouveau mandat y compris sa participation à un comité dans une société cotée n’appartenant pas à un groupe dont il est Dirigeant afin de permettre au Conseil d’administration sur proposition du comité de décider le cas échéant qu’une telle nomination serait incompatible avec le mandat d’administrateur de Société Générale L’administrateur informe le Président du Conseil d’administration de toute condamnation pour fraude de toute incrimination et ou sanction publique et de toute interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à son encontre ainsi que de toute faillite mise sous séquestre ou liquidation à laquelle il aurait été associé Chaque administrateur établit une déclaration sur l’honneur relative à l’existence ou non des situations visées aux 14 1 et 14 3  (i) au moment de son entrée en fonction (ii) chaque année en réponse à une demande faite par le Secrétaire du Conseil d’administration à l’occasion de la préparation du Document de référence (iii) à tout moment si le Secrétaire du Conseil d’administration le lui demande et (iv) dans les dix jours ouvrés suivant la survenance de tout événement rendant en toute ou partie inexacte la précédente déclaration établie par celui ci En 2020 aucune situation de conflit d’intérêts n’a conduit à demander à un administrateur de ne pas participer à une réunion Par ailleurs Monsieur Gérard Mestrallet étant Conseiller de CVC il a été acté qu’il ne participerait pas à d’éventuelles discussions pouvant concerner cette société Enfin Madame Nathalie Rachou n’a pas participé aux travaux du Conseil d’administration ou des comités postérieurement à son élection comme administrateur d’UBS le 29 avril 2020 Les administrateurs nommés par l’Assemblée générale doivent détenir un nombre minimum de 600 actions au bout de six mois de mandat et 1 000 actions au bout d’un an conformément à ce qui est prévu à l’article 16 du règlement intérieur Au 1 er janvier 2021 tous les administrateurs respectent ces règles Le Président du Conseil d’administration détient 2 174 actions Société Générale Chaque administrateur s’interdit de recourir à des opérations de couverture de cours sur ces actions Les administrateurs représentant les salariés ne sont astreints à aucune obligation de détention d’actions Les Dirigeants mandataires sociaux sont astreints à des obligations spécifiques (voir p (142) – Obligations de détention et conservation des titres Société Générale) Président du Conseil d’administration Administrateur indépendant Biographie Né le 29 novembre 1956 Nationalité  italienne Première nomination  2014 Échéance du mandat  2022 Détient 2 174 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Titulaire d’une licence en sciences économiques de l’Université catholique de Louvain (Belgique) et d’un doctorat de sciences économiques de l’Université de Chicago A commencé sa carrière en 1983 en tant qu’économiste au Département « Recherche » de la Banque d’Italie En 1994 est nommé Responsable de la Direction des politiques de l’Institut Monétaire Européen En octobre 1998 devient Directeur général des Relations financières internationales au sein du ministère de l’Économie et des Finances d’Italie Président de SACE de 2001 à 2005 De juin 2005 à décembre 2011 membre du Directoire de la Banque Centrale Européenne De 2012 à 2016 il est Président du Conseil d’administration de SNAM (Italie) De 2016 à avril 2019 il est Président du Conseil d’administration d’Italgas (Italie) Il est actuellement Président du Conseil d’administration de Société Générale depuis 2015 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Néant Président du Conseil d’administration  p SNAM (Italie) (de 2012 à 2016) ChiantiBanca (Italie) (de 2016 à 2017) Italgas (Italie) (de 2016 à 2019) Administrateur  p Tages Holding (Italie) (de 2014 à décembre 2019) Directeur général Biographie Né le 3 juillet 1963 Nationalité  française Première nomination  2009 Échéance du mandat  2023 Détient 229 760 actions 2 414 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E) Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration De 1987 à 1995 occupe divers postes au sein de l’Administration Service de l’Inspection générale des Finances ministère de l’Économie et des Finances Direction du budget au ministère du Budget et Cabinet du ministre du Budget et de la Communication En 1995 rejoint Société Générale et prend successivement les fonctions d’adjoint au Responsable puis Responsable du Département Corporate Banking à Londres En 1998 devient Responsable de la supervision globale et du développement du Département « Actions » Nommé Directeur financier délégué du groupe Société Générale en mai 2002 Devient Directeur financier en janvier 2003 En 2008 est nommé Directeur général du Groupe Président Directeur général de Société Générale de mai 2009 à mai 2015 Directeur général depuis mai 2015 suite à la dissociation des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés cotées françaises  Administrateur  p Capgemini (depuis 2018) Néant Administrateur de sociétés Administrateur indépendant Président du Comité des risques et membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Biographie Né le 3 février 1958 Nationalité  française Première nomination  2017 Échéance du mandat  2021 Détient 2 173 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Ancien élève de l’Université Georgetown de Washington (États Unis) De 1980 à 1990 banquier chez Chase Manhattan Bank aux États Unis en Espagne et au Royaume Uni De 1990 à 1999 chez Barings puis ING Barings responsable de l’activité fusions acquisitions en Espagne puis de l’activité Corporate Finance pour l’Europe occidentale De 1999 à 2016 il exerce diverses activités dans la Banque d’Investissement chez ING Bank NV (Pays Bas) ses dernières fonctions ayant été responsable mondial de la Banque de Financement et d’Investissement et membre du Comité exécutif ainsi que Directeur général de ING Real Estate BV (une filiale d’ING Bank) Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés cotées étrangères  Président du Conseil de surveillance  p Aegon NV (Pays Bas) (membre depuis 2017 et Président depuis 2018) Administrateur  p Amadeus IT Group (Espagne) (depuis juin 2019) et Vice Président (depuis le 13 mai 2020) Sociétés non cotées étrangères  Administrateur  p Self Trade Bank SA (Espagne) (depuis 2019) Membre du Management Board  p ING Bank NV (Pays Bas) (de 2011 à 2016) Administrateur de sociétés Administrateur indépendant Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des rémunérations Biographie Né le 23 novembre 1957 Nationalité  française Première nomination  2018 Échéance du mandat  2022 Détient 1 069 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Diplômé de l’École Polytechnique de l’ENSAE et de l’École Nationale d’Administration Après quatre ans comme auditeur à la Cour des Comptes a exercé diverses fonctions opérationnelles chez Total De 2000 à 2009 Directeur financier de Veolia Environnement Administrateur de Valeo de 2006 à 2017 De 2009 à 2018 Directeur financier de Sanofi Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés cotées françaises  Administrateur et Membre du Comité d’audit   p TOTAL (depuis le 29 mai 2020) Sociétés non cotées françaises  Président   p Sigatéo (depuis 2018) Président du Conseil d’administration  p Secipe (France) (de 2009 à 2016) Administrateur  p Valeo (France) (de 2006 à 2017) Directrice des risques et Membre du Comité exécutif du Groupe LSE (jusqu’au 1 er février 2021) Administratrice indépendante Membre du Comité d’audit et de contrôle interne Biographie Née le 28 décembre 1963 Nationalité  canadienne Première nomination  2018 Échéance du mandat  2022 Détient 1 000 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Ancienne élève de l’Université d’Ottawa a une formation financière et comptable De 1992 à 2012 a exercé d’importantes fonctions dans les domaines de l’audit des risques et de la finance dans diverses compagnies d’assurances (Prudential Standard Life et Aviva) au Canada et Grande Bretagne Depuis 2012 Directrice des risques et membre du Comité exécutif du London Stock Exchange Group (LSEG) Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés françaises non cotées Administratrice   p LCH SA (depuis juin 2019 et jusqu’au 1 er février 2021) Administratrice  p Novae Syndicates Limited (Royaume Uni) (de 2015 à 2018) Frank Russell Company (États Unis) (de 2014 à 2016) Russell Investment Inc (États Unis) (de 2015 à 2016) Administratrice de sociétés Administratrice indépendante Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques Biographie Née le 13 décembre 1956 Nationalité  américaine britannique Première nomination  2011 Échéance du mandat  2023 Détient 1 086 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Diplômée en droit de l’Université Georgetown de Washington (États Unis) A exercé des fonctions de Directrice générale et Directrice juridique au sein de Salomon Smith Barney Citibank de 1985 à 2000 après avoir exercé en qualité d’avocat à Londres et à New York Elle a ensuite de 2001 à 2007 été administratrice non exécutif membre du Comité d’audit et du Comité des risques de la Financial Services Authority à Londres Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Néant Néant Administratrice élue par les salariés Animatrice de la Prescription et des Partenariats DCR de Rouen Membre du Comité des rémunérations Biographie Née le 27 juillet 1967 Nationalité  française Première nomination  2009 Échéance du mandat  2021 Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Salariée de Société Générale depuis 1989 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Néant Néant Administrateur élu par les salariés Responsable de dossiers Assemblées générales au sein du Services Titres Biographie Né le 3 juin 1978 Nationalité  française Première nomination  2018 Échéance du mandat  2021 Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Salarié de Société Générale depuis 2001 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Néant Néant Président Directeur général d’EDF Administrateur indépendant Président du Comité des rémunérations et membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Biographie Né le 18 mars 1955 Nationalité  française Première nomination  2009 Échéance du mandat  2021 Détient 1 000 actions Adresse professionnelle  22 30 avenue de Wagram 75008 Paris Ancien élève de l’École Polytechnique et de Télécom Paris Tech De 1978 à 1986 ingénieur à France Télécom De 1986 à 1988 Conseiller technique au cabinet de Gérard Longuet ministre délégué aux Postes et Télécommunications De 1988 à 1993 Directeur des satellites de télécommunications à Matra Marconi Space De 1993 à 1994 Directeur du cabinet de Gérard Longuet ministre de l’Industrie des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur De 1995 à 1998 Président Directeur général de Matra Communication De 1998 à 2002 Directeur général puis Associé Gérant en charge du Corporate Finance chez Oddo et Cie Rejoint Vivendi en août 2002 dans les fonctions de Directeur général Président du Directoire de Vivendi de 2005 à 2012 Président Directeur général de Thalès de décembre 2012 à novembre 2014 Président Directeur général d’EDF depuis novembre 2014 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés cotées françaises  Président Directeur général  p EDF* (depuis 2014) Sociétés non cotées françaises  Président du Conseil de surveillance  p Framatome* (depuis 2018) Administrateur  p Dalkia* (depuis 2014) EDF Renouvelables* (depuis 2015) Sociétés cotées étrangères  Administrateur  p Edison S p A* (Italie) (depuis juin 2019) Sociétés non cotées étrangères Administrateur  p EDF Energy Holdings* (Royaume Uni) (depuis 2017) * Groupe EDF Président du Conseil d’administration  p EDF Energy Holdings* (Royaume Uni) (de 2015 à 2017) Edison S p A* (Italie) (de 2014 à juin 2019) Administratrice indépendante Membre du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques Biographie Née le 14 août 1964 Nationalité  allemande Première nomination  2020 Échéance du mandat  2024 Détient 1 000 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 De nationalité allemande doctorat en sciences politiques de l’Université de Bonn (Allemagne) master en économie internationale de la Fletcher School de la Tufts University (USA) et diplômée de SciencesPo Paris Commence sa carrière en Banque d’Investissement chez JP Morgan à New York en 1994 puis à Francfort et Londres Elle quitte JP Morgan en 2006 en tant que banquier Conseil pour rejoindre Merril Lynch et prendre un poste de directrice générale et membre du Comité exécutif pour la filiale allemande En 2010 elle est nommée au Conseil de surveillance de WestLB par le ministère des finances allemand avant de rejoindre Commerzbank en 2013 où elle est membre du Comité exécutif Groupe Membre du Conseil de la Division Clients corporates et institutionnels jusqu’en juin 2018 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés françaises cotées  Administratrice  p Essilorluxottica (depuis 2018) Savencia SA (depuis le 23 avril 2020) Imerys SA (depuis le 4 mai 2020) Administratrice   p Essilor International SA (de 2016 à 2018) Essilor International SAS (de 2018 à mars 2020) Membre du Conseil de surveillance   p K+S AG (Allemagne) (de 2013 à 2018) CommerzReal AG (Allemagne) (de 2013 à 2016) Administrateur indépendant Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et membre du Comité des rémunérations Biographie Né le 1 er avril 1949 Nationalité  française Première nomination  2015 Échéance du mandat  2023 Détient 1 200 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration A occupé divers postes dans l’Administration avant de rejoindre en 1984 la Compagnie Financière de Suez où il a été Chargé de mission auprès du Président puis Délégué général adjoint pour les affaires industrielles En février 1991 il a été nommé administrateur délégué de la Société Générale de Belgique En juillet 1995 il est devenu Président Directeur général de la Compagnie de Suez puis en juin 1997 Président du Directoire de Suez Lyonnaise des Eaux et enfin en 2001 Président Directeur général de Suez De juillet 2008 à mai 2016 il est Président Directeur général du groupe Engie (anciennement GDF SUEZ) De 2016 à mai 2018 Président du Conseil d’administration à la suite de la dissociation des fonctions de Président et Directeur général Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés françaises cotées  Président d’honneur  p ENGIE & SUEZ Sociétés françaises non cotées Président  p Agence française pour le développement d’Al Ula (depuis 2018) Président Directeur général  p Engie (de 2008 à 2016) Président du Conseil d’administration  p Electrabel (Belgique) (de 2010 à 2016) Engie Energy Management Trading (Belgique) (de 2010 à 2016) Engie Énergie Services (de 2005 à 2016) Engie (de 2016 à 2018) SUEZ (de 2008 à 2019) Administrateur  p International Power (Royaume Uni) (de 2011 à 2016) SUEZ (jusqu’en mai 2020) Membre du Conseil de surveillance  p Siemens AG (Allemagne) (de 2013 à 2018) Administrateur  p Saudi Electricity Company (Arabie Saoudite) (de 2018 à décembre 2020) Administrateur de sociétés Administrateur indépendant Membre du Comité des risques et du Comité des rémunérations Biographie Né le 10 mars 1953 Nationalité  espagnole Première nomination  2016 Échéance du mandat  2024 Détient 1 629 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Ancien élève de l’Université de Deusto (Espagne) et de la London School of Economics and Political Sciences (Royaume Uni) Est avocat économiste et a commencé sa carrière comme Directeur de programme au ministère espagnol pour les Relations avec les Communautés européennes Il a ensuite été Directeur général de Santander Central Hispano de 1980 à 2002 avant de devenir Conseiller délégué de Banco Sabadell jusqu’en 2007 En juin 2007 il est nommé Directeur général de La Caixa En juillet 2011 il devient Vice Président et Conseiller délégué de CaixaBank jusqu’en 2014 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés non cotées étrangères Président du Conseil d’administration  p Promociones Habitat (Espagne) (depuis 2018) Itinere Infraestructuras (Espagne) (depuis 2019) Administrateur  p Azora Capital SL* (Espagne) (depuis 2014) * Grupo de Empresas Azvi SL Administrateur  p DIA Group SA (Espagne) (de 2015 à 2018) Naturhouse (Espagne) (de 2014 à 2016) Grupo Indukern* (Espagne) (de 2014 à 2016) Grupo de Empresas Azvi SL* (Espagne) (de 2015 à 2019) Azora Gestion* (Espagne) (de 2018 à 2019) Directrice Digital du groupe L’Oréal Administratrice indépendante Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Biographie Née le 8 mai 1977 Nationalité  française bulgare Première nomination  2017 Échéance du mandat  2021 Détient 1 000 actions Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Sciences Po et du Collège d’Europe à Bruges (Belgique) Responsable de la stratégie chez Sogeti (Capgemini) de 2003 à 2007 Responsable de l’innovation et des start up en France pour Microsoft de 2008 à 2010 Entre chez Valtech en 2010 devient Directeur général en 2012 Depuis 2014 Directrice du Digital et membre du Comité exécutif de L’Oréal Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés non cotées étrangères Administratrice  p Founders Factory Ltd * (Royaume Uni) (depuis 2016) *Groupe L’Oréal Néant Administratrice de sociétés Administratrice indépendante Présidente du Comité d’audit et de contrôle interne et membre du Comité des risques Biographie Née le 5 septembre 1958 Nationalité  néerlandaise Première nomination  2013 Échéance du mandat  2021 Détient 3 069 actions (1) Adresse professionnelle  Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Diplômée de l’Université d’Oxford (Royaume Uni) en politique philosophie et économie et est titulaire d’une maîtrise en économie du développement obtenue à l’Université Érasme de Rotterdam (Pays Bas) Elle a commencé sa carrière au sein du Groupe ABN AMRO aux Pays Bas où elle a occupé différents postes de 1984 à 2007 dans la Banque d’Investissement étant notamment chargée du suivi des grands clients de la banque avant d’être en 2008 Directeur pour l’Europe de l’ouest de la Banque d’Investissement chez Royal Bank of Scotland Group Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés cotées étrangères  Membre du Conseil de surveillance  Bumi Armada p Berhad (Malaisie) (depuis 2011) Membre du Conseil d’administration   3I PLC (UK) p (depuis janvier 2020) Membre du Conseil de surveillance  p Holland Casino* (Pays Bas) (de 2007 à 2016) Vallourec SA (de 2010 à mars 2020) FMO (Pays Bas) (de 2012 à avril 2020) * Fondation Au 12 mars 2021 (1) Le Conseil d’administration a nommé Monsieur Lorenzo Bini Smaghi Président du Conseil d’administration consécutivement à la dissociation des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général le 19 mai 2015 À l’issue de l’Assemblée générale mixte du 23 mai 2018 ayant renouvelé le mandat d’administrateur de Monsieur Lorenzo Bini Smaghi le Conseil d’administration à l’unanimité l’a renouvelé dans ses fonctions de Président du Conseil d’administration Les missions du Président sont précisées à l’article 5 du règlement intérieur Le Président convoque et préside les réunions du Conseil d’administration Il en fixe le calendrier et l’ordre du jour Il en organise et dirige les travaux et en rend compte à l’Assemblée générale Il préside les Assemblées générales des actionnaires Le Président veille au bon fonctionnement des organes de la Société et à la mise en œuvre des meilleures pratiques de gouvernance notamment en ce qui concerne les comités créés au sein du Conseil d’administration auxquels il peut assister sans voix délibérative Il peut soumettre pour avis des questions à l’examen de ces comités Il reçoit toute information utile à ses missions Il est tenu régulièrement informé par le Directeur général et le cas échéant les Directeurs généraux délégués des événements significatifs relatifs à la vie du Groupe Il peut demander communication de tout document ou information propre à éclairer le Conseil d’administration Il peut à cette même fin entendre les Commissaires aux comptes et après en avoir informé le Directeur général tout cadre de direction du Groupe Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et veille à leur bonne information Il s’exprime seul au nom du Conseil d’administration sauf circonstances exceptionnelles ou mandat particulier donné à un autre administrateur Il consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toutes circonstances les valeurs et l’image de la Société En concertation avec la Direction générale il peut représenter le Groupe dans ses relations de haut niveau notamment les grands clients les régulateurs les grands actionnaires et les pouvoirs publics tant au niveau national qu’international Il dispose des moyens matériels nécessaires à l’accomplissement de ses missions Le Président n’exerce aucune responsabilité exécutive celle ci étant assurée par la Direction générale qui propose et applique la stratégie de l’entreprise dans les limites définies par la loi et dans le respect des règles de gouvernance de l’entreprise et des orientations fixées par le Conseil d’administration En 2020 le Président du Conseil a consacré au Groupe au moins trois journées par semaine Il a présidé toutes les réunions du Conseil et les executive sessions Il a également assisté à la quasi totalité des réunions des comités Il a piloté avec le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise l’évaluation collective et individuelle des membres du Conseil d’administration Il a rencontré individuellement les administrateurs notamment dans le cadre de l’évaluation individuelle des administrateurs Il a piloté avec le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise la procédure de recrutement du nouvel administrateur Il a participé au forum de la Commission Européenne sur l’Union des marchés de capitaux à Bruxelles et a rencontré des parlementaires européens Le Président a tenu des réunions avec la BCE et les autorités américaines de régulation bancaire Par ailleurs il a participé à de nombreux colloques sur la finance et la macroéconomie Lors de son déplacement à Moscou il a rencontré les autorités russes Le Président s’est également exprimé à plusieurs reprises dans les médias Enfin il a rencontré des clients des investisseurs et des actionnaires Dans le cadre de la préparation de l’Assemblée générale il a tenu des réunions avec les principaux actionnaires et proxys Enfin le Président a fait un roadshow pour présenter à des investisseurs la gouvernance du Groupe A partir du mois de mars l’essentiel de son activité compte tenu des circonstances s’est déroulé via visio conférence Le règlement intérieur du Conseil d’administration de Société Générale définit les modalités de son organisation et de son fonctionnement Il a été actualisé le 15 avril 2020 Le Conseil d’administration délibère sur toute question relevant de ses attributions légales ou réglementaires et consacre un temps suffisant à l’accomplissement de ses missions Le Conseil d’administration intervient notamment sur les sujets suivants (voir p 615 et 616 article 1 du règlement intérieur)  orientations et opérations stratégiques  il approuve les p orientations stratégiques du Groupe veille à leur mise en œuvre et les revoit au moins une fois par an  ces orientations intègrent les valeurs et le Code de conduite du Groupe ainsi que les grands axes de la politique suivie en matière de responsabilité sociale et environnementale de ressources humaines de systèmes d’information et d’organisation Il approuve les projets d’opérations stratégiques notamment d’acquisition ou de cession susceptible d’affecter significativement le résultat du Groupe la structure de son bilan ou son profil de risques  états financiers et communication  il veille à l’exactitude et la p sincérité des comptes sociaux et consolidés et à la qualité de l’information transmise aux actionnaires et au marché Il approuve le Rapport de gestion Il contrôle le processus de publication et de communication la qualité et la fiabilité des informations destinées à être publiées et communiquées  gestion des risques  il approuve la stratégie globale et l’appétence p en matière de risques de toute nature et en contrôle la mise en place À cette fin il approuve et revoit régulièrement les stratégies et politiques régissant la prise la gestion le suivi et la réduction des risques auxquels Société Générale est ou pourrait être exposée y compris les risques engendrés par l’environnement économique  il s’assure notamment de l’adéquation et de l’efficacité des dispositifs de gestion des risques contrôle l’exposition au risque de ses activités et approuve les limites globales de risques  il s’assure de l’efficacité des mesures correctrices apportées en cas de défaillance  gouvernance  il nomme le Président le Directeur général et sur p proposition de ce dernier le ou les Directeurs généraux délégués  il fixe les éventuelles limitations aux pouvoirs du Directeur général et du ou des Directeurs généraux délégués Il procède à l’examen du dispositif de gouvernance évalue périodiquement son efficacité et s’assure que des mesures correctrices pour remédier aux éventuelles défaillances ont été prises Il s’assure notamment du respect de la réglementation bancaire en matière de contrôle interne Il détermine les orientations et contrôle la mise en œuvre par les Dirigeants effectifs des dispositifs de surveillance afin de garantir une gestion efficace et prudente de l’établissement notamment la prévention des conflits d’intérêts Il délibère préalablement sur les modifications des structures de direction du Groupe et est informé des principales modifications de son organisation Il délibère au moins une fois par an de son fonctionnement et de celui de ses comités de la compétence des aptitudes et de la disponibilité de ses membres ainsi que des conclusions de l’évaluation périodique qui en est faite Il examine une fois par an le plan de succession des Dirigeants mandataires sociaux Le cas échéant il donne son accord préalable à la révocation du Directeur des risques après avis du Comité des risques et du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Il établit le Rapport sur le gouvernement d’entreprise  rémunération et politique salariale  il répartit le montant global p de la rémunération des administrateurs  il arrête les principes de la politique de rémunération applicable dans le Groupe notamment en ce qui concerne les personnes régulées Il fixe la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux et décide de l’attribution d’actions de performance dans le cadre des autorisations données par l’Assemblée générale Il délibère une fois par an sur la politique de la Société en matière d’égalité professionnelle et salariale entre hommes et femmes  plan préventif de rétablissement  il arrête le plan préventif de p rétablissement qui est communiqué à la Banque Centrale Européenne et délibère sur tout plan similaire demandé par des autorités de contrôle étrangères Le règlement intérieur régit le fonctionnement du Conseil d’administration (voir article 6 du règlement intérieur p  617) Celui ci est convoqué par lettre télécopie courrier électronique ou par tout autre moyen par le Président ou à la demande du tiers des administrateurs Il se réunit au moins huit fois dans l’année notamment pour arrêter les comptes sociaux et consolidés Chaque administrateur reçoit les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission notamment en vue de la préparation de chaque réunion du Conseil d’administration Les administrateurs reçoivent en outre toutes informations utiles y compris critiques sur les événements significatifs pour la Société Chaque administrateur bénéficie des formations nécessaires à l’exercice de son mandat En 2020 le Conseil d’administration a tenu 18 réunions dont la durée a été en moyenne de 3 h 30 Le taux de présence des administrateurs a été en moyenne de 97% par réunion (94% en 2019) En dehors de ces réunions le Conseil d’administration a tenu plusieurs conférences téléphoniques sur des sujets d’actualité Deux réunions d’administrateurs hors la présence des Dirigeants exécutifs ( executive sessions) ont également été tenues Elles ont porté sur l’évaluation de la Direction générale les plans de succession l’organisation de l’entreprise la rémunération des Dirigeants et les orientations stratégiques Lors de sa réunion du 16 décembre 2020 la BCE et l’ACPR ont participé au Conseil d’administration présenté leurs orientations pour la supervision des banques en particulier de Société Générale et échangé avec les administrateurs L’année 2020 a été marquée par la crise Covid 19 qui a affecté le fonctionnement habituel de la Banque et du Conseil d’administration Il en est résulté une activité à la densité accrue augmentations du nombre de réunions (18 contre 14 en 2019) organisation de deux journées de séminaire stratégique en janvier et en septembre reporting s mensuels sur les conséquences de la crise Covid 19 à la fois sur le fonctionnement opérationnel de la Banque et sur la gestion des risques) suivi renforcé des plans de maîtrise des coûts Par ailleurs le Conseil d'administration a procédé à un examen stratégique approfondi de l'activité de MARK au cours de plusieurs séances dédiées et avec le support du Comité des risques Ces travaux ont débouché à la fin du premier semestre sur des décisions stucturantes pour l'avenir de cette activité Prolongeant les travaux engagés depuis plusieurs mois sur l'activité de banque de détail le Conseil d'administration a consacré plusieurs séances de travail qui ont débouché sur les décisions annoncées en décembre 2020 sur le rapprochement des réseaux Société Générale et Crédit du Nord et sur Boursorama Comme chaque année le Conseil d’administration a arrêté les comptes annuels semestriels et trimestriels et examiné le budget Il a débattu des opérations de cessions acquisitions réalisées en 2020 Au cours de l’année 2020 le Conseil a continué à suivre le profil de liquidité du Groupe et sa trajectoire en capital compte tenu des exigences réglementaires De même à chaque réunion il a suivi les programmes de remédiation mis en place suite aux accords avec les autorités américaines le Parquet National Financier et l’Agence Française anti corruption Ces remédiations portent notamment sur les dispositifs anti corruption les sanctions et embargos le dispositif anti blanchiment et la gestion des benchmarks Il a examiné la stratégie du Groupe et de ses principaux métiers ainsi que son environnement concurrentiel au cours de deux séminaires d’un jour l’un à Moscou en janvier l’autre en France en septembre Lors de sa réunion en date du 4 novembre 2020 le Conseil d’administration sur proposition de la Direction générale a déterminé des objectifs de mixité au sein des instances Dirigeantes La Direction générale lui a présenté les modalités de mise en œuvre de ces objectifs avec un plan d’action et l’horizon de temps dans lequel ces actions seront menées Le Conseil d’administration veillera à leur mise en œuvre (cette politique de mixité est décrite au 3 1 5 « politique de diversité au sein de Société Générale ») En 2020 les principaux thèmes abordés ont été les suivants  exécution du plan stratégique annuel  p budget  p systèmes d’information et sécurité informatique (notamment p cybersécurité)  innovation digital  p ressources humaines  p image du Groupe  p plans de résolution et de rétablissement  p satisfaction client  p conformité  p plans de remédiation (en particulier sur la lutte anti corruption p sanctions et embargos) politique fiscale  p évolution du programme Culture & Conduite au sein du Groupe (en p particulier le déploiement du whistleblowing stratégie RSE (responsabilité sociale et environnementale)  p Modern Slavery Act   p cartographie des risques et appétit pour le risque  p Document d’enregistrement universel et Déclaration de p performance extra financière  Assemblée générale  p conventions réglementées  p franchissements des seuils statutaires  p processus électoral relatif à l’élection des candidats au poste p d’administrateur représentant les salariés actionnaires  Mark activités de marché  p transformation des réseaux France (BDDF Crédit du Nord)  p ALD  p Lyxor  p Boursorama  p Global Transaction & Payment Services   p assurances  p activités aux États Unis p Le Conseil d’administration a été informé des évolutions réglementaires et de leurs conséquences sur l’organisation du Groupe et de son activité Le Conseil a revu régulièrement la situation du Groupe en matière de risques Il a approuvé l’appétit pour le risque du Groupe Il a approuvé l’ICAAP et l’ILAAP ainsi que les limites globales des risques de marché Il a examiné les Rapports annuels adressés à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) relatifs au contrôle interne ainsi que les réponses aux lettres de suite consécutives à des missions d’inspection de l’ACPR et de la Banque Centrale Européenne (BCE) Il a également examiné les suites données aux préconisations des régulateurs aux États Unis Le Conseil a évalué la performance des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs et fixé leur rémunération ainsi que celle du Président Il a décidé des plans d’actions de performance Il a débattu de la politique menée en matière d’égalité professionnelle et salariale Enfin il a décidé de la répartition de la rémunération des administrateurs (voir p 91 et 92) Le Conseil d’administration a préparé et arrêté les résolutions soumises à l’Assemblée générale annuelle et notamment celles relatives au renouvellement des administrateurs dont le mandat était arrivé à échéance Chaque année le Conseil fait une revue de son fonctionnement sous la forme d’une évaluation Cette évaluation est réalisée tous les trois ans par un consultant externe spécialisé et les autres années sur la base d’entretiens et de questionnaires pilotés par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise L’année dernière (2019) l’évaluation avait été réalisée par un cabinet externe Pour l’année 2020 cette évaluation a donc été réalisée en interne Les conclusions de cette revue en 2020 sont mentionnées dans la partie évaluation du présent rapport (voir p 91) De même il a débattu comme chaque année du plan de succession de la Direction générale Ces plans de succession distinguent les situations de renouvellement au terme des mandats et les situations de renouvellement non prévues Les plans de succession sont préparés par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Le Conseil d’administration du 3 août 2020 présidé par Monsieur Lorenzo Bini Smaghi a approuvé les orientations présentées par Monsieur Frédéric Oudéa Directeur général sur l’évolution de l’organisation de la Direction de l’entreprise Suite au départ de Monsieur Philippe Heim le nombre de Dirigeants effectifs a été réduit À compter du 1 er janvier 2021 Monsieur Séverin Cabannes a quitté ses fonctions de Directeur général délégué pour faire valoir ses droits à la retraite Il a approuvé les conditions de départ de Messieurs Heim et Cabannes Sur proposition du Comité des rémunérations le Conseil d’administration du 23 septembre 2020 a adapté la structure des objectifs quantitatifs et qualitatifs des mandataires sociaux exécutifs afin de tenir compte de la nouvelle organisation de la Direction générale du Groupe annoncée le 4 août 2020 Les critères sont inchangés En 2020 la méthode de travail au sein du Conseil a été améliorée par la systématisation du recours à un administrateur en charge d’introduire les débats stratégiques ou transversaux après le cas échéant une présentation de la Direction générale Cette méthode a permis d’enrichir les travaux et de renforcer encore la participation individuelle des administrateurs Il a été constaté qu’au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2020 aucune nouvelle convention n’est intervenue directement ou par personne interposée entre d’une part l’un des mandataires sociaux ou l’un des actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10% d’une société et d’autre part une autre société contrôlée par la première au sens de l’article L  233 3 du Code de commerce étant exclue de cette appréciation les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales En 2020 le Conseil d’administration a été assisté par quatre comités  le Comité d’audit et de contrôle interne  p le Comité des risques (et son extension le Comité des risques p américains – US Risk Committee )  le Comité des rémunérations  p le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise p Le Conseil d’administration constitue en tant que de besoin des comités ad hoc en complément de ces quatre comités 5 N om b r e d’ a d m i n i strateur s 100 % T aux d’ a d m i n i strateur s ind ép endants 80 % Re p r é sentatio n des fe mm es 100 % A ssiduit é mo y enn e e n 2020 13 N o m b r e de r éu ni o n s e n 2020 COMITÉ D’AUDIT ET DE CONTRÔLE INTERNE 5 N om b r e d’ a d m i n i strateur s 100 % T aux d’ a d m i n i strateur s ind ép endants 60 % Re p r é sentatio n des fe mm es 97 % Assiduit é mo y enn e e n 2020 12 N o m b r e de r éu ni o n s e n 2020 COMITÉ DES RISQUES 5 N om b r e d’ad m i n is tr a t eu r s 100 % T aux d’ a d m i n i strateur s ind ép endant s ( 1 ) 20 % Re p r é sentatio n des fe mm es 98 % A ssiduit é mo y enn e e n 2020 9 N o m b r e de r éu ni o n s e n 2020 COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS 4 N om b r e d’ad m i n is tr a t eu r s 100 % T aux d’ a d m i n i strateur s ind ép endants 25 % Re p r é sentatio n des fe mm es 100 % Assiduit é mo y enn e e n 2020 7 N o m b r e de r éu ni o n s e n 2020 COMITÉ DES NOMINATIONS ET DU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE (1) Calcul hors administrateur salarié conformément au Code AFEP MEDEF Chaque comité comporte au moins quatre membres Aucun administrateur n’est membre de plus de deux comités Chaque comité comporte au moins un membre de chaque sexe Un administrateur représentant les salariés participe au Comité des rémunérations Un administrateur est commun au Comité des risques et au Comité des rémunérations Depuis 2018 le Comité des risques est élargi aux membres du Comité d’audit et de contrôle interne lorsqu’il agit en tant qu’ US Risk Committee La composition de ce dernier est la suivante  M  Connelly (Président) M mes  Hazou Messemer Schaapveld et MM  Contamine et Nin Génova Le Conseil d’administration a dispensé M me Côté d’y participer en application de l’article 11 du règlement intérieur Les Présidents du Comité des risques et du Comité d’audit et de contrôle interne rencontrent la BCE et la Réserve Fédérale des États Unis (FED) au moins une fois par an pour faire un point sur l’activité des comités Les missions des quatre comités du Conseil d’administration sont précisées aux articles 10 à 13 du règlement intérieur (voir chapitre 7) Au 1 er janvier 2021 le comité était composé de quatre administrateurs indépendants  M mes  Côté Hazou Messemer Schaapveld et M  Contamine Il est présidé par M me Schaapveld Tous ses membres sont particulièrement qualifiés dans les domaines financier et comptable dans l’analyse du contrôle légal des comptes pour exercer ou avoir exercé des fonctions de banquier de Directeur financier d’auditeur ou de Directeur juridique de banque Le Comité d’audit et de contrôle interne a pour mission d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières ainsi que le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne de mesure de surveillance et de maîtrise des risques Il est notamment chargé  d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information financière notamment d’examiner la qualité et la fiabilité des a) dispositifs en place de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s’assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le processus  le cas échéant il formule des recommandations pour en garantir l’intégrité  d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au Conseil d’administration en vue notamment de vérifier la clarté des b) informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence et la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes sociaux et consolidés  de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux comptes et d’émettre une recommandation au Conseil d’administration c) élaborée conformément aux dispositions de l’article 16 du règlement (UE) n° 537 2014 du 16 avril 2014 sur leur désignation ou leur renouvellement ainsi que sur leur rémunération  de s’assurer de l’indépendance des Commissaires aux comptes conformément à la réglementation en vigueur  d) d’approuver en application de l’article L  823 19 du Code de commerce et de la politique arrêtée par le Conseil d’administration la e) fourniture des services autres que la certification des comptes visés à l’article L  822 11 2 dudit Code après avoir analysé les risques pesant sur l’indépendance du Commissaire aux comptes et les mesures de sauvegarde appliquées par celui ci  d’examiner le programme de travail des Commissaires aux comptes et plus généralement d’assurer le suivi du contrôle des comptes f) par les Commissaires aux comptes conformément à la réglementation en vigueur  d’assurer le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne de gestion des risques et de l’audit interne en ce qui concerne les g) procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière À cette fin le comité notamment  examine le tableau de bord trimestriel du contrôle permanent du Groupe procède à des revues du contrôle interne et du contrôle de la maîtrise des risques des pôles des Directions et des principales filiales examine le programme de contrôle périodique du Groupe et donne son avis sur l’organisation et le fonctionnement des services de contrôle interne examine les lettres de suite adressées par les superviseurs bancaires ou de marché et émet un avis sur les projets de réponse à ces lettres d’examiner les rapports établis pour se conformer à la réglementation en matière de contrôle interne h) Il rend compte régulièrement au Conseil d’administration de l’exercice de ses missions notamment des résultats de la mission de certification des comptes de la manière dont cette mission a contribué à l’intégrité de l’information financière et du rôle qu’il a joué dans ce processus Il l’informe sans délai de toute difficulté rencontrée Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité d’audit et de contrôle interne sauf décision contraire du comité Ils peuvent également être consultés en dehors des réunions Le Comité d’audit et de contrôle interne ou son Président entendent également les Directeurs en charge des fonctions de contrôle interne (risque conformité audit interne) ainsi que le Directeur financier et en tant que de besoin les cadres responsables de l’établissement des comptes du contrôle interne du contrôle des risques du contrôle de conformité et du contrôle périodique Le Comité d’audit et de contrôle interne est composé de trois administrateurs au moins nommés par le Conseil d’administration qui présentent des compétences appropriées en matière financière comptable ou de contrôle légal des comptes Deux tiers au moins des membres du comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise Le comité s’est réuni douze fois en 2020 le taux de participation a été de 100% (98% en 2019) La crise Covid 19 et ses conséquences ont conduit à une activité accrue par rapport à l’année précédente (10 réunions) La crise Covid 19 et ses conséquences ont été au cœur de ses travaux notamment son impact comptable Le comité a examiné les projets de comptes consolidés annuels semestriels et trimestriels avant leur présentation au Conseil et a soumis à ce dernier son avis sur ces comptes Il a validé la communication financière correspondante Lors de chaque arrêté des comptes le comité a entendu les Commissaires aux comptes hors la présence du management avant d’entendre la présentation des comptes faite par la Direction financière En début d’année les Commissaires aux comptes ont présenté en détail les Key Audit Matters L’un des mandataires sociaux a participé à la partie des réunions consacrées à chaque arrêté et a engagé avec le comité un dialogue sur les faits marquants du trimestre Le comité entend les responsables des fonctions de contrôle interne (audit risques conformité) ainsi que du Directeur financier à chaque séance Il a examiné le Rapport annuel sur le contrôle interne Le comité a consacré plusieurs points aux questions relatives au contrôle interne et au suivi des plans de remédiation suite à des inspections des superviseurs (FED FCA BCE ACPR…) Le comité a revu trimestriellement le programme de remise à niveau du contrôle permanent Le comité a revu de manière régulière les travaux de l’Inspection générale et de l’audit Il a été tenu informé des incidents significatifs relevés dans le domaine de la conformité Les membres du comité à l’exception de Madame Diane Côté ont participé aux travaux du US Risk Committee qui sert de Comité des risques et suit l’audit des activités américaines Il a revu le plan de tournée de l’Inspection générale et des audits ainsi que les mécanismes de suivi des préconisations d’audit Il a été informé de l’activité des Comités d’audit des principales filiales dans le cadre des règles fixées par le Groupe en la matière Il a examiné les projets de réponse du Groupe à des lettres de suite de l’ACPR ainsi que des réponses à la BCE ou des régulateurs étrangers Il assure un suivi régulier de la mise en œuvre des préconisations de la BCE Les principaux thèmes traités dans l’année ont été les suivants  bilan des cessions et acquisitions réalisées en 2019 et évolutions du p goodwill   contrôle des activités externalisées  p synthèse des services autres que la certification des comptes  p appel d’offres Commissaires aux comptes 2024  p document d’enregistrement universel et déclaration de p performance extra financière  conformité à la réglementation Volcker  p contrôles Mark  p rapports social et consolidé sur le dispositif de sécurité financière du p Groupe (en particulier lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme) comptabilité gouvernance et gestion ALM  p trajectoire financière  p embargos et sanctions  p intégrité des marchés (séparation des activités bancaires pour p compte propre réglementations américaines et européennes sur les dérivés abus de marchés indices et Benchmarks meilleure exécution et transactions du personnel)  protection de la clientèle (rapport du médiateur traitement des p réclamations)  fonction finance de Société Générale (missions organisation p enjeux)  politique fiscale p Le comité s’est déplacé à Moscou et a rencontré les responsables des fonctions de contrôle ainsi que les responsables des différentes lignes métiers en Russie Le comité a discuté le programme d’audit et le budget des honoraires des Commissaires aux comptes pour 2020 Il a défini et mis en œuvre de nouvelles réglementations relatives à l’approbation des services autres que la certification des comptes confiés aux Commissaires aux comptes Il a piloté de manière indépendante l'appel d'offres pour la sélection des deux commissaires aux comptes qui doivent être nommés en 2024 et auditioné tous les candidats Il a émis une recommandation au Conseil d’administration Au 1 er janvier 2021 le Comité des risques était composé de cinq administrateurs indépendants  M mes  Hazou Messemer et Schaapveld et MM  Connelly et Nin Génova Il est présidé par Monsieur Connelly Tous ses membres sont particulièrement qualifiés dans les domaines financier et comptable dans l’analyse des risques pour exercer ou avoir exercé des fonctions de banquier de Directeur financier d’auditeur ou Directeur juridique de banque Le Comité des risques Conseille le Conseil d’administration sur la stratégie globale et l’appétence en matière de risques de toute nature tant actuels que futurs et l’assiste lorsque celui ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie Il est notamment chargé  de préparer les débats du Conseil d’administration sur les documents relatifs à l’appétence pour le risque  a) d’examiner les procédures de contrôle des risques et est consulté pour la fixation des limites globales de risques  b) de procéder à un examen régulier des stratégies politiques procédures et systèmes permettant de détecter gérer et suivre le risque c) de liquidité et de communiquer ses conclusions au Conseil d’administration  d’émettre une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques de montants d) significatifs  d’examiner les rapports établis pour se conformer à la réglementation bancaire sur les risques  e) d’examiner la politique de maîtrise des risques et de suivi des engagements hors bilan au vu notamment de notes préparées à cet f) effet par la Direction financière la Direction des risques et les Commissaires aux comptes  d’examiner dans le cadre de sa mission si les prix des produits et services mentionnés aux livres II et III du Code monétaire et g) financier proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie en matière de risques de la Société Lorsque ces prix ne reflètent pas correctement les risques il en informe le Conseil d’administration et donne son avis sur le plan d’action pour y remédier  sans préjudice des missions du Comité des rémunérations d’examiner si les incitations prévues par la politique et les pratiques de h) rémunération sont compatibles avec la situation de la Société au regard des risques auxquels elle est exposée de son capital de sa liquidité ainsi que de la probabilité et de l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus  d’examiner les risques afférents à la mise en œuvre par le Groupe des orientations en matière de responsabilité sociale et i) environnementale et les indicateurs relatifs à la Conduite dans le cadre du programme « Culture & Conduite »  d’examiner la gestion du risque d’entreprise (enterprise risk management) lié aux opérations de la Société aux États Unis j) conformément aux exigences des règles de la Réserve fédérale américaine relatives aux normes prudentielles renforcées (US Federal Reserve’s Enhanced Prudentiel Standards Rules) et aux lignes directrices émises par les superviseurs (supervisory guidelines) Lorsqu’il agit en tant qu’ US Risk Committee le Comité des risques fonctionne selon une charte dédiée qui fait partie intégrante du présent article et le complète Le Président du Comité des risques fait rapport des travaux arrêtés par l’ US Risk Committee au Conseil d’administration qui les valide Il dispose de toute information sur la situation de la Société en matière de risques Il peut recourir aux services du Directeur des risques ou à des experts extérieurs Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité des risques sauf décision contraire du comité Ils peuvent également être consultés en dehors des réunions Le Comité des risques ou son Président entendent les Directeurs en charge des fonctions de contrôle interne (risque conformité audit interne) ainsi que le Directeur financier et en tant que de besoin les cadres responsables de l’établissement des comptes du contrôle interne du contrôle des risques du contrôle de conformité et du contrôle périodique Le Comité des risques est composé de trois administrateurs au moins nommés par le Conseil d’administration qui disposent de connaissances de compétences et d’une expertise en matière de risques Deux tiers au moins des membres du comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise Au cours de l’exercice le Comité des risques s’est réuni à onze reprises Le taux de présence de ses membres a été de 97% (92% en 2019) La crise Covid 19 et ses conséquences sur les risques opérationnels de marché et de contrepartie ont été au cœur de ses travaux en 2020 Au cours de chaque réunion le Comité a procédé à une revue détaillée de ces risques et de leurs conséquences à la fois sur les plans prudentiels et comptables Au premier semestre 2020 le Comité des risques a procédé à un examen approfondi des risques liés aux activités de marché Sur proposition de la direction des risques et des responsables opérationnels de l'activité un plan de réduction des risques des activités de marché a été soumis au Conseil d'administration qui l'a approuvé Le Comité des risques à chaque réunion entend le Directeur des risques sur l’évolution du contexte de risque et les faits marquants Il examine les documents relatifs à l’appétit pour le risque (risk appetite statement et risk appetite framework) et prépare les décisions sur l’ICAAP et l’ILAAP Il reçoit régulièrement des tableaux de bord sur les risques de toute nature y compris de réputation et de conformité Il reçoit également un tableau de bord sur les opérations Il a notamment examiné les sujets suivants  limites de risques (y compris de marchés)  p plan de rétablissement du Groupe  p plan de résolution du Groupe  p crise liée au Covid 19 (rôle des filières informatique achat p immobilier centres offshores et équipes cybersécurité)  risque de liquidité  p risque de crédit  p risque de marché  p risque opérationnel  p gestion des litiges  p prise en compte des risques dans la tarification des produits et p services  prise en compte des risques dans la politique de rémunération  p nouveaux produits  p RGPD (règlement général de protection des données)  p lutte anti blanchiment KYC  p Brexit  p nouvelle organisation de la Direction générale  p Mark  p performance et évaluation des fonctions conformité audit et RISQ  p gestion fiscale p En 2020 il a consacré plusieurs points à la sécurité informatique et aux systèmes d’information Il a été tenu informé des principaux litiges y compris fiscaux Il a fait une revue de l’organisation de la Direction des risques Il a également revu la Direction de la conformité Il a examiné des zones de risques spécifiques aux chantiers réglementaires Il a également préparé les travaux du Conseil sur les plans de redressement et résolution Il a donné au Comité des rémunérations son avis sur la prise en compte des risques dans le dispositif de rémunération de la population régulée (professionnels des marchés et autres) Le comité s’est déplacé à Moscou et a rencontré les responsables des fonctions de contrôle ainsi que les responsables des différentes lignes métiers en Russie En tant qu’ US Risk Committee le Comité des risques a tenu des réunions pour valider l’appétit pour le risque des activités américaines Il s’est également acquitté des autres tâches prévues par la réglementation américaine (supervision du risque de liquidité validation des politiques de risques  etc ) Il a suivi les remédiations demandées par la FED en matière de suivi des risques Le comité a reçu une formation sur l’évolution de l’activité aux Etats Unis et sur les évolutions réglementaires ayant impact sur l’activité de l’ US Risk Committee Au total il s’est réuni à neuf reprises La Charte de l’ US Risk Committee est annexée au règlement interne du Conseil (voir page 622) Au 1 er janvier 2021 le Comité des rémunérations était composé de cinq administrateurs dont quatre indépendants (MM  Lévy Mestrallet Contamine et Nin Génova) et une salariée (M me Houssaye) Il est présidé par M  Lévy administrateur indépendant Ses membres ont toutes les compétences pour analyser les politiques et pratiques en matière de rémunération y compris au regard de la gestion des risques du Groupe Le Comité des rémunérations prépare les décisions que le Conseil d’administration arrête concernant les rémunérations notamment celles relatives à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux ainsi que celles qui ont une incidence sur le risque et la gestion des risques dans la Société Il procède à un examen annuel  des principes de la politique de rémunération de l’entreprise  a) des rémunérations indemnités et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux de l’entreprise ainsi que des b) Dirigeants effectifs s’ils sont différents  de la politique de rémunération des salariés régulés au sens de la réglementation bancaire c) Il contrôle la rémunération du Directeur des risques et du Responsable de la conformité Il reçoit toute information nécessaire à sa mission et notamment le Rapport annuel transmis à la Banque Centrale Européenne Il peut être assisté par les services de contrôle interne ou des experts extérieurs Plus particulièrement le comité  propose au Conseil d’administration dans le respect de la réglementation applicable aux établissements de crédit des principes a) énumérés par le Code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise et des normes professionnelles les principes de la politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux et notamment les critères de détermination la structure et le montant de cette rémunération y compris les indemnités et avantages en nature de prévoyance ou de retraite et les rémunérations de toute nature perçues de l’ensemble des sociétés du Groupe  il veille à leur application  prépare l’évaluation annuelle de la performance des Dirigeants mandataires sociaux  b) propose au Conseil d’administration la politique d’attribution d’actions de performance  c) prépare les décisions du Conseil d’administration relatives à l’épargne salariale d) Il est composé de trois administrateurs au moins et comprend un administrateur élu par les salariés Deux tiers au moins des membres du comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF (1) Sa composition lui permet d’exercer un jugement compétent et indépendant sur les politiques et les pratiques de rémunération au regard de la gestion des risques des fonds propres et des liquidités de la Société Au cours de l’exercice le Comité des rémunérations s’est réuni à neuf reprises Le taux de présence de ses membres a été de 98% (92% en 2019) Le Directeur général a été associé aux travaux du Comité des rémunérations sauf lorsqu’il était directement concerné Le Comité des rémunérations a préparé les décisions du Conseil sur les conditions de départ de Monsieur Heim et la fin de mandat de Monsieur Cabannes Les principaux thèmes traités dans l’année ont été les suivants  orientations sur la politique de rémunération  p politique de rémunération de GBIS (Global Banking & Investor p Solutions)   politique de rémunération appliquée à la population régulée  p supplément d’intéressement  p conformité de la politique de rémunération  p schémas des rémunérations différées  p conditions d’emploi des nouveaux Dirigeants mandataires sociaux p exécutifs  objectifs quantitatifs et qualitatifs 2020 des Dirigeants mandataires p sociaux  chapitre rémunération du présent rapport sur le gouvernement p d’entreprise et Rapport annuel sur les politiques de rémunération  attribution des actions de performance  p suivi des obligations de détention et de conservation de titres des p membres de la Direction générale  présentation de l’historique de la réalisation de la condition de p performance du TSR relatif applicable aux plans d’intéressement à long terme des Dirigeants mandataires sociaux Lors de ses réunions le comité a préparé les décisions du Conseil sur le statut et la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux Il a préparé les décisions relatives au suivi des rémunérations de long terme ou différées Il a notamment préparé les décisions relatives à la rémunération du Président du Directeur général ainsi que des Directeurs généraux délégués Le comité a pris acte du calendrier des comités des rémunérations et des Conseils d’administration en 2020 2021 pour les sujets de rémunération Il a validé les résolutions de l’Assemblée générale relatives aux rémunérations Le comité a analysé et le bilan sur le ratio d’équité et un benchmark de la rémunération des mandataires sociaux vis à vis des groupes du CAC 40 et d’un panel composé de onze banques européennes présentant des caractéristiques comparables à Société Générale Le comité a examiné la rémunération du Directeur des risques et du Directeur de la conformité du Groupe Pour le calcul du taux d’indépendants au sein des comités le Code AFEP MEDEF ne prend pas en compte les salariés (1) Le comité a préparé l’évaluation des Dirigeants mandataires sociaux Il a proposé les objectifs annuels des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs au Conseil Conformément à la directive CRD4 et ses textes de transposition en France le Comité des rémunérations a veillé à ce que les politiques de rémunération suivies par le Groupe soient non seulement conformes à la réglementation mais aussi alignées sur la politique de maîtrise des risques de l’entreprise ainsi que sur ses objectifs en matière de fonds propres ce sujet et les deux comités ont un membre commun (M  Nin Génova) Il s’est appuyé aussi sur les travaux des organes de contrôle externes et internes Enfin il a examiné le Rapport annuel sur les rémunérations La politique de rémunération est décrite en détail pages 98 et suivantes Le comité a revu les principes de la politique de rémunération applicable dans le Groupe en particulier ceux concernant les catégories de personnel dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque du Groupe conformément aux nouvelles réglementations en vigueur Il a consacré plusieurs séances à cet examen et à s’assurer que le dispositif proposé en ce qui concerne la population régulée était conforme aux nouvelles règles Il a tout particulièrement veillé à ce que la politique de rémunération prenne bien en compte les risques générés par les activités et le respect par les personnels des politiques de maîtrise des risques et des normes professionnelles Le Comité des risques a donné son avis sur Le comité a proposé au Conseil les plans d’attribution d’actions Enfin le comité a préparé les travaux du Conseil sur l’égalité professionnelle hommes femmes au sein de l’entreprise Au 1 er janvier 2021 le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise était composé de quatre administrateurs indépendants  Mme Rochet et MM  Connelly Lévy et Mestrallet Il est présidé par Monsieur Mestrallet Ses membres ont toutes les compétences pour analyser les politiques et pratiques en matière de nominations et de gouvernement d’entreprise Le comité des nominations et du gouvernement d'entreprise est chargé de faire des propositions au Conseil d'administration pour la nomination des administrateurs et des membres des comités a) ainsi que pour la succession des mandataires sociaux notamment en cas de vacance imprévisible après avoir diligenté les études utiles À cet effet il prépare les critères de sélection qui seront soumis au Conseil propose au Conseil d’administration un objectif à atteindre en ce qui concerne la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d’administration et élabore une politique ayant pour objet d’atteindre cet objectif (1)  examine périodiquement la structure la taille la composition et l’efficacité des travaux du Conseil d’administration et soumet au b) Conseil d’administration toutes recommandations utiles à la réalisation de l’évaluation annuelle du Conseil et de ses membres  examine périodiquement les politiques du Conseil d’administration en matière de sélection et de nomination des Dirigeants effectifs c) des Directeurs généraux délégués et des Responsables des fonctions risque conformité audit et finance  il formule des recommandations en la matière  est informé préalablement à la nomination des Responsables des fonctions risque conformité audit et finance Il est également d) informé de la nomination des Responsables de Business Unit ou de Service Unit Il a communication du plan de succession des mêmes Dirigeants  prépare l’examen par le Conseil d’administration des questions relatives au gouvernement d’entreprise ainsi que les travaux du e) Conseil d’administration sur les sujets relatifs à la Culture d’entreprise Il propose au Conseil d’administration la présentation du Conseil d’administration dans le Document de référence et notamment la liste des administrateurs indépendants Il est composé de trois administrateurs au moins Deux tiers au moins des membres du comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise Le Directeur général est associé en tant que de besoin aux travaux du comité Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise a tenu sept réunions en 2020  le taux de participation a été de 100% (100% en 2019) Au cours de l’année 2020 le Directeur général a été associé aux travaux du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise y compris en matière de plans de succession Le Président du Conseil d'administration a également participé à toutes les réunions Il a débattu de l’organisation de la Direction générale et préparé les conséquences du départ de Monsieur Heim et de Monsieur Cabannes Il s’est assuré du respect des procédures recommandées de la BCE pour la nomination de la Directrice des risques et du Directeur de la conformité Le comité a préparé les résolutions pour l’Assemblée générale Il a examiné les projets de mise à jour du règlement intérieur du Conseil d’administration En vue des renouvellements des administrateurs en 2021 il a préparé le remplacement de Monsieur Jean Bernard Levy en mettant en place avec l’aide d’un consultant externe un dispositif de sélection Plusieurs candidats répondant au profil définis de Président Directeur Généraux de grandes entreprises ont été auditionnés Le comité a validé le processus électoral de l’administrateur représentant les salariés actionnaires et préparé la décision du Conseil suite au processus électoral qui a désigné les deux candidats qui seront soumis au vote de l’Assemblée générale 2021 Il a veillé au maintien de l’équilibre de la composition du Conseil L'objectif et la politique des établissements de crédit ainsi que les modalités de mise en oeuvre sont rendus publics conformément au c) du paragraphe 2 de l'article 435 (1) du règlement (UE) n° 575 2013 du 26 juin 2013 Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise dans le cadre de la préparation des plans de succession de la Direction générale s’appuie sur les travaux réalisés en interne par le Directeur général et en tant que de besoin sur des consultants externes Ces plans distinguent le cas des successions imprévues et les successions préparées à moyen et long terme Ces plans ont été mis à jour suite aux dernières évolutions de la Direction générale Le Président du comité en liaison avec le Président du Conseil a piloté la procédure d’évaluation interne du Conseil (voir p 91 ci dessous) Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise a préparé les modalités de répartition de la rémunération des administrateurs Il a préparé l’examen par le Conseil du présent rapport sur le gouvernement d’entreprise en particulier en ce qui concerne l’appréciation du caractère indépendant des administrateurs Il a été informé du rapport sur les autoévaluations des Conseils d’administration ou de surveillance des filiales les significatives du Groupe Il a préparé la décision du Conseil les objectifs du Groupe en matière de diversité au sein des instances Dirigeantes qui ont été soumis au Conseil Il a pris acte du bon déroulement de l’Assemblée générale de 2020 Le Conseil d’administration consacre chaque année une partie d’une séance à débattre de son fonctionnement sur la base d’une évaluation réalisée tous les trois ans par un consultant externe spécialisé et les autres années sur la base d’entretiens et de questionnaires pilotés par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Dans les deux cas les réponses sont présentées de façon anonyme dans un document de synthèse qui sert de base aux débats du Conseil Pour l’année 2020 l’évaluation a été conduite sur la base d’un questionnaire validé par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et d’entretiens individuels et séparés avec le Président du Conseil d’administration et le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise L’évaluation est à la fois collective et individuelle Les conclusions de l’évaluation sont préparées par les Présidents puis débattues en Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et en Conseil d‘administration Cette procédure s’est déroulée entre septembre 2020 et janvier 2021 Les entretiens du fait des circonstances ont été réalisés par téléphone ou visioconférence L’évaluation individuelle hormis celle du Président n’est pas débattue en Conseil d’administration Chaque membre est informé par le Président du résultat de son évaluation L’opinion des membres du Conseil d’administration est très positive Le Conseil d’administration a notamment apprécié les progrès réalisés sur les débats stratégiques notamment lors des séminaires et sur la présentation des plans de succession Le Conseil a souhaité quelques améliorations dans la présentation des dossiers pour rendre les débats encore plus efficaces (plus de synthèses alléger les annexes aux dossiers dans les comités) Les séminaires et executive sessions sont appréciés Dans la préparation des discussions l’intervention d’un administrateur comme Lead speaker ou la constitution de groupes de travail ad hoc entre les administrateurs ont été très efficaces  La réunion de groupes de travail doit toutefois rester exceptionnelle Les réunions à distances (visioconférence) n’ont pas altéré l’efficacité du Conseil d’administration Parmi les thèmes à approfondir les administrateurs ont relevé les points suivants  les évolutions technologiques et digitales (y compris cybersécurité p et Intelligence Artificielle)  les questions relatives aux ressources (informatique ressources p humaines)  la RSE  p la satisfaction clients p Les comités fonctionnent de manière satisfaisante même si des questions subsistent sur la répartition des compétences entre Comité d’audit et de contrôle interne et Comité des risques ce qui conduit à faire des réunions communes À noter toutefois que les dossiers sont considérés comme souvent trop détaillés et que les agendas sont de plus en plus chargés ce qui conduit à allonger les séances et les multiplier Les formations sont très appréciées S’agissant des thèmes sont notamment mentionnées la blockchain l’intelligence artificielle la cybersécurité et les offres produits En 2020 11 sessions de formation ont été organisées Pour les nouveaux administrateurs un parcours individualisé d’intégration est systématiquement planifié La formation du Conseil a été renforcée en 2020 sur les points suivants  les aspects réglementaires notamment aux États Unis (corruption p anti blanchiment dispositif KYC)  les sujets technologiques (intelligence artificielle blockchain p cryptos actifs)  les risques de marché risques opérationnels  p la gouvernance et l’organisation interne p Cette action sera encore renforcée en 2021 suite aux orientations de l’évaluation du Conseil d’administration Par ailleurs le Conseil a décidé de mieux structurer le parcours de formation des nouveaux administrateurs notamment sur la connaissance de la structure de la Banque Le séminaire annuel et certaines thématiques développées lors du Conseil visent également à apporter une formation complémentaire notamment sur l’environnement réglementaire et concurrentiel Le montant annuel de la rémunération a été fixé à 1 700 000 euros par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Au titre de l’exercice 2020 le montant a été utilisé en totalité Les règles de répartition de la rémunération entre les administrateurs sont déterminées par l’article 15 du règlement intérieur du Conseil d’administration (voir chapitre 7) Depuis 2018 le montant de la rémunération attribuée est diminué d’une somme égale à 200 000 euros à répartir entre les membres du Comité des risques et les membres du Comité d’audit et de contrôle interne réunis sous la forme du Comité des risques pour les activités américaines Madame Diane Côté membre du Comité d’audit et de contrôle interne est dispensée de participer aux travaux du US Risk Committee et ne bénéficie donc pas de rémunération à ce titre Ce montant est réparti à parts égales sous réserve du Président du Comité des risques qui a deux parts Le solde est ensuite diminué d’un forfait de 130 000 euros répartis entre le Président du Comité d’audit et de contrôle interne et le Président du Comité des risques Le solde est divisé en 50% fixes et 50% variables Le nombre de parts fixes par administrateur est de six Des parts fixes supplémentaires sont attribuées  Président du Comité d’audit et de contrôle interne ou du Comité des p risques  quatre parts  Président du Comité des nominations et du gouvernement p d’entreprise ou du Comité des rémunérations  trois parts  Membre du Comité des nominations et du gouvernement p d’entreprise ou du Comité des rémunérations  une demi part  Membre du Comité d’audit et de contrôle interne ou du Comité des p risques  une part Les parts fixes supplémentaires peuvent être réduites au prorata de l’assiduité réelle dès lors que l’assiduité sur l’année est inférieure à 80% La partie variable de la rémunération est répartie en fin d’année en proportion du nombre de séances ou de réunions de travail du Conseil d’administration et de chacun des comités auxquelles chaque administrateur aura participé Aucune rémunération n’est versée ni au Président du Conseil d’administration ni au Directeur général (AU 1 ER JANVIER 2021) La Direction générale dirige la Société et la représente vis à vis des tiers Elle est composée du Directeur général Monsieur Frédéric Oudéa qui est assisté par deux Directeurs généraux délégués  Madame Diony Lebot en poste depuis le 14 mai 2018 plus p particulièrement en charge de la supervision des fonctions Risques et Conformité des activités de services financiers (ALD et SGEF) et d’assurance du Groupe  Monsieur Philippe Aymerich en poste depuis le 14 mai 2018 plus p particulièrement en charge de la supervision des activités de Banque de détail en France et de sa Direction de l’innovation technologies et informatiques et des activités de Banque de détail à l’International Le Directeur général et les deux Directeurs généraux délégués sont assistés par trois Directeurs généraux adjoints qui ne sont pas mandataires sociaux Cette nouvelle organisation de la Direction générale a été décidée par le Conseil d’administration du 3 août 2020 Les statuts et le Conseil d’administration ne prévoient aucune limitation particulière des pouvoirs du Directeur général ou des Directeurs généraux délégués qui s’exercent conformément aux lois et règlements en vigueur aux statuts au règlement intérieur et aux orientations arrêtées par le Conseil d’administration L’article 1 er du règlement intérieur (voir chapitre 7 p 615) définit les cas dans lesquels une approbation préalable du Conseil d’administration est requise (projets d’investissement stratégiques au delà d’un certain montant  etc ) Directeur général Biographie Né le 3 juillet 1963 Nationalité  Française Détient * 229 760 actions 2 414 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E) Voir page 73 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés cotées françaises  Administrateur p Capgemini (depuis 2018) Néant Directrice générale déléguée Biographie Née le 15 juillet 1962 Nationalité  Française Détient* 20 475 actions 2 386 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E) Titulaire d'un DESS en finance et fiscalité de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne De 1986 à 2004 elle occupe plusieurs fonctions au sein des activités de financements structurés du Département « Ingénierie financière » puis en tant que Directeur des financements d’actifs En 2004 elle rejoint le Département « Relations clients Corporate » en tant que Directeur commercial Europe au sein de la division Grandes Entreprises et Institutions Financières En 2007 elle est nommée Directrice générale de Société Générale Amériques et rejoint le Comité de direction du Groupe En 2012 elle devient Directrice adjointe de la division Relations Clients et Banque d’Investissement et Responsable de la région Europe de l’ouest de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs En mars 2015 elle est nommée Directrice déléguée des Risques puis Directrice des Risques du groupe Société Générale en juillet 2016 Directrice générale déléguée de Société Générale depuis mai 2018 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés cotées françaises Présidente du Conseil d’administration  p ALD* (depuis août 2020) Sociétés non cotées françaises   Présidente du Conseil d’administration   p SOGECAP * (depuis août 2020) Sociétés cotées étrangères  Administratrice   p EQT AB (Suède) (depuis juin 2020) *Groupe Société Générale Administratrice  p Sogecap* (France) (de 2016 à 2018) Société Générale Factoring* (France) (de 2013 à 2016) SG Americas Securities Holding LLC* (États Unis) (2016) S’agissant des obligations de détention et conservation des titres Société Générale le Conseil d’administration du 13 mars 2019 a rehaussé le nombre minimum d’actions à * détenir par chacun des dirigeants mandataires sociaux Ces montants sont rappelés dans le paragraphe « Obligations de détention et conservation des titres Société Générale » voir page 142 de l’URD 2021 Directeur général délégué Biographie Né le 12 août 1965 Nationalité  Française Détient * 16 933 actions 8 500 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E) Diplômé de l’École des Hautes Études Commerciales (HEC) Il a rejoint l’Inspection générale de Société Générale en 1987 où il conduit diverses missions d’audit et de conseil avant d’être nommé Inspecteur Principal en 1994 En 1997 il intègre Société Générale Corporate & Investment Banking en tant que Directeur général adjoint de SG Espagne à Madrid De 1999 à 2004 à New York en tant que Deputy Chief Operating Officer puis à partir de 2000 en tant que Chief Operating Officer pour la région Amériques de Société Générale Corporate & Investment Banking En 2004 Directeur de la Division Automobile Chimie et Biens d’Équipement au sein de la Direction Corporate & Institutions En décembre 2006 nommé adjoint du Directeur des risques du groupe Société Générale Philippe Aymerich est nommé Directeur général de Crédit du Nord en janvier 2012 Directeur général délégué de la Société Générale depuis mai 2018 Autres mandats en cours Autres mandats et fonctions échus dans d’autres sociétés au cours des cinq dernières années Sociétés non cotées françaises Président du Conseil d’administration  p Boursorama* (depuis 2018) Franfinance* (depuis 2019) Sociétés cotées étrangères Membre du Conseil d’administration   p PJSC Rosbank * (depuis décembre 2020) Sociétés non cotées étrangères Membre du Conseil d’administration   p EPI Intérim (représentant permanent de Société Générale depuis octobre 2020) *Groupe Société Générale Président du Conseil de surveillance  p Banque Rhône Alpes* (de 2013 à 2018) Banque Courtois* (France) (de 2012 à 2018) Banque Laydernier* (France) (de 2016 à 2018) Société Marseillaise de Crédit* (France) (de 2012 à 2018) Société de Bourse Gilbert Dupont* (France) (de 2016 à 2018) Président du Conseil d’administration  p Norbail Immobiler* (de 2017 à 2018) Crédit du Nord* (de 2018 à octobre 2020) Administrateur  p Antarius (France) (de 2016 à 2018) Sogecap* (France) (de 2014 à 2016) Membre du Conseil de surveillance  p Banque Tarneaud* (France) (de 2012 à 2018) Directeur général   p Crédit du Nord* (de 2012 à 2018) S’agissant des obligations de détention et conservation des titres Société Générale le Conseil d’administration du 13 mars 2019 a rehaussé le nombre minimum d’actions à * détenir par chacun des dirigeants mandataires sociaux Ces montants sont rappelés dans le paragraphe « Obligations de détention et conservation des titres Société Générale » voir page 142 de l’URD 2021 CONSEIL D'ADMINISTRATION C omit é strat é gique groupe C omité de pilota g e straté g ique BU SU Su p ervision transversale gro u pe Comité d'audit et de contrôle interne Comité des risques Comité des rémunérations Comité des nominations et du gouvernement d'entreprise C omit é des r é sultats mensuels CO MITÉ S C LIENT S COMITÉS DE PILOTAGE DE L'ACTIVITÉ Comité g randes affaires France Comité grandes affaires européen C omit é affaires moyennes C omit é des ris q ues C omit é de coordination du contr ô le Interne C omit é de suivi de la r ég ulation C omité de la conformité C omité \ nancier Comité des p rovisions C omit é des plans de succession C omit é de transformation num é rique C omit é des en g a g ements responsables C omit é innovation et prospective COMITÉ DE DIRECTION GÉNÉRALE COMITÉ DE DIRECTION GROUPE Composé du Directeur général des Directeurs généraux délégués et des Directeurs généraux adjoints le Comité de direction générale du Groupe se réunit chaque semaine Les Responsables des Business Units ou Service Units concernées par les sujets à l’ordre du jour ainsi que les personnes directement en charge des sujets peuvent être conviés pour participer au comité Sous l’autorité du Directeur général le comité soumet au Conseil d’administration la stratégie globale du Groupe et supervise sa mise en œuvre Composé du Directeur général des Directeurs généraux délégués des Directeurs généraux adjoints et des Responsables des Business Units ou Service Units le Comité stratégique Groupe se réunit à fréquence bimestrielle Le comité assure sous l’autorité du Directeur général la mise en œuvre de la stratégie du Groupe (AU 15 JANVIER 2021) Composé de 59 Dirigeants désignés par le Directeur général et appartenant aux Service Units et aux Business Units le Comité de direction Groupe se réunit au moins une fois par trimestre Le Comité de direction Groupe est un lieu d’échanges sur la stratégie et les questions d’intérêt général du Groupe Nom Fonction principale au sein du groupe Société Générale Direction générale   Frédéric OUDÉA Directeur général Diony LEBOT Directrice générale déléguée Philippe AYMERICH Directeur général délégué William KADOUCH CHASSAING (1)(2) Directeur général adjoint en charge des finances du Groupe Slawomir KRUPA (1) Directeur général adjoint en charge des activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Sébastien PROTO (1) Directeur général adjoint en charge des réseaux Société Générale Crédit du Nord Banque privée et de leur Direction de l’innovation technologies & informatiques Membres du Comité stratégique Groupe (hors Direction générale) David ABITBOL (2) Responsable du Métier Titres Stéphane ABOUT (2) Directeur général de Société Générale Americas Tim ALBERTSEN (2) Directeur général d’ALD Automotive Pascal AUGÉ (2) Directeur de l’audit et de l’inspection Cécile BARTENIEFF (2) Responsable des Ressources de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Gilles BRIATTA (2) Secrétaire général du Groupe Bruno DELAS (2) Directeur de ITIM Marie Christine DUCHOLET (2) Directrice de la Banque de détail Société Générale en France Patrick FOLLÉA (2) Directeur de Société Générale Private Banking et Superviseur de Lyxor Laurent GOUTARD (2) Directeur des réseaux bancaires internationaux région Afrique bassin méditerranéen et Outre Mer Jean François GRÉGOIRE (2) Directeur des activités de marché Benoît GRISONI (2) Directeur général de Boursorama Caroline GUILLAUMIN (2) Directrice des Ressources Humaines du Groupe et Directrice de la Communication du Groupe Jochen JEHMLICH (2) Directeur des métiers Equipment Finance et CEO de GEFA Bank Christophe LEBLANC (2) Directeur des ressources et de la transformation numérique du Groupe Alexandre MAYMAT (2) Directeur de Global Transaction and Payment Services Françoise MERCADAL DELASALLES (2) Directrice générale du Crédit du Nord Gaëlle OLIVIER (2) Directrice de Société Générale Asie Pacifique Pierre PALMIERI (2) Responsable Global Banking & Advisory Philippe PERRET (2) Directeur général de Société Générale Assurances Sadia RICKE (2) (3) Grégoire SIMON BARBOUX (2) Directrice des Risques du Groupe Directeur de la Conformité du Groupe Giovanni Luca SOMA (2) Directeur des réseaux bancaires internationaux de la Région Europe & Responsable Pays Russie Membres du Comité de direction Groupe (hors Comité stratégique Groupe) Philippe AMESTOY Directeur du réseau de la Banque de détail Société Générale en France Hervé AUDREN de KERDREL Directeur délégué de la Conformité du Groupe François BLOCH Directeur général de BRD Claire CALMEJANE Directrice de l’Innovation du Groupe Antoine CREUX Directeur de la sécurité du Groupe Geoffroy DALLEMAGNE Responsable du Contrôle Permanent et de la Coordination du contrôle interne du Groupe Thierry D’ARGENT Responsable adjoint Global Banking and Advisory Odile de SAIVRE Directrice générale adjointe de Société Générale Equipment Finance Jean François DESPOUX Directeur délégué des Risques Claire DUMAS Directrice Financier déléguée du Groupe Nom Fonction principale au sein du groupe Société Générale Delphine GARCIN MEUNIER Directrice de la Stratégie du Groupe Carlos GONCALVES Directeur des infrastructures informatiques pour le Groupe Donato GONZALEZ SANCHEZ Responsable de la Banque de Financement et d’Investissement et de Banque Privée Gestion d’Actifs & Métier Titres et Représentant du Groupe en Espagne et au Portugal Éric GROVEN Responsable de la Direction immobilière de la Banque de détail en France Alvaro HUETE Responsable adjoint Global Banking and Advisory Arnaud JACQUEMIN Administrateur délégué (CEO) de Société Générale Bank & Trust et Responsable Pays pour le groupe Société Générale au Luxembourg Jan JUCHELKA Président du Directoire de Komerční banka Responsable Pays pour le Groupe en République tchèque et en Slovaquie Jean Louis KLEIN Directeur général délégué de Crédit du Nord Stéphane LANDON Directeur délégué des Risques Véronique LOCTIN co Responsable relations clients en France Xavier LOFFICIAL Directeur financier délégué du Groupe Michala MARCUSSEN Chef économiste du Groupe et Directrice des Études économiques et sectorielles Anne MARION BOUCHACOURT Responsable Pays pour le Groupe en Suisse et Directrice générale de SG Zurich Laetitia MAUREL Directrice déléguée de la Communication du Groupe Ilya POLYAKOV Directeur général de Rosbank Sylvie PRÉA Directrice de la responsabilité sociale et environnementale du Groupe Sylvie RÉMOND (3) Conseillère auprès de la Direction des risques John SAFFRETT Directeur général délégué d’ALD Automotive Mathieu VEDRENNE Directeur de Société Générale Private Banking France Guido ZOELLER Responsable Pays Allemagne et Responsable des activités de Banque de Financement et d’Investissement en Allemagne Les Directeurs généraux adjoints ne sont pas mandataires sociaux (1) Responsable d’une Business Unit ou Service Unit (2) À compter du 14 janvier 2021 (3) La politique de diversité est présentée annuellement par la Direction générale au Conseil d'administration À travers cette politique Société Générale traduit sa volonté de reconnaître et de promouvoir tous les talents quels que soient leurs croyances âge handicap parentalité origine ethnique nationalité identité sexuelle ou de genre orientation sexuelle appartenance à une organisation politique religieuse syndicale ou à une minorité ou toute autre caractéristique qui pourrait faire l’objet d’une discrimination Le Groupe a signé diverses chartes sur la non discrimination notamment hommes femmes Le Conseil d’administration examine chaque année un rapport sur les progrès réalisés sur l’ensemble de ces sujets en France et à l’étranger disponible sur le site internet de Société Générale Le Groupe s’est donné des objectifs engageants pour promouvoir les femmes et les profils internationaux S’agissant du Conseil d’administration Société Générale s’attache à respecter le taux de 40% de diversité de genre Par ailleurs le Conseil d’administration veille à ce que chaque comité comporte des hommes et des femmes et que leur présidence soit répartie entre les deux genres S’agissant de la Direction générale elle est composée au 1 er janvier 2021 de six membres dont une femme et un membre de nationalité non française comprend la Direction générale et les responsables des Business et Services Units (environ 30 dirigeants) et celui des 150 principaux cadres du Groupe (dits « postes clés Groupe ») En complément une politique volontariste est mise en œuvre afin d’augmenter la représentation des profils internationaux au sein des instances dirigeantes La politique de diversité appliquée aux instances dirigeantes est la suivante d’ici 2023 les instances dirigeantes du Groupe devront compter au minimum 30% de femmes en veillant au respect de cet objectif tant dans les métiers que les fonctions Cet objectif sera appliqué à deux niveaux au sein des instances dirigeantes et de l’encadrement supérieur du Groupe celui du Comité Stratégique qui Au 31 décembre 2020 le Comité Stratégique compte 24% de femmes et 20% de femmes figurent parmi les titulaires des postes clés du Groupe Afin d’atteindre l’objectif de 30% de femmes et d’augmenter la représentation des profils internationaux (nationalités non françaises) au sein des instances dirigeantes du Groupe un plan d’action est mis en place et comprend notamment une stratégie de gestion des talents renforcée qui mettra l’accent p sur l’accompagnement des parcours de carrière et le développement professionnel des femmes et des profils internationaux à très haut potentiel des sessions de sensibilisation aux biais et stéréotypes mises à p disposition de l’ensemble des collaborateurs et rendus obligatoires pour les dirigeants et futurs dirigeants une plus grande collégialité dans les processus de nomination des p dirigeants pour favoriser la diversité dans les instances dirigeantes l’évaluation de chaque membre du Comité de Direction sur des p objectifs diversité dès 2021 La direction générale informera annuellement le Conseil et des écarts salariaux éventuels ou encore une mise en visibilité de d’administration des résultats obtenus au cours de chaque exercice certains profils auprès des instances de direction de la Banque écoulé Ce suivi comportera la représentation des femmes et des profils internationaux dans les viviers de hauts potentiels de futurs Dirigeants de « Postes Clés du Groupe » et dans les plans de succession définis leur participation à des programmes de développements spécifiques le suivi de leur évolution professionnelle Ces résultats en incluant le cas échéant les raisons pour lesquelles les objectifs n’auraient pas été atteints et les mesures prises pour y remédier seront communiqués lors de chaque rapport sur le gouvernement d’entreprise La politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux présentée ci dessous a été arrétée par le Conseil d’administration du 9 février 2021 sur proposition du Comité des rémunérations Ses principales caractéristiques sont inchangées par rapport à la politique de rémunération 2020 La principale évolution concerne le rééquilibrage des pondérations entre les indicateurs Groupe et métiers des critères quantitatifs de la rémunération variable annuelle des Directeurs généraux afin de tenir compte de la nouvelle organisation de la Direction générale décidée au mois d’août 2020 La pondération des critères collectifs et des critères individuels pour l’appréciation de la performance qualitative a aussi été adaptée afin de renforcer la part individuelle Par ailleurs des clarifications sont apportées sur les modalités et le processus permettant au Conseil de déroger à l’application de la politique votée dans le cadre des circonstances exceptionnelles et dans l’intérêt social nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société (conformément au deuxième alinéa du III de l’article L  22 10 8 du Code de commerce) Conformément à l’article L  22 10 8 du Code de commerce la politique de rémunération présentée ci dessous est soumise à l’approbation de l’Assemblée générale En cas de vote négatif la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 continuera de s’appliquer Le versement de la composante variable (c’est à dire la rémunération variable annuelle et l’intéressement à long terme) et le cas échéant exceptionnelle de la rémunération ne sera effectué qu’après l’approbation de l’Assemblée générale Conformément au deuxième alinéa du III de l’article L  22 10 8 du Code de commerce le Conseil d’administration se réserve le droit en cas de circonstances exceptionnelles de déroger à l’application de la politique votée à condition que la dérogation soit temporaire conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société Cette dérogation pourrait notamment être rendue nécessaire par un événement majeur affectant soit l’activité du Groupe ou de l’un de ses pôles d’activité soit l’environnement économique de la banque Le cas échéant l’adaptation de la politique de rémunération à des circonstances exceptionnelles serait décidée par le Conseil d’administration sur recommandation du Comité des rémunérations après avis en tant que besoin d’un cabinet de conseil indépendant Cette adaptation temporaire pourrait se traduire par une modification ou une modulation des critères ou conditions concourant à la fixation ou au paiement de la rémunération variable La gouvernance de la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux et le processus décisionnaire associé visent à assurer l’alignement de la rémunération des Dirigeants avec les intérêts des actionnaires et la stratégie du Groupe Le processus suivi pour la détermination la révision et la mise en œuvre de la politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux permet d’assurer l’absence de conflits d’intérêts notamment grâce à la composition du Comité des rémunérations au recours aux études d’un cabinet indépendant aux mesures du contrôle interne et externe et au circuit de validation des décisions  Composition et fonctionnement du Comité des rémunérations  p Le Comité est composé de trois administrateurs au moins et comprend un administrateur élu par les salariés Deux tiers au moins des membres du comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF (1) Sa composition lui permet d’exercer un jugement compétent et indépendant sur les politiques et les pratiques de rémunération au regard de la gestion des risques des fonds propres et la liquidité de la Société Le Directeur général n’est pas associé aux travaux du Comité des rémunérations lorsqu’il est directement concerné  Expertise indépendante  Lors de ses travaux le Comité des p rémunérations s’appuie sur des études effectuées par le cabinet indépendant Willis Towers Watson Ces études sont basées sur le CAC 40 ainsi qu’un panel de banques européennes comparables servant de référence et permettent de mesurer  la compétitivité de la rémunération globale des Dirigeants mandataires sociaux en comparaison d’un panel de pairs les résultats comparés de Société Générale au regard des critères retenus par le Groupe pour évaluer la performance des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs le lien entre rémunération et performance des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Audit interne et externe  Les éléments ayant permis de prendre p des décisions sur la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux sont régulièrement contrôlés par les services de contrôle interne ou des auditeurs extérieurs Circuit de validation en plusieurs étapes  Les propositions du p Comité des rémunérations sont soumises au Conseil d’administration pour validation Les décisions prises font ensuite l’objet d’un vote annuel contraignant par l’Assemblée générale des actionnaires Le processus de décision suivi en matière des rémunérations permet en outre de tenir compte des conditions de rémunération et d’emploi des salariés lors de la détermination et de la mise en œuvre de la politique applicable aux Dirigeants mandataires sociaux Le Comité des rémunérations procède à un examen annuel des principes de la politique de rémunération de l’entreprise et de la politique de rémunération des salariés régulés au sens de la réglementation bancaire Pour le calcul du taux d’indépendants au sein des Comités le Code AFEP MEDEF ne prend pas en compte les salariés (1) Il contrôle la rémunération du Directeur des risques et du Responsable de la conformité Il reçoit toute information nécessaire à sa mission et notamment le Rapport annuel transmis à la Banque Centrale Européenne Il propose au Conseil d’administration la politique d’attribution d’actions de performance et prépare les décisions du Conseil d’administration relatives à l’épargne salariale Ainsi toute évolution dans les politiques et conditions de rémunération des salariés est portée à la connaissance du Conseil d'administration et validée par le Conseil d’administration en même temps que celle des mandataires sociaux afin qu'il puisse prendre des décisions concernant les mandataires en tenant compte des conditions de rémunération des salariés du Groupe Les travaux du Comité des rémunérations en 2020 sont présentés en page 89 Lorenzo Bini Smaghi a été nommé Président du Conseil d’administration le 19 mai 2015 Il a été renouvelé dans ses fonctions le 23 mai 2018 pour la durée de son mandat d’administrateur de quatre ans Il ne dispose pas de contrat de travail Frédéric Oudéa a été nommé Directeur général en mai 2008 puis Président Directeur général en 2009 et Directeur général le 19 mai 2015 Il a été renouvelé dans ses fonctions le 21 mai 2019 F  Oudéa a renoncé à son contrat de travail lors de sa nomination comme Président Directeur général en 2009 conformément aux recommandations du Code AFEP MEDEF s’agissant du non cumul du mandat social avec un contrat de travail Philippe Aymerich et Diony Lebot ont été nommés Directeurs généraux délégués à compter du 14 mai 2018 et renouvelés dans leur fonction le 21 mai 2019 Les contrats de travail de P  Aymerich et D  Lebot ont été suspendus pendant la durée de leur mandat Les modalités de fin de contrat de travail et notamment les durées de préavis sont celles prévues par la Convention Collective de la Banque Séverin Cabannes a été nommé Directeur général délégué en mai 2008 et renouvelé dans ses fonctions le 21 mai 2019 À la suite de sa décision de faire valoir ses droits à la retraite en 2021 Séverin Cabannes a quitté ses fonctions de Directeur général délégué le 31 décembre 2020 Philippe Heim a été nommé Directeur général délégué à compter du 14 mai 2018 et renouvelé dans sa fonction le 21 mai 2019 Son mandat de Directeur général délégué a pris fin le 3 août 2020 à la suite de la décision de réorganisation de la Direction générale Il est rappelé que les mandats des Dirigeants mandataires sociaux ont une durée de quatre ans et sont révocables ad nutum Il n’existe aucune convention de prestation de service conclue entre les Dirigeants mandataires sociaux et le Groupe Le détail de la situation des Dirigeants mandataires sociaux figure dans le tableau page 141 Les conditions post emploi des Dirigeants mandataires sociaux sont décrites pages 104 105 La politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux a pour objectif d’assurer l’attractivité l’engagement et la fidélisation sur le long terme des meilleurs talents aux fonctions les plus élevées de la Société tout en s’assurant d’une gestion appropriée des risques et du respect de la conformité et des principes édictés dans le Code de conduite du Groupe Cette politique prend en compte l’exhaustivité des composantes de la rémunération et des autres avantages octroyés le cas échéant dans l’appréciation globale de la rétribution des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Elle assure un équilibre entre ces différents éléments dans l’intérêt général du Groupe Par le biais des critères de performance de la rémunération variable elle vise à reconnaître la mise en œuvre de la stratégie du Groupe et à contribuer à sa pérennité sur le long terme dans l’intérêt de ses actionnaires de ses clients et de ses collaborateurs Cette rémunération variable comprend des périodes annuelles et pluriannuelles d’appréciation de la performance prenant en compte à la fois la performance intrinsèque de Société Générale et sa performance relative par rapport à son marché et ses concurrents Dans une optique de Pay for Performance en complément des critères de performance financière elle intègre dans la détermination de la rémunération variable annuelle et de l’intéressement à long terme des éléments d’appréciation extra financière notamment en matière de responsabilité sociale et environnementale et de respect du modèle de leadership du Groupe Par ailleurs la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux se conforme  à la directive CRD5 du 20 mai 2019 dont l’objectif est de favoriser des p politiques et pratiques de rémunérations compatibles avec une gestion efficace des risques La directive CRD5 a été transposée fin décembre 2020 et ses principes sur les rémunérations sont applicables depuis le 1 er janvier 2021 aux dispositions du Code de commerce  p aux recommandations du Code AFEP MEDEF p Enfin lorsque la rémunération est attribuée sous forme d'actions ou d'équivalents actions les Dirigeants ont l’interdiction de recourir à des stratégies de couverture ou d’assurance tant pendant les périodes d’acquisition que pendant les périodes de rétention La rémunération annuelle de Lorenzo Bini Smaghi a été fixée pour la durée de son mandat à 925 000 euros par le Conseil d’administration du 7 février 2018 et a fait l’objet d’un vote favorable de l’Assemblée générale mixte du 23 mai 2018 L  Bini Smaghi ne perçoit pas de rémunération en tant qu’administrateur Afin de garantir une totale indépendance dans l’exécution de son mandat il ne perçoit ni rémunération variable ni titres ni rémunération liée à la performance de Société Générale ou du Groupe Un logement est mis à sa disposition pour l’exercice de ses fonctions à Paris La rémunération attribuée aux Dirigeants mandataires sociaux exécutifs est composée des trois éléments suivants  la rémunération fixe (RF) qui reconnaît l’expérience et les p responsabilités exercées et tient compte des pratiques du marché Elle représente une part significative de la rémunération totale  elle sert de base pour déterminer le pourcentage maximum de la rémunération variable annuelle et de l’intéressement à long terme  la rémunération variable annuelle (RVA) qui dépend de la p performance financière et non financière de l’année et de la contribution des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs à la réussite du groupe Société Générale  la rémunération variable annuelle peut atteindre au maximum 135% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et 115% pour les Directeurs généraux délégués  l’intéressement à long terme (LTI) qui a pour objectif de renforcer p le lien des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs avec les intérêts des actionnaires et de les inciter à délivrer une performance de long terme Son acquisition est soumise à une condition de présence et est fonction de la performance financière et non financière du Groupe mesurée par des critères internes et externes  le montant attribué est limité en valeur IFRS à 135% de la rémunération fixe annuelle pour le Directeur général et à 115% pour les Directeurs généraux délégués Dans le respect de la directive CRD5 et à la suite de l’autorisation conférée par l’Assemblée générale en mai 2014 la composante variable c’est à dire la rémunération variable annuelle et l’intéressement à long terme est plafonnée à 200% de la rémunération fixe (1) Conformément aux recommandations du Code AFEP MEDEF la rémunération fixe n’est revue qu’à échéances relativement longues La rémunération fixe annuelle de Frédéric Oudéa Directeur général s’élève à 1 300 000 euros depuis la décision du Conseil d’administration du 31 juillet 2014 d’intégrer dans sa rémunération fixe l’indemnité de 300 000 euros qui lui avait été octroyée en contrepartie de la perte de ses droits aux régimes de retraite complémentaire du Groupe La précédente révision avait eu lieu avec prise d’effet au 1 er janvier 2011 Les rémunérations fixes annuelles de Philippe Aymerich et Diony Lebot nommés Directeurs généraux délégués le 3 mai 2018 avec effet à compter du 14 mai 2018 ont été fixées à 800 000 euros par le Conseil d’administration du 3 mai 2018 en conformité avec la politique de rémunération applicable Elles sont inchangées depuis cette date Ces rémunérations fixes ont fait l’objet d’un vote favorable de l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2020 Sur proposition du Comité des rémunérations le Conseil d’administration du 9 février 2021 a décidé de maintenir inchangées les rémunérations fixes pour l’ensemble des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Toute modification de leurs rémunérations fixes décidée par le Conseil d’administration sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale avant sa mise en œuvre Le Conseil d’administration fixe chaque début d’année les critères d’évaluation de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs La rémunération variable annuelle est basée à 60% sur des critères quantitatifs et à 40% sur des critères qualitatifs alliant ainsi une évaluation de la performance financière du Groupe et une évaluation des compétences managériales au regard de la stratégie et du modèle de leadership du Groupe Critères quantitatifs 60% Critères qualitatifs 40% Critères quantitatifs fondés sur la performance financière annuelle Les indicateurs ainsi que leur niveau de réalisation attendu sont prédéterminés par le Conseil d’administration et sont notamment fonction des objectifs budgétaires du Groupe et des métiers du périmètre de supervision Critères qualitatifs déterminés essentiellement en fonction de l’atteinte d’objectifs clés se rapportant à la stratégie du Groupe à l’efficacité opérationnelle la maîtrise des risques et le respect des obligation réglementaires ainsi qu’à la réalisation des objectifs du Groupe en matière de la RSE Après l’application le cas échéant du taux d’actualisation de la rémunération variable sous la forme d’instruments différés à cinq ans et plus prévu dans l’article L  511 79 (1) du Code monétaire et financier La part quantitative est mesurée en fonction de l’atteinte d’objectifs de la performance financière du Groupe ou du métier En 2020 les critères retenus pour le Directeur général portaient uniquement sur le périmètre Groupe Ils étaient répartis à parts égales entre le périmètre Groupe et les périmètres de responsabilité spécifique pour les Directeurs généraux délégués Afin de tenir compte de la nouvelle organisation de la Direction générale décidée au mois d’août 2020 le Conseil d’administration du 9 février 2021 sur la proposition du Comité des rémunérations a décidé de répartir le poids des critères quantitatifs du Directeur général et des Directeurs généraux délégués de la manière suivante  60% correspondent à des indicateurs mesurés sur le périmètre p Groupe  40% correspondent à des indicateurs mesurés sur le périmètre de la p responsabilité spécifique du Directeur général et de chaque Directeur général délégué Il est rappelé que depuis le 1 er janvier 2021 Frédéric Oudéa supervise GBIS En outre depuis la mise en place de la nouvelle organisation de la Direction à compter du 1 er septembre 2020 Diony Lebot est plus particulièrement en charge de la supervision des fonctions Risques et Conformité des activités de services financiers (ALD et SGEF) et d’assurance du Groupe (ASSU) et Philippe Aymerich est plus particulièrement en charge de la supervision des activités de Banque de Détail en France et de sa Direction de l’Innovation Technologies & Informatique et des activités de Banque de Détail à l’International Ainsi pour Philippe Aymerich les indicateurs du périmètre de la responsabilité spécifique portent à part égales sur les deux activités sous sa supervision Les indicateurs financiers mesurés sur le périmètre Groupe et sur les périmètres de la responsabilité spécifique restent inchangés les critères quantitatifs pour le Groupe sont la Rentabilité des p capitaux propres tangibles ( Return On Tangible Equity – ROTE) le ratio Core Tier 1 et le Coefficient d’exploitation chaque indicateur étant pondéré à parts égales les critères quantitatifs pour les périmètres de responsabilité p spécifiques sont le Résultat brut d’exploitation la Rentabilité des capitaux propres ( Return On Normative Equity – RONE) et le Coefficient d’exploitation du périmètre de supervision du Directeur général et de chaque Directeur général délégué chaque indicateur étant pondéré à parts égales À la fois financiers et opérationnels ils sont directement liés aux orientations stratégiques du Groupe et s’appuient sur l’atteinte d’un budget préalablement établi Ils n’intègrent aucun élément considéré comme exceptionnel par le Conseil d’administration L’atteinte de la cible budgétaire correspond à un taux de réalisation de 80% de la part quantitative maximum La part quantitative maximum correspond à 60% de la rémunération variable annuelle maximale qui est égale à 135% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et 115% pour les Directeurs généraux délégués Chaque année le Conseil d’administration fixe à l’avance des objectifs qualitatifs pour l’exercice à venir Ils comprennent une part majoritaire d’objectifs collectifs traduisant l’esprit d’équipe qui doit animer la Direction générale et une part d’objectifs spécifiques à chaque Dirigeant mandataire social exécutif fonctions de leur périmètre de supervision respectif Le Conseil d’administration du 9 février 2021 a fixé les objectifs qualitatifs La pondération des critères communs et des critères individuels pour l’appréciation de la performance qualitative a été adaptée afin de renforcer la part individuelle Ces objectifs seront répartis pour 55% (70% en 2020) sur des objectifs communs aux trois mandataires sociaux exécutifs et pour 45% (30% en 2020) sur des objectifs spécifiques aux périmètres de supervision Les objectifs communs aux trois mandataires sociaux porteront sur  l’amélioration de la perception du groupe Société Générale par les p marchés  la poursuite des progrès dans l’amélioration de l’expérience client p le Net Promoter Score et des enquêtes de satisfaction clients  la réalisation des objectifs du Groupe en matière de responsabilité p sociale et environnementale (RSE) et le positionnement dans les index extra financiers  l’efficacité opérationnelle et l’accélération de la digitalisation en p renforçant le pilotage par la valeur des investissements digitaux  le respect des obligations réglementaires (connaissance client p contrôle interne remédiations bonne mise en œuvre des recommandations des superviseurs) Les objectifs spécifiques répartis entre les différents périmètres de supervision (trois objectifs par mandataire social exécutif) porteront notamment sur  la mise en œuvre de la stratégie du Groupe et notamment la p finalisation de l’ Equity story à échéance 2025 présentant la déclinaison de la raison d’être du Groupe en choix stratégiques  la finalisation de la trajectoire stratégique des métiers de GBIS  p la bonne gestion des Ressources Humaines notamment le p renforcement de la politique de talents en tenant compte des objectifs de diversité  la réussite dans la mise en œuvre de la stratégie ALDA en p développant notamment des synergies intragroupe  la dynamisation du modèle bancassurance en liaison avec la p Banque de détail  le développement des outils d’usage des données et l’accélération p des initiatives d’exploitation des données et de recours à l’Intelligence Artificielle dans les fonctions de contrôle du Groupe  le déploiement de la stratégie de la Banque de détail en France p notamment la sécurisation de la première année de mise en œuvre du projet Vision 2025 et le déploiement de la stratégie de Boursorama  la mise en œuvre des orientations stratégiques de la Banque de p détail à l’International et du Crédit à la consommation notamment l’augmentation de l’empreinte digitale et l’amélioration de la satisfaction des clients particuliers  le renforcement des synergies et des mutualisations au sein du Pôle p de la Banque de détail Ces objectifs sont évalués sur la base de questions clés définies ab initio par le Conseil d’administration et étayées d’indicateurs chiffrés lorsque cela est possible Le taux de réalisation peut aller de 0 à 100% de la part qualitative maximum Les objectifs font l’objet d’une pondération également définie ab initio La part qualitative maximum correspond à 40% de la rémunération variable annuelle maximale qui est égale à 135% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et à 115% pour les Directeurs généraux délégués Les critères de performance quantitative et qualitative font l’objet d’une évaluation annuelle par le Conseil d’administration Indicateur Poids Critères quantitatifs 60% Périmètre Groupe 60% Rentabilité des capiteaux propores tangibles (ROTE) 20 0% Ratio Core Tier 1 (CET 1) 20 0% Coefficient d'exploitation 20 0% Périmètres de responsabilité 40% Résultat brut d'exploitation (RBE) 13 3% Cœfficient d'exploitation 13 3% Rentabilité des capiteaux propores (RONE) 13 3% Critères qualitatifs 40% Communs 22 0% Spécifiques aux périmètres de responsabilité 18 0% TOTAL 100 0% Dans une approche qui vise à renforcer le lien entre la rémunération et les cibles d’appétit pour le risque du Groupe tout en favorisant l’alignement avec l’intérêt des actionnaires le versement d’au moins 60% de la rémunération variable annuelle est différé pendant trois ans prorata temporis Il combine des paiements en numéraire et des attributions d’actions ou équivalents actions conditionnés à la réalisation d’objectifs long terme en matière de profitabilité et de niveau de fonds propres du Groupe permettant de réduire le montant versé en cas de non atteinte Le constat de la réalisation des objectifs est soumis à l’examen du Conseil d’administration avant chaque acquisition Une période d’indisponibilité de six mois s’applique à l’issue de chaque acquisition définitive Les montants de la part variable attribuée en actions ou équivalents actions sont convertis sur la base d’un cours déterminé chaque année par le Conseil d’administration de mars correspondant à la moyenne pondérée par le volume des échanges des 20 cours de Bourse précédant le Conseil La rémunération variable annuelle attribuée en équivalents actions donne droit durant la période de rétention au versement d’un montant équivalent au paiement du dividende le cas échéant Aucun dividende n’est payé pendant la durée de la période d’acquisition Si le Conseil constate qu’une décision prise par les Dirigeants mandataires sociaux a des conséquences très significatives sur les résultats de l’entreprise ou sur son image il pourra décider non seulement la remise en cause totale ou partielle du versement de la rémunération variable annuelle différée (clause de malus) mais également la restitution pour chaque attribution de tout ou partie des sommes déjà versées sur une période de cinq ans (clause de clawback ) Enfin jusqu’à la date d’échéance du mandat en cours l’acquisition du variable annuel différé est également soumise à une condition de présence Les exceptions à cette dernière sont les suivantes  départ à la retraite décès invalidité incapacité d’exercice de ses fonctions et rupture du mandat justifiée par une divergence stratégique avec le Conseil d’administration Au delà de la date d’échéance du mandat en cours la condition de présence n’est plus applicable Toutefois si le Conseil constate après le départ du Dirigeant qu’une décision prise durant son mandat a des conséquences très significatives sur les résultats de l’entreprise ou sur son image il pourra appliquer soit la clause de malus soit la clause de clawback Le montant maximum de la rémunération variable annuelle est fixé à 135% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et 115% pour les Directeurs généraux délégués Afin d’associer les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs aux progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires ils bénéficient d’un dispositif d’intéressement à long terme attribué en actions ou équivalents depuis 2012 Afin de respecter les recommandations du Code AFEP MEDEF le Conseil d’administration statue chaque année lors de la séance au cours de laquelle il arrête les comptes de l’exercice précédent sur l’allocation éventuelle aux Dirigeants mandataires sociaux exécutifs d’une quantité d’actions Société Générale ou équivalents dont la juste valeur au moment de l’attribution est proportionnée par rapport aux autres composantes de la rémunération et définie en cohérence avec les pratiques des années précédentes Cette valeur est définie sur la base du cours de clôture de l’action la veille de ce Conseil Par ailleurs un Dirigeant mandataire social exécutif ne peut se voir attribuer un intéressement à long terme à l’occasion de la cessation de ses fonctions Dans la continuité des années précédentes le Conseil d’administration du 9 février 2021 sur proposition du Comité des rémunérations a décidé de reconduire les principales caractéristiques de l’intéressement à long terme Le plan présenterait les caractéristiques suivantes  attribution d’équivalents actions ou d’actions en deux tranches p dont les durées d’acquisition seraient de quatre et six ans suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition portant ainsi les durées d’indexation à cinq et sept ans  acquisition définitive soumise à une condition de présence pendant p toutes les périodes d’acquisition et à des conditions de performance L’acquisition de l’intéressement à long terme sera fonction des conditions de performance suivantes  pour 80% de la condition de la performance relative de l’action p Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder Return (TSR) par rapport à celle du TSR de 11 banques européennes comparables (1) sur la totalité des périodes d’acquisition Ainsi la totalité de l’attribution ne serait acquise que si le TSR de Société Générale se situe dans le quartile supérieur de l’échantillon  pour une performance légèrement supérieure à la médiane le taux d’acquisition serait égal à 50% du nombre total attribué  enfin aucune action ou équivalent action ne serait acquis en cas de performance inférieure à la médiane (la grille d'acquisition complète est présentée ci après)  pour 20% à des conditions RSE pour moitié liées au respect des p engagements du Groupe en matière de financement de la transition énergétique et pour moitié au positionnement du Groupe au sein des principales notations extra financières (S&P Global Corporate Sustainability Assessment (2) Sustainalytics et MSCI) Concernant le critère de financement de la transition énergétique lié au financement du mix énergétique pour l'attribution en 2022 au titre de 2021 un objectif sera défini par le Conseil d’administration dans le courant de l’année 2021 en lien avec la politique et les engagements du Groupe en matière de RSE Concernant le critère fondé sur les notations extra financières externes le taux d’acquisition sera défini de la manière suivante  100% d’acquisition si les trois critères sont vérifiés sur la période p d’observation de trois ans suivant l’année d’attribution (soit pour l’attribution en 2022 au titre de 2021 les positionnements notations 2023 2024 et 2025)  2 3 d’acquisition si en moyenne au moins deux critères sont vérifiés p sur la période d’observation de trois ans suivant l’année d’attribution  1 3 d’acquisition si en moyenne au moins un critère est vérifié sur la p période d’observation de trois ans suivant l’année d’attribution Pour les trois notations extra financières retenues le critère est vérifié si le niveau attendu suivant est atteint  S&P Global CSA  être dans le 1 er quartile  p Sustainalytics  être dans le 1 er quartile  p MSCI  Notation ≥ BBB p Pour les notations pouvant faire l’objet de réévaluations en cours d’année la notation retenue est celle utilisée lors des revues annuelles Le secteur des agences de notation extra financière étant évolutif le panel des trois notations retenues peut faire l’objet de modification sur justification appropriée  en l’absence de profitabilité du Groupe l’année précédant p l’acquisition définitive de l’intéressement à long terme aucun versement ne sera dû quelles que soient la performance boursière et la performance RSE de Société Générale  le constat de la réalisation des conditions de performance est p soumis à l’examen du Conseil d’administration avant chaque acquisition L’acquisition définitive est soumise à une condition de présence pendant toutes les périodes d’acquisition Un départ entraînerait la suppression du paiement du plan sauf en cas de départ à la retraite de départ du Groupe lié à un changement de contrôle ou pour des raisons liées à une évolution de la structure ou de l’organisation de celui ci ainsi qu’en cas de décès d’invalidité et d’incapacité  en cas de décès d’invalidité et d’incapacité les actions seraient p conservées et les paiements effectués en totalité en cas de départ à la retraite ou de départ lié à un changement de p contrôle les actions seraient conservées et les paiements effectués en totalité sous réserve de la performance observée et appréciée par le Conseil d’administration  en cas de départ du Groupe pour des raisons liées à une évolution p de la structure ou de l’organisation de celui ci les versements seraient effectués au prorata de la durée de mandat par rapport à la durée d’acquisition et après prise en compte de la performance observée et appréciée par le Conseil Enfin les bénéficiaires de l’intéressement à long terme sont également soumis à une clause dite de « malus » Ainsi si le Conseil constate qu’une décision prise par les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs a des conséquences très significatives sur les résultats de l’entreprise ou sur son image il pourra décider la remise en cause totale ou partielle du versement de l’intéressement à long terme La grille d’acquisition complète de la condition de performance relative de l’action Société Générale  Rang SG Rangs 1* 3 Rang 4 Rang 5 Rang 6 Rangs 7 12 En % du nombre maximum attribué 100% 83 3% 66 7% 50% 0% Rang le plus élevé de l’échantillon *  Dans le respect du Code AFEP MEDEF le Conseil d’administration du 9 février 2021 a reconduit le plafonnement à un niveau identique à celui de la rémunération variable annuelle du montant total attribué au titre de l’intéressement à long terme en valeur IFRS Ainsi le montant attribué est limité à 135% de la rémunération fixe annuelle de Frédéric Oudéa et à 115% de la rémunération fixe annuelle des Directeurs généraux délégués En effet celle ci est limitée à un montant correspondant à un multiple de la valeur de l’actif net par action du groupe Société Générale au 31 décembre de l’année au titre de laquelle l’intéressement à long terme est attribué Cette disposition s’ajoute au plafonnement de la valeur finale d’acquisition des actions ou de paiement des équivalents actions En tout état de cause conformément à la réglementation en vigueur la composante variable attribuée ( i e la rémunération variable annuelle et l’intéressement à long terme) ne pourra dépasser deux fois la rémunération fixe L’échantillon est déterminé le jour du Conseil d’administration décidant l’attribution du plan À titre illustratif l’échantillon de pairs du plan d’intéressement à long terme (1) 2020 est composé de  Barclays BBVA BNP Paribas Crédit Agricole SA Crédit Suisse Deutsche Bank Intesa Nordea Santander UBS Unicredit anciennement RobecoSam (2) Versements et ac q uisitions soumises à une clause de "malus " N N +1 N + 2 N + 3 N +4 N + 5 N + 6 N +7 N + 8 Intéressement à lon g te rm e a ttri bué au titr e de l'ann é e N Rémunération fixe Fixe Actions ou équivalents Num é raire Actions ou équivalents Actions ou équivalents Actions ou équivalents A ctions ou é quivalents Rémunération variable annuelle au titre de l'année N Nu m é r a ir e Frédéric Oudéa ayant mis fin à son contrat de travail par démission lors de sa nomination comme Président Directeur général en 2009 ne bénéficie plus d’aucun droit à retraite surcomplémentaire de la part de Société Générale Ce régime de retraite supplémentaire à cotisations définies (art  82) a été mis en place pour les membres du Comité de direction incluant les Directeurs généraux délégués à effet au 1 er janvier 2019 Il prévoit le versement d’une cotisation annuelle de l’entreprise sur un compte individuel de retraite art  82 ouvert au nom du bénéficiaire éligible sur la part de sa rémunération fixe excédant quatre plafonds annuels de la Sécurité sociale Les droits acquis seront versés au plus tôt à la date d’effet de la liquidation de la pension au titre du régime général d’assurance vieillesse Le taux de cotisation a été fixé à 8% Conformément à la loi les cotisations annuelles les concernant au titre d’une année sont soumises à une condition de performance  elles ne seront versées dans leur totalité que si au moins 80% des conditions de performance de la rémunération variable de cette même année sont remplies Pour une performance de 50% et en deçà aucune cotisation ne sera versée Pour un taux d’atteinte compris entre 80% et 50% le calcul de la cotisation au titre de l’année sera réalisé de manière linéaire Philippe Aymerich et Diony Lebot conservent également le bénéfice du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies qui leur était applicable en tant que salariés avant leur nomination comme mandataires sociaux exécutifs Ce régime à cotisations définies établi dans le cadre de l’article 83 du Code général des impôts a été mis en place en 1995 et modifié au 1er janvier 2018 (nommé Épargne Retraite Valmy) Il est à adhésion obligatoire pour l’ensemble des salariés ayant plus de six mois d’ancienneté dans l’entreprise et permet aux bénéficiaires de se constituer une épargne retraite versée sous forme de rente viagère lors du départ à la retraite Ce régime est financé à hauteur de 2 25% de la rémunération plafonnée à quatre plafonds annuels de la Sécurité sociale dont 1 75% pris en charge par l’entreprise (soit 2 880 euros sur la base du plafond annuel de la Sécurité sociale 2020) Il est assuré auprès de Sogécap Régime fermé plus aucun droit n’a été attribué après le 31 décembre 2019 Jusqu’au 31 décembre 2019 Philippe Aymerich et Diony Lebot (1) ont conservé le bénéfice du régime de l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction qui leur était applicable en tant que salariés avant leur nomination comme mandataires sociaux exécutifs Conformément à la loi l’accroissement annuel des droits dans le cadre de ce régime était soumis à la condition de performance Ce régime additif mis en place en 1991 et répondant aux dispositions de l’article L  137 11 du Code de la Sécurité sociale attribuait aux cadres hors classification nommés à partir de cette date Les engagements réglementés avec P  Aymerich et D  Lebot approuvés par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 (1) Ce régime révisé (1) en date du 17 janvier 2019 a été définitivement fermé à compter du 4 juillet 2019 et plus aucun droit n’est attribué après le 31 décembre 2019 suite à la publication de l’ordonnance 2019 697 du 3 juillet 2019 relative aux régimes professionnels de retraite supplémentaire interdisant dès sa publication toute affiliation de nouveaux bénéficiaires potentiels aux régimes de retraite conditionnant l’acquisition des droits à l’achèvement de la carrière dans l’entreprise ainsi que la constitution de droits conditionnels au titre de périodes d’activité postérieures à 2019 Le montant des droits acquis au moment du départ à la retraite sera constitué de la somme des droits gelés au 31 décembre 2018 et des droits minimums constitués entre le 1 er janvier 2019 et le 31 décembre 2019 Ces droits seront revalorisés selon l’évolution du point Agirc entre le 31 décembre 2019 et la date de liquidation de la retraite Les droits restent conditionnés à l’achèvement de la carrière au sein de la Société Générale Ils font l’objet d’un préfinancement auprès d’une compagnie d’assurances Les conditions de départ du Groupe en cas de cessation de fonction du Directeur général ou des Directeurs généraux délégués sont déterminées en tenant compte des pratiques de marché et sont conformes au Code AFEP MEDEF Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Frédéric Oudéa Philippe Aymerich et Diony Lebot (2) ont souscrit au bénéfice de Société Générale une clause de non concurrence d’une durée de six mois à compter de la date de la cessation des fonctions de Dirigeant mandataire social exécutif conformément aux pratiques observées dans les institutions du secteur financier Elle leur interdit d’accepter une fonction de même niveau dans un établissement de crédit coté en Europe (définie comme l’Espace économique européen y compris le Royaume Uni) ainsi que dans un établissement de crédit non coté en France En contrepartie ils pourraient continuer à percevoir leur rémunération fixe brute mensuelle pendant la durée de l’interdiction Seul le Conseil d’administration aura la faculté de renoncer unilatéralement à sa mise en œuvre dans les quinze jours suivant la cessation des fonctions Dans ce cas les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs seraient libres de tout engagement et aucune somme ne leur sera due à ce titre Toute violation de l’obligation de non concurrence entraînerait le paiement immédiat par le Dirigeant d’une somme égale à six mois de rémunération fixe Société Générale serait pour sa part libérée de son obligation de verser toute contrepartie financière et pourrait par ailleurs exiger la restitution de la contrepartie financière éventuellement déjà versée depuis la violation constatée de l’obligation Il est précisé qu’aucun versement ne sera effectué au titre de la clause en cas de départ dans les six mois précédant la liquidation de la retraite ou au delà de 65 ans conformément à l’article 23 4 du Code AFEP MEDEF Conformément aux recommandations du Code AFEP MEDEF Frédéric Oudéa a renoncé à son contrat de travail lors de sa nomination comme Président Directeur général en 2009 Il a dès lors perdu les avantages et garanties dont il aurait bénéficié en tant que salarié depuis près de quinze ans Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Frédéric Oudéa Philippe Aymerich et Diony Lebot (3) bénéficient d’une indemnité de départ au titre de leur mandat de Dirigeant mandataire social exécutif Les conditions de l’indemnité sont les suivantes  une indemnité ne sera due qu’en cas de départ contraint du Groupe p motivé comme tel par le Conseil d’administration Aucune indemnité ne sera due en cas de faute grave de démission ou de non renouvellement de mandat quelle que soit sa motivation  le paiement de l’indemnité sera conditionné à l’atteinte d’un taux p de réalisation global des objectifs de la rémunération variable annuelle d’au moins 60% en moyenne sur les trois exercices précédant la cessation du mandat (ou sur la durée du mandat si elle est inférieure à trois ans)  le montant de l’indemnité sera de deux ans de rémunération fixe p respectant ainsi la recommandation du Code AFEP MEDEF qui est de deux ans de rémunération fixe et variable annuelle  le Directeur général et les Directeurs généraux délégués ne pourront p bénéficier de ces indemnités en cas de départ dans les six mois précédant la liquidation de la retraite ou de possibilité au moment du départ de bénéficier d’une retraite au taux plein au sens de la Sécurité sociale conformément à l’article 24 5 1 du Code AFEP MEDEF  toute décision en matière de versement d’indemnité de départ est p subordonnée à l’examen par le Conseil d’administration de la situation de l’entreprise et de la performance de chaque Dirigeant mandataire social exécutif afin de justifier que ni l’entreprise ni le Dirigeant mandataire social exécutif ne sont en situation d’échec conforment à l’article 24 5 1 du Code AFEP MEDEF En aucun cas le cumul de l’indemnité de départ et de la clause de non concurrence ne pourra dépasser le plafond recommandé par le Code AFEP MEDEF de deux ans de rémunération fixe et variable annuelle y compris le cas échéant toute autre indemnité de rupture qui serait liée au contrat de travail (notamment l’indemnité conventionnelle de licenciement) Cette limite correspond au montant de la rémunération fixe et variable annuelle attribuée au titre des deux années précédant celle de la rupture Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient d’une voiture de fonction qu’ils peuvent utiliser à titre privé ainsi que d’un contrat de prévoyance dont les garanties sont alignées sur celles du personnel Société Générale n’a pas pour pratique d’attribuer de rémunération variable exceptionnelle à ses Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Néanmoins compte tenu de la législation imposant un vote ex ante portant sur l’ensemble des dispositions de la politique de rémunération le Conseil d’administration a souhaité se réserver la possibilité de verser le cas échéant une rémunération variable complémentaire en cas de circonstances très particulières par exemple en raison de leur importance pour la Société ou de l’implication qu’elles exigent et des difficultés qu’elles présentent Cette rémunération serait motivée et fixée dans le respect des principes généraux du Code AFEP MEDEF en matière de rémunération et des recommandations de l’AMF Elle respectera les modalités de paiement de la part variable annuelle c’est à dire qu’elle serait différée pour partie sur trois ans et soumise aux mêmes conditions d’acquisition Les engagements réglementés « retraite » modifiés pour l’ensemble des Directeurs généraux délégués ont été également approuvés par l’Assemblée générale du 21 mai (1) 2019 Les engagements réglementés « retraite » modifiés pour l’ensemble des Directeurs généraux délégués ont été également approuvés par l’Assemblée générale du 21 mai (1) 2019 Convention réglementée avec F  Oudéa approuvée par l’Assemblée générale du 23 mai 2017 et renouvelée avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 Les (2) conventions réglementées avec P  Aymerich et D  Lebot approuvées et renouvelées avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 Convention réglementée avec F Oudéa approuvée par l’Assemblée générale du 23 mai 2017 et renouvelée avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 Les (3) conventions réglementées avec P  Aymerich et D  Lebot approuvées et renouvelées avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 En tout état de cause conformément à la réglementation en vigueur la composante variable ( i e la rémunération variable annuelle l’intéressement à long terme et le cas échéant la rémunération variable exceptionnelle) ne pourra dépasser deux fois la rémunération fixe annuelle De façon générale les composantes de rémunération ainsi que sa structure décrite dans cette politique de rémunération s’appliqueront également à tout nouveau Dirigeant mandataire social qui serait nommé durant la période d’application de cette politique prenant en compte son périmètre de responsabilité et son expérience professionnelle Ce principe s’appliquera également aux autres avantages offerts aux Dirigeants mandataires sociaux (retraite complémentaire contrat de prévoyance  etc ) Ainsi il appartiendra au Conseil d’administration de déterminer la rémunération fixe correspondant à ces caractéristiques en cohérence avec celle des Dirigeants mandataires sociaux actuels et les pratiques des établissements financiers européens comparables Enfin si ce dernier ne vient pas d’une entité issue du groupe Société Générale il pourrait bénéficier d’une indemnité de prise de fonction afin de compenser le cas échéant la rémunération à laquelle il a renoncé en quittant son précédent employeur L’acquisition de cette rémunération serait différée dans le temps et soumise à la réalisation de conditions de performance similaires à celles appliquées à la rémunération variable différée des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Le montant global de la rémunération des administrateurs est validé par l’Assemblée générale La rémunération globale des administrateurs dont le nombre de bénéficiaires passera de 12 à 13 à compter de l’élection du nouvel administrateur représentant des salariés actionnaires est égale à 1 700 000 euros depuis 2018 Ce montant est réparti par le Conseil d’administration en part fixe et part variable Des parts fixes spécifiques sont versées aux membres de l’US Risk Committee et au Président du Comité des risques et du Comité d’audit et de contrôle interne Le reste de la part fixe est réparti en fonction des tâches de chaque administrateur en tant que membre du Conseil d’administration et de comités Ces parts fixes peuvent être réduites au prorata de l’assiduité réelle dès lors que l’assiduité sur l’année est inférieure à 80% Les parts variables sont réparties en proportion du nombre de séances ou de réunions de travail du Conseil d’administration et de chacun des Comités auxquelles l’administrateur aura participé Le Président et le Directeur général ne perçoivent aucune rémunération en tant qu’administrateur Les règles de répartition de la rémunération des administrateurs sont définies à l’article 15 du règlement intérieur de Conseil d’administration (voir chapitre 7) et figurent page 91 Rapport soumis à l’approbation des actionnaires en vertu de l’article L  22 10 34 I du Code de commerce La rémunération des Dirigeants mandataires sociaux au titre de l’exercice 2020 est conforme à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 La politique de rémunération les critères de performance retenus pour l’évaluation de la rémunération variable annuelle et les modalités d’attribution de l’intéressement à long terme sont définis conformément aux principes indiqués en introduction de ce chapitre Les attributions proposées au titre de 2020 respectent le cadre de cette politique Il est rappelé que malgré le contexte très particulier de la crise sanitaire mondiale qui a fortement impacté les économies et les marchés financiers le Conseil d’administration avait décidé de ne pas modifier la politique de rémunération ex ante pour l’évaluation de la performance quantitative des mandataires sociaux exécutifs et de conserver comme cibles budgétaires de référence le budget 2020 sous jacent validé par le Conseil d’administration du 5 février 2020 avant le déclenchement de la crise sanitaire Les critères qualitatifs de performance avaient intégré ex ante en mars un objectif commun aux Dirigeants mandataires sociaux exécutifs lié à la bonne gestion opérationnelle de la crise du coronavirus Par ailleurs lors de l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2020 les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs avaient annoncé par anticipation qu’ils souhaitaient renoncer à 50% de la rémunération variable annuelle théorique 2020 résultant de l’évaluation du Conseil d’administration programmé le 9 février 2021 pour contribuer au financement du programme de solidarité mondial mis en place par la Société Générale Ce programme vise à soutenir des associations placées en première ligne face à l’urgence sanitaire et à contribuer aux initiatives de solidarité mises en place par différents gouvernements Lors de l’Assemblée générale du 19 mai 2020 les 5 e et 6 e résolutions portant sur la politique de rémunération ex ante des Dirigeants mandataires sociaux ont été votées respectivement à hauteur de 96 46% pour le Président du Conseil d’administration et de 97 30% pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Les 9 e à 14 e résolutions relatives aux rémunérations versées au cours ou attribuées au titre de l’exercice 2019 aux Dirigeants mandataires sociaux ont été votées au delà de 96% Enfin la 8 e résolution portant sur le rapport sur l’application de la politique de rémunération au titre de l’année 2019 comportant notamment les nouveaux ratios d’équité réglementaires a été votée à hauteur de 96 60% La rémunération annuelle de Lorenzo Bini Smaghi a été fixée pour la durée de son mandat à 925 000 euros par le Conseil d’administration du 7 février 2018 et a fait l’objet d’un vote favorable de l’Assemblée générale mixte du 23 mai 2018 L  Bini Smaghi ne perçoit ni rémunération variable ni rémunération en tant qu’administrateur ni titres ni rémunération liée à la performance de Société Générale ou du Groupe Un logement est mis à sa disposition pour l’exercice de ses fonctions à Paris Les montants versés au cours de l’exercice 2020 figurent dans le tableau page 134 La politique de rémunération des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs veille à l’attribution d’une rémunération équilibrée tenant compte des attentes des différentes parties prenantes La rémunération fixe annuelle des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs est restée inchangée au cours de l’exercice 2020 Elle s’élève à 1 300 000 euros pour le Directeur général et à 800 000 euros pour les Directeurs généraux délégués Conformément aux règles fixées par le Conseil d’administration du 5 février 2020 et du 12 mars 2020 la rémunération variable attribuée au titre de 2020 aux Dirigeants mandataires sociaux execitifs a été déterminée pour 60% en fonction de la réalisation d’objectifs quantitatifs et pour 40% en fonction de l’atteinte d’objectifs qualitatifs À la suite de l’évolution de l’organisation de la Direction du Groupe annoncée le 4 août 2020 sur proposition du Comité des rémunérations le Conseil d’administration du 23 septembre 2020 a adapté la structure des objectifs quantitatifs et qualitatifs des mandataires sociaux exécutifs afin de tenir compte de la nouvelle organisation de la Direction générale à compter du 1 er septembre 2020 Depuis cette date Diony Lebot est plus particulièrement en charge de la supervision des fonctions Risques et Conformité des activités de services financiers (ALD et SGEF) et d’assurance du Groupe (ASSU) et Philippe Aymerich est plus particulièrement en charge de la supervision des activités de Banque de détail en France et de sa direction de l’Innovation Technologies & Informatique et des activités de Banque de détail à l’International Les critères sont inchangés Conformément à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 ces critères présentent les caractéristiques suivantes  Pour Frédéric Oudéa la part quantitative est mesurée en fonction de l’atteinte d’objectifs du Groupe en matière de Rentabilité des capitaux propres tangibles ( Return On Tangible Equity – ROTE) de ratio Core Tier 1 et de Coefficient d’exploitation chaque indicateur étant pondéré à parts égales Pour Philippe Aymerich et Séverin Cabannes les critères économiques portent à la fois sur le Groupe (en matière de ROTE de ratio Core Tier 1 et de Coefficient d’exploitation) et sur leur périmètre de responsabilité spécifique (en matière de Résultat brut d’exploitation Rentabilité des capitaux propres – RONE et Coefficient d’exploitation des activités de leur périmètre de supervision) Pour Diony Lebot pour la période avant le 1 er septembre 2020 les critères économiques portent sur la performance du Groupe (en matière de ROTE de ratio Core Tier 1 et de Coefficient d’exploitation) et pour la période après le 1 er septembre 2020 les critères économiques portent à la fois sur le Groupe et sur son périmètre de responsabilité spécifique (en matière de Résultat brut d’exploitation Rentabilité des capitaux propres – RONE et Coefficient d’exploitation des activités de son périmètre de supervision) budgetaires Ils n’intègrent aucun élément considéré comme exceptionnel par le Conseil d’administration Ces indicateurs reflètent les objectifs d’efficacité opérationnelle de maîtrise des risques sur les différents champs de supervision et de création de valeur pour les actionnaires À la fois financiers et opérationnels ils sont directement liés aux orientations stratégiques du Groupe et sont definis et évalués sur la base des données L’atteinte de la cible budgétaire correspond à un taux de réalisation de 80% La part quantitative maximum correspond à 60% de la rémunération variable annuelle maximale qui est égale à 135% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et 115% pour les Directeurs généraux délégués L’année 2020 a été marquée par une crise sanitaire mondiale se traduisant par un produit net bancaire du Groupe en retrait de  7 6% à périmètre et taux de change constants par rapport à 2019 Après un premier semestre impacté par les effets de la crise sanitaire et une dislocation des marchés la performance des trois grands métiers du Groupe s’est nettement améliorée au deuxième semestre dans un environnement toujours incertain Les frais de gestion sous jacents sont en baisse de  2 8% à périmètre et taux de change constants et en ligne avec la cible annuelle Le coût du risque commercial est de 64 points de base en 2020 soit un coût net du risque de 3 306 millions d’euros ( vs 1 278 millions d’euros en 2019) reflétant à la fois un provisionnement prudent et une très bonne tenue du portefeuille de crédits Sur l’ensemble de l’année le résultat net part Groupe sous jacent est de 1 435 millions d’euros et le résultat net part Groupe comptable de  258 millions d’euros Le ROTE sous jacent s’établit à 1 7% et le ROTE comptable à 0 4% Par ailleurs le Groupe a renforcé sa solidité financière au cours de l’année avec un ratio de capital CET1 qui s’établit au 31 décembre 2020 à 13 4% (soit environ 440 points de base au dessus de l’exigence réglementaire) Les résultats du Groupe sont très sensiblement différents de ceux initialement prévus dans le budget 2020 fixé avant le déclenchement de la crise En conséquence le taux de réalisation des objectifs quantitatifs est nul pour les paramètres financiers relatifs au Groupe à l’exception du critère sur le ratio de capital CET1 qui est satisfait à 100% En ce qui concerne les paramètres métiers qui concernent les trois Directeurs généraux délégués les taux de réalisation sont nuls pour Séverin Cabannes (métiers de grande clientèle) et ne sont que marginalement atteints en ce qui concerne Diony Lebot (services financiers spécialisés sur les quatre derniers mois de l’année) et Philippe Aymerich (Banque de détail France et international) Ces résultats sont synthétisés dans le tableau page 110 Le Conseil d’administration du 12 mars 2020 avait fixé les objectifs qualitatifs applicables à l’année de performance 2020 et intégrant un critère spécifique sur la bonne gestion opérationnelle de la crise du coronavirus Ces objectifs ont été réalloués sans modification par le Conseil d’administration du 23 septembre 2020 pour tenir compte de la nouvelle organisation de la Direction générale à compter du 1er septembre 2020 Ces objectifs sont répartis pour 70% sur des objectifs communs aux quatre mandataires sociaux exécutifs et pour 30% sur des objectifs spécifiques aux périmètres de supervision Ces objectifs sont évalués sur la base de questions clés définies ab initio par le Conseil d’administration Le taux de réalisation peut aller de 0 à 100% La part quantitative maximum correspond à 40% de la rémunération variable annuelle maximale (qui est égale à 135% de la rémunération annuelle fixe pour le Directeur général et à 115% pour les Directeurs généraux délégués) Afin d’apprécier l’atteinte des objectifs qualitatifs après avis du Comité des rémunérations le Conseil d’administration a pris en compte les réalisations suivantes Concernant l’évaluation par le Conseil des objectifs collectifs p des Dirigeants mandataires sociaux Le Conseil d’administration a considéré que l’objectif de définition et de mise en œuvre de la Stratégie du Groupe avait été très largement atteint Le Groupe a défini les axes communs à tous les métiers du Plan stratégique Groupe 2021 2025 autour de la centricité clients de la responsabilité et l’efficacité Ces axes sont alignés avec la raison d’être du Groupe Le Groupe a communiqué les plans stratégiques sur certains de ses principaux métiers tels que les Réseaux France avec le lancement du rapprochement des deux réseaux de Société Générale et Crédit du Nord et l’accélération du développement de Boursorama ALD ou KB et a au cours de l’année 2020 renforcé ses engagements en matière de responsabilité sociale et environnementale En ce qui concerne la gestion pertinente des ressources rares visant à prioriser les activités rentables et porteuses de croissance et à anticiper les impacts réglementaires le Conseil d’administration a constaté que l’évolution des RWA a été bien pilotée malgré les effets de la crise L’allocation des moyens consacrés à la croissance organique a par ailleurs privilégié les activités rentables et porteuses du Groupe Sur l’amélioration de l’ efficacité opérationnelle du Groupe le déploiement de nombreuses initiatives notamment fondées sur les nouvelles technologies s’est poursuivi au cours de l’année permettant d’améliorer les processus clés et de délivrer des gains d’efficacité La cible de coûts fixée sur l’année intégrant des économies significatives pour tenir compte du déclenchement de la crise a été parfaitement respectée Enfin l’organisation et la gouvernance de la filière IT ont été renforcées en mettant l’accent sur la recherche des synergies et de mutualisation La progression de l’empreinte digitale du Groupe s’est poursuivie avec succès au cours de l’année Plusieurs cas d’usages des données et d’intelligence artificielle à fort impact financier ont été mis en production en 2020 Le Conseil d’administration a constaté que la satisfaction client est restée globalement stable avec des disparités selon les métiers les géographies et les segments de clientèle et que l’objectif initial d’amélioration sur tous les marchés n’avait été que partiellement atteint En 2020 l’offre digitale a été renforcée pour répondre aux évolutions accélérées des usages sur toutes les clientèles et tous les marchés Les travaux menés sur la connaissance client ont apporté des premiers résultats en termes de perception client Le Conseil d’administration a considéré que les objectifs en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE) ont été atteints Le Groupe a dépassé les cibles de positionnement dans les notations des agences extra financières L’engagement volontaire du Groupe à lever 100 milliards d’euros d’ici 2020 pour la transition énergétique a été réalisé avec un an d’avance Les enjeux RSE ont été intégrés dans la feuille de route stratégique des métiers et les études afin de mesurer les premiers impacts réalisés Des engagements précis ont commencé à être pris en matière d’alignement des portefeuilles de crédit Dans un contexte de crise sanitaire et économique majeure le taux d’engagement des salariés a légèrement diminué Les moyens nécessaires en termes de communication interne pour assurer une dynamique positive de l’engagement des collaborateurs ont toutefois été mis en place Au total l’objectif initial n’a donc été que partiellement atteint Le Conseil d’administration a considéré que les mandataires sociaux ont satisfait très largement les objectifs en matière de conformité et de remédiation L’objectif 2020 de conformité sur la connaissance client a été atteint Au cours de l’année le dispositif global de déclinaison de l’appétit pour le risque a de nouveau été mis en œuvre dans l’ensemble des métiers concernés malgré le contexte contraint lié à la crise sanitaire Les échéances 2020 ont été respectées en matière de contrôle permanent et de remédiation Enfin le parquet national financier a clôturé la procédure engagée à l’encontre de la Société Générale en fin d’année 2020 à l’accompagnement des clients au déploiement des dispositifs exceptionnels de soutien mis en place par les autorités publiques et à la poursuite du bon fonctionnement de la Banque Le Conseil d’administration a considéré que la gestion opérationnelle de la crise du coronavirus a été excellente En effet la gestion préventive mise en place a permis d’assurer avec succès la continuité des activités de la Banque de mobiliser et de sécuriser très rapidement dans toutes les implantations les ressources nécessaires D’importants efforts ont été déployés par l’ensemble des équipes pour accompagner les clients du Groupe dans toutes ses géographies Cela a été particulièrement le cas en France avec le déploiement du Prêt Garanti par l’État (18 milliards d’euros en France sur un total de 19 milliards d’euros dans le monde) Les mesures de protection du personnel et des parties prenantes mises en œuvre ont été efficaces  aucun cluster Covid 19 n’a été identifié au sein du Groupe et aucun contrôle de la part de l’administration du travail n’a fait état de carence dans les mesures de protection L’approvisionnement en masques et produits sanitaires a été assuré dans les délais nécessaires dans tous les pays soit localement soit depuis le Siège Une gouvernance efficace et de nombreux dispositifs mis en œuvre (communication régulière cellules d’écoute offres de coaching protection des rémunérations) ont permis d’assurer un accompagnement des collaborateurs Cette gestion a permis de limiter l’impact de la crise sur les risques qui sont restés sous contrôle Les activités ont été maintenues au meilleur niveau possible avec des pertes opérationnelles limitées Le Groupe a donc su s’organiser opportunément afin de gérer l’ensemble des pans de la crise liée à la Covid 19 aussi bien sanitaires qu’économiques et financiers Concernant l’évaluation par le Conseil des objectifs spécifiques répartis entre les différents périmètres de supervision Le Conseil d’administration a considéré que la gestion des ressources humaines avait permis d’accompagner les transformations du Groupe tout en gérant de manière très satisfaisante les effets de la crise conduisant à l’adaptation des modes de travail Grâce à un dialogue social ouvert et constructif maintenu tout au long de l’année de nombreux accords ont été négociés et signés sur la période  accords de gestion de crise en avril et juin 2020  accords sur les transformations des Réseaux France  accords sur les transformations GBIS  accords sur les transformations des Directions Centrales  accords sur la transformation de la gestion RH et sur l’organisation du travail (télétravail) Le Directeur général a mené le processus de renouvellement de l’équipe de Direction générale de manière satisfaisante et en totale coordination avec le Conseil d’administration notamment avec la nomination des trois Directeurs généraux adjoints Les actions mises en place en matière de gestion des talents ont permis de consolider les viviers de talents et de faire progresser la diversité Concernant le programme de remédiation aux États Unis il a été poursuivi et exécuté conformément aux objectifs L’amélioration du modèle opérationnel des Directions centrales s’est poursuivie Un projet d’adaptation de l’organisation de la conformité et des risques a été déposé en fin d’année visant avec d’autres chantiers à améliorer l’efficacité opérationnelle afin de réduire la structure de coûts actuelle tout en exécutant nos grands programmes de remédiation ou de mise en conformité avec les réglementations à venir Ces rationalisations permettent d’atteindre l’objectif de réduction nette des coûts attendus à l’horizon 2023 Sur l’amélioration du modèle opérationnel GBIS l’ensemble des mesures engagées depuis deux ans ont permis d’enregistrer en 2020 une baisse de 9 6% des frais généraux de GBIS par rapport à 2018 Le renforcement de la performance opérationnelle des systèmes d’information du Groupe (sécurité qualité de service et coût) et leur adaptation aux nouveaux enjeux des métiers ont été poursuivis notamment au travers de projets visant à mutualiser les outils digitaux et à faire converger certains outils de pilotage et de contrôle L’optimisation des ressources a fortement contribué au respect des trajectoires de coûts annoncées en 2020 Concernant les banques de détail en France la réflexion sur le rapprochement des réseaux Société Générale (BDDF) et Crédit du Nord a été initiée fin juin 2020 et a abouti à une validation par le Conseil d’administration intervenue début décembre 2020 Par ailleurs le dernier volet de la transformation 2017 2020 de la Banque de détail France a été largement déployé Le Crédit du Nord a respecté le planning 2020 de son plan de transformation malgré la crise Covid 19 Pour Boursorama le plan de développement clients a été respecté et même dépassé (2 6 millions de clients pour un objectif à 2 millions) et le Conseil d’administration a validé les nouvelles orientations stratégiques à horizon 2025 Concernant le dispositif en Afrique AFMO la rationalisation de ses moyens et de son organisation entre les échelons parisiens régionaux et entités a été poursuivie avec notamment la réorganisation du siège parisien et le lancement du plan de mutualisation des back offices De manière générale le plan de développement en Afrique a été perturbé mais pas entravé par la crise Covid 19 La démarche Grow with Africa porte ses fruits sur l’ensemble des quatre axes  PME infrastructures inclusion financière et financements innovants Pour les activités de Banque de détail en Europe  EURO le plan de transformation des plateformes a été exécuté conformément aux attentes À noter également la prise de participation majoritaire dans Reezocar (plateforme française spécialisée dans la vente en ligne de voitures d’occasion auprès de particuliers) Un effort accru de digitalisation de l’offre a été conduit dans les entités SG tchèque et roumaine pour faciliter les parcours client et améliorer le taux d’équipement Enfin la KB a défini et communiqué son plan stratégique à horizon 2025 SG Russie a déployé son programme de transformation conformément aux ambitions 2020 La conquête et les ventes digitales sont en forte progression  un million de clients utilisateurs des outils digitaux et plus de 30% de ventes digitales sur le segment des particuliers Le programme de fermeture des agences a été réalisé au delà de son objectif initial D’importants efforts ont par ailleurs été faits en matière de réduction des frais généraux Rosbank a lancé en 2020 plusieurs initiatives pour renforcer sa sélectivité sur le Retail et se focaliser sur une production plus sécurisée et plus profitable S’agissant de la gestion de flotte automobile ALD la succession de la Direction générale a été gérée efficacement ALD a su maintenir sa position de leadership et adapter sa stratégie et son organisation interne En réponse à la crise ALD a mis en œuvre un plan d’adaptation spécifique ALD a également annoncé officiellement son nouveau plan stratégique Move 2025 le 12 novembre dernier ALD compte rester un moteur de croissance solide pour le Groupe SG et devenir un acteur majeur dans le secteur de la mobilité grâce à des évolutions sur l’activité du full service leasing un réseau étendu de partenaires de nouvelles solutions de mobilité et des investissements ciblés dans le digital Pour les activités d’assurance ASSU la transformation du modèle opérationnel s’est accélérée en 2020 grâce à la montée en puissance des sites d’Orléans et de Casablanca et à une plus forte délégation externe des activités de gestion non stratégiques auprès d’acteurs spécialisés À l’international l’ensemble des programmes de développement de la bancassurance dans les principales géographies ont été lancés (Maroc République tchèque Roumanie…) Ét une nouvelle filiale en Tunisie en partenariat avec l’UIB a été créée Les développements des activités avec des partenaires extérieurs en assurance vie épargne et retraite entreprise sont supérieurs aux objectifs Concernant SGEF le closing de SG Finans a été réalisé selon le plan initial Une nouvelle organisation IT a été mise en place Sur ces bases le détail des niveaux de réalisation par objectif validé par le Conseil d’administration du 9 février 2021 est présenté dans le tableau ci après En conséquence en tenant compte de la décision des mandataires sociaux exécutifs de renoncer à 50% de la rémunération variable annuelle résultant de l’évaluation du Conseil d’administration (pour un montant global de 1 2 millions d’euros) les montants de rémunération annuelle suivants ont été attribués au titre de l’année 2020  480 695 EUR pour Frédéric Oudéa correspondant à une p performance quantitative de 33 3% et une performance qualitative évaluée par le Conseil à 87 0% et un montant de renoncement de 480 695 EUR  229 448 EUR pour Philippe Aymerich correspondant à une p performance quantitative de 24 8% et une performance qualitative évaluée par le Conseil à 87 5% et un montant de renoncement de 229 448 EUR  206 172 EUR pour Séverin Cabannes correspondant à une p performance quantitative de 16 7% et une performance qualitative évaluée par le Conseil à 87 0% et un montant de renoncement de 206 172 EUR  253 828 EUR pour Diony Lebot correspondant à une performance p quantitative de 33 9% et une performance qualitative évaluée par le Conseil à 87 1% et un montant de renoncement de 253 828 EUR S’agissant Philippe Heim dont le mandat a pris fin le 3 août 2020 suite à la décision de la réorganisation de la Direction générale aucune rémunération variable ne lui sera attribuée au titre de 2020 (cf  Décision du Conseil d’administration du 3 août 2020) Pour chaque Dirigeant mandataire social exécutif le montant de la rémunération variable annuelle correspond au montant maximum de la rémunération variable annuelle (égale à 135% de la rémunération fixe pour le Directeur général et 115% de la rémunération fixe pour les Directeurs généraux délégués) multiplié par le taux de la réalisation global des objectifs et réduit de 50% suite à la décision du renoncement des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs F  Oudéa P  Aymerich (1) S Cabannes D Lebot (2) 01 01 2020 01 09 2020 01 09 2020 31 12 2020 01 01 2020 01 09 2020 01 09 2020 31 12 2020 Poids Niveau de réalisa tion Poids Niveau de réalisa tion Poids Niveau de réalisa tion Poids Niveau de réalisa tion Poids Niveau de réalisa tion Poids Niveau de réalisa tion Objectifs quantitatifs 60% Périmètre Groupe ROTE 20% 0 0% 10% 0 0% 10% 0 0% 10% 0 0% 20% 0 0% 15% 0 0% CET1 20% 20 0% 10% 10 0% 10% 10 0% 10% 10 0% 20% 20 0% 15% 15 0% C I 20% 0 0% 10% 0 0% 10% 0 0% 10% 0 0% 20% 0 0% 15% 0 0% Périmètre de responsabilité de Directeurs généraux délégués RBE 10% 0 0% 10% 0 0% 10% 0 0% 5% 2 5% C I 10% 4 7% 10% 5 3% 10% 0 0% 5% 3 6% RONE 10% 0 0% 10% 0 0% 10% 0 0% 5% 0 0% TOTAL OBJECTIFS QUANTITATIFS   60% 20 0% 60% 14 7% 60% 15 3% 60% 10 0% 60% 20 0% 60% 21 1% RÉALISATION DES OBJECTIFS QUANTITATIFS 20 0% 14 9% 10 0% 20 3% % de réalisation des objectifs quantitatifs 33 3% 24 8% 16 7% 33 9% Objectifs qualitatifs 40% Collectifs 28% 24 2% 28% 24 2% 28% 24 2% 28% 24 2% Liés aux périmètres de responsabilité 12% 10 6% 12% 10 8% 12% 10 6% 12% 10 7% RÉALISATION DES OBJECTIFS QUALITATIFS 34 8% 35 0% 34 8% 34 9% % de réalisation des objectifs qualitatifs 87 0% 87 5% 87 0% 87 1% TAUX DE RÉALISATION DES OBJECTIFS 2020 54 8% 49 9% 44 8% 55 2% Note  Pourcentages arrondis à des fins de présentation dans ce tableau ROTE  Rentabilité des capitaux propres tangibles CET 1  Ratio Core Tier 1 C I  Cœfficient d’exploitation RBE  Résultat brut d’exploitation RONE  Rentabilité des capitaux propres normatifs À compter du 1 er septembre 2020 Philippe Aymerich qui était jusqu’alors en charge de supervision des activités de la Banque de détail en France a pris également la (1) supervision de l’ensemble des activités de Banque de détail à l’International et de crédit consommation Par conséquent sa performance jusqu’au 1 er septembre 2020 est appréciée sur le périmètre Groupe et un périmètre de supervision et à compter du 1 er septembre 2020 sur le périmètre Groupe et deux périmètres de supervision Les taux de réalisation indiqués dans le tableau tiennent compte de cette pondération À compter du 1 er septembre 2020 Diony Lebot qui était jusqu’alors en charge de supervision des risques et de la conformité du contrôle interne et sponsor de la responsabilité (2) sociale et environnementale du Groupe s’est vu confier la supervision des activités de services financiers et d’assurance du Groupe Par conséquent sa performance jusqu’au1er septembre 2020 est appréciée sur le périmètre Groupe exclusivement et à compter du 1 er septembre 2020 sur le sur le périmètre Groupe et métiers sous supervision Les taux de réalisation indiqués dans le tableau tiennent compte de cette pondération (En EUR) Rappel de la rémunération fixe + rémunération variable annuelle 2018 Rappel de la rémunération fixe + rémunération variable annuelle 2019 Rémunération fixe + rémunération variable annuelle 2020 Rém fixe Rém variable annuelle Rém fixe et variable annuelle Rém fixe Rém variable annuelle Rém fixe et variable annuelle Rém fixe Rém variable annuelle % de la rém fixe Rém fixe et variable annuelle F  Oudéa 1 300 000 1 251 151 (1) 2 551 151 1 300 000 1 387 152 2 687 152 1 300 000 480 695 37% 1 780 695 P  Aymerich (2) 504 000 423 105 927 105 800 000 755 136 1 555 136 800 000 229 448 29% 1 029 448 S  Cabannes 800 000 524 924 (1) 1 324 924 800 000 580 520 1 380 520 800 000 206 172 26% 1 006 172 P  Heim (3) 504 000 437 300 941 300 800 000 305 072 1 105 072 473 333 0 N A 473 333 D  Lebot (2) 504 000 393 030 897 030 800 000 727 904 1 527 904 800 000 253 828 32% 1 053 828 Montants bruts en euros calculés sur la valeur à l’attribution Note  Les rémunérations variables annuelles 2018 sont présentées avant prise en compte de la décision de Frédéric Oudéa et de Séverin Cabannes de renoncer à une (1) partie de leur rémunération variable à la suite des accords passés avec les autorités américaines  la rémunération variable après renonciation de Frédéric Oudéa était de 1 063 478 euros et pour Séverin Cabannes de 485 555 euros Les mandats de P  Aymerich et D  Lebot en tant que Directeurs généraux délégués ont commencé le 14 mai 2018 (2) Le mandat de Directeur général délégué de P  Heim a commencé le 14 mai 2018 et a pris fin le 3 août 2020 suite à la décision de la réorganisation de la Direction (3) générale La rémunération variable annuelle étant soumise à une condition de présence seule la partie acquise du variable annuel attribué au titre de 2019 a été maintenue Pour le variable au titre de 2018 conformément à la politique approuvée par l’Assemblée générale la condition de présence n’est plus applicable dans la mesure où est intervenue une fin de mandat en 2019 rendant de ce point de vue l’attribution définitive (sous réserve d’autres conditions applicables) En conformité avec les normes applicables aux Dirigeants des banques (directive CRD4) le Conseil d’administration a fixé les modalités d’acquisition et de paiement de la rémunération variable annuelle comme suit  une part acquise en mars 2021 sous réserve d’un vote positif de p l’Assemblée générale du 18 mai 2021 représentant 40% du montant attribué total dont la moitié convertie en équivalents actions est indisponible pendant une année  une part non acquise et différée sur trois ans par tiers représentant p 60% du montant total attribuée aux deux tiers sous forme d’actions et soumise à une double condition de profitabilité et de niveau de fonds propres du Groupe Une période d’indisponibilité de six mois s’applique à l’issue de chaque acquisition définitive Les montants de la part variable attribuée en actions ou équivalent actions sont convertis sur la base d’un cours déterminé comme tous les ans par le Conseil d’administration de mars correspondant à la moyenne pondérée par le volume des échanges des 20 cours de Bourse précédant le Conseil Si le Conseil constate qu’une décision prise par les Dirigeants mandataires sociaux a des conséquences très significatives sur les résultats de l’entreprise ou sur son image il pourra décider non seulement la remise en cause totale ou partielle du versement de la rémunération variable annuelle différée (clause de malus) mais également la restitution pour chaque attribution de tout ou partie des sommes déjà versées sur une période de cinq ans (clause de clawback ) Jusqu’à la date d’échéance du mandat en cours l’acquisition du variable annuel différé est également soumise à une condition de présence Les exceptions à cette dernière sont les suivantes  départ à la retraite décès invalidité incapacité d’exercice de ses fonctions et rupture du mandat justifiée par une divergence stratégique avec le Conseil d’administration conséquences très significatives sur les résultats de l’entreprise ou sur son image il pourra appliquer soit la clause de malus soit la clause de clawback Au delà de la date d’échéance du mandat en cours la condition de présence n’est plus applicable Toutefois si le Conseil constate après le départ du Dirigeant qu’une décision prise durant son mandat a des La rémunération variable annuelle attribuée en équivalents actions donne droit durant la période de rétention au versement d’un montant équivalent au paiement du dividende le cas échéant Aucun dividende n’est payé pendant la durée de la période d’acquisition La rémunération variable versée est réduite du montant des rémunérations éventuellement perçues par les Directeurs généraux délégués au titre de leurs fonctions d’administrateurs dans les sociétés du Groupe Le Directeur général ne perçoit aucune rémunérations à ce titre Au cours de l’exercice 2020 les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs ont perçu des rémunérations variables annuelles attribuées au titre des exercices 2016 2017 2018 et 2019 dont l’attribution a été autorisée respectivement par les Assemblées générales du 23 mai 2017 (la 11 e et la 12 e résolution) 23 mai 2018 (la 8 e et 9 e résolutions) 21 mai 2019 (la 17 e à 21 e résolution) et 19 mai 2020 (la 10 e à 14 e résolution) Pour les échéances différées soumises à des conditions de performance la réalisation de ces conditions a été examinée et constatée par le Conseil d’administration du 5 février 2020 Le détail des sommes versées et des montants individuels figurent dans les tableaux pages 118 130 et tableau 2 page 131 Conformément à la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 le plan d’intéressement à long terme dont bénéficient les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs depuis 2012 a été reconduit dans ses montants et principes Il vise à associer les Dirigeants aux progrès de l’entreprise dans le long terme et à aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires Le montant total attribué au titre de l’intéressement à long terme en valeur IFRS fait l’objet d’un plafonnement identique à celui de la rémunération variable annuelle Ainsi pour Frédéric Oudéa l’intéressement à long terme est limité à 135% de sa rémunération fixe annuelle Pour les Directeurs généraux délégués il est limité à 115% de leur rémunération fixe annuelle En tout état de cause conformément à la réglementation en vigueur la composante variable attribuée ( i e la rémunération variable annuelle et l’intéressement à long terme) ne pourra dépasser deux fois la rémunération fixe (1) Sur cette base dans la continuité des années précédentes le Conseil d’administration du 9 février 2021 a décidé de mettre en œuvre au titre de l’exercice 2020 et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021 conformément à l’article L  22 10 34 II du Code de commerce le plan d’intéressement présentant les caractéristiques suivantes  valeur de l’attribution stable dans le temps et exprimée selon les p normes IFRS Le nombre d’actions en résultant a été déterminé sur la base de la valeur comptable de l’action Société Générale du 8 février 2021  attribution d’actions en deux tranches dont les durées d’acquisition p sont de quatre et six ans suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition portant ainsi les durées totales d’indexation à cinq et sept ans  acquisition définitive soumise à une condition de présence pendant p toutes les périodes d’acquisition et à des conditions de performance En effet l’acquisition de l’intéressement à long terme sera fonction  pour 80% de la condition de la performance relative de l’action p Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder Return (TSR) par rapport à celle du TSR de 11 banques européennes comparables sur la totalité des périodes d’acquisition Ainsi la totalité de l’attribution ne serait acquise que si le TSR de Société Générale se situe dans le quartile supérieur de l’échantillon  pour une performance légèrement supérieure à la médiane le taux d’acquisition serait égal à 50% du nombre total attribué  enfin aucune action ou équivalent action ne serait acquis en cas de performance inférieure à la médiane (la grille d'acquisition complète est presentée ci après)  pour 20% à des conditions RSE pour moitié liées au respect des p engagements du Groupe en matière de financement de la transition énergétique et pour moitié au positionnement du Groupe au sein des principales notations extra financières (S&P Global Corporate Sustainability Assessment (2) Sustainalytics et MSCI) Concernant le critère de financement de la transition énergétique lié au financement du mix énergétique les cibles retenues pour le plan attribué au titre de 2020 seraient  pour 50% liées à l’engagement du Groupe d’alignement des p activités d’extraction de Pétrole et de Gaz  Réduction de l’exposition globale au secteur de l’extraction pétrole et gaz d’au moins 10% entre le 31 décembre 2019 et le 31 décembre 2024 Pour ce critère l’acquisition serait de 100% si la cible est atteinte L’acquisition serait nulle si le critère n’est pas atteint  pour 50% liées à l’engagement du Groupe à lever 130 milliards p d’euros pour la transition énergétique entre 31 décembre 2019 et le 31 décembre 2024 qui pourront prendre la forme  soit d’émissions d’obligations durables soit de transactions consacrées au secteur des énergies renouvelables sous forme de conseil et de financement Pour ce critère l’acquisition serait de 100% si la cible est atteinte Si le niveau de 110 milliards euros au global est atteint l’acquisition serait de 75% En deçà de 110 milliards d’euros l’acquisition serait nulle Concernant le critère fondé sur les notations extra financières externes le taux d’acquisition sera défini de la manière suivante  100% d’acquisition si les trois critères sont vérifiés sur la période p d’observation de trois ans suivant l’année d’attribution (soit les positionnements notations 2022 2023 et 2024)  2 3 d’acquisition si en moyenne au moins deux critères sont vérifiés p sur la période d’observation de trois ans suivant l’année d’attribution  1 3 d’acquisition si en moyenne au moins un critère est vérifié sur la p période d’observation de trois ans suivant l’année d’attribution Pour les trois notations extra financières retenues le critère est vérifié si le niveau attendu suivant est atteint  S&P Global CSA  être dans le 1 er quartile  p Sustainalytics  être dans le 1 er quartile  p MSCI  Notation ≥ BBB p Pour les notations pouvant faire l’objet de réévaluations en cours d’année la notation retenue est celle utilisée lors des revues annuelles Le secteur des agences de notation extra financière étant évolutif le panel des trois notations retenues peut faire l’objet de modification sur justification appropriée En l’absence de profitabilité du Groupe l’année précédant l’acquisition définitive de l’intéressement à long terme aucun versement ne sera dû quelles que soient la performance boursière et la performance RSE de Société Générale La grille d’acquisition complète de la condition de performance relative de l’action Société Générale  Rang SG Rangs 1* 3 Rang 4 Rang 5 Rang 6 Rangs 7 12 En % du nombre maximum attribué 100% 83 3% 66 7% 50% 0% Rang le plus élevé de l’échantillon *  L’échantillon de référence 2021 est composé des établissements financiers suivants  Barclays BBVA BNP Paribas Crédit Agricole Credit Suisse Deutsche Bank Intesa Sanpaolo Nordea Santander UBS et UniCredit La valeur finale de paiement des actions sera plafonnée à un montant de 75 euros par action soit environ 1 2 fois la valeur de l’actif net par action du groupe Société Générale au 31 décembre 2020 Après l’application le cas échéant du taux d’actualisation de la rémunération variable sous la forme d’instruments différés à cinq ans et plus prévu dans l’article L  511 79 (1) du Code monétaire et financier Anciennement RobecoSam (2) L’acquisition définitive est soumise à une condition de présence pendant toutes les périodes d’acquisition Un départ entraînerait la suppression du paiement du plan sauf en cas de départ à la retraite de départ du Groupe lié à un changement de contrôle ou pour des raisons liées à une évolution de la structure ou de l’organisation de celui ci ainsi qu’en cas de décès d’invalidité et d’incapacité en cas de décès d’invalidité et d’incapacité les actions seraient p conservées et les paiements effectués en totalité en cas de départ à la retraite ou de départ lié à un changement de p contrôle les actions seraient conservées et les paiements effectués en totalité sous réserve de la performance observée et appréciée par le Conseil d’administration en cas de départ du Groupe pour des raisons liées à une évolution p de la structure ou de l’organisation de celui ci les versements seraient effectués au prorata de la durée de mandat par rapport à la durée d’acquisition et après prise en compte de la performance observée et appréciée par le Conseil Enfin les bénéficiaires de l’intéressement à long terme sont également soumis à une clause dite de « malus » Ainsi si le Conseil d’administration constate un comportement ou des agissements non conformes aux attentes de Société Générale tels qu’ils sont notamment définis dans le Code de conduite du Groupe ou une prise de risque au delà du niveau jugé acceptable par Société Générale il pourra décider la remise en cause totale ou partielle du versement de l’intéressement à long terme Le tableau ci dessous indique pour chaque mandataire social exécutif le montant en valeur comptable de l’intéressement à long terme et le nombre d’actions maximum correspondant attribué au titre de 2020 par le Conseil d’administration du 9 février 2021  Montant attribué en valeur comptable (IFRS) (1) Nombre d’actions maximum attribué (2) Frédéric Oudéa 850 000 84 367 Philippe Aymerich 570 000 56 576 Diony Lebot 570 000 56 576 Sur la base du cours de l’action de la veille du Conseil d’administration du 9 février 2021 qui a déterminé l’attribution de l’intéressement à long terme (1) Le nombre d’actions attribué correspond au montant total de l’attribution en valeur IFRS divisé par la valeur IFRS unitaire de l’action sur la base du cours de la veille (2) du Conseil d’administration du 9 février 2021 L’attribution sera faite dans le cadre de la décision du Conseil d’administration du 11 mars 2021 sur l’attribution gratuite d’actions de performance faisant usage de l’autorisation et des pouvoirs qui lui ont été conférés par l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2020 (24 e résolution) Elle représenterait 0 02% du capital Aucun intéressement à long terme n’a été attribué au titre de 2020 à Philippe Heim et Severin Cabannes dont les mandats en tant que Directeurs généraux délégués ont pris fin respectivement le 3 août 2020 et le 31 décembre 2020 Au cours de l’exercice 2020 F  Oudéa et S  Cabannes ont perçu des échéances des plans d’intéressement à long terme attribués en 2015 et en 2016 et dont l’attribution a été autorisée respectivement par les Assemblées générales du 19 mai 2015 (les 5 e et 6 e résolutions) et du 18 mai 2016 (la 6 e et la 7 e résolution) La réalisation des conditions de performance a été examinée et constatée par les Conseils d’administration du 6 février 2019 et du 5 février 2020 Les montants individuels perçus figurent dans le tableau 7 p  137 et dans les tableaux p 118 130 Frédéric Oudéa ayant mis fin à son contrat de travail par démission lors de sa nomination comme Président Directeur général en 2009 ne bénéficie plus d’aucun droit à retraite surcomplémentaire de la part de Société Générale Le détail des régimes de retraite applicables aux Directeurs généraux délégués figure page 104 (1) Les droits au titre du régime de retraite supplémentaire à cotisations définies art  82 sont soumis à une condition de performance conformément à la loi Le tableau ci après présente le pourcentage d’acquisition de la cotisation correspondante fondée sur le taux de la performance globale de la rémunération variable annuelle 2020 constatée par le Conseil d’administration du 9 février 2021  Taux global de réalisation des objectifs 2020 % d’acquisition de la contribution du plan art  82 Philippe AYMERICH 49 9% 0% Séverin CABANNES 44 8% 0% Diony LEBOT 55 2% 17% Il est rappelé que le régime de l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction dont bénéficiaient les Directeurs généraux délégués a été fermé aux nouvelles acquisitions de droits à compter du 1er janvier 2020 Les droits acquis avant la fermeture restent conditionnés à l’achèvement de la carrière au sein de la Société Générale Les informations individuelles relatives aux cotisations versées figurent pages 118 130 S’agissant Philippe Heim dont le mandat a pris fin le 3 août 2020 en l’absence de variable annuelle au titre de 2020 aucune contribution du plan de retraite supplémentaire à cotisations définies art  82 ne sera versée au titre de l’exercice 2020 Le régime de l’allocation complémentaire de retraite étant conditionné par l’achèvement de la carrière au sein de Société Générale M  Heim perd le bénéfice de ce régime Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient d’une indemnité de départ et d’une clause de non concurrence au titre de leur mandat de Dirigeant mandataire social exécutif (2) Les conditions relatives à ces avantages sont décrites page 105 S’agissant Frédéric Oudéa Philippe Aymerich et Diony Lebot aucun versement n’a été effectué au titre de ces avantages au cours de l’exercice 2020 S’agissant Philippe Heim lors de sa réunion du 3 août 2020 le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité des rémunérations a examiné les conséquences à tirer de la fin de son mandat de Directeur général délégué à la suite de la décision de réorganisation de la Direction générale Le Conseil d’administration prenant acte notamment des résultats publiés du premier semestre du Groupe conformément aux recommandations de la Banque Centrale Européenne a considéré que les conditions du paiement d’une indemnité de départ au titre du mandat n’étaient pas réunies Le Conseil d’administration a également décidé dans le délai de 15 jours prévu par l’engagement « clause de non concurrence » que compte tenu du projet spécifique exposé par P  Heim dans la demande qu’il a formulée postérieurement à la fin de son mandat cette clause serait levée Le Conseil d’administration a jugé qu’une telle demande n’était pas de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Banque S’agissant Severin Cabannes lors de sa réunion du 16 décembre 2020 le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations a examiné les conséquences à tirer de la fin de son mandat de Directeur général délégué à la suite de la décision de faire valoir ses droits à la retraite en 2021 et de quitter ses fonctions de Directeur général délégué le 31 décembre 2020 La fin du mandat social de Séverin Cabannes étant motivée par son départ en retraite il ne donne lieu à aucune indemnité de fin de mandat ni à aucune indemnité relative à la clause de non concurrence au titre de son mandat Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient d’une voiture de fonction qu’ils peuvent utiliser à titre privé ainsi que d’un contrat de prévoyance dont les garanties sont alignées sur celles du personnel Les détails des avantages attribués au titre et versés au cours de l’exercice sont présentés pages 118 130 Pour P  Aymerich et D  Lebot les engagements réglementés « retraite » autorisés par le Conseil d’administration du 3 mai 2018 et du 6 février 2019 ont été approuvés puis (1) modifiés et renouvelés par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 (les 11 e à 13 e résolution) Pour S  Cabannes l’engagement réglementé « retraite » approuvé par l’Assemblée générale du 19 mai 2009 a été modifié et renouvelé par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 (10 e résolution) suite à l’autorisation du Conseil d’administration du 6 février 2019 Les conventions réglementées avec F  Oudéa et S  Cabannes approuvées par l’Assemblée générale du 23 mai 2017 et renouvelées avec modification par l’Assemblée (2) générale du 21 mai 2019 suite à l’autorisation du Conseil d’administration du 6 février 2019 (la 9 e et la 10 e résolution) Les conventions réglementées avec P  Aymerich P  Heim et D  Lebot approuvées et renouvelées avec modification par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 suite à l’autorisation du Conseil d’administration du 3 mai 2018 et du 6 février 2019 (les 11 e à 13 e résolution) Conformément à l’article L  22 10 9 du Code de commerce le rapport ci après présente les informations sur l’évolution de la rémunération de chacun des Dirigeants mandataires sociaux comparée à la rémunération moyenne et médiane des salariés de la Société et aux performances du Groupe sur les cinq exercices les plus récents Les modalités du calcul ont été définies en conformité avec les Lignes directrices sur les multiples de rémunération de l’AFEP MEDEF (actualisées en février 2021) Le périmètre pris en compte pour le calcul de la rémunération moyenne et médiane des salariés  « Société cotée » (article L  22 10 9 I 6° du Code de commerce)  p Société Générale SA périmètre qui inclut des succursales étrangères  salariés en contrat de travail permanent et ayant un an d’ancienneté p au moins au 31 décembre de l’année du calcul Les éléments de rémunérations pris en compte sur une base brute (hors charges et cotisations patronales)  pour les salariés  le salaire de base les primes et avantages au titre p de l’exercice la rémunération variable annuelle et l’intéressement à long terme (valorisé à la valeur IFRS à l’attribution selon la méthode retenue pour l’établissement des comptes consolidés) attribués au titre de l’exercice les primes de participation et d’intéressement attribuées au titre de l’exercice pour les Dirigeants mandataires sociaux  le salaire de base et les p avantages en nature valorisés au titre de l’exercice la rémunération variable annuelle et l’intéressement à long terme (valorisé à la valeur IFRS à l’attribution selon la méthode retenue pour l’établissement des comptes consolidés) attribués au titre de l’exercice (1) Pour les calculs de l’année 2019 s’agissant la rémunération des salariés sont pris en compte le salaire de base les primes et les avantages au titre de 2019 ainsi que les éléments variables (la rémunération variable annuelle l’intéressement à long terme et les primes de participation et d’intéressement) attribués au titre de l’année 2019 au cours de 2020 Pour mémoire dans le Document d’enregistrement universel 2020 ces éléments ont été pris en compte sur une base estimative à partir des enveloppes de l’exercice précédent Pour les calculs de l’année 2020 s’agissant la rémunération des salariés sont pris en compte le salaire de base les primes et les avantages au titre de 2020 ainsi que les éléments variables (la rémunération variable annuelle l’intéressement à long terme et les primes de participation et d’intéressement) estimés sur la base des enveloppes de l’exercice précédent et ajustés d’un coefficient estimatif d’évolution (En M EUR) 2016 2017 2018 2019 2020 Évolution 2016 2020 Rémunération moyenne des salariés 73 5 74 2 75 3 76 0 73 9 Évolution +0 9% +0 9% +1 5% +1 0% 2 8% +0 5% Rémunération médiane des salariés 50 5 52 3 54 4 54 4 54 8 Évolution +3 1% +3 6% +3 9% +0 0% +0 7% +8 5% Le détail de ces rémunérations et les montants individuels figurent pages 131 133 et dans les tableaux pages 118 130 (1) (En milliers d'EUR) 2016 2017 2018 2019 2020 Évolution2016 2020 Lorenzo Bini Smaghi Président du Conseil d’administration Rémunération 902 8 903 4 948 7 979 4 979 5 Évolution +1 0% +0 1% +5 0% +3 2% +0 0% +8 5% Ratio par rapport à la rém moyenne des salariés 12 1 12 1 13 1 13 1 13 1 Évolution +0 1% 0 8% +3 5% +2 2% +2 9% +8 3% Ratio par rapport à la rém médiane des salariés 18 1 17 1 17 1 18 1 18 1 Évolution 2 0% 3 4% +1 1% +3 2% 0 7% Frédéric Oudéa (1) Directeur général Rémunération 3 606 2 3 461 6 3 193 2 3 542 3 2 635 9 Évolution 0 7% 4 0% 7 8% +10 9% 25 6% 26 9% Ratio par rapport à la rém moyenne des salariés 49 1 47 1 42 1 47 1 36 1 Évolution 1 6% 4 9% 9 1% +9 9% 23 4% 26 5% Ratio par rapport à la rém médiane des salariés 71 1 66 1 59 1 65 1 48 1 Évolution 3 7% 7 3% 11 2% +10 9% 26 1% 32 4% Philippe Aymerich (2) Directeur général délégué Rémunération 1 903 0 2 125 1 1 599 4 Évolution +11 7% 24 7% 16 0% Ratio par rapport à la rém moyenne des salariés 25 1 28 1 22 1 Évolution +10 6% 22 6% 12 0% Ratio par rapport à la rém médiane des salariés 35 1 39 1 29 1 Évolution +11 7% 25 3% 17 1% Séverin Cabannes (1) Directeur général délégué jusqu’au 31 décembre 2020 Rémunération 2 121 0 2 049 4 1 807 3 1 955 7 1 011 3 Évolution +1 7% 3 4% 11 8% +8 2% 48 3% 52 3% Ratio par rapport à la rém moyenne des salariés 29 1 28 1 24 1 26 1 14 1 Évolution +0 8% 4 2% 13 1% +7 2% 46 8% 51 7% Ratio par rapport à la rém médiane des salariés 42 1 39 1 33 1 36 1 18 1 Évolution 1 4% 6 7% 15 1% +8 2% 48 7% 57 1% Philippe Heim (2)(3) Directeur général délégué jusqu’au 3 août 2020 Rémunération 1 915 5 2 135 7 804 5 Évolution +11 5% 62 3% 58 0% Ratio par rapport à la rém moyenne des salariés 25 1 28 1 11 1 Évolution +10 4% 61 2% 56 0% Ratio par rapport à la rém médiane des salariés 35 1 39 1 15 1 Évolution +11 5% 62 6% 57 1% Diony Lebot (2) Directrice générale déléguée Rémunération 1 872 6 2 103 8 1 629 8 Évolution +12 4% 22 5% 13 0% Ratio par rapport à la rém moyenne des salariés 25 1 28 1 22 1 Évolution +11 3% 20 3% 12 0% Ratio par rapport à la rém médiane des salariés 34 1 39 1 30 1 Évolution +12 3% 23 1% 11 8% S’agissant de F Oudéa et S  Cabannes le calcul au titre de 2018 prend en compte le montant de leur rémunération variable annuelle 2018 avant prise en compte de leur décision de (1) renoncer à une partie de celle ci à la suite des accords passés avec les autorités américaines Le mandat de P  Aymerich P  Heim et D  Lebot en tant que Directeurs généraux délégués a commencé le 14 mai 2018 Leur rémunération au titre de 2018 a été annualisée aux fins de (2) comparabilité Le mandat de P  Heim a pris fin le 3 août 2020 suite à la décision de la réorganisation de la Direction générale Le montant reporté correspond à sa rémunération au titre de son (3) mandat de Directeur général en 2020 annualisée aux fins de comparabilité À la suite de la fin du mandat de Directeur général délégué de P  Heim son contrat de travail suspendupendant la durée du mandat a repris ses effets de plein droit En 2020 P  Heim a perçu des éléments de rémunération versés au titre de son contrat de travail Ces éléments sontdétaillés page 141 Tableau 11 2016 2017 2018 2019 2020 Évolution 2016 2020 CET1 non phasé 11 5% 11 4% 10 9% 12 7% 13 2% Évolution +0 6 pt 0 1 pt 0 5 pt +1 8 pt +0 5 pt +1 7 pt C I sous jacent 68 1% 68 8% 69 8% 70 6% 74 6% Évolution +0 7 pt +0 7 pt +1 0 pt +0 8 pt +4 0 pt +6 5 pt ROTE sous jacent 9 0% 9 2% 9 7% 7 6% 1 7% Évolution 0 5 pt +0 2 pt +0 5 pt 2 1 pt 5 9 pt 7 3 pt Actif net tangible par action 55 6 € 54 4 € 55 8 € 55 6 € 54 8 € Évolution +3 2% 2 2% +2 6% 0 4% 1 5% 1 5% Sur une base consolidée (1) Les règles de répartition du montant annuel entre les administrateurs sont déterminées par l’article 15 du règlement intérieur (voir chapitre 7) et figurent page 91 Le montant annuel de la rémunération des administrateurs a été fixé à 1 700 000 euros par l’Assemblée générale du 23 mai 2018 Au titre de l’exercice 2020 le montant a été utilisé en totalité La répartition individuelle du montant attribué et versé au titre de 2020 figure dans le tableau page 134 Conformément à l’article L  22 10 34 II du Code de commerce le versement de la composante variable (c’est à dire la rémunération variable annuelle et l’intéressement à long terme) et le cas échéant exceptionnelle de la rémunération ne sera effectué qu’après l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021 Monsieur Lorenzo BINI SMAGHI Président du Conseil d’administration Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Rémunération fixe 925 000 EUR Rémunération fixe brute versée en 2020 La rémunération de Lorenzo Bini Smaghi est fixée à 925 000 EUR bruts par an depuis mai 2018 pour la durée de son mandat 925 000 EUR Rémunération variable annuelle Sans objet Lorenzo Bini Smaghi ne perçoit pas de rémunération variable Sans objet Rémunération à raison du mandat d’administrateur Sans objet Lorenzo Bini Smaghi ne perçoit pas de rémunération à raison de son mandat d’administrateur Sans objet Valorisation des avantages de toute nature 54 488 EUR Un logement est mis à sa disposition pour l’exercice de ses fonctions à Paris 54 488 EUR Monsieur Frédéric OUDÉA Directeur général Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Rémunération fixe 1 300 000 EUR Rémunération fixe brute versée en 2020 inchangée depuis la décision du Conseil d’administration du 31 juillet 2014 (elle a été confirmée en mai 2015 lors de la dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur général) 1 300 000 EUR Rémunération variable annuelle   Frédéric Oudéa bénéficie d’une rémunération variable annuelle dont les critères de détermination sont fonction à hauteur de 60% d’objectifs financiers budgétaires et de 40% d’objectifs qualitatifs Les éléments sont décrits page 107 du Document d’enregistrement universel Le plafond de cette rémunération variable annuelle est de 135% de la rémunération fixe   dont rémunération variable annuelle payable en 2021 96 139 EUR (valeur nominale) Évaluation de la performance 2020 – Compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par les Conseils du 5 février et du 12 mars 2020 et des réalisations constatées sur l’exercice 2020 le montant de la rémunération variable annuelle a été arrêté à 480 695 euros (1) Cela correspond à un taux global de réalisation de ces objectifs de 54 8% de sa rémunération variable annuelle maximum (voir page 109 du Document d’enregistrement universel) Rémunération variable annuelle au titre p de 2019 dont l’attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (10 e résolution)  277 430 EUR Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée et payée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux Il est rappelé que la part acquise est affectée d’un paiement différé à hauteur de 50% Rémunérations variables annuelles différées p (cf  tableau 2 page 132)  au titre de 2016  104 561 EUR p au titre de 2017  89 919 EUR p au titre de 2018  212 695 EUR et 268 811 EUR p L’attribution de ces rémunérations a été autorisée respectivement par les Assemblées générales du 23 mai 2017 (la 11 e résolution) 23 mai 2018 (la 8 e résolution) et 21 mai 2019 (la 17 e résolution) Pour les échéances différées soumises p à des conditions de performance la réalisation de ces conditions a été examinée et constatée par le Conseil d’administration du 5 février 2020 dont rémunération variable annuelle payable les années suivantes 384 556 EUR (valeur nominale) le paiement de l’ensemble de la p rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2020 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021  40% de la rémunération variable annuelle p est acquise sous réserve d’un vote positif de l’Assemblée générale du 18 mai 2021 Elle est convertie pour moitié en équivalents actions Société Générale dont le paiement intervient après le délai d’un an  60% de la rémunération variable annuelle est p conditionnelle et soumise à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur les exercices 2021 2022 et 2023 Elle est convertie pour les deux tiers en actions Société Générale cessibles pour moitié dans 2 ans et 6 mois et pour moitié dans 3 ans et 6 mois les modalités et les conditions de p l’acquisition et du paiement de cette rémunération différée sont détaillées page 111 Document d’enregistrement universel Rémunération variable pluriannuelle Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle Sans objet Rémunération exceptionnelle Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle Sans objet Valorisation des options d’actions attribuées au titre de l’exercice Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucune attribution de stock options depuis 2009 Sans objet Monsieur Frédéric OUDÉA Directeur général Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice 850 000 EUR (Valorisation selon la norme IFRS 2 en date du 8 février 2021) Ce montant correspond à une attribution de 84 367 actions Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient depuis 2012 d’un dispositif d’intéressement à long terme attribué en actions ou équivalents afin d’être associés au progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires Le plan attribué au titre de 2020 par le Conseil d’administration du 9 février 2021 présente les caractéristiques suivantes  plafond à l’attribution identique à celui de la p rémunération variable annuelle  attribution de 84 367 actions en deux p tranches dont les durées d’acquisition sont de quatre et six ans suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition portant ainsi les durées d’indexation à cinq et sept ans  l’attribution de l’intéressement à long terme p au titre de l’exercice 2020 est conditionnée à l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021  l’acquisition définitive de l’intéressement à p long terme est soumise à des conditions de présence et de performance telles que décrites page 111 du Document d’enregistrement universel  l’attribution est faite dans le cadre de la p 24 e résolution de l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (la décision du Conseil d’administration du 11 mars 2021 sur l’attribution gratuite d’actions de performance)  elle représente 0 01% du capital Équivalents actions versés au titre du plan d’intéressement à long terme attribué au titre de 2014 en 2015  489 364 EUR Actions acquises au titre du plan d’intéressement à long terme au titre de 2015 attribué en 2016  11 247 actions Ces attributions ont été autorisées respectivement par les Assemblées générales du 19 mai 2015 (la 5 e résolution) et du 18 mai 2016 (la 6 e résolution) La réalisation des conditions de performance a été examinée et constatée par les Conseils d’administration du 6 février 2019 et du 5 février 2020 (cf  p  113 et tableau 7 p  137) Rémunération à raison du mandat d’administrateur Sans objet Sans objet Sans objet Valorisation des avantages de toute nature 5 161 EUR Frédéric Oudéa bénéficie d’une voiture de fonction 5 161 EUR Indemnités de départ Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de l’indemnité de départ des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Indemnité de non concurrence Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de la clause de non concurrence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Régime de retraite supplémentaire Sans objet Frédéric Oudéa ne bénéficie d’aucun régime de retraite supplémentaire Sans objet Régime de prévoyance   Frédéric Oudéa bénéficie du régime de prévoyance dont les garanties et les taux de cotisations sont alignés sur ceux du personnel Cotisations du régime de prévoyance  10 193 EUR Valeur nominale telle que décidée par le Conseil d’administration du 9 février 2021 (1) Monsieur Philippe AYMERICH Directeur général délégué Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Rémunération fixe 800 000 EUR La rémunération fixe annuelle brute définie par le Conseil d’administration du 3 mai 2018 lors de la nomination de Philippe Aymerich avec effet à compter du 14 mai 2018 en tant que Directeur général délégué s’élève à 800 000 euros 800 000 EUR Rémunération variable annuelle   Philippe Aymerich bénéficie d’une rémunération variable annuelle dont les critères de détermination sont fonction à hauteur de 60% d’objectifs financiers budgétaires et de 40% d’objectifs qualitatifs Les éléments sont décrits page 107 du Document d’enregistrement universel Le plafond de cette rémunération variable annuelle est de 115% de la rémunération fixe Rémunération variable annuelle au titre p de 2019 dont l’attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (11 e résolution)  151 027 EUR Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée et payée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux Il est rappelé que la part acquise est affectée d’un paiement différé à hauteur de 50% Rémunérations variables annuelles différées p (cf  tableau 2 page 132)  au titre de 2018  84 621 EUR et 106 918 EUR p L’attribution de ces rémunérations a été autorisée par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 (la 18 e résolution) Pour les échéances différées soumises p à des conditions de performance la réalisation de ces conditions a été examinée et constatée par le Conseil d’administration du 5 février 2020 dont rémunération variable annuelle payable en 2021 45 889 EUR (valeur nominale) Évaluation de la performance 2020 – Compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par les Conseils du 5 février et du 12 mars 2020 et des réalisations constatées sur l’exercice 2020 le montant de la rémunération variable annuelle a été arrêté à 229 448 euros (1) Cela correspond à un taux global de réalisation de ces objectifs de 49 9% de sa rémunération variable annuelle maximum (voir page 109 du Document d’enregistrement universel) dont rémunération variable annuelle payable les années suivantes 183 559 EUR (valeur nominale) le paiement de l’ensemble de la p rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2020 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021  40% de la rémunération variable annuelle p est acquise sous réserve d’un vote positif de l’Assemblée générale du 18 mai 2021 Elle est convertie pour moitié en équivalents actions Société Générale dont le paiement intervient après le délai d’un an  60% de la rémunération variable annuelle est p conditionnelle et soumise à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur les exercices 2021 2022 et 2023 Elle est convertie pour les deux tiers en actions Société Générale cessibles pour moitié dans les modalités et les conditions de p l’acquisition et du paiement de cette rémunération différée sont détaillées page 111 du Document d’enregistrement universel Rémunération variable pluriannuelle Sans objet Philippe Aymerich ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle Sans objet Rémunération exceptionnelle Sans objet Philippe Aymerich ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle Sans objet Valorisation des options d’actions attribuées au titre de l’exercice Sans objet Philippe Aymerich ne bénéficie d’aucune attribution de stock options Sans objet Monsieur Philippe AYMERICH Directeur général délégué Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice 570 000 EUR (Valorisation selon la norme IFRS 2 en date du 8 février 2021) Ce montant correspond à une attribution de 56 576 actions Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient depuis 2012 d’un dispositif d’intéressement à long terme attribué en actions ou équivalents afin d’être associés au progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires Le plan attribué au titre de 2020 par le Conseil d’administration du 9 février 2021 présente les caractéristiques suivantes  plafond à l’attribution identique à celui de la p rémunération variable annuelle  attribution de 56 576 actions en deux p tranches dont les durées d’acquisition sont de quatre et six ans suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition portant ainsi les durées d’indexation à cinq et sept ans  l’attribution de l’intéressement à long terme p au titre de l’exercice 2020 est conditionnée à l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021  l’acquisition définitive de l’intéressement à p long terme est soumise à des conditions de présence et de performance telles que décrites page 111 du Document d’enregistrement universel  l’attribution est faite dans le cadre de la p 24 e résolution de l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (la décision du Conseil d’administration du 11 mars 2021 sur l’attribution gratuite d’actions de performance)  elle représente moins de 0 01% du capital Sans objet Rémunération à raison du mandat d’administrateur Sans objet Philippe Aymerich n’a perçu d’aucune rémunération à raison d’un mandat d’administrateur en 2020 Sans objet Valorisation des avantages de toute nature Sans objet Philippe Aymerich n’a pas bénéficié d’une voiture de fonction au cours de l’exercice Sans objet Indemnités de départ Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de l’indemnité de départ des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Indemnité de non concurrence Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de la clause de non concurrence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Monsieur Philippe AYMERICH Directeur général délégué Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Régime de retraite supplémentaire Cotisation du régime de retraite supplémentaire (art  82)  0 EUR Un descriptif détaillé des régimes de retraites dont bénéficient les Directeurs généraux délégués figure page 104 Régime de l’allocation complémentaire de p retraite (régime fermé à l’acquisition de nouveaux droits au 31 décembre 2019 les droits passés restant conditionnés à l’achèvement de la carrière au sein de la Société Générale) À titre d’illustration sur la base d’une hypothèse de départ à la retraite à 62 ans et de sa rémunération fixe annuelle actuelle les droits à rente potentiels ouverts pour Philippe Aymerich au 31 décembre 2019 au titre de cette allocation représentent indépendamment des conditions de réalisation de l’engagement un montant de rente annuelle estimé à 139 kEUR (soit 13 5% de sa rémunération de référence telle que définie par le Code AFEP MEDEF) Régime de retraite supplémentaire (art  82) p Pour l’exercice 2020 la performance globale de Philippe Aymerich s’élevant à 49 9% aucune cotisation ne sera versée au titre de 2020 (taux d’acquisition de la cotisation  0%) Régime de l’Épargne retraite Valmy p Le montant de la cotisation annuelle prise en charge par l’entreprise s’élève à 2 674 euros Cotisation du régime de retraite supplémentaire (art  82) au titre d'exercice 2019 dont l'attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (11 e résolution)   51 032 EUR Cotisation du régime de l’Épargne retraite Valmy  2 674 EUR Régime de prévoyance   Philippe Aymerich bénéficie du régime de prévoyance dont les garanties et les taux de cotisations sont alignés sur ceux du personnel Cotisations du régime de prévoyance  5 660 EUR Valeur nominale telle que décidée par le Conseil d’administration du 9 février 2021 (1) Madame Diony LEBOT Directrice générale déléguée Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Rémunération fixe 800 000 EUR La rémunération fixe annuelle brute définie par le Conseil d’administration du 3 mai 2018 lors de la nomination de Diony Lebot avec effet à compter du 14 mai 2018 en tant que Directrice générale déléguée s’élève à 800 000 euros 800 000 EUR Rémunération variable annuelle   Diony Lebot bénéficie d’une rémunération variable annuelle dont les critères de détermination sont fonction à hauteur de 60% d’objectifs financiers budgétaires et de 40% d’objectifs qualitatifs Les éléments sont décrits page 107 du Document d’enregistrement universel Le plafond de cette rémunération variable annuelle est de 115% de la rémunération fixe Rémunération variable annuelle au titre p de 2019 dont l’attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (14 e résolution)  145 581 EUR Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée et payée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux Il est rappelé que la part acquise est affectée d’un paiement différé à hauteur de 50% Rémunérations variables annuelles différées p (cf  tableau 2 page 132)  au titre de 2018  78 606 EUR et 99 321 EUR p L’attribution de ces rémunérations a été autorisée par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 (la 21 e résolution) Pour les échéances différées soumises p à des conditions de performance la réalisation de ces conditions a été examinée et constatée par le Conseil d’administration du 5 février 2020 dont rémunération variable annuelle payable en 2021 50 765 EUR (valeur nominale) Évaluation de la performance 2020 – Compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par les Conseils du 5 février et du 12 mars 2020 et des réalisations constatées sur l’exercice 2020 le montant de la rémunération variable annuelle a été arrêté à 253 828 euros (1) Cela correspond à un taux global de réalisation de ces objectifs de 55 2% de sa rémunération variable annuelle maximum (voir page 109 du Document d’enregistrement universel) dont rémunération variable annuelle payable les années suivantes 203 063 EUR (valeur nominale) le paiement de l’ensemble de la rémunération p variable annuelle au titre de l’exercice 2020 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021  40% de la rémunération variable annuelle p est acquise sous réserve d’un vote positif de l’Assemblée générale du 18 mai 2021 Elle est convertie pour moitié en équivalents actions Société Générale dont le paiement intervient après le délai d’un an  60% de la rémunération variable annuelle est p conditionnelle et soumise à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur les exercices 2021 2022 et 2023 Elle est convertie pour les deux tiers en actions Société Générale cessibles pour moitié dans 2 ans et 6 mois et pour moitié dans 3 ans et 6 mois les modalités et les conditions de l’acquisition p et du paiement de cette rémunération différée sont détaillées page 111 Document d’enregistrement universel Rémunération variable pluriannuelle Sans objet Diony Lebot ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle Sans objet Rémunération exceptionnelle Sans objet Diony Lebot ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle Sans objet Valorisation des options d’actions attribuées au titre de l’exercice Sans objet Diony Lebot ne bénéficie d’aucune attribution de stock options Sans objet Madame Diony LEBOT Directrice générale déléguée Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice 570 000 EUR (Valorisation selon la norme IFRS 2 en date du 8 février 2021) Ce montant correspond à une attribution de 56 576 actions Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs bénéficient depuis 2012 d’un dispositif d’intéressement à long terme attribué en actions ou équivalents afin d’être associés au progrès de l’entreprise dans le long terme et d’aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires Le plan attribué au titre de 2020 par le Conseil d’administration du 9 février 2021 présente les caractéristiques suivantes  plafond à l’attribution identique à celui de la p rémunération variable annuelle  attribution de 56 576 actions en deux p tranches dont les durées d’acquisition sont de quatre et six ans suivies d’une période d’indisponibilité d’une année après l’acquisition portant ainsi les durées d’indexation à cinq et sept ans  l’attribution de l’intéressement à long terme p au titre de l’exercice 2020 est conditionnée à l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021  l’acquisition définitive de l’intéressement à p long terme est soumise à des conditions de présence et de performance telles que décrites page 111 du Document d’enregistrement universel  l’attribution est faite dans le cadre de la p 24 e résolution de l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (la décision du Conseil d’administration du 11 mars 2021 sur l’attribution gratuite d’actions de performance)  elle représente moins de 0 01% du capital Sans objet Rémunération à raison du mandat d’administrateur Sans objet Diony Lebot n’a perçu d’aucune rémunération à raison d’un mandat d’administrateur en 2020 Sans objet Valorisation des avantages de toute nature 5 945 EUR Diony Lebot bénéficie d’une voiture de fonction 5 945 EUR Indemnités de départ Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de l’indemnité de départ des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Indemnité de non concurrence Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de la clause de non concurrence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Madame Diony LEBOT Directrice générale déléguée Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Régime de retraite supplémentaire Cotisation du régime de retraite supplémentaire (art  82)  8 812 EUR Un descriptif détaillé des régimes de retraites dont bénéficient les Directeurs généraux délégués figure page 104 Régime de l’allocation complémentaire de p retraite (régime fermé à l’acquisition de nouveaux droits au 31 décembre 2019 les droits passés restant conditionnés à l’achèvement de la carrière au sein de la Société Générale) À titre d’illustration sur la base d’une hypothèse de départ à la retraite à 62 ans et de sa rémunération fixe annuelle actuelle les droits à rente potentiels ouverts pour Diony Lebot au 31 décembre 2019 au titre de cette allocation représentent indépendamment des conditions de réalisation de l’engagement un montant de rente annuelle estimé à 167 kEUR (soit 15 8% de sa rémunération de référence telle que définie par le Code AFEP MEDEF) Régime de retraite supplémentaire (art  82) p Pour l’exercice 2020 la performance globale de Diony Lebot s’élevant à 55 2% la cotisation au titre de 2020 s’élève donc à 8 812 EUR (taux d’acquisition de la cotisation  17%) Régime de l’Épargne retraite Valmy p Le montant de la cotisation annuelle prise en charge par l’entreprise s’élève à 2 674 euros Cotisation du régime de retraite supplémentaire (art  82) au titre de l'exercice 2019 dont l’attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (14 e résolution) 49 501 EUR Cotisation du régime de l’Épargne retraite Valmy  2 674 EUR Régime de prévoyance   Diony Lebot bénéficie du régime de prévoyance dont les garanties et les taux de cotisations sont alignés sur ceux du personnel Cotisations du régime de prévoyance  5 810 EUR Valeur nominale telle que décidé par le Conseil d’administration du 9 février 2021 (1) Monsieur Séverin CABANNES Directeur général délégué jusqu’au 31 décembre 2020 Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Rémunération fixe 800 000 EUR Rémunération fixe annuelle brute versée en 2020 inchangée depuis la décision du Conseil d’administration du 31 juillet 2014 800 000 EUR Rémunération variable annuelle   Séverin Cabannes bénéficie d’une rémunération variable annuelle dont les critères de détermination sont fonction à hauteur de 60% d’objectifs financiers budgétaires et de 40% d’objectifs qualitatifs Les éléments sont décrits page 107 du Document d’enregistrement universel Le plafond de cette rémunération variable annuelle est de 115% de la rémunération fixe   dont rémunération variable annuelle payable en 2021 41 234 EUR (valeur nominale) Évaluation de la performance 2020 – Compte tenu des critères quantitatifs et qualitatifs arrêtés par les Conseils du 5 février et du 12 mars 2020 et des réalisations constatées sur l’exercice 2020 le montant de la rémunération variable annuelle a été arrêté à 206 172 euros (1) Cela correspond à un taux global de réalisation de ces objectifs de 44 8% de sa rémunération variable annuelle maximum (voir page 109 du Document d’enregistrement universel ) Rémunération variable annuelle au titre p de 2019 dont l’attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (12 e résolution)  116 104 EUR Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée et payée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux Il est rappelé que la part acquise est affectée d’un paiement différé à hauteur de 50% Rémunérations variables annuelles différées p (cf  tableau 2 page 132)  au titre de 2016  53 688 EUR p au titre de 2017  46 343 EUR p au titre de 2018  97 111 EUR et 122 700 EUR p L’attribution de ces rémunérations a été autorisée respectivement par les Assemblées générales du 23 mai 2017 (la 12 e résolution) 23 mai 2018 (la 9 e résolution) et 21 mai 2019 (la 19 e résolution) Pour les échéances différées soumises à des conditions de performance la réalisation de ces conditions a été examinée et constatée par le Conseil d’administration du 5 février 202 0 dont rémunération variable annuelle payable les années suivantes 164 938 EUR (valeur nominale) le paiement de l’ensemble de la rémunération p variable annuelle au titre de l’exercice 2020 est conditionné à l’approbation de l’Assemblée générale du 18 mai 2021  40% de la rémunération variable annuelle p est acquise sous réserve d’un vote positif de l’Assemblée générale du 18 mai 2021 Elle est convertie pour moitié en équivalents actions Société Générale dont le paiement intervient après le délai d’un an  60% de la rémunération variable annuelle est p conditionnelle et soumise à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur les exercices 2021 2022 et 2023 Elle est convertie pour les deux tiers en actions Société Générale cessibles pour moitié dans 2 ans et 6 mois et pour moitié dans 3 ans et 6 mois  les modalités et les conditions de l’acquisition p et du paiement de cette rémunération différée sont détaillées page 111 Document d’enregistrement universel Rémunération variable pluriannuelle Sans objet Séverin Cabannes ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle Sans objet Rémunération exceptionnelle Sans objet Séverin Cabannes ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle Sans objet Valorisation des options d’actions attribuées au titre de l’exercice Sans objet Séverin Cabannes ne bénéficie d’aucune attribution de stock options depuis 2009 Sans objet Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice Sans objet Aucun intéressement à long terme n’a été attribué à Séverin Cabannes au titre de l’exercice Équivalents actions versés au titre du plan d’intéressement à long terme attribué au titre de 2014 en 2015  300 147 EUR Actions acquises au titre du plan d’intéressement à long terme au titre de 2015 attribué en 2016  7 498 actions Ces attributions ont été autorisées respectivement par les Assemblées générales du 19 mai 2015 (la 6 e résolution) et du 18 mai 2016 (la 7 e résolution) La réalisation des conditions de performance a été examinée et constatée par les Conseils d’administration du 6 février 2019 et du 5 février 2020 (cf  p  113 et tableau 7 p  137) Monsieur Séverin CABANNES Directeur général délégué jusqu’au 31 décembre 2020 Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Rémunération à raison du mandat d’administrateur Sans objet Séverin Cabannes n’a perçu d’aucune rémunération à raison d’un mandat d’administrateur en 2020 Sans objet Valorisation des avantages de toute nature 5 161 EUR Séverin Cabannes bénéficie d’une voiture de fonction 5 161 EUR Indemnités de départ Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de l’indemnité de départ des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Indemnité de non concurrence Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de la clause de non concurrence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Régime de retraite supplémentaire Cotisation du régime de retraite supplémentaire (art  82)  0 EUR Un descriptif détaillé des régimes de retraites dont bénéficient les Directeurs généraux délégués figure page 104 Régime de l’allocation complémentaire de p retraite (régime fermé à l’acquisition de nouveaux droits au 31 décembre 2019 les droits passés restant conditionnés à l’achèvement de la carrière au sein de la Société Générale) À titre d’illustration sur la base d’une hypothèse de départ à la retraite à 62 ans et de sa rémunération fixe annuelle actuelle les droits à rente potentiels ouverts pour Séverin Cabannes au 31 décembre 2019 au titre de cette allocation représentent indépendamment des conditions de réalisation de l’engagement un montant de rente annuelle estimé à 150 kEUR (soit 14 9% de sa rémunération de référence telle que définie par le Code AFEP MEDEF) Régime de retraite supplémentaire (art  82) p Pour l’exercice 2020 la performance globale de Séverin Cabannes s’élevant à 44 8% aucune cotisation ne sera versée au titre de 2020 (taux d’acquisition de la cotisation  0%) Régime de l’Épargne retraite Valmy p Le montant de la cotisation annuelle prise en charge par l’entreprise s’élève à 2 674 euros Cotisation du régime de retraite supplémentaire (art  82) au titre de 2019 dont l’attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (12 e résolution)   22 284 EUR Cotisation du régime de l’Épargne retraite Valmy  2 674 EUR Régime de prévoyance   Séverin Cabannes bénéficie du régime de prévoyance dont les garanties et les taux de cotisations sont alignés sur ceux du personnel Cotisations du régime de prévoyance  6 031 EUR Monsieur Philippe HEIM Directeur général délégué jusqu’au 3 août 2020 Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Rémunération fixe 473 333 EUR La rémunération fixe annuelle brute définie par le Conseil d’administration du 3 mai 2018 lors de la nomination de Philippe Heim avec effet à compter du 14 mai 2018 en tant que Directeur général délégué s’élève à 800 000 euros Il s’agit du prorata de rémunération fixe annuelle brute versée en 2020 au titre de son mandat de Directeur général délégué ayant pris fin le 3 août 2020 à la suite de la réorganisation de la Direction générale 473 333 EUR Rémunération variable annuelle Sans objet Aucune rémunération variable annuelle n’a été attribuée à Philippe Heim au titre de l’exercice Rémunération variable annuelle au titre p de 2019 dont l’attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (13 e résolution)  152 536 EUR Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée et payée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux Il est rappelé que la part acquise est affectée d’un paiement différé à hauteur de 50% Rémunérations variables annuelles différées p (cf  tableau 2 page 132) au titre de 2018  87 460 EUR et 110 505 EUR p L’attribution de ces rémunérations a été autorisée par l’Assemblée générale du 21 mai 2019 (la 20 e résolution) Pour les échéances différées soumises p à des conditions de performance la réalisation de ces conditions a été examinée et constatée par le Conseil d’administration du 5 février 2020 dont rémunération variable annuelle payable en 2021 Sans objet   dont rémunération variable annuelle payable les années suivantes Sans objet   Rémunération variable pluriannuelle Sans objet Philippe Heim ne bénéficie d’aucune rémunération variable pluriannuelle Sans objet Rémunération exceptionnelle Sans objet Philippe Heim ne bénéficie d’aucune rémunération exceptionnelle Sans objet Valorisation des options d’actions attribuées au titre de l’exercice Sans objet Philippe Heim ne bénéficie d’aucune attribution de stock options Sans objet Valorisation d’actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice Sans objet Aucun intéressement à long terme n’a été attribué à Philippe Heim au titre de l’exercice Sans objet Rémunération à raison du mandat d’administrateur Sans objet Philippe Heim n’a perçu d’aucune rémunération à raison d’un mandat d’administrateur en 2020 Sans objet Valorisation des avantages de toute nature 2 600 EUR Philippe Heim bénéficie d’une voiture de fonction 2 600 EUR Indemnités de départ Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de l’indemnité de départ des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Indemnité de non concurrence Aucun montant n’est dû au titre de l’exercice clos Les caractéristiques de la clause de non concurrence des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont décrites page 105 du Document d’enregistrement universel Aucun montant n’a été versé au cours de l’exercice clos Monsieur Philippe HEIM Directeur général délégué jusqu’au 3 août 2020 Rémunération conforme à la politique approuvée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 Éléments de la rémunération soumis au vote Montant attribué au titre d’exercice 2020 Présentation Montant versé au cours d’exercice 2020 Régime de retraite supplémentaire Cotisation du régime de retraite supplémentaire (art  82)  Sans objet Un descriptif détaillé des régimes de retraites dont bénéficient les Directeurs généraux délégués figure page 104 Régime de l’allocation complémentaire de p retraite (régime fermé à l’acquisition de nouveaux droits au 31 décembre 2019 les droits passés sont conditionnés à l’achèvement de la carrière au sein de la Société Générale) Régime de retraite supplémentaire (art  82) p En l’absence du variable au titre de 2020 aucune cotisation ne sera versée au titre de l’exercice 2020 La cotisation versée en 2020 au titre de l’exercice 2019 est acquise définitivement Régime de l’Épargne retraite Valmy p Le montant de la cotisation annuelle prise en charge par l’entreprise s’élève à 1 474 euros Cotisation du régime de retraite supplémentaire (art  82) au titre de 2019 dont l’attribution a été autorisée par l’Assemblée générale du 19 mai 2020 (13 e résolution) 51 032 EUR Cotisation du régime de l’Épargne retraite Valmy  1 474 EUR Régime de prévoyance   Philippe Heim bénéficiait du régime de prévoyance dont les garanties et les taux de cotisations sont alignés sur ceux du personnel Cotisations du régime de prévoyance  3 822 EUR (En EUR) Exercice 2019 Exercice 2020 Monsieur Lorenzo BINI SMAGHI Président du Conseil d’administration Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 979 378 979 488 Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) 0 0 Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice 0 0 TOTAL 979 378 979 488 Monsieur Frédéric OUDÉA Directeur général Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 2 692 299 1 785 856 Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) 0 0 Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice (2) 850 000 850 000 TOTAL 3 542 299 2 635 856 Monsieur Philippe AYMERICH Directeur général délégué Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 555 136 1 029 448 Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) 0 0 Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice (2) 570 000 570 000 TOTAL 2 125 136 1 599 448 Monsieur Séverin CABANNES Directeur général délégué jusqu’au 31 décembre 2020 (3) Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 385 667 1 011 333 Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) 0 0 Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice (2) 570 000 0 TOTAL 1 955 667 1 011 333 Monsieur Philippe HEIM Directeur général délégué jusqu’au 3 août 2020 (4) Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 565 744 475 933 Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) 0 0 Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice (2) 570 000 0 TOTAL 2 135 744 475 933 Madame Diony LEBOT Directrice générale déléguée Rémunérations dues au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2) 1 533 844 1 059 773 Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 4) 0 0 Valorisation des actions ou équivalents actions attribués dans le cadre d’un dispositif d’intéressement de long terme au titre de l’exercice (2) 570 000 570 000 TOTAL 2 103 844 1 629 773 Les éléments de rémunération sont exprimés en euros sur une base brute avant impôt (1) Ce dispositif est détaillé dans le chapitre consacré à la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux aux pages 111 et suivantes (2) Le mandat de Directeur général délégué de Séverin Cabannes a pris fin le 31 décembre 2020 à la suite de sa décision de faire valoir ses droits à la retraite en 2021 (3) Le mandat de Directeur général délégué de Philippe Heim a pris fin le 3 août 2020 à la suite de la décision de la réorganisation de la Direction générale (4) (En EUR) Exercice 2019 Exercice 2020 Montants payés Montants dus au titre de l’exercice Montants payés Montants dus au titre de l’exercice Monsieur Lorenzo BINI SMAGHI Président rémunération fixe 925 000 925 000 925 000 925 000 rémunération variable annuelle non différée 0 0 0 0 rémunération variable annuelle différée 0 0 0 0 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0 jetons de présence 0 0 0 0 avantages en nature (2) 54 378 54 378 54 488 54 488 TOTAL 979 378 979 378 979 488 979 488 Monsieur Frédéric OUDÉA Directeur général rémunération fixe 1 300 000 1 300 000 1 300 000 1 300 000 rémunération variable annuelle non différée (3) 212 696 277 430 277 430 96 139 rémunération variable annuelle différée (3) 825 693 1 109 722 675 986 (5) 384 556 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0 jetons de présence 0 0 0 0 avantages en nature (4) p 5 147 5 147 5 161 5 161 TOTAL 2 343 536 2 692 299 2 258 577 1 785 856 Monsieur Philippe AYMERICH Directeur général délégué rémunération fixe 800 000 800 000 800 000 800 000 rémunération variable annuelle non différée (3) 84 621 151 027 151 027 45 889 rémunération variable annuelle différée (3) 0 604 109 191 539 (5) 183 559 autres rémunérations versées (6) 261 458 0 124 621 0 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0 jetons de présence 0 0 0 0 avantages en nature 0 0 0 0 TOTAL 1 146 079 1 555 136 1 267 187 1 029 448 Monsieur Séverin CABANNES Directeur général délégué jusqu’au 31 décembre 2020 (7) rémunération fixe 800 000 800 000 800 000 800 000 rémunération variable annuelle non différée (3) 97 111 116 104 116 105 41 234 rémunération variable annuelle différée (3) 417 764 464 416 319 842 (5) 164 938 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0 jetons de présence 0 0 0 0 avantages en nature (4) 5 147 5 147 5 161 5 161 TOTAL 1 320 022 1 385 667 1 241 108 1 011 333 Monsieur Philippe HEIM Directeur général délégué jusqu’au 3 août 2020 (8) rémunération fixe 800 000 800 000 473 333 473 333 rémunération variable annuelle non différée (3) 87 460 152 536 152 536 0 rémunération variable annuelle différée (3) 0 610 144 197 965 (5) 0 autres rémunérations versées (6) 323 180 0 0 0 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0 jetons de présence 0 0 0 0 avantages en nature (4) 3 064 3 064 2 600 2 600 TOTAL 1 213 704 1 565 744 826 434 475 933 (En EUR) Exercice 2019 Exercice 2020 Madame Diony LEBOT Directrice générale déléguée Montants payés Montants dus au titre de l’exercice Montants payés Montants dus au titre de l’exercice rémunération fixe 800 000 800 000 800 000 800 000 rémunération variable annuelle non différée (3) 78 606 145 581 145 581 50 765 rémunération variable annuelle différée (3) 0 582 323 177 927 (5) 203 063 autres rémunérations versées (6) 390 031 0 215 754 0 rémunération exceptionnelle 0 0 0 0 jetons de présence 0 0 0 0 avantages en nature (4) 5 940 5 940 5 945 5 945 TOTAL 1 274 577 1 533 844 1 345 207 1 059 773 Les éléments de rémunération sont exprimés en euros sur une base brute avant impôt L’intéressement à long terme perçu par les Dirigeants mandataires sociaux (1) exécutifs est détaillé dans les tableaux 1 et 7 Il s’agit de la mise à disposition d’un logement de fonction (2) Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée et payée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des (3) Dirigeants mandataires sociaux Il est rappelé que la part acquise est affectée d’un paiement différé à hauteur de 50% Il s’agit de la mise à disposition d’une voiture de fonction (4) Se référer au tableau ci après pour le détail des sommes versées (5) Le mandat de P  Aymerich P  Heim et D  Lebot en tant que Directeurs généraux délégués a commencé le 14 mai 2018 Les montants reportés dans « autres (6) rémunérations versées » correspondent aux éléments de rémunération fixes et variables attribués au titre de leurs fonctions précédentes Le mandat de Directeur général délégué de Séverin Cabannes a pris fin le 31 décembre 2020 à la suite de sa décision de faire valoir ses droits à la retraite en 2021 (7) Le mandat de Directeur général délégué de Philippe Heim a pris fin le 3 août 2020 à la suite de la décision de la réorganisation de la Direction générale (8) (En EUR) 2016 (1) 2017 (2) 2018 (3) 2018 (4) Autres rémunérations variables annuelles différées (5) Total versé en 2020 F  OUDÉA 104 561 89 919 212 695 268 811 Sans objet 675 986 P  AYMERICH Sans objet Sans objet 84 621 106 918 124 621 316 160 S  CABANNES 53 688 46 343 97 111 122 700 Sans objet 319 842 P  HEIM (6) Sans objet Sans objet 87 460 110 505 Sans objet 197 965 D  LEBOT Sans objet Sans objet 78 606 99 321 215 754 393 681 Valorisation des actions acquises en mars 2020 au titre de la troisième échéance de la part non acquise de la rémunération variable annuelle attribuée pour (1) l’exercice 2016 dont l’acquisition était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2019 Valorisation des actions acquises en mars 2020 au titre de la deuxième échéance de la part non acquise de la rémunération variable annuelle attribuée pour (2) l’exercice 2017 dont l’acquisition était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2019 Première échéance de la part non acquise de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2018 attribuée en numéraire sans indexation dont l’acquisition (3) était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2019 Part acquise indexée sur le cours de l’action Société Générale de la rémunération variable annuelle au titre de l’exercice 2018 (4) Les mandats de P  Aymerich et D  Lebot en tant que Directeurs généraux délégués ont commencé le 14 mai 2018 (5) Les montants reportés dans la colonne « Autres rémunérations variables annuelles différées » correspondent à la rémunération versée en 2020 au titre de leurs fonctions précédentes Le mandat de Directeur général délégué de P  Heim a commencé le 14 mai 2018 et a pris fin le 3 août 2020 suite à la décision de la réorganisation de la Direction (6) générale Rémunérations versées en 2019 Rémunérations versées en 2020 Rémunérations (En EUR) Mandataires sociaux (hors Dirigeant exécutif) Solde de l’exercice 2018 Acompte de l’exercice 2019 Solde de l’exercice 2019 Acompte de l’exercice 2020 Au titre de l’exercice 2019 Au titre de l’exercice 2020* BINI SMAGHI Lorenzo Rémunérations Autres rémunérations CASTAIGNE Robert Rémunérations 10 399 Autres rémunérations CONNELLY William Rémunérations 86 428 56 842 89 670 55 904 146 511 217 333 Autres rémunérations CONTAMINE Jérôme Rémunérations 72 172 49 550 81 896 53 175 131 446 139 908 Autres rémunérations COTE Diane Rémunérations 52 365 39 991 65 182 42 217 105 174 103 905 Autres rémunérations HAZOU Kyra Rémunérations 100 386 62 655 101 221 63 994 163 875 160 550 Autres rémunérations HOUSSAYE France Rémunérations (1) 59 091 35 656 58 256 36 807 93 912 93 363 Salaire Société Générale 52 500 54 032 LEPAGNOL Béatrice Rémunérations (2) 5 154 Salaire Société Générale LEROUX David Rémunérations (1) 40 721 25 408 45 038 28 717 70 446 74 083 Salaire Société Générale 37 077 40 133 LEVY Jean Bernard Rémunérations 78 298 51 317 80 910 49 155 132 227 126 909 Autres rémunérations LLOPIS RIVAS Ana Maria Rémunérations 1 396 Autres rémunérations MESSEMER Annette Rémunérations 87 599 Autres rémunérations MESTRALLET Gérard Rémunérations 78 298 49 839 82 389 49 155 132 227 125 162 Autres rémunérations NIN GENOVA Juan Maria Rémunérations 92 607 61 276 87 534 58 585 148 810 150 008 Autres rémunérations RACHOU Nathalie Rémunérations 163 280 101 258 162 555 89 718 263 813 94 547 Autres rémunérations ROCHET Lubomira Rémunérations 41 943 26 887 43 559 27 377 70 446 79 768 Autres rémunérations SCHAAPVELD Alexandra Rémunérations 151 436 96 033 145 078 97 252 241 112 246 865 Autres rémunérations TOTAL (RÉMUNÉRATIONS) 1 700 000 1 700 000 Le solde des rémunérations perçues au titre de l’exercice 2020 a été versé aux membres du Conseil à fin janvier 2021 *  Versés au syndicat SNB Société Générale (1) Versés au syndicat CFDT Société Générale (2) Le Conseil d’administration n’a pas attribué d’options au cours de l’exercice 2020 Le dernier plan d’option a expiré au cours de l’exercice 2017 Actions de performance Société Générale attribuées durant l’exercice à chaque Dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du Groupe (En EUR) Date d’attribution Motif de l’attribution (1) Nombre d’actions attribuées durant l’exercice Valorisation des actions selon la méthode retenue pour les comptes consolidés Date d’acquisition Date de disponibilité Conditions de performance (2) M  BINI SMAGHI N A N A N A N A N A N A N A F  OUDÉA 12 03 2020 Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2019 10 340 120 151 31 03 2022 01 10 2022 oui 10 340 111 258 31 03 2023 01 10 2023 oui Intéressement à long terme dû au titre de l’exercice 2019 25 930 163 359 31 03 2024 01 04 2025 oui 25 931 152 993 31 03 2026 01 04 2027 oui P  AYMERICH 12 03 2020 Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2019 5 629 65 409 31 03 2022 01 10 2022 oui 5 629 60 568 31 03 2023 01 10 2023 oui Intéressement à long terme dû au titre de l’exercice 2019 17 388 109 544 31 03 2024 01 04 2025 oui 17 389 102 595 31 03 2026 01 04 2027 oui S  CABANNES 12 03 2020 Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2019 4 327 50 280 31 03 2022 01 10 2022 oui 4 327 46 559 31 03 2023 01 10 2023 oui Intéressement à long terme dû au titre de l’exercice 2019 17 388 109 544 31 03 2024 01 04 2025 oui 17 389 102 595 31 03 2026 01 04 2027 oui P  HEIM (3) 12 03 2020 Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2019 5 685 (3) 66 060 31 03 2022 01 10 2022 oui 5 685 (3) 61 171 31 03 2023 01 10 2023 oui Intéressement à long terme dû au titre de l’exercice 2019 17 388 (3) 109 544 31 03 2024 01 04 2025 oui 17 389 (3) 102 595 31 03 2026 01 04 2027 oui D  LEBOT 12 03 2020 Modalité de paiement de la rémunération variable annuelle due au titre de l’exercice 2019 5 426 63 050 31 03 2022 01 10 2022 oui 5 426 58 384 31 03 2023 01 10 2023 oui Intéressement à long terme dû au titre de l’exercice 2019 17 388 109 544 31 03 2024 01 04 2025 oui 17 389 102 595 31 03 2026 01 04 2027 oui Les montants de rémunération variable et d’intéressement à long terme ont été déterminés par le Conseil du 5 février 2020 Les actions de performance (1) correspondantes ont été attribuées par le Conseil d'administration du 12 mars 2020 L’acquisition de la rémunération variable annuelle est soumise à une double condition de profitabilité et de niveau de fonds propres du Groupe L’acquisition de (2) l’intéressement à long terme est soumise à une condition de TSR relatif par rapport à un panel à des conditions de RSE et de profitabilité Le détail des conditions de performance est présenté dans le Document d’enregistrement universel 2020 aux pages 114 115 Le mandat de Directeur général délégué de Philippe Heim a pris fin le 3 août 2020 suite à la décision de la réorganisation de la Direction générale (3) La rémunération variable annuelle non acquise et l’intéressement à long terme étant soumis à une condition de présence aucun montant de la rémunération variable annuelle non acquise ni d’intéressement à long terme attribué au titre de ses fonctions de Directeur général délégué en 2019 n’a été maintenu Les nombres d’actions indiqués dans le tableau ont été intégralement radiés à la suite de départ de P  Heim Date d’attribution Nombre d’actions reçues durant l’exercice L  BINI SMAGHI N A N A F  OUDÉA 14 03 2018 5 656 (1) 15 03 2017 6 577 (2) 18 05 2016 11 247 (3) P  AYMERICH 15 03 2017 1 428 (4) S  CABANNES 14 03 2018 2 915 (1) 15 03 2017 3 377 (2) 18 05 2016 7 498 (3) P  HEIM (5) N A N A D  LEBOT 15 03 2017 1 995 (4) Au titre de la rémunération variable annuelle différée attribuée en 2018 au titre de l’exercice 2017 (présentée dans le tableau 2) dont l’acquisition était conditionnée (1) à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2019 Au titre de la rémunération variable annuelle différée attribuée en 2017 au titre de l’exercice 2016 (présentée dans le tableau 2) dont l’acquisition était conditionnée (2) à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de niveau de fonds propres évalués sur l’exercice 2019 Au titre de la première échéance du plan d’intéressement à long terme attribué en 2016 dont l’acquisition était conditionnée à la performance relative de l’action (3) Société Générale par rapport à ses pairs La performance boursière évaluée début 2020 a placé Société Générale au sixième rang de l’échantillon (soit une acquisition de 50% du nombre maximum d’actions attribué) Les mandats de P  Aymerich et D  Lebot en tant que Directeurs généraux délégués ont commencé le 14 mai 2018 Les actions reportées correspondent aux éléments (4) de rémunération attribués au titre de leurs fonctions précédentes Le mandat de Directeur général délégué de P  Heim a commencé le 14 mai 2018 et a pris fin le 3 août 2020 suite à la décision de la réorganisation de la Direction (5) générale En 2020 P  Heim a reçu 1 741 actions attribuées le 15 03 2017 au titre de ses fonctions salariées antérieures à son mandat de Directeur général délégué actions issues du programme de rachat Note  Date d’attribution Nombre d’équivalents actions acquis durant l’exercice Montant versé (en EUR) L  BINI SMAGHI N A N A N A F  OUDÉA 31 03 2019 8 244 (1) 268 811 31 03 2015 15 008 (2) 489 364 P  AYMERICH 31 03 2019 3 279 (1) 106 918 31 03 2015 1 683 (3) 22 039 S  CABANNES 31 03 2019 3 763 (1) 122 700 31 03 2015 9 205 (2) 300 147 P  HEIM (4) 31 03 2019 3 389 (1) 110 505 D  LEBOT 31 03 2019 3 046 (1) 99 321 31 03 2015 2 251 (3) 29 477 Équivalents actions reçus au titre de la rémunération variable annuelle différée attribués en 2019 au titre de l’exercice 2018 (présentés dans le tableau 2) (1) Équivalents actions versés après un an de la période de rétention au titre de la première échéance du plan d’intéressement à long terme attribué en 2015 dont (2) l’acquisition en mars 2019 était conditionnée à l’atteinte d’objectifs de profitabilité du Groupe et de la performance relative de l’action Société Générale par rapport à ses pairs La performance boursière évaluée début 2019 a placé Société Générale au cinquième rang de l’échantillon (soit une acquisition de 66 7% du nombre maximum d’équivalent actions attribué) Les mandats de P  Aymerich et D  Lebot en tant que Directeurs généraux délégués ont commencé le 14 mai 2018 Les montants indiqués correspondent aux (3) éléments de rémunération attribués au titre de leurs fonctions précédentes Le mandat de Directeur général délégué de P  Heim a commencé le 14 mai 2018 et a pris fin le 3 août 2020 suite à la décision de la réorganisation de la Direction (4) générale En 2020 P  Heim a reçu un paiement de 47 168 euros correspondant aux 3 602 équivalents actions attribuées le 31 03 2015 au titre de ses fonctions salariées antérieures à son mandat de Directeur général délégué Information sur les options de souscription ou d’achat Le dernier plan d’option a expiré au cours de l’exercice 2017 Aucun plan d’option n’a été mis en place par Société Générale au cours de l’exercice 2020 Le dernier plan d’option a expiré au cours de l’exercice 2017 Date d’Assemblée 23 05 2018 23 05 2018 18 05 2016 18 05 2016 18 05 2016 Date du Conseil d’administration 12 03 2020 13 03 2019 14 03 2018 15 03 2017 18 05 2016 Nombre total d’actions attribuées 2 545 414 2 834 045 1 677 279 1 796 759 2 478 926 dont le nombre attribué aux mandataires sociaux (1) 253 783 265 413 75 880 74 565 101 544 Frédéric Oudéa 72 541 86 705 46 472 45 871 62 900 Diony Lebot 45 629 41 795 7 277 5 986 4 860 Philippe Aymerich 46 035 37 889 2 815 2 857 3 626 Séverin Cabannes 43 431 60 139 29 408 28 694 38 644 Philippe Heim (4) 46 147 (4) 38 885 (4) 4 990 (4) 5 224 (4) 7 290 (4) Nombre total de bénéficiaires 4 652 5 747 6 016 6 710 6 495 Date d’acquisition des actions Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Date de fin de période de conservation Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Conditions de performance (2) oui oui oui oui oui Juste valeur (en EUR) (3) Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Cf  tableau ci après Nombre d’actions acquises au 31 12 2020 372 0 301 008 1 480 174 2 088 474 Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques 61 725 152 608 165 226 167 033 238 459 Actions de performance restantes en fin d’exercice 2 483 317 2 681 437 1 211 045 149 552 151 993 Pour les Dirigeants mandataires sociaux voir également les tableaux 6 et 7 du Document d’enregistrement universel 2021 (1) Les conditions de performance applicables sont décrites dans le rapport Performance et Rémunération disponible sur societegenerale com (2) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité (3) Le mandat de Directeur général délégué de Philippe Heim a pris fin le 3 août 2020 suite à la décision de la réorganisation de la Direction générale (4) L’acquisition des actions étant soumise à une condition de présence les actions attribuées ont fait l’objet d’une radiation comme suit  Plan 2020 46 147 actions radiées  Plan 2019 32 106 actions radiées  Plan 2018 4 990 actions radiées  Plan 2017 3 483 actions radiées  Plan 2016 4 860 actions radiées Date d’Assemblée 18 05 2016 Date du Conseil d’administration 18 05 2016 Nombre total d’actions attribuées 2 478 926 Date d’acquisition des actions 29 03 2018 (1 re tranche) 29 03 2019 31 03 2020 (1 re tranche) 31 03 2021 29 03 2019 (2 e tranche) 31 03 2022 (2 e tranche) Date de fin de période de conservation 30 09 2018 N A 01 04 2021 02 10 2021 30 09 2019 01 04 2023 Juste valeur (en EUR) (2) 30 18 (1 re tranche) 28 92 (2 e tranche) 29 55 22 07 (1 re tranche) 21 17 (2 e tranche) 32 76 Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de (1) rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité (2) Date d’Assemblée 18 05 2016 Date du Conseil d’administration 15 03 2017 Nombre total d’actions attribuées 1 796 759 Date d’acquisition des actions 29 03 2019 (1 re tranche) 31 03 2020 31 03 2021 (1 re tranche) 31 03 2022 31 03 2020 (2 e tranche) 31 03 2023 (2 e tranche) Date de fin de période de conservation 30 09 2019 N A 01 04 2022 02 10 2022 02 10 2020 01 04 2024 Juste valeur (en EUR) (2) 42 17 (1 re tranche) 40 33 (2 e tranche) 41 05 27 22 (1 re tranche) 26 34 (2 e tranche) 43 75 Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de (1) rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité (2) Date d’Assemblée 18 05 2016 Date du Conseil d’administration 14 03 2018 Nombre total d’actions attribuées 1 677 279 Date d’acquisition des actions 31 03 2020 (1 re tranche) 31 03 2021 31 03 2022 (1 re tranche) 31 03 2023 31 03 2021 (2 e tranche) 29 03 2024 (2 e tranche) Date de fin de période de conservation 01 10 2020 N A 01 04 2023 01 10 2023 01 10 2021 31 03 2025 Juste valeur (en EUR) (2) 40 39 (1 re tranche) 38 59 (2 e tranche) 39 18 26 40 (1 re tranche) 24 43 (2 e tranche) 39 17 Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de (1) rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité (2) Date d’Assemblée 23 05 2018 Date du Conseil d’administration 13 03 2019 Nombre total d’actions attribuées 2 834 045 Date d’acquisition des actions 31 03 2021 (1 re tranche) 31 03 2022 31 03 2023 (1 re tranche) 31 03 2023 (1re tranche) 31 03 2022 (2 e tranche) 31 03 2025 (2 e tranche) 29 03 2024 (2e tranche) Date de fin de période de conservation 01 10 2021 N A 01 04 2024 01 10 2023 01 10 2022 01 04 2026 01 10 2024 Juste valeur (en EUR) (2) 22 32 (1 re tranche) 20 93 (2 e tranche) 21 4 8 53 (1 re tranche) 9 45 (2 e tranche) 10 86 (1 re tranche) 11 35 (2 e tranche) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de (1) rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité (2) Date d’Assemblée 23 05 2018 Date du Conseil d’administration 12 03 2020 Nombre total d’actions attribuées 2 545 414 Date d’acquisition des actions 31 3 2022 (1re tranche) 31 03 2023 31 3 2024 (1re tranche) 31 3 2024 (1re tranche) 31 03 2023 (2e tranche) 31 03 2026 (2e tranche) 31 03 2025 (2e tranche) Date de fin de période de conservation 01 10 2022 N A 01 04 2025 01 10 2024 01 10 2023 01 04 2027 01 10 2025 Juste valeur (en EUR) (2) 11 62 (1 re tranche) 10 76 (2 e tranche) 11 26 6 3 (1 re tranche) 5 9 (2 e tranche) 9 2 (1 re tranche) 8 8 (2 e tranche) Au titre du plan annuel d’intéressement à long terme des collaborateurs et des attributions dans le cadre de la politique spécifique de fidélisation et de (1) rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire (y compris mandataires sociaux) Les actions de performance sont valorisées à leur valeur de marché avec prise en compte d’une décote d’incessibilité (2) Date des mandats Contrat de travail (1)(5) Régime de retraite supplémentaire (2) Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus en raison de la cessation ou du changement de fonctions (3) Indemnités relatives à une clause de non concurrence (4) début fin oui non oui non oui non oui non L  BINI SMAGHI Président du Conseil d’administration 2015 (6) 2022 X X X X F  OUDÉA Directeur général 2008 (7) 2023 X X X X P  AYMERICH Directeur général délégué 2018 (8) 2023 X X X X D  LEBOT Directrice générale déléguée 2018 (8) 2023 X X X X S  CABANNES Directeur général délégué (9) 2008 2020 X X (9) X(9) X(9) P  HEIM Directeur général délégué (10) 2018 2020 X X (10) X(10) X(10) S’agissant du non cumul du mandat social avec un contrat de travail seuls sont visés par les recommandations du Code AFEP MEDEF le Président du Conseil (1) d’administration le Président Directeur général et le Directeur général dans les sociétés à Conseil d’administration Le détail des régimes de retraites supplémentaires figure dans les tableaux page 104 (2) Pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs le détail des indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus en raison de la cessation ou du changement (3) de fonctions figure p  104 105 Pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs le détail des indemnités de non concurrence figure p  105 (4) Les contrats de travail de P  Aymerich S  Cabannes P  Heim et D  Lebot ont été suspendus pendant la durée de leur mandat (5) L  Bini Smaghi a été nommé Président du Conseil d’administration le 19 mai 2015 Il a été renouvelé dans ses fonctions le 23 mai 2018 (6) F  Oudéa a été nommé Directeur général en mai 2008 puis Président Directeur général en mai 2009 et Directeur général le 19 mai 2015 Il a été renouvelé dans sa (7) fonction le 21 mai 2019 P  Aymerich et D  Lebot ont été nommés Directeurs généraux délégués à compter du 14 mai 2018 Ils ont été renouvelés dans leur fonction le 21 mai 2019 (8) Le mandat de Séverin Cabannes en tant que Directeur général délégué a pris fin le 31 décembre 2020 à la suite de sa décision de faire valoir ses droits à la retraite (9) en 2021 Lors de sa réunion du 16 décembre 2020 le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations a examiné les conséquences à tirer de la fin du mandat de Directeur général délégué de Séverin Cabannes La fin du mandat de Directeur général délégué de Séverin Cabannes étant motivée par son départ à la retraite elle n’a donné lieu à aucune indemnité de fin de mandat ni à aucune indemnité relative à la clause de non concurrence au titre de son mandat Le mandat de Philippe Heim en tant que Directeur général délégué a pris fin le 3 août 2020 à la suite à la réorganisation de la Direction générale Lors de sa réunion (10) du 3 août 2020 le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et du Comité des rémunérations a examiné les conséquences à tirer de la fin du mandat de Directeur général délégué de P  Heim Le Conseil d’administration prenant acte notamment des résultats publiés du premier semestre du Groupe conformément aux recommandations de la Banque Centrale Européenne a considéré que les conditions du paiement d’une indemnité de départ au titre du mandat n’étaient pas réunies Le Conseil d’administration a également décidé dans le délai de 15 jours prévu par l’engagement « clause de non concurrence » que compte tenu du projet spécifique exposé par P  Heim dans la demande qu’il a formulée postérieurement à la fin de son mandat cette clause serait levée Le Conseil d’administration a jugé qu’une telle demande n’était pas de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Banque À la suite de la fin du mandat de Directeur général délégué de P  Heim son contrat de travail suspendu pendant la durée du mandat a repris ses effets de plein droit P Heim a cessé d’exercer toute fonction au sein du Groupe le 15 août 2020 En 2020 P Heim a perçu des éléments de rémunération versés au titre de son contrat de travail d’un montant total de 595 616 euros dont les éléments variables attribués au titre des fonctions salariées antérieures à son mandat de Directeur général délégué 177 886 euros  les éléments fixes au titre du contrat de travail de P  Heim pour la période postérieure à sa fin du mandat de Directeur général délégué 277 730 euros  les montants au titre de l’indemnité légale de départ 140 000 euros Le montant total versé au titre de l’indemnité de départ entre dans la limite de deux années de rémunération fixe et variable annuel recommandé par le Code AFEP MEDEF et retenu par Société Générale Depuis 2002 conformément aux recommandations de l’AMF et afin d’aligner les intérêts des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs avec ceux de l’entreprise ces derniers doivent détenir un nombre minimum d’actions Société Générale Le Conseil d’administration du 13 mars 2019 avait ainsi fixé les obligations suivantes 120 000 actions pour le Directeur général  p 60 000 actions pour S  Cabannes Directeur général délégué  p 45 000 actions pour P  Aymerich et D  Lebot Directeurs généraux p délégués Les actions peuvent être détenues directement ou indirectement au travers du Plan d’épargne d’entreprise pour ceux d’entre eux qui sont anciens salariés Ce niveau minimum est déjà atteint pour Frédéric Oudéa et Séverin Cabannes Pour Philippe Aymerich et Diony Lebot ce niveau minimum doit être atteint au terme de quatre ans de mandat (2023) Tant que ce n’est pas le cas le Dirigeant mandataire social exécutif doit conserver 50% des actions acquises dans le cadre des plans d’attribution d’actions Société Générale ainsi que toutes les actions issues des levées d’options après déduction du coût de financement des levées et des charges fiscales et sociales correspondantes Le niveau minimum de détention sera réexaminé par le Conseil à l’occasion du renouvellement du mandat des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs En outre conformément à la loi les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs doivent conserver dans un compte nominatif jusqu’à la fin de leurs fonctions une proportion des actions acquises dans le cadre des plans d’attribution d’actions Société Générale ou issues des levées d’options attribuées dans le cadre des plans d’options Pour les actions le Conseil d’administration du 15 mars 2017 a fixé cette proportion à 5% des acquisitions d’actions à compter de l’attribution au titre de 2017 compte tenu de la forte composante réglementaire en titres de la rémunération variable et de l’atteinte des niveaux de détention Pour les options cette proportion est fixée à 40% des plus values d’acquisition réalisées lors de la levée des options nettes des impôts et contributions obligatoires correspondantes et du montant de plus values nécessaires au financement de l’acquisition de ces actions Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs sont ainsi amenés à conserver un nombre important de titres Ils ont interdiction de couvrir leurs actions ou leurs options durant toute la période d’acquisition et de conservation Les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs doivent communiquer chaque année toutes les informations nécessaires permettant au Conseil d’administration de s’assurer du respect de ces obligations Ils ont ainsi déclaré n’avoir recours à aucune opération de couverture de cours des actions Société Générale et des parts du FCPE « Société Générale actionnariat (FONDS E) » qu’ils détiennent et ont pris l’engagement de ne pas y recourir dans le futur La nouvelle organisation du Groupe a conduit à la suppression en 2018 du Comité exécutif Le Groupe est désormais organisé en 25  Business Units et Service Units Un Comité de direction composé d’une soixantaine de Dirigeants désignés par le Directeur général dont les 24 responsables des  Business Units (métiers régions) et Service Units (fonctions support et de contrôle) a été mis en place Les responsables des Business Units et des Service Units font partie du Comité stratégique Groupe qui assure sous l’autorité du Directeur Général la mise en œuvre de la stratégie du Groupe La rémunération des membres du Comité de direction est établie en conformité à la directive CRD5 Elle est fixée par la Direction générale et est constituée de deux parties  une rémunération fixe déterminée en fonction des responsabilités p confiées et prenant en compte les pratiques de marché  une rémunération variable annuelle déterminée en fonction de p l’atteinte d’objectifs collectifs et individuels prédéterminés Les objectifs collectifs sont communs à l’ensemble des membres du Comité de direction et représentent une part significative de la rémunération variable annuelle totale Ils reflètent la performance collective du Groupe et sont déterminés en cohérence avec ceux des Dirigeants mandataires sociaux exécutifs En raison de l’épidémie de Covid 19 des dispositions particulières dérogatoires aux règles décrites dans le présent paragraphe pourraient trouver à s’appliquer Ces dispositions particulières sont prévues par l’Ordonnance n° 2020 1497 du 2 décembre 2020 portant prorogation et modification de l’ordonnance n° 2020 321 du 25 mars 2020 portant adaptation des règles de réunion et de délibération des Assemblées et organes Dirigeants des personnes morales et entités dépourvues de personnalité morale de droit privé en raison de l’épidémie de Covid 19 et par le décret n°2020 1614 du 18 décembre 2020 portant prorogation et modification du décret n o 2020 418 du 10 avril 2020 et du décret n°2020 629 du 25 mai 2020 pour adapter le fonctionnement de certaines instances délibératives au contexte créé par l’épidémie de Covid 19 Les statuts (voir chapitre 7) définissent les modalités de participation des actionnaires à l’Assemblée générale Aux termes de l’article 14 des statuts de la Société les Assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain indiqué dans l’avis de convocation Elles sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou à défaut par un administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil d’administration Tout actionnaire dont les actions quel que soit le nombre sont enregistrées dans les conditions et à une date fixée par décret a le droit de participer aux Assemblées générales sur justification de sa qualité et de son identité Il peut dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur soit assister personnellement à l’Assemblée soit voter à distance soit donner un pouvoir L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut participer aux Assemblées dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Pour être pris en compte les formulaires de vote doivent être reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de l’Assemblée sauf délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant ce délai Les actionnaires peuvent lorsque la convocation le prévoit et dans les conditions qu’elle fixe participer aux Assemblées générales par des moyens de visioconférence ou de télécommunication La retransmission publique de l’Assemblée par des moyens de communication électronique est autorisée sur décision du Conseil d’administration dans les conditions qu’il définit Avis en est donné dans l’avis de réunion et ou de convocation Dans toutes les Assemblées générales le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier Tout actionnaire peut participer à l’Assemblée générale par Internet dans les conditions communiquées dans l’avis de réunion publié au bulletin des annonces légales obligatoires Dans le cadre des dispositions de l’article L  22 10 11 du Code de commerce Société Générale doit exposer et le cas échéant expliquer les éléments suivants lorsqu’ils sont susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange Société Générale considère ne pas avoir de dispositifs spécifiques susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange Il est toutefois renvoyé ci après aux éléments listés à l’article L  22 10 11 du Code de commerce dans la mesure où ces informations figurent dans le Document d’enregistrement universel au titre d’autres obligations  Structure du capital  ces renseignements figurent au chapitre 7 « Action capital et éléments juridiques » section 7 2 « Informations sur le capital » sous le titre « Répartition du capital et des droits de vote sur trois ans » Restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote et aux transferts d’actions  ces renseignements figurent au chapitre 7 « Action capital et éléments juridiques » section 7 4 « Statuts » plus particulièrement aux articles 6 et 14 Participations directes ou indirectes dans le capital dont Société Générale a connaissance en vertu des articles L  233 7 et L  233 12 du Code de commerce  ces renseignements figurent au chapitre 7 « Action capital et éléments juridiques » section 7 2 « Informations sur le capital » sous le titre « Répartition du capital et des droits de vote sur trois ans » depuis l’annulation des actions de préférence le 23 décembre 2009 Liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de contrôle spéciaux et la description de ceux ci  non applicable Mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système d’actionnariat du personnel quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier Selon les termes du règlement du fonds commun de placement du Groupe le droit de vote attaché aux actions Société Générale comprises dans les actifs du fonds appartient individuellement aux porteurs de parts à proportion de leurs droits respectifs sur ces actifs Le Conseil de surveillance du fonds composé paritairement de représentants des salariés porteurs de parts et de représentants de la Direction exerce les droits de vote pour les fractions de parts formant rompus En cas d’offre publique d’achat ou d’échange le Conseil de surveillance décide à la majorité relative des votes exprimés l’apport ou non des actions Société Générale à l’offre Si une majorité relative ne se dégage pas la décision est soumise au vote des porteurs de parts qui décident à la majorité relative des votes exprimés Accords entre actionnaires dont Société Générale a connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote  non concerné Règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d’administration ainsi qu’à la modification des statuts de la Société  ces renseignements figurent au chapitre 7 « Action capital et éléments juridiques » section 7 4 « Statuts » plus particulièrement aux articles 7 et 14 Pouvoirs du Conseil d’administration en ce qui concerne l’émission ou le rachat d’actions  les délégations accordées par l’Assemblée au Conseil d’administration dans ces domaines figurent au présent chapitre 3 à la présente section 1 sous le présent titre au paragraphe « Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité et de leur utilisation en 2020 et début 2021 (jusqu’ au 9 février 2021) » et les renseignements sur le rachat d’actions figurent au chapitre 7 « Action capital et éléments juridiques » section 7 2 « Informations sur le capital » sous le titre « Rachat d’actions » Accords conclus par Société Générale qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de Société Générale sauf si cette divulgation hors les cas d’obligation légale de divulgation portait gravement atteinte à ses intérêts  non concerné Accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d’administration ou les salariés s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d’une offre publique d’achat ou d’échange  ces renseignements figurent au présent chapitre 3 à la présente section 3 1 sous le titre « Rémunération des Dirigeants du Groupe » pour les administrateurs Pour les salariés  non concerné Type d’autorisation Objet de l’autorisation donnée au Conseil d’administration Validité de la délégation Rachat d’actions Acheter des actions Société Générale Accordée par  AG du 19 05 2020 18 e résolution Pour une durée de  18 mois Entrée en vigueur le  19 05 2020 Échéance  19 11 2021           Augmentation de capital Augmenter le capital avec maintien du droit préférentiel de souscription par émission d’actions ordinaires et ou de valeurs mobilières donnant accès au capital Accordée par  AG du 19 05 2020 19 e résolution Pour une durée de  26 mois Échéance  19 07 2022          Augmenter le capital par incorporation de réserves bénéfices ou primes ou tout autre élément susceptible d’être incorporé au capital Accordée par  AG du 19 05 2020 19 e résolution Pour une durée de  26 mois Échéance  19 07 2022 Augmenter le capital avec suppression du droit préférentiel de souscription par émission d’actions ordinaires et ou de valeurs mobilières donnant accès au capital Accordée par  AG du 19 05 2020 20 e résolution Pour une durée de  26 mois Échéance  19 07 2022              Augmenter le capital pour rémunérer des apports en nature portant sur des titres de capital ou des valeurs mobilières donnant accès au capital Accordée par  AG du 19 05 2020 21 e résolution Pour une durée de  26 mois Échéance  19 07 2022        Émission d’obligations subordonnées Émission d’obligations convertibles contingentes avec suppression du droit préférentiel de souscription Accordée par  AG du 19 05 2020 22 e résolution Pour une durée de  26 mois Échéance  19 07 2022                    Augmentation de capital en faveur des salariés Augmenter le capital par émission d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès au capital réservé aux adhérents à un plan d’épargne d’entreprise ou de groupe de Société Générale Accordée par  AG du 19 05 2020 23 e résolution Pour une durée de  26 mois Échéance  19 07 2022              Attribution d’actions gratuites Attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre aux personnes régulées et assimilées Accordée par  AG du 19 05 2020 24 e résolution Pour une durée de  26 mois Échéance  19 07 2022         Attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre aux salariés autres que les personnes régulées et assimilées Accordée par  AG du 19 05 2020 25 e résolution Pour une durée de  26 mois Échéance  19 07 2022   Annulation d'action Annuler des actions acquises dans le cadre des programmes de rachat Accordée par AG du 19 05 2020 26 e résolution Pour une durée de 26 mois Échéance 19 07 2022 Plafond Utilisation en 2020 Utilisation en 2020 (jusqu’au 9 février) 5% du capital à la date de réalisation des achats Hors contrat de liquidité Le Groupe a racheté  2 274 065 actions afin de couvrir les engagements d’octroi d’actions gratuites au profit des salariés Au 31 12 2020 33 500 actions figuraient au compte du contrat de liquidité Hors contrat de liquidité  néant Au 9 02 2021 33 500 actions figuraient au compte du contrat de liquidité 352 M EUR nominal pour les actions soit 33% du capital à la date de l’autorisation Remarque  sur ce plafond s’imputent ceux des 20 e à 25 e résolutions de l’AG du 19 05 2020 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital Remarque  sur ce plafond s’imputent ceux des 20 e à 23 e résolutions de l’AG du 19 05 2020 Néant Néant 550 M EUR nominal Néant Néant 106 670 M EUR nominal pour les actions soit 10% du capital à la date de l’autorisation étant précisé que le prix d’émission des actions sera égal à la moyenne pondérée des cours des trois dernières séances de Bourse précédant le début de l’offre au public éventuellement diminuée d’une décote maximale de 5% 6 Md EUR nominal pour les valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital Remarque ces plafonds s’imputent sur ceux de la 19e résolution étant précisé que lecas échéant sur ces plafonds s’imputent le montant des émissions réalisées en vertu des 21 e et 22 e résolutions de l’AG du 19 05 2020 Néant Néant 106 670 M EUR nominal pour les actions soit 10% du capital à la date de l’autorisation Remarque ce plafond ainsi que le montant nominal des valeurs mobilières qui pourraient être émises s’impute sur ceux des 19 e et 20 e résolutions de l’AG du 19 05 2020 Néant Néant 106 670 M EUR nominal pour les actions soit 10% du capital à la date de l’autorisation étant précisé que le prix d’émission des actions à émettre par conversion des obligations super subordonnées convertibles contingentes ne pourra être inférieur au choix du Conseil d’administration (i) au cours moyen de l’action sur le marché réglementé d’Euronext Paris pondéré par les volumes lors de la dernière séance de Bourse précédant la fixation du prix d’émission des obligations super subordonnées convertibles contingentes ou (ii) au cours moyen de l’action sur le marché réglementé d’Euronext Paris pondéré par les volumes arrêtés en cours de séance au moment où le prix d’émission des obligations super subordonnées convertibles contingentes est fixé dans les deux cas éventuellement diminué d’une décote maximale de 50% Remarque ce plafond ainsi que le montant nominal des valeurs mobilières qui pourraient être émises s’imputent sur ceux des 19 e et 20 e résolutions de l’AG du 19 05 2020 Néant Néant 16 M EUR nominal pour les actions soit 1 5% du capital à la date de l’autorisation étant précisé que (i) la décote offerte dans le cadre du Plan d’épargne est fixée à un montant de 20% de la moyenne des derniers cours côtés de l’action de Société Générale sur le marché réglementé d’Euronext Paris lors des vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture des souscriptions et que (ii) le Conseil d’administration pourra convertir tout ou partie de la décote en une attribution gratuite d’actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société Remarque ce plafond ainsi que le montant nominal des valeurs mobilières qui pourraient être émises s’imputent sur celui de la 19 e résolution de l’AG du 19 05 2020 Néant Néant 1 2% du capital à la date de l’autorisation dont un maximum de 0 5% du capital avec une période d’acquisition de 2 ans pour le paiement des rémunérations variables différées Remarque ce plafond s’impute sur celui de la 19 e résolution de l’AG du 19 05 20200 0 1% du capital pour les Dirigeants mandataires sociaux exécutifs Remarque ce plafond à 0 1% s’impute sur ceux de 1 2% et 0 5% prévus par la 24 e résolution de l’AG du 19 05 2020 Au 12 03 2020 attribution de 1 425 500 actions soit 0 18% du capital au jour de l’attribution Néant 0 5% du capital à la date de l’autorisation Remarque ce plafond s’impute sur celui de la 19 e résolution de l’AG du 19 05 2020 Au 12 03 2020 attribution de 1 180 800 actions soit 0 15% du capital au jour de l’attribution Néant 5% du nombre total d’actions par période de 24 mois Néant Néant À la connaissance du Conseil d’administration  il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels entre les devoirs à p l’égard de Société Générale du Directeur général des Directeurs généraux délégués et des membres du Conseil d’administration et d’autres devoirs ou intérêts privés En cas de besoin l’article 14 du règlement intérieur du Conseil d’administration régit les conflits d’intérêts de tout administrateur  il n’existe pas d’arrangement ou accord conclu avec un actionnaire p client fournisseur ou autre en vertu duquel l’une des personnes susvisées a été sélectionnée  il n’existe pas de lien familial entre les personnes susvisées  p aucune restriction autre que légale statutaire ou prévue dans le p règlement intérieur n’est acceptée par l’une des personnes susvisées concernant la cession de sa participation dans le capital de Société Générale À la connaissance du Conseil d’administration  aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au cours des p cinq dernières années à l’encontre du Directeur général de l’un des Directeurs généraux délégués ou de l’un des membres du Conseil d’administration actuellement en fonction  ni le Directeur général ni aucun des Directeurs généraux délégués p ni aucun des membres du Conseil d’administration actuellement en fonction n’a été associé (en qualité de membre du Conseil d’administration de Direction ou de surveillance ou comme Dirigeant) à une faillite mise sous séquestre liquidation ou placement d’entreprises sous administration judiciaire  ni le Directeur général ni aucun des Directeurs généraux délégués p ni aucun des membres du Conseil d’administration actuellement en fonction n’a fait l’objet d’une mise en cause et ou sanction publique officielle prononcée par des autorités étatiques ou réglementaires (y compris des organismes professionnels désignés)   ni le Directeur général ni aucun des Directeurs généraux délégués p ni aucun des membres du Conseil d’administration actuellement en fonction n’a été déchu par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration de Direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années Au terme de sa réunion en date du 12 décembre 2019 le Conseil d’administration a mis en place conformément aux dispositions de l’article L  22 10 12 du Code de commerce une procédure examinée par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise permettant d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions Cette procédure peut être consultée sur le site internet de la Société sous l’onglet Conseil d’administration intéressées à l’une de ces conventions ne participent pas à l’évaluation des conventions auxquelles elles sont intéressées Pour l’exercice 2020 le rapport d’évaluation ne mentionne pas de telle convention Ce rapport a été examiné par le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise (CONOM) du 12 janvier 2021 Lors de sa séance du 14 janvier 2021 le Conseil d’administration a ensuite veillé à la bonne application de la procédure d’évaluation mise en place et à son efficience sur la base du rapport d’évaluation préalablement examiné par le CONOM La mise en œuvre de cette procédure donne lieu à l’établissement d’un rapport d’évaluation élaboré à partir des informations collectées auprès des Business Unit (BU) et Services Unit (SU) Ce rapport mentionne le cas échéant les conventions pour lesquelles les BU ou SU ont saisi le Secrétaire du Conseil d’administration ou la Direction générale pour les aider à lever un doute portant sur leur qualification juridique en tant que conventions courantes et conclues à des conditions normales Les personnes directement ou indirectement Conformément aux dispositions de la loi Pacte codifiées à l’article L  22 10 13 du Code de commerce les informations relatives aux conventions mentionnées à l’article L  225 38 du Code de commerce seront disponibles sur le site internet de la Société sous l’onglet Conseil d’administration au plus tard au moment de la conclusion de celles ci et accessibles dans le Document d’Enregistrement Universel ERNST & YOUNG et Autres Tour First TSA 1444492037 Paris La Défense Cedex S A S à capital variable 438 476 913 R C S Nanterre DELOITTE & ASSOCIÉS 6 place de la Pyramide 92908 Paris La Défense Cedex S A S au capital de € 2 188 160 572 028 041 R C S Nanterre Sociéte Générale Société anonyme 17 cours Valmy 92972 Paris La Défense Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020 À l’Assemblée Générale de Société Générale En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées l’article R  225 31 du Code de commerce d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation Il nous appartient de vous communiquer sur la base des informations qui nous ont été données les caractéristiques les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions Il vous appartient selon les termes de Par ailleurs il nous appartient le cas échéant de vous communiquer les informations prévues à l’article R  225 31 du Code de commerce relatives à l’exécution au cours de l’exercice écoulé des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L  225 38 du code de commerce Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie au cours de l’exercice écoulé Paris La Défense le 17 mars 2021 Les Commissaires aux Comptes ERNST & YOUNG et Autres Micha MISSAKIAN DELOITTE & ASSOCIÉS Jean Marc MICKELER Risques liés aux contextes macroéconomique de marché 4 1 1 et réglementaire 152 Risques de crédit et de contrepartie 4 1 2 156 Risques de marché et structurels 4 1 3 157 Risques opérationnels (y compris risque de conduite 4 1 4 inappropriée) et de modèles 158 Risques de liquidité et de financement 4 1 5 161 Risques liés aux activités d’assurance 4 1 6 162 Appétit pour le risque 4 2 1 163 Cadre général de l’appétit pour le risque 4 2 2 166 Organisation de la gestion des risques 4 2 3 168 Cadre d’exercice 4 3 1 172 Contrôle de la production comptable et réglementaire et 4 3 2 de la publication des données financières et de gestion 176 Le cadre réglementaire 4 4 1 179 Pilotage du Capital 4 4 2 180 Champ d’application – Périmètre prudentiel 4 4 3 180 Fonds propres 4 4 4 184 Expositions pondérées et exigences de fonds propres 4 4 5 187 Ratios TLAC et MREL 4 4 6 188 Ratio de levier 4 4 7 188 Ratio de contrôle des grands risques 4 4 8 189 Ratio de conglomérat financier 4 4 9 189 Dispositif de suivi et de surveillance du risque de crédit 4 5 1 190 Couverture du risque de crédit 4 5 2 192 Nouvelle définition du défaut 4 5 3 194 Dépréciations 4 5 4 194 Mesure des risques et notations internes 4 5 5 196 Informations quantitatives 4 5 6 205 Détermination des limites et cadre de surveillance 4 6 1 216 Atténuation du risque de contrepartie sur opérations de 4 6 2 marché 217 Mesures de risques de contrepartie 4 6 3 218 Organisation de la gestion du risque de marché 4 7 1 224 Dispositif de suivi du risque de marché 4 7 2 225 Principales mesures du risque de marché 4 7 3 225 Expositions pondérées et exigences de fonds propres 4 7 4 233 Valorisation des instruments financiers 4 7 5 234 Organisation de la gestion du risque opérationnel 4 8 1 236 Dispositif de suivi du risque opérationnel 4 8 2 238 Mesure du risque opérationnel 4 8 3 240 Expositions pondérées et exigences de fonds propres 4 8 4 241 Assurances du risque opérationnel 4 8 5 242 Organisation de la gestion des risques structurels de taux 4 9 1 et de change 243 Risque structurel de taux 4 9 2 244 Risque structurel de change 4 9 3 246 Objectifs et principes de gestion 4 10 1 247 Mise en œuvre opérationnelle 4 10 2 247 Gouvernance 4 10 3 248 Réserve de liquidité 4 10 4 249 Ratios réglementaires 4 10 5 249 Bilan échéancé 4 10 6 250 Conformité 4 11 1 254 Litiges 4 11 2 259 Dispositif de suivi du risque de modèle 4 12 1 260 Gestion du risque d’assurance 4 13 1 262 Modélisation du risque d’assurance 4 13 2 262 Risques liés aux actions 4 14 1 263 Risque de valeur résiduelle 4 14 2 265 Risques stratégiques 4 14 3 265 Risques environnementaux et sociaux 4 14 4 265 Risque de conduite 4 14 5 265 Les ratios prudentiels de solvabilité et de levier ainsi que les montants de capital réglementaire et de RWA prennent ici en compte au 31 décembre 2020 le phasage au titre d’IFRS 9 (ratio CET1 de 13 2% sans phasage soit un effet phasage de +28 pb) p au 31 décembre 2019 le retraitement lié à l’annulation du dividende 2019 en lien avec les restrictions au versement de dividendes émises par les p autorités européennes Ban q ue de G rande C lient è le et So l u ti o n s I nv es t isseu r s Hors P ô les Ban q ue de détai l et S ervice s Financiers I nternat i onau x Ban q ue de d é tai l e n F rance 28% 31% 36% 5% Rati o s de s olv a b i l it é ( En % ) | C ompos i t i on du cap i tal ré g lementa i re ( En M d EUR ) | R WA par type de r i squ e ( Tota l RWA 2020 352 M d EU R vs 345 M d EUR en 2019 | RWA p ar p ôle ( Total RWA 2020 352 Md EUR vs 345 M d EUR en 201 9 | Rati o de lev i e r | R at i o L CR | C ET 1 AT1 Tie r 2 C ET 1 AT1 Tie r 2 Ri sque d e contrepart ie Ri s q u e o pé rationne l Ri sque de m a r c h é Risque de cr é dit 74% 8% 14% 4%4 4 2% 4 5 % 4 8% 129 % 1 19 % 149% 1 6 5 3 1 2 5 10 9 11 6 9 3 41 2 3 2 2 5 13 4 62 1 11 2 8 1 45 8 65 0 11 4 8 9 47 3 6 7 6 19 2 3 2 2 4 13 3 18 9 2018 2019 2020 2018 2019 2020 2018 2019 2020 201 8 2 01 9 2 02 0 Ce chapitre inclut les informations sur la gestion des risques associés aux instruments financiers ainsi que les informations sur la gestion du capital et le respect des ratios réglementaires requises par le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne Certaines de ces informations font partie intégrante des notes annexes aux États financiers consolidés du Groupe et sont couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés  elles sont identifiées par la mention «  Audité I  » (le symbole ▲ indique la fin de la partie auditée) Le groupe Société Générale est soumis à la supervision des autorités de tutelle et à des exigences réglementaires relatives aux fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement – règlement (UE) no 575 2013 du 26 juin 2013 Dans le cadre du troisième pilier de l’accord de Bâle une communication détaillée et normalisée est effectuée dans le « Rapport sur les risques visant à améliorer l’information financière publiée » (rapport et table de concordance Pilier 3) L’ensemble des éléments relatifs au rapport « Pilier 3 » et aux publications prudentielles est disponible sur le site Internet www societegenerale com rubrique « Investisseurs » Document d’Enregistrement Universel et Pilier 3 La gestion des risques du Groupe s’articule autour des principales catégories suivantes  le risque de crédit  risque de pertes résultant de l’incapacité p des clients du Groupe d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers Le risque de crédit inclut le risque lié aux activités de titrisation et peut être aggravé par le risque de concentration individuelle pays ou sectorielle  le risque de contrepartie  risque de crédit d’une contrepartie p sur une opération de marché combiné au risque de variation de l’exposition  le risque de marché  risque de pertes de valeur d’instruments p financiers résultant des variations de paramètres de marché de leur volatilité et des corrélations entre ces derniers Les paramètres concernés sont notamment les taux de change les taux d’intérêt les prix des titres (actions obligations) et des matières premières des dérivés et de tout autre actif  les risques opérationnels  risque de pertes résultant d’une p inadéquation ou d’une défaillance des processus du personnel et des systèmes d’information ou d’événements extérieurs Cette catégorie de risque comprend notamment  les risques de non conformité  risque de sanction judiciaire administrative ou disciplinaire de perte financière d’atteinte à la réputation du fait de l’absence de respect des dispositions législatives et réglementaires des normes et usages professionnels et déontologiques propres aux activités des banques le risque de réputation  risque résultant d’une perception négative de la part des clients des contreparties des actionnaires des investisseurs ou des régulateurs pouvant affecter défavorablement la capacité du Groupe à maintenir ou engager des relations d’affaires et la continuité d’accès aux sources de financement le risque de conduite inappropriée misconduct   risque résultant d’action (ou inactions) ou de comportements de la Banque ou de ses employés qui seraient incompatibles avec le Code de conduite du Groupe pouvant aboutir à des conséquences négatives pour nos parties prenantes ou mettant en risque la pérennité ou la réputation de la Banque les risques IT et de la Sécurité des Systèmes d’Information (cybercriminalité défaillance de services…)  les risques structurels  risques de pertes de marge d’intérêt ou p de valeur du portefeuille bancaire en cas de variation des taux d’intérêt et de change Ce risque est lié aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre et inclut le risque de déformation de l’écart structurel entre les actifs et les passifs liés aux engagements sociaux ainsi que le risque associé au rallongement de durée de versements futurs  le risque de liquidité et de financement  le risque de liquidité p se définit comme l’incapacité pour le Groupe à faire face aux échéances de ses obligations financières à un coût raisonnable Le risque de financement se définit comme le risque pour le Groupe de ne pas pouvoir financer le développement de ses activités selon ses objectifs commerciaux et à un coût compétitif par rapport à ses concurrents  Le risque de modèle  risque de pertes résultant de décisions p prises sur la base de résultats de modèles internes dues à des erreurs de développement d’implémentation ou d’utilisation de ces modèles  Le risque lié aux activités d’assurance  risque de pertes p inhérent à l’activité d’assureur auquel le Groupe est exposé à travers ses filiales d’assurance Il s’agit au delà de la gestion des risques actif passif (risques de taux de valorisation de contrepartie et de change) du risque de tarification des primes du risque de mortalité et d’augmentation de la sinistralité  le risque stratégique business  risque résultant de l’incapacité p du Groupe à mettre en œuvre sa stratégie et à réaliser son business plan pour des raisons ne relevant pas des autres risques de cette nomenclature  par exemple la non réalisation de scénarios macroéconomiques ayant servi à construire le business plan ou une performance commerciale moindre qu’escomptée  le risque de capital investissement  baisse de la valeur des p participations du Groupe en actions  le risque de valeur résiduelle  au travers de ses financements p spécialisés principalement sa filiale de location longue durée de véhicules le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeur nette de revente d’un actif à la fin du contrat de crédit bail ou de location inférieure à l’estimation) Par ailleurs les risques liés aux changements climatiques qu’ils soient de type physique (augmentation de fréquence d’occurrence d’événements climatiques extrêmes) ou de transition (nouvelles réglementations carbone) sont identifiés comme des facteurs aggravants des autres risques existants Cette section indique les principaux facteurs de risques qui pourraient selon les estimations du Groupe avoir un impact significatif sur son activité sa rentabilité sa solvabilité ou son accès au financement Les risques propres à l’activité du Groupe sont présentés ci après sous six principales catégories conformément à l’article 16 du règlement (UE) n° 2017 1129 dit « Prospectus 3 » du 14 juin 2017 dont les dispositions relatives aux facteurs de risques sont entrées en vigueur le 21 juillet 2019  risques liés aux contextes macroéconomique de marché et p réglementaire  risques de crédit et de contrepartie  p risques de marché et structurels  p risques opérationnels (y compris risque de conduite inappropriée) p et de modèles  risques de liquidité et de financement  p risques liés aux activités d’assurance p Les facteurs de risques sont présentés sur la base d’une évaluation de leur importance les risques majeurs étant indiqués en premier au sein de chaque catégorie Les chiffres d’exposition ou de mesures de risques présentés en regard des facteurs de risques informent sur le degré d’exposition du Groupe mais ne sont pas nécessairement représentatifs d’une évolution future des risques 4 1 1 1 La pandémie de coronavirus (Covid 19) et ses conséquences économiques pourraient affecter négativement l’activité et la performance financière du Groupe En décembre 2019 une nouvelle souche de coronavirus (Covid 19) est apparue en Chine Le virus s’est propagé dans de nombreux pays à travers le monde et l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré l’épidémie pandémique en mars 2020 La propagation du virus et les mesures sanitaires prises pour y répondre (fermetures de frontières mesures de confinement restrictions concernant l’exercice de certaines activités économiques…) ont et pourront continuer à avoir un impact important direct et indirect sur la situation économique mondiale et les marchés financiers La persistance de la pandémie de Covid 19 et l’émergence de nouveaux variants du virus ont conduit à de nouvelles mesures de restriction sur la mobilité (mise en place de nouveaux confinements et couvre feux locaux ou nationaux) notamment en France et le rebond économique observé durant l’été 2020 est en perte de vitesse dans plusieurs pays Un virus toujours actif pourrait conduire à la prolongation ou à la répétition de mesures restrictives qui pourraient durer plusieurs mois et ainsi affecter négativement l’activité la performance financière et les résultats du Groupe Le déploiement des programmes de vaccination est un facteur d’espoir mais des risques demeurent liés à l’efficacité globale de ces programmes Des difficultés logistiques un retard dans la fabrication des vaccins ou des doutes quant à leur efficacité (notamment sur les nouveaux variants du virus) pourraient prolonger les incertitudes et peser sur l’activité économique et sur les marchés financiers La récession brutale subie par les pays affectés et la réduction des échanges commerciaux mondiaux continueront d’avoir des effets négatifs sur la conjoncture économique mondiale tant que la production mondiale les investissements les chaînes d’approvisionnement et les dépenses de consommation seront affectés impactant ainsi l’activité du Groupe et celle de ses clients et contreparties Les différentes mesures de restriction ont par ailleurs conduit à une baisse de l’activité commerciale et des résultats du Groupe du fait d’une ouverture réduite de son réseau d’agences et d’une moindre demande de ses clients De nouvelles phases de confinement ou de couvre feux dans les pays où il opère pourraient impacter encore davantage ses résultats financiers Dans de nombreuses juridictions dans lesquelles le Groupe opère les gouvernements et banques centrales ont pris ou annoncé des mesures exceptionnelles pour soutenir l’économie et ses acteurs (systèmes de garantie de prêts reports d’échéances fiscales recours facilité au chômage partiel versement d’indemnités…) ou pour améliorer la liquidité sur les marchés financiers (achats d’actifs  etc ) L’accord trouvé le 21 juillet 2020 par la Commission européenne pour doter l’Union européenne d’un mécanisme de relance de 750 milliards d’euros ainsi que l’annonce par le Président français d’un nouveau plan à hauteur de 100 milliards d’euros devraient favoriser un redressement davantage tiré par la demande Si les premières mesures de soutien ont bien répondu aux effets immédiats de la crise les dispositifs mis en place pourraient néanmoins être insuffisants pour accompagner la reprise Parallèlement au bon déroulement de ces plans la capacité de la BCE à mener son quantitative easing restera clé pour assurer la stabilité financière de la zone euro Dans le cadre du programme de prêts garantis par l’État français portant sur une enveloppe de 300 milliards d’euros le Groupe a adapté ses procédures d’octroi pour traiter le flux massif de demandes Le Groupe a pris des dispositions exceptionnelles pour accompagner financièrement ses clients et les aider à surmonter les effets de la pandémie de Covid 19 sur leurs activités et leurs revenus Le Groupe accompagne également ses clients à l’étranger dans le cadre des dispositifs publics ou privés de moratoires ou de prêts garantis par les États Ces mesures obligent le Groupe à réaffecter des ressources et à adapter ses processus d’octroi et de gestion Dans l’hypothèse où ces mesures d’accompagnement des entreprises et des particuliers seraient renforcées (élargissement des moratoires nouveaux financements renforcement des fonds propres  etc ) l’activité du Groupe et ses résultats pourraient continuer à être affectés Les mesures de restriction prises dans plusieurs des principaux pays où le Groupe exerce ses activités (l’Europe de l’ouest représente 69 % des expositions EAD (Exposure at Default) du Groupe au 31 décembre 2020 dont 47 % sur la France) réduisent significativement l’activité économique et entraîne une récession économique dans de nombreux pays Les risques de nouveaux épisodes de confinement (en cas notamment de nouvelles vagues épidémiques) de même qu’un rattrapage trop lent de la demande pourraient accroître l’ampleur et la durée de ces récessions Ceci combiné à un haut niveau d’endettement des États et des entreprises pourrait constituer un frein à la reprise et avoir des répercussions négatives importantes sur la qualité des contreparties du Groupe et le niveau des prêts non performants octroyés aux entreprises et aux particuliers Au sein du portefeuille Entreprises les secteurs les plus impactés à ce jour sont notamment les secteurs automobile (0 9 % de l’exposition totale du Groupe au 31 décembre 2020) de l’hôtellerie restauration et loisirs (0 6 % de l’exposition totale du Groupe) de la distribution retail non alimentaire (l'ensemble du secteur distribution retail représentant 1 6 % de l’exposition totale du Groupe) du transport aérien (moins de 0 5 % de l’exposition totale du Groupe) et le transport maritime (moins de 1 % de l’exposition totale du Groupe) Le secteur pétrolier et gazier a été impacté très fortement par une baisse de la demande liée à la pandémie et par les actions initialement non coordonnées sur l’offre de la part de plusieurs pays producteurs tels que les pays de l’OPEP et la Russie entraînant une forte chute des prix du baril ainsi qu’une importante volatilité des cours Au sein du portefeuille Entreprises ce secteur représentait environ 1 9 % de l’exposition totale du Groupe au 31 décembre 2020 Ce contexte a entraîné sur l’année 2020 une augmentation significative du coût du risque du Groupe Cette hausse tient compte de la modification de nos perspectives futures en accord avec les principes IFRS 9 et d’analyses expertes se traduisant par des overlays complémentaires Le coût du risque du Groupe pourrait notamment être impacté par sa participation aux programmes de prêts garantis par le gouvernement français (au titre de l’exposition résiduelle non garantie) et par la mise en place dans diverses juridictions de périodes de moratoire retardant l’observation des défauts Le coût du risque en 2020 s’affiche à un niveau plus élevé que les années précédentes À titre d’information le coût du risque s’établit à 54 points de base au quatrième trimestre 2020 et à 64 points de base sur l’ensemble de l’année 2020 Au 31 décembre 2020 le taux de créances douteuses s’établit à 3 3 % Les résultats et la situation financière du Groupe ont été affectés par les évolutions défavorables des marchés financiers dues à la crise de la Covid 19 notamment observées en mars et avril 2020 (volatilités extrêmes et dislocation de la structure par terme alternance des journées de forte baisse et de rebonds rapides sur les marchés actions élargissement des spreads de crédit baisse brutale et annulations inédites des dividendes  etc ) Ces conditions exceptionnelles ont affecté notamment la gestion des produits structurés sur actions Ces activités ont depuis fait l’objet d’adaptation qui se poursuivent afin d’améliorer leur profil de risque La situation s’est améliorée sur les marchés financiers au second semestre à la suite des plans de relance annoncés par les gouvernements des politiques accommodantes des banques centrales ainsi que de la baisse de l’incertitude politique aux États Unis à la suite de l’élection du démocrate Joe Biden Toutefois la nouvelle vague épidémique et les incertitudes associées pourraient se traduire par un nouvel impact négatif sur les activités de marché du Groupe malgré le déploiement progressif de vaccins  baisse d’activité hausse des coûts de couverture pertes de trading augmentation des réserves pour risque de marché réduction de la liquidité sur certains marchés pertes opérationnelles liées aux activités de marché  etc À titre d’information les encours pondérés du risque (RWA – Risk Weighted Assets ) liés au risque de marché sont ainsi en hausse de 6 % à fin décembre 2020 par rapport à la situation à fin décembre 2019 à 15 3 milliards d’euros Les Activités de Marché et Services aux Investisseurs qui concentrent l’essentiel des risques de marché du Groupe représentent 4 2 milliards d’euros de produit net bancaire soit 19 % des revenus globaux du Groupe sur l’année 2020 Les mesures de restriction ont amené le Groupe à recourir massivement au travail à distance y compris sur une partie significative de ses activités de marché Ce fonctionnement en réponse immédiate à la situation de crise accroît le risque d’incidents opérationnels et le risque de cyberattaque L’ensemble du personnel reste par ailleurs sujet au risque sanitaire au niveau individuel Et un contexte prolongé de travail à distance accroît les risques psychosociaux avec des impacts potentiels en termes d’organisation et de continuité de l’activité en cas d’absence prolongée L’environnement inédit généré par la crise sanitaire de la Covid 19 pourrait altérer les résultats des modèles utilisés au sein du Groupe (notamment en matière de valorisation des actifs et d’évaluation des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit) du fait notamment d’un calibrage effectué sur des périodes non comparables à la crise actuelle ou d’hypothèses qui ne seraient plus plausibles conduisant les modèles au delà de leur zone de validité La baisse de performance temporaire et le recalibrage de ces modèles pourraient avoir un impact négatif sur le résultat du Groupe La politique de distribution du Groupe en 2021 pourra être influencée par les recommandations émises de la BCE pour l’ensemble des banques placées sous sa supervision dans le contexte spécifique de la crise de la Covid 19 et de ses conséquences sur la situation économique et financière L’incertitude quant à la durée et à l’ampleur de la pandémie de Covid 19 rend difficile la prévision de l’impact sur l’économie mondiale Les conséquences sur le Groupe dépendront de la durée de la pandémie des mesures prises par les gouvernements et banques centrales et de l’évolution du contexte sanitaire mais également économique financier et social 4 1 1 2 Le contexte économique et financier mondial ainsi que le contexte des marchés sur lesquels le Groupe opère pourraient avoir un impact significatif sur les activités du Groupe sa situation financière et ses résultats Le Groupe étant un établissement financier d’envergure mondiale ses activités sont sensibles à l’évolution des marchés financiers et à l’environnement économique en Europe aux États Unis et dans le reste du monde Le Groupe exerce 44 % de son activité en France (en termes de produit net bancaire 2020) 35 % en Europe 7 % sur la zone Amériques et 14 % dans le reste du monde Le Groupe pourrait être confronté à des détériorations significatives des conditions de marché et de l’environnement économique résultant notamment de crises affectant les marchés de capitaux ou du crédit de contraintes de liquidité de récessions régionales ou mondiales d’une volatilité importante des cours des matières premières (notamment le pétrole) des taux de change ou des taux d’intérêt de l’inflation ou de la déflation de dégradations de la notation de restructurations ou de défauts des dettes souveraines ou privées ou encore d’événements géopolitiques (tels que des actes terroristes ou des conflits armés) De tels événements qui peuvent intervenir de manière brutale et dont les effets pourraient ne pas être anticipés et couverts pourraient affecter de manière ponctuelle ou durable les conditions dans lesquelles évolue le Groupe et avoir un effet défavorable significatif sur sa situation financière son coût du risque et ses résultats La situation liée à la crise de Covid 19 constitue un facteur aggravant de ces risques et constitue la principale source d’incertitude Elle est détaillée dans la section 4 1 1 1 « La pandémie de coronavirus (Covid 19) et ses conséquences économiques pourraient affecter négativement l’activité et la performance financière du Groupe » Au cours des dernières années les marchés financiers ont ainsi connu des perturbations significatives résultant notamment de l’inquiétude sur la trajectoire de la dette souveraine de plusieurs pays de la zone euro le Brexit (se référer au facteur de risque « Le Brexit et son impact sur les marchés financiers et l’environnement économique pourraient avoir des répercussions sur l’activité et les résultats du Groupe  ») la persistance des tensions commerciales et politiques (notamment entre les États Unis et la Chine) ou les craintes d’un atterrissage brutal de la croissance en Chine La crise liée à la pandémie de Covid 19 est de nature inédite et ses effets potentiels sur les marchés ne sont pas encore tous connus à ce jour Ces éléments sont susceptibles d’affaiblir plusieurs secteurs économiques et par conséquent la qualité de crédit des acteurs concernés ce qui pourrait affecter négativement les activités et les résultats du Groupe Les risques géopolitiques restent par ailleurs toujours élevés et l’accumulation des différents risques est une source supplémentaire d’instabilité qui pourrait également peser sur l’activité économique et la demande de crédit tout en augmentant la volatilité des marchés financiers La période prolongée de taux d’intérêt bas en zone Euro et aux États Unis sous l’effet de politiques monétaires accommodantes a affecté et pourrait continuer d’affecter la marge nette d’intérêt du Groupe (qui s’élève à 3 9 milliards d’euros en 2020 pour la Banque de détail en France) La croissance de l’encours de crédits aux sociétés non financières déjà assez soutenue avant la pandémie a fortement accéléré en 2020 avec la mise en place des programmes officiels d’appui au crédit (comme le PGE en France) En cas de reprise trop lente de l’activité économique le risque est une possible hausse des prêts non performants et d’une dynamique faible de l’investissement avec des bilans d’entreprises fragilisés L’environnement de taux d’intérêt bas tend à entraîner une hausse de l’appétit pour le risque de certains acteurs du système bancaire et financier des primes de risques faibles par rapport à leur moyenne historique et des niveaux de valorisation élevés de certains actifs Ces conditions de marché très favorables pourraient changer dans la perspective de la sortie graduelle des politiques très expansionnistes des banques centrales Les anticipations d’inflation à long terme des marchés financiers sont toujours très faibles mais des variations des prix relatifs sont probables et le risque des pressions inflationnistes dans le moyen terme n’est pas à exclure Par ailleurs l’environnement de liquidité abondante qui a été à la base de l’accélération de la croissance du crédit en zone euro et notamment en France et qui a été amplifié par la mise en place des PGE pourrait conduire dans le futur à des mesures supplémentaires de régulation par les autorités de supervision afin de limiter l’octroi de crédits ou de protéger davantage les banques contre un retournement du cycle financier Enfin la permanence de risques géopolitiques et politiques est une source d’incertitude supplémentaire qui pourrait peser en cas d’aggravation des tensions sur l’activité économique mondiale et la demande de crédit tout en renforçant la volatilité des marchés financiers Les résultats du Groupe sont particulièrement exposés aux conditions économiques financières et politiques des principaux marchés sur lesquels le Groupe est présent Au 31 décembre 2020 les expositions EAD aux risques de crédit et de contrepartie du Groupe sont concentrées à hauteur de 90% sur l’Europe et les États Unis avec une exposition prépondérante sur la France (47 % des EAD) Les autres expositions concernent l’Europe de l’ouest hors France (à hauteur de 22 %) l’Amérique du Nord (à hauteur de 13 %) l’Europe de l’Est partie de l’Union européenne (à hauteur de 6 %) et l’Europe de l’Est hors Union européenne (à hauteur de 2%) En France principal marché du Groupe la bonne performance en termes de croissance durant la période 2016 2019 et les taux d’intérêt bas ont favorisé la reprise sur le marché de l’immobilier Un retournement de l’activité dans ce secteur pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la valeur des actifs et l’activité du Groupe se traduisant par une baisse de la demande de prêts et par une hausse des prêts non performants secteurs d’activité fortement consommateurs d’énergie et les pays qui en dépendent En outre les activités de marchés de capitaux (y compris de change) et de trading de titres sur les marchés émergents peuvent être plus volatiles que dans les pays développés et être exposées à des risques particuliers tels que l’instabilité politique et la volatilité des devises Ces éléments pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l’activité et les résultats du Groupe Le Groupe exerce également des activités sur des marchés émergents tels que la Russie (2 % des expositions aux risques de crédit et de contrepartie du Groupe au 31 décembre 2020) ou l’Afrique Moyen Orient (4 % des expositions crédit du Groupe) Un changement significatif défavorable du contexte macroéconomique sanitaire politique ou financier de ces marchés pourrait peser négativement sur l’activité les résultats et la situation financière du Groupe Ces marchés peuvent être affectés par des facteurs d’incertitudes et des risques spécifiques tels que la baisse marquée des prix du pétrole depuis la pandémie de Covid 19 qui si elle devait perdurer au delà de plusieurs trimestres viendrait détériorer la santé financière des pays producteurs La correction des déséquilibres macroéconomiques ou budgétaires qui en résulteraient pourrait être imposée par les marchés avec un impact sur la croissance et le taux de change Une autre source d’incertitude résulte de l’imposition de sanctions internationales vis à vis de certains pays comme la Russie À plus long terme la transition énergétique vers une économie « bas carbone » pourrait affecter les producteurs d’énergies fossiles les 4 1 1 3 La non réalisation par le Groupe de ses objectifs stratégiques et financiers communiqués au marché pourrait avoir un effet défavorable sur son activité ses résultats et sur la valeur de ses instruments financiers Lors de la publication le 11 février 2021 de ses résultats annuels le Groupe a communiqué de nouveaux éléments de perspective concernant les frais de gestion le coût du risque et sa solvabilité Le Groupe vise d’ici à 2023 une réduction de ses coûts sous jacents par rapport aux coûts 2020 Le Groupe a lancé plusieurs initiatives dont les retombées sont attendues à partir de 2022 avec un objectif de réduction de la base de coûts d’environ 450 millions d’euros dans les activités de marché dès 2022 2023 un objectif de réduction de la base de coûts d’environ 450 millions d’euros dans la Banque de détail en France en 2025 par rapport 2019 (dont environ 80% réalisé d’ici à 2024) et la réalisation de réductions additionnelles de coût via la finalisation des actions de remédiation et l’industrialisation et la dématérialisation des processus Le Groupe attend un coût du risque 2021 inférieur à celui de 2020 Le Groupe vise un ratio CET1 2021 au dessus de la cible définie à une valeur de plus de 200 pb à tout moment au dessus du Maximum Distributable Amount (MDA) y compris dans un environnement Bâle IV Ces éléments reposent sur un certain nombre d’hypothèses notamment relatives au contexte sanitaire et macro économique Une dégradation de la situation sanitaire pourrait notamment avec des impacts sur la situation macro économique globale ce qui pourrait être de nature à compromettre l’atteinte de ces objectifs et peser sur la profitabilité du Groupe A noter que le Groupe est amené à régulièrement communiquer sur ses agrégats dans le cadre de sa communication financière Plus spécifiquement le projet « Vision 2025 » prévoit la fusion entre le réseau Banque de détail en France de Société Générale et le Crédit du Nord Si son déploiement a été élaboré pour permettre une exécution maîtrisée cette fusion pourrait toutefois avoir un effet défavorable de manière transitoire sur l’activité la situation financière et les coûts du Groupe Le rapprochement des systèmes informatiques pourrait connaître des retards non anticipés retardant ainsi certains des bénéfices attendus de la fusion Le projet pourrait engendrer le départ d’un certain nombre de collaborateurs nécessitant leur remplacement et des efforts de formation générant potentiellement des coûts supplémentaires La fusion pourrait également conduire au départ d’une partie de la clientèle avec pour conséquence une perte de revenus Les aspects juridiques et réglementaires de l’opération pourraient provoquer des retards ou des coûts supplémentaires Au delà le Groupe vise une position de leader bancaire dans le domaine de la finance responsable à travers entre autres un nouvel engagement à lever 120 milliards d’euros pour la p transition énergétique entre 2019 et 2023 (dont 100 milliards d’euros d’émissions d’obligations durables et 20 milliards d’euros consacrés au secteur des énergies renouvelables sous forme de conseil et de financement) une sortie totale du charbon thermique programmée p la signature en tant que co fondateur des Principes pour un secteur p bancaire responsable (« Principles for Responsible Banking ») à travers desquels le Groupe s'engage à aligner stratégiquement son activité sur les Objectifs de Développement Durable fixés par les Nations Unies et l'Accord de Paris sur le changement climatique Ces mesures (ou des mesures similaires susceptibles d’être prises à l’avenir) pourraient dans certains cas réduire le résultat réalisé dans les secteurs concernés 4 1 1 4 Le Groupe est soumis à un cadre réglementaire étendu dans les pays où il est présent et les modifications de ce cadre réglementaire pourraient avoir un effet négatif sur l’activité la situation financière les coûts du Groupe et l’environnement financier et économique dans lequel il opère Le Groupe applique les réglementations des juridictions où il exerce ses activités Cela concerne les réglementations française européenne américaine mais aussi d’autres réglementations locales compte tenu des activités cross border du Groupe L’application des réglementations existantes et la mise en œuvre de celles à venir requièrent d’importants moyens qui pourraient peser sur les performances du Groupe Par ailleurs le non respect de la réglementation pourrait se traduire par des sanctions financières la détérioration de l’image du Groupe la suspension forcée de ses activités ou le retrait de ses agréments À titre d’illustration les expositions aux risques de crédit et de contrepartie (EAD) sur la France l’Union européenne à 27 États membres (dont la France) et les États Unis représentent respectivement 47 % 67 % et 12 % au 31 décembre 2020 Parmi les réglementations récentes qui ont une influence significative sur le Groupe  à la suite de la crise financière de 2008 l’encadrement juridique et p réglementaire des activités sur les marchés financiers (tels que les règlements et directives européens EMIR MIFID 2 MIFIR ou la réglementation américaine Volcker) a accru les obligations du Groupe notamment en matière de transparence et de reporting mais également du fait de l’obligation de compenser certaines opérations sur produits dérivés ou d’augmenter le niveau de collatéral associé Dans les deux ans qui viennent plusieurs facteurs sont encore susceptibles de dégrader le contexte des activités de marché  (i) le possible renforcement des contraintes de transparence et de protection des investisseurs (revue de MiFID II MiFIR) (ii) la mise en œuvre du fully phased in Basel III package (y compris la revue fondamentale du book de trading FRTB) qui risque d’augmenter unilatéralement les exigences appliquées aux banques européennes et (iii) une éventuelle relocalisation forcée de la compensation des dérivés de taux en Euro qui affecterait la compétitivité des acteurs européens  aux États Unis la mise en œuvre de la loi Dodd Frank est quasiment p finalisée Les nouveaux règlements de la Securities and Exchange Commission ou SEC relatifs aux security based swap dealers seront applicables en 2021 et constitueront une étape significative pour les activités de marché du Groupe aux États Unis  des nouvelles mesures européennes visant à assainir le bilan des p banques au travers notamment d’une gestion active des créances non performantes ( Non Performing Loans ou NPLs) qui conduisent à une hausse des exigences prudentielles et nécessitent une adaptation de la stratégie du Groupe en matière de gestion des NPLs Plus généralement des mesures additionnelles pour définir un cadre de bonnes pratiques d’octroi (cf  les orientations Loan origination publiées par l’Autorité Bancaire Européenne) et de suivi des prêts pourraient également impacter le Groupe  le renforcement des exigences du superviseur ( via l’adoption des p meilleures pratiques) au sein du Single Supervisory Mechanism (SSM) pourrait peser sur les coûts de gestion et les niveaux d’encours pondérés des risques issus des modèles internes  un renforcement des dispositions relatives au contrôle interne ainsi p qu’aux règles de gouvernance et de bonne conduite du Groupe avec un impact potentiel sur les coûts  le renforcement des exigences en matière de qualité et de p protection des données et un renforcement potentiel des exigences en matière de cyber résilience en lien avec la consultation Digital operational resilience framework for financial services lancée par la Commission européenne en décembre 2019  non financiers le renforcement de l’inclusion des risques environnementaux et sociaux dans le cadre de la gestion des risques et la potentielle prise en compte de ces risques dans le cadre du processus de surveillance et d’évaluation prudentielle ( Supervisory Review and Evaluation Process – SREP)  la mise en place du dispositif réglementaire européen relatif à la p finance durable avec l’accroissement des obligations de reportings le renforcement du régime de prévention et de résolution des crises p prévue par la directive communément appelée Directive sur le Redressement et la Résolution des Banques du 15 mai 2014 (« DRRB ») telle que révisée donne pouvoir au Conseil de Résolution Unique (« CRU ») d’entamer une procédure de résolution lorsque le point de non viabilité est atteint Dans ce cadre le CRU pourrait afin de limiter le coût supporté par les contribuables faire porter les pertes en priorité aux créanciers et actionnaires du Groupe En cas de déclenchement du mécanisme de résolution le Groupe pourrait notamment se voir contraint de céder certaines de ses activités modifier les conditions de rémunération de ses instruments de dette émettre de nouveaux instruments de dette ou encore subir à la dépréciation de ses instruments de dette ou leur conversion en titres de capital Par ailleurs la contribution du Groupe au financement annuel du Fonds de Résolution Unique (« FRU ») est significative et sera en croissance graduelle continue jusqu’à 2023 2024 étant l’année où ce fonds sera pleinement doté La contribution du Groupe aux mécanismes de résolution bancaire est détaillée en Note 7 3 2 " Autres provisions pour risques et charges " du Document d’Enregistrement Universel 2021 De futures obligations légales et réglementaires pourraient par ailleurs s’imposer au Groupe telles que  la poursuite en France de mesures consuméristes pesant sur les p banques de détail  limitation des frais bancaires sur les particuliers avec des demandes d’élargissement aux TPE PME mesures de protection des clientèles vulnérables souhait de responsabilités élargies des conseillers de clientèle sur les enjeux de société (égalité homme femme conseil à la transition énergétique  etc )  l’obligation potentielle (à l’échelle européenne) d’ouvrir davantage p les comptes bancaires (livrets d’épargne investissements) à des prestataires tiers et ou de mettre en commun des données relatives aux clients Le Groupe est également soumis à des règles fiscales complexes dans les différents pays dans lesquels il intervient Des changements dans les règles fiscales applicables l’incertitude sur l’interprétation de tels changements ou leurs impacts peuvent avoir un effet négatif sur l’activité la situation financière et les coûts du Groupe Par ailleurs en tant que banque internationale traitant notamment des opérations avec des US persons libellées en dollar américain ou faisant intervenir une institution financière américaine le Groupe est soumis aux législations et réglementations américaines relatives notamment au respect des sanctions économiques à la lutte contre la corruption et aux abus de marché Plus généralement dans le cadre de ces accords avec les autorités américaines et françaises le Groupe s’est engagé à mettre en place via un programme et une organisation dédiée des actions correctrices visant à remédier aux défaillances constatées remédiation dont le coût sera significatif et à renforcer son programme de conformité Le Groupe serait exposé à un risque (i) de sanctions administratives incluant des amendes une suspension de l’accès aux marchés américains voire des retraits d’agrément (ii) de poursuites pénales et (iii) d’atteinte à sa réputation dans l’hypothèse où serait constaté un manquement aux lois et réglementations américaines concernées ou une violation des engagements pris par le Groupe dans le cadre de ces accords 4 1 1 5 Le Brexit et son impact sur les marchés financiers et l’environnement économique pourraient avoir des répercussions sur l’activité et les résultats du Groupe La loi britannique sur l’accord de retrait est entrée en vigueur le 1er février 2020 confirmant le départ du Royaume Uni de l’Union européenne Peu avant l’expiration de la période de transition le 31 décembre 2020 l’UE et le Royaume Uni ont annoncé un accord commercial le 24 décembre 2020  l’accord de commerce et de coopération UE Royaume Uni (ACC) L’ACC a été approuvé par le Parlement britannique et transposé dans la législation britannique par la loi sur l’Union européenne (European Union (Future Relationship) Act 2020) et est en attente de ratification par le Parlement européen Même si l’ACC a évité un no deal à la fin de la période de transition de nombreux aspects de la future relation Royaume Uni UE restent en suspens et le Groupe a dû adapter son modèle économique en conséquence L’ACC ne reproduit pas l’accès au marché dont disposait le Royaume Uni en tant que membre du marché unique et de l’union douanière de l’UE et le Groupe devra désormais s’appuyer sur le fait que le passeport sera remplacé par le régime d’accès général existant de l’UE pour les banques étrangères qui repose en grande partie sur l’octroi de l’accès aux marchés au moyen d’une série de déterminations d’équivalence On ne sait toujours pas quand ou si la Commission européenne prendra d’autres décisions d’équivalence Le Groupe sera toujours confronté à des obstacles aux échanges entre le Royaume Uni et l’UE y compris le respect de deux régimes réglementaires et le besoin de respecter les règles locales régissant la fourniture de services À l’issue de la période de transition le Groupe n’a pas connu de mouvements majeurs de risque de marché ou de crédit de contrepartie De même il n’y a pas eu d’augmentation marquée des volumes sur la période de fin d’année et l’infrastructure informatique a fonctionné normalement Au 31 décembre 2020 le Groupe avait une exposition de crédit de 50 milliards d’euros sur le Royaume Uni (soit 5 % de l’exposition de crédit du Groupe) En dépit de l’accord commercial le Brexit pourrait encore perturber considérablement l’économie et les marchés financiers européens et mondiaux et donc avoir des répercussions sur les activités et les résultats du Groupe 4 1 1 6 Une intensification de la concurrence par des acteurs bancaires et non bancaires pourrait avoir un effet défavorable sur l’activité et les résultats du Groupe tant sur son marché domestique français qu’à l’international ou développer ses parts de marché dans ses différentes activités Cette concurrence peut également conduire à une pression sur les marges préjudiciable à la rentabilité de ses activités Du fait de son activité internationale le Groupe est confronté à une concurrence intense sur les marchés locaux et mondiaux dans lesquels il opère que ce soit de la part d’acteurs bancaires ou non bancaires À ce titre le Groupe est exposé au risque de ne pas parvenir à conserver En France et sur les autres marchés principaux dans lequel le Groupe exerce ses activités la présence d’importants acteurs bancaires et financiers locaux ainsi que l’émergence de nouveaux acteurs (notamment des banques et prestataires de services financiers en ligne) ont intensifié la concurrence sur la quasi totalité des produits et des services proposés par le Groupe (notamment nos activités de banque en ligne avec Boursorama qui comptait plus de 2 500 000 clients à fin 2020) Sous l’impulsion de nouveaux acteurs comme les fintechs de nouveaux services automatisés évolutifs et basés sur de nouvelles technologies (telle que la blockchain ) se développent rapidement et modifient fondamentalement la relation des consommateurs avec les prestataires de services financiers ainsi que la fonction de réseaux traditionnels d’agences bancaires La concurrence avec ces nouveaux acteurs pourrait également être exacerbée par le développement de substituts à la monnaie banque centrale (crypto devises monnaie digitale banque centrale  etc ) Dans ce contexte des investissements complémentaires pourraient être nécessaires pour que le Groupe soit en mesure de proposer de nouveaux services innovants et d’être compétitif face à ces nouveaux acteurs Les mouvements de concentration dans le secteur des services financiers pourraient permettre aux concurrents du Groupe de renforcer leurs capitaux leurs ressources et leur capacité à offrir une gamme de services financiers plus étendue Par ailleurs la concurrence s’accroît avec l’émergence d’acteurs non bancaires qui dans certains cas peuvent être avantagés par une réglementation plus souple et notamment moins exigeante en termes de fonds propres Pour répondre à ces défis le Groupe a mis en place une stratégie notamment en matière de développement des technologies digitales et de mise en place de partenariats commerciaux ou capitalistiques avec ces nouveaux acteurs (telle que la plate forme proposant des investissements verts Lumo ou la néobanque pour les professionnels Shine) Cette intensification de la concurrence pourrait toutefois avoir un effet défavorable sur l’activité et les résultats du Groupe tant sur le marché français qu’à l’international Les actifs pondérés (RWA) soumis aux risques de crédit et de contrepartie s’élèvent à 287 3 milliards d’euros au 31 décembre 2020 4 1 2 1 Le Groupe est exposé à des risques de crédit de contrepartie et de concentration susceptibles d’avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe sa situation financière et ses résultats Du fait de ses activités de financement ou ses activités de marché le Groupe est exposé de manière importante au risque de crédit et de contrepartie Le Groupe pourrait ainsi subir des pertes en cas de défaillance d’une ou plusieurs contreparties notamment si le Groupe rencontrait des difficultés juridiques ou autres pour exercer ses sûretés ou si la valeur de ces sûretés ne permettait pas de couvrir intégralement l’exposition en cas de défaut Malgré la vigilance mise en œuvre par le Groupe visant à limiter les effets de concentration de son portefeuille d’expositions crédit il est possible que des défaillances de contreparties soient amplifiées au sein d’un même secteur économique ou d’une région du monde par des effets d’interdépendances de ces contreparties Par ailleurs certains secteurs économiques pourraient à plus long terme être particulièrement affectés par les mesures mises en place pour favoriser la transition énergétique ou par les risques physiques liés au changement climatique Ainsi le défaut d’une ou plusieurs contreparties importantes du Groupe pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son coût du risque ses résultats et sa situation financière À titre d’information au 31 décembre 2020 l’exposition du Groupe au risque de crédit (EAD hors risque de contrepartie) est de 877 milliards d’euros avec la répartition suivante par type de contrepartie  31 % sur les souverains 28% sur les entreprises 23 % sur la clientèle de détail et 7 % sur les établissements de crédit et assimilés Les actifs pondérés par les risques (RWA) au titre du risque de crédit s’élèvent à 261 milliards d’euros S’agissant des risques de contrepartie résultant des opérations de marché (hors CVA) à fin décembre 2020 la valeur exposée aux risques (EAD) est de 126 milliards d’euros principalement sur les entreprises (44 %) et les établissements de crédit et assimilés (34 %) et dans une moindre mesure les souverains (19 %) Les actifs pondérés par les risques (RWA) au titre du risque de contrepartie sont de 23 milliards d’euros Les principaux secteurs auxquels le Groupe était exposé sur son portefeuille Entreprises à fin décembre 2020 sont les secteurs Activités financières (à hauteur de 18 1 % de l’exposition) les Services aux entreprises (10 7 %) les Activités immobilières (10 1 %) le Commerce de gros (7 6 %) le secteur Transports postes logistique (7 2 %) le secteur Pétrole et gaz (5 6 %) et les Services collectifs (6 3 %) Par ailleurs les secteurs particulièrement impactés par la crise liée à la Covid 19 sont mentionnés dans le facteur de risque 4 1 1 1 « La pandémie de coronavirus (Covid 19) et ses conséquences économiques pourraient affecter négativement l’activité et la performance financière du Groupe » En termes de concentration géographique les cinq principaux pays sur lesquels le Groupe est exposé au 31 décembre 2020 sont la France (pour 47 % de l’EAD totale Groupe portant principalement sur la Clientèle de détail et les Entreprises) les États Unis (pour 12 % de l’EAD portant principalement sur les Entreprises et les souverains) la République tchèque (pour 4 % de l’EAD totale Groupe portant principalement sur la clientèle de détail les entreprises et les souverains) le Royaume Uni (pour 5 % de l’EAD portant principalement sur les entreprises et les établissements de crédit) et l’Allemagne (pour 4 % de l’EAD totale Groupe portant principalement sur les entreprises et les établissements de crédit) Pour plus de détails sur les risques de crédit et de contrepartie voir les sections 4 5 6 « Informations quantitatives » et 4 6 3 « Mesures de risques de contrepartie » du Document d’Enregistrement Universel 2021 4 1 2 2 La solidité financière et le comportement des autres institutions financières et acteurs de marché pourraient avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe Les institutions financières et autres acteurs de marché (banques commerciales ou d’investissement fonds communs de placement fonds alternatifs clients institutionnels chambres de compensation prestataires de services d’investissement  etc ) constituent des contreparties importantes du Groupe sur les marchés de capitaux ou les marchés interbancaires Les établissements et acteurs financiers sont étroitement liés en raison notamment de leurs activités de marchés de compensation de contrepartie ou de financement Par ailleurs on observe une implication croissante sur les marchés financiers d’acteurs peu ou non réglementés (fonds alternatifs par exemple) La défaillance d’un ou plusieurs acteurs du secteur ou une crise de confiance affectant un ou plusieurs acteurs peut entraîner par un effet de contagion une contraction généralisée de la liquidité sur le marché ou des défaillances en chaîne qui pourraient avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe Le Groupe est exposé aux chambres de compensation et à leurs membres du fait de l’augmentation des opérations traitées au travers de ces institutions induite en partie par les changements réglementaires imposant la compensation obligatoire des instruments dérivés négociés de gré à gré standardisés par ces contreparties centrales de marché À titre d’information l’exposition du Groupe aux chambres de compensation s’élevait à 28 milliards d’euros d’EAD au 31 décembre 2020 Le défaut d’une chambre de compensation ou de l’un de ses membres pourrait générer des pertes pour le Groupe et avoir un effet défavorable sur les activités et les résultats du Groupe Le Groupe est également exposé sur les actifs détenus en garantie des prêts ou produits dérivés avec le risque qu’en cas de défaut de la contrepartie certains de ces actifs ne puissent pas être cédés ou que leur prix de cession ne permette pas de couvrir l’intégralité de l’exposition en risque de crédit et de contrepartie Ces actifs font l’objet d’un suivi périodique et d’un encadrement spécifique À titre d’information au 31 décembre 2020 l’exposition (EAD) du Groupe aux risques de crédit et de contrepartie sur les Établissements financiers s’élève à 106 milliards d’euros soit 11 % de l’EAD au risque de crédit du Groupe 4 1 2 3 Un provisionnement tardif ou insuffisant des expositions de crédit pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats du Groupe et sa situation financière Le Groupe comptabilise régulièrement des provisions au titre des créances douteuses dans le cadre de son activité de financement afin d’anticiper l’occurrence des pertes Le montant des provisions repose sur la meilleure évaluation à date du taux de recouvrement des créances concernées Cette évaluation s’appuie sur l’analyse de la situation actuelle et prospective de l’emprunteur ainsi que sur l’analyse de la valeur et des perspectives de recouvrement de la créance en tenant compte des sûretés éventuelles Dans certains cas (prêts aux clients individuels) la méthode de provisionnement peut faire appel à des modèles statistiques reposant sur l’analyse des historiques des pertes et de recouvrement Depuis le 1er janvier 2018 le Groupe comptabilise en outre des provisions sur encours sains en application de la norme comptable IFRS 9 Cette évaluation repose sur des modèles statistiques d’évaluation des probabilités de défaut et des pertes possibles en cas de défaut qui tiennent compte d’une analyse prospective sur la base de scénarios macroéconomiques Les principes de la norme comptable IFRS 9 et les modèles de provisionnement peuvent s’avérer pro cycliques en cas de détérioration marquée et brutale de l’environnement ce qui s’est traduit par une charge importante en termes de coût net du risque sur l’année 2020 en anticipation des dégradations à venir sur la base d’une approche multiscénarios économiques Une telle aggravation du contexte pourrait encore entraîner une variation significative et ou non totalement anticipée du coût du risque et donc des résultats du Groupe Au 31 décembre 2020 le stock de provisions relatif aux encours (bilan et hors bilan) s’élève à 3 6 milliards d’euros sur les actifs sains et à 9 3 milliards d’euros sur les actifs en défaut Les encours provisionnables en défaut (Étape 3 en IFRS 9) représentent 18 3 milliards d’euros dont 49 % sur la France 19% sur la zone Afrique et Moyen Orient et 16 % sur la zone Europe de l’ouest (hors France) Le taux brut d’encours douteux au bilan représente 3 3% et le taux de couverture brut de ces encours s’élève à environ 52 % À titre d’information le coût du risque s’établit à 64 points de base sur l’année 2020 contre un coût du risque de 25 points de base sur l’année 2019 Le risque de marché correspond au risque de pertes de valeur d’instruments financiers résultant des variations de paramètres de marché de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres Les paramètres concernés sont notamment les taux de change les taux d’intérêt ainsi que les prix des titres (actions obligations) et des matières premières des dérivés et de tout autre actif 4 1 3 1 L’évolution et la volatilité des marchés financiers peuvent avoir un impact défavorable significatif sur l’activité et les résultats des activités de marché du Groupe types d’actifs notamment via des contrats de produits dérivés Le Groupe est ainsi exposé à un « risque de marché » La volatilité des marchés financiers peut avoir un effet défavorable significatif sur les activités de marchés de capitaux du Groupe En particulier  Dans le cadre de ses activités le Groupe prend des positions sur les marchés de dette de devises de matières premières et d’actions ainsi que sur des actions non cotées des actifs immobiliers et sur d’autres une volatilité importante sur une longue période peut entraîner des p corrections sur les actifs financiers (et notamment sur les actifs les plus risqués) et générer des pertes pour le Groupe  un changement brutal du niveau de volatilité et de sa structure ou p l’alternance rapide de journées de forte hausse et de forte baisse des marchés sur une plus courte période peuvent rendre difficiles ou plus coûteuses les couvertures de certains produits structurés et ainsi augmenter le risque de perte pour le Groupe Au cours des dernières années les marchés ont subi d’importantes perturbations avec une volatilité élevée (la crise de la Covid 19 étant le dernier exemple en date cf  éléments spécifiés dans le facteur de risque 4 1 1 1 « La pandémie de coronavirus (Covid 19) et ses conséquences économiques pourraient affecter négativement l’activité et la performance financière du Groupe ») qui pourraient se reproduire à l’avenir et se traduire par des pertes significatives sur les activités de marchés du Groupe Ces pertes pourraient s’étendre à de nombreux produits de trading et de couverture notamment aux contrats de swap forward et future aux options et aux produits structurés Dans le cas où un environnement de volatilité bas émerge reflétant un sentiment globalement optimiste sur les marchés et ou la présence de vendeurs systématiques de volatilité des risques accrus de correction sont également présents notamment si les principaux acteurs du marché ont des positions similaires sur certains produits De telles corrections pourraient se traduire par des pertes significatives sur les activités de marché du Groupe La volatilité des marchés financiers rend difficiles les prévisions de tendances et la mise en œuvre de stratégies de trading efficaces et augmente également le risque de perte sur les positions nettes acheteuses lorsque les prix baissent et à l’inverse sur les positions nettes vendeuses lorsque les prix augmentent Ces pertes pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la situation financière du Groupe De même la baisse soudaine voire l’annulation des dividendes comme observée lors de la dernière crise liée au Covid 19 ainsi que des changements entre les corrélations des différents actifs d’une même classe pourraient impacter les résultats du Groupe de nombreuses activités étant sensibles à ces derniers risques Un ralentissement prolongé des marchés financiers ou une liquidité réduite sur les marchés financiers pourrait rendre plus difficile la cession d’actifs ou la manœuvrabilité des positions et entraîner d’importantes pertes Dans de nombreux métiers du Groupe une baisse prolongée des marchés financiers en particulier du prix des actifs pourrait réduire le niveau d’activité sur ces marchés ou leur liquidité Ces variations pourraient entraîner des pertes importantes si le Groupe n’était pas en mesure de solder rapidement les positions concernées d’ajuster la couverture de ses positions ou si les actifs détenus en garantie ne pouvaient pas être cédés ou si leur prix ne permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition du Groupe au titre des prêts ou produits dérivés en défaut L’évaluation et l’encadrement des risques de marché dans le Groupe reposent sur un ensemble d’indicateurs de risque permettant d’évaluer les pertes potentielles encourues à divers horizons de temps et niveaux de probabilité donnés en définissant divers scénarios d’évolution des paramètres de marché impactant les positions du Groupe Ces scénarios sont basés sur des observations historiques ou sont définis de façon théorique Cependant ces approches de gestion du risque reposent sur un ensemble d’hypothèses et de raisonnements qui pourraient se révéler inadaptés dans certaines configurations ou en cas de survenance d’événements non anticipés avec pour conséquence une sous évaluation potentielle des risques et un impact négatif significatif sur le résultat des activités de marché réalisées pour le compte de ses clients conduisant à une diminution des revenus générés par cette activité et notamment des commissions perçues Par ailleurs en cas de dégradation de la situation des marchés le Groupe pourrait connaître un déclin du volume des transactions À titre d’information les Activités de Marché et Services aux Investisseurs qui concentrent l’essentiel des risques de marché du Groupe représentent 4 2 milliards d’euros de produit net bancaire sur l’année 2020 soit 19 % des revenus globaux du Groupe Au 31 décembre 2020 les encours pondérés (RWA) soumis au risque de marché s’élèvent à 15 3 milliards d’euros (soit 4 % du total des encours pondérés du Groupe) 4 1 3 2 La variation des taux d’intérêt pourrait avoir un effet défavorable sur les résultats de la Banque de détail Le Groupe réalise une part importante de ses résultats sous forme de marge nette d’intérêt et reste à ce titre fortement exposé aux fluctuations des taux d’intérêt ainsi qu’aux changements de la courbe des taux notamment dans ses activités de Banque de détail Les résultats du Groupe sont donc sensibles à l’évolution des taux d’intérêt en Europe et sur d’autres marchés sur lesquels le Groupe est présent En Europe en particulier un environnement prolongé de taux d’intérêt bas voire négatifs a affecté et pourrait continuer d’affecter de manière défavorable les résultats de la Banque de détail du Groupe principalement en France À titre d’information le produit net bancaire (PNB) de la Banque de détail en France représente 7 3 milliards d’euros sur l’année 2020 Pour plus de détails sur les risques structurels de taux voir le chapitre 4 9 « Risques structurels de taux et de change » et la Note 8 1 « Information sectorielle » du chapitre 6 du Document d’Enregistrement Universel 2021 4 1 3 3 Les fluctuations des taux de change pourraient impacter de manière négative les résultats du Groupe Du fait de ses activités internationales et de son implantation géographique dans de nombreux pays les revenus et charges du Groupe ainsi que ses actifs et passifs sont libellés dans différentes devises ce qui l’expose au risque de variations des taux de change Le Groupe publie ses états financiers consolidés en euros devise dans laquelle sont libellées la plupart de ses dettes ce qui l’expose à un risque de conversion pour les éléments libellés dans d’autres devises lors de la préparation de ses états financiers consolidés Les fluctuations des taux de change de ces devises par rapport à l’euro pourraient avoir un effet négatif sur les résultats consolidés la situation financière et les flux de trésorerie du Groupe Les variations de taux de change pourraient également affecter de manière négative la valeur (libellée en euros) des investissements du Groupe dans ses filiales hors de la zone euro À titre d’information au 31 décembre 2020 sur un total bilan actif de 1258 milliards d’euros 39 % étaient libellés en euros 37 % en dollars et 7 % en yens Voir le chapitre 4 7 5 « Exigences en fonds propres et encours pondérés au titre des risques de marché » le chapitre 4 9 3 « Risque Structurel de Change » et la Note 8 5 « Opérations en devises » du chapitre 6 du Document d’Enregistrement Universel 2021 Au 31 décembre 2020 les actifs pondérés soumis aux risques opérationnels du Groupe s’élèvent à 49 2 milliards d’euros soit 14 % des RWA totaux du Groupe Ces encours pondérés portent principalement sur les activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (à hauteur de 67 % du total du risque opérationnel) Entre 2016 et 2020 le risque opérationnel de Société Générale s’est concentré en moyenne sur cinq catégories de risque qui représentent 93 % du montant total des pertes opérationnelles du Groupe sur la période  les fraudes et autres activités criminelles (34 %) principalement composées de fraudes externes les erreurs d’exécution (23 %) les litiges avec les autorités (16 %) les erreurs de pricing ou d’évaluation du risque dont le risque de modèle (12 %) et les litiges commerciaux (9%) Les autres catégories de risque opérationnel du Groupe (activités non autorisées sur les marchés défaillance des systèmes d’information et pertes des moyens d’exploitation) restent toujours peu significatives concentrant 7 % des pertes du Groupe en moyenne sur la période 2016 à 2020 Voir le chapitre 4 7 3 « Mesure du risque opérationnel » du Document d’Enregistrement Universel 2021 pour plus d’informations sur la répartition des pertes opérationnelles 4 1 4 1 Les risques juridiques auxquels le Groupe est exposé pourraient avoir un effet défavorable significatif sur sa situation financière et ses résultats Le Groupe et certains de ses représentants anciens et actuels peuvent être impliqués en cas de prétendue non conformité avec les lois et règlements applicables dans diverses actions en justice notamment des procédures civiles administratives fiscales pénales et arbitrales La grande majorité de ces procédures s’inscrit dans le cadre de l’activité courante du Groupe Ces dernières années le nombre de litiges avec des clients déposants créanciers et investisseurs ainsi que le nombre de procédures intentées contre des intermédiaires financiers comme les banques et les conseillers en investissement ont augmenté en partie en raison d’un contexte financier difficile Cette augmentation des litiges a accru le risque pour le Groupe de pertes ou de réputation De telles procédures ou mesures d’application réglementaires pourraient également conduire à des amendes civiles administratives fiscales ou pénales qui nuiraient à l’activité du Groupe ainsi qu’à sa situation financière et son résultat opérationnel Lors de la préparation de ses états financiers le Groupe procède à l’estimation des conséquences des procédures civiles administratives fiscales pénales ou arbitrales dans lesquelles il est impliqué et enregistre une provision lorsque des pertes liées à ces procédures sont probables et peuvent être raisonnablement estimées Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges et des procédures impliquant les entités du Groupe en particulier si ceux ci sont initiés par diverses catégories de plaignants si le montant des demandes de dommages intérêts n’est pas précisé ou est indéterminé ou encore s’il s’agit d’une procédure sans précédent Si ces estimations se révélaient inexactes ou si les provisions enregistrées par le Groupe ne permettaient pas de couvrir les risques liés à ces procédures cela pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la situation financière et les résultats du Groupe La provision enregistrée dans les comptes du Groupe au titre des litiges de droit public représente 334 millions d’euros au 31 décembre 2020 Pour une description des procédures en cours les plus significatives se référer à la section « Risques de non conformité litiges » à la Note 8 3 2 « Autres provisions » et à la Note 9 « Informations sur les risques et litiges » du chapitre 6 du Document d’Enregistrement Universel 2021 4 1 4 2 Une défaillance opérationnelle une interruption ou un incident d’exploitation affectant les partenaires commerciaux du Groupe ou une défaillance ou une violation des systèmes d’information dont en particulier une cyberattaque pourraient avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe entraîner des pertes et une atteinte à la réputation du Groupe Les systèmes de communication et d’information du Groupe sont cruciaux pour la conduite de ses activités et cette importance est renforcée avec la généralisation de la banque à distance Tout dysfonctionnement toute panne toute interruption de service ou violation de ses systèmes même brève et temporaire pourrait entraîner des perturbations importantes dans l’activité du Groupe De tels incidents pourraient engendrer des coûts significatifs liés à la récupération et à la vérification des informations une perte de revenus une perte de clients des litiges avec les contreparties ou les clients des difficultés à gérer les opérations de marché et de refinancement court terme et finalement entacher la réputation du Groupe Le Groupe est exposé au risque de défaillance opérationnelle ou d’incident d’exploitation sur ses propres systèmes et sur les systèmes de ses partenaires externes notamment d’intermédiaires financiers auxquels il fait appel pour ses règlements ou transactions sur titres (tels que les agents et chambres de compensation entreprises de marchés) ainsi que de clients et d’autres intervenants de marché L’interconnexion entre les multiples institutions financières et agents et chambres de compensation entreprises de marché ainsi que la concentration croissante de ces acteurs augmente le risque que la défaillance opérationnelle de l’un d’entre eux puisse provoquer une défaillance opérationnelle de l’ensemble du secteur qui pourrait avoir un impact défavorable sur la capacité du Groupe à conduire ses activités et pourrait dès lors entraîner des pertes La concentration sectorielle entre intervenants de marché ou entre intermédiaires financiers est susceptible d’accroître ce risque dans la mesure où des systèmes complexes et disparates doivent être coordonnés souvent dans de brefs délais Le Groupe est aussi exposé aux risques de fraude principalement externe liés au risque de crédit aux moyens de paiements (chèques et cartes) ainsi qu’à la cybercriminalité au travers de tentatives d’intrusion frauduleuse de ses systèmes d’information Ainsi chaque année le Groupe connaît de nombreuses cyberattaques sur ses systèmes ou via ceux de ses clients partenaires ou fournisseurs Le Groupe pourrait subir des attaques ciblées et sophistiquées sur son réseau informatique aboutissant à des détournements de fonds des pertes vols ou divulgation de données confidentielles ou de données clients (notamment en violation du règlement européen sur la protection des données (règlement général sur la protection des données – RGPD)) De tels agissements sont susceptibles d’être à l’origine de pertes opérationnelles et d’avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe et ses résultats Le Groupe reste par ailleurs concerné par la réforme IBOR qui vise à garantir la pérennité des contrats indexés sur taux interbancaires Cette réforme présente encore des incertitudes sur le calendrier et sur les modalités précises de transition entre les indices actuels et les nouveaux indices ainsi que sur les modifications qui pourraient être apportées aux opérations indexées sur les indices actuels Elle pourrait ainsi entraîner des modifications de valeur des contrats des perturbations opérationnelles liées au traitement des intérêts des conséquences sur la comptabilisation des opérations et leur traitement fiscal ou prudentiel des besoins de mise à jour des outils informatiques etc Cette réforme pourrait ainsi avoir des impacts sur les activités et sur le résultat du Groupe Voir la partie « Risques liés à la sécurité de l’information » de la section 4 8 1 « Organisation de la gestion du risque opérationnel » la partie « Données quantitatives » de la section 4 8 3 « Mesure du risque opérationnel » pour un détail des pertes liées au risque opérationnel et la section 4 8 4 « Actifs pondérés et exigences en fonds propres » du Document d’Enregistrement Universel 2021 concernant la répartition des encours pondérés au titre des risques opérationnels par Pôle Les risques opérationnels spécifiques à la crise liée à la Covid 19 sont par ailleurs mentionnés dans la section 4 1 1 1 « La pandémie de coronavirus (Covid 19) et ses conséquences économiques pourraient affecter négativement l’activité et la performance financière du Groupe » 4 1 4 3 Une détérioration de la réputation du Groupe pourrait affecter sa position concurrentielle son activité et sa situation financière L’image de solidité financière et d’intégrité du Groupe est primordiale afin de fidéliser et de développer ses relations avec ses clients et ses autres contreparties dans un contexte hautement concurrentiel Toute atteinte portée à la réputation du Groupe pourrait entraîner une perte d’activité avec ses clients ou de confiance de la part de ses investisseurs susceptible d’affecter la position concurrentielle du Groupe son activité et sa situation financière Ainsi des commentaires négatifs concernant le Groupe qu’ils soient fondés ou non pour des faits qui lui sont imputables ou non pourraient détériorer la réputation du Groupe et affecter sa position concurrentielle La réputation du Groupe pourrait également être entachée par des problèmes liés à des faiblesses dans les dispositifs de contrôle visant à surveiller et prévenir les risques opérationnels de non conformité de crédit et de marché notamment lorsqu’il s’agit de surveiller les comportements inappropriés de ses salariés (corruption fraude abus de marchés évasion fiscale  etc ) le risque pouvant provenir du comportement lui même mais également des sanctions administratives ou pénales résultant d’un environnement de contrôle insuffisamment efficace telle que la sanction émise par les autorités américaine et française en 2018 Des financements accordés par la Banque non conformes à la réglementation ou à ses engagements pourraient impacter la réputation du Groupe Ainsi des modalités de distribution des produits et services qui n’assureraient pas une information suffisante aux clients un défaut de transparence dans sa communication – notamment financière – ou encore des règles de gestion interne (incluant la gestion des ressources humaines ou les relations avec les fournisseurs et prestataires) ne répondant pas aux obligations réglementaires ou aux engagements de la Banque pourrait influer sur la réputation du Groupe Par ailleurs une stratégie en matière de responsabilité sociale de l’entreprise (et en particulier concernant les enjeux environnementaux) jugée insuffisamment ambitieuse par rapport aux attentes des parties prenantes externes ou des difficultés à mettre en œuvre cette stratégie pourraient avoir un impact sur la réputation du Groupe Les conséquences de ces événements potentiels pouvant éventuellement générer des litiges varient selon l’importance de la couverture médiatique et le contexte et restent difficiles à estimer De plus amples informations sur le risque de réputation sont disponibles dans le chapitre 4 11 « Risques de non conformité Litiges » et dans la section 5 2 1 « Satisfaire les clients en assurant leur protection » du chapitre 5 « Responsabilité Sociale de l’Entreprise » du document d’enregistrement universel 2021 4 1 4 4 Une incapacité à conserver ou attirer des collaborateurs qualifiés pourrait peser sur les performances du Groupe Le Groupe emploie plus de 133 251 collaborateurs dans 61 pays Les ressources humaines du Groupe sont l’une des ressources clés du Groupe de son modèle d’affaire et de sa création de valeur Une gestion inadéquate des carrières des compétences (intégration parcours professionnel et formation alignement de la rémunération avec les pratiques de marché…) pourrait impacter la performance des activités bancaires et financières du Groupe L’incapacité du Groupe à attirer et retenir les collaborateurs une rotation du personnel trop élevée et le départ de talents stratégiques pourraient ainsi exposer le Groupe à une perte de savoir faire et une dégradation de la qualité de service au détriment de la satisfaction client En outre l’encadrement accru des politiques de rémunération des collaborateurs auquel le secteur financier est soumis avec notamment des règles sur certaines modalités de rémunération (fixes variables conditions de performance paiements différés…) est susceptible de contraindre le Groupe dans sa faculté à attirer et fidéliser les talents C’est le cas en particulier de la directive CRD IV qui s’applique depuis 2014 aux banques de l’Espace économique européen et donc au Groupe et de la directive CRD V applicable à partir de janvier 2021  Cette directive comprend un plafonnement de la composante variable de la rémunération par rapport à sa composante fixe pour la population régulée à même de réduire les capacités du Groupe à attirer et conserver des collaborateurs 4 1 4 5 Les modèles utilisés notamment au sein du Groupe dans la prise de décisions stratégiques et dans le système de gestion des risques pourraient connaître des défaillances ou des retards de déploiement ou s’avérer inadaptés et engendrer des pertes financières pour le Groupe Les modèles internes déployés au sein du Groupe pourraient s’avérer déficients sur le plan de la conception du calibrage de l’utilisation ou du suivi de la performance au cours du temps relevant du risque opérationnel et donc générer des résultats erronés avec des conséquences notamment financières En particulier  la valorisation de certains instruments financiers ne se négociant p pas sur des marchés réglementés ou sur d’autres plateformes de trading tels que des contrats de dérivés de gré à gré entre banques fait appel à des modèles internes qui intègrent des paramètres non observables Le caractère non observable de ces paramètres induit un degré supplémentaire d’incertitude sur l’adéquation de la valorisation des positions Dans l’hypothèse où les modèles internes concernés s’avéreraient inadaptés à l’évolution des conditions de marché certains instruments détenus par le Groupe pourraient se trouver mal valorisés et le Groupe pourrait subir des pertes À titre d’information les actifs et passifs financiers évalués en juste valeur au bilan de niveau 3 (pour lesquels la valorisation n’est pas basée sur des données observables) représentent respectivement 12 6 milliards d’euros et 46 milliards d’euros au 31 décembre 2020 (voir Note 3 4 1 et Note 3 4 2 des états financiers consolidés inclus dans le second amendement au Document d’Enregistrement Universel 2020 sur les actifs et passifs financiers évalués en juste valeur)  l’évaluation de la solvabilité des clients et de l’exposition de la p Banque au risque de crédit et contrepartie est généralement fondée sur des hypothèses et des observations historiques qui peuvent s’avérer inadaptées aux nouvelles conditions économiques et s’appuie sur des scénarios et perspectives économiques qui peuvent mal anticiper des conditions économiques défavorables ou la survenance d’événements sans précédent Cette évaluation erronée pourrait entre autres entraîner un sous provisionnement des risques et une mauvaise évaluation des exigences de fonds propres  les stratégies de couverture utilisées dans les activités de marché p font appel à des modèles qui incluent des hypothèses sur l’évolution des paramètres de marché et sur leur corrélation en partie déduite des observations historiques Ces modèles pourraient s’avérer inadaptés dans certaines configurations de marché (en cas de forts mouvements de volatilité découlant par exemple d’une nouvelle vague de Covid 19 de l’évolution de la guerre commerciale entre les USA et la Chine ou du Brexit) induisant une stratégie de couverture inefficace et ainsi causer de pertes non anticipées susceptibles d’avoir un effet défavorable sur la situation financière du Groupe  la gestion du risque de taux du portefeuille d’investissement et du p risque de liquidité de l’ensemble du bilan et hors bilan fait appel à des modèles comportementaux dépendant des conditions de marché Ces modèles s’appuyant notamment sur des observations historiques pourraient avoir un impact sur la couverture de ces risques lors de la survenance d’événements sans précédent Par ailleurs le Groupe a initié une évolution de son dispositif de modèles internes de risque de crédit (projet "Haussmann") Cette évolution pourrait avoir des impacts significatifs sur le calcul de ses RWA risque de crédit et de contrepartie en cas de retard sur le planning de soumission de ses modèles au superviseur ou en cas de validation tardive par le superviseur 4 1 4 6 Le Groupe pourrait subir des pertes en raison d’événements imprévus ou catastrophiques notamment une crise sanitaire des attaques terroristes ou des catastrophes naturelles que le mouvement des « gilets jaunes ») pourraient troubler les activités du Groupe Le Groupe reste dépendant de son environnement naturel et social La survenue d’une nouvelle crise épidémique ou pandémique (telle que la crise liée à la Covid 19) ou d’une crise liée à la pollution de l’environnement naturel pourrait avoir un impact significatif sur les activités du Groupe De même des attaques terroristes des catastrophes naturelles (tels que les tremblements de terre notamment en Roumanie les inondations notamment la crue exceptionnelle de la Seine) des conditions météorologiques extrêmes (telles que des canicules) ou des mouvements sociaux d’ampleur (tel De tels événements sont susceptibles de créer des perturbations économiques financières et logistiques et de provoquer des difficultés opérationnelles (notamment des restrictions de déplacements ou la relocalisation des employés) pour le Groupe Ces événements pourraient affecter négativement la capacité du Groupe à conduire ses activités et également exposer ses activités d’assurance à des pertes significatives et des coûts accrus (notamment en termes de primes de réassurance) En cas de survenance de tels événements le Groupe pourrait subir des pertes 4 1 5 1 L’accès du Groupe au financement et les coûts de ce financement pourraient être affectés de manière défavorable en cas de résurgence des crises financières ou de détérioration des conditions économiques À l’occasion de crises passées (telles que la crise financière de 2008 la crise de la dette souveraine de la zone euro ou plus récemment les tensions sur les marchés financiers liées à la crise de la Covid 19 avant l’intervention des banques centrales) l’accès au financement des banques européennes a pu être ponctuellement restreint ou soumis à des conditions moins favorables Si les conditions défavorables du marché de la dette venaient à réapparaître à la suite d’une nouvelle crise systémique ou propre au Groupe l’effet sur la liquidité du secteur financier européen en général et sur le Groupe en particulier pourrait être très significativement défavorable et avoir un impact négatif sur les résultats opérationnels du Groupe ainsi que sur sa situation financière Depuis plusieurs années les banques centrales ont par ailleurs pris des mesures afin de faciliter l’accès des établissements financiers à la liquidité notamment en abaissant leurs taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas et en mettant en place des facilités type TLTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) Dans l’hypothèse où les banques centrales mettraient fin à ces mesures exceptionnelles le Groupe pourrait faire face à une évolution défavorable de son coût de financement et de son accès à la liquidité En outre si le Groupe ne parvenait pas à maintenir un niveau satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients il pourrait être contraint de recourir à des financements plus coûteux ce qui réduirait sa marge nette d’intérêts et ses résultats Le ratio réglementaire de liquidité court terme ( Liquidity Coverage Ratio ou LCR) s’établit à 149 % au 31 décembre 2020 et les réserves de liquidité s’élèvent à 243 milliards d’euros au 31 décembre 2020 4 1 5 2 Une dégradation de la notation externe du Groupe ou de la notation souveraine de l’État français pourrait avoir un effet défavorable sur le coût de financement du Groupe et son accès à la liquidité Pour le bon exercice de ses activités le Groupe est dépendant de son accès au financement et à d’autres sources de liquidité En cas de difficultés d’accès au marché de la dette garantie et ou non garantie en raison de la situation du marché ou de facteurs spécifiques au Groupe à des conditions jugées acceptables ou si le Groupe subissait un retrait imprévu de trésorerie ou de collatéral y compris une baisse significative des dépôts clients sa liquidité pourrait être négativement affectée En outre si le Groupe ne parvenait pas à maintenir un niveau satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients il pourrait être contraint de recourir à des financements plus coûteux ce qui réduirait sa marge nette d’intérêts et ses résultats Le Groupe est exposé au risque de hausse des spreads de crédit Le coût de financement à moyen et long terme du Groupe est directement lié au niveau des spreads de crédit qui peuvent fluctuer en fonction des conditions générales de marché Ces spreads peuvent également être affectés par une évolution défavorable de la notation souveraine de la France ou de la notation externe du Groupe et de ses filiales par les agences de notation Le Groupe est actuellement suivi par quatre agences de notation financière – Fitch Ratings Moody’s R&I et Standard & Poor’s Une dégradation de la notation de crédit du Groupe accordée par ces agences ou par d’autres agences est susceptible de limiter son accès au financement de renchérir le coût de son financement ou encore de réduire ses capacités à intervenir sur certains types d’opérations ou de clientèle Elle pourrait aussi contraindre le Groupe à fournir des garanties supplémentaires à certaines contreparties ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur son activité sa situation financière et ses résultats La dégradation de l’environnement économique suite à la crise sanitaire et ses impacts sur le Groupe notamment en termes de profitabilité et de coût du risque pourraient accroître le risque de voir ses notations externes dégradées Les notations du Groupe pourraient ainsi faire l’objet d’un placement sous perspective négative ou faire l’objet d’une dégradation Par ailleurs les notations de l’État français pourraient également faire l’objet d’une dégradation du fait notamment d’une augmentation de son endettement et des déficits publics (encore accrus par la crise liée à la Covid 19 et les mesures prises par l’État français pour y répondre) Ces éléments pourraient avoir un impact négatif sur le coût de financement du Groupe et son accès à la liquidité Les notations du Groupe par les agences Fitch Ratings Moody’s R&I et Standard & Poor’s sont disponibles sur le site internet du Groupe (https investors societegenerale com fr infor mations financieres et extra financiere notations notations financieres) L’accès au financement et les contraintes de liquidité peuvent avoir un effet défavorable significatif sur l’activité du Groupe sa situation financière ses résultats et sa capacité à honorer ses obligations vis à vis de ses contreparties Pour l’année 2021 le Groupe a prévu un programme d’émissions d’environ 16 milliards d’euros de dette vanille long terme portant sur de la dette senior préférée et sécurisée de la dette senior non préférée et de la dette subordonnée Au 31 décembre 2020 le Groupe avait levé un total de 37 2 milliards d’euros de financement long terme (dont 34 3 milliards d’euros pour la maison mère et 2 9 milliards d’euros pour les filiales) portant au niveau de la maison mère sur des émissions seniors structurées (18 milliards d’euros) sur des émissions subordonnées (2 6 milliards d’euros) sur des émissions seniors vanille non préférées (9 8 milliards d’euros) sur des émissions seniors vanille préférées non sécurisées (2 6 milliards d’euros) et sur des émissions sécurisées (1 3 milliard d’euros) 4 1 6 1 Une détérioration de la situation de marché et notamment une fluctuation trop importante à la hausse comme à la baisse des taux d’intérêt pourraient avoir un impact défavorable significatif sur l’activité d’assurance vie du métier « Assurance » du Groupe En 2020 les activités d’assurances du Groupe représentaient un produit net bancaire de 0 9 milliards d’euros soit 4 % du produit net bancaire consolidé du Groupe L’activité du Pôle Assurances du Groupe est principalement concentrée sur l’assurance vie Au 31 décembre 2020 les contrats d’assurance vie présentaient un encours de 126 milliards d’euros réparti entre contrats en support euro (à hauteur de 68 %) et contrats en unités de compte (à hauteur de 32 %) Le métier « Assurance » du Groupe est fortement exposé au risque structurel de taux du fait de la proportion obligataire importante des fonds en euros de ses contrats d’assurance vie Le niveau et les évolutions de taux d’intérêt peuvent dans certaines configurations avoir un impact défavorable significatif sur les résultats et la situation financière de ce métier En pesant sur le rendement des contrats en support euros une perspective prolongée de taux d’intérêt bas réduit l’attractivité de ces supports pour les investisseurs ce qui peut affecter négativement la collecte de fonds et les revenus tirés de ce compartiment d’activité de l’assurance vie Une forte hausse des taux d’intérêt pourrait aussi dégrader la compétitivité de l’offre d’assurance vie en euros (par rapport à des supports d’épargne bancaire par exemple) et provoquer des rachats et des arbitrages importants de la part de la clientèle dans un contexte défavorable de moins values latentes du stock obligataire Cette configuration pourrait affecter les revenus et la rentabilité du Pôle Assurance vie Plus généralement un fort écartement des spreads et une baisse des marchés actions pourraient également avoir un impact défavorable significatif sur les résultats de l’activité d’assurance vie du Groupe En cas de détérioration des paramètres de marché le Groupe pourrait être amené à renforcer les fonds propres de ses filiales d’Assurance afin de leur permettre de continuer à satisfaire leurs exigences réglementaires de fonds propres Le Groupe Société Générale est au même titre que l’ensemble des acteurs économiques impacté par la crise sanitaire de la Covid 19 et par les conséquences économiques financières et sociales de celle ci Le dispositif de gestion des risques a été adapté dès le début de cette crise afin d’assurer en priorité la continuité des activités tout en restant attentif à la protection des salariés du Groupe Dans le cadre du déploiement à grande échelle du travail à distance le Groupe est resté particulièrement vigilant quant à la maîtrise de ses risques opérationnels et à la sécurité de ses systèmes d’information La gouvernance a également été renforcée pendant cette période grâce à l’activation de cellules de crise et à des reportings que ce soit à destination de la Direction du Conseil d’administration ou du superviseur produits à une fréquence plus élevée et comprenant des indicateurs adaptés au contexte (suivi des secteurs d’activité sensibles fragilisés par la crise économique continuité de l’activité…) L’appétit pour le risque est défini comme le niveau de risque que le Groupe est prêt à assumer dans le cadre de la réalisation de ses objectifs stratégiques L’ambition du Groupe est de poursuivre un développement durable fondé sur un modèle de banque diversifié et équilibré avec un ancrage européen fort et une présence mondiale ciblée sur quelques domaines d’expertises métiers fortes Le Groupe souhaite entretenir avec sa clientèle des relations de long terme bâties sur une confiance mutuelle méritée et à répondre aux attentes de l’ensemble de ses parties prenantes Ceci se traduit par  une organisation en 16  Business Units offrant différents produits et p services aux clients du Groupe dans différentes géographies  une allocation de capital équilibrée entre activités  p prépondérance des activités de Banque de détail en France et à l’international qui représentent actuellement environ 60% des encours pondérés (« RWA ») du Groupe limitation du poids de la Business Unit Global Markets dans les RWA du Groupe Conformément à sa stratégie de développement tournée vers ses clients le Groupe a également annoncé en 2019 l’arrêt de ses activités de trading pour compte propre (1) et promeut une simplification des produits traités des activités de services non bancaires en particulier d’assurance qui sont cohérentes avec la stratégie commerciale dont le profil de risque est maîtrisé générant ainsi une rentabilité conforme aux attentes du Groupe  un modèle équilibré géographiquement  p dans les activités de Banque de détail le Groupe concentre son développement en Europe et en Afrique où il bénéficie d’une présence historique d’une connaissance approfondie des marchés et de positions de premier plan concernant les activités de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs en dehors des zones Europe et Afrique le Groupe cible les domaines où il peut s’appuyer sur une expertise de niveau mondial  une politique de croissance ciblée privilégiant les domaines p d’expertise existants un fonds de commerce de bonne qualité et la recherche de synergies au sein du modèle de banque diversifié  une contribution positive aux transformations de nos économies p notamment la révolution technologique et les transitions économiques sociales et environnementales  les enjeux RSE sont ainsi au cœur de la stratégie et des relations du Groupe avec les parties prenantes  une attention forte portée à sa réputation que le Groupe considère p comme un actif de grande valeur qu’il est essentiel de protéger Le Groupe recherche une rentabilité durable en s’appuyant sur un profil de solidité financière robuste cohérent avec son modèle de banque diversifié  en visant le développement rentable et résilient des métiers  p en maintenant une notation cible permettant un coût de p financement compatible avec le développement des activités du Groupe et son positionnement concurrentiel  en calibrant ses cibles de capital et de dette de manière à assurer  p la satisfaction des exigences réglementaires minimales sur les ratios réglementaires de fonds propres la couverture du « besoin interne de capital » à un an par les fonds propres CET disponibles un niveau suffisant de protection des créanciers avec un programme d’émissions de dette notamment hybride cohérent avec les objectifs du Groupe en matière de notation ou de ratios réglementaires tel que le Tier 1 Total Capital TLAC (Total Loss Absorbency Capacity) ainsi que le MREL (Minimum Required Eligible Liabilities) et le ratio de levier  en s’assurant de la résilience de son passif calibré en tenant compte p de l’horizon de survie visé en stress de liquidité du respect des ratios réglementaires LCR (Liquidity Coverage Ratio) et NSFR (Net Stable Funding Ratio) et du niveau de dépendance aux financements de marché court terme  en maîtrisant son ratio de levier à travers une cible de ratio de p levier Conformément à la Loi bancaire française les quelques activités résiduelles de trading du Groupe sans lien avec les clients étaient isolées dans une filiale dédiée appelée (1) Descartes Trading fermée en février 2020 L’appétit pour le risque de crédit est piloté à travers un dispositif de politiques de crédit limites de risque et de politiques de tarification Lorsqu’il assume des risques de crédit le Groupe privilégie une perspective de relation clientèle à moyen et long terme en ciblant à la fois des clients avec lesquels la Banque a établi une relation de confiance et des prospects présentant un potentiel de développement d’affaires rentable à moyen terme Toute prise d’engagement de crédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client et une bonne compréhension de la finalité de l’opération Dans une opération de crédit l’acceptabilité du risque repose en premier lieu sur la capacité de l’emprunteur à faire face à ses engagements notamment au travers des flux de trésorerie qui assureront la bonne fin de l’opération Pour les opérations à moyen et long terme la maturité des financements doit rester compatible avec la durée de vie économique de l’actif financé et l’horizon de visibilité des flux de trésorerie de l’emprunteur La prise de sûretés est recherchée pour réduire le risque de perte en cas de défaillance de la contrepartie mais ne peut sauf exception constituer la seule justification de la prise de risque Les sûretés sont évaluées en appliquant des décotes de prudence et en portant une attention particulière à la possibilité effective de leur mise en œuvre La mise en place d’opérations complexes ou présentant un profil de risque spécifique relève d’équipes spécialisées au sein du Groupe disposant du niveau de compétence et d’expertise requis Le Groupe recherche une diversification des risques en encadrant le risque de concentration et en maintenant une politique de division des risques à travers un partage avec d’autres partenaires financiers (banques ou organismes de cautionnement) La notation des contreparties constitue un critère clé de la politique d’octroi et sert de base au dispositif de délégation déployé dans la filière commerciale et la filière de gestion des risques Le dispositif de notation s’appuie sur des modèles internes Une vigilance particulière est apportée à la mise à jour régulière des notations (qui en tout état de cause sont soumises à une revue annuelle) La mesure de risque du portefeuille de crédit s’appuie principalement sur les paramètres bâlois qui sont utilisés pour calibrer le besoin en capital A ce titre le Groupe privilégie les modèles bâlois dits avancés (IRBA) plus sensibles au risque et plus adaptés aux caractéristiques propres du portefeuille de la banque Ces mesures sont complétées par une évaluation interne du risque sous hypothèse de stress soit au niveau du portefeuille global soit au niveau de sous portefeuilles reliant les mesures des risques et la migration de notations aux variables macro économiques En outre le calcul des pertes attendues selon les dispositions de la norme IFRS9 utilisée pour déterminer le niveau de dépréciation sur encours sains fournit un éclairage complémentaire pour évaluer le risque du portefeuille Les métiers mettent en place en concertation avec la filière risques des politiques de tarification différenciées selon le niveau de risque des contreparties et des opérations La tarification d’une opération vise à assurer une rentabilité acceptable en ligne avec les objectifs de ROE (Return on equity) du métier ou de l’entité après prise en compte du coût du risque de l’opération en question La tarification d’une opération peut néanmoins être adaptée dans certains cas pour tenir compte de la rentabilité globale et du potentiel de développement de la relation client La rentabilité intrinsèque des produits et des segments de clientèle fait l’objet d’une analyse périodique afin de s’adapter à l’évolution de l’environnement économique et concurrentiel La gestion proactive des contreparties dont la situation s'est dégradée est clé pour contenir le risque de perte finale en cas de défaillance d’une contrepartie A ce titre le Groupe met en place des procédures rigoureuses de mise sous surveillance des contreparties dont le profil de risque est en dégradation En outre les métiers et entités conjointement avec la filière Risques et au travers de collaborateurs spécialisés en recouvrement et procédures contentieuses travaillent de concert pour préserver efficacement les intérêts de la Banque en cas de défaut L’encadrement des risques de contrepartie repose sur la combinaison de plusieurs types d’indicateurs  les indicateurs d’expositions potentielles futures ( potential future p exposures ou PFE) visant à mesurer l’exposition face à nos contreparties  le Groupe encadre les risques de contrepartie idiosyncratiques via un ensemble de limites de CVaR (Counterparty VaR) (1) La CVaR mesure l’exposition future potentielle liée au risque de remplacement en cas de défaut de l’une des contreparties du Groupe La CVaR est calculée pour un niveau de confiance de 99% et différents horizons temporels d’un jour jusqu’à la maturité du portefeuille en complément du risque de défaut d’une contrepartie la CVA (Credit Valuation Adjustment) mesure l’ajustement de la valeur de notre portefeuille de dérivés et repos afin de tenir compte de la qualité de crédit de nos contreparties les indicateurs précédents sont complétés par des encadrements en p stress tests ou sur des nominaux afin de capter les risques plus difficilement mesurables  les risques de corrélation plus extrêmes sont mesurés via des stress tests à différents niveaux (risque de corrélation défavorable (wrong way risk) suivi en stress au niveau sectoriel risque sur activités de financements collatéralisés et agency ) le risque de CVA est quant à lui mesuré via un stress test dans lequel sont appliqués des scenarios de marché représentatifs impliquant notamment les spreads de crédit de nos contreparties les expositions face aux chambres de compensation (CCP) font p quant à elles l’objet d’un encadrement spécifique  le montant de collatéral posté pour chaque segment d’une CCP  les marges initiales postées tant pour nos activités en principal que celles agency et nos contributions aux fonds de défaut des CCP en complément un stress test mesure l’impact lié au défaut d’un membre majeur d’une CCP le stress test Global sur activités de marché inclut les risques croisés p marché contrepartie il est décrit plus en détail dans la section « Risques de marché » Les activités de marché du Groupe sont conduites dans le cadre d’une stratégie de développement orientée en priorité vers la réponse aux besoins des clients à travers une gamme complète de solutions L’encadrement des risques de marché repose sur la combinaison de plusieurs types d’indicateurs (dont notamment la valeur en risque (VaR) stress test indicateurs en « sensibilité » et en « nominal ») Ces indicateurs sont encadrés par un ensemble de seuils d’alerte et de L’indicateur économique CVaR est construit sur la base des mêmes hypothèses de modélisation que l’indicateur réglementaire EEPE (Effective Expected Positive Exposure) (1) utilisé pour la détermination des RWA limites proposés par les lignes métiers et validés par la Direction des risques dans le cadre d’un processus d’échanges contradictoires Le choix des limites et leur calibrage traduisent qualitativement et quantitativement la fixation de l’appétit du Groupe pour les risques de marché La revue régulière de ces encadrements permet en outre de piloter les risques de manière rapprochée en fonction de l’évolution des conditions de marché avec par exemple une réduction temporaire de limites en cas de dégradation Des seuils d’alerte sont par ailleurs mis en place pour prévenir de l’occurrence possible de dépassements de limites Les limites sont fixées à divers niveaux du Groupe et permettent ainsi de décliner opérationnellement l’appétit pour le risque du Groupe au sein de son organisation Au sein de ces limites les limites en stress test Global sur activités de marché et en stress test Marché jouent un rôle pivot dans la définition et la calibration de l’appétit pour le risque de marché du Groupe  ces indicateurs couvrent en effet l’ensemble des activités et les principaux facteurs de risques de marché et risques connexes associés à une crise sévère de marché ce qui permet à la fois de limiter le montant global de risque et de prendre en compte les éventuels effets de diversification Le Groupe est confronté à une diversité de risques opérationnels inhérents à ses activités  erreurs d’exécution fraude interne et externe défaillance des systèmes d’information actes de malveillance contre les systèmes informatiques perte de moyens d’exploitation litiges commerciaux non respect d’obligations fiscales mais aussi risque de non conformité de conduite inappropriée ou encore de réputation De façon générale le Groupe n’a pas d’appétit pour le risque opérationnel et le risque de non conformité Par ailleurs il n’a aucune tolérance pour les incidents dont la gravité est susceptible de nuire gravement à son image de menacer ses résultats ou la confiance de ses clients et de ses collaborateurs d’empêcher la continuité de son activité sur ses activités critiques ou de remettre en cause ses orientations stratégiques Le Groupe précise sa tolérance nulle ou très faible au risque opérationnel pour les thématiques suivantes  fraude interne  le Groupe ne présente aucune tolérance aux p activités non autorisées de la part de ses collaborateurs Le développement du Groupe est fondé sur la confiance tant entre les collaborateurs qu’entre le Groupe et ceux ci Cela suppose le respect à tous les échelons des principes du Groupe tels que le fait de faire preuve de loyauté et d’intégrité Le dispositif de contrôle interne du Groupe doit être en mesure de prévenir les événements de fraude significatifs  cybersécurité  le Groupe n’a aucune tolérance pour les intrusions p frauduleuses en particulier celles qui généreraient un vol de données client ou une perte opérationnelle majeure Le Groupe a pour objectif de mettre en place des moyens efficaces pour prévenir et détecter ce risque Il se dote de l’organisation adéquate pour traiter les éventuels incidents  fuite de données  le Groupe s’est engagé à déployer des moyens et p des contrôles afin de prévenir détecter et remédier aux fuites de données Il ne tolère aucune fuite de ses informations les plus sensibles en particulier lorsqu’elles concernent ses clients  d’indisponibilité de systèmes en charge de ses fonctions essentielles en particulier les systèmes directement accessibles à ses clients ou ceux permettant d’exercer son activité sur les marchés financiers  continuité d’activité  le Groupe s’appuie largement sur ses systèmes p d’information pour la réalisation de son activité et s’est donc engagé à déployer et à maintenir des systèmes informatiques résilients afin d’assurer la continuité de ses services les plus essentiels Le Groupe a une tolérance très faible aux risques prestations de service externalisées  le Groupe entend démontrer p une grande rigueur dans la maîtrise des activités confiées à des prestataires externes À ce titre le Groupe s’astreint à une discipline stricte de suivi de ses prestataires  continuité managériale  le Groupe entend assurer la continuité p managériale de son organisation pour parer toute absence durable d’un manager qui remettrait en cause la réalisation de ses objectifs stratégiques qui pourrait atteindre la cohésion des équipes ou perturber les relations du Groupe avec ses parties prenantes Le Groupe mesure et encadre de façon stricte les risques structurels Le dispositif d’encadrement du risque de taux du risque de change et du risque sur engagements sociaux repose sur des limites en sensibilité ou en stress qui sont déclinées dans les différents métiers (entités et lignes métiers) On distingue principalement quatre types de risque structurel de taux le risque de niveau absolu des taux le risque de courbe le risque d’optionalité (lié aux options automatiques ou comportementales) et le risque de base correspondant à l’incidence des variations relatives des différents taux La gestion du risque structurel de taux du Groupe repose essentiellement sur l’évaluation de la sensibilité de la Valeur Actuelle Nette (« VAN ») des éléments de bilan à taux fixe (à l’actif ou au passif) aux mouvements de taux d’intérêt selon différents scenarii Les limites sont établies soit par le Comité Financier soit par le Conseil d’administration au niveau Groupe et au niveau Business Units Service Units Par ailleurs le Groupe mesure et encadre la sensibilité de sa marge nette d’intérêt (« MNI ») sur différents horizons La politique du Groupe en matière de risque structurel de change consiste à demander aux entités de couvrir leurs expositions aux variations des cours de change par un adossement de l’ensemble des postes de bilan et de hors bilan et à encadrer les expositions résiduelles par des limites de faible montant En complément au niveau du Groupe la politique de couverture consiste à limiter autant que possible la sensibilité de son ratio CET1 aux variations des taux de change Concernant le risque structurel sur les engagements sociaux relatifs aux engagements à long terme du Groupe vis à vis de ses salariés l’évolution de la provision est suivie en risque sur la base d’un stress test spécifique et une limite lui est associée La politique de gestion des risques suit deux axes principaux diminuer les risques en transformant les régimes à prestations définies en prestation à cotisations définies et optimiser l’allocation des risques à l’actif (entre actifs de couverture et actifs de performance) lorsque les contraintes réglementaires et fiscales le permettent La maîtrise du risque de liquidité repose principalement sur  le respect des ratios réglementaires de liquidité moyennant des p coussins de précaution  ratio LCR (liquidity coverage ratio) qui traduit une situation de stress et ratio NSFR (net stable funding ratio)   la définition d’un horizon minimal de survie sous stress combiné p marché et idiosyncratique un encadrement des positions de transformation et p d’anti transformation (risque de prix) La maîtrise du risque de financement repose notamment sur  le maintien d’une structure de passifs visant à respecter les p contraintes réglementaires du Groupe (ratios Tier1 Total Capital Levier TLAC NSFR MREL) et respecter les contraintes des agences de notation afin de sécuriser un niveau de rating minimum  le plafonnement du recours aux financements de marché et au p financement court terme levé par les trésoreries  en particulier l’emprise dans les marchés de financement non sécurisé wholesale est encadrée par une métrique dédiée  Le Groupe s’attache à définir et déployer des normes internes pour limiter le risque de modèle sur la base de principes fondamentaux dont la mise en place de trois lignes de défense indépendantes la proportionnalité des diligences en fonction du niveau de risque inhérent à chaque modèle la prise en compte de l’ensemble du cycle de vie des modèles la cohérence des approches au sein du Groupe Le Groupe exerce des activités d’Assurance (Assurance vie Épargne Prévoyance Assurance Dommages) pour lesquelles il s’expose à deux principaux types de risques  le risque de souscription lié aux risques de tarification et de dérive p de la sinistralité  les risques liés aux marchés financiers (taux d’intérêt crédit et p actions) et à la gestion actif passif Le Groupe a un appétit limité pour les participations financières de type opérations de capital investissement pour compte propre Les poches d’investissement admises sont principalement liées à l’accompagnement commercial du réseau à travers l’activité de p MCIB de Crédit du Nord et de certaines filiales à l’étranger la prise de participation directe ou via des fonds d’investissement p dans des sociétés innovantes la prise de participation dans des sociétés de place Euroclear p Crédit Logement etc L’appétit pour le risque fait l’objet d’une fixation au niveau Groupe d’une déclinaison opérationnelle dans les métiers et filiales et d’un suivi dont les principes sont décrits dans le dispositif de gouvernance et de mise en œuvre de l’appétit pour le risque ( Risk Appetite Framework) qui sont résumés ci dessous Dans le cadre de la gouvernance de l’appétit pour le risque le Groupe s’appuie sur l’organisation suivante  le Conseil d’administration  p approuve chaque année l’appétit pour le risque du Groupe (Group Risk Appetite Statement ) ainsi que le dispositif de gouvernance et de mise en œuvre de l’appétit pour le risque (Group Risk Appetite Framework ) s’assure de la pertinence de l’appétit pour le risque au regard des objectifs stratégiques et financiers du Groupe et de sa vision des risques de l’environnement macro économique et financier examine trimestriellement les tableaux de bord sur le respect de l’appétit pour le risque qui lui sont présentés et est informé des dépassements relatifs à l’appétit pour le risque et des plans d’actions de remédiation mis en œuvre fixe la rémunération des mandataires sociaux arrête les principes de la politique de rémunération applicables dans le Groupe notamment pour les personnes régulées dont les activités peuvent avoir une incidence significative sur le profil de risque du Groupe et s’assure qu’ils sont en adéquation avec les objectifs de maîtrise des risques Le Conseil d’administration s’appuie principalement sur le Comité des risques la Direction générale  p du Groupe ( Risk Appetite Statement ) et son dispositif de gouvernance et de mise en œuvre ( Risk Appetite Framework ) valide sur proposition du Directeur des risques et du Directeur général adjoint en charge des finances l’appétit pour le risque s’assure régulièrement du respect de l’appétit pour le risque s’assure de l’efficacité et de l’intégrité du dispositif de mise en œuvre de l’appétit pour le risque s’assure que l’appétit pour le risque pour les Business Units et les filiales succursales du Groupe est formalisé et traduit en encadrements cohérents avec l’appétit pour le risque du Groupe s’assure de la communication interne de l’appétit pour le risque et de sa transcription dans le Document d’enregistrement universel Par ailleurs la Direction des risques a pour mission principale l’élaboration de l’appétit pour le risque du Groupe ainsi que la mise en place d’un dispositif de maîtrise de suivi et de contrôle des risques La Direction financière contribue à la fixation de cet appétit pour le risque sur les encadrements des indicateurs relevant du Comité financier (rentabilité solvabilité liquidité et risques structurels) La Direction de la Conformité est également responsable d’instruire la fixation de l’appétit pour le risque des indicateurs relevant de son périmètre L'identification des risques est la pierre angulaire de la gestion des risques du Groupe qui implique de manière continue l’ensemble des Business Units et permet d’identifier tous les risques qui sont ou pourraient être significatifs L'approche est globale et holistique elle couvre toutes les catégories de risques (1) et toutes les expositions du Groupe Outre l’examen annuel de la taxonomie du risque du Groupe dans le cadre de l’appétit pour le risque l’identification des risques repose sur deux piliers afin d’assurer une vision complète et à jour de tous les risques importants auxquels le Groupe est exposé Les risques sont classés sur la base de la taxonomie des risques du Groupe qui nomme et définit les catégories de risques et leurs sous catégories éventuelles (1) la gouvernance de gestion des risques et les comités clés tels que les p CORISQ au niveau du Groupe ou des Business Units ou les Comités nouveaux produits permettant de suivre l’évolution du profil de risque sur l’ensemble des types de risque (crédit marché exploitation etc ) En plus de la surveillance des risques bien identifiés cette gouvernance peut également engendrer un débat entre les experts en risques et le senior management sur les risques émergents Ce débat est alimenté par les dernières nouvelles du marché les signaux d’alerte précoce les alertes internes etc une série d’exercices visant à identifier les risques supplémentaires p par exemple découlant de l’évolution des conditions macro économiques ou sectorielles des marchés financiers des contraintes réglementaires des concurrents pression du marché du modèle d’affaires (effets de concentration) et des évolutions des organisations bancaires Ces exercices d’identification supplémentaires sont également organisés par types de risque mais comprennent une certaine identification des effets de risque croisé (par exemple crédit et marché ou crédit et opérationnel) Pour un type de risque donné ces exercices analysent segmentent l’exposition du Groupe le long de plusieurs axes (Business Unit activité client produit région ) Pour les périmètres où ce risque est évalué comme important les facteurs de risque sous jacents sont identifiés Lorsqu'un risque important est identifié un dispositif de gestion des risques qui peut inclure un appétit quantitatif pour le risque (plafond seuil de risque) ou une politique de risque est mis en œuvre De plus dans la mesure du possible les facteurs de risque sous jacents à un risque important sont identifiés et combinés dans un scénario dédié et la perte associée est ensuite quantifiée au moyen d’un stress test (voir également la section « Quantification des risques et dispositifs de stress test ») Pour chaque risque matériel identifié des indicateurs de mesure de ce risque sont mis en place pour en assurer le suivi Ces indicateurs peuvent reposer sur des mesures d’encours (pondérés du risque on non) des sensibilités à la variation d’un ou plusieurs facteurs de risque (taux d’intérêt…) des impacts de stress tests reposant sur des scenarios etc Ces indicateurs peuvent être exprimés sous forme de ratios et font parfois l’objet d’exigences réglementaires ou de publication Concernant plus spécifiquement les stress tests tests de résistance ou simulations de crises ils évaluent ce que serait le comportement d’un portefeuille d’une activité d’une entité ou du Groupe dans un contexte d’activité dégradé Au sein du Groupe les stress tests contribuent à l’identification à la mesure et au pilotage des risques ainsi qu’à l’évaluation de l’adéquation du capital et de la liquidité au profil de risque du Groupe Ainsi les stress tests constituent une mesure privilégiée de la résilience du Groupe de p ses activités et de ses portefeuilles et font partie intégrante du processus d’élaboration de l’appétit pour le risque s’appuient sur des scenarii économiques hypothétiques définis en p lien avec le service Etudes économiques et sectorielles ou des scenarii historiques Les stress tests déclinent ces scenarii en impacts sur les activités du Groupe en prenant en compte les capacités de réaction des activités en combinant systématiquement des méthodes quantitatives et le jugement d’experts (risques finance ou métiers) peuvent également s’appuyer sur des analyses en sensibilité (mono p ou multifacteur de risque) Le dispositif de stress tests comprend ainsi un stress test global intégré dans le processus budgétaire (Plan p stratégique et financier) pour s’assurer que le Groupe respecte ses objectifs en cas de scenario adverse mais aussi pour quantifier la dégradation de la rentabilité des Business Units dans ce scenario Le dispositif de stress test est partie intégrante de l'ICAAP ( Internal Capital Adequacy Assessment Process ) des stress tests spécifiques par type de risque ou de portefeuille p des stress tests sur le risque de crédit complètent l’analyse globale par une approche plus granulaire et permettent ainsi d’éclairer la fixation de l’appétit pour le risque à une maille portefeuille activité etc Ils sont également utilisés pour affiner l’identification la mesure et le pilotage opérationnel de ce risque des stress tests sur les activités de marché s’appuient sur des scenarii historiques et hypothétiques et s’appliquent à l’ensemble du Groupe Ils sont complétés par des stress tests spécifiques en sensibilité sur certains facteurs de risque (taux actions…) ou certaines activités (marchés émergents…) Une limite en stress test est établie pour ces différentes mesures du risque des stress tests appréhendent la sensibilité au risque structurel de taux L’exercice se concentre sur les changements de la valeur économique des actifs et passifs inscrits dans les portefeuilles bancaires et sur l’évolution de la marge nette d’intérêts générée par ces actifs et passifs Le Groupe fixe des limites sur ces sensibilités dans des scenarii de translation et de déformation (pentification et aplatissement) des courbes de taux un stress test sur les engagements sociaux consiste à simuler l’impact de variations de facteurs de risque de marché (inflation taux d’intérêt…) sur la position nette du Groupe (investissements dédiés minorés des engagements sociaux correspondants) Une limite en stress test est établie sur cet indicateur des stress tests de liquidité une évaluation du risque opérationnel en stress utilise les travaux d’analyse de scenarii et de modélisation des pertes réalisés pour le calibrage du besoin de capital du Groupe au titre du risque opérationnel et permet d’appréhender l’exposition aux pertes opérationnelles y compris l’exposition à des pertes rares et sévères non présentes dans l’historique les stress tests des activités d’assurance soutiennent le processus de définition de l’appétit pour le risque de la Business Unit Assurances qui repose sur des objectifs minimaux de rentabilité et de solvabilité en scenario central et en scenario stressé En outre la Business Unit Assurances utilise également les résultats de ses stress tests pour définir sa politique de couverture la répartition de ses actifs ainsi que la politique de distribution de dividendes des stress tests inversés ( reverse stress tests ) à la fois dans le cadre p de l’appétit pour le risque et du plan de rétablissement L’impact de ces stress tests est défini a priori typiquement via un point de rupture de ratio desolvabilité ou d’indicateur de liquidité (qui matérialisent une menace forte pour la Banque) Des scenarii hypothétiques menant à ce point de rupture sont ensuite construits afin de permettre d'identifier de nouvelles vulnérabilités En parallèle des exercices de stress tests internes le Groupe fait partie de l’échantillon de banques européennes participant aux grands programmes de stress tests internationaux pilotés par l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) et la BCE (Banque Centrale Européenne) En complément et spécifiquement sur le risque climatique le Groupe participe de manière volontaire aux exercices exploratoires de stress climatiques organisés par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) et l’Autorité Bancaire Européenne en 2020 Sa construction repose d’abord sur un ensemble de facteurs observés  situation économique récente orientations de politique économique (politique budgétaire monétaire et de change)  etc À partir de l’observation de ces facteurs les économistes déterminent la trajectoire la plus probable des variables économiques et financières pour l’horizon de prévision souhaité La sévérité du scénario de stress déterminée par la déviation de la trajectoire du PIB par rapport au scénario central est basée sur l'ampleur de la crise de 2008 2009 et a été ajustée pour tenir compte des impacts tant sanitaires économiques que financiers de la crise de Covid 19 sur la base des connaissances actuelles L’appétit pour le risque du Groupe est formalisé dans un document Risk Appetite Statement qui fixe le profil stratégique du Groupe p son profil de rentabilité et de solidité financière p les encadrements relatifs à la gestion des principaux risques du p Groupe (qualitatifs à travers des politiques de risque et quantitatifs à travers des indicateurs) Concernant le profil de rentabilité et de solidité financière la Direction financière propose chaque année en amont de la procédure budgétaire à la Direction générale des cibles financières au niveau Groupe Ces cibles complétées par des seuils d’alerte et des niveaux de crise selon une approche Traffic light permettent de respecter avec une marge de sécurité suffisante les obligations p réglementaires auxquelles le Groupe est soumis (notamment les ratios réglementaires minimum de solvabilité de levier et de liquidité) en anticipant au mieux la mise en œuvre des nouvelles réglementations d’assurer via une marge de sécurité une résistance suffisante aux p scénarios de stress (stress normés par les régulateurs ou stress définis selon un processus interne au Groupe) sont confrontés à un avis contradictoire indépendant de la deuxième ligne de défense Ce dernier repose sur Les encadrements relatifs à la gestion des risques également représentés via une approche graduée (limites seuils d’alerte…) sont issus d’un processus dans lequel les besoins exprimés par les métiers une analyse indépendante des facteurs de risques p l’utilisation de mesures prospectives basées sur des approches en p stress la proposition d’un encadrement p Pour les principaux risques les encadrements fixés permettent de conforter l’atteinte des cibles financières Groupe et d’orienter le profil de rentabilité du Groupe La déclinaison de l’appétit pour le risque au sein de l’organisation repose sur le plan stratégique et financier et sur les dispositifs de gestion des risques sur proposition de la Direction financière à la Direction générale les p cibles financières définies au niveau Groupe sont déclinées en cibles d’allocation budgétaire au niveau des métiers dans le cadre du budget et du plan stratégique et financier concernant la déclinaison des encadrements et des politiques de p risques elle s’appuie sur une compréhension des besoins des métiers et de leurs perspectives d’activité et prend en compte les objectifs de rentabilité et de solidité financière de la Business Unit et ou de l’entité Audité I Le groupe Société Générale accorde une importance particulière à la mise en œuvre d’une organisation robuste et efficiente pour maîtriser ses risques dans tous les métiers marchés et régions où il opère ainsi qu’à l’équilibre entre une sensibilisation forte aux risques et la promotion de l’innovation Cette gestion des risques pilotée au plus haut niveau s’effectue dans le respect de normes applicables notamment de l’Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque des services de paiement et des services d’investissement soumis au contrôle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution et de la réglementation européenne Bâle 3 (CRR CRD)   ▲ (Voir « Compétences du Conseil d’administration » en p  82) Audité I La gestion des risques a pour principaux objectifs de  contribuer au développement des activités et de la rentabilité du p Groupe par la définition avec la Direction financière et les Pôles de l’appétit aux risques du Groupe  contribuer à la pérennité du Groupe par la mise en place d’un p dispositif de maîtrise et de suivi des risques  concilier l’indépendance de la gestion des risques par rapport aux p métiers et une collaboration étroite avec les Pôles d’activités qui sont responsables en premier ressort des opérations qu’ils initient   ▲ Audité I La gouvernance de la maîtrise des risques est assurée au travers de deux instances principales au plus haut niveau du Groupe  le Conseil d’administration et la Direction générale La Direction générale présente au moins une fois par an au Conseil d’administration (plus souvent si les circonstances l’exigent) les principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de gestion des risques du Groupe quelle que soit leur nature Au sein du Conseil d’administration Le Comité des risques (cf  paragraphe « Comité des risques » et article 11 « Règlement intérieur du Conseil d’administration » p  87) conseille le Conseil d’administration sur la stratégie globale et l’appétence en matière de risques de toute nature tant actuels que futurs et l’assiste lorsque celui ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie Le Comité d’audit et de contrôle interne du Conseil d’administration (cf  paragraphe « Comité d’audit et de contrôle interne » et article 10 « Règlement intérieur du Conseil d’administration » p  86) s’assure du bon fonctionnement des dispositifs de contrôle des risques Présidés par la Direction générale les comités spécialisés qui assurent le pilotage central du contrôle interne et des risques sont  le Comité risques (CORISQ) qui s’est réuni vingt deux fois au cours p de l’exercice 2020 a pour objectif de définir les grandes orientations du Groupe en matière de politiques de risques (risques de crédit pays de marché et opérationnels) dans le cadre de l’appétit pour le risque et des objectifs financiers fixés par le Comité stratégique Groupe et d’en suivre le respect Sous réserve des compétences propres au Conseil d’administration le CORISQ sur proposition de la Direction des risques prend les principales décisions portant sur l’encadrement des différents risques (risques de crédit risques pays de marché opérationnels) Parallèlement au Comité risques le Comité grands risques (CGR) constitue une instance ad hoc qui valide la stratégie commerciale et la prise de risques à l’égard des grands groupes clients  le Comité financier (COFI) a vocation à définir la stratégie financière p du Groupe et à assurer le pilotage des ressources rares (capital liquidité bilan capacité fiscale) dans le cadre de l’allocation et de la gestion des risques structurels Le COFI sur proposition de DFIN et de RISQ valide le dispositif de gestion et d’encadrement des risques structurels du Groupe et des entités significatives et revoit les évolutions de ces risques (limites consommation) Il évalue périodiquement la consommation des ressources rares Il examine le panorama financier les documents ILAAP ICAAP les sujets récurrents concernant l’ALM la liquidité le Plan Préventif de Rétablissement et le budget de la Gestion Propre et des refacturations intra groupe Enfin il traite des sujets sur la fiscalité du Groupe (cogérés par la Direction financière et le Secrétariat général)  le Comité de conformité (COMCO) se réunit trimestriellement pour p suivre les risques de non conformité et les incidents majeurs de conformité sous la responsabilité de la Direction de la conformité il est présidé par la Direction Générale le Comité de transformation numérique (DTCO) a pour objet en p conformité avec les décisions du Comité stratégique Groupe d’engager et de suivre les transformations du système d’information et du modèle opérationnel associé qui nécessitent par leur caractère transverse ou par l’ampleur de la transformation envisagée une décision de la Direction générale  le Comité de coordination du contrôle interne Groupe (CCCIG) a p pour objectif de donner une vision consolidée du dispositif de contrôle interne du Groupe de l’évaluer en termes d’efficacité de cohérence et d’exhaustivité de prendre les actions correctives et suivre leur exécution  le Comité des engagements responsables (CORESP) traite les p sujets liés aux engagements et au cadre normatif du Groupe en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) y compris les politiques sectorielles Environnementales et Sociales Culture & Conduite ou autres sujets ayant un impact sur la responsabilité ou la réputation du Groupe et non déjà couvert par un comité existant Les Directions centrales du Groupe indépendantes des Pôles d’activités concourent à la gestion et au contrôle interne des risques Les Directions centrales fournissent à la Direction générale du Groupe toutes les informations nécessaires à l’exercice de sa responsabilité consistant à assurer sous l’autorité du Directeur général le pilotage stratégique du Groupe Ces Directions rapportent directement à la Direction générale du Groupe La Direction des risques a pour principale mission de contribuer au p développement des activités et de la rentabilité du Groupe par la définition avec la Direction financière et les Business Units Service Units de l’appétit aux risques du Groupe (décliné dans les différents métiers du Groupe) ainsi que la mise en place d’un dispositif de maîtrise et de suivi des risques au titre de son rôle de seconde ligne de défense Dans l’exercice de ses fonctions la Direction des risques concilie l’indépendance par rapport aux métiers et une collaboration étroite avec les Pôles d’activités qui sont responsables en premier ressort des opérations qu’ils initient Dans ce cadre la Direction des risques  assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de la filière Risques du Groupe est co Responsable avec la Direction financière d’instruire la fixation de l’appétit aux risques du Groupe proposé à la Direction générale recense l’ensemble des risques du Groupe met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces risques y compris transversaux et établit régulièrement des rapports sur leur nature et leur ampleur à la Direction générale au Conseil d’administration et aux autorités de supervision bancaire contribue à la définition des politiques de risque en tenant compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques correspondants définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse de mesure d’approbation et de suivi des risques met en œuvre un contrôle de second niveau pour s’assurer de la correcte application de ces méthodes et procédures instruit et valide les opérations et limites proposées par les responsables métiers définit ou valide l’architecture du système d’information risques central et s’assure de son adéquation avec les besoins des métiers La Direction financière s’articule selon trois niveaux de p supervision chacun rattaché à un Directeur financier délégué  la Banque de détail en France et la Banque de détail et Services Financiers Internationaux la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs les fonctions transversales regroupant l’ensemble des expertises clés au fonctionnement de la Direction financière Elle se voit confier de larges missions de contrôle comptable et financier À ce titre  la Direction des affaires comptables est en charge de l’animation du dispositif concourant à l’établissement des comptes consolidés du Groupe la Direction « Expertise sur les métriques et les reportings  » est en charge de la production des états réglementaires du Groupe la Direction du traitement des opérations mutualisées pilote les centres de services partagés de la Direction financière en s’appuyant sur ses équipes parisiennes et la supervision des équipes Finance à Bucarest et Bangalore la Direction « Contrôle Finance » est en charge du dispositif de contrôle permanent de niveau 2 sur l’ensemble des processus Finance la Direction Asset and Liability Management assure la responsabilité de la fonction ALM pour l’ensemble du Groupe la maîtrise des risques structurels de taux de liquidité et de change du Groupe ainsi que la gestion opérationnelle de l’ALM de Société Générale Personne Morale (SGPM) Les autres fonctions transversales assurent diverses missions pour la Direction financière avec notamment la Direction financière des Services Units Groupe les relations avec les investisseurs et la communication financière du Groupe les ressources humaines et le Secrétariat général Les Directions financières des Business Units et Service Units p supervisées par la Direction financière du Groupe veillent au bon déroulement des arrêtés locaux ainsi qu’à la qualité de l’information contenue dans les reportings (comptables contrôle de gestion réglementaires…) La Direction de la Conformité Groupe est responsable de la p définition et de la cohérence du dispositif de prévention et de contrôle du risque de non conformité ainsi que de coordonner le dispositif destiné à prévenir détecter évaluer et maîtriser le risque de réputation dans l’ensemble du Groupe Le Secrétariat général regroupe en son sein  p la Direction juridique du Groupe qui veille notamment à la sécurité et à la régularité juridique des activités du Groupe en s’appuyant le cas échéant sur les services juridiques des filiales et succursales la Direction fiscale du Groupe qui veille au respect des lois fiscales en France et à l’étranger la Direction de la responsabilité sociale d’entreprise qui est en charge de définir et de proposer une politique en faveur de la Responsabilité Sociale d’Entreprise au sein du Groupe la Direction de la sécurité du Groupe qui pilote la sécurité du Groupe en lien avec la Service Unit de la Direction des ressources et de la transformation numérique s’agissant de la sécurité des systèmes d’information la Direction administrative du Groupe qui assure les services d’administration centrale du Groupe et apporte en tant que de besoin son soutien au Secrétaire du Conseil d’administration La Direction des Ressources humaines et communication veille p notamment à la mise en œuvre des politiques de rémunération La Direction des Ressources et de la Transformation numérique p est notamment en charge de définir les politiques devant s’appliquer en matière de système d’information et de sécurité des systèmes d’information (SI SSI) La Direction de l’Inspection générale et de l’Audit sous l’autorité p de l’Inspecteur Général est en charge de l’exercice du contrôle périodique   ▲ D’après le dernier recensement réalisé sur base déclarative (en date du 31 décembre 2020) les effectifs en équivalent temps plein (ETP)  de la filière Risques du Groupe représentent environ 5 463 ETP p dont 4 620 en tant que 2 e ligne de défense soit 1 536 au sein même de la Direction des risques du Groupe et 3 084 dans le reste de filière Risque la Risk Management Function et dont 857 en tant que 1 re ligne de défense sur des sujets de risques opérationnels gestion de crise et lutte anti fraude de la filière Conformité s’élèvent à environ 3 900 ETP  p de la filière Sécurité des systèmes d’information sont d’environ p 630 ETP Le dispositif d’agrégation des données du Groupe se fait à deux niveaux avec des responsabilités clairement définies Les équipes des Business Units ou Service Units et des entités assurent les fonctions de collecte et de mise en qualité des données aussi bien pour les besoins locaux que pour les besoins de consolidation Groupe ainsi qu’un premier niveau d’agrégation lorsque nécessaire Les équipes centrales de la Direction financière et de la Direction des risques agrègent ces données et produisent les indicateurs et reportings de risque de portée Groupe Depuis 2015 le Groupe a défini des principes d’architecture relatifs aux systèmes d’information Finance et Risque Les principes TOMFIR (Target Operating Model for Finance & Risk) s’articulent autour des objectifs suivants  la production des indicateurs de risques s’appuie sur des données p Business Units et entités certifiées (Golden sources) à la granularité du contrat de qualité comptable mises à jour quotidiennement et alimentées par les systèmes opérationnels des entités  le système d’information de niveau Groupe gère ses propres règles p d’agrégation des données pour éviter de multiplier les développements locaux au niveau BU et entités Il s’appuie sur des référentiels de portée Groupe asservis aux référentiels des Business Units et entités  l’architecture SI doit adresser les usages Finance et Risque pour p répondre aux besoins locaux et aux besoins partagés avec le Groupe Ces principes d’architecture sont appliqués sur les quatre principaux périmètres applicatifs suivants  le système d’information mutualisé Finance et Risque pour le risque p de crédit et le calcul de RWA  les chaînes de calcul du risque de taux et de liquidité  p la chaîne de calcul du risque de marché  p la chaîne de calcul du risque de contrepartie sur opérations de p marché Le renforcement significatif du système d’information Finance et Risques visait initialement à accroître nos capacités d’agrégation des données et de pilotage des risques Malgré le décalage au premier semestre 2021 de quelques jalons de la trajectoire prévue les plans d’actions ont été largement mis en œuvre et permettent au Groupe d’atteindre un nouveau palier de maturité fin 2020 avec l’alimentation des systèmes Groupe de risque de crédit avec les p engagements de la clientèle retail à la maille contrat sur l’ensemble des entités prioritaires BCBS 239 la capacité à produire plus rapidement les indicateurs de liquidité p en situation de crise sur le périmètre le plus critique le déploiement de datawarehouses sur de nouvelles entités p significatives du périmètre Banque de détail et Services Financiers Internationaux la production plus rapide d’indicateurs Groupe de risque de taux p la capacité à piloter la MNI (Marge Net d’Intérêt) en central sur un p périmètre étendue l’industrialisation de la quasi totalité des principaux indicateurs et p le renforcement de la certification de ces indicateurs au travers de la centralisation des contrôles et des alertes Audité I Dans le cadre de la réforme des taux interbancaires (taux « IBOR ») le Groupe poursuit ses efforts en vue de l’échéance importante de fin 2021 La structure projet que le Groupe a mise en place sous la houlette de la Direction générale poursuit un double objectif  d’une part préparer le Groupe à traiter sur les taux « sans risque » (Risk Free Rates) et d’autre part préparer la migration du stock d’opérations en cours indexées sur des taux IBOR qui arriveront successivement à échéance après 2021 et 2023 En 2014 le Conseil de Stabilité Financière avait estimé dans son rapport sur les taux interbancaires que l’incertitude liée aux taux IBOR et à leur arrêt s’il n’était pas maîtrisé constituait une vulnérabilité et un risque systémiques Dans cette optique le Groupe évalue les principaux risques le concernant comme suit  risque de gouvernance et d’exécution du programme pouvant conduire à des délais et des pertes d’opportunités dont le suivi s’effectue p dans le cadre de Comité régulier et des instances d’arbitrage  risque de documentation juridique pouvant mener à des litiges post transition géré par l’introduction de clauses de fallback dans les p transactions selon la disponibilité de standards de marché et le support de cabinets externes dans la renégociation des contrats bilatéraux risque de marché avec la création d’un risque de base entre les courbes de taux associés aux différents indices qui fait l’objet d’un suivi et p d’un encadrement risques opérationnels dans l’exécution des migrations de transactions en dépendance avec la volonté et l’état de préparation de nos p clients le volume de transactions à migrer et leur étalement dans le temps risque de « conduite » associé à la fin annoncée des LIBORs géré notamment au travers de guidelines Groupe spécifiques et déclinées par p entité Des formations aux équipes et des communications aux clients (conférences événements points bilatéraux notamment avec les clients les moins bien informés) sont organisées sur les risques associés les solutions alternatives qui pourraient être déployées et la manière dont ils pourraient être affectés ▲ (En Md EUR) Expositions en date du 30 09 2020 Taux d’intérêt de référence actuels Nouveaux taux sans risque susceptibles de remplacer les taux d’intérêt de référence actuels Capital restant dû Notionnels (1) Actifs financiers (2) (hors dérivés) impactés par la réforme Passifs financiers (3) (hors dérivés) impactés par la réforme Dérivés (4) impactés par la réforme EURIBOR – Euro Interbank Offered Rate 106 6 3 463 EONIA – Euro OverNight Index Average Euro Short Term Rate (€STR) 4 16 495 LIBOR – London Interbank Offered Rate – USD Secured Overnight Financing Rate (SOFR) 35 3 2 536 LIBOR – London Interbank Offered Rate – GBP Reformed Sterling Overnight Index Average (SONIA) 4 0 568 LIBOR – London Interbank Offered Rate – CHF Swiss Average Rate Overnight (SARON) 0 0 63 LIBOR – London Interbank Offered Rate – JPY Tokyo OverNight Average (TONA) 0 1 641 LIBOR – London Interbank Offered Rate – EUR Euro Short Term Rate (€STR) 1 0 7 TOTAL 150 26 7 774 Notionnels utilisés en combinaison d’un taux d’intérêt de référence en vue de calculer les flux de trésorerie des dérivés (1) Dont comptes débiteurs prêts titres reçus en pension livrée titres de dette rémunérés à taux variables (2) Dont dépôts emprunts opérations de titres donnés en pension livrée dette émise sous forme de titres rémunérés à taux variables (3) Dont instruments fermes (type swap et contrat à terme) et instruments conditionnels (4) Le contrôle interne s’inscrit dans le cadre réglementaire strict imposé aux établissements bancaires En France les conditions d’exercice du contrôle interne des établissements bancaires découlent de l’Arrêté du 3 novembre 2014 Ce texte qui régit les établissements de crédit et les entreprises d’investissement définit la notion de contrôle interne et spécifie un certain nombre d’obligations relatives à la mesure et à l’encadrement des différents risques des activités des entreprises concernées ainsi que les procédures par lesquelles l’organe de surveillance doit évaluer les conditions d’exercice du contrôle interne Le Comité de Bâle a défini les quatre principes – Indépendance Universalité Impartialité Adéquation des moyens aux missions – qui doivent prévaloir dans l’exercice du contrôle interne des établissements de crédit Le Conseil d’administration (CA) veille à ce que le groupe Société Générale ait un dispositif de gouvernance solide et une organisation claire avec  un partage des responsabilités bien défini transparent et cohérent  p des procédures efficaces de détection de gestion de suivi et de p déclaration des risques auxquels le Groupe pourrait être exposé Pour mettre en œuvre ce dispositif il donne mandat à la Direction générale du Groupe qui a en charge de décliner les orientations stratégiques du Groupe Le Comité d’audit et de contrôle interne (CACI) est un comité du CA plus particulièrement en charge de préparer les décisions du CA en matière de supervision du contrôle interne À ce titre il reçoit les Reportings de la Direction générale sur le contrôle interne du Groupe Il suit la mise en œuvre des plans de remédiation lorsqu’il estime que le niveau de risque est justifié Le contrôle interne s’appuie sur un corpus de normes et de procédures Toutes les activités du groupe Société Générale sont encadrées par des règles et procédures regroupées en un ensemble documentaire appelé la « Documentation normative » regroupé au sein du Code Société Générale qui  énonce les règles d’action et de comportement s’appliquant aux p collaborateurs du Groupe  définit l’organisation des métiers et le partage des rôles et p responsabilités  décrit les règles de gestion et de fonctionnement interne propres à p chaque métier et chaque activité Le Code Société Générale rassemble les textes normatifs qui notamment  définissent la gouvernance du groupe Société Générale p l’organisation et les missions de ses Business Units et Services Units ainsi que les principes de fonctionnement des dispositifs et processus transverses (Codes de conduite chartes…)  posent le cadre de fonctionnement d’une activité les principes et p les règles de gestion applicables aux produits et services rendus à la clientèle et définissent les procédures internes Le Code Société Générale a force de loi interne Il relève de la responsabilité du Secrétaire général du Groupe S’ajoutent au Code Société Générale les procédures opérationnelles propres à chacune des activités du Groupe Les règles et procédures en vigueur sont conçues de façon à respecter les règles de base du contrôle interne telles que  la séparation des fonctions  p l’enregistrement immédiat et irrévocable de toute transaction  p le rapprochement entre informations de provenances différentes p Par nature multiples et évolutifs les risques sont présents dans l’ensemble des processus de l’entreprise À cet égard les dispositifs de maîtrise des risques et de contrôle jouent un rôle clé dans la capacité de la Banque à atteindre ses objectifs Le dispositif de contrôle interne se caractérise par l’ensemble des moyens qui permettent de s’assurer que les opérations réalisées l’organisation et les procédures mises en place sont conformes  aux dispositions légales et réglementaires  p aux usages professionnels et déontologiques  p aux règles internes et aux orientations définies par l’organe de p Direction de l’entreprise dans sa fonction exécutive Le contrôle interne vise notamment à  prévenir les dysfonctionnements  p mesurer les risques encourus et exercer un contrôle suffisant pour p assurer leur maîtrise  s’assurer de l’adéquation et du bon fonctionnement des processus p internes notamment ceux concourant à la sauvegarde des actifs  déceler les irrégularités  p garantir la fiabilité l’intégrité et la disponibilité des informations p financières et de gestion  vérifier la qualité des systèmes d’information et de communication p Le dispositif de contrôle interne est fondé sur cinq principes fondamentaux  l’exhaustivité du périmètre des contrôles qui concernent tous les p types de risques et s’appliquent à toutes les entités du Groupe  la responsabilité individuelle de chaque collaborateur et de chaque p manager dans la maîtrise des risques qu’il prend ou supervise et le contrôle des opérations qu’il traite ou qui sont placées sous sa responsabilité  la responsabilité des fonctions au titre de leur expertise et de leur p indépendance dans la définition de contrôles normatifs et pour trois d’entre elles l’exercice d’un contrôle permanent de niveau 2  la proportionnalité des contrôles à l’ampleur des risques encourus  p l’indépendance du contrôle périodique p Le dispositif de contrôle interne repose sur le modèle des «  trois lignes de défense  » en accord avec les textes du Comité de Bâle et de l’Autorité Bancaire Européenne  la première ligne de défense est composée de l’ensemble des p collaborateurs et du management opérationnel du Groupe dans les Business Units et les Services Units pour leurs opérations propres Le management opérationnel est responsable des risques prend en charge leur prévention et leur gestion – entre autres par la mise en place de moyens de contrôle permanent de niveau 1 ainsi que la mise en place des actions correctives ou palliatives en réponse aux éventuelles déficiences constatées par les contrôles et ou dans le cadre du pilotage des processus  la deuxième ligne de défense est assurée par les fonctions p conformité finance et risques normes édictées des procédures définies des méthodes et des contrôles demandés Dans le dispositif de contrôle interne il incombe à ces fonctions de vérifier de façon permanente que la sécurité et la maîtrise des risques des opérations sont assurées sous la responsabilité du management opérationnel par la mise en œuvre effective des Ces fonctions fournissent ainsi l’expertise nécessaire pour définir sur leurs domaines respectifs les contrôles et les autres moyens de maîtrise des risques à mettre en œuvre par la première ligne de défense et veiller à leur bon fonctionnement  assurer une mission de contrôle permanent de niveau 2 sur l’ensemble des risques du Groupe en s’appuyant notamment sur les contrôles qu’elles ont définis le cas échéant avec d’autres fonctions d’expertise (par ex achats juridique fiscal ressources humaines sécurité des systèmes d’information  etc ) ainsi que par les métiers  la troisième ligne de défense est assurée par la SU IGAD qui p comprend l’Audit interne et l’Inspection générale Elle assure une mission de contrôle périodique strictement indépendant des métiers comme du contrôle permanent  une coordination du contrôle interne rattachée à un Directeur p général délégué assurée au niveau du Groupe et relayée dans chacun des pôles et Directions centrales e t fo n c t io n s A ctivit é s de gestion d es r i s q ue s C ONTRÔLE PERMANENT DE NIVEA U 2 C O NT R Ô LE P E R M AN E N T C ontr ô le pé riodi q u e Inspection gé n é rale et au di t i nterne F onct i ons Ri sques C onformit é Finance CONTRÔLE PERMANENT DE NIVEAU 1 1 ÈR E LI G NE DE D É FENSE (LOD1) 2 È M E LI G NE DE DÉ FENSE (LOD2) 3 È M E LI G NE DE D É FENSE (LOD3) La cohérence et l’efficacité de l’ensemble du dispositif de contrôle interne sont pilotées par un Directeur général délégué Il préside le Comité de coordination du contrôle interne Groupe (CCCIG) qui réunit le Directeur des risques le Directeur financier le Directeur de la conformité le Directeur des systèmes d’information Groupe l’Inspecteur général et le Directeur de la coordination du contrôle interne Le Comité de coordination du contrôle interne Groupe s’est réuni à 12 reprises en 2020 Il a examiné les sujets suivants  revue de l’efficacité du contrôle permanent dans chacune des p Business Units et des Services Units du Groupe  revue de l’efficacité et de la cohérence du dispositif de contrôle p interne du Groupe  examen du tableau de bord trimestriel de contrôle permanent du p Groupe préalablement à sa communication au Comité d’audit et de contrôle interne du Conseil d’administration  revue transverse sur la cybersécurité et des dispositifs de sécurité p L’organisation mise en place au niveau du Groupe pour coordonner l’action des différents acteurs du contrôle interne est déclinée au sein de chaque Business Unit (BU) et Service Unit (SU) L’ensemble des BU et SU du Groupe sont dotés de Comités de coordination du contrôle interne Présidés par le responsable de la BU ou de la SU ces comités réunissent les responsables des fonctions de contrôle permanent et périodique compétents pour la BU ou la SU ainsi que des représentants du Directeur de la coordination du contrôle interne du Groupe et des responsables des fonctions de contrôle de niveau Groupe Le dispositif de contrôle permanent est constitué par  le contrôle permanent de niveau 1 logé au sein des métiers qui p est le socle du contrôle permanent du Groupe Il a pour finalité de garantir au niveau opérationnel la sécurité la qualité la régularité et la validité des transactions  le contrôle permanent de niveau 2 indépendant des métiers p relève de trois Directions la Direction des risques la Direction financière et la Direction de la conformité La Direction générale a initié en 2018 un programme de transformation du contrôle permanent du Groupe qui lui est directement rattaché À travers un ensemble d’actions touchant les normes les méthodes les outils et procédures la formation  etc ce programme visait à consolider la culture de contrôle et à optimiser la maîtrise des risques contribuant ainsi à améliorer la qualité et la fiabilité des services rendus à nos clients et partenaires L’ensemble des échéances prévues a été respecté et les activités pérennes du programme sont en cours de transfert vers des équipes d’exploitation  ce transfert sera achevé au cours de l’année 2021 Exercés dans le cadre des opérations au sein des BU et des SU les contrôles permanents de niveau 1 permettent de garantir la sécurité et la qualité des transactions et des opérations Ces contrôles sont définis comme un ensemble de dispositions constamment mis en œuvre pour assurer au niveau opérationnel la régularité la validité et la sécurité des opérations effectués Les contrôles permanents de niveau 1 se composent  de toute combinaison d’actions et ou de dispositifs susceptibles p de limiter la probabilité de survenance d’un risque ou d’en réduire les conséquences pour l’entreprise   il s’agit notamment de contrôles effectués sur une base régulière et permanente par les métiers ou par des systèmes automatisés pendant le traitement des transactions de règles et de contrôles de sécurité – automatisés ou non – faisant partie du traitement des opérations ou de contrôles inclus dans les procédures opérationnelles Des dispositifs d’organisation (par exemple séparation des fonctions) ou de gouvernance des actions de formation lorsqu’ils contribuent directement à maîtriser certains risques relèvent également de cette catégorie  de contrôles réalisés par les managers  les responsables p hiérarchiques vérifient le correct fonctionnement des dispositifs placés sous leur responsabilité À ce titre ils sont dans l’obligation d’appliquer régulièrement des procédures formalisées pour s’assurer que les employés respectent les règles et procédures et que les contrôles de niveau 1 sont effectués efficacement Définis par une entité du Groupe au sein de son périmètre les contrôles de niveau 1 comprennent les contrôles – automatisés ou non – intégrés au traitement des opérations les contrôles de proximité inclus dans les modes opératoires les règles de sécurité  etc Ils sont réalisés dans le cadre de leurs activités quotidiennes par les agents directement en charge d’une activité ou par leur hiérarchie avec pour objectifs  d’assurer la bonne application des procédures en vigueur et la p maîtrise de l’ensemble des risques afférents aux processus aux opérations et ou aux comptes  d’alerter la hiérarchie en cas d’anomalies ou de dysfonctionnements p constatés Les contrôles permanents de niveau 1 sont établis par la hiérarchie et évitent autant que possible les situations d’autocontrôle Ils sont définis dans les procédures et doivent être tracés sans nécessairement être formalisés (par exemple dans le cas de contrôles automatisés préventifs rejetant les opérations non conformes aux règles programmées dans le système) Afin de coordonner le dispositif de gestion des risques opérationnels et du contrôle permanent de niveau 1 les BU SU déploient un département spécifique appelé CORO pour Controls & Operational Risks Office function (département des contrôles et de gestion des risques opérationnels) Le contrôle permanent de niveau 2 s’assure du bon fonctionnement du contrôle de niveau 1  le périmètre visé inclut l’ensemble des contrôles permanents de p niveau 1 y compris notamment les contrôles de supervision managériale et les contrôles effectués par des équipes dédiées  cette revue et ces vérifications ont pour objectif de donner un avis p sur (i) l’effectivité des contrôles de niveau 1 (ii) la qualité de leur réalisation (iii) leur pertinence (notamment en termes de prévention des risques) (iv) la définition de leurs modes opératoires (v) la pertinence des plans de remédiation mis en œuvre suite à la détection d’anomalies et la qualité de leur suivi et de concourir ainsi à l’évaluation de l’efficacité des contrôles de niveau 1 Le contrôle permanent de niveau 2 contrôle des contrôles est exercé par des équipes indépendantes des opérationnels Ces contrôles sont réalisés au niveau central par les équipes de contrôle dédiées au sein de la Direction des risques (RISQ CTL) de la Direction de la conformité (CPLE CTL) et de la Direction financière (DFIN CTL) et au niveau local par les équipes de contrôles de niveau 2 dans les BU SU ou entités Placée sous l’autorité de l’Inspecteur général la Direction Inspection générale et Audit (IGAD) constitue la troisième ligne de défense du Groupe La Direction Inspection générale et Audit est composée de l’Inspection générale (IGAD INS) des départements de l‘Audit (IGAD AUD) et d’une fonction support (IGAD COO) Pour remplir ses objectifs la Direction du contrôle périodique du Groupe est dotée de moyens adaptés proportionnés aux enjeux tant au plan qualitatif que quantitatif Au total elle comprend environ 1 100 collaborateurs L’Inspecteur général est rattaché directement au Directeur général du Groupe avec lequel il a des réunions régulières L’Inspecteur général rencontre aussi régulièrement le Président du Conseil d’administration Le Comité d’audit et de contrôle interne (CACI) ainsi que le Comité des risques entendent l’Inspecteur général à leur initiative ou à sa demande sur tout sujet L’Inspecteur général participe aux réunions du Comité d’audit et de contrôle interne et du Comité des risques (CR) De plus des réunions bilatérales se tiennent entre l’Inspecteur général et les présidents de ces Comités L’Inspection générale et l’Audit contribuent au dispositif de contrôle interne du Groupe Ils exercent un mandat d’audit interne via leur mission En tant que troisième ligne de défense au sein du Groupe IGAD est strictement indépendant des métiers et du contrôle permanent La fonction d’audit interne exercée par IGAD est définie conformément aux standards de l’IIA (Institute of Internal Auditors) comme une activité indépendante et objective qui donne au Groupe une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée À travers l’exercice de ce mandat l’Inspection et l’Audit interne aident le Groupe à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systématique et méthodique ses processus de management des risques de contrôle et de gouvernement d’entreprise en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité L’Inspection générale et l’Audit interne exercent un rôle essentiel dans le dispositif de gestion des risques du Groupe et peuvent en évaluer l’ensemble des composantes Dans le cadre de ce mandat l’Inspection générale et l’Audit interne évaluent la qualité de la gestion des risques au sein du périmètre audité la pertinence et l’efficacité du dispositif de contrôle permanent ainsi que la sensibilité aux risques du management et le respect des règles de conduite et pratiques professionnelles attendues Si l’Audit exerce strictement une fonction d’audit interne l’Inspection générale peut au delà de cette fonction être amenée à réaliser d’autres types de travaux tels que tout type de mission d’analyse ou d’étude à être impliquée dans l’évaluation de projets stratégiques ou enfin à intervenir sur des sujets spécifiques à la demande de la Direction générale Ces missions limitées en termes d’allocation de ressources s’inscrivent dans un cadre garantissant le respect des critères d’éthique définis par les Standards de l’Institute of Internal Auditors (IIA) pour les travaux de la troisième ligne de défense L’Inspection générale assure aussi un rôle d’animation et de supervision du déploiement des initiatives en matière d’analyse de données sur l’ensemble du périmètre de l’Inspection et de l’Audit interne Cette mission est assurée à travers un laboratoire de données dédié (INS DAT) placé sous la responsabilité d’un Inspecteur principal L’Inspection générale assure aussi un rôle de coordination des relations d’IGAD avec les régulateurs IGAD comporte six départements d’audit distincts globalement alignés sur l’organisation du Groupe Les départements d’Audit placés sous la supervision d’un responsable de l’Audit interne ont chacun la charge d’un périmètre d’activité Une organisation matricielle permet de couvrir les principaux sujets transversaux à l’échelle du Groupe En France les équipes d’Audit interne sont rattachées hiérarchiquement à l’Inspecteur général Au sein de l’Audit interne les responsables d’audit basés dans les succursales à l’étranger ou filiales sont rattachés hiérarchiquement au responsable de l’entité locale Néanmoins pour l’exercice de leur fonction d’audit interne ils sont placés sous la supervision hiérarchique du responsable d’audit interne en charge de leur périmètre L’Inspection générale et l’Audit interne travaillent ensemble sur l’évaluation annuelle des risques pour concevoir le plan d’intervention pour l’année à venir Les équipes d’IGAD coopèrent régulièrement dans le cadre de missions conjointes Elles émettent des préconisations afin de remédier aux causes des manquements identifiés et plus généralement d’améliorer la gestion des opérations et la maîtrise des risques du Groupe Elles ont ensuite la responsabilité d’en contrôler la mise en œuvre Les acteurs concourant à la production des informations financières sont multiples  le Conseil d’administration et tout particulièrement son Comité p d’audit et de contrôle interne ont pour mission d’examiner le projet des états financiers qui doivent être soumis au Conseil ainsi que de vérifier les conditions de leur établissement et de s’assurer non seulement de la pertinence mais aussi de la permanence des principes et méthodes comptables appliqués Le Comité d’audit et de contrôle interne assure également le suivi de l’indépendance des Commissaires aux comptes ainsi que le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne de mesure de surveillance et de maîtrise des risques liés aux processus comptables et financiers Les Commissaires aux comptes sont entendus par le Comité d’audit et de contrôle interne dans le cadre de leur mission la Direction financière du Groupe collecte l’ensemble des p informations comptables et de gestion produites par les filiales et les Business Units Services Units via une série de Reportings normalisés Elle assure également la consolidation et le contrôle de ces données pour permettre leur utilisation dans le cadre du pilotage du Groupe et de la communication à l’égard des tiers (organes de contrôle investisseurs…) Elle dispose par ailleurs d’une équipe en charge de la production des états réglementaires Groupe  Dans le cadre des missions qui lui sont allouées elle est notamment en charge de  suivre au plan financier les opérations en capital du Groupe et son organigramme financier assurer la gestion du bilan et de ce fait définir gérer et contrôler les équilibres bilanciels et les risques structurels du Groupe veiller au respect des ratios réglementaires définir les normes référentiels principes et procédures comptables applicables au Groupe et en vérifier le respect assurer la fiabilité des informations comptables et financières diffusées à l’extérieur du Groupe les Directions financières de filiales et de Business Units Services p Units assurent la certification des informations comptables et des enregistrements comptables effectués par les back offices et des informations de gestion remontant des front offices Elles sont responsables des états financiers et des informations réglementaires requis au plan local ainsi que des Reportings (comptable contrôle de gestion réglementaire…) à destination de la Direction financière du Groupe Elles peuvent assurer ces activités de manière autonome ou en déléguer la réalisation sous leur responsabilité à des centres de services partagés opérant dans le domaine de la finance placés sous la gouvernance de la Direction financière du Groupe la Direction des risques centralise les informations de suivi des p risques en provenance des Business Units Services Units et filiales du Groupe pour assurer le contrôle des risques de crédit de marché et opérationnels Ces informations sont utilisées dans les communications du Groupe à l’égard des instances de gouvernance du Groupe et des tiers Par ailleurs elle assure conjointement avec la Direction financière du Groupe son rôle d’expert sur les dimensions risque de crédit risques structurels de liquidité taux change sur les enjeux de redressement et de résolution ainsi que la responsabilité de certains processus d’arrêté notamment la production des ratios de solvabilité les Back offices sont les fonctions support des front offices et p s’assurent des règlements livraisons liés aux contrats Ils vérifient notamment le bien fondé économique des opérations effectuent l’enregistrement des transactions et sont en charge des moyens de paiement Les normes comptables applicables sont les normes locales pour l’établissement des comptes locaux et les normes édictées par la Direction financière du Groupe pour l’établissement des comptes consolidés qui reposent sur le référentiel comptable IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne Les normes applicables sur la solvabilité et la liquidité édictées par le Comité de Bâle ont été traduites en droit européen par une directive (CRD4) et un règlement (CRR) Elles ont été complétées par le règlement CRR2 et la directive CRD5 qui sont entrés en vigueur le 28 juin 2019 Ces textes sont précisés par plusieurs actes délégués et actes d’exécution Enfin le groupe Société Générale identifié comme « conglomérat financier » est soumis à une surveillance complémentaire Les départements en charge des normes au sein de la Direction financière du Groupe assurent la veille normative et édictent de nouvelles normes internes en fonction de l’évolution de la réglementation comptable et réglementaire Chaque entité du périmètre de consolidation du Groupe effectue un arrêté comptable et de gestion sur base mensuelle La consolidation de ces données s’effectue également mensuellement et s’accompagne d’une communication financière externe sur base trimestrielle Cette remontée fait l’objet de revues analytiques et de contrôles de cohérence par les Directions financières ou par délégation sous leur responsabilité par les centres de services partagés opérant dans le domaine de la finance à destination de la Direction financière du Groupe Cette dernière présente les états financiers consolidés les Reportings de gestion et les états réglementaires à la Direction générale du Groupe et aux tiers intéressés En pratique les procédures sont adaptées à la complexité croissante des produits et des réglementations Un plan d’action spécifique d’adaptation est mis en œuvre si nécessaire Les producteurs des données comptables sont indépendants des front office et des équipes commerciales La qualité et l’objectivité des données comptables et de gestion sont assurées par la séparation des fonctions commerciales et de l’ensemble des fonctions de traitement opérationnel et de suivi des opérations  back offices middle offices intégrés à la Direction des Ressources et des équipes de suivi de la production du résultat intégrées à la Direction financière Le contrôle effectué par ces différentes équipes en matière de données financières et comptables est défini dans les procédures du Groupe avec notamment  vérification de la réalité économique de l’ensemble des p informations reportées  réconciliation dans les délais impartis entre les données comptables p et les données de gestion selon des procédures spécifiques  sur les activités de marché rapprochement du résultat comptable p (produit par la Direction financière) avec le résultat économique quotidien (produit par un département d’experts dédiés au sein de la Direction des risques) Compte tenu de la complexité croissante des activités financières et des organisations les collaborateurs sont régulièrement formés et les outils informatiques remis à niveau pour garantir l’efficacité et la fiabilité des tâches de production et de contrôle des données comptables et de gestion D’un point de vue pratique et pour l’ensemble des métiers du Groupe les procédures de contrôle interne mises en place visent à assurer la qualité de l’information comptable et financière et notamment à  veiller à la validité et à l’exhaustivité des transactions retranscrites p dans les comptes du Groupe  valider les modalités de valorisation de certaines opérations  p s’assurer que les opérations sont correctement rattachées à p l’exercice les concernant et enregistrées dans les comptes conformément aux textes comptables en vigueur et que les agrégats comptables retenus pour la présentation des comptes sont conformes aux règlements en vigueur  veiller à la prise en compte de l’ensemble des entités qui doivent p être consolidées en application des règles du Groupe  vérifier que les risques opératoires liés à la production et à la p remontée des informations comptables dans les chaînes informatiques sont correctement maîtrisés que les régularisations nécessaires sont correctement effectuées que les rapprochements des données comptables et de gestion sont effectués de manière satisfaisante que les flux de règlement espèces et matière générés par les transactions sont effectués de manière exhaustive et adéquate La Direction financière de chaque filiale s’assure de la fiabilité et de la cohérence des comptes établis selon les différents référentiels qui lui incombent (normes locales et IFRS pour les filiales ainsi que les normes françaises pour les succursales) Elle réalise des contrôles pour garantir la fiabilité de l’information communiquée Les liasses de consolidation de chaque filiale sont alimentées par les données comptables de la comptabilité sociale des filiales après mise en conformité localement avec les principes comptables du Groupe Chaque filiale est responsable de la justification du passage des comptes sociaux aux comptes reportés sous l’outil de consolidation Les Directions financières de Business Units Services Units disposent d’un département dédié à la gestion et au pilotage financier Les centres de services partagés opérant dans le domaine de la finance assurent les contrôles de niveau 1 nécessaires à la fiabilité de l’information comptable fiscale et réglementaire sur les comptes qu’ils produisent en normes locales et IFRS et notamment des contrôles de qualité et de cohérence des données (capitaux propres titres change tous agrégats du bilan et du compte de résultat écarts de normes) la justification et certification des comptes sous leur responsabilité la réconciliation des opérations intra groupe le contrôle des états réglementaires et le contrôle de la preuve d’impôt et des soldes d’impôts (courants différés et taxes) Ces contrôles sont déclarés dans le cadre de la supervision managériale et de la certification comptable du Groupe Ces contrôles leur permettent d’apporter tous les éléments nécessaires aux Directions financières des Business Units Services Units et à la Direction financière et comptable du Groupe pour garantir de la fiabilité et de la cohérence des comptes ainsi établis Les comptes des entités retraités aux normes du Groupe alimentent une base d’information centrale sur laquelle sont effectués les traitements de consolidation Le service en charge de la consolidation au sein du Département des affaires comptables valide la conformité du périmètre de consolidation au regard des normes comptables en vigueur et effectue des contrôles multiples à partir des données reçues et à travers les liasses de consolidation  validation de la correcte agrégation des données collectées  p vérification du passage correct des écritures de consolidation p récurrentes et non récurrentes  traitement exhaustif des points critiques du processus de p consolidation  traitement des écarts résiduels sur comptes réciproques p intercompagnies In fine ce département s’assure que le processus de consolidation s’est déroulé normalement au moyen d’un contrôle des données de synthèse sous forme de revues analytiques et de contrôles de cohérence sur les principaux agrégats des états financiers Ces vérifications sont complétées par l’analyse de l’évolution des capitaux propres des écarts d’acquisition des provisions et des impôts différés consolidés Au sein de ce département une équipe est également en charge d’animer et de coordonner le dispositif de certification trimestrielle des contrôles de premier niveau La Direction financière du Groupe dispose d’une équipe dédiée qui lui est directement rattachée en charge du dispositif de contrôle permanent de niveau 2 sur l’ensemble des processus Finance de Société Générale SA et de l’animation de ce dispositif au sein du Groupe Sa mission consiste à s’assurer de l’effectivité de la qualité et de la pertinence du dispositif de contrôle de niveau 1 par une évaluation du dispositif via des revues de process ou d’activités des testings de contrôles et le suivi des certifications trimestrielles Cette équipe est également rattachée fonctionnellement au responsable de la coordination du contrôle interne du groupe Société Générale Le contrôle s’effectue au travers d’un processus de surveillance permanente sous la responsabilité des Directions impliquées Il permet de vérifier de manière récurrente la qualité des contrôles relatifs au recensement correct des opérations comptables et à la qualité des traitements comptables qui y sont associés un certain nombre de comptes à évaluer la qualité des travaux de rapprochement entre les données de gestion et les données comptables à évaluer la qualité de la surveillance permanente de la production et du contrôle des données comptables à évaluer la performance des outils informatiques et la rigueur des traitements manuels L’Audit interne et l’Inspection générale définissent leurs missions d’audit et d’inspection à partir d’une approche par les risques et définissent un plan d’intervention annuel (« plan de tournée » de l’Inspection et plan d’audit) Les équipes de la Direction du contrôle périodique peuvent être amenées à réaliser dans le cadre de leurs missions des travaux visant à évaluer la qualité de l’environnement de contrôle concourant à la qualité des informations comptables et de gestion des entités auditées Ces travaux peuvent conduire à vérifier L’équipe d’audit des Directions centrales est en charge de l’audit de la Direction financière du Groupe Placée sous la responsabilité d’un correspondant métier dédié cette équipe assure un rôle de pilotage et d’animation des travaux portant sur des sujets comptables et financiers à l’échelle du Groupe Elle apporte son expertise dans l’identification des principaux risques comptables réalise des missions d’audit quant à la correcte application des normes comptables dans les domaines évalués comme les plus significatifs pour la fiabilité de l’information comptable du Groupe Enfin elle réalise des actions de formation et de production de méthodologies contribuant à la diffusion des connaissances en termes d’audit des risques comptables Sur la base de ces missions des préconisations sont adressées aux acteurs impliqués dans la chaîne de production et de contrôle des informations comptables financières et de gestion afin de compléter ce dispositif par des actions plus spécifiques portant sur une entité ou une activité Audité I Depuis janvier 2014 Société Générale applique la nouvelle réglementation Bâle 3 mise en œuvre dans l’Union européenne par le biais d’un règlement et d’une directive (respectivement CRR et CRD4) Le cadre général défini par Bâle 3 s’articule autour de trois piliers le Pilier 1 fixe les exigences minimum de solvabilité de levier de p liquidité et énonce les règles que les banques doivent employer pour mesurer les risques et calculer les besoins en fonds propres qui en découlent selon des méthodes standardisées ou plus avancées le Pilier 2 concerne la surveillance discrétionnaire exercée par p l’autorité de tutelle compétente qui lui permet en dialoguant constamment avec les établissements de crédit dont elle assure la supervision d’apprécier l’adéquation de fonds propres calculés selon le Pilier 1 et de calibrer des exigences de fonds propres supplémentaires prenant en compte l’ensemble des risques auxquels sont confrontés ces établissements le Pilier 3 encourage la discipline de marché en élaborant un p ensemble d’obligations déclaratives tant quantitatives que qualitatives qui permettent aux acteurs du marché de mieux évaluer les fonds propres l’exposition aux risques les procédures d’évaluation des risques et partant l’adéquation des fonds propres d’un établissement donné Plusieurs amendements aux normes réglementaires européennes ont été adoptés en mai 2019 (CRR2 CRD5) Si certains amendements sont déjà applicables la majorité des dispositions entrera en application en juin 2021 Les modifications portent notamment sur les éléments suivants NSFR le texte introduit les exigences réglementaires relatives au p ratio NSFR Un ratio de 100% doit désormais être respecté à compter de juin 2021 Ratio de levier l’exigence minimale de 3% à laquelle s’ajoute à p partir de 2023 50% du coussin exigé en tant qu’établissement systémique Risque de contrepartie des dérivés (SA CCR) la méthode « SA CCR » p est la méthode bâloise remplaçant l’actuelle méthode « CEM » pour déterminer l’exposition prudentielle sur les dérivés en approche standard Grands Risques le principal changement est le calcul de la limite p réglementaire (25%) sur le Tier 1 (au lieu des fonds propres totaux) ainsi que l’introduction d’une limite spécifique croisée sur les institutions systémiques (15%) TLAC l’exigence de ratio applicable aux G SIB est introduite dans p CRR Conformément au texte de Bâle les G SIB doivent respecter un montant de fonds propres et dettes éligibles égal au plus haut entre 16%+coussins de capital en risques pondérés et 6% de l’exposition levier en 2019 le ratio passant à 18%+coussins en risques pondérés et 6 75% en levier en 2022 En ce qui concerne la mise en œuvre de la réforme du risque de marché (FRTB) après la publication en janvier 2016 du premier standard révisé et en mars 2018 d’une consultation sur le sujet le Comité de Bâle a publié en janvier 2019 son texte final BCBS457 En mars 2020 le Comité de Bâle a annoncé un différé d’un an de la mise en application de FRTB (1er janvier 2023 au lieu de 1er janvier 2022 comme initialement prévu dans le texte de janvier 2019) Le calendrier européen de FRTB serait le suivant en ce qui concerne les obligations de reporting p pour l’approche Standard (SA) l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) a annoncé en avril 2020 un différé (T3 2021 au lieu de T1 2021) pour l’approche en modèle interne (IMA) 2023 les exigences de fonds propres au titre de FRTB deviendraient p obligatoires au plus tôt fin 2023 voire en 2024 En décembre 2017 le Groupe des gouverneurs de banque centrale et des responsables du contrôle bancaire (GHOS) qui supervise le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a approuvé les réformes réglementaires visant à compléter Bâle 3 Ces nouvelles règles qui devaient s’appliquer à partir de 2022 sont décalées à janvier 2023 avec un output floor global les expositions pondérées par les risques (RWA) du Groupe se verront appliquer un plancher correspondant à un pourcentage de la méthode standard (crédit marché et opérationnel) Le niveau d’output floor augmentera progressivement passant de 50% en 2023 à 72 5% en 2028 Néanmoins il faudra attendre leur transposition en droit européen (CRR3 CRD6) pour que ces règles soient applicables au Groupe ▲ Face à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques et financières un certain nombre de mesures ont été prises par les autorités de supervision et de régulation Par exemple la BCE a annoncé la mise en oeuvre immédiate de l’article 104 bis de CRD5 exigence de P2R pouvant être satisfaite à 56% au travers d’instruments de CET1 19% d’AT1 et 25% de Tier 2 (au lieu de 100% de CET1 précédemment) mais aussi possibilité de fonctionner en deçà des coussins de conservation (CCB) contracyclique (CCyB) et Systemic Risk Buffer (0% en France) D’autre part le Parlement et le Conseil européens sont parvenus à un accord à travers le règlement CRR " quick fix" mis en œuvre dès le 30 juin 2020 Les éléments les plus significatifs sont l’avancée de la date de mise en oeuvre de la non déduction des logiciels du CET1 ainsi que des discount factors PME et « Financement d’insfrastructure » Pour le ratio de levier la mise en œuvre du coussin (0 5% pour le Groupe) est reportée du 1 er janvier 2022 au 1 er janvier 2023 pour être en phase avec la date d’application de Bâle 4 Les réserves en banques centrales pourront être exclues jusqu’au 27 juin 2021 de l’assiette des expositions (sans augmenter l’exigence de 3%) Fin 2019 la BCE a confirmé le niveau d’exigence de capital supplémentaire au titre du Pilier 2 applicable depuis le 1 er mars 2019 à 1 75% pour l’année 2020 Dans le cadre des dispositions spécifiques prises par la BCE en lien avec la crise Covid 19 le taux du Pilier 2 applicable en 2020 est reconduit en 2021 Des détails concernant les exigences G SIB et autres informations prudentielles sont disponibles sur le site internet du Groupe www societegenerale com rubrique « Document d'enregistrement universel et Pilier 3 » Tout au long de l’année 2020 le groupe Société Générale a respecté ses exigences minimales en matière de ratios Audité I Dans le cadre de la gestion de ses fonds propres le Groupe veille sous le contrôle de la Direction financière à ce que son niveau de solvabilité soit toujours compatible avec les objectifs suivants maintien de sa solidité financière dans le respect des cibles p d’appétit pour le risque préservation de sa flexibilité financière pour financer son p développement interne et externe allocation adéquate des fonds propres entre ses divers métiers en p fonction des objectifs stratégiques du Groupe maintien d’une bonne résilience du Groupe en cas de scénarios de p stress réponse aux attentes de ses diverses parties prenantes p superviseurs investisseurs en dette et capital agences de notation et actionnaires Le Groupe détermine en conséquence sa cible interne de solvabilité en cohérence avec le respect de ces objectifs et le respect des seuils réglementaires Le Groupe dispose d’un processus interne d’évaluation de l’adéquation des fonds propres qui permet de mesurer et d’expliquer l’évolution des ratios de capital du Groupe dans le temps en tenant compte le cas échéant des contraintes réglementaires à venir ▲ Ce processus dit ICAAP tient également compte le cas échéant outre les évolutions réglementaires futures des changements de périmètre à venir (cessions et acquisitions d’actifs) La vérification de cette adéquation s’appuie sur une sélection d’indicateurs pertinents pour le Groupe en termes de mesure de risque et de mesure du capital tels que les ratios CET1 Tier 1 et Total Capital Ces indicateurs réglementaires sont completés par l’évaluation de la couverture du besoin de capital interne par les fonds propres CET1 disponibles confirmant ainsi la pertinence des cibles définies dans l’appétit pour le risque En outre cette évaluation intègre les contraintes issues des autres cibles de l’appétit pour le risque par exemple en rating en MREL et TLAC ou en ratio de levier Tous ces indicateurs sont appréhendés de façon prospective par rapport à leur cible à pas trimestriel voire mensuel pour l’année en cours Lors de l’élaboration du plan financier ils sont également évalués à un pas annuel sur un horizon de 5 ans selon deux scénarios distincts central et adverse afin d’attester de la résilience du modèle d’activités de la banque face à des environnements macroéconomiques et financiers contraires L’adéquation des fonds propres fait l’objet d’un suivi continu par la Direction générale et le Conseil d’administration dans le cadre de la gouvernance du Groupe ainsi que d’une revue approfondie lors de l’élaboration du plan financier pluri annuel Elle permet de s’assurer que la banque respecte à tout moment sa cible financière de distance au seuil de déclenchement des restrictions de distribution supérieure à +200 points de base Par ailleurs le Groupe maintient une allocation en capital équilibrée entre ses trois pôles stratégiques la Banque de détail en France p la Banque de détail et Services Financiers Internationaux p la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs p Chaque pôle métier du Groupe représente environ un tiers des expositions pondérées avec une prédominance des activités de Banque de détail en France et à l’international (62% du total des expositions pondérées des métiers) et du risque de crédit (82% des expositions pondérées du Groupe) Au 31 décembre 2020 les expositions pondérées du Groupe sont en hausse de 2% à 352 milliards d’euros contre 345 milliards d’euros à fin décembre 2019 L’évolution des RWA des métiers est au cœur du pilotage opérationnel de la trajectoire de capital du Groupe s’appuyant sur une compréhension fine des vecteurs de variation Le cas échéant la Direction générale peut décider sur proposition de la Direction financière de la mise en œuvre d’actions managériales visant à augmenter ou réduire l’emprise des métiers en validant par exemple l’exécution de titrisation synthétique ou de cessions de portefeuilles performants ou non performants Le périmètre prudentiel du Groupe inclut toutes les entités consolidées par intégration globale à l’exception des filiales d’assurance qui sont soumises à des obligations de supervision distinctes en matière de fonds propres Toutes les entités réglementées du Groupe respectent leurs engagements prudentiels sur base individuelle Les entités exclues du périmètre prudentiel de consolidation font l’objet d’une revue périodique a minima annuelle Le tableau suivant présente les principales sources d’écarts entre le périmètre comptable (Groupe consolidé) et le périmètre prudentiel (vision réglementaire bancaire) Type d’entité Traitement comptable Traitement prudentiel sous CRR CRD4 Entités ayant une activité financière Consolidation par intégration globale Consolidation globale Entités ayant une activité d’assurance Consolidation par intégration globale Mise en équivalence Participations ayant une activité financière par nature Mise en équivalence Mise en équivalence Co entreprises ayant une activité financière par nature Mise en équivalence Consolidation proportionnelle Le tableau suivant rapproche le bilan consolidé statutaire et le bilan consolidé sous périmètre prudentiel Les montants présentés sont des données comptables et non une mesure d’expositions pondérées d’EAD ou de fonds propres prudentiels Les retraitements prudentiels liés aux filiales ou participations ne relevant pas d’une activité d’assurance sont regroupés du fait de leur poids non significatif (< 0 2%) ACTIF au 31 12 2020 (En M EUR) Bilan consolidé Retraitements liésaux assurances (1) Retraitements liésaux méthodes de consolidation Bilan consolidé sous périmètreprudentiel Caisse et banques centrales 168 179 (0) 0 168 179 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 429 458 10 966 (0) 440 424 Instruments dérivés de couverture  20 667 22 20 689 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 52 060 (0) 52 060 Titres au coût amorti 15 635 (0) 15 635 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 53 380 0 214 53 594 dont prêts subordonnés bancaires 97 (0) 97 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 448 761 1 543 (5) 450 299 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 378 378 Placements des activités d'assurance 166 854 (166 854) Actifs d'impôts 5 001 (88) 0 4 913 dont actifs d'impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l'exclusion de ceux résultant de différences temporelles 1 840 (613) 1 227 dont actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles  2 267 436 2 703 Autres actifs 67 341 (2 529) 50 64 862 dont actifs de fonds de pension à prestations définies 52 52 Actifs non courants destinés à être cédés  6 6 Participations dans les entreprises mises en équivalence  100 4 668 (76) 4 692 Immobilisations corporelles et incorporelles 30 088 (166) 0 29 922 dont immobilisations incorporelles 2 485 (140) 2 345 Écarts d'acquisition  4 044 (325) 3 719 TOTAL ACTIF 1 461 952 (152 763) 183 1 309 372 Retraitement des entités exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intragroupe liées à ces entités (1) PASSIF au 31 12 2020 (En M EUR) Bilan consolidé Retraitements liésaux assurances (1) Retraitements liésaux méthodes de consolidation Bilan consolidé sous périmètreprudentiel Banques centrales 1 489 1 489 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 390 247 2 031 392 278 Instruments dérivés de couverture 12 461 10 12 471 Dettes représentées par un titre 138 957 823 139 780 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 135 571 (2 710) 43 132 904 Dettes envers la clientèle 456 059 1 438 (58) 457 439 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 696 7 696 Passifs d'impôts 1 223 (294) 0 929 Autres passifs 84 937 (6 881) 198 78 254 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 146 126 (146 126) Provisions 4 775 (20) 4 755 Dettes subordonnées 15 432 40 15 472 dont titres subordonnés remboursables y compris réévaluation des éléments couverts 15 001 40 15 041 TOTAL DETTES 1 394 973 (151 690) 183 1 243 466 Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves liées 31 628 0 31 628 Réserves consolidées 32 076 (202) (0) 31 874 Résultat de l'exercice (258) (0) (258) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (1 761) (0) (0) (1 762) Participations ne donnant pas le contrôle 5 295 (871) 4 424 TOTAL CAPITAUX PROPRES 66 979 (1 074) (0) 65 905 TOTAL PASSIF 1 461 952 (152 763) 183 1 309 372 Retraitement des entités exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intragroupes liées à ces entités (1) ACTIF au 31 12 2019 (En M EUR) Bilan consolidé Retraitements liés aux assurances (1) Retraitements liésaux méthodes de consolidation Bilan consolidé sous périmètre prudentiel Caisse et banques centrales 102 311 102 311 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 385 739 9 499 395 238 Instruments dérivés de couverture  16 837 36 16 873 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 53 256 53 256 Titres au coût amorti 12 489 12 489 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 56 366 94 56 460 dont prêts subordonnés bancaires 88 88 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 450 244 1 556 (3) 451 797 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 401 401 Placements des activités d'assurance 164 938 (164 938) Actifs d'impôts 5 779 (135) 5 644 dont actifs d'impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l'exclusion de ceux résultant de différences temporelles 2 659 (756) 1 903 dont actifs d'impôt différé résultant de différences temporelles  2 082 650 2 732 Autres actifs 68 045 (2 614) 65 65 496 dont actifs de fonds de pension à prestations définies 120 120 Actifs non courants destinés à être cédés  4 507 4 507 Participations dans les entreprises mises en équivalence  112 4 501 (73) 4 540 Immobilisations corporelles et incorporelles 30 652 (169) 30 483 dont immobilisations incorporelles 2 363 (138) 2 225 Écarts d'acquisition  4 627 (325) 4 302 TOTAL ACTIF 1 356 303 (152 589) 83 1 203 797 Retraitement des entités exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intragroupe liées à ces entités (1) PASSIF au 31 12 2019 (En M EUR) Bilan consolidé Retraitements liésaux assurances (1) Retraitements liésaux méthodes de consolidation Bilan consolidé sous périmètreprudentiel Banques centrales 4 097 4 097 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 364 129 3 228 (59) 367 298 Instruments dérivés de couverture 10 212 3 10 215 Dettes représentées par un titre 125 168 1 135 126 303 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 107 929 (3 643) 61 104 347 Dettes envers la clientèle 418 612 1 517 (73) 420 056 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 6 671 6 671 Passifs d'impôts 1 409 (396) 1 013 Autres passifs 85 062 (9 204) 154 76 012 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 1 333 1 333 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 144 259 (144 259) Provisions 4 387 (14) 4 373 Dettes subordonnées 14 465 40 14 505 dont titres subordonnés remboursables y compris réévaluation des éléments couverts 14 032 42 14 074 TOTAL DETTES 1 287 733 (151 593) 83 1 136 223 Capitaux propres part du Groupe 63 527 (203) 63 324 Capital et réserves liées 31 102 31 102 Réserves consolidées 29 558 (203) 29 355 Résultat de l'exercice 3 248 3 248 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (381) (381) Participations ne donnant pas le contrôle 5 043 (793) 4 250 TOTAL CAPITAUX PROPRES 68 570 (996) 67 574 TOTAL PASSIF 1 356 303 (152 589) 83 1 203 797 Retraitement des entités exclues du périmètre prudentiel et réintégration des opérations intragroupes liées à ces entités (1) Les principales sociétés exclues du périmètre prudentiel sont les suivantes  Société Activité Pays Antarius Assurance France ALD RE Designated Activity Company Assurance Irlande Catalyst RE International LTD Assurance Bermudes Société Générale Strakhovanie Zhizni LLC Assurance Russie Sogelife Assurance Luxembourg SG Strakhovanie LLC Assurance Russie Sogecap Assurance France Komercni Pojstovna A S Assurance République tchèque La Marocaine Vie Assurance Maroc Oradea Vie Assurance France Société Générale RE SA Assurance Luxembourg Sogessur Assurance France Société Générale Life Insurance Broker SA Assurance Luxembourg Banque Pouyanne Banque France De manière générale toutes les entreprises régulées du Groupe sont soumises à des exigences de solvabilité par leurs autorités de tutelle respectives Les entités financières soumises à la réglementation bancaire et les autres entités n’entrant pas dans le périmètre de consolidation prudentiel de Société Générale respectent toutes leurs obligations de solvabilité respectives En principe les établissements doivent faire l’objet d’une double surveillance sur base individuelle et sur base consolidée mais le CRR prévoit sous certaines conditions des possibilités d’exemption des exigences sur base individuelle par les autorités compétentes Le superviseur a accepté que certaines entités du Groupe puissent bénéficier de la dérogation à l’application des exigences prudentielles sur base individuelle ou le cas échéant sur base sous consolidée Les modalités d’exemption des filiales par le superviseur impliquent notamment un engagement d’apporter à ces filiales le soutien du Groupe assurant leur solvabilité et leur liquidité globales ainsi qu’un engagement à ce qu’elles soient gérées de façon prudente au sens de la réglementation bancaire en vigueur Les conditions d’exemption d’une surveillance sur base individuelle pour les entreprises mères pour les ratios de solvabilité et de grands risques sont définies par le CRR qui prévoit que deux conditions doivent être remplies il n'existe en droit ou en fait aucun obstacle significatif actuel ou p prévu au transfert rapide de fonds propres ou au remboursement rapide de passifs à la maison mère dans un État membre les procédures d'évaluation de mesure et de contrôle des risques p utiles aux fins de la surveillance sur base consolidée couvrent la maison mère dans un État membre Dans ce cadre par exemple Société Générale SA est exemptée de l’assujettissement sur base individuelle Tout transfert de fonds propres et remboursement rapide de passifs entre la société mère et ses filiales se fait dans le respect des exigences locales en capital et en liquidité Les fonds propres réglementaires de Société Générale dont la valeur comptable est établie conformément aux International Financial Reporting Standards (IFRS) se composent comme suit  Selon la réglementation applicable les fonds propres de base de catégorie 1 sont principalement constitués des éléments suivants  actions ordinaires (nettes des actions rachetées et autodétenues) et p primes d’émission afférentes  résultats non distribués  p autres éléments du résultat global accumulés  p autres réserves  p réserves minoritaires dans certaines limites fixées par CRR CRD4 p Les déductions des fonds propres de base de catégorie 1 portent essentiellement sur les éléments suivants  montant estimé des dividendes  p écarts d’acquisition et immobilisations incorporelles nets des p passifs d’impôts différés associés  plus et moins values latentes sur les opérations de couverture de p flux de trésorerie  résultat sur risque de crédit propre  p actifs d’impôts différés sur déficits  p actifs d’impôts différés sur différences temporaires au delà d’une p franchise  actifs du fonds de pension à prestations définies nets des impôts p différés  différence positive s’il y a lieu entre les pertes attendues sur les p prêts et créances clientèle traités en approche avancée (IRB) et la somme des ajustements de valeur et des dépréciations y afférentes  pertes attendues sur les expositions du portefeuille de p participations  corrections de valeur découlant des exigences d’évaluation p prudente  positions de titrisation pondérées à 1 250% lorsque ces positions p sont exclues du calcul des expositions pondérées Selon la réglementation CRR CRD4 les fonds propres additionnels de catégorie 1 sont constitués de titres super subordonnés émis directement par la Banque qui ont principalement les caractéristiques suivantes  ils constituent des engagements à durée indéterminée non garantis p et très subordonnés Leur rang de créance est subordonné à tous les autres engagements de la Banque y compris les titres subordonnés à durée déterminée et indéterminée et n’est prioritaire que vis à vis des actions ordinaires  Société Générale peut décider de manière discrétionnaire de ne pas p payer intérêts et coupons relatifs à ces instruments Cette rémunération est versée à partir des éléments distribuables  ils ne comportent ni saut de rémunération ni aucune autre incitation p au rachat  ils doivent avoir une capacité d’absorption de pertes  p ils peuvent être décotés ou convertis en résolution ou p indépendamment d’une mesure de résolution sous réserve de l’accord préalable de la Banque Centrale p Européenne Société Générale a la faculté de rembourser ces instruments à certaines dates mais pas avant cinq ans après leur date d’émission Les déductions des fonds propres additionnels de catégorie 1 portent essentiellement sur les éléments suivants  titres hybrides AT1 autodétenus  p détention de titres hybrides AT1 émis par des entités du secteur p financier  quote part des minoritaires au delà de l’exigence minimale en T1 p dans les entités concernées Les fonds propres de catégorie 2 incluent  titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) (1)  p titres subordonnés remboursables (TSR)  p différence positive s’il y a lieu entre la somme des ajustements de p valeur et des dépréciations relatifs aux expositions sur les prêts et créances clientèle traités en apporoche avancée et les pertes attendues dans un montant admissible de 0 6% des expositions pondérées au titre du risque de crédit en approche avancée  ajustements de valeurs pour risque de crédit général relatifs aux p expositions sur les prêts et créances clientèle traités en approche standard dans un montant admissible de 1 25% des expositions pondérées au titre du risque de crédit en approche standard Les déductions des fonds propres de catégorie 2 portent essentiellement sur les éléments suivants  titres Tier 2 autodétenus  p détention de titres Tier 2 émis par des entités du secteur financier  p quote part des minoritaires au delà de l’exigence minimale en capital p dans les entités concernées L’ensemble des instruments de fonds propres et leurs caractéristiques sont disponibles en ligne ( www societegenerale com rubrique « Investisseurs Document d'enregistrement universel et Pilier 3 ») La rémunération des TSDI est prélevée sur les bénéfices distribuables au sens de la réglementation prudentielle consolidée (1) (En M EUR) 31 12 2019 Émissions Remboursements Décote prudentielle Autres 31 12 2020 Dettes admissibles en Tier 1 8 165 1 222 (557) 8 830 Dettes admissibles en Tier 2 13 032 1 427 (266) (1 088) (518) 12 587 TOTAL DETTES ADMISSIBLES 21 197 2 649 (266) (1 088) (1 075) 21 417 Les ratios de solvabilité sont définis en mettant en rapport d’une part les fonds propres du Groupe ( Common Equity Tier 1 (CET1) Tier 1 ( T1) ou Total Capital (TC)) et d’autre part la somme des expositions de crédit pondérées par les risques et de l’exigence de fonds propres multipliée par 12 5 pour le risque de marché et le risque opérationnel Ils sont exprimés en pourcentage des expositions pondérées par les risques (RWA) et en référence à la méthode de construction des fonds propres i e Common Equity Tier 1 (CET1) Tier 1 (T1) ou Total Capital (TC) Chaque trimestre les ratios sont calculés sur la base de l’arrêté des comptes puis comparés aux exigences minimales fixées par le superviseur pour chacun des ratios L’exigence minimum au titre du Pilier 1 est fixée par la réglementation à 4 5% pour le CET1 6% pour le T1 et 8% pour le Total Capital Cette exigence minimale est constante dans le temps L’exigence minimum au titre du Pilier 2 (P2R) est fixée par le superviseur à l’issue du processus d’évaluation et de revue annuelle (SREP) Il s’élève à 1 75% depuis le 1 er mars 2019 A ces exigences s’ajoute l’exigence globale de coussin qui est la somme de la moyenne des taux de coussin contracyclique de chaque pays p pondérés par les expositions pertinentes au risque de crédit dans ces pays Au 1 er janvier 2021 le coussin contracyclique du groupe Société Générale s’élève à 0 04% le taux de coussin de conservation entré en vigueur au 1 er janvier p 2016 fixé à un taux maximum de 2 50% depuis le 1 er janvier 2019 le coussin requis au titre de la situation d’institution systémique p mondiale du Groupe décrétée par le Conseil de stabilité financière (FSB) qui est de 1% Au 1 er janvier 2021 en tenant compte des différents coussins réglementaires en vigueur le niveau de ratio CET1 phasé qui déclencherait le mécanisme de restriction des distributions s’établit à 9 02% (seuil « MDA » Maximum Distributable Amount ) 01 01 2021 01 01 2020 Exigence minimum au titre du Pilier 1 4 50% 4 50% Exigence minimum au titre du Pillar 2 Requirement (P2R) (1) 0 98% 1 75% Exigence minimum au titre du coussin contracyclique 0 04% 0 28% Exigence minimum au titre du coussin de conservation 2 50% 2 50% Exigence minimum au titre du coussin systémique 1 00% 1 00% Exigence minimum du ratio CET1 9 02% 10 03% La BCE a décidé d'anticiper les dispositions de l'article 104 bis de la directive CRD5 indiquant qu'un minimum de 56% du P2R doit être couvert par du CET1 (au lieu (1) de 100% précédemment) et 75 % par du Tier 1 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Capitaux propres part du Groupe 61 684 63 527 Titres super subordonnés (TSS) (8 830) (9 500) Titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) (264) (283) Capitaux propres consolidés part du Groupe net des TSS et TSDI 52 590 53 744 Participations ne donnant pas le contrôle 4 378 3 928 Immobilisations incorporelles (1 647) (2 214) Écarts d’acquisitions (3 710) (4 302) Dividendes proposés à l’AG et coupons à verser sur TSS et TSDI (557) (102) Déductions et retraitements prudentiels (3 764) (5 290) TOTAL DES FONDS PROPRES COMMON EQUITY TIER 1 47 290 45 764 Titres super subordonnés (TSS) et actions de préférence 8 830 8 165 Autres fonds propres additionnels de catégorie 1 195 100 Déductions Additional Tier 1 (136) (137) TOTAL DES FONDS PROPRES TIER 1 56 179 53 892 Instruments Tier 2 12 587 13 032 Autres fonds propres additionnels de catégorie 2 240 37 Déductions Tier 2 (1 422) (1 915) Fonds propres globaux 67 584 65 046 TOTAL DES EXPOSITIONS PONDÉRÉES 351 852 345 010 Expositions pondérées au titre des risques de crédit et de contrepartie 287 324 282 536 Expositions pondérées au titre du risque de marché 15 340 14 513 Expositions pondérées au titre du risque opérationnel 49 188 47 961 Ratios de solvabilité Ratio Common Equity Tier 1 13 4% 13 3% Ratio Tier 1 16 0% 15 6% Ratio Global 19 2% 18 9% Ratios 31 12 2020 prenant en compte le phasage au titre d’IFRS 9 (ratio CET1 de 13 2% sans phasage soit un effet phasage de +28 pb) Chiffres 31 12 2019 incluant (1) le retraitement lié à l’annulation du dividende 2019 en lien avec les restrictions au versement de dividendes émises par les autorités européennes Le ratio de solvabilité au 31 décembre 2020 s’élève à 13 4% en Common Equity Tier 1 (13 3% au 31 décembre 2019) et à 16 0% en Tier 1 (15 6% % au 31 décembre 2019) pour un ratio global de 19 2% (18 9% au 31 décembre 2019) Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à fin décembre 2020 à 61 7 milliards d’euros (contre 63 5 milliards d’euros au 31 décembre 2019) Après prise en compte des participations ne donnant pas le contrôle et des retraitements prudentiels les fonds propres prudentiels CET1 s’élèvent à 47 3 milliards d’euros au 31 décembre 2020 contre 45 8 milliards d’euros au 31 décembre 2019 Les déductions Additional Tier1 portent essentiellement sur les autorisations de rachat des propres instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ainsi que les prêts subordonnés bancaires et assurantiels (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Écrêtage des intérêts minoritaires (2 507) (2 094) Actifs d’impôt différé (1 226) (1 903) Prudent Valuation Adjustment (884) (935) Neutralisation de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et de la DVA 289 217 Autres 564 (575) TOTAL DES DÉDUCTIONS ET RETRAITEMENTS PRUDENTIELS CET1 (3 764) (5 290) Les déductions et retraitements prudentiels CRR CRD4 inclus dans la catégorie « Autres » portent essentiellement sur les éléments suivants  différence positive s’il y a lieu entre les pertes attendues sur les p prêts et créances clientèle traités en approche avancée et la somme des ajustements de valeur et des dépréciations y afférentes  pertes attendues sur les expositions du portefeuille de p participations  plus et moins values latentes sur les opérations de couverture de p flux de trésorerie  actifs du fonds de pension à prestations définies nets des impôts p différés  positions de titrisation pondérées à 1 250% lorsque ces positions p sont exclues du calcul des expositions pondérées L’Accord de Bâle 3 a établi les règles de calcul des exigences minimales de fonds propres afin de mieux appréhender les risques auxquels sont soumises les banques Le calcul des expositions pondérées au titre du risque de crédit prend en compte le profil de risque des opérations grâce à l’utilisation de deux approches de détermination de ces expositions pondérées une approche standard et une approche avancée s’appuyant notamment sur des méthodes internes modélisant le profil de risque des contreparties Le montant total d’expositions pondérées apparaissant dans cette section (351 9 milliards d’euros) présente un écart de 0 5 milliard d’euros avec le montant publié à travers la communication financière du 10 février 2021 du groupe Société Générale au titre du quatrième trimestre et de l’année 2020 Cet écart s’explique par la prise en compte dans la présente information réglementée du phasage relatif aux dispositions transitoires liées à l’application de la norme IFRS 9 Expositions pondérées (RWA) Exigences de fonds propres (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 31 12 2020 31 12 2019 Risque de crédit (à l’exclusion du risque de contrepartie) 247 423 251 113 19 794 20 089 dont approche standard 86 000 93 302 6 880 7 464 dont approche fondée sur les notations internes « fondation » IRBF 4 417 4 725 353 378 dont approche fondée sur les notations internes avancées IRBA 136 302 133 026 10 904 10 642 dont actions en approche IRB sous méthode de pondération simple ou approche du modèle interne (IMA) 20 704 20 061 1 656 1 605 Risque de contrepartie 26 330 19 567 2 106 1 565 dont montant d’exposition au risque pour les contributions au fonds de défaillance d’une contrepartie centrale 986 1 077 79 86 dont CVA 3 131 2 586 250 207 Risque de règlement livraison 77 41 6 3 Expositions de titrisation dans le portefeuille bancaire (après plafonnement) (1) 5 486 3 762 439 301 dont approche fondée sur les notations externes (SEC ERBA) incluant l'approche IAA 2 951 1 836 236 147 dont approche fondée sur les notations internes (SEC IRBA) 2 233 1 860 179 149 dont approche standard (SEC SA) 301 66 24 5 dont 1 250% déductions Risque de marché 15 340 14 513 1 227 1 161 dont approche standard 1 728 1 373 138 110 dont IMA 13 612 13 140 1 089 1 051 Grands risques Risque opérationnel 49 188 47 961 3 935 3 837 dont approche par indicateur de base dont approche standard 2 250 2 470 180 198 dont approche par mesure avancée 46 938 45 491 3 755 3 639 Montants inférieurs aux seuils de déduction (soumis à une pondération de risque de 250%) 8 008 8 052 641 644 Ajustement plancher TOTAL 351 852 345 010 28 148 27 601 Les montants de RWA et d’exigences de fonds propres du 31 décembre 2019 relatifs à la titrisation dans le portefeuille bancaire sont présentés conformément à la nouvelle (1) classification par approche prudentielle (En Md EUR) Crédit et contrepartie Marché Opérationnel Total 2020 Total 2019 Banque de détail en France 94 4 0 1 4 4 98 9 97 8 Banque de détail et Services Financiers Internationaux 102 3 0 1 5 6 108 0 115 3 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 79 0 15 0 31 9 125 9 117 7 Hors Pôles 11 6 0 2 7 3 19 1 14 1 Groupe 287 3 15 3 49 2 351 9 345 0 Au 31 décembre 2020 la ventilation des expositions pondérées (351 9 milliards d’euros) s’analyse comme suit  les risques de crédit et de contrepartie représentent 82% des p expositions pondérées (dont 36% pour la Banque de détail et Services Financiers Internationaux)  le risque de marché représente 4% des expositions pondérées (dont p 98% pour la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs)  le risque opérationnel représente 14% des expositions pondérées p (dont 65% pour la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) L’exigence de TLAC ( Total Loss Absorbing Capacity ) qui s’applique au groupe Société Générale est de 16% des expositions pondérées jusqu’au 1 er janvier 2022 et de 18% au delà auxquels s’ajoutent le coussin de conservation de 2 5% le coussin d’établissement systémique de 1% et le coussin contracyclique L’exigence globale de TLAC au 31 décembre 2020 s’élève donc à 19 54% des expositions pondérées du Groupe L’exigence de TLAC prévoit également un ratio minimal de 6% de l'exposition de levier depuis 2019 et de 6 75% à compter de janvier 2022 Au 31 décembre 2020 le groupe Société Générale a atteint un ratio TLAC de 28 6% des expositions pondérées et de 9 2% de l’exposition de levier L’exigence de fonds propres et dettes éligibles (MREL Minimum Requirement for own funds and Eligible Liabilities ) s’applique à l’ensemble des établissements de crédit et des entreprises d’investissement de l’Union européenne depuis 2016 Contrairement au ratio TLAC l’exigence de MREL est spécifique à chaque établissement et révisée périodiquement par l’autorité de résolution Tout au long de l’année 2020 le Groupe a respecté le ratio de 8% (jusqu'en mai) et de 8 51% (après mai) du total des fonds propres et dettes éligibles exigé par son autorité de résolution le Conseil de résolution unique Le Groupe calcule son effet de levier selon le référentiel du ratio de levier CRR modifié par l’Acte Délégué du 10 octobre 2014 et a intégré dans son pilotage les évolutions apportées par CRR2 applicables dès juin 2021 (sauf pour le coussin G SIB attendu en janvier 2023) Le pilotage du ratio de levier vise à la fois à calibrer le montant de fonds propres Tier 1 (numérateur du ratio) et à encadrer l’exposition de levier (dénominateur du ratio) pour atteindre les objectifs de niveau de ratio que se fixe le Groupe Pour ce faire l’exposition de levier des différents métiers fait l’objet d’un encadrement sous le contrôle de la Direction financière du Groupe Le Groupe se donne comme objectif de maintenir un ratio de levier consolidé sensiblement supérieur au niveau minimum de 3 5% requis par le Comité de Bâle adopté en Europe dans CRR2 et incluant une fraction du coussin systémique applicable au Groupe Au 31 décembre 2020 le ratio de levier du groupe Société Générale s'élève à 4 8% tenant compte d’un montant de capital Tier 1 de 56 2 milliards d’euros rapporté à une exposition de levier de 1 179 milliards d’euros (contre 4 5% au 31 décembre 2019 avec 53 9 milliards d’euros et 1 200 milliards d’euros respectivement) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Fonds Propres Tier 1 (2) 56 179 53 892 Total bilan prudentiel actif (3) 1 309 372 1 203 797 Ajustements au titre des actifs fiduciaires inscrits au bilan mais exclus de l'exposition de levier Ajustements au titre des expositions sur dérivés (118 705) (80 869) Ajustements au titre des opérations de financement sur titres (4) 5 988 (3 037) Exposition hors bilan (engagements de financement et garanties financières)  104 034 103 856 Ajustements techniques et réglementaires (déductions prudentielles Fonds Propres Tier 1) (6 866) (10 217) Ajustements techniques et réglementaires (exemption épargne réglementée) (17 087) (13 268) Ajustements techniques et réglementaires (exemption banques centrales) (98 192) Exposition de levier 1 178 543 1 200 262 Ratio de levier 4 8% 4 5% Ratio 31 12 2020 prenant en compte le phasage au titre d’IFRS 9 (ratio de levier de 4 7% sans phasage soit un effet phasage de +8 pb) Ratio 31 12 2019 incluant le (1) retraitement lié à l’annulation du dividende 2019 en lien avec les restrictions au versement de dividendes émises par les autorités européennes La présentation du capital est disponible en Tableau 6 (2) Le rapprochement du bilan consolidé et du bilan comptable sous périmètre prudentiel est disponible en Tableau 2 (3) Opérations de financement sur titres  titres reçus en pension titres donnés en pension opérations de prêt ou d’emprunt de titres et toute autre opération sur titres (4) similaire Le CRR contient les dispositions relatives à la réglementation des grands risques À ce titre le groupe Société Générale ne peut présenter d’exposition sur un tiers qui excéderait 25% des fonds propres du Groupe Les fonds propres éligibles utilisés pour le calcul du ratio des grands risques sont les fonds propres prudentiels totaux avec une limite pour le montant de fonds propres Tier 2 Ces derniers ne peuvent excéder un tiers des fonds propres Tier 1 Les règles définitives du Comité de Bâle relatives aux grands risques ont été transposées en Europe via CRR2 applicable en juin 2021 Les principaux changements par rapport à CRR sont le calcul de la limite réglementaire (25%) dorénavant exprimée en proportion du Tier 1 (au lieu du cumul Tier 1 et Tier 2 ) et l’introduction d’une limite spécifique croisée sur les institutions systémiques (15%) Le groupe Société Générale identifié aussi comme « Conglomérat financier » est soumis à une surveillance complémentaire assurée par la BCE Au 31 décembre 2020 les fonds propres « conglomérat financier » du groupe Société Générale couvrent les exigences de solvabilité relatives aux activités bancaires d’une part et aux activités d’assurance d’autre part Le ratio de conglomérat financier du 30 juin 2020 a été modifié comme suit 143% composé d’un numérateur « Fonds propres du conglomérat financier » de 71 3 milliards d’euros et d’un dénominateur « Exigence réglementaire des entités réglementées » de 50 0 milliards d’euros Au 31 décembre 2019 le ratio de conglomérat financier était de 145% composé d’un numérateur « Fonds propres du conglomérat financier » de 70 0 milliards d’euros et d’un dénominateur « Exigence réglementaire des entités réglementées » de 48 4 milliards d’euros Audité I Le risque de crédit correspond au risque de pertes résultant de l’incapacité des clients du Groupe d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers Le risque de crédit inclut le risque lié aux activités de titrisation et peut être aggravé par le risque de concentration individuelle pays ou sectorielle ▲ Audité I La politique d’octroi de crédit repose sur les grands principes suivants  l’analyse et la validation des dossiers incombent respectivement et p de manière indépendante au secteur de suivi commercial du client et aux unités de risque dédiées au sein de la fonction de gestion des risques Afin de garantir une approche cohérente dans la prise de risque du Groupe ce secteur de suivi commercial et cette unité de risque examinent toutes les demandes d’autorisation relatives à un client ou une catégorie de clients donnée Ce secteur de suivi commercial et cette unité de risque doivent être indépendants l’un de l’autre  la notation interne des contreparties constitue un critère clé de la p politique d’octroi Ces notations sont proposées par le secteur de suivi commercial et validées par l’unité de risque dédiée  pour la clientèle de détail le processus d’octroi s’appuie sur des p outils d’analyse du risque (score) contrôlés par les unités de risque Les décisions de crédit sont soumises au respect des critères d’octroi préalablement définis dans des politiques de crédit dont l’efficacité est régulièrement évaluée  un régime de délégation de compétence s’appuyant largement sur p la notation interne des contreparties confère des capacités décisionnelles aux unités de risque d’une part et aux secteurs de suivi commercial d’autre part La ligne métier assume la charge des provisions et pertes liées à ses décisions de crédit en tant que première ligne de défense La Direction des risques soumet au CORISQ des recommandations sur l’évolution de la politique d’octroi assorties de limites de portefeuilles crédit pour les pays zones géographiques secteurs produits ou types de clients présentant des risques de concentration élevés Le rapport mensuel de suivi des risques présenté au CORISQ par la Direction des risques commente entre autres l’évolution du portefeuille de crédit du Groupe et s’assure du respect des encadrements L’évolution du portefeuille de crédit les évolutions de politique crédit validées par le CORISQ et le respect de l’appétit pour les risques du Groupe sont présentés a minima trimestriellement au Comité des risques du Conseil d’administration ▲ 2018 le Haut Conseil de Stabilité Financière impose une limite d’exposition sur les entreprises implantées en France les plus endettées à un niveau maximum de 5% des fonds propres éligibles Société Générale se conforme à la réglementation sur les grands risques (plafond d’exposition « Grands Risques Réglementaires » de 25% des fonds propres) De plus le Groupe s’est fixé une limite interne plus stricte à 10% des fonds propres consolidés s’appliquant à toute exposition concentrée sur un groupe de clients liés Depuis le 1 er juillet Des dispositifs internes sont mis en œuvre pour identifier et piloter les risques de concentrations individuelles notamment à l’octroi Par exemple des seuils de concentration fonction de la note interne sont fixés par le CORISQ et définissent la gouvernance de validation des limites sur les concentrations individuelles Les expositions sur des groupes de clients jugées importantes par le Groupe sont revues en Comité Grands Risques présidé par la Direction générale Dans le cadre de l’identification de ses risques le Groupe réalise également des simulations de pertes par typologie de client et typiques des expositions individuelles significatives que pourrait avoir le Groupe Le Groupe utilise des dérivés de crédit pour réduire certaines expositions jugées trop importantes Par ailleurs le Groupe recherche systématiquement un partage des risques avec d’autres partenaires bancaires en évitant de conserver une part trop importante dans le pool bancaire des entreprises de taille significative Le risque pays se manifeste dès lors qu’une exposition (créances titres garanties dérivés) est susceptible de subir une évolution défavorable du fait de changements des conditions réglementaires politiques économiques sociales et financières Le risque pays se décline selon deux axes principaux  le risque politique et de non transfert recouvre le risque de p non paiement résultant soit d’actes ou mesures prises par les autorités publiques locales (décision des autorités locales d’interdire au débiteur l’exécution de ses engagements nationalisation expropriation non convertibilité…) soit d’événements internes (émeute guerre civile…) ou externes (guerre terrorisme…)  le risque commercial provient de la dégradation de la qualité de p crédit de toutes les contreparties dans un pays donné du fait d’une crise économique ou financière du pays indépendamment de la situation financière propre de chaque contrepartie Il peut s’agir d’un choc macroéconomique (fort ralentissement de l’activité crise systémique du système bancaire…) d’une dévaluation de la monnaie d’un défaut souverain sur sa dette externe entraînant le cas échéant d’autres défauts Des limites globales en risque pays et ou un suivi des expositions sont mis en place sur la base de la notation interne et d’indices de gouvernance des pays L’encadrement est renforcé en fonction du niveau de risque présenté par chaque pays Les limites pays sont validées annuellement par la Direction des risques (ou la Direction générale dans certains cas) Elles peuvent être revues à la baisse à n’importe quel moment en fonction de la dégradation ou d’une anticipation de la dégradation de la situation d’un pays Toutes les expositions du Groupe (titres dérivés créances garanties) sont prises en compte dans ce pilotage La méthodologie risque pays détermine un pays du risque initial et un pays du risque final (après effets de garanties éventuels) ce dernier étant encadré par des limites pays pour chaque contrepartie La procédure de mise sous alerte d’un pays est déclenchée par une dégradation du risque pays ou l’anticipation d’une telle dégradation Au cours de l’année 2020 en raison de difficultés rencontrées plusieurs pays ont fait l’objet d’une mise sous alerte Le Groupe revoit régulièrement l’ensemble de son portefeuille de crédit par le biais d’analyses par secteur d’activité Pour cela il s’appuie sur des études industrielles (comprenant notamment une anticipation du risque sectoriel à un an) et sur des analyses de concentration sectorielle De plus le Groupe procède périodiquement à une revue de ses expositions sur des segments de portefeuille présentant un profil de risque spécifique dans le cadre des CORISQs au niveau Groupe ou Business Unit Ces secteurs ou sous portefeuilles identifiés font le cas échéant l’objet d’un encadrement spécifique au travers de limites de portefeuille et de critères d’octroi spécifiques Les limites sont suivies soit au niveau Direction générale ou au niveau de la Direction des Business Units en fonction de la matérialité et du niveau de risque des portefeuilles En complément à la demande de la Direction générale et ou de la Direction des risques et ou des Pôles des études sectorielles et des analyses de portefeuilles peuvent être réalisées au travers de revues ciblées en liaison avec l’actualité Les portefeuilles spécifiquement encadrés et suivis par le CORISQ Groupe sont entre autres  les portefeuilles de crédit particuliers et professionnels (retail) p France métropolitaine d’une part et dans les réseaux bancaires internationaux en Europe d’autre part Le Groupe définit notamment une cible d’appétit pour le risque concernant la part minimum couverte par la caution de Crédit Logement pour le portefeuille de prêts immobiliers octroyés aux particuliers en France  le périmètre de pétrole et gaz pour lequel le Groupe a défini une p politique de crédit adaptée aux différents types d’activités des acteurs de ce secteur Cette politique distingue notamment les financements garantis par les réserves de pétrole les financements de projets les opérations de court terme de trade finance et prend en compte les spécificités régionales  le périmètre d’immobilier commercial pour lequel le Groupe a fixé p un cadre pour l’origination et le suivi des expositions ainsi que des limites selon les différents types de financements zones géographiques et ou activités  les financements à effet de levier pour lesquels le Groupe applique p la définition du périmètre et les orientations de gestion préconisées par la BCE (Guidance on leveraged transactions) Le Groupe continue d’apporter une attention particulière au sous portefeuille des Leverage Buy Out (LBO)  l’exposition hedge funds fait l’objet d’une vigilance particulière Le p Groupe porte du risque sur les hedge funds au travers d’opérations dérivées et par son activité de financement garantis par des parts de fonds Les risques associés aux hedge funds sont entre autres encadrés par des limites individuelles et des limites globales sur les risques de marché ainsi que sur les risques de corrélation défavorable (wrong way risk)   les expositions relevant du shadow banking sont encadrées et p suivies conformément aux guidelines de l’EBA publiées en 2015 qui précisent des attentes concernant le cadre interne d’identification de contrôle et de gestion des risques identifiés Le CORISQ a fixé un seuil global d’exposition sur le périmètre shadow banking En vue de l’identification du suivi et du pilotage du risque de crédit la Direction des risques conduit en collaboration avec les métiers un ensemble de stress tests spécifiques portant soit sur un pays une filiale ou sur une activité Ces stress tests spécifiques rassemblent à la fois des stress tests récurrents portant sur des portefeuilles identifiés comme structurellement porteurs de risques et des stress tests ponctuels destinés à appréhender les risques émergents Certains de ces stress tests sont présentés en CORISQ et utilisés pour déterminer l’encadrement des activités concernées Les stress tests au risque de crédit complètent l’analyse globale grâce à une approche plus granulaire et permettent d’affiner l’identification l’évaluation et la gestion opérationnelle du risque y compris la concentration Ils permettent de calculer les pertes de crédit attendues et non attendues sur les expositions ayant fait l’objet d’un événement de défaut et sur les expositions n’ayant pas fait l’objet d’un événement de défaut conformément à la méthode prescrite dans la norme IFRS 9 Le périmètre couvert peut inclure le risque de contrepartie lié aux activités de marché si nécessaire Le Groupe utilise des techniques de réduction du risque de crédit tant sur ses activités de marché que de banque commerciale Ces techniques permettent de se protéger partiellement ou en totalité du risque d’insolvabilité du débiteur Deux grandes catégories se distinguent  les sûretés personnelles (garanties) correspondent à l’engagement p pris par un tiers de se substituer au débiteur primaire en cas de défaillance de ce dernier Cela comprend les engagements et les mécanismes de protection fournis par les banques et les établissements de crédit assimilés les institutions spécialisées telles que les organismes de cautionnement de prêts hypothécaires (par exemple Crédit Logement en France) les rehausseurs de crédit et les compagnies d’assurances les organismes de crédit à l’exportation  etc Par extension les assurances crédit et les dérivés de crédit (achat de protection) font partie de cette catégorie  les sûretés réelles (collatéraux) peuvent être constituées d’actifs p physiques prenant la forme de biens immobiliers de matières premières ou métaux précieux ou d’instruments financiers tels que des liquidités des titres ou des investissements de qualité supérieure ainsi que des contrats d’assurance Les décotes (haircuts) appropriées sont appliquées à la valeur de la sûreté en fonction de sa qualité et de ses caractéristiques de liquidité Dans le but de réduire sa prise de risque le Groupe mène donc une gestion active de ses sûretés notamment en les diversifiant  collatéraux physiques garanties personnelles et autres (dont dérivés de crédit) Lors de l’approbation d’un crédit une évaluation de la valeur des garanties et des sûretés réelles de leur caractère juridiquement contraignant ainsi que de la capacité du garant à honorer ses engagements est réalisée Ce processus permet également de s’assurer que la sûreté ou la garantie répondent correctement aux exigences de la directive relative aux exigences de fonds propres des établissements de crédit ( Capital Requirement Directive CRD) Les garants font l’objet d’une notation interne actualisée au moins annuellement S’agissant des collatéraux des revalorisations régulières sont réalisées sur la base d’une valeur de cession estimée composée de la valeur de marché de l’actif et d’une décote La valeur de marché correspond à la valeur à laquelle le bien devrait s’échanger à la date de l’évaluation dans des conditions de concurrence normale Elle est obtenue de préférence sur la base d’actifs comparables à défaut par toute autre méthode jugée pertinente (exemple  valeur d’usage) Cette valeur fait l’objet de décotes (haircuts) en fonction de la qualité de la sûreté et des conditions de liquidité Conformément aux exigences du règlement européen n° 575 2013 (CRR) le Groupe applique pour l’ensemble des collatéraux détenus dans le cadre d’engagements octroyés des fréquences de revalorisation minimales dépendant du type de sûreté (sûretés financières biens immobiliers commerciaux biens immobiliers résidentiels autres sûretés réelles garanties en crédit bail) Des valorisations plus rapprochées doivent être effectuées en cas de changement significatif du marché concerné de passage en défaut ou contentieux de la contrepartie ou à la demande de la fonction gestion des risques Par ailleurs l’efficacité des politiques de couverture du risque de crédit est suivie dans le cadre de l’évaluation des pertes en cas de défaut (LGD) qu’il s’agisse de valorisations automatiques ou « à dire d’expert » et que ce soit lors de la décision de crédit portant sur un nouveau concours ou à l’occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit Il appartient à la fonction de gestion des risques de valider les procédures opérationnelles mises en place par les Pôles d’activités pour la valorisation périodique des sûretés (garanties et collatéraux) Le montant de sûretés (garanties et collatéraux) plafonné au montant des encours nets de provisions s’élève à 319 milliards d’euros au 31 décembre 2020 (302 milliards d’euros au 31 décembre 2019) dont 156 milliards d’euros sur la clientèle de détail et 163 milliards d’euros sur les autres types de contreparties (contre respectivement 139 milliards et 163 milliards d’euros au 31 décembre 2019) Les encours couverts par ces sûretés correspondent essentiellement à des prêts et créances au coût amorti à hauteur de 258 milliards d’euros au 31 décembre 2020 et à des engagements hors bilan à hauteur de 51 milliards d’euros (contre respectivement 238 milliards et 57 milliards d’euros au 31 décembre 2019) Le montant des sûretés reçues au titre des encours sains (Etape 1) et dégradés (Etape 2) avec impayés s’élève au 31 décembre 2020 à 4 3 milliards d’euros (4 5 milliards d’euros au 31 décembre 2019) dont 1 7 milliard d’euros sur la clientèle de détail et 2 6 milliards d’euros sur les autres types de contreparties (contre respectivement 1 5 milliard et 3 milliards d’euros au 31 décembre 2019) Le montant des sûretés reçues au titre des encours dépréciés s’élève au 31 décembre 2020 à 4 5 milliards d’euros (contre 3 9 milliards d’euros au 31 décembre 2019) dont 1 8 milliard d’euros sur la clientèle de détail et 2 7 milliards d’euros sur les autres types de contreparties (contre respectivement 1 9 milliard et 2 milliards d’euros au 31 décembre 2019) Ces montants sont plafonnés au montant des encours restant dus Le Groupe peut utiliser le cas échéant des dérivés de crédit dans le cadre de la gestion du portefeuille de crédits Corporate Ils permettent essentiellement de réduire les concentrations individuelles sectorielles et géographiques et d’assurer une gestion active des risques et du capital alloué Au sein de la Banque de Financement et d’Investissement l’équipe de gestion du portefeuille de crédits (PSR  Performance & Scarce Resources management ) a pour mission en collaboration étroite avec la Direction des risques et les métiers de réduire les concentrations excessives figurant dans le portefeuille d’apporter une réponse rapide aux détériorations de qualité de crédit d’une contrepartie et de proposer des solutions améliorant l’allocation du capital PSR est intégré au département en charge de la définition et de la déclinaison de la stratégie du suivi de la performance et de la gestion des ressources rares du portefeuille de prêts et créances L’encours total des achats de protection via dérivés de crédit Corporate est stable à 2 5 milliards d’euros en nominal et une juste valeur correspondante de 7 3 millions d’euros à fin décembre 2020 (contre 2 5 milliards d’euros de nominal et une juste valeur correspondante de  16 millions d’euros à fin décembre 2019) Les opérations ont principalement été réalisées à des fins d’amélioration du capital alloué (1 9 milliard d’euros en nominal) et dans une moindre mesure de réduction des risques de concentration (0 6 milliard d’euros en nominal) Sur 2020 les spreads de Credit Default Swaps (CDS) des émissions investment grade européennes (indice iTraxx) ont été volatils avec un pic à 151bps fin mars suivi par une tendance baissière (l’indice atteint 50bps à fin décembre 2020) La sensibilité globale du portefeuille (Price Value of a Basis Point) est en baisse du fait de la réduction de la maturité moyenne des protections Les achats de protections sont réalisés en majorité (98% des encours au 31 décembre 2020) face aux chambres de compensation européennes et en totalité face à des contreparties de notations de type investment grade (notation au moins égale à BBB ) Par ailleurs les montants figurant à l’actif (1 3 milliard d’euros au 31 décembre 2020 contre 2 4 milliards d’euros au 31 décembre 2019) et au passif (1 4 milliard d’euros au 31 décembre 2020 contre 2 0 milliards d’euros au 31 décembre 2019) correspondent à la juste valeur des dérivés de crédit détenus au titre d’une activité de transaction Le Groupe a développé depuis plusieurs années des relations avec des assureurs privés afin de couvrir une partie des financements contre les risques de non paiement à la fois commerciaux et politiques Validé par la Direction générale du Groupe le dispositif d’encadrement et de suivi des risques de cette activité repose notamment sur une limite globale complétée par des sous limites par maturité et des limites par contrepartie assureur chaque contrepartie assureur devant en outre répondre à des critères stricts d’éligibilité Les opérations assurées dans les pays Non Investment Grade sont également encadrées par une limite ▲ (En M EUR) 31 12 2020 Expositions non garanties – Valeur comptable Expositions garanties – Valeur comptable Expositions garanties par des sûretés Expositions garanties par des garanties financières Total prêts 442 980 262 058 104 775 157 282 Total titres de créance 62 035 5 590 5 486 104 EXPOSITIONS TOTALES 505 014 267 648 110 262 157 386 Le tableau du 31 décembre 2019 a été modifié comme suit (En M EUR) 31 12 2019 Expositions non garanties – Valeur comptable Expositions garanties – Valeur comptable Expositions garanties par des sûretés Expositions garanties par des garanties financières Total prêts 391 647 250 974 116 495 134 479 Total titres de créance 63 907 3 225 3 225 EXPOSITIONS TOTALES 455 555 254 200 119 720 134 479 Audité I Les orientations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) sur l’application de la définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement (UE) n° 575 2013 applicables à compter du 1 er janvier 2021 et les dispositions du règlement (UE) 2018 1845 de la Banque Centrale Européenne relatives au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit applicables au plus tard au 31 décembre 2020 visent à renforcer la cohérence des pratiques des établissements de crédit européens dans l’identification des encours en défaut La définition des encours en défaut a ainsi été précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut la clarification des critères de retour en encours sain avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés Le Groupe a appliqué ces nouvelles dispositions pour l’identification des encours en défaut à compter du 6 juillet 2020 sur les entités dont les exigences en capital réglementaire sont évaluées suivant une approche basée sur les modèles internes Les autres entités en approche standard les ont mises en œuvre à compter du 1 er janvier 2021 date à laquelle les paramètres internes utilisés pour calculer les pertes attendues ont été ajustés pour l’ensemble du Groupe Les analyses préliminaires menées par le Groupe montrent que les précisions apportées pour l’identification des encours en défaut demeurent cohérentes avec les critères d’appréciation du caractère douteux des encours classés en Étape 3 en application des dispositions de la norme IFRS 9 relatives à la reconnaissance des pertes attendues pour risque de crédit Le Groupe estime que les changements induits par l’application des nouvelles dispositions relatives aux encours en défaut n’auront pas d’effet significatif sur ses états financiers consolidés ▲ Audité I Les dépréciations se décomposent en dépréciations sur encours sains (Étapes 1 et 2) et dépréciations sur encours en défaut (étape 3) Les modalités de classement sont décrites dans les principes comptables et le paragraphe spécifique Covid 19 de la Note 3 8 des états financiers consolidés figurant au chapitre 6 du Document d’Enregistrement Universel Ces derniers ont été ajustés sur 2020 pour tenir compte du contexte de crise sanitaire et économique lié au Covid 19 La méthodologie de calcul des dépréciations et provisions pour pertes de crédit attendues en Étape 1 et Étape 2 s’est appuyée sur le cadre bâlois qui a servi de socle au choix des méthodes d’évaluation des paramètres de calcul (probabilité de défaut et taux de perte pour les encours en approche avancée bâloise IRBA et IRBF et taux de provisionnement pour les encours en méthode bâloise standard) Les portefeuilles du Groupe ont été segmentés de façon à garantir une homogénéité des caractéristiques de risque et une meilleure corrélation avec les variables macroéconomiques tant mondiales que locales Cette segmentation permet de traiter l’ensemble des spécificités du Groupe Elle est cohérente ou similaire à celle qui est définie dans le cadre bâlois afin de garantir l’unicité des historiques de défauts et de pertes Les dépréciations sur encours sains sont constituées sur la base de l’estimation de la perte attendue à un an (cas général) ou à maturité (cas des contrats pour lesquels le risque de crédit s’est dégradé depuis l’octroi du crédit) sensibilité à la conjoncture et de données historiques Ces hypothèses sont revues périodiquement par la Direction des risques ▲ Ces dépréciations sont calculées sur la base d’hypothèses de taux de passage en défaut et de pertes en cas de défaut et tiennent compte des prévisions macroéconomiques ou spécifiques à un secteur économique pays Ces hypothèses sont calibrées par groupe homogène en fonction de leurs caractéristiques propres de leur Les pertes de crédit attendues étaient au 31 décembre 2019 calculées selon la moyenne probabilisée de trois scenarii macro économiques établis par les économistes du Groupe pour l’ensemble des entités du Groupe Les scenarii de base et de stress correspondent à ceux utilisés par le Groupe dans sa planification budgétaire et son exercice de stress test Au 31 décembre 2020 les scenarios ont été mis à jour et reflètent la situation actuelle En complément pour tenir compte de l’incertitude accrue un quatrième scenario a été défini qui reflète une sensibilité légèrement plus dégradée par rapport au scenario central sans être aussi sévère que le stress Les modèles utilisés depuis la mise en place d’IFRS 9 et calibrés sur la base des corrélations historiques entre les défauts et les variables macroéconomiques se sont révélés inadéquats compte tenu des deux spécificités de cette crise l’ampleur de la chute de PIB et les mesures exceptionnelles de soutien à l’économie Les variables entrantes de ces modèles ont donc été ajustées pour refléter un cycle de défaut étalé dans le temps de 2020 à 2022 Les probabilités utilisées au 31 décembre 2019 reposaient sur l’observation dans le passé sur une profondeur de 25 ans des écarts du scénario central par rapport au scénario réalisé (à la hausse comme à la baisse) soit au 31 décembre 2019  74% pour le scénario central 16% pour le scénario de stress et 10% sur le scénario optimiste Au 31 décembre 2020 les poids des scenarios stressé et optimiste ont été conservés quasiment inchangés (15% pour le scénario de stress et 10% sur le scénario favorable) Le poids du scénario central de 75% a été réparti entre scénario central (65%) et scénario dit Extended 10% Le dispositif est complété par un ajustement sectoriel majorant ou minorant les pertes de crédit attendues afin de mieux anticiper le cycle de défaut ou de reprise de certains secteurs cycliques Ces ajustements sectoriels sont examinés et remis à jour trimestriellement Les secteurs concernés sont des secteurs économiques considérés comme cycliques qui ont fait l’objet de pics de défaut par le passé ou particulièrement exposés à la crise actuelle et dont l’exposition du Groupe dépasse un seuil revu et fixé tous les ans par la Direction des risques Enfin un complément de provisions à dire d’expert majorant ou minorant les pertes de crédit attendues a été conservé et amplifié pour tenir compte à la fois de risques futurs non modélisables (changements législatifs ou réglementaires principalement) et de risques accrus sur des périmètres en méthode dite simplifiée où il n’y a pas de corrélation entre défauts et variables macroéconomiques modélisée Ces paramètres sont mis à jour trimestriellement perspectives économiques les garanties appelées ou susceptibles de l’être Les modalités d’estimation de pertes de crédit ont été révisées sur l’année 2020 pour tenir compte du contexte de la crise sanitaire et Audité I Dès lors qu’il y a constatation d’une preuve objective d’un économique liée au Covid 19 En particulier la Note 1 des états événement de défaut une dépréciation sur encours en défaut est financiers consolidés du chapitre 6 décrit les caractéristiques des calculée sur les contreparties concernées Le montant de la scénarios macro économiques retenus et le paragraphe spécifique dépréciation est fonction de l’évaluation des possibilités de Covid 19 de la Note 3 8 des états financiers consolidés précise les récupération des encours Les flux prévisionnels sont déterminés en ajustements de modèles ▲ prenant en considération la situation financière de la contrepartie ses Les segments et variables associés sont décrits dans les tableaux ci après  Périmètres Variables macroéconomiques Clientèle de détail France Taux de croissance France Taux d’inflation France Taux de chômage France Taux d’obligation d’État français à 10 ans Roumanie Taux de croissance Roumanie Taux de change EUR RON Taux de chômage Roumanie Italie Taux de chômage Italie Hors clientèle de détail Institutions financières Spread EURIBOR – EONIA swap 3 mois Taux de croissance États Unis Très grandes entreprises Taux de croissance Brésil Taux de croissance Inde Taux de croissance Chine Taux de croissance Russie Taux de croissance Japon Taux de croissance États Unis Taux de croissance zone Euro ETI France (Entreprises de taille intermédiaire) Taux de marge des entreprises France Taux de croissance France Collectivités locales Taux de croissance France PME France Taux de marge des entreprises France Taux de croissance France PME Hors France Taux de croissance Roumanie Taux de chômage Roumanie Taux de croissance zone Euro Depuis 2007 Société Générale a l’autorisation des autorités de supervision d’appliquer pour la majeure partie de ses expositions la méthode interne (méthode IRB Internal Rating Based ) pour calculer les fonds propres nécessaires au titre des risques de crédit Le dispositif de suivi des modèles de notation est opérationnel conformément aux exigences réglementaires et détaillé dans cette section 4 5 5 « Mesure des risques et notations internes » Conformément aux textes publiés par l’EBA dans le cadre du programme IRB Repair et suite aux missions de revue menées par la BCE (TRIM – Targeted Review of Internal Models ) le Groupe prévoit de faire évoluer son dispositif de modèles internes de risque de crédit de telle sorte à se mettre strictement en conformité avec ces nouvelles exigences Un programme (« Haussmann ») a été lancé en ce sens au sein du Groupe et traite des aspects tels que  la simplification de l’architecture des modèles et l’amélioration de p son auditabilité  soit via développement ex nihilo de nouveaux modèles s’appuyant sur la Nouvelle Définition du Défaut (NDoD) et intégrant nativement les attentes de l’EBA et BCE soit via la mise aux normes de certains modèles existants  la simplification de l’architecture des modèles et l’amélioration de p son auditabilité  l’amélioration de la qualité des données et leur traçabilité sur toute p la chaîne  la revue des rôles et responsabilités des équipes notamment en p matière de construction et surveillance (back test) du dispositif  la revue de certaines briques applicatives informatiques et leur p rationalisation  la mise en place d’un socle normatif plus complet et une relation p avec le superviseur plus suivie  le plan de roll out vers l’approche IRB et le maintien en approche p Standard ( Permanent Partial Use – PPU) en concertation avec les superviseurs Les expositions soumises à l’approche Standard concernent principalement les portefeuilles de clientèle de détail et PME (Petite et Moyenne Entreprise) du Pôle Banque de détail à l’International Pour les encours traités en méthode standard hors Banque de détail le Groupe utilise principalement les notations externes des agences de notation Standard & Poor’s Moody’s et Fitch et de la Banque de France Dans le cas où plusieurs ratings sont disponibles pour un tiers le deuxième meilleur rating est retenu Audité I Pour calculer ses exigences de fonds propres selon la méthode IRB Société Générale estime l’actif pondéré par le risque (Risk Weighted Asset RWA) ainsi que la perte attendue ( Expected Loss EL) perte susceptible d’être encourue compte tenu de la nature de la transaction de la solidité de la contrepartie ( via la notation interne) et de toutes mesures prises pour atténuer le risque Le calcul de RWA repose sur les paramètres bâlois estimés à partir de son dispositif interne de mesure des risques  la valeur exposée au risque ( Exposure at Default EAD) est définie p comme l’exposition du Groupe en cas de défaut de la contrepartie L’EAD comprend les expositions (prêts créances produits à recevoir opérations de marché  etc ) inscrites au bilan ainsi qu’une proportion des expositions hors bilan calculée à l’aide de facteurs de conversion ( Credit Conversion Factor CCF) internes ou réglementaires  la probabilité de défaut (PD)  probabilité qu’une contrepartie du p Groupe fasse défaut à horizon d’un an  la perte en cas de défaut ( Loss Given Default LGD)  rapport entre la p perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et le montant de l’exposition au moment du défaut L’estimation de ces paramètres s’appuie sur un dispositif d’évaluation quantitatif parfois complété d’un jugement expert ou métier Par ailleurs un ensemble de procédures énonce les règles relatives aux notes (champ d’application fréquence de révision procédure d’approbation des notes  etc ) ainsi que celles pour la supervision le backtesting (test rétroactif) et la validation des modèles Ces procédures permettent entre autres de faciliter le jugement humain porteur d’un regard critique complément indispensable des modèles pour ces portefeuilles Le Groupe prend également en compte  l’impact des garanties et des dérivés de crédit en substituant la PD p la LGD et la formule de pondération du risque du garant à celle de l’emprunteur (l’exposition est considérée comme une exposition directe au garant) dans le cas où la pondération du risque du garant est plus favorable que celle de l’emprunteur  les collatéraux apportés en garantie (physiques ou financiers) Cet p impact est pris en compte via le niveau de LGD   ▲ De façon très minoritaire Société Générale applique également une approche IRB Fondation (pour laquelle le seul paramètre de Probabilité de Défaut est estimé par la Banque les paramètres LGD et CCF étant fixés forfaitairement par le superviseur) pour un portefeuille de financements spécialisés notamment logé dans les filiales Franfinance Entreprises Sogelease et Star Lease Par ailleurs le Groupe dispose de la validation du superviseur pour utiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour le calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires sur les conduits de titrisation d’ABCP (Asset Backed Commercial Paper) Outre les objectifs de calcul des exigences de fonds propres selon la méthode IRBA les modèles de mesure des risques de crédit du Groupe contribuent au pilotage des activités opérationnelles du Groupe Ils constituent également des outils pour structurer tarifer et approuver les transactions et contribuent à la détermination des limites d’approbation accordées aux opérationnels et à la filière Risques 31 12 2020 31 12 2019 IRB 83%  81%  Standard 17%  19% TOTAL 100% 100% Risque de crédit et risque de contrepartie (1) Approche IRB Approche Standard Banque de détail en France La plupart des portefeuilles Certains portefeuilles de Clientèle de détail dont ceux de la filiale SOGELEASE Banque de détail et Services Financiers Internationaux Filiales KB (République tchèque) CGI Fiditalia GEFA SG leasing SPA et Fraer Leasing SPA SGEF Italy Autres filiales Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs La plupart des portefeuilles de la Banque de Financement et d’Investissement Pour la Banque Privée les métiers Titres et le Courtage principalement les portefeuilles de la clientèle de particuliers des filiales suivantes  SGBT Luxembourg SGBT Monaco SG Private Banking Suisse Pour la Banque Privée métiers Titres et le Courtage expositions octroyées aux Établissements de crédit et Entreprises SG Hambros Hors Pôles La plupart des portefeuilles Pour les portefeuilles Entreprises (incluant le financement spécialisé) Banques et Souverains le Groupe a mis en place le dispositif suivant  Le système de notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie selon une échelle interne dont chaque niveau correspond à une probabilité de défaut déterminée à partir d’un historique observé par Standard & Poor’s sur plus de 20 ans Le tableau ci dessous présente la correspondance indicative avec les échelles des principaux organismes d’évaluation de crédit externes et les probabilités de défaut moyennes correspondantes ainsi que l’échelle de notes internes du Groupe La note attribuée à une contrepartie est généralement calculée par un modèle éventuellement ajustée par un analyste crédit qui ensuite la soumet à la validation de la Fonction de gestion des Risques Les modèles de notation de contreparties se structurent notamment en fonction de la nature de la contrepartie (entreprises institutions financières entités publiques…) de la zone géographique de la taille de l’entreprise (mesurée le plus souvent par son chiffre d’affaires annuel) Plus spécifiquement sur les entreprises les modèles de notation s’appuient sur des modélisations statistiques (méthodes de régression) de défaut des clients Ils combinent des éléments quantitatifs issus des données financières évaluant la pérennité et la solvabilité des entreprises et des éléments qualitatifs d’appréciation des dimensions économiques et stratégiques Fourchette de Probabilité de défaut Note interne de la Contrepartie Équivalent Indicatif Standard & Poor’s Équivalent Indicatif Fitch Équivalent Indicatif Moody’s Probabilité interne de défaut à un an 0 00 à < 0 25 1 AAA AAA Aaa 0 009% 2+ AA+ AA+ Aa1 0 014% 2 AA AA Aa2 0 020% 2 AA AA Aa3 0 026% 3+ A+ A+ A1 0 032% 3 A A A2 0 036% 3 A A A3 0 061% 4+ BBB+ BBB+ Baa1 0 130% 0 25 à < 0 50 4 BBB BBB Baa2 0 257% 0 50 à < 0 75 4 BBB BBB Baa3 0 501% 0 75 à < 2 50 5+ BB+ BB+ Ba1 1 100% 5 BB BB Ba2 2 125% 2 50 à < 10 00 5 BB BB Ba3 3 260% 6+ B+ B+ B1 4 612% 6 B B B2 7 761% 10 00 à < 100 6 B B B3 11 420% 7+ CCC+ CCC+ Caa1 14 328% 7 CCC CCC Caa2 20 441% 7 C CC CCC CCC Caa3 27 247% La perte en cas de défaut de la contrepartie (LGD) est une perte économique qui se mesure en prenant en compte tous les éléments inhérents à la transaction ainsi que les frais engagés pour le recouvrement de la créance en cas de défaut de la contrepartie Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) hors clientèle de détail s’appliquent par sous portefeuilles réglementaires type d’actif taille et localisation géographique de la transaction ou de la contrepartie selon la présence ou non de sûretés et selon leur nature On définit ainsi des classes de risque homogènes notamment en termes de recouvrement procédures environnement juridique Les estimations sont étayées statistiquement lorsque le nombre de dossiers tombés en défaut est suffisant Elles se fondent alors sur l’observation de données de recouvrement sur longue période Lorsque le nombre de défauts est insuffisant l’estimation est revue ou déterminée à dire d’expert Pour ses expositions hors bilan le Groupe est autorisé à utiliser l’approche interne pour les produits Term loan with drawing period et les lignes de crédit renouvelables Paramètre modélisé Portefeuille Catégorie d’actifs Bâle Nombre de méthodes modèles Méthodologie Nombre d’années défaut perte HORS CLIENTÈLE DE DÉTAIL Souverains 1 méthode Méthode de type économétrique portefeuille avec peu de défauts Entités du secteur public 4 modèles selon la zone géographique Méthodes de type statistique (régression) experte d’aide à la notation basés sur la combinaison de ratios financiers et un questionnaire qualitatif Portefeuille avec peu de défauts Probabilité de défaut (PD) Institutions financières 11 modèles selon le type de contrepartie  Banques Assurances Fonds Intermédiaires financiers Fonds de fonds Modèles de type expert basés sur un questionnaire qualitatif Portefeuille avec peu de défauts Financements spécialisés 3 modèles selon le type de transaction Modèles de type expert basés sur un questionnaire qualitatif Portefeuille avec peu de défauts Grandes entreprises 9 modèles selon les zones géographiques Principalement modèles de type statistique (régression) d’aide à la notation basés sur la combinaison de ratios financiers et un questionnaire qualitatif Défauts observés sur une période de 8 à 10 ans Petites et moyennes entreprises 19 modèles selon la taille des entreprises la zone géographique Principalement modèles de type statistique (régression) d’aide à la notation basés sur la combinaison de ratios financiers et un questionnaire qualitatif score comportemental Défauts observés sur une période de 8 à 10 ans Entités du secteur public – Souverains 6 modèles selon le type de contrepartie Calibrage basé sur les données historiques et les jugements experts Pertes observées sur une période de plus de 10 ans Grandes entreprises – Approche forfaitaire 24 modèles Approche forfaitaire par type de sûreté Calibrage basé sur les données historiques ajustées des jugements experts Pertes observées sur une période de plus de 10 ans Grandes entreprises – Approche par décote 16 modèles Approche par décote selon le type de collatéral valorisable Calibrage statistique basé sur les données historiques de marché ajusté des jugements experts Pertes observées sur une période de plus de 10 ans Perte en cas de défaut (LGD) Petites et moyennes entreprises 15 modèles Approche forfaitaire par type de sûreté ou non sécurisé Calibrage statistique basé sur les données historiques ajustées des jugements experts Pertes observées sur une période de plus de 10 ans Financements de projet 9 modèles Approche forfaitaire par type de projet Calibrage statistique basé sur les données historiques ajustées des jugements experts Pertes observées sur une période de plus de 10 ans Institutions financières 5 modèles Approche forfaitaire selon la nature de la contrepartie  Banque Assurance Fonds… et la nature de la sûreté Calibrage statistique basé sur les données historiques ajustées des jugements experts Pertes observées sur une période de plus de 10 ans Autres portefeuilles spécifiques 6 modèles  affacturage location avec option d’achat et autres cas spécifiques Calibrage statistique basé sur les données historiques ajustées des jugements experts Pertes observées sur une période de plus de 10 ans Facteur de conversion crédit (CCF) Grandes entreprises 5 modèles  Term loan with drawing period  lignes de crédit renouvelable  Corporates tchèques Modèles calibrés par segments sur une période d’observation des défauts plus de 10 ans Perte attendue (EL) Transaction immobilière 2 modèles en affectation à des classes de pertes (slotting) Modèle statistique basé sur avis expert et un questionnaire qualitatif Portefeuille avec peu de défauts Le niveau de performance de l’ensemble du dispositif de notation interne crédit hors clientèle de détail est mesuré par des back tests réguliers qui comparent par portefeuille les PD LGD et CCF estimés aux réalisations permettant ainsi de mesurer la prudence des paramètres de risque utilisés par l’approche IRB Les résultats de back tests et les plans de remédiation sont présentés au Comité experts pour être discutés et validés (cf section « Gouvernance de la modélisation des risques de credit ») Ces résultats peuvent justifier la mise en œuvre de plans de remédiation si le dispositif est jugé insuffisamment prudent Les résultats présentés ci après couvrent l’intégralité des portefeuilles du Groupe Les back tests comparent la probabilité de défaut estimée (moyenne arithmétique pondérée par débiteurs) aux résultats observés (le taux de défaut annuel historique) Le taux de défaut historique a été calculé sur la base des encours sains sur la période allant de 2007 à 2019 Le taux de défaut historique reste stable sur l’ensemble des portefeuilles Bâlois La probabilité de défaut estimée est plus élevée que les taux de défaut historique pour tous les portefeuilles bâlois et pour la plupart des notes A noter que de nouveaux modèles internes sont en cours de développement sur les portefeuilles les plus significatifs afin de se conformer aux nouvelles exigences réglementaires et d’adresser les faiblesses identifiées des modèles existants Portefeuille bâlois 31 12 2020 PD moyenne pondérée Moyenne arithmétique de la PD des débiteurs Nombre de débiteurs Taux de défaut annuel historique moyen Fin d’année précédente Fin d’année Débiteurs en défaut au cours de l’année dont nouveaux débiteurs en défaut au cours de l’année Souverains 0 1%  1 0%  729  621      0 2%  Institutions 0 2%  0 9%  5 582  4 166  10  1  0 3%  Financement Spécialisés 1 4%  2 6%  2 289  2 339  28  4  2 1%  Grandes entreprises 1 1%  3 5%  37 285 36 592  493  57  1 5%  Petites et moyennes entreprises 3 3%  5 3%  97 833 97 695  2 752  420  3 3%  Portefeuille bâlois 31 12 2019 PD moyenne pondérée Moyenne arithmétique de la PD des débiteurs Nombre de débiteurs Taux de défaut annuel historique moyen Fin d’année précédente Fin d’année Débiteurs en défaut au cours de l’année dont nouveaux débiteurs en défaut au cours de l’année Souverains 0 1% 0 6% 645 729 1 0 2% Institutions 0 2% 0 7% 4 230 5 582 6 0 3% Financement Spécialisés 1 3% 2 3% 2 234 2 289 14 2 2 2% Grandes entreprises 1 0% 3 1% 36 637 37 285 407 35 1 6% Petites et moyennes entreprises 3 1% 5 5% 99 378 97 833 2 609 404 3 2% Portefeuille bâlois 31 12 2020 LGD IRBA (1) Pertes estimées hors marge de prudence Grandes entreprises 38% (2) 33%  Petites et moyennes entreprises 39%  25%  LGD senior unsecured (1) Ajustement de la LGD unsecured Large Corporate suite au TRIM Large Corporate (2) La méthode de calcul du ratio « EAD observée EAD IRBA » est en cours de révision Portefeuille bâlois 31 12 2019 LGD IRBA (1) Pertes estimées hors marge de prudence Grandes entreprises 34% 33% Petites et moyennes entreprises 39% 27% LGD senior unsecured (1) Pour le portefeuille clientèle de détail composé de clients particuliers de SCI (sociétés civiles immobilières) et de la clientèle identifiée comme professionnelle le Groupe a mis en place le dispositif suivant  La modélisation de la probabilité de défaut des contreparties de la clientèle de détail est effectuée spécifiquement par chaque ligne métier du Groupe traitant ses expositions en méthode IRBA Les modèles intègrent des éléments du comportement de paiement des contreparties Ils sont segmentés selon le type de clientèle et distinguent les particuliers les professionnels les très petites entreprises et les sociétés civiles immobilières Les contreparties de chaque segment sont classées de façon automatique à l’aide de modèles statistiques en classes homogènes de risque (pools) par l’observation des taux de défaut moyens sur une longue période pour chaque produit Ces estimations sont ajustées d’une marge de prudence afin d’estimer au mieux un cycle complet de défaut selon une approche à travers le cycle ( Through The Cycle TTC) Les modèles d’estimation de la perte en cas de défaut (LGD) pour la clientèle de détail s’appliquent de façon spécifique par portefeuille et par produit selon la présence ou non de sûretés En cohérence avec les processus opérationnels de recouvrement les méthodes d’estimation sont en général basées sur une modélisation en deux étapes qui estime dans un premier temps la proportion des dossiers en défaut passant en déchéance du terme puis la perte subie en cas de déchéance du terme Le niveau des pertes attendues est estimé à l’aide d’historiques de recouvrement sur longue période issus de données internes pour les expositions tombées en défaut Les estimations sont ajustées de marges de prudence pour refléter l’impact éventuel de conditions économiques adverses (downturn) Pour ses expositions hors bilan le Groupe applique ses estimations pour les crédits renouvelables et les découverts des comptes à vue des particuliers et professionnels Paramètre modélisé Portefeuille Catégorie d’actifs bâlois Nombre de modèles Méthodologie Nombre d’années défaut perte CLIENTÈLE DE DÉTAIL Immobilier résidentiel 8 modèles selon l’entité le type de garantie (caution hypothèque) le type de contrepartie  particuliers ou professionnels TPE SCI Modèle de type statistique (régression) score comportemental Défauts observés sur une période supérieure à 5 ans Probabilité de défaut (PD) Autres crédits aux particuliers 15 modèles selon l’entité la nature et l’objet du prêt  prêt personnel prêt consommation automobile… Modèle de type statistique (régression) score comportemental Défauts observés sur une période supérieure à 5 ans Expositions renouvelables 5 modèles selon l’entité la nature du prêt  découvert sur compte à vue crédit renouvelable bancaire ou consommation Modèle de type statistique (régression) score comportemental Défauts observés sur une période supérieure à 5 ans Professionnels et très petites entreprises 10 modèles selon l’entité la nature du prêt  crédits d’investissement moyen long terme crédit court terme crédit automobile le type de contrepartie (personne physique ou SCI) Modèle de type statistique (régression ou segmentation) score comportemental Défauts observés sur une période supérieure à 5 ans Immobilier résidentiel 8 modèles selon l’entité le type de garantie (caution hypothèque) le type de contrepartie particuliers ou professionnels TPE SCI Modèle statistique de modélisation des flux de recouvrement attendus à partir des flux constatés Modèle ajusté d’avis experts si nécessaire Pertes et flux de recouvrements observés sur une période de plus de 10 ans Perte en cas de défaut (LGD) Autres crédits aux particuliers 17 modèles selon l’entité la nature et l’objet du prêt  prêt personnel prêt consommation automobile… Modèle statistique de modélisation des flux de recouvrement attendus à partir des flux constatés Modèle ajusté d’avis experts si nécessaire Pertes et flux de recouvrements observés sur une période de plus de 10 ans Expositions renouvelables 7 modèles selon l’entité la nature du prêt  découvert sur compte à vue crédit renouvelable bancaire ou consommation Modèle statistique de modélisation des flux de recouvrement attendus à partir des flux constatés Modèle ajusté d’avis experts si nécessaire Pertes et flux de recouvrements observés sur une période de plus de 10 ans Professionnels et très petites entreprises 12 modèles selon l’entité la nature du prêt  crédits d’investissement moyen long terme crédit court terme crédit automobile  le type de contrepartie (personne physique ou SCI) Modèle statistique de modélisation des flux de recouvrement attendus à partir des flux constatés Modèle ajusté d’avis experts si nécessaire Pertes et flux de recouvrements observés sur une période de plus de 10 ans Facteur de conversion crédit (CCF) Expositions renouvelables 12 calibrages par entités pour les produits revolving et découverts particuliers Modèles calibrés par segments sur une période d’observation des défauts supérieure à 5 ans Le niveau de performance de l’ensemble du dispositif de crédit de la clientèle de détail est mesuré par des back testings réguliers qui vérifient la performance des modèles de PD LGD et CCF et comparent les estimations aux réalisations Chaque année les taux de défaut moyens de long terme constatés par classe homogène de risque sont comparés aux PD Si nécessaire les calibrages de PD sont ajustés de manière à conserver une marge de prudence satisfaisante Le pouvoir discriminant des modèles et l’évolution de la composition du portefeuille sont également mesurés observés (le taux de défaut annuel historique) Le taux de défaut historique a été calculé sur la base des encours sains sur la période allant de 2010 à 2019 Les clients créditeurs sont inclus conformément aux instructions révisées de la publication EBA du 14 décembre 2016 (EBA GL 2016 11) Les résultats présentés ci après couvrent l’intégralité des portefeuilles du Groupe Les backtests comparent la probabilité de défaut estimée (moyenne arithmétique pondérée par les débiteurs) aux résultats Si le taux de défaut historique est relativement stable sur l’ensemble des portefeuilles Bâlois Retail la probabilité de défaut baisse En effet la qualité des contreparties s’est artificiellement améliorée (migration des populations vers les meilleures classes de risque) en raison notamment des mesures gouvernementales prises dans le contexte Covid Les scores de risque reposant principalement sur le nombre de jours d’impayés et le solde de trésorerie ils sont impactés par (i) le gel du nombre de jour d’impayés et (ii) l’augmentation artificielle des soldes de trésorerie par le paiement de prêts garantis par l’État (PGE) Portefeuille bâlois 31 12 2020 PD moyenne pondérée Moyenne arithmétique de la PD des débiteurs Nombre de débiteurs Taux de défaut annuel historique moyen Fin d’année précédente Fin d’année Débiteurs en défaut au cours de l’année Autres crédits aux particuliers 2 3%  3 3%  2 251 637  2 244 161  28 691  3 5%  Prêts à l’habitat 1 0%  1 0%  879 422  886 357  4 090  1 1%  Crédits renouvelables 4 4%  2 2%  7 886 771  7 403 642  145 516  2 1%  TPE et professionnels 2 8%  2 7%  823 464  811 861  19 762   3 8% Portefeuille bâlois 31 12 2019 PD moyenne pondérée Moyenne arithmétique de la PD des débiteurs Nombre de débiteurs Taux de défaut annuel historique moyen Fin d’année précédente Fin d’année Débiteurs en défaut au cours de l’année Autres crédits aux particuliers 2 4% 3 6% 2 244 707 2 251 637 47 721 3 4% Prêts à l’habitat 1 2% 1 1% 850 310 879 422 7 461 1 1% Crédits renouvelables 5 0% 2 3% 7 552 793 7 886 771 154 816 2 1% TPE et professionnels 3 9% 4 0% 828 042 823 464 37 021 3 8% Données présentées sur la base des derniers chiffres disponibles en date du 30 septembre 2020 (1) Portefeuille bâlois 31 12 2020 LGD IRBA Pertes estimées hors marge de prudence EAD observée EAD IRBA Prêts immobiliers (hors expositions cautionnées) 18%  11%    Crédits renouvelables 46%  41%  74%  Autres crédits aux particuliers 28%  24%    TPE et professionnels 28%  22%  79%  ENSEMBLE CLIENTÈLE DE DÉTAIL GROUPE 25%  20%  75%  Les évolutions sur le portefeuille « Autres crédits aux particuliers » sont expliquées par un changement de périmètre Portefeuille bâlois 31 12 2019 LGD IRBA Pertes estimées hors marge de prudence EAD observée EAD IRBA Prêts immobiliers (hors expositions cautionnées) 18% 12% Crédits renouvelables 46% 39% 73% Autres crédits aux particuliers 26% 21% TPE et professionnels 28% 22% 76% ENSEMBLE CLIENTÈLE DE DÉTAIL GROUPE 25% 19% 74% Les modèles d’évaluation des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit sont soumis au dispositif global de gestion du risque de modèles (cf  chapitre 4 12 « Risque de modèle ») La première ligne de défense responsable du développement de la mise en œuvre de l’usage et du suivi de la pertinence au cours du temps des modèles est soumise aux règles relatives au cycle de vie du modèle incluant notamment pour les modèles internes de risque de crédit une traçabilité des étapes de développement et implémentation et un backtesting réalisé à fréquence annuelle En fonction des spécificités de chaque famille de modèles et notamment de l’environnement réglementaire la deuxième ligne de défense peut décider d’effectuer le backtesting de ces modèles Dans ce cas la deuxième ligne de défense est responsable d’établir une norme dédiée pour la famille de modèle concernée et d’informer la première ligne de défense (notamment le propriétaire du modèle) des conclusions obtenues Conformément au règlement délégué (UE) n° 529 2014 du 20 mai 2014 relatif au suivi des modèles internes utilisés pour le calcul des exigences de fonds propres les évolutions du dispositif de notation du Groupe font ensuite l’objet de deux types de notifications principaux au superviseur compétent en fonction du caractère significatif de l’évolution évalué selon ce même règlement  Le Département « Risque de modèles » directement rattaché à la Direction des risques constitue la seconde ligne de défense sur les modèles de risque de crédit Pour la conduite de leurs missions les équipes de revue indépendante s’appuient sur des principes de contrôle de la robustesse théorique (évaluation de la qualité de la conception et du développement) des modèles la conformité de l’implémentation et de l’usage le suivi continu de la pertinence du modèle au cours du temps Le processus de revue indépendante s’achève par (i) un rapport qui décrit le périmètre de la revue les tests effectués les résultats de la revue les conclusions ou les recommandations et par (ii) des Comités de revue (« Comités modèles » dans le cas des modèles de risque de crédit) et d’approbation (« Comités experts ») Le dispositif de contrôle du modèle donne lieu à des reportings récurrents à la Direction des risques dans le cadre de diverses instances et processus (Comité Model Risk Management Groupe Risk Appetite Statement Risk Appetite Framework suivi des recommandations etc ) et annuellement à la Direction Générale (CORISQ) Le Département « Risque de modèles » revoit notamment les nouveaux modèles les résultats de backtesting ainsi que toutes les modifications portant sur les modèles d’évaluation des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit les évolutions significatives qui font l’objet d’une demande p d’autorisation préalable à leur mise en œuvre  les autres évolutions qui doivent être notifiées aux autorités p compétentes  i) avant leur mise en œuvre  les évolutions moins significatives selon les critères définis par le règlement sont notifiées au superviseur (notification ex ante ) en l’absence de réponse de la part du superviseur dans un délai de deux mois celles ci peuvent être mises en œuvre ii) après leur mise en œuvre  ces évolutions sont notifiées aux autorités compétentes après leur mise en œuvre au moins une fois par an par le biais d’un rapport spécifique (notification ex post ) La Direction de l’inspection et de l’audit interne en tant que troisième ligne de défense a pour responsabilité d’évaluer périodiquement l’efficacité globale du dispositif de gestion du risque de modèle (la pertinence de la gouvernance pour le risque de modèle et l’efficience des activités de la deuxième ligne de défense) et d’effectuer l’audit indépendant des modèles Audité I L’impact du risque de transition sur le risque de crédit des entreprises clientes de Société Générale a été identifié comme le principal risque lié au changement climatique pour le Groupe De manière à mesurer cet impact le Groupe met progressivement en place un Indicateur de Vulnérabilité qui conduit à une analyse crédit renforcée sur les emprunteurs les plus exposés ▲ Le dispositif de gestion des risques climatiques est par ailleurs détaillé dans la section 5 4 2 « Agir en faveur du climat » du présent Document d’Enregistrement Universel Audité I Dans cette section la mesure adoptée pour les expositions de crédit est l’EAD – Exposure At Default (bilan et hors bilan) Les EAD en approche standard sont reportées nettes de provisions spécifiques et de collatéraux financiers ▲ L’EAD est ventilée selon l’axe du garant après prise en compte de l’effet de substitution (sauf indication)   publications prudentielles publiée par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) en décembre 2016 (document EBA GL 2016 11) La présentation des données appliquée depuis l'année dernière est en cohérence avec les orientations relatives aux exigences de Cette présentation met en avant les catégories d’expositions telles que définies dans les portefeuilles des états réglementaires COREP en lien avec les exigences de l’ABE sur le Pilier 3 Plus d’informations disponibles dans les sections 6 6 Informations quantitatives et 6 7 Informations quantitatives complémentaires sur le risque de crédit du document Rapport sur les risques Pilier 3 Au 31 décembre 2020 l’EAD du Groupe est de 1 004 milliards d’euros Engagements bilan et hors bilan (soit 1 004 Md EUR d’EAD) Sou v e r a in s É t ablisse m e nt s* 29% 11% 30% 20% 10% C li e nt è l e de dé t a il Au tr es E ntre p r i ses Engagements bilan et hors bilan (soit 918 Md EUR d’EAD) Souverains Établissements* 23% 12% 33% 22% 10% Clientèle de détail Autres Entreprises * Établissements  portefeuilles bâlois banques et collectivités territoriales Engagements bilan et hors bilan (soit 202 Md EUR d’EAD) PME in c l ua nt p etites et microentre p rises e t p ro f ess i onne l s Pr ê t s i mm obilie r s 55% 24% 18% A utres cr é dits p art i cu li ers E xpos i t i ons renouve l a bl es 3% Engagements bilan et hors bilan (soit 203 Md EUR d’EAD) PME i n clua nt pet i tes et mi croentre p r i ses et p ro f ess i onne l s Pr ê t s i mm obilie r s 54% 4% 26% 16% Autres cr é dits part i cu li ers E xpos i t i ons re n ou v elables A ctivit é s financi è re s S ervices aux entreprise s Ac tivit és imm ob ili è r es C ommerce de gro s T ransports postes l og i st i qu e Se rvi ces co ll ec tif s P é trole g a z C ommerce de d é tails r é paratio n Ag riculture industrie a g ro alimentair e M étallur g ie minérau x Co n s tr uc ti on Industrie des biens d' é quipemen t Au tr es T é l éco mm u ni ca ti o n s I n dus tr ie au t o m obile H ô tellerie restauration loisir s Bi e n s de co n so mm a ti on C himie caoutchouc p lasti q u e C onstruction navale a é ronauti q ue ferroviair e S ant é actions sociale s 18 1% 10 7 % 10 1% 7 6% 7 2% 6 3% 5 6 % 4 6% 3 8% 3 5 % 3 2% 3 2% 2 8 % 2 8 % 2 7 % 1 8% 1 8% 1 7 % 1 4% 1 1% L’EAD du portefeuille «Entreprises» est présentée au sens bâlois (grandes entreprises y compris compagnies d’assurance fonds et hedge funds PME financements spécialisés activités d’affacturage) selon l’axe de l’emprunteur avant effet de substitution (périmètre du risque crédit risque débiteur émetteur et de remplacement) Au 31 décembre 2020 le portefeuille « Entreprises » s’élève à 339 milliards d’euros (encours bilan et hors bilan mesurés en EAD) Trois secteurs représentent plus de 10% du portefeuille (activités financières services aux entreprises et activités immobilières) Les engagements du Groupe sur ses dix premières contreparties «Entreprises» représentent 6% de ce portefeuille 0% 10 % 2 0 % 30 % 4 0 % 5 0 % AAA AA A BBB BB B < 10 10 > < 0 0 > < 10 10 > < 20 20 > < 30 30 > < 4 0 40 > < 50 50 > < 60 N om b re d e j ours d e tra di n g « Résultat réel » par convention par la suite (1) « Résultat hypothétique » par convention par la suite (2) Résultat réel (3) janv 20 f é vr 2 0 mars 20 avr 2 0 mai 20 juin 20 ju il 20 août 2 0sept 20 oct 20 nov 20 déc 20 2 5 0 200 150 100 5 0 0 5 0 100 150 200 250 V a R Résultat quotidien rée l Résultat quotidien hypothétiqu e (en M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 VaR (10 jours 99%) (1) VaR (1 jour 99%) (1) VaR (10 jours 99%) (1) VaR (1 jour 99%) (1) Début de période 93 29 49 16 Maximum 188 60 113 36 Moyenne 103 33 71 23 Minimum 35 11 40 13 Fin de période 67 21 85 27 Sur le périmètre pour lequel les exigences de fonds propres sont déterminées par modèle interne (1) Résultat quotidien utilisé pour le backtesting de la VaR contre la valeur effective du portefeuille tel que défini dans le paragraphe « Value at Risk 99% (VaR) » (1) Résultat quotidien utilisé pour le backtesting de la VaR contre la valeur hypothétique du portefeuille tel que défini dans le paragraphe « Value at Risk 99% (VaR) » (2) T 2 1 9 T3 1 9 T 4 1 9 6 7 1 0 16 20 43 33 23 13 12 11 10 11 28 19 21 13 15 15 19 19 20 20 20 21 18 18 21 29 53 40 38 4 3 3 2 3 3 3 3 2 2 2 3 1 1 1 0 T 1 2 0 T 2 2 0 T3 2 0 T 4 2 0 C ompensatio n T ota l Mat 1 è r es C han ge A ctions Tau x C r é di t 18 22 23 28 2 6 40 3 4 303030 Audité I La VaR a été plus risquée en 2020 (33 millions d’euros contre 23 millions d’euros en 2019 en moyenne) avec une évolution contrastée  sur les deux premiers mois de l’année la VaR est restée relativement p stable à son niveau de fin 2019  à partir de la fin du mois de février et sur l’ensemble du second p trimestre la VaR a fortement augmenté avec un niveau de variabilité élevé en raison de la crise financière déclenchée par la pandémie de Covid 19 Cette hausse en moyenne est principalement imputable au périmètre taux et crédit le périmètre action et notamment les activités de produits exotiques étant le principal facteur de volatilité  la VaR a ensuite baissé graduellement pour retrouver en fin d’année p des valeurs et une dynamique d’avant crise ▲ Audité I Fin 2011 le modèle interne de VaR stressée ( Stressed VaR ou SVaR) a été agréé par le superviseur aux fins de calcul du capital réglementaire sur le même périmètre que la VaR historique fixe d’un an correspondant à une période de tensions financières significatives La méthode de calcul de la Stressed VaR à 99% sur horizon de temps un jour est identique à celle de la VaR Elle consiste en une « simulation historique » avec des chocs « 1 jour » et un intervalle de confiance à 99% Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scénarios de variation journalière de l’année glissante la VaR stressée utilise une fenêtre La méthode de détermination de la fenêtre historique fixe qui a été validée par le superviseur (1) se base sur l’étude des chocs historiques des facteurs de risque représentatifs du portefeuille de Société Générale (relatifs aux risques action taux change crédit et matières premières)  les chocs historiques sont agrégés afin de déterminer la période la plus stressée pour l’ensemble du portefeuille Une pondération est associée à chaque facteur de risque pour tenir compte du poids de chaque facteur de risque au sein de sa classe d’actif et du poids de la classe d’actifs dans la VaR du Groupe La fenêtre historique utilisée fait l’objet d’une revue annuelle En 2020 cette fenêtre correspondait à « septembre 2008 septembre 2009 » La Stressed VaR à 10 jours utilisée pour le calcul du capital réglementaire est obtenue en multipliant la Stressed VaR à un jour par la racine carrée de dix comme pour la VaR Le backtesting permanent (contrôle de cohérence a posteriori ) réalisé sur le modèle de VaR n’est pas réplicable sur la SVaR car celle ci n’est pas par nature sensible aux conditions actuelles du marché Cependant la VaR et la SVaR reposant sur la même approche ces deux indicateurs présentent les mêmes forces et limitations La pertinence de la Stressed VaR est régulièrement suivie et revue par le Département des risques de modèles responsable de la validation des modèles internes au titre de son appartenance à la seconde ligne de défense Le processus de revue indépendante s’achève par i) un Une méthode complémentaire de détermination de la fenêtre historique a été soumise à la validation préalable du superviseur au 2e trimestre 2018  l’objectif est de (1) s’assurer de la pertinence des périodes obtenues d’après la méthode basée sur la pondération des chocs historiques en calculant une VaR approchée sur la même sélection de facteurs de risques représentatifs du portefeuille rapport qui décrit le périmètre de la revue les tests effectués les résultats de la revue les conclusions ou les recommandations et par ii) des comités de validation Le dispositif de contrôle du modèle donne lieu à un reporting récurrent aux instances appropriées La SVaR a augmenté en moyenne en 2020 (50 millions d’euros contre 38 millions d’euros en 2019) Son évolution sur l’année a été marquée par trois grandes étapes  sur les deux premiers mois de l’année la SVaR est restée à un niveau p bas dans le prolongement de 2019  en mars la SVaR a fortement augmenté avec un niveau de p variabilité élevé en raison de la crise financière déclenchée par l’épidémie de Covid 19 Cette hausse est principalement imputable au périmètre action dans un premier temps puis résulte essentiellement des activités Fixed Income par la suite  la SVaR a ensuite baissé graduellement pour retrouver en juillet des p valeurs et une dynamique d’avant crise ▲ (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Stressed VaR (10 jours 99%) (1) Stressed VaR (1 jour 99%) (1) Stressed VaR (10 jours 99%) (1) Stressed VaR (1 jour 99%) (1) Début de période 105 33 108 34 Maximum 343 109 213 67 Moyenne 158 50 119 38 Minimum 73 23 49 15 Fin de période 131 41 112 35 Sur le périmètre pour lequel les exigences de fonds propres sont déterminées par modèle interne (1) Fin 2011 les modèles internes d’IRC (Incremental Risk Charge) et de CRM (Comprehensive Risk Measure) ont été agréés par le superviseur aux fins de calcul du capital réglementaire sur le même périmètre que la VaR L’IRC et la CRM représentent sur les instruments de dette la charge en capital liée aux risques de migration de rating et de défaut des émetteurs Ces charges en capital sont additionnelles c’est à dire qu’elles s’ajoutent aux charges calculées à partir de la VaR et de la VaR stressée En termes de périmètre conformément à la réglementation  l’IRC s’applique aux instruments de dette autres que les titrisations p et le portefeuille de corrélation crédit Cela comprend notamment les obligations les CDS et les produits dérivés associés  la CRM couvre exclusivement le portefeuille de corrélation p c’est à dire les tranches de CDO les First to default (FtD) ainsi que leur couverture par des CDS et des indices Société Générale estime ces charges en capital en utilisant des modèles internes (1) Ceux ci déterminent la perte qu’engendreraient des scénarios particulièrement adverses en termes de changements de rating ou de défauts des émetteurs pour l’année qui suit la date de calcul sans vieillissement des positions L’IRC et la CRM sont des valeurs calculées à un quantile de 99 9%  elles représentent le plus grand risque de perte simulé après élimination de 0 1% des scénarios simulés les plus défavorables systémique propre à chaque segment De plus le modèle intègre aussi une corrélation entre ces cinq facteurs systémiques Ces corrélations ainsi que les probabilités de transition de notation sont calibrées à partir de données historiques observées au cours d’un cycle économique complet En cas de simulation d’un changement de notation d’un émetteur la dégradation ou l’amélioration de sa santé financière se traduit par un choc sur le niveau de son spread de crédit  négatif si la notation s’améliore et positif dans le cas contraire La variation de prix associée à chaque scénario d’IRC est déterminée après revalorisation des positions via une approche en sensibilité en utilisant le delta le gamma ainsi que le niveau de perte en cas de défaut (Jump to Default) calculé avec le taux de recouvrement de marché de chaque position Le modèle interne pour l’IRC simule des transitions de rating (y compris au défaut) pour chaque émetteur du portefeuille à horizon un an (2) Les émetteurs sont classés en cinq segments  entreprises américaines entreprises européennes entreprises des autres régions institutions financières et souverains Les comportements des émetteurs de chaque segment sont corrélés entre eux via un facteur Le modèle CRM simule des migrations de rating de la même façon que le modèle interne de l’IRC À cela s’ajoute la diffusion des facteurs de risque pris en compte dans le modèle  spreads de crédit  p corrélation de base  p taux de recouvrement hors défaut (incertitude sur la valeur de ce p taux dans le cas où l’émetteur n’a pas fait défaut)  taux de recouvrement en cas de défaut (incertitude sur la valeur de p ce taux dans le cas où l’émetteur a fait défaut)  corrélation de valorisation First to default (corrélation des instants p de défaut utilisés pour la valorisation du panier de First to default ) Ces modèles de diffusion sont calibrés à partir d’historiques de données sur une période dix ans au maximum La variation de prix associée à chaque scénario de CRM est déterminée après revalorisation exacte des positions (full repricing) Par ailleurs la charge CRM déterminée en modèle interne ne peut être inférieure à un minimum de 8% de la charge déterminée en appliquant la méthode standard pour les positions de titrisation Le même modèle interne est utilisé pour l’ensemble des portefeuilles soumis à un calcul d’IRC Il en est de même pour l’ensemble des portefeuilles faisant l’objet d’un calcul (1) en CRM À noter que le périmètre traité en modèle interne (IRC et CRM) est inclus dans celui de la VaR  seules les entités autorisées à un calcul en VaR via un modèle interne peuvent calculer l’IRC et la CRM en modèle interne L’utilisation d’un horizon de liquidité constant d’un an signifie que les chocs appliqués aux positions pour déterminer l’IRC et la CRM sont des chocs instantanés calibrés sur (2) un horizon d’un an Cette hypothèse apparaît comme le choix de modélisation le plus prudent en termes de modèle et de capital par rapport à des horizons de liquidité plus courts Les modèles internes IRC et CRM font l’objet d’une gouvernance similaire à celle des autres modèles internes répondant aux exigences du « Pilier 1 » de la réglementation En particulier  l’adéquation des modèles IRC CRM et de leur calibration fait l’objet p d’un suivi régulier (ongoing monitoring) reposant sur une revue au moins annuelle des hypothèses de modélisation Comme ces métriques sont estimées via un quantile à 99 9% à horizon un an la faible fréquence des dépassements implique qu’un backtesting comparable à celui de la VaR n’est pas réalisable Cette revue inclut ainsi  un contrôle de l’adéquation de la structure des matrices de transition de rating utilisées en IRC et CRM un backtesting des probabilités de défaut utilisées dans ces deux modèles un contrôle de l’adéquation des modèles de diffusion des taux de recouvrement de diffusion des spreads et de diffusion des corrélations de base utilisées dans le calcul de CRM Concernant la vérification de la précision de ces métriques  le calcul d’IRC étant établi sur les sensibilités de chaque instrument – delta gamma – ainsi que le niveau de perte en cas de défaut (Jump to Default) calculé avec le taux de recouvrement de marché un contrôle de la précision de cette approche par rapport à une revalorisation exacte est réalisé tous les six mois le calcul du CRM étant fait en revalorisation exacte (full repricing) un tel contrôle n’est pas nécessaire  ces métriques sont comparées à des stress tests normatifs définis p par le régulateur En particulier le stress test EBA et l’exercice d’appétit pour le risque sont réalisés régulièrement sur la métrique IRC Ces stress tests consistent à appliquer des migrations de rating défavorables aux émetteurs à choquer les spreads de crédit et à choquer les matrices de transition de rating D’autres stress tests sont aussi réalisés de façon ad hoc pour justifier les hypothèses de corrélation entre émetteurs et celles faites sur la matrice de transition de rating  une analyse hebdomadaire de l’IRC et de la CRM est réalisée par p l’équipe de production et de certification des métriques de risque de marché  la méthodologie et son implémentation ont fait l’objet d’une p validation initiale par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) Par la suite une revue régulière de l’IRC et de la CRM est réalisée par le Département des risques responsable de la validation des modèles internes au titre de son appartenance à la seconde ligne de défense du Groupe Ce processus de revue indépendante donne lieu à i) un rapport qui décrit le périmètre de la revue les tests effectués les résultats de la revue ainsi que les conclusions ou les recommandations qui en découlent et ii) à des comités de revue et d’approbation Ce dispositif de contrôle des modèles donne lieu à un reporting aux instances appropriées Enfin des contrôles opérationnels réguliers de l’exhaustivité de la couverture du périmètre ainsi que de la qualité des données décrivant les positions sont effectués (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Incremental Risk Charge (99 9%) Début de période 93 317 Maximum 172 352 Moyenne 103 192 Minimum 53 58 Fin de période 112 83 Comprehensive Risk Measure (99 9%) Début de période 95 164 Maximum 462 211 Moyenne 116 144 Minimum 51 73 Fin de période 70 95 Les éléments du bilan et du hors bilan doivent être classés dans l’un des deux portefeuilles définis par la réglementation prudentielle  le portefeuille bancaire (banking book) ou le portefeuille de négociation (trading book) Le portefeuille bancaire est défini par différence  tous les éléments du bilan et du hors bilan qui ne sont pas inclus dans le portefeuille de négociation relèvent par défaut du portefeuille bancaire Le portefeuille de négociation se compose de toutes les positions sur instruments financiers et matières premières détenues par un établissement à des fins de négociation ou dans le but de couvrir d’autres éléments du portefeuille de négociation L’intention de négociation est documentée dans les mandats des opérateurs de salle des marchés La classification prudentielle des instruments et positions suit la gouvernance ci dessous  les experts en réglementation prudentielle de la Direction financière p sont responsables de la transposition de la réglementation en procédures en lien avec la Direction des risques pour les procédures relatives à la durée de détention et à la liquidité Ils analysent également les cas spécifiques et les exceptions Ils communiquent ces procédures aux lignes métiers  les lignes métiers se conforment à ces procédures En particulier p elles documentent les intentions de gestion des positions prises par les opérateurs de salle des marchés  la Direction financière et la Direction des risques sont en charge du p cadre de contrôle Les contrôles suivants permettent de s’assurer que la gestion des activités est cohérente avec leur classification prudentielle  procédure « nouveau produit »  tout nouveau produit ou nouvelle p activité est soumis(e) à un processus de validation qui comprend la classification prudentielle et le traitement en fonds propres réglementaires des opérations soumises à validation  durée de détention  le Département des risques de marché a défini p un cadre de contrôle de la durée de détention de certains instruments  liquidité  sur demande ou au cas par cas le Département des p risques de marché effectue des contrôles de liquidité basés sur certains critères (négociabilité et transférabilité niveau de bid ask volumes de marché  etc )  il existe une procédure stricte pour tout changement de portefeuille p qui implique la ligne métier et la Direction financière et la Direction des risques  audit Interne  à travers ses missions périodiques l’Audit Interne p vérifie ou questionne la cohérence de la classification prudentielle avec les règles procédures mais aussi la pertinence du traitement prudentiel par rapport à la réglementation existante Près de 90% des exigences de fonds propres au titre du risque de marché sont calculées en modèles internes La méthode standard est principalement utilisée pour les positions présentant un risque de change et n’appartenant pas au trading book prudentiel ainsi que pour les entités du Groupe ne bénéficiant pas des outils de calculs développés en central Les principales entités concernées sont des implantations de la Banque de détail et des Services Financiers Internationaux (SG Maroc Rosbank BRD SG Algérie Crédit du Nord  etc ) L’accroissement des exigences de fonds propres au titre du risque de marché s’explique par une augmentation diffuse et modérée sur plusieurs composantes  la VaR quasiment revenue en fin d’année à son niveau antérieur à la p crise financière déclenchée par la pandémie de Covid 19 après avoir significativement augmenté en fin du 1 er trimestre et au 2nd trimestre hausse principalement imputable aux activités Fixed Income et dans une moindre mesure au périmètre crédit  l’IRC en augmentation du fait notamment des instruments de dette p sur plusieurs catégories d’émetteurs (entreprises américaines et gouvernements européens)  les RWA calculés en approche standard en répercussion de p nouvelles positions de titrisation et d’un accroissement de la composante taux Expositions pondérées (RWA) Exigences de fonds propres (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Variation 31 12 2020 31 12 2019 Variation VaR 4 117 3 881 236 329 310 19 Stressed VaR 6 671 6 678 (7) 534 534 (1) Risque additionnel de défaut et de migration (IRC) 1 758 1 361 398 141 109 32 Portefeuille de corrélation (CRM) 1 066 1 220 (154) 85 98 (12) Total risques de marché évalué par modèle interne 13 612 13 140 472 1 089 1 051 38 Risque spécifique aux positions de titrisation du portefeuille de négociation 534 277 257 43 22 21 Risque de change 219 865 (646) 17 69 (52) Risque de taux d’intérêt (hors titrisation) 975 231 745 78 18 60 Risque de positions sur titres de propriété Risque de positions sur produits de base 0 0 0 0 0 0 Total risques de marché en approche standard 1 728 1 373 355 138 110 28 TOTAL 15 340 14 513 827 1 227 1 161 66 Expositions pondérées (RWA) Exigences de fonds propres (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 31 12 2020 31 12 2019 Risque de change 462 1 173 37 94 Risque de crédit (hors éléments en déduction) 5 943 4 768 475 381 Risque de positions sur produits de base 43 792 3 63 Risque de positions sur titres de propriété 4 133 3 904 331 312 Risque de taux d’intérêt 4 760 3 876 381 310 TOTAL 15 340 14 513 1 227 1 161 La maîtrise des risques induits par la valorisation des instruments financiers est assurée par la Direction des activités de marché en tant que première ligne de défense et par deux départements indépendants de la Direction financière et de la Direction des risques La gouvernance sur les sujets de valorisation comptable s’articule autour de deux comités auxquels participent la Direction des activités de marché le Département des risques sur opérations de marché et la Direction financière  responsabilité mondiale concernant l’approbation des méthodologies utilisées par le Groupe pour la valorisation des instruments financiers de marché  un Comité de valorisation (Global Valuation Committee) se réunit p autant que de besoin à tout le moins chaque trimestre pour discuter et approuver les méthodes de valorisation des instruments financiers (évolutions de modèle méthodologies de réserve  etc ) Ce comité présidé par la Direction financière et organisé par son équipe d’experts en valorisation (Valuation Group) a une dans le cadre des clôtures trimestrielles un comité spécifique p (Global Valuation Review Committee) présidé par la Direction financière analyse les évolutions des réserves et autres ajustements de valorisation et les impacts comptables associés Cette revue analytique est réalisée par les équipes de la Direction financière (Valuation Group) Les sujets de valorisation relatifs à la composante prudentielle sont traités lors de comités méthodologiques et de comités de validation dédiés organisés à fréquence trimestrielle présidés par la Direction financière et auxquels participent également la Direction des activités de marché et le Département des risques sur opérations de marché Enfin un corpus documentaire précise le partage des rôles et responsabilités entre les différents acteurs de la chaîne de valorisation Les produits de marché sont valorisés à partir de leur prix de marché lorsque ce dernier existe Dans le cas contraire ils sont valorisés à partir de modèles alimentés par des paramètres D’une part chaque modèle élaboré par le front office fait l’objet d’une validation indépendante par le Département des risques sur opérations de marché au titre de son appartenance à la seconde ligne de défense Les travaux de validation effectués dans ce cadre portent à la fois sur les aspects théoriques du modèle (pertinence des hypothèses des calculs analytiques des méthodes numériques) sur son comportement (y compris dans des conditions stressées) et sur son implémentation dans les systèmes Un rapport est établi à l’issue de ces travaux  il précise i) le statut de validation du modèle ii) son périmètre d’utilisation iii) les recommandations qui devront être traitées D’autre part les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation qu’ils proviennent de données observables sur les marchés ou non font l’objet de contrôles par le Département des risques sur opérations de marché et la Direction financière (Independent Pricing Verification) Les valorisations obtenues sont complétées le cas échéant par des réserves ou ajustements (par exemple bid ask ou liquidité) dont les méthodologies de calcul élaborées en concertation avec le Front Office sont soumises à l’approbation du Département des risques sur opérations de marché et la Direction financière lors des comités de valorisation Des ajustements additionnels de valorisation ( Additional Valuation Adjustments – AVAs) sont calculés sur les actifs inscrits à la juste valeur conformément aux Normes Techniques Réglementaires (NTR) sur la valorisation prudente publiées par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) en complément des principes déjà stipulés dans la CRD (Capital Requirements Directive) Ces Normes Techniques Réglementaires définissent les divers éléments d’incertitude qui doivent être pris en compte lors de la valorisation prudente et établissent un niveau cible de certitude à atteindre sur le prix de liquidation des instruments Dans ce cadre afin de tenir compte des divers éléments pouvant générer des coûts de sortie additionnels par rapport à la valeur attendue (risque de modèle risque de concentration coût de liquidation incertitude sur les prix de marché  etc ) des ajustements prudents de valorisation ( Prudent Valuation Adjustments ou PVAs) sont calculés pour chaque exposition sur la base de méthodologies définies par le Département des risques sur opérations de marché Les ajustements additionnels de valorisation ( Additional Valuation Adjustments ou AVAs) correspondent à la différence entre la valorisation prudente ainsi obtenue et la juste valeur comptable des expositions afin de respecter le niveau cible de certitude à atteindre en termes de prix de liquidation (intervalle de confiance à 90%) Les montants d’AVA ainsi déterminés sont déduits des fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1) Le risque opérationnel est le risque de pertes résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus du personnel et des systèmes d’information ou d’événements extérieurs La classification par le Groupe du risque opérationnel se répartit en huit catégories d’événements de risque  litiges commerciaux  p litiges avec les autorités  p erreurs de tarification pricing ou d’évaluation du risque dont le p risque de modèle  erreurs d’exécution  p fraude et autres activités criminelles  p activités non autorisées sur les marchés (rogue trading)   p perte de moyens d’exploitation  p défaillance des systèmes d’information p Cette classification se décline en 58 catégories de risques pierre angulaire de sa modélisation des risques Elle permet de réaliser des analyses transversales au travers des dispositifs de risque opérationnel (cf section 4 8 2) notamment sur les risques suivants  les risques liés aux technologies de l’information et de la p communication et à la sécurité (cybercriminalité défaillance de services…)  les risques liés à l’externalisation de services et à la continuité p d’activité  les risques liés au lancement de nouveaux p produits services activités à destination de la clientèle  les risques de non conformité se définissant comme un risque de p sanction judiciaire administrative ou disciplinaire de perte financière d’atteinte à la réputation du fait de l’absence de respect des dispositions législatives et réglementaires des normes et usages professionnels et déontologiques propres aux activités des banques  le risque de réputation résultant d’une perception négative de la p part des clients des contreparties des actionnaires des investisseurs ou des régulateurs pouvant affecter défavorablement la capacité du Groupe à maintenir ou engager des relations d’affaires et la continuité d’accès aux sources de financement  le risque de conduite inappropriée (misconduct) résultant p d’actions (ou inactions) ou de comportements de la Banque ou de ses employés qui seraient incompatibles avec le Code de conduite du Groupe pouvant aboutir à des conséquences négatives pour nos parties prenantes ou mettant en risque la pérennité ou la réputation de la Banque Le dispositif relatif aux risques de non conformité de réputation et conduite inappropriée est détaillé dans le chapitre 4 11 « Risque de non conformité litiges » Le dispositif de gestion du risque opérationnel du Groupe autre que les risques détaillés dans le chapitre 4 11 « Risque de non conformité Litiges » s’organise autour de deux niveaux d’intervenants  une première ligne de défense au sein de chaque Business p Units Service Units responsable de faire appliquer le dispositif et de mettre en place les contrôles qui permettent de s’assurer que les risques sont identifiés analysés mesurés suivis pilotés reportés et contenus dans les limites de l’appétit pour le risque défini par le Groupe  une deuxième ligne de défense  le Département des risques p opérationnels rattaché à la Direction des risques du Groupe À ce titre le Département des risques opérationnels  procède à un examen critique de la gestion du risque opérationnel p (incluant le risque de fraude les risques liés aux systèmes d’information et à la sécurité de l’information et les risques relatifs à la continuité d’activité) des Business Units Service Units   fixe les normes et procédures relatives aux dispositifs de maîtrise du p risque opérationnel et la production d’analyses transversales  produit les métriques de risques et de pilotage des dispositifs de p maîtrise du risque opérationnel Pour couvrir l’ensemble du Groupe le Département des risques opérationnels échange avec les relais en région qui remontent au département les éléments nécessaires à la consolidation d’une vision holistique et prospective du profil de risque de la Banque tant pour les besoins de pilotage interne que pour répondre aux exigences réglementaires Les relais en région ont la responsabilité de déployer les missions du département en tenant compte des exigences propres aux instances de régulation en exercice sur leur région Le Département des risques opérationnels échange avec la première ligne de défense via un réseau de correspondants risques opérationnels au sein de chaque Business Units Service Units Concernant spécifiquement les risques liés à la continuité d’activité à la gestion de crise et à la sécurité de l’information le Département des risques opérationnels exerce l’examen critique de la gestion de ces risques en relation avec la Direction de la sécurité Groupe Et concernant spécifiquement les risques liés aux systèmes d’information le Département des risques opérationnels exerce l’examen critique de la gestion de ces risques en relation avec la Direction ressources et transformation numérique Le contrôle de niveau 2 consiste en la vérification de la définition et de la réalisation effective des contrôles de niveau 1 et en particulier l’examen des résultats des contrôles de niveau 1 sous les aspects quantitatif et qualitatif notamment en matière de taux de réalisation niveaux d’anomalie  etc Cette revue permet en outre de s’assurer de l’efficacité et de la pertinence du déploiement des contrôles par besoin de contrôle et type de risque et des plans d’actions correctrices Selon le dispositif de contrôle interne les équipes de contrôle permanent de niveau 2 de RISQ exercent cette mission sur les risques opérationnels recouvrant les risques propres aux différents métiers (incluant les risques opérationnels liés aux risques de crédit et aux risques de marchés) ainsi que les risques liés aux achats à la communication à l’immobilier aux ressources humaines et aux systèmes d’information La Direction de la sécurité du Groupe (SEGL DSG) est en charge de définir une vision globale et prospective de la sécurité permettant de protéger les personnes les biens les actifs matériels et immatériels du Groupe de coordonner la planification des actions permettant en toutes circonstances le maintien des activités vitales de la Banque et de contribuer le cas échéant à la gestion des crises SEGL DSG joue le rôle de première ligne de défense (LoD1 expertise) sur les sujets de sécurité À cette fin les principales missions de cette Direction sont les suivantes  définir une vision globale de la sécurité au niveau du Groupe  p identifier les menaces et les risques de sécurité auxquels le Groupe p est confronté (vision actuelle et prospective) ainsi que les faiblesses du Groupe face à ces menaces  élaborer et diffuser les politiques et dispositifs Groupe sécurisant p davantage nos activités et permettant de faire face à des crises sécuritaires  mettre en place le dispositif de pilotage de la sécurité du Groupe  p organiser le dispositif de gestion de crise du Groupe  p coordonner les relations avec les autorités publiques de sécurité p nationales européennes et internationales dans le domaine de la sécurité  développer et coordonner l’intelligence économique  p contribuer à la lutte contre la fraude  p renforcer la culture sécurité dans le Groupe (formation p communication…) La gestion de l’ensemble de ces risques s’appuie sur les dispositifs de maîtrise du risque opérationnel et la seconde ligne de défense est assurée par la Direction des risques Étant donné l’importance pour le Groupe de son système d’information et des données qu’il véhicule et l’augmentation continue de la menace cyber criminelle les risques liés aux technologies de l’information et de la communication et à la sécurité (TIC) sont majeurs pour Société Générale Leur encadrement intégré dans le dispositif général de gestion des risques opérationnels est piloté en première ligne de défense par une filière d’expertise dédiée (Sécurité de l’Information et des Systèmes d’Information – SSI) et la seconde ligne de défense est assurée par la Direction des risques Ils font l’objet d’un suivi spécifique par les organes de direction au travers de sessions dédiées dans la gouvernance Groupe (Comité des risques CORISQ CCCIG DTCO) et d’un tableau de bord trimestriel qui présente la situation des risques et les plans d’actions sur les huit principaux thèmes des risques liés aux technologies de l’information et de la communication La Direction de la sécurité Groupe logée au sein du Secrétariat général est responsable de la protection de l’information Elle assure notamment  la publication d’une nouvelle politique Groupe de sécurité de p l’information qui englobe à la fois les aspects humains et techniques  la refonte de la Charte des moyens de communication électronique p en Charte de protection de l’information et des ressources informatiques  la co construction avec RESG du programme Data Protection qui p vise à doter les collaborateurs d’un outil de classification et de protection des documents de bureautique  la diffusion d’un e learning sur la sécurité de l’information à p l’ensemble des collaborateurs du Groupe en France et à l’international Le responsable des risques liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et de la sécurité des systèmes d’information est logé au niveau de la Direction ressources et transformation numérique (RESG) Sous l’autorité fonctionnelle du Directeur de la sécurité Groupe il propose la stratégie des moyens de protection de l’information dématérialisée et anime la filière sécurité des systèmes d’information Les dispositifs de sécurité des systèmes sont alignés avec les standards du marché (NIST ISO 27002) et déclinés dans chaque BU SU L’encadrement des risques liés à la cybercriminalité se fait au travers du schéma directeur tri annuel Sécurité des Systèmes d’Information (SSI) Afin de prendre en compte l’évolution de la menace en particulier celle liée au ransomware et en cohérence avec la stratégie Groupe le schéma directeur SSI 2021 2023 est structuré avec un budget de 650 millions d’euros sur la période 2021 2023 autour de deux piliers qui guident les actions à horizon 2023  protéger les données des clients et la capacité à opérer les services p de la Banque en intégrant les menaces les exigences des régulateurs et le besoin d’accompagner les Business Unit et Service Unit dans leur transformation digitale et l’évolution des usages qui l’accompagne Une approche par les risques permet de concentrer les efforts sur les éléments et les données les plus critiques en lien avec les travaux de la Direction de la sécurité Le Groupe se prépare à gérer une crise cyber majeure en améliorant en particulier sa capacité de détection sa capacité de contrôle des liens informatiques avec les partenaires et les filiales et sa capacité de reconstruction du système d’information  augmenter l’efficacité opérationnelle en gagnant en cohérence p globale et en augmentant les protections et la capacité de réactions En particulier en développant le pilotage de la filière cybersécurité en optimisant les processus et les outils pour pouvoir déployer de nouvelles protections à coût constant Enfin en travaillant sur la gestion de ressources humaines de la filière en particulier sur le développement des compétences et les réseaux d’expertise Sur le plan opérationnel le Groupe s’appuie sur une cellule CERT (Computer Emergency Response Team) en charge de la gestion des incidents de la veille sécuritaire et de la lutte contre la cybercriminalité Cette équipe fait appel à de multiples sources d’information et de surveillance internes comme externes Depuis 2018 cette cellule s’est également renforcée par la mise en place d’une équipe interne Red Team dont les principales missions ont pour objectif d’évaluer l’efficacité des dispositifs de sécurité déployés et de tester les capacités de détection et de réaction des équipes de défense (Blue Teams) lors d’exercice simulant une attaque réelle Les services de la Red Team permettent notamment une meilleure compréhension des faiblesses de la sécurité du système d’information Société Générale d’aider à la mise en place de stratégies globales d’amélioration et également d’entraîner les équipes de défense cybersécurité Le CERT travaille étroitement avec le Security Opération Center (SOC) qui est en charge de la détection des événements de sécurité et de leur traitement Au sein de la Direction ressources et transformation numérique une équipe est en charge concernant les processus informatiques de la cohérence de la mise en œuvre des dispositifs d’encadrement du risque opérationnel et de leur consolidation Les principales missions de l’équipe sont  d’identifier et d’évaluer les risques informatiques majeurs pour le p Groupe incluant les scénarios de risques extrêmes (ex   cyberattaque défaillance d’un prestataire) pour permettre au Groupe d’améliorer la connaissance de ses risques d’être mieux préparé à des scénarii de risques extrêmes et de mieux aligner ses investissements avec ses risques informatiques  de produire les indicateurs alimentant le tableau de bord de suivi p des risques informatiques à destination des organes de direction et des Directeurs des systèmes d’information Ceux ci sont revus régulièrement avec la seconde ligne de défense afin de rester alignés avec la stratégie SI et SSI et leurs objectifs  plus généralement de s’assurer de la qualité et de la fiabilité de p l’ensemble des dispositifs adressant les risques informatiques Une attention particulière est portée au dispositif de contrôle permanent de ses risques informatiques qui s’appuie sur la définition de contrôles normatifs SI SSI et l’accompagnement du Groupe dans le déploiement de la supervision managériale sur ce sujet Dans le cadre du programme « PCT » (Programme de transformation du contrôle permanent) les contrôles normatifs ont été revus soit une trentaine de contrôles sur les sujets SI SSI La filière IT suit le déploiement de ces contrôles à travers le Groupe dont l’avancement est aligné avec les objectifs fixés par le Groupe En matière de sensibilisation un module de formation multilingues en ligne sur la sécurité de l’information est obligatoire pour tout le personnel interne du Groupe et pour l’ensemble des prestataires qui utilisent ou accèdent à notre système d’information Il a été mis à jour début 2020 afin d’intégrer les évolutions de la nouvelle Politique Groupe de Sécurité de l’Information A fin novembre 2020 92% des collaborateurs du groupe Société Générale ayant été notifiés avaient validé la formation Les dispositifs principaux de maîtrise du risque opérationnel du Groupe sont  la collecte et l’analyse des pertes opérationnelles internes et p externes et des incidents significatifs  l’autoévaluation des risques et des contrôles  p le pilotage par indicateurs de risques  p l’élaboration des analyses de scénarios p l’encadrement des nouveaux produits  p la gestion des prestations de services externalisés  p la gestion de crise et de continuité d’activité  p l’encadrement des risques liés aux technologies de l’information et p de la communication La collecte des pertes internes et depuis 2019 des incidents significatifs concerne l’ensemble du Groupe depuis 2003 Ce processus a permis  de définir et mettre en œuvre les actions correctrices appropriées  p d’acquérir une meilleure connaissance des vulnérabilités  p de renforcer la sensibilisation et la vigilance au risque opérationnel p au sein du Groupe Les pertes (ou gain ou quasi pertes) sont remontées à partir d’un seuil minimum de 10 000 euros dans l’ensemble du Groupe et de 20 000 euros pour les activités de marché Les incidents sans impact financier sont également remontés dès lors qu’ils sont jugés significatifs selon leur impact notamment sur les engagements contractuels la réputation le fonctionnement courant l’appétit au risque ou le niveau de Conformité réglementaire du Groupe Les pertes externes sont les données de pertes opérationnelles subies par le secteur bancaire et financier issues des bases de données gérées par des prestataires ainsi que des données partagées par la profession bancaire dans le cadre de consortiums Ces données enrichissent l’identification et l’évaluation du risque opérationnel du Groupe L’exercice d’autoévaluation des risques et des contrôles ( Risk & Control Self Assessment ou RCSA) a pour objet pour chaque manager sollicité d’apprécier l’exposition au risque opérationnel auquel chaque Entité de son périmètre est exposée à travers ses activités afin d’en améliorer le pilotage La méthode définie par le Groupe consiste en une approche homogène d’identification et d’évaluation du risque opérationnel et des dispositifs de maîtrise de ces risques afin de garantir la cohérence des résultats à un niveau Groupe Elle s’appuie notamment sur un référentiel des activités Les objectifs sont  d’identifier et évaluer les principaux risques opérationnels (en p montant moyen et en fréquence de perte potentielle) auxquels est exposée chaque activité (risques intrinsèques c’est à dire les risques inhérents à la nature d’une activité en faisant abstraction des dispositifs de prévention et de contrôle)  le cas échéant les cartographies des risques établies par les filières d’expertise (par exemple conformité sécurité des systèmes d’information…) contribuent à cette évaluation des risques intrinsèques  d’évaluer la qualité des dispositifs de prévention et de contrôle en p place  d’évaluer ensuite l’exposition aux risques résiduels de chaque p activité (après prise en compte de l’environnement de prévention et de contrôle mais abstraction faite de la protection fournie par les polices d’assurance auxquelles le Groupe a souscrit)  de remédier aux déficiences éventuelles des dispositifs de p prévention et de contrôle en mettant en œuvre des plans d’actions correctifs et en définissant des indicateurs clés de risque  si nécessaire à défaut de plan d’action l’acceptation du risque sera validée formellement par le niveau hiérarchique approprié  d’adapter si nécessaire la politique d’assurance p Les indicateurs clés de risque ( Key Risk Indicators ou KRI) complètent le dispositif de pilotage du risque opérationnel en fournissant une vision dynamique (système d’alerte) de l’évolution du profil de risque des métiers Leur suivi apporte aux responsables d’entités une mesure régulière des améliorations ou des détériorations du profil de risque et de l’environnement de prévention et de contrôle Une analyse croisée des KRI de niveau Groupe et des pertes est présentée trimestriellement à la Direction générale du Groupe via un tableau de bord dédié Les analyses de scénarios ont pour double objectif d’identifier les vulnérabilités du Groupe et de contribuer au calcul des fonds propres exigés au titre du risque opérationnel Ces analyses permettent de construire à dire d’expert une distribution des pertes pour chaque catégorie de risque et ainsi de mesurer l’exposition à des pertes potentielles dans des scénarios de très forte sévérité qui pourront être intégrés au calcul des besoins en fonds propres En pratique différents scénarios sont examinés par des experts qui en évaluent les impacts potentiels sur le Groupe en termes de sévérité et de fréquence en s’appuyant notamment sur les données de pertes internes et externes et de l’environnement interne (dispositifs de prévention et de contrôle) et externe (réglementaire métier…) Les analyses sont conduites soit au niveau Groupe (scénarios transversaux) soit au niveau des métiers La gouvernance mise en place permet notamment  une validation du programme annuel de mise à jour des scénarios p par le Comité risques (CORISQ)  une validation des scénarios par les métiers (par exemple lors des p Comités de coordination du contrôle interne des départements concernés ou lors de réunions ad hoc ) et un challenge des analyses de scénario par la LOD2  une revue d’ensemble de la hiérarchie des risques du Groupe et de p l’adéquation des scénarios à ces risques effectuée lors du CORISQ Chaque Direction soumet ses projets de nouveau produit à destination de la clientèle à un Comité nouveau produit Ce comité co présidé par les Directions des risques et des métiers concernées est une instance de décision qui statue sur les conditions de production et de commercialisation des nouveaux produits auprès des clients Il vise à s’assurer avant toute mise en place et lancement d’un nouveau produit que tous les types de risques induits ont été identifiés évalués et si nécessaire font l’objet de mesures d’atténuation permettant l’acceptation des risques résiduels (risques de crédit risques de marché risques de liquidité et de refinancement risques pays risques opérationnels risques juridiques fiscaux comptables financiers risques liés aux systèmes d’information risques de non conformité y compris les risques en matière de sécurité financière et ceux susceptibles de mettre en danger la réputation de la Banque comme les risques liés à la protection des données personnelles et ceux liés à la responsabilité sociétale des entreprises RSE…) La définition de « nouveau produit » s’étend de la création d’un produit ou service nouveau à l’aménagement d’un produit ou service existant dès que cet aménagement est susceptible de générer des risques différents ou plus élevés (cela peut être lié à un nouvel environnement réglementaire à une commercialisation sur un nouveau périmètre ou à un nouveau type de clientèle…) Certains services de la Banque sont sous traités en dehors du Groupe ou à l’intérieur du Groupe ( e g dans nos centres de services partagés) Ces deux voies de sous traitance sont encadrées de manière adaptée aux risques Un dispositif avec des normes et un outil permet de s’assurer que le risque opérationnel lié aux externalisations est maîtrisé et que les conditions fixées par l’agrément du Groupe SG sont respectées Il permet de cartographier les externalisations du Groupe avec une identification des activités et des BU SU concernées et de mettre sous contrôle les prestations de service externalisées en connaissance des risques et avec la supervision adaptée Lors de la phase d’étude les métiers décident de l’externalisation de services dans le cadre des normes fixées par le Groupe Les projets d’externalisation sont conduits par un chef de projet et validés par le sponsor qui accepte le niveau de risque résiduel au terme d’une analyse des risques basée sur les avis d’experts Cela permet de s’assurer de l’homogénéité des évaluations et de la cohérence des décisions prises par le Groupe L’analyse intègre a minima les risques opérationnels (incluant la fraude le risque d’exécution…) juridiques fiscaux de non conformité de réputation fournisseurs ressources humaines de responsabilité sociale et environnementale de continuité d’activité les risques liés à la qualité des données les risques liés à la sécurité de l’information et à la protection des données Les experts juridiques qualifient les prestations « d’essentielles » au sens de l’arrêté du 3 novembre 2014 Toutes les prestations sont ensuite suivies selon une fréquence définie par leur niveau de risque Les prestations de niveau Groupe font l’objet d’un suivi renforcé via un pilotage contractuel très régulier Ces prestations sont identifiées à l’aide de critères tels que la notion d’« activité cœur de métier » l’impact financier et le risque de réputation Ces prestations sont validées au sein d’un comité dédié présidé par le Département du risque opérationnel Une phase de clôture permet de gérer les sorties de prestations Les dispositifs de gestion de crise et de continuité d’activité visent à minimiser autant que possible les impacts d’éventuels sinistres sur les clients le personnel les activités ou les infrastructures et donc à préserver la réputation et l’image du Groupe et sa solidité financière Ils répondent également à une obligation réglementaire Leur mise en place et leur suivi s’étendent à l’ensemble du Groupe et s’appuient sur une méthodologie conforme aux standards internationaux Société Générale a opté dès 2004 pour l’approche de mesure avancée du risque opérationnel (AMA ou Advanced Measurement Approach ) proposée par la directive européenne sur l’adéquation des fonds propres Cette approche permet notamment  d’identifier les métiers les plus exposés aux risques  p d’identifier les types de risque qui ont l’impact le plus fort sur le p profil de risque du Groupe et sur ses besoins en fonds propres  de renforcer la gestion du risque opérationnel au sein du Groupe p La méthode statistique retenue par le Groupe pour la modélisation du risque opérationnel repose sur l’approche LDA (Loss Distribution Approach) pour le modèle interne AMA Dans cette approche le risque opérationnel est modélisé au travers des mailles chacune représentant un type de risque et un Pôle d’activités du Groupe Pour chaque maille la fréquence et la sévérité des pertes opérationnelles sur la base des pertes internes historiques des pertes externes de l’environnement interne et externe et des analyses de scénarios sont estimées et la distribution des pertes annuelles est calculée Cette approche est complétée par des analyses de scénarios transverses qui mesurent les risques transversaux aux Pôles d’activités comme les risques liés à la cybercriminalité ou le risque de crue de la Seine en compte les dépendances entre événements extrêmes et la non prise en compte des coûts d’opportunité dans le calcul AMA Outre les risques individuels associés à chaque maille ou analyse de scénario transverse le modèle tient compte des effets de diversification entre les différents types de risques et les Pôles d’activités ainsi que de la couverture apportée par les polices d’assurance souscrites par le Groupe Pour se mettre en conformité avec la réglementation ( Delegated Regulation (EU) 2018 959) le Groupe a procédé à deux évolutions méthodologiques en 2020  la modification de la formule utilisée dans le modèle AMA pour prendre Les besoins en fonds propres réglementaires du Groupe au titre du risque opérationnel sur le périmètre éligible au modèle interne AMA sont ensuite définis comme le quantile à 99 9% de la distribution des pertes annuelles du Groupe Pour quelques entités du Groupe notamment dans les activités de Banque de détail à l’étranger la méthode standard est appliquée  le calcul des exigences de fonds propres est défini comme la moyenne sur les trois dernières années d’un agrégat financier basé sur le produit net bancaire multiplié par des facteurs définis par le régulateur et correspondant à chaque catégorie d’activité Pour réaliser ce calcul toutes les lignes métiers du Groupe sont ventilées sur les huit catégories d’activités réglementaires Les exigences de fonds propres totales de Société Générale au titre du risque opérationnel s’établissaient à 3 9 milliards d’euros à fin 2020 équivalent à 49 milliards d’euros d’expositions pondérées Cette évaluation intègre les exigences de fonds propres sur les périmètres AMA et Standard Conformément à la réglementation Société Générale prend en compte la couverture du risque apportée par les contrats d’assurance dans le calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires au titre du risque opérationnel et dans la limite de 20% de cette exigence Ces assurances couvrent une partie des grands risques notamment la responsabilité civile la fraude l’incendie le vol et les défaillances des systèmes La prise en compte de la réduction du risque apportée par les assurances conduit à une réduction de 3 5% de l’exigence en fonds propres totale au titre du risque opérationnel Les graphiques suivants fournissent la ventilation des pertes opérationnelles par catégorie de risque sur la période 2016 à 2020 D é faillance des s y st è mes d'i n fo rm a t io n 4 % E rreurs d e p r i c i ng ou d ' é v a l ua ti o n d u r i sque d ont le ris q ue de mod è le 12 % F r aude et autres activit é s c rimin e ll es 34 % Li t ig es avec l es autorit és 16 % Pe rt es des moyens d' exp l o i tat i o n 3% A ctivit é s n o n au t o ri sées sur les march é s ( Ro g ue tradin g) 0 % Li t i ge s co mm e r ciaux 9% E rreur s d ' e x écu ti o n 2 3 % D é f a ill a n ce des s y st è me s d'i n f ormat i o n 3 % E rr eu r s de p r i c i n g o u d' é valuation du risqu e d ont le ris q ue de mod è l e 1 % Fraude e t au t re s ac tivit és cr i m i ne ll e s 36 % Li t ig es avec l es au t o rit és 7 % P ertes d es moyens d' ex pl o i tat i on 1 % A ctivit és n o n au t o ri sées sur les march és ( Rogue trading ) 0 % Li t i ge s co mm e r ciau x 18 % E rreurs d ' e x écu ti on 34 % Sur les cinq dernières années le risque opérationnel de Société Générale s’est concentré en moyenne sur six catégories de risque qui représentent 97% des pertes opérationnelles du Groupe  les fraudes et autres activités criminelles représentent 34% des p montants de pertes opérationnelles sur la période Elles sont principalement composées de fraudes externes sur dossiers de financement (états financiers falsifiés par le client vol ou détournement de collatéraux garanties…) de fraudes sur les moyens de paiement manuels (monétique virements et chèques) et de fraudes fournisseurs sur équipements financés  les erreurs d’exécution représentent 23% du montant total des p pertes opérationnelles soit la seconde cause de pertes du Groupe sur la période le montant de pertes sur cette catégorie est orienté à la hausse sur les deux dernières années avec des valeurs supérieures à la moyenne sur la période Le montant de pertes de cette catégorie est en baisse très sensible sur les deux dernières années à la suite des règlements des litiges principaux du Groupe en 2018  les litiges avec les autorités troisième catégorie la plus importante p représentent 16% du montant des pertes opérationnelles du Groupe les erreurs de pricing ou d’évaluation du risque dont le risque de p modèle représentent 12% du montant total des pertes Les principaux cas concernent les modèles de pricing et ALM les litiges commerciaux représentent 9% du total La tendance est à p la baisse sur la période considérée les défaillances des systèmes d’information représentent 4% du p montant total des pertes opérationnelles du Groupe La tendance est à la hausse pour cette catégorie sur la période considérée Les autres catégories de risque opérationnel du Groupe (activités non autorisées sur les marchés et pertes des moyens d’exploitation) restent toujours peu significatives concentrant 3% des pertes du Groupe en moyenne sur la période 2016 à 2020 Les exigences de fonds propres de Société Générale relatives au risque opérationnel sont déterminées essentiellement en approche de mesure avancée (AMA) par le modèle interne (95% en 2020) réglementaires (règlement délégué UE 2018 959 ayant une date de mise en application finale au T3 2020) avec notamment comme impact un changement de modélisation statistique ayant un effet haussier sur les RWA atténué par l’exclusion de certains types de Le montant des expositions pondérées sur le périmètre AMA est en pertes de plusieurs scénarios de calcul d’exigence réglementaire de hausse sur l’année 2020 (+1 4 milliard d’euros soit +3 2%) Cette fonds propres au titre du risque opérationnel augmentation est liée à la mise en application d'évolutions Le tableau ci dessous présente les expositions pondérées du Groupe et les exigences de fonds propres correspondantes au 31 décembre 2020 (en M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Expositions pondérées en approche standard Expositions pondérées en approche avancée (AMA) Total des expositions pondérées Exigences de fonds propres Expositions pondérées en approche standard Expositions pondérées en approche avancée (AMA) Total des expositions pondérées Exigences de fonds propres Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 185 31 696 31 881 2 550 189 32 007 32 196 2 576 Hors Pôles 260 7 046 7 306 584 364 3 141 3 505 280 Banque de détail et Services Financiers Internationaux 1 681 3 922 5 603 448 1 884 5 029 6 913 553 Banque de détail en France 124 4 275 4 398 352 33 5 313 5 346 428 TOTAL 2 250 46 938 49 188 3 935 2 470 45 491 47 961 3 837 Société Générale a mis en place dès 1993 une politique mondiale de couverture du risque opérationnel du Groupe par l’assurance Elle consiste à rechercher sur le marché les garanties les plus larges et les plus élevées au regard des risques encourus et à en faire bénéficier les entités partout où cela est possible Les garanties sont souscrites auprès d’assureurs de premier plan Lorsque la législation locale l’impose des polices locales réassurées par les assureurs du programme mondial sont mises en place En complément des garanties spécifiques peuvent être souscrites par des entités exerçant une activité particulière Une société de réassurance interne au Groupe intervient sur plusieurs contrats pour mutualiser entre les entités les risques de fréquence élevée et de faible intensité Cette approche contribue à améliorer la connaissance et la maîtrise de ses risques par le Groupe Les immeubles et leur contenu y compris le matériel informatique sont assurés pour des montants correspondant à leur valeur de remplacement La garantie couvrant les actes de terrorisme à l’étranger a été renouvelée Les responsabilités civiles autres que professionnelles (exploitation mandataires sociaux…) sont couvertes Les montants assurés sont variables selon les pays afin de correspondre aux besoins de l’exploitation L’assurance ne constitue qu’un des moyens de prévention des conséquences des risques propres à l’activité Elle vient en complément de la politique de maîtrise des risques menée par le Groupe Ces risques sont inclus dans une police globale assurant l’ensemble des activités financières dans le monde entier S’agissant de la fraude sont couvertes les fraudes internes (commises par un salarié ou par un tiers agissant avec la complicité d’un salarié) ainsi que les fraudes externes (commises par un tiers agissant seul sans complicité interne) dans l’intention d’en tirer un profit personnel illicite ou par volonté de causer un préjudice au Groupe Les conséquences d’éventuelles mises en cause dans le cadre de leurs activités professionnelles du personnel ou des Dirigeants des filiales du Groupe sont assurées par un plan mondial Dans un contexte – qui n’est pas spécifique à la banque – de développement de nouvelles formes de criminalité ayant principalement pour but le vol de données ou la compromission ou destruction de systèmes informatiques un contrat d’assurance dit « Cyber » a été souscrit Audité I L’exposition structurelle aux risques de taux d’intérêt et de change résulte des opérations commerciales et de leur couverture ainsi que des opérations du Groupe pour son compte propre Les risques de taux d’intérêt et de change liés aux activités du portefeuille de négociation ( Trading Book ) n’entrent pas par définition dans le périmètre de mesure des risques du portefeuille bancaire Ils relèvent du risque de marché Les expositions structurelles et celles du Trading Book constituent l’exposition totale du Groupe aux risques de taux d’intérêt et de change Le principe général est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées Au sein des entités les opérations commerciales et de gestion propre doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible Au niveau consolidé une position de change structurelle est conservée dans le but d’immuniser la sensibilité du ratio Common Equity Tier 1 (CET1) du Groupe aux variations de change Les principes et les normes de gestion de ces risques sont définis au niveau du Groupe Les entités sont responsables en premier lieu de la gestion de ces risques Le département ALM ( Asset and Liability Management ) au sein de la Direction financière du Groupe complète ce dispositif de contrôle Le Comité financier du Groupe a vocation à valider et veiller à l’adéquation du dispositif de suivi de gestion et p d’encadrement des risques structurels passer en revue les évolutions des risques structurels du Groupe au p travers des reportings consolidés examiner et valider les mesures proposées par la Direction p financière du Groupe Le Département ALM est en charge de la définition de la politique des risques structurels du Groupe et p de la formalisation de l’appétit pour le risque de la définition des indicateurs de pilotage et des scénarios globaux p de stress test des différents risques structurels ainsi que de la fixation des principales limites des entités et des BU SU de l’analyse des expositions du Groupe et de la définition des p actions de couverture de la veille réglementaire en matière de risques structurels p de la définition des principes de gestion ALM au sein du Groupe p de la définition du cadre normatif de mesure de méthodes de p modélisation et d’encadrement des risques structurels de la définition des principes de modélisation appliqués par les p entités du Groupe en matière de risques structurels du recensement de la consolidation et du reporting des risques p structurels du Groupe du contrôle du respect des limites p La surveillance de second niveau des modèles ALM utilisés au sein du Groupe et du respect des encadrements est assurée par un service dédié au sein de la Direction des risques département des risques sur activités de marché À ce titre il valide les principes méthodologiques les calibrages et le p backtesting des modèles ALM il instruit et analyse les propositions de la Direction financière p concernant la définition des indicateurs de risque les scénarios de stress test et les encadrements des risques ALM il s’assure en niveau 2 du respect des encadrements des entités des p BU SU du Groupe et en effectue une revue régulière en coordination avec les équipes de contrôle de niveau 1 Enfin la Direction des risques organise et préside le Comité de validation des modèles et le Comité de validation des normes ALM Chaque entité chaque BU SU assure le contrôle de niveau 1 des risques ALM effectue la mesure régulière des risques encourus réalise le reporting risque élabore les propositions de couverture et leur mise en œuvre Chaque entité chaque BU SU est responsable du respect des normes du Groupe et des limites qui lui ont été assignées À ce titre les entités et les BU SU appliquent les normes définies au niveau du Groupe et développent les modèles en s’appuyant sur les équipes centrales de modélisation de la Direction financière Un responsable ALM rattaché à la Direction financière dans chaque entité est chargé du suivi de ces risques (contrôle de niveau 1) Il est responsable du reporting des risques ALM auprès de la Direction financière du Groupe Toutes les entités ont un Comité ALM responsable de la mise en œuvre des modélisations validées de la gestion des expositions aux risques de taux et de change et de la mise en place des programmes de couvertures en conformité avec les principes édictés par le Groupe et les limites validées par le Comité Financier et les Comités ALM des BU SU Le risque structurel de taux est généré par les opérations commerciales et leurs couvertures ainsi que les opérations de gestion propre pour chacune des entités consolidées Ce risque de taux provient principalement des positions résiduelles à taux fixe sur les échéances futures L’objectif du pilotage du risque structurel de taux est de réduire autant que possible le degré d’exposition de chaque entité du Groupe À cet effet le Conseil d’administration le Comité Financier les Comités ALM encadrent par des limites de sensibilité (en valeur et en revenu) respectivement le Groupe les BU SU et les entités Société Générale utilise plusieurs indicateurs pour mesurer le risque de taux d’intérêt global du Groupe Les trois plus importants sont la sensibilité de la valeur actuelle nette (VAN) au risque de décalage p de taux Elle est mesurée comme la sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan statique à une variation de taux Cette mesure est calculée pour toutes les devises auxquelles le Groupe est exposé la sensibilité de la marge d’intérêt aux variations des taux d’intérêt p dans divers scénarios de taux Elle tient compte de la sensibilité générée par la production commerciale future sur une période de trois ans elle est calculée de manière dynamique  la sensibilité de la VAN au risque de base (risque associé à la p décorrélation entre différents indices de taux variable) Des limites sur ces indicateurs sont applicables au Groupe aux BU SUs et aux diverses entités Les actifs et les passifs sont analysés sans affectation a priori des ressources aux emplois Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations ajustées des résultats de la modélisation des comportements de la clientèle (notamment pour les dépôts à vue l’épargne et les remboursements anticipés de crédits) ainsi que d’un certain nombre de conventions d’écoulement notamment sur les postes de fonds propres d’opérations commerciales similaires aux instruments de couverture au sein d’une centrale financière  la macro couverture concerne essentiellement les entités du réseau France) Dans la mesure du possible les opérations de couverture sont documentées au plan comptable  soit en micro couverture (adossement unitaire des opérations commerciales et des instruments de couverture) soit en macro couverture selon la disposition IAS 39 dite « carve out » (adossement de manière globale de portefeuilles Les dérivés de macro couverture sont principalement des swaps de taux d’intérêt afin de limiter la sensibilité de la valeur actuelle nette et du résultat des réseaux dans le cadre des hypothèses retenues à l’intérieur des limites Pour la documentation de la macro couverture l’élément couvert est une portion identifiée d’un portefeuille d’opérations commerciales faites avec la clientèle ou en interbancaire Les conditions à respecter pour pouvoir documenter les relations de couverture sont rappelées dans la Note 3 2 des états financiers consolidés Les dérivés de macro couverture sont répartis dans des portefeuilles distincts selon qu’ils viennent comptablement en couverture d’éléments d’actif ou de passif à taux fixe Les portefeuilles d’instruments de couverture alloués à la macro couverture d’éléments de passif à taux fixe sont en position nette receveur taux fixe payeur taux variable tandis que les portefeuilles d’instruments alloués à la macro couverture d’éléments d’actif à taux fixe sont en position nette payeur taux fixe receveur taux variable Les tests dits de non sur couverture et de non disparition de l’élément couvert permettent de faire le lien entre les encours d’actifs et passifs disponibles au bilan et le montant des encours d’actifs ou de passifs désignés comme couverts au plan comptable Le test prospectif de non sur couverture est satisfait lorsque l’encours net des instruments de couverture est inférieur pour chaque bande de maturité et à chaque date de mesure à l'encours déterminé des éléments éligibles à la couverture de juste valeur de taux L’encours estimé des éléments couverts se définit comme l’encours issu des projections ALM Le test rétrospectif de non sur couverture se réalise en deux temps dans un premier temps même test que le test prospectif mais sur l’encours éligible à la comptabilité de couverture de juste valeur de taux en date d’arrêté hors production nouvelle puis dans un second temps test de non disparition de l’élément couvert vérifiant que la position couvrable est toujours au moins aussi importante que la position désignée et documentée initialement en couverture L’efficacité de la couverture est ensuite déterminée selon la méthode dite du dollar offset Les sources d’inefficacité résultent du dernier fixing de la jambe variable des swaps de couverture de la valorisation bi courbe des instruments de couverture collatéralisés des décalages de tombées d’intérêt éventuels entre l’élément couvert et l’instrument de couverture et de la prise en compte du risque de contrepartie sur les instruments de couverture La sensibilité de la valeur du Groupe aux variations de taux au 31 décembre 2020 est de 345 millions d’euros (pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 0 1%) ▲ (En M EUR) TOTAL Montant de la sensibilité (31 12 2020) 345 Montant de la sensibilité (31 12 2019) (54) Le Groupe analyse la sensibilité de la marge d’intérêt aux variations des taux d’intérêt de marché via des stress tests sur la marge nette d’intérêts du Groupe sous hypothèse de bilan budgétaire ou constant La mesure de la sensibilité de la marge d’intérêt à horizon trois ans dans différentes configurations de la courbe des taux est utilisée par le Groupe pour quantifier le risque de taux sur un périmètre d’entités significatives Le bilan en vision dynamique évolue selon l’amortissement du stock et les renouvellements d’opérations sur la base des encours constatés à date d’arrêté La sensibilité de la marge nette d’intérêt du Groupe sur les trois prochaines années est faible En cas de hausse parallèle des courbes de taux de +10 pb elle est positive et représente moins de 2% du produit net bancaire La sensibilité de la marge nette d’intérêt provient pour l’essentiel de l’impact sur  les dépôts clientèle  généralement peu ou non rémunérés avec une p tarification clientèle impactée en partie seulement des variations de taux leur marge résulte principalement du taux de replacement  la production nouvelle de crédits p La sensibilité de la marge sur le stock d’opérations clientèle découle du renouvellement des tranches échues des replacements des dépôts et de la sensibilité résiduelle du bilan aux variations de taux Les activités de Banque de détail tant en France qu’à l’étranger sont favorablement exposées à une hausse des taux sur les 3 premières années qui leur permet de replacer leurs dépôts à des taux plus élevés la marge sur les crédits en stock restant stable Cette hausse de la marge est en revanche partiellement compensée par un renchérissement du coût des refinancements Les activités de Banque de détail sont défavorablement exposées à la baisse des taux car leurs dépôts sont alors replacés à des taux moins élevés et la marge sur les crédits en stock diminue du fait des remboursements anticipés Cette baisse de la marge est partiellement compensée par une baisse du coût des refinancements Les calculs sont réalisés sur la base des estimations agrégées au 31 décembre d’un périmètre d’entités consolidées du Groupe (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Hausse parallèle des taux de 10 pb Année 1 62 9 Année 2 107 48 Année 3 184 115 Baisse parallèle des taux de 10 pb Année 1 (74) (15) Année 2 (124) (56) Année 3 (201) (122) Audité I Le risque structurel de change entendu comme celui généré par toutes les opérations qui ne relèvent pas du portefeuille de négociation ( Trading Book ) résulte principalement des investissements dans des devises différentes de la devise p fonctionnelle Il s’agit notamment des titres de participations et des dotations des succursales en devises étrangères non couverts contre le risque de change L’impact des variations de change générées par ces positions est essentiellement enregistré en réserves de conversion des résultats nets des activités conduites par une entité dans des p devises différentes de sa devise fonctionnelle La politique du Groupe consiste à insensibiliser le ratio CET1 aux variations du cours des devises contre l’euro Pour ce faire les entités du Groupe couvrent localement le résultat de change de p leurs activités en devises étrangères la position de change générée par les investissements dans les p participations et succursales étrangères ainsi que par la conversion de leurs résultats en euro fait l’objet d’une couverture partielle pilotée de manière centralisée au niveau de la Direction financière du Groupe Société Générale conserve une exposition cible dans chaque devise constitutive des RWA équivalente au niveau du ratio CET1 Groupe cible et couvre le solde par des emprunts ou des opérations de change à terme libellés dans la devise des participations et comptabilisés en tant qu’instruments de couverture d’investissement Pour chaque devise l’écart entre l’exposition réelle et l’exposition cible est encadré par des limites validées par le Comité Financier et par le Conseil d’administration (cf Note 3 2 2 des états financiers consolidés figurant au chapitre 6 du Document d'enregistrement universel) ▲ Impact sur le ratio Common Equity Tier 1 d’une dépréciation de 10% de la devise Impact sur le ratio Common Equity Tier 1 d’une appréciation de 10% de la devise Devise 31 12 2020 31 12 2019 31 12 2020 31 12 2019 GNF (0 1) (0 1) 0 1 0 1 JPY 0 1 (0 2) (0 1) 0 2 KRW 0 2 (0 1) (0 2) 0 1 MAD 0 2 0 2 (0 2) (0 2) XPF 0 3 0 0 (0 3) (0 0) RUB 0 3 0 0 (0 3) 0 0 GBP 0 7 (0 1) (0 7) 0 1 XAF 0 7 0 4 (0 7) (0 4) USD 0 8 (0 2) (0 8) 0 2 Autres 0 5 (0 9) (0 5) 0 9 Audité I Le risque de liquidité se définit comme l’incapacité pour le Groupe à faire face aux échéances de ses obligations financières à un coût raisonnable Le risque de financement se définit comme le risque pour le Groupe de ne pas pouvoir financer le développement de ses activités selon ses objectifs commerciaux et à un coût compétitif par rapport à ses concurrents L’objectif du dispositif de gestion du risque de liquidité de Société Générale est d’assurer que le Groupe reste en mesure de (i) satisfaire ses obligations de paiement à tout moment y compris en situation de crise (gestion du risque de liquidité) et de (ii) financer de manière durable le développement de ses activités à un coût raisonnable (gestion du risque de financement) Ce dispositif de gestion des risques permet d’assurer le respect des cibles d’appétit au risque et les obligations réglementaires Pour répondre à cet objectif Société Générale a adopté les principes de gestion suivants la gestion du risque de liquidité est centralisée au niveau du Groupe p assurant une mutualisation des ressources une optimisation des coûts et une gestion homogène des risques Les métiers doivent respecter des impasses statiques en liquidité nulles ou faibles dans la limite du fonctionnement de leurs activités en réalisant le cas échéant des opérations avec l’entité « gestion propre » selon un barème de refinancement interne Les actifs et passifs n’ayant pas de maturité contractuelle se voient affecter des maturités selon des conventions ou des modèles quantitatifs proposés par la Direction financière et par les métiers et validés par la Direction des risques les ressources de financement sont établies en fonction des besoins p de développement des métiers et de l’appétit au risque défini par le Conseil d’administration (voir section 2) les ressources de financement sont diversifiées par devises bassins p d’investisseurs maturités et formats (émissions vanille notes structurées sécurisées etc ) L’émission de dette est majoritairement réalisée au niveau de la maison mère Cependant Société Générale s’appuie également sur certaines filiales pour lever des ressources dans des devises et auprès de bassins d’investisseurs complémentaires à ceux de la maison mère les réserves liquides sont constituées et maintenues de sorte à p respecter l’horizon de survie sous stress défini par le Conseil d’administration Les réserves liquides sont disponibles sous forme de cash détenu en banques centrales et de titres pouvant être liquidés rapidement et logés soit dans le portefeuille bancaire (Banking Book ) sous gestion directe de la Trésorerie Groupe soit dans le portefeuille de négociation ( Trading Book ) au sein des activités de marché sous la supervision de la Trésorerie Groupe le Groupe dispose d’options activables à tout moment en situation p de stress au travers d’un Plan de Financement d’Urgence (PFU) définissant des indicateurs avancés de suivi de l’évolution de la situation de liquidité des modes opératoires et des actions activables en situation de crise La gestion du financement et de la liquidité du Groupe s’articule principalement autour des processus opérationnels suivants l’identification des risques est un processus conçu et documenté p par la Direction des risques en vue d’établir une cartographie des risques de liquidité Ce processus est conduit annuellement par la Trésorerie Groupe et par les métiers Il vise à identifier les sources matérielles de risques de financement et de liquidité au sein de Société Générale à vérifier que ces risques sont mesurés de façon appropriée et à formaliser le cadre de contrôle de ces risques L’identification des risques est complétée d’un exercice de Reverse Stress Testing destiné à identifier et quantifier les facteurs de risques pesant le plus sur le profil de liquidité de Société Générale dans l’hypothèse d’un scénario de stress complémentaire et extrêmement sévère la définition la mise en œuvre et la revue périodique des modèles p de liquidité et des conventions permettant d’établir les maturités des actifs et passifs sans maturité contractuelle et d’apprécier le profil de liquidité sous stress Les modèles de liquidité sont gérés dans le cadre du dispositif de suivi du risque de modèle supervisé par la Direction des risques aux métiers L’appétit au risque relatif au risque de liquidité couvre les métriques suivantes la définition de l’appétit au risque Le Conseil d’administration fixe p les cibles et les seuils d’alerte associés qui sont ensuite appliqués les indicateurs réglementaires (LCR et NSFR) le volume de financement de marché court terme l’horizon de survie sous un scénario de stress combiné associant un choc systémique sévère et un choc idiosyncratique Société Générale suit également l’horizon de survie associé à un scénario de stress extrême Dans les deux scénarios le choc idiosyncratique se caractérise par un abaissement de 3 crans de la notation long terme de Société Générale La position de liquidité est évaluée dans le temps en fonction des effets des scénarios en termes de fuites de dépôts de tirages de facilités confirmées d’appels de marges sur les portefeuilles de dérivés etc L’horizon de survie est le moment à partir duquel la position nette de liquidité devient négative la position de transformation du Groupe (impasse de liquidité échéancée jusqu’à une maturité de 5 ans) le montant disponible de collatéral non HQLA ne contribuant pas au numérateur du LCR et donnant un accès immédiat au financement banques centrales en cas d’urgence Le budget annuel assure que la trajectoire financière projetée selon un scénario central et un scénario sous stress répond aux cibles d’appétit au risque La trajectoire centrale est construite à partir des hypothèses macroéconomiques centrales de Société Générale et de la stratégie commerciale du Groupe dans ce contexte La trajectoire stressée incorpore les hypothèses du scénario macroéconomique adverse de Société Générale et des hypothèses idiosyncratiques défavorables le budget annuel assure que la trajectoire financière projetée selon p un scénario central et un scénario sous stress répond aux cibles d’appétit au risque Le budget annuel calibre le plan de financement du Groupe qui comprend le programme de financement long terme (émissions vanille émissions structurées) et les financements réalisés sur les marchés court terme le mécanisme de Funds Transfer Pricing (FTP) élaboré et maintenu p au sein de la Trésorerie Groupe met à disposition des barèmes de refinancement interne permettant aux métiers de remonter leurs excès de liquidité et de financer leurs besoins au travers de transactions réalisées avec la gestion propre stress combiné font l’objet de revues mensuelles par la Direction financière et la Direction des risques Les projections sont réactualisées toutes les semaines et revues lors de comités hebdomadaires de liquidité supervisés par le responsable de la Trésorerie Groupe Les comités hebdomadaires de liquidité suivent et ajustent le profil de risque de liquidité dans le respect des cibles financières et après prise en compte des besoins de financement des métiers et des conditions de marché en transmettant au besoin des instructions d’ajustement aux métiers la production et la diffusion de rapports journaliers hebdomadaires p et mensuels s’appuyant sur une infrastructure de données centralisée et opérée par une équipe de production dédiée La position nette de liquidité sous stress combiné est réactualisée de façon hebdomadaire et analysée selon plusieurs axes (produits métiers devises entités juridiques) Les métriques LCR NSFR les positions de transformation et la position nette de liquidité sous la préparation d’un Plan de Financement d’Urgence (PFU) mis à p jour annuellement qui détermine (i) un ensemble d’indicateurs d’alerte (paramètres de marché ou propres à Société Générale) (ii) un cadre opérationnel utilisable en situation de stress de liquidité et précisant les modalités d’application et d’interfonctionnement avec d’autres régimes de crise en particulier le Rétablissement et (iii) un ensemble d’actions de remédiation activables en cas de crise Ces processus opérationnels sont regroupés dans l’ILAAP ( Internal Liquidity Adequacy Assessement Process ) de Société Générale Société Générale produit annuellement à destination de son superviseur la BCE une auto évaluation du dispositif en matière de gestion du risque de liquidité dans laquelle les risques de liquidité sont identifiés quantifiés et analysés à la fois en regard de l’exercice écoulé et dans le cadre d’un exercice de projection pluriannuel et décrivant le dispositif de gestion (méthodes processus ressources) complété par une évaluation de l’adéquation de la liquidité du Groupe En lien avec les principes de gestion et le dispositif opérationnel décrit précédemment le risque de liquidité est contrôlé par les instances suivantes le Conseil d’administration p fixe le niveau de tolérance au risque de liquidité dans le cadre de l’appétit au risque au travers de métriques internes et réglementaires et notamment l’horizon de temps pendant lequel le Groupe peut opérer sous conditions de stress (« horizon de survie ») approuve les cibles budgétaires dont celles relatives aux ressources rares liquidité et financement (définition du programme de financement notamment) examine régulièrement la situation du risque de liquidité du Groupe a minima sur base trimestrielle notamment les métriques clés le taux d’exécution du plan de financement et les coûts de financement la Direction générale p alloue la liquidité au niveau des métiers et de la Trésorerie Groupe sur proposition de la Direction financière définit et met en œuvre la stratégie en matière de risques structurels de liquidité et de ressources rares en coordination avec la Direction financière et la Direction des risques La Direction générale supervise notamment le Comité Financier qui se tient sept à huit fois par an en présence de représentants de la Direction financière de la Direction des risques et des métiers afin de suivre les risques structurels et de piloter les ressources rares validation et suivi des limites de risques de liquidité évaluation périodique du respect de la trajectoire budgétaire décision le cas échéant de mesures correctrices définition des principes et méthodes employées dans la gestion du risque de liquidité (notamment les scénarios de stress) examen des évolutions réglementaires et leurs impacts la Direction financière assure la première ligne de défense en p coordination étroite avec les métiers Au sein de la Direction financière la préparation et la mise en œuvre des décisions en matière de liquidité sont assurées par les départements suivants le pilotage financier stratégique assure le cadrage et la supervision de la gestion des ressources rares de Société Générale y compris la liquidité dans le respect de l’appétit au risque et des cibles budgétaires la Trésorerie Groupe est en charge de la gestion opérationnelle de la liquidité et du financement et réalise notamment la gestion de la position de liquidité du Groupe l’exécution du plan de financement la supervision et la coordination des différentes trésoreries au sein de Société Générale assure une expertise dans la définition des cibles pilote les réserves liquides et le collatéral et supervise la gestion propre le département ALM est en charge de la modélisation et du contrôle des risques structurels et notamment du risque de liquidité en complément des risques de taux d’intérêt de de change dans le portefeuille bancaire ( Banking Book ) un département de production des métriques est responsable de la p gestion du système d’information relatif à la liquidité Le Groupe s’appuie sur une architecture centralisée alimentée par les métiers et produisant les métriques réglementaires (LCR NSFR) ainsi que les métriques de pilotage le département des risques ALM mène le processus d’identification p des risques définit le cadre de contrôle des risques de liquidité s’assure de l’adéquation aux limites et seuils définis pour le Groupe et valide les modèles et conventions La réserve de liquidité du Groupe comprend le cash placé en banques centrales et les actifs pouvant être utilisés pour faire face aux flux sortants de trésorerie dans un scénario de stress Les actifs de la réserve sont disponibles c’est à dire non utilisés en garantie ou en collatéral d’une quelconque opération Ils sont pris en compte dans la réserve après application d’une décote reflétant leur valorisation attendue sous stress La réserve de liquidité du Groupe comprend des actifs pouvant être librement transférés au sein du Groupe ou utilisés pour faire face à des flux sortants de liquidité au niveau des filiales en cas de crise les excédents de réserves de filiales non transférables (au sens des ratios réglementaires de liquidité) ne sont pas inclus dans la réserve du Groupe La réserve de liquidité comprend les dépôts en banques centrales à l’exception des réserves p obligatoires des obligations d’État des obligations d’entreprises et des actions d’indices majeurs après décotes Ces titres HQLA répondent aux critères d’éligibilité du ratio LCR selon les dernières normes connues et communiquées par les régulateurs Les décotes appliquées aux titres HQLA sont en ligne avec celles indiquées dans les derniers textes connus pour la détermination du numérateur du ratio LCR des titres dits HQLA ( High Quality Liquid Assets ) négociables p rapidement sur le marché par cession ou par mise en pension dont des actifs du Groupe non HQLA et éligibles en banques centrales p incluant des créances ainsi que des covered bonds et titrisations autodétenues de créances du Groupe La composition de la réserve de liquidité est revue régulièrement au sein d’un Comité spécifique réunissant la Direction financière la Direction des risques et la Direction du Pilier de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs et est ajustée par délégation du Comité financier (En Md EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Dépôts en banques centrales (hors réserves obligatoires) 154 88 Titres HQLA disponibles négociables sur le marché (après décote) 82 81 Autres actifs disponibles éligibles en banques centrales (après décote) 7 21 TOTAL 243 190 Le Comité de Bâle a préconisé au niveau international la mise en place de deux ratios standard aux paramètres harmonisés visant à encadrer les positions de liquidité des banques  le Liquidity Coverage Ratio (LCR) a pour objectif de s’assurer que les p banques disposent d’un coussin d’actifs liquides ou d’espèces suffisant pour soutenir durant un mois un stress sévère combinant une crise de marché et une crise spécifique  le Net Stable Funding Ratio (NSFR) est un ratio de transformation et p compare à un horizon d’un an les besoins de financement aux ressources stables La transposition européenne des accords de Bâle 3 CRD4 et CRR1 a été publiée le 27 juin 2013 Sa déclinaison française a fait l’objet d’une publication au Journal officiel le 5 novembre 2014 Le texte relatif au LCR publié en octobre 2014 a depuis été complété par un Acte Délégué corrigendum qui est entré en vigueur le 30 avril 2020 Le niveau minimal du ratio exigé est de 100% depuis le 1 er janvier 2018 L’exigence de NSFR est incluse dans le texte CRR2 publié en juin 2019 Il s’appliquera en juin 2021 Le ratio exigé est de 100% Société Générale poursuit activement ses travaux visant à transposer les textes prudentiels européens (ou leur version bâloise lorsque ces derniers ne sont pas encore stabilisés) et à les décliner en normes de pilotage au sein du Groupe Depuis la mise en place de la contrainte réglementaire européenne LCR en octobre 2015 le ratio LCR de Société Générale s’est toujours établi à un niveau supérieur à 100%  149% fin 2020 contre 119% à fin 2019 Les principales lignes des passifs et des actifs financiers sont présentées dans la Note 3 13 des états financiers consolidés selon le modèle suivant  (En M EUR) 31 12 2020 Note aux états financiers consolidés 0 3 mois 3 mois 1 an 1 5 ans > 5 ans Total Banques centrales 1 489 1 489 Passifs financiers à la juste valeur par résultat hors dérivés 164 209 17 529 20 520 28 813 231 071 Dettes envers les établissements de crédit Note 3 6 57 383 9 140 67 830 1 218 135 571 Dettes envers la clientèle Note 3 6 422 319 14 489 13 328 5 923 456 059 Dettes représentées par un titre Note 3 6 36 665 34 317 44 998 22 977 138 957 Dettes subordonnées Note 3 9 7 2 6 029 9 394 15 432 NB Les hypothèses d’échéancement de ces passifs sont exposées dans la Note 3 13 des états financiers consolidés En particulier les données sont présentées hors intérêts prévisionnels et hors dérivés (En M EUR) 31 12 2019 Note aux états financiers consolidés 0 3 mois 3 mois 1 an 1 5 ans > 5 ans Total Banques centrales 4 097 4 097 Passifs financiers à la juste valeur par résultat hors dérivés 155 032 17 815 23 584 29 578 226 009 Dettes envers les établissements de crédit Note 3 6 69 155 20 306 17 268 1 200 107 929 Dettes envers la clientèle Note 3 6 372 574 20 385 16 318 9 335 418 612 Dettes représentées par un titre Note 3 6 28 143 24 947 56 099 15 979 125 168 Dettes subordonnées Note 3 9 5 2 2 746 11 712 14 465 NB Les hypothèses d’échéancement de ces passifs sont exposées dans la Note 3 13 des états financiers consolidés En particulier les données sont présentées hors intérêts prévisionnels et hors dérivés (En M EUR) 31 12 2020 Note aux états financiers consolidés 0 3 mois 3 mois 1 an 1 5 ans > 5 ans Total Caisse et banques centrales 164 724 900 1 611 944 168 179 Actifs financiers à la juste valeur par résultat hors dérivés Note 3 4 240 288 9 371 249 659 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Note 3 4 51 090 708 262 52 060 Titre au coût amorti Note 3 5 13 941 146 1 337 211 15 635 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti Note 3 5 46 790 1 664 4 071 855 53 380 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Note 3 5 70 518 75 862 163 365 109 820 419 565 Opérations de location financement* Note 3 5 2 582 6 036 16 167 4 411 29 196 Montants présentés nets de dépréciation * (En M EUR) 31 12 2019 Note aux états financiers consolidés 0 3 mois 3 mois 1 an 1 5 ans > 5 ans Total Caisse et banques centrales 98 967 735 1 609 1 000 102 311 Actifs financiers à la juste valeur par résultat hors dérivés Note 3 4 242 879 7 011 249 890 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Note 3 4 51 730 1 282 244 53 256 Titre au coût amorti Note 3 5 11 012 200 973 304 12 489 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti Note 3 5 47 260 1 957 6 257 892 56 366 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Note 3 5 87 877 58 318 162 795 111 234 420 224 Opérations de location financement* Note 3 5 2 487 6 050 16 727 4 756 30 020 Montants présentés nets de dépréciation * Il convient de relever que la nature de l’activité de Société Générale la conduit à détenir des titres ou des produits dérivés dont les durées contractuelles restant à courir ne sont pas représentatives de son activité ou de ses risques Pour le classement des actifs financiers il a été par convention retenu les durées restant à courir suivantes actifs évalués en juste valeur par résultat hors dérivés (portefeuille de négoce avec la clientèle) positions évaluées par des prix cotés sur des marchés actifs (classement comptable N1) échéance inférieure à 3 mois positions évaluées à l’aide de données observables autres que des prix cotés (classement comptable N2) échéance inférieure à 3 mois positions évaluées en utilisant principalement des données non observables de marché (N3) fourchette d’échéance comprise entre 3 mois et un an actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres les titres disponibles à la vente évalués par des prix cotés sur des marchés actifs ont été échéancés à moins de 3 mois les titres obligataires valorisés à l’aide de données observables autres que des prix cotés (N2) ont été classés parmi les actifs négociables à échéance 3 mois à 1 an enfin les autres titres (actions détenues à long terme notamment) ont été classés dans la catégorie de détention supérieure à 5 ans En ce qui concerne les autres postes du bilan la décomposition des autres actifs et passifs ainsi que les conventions y afférentes sont les suivantes  (En M EUR) 31 12 2020 Note aux états financiers consolidés Non échéancé 0 3 mois 3 mois 1 an 1 5 ans > 5 ans Total Passifs d’impôts Note 6 3 815 408 1 223 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 696 7 696 Autres passifs Note 4 4 76 148 2 218 4 549 2 022 84 937 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Note 4 3 16 593 9 475 38 011 82 047 146 126 Provisions Note 8 3 4 775 4 775 Capitaux propres 66 979 66 979 (En M EUR) 31 12 2019 Note aux états financiers consolidés Non échéancé 0 3 mois 3 mois 1 an 1 5 ans > 5 ans Total Passifs d’impôts Note 6 3 939 470 1 409 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 6 671 6 671 Autres passifs Note 4 4 85 062 85 062 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Note 2 5 1 333 1 333 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Note 4 3 19 392 9 291 37 018 78 558 144 259 Provisions Note 8 3 4 387 4 387 Capitaux propres 68 570 68 570 (En M EUR) 31 12 2020 Note aux états financiers consolidés Non échéancé 0 3 mois 3 mois 1 an 1 5 ans > 5 ans Total Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 378 378 Autres actifs Note 4 4 67 341 67 341 Actifs d’impôts Note 6 5 001 5 001 Participations dans les entreprises mises en équivalence 100 100 Immobilisations corporelles et incorporelles Note 8 4 30 088 30 088 Écarts d’acquisition Note 2 2 4 044 4 044 Actifs non courants destinés à être cédés 1 1 2 2 6 Placements des activités d'assurances 44 087 7 569 34 097 81 101 166 854 (En M EUR) 31 12 2019 Note aux états financiers consolidés Non échéancé 0 3 mois 3 mois 1 an 1 5 ans > 5 ans Total Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 401 401 Autres actifs Note 4 4 68 045 68 045 Actifs d’impôts Note 6 5 779 5 779 Participations dans les entreprises mises en équivalence 112 112 Immobilisations corporelles et incorporelles Note 8 4 30 652 30 652 Écarts d’acquisition Note 2 2 4 627 4 627 Actifs non courants destinés à être cédés Note 2 5 6 4 501 4 507 Placements des activités d'assurances Note 4 3 39 514 8 289 33 193 83 942 164 938 Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ont été exclus de l’assiette s’agissant d’opérations adossées aux portefeuilles concernés De même les actifs d’impôt dont l’échéancement aboutirait à communiquer par anticipation des flux de résultat n’ont pas fait l’objet d’un échéancement publié Les postes « autres actifs » et « autres passifs » (dépôts de garantie et comptes de règlements débiteurs divers) ont été considérés comme exigibles Les échéances notionnelles des engagements sur instruments dérivés figurent dans la Note 3 13 des états financiers consolidés du Groupe Les participations et immobilisations ont été classées à plus de cinq ans Les capitaux propres et les provisions n’ont pas été échéancés Agir en conformité consiste à connaître les règles externes et internes qui encadrent nos activités et à les respecter Ces règles visent à assurer la transparence et l’équilibre de la relation de la Banque avec l’ensemble de ses parties prenantes La conformité est le socle de la confiance entre la Banque ses clients ses superviseurs et ses collaborateurs Le respect des règles concerne tous les collaborateurs qui agissent au quotidien en conformité et avec intégrité Les règles doivent être exprimées de façon claire et simple et les collaborateurs sont sensibilisés et ou formés pour bien les comprendre Le dispositif de prévention du risque de non conformité repose sur une responsabilité partagée entre les entités opérationnelles et la Direction de la conformité du Groupe  les entités opérationnelles (BU SU) doivent intégrer dans leur action p quotidienne le respect des lois et règlements des règles de bonne conduite professionnelle ainsi que des règles internes du Groupe  la Direction de la conformité assure la gestion du dispositif de p prévention du risque de non conformité du Groupe veille à sa cohérence son efficacité et au développement de relations appropriées avec les superviseurs bancaires et régulateurs Cette Direction indépendante est directement rattachée à la Direction générale Pour accompagner les métiers et assurer la supervision du dispositif l’organisation de la Direction de la conformité repose sur  des équipes dédiées à chaque ligne métier point de contact avec p les métiers pour tous leurs sujets de compliance et en charge de la majeure partie du deal flow excepté pour les transactions les plus sensibles  des équipes centrales dédiées à la supervision la définition des p normes et aux contrôles ainsi qu’aux activités transverses clés telles que la formation et la transformation digitale La Direction de la conformité est organisée autour de neuf principaux risques de non conformité regroupés en deux grandes catégories  la sécurité financière qui comprend la connaissance du client (KYC) p le respect des règles relatives aux sanctions internationales et embargos la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme  les risques réglementaires qui couvrent la protection de la clientèle p l’intégrité des marchés financiers le respect des réglementations fiscales internationales la lutte contre la corruption l’éthique et la conduite la responsabilité sociale et environnementale et la protection des données personnelles Sécurité financière Risques réglementaires KYC AML Sanctions & Embargos Protection de la clientèle Intégrité des marchés Transparence fiscale Lutte contre la corruption Conduite et Éthique Responsabilité sociale et environne mentale Données Connaissance Client Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme MiFID II MIFIR PRIIPs  etc EMIR DFA Volker FBL MAD MAR benchmarks  etc FATCA CRS QI  etc ABC Sapin II  etc RSE ESG… GDPR Archiving  etc Le Groupe a lancé en 2018 un programme de transformation de ses fonctions KYC afin d’en accroître l’efficacité opérationnelle ( via la simplification des normes une mutualisation accrue des moyens l’optimisation des outils et des process) et d’améliorer l’expérience client Ce programme à quatre ans placé sous la responsabilité de la Direction de la conformité donne lieu à un suivi étroit et régulier au plus haut niveau de la Banque Des progrès significatifs ont d’ores et déjà été obtenus en matière d’outillage de la fonction d’analyse KYC et d’industrialisation des processus droit français via un décret du 12 février 2020) en normes internes progresse au fil des dernières consultations de place et des mises à jour trimestrielles du Code SG et s’achèvera début 2021 Le Groupe a mis en œuvre l’ensemble des dispositions liées à la 4e directive de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et à la réglementation européenne 2015 847 sur la qualité des messages de paiement La transposition de la 5 e directive européenne (officiellement entrée en vigueur dans le Le renforcement du dispositif de détection des opérations suspectes ou atypiques s’est poursuivi en 2020 avec le déploiement d’outils de surveillance plus sophistiqués l’optimisation des scenarii utilisés et le recours à de nouvelles technologies Le contexte international a été marqué en 2020 par un renforcement des sanctions américaines à l’encontre de la Chine avec un niveau de complexité élevé dans leur mise en œuvre susceptible de générer des risques opérationnels significatifs pour les établissements financiers Plus largement le groupe Société Générale a confirmé sa position de renoncer à toute activité commerciale avec l’Iran et maintient en encadrement étroit des opérations impliquant la Russie Le Groupe a poursuivi le renforcement de son dispositif Embargos Sanctions dans le cadre du programme de remédiation mis en place suite aux accords conclus avec les autorités françaises et américaines (cf page 259) notamment en matière de filtrage des tiers et des transactions de formation des collaborateurs et d’industrialisation de l’ensemble des processus concourant à la maîtrise de ce risque La protection de la clientèle est un enjeu majeur pour le groupe Société Générale qui s’engage à respecter et protéger les intérêts de ses clients Le dispositif relatif aux obligations introduites par les réglementations européennes sur la protection de la clientèle (MIF2 et la directive sur la Distribution d’Assurances ou DDA) sont désormais en place tant en termes de gouvernance produit et Conseil que de respect des exigences d’information Dans le contexte de crise Covid 19 les réseaux ont temporairement adapté les conditions de commercialisation (information et vente à distance) en élaborant des procédures de conseil par téléphone Dans un contexte marqué par la crise sanitaire et sociale les dispositifs de plafonnement des frais bancaires sont opérationnels depuis février 2019 et continuent à être renforcés Dans ce cadre des actions importantes sont menées sur le dispositif du Groupe en termes  de renforcement des règles internes portant sur les éléments clés de p la protection de la clientèle (règles de commercialisation réclamations clients conflits d’intérêts gouvernance produits protection des avoirs clients rémunérations et qualification des collaborateurs)  de formations dédiées et de sensibilisation des collaborateurs  p l’importance que le Groupe attache à ce thème est largement relayée dans le Code de conduite du Groupe  d’adaptation nécessaire des outils existants aux nouvelles exigences p réglementaires Le traitement d’une réclamation est un acte commercial qui participe à la satisfaction client À ce titre il a été largement relayé dans le Code de conduite L’instruction Groupe « Traitement des réclamations clients » intègre les recommandations du superviseur national (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) ainsi que les exigences réglementaires (MIF2 DDA et DSP directive sur les Services de Paiement) entrant dans le cadre du renforcement au niveau européen des mesures relatives à la protection de la clientèle Les métiers de la Banque disposent d’une gouvernance ad hoc d’une organisation de moyens humains et applicatifs de procédures formalisées d’indicateurs de suivi quantitatifs et qualitatifs À ce dispositif interne s’ajoute la Médiation Le Groupe dispose d’un cadre normatif précis relatif à la prévention et la gestion des conflits d’intérêts qui rappelle les principes et les dispositifs mis en œuvre Les cartographies registres et déclarations des personnels les plus exposés ont été renforcés en 2020 et sont plus complets pour répondre aux obligations d’identification des situations potentielles de conflits d’intérêts Le dispositif traite désormais de trois catégories de conflits d’intérêts potentiels  ceux pouvant survenir d’une part entre le Groupe et ses clients ou entre les clients du Groupe  d’autre part entre le Groupe et ses collaborateurs (notamment dans le cadre d’activités impliquant l’intérêt personnel d’un collaborateur et ses obligations professionnelles)  enfin entre le Groupe et ses fournisseurs Le dispositif a été complété par la mise en œuvre de la Déclaration des Conflits d’intérêts (DACI) exigée des personnes les plus exposées du Groupe Les obligations de gouvernance produits se sont élargies au respect des réglementations en matière de commercialisation et d’information de la clientèle L’obligation d’identifier le marché cible dès la conception du produit et de vérifier l’adéquation des critères avec la situation des clients a mené le groupe Société Générale à engager des revues systématiques en amont de la commercialisation et des échanges entre producteurs et distributeurs pour le suivi des produits durant leur cycle de vie La Société Générale a mis en place des pratiques et usages répondant aux obligations réglementaires vis à vis des clients qualifiés de « fragiles » et notamment les clients bénéficiaires de l’Offre Spécifique Clientèle fragile financièrement Afin de contribuer à l’effort national en faveur du pouvoir d’achat des Français les plus en difficulté le Groupe a complété ce dispositif dès 2019 par la mise en place de mesures complémentaires  i) gel de ses tarifs bancaires  ii) plafonnement des frais mensuels d’incidents bancaires pour la clientèle fragile   iii) suivi et soutien adapté à la situation de tous les clients connaissant des difficultés à la suite des événements récents Ces dispositifs font l’objet d’une étroite surveillance et de plans d’action visant plus particulièrement la détection de la clientèle financièrement fragile Les principaux risques réglementaires concernant l’intégrité des marchés sont liés aux domaines suivants  les indices de référence (réglementation sur les Benchmarks BMR)  p les abus de marché et la déontologie du personnel (MAR)  p les activités sur produits dérivés (réglementations Dodd Frank et p EMIR)  la séparation des activités bancaires pour compte propre (Règle US p Volcker et loi SRAB en France) Les enjeux sont de trois ordres  adapter en permanence les dispositifs de conformité pour répondre p aux évolutions de la réglementation dans les différentes localisations où le Groupe opère des activités de marché et pour ce faire disposer de ressources expertes et également formées à la gestion de projets  conduire un process robuste d’évaluation des risques de conformité p prenant en compte les spécificités de chaque métier et de chaque région  disposer d’une gouvernance solide au niveau du groupe pour être p en mesure de superviser l’avancement des projets et des chantiers de remédiation de s’assurer que le cadre normatif est maintenu à jour et de suivre les incidents de conformité et finalement la remontée effective d’information vers la Direction générale le Conseil et les régulateurs La Conformité a poursuivi l’amélioration de mise en conformité de son dispositif Une attention particulière a été portée à la modernisation des outils automatisés de détection et d’analyse ainsi qu’à la formation des collaborateurs de la Conformité en charge de ces contrôles Les instructions sur le domaine « Abus de marché » ont fait l’objet de révisions en 2020 Ces instructions détaillent les mesures à mettre en œuvre pour prévenir ou détecter les pratiques d’abus de marché portant atteinte à l’intégrité des marchés financiers  à savoir i) les opérations d’initiés (transmission et utilisation d’informations privilégiées)  ii) les manipulations de marché (manipulation de cours diffusion de fausses informations) Concernant les indices de marché le Groupe a mis en œuvre un plan d’action afin de maîtriser les risques liés aux manipulations de marché Ce plan est désormais bien avancé et a permis l’encadrement des contributions aux benchmarks et le déploiement de leur administration à l’ensemble du Groupe Au delà des contributions aux indices de référence et des activités d’administration d’indices l’utilisation des indices est soumise depuis janvier 2020 à des restrictions d’ordre réglementaire L’encadrement de ce dispositif a été déployé au travers d’instructions et de formations La Règle Volcker publiée en décembre 2013 qui établissait une interdiction de principe pour certains établissements du secteur des services financiers comme le groupe Société Générale de procéder à du trading pour compte propre et d’acquérir ou de détenir pour son compte des parts de fonds dits « covered » (1) a fait l’objet de deux amendements importants en 2019 et 2020 respectivement l’amendement Volcker 2 0 sur le trading et l’amendement Volcker 2 1 sur les fonds qui viennent alléger les obligations réglementaires du Groupe SG Le dispositif Volcker FBL du Groupe a fait l’objet d’une mise en conformité à ces amendements pour leur entrée en vigueur effective au 1 er janvier 2021 et a permis de revoir l’ensemble des éléments d’encadrement de la Règle Volcker et de la LBF Les risques réglementaires liés aux activités de marché de produits dérivés sont couverts par des réglementations européennes (règlement EMIR) et américaines ( Dodd Frank Act Titre VII SEC Rules) Ces réglementations ont évolué en 2019 ( SEC Rules et EMIR) amenant le Groupe à se mettre en conformité  notamment par une mise à jour des instructions et formations nécessaires à l’encadrement du dispositif et le renforcement de la gouvernance avec la mise en œuvre d’un comité dédié La politique de lutte contre l’évasion fiscale du groupe Société Générale est régie par le Code de conduite fiscale Ce Code a été actualisé en mars 2017 et approuvé par le Conseil d’administration après une revue par le Comité exécutif Il est public et accessible via le portail institutionnel de la Banque ( https www societegenerale com sites default files documents Code%20de%20conduite Code_de_conduite_fiscale_groupe_societe_generale_fr pdf) Le Code édicte les cinq principes suivants  Société Générale veille à respecter dans tous les pays où le Groupe p est implanté les règles fiscales applicables à son activité conformément aux conventions internationales et aux lois nationales dans les relations avec ses clients Société Générale veille à ce qu’ils p soient informés de leurs obligations fiscales afférentes aux opérations réalisées avec le Groupe et le Groupe respecte les obligations déclaratives qui sont le cas échéant applicables en tant que teneur de compte ou à tout autre titre dans ses relations avec les administrations fiscales Société p Générale s’attache à respecter strictement les procédures fiscales et veille à entretenir des liens de qualité le préservant de tout risque de réputation Société Générale n’encourage ni ne promeut l’évasion fiscale ni p pour lui même ou ses filiales ni pour ses clients propre compte ou celui de ses clients dont le but ou l’effet reposerait sur la recherche d’un profit essentiellement fiscal sauf s’il est conforme aux intentions du législateur Société Générale a une politique fiscale conforme à sa stratégie de p rentabilité durable et s’interdit toute opération que ce soit pour son La mise en œuvre de ce Code est revue annuellement par le Conseil d’administration et les procédures et dispositifs en place au sein du Groupe permettent de s’assurer que les nouveaux produits et nouvelles implantations respectent les principes fiscaux du Groupe Les relations actions avec des législateurs et décideurs des politiques fiscales sont régies par la Charte pour une représentation responsable auprès des pouvoirs publics et des institutions représentatives (https www societegenerale com sites default files 190426 vade mecum ri pdf) Le Groupe s’engage sur une politique stricte au regard des paradis fiscaux Aucune implantation du Groupe n’est autorisée dans un État ou Territoire figurant sur la liste officielle française des États et Territoires Non Coopératifs (ETNC) (2) et des règles internes sont en place depuis 2003 afin de réaliser un suivi dans une liste élargie de pays et territoires Le Groupe suit les normes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en matière de prix de transfert Toutefois il peut arriver que des contraintes locales imposent de s’écarter des méthodologies OCDE  dans ce cas de figure les contraintes locales doivent être documentées Le Groupe publie annuellement les informations relatives aux implantations et activités par pays (voir p 60 61) et confirme que sa présence dans un certain nombre de pays est uniquement pour des raisons commerciales et non pour bénéficier de dispositions fiscales particulières Le Groupe respecte également ses obligations de transparence fiscale pour son compte propre (CbCR Déclaration Pays par Pays) Le Groupe s’est pleinement investi dans la mise en œuvre des réglementations visant à assurer la transparence fiscale pour le compte de ses clients (notamment FATCA et Common Reporting Standard – CRS) Parmi les réglementations fiscales certaines définissent des obligations de transparence fiscale Les réglementations FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act ) CRS ( Common Reporting Standard ) QI ( Qualified Intermediary ) et DAC 6 (directive Administrative de Coopération  6) ont pour objectif commun de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale des clients Les risques portés par les institutions financières sont financiers commerciaux et de réputation Les enjeux principaux du Groupe consistent à s’adapter aux évolutions réglementaires qui ne cessent de se renforcer au fil des années et à renforcer les dispositifs de contrôle Société Générale se conforme aux exigences de transparence fiscale La norme Common Reporting Standard (CRS) permet aux administrations fiscales d’avoir la connaissance systématique des revenus perçus à l’étranger par ses résidents fiscaux y compris si les comptes sont détenus par l’intermédiaire de structures patrimoniales En outre Société Générale se conforme aux exigences de la loi américaine FATCA ( Foreign Account Tax Compliance Act ) qui vise à lutter contre l’évasion fiscale impliquant des comptes ou entités étrangères détenus par des contribuables américains Dans ce cadre les intermédiaires financiers non américains portent la responsabilité d’identifier les contribuables américains dans leurs bases clients aux fins de déclarer à l’administration fiscale américaine les revenus bénéficiant directement ou indirectement à ces derniers permettant ainsi le recoupement automatisé avec leurs déclarations individuelles Les objectifs de transparence fiscale sont atteints grâce à la production d’une déclaration au niveau national et à l’échange d’informations fiscales par les pays partenaires sur la base de conventions fiscales bilatérales existantes et d’accords intergouvernementaux La règle Volcker ne propose pas de définition précise d’un covered fund  elle établit une interdiction de principe de traiter avec des fonds spéculatifs de type hedge fund ou (1) fond de private equity et en complément une liste de critères d’exclusion basés sur les produits et ou la stratégie du fond qui permettent d’échapper à cette catégorisation Par exemple les fonds de retraites les fonds publics étrangers les véhicules d’acquisition de biens ou encore les fonds de titrisation n’entrent pas dans la catégorie covered funds Incluant la liste noire européenne (2) Enfin le Groupe a mis en œuvre la nouvelle directive européenne de transparence des intermédiaires dite DAC 6 qui impose la déclaration de dispositifs de planification fiscale transfrontières La Direction de la Compliance Groupe a accompagné le Département « Fiscalité » du Groupe dans la mise en œuvre de DAC6 plus particulièrement sur le marqueur réglementaire D portant sur les schémas visant à contourner le CRS et ceux qui impliqueraient des chaînes opaques de bénéficiaires effectifs Les premières déclarations devraient intervenir après le 31 janvier 2021 Il est à noter en particulier que les établissements teneurs de compte de la ligne métier Banque Privée sont implantés exclusivement dans des États répondant au standard de transparence fiscale le plus élevé posé par le G20 et l’OCDE  ces États ont ratifié la Convention concernant l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale ont mis en œuvre la norme d’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers (CRS) et ont obtenu dans le cadre de la revue des pairs sous l’égide de l’OCDE la note de largely compliant et compliant Par ailleurs la vérification de la conformité fiscale des avoirs déposés dans les livres de la Banque Privée fait l’objet d’une vigilance particulière à travers des diligences documentaires approfondies Enfin Société Générale intègre la fraude fiscale dans son dispositif de lutte contre le blanchiment conformément à la réglementation Société Générale est pleinement engagée dans la lutte contre la corruption et a pris des engagements clairs dans le cadre du groupe de Wolfsberg et du Pacte Mondial Le Groupe applique des principes stricts qui sont inscrits dans son Code de conduite et son « Code relatif à la lutte contre la corruption et le trafic d’influence » Le programme de la Société Générale de lutte contre la corruption s’articule notamment autour des thèmes suivants  Code de conduite  p cartographie annuelle des risques  p formation appropriée à tous les niveaux (Dirigeants personnes p exposées ensemble des collaborateurs)  dispositifs de contrôle  p procédures comptables  p évaluation des tiers  p régime disciplinaire  p droit d’alerte p Dans ce contexte les processus et outils continuent d’être renforcés avec la mise en place de personnel dédié à la lutte contre la corruption au sein du Groupe la création d’indicateurs de suivi de nouveaux contrôles dont des contrôles comptables et opérationnels permettant de réduire le risque de corruption Les instructions du Groupe encadrant la lutte contre la corruption ont été significativement enrichies  Ainsi le Code relatif à la lutte contre la corruption et le trafic d’influence a été mis à jour et complété Par ailleurs plusieurs instructions et procédures ont été publiées ou mises à jour cette année assurant ainsi un corpus d’instructions complet et courant Le déploiement de certaines instructions a été accompagné par la mise en place d’outils Groupe tel que l’outil de déclaration des cadeaux et invitations (GEMS) l’outil de gestion des alertes (WhistleB désormais accessible à travers l’ensemble du Groupe) et l’outil de déclaration annuelle des conflits d’intérêts (DACI) comptables et des membres de la Direction générale et du Conseil d’administration Les actions de formation ont été renforcées notamment vis à vis des personnes les plus exposées au risque de corruption des contrôleurs Les procédures de connaissance des tiers ont été améliorées avec un focus particulier sur les intermédiaires mais aussi la mise en place de due diligences pour les fournisseurs et les associations bénéficiaires de donation ou d’action de mécénat La filière ABC (Anti Corruption) participe dorénavant de manière active à l’élaboration des KYC ( Know Your Customer ) dans les activités de la Banque avec sa clientèle de grands clients Afin d’accroître la vigilance de tous les collaborateurs un programme de formation complet est déployé et a été renforcé en 2020 dans l’ensemble du Groupe E learning pour l’ensemble du personnel une version enrichie de p cette formation a été mise en ligne en juillet 2020 taux de complétude de 99% formation dédiée aux collaborateurs les plus exposés au risque de p corruption (taux de complétude de 98%) et aux collaborateurs en charge des contrôles comptables et financiers (418 personnes formés en webex) les experts de l’anticorruption ainsi que des membres de la filière p ABC ont réalisé une formation diplômante (ACAMS) En ligne avec les ambitions stratégiques du Groupe une équipe dédiée au sein de la Conformité est désormais en charge de la responsabilité sociale et environnementale au titre de la seconde ligne de défense Elle assure notamment le pilotage du projet de mise en conformité à la directive ESG (1) destinée à favoriser les investissements durables et renforcer la transparence des produits et services d’investissement ESG offerts à la clientèle Les efforts de 2021 vont aussi porter sur le renforcement de l’opérationnalisation des engagements pris par la Banque en matière sociale et environnementale à travers la vérification systématisée des listes d’exclusion et d’identification ainsi que la prise en compte des politiques sectorielles dans les processus d’entrée en relation et revue de la clientèle Il est enfin prévu de développer les formations appropriées pour les catégories de personnel impactées Société Générale en tant que partenaire de confiance privilégié de ses clients est particulièrement sensible à la protection des données à caractère personnel L’entrée en vigueur en mai 2018 du nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) qui accroît les obligations de l’entreprise ainsi que le niveau des sanctions en cas de non respect de ces obligations (jusqu’à 4% du CA) a été pour le Groupe et ses filiales l’occasion de renforcer encore leur dispositif Dans l’ensemble des implantations du Groupe des instructions internes et procédures associées conformes aux réglementations locales et européennes définissent les règles à appliquer et traitements à réaliser afin de garantir la protection et la sécurité des données de nos clients et de nos collaborateurs Des dispositifs d’information des personnes et de traitement de leurs demandes sont en place pour leur permettre d’exercer leurs droits notamment via des plates formes digitales dédiées Une politique de sécurisation des données personnelles est définie qui s’intègre à la stratégie du Groupe en matière de sécurité et en particulier de cybersécurité Par ailleurs dans le cadre du déploiement du RGPD un effort tout particulier est porté sur la sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs au travers de formations dédiées Un e learning a ainsi été déployé pour l’ensemble des collaborateurs des entités concernées (taux de réalisation de 98 5% à fin 2020) Environnement Social et Gouvernance (1) Enfin le groupe Société Générale a désigné un Délégué à la Protection des Données ( Data Protection Officer – DPO) Rattaché à la Direction de la conformité du Groupe et interlocuteur désigné de l’Autorité de Protection des Données Personnelles (la CNIL en France) sa mission est de s’assurer du bon niveau de conformité du Groupe en matière de protection des données personnelles Il dispose d’un réseau de DPO locaux et de Correspondants répartis au sein des entités du Groupe et chargées de les accompagner sur les dimensions de sécurité et d’usage de la donnée personnelle Dans le cadre de sa mission le Délégué à la Protection des Données est amené à suivre de manière régulière un certain nombre d’indicateurs en particulier le nombre et la nature des demandes d’exercice de droit reçues le taux de suivi des formations internes ainsi que le programme de certification des DPO locaux lancé fin 2018 La Médiation voie de recours amiable est portée à la connaissance des clients sur de multiples supports d’information notamment par une mention permanente figurant au verso des relevés de comptes Les décisions prises par le Médiateur indépendant s’imposent aux entités concernées Depuis fin 2010 dans le cadre réglementaire défini par la directive européenne CRD3 Société Générale a mis en place une gouvernance spécifique pour la détermination des rémunérations variables Au delà des professionnels des marchés financiers les règles introduites par cette directive s’appliquent à l’ensemble des personnes dont l’activité est susceptible d’avoir une incidence significative sur le profil de risque des établissements qui les emploient y compris celles exerçant des fonctions de contrôle Le cadre réglementaire défini par la directive européenne CRD4 s’applique depuis le 1 er janvier 2014 et ne modifie pas les règles relatives à la détermination des rémunérations variables des personnes dont l’activité est susceptible d’avoir une incidence sur le profil de risque du Groupe et des salariés des fonctions de contrôle Les principes et la gouvernance mentionnés ci dessus continuent donc de s’appliquer au sein du Groupe Selon les principes approuvés par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des rémunérations les mécanismes et processus de rémunération de la population identifiée intègrent non seulement la prise en compte du résultat financier des opérations réalisées mais également le contexte et la manière dont ce résultat est généré notamment en termes de maîtrise et gestion de l’ensemble des risques et respect des règles de conformité Les salariés des fonctions de contrôle pour leur part sont rémunérés de manière indépendante des résultats des opérations qu’ils contrôlent et en fonction de critères propres à leur activité La rémunération variable comporte une partie non différée et une partie différée L’acquisition de la part différée de la rémunération variable est soumise à une triple condition  une durée minimale de présence un niveau minimum de performance financière de l’entreprise ou et de l’activité et une gestion appropriée des risques et de la conformité (clauses de malus et clawback ) L’ensemble des variables différés de la population régulée fait l’objet d’une clause de non versement permettant de sanctionner toute prise de risque excessive ou tout comportement jugé inacceptable  une clause de clawback (récupération) prévoyant la possibilité pour SG sous réserve de la réglementation en vigueur de demander la restitution de tout ou partie des variables différés après la période de conservation et pendant une durée de cinq ans après leur attribution est intégrée dans le plan Groupe de rémunération variable différée attribuée au titre de 2020 Au moins 50% de cette rémunération est versée sous forme de titres ou instruments équivalents Ces modalités de versement visent à aligner la rémunération sur les performances et l’horizon de risques de l’entreprise La Direction des risques et la Direction de la conformité participent à la définition et à la mise en œuvre de cette politique En particulier elles évaluent chaque année de manière indépendante les principales activités de Wholesale Banking et de la Banque de détail en France et à l’international et les principaux preneurs de risques ainsi que les responsables de desks soumis aux exigences de la loi de séparation bancaire et de la règle Volcker au regard de leur gestion des risques et leur respect de la conformité Ces évaluations font l’objet d’une revue par la Direction générale et sont prises en compte dans les décisions d’allocation des montants de rémunération variable Par ailleurs Société Générale a mis en œuvre un dispositif et une gouvernance spécifiques visant la population des porteurs de mandats de trading pour s’assurer que la politique de rémunération intègre bien les exigences de la Loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 et de la Règle Volcker En outre en continuité avec notre approche historique et conformément aux recommandations du Comité européen des superviseurs bancaires plusieurs principes réglementaires (part de variable différé dont l’acquisition est soumise à des conditions de présence de performance financière minimale du Groupe et de l’activité de gestion appropriée des risques et de la conformité) s’appliquent à une population plus large que la population régulée en fonction du niveau de rémunération variable en notamment dans l’ensemble du périmètre wholesale banking De plus depuis 2018 l’outil Groupe d’évaluation annuelle des salariés comprend une rubrique Conduite et Conformité obligatoire permettant au manager de prendre en compte les cas de comportement non conforme en matière de maîtrise des risques qualité de service et respect des intérêts du client par le collaborateur Dans le cas où un collaborateur aurait manqué au respect des règles de conduite et de conformité le manager doit définir et mettre en place un plan d’action pour accompagner spécifiquement le collaborateur L’évaluation sur cette rubrique entre en ligne de compte dans l’évolution de carrière du salarié et dans sa rémunération La prise en compte des risques dans la politique de rémunération est détaillée dans le rapport public et présentée annuellement au Comité des risques  un administrateur membre du Comité des risques fait partie du Comité des rémunérations La maîtrise du risque de réputation est intégrée au code SG Le dispositif de contrôle mis en place est destiné à le prévenir le détecter l’évaluer et le maîtriser Il est coordonné par la Direction de la conformité qui  accompagne les collaborateurs du Groupe et plus particulièrement p les Responsables du contrôle de la conformité des métiers dans leur démarche de prévention détection évaluation et maîtrise du risque de réputation  propose et met à jour des formations de sensibilisation au risque de p réputation  élabore un tableau de bord du risque de réputation qui est p communiqué trimestriellement au Comité des risques du Conseil d’administration en s’appuyant sur les informations provenant des métiers Business Units et des fonctions support Service Units (en particulier la Direction des Ressources Humaines et de la communication la Direction juridique la Direction de la responsabilité sociale d’entreprise et la Direction de la protection des données) Par ailleurs les responsables de conformité dédiés aux Business Units participent aux diverses instances (Comités nouveaux produits comités ad hoc  etc ) organisées pour valider les nouveaux types d’opérations produits projets ou clients et formulent un avis écrit concernant leur évaluation du niveau de risque de l’initiative visée et notamment du risque de réputation Le programme de transformation de la filière Conformité vise à renforcer la maîtrise des risques de non conformité par une Le programme de transformation de la filière Conformité vise à renforcer la maîtrise des risques de non conformité par une vigilance et une sensibilisation accrue de l’ensemble des acteurs y compris les métiers leurs supports et les autres Directions à accroître l’efficacité opérationnelle des processus associés et à répondre durablement aux exigences des autorités de supervision et de régulation Ce programme comprenait une actualisation de la gouvernance un renforcement des moyens alloués à la filière Conformité tant en termes de recrutements de formation que de modernisation des systèmes d’information dédiés et de digitalisation Il s’appuie également sur un cadre renforcé d’évaluation des risques (risk assessment) et un dispositif de contrôles solide Il comporte un volet spécifique de remédiation lié aux accords signés en 2018 avec les autorités américaines et françaises détaillé ci dessous La mise en œuvre du plan d’action de ce programme actualisé en 2019 se poursuit en 2021 En juin 2018 Société Générale a conclu des accords avec le US Department of Justice (DOJ) et la US Commodity Futures Trading Commission (CFTC) mettant fin à leurs enquêtes relatives aux soumissions IBOR et avec le DOJ et le Parquet National Financier français (PNF) mettant fin à leurs enquêtes relatives à certaines opérations avec des contreparties libyennes En novembre 2018 Société Générale a conclu des accords avec les « autorités américaines » mettant un terme à leurs enquêtes relatives à certaines opérations en dollar américain effectuées impliquant des pays des personnes ou des entités faisant l’objet de sanctions économiques américaines termes des accords ce à quoi Société Générale s’est engagée sans réserve Dans le cadre de l’ensemble de ces accords la Banque s’est engagée à améliorer son dispositif visant à prévenir et détecter toute infraction aux réglementations en matière de corruption de manipulation de marché et de sanctions économiques américaines et toute infraction aux lois de l’État de New York La Banque s’est également engagée à renforcer la supervision de son programme de conformité relatif aux sanctions économiques Aucune poursuite ne sera engagée à l’encontre de la Banque à condition que celle ci se conforme aux La Banque a également convenu avec la FED d’engager un consultant indépendant en charge d’évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre du renforcement de son programme de conformité en matière de sanctions et embargos Pour répondre aux engagements pris par Société Générale dans le cadre de ces accords la Banque a mis en place un programme visant à mettre en œuvre ces engagements et renforcer son dispositif de conformité dans les domaines concernés Ce programme a été placé sous la supervision directe du Directeur de la conformité du Groupe Par ailleurs le Comité de pilotage du programme est présidé par un membre de la Direction générale de la Banque et un rapport sur l’avancement du programme est présenté chaque mois au Conseil d’administration En 2020 le Programme s’est déroulé selon le planning présenté aux instances de Gouvernance internes et aux différentes autorités qui reçoivent des rapports réguliers sur l’avancée des actions de remédiations Les audits externes prévus aux accords ont par ailleurs eu lieu ou sont en cours Le 14 décembre 2020 Société Générale a pris connaissance de l’avis d’extinction des poursuites publié par le Procureur de la République Financier (PRF) dans le cadre de l’affaire dite « LIA » relatives à certaines opérations avec des contreparties libyennes décision prises aux vues des conclusions de l’audit de l’Agence Française Anti corruption (AFA) réalisé en 2020 Le 19 novembre 2018 le groupe Société Générale et sa succursale new yorkaise ont conclu un accord (enforcement action) avec le Département des Services Financiers de l’État de New York relatif au programme de lutte contre le blanchiment d’argent de la succursale new yorkaise Cet accord requiert (i) la soumission d’un programme renforcé de lutte contre le blanchiment d’argent (ii) un plan de gouvernance en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (iii) la réalisation d’un audit externe en 2020 Pour rappel l’année dernière le 14 décembre 2017 Société Générale et sa succursale de New York (SGNY) d’une part et le Board of Governors of the Federal Reserve d’autre part se sont accordés sur une Ordonnance de Cessation et d’Abstention (l’« Ordonnance ») portant sur le programme de conformité de SGNY au Bank Secrecy Act (BSA) et à ses obligations de Lutte Anti Blanchiment (LAB) (le « Programme de Conformité en matière de lutte contre la Criminalité Financière ») et sur certains aspects de son programme Identification et Connaissance de la Clientèle (KYC) Cet accord avec le Cease and Desist Order signé le 14 décembre 2017 avec la FED vient supplanter le Written Agreement conclu en 2009 entre le groupe Société Générale et sa succursale new yorkaise d’une part et la Réserve fédérale américaine et le Département des Services Financiers de l’État de New York d’autre part Les informations relatives aux risques et litiges sont présentées dans la Note 9 aux états financiers consolidés p 519 De nombreux choix opérés au sein du Groupe sont fondés sur des outils quantitatifs d’aide à la décision (modèles) Le risque de modèle est défini comme le risque de pertes résultant de décisions prises sur la base de résultats de modèles internes dues à des erreurs de développement d’implémentation ou d’utilisation de ces modèles Il peut se matérialiser sous la forme d’incertitude liée au modèle ou d’erreurs dans la mise en œuvre des processus de gestion des modèles Le Groupe s’est entièrement engagé à maintenir un dispositif solide de gouvernance en matière de gestion du risque de modèle afin d’assurer l’efficacité et la fiabilité des processus d’identification de conception d’implémentation de suivi de modification de revue indépendante et d’approbation des modèles utilisés Un Département MRM (Model Risk Management) en charge de la maîtrise du risque de modèle a été créé au sein de la Direction des risques en 2017 Depuis le cadre de gestion du risque de modèle s’est consolidé et structuré et repose aujourd’hui sur le dispositif suivant Le dispositif de gestion du risque de modèle est mis en œuvre par les trois lignes de défense indépendantes qui correspondent à la responsabilité des métiers dans la gestion du risque à la revue et la supervision indépendante et à l’évaluation du dispositif et qui sont ségréguées et indépendantes pour éviter tout conflit d’intérêts Le dispositif est décliné comme suit  la première ligne de défense (LoD1) qui regroupe plusieurs équipes p avec des compétences diverses au sein du Groupe est responsable du développement de la mise en œuvre de l’usage et du suivi de la pertinence au cours du temps des modèles conformément au dispositif de gestion du risque de modèle  ces équipes sont logées dans les Directions métiers ou leurs Directions support  la deuxième ligne de défense (LoD2) est constituée des équipes de p gouvernance et des équipes de revue indépendante des modèles et supervisée par le Département « Risque de modèle » au sein de la Direction des risques  la troisième ligne de défense (LoD3) a pour responsabilité d’évaluer p l’efficacité globale du dispositif de gestion du risque de modèle (la pertinence de la gouvernance pour le risque de modèle et l’efficience des activités de la deuxième ligne de défense) et l’audit indépendant des modèles  elle est logée au sein de la Direction de l’audit interne Un Comité MRM présidé par le Directeur des risques se réunit a minima tous les trois mois pour s’assurer de la mise en œuvre du dispositif de gestion et suivre le risque de modèles à l’échelle du Groupe Au sein de la deuxième ligne de défense et du Département « Risque de modèles » une équipe gouvernance est en charge de la conception et du pilotage du dispositif de gestion du risque de modèle à l’échelle du Groupe À ce titre  modèles pour apporter des précisions sur les spécificités et maintenu en veillant à la cohérence et l’homogénéité du dispositif son intégrité et sa conformité aux dispositions réglementaires  ce cadre précise en particulier la définition des attentes à l’égard de la LoD1 les principes pour la méthodologie d’évaluation du risque de modèle et la définition des principes directeurs pour la revue indépendante et l’approbation du modèle  le cadre normatif applicable à l’ensemble des modèles du Groupe p est défini décliné quand nécessaire sur les principales familles de l’identification l’enregistrement et la mise à jour des informations p de tous les modèles au sein du Groupe (y compris les modèles en cours d’élaboration ou récemment retirés) sont effectués dans l’inventaire des modèles selon un processus défini et piloté par la LoD2  le dispositif de surveillance et de reporting relatif au risque de p modèle encouru par le Groupe à la Direction a été mis en place L’appétit pour le risque de modèle correspondant au niveau de risque de modèle que le Groupe est prêt à assumer dans le cadre de la réalisation de ses objectifs stratégiques est également formalisé à travers des déclarations relatives à la tolérance au risque traduites sous forme d’indicateurs spécifiques associés à des limites et des seuils d’alerte Pour chaque modèle la maîtrise du risque repose sur le respect des règles et normes définies sur l’ensemble du Groupe par chaque acteur LoD1 elle est garantie par un challenge effectif de la LoD2 et un processus d’approbation uniforme Le besoin d’examiner un modèle est évalué suivant le niveau de risque de modèle sa famille de modèles et les exigences réglementaires applicables La revue indépendante par la deuxième ligne de défense est en particulier déclenchée pour les nouveaux modèles les revues périodiques de modèles les propositions de changement de modèles et les revues transversales en réponse à une recommandation  elle correspond à l’ensemble des processus et des activités qui p visent à vérifier la conformité du fonctionnement et de l’utilisation des modèles par rapport aux objectifs pour lesquels ils ont été conçus et à la réglementation applicable sur la base des activités et des contrôles mis en œuvre par la LoD1  elle s’appuie sur certains principes visant à vérifier la robustesse p théorique (évaluation de la qualité de la conception et du développement du modèle) la conformité de l’implémentation et de l’utilisation et la pertinence du suivi du modèle  elle donne lieu à un rapport de revue indépendante qui décrit le p périmètre de la revue les tests effectués les résultats de la revue les conclusions ou les recommandations Le processus d’approbation suit le même schéma d’approbation pour tous les modèles la composition des instances de gouvernance pouvant varier suivant le niveau du risque de modèle la famille de modèles les exigences réglementaires applicables et les Business Units Service Units dans lesquelles le modèle est applicable De la responsabilité de la LoD2 le processus d’approbation est composé de deux instances consécutives  contradictoire entre la LoD1 et la LoD2 Sur la base des discussions la LoD2 confirme ou modifie les conclusions du rapport de revue y compris les constatations et les recommandations sans pour autant s’y limiter  l’Autorité de revue qui a pour objectif de présenter les conclusions p identifiées par l’équipe de revue dans le rapport de revue indépendante et de discuter permettant de tenir un débat l’Autorité d’approbation instance qui a le pouvoir d’approuver p (sous ou sans réserve) ou de rejeter l’utilisation d’un modèle les changements apportés au modèle existant ou le suivi continu de la pertinence du modèle au cours du temps qui sont proposés par la LoD1 à partir du rapport de revue indépendante et du procès verbal de l’Autorité de revue Le risque lié aux activités d’assurance correspond au risque de perte inhérent à l’activité d’assureur auquel le Groupe est exposé à travers ses filiales d’assurance Il s’agit au delà de la gestion des risques actif passif (risques de taux de valorisation de contrepartie et de change) du risque de tarification des primes du risque de mortalité et d’augmentation de la sinistralité Il existe deux principales catégories de risques d’assurance  les risques techniques et particulièrement le risque de souscription p à travers les activités d’assurance vie épargne de prévoyance et d’assurance dommages Ces risques peuvent être de nature biométrique  invalidité longévité mortalité ou liés au comportement des assurés (risque de rachat) Dans une moindre mesure la ligne métier Assurances est également exposée à des risques de souscription non vie et santé Ces risques peuvent notamment émaner de la tarification de la sélection de la gestion des sinistres ou du risque de catastrophe  les risques liés aux marchés financiers et à la gestion actif passif  la p ligne métier Assurances principalement à travers l’activité d’assurance vie épargne sur le marché français est exposée aux aléas des marchés financiers (mouvements de taux d’intérêt et fluctuations des marchés boursiers) qui peuvent être aggravés par le comportement des assurés La maîtrise de ces risques est au cœur de l’activité de la ligne métier Assurances Elle est confiée à des équipes qualifiées et expérimentées dotées de moyens informatiques importants et adaptés Les risques font l’objet de suivis et de reportings réguliers et sont encadrés par des politiques de risques validées en Conseil d’administration des entités La maîtrise des risques techniques repose sur les principes suivants  sécurisation du processus d’acceptation des risques pour garantir p une adéquation ab initio de la tarification en fonction du profil de risque de l’assuré et des garanties souscrites  suivi à fréquence régulière des indicateurs de sinistralité des p produits afin d’ajuster si nécessaire certains paramètres produits comme la tarification ou le niveau de garantie  mise en place d’un plan de réassurance afin de protéger la p ligne métier des sinistres majeurs ou des sinistres sériels  application des politiques de risques de souscription de p provisionnement et de réassurance La maîtrise des risques liés aux marchés financiers et à la gestion actif passif est intégrée à la stratégie d’investissement au même titre que la recherche de la performance à long terme L’optimisation de ces deux paramètres est fortement déterminée par les équilibres actif passif Les engagements au passif (garanties offertes aux clients durée de détention des contrats) ainsi que les niveaux des grands postes du bilan (fonds propres résultats provisions réserves…) sont étudiés au sein du Pôle Finances Investissements et Risques de la ligne métier La maîtrise des risques liés aux marchés financiers (taux d’intérêt crédit et actions) et à la gestion actif passif repose sur les principes suivants  surveillance des flux de trésorerie à court terme et à long terme p (adéquation de la duration du passif rapportée à la duration de l’actif gestion du risque de liquidité)  surveillance particulière des comportements des assurés (rachat)  p surveillance étroite des marchés financiers  p couverture des risques de taux (à la baisse et à la hausse)  p détermination de seuils et limites par contrepartie par rating p émetteurs et par classe d’actifs  réalisation de stress tests dont les résultats sont présentés p annuellement en Conseil d’administration des entités dans le cadre du rapport ORSA (Own Risk and Solvency Assessment) transmis à l’ACPR après approbation par le Conseil  application des politiques de risques de gestion actif passif et p d’investissement La revue des modèles liés aux activités d'assurance est assurée par la cours du temps Le processus de revue indépendante s’achève par Direction des risques qui constitue la seconde ligne de défense dans le (i) un rapport qui décrit le périmètre de la revue les tests effectués les cadre de la gestion du risque de modèle Les travaux de revue portent résultats de la revue les conclusions ou les recommandations et par sur la robustesse théorique (évaluation de la qualité de la conception (ii) des Comités de validation Le dispositif de contrôle des modèles et du développement) des modèles l’usage du modèle la conformité donne lieu à un reporting récurrent aux instances appropriées de l’implémentation et le suivi continu de la pertinence du modèle au Les expositions du groupe Société Générale aux actions qui ne sont pas détenues à des fins de transaction sont liées à plusieurs activités et stratégies de la Banque Ces expositions incluent des actions et instruments de fonds propres des parts de SICAV investies en actions et des participations dans les filiales et sociétés affiliées du Groupe qui ne sont pas déduites des fonds propres aux fins du calcul des ratios de solvabilité D’une manière générale en raison de leur traitement défavorable sur le plan du capital réglementaire la politique du Groupe est désormais de limiter ces investissements en premier lieu le Groupe possède un portefeuille de participations p industrielles qui pour l’essentiel reflète ses relations historiques ou stratégiques avec ces sociétés en outre Société Générale détient quelques participations p minoritaires dans certaines banques à des fins stratégiques en vue de développer sa coopération avec ces établissements au surplus les actions ne faisant pas partie des actifs détenus à des p fins de transaction comprennent les participations du Groupe dans des filiales de petite taille qui ne font pas partie de son périmètre de consolidation et qui opèrent en France ou à l’étranger Font aussi partie de cette catégorie divers investissements et participations accessoires aux activités bancaires principales du Groupe en particulier dans la Banque de détail en France la Banque de Financement et d’Investissement et les services titres (activités de capital investissement en France en liaison étroite avec les réseaux bancaires organismes de place sociétés de Bourse  etc ) enfin Société Générale et certaines de ses filiales peuvent détenir p des investissements en actions résultant de leurs activités de Gestion d’Actifs (en particulier des capitaux apportés à titre de capital d’amorçage à des SICAV dont Société Générale est le promoteur) en France ou à l’étranger Le portefeuille de participations industrielles a été réduit sensiblement ces dernières années à la suite des cessions de lignes non stratégiques Il ne compte désormais qu’un nombre limité de lignes d’investissement Il est suivi sur une base mensuelle par la Direction financière du Groupe et les ajustements de valeur éventuels sont constatés sur une base trimestrielle en accord avec la politique de provisionnement du Groupe Les participations accessoires aux activités bancaires du Groupe font l’objet d’un suivi trimestriel par la Direction financière du Groupe et les ajustements de valeur éventuels sont constatés sur une base trimestrielle en accord avec la politique de provisionnement du Groupe Les activités de capital investissement en France font l’objet d’une gouvernance et d’un suivi dédiés dans le cadre d’enveloppes revues périodiquement par la Direction générale du Groupe Les décisions d’investissement ou de cession prennent en considération les aspects financiers et la contribution aux activités du Groupe (accompagnement des clients dans leur développement ventes croisées avec les activités de flux de Banque de Financement et d’Investissement de Banque Privée…) D’un point de vue comptable les expositions de Société Générale en actions non détenues à des fins de transaction sont classées soit au sein des Actifs financiers à la juste valeur par résultat classification par défaut soit au sein des Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres lorsque le groupe a opté pour cette classification (cf Etats financiers consolidés Note 3 Instruments financiers) L’exposition du groupe Société Générale aux actions ne faisant pas partie du portefeuille de transaction est égale à leur valeur comptable représentative d’une juste valeur issue d’un prix de marché ou d’une modélisation interne Le tableau qui suit présente ces expositions à fin décembre 2020 et 2019 à la fois pour le périmètre comptable et pour le périmètre réglementaire Les données réglementaires ne sont pas réconciliables avec celles des états financiers consolidés notamment parce que le périmètre réglementaire exclut les actions détenues pour le compte de clients par les filiales d’assurance du Groupe (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Actions et participations du portefeuille bancaire Périmètre statutaire 16 913 18 796 dont actions et autres instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 2 561 2 492 dont actions et autres instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres 14 351 16 304 Actions et participations du portefeuille bancaire Périmètre prudentiel (Valeur exposée au risque) 7 253 7 156 dont actions et autres instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 6 994 6 917 dont actions et autres instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres 259 239 Les gains et pertes latents relatifs aux changements de juste valeur intervenus depuis l’exercice précédent sont enregistrés  au sein du compte de résultat sous la rubrique « Résultat net des p opérations financières » pour les titres classés dans les Actifs financiers à la juste valeur par résultat et au sein des capitaux propres du Groupe sous la rubrique « Gains et p pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables » pour les titres classés dans les Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actions cotées la juste valeur est estimée sur la base du cours de Bourse à la date de clôture Pour les titres non cotés la juste valeur peut être estimée à partir d’une ou plusieurs méthodes suivantes évaluation développée type Discounted Cash Flows (DCF) p Discounted Dividend Model (DDM) quote part d’actif net détenue p évaluation basée sur des transactions récentes sur les titres de la p société (tiers entrant au capital de la société valorisation à dire d’experts …) évaluation fondée sur des transactions récentes intervenues sur des p entreprises du même secteur (multiples de résultat ou d’actif net etc ) Les dividendes perçus sur les participations en actions sont enregistrés au compte de résultat dans la rubrique « Résultat net des opérations financières » En cas de cession les gains et pertes relatifs aux changements de juste valeur intervenus depuis l’exercice précédent sont inscrits au sein du compte de résultat sous la rubrique « Résultat net des p opérations financières » pour les titres classés au sein des Actifs financiers à la juste valeur par résultat et au sein des capitaux propres sous la rubrique « Gains et pertes p comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables » pour les titres classés au sein des Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Les gains et pertes réalisés sur les titres cédés sont transférés dans les réserves lors de l’exercice comptable suivant la cession (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Gains et pertes réalisés sur cessions d’actions et participations 155 388 Gains pertes nets réalisés provenant des actions et participations du portefeuille bancaire 49 33 sociétés non cotées y compris les participations dans les filiales d’assurance d’un coefficient de 370% D’autre part s'ils ne sont pas déduits des fonds propres les investissements significatifs dans le capital de sociétés financières sont affectés d'un coefficient de Pour le calcul des expositions pondérées Bâle 3 le Groupe applique la pondération de 250% méthode de la pondération simple à la majeure partie de son portefeuille d’actions ne faisant pas partie du portefeuille de transaction Les actions de sociétés de capital investissement sont affectées d’un coefficient de pondération par les risques de 190% les actions de sociétés cotées d’un coefficient de 290% et les actions de Au 31 décembre 2020 les expositions pondérées du Groupe relevant des actions ne faisant pas partie du portefeuille de transaction et les exigences en fonds propres associées s’établissaient comme suit  (en M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Actions et participations  Approche  Pondération Valeur exposée au risque Expositionspondérées Exigencesde fondspropres Valeur exposée au risque Expositionspondérées Exigencesde fondspropres Capital investissement Standard 150% Capital investissement Approcheavancée (IRB) 190% 351 668 53 185 352 28 Titres financiers Approcheavancée (IRB) 250% 517 1 292 103 Titres financiers Standard 250% 10 26 2 503 1 257 101 Titres cotés Approcheavancée (IRB) 290% 25 74 6 38 111 9 Titres non cotés et assurances Approcheavancée (IRB) 370% 5 381 19 908 1 593 5 297 19 599 1 568 TOTAL 6 285 21 968 1 757 6 023 21 318 1 705 Hors placement de trésorerie (1) Au travers de ses financements spécialisés principalement via sa filiale de location longue durée de véhicules le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeur nette de revente d’un actif à la fin du contrat de location inférieure à l’estimation) Le Groupe Société Générale détient au sein de la Business Unit ALDA (activité de location longue durée de véhicule) des voitures dans son bilan avec un risque lié à la valeur résiduelle de ces véhicules au moment de leur cession Ce risque de valeur résiduelle est géré par ALD Automotive (ALDA) Le Groupe est exposé à des pertes potentielles du fait (i) lors de la revente de véhicules lorsque le prix de cession des voitures d'occasion est inférieur à leurs valeurs nettes comptables et (ii) des amortissements supplémentaires comptabilisés au cours de la durée des contrats lorsque les valeurs résiduelles attendues de ces véhicules deviennent inférieures à la valeur résiduelle contractuelle Les résultats des ventes futures et les pertes estimées sont affectés par des facteurs externes tels que les évolutions macroéconomiques les politiques gouvernementales les réglementations environnementales et fiscales les préférences des consommateurs l’évolution des prix des véhicules neufs etc Le résultat brut d'exploitation d'ALDA provenant des ventes de voitures s'est élevé à 61 1 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 75 millions d'euros au 31 décembre 2019 La procédure de définition de la valeur résiduelle définit les processus les rôles et les responsabilités impliqués dans la détermination des valeurs résiduelles qui seront utilisées par ALDA comme base pour produire des devis de location de véhicules Un comité d'examen de la valeur résiduelle est organisé au moins deux fois par an au sein de chaque entité opérationnelle d'ALDA Ce comité débat et décide des valeurs résiduelles en tenant compte des spécificités du marché local en documentant son approche et en veillant à maintenir une piste d'audit claire Une équipe centrale ALDA dédiée contrôle et valide les valeurs résiduelles proposées avant qu'elles ne soient notifiées aux entités opérationnelles et mises à jour dans le système de cotation local Cette équipe informe le directeur financier et le directeur des risques d'ALDA en cas de désaccord De plus le processus de réévaluation de la flotte permet de déterminer une dépréciation supplémentaire dans les pays où une perte globale sur le portefeuille est identifiée Ce processus est réalisé localement deux fois par an pour les entités d’exploitation possédant plus de 5000 voitures (une fois par an pour les petites entités) sous la supervision de l'équipe centrale et à l'aide d'outils et de méthodologies communs Cette dépréciation est comptabilisée conformément aux normes comptables Les risques stratégiques se définissent comme le risque inhérent à la stratégie choisie ou résultant de l’incapacité du Groupe à mettre en œuvre sa stratégie Ils sont suivis par le Conseil d’administration qui approuve les orientations stratégiques du Groupe et les revoit au moins une fois par an De même le Conseil d’administration approuve les projets d’investissement stratégiques et toute opération notamment d’acquisition ou de cession susceptible d’affecter significativement le résultat du Groupe la structure de son bilan ou son profil de risque hebdomadaire par le Comité stratégique Groupe se réunissant bimestriellement et par le Comité de pilotage stratégique des Business et Service Units se réunissant à une fréquence a minima annuelle pour chacune des Business Units et des Service Units La composition de ces différents organes est présentée dans le chapitre 3 Gouvernement d’entreprise du présent Document d'enregistrement universel (p  63 et suivantes) Le règlement intérieur du Conseil d’administration précisant notamment ses modalités de saisine est reproduit dans le chapitre 7 du présent Document d'enregistrement universel (p  599) Le pilotage stratégique est effectué sous l’autorité de la Direction générale par le Comité de Direction générale se réunissant de manière La démarche du Groupe au regard des enjeux environnementaux et sociaux figure au chapitre 5 du présent Document d'enregistrement universel (p  267 et suivantes) À travers l’ensemble de ses métiers le Groupe est également exposé au risque de conduite Le Groupe a défini ce risque comme résultant d’actions (ou inactions) ou de comportements de la Banque ou de ses employés qui seraient incompatibles avec le Code de conduite du Groupe pouvant aboutir à des conséquences négatives pour ses parties prenantes ou mettant en risque la pérennité ou la réputation de la Banque Les parties prenantes incluent notamment les clients les employés les investisseurs les actionnaires les fournisseurs l’environnement les marchés et pays dans lesquels le Groupe opère Voir aussi « le programme Culture et Conduite » (cf p  280 et 281) Accompagner les clients dans cette 5 1 1 période difficile 270 Préserver la santé et la situation de ses 5 1 2 collaborateurs 272 Agir sur le terrain de la solidarité avec 5 1 3 la société civile  un programme exceptionnel en 2020 272 La RSE au sein de la gouvernance du 5 3 1 Groupe 277 Un Code de conduite s’appuyant sur des 5 3 2 valeurs partagées 279 Être un employeur responsable 5 3 3 281 S’engager dans les transformations 5 3 4 positives de la société 290 Le respect des droits humains 5 3 5 291 Être un acheteur responsable  5 3 6 le programme positive sourcing 291 Les principaux engagements RSE 5 3 7 du Groupe 294 Une gestion des risques d’origine E & S 5 3 8 dans les activités au service d’une croissance juste et responsable 299 Satisfaire les clients en assurant leur 5 4 1 protection 304 Agir en faveur du climat 5 4 2 306 Une banque engagée dans la finance 5 4 3 durable et responsable 314 Une banque qui poursuit son 5 4 4 engagement pour un développement durable de l’Afrique 327 Les protocoles de reporting 5 5 1 331 La collecte des données 5 5 2 331 Les périodes de reporting 5 5 3 331 Le périmètre de consolidation RSE 5 5 4 331 Les indicateurs 5 5 5 332 Les périmètres et règles de calcul 5 5 6 des indicateurs sociaux 332 Les périmètres et principales règles 5 5 7 de gestion des indicateurs environnementaux pour compte propre 332 Le retraitement des données historiques 5 5 8 332 Les données environnementales  5 5 9 les règles générales 332 Le calcul des émissions de Gaz à Effet de 5 5 10 Serre 334 Les principales règles de gestion des 5 5 11 indicateurs SPIF et SPI 334 Introduction 5 7 1 338 Identification et hiérarchisation des 5 7 2 risques  cartographie des risques inhérents 339 Procédures d’évaluation régulière et 5 7 3 actions de prévention et d’atténuation des risques 340 Mécanisme d’alerte 5 7 4 342 Dispositif de suivi des mesures 5 7 5 342 Compte rendu de la mise en œuvre 5 7 6 effective des mesures 344 Perspectives et évolutions attendues 5 7 7 345 CHANGEMENT CLIMATIQUE R é compenses N ° 2 pr ê teur mondial sur les é ner g ies r enouvelables en 2020 ( IJ G lobal ) A ccord de Paris ali g nements des activités N ouveaux en g a g ements en 2020 O bjectif de r é duction de 10% d’ici 2025 d e l’ expos i t i on gl o b a l e au secteur d e l’ extract i on du p é trole et gaz ( arr ê t de nouveaux V nancements d’extraction de p é trole et g az onshore aux É tats Unis ) O bjectif de r é duction de l’intensit é d’ é mission de ses V nancements li é s à la production d’ é lectricit é de 18% en 2025 et de 76% en 2040 par rapport à 201 9 E ngagement d e K atow i ce Publication de la méthodologie commune open source « PA C TA » En savoir plus C hapitre 5 pa g es 306 à 314 ÉVOLUTIONS ET INNOVATIONS SOCIÉTALES D é veloppement des territoires G rand Paris mise à disposition d’une envelo pp e de 3 milliards d’euros su pp lémentaires à horizon 2024 Mobilité bas carbone ALD 3 e rang mondial de Vigeo Eiris (notation de 67 100 ) au sein du secteur des services aux entreprises ( 102 entreprises ) Soutien à l’entre p renariat Ac q uisition de S hine la n é oban q ue des entrepreneurs É conomie sociale solidaire et circulaire L ancement d e K a p su l une o ff re i nc l us i ve à 2 euros mois sans conditions de revenus n i f ra i s d e tenue d e com p te E n savo i r pl us C hapitre 5 pages 314 à 327 CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE DE L’AFRIQUE Ré compenses Best CS R Africa par l’EMEA Fi nance magaz i ne ( et 8 troph é es au g lobal pour l’ é dition 2020 ) Fi nancement d es PME Ou v e rt u r e d ’ u n e m a i so n de l a PME au B é nin ( 8 maisons de la PME au total de p uis 2017 ) Financements des infrastructures Un h ô pital public de 430 lits au B é nin U n centre commerc i a l avec certi V cat i on environnementale au C ameroun Inclusion N nanci è re 2 1 millions de clients YUP ( solution de M obile mone y ) y YUP c h o i s i pour accompa g ner l'Ag ence N at i ona l e d'Inclusion É conomi q ue et Sociale dans un pro g ramme de soutien V nancier aux m é na g es les p lus démunis en Guiné e E n savo i r pl us C hapitre 5 pages 327 à 330 SATISFACTION ET PROTECTION CLIENT S atisfaction client S oci é t é Gé n é rale é lu « S ervice client de l’année » 2021 p ar Viséo SI ( 8 e fois et 4 e ann é e cons é cutive ) B oursorama N °1 d e l a re l at i on c li ent 2020 du secteur bancaire selon le Podium de la Relation Client de Bearin g Point et Kantar P r o t ec t io n clie nt Lancement de la startu p Opp ens q ui conseille et accompa g ne les TPE PME dans l’am é lioration de leur c y bersécurité E n savo i r p l us C hapitre 5 pa g es 304 à 306 Chapitre 4 11 pages 254 à 258 ÉTHIQUE ET GOUVERNANCE Di spos i t if d e g est i on d es r i sques d ’origine environnementaux et sociaux D é clinaison du dispositif dans l’ensemble des BU SU sous la res p onsabilité des membres du C omit é de direction Mi se en œuvre d’ un e l earn i n g o blig ato i re C ulture et conduite Validation p ar 96% des collaborateurs de leurs connaissances sur le C ode de conduite via u n m odu l e de f o rm a ti o n e n 2 0 1 9 2 0 2 0 D r oi t d’ale rt e D ép loiement mondial de l’outil En savoir plus C hapitre 5 pa g es 277 à 281 C hapitre 5 pages 291 à 303 C hapitre 5 pa g es 338 à 345 EMPLOYEUR RESPONSABLE D iv e r s it é Nouvel objectif engageant de 30% de f emmes d ans l es i nstances di r i geantes d’i c i 2023 Dans l’indice d’ é galit é des genres de Bloomberg pour l a 2 nd e ann é e cons é cutive A ccor d tr i enna l 2020 2022 en f aveur d e l’ em pl o i et de l’insertion professionnelle des personnes en s i tuat i on d e h an di ca p Lutte contre les com p ortements ina pp ro p ri é s Mise en p lace d’un e learning obligatoire Pro g ramme Life at work k 5 4 7 00 t é l é tr a v a ill eu r s da n s l e m o n de E n savo i r pl us C hapitre 5 pages 281 à 289 C hapitre 5 pa g es 338 à 345 Engag é dans une trans f ormat i on j uste é colog i que et i nclus i ve de la soc ié t é L’ambition RSE de Société Générale CHANGEMENT CLIMATIQUE ÉVOLUTIONS ET INNOVATIONS SOCIÉTALES SATISFACTION CLIENT ÉTHIQUE ET GOUVERNANCE (Y COMPRIS GESTION DU RISQUE ESG) EMPLOYEUR RESPONSABLE ( 1 ) Données à L n S1 20 ( 2 ) S olution de p ortefeuille é lectroni q ue lanc é p ar S oci é t é Gé n é rale en ao û t 2017 ( 3 ) En g a g ements bruts de L nancements structur é s du G roupe en Afrique et en g a g ements bruts de L nancements d’infrastructures pa r les plateformes de L nancements structur é s localis é es en Afrique CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE DE L’AFRIQUE T au xx d ’e en gag em mme nt de e s c ooll abo ra at t eu r s 663 %% vs 67% % at t en dus àà V n 202 00 A nn ée 2 0 2 0 6 7 % 1 00 % O bjectif de 120 Mds EUR en faveu r de la transition é ner gé tique 2019 202 3 95 MM E UR R 9 120 0 M EU UR D o uble r l es en nc our r s d ’ic i à 220 22 2 des II nst itu ti o ns s de e Mic ro 55 nan ce ( vs 60 m lli ns s d’ eu ur os en 20 1 8) 60 million 25% 2 5% Reduire les émissions carbone occu p ants à 25% 5 n 202 0 mi ons de e cl ien ts 2 1 million nn de cl iien ts en 20 02 0 1 million N o mbre de clients YU P ( 2 ) 22 e nt tr e 2 01 8 et 20 20 x 2 +++28% +2 20 0% Accr o î tr re les li éés engagements lié aux 5 na nnce m s ments structurés (3 ) de 20% en tre 1 e 2018 et 2021 100 0 % 100 0 % 11 % 19% L i m i ter la part du charbon dan s le mix électri q ue à 19% ma x ( 1 ) 2 5 m i ll i ard ss dd’ eu r os i nv eest is da n s le % na nce me en tt d u G ran d P P ari s s ur un obj ect if d e 22 5 mmi lli ard ss d ’e u ros à % nn 202 0 A nn ée c i b l e A ccompagner les clients dans cette p é riode difficile 80 % des agences ouvertes pendant le premier confinement en France 5 000 P C et tablettes distribu é s dans le r é seau France dans les deux semaines du confinement 15 000 conversations jour avec le chatbot ( pour un taux de satisfaction de 90% au printemps 2020 – source Boursorama ) Pa rt iculie r s é chelonna g e sans frais des é ch é ances de cr é dits à la consommation et de pr ê ts immobiliers plafond des paiements sa n s co nt ac t r e l e v é à 50 eu r os P ro f ess i onne l s et entre p r i ses diff é r é des é ch é ances des cr é dits existants j us q u’ à six mois sans frais su pp l é mentaires proposition du Prêt Garanti par l’ É tat (à fin 2020 plus de 98 200 demandes 19 milliards d'euros d'encours) Assu r a n ces versement d’une prime exceptionnelle de soutien aux clients d é tenteurs d’un contrat Multirisque Pro intervenant dans les secteurs d’activit é les p lus im p act é s p ar la crise E n Af r iq ue mesures str i ctes d e di stanc i at i on et di str ib ut i on d e ge l h y d roa l coo li que ma i nt i en d es serv i ces d e transact i on (dont les paiements) et renforcement du déploiement de l’offre So g ecash Net permettant aux entreprises de gé rer et de consulter leurs comptes à distance et en temps r é e l Pr ése rv e r l a sa nt é e t l a s it ua ti o n des co ll abo r a t eu r s 100 000 collaborateurs en t é l é travail dans 61 pays lors de la premi è re va g ue C apacit é d’acc è s à distance multipli é par 5 d è s les premi è res semaines du confinement en France Maintien de la r é mun é ration p our les 133 000 collaborateurs Renforcement du dispositif d’écoute et d’accompa g nement social Mise en place d’une enqu ê te hebdomadaire de suivi du moral des collaborateurs pour identifier les besoins et attentes face à une crise qui se prolonge Ag ir sur le terrain de la solidarité avec la société civile 1 million d’euros à l’alliance « Tous unis contre le virus » port é e par la Fondation de France l’Assistance publique – H ô pi taux d e P ar i s et l’Institut Pasteu r 500 000 euros aux associations partenaires de la Fondation d’entreprise Société Générale afin de leur permettre d’œuvrer sur le front de l’ur g ence notamment pour l’h é ber g ement l’aide alimentaire et la s é curit é sanitaire des plus d é munis En Afri q ue p r è s de 2 9 millions d'euros à M é decins sans fronti è res à la F é d é ration Internationale des S oci é t é s de la C roix Rou g e et du C roissant Rouge et à C ARE pour des actions de pr é vention et lutte contre la propagation de la C ovid 19 DJ S I World DJ S I Europe 1 er d é cile d es b anques mon di a l es 7 9 7 9 M SC I Low C arbon Leaders Index To p 14 % d es b an q ues mon di a l es A AA S T O XX G lobal E SG Leaders S T O XX G lobal E SG Environmental Leaders S T O XX G l oba l E SG Soc i a l L eade r s EUR O S T O X E SG Leaders 50 S T O XX Euro p e E SG Leaders 50" Medium R isk 1 er quart il e d es b anques mon di a l es 30 1 2 5 9 E uronext Vig eo E urope 120 E uronext Vi geo E urozone 120 E uronext Vig eo F rance 20 Top 1 % d es entrepr i ses mon di a l es 66 A1+ 68 STOXX Europe Low Carbon Footprint S T O XX Europe Reported Low C arbon Status P r i me 1 er déc il e d es b an q ues mon di a l es C C+ To p 33 % mon di a l C B Agences 2020 Indices Positionnement 2019 L a reconna i ssance d es agences extra fi nanc iè res La gestion de la crise sanitaire de la Covid 19 * M SC I E SG Recherche attribue à des entre p rises p ubli q ues et q uel q ues p riv é es des notations sur une é chelle allant de AAA ( l e a der ) à CCC ( en retard ) en fonction de l’ex p osition aux ris q ue s E SG propres à l’industrie et de la capacit é à gé rer ces risques par rapport à leurs pairs En savoir plus sur les é valuati o n s M SC I E SG https www msci com documents 1296102 15233886 M SC I E SG Ratings Brochure cbr en pdf 7fb1ae78 6825 63cd 5b84 f4a411171d34 ** Rapports de notation à novembre 2020 En septembre 2018 Sustainalytics a lancé un nouveau cadre de notation appelé « Notati on Risques ESG » i No t e Nombre d'entreprises dans le panel de chaque a g ence M SC I 213 banques S AM 253 banques S ustainalytics 968 banques Vi g eo Eiris 4 881 entreprises I SS E SG 285 banques * ** La crise sanitaire de la Covid 19 et ses impacts humains économiques et sociaux en France et dans le monde a incité Société Générale à renforcer son dispositif de couverture des risques extra financiers opère d’assurer une bonne mise en œuvre des décisions prises et en particulier une communication diligente auprès des salariés Afin de gérer cette crise sans précédent le Groupe a mis en place un Comité de crise sous la supervision de la Direction générale qui s’est réuni dans un premier temps tous les jours à compter de fin janvier 2020 puis de manière ad hoc L’objectif principal de ce comité a été de définir le cadre de la continuité de l’activité du Groupe et de la protection de la santé des collaborateurs en tenant compte des recommandations gouvernementales dans chaque pays où le Groupe Face aux impacts humains économiques et sociaux de cette crise en France et dans le monde Société Générale s’est engagé autour de trois objectifs  accompagner ses clients dans cette période difficile  p préserver la santé et la situation de ses collaborateurs  p agir sur le terrain de la solidarité avec la société civile p Société Générale a pu s’appuyer sur le bon fonctionnement de ses systèmes informatiques partout dans le monde dans un contexte de déploiement massif du travail à distance de pics de consommation digitale des clients et de hausse de la cybercriminalité Dès le début de la période de confinement en France le Groupe a mobilisé ses équipes pour soutenir les clients trouver les solutions les plus adaptées dans ce contexte exceptionnel et assurer la continuité des services bancaires tout en respectant les exigences sanitaires 80% des agences bancaires sont restées ouvertes et les agents ont reçu 5 000 tablettes afin de pouvoir continuer de travailler en dehors des agences De plus le périmètre d’activité des Centres de Relation Client a été élargi et certaines activités ont été priorisées pour éviter aux clients les déplacements normalement nécessaires dans le respect du confinement et des contraintes sanitaires Pour les autres collaborateurs en France la capacité de travailler à distance avec un accès complet au réseau informatique interne a été multipliée par cinq dans les deux premières semaines de cette période inédite Plusieurs mesures ciblées ont été prises en France pour répondre en particulier aux besoins exceptionnels de trésorerie de la clientèle de Professionnels et d’Entreprises telles que  la possibilité de différer les échéances des crédits existants jusqu’à p six mois et sans frais supplémentaires  l’évaluation de l’impact de la crise sur les clients (Professionnels p TPE et Entreprises) pour leur proposer sous 48 heures les meilleures solutions  la proposition du Prêt Garanti par l’État (en association avec p Bpifrance) pour des clients (Professionnels et Entreprises) touchés par la crise du coronavirus Dans ce cadre plus de 98 200 dossiers de prêts ont été traités à fin 2020 totalisant un encours de 19 milliards d’euros Des mesures concernant la clientèle de Particuliers ont également été mises en place telles que la possibilité d’échelonner sans frais les échéances de crédit à la consommation et de prêts immobiliers (notamment pour la clientèle confrontée à des situations difficiles comme le chômage partiel) Le Groupe a également porté la limite de paiement par carte sans contact à 50 euros leur permettant ainsi de « se confiner utile » Parmi les services disponibles les jeunes ont eu ainsi la possibilité de réviser et préparer leurs examens de langue (TOEIC TOEFL…) leur Code de la route ou encore de bénéficier de tutos pour se former sur le digital Pour accompagner les jeunes dans cette période de confinement le réseau Société Générale a offert à ses clients âgés de 18 à 24 ans (soit près de 640 000 clients) l’accès gratuit pendant deux mois à tous les services de sa plate forme « BOOST » dédiée à l’entrée dans la vie active le développement des compétences et la prise d’indépendance Certaines filiales du Groupe ont également mis à la disposition des clients des offres conçues pour les soutenir dans cette période Crédit du Nord en partenariat avec Simplébo a mis en place un annuaire pour offrir aux professionnels aux entreprises et aux associations une vitrine de leur activité Après l’inscription gratuite les clients peuvent bénéficier d’une visibilité en ligne étendue avec un ancrage local renforcé Depuis le début de la crise Boursorama Banque a rappelé à ses clients au travers de tous les canaux de communication disponibles (web applis e mail SMS) les fonctionnalités particulièrement adaptées pour gérer leurs comptes leurs crédits et leur épargne en ligne au quotidien en toute simplicité Depuis la nouvelle version de la page d’accueil lancée en mars 2020 les clients habitués à gérer leurs opérations bancaires sur leur Espace Client de manière autonome ont notamment eu la possibilité de  suspendre leurs échéances de crédits immobiliers et de prêts p personnels gratuitement et en ligne (demandes multipliées par sept depuis le début de la crise)  payer via les wallets (Apple Pay Samsung Pay Google Pay…) sans p limite de montant  payer avec la carte virtuelle (délivrée dès sa commande en ligne) p permettant de régler les achats avant même d’avoir reçu la carte bancaire chez soi  trouver des réponses aux questions via le chatbot Eliott (les p échanges ont été multipliés par trois en mars vs moyenne mensuelle 2019) et protéger leur compte face à la fraude (avatar blocage déblocage de carte bancaire suivi des connexions  etc ) Des mesures exceptionnelles pour protéger la clientèle ont également été prises par Société Générale Assurances comme  le lancement d’une offre d’assurance emprunteur pour les Prêts p Garantis par l’État distribués par les réseaux bancaires du groupe Société Générale  le versement d’une prime exceptionnelle de soutien aux clients p détenteurs d’un contrat Multirisque Pro intervenant dans les secteurs d’activité les plus impactés par la crise  la suspension du délai de carence des contrats obsèques souscrits p avant le 1 er février 2020 En République tchèque en mars 2020 KB* filiale du groupe Société Générale a proposé en amont de la décision gouvernementale à ses clients Professionnels de différer leurs mensualités de 3 ou 6 mois et a appliqué la période dite de protection validée par le Parlement tchèque au cours de laquelle il était possible de différer les remboursements au client sur la base de sa demande jusqu'au 31 octobre 2020 5 300 clients ont demandé le report de versements concernant 7 400 prêts aux entreprises Pour 75% des retards légaux un processus robotique entièrement ou partiellement automatique a été utilisé pour traiter ces demandes KB a également été activement impliquée dans la distribution d'aides d'État sous forme de prêts garantis En 2020 elle a fourni à ses clients des prêts couverts par des garanties de la CMZRB (Českomoravská záruční a rozvojová banka a s ) dans le cadre des programmes COVID II COVID Prague COVID III et EGAP COVID Plus Au total à la fin de 2020 KB a enregistré plus de 3 200 demandes de prêt dans le cadre ces programmes pour un montant total de 19 milliards couronnes tchèques Dans le cadre du programme COVID III le nombre de demandes et du volume de financement étaient le plus importants (1 700 contrats signés pour un montant de 13 milliards de couronnes) sanitaire a accéléré le développement des services bancaires à distance Les clients de KB ont désormais la possibilité de signer et de partager numériquement avec la Banque environ 25 types de documents différents tels que des accords de prêt Plus de 20 000 documents ont ainsi été réalisés en 2020 soit plus de 10 fois plus qu'en 2019 Les documents peuvent être fournis avec une ou plusieurs signatures au nom du client le tout dans le cadre de la banque en ligne KB a été la première banque du marché tchèque avec Zaplaceno cz à introduire une solution de paiement efficace pour les boutiques en ligne utilisant l’ordre de paiement indirect (PISP) rendu possible par la mise en œuvre de la directive européenne PSD2 Enfin la crise En Russie Rosbank a participé activement aux instruments publics de soutien aux PME comme les prêts bonifiés par le biais de véhicules de crédit spéciaux La Banque a également lancé un projet de financement participatif avec la plate forme planeta ru En plus de ces actions pour les clients Professionnels les frais mensuels pour le maintien des comptes courants en roubles et dollars ont été supprimés pour les clients des secteurs d’activité les plus touchés et les remboursements de prêt ont été reportés jusqu’à six mois Les filiales africaines du Groupe sont restées ouvertes (avec des mesures strictes de distanciation distribution du gel hydroalcoolique) Les services de transaction (dont les paiements) ont été maintenus Société Générale a renforcé le déploiement de son offre de banque à distance Sogecash Net (un ensemble de services sur Internet accessibles depuis un ordinateur une tablette ou un Smartphone) permettant aux entreprises de gérer et de consulter leurs comptes à distance et en temps réel La solution de e banking allège également le traitement administratif aux clients en mémorisant des données couramment utilisées et en stockant les opérations répétitives Société Générale a accompagné la Caisse Française de Financement Local (CAFFIL) dans l’émission d’une obligation sociale pour un montant de 1 milliard d’euros et d’une maturité de cinq ans Les produits de cette obligation seront destinés au financement des hôpitaux publics C’était la première obligation sécurisée liée à la Covid 19 émise par une institution financière européenne et dédiée à lever des fonds pour la lutte contre la crise sanitaire et économique Cette opération a rencontré un vif succès auprès des investisseurs avec un livre d’ordres de 4 5 milliards d’euros et une forte participation d’investisseurs spécialisés dans les émissions aux critères environnementaux sociaux et de gouvernance (ESG) Il s’agit du livre d’ordres le plus important pour une obligation sécurisée (covered bond) en 2020 et du taux de sursouscription le plus élevé de toutes les émissions du groupe SFIL depuis 2013 Société Générale a agi en tant que teneur de livres Le Groupe a joué aussi un rôle du teneur de livres associé dans le lancement d’une émission obligataire sociale pour BBVA L’entité espagnole a émis avec succès une obligation senior privilégiée de 1 milliard d’euros à cinq ans dont le produit sera utilisé pour financer des projets sociaux dans différents domaines comme la santé l’éducation le logement abordable ou le financement des petites et moyennes entreprises Cette obligation sociale Covid 19 la première émise par une institution financière européenne privée montre le fort engagement de BBVA envers la société espagnole La nature de l’émission a suscité beaucoup d’intérêt sur le marché et l’opération a été sursouscrite près de cinq fois En Italie la Cassa Depositi e Prestiti Spa (CDP Institution Nationale de Promotion italienne) a émis la première obligation sociale afin d’apporter un soutien financier aux entreprises et aux autorités locales italiennes pendant la crise de la Covid 19 Cette opération structurée sous la forme d’une obligation senior non garantie de référence à trois ans et à sept ans a été sursouscrite près de deux fois pour un montant d’un milliard d’euros Plus de 130 investisseurs ont émis des carnets d’ordres avec une participation significative d’investisseurs socialement responsables ainsi que d’investisseurs étrangers Dans le cadre d’une relation de longue date avec CDP Société Générale a agi en tant que chef de file associé et teneur de livres associé pour cette opération dont l’impact est significatif pour la reprise économique italienne Société Générale a également renforcé ses engagements en matière de protection sociale afin de préserver la santé et la situation de ses collaborateurs Les mesures nécessaires ont été prises pour que l’activité professionnelle de chaque collaborateur soit exercée dans les meilleures conditions sanitaires possible Pendant la durée de la crise sanitaire le Groupe s’est engagé à protéger la situation économique de ses 133 000 collaborateurs partout dans le monde en garantissant leurs salaires En particulier en France pendant la totalité de la période de confinement Société Générale a complété la rémunération des collaborateurs en situation de garde d’enfants liée à la crise ou d’arrêt maladie De plus le Groupe a pris l’engagement de ne pas recourir au dispositif de chômage partiel ni aux mécanismes de report de charges sociales et fiscales en France en dépit de la fermeture d’un certain nombre de ses sites opérationnels et agences Afin de permettre la mise en place de ces mesures et ménager la santé des collaborateurs durant cette période intense le Groupe a demandé aux collaborateurs de s’associer à cette démarche de solidarité via une prise de congés durant la période de confinement Afin d’assurer la sécurité des salariés les actions suivantes ont été déployées  sensibilisation des collaborateurs aux mesures sanitaires à suivre p en lien avec les conseils relayés par le gouvernement du pays  mise en place de dispositifs visant à proposer aux salariés un p accompagnement psychologique (par exemple  en France création d’un service de téléconsultation via la plate forme MesDocteurs)  recours massif au travail à distance et répartition des équipes entre p les différents étages des immeubles pour les sites nécessitant une présence physique  sensibilisation des collaborateurs aux précautions à prendre pour p assurer la sécurité informatique via notamment un module de formation obligatoire sur la protection de l’information  mise en place d’une enquête de suivi du moral des collaborateurs p Ce baromètre hebdomadaire a permis d’identifier les besoins et attentes de chacun face à une crise qui se prolonge Pour en savoir plus sur les engagements responsables de Société Générale face à la crise de la Covid 19 voir  https www societe generale com sites default files documents Employeur_responsable rapport ohs coronavirus pdf et le rapport thématique Santé et Sécurité (https www societegenerale com fr responsabilite employeur respon sable sante et securite au travail) La pandémie de la Covid 19 a bousculé l’organisation les pratiques et les habitudes professionnelles des collaborateurs Dans ce contexte particulier fin mai 2020 une consultation interne sur le Future of Work a été initiée afin de rendre les collaborateurs acteurs de la démarche en les interrogeant sur leur vécu en période de confinement leurs aspirations et leurs craintes pour mieux appréhender les enjeux de la transformation en cours et faire émerger les meilleures pratiques les bonnes idées ainsi que les points d’attention pour l’avenir Au total 5 832 collaborateurs dans le monde se sont exprimés sur leur vision Cette consultation a donné lieu à la publication d’un livre blanc en juillet 2020 qui permettra d’orienter les réflexions à venir concernant l’organisation future du travail Enfin l’implication des Achats du Groupe en lien avec l’économie sociale et solidaire a été maintenue pendant la période de crise sanitaire Société Générale a par exemple fait appel à un Établissement et Service d’Aide par la Travail (ESAT) et un Entreprise Adaptée (EA) pour le conditionnement des masques fournis aux salariés de Société Générale Société Générale a par ailleurs lancé un programme mondial de solidarité dédié qui vise à contribuer aux initiatives mises en place en France et à l’international et à soutenir directement les associations en première ligne de l’urgence sanitaire et sociale Ainsi les mandataires sociaux du Groupe ont renoncé en 2020 à 50 % de leur rémunération variable contribuant à hauteur de 1 2 millions d’euros à cet effort de solidarité En France le Groupe a fait un don de 1 million d’euros à l’alliance « Tous unis contre le virus » portée par la Fondation de France l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris et l’Institut Pasteur En parallèle les collaborateurs du Groupe ont été invités à apporter leur contribution au travers d’une collecte de fonds qui a rassemblé plus de 87 000 euros supplémentaires Grâce à cette mobilisation conjointe un grand nombre de projets ont pu être soutenus En France 27 projets ont été financés  16 projets concernant les équipes soignantes avec notamment p l’achat de matériel comme à Bron ou à Clermont Ferrand ou encore la mise en place de cellules d’appels à Mulhouse ou de groupes de parole à Strasbourg  9 projets visant à soutenir les personnes les plus vulnérables avec p notamment l’ouverture d’une ligne téléphonique pour répondre au mal être psychique lié à la crise de la Covid 19 à Chambéry ou la mise en place d’une cellule d’appels téléphoniques et des activités pour garder le lien social pour les personnes âgées ou handicapées dans plusieurs endroits en France Enfin le budget restant a été investi pour soutenir la recherche sur deux grands projets Le premier est mené par l’hôpital de la Pitié Salpêtrière et l’AP HP (Assistance publique Hôpitaux de Paris) avec l’objectif de permettre une meilleure prise en charge des patients atteints de la Covid 19 mais aussi de se préparer à de nouveaux risques émergents viraux Le deuxième projet est également mené par la Pitié Salpêtrière et l’AP HP en coordination avec l’UMR S1136 (l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique) pour développer et déployer très rapidement une solution de télémédecine nommée Covidom permettant un suivi à domicile des patients atteints d’une forme légère à modérée de la Covid 19 Le Groupe a renforcé sa mission d’accompagnement auprès des associations partenaires de la Fondation d’entreprise Société Générale avec des dons exceptionnels d’un montant total de 500 000 euros afin de leur permettre d’œuvrer sur le front de l’urgence notamment pour l’hébergement l’aide alimentaire et la sécurité sanitaire des plus démunis Certaines filiales du Groupe ont également participé à cet élan solidaire  Boursorama s’est mobilisé auprès de l’Alliance « Tous Unis contre le virus » et a mis en place plusieurs dispositifs pour soutenir cette action La banque en ligne fait un don de 40 euros à l’Alliance pour chaque nouveau client entré en relation Enfin et depuis le début de la crise Boursorama a facilité le recueil de dons des visiteurs du portail d’informations boursorama com et de ses clients au profit de l’Alliance « Tous unis contre le virus » Au 9 avril 2020 plus de 46 000 euros ont été récoltés ALD Automotive* a décidé de faire un don de 100 000 euros pour soutenir 101 ( One O One ) un organisme à but non lucratif entièrement dédié au progrès de la réanimation Cette contribution financière a visé à soutenir la campagne d’appel aux dons de la Fondation 101 « Aidez la réanimation à vous aider » à un moment où la Covid 19 met à l’épreuve toutes les unités de réanimation en France et dans le monde Pour lever des fonds supplémentaires ALD Automotive a lancé en parallèle We are 1 for 101 une campagne de collecte de dons pour encourager ses 6 700 salariés répartis dans 42 pays à soutenir 101 avec pour objectif de réunir un minimum de 50 000 euros supplémentaires Par ailleurs ALD Automotive en Espagne a mis plus de 500 véhicules de sa flotte automobile à disposition des hôpitaux des organisations professionnelles de la santé et des ONG pour faciliter le transport du personnel la distribution de vivres et d’autres fournitures Toujours à l’international en mai 2020 le Groupe a initié un fonds de solidarité Coronavirus pour l’Afrique avec avec un premier don de 1 5 million d’euros à Médecins sans frontières pour soutenir des actions au Burkina Faso au Cameroun en Côte d’Ivoire et au Sénégal Le Groupe a également versé un montant de 370 000 euros à CARE pour des actions de prévention et lutte contre la propagation de la Covid 19 à Madagascar et au Tchad Partenaire historique de Société Générale CARE est un acteur majeur de la réponse d’urgence et travaille en lien avec des organisations de la société civile et les autorités locales Sur place les équipes travaillent sur trois volets  l’information et la sensibilisation des populations le renforcement des capacités des structures de santé et l’accompagnement face aux répercussions économiques Enfin le Groupe s’est engagé auprès de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (FICR) pour soutenir des actions au Bénin au Congo en Guinée équatoriale au Ghana en Guinée en Mauritanie au Mozambique et au Togo Grâce à ce soutien d’un montant de 1 million d’euros la FICR peut mener des actions en termes de prévention de lutte contre la propagation et de lutte contre l’impact socio économique dû à la pandémie réseaux sociaux DiagnoseMe s’est vu remettre le prix de la Meilleure initiative de Partenariat Public Privé dans les domaines de la RSE et de la santé en Afrique (attribué à Faso Civic Société Générale YUP BF Orange BF PNUD BF et Ministère de la santé) lors des Afrique RSE Santé et Impacts Awards 2020 Au Burkina Faso YUP la solution Société Générale de mobile money sur le continent s’est associée à l’application DiagnoseMe développée par la start up associative Faso Civic et qui permet à partir du téléphone mobile de déceler les symptômes de la Covid 19 chez les personnes atteintes et de les orienter vers le dépistage et la prise en charge médicale YUP a communiqué à l’ensemble de ses clients équipés d’un smartphone soit plus de 250 000 au Burkina Faso l’adresse de téléchargement de l’application via SMS et par le biais des Les marchés agribusiness en Afrique ont subi de plein fouet les premiers impacts de la crise de la Covid 19 (circuits d’approvisionnement et de transport  retard dans le paiement des commandes par manque de trésorerie  etc ) Dans ce contexte Société Générale au Sénégal a signé début 2020 un contrat avec la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) pour payer 1 million de dollars d’aide sociale à 6 000 paysans vulnérables Les paiements s’opèrent via YUP En Afrique Société Générale s’est associé également au programme Choose Africa que l’Agence Française pour le Développement (AFD) a renforcé avec un nouveau volet appelé Choose Africa Resilience en réponse à la crise sanitaire et économique Société Générale est ainsi le premier partenaire bancaire déployant avec ce dispositif des prêts garantis à 80% par l’AFD et sa filiale Proparco à destination des TPE et PME affectées par la crise de la Covid 19 Ses filiales malgache camerounaise ivoirienne et sénégalaise ont signé en décembre 2020 un partenariat avec Proparco à cet effet  d’autres filiales signeront début 2021 Au Sénégal dans le cadre d’un programme spécifique dédié au secteur de la santé mené en partenariat avec « Shops+ » un webinaire intitulé « Covid 19 et les structures de santé  leçons apprises et quelles stratégies développer pour pérenniser les activités » a réuni une trentaine d’intervenants La période de confinement a été une période d’activité intense pour Société Générale qui a continué à accompagner ses clients en combinant toutes les forces humaines et digitales pour reconfigurer très rapidement les produits et services en fonction de leurs besoins immédiats La protection des collaborateurs et la continuité des activités avec notamment le déploiement du travail à distance simultané dans le monde entier a également été une priorité La crise sanitaire est pour Société Générale l’occasion de faire preuve au niveau mondial de sa capacité d’adaptation Elle démontre par ailleurs la pertinence de la stratégie de transformation digitale et d’innovation du Groupe lancée il y a plusieurs années apportant à Société Générale toute l’agilité nécessaire au soutien de ses clients et ses collaborateurs La définition d’une raison d’être a été pour le Groupe une opportunité de voir comment répondre aux attentes croissantes de ses parties prenantes internes et externes dans un monde de responsabilité accrue où le développement économique est devenu indissociable du progrès environnemental et social Un travail de fond et de co construction a été engagé durant les derniers mois de 2019 avec les contributions de 85 000 collaborateurs de plus de 50 nationalités avec des groupes de réflexion d’équipes au contact direct des clients avec des jeunes collaborateurs avec des managers de tous horizons avec le Comité de direction Le résultat a été débattu en Conseil d’administration et la formulation finale de la raison d’être a été validée le 17 janvier 2020  « Construire ensemble avec nos clients un avenir meilleur et durable en apportant des solutions financières responsables et innovantes » (voir  chapitre 3 1 1 Gouvernance Raison d'être page 64) Engagé dans l’accompagnement de ses clients dans les transformations positives du monde Société Générale a placé la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) au cœur de sa raison d’être et de sa stratégie Elle concerne l’ensemble de ses métiers pour lesquels elle est à la fois une opportunité d’innovation et un facteur de durabilité Elle a été intégrée dans le programme stratégique du Groupe Transformer pour croître 2020 (Transform to grow) présenté aux marchés en novembre 2017 (voir  chapitre 1 3 Une stratégie de développement rentable et responsable fondé sur un modèle diversifié et intégré page 11) La réalisation de cette ambition fait partie des objectifs des membres du Comité de direction du Groupe et de leur rémunération (voir  chapitre 3 1 6 Rémunération des dirigeants du Groupe page 98) Pour la définition du plan stratégique une matrice de matérialité des enjeux Environnementaux Sociaux et de Gouvernance a été formalisée après une vaste consultation des parties prenantes internes et externes du Groupe FAIBLE SIGNIFICATIF Satisfaction et protection des clients Changement climatique Employeur responsable Éthique et gouvernance y compris gestion des risques environnementaux sociaux et de gouvernance Tendances et innovations sociales Contribution au développement durable de l’Afrique Projets de développement durable Soutien local aux PME ESS Accès aux services bancaires et  nanciers Développement de pratiques collaboratives Droits humains Éducation pédagogie et conseil Dialogue et transparence Innovation responsable ÉLEVÉ FAIBLE SIGNIFICATIF ÉLEVÉ 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 6 6 7 7 8 8 9 9 10 10 11 11 12 12 13 13 14 14 Impact sur l’activité de Société Générale Importance pour les parties prenantes Cette matrice a permis de hiérarchiser les enjeux de développement durable au regard des priorités exprimées par les parties prenantes du Groupe et formaliser l’ambition RSE en vue de l’inscrire dans le plan stratégique L’ambition RSE qui en résulte s’articule sur trois axes transversaux qui forment le socle de banque responsable  la satisfaction et la protection des clients (voir  Satisfaire les clients p en assurant leur protection page 304 et chapitre 4 11 Risque de non conformité litiges paragraphe La protection de la clientèle page 255)  l’éthique et la gouvernance (voir  Société Générale une entreprise p financière responsable page 277) et les enjeux d’employeur responsable (voir  Être un employeur p responsable page 281) Trois autres axes constituent les moteurs des transformations positives de l’action du Groupe en tant que banque responsable  la lutte contre le changement climatique (voir  Agir en faveur du p climat page 306) les évolutions et innovations sociétales (voir  Une Banque engagée p dans la finance durable et responsable page 314) et la contribution au développement durable du continent africain p (voir  Une Banque qui poursuit son engagement pour un développement durable de l’Afrique page 327) Une nouvelle consultation des parties prenantes est en cours afin d’actualiser la matrice de matérialité RSE du Groupe qui servira de base pour la définition des ambitions dans la matière dans le cadre du nouveau plan stratégique 2021 25 Par son empreinte géographique par la diversité de ses métiers et par son engagement de banque responsable Société Générale participe aux enjeux des Objectifs de Développement Durable définis par l’ONU (pour plus d’information voir  https www un org sustainabledevelopment fr objectifs de developpement durable ) et notamment au travers des six axes de son ambition RSE chacun d’entre eux contribuant directement à l’atteinte d’un ou plusieurs objectifs Axes de la politique RSE Satisfaction et protection des clients En tant que partenaire de confiance Société Générale s’applique au quotidien à protéger et satisfaire ses clients en visant les plus hauts standards de sécurité et de qualité de service (voir  Satisfaire les clients en assurant leur protection en page 304) Éthique et gouvernance Par le respect des réglementations et obligations éthiques en vigueur et par la mise en œuvre de ses propres engagements Société Générale entend œuvrer concrètement afin d’avoir un impact positif sur l’environnement en étant solidaires et attentifs aux différentes parties prenantes de son écosystème global (voir  Un Code de conduite s’appuyant sur des valeurs partagées en page 279  Les principaux engagements RSE du Groupe en page 294  Une gestion des risques d’origine E & S dans les activités au service d’une croissance juste et responsable en page 299) Employeur responsable Veiller à la qualité de la vie au travail à la diversité et au développement professionnel des équipes est un facteur essentiel pour encourager l’engagement des collaborateurs au sein du Groupe et gagner en performance Société Générale s’engage autour de cinq axes Ressources Humaines prioritaires  Culture d’entreprise et Principes éthiques Métiers et Compétences Diversité et Inclusion Performance et rémunération Santé et sécurité au travail (voir  Être un employeur responsable en page 281) Changement climatique Agir en faveur du climat et de l’environnement en soutenant une transition juste écologique et inclusive (voir  Agir en faveur du climat en page 306) Évolutions et innovations sociétales En prenant part aux innovations sociétales émergeant dans les territoires et sur ses marchés Société Générale soutient le développement et la résilience de ses écosystèmes Le Groupe accompagne en particulier les transformations positives en soutenant les entrepreneurs en contribuant à inventer la ville durable de demain en favorisant la mobilité verte ou encore en promouvant la finance solidaire (voir  Une Banque engagée dans la finance durable et responsable en page 314) Contribution au développement durable de l’Afrique Ancré dans 18 pays le Groupe est la première banque internationale en Afrique de l’Ouest Société Générale soutient les économies locales notamment via le programme Grow with Africa qui témoigne de l’engagement au service d’une performance à long terme Pensé en collaboration avec de nombreux partenaires internationaux et locaux ce programme prévoit plusieurs initiatives de croissance durable au service des transformations positives du continent  l’inclusion l’accompagnement multidimensionnel des PME africaines le financement des infrastructures et le développement de solutions de financement innovantes pour l’agriculture et les énergies renouvelables (voir  Une Banque qui poursuit son engagement dans le développement durable de l’Afrique en page 327) Pour plus d’information voir le rapport Communication on Progress Advanced 2019 de Société Générale sur le site des Nations Unies Global Compact (https www unglobalcompact org participation report cop create and submit advanced 434797 ) Conformément à la réglementation le Groupe présente dans ce document l’articulation entre  son modèle d’affaires p son ambition RSE p les politiques et processus qu’il met en œuvre et continue à enrichir p pour gérer les facteurs de risques Environnementaux et Sociaux (E & S) inhérents à ses activités Afin d’identifier les facteurs de risques extra financiers inhérents aux activités de Société Générale le Groupe réalise une cartographie qui croise les principaux axes de l’ambition RSE avec la typologie des risques du Groupe (voir  chapitre 4 Facteurs de risques et adéquation des fonds propre paragraphe  Typologie des risques page 151) considérant que les facteurs de risques environnementaux sociaux ou relatifs aux droits humains sont des facteurs déclenchant ou aggravant de certains types de risques notamment de crédit de non conformité et de réputation et non distincts du modèle d’affaires Cette identification conduit à une hiérarchisation des principaux facteurs de risques extra financiers évalués selon deux critères  leur sévérité potentielle et leur probabilité d’occurrence Cette évaluation considère le risque intrinsèque c’est à dire avant l’application des dispositifs internes visant à réduire leur impact Une dimension de temporalité est utilisée pour certains facteurs de risques dont l’importance faible aujourd’hui peut devenir significative à l’avenir La méthodologie et les résultats de cette cartographie ont été présentés à l’Organisme Tiers Indépendant (OTI) Les facteurs de risques extra financiers ressortant comme les plus significatifs de façon intrinsèque sont  la défaillance des systèmes IT incluant la cybercriminalité (voir  p chapitre 4 8 Risque opérationnel paragraphe  Risques liés à la sécurité de l’information et aux technologies de l’information et de la communication page 237  le non respect de l’éthique des affaires incluant la corruption p l’évasion fiscale et le blanchiment (voir  chapitre 4 11 Risque de non conformité litiges paragraphe Lutte contre la corruption page 257)  la protection des données (voir  chapitre 4 11 Risque de p non conformité litiges paragraphe Protection des données page 257)  risques d’origine E & S dans les activités au service d’une croissance juste et responsable page 299)  les enjeux Environnementaux et Sociaux (E & S) pouvant impacter la p réputation du Groupe ces derniers pouvant être induits par d’autres risques opérationnels ou découler d’une perception négative de parties prenantes notamment externes (voir  Une gestion des le non respect des lois ou des engagements E & S du Groupe (dont le p non respect de la réglementation du travail et le non respect des normes de santé et sécurité des personnes) (voir Être un employeur responsable page 281) D’autres facteurs de risques modérés ont également été identifiés  les enjeux E & S pouvant impacter le risque de crédit notamment p les enjeux climatiques  risques de transition et risques physiques Ces risques deviendront probablement significatifs à un horizon de temps plus long (voir  Agir en faveur du climat page 306)  la conduite inappropriée du personnel liée par exemple au p non respect du Code de conduite et des instructions du Groupe (voir  Être un employeur responsable page 281)  un facteur de risques plus spécifique à la gestion des Ressources p Humaines  le risque de défaut de personnel (voir Être un employeur responsable page 281) En complément et en cohérence avec la cartographie des risques du Groupe la Direction des Ressources Humaines du Groupe a réalisé une cartographie spécifique afin d’identifier les principaux facteurs de risques liés aux Ressources Humaines (RH) de Société Générale et de ses filiales Les thématiques RH retenues ont été cotées par rapport à leur impact potentiel en cas de réalisation du risque sur cinq volets  financier conformité légal réputation santé et sécurité du personnel et perte de compétence rupture d’activité Les thématiques ayant un impact sur au moins un de ces volets ont ensuite été croisées avec des analyses de risques externes (bases de données quantitatives de Maplecroft (1) spécifiques aux banques et panel de risques identifiés par le Danish Institute for Human Rights (2)) permettant d’identifier cinq principaux risques RH pour Société Générale (voir Être un employeur responsable page 281) Le présent Document d’enregistrement universel rend compte de la mise à jour des politiques d’atténuation de ces risques Une table de concordance avec la Déclaration de Performance Extra Financière (DPEF) est publiée à la fin du présent chapitre (voir  page 349) et une synthèse des facteurs de risque extra financiers ainsi que des risques émergents est disponible sur le site internet de Société Générale (https www societegenerale com sites default files documents Document%20RSE synthese des principaux facteurs de risques extra financiers et des risques emergents pdf ) Les mots suivis d’un astérisque font l’objet d’une définition précise présentée dans le Glossaire page 346 Retrouvez l’intégralité des indicateurs chiffrés sur  https www societegenerale com sites default files documents Document%20RSE responsabilite sociale d entreprise chiffresessentiels du groupe xlsx https www maplecroft com (1) https www humanrights dk (2) Société Générale a été parmi les premières banques françaises à affirmer son engagement en faveur du développement durable en France comme dans le monde Cet engagement est mondialement reconnu le Groupe faisant partie des principaux indices mondiaux en la matière et bénéficiant d’excellentes notations auprès des principales agences de notation extra financière (voir page 269) Le Groupe conduit son développement dans le respect des valeurs et principes énoncés dans les principales conventions internationales suivantes  la Déclaration universelle des droits de l’homme et ses p engagements complémentaires  les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du p Travail (OIT)  la Convention du patrimoine mondial de l’Unesco  p les Principes Directeurs pour les entreprises multinationales de p l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques)  les Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et p aux droits de l’homme CORISQ Comité des risques en charge d’assurer la déclinaison et le suivi de l’application des engagements RSE portant sur le crédit COMCO – Comité de la conformité en charge du suivi de la qualité du dispositif de gestion des risques E&S (dont respect de la loi française sur le Devoir de vigilance et de Modern Slavery Act UK) CORISQ COMCO Comité stratégique Groupe et les Comités de pilotage stratégique des BUs et SUs le Comité de la conformité interviennent également sur des sujets RSE dans le cadre de leurs mandats respectifs AUTRES COMITÉS Comité des engagements responsables qui examine tout sujet RSE ayant un impact sur la responsabilité ou la réputation du Groupe Valide la stratégie Groupe et supervise sa mise en œuvre Prend en considération les enjeux sociaux et environnementaux de l’activité du Groupe Le Comité des rémunérations (COREM) assure une rémunération équitable en prenant en considération les normes réglementaires les objectifs  xés les risques et les exigences du Code de conduite Groupe dont les critères RSE CORESP CONSEIL D’ADMINISTRATION CONSEIL D’ADMINISTRATION DIRECTEUR GÉNÉRAL DIRECTRICE GÉNÉRALE DÉLÉGUÉE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DIRECTION DE LA RSE COMMUNICATION RESG RESSOURCES HUMAINES RISQUES DÉVELOPPEMENT DES ACTIVITÉS RSE GESTION DES RISQUES RSE VALORISATION DE LA PERFORMANCE RSE ÉQUIPES RSE FINANCE AUDIT SERVICE UNITS GBIS IBFS RBDF BUSINESS UNITS Les sujets RSE sont examinés lors de comités spécifiques SUPERVISION DIRECTE SPONSOR DE LA RSE ANIMATION AU TRAVERS D’UN RÉSEAU DES CORRESPONDANTS RSE Cinq acteurs jouent un rôle particulier en termes de RSE  régulièrement à l’ordre du jour (voir  3 1 2 Conseil d’administration section Travaux du Conseil d’administration page 83) Le Comité le Conseil d’administration qui valide la stratégie Groupe et p des rémunérations Groupe (voir 3 1 2 Conseil d’administration supervise sa mise en œuvre  dans le cadre de sa mission il prend en paragraphe Comité des rémunérations page 88) intervient considération les enjeux sociaux et environnementaux de l’activité également sur des sujets RSE dans le cadre de son mandat du Groupe  lors des réunions du Conseil d’administration et de celles de ses comités les réalisations et les thématiques RSE sont la Direction générale qui examine des sujets RSE à travers  p le Comité des Engagements Responsables (CORESP) présidé par le Directeur général ou en son absence par la Directrice générale déléguée sponsor plus spécifique de la RSE qui veille à définir la trajectoire responsable du Groupe et examine tout sujet E & S ayant un impact sur la responsabilité ou la réputation du Groupe (voir Une gestion des risques d’origine E&S dans les activités au service d’une croissance juste et responsable page 299) le Comité des risques Groupe (CORISQ) présidé par le Directeur général ou en son absence par la Directrice générale déléguée supervisant plus spécifiquement la Direction des Risques qui définit les grandes orientations du Groupe en matière de risques et notamment assurera à partir du premier trimestre 2021 la mise en œuvre des engagements RSE portant sur le crédit le Comité de la conformité (COMCO) présidé par le Directeur général ou en son absence par la Directrice générale déléguée supervisant plus spécifiquement la Direction de la conformité qui arrête les grandes orientations du Groupe et définit les principes en matière de conformité et notamment se chargera à partir du 1 er trimestre 2021 du suivi des risques d’origine E & S (voir 4 2 3 Organisation de la gestion des risques paragraphe Gouvernance de la gestion des risques en page 169) le Comité stratégique Groupe et les Comités de pilotage stratégique des Business Units et Service Units (voir 3 1 4 Organes de gouvernance page 95) le Secrétariat général qui a pour mission de protéger le Groupe p afin de favoriser son développement supervise entre autres le développement et la prise en compte de la RSE au sein de Société Générale la Direction de la RSE rattachée au Secrétariat général dont la p Directrice membre du Comité de direction du Groupe est en charge avec son équipe de 17 personnes et en s’appuyant sur un réseau de 68 correspondants au sein des Business Units Services Units (au T1 20) de proposer une politique dédiée au sein du Groupe dans l’écoute des parties prenantes ainsi que du suivi des actions dans le domaine les entités du Groupe sont responsables de la mise en œuvre et de p l’alignement de leurs initiatives avec la politique RSE de Société Générale L’alignement des rémunérations des salariés parmi lesquels les mandataires sociaux et le Comité de direction avec les enjeux de responsabilité sociale et environnementale du Groupe s’opère à plusieurs niveaux (pour plus d’information voir  https www societegenerale com sites default files documents Emplo yeur_responsable rapport performance et remuneration 2019 pdf ) dans la rémunération collective des salariés de Société Générale SA p en France l’enveloppe de participation et intéressement dépend annuellement de l’atteinte de deux objectifs de responsabilité sociale (depuis 2014 présence du groupe Société Générale dans le premier quartile du classement sectoriel annuel des sociétés évaluées par l’agence de notation extra financière S&P Global CSA (anciennement RobecoSAM) et depuis 2017 évolution du volume d’achat auprès du secteur adapté et protégé (+500 000 d’euros par an)) dans la rémunération des collaborateurs dont la politique de p rémunération promeut une gestion des risques saine et prudente y compris en ce qui concerne les risques en matière de durabilité en particulier pour les acteurs des marchés financiers et conseillers financiers en charge de conseils en investissement salariés mesuré par le Baromètre Employeur du Groupe  — la responsabilité sociétale de l’entreprise à travers la notation extra financière du Groupe par S&P Global CSA (anciennement RobecoSAM) et les agences Sustainalytics et MSCI Ces objectifs conditionnent une partie de leur rémunération variable (pour plus de détail voir 3 1 6 Rémunération des dirigeants du Groupe Rémunération de la Direction générale page 100) dans la rémunération des membres du Comité de direction p (59 personnes) Depuis 2018 les membres du Comité de direction du Groupe ont des objectifs collectifs communs incluant  — la performance financière  — la satisfaction et l’expérience client selon l’approche Net Promoter Score  — le taux d’engagement des dans la rémunération de la Direction générale à deux niveaux  40% p de la rémunération variable des mandataires sociaux dépend de critères qualitatifs RSE et l’acquisition de l’intéressement à long terme est fonction pour 20% de conditions RSE (respect des engagements du Groupe en matière de financement de la transition énergétique et positionnement du Groupe au sein des principales notations extra financières) Société Générale dialogue avec ses parties prenantes d’une manière qu’il souhaite constructive La démarche est décrite sur le site du Groupe ( https www societegenerale com fr mesurer notre performance rse dialogue avec les parties prenantes ) Société Générale veille à être à leur écoute et à adapter son dispositif afin de répondre au mieux à leurs attentes chaque fois que possible dans le respect de la réglementation et des lois en vigueur Plus précisément le Groupe a une politique active d’écoute avec  les clients (voir  Satisfaire les clients en assurant leur protection p page 304)  les employés (voir  Être employeur responsable page 281)  p les investisseurs et les actionnaires (voir  p https www societegenerale com fr mesurer notre performance rse dialogue avec les parties prenantes )  le régulateur et les superviseurs (voir  p https www societegenerale com fr mesurer notre performance rse dialogue avec les parties prenantes )  les fournisseurs et les prestataires (voir  Être un acheteur p responsable – le Positive Sourcing Programme pages 291)  les médias  p les agences de notation financière et extra financière (voir  p https www societegenerale com fr mesurer notre performance rse dialogue avec les parties prenantes )  la société civile (voir  p https www societegenerale com fr mesurer notre performance rse dialogue avec les parties prenantes ) Concernant la société civile le Groupe veille notamment à écouter et échanger avec les ONG qui l’alertent sur des problématiques E & S Chaque fois que possible une enquête interne est menée et des réponses documentées sont fournies par écrit ou lors de rencontres dédiés Société Générale a mis en place une procédure centralisant au niveau de la Direction de la RSE les courriers ou contacts émanant d’ONG ou d’autres parties prenantes et visant à l’alerter sur les impacts E & S associés à ses financements ou autres services Durant l’année 2020 Société Générale a échangé ou participé à des séances de travail avec une dizaine d’ONG (parmi lesquelles Les Amis de la Terre BankTrack Notre Affaire A Tous Oxfam Reclaim Finance Share Action Urgewald WWF*  etc ) au travers d’échanges écrits de réunions bilatérales ou de réunions de consultation plus globales organisées par les associations elles mêmes ou par entre autres la Fédération Bancaire Française ou l’association Entreprises pour les Droits de l’Homme l’UNEP FI… Société Générale dispose d’un espace « Positions du Groupe » sur son site internet En 2020 le Groupe a réagi sur la publication du Rapport d’Oxfam sur les banques et le climat Pour plus de détails consultez cette adresse  https www societegenerale com fr actualites positions du groupe Le Groupe a pour objectif d’ancrer une culture de responsabilité et d’appliquer les normes les plus exigeantes du secteur bancaire en matière de contrôle et de conformité Il engage ses employés à agir avec intégrité et dans le respect des lois applicables à toutes ses activités Dans cette optique il a défini un Code de conduite décrivant les standards à respecter et constituant un engagement envers chaque partie prenante Ce Code s’applique à tous les collaborateurs partout dans le monde En complément de ce Code Société Générale dispose également d’une Charte de lobbying responsable (voir  ci dessous) et d’une Charte « Achats responsables » ( https www societegenerale com sites default files construire demain 12112018_charte_achats _responsables_vf_fr pdf ) Société Générale a bâti une culture forte articulée autour de ses valeurs de son Code de conduite et de son Leadership Model Société Générale s’appuie sur quatre valeurs partagées par tous les collaborateurs (Esprit d’équipe Innovation Responsabilité et Engagement) et avec un objectif partagé  le client pour lequel le Groupe cherche à atteindre les plus hauts standards de qualité de service Le Code de conduite commun à l’ensemble des activités du Groupe et des pays dans lequel il opère décrit les engagements envers chaque partie prenante (clients collaborateurs investisseurs fournisseurs régulateur superviseurs public société civile) ainsi que les principes de comportement individuel et collectif attendu Ce document est régulièrement mis à jour La dernière modification intégrant le nouveau dispositif de droit d’alerte date de 2019 (pour plus d’information sur ce dispositif voir  https report whistleb com fr societegenerale Le respect des droits humains page 291 et Plan de vigilance du Groupe page 338) Disponible dans les principales langues parlées dans le Groupe le Code de conduite constitue la base de l’éthique professionnelle de Société Générale Il promeut le respect des droits humains de l’environnement la prévention des conflits d’intérêts et de la corruption la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme le respect de l’intégrité des marchés la protection des données la conduite à tenir en matière de cadeaux et invitations et les achats responsables Ces règles vont au delà de la stricte application des dispositions légales et réglementaires en vigueur en particulier quand celles ci dans certains pays ne sont pas au même niveau d’exigence que les standards que s’impose le Groupe Il précise par ailleurs les modalités d’exercice du droit d’alerte lorsqu’une situation particulière le justifie et rappelle que Société Générale protège les lanceurs d’alerte garantit une stricte confidentialité de leur identité dans l’ensemble du Groupe et leur anonymat lorsque la législation locale le permet Consultable par l’ensemble des parties prenantes le Code de conduite est disponible sur le site internet de Société Générale (https www societegenerale com sites default files documents Code%20de%20conduite code_de_conduite_fr pdf ) Un Code de conduite fiscale ainsi qu’un Code relatif à la lutte contre la corruption et le trafic d’influence viennent le préciser (voir  https www societegenerale com fr connaitre notre entreprise responsabilite conformite ) Le Groupe s’engage à exercer ses activités avec la plus grande intégrité et transparence et à se conformer aux lois et règlements en vigueur dans tous les pays dans lesquels il opère notamment en ce qui concerne l’offre et la réception de cadeaux et l’organisation ou la participation aux repas d’affaires ou événements externes dans le cadre de ses activités professionnelles (et au cas où ces événements impliquent des personnes publiques et ou des personnes politiquement exposées (PPE)) en lien avec des relations d’affaires Le 14 décembre 2020 le Procureur de la République Financier (PRF) a constaté et publié l’avis d’extinction des poursuites envers la Société Générale dans le cadre de l’affaire dite « LIA » faisant suite à la réception du Rapport d’audit de l’Agence Française Anticorruption (AFA) concernant le dispositif de lutte contre la corruption mis en œuvre par le Groupe Société Générale s’efforce également d’être un interlocuteur proactif auprès des acteurs politiques Cette démarche s’effectue en toute transparence en respectant les obligations réglementaires Ainsi depuis février 2014 le Groupe a amélioré la transparence de ses activités de représentation d’intérêts par  la signature de la déclaration commune Transparency International p France (https transparency france org wp content uploads 2016 04 2015_D%C3%A9claration commune sur le lobbying pdf ) complétée d’un guide de déclaration des dépenses de lobbying (https segl safe socgen documents 934541 30322392 2016+Guide +d %C3%A9claration+d %C3%A9penses+lobbying+Fr pdf)  l’adoption de la Charte de lobbying responsable p (https www societegenerale com sites default files documents RSE 140513_Charte_representation_responsable_SG PDF ) pour une représentation responsable auprès des pouvoirs publics et des institutions représentatives  l’inscription au registre des institutions européennes p https ec europa eu transparencyregister public consultation displaylobbyist do  id=34369111614 57&locale=fr#fr conjoint au Parlement européen et à la Commission européenne complétée d’un Code de conduite https ec europa eu transparencyregister public staticPage displayStaticPage do  reference=Code_OF_ CONDUCT&locale=fr#fr le respect du Code de conduite du Sénat p (https www senat fr fileadmin Fichiers Images sgp Code_de_ conduite pdf )  l’inscription au registre numérique de transparence administré par p la « Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique » (HATVP) Le Groupe a créé sa fiche en tant que « représentant d’intérêts » ( https www hatvp fr fiche organisation   organisation=552120222 ) Tous ces engagements sont recensés dans la documentation normative de Société Générale (Code Société Générale) dans une section dédiée accessible à tous les collaborateurs Les obligations du Groupe pour une représentation d’intérêts responsable sont aussi consultables sur le site institutionnel du Groupe à l’adresse suivante  https investors societegenerale com sites default files 190426 vade mecum ri pdf Les valeurs nourrissent le Leadership Model de Société Générale qui définit les comportements et les compétences attendus en mettant l’accent sur la façon dont les résultats sont atteints autant que sur les résultats eux mêmes Les compétences comportementales traduites par le Leadership Model sont déclinées pour les trois principaux niveaux de responsabilité dans l’entreprise (dirigeants managers et collaborateurs) et sont communes à l’ensemble du Groupe Les quatre valeurs sont traduites en compétences clés (voir  schéma ci dessous) elles mêmes illustrées par des comportements observables et évaluables JE DÉVELOPPE NOTRE IMPACT CLIENT Je dirige avec éthique et courage RESPONSABILITÉ Je sais raisonner en rupture et je crée les conditions de l’innovation INNOVATION J’inspire et j’engage par l’exemple et mon attention aux autres ENGAGEMENT Je mets mon énergie et mon talent au service du collectif ESPRIT D’ÉQUIPE Le guide interne des compétences du Leadership Model décrit les comportements attendus pour chacune de ces compétences En parallèle un outil intranet d’autopositionnement permet à chacun en vingt questions de se situer par rapport à la conduite souhaitée et donne des outils de développement pour progresser sur les différentes thématiques Le Conseil d’administration a approuvé fin 2016 le lancement d’un programme Groupe Culture et Conduite sur trois ans visant à accompagner la transformation culturelle du Groupe à garantir le respect des plus hauts standards en matière d’intégrité et à instaurer avec ses parties prenantes une relation durable bâtie sur la confiance Déployé auprès de l’ensemble des collaborateurs ce programme a permis de réaffirmer et de promouvoir les comportements collectifs et individuels visant à une conduite éthique et responsable des activités du Groupe Ainsi de nombreuses actions ont été menées avec succès depuis le lancement de cette initiative autour des sept chantiers suivants  implémentation d’une gouvernance culture et conduite au plus haut niveau de l’organisation et dans les métiers publication d’un tableau de bord permettant de suivre l’évolution d’indicateurs de culture et de conduite déploiement d’un dispositif d’encadrement des risques de conduite alignement des processus des Ressources Humaines formation et sensibilisation des collaborateurs développement de la transformation culturelle et communication visant à intégrer les sujets de la culture et la conduite dans la vie quotidienne des collaborateurs équipe projet centrale a atteint les objectifs qui avaient été fixés pour cette première étape La gestion en mode projet a ainsi pris fin au 31 décembre 2020 et évolue vers un dispositif pérenne la démarche Culture et Conduite demeurant un enjeu majeur pour le Groupe Ce programme placé dès son lancement sous la supervision du Conseil d’administration et de la Direction générale et piloté par une Il appartient désormais à toutes les BU SU de continuer d’intégrer le sujet Culture et Conduite dans la conduite de leurs activités au quotidien Un pilotage central de ces sujets est maintenu au niveau Groupe et depuis le 1 er janvier 2021 ce rôle est assuré conjointement et de façon coordonnée par les Directions  des Ressources Humaines pour les sujets liés à la culture et de la Conformité pour les sujets liés à la conduite Elles ont pour mission de poursuivre l’ancrage d’une culture de responsabilité solide et pérenne à travers le Groupe et de s’assurer que l’ensemble des BU SU déploient les dispositifs nécessaires pour encourager les comportements appropriés et préserver les intérêts du Groupe sur le long terme L’ensemble du dispositif reste sous la supervision du Conseil d’administration et de la Direction générale Le Rapport thématique Culture d’entreprise et principes éthiques présente la démarche Culture et Conduite (https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable culture d entreprise et principes ethiques) Les principales réalisations Culture et Conduite en 2020 sont  la mise en œuvre de la gouvernance cible des sujets Culture et p Conduite et en particulier le transfert progressif de la responsabilité (i) de la conduite à la Direction de la Conformité et (ii) de la culture à la Direction des Ressources Humaines ainsi que la définition des rôles et responsabilités des deuxième et troisième lignes de défense  l’appropriation par les collaborateurs du Code de conduite du p Groupe qui constitue la base de l’éthique professionnelle de Société Générale à travers  la mise en œuvre des plans d’action définis par chaque entité du Groupe visant à promouvoir les comportements attendus face aux principales zones grises* identifiées par leurs collaborateurs lors du déploiement des ateliers présentiels de sensibilisation la campagne 2020 21 constitue la troisième itération du module de formation obligatoire distancielle et annuelle sur le Code de conduite et porte sur quatre thématiques  ambitions du Groupe en matière de culture et de conduite attentes des parties prenantes contenu du Code de conduite et des Codes complémentaires en matière de fiscalité et lutte contre la corruption et raisonnement éthique Cette édition a été renforcée par un plus grand niveau de difficulté des questions et des études de cas spécifiques aux différents métiers Déployée entre octobre et mars 2021 elle a été validée fin janvier 2021 par 93% des collaborateurs ayant reçu les modules anglais et français (soit 88 000 personnes) les autres langues étant en cours de distribution le renforcement du guide méthodologique d’évaluation du risque de conduite dans le cadre de l’exercice annuel (Risk and Control Self Assessment) visant à améliorer les résultats de l’exercice 2020 21 de chaque Business Unit Service Unit   la production du deuxième tableau de bord de Conduite et de p Culture à destination de la Direction générale et présenté au Conseil d’administration Il permet d’accroître la visibilité sur les principaux risques de conduite dans les métiers et d’identifier les plans d’action nécessaires pour améliorer la gestion de ces risques et de suivre les tendances dans les indicateurs  la poursuite de l’alignement des principaux processus de gestion de p Ressources Humaines avec les ambitions du Groupe en matière de culture et de conduite  lutte contre les comportements inappropriés appropriation de la politique du Groupe en matière de sanctions disciplinaires évolution du dispositif d’intégration des nouveaux arrivants et d’identification des hauts potentiels (voir  le Rapport thématique Culture d’entreprise et principes éthiques disponible sur societegenerale com )  le lancement de différentes initiatives à travers le Groupe afin de p renforcer la culture de responsabilité au sein des Business Units Service Units notamment via la diffusion de bonnes pratiques face aux zones grises* la sensibilisation des collaborateurs au raisonnement éthique et la promotion d’une culture de speak up * Ces sujets sont expliqués dans le Rapport thématique Culture d’entreprise et principes éthiques (https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable culture d entreprise et principes ethiques)  la diffusion à l’ensemble des BU SU d’une boîte à outils contenant la p synthèse des bonnes pratiques utilisées dans le Groupe pour renforcer la connaissance des équipes sur les thèmes en lien avec la culture et la conduite (exemple  jeu 1Jour1Minute qui consiste à répondre à deux questions par jour sur le Code de conduite avec prix à la clé guide des comportements appropriés Coffee Corner pour favoriser les échanges libres la communauté des champions ateliers de Co développements…) ainsi que les contacts pour faciliter le partage des bonnes pratiques au sein du Groupe  le lancement des travaux visant à définir une méthodologie pour la p pleine prise en compte des sujets de Culture et Conduite par la deuxième ligne de défense (LOD2) (revue du cadre normatif de l’interprétation des risques du RCSA exposition aux risques) Contrôle Permanent au sein de la Conformité et par la troisième ligne de défense (LOD3) au sein du Département d’audit un Code de conduite unique pour tous les collaborateurs du p Groupe disponible dans 18 langues  94% des collaborateurs ont participé à des ateliers de p sensibilisation (16 000 sessions présentielles) à la conduite et face aux zones grises*  96% des collaborateurs ont validé leurs connaissances sur le p Code de conduite via un module de formation en 2019 2020  22 000 managers du Groupe et collaborateurs de la filière RH p ont été ciblés par une formation obligatoire sur le cadre disciplinaire du Groupe  100% des BU SU ont un sponsor et ou un relais Culture et p Conduite  à fin 2019 87% (+3 points vs 2018) de collaborateurs trouvent p que leur hiérarchie encourage les comportements éthiques et responsables  à fin 2019 79% (+4 points vs 2018) de collaborateurs se p déclarent prêts à lancer une alerte s’ils sont témoins ou font face à un comportement inapproprié dispositif de droit d’alerte au total pour 2020 80 alertes p recevables ont été signalées dans l’outil de gestion de droit d’alerte dont 60% relevant problématiques RH 2018 2019 2020 Effectifs Groupe (fin de période hors personnel intérimaire) 149 022 138 240 133 251 Équivalents Temps Plein (ETP) 140 250 129 586 126 391 Nombre de pays 67 62 61 Société Générale est pleinement conscient de sa responsabilité d’employeur vis à vis des 133 251 collaborateurs du Groupe présents dans 61 pays et de son impact sociétal La crise sanitaire traversée en 2020 a été l’occasion pour le Groupe de renforcer son engagement vis à vis de ses collaborateurs principalement en termes de la santé et sécurité au travail (Pour plus d’information voir  Préserver la santé et la situation de ses collaborateurs page 272) Veiller à la qualité de la vie au travail à la diversité et au développement professionnel des équipes est un facteur essentiel pour encourager l’engagement des collaborateurs au sein du Groupe et gagner en performance En résonance avec la Raison d’être dévoilée début 2020 Société Générale s’engage autour de cinq axes Ressources Humaines prioritaires  une culture de responsabilité fondée sur des valeurs fortes p permettant notamment d’animer un dialogue social de qualité et de conduire les transformations structurantes du Groupe de manière transparente et concertée (voir le Rapport thématique Culture d’entreprise et principes éthiques https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable culture d entreprise et principes ethiques)   et de leur offrir des modes de travail alternatifs tels que le télétravail (voir le Rapport thématique Métiers et Compétences https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable metiers et competences )  une démarche robuste d’anticipation de l’évolution des métiers et p des compétences permettant d’accompagner efficacement les collaborateurs dans leur développement et leur parcours de carrière une politique de diversité et d’inclusion volontariste illustrant la p volonté du Groupe d’être une entreprise ouverte à tous reflétant la diversité des clients qu’elle sert et de la société dans laquelle elle opère (voir le Rapport thématique Diversité et Inclusion https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable diversite et inclusion )  une politique de rémunération attractive et équitable favorisant p l’engagement et la fidélisation sur le long terme des salariés (voir le Rapport thématique Performance et Rémunération https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable performance et remuneration )  une attention constante portée aux conditions de santé de sécurité p et de bien être Société Générale s’attache ainsi à développer un environnement de travail agréable et sécurisé et à améliorer sans cesse l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle de ses collaborateurs (voir le Rapport thématique Santé et sécurité au travail https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable sante et securite au travail et le Zoom sur la prévention des risques psychosociaux page 288) De plus le Groupe s’assure du respect des droits humains dont celui de ses collaborateurs et met en œuvre les dispositifs adéquats pour prévenir et maîtriser les risques d’atteintes (voir  Plan de vigilance du Groupe page 338 et le Rapport thématique Culture d’entreprise et principes éthiques https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable culture d entreprise et principes ethiques) Dans sa responsabilité d’employeur et en vue du respect des droits humains le Groupe veille à prévenir et maîtriser les risques sociaux et les risques opérationnels liés à sa gestion des RH Cela d’une part afin de garantir la conformité de ses opérations avec la réglementation (droit du travail normes de santé et sécurité des personnes lois sociales…) et avec les règles internes qu’il s’est fixées et d’autre part afin d’assurer la continuité d’activité dans des conditions satisfaisantes pour les collaborateurs Globalement les risques liés à la gestion des Ressources Humaines s’intègrent au dispositif général de gestion des risques du Groupe organisé en trois lignes de défense et commun à l’ensemble des implantations (voir 4 3 Contrôle interne en page 172 et 4 8 Risque opérationnel en page 236) La Direction des Ressources Humaines (RH) décline pour son périmètre d’intervention les évolutions du contrôle permanent du Groupe conduites dans le cadre d’un programme rattaché à la Direction générale Plus spécifiquement la Direction RH et les équipes de la filière utilisent des dispositifs de maîtrise des risques opérationnels et de conformité comprenant en particulier  des politiques globales dans les différents domaines RH p encadrant la gestion des Ressources Humaines dans chacune des BU SU et filiales du Groupe  des processus formalisés sur cinq missions clés de l’employeur   p (i) assurer la gestion administrative des Ressources Humaines et la paie (ii) gérer la carrière des collaborateurs (iii) définir et gérer la rémunération et les avantages sociaux (iv) gérer les emplois et les compétences (v) définir et gérer les politiques sociales  des procédures opérationnelles et des guides utilisateurs visant p à sécuriser les opérations et à pérenniser les connaissances au sein du Groupe  des indicateurs permettant d’alimenter le pilotage interne  p un ensemble de contrôles sur les traitements RH clés déployés p sur l’ensemble du périmètre Groupe  des règles et exercices de continuité d’activité p Société Générale est par ailleurs extrêmement vigilant au respect des réglementations des règles et procédures internes  un dispositif d’alerte en place pour l’ensemble du Groupe permet p à un salarié ou un collaborateur extérieur et occasionnel de signaler une situation dont il a connaissance et qui n’est pas conforme aux règles régissant la conduite des activités du Groupe ou aux normes éthiques attendues ou qui pourrait enfreindre des lois et réglementations applicables Cela peut notamment couvrir des situations de comportements inappropriés ou des menaces supposées sur la santé et la sécurité des personnes (voir  Plan de vigilance du Groupe page 338 et Un Code de conduite s’appuyant sur des valeurs partagées page 279)  responsabilité ultime du manager dans l’application des principes et des décisions de sanction accompagnement de la sanction) Cette politique est complétée d’un recensement des actions disciplinaires mis en place dans tout le Groupe Les indicateurs clés sont communiqués à la Direction générale une politique globale en matière disciplinaire publiée en 2019 p formalise les principes et bonnes pratiques en matière de sanctions (droit à l’erreur non tolérance à la faute décisions de sanction prises collégialement et proportionnées à la gravité de la faute Les Ressources Humaines de Société Générale sont l’une des ressources clés du Groupe de son modèle d’affaire et de sa création de valeur Une gestion adéquate des carrières et des compétences (intégration mobilité et parcours professionnel gestion des compétences  etc ) et la valorisation de talents et de ressources clés impactent positivement la continuité d’activité et la performance et la capacité du Groupe à attirer et retenir ses collaborateurs Ainsi Société Générale veille à optimiser engager et développer le potentiel humain au travers  d’une politique de gestion des talents commune à l’ensemble p des entités à ses différents métiers et géographies et structurée autour du Leadership Model cette politique a pour objectif d’identifier de développer et fidéliser les salariés à fort potentiel et leaders de demain mais également d’assurer la relève managériale sur les postes clés pour le Groupe via une gestion et le pilotage des plans de succession sur ces postes En 2020 face aux contraintes nées de la crise sanitaire le Groupe a su déployer des outils et solutions adaptés pour continuer à identifier et développer nos talents parmi lesquels (voir  Rapport Métiers et Compétences )  un outil commun pour le Groupe de gestion des talents et des plans de succession une offre diversifiée d’accompagnement du développement des talents en distanciel des outils dédiés proposés tout au long de l’année aux acteurs RH pour maintenir la dynamique du talent management Les différents outils mis en œuvre permettent au Groupe de piloter et suivre l’atteinte de ses objectifs et engagements en termes de talent management et tout spécifiquement en termes de diversité et d’égalité des sexes (voir  le Rapport Diversité et Inclusion )  des leviers supplémentaires d’engagement et de rétention de p ses collaborateurs par exemple  la possibilité d’avoir des parcours de carrière variés adaptables aux projets de chacun incluant des formats de missions en rupture (par exemple via de l’intrapreneuriat) un environnement de travail ergonomique promouvant la qualité de vie au travail l’innovation et la collaboration ou encore l’opportunité de participer à des initiatives citoyennes (voir  Implication citoyenne des collaborateurs page 290) Ces politiques démarches et programmes visent à favoriser l’adaptation permanente des compétences des collaborateurs aux évolutions rapides de l’environnement tout en leur permettant d’accéder à des opportunités professionnelles répondant aux besoins des BU SU Elles sont applicables au périmètre Groupe (toutes BU SU toutes filiales et succursales tous pays) Les dispositifs opérationnels soutenant ces orientations (outils modes opératoires) font néanmoins l’objet d’adaptations au niveau de chaque pays et notamment sur le pourvoi de poste qui est géré localement Société Générale agit ainsi en employeur responsable en protégeant l’emploi au sein du Groupe et en développant l’employabilité de ses collaborateurs sur des métiers en croissance Déployée sur l’ensemble des métiers clés du Groupe elle couvre 95% des effectifs de Société Générale SA en France sur les métiers clés et se déploie progressivement dans les autres implantations du Groupe (en Asie aux États Unis…) En France cette démarche est encadrée par un accord social signé en 2013 renouvelé en 2016 et en 2019 qui vise à adapter les politiques RH notamment en matière de formation et de pourvoi des postes aux besoins en compétences des métiers correspondant aux enjeux stratégiques du Groupe Elle permet aux collaborateurs de disposer des moyens pour développer leur employabilité Elle se structure en trois étapes  définir une cible qualitative et quantitative sur les compétences dont le Groupe doit se doter à moyen long terme pour mettre en œuvre sa stratégie  établir un diagnostic et une cartographie des compétences dont le Groupe dispose  identifier l’écart entre la situation actuelle et la cible afin de mettre en œuvre les leviers (formation mobilité interne recrutement…) et les plans d’action pour combler cet écart Afin d’établir une cartographie des compétences dont il dispose dans ses effectifs Société Générale a adopté des approches de recensement sur la base du volontariat plaçant le collaborateur en acteur principal de son développement et de son employabilité à travers deux outils d’autodéclaration des compétences  « Mondiag » pour les métiers de la Banque de détail en France et « ACE » (Appétences Compétences Expériences) pour l’ensemble du Groupe Aujourd’hui plus de 60 000 collaborateurs dans le monde ont accès à ces outils Les formations proposées par divers acteurs (équipes centrales ou académies propres à des Business ou Service Units ou filiales) et sous une variété de formats ( e learning présentiel MOOC vidéos…) portent à la fois sur  des compétences métiers p la culture risque responsabilité et conformité des collaborateurs p Les formations obligatoires pour tous les collaborateurs du Groupe couvrent les sujets suivants  sécurité de l’information lutte contre la corruption Code de conduite règlement général sur la protection des données sanctions internationales lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme conflits d’intérêts et harcèlement des compétences comportementales (méthode agile collaboration p management accompagnement du changement  etc ) la culture managériale et la responsabilité sociale et p environnementale Un programme de formation dédié RSE pour tous les collaborateurs a été lancé mi 2020 par la Direction de la RSE et la Direction des Ressources Humaines Il repose sur quatre piliers  Développer une culture RSE commune transverse création d’un catalogue de formation « RSE » pour tous les collaborateurs s’appuyant sur une banque d’ e learning et de MOOC accessibles en français et en anglais Ainsi dix e learning RSE généraux dix sur le volet social deux sur la gouvernance sont disponibles au catalogue monde complété par une série de MOOC spécialisés (numérique responsable finance  etc ) déploiement d’ateliers de sensibilisation au réchauffement climatique et à la transition énergétique   « La Fresque du climat » démarré en 2020 et qui se poursuivra en 2021 sur plusieurs entités du Groupe déjà identifiées appartenant à Banque de Financement et d’Investissement à la Banque de détail mais aussi à certaines fonctions transverses chaque nouvel arrivant dans le Groupe se verra proposer un e learning la « Banque en bref » qui comporte une première acculturation aux enjeux RSE des banques Déployer la gestion des risques d'origine Environnementaux & Sociaux (E & S)  création d’un e learning « sensibilisation aux risques d’origine environnementaux et sociaux » qui permet la formation de publics ciblés à la mise en œuvre du cadre normatif RSE et notamment à la prise en compte des risques d'origine E & S dans le cadre des activités du Groupe Il allie contenu théorique et exemples pratiques La diffusion a démarré en janvier 2021 en français et en anglais neuf langues suivront Cet e learning sera obligatoire pour toutes les fonctions (commerciales ou autres) impliquées dans le dispositif de gestion des risques d'origine E & S au sein des BU SU en France et à l’étranger avant d’être proposé en libre accès à l’ensemble des salariés du Groupe Proposer des modules experts aux fonctions commerciales pour renforcer l’accompagnement des clients sur la transition énergétique  une formation centrée sur les enjeux de transition énergétique a été conçue et distribué en 2020 sur une partie des fonctions commerciales du Groupe (au sein de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs)  six webinaires ont cumulé 1 200 connexions (et replays ) Cette formation vient d’être transformée en programme Groupe et sera étendue aux équipes commerciales des principaux métiers en 2021 via des modules sur mesure adaptés aux contexte et enjeux de chacun Favoriser la transversalité et la réutilisation des modules experts au sein du Groupe il existe de nombreuses initiatives de formation par les experts dans les BU SU et les pays Un recensement de ces modules est en cours afin d’en donner l’accès au plus grand nombre et en transversal Groupe Par exemple en 2020 des webinaires de sensibilisation métiers par des experts du Groupe ont été mis en ligne sur la plate forme SG Market de la Banque Grande Clientèle et Solutions Investisseurs et sont donc disponibles aux collaborateurs Au nombre de douze ils sont partagés par l’ensemble des entités du Groupe Ils couvrent notamment  la transparence sur les postes à pourvoir à travers une publication p systématique dans la Bourse des emplois interne ( Job@SG ) dans 87 entités utilisant cet outil la priorité donnée aux collaborateurs internes dans le pourvoi de p poste l’accord entre le collaborateur et son manager sur la mobilité p ou encore le strict respect du processus de recrutement fixé par la p Direction des Ressources Humaines afin de prévenir tout risque potentiel de corruption ou de conflits d’intérêts et d’éviter toute forme de discrimination ou de favoritisme Une démarche de mobilité proactive a été initiée afin de répondre aux besoins en compétences des BU et SU Le Groupe a fait évoluer les p principes de mobilité interne permettant la mise en œuvre d’un mécanisme de chasse interne sur un vivier élargi à tous les collaborateurs en poste depuis plus de quatre ans Cette démarche a pour objectif de favoriser une approche directe des collaborateurs et une recherche plus dynamique de candidats en interne Une phase pilote a été lancée en septembre 2020 sur un périmètre défini et le Groupe ambitionne d’étendre cette initiative à l’ensemble des BU SU en adaptant le dispositif opérationnel au niveau de chaque pays le pourvoi de poste étant géré à la maille locale Une démarche de reskilling (processus de reconversion) a été engagée dans le but de proposer à des collaborateurs des parcours certifiants p ou diplômants de formation leur permettant d’évoluer vers des métiers en développement ou en tension Un pilote sur cinq métiers a débuté au dernier trimestre 2020 Une quarantaine de personnes en France se sont engagées dans différents programmes de reskilling concernant les métiers d’auditeur de contrôleur de niveau 2 de développeur et d’acheteur Ces formations ont été élaborées avec les experts métiers (mix de parcours diplômants délivrés par les écoles ou les universités avec des formations existantes issues du catalogue de formation Groupe) L’objectif pour 2021 est d’y intégrer un plus grand nombre collaborateurs en multipliant les parcours au delà des métiers déjà identifiés notamment sur l’informatique et les données Elle se décline en fonction des métiers des activités et des contextes géographiques mais favorise un processus de recrutement global homogène comprenant systématiquement un entretien RH cherchant à mesurer l’adhésion du candidat avec les valeurs du Groupe (voir  Un Code de conduite s’appuyant sur des valeurs partagées page 279) Le Groupe diversifie ses modes de recrutement en intégrant les nouvelles fonctionnalités apportées par les technologies et la digitalisation en complément des leviers traditionnels d’attraction que sont  les partenariats avec des écoles et formations supérieures cibles p dans près de 56% des entités du Groupe couvrant 92% des salariés  le financement de programmes d’enseignement et de travaux de p recherche  les programmes de développement internes (pour les stagiaires VIE p et alternants ou pour les jeunes diplômés des activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs) Le Groupe a réaffirmé en 2020 sa détermination à poursuivre l’adaptation en profondeur de ses métiers et de ses fonctions pour améliorer durablement sa compétitivité commerciale et financière dans un environnement économique dégradé et incertain Dans ce cadre le Groupe a annoncé plusieurs projets d’ajustements d’organisation qui contribueraient à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et de la rentabilité structurelle du Groupe tout en renforçant l’expérience clients et la digitalisation et en respectant les plus hauts standards en matière de risques et de conformité Certains projets sont liés à la mise en œuvre des adaptations décidées et annoncées quelques mois auparavant pour réduire le profil de risque des activités de produits structurés crédit et actions Ces projets concernent ainsi les activités de marché et les fonctions associées et contribueraient à l’objectif de réduction de 450 millions d’euros des coûts d’ici 2022 2023 pour améliorer la rentabilité de ces activités tout en maintenant une position de leader sur la franchise solutions d’investissement Le Métier titre et certaines Directions centrales (Risques Conformité Ressources Humaines et Communication) envisagent des ajustements d’organisation pour améliorer leur efficacité opérationnelle et répondre aux enjeux spécifiques de leurs activités Les ajustements et optimisations envisagés devraient se traduire au total par la suppression nette d’environ 640 postes en France sans départs contraints Par ailleurs le Conseil d’administration de Société Générale et celui de Crédit du Nord ont validé le lancement d’un projet (VISION 2025) de rapprochement des enseignes Crédit du Nord et Société Générale après une première étape réussie de transformation des deux réseaux Cette décision fait suite à l’étude lancée en septembre 2020 qui a conclu à la pertinence d’un tel rapprochement La combinaison des réseaux bancaires permettra de constituer un nouvel ensemble au service de près de 10 millions de clients (entreprises professionnels et particuliers) L’ambition est d’être un des leaders en matière de satisfaction auprès de clientèle cible et d’établir un modèle de banque à la rentabilité renforcée et intégrant les plus hautes exigences en matière de responsabilité Afin de répondre à une demande de proximité et de réactivité des clients le nouvel ensemble s’appuiera sur un ancrage territorial fort et une capacité de décision accrue au niveau régional et local Le Groupe entend préserver la même empreinte territoriale tout en réduisant le nombre d’agences grâce à la grande proximité géographique des agences des deux enseignes dans une même ville Le dispositif passera ainsi d’environ 2 100 agences à fin 2020 à environ 1 500 à fin 2025 Ces projets seront soumis à la consultation des partenaires sociaux et à l’accord des autorités compétentes Pour rappel l’accord sur l’évolution des métiers des compétences et de l’emploi signé en 2019 par le Groupe en France prévoyait le renforcement des dispositifs d’accompagnement des salariés et la mise en place de mesures spécifiques complémentaires pour les salariés soumis à des plans de réorganisation Société Générale maintiendra l’ensemble de ses engagements d’employeur responsable (voir Rapport thématique Métiers et Compétences https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable metiers et competences ) La performance des collaborateurs est suivie tout au long de leur parcours notamment au travers de plans de développement et d’évaluations 360° Les plans de développement apprécient à la fois la tenue de poste le niveau d’atteinte des objectifs opérationnels et la manière dont ces objectifs opérationnels ont été obtenus Le développement individuel des collaborateurs est également abordé lors de l’entretien annuel et au cours de points réguliers avec le gestionnaire RH ou le manager En France il est également abordé lors de l’entretien professionnel réalisé avec le manager ou le gestionnaire RH tous les ans La politique de rémunération est équilibrée et conforme aux exigences réglementaires S’adaptant au contexte économique social légal et concurrentiel des marchés sur lesquels le Groupe opère cette politique est néanmoins fondée sur des principes communs à toutes les implantations  récompenser les performances individuelles et collectives  p promouvoir une gestion des risques saine et efficace et s’assurer p que les collaborateurs ne sont pas incités à prendre des risques inappropriés  attirer retenir et motiver les talents stratégiques et les ressources p clés  harmoniser les intérêts des salariés avec ceux du Groupe et ceux des p actionnaires  s’assurer que les employés respectent les règlements et les règles p internes en vigueur tout en assurant un traitement équitable des clients  La rémunération monétaire comprend une rémunération fixe qui rétribue la capacité à tenir un poste de façon satisfaisante au travers de la maîtrise des compétences requises établie en cohérence avec les pratiques de marché Elle comprend aussi une rémunération variable visant à reconnaître la performance collective et individuelle (voir  Notes aux Etats Financiers consolidiés Note 5 1 Frais de personnel et transactions avec les parties liées page 448) Les principes régissant la politique de rémunération de Société Générale notamment pour les catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque du Groupe conformément à la directive européenne CRD 4 n° 2013 36 UE sont détaillés dans le rapport sur les politiques et pratiques de rémunération Il sera publié comme chaque année avant l’Assemblée générale et transmis à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) conformément aux dispositions du règlement UE n° 575 2013 (1) (voir rapport thématique Performance et Rémunération https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable performance et remuneration ) En complément les entités du Groupe offrent des avantages sociaux propres à leur environnement et des dispositifs d’épargne salariale dans les implantations françaises (44% des effectifs) 2018 2019 2020 % de postes pourvus par une mobilité interne 56% 58% 63% % de collaborateurs en CDI changeant de poste par an N A  18% 14% Nombre d’heures de formation suivies par les collaborateurs du Groupe (en millions) 4 2 4 0 2 7 Nombre d’heures moyen de formation par salarié 28 3 26 9 20 3 % des collaborateurs ayant suivi au moins 1 formation pendant l’année 83% 90% 99% Nombre de collaborateurs en CDI ayant fait l’objet d’un entretien d’évaluation 115 000 113 000 108 947 % de l’effectif présent en CDI 94% 93% 94% Montant des frais de personnel pour le Groupe (en milliards d’euros) 9 561 9 955 9 289  Taux de turnover volontaire CDI 8 3% 8 2% 6 2% Taux de turnover hors filiales russes indiennes et roumaines 5 3% 5 7% 4 2% Du fait de taux de turnover élevés dans certaines implantations en d’engagement et de rétention qui visent à agir sur les avantages particulier en Russie en Inde et en Roumanie en partie imputables donnés aux salariés les conditions de travail et les parcours de aux dynamiques d’emplois locales de ces marchés les filiales du carrière Groupe dans ces pays mènent des actions RH ciblées en matière Le Rapport sur les politiques et pratiques de rémunération 2018 a été transmis à l’ACPR en avril 2020 et mis en ligne sur le site internet de Société Générale (1) Le Groupe doit répondre à de nombreuses réglementations en matière de droit du travail et plus généralement de droits humains (rémunération et droits sociaux diversité et non discrimination dialogue social et liberté d’association  etc ) partout dans le monde Société Générale s’est également dotée de règles internes dans la gestion des Ressources Humaines Leur non respect pourrait être préjudiciable pour les collaborateurs du Groupe Cela pourrait également avoir un impact sur la capacité de Société Générale à poursuivre ses activités et présente des risques légaux et de réputation De plus le Groupe s’attache à fournir à l’ensemble de ses collaborateurs des conditions et un cadre de travail sains et sûrs De mauvaises conditions de travail et l’atteinte à la santé physique et ou mentale des collaborateurs en lien par exemple avec un niveau de stress élevé auraient des conséquences sur leur engagement et sur la performance individuelle et collective impactant ainsi sa capacité à mettre en œuvre sa stratégie Dans ce domaine le Groupe poursuit plusieurs objectifs  assurer la conformité des relations d’emploi avec la p réglementation  assurer la conformité de l’entreprise avec toute réglementation p ayant des impacts sur les processus de gestion des Ressources Humaines (normes de santé et de sécurité devoir de vigilance Règlement Général sur la Protection des Données directive MIF II…)  entretenir un climat social favorable aux interactions avec les p parties prenantes du Groupe (notamment instances représentatives du personnel et collaborateurs) en garantissant notamment la liberté syndicale et des droits fondamentaux de ses collaborateurs lutter contre toute forme de discrimination au travail et promouvoir p l’égalité professionnelle et la diversité dans l’entreprise garantir la santé et la sécurité des personnes sur le lieu de travail et p dans l’exercice du travail Pour assurer la conformité des relations d’emploi et des processus de gestion des Ressources Humaines le Groupe  assure une veille juridique en droit social dans l’ensemble de ses p pays d’implantations  veille à associer les Ressources Humaines aux projets p réglementaires fait évoluer régulièrement les systèmes d’information des p Ressources Humaines (SIRH) en réponse aux évolutions réglementaires (sur des périmètres Groupe ou locaux selon les cas) En matière de dialogue social le Groupe démontre son engagement au travers  d’un accord cadre mondial renouvelé en février 2019 avec la p fédération syndicale internationale UNI Global Union sur les droits fondamentaux (voir  Plan de vigilance du Groupe page 338) Dans la lignée de l’accord de 2015 sur les libertés fondamentales et le droit syndical ce nouvel accord comporte des engagements complémentaires sur  la prévention des comportements inappropriés la lutte contre les discriminations et le développement de la diversité dans l’ensemble des processus de gestion des Ressources Humaines (une thématique déjà introduite dans l’accord initial) le maintien d’un environnement de travail permettant la santé la sécurité et des conditions de vie au travail satisfaisantes pour tous les salariés L’accord donne lieu à des échanges réguliers avec l’UNI Global Union sur l’application de ces engagements et à une réunion annuelle de suivi rassemblant les représentants de l’UNI Global Union les Directions de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) des Ressources Humaines et des représentants des organisations syndicales du Groupe La dernière réunion a eu lieu en juillet 2020 de nombreux accords collectifs signés avec les partenaires p sociaux sur les conditions de travail (durée du travail conditions d’emploi rémunérations et avantages…) et les projets stratégiques de l’entreprise Ces accords portent sur la rémunération et les avantages sociaux (dans 69% des entités ayant signé des accords) les conditions de travail les modalités du dialogue social et l’égalité professionnelle En 2020 161 accords locaux ont été signés au sein du Groupe couvrant 64% des effectifs ( vs 205 accords en 2019) Société Générale a mis en place un ensemble de politiques actions et autres diligences dont en particulier  une politique de Diversité et Inclusion traduisant la volonté du p Groupe de reconnaître et de promouvoir tous les talents quels que soient leurs croyances âge handicap parentalité nationalité identité sexuelle ou de genre orientation sexuelle appartenance à une organisation politique religieuse ou syndicale ou toute autre caractéristique qui pourrait faire l’objet d’une discrimination Elle a pour ambition de créer les conditions d’une organisation inclusive offrant une équité de traitement à travers divers champs d’action  lutter contre toutes les formes de discrimination communiquer sensibiliser former créer un environnement de travail et un management propice à l’inclusion porter l’ambition de diversité et d’inclusion au niveau de la gouvernance du Groupe des engagements publics  p la signature en 2016 des Women’s Empowerment Principles la signature en 2016 de la charte « Entreprise et Handicap » de l’OIT le soutien en 2018 aux principes Directeurs de l’ONU en matière de lutte contre les discriminations des LGBTI* le renouvellement en 2019 de l’accord mondial sur les droits fondamentaux avec UNI Global Union des accords collectifs signés avec les organisations syndicales en p France  un accord triennal 2020 2022 en faveur de l’emploi et de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap un accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes des actions de pilotage de sensibilisation et de formation (voir  p « Zoom sur la diversité en entreprise » page 287) Les travaux menés dans le cadre du plan de vigilance intègrent également le risque de discrimination au travail (voir  Plan de vigilance du Groupe page 338) Avec plus de 130 000 salariés de 137 nationalités différentes présents dans 61 pays et 56% des collaborateurs exerçant hors de France Société Générale affirme sa volonté de faire de l’équité et de la diversité et l’inclusion une réalité pour tous ses collaborateurs et une priorité managériale pour le Groupe La diversité répondant à des enjeux d’éthique et de performance le Groupe maintient ainsi son ambition de promouvoir les femmes et les profils internationaux à des postes à responsabilité et dans les instances dirigeantes de Société Générale au travers de certains leviers clés dont  des objectifs de nomination de femmes au plus haut niveau de l’organisation  d’ici 2023 les instances dirigeantes du Groupe p devront compter au minimum 30% de femmes en veillant au respect de cet objectif tant dans les métiers que les fonctions  un pilotage de la part des femmes et des profils internationaux dans les viviers de hauts potentiels les plans de succession les promotions p les hausses de rémunérations les grades et classes  etc   un sponsorship des questions de Diversité et Inclusion par un membre de la Direction générale du Groupe  p une plus grande collégialité dans le processus de nomination de ses dirigeants (voir  3 1 5 Politique de diversité au sein de Société p Générale page 97)  une revue du caractère inclusif de certaines politiques sociales (pour assurer par exemple que les politiques sociales prennent en compte la p diversité des modèles familiaux) L’engagement du Groupe de mettre en place une politique de diversité forte s’appuie également sur un ensemble d’initiatives de sensibilisation et de formation autour de la diversité parmi lesquelles  neuf formations sur la diversité et l’inclusion disponibles sur la plate forme e learning pour tous les salariés du Groupe  p des formations de sensibilisation à la non discrimination à l’embauche et promotion de la diversité pour les gestionnaires RH  p une promotion de la coopération intergénérations via des programmes dédiés du reverse mentoring des groupes de réflexion  p intégration de questions sur la diversité et l’inclusion dans une enquête interne et anonyme déployée dans l’intégralité des entités p appelée le Pulse afin de permettre à chacun des collaborateurs de s’exprimer sur le sujet et de mieux comprendre et cibler les problématiques au sein du Groupe En matière de diversité et inclusion 106 entités couvrant 96% des effectifs du Groupe mènent des actions locales en faveur de l’égalité femme homme 69 entités couvrant 77% des effectifs du Groupe mènent des actions locales en faveur des salariés en situation de handicap 51 entités couvrant 62% des effectifs du Groupe mènent des actions locales pour les salariés de 50 ans et plus et 57 entités couvrant 73% des effectifs du Groupe mènent des actions locales en faveur l’inclusion et l’insertion professionnelle Pour plus d’informations voir le Rapport thématique Diversité et Inclusion https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable diversite et inclusion Société Générale s’appuie sur une politique de santé sécurité et prévention satisfaisante commune à l’ensemble du Groupe qui vise à offrir à chaque collaborateur un environnement de travail sûr dans les locaux et les pratiques de travail assurant sa sécurité et protégeant sa santé physique et psychologique Cette politique s’applique au travers d’expertises et moyens adéquats en  suivant les plans d’aménagement des locaux ainsi que l’ergonomie p des postes de travail menant des actions de sensibilisation et de prévention sur la santé p physique et mentale au travail recommandant que chaque salarié puisse bénéficier d’un suivi p médical régulier au regard des contraintes réglementaires locales intégrant dans un accord mondial sur les droits fondamentaux signé p avec l’UNI Global Union un ensemble d’engagements en matière de santé sécurité et conditions de travail https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable culture d entreprise et principes ethiques) offrant aux collaborateurs la possibilité d’exercer leur droit d’alerte p (voir le Rapport thématique Culture d’entreprise et principes éthiques Le Groupe a initié depuis 2019 une démarche visant à assurer à terme un socle minimal de protection sociale en santé et prévoyance à l’ensemble de ses collaborateurs dans le monde À ce jour neuf collaborateurs sur dix bénéficient d’un régime supplémentaire d’entreprise en santé et prévoyance et un des objectifs fixés par le Groupe est que chaque collaborateur dispose d’une garantie en cas de décès de deux ans de salaire De plus sur le périmètre France la Direction de la sécurité a produit un schéma Directeur sécurité sûreté des lieux de travail diffusé aux implantations et filiales à l’international comme « bonne pratique » en complément des règles de sécurité exigibles et imposées localement Enfin le Groupe réalise une veille continue sur les risques susceptibles d’affecter la santé la sécurité des personnes et les risques sociaux dans ses implantations (voir « Zoom sur la prévention des risques psychosociaux » page 288) et met en place des actions ciblées de prévention et d’information pour renforcer la culture sécurité dans le Groupe La gestion des risques sur la santé la sécurité et la sûreté des personnes est notamment intégrée dans le plan de vigilance sur les droits humains et l’environnement (voir Plan de vigilance du Groupe page 338) Les actions menées par les entités du Groupe comptent des programmes de prévention des risques psychosociaux et du harcèlement des procédures d’écoute de médiation d’enquête et de sanctions Au delà de ces actions une politique de lutte contre les comportements inappropriés au travail a été mise en place en 2019 Elle encourage les actions de sensibilisation sur les comportements inappropriés en particulier à travers des actions de formation des managers et des équipes de Ressources Humaines et rappelle que les auteurs de tels agissements s’exposeront à des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’à la rupture du contrat de travail En 2020 203 sanctions majeures (niveau 2 et 3) et 390 sanctions mineures (niveau1) ont été enregistrés Sur ce total 32 sanctions de niveau 2 et 3 (suspension disciplinaire réduction du salaire ou du bonus rétrogradation licenciement…) ont été liées à des cas de comportements inappropriés (dont des cas de harcèlement) Certaines de ces sanctions ne sont pas applicables dans tous les pays par exemple en France les sanctions sur le salaire ne sont pas légales De même les mises à pied disciplinaire ne sont pas applicables dans les sociétés relevant en France de la Convention Collective de la Banque Depuis 2018 68 500 salariés ont été formés à la gestion des comportements inappropriés Le mécanisme d’alerte de l’entreprise s’articule avec ce dispositif (voir le Rapport thématique Culture d’entreprise et principes éthiques https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable culture d entreprise et principes ethiques ) Des initiatives sur la prévention du stress sont menées dans 109 filiales et succursales du Groupe couvrant 94% de l’effectif de Société Générale Elles visent à informer former et accompagner les collaborateurs susceptibles de rencontrer des situations à risques psycho sociaux à travers des programmes d’assistance gratuits en partenariat avec des spécialistes du secteur de la santé ou de l’assurance des formations et ou sensibilisations aux risques psycho sociaux des enquêtes et évaluations du niveau de stress et des activités de détente et relaxation Par exemple le réseau d’agences en France a mis en place des formations obligatoires sur les risques psycho sociaux et un dispositif de soutien psychologique pour les collaborateurs victimes de vol à main armée ou d’agressions commerciales Concernant les conditions de travail le Groupe s’appuie sur un programme Life at Work et sur des actions menées sur la Qualité de Vie au Travail (QVT) Le programme Life at Work lancé en 2015 s’articule autour de six thématiques  efficacité individuelle et collective  santé et prévention  télétravail et nouveaux modes d’organisation  environnement de travail  accompagnement des moments clés de la vie  évolution de la culture managériale notamment via des actions de formation et sensibilisation en lien avec le Leadership Model et le programme Culture et Conduite Un ensemble d’actions a été mis en place autour de la QVT et des conditions de travail à travers ou en complément de ce programme parmi lesquelles  la mise en place du télétravail dans 122 entités du Groupe En 2020 p la crise sanitaire a conduit le Groupe à mettre en place avec succès le travail à distance généralisé dans les activités compatibles Dans ce contexte une consultation interne mondiale Future of Work a été lancée en mai dernier permettant de recueillir les attentes des collaborateurs sur l’évolution du travail Le souhait pour la plupart de conserver les bénéfices apportés par l’expérience du travail à distance dans leur quotidien a accéléré la réflexion du Groupe sur l’extension du télétravail En janvier 2021 un accord Télétravail a été signé entre la Direction et les Organisations Syndicales représentatives en France Par cet accord le télétravail devient une modalité de travail ordinaire accessible à l’ensemble des collaborateurs (CDD CDI stagiaires alternants nouveaux arrivants) Il reviendra à chaque BU SU de décider du nombre de jours de télétravail de ses collaborateurs avec la possibilité d’ajuster le volume de télétravail à la hausse ou à la baisse selon la nature des activités des métiers La mise en œuvre de l’accord se fera dans le respect de l’égalité de traitement des règles relatives à la durée du travail du droit et du devoir relatifs à la déconnexion et des dispositions relatives à la santé et à la sécurité des télétravailleurs Par ailleurs des actions de prévention en particulier sur les risques liés à l’isolement de communication de formation et de sensibilisation à destination des managers et des salariés seront mises en œuvre en prenant en compte le niveau de maturité de l’entité vis à vis du télétravail (voir le Rapport thématique Santé et Sécurité au Travail https www societegenerale com fr responsabilite employeur responsable sante et securite au travail ) le déploiement d’une charte de quinze engagements et des mesures p pour favoriser un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle comprennent selon les implantations  une politique d’horaires flexibles – dans près d’1 3 des entités du Groupe employant 69% des effectifs l’intégration d’un échange sur la charge de travail entre le collaborateur et son manager lors de l’évaluation annuelle une sensibilisation des collaborateurs sur les horaires de réunion et l’échange d’e mails en dehors des horaires de travail ainsi que la participation des salariés à des espaces de dialogue sur le contenu et les conditions de travail la redéfinition d’espaces de travail favorisant les échanges et p l’innovation dans des locaux modulables utilisant des outils digitaux C’est le cas par exemple au Luxembourg à Hong Kong à Londres à New York et en France dans le siège de Boursorama et aux « Dunes* » des événements d’information autour de la QVT (conférences p ateliers animations) l’expérimentation de méthodes de travail alternatives dérivées en p particulier des méthodes agiles ( design thinking * et lean start up* pizza team* méthode Test & Learn* expérience utilisateur…) en lien avec la démarche d’ open innovation engagée par le Groupe depuis 2015 Dans ce cadre Société Générale a lancé de 2017 à 2019 un programme d’intrapreneuriat ( Internal Start up Call ) ayant donné lieu au lancement de 60  start up sponsorisées par des membres du Comité de direction du Groupe et incubées dans neuf pays auprès de partenaires locaux En raison de la situation sanitaire cette initiative n’a pas pu être reconduite en 2020 des labels Life at Work décernés aux entités du Groupe ayant p développé des projets autour de la QVT des dispositifs pour favoriser la pratique du sport p des initiatives autour de la nutrition p La crise sanitaire inédite a fortement impacté les modes d’organisation et les conditions de travail des collaborateurs du Groupe Pour s’assurer du maintien d’un esprit d’équipe solide et d’un lien fort entre les employés Société Générale a renforcé les dispositifs d’évaluation de la satisfaction des collaborateurs Afin d’être capable de mesurer le moral de ses employés et assurer un suivi régulier de leur bien être Société Générale a mis en place une enquête interne hebdomadaire et anonyme ( Pulse Corporate ) déployée dans l’intégralité des entités sur la période du premier confinement Chaque semaine 15 000 collaborateurs sélectionnés au hasard ont été invités à répondre à quelques questions pour sonder leur moral et permettre d’identifier leurs besoins et leurs attentes face aux conditions de travail exceptionnelles Les résultats communiqués régulièrement ont permis d’apprécier la confiance des collaborateurs face à l’évolution de la situation et des initiatives prises par le Groupe pour améliorer leur quotidien En fin d’année 2020 face au rebond de la pandémie et dans un contexte de transformation du Groupe un Pulse Corporate a été conduit dans l’ensemble des entités dans l’objectif de sonder l’évolution du moral des collaborateurs et de l’engagement au sein du Groupe 56 000 employés (46% des effectifs) ont répondu à cette enquête Parmi les principaux résultats de cette année Société Générale retient les enseignements suivants  le taux d’engagement global du Groupe atteint 63% cette année ( versus 64% en 2019)  p le moral des collaborateurs est comparable à celui du mois d’avril (6 4 10 contre 6 5 en avril dernier)  p partout dans le monde les collaborateurs affirment qu’ils peuvent compter sur l’accompagnement et le soutien de leurs managers (74%) p ainsi que sur l’aide et le soutien de leurs collègues (90%) 2018 2019 2020 Nombre de nationalités dans le Groupe 142 136 137 % de collaborateurs non français 58% 56% 56% Nombre d’accords collectifs signés avec les partenaires sociaux 181 205 161 % des effectifs couverts N A 66% 64% dont portant spécifiquement sur la santé et la sécurité 15 15 13 % de femmes au sein du Comité Stratégique (Top 30) N A  20% 24% Taux d’absentéisme (1) 3 6% 3 5% 4 6% Nombre d’accidents du travail 824 747 524 % couverts par des campagnes de prévention ou d’information sur la santé 98% 98% 99% % couverts par des campagnes de prévention ou d’information sur la sécurité 95% 98% 98% Nombre de salariés bénéficiant du télétravail (2) dans le monde 23 000 32 000 54 700 % des effectifs bénéficiant de mesures en faveur de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée 70% 84% 87% % des effectifs bénéficiant de dispositifs pour favoriser la pratique du sport 82% 95% 95% Taux d’engagement 66% 64% 63% Pour la définition voir Les périmètres et règles de calcul des indicateurs sociaux en page 332 (1) Hors accès à distance dans le cadre de la continuité d’activité (2) L’engagement de Société Générale envers la société s’exprime notamment par l’action de la Fondation d’entreprise Société Générale pour la Solidarité et celles des structures solidaires (de type fondations) Société Générale au niveau local dans les pays d’implantation du Groupe comme par exemple au Maroc au Brésil ou encore au Royaume Uni Le Groupe s’engage plus particulièrement dans les domaines de l’insertion professionnelle et de l’insertion par l’éducation notamment par le sport et la pratique culturelle La Fondation soutient en priorité des projets en France pour un montant en de 2 584 656 euros en 2020 au bénéfice de 56 projets avec une attention particulière sur des projets d’insertion professionnelle répondant à des secteurs en tension comme les métiers du numérique et une part grandissante de projets soutenus dans le domaine de l’éducation En ligne avec la stratégie de développement international de Société Générale et en collaboration étroite avec les équipes locales la Fondation a encore renforcé son « Programme Afrique » dédiant en 2020 plus de 900 000 euros à des projets associatifs ciblant l’éducation et l’insertion professionnelle dans dix pays du continent Depuis sa création en 2006 à travers la Fondation d’entreprise 1 192 projets associatifs ont été soutenus dans 33 pays pour 36 2 millions d’euros Accompagner le développement et la transition juste et durable du continent Africain et soutenir ses économies locales est un enjeu stratégique majeur pour le Groupe depuis plus d’un siècle Favoriser l’insertion professionnelle promouvoir l’innovation sociale et encourager les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat autant d’objectifs poursuivis par la Fondation Société Générale en Afrique Depuis 2018 dans le cadre du Programme Afrique soutenant les initiatives locales ce sont 2 141 933 euros de subventions au total qui ont été accordés à 45 projets sur le continent Afin d’impliquer davantage les filiales dans les dynamiques citoyennes locales la Fondation a mis en place en 2019 les Pan African Charity Awards un programme pour lequel les entités africaines du Groupe sont invitées à présenter le projet d’une association locale partenaire Pour la deuxième édition sur dix dossiers soumis quatre associations ont bénéficié d’une dotation supplémentaire de la part de la Fondation 2018 2019 2020 Montants versés au titre de la solidarité par le Groupe et ses entités 14 M EUR 21 M EUR 50 M EUR (1) Projets soutenus par la Fondation depuis 2006 1 022 1 105 1 192 Montants versés par la Fondation depuis 2006 pour ces projets 28 M EUR 31 M EUR 36 M EUR Dotation annuelle pour des projets soutenus par la Fondation N A  4 M EUR 4 5 M EUR (1) En 2020 ce montant est de 50 millions dont 30 millions sont issus de Programme de Solidarité Mondial Covid déclenché par le Groupe en avril 2020 Au delà de son propre engagement Société Générale offre l’opportunité à ses collaborateurs de soutenir des associations partenaires du Groupe en France et dans le monde grâce à des programmes de mécénat de compétences Ces programmes d’implication des collaborateurs sur leur temps de travail sont des leviers d’utilité sociale qui prolongent l’action de l’entreprise Ils constituent aussi de puissants leviers de mobilisation autour des valeurs du Groupe et de sa responsabilité sociétale de renforcement de l’image employeur et de consolidation de la cohésion interne en créant des liens entre les collaborateurs L’éducation financière le parrainage les journées pro bono* le mi temps senior le volontariat sont des initiatives solidaires qui permettent aux collaborateurs de valoriser leur expérience et leur savoir faire dans un environnement citoyen différent de l’entreprise lieu Les collaborateurs ont néanmoins pu participer à d’autres initiatives – pleinement virtuelles – telles que par exemple le #Vertigo Challenge Cet événement s’est transformé cette année en une course connectée interentreprises et 100% solidaire dans laquelle 13 équipes de Société Générale se sont lancées Une aventure physique et solidaire qui leur a permis de parcourir 11 000 kilomètres qui se sont transformés en don pour l’association Play International Parmi ces initiatives le Citizen Commitment Time est un moment fort de solidarité organisé chaque année pour renforcer et valoriser l’engagement des collaborateurs volontaires dans le monde entier En 2020 à cause de la pandémie de la Covid 19 cet événement n’a pas eu Afin de permettre aux collaborateurs de poursuivre leur engagement cette période de crise aura aussi nécessité un temps d’adaptation des missions de mécénat de compétences aux contraintes de distanciation sociale Beaucoup d’associations partenaires de la Fondation Société Générale ont ainsi transformé ou lancé leurs programmes de mentorat à distance Grâce aux outils digitaux mis à leur disposition pour communiquer avec les bénéficiaires les collaborateurs ont ainsi participé à la création de nouvelles formes d’accompagnement et tous confirment l’importance d’un tel engagement dans ce contexte de crise inédit Malgré la crise sanitaire de la Covid 19 en 2020 3 626 collaborateurs de Société Générale se sont impliqués dans les initiatives proposées par l’entreprise Ce sont ainsi 15 397 jours que les collaborateurs ont consacrés à des actions solidaires 2018 2019 2020 Collaborateurs ayant participé au Citizen Commitment Time 11 000 11 000 N A Pays dans lesquels ont eu lieu des Citizen Commitment Time 33 33 N A Nombre de collaborateurs impliqués dans des initiatives solidaires proposées par le Groupe 18 668 21 476 3 626 Nombre de jours consacrés par les collaborateurs à des actions solidaires N A 20 430 15 397 Société Générale est engagé pour le respect et la promotion des droits humains qui constituent un des socles fondamentaux de sa politique RSE Le Groupe développe des politiques Environnementales et Sociales (E & S) processus et procédures opérationnelles permettant la mise en œuvre de ces engagements en faveur des droits humains Société Générale est également soumis à la loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre (dite loi sur le devoir de vigilance) Cette loi requiert l’établissement et la mise en œuvre effective d’un plan de vigilance ayant pour objectif d’identifier les risques et de prévenir les atteintes graves envers les droits humains les libertés fondamentales la santé et la sécurité des personnes et envers l’environnement résultant des activités du Groupe Au fil des années le Groupe s’est doté à titre volontaire de procédures et d’outils d’identification d’évaluation et de maîtrise des risques relatifs aux droits humains et à l’environnement dans le cadre de la gestion ses Ressources Humaines de sa chaîne d’approvisionnement et de ses activités Le Groupe a vu dans cette obligation réglementaire une opportunité de clarifier et de renforcer son dispositif de vigilance existant Ce cadre de gestion des risques est mis en œuvre sur trois principaux périmètres  en tant qu’employeur vis à vis de ses collaborateurs et partenaires p sociaux (pour plus de détail voir  Être un employeur responsable en page 281)  dans le cadre de ses produits et services (pour plus de détail voir  p Une gestion des risques d’origine E & S dans les activités au service d’une croissance juste et responsable en page 299)  dans sa chaîne d’approvisionnement au travers de ses fournisseurs p (pour plus de détail voir  Être un acheteur responsable en page 291) Toutes les politiques appliquées dans ces trois périmètres sont décrites dans le Plan de vigilance du Groupe présenté en page 338 de ce document Le Groupe réaffirme son engagement dans sa Déclaration sur les droits humains (https www societegenerale com sites default files sg statement droits humains 25 03 2019 pdf ) Le respect et la protection des droits humains sont inscrits dans son Code de conduite (https www societegenerale com sites default files documents Code%20de%20conduite code_de_conduite_fr pdf) et dans ses Principes Généraux Environnementaux et Sociaux ( https investors societegenerale com sites default files documents 2020 10 principes generaux environnementaux et sociaux de nos activites pdf ) Société Générale a également mis en place un dispositif d’alerte répondant aux exigences des lois sur le devoir de vigilance et sur la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique (dite Sapin II – voir  Un Code de conduite s’appuyant sur des valeurs partagées page 279) Le dispositif accessible depuis le portail www societegenerale com (https report whistleb com fr societe generale) a été déployé en France et à l’international en versions française et anglaise Il permet le recueil des signalements relatifs à l’existence ou à la réalisation des risques d’atteinte aux droits humains aux libertés fondamentales à la santé et à la sécurité des personnes ou à l’environnement Il est ouvert aux salariés collaborateurs extérieurs et occasionnels et prestataires avec lesquels est entretenue une relation commerciale établie (sous traitants ou fournisseurs) En conduisant depuis 2006 une politique d’achats responsables œuvrant au respect des engagements E & S de Société Générale la filière Achats apparaît comme un acteur clé de l’ambition RSE du Groupe Ses pratiques achats s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue et dans la continuité de la mise en œuvre des règles de conduite des achats et de déontologie applicables en matière d’achats annexées à l’accord mondial sur les droits fondamentaux avec l’UNI Global Union (voir  Être un employeur responsable page 281) Depuis 2012 le Groupe est labellisé « Relations fournisseurs et Achats responsables » par la Médiation des Entreprises et le Conseil National des Achats Ce label dont la nouvelle version est adossée à la norme ISO 20400  2017 Achats Responsables atteste de l’engagement des entreprises à établir des relations durables et équilibrées avec leurs fournisseurs Générale Pour que les pratiques du Groupe restent une référence en matière d’achats responsables un plan d’actions 2019 2020 avait été lancé dans la continuité du plan 2016 2018 Développé en tenant compte du retour d’expérience de plus de 700 partenaires et fournisseurs ce plan d’actions reposait sur l’expertise acquise par le Groupe depuis plus de dix ans La Direction des achats a délivré le Positive Sourcing Program 2020 (PSP 2020) cinquième plan d’actions achats responsables de Société Porteur des valeurs du Groupe et en cohérence avec le programme Culture et Conduite et avec ses engagements Environnementaux et Sociaux le PSP 2020 s’appuyait sur des pratiques d’achat vertueuses et s’articulait autour de deux ambitions  renforcer la maîtrise des risques d’origine E & S dans le processus p d’achats  développer les achats à impacts positifs en contribuant à améliorer p l’empreinte territoriale et environnementale du Groupe En ligne avec la stratégie RSE du Groupe le prochain Positive Sourcing Program sera défini dans la continuité du PSP 2020 Cette étape consiste à identifier si les pratiques des fournisseurs et ou les produits ou service acheté présentent un potentiel risque d’origine E & S La cartographie des risques d’origine E & S liés aux achats (datant de 2018) couvre plus de 150 sous catégories de produits ou services et permet à chaque acheteur d’évaluer les risques RSE intrinsèques à ses catégories d’achats Quatre niveaux de risques allant de faible à élevé ont été définis Les catégories ressortant comme les plus à risque sont notamment celles liées aux travaux sur les immeubles (rénovation aménagement d’espaces et construction de bâtiments) ainsi qu’à la gestion des déchets Depuis mai 2020 les mesures de vigilance relatives à la maîtrise des risques de corruption et de réputation mises en œuvre dès 2016 par la Direction des achats sur le périmètre des fournisseurs dont elle suit la relation ont été renforcées et étendues à l’ensemble des fournisseurs du Groupe faisant l’objet de dépenses significatives ou sensibles Elles sont alors mises en œuvre systématiquement à l’entrée en relation avec le fournisseur et lors de revues périodiques pendant la vie du contrat selon le niveau de risque identifié du fournisseur Lorsqu’un risque d’origine E & S a été identifié une évaluation est réalisée Établis en fonction des risques identifiés dans la cartographie des risques d’origine E & S liés aux achats des critères RSE spécifiques à chaque catégorie d’achats éligible sont intégrés par la Direction des achats du Groupe dans les appels d’offres et pris en compte dans leur analyse Ces critères sont pondérés dans le choix final du fournisseur en fonction du niveau de risque identifié Ces critères ont été adaptés au contexte international et mis à disposition de l’ensemble du Groupe Afin de mesurer la performance RSE de fournisseurs sous contrat sur un périmètre ciblé de fournisseurs représentant un volume d’achat important au niveau Groupe ou porteur de la marque une évaluation extra financière de la performance environnementale sociale d’éthique des affaires et de sous traitance réalisée par un tiers indépendant est exigée conjointe d’acteurs français du secteur Banque et Assurance souhaitant associer leurs fournisseurs à la mise en place de mesures de vigilance et détaillant les engagements RSE les obligations du Groupe et les attentes envers ses fournisseurs La charte a été traduite en six langues Depuis avril 2017 les fournisseurs de la filière Achats reçoivent la Charte « Achats responsables » ( https www societegenerale com sites default files construire demain 12112018_charte_achats_ responsables_vf_fr pdf ) Ce document est le fruit d’une initiative Une clause RSE est intégrée dans 100% des modèles de contrats de la Direction des achats en France et est progressivement déployée à l’international Elle fait référence au Code de conduite du Groupe à la Charte « Achats responsables » à la possibilité de mener des audits RSE sur site et pour un certain nombre de fournisseurs à l’exigence d’évaluation extra financière (cf infra ) L’objectif de cette clause est d’associer les fournisseurs à la mise en place de mesures de vigilance dans le domaine des droits humains des conditions de travail (santé et sécurité) de l’environnement et de la lutte contre la corruption (voir  chapitre 4 11 Risque de non conformité litiges section Lutte contre la corruption page 257) Le droit de réaliser des audits RSE sur les sites des fournisseurs est prévu dans la clause RSE du Groupe Société Générale a référencé deux prestataires d’audits externes pour l’accompagner dans la réalisation de ces missions Chaque année un plan d’audits est réalisé et des fournisseurs identifiés sur la base d’une analyse de risques d’origine E & S En 2020 le Groupe a engagé sept audits fournisseurs  trois audits RSE ont été réalisés au cours d’un appel d’offres sur une p catégorie à risque E & S moyennement élevé Le résultat de cet audit a constitué le critère d’attribution finale du marché  Société Générale a initié une démarche d’audits RSE en commun p avec ses pairs du secteur bancaire Cette approche sectorielle répond aux préconisations de la loi relative au devoir de vigilance en matière d’approche sectorielle Dans ce cadre quatre audits RSE ont été engagés auprès de fournisseurs stratégiques pour l’activité des réseaux bancaires français en 2020 Au sein de la Direction des achats la contribution à la performance RSE au travers de la mise en œuvre du Positive Sourcing Program est intégrée dans la description de poste des acheteurs et de leurs managers Pour les catégories à forts enjeux RSE des objectifs opérationnels individuels sont définis À leur prise de poste les acheteurs suivent une formation Achats Responsables qui est intégrée au cursus de formation interne pour les nouveaux arrivants L’ensemble des acheteurs présents à fin 2020 ont été formés aux achats responsables et aux outils de gestion de risques d’origine E & S Par ailleurs un motion Design (courte vidéo animée) présentant le programme d’achats responsables du Groupe a été créé et mis à disposition de l’ensemble des collaborateurs du Groupe sur le site intranet afin de sensibiliser les acheteurs occasionnels Dans le cadre du Positive Sourcing Program 2020 et en lien avec l’ambition RSE du Groupe trois priorités ont été définies  les relations fournisseurs  la Direction des achats a pour objectif p d’être exemplaire dans ses relations avec l’ensemble de ses fournisseurs et notamment les PME Société Générale première banque signataire du Pacte PME en décembre 2007 poursuit son engagement auprès des PME et est à leur écoute en menant régulièrement un baromètre de satisfaction  l’économie Sociale et Solidaire (ESS)  sur la période 2018 2020 p Société Générale en France s’est fixé comme l’objectif de maintenir le montant de dépenses réalisées auprès de structures de l’ESS à hauteur de 10 millions d’euros par an Le Groupe a poursuivi ses efforts en 2020 en faveur des structures de l’ESS notamment en intégrant mieux le recours au secteur du travail protégé et adapté dans les prestations informatiques et intellectuelles  environnementale) Cela s’est notamment matérialisé cette année à travers la mise en place d’un Power Purchase Agreement (voir  Identification des impacts sur le changement climatique le climat (voir  Identification des impacts sur le changement p paragraphe Energies renouvelables en page 309) et le climatique paragraphe Infrastructures informatiques page 310)  verdissement de la flotte automobile du Groupe en ligne avec l’objectif du Groupe de réduire de 25% ses émissions de CO 2 par occupant à horizon 2020 les métiers contribuent à la recherche systématique de produits ou services innovants à forte plus value environnementale en se basant sur une analyse des impacts environnementaux (émissions CO 2 et efficacité Pour plus d’information voir  www societegenerale com rubrique « Achats et Fournisseurs »   https www societegenerale com fr responsabilite achats et fournisseurs nos engagements focus sur nos pratiques dachats responsables 2018 2019 2020 Objectif Montant global des achats du Groupe 6 8 Md EUR 6 1 Md EUR 5 5 Md EUR N A Part des fournisseurs « ciblés » sous contrat ayant une évaluation extra financière réalisée par un tiers indépendant 45 5% 77% 80% 90% Délai moyen constaté de paiement pondéré (par le montant) des factures 40 jours 33 jours 31 jours 30 jours Part d’appels d’offres sur les catégories d’achats à risque élevé qui ont intégré des critères RSE 97% 94% 100% 100% Pondération moyenne de ces critères dans les appels d’offres 7% 14% 14% N A Montant de dépenses réalisées auprès de structures de l’ESS > 10 M EUR 12 9 M EUR 10 1 M EUR 10 0 M EUR Part des acheteurs formés aux achats responsables 100% 100% 100% 100% Dès 2014 le Groupe a lancé un projet de réduction des délais de reçues fin 2020 est faible et le délai moyen constaté de paiement paiement de ses factures fournisseurs à 30 jours Fin 2018 le Groupe a pondéré (par le montant) des factures s’améliore déployé un portail digital d’acquisition des factures qui permet de simplifier le processus de traitement des factures et de raccourcir les délais de paiement Les efforts de digitalisation ont été renforcés en 2020 grâce notamment à des actions d’affiliation massive qui ont eu lieu lors des périodes de confinement Ainsi la part de factures papiers Retrouvez l’intégralité des indicateurs chiffrés sur  https www societegenerale com sites default files documents Document%20 RSE responsabilite sociale d entreprise chiffresessentiels du groupe xlsx Conscient que le secteur bancaire a un rôle clé à jouer dans les transitions vers un avenir durable Société Générale a pris à l’échelle de temps plusieurs engagements volontaires pour accélérer les transformations positives Le Groupe est à l’origine ou participe aux initiatives transversales mondiales en faveur de la transition énergétique Ces changements nécessitent des investissements majeurs et une réallocation des flux de capitaux Compte tenu des enjeux une action collective est indispensable La participation active aux initiatives en matière de l’environnement renforce la collaboration entre les institutions financières et permet de réunir des forces Les méthodologies et standards élaborés ensemble augmentent la transparence et l’impact des changements positifs fondation des Principes pour un secteur bancaire responsable (PRB) La signature de cette initiative s’illustre par les actions concrètes menées par le Groupe telles que le soutien à la transition énergétique (engagement de contribuer au financement à la hauteur de 120 milliards d’euros entre 2020 et 2023) les objectifs de réduction de l’exposition au secteur de charbon au secteur du gaz et du pétrole l’arrêt de l’octroi de nouveaux financements à l’extraction du pétrole et gaz on shore aux États Unis le soutien au développement durable de l’Afrique et la prise des mesures concrètes pour mettre en place la transformation numérique qui lutte contre l’échauffement climatique et promeut l’inclusion sociale Cette volonté d’être un acteur actif dans la transition vers un avenir durable a incité Société Générale à participer activement dans la Ci dessous quelques exemples des engagements volontaires pris par le Groupe (Initiatives sélectionnées) PRINCIPES DE L’ÉQUATEUR Financement de projets 2007 COP 21 Alignement avec le scénario de 2°C de l’AIE 2015 CIBLES SCIENTIFIQUES Fixation des objectifs de réduction des émissions 2016 L’ENGAGEMENT DE KATOWICE L’engagement de 5 banques d’aligner leur portefeuille de prêts sur l’Accord de Paris 2018 POSEIDON PRINCIPLES GETTING TO ZERO COALITION Promotion d’un avenir faible en carbone pour l’industrie du transport maritime signataire fondateur CHARTE NUMÉRIQUE RESPONSABLE Engagement de limiter l’impact environnemental de la technologie et promouvoir l’inclusion numérique PRINCIPES POUR UN SECTEUR BANCAIRE RESPONSABLE ENGAGEMENT COLLECTIF POUR LE CLIMAT Signataire fondateur et parmi des membres dé  nissant les principes 2019 HYDROGEN COUNCIL Soutenir le développement de l’hydrogène pour la transition énergétique GROUPE DE TRAVAIL CFO TASKFORCE DU GLOBAL COMPACT DE L'ONU Réseau de directeurs  nanciers pour relever le dé  du développement durable et les ODD 2020 Société Générale est signataire fondateur des Principes pour un secteur bancaire responsable ( Principles for Responsible Banking ) parmi 130 banques dans le monde et a rejoint l’Engagement collectif pour le climat ( Collective Commitment to Climate Action ) signé par 34 banques Présentés officiellement lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2019 ces principes visent à définir le rôle du secteur bancaire dans la construction d’un avenir durable en ligne avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies et l’Accord de Paris de 2015 sur le climat impact positif ou réduire ses impacts négatifs sur la société et l’environnement Ces principes portent notamment sur  l’alignement des activités avec l’accord de Paris et les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU la fixation d’objectifs en termes d’impacts positifs et de réduction des impacts négatifs un accompagnement responsable des clients une consultation et une coopération avec les parties prenantes le développement d’une culture et d’une gouvernance de banque responsable et enfin la prise d’engagements ciblés et publics ainsi que la transparence concernant leur atteinte Les six principes définissent un cadre commun qui permet à chaque banque signataire de prendre des engagements visant à accroître son Société Générale déploie une ambition RSE intégrée visant à s'aligner avec les Principes pour un secteur bancaire responsable et à contribuer à des transformations positives en faveur d’un avenir durable Cette ambition est reflétée dans le troisième Rapport intégré du Groupe (https investors societegenerale com sites default files documents 2020 08 Rapport_Integre_2019 2020 pdf) Un an après la signature des Principes pour un secteur bancaire responsable ( Principles for Responsible Banking ) plusieurs avancées du Groupe en lien avec les six principes composants Principles for Responsible Banking peuvent être soulignées  Principe 1 « Alignement » et Principe 2 « Impact et fixation d’objectifs »   Pour cette première année Société Générale a notamment p renforcé ses engagements en matière de lutte contre le changement climatique dans le cadre des travaux d’alignement avec l’Accord de Paris  Société Générale a été l’une des premières banques mondiales à annoncer un objectif concret et à court terme de réduction de son exposition globale au secteur de l’ extraction du pétrole et du gaz avec une réduction de 10% d’ici 2025 le Groupe a annoncé réduire progressivement à zéro son exposition au secteur du charbon thermique au plus tard en 2030 pour les entreprises ayant des actifs dans les pays de l’Union européenne ou de l’OCDE et d’ici 2040 pour le reste du monde Société Générale s’est engagée à lever 120 milliards d’euros pour la transition énergétique entre 2019 et 2023 dont 20 milliards consacrés aux énergies renouvelables à travers le conseil et le financement le Groupe s’engage dans de nombreuses coalitions afin de favoriser les impacts positifs des différents secteurs économiques (finance transport maritime avec les Poseidon Principles énergie avec Hydrogen Council  etc ) Principe 3 « Clients »   Société Générale a continué de renforcer l’engagement de ses clients à la prise en compte des enjeux ESG  p lors d’analyses E & S de clients ou de transactions sur des sujets relatifs à la transition énergétique avec des clients couverts par la politique charbon ou sur des sujets de lutte contre la déforestation avec des clients actifs dans certaines matières premières agricoles dans le cadre du développement de ses activités à impact positif ou de la participation à diverses initiatives comme celles relatives à l’Impact based finance Principe 4 « Parties prenantes »   À l’automne 2020 le Groupe a lancé une grande enquête de matérialité des parties prenantes dans le p cadre de la préparation du plan stratégique 2021 2025 A ainsi été interrogé un ensemble représentatif des parties prenantes du Groupe dont des employés des représentants du personnel des investisseurs des actionnaires des clients individuels et entreprises ou encore des ONG Principe 5 « Gouvernance et culture »   La gouvernance des sujets RSE a été renforcée avec notamment  p le Comité des Engagements Responsables (CORESP) qui s’est réuni à huit reprises en 2020 pour valider les grandes orientations stratégiques RSE et valider les engagements sectoriels et climatiques en 2020 une session du Conseil d’administration a notamment été traité des sujets RSE le lancement de la formation obligatoire à la gestion des risques d’origine E & S dans les activités et les achats déployée pour une large population du Groupe tant au sein des Business Units que des Services Units Par ailleurs la liste des formations RSE au catalogue formation a été revue et étoffée le Directeur général adjoint en charge des finances du groupe Société Générale a rejoint la CFO Taskforce du Global Compact de l’ONU en septembre 2020 Les travaux de ce groupe de travail sont en ligne avec le cadre proposé par les Principles for Responsible Banking ce qui permettra au Groupe de capitaliser sur les synergies entre ces deux engagements la participation active de Société Générale à plusieurs groupes de travail de l’UNEP FI dans le cadre des Principles for Responsible Banking comme celui sur le modèle d’analyse d’impact client ou encore celui sur l’outil de mesure de l’impact du portefeuille Principe 6 « Transparence et responsabilité »   Le Groupe a renforcé le monitoring du déploiement de cadre de gestion des risques p d’origine E & S et des impacts positifs des activités notamment au travers  de l’exercice d’autoévaluation de la conformité portant sur les risques d’origine E & S de la cartographie des risques réalisée dans le cadre du devoir de vigilance de l’application du modèle d’évaluation des impacts des clients de l’UNEP FI et enfin du reporting relatif au Sustainable and Positive Impact Finance dont les définitions ont été revues en 2020 afin de renforcer les exigences pour anticiper progressivement un alignement à la taxonomie de l’Union Européenne Société Générale publiera également son premier reporting sur les Principles for Responsible Banking selon le modèle attendu par l’UNEP FI d’ici la fin du premier trimestre 2021 sociétés En lien avec des pairs investisseurs institutions financières et les Nations Unies ils ont été amenés à partager des idées développer de nouveaux concepts et fournir des recommandations visant à démultiplier les investissements dans les Objectifs de En décembre 2019 la Plate forme d’action financière durable du Pacte Développement Durable (ODD) (Pour plus d’information sur l’initiative mondial des Nations Unies a lancé un groupe de travail pour mobiliser CFO Taskforce consultez le site dédié  https www cfotaskforce org ) les Directeurs financiers de grandes entreprises en tant que contributeurs clés et facilitateurs de la stratégie durable de leurs Le Directeur général adjoint en charge des finances du groupe Société Générale a rejoint la CFO Taskforce du Global Compact de l’ONU après son lancement en septembre 2020 Société Générale est ainsi la première banque commerciale membre de cette initiative Au cours de l’année le groupe de travail intersectoriel a établi les premiers principes intégrés soutenus par l’ONU pour une finance et des investissements intégrant les ODD Quatre enjeux clés ont été identifiés pour assurer l’alignement des investissements sur les Objectifs de Développement Durable (ODD)  impact et mesure des ODD  p stratégies et investissements intégrant les ODD  p finance d’entreprise intégrant les ODD  p communication et reporting intégrés en matière d’ODD p Après avoir signé ces Principes Société Générale participera aux trois groupes de travail visant à établir les cadres de mise en œuvre requis pour chaque principe Adoptés par le Groupe en 2007 et révisés en 2013 puis en 2020 les Principes de l’Équateur ( Equator Principles – EP) sont une des initiatives qui sous tendent les Principes généraux E & S de Société Générale Avec une nouvelle version – les EP4 entrés en vigueur le 1er octobre 2020 les EP ont vocation à servir de cadre commun au secteur financier pour identifier évaluer et gérer les risques d’origine E & S des grands projets d’infrastructures financés et conseillés par les 116 institutions financières internationales dans 37 pays qui ont rejoint l’initiative (au 11 février 2021) Chaque année Société Générale publie un rapport présentant les modalités de mise en œuvre de l’initiative ainsi que la liste des financements de projets entrant dans le périmètre EP auxquels le Groupe a participé Ce rapport est disponible sur le site internet du Groupe ( https wholesale banking societegenerale com en about equator principles report ) En 2020 Société Générale a contribué aux travaux de l’Association des EP pour accompagner le lancement des EP4 Le Groupe a notamment participé à différents groupes de travail ayant mené à la publication par l’Association de plusieurs notes d’orientation destinées à faciliter la mise en œuvre des EP4 ( https equator principles com documents resources ) À l’interne le Groupe a par ailleurs adapté ses outils et procédures et initié des formations et communications à destination des experts E & S et des équipes commerciales pour assurer le déploiement des EP4 et des principales évolutions qu’ils comportent Ces changements concernent notamment  le renforcement des exigences en matière de prise en compte des droits humains et des obligations relatives au Consentement libre p préalable et éclairé des populations autochtones  le renforcement de la prise en compte du risque climatique en référence à l’accord de Paris et l’introduction d’une évaluation systématique p du risque climat (physique ou de transition) pour certains projets  pour les projets localisés dans les pays à revenu élevé de l’OCDE l’application des standards internationaux de la SFI* en plus des p réglementations locales lorsque pertinent  l’élargissement du périmètre d’application permettant de couvrir davantage de transactions liées à des projets notamment par une revue p des seuils des prêts et l’ajout de nouveaux produits financiers  l’encouragement du partage de données sur la biodiversité liées aux projets p région Belt and Road tout en comblant l’écart d’information entre les financiers et les promoteurs de projets Société Générale a également signé en novembre 2019 les Green Investment Principles Ces principes ont été définis par la China Green Finance Committee et la Green Finance Initiative de la City de Londres Ils ont pour objectif de guider les institutions financières notamment dans l’adoption de pratiques responsables en matière de gestion des risques Environnementaux et Sociaux (E & S) et de produits financiers à impact positif au sein de la région  Belt and Road * Le Secrétariat des GIP prévoit également l’élaboration d’une base de données de projets écologiques afin d’accroître la transparence des investissements de la Les Green Investment Principles réaffirment les engagements déjà pris par Société Générale tels que les Principes pour un secteur bancaire responsable les Principes de l’Équateur ou les UN PRI (signés par Lyxor Société Générale Banque Privée et Société Générale Assurances) La mise en œuvre de ces principes est effectuée principalement en Asie et s’appuie sur le déploiement du cadre de gestion des risques d’origine E & S du Groupe dans cette zone Un an après la signature le Groupe a soumis en 2020 le premier reporting auprès du secrétariat des Green Investment Principles Les documents déposés par les membres de l’initiative ont permis de publier le premier Rapport annuel des GIP Société Générale a également soumis à la revue des GIP une transaction relative à l’émission de garanties vertes pour les éoliennes de Xinjiang Goldwind au Vietnam Les équipes de Société Générale participent à un groupe de travail sur l’élaboration et l’adoption de produits financiers verts innovants visant à réduire les coûts de financement et à attirer des fonds du secteur privé Tous les travaux initiés par ce groupe seront décrits sur le site institutionnel des GIP Les étapes suivantes  l’organisation des ateliers et l’accueil des membres des groupes de travail sur l’innovation dans les produits verts  p le renforcement des équipes qui participent aux échanges dans le cadre des GIP  p l’élaboration par le Groupe d’un livre documentant les bonnes pratiques dans le financement vert sur la base d’études de cas p de portefeuille et les décisions de crédit pour le financement des navires Les Poseidon Principles sont en adéquation avec l’ambition de Société Générale est l’un des signataires fondateurs des Poseidon l’Organisation Maritime Internationale (OMI) consistant à réduire les Principles lancés en 2019 en collaboration avec le Global Maritime émissions de gaz à effet de serre dans le transport maritime d’au Forum et en association avec d’autres banques finançant l’industrie moins 50% d’ici 2050 Par ailleurs Société Générale a annoncé son du transport maritime Les Poseidon Principles visent à promouvoir un adhésion à la coalition Getting to Zero dont l’objectif est de disposer avenir à faibles émissions de carbone pour l’industrie mondiale du d’ici 2030 de navires commercialement viables et à zéro émission sur transport maritime en intégrant la décision climatique dans la gestion les routes commerciales en haute mer Les entités du groupe Société Générale intègrent désormais les Poseidon Principles dans les processus décisionnels des opérations de financement et de refinancement dans le secteur du transport maritime afin d’établir l’alignement des navires avec la trajectoire de l’OMI en matière de décarbonisation En 2020 Société Générale a financé avec succès plusieurs navires intégrant des structures innovantes Le Groupe a proposé à ses clients les lignes de crédits responsables dont la marge évoluait en fonction de l’atteinte des objectifs de l’OMI Pour les nouvelles transactions le Groupe évalue systématiquement l’efficacité carbone des navires et peut être amené à refuser les opérations pour des raisons de non alignement du navire avec les trajectoires de décarbonisation publiés par l’association des Poseidon Principles Cette décision est prise par le responsable de l'équipe financements maritimes qui est en charge d'assurer l'alignement du portefeuille avec les objectifs des Poseidon Principles sur le long terme L’initiative a permis également d’entamer un dialogue avec de nombreux clients du secteur maritime afin de mieux les accompagner dans le financement des projets d’amélioration d’efficacité énergétique de leur parc existant Dans le cadre des Poseidon Principles Société Générale s’est engagé à communiquer sur l’intensité carbone du portefeuille de financement de la flotte maritime en accord avec des objectifs de l’Organisation Maritime Internationale visant à réduire les émissions de CO 2 d’au moins 40% d’ici 2030 et de 50% d’ici 2050 Ces trajectoires de décarbonisation visent à aligner le portefeuille de financement maritime du Groupe avec l’objectif de l’Accord de Paris de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C L’indicateur retenu correspond à l’intensité carbone de chaque navire financé (gC0 2e tnm) mesurée à travers le ratio d’efficacité moyenne (« AER ») selon la méthodologie des Poseidon Principles Exprimé en intensité d’émission l’objectif des Poseidon Principles représente une réduction de plus de 80% par rapport au niveau moyen de l’AER de 2012 et est donc conforme à la stratégie OMI 2050 sur les gaz à effet de serre Pour 2019 le portefeuille de transport maritime de Société Générale est légèrement désaligné de 2% par rapport à la tendance de décarbonation de l’intensité des émissions de l’OMI en 2019 Ce résultat reflète les changements fondamentaux que traverse l’industrie À l’avenir la Société Générale s’engage à accompagner ses clients dans leurs efforts de décarbonation et à travailler en permanence à l’amélioration de son portefeuille en finançant des navires alignés sur les objectifs de l’OMI En août 2019 le Groupe est devenu membre de l’Hydrogen Council initiative mondiale lancée en marge du Forum économique de Davos en 2017 par de grandes entreprises des secteurs de l’énergie des transports et de l’industrie L’Hydrogen Council rassemble désormais plus de 90 entreprises de différents secteurs industriels et énergétiques liés à la chaîne de valeur de l’hydrogène  énergie pétrole et gaz chimie matières premières métaux et mines automobile et camions équipementiers et autres transports (aéronautique trains expédition) D’ici 2050 les solutions d’hydrogène à faible émission de carbone pourraient représenter 18% de la demande énergétique mondiale et réduiraient les émissions annuelles de CO 2 de 6 Gt illustrant son énorme potentiel de transition énergétique selon le Hydrogen Council ( Hydrogen Scaling Up Hydrogen Council novembre 2017) Société Générale a immédiatement rejoint l’ Investor Group nouvellement créé au sein de l’Hydrogen Council réaffirmant son engagement à jouer un rôle clé dans la transition énergétique L’hydrogène a le potentiel de créer des chaînes de valeur bas carbone et Société Générale entend jouer un rôle actif dans le développement de ces solutions dans la continuité de son rôle dans l’éolien offshore (fixe et flottant) et le solaire Le Groupe entend utiliser la force de ses franchises d’innovation de conseil de financement de structuration de dette et de fonds propres au service de cette énergie du futur Société Générale aide les porteurs de projets hydrogène à mieux comprendre les conditions requises pour que leurs projets d’envergure soient durables sur le long terme et attractifs pour les investisseurs Les projets sont diversifiés et l’implication de Société Générale au sein de l’Investor Group de l’ Hydrogen Council s’est concentrée sur la capacité à financer de grandes flottes captives de camions à hydrogène Le Groupe est impliqué en amont dans les discussions avec les promoteurs de projets sur les questions de financement et d’immobilisations La valeur ajoutée du Groupe réside également dans les échanges avec les organismes publics en apportant un point de vue d’expert à leurs demandes sur les configurations potentielles de déploiement de soutiens financiers publics qui faciliteraient la montée en puissance de ces nouvelles technologies bas carbone Société Générale fait également partie du groupe de travail Hydrogen Marketplace au sein de l’Hydrogen Council pour développer la plate forme Hydrogen Investment Celle ci sera une plate forme en ligne qui permettra d’échanger sur des opportunités d’investissement et de collaboration pour des projets hydrogène entre start up entreprises sponsors et projets déforestation autour de la transformation des chaînes d’approvisionnement des matières premières agricoles suivantes  Le Soft Commodities Compact (https www cisl cam ac uk business huile de palme soja bois et bœuf action sustainable finance banking environment initiative programme sustainable agri supply chains soft commodities ) est une initiative bancaire lancée conjointement par le Consumer Goods Forum (CGF) et la Banking Environment Initiative (BEI) en 2014 Son objectif est de soutenir le secteur bancaire dans ses efforts de lutte contre la Les banques signataires dont Société Générale depuis 2015 se sont engagées à accompagner leurs principaux clients actifs dans ces secteurs vers un objectif de zéro déforestation nette avant fin 2020 Bien que l’ambition d’atteindre la cible de zéro déforestation nette en 2020 n’ait pas été atteinte (la complexité du défi de la déforestation ayant été collectivement reconnue par les banques signataires) Société Générale entend poursuivre ses efforts afin de lutter contre la déforestation et la perte de biodiversité liées aux matières premières agricoles visées par le Soft Commodities Compact En 2020 Société Générale a publié un rapport sur la mise en œuvre des principes du Soft Commodities Compact (https www societegenerale com sites default files documents 2020 12 SG Tackling deforestation Soft commodities report 12 2020 pdf ) Celui ci fournit une analyse sur l’impact du Groupe sur la déforestation le degré de maturité de ses clients sur cette problématique et permet d’identifier les pistes de progrès L’analyse ainsi effectuée sur le portefeuille de clients de la Banque de Financement et d’Investissement a mis en évidence que la majorité des clients du Groupe est déjà engagée sur la voie de la lutte contre la déforestation malgré les difficultés à mettre en œuvre efficacement les mesures de certification et de traçabilité Un examen approfondi des stratégies et des difficultés de chaque client a été mené et le Groupe a ainsi développé une meilleure compréhension des risques et des défis liés à la déforestation Cette analyse va servir de base à la révision des politiques sectorielles agricoles en 2021 pour que Société Générale soit en mesure de continuer à soutenir ses clients déjà engagés contre la déforestation tout en renforçant l’efficacité et le suivi des actions mises en place dans le cadre de son dispositif de gestion des risques d’origine E & S En novembre 2019 Société Générale a été parmi les premières entreprises à signer de la Charte numérique responsable afin de contribuer à limiter l’impact environnemental de la technologie et encourager l’inclusion numérique Initiative française élaborée par l’Institut du Numérique Responsable en partenariat avec le Commissariat général au développement durable (CGDD) du Ministère de la Transition écologique et solidaire le WWF* l’ADEME* (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et la Fing* (un think tank de référence sur les transformations numériques) cette charte a été lancée en juin 2019 et compte désormais 82 signataires (entreprise association TPE PME ou acteur public) Pour plus d’information sur la charte voir  https institutnr org wp content uploads 2019 06 Charte num % C3%A9rique responsable INR Vierge pdf Par cette signature Société Générale membre fondateur de l’Institut du Numérique Responsable depuis décembre 2018 s’engage notamment sur  l’optimisation des outils numériques pour limiter leurs impacts p environnementaux et leurs consommations le développement d’offres de services accessibles pour tous p inclusives et durables la diffusion de pratiques numériques éthiques et responsables p la contribution à rendre le numérique mesurable transparente et p lisible et l’encouragement à l’émergence de nouveaux comportements et p valeurs L’année 2020 a été consacrée à la définition de la stratégie et la réalisation des premières actions Un programme CSR by IT a été lancé et 17 groupes de travail créés Grâce à la mobilisation de près de 300 collaborateurs de la Filière IT des premiers livrables structurants ont vu le jour parmi eux  deux MOOC Numérique responsable (version courte et longue) développés par l’Institut du Numérique Responsable (INR) grâce au soutien p financier et à la contribution d’experts Société Générale  un Manifeste pour une informatique responsable et durable diffusé à l’ensemble des collaborateurs de la filière IT  p une calculatrice pour mesurer l’empreinte carbone des systèmes d’information du Groupe  p l’intégration de pratiques critères et évaluations RSE dans les référentiels documentaires Groupe de gestion de projet et d’architecture  p la mise à disposition d’outils d’analyse et d’aide à l’éco conception et l’e accessibilité pour les équipes IT du Groupe  p une démarche de réduction des déchets électroniques en France en ayant comme priorité de donner une seconde vie aux équipements p informatiques décommissionnés  en proposant des téléphones reconditionnés aux collaborateurs Société Générale  une démarche active en faveur de l’inclusion des personnes en situation handicap  p plusieurs campagnes de sensibilisation aux écogestes p Pour plus de détail voir  Identification des impacts sur le changement climatique paragraphe Infrastructures informatiques en page 310 Les facteurs de risques environnementaux sociaux ou relatifs aux droits humains sont susceptibles de déclencher ou d’aggraver les risques de non conformité de réputation et de crédit Le risque de non conformité aux lois portant sur les enjeux E & S ou de non respect des engagements E & S pris par le Groupe peut découler de l’inadéquation ou de l’insuffisance du dispositif de gestion des risques d’origine E & S ou encore d’un défaut dans sa mise en œuvre Ces risques peuvent induire en outre un risque de réputation pour le Groupe Le risque de réputation peut également découler d’une perception négative des parties prenantes notamment externes sur la prise en compte des problématiques E & S par le Groupe Enfin les enjeux E & S peuvent impacter le risque de crédit En particulier le changement climatique peut affecter la capacité des emprunteurs à honorer leurs engagements de crédit engagements du Groupe Ils ont notamment fait l’objet d’un important renforcement en 2019 au niveau du Groupe et de déclinaison opérationnelle notamment au sein de Business Units en 2020 Le cadre et la gouvernance de gestion des risques d’origine E & S font l’objet de révisions régulières pour refléter l’évolution des enjeux E & S et des obligations réglementaires ainsi que les nouveaux Dans le contexte de la loi sur le devoir de vigilance de la mise en œuvre progressive des Principes pour un secteur bancaire responsable (Principles for Responsible Banking ) la revue de ce dispositif de gestion des risques d’origine E & S s’est poursuivie en 2020 L’intégration des principes de gestion des risques d’origine E & S dans la documentation normative du Groupe en 2019 a permis de renforcer la gouvernance Les rôles de la première ligne de défense (lignes métiers) et de la deuxième ligne de défense (Directions des Risques et de la Conformité) ainsi que ceux de la Direction de la RSE ont été clairement explicités  les BU SU sont en charge de la gestion des risques d’origine E & S p sur leur périmètre dans le respect des recommandations du Groupe concernant l’évaluation des contreparties et des transactions Elles peuvent s’appuyer sur des pôles d’experts E & S d’autres lignes métiers pour conduire ces évaluations Elles définissent des instances de gouvernance qui leur sont propres pour revoir les cas complexes solliciter les arbitrages de leur responsable le cas échéant et contribuent à la mise à jour des standards E & S de Société Générale responsables de relever les situations de non alignement dans les processus transactionnels ou d’entrée en relation avec les contreparties et d’évaluer la qualité du dispositif de la première les Directions des Risques et de la Conformité sont en charge de la p ligne de défense sur les risques d’origine E & S deuxième ligne de défense sur les aspects E & S Elles sont à ce titre 1 ÈRE LIGNE DE DÉFENSE BUSINESS UNITS SERVICE UNITS Évaluations des contreparties et des transactions Dé  nition d’une gouvernance propre pour révision des cas complexes 2 ÈME LIGNE DE DÉFENSE LES DIRECTIONS DES RISQUES ET DE LA CONFORMITÉ Responsables de valider le dispositif de 1 ère ligne de défense sur les risques d’origine E&S et de revoir les situations de non alignement 3 ÈME LIGNE DE DÉFENSE INSPECTION GÉNÉRALE ET AUDIT INTERNE En charge d’effectuer des audits internes indépendants  Examine des sujets ayant un impact sur la responsabilité ou la réputation du Groupe  Valide la prise de nouveaux engagements Groupe  Dé N nie le cadre normatif  Culture et Conduite CONTRÔLE PERMANENT DE NIVEAU 2 CONTRÔLE PERMANENT DE NIVEAU 1 CONTRÔLE PERMANENT GESTION DES RISQUES D’ORIGINE E&S COMITÉ DES ENGAGEMENTS RESPONSABLES GROUPE (CORESP) Directeur général ou Directeur général délégué Direction de la RSE Secrétariat général Responsables des Service Units Direction de la Conformité Responsables des Business Units Direction des Risques Direction de la Communication Groupe Dans ce contexte le Comité des Engagements Responsables Groupe (CORESP) créé en 2019 s’est réuni à huit reprises en 2020 Ont notamment été abordés les sujets suivants  le déploiement du cadre de gestion des risques d’origine E & S ainsi p que le plan de vigilance du Groupe et le Modern Slavery Act statement  l’actualisation des politiques sectorielles telles que la politique de p défense et du charbon thermique  le projet d’alignement des portefeuilles de crédits avec l’Accord de p Paris (la fixation des objectifs pour le secteur du gaz et du pétrole)  les infrastructures informatiques durables  p la biodiversité et Soft commodities compact   p l’initiative rejointe en 2020 par le Groupe  CFO Taskforce du Global p Compact de l’ONU Les Principes généraux E & S s’appliquent à l’ensemble des opérations et services financiers fournis par les entités du groupe Société Générale Ils sont consultables sur le site internet du Groupe (https www societegenerale com sites default files documents Document%20RSE Finance%20responsable Principes%20Generaux% 20Environnementaux%20et%20Sociaux%20de%20nos% 20activites pdf ) gouvernance ) Les principes Généraux et politiques sectorielles sont mis à jour en fonction des évolutions réglementaires scientifiques ou sociétales des pratiques des pairs et de la stratégie du Groupe Ces évolutions sont validées par le Comité des Engagements Responsables (CORESP) En 2020 la politique sectorielle Charbon Thermique a ainsi été actualisée Les autres politiques sectorielles ainsi que les Principes généraux E&S sont en cours de revue avec un objectif de mise à jour en 2021 Les Politiques Sectorielles et Transversales dites « politiques E & S » qui sont annexées aux Principes Généraux E & S définissent les normes que Société Générale entend appliquer aux secteurs considérés comme potentiellement sensibles d’un point de vue E & S ou éthique (comme le pétrole et le gaz le secteur minier…) et à certaines questions transversales (comme la biodiversité) Elles sont publiques et accessibles sur le site internet du Groupe (https www societegenerale com fr responsabilite ethique et Au nombre de douze ces politiques E & S sont constituées sur la base d’un canevas commun qui identifie les facteurs de risque d’atteinte E & S énumère les standards sectoriels ou thématiques de référence explicite le périmètre des activités concernées (sous secteurs produits et services financiers) et définit pour chaque secteur ou thématique les critères relatifs aux  contreparties du Groupe  entreprises clientes du Groupe ou p émetteurs des titres détenus pour compte propre ou compte de tiers (hors institutions financières et souverains)  transactions  produits et services dont le sous jacent est connu p (par exemple financement d’actifs ou de projet ou produits dérivés sur les matières premières agricoles) Par extension les politiques peuvent contenir des critères communs à des portefeuilles de financement ou d’investissement (comme la limitation de la part du charbon dans le mix énergétique financé) Les politiques E & S de Société Générale couvrent les secteurs sensibles dans lesquels le Groupe joue un rôle actif Les secteurs énergétique et extractif sont couverts par plusieurs politiques sectorielles du fait de leur importance au sein de l’économie et pour le Groupe et de leurs impacts potentiellement importants en termes d’émissions atmosphériques (y compris gaz à effet de serre) et d’impacts sur l’environnement naturel et sur les communautés locales (barrages et énergie hydroélectrique centrales thermiques centrales thermiques au charbon mines nucléaire civil pétrole et gaz) – voir  Agir en faveur du climat page 306 L’exploitation agricole et forestière fait également l’objet de plusieurs politiques (agriculture pêche et agroalimentaire exploitation forestière et huile de palme) Les secteurs de la défense et des navires de commerce sont également couverts Les politiques E&S sur les secteurs de la Défense du Charbon et du Nucléaire sont accompagnées par des guides opérationnels de mise en œuvre internes pour en faciliter le déploiement au sein des métiers du Groupe la rédaction de guides relatifs à d’autres politiques étant en cours Société Générale s’est en outre dotée d’une politique transversale spécifique visant à la protection de la biodiversité applicable à l’ensemble des opérations bancaires et financières du Groupe via les procédures de revue des transactions dédiées (dont le sous jacent est connu) et des clients Le Groupe a publié en 2019 une Déclaration sur les droits humains reflétant son engagement pour leur respect dans le cadre de ses activités déclaration qui vient compléter les engagements pris dans le cadre des différentes politiques sectorielles notamment au travers d’initiatives sectorielles intégrant ces questions Les équipes travaillent actuellement sur l’élaboration des déclarations sur la biodiversité et le climat En 2020 un chantier de révision des politiques sectorielles a débuté afin d’en clarifier les critères et de faciliter leur mise en œuvre opérationnelle et de mieux refléter les engagements et enjeux relatifs au climat à la biodiversité ou aux droits humains Le Groupe s’est doté depuis plusieurs années de procédures visant à la mise en œuvre de ses engagements L’année 2019 avait été marquée par l’actualisation et l’intégration des principes de gestion des risques d’origine E & S dans la nouvelle documentation normative du Groupe (Code Société Générale) Ces travaux menés dans la documentation normative du Groupe visent une intégration de la gestion des risques d’origine E & S dans les processus de gestion des risques existants tels que les processus transactionnels les processus d’entrée en relation ou les processus de revue périodique des clients Les aspects relatifs aux enjeux E & S sont ainsi progressivement intégrés aux politiques et processus de gestion des risques de crédit et de réputation de l’ensemble des Business Units Ces travaux se sont poursuivis en 2020 par l’intégration progressive de ces modifications dans les processus des BU et SU La gestion des risques d’origine E & S s’articule autour de trois principales étapes  L’identification des risques d’origine E & S  cette étape consiste à p identifier si les activités de la contrepartie ou la transaction envisagée avec celle ci présentent un potentiel risque d’origine E & S Elle s’appuie notamment sur une analyse visant à vérifier si les contreparties ou les activités sous jacentes se trouvent sur la liste d’exclusion E & S ou sur la liste d’identification E & S s’ils font l’objet de controverses E&S ou encore s’ils sont soumis à une politique sectorielle – certaines Business Units se concentrant sur les politiques sectorielles comportant des critères d’exclusion Ce processus permet de s’assurer du respect des critères d’exclusion des différentes politiques sectorielles Une liste d’identification E & S (anciennement liste de surveillance E & S) est mise à jour régulièrement par des experts internes et transmise à l’ensemble des métiers concernés Cette liste recense les projets entreprises ou secteurs d’activité pays financés ou non par Société Générale qui font l’objet de controverses sévères ou de campagnes publiques de la part de la société civile pour des raisons E & S Cette liste interne vise à alerter les équipes opérationnelles en amont du processus de revue des clients et transactions afin qu’ils puissent mettre en place une évaluation E & S renforcée sur les transactions et clients concernés entreprises exclues au titre de la politique sectorielle Défense du fait de leur implication dans la production le stockage ou la commercialisation d’armes controversées notamment les mines antipersonnel ou armes à sous munition Société Générale s’est engagée à ne pas fournir en connaissance de cause de services bancaires et financiers à ces entreprises à leurs maisons mères ou à leurs filiales Au delà de la liste d’identification E & S une liste d’exclusion est mise à jour et communiquée sur une base trimestrielle Elle comprend les Des exclusions sont par ailleurs prononcées au cas par cas notamment en conclusion des évaluations E & S réalisée dans le processus d’entrée en relation ou concernant des types d’activités spécifiques (charbon sables bitumineux pétrole en Arctique…) Cette liste d’exclusion est progressivement complétée pour intégrer les nouvelles exclusions découlant de la mise à jour de certaines politiques E & S et pour à terme pouvoir l’intégrer dans les systèmes de traitement informatiques du Groupe L’évaluation E & S (des contreparties ou transactions identifiées p à risque E & S)  lorsqu’un risque d’origine E & S a été identifié une évaluation est réalisée par la ligne métier concernant le respect des critères de(s) la politique(s) E & S applicable(s) la sévérité des controverses E & S Cette évaluation peut contenir une analyse prospective de ces critères L’évaluation E & S aboutit à une opinion positive conditionnelle (conditions contractuelles plans d’action restrictions) ou négative Les actions E & S  des actions d’atténuation peuvent être p proposées pour atténuer les risques identifiés Les évaluations et les actions E & S sont revues par la deuxième ligne de défense (selon le processus la Direction des Risques ou de la Conformité) et peuvent être soumis si nécessaire à l’arbitrage des responsables des lignes métier et si nécessaire de la Direction générale dans le cadre du CORESP Un suivi et des contrôles sont également progressivement déployés sur la gestion des risques d’origine E & S au sein des lignes métier Outre l’identification l’évaluation et la définition d’actions pour atténuer les impacts négatifs potentiels ces procédures permettent également de qualifier les contreparties et transactions pour les financements à impacts positifs en matière de développement durable C’est sur cette double approche que repose la Finance durable à impact positif (voir  Une Banque engagée dans la finance durable et responsable page 314) Au sein de la Banque de Financement et d’Investissement l’analyse des enjeux E & S pour les clients est conduite depuis plusieurs années par une équipe dédiée d’experts intervenant en appui des équipes commerciales L’analyse E & S repose sur une approche fondée sur les risques avec une évaluation E & S approfondie des clients jugés prioritaires Une équipe dédiée d’experts au sein de la Banque de Financement et d’Investissement vient en soutien des Front Offices dans l’évaluation et l’appréhension des impacts E & S des transactions dans le cadre de la mise en œuvre des engagements volontaires du Groupe (politiques E & S et Principes de l’Équateur notamment) Avant même l’élargissement du périmètre des Principes de l’Équateur en 2020 la Banque de Financement et d’Investissement a mis en place de manière volontaire des procédures visant à gérer les risques E & S associés à des projets ou actifs dédiés s’agissant d’opérations de marchés de capitaux (actions ou dettes) de fusions et d’acquisitions ou encore de financement d’acquisitions Outre ces revues transactionnelles une approche d’analyse E & S des contreparties hors institutions financières est menée La Banque de détail en France a renforcé en 2020 son processus d’évaluation E & S de la clientèle commerciale pour refléter les évolutions récentes du Code Société Générale Les principaux dispositifs ont été actualisés et renforcés tels que le mode opératoire d’évaluation E & S et le format des fiches d’évaluation des clients En juillet 2020 la Banque de détail en France s’est dotée d’une Direction de l’expérience client de la Responsabilité et de l’Éthique pour mieux coordonner les actions visant à améliorer l’expérience des clients de la Banque tout en respectant les standards d’éthique et de RSE Le lien entre cette Direction et les centres d’affaires régionaux est assuré par les Directeurs clientèle commerciale Cette équipe supervise la réalisation des objectifs RSE de la Banque de détail et produit les éléments de mesure dont ceux relatifs à la gestion des risques d’origine E & S Par ailleurs l’équipe porte un programme d’acculturation qui permettra d’entraîner la mobilisation et la prise de conscience de l’ensemble des équipes sur les enjeux d’éthiques et responsables de l’activité bancaire Depuis octobre la Banque de détail en France se fixe de mettre à jour annuellement cette évaluation pour tous les clients entreprises dont le chiffre d’affaires consolidé est supérieur à 250 millions d’euros par an Elle est également réalisée lors  de l’entrée en relation avec une entreprise dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 7 5 millions d’euros à l’octroi d’un crédit de montant supérieur à 50 millions d’euros et d’une durée supérieure à deux ans ou à l’octroi d’un crédit quels que soient son montant et sa durée si son sous jacent relève du secteur de la défense Ce périmètre d’application limité à ce stade pour permettre une appropriation progressive du processus par les chargés d’affaires a vocation à être progressivement élargi Cette mise à jour a été accompagnée par un vaste programme de formation mené depuis septembre 2020 afin de renforcer les connaissances de ces dispositifs par les équipes Près de 1 300 personnes ont été formées dans les filières commerciale risques et conformité La filiale Société Générale Financement Immobilier (SGFI) adopte les mêmes processus d’évaluation E & S et de mise à jour annuelle en janvier 2021 Toutefois l’évaluation E & S à l’octroi sera réalisée quels que soient son montant et sa durée concernant l’existence d’un risque de réputation structurés en Afrique du nord ainsi que dans les principales filiales en Europe de l’est en Russie et en Asie Ces pôles d’expertise interviennent en appui des Directions commerciales locales et en lien étroit avec les experts de la Direction RSE de la BU et du Groupe Au sein de la Banque de détail à l’International depuis 2019 des experts E & S ont été nommés au sein des deux Directions régionales en Afrique subsaharienne et des deux plates formes de financements La documentation normative du Groupe a été déclinée dans une procédure opérationnelle diffusée sur le périmètre de la Business Unit couvrant les filiales en Afrique et Outremer Elle précise les rôles et responsabilités des différents acteurs impliqués au sein des filiales Le processus d’évaluation E & S est synchronisé avec les processus d’entrée en relation et de revue périodique des contreparties ainsi qu’avec le processus d’octroi de crédit En 2020 les experts E & S opérant en Afrique ont déployé un vaste programme de formation des équipes commerciales locales concernées impliquant aussi les équipes de Conformité et Risques présentes dans les Directions régionales ou filiales Ainsi en 2020 dans un contexte contraint et retardé par les mesures de distanciation les experts E & S Afrique ont formé ou sensibilisé plus de 400 personnes au dispositif décrit dans la procédure opérationnelle et aux outils à disposition Les filiales du Groupe en Europe et en Russie (BRD* KB* et Rosbank*) ont retranscrit la documentation normative du Groupe dans leur documentation normative respective en s’assurant du respect des lois locales Les formations E & S seront proposées aux analystes de crédit pour supporter les experts E & S sur le terrain Au sein des Services Financiers Société Générale Équipement Finance* (SGEF) travaille à la déclinaison du dispositif d’évaluation des risques d’origine E & S pour les clients et les transactions Les principaux actifs financés par SGEF (notamment ceux fabriqués par les partenaires Vendor ) font également l’objet d’une étude des enjeux environnementaux et sociaux L’un des axes de développement de SGEF est le financement vert et des points réguliers sont organisés sur ce sujet avec les entités Chez ALD Automotive* l’identification des risques d’origine E & S pour les clients est intégrée depuis plusieurs années aux processus KYC (Know your customer ) dans les entités du Groupe L’évaluation E & S approfondie des clients jugés prioritaires est réalisée par les équipes d’experts E & S centraux 2018 2019 2020 Périmètre Groupe Nombre total de clients (groupes ou entités élémentaires) ayant fait l’objet d’une revue E & S approfondie 659 686 1 015 Nombre total de transactions ayant fait l’objet d’une analyse E & S N A N A 1 239  dont le nombre total de transactions ayant fait l’objet d’une revue entrant dans le scope des Principes de l’Équateur 56 48 90  Nombre de personnes formées à la gestion des risques d’origine E & S N A N A 3 280 Banque de Financement et d’Investissement Nombre de transactions dédiées signées ayant fait l’objet d’une revue E & S 113  112 118 dont le nombre de transactions entrant dans le périmètre des Principes de l'Equateur 56 48 66 dont nombre de transactions dédiées ayant fait l'objet d’une revue E & S dans le périmètre d’application volontaire de Société Générale 57 64 52 Montant de nouveaux financements des transactions dédiées ayant fait l’objet d’une revue E&S (en milliards d’euros) dans le périmètre des Principes de l’Équateur (EP) 3 4 3 6 4 7 Montant de nouveaux financements des transactions dédiées ayant fait l’objet d’une revue E&S (en milliards d’euros) dans le périmètre d’application volontaire de Société Générale 3 7 4 2 3 2 Nombre de groupes clients ayant fait l’objet d’une revue E&S 143 134 153 Banque de détail en France Nombre de clients (groupes ou entités élémentaires) ayant fait l’objet d’une analyse 416 389 456 Banque de détail à l’International Nombre de clients analysés N A 167 406 En ce qui concerne l’activité de Gestion d’Actifs chez LYXOR* au passif des fonds les vérifications des transactions notamment de respect de la liste d’exclusion E & S sont réalisées par l’agent transfert* À l’actif des fonds ces vérifications sont intégrées aux outils front en pre trade * et des contrôles post trade * sont réalisés au sein des équipes d’analyse des risques en totale indépendance de la gestion LYXOR évalue les risques ESG ainsi que les enjeux du réchauffement climatique au sein de la plupart de ses véhicules d’investissement L’évaluation ESG mesure la capacité des émetteurs sous jacents à gérer les risques et opportunités clés liés aux facteurs environnementaux sociaux et de gouvernance LYXOR évalue également les risques liés au changement climatique et mesure l’alignement avec les objectifs de l’Accord de Paris Exprimée en température d’un fonds l’approche de LYXOR intègre des données prospectives afin de capter tous les efforts qu’un émetteur a faits et fera afin de réduire ses émissions de carbone Concernant les actifs non côtés de type dettes privées LYXOR a développé une capacité d’identification et d’évaluation Avant chaque décision d’investissement un précontrôle ESG visant à évaluer un score de risque ESG (ex   présence d’informations RSE publique secteur de la PME évaluation d’acteurs liés à la transaction de type Global Partner informations privées concluant à l’existence de pratiques de RSE comparaison par rapport aux meilleures pratiques du secteur  etc ) Ce dispositif permet à LYXOR de réaliser une analyse des risques ESG initiale afin d’évaluer si les entreprises dans lesquelles il pourrait investir ont intégré ces enjeux En complément des due diligences ESG sont effectuées post investissement à fréquence annuelle Dans le cadre d’ETF* Green Bonds GREENFIN afin de se conformer aux exigences du label LYXOR effectue une analyse et exclusion des Green Bond finançant les activités exclues par le Label LYXOR applique également une surveillance sur les projets de financement obligataire fortement controversés Société Générale Banque Privée pour maîtriser les risques d’origine E&S dans des solutions d’investissement proposées applique les principes généraux E&S définis par le groupe Société Générale L’intégralité de l’univers d’investissement en titres en direct (actions obligations) de l’activité de gestion d’actif opérée par la Banque Privée respecte la liste d’exclusion Charbon et Armes controversées du Groupe ainsi que des exclusions propres à la Banque Privée à savoir les émetteurs ayant une controverse ESG très sévère (red flags MSCI) ainsi que ceux qui ont les plus mauvais ratings ESG Cette politique est appliquée à 100% des actifs en gestion conseillée et déléguée Sur son activité de conseil la Banque Privée applique depuis 2020 les mêmes règles d’exclusion c'est à dire l’arrêt du conseil sur les titres les plus controversés ou les moins bien notés sachant que la décision d’investissement ou de désinvestissement revient au client final Dans les Activités d’assurance les risques extra financiers sont gérés en s’appuyant sur les systèmes de gestion des risques et de contrôle interne qui ont respectivement pour objectifs  de garantir en permanence la maîtrise des risques en les identifiant p les mesurant et en mettant en place les mesures d’atténuation adéquates si nécessaire  de prévenir les dysfonctionnements de s’assurer de l’adéquation et p du bon fonctionnement des processus internes de garantir la fiabilité l’intégrité et la disponibilité des informations financières prudentielles et de gestion Ils s’appuient notamment sur des politiques validées par le Conseil d’administration de Sogécap qui définissent les principes processus et procédures mis en place ainsi que la gouvernance et les métriques clés relatives à chaque risque Les systèmes de gestion des risques et de contrôle interne sont détaillés dans les Rapports sur la solvabilité (page 21 37 du Rapport Sogécap pour l’activité d’assurance vie  https www assurances societegenerale com uploads tx_bisgnews 07_GROUPESOGECAP_SFCR_2019_2804_PLANCHE_01 pdf  pages 18 32 du Rapport Sogessur pour l’assurance « non vie »  https www assurances societegenerale com uploads tx_bisgnews SOGESSUR_RAPPORT_VF_VDEF_01 pdf ) Au service de l’économie depuis plus de 150 ans Société Générale soutient quotidiennement 30 millions (1) (à fin 2020) de clients individuels d’entreprises et d’investisseurs institutionnels à travers le monde À l’heure où la technologie permet de personnaliser les produits les services et l’expérience client la qualité de la relation client est le facteur de différenciation le plus important La relation avec les clients est au centre du modèle d’affaires du Groupe et les enjeux de la satisfaction et de la protection clients sont intégrés dans sa politique RSE Ainsi les enjeux d’amélioration continue de la satisfaction clients du score NPS et de l’expérience client sont intégrés dans la rémunération variable des membres du Comité de direction (59 personnes) En 2020 en France Société Générale (Banque de détail en France) a été élu Service Client de l’Année pour la 8 e fois et la 4 e année consécutive prix décerné par Viséo Customer Insights Boursorama filiale de banque en ligne du Groupe a été classée numéro un du secteur banque et cinquième sur tous secteurs confondus dans le Podium de la Relation Client organisé par BearingPoint et Kantar en 2020 Afin de mesurer et suivre la satisfaction des clients et identifier les actions concrètes à entreprendre le Groupe a mis en place plusieurs processus de mesure pour avoir une vision 360° de la qualité délivrée et de la qualité perçue par les clients Le Groupe utilise aussi le Net Promoter Score © (NPS) considéré comme un indicateur de la satisfaction et de la fidélité du client à partir de ses intentions de recommandation du produit ou service qu’il utilise Déployés sous forme d’entretiens individualisés ou de questionnaires électroniques les enseignements qui en sont retirés nourrissent les démarches de progrès année après année Professionnels et 3 200 entreprises ont répondu à cette enquête Pour Société Générale le score de satisfaction globale reste stable pour Particuliers Il en est de même sur le segment des Entreprises le score se maintenant dans un marché particulièrement dynamique Auprès des clients professionnels Société Générale reste en retrait en termes de satisfaction globale Concernant le Crédit du Nord le score de satisfaction globale du baromètre annuel reste stable cette année (1 er ex aequo ) sur le marché de l’entreprise en léger recul sur le marché des particuliers et en progression sur le marché des professionnels en lien avec la dynamique du marché Société Générale et le groupe Crédit du Nord commanditent conjointement chaque année auprès de l’institut d’études Kantar TNS* un baromètre concurrentiel de satisfaction Ce baromètre concerne les dix ou 11 principales banques de la place selon les marchés et inclut un NPS (Net Promoter Score) En 2020 6 564 Particuliers 5 045 En Europe centrale et en Russie le NPS connaît des évolutions contrastées Ainsi en Roumanie la BRD* constate une progression relative de son NPS sur le segment des particuliers tandis que ceux de Rosbank* en Russie et de KB* en République tchèque évoluent défavorablement dans un contexte de crise et de transformations stratégiques Sur le segment des entreprises en revanche les filiales du Groupe confortent leur leadership En Afrique le réseau de banques présente des NPS volatiles à l’instar du marché en général Sur le segment des Particuliers l’évolution est favorable dans le Maghreb et plus contrastée en Afrique subsaharienne avec néanmoins des bonnes performances en Côte d’Ivoire au Ghana et au Sénégal Sur le segment des Entreprises le Maghreb voit ses scores diminuer au Maroc et en Tunisie tandis que Société Générale Algérie progresse significativement avec un NPS positif Les filiales en Afrique subsaharienne se positionnent généralement au dessus des moyennes de marché dans un contexte marqué par des NPS majoritairement très négatifs Sur son périmètre de Grande Clientèle (grandes entreprises et institutions financières) Société Générale a réalisé entre octobre et décembre 2020 sa sixième enquête de satisfaction (2) qui contient une mesure de NPS ( Net Promoter Score ©) Les grandes entreprises et institutions financières interrogées continuent d’attribuer à Société Générale des scores élevés mettant en avant la gestion de la relation la qualité des produits et services proposés et l’importance des engagements bilantiels vis à vis d’eux Nombre de clients interrogés sur leur niveau de satisfaction globale leur intention de recommandation (NPS) en France 2018 2019 2020 Particuliers 150 000 (2% du fonds de commerce) 150 000 (2% du fonds de commerce 180 000 (plus de 2% du Fonds de commerce) Professionnels 15 000 15 000 9 000 PME 3 500 3 500 3 000 Société Générale applique la politique du marketing responsable pour satisfaire les clients du Groupe et leur proposer les produits adaptés à leurs besoins en conformité avec le cadre légal européen et français Entrée en vigueur en 2007 la directive concernant les Marchés d’Instruments Financiers (MIF – Markets in Financial Instruments Directive MIFID) a introduit une obligation de classification et d’information des clients pour les prestataires de services d’investissement Le raisonnement retenu est le suivant  moins les clients sont expérimentés plus ils ont le droit à des protections Trois classes de clients sont prévues  les contreparties éligibles (les banques et établissements financiers) les professionnels (les entreprises) et les Hors clients des compagnies d'assurance du Groupe (1) Les enquêtes sont réalisées sur un même périmètre géographique sur une fréquence biennale Il y a en effet deux panels distincts  années impaires (France Royaume Uni (2) Allemagne Espagne Italie) et années paires (le reste du monde) non professionnels (les particuliers) Société Générale a formalisé dans une politique ses processus d’exécution des ordres des acteurs sur les marchés financiers Cette dernière est présentée à ses clients pour acceptation Cette politique d’exécution est assortie d’une obligation de meilleure exécution et Société Générale a donc également mis en place les dispositifs garantissant le meilleur processus d’exécution des ordres pour chaque client La responsabilité des employés du Groupe à l’égard de la vente de produits aux clients est inscrite dans le Code de conduite (voir page 8  https www societegenerale com sites default files documents Code%20de%20conduite code_de_conduite_fr pdf ) Le Code souligne que les produits et services proposés aux clients du Groupe doivent être adaptés à leur situation et à leurs besoins dans le but d’anticiper au mieux leurs projets et leurs attentes Les collaborateurs du Groupe conseillent les clients et les informent des conditions ou des risques liés à certaines opérations en tenant compte de leur degré d’expertise Société Générale contracte uniquement avec des clients dont les pratiques sont conformes aux principes généraux du Groupe ou visent à s’y conformer Le Groupe a également mis en place des procédures rigoureuses afin de prévenir les conflits d’intérêts Société Générale a fait des efforts pour protéger les clients financièrement vulnérables avec des systèmes de plafonnement des frais en place depuis début 2019 En ce qui concerne les produits le Groupe met à disposition de ses clients et actualise régulièrement des informations sur les risques associés et en particulier si le capital est protégé ou non garanti (exemple  https particuliers societegenerale fr epargner placer son argent nos offres ) Pour plus d’informations sur la protection des clients financièrement vulnérables consultez Une banque engagée dans la finance durable et responsable paragraphe Banque inclusive (dont Économie Sociale et Solidaire) en page 325 Performance Celle ci est également abordée dans les formations à la prise de poste des conseillers commerciaux et dans Excellence Client (école de vente de Société Générale suivie par l’ensemble des forces de vente et leurs managers) avec la présentation et explication des huit Règles d’or pour la Banque de détail en France Dans la Banque de détail en France le COROC (Comité des Risques Opérationnels) fait maintenant apparaître le risque de conduite dont celui de vente forcée avec recherche systématique de causes racines et plan d’action Pour y pallier les équipes Clients et Ressources Humaines envoient chaque année aux managers des guidelines sur les objectifs de vente et sur les comportements attendus en insistant sur la notion de vente durable et responsable Les visites mystère réalisées tout au long de l’année contribuent à accompagner et favoriser la démarche En 2021 un objectif de satisfaction client est ajouté dans les évaluations pour la force de vente Un avis réseau spécifie l’interdiction de vente liée à l’octroi d’une Prime Individuelle de Pour améliorer la lisibilité des contrats des démarches de simplification et de clarté de rédaction sont engagées sur les diverses offres bancaires Par exemple pour les entreprises les documents contractuels ont fait l’objet d’un processus d’harmonisation pour rendre l’engagement juridique plus simple et clair sur les services de gestion de trésorerie en France comme à l’étranger Le Groupe porte une attention particulière aux enjeux de protection des clients en mettant en place des actions fortes en matière de formation et de sensibilisation de ses collaborateurs d’évolution des outils et de renforcement des règles internes en matière de traitement des réclamations clients y compris exprimées sur les réseaux sociaux Le traitement d’une réclamation est un acte commercial qui participe à la satisfaction client À ce titre il est intégré dans le Code de conduite du Groupe Depuis 1996 et en avance sur la loi française de 2001 Société Générale vise à prévenir au maximum les réclamations de ses clients tout en leur offrant en cas de désaccord persistant un accès direct et gratuit au service des relations clientèle pour une réponse en deux mois puis si besoin au médiateur pour une réponse en 90 jours Une équipe de médiation placée sous l’autorité hiérarchique et fonctionnelle du médiateur œuvre pour la quasi totalité des entités du Groupe en France avec deux sites internet dédiés l’un au groupe Société Générale et l’autre à Crédit du Nord et à ses filiales La Médiation voie de recours amiable est portée à la connaissance des clients sur de multiples supports d’information notamment par une mention permanente figurant au verso des relevés de comptes Les décisions prises par le médiateur indépendant des équipes commerciales s’imposent aux entités concernées celles ci s’étant engagées par avance à s’y conformer Le Groupe a également renforcé ses dispositifs de protection des données de ses clients voir  chapitre 4 11 Risque de non conformité litiges paragraphe Protection des données page 257) 2018 2019 2020 Nombre de demandes de médiation reçues par le médiateur pour Société Générale 3 245 3 148 4 458 pour Crédit du Nord 862 832 1 158 Dossiers traités par le médiateur recevables pour Société Générale 456 379 698 pour Crédit du Nord 298 279 278 Dossiers traités par le médiateur avis rendu pour Société Générale 400 250 405 pour Crédit du Nord 240 200 246 Temps de réponse du médiateur en cas de désaccord (France) (Nb de jours) 90 90 > 90 Retrouvez plus d’information sur les mesures relatives à la protection de la clientèle dans le chapitre 4 11 Risque de non conformité litiges paragraphe La protection de la clientèle en page 255 Sur la protection des données personnelles le Groupe a engagé dès la fin 2017 un Programme de mise en conformité aux nouvelles exigences du RGPD Ce Programme a été clôturé fin 2019 et a permis de renforcer le dispositif du Groupe au travers notamment de la mise en place d’une gouvernance solide et désormais éprouvée de la consolidation ou du déploiement d’un certain nombre de processus (processus de réponse aux demandes d’exercice de droit processus de gestion des violations de données personnelles) du renforcement des mesures de sécurité sur les données personnelles dans le cadre plus général de la politique de sécurité du Groupe et de la constitution des registres de traitements Par ailleurs la documentation normative du Groupe a été mise à jour pour refléter ces évolutions Enfin dès septembre 2017 la fonction de DPO Groupe a été créée et rattachée à la Direction de la conformité du Groupe Retrouvez plus d’informations sur ce sujet dans le chapitre 4 11 Risque de non conformité litiges paragraphe  Protection des données page 257 Le Groupe s’est doté d’un dispositif de maîtrise des risques liés à la sécurité de l’information coordonné par la Direction de la sécurité En co construction avec les équipes de la Direction des ressources et de la transformation numérique la Direction de la sécurité Groupe vise une amélioration continue de la Politique de sécurité de l’information et de sa mise en œuvre Retrouvez plus d’information sur les mesures relatives à la cybersécurité dans le chapitre 4 8 Risque opérationnel paragraphe Risques liés à la sécurité de l’information et aux technologies de l’information et de la communication en page 237 Retrouvez cette information dans le chapitre 4 11 Risque de non conformité paragraphes  Lutte contre la corruption en page 257 Conformité transparence fiscale en page 256 et Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB FT) en page 254 Société Générale veut contribuer activement à la lutte contre le transformation de leurs modèles et en maîtrisant ses impacts directs réchauffement climatique et à la transformation de l’économie Cette ambition se base sur le principe de la double matérialité (impact mondiale vers une économie décarbonée Le Groupe a construit sa sur les métiers et la société) comme expliqué dans le schéma stratégie climatique globale qui vise à faire évoluer l’offre de produits ci dessous et services proposés afin de mieux accompagner les clients dans la L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EN TANT QU’ENTREPRISE IMPACT ENVIRONNEMENTAL DIRECT  Immobilier du Groupe (3 2 millions de m 2 )  Infrastructures informatiques  Mobilité des collaborateurs (272 millions km parcourus par les collaborateurs)  Consommation des ressources l'énergie (590 GWH) l’eau (1 29 million de m 3 ) le papier (6 061 tonnes)  Gestion des déchets (11 633 tonnes) et lutte contre le gaspillage alimentaire  Relations avec des fournisseurs (achats du Groupe 5 5 milliards EUR) L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES ACTIVITÉS DU GROUPE IMPACT ENVIRONNEMENTAL INDIRECT  Activités de  nancement (EAD totale Groupe à 1 004 milliards EUR les entreprises (30%) les souverains (29%) la clientèle de détail (20%) établissements (11%) autres (10% )  Activités d’investissement (382 milliards d’actifs sous gestion dont 33% Société Générale Assurances 30% Société Générale Banque Privée 37% Lyxor)  Activité du conseil en  nancement  Services  nanciers aux entreprises (leasing – ALD 1 76 millions de véhicules assurances) MATÉRIALITÉ Données au 31 12 2020 La stratégie concernant le changement climatique du Groupe pour 2017 2020 validée par le Conseil d’administration s’articule autour des trois axes suivants  intégrer la gestion les risques associés au changement climatique p (risques physiques et de transition) dans le dispositif de gestion des risques financiers du Groupe  identifier et limiter l’impact du Groupe sur le réchauffement p climatique (que ce soit l’impact direct de ses activités propriétaires ou l’impact indirect des projets financés)  financer la transition vers une économie à faible émission carbone p et accompagner les clients dans la transformation de leurs modèles d’affaires risques sociaux et environnementaux Pour plus d’informations consultez  Les principaux engagements RSE du Groupe en page 294 Le changement climatique étant un défi mondial commun Société Générale prend part à de nombreuses initiatives collaboratives en partenariat avec d’autres banques des organisations internationales et des autorités réglementaires pour gérer les risques financiers et les De plus le changement climatique présente des risques pour la stabilité du système financier dont les secteurs de la banque et de l’assurance Renforcer et améliorer la pertinence de l’information liée au changement climatique publiée par les entreprises est essentiel pour permettre aux acteurs des marchés financiers et aux autorités compétentes de mieux comprendre et mieux gérer les risques qu’ils représentent Société Générale soutient les recommandations de la TCFD ( Task Force on Climate related Financial Disclosures ) et estime qu’il est très important de promouvoir une information claire comparable et fiable En 2020 Société Générale a publié la deuxième version de son Rapport Climat 2020 (suivant les recommandations de la TCFD et de la directive européenne NFRD sur le reporting extra financier) qui présente la stratégie climat du Groupe et sa mise en œuvre Il est disponible sur le site institutionnel  https www societegenerale com sites default files documents 2020 12 societe generale rapport climat pdf En 2017 il a été décidé que la Direction générale examinerait régulièrement la stratégie climatique du Groupe et la soumettrait à l’approbation du Conseil d’administration dans le cadre de l’ambition de RSE 2017 2020 Les Comités de pilotage stratégique et de supervision transversale présidés par la Direction générale supervisent la bonne mise en œuvre de la stratégie climatique du Groupe Des objectifs pertinents en matière de RSE sont ensuite déclinés dans les feuilles de route des Business et Service Units Société Générale a adopté la définition de la Task Force on Climate related Financial Disclosures (TCFD) concernant les risques de transition risques physiques et de litige Le Groupe ne considère pas les risques associés au changement climatique comme une nouvelle catégorie de risque mais plutôt comme un facteur aggravant pour les catégories déjà couvertes par le dispositif de gestion des risques (dont risque de crédit risque opérationnel le risque de réputation risque sur les activités d’assurance) Pour plus de détail voir  chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres paragraphe Typologie des risques en page 151 Par conséquent le cadre et les processus de gouvernance actuels en matière de gestion des risques ont été mis à jour pour inclure les facteurs de risque climatiques et veiller à ce que la pertinence croissante de ces facteurs soit correctement prise en compte Comme le montre le tableau ci dessous le dispositif de gestion des risques intègre les impacts des risques physiques et des risques de transition pour plusieurs types de risques Risques liés au climat Facteur de risque impacté Portefeuilles concernés Identification et évaluation Gestion Transition Réputation Portefeuilles de prêts aux entreprises Politiques E & S (1) Mesures d’atténuations Crédit Indice de Vulnérabilité Climat (IVC) Engagement client Physique Portefeuilles de prêts aux souverains En cours de développement Portefeuilles de prêts aux entreprises souverains et particuliers Opérationnel Compte propre Partie intégrante du cadre de gestion des risques opérationnels Mesures d’atténuations Pour plus d’information sur ce sujet voir le Rapport Climat page 34 et les suivantes (1) (https www societegenerale com sites default files documents 2020 12 societe generale rapport climat pdf#page=31) La transition vers une économie à faible émission de carbone peut entraîner d’importants changements politiques juridiques technologiques et de marché pour répondre aux exigences d’atténuation et d’adaptation liées au changement climatique Selon la nature la rapidité et l’orientation de ces changements ces risques de transition peuvent présenter des niveaux variables de risque financier et de réputation pour les organisations Ils pourraient ainsi avoir un impact sur certains modèles d’affaires et la santé financière de certains clients du Groupe entraînant leur incapacité à faire face à leurs engagements financiers envers Société Générale  une réduction de la demande de biens et ou de services en raison p de l’évolution des préférences des consommateurs (par exemple augmentation de la demande de services financiers écologiques de la part des clients)  la variation de la composition des revenus et des sources entraînant p une diminution des revenus (par exemple transfert des revenus de l’approvisionnement en pétrole à l’approvisionnement en gaz pour les clients du secteur du pétrole et du gaz)  les changements brusques et inattendus des coûts de l’énergie  p baisse des prix de gros de l’électricité résultant du déploiement important de technologies intermittentes de production d’électricité  la réévaluation des actifs (par exemple réserves de combustibles p fossiles évaluations foncières valorisations de titres) pouvant entraîner une augmentation des risques de liquidité pour les actifs d’énergie liés au charbon L’impact du risque de transition sur le risque de crédit des entreprises clientes de la Société Générale a été identifié comme le principal risque climatique pour le Groupe Afin de le mesurer le Groupe met progressivement en œuvre un indicateur de vulnérabilité climatique qui vise à renforcer l’analyse du crédit sur les contreparties les plus exposées L’évaluation du risque de transition est présentées en page 35 et suivantes du Rapport Climat 2020 de Société Générale (https www societegenerale com sites default files documents 2020 12 societe generale rapport climat pdf ) Les risques physiques résultant du changement climatique peuvent être de deux types  aigus (multiplication de l’occurrence des événements extrêmes à la gravité accrue) ou chroniques (modification à long terme des caractéristiques et modèles climatiques des territoires) Les risques physiques peuvent avoir des répercussions financières pour les organisations telles que les dommages directs sur leurs actifs propres (centres de production par exemple) sur leur chaîne d’approvisionnement ou en impactant les marchés de destination en aval Le rendement financier des organisations peut également être affecté par les changements dans la disponibilité de l’eau l’approvisionnement la qualité et la sécurité alimentaire et les changements de température extrêmes affectant les locaux les opérations la chaîne d’approvisionnement les besoins en transport et la sécurité des employés des organisations Société Générale évalue les risques physiques sur ses actifs et opérations dans le cadre son dispositif de gestion des risques opérationnels Ce dispositif est présenté en pages 41 et suivantes du Rapport Climat 2020 de Société Générale (https www societegenerale com sites default files documents 2020 12 societe generale rapport climat pdf) Des travaux sont en cours visant à développer un indicateur de vulnérabilité au risque climatique pour des souverains qui vise à mesurer l’impact de ce facteur de risque sur la capacité d’un pays à honorer ses engagements financiers envers les créanciers externes les techniques de modélisation de notation traditionnelles ou d’appliquer un modèle économétrique L’indicateur élaboré en interne vise à évaluer la vulnérabilité au risque physique et au risque de transition et peut s’adapter à tous les scénarios Il s’appuie sur des données publiques Pour chaque variable les pays sont classés du moins vulnérable au plus vulnérable et l’indicateur correspond à la moyenne des classements des variables concernées Le manque de données historiques sur les défauts souverains liés au changement climatique et la prise en compte tardive des critères ESG dans les notes des agences de notation empêchent le Groupe d’utiliser L’évaluation du risque physique prend en compte les événements climatiques extrêmes et le réchauffement climatique mondial qui engendreront une détérioration des finances publiques et externes (exemple de variables  ressources collectives en eau part de la population vivant à une altitude inférieure à cinq mètres) L’évaluation du risque de transition prend en compte les données sur la dépendance aux importations d’énergie ou l’intensité carbone de l’économie et qualifie le coût lié à l’adaptation à une économie bas carbone ou lié aux actifs dont la valeur s’est dépréciée Les premières conclusions de ces travaux ont été présentées au CORISQ en 2020 Ga z 9 % Fi ou l 1 % D ép lacements p ro f ess i onne ls 19 % Déc h e t s 2 % P a pi e r 5% T ransport d e marc h an di se 2 % A utres 2 % É lectricité 50 % V a p eur c h a l eur et f ro id 9 % Ga z 8% F i ou l 1% Dép lacement s p ro f ess i onne l s 22 % D éc h e t s 2 % P a pi er 6 % T ransport d e marc h an di se 5% A utre s 3 % Électricité 4 5 % V a p eur c h a l eur et f ro id 8 % 2018 2019 2020 Empreinte carbone du Groupe T de CO 2 e 302 108 298 517 221 691 Empreinte carbone par occupant T de CO 2 e Occ 2 12 2 12 1 65 SCOPE 1 (2) T CO 2 e 27 938 26 722 23 195 SCOPE 2 (3) T CO 2 e 151 548 142 294 116 642 SCOPE 3 (4) T CO 2 e 123 322 129 501 81 854 Le Scope 1 comprend les émissions directes liées à la consommation d’énergie et aux émissions fugitives de gaz fluorés (1) Le Scope 2 comprend les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie (électricité vapeur d’eau et eau glacée externes) (2) Le Scope 3 comprend les émissions de GES de l’ensemble du papier des déplacements professionnels du transport marchandises des consommations d’énergie (3) des data centers hébergés en France et des déchets depuis 2017 La prise en compte de l’impact direct du Groupe sur son environnement est un axe fort d’engagement des collaborateurs qui favorise l’émergence de solutions innovantes Les données historiques ont été modifiées à la suite du changement de la méthodologie pour plus de détail voir Note méthodologique en page 333 Dans le cadre de son programme de réduction carbone 2014 2020 Société Générale a pris l’engagement de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) par occupant et d’augmenter de 20% les performances énergétiques par occupant des immeubles du Groupe en 2020 par rapport à 2014 Ces deux objectifs ont été atteints dès 2019 avec une diminution des émissions de GES par occupant de 25% et la performance énergétique par occupant a augmenté de 25% Un projet a été engagé en 2020 afin de définir les nouvelles ambitions du Groupe en termes de réduction de ses impacts environnementaux dans le cadre de son nouveau plan stratégique Chaque année une taxe carbone est appliquée aux entités du Groupe en fonction de leurs émissions de gaz à effet de serre (10 euros teq CO 2) puis le montant collecté est redistribué pour récompenser les meilleures initiatives qui permettent de limiter l’impact environnemental direct du Groupe dans le cadre du Prix de l’Efficacité Environnementale (voir  societegenerale com ) En raison de la crise sanitaire le Prix de l’Efficacité Environnementale 2020 n’a pas pu se tenir La taxe carbone interne a toutefois été prélevée et son montant provisionné pour récompenser en 2021 les initiatives 2020 et 2021 En 2020 le montant de la taxe carbone interne s’élève à 2 2 millions d’euros (à 3 2 millions à fin 2019) Société Générale est engagé dans ses valeurs et ses orientations stratégiques dans la transition énergétique Pour appuyer cette volonté depuis 2015 en France tout le parc immobilier des immeubles centraux est approvisionné en électricité d’origine renouvelable Le contrat d’achat d’électricité sous forme de PPA (Power Purchase Agreement ) signé en novembre 2019 pour 27 GWh par an prendra effet au 1 er janvier 2021 Depuis 2017 les agences Société Générale sont également fournies en électricité d’origine hydroélectrique ou éolienne produite en Europe Ce passage à l’électricité renouvelable avait permis une baisse significative de 75% de l’empreinte carbone par rapport à l’électricité dite « classique » Afin de soutenir les énergies renouvelables françaises le Groupe a pris la décision de fournir les 3 050 immeubles et agences Réseau de la Banque de détail en France exclusivement en électricité d’origine éolienne produite en France Pour aller encore plus loin la mise en place d’un nouveau contrat PPA ( Power Purchase Agreement ) sur le périmètre de la Banque de détail en France est en cours de négociation avec des fournisseurs d’électricité Un passage au gaz vert garanti d’origine France – issu de la méthanisation – est également à l’étude Au delà de l’approvisionnement énergétique Société Générale poursuit la stratégie environnementale pour son parc immobilier visant la réduction de l’empreinte carbone du Groupe et l’amélioration de la performance énergétique des immeubles Pour les immeubles centraux le taux d’émissions carbone atteint désormais 30 gCO 2 kWh consommé (130 kCO 2 occupant) Les objectifs de réduction de la consommation énergétique de 25% par occupant entre 2014 et 2020 dans les immeubles centraux ont été dépassés et atteignent 32% grâce à une gestion stricte des consommations des 38 immeubles du Groupe dont 21 certifiés ISO 50001 Enfin la Direction Immobilier fait appel aux entreprises du secteur adapté par le biais notamment de ses contrats de Facility Management (prestations de déménagements ménage…) Par ailleurs les mobiliers non réutilisables dans nos espaces sont donnés à des associations La transformation du réseau de la Banque de détail en France engagée en 2016 a déclenché plusieurs travaux d’adaptation répondant à l’évolution de la relation client et des métiers La digitalisation et l’automatisation des opérations ont permis de repenser les parcours clients et par conséquent la distribution spatiale des agences de la Banque Par ailleurs les plateaux de bureaux sont revus pour accompagner la mise en place des nouvelles organisations et principes d’aménagements en Délégations Régionales Centres de Services ou Centres de Relation Client Ce programme immobilier de transformation est réalisé en accord avec les engagements RSE du Groupe Cela se traduit par l’adaptation systématique des locaux d’exploitation pour permettre l’accueil des personnes en situation de handicap l’utilisation des matériaux et d’équipements aux normes les plus récentes et la suppression des technologies vieillissantes énergivores  remplacement des chaudières au fioul par des chaudières au gaz ou par des climatisations réversibles à haut rendement générant des économies de CO 2 ou encore l’installation systématique d’un éclairage basse consommation Ainsi à Lyon sept entités du Groupe partagent désormais près de 5 000 m 2 de bureaux dans un programme immobilier sélectionné entre autres pour ses labels environnementaux (BREEAM NC 2016 niveau Very Good et HQE Bâtiment Durable niveau Excellent) et qui permettra de réduire de 50% les émissions de CO 2 des entités concernées Un dispositif performant de suivi des consommations d’énergie sur les sites du Groupe a été déployé Ainsi les 192 sites de Société Générale les plus consommateurs sont équipés d’un système de télé comptage des énergies (eau électricité gaz) permettant une surveillance continue et la détection des surconsommations avec déclenchement automatique d’une intervention sur site Depuis 2018 ce dispositif a été complété par le déploiement d’un logiciel qui permet l’analyse mensuelle des données de consommation de toutes les agences du réseau et ainsi d’engager les actions correctrices nécessaires Rosbank a été nommée deux fois dans la campagne Green and Healthy Office 2020 organisée par MBS (une agence qui met en œuvre des projets dans le domaine du développement durable sous forme d’événements de programmes éducatifs et de concours) en partenariat avec PwC ( Pricewater house Coopers ) Cette campagne répand les bonnes pratiques de gestion des bureaux écoresponsables et d’utilisation des ressources et soutient les programmes intra entreprises pour favoriser le bien être des employés Société Générale est engagé dans une démarche Numérique Responsable depuis plusieurs années À partir de 2019 suite à la signature de la Charte numérique responsable (1) le Groupe a davantage structuré sa démarche Une politique articulée autour de neuf ambitions a été construite avec l’ensemble des DSI du Groupe Le programme CSR by IT a été lancé et 17 groupes de travail créés Les ambitions couvrent l’ensemble du cycle de vie des systèmes d’information et des données de la conception à l’utilisation des services numériques Les travaux portent sur l’instauration de normes d’architecture et de gestion de projet la mesure des impacts du Groupe via la définition d’indicateurs de suivi la sensibilisation de la Filière IT et de ses utilisateurs la réduction de la consommation énergétique le développement d’applications écoresponsables et e accessibles la réduction des déchets liés au numérique ainsi qu’un bon usage de la data et des nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle Une politique d’achats et une démarche d’employeur responsable complètent ces orientations De plus d’autres actions sont en cours menées par les Directions informatiques en France  la réduction les déchets liés au digital avec deux démarches p complémentaires  du secteur adapté et protégé ceux qui sont éligibles au reconditionnement sont remis en état et revendus à des sociétés françaises et européennes Les autres sont recyclés par Recyclea en France donner une seconde vie aux équipements informatiques décommissionnés Ils sont confiés depuis 2019 à une entreprise acheter du matériel reconditionné Depuis 2019 des téléphones reconditionnés en France par une PME française sont proposés aux collaborateurs Société Générale  l’inclusion des personnes en situation handicap avec deux p démarches complémentaires  l’intégration et l’accompagnement des collaborateurs en situation de handicap menée avec la Mission Handicap les achats auprès des entreprises du secteur adapté et protégé (STPA) Les principales Directions informatiques du Groupe se sont fixées depuis 2018 des objectifs pour développer le recours aux entreprises du secteur adapté et protégé notamment pour les prestations informatiques En juillet 2020 la démarche Numérique responsable a été discutée lors d’une session du Comité des Engagements Responsables (CORESP) (voir  Une gestion des risques d’origine E&S dans les activités au service d’une croissance juste et responsable paragraphe Une gouvernance et une organisation renforcées pages 299 et 300) 2019 2020 Réduction des déchets liés au digital et le soutien l’inclusion numérique Nombre d’équipements traités par Recyclea 30 000 47 615 Sensibilisation à l’usage plus responsable des services digitaux Cyber clean up week – données supprimées N A  3 6 Téraoctets* 6 millions de documents  Les progrès accomplis sur la consommation du papier premier consommable utilisé par les activités de services sont le fruit de diverses actions menées à travers le Groupe telles que le bon usage des imprimantes la dématérialisation des supports papiers vers des supports numériques et l’utilisation de papier recyclé Un représentant de Société Générale siège au Conseil d’administration de CITEO éco organisme issu de la fusion d’Écoemballages et Écofolio qui promeut l’Économie circulaire Pour les trajets domicile travail des actions ciblées sont déployées afin de promouvoir les solutions alternatives à l’utilisation individuelle de véhicules En région parisienne à la Défense une plate forme de co voiturage et un service d’autopartage sont en place pour les collaborateurs du Groupe Boulogne Billancourt grâce aux vélos électriques mis à leur disposition Certaines entités ont également mis à disposition de leurs salariés des vélos et vélos à assistance électrique Ainsi au sein de Boursorama tous les collaborateurs ont désormais la possibilité de se déplacer gratuitement et écologiquement de leur domicile jusqu’au siège de Un nombre croissant d’entités du Groupe expérimente le télétravail avec plus de 54 730 personnes télétravaillant dans le monde en temps normal ( vs 32 000 en 2019) Cela représente une augmentation de 71% par rapport à 2019 et à une réduction des émissions de CO 2 de 90 102 tonnes Le Groupe veille à minimiser l’impact direct de ses déchets sur l’environnement en déployant des actions de valorisation Le tri sélectif en cinq flux (les papiers et les cartons le métal le plastique le verre et le bois) est généralisé dans l’ensemble des agences Société Générale ainsi que dans les bâtiments centraux Au sein des immeubles centraux en Ile de France et dans le cadre de la mise en place des espaces de travail flexibles le tri des déchets a été encouragé par la suppression des poubelles individuelles des collaborateurs De plus lorsque les conditions le permettent un tri complémentaire dit « en pied de tour » est effectué permettant une amélioration de 20% du tri des déchets dits DIB (Déchets Industriels Banaux) Les informations sur le point d’étape sur cet engagement se trouvent aussi dans le paragraphe Les principaux engagements RSE du Groupe en page 294 (1) Chaque jour dans l’ensemble des restaurants des entreprises de La Défense entre six et neuf tonnes de nourriture sont jetées à la poubelle Société Générale a signé en 2019 la Charte de lutte contre le gaspillage alimentaire et a rejoint l’association La Défense des Aliments pour fédérer l’ensemble des acteurs du quartier d’affaires pour lutter ensemble contre ce phénomène Ainsi le partenariat signé entre les restaurants d’entreprise du Groupe à la Défense et l’association « Le Chaînon Manquant* » a permis de collecter en 2020 plus de 2 000 kg de nourriture soit 4 000 repas distribués Les autres déchets sont dans la plupart des restaurants triés et méthanisés De plus le Groupe est engagé avec l’association Phenix pour réduire le gâchis et sensibiliser aux démarches écoresponsables Plusieurs actions ont ainsi été mises en place pour récupérer les denrées alimentaires à l’issue d’événements et les redistribuer à des associations caritatives Enfin depuis 2020 un restaurant de la Défense propose aux collaborateurs via l’application Too Good To Go qui permet à chacun de s’engager contre le gaspillage alimentaire à son échelle d’acheter à prix réduit les salades et sandwich invendus le midi Depuis la rentrée de septembre 2020 100% des déchets alimentaires des restaurants d’entreprises sur la Défense sont transformés en compost dans le cadre d’un contrat conclu pour trois ans avec la société Les Alchimistes spécialisée dans la collecte et le compostage de déchets organiques et représentant neuf tonnes de biodéchets collectés en trimestre et transformées en 1 6 tonne de compost Le Groupe travaille aussi à la sensibilisation des collaborateurs et à l’utilisation des matériaux recyclés et sans plastique notamment pour les bouteilles d’eau lors de réunions ou d’événements Retrouvez l’intégralité des indicateurs chiffrés sur  https www societegenerale com sites default files documents Document%20 RSE responsabilite sociale d entreprise chiffresessentiels du groupe xlsx 2018 2019 2020 Cible Objectif 1  réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) par occupant entre 2014 et 2020 19% 25% atteint 41% dépassé 25% Objectif 2  augmenter de 20% les performances énergétiques par occupant des immeubles du Groupe entre 2014 et 2020 22% Atteint 25% 34% dépassé 20% Surface du parc immobilier 4 000 000 m 2 4 000 000 m 2 3 250 000 m 2 Immeubles centraux certifiés ISO 50001 19  22 22 Consommation du papier 10 797 tonnes 8 978 tonnes 6 506 tonnes Part du papier recyclé dans la consommation du papier 42% 44% 41% Production de déchets 15 580 tonnes 14 653 tonnes 11 633 tonnes En chemin pour alignement du portefeuille avec les objectifs de l’accord de Paris Dès 2015 à l’occasion de la COP 21 Société Générale a pris l’engagement de développer des méthodologies en vue d’aligner ses activités avec les objectifs de l’Accord de Paris donc de limiter l’augmentation de la température mondiale à 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et si possible 1 5 °C En 2016 le Groupe a développé une première méthodologie et s’est fixé des objectifs d’alignement sur le secteur du charbon (voir ci dessous) En 2018 dans la lignée de ce premier engagement le Groupe a signé l’engagement de Katowice (voir  https www societegenerale com sites default files documents Document%20RSE les_engagements_ de_katowice pdf ) conjointement avec quatre autres banques internationales (BBVA BNP Paribas ING Standard Chartered) Depuis 2018 les banques signataires de l’Engagement de Katowice ont travaillé avec 2 °C Investing Initiative (2DII) pour adapter aux portefeuilles de crédit la méthodologie PACTA ( Paris Agreement Capital Transition Assessment) initialement développée pour les portefeuilles d’obligations et d’actions les banques de Katowice souhaitent encourager les autres institutions financières à appliquer cette méthodologie et contribuer ainsi à son développement En septembre 2020 le Rapport sur l’application de cette méthodologie a été publié Cette méthodologie publique est une étape supplémentaire dans l’alignement progressif des portefeuilles de crédit avec les objectifs de l’accord de Paris Les banques signataires y expliquent pourquoi elles considèrent que la méthode PACTA est la plus fiable pour piloter leurs portefeuilles vers le financement d’une société bas carbone Une approche standardisée et partagée par tout le secteur garantira des résultats comparables entre les banques dans l’intérêt de toutes les parties prenantes En partageant leurs analyses L’engagement de Katowice a contribué à inspirer l’Engagement Collectif pour le Climat ( Collective Commitment to Climate Action ) signé par 34 banques (représentant 13 000 milliards de dollars de prêts) dans le cadre des Principes pour un secteur bancaire responsable des Nations Unies ( Principles for a Responsible Banking ) signé par plus de 130 banques dans le monde Les deux engagements ont été annoncés en septembre 2019 à New York lors du Sommet sur l’action pour le climat du Secrétaire général des Nations Unies et signés par le Directeur général délégué de Société Générale (voir Les principaux engagements RSE du Groupe page 294) L’engagement Collectif pour le Climat précise les actions concrètes assorties d’un calendrier que les signataires vont prendre pour aligner leurs activités crédit avec les objectifs de l’accord de Paris notamment  la définition d’objectifs d’alignement de portefeuilles sectoriels d’ici à trois ans l’accompagnement des clients dans la transition énergétique et la publication au moins annuelle d’informations sur les progrès réalisés Société Générale est également à l’origine de l’initiative Positive Impact de l’UNEP FI qui regroupe 26 institutions financières dans le monde et qui vise à combler l’écart de financement des Objectifs de Développement Durables (ODD) fixés par les Nations Unies Fin 2015 le Positive Impact Manifesto et début 2017 les Positive Impact Principles ont été publiés Ces publications ont défini le Positive Impact Finance (Finance à Impact Positif) comme s’appliquant à toute activité produisant de manière vérifiable un impact positif sur l’un au moins des piliers du développement durable (convergence économique besoins de base des populations environnement) tout en s’assurant que les impacts négatifs potentiels ont bien été identifiés et correctement gérés Ces dernières années Société Générale a régulièrement fixé des objectifs d’alignement pour respecter l’Accord de Paris Dès 2016 Société Générale a été l’une des premières banques à réduire son exposition au secteur du charbon en arrêtant le financement des projets d’exploitation minière et de centrales thermiques à charbon Le Groupe a également développé une méthodologie d’alignement visant à piloter le suivi de ses financements liés à l’utilisation du charbon et s’est engagé à réduire son portefeuille global de financement du charbon en ligne avec le scénario 2 °C de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) Le Groupe a déjà largement dépassé ses objectifs charbon 2016 2020 en réalisant à mi 2020 une réduction de 49% de son exposition à l’extraction de charbon et une limitation à 11% de la part du charbon dans le mix électrique financé par Société Générale En 2019 le Groupe a poursuivi et renforcé ses engagements en annonçant réduire à zéro son exposition au secteur du charbon thermique en 2030 pour les pays de l’UE et de l’OCDE et 2040 pour le reste du monde Pour atteindre cet objectif Société Générale a publié en juillet 2020 sa nouvelle politique sectorielle sur le charbon thermique qui définit les modalités strictes d’accompagnement des clients dans cette phase de transition Pour atteindre cet objectif Société Générale réduit son soutien aux entreprises du secteur du charbon thermique en deux temps Premièrement le Groupe se désengage des entreprises les plus exposées (plus de 25% de leur chiffre d’affaires dans le secteur du charbon thermique) qui ne se sont pas engagées à sortir de ce secteur Société Générale renforce également ses critères pour tous les clients et prospects du secteur de l’extraction de charbon thermique Deuxièmement à partir de fin 2021 au plus tard le Groupe ne fournira plus de nouveaux produits et services financiers aux entreprises qui ont des actifs d’extraction ou de production de charbon thermique qui sont des développeurs de charbon thermique ou qui n’ont pas communiqué un plan de transition cohérent avec les objectifs de sortie du charbon thermique de Société Générale D’ici à fin 2021 Société Générale aura passé en revue l’ensemble de son portefeuille et engagé un dialogue avec toutes ses entreprises clientes détenant des actifs miniers ou de production d’électricité concernant leur plan de transition et leur calendrier de sortie du charbon thermique en visant à ce que chaque entreprise cliente performe sur son plan de transition et puisse rester dans le portefeuille du Groupe En conséquence en juillet 2020 le Groupe a mis à jour sa politique sur le charbon thermique détaillant les mesures prises pour réduire son exposition au secteur du charbon La politique est consultable ici  https www societegenerale com sites default files documents Document%20RSE politiques_sectorielles politique sectorielle charbon thermique pdf Le Groupe prend des mesures concrètes en vue de réorienter ce portefeuille à un rythme cohérent avec les scénarios climatiques et avec une transition écologique qui soit économiquement viable et socialement inclusive Depuis 2018 Société Générale ne finance plus les activités de production de pétrole issu de sables bitumineux partout dans le monde et de production de pétrole en Arctique Le secteur pétrolier et gazier est concerné par les travaux méthodologiques d’alignement en cours En 2020 le Groupe a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie climat et pris un nouvel engagement fort de réduire de 10% d’ici 2025 son exposition globale au secteur de l’extraction du pétrole et du gaz Société Générale est une des premières banques mondiales à annoncer un objectif concret et à court terme dans ce domaine Cet engagement va au delà des exigences du Scénario de Développement Durable (SDS) de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) Dans ce cadre le Groupe a décidé l’arrêt du financement de l’extraction de pétrole et gaz onshore aux États Unis Afin de préciser les modalités d’accompagnement de ses clients du secteur du pétrole et gaz au plan mondial Société Générale publiera prochainement une nouvelle politique sectorielle reflétant ces nouveaux engagements Le Groupe s’engage aussi à réduire l’intensité d’émission de ses financements liés à la production d’électricité de 18% en 2025 et de 76% en 2040 par rapport au niveau de fin 2019 L’objectif fixé pour 2025 est bien plus ambitieux que la cible mondiale de l’AIE pour les mêmes échéances Ceci est possible grâce à une évolution du mix énergétique financé par le Groupe qui traduit d’une part la politique volontariste de sortie du charbon et un positionnement de leadership dans le domaine des énergies renouvelables Pour plus d’information sur ce sujet voir  Les principaux engagements RSE du Groupe paragraphe Poseidon Principles en page 297 du présent document Le tableau qui suit offre un récapitulatif des portefeuilles indicateurs scénarios méthodologies et cibles d’alignement choisies par le groupe Société Générale Pour plus de détails sur ces indicateurs et cibles se référer au Rapport Climat 2020 https investors societegenerale com sites default files documents 2020 12 societe generale rapport climat pdf Indicateur Référence Objectif Réalisation Cible Part du charbon dans la combinaison des capacités installées financées (%MW) 23 (2016) 19 (2020) 11 1 (T2 20) Cible atteinte Montant tiré des mines de charbon (base 100 EUR) 100 (2016) 86 (2020) 51 (T2 20) Cible atteinte Engagement brut pour l’énergie et les mines de charbon (base 100 EUR) 100 (T4 19) 0 (2030 40 OECD RdM) 100 (T4 19) N A Engagement brut pour le secteur de l’extraction du pétrole et du gaz (base 100 EUR) 100 (T4 19) 90 (2025) 100 (T4 19) N A Intensité des émissions de la production d’électricité (gC0 2e kWh) 260 (T4 19) 212 67 (2025 40) 260 (T4 19) N A Part des combustibles fossiles dans le total du financement de l’énergie primaire et secondaire (% EUR) 69 (T4 19) Pas d’objectif 69 (T4 19) N A Intensité des émissions du secteur maritime ( Poseidon Principles ) (gC0 2e tnm base 100) 87 (T4 19) N A 87 (T4 19) Faible écart En décembre 2017 Société Générale s’était engagé à contribuer à lever 100 milliards d’euros de financements destinés à la transition énergétique entre 2016 et 2020 Après avoir atteint avec un an d’avance son engagement le Groupe a renouvelé son objectif pour contribuer à lever 120 milliards d’euros entre 2019 et 2023 à partir d’une palette de solutions de financements durables (crédits obligations conseil) Il s’agit de  comprennent les obligations vertes ( Green bonds ) et durables (Sustainability Bonds ) telles que définies par les règles de l’ICMA et le Green Bond Standard de l’UE ainsi que les obligations liées à des objectifs climatiques  100 milliards d’euros d’émissions d’obligations durables dirigées ou p codirigées par Société Générale Les obligations durables 20 milliards d’euros consacrés au secteur des énergies p renouvelables sous forme de conseil et de financement À la fin de 2020 67% de cet engagement a été réalisé Société Générale se positionne à fin décembre 2020 n° 2 mondial dans le financement des énergies renouvelables ( IJGloba l) Dans le mix électricité financé par le Groupe la part des énergies renouvelables a crû à plus de 50% à mi 2020 (En Md EUR) 2019 2020 Objectif Engagement en faveur de la transition énergétique (2019 2023) 34% réalisés 67% réalisés 120 Md EUR Financement des énergies renouvelables ou conseil 5 2 9 2 20 Émissions d’obligations durables (1) dirigées ou co dirigées (2019 2023) 36 1 71 6 100 Les obligations durables comprennent les obligations vertes (Green Bonds) et durables (Sustainability Bonds) (telles que définies par les directives de l’ICMA et le (1) GBS de l’UE) L’ensemble des métiers du Groupe dans les territoires où ils sont présents mobilisent leur savoir faire en termes d’ingénierie financière et d’innovation pour développer des offres de solutions nouvelles de financement et d’investissement responsables Cette offre permet de répondre partout dans le monde aux attentes croissantes des clients entreprises investisseurs particuliers d’avoir un impact positif sur le développement durable de l’économie et les évolutions sociétales (par exemple  mobilité électrique hydrogène stockage de l’énergie renouvelable  etc ) Le savoir faire du Groupe dans le domaine de l’énergie et son avance dans le domaine de la transition énergétique s’est vu récompensé par le prix 2020 Energy & Commodity Finance House of the Year décerné par Energy Risk Magazine Positive Impact Finance des Nations unies qui vise à analyser les effets positifs et négatifs des projets des entreprises sur la société et l’environnement afin d’inciter les entreprises à atténuer les effets préjudiciables de leurs activités Pour accompagner ses clients dans leur transformation Société Générale a mis au point une offre complète de solutions de financement qui s’appuie sur son expertise environnementale et sociale Aussi le Groupe a été moteur dans l’élaboration de l’initiative En lien avec ses propres engagements en matière de développement durable le Groupe a développé une offre innovante de prêts à impact qui conditionne la structure du financement à la réalisation d’objectifs ESG Définis au cas par cas les objectifs sont fixés en collaboration avec nos clients et reposent sur des mécanismes d’incitation Avec cette offre structurée sur mesure Société Générale s’associe à ses clients pour les aider à concrétiser leurs ambitions en matière de développement durable et à atteindre leurs propres objectifs RSE Ces mécanismes offrent de nombreuses opportunités de structuration et peuvent également être transposés à la structuration des émissions obligataires L’opération d’acquisition d’un portefeuille de projets d’énergie solaire photovoltaïque (PV) situés en Espagne pour une capacité de production totale installée de 2 9 GW d’ici 2023 positionnera Galp comme le principal producteur d’énergie solaire dans la péninsule ibérique Ces projets contribueront à éviter l’émission de 87 millions de tonnes d’équivalent CO 2 Société Générale a joué un rôle clé dans le financement en tant qu’unique souscripteur d’une note à taux variable de 150 millions d’euros émise par Galp dans le cadre du programme de financement de 500 millions d’euros de cette opération Le Groupe a participé au financement d’un projet mené par Marubeni – l’un des principaux acteurs du marché des solutions et services énergétiques au Japon Ce projet de 100 milliards de yens (847 millions d’euros) est le premier parc éolien offshore commercial à grande échelle au Japon Le début des activités est prévu pour 2022 et devrait produire 140 mégawatts (MW) d’électricité permettant de répondre aux besoins d’environ 47 000 foyers Société Générale a travaillé aux côtés de Marubeni dans la transformation de son portefeuille de production d’énergie en développant son activité de production d’énergie renouvelable Société Générale contribue au financement du projet de la construction d’un parc éolien en mer au large de Fécamp porté par EDF Renouvelables Enbridge et wpd (un investissement total estimé à 2 milliards d’euros) Ce projet d’envergure devrait produire à terme l’équivalent de la consommation annuelle de 60% de la population de la Seine Maritime en Normandie Société Générale a également contribué au financement du centre d’énergie solaire de Spotsylvania L’enveloppe mise à disposition s’élevait à 704 millions de dollars de facilités de crédit garanties par des créances de premier rang Ce nouveau centre d’énergie solaire alimentera le Data Center Alley en Virginie (États Unis) représentant la plus grande concentration au monde de centres de données Société Générale s’efforce aussi de répondre aux attentes de ses clients investisseurs en proposant une large gamme de solutions d’investissement durable Voici quelques exemples d’initiatives répondant aux enjeux environnementaux prioritaires  commercialisation de produits structurés adossés à des indices p actions qui intègrent des filtres environnementaux tels que les niveaux d’émission de CO 2 et ce faisant permettent d’orienter directement les capitaux vers les entreprises qui se distinguent dans ce domaine comme l’indice Solactive Environmental Footprint et l’indice Société Générale Climate Risque Control commercialisation de produits linéaires adossés à des paniers de p titres qui intègrent des filtres environnementaux tels que les niveaux d’émission de CO 2 et ce faisant permettent d’orienter directement les capitaux vers les entreprises qui se distinguent dans ce domaine  commercialisation d’obligations à impact positif qui permettent aux p clients d’investir dans une obligation structurée tout en promouvant la finance à impact positif Certains prêts à impact positif financés par Société Générale peuvent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique mondial (la lutte contre le changement climatique représente 39% des financements à impact positif accordés au moyen d’obligations à impact positif selon le Rapport annuel 2019 sur les obligations à impact positif) Pour plus d’information voir  https investors societegenerale com sites default files documents 2020 10 Positive%20Impact%20Bonds%20 Reporting%20as%20of%2031st%20December%202019_0 pdf commercialisation d’obligations structurées permettant aux p investisseurs de contribuer à des projets de reforestation qui facilitent la captation de CO 2 Afin de favoriser les activités qui génèrent un impact positif sur le développement de l’économie et de la société et pour aller au delà des enjeux de transition énergétique présentés précédemment Société Générale a structuré une offre de solutions de financement et d’investissement responsables et innovants visant les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies Cette offre se compose de produits de Finance Durable et à Impact Positif (Sustainable and Positive Impact Finance – SPIF* voir  Glossaire page 348 et Note méthodologique page 335) dédiés au financement de l’économie et des entreprises et d’une gamme de produits d’Investissements Durables et Positifs ( Sustainable and Positive Investments – SPI* – voir  Glossaire page 348 et Note méthodologique page 335) permettant aux clients d’investir dans les thématiques de développement durable L’offre de financement à impact positif se décline dans tous les secteurs de l’économie et couvre non seulement les enjeux de transition climatique mais aussi les aspects sociaux et sociétaux Grâce au modèle diversifié et intégré du Groupe toutes les Business Units sont en mesure de proposer cette offre à leur clientèle En tant que banque responsable Société Générale fait le choix d’accompagner ses clients qu’ils répondent ou non dès aujourd’hui à la totalité des critères de durabilité afin de les soutenir vers une transition juste écologique et inclusive Cette ambition commerciale est développée plus particulièrement autour des trois axes de l’ambition RSE suivants  le Changement climatique (voir  Agir en faveur du climat en page 306) les Évolutions et innovations sociétales et la Contribution au développement durable de l’Afrique (voir  Une banque qui poursuit son engagement pour un développement durable de l’Afrique en page 327) (En Md EUR) 2018 2019 2020 Montant total de la production correspondant aux engagements de financements identifiés SPIF dont  11 9 11 0 11 9 financements verts ou contribuant à la transition énergétique 6 5 6 5 6 8 financements sociaux sociétaux 5 4 4 5 5 1 Dans cet ensemble le montant de la production des Financements à impact positif (selon la méthodologie UNEP FI) 5 1 4 7 5 2 Émissions obligataires durables dirigées par Société Générale 18 36 71 6  Lignes de crédit accordées avec indexation de marge sur des engagements de performance environnementale et sociale 1 4 3 6 4 2  Nominaux des couvertures de taux et ou change traités sur des transactions certifiées Positive Impact Finance N A 6 1 (en 57 transactions) 5 5 (en 68 transactions)  (1) Données publiées au titre des années respectives Les engagements SPIF concernent toutes les activités de financement et de structuration du Groupe ainsi que toutes les géographies dans lesquelles le Groupe exerce ses activités de plus de 170 milliards d’euros Société Générale propose aussi à ses clients des Sustainability linked loans* Le Groupe a mis en place un mécanisme incitatif lorsque l’atteinte des objectifs du client rejoint ceux que le Groupe s’est fixés Si les clients améliorent leur situation L’offre de produits à destination de la grande clientèle rattachée à la ESG et remplissent les conditions fixées dans le contrat de prêt le taux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs s’appuie sur les de prêt devient plus favorable compétences d’un département d’experts dédiés ( E & S Advisory and Impact Finance Solutions ) en charge d’analyser les besoins spécifiques des clients et de les assister dans leurs propres projets à impacts positifs afin de sélectionner ou de structurer une offre adaptée en s’appuyant sur plusieurs équipes du Groupe Le Groupe est très actif sur les émissions obligataires vertes sociales ou durables avec plus de 175 mandats obligataires réalisés depuis 2013 pour un montant total Au delà des produits financiers durables offerts sur les marchés de capitaux les experts de l’équipe E&S Advisory and Impact Finance Solutions travaillent à développer avec les lignes métiers du Groupe de nouvelles solutions de financement pour les investissements à fort impact positif ne trouvant pas de réponse adéquate dans les marchés traditionnels FINANCEMENT PRIVÉ FINANCEMENT PUBLIC PHILANTHROPIE Augmentation de la bancabilité et de la taille du marché Augmentation de l’accès aux marchés de capitaux MODÈLE ÉCONOMIQUE FAIBLE Projet pilote MODÈLE ÉCONOMIQUE VIABLE Marché régional MODÈLE ÉCONOMIQUE EFFICACE Marché mondial L’approche des Financements à Impact ( Impact Based Finance ) afin de leur permettre d’accroître l’impact positif de leurs projets proposée à la grande clientèle repose sur une analyse d’impacts qui faciliter l’accès aux financements et réaliser des économies d’échelles permet de conseiller les clients du Groupe qui souhaitent intégrer la via une approche en trois étapes  réalisation des ODD au sein de leur modèle d’affaire mais sont contraints dans leurs possibilités d’investissements Les clients sont accompagnés dans l’analyse des enjeux environnementaux et sociaux accroître l’impact en démultipliant les services et en mutualisant les coûts  les projets peuvent générer des impacts sociaux environnementaux et économiques additionnels ainsi que des revenus supplémentaires Ainsi la réduction du cost to impact permet d’accroître la rentabilité la stabilité et génère un appétit au financement améliorer le risque de crédit   le Groupe mobilise ses experts en structuration financière pour améliorer la qualité du risque de crédit en ayant recours aux mécanismes de financement mixte* (blended finance ) ou aux véhicules d’agrégation pour atteindre une taille critique permettant un accès aux marchés de capitaux capitaliser sur le digital tout le long du processus d’analyse  le Groupe s’appuie sur les technologies digitales pour combiner différents services générer de la valeur supplémentaire aussi bien que pour collecter et analyser les données concernant la performance opérationnelle les historiques de paiement et d’impacts afin de démontrer le potentiel du projet ainsi que son passage à l’échelle Dans le cadre de cette approche le Groupe a choisi de concentrer majoritairement son action sur quatre segments à fort impact et porteurs de projets pouvant être répliqués  les infrastructures intelligentes et les villes durables  p l’accès à l’énergie verte et l’efficacité énergétique  p la gestion de l’eau et l’agriculture raisonnée  p l’économie circulaire et la gestion des déchets p Les financements de projets en cours de montage concernent majoritairement l’installation de stations d’énergie solaire hors réseau en zones rurales ou décentralisées dans des pays en voie de développement principalement en Afrique associés à des services d’accès à la connectivité à la santé à l’éducation et au développement de l’agriculture raisonnée D’autres projets dans de pays développés portent sur l’efficacité énergétique des bâtiments notamment dans le contexte de la décarbonisation des villes L’approche holistique du Groupe permet aux projets de contribuer à la transition énergétique au développement économique durable à la création d’emploi et au bien être social des populations En s’appuyant sur le modèle Originate to Distribute* associé au modèle Distribute to Originate* l’approche Impact Based Finance permet de combiner tous les savoir faire de Société Générale et de proposer aux entreprises les meilleures stratégies de financement tout en proposant des opportunités d’investissements durables aux clients du Groupe Afin de favoriser l’accès aux investissements à impact Société Générale a aussi contribué en tant que membre fondateur à la Global Impact Platform* qui recense les fonds d’impact pour en permettre un meilleur accès aux investisseurs institutionnels Par ailleurs l’équipe Impact Based Finance contribue activement à de nombreuses initiatives collectives internationales telles que l’initiative Positive Impact Finance de UNEP FI la CFO Task Force du UN Global Compact l’Energy Efficience Financial Institution Group Energiesprong en France et l’ Africa Infrastructure Fellowship Programme Plus récemment pour répondre aux besoins de financement des projets sociaux des clients Société Générale a créé en 2019 une nouvelle équipe dédiée  Social Impact Solutions PARTENARIATS SOCIAUX MULTI SECTORIELS SECTEUR PRIVÉ SECTEUR PUBLIC ET SOCIAL PROJETS À IMPACT SOCIAL I N V E S T I S S E U R S I N I T I A U X B u r e a u x d e g e s t i o n d e p a t r i m o i n e F o n d s F o n d s d ’ i m p a c t P A Y E U R D ’ I M P A C T G o u v e r n e m e n t O r g a n i s a t i o n s m u l t i l a t é r a l e s F o n d a t i o n s F O U R N I S S E U R S D E S E R V I C E O N G E n t r e p r i s e s s o c i a l e s P R O M O T E U R D U P R O J E T E n t r e p r i s e s L’offre Social Impact Solutions permet de définir des solutions financières permettant de débloquer des fonds tant publics que privés au service des projets sociaux des clients du Groupe et faisant partie de leur transition vers le développement durable et la contribution aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies Ces solutions nécessitent le recours à des expertises conjointes sur les aspects sociaux et business conduisant le plus souvent à la mise en place de partenariats sociaux multisectoriels avec des Organisations non gouvernementales et le secteur public L’équipe dédiée à cette offre accompagne et conseille les clients du Groupe dans la conception de leurs projets sociaux afin de veiller au bon alignement des intérêts privés publics et du secteur social et de proposer des solutions financières sur mesure et innovantes reposant sur le principe de rémunération associée aux résultats Les instruments financiers utilisés reposent principalement sur le Blended Finance*   les Social Impact Bonds* ainsi que des mécanismes hybrides permettant l’implication des institutions de développement les investisseurs et les fondations sur la base de projets à forts impacts sociaux dont les résultats sont suivis et mesurés Bank of China a renforcé son engagement en faveur de l’innovation dans le domaine de la finance durable avec l’émission de la première obligation bleue d’Asie qui a permis de lever l’équivalent de 942 millions de dollars des Etats Unis pour la protection des océans Société Générale a été coordinatrice mondiale conjointe de la tranche de 500 millions de dollars des Etats Unis sur trois ans de l’opération En participant à cette transaction pionnière le Groupe a développé son expertise dans le domaine des obligations bleues Avec le soutien de Société Générale Korian leader européen des services d’accompagnement et de soins aux seniors a placé avec succès son premier placement obligataire privé (Euro PP) Sustainability Linked* d’un montant de 173 millions d’euros et d’une maturité de huit ans associé à la réalisation de trois indicateurs clés liés à sa performance RSE Il s’agit en volume de la plus grande opération de ce type jamais réalisée et aussi du premier Sustainability Linked Euro PP structuré en ligne avec les Sustainability Linked Bond Principles * publiés par l’International Capital Market Association (ICMA) en juin 2020 Le Grand Duché de Luxembourg a lancé la première obligation durable souveraine de maturité 12 ans pour un montant de 1 5 milliard d’euros Cette émission inaugurale a été soutenue par Société Générale qui a agi en tant que chef de file et seul structureur pour la mise en place de son cadre de référence innovant en matière d’obligations durables Les fonds levés permettront au Grand Duché de Luxembourg de financer des dépenses publiques présentant des avantages environnementaux et ou sociaux tels que des investissements pour soutenir le développement des transports à faible émission de carbone le financement de la lutte contre le changement climatique ainsi que l’accès aux services essentiels (inclusion sociale santé éducation) ou à des logements sociaux abordables Société Générale a agi en tant que structureur pour l’Instituto de Crédito Oficial (ICO l’agence financière de l’État espagnol) afin d’élargir son cadre régissant les obligations sociales et de renforcer son engagement dans les secteurs prioritaires du fait de leur importance sociale culturelle innovante ou environnementale Le premier cadre obligataire de l’ICO publié en 2015 était axé sur la création et la préservation de l’emploi et a été jusqu’alors la référence pour le financement de plus de 53 600 projets Le cadre révisé élargit la portée des projets sociaux éligibles et prend notamment en compte les dépenses liées à la lutte contre la pandémie En septembre 2020 The Banker a désigné les experts Equity Capital Market* de Société Générale comme l’équipe du mois pour la structuration et l’exécution de la toute première émission d’obligation convertible verte en Europe émise par le fournisseur d’énergie renouvelable français Neoen En matière d’offres de financement le Groupe a pour le moment concentré ses efforts sur la clientèle entreprise mais il est également conscient que le financement des particuliers sera une composante essentielle d’une transition environnementale et sociale Ainsi des offres de financement dédiées à la clientèle de la banque de détail sont en cours d’élaboration et pourront renforcer les produits déjà en place (comme par exemple dispositif public de l’éco prêt à taux zéro pour les prêts immobilier) Enfin Société Générale s’est doté en 2020 d’un cadre d’émissions obligataires à impact positif et durable ( Sustainable and Positif Impact Bond Framework) reposant sur les principes de la Finance à Impact Positif afin de soutenir le financement de ces initiatives de contribuer ainsi à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU et d’encourager les investisseurs à soutenir activement les activités ayant un impact positif sur l’environnement et la société Ce cadre permet d’identifier une contribution positive à un ou plusieurs piliers de développement durable (économique environnemental et social) tout en s’assurant que les impacts négatifs potentiellement significatifs sur les autres piliers ont été dûment identifiés et gérés répondre les actifs (originés par les métiers de Banque de détail et de banque de grande clientèle) éligibles à ce (re)financement en format social vert ou durable mais également la gouvernance associée à la sélection de ces actifs à la gestion des fonds levés ainsi que les engagements de transparence Ce cadre d’émissions obligataires à impact positif et durable est aligné avec les meilleurs standards actuels du marché (tels que les principes ICMA applicables aux obligations vertes sociales et durables les principes UNEP FI pour la finance à impact positif) et conçu pour être conforme à la future taxonomie européenne Fruit d’une démarche d’innovation réunissant plusieurs compétences au sein du Groupe ce cadre précise les critères auxquels doivent Les principaux ODD concernés de fait aujourd’hui sont  « Bonne Santé et Bien être » (ODD 3) « Éducation de qualité » (ODD 4) « Eau propre et assainissement » (SDG 6) « Énergie propre et d’un coût abordable » (ODD 7) « Travail décent et croissance économique » (ODD 8) « Inégalités réduites » (ODD 10) « Villes et communautés durables » (ODD 11) « Consommation et production durables » (ODD 12) et « Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques » (ODD 13) Un montant équivalent au montant net de l’émission réalisée dans le cadre de ce Framework sera utilisé pour financer ou refinancer (sous forme de dépenses directes d’investissements directs ou de crédits) en partie ou en totalité des activités relevant d’une ou plusieurs catégories suivantes  Activités vertes Activités sociales Énergies renouvelables Création et préservation d’emplois grâce au financement des PME Bâtiments écologiques Développement socio économique Moyens de transport propres Accès à un logement à un coût abordable Gestion durable de l’eau et des eaux usées Accès à l’éducation et à la formation professionnelle Prévention et contrôle de la pollution Accès aux soins et à la santé Économie circulaire   De plus les activités éligibles excluront  (a) les entreprises d’une liste de secteurs économiques (du type tabac armement jeux alcool  etc ) (b) les projets entièrement financés par d’autres types de financement (si une activité éligible bénéficie d’un schéma de financement spécifique uniquement la part financée par le Groupe sera éligible) estimer les impacts Ce dernier fera l’objet d’une assurance limitée ou raisonnable fournie par un organisme tiers indépendant Enfin dans ce cadre le Groupe s’engage à publier annuellement et jusqu’à l’échéance des émissions un Rapport sur l’allocation du montant net levé et sur les impacts positifs attendus des activités financées Le Groupe publiera en outre les hypothèses et les méthodes de calcul utilisées pour définir l’éligibilité des activités ou en (Plus d’information sur le Positif Impact Bond Framework du Groupe  https investors societegenerale com sites default files documents 2020 11 sg_sustainable_and_positive_impact_bond_framework_june _2020 pdf) Le Groupe a utilisé ce nouveau Framework lors de son émission courant septembre 2020 d’une nouvelle obligation verte Senior Non Préférée à impact positif de 1 milliard d’euros visant à refinancer des projets d’énergies renouvelables (En Md EUR) 2018 2019 2020 Montant total de ventes de produits d’investissements identifiés SPI 11 8 19 1 26 9  Montant total des actifs sous gestion identifiés SPI 16 8 29 5 52 6  Données publiées au titre des années respectives Le détail des périmètres concernés au titre de chaque année est présenté en Note méthodologique en page 334 (1) Le secteur de l’investissement durable est en pleine croissance Le Groupe propose de la recherche et des solutions d’investissement « durables et positives » adaptées à l’ensemble de sa clientèle Après LYXOR toutes les entités de Gestion d’Actifs du Groupe (Société Générale Assurances et Société Générale Banque Privée) sont signataires des Principes pour I’Investissement Responsable (PRI) sous l’égide des Nations Unies ( www unpri org ) et s’engagent ainsi à respecter les six principes suivants  Intégration ESG Engagement actionnarial Transparence Promotion des PRI Collaboration Reporting ESG Les PRI constituent la plus importante initiative relative à l’investissement responsable à l’échelle internationale Son objectif est d’encourager l’intégration des facteurs environnementaux sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions d’investissement et d’actionnariat des investisseurs Cette signature marque une étape importante vers une gestion plus responsable et une Banque Privée à impacts positifs Elle témoigne de l’engagement du Groupe en faveur de l’investissement socialement responsable (ISR*) et affirme sa volonté d’accompagner ses clients privés vers davantage de durabilité Pour plus d’information sur le suivi des principes d’investissement responsable de LYXOR  https www lyxor com investissement socialement responsable Pour la clientèle d’investisseurs institutionnels et les réseaux de distribution s’adressant aux investisseurs particuliers le Groupe dispose d’une offre de produits et services complète lui permettant de connecter une grande variété d’émetteurs (souverains supranationaux agences et grandes entreprises) aux investisseurs via des solutions allant du plus vanille au sur mesure Ainsi le Groupe propose des solutions indicielles ESG reposant sur la recherche interne ou sur son réseau de partenaires Depuis 2020 la recherche action au sein des Activités de Marchés de Société Générale intègre de manière systématique une analyse ESG dans son analyse financière Fondée dès 2006 la recherche ESG de Société Générale a été systématiquement distinguée dans le top 10 de l’enquête Institutional Investor Research sur les dix dernières années Depuis plus de 20 ans le Groupe émet des Notes structurées dont des Notes liées à des indices ESG Ces solutions se déclinent désormais sous quatre formats principaux d’Investissement Durable et Positif  tout en promouvant la Finance à Impact Positif Ces produits sont flexibles et liés à divers critères de performance en lien avec l’ESG Le Groupe s’engage à employer un montant équivalent au montant des Notes à Impact Positif pour financer ou refinancer des Financements à Impact Positif dans les catégories verte ou sociale notes à Impact Positif*   Société Générale a développé une offre p permettant à ses clients d’investir dans des produits sur mesure repackaging d’obligations vertes ou sociales   Société Générale p peut émettre des notes repackagées dont le support de financement est assuré par le rendement d’une émission verte ou sociale tierce notes vertes sociales ou durables émises par un tiers   p L’émetteur s’engage à consacrer l’intégralité des fonds levés à des projets verts sociaux ou durables ou est un acteur exclusivement spécialisé dans ce type de projets notes caritatives  L’émetteur s’engage à sponsoriser une p association caritative pour un montant proportionnel au montant collecté sur les notes À destination de sa clientèle entreprise Société Générale propose également au sein de son offre d’Investissement Durable et Positif des Dépôts socialement responsables   les fonds collectés sont adossés à un montant équivalent de prêts à court terme consentis à des entreprises qui ont une notation ESG élevée ou pour financer des transactions de financement des matières premières retenues pour leurs standards de durabilité Innovant en matière de solutions ESG au delà des activités d’investissement le Groupe propose également des solutions Durables et Positives au sein de ses activités de couverture et de produits de financement de marchés  Sustainability Linked Derivatives  par le biais de ces dérivés de p couverture de taux ou de change liés à l’atteinte d’Objectifs de Développement Durable spécifiques le Groupe renforce ses engagements en matière de soutien à la transformation de ses clients Entreprises Les Sustainability linked swaps * peuvent notamment être utilisés en couverture des Sustainability linked loans * et bonds* Sustainability Screened Collateral et Sustainability Linked p Financing   en réalisant via les marchés des transactions de financement dont les éléments sont dépendants de critères ESG ou de l’atteinte d’Objectifs de Développement Durable spécifiques le Groupe renforce ses engagements dans la transformation durable de ses clients institutions financières Notes à Impact Positif* Plus de 300 millions d’euros ont été placés en 2020 portant à plus de 1 300 millions d’euros le total distribué à ce jour Après la réussite du lancement des Notes à Impact Positif en 2017 les équipes financement marchés et Banque Privée de Société Générale ont structuré et distribué les premières « Positive Impact Support Notes  Africa » permettant à leurs clients de promouvoir la Finance à Impact Positif en Afrique notamment des projets de construction d’hôpitaux ou d’accès à l’eau potable Notes caritatives Plus de 500 millions d’euros ont été placés en 2020 portant à plus de 1 400 millions d’euros le total distribué à ce jour Après la réussite du lancement des « Positive Impact Support Notes » au Japon les équipes de Société Générale ont distribué avec succès la première Note caritative ( Charity Note )  sans changer les conditions économiques les investisseurs souscrivent à une note structurée émise par Société Générale et déclenchant une donation à CARE France qui mène les actions contre la pauvreté et pour les droits des femmes Dans le cadre de sa politique d’investisseur responsable (disponible ici  https www lyxor com politique isr lyxor 2020) Lyxor fi liale de Gestion d’Actifs du Groupe articule ses engagements autour de trois piliers  concevoir des solutions innovantes intégrant des critères ESG  p ETF ESG   Lyxor propose à ses clients de nombreux ETFs* thématiques alignés avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU  ODD 6 – eau propre et assainissement ODD 7 – énergie propre et d’un coût abordable ODD 13 – mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques ODD 11 – villes et communautés durables – et ODD 5 – égalité entre les sexes Le LYXOR Green Bond ETF premier ETF à obtenir le label français « Greenfin* » a collecté 300 millions d’euros cette année portant à plus de 500 millions d’euros les encours et en faisant le premier ETF mondial sur des obligations vertes en termes d’actifs sous gestion Le LYXOR UCITS ETF New Energy avec un actif sous gestion de plus de 600 millions d’euros qui a plus que triplé en un an Le LYXOR ETF MSCI Europe Leaders amorcé pour un fonds de pension a fortement diversifié sa base d’investisseurs et doublé de taille pour atteindre près d’un milliard d’euros Le LYXOR UCITS ETF World Water avec un actif sous gestion de plus de 700 millions d’euros Au total les ETFs ESG de Lyxor atteignent un encours global de 5 7 milliards d’euros à fin 2020 Gestion Active  Avec plus de 14 milliards d’euros d’actif sous gestion ESG LYXOR propose plusieurs typologies de stratégies À titre d’exemples le modèle de sélection d’actions « GARI* » intègre les notations ESG des entreprises ainsi que leurs risques d’origine E & S dans la sélection des univers d’investissement Le modèle choisit son univers d’investissement en supprimant initialement les 20% des sociétés ayant le pire score de gouvernance En termes d’actifs non cotés liés au financement des PME ETI LYXOR intègre des analyses ESG avant chaque décision d’investissement Ce dispositif étant complété par des due diligence ESG annuelles des sociétés et un fort engagement auprès de ces dernières Lyxor Asset Management a collaboré avec SEB un groupe leader des services financiers afin de lancer en 2019 une stratégie Multi Manager de solutions d’Impact La stratégie exploite un vaste univers d’investissement composé d’actions cotées sélectionnées par cinq gestionnaires et vise à générer un impact économique social et ou environnemental mesurable et positif Le Fonds couvre un large éventail d’investissements couvrant des domaines tels que l’énergie propre l’eau l’agriculture l’utilisation rationnelle des ressources et l’amélioration de la société qui sont directement alignés sur les Objectifs de Développement Durable de l’ONU Lyxor Asset Management a poursuivi l’intégration de filtres ESG au sein de sa gestion obligataire souveraine Cette stratégie dite HQLA ( High Quality Liquidity Assets ) qui permet à Lyxor de gérer les coussins de liquidité réglementaires de plus d’une vingtaine de banques est accessible via des mandats dédiés ou des fonds et est investie sur les obligations souveraines de qualité investment grade Elle représente au total plus de 7 milliards d’euros d’encours agir en tant qu’actionnaire engagé et responsable  p Lyxor a défini une politique de vote et d’engagement publique (https www lyxor com cp lyxor politique vote et engagement 2020pdf) afin d’exprimer ses attentes auprès des sociétés dans lesquels il investit et afin de s’assurer que les problématiques extra financières auxquelles elles font face sont bien adressées en toute transparence Via son adhésion au Climate Action 100+ en 2018 Lyxor a rejoint une communauté d’investisseurs qui exige auprès de plus de 160 sociétés dans le monde les plus émettrices de gaz à effet de serre de s’engager sur des objectifs de baisse de leurs émissions de CO 2 et de contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris En 2020 Lyxor a exercé ses droits de vote sur plus de 12 milliards d’euros et a participé à plus de 400 Assemblées générales d’entreprises européennes japonaises et américaines pour un total de plus de 5 000 résolutions votées Enfin Lyxor est membre de plusieurs organisations internationales telles que  UN PRI Climate Action 100+ Climate Bond Initiative Green Bond Principles et participe aux travaux académiques des chaires de finance durable et responsable de l’Ecole Polytechnique de l’ESC Toulouse et l’Université Paris IX Dauphine  intégrer l’ESG au cœur du modèle de Lyxor  p Lyxor a développé une méthodologie propriétaire pour mesurer les risques extra financiers (notation ESG controverses et expositions sensibles du business …) et climatiques (empreinte carbone réserves fossiles solutions environnementales…) de ses portefeuilles d’investissement Elle s’applique à toutes les classes d’actifs (y compris les entreprises pays organisations gouvernementales) et évalue les risques et les opportunités ESG Elle inclut aussi des indicateurs sur les risques relevant du changement climatique Ainsi les investisseurs sont amenés à analyser leur exposition aux risques ESG Ils peuvent profiter du reporting climatique et ESG pour leurs véhicules d’investissements En 2020 Lyxor a renforcé cette méthodologie et mis en place une analyse complète des risques relatifs au changement climatique de ses portefeuilles et de leur alignement avec les objectifs de l’accord de Paris Lyxor propose une évaluation en termes de risques ESG et climatiques sur plus de 325 fonds Afin de renforcer son offre d’ETF* ESG Lyxor a lancé le premier écosystème d’ETF conçus pour favoriser la transition climatique En 2020 Lyxor a été le premier émetteur d’ETF à développer un segment d’ETFs conçus pour lutter contre le changement climatique et être alignés avec les objectifs de réduction des émissions carbone de l’accord de Paris Lyxor a renforcé ses partenariats sur le Climat en rejoignant l’initiative CDP et en soutenant officiellement les recommandations de la Task Force on Climate related Financial Disclosures (TCFD) Lyxor a également marqué une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la transition climatique à travers plusieurs dispositions lui permettant de renforcer son opposition aux entreprises insuffisamment soucieuses du climat et de l’environnement En effet Lyxor attend des conseils d’administration ou de surveillance qu’ils prennent pleinement leurs responsabilités sur les enjeux extra financiers en particulier climatiques auxquels ils doivent faire face Enfin Lyxor a renforcé son évaluation climatique avec une capacité d’évaluation de ses fonds en termes de température En complément des offres présentées ci dessus les activités de Métiers titre ont développé une offre de service destinée à accompagner les clients émetteurs ou investisseurs dans l’intégration des critères ESG dans leur stratégie Cette offre s’articule autour de quatre services majeurs  l’analyse de portefeuille  Société Générale Security Services p (SGSS) offrent à ses clients une vision synthétique et claire du positionnement de leurs investissements en termes d’empreinte carbone de la qualité de leur gouvernance et de la gestion des aspects environnementaux et sociaux  la conformité pre trade *  une solution spécifique de contrôles p pre trade a été mise au point et propose une solution aux clients pour monitorer les décisions d’investissement et s’assurer de leur conformité avec leur stratégie ESG  la conformité post trade *  En termes de contrôles post trade p Société Générale Securities Services assurent la conformité des opérations au regard des critères ESG définis dans le prospectus  une plate forme de vote pour les Assemblées générales  le vote p des actionnaires est facilité par la fourniture d’une plate forme de vote unique permettant la couverture de 46 marchés et donnant accès aux recommandations de vote de 19  proxy advisors * dont les recommandations sont alignées avec les ambitions ESG des clients La Banque Privée du groupe Société Générale a développé depuis 2017 une offre de produits d’investissements positifs et durables disponibles dans toutes les entités de Banque Privée en France en Europe et au au Royaume Uni et qui s’articule autour de trois grands axes une offre de gestion de portefeuille responsable les deux sociétés p de Gestion dédiées (SG29H pour la clientèle en France) et SGPWM au Luxembourg pour la clientèle Européenne proposent plusieurs OPC ayant obtenu des labels ISR* reconnus comme celui de l’état Français le label ISR et celui du Luxembourg le label Luxflag* Les clients qui confient la gestion de leur portefeuille en choisissant l’approche ISR bénéficient du même processus de gestion que des fonds labellisés ISR basée sur une combinaison d’exclusion et de sélection ESG multisectorielle best in class A fin 2020 les encours gérés sous process responsable s’élevaient à 30% des encours totaux des sociétés de gestion et l’ambition est d’atteindre un taux de 50% d’ici deux ans Générale Banque Privée fait un don à une ou deux associations reconnues d’utilité publique partenaires Le programme « Plantons des arbres» permet de planter un arbre tous les 10 000 euros investis Pour ces trois programmes positifs le financement est pris en charge exclusivement par la Banque des produits structurés positifs et durables avec d’une part ceux qui p sont indexés sur des indices ESG ou un panier de valeurs choisies pour leur performances ESG et d’autres part ceux qui participent aux trois programmes positifs qui sont le programme « de la finance à impact positif » développé par le Groupe le programme caritatif et le programme « Plantons des arbres » Les produits structurés caritatifs prévoient que pour toute souscription Société une offre de gestion conseillée intègre progressivement le conseil p sur des fonds ou des valeurs ayant de bonnes performances extra financières Depuis 2020 la Banque privée applique deux listes d’exclusion sur son univers de titres en direct conseillés la liste d’exclusion issues des Principes généraux E&S définis dans la politique de gestion des risques du Groupe (les valeurs dont l’activité est liée au charbon thermique ou aux armes controversées) et la liste d’exclusion des émetteurs ayant les controverses ESG les plus sévères Enfin un des piliers de l’offre repose sur la capacité à sélectionner des fonds externes en accord avec les objectifs et les profils d’investisseur des clients La gamme des fonds externes durables ESG ou responsables a été récemment étendue pour atteindre un univers de 19 fonds (+50% vs 2019) soit 10% de l’univers global Le Crédit du Nord propose à sa clientèle privée et patrimoniale une offre à impact et labellisée proposant toutes les classes d’actifs Ainsi 30% de la gamme des OPCM proposés est durable et 80% est labellisée permettant d’offrir une bonne lisibilité aux investisseurs De plus à compter de 2021 une gestion sous mandat ISR* composée à 100% d’OPCVM sera disponible Dans le cadre de l’épargne salariale le groupe Crédit du Nord propose à ses clients d’investir dans différents Fonds Communs de Placement d’Entreprise (FCPE) dont six sont labellisés ISR (Investissement Socialement Responsable) par le CIES (Comité Intersyndical de l’Epargne Salariale)  Amundi Label Equilibre Solidaire ESR Amundi Label Obligataire ESR Arcancia Actions Éthique & Solidaire Amundi Label Actions Solidaire ESR Amundi Label Actions Euroland ESR Amundi Label Harmonie Solidaire ESR (Epargne Salariale et Retraite) Pour plus de précisions consultez le document d’informations clés (DICI) sur le site internet  www pee credit du nord fr À compter du premier trimestre 2021 Société Générale sera le 1 er et l’unique acteur bancaire majeur à opérer en architecture ouverte pour l’ensemble des clients de ses deux réseaux en France De nouveaux accords innovants avec six sociétés de gestion (BlackRock DNCA La Financière de l’Echiquier Mirova Primonial REIM et Lyxor) permettront aux épargnants du réseau Société Générale d’accéder aux meilleures expertises en France et à l’international Ces accords avec des gestionnaires leaders sur le plan national et international permettront de couvrir de nombreuses classes d’actifs dans le monde – des marchés obligataires aux marchés actions en passant par l’immobilier – des thématiques variées telles que l’énergie ou l’environnement ainsi qu’une large gamme de styles de gestion Les clients auront ainsi accès aux stratégies d’investissement les plus adaptées à leurs priorités et leurs projets avec un horizon de placement et un niveau de risque adéquats et une visibilité sur l’impact de leurs investissements avec de nombreux fonds labellisés ISR (Investissement Socialement Responsable) Dans le cadre de sa nouvelle offre Société Générale sera également la première banque de détail à proposer un cœur de gamme totalement labellisée ISR* et des solutions Environnement entièrement en architecture ouverte Enfin pour la clientèle particulière en France le Groupe propose trois produits d’épargne réglementée  le Livret A dont les fonds correspondants servent en partie au p financement du logement social 60% de cette épargne est centralisée auprès de La Caisse des Dépôts et Consignations qui investit dans des projets d’intérêt général tels que la construction de logements sociaux et accorde des prêts à long terme aux bailleurs sociaux et aux collectivités locales pour le développement de diverses infrastructures (construction d’hôpitaux infrastructures de transport…) 40% des fonds collectés restent gérés par les banques et permettent la rémunération des épargnants  le LDDS dont les fonds correspondants servent à financer les petites p et moyennes entreprises ainsi que l’économie sociale et solidaire Depuis le 1 er octobre 2020 il offre aussi à son titulaire la possibilité de réaliser un ou plusieurs dons au profit d’une ou plusieurs entreprises et associations relevant de ce secteur  le Plan d’Épargne en Actions PME ETI est une enveloppe fiscale p permettant à son détenteur d’investir tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse dans les PME ETI européennes à hauteur de 225 000 euros Pour ses clients assurance les réseaux distribuent l’offre de Société Générale Assurances qui propose des produits adaptés tels que des réductions tarifaires en assurance auto pour les détenteurs de véhicules propres une gamme d’assurance santé dite « Responsable » et anticipant les évolutions prévues par la réforme du 100% santé d’ici trois ans ou un service gratuit d’alerte météo à destination des détenteurs d’un contrat multirisque habitation automobile ou garantie des accidents de la vie les alertant de la survenue imminente d’événements climatiques au niveau de leur commune Au total ces trois produits d’épargne réglementés présentent au 31 décembre 2020 un encours de près de 24 milliards d’euros Enfin en tant qu’assureur responsable Société Générale Assurances propose des produits de protection qui encouragent les comportements responsables de la part des assurés (en termes de mobilité de santé  etc ) En assurance vie épargne Société Générale Assurances propose au travers de ses contrats des supports financiers responsables qui permettent aux clients d’investir dans des projets ou des entreprises dont l’activité répond à des enjeux environnementaux et sociaux Régulièrement enrichis ces supports couvrent un large éventail de classes d’actifs et de profils de risque Ils représentent une opportunité pour les clients de donner du sens à leur épargne et font l’objet d’un appétit croissant  fin 2020 248 supports financiers responsables (labellisés ou ayant des caractéristiques similaires) sont ainsi référencés totalisant un encours de 2 8 milliards d’euros (contre 883 millions d’euros fin 2019 et 353 millions d’euros fin 2018 soit une multiplication par huit en deux ans) Société Générale Assurances en tant qu’investisseur de long terme dispose de leviers importants qu’elle peut activer en faveur de l’environnement et de la société civile La politique d’investissement intègre depuis plusieurs années les facteurs environnementaux sociaux et de gouvernance (ESG) au côté des notations financières et de crédit Chaque année le portefeuille d’actifs fait l’objet d’une analyse formelle selon ces trois critères et d’une mesure de son empreinte carbone Des engagements ambitieux ont été pris en 2019 et 2020 en faveur d’une finance responsable notamment  l’alignement du portefeuille d’actifs avec les objectifs de l’accord de p Paris  la signature des « Principes pour l’Investissement Responsable des p Nations Unies (UN PRI) (1) » et du Montreal Carbon (2)  la création avec onze autres investisseurs institutionnels français p de trois fonds d’investissement de marché « Fonds Objectif Climat » pour lutter contre le réchauffement climatique  le renforcement de l’exclusion du secteur du charbon thermique et p l’engagement d’une sortie totale du secteur dans des délais alignés avec les objectifs de l’accord de Paris  l’adoption d’une politique d’investissement sans tabac (et la p signature du « Tobacco Free Finance Pledge (3)») se traduisant par la vente de l’ensemble des titres détenus dans le cadre de ce secteur  le renforcement de la part des investissements verts (4) dans l’actif p général qui s’élèvent à 2 5 milliards d’euros fin 2020 (soit une multiplication par près de 3 5 depuis 2018) Les villes de demain devront relever plusieurs défis  optimiser les projets d’urbanisation et d’infrastructures y compris dans l’innovation digitale de la Smart City ou l’approche inclusive et articulée des aménagements urbains en accord avec des défis environnementaux et sociaux Conscient des grands enjeux auxquels les villes de demain devront répondre le Groupe poursuit ses investissements dans ce domaine grâce à l’innovation Société Générale est partenaire fondateur du programme international de formation et de certification Netexplo Smart Cities Accelerator qui vise à apporter des analyses afin de soutenir le développement de villes connectées et soucieuses de leur empreinte environnementale Afin de soutenir la démarche d’investissement du Groupe la Direction des affaires immobilières (immobilier du réseau BDDF et CDN SGFI SOGEPROM la VilleE+ SGIP et SG Real Estate Advisory) s’est dotée en novembre 2020 d’un responsable RSE en charge de structurer et coordonner les initiatives Acteur reconnu sur le marché du résidentiel SOGEPROM filiale de promotion immobilière du Groupe soutient le développement du logement social et intermédiaire au travers de ses programmes en Ile de France et en région et a à cœur de construire des logements accessibles pour tous prioritairement dans les zones tendues en contribuant aux enjeux d’écohabitat d’évolution de la société et de mixité sociale Implanté sur le territoire au travers de dix Directions régionales SOGEPROM étudie et réalise de nouveaux lieux de vie répondant aux besoins des habitants et des collectivités locales pour développer des programmes urbains mixtes et des opérations de valorisation du patrimoine existant en prenant soin d’utiliser des techniques et matériaux durables SOGEPROM a à cœur d’être utile et performant pour les territoires et ses acteurs en développant des projets écoresponsables Ainsi SOGEPROM a renforcé en 2020 son engagement à construire de manière responsable et durable (choix des matériaux biosourcés et des modes constructifs frugalité énergétique…) et choisit ainsi ses partenaires et fournisseurs en conséquence De plus le promoteur immobilier du Groupe a aussi défini sa stratégie climat Ainsi SOGEPROM s’est lancé dans la mesure de son empreinte carbone et a Les PRI des Nations Unies réunissent des acteurs internationaux du secteur financier et visent à fournir un cadre pour l’intégration des considérations environnementales (1) sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG) dans les décisions d’investissement Le Montreal carbon Pledge consiste à mesurer et à rendre publique l’empreinte carbone de son portefeuille d’actifs (2) Le Tobacco Free Finance Pledge initié par l’organisation à but non lucratif Tobacco Free Portfolios encourage l’adoption de politiques d’investissement sans tabac (3) Green bonds fonds et projets climat et transition énergétique investissements en direct (4) effectué avec l’accompagnement de son partenaire Carbone 4 le bilan des émissions CO 2 liées à l’ensemble de son activité (vie de bureau promotion construction exploitation des projets et mobilité) sur l’ensemble de ses opérations et de ses filiales Une « Communauté Bas Carbone » d’une soixantaine de collaborateurs a été lancée début 2020 Divisée en quatre groupes de travail tous les métiers et toutes les Directions régionales de SOGEPROM sont représentés et favorisent l’intelligence collective pour définir et promouvoir un ensemble d’engagements ambitieux et concrets sur plusieurs grands sujets (achats impact des projets immobiliers déplacements…) Enfin SOGEPROM a fait le choix de promouvoir la mise en application de solutions à faible impact environnemental Cet engagement se traduit par la volonté d’aller au delà des normes réglementaires (RT 2012) en intégrant certains critères de la future RE2020* applicable à fin 2021 en développant des programmes immobiliers exemplaires sur le plan écologique énergétique et pour la pérennité des solutions techniques proposées Depuis 2007 100% des opérations tertiaires sont labellisées ou certifiées Le promoteur s’engage également dans une démarche volontaire en intégrant autant que possible dans ses projets l’économie circulaire la biodiversité la gestion vertueuse des ressources le recours aux énergies renouvelables et à des méthodes constructives qui permettent de maîtriser les émissions de CO 2 (filière sèche matériaux biosourcés) Dans le domaine des infrastructures urbaines Société Générale en partenariat avec la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a accordé un prêt à la hauteur de 25 millions d’euros pour financer l’expansion du réseau de métro de la ville Izmir en Turquie Ce projet s’inscrit pleinement dans l’initiative « Green Cities » de la BERD Dans le domaine de l’économie circulaire Société Générale en partenariat avec Véolia a apporté un financement à hauteur de 23 millions d’euros pour le projet de modernisation et d’agrandissement d’un centre de tri du Sytrad à Portes lès Valence (département de la Drôme en région Auvergne Rhône Alpes) Grâce à cette modernisation dès septembre 2021 le centre pourra réceptionner 40 000 tonnes des déchets recyclables ( vs 26 000 actuellement) Il pourra ainsi se conformer à la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui étendra les instructions de tri à l’ensemble les emballages ménagers d’ici 2022 Société Générale Assurances est engagée quant à elle dans le développement des territoires et des infrastructures en France et en Europe En 2020 276 millions d’euros de nouveaux engagements ont été dédiés à cet axe d’investissement À titre illustratif les immeubles du 83 avenue de la Grande Armée à Paris ou Elyps à Val de Fontenay ont reçu des certifications aux meilleurs standards environnementaux L’immeuble Nuovo à Clichy est devenu le premier immeuble d’Île de France à obtenir la triple certification HQE Exploitation à un niveau « Exceptionnel » pour chacun des trois axes de labellisation Dans le cadre de ses investissements immobiliers le Groupe privilégie les actifs à forte efficacité énergétique et les meilleures certifications environnementales (pour la construction la rénovation et l’exploitation) La valeur du parc immobilier ayant des certifications environnementales est ainsi évaluée à 3 1 milliards d’euros fin 2020 Dans le cadre de son action solidaire Société Générale Assurances a mis les 5 000 m 2 de l’un de ses immeubles parisiens temporairement vacant à la disposition de 84 acteurs (associations artistes start up  etc ) via un partenariat conclu avec Plateau Urbain une coopérative d’urbanisme transitoire proposant la mise à disposition d’espaces urbains vacants au bénéfice d’acteurs culturels associatifs et d’entreprises de l’économie sociale et solidaire Depuis 2018 Société Générale apporte son soutien au Grand Paris Face à l’ampleur de ce projet le Groupe s’est mobilisé en se dotant d’une gouvernance unique et transversale avec une équipe dédiée sous la supervision du Directeur immobilier des Réseaux France et « Sponsor du Grand Paris » Son objectif est d’assurer une représentation institutionnelle unique et de présenter les offres de Société Générale au service des acteurs du Grand Paris d’une manière coordonnée et efficace Cette organisation a tenu ses promesses puisqu’elle a intégralement fini de distribuer au premier trimestre 2020 l’enveloppe de 2 5 milliards d’euros de crédits annoncée en 2018 En septembre 2020 Société Générale a renforcé son engagement en faveur du Grand Paris et augmenté l’enveloppe dédiée à ce projet de 3 milliards d’euros jusqu’en 2024 L’engagement Grand Paris s’illustre autour de trois grands axes  l’économie publique durable et inclusive   Société Générale est partenaire des collectivités locales franciliennes et des acteurs du p logement social Au travers de ses financements le Groupe accompagne leurs investissements et leurs projets d’infrastructures urbaines Pour illustrer cette approche après avoir accompagné l’émission obligataire inaugurale 100% verte de la Société du Grand Paris Société Générale s’est positionné en février 2020 comme l’un des chefs de file de la quatrième obligation verte de référence du programme Green Euro Medium Term Note de la Société du Grand Paris Il s’agit de l’émission publique verte la plus longue jamais réalisée par la Société (50 ans) Le Groupe a également réalisé son premier financement bancaire vert sur le marché de l’économie publique D’un montant de 30 millions d’euros Celui ci doit servir à financer un nouveau centre de tri de déchets ménagers à Paris la promotion immobilière et le conseil stratégique urbain  à travers SOGEPROM sa filiale de promotion immobilière le Groupe participe p au développement de projets urbains mixtes créateurs de valeur pour la métropole du Grand Paris et répond aux nouveaux enjeux de la ville dense durable et désirable SOGEPROM est engagé en tant que maître d’ouvrage sur de nombreux projets notamment lors de la première édition du concours « Inventons la métropole du Grand Paris » avec des projets comme « Village Bongarde » à Villeneuve la Garenne face au site du futur Village olympique en 2024 ou encore « Parcs en Scène » à Thiais et Orly situé aux pieds de la future gare Pont de Rungis sur la ligne 14 À travers le développement de projets urbains mixtes SOGEPROM est également créateur de valeur pour la métropole du Grand Paris et répond aux nouveaux enjeux de la ville dense durable et désirable  « Faubourg 17 » à Clichy la Garenne « Référence » au cœur du nouveau quartier Chapelle International et « Equinoxe » à Cergy Pontoise Associée à Demathieu Bard Immobilier SOGEPROM a remporté la réalisation du secteur « Aire des vents » du village des médias des jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 Lieu de vie pour les journalistes et les techniciens médias pendant la durée des Jeux il laissera ensuite place à un nouveau quartier mixte entre ville et nature Ce projet a été pensé autour des valeurs de l’inclusion du vivre ensemble et du bien être durable Le quartier comprend plus de 700 logements familiaux répartis entre logements en accession à la propriété logements locatifs libres et intermédiaires et logements sociaux une résidence services seniors une résidence jeunes actifs une résidence handicap universel une maison de santé une crèche une salle de sport un espace culturel un café vélos et une conciergerie de quartier Les 175 emplois créés rayonneront à l’échelle de toute la ville et généreront ainsi une nouvelle dynamique Les architectures fabriquées à l’aide de matériaux sains et naturels auront une faible empreinte carbone et incarneront l’art de vivre de ce nouveau quartier écologique labellisé Biodivercity et E3 C1 avec des besoins énergétiques inférieurs à 25 kWh m sdp an La start up LaVilleE+ autre filiale du Groupe se mobilise également pour le Grand Paris Cette structure de conseil stratégique urbain accompagne les projets de villes de demain avec l’ambition de co construire des environnements urbains sensibles inclusifs et durables à impact positif La VilleE+ est notamment intervenue pour la ville d’Ivry sur Seine dans le cadre d’une concertation publique pour un projet d’immobilier durable dans la ZAC Gagarine Truillot les financements spécialisés   l’enveloppe des financements spécialisés répond aux besoins des petites moyennes et grandes entreprises p participant aux chantiers d’infrastructure du Grand Paris (BTP génie civil  etc ) ainsi qu’aux acteurs de l’immobilier (promoteurs et foncières) qui contribuent à la mutation urbaine Le Groupe a accordé des crédits bails pour deux tunneliers pour le GIE Matériel Grand Paris (Razel et Eiffage) destinés au chantier de la ligne 15 pour un montant total de 29 millions d’euros Enfin Société Générale a participé au financement du Pôle BPC (Biologie Pharmacie Chimie) situé sur le plateau de Saclay  contrat de partenariat entre le groupement mené par Bouygues et l’Université de Paris Sud pour la conception réalisation maintenance financement de ce projet universitaire emblématique en région parisienne Une entité de la Banque spécialisée dans le financement de l’immobilier professionnel – SGFI a financé en 2019 101 programmes immobiliers neufs en faveur du Grand Paris 6 133 logements et 90 451 m 2 de bureaux pour un montant total de 702 millions d’euros En 2020 ce sont 190 nouvelles opérations de promotion immobilière (dont plus de 6200 logements et 2 437m de bureaux) qui ont été financées dans le Grand Paris pour un montant total de 430 millions d’euros Enfin plus récemment SGFI a financé le programme d’Icade Promotion « Urban Ivry » (Ivry sur Seine) un programme mixte de 25 000 m 2 illustrant ainsi la volonté de SGFI de contribuer activement au développement d’un Grand Paris « vert » et propice au bien être de tous ses habitants ALD Automotive* filiale de Société Générale leader en location longue durée de véhicules en Europe a pour ambition de créer les conditions d’une mobilité durable et accroît régulièrement la part des motorisations hybrides ou électriques au sein de sa flotte Cela se traduit par une part de plus en plus importante des motorisations hybrides ou électriques (plus de 196 000 véhicules gérés à fin 2020 vs 152 000 en 2019 plus de 22% des nouveaux contrats souscrits en 2020 vs 11% en 2019) En tant que prescripteur de la transition énergétique ALD continue à dominer le marché dans la transition vers des véhicules à faibles émissions en accompagnant les clients grâce à une approche fondée sur le TCO (coût total de détention) une solution tout en un pour les véhicules électriques des partenariats ciblés et un programme mondial dédié aux véhicules électriques La part des véhicules électriques (1) dans les livraisons de voitures neuves devraient atteindre environ 30% d’ici 2025 D’ici 2030 ALD cible environ 50% de livraisons de véhicules électriques à batterie Par conséquent la moyenne des émissions CO 2 par véhicule (2) pour des nouveaux contrats en 2025 devrait être en baisse d’au moins 40% comparé à 2019 ALD Automotive innove et s’investit dans la création pour le bénéfice de ses clients des solutions flexibles et durables en alliant technologie partenariats et expertise À titre d’exemple en 2020 ALD Automotive et Polestar la marque de voitures électriques de haute performance ont lancé avec succès une collaboration stratégique pour fournir des offres et des services de location longue durée aux clients de Polestar via une plate forme en ligne entièrement digitale Les particuliers peuvent personnaliser et commander la Polestar 2 la première voiture 100% électrique de la marque Des forfaits de location sont proposés avec des durées et un nombre de kilomètres flexibles Le contrat est entièrement géré en ligne par ALD Automotive de l’évaluation du crédit à la signature électronique du contrat ALD Automotive gérera la location pendant toute la durée du contrat Au delà de la technologie des véhicules la mobilité durable passe également par une transformation des usages C’est pourquoi ALD investit dans de nouvelles solutions de mobilité partagées à la demande ou multimodales À titre d’exemple ALD Move est une application Mobility as a service qui offre à l’utilisateur un conseil quotidien sur la mobilité optimale en fonction des besoins de déplacement (voiture transports en commun vélo) et en prenant en compte les rendez vous présents dans l’agenda les objectifs de l’entreprise et les données en temps réel comme le trafic et la météo L’application offre un aperçu de l’impact des déplacements en termes de coûts de CO 2 et de temps de trajets et l’option d’ajouter les préférences de l’utilisateur comme le nombre de jours de télétravail ou les préférences de mobilité La filiale de leasing automobile cherche à répondre aux besoins de ses clients en termes de flexibilité Ainsi pendant la crise sanitaire ALD a conçu l’offre ALD Flex pour une utilisation immédiate une large gamme de catégories de véhicules des voitures compactes aux véhicules utilitaires légers Les véhicules peuvent être sélectionnés en fonction du budget du type de transmission ou de carburant et des émissions de CO 2 Une flexibilité supplémentaire permet de résilier les contrats après un mois sans frais supplémentaires Un site de réservation dédié conçu avec la plate forme digitale d’ALD Automotive permet aux gestionnaires de flotte de gérer l’ensemble du processus de location en ligne En 2020 ALD a été classé parmi les trois premières entreprises du secteur des services aux entreprises suite à une évaluation extra financière de Vigeo Eiris Cette évaluation reconnaît l’engagement et la capacité d’ALD à intégrer avec succès des critères environnementaux sociaux et de gouvernance (ESG) dans la stratégie et les opérations quotidiennes de l’entreprise ALD a obtenu un score global de 67 100 se qualifiant dans la catégorie de performance « avancée » et se classant au 3 e rang des 102 entreprises du panel sectoriel Business Support Services dans le monde Véhicule électrique = Véhicule électrique à batterie+ Véhicule électrique hybride rechargeable +Véhicule à hydrogène Objectifs fixés pour les livraisons de véhicules de (1) tourisme neufs pour l’UE + la Norvège + le Royaume Uni + la Suisse Émissions moyennes sur les livraisons de véhicules neufs pour l’UE + la Norvège + le Royaume Uni + la Suisse (CO 2 en g km (norme NEDC)) (2) En 2020 ALD a rejoint le Nasdaq Sustainable Bond Network (NSBN) qui est à l’origine de Nasdaq Sustainable Bond Network une plate forme Web mondiale et accessible au public conçue pour améliorer la transparence sur le marché des obligations vertes sociales et durables Faire partie de ce réseau permet à ALD et à tous les autres émetteurs d’obligations durables à travers le monde de publier des informations et des données clés concernant leurs obligations sur une plate forme qui à son tour fournit aux investisseurs les informations dont ils ont besoin pour comparer les obligations durables Le référencement sur le NSBN permet aux entreprises de mettre en valeur leurs efforts concrets en matière de durabilité et de fournir un plus grand niveau de transparence pour leurs obligations Enfin en synergie Société Générale Assurances et ALD Automotive ont élaboré la première offre d’assurance connectée sur le marché des flottes en France qui permet de réduire la prime d’assurance versée par l’entreprise grâce au bon score de conduite de ses collaborateurs Le score est élaboré par un tiers de confiance sur la base des remontées d’information du véhicule Le gestionnaire de parc peut bénéficier d’un remboursement dit « Bonus Bonne Conduite » allant jusqu’à 20% de remise sur les primes payées Inversement si le score de conduite d’un véhicule n’atteint pas le seuil d’éligibilité des Bonus aucun « malus » n’est appliqué ce service visant à développer les comportements responsables au volant Avec cette offre ALD Automotive et Société Générale Assurances donnent aux entreprises l’opportunité et les moyens d’adopter une démarche de prévention routière auprès de leurs conducteurs Dans cet esprit d’innovation afin de répondre aux nouveaux usages et comportements des clients Société Générale Assurances a lancé en Italie son offre Multimobility la première assurance qui protège les utilisateurs de nouvelles mobilités Elle couvre les utilisateurs qu’ils soient propriétaires ou locataires de l’appareil en cas d’accident En tant que banque de proximité dans les territoires intermédiaire de confiance dans les paiements les placements et les financements contributeur à la création ou au maintien de l’emploi et partenaire de la création et de l’innovation le Groupe s’attache à accompagner dans les régions les artisans les entrepreneurs les start up et les entreprises de toute taille tout au long de leur vie et de leur cycle d’activité En France acteur incontournable du monde de l’entreprise et de l’entrepreneuriat (Professionnels start up TPE PME) et soucieux de développer une relation de proximité Société Générale continue à renforcer son organisation sur le territoire national avec notamment la création de Centres d’Affaires Régionaux dédiés à la clientèle Entreprises En 2020 11 centres ont été ouverts portant le nombre de centres opérationnels à 30 à fin 2020 clients a plusieurs objectifs  modernité personnalisation simplicité et sécurité Les clients professionnels peuvent désormais s’identifier et se connecter à l’Appli PRO grâce à l’authentification biométrique Face ID et Touch ID Deuxième nouveauté ils peuvent mettre en opposition verrouiller et déverrouiller leurs cartes Business directement depuis l’Appli Société Générale assure la proximité avec ses clients entreprises au travers de son dispositif commercial « Société Générale Entrepreneurs » Dans le cadre de cette approche le Réseau de la Banque de détail en France met à disposition des dirigeants actionnaires d’entreprise une gamme de services et de solutions dédiés aux problématiques stratégiques Elle allie diverses expertises de financement et d’investissement de gestion patrimoniale et d’immobilier réunies en pôles régionaux pour mieux accompagner les moments clés du développement et de la transmission de leur entreprise Société Générale offre à ses clients professionnels à la fois un accompagnement complet avec deux conseillers experts l’un pour la vie professionnelle et l’autre pour la vie privée et une banque plus simple avec l’enrichissement de ses solutions digitales Au total 130 espaces professionnels dédiés sont accessibles au sein du réseau d’agences Société Générale En 2020 le site web des professionnels a été refondu afin d’être plus clair plus accessible et plus ergonomique avec à la clé une nouvelle expérience de navigation repensée et plus adaptée aux besoins des clients Pro Fin 2020 le Groupe a également actualisé l’application dédiée aux clients professionnels Celle ci conçue grâce au retour d’expérience de Parce que la sécurité des clients est une priorité Société Générale a lancé en 2020 sa nouvelle start up Oppens qui conseille et accompagne les TPE PME tout particulièrement vulnérables dans l’amélioration de leur cybersécurité à travers une plate forme digitale Oppens est aujourd’hui le premier acteur en France à proposer une approche spécifique et complète aux TPE PME La start up les aide à mieux comprendre les risques et évaluer leur vulnérabilité à travers un parcours simple et personnalisé en seulement trois étapes  une évaluation de leur niveau en cybersécurité via un p autodiagnostic en ligne gratuit sur cinq thématiques  mot de passe protection des données sensibilisation des collaborateurs sécurisation des appareils protection des sites web  des recommandations gratuites sur les axes prioritaires identifiés p lors du diagnostic  un accompagnement avec un catalogue de produits et services p principalement français et européens sélectionnés et testés par les experts Société Générale et distribués via Oppens fr En complément Oppens peut leur proposer aussi des solutions inédites construites sur mesure avec ses partenaires ou exclusives c’est à dire habituellement disponibles uniquement pour les grandes entreprises Le Groupe a également élargi son offre de produits à destination des entrepreneurs par l’acquisition de la néobanque Shine Cette dernière propose un compte pro 100% en ligne ainsi qu’un véritable co pilote pour accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches administratives (facturation calcul des charges simplification comptable…) et leur permettre de se concentrer sur leur activité et leur réussite La néobanque a reçu récemment la « certification B Corp » Ce label international reconnaît son engagement sur six domaines  l’environnement la société les collaborateurs la gouvernance la collectivité et les clients Société Générale distribuera l’offre de Shine aux clients Professionnels qui préfèrent une gestion 100% en ligne et des services à moindre coût Lorsque l’activité et les besoins de ses clients évolueront Société Générale leur permettra de bénéficier d’une offre plus étendue incluant le recours à l’expertise des conseillers et cela sans changer de banque et dans un  continuum  sans couture Au delà de la complémentarité des offres le rapprochement entre Société Générale et Shine permettra de développer de larges synergies au niveau du Groupe Ainsi des solutions telles que le crédit l’assurance ou les paiements pourront être proposées aux clients de la néobanque en accord avec la mission de Shine de toujours simplifier l’expérience bancaire des entrepreneurs Franfinance la filiale de crédit à la consommation et de leasing aux entreprises de Société Générale et Mansa ont conclu un partenariat qui ouvre de nouvelles perspectives aux travailleurs indépendants clients de la fintech   la distribution d’une offre de crédit renouvelable pour financer les projets personnels de ses clients Mansa la fintech spécialisée dans le crédit pour les indépendants a développé un nouveau modèle de scoring adapté aux travailleurs indépendants qui ont des revenus volatils et ne disposent pas de fiches de paies Grâce à ce nouvel accord Mansa ajoute à côté de son offre existante une offre de crédit renouvelable de 500 euros jusqu’à 5 000 euros Ce prêt pourra être utilisé par ses clients pour réaliser des projets personnels Société Générale Factoring propose aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) et grandes entreprises l’affacturage inversé Ce dispositif permet aux fournisseurs de grands donneurs d’ordre d’être réglés plus rapidement et à des conditions plus avantageuses que s’ils avaient directement sollicité un factor Fondamentalement les grandes entreprises cherchent à améliorer leur impact RSE et ce sujet du délai de paiement des fournisseurs est crucial dans un contexte de reprise économique arythmique Dans le cadre de son programme de supply chain finance pour lequel Société Générale Factoring est à la programme inédit Ces derniers bénéficient en retour de conditions fois fournisseur de plate forme et financier un client a souhaité sécurisées et privilégiées d’accès au financement permettre aux Établissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT) avec lesquels il travaille de bénéficier de l’affacturage inversé Grâce au paiement anticipé des factures en 48 heures le client sécurise sa chaîne d’approvisionnement renforce ses relations commerciales et fidélise ses fournisseurs Ce dispositif constitue pour les grands groupes un moyen d’être responsable vis à vis des plus petites entreprises Une démarche à laquelle Société Générale Factoring s’associe en ayant déjà fait bénéficier les premiers ESAT de ce Par ailleurs et en soutien des actions directes du Groupe Société Générale Assurances est membre fondateur du Fonds Stratégique de Participations actionnaire de long terme au capital de sociétés françaises Société Générale Assurances participe au financement des entreprises et de l’innovation en investissant dans des fonds de place tels que Nova Novi Novo et des fonds de fintech Pour l’année 2020 ces investissements s'élèvent à 72 millions d’euros 2018 2019 2020 Production de crédits aux PME ETI et professionnels (France) N A  N A  4 5 Md EUR  Entrées en relation avec des entreprises (France) 31 000  35 300  37 262  Le Groupe accompagne les formes innovantes de développement économique durable qui allient performance environnementale et sociétale autour de formats variés (entreprises coopératives associations particuliers) et d’objectifs de cohésion sociale et de solidarité et d’inclusion financière Le réseau Société Générale est membre de l’association nationale « Initiative France » et partenaire de 93 de ses antennes locales qui sont à l’origine de la création ou la reprise de 9 119 entreprises en 2019 permettant ainsi de créer ou de maintenir 24 919 emplois directs En complément des prêts d’honneur d’Initiative France le Groupe a attribué 577 prêts pour un montant de 44 8 millions d’euros à des entrepreneurs agréés par l’association (Chiffres communiqués par Initiative France) En partenariat avec France Active Garantie premier financeur des entreprises solidaires le Groupe facilite l’accès aux financements bancaires des très petites entreprises et des entreprises solidaires Le montant des projets financés par Société Générale dans le cadre de ce partenariat s’élève à 3 9 millions d’euros en 2019 ( vs 2 6 millions d’euros en 2018) En France conformément à l’article L 312 1 du Code monétaire et financier (Droit au compte) le Groupe offre des services gratuits constituant les Services bancaires de base Les jeunes quant à eux bénéficient de conditions privilégiées sur des prêts étudiants avec lesquels ils peuvent financer tous leurs projets à commencer par leurs frais de scolarité d’hébergement ou encore l’achat de matériel En 2020 Société Générale a renouvelé le partenariat avec Bpifrance pour faciliter l’accès au crédit à des étudiants sans revenus ne bénéficiant pas de caution personnelle En 2020 le Prêt Etudiant Garanti par l’État avec Bpifrance était d’un montant maximal de 15 000 euros et a permis aux étudiants âgés de moins de 28 ans de financer leurs études dans l’enseignement supérieur français En 2020 la part des Prêts Etudiants Garantis par l’État avec Bpifrance pour les étudiants en BTS et universités était de 35% ( vs 29% en 2019) et atteint 41% ( vs 45% en 2019) pour les étudiants en bac +5 ou écoles d’ingénieur Conformément à l’article R  312 4 3 du Code monétaire et financier pris en application de l’article L  312 1 3 al 2 du même Code la Banque de détail en France a mis en place un dispositif de détection de la fragilité financière de ses clients Par ailleurs moyennant une cotisation mensuelle de 3 euros Généris est l’offre de banque au quotidien pour aider le client à maîtriser son compte À fin 2020 57 086 clients de Société Générale sont détenteurs de l’offre Généris (59 075 à fin 2019) En février 2020 le Groupe a lancé une nouvelle offre inclusive – Kapsul s’adressant aux clients en quête de plus d’autonomie et qui souhaitent maîtriser leur budget Accessible en ligne ou en agence cette nouvelle offre permet de découvrir les services Société Générale dès 2 euros par mois sans conditions de revenus ni frais de tenue de compte Kapsul permet à ses clients de payer partout dans le monde en bénéficiant des assurances et assistance d’une carte VISA Internationale À fin décembre 2020 3 553 clients bénéficient de cette offre Boursorama filiale de Société Générale offre également des solutions aux clients ayant des difficultés financières ponctuelles En 2020 la Banque la moins chère en France depuis 12 années consécutives a notamment proposé à ses clients un nouveau service de coaching bancaire gratuit simple et pédagogique au travers de l’offre Wicount® Budget Wicount® Budget accompagne plus particulièrement les clients dans la gestion de leur budget au quotidien (l’analyse des revenus et des dépenses la notification sur les paiements les plus importants les alertes en cas de dépassement de seuils par postes de dépenses fixés par le client lui même les bons plans pour réaliser des économies sur son budget  etc ) Société Générale a tissé des relations étroites avec ce secteur grâce à son réseau de spécialistes « Associations » déployé sur l’ensemble du territoire Le Groupe apporte son savoir faire à 150 000 associations clientes (soit une part de marché de 8% en global qui monte à 23% sur le segment des grandes associations) pour leur permettre de réaliser leurs objectifs de gestion au quotidien Avec le service d’épargne solidaire les clients du réseau Société Générale ont la possibilité de reverser tout ou une partie des intérêts annuels de leur livret d’épargne à une deux ou trois associations choisies parmi les partenaires sélectionnés par le Groupe en fonction de leur sérieux et leur engagement de transparence sur l’utilisation des fonds Pour chaque don le Groupe verse un supplément de 10% du don directement à l’association Le service d’épargne solidaire est labellisé Finansol* En 2020 l’offre de l’épargne solidaire a permis de verser les dons à la hauteur de 293 000 euros aux associations En 2020 Société Générale a versé près de 1 9 million d’euros ( vs 2 3 millions en 2019) à une cinquantaine associations partenaires grâce à l’engagement des clients via les services d’épargne solidaire labellisés Finansol* ou via les cartes de paiements à vocation sociale ou environnementale (cartes « Collection » caritative cartes Affaires environnement et cartes Business Entrepreneurs) Le « Cashback Société Générale » est un service gratuit et sans engagement Le principe  permettre aux clients de bénéficier de remboursements sur leurs achats effectués auprès de 800 enseignes partenaires en ligne ou en magasin Dès 20 euros de remboursement cumulé le client peut demander le virement de sa « cagnotte » sur son compte Société Générale Depuis le 1 er décembre 2020 les clients ont la possibilité de faire don de tout ou partie de leur cagnotte à une association caritative (trois associations proposées) En fonction de leur contribution ils recevront un reçu fiscal de don Depuis janvier 2018 la Banque Privée du Crédit du Nord a entrepris une véritable « démarche philanthropique collaborative » pour accompagner dans le temps les clients entrepreneurs qui souhaitent donner du sens à leurs investissements notamment à l’occasion d’une cession d’entreprise ou fédérer leur famille autour d’un projet philanthropique L’innovation réside dans le fait de travailler « main dans la main » avec la Fondation de France en intégrant les conseils (avocats notaires…) des clients tout au long du process de la réflexion à la mise en œuvre des actions philanthropiques parfois complexes en passant par la création et les investissements réalisés au sein de la Fondation Plusieurs initiatives ont été mises en œuvre pour renforcer le partenariat entre Crédit du Nord Banque Privée et la Fondation de France  Le banquier privé en tant qu’ambassadeur philanthropique pour les clients  l’accompagnement par Crédit du Nord Banque Privée de plusieurs p clients entrepreneurs dans leur démarche philanthropique a conduit à la création de quatre fondations abritées à la Fondation de France en 2019  la création d’un FCP dédié au nom de la Fondation de France dont p la gestion de la dotation et des investissements a été confiée à Crédit du Nord Banque Privée dans le cadre d’un mandat de gestion à Marseille et ouvert aux investissements des dotations d’autres fondations abritées par la Fondation de France S’agissant d’un sujet personnel touchant les clients des événements plus « intimes » ont été privilégiés pendant lesquels le banquier privé peut pleinement jouer son rôle d’ambassadeur de la philanthropie Lors de ces évents organisés conjointement par Crédit du Nord Banque Privée et la Fondation de France des sujets liés à la philanthropie sont abordés (de la stratégie patrimoniale aux actions philanthropiques) et les clients fondateurs peuvent ainsi témoigner de leur expérience et de l’accompagnement dontils ont bénéficié Les clients Crédit du Nord sont également invités aux événements grands donateurs organisés par la Fondation de France à Paris et en régions (conférences soirée à l’opéra visites de musée…) Ce partenariat a été récompensé par le trophée de la Philanthropie décerné par Gestion de Fortune et le groupe FICADE Depuis 2006 le Groupe a choisi de porter son appui à la microfinance à travers un partenariat en France métropolitaine et outremer avec l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique) En 2020 ce partenariat a permis la mise à disposition de lignes de crédit pour un montant de 14 8 millions d’euros (14 millions d’euros à fin 2019) et un soutien de mécénat de 167 000 euros (167 000 euros à fin 2019) Le montant des encours avec l’ADIE en outremer s’élève à 3 9 millions d’euros (3 4 millions en 2019) Le Groupe veille à l’accessibilité de ses services pour ses clients en situation de handicap à travers l’adaptation des équipements ou l’ergonomie des applications  accès aux distributeurs automatiques de billets (DAB) de Société p Générale et Crédit du Nord  accessibilité numérique de l’application Société Générale  p relevés de comptes en braille  p aménagement des locaux  le taux de mise en conformité du réseau p d’agences s’établit à fin 2020 à 95% pour Crédit du Nord et à 92% pour Société Générale En Russie dans le ranking publié par UsabilityLab (la plus grande entreprise russe spécialisée dans la conception d’interfaces utilisateur) en 2020 l’application mobile de Rosbank s’est placée au 3 e rang dans la catégorie « accessibilité globale » et au 2 e pour « l’accessibilité pour les utilisateurs malvoyants » Chaque application bancaire a été évaluée en fonction de l’ensemble des scénarios de base des profils d’accessibilité et la cote d’accessibilité pour les applications iOS et Android a été calculée Boursorama la filiale du groupe Société Générale est la première banque à recevoir en 2020 le label Accessiweb Argent décerné par l’Association BrailleNet pour l’accessibilité de ses interfaces clients sur le web aux personnes en situation de handicap L’espace client Boursorama Banque répond ainsi aux critères obligatoires du RGAA (le Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité) pour de nombreuses fonctionnalités telles que entre autres  la vocalisation de la matrice de connexion l’adaptation de l’interface au zoom la transcription de vidéos la restructuration de la navigation avec de raccourcis spécifiques Les filiales du Groupe soutiennent activement l’éducation financière en mettant à la disposition des visiteurs de leurs sites web plusieurs informations utiles pour comprendre l’actualité financière et la suivre en temps réel Ainsi Boursorama via son site boursorama com diffuse gratuitement depuis 1998 l’actualité économique et financière (cours des valeurs informations des entreprises dépêches des agences) Le portail propose également une information plus généraliste et donne accès à des vidéos forums de discussions et news constamment mises à jour Le site compte plus de 50 millions de visites mensuelles (1) et plus de 250 millions de pages vues par mois (2) en moyenne constituant une véritable source d’éducation financière gratuite et accessible à tout internaute sans distinction Boursorama contribue également à l’éducation financière de ses clients au travers de ses produits services par exemple par son offre Wicount® coach en ligne et de divers contenus comme les émissions en live (Ecorama Journal des Biotechs  etc ) pour suivre toute l’actualité économique en temps réel ou des webinaires mensuels interactifs en direct avec des experts de tout horizon ainsi qu’à un module quotidien d’une minute « Parlons cash  » pour donner des informations clés trucs et astuces pour les aider à gérer leur argent au quotidien et à une rubrique dédiée a à l’accompagnement des clients dans la gestion de leur épargne accessible dès la page d’accueil sur le site web et les applis Depuis 2018 la Banque de détail en France propose au travers de la plate forme Boost neuf services utiles pour les jeunes clients de la Banque (entre 18 24 ans) souscrivant à l’offre Sobrio Cette solution met à disposition de ces clients les modules autour de l’entrée dans la vie active le développement des compétences et la prise d’indépendance répondant à l’ensemble des moments de leur vie  offre d’emploi cours de langues cours de Code tutos digitaux aides financières annonces logement templates de CV cours d’orthographe conseils carrière Enfin depuis fin 2020 le Groupe met à disposition un porte monnaie électronique qui permet aux 12 17 ans d’apprendre à gérer leur argent de poche de manière ludique évolutive et rassurante tant pour les parents que pour les enfants Cette offre totalement gratuite 100% digitale et uniquement disponible en ligne baptisée Banxup permet à l’enfant de consulter les opérations de demander de l’argent et met à sa disposition une carte de paiement Banxup Mastercard à débit immédiat sans autorisation de découvert De leur côté les parents peuvent en temps réel visualiser le porte monnaie électronique de leur enfant et en paramétrer les fonctionnalités et la sécurité (paiement sans contact utilisation à l’international achats en ligne…) Source ACPM moyenne du premier semestre 2020 (1) Source ACPM novembre 2019 (2) La Banque Privée du groupe Société Générale a mis à disposition des visiteurs de son site web www privatebanking societegenerale com une série d’épisodes à caractère éducatif pour « comprendre l’investissement responsable » Les podcasts sont également disponibles sur les plates formes Spotify et Apple Podcast via l’émission Private Talk by Société Générale Private Banking En 2020 pour ses clients Lyxor a lancé un portail d’information dédié à l’investissement ESG Les visiteurs peuvent y trouver les articles sur les valeurs ESG de Lyxor et explorer le contenu éducatif dans la rubrique Educational insights handicapées ou développent des biens et des services pour eux Le programme consiste en un appel à propositions et un programme de développement  deux mois de travail intensif sur l’amélioration des modèles d’affaires avec l’aide de tuteurs et de consultants bénévoles en planification financière marketing relations publiques et gestion d’équipe En quelques chiffres entre 2018 et 2020 l’organisateur du programme a reçu 452 candidatures de 69 villes de Russie 41 projets sociaux sont les finalistes du programme 21 projets ont été reconnus comme les meilleures pratiques 30 finalistes ont affiché une croissance de leur chiffre d’affaires 24 finalistes ont atteint l’autosuffisance 40 collaborateurs des sociétés du groupe Rosbank et Société Générale en Russie sont devenus des consultants bénévoles et En Russie depuis 2018 Rosbank* soutient le programme Start up ont partagé leur expérience dans les secteurs de la finance de la differently (« Démarrer différemment » en français) Son objectif est planification d’entreprise des ventes du développement de produits d’aider à créer des modèles d’affaires financièrement viables pour les des relations publiques du SMM  etc entrepreneurs sociaux et les ONG qui emploient des personnes Ancrée dans 18 pays de la Méditerranée à l’Afrique australe et dans certains pays africains depuis plus de 100 ans Société Générale accompagne les économies locales en soutenant tout type de clientèle Au cours de l’année 2020 diverses récompenses sont venues saluer les réalisations du Groupe en faveur d’un développement responsable de l’Afrique  dans le cadre de ses African Banking Awards le magazine EMEA a p décerné le prix de Meilleure Banque en matière de RSE à Société Générale en Afrique Le magazine souligne le rôle positif joué par le Groupe à travers son programme Grow with Africa les projets soutenus par la Fondation Société Générale en Afrique les diverses initiatives pour soutenir les causes des femmes incluant la charte Diversité son soutien financier à trois grandes ONG pour apporter l’aide d’urgence en plein cœur de la pandémie de la Covid 19  le projet ZECI financé à hauteur de 18 millions d’euros par Société p Générale visant l’accès à l’électricité pour plus de 100 000 ménages dans les zones rurales de Côte d’Ivoire a obtenu le prix Deal of the Year 2020  dans la catégorie Finance durable attribué par The Banker Lancée en novembre 2018 l’initiative Grow with Africa s’inscrit au cœur de l’action de banque responsable en Afrique et structure l’ambition de Société Générale d’être un acteur de référence activement impliqué dans le développement économique durable de l’Afrique et dans l’accélération des transformations positives du continent Grâce à la connaissance des territoires où elle opère Société Générale poursuit ses actions Grow with Africa sur les quatre axes de développement prioritaires identifiés comme étant des moteurs de croissance durable intégrant les enjeux E & S notamment des critères bas carbone et ou d’inclusion  l’accompagnement multidimensionnel des PME africaines  p le financement des infrastructures incluant le secteur de l’énergie p on grid   le développement de solutions de financement innovantes d’une p part pour financer les solutions d’énergie renouvelable off grid et mini grid et la transition énergétique d’autre part pour accompagner le secteur de l’Agriculture et l’agrobusiness  l’inclusion financière p Chacun de ces axes prioritaires vise à générer un impact positif pour le continent et à contribuer à plusieurs égards aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU Le Groupe adapte en continu ses dispositifs d’accompagnement des PME PMI qui sont au cœur du développement des économies africaines C’est à ce titre que Société Générale s’est engagé fin 2018 à faire croître les encours de crédit de 60% à l'horizon 2022 Si l’activité de Société Générale sur ce segment des PME en Afrique a été impactée en 2020 par la crise sanitaire l’ambition d’accompagnement et de soutien des entreprises locales n’est pas affectée et reste inchangée Dans cette optique le concept de la Maison de la PME inauguré fin 2018 et aujourd’hui concrétisé dans huit pays (Sénégal Burkina Faso Côte d’Ivoire Bénin Ghana Cameroun Guinée Conakry et Madagascar depuis juillet 2020  la 9 e au Mozambique ouvrira début 2021) entend répondre aux besoins des PME ou TPE formelles ou non Avec ce modèle de Maisons adapté à l’Afrique subsaharienne Société Générale et ses partenaires associés offrent au sein d’un même espace physique un accès à des conseils financiers juridiques et comptables à de la formation à du mentorat et à un espace de co working Société Générale et CDC Group plc l’investisseur de développement public à impact positif du Royaume Uni ont conclu un accord de financement commercial avec partage des risques d’un montant de 100 millions de dollars Ce dispositif qui se concentre sur l’Afrique de l’Ouest francophone va permettre à Société Générale de renforcer sa capacité à fournir un financement essentiel aux importateurs locaux de denrées alimentaires et de ressources essentielles permettant d’aider les entreprises à traverser la crise économique actuelle générée par la crise de la Covid 19 et de soutenir la création d’emplois en Afrique Au Ghana Société Générale s’est associée à IFC du groupe de la Banque mondiale pour fournir des solutions de financement à long terme aux petites et moyennes entreprises (PME) du pays  ainsi en septembre 2020 IFC a accordé à SG Ghana une facilité de crédit de 50 millions de dollars à cinq ans pour soutenir la croissance économique du pays à travers des milliers de PME ghanéennes créatrices d’emplois Proparco filiale du Groupe Agence Française de Développement a confirmé son soutien à la stratégie PME de Société Générale en Afrique en octroyant à la filiale Société Générale Côte d’Ivoire (SGCI) une garantie de portefeuille de 15 millions d’euros dédiée à la couverture d’opérations de Trade finance* Cette facilité consiste en une garantie de portefeuille sur des opérations court terme couvrant le risque de défaut des clients PME et vient compléter la palette d’instruments dédiés aux PME Elle illustre aussi l’esprit de l’initiative française Choose Africa (1) et le programme Grow with Africa de Société Générale Au Sénégal dans le contexte de la crise sanitaire l’application mPME a été conçue Elle offre des fonctionnalités comme  l’annuaire des PME la prise de rendez vous la diffusion et le partage d’appels d’offres un agenda des activités de la Maison de la PME tout en facilitant les interactions entre experts de la Maison de la PME et les PME Cette application devrait être progressivement déployée dans toutes les Maisons de la PME (1) L’initiative a été lancée par AFD en 2019 et a pour objectif de consacrer 2 5 milliards d’euros au financement et à l’accompagnement de 10 000 start up et PME sur le continent africain d’ici 2022 Depuis le lancement du programme 1 milliard d’euros de financements ont été engagés pour financer les start up TPE et PME africaines dont plus du tiers 370 millions d’euros en Afrique de l’Ouest et environ 160 millions d’euros en Côte d’Ivoire Le financement des infrastructures par le Groupe couvre plusieurs secteurs stratégiques  l’énergie et la transition énergétique les transports l’environnement (eau et déchets) les télécoms et les infrastructures à caractère social liées notamment à l’éducation ou la santé En accompagnant les états dans le développement de leurs infrastructures le Groupe favorise à moyen terme la croissance des économies locales tout en adressant les enjeux ESG et d’impact positif Dans le cadre de Grow with Africa Société Générale entend renforcer sa contribution au financement des infrastructures indispensables à l’essor des pays africains maintenant son objectif de faire progresser ses encours de financements structurés en Afrique de 20% entre 2018 et 2021 Au Bénin le Groupe est intervenu en qualité d’arrangeur chef de file mandaté de prêteur et d’agent auprès de l’État béninois pour structurer le financement de 175 millions d’euros de la construction par Bouygues Bâtiment International du nouveau centre hospitalier universitaire (CHU) d’Abomey Calavi d’une capacité d’environ 430 lits et dont la livraison est prévue courant 2023 Le centre hospitalier vise une certification environnementale EDGE ( Excellence in Design for Greater Efficiencies ) En Tanzanie le rôle de Société Générale en tant qu’arrangeur chef de file mandaté dans le financement de la construction d’un chemin de fer de 725 km pour 993 millions de dollars des Etats Unis Ce projet contribuera à désenclaver le centre économique du pays et les pays limitrophes en les reliant au principal port d’Afrique de l’est (Dar es Salaam) Au Cameroun Société Générale s’est engagé aux côtés de Proparco à soutenir à hauteur de 30 millions d’euros la construction d’un centre commercial bénéficiant de la certification environnementale EDGE En plus d’une unité de traitement des eaux usées construite au sein du complexe le promoteur immobilier Actis a fait le choix d’utiliser plus de 25% de matériaux locaux Le centre commercial permettra de contribuer à la réalisation de certains Objectifs de Développement Durable tels que le travail décent et la croissance économique via la création de plus de 3 500 emplois directs et indirects À Madagascar Société Générale a participé à une transaction de 73 8 milliards d'ariarys malgaches (16 2 millions d’euros) pour soutenir le financement de la plus grande centrale solaire du pays Cette opération contribuera à donner accès à une énergie propre abordable et fiable aux ménages et aux entreprises à créer des emplois locaux et à stimuler un développement économique plus large Société Générale souhaite mettre son expertise sa créativité et sa capacité à mobiliser des partenaires au service du secteur agricole du secteur des énergies renouvelables et des enjeux de la transition énergétique Encore au stade exploratoire et expérimental le Groupe souhaite poursuivre son engagement auprès des parties prenantes du secteur agro industriel et en particulier auprès des paysans agriculteurs coopératives PME de l’agribusiness et s’associer aux acteurs maîtrisant la technicité de ces marchés locaux tels que les exportateurs les agro industriels ou des ONG L’enjeu est de mieux appréhender les filières et leurs chaînes de valeur pour une meilleure valorisation et un plus fort impact au profit des paysans ou des coopératives Société Générale accompagne en tant qu’incubateur la start up camerounaise Clinic Agro20 pour le développement de services aux agriculteurs potentiels clients de YUP Côte d’Ivoire Elle propose un laboratoire d’analyse des plantes et des sols intégré dans un smartphone À partir d’une photo d’une plante malade la solution permet d’analyser et comparer avec une base de données de plus de 300 000 plantes malades pour identifier la maladie et proposer un traitement adéquat Au Burkina Faso YUP a été retenu comme partenaire par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) pour faciliter la distribution de 1 million de dollars d’aide sociale à 6 000 paysans vulnérables Cette aide vise à soutenir les acteurs africains de l’agribusiness qui subissent de plus les effets de la crise sanitaire Les paiements mensuels de cette aide sont opérés via YUP d’expérimenter des solutions d’accompagnement du secteur off grid (hors réseau sans le soutien d’une infrastructure à distance) suivant cinq axes d’intervention possibles  financer des producteurs financer Le Groupe souhaite pousser plus avant sa contribution dans le des distributeurs de matériel en direct ou via un fonds faciliter financement de l’accès à l’énergie en favorisant des sources de l’acquisition de matériel à travers des offres de microfinance ou productions renouvelables dans des zones peu ou non raccordées aux proposer des solutions de Pay As You Go grâce à YUP réseaux électriques déjà établis Société Générale a choisi Grâce à la ligne de crédit SUNREF de 15 millions d’euros conclue avec l’AFD l’UIB* la filiale tunisienne de Société Générale a mis en place un prêt vert destiné aux entreprises C’est dans ce cadre que l’IUB a contribué en 2020 à hauteur de 700 000 euros au financement de la première centrale photovoltaïque opérationnelle dans le pays Lancée en mars 2020 l’initiative entre la start up Qotto concepteur et distributeur de kits solaires autonomes au Bénin et au Burkina Faso et YUP a permis à 117 agriculteurs de commencer à utiliser la solution YUP pour payer sous forme de leasing leurs kits solaires Société Générale contribue au développement des pays par des services simples et accessibles qui s’adressent à une large population encore très majoritairement non bancarisée Le Groupe développe des modèles de banque alternative qui visent à faciliter la circulation des flux financiers entre les acteurs économiques sur ce continent complète de services transactionnels et financiers même sans avoir de compte bancaire Destiné à une clientèle bancarisée ou non YUP est accessible à tout détenteur de mobile ( smartphone ou téléphone mobile classique) quel que soit son opérateur téléphonique Solution phare du Groupe pour répondre à cette problématique YUP est une solution de mobile money qui permet d’accéder à une gamme L’objectif de Société Générale qui visait un million de clients et 8 000 agents d’ici fin 2020 a été largement dépassé Déployé depuis 2017 YUP est aujourd’hui disponible en Côte d’Ivoire au Sénégal au Burkina Faso au Cameroun en Guinée au Ghana et depuis juillet 2020 à Madagascar En Guinée YUP a été choisi pour accompagner l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) dans un programme de soutien financier aux ménages les plus démunis Durant la première phase 17 000 ménages recevront 250 000 francs guinéens (environ 20 euros) pendant six mois YUP Guinée met à disposition de l’ANIES plus de 500 points de retrait Le Groupe historiquement actif dans l’accompagnement en dette et en capital des acteurs de la microfinance en Afrique a inscrit dans son programme Grow with Africa le renforcement de son action auprès des Institutions de Microfinance (IMF) et s’est engagé à doubler ses encours entre 2018 et 2022 Aux refinancements classiques de ces institutions s’ajoutent ses participations au capital d’institutions de microfinance à Madagascar au Cameroun au Ghana en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ainsi que des opérations de levée de fonds sur les marchés arrangés par Société Générale En Tunisie l’UIB* a poursuivi son action de financement du secteur en accordant des financements de 20 millions de dinars (6 2 millions euros) à chacune des deux institutions dans le pays Baobab Tunisie et Enda Tamweel leur permettant potentiellement de financer près de 12 500 micro entrepreneurs tunisiens À Madagascar Société Générale a procédé au rachat des actions d’Accès Banque Madagascar (ABM) ramenant la détention d’ABM par le Groupe à 24% ABM a pour mission de fournir des services financiers diversifiés et adaptés aux besoins des MPME (Micro Petits et Moyens Entrepreneurs) ainsi qu’à leurs familles et employés afin de dynamiser la création d’emploi et de contribuer à la réduction de la pauvreté Société Générale soutient plusieurs initiatives ayant pour objectif de valoriser leur place dans le monde professionnel comme le projet 54 de la Fondation Women in Africa qui vise à soutenir et promouvoir 54 femmes entrepreneures issues des 54 pays d’Afrique Aussi s’agissant du secteur du digital Société Générale est à l’initiative du programme Smartcodeuses qui promeut les initiatives tech et garantit de la formation aux jeunes candidates Le Groupe a également été sponsor d’ Africa Women 4 Tech un forum dédié à la promotion des femmes dans le numérique En tant qu’employeur le Groupe a initié Diversity for Africa afin de garantir l’équité des genres dans l’entreprise Le Groupe entretient un dialogue régulier avec le Fonds mondial de lutte contre le SIDA la tuberculose et le paludisme avec qui elle a signé fin 2019 un partenariat sous forme de Memorandum Of Understanding sur trois ans afin de saisir les opportunités de coopération Ainsi en 2020 la Banque a partagé avec le Fonds mondial les dispositifs existants dans les pays en commun qui permettraient par exemple de renforcer les compétences financières et les capacités d’entreprendre des femmes africaines dans le but de leur autonomisation et de leur contribution aux programmes de santé Société Générale a aussi co construit avec le Fonds mondial une offre de Cash Management sur mesure pour répondre aux besoins des Principal Récipients (PRs) du Fonds mondial dans trois pays prioritaires (Cameroun Côte d’Ivoire et Mozambique) Elle se matérialise sous la forme d’une documentation spécifique qui présente les principales capacités locales de Société Générale pour apporter aux PRs une meilleure efficacité opérationnelle une tarification adaptée de l’assistance technique et répondre aux exigences de traçabilité et de conformité 2018 2019 2020 Objectif Nombre de pays où Société Générale est présent en Afrique 16 19 18 (1) Nombre de clients du Groupe en Afrique 3 8 M 4 1 M 4 0 M Nombre de collaborateurs 13 338 13 505 13 048 Part des femmes dans les effectifs 46 0% 46 1% 45 5% Part des femmes dans les Comités de direction 24 8% 35 4% 28 8% +33% en 2022 Grow with Africa initiative et ses objectifs  Accroître les engagements liés aux financements structurés 8 506 M EUR (2) 9 033 M EUR (2) 10 900 M EUR (2) +20% entre 2018 et 2021 1 239 M EUR (3) 1 679 M EUR (3) 1 819 M EUR (3) Doubler les encours auprès des Institutions de microfinance 60 M EUR 75 2 M EUR 95 M EUR 120 M EUR en 2022 Accompagnement des PME 6 369 M EUR +17% 3 % (4) +60% d’encours aux PME africaines d’ici à 2023 Nombre de clients YUP 300 000 1 4 M 2 1 M 1 M en 2020 Cession d’une filiale en Afrique du Sud en 2020 (1) Engagements bruts de financements structurés du Groupe en Afrique (2) Engagements bruts de financements d’infrastructures par les plates formes de financements structurés localisées en Afrique (3) Le recul des encours constaté à fin 2020 s’explique par les effets de la crise sanitaire ayant tout particulièrement touché ce segment de clientèle (4) Cette note a pour objectif de présenter la méthodologie de reporting appliquée par Société Générale en matière de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) Elle est également détaillée dans les protocoles de reporting du Groupe disponible sur demande Les informations contenues dans le Document d’enregistrement universel (DEU) dans la rubrique « Responsabilité » du site du Groupe  www societegenerale com et les autres supports de communication de Société Générale ainsi que dans le Rapport Intégré qu’il s’agisse des éléments relatifs à l’exercice 2020 ou ceux des années précédentes ont été élaborés sur la base de contributions du réseau interne de correspondants RSE du Groupe en cohérence avec les protocoles de reporting RSE et le Programme d’actions RSE Les données quantitatives et qualitatives pour partie ont été remontées à partir de l’outil Planethic Reporting qui permet la collecte normalisée des indicateurs de pilotage L’ensemble s’effectue sous la coordination de la Direction de la RSE du Groupe rattachée au Secrétariat général Un effort de sensibilisation est assuré régulièrement auprès des contributeurs et managers afin de renforcer l’appropriation du reporting et de l’outil et contribuer ainsi à une fiabilisation des données Les protocoles de reporting sont régulièrement mis à jour De nouveaux protocoles ont été établi en 2020 avec les indicateurs qui ont permis d’évaluer plus précisément l’ensemble de facteurs de risques extra financiers identifiés comme les plus significatifs pour Société Générale Le recueil des données pour le périmètre défini fait appel aux méthodes suivantes  au niveau des pôles d’activités et les administrateurs centraux (Direction de la RSE) au niveau Groupe qui réalisent les dernières vérifications avant la consolidation  pour les données sociales environnementales achats métiers et p mécénat la plupart des indicateurs chiffrés sont collectés par chaque entité du Groupe via l’outil Planethic Reporting Les collecteurs saisissent les données au sein de leur filiale elles sont approuvées par les valideurs qui contrôlent les données a posteriori puis par les administrateurs qui contrôlent et valident les données les autres données sont recueillies directement auprès des p correspondants RSE des pôles d’activités ou auprès des Directions concernées (Direction des achats Direction des risques Direction des Ressources Humaines) par la Direction de la RSE du Groupe Les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1 er janvier 2020 au 31 décembre 2020 (12 mois) avec des données arrêtées au 31 décembre 2020 Les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1 er octobre 2019 au 30 septembre 2020 (12 mois) avec des données arrêtées au 30 septembre 2020 Les entités faisant partie du périmètre de reporting répondent au moins à l’un des critères suivants  entité dont Société Générale SA (SGSA) société mère détient un p pourcentage de contrôle (directement ou indirectement) strictement supérieur à 50% Les succursales sont par définition détenues à 100% puisqu’elles n’ont pas d’existence « capitalistique »  entités dont SGSA détient un pourcentage de contrôle supérieur ou p égal à 20% et strictement inférieur à 50% et dont SGPM exerce une influence notable sur la gestion et la politique financière de sa filiale  notamment le management de l’entité a été choisi par Société Générale et un suivi régulier est assuré avec les pôles d’activités du Groupe Le périmètre de consolidation RSE comprend 183 sociétés retenues dans le périmètre de la consolidation financière du Groupe au 31 décembre 2020 Une communication formelle à l’attention de l’ensemble des contributeurs est effectuée au lancement des campagnes de collecte comportant notamment le calendrier des campagnes une instruction Groupe et un protocole pour chaque domaine d’indicateurs Les protocoles ont pour rôle de rappeler les définitions et critères d’application des indicateurs L  225 102 1 R  225 105 et R  225 105 1 du Code de commerce) ainsi que par rapport à la stratégie RSE du Groupe et une volonté de se rapprocher au mieux d’une ambition core vis à vis de la GRI ( Global Reporting Initiative ) Les indicateurs 2020 ont été choisis pour répondre aux dispositions légales et réglementaires qui imposent au Groupe de présenter une déclaration consolidée de performance extra financière (Articles  Ces indicateurs sont majoritairement renseignés pour un périmètre mondial Lorsqu’ils ne sont pas globaux le périmètre de ces indicateurs est précisé entre parenthèses ou dans la présente note méthodologique L’effectif pris en compte dans l’ensemble des indicateurs sociaux (sauf précision explicite) correspond au nombre total de collaborateurs en contrat à durée indéterminée (CDI) ou en contrat à durée déterminée (CDD) incluant les contrats d’alternance qu’ils soient présents ou absents Le taux de fréquence des accidents de travail est le ratio entre le nombre d’accidents de travail (au sens de la réglementation locale) rapporté au nombre total d’heures travaillées (effectif présent en CDI et CDD multiplié par la durée de travail annuel dans l’entité en heures) multiplié par 1 000 000 Le taux d’absentéisme est le ratio entre le nombre total de jours d'absence (absences rémunérées pour maladie pour maternité et paternité pour autres motifs (p ex déménagement mariage enfant malade décès dans l’entourage absences diverses non rémunérées)) rapporté au nombre total de journées payées en pourcentage Il est compté en jours calendaires et est calculé sur l’effectif total (effectif présent multiplié par 365) Avec 133 251 collaborateurs recensés Société Générale évalue le périmètre couvert – i e ayant renseigné au moins les données occupants surface – à environ 100% des effectifs Le périmètre correspond au périmètre de consolidation RSE tel que collaborateurs total de Société Générale Avec 133 251 collaborateurs défini ci dessus La couverture du périmètre de collecte total recensés Société Générale évalue le périmètre couvert – i e ayant correspond au ratio du nombre de collaborateurs de toutes les entités renseigné au moins les données occupants surface – à environ 100% ayant participé à la campagne de collecte sur le nombre de des effectifs Afin d’assurer la transparence de la communication et la comparabilité des données les émissions de la période 2018 2020 sont présentées dans le tableau des données chiffrées publié sur le site institutionnel du Groupe Les données publiées pour les exercices antérieurs correspondent aux données retraitées des effets de périmètre pour assurer une meilleure comparabilité des données Les données environnementales sont calculées sur la base de factures de relevés en direct d’informations reçues de fournisseurs ou sur la base d’estimations Les contrôles et ratios suivants sont utilisés afin de piloter les données reportées  des contrôles de variance par rapport à l’année précédente ont été p appliqués pour tous les indicateurs environnementaux Un message d’alerte demande au contributeur de vérifier la donnée enregistrée en cas de variation supérieure à 30%  les données collectées relatives à l’énergie le papier bureau et le p transport sont rapportées au nombre d’occupants déclaré par l’entité  les consommations d’énergie (électricité vapeur d’eau eau glacée p fuel gaz) sont également rapportées à la surface (exprimée en m )  dans l’optique d’une fiabilisation permanente des données des p questions qualitatives (réponses attendues via des commentaires écrits) permettent de cerner les différents périmètres des données de recenser les bonnes pratiques et de comprendre les variations d’une année sur l’autre  à l’exception du réseau Société Générale en France la plupart des p filiales consolident leurs données dans l’outil de reporting du Groupe Les données de transport et de papier pour la France font l’objet d’un reporting centralisé par la Direction de la RSE via des données remontées par la Direction des achats Le nombre d’occupants concernés correspond au nombre moyen de personnes salariées Société Générale ou sous traitant travaillant sur le site pendant la période de reporting soit au 30 septembre 2020 La couverture du périmètre de collecte de chaque indicateur correspond au ratio du nombre de collaborateurs de toutes les entités ayant complété l’indicateur sur le nombre de collaborateurs total de Société Générale Changements méthodologiques En 2019 et 2020 le groupe Société Générale a décidé de revoir sa méthodologie concernant les voyages par avion et leurs émissions Deux changements méthodologiques sont intervenus distinction de classe (entre classe affaire et classe économique) Depuis 2019 cette distinction de classe est incluse dans le calcul des émissions du Groupe jusqu’en 2018 inclus le facteur d’émission de la DEFRA (hors p Forçage Radiatif mais avec un coefficient prenant en compte le déroutage et les temps d’attentes sur le tarmac) a été utilisé sans en 2020 Société Générale conserve la DEFRA comme source de p données et prends les facteurs d'émissions incluant le forçage radiatif Parallèlement le coefficient prenant en compte le déroutage et les temps d’attentes sur le tarmac n'est plus inclus dans le calcul Les impacts sur l'empreinte carbone Groupe Ancienne Méthodologie 2014 2015 2016 2017 2018 Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e Court courrier < 500 km 0 1689936 1 180 0 158595 1 659 0 147695 1 612 0 1417 1 643 0 157941 1 477 Moyen cour Entre 500 et 1600 km 0 095811 5 624 0 091451 4 367 0 090688 4 483 0 086328 4 530 0 087418 4 588 Long courrier > 1600 km 0 1211644 20 807 0 12644 22 189 0 12426 24 684 0 128075 27 096 0 133089 31 076 Empreinte Carbone Avion  27 611 28 215 30 779 33 269 37 141 Sans distinction de classe Avec distinction de classe Sans distinction de classe Avec distinction de classe 2019 2020 Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Ancienne Méthodologie kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e Court courrier < 500 km Moyenne 0 1719693 1 425 0 1719693 1 425 0 140828 917 0 140828 917 Moyen cour Entre 500 et 1600 km Classe éco 0 091233 4 620 0 0920287 4 621 0 0896307 2 319 0 0881592 2 317 Classe Affaires 0 1380485 0 1322388 Long courrier > 1600 km Classe éco 0 1127278 20 051 0 0938163 30 440 0 109981 11 894 0 0842243 16 896 Classe Affaires 0 272042 0 244247 Empreinte Carbone Avion  26 096 36 486 15 130 20 130 Nouvelle Méthodologie 2014 2015 2016 2017 2018 Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e Court courrier < 500 km 0 29316 2 048 0 29795 3 118 0 27867 3 042 0 26744 3 101 0 29832 2 790 Moyen cour Entre 500 et 1600 km 0 16625 9 762 0 16972 8 103 0 16844 8 325 0 16103 8 448 0 16236 8 523 Long courrier > 1600 km 0 21022 36 097 0 19813 34 763 0 19162 38 061 0 19745 41 784 0 21256 49 642 Empreinte Carbone Avion 47 907 45 984 49 428 53 333 60 955 Sans distinction de classe Avec distinction de classe Sans distinction de classe Avec distinction de classe Nouvelle Méthodologie 2019 2020 Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone Facteur d'émission Empreinte carbone kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e kg CO 2 passager km Tonnede CO 2e Court courrier < 500 km Moyenne 0 1719693 1 425 0 1719693 1 425 0 140828 917 0 140828 1591 Moyen cour Entre 500 et 1600 km Classe éco 0 091233 4 620 0 0920287 4 621 0 0896307 2 319 0 0881592 4 021 Classe Affaires 0 1380485 0 1322388 Long courrier > 1600 km Classe éco 0 1127278 20 051 0 0938163 30 440 0 109981 11 894 0 0842243 29 320 Classe Affaires 0 272042 0 244247 Empreinte Carbone Avion  26 096 36 486 15 130 34 932 Le calcul des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) du Groupe est catégorisé en trois groupes  le Scope 1 comprend les émissions directes liées à la consommation p d’énergie et aux émissions fugitives de gaz fluorés  le Scope 2 comprend les émissions indirectes liées à la p consommation d’énergie (électricité vapeur d’eau et eau glacée externes)  le Scope 3 comprend les émissions de GES de l’ensemble du papier p des déplacements professionnels du transport marchandises des consommations d’énergie des data centers hébergés en France et des déchets Les émissions de CO 2 sont calculées selon la méthode GHG Protocol Le plan stratégique du Groupe Transform to Grow comportant une ambition RSE se traduit dans la dynamique commerciale par l’objectif de développement des activités de  finance durable et à impact positif (Sustainable and Positive Impact p Finance – SPIF) pour le suivi des activités d’établissement de crédit de leasing et ou l’accompagnement de clients dans le développement de leur activité à impact positif  investissements durables et positifs (Sustainable and Positive p Investments – SPI) pour les activités de Gestion d’Actifs et de fortune y compris la structuration de produits à destination d’investisseurs institutionnels et particuliers Le reporting des indicateurs SPIF et SPI a débuté en 2018 et s’est élargi en 2019 et en 2020 avec l’objectif d’inclure progressivement le plus de métiers et de géographies possibles dans le Groupe Afin de garantir l’homogénéité et la qualité du filtrage du reporting les choix de méthodologie appliqués sont les suivants  production de l’année en tant que volumes de crédits entrés au p bilan hors bilan du Groupe  c’est donc la part portée par Société Générale lors de la conclusion de la transaction qui est retenue dans l’indicateur SPIF  production de produits d’investissement vendus à des clients dans p le cours de l’année (NB  l’encours géré globalement selon les critères SPI par les entités LYXOR et Sogécap est donné à titre d’information en sus)  les activités de conseil services aux clients et ou couvertures taux p ou change sur des opérations SPIF et ou structurées avec indicateurs ESG qui permettent le déploiement d’une transition durable et inclusive dans l’écosystème de Société Générale sont détaillées en dehors des volumes SPIF SPI (par exemple  mandats d’émissions obligataires services en tant que dépositaire de fonds nominaux des opérations de couvertures etc ) Le cadre SPIF a été établi en s’appuyant sur les Objectifs de Développement Durable – ODD de l’ONU ( https www un org sustainabledevelopment fr ) sans être contraints par des mesures d’impact spécifiques sur chaque ODD Pour entreprendre une sélection exigeante des activités de type SPIF les filtres sont posés au regard du respect des trois piliers du Développement Durable p (Économique Environnemental Social)  financement d’un projet dédié et établi dans l’ensemble des référentiels Social et ou Vert ou Financement de contreparties dont l’essentiel de l’activité (supérieur à 50%) s’inscrit dans le cadre des approches « Transition écologique et ou Gestion du Bien Commun » Sont ainsi revues les contributions aux enjeux des 17 ODD en précisant le sous jacent spécifique visé qui permettent de donner le sens en posant le cadre des actions susceptibles d’entraîner un impact positif pour le bien de tous Le champ du SPIF en 2020 ouvre ainsi tous les ODD à l’exception de deux d’entre eux un cadre global de gestion des risques d’origine E & S qui s’inscrit dans la démarche de vigilance du Groupe (voir Plan de vigilance en page 338) Société Générale a réalisé une cartographie des risques sur les dimensions environnementales sociales et de droits humains lui permettant d’identifier les principaux risques associés aux secteurs d’activités a priori porteurs de risques d’origine E&S dans l’esprit du Do no significant harm principle visant à éviter les externalités négatives majeures des produits et services proposés une analyse financière qui par le suivi des règles d’engagement interne prend en compte la durabilité d’exploitation de la contrepartie des référentiels externes  les travaux sur la taxonomie verte p mandatés par la Commission européenne (HLEG) qui vont progressivement enrichir l’analyse actuelle ainsi que les cadres définis par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et par l’UNEP FI NB  En tant que partenaire cofondateur de l’initiative Positive Impact Finance coordonnée par l’UNEP FI Société Générale a pu développer une analyse de cette méthodologie qui est déployée pour les transactions dédiées du segment de grande clientèle (Banque de Grande Clientèle et Solutions d’Investisseurs) Les référentiels d’engagements sociaux et de contribution au bien commun ont été établis sans exhaustivité Sur la santé par exemple le référentiel retenu a été limité aux financements d’hôpitaux cliniques maisons de retraite et matériel médical (radiologie imageries notamment) De même l’engagement de la Banque à la création d’emplois n’est pas retenu dans son ensemble  seuls les programmes cofinancés avec des multilatéraux ou portés dans un cadre de suivi très spécifique en termes d’impact positif (voir par exemple le plan Grow with Africa ) ont été retenus Les produits d’investissements retenus dans le Sustainable and Positive Investment « SPI » respectent l’un des critères suivants  produits structurés montés avec une sélection ESG (en positif et ou p en format exclusion) conduisant à filtrer au moins 20% de l’univers d’investissement éligible  investissements à impact (les objectifs d’impact sont détaillés dans p les prospectus des opérations dans l’esprit des ODD)  solutions d’investissement pour lesquelles Société Générale p s’engage à détenir à son bilan un montant équivalent d’actifs financiers à Impact Positif ou de prêts à des contreparties bien notés selon les critères ESG de la recherche (cf notes structurées ou produits de placement de trésorerie pour les entreprises)  produits à composante « solidaire » ou « de partage »  qui induisent p un critère de don ou de partage minimum de rémunération ou une prise de risque sur montant investi > 20%  volumes investis sur base de prestations de conseil de sélection de p fonds externes considérés comme « Durables » (chez LYXOR) NB  Ces référentiels ont été travaillés par les équipes de Gestion d’Actifs (LYXOR) et Banque Privée et des Activités des marchés et pour la première fois cette année avec Société Générale Assurances Ils constituent un cadre établi au regard des référentiels de place existants Les engagements pris sur les catégories 1 2 3 4 sont considérés comme Sustainable investments Les prestations de conseil et mises à disposition de services de reporting ESG développés par les équipes de Société Générale Securities Services ou les volumes concernés par l’engagement actionnarial de LYXOR sont mentionnées mais non intégrées dans la production SPI À l’Assemblée Générale En notre qualité d’organisme tiers indépendant accrédité par le COFRAC sous le numéro 3 1681 (portée d’accréditation disponible sur le site www cofrac fr) et membre du réseau de l’un des commissaires aux comptes de votre société (ci après « entité ») nous vous présentons notre rapport sur la déclaration consolidée de performance extra financière relative à l’exercice clos le 31 décembre 2020 (ci après la « Déclaration ») présentée dans le rapport de gestion en application des dispositions des articles L  225 102 1 R  225 105 et R  225 105 1 du Code de commerce Il appartient au conseil d’administration d’établir une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires incluant une présentation du modèle d’affaires une description des principaux risques extra financiers une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques incluant des indicateurs clés de performance La Déclaration a été établie en appliquant les procédures de l’entité (ci après le « Référentiel ») dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L  822 11 3 du Code de commerce et le code de déontologie de la profession Par ailleurs nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle Il nous appartient sur la base de nos travaux de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur  la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à p l’article R  225 105 du Code de commerce  la sincérité des informations fournies en application du 3° du I et p du II de l’article R  225 105 du Code de commerce à savoir les résultats des politiques incluant des indicateurs clés de performance et les actions relatifs aux principaux risques ci après les « Informations » Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur le respect par l’entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables notamment en matière de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale ni sur la conformité des produits et services aux réglementations applicables Nos travaux décrits ci après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A  225 1 et suivants du Code de commerce à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette intervention et à la norme internationale ISAE 3000 (1)  nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entités p incluses dans le périmètre de consolidation et de l’exposé des principaux risques  nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard p de sa pertinence son exhaustivité sa fiabilité sa neutralité et son caractère compréhensible en prenant en considération le cas échéant les bonnes pratiques du secteur  nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie p d’information prévue au III de l’article L  225 102 1 en matière sociale et environnementale ainsi que les informations prévues au 2e alinéa de l’article L  22 10 36 du Code de commerce en matière de respect des droits de l’homme et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale  nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations p prévues au II de l’article R  225 105 du Code de commerce lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques et comprend le cas échéant une explication des raisons justifiant l’absence des informations requises par le 2 e alinéa du III de l’article L  225 102 1 du Code de commerce  nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires p et une description des principaux risques liés à l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation y compris lorsque cela s’avère pertinent et proportionné les risques créés par ses relations d’affaires ses produits ou ses services ainsi que les politiques les actions et les résultats incluant des indicateurs clés de performance afférents aux principaux risques  nous avons consulté les sources documentaires et mené des p entretiens pour  apprécier le processus de sélection et de validation des principaux risques ainsi que la cohérence des résultats incluant les indicateurs clés de performance retenus au regard des principaux risques et politiques présentés et corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considérées les plus importantes (présentées dans l’annexe) Pour certains risques (la lutte contre la corruption l’évasion fiscale et la cybercriminalité ainsi que la protection des données personnelles) nos travaux ont été réalisés au niveau de l’entité consolidante Pour les autres risques des travaux ont été menés au niveau de l’entité consolidante et dans une sélection de Business Units (BUs) et de Service Units (SUs) (2) listées ci après  Banque de Détail Société Générale en France Crédit du Nord Réseaux Bancaires Internationaux (Afrique Bassin Méditerranéen & Outre mer Réseaux ainsi que Europe ALD Relations Clients et Solutions de Financement et Conseil Activités de Marchés et Banque privée & gestion d’actifs pour les BUs  Secrétariat général Ressources Humaines & Communication Risques et Conformité pour les SUs  ISAE 3000 Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information (1) La liste exhaustive des BUs et SUs est disponible à www societegenerale com (2) nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé p à savoir l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L  233 16 du Code de commerce avec les limites précisées dans la Déclaration  nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et p de gestion des risques mises en place par l’entité et avons apprécié le processus de collecte visant à l’exhaustivité et à la sincérité des Informations  pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats p quantitatifs que nous avons considérés les plus importants (présentés dans l’annexe) nous avons mis en œuvre  des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de leurs évolutions  des tests de détail sur la base de sondages consistant à vérifier la correcte application des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives Ces travaux ont été menés auprès d’une sélection d’entités contributrices listées ci dessus et couvrent entre 10 % et 83 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests  nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par p rapport à notre connaissance de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation nous estimons que les travaux que nous avons menés en exerçant p notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée  une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus Nos travaux ont mobilisé les compétences de sept personnes et se sont déroulés entre octobre 2020 et mars 2021 sur une durée totale d’intervention de vingt semaines Nous avons mené une cinquantaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration qu’elles soient en charge de l’analyse des risques de la définition ou du déploiement des politiques de la collecte ou de la vérification des informations ou de la rédaction des textes publiés Sur la base de nos travaux nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations prises dans leur ensemble sont présentées de manière sincère conformément au Référentiel Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci dessus et conformément aux dispositions de l’article A  225 3 du Code de commerce nous formulons le commentaire suivant  le Groupe a poursuivi la déclinaison opérationnelle de ses engagements environnementaux et sociaux Cette déclinaison doit encore être systématisée et homogénéisée entre les différentes Business et Service Units Paris La Défense le 17 mars 2021 L’Organisme Tiers Indépendant EY & Associés Hassan Baaj Associé Caroline Delérable Associée Développement Durable Informations sociétales et métiers Informations qualitatives (Actions ou résultats) Informations quantitatives (Indicateurs clé de performance et taux de couverture) Définition et déploiement des engagements volontaires y compris ceux qui p sont liés au financement du charbon et à l'application des Poseidon Principles Identification et gestion des risques E&S des transactions et des clients p Démarche d'analyse et de pilotage des risques climatiques (directs et indirects) Mise en place et déploiement des démarches Finance Durable et à Impact p Positif (SPIF) et Investissements Durables et Positifs (SPI) Déploiement de l’initiative Grow with Africa p Nombre et montant de production des transactions subissant une évaluation p E&S (11 % des montants de production des transactions reportées au sein dela banque d’investissement et de financement dont 23 % des transactionsentrant dans le périmètre des Principes de l’Equateur) Nombre de clients de la Banque de Financement et d’Investissement ayant fait p l’objet d’une identification du risque de réputation d’origine E&S (10 % desclients revus dans l’année) Montant de production des financements à impact positif  Finance durable et p à impact positif (27 % des montants de production) et Investissementsdurables et positifs (24 % des montants de production) Respect des engagements charbon pris en 2015 pour 2020 (83 % des montants p tirés pour l’extraction et 65 % des montants tirés pour la productiond’électricité) Informations sociales Informations qualitatives (Actions ou résultats) Informations quantitatives (Indicateurs clé de performance et taux de couverture) Sécurité et santé des personnes en particulier dans la gestion de la crise p sanitaire de la Covid 19 Part des postes pourvus par une mobilité interne (17 % des effectifs) p Nombre d’heures de formation moyen par salarié (17 % des effectifs) p Informations environnementales Informations qualitatives (Actions ou résultats) Informations quantitatives (Indicateurs clé de performance et taux de couverture) Politique générale en matière environnementale p Démarche Numérique Responsable p Réduction de l’empreinte carbone par occupant par rapport à 2014 (15 % des p émissions de GES du Groupe) incluant la revue des émissions de GES (tCO2e)scope 1 2 et 3 (le scope 3 incluant la consommation de papier lesdéplacements professionnels le transport de marchandise lesconsommations d’énergie des Data centers hébergés en France et laproduction des déchets) Société Générale est soumis à la loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre (ou loi sur le devoir de vigilance) Cette loi requiert l’établissement et la mise en œuvre effective d’un plan de vigilance ayant pour objectif d’identifier les risques et de prévenir les atteintes graves envers les droits humains les libertés fondamentales la santé et la sécurité des personnes et envers l’environnement résultant des activités du Groupe Ce plan doit notamment comporter une cartographie des risques des mesures d’évaluation et d’atténuation des risques d’atteinte grave ainsi que le suivi de leur mise en œuvre et un mécanisme d’alerte Le présent document intègre un résumé des principaux éléments constitutifs du plan de vigilance et le compte rendu de sa mise en œuvre effective Au fil des années le groupe Société Générale s’est doté à titre volontaire de procédures et d’outils d’identification d’évaluation et de maîtrise des risques relatifs aux droits humains et à l’environnement dans le cadre de la gestion de ses Ressources Humaines de sa chaîne d’approvisionnement et de ses activités Depuis trois ans la mise en œuvre de la loi sur le devoir de vigilance a été l’opportunité pour Société Générale de clarifier et de renforcer son dispositif de vigilance existant dans une démarche d’amélioration continue L’approche de vigilance du Groupe a été construite sur la base commune d’enjeux de droits humains et libertés fondamentales et d’enjeux environnementaux Les enjeux de droits humains et libertés fondamentales identifiés sur la base des textes de référence comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) et les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail sont  le travail forcé et l’esclavage  le travail des enfants  le respect des populations autochtones  le droit de propriété  la discrimination  la liberté d’association  la santé et sécurité des personnes  les conditions de travail décentes  la rémunération décente  la protection sociale décente et le droit à la vie privée Les enjeux environnementaux identifiés sur la base de la Déclaration de Rio sur l’Environnement et le Développement (1992) sont  le changement climatique et la qualité de l’air  la préservation de la ressource et de la qualité de l’eau  l’utilisation responsable des sols  la préservation des ressources naturelles  la préservation de la biodiversité et la limitation et le traitement des déchets Cette démarche de vigilance couvre le périmètre des sociétés consolidées sur lesquelles Société Générale exerce un contrôle exclusif (1) Elle s’articule autour de trois piliers  le pilier « Ressources Humaines et Sécurité » qui vise à prévenir p les risques d’atteinte grave aux droits humains et aux libertés fondamentales ou à la santé et la sécurité des employés du groupe Société Générale  le pilier « Achats » qui a pour objectif de prévenir les risques p d’atteinte grave aux droits humains aux libertés fondamentales à la santé et à la sécurité et à l’environnement liés aux activités de ses fournisseurs et sous traitants directs (2) (de rang 1)  le pilier « Activités » qui vise à prévenir les risques d’atteinte grave p aux droits humains aux libertés fondamentales à la santé et à la sécurité et à l’environnement directement associés à des produits ou services du Groupe Le plan de vigilance a été préparé par les Directions de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) des Ressources Humaines (RH) et des achats en association avec la Direction de la conformité la Direction juridique et la Direction de la sécurité du Groupe Le plan de vigilance ainsi que le niveau de déploiement des mesures de vigilance mises en œuvre avaient l’an dernier fait l’objet d’une validation par le Comité des engagements responsables du Groupe (CORESP) (pour plus d’information voir Une gestion des risques d’origine E&S dans les activités au service d’une croissance juste et responsable en page 300) Le plan de vigilance 2021 a été présenté au CORESP conjointement avec la revue du dispositif de gestion des risques environnementaux et sociaux (E & S) du Groupe Le plan de vigilance est par ailleurs inclus dans le Rapport de gestion établi par le Conseil d’administration et publié dans le Document d’enregistrement universel Le déploiement de la démarche de vigilance est coordonné par les Directions de la RSE des Ressources Humaines des Achats et de la Conformité Sa mise en œuvre est sous la responsabilité des Business Units et Service Units concernées La démarche du plan de vigilance est construite selon le principe d’amélioration continue Elle évolue notamment sur la base des résultats des cartographies des risques et des évaluations régulières des évolutions des activités des nouveaux engagements E & S pris par le Groupe et s’appuie en particulier sur la mise à jour des politiques et outils internes de gestion des risques d'origine E & S Il s’agit des filiales contrôlées directement ou indirectement par Société Générale au sens de l’article L  2 33 16 du Code de commerce (1) Fournisseurs et sous traitants avec lesquels les différentes sociétés du Groupe entretiennent une « relation commerciale établie » c’est à dire une relation commerciale (2) directe suivie et stable (conformément à la définition développée par la jurisprudence française) Depuis plusieurs années Société Générale a identifié des risques d’atteinte envers les droits humains les libertés fondamentales la santé et la sécurité des personnes et envers l’environnement ou risques d'origine E & S associés à son activité Cette identification est à la base du déploiement des procédures et outils de gestion des risques d'origine E & S dont le Groupe dispose Dans le cadre du devoir de vigilance le Groupe a complété l’identification des risques d’atteinte grave au travers de cartographies des risques intrinsèques (1) sur chacun des trois piliers Dans un premier temps le Groupe a identifié les risques intrinsèques du secteur bancaire mais également des différents secteurs de ses fournisseurs et sous traitants de rang 1 ou des activités auxquelles il apporte ses produits et services Ces risques ont été évalués puis hiérarchisés en quatre catégories (faible modéré moyennement élevé et élevé) en croisant des informations sectorielles et des informations géographiques Ces évaluations ont été réalisées en prenant en compte des informations de bases de données externes reconnues (2) et à dire d’experts Les critères d’évaluation sectoriels sont les suivants  la gravité potentielle de l’atteinte  p l’étendue potentielle de l’atteinte (nombre de personnes p potentiellement touchées le périmètre géographique de l’impact environnemental)  la probabilité d’occurrence de l’atteinte (impact récurrent en p fonctionnement normal des activités sectorielles vs cas extrêmes accidents) Une dimension géographique (pays d’implantation) a également été prise en compte celle ci pouvant être un facteur aggravant des risques identifiés Les critères géographiques peuvent intégrer la ratification des conventions fondamentales de l’OIT la réglementation sociale et environnementale la présence d’instances de contrôle locales ou encore les pratiques avérées dans les différents pays (notamment d’éventuelles violations des droits humains) Le groupe Société Générale est présent dans 61 pays et la Direction des Ressources Humaines considère que le contexte local est déterminant dans l’analyse des risques intrinsèques et des politiques et mesures déployées pour les prévenir Afin d’identifier et de mieux appréhender les enjeux locaux le Groupe évalue le niveau d’exposition aux risques d’atteinte grave aux droits humains et aux libertés fondamentales ou à la santé et la sécurité des employés dans tous ses pays d’implantation La cartographie des risques intrinsèques a été mise à jour en 2020 en utilisant une base externe (3) d’indicateurs détaillant les niveaux de risques spécifiques aux pays et aux activités du secteur financier Les résultats suivants présentent pour chaque thématique évaluée la part des effectifs Société Générale présents dans des pays considérés à risque intrinsèque élevé moyennement élevé et modéré Les autres effectifs se situent ainsi dans des pays à risque faible Exposition au risque Modérée Moyenne Élevée Liberté d’association et de négociation collective 4% des effectifs Aucun Aucun Discrimination 37% des effectifs 1% des effectifs Aucun Santé et sécurité (1) 24% des effectifs 0 2% des effectifs Aucun Conditions de travail (2) 4% des effectifs 0 2% des effectifs Aucun Les chiffres présentés ici ne tiennent pas compte des risques de santé liés à la crise sanitaire qui ne sont pas intégrés aux données utilisées Les risques sur la santé (1) des salariés liés à la Covid 19 existent dans tous les pays d’implantation du Groupe et des mesures visant à les limiter dans le cadre professionnel ont été déployées dans tout le Groupe Couvre les thématiques travail forcé et esclavage moderne travail des enfants temps de travail décent et salaires décents (2) En ce qui concerne la liberté d’association et de négociation collective les pays à risque modéré pour le secteur bancaire dans lesquels Société Générale est présente sont les suivants  Guinée Équatoriale Émirats Arabes Unis Chine Turquie Cameroun Mexique Algérie Congo & États Unis En termes de discrimination les pays à risque moyennement élevé pour le secteur bancaire dans lesquels Société Générale est présent sont  la Guinée le Tchad le Cameroun & la Turquie Les pays à risque modéré dans lesquels Société Générale est présent sont les suivants  Guinée Équatoriale Congo Émirats Arabes Unis Sénégal Bénin Côte d’Ivoire Madagascar Brésil Maroc Ghana Chine Mexique Burkina Faso Algérie Russie Roumanie Singapour Tunisie États Unis et Inde Sur la santé et la sécurité le pays à risque moyennement élevé pour le secteur bancaire dans lequel Société Générale est présent est le Bénin Les pays à risque modéré dans lesquels le groupe Société Générale est présent sont les suivants  Inde Guinée Turquie Chine Sénégal Côte d’Ivoire Congo Guinée Équatoriale Madagascar Mexique Ghana Russie Algérie Tchad Brésil Cameroun Afrique du Sud et Émirats Arabes Unis Quant aux conditions de travail le pays à risque moyennement élevé pour le secteur bancaire dans lequel Société Générale est présent est le Bénin Les pays à risque modéré dans lesquels Société Générale est présent sont les suivants  Guinée Équatoriale Émirats Arabes Unis Chine Turquie Cameroun Mexique Algérie Congo et États Unis On distingue les risques intrinsèques inhérents aux pays d’implantations aux achats et activités du Groupe des risques résiduels une fois l’application des mesures prises (1) par le Groupe pour éviter les risques ou en atténuer les conséquences Pilier RH et Sécurité et pilier Activités  Verisk Mapplecroft notamment  pilier Achats  Transparency international le groupe Banque Mondiale l’OIT ou encore l’Unicef (2) Verisk Maplecroft (3) La cartographie des risques d'origine E & S intrinsèques du pilier « Achats » a été élaborée sur la base des catégories d’achat du secteur bancaire selon une nomenclature comportant plus de 150 sous catégories d’achats L’évaluation du niveau de risque pour chaque catégorie d’achat se fait sur trois axes  loyauté des pratiques et éthique environnement droits humains et conditions sociales Des paramètres liés au contexte ont de plus été pris en compte dans l’évaluation du risque de la catégorie d’achat  les caractéristiques de la chaîne d’approvisionnement (complexité de la chaîne d’approvisionnement incluant le nombre d’acteurs et les facteurs d’éloignement géographique des intermédiaires jusqu’à l’acheteur final) et l’intensité de la main d’œuvre Ce travail de cartographie des risques d'origine E & S propres aux catégories d’achats a été réalisé en coopération avec trois autres banques françaises en 2018 avec l’appui d’un cabinet de Conseil spécialisé et a ensuite fait l’objet de mises à jour et de compléments au sein du Groupe Le croisement du niveau de risques d'origine E & S intrinsèques par catégorie d’achats avec le montant des dépenses correspondant a permis d’identifier la part des achats du Groupe réalisée dans des catégories d’achats à risque moyennement élevé ou élevé Résultats   sur le périmètre analysé par la Direction des Achats environ 4% des dépenses sont réalisées sur des catégories d’achats à risque d'origine E & S élevé et environ 9% sur des catégories d’achats à risque d'origine E & S moyennement élevé Parmi les catégories d’achats à risque élevé les catégories ressortant comme les plus à risque sont celles liées aux travaux sur les immeubles (rénovation ou aménagement mais aussi la construction de bâtiments neufs) à la gestion des déchets ainsi qu’aux équipements de téléphonie et d’informatique Société Générale apporte des services financiers à de nombreux secteurs dont certains sont potentiellement porteurs de risques d'origine E & S  Pour chacun de ces secteurs le Groupe a réalisé une identification et une hiérarchisation des risques d’atteinte E & S sur la base de sources externes et à dire d’experts Une dimension géographique a également été prise en compte pour intégrer les niveaux de risques pays fondés sur la solidité du cadre de la réglementation E & S locale Ces niveaux de risques ont ensuite été croisés avec les données d’activité du Groupe au 31 décembre 2020 pour identifier les expositions du Groupe dans les secteurs potentiellement porteurs de risques d'origine E & S Le cadre de gestion des risques prévoit des diligences accrues pour les produits et services du Groupe directement associés aux activités et géographies les plus exposées Résultats  parmi les secteurs étudiés une dizaine présente une part importante d’activités les plus exposées Il s’agit des secteurs de l’énergie notamment l’énergie fossile et la production d’électricité des transports et de la logistique notamment automobiles ou aériens l’agriculture notamment amont l’industrie la construction la chimie les mines l’exploitation forestière le textile et la défense Les principaux risques identifiés dans ces secteurs sont notamment les risques climatiques les risques d’atteinte à la biodiversité les risques liés aux conditions de travail et notamment aux accidents de travail les risques de travail forcé et de travail des enfants ou encore le risque de non respect des droits des communautés Environ un quart des expositions (1) du Groupe correspondent à des secteurs a priori porteurs de risques élevés sur les droits humains et l’environnement En prenant en compte la dimension géographique et notamment la qualité du cadre réglementaire local sur les aspects E & S moins de 10% des activités du Groupe mesurées en termes d’expositions sectorielles sont réalisées dans des secteurs a priori porteurs de risques et dans des pays à risques L’objectif de la démarche de vigilance est d’avoir un cadre de gestion des risques dorigine E & S adéquat i  e couvrant les risques majeurs identifiés par la cartographie des risques et correctement déployé au sein du Groupe Le Groupe revoit donc de façon régulière son cadre de gestion des risques d'origine E & S pour identifier les éventuels risques d’atteinte grave qui ne seraient pas suffisamment couverts par le cadre existant Le Groupe poursuit en parallèle ses efforts de déploiement de ce cadre Afin d’évaluer et de prévenir les risques d’atteinte grave Société Générale s’appuie sur un ensemble de processus et de dispositifs opérationnels qu’elle fait évoluer régulièrement dans une volonté d’amélioration continue Le Groupe définit des lignes directrices spécifiques aux différents enjeux de santé et de sécurité ainsi qu’un ensemble de politiques RH applicables à l’ensemble du Groupe mises en œuvre ensuite par les Business Units et les Service Units   international avec l’UNI Global Union sur les droits fondamentaux Cet accord couvre 100% des effectifs et s’appuie sur l’application d’engagements qui font l’objet d’échanges réguliers avec l’UNI Global Union dialogue social et liberté d’association   la gouvernance sur les p sujets au niveau du Groupe s’appuie sur des instances de dialogue social françaises veillant aux conditions de travail et à la liberté syndicale Le Groupe a sinon renouvelé en février 2019 son accord La représentation du personnel se fait également via un Comité de Groupe européen (CDGE)  discrimination   à travers sa politique Diversité et Inclusion p formalisée et déployée depuis 2019 Société Générale traduit sa volonté de reconnaître et de promouvoir tous les talents Le Groupe s’engage à mettre en œuvre les conditions d’une organisation inclusive dans l’ensemble de ses processus RH et de ses entités et proscrit toute forme de discrimination  santé et qualité de vie au travail   le Groupe a établi une politique p de Santé déclinée opérationnellement par les entités en s’appuyant sur des équipes d’accompagnement locales (RH responsables logistiques médecine du travail  etc ) Chaque filiale du Groupe définit un niveau de couverture complémentaire en fonction du régime obligatoire de son pays et avec un niveau de protection au moins comparable aux pratiques du marché local Par ailleurs le Groupe a initié depuis 2019 une démarche visant à assurer à terme un socle minimal de protection sociale en santé et prévoyance à l’ensemble de ses salariés dans le monde À ce jour neuf salariés sur dix bénéficient d’un régime supplémentaire d’entreprise en santé et prévoyance  Expositions entreprises (1) sécurité et sûreté  la supervision de la sécurité des personnes et p des biens au sein des locaux Société Générale est assurée par la Direction de la Sécurité du Groupe au sein du Secrétariat général du Groupe Un réseau de Directions basées dans les entités du Groupe est en charge de la mise en œuvre des politiques visant à protéger les personnes les biens et les actifs immatériels Ces équipes veillent à renforcer la culture sécurité dans le Groupe diffuser les politiques et dispositifs sécurisant davantage les activités et coordonner les relations avec les autorités publiques de sécurité nationales européennes et internationales  conditions de travail   le Groupe a fixé à 16 ans l’âge minimum p d’embauche Les entités du Groupe sont tenues de contrôler l’âge de tout nouveau salarié au moment de son embauche Par ailleurs toute forme de travail forcé est proscrite par le Groupe Société Générale veille également à offrir une rémunération attractive et équitable contribuant à la fidélisation des salariés et à la performance du Groupe sur le long terme La politique de rémunération repose sur des principes de non discrimination et s’appuie sur des principes communs à tous Elle est ensuite déclinée en fonction des métiers et des zones géographiques dans lesquels le Groupe intervient en tenant compte des pratiques et contextes de marché à ces mesures s’ajoutent toutes les mesures mises en place par le p Groupe pour protéger la santé de ses employés dans le contexte de la crise sanitaire qui sont détaillées dans le Document d’enregistrement universel voir Préserver la santé et la situation de ses collaborateurs en page 272 La communication des règles applicables et la formation des équipes dans tous les pays d’implantation viennent compléter et appuyer ces dispositifs L’offre de formation de Société Générale cible en priorité la culture Risques et Conformité (incluant la formation au Code de conduite à l’éthique et à la responsabilité E & S) Le Groupe propose également des parcours de formations propres à chaque ligne métier ou filière permettant ainsi de limiter les risques opérationnels Un complément d’information sur ces dispositifs est présent dans la Déclaration de Performance Extra financière du Groupe (DPEF) (cf Être un employeur responsable en page 281 du chapitre 5 du Document d’enregistrement universel) La documentation normative du Groupe encadre la gestion des risques d'origine E & S dans la conduite des Achats et la gestion de la relation fournisseurs La mise en œuvre opérationnelle de cette documentation normative et la gestion des risques d'origine E & S à différentes étapes du processus achat s’appuie sur des outils d’aide à l’identification à l’évaluation et à la maîtrise des risques d'origine E & S au niveau du produit ou service acheté et du fournisseur ou prestataire de services Ces outils sont déployés pour les achats réalisés par la Direction des Achats Groupe et sont en cours de déploiement dans le reste du Groupe Pour accompagner la mise en œuvre effective de ces mesures de gestion des risques d'origine E & S dans les achats des formations dédiées ont été dispensées à l’ensemble des acheteurs professionnels En complément afin de sensibiliser les acheteurs occasionnels un motion design (courte vidéo animée) présentant le programme d’achats responsables du Groupe a été mis à disposition L’identification et l’évaluation des risques par la Direction des Achats s’appuient notamment sur  la consultation de la cartographie des risques d'origine E & S relative p aux catégories d’achats afin d’identifier le niveau de risque d'origine E & S de la catégorie d’achat  l’intégration de critères E & S dans les appels d’offres pour les p catégories d’achat à risque E & S moyennement élevé ou élevé  l’analyse KYS (Know Your Supplier) E & S des fournisseurs p présélectionnés y compris la vérification du respect de la liste d’exclusion E & S  l’évaluation extra financière de certains fournisseurs « ciblés » (1) p réalisée par des tiers indépendants La maîtrise et l’atténuation des risques consistent en  la mise en place dans les appel d’offres d’exigences E & S couvrant p les risques saillants de la catégorie d’achats identifiés dans la cartographie pour les catégories à risque d'origine E & S moyennement élevé ou élevé  dans les grilles de notation des propositions de services ou produits p l’application d’une pondération des critères E & S proportionnée au niveau de risque d'origine E & S de la catégorie d’achat  l’intégration d’une clause RSE dans les contrats qui comprend p l’engagement contractuel au respect de la Charte « Achats responsables du Groupe » du Code de conduite du Groupe ainsi qu’une référence au droit d’audit (pour la réalisation d’audits E & S si nécessaire) et une demande d’évaluation extra financière pour les fournisseurs « ciblés »  pour les catégories d’achats à risque en cas de performances E & S p insuffisantes  l’incitation à mettre en œuvre des plans d’actions correctives la possibilité de réaliser des audits E & S sur site la revue régulière des controverses et des évolutions des notes extra financières À fin 2020 sur le périmètre des achats pilotés par la Direction des Achats le dispositif de gestion des risques E & S couvre l’ensemble des appels d’offres sur des catégories d’achats à risque d'origine E & S moyennement élevé et élevé Pour les achats non pilotés par la Direction des Achats les outils de gestion des risques d'origine E & S ont été simplifiés et mis à disposition pour les catégories à risque d'origine E & S élevé Des éléments complémentaires relatifs aux achats sont présentés en page 291 du chapitre 5 du Document d’enregistrement universel Être un acheteur responsable le Programme positive sourcing À titre d’illustration quatre audits RSE fournisseurs ont été initiés en 2020 sur des prestations en cours identifiées parmi les plus à risque suite à une analyse de risques d'origine E & S Ces audits sont réalisés dans le cadre d’une démarche commune initiée par Société Générale en collaboration avec trois autres banques françaises Réalisés par un tiers indépendant ces audits portent sur les volets Droits Humains Santé Sécurité et Environnement et Société Générale accompagnera ses fournisseurs dans la mise en œuvre de plans d’actions correctives le cas échéant En outre la Direction des Achats a assuré le suivi des actions correctives mises en place à l’issue d’un audit RSE fournisseur de 2019 Société Générale est soumis à un ensemble de réglementations (lutte anti blanchiment respect des embargos loi sur la protection des données personnelles loi sur la transparence la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique ou encore la loi sur le devoir de vigilance) qui constitue le socle de sa gestion des risques Fournisseurs représentant un volume d’achat important au niveau Groupe ou pouvant faire peser un potentiel risque de réputation à Société Générale du fait de (1) l’association des deux marques (exemple  fournisseurs de produits portant le logo Société Générale) Au delà de ses obligations réglementaires depuis plus de dix ans le Groupe a développé un cadre de gestion des risques d'origine E & S attachés à ses activités Le déploiement de ce cadre de gestion des risques s’appuie sur des engagements et des standards E & S une documentation normative Groupe et ses déclinaisons en procédures opérationnelles ainsi que sur des outils internes de mise en œuvre L’ensemble des engagements E & S est encadré par les Principes Généraux E & S  Ils comprennent notamment les politiques E & S sectorielles et transversales déployées sur certains secteurs considérés comme potentiellement sensibles d’un point de vue environnemental social ou éthique Ces politiques décrivent notamment les principaux risques d’atteinte aux droits humains ou à l’environnement et précisent les critères d’évaluation des clients ou transactions réalisées auprès d’acteurs de ces secteurs Elles ont été en partie revues en 2020 pour être clarifiées et pour intégrer le cas échéant des risques majeurs insuffisamment couverts Certains guides internes de mise en œuvre ont également été formalisés ou complétés pour refléter ces évolutions La documentation normative du Groupe avait été mise à jour en 2019 pour intégrer les éléments relatifs aux processus de gestion des risques et aux mesures adaptées de prévention de ces risques et notamment les rôles et responsabilités sur ces aspects En 2020 la plupart des Business Units ont poursuivi l’intégration progressive de la gestion des risques d'origine E & S dans leurs processus opérationnels ont renforcé leurs pôles d’expertise E & S et ont mené des formations spécifiques auprès d’équipes commerciales des équipes de la Direction des Risques et de la Direction de la Conformité Enfin des outils d’identification et d’évaluation des risques d'origine E & S diffusés en interne dans le Groupe sont également mis à jour de manière trimestrielle dont notamment  la liste d’identification E & S qui reflète les projets entreprises ou p secteurs pays présentant un fort risque en lien avec des problématiques E & S et qui vise à ce que des diligences plus approfondies soient réalisées sur ces secteurs projets ou entreprises (mises à jour de manière trimestrielle)  la liste d’exclusion E & S p Les procédures d’évaluation et les dispositifs de maîtrise des risques d'origine E & S sont détaillés dans le Document d’enregistrement universel (voir  Une gestion des risques d’origine E&S dans les activités au service d’une croissance juste et responsable en page 299) La plupart des secteurs identifiés comme potentiellement à risque sont soit déjà couverts par une politique E & S soit déjà présents sur la liste d’identification E & S  Certains secteurs ou certaines activités doivent néanmoins être ajoutés à la liste des activités nécessitant une revue E & S approfondie D’autre part la cartographie intrinsèque a mis en exergue la nécessité d’intégrer des risques additionnels aux outils d’évaluation pour certains secteurs comme certaines problématiques liées aux droits humains ou à la biodiversité mais également pour refléter les engagements pris en 2020 en matière de lutte contre le changement climatique Le Groupe a d’ailleurs accru ses engagements en renforçant les critères relatifs à ces enjeux dans certaines politiques et outils E & S La loi sur le devoir de vigilance requiert la mise en place d’un dispositif d’alerte tout comme la loi sur la transparence la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique (dite Sapin II) Le Groupe a donc décidé de renforcer le dispositif préexistant par la mise en place d’un dispositif d’alerte commun répondant aux exigences des deux réglementations citées La mise en place de ce dispositif avait fait l’objet d’une concertation auprès d’organisations syndicales représentatives en France et d’une présentation et d’échanges auprès d’instances au niveau français et européen avant sa mise en place Le dispositif accessible depuis le portail www societegenerale com et l’intranet du groupe Société Générale a été déployé en France et à l’international et est désormais disponible en 13 langues Ce dispositif vient en complément du canal managérial ou bien de la saisine directe via le Chief Compliance Officer par lequel le signalement peut s’effectuer en premier ressort règlement  des risques d’atteinte aux droits humains aux libertés fondamentales à la santé et à la sécurité des personnes ou à l’environnement  d’une conduite ou situation contraire au Code de conduite du Groupe Il est ouvert aux salariés collaborateurs extérieurs et occasionnels et prestataires avec lesquels est entretenue une relation commerciale établie (sous traitants ou fournisseurs) Il repose sur une plate forme externe sécurisée qui garantit la protection des données personnelles ainsi qu’une stricte confidentialité des informations exigées par la loi sur la transparence la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique Le mécanisme d’alerte permet notamment le recueil des signalements relatifs à des suspicions à l’existence ou à la réalisation d’une violation grave et manifeste d’un engagement international d’une loi d’un Lancer une alerte interne est un droit et aucun collaborateur ne pourrait être sanctionné de quelque manière que ce soit pour avoir lancé une alerte interne de bonne foi Le Code de conduite du Groupe reflète ces modalités d’exercice du droit d’alerte (voir  Un Code de conduite s’appuyant sur des valeurs partagées en page 279) Dans le cadre de ses obligations relatives à la communication extra financière et afin de suivre le déploiement des processus de gestion des risques d'origine E & S Société Générale s’est doté d’outils de pilotage et de reporting Ces outils permettent aux Directions des Ressources Humaines de la Sécurité des Achats et de la RSE de disposer d’indicateurs de suivi de la performance Un système commun de reporting extra financier est notamment déployé dans l’ensemble du Groupe afin de collecter les informations utilisées dans le cadre du reporting extra financier (chapitre 5 du Document d’enregistrement universel) et également dans le cadre du plan de vigilance Le suivi des mesures de vigilance s’appuie également sur des exercices d’autoévaluation internes Ces exercices d’autoévaluation permettent notamment  de suivre le déploiement des processus de gestion des risques p d'origine E & S au niveau des Business Units et Services Units mais également à un niveau plus fin (type entités légales)  d’identifier les axes d’amélioration et de suivre les plans d’actions p associés  et enfin de disposer d’indicateurs additionnels de suivi des mesures p de surveillance mises en œuvre pour le Groupe D’autre part les plans d’actions issus d’un audit interne sur le « Devoir de vigilance » avec un focus particulier sur le pilier Achats ont été en grande partie clôturés en 2020 Ces actions portaient notamment sur la formalisation des contrôles et le périmètre des mesures mises en œuvre Société Générale évalue les dispositifs de suivi des règles applicables à travers des contrôles  La maîtrise des risques conditionne la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs de prévention des risques RH À cet égard les dispositifs de contrôle leur détermination et leur suivi jouent un rôle clé dans la performance de l’entreprise Dans un souci d’efficacité le Groupe met à disposition de toutes ses entités une documentation normative adaptée à la nature des activités et prenant en compte tous les types de risques dont ceux RH Cette base est actualisée diffusée et accessible Société Générale évalue les dispositifs d’atténuation des risques à travers des autoévaluations  Chaque année le Groupe demande à toutes ses entités de plus de 50 salariés de contribuer à deux exercices d’autoévaluation  l’un portant sur la couverture des risques opérationnels (Risk control p self assessment) en 2020 un focus a été demandé aux entités sur les risques résiduels majeurs la Culture et Conduite la cybercriminalité la résilience opérationnelle et les risques émergents La gouvernance et les contrôles relatifs à cet exercice sont effectués par la Direction des ressources humaines la Direction des Risques ainsi que la Direction Financière  l’autre spécifique à la bonne application du Devoir de vigilance par p les entités du Groupe via un questionnaire (Planethic Reporting) abordant la mise en œuvre des politiques et processus locaux ainsi que sur les contrôles réalisés sur l’ensemble de thématiques présentées dans le Document d’enregistrement universel Être un employeur responsable en page 281 La Direction des Ressources Humaines assure la gouvernance et la consolidation de ces données Société Générale évalue la satisfaction et le bien être de ses collaborateurs  En complément de ces dispositifs et afin d’avoir un retour direct sur leurs conditions de travail le Groupe mesure l’engagement des collaborateurs à travers le Baromètre collaborateurs une enquête interne annuelle et anonyme déployée dans l’intégralité du Groupe En 2020 compte tenu de la crise sanitaire le Baromètre annuel a été remplacé par plusieurs enquêtes Pulse dont les thématiques ont porté sur le moral l’engagement la Diversité et l’inclusion Les résultats partagés régulièrement avec les collaborateurs ont permis d’apprécier la confiance de ceux ci face à l’évolution de la situation exceptionnelle de cette année et aux initiatives prises par le Groupe pour améliorer leur quotidien La Direction des Achats réalise un suivi trimestriel d’indicateurs de risques E & S relatifs aux appels d’offres et au suivi des fournisseurs Ainsi sur le périmètre des achats pilotés par la Direction des achats  des appels d’offres de poser les exigences et questions RSE relatives aux risques identifiés  100% des catégories d’achats à risque d'origine E & S moyennement p élevé ou élevé sont couvertes par une fiche outil RSE (soit plus de 50 fiches outils) Ces fiches outil ont été développées afin de permettre aux acheteurs de la Direction des achats dans le cadre 100% des appels d’offres des catégories d’achats à risque E & S p élevé ont intégré des critères RSE  80% des fournisseurs « ciblés » sous contrat ont une évaluation p extra financière réalisée par un tiers indépendant à jour  15 fournisseurs ont été interrogés par l’équipe Achats Responsables p suite à la détection de controverses E & S afin d’apporter des réponses sur les thématiques ciblées par ces dernières  Au 31 décembre 2020 100% des acheteurs présents à la Direction p des achats ont été formés à la conduite des Achats Responsables tels que définis dans la documentation normative du Groupe et aux outils de gestion des risques d’origine E & S dans les achats Le Groupe a poursuivi son pilotage du déploiement des procédures et contrôles relatifs à la gestion des risques d'origine E & S dans ses activités Le pilotage s’est appuyé cette année sur le suivi annuel réalisé notamment dans le cadre de la DPEF (cf 299) mais également sur le second exercice d’évaluation de Compliance Risk Assessment réalisé auprès de 188 entités du Groupe sur les risques d'origine E & S Cet exercice a permis d’analyser avec une granularité plus fine et sur un périmètre élargi le niveau de déploiement des dispositifs de gestion des risques d'origine E & S et de définir des actions à mener pour les renforcer Ces outils de pilotage interne ont permis d’évaluer entre autres  la connaissance du cadre normatif de gestion des risques d'origine p E & S Groupe (politiques E & S liste de surveillance et liste d’exclusion E & S) et de leur déclinaison en procédures propres aux Business Units au niveau des 188 entités  l’intégration d’une revue E & S dans les processus KYC (Know Your p Customer) lors des entrées en relation et des revues périodiques  la mise en œuvre des procédures Groupe et des contrôles associés p inscrits dans le dispositif de contrôle permanent du Groupe  les moyens humains et les compétences dédiés à la gestion des p risques d'origine E & S  l’existence d’une gouvernance permettant de traiter des sujets E & S p complexes au niveau local puis d’escalader au niveau Groupe  le nombre de personnes formées à la gestion des risques d'origine p E & S et au risque climatique  le nombre de clients et de transactions porteurs de risques d'origine p E & S ayant fait l’objet d’une revue approfondie ainsi que les principaux résultats de ces évaluations Les Business Units les plus exposées représentant 81% des BU interrogées ont intégré les vérifications de respect de la liste d’exclusion E & S et 85% d’entre elles se retournent vers ses experts E & S pour une revue approfondie en cas de risque E & S identifié Toutes ces Business Units ainsi que les Services Units de 2 e ligne de défense ont nommé des correspondants RSE et près des trois quarts de ces entités ont des personnes dédiées à la gestion des risques d'origine E & S Environ 1 000 clients ou groupes clients et plus de 1 200 transactions ont fait l’objet d’une revue E & S détaillée en 2020 Parmi les entités évaluées 69% déclarent avoir implémenté des contrôles relatifs au KYC E & S ou à l’application des listes de surveillance E & S Depuis la publication de la loi sur le devoir de vigilance Société Générale poursuit le renforcement et le déploiement des dispositifs et des mesures de gestion des risques d'origine E & S sur les volets RH et Sécurité Achats et Activités En 2020 les principales mesures mises en œuvre dans ce cadre détaillées ci dessus dans le plan de vigilance ainsi que leurs principaux résultats sont  Résultats de l’application du Plan de vigilance à l’égard des filiales du Groupe  Parmi les entités situées dans des pays à risque élevé moyennement élevé ou modéré sur les thématiques évaluées dans le cadre du Plan de vigilance  Risques Niveau d’exposition des effectifs Liberté d’association et de négociation collective Les entités devant renforcer leurs dispositifs de représentation du personnel emploient 1 9% des effectifs Discrimination Les entités devant renforcer leurs politiques procédures ou règles formalisées afin de s’assurer que les processus RH ne sont pas discriminatoires emploient 2 3% des effectifs Santé et sécurité Les entités devant renforcer leurs politiques procédures ou règles formalisées sur la santé sécurité au travail emploient 1 6% des effectifs Conditions de travail* Les entités devant renforcer leurs politiques procédures ou règles formalisées afin de répondre aux normes de l’Organisation Internationale du Travail emploient 1 5% des effectifs Couvre les thématiques travail forcé et esclavage moderne travail des enfants temps de travail décent et salaires décents * En termes de liberté d’association et de négociation collective les pays dans lesquels Société Générale est présent concernés par un renforcement des dispositifs de représentation du personnel sont les suivants  Chine Émirats Arabes Unis et États Unis En matière de discrimination les pays dans lesquels Société Générale est présente concernés par un renforcement de leurs politiques procédures ou règles formalisées afin de s’assurer que les processus RH ne sont pas discriminatoires sont les suivants  Algérie Émirats Arabes Unis Guinée Équatoriale Maroc et Roumanie Sur la santé et sécurité les pays dans lesquels Société Générale est présente concernés par un renforcement de leurs politiques procédures ou règles formalisées sur la santé et ou la sécurité au travail sont les suivants  Cameroun Émirats Arabes Unis Russie Tchad Guinée équatoriale et Madagascar De manière plus générale des mesures ont été mises en œuvre dans l’ensemble des pays d’implantation du Groupe pour protéger la santé des employés dans le contexte de la crise sanitaire Quant aux conditions de travail les pays dans lesquels Société Générale est présente concernés par un renforcement de leurs politiques procédures ou règles formalisées afin de répondre aux normes de l’Organisation Internationale du Travail sont les suivants  Algérie Émirats Arabes Unis et Tchad L’exercice d’autoévaluation a couvert en 2020 des entités représentant 100% des effectifs du Groupe contre 99% en 2019 Les principales réalisations ont consisté en  l’enrichissement du dispositif de sensibilisation et de formation à la p gestion des risques E & S dans les achats grâce à la mise à disposition du motion design et la formation des acheteurs professionnels  pour les achats non pilotés par la Direction des achats les outils de p gestion des risques E & S ont été simplifiés et mis à disposition pour les catégories à risque E & S élevé Résultats  sur le périmètre des achats pilotés par la Direction des Achats environ 4% des dépenses analysées sont réalisées dans des p catégories d’achats à risque E & S élevé et 9% dans des catégories d’achats à risque E & S moyennement élevé La catégorie ressortant comme la plus à risque est celle liée aux travaux sur les immeubles représentant 1% de la dépense  100% des catégories d’achats à risque E & S moyennement élevé ou p élevé sont couvertes par une fiche outil RSE soit plus de 50 fiches outils De plus pour répondre à des enjeux spécifiques une cinquantaine de fiches outils RSE additionnelles sont déployées sur les autres catégories d’achats  100% des appels d’offres des catégories d’achats à risque E & S p élevé ont intégré des critères RSE  fin 2020 100% des acheteurs présents à la Direction des achats ont p été formés aux Achats responsables Les principales réalisations ont consisté en  une déclinaison lorsque nécessaire en procédure au niveau des p Business Units de la documentation normative du Groupe relative à la définition des risques d’atteinte E & S aux processus de gestion des risques d'origine E & S et des rôles et responsabilités au sein de la première et de la deuxième ligne de défense  le renforcement des expertises en gestion des risques dans les p Business Units et entités géographiques notamment avec la nomination d’experts dans chaque Direction régionale africaine à la BRD KB et Rosbank et également au sein de la deuxième ligne de défense  l’intégration de contrôles relatifs à la gestion des risques d'origine p E & S dans le dispositif de surveillance permanente  une évaluation granulaire du niveau de déploiement des procédures p et contrôles relatifs à la gestion des risques E & S au niveau des différentes Business Units et Services Units mais également de 188 entités du Groupe (voir Une gestion des risques d’origine E&S dans les activités au service d’une croissance juste et responsable en page 299)  une présentation des principaux constats de ces évaluations au p CORESP Résultats  moins de 10 % de l’exposition du Groupe correspond à des activités p a priori porteuses de risques (énergie transports et logistique agriculture amont industrie construction…) dans des pays à risques  93% des Business Units concernées appliquent la liste d’exclusion p E & S lors de revues KYC ou de revues des transactions  92% des Business Units concernées appliquent la liste p d’identification E & S lors de revues KYC ou de revues des transactions  81% des Business Units du Groupe ont des correspondants ou des p personnes dédiées à la gestion des risques d'origine E & S soit toutes les Business Units les plus exposées  parmi les 188 entités évaluées 69% déclarent avoir mis en place des p contrôles relatifs au KYC E & S ou à l’application des listes de surveillance E & S  une hausse du nombre de clients et de transactions revues dont les p résultats sont 87% positifs 11% conditionnels et 2% négatifs en ce qui concerne les évaluations clients La revue d’une partie des procédures d’évaluation et de maîtrise des risques d'origine E & S existant a été réalisée en 2020 notamment pour intégrer les risques saillants non couverts ou insuffisamment couverts par les procédures et outils de gestion existants L’enrichissement de ces dispositifs de gestion des risques (politiques processus formalisés et ou contrôles additionnels) se poursuivra en 2021 tout comme les efforts de déploiement Au niveau du Groupe les principales actions prévues sont  la consolidation des mesures de lutte contre le harcèlement et la p mise en place d’audits internes pour assurer le respect des principes de non discrimination  le déploiement des cinq contrôles additionnels intégrés au dispositif p de contrôle interne en 2020 (sur la prévention de la discrimination et les obligations légales en matière d’emploi des personnes en situation de handicap)  la création d’un Département Groupe spécifiquement en charge de p la culture d’entreprise de la diversité et de l’inclusion  la mise en œuvre d’une stratégie renforcée en matière de p diversité et d’inclusion incluant notamment des actions de sensibilisation sur les biais et stéréotypes Inconscients et des actions volontaristes pour accroître la part des femmes dans les instances dirigeantes Des mesures additionnelles sont également prévues dans les entités devant renforcer leurs politiques et procédures sur la non discrimination par exemple  en Roumanie des conférences sont prévues sur les thématiques de p harcèlement et lutte contre la discrimination  aux Émirats Arabes Unis il est prévu de renouveler le programme p Know Your Women Employee qui est un dispositif dédié aux femmes et comprenant 16 mois d’accompagnement en développement personnel En outre en 2021 le Groupe continuera de prendre toutes les mesures de protection et de soutien nécessaires dans le contexte de crise sanitaire L’écoute attentive des parties prenantes permettra de mieux percevoir les évolutions de son environnement et d’y répondre avec agilité Des canaux adaptés ont été mis en place afin de nourrir un dialogue constructif avec chacune d’entre elles à travers la prise en compte des retours issus des enquêtes internes de l’analyse de matérialité réalisée (1) auprès d’un ensemble de parties prenantes et la poursuite du dialogue avec l’UNI Global Union Les principales actions prévues sont  la poursuite de l’enrichissement de la documentation normative du p Groupe relative à la conduite des achats imposant notamment de nouveaux standards de gestion des risques d'origine E & S  l’amélioration des outils permettant l’identification et l’évaluation p des risques incluant la création de nouvelles fiches outils à destination des acheteurs pour les catégories à risque modéré et faible  la poursuite du déploiement de ces outils (fiches outils clause RSE p et Charte d'achats responsables) dans le Groupe  des formations additionnelles auprès des acheteurs notamment p des nouveaux arrivants  la réalisation d’audits RSE et la mise en place de plans d’actions p correctifs auprès de nos fournisseurs sous contrat présentant des facteurs de risques d'origine E & S  le renforcement du processus d’identification et de gestion des p controverses E & S pour les fournisseurs Les principales actions prévues sont  la poursuite de l’enrichissement des politiques E & S et des outils de p gestion des risques pour les clarifier et intégrer progressivement d’autres secteurs d’activité ou secteurs pays ou des enjeux spécifiques aux droits humains ainsi qu’un travail de revue des Principes Généraux E & S et d’élaboration d’une déclaration sur le climat et d’une déclaration sur la biodiversité  la poursuite de la mise à jour des procédures opérationnelles au p niveau des Business Units pour refléter les dernières évolutions du cadre normatif du Groupe  la poursuite de l’intégration des vérifications E & S dans les p processus KYC et de la systématisation des vérifications et des contrôles associés  des formations auprès de populations ciblées permettant d’assurer p leur déploiement  le renforcement de la gouvernance de la gestion des risques p d'origine E & S et des contrôles associés à la fois au niveau du Groupe mais également au sein des différentes Business Units et Services Units concernées  le renforcement du rôle de la 2 e ligne de défense sur les sujets de p risques d'origine E & S tant en central que dans les Business Units et notamment dans le suivi des contrôles du dispositif de contrôle permanent et plans d’actions associés Le Groupe a lancé en 2020 une grande enquête de matérialité des enjeux E & S auprès d’un ensemble représentatif de ces parties prenantes dans le cadre de la préparation (1) du plan stratégique 2021 2025 ADEME  l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME ou Ademe) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) français créé en 1991 Il est placé sous la tutelle des ministères chargés de la Recherche et de l’Innovation de la Transition écologique et solidaire de l’Enseignement supérieur L’ADEME suscite anime coordonne facilite ou réalise des opérations de protection de l’environnement et la maîtrise de l’énergie Agent transfert  un agent de transfert a pour rôle de la tenue des livres d’actions des sociétés En d’autres termes il a pour fonction d’assurer la mise à jour et la mise à disponibilité des informations relatives aux actions d’une entreprise  l’agent de change se charge par exemple de notifier dans le livre le transfert de propriété des actions d’une personne à une autre Dans ce cadre l’une de ses tâches consiste aussi à vérifier que le nombre des actions mises en circulation est égal à celui des actions créditées ALD Automotive  filiale de Société Générale ALD Automotive est le leader européen des solutions de mobilité automobile d’entreprise Présent dans 43 pays ALD Automotive s’occupe de fournir des solutions de location longue durée et de gestion de flotte automobile aux entreprises Belt and Road  la nouvelle route de la soie est à la fois un ensemble de liaisons maritimes et de voies ferroviaires entre la Chine et l’Europe passant par le Kazakhstan la Russie la Biélorussie la Pologne l’Allemagne la France et le Royaume Uni Blended Finance Utilisation stratégique du fonds consacrés au développement afin de permettre la mobilisation de financements supplémentaires en faveur du développement durable dans les pays en développement Cette approche innovante accroît le montant des ressources disponibles en complétant les investissements des pays en développement afin de combler les écarts de financement pour atteindre les Objectifs de Développement Durable de l’ONU et de soutenir l’implémentation des Accords de Paris tout en procurant un rendement aux investisseurs BRD  filiale de Société Générale en Roumanie la Banque Roumaine pour le Développement propose des services de banque universelle dont la vocation est d’offrir une gamme complète de services à tout type de clientèle Culture de speak up   « culture de la parole » Dans le domaine des ressources humaines cette allocution est utilisée pour évoquer un milieu de travail où les collaborateurs se sentent bienvenus et inclus libres d’exprimer leurs points de vue et opinions et confiants dans le fait que leurs idées seront entendues et reconnues Design thinking   méthode ou processus de conception globale centré sur l’utilisateur (ou l’humain) en vue de réaliser des services ou produits innovants DSP2  la directive sur les services de paiement (DSP2) a pour objectif de favoriser l’innovation la concurrence et l’efficience Elle instaure notamment des normes de sécurité plus strictes pour les paiements en ligne afin de renforcer la confiance des consommateurs dans les achats en ligne La DSP2 est applicable depuis le 13 janvier 2018 sauf en ce qui concerne les mesures de sécurité décrites dans les normes techniques et applicables à compter de septembre 2019 Equity Capital Market segment de marché permettant de couvrir les besoins en financement en fonds propres des entreprises via le recours aux instruments de capital (IPO augmentation de capital émission d’obligations convertibles) ETF  les Exchange Traded Funds (ETFs) sont des instruments financiers destinés à répliquer fidèlement les variations d’un indice boursier à la hausse comme à la baisse ETP  la notion d’Équivalent Temps Plein (ETP) correspond à une activité exercée sur la base d’un temps plein soit à hauteur de la durée légale Financement mixte (blended finance) voir Blended finance Finansol  le label Finansol a été créé en 1997 pour distinguer les produits d’épargne solidaire des autres produits d’épargne auprès du grand public Fing  la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing) est une association loi de 1901 créée en 2000 Sa mission s’articule autour de quatre grandes catégories d’objectifs  mobiliser autour des technologies à venir  prendre part dans les nouveaux débats éthiques et sociétaux  favoriser l’émergence d’idées et de projets innovants et encourager l’appropriation de l’innovation et les partenariats Global Impact Platform une base de données exclusive dont Société Générale est le membre fondateur contenant un univers de fonds sélectionnés sur leur proposition d’impact par Phenix Capital un consultant en investissement spécialisé dans l’investissement d’impact Greenfin   créé par le ministère de la Transition écologique et solidaire le label Greenfin garantit « la qualité verte » des fonds d’investissement et s’adresse aux acteurs financiers qui agissent au service du bien commun grâce à des pratiques transparentes et durables Le label a la particularité d’exclure les fonds qui investissent dans des entreprises opérant dans le secteur nucléaire et les énergies fossiles Impact investing   l’investissement à impact social ( impact investing ) est une stratégie d’investissement cherchant à générer des synergies entre impact social environnemental et sociétal d’une part et retour financier neutre ou positif d’autre part Ipsos  entreprise de sondages française et société internationale de marketing d’opinion créée en 1975 ISR  le label ISR (Investissement Socialement Responsable) est un outil pour choisir des placements responsables et durables Créé et soutenu par le ministère des Finances le label a pour objectif de rendre plus visibles les produits d’investissement socialement responsables pour les épargnants en France et en Europe Kantar TNS  entreprise de sondages français créée en 1963 qui est aujourd’hui l’une des premières sociétés d’études marketing et d’opinion en France KB  filiale de Société Générale en République tchèque Komerční Banka propose des services de banque universelle dont la vocation est d’offrir une gamme complète de services à tout type de clientèle Label Luxflag le Luxembourg Finance Labelling Agency (LuxFLAG) est une association internationale indépendante à but non lucrative créée en 2006 au Luxembourg afin de soutenir le développement de la finance durable Cette agence vise à promouvoir la levée de fonds en faveur de l’investissement durable en attribuant un label aux véhicules éligibles Son objectif est de permettre aux investisseurs d’avoir l’assurance que les fonds labellisés répondent bien aux critères de l’investissement responsable Lean start up   le lean start up concerne le début d’une activité économique et du lancement d’un produit Il se décline en plusieurs étapes  la vérification de la validité des concepts l’expérimentation scientifique et le design itératif c’est à dire une méthodologie de conception reposant sur un processus cyclique (prototype test analyse et raffinage d’un travail en cours) Il s’agit de réduire les cycles de commercialisation des produits et de quantifier les progrès et retours des utilisateurs Les start up utilisent particulièrement cette approche pour concevoir des produits et services adaptés à la demande du consommateur tout en investissant au minimum à la base Le Chaînon Manquant  association française qui lutte contre le gaspillage alimentaire via la revalorisation des invendus alimentaires de bonne qualité des professionnels au profit des plus démunis Les Dunes  ce technopôle de 126 000 m 2 situé à Val de Fontenay en Ile de France est destiné à 5 000 collaborateurs de Société Générale travaillant sur les technologies LGBTI  ce sigle anglophone désigne les personnes homosexuelles bisexuelles transgenres ou intersexes Ce groupe s’adresse donc à toutes les personnes qui n’ont pas uniquement des relations hétérosexuelles LYXOR  LYXOR Asset Management Group est une filiale de Société Générale Spécialiste européen de la Gestion d’Actifs et figurant parmi les leaders des ETF le groupe LYXOR propose des solutions d’investissement Mobility as a Service (MaaS)  c’est un concept de mobilité urbaine multimodale qui combine plusieurs modes dans un seul forfait qu’il s’agisse de transports en communs de vélos de covoiturage ou même de taxis dans le but de simplifier et améliorer l’expérience des voyageurs et de favoriser l’utilisation des transports en commun Méthode Test & Learn   c’est une méthode visant à éprouver une idée ou un processus à petite échelle en tirer des enseignements et donc des améliorations avant de généraliser le test Modèle Originate to Distribute modèle bancaire consistant à réaliser des financements en faveur d’entreprise et à les revendre à des investisseurs afin de les sortir du bilan à l’inverse du métier bancaire classique (originate to hold) qui consiste à conserver au bilan les prêts consentis Modèle Distribute to Originate modèle bancaire reposant sur des partenariats permettant d’assurer la quasi totalité du placement des credits octroyés par la banque auprès d’investisseurs tout en respectant les intérêts du client et sans recours au bilan bancaire Modèle de sélection d’actions « GARI » la sélection d'actions GARI développée par LYXOR est un modèle de notation qui se caractérise par la sélection de sociétés dont les bénéfices sont considérés comme soutenus tout en tenant compte des risques de durabilité significatifs Micro learning   appelé aussi micro apprentissage c’est une méthode d’apprentissage à distance se composant de modules courts (de 20 secondes à cinq minutes) consacrés à une notion précise et disponibles à n’importe quel moment Ces modules sont à consommer dès qu’un besoin de savoirs se fait ressentir Mandated Lead Arranger (MLA)  lors du placement d’un crédit syndiqué l’entreprise reçoit des sollicitations de différents établissements pour mettre en place (ou refinancer) un crédit syndiqué Sur la base de ces propositions l’entreprise choisit une (ou plusieurs) banque(s) qui va structurer l’opération Notes à impact positif  Société Générale a créé une gamme de produits financiers les Notes à impact positif (P I notes) pour permettre à ses clients d’investir dans un produit structuré tout en promouvant la Finance à Impact Positif Lorsqu’un client investit dans une Notes à impact positif Société Générale s’engage à détenir dans ses livres un montant d’actifs Finance à Impact Positif équivalent à 100% de l’encours nominal de la note taille de l’équipe dédiée ne doit pas dépasser le nombre que l’on peut nourrir avec deux pizzas soit 8 personnes Apparemment la taille idéale pour faire émerger un projet de qualité serait comprise entre 5 et 12  il faut que les membres soient suffisamment nombreux pour que l’équipe soit créative mais pas au point que la cohésion et la communication se perdent Pizza team   l’expression viendrait du créateur du site de commerce en ligne d’Amazon  pour développer un projet informatique efficace la Post trade   phase qui suit la réalisation de la transaction et qui regroupe un ensemble de contrôles post exécution Pre trade   phase d’analyse pré négociation qui consiste à prendre les paramètres connus d’une opération planifiée et à déterminer une stratégie d’exécution qui réduira au minimum le coût des transactions pour un niveau donné de risque acceptable Pro bono  terme générique diminutif de l’expression latine pro bono pub lico qui signifi e « Pour le bien public » Le pro bono dés igne la pratique d’un engagement non intéressé (à titre financier) de professionnels mettant leurs compétences dans des initiatives d’intérêt général Proxy advisors un « proxy advisor » est une agence de conseil de vote qui analyse la documentation liée à une assemblée générale (BALO documents de références brochures de convocation rapports des commissaires aux comptes et du conseil d'administration) afin de fournir à ses clients un conseil de vote sur chaque sujet proposé lors des assemblées générales Elles proposent aussi à leurs clients des services en matière de gouvernance d'entreprise RE2020 (Réglementation Environnementale 2020) introduites par la Loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015 la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixent des orientations pour les filières afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 La loi Évolution du logement de l’aménagement et du numérique (ELAN) prévoit l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation environnementale des bâtiments neufs en 2020 la RE2020 Son objectif est de poursuivre l’amélioration de la performance énergétique et du confort des constructions tout en diminuant leur impact carbone Rosbank  filiale de Société Générale en Russie Rosbank propose des services de banque universelle dont la vocation est d’offrir une gamme complète de services à tout type de clientèle SFI  la Société Financière Internationale est une organisation du Groupe de la Banque mondiale consacrée au secteur privé Son rôle est de faciliter le développement des entreprises dans les pays en développement en particulier dans les marchés émergents (création d’emplois de recettes fiscales d’amélioration de la gouvernance notamment) Social Impact Bonds (SIB) modalité de financement innovante proche du venture capital (capital risque) qui repose entièrement sur le paiement aux résultats Il s’agit d’un contrat mettant en place une obligation de résultats Le modèle des SIB fournit la possibilité aux pouvoirs publics de financer les politiques qui visent à résoudre des problèmes sociaux complexes dans des domaines où les pouvoirs publics peinent à trouver des fonds Ayant préalablement identifié un besoin social non ou mal satisfait la puissance publique contracte avec un opérateur privé afin d’atteindre un objectif social précis Les SIB sont une forme non traditionnelle d’obligations émises par l’État sans taux d’intérêt fixe mais sur une période prédéterminée par lesquelles l’État s’engage à payer pour l’amélioration significative des résultats sociaux pour une population définie Société Générale Equipment Finance (SGEF)  filiale du groupe Société Générale elle est spécialisée en financement des ventes et des biens d’équipement professionnel Présente dans 40 pays SGEF met au service de ses clients sa solide connaissance des secteurs du Transport des Equipements Industriels et des hautes technologies SPI  Sustainable and Positive Investments Investissements durables et positifs dans les activités de Gestion d’Actifs et de fortune incluant la structuration de produits à destination d’investisseurs institutionnels et particuliers SPIF  Sustainable and Positive Impact Finance Finance durable et à impact positif des activités d’établissement de crédit de leasing et ou l’accompagnement de clients dans le développement de leur activité à impact positif Sustainable Bonds   obligations durables Elles revêtent toutes les caractéristiques d’un titre de créances et sont émises dans le but de financer un ou plusieurs projets existants en développement ou nouveaux identifiables et qualifiés de « durables » Ces obligations s’adressent à toutes les catégories d’investisseurs Le caractère « durable » d’un projet est défini par sa contribution positive à un objectif du développement durable (social ou environnemental) Sustainability Linked Bonds emprunt obligataire dont les caractéristiques notamment financières peuvent varier selon que l'émetteur atteint ou non des objectifs préalablement définis en matière environnementale sociale et ou de gouvernance Sustainability Linked Bond Principles (SLBP) publiés par l’ICMA (International Capital Market Association) les SLBP proposent un cadre à la structuration et au reporting Ils ont vocation à être utilisés par les intervenants sur les marches financiers et sont établis afin d’accroître leur appétence à ce type de produits Sustainability linked loans prêts non objectivés incitant les entreprises à améliorer leur performance ESG en liant directement les conditions financières de l’emprunt à des objectifs de durabilité prédéterminés Sustainability linked swaps instrument dérivé contenant une composante ESG additionnelle permettant d’en déterminer le prix Ces transactions sont principalement sur mesure et utilisent différents indicateurs de performance pour mesurer l’atteinte des objectifs de durabilité Ces instruments permettent de proposer des incitations financières à l’amélioration des performances ESG Trade finance   instruments et produits financiers utilisés par les entreprises pour faciliter le commerce international C’est un terme générique couvrant de nombreux produits financiers que les banques et les entreprises utilisent pour rendre les transactions commerciales réalisables TXF  média en ligne qui fournit de l’information des formations organise des événements et des prix à destination des entreprises des commerçants des financiers et des décideurs sur des thématiques comme le commerce les produits de base l’exportation les projets et les communautés de financement de la chaîne d’approvisionnement UIB  filiale de Société Générale en Tunisie l’Union Internationale des Banques propose des services de banque universelle dont la vocation est d’offrir une gamme complète de services à tout type de clientèle Wholesale   activités bancaires à destination des entreprises dites « institutionnelles » tels que les banques les assurances les fonds de pension les promoteurs immobiliers  ou à destination des administrations publiques WWF  de l’anglais  World Wildlife Fund ou Fonds mondial pour la nature est une organisation non gouvernementale internationale (ONGI) créée en 1961 vouée à la protection de l’environnement et au développement durable C’est l’une des plus importantes ONGI environnementalistes du monde avec plus des 6 millions de soutiens à travers le monde travaillant dans plus de cent pays et soutenant environ 1 300 projets environnementaux Zone grise  situation ou cas en accord avec la loi les réglementations ou les règles de Société Générale mais qui laisse place à l’interprétation d’un point de vue éthique et ou non couvert par la loi les réglementations ou les règles de Société Générale Où retrouver les éléments de la Déclaration de Performance Extra Financière (DPEF)  1 Modèle d’affaires Principales activités du Groupe  métiers et leurs chiffres clés produits et services résultats 8 9 16 26 30 40 47 52 Organisation  présentation des principales activités effectifs gouvernance 28 29 281 289 63 Modèle économique  ressources clés valeur apportée aux parties prenantes analyse de la marge 8 10 53 54 351 Stratégie perspectives et objectifs 11 15 2 Facteurs de risques extra financiers importants pour le Groupe (1) et rappel des principales politiques La défaillance des systèmes IT (cybercriminalité) Dispositif de maîtrise des risques liés à la sécurité de l’information et aux technologies de l’information et de la communication 237 Le non respect de l’éthique des affaires incluant la corruption l’évasion fiscale et le blanchiment Cadre normatif du Groupe (gestion des risques non conformité risques réglementaires) Code relatif à la lutte contre la corruption et le trafic d’influence Code de conduite Démarche Culture et Conduite Plan de vigilance 257 257 279 280 338 La protection des données Politique de sécurisation des données personnelles Instructions internes et procédures associées Plan de vigilance 257 257 338 Les enjeux Environnementaux et Sociaux (E & S) pouvant impacter la réputation du Groupe Dispositif de gestion des risques d’origine E & S dans les activités du Groupe Gouvernance et organisation p Principes généraux E & S p Procédures de mise en oeuvre opérationelle p Procédure de traitement des alertes E & S par les parties p prenantes Maîtrise de l’impact environnemental direct du Groupe Programme de réduction carbone 2014 2020 p Politique d’achats responsables p 299 299 300 301 278 308 309 291 Le non respect des lois ou des engagements E & S du Groupe Mesures prises pour protéger la clientèle Gestion des risques réglementaires p Politique du marketing responsable p Politique de « Traitement des réclamations clients » p Politiques en faveur du climat Prise en compte du changement climatique dans le dispositif de p gestion des risques Méthodologies d'alignement des activités du Groupe avec p l'objectif de l'Accord de Paris Engagement à réduire les activités liées aux énergies fossiles p Engagement en faveur de la transition énergétique p Stratégie climat et gouvernance Engagement dans la finance durable et responsable 254 304 255 305 306 307 311 312 313 306 314 Le non respect de la réglementation du travail Paragraphe  Risques liés au non respect des réglementations et règles sociales internes et aux mauvaises conditions de travail  Accords collectifs signés avec les partenaires sociaux p Politique de diversité et inclusion p Plan de vigilance 286 286 286 338 Le non respect des normes de santé et sécurité des personnes Paragraphe  Risques liés au non respect des réglementations et règles sociales internes et aux mauvaises conditions de travail  Politique de santé sécurité et prévention p Programme Life at work p Risques liés à la sécurité des biens et des personnes 286 287 288 237 La méthodologie d’identification de ces facteurs de risque est présente en page 276 (1) 2 Facteurs de risques extra financiers importants pour le Groupe (1) et rappel des principales politiques La non prise en compte des enjeux E & S pouvant (à long terme) impacter le risque de crédit notamment le risque climatique Principes généraux E & S Gouvernance de gestion des enjeux climatiques Politiques d’évaluation des risques climatiques 300 306 307 La conduite inappropriée du personnel Leadership Model Code de conduite Démarche Culture et Conduite 280 279 280 Le risque de défaut de personnel Section  « Risques liés à une gestion défaillante des carrières des compétences et des talents impactant l’attractivité la performance et la rétention des collaborateurs » Politique de gestion prévisionnelle des emplois et des p compétences Principes sur le pourvoi de poste p Politique de recrutement du Groupe p Dispositif de suivi de la performance des collaborateurs p Politique de rémunération équilibrée p Politique de gestion des talents p Risque et politique de rémunération 282 283 284 284 285 285 282 258 3 Autres thématiques réglementaires La lutte contre l’évasion fiscale Code de conduite fiscale Politique sur les paradis fiscaux Dispositif de lutte contre le blanchiment 256 256 254 Les actions en faveur des droits humains Code de conduite Politique de diversité Principes généraux E & S Plan de vigilance 279 286 300 338 La méthodologie d’identification de ces facteurs de risque est présente en page 276 (1) En tant que société fournissant des produits et services financiers le présent Rapport de gestion  économie circulaire gaspillage Société Générale considère que les thèmes suivants ne constituent pas alimentaire lutte contre la précarité alimentaire respect du bien être des risques RSE principaux et ne justifient pas un développement dans animal alimentation responsable équitable et durable Bilan consolidé – actif 6 1 1 352 Bilan consolidé – passif 6 1 2 353 Compte de résultat consolidé 6 1 3 354 État du résultat net et gains et pertes 6 1 4 comptabilisés directement en capitaux propres 355 Évolution des capitaux propres 6 1 5 356 Tableau des flux de trésorerie 6 1 6 357 Bilan 6 5 1 536 Compte de résultat 6 5 2 537 Les informations sur la typologie des risques la gestion des risques associés aux instruments financiers ainsi que les informations sur la gestion du capital et le respect des ratios réglementaires requises par le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne sont présentées dans le chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel (Facteurs de risques et adéquation des fonds propres) La description des plans d’options et d’attribution gratuite d’actions Société Générale est présentée dans le chapitre 3 du présent Document d’enregistrement universel (Gouvernement d’entreprise) Ces informations font partie intégrante des notes annexes aux États financiers consolidés du Groupe et sont couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés  elles sont identifiées comme telles dans les chapitres 3 et 4 du présent Document d’enregistrement universel (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Caisse et banques centrales 168 179 102 311 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Notes 3 1 3 2 et 3 4 429 458 385 739 Instruments dérivés de couverture Notes 3 2 et 3 4 20 667 16 837 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Notes 3 3 et 3 4 52 060 53 256 Titres au coût amorti Notes 3 5 3 8 et 3 9 15 635 12 489 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti Notes 3 5 3 8 et 3 9 53 380 56 366 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Notes 3 5 3 8 et 3 9 448 761 450 244 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 378 401 Placements des activités d’assurance Note 4 3 166 854 164 938 Actifs d’impôts Note 6 5 001 5 779 Autres actifs Note 4 4 67 341 68 045 Actifs non courants destinés à être cédés 6 4 507 Participations dans les entreprises mises en équivalence 100 112 Immobilisations corporelles et incorporelles* Note 8 4 30 088 30 844 Écarts d’acquisition Note 2 2 4 044 4 627 TOTAL 1 461 952 1 356 495 Montant retraité par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Banques centrales 1 489 4 097 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Notes 3 1 3 2 et 3 4 390 247 364 129 Instruments dérivés de couverture Notes 3 2 et 3 4 12 461 10 212 Dettes représentées par un titre Notes 3 6 et 3 9 138 957 125 168 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Notes 3 6 et 3 9 135 571 107 929 Dettes envers la clientèle Notes 3 6 et 3 9 456 059 418 612 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 7 696 6 671 Passifs d’impôts Note 6 1 223 1 409 Autres passifs* Note 4 4 84 937 85 254 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 1 333 Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance Note 4 3 146 126 144 259 Provisions Note 8 3 4 775 4 387 Dettes subordonnées Note 3 9 15 432 14 465 TOTAL DETTES 1 394 973 1 287 925 CAPITAUX PROPRES Capitaux propres part du Groupe Actions ordinaires et réserves liées 22 333 21 969 Autres instruments de capitaux propres 9 295 9 133 Réserves consolidées 32 076 29 558 Résultat de l’exercice (258) 3 248 SOUS TOTAL 63 446 63 908 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Note 7 3 (1 762) (381) SOUS TOTAL CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 61 684 63 527 Participations ne donnant pas le contrôle 5 295 5 043 TOTAL CAPITAUX PROPRES 66 979 68 570 TOTAL 1 461 952 1 356 495 Montant retraité par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) (En M EUR) 2020 2019 Intérêts et produits assimilés Note 3 7 20 721 23 712 Intérêts et charges assimilées Note 3 7 (10 248) (12 527) Commissions (produits) Note 4 1 8 529 9 068 Commissions (charges) Note 4 1 (3 612) (3 811) Résultat net des opérations financières 2 851 4 460 dont gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Note 3 1 2 785 4 343 dont gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 69 119 dont gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti (3) (2) Produit net des activités d’assurance Note 4 3 2 124 1 925 Produits des autres activités Note 4 2 11 471 11 629 Charges des autres activités Note 4 2 (9 723) (9 785) Produit net bancaire 22 113 24 671 Frais de personnel Note 5 (9 289) (9 955) Autres frais administratifs* Note 8 2 (5 821) (6 240) Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles* Note 8 4 (1 604) (1 532) Résultat brut d’exploitation 5 399 6 944 Coût du risque Note 3 8 (3 306) (1 278) Résultat d’exploitation 2 093 5 666 Quote part du résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 3 (129) Gains ou pertes nets sur autres actifs (12) (327) Variation de valeur des écarts d’acquisition Note 2 2 (684) Résultat avant impôts 1 400 5 210 Impôts sur les bénéfices Note 6 (1 204) (1 264) Résultat net de l’ensemble consolidé 196 3 946 Participations ne donnant pas le contrôle 454 698 Résultat net part du Groupe (258) 3 248 Résultat par action Note 7 2 (1 02) 3 05 Résultat dilué par action Note 7 2 (1 02) 3 05 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) (En M EUR) 2020 2019 Résultat net de l’ensemble consolidé 196 3 946 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qui seront reclassés ultérieurement en résultat (1 353) 844 Écarts de conversion (1 776) 563 Réévaluation des instruments de dettes à la juste valeur par capitaux propres 247 (28) Écarts de réévaluation de la période 317 48 Reclassement en résultat (70) (76) Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente 117 188 Écarts de réévaluation de la période 123 190 Reclassement en résultat (6) (2) Réévaluation des instruments dérivés de couverture 154 153 Écarts de réévaluation de la période 138 195 Reclassement en résultat 16 (42) Quote part de gains et pertes comptabilisés en capitaux propres des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 1 Impôts liés (95) (33) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat (79) (160) Écarts actuariels au titre des régimes à prestations définies (53) (32) Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat (79) (121) Réévaluation des instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres 16 (48) Quote part de gains et pertes comptabilisés en capitaux propres des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 3 Impôts liés 37 38 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (1 432) 684 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (1 236) 4 630 dont part du Groupe (1 640) 3 903 dont participations ne donnant pas le contrôle 404 727 (En M EUR) Capitaux propres part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Actions ordinaires et réserves liées Autres instruments de capitaux propres Réserves consolidées Résultat de l’exercice part du Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Total Au 1 er janvier 2019 20 746 9 110 32 199 (1 029) 61 026 4 783 65 809 Augmentation de capital émissions remboursements et rémunérations des instruments de capitaux propres 1 011 23 (731) 303 (33) 270 Élimination des titres autodétenus 152 (77) 75 75 Composante capitaux propres des plans dont le paiement est fondé sur des actions (cf  Note 5 3) 60 60 60 Distribution 2019 (cf  Note 7 2) (1 770) (1 770) (379) (2 149) Effet des variations du périmètre de consolidation (10) (10) (56) (66) Sous total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 1 223 23 (2 588) (1 342) (468) (1 810) Résultat 2019 3 248 3 248 698 3 946 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 648 648 31 679 Autres variations (53) (53) (1) (54) Sous total (53) 3 248 648 3 843 728 4 571 Au 31 décembre 2019 21 969 9 133 29 558 3 248 (381) 63 527 5 043 68 570 Affectation en réserves consolidées 6 3 229 (3 248) 13 Au 1 er janvier 2020 21 975 9 133 32 787 (368) 63 527 5 043 68 570 Augmentation de capital émissions remboursements et rémunérations des instruments de capitaux propres (cf  Note 7 1) 162 (628) (466) (33) (499) Élimination des titres autodétenus (cf  Note 7 1) 316 (57) 259 259 Composante capitaux propres des plans dont le paiement est fondé sur des actions (cf  Note 5 3) 42 42 42 Distribution 2020 (cf  Note 7 2) (91) (91) Effet des variations du périmètre de consolidation (cf  Note 7 1) 80 80 (21) 59 Sous total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 358 162 (605) (85) (145) (230) Résultat 2020 (258) (258) 454 196 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (1 394) (1 394) (57) (1 451) Autres variations (106) (106) (106) Sous total (106) (258) (1 394) (1 758) 397 (1 361) Au 31 décembre 2020 22 333 9 295 32 076 (258) (1 762) 61 684 5 295 66 979 (En M EUR) 2020 2019 Résultat net de l’ensemble consolidé (I) 196 3 946 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles (y compris locations simples)* 5 263 5 218 Dotations nettes aux provisions et dépréciations 1 937 (3 284) Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence (3) 129 Variation des impôts différés 496 295 Résultat net de cessions sur actifs détenus à long terme et filiales consolidées (74) (84) Autres mouvements* (757) 1 258 Éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et autres ajustements hors résultat sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (II) 6 862 3 532 Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 6 077 5 267 Opérations interbancaires 42 149 14 554 Opérations avec la clientèle 43 790 5 429 Opérations sur les autres actifs et passifs financiers (21 347) (36 748) Opérations sur les autres actifs et passifs non financiers 3 064 14 424 Augmentations diminutions nettes des actifs passifs opérationnels (III) 73 733 2 926 Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A) = (I) + (II) + (III) 80 791 10 404 Flux liés aux acquisitions et cessions d’actifs financiers et participations (1 275) 234 Flux liés aux acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles (5 588) (7 210) Flux de trésorerie net provenant des activités d’investissement (B) (6 863) (6 976) Flux de trésorerie provenant à destination des actionnaires 24 (1 219) Autres flux de trésorerie provenant des activités de financement 2 109 3 229 Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C) 2 133 2 010 Effet des variations des taux de change sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie (D) (2 596) 1 386 Flux net de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A) + (B) + (C) + (D) 73 465 6 824 Caisse et banques centrales (actif) 102 311 96 585 Banques centrales (passif) (4 097) (5 721) Comptes et prêts à vue avec les établissements de crédit (cf  Notes 3 5 et 4 3) 21 843 24 667 Comptes et emprunts à vue avec les établissements de crédit (cf  Note 3 6) (11 577) (13 875) Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 108 480 101 656 Caisse et banques centrales (actif) 168 179 102 311 Banques centrales (passif) (1 489) (4 097) Comptes et prêts à vue avec les établissements de crédit (cf  Notes 3 5 et 4 3) 26 609 21 843 Comptes et emprunts à vue avec les établissements de crédit (cf  Note 3 6) (11 354) (11 577) Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 181 945 108 480 Variation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 73 465 6 824 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) NOTE 1 PRINCIPALES RÈGLES D’ÉVALUATION ET DE PRÉSENTATION DES COMPTES CONSOLIDÉS 359 Introduction 359 Nouvelles normes applicables à compter du 1 er janvier 2020 360 Normes comptables amendements et interprétations que le Groupe appliquera dans le futur 361 Recours à des estimations et au jugement 362 Covid 19 362 NOTE 2 CONSOLIDATION 366 Périmètre de consolidation 369 Écarts d’acquisition 369 Informations complémentaires sur les entités consolidées et les entités mises en équivalence 373 Entités structurées non consolidées 376 NOTE 3 INSTRUMENTS FINANCIERS 377 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat 383 Instruments financiers dérivés 387 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 399 Juste valeur des instruments financiers évalués en juste valeur 401 Prêts créances et titres au coût amorti 411 Dettes 414 Produits et charges d’intérêts 416 Dépréciations et provisions 418 Juste valeur des instruments financiers évalués au coût amorti 427 Engagements et actifs remis et reçus en garantie 429 Actifs financiers transférés 430 Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers 432 Échéances contractuelles des passifs financiers 434 NOTE 4 AUTRES ACTIVITÉS 435 Produits et charges de commissions 435 Produits et charges des autres activités 436 Activités d’assurance 437 Autres actifs et autres passifs 447 NOTE 5 CHARGES ET AVANTAGES DU PERSONNEL 448 Frais de personnel et transactions avec les parties liées 448 Avantages du personnel 449 Plans d’avantages en actions 455 NOTE 6 IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES 456 Détail de la charge d’impôt 457 Détail des actifs et passifs d’impôts 458 Ventilation par groupe fiscal des impôts différés sur reports déficitaires présents à l’actif du bilan et impôts différés non reconnus 459 NOTE 7 CAPITAUX PROPRES 460 Actions propres et instruments de capitaux propres émis 460 Résultat par action et dividendes 463 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 464 NOTE 8 AUTRES INFORMATIONS 466 Information sectorielle 466 Autres frais administratifs 470 Provisions 472 Immobilisations corporelles et incorporelles 475 Détail du périmètre de consolidation 480 Honoraires des Commissaires aux comptes 518 NOTE 9 INFORMATION SUR LES RISQUES ET LITIGES 519 Ces comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 9 février 2021 En application du règlement européen 1606 2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales le groupe Société Générale (« le Groupe ») a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 en conformité avec le référentiel IFRS ( International Financial Reporting Standards ) tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à cette date Le Groupe inclut l’entité mère Société Générale (y compris les succursales à l’étranger) ainsi que les entités en France et à l’étranger qu’elle contrôle de manière directe ou indirecte (filiales et partenariats) ou sur lesquelles elle exerce une influence notable (entreprises associées) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne Le Groupe a fait le choix offert par les dispositions transitoires de la norme IFRS 9 de continuer à comptabiliser ses opérations de couverture conformément aux dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne incluant celles relatives à la comptabilité de macro couverture de juste valeur (IAS 39 " carve out" ) En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS le format des états de synthèse utilisé a été établi en cohérence avec celui proposé par l’organisme français de normalisation comptable l’Autorité des Normes Comptables (ANC) dans sa recommandation n° 2017 02 du 2 juin 2017 Les informations présentées dans les notes annexes aux états financiers consolidés se concentrent sur celles qui revêtent un caractère pertinent et matériel au regard des états financiers du Groupe de ses activités et des circonstances dans lesquelles celles ci se sont réalisées au cours de la période affectée particulièrement par les effets de la crise Covid 19 Le Groupe a choisi de publier son Rapport financier annuel 2020 au format ESEF ( European Single Electronic Format ) tel que défini par le règlement européen délégué 2019 815 modifié par le règlement délégué 2020 1989 La monnaie de présentation des comptes consolidés est l’euro Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros sauf mention contraire Les effets d’arrondis peuvent générer le cas échéant des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes Amendements à IFRS 9 IAS 39 IFRS 7 IFRS 4 et IFRS 16 dans le cadre de la réforme des taux d’intérêt de référence (réforme IBOR) Amendements à IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » Amendements à IAS 1 et IAS 8 « Définition de la matérialité » Amendements à IFRS 16 « Contrats de location » liés à la crise Covid 19 Dans le contexte de la réforme des taux d’intérêt – réforme IBOR – en cours de mise en œuvre (cf  chapitre 4) les normes comptables applicables ont été amendées par l’IASB Les premiers amendements appliqués par le Groupe depuis le 31 décembre 2019 ont eu pour objectif de permettre un maintien des traitements comptables de couverture malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités précises de transition entre les indices actuels et les nouveaux indices et malgré les modifications qui pourraient être apportées aux instruments financiers référencés sur les indices actuels Ces amendements ont introduit des exemptions concernant principalement le respect des critères suivants  le caractère hautement probable des flux de trésorerie couverts  p le caractère hautement efficace des couvertures  p le caractère identifiable du risque couvert p Ces amendements sont applicables jusqu’à la disparition des incertitudes visées Des informations spécifiques sur les instruments financiers de couverture concernés sont fournies en annexe (cf  Note 3 2 2) Des amendements complémentaires ont été introduits par l’IASB pour le traitement des modifications apportées aux contrats d’instruments financiers dans le cadre de la réforme IBOR Ils ont été adoptés par l’Union européenne le 14 janvier 2021 et ont été appliqués par anticipation par le Groupe dans ses états financiers au 31 décembre 2020 Ces amendements complémentaires permettent l’application des traitements suivants  les changements apportés par la réforme IBOR dans la manière de p déterminer les flux de trésorerie contractuels s’ils sont réalisés sur une base économiquement équivalente doivent être comptabilisés comme une révision d’un taux d’intérêt variable pour l’évaluation des actifs et des passifs financiers au coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dettes locatives (cf  Note 3 Instruments financiers et Note 3 7 Produits et charges d’intérêts)  maintien de la relation de couverture lors de changements p apportés dans le cadre de la réforme IBOR à l’élément couvert et ou à l’instrument de couverture et induisant une nouvelle documentation de la couverture (cf  Note 3 2 2 Instruments financiers dérivés de couverture) Au cours de l’année 2020 la mise en œuvre de la réforme IBOR a entraîné des modifications dans l’évaluation de certains contrats d’instruments financiers dérivés compensés auprès de Chambres de Compensation (LCH CME) et dans la rémunération des dépôts de garantie associés Concernant les contrats d’instruments financiers les variations de valeur induites par un changement de taux d’actualisation ont été compensées en trésorerie sans générer d’incidences sur le résultat du Groupe Ces amendements viennent clarifier le guide d’application de la norme IFRS 3 afin de faciliter la distinction entre une acquisition d’entreprise et l’acquisition d’un groupe d’actifs dont le traitement comptable est différent Ces amendements n’ont eu aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe Ces amendements viennent clarifier la définition de la matérialité afin de faciliter l’exercice du jugement lors de la préparation des états financiers en particulier pour la sélection des informations présentées dans les notes annexes Ces amendements n’ont eu aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe Ces amendements visent à permettre sur option aux locataires bénéficiant d’allégements de loyers dans le contexte de la pandémie de Covid 19 de ne pas analyser si les concessions qui leur sont accordées doivent être comptabilisées comme des modifications de contrats de location (ce qui impliquerait un étalement en résultat des effets de l’avantage octroyé sur la durée du contrat) mais de comptabiliser ces allégements comme des loyers variables négatifs (générant un gain immédiat en résultat) Sur 2020 le Groupe n’a bénéficié d’aucun allégement de loyer consécutif à la crise Covid 19 Lors de sa réunion du 26 novembre 2019 l’IFRS IC a précisé deux points importants pour l’application des principes d’IFRS 16  l’appréciation du caractère exécutoire du contrat et la p détermination de la durée au sein de cette période exécutoire doivent tenir compte de l’ensemble des aspects économiques du contrat des intentions et capacités des parties et non des seuls éléments juridiques (pénalités contractuelles de résiliation par exemple)  les hypothèses retenues pour déterminer la durée du bail et celles p retenues pour la durée de l’amortissement d’éventuels agencements associés au bail doivent être mises en cohérence L’ANC a publié un nouveau relevé de conclusions relatif aux baux commerciaux français (baux dits « 3 6 9 ») prenant en compte les précisions apportées par l’IFRS IC En 2020 le Groupe a réexaminé les périodes exécutoires et les durées à retenir pour les baux commerciaux de ses réseaux d’agences en France dont certains en situation de tacite prolongation annuelle n’avaient pas donné lieu au 1 er janvier 2019 à la comptabilisation d’une dette de location ni d’un droit d’utilisation Cette révision de la durée se traduit dans les états financiers consolidés par la comptabilisation à partir du 1 er janvier 2019 d’une dette locative complémentaire en contrepartie d’un droit d’utilisation dont le montant s’élevait à 192 millions d’euros au 31 décembre 2019 L’incidence sur le résultat 2019 liée à la substitution de la dotation aux amortissements et de la charge d’intérêt sur la dette locative aux charges de loyers s’élève à 45 millions d’euros L’IASB a publié des normes et amendements qui n’ont pas tous été adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2020 Ils entreront en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021 au plus tôt ou de leur adoption par l’Union européenne Les normes et amendements qui n’ont donc pas été appliqués par le Groupe au 31 décembre 2020 et leur calendrier prévisionnel d’application sont les suivants  2022 2023 Amendements à IA S 37 « Provisions passifs é ventuels et actifs é ventuels C ontrats on é reux C o û ts d'ex é cution des contrats » Am é liorations annuelles des IFR S (Cy cle 2018 2020 ) IFR S 17 « C ontrats d'assurance » Publiés par l’IASB le 14 mai 2020 Ces amendements précisent les coûts à retenir pour déterminer les coûts d’exécution d’un contrat lors de l’analyse des contrats déficitaires Publiées par l’IASB le 14 mai 2020 Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration des normes IFRS l’IASB a publié des modifications mineures aux normes IFRS 1 « Première application des Normes internationales d’information financière » IFRS 9 « Instruments financiers » IAS 41 « Agriculture » et IFRS 16 « Contrats de location » Publiée par l’IASB le 18 mai 2017 Cette nouvelle norme remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » publiée en 2004 et qui autorise la comptabilisation des contrats d’assurance selon les méthodes définies par la réglementation comptable locale réassurance et contrats financiers avec un élément de participation discrétionnaire) Les provisions techniques actuellement comptabilisées au passif du bilan seront remplacées par une évaluation des contrats d’assurance en valeur courante La norme IFRS 17 définit les nouvelles règles de reconnaissance d’évaluation et de présentation des contrats d’assurance qui entrent dans son champ d’application (contrats d’assurance contrats de L’IASB a publié le 25 juin 2020 des amendements à la norme IFRS 17 qui ont pour objectif d’en faciliter la mise en œuvre Ces amendements à la norme IFRS 17 incluent le report au 1er janvier  2023 de sa date de première application initialement fixée au 1 er janvier 2021 Parallèlement un amendement à la norme IFRS 4 a également été publié pour proroger jusqu’au 1 er janvier 2023 la faculté offerte aux entités dont l’assurance est l’activité prédominante de reporter l’application de la norme IFRS 9 Le 15 décembre 2020 la Commission européenne a publié le règlement (UE) 2020 2097 qui permet aux conglomérats financiers définis par la Directive 2002 87 CE de différer jusqu’au 1 er janvier 2023 l’application d’IFRS 9 par leurs entités juridiques appartenant au secteur de l’assurance En 2018 le Groupe a réalisé un cadrage du projet de mise en œuvre de la norme IFRS 17 afin d’identifier les enjeux et les impacts pour la ligne métier Assurance Courant 2019 une structure projet a été mise en place au niveau du Groupe sous la gouvernance conjointe de la Direction Financière et de la ligne métier Assurance En 2019 et 2020 les travaux ont principalement porté sur la revue des différents types de contrats l’analyse de leur traitement comptable au regard de la norme IFRS 17 et de leur présentation dans les états financiers consolidés et enfin l’étude et le choix de solutions en termes de systèmes d’information et de processus Pour la préparation des comptes consolidés du Groupe l’application des principes et méthodes comptables décrits dans les notes annexes conduit la Direction à formuler des hypothèses et à réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants comptabilisés au compte de résultat ou parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur l’évaluation des actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les notes annexes qui s’y rapportent Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses la Direction utilise les informations disponibles à la date d’établissement des comptes consolidés et peut recourir à l’exercice de son jugement Par nature les évaluations fondées sur ces estimations comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur de sorte que les résultats futurs définitifs des opérations concernées pourront être différents de ces estimations et avoir alors une incidence significative sur les états financiers Les hypothèses formulées et les estimations réalisées pour la préparation de ces comptes consolidés ont évolué comparativement à celles retenues lors de la précédente clôture annuelle pour tenir compte des incertitudes actuelles sur les conséquences la durée et l’intensité de la crise économique générée par la pandémie de Covid 19 Les effets de cette crise sur les hypothèses et estimations retenues sont précisés dans le paragraphe 5 de la présente note Le recours à ces estimations et au jugement concerne notamment les éléments suivants  la juste valeur au bilan des instruments financiers non cotés sur un p marché actif enregistrés dans les rubriques Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et Placements des activités d’assurance (cf  Notes 3 1 3 2 3 3 3 4 et 4 3) ainsi que la juste valeur des instruments évalués au coût amorti pour lesquels cette information doit être présentée dans les notes annexes (cf  Note 3 9)  les dépréciations et provisions pour risque de crédit des actifs p financiers au coût amorti actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et engagements de financement et de garantie financière dont l’évaluation dépend de modèles et paramètres internes basés sur des données historiques courantes et prospectives (cf  Note 3 8) L’évaluation concerne plus particulièrement l’appréciation de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale des actifs financiers et l’évaluation du montant des pertes de crédit attendues sur ces mêmes actifs financiers  les hypothèses et conventions d’écoulement retenues pour p l’échéancement des actifs et passifs financiers dans le cadre de la mesure et du suivi du risque structurel de taux et de la documentation des opérations de macro couverture de juste valeur associées (cf  Note 3 2)  les dépréciations des Écarts d’acquisition (cf  Note 2 2)  p les provisions enregistrées au passif du bilan les provisions p techniques des entreprises d’assurance ainsi que la participation aux bénéfices différée (cf  Notes 4 3 5 2 et 8 3)  les actifs et passifs d’impôts comptabilisés au bilan (cf  Note 6)  p l’analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels des p instruments financiers (cf  Note 3)  l’appréciation du contrôle pour la détermination du périmètre des p entités consolidées notamment dans le cas des entités structurées (cf  Note 2)  la détermination de la durée des contrats de location à retenir pour p la comptabilisation des droits d’utilisation et des dettes locatives (cf  Note 8 4) Le Royaume Uni a organisé le 23 juin 2016 un référendum lors duquel une majorité des citoyens britanniques a voté pour une sortie de l’Union européenne (Brexit) Après plusieurs reports l’accord de retrait du Royaume Uni est entré en vigueur le 31 janvier 2020 avec une période de transition qui a pris fin le 31 décembre 2020 Le droit de l’Union européenne a donc cessé de s’appliquer au Royaume Uni depuis le 1 er janvier 2021 Malgré un contexte sanitaire et politique peu favorable des négociations ont eu lieu au cours de l’année 2020 entre le Royaume Uni et l’Union européenne qui ont abouti le 24 décembre 2020 à la signature d’un accord de commerce et de coopération excluant les services financiers À date seule une équivalence européenne pour une période de 18 mois à compter du 1er janvier 2021 a été trouvée pour l’utilisation des Chambres de Compensation Le Groupe avait anticipé ces difficultés et a donc maintenu les mesures déjà mises en place dès le 31 janvier 2020 pour assurer une continuité de service à ses clients (notamment réorganisation et migration de certains comptes clients entre les deux plates formes parisienne et londonienne) En outre le Groupe a obtenu une autorisation transitoire de 2 ans pour poursuivre ses activités à Londres sous réserve du respect des normes réglementaires locales Ainsi des zones d’incertitudes demeurent quant à l’agenda des négociations sur les services financiers et sur les modalités d’obtention des équivalences d’une part et quant à l’accroissement éventuel des divergences entre les réglementations locales et les réglementations européennes d’autre part Le Groupe continue de suivre ces négociations et a pris en compte les conséquences à court moyen et long terme du Brexit dans les hypothèses et estimations retenues pour préparer les comptes consolidés La pandémie de Covid 19 cause un choc sanitaire et économique de nature inédite Les mesures de confinement prises par de nombreux gouvernements pour enrayer la propagation du virus ont entraîné un effondrement de l’activité mondiale en 2020  la crise affecte aussi durement l’offre de biens et services en raison des mesures de confinement que la demande touchée par la baisse des revenus des entreprises et des ménages Les gouvernements et les banques centrales sont intervenus massivement afin d’atténuer les effets de ce choc en apportant un soutien important à l’économie en matière de liquidités et garanties de crédit De fortes incertitudes demeurent sur les conséquences l’intensité et la durée de la crise Dans ce contexte le Groupe a décidé au deuxième trimestre d’adopter une approche multi scénario Celle ci a servi à analyser les effets sur les activités du Groupe afin de les intégrer dans les hypothèses et estimations retenues pour la préparation des comptes consolidés semestriels Ces scénarios ont été mis à jour en fin d’année 2020 pour la préparation des comptes consolidés annuels En lien avec les nombreuses publications des régulateurs et de l’IASB le Groupe a également procédé à certains ajustements méthodologiques et a pris en compte les mesures de soutien décidées par les autorités publiques pour l’application des principes d’évaluation des pertes de crédit attendues En effet dans le cadre du plan d’urgence économique mis en place par les autorités françaises pour soutenir les trésoreries des entreprises fragilisées par la crise le Groupe a proposé à certains de ses clients des aménagements de leurs emprunts sous la forme de moratoires (reports d’échéances sans abandon d’intérêts dans la plupart des cas) et a contribué activement aux dispositifs d’octroi massif de Prêts Garantis par l’État (PGE) Des mesures similaires ont également été mises en œuvre dans différents pays où opère le Groupe Ces différents éléments consécutifs à la crise Covid 19 sont développés ci après pour apporter un éclairage sur les conséquences financières de la crise et leur prise en compte dans l’élaboration des états financiers consolidés Pour la préparation des états financiers le Groupe utilise des scénarios macro économiques dans les modèles d’évaluation des pertes de crédit intégrant des données prospectives (cf  Note 3 8) Ces scénarios sont établis par le Département des Études Économiques et Sectorielles de Société Générale pour l’ensemble des entités du Groupe À chaque scénario est attribué un coefficient de pondération et les résultats des modèles correspondent à une moyenne pondérée de ces scénarios traduire au mieux les effets et les incertitudes générés par la crise Covid 19 Au deuxième trimestre l’ampleur de la crise avait conduit le Groupe à construire quatre nouveaux scénarios macro économiques pour Au 31 décembre 2020 le Groupe a maintenu la coexistence de quatre scénarios compte tenu du niveau d’incertitude toujours élevé et les a adaptés pour refléter la meilleure vision à date  le scénario central ( SG Central ) prévoit après la chute significative p du PIB des pays dans lesquels le Groupe opère sur l’année 2020 un rebond progressif à partir de 2021 en considérant notamment que les mesures de restriction des déplacements prendront fin en début d’année 2022  un scénario de crise sanitaire prolongée ( SG Extended ) prévoit que p les mesures de restriction des déplacements prendront fin en début d’année 2023  enfin ces deux scénarios sont complétés par un scénario favorable p et un scénario stressé Ces deux derniers scénarios sont moins accentués qu’en date du 30 juin 2020 compte tenu d’un environnement rendu moins incertain par le renforcement des mesures de soutien L’illustration ci dessous présente les prévisions de PIB sur la zone euro retenues par le Groupe pour chaque scénario et les compare aux scénarios publiés par la BCE en décembre 2020 À horizon fin 2021 les scénarios retenus par le Groupe se trouvent dans la fourchette des scénarios de la BCE E C B Mil d SG C entra l E C B S tr ess E C B C entra l SG Extende d SG S tress 2021 2022 2023 2020 10 8 6 4 2 0 2 4 6 8   31 12 2019 30 06 2020 31 12 2020 SG Central 74% 65% 65% SG Extended 25% 10% SG Stress 16% 5% 15% SG Favorable 10% 5% 10% Les principales évolutions de l’année ont porté sur  la mise à jour des modèles d’estimation des pertes de crédit p attendues pour tenir compte de l’effet des nouveaux scénarios macro économiques décrits ci dessus  des ajustements de modèles pour traduire au mieux l’impact des p scénarios sur les pertes de crédit attendues  la mise à jour des ajustements sectoriels et des ajustements sur le p périmètre d’entités ne disposant pas de modèles développés  la prise en compte des mesures de soutien apportées aux clients p fragilisés par la crise en lien avec les autorités publiques Les effets de ces évolutions sur l’évaluation et la comptabilisation des pertes de crédit attendues sont présentés dans la Note 3 8 Sur la base des scénarios et pondérations présentés ci dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien le coût du risque pour l’exercice 2020 représente une charge nette de 3 306 millions d’euros en augmentation de 2 028 millions d’euros (159%) par rapport à l’exercice 2019 En cas de pondération à 10 % du scénario SG Central à 65% du scénario SG Extended à 10 % du scénario SG Favorable et à 15% du scénario SG Stress l’impact serait une dotation supplémentaire de 131 millions d’euros Les modalités des moratoires ont varié selon les pays Dans la grande majorité des cas ils se sont inscrits dans des dispositifs de masse et ont été proposés de façon large à l’essentiel de la clientèle entreprises et professionnels sans conditions d’octroi spécifiques En France les moratoires ont pris la forme d’un report de six mois des échéances de remboursement (jusque douze mois pour les moratoires tourisme) de prêts accordés aux entreprises et aux professionnels (capital et intérêts) avec facturation d’intérêts au titre du différé uniquement sur le capital Pour les réseaux de banque de détail en France l’encours de ces moratoires a représenté 23 1 milliards d’euros dont la majorité est désormais expirée avec une reprise pour la plupart des clients des remboursements sans incidents À l’étranger différents cas de figure ont été observés tant sur la durée du moratoire que sur ses modalités (facturation ou non d’intérêts au titre du report) Sur le plan comptable ces moratoires n’ont pas été considérés comme des modifications substantielles des flux de trésorerie contractuels des prêts auxquels ils ont été appliqués et ils n’ont donc pas donné lieu à la décomptabilisation de ces prêts L’application des dispositions d’IFRS 9 relatives à la modification des actifs financiers ( catch up method avec enregistrement d’une charge en résultat représentative d’une perte d’intérêts) n’a pas eu d’effet matériel dans les comptes du Groupe dégradés) ou en Étape 3 (Encours douteux) de dépréciation pour risque de crédit Une analyse au cas par cas a été menée sur les expositions les plus significatives et sur celles présentant des risques accrus du fait notamment de leur score bâlois d’avant crise À fin décembre 2020 7 5 milliards d’euros de ces encours sont classés en Étape 2 et 730 millions d’euros ont été déclassés en Étape 3 Conformément aux préconisations des autorités prudentielles et de supervision reprises par l’IASB dans son communiqué du 27 mars 2020 l’octroi de moratoires en lien direct avec les difficultés de trésorerie générées par la survenance de la crise Covid 19 n’a pas entraîné le passage automatique de ces encours en Étape 2 (Encours En France en complément des moratoires les entités du Groupe ont contribué à la mise en œuvre des mesures de soutien décidées par les autorités par l’étude et l’attribution de PGE Ainsi le Groupe propose jusqu’à juin 2021 à ses clients touchés par la crise (clientèles de professionnels et entreprises) l’attribution de PGE dans le cadre des dispositions de la loi de finance rectificative pour 2020 et des conditions fixées par l’arrêté du 23 mars 2020 Il s’agit de financements consentis à prix coûtant et garantis par l’État jusqu’à 90 % (avec un délai de carence de deux mois après le décaissement à l’issue duquel la garantie entre en force) D’un montant maximal correspondant dans le cas général à trois mois de chiffre d’affaires hors taxes ces prêts sont assortis d’une franchise de remboursement d’une année À l’issue de cette année le client peut soit rembourser le prêt soit l’amortir sur une à cinq années supplémentaires avec la possibilité de prolonger d’un an la franchise en capital Les conditions de rémunération de la garantie sont fixées par l’État et sont applicables par tous les établissements bancaires français  la banque ne conserve qu’une quote part de la prime de garantie payée par l’emprunteur (dont le montant dépend de la taille de l’entreprise et de la maturité du prêt) rémunérant le risque qu’elle supporte et qui correspond à la portion du prêt non garantie par l’État (comprise entre 10% et 30% du prêt en fonction de la taille de l’entreprise emprunteuse) Les caractéristiques contractuelles des PGE sont celles de prêts basiques (critère SPPI) et ces prêts sont détenus par le Groupe dans le cadre d’un modèle de gestion visant à collecter leurs flux contractuels jusqu’à leur échéance  en conséquence ces prêts ont été enregistrés au bilan consolidé parmi les Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti Au 31 décembre 2020 les PGE accordés par le Groupe représentent un encours au bilan d’environ 18 6 milliards d’euros (dont 3 4 milliards d’euros d’encours en Étape 2 et 433 millions d’euros d’encours en Étape 3) La part des PGE accordée par les réseaux de banque de détail en France s’élève au 31 décembre 2020 à 16 7 milliards d’euros (dont 3 3 milliards d’euros en Étape 2 et 390 millions d’euros en Étape 3) et de nouveaux PGE seront consentis d’ici la date limite d’octroi fixée par l’État au 30 juin 2021 En date de première comptabilisation ces prêts sont enregistrés pour leur valeur nominale le Groupe considérant qu’elle est représentative de leur juste valeur et une dépréciation pour perte de crédit attendue basée sur une probabilité de défaut à un an est enregistrée en tenant compte des effets de la garantie de l’État dans la mesure où celle ci fait partie intégrante du prêt Les modèles de calcul des pertes de crédit attendues tiennent compte par ailleurs des probabilités d’exercice des options de prorogation de la quotité du prêt non garantie par l’État ainsi que du délai de carence dans la mise en force de la garantie Le montant des pertes de crédit attendues enregistrées au 31 décembre 2020 au titre des PGE s’élève à environ 80 millions d’euros dont 65 millions d’euros enregistrées par les réseaux de banque de détail en France Les différentes activités du groupe Société Générale en France et à l’étranger sont exercées par l’entité mère Société Générale (qui inclut les succursales Société Générale à l’étranger) et par un ensemble d’entités qu’elle contrôle de manière directe ou indirecte (filiales et partenariats) ou sur lesquelles elle exerce une influence notable (entreprises associées) Toutes ces entités constituent le périmètre de consolidation du Groupe La consolidation consiste à mettre en œuvre un processus comptable normé pour présenter de manière agrégée les comptes de l’entité mère Société Générale et de ses filiales partenariats et entreprises associées comme s’ils ne constituaient qu’une seule et même entité Pour cela les comptes individuels des entités composant le Groupe sont retraités pour être conformes au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne afin d’assurer l’homogénéité des données présentées dans les états financiers consolidés Par ailleurs les soldes comptables (actifs passifs charges et produits) générés par des transactions entre entités du Groupe sont éliminés lors du processus de consolidation pour ne présenter dans les états financiers consolidés que les opérations et résultats réalisés avec des tiers externes au Groupe Les comptes consolidés regroupent les comptes de Société Générale de ses succursales à l’étranger et les entités françaises et étrangères sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle un contrôle conjoint ou une influence notable Les filiales sont les entités contrôlées de manière exclusive par le Groupe Le Groupe contrôle une entité lorsque les trois conditions suivantes sont réunies  le Groupe détient le pouvoir sur l’entité (capacité de diriger ses activités pertinentes à savoir celles qui ont une incidence importante sur p les rendements de l’entité) via la détention de droits de vote ou d’autres droits  et le Groupe est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité  et p le Groupe a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il en obtient p Le pouvoir est la capacité pratique de diriger les activités pertinentes de l’entité  le Groupe le détient via la détention des droits de vote substantifs ou via d’autres faits et circonstances y compris l’existence d’un ou plusieurs accords contractuels Par ailleurs les droits de vote potentiels substantifs exerçables y compris par une autre partie sont pris en considération dans l’appréciation du contrôle Ces droits de vote potentiels peuvent provenir par exemple d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché ou du droit à convertir des obligations en actions ordinaires nouvelles À noter que certains droits ont pour but de protéger les intérêts de la partie qui les détient (droits protectifs) sans toutefois donner le pouvoir sur l’entité à laquelle les droits se rattachent Si plusieurs investisseurs ont chacun des droits substantifs leur conférant la capacité de diriger unilatéralement des activités pertinentes différentes celui qui a la capacité de diriger les activités qui affectent le plus les rendements de l’entité est présumé détenir le pouvoir Le contrôle ne peut exister que si le Groupe est exposé significativement à la variabilité des rendements variables générés par son investissement ou son implication dans l’entité Les rendements variables rassemblent toutes sortes d’expositions (dividendes intérêts commissions…)  ils peuvent être uniquement positifs uniquement négatifs ou tantôt positifs et tantôt négatifs Dans le cadre de son appréciation du lien entre pouvoir et rendements variables si le Groupe dispose de pouvoirs de décision qui lui ont été délégués par des tiers externes et qu’il exerce ces pouvoirs au bénéfice principal de ces derniers il est présumé agir en tant qu’agent des délégataires et en conséquence il ne contrôle pas l’entité bien qu’il soit décisionnaire Dans le cadre des activités de gestion d’actifs une analyse est menée pour déterminer si le gérant agit en tant qu’agent ou en tant que principal dans la gestion des actifs du fonds ce dernier étant présumé contrôlé par le gérant si celui ci est qualifié de principal Une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ne constituent pas le facteur déterminant pour identifier qui exerce le contrôle sur cette entité C’est le cas par exemple lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes de l’entité sont dirigées au moyen d’accords contractuels Une entité structurée présente souvent certaines caractéristiques telles qu’une activité circonscrite un objet précis et bien défini des capitaux propres insuffisants pour lui permettre de financer ses activités sans devoir recourir à un soutien financier subordonné Les entités structurées peuvent revêtir différentes formes juridiques  sociétés de capitaux sociétés de personnes véhicules de titrisation organismes collectifs de placement entités sans personnalité morale… L’analyse du contrôle d’une entité structurée doit alors tenir compte de tous les faits et circonstances et prendre notamment en considération  les activités et l’objectif de l’entité  p la structuration de l’entité  p les risques portés par l’entité et l’exposition du Groupe à tout ou partie de ces risques  p les avantages potentiels procurés au Groupe par l’entité p Les entités structurées non consolidées sont celles qui ne sont pas contrôlées de manière exclusive par le Groupe Dans le cadre d’un partenariat (activité conjointe ou coentreprise) le Groupe exerce un contrôle conjoint sur l’entité considérée si les décisions concernant les activités pertinentes de cette dernière requièrent le consentement unanime des différentes parties partageant ce contrôle La détermination du contrôle conjoint repose sur une analyse des droits et obligations des partenaires à l’accord Dans le cas d’une activité conjointe ou d’une structure juridique commune (dénommées joint operations ) les différentes parties qui exercent le contrôle conjoint ont des droits sur les actifs et des obligations au titre des passifs Dans le cas d’une coentreprise ( joint venture ) les différentes parties ont des droits sur l’actif net de celle ci Les entreprises associées sont les entités dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entité sans toutefois en exercer un contrôle exclusif ou un contrôle conjoint L’influence notable peut notamment résulter d’une représentation dans les organes de direction ou de surveillance de la participation aux décisions stratégiques de l’existence d’opérations inter entreprises importantes de l’échange de personnel de direction de liens de dépendance technique L’influence notable sur les politiques financière et opérationnelle d’une entité est présumée lorsque le Groupe dispose directement ou indirectement d’une fraction au moins égale à 20% des droits de vote de cette entité Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes individuels des entités composant le Groupe Les filiales arrêtant leurs comptes en cours d’année avec un décalage de plus de trois mois établissent une situation intermédiaire au 31 décembre leurs résultats étant déterminés sur une base de douze mois Tous les soldes profits et transactions significatifs entre les sociétés contrôlées du Groupe (entités mère société Générale et ses filiales) font l’objet d’une élimination Les résultats des filiales acquises sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de leur date d’acquisition effective tandis que les résultats des filiales qui ont été vendues au cours de l’exercice sont inclus jusqu’à la date à laquelle le contrôle ou l’influence notable ont cessé d’exister Les filiales incluant les entités structurées contrôlées par le Groupe sont consolidées par intégration globale L’intégration globale consiste dans le bilan consolidé à substituer à la valeur des titres de la filiale détenus par le Groupe chacun des actifs et passifs de cette filiale ainsi que l’écart d’acquisition reconnu lors de sa prise de contrôle par le Groupe (cf  Note 2 2) Dans le compte de résultat et dans l’état du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres chacun des éléments de charges et de produits de la filiale est agrégé avec ceux du Groupe La part des participations ne donnant pas le contrôle est présentée distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés Toutefois dans le cadre de la consolidation des entités structurées contrôlées par le Groupe les parts de ces entités qui ne sont pas détenues par le Groupe sont enregistrées en Dettes dans le bilan consolidé Dans le cas d’une activité conjointe ou d’une structure juridique commune (dénommées joint operations ) le Groupe comptabilise de manière distincte sa quote part dans chacun des actifs et des passifs sur lesquels il a des droits et obligations ainsi que sa quote part dans les charges et produits afférents Les coentreprises ( joint ventures ) et les entreprises associées sont mises en équivalence dans les états financiers consolidés du Groupe La mise en équivalence est une méthode d’évaluation comptable qui consiste à comptabiliser initialement dans la rubrique Participations dans les entreprises mises en équivalence du bilan consolidé le coût d’acquisition de la participation du Groupe dans la coentreprise ou dans l’entreprise associée incluant l’écart d’acquisition et à ajuster par la suite ce coût initial pour prendre en compte les changements de la quote part du Groupe dans l’actif net de l’entité émettrice qui surviennent postérieurement à son acquisition Les participations dans les entreprises mises en équivalence sont soumises à un test de dépréciation dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation Si la valeur recouvrable de la participation (montant le plus élevé entre sa valeur d’utilité et sa valeur de marché nette des frais de cession) est inférieure à sa valeur comptable une dépréciation est alors comptabilisée en déduction de la valeur comptable au bilan de la participation mise en équivalence Les dotations et reprises de dépréciation sont enregistrées dans la rubrique Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence dans le compte de résultat consolidé Les quotes parts du Groupe dans le résultat net et dans les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres de l’entité sont présentées sur des lignes distinctes du compte de résultat consolidé de l’état consolidé du résultat net et des Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Si la quote part du Groupe dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence devient égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise le Groupe cesse de prendre en compte sa quote part dans les pertes ultérieures sauf s’il y est contraint en vertu d’une obligation légale ou implicite auquel cas ces pertes sont alors provisionnées Les plus ou moins values dégagées lors des cessions de sociétés mises en équivalence sont présentées parmi les Gains ou pertes nets sur autres actifs Lorsqu’il est exprimé en devises le bilan des sociétés consolidées est converti en euros sur la base des cours de change officiels à la date de clôture Les postes du compte de résultat sont convertis en euros sur la base du cours de change moyen trimestriel de leur réalisation La différence de conversion sur le capital les réserves le report à nouveau et le résultat qui résulte de l’évolution des cours de change est enregistrée en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres – Écart de conversion Les pertes ou profits provenant de la conversion des dotations en capital des succursales étrangères des banques du Groupe viennent également en variation des capitaux propres consolidés dans cette même rubrique Conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1 le Groupe a transféré en Réserves consolidées les écarts de conversion relatifs à la conversion des comptes des entités étrangères au 1 er janvier 2004 De ce fait en cas de cession ultérieure de ces entités le résultat de cession ne comprendra que la reprise des écarts de conversion qui auront été générés à compter du 1 er janvier 2004 En cas d’augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une filiale l’écart entre le coût d’acquisition de la quote part supplémentaire d’intérêts et la quote part acquise de l’actif net de l’entité à cette date est enregistré dans les Réserves consolidées part du Groupe De même en cas de baisse du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une filiale restant contrôlée de manière exclusive l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable de la quote part d’intérêts cédés est enregistré dans les Réserves consolidées part du Groupe Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés directement en capitaux propres Lors de la perte de contrôle d’une filiale consolidée la quote part éventuellement conservée par le Groupe est alors évaluée à sa juste valeur concomitamment à l’enregistrement de la plus ou moins value de cession Cette plus ou moins value de cession présentée parmi les Gains ou pertes nets sur autres actifs dans le compte de résultat consolidé inclut le cas échéant une quote part de l’écart d’acquisition précédemment affectée à l’unité génératrice de trésorerie (UGT) à laquelle appartient la filiale Cette quote part est généralement déterminée sur la base des besoins en fonds propres normatifs relatifs de la filiale cédée et de la partie de l’UGT conservée Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du Groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations Ces engagements de rachat correspondent pour le Groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente qui ne transfèrent aucun risque et avantage sur les actions sous jacentes avant leur exercice) Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options Ces engagements sont traités comptablement comme suit  en application des dispositions de la norme IAS 32 le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux p actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique Autres passifs  l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit par cohérence à retenir le même p traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle En conséquence la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées part du Groupe  les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations p ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les Réserves consolidées part du Groupe  si le rachat est effectué le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires p dans la filiale concernée En revanche à l’échéance de l’engagement si le rachat n’est pas effectué le passif est annulé en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées part du Groupe pour leurs parts respectives  tant que les options ne sont pas exercées les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de p vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé Sont retenues dans le périmètre de consolidation les filiales et entités structurées contrôlées par le Groupe les partenariats (activités conjointes ou coentreprises) et les entreprises associées dont les états financiers présentent un caractère significatif par rapport aux comptes consolidés du Groupe notamment au regard du total bilan et du résultat brut d’exploitation Les principales variations du périmètre de consolidation retenu au 31 décembre 2020 par rapport au périmètre du 31 décembre 2019 sont les suivantes  Le 2 mars 2020 le Groupe a cédé à Promontoria MMB l’intégralité de sa participation dans Société Générale de Banque aux Antilles filiale présente en Guadeloupe en Martinique et en Guyane Française Cette cession a entraîné une réduction du total bilan du Groupe de 0 4 milliard d’euros (Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés) Le 1 er octobre 2020 le Groupe a cédé à Nordea Finance l’intégralité de sa participation dans SG Finans AS société de financement d’équipements et d’affacturage en Norvège en Suède et au Danemark Cette cession a entraîné une réduction du total bilan du Groupe de 4 milliards d’euros incluant principalement une baisse des prêts et créances sur la clientèle pour 4 milliards d’euros et une baisse des dettes envers les établissements de crédit pour 0 9 milliard d’euros présentés respectivement parmi les Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés au 31 décembre 2019 Le résultat de ces deux cessions enregistré en Gains ou pertes nets sur autres actifs s’élève à 169 millions d’euros pour l’exercice 2020 Lors de la prise de contrôle d’une entreprise le Groupe inscrit à son bilan consolidé chacun des actifs et passifs de sa nouvelle filiale à leur juste valeur Mais le prix d’acquisition d’une entreprise est généralement supérieur à la valeur nette réévaluée de ses actifs et passifs Cette survaleur appelée « écart d’acquisition » (ou goodwill ) peut représenter une partie du capital immatériel de l’entreprise (notoriété qualité des équipes part de marché etc ) qui contribue à sa valeur globale ou encore la valeur des synergies futures que le Groupe espère développer par l’intégration de cette nouvelle filiale au sein de ses activités existantes Dans le bilan consolidé l’écart d’acquisition constitue un actif incorporel dont la durée de vie est présumée indéfinie  il n’est pas amorti et ne génère ainsi aucune charge récurrente dans les résultats futurs du Groupe Le Groupe vérifie cependant chaque année que la valeur de ses écarts d’acquisition n’a subi aucune dépréciation Dans le cas contraire une charge irréversible est immédiatement constatée en résultat indiquant que la rentabilité du capital immatériel de l’entité acquise est inférieure aux attentes initiales ou que les synergies espérées n’ont pu être réalisées Les regroupements d’entreprise sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition en application d’IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » En date de prise de contrôle d’une entité son coût d’acquisition est évalué comme le total des justes valeurs à cette date des actifs remis des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis en échange du contrôle de l’entité acquise Les frais directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période à l’exception de ceux liés à l’émission d’instruments de capitaux propres ou de dettes Les compléments de prix sont intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle même s’ils présentent un caractère éventuel Cet enregistrement est effectué par contrepartie des capitaux propres ou des dettes en fonction du mode de règlement de ces compléments de prix Si elles sont qualifiées de dettes les révisions ultérieures de ces compléments de prix sont enregistrées en résultat pour les dettes financières relevant de la norme IFRS 9 et selon les normes appropriées pour les dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9  si elles sont qualifiées d’instruments de capitaux propres ces révisions ne donnent lieu à aucun enregistrement À la date de prise de contrôle de l’entité conformément à la norme IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » les actifs passifs éléments de hors bilan et passifs éventuels identifiables (même s’ils n’étaient pas comptabilisés par cette dernière avant le regroupement) de cette nouvelle filiale sont évalués individuellement à leur juste valeur quelle que soit leur destination À cette même date les participations ne donnant pas le contrôle sont évaluées pour leur quote part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise Cependant le Groupe peut également choisir lors de chaque regroupement d’entreprises d’évaluer les participations ne donnant pas le contrôle à leur juste valeur une fraction de l’écart d’acquisition leur étant alors affectée en contrepartie L’écart positif entre le coût d’acquisition de l’entité et la quote part acquise de son actif net réévalué est inscrit à l’actif du bilan consolidé dans la rubrique Écarts d’acquisition  en cas d’écart négatif un produit est immédiatement enregistré en résultat dans la rubrique Variation de valeur des écarts d’acquisition En date de prise de contrôle de l’entité l’éventuelle quote part dans cette dernière antérieurement détenue par le Groupe est réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat Dans le cas d’une acquisition par étapes l’écart d’acquisition est ainsi déterminé par référence à la juste valeur en date de prise de contrôle de l’entité Les analyses et expertises nécessaires à l’évaluation initiale des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise peuvent dans un délai de douze mois à compter de la date d’acquisition conduire à un ajustement éventuel de ces évaluations en cas d’informations nouvelles liées à des faits et circonstances existants à la date d’acquisition Les montants de l’écart d’acquisition et des participations ne donnant pas le contrôle initialement enregistrés sont alors modifiés en conséquence À la date d’acquisition chaque écart d’acquisition est affecté à une ou plusieurs unité(s) génératrice(s) de trésorerie (UGT) devant tirer avantage de l’acquisition Une UGT se définit comme le plus petit groupe d’actifs identifiable générant des entrées de trésorerie indépendantes de celles qui découlent d’autres actifs ou groupes d’actifs au sein de l’entreprise En cas de réorganisation du Groupe entraînant une modification de la composition des UGT les écarts d’acquisition rattachés à des unités scindées en plusieurs parties sont réaffectés à d’autres unités nouvelles ou déjà existantes Cette réaffectation est généralement réalisée au prorata des besoins en fonds propres normatifs des différentes parties des UGT scindées Les écarts d’acquisition font l’objet d’une revue régulière par le Groupe et de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de perte de valeur et au minimum une fois par an Les dépréciations éventuelles de ces écarts sont déterminées par référence à la valeur recouvrable de la (ou des) UGT à laquelle (auxquelles) ils sont rattachés Lorsque la valeur recouvrable de la (ou des) UGT est inférieure à sa (leur) valeur comptable une dépréciation irréversible est enregistrée dans le résultat consolidé de la période sur la ligne Variation de valeur des écarts d’acquisition Au 31 décembre 2020 les écarts d’acquisition sont répartis au sein des 11 Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) suivantes  Piliers Activités Banque de détail en France Réseaux Société Générale Réseau de Banque de détail Société Générale activités de banque en ligne Boursorama crédit à la consommation et à l’équipement en France Crédit du Nord Réseau de Banque de détail du Crédit du Nord et de ses sept banques régionales Banque de détail et Services Financiers Internationaux Europe Banque de détail et crédit à la consommation en Europe incluant notamment l’Allemagne (Hanseatic Bank BDK) l’Italie (Fiditalia) la France (CGL) la République tchèque (KB Essox) et la Roumanie (BRD) Russie Groupe bancaire Rosbank et ses filiales Afrique Bassin méditerranéen et Outre mer Banque de détail et crédit à la consommation dans la zone Afrique Bassin méditerranéen et Outre mer incluant notamment le Maroc (SGMA) l’Algérie (SGA) la Tunisie (UIB) le Cameroun (SGBC) la Côte d’Ivoire (SGBCI) et le Sénégal (SGBS) Assurances Activités d’assurance vie et dommages en France et à l’international (notamment Sogécap Sogessur Oradéa Vie et Antarius) Financement d’équipement professionnel Financement des ventes et des biens d’équipement professionnels au sein de Société Générale Equipment Finance Services Financiers Location automobile Services de location longue durée de véhicules et de gestion de flottes automobiles (ALD Automotive) Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Activités de Marché et Services aux Investisseurs Solutions de marché aux entreprises institutions financières secteur public family offices gamme complète de services titres et services de compensation d’exécution de prime brokerage et conservation Financement et Conseil Conseil et financement aux entreprises institutions financières secteur public et service de gestion de flux et de paiements Gestion d’Actifs et Banque Privée Gestion d’actifs et solutions de gestion de fortune en France et à l’international Le tableau ci dessous présente l’évolution sur l’année 2020 des valeurs des écarts d’acquisition des UGT  (En M EUR) Valeur au 31 12 2019 Acquisitions et autres augmentations Cessions et autres diminutions Perte de valeur Valeur au 31 12 2020 Banque de détail en France 797 797 Réseaux Société Générale 286 286 Crédit du Nord 511 511 Banque de détail et Services Financiers Internationaux 2 729 2 (1) 2 730 Europe 1 361 1 361 Russie Afrique Bassin méditerranéen et Outre mer 228 228 Assurances 335 335 Financement d’équipement professionnel 228 228 Services Financiers Location automobile 577 2 (1) 578 Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs 1 101 101 (1) (684) 517 Activités de Marché et Services aux Investisseurs 584 101 (1) (684) Financement et Conseil 57 57 Gestion d’Actifs et Banque Privée 460 460 TOTAL 4 627 103 (2) (684) 4 044 Le 8 novembre 2018 le Groupe a signé un accord l’engageant à acquérir les activités Equity Capital Markets and Commodities (EMC) de Commerzbank qui regroupent la conception et la tenue de marché de produits de flux ( Flow ) et de solutions structurées ( Exotic Vanilla and Funds ) ainsi qu’une partie des activités de gestion d’actifs ( Asset Management ) Pour des raisons opérationnelles le processus d’intégration des équipes des positions de trading et des infrastructures des activités EMC s’est échelonné entre le 1 er semestre 2019 et le 1 er semestre 2020 En 2019 le Groupe a pris le contrôle des activités Exotic Vanilla and Funds et de Gestion d’Actifs donnant alors lieu à la constatation d’écarts d’acquisition pour des montants respectifs de 83 millions d’euros (inclus dans l’UGT Activités de Marché et Services aux Investisseurs) et de 49 millions d’euros (inclus dans l’UGT Gestion d’Actifs et Banque Privée) Au cours du 1 er semestre 2020 le processus d’intégration s’est achevé avec la prise de contrôle des activités Flow donnant lieu à la constatation d’écarts d’acquisition pour un montant de 101 millions d’euros inclus dans l’UGT Activités de Marché et Services aux Investisseurs Le Groupe réalise au 31 décembre 2020 un test annuel de dépréciation des UGT auxquelles ont été affectés des écarts d’acquisition Une UGT se définit comme le plus petit groupe d’actifs identifiable générant des entrées de trésorerie indépendantes de celles qui découlent d’autres actifs ou groupes d’actifs au sein de l’entreprise Les tests de dépréciation consistent à évaluer la valeur recouvrable de chaque UGT et à la comparer avec sa valeur comptable Une perte de valeur irréversible est constatée en résultat si la valeur comptable d’une UGT comprenant les écarts d’acquisition qui lui sont affectés est supérieure à sa valeur recouvrable La perte ainsi déterminée vient réduire la valeur des écarts d’acquisition au bilan La valeur recouvrable d’une UGT est calculée selon la méthode des flux de trésorerie actualisés basés sur les bénéfices distribuables (discounted cash flows ) calculés au niveau de chaque UGT vers une approche intégrant deux scénarios macro économiques Cette approche était plus adaptée dans le cadre d’un exercice réalisé hors processus budgétaire dans un contexte de fortes incertitudes en début de crise Au 30 juin 2020 le Groupe avait ajusté les modalités de mise en œuvre de la méthode des bénéfices distribuables actualisés en s’orientant Au 31 décembre 2020 l’analyse des conséquences des confinements et des mesures de soutien proposées par les gouvernements a permis au Groupe dans le cadre du processus budgétaire annuel de réviser le scénario central en affinant la prise en compte des incertitudes liées à la crise Covid 19 et de ses conséquences futures Cette révision a permis d’appliquer à nouveau l’approche habituellement retenue lors des tests annuels pour l’évaluation de la valeur recouvrable des UGT dont les principes clés sont les suivants  pour chaque UGT des estimations de bénéfices futurs distribuables p sont déterminées sur une période de six ans sur la base de leurs budgets prévisionnels à cinq ans (de 2021 à 2025) extrapolés sur l’année 2026 celle ci correspondant à une année « normative » sur laquelle est calculée la valeur terminale  ces estimations tiennent compte des objectifs de fonds propres p alloués par le Groupe inchangés par rapport au 31 décembre 2019 (11% des encours pondérés de chaque UGT à l’exception de l’UGT Crédit du Nord pour laquelle la cible est fixée à 10 5% des encours pondérés)  les taux de croissance utilisés pour la valeur terminale sont fondés p sur une prévision de croissance de l’économie et d’inflation soutenable à long terme Ces taux sont estimés au regard de deux sources principales à savoir l’ International Monetary Fund et les analyses économiques de SG Cross Asset Research qui fournissent des prévisions à horizon 2025  les flux de bénéfices distribuables ainsi projetés sont ensuite p actualisés sur la base d’un taux égal au taux d’intérêt sans risque auquel s’ajoute une prime de risque fonction de l’activité sous jacente de l’UGT concernée Cette prime de risque spécifique à chaque activité est déterminée à partir des séries de primes de risques actions publiées par la recherche SG Cross Asset Research et de sa volatilité spécifique ( beta ) estimée Le cas échéant une prime de risque souverain est également ajoutée au taux sans risque représentant la différence entre le taux sans risque de la zone de rattachement (zone dollar ou zone euro essentiellement) et le taux d’intérêt des obligations à long terme liquides émises par l’État (en devise dollar ou euro principalement) au prorata des actifs pondérés dans le cadre d’une UGT recouvrant plusieurs États Les taux d’actualisation mis à jour au 31 décembre 2020 sont détaillés ci après Le tableau ci après présente les taux d’actualisation et taux de croissance à long terme différenciés pour les UGT au sein des 3 piliers du Groupe  Hypothèses au 31 décembre 2020 Taux d’actualisation Taux de croissance à long terme Banque de détail en France Réseaux Société Générale et Crédit du Nord 8 1% 1 5% Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de détail et Crédit à la consommation 10 1% à 13 7% 2% à 3% Assurances 9 5% 2 5% Financement d’équipement professionnel et Services Financiers Location automobile 9 3% 2% Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Activités de Marché et Services aux Investisseurs 12 1% 2% Financement et Conseil 9 8% 2% Gestion d’Actifs et Banque Privée 9 5% 2% Les budgets prévisionnels s’appuient sur les principales hypothèses métiers et macro économiques suivantes  Banque de détail en France Réseaux Société Générale et Crédit du Nord  Dans un environnement contraint (pression réglementaire inflation faible taux à des niveaux bas) poursuite de la transformation opérationnelle et relationnelle des enseignes SG et Crédit du Nord vers un modèle de banque digitalisée Poursuite du plan de conquête clients de Boursorama Banque de détail et Services Financiers Internationaux Europe Consolidation des positions concurrentielles poursuite de l’adaptation des modèles afin de tirer parti du potentiel de la région Forte discipline sur les frais généraux générant une efficacité opérationnelle accrue et normalisation du coût du risque Russie Poursuite du développement des activités en Russie Strict contrôle des frais généraux et du coût du risque Afrique Bassin méditerranéen et Outre mer Poursuite du développement du dispositif commercial de Société Générale et élargissement des services à travers l’offre mobile banking Optimisation de l’efficacité opérationnelle Assurances Renforcement du modèle de bancassurance intégrée et poursuite de la croissance dynamique en France et à l’international en synergie avec le réseau de Banque de détail la Banque Privée et les services financiers aux entreprises (1) Financement d’équipement professionnel Maintien des positions de leader sur ses marchés Rétablissement de la profitabilité en continuant à cibler les activités affichant le meilleur couple risque rentabilité Strict contrôle des frais généraux Services Financiers Locations automobile Renforcement du leadership d’ALD sur les solutions de mobilité et poursuite de la croissance des partenariats stratégiques et du segment de la location longue durée à destination des particuliers Optimisation de l’efficacité opérationnelle Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Activités de Marché et Services aux Investisseurs Après la baisse importante des revenus liée à la crise Covid 19 notamment sur les activités de Solutions d’investissement adaptation des métiers de marché à un environnement concurrentiel sous pression et poursuite des investissements métiers et réglementaires Maintien des franchises leader (activités actions) avec notamment l’intégration des activités Equity Markets et Commodities de Commerzbank avec une hausse des revenus sur les produits listés Poursuite des mesures d’optimisation et investissement dans les systèmes d’information Financement et Conseil Poursuite de la dynamique d’origination des métiers de financement Maintien des franchises leader de financement (matières premières financements structurés) Normalisation progressive du coût du risque dans un environnement économique difficile Gestion d’Actifs et Banque Privée Maintien de l’efficacité commerciale et opérationnelle de la Banque Privée dans un environnement p contraint et maintien des synergies avec les réseaux de Banque de détail Intégration des activités de gestion d’actifs de Commerzbank p Les impacts de la nouvelle norme IFRS 17 n’ont pas été intégrés dans la trajectoire de l’UGT Assurances les options méthodologiques n’étant pas stabilisées (1) Au cours du premier semestre 2020 les tests réalisés ont conduit à déprécier l’intégralité des écarts d’acquisition attachés à l’UGT Activités de Marché et Services aux Investisseurs pour un montant de 684 millions d’euros présenté sur la ligne Variation de valeur des écarts d’acquisition du compte de résultat Pour les autres UGT les tests réalisés au 31 décembre 2020 montrent que la valeur recouvrable reste supérieure à la valeur comptable Des tests de sensibilité ont été réalisés pour mesurer l’impact de la variation du taux d’actualisation et du taux de croissance à long terme sur la valeur recouvrable de chaque UGT Les résultats de ces tests montrent que  une augmentation de 50 points de base appliquée à tous les taux p d’actualisation des UGT indiqués dans le tableau ci dessus entraînerait une diminution de la valeur recouvrable totale de 7 3% sans nécessiter de dépréciation additionnelle d’aucune UGT  une réduction de 50 points de base des taux de croissance à long p terme entraînerait une diminution de 1% de la valeur recouvrable totale sans nécessiter de dépréciation additionnelle d’aucune UGT en combinant ces deux cas de sensibilité la valeur recouvrable p totale baisserait de 9 2% sans nécessiter de dépréciation additionnelle Cette Note présente des informations complémentaires relatives aux entités retenues dans le périmètre de consolidation états financiers présentent un caractère significatif par rapport aux comptes consolidés du Groupe Cette significativité est notamment appréciée au regard du total bilan et du résultat brut d’exploitation Ces informations concernent les entités contrôlées de manière consolidés du Groupe exclusive ou conjointe et les entités sous influence notable dont les Les entités structurées consolidées incluent notamment  des organismes de placement collectif (SICAV FCP…) dont la p gestion est assurée par les filiales de Gestion d’Actifs du Groupe  des Fonds Communs de Titrisation (FCT) qui émettent des p instruments financiers pouvant être souscrits par des investisseurs et qui portent des risques de crédit inhérents à une exposition ou un panier d’expositions qui peuvent être divisés en tranches  des structures de financement d’actifs qui portent des financements p aéronautiques ferroviaires maritimes ou immobiliers Le Groupe a conclu des accords contractuels avec certaines entités structurées consolidées pouvant l’amener à soutenir financièrement ces dernières en raison de leurs expositions à des risques de crédit de marché ou de liquidité Le Groupe n’a accordé sur l’exercice aucun soutien financier à ces entités en dehors de tout cadre contractuel l’obligeant à un tel soutien et n’a pas à la date du 31 décembre 2020 l’intention de les soutenir financièrement Les titres émis par des véhicules d’émission de dettes structurées sont assortis d’une garantie irrévocable et inconditionnelle de la part de Société Générale pour le paiement des montants dus par l’émetteur Ces émetteurs concluent également avec Société Générale des opérations de couverture qui doivent leur permettre d’honorer leurs obligations de paiement Au 31 décembre 2020 le montant des encours ainsi garantis est de 63 2 milliards d’euros Dans le cadre de ses activités de titrisation pour le compte de sa clientèle ou d’investisseurs Société Générale accorde des lignes de liquidité à deux conduits « ABCP » ( Asset Backed Commercial Paper ) pour un montant total de 19 5 milliards d’euros au 31 décembre 2020 Les Participations ne donnant pas le contrôle correspondent à la part d’intérêt dans les filiales consolidées par intégration globale qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe Elles regroupent les instruments de capitaux propres émis par ces filiales et non détenus par le Groupe ainsi que la quote part des résultats et réserves accumulées et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres revenant aux porteurs de ces instruments Les Participations ne donnant pas le contrôle s’élèvent à 5 295 millions d’euros (5 043 millions d’euros au 31 décembre 2019) et représentent 8% des capitaux propres du Groupe au 31 décembre 2020 (7% au 31 décembre 2019) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Capital et réserves 4 594 4 291 Autres instruments de capitaux propres émis par les filiales (cf  Note 7) 800 800 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (99) (48) TOTAL 5 295 5 043 Les Participations ne donnant pas le contrôle dont le montant est significatif au regard du total des capitaux propres au bilan consolidé du Groupe concernent  les filiales cotées Komercni Banka A S BRD – groupe p Société Générale SA et SG Marocaine de Banques  ALD SA dont les données présentées ici correspondent à celles du p groupe ALD  Sogécap contrôlée à 100% au titre des émissions de titres p subordonnés perpétuels de décembre 2014 (En M EUR) 31 12 2020 Pourcentage de contrôle Pourcentage d’intérêt Résultat net de la période attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle Montant en fin d’exercice des participations ne donnant pas le contrôle Dividendes versés au cours de l’exercice aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle KOMERCNI BANKA A S 60 73% 60 73% 117 1 609 BRD – GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SA 60 17% 60 17% 80 774 0 GROUPE ALD 79 82% 79 82% 111 873 (58) SG MAROCAINE DE BANQUES 57 62% 57 62% 25 465 0 SOGÉCAP 100 00 % 100 00% 33 829 (33) Autres entités 88 745 (33) TOTAL 454 5 295 (124) (En M EUR) 31 12 2019 Pourcentage de contrôle Pourcentage d’intérêt Résultat net de la période attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle Montant en fin d’exercice des participations ne donnant pas le contrôle Dividendes versés au cours de l’exercice aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle KOMERCNI BANKA A S 60 73% 60 73% 221 1 540 (134) BRD – GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SA 60 17% 60 17% 125 654 (93) GROUPE ALD 79 82% 79 82% 122 840 (52) SG MAROCAINE DE BANQUES 57 58% 57 58% 41 447 (11) SOGÉCAP 100 00% 100 00% 33 829 (33) Autres entités 156 733 (89) TOTAL 698 5 043 (412) Les informations présentées sont les données des filiales ou sous groupes (hors Sogécap) prises à 100% et avant élimination des opérations intra groupes (En M EUR) 31 12 2020 Produit net bancaire Résultat net Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Total Bilan KOMERCNI BANKA A S 1 056 297 607 43 597 BRD – GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SA 605 197 24 12 684 GROUPE ALD 1 491 696 498 46 546 SG MAROCAINE DE BANQUES 427 59 90 9 512 (En M EUR) 31 12 2019 Produit net bancaire Résultat net Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Total Bilan KOMERCNI BANKA A S 1 240 595 1 024 41 605 BRD – GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SA 658 322 50 11 684 GROUPE ALD 1 349 567 446 47 214 SG MAROCAINE DE BANQUES 432 105 148 9 424 Coentreprises Entreprises associées Total entités mises en équivalence (En M EUR) 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Quote part du Groupe dans  Résultat net (1) 5 5 (2) (134) 3 (129) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôt) 3 3 RÉSULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 5 5 (2) (131) 3 (126) Le résultat 2019 inclut une dépréciation de 158 millions d’euros sur la participation SG de Banque au Liban (1) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés 45 Engagements sur instruments financiers à terme Des contraintes ou obligations légales réglementaires statutaires ou contractuelles peuvent restreindre la capacité du Groupe à transférer librement des actifs entre entités du Groupe La capacité des entités consolidées à payer des dividendes ou à attribuer ou rembourser des prêts et avances au sein du Groupe dépend entre autres des contraintes réglementaires locales des réserves statutaires et des performances financières et opérationnelles Les contraintes réglementaires locales peuvent concerner la capitalisation de l’entité le contrôle des changes ou la non convertibilité de la devise locale (ce qui est par exemple le cas dans les pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine et de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale) le respect de ratios de liquidité (notamment aux États Unis) ou de grands risques visant à plafonner l’exposition de l’entité vis à vis du Groupe (disposition réglementaire appliquée dans la plupart des pays d’Europe Centrale et Orientale du Maghreb et d’Afrique subsaharienne) La capacité du Groupe à utiliser les actifs peut également être restreinte dans les cas suivants  actifs remis en garantie de passifs notamment auprès des banques p centrales ou en garantie d’opérations sur instruments financiers principalement sous forme de dépôts de garantie auprès des chambres de compensation  titres faisant l’objet de mises en pensions livrées ou de prêts  p actifs détenus par les filiales d’assurance en représentation des p contrats d’assurance vie en unités de compte souscrits par la clientèle  actifs détenus par des entités structurées consolidées et dont le p bénéfice est réservé aux investisseurs tiers qui ont souscrit les parts ou titres émis par l’entité  dépôts obligatoires auprès des banques centrales p Les informations présentées ci dessous concernent les entités structurées par le Groupe et qui ne sont pas contrôlées par ce dernier Ces informations ont été regroupées par typologie d’entités exerçant des activités similaires  le Financement d’Actifs la Gestion d’Actifs et Autres (incluant la Titrisation et les structures d’émission) Le Financement d’Actifs inclut les Groupements d’Intérêt Économique (GIE) les sociétés de personnes et structures équivalentes qui portent des financements aéronautiques ferroviaires maritimes ou immobiliers La Gestion d’Actifs regroupe les organismes de placement collectif (SICAV FCP…) dont la gestion est assurée par les filiales de gestion d’actifs du Groupe La Titrisation regroupe les Fonds Communs de Titrisation (FCT) et structures équivalentes qui émettent des instruments financiers pouvant être souscrits par des investisseurs et qui portent des risques de crédit inhérents à une exposition ou un panier d’expositions qui peuvent être divisés en tranches Les intérêts du Groupe dans les entités structurées par des tiers sont classés dans les rubriques du bilan consolidé selon leur nature Les intérêts du Groupe dans une entité structurée non consolidée recouvrent des liens contractuels ou non contractuels qui l’exposent à un risque de variation des rendements associés à la performance de cette entité structurée Ces intérêts comprennent  la détention d’instruments de capitaux propres ou de dettes quel p que soit leur rang de subordination  l’apport de financement (prêts crédits de trésorerie engagements p de financement lignes de liquidité)  le rehaussement de crédit (garanties parts subordonnées dérivés p de crédit…)  l’octroi de garantie (engagements de garantie)  p les dérivés qui absorbent tout ou partie du risque de variation des p rendements de l’entité structurée à l’exclusion des Credit Default Swaps (CDS) et des options achetés par le Groupe  les contrats rémunérés par des commissions assises sur la p performance de l’entité structurée  les conventions d’intégration fiscale p Financement d’Actifs Gestion d’Actifs Autres (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 31 12 2020 31 12 2019 31 12 2020 31 12 2019 Total Bilan (1) de l’entité 6 777 7 436 118 781 135 564 21 105 31 038 Valeur nette comptable des intérêts du Groupe dans ces entités Actifs 3 021 2 011 6 284 13 139 6 714 8 950 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 311 446 5 763 12 652 839 3 801 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 53 55 Actifs financiers au coût amorti 2 706 1 553 354 361 5 822 5 094 Autres actifs 4 12 167 126 Passifs 1 478 1 851 4 597 12 241 1 707 4 261 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 129 218 2 845 8 927 871 3 438 Dettes envers la clientèle établissements de crédit et assimilés 1 332 1 621 1 636 1 625 836 823 Autres passifs 17 12 116 1 689 Pour la Gestion d’Actifs  la valeur liquidative (NAV  Net Asset Value) des fonds (1) Le Groupe n’a accordé sur l’exercice aucun soutien financier à ces entités en dehors de tout cadre contractuel l’obligeant à un tel soutien et n’a pas à la date du 31 décembre 2020 l’intention de les soutenir L’exposition maximale au risque de perte en lien avec les intérêts dans une entité structurée correspond à  Financement d’Actifs Gestion d’Actifs Autres (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 31 12 2020 31 12 2019 31 12 2020 31 12 2019 Coût amorti ou juste valeur selon leur évaluation au bilan des actifs financiers non dérivés conclus avec l’entité structurée 2 521 3 029 4 618 5 097 2 223 2 333 Juste valeur des dérivés figurant à l’actif du bilan 244 327 3 585 9 885 522 2 885 Nominal des CDS vendus (montant maximum à payer) Nominal des engagements de financement ou de garantie donnés 474 534 478 978 1 080 1 848 Exposition maximale au risque de perte 3 239 3 890 8 681 15 960 3 825 7 066 Les éléments de réduction de l’exposition maximale au risque de perte incluent  le nominal des engagements de garantie reçus  p la juste valeur des actifs reçus en garantie  p la valeur comptable au passif du bilan des dépôts de garantie reçus p Leurs montants plafonnés en cas de limitation légale ou contractuelle des sommes réalisables ou appréhendables s’élèvent à 1 865 millions d’euros et concernent essentiellement le Financement d’Actifs Le Groupe peut ne pas détenir d’intérêts dans une entité structurée mais être considéré comme sponsor de cette entité s’il a ou a eu un rôle  de structureur  p de promoteur auprès des investisseurs potentiels  p de gestion pour compte de tiers  p de garant implicite ou explicite de la performance de l’entité p (notamment via des garanties de capital ou de rendement accordées aux porteurs de parts d’OPCVM) Par ailleurs une entité structurée est réputée sponsorisée par le Groupe dès lors que sa dénomination intègre le nom du Groupe ou d’une de ses filiales En revanche les entités structurées par le Groupe en réponse à des besoins spécifiques exprimés par un ou plusieurs clients ou bien investisseurs sont réputées sponsorisées par ces derniers Le total bilan de ces entités structurées non consolidées sponsorisées par le Groupe et dans lesquelles ce dernier ne détient aucun intérêt s’élève à 3 629 millions d’euros Aucun revenu significatif n’a été enregistré sur ces entités au cours de l’exercice Les instruments financiers représentent les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d’autres actifs financiers Les activités bancaires du Groupe sont généralement contractualisées sous la forme d’instruments financiers qui recouvrent un large panel d’actifs et de passifs tels les prêts les titres en portefeuille (actions obligations etc ) les dépôts les comptes d’épargne à régime spécial les emprunts obligataires et les instruments dérivés ( swaps options contrats à terme dérivés de crédit etc ) Dans les états financiers le classement et le mode d’évaluation des actifs et passifs financiers sont fonction de leurs caractéristiques contractuelles ainsi que de la manière dont l’entité gère ces instruments financiers Cette distinction n’est cependant pas applicable aux instruments dérivés qui sont toujours évalués au bilan à leur juste valeur quel que soit l’objet de leur détention (activités de marché ou opérations de couverture) Lors de leur comptabilisation initiale les actifs financiers sont classés au bilan du Groupe dans trois catégories (coût amorti juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur Ce classement est fonction des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou business model ) SPPI (S eulement des Paiements de Principal e t d’Intérêts ) I n s tr u m e nt s b asi q ues de dettes NON–SPPI In s tr u m e nt s com p lexes de de tt es I n s tr u m e nt s de cap i taux propres In s tr u m e nt s dé riv és Collecte des ^ ux contractuels Collecte des ^ ux contractuels et vente Portefeuille de transaction Quel que soit le modèle d’activité + O ption Just e V aleur par résultat VV (é limination r é duction d’une non concordance comptable) + O p tion Just e V aleur par capitaux propres VV sans recycla g e ultérieur ( actions et instruments de ca p itaux p ro p res hors p ortefeuille de transaction ) Caractéristiques des P ux de trésorerie Modèle d’activité Classement comptable Juste valeur par capitaux propres avec recyclage ultérieur C oût amorti Juste valeur par résultat J uste va l eur p ar ca pi taux p ro p res sans recyclage ultérieur Juste valeur par r é sultat Juste valeur par résultat Les principes de classification des actifs financiers requièrent de procéder d’une part à l’analyse des flux contractuels générés par les instruments financiers et d’autre part à l’analyse du modèle d’activité dans lequel l’instrument est détenu L’analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels a pour objectif de limiter la possibilité de comptabiliser les revenus d’actifs financiers sur la base du taux d’intérêt effectif aux seuls instruments dont les caractéristiques sont similaires à celles d’un contrat de prêt dit basique impliquant une forte prédictibilité des flux de trésorerie associés Tous les autres actifs financiers qui n’ont pas de telles caractéristiques sont évalués à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle d’activité dans le cadre duquel ils sont détenus Les flux de trésorerie contractuels qui représentent uniquement des remboursements de principal et des versements d’intérêts sur le principal restant dû sont compatibles avec un contrat de prêt dit basique (flux SPPI  Seulement Paiements de Principal et d’Intérêts) Dans un contrat de prêt basique les intérêts consistent principalement en une contrepartie pour la valeur temps de l’argent et pour le risque de crédit Les intérêts peuvent également inclure une contrepartie pour le risque de liquidité les frais de gestion administrative de l’actif ainsi qu’une marge commerciale La facturation d’intérêts négatifs n’est pas incompatible avec cette définition Tous les actifs financiers non basiques sont obligatoirement comptabilisés à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle d’activité dans le cadre duquel ils sont détenus Les actifs financiers dérivés qualifiés comptablement d’instruments de couverture sont présentés sur une ligne distincte du bilan (cf  Note 3 2) S’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction les instruments de capitaux propres (actions et titres assimilés) peuvent toutefois sur option irrévocable exercée ligne à ligne être évalués à la juste valeur par capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat (seuls les dividendes perçus au titre de ces instruments doivent être enregistrés dans le compte de résultat) Le modèle d’activité représente la manière dont sont gérés les instruments pour générer des flux de trésorerie et des revenus Dans l’exercice de ses différents métiers le Groupe met en œuvre plusieurs modèles d’activité La nature de ces modèles s’apprécie en déterminant la manière dont les groupes d’instruments financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre un objectif économique donné L’identification du modèle économique ne s’effectue pas instrument par instrument mais au niveau d’un portefeuille d’instruments financiers en analysant et en observant notamment  le mode d’évaluation et de présentation à la Direction du Groupe des performances du portefeuille  p le mode de gestion des risques associés aux instruments financiers concernés  p le mode de rémunération des responsables en charge de gérer le portefeuille  p les cessions d’actifs réalisées et prévues (valeur fréquence nature) p Pour déterminer le classement et le mode d’évaluation comptable des actifs financiers il est nécessaire de faire la distinction entre trois modèles d’activités  un modèle fondé sur la collecte des flux contractuels des actifs financiers  p un modèle fondé sur la collecte des flux contractuels des actifs financiers et sur la vente de ces actifs  p et un modèle propre aux autres actifs financiers notamment de transaction dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire p Un actif financier SPPI qui n’est pas détenu à des fins de transaction peut être désigné dès sa comptabilisation initiale pour être évalué à la juste valeur par résultat si cette désignation permet l’élimination ou la réduction significative de décalages entre les traitements comptables d’actifs et de passifs financiers liés (non concordance comptable) Les passifs financiers sont classés dans l’une des deux catégories suivantes  les Passifs financiers à la juste valeur par résultat  il s’agit des passifs financiers encourus à des fins de transaction incluant notamment par p défaut les instruments dérivés passifs qui ne sont pas qualifiés d’instruments de couverture ainsi que des passifs financiers non dérivés que le Groupe a désignés dès l’origine pour être évalués en juste valeur par résultat (option juste valeur)  les Dettes  elles regroupent les autres passifs financiers non dérivés et sont évaluées au coût amorti p Les passifs financiers dérivés qualifiés comptablement d’instruments de couverture sont présentés sur une ligne distincte du bilan (cf  Note 3 2) Les reclassements d’actifs financiers ne sont requis que dans le cas exceptionnel d’un changement du modèle d’activité au sein duquel ils sont détenus La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation Les méthodes de valorisation utilisées par le Groupe pour la détermination de la juste valeur des instruments financiers sont présentées en Note 3 4 Les actifs financiers sont comptabilisés au bilan  en date de règlement livraison pour les titres  p en date de négociation pour les dérivés  p en date de décaissement des fonds pour les prêts p Pour les instruments évalués à la juste valeur les variations de juste valeur entre la date de négociation et la date de règlement livraison sont enregistrées en résultat ou en capitaux propres en fonction de la catégorie comptable des actifs financiers concernés La date de négociation représente la date à laquelle l’engagement contractuel devient ferme et irrévocable pour le Groupe Lors de leur comptabilisation initiale les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les frais directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat pour lesquels ces frais sont enregistrés directement dans le compte de résultat) Si la juste valeur initiale est fondée principalement sur des données de marché observables la différence entre cette juste valeur et le prix de transaction représentative de la marge commerciale est comptabilisée immédiatement en résultat En revanche si les paramètres de valorisation utilisés ne sont pas observables ou si les modèles de valorisation ne sont pas reconnus par le marché la marge commerciale est généralement enregistrée de manière différée en résultat Pour certains instruments compte tenu de leur complexité cette marge n’est toutefois reconnue en résultat qu’à leur maturité ou lors de leur cession éventuelle avant terme Lorsque les paramètres de valorisation deviennent observables la partie de la marge commerciale non encore comptabilisée est alors enregistrée en résultat (cf  Note 3 4 7) Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un actif financier (ou d’un groupe d’actifs similaires) lorsque les droits contractuels aux flux de trésorerie de l’actif expirent ou lorsque le Groupe a transféré les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif financier et la quasi totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif Le Groupe décomptabilise également les actifs financiers dont il a conservé les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie mais a l’obligation contractuelle de reverser ces mêmes flux à un tiers ( pass through agreement ) et dont il a transféré la quasi totalité des risques et avantages Dans le cas où le Groupe a transféré les flux de trésorerie d’un actif financier mais n’a ni transféré ni conservé la quasi totalité des risques et avantages liés à la propriété de l’actif financier et n’a pas conservé en pratique le contrôle de l’actif financier le Groupe décomptabilise l’actif financier et enregistre alors distinctement si nécessaire un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actif financier il maintient ce dernier à son bilan à hauteur de son implication continue dans cet actif Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue corrigée le cas échéant de tout profit ou perte latent qui aurait été antérieurement comptabilisé directement en capitaux propres et de la valeur de tout actif ou passif de gestion Les indemnités facturées aux emprunteurs lors du remboursement anticipé de leur prêt sont enregistrées en résultat à la date du remboursement parmi les Intérêts et produits assimilés Le Groupe décomptabilise un passif financier (ou une partie de passif financier) lorsque ce passif financier est éteint c’est à dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte est annulée ou est arrivée à expiration Un passif financier peut également être décomptabilisé en cas de modification substantielle de ses conditions contractuelles ou d’échange avec le prêteur contre un instrument dont les conditions contractuelles sont substantiellement différentes En date de clôture les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours comptant de la devise Les écarts de change latents ou réalisés sont enregistrés dans le Résultat net des opérations financières Les opérations de change à terme sont évaluées en juste valeur en utilisant le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée Les positions de change au comptant sont évaluées selon les cours de change officiels au comptant de fin de période Les différences de réévaluation ainsi dégagées sont enregistrées dans le compte de résultat parmi les Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (cf  Note 3 1) sauf dans les cas où la comptabilité de couverture est applicable au titre de la couverture d’un investissement net à l’étranger libellé en devises ou d’une couverture de flux de trésorerie (cf  Note 3 2) En date de clôture les actifs et passifs non monétaires libellés en devises qui sont évalués en juste valeur c’est le cas notamment des actions et autres instruments de capitaux propres sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours comptant de la devise Les écarts de change sur ces actifs sont constatés soit en résultat (Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat) soit dans les capitaux propres (Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) par symétrie avec la comptabilisation des gains et pertes relatifs à ces actifs En date de clôture les actifs et passifs non monétaires libellés en devises qui sont évalués au coût historique sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité au coût historique de la devise à la date de la comptabilisation initiale La base de calcul des flux de trésorerie contractuels d’un actif passif financier peut être modifiée  soit en modifiant les conditions contractuelles fixées lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier (exemple  dans le cadre p d’une renégociation du contrat les conditions contractuelles sont modifiées pour remplacer le taux d’intérêt de référence initialement prévu par un taux d’intérêt de référence alternatif)  soit par application de dispositions externes qui s’imposent sans nécessiter de modification des clauses contractuelles (exemple  la p méthode pour le calcul du taux d’intérêt de référence est modifiée sans que les conditions contractuelles le soient i e l’EONIA est coté par référence à l’€ster + 8 5bp depuis octobre 2019)  soit en raison de l’activation d’une clause contractuelle existante (exemple  application d’une clause de remplacement du taux p contractuel dite de Fallback ) Si dans le contexte de la réforme des taux d’intérêt de référence (réforme IBOR) un changement intervient dans la base de calcul des flux de trésorerie contractuels d’un actif ou d’un passif financier au coût amorti ou d’un actif en juste valeur par capitaux propres la réestimation des flux de trésorerie contractuels est considérée comme une simple modification du taux d’intérêt effectif appliqué pour calculer les futurs produits ou charges d’intérêts et ne génère ni gains ni pertes en résultat Ce traitement est toutefois subordonné au respect des conditions suivantes  le changement intervenant dans la base de calcul des flux de trésorerie contractuels est requis et découle directement de la réforme p IBOR   et la nouvelle base de calcul des flux de trésorerie contractuels est économiquement équivalente à l’ancienne base de calcul utilisée avant le p changement Les cas donnant lieu à une nouvelle base de calcul des flux de trésorerie contractuels considérée comme économiquement équivalente à l’ancienne base de calcul sont par exemple  le remplacement d’un taux d’intérêt de référence existant utilisé pour déterminer les flux de trésorerie contractuels d’un actif ou d’un passif p financier avec  un taux d’intérêt de référence alternatif (ou par la modification de la méthode utilisée pour calculer le taux d’intérêt de référence en question) et l’ajout d’une marge fixe nécessaire pour compenser la différence de base entre le taux d’intérêt de référence existant et le taux d’intérêt de référence alternatif  les modifications apportées au calcul du montant d’intérêt induites par l’utilisation d’un nouveau taux de référence (modalités de révision p du taux nombre de jours entre les dates de paiement du montant d’intérêt…)  et l’ajout d’une clause de substitution («  Fallback  ») aux conditions contractuelles d’un actif ou d’un passif financier pour permettre la mise en p œuvre des changements décrits plus haut (remplacement du taux  modifications apportées au calcul du montant d’intérêt) Les modifications apportées à un actif ou à un passif financier en complément de celles découlant directement de l’application de la réforme IBOR sont traitées comme des modifications d’instruments avec effet en résultat dès lors qu’elles revêtent un caractère substantiel Le Groupe a mis en place des procédures destinées à analyser le caractère SPPI des actifs financiers lors de leur comptabilisation initiale (octroi de prêts acquisition de titres etc ) Toutes les clauses contractuelles sont analysées notamment celles qui pourraient modifier l’échéancier ou le montant des flux de trésorerie contractuels La possibilité contractuelle pour l’emprunteur ou le prêteur de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère SPPI des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts courus ainsi que le cas échéant une indemnité compensatoire raisonnable La possibilité pour cette indemnité compensatoire d’être négative n’est pas incompatible avec le caractère SPPI des flux de trésorerie contractuels L’indemnité compensatoire est notamment considérée comme raisonnable dans les cas suivants  son montant est calculé en pourcentage du capital restant dû et il est plafonné par la réglementation en vigueur (en France par exemple p l’indemnité de remboursement anticipé des prêts immobiliers aux particuliers est plafonnée à un montant égal à six mois d’intérêt ou 3 % du capital restant dû) ou limité par les pratiques concurrentielles de marché  son montant correspond au différentiel entre les intérêts contractuels qui auraient dû être perçus jusqu’à l’échéance du prêt et les intérêts p qui seraient générés par le replacement du montant remboursé par anticipation à un taux reflétant le taux d’intérêt de référence Certains contrats de prêts sont assortis de clauses de remboursement anticipé dont le montant contractuel est égal à la juste valeur du prêt ou bien inclut dans d’autres cas une compensation égale au coût de débouclage d’un swap de couverture associé Les flux de remboursement anticipé de ces prêts sont considérés comme SPPI s’ils reflètent l’effet des changements du taux d’intérêt de référence Les actifs financiers basiques (SPPI) sont des instruments de dettes qui incluent notamment  des prêts à taux fixe  p des prêts à taux variable assortis ou non de limitations à la hausse ou à la baisse (prêts cappés ou p floorés)  des titres de dettes (obligations publiques ou privées titres de créances négociables) à taux fixe ou à p taux variable  des créances représentatives d’opérations de pensions livrées sur titres  p des dépôts de garantie versés  p des créances commerciales p Toute clause contractuelle qui génère une exposition à des risques ou levier) ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie à une volatilité des flux sans rapport avec un contrat de prêt basique contractuels revêtent un caractère SPPI sauf si la clause n’a qu’un (comme une exposition aux variations de cours des actions ou d’un effet minime sur ces flux indice boursier par exemple ou encore l’introduction d’un effet de Les actifs financiers non basiques (non SPPI) incluent notamment  les instruments dérivés  p les actions et autres instruments de capitaux propres détenus par l’entité  p les parts détenues dans des fonds de placement collectifs (OPCVM mutual funds …)  p les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions (obligations p remboursables en actions obligations convertibles en actions…) L’analyse des flux de trésorerie contractuels peut également nécessiter leur comparaison avec ceux d’un instrument de référence (instrument benchmark ) lorsque la composante valeur temps de l’argent incluse dans les intérêts est susceptible d’être modifiée en raison des clauses contractuelles de l’instrument C’est le cas par exemple si le taux d’intérêt de l’instrument financier est révisé périodiquement mais que la fréquence des révisions ne concorde pas avec la durée pour laquelle le taux d’intérêt est établi (comme un taux d’intérêt révisé mensuellement en fonction du taux à un an) ou si le taux d’intérêt de l’instrument financier est révisé périodiquement selon une moyenne de taux d’intérêt à court et à long terme Si l’écart entre les flux de trésorerie contractuels non actualisés de l’actif financier et ceux de l’instrument de référence est significatif ou peut le devenir cet actif financier ne peut pas être considéré comme basique En fonction de la nature des clauses contractuelles la comparaison avec les flux d’un instrument de référence peut s’appuyer sur une analyse qualitative  mais dans d’autres cas un test quantitatif est effectué Le caractère significatif ou non de l’écart est apprécié pour chaque exercice et cumulativement sur la durée de vie de l’instrument L’analyse tient également compte des facteurs qui pourront avoir une incidence sur le montant non actualisé des flux de trésorerie contractuels futurs Dans ce but le Groupe tient compte des courbes de taux d’intérêt en date de comptabilisation initiale de l’actif financier mais apprécie également leur évolution sur la durée de vie de l’instrument au regard de scénarios raisonnablement possibles observés sur les deux mois précédant la révision ou encore des prêts accordés aux professionnels du secteur immobilier dont les intérêts sont révisés tous les trois mois sur la base de la moyenne des taux Euribor 1 mois observés tous les trois mois précédant la révision Les analyses menées par le Groupe ont conclu au caractère basique de ces prêts Au sein du Groupe les instruments concernés incluent par exemple des prêts immobiliers à taux variable dont les intérêts sont révisés tous les ans sur la base de la moyenne des taux Euribor douze mois Par ailleurs une analyse spécifique des flux de trésorerie contractuels est appliquée dans le cas des actifs financiers émis par des véhicules de titrisation ou par toute autre structure qui établit un ordre de priorité de paiement entre les porteurs La détermination du caractère SPPI de ces actifs financiers nécessite une analyse des caractéristiques contractuelles et du risque de crédit supporté par les tranches et par les portefeuilles d’instruments financiers sous jacents en allant jusqu’à identifier les instruments qui produisent les flux de trésorerie (look through approach ) Les données présentées dans la Note 3 s’entendent hors instruments financiers des filiales du secteur de l’assurance  pour ces derniers les informations sont présentées dans la Note 4 3 Les informations sur la typologie des risques la gestion des risques associés aux instruments financiers ainsi que les informations sur la gestion du capital et le respect des ratios réglementaires requises par le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne sont présentées dans le chapitre 4 du présent Document d’enregistrement universel (Facteurs de risques et adéquation des fonds propres) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Actif Passif Actif Passif Portefeuille de transaction 404 338 319 812 358 033 281 246 Actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat 23 630 24 977 Instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option 1 490 70 435 2 729 82 883 TOTAL 429 458 390 247 385 739 364 129 dont titres reçus donnés en pension livrée 119 374 120 697 111 818 97 895 Le portefeuille de transaction regroupe les actifs et passifs financiers qui sont détenus ou encourus dans le cadre des activités de marché Ce portefeuille inclut également parmi les autres actifs de transaction les stocks physiques de matières premières que le Groupe peut être amené à détenir dans le cadre de ses activités de mainteneur de marché sur les instruments dérivés sur matières premières Les instruments financiers dérivés sont classés par défaut en portefeuille de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments de couverture (cf  Note 3 2) Les actifs et passifs du portefeuille de transaction sont évalués à leur juste valeur en date de clôture et portés au bilan dans les rubriques Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat Les variations de leur juste valeur et les revenus associés à ces instruments sont enregistrés en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ( trading ) sont acquis  avec l’intention de les revendre à court terme  p ou dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché  p ou dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers dérivés des titres ou d’autres p instruments financiers qui sont gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme Activités de marché Le modèle de gestion des activités de transaction est celui mis en œuvre par la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs pour ses activités de marché Il s’applique également aux parts des engagements et prêts consortiaux (financements syndiqués) que le Groupe ne souhaite pas conserver et qui ont été identifiées dès l’engagement du Groupe dans l’opération comme étant à céder à court terme (généralement 6 à 12 mois) sur le marché secondaire ainsi qu’aux prêts octroyés par le Groupe dans le cadre des activités d’origination distribution avec l’intention de les vendre à court terme Les actifs financiers détenus dans des portefeuilles d’instruments financiers gérés en extinction sont également suivis sur la base de leur juste valeur Bien que ne relevant pas des activités de marché ces actifs sont présentés comptablement parmi les actifs de transaction et sont évalués à la juste valeur par résultat Le portefeuille de transaction inclut l’ensemble des actifs financiers détenus à des fins de transaction quelles que soient les caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels Seuls les actifs financiers non SPPI qui ne sont pas détenus dans le cadre de ces activités sont classés parmi les Actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat (cf  paragraphe 3 1 2) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Obligations et autres titres de dettes 30 322 26 080 Actions et autres instruments de capitaux propres 92 780 77 966 Prêts créances et pensions livrées 129 700 117 956 Dérivés de transaction (1) 151 536 135 849 Autres actifs de transaction 182 TOTAL 404 338 358 033 dont titres prêtés 11 066 13 681 cf  Note 3 2 Instruments financiers dérivés (1) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Dettes sur titres empruntés 32 165 38 950 Obligations et autres titres de dettes vendus à découvert 5 385 3 518 Actions et autres instruments de capitaux propres vendus à découvert 1 253 1 466 Emprunts et pensions livrées 120 755 97 820 Dérivés de transaction (1) 159 176 138 120 Autres passifs de transaction 1 078 1 372 TOTAL 319 812 281 246 Cf  Note 3 2 Instruments financiers dérivés (1) Les actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat regroupent  les prêts obligations et titres assimilés qui ne sont pas détenus dans le cadre d’activités de transaction et dont les flux de trésorerie p contractuels ne sont pas représentatifs de remboursements de principal et de versements d’intérêts sur le principal restant dû (instruments dits non basiques ou non SPPI)  les actions et titres assimilés qui ne sont classés dans aucune autre sous catégorie  portefeuille de transaction à la juste valeur par résultat p instruments désignés par le Groupe pour être évalués à la juste valeur par capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat La juste valeur de ces actifs est présentée au bilan dans la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat et les variations de leur juste valeur sont enregistrées (hors intérêts) en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Obligations et autres titres de dettes 190 177 Actions et autres instruments de capitaux propres 2 561 2 492 Prêts créances et pensions livrées 20 879 22 308 TOTAL 23 630 24 977 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Crédits de trésorerie 1 997 2 029 Crédits à l’équipement 17 248 18 152 Autres crédits 1 634 2 127 TOTAL 20 879 22 308 Les prêts créances et pensions livrées classés dans la catégorie Actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat comprennent  des prêts dont les clauses contractuelles incluent des options de p remboursement anticipé assorties d’indemnités compensatoires dont le montant ne reflète pas les variations des taux d’intérêts  des prêts incluant des clauses d’indexation ne permettant pas de les p qualifier de prêts basiques (SPPI) Aux actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction et actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat s’ajoutent dans les mêmes rubriques des états financiers les actifs et passifs financiers non dérivés que le Groupe a désignés dès l’origine pour être évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat Les variations de leur juste valeur (intérêts inclus) sont enregistrées en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat à l’exception de la part représentative du risque de crédit propre du Groupe pour les passifs financiers qui est comptabilisée dans la rubrique Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Par ailleurs en cas de décomptabilisation d’un passif financier classé à la juste valeur par résultat sur option avant son échéance contractuelle les éventuels gains et pertes attribuables au risque de crédit propre du Groupe sont enregistrés dans la rubrique Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres puis sont reclassés à l’ouverture de l’exercice suivant dans la rubrique Réserves consolidées Pour les actifs financiers l’application de cette option est permise uniquement pour éliminer ou réduire significativement des décalages entre les traitements comptables de certains actifs et passifs financiers liés Pour les passifs financiers l’application de cette option est limitée aux situations suivantes  lorsqu’elle permet l’élimination ou la réduction de décalages entre les traitements comptables de certains actifs et passifs financiers liés  p lorsqu’elle s’applique à un passif financier hybride comportant un ou plusieurs dérivés incorporés qui devraient faire l’objet d’une p comptabilisation distincte  lorsqu’un groupe d’actifs et ou de passifs financiers est géré et sa performance est évaluée sur la base de la juste valeur p Le Groupe évalue ainsi à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat les émissions obligataires structurées du métier des activités de Marché et Services aux Investisseurs Ces émissions s’inscrivent dans le cadre d’une activité exclusivement commerciale dont les risques sont couverts par des retournements sur le marché au moyen d’instruments financiers gérés au sein des portefeuilles de transaction L’utilisation de l’option juste valeur permet ainsi de garantir la cohérence entre le traitement comptable de ces émissions et celui des instruments financiers dérivés couvrant les risques de marché induits par ces dernières et qui sont obligatoirement évalués à la juste valeur (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Obligations et autres titres de dettes 29 1 458 Prêts créances et pensions livrées 158 145 Actifs distincts pour régimes d’avantages du personnel (1) 1 303 1 126 TOTAL 1 490 2 729 dont 1 150 millions d’euros au 31 décembre 2020 d’actifs distincts pour régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies contre 963 millions d’euros au (1) 31 décembre 2019 (cf  Note 5 2) Les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option sont essentiellement constitués par les émissions structurées du groupe Société Générale (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Juste valeur Montant remboursable à maturité Juste valeur Montant remboursable à maturité Instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option 70 435 70 941 82 883 83 249 Les écarts de réévaluation liés au risque de crédit émetteur du Groupe sont évalués à l’aide de modèles tenant compte des conditions les plus récentes de refinancement effectif du groupe Société Générale sur les marchés et de la maturité résiduelle des passifs concernés La variation de juste valeur attribuable au risque de crédit propre a généré sur la période une perte de 79 millions d’euros À cette date l’évaluation du risque de crédit propre a généré en cumulé 396 millions d’euros de perte enregistrée directement en capitaux propres (En M EUR) 2020 2019 Résultat net sur portefeuille de transaction (hors dérivés) (1 790) 5 754 Résultat net sur instruments financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat (1) 2 746 3 661 Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur sur option (2 285) (15 028) Résultat sur instruments financiers dérivés de transaction 4 645 9 712 Résultat net sur opérations de couverture (2) 92 100 Résultat net sur instruments financiers dérivés de couverture de juste valeur 801 1 155 Réévaluation des éléments couverts attribuable aux risques couverts (3) (709) (1 055) Résultat net des opérations de change (623) 144 TOTAL 2 785 4 343 dont produits de dividendes sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 55 84 Ce poste enregistre les gains et pertes latents et réalisés sur les instruments de dettes et de capitaux propres à l’exclusion de la composante de revenus des (1) instruments de dettes représentative d’un taux d’intérêt qui est enregistrée en marge nette d’intérêt (cf  Note 3 7) Ce poste présente uniquement le résultat des opérations de couverture portant sur des instruments financiers Pour les opérations de couverture portant sur des (2) actifs ou passifs non financiers le résultat net des instruments financiers dérivés de couverture de juste valeur est présenté au sein du poste du compte de résultat impacté par l’élément couvert Ce poste présente la réévaluation des éléments couverts en juste valeur y compris la variation de valeur des écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en (3) taux Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de résultats ci dessus n’intègrent pas le coût de refinancement de ces résultat sont classés par nature et non par destination le résultat net instruments financiers qui est présenté parmi les charges et produits des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat d’intérêts doit être appréhendé globalement Il convient de noter que les Les instruments financiers dérivés sont des instruments financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous jacent et peut s’accompagner d’un effet démultiplicateur (effet de levier) Les sous jacents de ces instruments sont variés (taux d’intérêt cours de change actions indices matières premières notation de crédit…) de même que leur forme (contrats à terme contrats d’échange ou swaps options d’achat ou de vente…) Les instruments financiers dérivés peuvent être conclus par le Groupe dans le cadre de ses activités de marché afin d’offrir à ses clients des solutions pour leur gestion des risques ou l’optimisation de leurs revenus Il s’agit alors de dérivés de transaction Le Groupe peut également conclure des instruments financiers dérivés pour gérer et couvrir ses propres risques Il s’agit alors de dérivés de couverture Les opérations de couverture peuvent concerner des éléments ou transactions individuelles (opérations de micro couverture) ou bien des portefeuilles d’actifs et passifs financiers générant un risque structurel de taux d’intérêt (opérations de macro couverture) À la différence des autres instruments financiers les instruments dérivés sont toujours évalués au bilan à leur juste valeur quel que soit l’objet de leur détention (activités de marché ou opérations de couverture) La réévaluation des dérivés de transaction affecte directement le compte de résultat En revanche le mode de comptabilisation des opérations de couverture permet de neutraliser dans le compte de résultat les effets de la réévaluation des dérivés de couverture dès lors que la couverture est efficace Les instruments financiers dérivés sont des instruments qui présentent les trois caractéristiques suivantes  leur valeur fluctue en fonction de la variation d’un sous jacent (taux d’intérêt cours de change actions indices matières premières p notations de crédit etc )  ils ne requièrent qu’un investissement initial faible ou nul  p leur règlement intervient à une date future p Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan parmi les actifs ou passifs financiers Ils sont comptabilisés par défaut comme des instruments de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments de couverture Les instruments financiers dérivés ayant comme sous jacent les actions Société Générale ou les actions de filiales du Groupe et qui sont obligatoirement dénoués par l’échange d’un montant fixe de trésorerie (ou d’un autre actif financier) contre un nombre fixe d’actions propres (autres que des dérivés) sont qualifiés d’instruments de capitaux propres Ces instruments ainsi que les primes et soultes payées ou reçues qui s’y rapportent sont inscrits directement en capitaux propres dès leur enregistrement initial et ne font l’objet d’aucune réévaluation ultérieure Les ventes d’options de vente sur actions propres et les achats à terme d’actions propres donnent lieu à l’enregistrement d’une dette pour la valeur du notionnel par contrepartie des capitaux propres Les autres instruments financiers dérivés ayant comme sous jacent des actions propres sont quant à eux comptabilisés au bilan en juste valeur comme les instruments financiers dérivés n’ayant pas comme sous jacent des actions propres Un instrument dérivé incorporé est une composante d’un contrat hybride qui inclut également un instrument hôte non dérivé Lorsque le contrat hôte constitue un actif financier le contrat hybride sera évalué entièrement à la juste valeur par résultat car ses flux de trésorerie contractuels ne revêtent pas un caractère basique (ou SPPI) Lorsque le contrat hôte constitue un passif financier et qu’il n’est pas évalué à la juste valeur par résultat le dérivé incorporé est séparé de son contrat hôte dès lors que  dès l’initiation de l’opération les caractéristiques économiques et les risques associés à cet instrument dérivé ne sont pas étroitement liés p aux caractéristiques et risques du contrat hôte  et il répond à la définition d’un instrument dérivé p L’instrument financier dérivé ainsi séparé est comptabilisé à sa juste valeur au bilan dans les rubriques Actifs financiers à la juste valeur par résultat ou Passifs financiers à la juste valeur par résultat dans les conditions décrites ci avant Le contrat hôte est quant à lui comptabilisé dans l’une des rubriques relatives aux passifs financiers évalués au coût amorti Les instruments financiers dérivés de transaction sont inscrits au bilan pour leur juste valeur dans les rubriques Actifs ou Passifs financiers à la juste valeur par résultat Les variations de juste valeur sont enregistrées au compte de résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Les variations de juste valeur constatées sur les instruments financiers dérivés conclus avec des contreparties qui se sont ultérieurement avérées défaillantes sont comptabilisées en Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat jusqu’à la date d’annulation de ces instruments et de constatation au bilan pour leur juste valeur à cette même date des créances ou dettes vis à vis des contreparties concernées Les éventuelles dépréciations ultérieures de ces créances sont enregistrées en Coût du risque dans le compte de résultat (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Actif Passif Actif Passif Instruments de taux d’intérêt 99 873 98 406 91 146 88 501 Instruments de change 18 698 19 795 18 036 18 354 Instruments sur actions et indices 31 224 37 978 22 318 26 141 Instruments sur matières premières 413 392 1 860 2 201 Dérivés de crédit 1 297 1 434 2 415 2 037 Autres instruments financiers à terme 31 1 171 74 886 TOTAL 151 536 159 176 135 849 138 120 Le Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de la gestion du évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat et ne portefeuille de crédits corporate Ils permettent essentiellement de peuvent pas être qualifiés comptablement de couverture d’actifs réduire les concentrations individuelles sectorielles et géographiques financiers Ils sont donc présentés pour leur juste valeur parmi les et d’assurer une gestion active des risques et du capital alloué Tous instruments financiers dérivés de transaction les dérivés de crédit quelle que soit l’intention de gestion sont (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Instruments de taux d’intérêt 9 731 256 11 988 127 Instruments fermes 8 090 893 9 959 001 Swaps 6 849 353 8 324 621 Contrats à terme de taux 1 241 540 1 634 380 Instruments conditionnels 1 640 363 2 029 126 Instruments de change 3 155 455 3 192 776 Instruments fermes 2 349 313 2 475 393 Instruments conditionnels 806 142 717 383 Instruments sur actions et indices 869 679 1 124 549 Instruments fermes 128 941 186 691 Instruments conditionnels 740 738 937 858 Instruments sur matières premières 20 078 96 900 Instruments fermes 19 194 83 509 Instruments conditionnels 884 13 391 Dérivés de crédit 202 994 246 006 Autres instruments financiers à terme 28 603 38 428 TOTAL 14 008 065 16 686 786 Conformément aux dispositions transitoires de la norme IFRS 9 le Groupe a fait le choix de maintenir les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la couverture En conséquence les instruments de capitaux propres détenus (actions et titres assimilés) ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture quel que soit leur classement comptable Dans le cadre de la crise Covid 19 le Groupe n’a pas constaté d’inefficacité ou de disparition d’éléments couverts susceptibles d’entraîner un arrêt de ses relations de couverture Afin de couvrir certains risques de marché le Groupe met en place des couvertures au moyen d’instruments financiers dérivés Comptablement ces opérations peuvent être qualifiées de couverture de juste valeur ou de couverture de flux de trésorerie ou de couverture d’un investissement net à l’étranger selon les risques ou les éléments à couvrir Pour qualifier comptablement ces opérations comme des opérations de couverture le Groupe documente de façon détaillée la relation de couverture dès sa mise en place Cette documentation précise l’actif le passif ou la transaction future couverte le risque faisant l’objet de la couverture et la stratégie associée de gestion de ce risque le type d’instrument financier dérivé utilisé et la méthode d’évaluation qui sera appliquée pour mesurer l’efficacité de la couverture L’instrument financier dérivé désigné comme instrument de couverture doit être hautement efficace afin de compenser la variation de la juste valeur ou des flux de trésorerie découlant du risque couvert Cette efficacité est vérifiée lorsque les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de l’élément couvert sont presque totalement compensées par les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de l’instrument de couverture le rapport attendu entre les deux variations étant compris dans la fourchette 80% 125% L’efficacité est appréciée à la mise en place de la couverture puis tout au long de sa durée de vie Elle est mesurée trimestriellement de façon prospective (efficacité escomptée sur les périodes futures) et rétrospective (efficacité constatée sur les périodes passées) Si l’efficacité sort de la fourchette précitée la comptabilité de couverture est interrompue Les instruments financiers dérivés de couverture sont portés au bilan pour leur juste valeur dans la rubrique Instruments dérivés de couverture L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunir contre une variation défavorable de la juste valeur d’un élément qui pourrait affecter le compte de résultat en cas de sortie de l’élément couvert du bilan Les variations de juste valeur de l’instrument financier dérivé de couverture sont enregistrées au compte de résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat mais s’agissant de dérivés de taux la partie correspondant au réescompte de l’instrument financier dérivé est présentée au compte de résultat dans les rubriques Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert Au bilan la valeur comptable de l’élément couvert est ajustée des gains ou des pertes attribuables à la réévaluation du risque couvert lesquels sont constatés dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat Dans la mesure où la relation de couverture est hautement efficace les variations de juste valeur de l’élément couvert se compensent dans le compte de résultat avec les variations de juste valeur de l’instrument financier dérivé de couverture l’écart représentant un gain ou une perte d’inefficacité L’efficacité prospective de la couverture est évaluée par une analyse de sensibilité à partir de scénarios probables d’évolution des paramètres de marché ou par une analyse de régression issue d’une relation statistique (corrélation) entre certaines des composantes de l’élément couvert et de l’instrument de couverture L’efficacité rétrospective est appréciée en comparant les variations de juste valeur de l’instrument de couverture avec les variations de juste valeur de l’élément couvert S’il s’avère que l’instrument financier dérivé ne respecte plus les critères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation de couverture ou si l’instrument financier dérivé est liquidé ou vendu la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée et ce sur une base prospective La valeur au bilan de l’élément d’actif ou de passif ayant fait l’objet de la couverture n’est postérieurement plus ajustée pour refléter les variations de juste valeur attribuable au risque couvert et les ajustements cumulés au titre du traitement de couverture sont amortis sur la durée de vie restant à courir de l’élément antérieurement couvert tant que celui ci est toujours inscrit au bilan La comptabilité de couverture cesse également d’être appliquée si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation auquel cas les écarts d’évaluation sont rapportés immédiatement au compte de résultat Les couvertures de flux de trésorerie permettent de couvrir des éléments exposés aux variations de flux de trésorerie futurs liés à un instrument financier comptabilisé au bilan (prêts titres ou dettes à taux variable) ou à une transaction future hautement probable (taux d’intérêt fixes futurs cours de change futurs prix futurs etc ) L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunir contre une variation défavorable des flux de trésorerie futurs d’un élément susceptible d’affecter le compte de résultat Les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés de couverture sont enregistrées parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour leur part efficace tandis que la partie inefficace est constatée au poste Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat S’agissant des dérivés de taux la partie correspondant au réescompte de l’instrument financier dérivé est inscrite au compte de résultat dans les rubriques Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert L’efficacité prospective de la couverture est évaluée par une analyse de sensibilité à partir de scénarios probables d’évolution des paramètres de marché ou par une analyse de régression issue d’une relation statistique (corrélation) entre certaines des composantes de l’élément couvert et de l’instrument de couverture L’efficacité rétrospective est mesurée par la méthode du dérivé hypothétique qui consiste à créer un dérivé hypothétique répliquant exactement les caractéristiques de l’élément couvert (en termes de notionnel de date de refixation des taux de taux de devise…) de sens inverse à l’élément couvert et dont la juste valeur est nulle à la mise en place de la relation de couverture puis à comparer les variations de juste valeur du dérivé hypothétique avec celles de l’instrument de couverture Lorsque l’instrument financier dérivé est échu les gains et pertes réalisés sur l’instrument sont enregistrés parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour leur part efficace tandis que la partie inefficace est enregistrée en Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat dans le compte de résultat Les gains et pertes inscrits en capitaux propres sont repris ultérieurement dans le poste Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat au même rythme que les flux de trésorerie couverts S’agissant des dérivés de taux la partie correspondant aux intérêts de l’instrument financier dérivé est inscrite au compte de résultat dans la rubrique Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert Lorsque l’instrument financier dérivé ne respecte plus les critères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation de couverture ou si l’instrument financier dérivé est liquidé ou vendu la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée et ce sur une base prospective Les montants inscrits précédemment dans les capitaux propres sont reclassés au compte de résultat au cours des périodes sur lesquelles les flux de trésorerie découlant de l’élément couvert se réalisent Si l’élément couvert est vendu ou remboursé avant l’échéance prévue ou si la transaction future couverte n’est plus probable les gains et les pertes latents inscrits dans les capitaux propres sont immédiatement comptabilisés dans le compte de résultat L’objectif de la couverture d’un investissement net dans une entreprise étrangère est de se prémunir contre le risque de change L’élément couvert est un investissement réalisé dans un pays dont la monnaie est différente de la monnaie fonctionnelle du Groupe Il s’agit donc de couvrir la situation nette d’une filiale ou d’une succursale étrangère contre un risque de change par rapport à la devise fonctionnelle de l’entité La couverture d’un investissement net à l’étranger suit les mêmes principes comptables que les relations de couverture de flux de trésorerie Ainsi la partie efficace des variations de juste valeur relatives aux instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de couverture d’investissement net est inscrite dans les capitaux propres en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres tandis que la partie inefficace est portée au compte de résultat Les instruments financiers dérivés de taux utilisés dans le cadre de ce type de couverture ont pour objet de couvrir de façon globale le risque structurel de taux issu principalement des activités de la Banque de détail Comptablement ces opérations sont documentées selon les entités du Groupe comme des couvertures de juste valeur ou bien comme des couvertures de flux de trésorerie Les entités du Groupe documentant une macro couverture de juste valeur de portefeuilles d’actifs ou de passifs à taux fixe appliquent les dispositions prévues par la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne (IAS 39 carve out ) permettant ainsi de faciliter  l’éligibilité aux relations de couverture de juste valeur des opérations de macro couverture réalisées dans le cadre de la gestion actif passif p qui incluent les dépôts à vue de la clientèle dans les positions à taux fixes ainsi couvertes  la réalisation des tests d’efficacité prévus par la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne p Le traitement comptable des instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de macro couverture de juste valeur est similaire à celui des instruments financiers dérivés de couverture de juste valeur Les variations de juste valeur des portefeuilles d’actifs et de passifs financiers macro couverts évaluées à partir de l’instrument synthétique modélisé sont quant à elles enregistrées dans une ligne spécifique du bilan intitulée « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » par la contrepartie du compte de résultat Les entités du Groupe documentant une macro couverture de flux de trésorerie appliquent les mêmes principes comptables que ceux exposés ci avant pour la couverture de flux de trésorerie Les portefeuilles d’actifs ou de passifs macro couverts ne font donc pas l’objet d’une réévaluation à la juste valeur à hauteur du risque couvert Dans le cas de la macro couverture de flux de trésorerie le portefeuille couvert est constitué d’actifs ou de passifs à taux variable Pour finir quelle que soit la documentation retenue pour ces opérations de macro couverture celles ci nécessitent la mise en œuvre de trois tests pour mesurer l’efficacité de la relation  un test de non surcouverture qui consiste à s’assurer prospectivement et rétrospectivement que le nominal des portefeuilles couverts est p supérieur au notionnel des instruments de couverture pour chaque bande de maturité future et chaque génération de taux  un test de non disparition de l’élément couvert qui consiste à s’assurer prospectivement et rétrospectivement que la position maximale p couverte historiquement est inférieure au nominal du portefeuille couvert à la date d’arrêté considérée pour chaque bande de maturité future et chaque génération de taux  un test quantitatif destiné à s’assurer rétrospectivement que les variations de juste valeur de l’instrument synthétique modélisé p compensent les variations de juste valeur des instruments de couverture Les sources d’inefficacité des opérations de macro couvertures mises en œuvre dans le Groupe résultent du dernier fixing de la jambe variable des swaps de couverture de la valorisation bi courbe des instruments de couverture collatéralisés des décalages de tombées d’intérêt éventuels entre l’élément couvert et l’instrument de couverture et de la prise en compte du risque de contrepartie sur les instruments de couverture La documentation des couvertures comptables existantes doit être mise à jour en vue de refléter les modifications apportées par la réforme des taux d’intérêt de référence (réforme IBOR) à la base de calcul des flux de trésorerie contractuels des éléments composant la couverture Ces mises à jour induites par la réforme IBOR n’entraînent ni la déqualification de la relation de couverture ni l’identification d’une nouvelle couverture comptable dès lors qu’elles visent uniquement à  identifier un taux d’intérêt de référence alternatif (contractuellement ou non contractuellement spécifié) en tant que risque couvert  p mettre à jour la description de l’élément couvert incluant la description de la part couverte des flux de trésorerie ou de la juste valeur  p mettre à jour la description de l’instrument de couverture  p mettre à jour la description de la méthode d’évaluation de l’efficacité de la couverture p Ces mises à jour sont réalisées au fur et à mesure des modifications apportées aux éléments couverts ou aux instruments de couverture  plusieurs mises à jour successives peuvent être réalisées pour une même couverture comptable Les modifications qui ne découlent pas directement de l’application de la réforme IBOR et intervenant dans la base de calcul des flux de trésorerie contractuels des éléments composants la relation de couverture ou dans la documentation de couverture sont préalablement analysées en vue de confirmer le respect des critères permettant d’appliquer la comptabilité de couverture Pour les couvertures de juste valeur et les couvertures de flux de trésorerie les règles de comptabilisation applicables sont maintenues pour la reconnaissance des gains ou pertes issus de la réévaluation de la composante couverte et de l’instrument de couverture prenant en compte les modifications décrites ci dessus Les variations de valeur cumulées utilisées pour déterminer l’efficacité rétrospective des couvertures peuvent être remises à zéro au cas par cas lors des modifications Les montants de gains ou pertes enregistrés dans les capitaux propres au titre des couvertures de flux de trésorerie déqualifiées prospectivement suite à la modification du taux d’intérêt de référence sur lequel étaient basés les flux de trésorerie futurs couverts sont maintenus dans les capitaux propres jusqu’à l’enregistrement en résultat des flux de trésorerie couverts Un taux d’intérêt de référence alternatif utilisé comme composante de risque non spécifiée contractuellement (exemple un taux d’intérêt de référence alternatif 3 mois utilisé pour déterminer le taux fixe d’un prêt et pour lequel le Groupe cherche à couvrir les variations de valeur) pourra être utilisé dans la mesure où il est raisonnablement attendu qu’il sera séparément identifiable ( i e coté sur un marché dont la liquidité est suffisante) dans les 24 mois suivants sa première utilisation (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur 19 982 12 161 16 617 9 981 Instruments de taux d’intérêt 19 950 12 161 16 616 9 981 Instruments de change 32 1 Couverture de flux de trésorerie 298 163 181 124 Instruments de taux d’intérêt 288 58 169 65 Instruments de change 10 34 10 46 Instruments sur actions et indices 71 2 13 Couverture d’investissement net 387 137 39 107 Instruments de change 387 137 39 107 TOTAL 20 667 12 461 16 837 10 212 Le Groupe met en place des relations de couverture qualifiées comptablement de couverture de juste valeur afin de couvrir les actifs et passifs financiers à taux fixe contre les variations de taux d’intérêt à long terme essentiellement les prêts emprunts les émissions de titres et les titres à taux fixe Les instruments de couverture utilisés sont principalement des swaps de taux d’intérêt Le besoin de refinancement hautement probable est déterminé en fonction de données historiques établies par activité et représentatives des encours du bilan Ces données peuvent être revues à la hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des modes de gestion Par ailleurs le Groupe au titre de certaines de ses activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs est exposé à la variation dans le futur des flux de trésorerie sur ses besoins de refinancement à court et à moyen terme et met en place des relations de couverture qualifiées comptablement de couverture de flux de trésorerie Enfin dans le cadre de leur gestion des risques structurels de taux et de change les entités du Groupe mettent en place des couvertures de juste valeur pour des portefeuilles d’actifs ou de passifs au titre du risque de taux ainsi que des couvertures de flux de trésorerie et d’investissement net à l’étranger au titre du risque de change (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Instruments de taux d’intérêt 970 144 757 099 Instruments fermes 969 391 755 847 Swaps* 779 359 711 985 Contrats à terme de taux* 190 032 43 862 Instruments conditionnels 753 1 252 Instruments de change 8 604 11 314 Instruments fermes 8 604 11 314 Instruments sur actions et indices 169 90 Instruments conditionnels 169 90 TOTAL 978 917 768 503 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 Depuis le second semestre 2019 des contrats à terme de taux (Forward Rate * Agreements et Futures) d’une durée de trois mois sont désormais mis en place par le Groupe afin de proroger la maturité de swaps souscrits à des fins de couverture de la marge nette d’intérêt Cette évolution dans la gestion de la couverture génère mécaniquement une hausse des engagements sur ce type de contrats mais n’entraîne pas d’augmentation de son exposition au risque de taux Les montants des notionnels des instruments de couverture concernés par l’amendement à la norme IAS 39 qui permet d’être exempté de certaines conditions requises en matière de comptabilité de couverture dans le cadre de la réforme des taux d’intérêt de référence sont les suivants  (En M EUR) 31 12 2020 Couverture de juste valeur Couverture de flux de trésorerie Eonia 31 396 1 975 Euribor 554 246 4 702 Libor 23 006 550 dont  Libor USD 16 808 320 dont  Libor GBP 582 230 TOTAL 608 648 7 227 Ces éléments sont présentés en fonction des échéances contractuelles des instruments financiers (En M EUR) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à moins de 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 12 2020 Instruments de taux d’intérêt 66 139 301 608 376 800 225 597 970 144 Instruments de change 272 5 788 2 314 230 8 604 Instruments sur actions et indices 34 49 86 169 TOTAL 66 445 307 445 379 200 225 827 978 917 (En M EUR) 31 12 2020 Valeur comptable Variation cumulée de juste valeur (2) Variation de justevaleur enregistrée sur la période (2) Couverture du risque de taux d’intérêt 253 429 13 542 (709) Actifs couverts 65 138 3 269 1 031 Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti 1 455 41 12 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 4 694 429 51 Titres de dette au coût amorti 932 43 28 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 37 521 2 379 1 049 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti macro couverts (1) 20 536 377 (109) Passifs couverts 188 291 10 273 (1 740) Dettes représentées par un titre 40 823 1 283 (354) Dettes envers les établissements de crédit 12 798 440 (131) Dettes envers la clientèle 1 615 169 26 Dettes subordonnées 14 933 684 (298) Dettes envers la clientèle macro couvertes (1) 118 122 7 697 (983) Couverture du risque de change 393 31 (38) Passifs couverts 393 31 (38) Dettes subordonnées 393 31 (38) Couverture du risque action 1 (0) 1 Passifs couverts 1 (0) 1 Autres passifs 1 (0) 1 TOTAL 253 823 13 573 (746) (En M EUR) 31 12 2019 Valeur comptable Variation cumuléede juste valeur (2) Variation de juste valeur enregistrée sur la période (2) Couverture du risque de taux d’intérêt 254 747 11 741 (1 067) Actifs couverts 62 966 2 796 1 242 Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti 1 331 30 12 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 4 680 384 44 Titres de dette au coût amorti 748 19 (0) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 39 135 1 531 1 016 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti macro couverts* (1) 17 072 832 170 Passifs couverts 191 781 8 945 (2 309) Dettes représentées par un titre 33 424 948 (234) Dettes envers les établissements de crédit 14 389 308 (183) Dettes envers la clientèle 2 506 196 24 Dettes subordonnées 11 985 391 (395) Dettes envers la clientèle macro couvertes* (1) 129 477 7 102 (1 521) Couverture du risque de change 605 3 12 Passifs couverts 605 3 12 Dettes envers les établissements de crédit 605 3 12 Couverture du risque action 1 (0) (0) Passifs couverts 1 (0) (0) Autres passifs 1 (0) (0) TOTAL 255 353 11 744 (1 055) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2019 * La valeur comptable des éléments couverts pour les opérations de macro couvertures représente la somme de l’encours couvert et de l’Écart de réévaluation des portefeuilles (1) couverts en taux Variation de juste valeur attribuable au risque couvert uniquement et servant à la détermination de la part inefficace de la juste valeur de l’instrument de couverture Cette (2) variation s’entend hors intérêts courus pour les éléments couverts contre le risque de taux Au 31 décembre 2020 169 millions d’euros de variation de juste valeur cumulée restent à amortir en raison de la disparition de l’instrument de couverture Ce montant est principalement lié à des couvertures du risque de taux d’intérêt (En M EUR) 31 12 2020 Engagements (notionnels) Juste valeur (2) Variation de juste valeur enregistrée sur la période Inefficacité comptabilisée dans le résultat de la période Actif Passif Couverture du risque de taux d’intérêt 241 509 19 854 12 198 801 92 Instruments fermes – Swaps 240 756 19 854 12 198 799 92 En couverture d’actifs 41 944 35 3 256 (1 150) (10) En couverture de portefeuilles d’actifs (macro couverture)* (1) 17 614 290 563 120 13 En couverture de passifs 67 933 3 004 149 795 38 En couverture de portefeuilles de passifs (macro couverture)* (1) 113 265 16 525 8 230 1 034 51 Instruments conditionnels 753 0 2 0 En couverture de portefeuilles d’actifs (macro couverture) (1) 753 0 2 0 Couverture du risque de change 384 32 0 38 Instruments fermes 384 32 0 38 En couverture de passifs 384 32 0 38 Couverture du risque action 2 1 (1) 0 Instruments conditionnels 2 1 (1) 0 En couverture de passifs 2 1 (1) 0 TOTAL 241 895 19 886 12 199 838 92 (En M EUR) 31 12 2019 Engagements (notionnels) Juste valeur (2) Variation de juste valeur enregistrée sur la période Inefficacité comptabilisée dans le résultat de la période Actif Passif Couverture du risque de taux d’intérêt 247 030 16 619 9 979 1 167 100 Instruments fermes – Swaps 245 778 16 615 9 979 1 165 100 En couverture d’actifs 43 831 155 2 415 (1 086) (14) En couverture de portefeuilles d’actifs (macro couverture)* (1) 16 660 55 553 (180) (8) En couverture de passifs 61 370 2 279 226 866 78 En couverture de portefeuilles de passifs (macro couverture)* (1) 123 917 14 126 6 785 1 565 44 Instruments conditionnels 1 252 4 2 0 En couverture de portefeuilles d’actifs (macro couverture) (1) 1 252 4 2 0 Couverture du risque de change 828 11 7 (12) 0 Instruments fermes 828 11 7 (12) 0 En couverture de passifs 828 11 7 (12) 0 Couverture du risque action 2 0 0 (0) Instruments conditionnels 2 0 0 (0) En couverture de passifs 2 0 0 (0) TOTAL 247 860 16 630 9 986 1 155 100 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2019 * Pour les opérations de macro couverture l’engagement présenté ici correspond à la position nette des instruments dérivés de couverture de manière à refléter (1) l’exposition économique générée par ces instruments Cette position est à mettre en relation avec la valeur au bilan des éléments couverts qui constitue l’exposition à couvrir La juste valeur des dérivés de couverture s’entend hors appel de marge et intérêts courus inclus pour les instruments de taux d’intérêt (2) Le tableau suivant présente la variation de juste valeur de l’élément couvert utilisée aux fins de la comptabilisation de l’inefficacité de la couverture sur la période S’agissant de relations de couverture de flux de trésorerie la variation de juste valeur de l’élément couvert est mesurée par la méthode du dérivé hypothétique décrite dans les principes comptables énoncés ci dessus (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Variation de juste valeur Variation de juste valeur Couverture du risque de taux d’intérêt (206) (181) Actifs couverts (13) 1 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (3) (1) Prêts et créances sur la clientèle macro couverts (10) 2 Passifs couverts (193) (182) Dettes représentées par un titre 1 (1) Dettes envers les établissements de crédit (11) (25) Dettes envers la clientèle macro couvertes (183) (156) Couverture du risque de change 6 (0) Passifs couverts (3) (0) Dettes subordonnées (3) Transactions futures 9 Couverture du risque action 40 (26) Transactions futures 40 (26) TOTAL (160) (207) (En M EUR) 31 12 2020 Engagements (notionnels) Juste valeur Variation de juste valeur enregistrée sur la période Variation cumulée de juste valeur enregistrée dans les gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres Actif Passif Part enregistrée dans les gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres Part inefficace comptabilisée en résultat Couverture du risque de taux d’intérêt 11 329 288 58 203 (1) 213 Instruments fermes – Swaps 11 297 288 58 203 (1) 213 En couverture d’actifs 1 711 0 9 3 (1) (8) En couverture de portefeuilles d’actifs (macro couverture) (1) 2 175 1 26 11 (0) (18) En couverture de passifs 3 682 25 16 7 (0) (14) En couverture de portefeuilles de passifs (macro couverture) (1) 3 729 262 7 182 253 Instruments fermes – Contrats à terme de taux 32 0 0 0 En couverture de passifs 32 0 0 0 Couverture du risque de change 1 661 10 34 (6) 1 (13) Instruments fermes 1 661 9 33 (6) 1 (13) En couverture d’actifs 652 7 21 En couverture de passifs 246 1 4 3 0 (1) En couverture de transactions futures 763 1 8 (9) 1 (12) Instruments non dérivés 1 1 (0) (0) En couverture de transactions futures 1 1 (0) (0) Couverture du risque action 167 71 (36) (4) (15) Instruments conditionnels 167 71 (36) (4) (15) En couverture de transactions futures 167 71 (36) (4) (15) TOTAL 13 157 298 163 161 (4) 185 (En M EUR) 31 12 2019 Engagements (notionnels) Juste valeur Variation de juste valeur enregistrée sur la période Variation cumulée de juste valeur enregistrée dans les gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres Actif Passif Part enregistrée dans les gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres Part inefficace comptabilisée en résultat Couverture du risque de taux d’intérêt 13 538 169 64 180 0 34 Instruments fermes – Swaps 13 466 169 64 179 0 35 En couverture d’actifs 2 222 3 10 1 (9) En couverture de portefeuilles d’actifs (macro couverture) (1) 3 129 2 39 (2) 0 (26) En couverture de passifs 3 874 63 6 25 0 (19) En couverture de portefeuilles de passifs (macro couverture) (1) 4 241 101 9 155 89 Instruments fermes – Contrats à terme de taux 72 1 0 (1) En couverture d’actifs 72 1 0 (1) Couverture du risque de change 3 489 15 47 0 (0) Instruments fermes 3 489 10 46 En couverture d’actifs 707 9 36 (0) 0 (0) En couverture de passifs 2 782 1 10 0 (0) 0 Instruments non dérivés 5 1 0 (0) En couverture de transactions futures 5 1 0 (0) Couverture du risque action 88 2 13 25 4 (2) Instruments conditionnels 88 2 13 25 4 (2) En couverture de transactions futures 88 2 13 25 4 (2) TOTAL 17 115 186 124 205 4 32 Pour les opérations de macro couverture l’engagement présenté ici correspond à la position nette des instruments dérivés de couverture de manière à refléter (1) l’exposition économique générée par ces instruments Sur l’exercice 2020 16 millions d’euros de gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres ont été transférés en charges dans le compte de résultat à la suite de l’enregistrement en résultat des effets des flux de trésorerie couverts (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Variation de juste valeur de l’élément couvert sur la période (1) Stock d’écarts de conversion associés aux éléments couverts Couverture du risque de change 843 2 029 839 Investissement net couvert en GBP 179 484 145 Investissement net couvert en CZK 58 (115) (200) Investissement net couvert en RUB 330 1 288 797 Investissement net couvert en RON 16 36 38 Investissement net couvert en USD 80 40 (39) Investissement net couvert (autres devises) 180 296 98 Variation de juste valeur attribuable au risque couvert uniquement et servant à la détermination de la part inefficace de la juste valeur de l’instrument de (1) couverture (En M EUR) 31 12 2020 Engagements (notionnels) Valeur comptable (1) Variation de valeur enregistrée sur la période Variation cumulée de valeur enregistrée dans les gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres Actif Passif Part enregistrée dans les gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres Part inefficace comptabilisée en résultat Couverture du risque de change 7 129 387 2 204 (843) 1 (2 029) Instruments dérivés fermes 7 129 387 137 (571) 1 (634) Investissement net couvert en GBP 1 373 29 18 (70) (13) 23 Investissement net couvert en CZK 1 297 14 30 (31) 2 (25) Investissement net couvert en RUB 870 145 10 (237) 11 (336) Investissement net couvert en RON 933 6 5 (15) (8) (23) Investissement net couvert en USD 396 98 43 (63) 1 (53) Investissement net couvert (autres devises) 2 260 95 31 (155) 8 (220) Instruments non dérivés 2 067 (272) (1 395) Investissement net couvert en GBP 453 (109) (507) Investissement net couvert en CZK 823 (27) 140 Investissement net couvert en RUB 303 (93) (953) Investissement net couvert en RON 43 (1) (14) Investissement net couvert en USD 187 (17) 14 Investissement net couvert (autres devises) 258 (25) (75) (En M EUR) 31 12 2019 Engagements (notionnels) Valeur comptable (1) Variation de valeur enregistrée sur la période Variation cumulée de valeur enregistrée dans les gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres Actif Passif Part enregistrée dans les gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres Part inefficace comptabilisée en résultat Couverture du risque de change 6 934 39 2 349 355 (50) (839) Instruments dérivés fermes 6 934 39 107 171 (50) 103 Investissement net couvert en GBP 1 218 14 60 67 (12) 155 Investissement net couvert en CZK 1 231 (6) 6 16 (10) 23 Investissement net couvert en RUB 857 1 36 113 (22) 14 Investissement net couvert en RON 805 (6) (16) (2) (24) Investissement net couvert en USD 552 10 2 (5) (3) 4 Investissement net couvert (autres devises) 2 271 20 9 (4) (1) (69) Instruments non dérivés 2 242 184 (942) Investissement net couvert en GBP 478 98 (300) Investissement net couvert en CZK 850 10 177 Investissement net couvert en RUB 396 48 (811) Investissement net couvert en RON 43 (1) (14) Investissement net couvert en USD 203 4 35 Investissement net couvert (autres devises) 272 25 (29) La valeur comptable est représentative de la juste valeur lorsqu’il s’agit d’instruments dérivés et du coût amorti converti à la date d’arrêté des comptes lorsqu’il (1) s’agit de prêts emprunts en devises (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Instruments de dettes 51 801 53 012 Obligations et autres titres de dettes 51 721 52 991 Prêts créances et pensions livrées 80 21 Actions et autres instruments de capitaux propres 259 244 TOTAL 52 060 53 256 dont titres prêtés 173 146 Les instruments de dettes (prêts et créances obligations et titres assimilés) sont classés dans la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres lorsque leurs flux contractuels sont représentatifs de contrats de prêts basiques (SPPI) et qu’ils sont gérés suivant un modèle de collecte des flux de trésorerie contractuels et de vente Les revenus courus ou acquis des instruments de dettes sont enregistrés en résultat sur la base du taux d’intérêt effectif dans la rubrique Intérêts et produits assimilés En date de clôture ces instruments sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur hors revenus sont inscrites en capitaux propres dans la rubrique Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à l’exception des écarts de change sur les actifs monétaires en devises qui sont enregistrés en résultat Par ailleurs ces actifs financiers étant soumis au modèle de dépréciation pour risque de crédit les variations des pertes de crédit attendues sont comptabilisées en résultat dans la rubrique Coût du risque en contrepartie de la rubrique Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Les règles de dépréciation appliquées sont décrites dans la Note 3 8 L’objectif de ce modèle d’activité est de réaliser des flux de trésorerie par la perception de flux de paiements contractuels mais aussi par la vente d’actifs financiers Dans ce modèle les cessions d’actifs ne sont pas marginales ou exceptionnelles mais elles concourent bien à la réalisation des objectifs de l’activité concernée Activités de gestion de trésorerie Au sein du Groupe hors activités d’assurance le modèle de collecte des flux contractuels et vente s’applique essentiellement aux activités de gestion de trésorerie pour compte propre et de gestion du portefeuille de titres dits HQLA ( High Quality Liquid Assets ) inclus dans les réserves de liquidité Le modèle de collecte des flux contractuels n’est que marginalement utilisé par certaines filiales pour la gestion de leurs titres HQLA (En M EUR) 2020 Solde au 1 er janvier 53 012 Acquisitions décaissements 38 191 Cessions remboursements (37 193) Transferts vers (ou depuis) une autre catégorie comptable (563) Variations de périmètre et autres (265) Variations de juste valeur de la période 1 258 Variations des créances rattachées 52 Différences de change (2 691) Solde au 31 décembre 51 801 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Gains latents 714 391 Pertes latentes (262) (186) TOTAL 452 205 Les instruments de capitaux propres (actions et titres assimilés) qui ne sont pas détenus à des fins de transaction peuvent être désignés dès l’origine par le Groupe pour être évalués à la juste valeur par capitaux propres Ce choix effectué ligne à ligne est irrévocable Ces instruments de capitaux propres sont alors évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont inscrites en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat En cas de cession les plus ou moins values réalisées sont reclassées dans les Réserves consolidées à l’ouverture de l’exercice comptable suivant la cession Seuls les produits de dividendes représentatifs d’un retour sur investissement sont enregistrés en résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Le Groupe n’a choisi que de manière très exceptionnelle de désigner des instruments de capitaux propres pour être évalués à la juste valeur par capitaux propres Les actifs et passifs financiers comptabilisés au bilan du Groupe sont évalués soit à la juste valeur soit au coût amorti Pour ces derniers leur juste valeur est alors indiquée dans les notes annexes (cf  Note 3 9) Si un instrument est coté sur un marché actif sa juste valeur est égale à son prix de marché Mais de très nombreux instruments financiers ne sont pas cotés (comme la plupart des prêts et dépôts clientèle et des créances et dettes interbancaires) ou ne sont négociables que sur des marchés peu actifs ou sur des marchés de gré à gré (ce qui est le cas de nombreux instruments dérivés) La juste valeur de ces instruments est alors calculée en utilisant des techniques ou modèles de valorisation Les paramètres de marché utilisés dans ces modèles doivent être observables à défaut ils sont déterminés sur la base d’estimations internes Les modèles et les paramètres utilisés font l’objet de validations et de contrôles indépendants La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants de marché à la date d’évaluation En l’absence de prix observable pour un actif ou un passif identique la juste valeur des instruments financiers est déterminée à l’aide d’une autre technique d’évaluation qui maximise l’utilisation de données de marché observables en retenant des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’instrument considéré À des fins d’information en annexe des comptes consolidés la juste valeur des instruments financiers est présentée selon une hiérarchie des justes valeurs qui reflète le niveau d’observabilité des données utilisées pour réaliser les évaluations La hiérarchie des justes valeurs se compose des niveaux suivants  Les instruments évalués en juste valeur au bilan et présentés dans ce niveau 1 comprennent notamment les actions cotées sur un marché actif les obligations d’États ou d’entreprises qui bénéficient de cotations externes directes (cotations brokers dealers ) les instruments dérivés traités sur les marchés organisés ( futures options) les parts de fonds (y compris les OPCVM) dont la valeur liquidative est disponible en date d’arrêté des comptes Un instrument financier est considéré comme coté sur un marché actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse d’un courtier d’un négociateur d’un secteur d’activité d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale L’appréciation du caractère inactif d’un marché s’appuie sur des indicateurs tels que la baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché la forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché mentionnés supra ou l’ancienneté des dernières transactions observées sur le marché dans des conditions de concurrence normale Lorsque l’instrument financier est traité sur différents marchés et que le Groupe a un accès immédiat à ces marchés la juste valeur de l’instrument financier est représentée par le prix du marché sur lequel les volumes et niveaux d’activité sont les plus élevés pour cet instrument Les transactions résultant de situations de ventes forcées ne sont généralement pas prises en compte pour la détermination du prix de marché Il s’agit d’instruments valorisés à l’aide d’un modèle financier basé sur des paramètres de marché Les paramètres utilisés doivent être observables sur des marchés actifs  l’utilisation de certains paramètres inobservables n’est possible que si ces derniers n’ont qu’une influence mineure sur la juste valeur de l’instrument dans son ensemble Les prix publiés par une source externe dérivés de l’évaluation d’instruments similaires sont considérés comme des données dérivées de prix Sont notamment présentés dans la catégorie N2 les instruments financiers non dérivés évalués en juste valeur au bilan qui ne bénéficient pas de cotations directes ou qui bénéficient d’une cotation sur un marché insuffisamment actif (cela peut inclure des obligations d’entreprises des opérations de pensions livrées des titres adossés à des prêts hypothécaires des parts de fonds) ainsi que les instruments financiers dérivés fermes et optionnels du marché de gré à gré  contrats d’échange de taux d’intérêt caps floors swaptions options sur actions sur indices sur cours de change sur matières premières dérivés de crédit Ces instruments ont des maturités correspondant aux zones de termes communément traitées dans le marché et peuvent être simples ou bien présenter des profils de rémunération plus complexes (options à barrière produits à sous jacents multiples par exemple) la complexité restant cependant limitée Les techniques de valorisation alors utilisées font appel à des méthodes usuelles et partagées par les principaux intervenants de marché Cette catégorie comprend également la juste valeur des prêts et créances évalués au coût amorti au bilan et pour lesquels le risque de crédit de la contrepartie fait l’objet d’une cotation sous forme de Credit Default Swap (CDS) (cf  Note 3 9) Il s’agit d’instruments financiers valorisés à l’aide d’un modèle financier basé sur des paramètres de marché parmi lesquels ceux ayant un caractère non observable ou observable sur des marchés insuffisamment actifs ont une influence significative sur la juste valeur de l’instrument dans son ensemble Ainsi les instruments financiers classés en catégorie N3 comprennent notamment des dérivés et des opérations de pension ayant des échéances plus longues que celles traitées habituellement sur les marchés et ou dont les profils de rémunération présentent des spécificités marquées les dettes structurées incluant les dérivés incorporés valorisés sur la base de méthodes utilisant des paramètres non observables ou encore les actions détenues à long terme valorisées à partir d’un modèle d’évaluation d’entreprise ce qui est le cas pour les sociétés non cotées ou cotées sur des marchés insuffisamment actifs S’agissant des dérivés complexes les principaux instruments en N3 sont les suivants  dérivés sur actions  contrats optionnels de maturité longue et ou présentant des mécanismes de rémunération sur mesure Ces p instruments sont sensibles à des paramètres de marché (volatilités taux de dividende corrélations…) dont le marquage dépend en l’absence de profondeur de marché et d’une objectivation possible par des prix régulièrement traités de méthodes propriétaires (par exemple extrapolation de données observables analyse historique) Les produits hybrides actions (c’est à dire dont au moins un sous jacent n’est pas de type action) sont également classés en N3 dans la mesure où les corrélations entre sous jacents différents sont généralement non observables  dérivés de taux d’intérêt  options long terme et ou exotiques produits sensibles à la corrélation (entre différents taux d’intérêt différents p taux de change ou par exemple pour les produits quanto pour lesquels les devises de règlement et des sous jacents sont différentes entre taux d’intérêt et taux de change)  ils sont susceptibles d’être classés en N3 pour cause de paramètres de valorisation non observables compte tenu de la liquidité des couples concernés et de la maturité résiduelle des transactions (par exemple sont jugées non observables les corrélations Taux Taux sur le couple USD JPY)  dérivés de crédit  la catégorie N3 comprend ici principalement des instruments sur paniers exposés à la corrélation de temps de défaut p (produits de type «  N to default  » dans lequel l’acheteur de protection est dédommagé à partir du Nième défaut qui sont exposés à la qualité de crédit des signatures composant le panier et à leur corrélation ou de type CDO Bespoke qui sont des CDO – Collateralised Debt Obligation de tranches « sur mesure » c’est à dire créés spécifiquement pour un groupe d’investisseurs et structurés en fonction de leur besoin) ainsi que les produits soumis à la volatilité de spread de crédit  dérivés sur matières premières  sont inclus dans cette catégorie des produits faisant appel à des paramètres de volatilité ou de corrélation p non observables (options sur swap de matières premières instruments sur paniers de sous jacents par exemple) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Portefeuille de transaction (hors dérivés) 109 734 138 699 4 369 252 802 89 037 129 130 4 017 222 184 Obligations et autres titres de dettes 26 420 3 108 794 30 322 22 645 2 976 459 26 080 Actions et autres instruments de capitaux propres 83 314 9 465 1 92 780 66 392 11 465 109 77 966 Prêts créances et pensions livrées 126 126 3 574 129 700 114 507 3 449 117 956 Autres actifs de transaction 182 182 Dérivés de transaction 49 147 417 4 070 151 536 191 132 572 3 086 135 849 Instruments de taux d’intérêt 4 97 189 2 680 99 873 6 88 868 2 272 91 146 Instruments de change 38 18 484 176 18 698 182 17 717 137 18 036 Instruments sur actions et indices 30 730 494 31 224 21 938 380 22 318 Instruments sur matières premières 410 3 413 1 784 76 1 860 Dérivés de crédit 580 717 1 297 2 195 220 2 415 Autres instruments financiers à terme 7 24 31 3 70 1 74 Actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat 183 19 517 3 930 23 630 350 21 746 2 881 24 977 Obligations et autres titres de dettes 18 43 129 190 11 44 122 177 Actions et autres instruments de capitaux propres 165 359 2 037 2 561 339 185 1 968 2 492 Prêts créances et pensions livrées 19 115 1 764 20 879 21 517 791 22 308 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 13 1 461 16 1 490 1 296 1 320 113 2 729 Obligations et autres titres de dettes 13 16 29 1 296 162 1 458 Prêts créances et pensions livrées 158 158 32 113 145 Autres actifs financiers Actifs distincts pour régimes d’avantages du personnel 1 303 1 303 1 126 1 126 Dérivés de couverture 20 667 20 667 16 837 16 837 Instruments de taux d’intérêt 20 238 20 238 16 785 16 785 Instruments de change 429 429 50 50 Instruments sur actions et indices 2 2 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 51 090 708 262 52 060 51 730 1 282 244 53 256 Instruments de dettes 51 090 628 3 51 721 51 730 1 261 52 991 Instruments de capitaux propres 259 259 244 244 Prêts et créances 80 80 21 21 TOTAL 161 069 328 469 12 647 502 185 142 604 302 887 10 341 455 832 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Portefeuille de transaction (hors dérivés) 6 666 152 939 1 031 160 636 5 001 136 800 1 325 143 126 Dettes sur titres empruntés 28 32 031 106 32 165 71 38 743 136 38 950 Obligations et autres titres de dettes vendus à découvert 5 385 5 385 3 464 54 3 518 Actions et autres instruments de capitaux propres vendus à découvert 1 253 1 253 1 466 1 466 Emprunts et pensions livrées 119 831 924 120 755 96 631 1 189 97 820 Autres passifs de transaction 1 077 1 1 078 1 372 1 372 Dérivés de transaction 46 153 807 5 323 159 176 216 132 371 5 533 138 120 Instruments de taux d’intérêt 5 95 704 2 697 98 406 31 85 177 3 293 88 501 Instruments de change 40 19 599 156 19 795 175 18 064 115 18 354 Instruments sur actions et indices 36 000 1 978 37 978 24 529 1 612 26 141 Instruments sur matières premières 392 392 2 131 70 2 201 Dérivés de crédit 942 492 1 434 1 594 443 2 037 Autres instruments financiers à terme 1 1 170 1 171 10 876 886 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 30 784 39 651 70 435 38 160 44 723 82 883 Dérivés de couverture 12 461 12 461 10 212 10 212 Instruments de taux d’intérêt 12 219 12 219 10 045 10 045 Instruments de change 171 171 154 154 Instruments sur actions et indices 71 71 13 13 TOTAL 6 712 349 991 46 005 402 708 5 217 317 543 51 581 374 341 (En M EUR) Solde au 31 décembre 2019 Acqui sitions Cessions rembour sements Transferts vers Niveau 2 Transferts depuis Niveau 2 Gains et pertes Différences de change Variations de périmètre et autres Solde au 31 décembre 2020 Portefeuille de transaction (hors dérivés) 4 017 3 252 (1 551) (1 391) 214 (24) (151) 3 4 369 Obligations et autres titres de dettes 459 1 505 (978) (319) 214 (60) (30) 3 794 Actions et autres instruments de capitaux propres 109 1 (86) (23) 1 Prêts créances et pensions livrées 3 449 1 746 (573) (986) 59 (121) 3 574 Dérivés de transaction 3 086 195 (88) (862) 1 153 533 53 4 070 Instruments de taux d’intérêt 2 272 (766) 724 350 100 2 680 Instruments de change 137 (1) (13) 4 65 (16) 176 Instruments sur actions et indices 380 192 (87) (74) 218 (115) (20) 494 Instruments sur matières premières 76 3 (75) (1) 3 Dérivés de crédit 220 (9) 207 309 (10) 717 Autres instruments financiers à terme 1 (1) Actifs financiers évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat 2 881 711 (273) 1 047 (405) (72) 41 3 930 Obligations et autres instruments de dettes 122 25 (10) (8) 129 Actions et autres instruments de capitaux propres 1 968 502 (263) (197) (22) 49 2 037 Prêts créances et pensions livrées 791 184 1 047 (200) (50) (8) 1 764 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 113 1 (1) (100) 16 (13) 16 Obligations et autres titres de dettes 1 (1) 16 16 Prêts créances et pensions livrées 113 (100) (13) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 244 18 262 Instruments de dettes 3 3 Instruments de capitaux propres 244 18 (3) 259 TOTAL 10 341 4 159 (1 913) (2 353) 2 414 138 (170) 31 12 647 (En M EUR) Solde au 31 décembre 2019 Émissions Rembour sements Transferts vers Niveau 2 Transferts depuis Niveau 2 Gains et pertes Différences de change Variations de périmètre et autres Solde au 31 décembre 2020 Portefeuille de transaction (hors dérivés) 1 325 438 (654) (196) 131 (13) 1 031 Dettes représentées par un titre Dettes sur titres empruntés 136 (143) 119 (6) 106 Emprunts et pensions livrées 1 189 438 (654) (53) 11 (7) 924 Autres passifs de transaction 1 1 Dérivés de transaction 5 533 726 (156) (1 346) 1 267 (147) (545) (9) 5 323 Instruments de taux d’intérêt 3 293 (1 218) 797 260 (426) (9) 2 697 Instruments de change 115 (24) 71 (6) 156 Instruments sur actions et indices 1 612 726 (156) (46) 364 (418) (104) 1 978 Instruments sur matières premières 70 (69) (1) Dérivés de crédit 443 (58) 106 9 (8) 492 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 44 723 20 695 (20 890) (6 871) 4 794 (1 413) (1 375) (12) 39 651 TOTAL 51 581 21 859 (21 700) (8 413) 6 061 (1 429) (1 933) (21) 46 005 Au cours du premier semestre 2020 le Groupe a fait évoluer sa méthodologie de détermination de l’observabilité des données de marchés utilisées dans le calcul de la juste valeur des instruments financiers  l’observabilité est désormais déterminée d’une part à un niveau p plus granulaire et d’autre part prend en compte davantage de paramètres dans l’analyse alors qu’elle était jusqu’à présent évaluée par famille de paramètres présentant des caractéristiques homogènes Ces évolutions visant à étendre et améliorer le dispositif en mesurant l’observabilité à une maille plus fine ont entraîné un reclassement de certains instruments financiers du niveau 2 de juste valeur vers le niveau 3  les règles de classification entre les niveaux 2 et 3 de juste valeur ont p également été révisées afin de tenir compte de la notion de significativité dans l’affectation conformément aux dispositions de la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur »  les instruments financiers classés en niveau 3 sont désormais ceux valorisés à l’aide d’un modèle financier basé sur des paramètres de marché qui sont non observables ou qui ne sont observables que sur des marchés insuffisamment actifs et dont l’influence est significative sur la juste valeur de l’instrument dans son ensemble Au 31 décembre 2019 toute opération jugée non observable selon les critères en vigueur à cette date conduisait automatiquement au classement de l’instrument en niveau 3 indépendamment de la significativité du paramètre concerné Cette seconde évolution a entraîné un reclassement de certains instruments financiers du niveau 3 vers le niveau 2 Pour les instruments financiers évalués à la juste valeur au bilan la juste valeur est déterminée prioritairement en fonction de prix cotés sur un marché actif Ces prix peuvent être ajustés le cas échéant s’ils ne sont pas disponibles à la date de clôture ou si la valeur de compensation ne reflète pas les prix de transaction Cependant du fait notamment de la multiplicité des caractéristiques des instruments financiers négociés de gré à gré sur les marchés financiers un grand nombre de produits financiers traités par le Groupe ne fait pas l’objet d’une cotation directe sur les marchés Pour ces produits la juste valeur est déterminée à l’aide de techniques de valorisation couramment utilisées par les intervenants sur le marché pour évaluer des instruments financiers telles que l’actualisation des flux futurs pour les swaps ou le modèle de Black & Scholes pour certaines options et utilisant des paramètres de valorisation dont la valeur est estimée sur la base des conditions de marché existant à la clôture Ces modèles de valorisation font l’objet d’une validation indépendante par les experts du Département des risques sur opérations de marché de la Direction des risques du Groupe Par ailleurs les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation qu’ils proviennent de données observables sur les marchés ou non font l’objet de contrôles par la Direction financière des Activités de Marché en accord avec les méthodologies définies par le Département des risques sur opérations de marché Ces valorisations sont complétées le cas échéant par des réserves ou ajustements (notamment bid ask ou liquidité) déterminés de manière raisonnable et appropriée après examen des informations disponibles S’agissant des instruments financiers dérivés et des opérations de pension en juste valeur on recense également un ajustement de valeur pour risque de contrepartie (« Credit Valuation Adjustment » « Debt Valuation Adjustment » – CVA DVA) Le Groupe intègre dans cet ajustement l’ensemble des contreparties concernées par les transactions de dérivés en prenant en compte dans le calcul du montant afférant les caractéristiques individuelles des différents accords de compensation avec chacune des contreparties La CVA est déterminée sur la base de l’exposition attendue positive de l’entité du Groupe vis à vis de la contrepartie de la probabilité de défaut de la contrepartie et du montant des pertes en cas de défaut La DVA est calculée de façon symétrique sur la base de l’exposition attendue négative Ces calculs sont réalisés sur la durée de vie de l’exposition potentielle et privilégient l’utilisation de données de marché observables et pertinentes De même un ajustement visant à prendre en compte les coûts ou bénéfices liés au financement de ces opérations (FVA «  Funding Valuation Adjustment » ) est également effectué Les données à caractère observable doivent répondre aux caractéristiques suivantes  indépendantes disponibles diffusées publiquement basées sur un consensus étroit et étayées par des prix de transactions À titre d’exemple les données de consensus fournies par des contreparties externes sont considérées comme observables si le marché sous jacent est liquide et que les prix fournis sont confirmés par des transactions réelles Sur les maturités élevées ces données de consensus ne sont pas considérées comme observables  ainsi en est il des volatilités implicites utilisées pour valoriser les instruments optionnels sur actions pour les horizons supérieurs à cinq ans En revanche lorsque la maturité résiduelle de l’instrument devient inférieure à cinq ans il devient sensible à des paramètres observables En cas de tensions particulières sur les marchés conduisant à l’absence des données de référence habituelles pour valoriser un instrument financier la Direction des risques peut être amenée à mettre en œuvre un nouveau modèle en fonction des données pertinentes disponibles à l’instar des méthodes également utilisées par les autres acteurs du marché Pour les titres cotés la juste valeur est égale à leur cours de Bourse à la date de clôture Pour les titres non cotés la juste valeur est déterminée en fonction de l’instrument financier et en utilisant l’une des méthodes de valorisation suivantes  évaluation sur la base d’une transaction récente relative à la société p émettrice (entrée récente d’un tiers au capital évaluation à dire d’expert…)  valorisation sur la base d’une transaction récente relative au secteur p dans lequel évolue la société émettrice (multiple de résultats multiple d’actifs…)  quote part d’actif net réévalué détenue p Pour les titres non cotés significatifs les valorisations réalisées sur la base des méthodes précitées sont complétées en utilisant des méthodologies fondées sur l’actualisation des flux futurs générés par l’activité de la société émettrice et déterminés à partir de plans d’affaires ou sur des multiples de valorisation de sociétés équivalentes La juste valeur de ces instruments financiers est déterminée par référence aux cours de cotation de clôture ou aux cours fournis par des courtiers à cette même date lorsqu’ils sont disponibles Pour les instruments financiers non cotés la juste valeur est déterminée à l’aide de techniques de valorisation S’agissant des passifs financiers évalués à la juste valeur les valorisations retenues intègrent l’effet du risque de crédit émetteur du Groupe Pour les instruments financiers cotés la juste valeur est égale au cours de cotation de clôture Pour les instruments financiers non cotés la juste valeur est déterminée par l’actualisation au taux de marché (incluant les risques de contrepartie de non performance et de liquidité) des flux de trésorerie futurs La juste valeur des prêts et des créances est calculée en l’absence de marché actif de ces prêts en actualisant les flux de trésorerie attendus à un taux d’actualisation basé sur les taux d’intérêt du marché en vigueur à la clôture pour des prêts ayant sensiblement les mêmes modalités et les mêmes maturités ces taux d’intérêt étant ajustés afin de tenir compte du risque de crédit de l’emprunteur Le tableau ci après fournit pour les instruments en niveau 3 leur valorisation au bilan ainsi que les intervalles de valeurs des principaux paramètres non observables par grande classe d’instruments (En M EUR) Évaluation au bilan         Instruments cash et dérivés (1) Actif Passif Principaux types de produits Techniques de valorisation utilisées Principales données non observables Intervalles de données non observables min et max Actions fonds 925 29 198 Instruments dérivés simples et complexes sur fonds actions ou paniers d’actions Différents modèles de valorisation des options sur fonds actions ou paniers d’actions Volatilités des actions 1 6%  347 5% Dividendes des actions 0%  35 8% Corrélations 99 6%  100% Volatilités des Hedge funds 7 6%  20% Volatilités des Mutual funds 2 1%  26 1% Taux d’intérêt et ou taux de change 9 133 16 314 Instruments dérivés hybrides taux change taux crédit Modèle de valorisation des produits hybrides Corrélations 46 2%  90% Instruments dérivés sur taux de change Modèle de valorisation des options sur taux de change Volatilités de change 0%  27 5% Instruments dérivés de taux dont le notionnel est indexé sur le comportement de remboursement anticipé d’actifs sous jacent européens Modèle de valorisation de produits à remboursements anticipés Taux constants de remboursements anticipés 0%  20% Instruments dérivés sur inflation Modèle de valorisation des produits inflation Corrélations 55%  88 9% Crédit 718 493 CDO et tranches d’indices Technique de projection de la corrélation et de modélisation du recouvrement Corrélation des temps de défaut 0%  100% Variance du taux de recouvrement des sous jacents d’un émetteur unique 0%  100% Autres instruments dérivés de crédit Modèle de défaut de crédit Corrélation des temps de défaut 0%  100% Corrélation quanto 50%  40% Spreads de crédit 0 bps  1 000 bps Matières premières 3 0 Instruments sur paniers de matières premières Modèle de valorisation des options sur matières premières Corrélations NA Actions détenues à long terme 1 868 Actions détenues à des fins stratégiques Actif Net Comptable transactions récentes Non applicable TOTAL 12 647 46 005         Les instruments hybrides sont ventilés selon les principales données non observables (1) L’évaluation des paramètres non observables est effectuée de façon prudente et plus particulièrement dans un contexte économique et des conditions de marché toujours incertains Ce caractère non observable induit toutefois un certain degré d’incertitude sur leur évaluation Pour le quantifier une sensibilité de la juste valeur a été estimée au 31 décembre 2020 sur les instruments évalués à partir de paramètres non observables Cette estimation a été effectuée en prenant en compte soit une variation « normée » des paramètres non observables calculée pour chacun des paramètres sur une position nette soit des hypothèses en lien avec la politique d’ajustements additionnels de valorisation de l’instrument financier concerné La variation « normée » correspond  soit à l’écart type des prix de consensus (TOTEM etc ) qui p contribuent à évaluer le paramètre néanmoins considéré comme non observable  soit à l’écart type des données historiques utilisées pour évaluer le p paramètre (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Impact négatif Impact positif Impact négatif Impact positif Actions et autres instruments de capitaux propres et dérivés (49) 150 (9) 79 Volatilités des actions 0 27 0 19 Dividendes (18) 46 (1) 13 Corrélations (31) 69 (8) 43 Volatilités des Hedge funds 0 0 0 0 Volatilités des Mutual funds 0 8 0 4 Instruments sur taux d’intérêt et ou taux de change et dérivés (6) 27 (6) 43 Corrélations entre taux d’intérêt et ou taux de change (4) 26 (4) 41 Volatilités de change (1) 1 (1) 2 Taux constants de remboursements anticipés 0 0 0 0 Corrélations entre taux d’inflation (1) 0 (1) 0 Instruments de crédit et dérivés 0 12 (3) 13 Corrélation des temps de défaut 0 1 (3) 7 Variance du taux de recouvrement des sous jacents d’un émetteur unique 0 0 0 0 Corrélations quanto 0 8 0 5 Spreads de crédit 0 3 0 1 Instruments dérivés sur matières premières NA NA 0 1 Corrélations entre matières premières NA NA 0 1 Actions détenues à long terme NA NA NA NA Il convient de noter que compte tenu des réfactions apportées aux incertitudes de valorisation à la date d’évaluation sur la base de niveaux de valorisation cette sensibilité est plus élevée dans le sens variations « normées »  elles ne permettent pas de prévoir ou déduire d’un impact favorable sur les résultats que dans le sens d’un impact les variations futures de la juste valeur défavorable Par ailleurs les montants ci dessus illustrent les Lors de leur comptabilisation initiale les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur c’est à dire au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation commerciale est différée dans le temps pour être reconnue selon les cas à la maturité de l’instrument lors de la cession ou du transfert au fur et à mesure de l’écoulement du temps ou encore lorsque les paramètres de marché deviennent observables Lorsque cette juste valeur diffère du prix de transaction et que la méthode d’évaluation de l’instrument fait appel à un ou plusieurs paramètres de marché inobservables la reconnaissance dans le compte de résultat de cette différence représentative d’une marge Le tableau ci dessous présente le montant restant à comptabiliser dans le compte de résultat dû à cette différence diminué le cas échéant des montants enregistrés dans le compte de résultat après la comptabilisation initiale de l’instrument (En M EUR) 2020 2019 Marge différée au 1 er janvier 1 151 1 237 Marge différée sur les transactions de l’exercice 949 693 Marge comptabilisée en résultat au cours de l’exercice (943) (779) dont amortissement (614) (473) dont passage à des paramètres observables (24) (16) dont cessions et arrivées à échéance ou à terminaison (305) (290) Marge différée au 31 décembre 1 157 1 151 Deux ajustements méthodologiques ont été apportés en 2020 sur les règles d’identification et d’amortissement de la marge différée relative aux instruments évalués à partir de paramètres non observables  présentant des caractéristiques homogènes est désormais déterminée à un niveau plus granulaire  en cohérence avec l’évolution observée des pratiques de place p l’observabilité évaluée jusqu’à fin 2019 par famille de paramètres en parallèle la manière de reconnaître la marge tient davantage p compte des caractéristiques économiques des opérations et de leur observabilité au cours du temps (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Valeur au bilan dont dépréciations Valeur au bilan dont dépréciations Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 53 380 (31) 56 366 (24) Prêts et créances sur la clientèle 448 761 (11 601) 450 244 (10 727) Titres 15 635 (42) 12 489 (10) TOTAL 517 776 (11 674) 519 099 (10 761) Les prêts et créances ainsi que les titres de dettes sont comptabilisés au coût amorti lorsque leurs flux de trésorerie contractuels sont représentatifs de contrats de prêts basiques (SPPI) et qu’ils sont gérés suivant un modèle de collecte des flux contractuels Après leur comptabilisation initiale ils sont évalués au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif et leurs revenus courus ou acquis sont enregistrés en résultat dans la rubrique Intérêts et produits assimilés Par ailleurs ces actifs financiers étant soumis au modèle de dépréciation pour risque de crédit les variations des pertes de crédit attendues sont comptabilisées en résultat dans la rubrique Coût du risque en contrepartie d’une dépréciation du coût amorti à l’actif du bilan Les règles de dépréciation appliquées sont décrites dans la Note 3 8 Lorsqu’un prêt ou une créance est classé en Étape 3 de dépréciation (encours douteux) les intérêts courus incrémentés ultérieurement à la valeur comptable de l’actif financier avant dépréciation sont limités aux intérêts comptabilisés en résultat Le montant de ces intérêts est alors calculé par application du taux d’intérêt effectif à la valeur nette comptable de l’actif financier (cf  Note 3 7) Les prêts octroyés par le Groupe peuvent faire l’objet de renégociations commerciales en l’absence de toute difficulté financière ou insolvabilité du client emprunteur Ces opérations concernent alors des clients pour lesquels le Groupe accepte de renégocier la dette dans le but de conserver ou de développer une relation commerciale dans le respect des règles d’octroi en vigueur et sans aucun abandon de capital ou d’intérêts courus Sauf cas particuliers dans lesquels la modification apportée par la renégociation ne serait pas jugée substantielle les prêts ainsi renégociés sont décomptabilisés en date de renégociation et les nouveaux prêts contractualisés aux conditions ainsi renégociées leur sont substitués au bilan à cette même date Ces nouveaux prêts font alors l’objet d’une analyse SPPI pour déterminer leur classement comptable au bilan En cas de qualification du prêt comme instrument basique (SPPI) les frais de renégociation perçus sont intégrés dans le taux d’intérêt effectif du nouvel instrument Les Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti incluent les créances sur les opérations de location lorsque celles ci sont qualifiées d’opérations de location financement Les contrats de location consentis par le Groupe sont qualifiés de location financement s’ils ont pour effet de transférer aux locataires la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien loué À défaut elles sont qualifiées d’opérations de location simple (cf  Note 4 2) Ces créances de location financement représentent l’investissement net du Groupe en tant que bailleur dans le contrat de location égal à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie En cas de baisse ultérieure des valeurs résiduelles non garanties retenues pour le calcul de l’investissement du bailleur dans le contrat de location financement la valeur actualisée de cette baisse est enregistrée dans la rubrique Charges des autres activités du compte de résultat par contrepartie d’une réduction de la créance de location financement à l’actif du bilan Ce modèle est fondé sur la détention d’actifs financiers en vue de réaliser des flux de trésorerie par la perception des paiements contractuels de ces instruments sur leur durée de vie Une détention de la totalité des actifs financiers jusqu’à leur échéance n’est pas indispensable pour réaliser l’objectif de ce modèle d’activité Des cessions d’actifs restent ainsi compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels dans les cas de figure suivants  la cession de l’actif financier répond à une augmentation du risque p de crédit de la contrepartie la cession de l’actif financier intervient peu avant son échéance p et pour un montant proche des flux de trésorerie contractuels restant à percevoir Les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur unitaire significative) ou si leurs valeurs unitaires restent individuellement et cumulativement non significatives (même si elles sont fréquentes) Ces autres cessions incluent notamment celles réalisées pour gérer le risque de concentration de crédit en l’absence d’augmentation du risque de crédit sur les actifs financiers concernés Le Groupe a mis en place des procédures de déclaration et d’analyse préalable de tout projet significatif de cession d’actifs financiers détenus à des fins de collecte des flux contractuels ainsi qu’un suivi périodique des cessions réalisées Activités de financement des clients du Groupe Au sein du Groupe le modèle de collecte des flux contractuels s’applique notamment aux activités de financement des clients exercées au sein de la Banque de détail en France de la Banque de détail à l’International et de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs à l’exception de la part à céder des engagements et prêts consortiaux (financements syndiqués) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Comptes ordinaires 25 712 20 717 Prêts et comptes 16 000 17 269 Titres reçus en pension livrée 11 264 18 168 Prêts subordonnés et participatifs 97 88 Créances rattachées 297 118 Prêts et créances sur les établissements de crédit avant dépréciations (1) 53 370 56 360 Dépréciations pour risque de crédit (31) (24) Réévaluation des éléments couverts 41 30 TOTAL 53 380 56 366 Au 31 décembre 2020 le montant des prêts et créances classés en Étape 3 de dépréciation (encours douteux) s’élève à 36 millions d’euros contre 38 millions d’euros (1) au 31 décembre 2019 Les intérêts courus inclus dans ce montant sont limités aux intérêts comptabilisés en résultat par application du taux d’intérêt effectif à la valeur nette comptable de l’actif financier (cf  Note 3 7) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Comptes ordinaires débiteurs 16 381 19 181 Autres concours à la clientèle 401 589 388 167 Opérations de location financement 30 086 30 761 Titres reçus en pension livrée 8 439 19 541 Créances rattachées 3 438 2 937 Prêts et créances sur la clientèle avant dépréciations (1) 459 933 460 587 Dépréciations pour risque de crédit (11 601) (10 727) Réévaluation des éléments couverts 429 384 TOTAL 448 761 450 244 Au 31 décembre 2020 le montant des prêts et créances classés en Étape 3 de dépréciation (encours douteux) s’élève à 16 807 millions d’euros contre (1) 15 976 millions d’euros au 31 décembre 2019 Les intérêts courus inclus dans ce montant sont limités aux intérêts comptabilisés en résultat par application du taux d’intérêt effectif à la valeur nette comptable de l’actif financier (cf  Note 3 7) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Créances commerciales 8 491 9 700 Crédits de trésorerie 133 502 123 452 Crédits à l’exportation 11 078 11 582 Crédits à l’équipement 62 324 58 683 Crédits à l’habitat 142 247 136 333 Valeurs reçues en pension 83 98 Autres crédits 43 864 48 319 TOTAL 401 589 388 167 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Montant des investissements bruts 32 077 33 517 Montant pour les cinq prochaines années 26 786 27 595 À moins d’un an 9 111 D’un à deux ans 6 690 De deux à trois ans 5 460 De trois à quatre ans 3 402 De quatre à cinq ans 2 123 Investissements au delà de cinq ans 5 291 5 922 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 28 444 29 110 Échéances des créances locatives pour les cinq prochaines années 24 321 24 985 À moins d’un an 8 465 D’un à deux ans 6 099 De deux à trois ans 4 945 De trois à quatre ans 3 010 De quatre à cinq ans 1 802 Échéances des créances locatives au delà de cinq ans 4 123 4 125 Produits financiers non acquis 1 991 2 754 Valeurs résiduelles non garanties revenant au bailleur 1 642 1 652 En 2020 le Groupe a affiné la collecte des informations des loyers minimaux à recevoir sur les actifs de location financement Les données comparatives 2019 sur une base annuelle pour les paiements à moins de cinq ans ne sont pas disponibles (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Effets publics 7 143 6 005 Titres de créances négociables obligations et titres assimilés 8 390 6 390 Créances rattachées 101 85 Titres avant dépréciations 15 634 12 480 Dépréciations (42) (10) Réévaluation des éléments couverts 43 19 TOTAL 15 635 12 489 Les dettes regroupent les passifs financiers non dérivés qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat Elles sont présentées au bilan selon la nature de l’instrument et de la contrepartie dans les rubriques Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre ou Dettes subordonnées Les dettes subordonnées sont les dettes matérialisées ou non par des titres à terme ou à durée indéterminée dont le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers Les dettes sont enregistrées initialement à leur coût qui correspond à la juste valeur des montants empruntés nette des frais de transaction En date de clôture elles sont évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif ce qui conduit notamment à amortir de manière actuarielle les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sur la durée de vie des instruments concernés Les charges courues ou payées sont enregistrées en résultat dans la rubrique Intérêts et charges assimilés Les encours de dettes des comptes d’épargne logement et des plans d’épargne logement figurent parmi les comptes d’épargne à régime spécial au sein des Dettes envers la clientèle Les engagements générés par ces instruments donnent lieu le cas échéant à une provision (cf  Note 8 3) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Comptes ordinaires 11 354 11 577 Dettes au jour le jour 3 221 3 680 Dettes à terme (1) 117 460 82 893 Dettes rattachées 61 186 Réévaluation des éléments couverts 440 308 Titres donnés en pension livrée 3 035 9 285 TOTAL 135 571 107 929 Ces postes incluent les dépôts à terme relatifs aux banques centrales et en particulier les opérations de refinancement à long terme mises en place par la BCE (1) (Targeted Longer Term Refinancing Operations – TLTRO) La Banque Centrale Européenne (BCE) a lancé en 2019 une troisième série d’opérations ciblées de refinancement à long terme ( Targeted Longer Term Refinancing Operations – TLTRO) dans l’objectif de maintenir des conditions de crédit favorables dans la zone euro À l’instar des deux précédents dispositifs les établissements bancaires emprunteurs peuvent bénéficier d’un taux d’intérêt réduit dépendant de leur performance en matière d’octroi de crédits auprès de leur clientèle de ménages (hors prêts immobiliers) et d’entreprises (hors institutions financières) Ces opérations TLTRO III ont chacune une maturité de trois ans et elles sont conduites trimestriellement entre septembre 2019 et mars 2021 Certaines modalités ont été modifiées en mars 2020 en particulier les objectifs de production de crédit les conditions de taux et la limite de tirage afin de renforcer davantage le soutien à l’octroi de prêts face à l’émergence de la crise Covid 19 Les entités du groupe Société Générale ont souscrit aux emprunts TLTRO III au travers de tirages trimestriels échelonnés entre décembre 2019 et décembre 2020 En date de clôture le montant total d’encours s’élève à 62 6 milliards d’euros Sur la base des octrois de crédits réalisés sur l’année 2020 et de l’estimation de la production à venir sur le premier trimestre 2021 le Groupe considère avoir l’assurance raisonnable d’atteindre l’objectif de stabilité des encours de prêts éligibles entre le 1 er mars 2020 et le 31 mars 2021 et par voie de conséquence de bénéficier d’un taux d’emprunt bonifié Ce taux bonifié plus favorable que les conditions de rémunération des principales opérations de refinancement de l’Eurosystème est égal à la moyenne du taux de la facilité de dépôt sur la durée de vie de chacune des opérations et est assorti d’une bonification additionnelle temporaire sur la période allant du 24 juin 2020 au 23 juin 2021 (réduction de 50 points de base du taux moyen de la facilité de dépôt avec un taux plancher fixé à  1%) Les produits d’intérêts enregistrés en 2020 au titre de ces opérations sont présentés parmi les Intérêts et produits assimilés  leur montant est déterminé sur la base d’un taux pondéré calculé sur toute la durée de vie des opérations et prenant en compte la bonification additionnelle temporaire (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Comptes d’épargne à régime spécial 100 204 96 642 À vue 74 617 70 610 À terme 25 587 26 032 Autres dépôts clientèle à vue (1) 268 556 229 756 Autres dépôts clientèle à terme (1) 81 295 82 817 Dettes rattachées 299 441 Réévaluation des éléments couverts 169 196 TOTAL DÉPÔTS CLIENTÈLE 450 523 409 852 Titres donnés en pension à la clientèle 5 536 8 760 TOTAL 456 059 418 612 Ces postes incluent les dépôts relatifs aux gouvernements et administrations centrales (1) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Sociétés et entrepreneurs individuels 124 987 111 079 Particuliers 84 364 76 135 Clientèle financière 43 558 29 093 Autres (1) 15 647 13 449 TOTAL 268 556 229 756 Ces postes incluent les dépôts relatifs aux gouvernements et administrations centrales (1) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Bons de caisse 312 510 Emprunts obligataires 22 434 23 847 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 114 276 99 107 Dettes rattachées 672 776 Réévaluation des éléments couverts 1 263 928 TOTAL 138 957 125 168 dont montant des dettes à taux variable 59 475 49 343 Les intérêts représentent la rémunération du service financier consistant pour un prêteur à mettre une somme d’argent à la disposition d’un emprunteur pendant une durée contractuelle Les financements ainsi rémunérés peuvent prendre la forme de prêts de dépôts ou de titres (obligations titres de créances négociables…) Cette rémunération correspond à la valeur temps de l’argent à laquelle s’ajoutent des contreparties pour le risque de crédit le risque de liquidité et les frais de gestion supportés par le prêteur pendant toute la durée du financement accordé Les intérêts peuvent également inclure une marge qui a pour objet de permettre à la banque prêteuse de rémunérer les instruments de fonds propres (telles les actions ordinaires) que la réglementation prudentielle l’oblige à émettre en regard des encours de financement octroyés afin de garantir sa propre solvabilité Les charges et produits d’intérêts sont étalés en résultat sur la durée de la prestation de financement reçue ou délivrée au prorata du nominal restant dû Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat en Intérêts et produits assimilés et Intérêts et charges assimilés pour tous les instruments financiers utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (instruments au coût amorti et instruments de dettes à la juste valeur par capitaux propres) ainsi que pour les instruments évalués obligatoirement à la juste valeur par résultat et les instruments dérivés de couverture du risque de taux à hauteur des produits et charges représentatifs d’un taux d’intérêt effectif Les intérêts négatifs sur les actifs financiers sont présentés parmi les Intérêts et charges assimilés  les intérêts négatifs sur les passifs financiers sont présentés parmi les Intérêts et produits assimilés Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier Le calcul de ce taux prend en considération les flux de trésorerie estimés sur la base des modalités contractuelles de l’instrument financier sans tenir compte des pertes sur crédit futures et il inclut par ailleurs les commissions payées ou reçues entre les parties au contrat dès lors qu’elles sont assimilables à des intérêts les coûts de transaction directement rattachables ainsi que toutes les primes et décotes Dès lors qu’un actif financier est classé en Étape 3 de dépréciation les produits d’intérêts ultérieurs sont comptabilisés en résultat par application du taux d’intérêt effectif à la valeur nette comptable de l’actif financier par contrepartie de l’encours de l’actif financier avant dépréciation Par ailleurs hormis celles relatives aux avantages du personnel les provisions inscrites au passif du bilan génèrent comptablement des charges d’intérêts calculées sur la base du taux d’intérêt sans risque pour actualiser le montant attendu de la sortie de ressources dès lors que les effets de cette actualisation présentent un caractère significatif Le remplacement d’un taux d’intérêt de référence par un taux d’intérêt de référence alternatif (incluant éventuellement une compensation financière sous la forme d’un ajustement de marge exprimé en points de base et ou d’un montant de trésorerie) est susceptible de changer la base de calcul des flux de trésorerie contractuels d’un actif ou d’un passif financier ( i e les modalités de calcul de sa rémunération) Le taux d’intérêt effectif est alors modifié de manière prospective en vue de refléter le passage d’un taux d’intérêt de référence existant à un taux d’intérêt de référence alternatif Ce dernier est ajusté de la nouvelle marge exprimée en points de base et le cas échéant de l’amortissement sur la durée résiduelle du contrat du montant en trésorerie réglé au moment de la modification (En M EUR) 2020 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Instruments financiers au coût amorti 12 193 (5 449) 6 744 14 907 (7 850) 7 057 Banques Centrales 110 (153) (43) 427 (181) 246 Obligations et autres titres de dettes détenus émis 470 (1 660) (1 190) 318 (2 096) (1 778) Prêts emprunts sur les établissements de crédit 943 (819) 124 1 010 (1 632) (622) Prêts emprunts sur la clientèle 10 257 (2 109) 8 148 12 053 (3 123) 8 930 Dettes subordonnées (503) (503) (516) (516) Prêts emprunts de titres 6 (4) 2 10 (6) 4 Titres reçus donnés en pension livrée 407 (201) 206 1 089 (296) 793 Instruments dérivés de couverture 6 550 (4 753) 1 797 6 433 (4 632) 1 801 Instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 526 (2) 524 752 (1) 751 Opérations de location 991 (44) 947 1 178 (44) 1 134 Location immobilière 179 (43) 136 189 (43) 146 Location mobilière 812 (1) 811 989 (1) 988 Sous total produits charges d’intérêts sur instruments évalués suivant la méthode du TIE 20 260 (10 248) 10 012 23 270 (12 527) 10 743 Instruments financiers obligatoirement à la juste valeur par résultat 461 461 442 442 TOTAL PRODUITS CHARGES D’INTÉRÊTS 20 721 (10 248) 10 473 23 712 (12 527) 11 185 dont produits d’intérêts relatifs à des actifs financiers douteux 268 268 280 280 Ces charges d’intérêts intègrent le coût de refinancement des résultat sont classés par nature et non par destination le résultat net instruments financiers à la juste valeur par résultat dont les résultats des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sont classés en gains ou pertes nets sur ces instruments (cf  Note 3 1) devrait être appréhendé globalement Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de (En M EUR) 2020 2019 Créances commerciales 342 511 Autres concours à la clientèle 8 992 10 361 Crédits de trésorerie 3 840 4 572 Crédits à l’exportation 255 375 Crédits d’équipement 1 410 1 529 Crédits à l’habitat 2 884 2 985 Autres crédits 603 900 Comptes ordinaires débiteurs 662 909 Encours douteux (Étape 3) 261 272 TOTAL 10 257 12 053 Certains actifs financiers (prêts titres de dette) sont porteurs d’un risque de crédit qui expose le Groupe à une perte potentielle si sa contrepartie ou l’émetteur du titre s’avérait incapable de faire face à ses engagements financiers Pour assumer ce risque la banque est rémunérée par une fraction des intérêts contractuels qu’elle perçoit sur ces actifs appelée marge de crédit Cette perte potentielle ou perte de crédit attendue est reconnue dans le compte de résultat sans attendre la survenance d’un événement de défaut affectant individuellement une contrepartie Pour les prêts créances et titres de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres la perte de crédit attendue telle qu’estimée par le Groupe est comptabilisée en résultat concomitamment aux produits d’intérêts Au bilan cette perte potentielle est enregistrée sous forme de dépréciations qui viennent réduire la valeur comptable des actifs évalués au coût amorti Ces dépréciations sont réversibles en cas de diminution ultérieure du risque de crédit Les pertes potentielles ainsi reconnues en résultat représentent initialement les pertes de crédit attendues par le Groupe sur l’année à venir puis leur montant est rehaussé à hauteur des pertes attendues jusqu’à l’échéance de l’instrument en cas d’augmentation significative du risque Pour les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat (notamment les instruments détenus dans le cadre des activités de marché) leur juste valeur intègre directement la perte de crédit attendue telle qu’estimée par les marchés sur la durée de vie résiduelle de l’instrument Les instruments de dette (prêts créances et titres obligataires et assimilés) classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres les créances de location simple créances clients et produits à recevoir inclus parmi les Autres actifs ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés font systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue Ces dépréciations et provisions sont enregistrées dès l’octroi des prêts la conclusion des engagements ou l’acquisition des titres obligataires sans attendre l’apparition d’une indication objective de dépréciation Pour déterminer le montant des dépréciations ou provisions à comptabiliser à chaque arrêté ces actifs et engagements sont répartis en trois catégories en fonction de l’évolution du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale Une dépréciation ou provision pour risque de crédit doit être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes  Pertes attendues à 1 an Pertes attendues à ma t u rit é P ertes attendues à ma t u rit é C lassement initial en é ta p e 1 M a i ntenu en l’ a b sence d’ augmentat i on s ignificative du risque de c r éd it E n cou r s sains p er f ormants V aleur brute comptable d e l’actif avant d é pr é ciation Encours dégradés Encours douteux en défaut C atégories d e r i s q u e C ritère s de tr a n sfe r t M esure d u r i s q u e de c r éd i t B ase d e ca l cu l d es p roduits d’intérêt s É ta p e 1 Étape 2 Étape 3 S i au g mentatio n s ig n ifi cat i ve d u r i sque d e crédit de p uis la p remière comptabilisation impa yé d e p l us d e 30 j our s S i identification d’événement de défaut impa yé de plus de 90 j ours Évolution du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale de l’actif financier V aleur brute comptable de l’actif avant d é pr é ciatio n V aleur nette comptable de l’actif apr è s d é pr é ciatio n À la date de leur comptabilisation initiale les encours sont classés systématiquement en Étape 1 à moins qu’ils ne s’agissent d’encours douteux en défaut dès leur acquisition ou leur octroi Pour identifier les encours classés en Étape 2 l’augmentation significative du risque de crédit par rapport à la date de comptabilisation initiale est appréciée au sein du Groupe en tenant compte de toutes les informations historiques et prospectives disponibles (scores comportementaux notation indicateurs de type «  loan to value  » scénarios de prévisions macro économiques etc ) Les trois critères utilisés pour apprécier l’évolution significative du risque de crédit sont détaillés ci dessous Dès lors qu’un seul de ces trois critères est rempli l’encours concerné est transféré de l’Étape 1 à l’Étape 2 et les dépréciations ou provisions afférentes sont ajustées en conséquence Pour déterminer le classement en « sensible » (notion de mise sous surveillance) de la contrepartie le Groupe analyse  la note de la contrepartie (lorsque celle ci fait l’objet d’une analyse interne)  et p l’évolution du secteur d’activité des conditions macro économiques et du comportement de la contrepartie qui peut être également p révélatrice d’une dégradation du risque de crédit Après revue si la contrepartie est déclarée « sensible » l’ensemble des contrats conclus par le Groupe avec cette contrepartie avant le passage en « sensible » est transféré en Étape 2 (dans la mesure où cette approche ne génère pas de distorsion par rapport à une analyse de la qualité de crédit à l’octroi de chaque instrument) et les dépréciations et provisions afférentes sont rehaussées à hauteur des pertes attendues à maturité Postérieurement à la date de mise sous surveillance d’une contrepartie les nouveaux encours générés avec cette dernière sont classés en Étape 1 Cette évolution est appréciée contrat par contrat entre la date de première comptabilisation et la date de clôture Pour apprécier si la dégradation ou l’amélioration de la probabilité de défaut entre la date de première comptabilisation d’un contrat et la date de clôture est suffisamment significative pour entraîner un changement d’étape de provisionnement dépréciation des seuils sont fixés chaque année par la Direction des risques Ces seuils de transfert entre l’Étape 1 et l’Étape 2 sont déterminés par portefeuille homogène de contrats (notion de segment de risque qui tient compte de la typologie de la clientèle et de la qualité de crédit) et calculés en fonction des courbes de probabilité de défaut à maturité de chacun des portefeuilles (ainsi le seuil est différent selon qu’il s’agit d’un portefeuille de créances Souveraines ou d’un portefeuille de prêts aux Grandes Entreprises par exemple) Ces seuils peuvent être une augmentation absolue ou relative de la probabilité de défaut Il existe une présomption (réfutable) de dégradation significative du risque de crédit lorsqu’un actif fait l’objet d’un impayé de plus de 30 jours Les trois critères sont symétriques  ainsi une sortie de la liste de contreparties sensibles une amélioration suffisante de la probabilité de défaut ou un règlement d’impayé de plus de 30 jours entraîne un retour des encours concernés en Étape 1 sans période de probation en Étape 2 Pour les encours ne disposant pas de note de contrepartie (Clientèle de détail et un périmètre restreint du segment Entreprises) le transfert en Étape 2 est fondé  sur le score comportemental bâlois ou l’existence d’impayés de plus de 30 jours sur le périmètre Clientèle de détail  p sur le passage en « sensible » ou l’existence d’impayés de plus de 30 jours pour les Entreprises p Pour identifier les encours classés en Étape 3 (encours douteux) le Groupe applique depuis juillet 2020 dans la majorité de ses entités la nouvelle définition du défaut telle que détaillée dans les orientations publiées par l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) Cette définition entraîne le classement en Étape 3 sur la base des critères suivants  la survenance d’un ou plusieurs impayés supérieurs à 100 euros pour la Clientèle de détail (500 euros hors Clientèle de détail) pendant p 90 jours consécutifs devant représenter au minimum 1% de l’exposition consolidée du client Cet impayé peut être accompagné ou non de l’ouverture d’une procédure de recouvrement Sont exclus les encours restructurés classés en Étape 1 ou 2 qui sont retransférés en Étape 3 dès la survenance d’un impayé de 30 jours pendant une période probatoire de deux ans Par ailleurs seuls les impayés résultant de litiges commerciaux de clauses contractuelles spécifiques ou de défaillances informatiques peuvent déroger à une mise en défaut systématique après 90 jours  l’identification d’autres critères qui indépendamment de l’existence de tout impayé traduisent un risque probable de non recouvrement p partiel ou total des encours tels que  une forte probabilité que la contrepartie ne puisse pas honorer la totalité de ses engagements en raison d’une dégradation significative de sa situation financière impliquant alors un risque de perte pour le Groupe l’octroi pour des raisons liées aux difficultés financières de l’emprunteur de concessions aux clauses du contrat de prêt qui n’auraient pas été octroyées dans d’autres circonstances (crédits dits restructurés) et qui entraînent une baisse de la valeur actualisée des flux du crédit de plus de 1% de sa valeur initiale l’existence de procédures contentieuses (mandat ad hoc procédure de sauvegarde redressement judiciaire liquidation judiciaire ou leurs équivalents dans les juridictions concernées) Le Groupe applique le principe de contagion à l’ensemble des encours sur la contrepartie en défaut Il se peut que dans le cadre d’un groupe client la contagion s’étende aussi à l’ensemble des encours sur ce groupe Le classement en Étape 3 est maintenu pendant une période de probation de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci dessus La période de probation en Étape 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Étape 3 En cas de retour en Étape 2 les contrats sont alors maintenus dans cette Étape 2 pendant une durée minimale avant qu’un éventuel retour en Étape 1 puisse être envisagé Cette durée de maintien en Étape 2 est comprise entre six mois et deux ans selon la nature des portefeuilles de risques auxquels appartiennent les contrats Pour les entités n’appliquant pas cette nouvelle définition du défaut les différences majeures portent sur la définition des critères de classement en Étape 3  présence d’impayés de plus de 90 jours sans seuil de matérialité  p absence de période de probation (hors contrats restructurés qui restent un an minimum en Étape 3) avant retour en Étape 1 ou 2 dès lors p que les conditions de l’Étape 3 ne sont plus remplies  classement de l’ensemble des restructurés en Étape 3 p Les modalités d’application de la nouvelle définition du défaut seront adoptées par ces entités à partir du 1 er janvier 2021 Les encours classés en Étape 1 sont dépréciés à hauteur des pertes de crédit que le Groupe s’attend à subir à horizon un an en prenant en considération les données historiques et la situation présente Le montant de la dépréciation est ainsi égal à la différence entre la valeur brute comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties appelées ou susceptibles de l’être et de la probabilité de survenance d’un événement de défaut au cours de l’année qui suit Les encours classés en Étapes 2 et 3 sont dépréciés à hauteur des pertes de crédit que le Groupe s’attend à subir sur la durée de vie des encours en prenant en considération les données historiques la situation présente ainsi que les prévisions raisonnables d’évolution de la conjoncture économique et des facteurs macro économiques pertinents jusqu’à la maturité du contrat Le montant de la dépréciation est ainsi égal à la différence entre la valeur brute comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties appelées ou susceptibles de l’être et de la probabilité de survenance d’un événement de défaut jusqu’à l’échéance du contrat Les garanties sont prises en compte dans l’estimation des flux futurs recouvrables lorsqu’elles font partie intégrante des modalités contractuelles des prêts sur lesquels portent ces garanties et qu’elles ne font pas l’objet d’une comptabilisation séparée Lorsque les garanties ne respectent pas ces critères et que leurs effets ne peuvent pas être pris en compte dans le calcul des dépréciations (exemple  garantie financière visant à indemniser les premières pertes subies sur un portefeuille de prêts donné) elles donnent lieu à la reconnaissance d’un actif distinct enregistré au bilan dans la rubrique Autres actifs La valeur comptable de cet actif représente le montant des pertes de crédit attendues enregistrées au sein des dépréciations d’actifs pour lesquelles le Groupe a la quasi certitude de recevoir une indemnisation Les variations de la valeur comptable de cet actif sont enregistrées en Coût du risque dans le compte de résultat La méthodologie de calcul des pertes de crédit est décrite dans le chapitre 4 « Facteurs de risques et adéquation des fonds propres » du présent Document d’enregistrement universel Quelle que soit l’étape de dégradation du risque crédit l’actualisation des flux est calculée sur la base du taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif financier Le montant de cette dépréciation est inclus dans la valeur nette comptable de l’actif financier déprécié Les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées en Coût du risque dans le compte de résultat Pour les créances de location simple et les créances commerciales le Groupe applique l’approche « simplifiée » consistant à évaluer les dépréciations à hauteur des pertes de crédit attendues à maturité dès leur comptabilisation initiale sans attendre une dégradation significative du risque de crédit de la contrepartie L’évaluation des dépréciations s’effectue principalement sur la base des taux de défaut et de pertes en cas de défaut historiquement constatés Les ajustements destinés à prendre en compte les informations prospectives sur l’évolution de la conjoncture économique et des facteurs macro économiques sont déterminés à dire d’experts Les prêts octroyés ou acquis par le Groupe peuvent faire l’objet d’une restructuration pour difficultés financières Elle prend la forme d’une modification contractuelle des conditions initiales de la transaction (telle une baisse du taux d’intérêt un rééchelonnement des paiements périodiques un abandon partiel de créances ou encore une prise de garanties complémentaires) Cette modification des conditions contractuelles de l’instrument est alors liée exclusivement aux difficultés financières et à l’insolvabilité de l’emprunteur (que cette insolvabilité soit avérée ou à venir de façon certaine en l’absence de restructuration) S’ils répondent toujours aux caractéristiques SPPI les prêts ainsi restructurés sont maintenus au bilan Leur coût amorti avant dépréciation est ajusté d’une décote représentative du manque à gagner résultant de la restructuration Cette décote enregistrée en Coût du risque dans le compte de résultat est égale à la différence entre la valeur actuelle des nouveaux flux de trésorerie contractuels résultant de la restructuration et le coût amorti avant dépréciation diminué des éventuels abandons partiels de créance De cette manière le montant des produits d’intérêts enregistrés en résultat demeure calculé sur la base du taux d’intérêt effectif d’origine des prêts et basé sur la valeur comptable nette de dépréciation de l’actif pendant au moins la première année suivant la restructuration Une fois restructurés les actifs financiers sont classés en Étape 3 de dépréciation (encours douteux) si la valeur actualisée des flux futurs modifiés diminue de plus de 1% par rapport à la valeur comptable au bilan des actifs financiers avant la restructuration ou s’il existe une forte probabilité que la contrepartie ne puisse pas honorer la totalité de ses engagements impliquant un risque de perte pour le Groupe Dans ces deux cas de figure la restructuration des actifs financiers entraîne leur mise en défaut Le classement en Étape 3 de dépréciation est maintenu pendant une période minimale d’un an et au delà tant que le Groupe a une incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements Dès lors que le prêt ne sera plus classé en Étape 3 ou pour les prêts dont la valeur actualisée ne diminue pas de plus de 1% l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit sera effectuée en comparant les caractéristiques de l’instrument en date d’arrêté comptable à celles en date de comptabilisation initiale du prêt avant restructuration en suivant les modalités de classement en Étapes 1 et 2 mentionnées dans cette Note étant entendu que les encours sont reclassés en Étape 3 dès la survenance d’un impayé de 30 jours pendant les deux ans suivant leur sortie du défaut Les critères de retour en Étape 1 des encours restructurés sont similaires à ceux de l’intégralité des encours après la période de probation en Étape 3 d’un an minimum Si au regard des nouvelles conditions contractuelles issues de la restructuration les prêts restructurés ne répondent plus aux caractéristiques SPPI ils sont alors décomptabilisés et remplacés par de nouveaux actifs financiers résultant de ces nouvelles conditions contractuelles Ces nouveaux prêts sont alors comptabilisés en Actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat Sont exclus des encours restructurés les prêts et créances ayant fait l’objet de renégociations commerciales et qui concernent des clients pour lesquels le Groupe accepte de renégocier la dette dans le but de conserver ou de développer une relation commerciale dans le respect des règles d’octroi en vigueur et sans aucun abandon de capital ou d’intérêts courus Les principales évolutions liées à la crise Covid 19 sont présentées ci après Sur l’année 2020 le caractère exceptionnel de la crise économique provoquée par la pandémie combinée aux mesures de soutien sans précédent des gouvernements ont nécessité des ajustements dans les modèles de calcul des dépréciations et provisions pour risque de crédit pour refléter au mieux les pertes attendues sur la base de nos anticipations des défauts futurs Au 31 décembre 2020 les situations de défaut observées restent modérées en raison de la mise en place de moratoires Cependant une croissance des défauts est attendue sur 2021 et 2022 et doit se refléter dès 2020 dans le provisionnement des encours sains classés en Étape 1 et des encours dégradés classés en Étape 2 En conséquence  les modèles et les paramètres utilisés pour estimer les pertes de p crédit attendues ont été révisés sur la base de nouveaux scénarios économiques décrits dans le paragraphe 5 de la Note 1  les ajustements mis en place en complément de l’application des p modèles ont été mis à jour (ajustements sectoriels et ajustements lors de l’utilisation de modèles simplifiés)  un nouveau critère de passage en encours dégradés classés en p Étape 2 a été mis en place Les modèles d’estimation des pertes de crédit attendues ne permettaient pas en l’état de refléter avec exactitude dans la détermination des taux de défaut futur les incertitudes économiques liées à la crise actuelle En conséquence le Groupe a procédé à certains ajustements dans ses modèles pour traduire au mieux l’impact des scénarios économiques sur les pertes de crédit attendues Les mesures de confinement prises par les gouvernements ont causé une chute brutale de l’activité économique qui se traduit par une importante volatilité des taux de croissance trimestrielle du PIB (en glissement annuel) dans les prévisions 2021 et 2022 dans les pays où le Groupe opère Par ailleurs les autorités ont adopté des mesures de soutien financier aux ménages et aux entreprises pour les aider à faire face à cette dégradation soudaine de l’activité Dès lors il semble probable qu’un décalage temporel apparaisse entre la dégradation de la qualité des portefeuilles de crédit et celle de l’activité la première étant retardée par rapport à la seconde Afin de prendre en compte ce décalage le Groupe a révisé ses modèles en retenant pour chaque trimestre des années 2020 à 2022 la moyenne des variations du PIB des huit derniers trimestres par rapport à une base 100 en 2019 Cet ajustement est appliqué à chacun des quatre scénarios (SG Favorable SG Central SG Extended et SG Stress ) pour les séries de PIB utilisées dans la modélisation des pertes de crédit attendues (cf  paragraphe 5 de la Note 1) Le tableau ci dessous issu de la combinaison des quatre scénarios après ajustements présente les taux de croissance des PIB ajustés utilisés dans les modèles d’estimation des pertes de crédit attendues (en pourcentages)  2020 2021 2022 2023 2024 Zone Euro (2 8) (5 8) (3 8) 1 4 1 7 France (3 3) (7 1) (5 3) 1 6 1 8 États Unis (2 3) (3 5) (1 5) 2 3 2 2 Chine (2 3) 1 8 4 6 4 5 4 5 En France le choc économique lié à la pandémie a entraîné une baisse du taux de marge des entreprises Selon les économistes du Groupe ce taux de marge dégradé ne tient néanmoins pas suffisamment compte des mesures de soutien de l’État pour atténuer leurs difficultés financières notamment au travers du mécanisme des PGE Pour mieux traduire l’effet de ces mesures un add on sur le taux de marge des entreprises françaises équivalent à 2 4 points de la valeur ajoutée de 2019 a été intégré dans l’ensemble des scénarios pour l’année 2020 et le premier semestre 2021 En revanche aucun add on n’a été appliqué sur le reste de l’horizon de prévisions des pertes de crédit attendues Il est à noter que si le gouvernement devait mettre fin à une partie des mesures de soutien mises en place depuis le deuxième trimestre 2020 le Groupe serait amené à revoir à la baisse l’ add on sur le taux de marge des entreprises françaises Au 31 décembre 2020 les ajustements ainsi apportés aux variables macro économiques et aux probabilités de défaut ont eu pour effet d’augmenter de 496 millions d’euros le montant des dépréciations et provisions pour risque de crédit certains secteurs dont l’activité est cyclique Ces ajustements ont été revus et complétés pour tenir compte du risque spécifique sur des secteurs particulièrement touchés par la crise Covid 19 Les différents modèles d’estimation des pertes de crédit attendues peuvent être complétés par des ajustements sectoriels majorant ou minorant le montant des pertes de crédit attendues Ces ajustements permettent de mieux anticiper le cycle de défaut ou de reprise de Le montant total des ajustements sectoriels s’élève ainsi à 406 millions d’euros au 31 décembre 2020 (244 millions d’euros au 31 décembre 2019) Pour le périmètre d’entités ne disposant pas de modèles développés permettant d’estimer les corrélations entre variables macro économiques et taux de défaut des ajustements ont également été effectués pour refléter la dégradation du risque de crédit sur certains portefeuilles lorsque cette dégradation n’a pas pu être appréhendée par une analyse ligne à ligne des encours Le montant de ces ajustements s’élève à 424 millions d’euros au 31 décembre 2020 (78 millions d’euros au 31 décembre 2019) En complément des critères de passage en encours dégradés classés en Étape 2 appliqués au niveau individuel une analyse supplémentaire a été menée au niveau de portefeuilles d’encours pour lesquels l’augmentation du risque de crédit a été jugée significative depuis leur octroi Cette étude a conduit à réaliser des transferts complémentaires vers les encours dégradés classés en étape 2 pour les encours de secteurs particulièrement touchés par la crise Le montant de cet ajustement s’élève à 122 millions d’euros au 31 décembre 2020 Ce tableau ne tient pas compte de la dépréciation IAS 39 au titre des instruments financiers des filiales du secteur de l’assurance Cette dépréciation est présentée en Note 4 3 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Dépréciation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 9 9 Dépréciation des actifs financiers au coût amorti 11 962 10 976 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 31 24 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 11 601 10 728 Titres au coût amorti 42 9 Autres actifs au coût amorti (1) 288 215 TOTAL DÉPRÉCIATIONS DES ACTIFS FINANCIERS 11 971 10 985 Provisions sur engagements de financement 433 244 Provisions sur engagements de garantie 495 396 TOTAL PROVISIONS POUR RISQUE DE CRÉDIT 928 640 Cf  Note 4 4 (1) (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Dotations Reprises disponibles Dotations nettes Reprises utilisées Change et variations de périmètre Stock au 31 12 2020 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Dépréciations sur encours sains (Étape 1) 1 1 (1) 1 Dépréciations sur encours dégradés (Étape 2) Dépréciations sur encours douteux (Étape 3) 8 1 (1) 8 TOTAL 9 2 (2) 9 Actifs financiers au coût amorti Dépréciations sur encours sains (Étape 1) 902 774 (560) 214 (38) 1 078 Dépréciations sur encours dégradés (Étape 2) 1 042 1 912 (968) 944 (35) 1 951 Dépréciations sur encours douteux (Étape 3) 9 032 4 516 (2 723) 1 793 (1 691) (201) 8 933 TOTAL 10 976 7 202 (4 251) 2 951 (1 691) (274) 11 962 Dont créances de location financement et assimilées 742 404 (158) 246 (80) (20) 888 Dépréciations sur encours sains (Étape 1) 90 60 (34) 26 (3) 113 Dépréciations sur encours dégradés (Étape 2) 91 159 (35) 124 (5) 210 Dépréciations sur encours douteux (Étape 3) 561 185 (89) 96 (80) (12) 565 (En M EUR) Dépréciations sur actifs financiers Total À la juste valeur par capitaux propres Au coût amorti Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 dont créances de location finan cement Étape 2 dont créances de location finan cement Étape 3 dont créances de location finan cement Total Stock au 31 12 2019 1 8 9 902 90 1 042 91 9 032 561 10 976 10 985 Production et Acquisition (1) 329 31 119 12 161 6 609 609 Décomptabilisation (2) (146) (6) (112) (2) (1 380) (46) (1 638) (1 638) Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 2 (3) (95) (9) 878 89 783 783 Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 1 (3) 13 1 (171) (13) (158) (158) Transfert vers l’Étape 3 (3) (9) (1) (114) (7) 1 186 48 1 063 1 063 Transfert depuis l’Étape 3 (3) 24 2 (87) (4) (63) (63) Dotations et repri ses sans changement d’étape (3) 113 8 306 39 187 9 606 606 Change (28) (1) (19) (1) (199) (9) (246) (246) Périmètre Autres variations (1) (2) 33 30 30 Stock au 31 12 2020 1 8 9 1 078 113 1 951 210 8 933 565 11 962 11 971 Les montants des dépréciations présentés dans la ligne Production et Acquisition en Étape 2 et Étape 3 peuvent inclure des dépréciations calculées sur des encours (1) originés en Étape 1 puis reclassés en Étape 2 ou 3 au cours du même exercice Abandons de créances cessions & remboursements (2) Les montants présentés dans les transferts incluent les variations dues aux amortissements Les transferts vers l’Étape 3 correspondent à des encours classés (3) initialement en Étape 1 qui au cours de l’année ont fait l’objet d’un déclassement directement en Étape 3 ou en Étape 2 puis en Étape 3 (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Dotations Reprises disponibles Dotations nettes Change et variations de périmètre Stock au 31 12 2020 Engagements de financement Provisions sur encours sains (Étape 1) 102 113 (93) 20 (3) 119 Provisions sur encours dégradés (Étape 2) 105 255 (77) 178 (4) 279 Provisions sur encours douteux (Étape 3) 37 124 (173) (49) 47 35 TOTAL 244 492 (343) 149 40 433 Engagements de garantie Provisions sur encours sains (Étape 1) 34 37 (25) 12 (2) 44 Provisions sur encours dégradés (Étape 2) 80 103 (29) 74 (2) 152 Provisions sur encours douteux (Étape 3) 282 160 (90) 70 (53) 299 TOTAL 396 300 (144) 156 (57) 495 (En M EUR) Provisions Total Sur engagements de financement Sur engagements de garantie Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Étape 1 Étape 2 Étape 3 Total Stock au 31 12 2019 102 105 37 244 34 80 282 396 640 Production et Acquisition (1) 48 29 7 84 15 12 18 45 129 Décomptabilisation (2) (40) (6) (25) (71) (9) (6) (39) (54) (125) Transfert de l’Étape 1 à l’Étape 2 (3) (14) 143 129 (5) 40 35 164 Transfert de l’Étape 2 à l’Étape 1 (3) 1 (10) (9) (2) (2) (11) Transfert vers l’Étape 3 (3) (1) (1) 6 4 (6) 26 20 24 Transfert depuis l’Étape 3 (3) (1) (1) (3) (3) (4) Dotations et reprises sans changement d’étape (3) 25 22 11 58 10 35 22 67 125 Change (2) (3) (5) (1) (1) (8) (10) (15) Périmètre Autres variations 1 1 1 Stock au 31 12 2020 119 279 35 433 44 152 299 495 928 Les montants des provisions présentés dans la ligne Production et Acquisition en Étape 2 et Étape 3 peuvent inclure des provisions calculées sur des encours originés (1) en Étape 1 puis reclassés en Étape 2 ou 3 au cours du même exercice Abandons de créances cessions & remboursements (2) Les montants présentés dans les transferts incluent les variations des amortissements Les transferts vers l’Étape 3 correspondent à des encours classés initialement (3) en Étape 1 qui au cours de l’année ont fait l’objet d’un déclassement directement en Étape 3 ou en Étape 2 puis en Étape 3 Les variations des dépréciations et provisions pour risque de crédit sur l’année 2020 sont liées aux faits marquants suivants  au transfert d’encours en Étape 3 suite à la dégradation des p notations pour 4 9 milliards d’euros d’encours Cette dégradation a entraîné une augmentation des dépréciations et provisions de 1 1 milliard d’euros (dont 26% sur le secteur Automobiles et 30% sur le Retail) En particulier elle concerne  2 9 milliards d’euros d’encours dont le montant de dépréciations et provisions au 31 décembre 2020 s’élève à 804 millions d’euros Ces contrats étaient classés en Étape 1 au 31 décembre 2019 2 milliards d’euros d’encours dont le montant de dépréciations et provisions s’élève au 31 décembre 2020 à 414 millions d’euros Ces contrats étaient classés en Étape 2 au 31 décembre 2019  au transfert d’encours en Étape 2 suite à la dégradation des p notations pour 56 3 milliards d’euros d’encours liée au contexte économique dégradé et aux ajustements dans les modèles de calculs des dépréciations et provisions pour risque de crédit décrits précédemment Ce transfert a entraîné une augmentation des dépréciations et provisions de 947 millions d’euros (dont 79% sur le segment Entreprises)  à la cession d’encours classés en Étape 3 sur le périmètre Banque de p détail pour 539 millions d’euros qui a entraîné une diminution des dépréciations et provisions de 428 millions d’euros Cette cession est en lien avec la stratégie du Groupe de réduction de son portefeuille d’expositions en défaut  à l’octroi de Prêts garantis par l’État pour 18 6 milliards d’euros qui p ont entraîné une augmentation des dépréciations et provisions de 80 millions d’euros La réconciliation des encours comptables avec les encours provisionnables est présente dans le chapitre 4 du présent Document d’Enregistrement Universel (En M EUR) 31 12 2020 Actifs financiers à la Juste valeur par capitaux propres 51 801 Encours sains (Étape 1) 51 792 Encours dégradés (Étape 2) Encours douteux (Étape 3) 9 Actifs financiers au coût amorti (1) 709 020 Encours sains (Étape 1) 642 131 Encours dégradés (Étape 2) 49 740 Encours douteux (Étape 3) 17 149 dont Créances de location financement et assimilées 30 151 Encours sains (Étape 1) 24 214 Encours dégradés (Étape 2) 4 490 Encours douteux (Étape 3) 1 447 Engagements de financement 183 588 Encours sains (Étape 1) 161 757 Encours dégradés (Étape 2) 21 488 Encours douteux (Étape 3) 343 Engagements de garantie 53 851 Encours sains (Étape 1) 46 169 Encours dégradés (Étape 2) 6 876 Encours douteux (Étape 3) 806 TOTAL ENCOURS PROVISIONNABLES 998 260 Ce poste inclut les Banques centrales pour 165 837 millions au 31 décembre 2020 (1) La rubrique Coût du risque comprend exclusivement les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties Le Groupe procède au passage en pertes de ses créances irrécouvrables et à la reprise consécutive des dépréciations dans le poste Coût du risque lorsqu’il y a abandon de créances ou absence d’espérance de recouvrement résiduel L’absence de recouvrement résiduel est conditionnée à l’obtention d’un certificat d’irrécouvrabilité délivré par une autorité compétente ou à l’existence d’un faisceau d’indices établis (ancienneté du défaut provisionnement à 100% absence de récupérations récentes ou autres caractéristiques propres au dossier) L’absence d’espérance de recouvrement n’implique pas un arrêt définitif des récupérations notamment en cas de retour à meilleure fortune de la contrepartie En cas de recouvrement ou de récupération sur une créance préalablement passée en perte les montants reçus sont comptabilisés dans le poste Récupérations sur créances irrécouvrables sur l’exercice considéré (En M EUR) 2020 2019 Dotations nettes pour dépréciation (2 951) (1 202) Sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 Sur actifs financiers au coût amorti (2 951) (1 204) Dotations nettes aux provisions (305) 12 Sur engagements de financement (149) 47 Sur engagements de garantie (156) (35) Pertes non couvertes sur les créances irrécouvrables (251) (292) Récupérations sur les créances irrécouvrables 114 184 Produit des garanties non prises en compte dans les dépréciations 87 20 TOTAL (3 306) (1 278) La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d’évaluation En l’absence de prix observable pour un actif ou un passif identique la juste valeur des instruments financiers est déterminée à l’aide d’une autre technique d’évaluation qui maximise l’utilisation de données de marché observables en retenant des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’instrument considéré Cette note présente la juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan ventilée selon la hiérarchie de la juste valeur décrite dans la Note 3 4 Cette juste valeur ne saurait être interprétée comme un montant réalisable en cas de règlement immédiat de la totalité de ces instruments financiers Les justes valeurs des instruments financiers incluent le cas échéant les intérêts courus (En M EUR) 31 12 2020 Valeur comptable Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 53 380 53 394 38 373 15 021 Prêts et créances sur la clientèle 448 761 450 923 153 933 296 990 Titres 15 635 15 767 4 807 9 022 1 938 TOTAL 517 776 520 084 4 807 201 328 313 949 (En M EUR) 31 12 2019 Valeur comptable Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 56 366 56 370 41 233 15 137 Prêts et créances sur la clientèle 450 244 451 398 179 364 272 034 Titres 12 489 12 705 4 156 7 095 1 454 TOTAL 519 099 520 473 4 156 227 692 288 625 (En M EUR) 31 12 2020 Valeur comptable Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 135 571 135 608 239 132 513 2 856 Dettes envers la clientèle 456 059 456 119 446 520 9 599 Dettes représentées par un titre 138 957 138 985 20 920 117 809 256 Dettes subordonnées 15 432 15 435 15 435 TOTAL 746 019 746 147 21 159 712 277 12 711 (En M EUR) 31 12 2019 Valeur comptable Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 107 929 107 976 356 104 028 3 592 Dettes envers la clientèle 418 612 418 705 408 597 10 108 Dettes représentées par un titre 125 168 125 686 20 856 104 462 368 Dettes subordonnées 14 465 14 467 14 467 TOTAL 666 174 666 834 21 212 631 554 14 068 La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des créances de location financement aux établissements de crédit et aux grandes entreprises est calculée en l’absence de marché actif de ces prêts en actualisant les flux de trésorerie attendus à un taux d’actualisation basé sur les taux d’intérêt du marché (taux actuariel de référence publié par la Banque de France et taux zéro coupon) en vigueur à la clôture pour des prêts ayant sensiblement les mêmes modalités et les mêmes maturités ces taux d’intérêt étant ajustés afin de tenir compte du risque de crédit de l’emprunteur La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des créances de location financement sur la clientèle de la Banque de détail essentiellement constituée de particuliers et de petites ou moyennes entreprises est déterminée en l’absence de marché actif de ces prêts en actualisant les flux de trésorerie attendus aux taux de marché en vigueur à la date de clôture pour les prêts de même catégorie ayant les mêmes maturités Pour les prêts les créances les créances de location financement à taux variable et les prêts à taux fixe dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an la juste valeur est présumée correspondre à la valeur comptable nette de dépréciations dès lors qu’il n’y a pas eu de fluctuation significative des spreads de crédit sur les contreparties concernées depuis leur entrée au bilan La juste valeur des dettes est présumée correspondre en l’absence de marché actif de ces dettes à la valeur des flux futurs actualisée aux taux de marché en vigueur à la date de clôture Dès lors que la dette est représentée par un instrument coté sa juste valeur est égale à son cours de marché Pour les dettes à taux variable et celles dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an la juste valeur est présumée correspondre à la valeur comptable De la même manière la juste valeur individuelle des comptes à vue est égale à leur valeur comptable Dès lors que le titre est un instrument coté sur un marché actif sa juste valeur est égale à son cours de marché En l’absence de marché actif la juste valeur des titres est calculée en actualisant les flux de trésorerie futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture Pour les titres à taux variable et les titres à taux fixe dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an la juste valeur est présumée correspondre à la valeur comptable nette de dépréciations dès lors qu’il n’y a pas eu de fluctuation significative des spreads de crédit sur les contreparties concernées depuis leur entrée au bilan Les engagements de financement qui ne sont pas considérés comme des instruments financiers dérivés ni évalués en juste valeur par résultat au titre d’une activité de transaction sont initialement comptabilisés à leur juste valeur  par la suite ces engagements font l’objet de provisions conformément aux principes comptables relatifs aux dépréciations et provisions pour risque de crédit (cf  Note 3 8) Le Groupe inscrit initialement à son bilan les garanties financières données considérées comptablement comme des instruments financiers non dérivés pour leur juste valeur Elles sont évaluées ultérieurement au montant le plus élevé entre le montant de l’obligation et le montant initialement enregistré diminué le cas échéant de l’amortissement cumulé de la commission de garantie En cas d’indication objective de perte de valeur les garanties financières données font l’objet d’une provision au passif du bilan (cf  Note 3 8) Les achats et les ventes de titres classés en Actifs financiers à la juste valeur par résultat en Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et Actifs financiers au coût amorti sont comptabilisés au bilan en date de règlement livraison Entre la date de négociation et la date de règlement livraison les engagements sur titres à recevoir ou à livrer ne sont pas enregistrés au bilan Les variations de juste valeur des titres en juste valeur par résultat et des titres en juste valeur par capitaux propres entre la date de négociation et la date de règlement livraison sont enregistrées en résultat ou en capitaux propres en fonction de la classification comptable des titres concernés (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Engagements de financement En faveur d’établissements de crédit 45 707 50 589 En faveur de la clientèle 194 890 184 305 Facilités d’émission 83 83 Ouvertures de crédits confirmés 185 061 166 168 Autres (1) 9 746 18 054 Engagements de garantie Donnés aux établissements de crédit 4 541 10 572 Donnés à la clientèle (2) 59 297 42 248 Engagements sur titres Titres à livrer 26 387 31 121 Cette ligne inclut à compter du 31 décembre 2020 les engagements de souscription dans des fonds de capital investissement pris dans le cadre des activités (1) d’assurance pour un montant de 2 271 millions d’euros Y compris les garanties de capital et de performance accordées aux détenteurs des parts d’OPCVM gérés par des entités du Groupe (2) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Engagements de financement Reçus d’établissements de crédit 78 577 84 990 Engagements de garantie Reçus d’établissements de crédit 114 035 110 395 Autres engagements reçus (1) 139 289 125 771 Engagements sur titres Titres à recevoir 28 148 30 874 Ces engagements incluent au 31 décembre 2020 la garantie reçue de l’État français sur les PGE (cf  Note 1 5) (1) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Valeur comptable des actifs remis en garantie de passifs* (1) 330 730 311 597 Valeur comptable des actifs remis en garantie d’opérations sur instruments financiers (2) 62 308 56 891 Valeur comptable des actifs remis en garantie d’engagements hors bilan 2 106 2 195 TOTAL 395 144 370 683 Le montant des actifs remis en garantie de passifs présenté en 2019 pour 391 820 millions d’euros a été corrigé de 80 223 millions d’euros en raison * d’enregistrements réalisés à tort sur des titres mis à disposition d’agents agissant pour le compte de Société Générale Les actifs remis en garantie de passifs correspondent principalement à des créances remises en garantie de passifs (notamment auprès des banques centrales) (1) Les actifs remis en garantie d’opérations sur instruments financiers correspondent principalement à des dépôts de garantie (2) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Juste valeur des titres reçus en pension livrée 119 374 111 818 Les opérations de pensions livrées sur titres sont généralement réserve pour lui de restituer ces titres ou leurs équivalents à la conclues par le Groupe dans des termes et conditions usuels de contrepartie de l’opération de pension à l’échéance de cette dernière marché Le Groupe a la faculté de réutiliser les titres reçus en pension Ces titres ne sont pas reconnus au bilan Leur juste valeur présentée livrée en les cédant en les remettant en pension ou en garantie sous ci dessus inclut celle des titres cédés ou redonnés en garantie Les actifs financiers transférés qui sont intégralement conservés au bilan regroupent les cessions temporaires de titres (prêts et pensions livrées) ainsi que certaines cessions de créances à des véhicules de titrisation consolidés Les opérations de cessions temporaires (prêts de titres et titres donnés en pension livrée) présentées dans les tableaux ci dessous ne portent que sur des titres reconnus à l’actif du bilan Les titres faisant l’objet d’une mise en pension ou d’un prêt sont maintenus à l’actif du bilan du Groupe dans leur poste d’origine Dans le cas de mises en pension l’obligation de restituer les sommes encaissées est inscrite en Dettes au passif du bilan à l’exception des opérations initiées dans le cadre des activités de trading qui sont enregistrées parmi les Passifs financiers à la juste valeur par résultat Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du Groupe Dans le cas des titres reçus en pension le droit à restitution des sommes délivrées par le Groupe est inscrit dans la rubrique Prêts et créances sur la clientèle ou Prêts et créances sur les établissements de crédit à l’actif du bilan à l’exception des opérations initiées dans le cadre des activités de trading qui sont enregistrées parmi les Actifs financiers à la juste valeur par résultat En cas de cession ultérieure des titres empruntés une dette de restitution de ces titres à leur prêteur est inscrite au passif du bilan parmi les Passifs financiers à la juste valeur par résultat Les prêts et emprunts de titres adossés contre espèces sont assimilés à des opérations de pensions livrées et sont comptabilisés et présentés comme telles au bilan Dans le cas des cessions temporaires de titres le Groupe demeure exposé au risque de défaillance de l’émetteur du titre (risque de crédit) ainsi qu’aux fluctuations à la hausse ou à la baisse de la valeur des titres (risque de marché) Les titres prêtés ou donnés en pension ne peuvent faire parallèlement l’objet de mise en garantie dans le cadre d’une autre opération (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées Titres à la juste valeur par résultat 23 375 18 827 23 691 20 486 Titres à la juste valeur par capitaux propres 12 410 9 913 13 057 10 476 TOTAL 35 785 28 740 36 748 30 962 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées Valeur comptable des actifs Valeur comptable des dettes associées Titres à la juste valeur par résultat 11 067 13 297 54 Titres à la juste valeur par capitaux propres 170 132 TOTAL 11 237 13 429 54 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019* Prêts à la clientèle Valeur comptable des actifs 3 658 3 039 Valeur comptable des dettes associées 3 248 2 627 Juste valeur des actifs transférés (A) 3 724 3 098 Juste valeur des dettes associées (B) 3 263 2 637 POSITION NETTE (A) (B) 461 461 Au 31 décembre 2020 le Groupe a retraité les montants des prêts à la clientèle de la période antérieure afin d’inclure des opérations de titrisation qui n’étaient pas * présentées en 2019 L’impact de cette modification se traduit par une augmentation de 1 410 millions d’euros de la valeur comptable des actifs et une augmentation de 1 082 millions d’euros de la valeur comptable des dettes associées La juste valeur des actifs transférés a augmenté de 1 459 millions d’euros et la juste valeur des dettes associées a augmenté de 1 082 millions d’euros Le Groupe reste exposé à la majorité des risques et avantages sur ces créances  par ailleurs ces dernières ne peuvent faire parallèlement l’objet de mise en garantie ou de cession ferme dans le cadre d’une autre opération Au 31 décembre 2020 aucune opération significative n’a été réalisée qui conduise à une décomptabilisation partielle ou intégrale d’actifs financiers donnant lieu à la conservation par le Groupe d’une implication continue dans ces actifs Un actif financier et un passif financier sont compensés et leur solde net est présenté au bilan lorsque le Groupe a un droit inconditionnel et juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention soit de régler l’actif et le passif sur une base nette soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément Le droit de compenser les montants comptabilisés doit être exécutoire en toutes circonstances tant dans le cadre des activités normales qu’en cas de défaut d’une des parties À cet égard le Groupe inscrit notamment dans son bilan le montant net des instruments financiers conclus avec certaines chambres de compensation lorsqu’elles permettent effectivement un règlement net via des appels de marges quotidiens en trésorerie ou lorsque leur mécanisme de règlement brut possède des caractéristiques qui éliminent ou rendent négligeables le risque de crédit et le risque de liquidité et font par ailleurs que les sommes à verser ou à recevoir sont traitées dans un même processus ou cycle de règlement Les tableaux ci dessous présentent les actifs financiers et passifs financiers qui ont fait l’objet d’une compensation dans le bilan consolidé du Groupe Les encours bruts de ces actifs financiers et passifs financiers sont rapprochés avec les encours consolidés présentés au bilan (montants nets au bilan) après indication des montants qui ont été compensés au bilan pour ces différents instruments (montants compensés) et agrégation avec les encours des autres actifs et passifs financiers qui ne font l’objet d’aucune compensation ni convention cadre de compensation ou accord similaire (montants des actifs et passifs non compensables) permettre une comparaison avec le traitement qui serait applicable selon les principes comptables généralement admis aux États Unis (US GAAP) Sont notamment concernés les instruments financiers pour lesquels le droit de compensation n’est exécutoire qu’en cas de défaillance d’insolvabilité ou de faillite d’une des contreparties et les instruments faisant l’objet d’une garantie sous forme de dépôt d’espèces ou de titres Il s’agit principalement d’options de taux d’intérêt de gré à gré de swaps de taux et de titres donnés ou reçus en pension livrée Ces tableaux indiquent également les montants qui seraient compensables en application de conventions cadres de compensation et d’accords similaires dont les caractéristiques ne permettent cependant pas cette compensation dans les comptes consolidés en application des normes IFRS Cette information a pour objet de Les positions nettes qui résultent de ces différentes compensations n’ont pas pour objet de mesurer l’exposition du Groupe au risque de contrepartie sur ces instruments financiers dans la mesure où la gestion de ce risque met en œuvre d’autres mécanismes de réduction qui viennent en complément des accords de compensation (En M EUR) Montants des actifs non compensables Effets des compensations sur le bilan Effets des conventions cadres de compensation et accords similaires (1) Position nette Montants bruts Montants compensés Montants nets au bilan Instruments financiers au bilan Dépôts de garantie en espèces au bilan Instruments financiers reçus en garantie Instruments financiers dérivés (cf  Notes 3 1 et 3 2) 40 978 286 686 (155 461) 172 203 (95 803) (18 599) 57 801 Titres prêtés (cf  Notes 3 1 et 3 3) 7 496 3 746 11 242 (1 677) (2) (91) 9 472 Titres reçus en pension (cf  Notes 3 1 et 3 5) 47 044 172 751 (80 718) 139 077 (6 350) (183) (46 057) 86 487 Dépôts de garantie versés (cf  Note 4 4) 36 530 15 366 51 896 (15 366) 36 530 Autres actifs non soumis à compensation 1 087 534 1 087 534 1 087 534 TOTAL 1 219 582 478 549 (236 179) 1 461 952 (103 830) (34 150) (46 148) 1 277 824 (En M EUR) Effets des compensations sur le bilan Effets des conventions cadres de compensation et accords similaires (1) Position nette Montants des passifs non compensables Montants bruts Montants compensés Montants nets au bilan Instruments financiers au bilan Dépôts de garantie en espèces au bilan Instruments financiers donnés en garantie Instruments financiers dérivés (cf  Notes 3 1 et 3 2) 45 260 281 838 (155 461) 171 637 (95 803) (15 366) 60 468 Dettes sur titres empruntés (cf  Note 3 1) 23 038 9 127 32 165 (1 677) 30 488 Titres donnés en pension (cf  Notes 3 1 et 3 6) 55 652 154 334 (80 718) 129 268 (6 350) (38 886) 84 032 Dépôts de garantie reçus (cf  Note 4 4) 36 955 18 784 55 739 (18 784) 36 955 Autres passifs non soumis à compensation 1 006 164 1 006 164 1 006 164 TOTAL 1 167 069 464 083 (236 179) 1 394 973 (103 830) (34 150) (38 886) 1 218 107 Juste valeur des instruments financiers et dépôts de garantie plafonnée à la valeur nette comptable des expositions au bilan pour exclure tout effet de (1) sur couverture (En M EUR) Montants des actifs non compensables Effets des compensations sur le bilan Effets des conventions cadres de compensation et accords similaires (1) Position nette Montants bruts Montants compensés Montants nets au bilan Instruments financiers au bilan Dépôts de garantie en espèces au bilan Instruments financiers reçus en garantie Instruments financiers dérivés (cf  Notes 3 1 et 3 2) 28 345 210 193 (85 852) 152 686 (100 225) (16 360) 36 101 Titres prêtés (cf  Notes 3 1 et 3 3) 8 275 5 552 13 827 (2 171) (5) (487) 11 164 Titres reçus en pension (cf  Notes 3 1 et 3 5) 44 054 196 583 (91 110) 149 527 (14 459) (112) (40 544) 94 412 Dépôts de garantie versés (cf  Note 4 4) 32 118 16 512 48 630 (16 512) 32 118 Autres actifs non soumis à compensation* 991 825 991 825 991 825 TOTAL 1 104 617 428 840 (176 962) 1 356 495 (116 855) (32 989) (41 031) 1 165 620 (En M EUR) Montants des passifs non compensables Effets des compensations sur le bilan Effets des conventions cadres de compensation et accords similaires (1) Position nette Montants bruts Montants compensés Montants nets au bilan Instruments financiers au bilan Dépôts de garantie en espèces au bilan Instruments financiers donnés en garantie Instruments financiers dérivés (cf  Notes 3 1 et 3 2) 27 848 206 337 (85 852) 148 333 (100 225) (16 512) 31 596 Dettes sur titres empruntés (cf  Note 3 1) 28 000 10 950 38 950 (2 171) 36 779 Titres donnés en pension (cf  Notes 3 1 et 3 6) 55 793 151 257 (91 110) 115 940 (14 459) (35 880) 65 601 Dépôts de garantie reçus (cf  Note 4 4) 32 844 16 477 49 321 (16 477) 32 844 Autres passifs non soumis à compensation* 935 381 935 381 935 381 TOTAL 1 079 866 385 021 (176 962) 1 287 925 (116 855) (32 989) (35 880) 1 102 201 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) Juste valeur des instruments financiers et dépôts de garantie plafonnée à la valeur nette comptable des expositions au bilan pour exclure tout effet de (1) sur goucouverture (En M EUR) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 12 2020 Banques centrales 1 489 1 489 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 277 326 29 605 34 655 48 661 390 247 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 57 384 9 140 67 829 1 218 135 571 Dettes envers la clientèle 422 319 14 489 13 328 5 923 456 059 Dettes représentées par un titre 36 665 34 317 44 998 22 977 138 957 Dettes subordonnées 7 2 6 029 9 394 15 432 Autres passifs 76 148 2 218 4 549 2 022 84 937 TOTAL RESSOURCES 871 338 89 771 171 388 90 195 1 222 692 Engagements de financement donnés 101 327 31 814 93 488 13 968 240 597 Engagements de garanties donnés 27 091 13 753 9 536 13 458 63 838 TOTAL DES ENGAGEMENTS DONNÉS 128 418 45 567 103 024 27 426 304 435 Les écoulements présentés dans cette note reposent sur les maturités contractuelles Cependant pour certains éléments du bilan des conventions peuvent être appliquées échéances sont constatées dans la première tranche (jusqu’à trois mois) En l’absence d’éléments contractuels ou dans le cas des instruments financiers relatifs au portefeuille de négociation (ex  dérivés) les Les engagements de garantie donnés sont échéancés en fonction de la meilleure estimation possible d’écoulement avec par défaut un échéancement dans la première tranche (jusqu’à trois mois) Les rubriques de Produits et charges de commissions regroupent les commissions sur prestations de services et engagements qui ne sont pas assimilables à des intérêts Les commissions assimilables à des intérêts font partie intégrante du taux d’intérêt effectif de l’instrument financier auquel elles se rapportent et sont enregistrées en Intérêts et produits assimilés et Intérêts et charges assimilés (cf  Note 3 7) Les opérations avec la clientèle regroupent les commissions perçues auprès des clients dans le cadre des activités de banque de détail du Groupe (notamment les commissions sur carte bancaire les frais de tenue de compte ou encore les frais de dossier non assimilables à des intérêts) Les prestations de service diverses regroupent les commissions perçues auprès de clients dans le cadre des autres activités bancaires du Groupe (notamment les commissions d’interchange les commissions de gestion de fonds ou encore les commissions sur les produits d’assurance commercialisés dans le réseau) Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions pour un montant représentant la contrepartie du service fourni et en fonction du rythme de transfert du contrôle de ces services  les commissions rémunérant des services continus telles certaines commissions sur moyens de paiement les droits de garde sur titres en p dépôt ou les commissions sur abonnements aux services digitaux sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue  les commissions rémunérant des services ponctuels telles les commissions sur mouvements de fonds les commissions d’apport reçues p les commissions d’arbitrage ou les pénalités sur incidents de paiement sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée Le montant représentant la contrepartie du service fourni se compose des rémunérations fixes et variables prévues contractuellement diminué le cas échéant des paiements dus aux clients (par exemple dans le cadre d’offres promotionnelles) Les rémunérations variables (par exemple remises basées sur les volumes de services fournis sur une période donnée ou commissions à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance) sont incluses dans le montant représentant la contrepartie du service fourni si et seulement s’il est hautement probable que cette rémunération ne fera pas l’objet ultérieurement d’un ajustement significatif des revenus à la baisse Les éventuels décalages entre la date de règlement de la prestation et la date de réalisation de la prestation génèrent des actifs ou passifs selon le type de contrat et le sens du décalage qui sont présentés dans les rubriques Autres actifs et Autres passifs (cf  Note 4 4)  les contrats avec les clients génèrent ainsi des créances commerciales produits à recevoir ou produits constatés d’avance p les contrats avec les fournisseurs génèrent ainsi des dettes fournisseurs charges à payer ou charges constatées d’avance p Dans le cadre des opérations de syndication le taux d’intérêt effectif de la fraction de financement conservée à l’actif du Groupe est aligné sur celui des autres participants en y intégrant si nécessaire une quote part des commissions de prise ferme et de participation  le solde de ces commissions rémunérant les prestations rendues est alors enregistré en Produits de commissions à la fin de la période de syndication Les commissions d’arrangement sont prises en résultat à la date de conclusion juridique de l’opération (En M EUR) 2020 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 159 (108) 51 157 (149) 8 Opérations avec la clientèle 2 820 2 820 3 072 3 072 Opérations sur instruments financiers 2 208 (2 215) (7) 2 261 (2 351) (90) Opérations sur titres 503 (1 042) (539) 523 (1 019) (496) Opérations sur marchés primaires 203 203 126 126 Opérations de change et sur instruments financiers dérivés 1 502 (1 173) 329 1 612 (1 332) 280 Engagements de financement et de garantie 795 (271) 524 772 (213) 559 Prestations de services diverses 2 547 (1 018) 1 529 2 806 (1 098) 1 708 Commissions de gestion d’actifs 613 613 610 610 Commissions sur moyens de paiement 795 795 914 914 Commissions sur produits d’assurance 260 260 241 241 Commissions de placement d’OPCVM et assimilés 77 77 80 80 Autres commissions 802 (1 018) (216) 961 (1 098) (137) TOTAL 8 529 (3 612) 4 917 9 068 (3 811) 5 257 Les contrats de location consentis par le Groupe qui n’ont pas pour effet de transférer aux locataires la quasi totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien loué sont qualifiés de location simple Les biens détenus dans le cadre de ces opérations de location simple incluant les immeubles de placement sont présentés parmi les Immobilisations corporelles et incorporelles au bilan pour leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations (cf  Note 8 4) Ces actifs de location sont amortis hors valeur résiduelle sur la durée du bail  cette dernière correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée pour tenir compte des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ainsi que des options de résiliation anticipée que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer (cf  Note 8 4) Les revenus des loyers sont enregistrés en produits de manière linéaire sur la durée du contrat de location tandis que le traitement comptable des produits facturés au titre des prestations de maintenance connexes aux activités de location simple a pour objet de refléter sur la durée du contrat de service une marge constante entre ces produits et les charges encourues pour rendre le service Les produits et charges et les plus ou moins values de cession sur les immeubles de placement et sur les biens loués en location simple ainsi que les produits et charges relatifs aux prestations de maintenance connexes aux activités de location simple sont enregistrés parmi les Produits et charges des autres activités dans les lignes Activités de location immobilière et Activités de location mobilière Ces mêmes lignes incluent également les pertes encourues en cas de baisse des valeurs résiduelles non garanties sur les opérations de location financement ainsi que les produits et charges de dépréciation et les plus ou moins value de cession relatifs aux biens non loués après résiliation d’opérations de location financement Les contrats de location proposés par les entités du Groupe peuvent prévoir des prestations de maintenance du matériel loué Dans ce cas la part des loyers correspondant à ces prestations est étalée sur la durée de la prestation (généralement la durée du contrat de location) Cet étalement tient compte le cas échéant du rythme de fourniture du service lorsque ce dernier n’est pas linéaire S’agissant d’une prestation de services continus la marge des opérations de vente de biens immobiliers sur plan (logements bureaux surfaces commerciales…) est reconnue progressivement sur la durée du programme de construction jusqu’à la date de livraison du bien au client Elle est comptabilisée en produits lorsque cette marge est positive et en charges lorsque cette marge est négative La marge comptabilisée à chaque arrêté comptable reflète l’estimation de la marge prévisionnelle du programme et son niveau d’avancement sur la période écoulée qui est fonction de l’avancement de la commercialisation et de l’avancement du chantier de construction (En M EUR) 2020 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de promotion immobilière 65 (1) 64 96 96 Activités de location immobilière 37 (23) 14 48 (34) 14 Activités de location mobilière* (1) 10 933 (9 248) 1 685 10 889 (9 177) 1 712 Autres activités* 436 (451) (15) 596 (574) 22 TOTAL 11 471 (9 723) 1 748 11 629 (9 785) 1 844 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite du reclassement des charges relatives aux prestations de * maintenance connexes aux activités de location de véhicules de la rubrique Autres activités à la rubrique Activités de location mobilière Il s’agit principalement des produits et charges liés aux activités de location longue durée et gestion de flotte de véhicules Les contrats de location longue durée du (1) Groupe sont généralement d’une durée de 36 à 48 mois Les activités d’assurance (assurances dommages et assurances vie) complètent les activités bancaires au sein de l’offre commerciale proposée aux clients du Groupe Ces activités sont réalisées par des filiales dédiées soumises à la réglementation spécifique du secteur de l’assurance Les règles de mesure et de comptabilisation des risques associés aux contrats d’assurance sont spécifiques à ce secteur d’activité Les amendements aux normes IFRS 17 et IFRS 4 publiés par l’IASB le 25 juin 2020 ainsi que le règlement (UE) 2020 2097 publié par la Commission européenne le 15 décembre 2020 permettent aux conglomérats financiers définis par la directive 2002 87 CE de faire différer jusqu’au 1 er janvier 2023 l’application d’IFRS 9 par leurs entités juridiques exerçant dans le secteur de l’assurance Le Groupe a donc maintenu la décision pour ses filiales du secteur de l’assurance de différer l’application de la norme IFRS 9 et de maintenir ainsi les traitements définis par la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne Le Groupe a poursuivi les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du Groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués Conformément à la recommandation de l’ANC du 2 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales des lignes spécifiques dédiées aux activités d’assurance sont présentées dans les états financiers consolidés pour en améliorer la lisibilité  Placements des activités d’assurance à l’actif du bilan Passifs relatifs aux contrats d’assurance au passif du bilan et Produit net des activités d’assurance au sein du Produit net bancaire dans le compte de résultat Les principales filiales concernées sont Sogécap Antarius Sogelife Oradéa Vie Komercni Pojistovna A S et Sogessur Les provisions techniques correspondent aux engagements des entreprises d’assurance vis à vis des assurés et des bénéficiaires des contrats En application de la norme IFRS 4 sur les contrats d’assurance les provisions techniques des contrats d’assurance vie et d’assurance non vie restent calculées selon les mêmes méthodes que celles définies par la réglementation locale à l’exception de certaines provisions prudentielles qui sont annulées (provision pour risque d’exigibilité) ou recalculées de manière économique (principalement la provision globale de gestion) Les risques couverts par les contrats d’assurance non vie sont majoritairement des risques de protection habitations des risques automobiles et des garanties accidents de la vie Les provisions techniques relatives à ces contrats regroupent des provisions pour primes non acquises (quote part de primes émises se rapportant aux exercices suivants) et des provisions pour sinistres à payer Les risques couverts par les contrats d’assurance vie sont majoritairement des risques de décès d’invalidité et d’incapacité de travail Les provisions techniques relatives à ces contrats sont constituées principalement des provisions mathématiques qui correspondent à la différence entre la valeur actuelle des engagements respectivement pris par l’assureur et par les assurés et celle des provisions pour sinistres à payer En assurance vie épargne  les provisions techniques des contrats en assurance vie épargne investis sur les supports en euros avec clause de participation aux p bénéfices sont constituées essentiellement des provisions mathématiques et des provisions pour participation aux bénéfices  les provisions techniques des contrats d’assurance vie épargne investis sur les supports en unités de compte ou avec une clause p d’assurance significative (mortalité invalidité…) sont évaluées en date d’inventaire en fonction de la valeur de réalisation des actifs servant de supports à ces contrats En application des principes définis par la norme IFRS 4 et conformément à la réglementation locale applicable au regard de cette dernière les contrats d’assurance avec une clause de participation aux bénéfices font l’objet d’une « comptabilité miroir » consistant à comptabiliser au bilan dans le poste Participation aux bénéfices différée les écarts de valorisation positifs ou négatifs des actifs financiers qui potentiellement reviennent aux assurés Cette provision pour participation aux bénéfices différée est déterminée de sorte à refléter les droits potentiels des assurés sur les plus values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur ou leurs participations potentielles aux pertes en cas de moins values latentes Afin d’établir le caractère recouvrable de l’actif de participation aux bénéfices différée en cas de moins value latente nette le Groupe vérifie alors que les besoins de liquidité survenant dans un environnement économique défavorable n’imposent pas de vendre des actifs en situation de moins values latentes Pour cela les approches suivantes sont retenues  la première consiste à simuler des scénarios de stress déterministes (« normés » ou « extrêmes ») On démontre que dans ces scénarios il p n’y a pas de réalisation de moins values significatives au titre des actifs en stock à la date d’inventaire dans les scénarios testés  l’objectif de la seconde approche est de s’assurer qu’à moyen long terme les ventes réalisées pour faire face aux besoins de liquidité ne p génèrent pas de moins values significatives Cette approche est vérifiée sur des projections réalisées à partir de scénarios extrêmes Par ailleurs le test de suffisance des passifs (LAT) est effectué trimestriellement au niveau de chaque entité d’assurance consolidée Ce test consiste à comparer la valeur comptable des passifs d’assurance et la valeur économique moyenne basée sur un modèle stochastique des flux futurs de trésorerie Ce test prend en compte l’ensemble des flux de trésorerie futurs contractuels y compris les prestations les frais de gestion les commissions les options et garanties sur les contrats Si le test conclut à une insuffisance de la valeur comptable l’ajustement éventuel des passifs d’assurance est constaté dans le compte de résultat Lors de leur comptabilisation initiale les passifs financiers issus des activités d’assurance du Groupe sont classés dans les catégories comptables suivantes  passifs financiers évalués à la juste valeur  il s’agit des passifs financiers dérivés  p passifs financiers évalués à la juste valeur (option juste valeur)  il s’agit des passifs financiers non dérivés que le Groupe a désignés dès p l’origine pour être évalués en juste valeur par résultat (option juste valeur) Il s’agit notamment des contrats d’investissements sans participation aux bénéfices discrétionnaires et sans composante assurance qui ne répondent pas à la définition d’un contrat d’assurance selon les dispositions d’IFRS 4 (contrats d’assurance en unités de compte pures) et sont donc régis par IAS 39 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Provisions techniques des entreprises d’assurance 142 106 140 155 Passifs financiers d’assurance 4 020 4 104 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 583 834 Passifs financiers à la juste valeur par résultat (option juste valeur) 3 437 3 270 TOTAL 146 126 144 259 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Provisions techniques des contrats d’assurance vie en unités de compte 35 794 32 611 Provisions techniques des autres contrats d’assurance vie 92 620 94 714 Provisions techniques des contrats d’assurance non vie 1 834 1 556 Participation aux bénéfices différée passive 11 858 11 274 TOTAL 142 106 140 155 Part des réassureurs (749) (750) Provisions techniques nettes de la part des réassureurs 141 357 139 405 (En M EUR) Provisions techniques des contrats d’assurance vie en unités de compte Provisions techniques des autres contrats d’assurance vie Provisions techniques des contrats d’assurance non vie Ouverture au 1 er janvier 2020 32 611 94 714 1 556 Charge des provisions d’assurance 1 695 (2 009) 140 Revalorisation des contrats en unités de compte 653 Chargements prélevés sur les contrats en unités de compte (210) Transferts et arbitrages 859 (859) Entrées de portefeuilles Participation aux résultats 179 972 Autres 7 (198) 138 Clôture au 31 décembre 2020 35 794 92 620 1 834 Conformément à la norme IFRS 4 et aux principes du Groupe le d’assurance comptabilisés sont suffisants Le résultat de ce test au Liability Adequacy Test (LAT) sur la suffisance des passifs a été réalisé 31 décembre 2020 n’a pas mis en évidence d’insuffisance des passifs au 31 décembre 2020 Ce test a pour objectif de vérifier que les passifs techniques (En M EUR) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31 12 2020 Provisions techniques des entreprises d’assurance 15 920 9 221 36 948 80 017 142 106 Lors de leur comptabilisation initiale les actifs financiers issus des activités d’assurance du Groupe sont classés dans les catégories comptables suivantes  les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat  il s’agit des instruments financiers détenus à des fins de transaction (cf  définition p en Note 3 1) incluant par défaut les instruments dérivés actifs qui ne sont pas qualifiés d’instruments de couverture ainsi que des actifs financiers non dérivés que le Groupe a désignés dès l’origine pour être évalués en juste valeur par résultat (option juste valeur) En particulier le Groupe évalue à la juste valeur sur option les actifs financiers représentatifs des contrats en unités de compte afin d’éliminer le décalage de traitement comptable avec les passifs d’assurance afférents ainsi que leurs participations dans des OPCVM sur lesquels elles exercent une influence notable  les actifs financiers disponibles à la vente  ce sont les actifs financiers non dérivés détenus pour une période indéterminée et que le Groupe p peut être amené à céder à tout moment Par défaut ce sont les actifs financiers qui ne sont classés dans aucune des autres catégories Ces instruments sont évalués à la juste valeur par contrepartie des Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Les revenus courus ou acquis des titres de dette sont enregistrés en résultat sur la base du taux d’intérêt effectif tandis que les revenus des titres de capitaux propres sont enregistrés en produits de dividendes Enfin en cas d’indication objective de dépréciation sur base individuelle la perte latente accumulée antérieurement en capitaux propres est reclassée en résultat dans la rubrique Produit net des activités d’assurance  les prêts et créances  ils regroupent les actifs financiers non dérivés à revenus fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché p actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction ni destinés à la vente dès leur acquisition ou leur octroi ni désignés dès l’origine pour être évalués à la juste valeur par résultat (option juste valeur) Ils sont évalués au coût amorti et peuvent faire l’objet d’une dépréciation pour risque de crédit s’il existe des indications objectives de dépréciation sur base individuelle  les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  ce sont les actifs financiers non dérivés à revenus fixes ou déterminables et assortis d’une p maturité fixe qui sont cotés sur un marché actif et que le Groupe a l’intention et les moyens de détenir jusqu’à leur échéance Ils sont évalués au coût amorti et peuvent faire l’objet le cas échéant d’une dépréciation s’il existe des indications objectives de dépréciation sur base individuelle Toutes ces catégories sont présentées au bilan du Groupe dans la rubrique Placements des activités d’assurance qui inclut également les immeubles de placement détenus par les entités d’assurance et les dérivés de couverture évalués conformément aux principes comptables présentés respectivement en Note 8 4 et Note 3 2 Les actifs financiers ne peuvent postérieurement à leur enregistrement initial au bilan du Groupe être reclassés dans la catégorie des Actifs financiers à la juste valeur par résultat Un actif financier non dérivé enregistré initialement au bilan dans la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat parmi les actifs financiers détenus à des fins de transaction ne peut être reclassé hors de cette catégorie que dans des situations très spécifiques encadrées par la norme IAS 39 Pour les instruments de dettes qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat les indications objectives de dépréciation sur base individuelle retenues par les filiales d’assurance du Groupe incluent les éléments suivants  une dégradation significative de la situation financière de la contrepartie qui entraîne une forte probabilité que cette dernière ne puisse pas p honorer en totalité ses engagements impliquant alors un risque de perte pour le Groupe (l’appréciation de cette dégradation peut s’appuyer sur l’évolution de la notation des émetteurs ou les variations des spreads de crédit observés sur ces marchés)  la survenance de retard de paiement des coupons et plus généralement d’impayés de plus de 90 jours  p ou indépendamment de l’existence de tout incident de paiement l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses p (dépôts de bilan règlement judiciaire liquidation judiciaire) S’il existe des indications objectives d’une perte de valeur sur des prêts et des créances ou sur des actifs financiers classés en actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance le montant de la dépréciation est égal à la différence entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties appelées ou susceptibles de l’être L’actualisation des flux est calculée sur la base du taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif financier Le montant de cette dépréciation est présenté en déduction de la valeur nette comptable de l’actif financier déprécié Les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées en produits nets des placements au sein du Produit net des activités d’assurance La reprise dans le temps des effets de l’actualisation constitue la rémunération comptable des créances dépréciées et est enregistrée en produits d’intérêt au sein du Produit net des activités d’assurance Un actif financier disponible à la vente est déprécié dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation découlant d’un ou plusieurs événements postérieurs à la comptabilisation initiale de cet actif Pour les instruments de capitaux propres cotés une baisse significative ou prolongée de leur cours en deçà de leur coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation Le Groupe estime que c’est notamment le cas pour les actions cotées qui présentent à la date de clôture des pertes latentes supérieures à 50% de leur coût d’acquisition ainsi que pour les actions cotées en situation de pertes latentes pendant une période continue de 24 mois ou plus précédant la date de clôture D’autres facteurs comme par exemple la situation financière de l’émetteur ou ses perspectives d’évolution peuvent conduire le Groupe à estimer que son investissement pourrait ne pas être recouvré quand bien même les critères mentionnés ci dessus ne seraient pas atteints Une charge de dépréciation est alors enregistrée au compte de résultat à hauteur de la différence entre le cours coté du titre à la date de clôture et son coût d’acquisition Pour les instruments de capitaux propres non cotés les critères de dépréciation retenus sont identiques à ceux mentionnés ci dessus la valeur des instruments à la date de clôture étant déterminée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la Note 3 4 Les critères de dépréciation des instruments de dettes sont similaires à ceux appliqués pour la dépréciation des actifs financiers évalués au coût amorti Lorsqu’une diminution de la juste valeur d’un actif financier disponible à la vente a été comptabilisée directement dans la ligne spécifique des capitaux propres intitulée Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qu’il existe par la suite une indication objective de dépréciation de cet actif le Groupe inscrit en compte de résultat la perte latente cumulée comptabilisée antérieurement en capitaux propres en produits nets des placements au sein du Produit net des activités d’assurance pour les instruments de capitaux propres et en Coût du risque pour les instruments de dettes Le montant de cette perte cumulée est égal à la différence entre le coût d’acquisition (net de tout remboursement en principal et de tout amortissement) et la juste valeur actuelle diminuée éventuellement de toute perte de valeur sur cet actif financier préalablement comptabilisée en résultat Les pertes de valeur comptabilisées en résultat relatives à un instrument de capitaux propres classé comme disponible à la vente ne sont pas reprises en résultat tant que l’instrument financier n’a pas été cédé Dès lors qu’un instrument de capitaux propres a été déprécié toute perte de valeur complémentaire constitue une dépréciation additionnelle En revanche pour les instruments de dettes les pertes de valeur font l’objet de reprises par résultat en cas d’appréciation ultérieure de leur valeur en lien avec une amélioration du risque de crédit de l’émetteur Les principes comptables relatifs à la juste valeur la comptabilisation initiale des instruments financiers la décomptabilisation des instruments financiers les instruments financiers dérivés les produits et charges d’intérêts les actifs financiers transférés et la compensation d’instruments financiers sont identiques à ceux décrits dans la Note 3 « Instruments financiers » (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (portefeuille de transaction) 291 268 Actions et autres instruments de capitaux propres 51 37 Dérivés de transaction 240 231 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (option juste valeur) 70 422 65 718 Obligations et autres instruments de dettes 32 178 31 719 Actions et autres instruments de capitaux propres 37 942 33 694 Prêts créances et pensions livrées 302 305 Instruments dérivés de couverture 438 438 Actifs financiers disponibles à la vente 89 755 91 899 Instruments de dettes 75 662 75 839 Instruments de capitaux propres 14 093 16 060 Prêts et créances sur les établissements de crédit (2) 5 301 5 867 Prêts et créances sur la clientèle 76 92 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 32 80 Placements immobiliers 539 576 TOTAL DES PLACEMENTS DES ACTIVITÉS D’ASSURANCE (1)(2) 166 854 164 938 Les placements réalisés auprès de sociétés du Groupe en représentation des contrats d’assurance vie en unités de compte sont maintenus au bilan consolidé du (1) Groupe traitement qui n’a pas d’incidence significative sur ce dernier Dont 897 millions d’euros de comptes ordinaires au 31 décembre 2020 contre 1 126 millions d’euros au 31 décembre 2019 (2) Le tableau ci dessous présente la valeur comptable des actifs financiers inclus dans les Placements des activités d’assurance en distinguant ceux dont les conditions contractuelles donnent lieu à des dates spécifiées à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû (instruments basiques) (En M EUR) 31 12 2020 Valeur comptable Juste valeur Instruments basiques Autres instruments Total Instruments basiques Autres instruments Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat 70 713 70 713 70 713 70 713 Instruments dérivés de couverture 438 438 438 438 Actifs financiers disponibles à la vente 72 253 17 502 89 755 72 253 17 502 89 755 Prêts et créances sur établissements de crédit 2 398 2 903 5 301 2 602 2 997 5 599 Prêts et créances sur la clientèle 76 76 76 76 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 32 32 32 32 TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS 74 759 91 556 166 315 74 963 91 650 166 613 (En M EUR) 31 12 2019 Valeur comptable Juste valeur Instruments basiques Autres instruments Total Instruments basiques Autres instruments Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat 65 986 65 986 65 986 65 986 Instruments dérivés de couverture 438 438 438 438 Actifs financiers disponibles à la vente 72 349 19 550 91 899 72 349 19 550 91 899 Prêts et créances sur établissements de crédit 2 805 3 062 5 867 3 012 3 178 6 190 Prêts et créances sur la clientèle 92 92 90 90 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 80 80 80 80 TOTAL DES PLACEMENTS FINANCIERS 75 246 89 116 164 362 75 451 89 232 164 683 (En M EUR) 31 12 2020 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat (portefeuille de transaction) 51 237 3 291 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 60 997 9 064 361 70 422 Instruments dérivés de couverture 438 438 Actifs financiers disponibles à la vente 80 693 4 934 4 128 89 755 TOTAL 141 741 14 673 4 492 160 906 (En M EUR) 31 12 2019 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat (portefeuille de transaction) 37 190 41 268 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 58 874 6 483 361 65 718 Instruments dérivés de couverture 438 438 Actifs financiers disponibles à la vente* 84 435 3 844 3 620 91 899 TOTAL 143 346 10 955 4 022 158 323 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite du reclassement du Niveau 2 vers le Niveau 3 de hiérarchie de juste * valeur d’actifs détenus dans des fonds de capital investissement (En M EUR) 2020 Solde au 1 er janvier 91 899 Acquisitions 9 342 Cessions remboursements (8 866) Transferts en actifs financiers détenus jusqu’à échéance (8) Variations de périmètre et autres (1) (3 211) Gains et pertes sur variations de juste valeur de la période comptabilisés en capitaux propres 1 036 Variation des dépréciations sur instruments de dettes comptabilisée en résultat (2) Pertes de valeur sur instruments de capitaux propres comptabilisés en résultat (277) Différences de change (158) Solde au 31 décembre 89 755 Les engagements de souscription dans des fonds de capital investissement enregistrés en contrepartie des Autres créditeurs divers – assurance ont été extournés (1) pour être présentés parmi les engagements donnés (cf  Note 3 10) La crise sanitaire Covid 19 a entraîné une crise économique qui a Coût du risque des dépréciations sur instruments de dettes conduit le Groupe à constater des pertes de valeur sur instruments de disponibles à la vente pour un montant de 2 millions d’euros sur capitaux propres disponibles à la vente pour un montant de l’année 2020 277 millions d’euros sur l’année 2020 Ces dépréciations comptabilisées dans le compte de résultat au sein du Produit net des activités d’assurance portent pour l’essentiel sur des parts d’OPCVM et des actions en situation de moins values latentes prolongée Par ailleurs le Groupe a comptabilisé dans le compte de résultat en Ces dépréciations sont majoritairement compensées par des reprises de provisions pour participation aux bénéfices différée dans le compte de résultat au 31 décembre 2020 (En M EUR) 31 12 2020 Plus values Moins values Réévaluation nette Gains et pertes latents des sociétés d’assurance 665 (22) 643 Sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente 1 968 (97) 1 871 Sur instruments de dettes disponibles à la vente et actifs reclassés en prêts et créances 8 505 (163) 8 342 Participation aux bénéfices différée (9 808) 238 (9 570) (En M EUR) 31 12 2019 Plus values Moins values Réévaluation nette Gains et pertes latents des sociétés d’assurance 556 (30) 526 Sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente 2 047 (75) 1 972 Sur instruments de dettes disponibles à la vente et actifs reclassés en prêts et créances 7 921 (240) 7 681 Participation aux bénéfices différée (9 412) 285 (9 127) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Juste valeur des titres reçus en pension livrée 6 7 Les opérations de pensions livrées sur titres sont généralement sous réserve de restituer ces titres ou leurs équivalents à la conclues par le Groupe dans des termes et conditions usuels de contrepartie de l’opération de pension à l’échéance de cette dernière marché Le Groupe a la faculté de réutiliser les titres reçus en pension Ces titres ne sont pas reconnus au bilan Leur juste valeur présentée livrée en les cédant en les remettant en pension ou en garantie ci dessus inclut les titres cédés ou redonnés en garantie Les charges et produits relatifs aux contrats d’assurance émis par les entreprises d’assurance du Groupe les produits et charges de commissions associés ainsi que les produits et charges relatifs aux placements des activités d’assurance sont présentés dans la rubrique Produit net des activités d’assurance du compte de résultat Les autres produits et charges sont présentés dans les rubriques auxquelles ils se rapportent Les variations de la provision pour participation aux bénéfices différée sont présentées dans la rubrique Produit net des activités d’assurance du compte de résultat ou parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres dans les rubriques dédiées aux actifs sous jacents concernés Le tableau ci dessous détaille (après élimination des opérations intra groupe)  les produits et charges des activités d’assurance et des placements p associés présentés sur un poste dédié du Produit net bancaire  Produit net des activités d’assurance  les charges de financement des entités d’assurance comptabilisées p dans le poste Intérêts et charges assimilées  les dépréciations des instruments de dettes des entités d’assurance p et la participation aux bénéfices différée correspondante comptabilisées dans le poste Coût du risque (En M EUR) 2020 2019 Primes nettes 10 970 14 188 Produits nets des placements 2 808 3 655 Charges de prestations (y compris variations de provisions) (1) (11 377) (15 736) Autres produits (charges) nets techniques (277) (182) Produit net des activités d’assurance 2 124 1 925 Charges de financement (7) (5) Coût du risque dont dépréciations des instruments de dette (2) dont produit de participation aux bénéfices différée 2 dont 2 592 millions d’euros au titre de la participation aux bénéfices différée au 31 décembre 2020 (1) (En M EUR) 2020 2019 Produits de dividendes sur instruments de capitaux propres 671 719 Produits d’intérêt 1 790 1 912 Sur actifs financiers disponibles à la vente 1 566 1 675 Sur prêts et créances 179 194 Autres produits nets d’intérêt 45 43 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 308 764 Gains ou pertes nets sur instruments financiers disponibles à la vente 14 237 Plus ou moins value de cession sur instruments de dettes 34 141 Plus ou moins value de cession sur instruments de capitaux propres 257 187 Pertes de valeur des instruments de capitaux propres (277) (91) Gains ou pertes nets sur placements immobiliers 25 23 TOTAL PRODUITS NETS DES PLACEMENTS 2 808 3 655 Le Groupe exerce ses activités d’assurance à travers la distribution et l’acceptation en réassurance d’une gamme étendue de contrats assurance vie épargne et de prévoyance et d’assurance dommages L’activité assurance vie épargne étant prédominante dans les activités d’assurance du Groupe les risques de marché des actifs financiers en représentation des engagements techniques constituent l’exposition la plus significative Au sein des risques de marché la ligne métier Assurances est sensible aux chocs sur le niveau des taux d’intérêt des marchés actions et des spreads de crédit En lien avec l’activité d’assurance vie épargne le risque de rachats au sein des risques de souscription vie est également significatif La maîtrise de ces risques est au cœur de l’activité de la ligne métier Assurances Elle est confiée à des équipes qualifiées et expérimentées dotées de moyens informatiques importants et adaptés Les risques font l’objet de suivis et de reportings réguliers et sont encadrés par des politiques de risques validés en Conseil d’Administration des entités La maîtrise des risques techniques repose sur les principes suivants  sécurisation du processus d’acceptation des risques pour garantir p une adéquation ab initio de la tarification en fonction du profil de risque de l’assuré et des garanties souscrites  suivi à fréquence régulière des indicateurs de sinistralité des p produits afin d’ajuster si nécessaire certains paramètres produits comme la tarification ou le niveau de garantie  mise en place d’un plan de réassurance afin de protéger la p ligne métier des sinistres majeurs ou des sinistres sériels  application des politiques de risques de souscription de p provisionnement et de réassurance Concernant la maîtrise des risques liés aux marchés financiers et à la gestion actif passif elle est intégrée à la stratégie d’investissement au même titre que la recherche de la performance à long terme L’optimisation de ces deux paramètres est fortement déterminée par les équilibres actif passif Les engagements au passif (garanties offertes aux clients durée de détention des contrats) ainsi que les niveaux des grands postes du bilan (fonds propres résultats provisions réserves…) sont étudiés au sein du pôle Finances Investissements et Risques de la ligne métier La maîtrise des risques liés aux marchés financiers (taux d’intérêt crédit et actions) et à la gestion actif passif repose sur les principes suivants  surveillance des flux de trésorerie à court terme et à long terme p (adéquation de la duration du passif rapportée à la duration de l’actif gestion du risque de liquidité)  surveillance particulière des comportements des assurés (rachat)  p surveillance étroite des marchés financiers  p couverture des risques de taux (à la baisse et à la hausse)  p détermination de seuils et limites par contrepartie par rating p émetteurs et par classe d’actifs  réalisation de stress tests dont les résultats sont présentés p annuellement en Conseil d’Administration des entités dans le cadre du rapport ORSA ( Own Risk and Solvency Assessment ) transmis à l’ACPR après approbation par le Conseil  application des politiques de risques de gestion actif passif et p d’investissement Le tableau ci dessous présente les valeurs comptables après éliminations des opérations intra groupe (En M EUR) 31 12 2020 Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur établissements de crédits Prêts et créances sur la clientèle Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Total AAA 4 025 207 4 232 AA+ AA AA 37 567 764 38 331 A+ A A 14 819 499 15 318 BBB+ BBB BBB 14 418 171 32 14 621 BB+ BB BB 921 52 973 B+ B B 30 30 CCC+ CCC CCC CC+ CC CC 6 6 Inférieur à CC Sans notation 467 705 76 1 248 TOTAL AVANT DÉPRÉCIATIONS 72 253 2 398 76 32 74 759 Dépréciations VALEUR COMPTABLE 72 253 2 398 76 32 74 759 L’échelle de notation est celle utilisée pour les besoins de la réglementation Solvabilité 2 qui requiert de retenir la deuxième meilleure notation déterminée par les agences de notation ( Standard & Poor’s Moody’s Investors Service et Fitch Ratings ) Il s’agit des notes des émissions ou si celles ci ne sont pas disponibles des notes des émetteurs (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Dépôts de garantie versés (1) 51 896 48 630 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 3 876 6 915 Charges payées ou comptabilisées d’avance 1 019 1 084 Autres débiteurs divers (2) 9 193 10 065 Autres débiteurs divers – assurance 1 752 1 653 TOTAL BRUT 67 736 68 347 Dépréciations (395) (302) Pour risque de crédit sur créances de location simple (187) (145) Pour risque de crédit sur biens acquis par adjudication (101) (70) Pour autres risques (107) (87) TOTAL NET 67 341 68 045 Il s’agit principalement de dépôts de garantie versés sur instruments financiers leur juste valeur est présumée correspondre à leur valeur comptable nette le cas (1) échéant des dépréciations pour risque de crédit Les autres débiteurs divers incluent notamment les créances commerciales et produits à recevoir de commissions et des autres activités Les créances de location (2) simple représentent 914 millions d’euros au 31 décembre 2020 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Dépôts de garantie reçus (1) 55 739 49 321 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 4 166 7 356 Charges à payer sur engagements sociaux 2 022 2 364 Dette locative* 2 207 2 443 Produits constatés d’avance 1 527 1 596 Autres créditeurs divers (2) 12 690 13 194 Autres créditeurs divers – assurance 6 586 8 980 TOTAL 84 937 85 254 Montant retraité par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) Il s’agit principalement de dépôts de garantie reçus sur instruments financiers leur juste valeur est présumée correspondre à leur valeur comptable (1) Les créditeurs divers incluent notamment les dettes fournisseurs et les charges à payer de commissions et d’autres activités (2) Les charges et avantages du personnel représentent la rémunération par le Groupe du travail rendu par ses employés au cours de l’exercice Toute contrepartie au travail rendu est enregistrée en charges  qu’elle soit due aux employés ou à des organismes sociaux externes  p qu’elle soit versée durant l’année ou à verser par le Groupe dans le futur au titre de droits acquis par les p employés durant l’année (engagements de retraite indemnités de fin de carrière…)  qu’elle soit payée en trésorerie ou en actions Société Générale (actions gratuites stock options) p Les avantages du personnel se répartissent en quatre catégories  les avantages à court terme dont le règlement est attendu dans les douze mois qui suivent la fin de l’exercice au cours duquel les membres p du personnel ont rendu les services correspondants tels les salaires les primes les congés annuels rémunérés les charges sociales et fiscales afférentes ainsi que la participation et l’intéressement des salariés  les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies ou à cotisations définies tels que les régimes de retraite ou les indemnités de fin p de carrière  les autres avantages à long terme dont le règlement est attendu dans un délai supérieur à douze mois tels les rémunérations variables p différées payées en numéraire et non indexées les primes pour médailles du travail ou le compte épargne temps  les indemnités de fin de contrat de travail p Des informations relatives aux effectifs sont présentées dans le chapitre 5 du présent Document d’enregistrement universel (responsabilité sociale et environnementale) La rubrique Frais de personnel comprend l’ensemble des charges liées au personnel et regroupe à ce titre les charges relatives aux avantages du personnel et celles liées aux paiements sur base d’actions Société Générale La charge représentative des avantages à court terme acquis par les membres du personnel est enregistrée en Frais de personnel lorsque ces derniers ont rendu les services rémunérés par ces avantages Les principes comptables applicables aux avantages postérieurs à l’emploi et aux autres avantages à long terme sont présentés dans la Note 5 2 Les frais de personnel incluent les transactions avec les parties liées telles que définies par la norme IAS 24 Le Groupe a retenu comme parties liées d’une part les administrateurs les mandataires sociaux (le Président le Directeur général et les quatre Directeurs généraux délégués) et les conjoints et enfants vivant sous leurs toits et d’autre part les filiales suivantes  filiales contrôlées exclusivement ou conjointement et sociétés sur lesquelles Société Générale exerce une influence notable (En M EUR) 2020 2019 Rémunérations du personnel (6 715) (7 240) Charges sociales et fiscales (1 594) (1 660) Charges de retraite nettes – régimes à cotisations définies (728) (759) Charges de retraite nettes – régimes à prestations définies (76) (10) Participation intéressement abondement et décote (176) (286) TOTAL (9 289) (9 955) dont charges nettes au titre des plans d’avantages en actions (150) (171) Ont été prises en compte à ce titre les sommes effectivement payées par le Groupe aux administrateurs et mandataires sociaux au titre des rémunérations (y compris les cotisations patronales) et autres avantages ci dessous (En M EUR) 2020 2019 Avantages à court terme 14 0 13 6 Avantages postérieurs à l’emploi 0 6 0 7 Autres avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions 2 5 3 0 TOTAL 17 1 17 4 Les seules transactions avec les administrateurs mandataires sociaux et les membres de leur famille retenues dans la présente note sont les montants des prêts et cautions en cours au 31 décembre 2020 qui s’élèvent au total à 1 6 million d’euros Les autres transactions avec ces personnes n’ont pas de caractère significatif de Société Générale (Mme Lebot et MM  Aymerich Cabannes et les deux administrateurs élus par les salariés) s’élève à 12 7 millions d’euros Le montant total des sommes provisionnées ou constatées par le groupe Société Générale au 31 décembre 2020 aux fins de versement de pensions retraites ou autres avantages à des mandataires sociaux Les entités du Groupe en France et à l’étranger peuvent accorder à leurs salariés  des avantages postérieurs à l’emploi tels que les régimes de retraite p ou indemnités de fin de carrière  des autres avantages à long terme tels que les programmes de p rémunération différée versée en numéraire et non indexée (tels que les rémunérations variables long terme) les primes pour médailles du travail ou les comptes épargne temps  des indemnités de fin de contrat de travail p (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Dotations Reprises disponibles Dotations nettes Reprises utilisées Écarts actuariels Change et variations de périmètre Stock au 31 12 2020 Avantages postérieurs à l’emploi 1 620 83 (41) 42 (63) 125 37 1 761 Autres avantages à long terme 440 91 (35) 56 (43) (11) 442 Indemnités de fin de contrat de travail 356 191 (44) 147 (114) (11) 378 TOTAL 2 416 365 (120) 245 (220) 125 15 2 581 Société Générale a annoncé le 9 novembre 2020 plusieurs projets d’ajustements d’organisation pour poursuivre l’adaptation en profondeur de ses métiers et de ses fonctions et pour contribuer à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et de la rentabilité structurelle du Groupe Le premier projet est lié à la mise en œuvre des adaptations annoncées le 3 août 2020 pour réduire le profil de risque des activités de produits structurés crédit et actions et concerne ainsi les activités de marché et les fonctions supports associées Le second projet inclut des ajustements d’organisation du métier Titres et de certaines Directions Centrales pour améliorer leur efficacité opérationnelle et répondre aux enjeux spécifiques de leurs activités Ces deux projets ont entraîné une dotation aux provisions pour restructuration de 175 millions d’euros dont 166 millions d’euros enregistrés dans la rubrique Frais de personnel et 9 millions d’euros enregistrés dans la rubrique Autres frais administratifs Les avantages postérieurs à l’emploi se décomposent en deux catégories  les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies Les régimes de retraite à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe se limite uniquement au versement d’une cotisation mais qui ne comportent aucun engagement du Groupe sur le niveau des prestations fournies Les cotisations versées constituent des charges de l’exercice Les régimes de retraite à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite Elle est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées Cette méthode d’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques de départs anticipés d’augmentations de salaires et de taux d’actualisation et d’inflation Le Groupe peut financer ses régimes à prestations définies en faisant appel à un fonds d’avantages à long terme ou en souscrivant un contrat d’assurance Les actifs de financement constitués via les fonds ou les contrats d’assurance sont qualifiés d’actifs de régime s’ils sont exclusivement destinés à régler les prestations du régime et si le financement est réalisé auprès d’une entité qui n’est pas une partie liée Lorsque les actifs de financement répondent à la définition d’actifs du régime la provision destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de la juste valeur de ces fonds Lorsqu’ils ne répondent pas à la définition d’actifs de régime ils sont qualifiés d’actifs distincts et sont présentés à l’actif du bilan dans la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul (départs anticipés taux d’actualisation…) ainsi que les différences constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité constituent des écarts actuariels (gains ou pertes) Ces écarts actuariels ainsi que le rendement des actifs du régime duquel est déduit le montant déjà comptabilisé en charges au titre des intérêts nets sur le passif (ou l’actif) net et la variation de l’effet du plafonnement de l’actif sont des éléments de réestimation (ou de réévaluation) du passif net (ou de l’actif net) Ces éléments sont enregistrés immédiatement et en totalité parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Ces éléments ne peuvent être reclassés ultérieurement en résultat Dans les états financiers consolidés du Groupe ces éléments qui ne peuvent être reclassés ultérieurement en résultat sont présentés parmi les Réserves consolidées au passif du bilan et sur une ligne distincte de l’État du résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant) le coût des services passés est comptabilisé immédiatement en résultat La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations définies comprend  les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coût des services rendus)  p la variation de l’engagement à la suite d’une modification ou à une réduction d’un régime (coût des services passés)  p le coût financier correspondant à l’effet de la désactualisation de l’engagement et le produit d’intérêt généré par les actifs du régime p (intérêts nets sur le passif ou l’actif net)  l’effet des liquidations de régimes p Les autres avantages à long terme sont les avantages autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail qui sont versés aux salariés dans un délai supérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendant lequel ces derniers ont rendu les services correspondants Les autres avantages à long terme sont évalués et comptabilisés de manière identique aux avantages postérieurs à l’emploi au traitement près des écarts actuariels qui sont comptabilisés immédiatement en résultat Les principaux régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies se situent en France au Royaume Uni et aux États Unis En France ils regroupent notamment l’assurance vieillesse obligatoire et le régime de retraite national AGIRC ARRCO ainsi que les régimes de retraite mis en place par certaines entités du Groupe pour lesquels elles n’ont qu’une obligation de cotiser (abondement PERCO) Au Royaume Uni l’employeur verse des taux de cotisations variables en fonction de l’âge des collaborateurs (de 2 5 à 10% du salaire) et peut abonder jusqu’à 4 5% les versements complémentaires volontaires des salariés Aux États Unis l’employeur contribue à hauteur des cotisations payées volontairement par les salariés jusqu’à 100% sur les premiers 8% de contribution dans la limite de 10 000 dollars américains Les régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes des régimes d’indemnités de fin de carrière ainsi que des régimes mixtes (cash balance ) Les prestations sous forme de rentes viennent en complément des pensions de retraite versées par les régimes de base obligatoires Les principaux régimes de retraite à prestations définies sont situés en France au Royaume Uni en Suisse et aux États Unis En France le régime additif de l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction mis en place en 1991 attribue aux bénéficiaires une allocation annuelle à la charge de Société Générale telle que décrite dans le chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » du présent Document d’enregistrement universel Cette allocation est notamment fonction de l’ancienneté au sein de Société Générale Depuis le 4 juillet 2019 date de publication de l’ordonnance mettant un terme aux régimes de retraite à prestations définies dits « à droits aléatoires » en application de la loi Pacte ce régime est fermé aux nouveaux collaborateurs et les droits des bénéficiaires ont été gelés au 31 décembre 2019 En Suisse le régime est géré par une institution de prévoyance (la Fondation) composée de représentants patronaux et salariés L’employeur et ses salariés versent des cotisations à cette Fondation Les droits à retraite sont revalorisés selon un taux de rendement garanti et transformés en rente (ou versés en capital) également selon un taux de conversion garanti (régime dit «  cash balance  ») Du fait de cette garantie de rendement minimum le plan est assimilé à un régime à prestations définies Depuis quelques années le groupe Société Générale mène activement une politique de transformation des régimes à prestations définies en régimes à cotisations définies Ainsi au Royaume Uni le régime à prestations définies est fermé aux nouveaux collaborateurs depuis près de 20 ans et les droits des derniers bénéficiaires ont été gelés en 2015 La gestion est assurée par un organisme indépendant ( Trustee ) De même aux États Unis les plans de pension à prestations définies ont été fermés aux nouveaux collaborateurs en 2015 et l’acquisition de droits a été gelée (En M EUR) 31 12 2020 France Royaume Uni États Unis Autres Total A – Valeur actualisée des engagements 1 246 949 303 864 3 362 B – Juste valeur des actifs de régime 76 999 299 281 1 655 C – Juste valeur des actifs distincts 1 147 3 1 150 D – Effet du plafonnement d’actif A B C + D = Solde net 23 (50) 4 580 557 AU PASSIF DU BILAN 1 170 4 587 1 761 À L’ACTIF DU BILAN (1) 1 147 50 6 1 204 dont 1 150 millions d’euros d’actifs distincts présentés dans la catégorie Actifs Financiers à la juste valeur par résultat et 53 millions d’euros au titre des excédents (1) d’actifs présentés dans les Autres actifs (En M EUR) 31 12 2019 France Royaume Uni États Unis Autres Total A – Valeur actualisée des engagements 1 226 891 300 805 3 221 B – Juste valeur des actifs de régime 188 976 280 279 1 723 C – Juste valeur des actifs distincts 963 963 D – Effet du plafonnement d’actif A B C + D = Solde net 75 (85) 20 526 535 AU PASSIF DU BILAN 1 070 20 529 1 619 À L’ACTIF DU BILAN (1) 995 85 3 1 084 dont 963 millions d’euros d’actifs distincts présentés dans la catégorie Actifs Financiers à la juste valeur par résultat et 121 millions d’euros au titre des excédents (1) d’actifs présentés dans les Autres actifs (En M EUR) 2020 2019 Coût des services de l’année y compris charges sociales 81 79 Cotisations salariales (5) (5) Coût des services passés réductions (12) (80) Transfert via la charge Intérêts nets 4 8 A – Composantes reconnues en résultat 68 2 Écarts actuariels liés aux actifs (206) (257) Écarts actuariels suite aux changements d’hypothèses démographiques (15) (2) Écarts actuariels suite aux changements d’hypothèses économiques et financières 259 295 Écarts actuariels d’expérience 17 (32) Effet du plafonnement d’actifs B – Composantes reconnues en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 55 4 C = A + B TOTAL DES COMPOSANTES DU COÛT DES PRESTATIONS DÉFINIES 123 6 (En M EUR) 2020 2019 Solde au 1 er janvier 3 221 3 029 Coût des services de l’année y compris charges sociales 81 79 Coût des services passés réductions (12) (80) Effet des liquidations Intérêts nets 42 57 Écarts actuariels suite aux changements d’hypothèses démographiques (15) (2) Écarts actuariels suite aux changements d’hypothèses économiques et financières 259 295 Écarts actuariels d’expérience 17 (32) Conversion en devises (82) 58 Prestations servies (157) (149) Modification du périmètre de consolidation 1 (29) Transferts et autres 7 (6) Solde au 31 décembre 3 362 3 221 Actifs de régime Actifs distincts (En M EUR) 2020 2019 2020 2019 Solde au 1 er janvier 1 723 1 534 963 902 Charges d’intérêts liés aux actifs 29 37 8 12 Écarts actuariels liés aux actifs 134 164 72 93 Conversion en devises (80) 58 Cotisations salariales 5 5 Cotisations patronales 32 23 Prestations servies (81) (76) (45) Modification du périmètre de consolidation (21) Transferts et autres (107) 107 Effet du plafonnement des excédents d’actifs Solde au 31 décembre 1 655 1 723 1 150 963 Les actifs de financement comprennent les actifs de régime et les actifs distincts Ils représentent environ 82% des engagements du Groupe avec des taux variables selon les pays Ainsi les engagements des régimes à prestations définies du Royaume Uni sont financés à hauteur de 100% ceux des États Unis et de la France à près de 96% alors qu’ils ne sont pas préfinancés en Allemagne En proportion de leur juste valeur totale les actifs de financement se composent de 75% d’obligations 12% d’actions et 13% d’autres placements Les titres Société Générale détenus en direct ne sont pas significatifs Les excédents d’actifs de financement s’élèvent à un montant de 191 millions d’euros Les cotisations employeurs devant être versées pour 2021 sont estimées à 16 millions d’euros au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies Les stratégies de couverture des régimes sont définies localement en lien avec les Directions financières et les Directions des Ressources Humaines des entités par des structures ad hoc (Trustees Fondations structures paritaires…) le cas échéant Par ailleurs les stratégies d’investissement ou de financement des passifs sociaux sont suivies au niveau Groupe à travers une gouvernance globale Des comités en présence de représentants de la Direction des Ressources Humaines de la Direction financière et de la Direction des risques ont pour objet de définir les directives du Groupe en matière d’investissement et de gestion des passifs de valider les décisions et de suivre les risques associés pour le Groupe Selon les durations des régimes et les réglementations locales les actifs de couverture sont investis en actions et ou en produits de taux garantis ou non Les rendements réels sur les actifs de régimes et les actifs distincts se décomposent  (En M EUR) 2020 2019 Actifs des régimes 164 201 Actifs distincts 80 106 31 12 2020 31 12 2019 Taux d’actualisation France 0 36% 0 82% Royaume Uni 1 24% 2 00% États Unis 2 55% 3 19% Autres 0 44% 0 73% Taux d’inflation long terme France 1 22% 1 28% Royaume Uni 3 01% 2 92% États Unis N A N A Autres 1 20% 1 22% Taux d’augmentation future des salaires France 1 47% 0 82% Royaume Uni N A N A États Unis N A N A Autres 1 23% 1 20% Durée de vie active moyenne restante des salariés (en années) France 8 45 9 24 Royaume Uni 4 17 5 17 États Unis 7 85 7 87 Autres 9 97 9 97 Duration (en années) France 13 94 13 79 Royaume Uni 16 84 16 28 États Unis 16 17 15 28 Autres 15 13 14 69 Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées par la valeur actualisée des engagements Les courbes des taux d’actualisation utilisées sont les courbes des obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observées fin octobre pour les devises USD GBP et EUR corrigées fin décembre dans les cas où la variation des taux avait un impact significatif les cas où la variation des taux avait un impact significatif Les taux d’inflation utilisés pour les autres zones monétaires sont les objectifs long terme des Banques centrales Les taux d’inflation utilisés pour les zones monétaires EUR et GBP sont les taux de marché observés fin octobre et corrigés fin décembre dans La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en tenant également compte des hypothèses de taux de rotation Les hypothèses ci dessus ont été appliquées sur les régimes postérieurs à l’emploi (En pourcentage de l’élément mesuré) 31 12 2020 31 12 2019 Variation du taux d’actualisation + 0 5% + 0 5% Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N  7%  7% Variation du taux d’inflation long terme + 0 5% + 0 5% Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N 5% 5% Variation du taux d’augmentation future des salaires + 0 5% + 0 5% Impact sur la valeur actualisée des engagements au 31 décembre N 1% 2% Les sensibilités publiées sont des moyennes des variations observées pondérées par la valeur actualisée des engagements (En M EUR) 2020 2019 N+1 169 160 N+2 140 148 N+3 150 154 N+4 156 163 N+5 164 169 N+6 à N+10 798 851 Les paiements sur base d’actions Société Générale englobent  les paiements en instruments de capitaux propres  p les versements en espèces dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des instruments de capitaux propres p Ces paiements sur base d’actions donnent lieu à l’enregistrement systématique d’une charge de personnel inscrite dans la rubrique Frais de personnel pour un montant égal à la juste valeur de la rémunération sur base d’actions accordée au salarié et selon des modalités qui dépendent du mode de règlement de ces paiements Pour les paiements en actions dénoués par remise d’instruments de capitaux propres (actions gratuites et options d’achat ou de souscription d’actions Société Générale) la valeur de ces instruments calculée en date de notification est étalée en charges sur la période d’acquisition des droits par contrepartie de la rubrique Actions ordinaires et réserves liées en capitaux propres À chaque date de clôture le nombre de ces instruments est révisé pour tenir compte des conditions de performance et de présence et ajuster le coût global du plan initialement déterminé  la charge comptabilisée dans la rubrique Frais du personnel depuis l’origine du plan est alors ajustée en conséquence Pour les paiements en actions dénoués par règlement en espèces (rémunérations indexées sur le cours de l’action Société Générale) la valeur des sommes à verser est étalée en charges dans la rubrique Frais de personnel sur la période d’acquisition des droits par contrepartie d’un compte de dettes au passif du bilan en Autres passifs – Charges à payer sur engagements sociaux Jusqu’à son règlement cette dette est réévaluée pour tenir compte des conditions de performance et de présence ainsi que des variations de valeur des actions sous jacentes En cas de couverture par instruments dérivés la variation de valeur de ces derniers est enregistrée dans la même rubrique du compte de résultat à hauteur de la part efficace Le Groupe peut attribuer à certains de ses salariés des options d’achat ou de souscription d’actions des actions gratuites ou des rémunérations indexées sur le cours de l’action Société Générale et réglées en espèces Les options sont évaluées à leur juste valeur à la date de notification aux salariés sans attendre que les conditions nécessaires à leur attribution définitive soient remplies ni que les bénéficiaires exercent leurs options Les méthodes retenues pour la valorisation des plans du Groupe sont le modèle binomial lorsque le Groupe dispose de statistiques suffisantes pour intégrer via ce modèle le comportement des bénéficiaires des options d’un plan ou à défaut le modèle Black & Scholes ou encore Monte Carlo Cette évaluation est réalisée par un actuaire indépendant (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Part à dénouement en espèces Part à dénouement en titres Total des régimes Part à dénouement en espèces Part à dénouement en titres Total des régimes Charges nettes provenant des plans d’options des plans d’achat d’actions et d’attribution gratuite d’actions 108 42 150 111 60 171 La description des plans d’options et d’attribution gratuite d’actions Société Générale qui complète cette note est présentée dans le chapitre 3 du présent Document d’enregistrement universel (Gouvernement d’entreprise) Les impôts sur les bénéfices sont présentés séparément des autres impôts et taxes qui sont classés en Autres frais administratifs Ils sont déterminés en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur dans le pays d’implantation de chaque entité consolidée Les impôts sur les bénéfices présentés dans le compte de résultat regroupent les impôts courants et les impôts différés  l’impôt courant est le montant d’impôt payable (ou remboursable) calculé sur la base du bénéfice p imposable de la période  l’impôt différé est le montant d’impôt résultant de transactions passées et qui sera payable p (ou recouvrable) dans une période future La charge d’impôt courant est déterminée sur la base des bénéfices imposables de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur dans le pays d’implantation de l’entité Cette charge inclut également les dotations nettes aux provisions pour risques fiscaux afférents à l’impôt sur les bénéfices Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres lorsqu’ils sont utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur les bénéfices du compte de résultat Des impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une différence temporaire est identifiée entre les valeurs comptables des actifs et passifs figurant au bilan et leurs valeurs fiscales respectives lorsque ces différences ont une incidence sur les paiements futurs d’impôts Les impôts différés sont calculés au niveau de chaque entité fiscale en appliquant les règles d’imposition en vigueur dans le pays d’implantation et en utilisant le taux d’impôt voté ou quasi voté qui devrait être en vigueur au moment où la différence temporaire se retournera Ces impôts différés sont ajustés en cas de changement de taux d’imposition Leur calcul ne fait l’objet d’aucune actualisation Des actifs d’impôts différés peuvent résulter de différences temporaires déductibles ou de pertes fiscales reportables Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que si l’entité fiscale concernée a une perspective de récupération probable de ces actifs sur un horizon déterminé notamment par l’imputation de ces différences et pertes reportables sur des bénéfices imposables futurs Les pertes fiscales reportables font l’objet d’une revue annuelle tenant compte du régime fiscal applicable à chaque entité fiscale concernée et d’une projection réaliste des résultats fiscaux de cette dernière  les actifs d’impôts différés qui n’avaient pas été comptabilisés jusque là sont alors reconnus au bilan s’il devient probable qu’un bénéfice imposable futur permettra leur récupération La valeur comptable des actifs d’impôts différés déjà inscrits au bilan est réduite dès lors qu’apparaît un risque de non récupération partielle ou totale Les impôts courants et différés sont comptabilisés en charges ou en produits d’impôts dans la rubrique Impôts sur les bénéfices du compte de résultat consolidé Cependant les impôts différés se rapportant à des charges ou produits enregistrés en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sont inscrits dans cette même rubrique des capitaux propres Des incertitudes peuvent survenir sur les traitements fiscaux appliqués par le Groupe S’il est probable que les autorités fiscales compétentes remettent en cause les traitements retenus ces incertitudes doivent être reflétées dans les charges et produits d’impôts par la contrepartie d’une provision pour risques fiscaux présentée au sein des passifs d’impôts Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies lorsque le Groupe estime qu’elles pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le sujet faisant l’objet de la provision (En M EUR) 2020 2019 Charge fiscale courante (708) (968) Charge fiscale différée (496) (296) TOTAL (1 204) (1 264) (En M EUR) 2020 2019 En % En M EUR En % En M EUR Résultat avant impôt hors résultat des sociétés mises en équivalence et pertes de valeur sur les écarts d’acquisition 2 081 5 339 Taux effectif Groupe 57 87% 23 67% Différences permanentes 1 70% 35 2 51% 134 Différentiel sur titres exonérés ou imposés à taux réduit  1 49% (31)  2 74% (146) Différentiel de taux d’imposition sur les profits taxés à l’étranger 13 21% 275 9 13% 486 Variation de l’évaluation des impôts différés (1)  39 27% (817) 1 86% 100 Taux normal d’imposition applicable aux sociétés françaises (incluant la contribution sociale de 3 3%) 32 02% 34 43% Pour l’exercice 2020 ce montant inclut une réduction de 650 millions d’euros des actifs d’impôts différés du groupe fiscal France (1) Conformément aux dispositions fiscales françaises qui définissent le taux normal de l’impôt sur les sociétés ce dernier sera abaissé progressivement pour atteindre 25% en 2022 selon la trajectoire suivante pour les entreprises redevables réalisant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 250 millions d’euros (article 219 du Code Général des Impôts)  pour l’exercice ouvert du 1 er janvier 2020 au 31 décembre 2020 un p taux normal d’IS de 31% auquel s’ajoutera toujours la Contribution Sociale sur les Bénéfices (CSB) de 3 3%  pour l’exercice ouvert du 1 er janvier 2021 au 31 décembre 2021 un p taux normal d’IS de 27 5% auquel s’ajoutera toujours la CSB de 3 3% Les impôts différés sont calculés en appliquant le taux d’imposition qui sera en vigueur lors du retournement de la différence temporaire Compte tenu de la réduction progressive des taux d’ici 2022 ces derniers (incluant la CSB) seront  pour les résultats imposés au taux de droit commun  à 32 02% en p 2020 28 41% en 2021 et à 25 83% en 2022 et au delà  pour les résultats relevant du régime long terme à 0% sous réserve p de la réintégration d’une quote part de frais et charges de 12%  de 3 84% en 2020 3 41% en 2021 et à 3 10% en 2022 et au delà Les plus values à long terme générées à l’occasion de la cession de titres de participation sont exonérées d’impôt sur les sociétés à l’exception d’une quote part de frais et charges s’élevant à 12% de leur montant brut En outre au titre du régime des sociétés mères et filiales les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au moins égale à 5% sont exonérés sous réserve de la taxation au taux de droit commun d’une quote part de frais et charges de 1% ou 5% (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Créances d’impôts exigibles 895 1 038 Actifs d’impôts différés 4 106 4 741 dont impôts différés sur reports déficitaires 1 840 2 659 dont impôts différés sur différences temporaires 2 266 2 082 TOTAL 5 001 5 779 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Dettes d’impôts exigibles 440 602 Provisions pour risques fiscaux 90 101 Passifs d’impôts différés 693 706 TOTAL 1 223 1 409 Le Groupe effectue chaque année une revue de sa capacité à absorber ses pertes fiscales reportables en tenant compte du régime fiscal applicable à chaque entité fiscale (ou groupe fiscal) concernée et d’une projection réaliste des résultats fiscaux de cette dernière Pour cela les résultats fiscaux sont déterminés sur la base des projections 2021 2025 des performances des métiers Les résultats fiscaux tiennent compte par ailleurs des retraitements comptables et fiscaux (dont le retournement des bases d’impôts différés actifs et passifs sur différences temporaires) applicables aux entités et juridictions concernées Ces derniers sont déterminés d’une part sur la base d’un historique de résultats fiscaux et d’autre part en s’appuyant sur l’expertise fiscale du Groupe Une extrapolation est réalisée à compter de l’année 2026 et jusqu’à un horizon de temps jugé raisonnable dépendant de la nature des activités réalisées au sein de chaque entité fiscale incertitudes concernent notamment les possibilités de changement des règles fiscales applicables (tant pour le calcul du résultat fiscal que pour les règles d’imputation des pertes fiscales reportables) ou la réalisation des hypothèses retenues Ces incertitudes sont atténuées par des tests de robustesse des hypothèses budgétaires et stratégiques Par principe l’appréciation des facteurs macro économiques retenus ainsi que les estimations internes utilisées pour déterminer les résultats fiscaux comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation sur l’horizon d’absorption des pertes Ces risques et Au 30 juin 2020 le Groupe avait réalisé une revue spécifique des pertes fiscales reportables en intégrant les conséquences et les incertitudes générées par la crise Covid 19 dans les projections des résultats fiscaux Ces projections avaient fait apparaître un risque de non récupération partielle au sein du groupe fiscal France sur un horizon de temps raisonnable En conséquence des actifs d’impôts différés ne pouvaient plus être reconnus à hauteur de 650 millions d’euros Au 31 décembre 2020 les projections actualisées montrent la probabilité pour le Groupe de pouvoir imputer sur des bénéfices futurs les pertes fiscales faisant l’objet d’un impôt différé actif Au 31 décembre 2020 compte tenu du régime fiscal applicable à chaque entité concernée et d’une projection réaliste de leurs résultats fiscaux la durée prévisionnelle de recouvrement des actifs d’impôts différés est présentée dans le tableau ci dessous  (En M EUR) 31 12 2020 Durée légale du report en avant Durée prévisionnelle de recouvrement Impôts différés actifs sur reports déficitaires 1 840 Groupe fiscal France 1 505 Illimité (1) 9 ans Groupe fiscal États Unis d’Amérique 285 20 ans (2) 7 ans Autres 50 En application de la loi de Finances 2013 l’imputation des déficits est plafonnée à 1 million d’euros majoré de 50% de la fraction du bénéfice imposable de l’exercice (1) excédant ce plafond La fraction non imputable des déficits est reportable sur les exercices suivants sans limite de temps et dans les mêmes conditions Déficits générés avant le 31 décembre 2011 (2) Au 31 décembre 2020 les principaux impôts différés non reconnus à l’actif du bilan s’élèvent à 1 126 millions d’euros (contre 467 millions d’euros au 31 décembre 2019) Ces derniers concernent notamment le groupe fiscal France pour 650 millions d’euros (contre un montant nul au 31 décembre 2019) le groupe fiscal États Unis d’Amérique pour 305 millions d’euros (contre 413 millions d’euros au 31 décembre 2019) l’entité SG Singapour pour 70 millions d’euros (contre 35 millions d’euros au 31 décembre 2019) ainsi que l’entité SG de Banques en Guinée équatoriale à hauteur de 40 millions d’euros (dont 9 millions d’euros sur report déficitaire et 31 millions d’euros sur différences temporaires) Ces actifs d’impôts différés pourront être reconnus au bilan quand il deviendra probable qu’un bénéfice imposable futur permettra leur récupération S’agissant du traitement fiscal de la perte occasionnée par les agissements de Jérôme Kerviel Société Générale considère que la décision de la cour d’appel de Versailles du 23 septembre 2016 n’est pas de nature à remettre en cause son bien fondé au regard de l’avis du Conseil d’État de 2011 et de sa jurisprudence constante En conséquence Société Générale considère que la perte fiscale afférente demeure imputable sur des bénéfices imposables futurs Toutefois comme indiqué par le Ministre de l’Économie et des Finances dès septembre 2016 l’administration fiscale a examiné les conséquences fiscales de cette perte comptable et a indiqué qu’elle envisageait de remettre en cause la déductibilité de la perte occasionnée par les agissements de Jérôme Kerviel à hauteur de 4 9 milliards d’euros Cette proposition de rectification est sans effet immédiat et devra éventuellement être confirmée par une notification de redressement adressée par l’administration lorsque Société Générale sera en situation d’imputer les déficits reportables issus de la perte sur son résultat imposable Une telle situation ne se produira pas avant plusieurs années selon les prévisions de la banque Dans l’hypothèse où l’administration déciderait le moment venu de confirmer sa position actuelle le groupe Société Générale ne manquerait pas de faire valoir ses droits devant les juridictions compétentes Les capitaux propres représentent les ressources apportées par les actionnaires externes au Groupe sous forme de capital ainsi que les résultats cumulés et non distribués (réserves et report à nouveau) S’y ajoutent les ressources reçues lors de l’émission d’instruments financiers qui ne sont assortis d’aucune obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs de ces instruments Les capitaux propres n’ont aucune échéance contractuelle et lorsqu’une rémunération est versée aux actionnaires ou aux détenteurs d’autres instruments de capitaux propres elle n’affecte pas le compte de résultat et vient directement diminuer le montant des réserves au sein des capitaux propres L’état de synthèse « Évolution des capitaux propres » présente les différents mouvements qui affectent la composition des capitaux propres au cours de la période Les actions Société Générale détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont inscrits directement en réserves consolidées Le traitement des rachats et reventes d’actions émises par des filiales du Groupe est décrit dans la Note 2 Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés en totalité ou en partie d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs des titres Lorsqu’ils sont qualifiés d’instruments de capitaux propres les titres émis par Société Générale sont présentés parmi les Autres instruments de capitaux propres S’ils sont émis par des filiales ces instruments de capitaux propres sont présentés parmi les Participations ne donnant pas le contrôle Les frais externes directement liés à l’émission d’instruments de capitaux propres sont enregistrés directement en déduction des capitaux propres pour leur montant net d’impôt Lorsqu’ils sont qualifiés d’instruments de dettes les titres émis sont classés en Dettes représentées par un titre ou en Dettes subordonnées en fonction de leurs caractéristiques Leur traitement comptable est identique à celui des autres passifs financiers évalués au coût amorti (cf  Note 3 6) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Capital souscrit 1 067 1 067 Primes et réserves liées 21 465 21 417 Élimination des titres autodétenus (199) (515) TOTAL 22 333 21 969 (En nombre d’actions) 31 12 2020 31 12 2019 Actions ordinaires 853 371 494 853 371 494 dont actions détenues en propre avec droits de vote (1) 4 512 000 3 706 880 dont actions détenues par le personnel 69 033 084 57 369 330 Ne comprend pas les actions Société Générale détenues à des fins de transaction ou dans le cadre du contrat de liquidité (1) Au 31 décembre 2020 le capital de Société Générale S A entièrement libéré s’élève à 1 066 714 367 50 euros et se compose de 853 371 494 actions d’une valeur nominale de 1 25 euro Au 31 décembre 2020 les 4 690 634 actions détenues par les sociétés du Groupe à des fins d’autocontrôle de transaction ou de gestion active des fonds propres représentent 0 55% du capital de Société Générale S A Le montant porté en déduction de l’actif net relatif à l’acquisition par le Groupe de ses propres instruments de capitaux propres fermes ou dérivés est de 199 millions d’euros dont 73 millions d’euros au titre des activités de marché L’évolution de l’autocontrôle sur 2020 s’analyse comme suit  (En M EUR) Contrat de liquidité Activités de transaction Autocontrôle et gestion active des fonds propres Total Cessions nettes d’achats 303 13 316 Plus values nettes d’impôts sur actions propres et dérivés sur actions propres imputées sur les capitaux propres (2) (55) (57) Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres Au 31 décembre 2020 le montant des titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe présentés parmi les capitaux propres au sein des Autres instruments de capitaux propres est de 244 millions d’euros évalués aux cours d’origine Date d’émission Montant en devises au 31 12 2019 Rachats partiels et remboursements en 2020 Montant en devises au 31 12 2020 Montant en M EUR au cours d’origine Rémunération 1er juillet 1985 62 M EUR 62 M EUR 62 TMO  0 25% avec TMO = Moyenne Arithmétique des Taux Moyens Obligataires de la période du 01 06 au 31 05 précédant chaque échéance 24 novembre 1986 248 M USD 248 M USD 182 Moyenne des taux de dépôt Euro Dollar 6 mois communiqués par les banques de référence + 0 075% Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement de la rémunération de ces titres ils ont été classés en capitaux propres parmi les Autres instruments de capitaux propres Au 31 décembre 2020 le montant des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe présentés parmi les capitaux propres au sein des Autres instruments de capitaux propres est de 9 051 millions d’euros évalués aux cours d’origine La variation du montant des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe s’explique par une émission et un remboursement au pair opérés sur l’année Date d’émission Montant en devises au 31 12 2019 Rachats partiels et remboursements en 2020 Montant en devises au 31 12 2020 Montant en M EUR au cours d’origine Rémunération 18 décembre 2013 1 750 M USD 1 750 M USD 1 273 7 875% à partir du 18 décembre 2023 Taux Mid Swap USD 5 ans + 4 979% 25 juin 2014 1 500 M USD 1 500 M USD 6% à partir du 27 janvier 2020 Taux Mid Swap USD 5 ans + 4 067% 7 avril 2014 1 000 M EUR 1 000 M EUR 1 000 6 75% à partir du 7 avril 2021 Taux Mid Swap EUR 5 ans + 5 538% 29 septembre 2015 1 250 M USD 1 250 M USD 1 111 8% à partir du 29 septembre 2025 Taux Mid Swap USD 5 ans + 5 873% 13 septembre 2016 1 500 M USD 1 500 M USD 1 335 7 375% à partir du 13 septembre 2021 Taux Mid Swap USD 5 + 6 238% 6 avril 2018 1 250 M USD 1 250 M USD 1 035 6 750% à partir du 6 avril 2028 Taux Mid Swap USD 5 ans + 3 929% 4 octobre 2018 1 250 M USD 1 250 M USD 1 105 7 375% à partir du 4 octobre 2023 Taux Mid Swap USD 5 ans + 4 302% 16 avril 2019 750 M SGD 750 M SGD 490 6 125% à partir du 16 avril 2024 Taux Mid Swap 5 ans + 4 207% 12 septembre 2019 700 M AUD 700 M AUD 439 4 875% à partir du 12 septembre 2024 Taux Mid Swap 5 ans + 4 036% 18 novembre 2020 1 500 M USD 1 264 5 375% à partir du 18 novembre 2030 Taux Mid Swap USD 5 ans + 4 514% Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par les filiales intégrant des clauses à caractère discrétionnaire relatives au paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments de capitaux propres Au 31 décembre 2020 le montant des autres instruments de capitaux propres émis par les filiales du Groupe et présentés parmi les Participations ne donnant pas le contrôle est de 800 millions d’euros Date d’émission Montant Rémunération 18 décembre 2014 (clause de step up au bout de 12 ans) 800 M EUR 4 125% à partir de 2026 taux Mid Swap 5 ans + marge 4 150% an Les mouvements relatifs aux titres super subordonnés (TSS) et aux titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) enregistrés dans les Capitaux propres part du Groupe sont détaillés ci dessous  (En M EUR) 2020 2019 TSS TSDI Total TSS TSDI Total Rémunération versée comptabilisée en réserves (618) (3) (621) (717) (7) (724) Évolution des nominaux 162 162 23 23 Économie d’impôts relative à la rémunération à verser aux porteurs de titres comptabilisée en résultat 198 12 210 257 2 259 Frais d’émission nets d’impôts relatifs aux titres subordonnés (7) (7) (4) (4) Les effets des variations du périmètre de consolidation enregistrés dans les Capitaux propres part du Groupe pour 80 millions d’euros se rapportent principalement à la revalorisation de la dette liée à l’option de vente ( put ) sur des Participations ne donnant pas le contrôle Le résultat de base par action est calculé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation pendant la période à l’exception des actions propres Le résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires est ajusté des droits à rémunération des actionnaires privilégiés tels que les porteurs d’actions de préférence ou de titres subordonnés ou super subordonnés classés en capitaux propres Le résultat dilué par action reflète la dilution potentielle qui pourrait survenir en cas de conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires Il est ainsi tenu compte de l’effet dilutif des plans d’options et d’attribution d’actions gratuites Cet effet dilutif a été déterminé en application de la méthode du rachat d’actions (En M EUR) 2020 2019 Résultat net part du Groupe (258) 3 248 Rémunération attribuable aux titres subordonnés et super subordonnés (604) (708) Frais d’émissions relatifs aux titres subordonnés et super subordonnés (7) (4) Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions ordinaires (869) 2 536 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation (1) 850 384 674 829 901 725 Résultat par action ordinaire (en EUR) (1 02) 3 05 Nombre moyen de titres ordinaires retenu au titre des éléments dilutifs Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat net dilué par action 850 384 674 829 901 725 Résultat dilué par action ordinaire (en EUR) (1 02) 3 05 Hors actions d’autocontrôle (1) Conformément à la recommandation de la Banque Centrale Européenne du 27 mars 2020 relative aux politiques de distribution de dividendes pendant la pandémie de Covid 19 la Société Générale n’a pas distribué de dividendes sur actions ordinaires au titre de l’exercice 2019 (En M EUR) 2020 2019 Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total Payé en actions (889) (889) Payé en numéraire (91) (91) (881) (379) (1 260) TOTAL (91) (91) (1 770) (379) (2 149) (En M EUR) 31 12 2020 Brut Impôt Net d’impôt dont Net part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Écarts de conversion (2 587) (2 587) (2 425) (162) Réévaluation des actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres 452 (90) 362 288 74 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente 642 (187) 455 453 2 Réévaluation des instruments dérivés de couverture 184 13 197 201 (4) Sous total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (1 309) (264) (1 573) (1 483) (90) Écarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi (2) (55) 16 (39) (31) (8) Réévaluation du risque de crédit des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat (3) (396) 101 (295) (294) (1) Réévaluation des instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 49 (3) 46 46 Sous total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (402) 114 (288) (279) (9) TOTAL (1 711) (150) (1 861) (1 762) (99) (En M EUR) Variation 2019 2020 Brut Impôt Net d’impôt dont Net part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Écarts de conversion (1) (1 776) 3 (1 773) (1 672) (101) Réévaluation des actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres 247 (46) 201 152 49 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente 117 (43) 74 70 4 Réévaluation des instruments dérivés de couverture 154 (9) 145 145 Sous total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (1 258) (95) (1 353) (1 305) (48) Écarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi (2) (53) 18 (35) (33) (2) Réévaluation du risque de crédit des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat (3) (79) 20 (59) (53) (6) Réévaluation des instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 16 (1) 15 10 5 Sous total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (116) 37 (79) (76) (3) TOTAL (1 374) (58) (1 432) (1 381) (51) (En M EUR) 31 12 2019 Brut Impôt Net d’impôt dont Net part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Écarts de conversion (811) (3) (814) (753) (61) Réévaluation des actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres 205 (44) 161 136 25 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente 525 (144) 381 383 (2) Réévaluation des instruments dérivés de couverture 30 22 52 56 (4) Sous total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (51) (169) (220) (178) (42) Écarts actuariels sur avantages postérieurs à l’emploi (2) (2) (2) (4) 2 (6) Réévaluation du risque de crédit des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat (3) (317) 81 (236) (241) 5 Réévaluation des instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 33 (2) 31 36 (5) Sous total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (286) 77 (209) (203) (6) TOTAL (337) (92) (429) (381) (48) Le Groupe couvre partiellement les positions de change structurelles afin d’insensibiliser le ratio CET1 aux variations du cours des devises contre l’euro (1) (cf  chapitre 4) La variation des écarts de conversion part du Groupe de 1 672 millions d’euros provient des positions de change structurelles non couvertes Cette variation est liée principalement à l’appréciation de l’euro face au dollar américain pour 1 206 millions d’euros et au rouble russe pour 256 millions d’euros Les gains et pertes présentés dans ces postes sont transférés à l’ouverture de l’exercice suivant dans la rubrique Réserves consolidées (2) Lors de la décomptabilisation d’un passif financier les éventuels gains et pertes réalisés attribuables au risque de crédit propre du Groupe font l’objet d’un transfert (3) dans la rubrique Réserves consolidées du Groupe à l’ouverture de l’exercice suivant Le Groupe est géré sur une base matricielle reflétant à la fois ses métiers et la répartition géographique de ses activités Les informations sectorielles sont donc présentées sous ces deux niveaux Le Groupe inclut dans le résultat de chaque sous pôle d’activités les produits et charges d’exploitation qui lui sont directement liés Les produits de chaque sous pôle à l’exception du Hors Pôles incluent également la rémunération des fonds propres qui leur sont alloués cette rémunération étant définie par référence au taux estimé du placement des fonds propres En contrepartie la rémunération des fonds propres comptables du sous pôle est réaffectée au Hors Pôles Les transactions entre les différents sous pôles s’effectuent à des termes et conditions identiques à ceux prévalant pour des clients extérieurs au Groupe Les pôles d’activités du Groupe sont gérés à travers trois piliers stratégiques  la Banque de détail en France qui regroupe les réseaux Société p Générale Crédit du Nord et Boursorama  la Banque de détail et Services Financiers Internationaux qui p comprend  la Banque de détail à l’International incluant les activités de crédit à la consommation les activités de Services Financiers Spécialisés aux Entreprises (location longue durée et gestion de flottes financement de biens d’équipement professionnel) les activités d’Assurances la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs qui p regroupe  les activités de Marché et Services aux Investisseurs les activités de Financement et Conseil la Gestion d’Actifs et Banque Privée À ces piliers stratégiques s’ajoutent les activités Hors Pôles qui représentent notamment la fonction de centrale financière du Groupe À ce titre leur sont rattachés le coût de portage des titres des filiales et les produits de dividendes afférents ainsi que les produits et charges issus de la gestion actif passif et les résultats dégagés par les activités de gestion patrimoniale du Groupe (gestion de son portefeuille de participations industrielles et bancaires et de ses actifs immobiliers patrimoniaux) Les produits ou charges ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles Les résultats sectoriels sont présentés en tenant compte de l’effet des transactions internes au Groupe tandis que les actifs et passifs sectoriels sont présentés après leur élimination Le taux d’impôt appliqué au résultat de chaque pôle d’activités est calculé sur la base d’un taux d’impôt normatif moyen fixé en début d’exercice en fonction des taux d’impôt de droit commun en vigueur dans chacun des pays où sont réalisés les résultats de chaque pôle d’activités L’écart avec le taux d’impôt réel du Groupe est affecté au Hors Pôles Dans le cadre de l’information sectorielle par zone géographique les produits et charges ainsi que les actifs et passifs sectoriels sont ventilés sur la base du lieu de comptabilisation de l’opération (en M EUR) 2020 Banque de détail en  France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Hors Pôles (1) Total groupe Société Générale Banque de détail à l’Inter national Services Financiers Spécia lisés aux Entre prises Assu rances Total Activités de Marché et Services aux Inves tisseurs Finan cement et Conseil Gestion d’Actifs et Banque Privée Total Produit net bancaire 7 315 4 902 1 735 887 7 524 4 164 2 546 903 7 613 (339) 22 113 Frais de gestion (2) (5 418) (2 870) (916) (356) (4 142) (4 337) (1 563) (813) (6 713) (441) (16 714) Résultat brut d’exploitation 1 897 2 032 819 531 3 382 (173) 983 90 900 (780) 5 399 Coût du risque (1 097) (1 080) (185) (1 265) (24) (861) (37) (922) (22) (3 306) Résultat d’exploitation 800 952 634 531 2 117 (197) 122 53 (22) (802) 2 093 Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence (1) 4 4 3 Gains ou pertes nets sur autres actifs (4) 158 4 11 15 11 (3) (8) (185) (12) Variation de valeur des écarts d’acquisition (684) (684) Résultat avant impôts 957 956 645 531 2 132 (182) 119 45 (18) (1 671) 1 400 Impôts sur les bénéfices (291) (227) (139) (165) (531) 40 69 (9) 100 (482) (1 204) Résultat net 666 729 506 366 1 601 (142) 188 36 82 (2 153) 196 Participations ne donnant pas le contrôle 198 96 3 297 23 2 25 132 454 Résultat net part du Groupe 666 531 410 363 1 304 (165) 188 34 57 (2 285) (258) Actifs sectoriels 256 211 123 697 38 932 169 239 331 868 566 614 124 114 34 661 725 389 148 484 1 461 952 Passifs sectoriels (3) 264 228 90 784 13 351 154 736 258 871 684 293 47 161 21 324 752 778 119 096 1 394 973 (en M EUR) 2019 Banque de détail en France Banque de détail et Services Financiers Internationaux Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs Hors Pôles (1) Total groupe Société Générale Banque de détail à l’Inter national (5) Services Financiers Spécia lisés aux Entre prises Assu rances Total (5) Activités de Marché et Services aux Inves tisseurs Finan cement et Conseil Gestion d’Actifs et Banque Privée Total Produit net bancaire 7 746 5 592 1 872 909 8 373 5 210 2 547 947 8 704 (152) 24 671 Frais de gestion (2) (5 700) (3 252) (980) (349) (4 581) (4 788) (1 676) (888) (7 352) (94) (17 727) Résultat brut d’exploitation 2 046 2 340 892 560 3 792 422 871 59 1 352 (246) 6 944 Coût du risque (467) (504) (84) (588) (13) (195) 2 (206) (17) (1 278) Résultat d’exploitation 1 579 1 836 808 560 3 204 409 676 61 1 146 (263) 5 666 Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence 8 11 1 12 4 (1) 3 (152) (129) Gains ou pertes nets sur autres actifs 58 3 3 4 2 6 (394) (327) Variation de valeur des écarts d’acquisition Résultat avant impôts 1 645 1 850 809 560 3 219 417 675 63 1 155 (809) 5 210 Impôts sur les bénéfices (514) (410) (176) (174) (760) (89) (70) (15) (174) 184 (1 264) Résultat net 1 131 1 440 633 386 2 459 328 605 48 981 (625) 3 946 Participations ne donnant pas le contrôle 394 107 3 504 20 3 23 171 698 Résultat net part du Groupe 1 131 1 046 526 383 1 955 308 605 45 958 (796) 3 248 Actifs sectoriels* 232 840 122 695 43 730 167 249 333 674 505 413 133 132 35 881 674 426 115 555 1 356 495 Passifs sectoriels* (3) 226 040 89 754 13 980 156 212 259 946 623 512 46 133 24 736 694 381 107 558 1 287 925 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) Les produits ou charges les actifs et les passifs ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le résultat et le bilan du Hors Pôles Les frais de (1) gestion incluent un produit lié à un ajustement des taxes d’exploitation pour 241 millions d’euros au deuxième trimestre 2019 Ces montants regroupent les Frais de personnel les Autres frais administratifs et les Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations (2) incorporelles et corporelles Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres) (3) En 2020 le poste « Gains ou pertes nets sur autres actifs » se compose principalement d’une plus value de 153 millions d’euros relative aux cessions immobilières du (4) Groupe enregistrée dans le pilier de Banque de détail en France et d’une charge de  169 millions d’euros correspondant à l’impact du programme de cessions des filiales présentée dans le pilier Hors Pôles (cf  Note 2 1) En 2019 le pilier Banque de détail et Services Financiers Internationaux inclut également  34 millions d’euros de coûts de restructurations en frais de gestion (5) (et + 11 millions d’euros de charge fiscale afférente) non réalloués aux métiers Ces coûts sont agrégés dans le résultat sectoriel de la Banque de détail à l’International dont le résultat net part du Groupe de 2019 s’établit hors ces coûts à 1 069 millions d’euros A méri q ue s 1  58 7 7 % As i e Océa ni e 1   388 6% A friqu e 1   635 8 % F ranc e 9 7 87 4 4 % E uro pe 7 716 35 % 2020 A m é ri q ues 1 4 80 6 % As i e Océa ni e 1 41 2 6 % A frique 1  656 7 % F rance 11 7 08 47 % E uro p e 8 41 5 34 % 2019 Le produit net bancaire total est de 22 113 millions d’euros au 31 décembre 2020 et de 24 671 millions d’euros au 31 décembre 2019 Amériques 98 789 7% Asie Océanie 74 261 5% Afrique 25 405 2% France 1 038 211 71% Europe 225 286 15% 31 12 2020 Amériques 99 525 8% Asie Océanie 70 849 5% Afrique 25 665 2% France 925 812 68% Europe 234 644 17% 31 12 2019 Le total des actifs est de 1 461 952 millions d’euros au 31 décembre 2020 et de 1 356 495 millions d’euros au 31 décembre 2019* Améri q ue s 99 79 3 7% A sie Océanie 73 67 0 5% Af r i que 23  4 32 2 % F rance 9 7 9  5 95 70 % E urope 2 1 8  4 83 16 % 31 12 2020 A méri q ues 1 00 40 3 8 % A sie Océanie 7 0 187 5 % Af r i qu e 23 74 3 2 % F ranc e 86 5 11 2 67% E urop e 228  4 80 1 8 % 31 12 2019 Le total des passifs (hors capitaux propres) est de 1 394 973 millions d’euros au 31 décembre 2020 et de 1 287 925 millions d’euros au 31 décembre 2019* Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) Le Groupe enregistre les frais administratifs en charges en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent et du rythme de consommation de ces prestations La rubrique Loyers inclut les charges de location immobilière et mobilière qui ne donnent pas lieu à la comptabilisation d’une dette locative et d’un droit d’utilisation (cf  Note 8 4) La charge relative aux Impôts taxes et autres contributions est comptabilisée uniquement lorsque survient le fait générateur prévu par la législation Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive d’une activité la charge doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période Enfin si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un seuil la charge n’est enregistrée que lorsque le seuil est atteint Les Impôts taxes et autres contributions incluent toutes les contributions prélevées par une autorité publique à l’exception des impôts sur les bénéfices Parmi ces contributions figurent notamment les cotisations versées au Fonds de Résolution Unique et au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution la taxe bancaire de risque systémique et les contributions pour frais de contrôle ACPR qui sont comptabilisées en résultat au 1 er janvier de l’exercice La contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) calculée sur l’assiette des revenus de l’exercice précédent est comptabilisée intégralement en résultat au 1 er janvier de l’exercice en cours La rubrique Autres comprend essentiellement les frais d’entretien et autres charges sur les immeubles les frais de déplacement et missions ainsi que les frais de publicité (En M EUR) 2020 2019 Loyers* (307) (308) Impôts taxes et autres contributions (1 071) (887) Informatiques et télécom (hors loyers) (2 087) (2 328) Honoraires et recours externes (1 121) (1 370) Autres (1 235) (1 347) TOTAL (5 821) (6 240) Montant retraité par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) Le cadre réglementaire européen destiné à préserver la stabilité financière a été complété par la directive 2014 59 UE du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement ( Directive Bank Recovery and Resolution ) Le règlement européen UE n° 806 2014 du 15 juillet 2014 a alors institué un dispositif de financement des mécanismes de résolution au sein de l’Union bancaire européenne sous la forme d’un Fonds de Résolution Unique (FRU) À ce dispositif s’ajoutent des Fonds de Résolution Nationaux (FRN) pour les établissements assujettis au mécanisme de résolution mais ne relevant pas du FRU un montant d’au moins 1% des dépôts couverts de l’ensemble des établissements adhérents Une fraction des contributions annuelles peut être acquittée sous forme d’engagements de paiement irrévocables Le FRU mis en place en janvier 2016 est alimenté par des contributions annuelles des établissements assujettis du secteur bancaire européen Sa dotation globale devra atteindre d’ici fin 2023 Sur l’année 2020 les contributions du Groupe au FRU et aux FRN (Fonds de Résolution National) ont été effectuées  pour 85% sous la forme d’une cotisation en espèces d’un montant p de 470 millions d’euros dont 435 millions au titre du FRU et 35 millions au titre des FRN non déductible fiscalement en France et comptabilisée dans le compte de résultat dans les Autres frais administratifs sur la ligne Impôts et taxes et autres contributions  pour 15% sous la forme d’un engagement de paiement irrévocable p sécurisé par le versement d’un dépôt de garantie en espèces pour un montant de 76 millions d’euros au titre du FRU comptabilisé à l’actif du bilan parmi les Autres actifs Au passif du bilan le poste Provisions regroupe les provisions sur instruments financiers les provisions pour litiges et les provisions sur avantages du personnel (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Dotations Reprises disponibles Dotations nettes Reprises utilisées Change et autres Stock au 31 12 2020 Provisions pour risque de crédit sur engagements hors bilan (cf  Note 3 8) 640 792 (487) 305 (17) 928 Provisions sur avantages du personnel (cf  Note 5 2) 2 416 365 (120) 245 (220) 140 2 581 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans d’épargne logement 289 73 (6) 67 (1) 355 Autres provisions 1 042 150 (209) (59) (44) (28) 911 TOTAL 4 387 1 380 (822) 558 (265) 95 4 775 Les comptes et les plans d’épargne logement proposés en France à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi n° 65 554 du 10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une phase d’emploi de ces ressources sous forme de prêts immobiliers cette dernière phase étant réglementairement conditionnée et dès lors indissociable de la phase de collecte Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti Ces instruments génèrent pour le Groupe des engagements de deux natures  une obligation de prêter au client dans le futur à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée Les engagements aux conséquences défavorables pour le Groupe font l’objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les variations sont enregistrées en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire Ces provisions ne sont relatives qu’aux seuls engagements liés aux comptes et plans d’épargne logement existant à la date de calcul de la provision Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans d’épargne logement d’une part sans compensation entre les engagements relatifs à des générations différentes de plans d’épargne logement et sur l’ensemble des comptes d’épargne logement qui constituent une seule et même génération d’autre part Sur la phase d’épargne les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d’épargne moyens attendus et les encours d’épargne minimums attendus ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques des comportements effectifs des clients Sur la phase crédit les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de clôture ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours de dépôts au bilan à la date de calcul d’une part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d’autre part Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée Ces résultats sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne et de financement équivalents en cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Plans d’épargne logement (PEL) 19 227 19 195 Ancienneté de moins de 4 ans 734 1 596 Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 11 511 11 581 Ancienneté de plus de 10 ans 6 982 6 018 Comptes épargne logement (CEL) 1 404 1 333 TOTAL 20 631 20 528 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Ancienneté de moins de 4 ans 1 Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 7 13 Ancienneté de plus de 10 ans 9 12 TOTAL 16 26 (En M EUR) 31 12 2019 Dotations Reprises 31 12 2020 Plans d’épargne logement (PEL) 279 73 352 Ancienneté de moins de 4 ans 2 2 Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 31 1 32 Ancienneté de plus de 10 ans 246 72 318 Comptes épargne logement (CEL) 10 (7) 3 TOTAL 289 73 (7) 355 Les taux d’intérêt longs (auxquels est sensible le niveau de provisionnement) étant faibles sur 2020 le provisionnement épargne logement est principalement lié aux risques attachés à l’engagement de rémunérer les dépôts espèces Le niveau de provisionnement se monte à 1 72% des encours totaux au 31 décembre 2020 remettre en question la capacité prédictive des données passées pour déterminer les comportements futurs des clients Les paramètres d’estimation des comportements futurs des clients résultent d’observations historiques de longue période (plus de 10 ans) La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés notamment les taux d’intérêt et les marges sont déterminées à partir de données observables et représentent à la date d’évaluation la meilleure estimation retenue par Société Générale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodes concernées en cohérence avec la politique de gestion des risques de taux d’intérêt de la Banque de détail Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de la courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d’évaluation moyennés sur une période de douze mois Les autres provisions incluent notamment des provisions pour restructuration (hors frais de personnel) des provisions pour litiges ainsi que des provisions pour reversement de fonds à venir dans le cadre d’opérations de financement pour la clientèle Le Groupe est soumis à un cadre juridique et réglementaire étendu dans les pays où il est présent Dans ce contexte juridique complexe le Groupe et certains de ses représentants anciens et actuels peuvent être impliqués dans diverses actions en justice notamment des procédures civiles administratives et pénales La grande majorité de ces procédures s’inscrit dans le cadre de l’activité courante du Groupe Ces dernières années le nombre de litiges avec des investisseurs ainsi que le nombre de procédures réglementaires intentées contre des intermédiaires financiers comme les banques et les conseillers en investissement ont augmenté en partie en raison d’un contexte financier difficile Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges des procédures réglementaires et des actes impliquant les entités du Groupe en particulier si ceux ci sont initiés par diverses catégories de plaignants si le montant des demandes de dommages intérêts n’est pas précisé ou est indéterminé ou encore s’il s’agit d’une procédure sans précédent Lors de la préparation de ses états financiers le Groupe procède à l’estimation des conséquences des procédures légales réglementaires ou d’arbitrage dans lesquelles il est impliqué Une provision est enregistrée lorsque des pertes liées à ces procédures deviennent probables et que leur montant peut être estimé de manière fiable Pour évaluer les probabilités de pertes et le montant de ces dernières et ainsi déterminer le montant des provisions pour litiges à comptabiliser le recours à des estimations est important La Direction réalise ces estimations en exerçant son jugement et en prenant en considération toutes les informations disponibles à la date d’établissement des comptes Le Groupe prend notamment en compte la nature du litige les faits sous jacents les procédures en cours et les décisions de justice déjà intervenues mais également son expérience et l’expérience d’autres entreprises confrontées à des cas similaires (sous réserve pour le Groupe d’en avoir connaissance) ainsi que le cas échéant l’avis et les rapports d’experts et de conseillers juridiques indépendants Le Groupe procède chaque trimestre à un examen détaillé des litiges en cours présentant un risque significatif La description de ces litiges est présentée dans la Note 9 « Information sur les risques et litiges » Le Groupe a annoncé le 7 décembre 2020 un projet de rapprochement des deux réseaux bancaires Crédit du Nord et Société Générale pour constituer un nouvel ensemble (projet VISION 2025) Au 31 décembre 2020 le lancement de ce projet n’a pas entraîné de modification dans la composition des Unités Génératrices de Trésorerie (cf  Note 2 2) Il n’a pas encore été détaillé et n’a pas été soumis à la consultation des partenaires sociaux ni à l’accord des autorités compétentes En conséquence aucune provision n’a été comptabilisée dans les états financiers au 31 décembre 2020 au titre de ce projet Les immobilisations corporelles et incorporelles regroupent les immobilisations d’exploitation et immeubles de placement Les biens mobiliers détenus dans le cadre d’opérations de location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles d’exploitation tandis que les immeubles détenus en vue de leur location sont présentés parmi les immeubles de placement Les immobilisations corporelles et incorporelles sont inscrites à l’actif du bilan pour leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations Le coût d’acquisition des immobilisations inclut les coûts d’emprunts correspondant à la période de construction des immobilisations nécessitant une longue période de préparation de même que les frais directement attribuables Les subventions d’investissement reçues sont déduites du coût des actifs concernés Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pour leur coût direct de développement Dès qu’elles sont en état d’être utilisées les immobilisations sont amorties selon une approche par composants Chaque composant est amorti sur sa propre durée d’utilité Pour les immeubles d’exploitation les durées d’amortissement des différents composants retenues par le Groupe sont comprises entre 10 et 50 ans Concernant les autres immobilisations d’exploitation les durées d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d’utilité des biens considérés qui ont généralement été estimées entre 3 et 20 ans Le cas échéant la valeur amortissable de chaque bien ou composant est diminuée de leur valeur résiduelle En cas de baisse ou de hausse ultérieure de la valeur résiduelle initialement retenue l’ajustement de la base amortissable vient modifier de manière prospective le plan d’amortissement de l’actif Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles Les immobilisations regroupées par UGT font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de perte de valeur Les dotations et reprises de dépréciation sont enregistrées en résultat sur la ligne Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles Les plus ou moins values de cession d’immobilisations d’exploitation sont enregistrées en Gains ou pertes nets sur autres actifs Les immeubles de placement sont amortis en appliquant une approche par composants Chaque composant est amorti sur sa propre durée d’utilité comprise entre 10 et 50 ans Les résultats sur les actifs de location simple et les immeubles de placement y compris les dotations aux amortissements et aux dépréciations sont présentés dans les rubriques Produits des autres activités et Charges des autres activités (cf  Note 4 2) Un contrat est un contrat de location ou un contrat qui contient une composante locative s’il confère au preneur le droit de contrôler l’utilisation d’un actif identifié pour une durée donnée moyennant une contrepartie  le contrôle de l’utilisation de l’actif loué suppose le droit d’obtenir la quasi totalité des avantages économiques liés à son utilisation tout au p long de la durée du contrat de location ainsi que la capacité pour le preneur de diriger l’utilisation de l’actif  l’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence pour le bailleur de droits substantiels de substitution du bien p loué cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non locatif son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif  l’actif identifié peut être constitué d’une portion physiquement distincte d’un actif plus large (comme par exemple un étage déterminé au p sein d’un immeuble) En revanche une partie de la capacité ou d’un bien qui n’est pas physiquement distincte ne constitue pas un actif identifié (comme par exemple la location de surfaces de travail partagées ou co working au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie au sein de cet ensemble) Un contrat peut porter sur la location d’un bien par le bailleur incluant la fourniture de services additionnels par celui ci Dans ce cas de figure le preneur peut séparer les composantes locative et non locative du contrat et les traiter distinctement Il doit alors répartir le loyer entre les deux natures de composantes sur la base de leur prix individuel (directement indiqué dans le contrat ou estimé en maximisant l’utilisation d’informations observables) À défaut pour le preneur de pouvoir séparer les composantes non locatives (ou services) des composantes locatives au sein d’un même contrat le contrat est comptabilisé comme un contrat unique qualifié de location La durée à retenir pour déterminer les loyers à actualiser correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée pour tenir compte  des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer  p des options de résiliation anticipée que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer p D u r ée Période non réalisable Périodes optionnelles de renouvellement * Périodes optionnelles suivant la possibilité de résiliation ** * Si le preneur est raisonnablement certain d'exercer l'option de renouvellement ** Si le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer l'option de résiliation L’appréciation du caractère raisonnablement certain d’exercice ou de non exercice des options de prolongation et des options de résiliation anticipée devra tenir compte de tous les faits et circonstances susceptibles de créer une incitation économique à exercer ou non ces options et notamment  les conditions d’exercice de ces options (incluant l’appréciation du niveau des loyers en cas de prolongation ou du montant des pénalités p éventuelles en cas de résiliation anticipée)  les aménagements importants effectués dans les locaux loués (agencements spécifiques tels une salle des coffres par exemple)  p les coûts associés à la résiliation du contrat (frais de négociation frais de déménagement frais de recherche d’un nouveau bien adapté aux p besoins du preneur…)  l’importance du bien loué pour le preneur compte tenu de sa nature spécifique de sa localisation ou de la disponibilité de biens de p substitution (notamment pour les agences situées dans des sites stratégiques d’un point de vue commercial compte tenu par exemple de leur accessibilité de l’affluence attendue ou du prestige de la localisation)  de l’historique des renouvellements de contrats similaires mais aussi de la stratégie quant à l’utilisation à venir des biens (en fonction des p perspectives de redéploiement ou de réaménagement d’un réseau commercial d’agences par exemple) Lorsque le preneur et le bailleur ont chacun le droit de résilier le contrat de location sans accord préalable de l’autre partie et sans pénalité autre que négligeable le contrat n’est plus exécutoire et il ne génère alors plus de dette locative En France les baux immobiliers conclus pour la location des agences sont pour leur majorité des baux à 9 ans avec option de résiliation anticipée à 3 et 6 ans (baux dits « 3 6 9 »)  à l’issue des 9 ans à défaut de signature d’un nouveau contrat le bail initial se poursuit par tacite prolongation La durée retenue de cette prolongation est d’une durée de 5 ans Cette durée de 5 ans peut être modifiée en fonction de la qualité de l’emplacement de l’agence de la réalisation d’investissements majeurs ou de la fermeture programmée d’un groupe d’agences identifiées La durée d’un contrat de location peut être modifiée notamment en cas de changement de circonstances conduisant le preneur à réestimer l’exercice des options prévues au contrat ou en cas de survenance d’événements le contraignant à exercer (ou ne pas exercer) une option non prévue (ou prévue) au contrat Dans ce cas de figure l’obligation locative doit être réévaluée pour refléter ces changements de durée en utilisant un taux d’actualisation révisé prenant en compte la durée résiduelle estimée du contrat En date de mise à disposition du bien loué le Groupe doit enregistrer à son passif une dette locative et à son actif un droit d’utilisation du bien loué sauf en cas d’exemptions décrites ci après Au compte de résultat le preneur comptabilise une charge d’intérêts calculée sur la dette locative en Intérêts et charges assimilées et une charge d’amortissement du droit d’utilisation en Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles Les loyers payés viendront pour partie réduire la dette locative et pour partie rémunérer cette dette sous forme de charges d’intérêt En application des exemptions proposées par la norme le Groupe ne reconnaît ni dette locative ni droit d’utilisation associé pour les contrats d’une durée inférieure ou égale à un an (options de renouvellement incluses) ainsi que pour les contrats portant sur des biens ayant une faible valeur unitaire en appliquant le seuil d’exemption de 5 000 USD (seuil à apprécier au regard de la valeur unitaire à neuf de l’actif loué) Les paiements à prendre en compte pour l’évaluation de la dette locative incluent les loyers fixes et les loyers variables basés sur un indice (indice des prix à la consommation ou indice du coût de la construction par exemple) ainsi que le cas échéant les sommes que le preneur s’attend à payer au bailleur au titre de garanties de valeur résiduelle d’option d’achat ou de pénalités de résiliation anticipée En revanche sont exclus de l’évaluation de la dette locative les loyers variables dont l’indexation est fonction de l’utilisation du bien loué (indexation sur le chiffre d’affaires réalisé ou sur le kilométrage parcouru par exemple) Cette part variable des loyers est enregistrée en résultat au fil du temps en fonction des fluctuations de l’indexation contractuelle Les loyers sont retenus sur la base de leur montant hors taxe sur la valeur ajoutée Par ailleurs dans le cas des baux immobiliers les taxes d’habitation et taxes foncières refacturées par les bailleurs sont le plus souvent exclues des dettes locatives dans la mesure où leur montant est variable à la main des autorités publiques compétentes Le montant initial de la dette locative est égal à la valeur actualisée des loyers qui seront à payer sur la durée de location Cette dette locative est ensuite évaluée au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif  chaque paiement de loyer sera ainsi enregistré pour partie en charges d’intérêts dans le compte de résultat et pour partie en réduction progressive de la dette locative au passif du bilan Le montant de la dette locative est susceptible d’être ultérieurement ajusté en cas de modification du contrat de location de réestimation de la durée de location ainsi que pour tenir compte des variations contractuelles des loyers liées à la variation d’indices ou de taux Le cas échéant le preneur doit également reconnaître parmi ses passifs une provision pour couvrir les frais de remise en état du bien loué qui seront encourus à l’échéance du bail En date de mise à disposition du bien loué le preneur doit enregistrer à son actif un droit d’utilisation pour un montant égal à la valeur initiale de la dette locative augmentée le cas échéant des coûts directs initiaux (exemples  rédaction de bail notarié droits d’enregistrements frais de négociation droit d’entrée droit au bail pas de porte…) des paiements d’avance et des coûts de remise en état Cet actif est ensuite amorti linéairement sur la durée de location retenue pour évaluer la dette locative Le montant de la valeur de l’actif est susceptible d’être ultérieurement ajusté en cas de modification du contrat de location par symétrie avec le traitement de la dette locative Les droits d’utilisation sont présentés au bilan du preneur dans les lignes d’actifs immobilisés où sont enregistrés les biens de même nature détenus en pleine propriété Lorsque les contrats de location prévoient le versement initial d’un droit au bail à l’ancien locataire des locaux le montant de ce droit est traité comme une composante distincte du droit d’utilisation et est présenté dans la même rubrique que ce dernier Le Groupe utilise le taux marginal d’endettement des preneurs pour actualiser les loyers et déterminer ainsi le montant des dettes locatives Pour les entités qui ont la capacité de se refinancer sur le marché local directement le taux marginal d’endettement est déterminé au niveau de l’entité juridique preneuse et non au niveau du Groupe en tenant compte des conditions d’emprunt et du risque de crédit propre de cette entité Pour les entités qui se refinancent auprès du Groupe le taux marginal d’endettement est déterminé au niveau du Groupe pour l’entité preneuse Les taux d’actualisation sont déterminés par devises et par pays d’implantation des entités preneuses en fonction de la maturité estimée des contrats (En M EUR) 31 12 2019 Augmentations Dotations Diminutions Reprises Autres mouvements 31 12 2020 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 7 240 722 (73) (175) 7 714 Amortissements et dépréciations (4 877) (540) 44 143 (5 230) Immobilisations corporelles d’exploitation (hors actifs de location simple) Valeurs brutes 11 441 548 (359) (297) 11 333 Amortissements et dépréciations (6 351) (593) 181 178 (6 585) Actifs de location simple des sociétés de Financements spécialisés Valeurs brutes 28 576 8 742 (6 596) (1 970) 28 752 Amortissements et dépréciations (7 527) (3 971) 2 529 1 029 (7 940) Immeubles de placement Valeurs brutes 33 1 (1) 33 Amortissements et dépréciations (20) (1) (21) Droits d’utilisation Valeurs brutes* 2 766 694 (949) 316 2 827 Amortissements et dépréciations* (437) (440) 111 (29) (795) TOTAL 30 844 5 162 (5 114) (804) 30 088 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Paiements à moins de cinq ans 23 745 20 206 Paiements à moins d’un an 5 366 Paiements d’un à deux ans 5 949 Paiements de deux à trois ans 6 971 Paiements de trois à quatre ans 4 228 Paiements de quatre à cinq ans 1 231 Paiements à plus de cinq ans 107 120 TOTAL 23 852 20 326 En 2020 le Groupe a affiné la collecte des informations des loyers minimaux à recevoir sur les actifs de location simple Les données comparatives 2019 sur une base annuelle pour les paiements à moins de cinq ans ne sont pas disponibles Locations d’immeubles L’essentiel des loyers (plus de 90%) concerne des baux immobiliers conclus pour la location de surfaces commerciales et d’immeubles de bureaux  les surfaces commerciales sont des agences au sein des réseaux de banque de détail en France et à p l’étranger En France ces contrats sont pour leur majorité des baux à 9 ans avec option de résiliation anticipée à 3 et 6 ans (baux dits « 3 6 9 »)  à l’issue des 9 ans à défaut de signature d’un nouveau contrat le bail initial se poursuit par tacite prolongation  les immeubles de bureaux sont loués pour certains services rattachés au siège français du Groupe ou p aux sièges locaux des principales filiales à l’étranger ainsi que pour certaines implantations sur les principales places financières internationales  Londres New York Hong Kong… À l’étranger la durée résiduelle des baux est généralement inférieure à 10 ans Dans certains pays tels que la Russie les baux peuvent être annuels avec possibilité de tacite reconduction Sur d’autres localisations notamment à Londres et à New York la durée des baux peut être longue et atteindre jusqu’à 25 ans Locations de matériels Les autres loyers (moins de 10%) concernent essentiellement des locations de matériels informatiques et très marginalement des locations de véhicules (En M EUR) 31 12 2020 Immobilier Matériel informatique Autres Total Location (480) (49) (8) (537) Charges d’intérêts sur opérations de location (43) (1) (0) (44) Dotations aux amortissements des droits d’utilisation (394) (42) (4) (440) Charges de loyers relatifs à des locations de courte durée (35) (3) (38) Charges de loyers relatifs à des locations d’actifs de faible valeur (2) (5) (1) (8) Charges de loyers variables (6) (1) (7) Produits de sous location 14 14 (En M EUR) 31 12 2019 Immobilier Matériel informatique Autres Total Location (522) (33) (11) (566) Charges d’intérêts sur opérations de location (43) (43) Dotations aux amortissements des droits d’utilisation* (414) (29) (6) (449) Charges de loyers relatifs à des locations de courte durée* (61) (4) (65) Charges de loyers relatifs à des locations d’actifs de faible valeur (3) (4) (1) (8) Charges de loyers variables (1) (1) Produits de sous location 16 16 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de l’exercice 2019 à la suite de la décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) du * 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 (cf  Note 1 2) Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Afrique du Sud (1) SG JOHANNESBURG Banque IG 100 100 100 100 Algérie       ALD AUTOMOTIVE ALGÉRIE SPA Financements Spécialisés IG 79 81 79 81 99 99 99 99 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE Banque IG 100 100 100 100 Allemagne         ALD AUTOLEASING D GMBH Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ALD INTERNATIONAL GMBH Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ALD INTERNATIONAL GROUP HOLDINGS GMBH Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ALD LEASE FINANZ GMBH Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 BANK DEUTSCHES KRAFTFAHRZEUGGEWERBE GMBH Financements Spécialisés IG 99 94 99 94 51 51 BDK LEASING UND SERVICE GMBH Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 CAR PROFESSIONAL FUHRPARKMANAGEMENT UND BERATUNGSGESELLSCHAFT MBH & CO KG Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 CARPOOL GMBH Société de Courtage IG 79 82 79 82 100 100 GEFA BANK GMBH Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 GEFA VERSICHERUNGSDIENST GMBH Financements Spécialisés MES 100 100 100 100 HANSEATIC BANK GMBH & CO KG Financements Spécialisés IG 75 75 75 75 HANSEATIC GESELLSCHAFT FUR BANKBETEILIGUNGEN MBH Société de Portefeuille IG 75 75 100 100 HSCE HANSEATIC SERVICE CENTER GMBH Société de Service IG 75 75 100 100 INTERLEASING DELLO HAMBURG G M B H Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (1) LYXOR INTERNATIONAL ASSET MANAGEMENT GERMANY Société Financière IG 100 100 100 100 RED & BLACK AUTO GERMANY 4 UG (HAFTUNGSBESCHRANKT) Société Financière IG 100 100 100 100 RED & BLACK AUTO GERMANY 5 UG (HAFTUNGSBESCHRANKT) Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 RED & BLACK AUTO GERMANY 6 UG Société Financière IG 100 100 100 100 (6) RED & BLACK AUTO GERMANY N°7 Société Financière IG 100 0 100 0 SG EQUIPMENT FINANCE GMBH Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (1) SG FRANCFORT Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EFFEKTEN GMBH Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES GMBH Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Allemagne (1) SOGECAP DEUTSCHE NIEDERLASSUNG Assurance IG 100 100 100 100 (1) SOGESSUR DEUTSCHE NIEDERLASSUNG Assurance IG 100 100 100 100 Australie         SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES AUSTRALIA PTY LTD Société de Courtage IG 100 100 100 100 (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SYDNEY BRANCH Banque IG 100 100 100 100 Autriche         ALD AUTOMOTIVE FUHRPARKMANAGEMENT UND LEASING GMBH Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (1) SG VIENNE Banque IG 100 100 100 100 Belgique         AXUS FINANCE SRL Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 AXUS SA NV Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 BASTION EUROPEAN INVESTMENTS S A Société Financière IG 60 74 60 74 100 100 PARCOURS BELGIUM Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (1) SG BRUXELLES Banque IG 100 100 100 100 (1) SG EQUIPMENT FINANCE BENELUX B V BELGIAN BRANCH Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE IMMOBEL Société Financière IG 100 100 100 100 Bénin       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BENIN Banque IG 93 43 93 43 94 1 94 1 Bermudes       CATALYST RE INTERNATIONAL LTD Assurance IG 100 100 100 100 Brésil         ALD AUTOMOTIVE S A Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (6) ALD CORRETORA DE SEGUROS LTDA Financements Spécialisés IG 79 82 0 100 0 BANCO SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BRASIL S A Banque IG 100 100 100 100 SG EQUIPMENT FINANCE S A ARRENDAMENTO MERCANTIL Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 Burkina Faso       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BURKINA FASO Banque IG 51 27 51 27 52 61 52 61 Caïmans îles         AEGIS HOLDINGS (OFFSHORE) LTD Société Financière IG 100 100 100 100 (2) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (NORTH PACIFIC) LTD Banque IG 0 100 0 100 Cameroun       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAMEROUN Banque IG 58 08 58 08 58 08 58 08 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Canada         SG CONSTELLATION CANADA LTD Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CANADA BRANCH) Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CANADA) Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL CANADA INC Société de Courtage IG 100 100 100 100 Chine         (4) ALD FORTUNE AUTO LEASING & RENTING SHANGHAI CO LTD Financements Spécialisés MEI 0 39 91 0 50 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CHINA) LIMITED Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LEASING AND RENTING CO LTD Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 Congo       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CONGO Banque IG 93 47 93 47 93 47 93 47 Corée du Sud         SG SECURITIES KOREA CO LTD Société de Courtage IG 100 100 100 100 (1) SG SEOUL Banque IG 100 100 100 100 Côte d’Ivoire         SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL SECURITIES WEST AFRICA Société de Portefeuille IG 71 25 71 25 99 98 99 98 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CÔTE D’IVOIRE Banque IG 73 25 73 25 73 25 73 25 Croatie         ALD AUTOMOTIVE D O O ZA OPERATIVNI I FINANCIJSKI LEASING Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ALD FLEET SERVICES D O O ZA TRGOVINU I USLUGE Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 Curaçao       SGA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ACCEPTANCE N V Société Financière IG 100 100 100 100 Danemark         ALD AUTOMOTIVE A S Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 NF FLEET A S Financements Spécialisés IG 63 85 63 85 80 80 (1)(4) SG FINANS AS DANISH BRANCH Financements Spécialisés IG 0 100 0 100 Émirats Arabes Unis     (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DUBAI Banque IG 100 100 100 100 Espagne         ALD AUTOMOTIVE S A U Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ALTURA MARKETS SOCIEDAD DE VALORES SA Société de Courtage MEP 50 50 50 50 (1) GENEFIM SUCURSAL EN ESPANA Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 REFLEX ALQUILER FLEXIBLE DE VEHICULOS Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 SG EQUIPMENT FINANCE IBERIA E F C S A Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Espagne SOCGEN FINANCIACIONES IBERIA S L Banque IG 100 100 100 100 SOCGEN INVERSIONES FINANCIERAS SA Société Financière IG 100 100 100 100 (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SUCCURSAL EN ESPANA Banque IG 100 100 100 100 SODEPROM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 Estonie       ALD AUTOMOTIVE EESTI AS Financements Spécialisés IG 59 87 59 87 75 01 75 01 États Unis d’Amérique       AEGIS HOLDINGS (ONSHORE) INC Société Financière IG 100 100 100 100 (2) CGI NORTH AMERICA INC Financements Spécialisés IG 0 99 78 0 100 LYXOR ASSET MANAGEMENT HOLDING CORP Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 LYXOR ASSET MANAGEMENT INC Société Financière IG 100 100 100 100 SG AMERICAS EQUITIES CORP Société Financière IG 100 100 100 100 SG AMERICAS OPERATIONAL SERVICES LLC Société de Service IG 100 100 100 100 SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS LLC Banque IG 100 100 100 100 SG AMERICAS SECURITIES LLC Société de Courtage IG 100 100 100 100 SG AMERICAS INC Société Financière IG 100 100 100 100 SG CONSTELLATION INC Société Financière IG 100 100 100 100 SG EQUIPMENT FINANCE USA CORP Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG MORTGAGE FINANCE CORP Société Financière IG 100 100 100 100 SG MORTGAGE SECURITIES LLC Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SG STRUCTURED PRODUCTS INC Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SGAIH INC Société Financière IG 100 100 100 100 (2) SGB FINANCE NORTH AMERICA INC Financements Spécialisés IG 0 50 94 0 100 (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (NEW YORK) Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FINANCIAL CORPORATION Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INVESTMENT CORPORATION Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LIQUIDITY FUNDING LLC Société Financière IG 100 100 100 100 Finlande         AXUS FINLAND OY Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 NF FLEET OY Financements Spécialisés IG 63 85 63 85 80 80 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France         29 HAUSSMANN ÉQUILIBRE Société de Portefeuille IG 87 1 87 1 87 1 87 1 29 HAUSSMANN EURO RDT Société de Portefeuille IG 58 1 58 1 58 1 58 1 (6) 29 HAUSSMANN SÉLECTION EUROPE K Société Financière IG 45 23 0 45 23 0 29 HAUSSMANN SÉLECTION MONDE Société de Portefeuille IG 68 7 68 7 68 7 68 7 AIR BAIL Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 AIX BORD DU LAC  3 Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 AIX BORD DU LAC  4 Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 ALD Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 79 82 79 82 ALD AUTOMOTIVE RUSSIE SAS Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ALFORTVILLE BAIGNADE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 AMPERIM Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 (6) AMUNDI CRÉDIT EURO P Société Financière IG 57 43 0 57 43 0 ANNEMASSE ILOT BERNARD Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 40 80 40 ANTALIS SA Société Financière IG 100 100 100 100 ANTARES Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 45 45 45 45 ANTARIUS Assurance IG 100 100 100 100 ARTISTIK Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 AVIVA INVESTORS RESERVE EUROPE Société Financière IG 69 35 69 35 69 35 69 35 BANQUE COURTOIS Banque IG 100 100 100 100 BANQUE FRANÇAISE COMMERCIALE OCÉAN INDIEN Banque IG 50 50 50 50 BANQUE KOLB Banque IG 99 97 99 97 99 97 99 97 BANQUE LAYDERNIER Banque IG 100 100 100 100 BANQUE NUGER Banque IG 100 100 100 100 BANQUE POUYANNE Banque MEI 35 35 35 35 BANQUE RHÔNE ALPES Banque IG 99 99 99 99 99 99 99 99 BANQUE TARNEAUD Banque IG 100 100 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France BAUME LOUBIERE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 BERLIOZ Assurance IG 84 05 84 05 84 05 84 05 BOURSORAMA INVESTISSEMENT Société de Service IG 100 100 100 100 BOURSORAMA SA Société de Courtage IG 100 100 100 100 BREMANY LEASE SAS Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 CARBURAUTO Immobilier d’exploitation MEP 50 50 50 50 CARRERA Immobilier d’exploitation MEP 50 50 50 50 CENTRE IMMO PROMOTION Société Foncière et de Financement Immobilier IG 60 60 60 60 CHARTREUX LOT A1 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 CHEMIN DES COMBES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 COMPAGNIE FINANCIÈRE DE BOURBON Financements Spécialisés IG 99 99 99 99 100 100 COMPAGNIE FONCIÈRE DE LA MÉDITERRANÉE (CFM) Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 COMPAGNIE GÉNÉRALE DE LOCATION D’ÉQUIPEMENTS Financements Spécialisés IG 99 89 99 89 99 89 99 89 CONTE Immobilier d’exploitation MEP 50 50 50 50 CRÉDIT DU NORD Banque IG 100 100 100 100 DARWIN DIVERSIFIE 0 20 Société de Portefeuille IG 89 94 89 94 89 94 89 94 DARWIN DIVERSIFIE 40 60 Société de Portefeuille IG 79 78 79 78 79 78 79 78 DARWIN DIVERSIFIE 80 100 Société de Portefeuille IG 78 34 78 34 78 34 78 34 (5) DESCARTES TRADING Société Financière IG 0 100 0 100 DISPONIS Financements Spécialisés IG 99 99 99 99 100 100 ESNI COMPARTIMENT SG CREDIT CLAIMS 1 Société Financière IG 100 100 100 100 ÉTOILE CAPITAL Société Financière IG 100 100 100 100 ÉTOILE CLIQUET 90 Société Financière IG 73 52 73 52 73 52 73 52 ÉTOILE MULTI GESTION EUROPE C Assurance IG 51 59 51 59 51 59 51 59 ÉTOILE VALEURS MOYENNES C Assurance IG 61 09 61 09 61 09 61 09 F E P INVESTISSEMENTS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 100 100 FCC ALBATROS Société de Portefeuille IG 100 100 51 51 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France FEEDER LYX E ST50 D5 Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 FEEDER LYX E ST50 D6 Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 FEEDER LYXOR CAC 40 Société Financière IG 99 77 99 77 99 77 99 77 FEEDER LYXOR CAC40 D2 EUR Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 FEEDER LYXOR EURO STOXX 50 D9 Société Financière IG 99 98 99 98 99 98 99 98 (3) FEEDER LYXOR STOXX 50 Société Financière IG 0 100 0 100 FENWICK LEASE Financements Spécialisés IG 99 99 99 99 100 100 (5) FINANCIÈRE PARCOURS Financements Spécialisés IG 0 79 82 0 100 FINANCIÈRE UC Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 FINASSURANCE SNC Assurance IG 98 89 98 89 99 99 FRANFINANCE Financements Spécialisés IG 99 99 99 99 99 99 99 99 FRANFINANCE LOCATION Financements Spécialisés IG 99 99 99 99 100 100 GALYBET Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 GENEBANQUE Banque IG 100 100 100 100 GENECAL FRANCE Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 GENECAR SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE COURTAGE D’ASSURANCE ET DE REASSURANCE Assurance IG 100 100 100 100 GENECOMI FRANCE Financements Spécialisés IG 99 64 99 64 99 64 99 64 GENEFIM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 GENEFINANCE Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 GENEGIS I Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 GENEGIS II Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 GENEPIERRE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 49 49 49 49 49 49 49 49 GENEVALMY Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 ILOT AB Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 40 80 40 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France (2) IMAPRIM AMÉNAGEMENT Société Foncière et de Financement Immobilier IG 0 70 0 70 IMMOBILIÈRE PROMEX Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 INVESTIR IMMOBILIER NORMANDIE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 INVESTISSEMENT 81 Société Financière IG 100 100 100 100 JSJ PROMOTION Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 45 45 45 45 KOLB INVESTISSEMENT Société Financière IG 100 100 100 100 LA CORBEILLERIE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 24 24 40 40 LA FONCIÈRE DE LA DÉFENSE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 99 99 99 99 100 100 LES ALLÉES DE L’EUROPE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 34 34 34 34 LES CÈDRES BLEUS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 LES JARDINS D’ALHAMBRA Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 LES JARDINS DE L’ALCAZAR Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 LES MÉSANGES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 55 55 55 55 LES TROIS LUCS 13012 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 90 89 100 100 LES VILLAS VINCENTI Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 L’HESPEL Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 LOTISSEMENT DES FLEURS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France LYON LA FABRIC Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 LYXOR ASSET MANAGEMENT Société Financière IG 100 100 100 100 LYXOR GL OVERLAY F Société de Portefeuille IG 87 27 87 27 87 27 87 27 LYXOR INTERMEDIATION Société de Courtage IG 100 100 100 100 LYXOR INTERNATIONAL ASSET MANAGEMENT Société Financière IG 100 100 100 100 LYXOR SKYFALL FUND Assurance IG 88 98 88 98 88 98 88 98 MÉDITERRANÉE GRAND ARC Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 NORBAIL IMMOBILIER Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 NORBAIL SOFERGIE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 NORMANDIE RÉALISATIONS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 ONYX Immobilier d’exploitation MEP 50 50 50 50 OPCI SOGECAPIMMO Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 OPERA 72 Immobilier d’exploitation IG 99 99 99 99 100 100 ORADEA VIE Assurance IG 100 100 100 100 ORPAVIMOB Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 PACTIMO Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 86 100 86 PARCOURS Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 PARCOURS ANNECY Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 PARCOURS BORDEAUX Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 PARCOURS IMMOBILIER Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 PARCOURS NANTES Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 PARCOURS STRASBOURG Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 PARCOURS TOURS Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France PAREL Société de Service IG 100 100 100 100 PHILIPS MEDICAL CAPITAL FRANCE Financements Spécialisés IG 60 60 60 60 (6) PIERRE PATRIMOINE Société Financière IG 100 0 100 0 PRAGMA Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 86 100 100 PRIORIS Financements Spécialisés IG 94 89 94 89 95 95 PROGEREAL SA Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 25 01 25 01 25 01 25 01 PROJECTIM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 60 60 60 60 RED & BLACK CONSUMER FRANCE 2013 Société Financière IG 100 100 100 100 RED & BLACK HOME LOANS FRANCE 1 Société Financière IG 100 100 100 100 RIVAPRIM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 RIVAPRIM RÉALISATIONS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 S C I DU DOMAINE DE STONEHAM Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SAGEMCOM LEASE Financements Spécialisés IG 99 99 99 99 100 100 (2) SAINT CLAIR Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 0 50 0 50 SAINTE MARTHE ILOT C Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SAINTE MARTHE ILOT D Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SAINT MARTIN 3 Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 (8) SARL CS 72 KERIADENN Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 32 5 32 5 32 5 32 5 SARL D’AMÉNAGEMENT DU MARTINET Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SARL DE LA CÔTE D’OPALE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SARL DE LA VECQUERIE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 32 5 32 5 32 5 32 5 (2) SARL EKO BOUAYE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 35 0 35 SARL SEINE CLICHY Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SAS AMIENS AVENUE DU GÉNÉRAL FOY Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 100 100 (6) SAS BF3 NOGENT THIERS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 20 0 20 0 (6) SAS BONDUES CŒUR DE BOURG Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 20 0 25 0 SAS COPRIM RÉSIDENCES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SAS ÉCULLY SO’IN Société Foncière et de Financement Immobilier IG 75 75 75 75 SAS FOCH SULLY Société Foncière et de Financement Immobilier IG 90 90 90 90 (2) SAS LOIRE ATLANTIQUE TERTIAIRE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 0 50 0 50 SAS MÉRIGNAC OASIS URBAINE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 90 90 90 90 SAS MS FRANCE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SAS NOAHO AMÉNAGEMENT Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SAS NORMANDIE HABITAT Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SAS NORMANDIE RÉSIDENCES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SAS NOYALIS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 28 28 28 28 SAS ODESSA DÉVELOPPEMENT Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 49 49 49 49 SAS PARNASSE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 (6) SAS PAYSAGES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 51 0 51 0 SAS PROJECTIM IMMOBILIER Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 100 100 SAS RESIDENCIAL Société Foncière et de Financement Immobilier IG 68 4 68 4 68 4 68 4 SAS ROANNE LA TRILOGIE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 41 41 41 41 (6) SAS SCÈNES DE VIE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 0 50 0 (6) SAS SOAX PROMOTION Société Foncière et de Financement Immobilier IG 51 0 51 0 SAS SOGEBROWN POISSY Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SAS SOGEMYSJ Société Foncière et de Financement Immobilier IG 51 51 51 51 SAS SOGEPROM TERTIAIRE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SAS SOJEPRIM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 100 100 SAS TIR À L’ARC AMÉNAGEMENT Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 40 50 50 SAS TOUR D2 Société Foncière et de Financement Immobilier AC 50 50 50 50 SAS ZAC DU TRIANGLE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 51 51 51 51 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France (5) SC ALICANTE 2000 Immobilier d’exploitation IG 0 100 0 100 (5) SC CHASSAGNE 2000 Immobilier d’exploitation IG 0 100 0 100 SCCV 282 MONTOLIVET 12 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 60 51 6 60 60 (2) SCCV 3 CHÂTEAUX Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 0 43 0 50 SCCV ALFORTVILLE MANDELA Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 49 49 49 49 (6) SCCV BAC GALLIENI Société Foncière et de Financement Immobilier IG 51 0 51 0 SCCV BAHIA Société Foncière et de Financement Immobilier IG 51 51 51 51 SCCV BOIS GUILLAUME PARC DE HALLEY Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV BRON CARAVELLE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV CAEN CASERNE MARTIN Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCCV CAEN PANORAMIK Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 (6) SCCV CANNES JOURDAN Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 0 50 0 SCCV CHARTREUX LOT C Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV CHARTREUX LOT E Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCCV CHARTREUX LOTS B D Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCCV CITY SQUARE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCCV CLICHY BRC Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France (6) SCCV COMPIÈGNE RUE DE L’ÉPARGNE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 0 35 0 (2) SCCV COURS CLEMENCEAU Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 28 0 28 SCCV CUGNAUX LEO LAGRANGE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 (2) SCCV EKO GREEN CITY Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 35 0 35 (2) SCCV EKO PARK OCEAN Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 32 5 0 32 5 SCCV EPRON ZAC L’ORÉE DU GOLF Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 70 70 70 SCCV ESPACES DE DEMAIN Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV ETERVILLE ROUTE D’AUNAY Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV EURONANTES 1E Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV FAVERGES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 80 100 80 (2) SCCV GAO Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 32 5 0 32 5 SCCV GIGNAC MOUSSELINE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 60 2 70 70 SCCV GIVORS ROBICHON Société Foncière et de Financement Immobilier IG 85 50 85 50 SCCV HÉROUVILLE ÎLOT A2 Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 33 33 33 33 33 33 33 33 SCCV HOUSE PARK Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCCV JA LE HAVRE 22 COTY Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SCCV JDA OUISTREHAM Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV KYMA MÉRIGNAC Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 (6) SCCV LA BAULE LES JARDINS D’ESCOUBLAC Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 25 0 25 0 SCCV LA MADELEINE SAINT CHARLES Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 40 50 50 SCCV LA PORTE DU CANAL Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV LACASSAGNE BRICKS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 49 49 49 49 SCCV LE BOUSCAT CARRE SOLARIS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 25 25 25 25 (2) SCCV LE COURTIL Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 35 0 35 (2) SCCV LE TEICH CŒUR DE VILLE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 30 0 30 SCCV LES ÉCRIVAINS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 70 70 70 SCCV LES PATIOS D’OR DE FLEURY LES AUBRAIS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 64 64 80 80 SCCV LES SUCRES Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV LESQUIN PARC Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 40 50 50 SCCV LILLE JEAN MACE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 26 72 26 72 33 4 33 4 SCCV LOOS GAMBETTA Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCCV MARCQ PROJECTIM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 64 64 80 80 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France (6) SCCV MARQUETTE CALMETTE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 0 50 0 SCCV MEHUL Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 60 2 70 70 SCCV MERIGNAC 53 55 AVENUE LEON BLUM Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SCCV MONROC LOT 3 Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 (6) SCCV MONS ÉQUATION Société Foncière et de Financement Immobilier IG 40 0 50 0 SCCV MONTREUIL ACACIA Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 80 80 SCCV NATUREO Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SCCV NICE ARENAS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCCV NOISY BOISSIERE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 51 51 51 51 SCCV PARIS ALBERT Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV PARK OCEAN II Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCCV PRADES BLEU HORIZON Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 SCCV QUAI DE SEINE A ALFORTVILLE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 51 51 51 51 (6) SCCV QUAI NEUF BORDEAUX Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 0 35 0 SCCV ROMAINVILLE DUMAS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 70 70 70 SCCV ROUEN 27 ANGLAIS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SCCV ROUSSET LOT 03 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 60 2 70 70 (6) SCCV SAINT JUST DAUDET Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 0 80 0 SCCV SAY Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCCV SENGHOR Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCCV SENSORIUM BUREAUX Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 40 50 50 SCCV SENSORIUM LOGEMENT Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 40 50 50 SCCV SOGAB ILE DE FRANCE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 80 80 SCCV SOGAB ROMAINVILLE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 80 80 SCCV SOGEPROM LYON HABITAT Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCCV SWING RIVE GAUCHE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 SCCV TALENCE PUR Société Foncière et de Financement Immobilier IG 95 95 95 95 SCCV TASSIN  190 CDG Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCCV VERNAISON RAZAT Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCCV VILLA CHANZY Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SCCV VILLENAVE D’ORNON GARDEN VO Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 25 25 25 25 (6) SCCV VILLENEUVE D’ASCQ RUE DES TECHNIQUES Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 0 50 0 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SCCV VILLEURBANNE TEMPO Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCI 1134 AVENUE DE L’EUROPE À CASTELNAU LE LEZ Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 SCI 637 ROUTE DE FRANS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SCI AQPRIM PROMOTION Société Foncière et de Financement Immobilier IG 79 8 79 8 50 50 SCI ASC LA BERGEONNERIE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 42 42 50 50 SCI AVARICUM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 99 99 99 99 SCI BOBIGNY HÔTEL DE VILLE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCI BORDEAUX 20 26 RUE DU COMMERCE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SCI CENTRE IMMO PROMOTION RÉSIDENCES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 100 100 SCI CHELLES AULNOY MENDES FRANCE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 (2) SCI DREUX LA ROTULE NORD Société Foncière et de Financement Immobilier IG 0 80 0 100 SCI DU 84 RUE DU BAC Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCI DU PARC SAINT ÉTIENNE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SCI ÉTAMPES NOTRE DAME Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 (5) SCI EUROPARC ST MARTIN DU TOUCH 2002 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 0 100 0 100 SCI HEGEL PROJECTIM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 68 68 85 85 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SCI LA MANTILLA COMMERCES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 93 100 100 SCI LA MARQUEILLE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCI L’ACTUEL Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SCI LAVOISIER Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 80 80 SCI LE DOMAINE DU PLESSIS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 20 20 20 20 SCI LE HAMEAU DES GRANDS PRES Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 40 40 40 SCI LE MANOIR DE JEREMY Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 (2) SCI LE PARC DE BORDEROUGE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 0 60 0 60 SCI LES BAIGNOTS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SCI LES CASTELLINES Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SCI LES JARDINS DE LA BOURBRE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SCI LES JARDINS D’IRIS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 60 60 60 60 SCI LES JARDINS DU BLAVET Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SCI LES PORTES DU LEMAN Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 70 70 70 (2) SCI LES RÉSIDENCES GENEVOISES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 0 90 0 90 SCI LIEUSAINT RUE DE PARIS Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SCI LINAS CŒUR DE VILLE 1 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 70 70 70 SCI LOCMINE LAMENNAIS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SCI L’ORÉE DES LACS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 70 70 70 70 SCI MONTPELLIER JACQUES CŒUR Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 SCI PROJECTIM HABITAT Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 100 100 SCI PROJECTIM MARCQ CŒUR DE VILLE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 48 48 60 60 SCI PRONY Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCI QUINTEFEUILLE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SCI QUINTESSENCE VALESCURE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SCI RÉSIDENCE DU DONJON Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 40 40 40 40 SCI RHIN ET MOSELLE 1 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCI RHIN ET MOSELLE 2 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCI RIVAPRIM HABITAT Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCI RIVAPRIM RÉSIDENCES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCI RSS INVESTIMMO COTE BASQUE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 20 20 20 20 (2) SCI SAINT JEAN Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 40 0 40 Pays Activités Méthode* Pourcentage d'intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SCI SAINT OUEN L’AUMÔNE L’OISE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 38 38 38 38 SCI SAINT DENIS WILSON Société Foncière et de Financement Immobilier IG 60 60 60 60 SCI SCS IMMOBILIER D’ENTREPRISES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 52 8 52 8 66 66 SCI SOGECIP Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 100 100 SCI SOGECTIM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 100 100 SCI SOGEPROM LYON RÉSIDENCES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 (2) SCI STRASBOURG ÉTOILE THUMENAU Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 35 0 35 (2) SCI STRASBOURG ROUTE DE WASSELONNE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 0 35 0 35 SCI TERRES NOUVELLES FRANCILIENNES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 80 80 80 80 SCI TOULOUSE CENTREDA 3 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SCI VELRI Immobilier d’exploitation MEP 50 50 50 50 SCI VILLA ÉMILIE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SCI VITAL BOUHOT 16 22 NEUILLY SUR SEINE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 SEFIA Financements Spécialisés IG 99 89 99 89 100 100 SERVIPAR Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 SG 29 HAUSSMANN Société Financière IG 100 100 100 100 SG ACTIONS EURO Assurance IG 47 75 47 75 47 75 47 75 SG ACTIONS EURO SELECTION Société Financière IG 40 05 40 05 40 05 40 05 SG ACTIONS EURO VALUE C Assurance IG 64 94 64 94 64 94 64 94 SG ACTIONS FRANCE Société de Portefeuille IG 38 14 38 14 38 14 38 14 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SG ACTIONS LUXE C Assurance IG 84 25 84 25 84 25 84 25 SG ACTIONS MONDE ÉMERGENT Assurance IG 60 05 60 05 60 05 60 05 SG ACTIONS US Société de Portefeuille IG 65 06 65 06 65 06 65 06 SG ACTIONS US TECHNO Assurance IG 85 08 85 08 85 08 85 08 SG CAPITAL DÉVELOPPEMENT Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SG FINANCIAL SERVICES HOLDING Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SG FLEXIBLE Société de Portefeuille IG 92 48 92 48 92 48 92 48 SG LYXOR GOVERNMENT BOND FUND Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SG LYXOR LCR FUND Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 (3) SG MONE TRESO E Assurance IG 0 98 62 0 98 62 (3) SG MONETAIRE PLUS E Société Financière IG 0 58 93 0 58 93 SG OBLIG ETAT EURO R Assurance IG 79 94 79 94 79 94 79 94 SG OBLIGATIONS Assurance IG 82 92 82 92 82 92 82 92 SG OPCIMMO Société Foncière et de Financement Immobilier IG 97 95 97 95 97 95 97 95 SG OPTION EUROPE Société de Courtage IG 100 100 100 100 SG VALOR ALPHA ACTIONS FRANCE Société Financière IG 72 77 72 77 72 77 72 77 SGB FINANCE S A Financements Spécialisés IG 50 94 50 94 51 51 SGEF SA Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SGI 10 16 VILLE L’ÉVÊQUE Assurance IG 100 100 100 100 SGI 1 5 ASTORG Assurance IG 100 100 100 100 SGI HOLDING SIS Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SGI PACIFIC Assurance IG 86 17 86 17 89 53 89 53 SNC CŒUR 8EME MONPLAISIR Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SNC COPRIM RÉSIDENCES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SNC D’AMÉNAGEMENT FORUM SEINE ISSY LES MOULINEAUX Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 33 33 33 33 33 33 33 33 SNC ISSY FORUM 11 Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 33 33 33 33 33 33 33 33 SNC NEUILLY ILE DE LA JATTE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 Pays Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SNC PROMOSEINE Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 33 33 33 33 33 33 33 33 SOCIÉTÉ « LES PINSONS » Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SOCIÉTÉ ANONYME DE CRÉDIT À L’INDUSTRIE FRANÇAISE (CALIF) Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE CAP THALASSA Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 45 45 45 45 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE CAP VEYRE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 50 50 50 50 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE DE DIANE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE DE PIERLAS Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 28 28 28 28 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE DES COMBEAUX DE TIGERY Société Foncière et de Financement Immobilier IG 99 99 99 99 100 100 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE DOMAINE DURANDY Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 25 25 25 25 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE ERICA Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE ESTEREL TANNERON Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE FONTENAY ESTIENNES D’ORVES Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 50 50 50 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE GAMBETTA DÉFENSE V Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 20 20 20 20 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE LE BOTERO Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE LES HAUTS DE L’ESTAQUE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE LES HAUTS DE SEPTEMES Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 25 25 25 25 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE MIRECRAU Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE NAXOU Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE TOULDI Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ CIVILE IMMOBILIÈRE VERT COTEAU Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 SOCIÉTÉ DE BOURSE GILBERT DUPONT Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ DE LA RUE EDOUARD VII Société de Portefeuille IG 99 91 99 91 99 91 99 91 SOCIÉTÉ DES TERRAINS ET IMMEUBLES PARISIENS (STIP) Immobilier d’exploitation IG 99 98 99 98 100 100 SOCIÉTÉ DU PARC D’ACTIVITÉ DE LA VALENTINE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 30 30 30 30 SOCIÉTÉ EN NOM COLLECTIF PARNASSE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ FINANCIÈRE D’ANALYSE ET DE GESTION Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL FINANCE Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL PARTENAIRES Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 (4) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BANQUE AUX ANTILLES Banque IG 0 100 0 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FACTORING Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PARTICIPATIONS INDUSTRIELLES Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE POUR LE DÉVELOPPEMENT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT BAIL IMMOBILIER « SOGEBAIL » Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE REAL ESTATE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SCF Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES HOLDING Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SFH Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 Pays Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE URBI ET ORBI Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ MARSEILLAISE DE CRÉDIT Banque IG 100 100 100 100 SOGE BEAUJOIRE Immobilier d’exploitation IG 99 99 99 99 100 100 SOGE PERIVAL I Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SOGE PERIVAL II Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SOGE PERIVAL III Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SOGE PERIVAL IV Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SOGEACT SELEC MON Société de Portefeuille IG 99 78 99 78 99 78 99 78 SOGECAMPUS Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SOGECAP Assurance IG 100 100 100 100 SOGECAP DIVERSIFIED LOANS FUND Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOGECAP DIVERSIFIE 1 Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SOGECAP EQUITY OVERLAY (FEEDER) Assurance IG 100 100 100 100 SOGECAP LONG TERME N°1 Société Financière IG 100 100 100 100 SOGECAPIMMO 2 Assurance IG 89 39 89 39 90 84 90 84 SOGEFIM HOLDING Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SOGEFIMUR Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOGEFINANCEMENT Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOGEFINERG SG POUR LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS ÉCONOMISANT L’ÉNERGIE Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOGEFONTENAY Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SOGELEASE FRANCE Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOGEMARCHE Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SOGEPARTICIPATIONS Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 (6) SOGEPIERRE Société Financière IG 100 0 100 0 SOGEPROM Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM ALPES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France SOGEPROM ALPES HABITAT Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM CENTRE VAL DE LOIRE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM CVL SERVICES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM ENTREPRISES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM HABITAT Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM LYON Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM PARTENAIRES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM RÉSIDENCES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM SERVICES Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM SUD RÉALISATIONS Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 90 9 100 100 SOGESSUR Assurance IG 100 100 100 100 SOGEVIMMO Immobilier d’exploitation IG 85 55 85 55 85 55 85 55 ST BARNABE 13004 Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 43 50 50 STAR LEASE Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (8) STRACE Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 20 20 20 20 TEMSYS Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 URBANISME ET COMMERCE PROMOTION Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 VALMINVEST Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 Pays Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 France VG PROMOTION Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 35 35 35 35 (6) VIENNE BON ACCUEIL Société Foncière et de Financement Immobilier MEP 50 0 50 0 VILLA D’ARMONT Société Foncière et de Financement Immobilier MEI 40 40 40 40 Ghana       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GHANA LIMITED Banque IG 60 22 60 22 60 22 60 22 Gibraltar         HAMBROS (GIBRALTAR NOMINEES) LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100 SG KLEINWORT HAMBROS BANK (GIBRALTAR) LIMITED Banque IG 100 100 100 100 Grèce       ALD AUTOMOTIVE S A LEASE OF CARS Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 Guinée       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GUINÉE Banque IG 57 94 57 94 57 94 57 94 Guinée Équatoriale     SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BANQUES EN GUINÉE ÉQUATORIALE Banque IG 52 44 52 44 57 23 57 23 Hong Kong         SG ASSET FINANCE (HONG KONG) LIMITED Société de Courtage IG 100 100 100 100 SG CORPORATE FINANCE (ASIA PACIFIC) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG CORPORATE FINANCE (HONG KONG) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG FINANCE (ASIA PACIFIC) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG FINANCE (HONG KONG) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 (1) SG HONG KONG Banque IG 100 100 100 100 (6) SG LEASING (HONG KONG) LIMITED Société Financière IG 100 0 100 0 SG SECURITIES (HK) LIMITED Société de Courtage IG 100 100 100 100 (8) SG SECURITIES (HK) NOMINEES LTD Société de Courtage IG 100 100 100 100 SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LIMITED Société de Courtage IG 100 100 100 100 (1)(6) SGL ASIA HK Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 0 100 0 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ASIA LTD Société Financière IG 100 100 100 100 TH INVESTMENTS (HONG KONG) 1 LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Hong Kong (8) TH INVESTMENTS (HONG KONG) 2 LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 TH INVESTMENTS (HONG KONG) 5 LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 Hongrie       ALD AUTOMOTIVE MAGYARORSZAG AUTOPARK KEZELO ES FINANSZIROZO KORLATOLT FELELOSSEGU TARSASAG Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 Île de Jersey       ELMFORD LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100 HANOM I LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 HANOM II LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 HANOM III LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 J D CORPORATE SERVICES LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100 KLEINWORT BENSON CUSTODIAN SERVICES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 (7) LYXOR MASTER FUND Société Financière IG 100 100 100 100 NEWMEAD TRUSTEES LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG HAMBROS (FOUNDATIONS) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG HAMBROS NOMINEES (JERSEY) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG KLEINWORT HAMBROS BANK (CI) LIMITED Banque IG 100 100 100 100 SG KLEINWORT HAMBROS CORPORATE SERVICES (CI) LIMITED Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 SG KLEINWORT HAMBROS TRUST COMPANY (CI) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SGKH TRUSTEES (CI) LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100 (3) SOLENTIS INVESTMENT SOLUTIONS PCC Société Financière IG 0 100 0 100 Île de Man         KBBIOM LIMITED Banque IG 50 50 50 50 KBTIOM LIMITED Banque IG 100 100 100 100 Île de Guernesey       ARAMIS II SECURITIES CO LTD Société Financière IG 100 100 100 100 CDS INTERNATIONAL LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100 GRANGE NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 GUERNSEY FINANCIAL ADVISORY SERVICES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 GUERNSEY NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 Pays Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Île de Guernesey HAMBROS (GUERNSEY NOMINEES) LTD Société de Service IG 100 100 100 100 HTG LIMITED Société de Service IG 100 100 100 100 K B (C I ) NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 KLEINWORT BENSON INTERNATIONAL TRUSTEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 MISON NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 (1) SG HAMBROS BANK (CHANNEL ISLANDS) LTD GUERNSEY BRANCH Banque IG 100 100 100 100 Îles Vierges britanniques       (2) TSG HOLDINGS LTD Société de Service IG 0 100 0 100 (2) TSG MANAGEMENT LTD Société de Service IG 0 100 0 100 (2) TSG SERVICES LTD Société de Service IG 0 100 0 100 Inde         ALD AUTOMOTIVE PRIVATE LIMITED Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (1) SG MUMBAI Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE GLOBAL SOLUTION CENTRE Société de Service IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES INDIA PRIVATE LIMITED Société de Courtage IG 100 100 100 100 Irlande         ALD RE DESIGNATED ACTIVITY COMPANY Assurance IG 79 82 79 82 100 100 IRIS II SPV DESIGNATED ACTIVITY COMPANY Société Financière IG 100 100 100 100 (6) IRIS SPV PLC SERIES SOGECAP Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 0 100 0 MERRION FLEET FINANCE LIMITED Société Financière IG 79 82 79 82 100 100 MERRION FLEET MANAGEMENT LIMITED Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (6) NB SOG EMER EUR  I Société Financière IG 100 0 100 0 (1) SG DUBLIN Banque IG 100 100 100 100 SG KLEINWORT HAMBROS PRIVATE INVESTMENT OFFICE SERVICES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 SGBT FINANCE IRELAND DESIGNATED ACTIVITY COMPANY Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE HEDGING DESIGNATED ACTIVITY COMPANY Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES (IRELAND) LTD Société Financière IG 100 100 100 100 Italie         ALD AUTOMOTIVE ITALIA S R L Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Italie FIDITALIA S P A Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 FRAER LEASING SPA Financements Spécialisés IG 73 85 73 85 73 85 73 85 SG EQUIPMENT FINANCE ITALY S P A Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG FACTORING SPA Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG LEASING SPA Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (1) SG MILAN Banque IG 100 100 100 100 (1) SOCECAP SA RAPPRESENTANZA GENERALE PER L’ITALIA Assurance IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES S P A Banque IG 100 100 100 100 (1) SOGESSUR SA Assurance IG 100 100 100 100 Japon         LYXOR ASSET MANAGEMENT JAPAN CO LTD Société de Portefeuille IG 100 100 100 100 (1) SG TOKYO Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES JAPAN LIMITED Société de Courtage IG 100 100 100 100 Lettonie       ALD AUTOMOTIVE SIA Financements Spécialisés IG 59 86 59 86 75 75 Lituanie       UAB ALD AUTOMOTIVE Financements Spécialisés IG 59 86 59 86 75 75 Luxembourg         (3) AF EMG MK HD CURR CLASSE C LU0907913460 Assurance IG 0 47 7 0 47 7 ALD INTERNATIONAL SERVICES S A Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 AXUS LUXEMBOURG SA Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 BARTON CAPITAL SA Société Financière IG 100 100 100 100 (3) CANDRIAM BONDS EURO HIGH YIELD LU1010337324 Assurance IG 0 45 35 0 45 35 CODEIS COMPARTIMENT A0084 Assurance IG 100 100 100 100 CODEIS COMPARTIMENT A0076 Société Financière IG 100 100 100 100 CODEIS SECURITIES S A Société Financière IG 100 100 100 100 COVALBA Société Financière IG 100 100 100 100 FIDELITY FUNDS EUR HY IQ LU0954694930 Assurance IG 49 6 49 6 49 6 49 6 (2) G FINANCE LUXEMBOURG SA Société Financière IG 0 100 0 100 (6) GOLDMAN SACHS 2 G EM M DBP ID Société Financière IG 100 0 100 0 IVEFI S A Société Financière IG 100 100 100 100 (2) LX FINANZ S A R L Société Financière IG 0 100 0 100 Pays Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Luxembourg LYXOR EURO 6M CLASS SI Assurance IG 64 37 64 37 64 37 64 37 LYXOR FUNDS SOLUTIONS Société Financière IG 100 100 100 100 PIONEER INVESTMENTS DIVERSIFIED LOANS FUND Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 RED & BLACK AUTO LEASE GERMANY 2 S A Société Financière IG 79 82 79 82 100 100 (6) RED & BLACK AUTO LEASE GERMANY S A N°7 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 79 82 0 100 0 SALINGER S A Banque IG 100 100 100 100 SG ISSUER Société Financière IG 100 100 100 100 SGBT ASSET BASED FUNDING SA Société Financière IG 100 100 100 100 SGBTCI Société Financière IG 100 100 100 100 (6) SGL ASIA Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 0 100 0 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL MARKET FINANCE Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE FINANCING AND DISTRIBUTION Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LIFE INSURANCE BROKER SA Assurance IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LUXEMBOURG Banque IG 100 100 100 100 (6) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE LUXEMBOURG LEASING Financements Spécialisés IG 100 0 100 0 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE WEALTH MANAGEMENT S A Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE RE SA Assurance IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DE L’ARSENAL Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 SOGELIFE Assurance IG 100 100 100 100 (6) SURYA INVESTMENTS S A Financements Spécialisés IG 100 0 100 0 Madagascar       BANKY FAMPANDROSOANA VAROTRA SG Banque IG 70 70 70 70 Malte         (8) LNG MALTA INVESTMENT 1 LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 (8) LNG MALTA INVESTMENT 2 LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 Maroc         ALD AUTOMOTIVE SA MAROC Financements Spécialisés IG 36 58 36 57 50 50 ATHENA COURTAGE Assurance IG 58 2 58 17 99 9 99 93 FONCIMMO Immobilier d’exploitation IG 57 62 57 58 100 100 LA MAROCAINE VIE Assurance IG 79 21 79 19 99 98 99 98 SG MAROCAINE DE BANQUES Banque IG 57 62 57 58 57 62 57 58 Maroc SOCIÉTÉ D’ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE ET MÉNAGER « EQDOM » Financements Spécialisés IG 30 95 30 93 53 72 53 72 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE LEASING AU MAROC Financements Spécialisés IG 57 62 57 58 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE OFFSHORE Société Financière IG 57 59 57 51 99 94 99 88 SOGECAPITAL GESTION Société Financière IG 57 59 57 54 99 94 99 94 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 SOGECAPITAL PLACEMENT Société de Portefeuille IG 57 59 57 56 99 94 99 96 (8) SOGEFINANCEMENT MAROC Financements Spécialisés IG 57 62 57 58 100 100 Maurice       SG SECURITIES BROKING (M) LIMITED Société de Courtage IG 100 100 100 100 Mexique         ALD AUTOMOTIVE S A DE C V Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ALD FLEET SA DE CV SOFOM ENR Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 SGFP MEXICO S A DE C V Société Financière IG 100 100 100 100 Monaco         (1) CRÉDIT DU NORD MONACO Banque IG 100 100 100 100 (1) SMC MONACO Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ DE BANQUE MONACO Banque IG 100 100 100 100 (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (SUCCURSALE MONACO) Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE BANKING (MONACO) Banque IG 100 100 100 100 Norvège         ALD AUTOMOTIVE AS Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 NF FLEET AS Financements Spécialisés IG 63 85 63 85 80 80 (4) SG FINANS AS Financements Spécialisés IG 0 100 0 100 Nouvelle Calédonie       CREDICAL Financements Spécialisés IG 87 07 87 07 96 64 96 64 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CALÉDONIENNE DE BANQUE Banque IG 90 1 90 1 90 1 90 1 Pays Bas         ALVARENGA INVESTMENTS B V Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 ASTEROLD B V Société Financière IG 100 100 100 100 AXUS FINANCE NL B V Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 AXUS NEDERLAND BV Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 BRIGANTIA INVESTMENTS B V Société Financière IG 100 100 100 100 CAPEREA B V Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 COPARER HOLDING Immobilier d’exploitation IG 100 100 100 100 Pays Activités Méthode * Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Pays Bas HERFSTTAFEL INVESTMENTS B V Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 HORDLE FINANCE B V Société Financière IG 100 100 100 100 MONTALIS INVESTMENT BV Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (1) SG AMSTERDAM Banque IG 100 100 100 100 SG EQUIPMENT FINANCE BENELUX BV Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOGELEASE B V Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SOGELEASE FILMS Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 TYNEVOR B V Société Financière IG 100 100 100 100 Pologne         ALD AUTOMOTIVE POLSKA SP Z O O Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 SG EQUIPMENT LEASING POLSKA SP Z O O Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE S A ODDZIAL W POLSCE Banque IG 100 100 100 100 (1) SOGECAP SPOLKA AKCYJNA ODDZIAL W POLSCE Assurance IG 100 100 100 100 (1) SOGESSUR SPOLKA AKCYJNA ODDZIAL W POLSCE Assurance IG 100 100 100 100 Polynésie française       BANQUE DE POLYNESIE Banque IG 72 1 72 1 72 1 72 1 SOGELEASE BDP « SAS » Financements Spécialisés IG 72 1 72 1 100 100 Portugal       SGALD AUTOMOTIVE SOCIEDADE GERAL DE COMERCIO E ALUGUER DE BENS SA Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 République tchèque       ALD AUTOMOTIVE S R O Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ESSOX SRO Financements Spécialisés IG 80 80 100 100 FACTORING KB Société Financière IG 60 73 60 73 100 100 KB PENZIJNI SPOLECNOST A S Société Financière IG 60 73 60 73 100 100 KB REAL ESTATE Société Foncière et de Financement Immobilier IG 60 73 60 73 100 100 KB SMARTSOLUTIONS S R O Banque IG 60 73 60 73 100 100 KOMERCNI BANKA A S Banque IG 60 73 60 73 60 73 60 73 KOMERCNI POJISTOVNA A S Assurance IG 80 76 80 76 100 100 MODRA PYRAMIDA STAVEBNI SPORITELNA AS Société Financière IG 60 73 60 73 100 100 PROTOS Société Financière IG 60 73 60 73 100 100 SG EQUIPMENT FINANCE CZECH REPUBLIC S R O Financements Spécialisés IG 80 33 80 33 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 République tchèque SOGEPROM CESKA REPUBLIKA S R O Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 SOGEPROM MICHLE S R O Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 STD2 A S Immobilier d’exploitation IG 60 73 60 73 100 100 VN 42 Société Foncière et de Financement Immobilier IG 60 73 60 73 100 100 WORLDLINE CZECH REPUBLIC S R O Société de Service MEI 0 61 0 61 40 40 Roumanie         ALD AUTOMOTIVE SRL Financements Spécialisés IG 75 89 75 89 100 100 BRD GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SA Banque IG 60 17 60 17 60 17 60 17 BRD ASSET MANAGEMENT SAI SA Société de Portefeuille IG 60 15 60 15 99 97 99 97 BRD FINANCE IFN S A Société Financière IG 80 48 80 48 100 100 S C BRD SOGELEASE IFN S A Financements Spécialisés IG 60 17 60 17 100 100 S C ROGARIU IMOBILIARE S R L Société Foncière et de Financement Immobilier IG 75 75 75 75 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EUROPEAN BUSINESS SERVICES S A Société de Service IG 100 100 100 100 SOGEPROM ROMANIA SRL Société Foncière et de Financement Immobilier IG 100 100 100 100 (1) SOGESSUR S A PARIS SUCURSALA BUCURESTI Assurance IG 100 100 100 100 Royaume Uni         ACR Société Financière IG 100 100 100 100 ALD AUTOMOTIVE GROUP LIMITED Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ALD AUTOMOTIVE LIMITED Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (1) BRIGANTIA INVESTMENTS B V (UK BRANCH) Société Financière IG 100 100 100 100 (1)(2) DESCARTES TRADING LONDON BRANCH Société Financière IG 0 100 0 100 FENCHURCH NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 FRANK NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 (1) HORDLE FINANCE B V (UK BRANCH) Société Financière IG 100 100 100 100 JWB LEASING LIMITED PARTNERSHIP Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 KBIM STANDBY NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 KBPB NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 KH COMPANY SECRETARIES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 Pays Activités Méthode Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Royaume Uni KLEINWORT BENSON FARMLAND TRUST (MANAGERS) LIMITED Banque IG 75 75 75 75 LANGBOURN NOMINEES LIMITED Banque IG 100 100 100 100 LYXOR ASSET MANAGEMENT UK LLP Société Financière IG 100 100 100 100 (2) MAGPIE ROSE LIMITED Banque IG 0 100 0 100 (2) PICO WESTWOOD LIMITED Banque IG 0 100 0 100 ROBERT BENSON LONSDALE & CO (CANADA) LIMITED Banque IG 100 100 100 100 (2) SAINT MELROSE LIMITED Banque IG 0 100 0 100 SG (MARITIME) LEASING LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG EQUIPMENT FINANCE (DECEMBER) LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG FINANCIAL SERVICES LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG HAMBROS (LONDON) NOMINEES LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG HAMBROS TRUST COMPANY LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG HEALTHCARE BENEFITS TRUSTEE COMPANY LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG INVESTMENT LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SG KLEINWORT HAMBROS BANK LIMITED Banque IG 100 100 100 100 SG KLEINWORT HAMBROS LIMITED Banque IG 100 100 100 100 SG KLEINWORT HAMBROS TRUST COMPANY (UK) LIMITED Banque IG 100 100 100 100 SG LEASING (ASSETS) LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (2) SG LEASING (CENTRAL 1) LIMITED Financements Spécialisés IG 0 100 0 100 SG LEASING (CENTRAL 3) LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG LEASING (GEMS) LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG LEASING (JUNE) LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG LEASING (MARCH) LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG LEASING (USD) LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG LEASING (UTILITIES) LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 SG LEASING IX Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (1) SG LONDRES Banque IG 100 100 100 100 (2) SGFLD LIMITED Société Financière IG 0 100 0 100 SOCGEN NOMINEES (UK) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EQUIPMENT FINANCE LIMITED Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Royaume Uni SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INTERNATIONAL LIMITED Société de Courtage IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INVESTMENTS (U K ) LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 STRABUL NOMINEES LIMITED Société Financière IG 100 100 100 100 (1) TH INVESTMENTS (HONG KONG) 2 LIMITED (UK BRANCH) Société Financière IG 100 100 100 100 (1) TYNEVOR B V (UK BRANCH) Société Financière IG 100 100 100 100 Russie (Fédération de)       ALD AUTOMOTIVE OOO Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 CLOSED JOINT STOCK COMPANY SG FINANCE Financements Spécialisés IG 99 97 99 97 100 100 (8) CREDIT INSTITUTION OBYEDINYONNAYA RASCHOTNAYA SISTEMA Société Financière IG 99 97 99 97 100 100 LLC RUSFINANCE Banque IG 99 97 99 97 100 100 LLC RUSFINANCE BANK Banque IG 99 97 99 97 100 100 LLC TELSYCOM Société de Service IG 99 97 99 97 100 100 PJSC ROSBANK Banque IG 99 97 99 97 99 97 99 97 (6) RB CAPITAL ASSET MANAGEMENT LIMITED LIABILITY COMPANY Société Foncière et de Financement Immobilier IG 99 97 0 100 0 RB FACTORING LLC Financements Spécialisés IG 99 97 99 97 100 100 RB LEASING LLC Financements Spécialisés IG 99 97 99 97 100 100 RB SERVICE LLC Immobilier d’exploitation IG 99 97 99 97 100 100 RB SPECIALIZED DEPOSITARY LLC Société Financière IG 99 97 99 97 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE STRAKHOVANIE LLC Assurance IG 99 99 99 99 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE STRAKHOVANIE ZHIZNI LLC Assurance IG 99 99 99 99 100 100 Sénégal       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SENEGAL Banque IG 64 45 64 45 64 87 64 87 Serbie       ALD AUTOMOTIVE D O O BEOGRAD Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 Singapour       SG MARKETS (SEA) PTE LTD Société de Courtage IG 100 100 100 100 SG SECURITIES (SINGAPORE) PTE LTD Société de Courtage IG 100 100 100 100 (1) SG SINGAPOUR Banque IG 100 100 100 100 SG TRUST (ASIA) LTD Société Financière IG 100 100 100 100 Pays Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Slovaquie       ALD AUTOMOTIVE SLOVAKIA S R O Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 ESSOX FINANCE S R O Financements Spécialisés IG 80 80 100 100 (1) KOMERCNI BANKA SLOVAKIA Banque IG 60 73 60 73 100 100 (1) SG EQUIPMENT FINANCE CZECH REPUBLIC S R O ORGANIZACNA ZLOZKA (SLOVAK RUPUBLIC BRANCH) Financements Spécialisés IG 80 33 80 33 100 100 Slovénie       ALD AUTOMOTIVE OPERATIONAL LEASING DOO Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 Suède       ALD AUTOMOTIVE AB Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 NF FLEET AB Financements Spécialisés IG 63 85 63 85 80 80 (1)(4) SG FINANS AS SWEDISH BRANCH Financements Spécialisés IG 0 100 0 100 (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SA BANKFILIAL SVERIGE Banque IG 100 100 100 100 Suisse       ALD AUTOMOTIVE AG Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (2) ROSBANK (SWITZERLAND) Banque IG 0 99 97 0 100 SG EQUIPMENT FINANCE SCHWEIZ AG Financements Spécialisés IG 100 100 100 100 (1) SG ZURICH Banque IG 100 100 100 100 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE PRIVATE BANKING (SUISSE) S A Banque IG 100 100 100 100 Taiwan         (1) SG SECURITIES (HONG KONG) LIMITED TAIPEI BRANCH Société de Courtage IG 100 100 100 100 (1) SG TAIPEI Banque IG 100 100 100 100 Pays   Activités Méthode* Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Au 31 12 2020 Au 31 12 2019 Tchad       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE TCHAD Banque IG 56 86 56 86 67 83 67 83 Thaïlande       SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES (THAILAND) LTD Société de Courtage IG 100 100 100 100 Togo       (1) SOCIÉTÉ GÉNÉRALE TOGO Banque IG 93 43 90 98 100 100 Tunisie       UNION INTERNATIONALE DE BANQUES Banque IG 55 1 55 1 52 34 52 34 Turquie         ALD AUTOMOTIVE TURIZM TICARET ANONIM SIRKETI Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 (1) SG ISTANBUL Banque IG 100 100 100 100 Ukraine       ALD AUTOMOTIVE UKRAINE LIMITED LIABILITY COMPANY Financements Spécialisés IG 79 82 79 82 100 100 IG  Intégration Globale – AC  Activité Conjointe – MEP  Mise en Équivalence (partenariat) – MEI  Mise en Équivalence (influence notable) – MES  Mise en Équivalence * par Simplification (Entités contrôlées par le Groupe faisant l’objet d’une consolidation selon la méthode de mise en équivalence par simplification en raison de leur caractère peu significatif) Succursales (1) Entités liquidées (2) Entités déconsolidées (3) Entités cédées (4) Transmissions universelles de patrimoine et Fusions (5) Entités entrées dans le périmètre de consolidation (6) Regroupe 30 fonds (7) Liquidation en cours (8) Des informations complémentaires relatives au périmètre de consolidation et aux titres de participation présentant un caractère significatif requises par le règlement de l’Autorité des Normes Comptables n° 2016 09 du 2 décembre 2016 sont disponibles sur le site internet du groupe Société Générale à l’adresse suivante  https investors societegenerale com fr base documentaire Les comptes consolidés du groupe Société Générale sont certifiés conjointement par les cabinets Ernst & Young et Autres représenté par M Micha Missakian d’une part et Deloitte et Associés représenté par M Jean Marc Mickeler d’autre part Sur proposition du Conseil d’administration et suite à la recommandation du Comité d’audit et de contrôle interne (CACI) de Société Générale l’Assemblée générale du 23 mai 2018 a renouvelé les mandats du cabinet Ernst & Young et Autres et du cabinet Deloitte et Associés pour une période de six ans Commissaires aux comptes et leurs réseaux afin de vérifier préalablement au lancement de la mission la conformité de cette dernière au regard de cette réglementation Conformément à la réglementation européenne relative à l’audit le CACI met en œuvre une politique spécifique d’approbation des services autres que la certification des comptes (SACC) fournis par les Une synthèse des SACC (approuvés ou refusés) est présentée à chaque séance du CACI Les honoraires versés par type de mission (certification ou SACC) font l’objet d’un examen annuel par le CACI Enfin les Directions financières des entités ou des lignes métiers se prononcent annuellement sur la qualité des audits de Deloitte et Associés et Ernst & Young et Autres Les conclusions de cette enquête sont également présentées au CACI Ernst & Young et Autres Deloitte et Associés Total (Montants hors taxes en M EUR) 2020 (1) 2019 2020 (2) 2019 2020 2019 Certification des comptes individuels et consolidés Emetteur 5 4 8 7 13 11 Filiales intégrées globalement 15 16 12 12 27 28 SOUS TOTAL 20 20 20 19 40 39 Services Autres que la Certification des Comptes (SACC) Emetteur 1 0 1 2 2 2 Filiales intégrées globalement 1 1 1 1 2 2 TOTAL 22 21 22 22 44 43 Dont réseau Ernst & Young 12 millions d’euros (1) Dont réseau Deloitte 10 millions d’euros (2) Les SACC sont principalement constituées de missions de revues de complémentaires dans le cadre d’émission d’attestations ou de la conformité par rapport aux exigences réglementaires de revues de Déclaration de Performance Extra Financière (DPEF) Ils comprennent contrôle interne dans le cadre du respect des normes ISAE également des services expressément et exclusivement confiés aux (International Standard on Assurance Engagements ) de procédures commissaires aux comptes pour 0 5 million d’euros d’audit étendu (procédures convenues) et enfin des audits Le Groupe procède chaque trimestre à un examen détaillé des litiges présentant un risque significatif Ces litiges peuvent donner lieu à l’enregistrement de provisions s’il s’avère probable ou certain que leur règlement donnera lieu à une sortie de ressources au bénéfice d’un tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui ci Ces provisions pour litiges sont classées parmi les Autres provisions au sein du poste Provisions au passif du bilan Aucune information détaillée n’est fournie sur la constitution éventuelle de provisions individuelles ni sur le montant de ces dernières dans la mesure où une telle communication serait de nature à porter préjudice à la résolution des litiges concernés Le 24 octobre 2012 la Cour d’appel de Paris a confirmé la décision p rendue le 5 octobre 2010 par le tribunal correctionnel de Paris déclarant J  Kerviel coupable d’abus de confiance d’introduction frauduleuse de données dans un système informatique de faux et d’usage de faux et le condamnant à cinq ans d’emprisonnement dont deux avec sursis ainsi qu’au versement de 4 9 milliards d’euros à titre de dommages intérêts à Société Générale Le 19 mars 2014 la Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale de J  Kerviel L’arrêt de la Cour de cassation clôt ainsi ce dossier sur le plan pénal Sur le plan civil la Cour d’appel de Versailles a rejeté le 23 septembre 2016 la demande d’expertise de J  Kerviel et a confirmé ainsi le montant de la perte nette comptable de 4 9 milliards d’euros de la banque résultant des agissements frauduleux de J  Kerviel Elle a également déclaré J  Kerviel partiellement responsable du préjudice causé à Société Générale et l’a condamné à payer à Société Générale 1 million d’euros Société Générale et J  Kerviel n’ont pas formé de pourvoi en cassation Société Générale considère que cette décision est sans effet sur sa situation fiscale Toutefois comme indiqué par le Ministre de l’Économie et des Finances dès septembre 2016 l’administration fiscale a examiné les conséquences fiscales de cette perte comptable et a indiqué qu’elle envisageait de remettre en cause la déductibilité de la perte occasionnée par les agissements de Jérôme Kerviel à hauteur de 4 9 milliards d’euros Cette proposition de rectification est sans effet immédiat et devra éventuellement être confirmée par une notification de redressement adressée par l’administration lorsque Société Générale sera en situation d’imputer les déficits reportables issus de la perte sur son résultat imposable Une telle situation ne se produira pas avant plusieurs années selon les prévisions de la banque Au regard de l’avis du Conseil d’État de 2011 et de sa jurisprudence constante confirmée récemment encore en ce sens Société Générale considère qu’il n’y a pas lieu de provisionner les impôts différés actifs correspondants Dans l’hypothèse où l’administration déciderait le moment venu de confirmer sa position actuelle le groupe Société Générale ne manquerait pas de faire valoir ses droits devant les juridictions compétentes Par décision du 20 septembre 2018 la Commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen des condamnations pénales a par ailleurs déclaré irrecevable la requête en révision déposée en mai 2015 par J  Kerviel à l’encontre de sa condamnation pénale confirmant ainsi l’absence de tout élément ou fait nouveau susceptible de justifier une réouverture du dossier pénal a fait droit aux deux demandes de Goldas Le 15 mai 2018 la Cour d’appel de Londres a rejeté dans sa totalité la demande de dommages intérêts accordée par la High Court de Londres à Goldas mais a rejeté les arguments de Société Générale relatifs à la validité des significations des actions judiciaires engagées contre les entités du groupe Goldas lesquelles demeurent donc prescrites Le 18 décembre 2018 la Cour Suprême a refusé à Société Générale et à Goldas l’autorisation de se pourvoir contre l’arrêt rendu par la Cour d’appel qui est donc devenu définitif Le 16 février 2017 Société Générale a par ailleurs été déboutée par le tribunal de commerce de Paris de ses demandes contre ses assureurs Société Générale a interjeté appel de ce jugement Entre 2003 et 2008 Société Générale a conclu des contrats de p consignation d’or avec le groupe turc Goldas En février 2008 Société Générale a été alertée sur un risque de fraude et de détournement des stocks d’or détenus par Goldas Ces soupçons ont été rapidement confirmés par la non restitution et le non paiement de l’or d’une valeur de 466 4 millions d’euros Société Générale a engagé des actions civiles contre ses assureurs et contre plusieurs entités du groupe Goldas Goldas a de son côté introduit des actions judiciaires en Turquie et au Royaume Uni contre Société Générale Dans l’action intentée par Société Générale contre Goldas au Royaume Uni Goldas a sollicité son rejet sans examen au fond ( strike out ) et a formé à titre reconventionnel une demande de dommages intérêts Le 3 avril 2017 le tribunal anglais Société Générale Algérie (« SGA ») et plusieurs de ses responsables p d’agence sont poursuivis pour infraction aux législations locales sur les changes et les transferts de capitaux avec l’étranger ainsi que sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme Il est reproché aux prévenus d’avoir manqué à leurs obligations déclaratives à l’égard des autorités algériennes s’agissant des mouvements de capitaux liés à des exportations ou importations effectuées par les clients de SGA et sur des opérations de versements d’espèces réalisées dans les guichets de SGA Les faits ont été révélés au cours d’enquêtes menées par des autorités algériennes qui se sont ensuite constituées partie civile SGA et ses agents ont été condamnés dans certaines procédures et mis hors de cause dans d’autres À ce jour seize affaires se sont terminées en faveur de SGA une affaire s’est terminée en défaveur de SGA et huit affaires sont encore en cours dont six devant la Cour suprême Au début des années 2000 la profession bancaire a adopté en p France le principe du passage à la compensation électronique des chèques afin d’en rationaliser le traitement Pour accompagner cette réforme (connue sous le nom d’EIC pour « Échange d’Images Chèques ») qui a contribué à la sécurisation du traitement des paiements par chèque et à la lutte contre la fraude les banques ont créé plusieurs commissions interbancaires (dont la CEIC qui a été abandonnée en 2007) Ces commissions ont été décidées sous l’égide des autorités de tutelle du secteur les pouvoirs publics étant tenus informés Le 20 septembre 2010 après plusieurs années d’instruction l’Autorité française de la concurrence a considéré que la mise en place et la fixation en commun du montant de la CEIC et de deux autres commissions pour services connexes étaient contraires au droit de la concurrence Elle a condamné l’ensemble des banques ayant participé à la mise en place de ces commissions (Banque de France comprise) à un montant total d’environ 385 millions d’euros d’amendes Société Générale a été sanctionnée à hauteur de 53 5 millions d’euros Crédit du Nord sa filiale à hauteur de 7 millions d’euros Dans son arrêt du 23 février 2012 la Cour d’appel saisie par l’ensemble des banques concernées à l’exception de la Banque de France a conclu à l’absence d’infraction au droit de la concurrence permettant aux banques d’obtenir le remboursement des amendes qu’elles avaient payées Le 14 avril 2015 la Cour de cassation a cassé et annulé l’arrêt de la Cour d’appel au motif que cette dernière n’avait pas examiné les arguments de deux intervenants volontaires L’affaire a été renvoyée devant la Cour d’appel de Paris dont l’audience s’est tenue les 3 et 4 novembre 2016 Par un arrêt du 21 décembre 2017 la Cour d’appel de renvoi a confirmé les sanctions prononcées par l’Autorité française de la concurrence à l’encontre de Société Générale et Crédit du Nord Le 22 janvier 2018 Société Générale et Crédit du Nord se sont pourvues en cassation contre cet arrêt Par un arrêt du 29 janvier 2020 la Cour de cassation a prononcé la cassation partielle de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 et a renvoyé l’affaire devant cette même Cour autrement composée Société Générale et Crédit du Nord ont donc formé le 13 mars 2020 un nouveau recours devant la Cour d’appel de Paris contre la décision de l’Autorité de la concurrence La procédure est toujours en cours En août 2009 une action de groupe a été engagée à l’encontre de p Société Générale Private Banking (Suisse) et de nombreuses autres institutions financières et finalement transférée devant l’ US District Court du District Nord du Texas Les demandeurs entendaient représenter des clients de Stanford International Bank Ltd (« SIBL ») auprès de laquelle ils avaient déposé des fonds et ou dont ils détenaient des certificats de dépôt émis depuis le 16 février 2009 Les demandeurs soutenaient être victimes de pertes résultant des fraudes de SIBL du groupe Stanford et d’entités liées dont les défendeurs seraient selon eux également responsables Ils cherchaient à récupérer les paiements faits par l’intermédiaire des défendeurs ou faits à ces derniers pour le compte de SIBL ou d’entités qui lui étaient liées au motif qu’il s’agirait de transferts frauduleux Le Comité officiel des investisseurs Stanford (« OSIC ») a été autorisé à intervenir dans la procédure et a formé des demandes similaires contre Société Générale Private Banking (Suisse) et les autres défendeurs La demande de Société Générale Private Banking (Suisse) soulevant l’incompétence du tribunal a été rejetée par décision du 5 juin 2014 Société Générale a alors sollicité un nouvel examen de cette décision sur la compétence ce qui lui a été définitivement refusé Le 21 avril 2015 le tribunal a autorisé la poursuite de la grande majorité des demandes formées par les demandeurs et l’OSIC Le 7 novembre 2017 l’ US District Court a rejeté la requête des demandeurs visant à la certification de leur groupe Les demandeurs ont sollicité l’autorisation de faire appel de cette décision que la Cour d’appel a refusé le 20 avril 2018 Le 3 mai 2019 plusieurs centaines de demandeurs ont déposé des requêtes visant à intervenir dans l’action en cours de l’OSIC sollicitant des dommages intérêts à titre individuel pour les pertes liées à leurs investissements Stanford Les institutions financières défenderesses y compris Société Générale Private Banking (Suisse) se sont opposées à ces requêtes Par décision du 18 septembre 2019 la Cour a rejeté ces requêtes en intervention En novembre 2019 un groupe de demandeurs a interjeté appel de ce rejet et un autre groupe de demandeurs a initié une action distincte devant la juridiction étatique du Texas à Houston Cette action a été transférée devant un Tribunal fédéral et est maintenant pendante devant l’ US District Court du District Sud du Texas Le 22 décembre 2015 l’OSIC avait déposé une requête visant à l’obtention d’une décision partielle accélérée sur le fond ( summary judgement ) sur la restitution d’un transfert de 95 millions de dollars américains effectué en décembre 2008 (avant la faillite de Stanford) à Société Générale Private Banking (Suisse) au motif qu’il serait en tant que transfert frauduleux annulable selon la loi du Texas Société Générale Private Banking (Suisse) s’est opposée à cette requête Par décision du 30 mars 2020 le Tribunal a rejeté la requête de l’OSIC Nonobstant les accords transactionnels conclus avec les autorités p américaines relatifs à certains taux du London Interbank Offered Rates et à l’ Euro Interbank Offered Rate (« dossier IBOR ») la Banque continue de se défendre dans le cadre de procédures civiles aux États Unis (telles que décrites ci dessous) et a répondu à des demandes d’informations reçues d’autres autorités notamment des procureurs généraux ( Attorneys General ) de divers États des États Unis et du Department of Financial Services de l’État de New York (NYDFS) Aux États Unis Société Générale de même que d’autres institutions financières ont été assignées dans le cadre d’actions de groupe portant sur la fixation des taux US Dollar Libor Yen Japonais Libor et Euribor ainsi que sur des opérations portant sur des instruments financiers indexés sur ces taux Société Générale a également été assignée dans le cadre de plusieurs actions individuelles (hors Groupe) concernant le taux US Dollar Libor Toutes ces actions sont pendantes devant l’ US District Court de Manhattan (le « Tribunal ») statuer Certains demandeurs individuels dont les demandes ont été rejetées avaient déposé des requêtes visant à les autoriser à modifier leurs demandes afin d’ajouter ou relancer des demandes contre Société Générale requêtes qui ont été rejetées par le Tribunal Les demandeurs à l’action de groupe ainsi que certains demandeurs individuels ont fait appel du rejet de leurs demandes sur le fondement du droit de la concurrence devant la Cour d’appel fédérale du Second Circuit Dans la procédure relative à l’US Dollar Libor toutes les demandes formées contre Société Générale ont été rejetées par la District Court ou volontairement retirées par les demandeurs sauf deux actions collectives et une action individuelle qui ont fait l’objet d’un sursis à Le 13 janvier 2020 Société Générale a conclu un accord transactionnel avec les demandeurs à l’action de groupe ayant souscrit des contrats de produits dérivés liés au US Dollar Libor sur les marchés réglementés Société Générale a accepté de verser la somme de 5 125 millions de dollars américains dans le cadre de cet accord Cet accord a été homologué de manière définitive par le Tribunal le 17 septembre 2020 Dans la procédure relative au Yen Japonais Libor le Tribunal a rejeté la requête des demandeurs acheteurs d’instruments dérivés de gré à gré Euro Yen Le 1er avril 2020 la Cour d’appel a infirmé cette décision de rejet et a rétabli les demandes des demandeurs Le 24 août 2020 les demandeurs ont soumis une seconde assignation modifiée et les défendeurs ont soumis à nouveau une demande de rejet Dans l’autre procédure initiée par des acheteurs ou vendeurs de produits dérivés indexés sur l’Euroyen sur le Chicago Mercantile Exchange (« CME ») le 27 septembre 2019 les demandeurs ont soumis leur demande de certification de groupe Le 25 septembre 2020 le Tribunal a fait droit à la demande de rejet des défendeurs et a écarté les demandes des demandeurs Ces derniers ont fait appel Dans le cadre de la procédure relative à l’Euribor le Tribunal a rejeté l’ensemble des demandes formées contre Société Générale dans le cadre de l’action de groupe et a rejeté la requête des demandeurs visant à déposer une assignation modifiée Les demandeurs ont interjeté appel de ces décisions devant la Cour d’appel fédérale du Second Circuit En Argentine Société Générale ainsi que d’autres institutions financières ont été assignées dans le cadre d’une action intentée par une association de consommateurs pour le compte de consommateurs argentins qui détenaient des obligations du gouvernement ou d’autres instruments dont les intérêts à payer étaient liés au US Dollar Libor Il leur est reproché d’avoir enfreint les dispositions protectrices du droit de la consommation argentin lors de la fixation du taux US Dollar Libor L’assignation dans ce dossier n’a pas encore été signifiée à Société Générale Le 15 janvier 2019 Société Générale et SG Americas Securities LLC p ainsi que d’autres institutions financières ont été visées par trois actions de groupe depuis consolidées sur le fondement du droit de la concurrence devant la US District Court de Manhattan Les demandeurs prétendent que les banques du panel contribuant à l’indice USD ICE Libor se seraient entendues pour soumettre des contributions à un taux artificiellement bas et tirer ainsi profit de leurs opérations sur produits dérivés liés à cet indice Les demandeurs sollicitent la certification d’un groupe comprenant des résidents américains (personnes physiques et morales) qui auraient souscrit auprès d’un défendeur des obligations à taux variables ou des swaps d’intérêts à taux variable liés à l’USD ICE Libor dont ils auraient reçu paiement entre le 1er février 2014 et aujourd’hui indépendamment de la date d’achat de l’instrument financier Le 26 mars 2020 le Tribunal a rejeté cette action de groupe consolidée Les demandeurs ont interjeté appel de cette décision Les défendeurs ont demandé le rejet de cet appel car les représentants du groupe de demandeurs se sont retirés de l’action de groupe Un nouveau représentant cherche à intervenir en tant que demandeur dans cette procédure d’appel Société Générale ainsi que d’autres institutions financières étaient p assignées dans le cadre d’une action de groupe aux États Unis dans laquelle il leur était reproché d’avoir enfreint le droit américain de la concurrence et le CEA relativement à des opérations de change au comptant et de commerce de dérivés L’action avait été initiée par des personnes ou entités ayant conclu certaines transactions de gré à gré et échangé des instruments de change Société Générale a conclu un accord transactionnel pour un montant de 18 millions de dollars américains qui a été homologué par le tribunal le 6 août 2018 Une action de groupe distincte a également été initiée pour le compte d’acheteurs indirects Société Générale a conclu un accord pour 975 000 dollars américains pour résoudre ce différend Le 19 novembre 2020 le tribunal a définitivement validé cet accord Le 7 novembre 2018 un groupe d’entités ayant décidé de ne pas participer à l’accord transactionnel de l’action de groupe principale ont intenté une action contre Société Générale SG Americas Securities LLC et plusieurs autres institutions financières Le 28 mai 2020 le tribunal a écarté SG Americas Securities LLC de cette procédure La phase de discovery est en cours pour SG et les codéfendeurs restants Le 10 décembre 2012 le Conseil d’État a rendu deux décisions p concluant que le précompte qui était prélevé sur les entreprises en France était contraire au droit communautaire et défini les modalités de restitution des sommes prélevées sur les entreprises par les autorités fiscales Ces modalités ont cependant conduit à limiter fortement le droit à restitution Société Générale a acquis en 2005 auprès de deux entreprises (Rhodia et Suez devenue ENGIE) ce droit à restitution avec un recours limité sur les entreprises cessionnaires L’une des décisions du Conseil d’État concerne l’entreprise Rhodia Société Générale a fait valoir ses droits dans le cadre des différents contentieux avec l’administration devant les juridictions administratives en France La dernière décision est un rejet d’admission des pourvois d’ENGIE et de Société Générale le 1er février 2016 par le Conseil d’État Saisie par plusieurs entreprises françaises la Commission européenne a considéré que les décisions rendues par le Conseil d’État le 10 décembre 2012 censées mettre en œuvre l’arrêt de la CJUE C 310 09 du 15 septembre 2011 méconnaissaient le droit communautaire La Commission européenne a ensuite engagé une procédure d’infraction contre la République française en novembre 2014 et confirmé depuis lors sa position via la publication le 28 avril 2016 d’un avis motivé et la saisine le 8 décembre 2016 de la Cour de Justice de l’Union européenne La Cour de Luxembourg a rendu son arrêt le 4 octobre 2018 et a condamné la France pour manquement du Conseil d’État quant à la non prise en compte de l’impôt des sous filiales UE afin de gager le précompte acquitté à tort ainsi que sur l’absence de question préjudicielle S’agissant de la mise en œuvre pratique de la décision Société Générale a continué à faire valoir ses droits auprès des juridictions compétentes et de l’administration fiscale dont elle attend un traitement diligent et conforme au droit La Cour administrative d’appel de Versailles a ainsi prononcé le 23 juin 2020 un arrêt favorable à Société Générale sur ses créances Suez de 2002 et 2003 suivies d’une exécution mi juillet en notre faveur  L’arrêt de Versailles a considéré que le précompte n’était pas compatible avec la directive mère filles  le Conseil d’État saisi par ailleurs d’une demande de question prioritaire de constitutionnalité a relevé lui aussi que le précompte était incompatible avec l’article 4 de la directive mère filles mais qu’il convenait de poser une question préjudicielle à la CJUE afin de s’en assurer Il convient donc désormais d’attendre la réponse de la Cour de Luxembourg qui ne devrait pas survenir avant la fin de l’année 2021 institutions financières ont également été assignées dans le cadre de deux actions de groupe au Canada (devant la Cour Supérieure d’Ontario à Toronto et la Cour Supérieure du Québec dans la ville de Québec) pour des demandes similaires Société Générale ainsi que d’autres institutions financières ont été p assignées dans le cadre d’une action de groupe dans laquelle il leur est reproché d’avoir enfreint le droit américain de la concurrence et CEA s’agissant de son implication sur le marché de Londres de fixation du prix de l’or L’action a été initiée pour le compte de personnes ou entités ayant vendu de l’or physique ayant vendu des contrats de futures indexés sur l’or sur le CME vendu des ETF sur l’or vendu des options d’achat d’or négociées sur le CME acheté des options de vente d’or négociées sur le CME vendu de l’or de gré à gré ou des contrats à terme ou des options d’achat d’or ou acheté de gré à gré des options de vente d’or L’action est pendante devant la US District Court de Manhattan Des requêtes sollicitant le rejet de ces demandes ont été rejetées par décision du 4 octobre 2016 et la discovery est maintenant en cours Société Générale et d’autres Depuis août 2015 d’anciens et actuels employés du groupe p Société Générale sont visés par plusieurs enquêtes conduites par les autorités fiscales et pénales allemandes Ces enquêtes sont entre autres relatives à un fonds administré par SGSS GmbH et à leurs prétendues participations pour compte propre ou pour le compte de clients à de possibles schémas de fraude fiscale sur dividendes d’actions allemandes à l’occasion de transaction sur titres dites « CumEx » Les entités du Groupe répondent aux demandes des autorités allemandes SGSS GmbH a été informée par le Tribunal de Bonn le 19 juin 2019 p de l’ouverture d’une procédure pénale à l’égard de deux individus employés par une société ayant conseillé ce fonds celui ci étant suspecté par les procureurs allemands d’avoir participé à des transactions « CumEx » potentiellement frauduleuses Le 19 août 2019 le Tribunal régional de Bonn a décidé d’attraire SGSS GmbH en qualité de «  secondary party  » à cette procédure Par décision du 16 mars 2020 le Tribunal avec l’accord des Procureurs de Cologne a retiré avec effet immédiat toute demande contre SGSS GmbH en tant que «  secondary party  » En plus de faire l’objet d’enquêtes ou de procédures pénales les entités du groupe Société Générale peuvent être exposées à des demandes de tiers dont des autorités fiscales allemandes et faire l’objet de contentieux judiciaires En mai 2019 SGAS ainsi que d’autres institutions financières ont été p assignées aux États Unis dans le cadre d’une action de groupe dans laquelle il leur est reproché d’avoir enfreint le droit américain de la concurrence s’agissant de la fixation du prix de titres émis par des Entreprises Sponsorisées par le gouvernement américain dont la Federal Home Loan Bank (FHLB) la Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie Mac) et la Federal National Mortgage Association (Fannie Mae) Une requête visant au rejet de l’action a été déposée le 13 juin 2019 Il a été fait droit à cette requête le 29 août 2019 à l’égard de SGAS et des autres défendeurs Le 9 septembre 2019 les demandeurs ont soumis une assignation modifiée Une demande de rejet de cette assignation modifiée a été régularisée le 17 septembre 2019 à laquelle il a été fait droit le 15 octobre 2019 Le 16 décembre 2019 les demandeurs et douze banques défenderesses dont SGAS ont soumis pour approbation au tribunal une proposition d’accord transactionnel pour mettre fin à l’action de groupe en échange du paiement de la somme de 250 millions de dollars américains Bien que la part de SGAS dans cet accord ne soit pas publique son montant est faible Le 16 juin 2020 cet accord transactionnel a été définitivement validé par le tribunal SGAS a également été nommée dans quatre actions individuelles opt out par les demandeurs suivants – l’État de Louisiane (en septembre 2019) la municipalité de Bâton Rouge ainsi que des entités affiliées (en octobre 2019) le Louisiana Asset Management Pool (en avril 2020) et la ville de Nouvelle Orléans ainsi que des entités affiliées (en septembre 2020) Ces actions contre SGAS et de nombreuses autres banques se fondent sur les mêmes allégations de violation du droit américain de la concurrence (ainsi que d’autres demandes pour certaines des actions) en lien avec l’achat par les demandeurs de titres émis par des Entreprises Sponsorisées par le gouvernement américain SGAS a également reçu une demande d’informations du US Department of Justice (« DOJ ») en lien avec cette activité d’émission de titres SGAS répond à ces demandes et coopère avec le DOJ Société Générale et certaines de ses filiales sont assignées dans le p cadre d’une action devant la US Bankruptcy Court de Manhattan initiée par le Trustee nommé dans le cadre de la liquidation de la société Bernard L Madoff Investment Securities LLC (« BLMIS ») L’action est identique à celles initiées par le Trustee de BLMIS à l’encontre de nombreuses institutions et sollicite le recouvrement de montants prétendument reçus indirectement de BLMIS par des entités Société Générale par le truchement de « fonds nourriciers » qui avaient investi dans BLMIS et desquels Société Générale avait reçu des remboursements Le demandeur prétend que les montants reçus par les entités Société Générale sont recouvrables sur le fondement du US Bankruptcy Code et de la loi de l’État de New York Le Trustee de BLMIS tente de recouvrer un montant agrégé d’environ 150 millions de dollars américains auprès des entités Société Générale Celles ci se défendent dans le cadre de cette action Par décisions rendues les 22 novembre 2016 et 3 octobre 2018 le Tribunal a rejeté la plupart des demandes initiées par le Trustee de BLMIS qui a interjeté appel devant la Cour d’appel fédérale du Second Circuit Par décision du 25 février 2019 la Cour d’appel a invalidé les jugements et a renvoyé les affaires pour qu’elles soient jugées en première instance Le 1er juin 2020 la Cour Suprême des États Unis a rejeté la requête en révision qui avait été déposée par les défendeurs L’affaire va maintenant être renvoyée devant le Tribunal de première instance pour la reprise de la procédure Le 10 juillet 2019 Société Générale a été assignée dans le cadre p d’une action initiée devant l’ US District Court à Miami par des demandeurs sur le fondement de la loi Cuban Liberty and Democracy Solidarity («  Libertad  ») de 1996 (connue sous le nom de Helms Burton Act) pour de prétendues pertes résultant de l’expropriation par le gouvernement cubain en 1960 de Banco Nunez dans laquelle ils auraient prétendument eu un intérêt Les demandeurs sollicitent des dommages intérêts de la part de Société Générale sur le fondement de cette loi Le 24 septembre 2019 les demandeurs ont modifié leur assignation dans laquelle ils ont ajouté trois autres banques défenderesses et formé de nouvelles allégations factuelles Société Générale a soumis une demande de rejet de cette assignation modifiée L’échange de conclusions sur ce point a pris fin le 10 janvier 2020 Alors qu’une décision était attendue sur la demande de rejet les demandeurs ont soumis une demande visant à transférer le dossier devant le Tribunal fédéral de Manhattan Les défendeurs ne se sont pas opposés à cette demande à laquelle le Tribunal a fait droit le 30 janvier 2020 Le 11 septembre 2020 les demandeurs ont soumis une seconde assignation modifiée Une demande de rejet a été soumise en retour Le 9 novembre 2020 Société Générale a été assignée devant la Cour p fédérale de Manhattan dans une action Helms Burton semblable par les prétendus propriétaires (et successeurs) de la Banco Pujol une banque cubaine qui aurait été expropriée par le gouvernement cubain en 1960 Le 5 juin 2020 un actionnaire de Société Générale a initié une action p dérivée ( ut singuli ) devant la Cour de l’État de New York contre 39 anciens et actuels Dirigeants et administrateurs de la Banque L’assignation prétend qu’un accord écrit de 2009 avec les régulateurs bancaires américains exigeait de la Banque la mise en œuvre et le maintien d’une politique effective de conformité et de contrôle des transactions en matière de lutte contre le blanchiment Selon l’assignation la Banque aurait manqué à ces obligations conduisant à des pénalités et confiscations imposées en novembre 2018 par plusieurs agences fédérales et de l’État de New York et des autorités pénales au titre de la législation américaine en matière de sanctions et de lutte contre le blanchiment L’assignation forme notamment des demandes au titre de manquements à des obligations en lien avec ces accords Ce contentieux en est à un stade précoce de la procédure et une demande visant au rejet de l’action ( motion to dismiss ) sur plusieurs fondements est prévue Le 16 octobre 2020 Vestia a assigné Société Générale devant les p juridictions anglaises au titre des conditions dans lesquelles celle ci a souscrit des contrats de produits dérivés avec Société Générale entre 2008 et 2011 Vestia soutient qu’elle ne disposait pas de la capacité à souscrire de tels produits et prétend que ces transactions ont été conclues via des actes de corruption Vestia cherche à faire annuler ces transactions et à recouvrer les montants versés à Société Générale au titre de ces dernières Le 8 janvier 2021 Société Générale a soumis ses conclusions en défense assorties d’une demande reconventionnelle Le 20 octobre 2020 Société Générale Securities Australia Pty Ltd p (« SGSAPL ») a été condamnée par le Tribunal Local de Sydney au titre de manquements à des obligations en matière de gestion de fonds de clients SGSAPL a été condamnée à payer 30 000 AUD pour des faits qui se sont déroulés entre décembre 2014 et février 2017 et dont SGSAPL avait volontairement informé l’ Australian Securities and Investment Commission Exercice clos le 31 décembre 2020 À l’assemblée générale de SOCIÉTÉ GÉNÉRALE En exécution de la mission qui nous a été confiée par l’assemblée générale nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de SOCIÉTÉ GÉNÉRALE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020 tels qu’ils sont joints au présent rapport Nous certifions que les comptes consolidés sont au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine à la fin de l’exercice de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit et de contrôle interne Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5 paragraphe 1 du règlement (UE) n° 537 2014 Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci dessus nous attirons votre attention sur le point mentionné dans la note 1 2 de l'annexe aux comptes consolidés concernant le changement de méthode comptable en référence au suivi de la décision de l’IFRS interpretations committee (IFRS IC) du 26 novembre 2019 relative à la norme IFRS 16 « Contrats de location » perspectives d’avenir Certaines de ces mesures telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits La crise mondiale liée à la pandémie de COVID 19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice En effet cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises particulièrement sur leur activité et leur financement ainsi que des incertitudes accrues sur leurs C’est dans ce contexte complexe et évolutif que en application des dispositions des articles L 823 9 et R 823 7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui selon notre jugement professionnel ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément Les prêts et créances à la clientèle sont porteurs d’un risque de crédit qui expose le groupe Société Générale à une perte potentielle si son client ou sa contrepartie s’avère incapable de faire face à ses engagements financiers Le groupe Société Générale constitue des dépréciations destinées à couvrir ce risque Ces dépréciations sont déterminées selon les dispositions de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » et le principe des pertes de crédit attendues L’évaluation des pertes de crédit attendues pour les portefeuilles de prêts à la clientèle requiert l’exercice du jugement de la direction en particulier dans le contexte d’incertitude lié à la crise mondiale liée à la pandémie de Covid 19 notamment pour  déterminer les critères de classement des encours en étape 1 p étape 2 ou étape 3 en prenant en compte l’augmentation significative du risque de crédit au niveau de portefeuille d’encours et l’effet des mesures de soutien à l’économie  établir dans un environnement incertain des projections p macro économiques qui sont intégrées à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure des pertes attendues  estimer le montant des pertes attendues en fonction des différentes p étapes  déterminer des ajustements de modèles et de paramètres ainsi que p des ajustements sectoriels estimés nécessaires afin de traduire l’impact des scénarios économiques sur les pertes de crédit attendues et d’anticiper le cycle de défaut ou de reprise de certains secteurs Les informations qualitatives concernant notamment les modalités d’estimation et de comptabilisation des pertes de crédit attendues sont principalement détaillées dans la note 3 8 « Dépréciations et provisions » de l’annexe aux comptes consolidés Au 31 décembre 2020 le montant total des encours de prêts à la clientèle exposés au risque de crédit s’élève à 448 761 M€  le montant total des dépréciations et provisions s’élève à 11 601 M€ Nous avons considéré que l’impact de la crise liée à la pandémie de Covid 19 sur l’appréciation du risque de crédit et l’évaluation des pertes de crédit attendues constituaient un point clé de l’audit ces éléments faisant appel au jugement et aux estimations de la direction en particulier pour ce qui concerne les secteurs économiques et zones géographiques les plus fragilisés par la crise Nous avons avec des spécialistes en gestion des risques et modélisation ainsi que des économistes intégrés dans l’équipe d’audit concentré nos travaux sur les encours et ou portefeuilles de prêts à la clientèle les plus significatifs ainsi que sur les secteurs économiques et zones géographiques les plus fragilisés par la crise Nous avons pris connaissance du dispositif de gouvernance et de contrôle interne du groupe Société Générale et testé les contrôles clés manuels et informatisés relatifs à l’appréciation du risque de crédit et à l’évaluation des pertes attendues Nos autres travaux d’audit ont notamment consisté à  étudier la conformité à la norme IFRS 9 « Instruments p financiers » des principes mis en œuvre par le groupe et des méthodologies déclinées au niveau des métiers  évaluer la pertinence des projections macro économiques et de la p pondération des scénarios retenues par le groupe  examiner les principaux paramètres retenus par le groupe Société p Générale pour classer les encours et évaluer les dépréciations au sein des étapes 1 et 2 au 31 décembre 2020 y compris les adaptations mises en œuvre pour appréhender l’impact des mesures de soutien à l’économie  apprécier la capacité des ajustements de modèles et de paramètres p ainsi que des ajustements sectoriels à apporter une couverture adéquate du niveau de risque de crédit dans le contexte de crise économique  apprécier à partir d’outils d’analyse de données la correcte p calibration des modèles et l’évaluation des pertes de crédit attendues sur un échantillon de portefeuilles d’encours en étapes 1 et 2 tester au 31 décembre 2020 sur une sélection des crédits les plus p significatifs aux entreprises les principaux critères appliqués pour la classification des encours en étape 3 ainsi que les hypothèses retenues pour l’estimation des dépréciations individuelles afférentes Nous avons également examiné les informations qualitatives et quantitatives publiées dans les notes 1 4 « Recours aux estimations et au jugement » 3 8 « Dépréciations et provisions » et 10 3 « Risque de crédit et de contrepartie » de l’annexe aux comptes consolidés relatives au risque de crédit dans le contexte évolutif de la pandémie et en particulier les informations requises par la norme IFRS 7 « Instruments financiers  informations à fournir » au titre du risque de crédit Des impôts différés actifs sur reports déficitaires sont comptabilisés à hauteur de 1 840 M€ au 31 décembre 2020 et plus spécifiquement à hauteur de 1 790 M€ sur les groupes fiscaux France et Etats Unis d’Amérique Au 30 juin 2020 une revue spécifique des pertes fiscales reportables intégrant les conséquences et les incertitudes générées par la crise mondiale liée à la pandémie Covid 19 a conduit le groupe à déprécier les impôts différés actifs du groupe fiscal France à hauteur de 650 M€ d’impôts différés en date d’arrêté dès lors qu’il est jugé probable que l’entité fiscale concernée disposera de bénéfices futurs imposables sur lesquels des différences temporelles et des pertes fiscales reportables pourront s’imputer selon un horizon déterminé Au 31 décembre 2020 cet horizon est de neuf ans pour le groupe fiscal France et de sept ans pour le groupe fiscal États Unis Comme indiqué dans la note 6 « Impôts sur les bénéfices » de l’annexe aux comptes consolidés le groupe Société Générale calcule les impôts différés au niveau de chaque entité fiscale et comptabilise des actifs Par ailleurs et comme indiqué dans les notes 6 « Impôts sur les bénéfices » et 9 « Information sur les risques et litiges » de l’annexe aux comptes consolidés certaines pertes fiscales reportables sont contestées par l’administration fiscale française et sont en conséquence susceptibles d’être remises en cause Compte tenu de l’importance des hypothèses utilisées pour apprécier le caractère recouvrable des impôts différés actifs en France et aux Etats Unis notamment sur les bénéfices futurs imposables et du jugement exercé par la direction à cet égard nous avons identifié ce sujet comme un point clé de l’audit Notre approche d’audit a consisté à analyser la probabilité que le groupe Société Générale puisse utiliser dans le futur ses pertes fiscales reportables générées à ce jour notamment au regard de la capacité à dégager des profits taxables futurs en France et aux États Unis Nous avons en incluant des spécialistes en fiscalité dans notre équipe d’audit  comparé les projections de résultats des exercices antérieurs avec p les résultats réels des exercices concernés afin d’apprécier la fiabilité du processus d’élaboration du plan d’affaires fiscal  pris connaissance du budget 2021 établi par la direction et approuvé p par le conseil d’administration ainsi que des hypothèses sous tendant les projections sur l’horizon 2021 2025  apprécié la pertinence des modalités d’extrapolation des résultats p fiscaux au delà de l’horizon 2021 2025 dans le contexte d’incertitude lié à la crise  pris connaissance des projections des différences temporelles sur p l’horizon des projections  étudié les hypothèses retenues pour la réalisation des analyses de p sensibilité dans le cas de scénarios défavorables définis par le groupe Société Générale  procédé à une analyse de la sensibilité de l’horizon de recouvrabilité p des pertes fiscales sous différentes hypothèses établies par nos soins  analysé la position du groupe Société Générale notamment en p prenant connaissance des avis de ses conseils fiscaux externes concernant sa situation en matière de déficits fiscaux reportables en France partiellement contestés par l’administration fiscale  examiné les informations communiquées par le groupe au titre des p impôts différés actifs figurant dans les notes 1 4 « Recours aux estimations et au jugement » 6 « Impôts sur les bénéfices » et 9 « Information sur les risques et litiges » de l’annexe aux comptes consolidés Dans le cadre de la gestion du risque de taux généré par ses activités de banque de détail en France notamment le groupe Société Générale gère un portefeuille de dérivés internes qualifiés de couverture Ces opérations internes sont qualifiées de couverture de juste valeur du risque de taux sur base de portefeuille (« macro couverture ») selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne comme présenté dans la note 3 2 « Instruments financiers dérivés » de l’annexe aux comptes consolidés Le traitement comptable de couverture n‘est possible qu’à condition de respecter certains critères notamment  désignation et documentation à l’initiation de la relation de p couverture éligibilité des instruments couverts et de couverture p démonstration du caractère efficace de la relation de couverture p mesure de l’efficacité p démonstration du retournement aux bornes du groupe des p opérations internes La comptabilité de « macro couverture » des opérations de banque de détail en France nécessite le recours au jugement de la direction concernant notamment  l’identification des éléments couverts et de couvertures éligibles  p la détermination des lois d’écoulement retenues pour échéancer les p encours en intégrant des éléments comportementaux  et la réalisation des tests de non sur couverture de non disparition p de l’élément couvert d’efficacité et de retournement vers l’extérieur des opérations de couverture conclues avec des contreparties internes au groupe Au 31 décembre 2020 la juste valeur au bilan du portefeuille de dérivés de couverture s’élève à 20 667 M€ à l’actif et à 12 461 M€ au passif et comprennent notamment des instruments dérivés contractés en couverture des actifs et de passifs éligibles des réseaux de banque de détail en France Le montant des écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux s’élève à 378 M€ à l’actif et à 7 696 M€ au passif Compte tenu des exigences de documentation des relations de « macro couverture » du volume de transactions d’instruments dérivés de couverture et de l’exercice du jugement de la direction requis nous considérons l’application de la comptabilité de couverture de juste valeur pour le risque de taux sur base de portefeuille des encours des réseaux de banque de détail en France comme un point clé de l’audit Nos procédures d’audit en réponse au risque associé à l’application de la comptabilité de couverture de juste valeur pour le risque de taux sur base de portefeuille (« macro couverture ») ont inclus notamment une prise de connaissance des modalités de gestion du risque structurel de taux d’intérêt ainsi que de l’environnement de contrôle mis en place par la direction notamment au titre de la documentation de l’identification et de l’éligibilité des éléments couverts et de couverture et de la réalisation des différents tests Nos travaux faisant appel lorsque nécessaire à des experts en modélisation financière ont notamment consisté à  examiner la documentation comptable des relations de couverture  p tester l’éligibilité des actifs et passifs financiers retenus par le p groupe à la comptabilité de couverture de juste valeur au titre du risque de taux sur base de portefeuille selon les modalités définies par la norme d’IAS 39 telle qu’adoptée dans l’Union européenne  examiner les modalités d’élaboration et de contrôle des hypothèses p de représentation de l’écoulement des éléments couverts notamment concernant les durées d’écoulement des passifs financiers éligibles  évaluer les modalités de détermination de l’efficacité de cette p couverture ainsi que la gouvernance associée  au groupe et la documentation y afférente et procéder à des tests sur les appariements entre opérations internes et externes  examiner le dispositif de retournement vers l’extérieur des p opérations de couverture conclues avec des contreparties internes analyser les résultats des tests de non sur couverture de p non disparition de l’élément couvert d’efficacité et de retournement requis par le référentiel comptable applicable  examiner les informations qualitatives et quantitatives publiées p dans les notes de l’annexe aux comptes consolidés et leur conformité à la norme IFRS 7 « Instruments financiers  informations à fournir » en matière de comptabilité de couverture La comptabilisation des opérations de croissance externe amène le groupe Société Générale à constater des écarts d’acquisition à l’actif de son bilan consolidé Ces écarts correspondent à la différence entre le coût d’acquisition des activités ou des titres des sociétés acquises et la quote part des justes valeurs des actifs et passifs identifiables repris à la date d’acquisition Au 31 décembre 2020 la valeur nette de ces écarts d’acquisition s’élève à 4 044 M€ après la dépréciation intégrale de l’unité génératrice de trésorerie (UGT) GIMS au 30 juin 2020 pour un montant total de 684 M€ Dans un contexte de pandémie Covid 19 impactant négativement les résultats et projections financières du groupe Société Générale le groupe doit s’assurer de la présence ou non d’indices de pertes de valeur sur ces écarts d’acquisition La comparaison de la valeur nette comptable des ensembles homogènes de métiers répartis en UGTs et de leur valeur recouvrable est un élément essentiel de l’appréciation de la nécessité d’une éventuelle dépréciation La valeur d’utilité des UGTs a été calculée selon la méthode des flux de trésorerie actualisés basés sur les bénéfices distribuables ( discounted cash flows ) calculés au niveau de chaque UGT Comme indiqué dans les notes 1 4 « Recours à des estimations et au jugement » et 2 2 « Écarts d’acquisition » de l’annexe aux comptes consolidés les modèles et données utilisés pour la valorisation de ces UGT sont basés sur des estimations comptables découlant de l’exercice du jugement de la direction et portant notamment sur les hypothèses  de bénéfices futurs distribuables des activités ou sociétés acquises p qu’il s’agisse de budgets prévisionnels à cinq ans ou de l’extrapolation sur une année supplémentaire fondant le calcul de la valeur terminale de taux d’actualisation et de croissance appliqués aux flux p prévisionnels Pour ces raisons nous avons considéré l’évaluation des écarts d’acquisition comme un point clé de l’audit Notre approche d’audit se fonde sur une prise de connaissance des procédures de contrôle relatives (i) aux tests de dépréciation des écarts d’acquisition et (ii) à l’établissement des plans d’affaires mis en place au sein du groupe Société Générale pour appréhender les évolutions de structure et d’activités à venir et identifier les indices de pertes de valeur de ces actifs Les travaux sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020 réalisés avec nos spécialistes en évaluation et dans un contexte de pandémie Covid 19 ont notamment consisté en  une appréciation de la manière dont les groupes d’ensembles p homogènes de métiers sont déterminés et le cas échéant évoluent   une analyse de la méthodologie retenue dans le contexte actuel  une comparaison des projections de résultats des exercices p antérieurs avec les résultats réels des exercices concernés afin d’apprécier la fiabilité du processus budgétaire  une étude critique des plans d’affaires établis par la direction et p approuvés par le conseil d’administration en fonction de notre connaissance des activités ainsi que des hypothèses retenues par la direction au delà de cinq ans pour établir les projections permettant de déterminer les valeurs terminales  une analyse critique des principales hypothèses et paramètres p utilisés (taux de croissance coût du capital taux d’actualisation) au regard des informations internes et externes disponibles (scénarios macro économiques consensus d’analystes financiers…)  un recalcul indépendant de la valorisation des UGTs  p une appréciation des analyses de sensibilité des résultats aux p paramètres clés en particulier lorsque la valeur recouvrable est proche de la valeur nette comptable  l’examen des informations communiquées par le groupe au titre des p écarts d’acquisition figurant dans les notes 1 4 « Recours aux estimations et au jugement » et 2 2 « Écarts d’acquisition » de l’annexe aux comptes consolidés Dans le cadre de ses activités de marché le groupe Société Générale détient des instruments financiers à des fins de transaction qui sont évalués à la juste valeur par résultat Au 31 décembre 2020 319 479 M€ sont enregistrés en niveaux 2 et 3 de juste valeur à ce titre à l’actif et 383 535 M€ au passif du bilan consolidé de Société Générale soit respectivement 64 % et 95 % des actifs et passifs financiers évalués à la juste valeur Pour déterminer la juste valeur de ces instruments le groupe Société Générale utilise des techniques ou des modèles internes de valorisation qui reposent sur des paramètres et données dont certains ne sont pas observables sur le marché ce qui peut conduire à différer la reconnaissance en résultat de la marge sur les opérations concernées comme indiqué au point 7 de la note 3 4 « Juste valeur des instruments financiers évalués en juste valeur » de l’annexe aux comptes consolidés Ces valorisations sont complétées le cas échéant par des réserves ou ajustements de valeur Les modèles et les données utilisés pour procéder à la valorisation et à la classification de ces instruments par niveaux de hiérarchie de juste valeur peuvent par exemple s’appuyer sur le jugement et des estimations de la direction en l’absence de données de marché disponibles ou de modèle de valorisation de place Par ailleurs la crise mondiale liée à la pandémie Covid 19 a perturbé les marchés financiers au cours de l’année En effet l’incertitude générée par la crise s’est traduite notamment par une détérioration de la liquidité de certains marchés ce qui peut conduire la direction à exercer davantage son jugement quant aux modalités de valorisation de ces instruments En raison de la complexité de modélisation dans la détermination de la juste valeur de la multiplicité des modèles utilisés du recours aux jugements de la direction dans la détermination de ces justes valeurs ainsi que des incertitudes significatives induites par la crise dans les modalités de valorisation nous estimons que la valorisation des instruments financiers complexes constitue un point clé de l’audit Notre approche d’audit s’appuie sur les processus de contrôle interne clés associés à la valorisation des instruments financiers complexes En incluant dans notre équipe d’audit des spécialistes en valorisation d’instruments financiers nous avons construit une approche incluant les principales étapes suivantes  valorisation incluant le processus de retranscription de ces modèles dans les outils informatiques  nous avons pris connaissance du dispositif d’autorisation et de p validation des nouveaux produits et de leurs modèles de nous avons étudié la gouvernance mise en place par la direction des p risques en matière de contrôle des modèles de valorisation  nous avons plus spécifiquement étudié les formules de valorisation p de certaines catégories d’instruments complexes et des ajustements de valeur associés  nous avons mené des travaux spécifiques sur la correcte prise en p compte dans les valorisations des incertitudes générées par la crise en particulier s’agissant du mode de calcul des réserves  nous avons testé les contrôles clés relatifs à la vérification p indépendante des paramètres de valorisation et apprécié la fiabilité des paramètres de marché utilisés pour alimenter les modèles de valorisation par référence à des données externes  s’agissant du processus d’explication des variations de juste valeur p nous avons pris connaissance des principes d’analyse de la banque et réalisé des tests de procédures Nous avons par ailleurs procédé à des travaux informatiques dits « analytiques » sur les données des contrôles quotidiens encadrant certaines activités  nous avons obtenu les résultats trimestriels du processus de p validation indépendante des modèles  nous avons obtenu les résultats trimestriels du processus p d’ajustements de valorisation à partir de données externes de marché analysé les écarts de paramètres avec les données de marché en cas d’impact significatif ainsi que le traitement comptable de ces écarts En cas d’absence de données externes nous avons contrôlé l’existence de réserves ou le caractère non matériel des enjeux associés nous avons procédé à des contre valorisations d’une sélection p d’instruments financiers dérivés complexes à l’aide de nos outils  nous avons analysé les critères notamment d’observabilité des p opérations retenus pour la détermination des niveaux de hiérarchie de juste valeur et pour l’estimation des montants de marge différée et avons comparé les nouvelles modalités retenues par le groupe Société Générale en matière de reconnaissance de ces marges au cours du temps avec l’information donnée au point 7 de la note 3 4 de l’annexe aux comptes consolidés  nous avons examiné la conformité aux principes décrits dans la p note 3 4 « Juste valeur des instruments financiers évalués en juste valeur » de l’annexe aux comptes consolidés des méthodes sous jacentes aux estimations Les instruments financiers dérivés et les émissions structurées du groupe Société Générale constituent au sein de ses activités de marché une activité importante du groupe Société Générale comme l’illustre le poids des positions nettes d’instruments financiers dérivés au sein du portefeuille de transaction dans la note 3 2 « Instruments financiers dérivés » de l’annexe aux comptes consolidés Cette activité présente une complexité élevée compte tenu de la nature des instruments financiers traités de la volumétrie des transactions réalisées et de l’utilisation de nombreux systèmes informatiques interfacés entre eux Le risque de survenance d’une anomalie significative dans les comptes qui serait liée à un incident dans les chaînes informatiques utilisées de l’enregistrement des opérations jusqu’à leur déversement dans le système comptable peut résulter  de modifications d’informations de gestion et de nature financière p par des personnels non autorisés par le biais des systèmes d’information ou des bases de données sous jacentes  d’une défaillance de traitement ou de déversement entre systèmes  p d’une interruption de service ou d’un incident d’exploitation p associés ou non à une fraude interne ou externe La pandémie de Covid 19 a par ailleurs contraint l’ensemble des collaborateurs à faire usage du travail à distance pour assurer la continuité des activités Les mesures prises par le groupe à cet égard l’ont exposé à de nouveaux risques notamment liés à l’ouverture des systèmes d’information pour permettre l’accès à distance aux applications de traitement des opérations  La maîtrise par le groupe Société Générale des contrôles liés à la gestion des systèmes d’information sur les instruments financiers dérivés et les émissions structurées est donc essentielle pour la fiabilité des comptes Dans ce contexte le risque informatique sur les instruments financiers dérivés et les émissions structurées constitue un point clé de l’audit Notre approche d’audit sur cette activité s’appuie sur les contrôles liés à la gestion des systèmes d’information mis en place par le groupe Société Générale En incluant dans notre équipe d’audit des spécialistes en systèmes d’information nous avons testé les contrôles généraux informatiques sur les applications que nous avons considérées comme clés pour cette activité Nos travaux ont notamment porté sur  les contrôles mis en place par le groupe Société Générale sur les p droits d’accès notamment aux moments sensibles d’un parcours professionnel (recrutement transfert démission fin de contrat) avec le cas échéant des procédures étendues en cas d’anomalies identifiées au cours de l’exercice  les éventuels accès dits privilégiés aux applicatifs et aux p infrastructures  la gestion des changements réalisés sur les applications et plus p spécifiquement la séparation entre les environnements de développement et métiers  les politiques de sécurité en général et leur déploiement dans les p applications informatiques (par exemple celles liées aux mots de passe)  le traitement des incidents informatiques sur la période d’audit  p la gouvernance et l’environnement de contrôle sur un échantillon p d’applications Sur ces mêmes applications et afin d’évaluer le déversement des flux d’informations nous avons testé les contrôles applicatifs clés relatifs aux interfaces automatisées entre les systèmes Nos tests sur les contrôles généraux informatiques et applicatifs ont par ailleurs été complétés par des travaux d’analyses de données sur certaines applications informatiques  Nous avons par ailleurs procédé à une analyse de la gouvernance mise en place par le groupe pour assurer la résilience des systèmes d’information dans le contexte de crise Covid 19 Nos travaux ont consisté à réaliser des entretiens avec les équipes sécurité du groupe et à étudier les comptes rendus des comités cybersécurité ainsi que les éventuels incidents de la période Nos travaux ont notamment inclus l’analyse des dérogations d’accès accordées et validées par l’équipe sécurité Nous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion du conseil d’administration Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l’article L 225 102 1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion étant précisé que conformément aux dispositions de l’article L 823 10 de ce code les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant Conformément au III de l’article 222 3 du règlement général de l’AMF la direction de votre société nous a informés de sa décision de reporter l’application du format d’information électronique unique tel que défini par le règlement européen délégué n° 2019 815 du 17 décembre 2018 aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021 En conséquence le présent rapport ne comporte pas de conclusion sur le respect de ce format dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L 451 1 2 du code monétaire et financier Nous avons été nommés commissaires aux comptes de Société Générale par votre assemblée générale du 18 avril 2003 pour le cabinet DELOITTE & ASSOCIES et du 22 mai 2012 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres Au 31 décembre 2020 le cabinet DELOITTE & ASSOCIES était dans la dix huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la neuvième année Antérieurement le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes de Société Générale de 2000 à 2011 Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs Lors de l’établissement des comptes consolidés il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation de présenter dans ces comptes le cas échéant les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité Il incombe au comité d’audit et de contrôle interne de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que le cas échéant de l’audit interne en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent prises individuellement ou en cumulé influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci Comme précisé par l’article L 823 10 1 du code de commerce notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit En outre  il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés p comportent des anomalies significatives que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur car la fraude peut impliquer la collusion la falsification les omissions volontaires les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne  il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin p de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne  il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables p retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés  en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier  il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de p la convention comptable de continuité d’exploitation et selon les éléments collectés l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et p évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle  concernant l’information financière des personnes ou entités p comprises dans le périmètre de consolidation il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés Il est responsable de la direction de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes Nous remettons au comité d’audit et de contrôle interne un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre ainsi que les conclusions découlant de nos travaux Nous portons également à sa connaissance le cas échéant les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit et de contrôle interne figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport Nous fournissons également au comité d’audit et de contrôle interne la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537 2014 confirmant notre indépendance au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L 822 10 à L 822 14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes Le cas échéant nous nous entretenons avec le comité d’audit et de contrôle interne des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées Paris La Défense le 17 mars 2021 Les commissaires aux comptes ERNST & YOUNG et Autres Deloitte & Associés Micha MISSAKIAN Jean Marc MICKELER (En Md EUR au 31 décembre) 31 12 2020 31 12 2019 Variation Emplois de trésorerie et interbancaires 217 172 45 Crédits à la clientèle 319 321 (2) Opérations sur titres 510 678 (168) dont titres reçus en pension livrée 217 238 (21) Autres comptes financiers 209 154 55 dont primes sur instruments conditionnels 102 55 47 Immobilisations corporelles et incorporelles 3 3 (0) TOTAL ACTIF 1 258 1 328 (70) (En Md EUR au 31 décembre) 31 12 2020 31 12 2019 Variation Ressources de trésorerie et interbancaires (1) 320 280 41 Dépôts de la clientèle 408 375 33 Dettes obligataires et subordonnées (2) 31 31 Opérations sur titres 261 454 (193) dont titres donnés en pension livrée 207 209 (2) Autres comptes financiers et provisions 202 150 52 dont primes sur instruments conditionnels 108 59 49 Capitaux propres 36 38 (2) TOTAL PASSIF 1 258 1 328 (70) Y compris les titres de créances négociables (1) Y compris les TSDI (2) L’année 2020 est marquée par le caractère exceptionnel et imprévisible de la pandémie de Covid 19 Au premier trimestre les mesures de confinement prises par les gouvernements afin d’enrayer la propagation du virus ont causé une chute brutale de l’activité économique mondiale Pour pallier les effets de la crise les autorités ont adopté des mesures de soutien financier aux ménages et aux entreprises afin de les aider à faire face à cette dégradation soudaine de l’activité Les marchés financiers ont connu une forte volatilité tout au long de l’année particulièrement au premier trimestre Le second semestre se caractérise par un rebond majeur sur le marché actions lié à l’annonce des campagnes de vaccination donnant ainsi la perspective d’une normalisation de l’activité économique dans les prochains mois Sur le plan géopolitique la signature d’un accord de commerce et de coopération entre le Royaume Uni et l’Union Européenne a permis d’éviter le choc d’un hard Brexit Outre Atlantique la nomination d’un nouveau Président des États Unis devrait apaiser les tensions internationales Dans ce contexte Société Générale a su renforcer sa structure financière avec un niveau de capital en progression et largement au dessus des exigences des régulateurs et une situation de liquidité très robuste Au 31 décembre 2020 le bilan ressort à 1 258 milliards d’euros en diminution de 70 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2019 41 milliards d’euros principalement du fait des apports de liquidités du programme de soutien de la Banque Centrale Européenne (TLTRO et LTRO) Les en cours auprès des banques centrales étrangères augmentent de 15 milliards d’euros Les Créances sur les Établissements de crédit diminuent quant à elles de 11 milliards d’euros principalement liées à la modification de la présentation au bilan de la créance sur le Fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations selon l’amendement n° 2020 10 modifiant le règlement ANC n° 2014 07 Ce reclassement a eu pour effet de diminuer les dettes envers la clientèle au titre des comptes d’épargne à régime spécial  Livrets A Livrets de développement durable et solidaire et Livrets d’épargne populaire Le poste « emplois de trésorerie et interbancaires » est en augmentation de 45 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2019 Les en cours auprès de la Banque de France augmentent de Les ressources de trésorerie progressent de 40 milliards d’euros Les emprunts à terme auprès des établissements de crédit sont en hausse de 34 1 milliards d’euros et le volume des émissions de titres de créances (EMTN) a progressé de 9 8 milliards d’euros À l’inverse le refinancement auprès des banques diminue de 2 5 milliards d’euros Les crédits auprès de la clientèle diminuent globalement de 2 milliards d’euros malgré l'octroi de Prêts Garantis par l'Etat à hauteur de 10 9 milliards d'euros Les crédits de trésorerie augmentent de 7 milliards d’euros les prêts à l’équipement augmentent de 2 3 milliards d’euros et les crédits immobiliers de 2 9 milliards d’euros grâce à un desserrement des conditions d’octroi de crédits bancaires et à des conditions d’emprunt très favorables Ces hausses sont compensées par une baisse des prêts accordés aux filiales du Groupe Dans un contexte de constitution d’épargne de précaution de baisse de la consommation et du financement facilité par les Prêts Garantis par l’État les dépôts de la clientèle augmentent de 33 milliards d’euros Le poste « opérations sur titres » diminue de 168 milliards d’euros à l’actif et de 192 milliards au passif La baisse s’explique principalement par la modification de la présentation des titres empruntés qui étaient précédemment à l’actif du bilan parmi les titres de transactions et qui sont désormais présentés en déduction des dettes sur titres empruntés et par l’impact exceptionnel de la crise sanitaire sur les marchés financiers Les actions et autres titres à revenus variables baissent de 47 4 milliards d’euros les effets publics et valeurs assimilées reculent de 99 4 milliards d’euros les titres reçus en pension livrée diminuent de 20 8 milliards d’euros tandis que les dettes sur titres empruntés baissent de 186 milliards d’euros Les autres comptes financiers à l’actif et au passif augmentent respectivement de 55 milliards d’euros et de 52 milliards d’euros Ces hausses s’expliquent principalement par l’acquisition de l’activité flux de Commerzbank et la forte volatilité observée sur les indices au cours de l’année Par ailleurs Société Générale dispose d’un panel diversifié de sources et de supports de refinancement tels que  des ressources stables composées des capitaux propres et p d’emprunts obligataires et subordonnés (67 milliards d’euros)  des ressources clientèle en hausse de 33 milliards d’euros p collectées sous forme de dépôts qui constituent une part significative des ressources (32% du total bilan)  des ressources issues d’opérations interbancaires (200 milliards p d’euros) sous forme de dépôts et d’emprunts  des ressources de marché levées grâce à une politique active de p diversification qui s’appuie sur diverses natures de dette (émissions obligataires non sécurisées et sécurisées…) de supports d’émissions (EMTN Certificats de Dépôts) de devises et de bassins d’investisseurs (119 milliards d’euros)  des ressources issues de titres donnés en pension livrée auprès de la p clientèle et des établissements de crédit (207 milliards d’euros) en stabilité par rapport à 2019 (En M EUR) 2020 2019 Variations 2020 2019 (%) France Étranger Société Générale France Étranger Société Générale France Étranger Société Générale Produit net bancaire 5 794 2 696 8 490 9 481 2 430 11 911 (39) 11 (29) Charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements (7 370) (1 616) (8 986) (7 319) (1 777) (9 096) 1 (9) (1) Résultat brut d’exploitation (1 576) 1 080 (496) 2 162 653 2 815 (173) 65 (118) Coût du risque (855) (727) (1 582) (572) (276) (848) 49 163 87 Résultat d’exploitation (2 431) 353 (2 078) 1 590 377 1 967 (253) (6) (206) Gains ou pertes sur actifs immobilisés 654 (3) 651 1 185 (38) 1 147 (45) (92) (43) Résultat courant avant impôt (1 777) 350 (1 427) 2 775 339 3 114 (164) 3 (146) Impôts sur les bénéfices (7) (134) (141) 661 (80) 581 (101) 68 (124) Résultat net (1 784) 216 (1 568) 3 436 259 3 695 (152) (17) (142) En 2020 dans un contexte marqué par la crise sanitaire Covid Société Générale extériorise un résultat brut d’exploitation en perte de 0 5 milliard d’euros contre un résultat positif de 2 8 milliards d’euros en 2019 Le produit net bancaire (PNB) s’élève à 8 5 milliards d’euros en 2020 en fort recul de 3 4 milliards d’euros ( 29%) par rapport à 2019  le produit net bancaire des activités de Banque de détail en France p ressort en baisse ( 0 3 milliard d’euros) en comparaison à 2019 La Banque de détail réalise une performance financière résiliente avec un bon niveau d’activité compensant partiellement l’impact de l’environnement persistant des taux bas et de la crise sanitaire Dans ce contexte la Banque de détail poursuit la transformation des réseaux et lance la fusion de ses deux réseaux bancaires Crédit du Nord et Société Générale Ce projet vise à renforcer la position de Société Générale sur le marché de détail en France avec un portefeuille de plus de 10 millions de clients La marge nette d’intérêt est en recul de 7% impactée par la baisse de rémunération des actifs financiers Les commissions reculent de 7% en 2020 affectées par les effets de la crise sanitaire (baisse des commissions sur les opérations avec la clientèle et des commissions sur moyens de paiement) semestre par le contexte exceptionnel de la crise Covid et la grande volatilité des marchés financiers liée aux mesures sanitaires et à des facteurs géopolitiques instables Cette progression masque des situations contrastées Le repli des revenus des métiers d’Activités de marché est atténué par la bonne dynamique des Activités de financement et de Trésorerie  les activités de la Banque de Grande Clientèle et Solutions p Investisseurs marquent une forte baisse par rapport à 2019 Les activités ont été fortement impactées notamment au premier les revenus tirés de l’activité Actions et Titres sont en très forte baisse sur 2020 en raison des pertes enregistrées durant le premier semestre Les dérivés actions ont subi des chocs extrêmes notamment du fait du renoncement à la distribution de dividendes de nombreux acteurs de marchés Le second semestre a vu un retour à une normalisation des revenus dans un contexte de rebond des principaux indices boursiers les activités de Taux Devises et Matières premières affichent une contraction de plus de 50% des revenus sur l’année Sur le premier semestre l’activité a été très soutenue pour répondre aux besoins de la clientèle pendant la crise Le second semestre a été plus contrasté particulièrement sur le quatrième trimestre où les investisseurs ont eu moins de besoins pesant de facto sur la performance annuelle les activités de Financement et Conseil affichent une progression de 2% des revenus sur l’année portée par la bonne dynamique commerciale des activités de financement et des métiers de Transaction banking  le Hors Pôles qui inclut la gestion du portefeuille de participations p du Groupe enregistre une baisse de son produit net bancaire de 1 8 milliard d’euros Les dividendes versés par les filiales reculent de 2 4 milliards d’euros par rapport à 2019 Cette forte baisse s’explique principalement par la recommandation exceptionnelle de la Banque Centrale Européenne émise en mars 2020 visant à « préserver la capacité des banques à absorber des pertes et à soutenir l’économie dans cet environnement particulièrement incertain »  les charges générales d’exploitation baissent de 0 1 milliard d’euros p ( 1%) par rapport à 2019  les frais de structure s’élèvent à 4 2 milliards d’euros au 31 décembre 2020 en hausse de 0 4 milliard d’euros (+9%) par rapport à 2019 Les frais de structure sous jacents sont en baisse de 0 1 milliard d’euros La progression de ce poste au cours de l’année 2020 est attribuable aux impôts et taxes en augmentation de 0 2 milliard d’euros notamment avec la hausse de la cotisation versée au Fonds de Résolution Unique (FRU) Par ailleurs 2019 était marquée par des effets positifs exceptionnels suite à la reprise de provisions pour risques fiscaux De plus la mise en œuvre d’un programme de revue des immobilisations a conduit à constater une charge de 0 1 milliard d’euros sur l’exercice 2020 qui inclut la dépréciation du malus technique issu de la fusion par absorption de Société Générale Securities Paris les frais de personnel s’établissent à 4 8 milliards d’euros en baisse de 0 5 milliard d’euros ( 9%) par rapport à 2019 Cette baisse reflète les effets de la politique de gestion des coûts mise en œuvre au cours des dernières années et la contraction des rémunérations dans le contexte de crise Covid la charge nette du risque s’établit à 1 6 milliard d’euros à fin 2020 p en hausse de 0 7 milliard d’euros par rapport à celle de 2019 La forte du coût du risque est principalement liée au provisionnement sur en cours sains dans un contexte de crise sanitaire Le faible niveau du coût du risque observé sur les encours douteux reflète la qualité du portefeuille de crédit La combinaison de l’ensemble de ces éléments entraîne la diminution du résultat d’exploitation de 4 0 milliards d’euros en comparaison avec 2019 et s’établit à 2 0 milliards d’euros fin 2020 En 2020 Société Générale réalise des gains sur actifs immobilisés à p hauteur de 0 7 milliard d’euros émanant essentiellement de la réévaluation positive du portefeuille de titres de participation +0 5 milliard d’euros (dont Rosbank +0 3 milliard d’euros) d’une plus value sur l’opération de conversion partielle des titres Visa Inc (+0 2 milliard d’euros) En 2019 Société Générale avait réalisé un gain sur actifs immobilisés de 1 1 milliard d’euros principalement issus de plus values réalisées lors de cessions de participations du réseau de banque à l’international s’inscrivant dans l’exécution du plan stratégique et financier de Société Générale L’impôt sur les bénéfices se traduit par une charge de 0 1 milliard p d’euros soit une variation de +0 7 milliard d’euros par rapport à 2019 La charge fiscale de l’exercice 2020 intègre une charge d’impôt différé de 0 7 milliard d’euros liée à une revue spécifique des pertes fiscales reportables intégrant les conséquences et les incertitudes générées par la crise Covid 19 dans les projections des résultats fiscaux La perte nette après impôts s’établit donc à 1 6 milliard d’euros à fin 2020 contre un gain de 3 7 milliards d’euros à fin 2019 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Dettes non échues Dettes non échues 1 à 30 jours 31 à 60 jours Plus de 60 jours Plus de 90 jours Dettes échues Total 1 à 30 jours 31 à 60 jours Plus de 60 jours Plus de 90 jours Dettes échues Total Dettes fournisseurs 18 48 66 35 70 105 Les dates d’échéance correspondent à des conditions calculées à 60 jours date de factures Le traitement des factures fournisseurs de Société Générale en France est en grande partie centralisé Le service en charge de ce traitement assure l’enregistrement comptable et procède aux règlements des factures fournisseurs ordonnancées par l’ensemble des Directions fonctionnelles et des Pôles de Société Générale en France obtenue le délai moyen de règlement des factures est compris entre trois et sept jours Conformément aux procédures de contrôle interne du Groupe le règlement des factures n’est effectué qu’après validation de celles ci par les services ordonnateurs des prestations Une fois cette validation Conformément à l’article D  441 4 du Code de commerce dans sa rédaction issue du décret n° 2021 11 au 26 février 2021 les informations sur les délais de paiement des fournisseurs sont les suivantes  les activités bancaires les activités d’assurance et les services p financiers (prêts financement et commissions) sont exclus du périmètre (En M EUR) 31 12 2020 Dettes échues 0 jour (indicatif) 1 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours 91 jours et plus Total (1 jour et plus) (A) Tranches de retard de paiement Nombre de factures concernées 9 378 310 169 3 624 4 490 Montant total des factures concernées TTC (en M EUR) 0 4 3 2 37 46 Pourcentage du montant des achats HT de l’exercice (B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées Nombre de factures exclues Montant total HT des factures exclues (C) Délais de paiement de référence utilisés pour le calcul des retards (article L  441 6 ou article L  443 1 du Code de commerce) Délais légaux (45 jours fin de mois ou 60 jours date de facture) Délais contractuels suivi dans le cadre de la gestion des risques de la Banque (cf  le chapitre 4 du présent Document de référence  Risques et adéquation Les échéanciers de paiement des clients au titre des financements des fonds propres) notamment au titre du risque de crédit du risque accordés ou des prestations de service facturées sont fixés structurel de taux et du risque de liquidité Les durées restant à courir contractuellement Les modalités de paiement des échéances de des créances sur la clientèle sont indiquées dans la Note 7 4 des remboursement des prêts peuvent faire l’objet d’options annexes aux comptes annuels contractuelles modifiant les échéanciers initiaux (telle des options de remboursement anticipé ou des facultés de report d’échéances) Le respect des dispositions contractuelles de paiement fait l’objet d’un Les dates d’échéance correspondent à des conditions calculées à 60 jours date de facture (En M EUR) 31 12 2020 Créances échues 0 jour (indicatif) 1 à 30 jours 31 à 60 jours 61 à 90 jours 91 jours et plus Total (1 jour et plus) (A) Tranches de retard de paiement Nombre de factures concernées 111 19 17 1 599 1 746 Montant total des factures concernées TTC (en M EUR) (1) 10 3 1 68 82 Pourcentage du montant des achats HT de l’exercice (B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées Nombre de factures exclues Montant total HT des factures exclues (C) Délais de paiement de référence utilisés pour le calcul des retards (article L  441 6 ou article L  443 1 du Code de commerce) Délais contractuels (à préciser) Délais légaux dont 50 millions d’euros de créances litigieuses (1) (En M EUR) 2020 2019 2018 2017 2016 Situation financière en fin d’exercice Capital social (en M EUR) (1) 1 067 1 067 1 010 1 010 1 010 Nombre d’actions émises (1) 853 371 494 853 371 494 807 917 739 807 917 739 807 713 534 Résultats globaux des opérations effectuées (en M EUR) Chiffre d’affaires hors taxes (2) 27 026 34 300 30 748 27 207 27 174 Bénéfice avant impôts amortissements provisions participation et FRBG (4) 365 3 881 19 1 704 5 828 Participation des salariés attribuée au cours de l’exercice 6 11 11 11 13 Impôt sur les bénéfices 141 (581) (616) (109) 246 Bénéfice après impôts amortissements et provisions (1 568) 3 695 1 725 800 4 223 Distribution de dividendes (3) 0 1 777 1 777 1 777 1 777 Résultats ajustés des opérations réduits à une seule action (en EUR) Résultats après impôts mais avant amortissements et provisions 0 24 5 16 0 72 2 20 6 96 Résultats après impôts amortissements et provisions (1 84) 4 33 2 14 0 99 5 23 Dividende versé à chaque action 0 55 2 20 2 20 2 20 2 20 Personnel Nombre de salariés 44 531 46 177 46 942 46 804 46 445 Montant de la masse salariale (en M EUR) 3 408 3 754 3 128 3 560 3 696 Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale œuvres sociales  etc ) (en M EUR) 1 475 1 554 1 525 1 475 1 468 Au 31 décembre 2020 le capital de Société Générale entièrement libéré s’élève à 1 066 714 367 59 euros et se compose de 853 371 494 actions d’une valeur nominale (1) de 1 25 euro Le chiffre d’affaires est formé des produits d’intérêts des revenus des titres à revenu variable des commissions reçues du résultat net des opérations financières et (2) des autres produits d’exploitation Conformément à la recommandation de la Banque Centrale Européenne du 27 mars 2020 relative aux politiques de distribution de dividendes pendant la (3) pandémie de Covid 19 Société Générale n’a pas distribué de dividendes sur actions ordinaires au titre de l’exercice 2019 Monatnts retraités par rapport au tableau des Résultats Financiers de Société Générale (au cours des cinq derniers exercices) publiés au 31 décembre 2019 suite à (4) une correction apportée sur les modalités de prise en compte des provisions pour redressement fiscal dans le calcul du Bénéfice avant impôts amortissements provisions participation et FRBG Au cours de l’année 2020 Société Générale a notamment effectué les opérations suivantes sur son portefeuille titres  À l’étranger En France Création Création Prise de participation Prise de participation Shine Acquisition Acquisition SG Americas Operational Services Renforcement de participation Renforcement de participation Souscription aux augmentations de capital Souscription aux augmentations de capital Boursorama SA Société Immobilière du 29 Boulevard Haussmann Société Générale Ventures Cession totale Cession totale Allègement de la participation (1) Allègement de la participation (1) Société Générale North Pacific Ltd SG Americas Inc SG Securities Johannesburg Descartes Trading Société Générale Equipment Finance SA Comprend les réductions de capital les Transmissions Universelles de Patrimoine les fusions et les liquidations (1) Le tableau ci dessous récapitule les mouvements significatifs enregistrés en 2020 par le portefeuille de Société Générale  Franchissement en hausse (1) Franchissement en baisse (1) Seuil Sociétés % du capital 31 12 2020 % du capital 31 12 2019 Seuil Sociétés % du capital 31 12 2020 % du capital 31 12 2019 5% Axora Ltd EPI Interim 6 8% 6 3% 0% 0% 5% CERIP – Services banques (2) 0% 7 5% 10% We Trade Innovation DAC 13 2% 8 5% 10% Liquidshare (2) 8% 13 6% 20% 20% Société Phocéenne de Participations (2) 14 8% 20% Caisse de Refinancement de l’Habitat (2) 17 9% 20 4% 33 33% 33 33% 50% Shine (2) 53 7% 0% 50% 66 66% SG Americas Operational Services 100% 0% 66 66% Société Générale North Pacific Ltd 0% 100% SG Energy Holdings Inc 0% 100% SG Securities Johannesburg 0% 100% Newedge Representacoes Ltda 0% 100% Descartes Trading (2) 0% 100% Titres pour lesquels les franchissements de seuils sont exprimés en pourcentage de détention directe par Société Générale SA (1) Prises de participation conformément à l’article L  233 6 du Code de commerce (2) Au titre de sa présence de longue date dans le marché des matières premières Société Générale propose des produits dérivés sur les matières premières agricoles pour répondre aux différents besoins de ses clients notamment la gestion des risques pour la clientèle entreprises (producteurs consommateurs) et l’exposition aux marchés des matières premières pour la clientèle investisseurs (gestionnaires fonds compagnies d’assurances) L’offre de Société Générale couvre un large panel de sous jacents  le sucre le cacao le café le coton le jus d’orange le maïs le blé le colza le soja l’avoine les bovins les porcins le lait et le riz Société Générale propose sur ce périmètre des produits vanilles sur les marchés organisés ainsi que des produits indiciels L’exposition aux matières premières agricoles peut être fournie à travers des produits dont la valeur dépend d’un (mono sous jacent) ou de plusieurs sous jacents (multi sous jacents) L’utilisation de produits multi sous jacents concerne avant tout la clientèle investisseurs via les produits indiciels Société Générale gère les risques qui résultent de ces positions sur les marchés organisés par exemple  NYSE LIFFE (y compris Euronext Paris) pour le cacao le maïs le blé p l’huile de colza le sucre et le café  ICE FUTURES US pour le cacao le café le coton le jus d’orange le p sucre et le blé  ICE FUTURES Canada pour le canola  p les marchés du CME Group pour le maïs le soja l’huile de soja les p tourteaux de soja le blé l’avoine les bovins les porcins le lait et le riz  la Bourse de Minneapolis pour le blé  p le SGX pour le caoutchouc  p le TOCOM pour le caoutchouc p La liste ci dessus n’est pas figée et peut être amenée à évoluer Société Générale a mis en place un certain nombre de mesures afin de prévenir ou de détecter tout impact substantiel résultant des activités décrites ci dessus  l’activité s’inscrit notamment dans le cadre réglementaire p promulgué en Europe par la directive MIFID II en vigueur depuis le 3 janvier 2018 Elle impose le respect de limites de positions sur certaines matières premières agricoles une déclaration des positions auprès de la plate forme de négociation et une déclaration systématique des transactions effectuées auprès du régulateur compétent  l’activité est également encadrée par des limites internes fixées par p les équipes de suivi des risques indépendantes des opérateurs  ces équipes s’assurent en permanence du respect de ces différents p types de limites  de surcroît l’activité de Société Générale sur les marchés organisés p est encadrée par les limites fixées par le prestataire de services d’investissement qui compense les opérations  afin de prévenir tout comportement inapproprié les opérateurs de p Société Générale ont des mandats et des manuels qui fixent leur champ d’action et reçoivent régulièrement des formations sur les règles de bonne conduite  des contrôles quotidiens sont réalisés pour détecter les activités p suspectes Ces contrôles incluent spécifiquement le respect des règles de la CFTC (US Commodity Futures Trading Commission) et des marchés organisés sur les limites d’emprise qui visent à ce qu’aucun opérateur ne puisse avoir une position sur le marché telle qu’il puisse en influencer le correct équilibre Les articles L  312 19 et L  312 20 du Code monétaire et financier issus de la loi n° 2014 617 du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d’assurance vie en déshérence dite loi Eckert entrée en vigueur le 1 er janvier 2016 imposent à chaque établissement de crédit de publier annuellement des informations sur les comptes bancaires inactifs Sur l’année 2020 24 820 comptes bancaires inactifs ont été clôturés et le montant total des dépôts réalisés auprès de la Caisse des dépôts et consignations est de 35 609 128 82 euros À fin décembre 2020 337 552 comptes bancaires étaient recensés inactifs pour un montant total estimé à 1 830 471 952 77 euros (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Caisse banques centrales comptes courants postaux 133 323 77 447 Effets publics et valeurs assimilées (1) Note 2 1 53 806 153 205 Prêts et créances sur les établissements de crédit (1) Note 2 3 176 309 171 231 Opérations avec la clientèle Note 2 3 443 343 481 496 Obligations et autres titres à revenu fixe (1) Note 2 1 121 389 120 679 Actions et autres titres à revenu variable (1) Note 2 1 93 568 140 976 Participations et autres titres détenus à long terme Note 2 1 992 862 Parts dans les entreprises liées Note 2 1 23 446 24 373 Immobilisations corporelles et incorporelles Note 7 2 2 934 2 969 Actions propres Note 2 1 131 151 Autres actifs et comptes de régularisation Note 3 2 208 801 154 306 TOTAL 1 258 042 1 327 695 Les montants au 31 décembre 2020 tiennent compte de l’application rétrospective à compter de l’exercice 2020 du règlement ANC N° 2020 10 relatif à la (1) présentation des titres empruntés et de l’épargne réglementée centralisée (cf  paragraphe 5 Note 1) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Engagements de financement donnés Note 2 3 228 424 238 489 Engagements de garantie donnés Note 2 3 225 915 202 543 Engagements donnés sur titres 19 645 23 744 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Banques centrales comptes courants postaux 1 489 3 852 Dettes envers les établissements de crédit Note 2 4 301 788 255 606 Opérations avec la clientèle (1) Note 2 4 513 860 495 084 Dettes représentées par un titre Note 2 4 125 053 116 702 Autres passifs et comptes de régularisation (1) Note 3 2 243 121 381 443 Provisions Note 7 3 12 529 13 188 Dettes subordonnées Note 6 4 23 786 23 836 Capitaux propres Capital Note 6 1 1 067 1 067 Primes d’émission Note 6 1 21 556 21 556 Réserves et report à nouveau Note 6 1 15 361 11 666 Résultat de l’exercice Note 6 1 (1 568) 3 695 SOUS TOTAL 36 416 37 984 TOTAL 1 258 042 1 327 695 Les montants au 31 décembre 2020 tiennent compte de l’application rétrospective à compter de l’exercice 2020 du règlement ANC N° 2020 10 relatif à la (1) présentation des titres empruntés et de l’épargne réglementée centralisée (cf  paragraphe 5 Note 1) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Engagements de financement reçus d’établissements de crédit Note 2 4 70 008 78 052 Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit Note 2 4 60 479 58 140 Engagements reçus sur titres 23 886 28 304 (En M EUR) 2020 2019 Intérêts et produits assimilés Note 2 5 16 540 20 516 Intérêts et charges assimilées Note 2 5 (16 246) (20 234) Revenus des titres à revenu variable Note 2 1 1 177 3 617 Commissions (produits) Note 3 1 4 464 4 430 Commissions (charges) Note 3 1 (1 920) (1 755) Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation Note 2 1 4 125 5 293 Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés Note 2 1 99 102 Autres produits d’exploitation bancaire (1) 2 044 8 559 Autres charges d’exploitation bancaire (1) (1 793) (8 617) Produit net bancaire Note 7 1 8 490 11 911 Frais de personnel Note 4 1 (4 783) (5 236) Autres frais administratifs (2) (3 577) (3 383) Dotations aux amortissements (626) (477) Résultat brut d’exploitation (496) 2 815 Coût du risque Note 2 6 (1 582) (848) Résultat d’exploitation (2 078) 1 967 Gains ou pertes sur actifs immobilisés Note 2 1 651 1 147 Résultat courant avant impôt (1 427) 3 114 Impôt sur les bénéfices Note 5 (141) 581 Résultat Net (1 568) 3 695 Résultat par action Note 6 3 (1 84) 4 45 Résultat dilué par action (1 84) 4 45 Dans le cadre de ses activités de mainteneur de marché sur les instruments dérivés de matières premières Société Générale peut être amené à détenir des stocks (1) physiques de matières premières Les charges et produits afférents à ces stocks sont comptabilisés parmi les «Autres produits et autres charges d’exploitation bancaire » Au titre de 2020 figurent en produits un montant de 1 821 millions d’euros (8 345 millions d’euros en 2019) et en charges un montant de 1 579 millions d’euros (8 502 millions d’euros en 2019) dont 377 millions d’euros au titre de la contribution 2020 au Fonds de Résolution Unique (FRU) (297 millions d’euros en 2019) (2) Une information sur les honoraires des Commissaires aux comptes est mentionnée dans les notes annexes aux comptes consolidés du groupe Société Générale  en conséquence cette information n’est pas fournie dans les notes annexes aux comptes annuels de Société Générale Ces comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 9 février 2021 Les comptes annuels de Société Générale ont été établis et sont présentés conformément aux dispositions du règlement n° 2014 07 de l’Autorité des Normes Comptables relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire Les états financiers des succursales étrangères ayant été établis d’après les règles des pays d’origine les principaux retraitements nécessaires ont été effectués afin de les rendre conformes aux principes comptables français Les informations présentées dans les annexes aux comptes annuels se concentrent sur celles qui revêtent un caractère pertinent et matériel au regard des états financiers de Société Générale de ses activités et des circonstances dans lesquelles celles ci se sont réalisées au cours de la période affectée particulièrement par les effets de la crise Covid 19 Conformément aux principes comptables applicables aux établissements de crédit français les méthodes d’évaluation prennent en compte pour la majorité des opérations l’intention dans laquelle celles ci ont été conclues Les opérations réalisées dans le cadre de la banque d’intermédiation sont maintenues à leur coût historique et font l’objet de dépréciations et de provisions pour risque de contrepartie Les rémunérations attachées à ces opérations sont enregistrées prorata temporis en respectant le principe de séparation des exercices Les opérations sur instruments financiers à terme réalisées afin de couvrir et de gérer le risque global de taux d’intérêt de la banque d’intermédiation entrent dans ce cadre Les opérations réalisées dans le cadre des activités de marché sont généralement évaluées à leur valeur de marché à l’exception des prêts emprunts et titres de placement qui suivent la règle du nominalisme Lorsque ces instruments financiers ne sont pas cotés sur des marchés actifs l’évaluation à la valeur de marché est corrigée pour intégrer une décote prudentielle De plus les évaluations déterminées à partir de modèles internes font l’objet d’une décote ( Reserve policy ) déterminée en fonction de la complexité du modèle utilisé et de la durée de vie de l’instrument financier date de clôture Les postes du compte de résultat sont convertis sur la base du cours de change moyen du trimestre de leur réalisation Les différences de conversion associées aux dotations en capital aux réserves aux reports à nouveau et aux résultats des succursales étrangères qui proviennent de l’évolution des cours de change sont portées dans les rubriques relatives aux comptes de régularisation Lorsqu’ils sont exprimés en devises le bilan et le hors bilan des succursales sont convertis sur la base des cours de change officiels à la Les écarts de conversion relatifs aux succursales de la zone Euro (constatés lors du passage à l’euro) sont maintenus dans les capitaux propres et ne seront inscrits au compte de résultat que lors de la cession de ces entités Pour la préparation des comptes annuels de Société Générale l’application des principes et méthodes comptables décrits dans les notes annexes conduit la Direction à formuler des hypothèses et à réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants comptabilisés au compte de résultat sur l’évaluation des actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les notes annexes qui s’y rapportent Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses la Direction utilise les informations disponibles à la date d’établissement des comptes annuels et peut recourir à l’exercice de son jugement Par nature les évaluations fondées sur ces estimations comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur de sorte que les résultats futurs définitifs des opérations concernées pourront être différents de ces estimations et avoir alors une incidence significative sur les états financiers Les hypothèses formulées et les estimations réalisées pour la préparation de ces comptes annuels ont évolué comparativement à celles retenues lors de la précédente clôture annuelle pour tenir compte des incertitudes actuelles sur les conséquences la durée et l’intensité de la crise économique générée par la pandémie de Covid 19 Les effets de cette crise sur les hypothèses et estimations retenues sont précisés dans la 6 e partie de la présente note Le recours à des estimations concerne notamment les éléments suivants  la juste valeur au bilan des instruments financiers (titres et p instruments dérivés) non cotés sur un marché actif et détenus dans le cadre d’activités de marché (cf  Notes 2 1 2 2 et 3 2)  les dépréciations des actifs financiers (cf  Note 2 6)  p les provisions enregistrées au passif du bilan (cf  Notes 2 6 4 2 et p 7 3)  les actifs d’impôts différés comptabilisés au bilan (cf  Note 5) p Le Royaume Uni a organisé le 23 juin 2016 un référendum lors duquel une majorité des citoyens britanniques a voté pour une sortie de l’Union européenne (Brexit) Après plusieurs reports l’accord de retrait du Royaume Uni est entré en vigueur le 31 janvier 2020 avec une période de transition qui a pris fin le 31 décembre 2020 Le droit de l’Union européenne a donc cessé de s’appliquer au Royaume Uni depuis le 1 er janvier 2021 Malgré un contexte sanitaire et politique peu favorable des négociations ont eu lieu au cours de l’année 2020 entre le Royaume Uni et l’Union européenne qui ont abouti le 24 décembre 2020 à la signature d’un accord de commerce et de coopération excluant les services financiers À date seule une équivalence européenne pour une période de dix huit mois à compter du 1er janvier 2021 a été trouvée pour l’utilisation des chambres de compensation Société Générale avait anticipé ces difficultés et a donc maintenu les mesures déjà mises en place dès le 31 janvier 2020 pour assurer une continuité de service à ses clients (notamment réorganisation et migration de certains comptes clients entre les deux plateformes parisienne et londonienne) En outre Société Générale a obtenu une autorisation transitoire de deux ans pour poursuivre ses activités à Londres sous réserve du respect des normes réglementaires locales Ainsi des zones d’incertitudes demeurent quant à des négociations sur les discussions autour des services financiers et sur les modalités d’obtention des équivalences d’une part et quant à l’accroissement éventuel des divergences entre les réglementations locales et les réglementations européennes d’autre part Société Générale continue de suivre ces négociations et a pris en compte les conséquences à court moyen et long terme du Brexit dans les hypothèses et estimations retenues pour préparer les comptes annuels L’Autorité des Normes Comptables a publié le 22 décembre 2020 le règlement n° 2020 10 modifiant le règlement ANC n° 2014 07 Ce règlement homologué le 29 décembre 2020 est applicable obligatoirement aux comptes de l’exercice 2020 avec effet rétroactif  il vient modifier la présentation au bilan des opérations suivantes  L’application de l’amendement conduit à modifier la présentation au bilan des titres empruntés Ces titres qui étaient présentés précédemment à l’actif du bilan parmi les titres de transaction dans les rubriques Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe et Actions et autres titres à revenu variable sont désormais présentés au passif du bilan en déduction des dettes sur titres empruntés dans la rubrique « Autres passifs et comptes de régularisation » Cette nouvelle présentation des titres empruntés permet de donner une information plus pertinente sur l’exposition de la banque aux risques et avantages liés à la détention des titres empruntés et à l’obligation indissociable de les restituer à l’échéance de l’opération d’emprunt collectée sur les livrets A livrets de développement durable et solidaire et comptes sur livret d’épargne populaire que la banque est tenue de transférer pour centralisation auprès de la Caisse des dépôts et consignations Cette créance qui était présentée précédemment dans le poste Créances sur les établissements de crédit à l’actif du bilan est désormais présentée au passif du bilan en déduction des comptes d’épargne à régime spécial dans la rubrique Opérations avec la clientèle Cette nouvelle présentation des encours d’épargne réglementée centralisée permet de donner une information plus pertinente sur les risques et les flux associés tels qu’ils résultent des dispositions législatives qui régissent le dispositif de l’épargne réglementée et la garantie de l’État qui lui est indissociable L’application de l’amendement conduit à modifier la présentation au bilan de la créance sur le Fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations Cette créance représente la quote part de l’épargne La première application de ces amendements n’a eu aucune conséquence sur les capitaux propres de Société Générale ni sur son résultat La pandémie de Covid 19 cause un choc sanitaire et économique de nature inédite Les mesures de confinement prises par de nombreux gouvernements pour enrayer la propagation du virus ont entraîné un effondrement de l’activité mondiale en 2020  la crise affecte aussi durement l’offre de biens et services en raison des mesures de confinement que la demande touchée par la baisse des revenus des entreprises et des ménages Les gouvernements et les banques centrales sont intervenus massivement afin d’atténuer les effets de ce choc en apportant un soutien important à l’économie en matière de liquidités et garanties de crédit De fortes incertitudes demeurent sur les conséquences l’intensité et la durée de la crise Pour la préparation des comptes annuels Société Générale utilise des scénarios macroéconomiques dans les modèles d’évaluation des pertes de crédit intégrant des données prospectives (cf  Note 2 6) Ces scénarios sont établis par le Département des Etudes Economiques et Sectorielles de Société Générale À chaque scénario est attribué un coefficient de pondération et les résultats des modèles correspondent à une moyenne pondérée de ces scénarios Au 31 décembre 2020 Société Générale a utilisé les quatre scénarios macroéconomiques suivants  un scénario central ( SG Central ) pondéré à 65% qui prévoit après la p chute significative du PIB sur l’année 2020 un rebond progressif à partir de 2021 en considérant notamment que les mesures de restriction des déplacements prendront fin en début d’année 2022  un scénario de crise sanitaire prolongée ( SG Extended ) pondéré à p 10% qui prévoit que les mesures de restriction des déplacements prendront fin en début d’année 2023  enfin ces deux scénarios sont complétés par un scénario favorable p pondéré à 10% et un scénario stressé pondéré à 15% Société Générale a également procédé à certains ajustements méthodologiques et a pris en compte les mesures de soutien décidées par les autorités publiques pour l’application des principes d’évaluation des pertes de crédit attendues Les principales évolutions de l’année ont porté sur  la mise à jour des modèles d’estimation des dépréciations et p provisions pour risque de crédit pour tenir compte de l’effet des nouveaux scénarios macroéconomiques décrits ci dessus  des ajustements de modèles pour traduire au mieux l’impact des p scénarios sur les dépréciations et provisions pour risque de crédit  la mise à jour des ajustements sectoriels  p la prise en compte des mesures de soutien apportées aux clients p fragilisés par la crise en lien avec les autorités publiques Société Générale a accordé des moratoires sur 15 1 milliards d’euros d’encours de prêts à sa clientèle Ces moratoires ont pris la forme d’un report de six mois des échéances de remboursement (jusqu’à douze mois pour les moratoires tourisme) de prêts accordés aux entreprises et aux professionnels (capital et intérêts) avec facturation d’intérêts au titre du différé uniquement sur le capital La majorité des encours de ces moratoires est désormais expirée avec une reprise des remboursements pour la plupart des clients sans incidents En complément des moratoires Société Générale a contribué à la mise en œuvre des mesures de soutien décidées par les autorités par l’étude et l’attribution de Prêts Garantis par l’État (PGE) dans le cadre des dispositions de la loi de finance rectificative pour 2020 et des conditions fixées par l’arrêté du 23 mars 2020 Il s’agit de financements consentis à prix coûtant et garantis par l’État jusqu’à 90% D’un montant maximal correspondant dans le cas général à trois mois de chiffre d’affaires hors taxes ces prêts sont assortis d’une franchise de remboursement d’une année À l’issue de cette année le client peut soit rembourser le prêt soit l’amortir sur une à cinq années supplémentaires avec la possibilité de prolonger d’un an la franchise en capital et 0 24 milliard d’euros en encours douteux)  de nouveaux PGE seront consentis d’ici la date limite d’octroi fixée par l’État au 30 juin 2021 Le montant des dépréciations et provisions pour risque de crédit enregistrées au 31 décembre 2020 au titre des PGE s’élève à environ 45 millions d’euros Ces PGE ont été enregistrés à l’actif du bilan parmi les Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2020 leurs encours s’élèvent à environ 10 9 milliards d’euros (dont 1 44 milliard d’euros en encours dégradés Sur la base des scénarios présentés ci dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien le coût du risque pour l’exercice 2020 représente une charge nette de 1 582 millions d’euros en augmentation de 734 millions d’euros (+87%) par rapport à l’exercice 2019 Société Générale a annoncé le 7 décembre 2020 un projet de rapprochement des deux réseaux bancaires Crédit du Nord et Société Générale pour constituer un nouvel ensemble (projet VISION 2025) Au 31 décembre 2020 ce projet n’a pas encore été détaillé et n’a pas été soumis à la consultation des partenaires sociaux ni à l’accord des autorités compétentes En conséquence aucune provision n’a été comptabilisée dans les comptes annuels au 31 décembre 2020 au titre de ce projet Les titres sont classés en fonction de  leur nature  effets publics (bons du Trésor et titres assimilés) obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et p titres du marché interbancaire) actions et autres titres à revenu variable  leur portefeuille de destination  transaction placement investissement activité de portefeuille participations parts dans les entreprises p liées et autres titres détenus à long terme correspondant à l’objet économique de leur détention Les achats et les ventes de titres sont comptabilisés au bilan en date de règlement livraison Pour chaque catégorie de portefeuille les règles de classement et d’évaluation appliquées sont les suivantes Les règles de dépréciation afférentes sont décrites dans la Note 2 6 4 Ce sont les titres qui à l’origine sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ou qui sont détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché Ces titres sont négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles sont représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale Sont également classés en titres de transaction les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé et les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme des titres ou d’autres instruments financiers gérés ensemble et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme Les titres de transaction sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais d’acquisition Ils font l’objet d’une évaluation sur la base de leur valeur de marché à la date de clôture de l’exercice Le solde des gains et pertes latents ainsi constatés de même que le solde des gains et pertes réalisés sur cession des titres est porté au compte de résultat dans les rubriques Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation ou de placement et assimilés Les coupons encaissés sur les titres à revenu fixe du portefeuille de transaction sont classés dans le compte de résultat au sein de la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe Les titres de transaction qui ne sont plus détenus avec l’intention de les revendre à court terme ou qui ne sont plus détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché ou pour lesquels la gestion spécialisée de portefeuille dans le cadre de laquelle ils sont détenus ne présente plus un profil récent de prise de bénéfices à court terme peuvent être transférés dans les catégories « titres de placement » ou « titres d’investissement » si  une situation exceptionnelle du marché nécessite un changement de stratégie de détention  p ou si les titres à revenu fixe ne sont plus postérieurement à leur acquisition négociables sur un marché actif et si Société Générale a p l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance Les titres ainsi transférés sont inscrits dans leur nouvelle catégorie à leur valeur de marché à la date du transfert Les titres d’investissement sont les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « titres de transaction » ou « titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance Société Générale doit donc disposer notamment de la capacité de financement nécessaire pour continuer à détenir ces titres jusqu’à leur échéance Ces derniers ne doivent être soumis à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause l’intention de les détenir jusqu’à leur échéance Les titres d’investissement incluent également les titres de transaction et de placement que Société Générale a décidé de reclasser dans les conditions particulières décrites ci dessus (situation exceptionnelle de marché ou titres qui ne sont plus négociables sur un marché actif) Ces titres reclassés sont identifiés au sein du portefeuille des titres d’investissement Société Générale peut être amenée à céder les titres d’investissement ou à les transférer dans une autre catégorie comptable uniquement dans les cas particuliers suivants  la cession ou le transfert est effectué à une date proche de l’échéance du titre ou  p la cession ou le transfert survient du fait d’un événement isolé et indépendant du contrôle de Société Générale p Ces titres d’investissement peuvent être désignés comme éléments couverts dans le cadre d’une opération de couverture affectée ou de couverture globale du risque de taux d’intérêt réalisée au moyen d’instruments financiers à terme Les titres d’investissement sont inscrits au bilan à leur coût d’achat hors frais d’acquisition Il s’agit d’une part des titres de participation et parts dans les entreprises liées dont la possession durable est estimée utile à l’activité de Société Générale et notamment ceux répondant aux critères suivants  titres de sociétés intégrées globalement ou émis par des sociétés mises en équivalence  p titres de sociétés ayant des administrateurs ou des Dirigeants communs avec Société Générale dans des conditions qui permettent p l’exercice d’une influence sur l’entreprise dont les titres sont détenus  titres de sociétés appartenant à un même groupe contrôlé par des personnes physiques ou morales exerçant un contrôle sur l’ensemble et p faisant prévaloir une unité de décision  titres représentant plus de 10% des droits dans le capital émis par un établissement de crédit ou par une société dont l’activité se situe p dans le prolongement de celle de Société Générale Il s’agit d’autre part des autres titres détenus à long terme constitués par les investissements réalisés par Société Générale sous forme de titres dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice sans toutefois exercer une influence sur sa gestion en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent Les titres de participation parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais d’acquisition Les revenus de dividendes attachés à ces titres sont portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des titres à revenu variable Ce sont les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres de transaction ni parmi les titres d’investissement ni parmi les autres titres détenus à long terme les titres de participation et les parts dans les entreprises liées Les actions sont inscrites au bilan à leur coût d’achat hors frais d’acquisition ou à leur valeur d’apport À la clôture de l’exercice elles sont évaluées par rapport à leur valeur probable de négociation et seules les moins values latentes sont comptabilisées par l’inscription d’une dépréciation relative au portefeuille titres Les revenus de dividendes attachés aux actions classées en titres de placement sont portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des titres à revenu variable Ces titres sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais d’acquisition et concernant les obligations hors intérêts courus non échus à la date d’acquisition Les différences entre les prix d’acquisition et les valeurs de remboursement (primes si elles sont positives décotes si elles sont négatives) sont enregistrées au compte de résultat sur la durée de vie des titres concernés L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle Les intérêts courus à percevoir attachés aux obligations et autres titres à revenu fixe de placement sont portés dans un compte de créances rattachées en contrepartie de la rubrique Intérêts et produits assimilés du compte de résultat Les titres de placement peuvent être transférés dans la catégorie « Titres d’investissement » si  une situation exceptionnelle de marché nécessite un changement de stratégie de détention ou  p si les titres à revenu fixe ne sont plus postérieurement à leur acquisition négociables sur un marché actif et si Société Générale a p l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Obligations et autres titres à revenu fixe Total Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Obligations et autres titres à revenu fixe Total Portefeuille de transaction (1) 31 612 91 824 68 789 192 225 129 396 139 215 69 815 338 426 Portefeuille de placement 22 049 1 659 10 893 34 601 23 645 1 674 14 173 39 492 Montant brut 22 115 1 704 11 138 34 957 23 715 1 711 14 265 39 691 Dépréciations (66) (45) (245) (356) (70) (37) (92) (199) Portefeuille d’investissement 53 41 715 41 768 58 36 679 36 737 Montant brut 53 41 715 41 768 58 36 679 36 737 Dépréciations Créances rattachées 92 85 (8) 169 106 87 12 205 TOTAL 53 806 93 568 121 389 268 763 153 205 140 976 120 679 414 860 À compter de l’exercice 2020 les titres empruntés qui étaient présentés précédemment à l’actif du bilan parmi les titres de transaction dans les rubriques Effets (1) publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe et Actions et autres titres à revenu variable sont désormais présentés au passif du bilan en déduction des dettes sur titres empruntés dans la rubrique « Autres passifs » (cf  paragraphe 5 Note 1 et Note 3 2) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Valeur estimée des titres de placement  Plus values latentes (1) 1 786 990 Résultat latent du portefeuille d’investissement hors portefeuille reclassé Montant des primes et décotes afférentes aux titres de placement et d’investissement 97 80 Parts d’OPCVM détenues  19 258 17 530 OPCVM français 6 617 5 497 OPCVM étrangers 12 641 12 033 dont OPCVM de capitalisation 4 5 Montant des titres cotés (2) 352 066 374 281 Montant des titres subordonnés 110 111 Montant des titres prêtés 52 122 61 543 Ces montants ne tiennent pas compte des résultats latents afférents aux instruments financiers affectés en couverture des titres de placement (1) Au 31 décembre 2020 le montant des titres de transaction cotés s’élève à 276 149 millions d’euros (301 015 millions d’euros au 31 décembre 2019) (2) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Établissements de crédit 368 380 Autres 686 521 Participations et autres titres détenus à long terme avant dépréciations 1 054 901 Dépréciations (62) (39) TOTAL 992 862 Les principaux mouvements de l’exercice concernent  l’augmentation des certificats d’associés du Fonds de Garantie des p Dépôts et de Résolution (FGDR)  +43 millions d’euros  la prise de participation dans la société Shine néobanque des p entrepreneurs  +41 millions d’euros  l’accroissement des titres Visa Inc suite à la conversion partielle des p actions de préférence  +29 millions d’euros  la souscription à l’augmentation de capital de Société Générale p Ventures  +20 millions d’euros (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Établissements de crédit 21 099 21 714 Cotés 5 194 5 567 Non cotés 15 905 16 147 Autres 6 103 6 950 Cotés 1 156 1 156 Non cotés 4 947 5 794 Parts dans les entreprises liées avant dépréciations 27 202 28 664 Dépréciations (3 756) (4 291) TOTAL 23 446 24 373 Toutes les transactions avec les parties liées ont été conclues à des conditions normales de marché Les principaux mouvements de l’exercice concernent  la souscription à l’augmentation de capital de Boursorama SA  p +100 millions d’euros  la réduction de capital de Société Générale Equipment Finance SA  p 473 millions d’euros  la réduction de capital suivie de la transmission universelle de p patrimoine de Descartes Trading dans Société Générale  377 millions d’euros  la liquidation de Société Générale North Pacific Ltd  93 millions p d’euros  la variation des écarts de conversion des titres couverts pour p 606 millions d’euros Les principaux mouvements sur dépréciations concernent  la dépréciation sur les titres Société Générale China Ltd  p 141 millions d’euros  la reprise de dépréciation sur les titres Rosbank  +336 millions p d’euros  la reprise de dépréciation sur les titres Société Générale Securities p Japan Ltd  +120 millions d’euros  la reprise de dépréciation sur les titres Société Générale North p Pacific Ltd suite à sa liquidation  +90 millions d’euros Les actions Société Générale acquises en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des dispositions législatives en vigueur sont inscrites en « Titres de placement » et présentées dans la rubrique Actions propres à l’actif du bilan Les actions Société Générale détenues dans le cadre d’un soutien de cours ou d’opérations d’arbitrage sur indice CAC 40 sont inscrites parmi les « Titres de transaction » et présentées dans la rubrique Actions propres à l’actif du bilan (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Quantité Valeur comptable (2) Valeur de marché Quantité Valeur comptable (2) Valeur de marché Titres de transaction (1) 307 448 6 6 352 441 11 11 Titres de placement 4 512 000 125 77 3 706 880 140 115 Titres immobilisés TOTAL 4 819 448 131 83 4 059 321 151 126 Valeur nominale de l’action  1 25 euro Cours de l’action au 31 décembre 2020  17 02 euros Société Générale a mis en place le 22 août 2011 un contrat de liquidité qui pour sa mise en œuvre a été doté de 170 millions d’euros afin d’intervenir sur le titre (1) Société Générale Au 31 décembre 2020 33 500 titres Société Générale sont détenus dans le cadre du contrat de liquidité qui dispose de 5 millions d’euros afin d’intervenir sur le titre Société Générale La valeur comptable est évaluée conformément à l’avis du CNC n° 2008 17 approuvé le 6 novembre 2008 relatif aux stock options et attributions gratuites d’actions (2) (En M EUR) 2020 2019 Dividendes sur actions et autres titres à revenu variable 25 20 Dividendes sur titres de participation et de filiales non consolidées et autres titres à long terme 1 152 3 597 TOTAL 1 177 3 617 La baisse des dividendes sur titres de participation et de filiales non consolidées résulte notamment de l’application de la recommandation de la Banque Centrale européenne du 27 mars 2020 relative aux politiques de dividendes pendant la pandémie du Covid 19 (En M EUR) 2020 2019 Résultat net sur portefeuille de négociation  4 125 5 293 Résultat net des opérations sur titres de transaction (1) (16 296) 11 999 Résultat sur instruments financiers à terme 21 050 (6 423) Résultat net des opérations de change (629) (283) Résultat net sur titres de placement  99 102 Plus values de cession 127 141 Moins values de cession (11) (27) Dotations aux dépréciations (31) (45) Reprises de dépréciations 14 33 TOTAL 4 224 5 395 Y compris dividendes perçus sur le portefeuille de transaction pour 1 468 millions d’euros (1) La rubrique Gains ou pertes sur actifs immobilisés regroupe les plus ou moins values de cession ainsi que les dotations nettes aux dépréciations sur titres de participation et parts dans les entreprises liées autres titres détenus à long terme titres d’investissement (En M EUR) 2020 2019 Titres d’investissement  0 0 Plus values nettes de cession 0 0 Dotations nettes aux dépréciations 0 Titres de participation et de filiales  635 1 132 Plus values de cession (1) 250 926 Moins values de cession (2) (127) (105) Dotations aux dépréciations (3) (219) (140) Reprises de dépréciations (3) 731 451 Subventions versées à des filiales Résultat net sur immobilisations d’exploitation (cf Note 7 2) 16 15 TOTAL 651 1 147 Dont +246 millions d’euros liés à la conversion partielle des actions de préférence Visa Inc (1) Dont 88 millions d’euros suite à la liquidation des titres Société Générale North Pacific Ltd et 23 millions d’euros liés à la réduction de capital de Société Générale Equipment (2) Finance SA La quasi intégralité des dotations et reprises concerne les entreprises liées (cf Note 2 1 2 Parts dans les entreprises liées) (3) Les opérations sur instruments financiers à terme de taux de change ou d’actions sont conclues dans le cadre d’opérations de couverture ou de marché Les engagements nominaux sur les instruments financiers à terme sont présentés sur une ligne unique au hors bilan Ce montant représente le volume des opérations en cours  il ne reflète ni le risque de marché ni le risque de contrepartie qui leur est associé Les dérivés de crédit achetés à titre de couverture du risque de crédit sur des actifs financiers non évalués à leur valeur de marché sont quant à eux classés et traités comme des engagements de garanties reçus Plusieurs cas sont à distinguer en ce qui concerne la comptabilisation des résultats afférents aux instruments financiers à terme  Les pertes et gains relatifs aux instruments financiers à terme utilisés à titre de couverture affectée identifiés comme tels dès l’origine et permettant de réduire le risque de variation de prix ou de taux d’intérêt affectant l’élément ou l’ensemble homogène d’éléments couverts sont constatés dans les résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts S’ils concernent des instruments de taux d’intérêt ils sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits et charges sur les éléments couverts en Intérêts et produits assimilés ou Intérêts et charges assimilées S’ils concernent des instruments autres que de taux (instruments sur actions indices boursiers de change  etc ) ils sont comptabilisés dans les rubriques Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat conformément aux règles comptables applicables Ils sont inscrits dans les rubriques Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation Les opérations de marché incluent  des instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ainsi que des instruments (tels que les dérivés de crédit options p complexes…) qui bien que négociés de gré à gré sur des marchés moins liquides sont inclus dans des portefeuilles de transaction  certains instruments de dettes intégrant une composante d’instrument financier à terme dès lors que ce classement reflète de manière plus p appropriée les résultats et risques associés Ces opérations sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture Lorsque ces instruments financiers ne sont pas cotés sur des marchés actifs cette valeur est généralement déterminée à partir de modèles internes Ces valorisations sont corrigées le cas échéant d’une décote ( Reserve policy ) déterminée en fonction des instruments concernés et des risques associés et intégrant  une valorisation prudente de l’ensemble des instruments quelle que soit la liquidité du marché  p une réserve estimée en fonction de la taille de la position et destinée à couvrir le risque d’emprise  p une correction au titre de la moindre liquidité des instruments et des risques de modèles dans le cas des produits complexes ainsi que des p opérations traitées sur des marchés moins liquides (car récents ou plus spécialisés) Ces valorisations tiennent également compte pour les instruments financiers à terme de taux d’intérêt négociés de gré à gré des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs Les gains ou pertes correspondants sont directement portés dans les résultats de l’exercice qu’ils soient latents ou réalisés Ils sont inscrits au compte de résultat dans les rubriques Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation Les pertes ou profits relatifs à certains contrats conclus dans le cadre notamment des activités de trésorerie gérées par la salle des marchés afin le cas échéant de bénéficier de l’évolution des taux d’intérêt sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument En fin d’exercice les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision pour risques dont la contrepartie est enregistrée dans les rubriques Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation Total (En M EUR) Opération de gestion de positions Opérations de couverture 31 12 2020 31 12 2019 Opérations fermes 11 477 989  12 443  11 490 432  13 562 667 Opérations sur marchés organisés 2 269 057 100 2 269 157 2 667 362 Contrats à terme de taux d’intérêt 601 776 601 776 788 439 Contrats à terme de change 1 323 058 1 323 058 1 395 157 Autres contrats à terme 344 223 100 344 323 483 766 Opérations de gré à gré 9 208 932 12 343 9 221 275 10 895 305 Swaps de taux d’intérêt 7 701 319 12 205 7 713 524 9 137 894 Swaps financiers de devises 848 858 138 848 996 879 750 Forward Rate Agreement (FRA) 628 659 628 659 830 870 Autres 30 096 30 096 46 791 Opérations conditionnelles 3 395 472 81 3 395 553 3 586 663 Options de taux d’intérêt 1 655 940 1 655 940 2 046 470 Options de change 259 568 81 259 649 292 030 Options sur actions et indices 1 439 610 1 439 610 1 210 438 Autres options 40 354 40 354 37 725 TOTAL 14 873 461 12 524 14 885 985 17 149 330 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Opérations fermes 4 163 3 814 Opérations sur marchés organisés (89)  (34)  Contrats à terme de taux d’intérêt Contrats à terme de change Autres contrats à terme (1) (89) (34) Opérations de gré à gré 4 252  3 848  Swaps de taux d’intérêt 4 002 3 914 Swaps financiers de devises 250 (66) Forward Rate Agreements (FRA) Autres Opérations conditionnelles TOTAL 4 163 3 814 Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2019 suite à l'incorporation de certains contratsà terme relatifs à la succursale de Londres qui avaient (1) été exclus (En M EUR) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations fermes 1 677 503 2 478 506 3 802 956 3 531 468 11 490 433 Opérations sur marchés organisés 927 252 605 174 299 578 437 154 2 269 158 Opérations de gré à gré 750 251 1 873 332 3 503 378 3 094 314 9 221 275 Opérations conditionnelles 639 509 746 312 1 027 490 982 242 3 395 553 TOTAL 2 317 012 3 224 818 4 830 446 4 513 710 14 885 986 Les créances sur les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature des concours  créances à vue (comptes ordinaires et opérations au jour le jour) et créances à terme pour les établissements de crédit créances commerciales comptes ordinaires et autres concours à la clientèle Ces créances intègrent les crédits consentis ainsi que les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs effectuées avec ces agents économiques Seules les dettes et créances répondant aux conditions suivantes ont fait l’objet d’une compensation comptable au bilan  même contrepartie exigibilité et devise identiques même entité de comptabilisation et existence d’une lettre de fusion de comptes Les intérêts courus non échus sur les créances sont portés en comptes de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat dans les rubriques Produits et charges d’intérêts et assimilés Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction encourus à l’occasion de l’octroi de prêts (honoraires et commissions versés aux apporteurs d’affaires frais de dossier) sont assimilés à des intérêts et sont étalés en résultat sur la durée de vie effective des prêts Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds Dès lors qu’un engagement est porteur d’un risque de crédit avéré rendant probable la non perception par Société Générale de tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales nonobstant l’existence de garantie l’encours afférent est classé en encours douteux En tout état de cause le déclassement en encours douteux est effectué s’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances immobilières et neuf mois pour les créances sur des collectivités locales) ou si indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ou s’il existe des procédures contentieuses Pour un débiteur donné le classement d’un encours en créances douteuses entraîne par contagion un classement identique de l’ensemble des encours et engagements sur ce débiteur nonobstant l’existence de garantie Les encours douteux donnent lieu à la constitution de dépréciations pour créances douteuses ou de provisions sur engagements douteux à hauteur des pertes probables (cf  Note 2 6) Une restructuration pour difficultés financières d’un actif financier classé dans les rubriques Créances sur les établissements de crédit et Opérations avec la clientèle est une modification contractuelle du montant de la durée ou des conditions financières de la transaction initiale acceptées par Société Générale en raison des difficultés financières et de l’insolvabilité de l’emprunteur (que cette insolvabilité soit avérée ou à venir de façon certaine en l’absence de restructuration) et qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances Les actifs financiers ainsi restructurés sont classés en encours dépréciés et les clients emprunteurs sont considérés en défaut Ces classements sont maintenus pendant une période minimale d’un an et au delà tant que Société Générale a une incertitude sur la capacité des emprunteurs à honorer leurs engagements En date de restructuration la valeur comptable de l’actif financier restructuré est réduite pour être ramenée au montant actualisé au taux d’intérêt effectif d’origine des nouveaux flux futurs de trésorerie estimés recouvrables Cette perte est enregistrée en Coût du risque dans le compte de résultat Les prêts et créances ayant fait l’objet de renégociations commerciales telles que décrites ci après sont exclus des encours restructurés Les prêts et créances peuvent faire l’objet de renégociations commerciales en l’absence de toute difficulté financière ou insolvabilité du client emprunteur Ces opérations concernent alors des clients pour lesquels Société Générale accepte de renégocier la dette dans le but de conserver ou de développer une relation commerciale dans le respect des règles d’octroi en vigueur et sans aucun abandon de capital ou d’intérêts courus Les prêts et créances ainsi renégociés sont décomptabilisés en date de renégociation et les nouveaux prêts contractualisés aux conditions ainsi renégociées leur sont substitués au bilan à cette même date Ces nouveaux prêts sont ultérieurement évalués au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif découlant des nouvelles conditions contractuelles et intégrant les commissions de renégociation facturées au client (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Comptes et prêts à vue Comptes ordinaires (1) 6 365 15 916 Prêts et comptes au jour le jour 537 374 Valeurs reçues en pension au jour le jour Comptes et prêts à terme Prêts et comptes à terme 74 859 76 534 Titres reçus en pension 93 129 77 120 Prêts subordonnés et participatifs 1 157 1 209 Valeurs reçues en pension à terme Créances rattachées 282 98 Prêts et créances sur les établissements de crédit avant dépréciations 176 329 171 251 Dépréciations (20) (20) TOTAL (2)(3) 176 309 171 231 À compter de l’exercice 2020 la ligne Comptes ordinaires n’inclut plus la créance représentative de la quote part de l’épargne réglementée centralisée auprès du (1) Fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations Au 31 décembre 2020 cette créance qui s’élève à 12 382 millions d’euros est présentée en déduction des comptes d’épargne concernés (livrets A livrets de développement durable et solidaire et comptes sur livret d’épargne populaire) dans le poste Opérations avec la clientèle au passif du bilan (cf  Note 1 paragraphe 5 et Note 2 4) Au 31 décembre 2019 le montant de la créance de centralisation présentée parmi les Comptes ordinaires sur les établissements de crédit s’élevait à 9 178 millions d’euros En 2020 le montant déduit des comptes de dettes est de 12 382 millions d’euros (cf  Note 2 4 2) Au 31 décembre 2020 le montant des créances douteuses s’élève à 57 millions d’euros (dont 17 millions d’euros de créances douteuses compromises) contre (2) 36 millions d’euros au 31 décembre 2019 (dont 17 millions d’euros de créances douteuses compromises) dont créances concernant les entreprises liées  75 027 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 75 903 millions d’euros au 31 décembre 2019 (3) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Comptes ordinaires débiteurs 22 182 22 971 Créances commerciales 1 393 1 538 Autres concours à la clientèle (1)(2)(3) 297 393 297 896 Valeurs reçues en pension 83 99 Titres reçus en pension 123 880 160 651 Créances rattachées 1 006 1 096 Opérations avec la clientèle avant dépréciations 445 937 484 251 Dépréciations (2 594) (2 755) TOTAL (4)(5) 443 343 481 496 dont créances remises en garantie de passif  83 262 millions d’euros Parmi ces créances 5 897 millions d’euros sont éligibles au refinancement de la Banque de (1) France au 31 décembre 2020 (10 305 millions d’euros au 31 décembre 2019) dont prêts participatifs  2 840 millions d’euros au 31 décembre 2020 (3 045 millions d’euros au 31 décembre 2019) (2) Au 31 décembre 2020 le montant des créances douteuses s’élève à 6 139 millions d’euros (dont 2 296 millions d’euros de créances douteuses compromises) contre (3) 5 894 millions d’euros (dont 2 625 millions d’euros de créances douteuses compromises) au 31 décembre 2019 dont créances concernant les entreprises liées  139 476 millions d’euros au 31 décembre 2020 (170 140 millions d’euros au 31 décembre 2019) (4) Dont crédits restructurés  1 437 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 918 millions d’euros au 31 décembre 2019 (5) Le détail des autres concours à la clientèle se détaille comme suit  (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Crédits de trésorerie 80 266 73 163 Crédits à l’exportation 10 227 10 845 Crédits d’équipement 50 347 48 044 Crédits à l’habitat 73 131 70 177 Opérations de location financement 148 Autres crédits à la clientèle 83 422 95 519 TOTAL 297 393 297 896 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Engagements de financement 228 424 238 489 En faveur d’établissements de crédit 42 579 49 469 En faveur de la clientèle 185 845 189 020 Engagements de garantie 225 915 202 543 D’ordre d’établissements de crédit 138 030 125 679 D’ordre de la clientèle 87 885 76 864 Les engagements par signature donnés concernent des engagements donnés aux entreprises liées pour 74 001 millions d’euros au 31 décembre 2020 (86 960 millions d’euros au 31 décembre 2019) Les prêts ou créances cédés par Société Générale à un organisme de titrisation (fonds commun de titrisation société de titrisation ou organismes étrangers équivalents) cessent de figurer à son actif et une plus ou moins value de cession est enregistrée en résultat pour la différence entre le prix de vente et la valeur comptable des prêts ou créances cédés Si la cession est assortie d’une convention de surdimensionnement Société Générale inscrit à son actif parmi les prêts et créances une créance pour un montant égal à la fraction de la valeur de cession correspondant au supplément de prêts ou créances cédés Les parts ordinaires émises par l’organisme de titrisation cessionnaire et acquises ou souscrites par Société Générale sont enregistrées en titres de transaction en titres de placement ou d’investissement selon l’intention de gestion Les parts spécifiques parts subordonnées et autres instruments financiers émis par l’organisme de titrisation cessionnaire et acquis ou souscrits par Société Générale à titre de garantie pour l’organisme sont comptabilisés parmi les titres d’investissement (cf  Note 2 1) Lorsque Société Générale constitue auprès de l’organisme de titrisation cessionnaire un dépôt de garantie en espèces destiné à supporter les pertes consécutives à la défaillance des débiteurs des prêts et créances cédés elle enregistre ce dépôt à son actif dans la rubrique « Autres actifs » et comptes de régularisation en tant que créance sur l’organisme de titrisation sous réserve que le reliquat éventuel de ce dépôt lui soit attribué lors de la liquidation de l’organisme de titrisation Lorsque la garantie donnée par Société Générale prend la forme d’un engagement par signature celui ci est enregistré au hors bilan parmi les engagements de garantie donnés d’ordre de la clientèle ou d’ordre d’établissements de crédit selon le cas Au cours de l’exercice 2017 Société Générale a réalisé une opération Générale qui conserve par le biais de cette souscription l’ensemble de titrisation visant à substituer à l’actif du bilan des obligations des risques et avantages sur ces crédits éligibles comme garantie des opérations de refinancement de l’Eurosystème à des crédits à l’habitat Dans ce contexte Société Générale a cédé 9 242 millions d’euros de crédits à l’habitat à un fonds commun de titrisation Pour en financer l’acquisition le fonds a émis des obligations qui ont été intégralement souscrites par Société Les obligations figurent à l’actif du bilan au sein du portefeuille d’investissement pour un montant de 5 346 millions d’euros au 31 décembre 2020 suite à l’amortissement des crédits à l’habitat sous jacents (6 474 millions d’euros au 31 décembre 2019) Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature de ces dettes  dettes à vue (dépôts à vue comptes ordinaires) et dettes à terme pour les établissements de crédit  comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle Ces dettes intègrent les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs effectuées avec ces agents économiques Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Dettes à vue 20 082 20 192 Dépôts et comptes ordinaires 20 082 20 192 Valeurs données en pension au jour le jour Dettes à terme 179 915 145 738 Emprunts et comptes à terme 179 915 145 738 Valeurs données en pension à terme Dettes rattachées 310 400 Titres donnés en pension 101 481 89 276 TOTAL 301 788 255 606 Les dettes concernant les entreprises liées s’élèvent à 85 868 millions d’euros au 31 décembre 2020 (78 784 millions d’euros au 31 décembre 2019) La Banque Centrale européenne (BCE) a lancé en 2019 une troisième série d’opérations ciblées de refinancement à long terme ( Targeted Longer Term Refinancing Operations – TLTRO) dans l’objectif de maintenir des conditions de crédit favorables dans la zone euro À l’instar des deux précédents dispositifs les établissements bancaires emprunteurs peuvent bénéficier d’un taux d’intérêt réduit dépendant de leur performance en matière d’octroi de crédits auprès de leur clientèle de ménages (hors prêts immobiliers) et d’entreprises (hors institutions financières) Ces opérations TLTRO III ont chacune une maturité de trois ans et sont conduites trimestriellement entre septembre 2019 et mars 2021 Certaines modalités ont été modifiées en mars 2020 en particulier les objectifs de production de crédit les conditions de taux et la limite de tirage afin de renforcer davantage le soutien à l’octroi de prêts face à l’émergence de la crise Covid 19 Société Générale a souscrit aux emprunts TLTRO III au travers de tirages trimestriels échelonnés entre décembre 2019 et décembre 2020 En date de clôture le montant total d’encours s’élève à 54 milliards d’euros Sur la base de la performance de crédit réalisée sur l’année 2020 et l’estimation de la production sur le premier trimestre 2021 Société Générale considère avoir la quasi certitude d’atteindre l’objectif d’une stabilité du stock d’encours de prêts éligibles entre le 1 er mars 2020 et le 31 mars 2021 et par voie de conséquence de bénéficier d’un taux d’emprunt bonifié plus favorable que les conditions assorties aux principales opérations de refinancement de l’Eurosystème égal à la moyenne du taux de la facilité de dépôt sur la durée de vie de chacune des opérations complété d’une bonification additionnelle (réduction de 50 points de base du taux moyen de la facilité de dépôt avec un taux plancher fixé à 1%) sur la période allant du 24 juin 2020 au 23 juin 2021 Les produits d’intérêts perçus en 2020 dans le cadre de ces opérations sont présentés parmi les Intérêts et charges assimilés et ils sont calculés sur la base d’un taux pondéré estimé sur toute la durée de vie des opérations en prenant en compte la période d’un an de surbonification (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Comptes d’épargne à régime spécial 55 434 62 912 À vue (1) 37 790 45 000 À terme 17 644 17 912 Autres dépôts clientèle à vue 148 391 128 402 Sociétés et entrepreneurs individuels 71 447 59 801 Particuliers 39 232 36 228 Clientèle financière 31 008 25 319 Autres 6 704 7 054 Autres dépôts clientèle à terme 203 945 183 530 Sociétés et entrepreneurs individuels 53 176 43 405 Particuliers 121 183 Clientèle financière 147 347 128 999 Autres 3 301 10 943 Dettes rattachées 435 609 Titres donnés en pension à la clientèle 105 637 119 631 TOTAL 513 860 495 084 À compter de l’exercice 2020 la créance représentative de la quote part de l’épargne réglementée centralisée auprès du Fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et (1) consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne concernés (livrets A livrets de développement durable et solidaire et comptes sur livret d’épargne populaire) (cf  paragraphe 5 Note 1) Au 31 décembre 2020 les encours collectés sur ces comptes d’épargne s’élevaient à 24 595 millions d’euros desquels a été déduit le montant de la créance de centralisation qui s’élevait alors à 12 382 millions d’euros Au 31 décembre 2019 la créance de centralisation demeure présentée parmi les créances sur les établissements de crédit à l’actif du bilan (cf  Note 2 3) pour un montant de 9 178 millions d’euros  à cette même date les encours collectés sur les comptes d’épargne concernés s’élevaient à 22 206 millions d’euros Les opérations avec la clientèle concernent les entreprises liées pour 131 901 millions d’euros au 31 décembre 2020 (179 676 millions d’euros au 31 décembre 2019) Les dettes représentées par un titre sont ventilées par supports  bons de caisse titres du marché interbancaire et titres de créances négociables titres obligataires et assimilés à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes subordonnées Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties de manière linéaire ou financière sur la durée de vie des emprunts concernés La charge correspondante est inscrite en charges d’intérêts dans la rubrique Intérêts et charges assimilées du compte de résultat Les frais d’émission d’emprunts obligataires encourus dans l’exercice sont enregistrés en totalité dans les charges de ce même exercice dans la rubrique Intérêts et charges assimilées du compte de résultat (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Bons de caisse Emprunts obligataires 1 630 2 029 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 122 875 114 006 Dettes rattachées 548 667 TOTAL 125 053 116 702 Les dettes concernant les entreprises liées s’élèvent à 1 524 millions d’euros au 31 décembre 2020 (2 029 millions d’euros au 31 décembre 2019) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Engagements de financement reçus d’établissements de crédit 70 008 78 052 Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit 60 479 58 140 Les engagements concernant les entreprises liées s’élèvent à 9 494 millions d’euros au 31 décembre 2020 (16 079 millions d’euros au 31 décembre 2019) Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat en Intérêts et produits assimilés et Intérêts et charges assimilées pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif Les intérêts négatifs sont répartis en déduction des comptes de produits et charges d’intérêts correspondant à ces instruments Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier Le calcul de ce taux prend en considération les flux de trésorerie estimés sur la base des modalités contractuelles de l’instrument financier sans tenir compte des pertes sur crédit futures et il inclut par ailleurs les commissions payées ou reçues entre les parties au contrat dès lors qu’elles sont assimilables à des intérêts les coûts de transaction directement rattachables ainsi que toutes les primes et décotes Dès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers similaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur les produits d’intérêts ultérieurs sont comptabilisés sur la base du taux d’intérêt effectif utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue d’évaluer la perte de valeur Par ailleurs hormis celles relatives aux avantages du personnel les provisions inscrites au passif du bilan génèrent comptablement des charges d’intérêts calculées sur la base du taux d’intérêt utilisé pour actualiser le montant attendu de la sortie de ressources (En M EUR) 2020 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 1 534 (1 714) (180) 2 981 (3 544) (563) Opérations avec les banques centrales les comptes courants postaux et les établissements de crédit 843 (1 087) (244) 1 644 (2 172) (528) Titres et valeurs reçus en pension 691 (627) 64 1 337 (1 372) (35) Opérations avec la clientèle 9 937 (8 068) 1 869 11 756 (8 555) 3 201 Créances commerciales 24 24 32 32 Autres concours à la clientèle 8 917 8 917 9 391 9 391 Comptes ordinaires débiteurs 227 227 310 310 Comptes d’épargne à régime spécial (596) (596) (708) (708) Autres dettes envers la clientèle (6 760) (6 760) (5 596) (5 596) Titres et valeurs reçus donnés en pension 769 (712) 57 2 023 (2 251) (228) Obligations et autres titres à revenu fixe 2 414 (3 274) (860) 3 547 (4 631) (1 084) Autres produits d’intérêts et charges assimilées 2 655 (3 190) (535) 2 232 (3 504) (1 272) TOTAL 16 540 (16 246) 294 20 516 (20 234) 282 Le détail des autres concours à la clientèle se décompose comme suit  (En M EUR) 2020 2019 Crédits de trésorerie 1 500 1 909 Crédits à l’exportation 220 311 Crédits d’équipement 910 1 008 Crédits à l’habitat 1 213 1 270 Autres crédits à la clientèle 5 074 4 893 TOTAL 8 917 9 391 Sur l’année 2020 le caractère exceptionnel de la crise économique provoquée par la pandémie combinée aux mesures de soutien sans précédent des gouvernements ont nécessité des ajustements dans les modèles de calcul des dépréciations et provisions pour risque de crédit pour refléter au mieux les dépréciations et provisions sur la base de nos anticipations des défauts futurs Au 31 décembre 2020 les situations de défaut observées restent modérées en raison de la mise en place de moratoires Cependant une croissance des défauts est attendue sur 2021 et 2022 et doit se refléter dès 2020 dans le provisionnement des encours sains et des encours dégradés En conséquence  les modèles et les paramètres utilisés pour estimer les dépréciations p et provisions pour risque de crédit ont été révisés sur la base de nouveaux scénarios économiques décrits dans le paragraphe 6 de la Note 1  les ajustements mis en place en complément de l’application des p modèles ont été mis à jour (ajustements sectoriels et ajustements lors de l’utilisation de modèles simplifiés)  un nouveau critère de passage en encours dégradés a été mis en p place Société Générale a procédé à certains ajustements dans ses modèles pour traduire au mieux l’impact des scénarios économiques sur les dépréciations et provisions pour risque de crédit  ajustement des PIB  afin de prendre en compte la croissance des p défauts attendue sur 2021 et 2022 Société Générale a révisé ses modèles en retenant pour chaque trimestre des années 2020 à 2022 la moyenne des variations du PIB des 8 derniers trimestres par rapport à une base 100 en 2019 ajustement du taux de marge des entreprises françaises  pour p mieux traduire l’effet des mesures de soutien de l’État un add on sur le taux de marge des entreprises françaises équivalent à 2 4 points de la valeur ajoutée de 2019 a été intégré dans l’ensemble des scénarios pour l’année 2020 et le premier semestre 2021 En revanche aucun add on n’a été appliqué sur le reste de l’horizon de prévisions des pertes de crédit attendues Il est à noter que si le gouvernement devait mettre fin à une partie des mesures de soutien mises en place depuis le deuxième trimestre 2020 Société Générale serait amené à revoir à la baisse l’ add on sur le taux de marge des entreprises françaises Pour mieux refléter la dégradation du risque de crédit sur certains portefeuilles ou secteurs d’activité Société Générale a mis à jour les ajustements existants en complément de l’application des modèles tels que les ajustements sectoriels et les ajustements lors de l’utilisation de modèles simplifiés Enfin Société Générale a mené une analyse supplémentaire au niveau de portefeuilles d’encours pour lesquels l’augmentation du risque de crédit a été jugée significative depuis leur octroi Cette étude a conduit à réaliser des transferts complémentaires vers les encours dégradés pour les encours de secteurs particulièrement touchés par la crise Le montant de la dépréciation pour créances douteuses est égal à la différence entre la valeur brute comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine des créances Par ailleurs le montant des dépréciations ne peut être inférieur aux intérêts enregistrés sur les encours douteux et non encaissés Lorsque les garanties ne peuvent pas être prises en compte dans le calcul des dépréciations (exemple  garantie financière visant à indemniser les premières pertes subies sur un portefeuille de prêts donné) elles donnent lieu à la reconnaissance d’un actif distinct enregistré au bilan dans la rubrique Autres Actifs La valeur comptable de cet actif représente le montant des pertes de crédit attendues enregistrées au sein des dépréciations d’actifs pour lesquelles Société Générale a la quasi certitude de recevoir une indemnisation Les dotations et reprises de dépréciations les pertes sur créances irrécupérables et les récupérations sur créances amorties sont présentées dans la rubrique Coût du risque ainsi que les reprises de dépréciations liées au passage du temps et les variations de la valeur comptable du produit à recevoir décrit ci dessus Les créances douteuses peuvent être reclassées en encours sains lorsque le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d’origine De même les créances douteuses ayant fait l’objet d’une restructuration peuvent être reclassées en encours sains Au moment de la restructuration tout écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration au taux d’intérêt effectif d’origine fait l’objet d’une décote La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en Coût du risque Pour les créances restructurées inscrites en encours sains cette décote est réintégrée dans la marge d’intérêt sur la durée de vie des créances concernées Lorsque les conditions de solvabilité d’un débiteur sont telles qu’après une durée raisonnable de classement dans les encours douteux le reclassement d’une créance en encours sain n’est plus prévisible cette créance est spécifiquement identifiée comme encours douteux compromis Cette identification intervient à la déchéance du terme ou à la résiliation du contrat et en tout état de cause un an après la classification en encours douteux à l’exception des créances douteuses pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées et de celles assorties de garanties permettant leur recouvrement Sont également considérées comme créances douteuses compromises les créances restructurées pour lesquelles le débiteur n’a pas respecté les échéances fixées (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Par coût net du risque Par autres soldes du compte de résultat Reprises utilisées Change et reclassements Stock au 31 12 2020 Établissements de crédit 20 20 Crédits à la clientèle 2 755 718 (815) (64) 2 594 Autres actifs 100 48 (43) (27) 78 TOTAL (1) 2 875 718 48 (858) (91) 2 692 dont dépréciations sur encours douteux compromis  1 871 millions d’euros (1) Les provisions sur engagements hors bilan représentent les pertes probables encourues par Société Générale suite à l’identification d’un risque avéré de crédit sur un engagement hors bilan de financement ou de garantie qui ne serait pas considéré comme un instrument dérivé ni désigné comme actif financier à la juste valeur par résultat Sans attendre qu’un risque de crédit avéré ait individuellement affecté une ou plusieurs créances ou engagements et afin de fournir une meilleure information au regard de son activité Société Générale comptabilise une provision pour risque de crédit sur les encours sains non dégradés à hauteur des pertes de crédit que Société Générale s’attend à subir à horizon d’un an Les pertes de crédit à un an sont évaluées en prenant en considération les données historiques et la situation présente Le montant de la provision est ainsi égal à la valeur actualisée des pertes de crédit attendues en tenant compte de la probabilité de survenance d’un événement de défaut au cours de l’année qui suit et le cas échéant de l’effet des garanties appelées ou susceptibles de l’être Par ailleurs l’identification au sein d’un portefeuille homogène d’une dégradation significative du risque de crédit sur un ensemble d’instruments financiers donne lieu à l’enregistrement d’une provision à hauteur des pertes de crédit que Société Générale s’attend à subir à maturité sur ces instruments Les pertes de crédit à maturité sont évaluées en prenant en considération les données historiques la situation présente ainsi que des prévisions raisonnables d’évolution de la conjoncture économique et des facteurs macroéconomiques pertinents jusqu’à la maturité des instruments Le montant de la provision est ainsi égal à la valeur actualisée des pertes de crédit attendues en tenant compte de la probabilité de survenance d’un événement de défaut sur la durée de vie des instruments financiers concernés et le cas échéant de l’effet des garanties appelées ou susceptibles de l’être Les variations des provisions collectives pour risque de crédit ainsi calculées sont enregistrées en Coût du risque Remarques concernant l’identification d’une dégradation significative du risque de crédit  Pour identifier les encours faisant l’objet d’une provision collective pour risque de crédit l’augmentation significative du risque de crédit est appréciée en tenant compte de toutes les informations historiques et prospectives disponibles (scores comportementaux indicateurs de type loan to value scénarios de prévisions macroéconomiques  etc ) L’appréciation de l’évolution du risque de crédit tient compte des éléments suivants  1er critère  l’évolution de la note de la contrepartie (lorsque celle ci fait l’objet d’une analyse interne) et l’évolution du secteur d’activité p des conditions macroéconomiques et du comportement de la contrepartie qui peuvent être révélateurs d’une dégradation du risque de crédit  2e critère  l’évolution de la probabilité de défaut contrat par contrat entre la date d’origination et la date de clôture  p 3e critère  l’existence d’impayés de plus de 30 jours p La satisfaction d’un seul de ces critères suffit à provisionner un contrat sur une base collective (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Par coût net du risque Change et reclassements Stock au 31 12 2020 Provisions sur engagements hors bilan avec les établissements de crédits Provisions sur engagements hors bilan avec la clientèle 146 6 (3) 149 Provisions collectives sur encours sains non dégradés 296 108 (14) 390 Provisions collectives sur encours dégradés 582 635 (20) 1 197 TOTAL 1 024 749 (37) 1 736 La rubrique Coût du risque comprend les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties (En M EUR) 2020 2019 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations sur créances et hors bilan (1 467) (710) Pertes non couvertes et récupérations sur créances amorties (115) (138) TOTAL (1 582) (848) dont résultat de réévaluation sur couverture de change des provisions (5) (93) Les comptes et les plans d’épargne logement proposés à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi n° 65 554 du 10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une phase d’emploi de ces ressources sous forme de prêts immobiliers cette dernière phase étant réglementairement conditionnée et dès lors indissociable de la phase de collecte Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti Ces instruments génèrent pour Société Générale des engagements de deux natures  une obligation de prêter au client dans le futur à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée Les engagements aux conséquences défavorables pour Société Générale font l’objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les variations sont enregistrées en produit net bancaire au sein de la marge d’intérêts Ces provisions ne sont relatives qu’aux seuls engagements liés aux comptes et plans d’épargne logement existants à la date de calcul de la provision Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans d’épargne logement d’une part sans compensation entre les engagements relatifs à des générations différentes de plans d’épargne logement et sur l’ensemble des comptes d’épargne logement qui constitue une seule et même génération d’autre part Sur la phase d’épargne les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d’épargne moyens attendus et les encours d’épargne minimum attendus ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques des comportements effectifs des clients Sur la phase crédit les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date d’arrêté ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours de dépôts au bilan à la date de calcul d’une part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d’autre part Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée Ces résultats sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne et de financement équivalents en cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Plans d’épargne logement (PEL) 16 161 16 221 Ancienneté de moins de 4 ans 490 1 245 Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 9 510 9 661 Ancienneté de plus de 10 ans 6 161 5 315 Comptes épargne logement (CEL) 1 106 1 067 TOTAL 17 267 17 288 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Ancienneté de moins de 4 ans 1 Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 6 11 Ancienneté de plus de 10 ans 9 11 TOTAL 15 23 (En M EUR) 31 12 2019 Dotations Reprises 31 12 2020 Plans d’épargne logement (PEL) 243 63 306 Ancienneté de moins de 4 ans Ancienneté comprise entre 4 et 10 ans 27 1 28 Ancienneté de plus de 10 ans 216 62 278 Comptes épargne logement (CEL) 8 (6) 2 TOTAL 251 63 (6) 308 Les taux d’intérêt longs (auxquels est sensible le niveau de provisionnement) étant faibles sur 2020 le provisionnement épargne logement est principalement lié aux risques attachés à l’engagement de rémunérer les dépôts espèces Le niveau de provisionnement se monte à 1 78% des encours totaux au 31 décembre 2020 Les paramètres d’estimation des comportements futurs des clients résultent d’observations historiques de longue période (plus de 10 ans) La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut remettre en question la capacité prédictive des données passées pour déterminer les comportements futurs des clients Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés notamment les taux d’intérêt et les marges sont déterminées à partir de données observables et représentent à la date d’évaluation la meilleure estimation retenue par Société Générale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodes concernées en cohérence avec la politique de gestion des risques de taux d’intérêt de la Banque de détail Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de la courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d’évaluation moyennés sur une période de douze mois Les provisions sur instruments financiers à terme sont représentatives des pertes latentes relatives à des ensembles homogènes de contrats sur instruments financiers à terme maintenus comme des positions ouvertes isolées Elles sont déterminées comme la différence entre la valeur de marché estimée à l’arrêté comptable de ces positions et celle déterminée lors de l’arrêté comptable précédent Elles sont enregistrées au bilan comme des provisions pour risques et charges Les variations des provisions ainsi calculées sont enregistrées dans la rubrique Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation du compte de résultat (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Dotations nettes Reprises utilisées Change et reclassements Stock au 31 12 2020 Provisions sur instruments financiers à terme 9 194 2 764 (3 827) (306) 7 825 À la clôture de l’exercice les actions sont évaluées par rapport à leur valeur probable de négociation Dans le cas des titres cotés celle ci est déterminée en fonction du cours de Bourse le plus récent Aucune compensation n’est opérée entre les plus et moins values latentes ainsi constatées et seules les moins values latentes sont comptabilisées par l’inscription d’une dépréciation relative au portefeuille titres À la clôture de l’exercice les titres sont estimés sur la base de leur valeur probable de négociation et dans le cas des titres cotés des cours de Bourse les plus récents Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins values latentes donnent lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille titres dont le calcul tient compte des gains provenant des éventuelles opérations de couverture effectuées Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées dans les rubriques Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés du compte de résultat À la clôture de l’exercice les moins values latentes ne donnent pas lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille titres sauf s’il existe une forte probabilité de cession des titres à court terme ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession de titres d’investissement sont enregistrées dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés du compte de résultat À la clôture de l’exercice les Titres de participation autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées sont évalués à leur valeur d’utilité représentative du prix que la société accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention Cette valeur est estimée par référence à différents critères tels que les capitaux propres la rentabilité les cours moyens de Bourse des trois derniers mois Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins values latentes donnent lieu à la constitution d’une dépréciation relative au portefeuille titres Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession de ces titres incluant les résultats dégagés lors de l’apport de ces titres à des offres publiques d’échange sont comptabilisées dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs immobilisés (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Titres de placement (356) (199) Titres d’investissement Titres de participations et autres titres détenus à long terme (62) (39) Parts dans les entreprises liées (3 756) (4 291) TOTAL (4 174) (4 529) Société Générale enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent Les commissions rémunérant des services continus telles certaines commissions sur moyens de paiement les droits de garde sur titres en dépôt ou les commissions sur abonnements télématiques sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue Les commissions rémunérant des services ponctuels telles les commissions sur mouvements de fonds les commissions d’apport reçues les commissions d’arbitrage ou les pénalités sur incidents de paiement sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée Dans le cadre des opérations de syndication le taux d’intérêt effectif de la fraction de financement conservée à l’actif de Société Générale est aligné sur celui des autres participants en y intégrant si nécessaire une quote part des commissions de prise ferme et de participation  le solde de ces commissions est enregistré en résultat à la fin de la période de syndication Les commissions d’arrangement sont prises en résultat à la date de conclusion juridique de l’opération (En M EUR) 2020 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 95 (62) 33 84 (65) 19 Opérations avec la clientèle 1 436 (27) 1 409 1 401 (33) 1 368 Opérations sur titres 418 (846) (428) 356 (805) (449) Opérations sur marchés primaires 83 83 59 59 Opérations de change et sur instruments financiers 232 (404) (172) 162 (393) (231) Engagements de financement et de garantie 757 (360) 397 701 (302) 399 Prestations de services 1 443 1 443 1 667 1 667 Autres (221) (221) (157) (157) TOTAL 4 464 (1 920) 2 544 4 430 (1 755) 2 675 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Autres actifs 148 148 97 647 Dépôts de garantie versés (1) 42 202 36 166 Débiteurs divers 2 445 2 957 Primes sur instruments conditionnels achetés 101 934 55 219 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 1 447 2 993 Autres emplois divers 120 312 Comptes de régularisation 60 731 56 759 Charges payées ou comptabilisées d’avance 384 392 Impôts différés 3 299 4 047 Produits à recevoir 1 162 1 940 Autres comptes de régularisation (2) 55 886 50 381 Autres actifs et comptes de régularisation avant dépréciations 208 879 154 406 Dépréciations (78) (100) TOTAL 208 801 154 306 Il s’agit essentiellement de dépôts de garantie versés sur instruments financiers (1) La valorisation des dérivés représente 48 577 millions d’euros (41 379 millions d’euros au 31 décembre 2019) (2) (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Opérations sur titres 54 341 244 488 Dettes sur titres empruntés 15 542 200 412 Autres dettes de titres 38 799 44 076 Autres passifs 146 688 96 577 Dépôts de garantie reçus (1) 38 034 34 022 Créditeurs divers (905) (554) Primes sur instruments conditionnels vendus 108 078 59 432 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 1 358 3 485 Autres opérations sur titres 21 23 Dettes rattachées 102 169 Comptes de régularisation 42 092 40 378 Charges à payer 2 716 3 606 Impôts différés 2 11 Produits constatés d’avance 1 670 1 742 Autres comptes de régularisation (2) 37 704 35 019 TOTAL 243 121 381 443 Il s’agit essentiellement de dépôts de garantie reçus sur instruments financiers (1) La valorisation des dérivés représente 26 901 millions d’euros (24 774 millions d’euros au 31 décembre 2019) (2) À compter de l’exercice 2020 les titres empruntés qui n’ont pas fait l’objet d’une cession ferme sont présentés en déduction de la dette sur titres empruntés (cf  paragraphe 5 Note 1) (En MEUR) 31 12 2020 31 12 2019 retraité Total brut des dettes sur titres empruntés 177 208 200 412 Titres empruntés du portefeuille de transaction déduits des dettes associées (1) 161 666 182 976 Effets publics et valeurs assimilées 97 012 100 360 Actions et autres titres à revenu variable 53 743 62 181 Obligations et autres titres à revenu fixe 10 911 20 435 TOTAL NET 15 542 17 436 dont 24 379 millions d’euros de titres reprêtés au 31 décembre 2020 (contre 31 355 millions d’euros au 31 décembre 2019 retraité) (1) La rubrique Frais de personnel comprend l’ensemble des dépenses liées au personnel  elle intègre notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice les produits liés au Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) ainsi que les charges liées aux opérations de restructuration Les avantages du personnel se répartissent en quatre catégories  les avantages à court terme dont le règlement est attendu dans les douze mois qui suivent la fin de l’exercice au cours duquel les membres p du personnel ont rendu les services correspondants tels les salaires les primes les congés annuels rémunérés les charges sociales et fiscales afférentes ainsi que la participation et l’intéressement des salariés  les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies ou à cotisations définies tels que les régimes de retraite ou les indemnités de fin p de carrière  les autres avantages à long terme dont le règlement est attendu dans un délai supérieur à douze mois tels les rémunérations variables p différées payées en numéraire et non indexées les primes pour médailles du travail ou le compte épargne temps  les indemnités de fin de contrat de travail p La charge représentative des avantages à court terme acquis par les membres du personnel est enregistrée en Frais de personnel lorsque ces derniers ont rendu les services rémunérés par ces avantages Les principes comptables applicables aux avantages postérieurs à l’emploi et aux autres avantages à long terme sont présentés dans la Note 4 2  ceux applicables aux paiements sur base d’actions Société Générale sont présentés dans la Note 4 3 (En M EUR) 2020 2019 Rémunérations du personnel 3 252 3 643 Charges sociales et fiscales sur rémunérations 1 460 1 425 Participation intéressement et abondement 71 168 TOTAL 4 783 5 236 Effectif moyen 44 531 46 177 France 40 266 41 339 Étranger 4 265 4 838 La décomposition de la charge de participation intéressement et abondement sur les cinq derniers exercices se décompose comme suit  (En M EUR) 2020 2019 2018 2017 2016 Société Générale 71 168 223 191 161 Participation 6 11 11 11 13 Intéressement 22 99 150 136 99 Abondement 43 58 62 44 49 Succursales TOTAL 71 168 223 191 161 Le montant des rémunérations versées aux administrateurs de la d’euros (dont 2 9 millions d’euros de part variable versée en numéraire société au titre de leur mandat au cours de l’exercice 2020 est de ou livrée en actions au titre des exercices 2014 à 2019 et 1 1 million 1 7 million d’euros Les rémunérations versées en 2020 aux organes de d’euros d’intéressement à long terme versé en numéraire ou livré en direction (au Président du Conseil d’administration au Directeur actions au titre des exercices 2014 et 2015) Général et aux Directeurs Généraux Délégués) s’élèvent à 9 5 millions Société Générale en France et dans ses succursales à l’étranger peut accorder à ses salariés  des avantages postérieurs à l’emploi tels que les régimes de retraite p ou indemnités de fin de carrière  des autres avantages à long terme tels que les programmes de p rémunération différée versée en numéraire et non indexée (tels que les rémunérations variables long terme) les primes pour médailles du travail ou les comptes épargne temps  des indemnités de fin de contrat de travail p (En M EUR) Stock au 31 décembre 2019 Dotations nettes Reprises utilisées Charge et reclassements Stock au 31 décembre 2020 Avantages postérieurs à l’emploi 1 197 77 (56) (7) 1 211 Autres avantages à long terme 520 83 (106) (3) 494 Indemnités de fin de contrat de travail 282 111 (77) (4) 312 TOTAL 1 999 271 (239) (14) 2 017 Société Générale a annoncé le 9 novembre 2020 plusieurs projets d’ajustements d’organisation pour poursuivre l’adaptation en profondeur de ses métiers et de ses fonctions pour contribuer à l’amélioration de son efficacité opérationnelle et de sa rentabilité structurelle Le premier projet est lié à la mise en œuvre des adaptations annoncées le 3 août 2020 pour réduire le profil de risque des activités de produits structurés crédits et actions et concerne ainsi les activités de marché et les fonctions supports associées Le second projet inclut des ajustements d’organisation du métier Titres et de certaines Directions Centrales pour améliorer leur efficacité opérationnelle et répondre aux enjeux spécifiques de leurs activités Ces deux projets ont entraîné une dotation aux provisions pour restructuration de 148 millions d’euros dont 139 millions d’euros enregistrés dans la rubrique Frais de personnel et 9 millions d’euros enregistrés dans la rubrique Autres frais administratifs Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations définies ou à prestations définies Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels l’obligation de Société Générale se limite uniquement au versement d’une cotisation mais qui ne comportent aucun engagement de Société Générale sur le niveau des prestations fournies Les cotisations versées constituent des charges de l’exercice Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Société Générale s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme Les montants des engagements des régimes à prestations définies sont déterminés par des actuaires qualifiés indépendants Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite Elle est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées Cette méthode d’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques de départs anticipés d’augmentations de salaires et de taux d’actualisation et d’inflation Société Générale peut financer ses régimes à prestations définies en faisant appel à un fonds d’avantages à long terme ou en souscrivant un contrat d’assurance Les actifs de financement constitués via les fonds ou les contrats d’assurance sont qualifiés d’actifs de régime s’ils sont exclusivement destinés à régler les prestations du régime et si le financement est réalisé auprès d’une entité qui n’est pas une partie liée Lorsque les actifs de financement répondent à la définition d’actifs du régime la provision destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de la juste valeur de ces fonds Lorsqu’ils ne répondent pas à la définition d’actifs de régime ils sont qualifiés d’actifs distincts et sont présentés à l’actif du bilan Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul (départs anticipés taux d’actualisation…) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture…) constituent des écarts actuariels (gains ou pertes) Ils sont comptabilisés immédiatement et en totalité en résultat En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant) le coût des services passés est comptabilisé immédiatement et en totalité en résultat La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations définies comprend  les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coût des services rendus)  p le coût financier correspondant à l’effet de la désactualisation  p le produit attendu des placements dans les fonds de couverture (rendement brut)  p les écarts actuariels et les coûts des services passés  p l’effet des réductions et liquidations de régimes p Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai supérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendant lequel ces derniers ont rendu les services correspondants La méthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi Les principaux régimes de retraite à cotisations définies dont bénéficient les salariés de Société Générale sont situés en France Ils regroupent notamment l’assurance vieillesse obligatoire et le régime de retraite national AGIRC ARRCO ainsi que les régimes de retraite mis en place par certaines succursales de Société Générale pour lesquels elles n’ont qu’une obligation de cotiser (abondement PERCO) Les régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rente et des régimes d’indemnités de fin de carrière Les prestations sous forme de rente viennent en complément des pensions de retraite versées par les régimes généraux et obligatoires En France depuis le 4 juillet 2019 date de publication de l’ordonnance mettant un terme aux régimes de retraite à prestations définies dits « à droits aléatoires » en application de la Loi Pacte le régime additif de l’allocation complémentaire de retraite des cadres de direction mis en place en 1991 est fermé aux nouveaux collaborateurs et les droits des bénéficiaires ont été gelés au 31 décembre 2019 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 A Valeur actualisée des engagements 2 494 2 407 B Juste valeur des actifs de régime 1 333 1 294 C Juste valeur des actifs distincts 1 040 963 D Effet du plafonnement d’actifs E Eléments non reconnus A B C + D E = Solde net 121 150 Au passif du bilan 1 211 1 197 À l’actif du bilan (1) (1 090) (1 047) Ce poste comprend les excédents d’actifs de régime pour 50 millions d’euros et des actifs distincts pour 1 040 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre (1) 84 millions d’euros et 963 millions d’euros au 31 décembre 2019 Les actifs de financement comprennent les actifs de régime et les actifs distincts En proportion de leur juste valeur totale les actifs de régime se composent à hauteur de 86% d’obligations 7% d’actions et de 7% d’autres placements Les titres Société Générale détenus en direct ne sont pas significatifs Les excédents d’actifs de financement s’élèvent à un montant de 164 millions d’euros Les cotisations employeurs devant être versées pour 2021 sont estimées à 4 millions d’euros au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies (En pourcentage) 31 12 2020 31 12 2019 Taux d’actualisation France 0 35% 0 84% Royaume Uni 1 24% 2 00% États Unis 2 55% 3 19% Autre 0 38% 0 72% Taux d’inflation long terme France 1 23% 1 30% Royaume Uni 3 01% 2 92% États Unis N A N A Autre 1 25% 1 24% Taux d’augmentation future des salaires France 1 60% 0 75% Royaume Uni N A N A États Unis N A N A Autre 0 65% 0 66% Durée de vie active moyenne restante des salariés (en années) France 7 50 8 36 Royaume Uni 4 00 5 00 États Unis 7 85 7 87 Autre 8 85 8 77 Duration (en années) France 14 03 13 95 Royaume Uni 16 92 16 34 États Unis 16 17 15 28 Autre 17 69 16 60 Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées par la valeur actuelle des obligations (DBO) à l’exception des rendements attendus des actifs qui sont des moyennes pondérées par la juste valeur des actifs Les courbes des taux d’actualisation utilisées sont les courbes des obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observées fin octobre pour les devises USD GBP et EUR corrigées fin décembre dans les cas où la variation des taux avait un impact significatif Les taux d’inflation utilisés pour les zones monétaires GBP et EUR sont les taux de marché observés à fin octobre et corrigés fin décembre dans les cas où la variation des taux avait un impact significatif Pour les autres zones monétaires les taux d’inflation utilisés sont les objectifs long terme des Banques centrales La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en tenant également compte des hypothèses de taux de rotation Les hypothèses ci dessus ont été appliquées pour les régimes postérieurs à l’emploi Dans le cas de plans d’options d’achat et de plans d’attribution gratuite d’actions consentis aux salariés sans émission d’actions nouvelles une provision doit être constatée à hauteur de la moins value que l’entité s’attend à subir lors de la remise des actions aux salariés Cette provision pour risques est dotée dans la rubrique Frais de personnel pour un montant égal à la différence  entre le cours de Bourse des actions propres à la date de clôture et le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite d’actions) si l’entité p n’a pas encore acquis les actions propres à remettre aux salariés  entre le prix de revient des actions propres déjà détenues et le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite d’actions) si l’entité a déjà p acquis les actions propres à remettre aux salariés Lorsque l’attribution des actions aux salariés de Société Générale est conditionnée à la présence de ces derniers dans l’entité à l’issue du plan ou à la réalisation d’une condition de performance la dotation à la provision est étalée linéairement sur la durée de cette période d’acquisition des droits Dans le cas de plans d’options de souscription d’actions aucune charge n’est comptabilisée au titre des actions à émettre Les régimes sur capitaux propres offerts aux employés de Société Générale au cours de la période se terminant le 31 décembre 2020 sont brièvement décrits ci dessous  Émetteur Société Générale Année 2020 Type de plan Attribution gratuite d’actions Nombre d’actions attribuées 2 037 579 Actions livrées 372 Actions perdues au 31 12 2020 53 697 Actions restantes au 31 12 2020 1 983 510 Nombre d’actions réservées au 31 12 20 1 983 510 Les conditions de performance sont décrites dans le chapitre 3 « Gouvernement d’entreprise » du présent document La dette enregistrée au bilan au titre des plans en vie s’élève à 96 millions d’euros au 31 décembre 2020 et le montant de la charge constatée sur l’exercice s’élève à 30 millions d’euros Pour couvrir les plans 2020 décrits ci dessus Société Générale a acquis 63 098 actions Société Générale pour un coût de 2 7 millions d’euros Il restera 1 920 412 actions Société Générale à acquérir pour atteindre le nombre total d’actions attribuées Pour couvrir les plans 2019 Société Générale a acquis 1 521 652 actions Société Générale pour un coût de 26 millions d’euros Société Générale a mis en place depuis l’exercice 1989 un dispositif d’intégration fiscale Au 31 décembre 2020 223 sociétés ont conclu une convention d’intégration fiscale avec Société Générale Chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt vis à vis de la société intégrante déterminée conformément à l’application de la convention d’intégration fiscale Société Générale utilise la faculté d’enregistrer des impôts différés dans ses comptes annuels Les impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une différence temporaire est identifiée entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales des éléments de bilan La méthode appliquée est celle du report variable selon laquelle les impôts différés constatés au cours des exercices antérieurs sont modifiés lors d’un changement de taux d’imposition L’effet correspondant est enregistré en augmentation ou en diminution de la charge d’impôt différé Les actifs d’impôts différés nets sont pris en compte dès lors qu’il existe une perspective de récupération sur un horizon déterminé Les impôts différés sont déterminés au niveau de chaque entité fiscale (maison mère et succursales étrangères) et ne font l’objet d’aucune actualisation (En M EUR) 2020 2019 Charge fiscale courante 533 673 Charge fiscale différée (674) (92) TOTAL (141) 581 La charge fiscale de l’exercice 2020 intègre une perte d’intégration fiscale de 48 millions d’euros contre une perte de 19 millions d’euros au titre de l’exercice 2019 (223 filiales concernées en 2020 contre 217 en 2019) La perte d’intégration fiscale principalement liée aux taux d’impôt applicables aux refacturations des filiales a augmenté en 2020 suite à l’application plus importante par rapport à 2019 du taux applicable aux entités dont le chiffre d’affaires est inférieur à 250 millions d’euros Conformément aux dispositions fiscales qui définissent le taux normal de l’impôt sur les sociétés ce dernier sera abaissé progressivement pour atteindre 25% en 2022 selon la trajectoire suivante pour les entreprises redevables réalisant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 250 millions d’euros (article 219 du CGI)  pour l’exercice ouvert du 1 er janvier 2020 au 31 décembre 2020 un p taux normal d’impôt sur les sociétés de 31% auquel s’ajoutera toujours la Contribution Sociale sur les Bénéfices (CSB) de 3 3%  pour l’exercice ouvert du 1 er janvier 2021 au 31 décembre 2021 un p taux normal d’impôt sur les sociétés de 27 5% auquel s’ajoutera toujours la Contribution Sociale sur les Bénéfices (CSB) de 3 3% Les impôts différés sont calculés en appliquant le taux d’imposition qui sera en vigueur lors du retournement de la différence temporaire Compte tenu de la réduction progressive des taux d’ici 2022 ces derniers (incluant la Contribution Sociale sur les Bénéfices) seront  pour les résultats imposés au taux de droit commun  à 28 41% en p 2021 et à 25 83% en 2022 et au delà  pour les résultats relevant du régime long terme à 0% sous réserve p de la réintégration d’une quote part de frais et charges de 12%  de 3 41% en 2021 et à 3 10% en 2022 et au delà Les plus values à long terme sur titres de participation sont exonérées sous réserve de la taxation au taux de droit commun d’une quote part de frais et charges de 12% du montant de la plus value brute uniquement si la société réalise une plus value nette à long terme au titre de l’exercice de cession des titres de participation En outre au titre du régime des sociétés mères et filiales les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au moins égale à 5% sont exonérés sous réserve de la taxation au taux de droit commun d’une quote part de frais et charges de 1% ou 5% Les provisions fiscales représentent des passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise leur constitution est subordonnée  à l’existence d’une obligation de Société Générale à l’égard d’une administration fiscale au titre de l’impôt sur les bénéfices dont il est p probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de cette administration sans contrepartie au moins équivalente attendue de celle ci  la disponibilité d’une estimation fiable de la sortie de ressource probable p Le montant de la sortie de ressources probable est alors actualisé pour déterminer le montant de la provision dès lors que l’effet de cette actualisation présente un caractère significatif Les dotations et reprises de provisions pour risques fiscaux sont enregistrées en Charge fiscale courante dans la rubrique Impôts sur les bénéfices du compte de résultat Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que Société Générale estime qu’elles pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le sujet faisant l’objet de la provision (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Dotations nettes Reprises utilisées Change et reclassements Stock au 31 12 2020 Provisions pour impôt 20 (10) (1) (1) 8 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Report déficitaire 1 809 2 613 Plus values internes au groupe fiscal France (160) (173) Autres (principalement sur provisions) 1 650 1 607 TOTAL 3 299 4 047 Société Générale effectue chaque année une revue de sa capacité à absorber ses pertes fiscales reportables en tenant compte du régime fiscal applicable à chaque entité fiscale concernée et d’une projection réaliste des résultats fiscaux de cette dernière Pour cela les résultats fiscaux sont déterminés sur la base des projections 2021 2025 des performances des métiers Les résultats fiscaux tiennent compte par ailleurs des retraitements comptables et fiscaux (dont le retournement des bases d’impôts différés actifs et passifs sur différences temporaires) applicables aux entités et juridictions concernées Ces derniers sont déterminés d’une part sur la base d’un historique de résultats fiscaux et d’autre part en s’appuyant sur l’expertise fiscale de l’entité Une extrapolation est réalisée à compter de l’année 2026 (correspondant à une année « normative ») et jusqu’à un horizon de temps jugé raisonnable et dépendant de la nature des activités réalisées au sein de chaque entité fiscale incertitudes concernent notamment les possibilités de changement des règles fiscales applicables (tant pour le calcul du résultat fiscal que pour les règles d’imputation des pertes fiscales reportables) ou la réalisation des hypothèses retenues Ces incertitudes sont atténuées par des tests de robustesse des hypothèses budgétaires et stratégiques Par principe l’appréciation des facteurs macroéconomiques retenus ainsi que les estimations internes utilisées pour déterminer les résultats fiscaux comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation sur l’horizon d’absorption des pertes Ces risques et Au 30 juin 2020 Société Générale avait réalisé une revue spécifique des pertes fiscales reportables en intégrant les conséquences et les incertitudes générées par la crise Covid 19 dans les projections des résultats fiscaux Ces projections avaient fait apparaître un risque de non récupération partielle au sein du groupe fiscal France sur un horizon de temps raisonnable En conséquence des actifs d’impôts différés ne pouvaient plus être reconnus à hauteur de 650 millions d’euros Au 31 décembre 2020 les projections actualisées confirment la probabilité pour Société Générale de pouvoir imputer sur des bénéfices futurs les pertes fiscales faisant l’objet d’un impôt différé actif Au 31 décembre 2020 compte tenu du régime fiscal applicable à chaque implantation et d’une projection réaliste de leurs résultats fiscaux la durée prévisionnelle de recouvrement des actifs d’impôts différés est présentée dans le tableau ci dessous  (En M EUR) 31 12 2020 Durée légale du report en avant Durée prévisionnelle de recouvrement Impôts différés actifs sur reports déficitaires 1 809 dont France 1 505 illimité (1) 9 ans dont États Unis d’Amérique 285 20 ans (2) 7 ans dont autres 19 En application de la Loi de Finances 2013 l’imputation des déficits est plafonnée à 1 M EUR majoré de 50% de la fraction du bénéfice imposable de l’exercice (1) excédant ce plafond La fraction non imputable des déficits est reportable sur les exercices suivants sans limite de temps et dans les mêmes conditions Déficits générés avant décembre 2011 (2) Par ailleurs au 31 décembre 2020 les principaux impôts différés non reconnus à l’actif du bilan concernent notamment le groupe fiscal France pour 650 millions d’euros (contre un montant nul au 31 décembre 2019) nos implantations aux États Unis d’Amérique pour 301 millions d’euros (contre 408 millions d’euros au 31 décembre 2019) et à Singapour pour 71 millions d’euros (contre 35 millions d’euros au 31 décembre 2019) Ces actifs d’impôts différés pourront être reconnus au bilan quand il deviendra probable qu’un bénéfice imposable futur permettra leur récupération S’agissant du traitement fiscal de la perte occasionnée par les agissements de Jérôme Kerviel Société Générale considère que la décision de la cour d’appel de Versailles du 23 septembre 2016 n’est pas de nature à remettre en cause son bien fondé au regard de l’avis du Conseil d’État de 2011 et de sa jurisprudence constante En conséquence Société Générale considère que la perte fiscale afférente demeure imputable sur des bénéfices imposables futurs Toutefois comme indiqué par le Ministre de l’Economie et des Finances dès septembre 2016 l’administration fiscale a examiné les conséquences fiscales de cette perte comptable et a indiqué qu’elle envisageait de remettre en cause la déductibilité de la perte occasionnée par les agissements de Jérôme Kerviel à hauteur de 4 9 milliards d’euros Cette proposition de rectification est sans effet immédiat et devra éventuellement être confirmée par une notification de redressement adressée par l’administration lorsque Société Générale sera en situation d’imputer les déficits reportables issus de la perte sur son résultat imposable Une telle situation ne se produira pas avant plusieurs années selon les prévisions de la banque Dans l’hypothèse où l’administration déciderait le moment venu de confirmer sa position actuelle Société Générale ne manquerait pas de faire valoir ses droits devant les juridictions compétentes (En M EUR)  Capital  Primes d’émission et de fusion Réserves et report à nouveau Résultat de la période Réserve légale Réserve spéciale des plus values à long terme Autres réserves Report à nouveau Capitaux propres Bilan au 31 décembre 2018 1 010 20 602 101 2 097 1 435 8 077 1 725 35 047 2018 Affectation du résultat 1 725 (1 725) Augmentation Diminution de capital 57 954 1 011 Résultat de la période 3 695 3 695 Distribution de dividendes (1 769) (1 769) Autres mouvements Bilan au 31 décembre 2019 1 067 21 556 101 2 097 1 435 8 033 3 695 37 984 2019 Affectation du résultat 6 3 689 (3 695) Augmentation Diminution de capital Résultat de la période (1 568) (1 568) Distribution de dividendes Autres mouvements Bilan au 31 décembre 2020 1 067 21 556 107 2 097 1 435 11 722 (1 568) 36 416 Au 31 décembre 2020 le capital de Société Générale entièrement libéré s’élève à 1 066 714 367 50 euros et se compose de 853 371 494 actions d’une valeur nominale de 1 25 euro Conformément à la recommandation de la Banque Centrale européenne du 27 mars 2020 relative aux politiques de distribution de dividendes pendant la pandémie de Covid 19 Société Générale n’a pas distribué de dividendes sur actions ordinaires au titre de l’exercice 2019 Au cours de l’Assemblée Générale du 18 mai 2021 le Conseil d’administration proposera une affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2020 comprenant une mise en distribution du dividende selon les modalités suivantes  (En M EUR) Résultat net de l’exercice (1 568) Report à nouveau bénéficiaire 11 722 TOTAL À AFFECTER 10 154 Dividende 469 Report à nouveau 9 685 TOTAL AFFECTÉ 10 154 Le dividende proposé s’élève à 0 55 euro par action de nominal 1 25 euro Le montant du dividende de 469 millions d’euros à verser aux actionnaires de Société Générale est calculé sur la base du nombre d’actions existantes au 31 décembre 2020 (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Résultat net part du Groupe (1 568) 3 695 Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation 850 384 674 829 901 725 Résultat par action ordinaire (en EUR) (1 84) 4 45 Nombre moyen de titres ordinaires retenu au titre des éléments dilutifs (1) Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat net dilué par action 850 384 674 829 901 725 Résultat dilué par action ordinaire (en EUR) (1 84) 4 45 Le nombre d’actions retenu dans les éléments dilutifs est calculé selon la méthode du « rachat d’actions » et prend en compte les attributions d’actions gratuites et (1) les plans d’options de souscription d’actions Cette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par des titres à terme ou à durée indéterminée dont le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers Le cas échéant les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat (En millions) Date d’émission Devise Montant de l’émission Date d’échéance 31 12 2020 31 12 2019 Titres et emprunts subordonnés à durée indéterminée 1er juillet 1985 EUR 348 Perpétuel 62 62 24 novembre 1986 USD 500 Perpétuel 202 221 18 décembre 2013 USD 1 750 Perpétuel 1 426 1 558 7 avril 2014 EUR 1 000 Perpétuel 1 000 1 000 25 juin 2014 USD 1 500 Perpétuel 0 1 335 29 septembre 2015 USD 1 250 Perpétuel 1 019 1 113 13 septembre 2016 USD 1 500 Perpétuel 1 222 1 335 6 avril 2018 USD 1 250 Perpétuel 1 019 1 113 4 octobre 2018 USD 1 250 Perpétuel 1 019 1 113 16 avril 2019 SGD 750 Perpétuel 462 496 12 septembre 2019 AUD 700 Perpétuel 440 438 18 novembre 2020 USD 1 500 Perpétuel 1 222 0 SOUS TOTAL 9 093 9 784 Titres et dettes subordonnées à terme 21 juillet 2000 EUR 78 31 juillet 2030 9 11 16 août 2005 EUR 226 18 août 2025 216 216 7 avril 2008 EUR 250 6 avril 2023 155 155 15 avril 2008 EUR 321 15 avril 2023 321 321 28 avril 2008 EUR 50 6 avril 2023 50 50 14 mai 2008 EUR 90 6 avril 2023 90 90 14 mai 2008 EUR 50 6 avril 2023 50 50 14 mai 2008 EUR 150 6 avril 2023 150 150 30 mai 2008 EUR 79 15 avril 2023 79 79 10 juin 2008 EUR 300 12 juin 2023 260 260 30 juin 2008 EUR 40 30 juin 2023 40 40 7 juin 2013 EUR 1 000 7 juin 2023 1 000 1 000 17 janvier 2014 USD 1 000 17 janvier 2024 815 890 23 février 2018 EUR 1 000 23 février 2028 1 000 1 000 16 septembre 2014 EUR 1 000 16 septembre 2026 1 000 1 000 27 février 2015 EUR 1 250 27 février 2025 1 250 1 250 14 avril 2015 USD 1 500 14 avril 2025 1 222 1 335 15 avril 2015 EUR 150 7 avril 2026 150 150 2 juin 2015 AUD 125 2 juin 2027 79 78 3 juin 2015 CNH 1 200 3 juin 2025 0 153 10 juin 2015 AUD 50 10 juin 2025 31 31 12 juin 2015 JPY 27 800 12 juin 2025 221 228 12 juin 2015 JPY 13 300 12 juin 2025 0 109 12 juin 2015 JPY 2 500 12 juin 2025 20 21 22 juillet 2015 USD 50 23 juillet 2035 41 45 30 septembre 2015 JPY 20 000 30 septembre 2025 158 164 (En millions) Date d’émission Devise Montant de l’émission Date d’échéance 31 12 2020 31 12 2019 21 octobre 2015 EUR 70 21 octobre 2026 70 70 24 novembre 2015 USD 1 000 24 novembre 2025 815 890 24 novembre 2015 USD 500 24 novembre 2045 407 445 19 mai 2016 SGD 425 19 mai 2026 262 281 3 juin 2016 JPY 15 000 3 juin 2026 119 123 3 juin 2016 JPY 27700 3 juin 2026 219 227 27 juin 2016 USD 500 27 juin 2036 407 445 20 juillet 2016 AUD 325 20 juillet 2028 204 203 19 août 2016 USD 1 000 19 août 2026 815 890 13 octobre 2016 AUD 150 13 octobre 2026 94 94 16 décembre 2016 JPY 10000 16 décembre 2026 79 82 24 janvier 2017 AUD 200 24 janvier 2029 126 125 19 mai 2017 AUD 500 19 mai 2027 409 406 23 juin 2017 JPY 5 000 23 juin 2027 40 41 18 juillet 2017 JPY 5 000 27 juillet 2027 40 41 7 mars 2018 JPY 6 500 7 mars 2028 51 53 13 avril 2018 JPY 6 500 13 avril 2028 51 53 17 avril 2018 JPY 6 500 17 avril 2028 51 53 24 octobre 2018 JPY 13100 24 octobre 2028 104 107 18 avril 2019 AUD 300 18 mai 2034 189 188 8 juillet 2020 USD 500 8 juillet 2035 407 0 24 novembre 2020 EUR 1 000 24 novembre 2030 1 000 0 SOUS TOTAL (1) 14 366 13 693 Dettes rattachées 327 359 TOTAL (1)(2) 23 786 23 836 La charge nette des dettes subordonnées hors impôt et hors impact des rachats s’élève à 1 097 millions d’euros au 31 décembre 2020 (1 230 millions d’euros au (1) 31 décembre 2019) dont dettes concernant les entreprises liées  43 millions d’euros au 31 décembre 2020 (43 millions d’euros au 31 décembre 2019) (2) Le Conseil d’administration peut décider de différer partiellement ou totalement la rémunération des TSDI dans le cas où l’Assemblée générale ordinaire approuvant les comptes sociaux n’aurait pas décidé la mise en paiement d’un dividende d’acquisition de certificats d’investissement privilégiés Ceux ci ne sont remboursables qu’en cas de liquidation de la société après remboursement complet des dettes non subordonnées Société Générale a émis jouissance le 1 er juillet 1985 348 millions d’euros de titres subordonnés à durée indéterminée assortis de bons Les autres titres et emprunts sont assortis d’une clause de remboursement anticipé à partir de leur dixième année à la seule option de Société Générale France Europe Amériques (En M EUR) 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Produits nets d’intérêts et assimilés (2) 805 2 878 249 680 306 286 Produits nets de commissions 2 077 2 179 259 293 145 141 Résultat net sur opérations financières 2 728 4 531 1 123 450 69 23 Autres produits nets d’exploitation 183 (107) 63 44 (1) 1 PRODUIT NET BANCAIRE 5 793 9 481 1 694 1 467 519 451 Asie Océanie Afrique Total (En M EUR) 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Produits nets d’intérêts et assimilés (2) 109 46 1 9 1 470 3 899 Produits nets de commissions 63 59 3 2 544 2 675 Résultat net sur opérations financières 304 391 4 224 5 395 Autres produits nets d’exploitation 6 4 1 252 (58) PRODUIT NET BANCAIRE 482 500 2 12 8 490 11 911 Établie en fonction du pays de comptabilisation des revenus et charges (1) dont revenus des titres à revenu variable et des opérations de crédit bail et de location (2) Les immobilisations d’exploitation et de placement sont inscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition Les coûts d’emprunts correspondant à la période de construction des immobilisations nécessitant une longue période de préparation sont incorporés au coût d’acquisition de même que les frais directement attribuables Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pour leur coût direct de développement qui regroupe les dépenses externes de matériels et de services et les frais liés au personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation Dès qu’elles sont en état d’être utilisées les immobilisations sont amorties sur leur durée d’utilité Le cas échéant la valeur résiduelle du bien est déduite de sa base amortissable Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique Dotations aux amortissements Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques selon un rythme différent de celui de l’immobilisation prise dans son ensemble ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité Pour les immeubles d’exploitation et de placement Société Générale a appliqué cette approche en retenant a minima les composants et durées d’amortissements suivants  Infrastructures Gros œuvre 50 ans Étanchéité toiture 20 ans Façades 30 ans Installations techniques Ascenseurs   Installations électriques   Groupes électrogènes   Climatisation désenfumage   Câblages techniques 10 à 30 ans Installations de sûreté et de surveillance   Plomberie canalisations   Protection incendie   Agencements Finitions second œuvre abords 10 ans Concernant les autres catégories d’immobilisations les durées d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d’utilité des biens considérés qui ont généralement été estimées dans les fourchettes suivantes  Matériel et outillage 5 ans Matériel de transport 4 ans Mobilier 10 à 20 ans Matériel de bureau 5 à 10 ans Matériel informatique 3 à 5 ans Logiciels créés ou acquis 3 à 5 ans Concessions brevets licences  etc 5 à 20 ans (En M EUR) 31 12 2019 Augmentations Dotations Diminutions Reprises Autres mouvements 31 12 2020 Immobilisations incorporelles d’exploitation Valeurs brutes 4 291 353 (27) 42 4 659 Amortissements et dépréciations (2 712) (287) 3 19 (2 977) Immobilisations corporelles d’exploitation Valeurs brutes 3 551 187 (110) (35) 3 593 Amortissements et dépréciations (2 164) (240) 42 18 (2 344) Immobilisations corporelles hors exploitation Valeurs brutes 10 10 Amortissements et dépréciations (7) (7) TOTAL 2 969 13 (92) 44 2 934 Les dépréciations des immobilisations incorporelles incluent pour 42 millions d’euros la dépréciation du fonds de commerce enregistré en 2016 suite à la fusion de SG Securities (Paris) La rubrique Gains ou pertes sur actifs immobilisés regroupe les plus ou moins values de cession ainsi que les dotations nettes aux dépréciations sur immobilisations d’exploitation Les résultats sur immobilisations hors exploitation sont classés au sein du Produit net bancaire (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Immobilisations d’exploitation  Plus values de cession 24 59 Moins values de cession (8) (44) TOTAL 16 15 Au passif du bilan le poste Provisions regroupe les provisions pour risque de crédit les provisions sur les comptes et plans d’épargne logement les provisions sur instruments financiers à terme les provisions sur avantages du personnel les provisions fiscales et les provisions pour litiges (En M EUR) Stock au 31 12 2019 Dotations Reprises Change et reclassements Stock au 31 12 2020 Provisions pour risque de crédit (cf  Note 2 6 1) 1 024 1 394 (645) (37) 1 736 Provisions sur engagement liés aux comptes et plans d’épargne logement (cf  Note 2 6 2) 251 63 (6) 308 Provisions pour instruments financiers à terme (cf  note 2 6 3) 9 194 2 764 (3 827) (306) 7 825 Provisions sur avantages du personnel (cf  Note 4 2) 1 999 371 (339) (14) 2 017 Provisions fiscales (cf  Note 5 2) 20 1 (12) (1) 8 Autres provisions pour risques et charges 700 122 (176) (11) 635 TOTAL 13 188 4 715 (5 005) (369) 12 529 Les autres provisions pour risques et charges représentent des passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de façon précise Leur constitution est subordonnée à l’existence d’une obligation à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui ci Les dotations nettes aux provisions sont classées par nature dans les rubriques du compte de résultat correspondantes Un descriptif des risques et litiges en cours est fourni dans le rapport sur la gestion des risques Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que Société Générale estime qu’elles pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l’opposant à des tiers sur le sujet faisant l’objet de la provision Les autres provisions pour risques et charges incluent notamment des provisions pour restructuration (hors frais de personnel) des provisions pour litiges des provisions pour reversement de fonds à venir dans le cadre d’opérations de financement pour la clientèle Société Générale est soumis à un cadre juridique et réglementaire étendu dans les pays où elle est présente Dans ce contexte juridique complexe Société Générale et certains de ses représentants anciens et actuels peuvent être impliqués dans diverses actions en justice notamment des procédures civiles administratives et pénales La grande majorité de ces procédures s’inscrit dans le cadre de l’activité courante de Société Générale Ces dernières années le nombre de litiges avec des investisseurs ainsi que le nombre de procédures réglementaires intentées contre des intermédiaires financiers comme les banques et les conseillers en investissement ont augmenté en partie en raison d’un contexte financier difficile Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges des procédures réglementaires et des actes impliquant Société Générale en particulier si ceux ci sont initiés par diverses catégories de plaignants si le montant des demandes de dommages intérêts n’est pas précisé ou est indéterminé ou encore s’il s’agit d’une procédure sans précédent Lors de la préparation de ses états financiers Société Générale procède à l’estimation des conséquences des procédures légales réglementaires ou d’arbitrage dans lesquelles elle est impliquée Une provision est enregistrée lorsque des pertes liées à ces procédures deviennent probables et que leur montant peut être estimé de manière fiable Pour évaluer les probabilités de pertes et le montant de ces dernières et ainsi déterminer le montant des provisions pour litiges à comptabiliser le recours à des estimations est important La Direction réalise ces estimations en exerçant son jugement et en prenant en considération toutes les informations disponibles à la date d’établissement des comptes Société Générale prend notamment en compte la nature du litige les faits sous jacents les procédures en cours et les décisions de justice déjà intervenues mais également son expérience et l’expérience d’autres entreprises confrontées à des cas similaires (sous réserve pour Société Générale d’en avoir connaissance) ainsi que le cas échéant l’avis et les rapports d’experts et de conseillers juridiques indépendants Société Générale procède chaque trimestre à un examen détaillé des litiges en cours présentant un risque significatif La description de ces litiges est présentée dans la note 8 « Informations sur les risques et litiges » (En M EUR) Durées restant à courir au 31 décembre 2020 Moins de 3 mois 3 mois à 1 an 1 à 5 ans Plus de 5 ans Éliminations des opérations entre le siège et les succursales étrangères Total Emplois 381 674 158 349 222 677 147 463 (169 122) 741 041 Créances sur les établissements de crédit 195 179 58 669 64 466 27 020 (169 025) 176 309 Opérations avec la clientèle 139 147 64 304 148 117 91 872 (97) 443 343 Obligations et autres titres à revenu fixe 47 348 35 376 10 094 28 571 121 389 Titres de transaction 45 870 21 193 119 1 606 68 788 Titres de placement 774 9 899 44 121 10 838 Titres d’investissement 704 4 284 9 931 26 844 41 763 Ressources 595 696 129 730 256 020 128 368 (169 113) 940 701 Dettes envers les établissements de crédit 211 982 53 977 152 423 52 012 (168 606) 301 788 Opérations avec la clientèle 358 083 42 426 65 803 48 054 (506) 513 860 Dettes représentées par un titre 25 631 33 327 37 794 28 302 (1) 125 053 Les profits et pertes de change résultant des opérations courantes conclues en devises étrangères sont comptabilisés dans le compte de résultat Les opérations de change à terme dites « sèches » ou effectuées en couverture d’autres opérations de change à terme sont évaluées selon le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée Les positions de change au comptant et les autres opérations à terme sont évaluées mensuellement selon les cours de change officiels au comptant de fin de période Les différences de réévaluation ainsi dégagées sont enregistrées régulièrement dans le compte de résultat Par ailleurs les reports et déports liés aux opérations de change à terme couvertes sont parallèlement rapportés au compte de résultat de manière linéaire sur la période restant à courir jusqu’à l’échéance de ces opérations (En M EUR) 31 12 2020 31 12 2019 Actif Passif Devises à recevoir Devises à livrer Actif Passif Devises à recevoir Devises à livrer EUR 620 409 622 164 312 707 294 432 613 314 615 161 299 729 284 788 USD 375 744 374 715 535 170 505 931 461 677 459 371 558 578 540 720 GBP 74 531 75 098 167 163 172 862 73 431 74 322 155 699 149 869 JPY 75 144 74 252 58 996 76 705 85 313 84 363 59 668 110 365 Autres devises 112 214 111 813 240 199 254 400 93 960 94 478 261 501 244 470 TOTAL 1 258 042 1 258 042 1 314 235 1 304 330 1 327 695 1 327 695 1 335 175 1 330 212 Société Générale a défini depuis 2003 des règles internes strictes afin d’éviter tout développement d’implantations dans les pays qualifiés de paradis fiscaux non coopératifs par l’OCDE Toute implantation ou tout développement d’activités nouvelles dans les implantations existantes ne peut être autorisée que par décision de la Direction générale après avis du Secrétariat général et de la Direction des risques France et dont la liste a été mise à jour par l’arrêté ministériel du 6 janvier 2020 (publié au JO du 7 janvier 2020) Depuis 2010 Société Générale a décidé de fermer et a mis en œuvre les démarches nécessaires pour fermer toutes les implantations du Groupe dans des États ou territoires jugés non coopératifs par la Conformément à sa politique Société Générale a fermé ses trois entités dans les Iles Vierges Britanniques suite à l’inscription de cet État dans la liste française Au 31 décembre 2020 Société Générale ne détenait directement ou indirectement aucune implantation en activité dans les États et territoires concernés 2020   (en milliers d’euros ou d’unités locales) Activités Pôles Capital (devise locale) (1)  Capitaux propres autres que le capital (devise locale) (1) Quote partdu capital détenu (en %) Sociétés Siège social ou Établissement I – Renseignements détaillés concernant les participations dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital de la Société Générale A) Filiales (plus de 50 % du capital détenu par la Société Générale) SG AMERICAS SECURITIES HOLDINGS LLC Courtage C O The Corporation Trust Company 1209 Orange Street 19801 – Wilmington – Delaware – USA Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs USD 1 430 976 1 102 666 100 00 SG FINANCIAL SERVICES HOLDING Société de portefeuille 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors Pôles EUR 1 641 835 212 724 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INTERNATIONAL LIMITED Courtage et compensation One Bank Street – Londres E14 4SG – Royaume Uni Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs GBP 1 150 000 280 276 100 00 GÉNÉFINANCE Société de portefeuille 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors Pôles EUR 1 000 000 236 802 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES SPA Établissement de crédit Via Benigno Crespi 19 A – 20159 Milan – Italie Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 111 309 148 583 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES JAPAN LIMITED Courtage 1 1 Marunouchi 1 chome Chiyoda ku – Tokyo – Japon Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs JPY 35 765 000 36 998 000 100 00 SG KLEINWORT HAMBROS LIMITED Gestion privée 8 St Jame’s Square SW1Y 4JU – Londres – Royaume Uni Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs GBP 466 651 178 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE REAL ESTATE Société foncière et de financement immobilier 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Banque de détail en France EUR 327 112 39 303 100 00 SOGÉMARCHÉ Société foncière 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Hors Pôles EUR 500 000 (23 728) 100 00 FIDITALIA SPA Crédit à la consommation Via Guglielmo Silva n° 34 – 20149 Milan – Italie Banque de détail et Services Financiers Internationaux EUR 130 000 228 077 100 00 SALINGER SA Société de portefeuille 15 avenue Émile Reuter L2420 Luxembourg – Luxembourg Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 100 317 545 100 00 BANCO SOCIÉTÉ GÉNÉRALE BRASIL S A Banque d’investissement Avenida Paulista 2300 – Cerqueira Cesar – Sâo Paulo – SP CEP 01310 300 – Brésil Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs BRL 2 956 929 (1 472 769) 100 00 VALMINVEST Immobilier d’exploitation 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors Pôles EUR 248 877 12 167 100 00 Pour les filiales et participations étrangères les capitaux propres et comptes de résultat sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe dans leur devise de reporting (1) consolidé Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières (2) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises (3) 2020 Valeur comptable des titres détenus Prêts et avancesconsentis par laSociété et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnéspar la société (en EUR) Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exercice clos (devise locale) (1)(2)(3) Résultats(bénéficesou pertes)du dernier exercice clos (devise locale) (1)(3) Dividendes encaissés par la Société au cours de l’exercice (en EUR) Observations Brute (en EUR) Nette (en EUR) Écart de réévaluation 2 969 895 2 969 895 841 730 0 519 077 54 638 0 1 EUR = 1 2271 USD 2 136 144 2 136 144 719 459 0 410 053 417 765 254 284 1 569 621 1 569 621 2 907 540 1 095 404 194 202 74 396 114 741 1 EUR = 0 89903 GBP 1 076 025 1 076 025 1 920 000 0 343 485 382 374 270 000     745 062 618 844 0 100 000 139 743 31 120 0   599 385 599 385 321 794 500 27 435 000 8 179 000 2 801 1 EUR = 126 49 JPY 590 352 590 352 0 0 150 422 156 0 1 EUR = 0 89903 GBP    586 505 586 505 0 0 11 042 10 505 30 462 500 000 500 000 0 0 25 406 1 583 0    335 169 335 169 4 430 050 0 232 298 45 487 0    315 184 315 184 0 0 (1 416) (1 501) 0 888 993 273 963 0 16 766 248 767 49 406 0 1 EUR = 6 3735 BRL 249 427 249 427 0 0 15 672 10 005 2 738 2020   (en milliers d’euros ou d’unités locales) Activités Pôles Capital (devise locale) (1) Capitauxpropres autres que le capital (devise locale) (1) Quote part du capital détenu (en %) Sociétés Siège social ou Établissement SOCIÉTÉ GÉNÉRALE (CHINA) LIMITED Banque de détail à l’étranger F15 West Tower Genesis 8 Xinyuannan Street – Chaoyang District – 100027 Beijing – Chine Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs CNY 4 000 000 (119 693) 100 00 SOGÉCAMPUS Société foncière 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Hors Pôles EUR 241 284 40 310 100 00 LYXOR ASSET MANAGEMENT Gestion mobilière alternative 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 161 106 16 250 100 00 GÉNÉGIS I Immobilier d’exploitation 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors Pôles EUR 192 900 14 403 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE Banque de détail à l’étranger Résidence EL KERMA – 16105 Gué de Constantine – Wilaya d’Alger – Algérie Banque de détail et Services Financiers Internationaux DZD 20 000 000 27 654 511 100 00 COMPAGNIE FONCIÈRE DE LA MÉDITERRANÉE (CFM) Immobilier d’exploitation 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors Pôles EUR 76 627 2 554 100 00 SG SECURITIES KOREA CO LTD Business consulting 24th Floor D1 D Tower 17 Jong ro 3 gil – Jongno gu – Séoul – Corée du sud Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs KRW 205 500 000 141 896 441 100 00 SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN Immobilier d’exploitation 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors Pôles EUR 120 030 207 876 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAPITAL CANADA INC Courtage 1501 avenue McGill College – Suite 1800 H3A 3M8 – Montréal – Canada Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs CAD 150 000 66 281 100 00 SG SECURITIES (SINGAPORE) PTE LTD Courtage 8 Marina Boulevard – #12 01 – Marina Bay financial Centre Tower 1 – 018981 – Singapore – Singapour Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs SGD 99 058 34 009 100 00 ORPAVIMOB Société foncière et de financement immobilier 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 69 253 5 908 100 00 SG FACTORING SPA Factoring Via Trivulzio 7 – 20146 Milan – Italie Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 11 801 32 764 100 00 SG AMERICAS OPERATIONAL SERVICES LLC (SGAOS) Prestations de services de support aux entreprises C O The Corporation Trust Company 1209 Orange Street 19801 – Wilmington – Delaware – USA Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs USD 716 46 683 100 00 TREEZOR Établissement de monnaie électronique 41 rue de Prony 75017 Paris – France Hors Pôles EUR 3 413 9 425 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES AUSTRALIA PTY LTD Courtage sur les marchés actions Level 25 – 400 George Street – Sydney – NSW 2000 – Australie Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs AUD 100 000 (36 160) 100 00 Pour les filiales et participations étrangères les capitaux propres et comptes de résultat sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe dans leur devise de reporting (1) consolidé Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières (2) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises (3) 2020 Valeur comptable des titres détenus Prêts et avancesconsentis par laSociété et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnés par la société (en EUR) Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exercice clos (devise locale) (1)(2)(3) Résultats(bénéficesou pertes)du dernier exercice clos (devise locale) (1)(3) Dividendes encaissés par la Société au cours de l’exercice (en EUR) Observations Brute (en EUR) Nette (en EUR) Écart de réévaluation 407 935 245 324 478 288 0 346 134 99 374 0 1 EUR = 8 0225 CNY 241 284 241 284 122 500 0 23 827 4 036 0    217 348 217 348 50 000 0 100 093 8 729 20 854 196 061 196 061 28 916 0 218 932 3 061 0 168 461 168 461 0 44 464 23 207 492 4 056 306 18 977 1 EUR = 162 11065 DZD 155 837 155 837 0 0 733 5 011 1 682 154 541 154 541 0 0 93 677 472 34 871 463 0 1 EUR = 1 336 KRW    119 992 119 992 55 000 0 7 780 2 960 0 95 378 95 378 0 0 45 218 8 386 0 1 EUR = 1 5633 CAD 91 110 90 690 0 0 64 372 41 690 0 1 EUR = 1 6218 SGD       69 253 69 253 0 0 19 179 4 686 3 593    46 100 46 100 564 006 1 330 850 7 655 1 230 0    42 365 42 365 0 0 (175) 40 226 0 1 EUR = 1 2271 USD     37 929 37 929 0 11 653 6 290 (3 714) 0    46 100 46 100 100 654 128 963 15 388 (3 527) 3 754 1 EUR = 1 5896 AUD 2020   (en milliers d’euros ou d’unités locales) Activités Pôles Capital (devise locale) (1) Capitauxpropres autres que le capital (devise locale) (1) Quote partdu capital détenu (en %) Sociétés Siège social ou Établissement SG VENTURES Société de portefeuille 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Hors Pôles EUR 25 318 (26) 100 00 SG AMERICAS INC Banque d’investissement C O The Corporation Trust Company 1209 Orange Street 19801 – Wilmington – Delaware – USA Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs USD 0 351 061 100 00 SG AUSTRALIA HOLDINGS LTD Société de portefeuille Level 25 1 7 Bligh Street – Sydney NSW 2000 – Australie Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs AUD 19 500 1 333 100 00 SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LTD (HONG KONG) Banque d’investissement Level 38 – Three Pacific Place 1 Queen’s Road – East Hong Kong – Hong Kong Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs USD 154 972 349 590 100 00 CRÉDIT DU NORD Banque de détail France métropolitaine 28 place Rihour – 59800 Lille – France Banque de détail en France EUR 890 263 2 147 106 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EQUIPMENT FINANCE SA Société de portefeuille 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de détail et Services Financiers Internationaux EUR 270 255 3 070 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SFH Établissement de crédit 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 375 000 214 971 100 00 BOURSORAMA SA Banque en ligne 44 rue Traversière – 92100 Boulogne Billancourt – France Banque de détail en France EUR 41 308 528 089 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE IMMOBEL Société foncière 11 rue des Colonies – 1000 Bruxelles – Belgique Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 25 062 2 506 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SCF Société de Crédit Foncier 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 150 000 101 171 100 00 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SECURITIES SERVICES HOLDING Société de portefeuille 17 cours Valmy – 92800 Puteaux – France Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 12 487 151 100 00 ROSBANK Banque de détail à l’étranger 34 Masha Poryvaeva Street 107078 – Moscou – Russie Banque de détail et Services Financiers Internationaux RUB 17 586 914 135 470 066 99 97 SOCIÉTÉ DE LA RUE ÉDOUARD VII Immobilier d’exploitation 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors Pôles EUR 11 396 883 99 91 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE INVESTMENTS (UK) LIMITED Banque d’investissement One Bank Street Canary Wharf – E14 4SG – Londres – Royaume Uni Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs GBP 157 825 110 984 98 96 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE MAURITANIE Banque de détail à l’étranger Îlot A n° 652 Nouakchott – Mauritanie Banque de détail et Services Financiers Internationaux MRU 1 000 000 407 297 95 50 Pour les filiales et participations étrangères les capitaux propres et comptes de résultat sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe dans leur devise de (1) reporting consolidé Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières (2) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises (3) 2020 Valeur comptable des titres détenus Prêts et avancesconsentis par la Société et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnés par la société (en EUR) Chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice clos (devise locale) (1)(2)(3) Résultats(bénéfices ou pertes) du dernier exercice clos (devise locale) (1)(3) Dividendes encaissés par laSociété au cours de l’exercice (en EUR) Observations Brute (en EUR) Nette (en EUR) Écart de réévaluation 25 318 25 318 0 0 0 (95) 0 capital = 1 USD 1 573 453 20 455 0 0 57 526 68 086 0 1 EUR = 1 2271 USD 12 213 12 213 0 0 2 526 1 327 4 630 1 EUR = 1 5896 AUD    146 513 146 513 364 816 0 387 567 119 564 0 1 EUR = 1 2271 USD     1 410 256 1 410 256 13 360 275 80 000 762 665 145 796 0     281 549 281 549 601 000 0 20 264 (98 476) 0    375 000 375 000 37 540 000 42 800 021 371 369 38 391 0    948 871 948 871 5 390 532 0 190 863 (40 182) 0    25 061 25 061 0 0 1 096 712 1 860     150 000 150 000 8 350 000 14 774 046 20 337 10 817 0       237 555 12 665 0 0 0 (27) 0 3 464 871 2 605 871 616 829 82 740 63 345 753 9 380 886 0 1 EUR = 91 4671 RUB 59 612 25 653 0 0 530 475 160 185 054 185 054 3 524 962 0 16 432 6 615 0 1 EUR = 0 89903 GBP 20 361 20 361 0 102 820 871 089 150 051 1 957 1 EUR = 43 8699 MRU 2020   (en milliers d’euros ou d’unités locales) Activités Pôles Capital (devise locale) (1) Capitauxpropres autres que le capital (devise locale) (1) Quote part du capital détenu (en %) Sociétés Siège social ou Établissement ALD Location et financement automobile 1 3 rue Eugène et Armand Peugeot – Le Corosa – 92500 Rueil Malmaison France Banque de détail et Services Financiers Internationaux EUR 606 155 895 668 79 82 BANQUE DE POLYNÉSIE Banque de détail 355 bd Pomaré BP 530 98713 Papeete – Tahiti – Polynésie française Banque de détail et Services Financiers Internationaux XPF 1 380 000 7 237 779 72 10 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BANQUES EN COTE D’IVOIRE Banque de détail à l’étranger 5 & 7 avenue J Anoma 01 BP 1355 – Abidjan 01 – Côte d’Ivoire Banque de détail et Services Financiers Internationaux XOF 15 555 555 176 846 226 71 84 BANCO SOCIÉTÉ GÉNÉRALE MOÇAMBIQUE SA Banque de détail à l’étranger Av Julius Nyerere no 140 1568 – Maputo – Mozambique Banque de détail et Services Financiers Internationaux MZN 2 647 200 1 903 993 65 00 KOMERCNI BANKA A S Banque de détail à l’étranger Na Prikope 33 – Building Register number 969 – 114 07 Praha 1 – République tchèque Banque de détail et Services Financiers Internationaux CZK 19 004 926 82 069 068 60 35 BRD – GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Banque de détail à l’étranger B dul Ion Mihalache nr 1 7 Sector 1 – Bucarest – Roumanie Banque de détail et Services Financiers Internationaux RON 696 902 7 006 125 60 17 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CAMEROUN Banque de détail à l’étranger 78 avenue Joss BP 4042 – Douala – Cameroun Banque de détail et Services Financiers Internationaux XAF 12 500 000 61 614 514 58 08 GÉNÉFIM Crédit bail immobilier 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Banque de détail en France EUR 72 779 29 139 57 62 SG MAROCAINE DE BANQUES Banque de détail à l’étranger 55 boulevard Abdelmoumen – Casablanca – Maroc Banque de détail et Services Financiers Internationaux MAD 2 050 000 9 534 704 57 62 SHINE Banque en ligne 12 rue Anselme – 93400 Saint Ouen – France Banque de détail en France EUR 2 14 569 53 71 UNION INTERNATIONALE DE BANQUES Banque de détail à l’étranger 65 avenue Habib Bourguiba – 1000A Tunis – Tunisie Banque de détail et Services Financiers Internationaux TND 172 800 399 001 52 34 B) Participations (10 à 50 % du capital détenu par la Société Générale) TRANSACTIS Domaine Paiement Tour Europe – La Défense II 33 place des Corolles – 92400 Courbevoie – France Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs EUR 23 148 49 50 00 SA SOGÉPARTICIPATIONS Société de portefeuille 29 boulevard Haussmann – 75009 Paris – France Hors Pôles EUR 411 267 307 085 24 58 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CALÉDONIENNE DE BANQUE Banque de détail 44 rue de l’Alma BP G2 98848 Nouméa cedex – Nouvelle Calédonie Banque de détail et Services Financiers Internationaux XPF 1 068 375 13 152 318 20 60 Pour les filiales et participations étrangères les capitaux propres et comptes de résultat sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe dans leur devise de (1) reporting consolidé Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières (2) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises (3) 2020 Valeur comptable des titres détenus Prêts et avancesconsentis par la Société et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions etavals donnéspar la société (en EUR) Chiffre d’affaireshors taxes du dernier exercice clos (devise locale) (1)(2)(3) Résultats(bénéficesou pertes) du dernier exercice clos (devise locale) (1)(3) Dividendes encaissés par laSociété au cours de l’exercice (en EUR) Observations Brute (en EUR) Nette (en EUR) Écart de réévaluation        1 156 422 1 156 422 150 000 0 101 213 375 667 203 202 12 397 12 397 0 155 033 5 579 780 209 284 0 1 EUR = 119 33174 XPF 30 504 30 504 76 092 24 671 158 586 544 47 706 114 9 302 1 EUR = 655 957 XAF 31 000 19 281 0 13 927 927 421 37 634 0 1 EUR = 91 90835 MZN 1 327 247 1 327 247 1 138 017 377 900 27 923 236 7 844 915 0 1 EUR = 26 242 CZK 218 532 218 532 14 254 146 985 2 945 017 970 046 0 1 EUR = 4 8683 RON 16 940 16 940 0 54 682 81 149 500 13 764 851 0 1 EUR = 655 957 XAF 89 846 89 846 2 523 812 0 41 038 16 562 4 168 146 714 146 714 7 439 493 638 4 615 397 622 946 0 1 EUR = 10 88855 MAD 40 949 40 949 0 0 4 115 (6 249) 0    153 211 153 211 12 116 92 370 412 242 20 114 0 1 EUR = 3 3014 TND    11 574 11 574 50 968 0 135 683 12 0 234 000 234 000 0 0 2 482 7 483 97 037    16 266 16 266 130 598 70 000 9 184 679 1 685 115 0 1 EUR = 119 33174 XPF 2020   (en milliers d’euros ou d’unités locales) Activités Pôles Capital (devise locale) (1)  Capitauxpropres autres que le capital (devise locale) (1) Quote part du capital détenu (en %) Sociétés Siège social ou Établissement GÉNÉO CAPITAL ENTREPRENEUR Société de portefeuille 14 boulevard du Général Leclerc – 92200 Neuilly sur Seine – France Banque de détail en France EUR 208 700 (2 896) 19 15 CAISSE DE REFINANCEMENT DE L’HABITAT Refinancement prêts au logement 3 rue de la Boétie – 75008 Paris – France Hors Pôles EUR 539 995 22 599 17 09 CRÉDIT LOGEMENT Établissement de crédit 50 boulevard Sébastopol – 75003 Paris – France Hors Pôles EUR 1 259 850 306 122 13 50 Pour les filiales et participations étrangères les capitaux propres et comptes de résultat sont ceux retenus dans les comptes consolidés du Groupe dans leur devise de (1) reporting consolidé Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières (2) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises (3) 2020 Valeur comptable des titres détenus Prêts et avancesconsentis par laSociété et non encore remboursés (en EUR) Montants des cautions et avals donnéspar la société (en EUR) Chiffre d’affaires horstaxes du dernier exercice clos (devise locale) (1)(2)(3) Résultats(bénéficesou pertes)du dernier exercice clos (devise locale) (1)(3) Dividendes encaissés par la Société au cours de l’exercice (en EUR) Observations Brute (en EUR) Nette (en EUR) Écart de réévaluation    30 000 29 445 0 0 0 (4 796) 0    100 576 100 576 0 0 773 583 29 0 171 037 171 037 252 424 0 270 705 99 150 0 (En milliers d'euros) Valeur comptable des titres détenus Montant des prêts et avances consentis et non remboursés Montant des cautions et avals donnés par la Société Dividendes encaissés au cours de l’exercice Observations Brute Nette II – RENSEIGNEMENTS GLOBAUX CONCERNANT LES AUTRES FILIALES ET PARTICIPATIONS A) Filiales non reprises au paragraphe 1  1°) Filiales françaises 67 032 56 376 12 824 563 850 727 55 622 Écart rééval   0 2°) Filiales étrangères 288 174 105 771 860 721 135 681 40 868 Écart rééval   1 447 B) Participations non reprises au paragraphe 1  1°) Dans les sociétés françaises 6 860 5 550 600 0 0 Écart rééval   0 2°) Dans les sociétés étrangères 9 794 6 687 3 533 0 366 Écart rééval   0 Société Générale procède chaque trimestre à un examen détaillé des litiges présentant un risque significatif Ces litiges peuvent donner lieu à l’enregistrement de provisions s’il s’avère probable ou certain que leur règlement donnera lieu à une sortie de ressources au bénéfice d’un tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui ci Ces provisions pour litiges sont classées parmi les Autres provisions pour risques et charges au sein du poste Provisions au passif du bilan Aucune information détaillée n’est fournie sur la constitution éventuelle de provisions individuelles ni sur le montant de ces dernières dans la mesure où une telle communication serait de nature à porter préjudice à la résolution des litiges concernés Le 24 octobre 2012 la Cour d’appel de Paris a confirmé la décision p rendue le 5 octobre 2010 par le tribunal correctionnel de Paris déclarant J  Kerviel coupable d’abus de confiance d’introduction frauduleuse de données dans un système informatique de faux et d’usage de faux et le condamnant à cinq ans d’emprisonnement dont deux avec sursis ainsi qu’au versement de 4 9 milliards d’euros à titre de dommages intérêts à Société Générale Le 19 mars 2014 la Cour de cassation a confirmé la responsabilité pénale de J  Kerviel L’arrêt de la Cour de cassation clôt ainsi ce dossier sur le plan pénal Sur le plan civil la Cour d’appel de Versailles a rejeté le 23 septembre 2016 la demande d’expertise de J  Kerviel et a confirmé ainsi le montant de la perte nette comptable de 4 9 milliards d’euros de la banque résultant des agissements frauduleux de J  Kerviel Elle a également déclaré J  Kerviel partiellement responsable du préjudice causé à Société Générale et l’a condamné à payer à Société Générale 1 million d’euros Société Générale et J  Kerviel n’ont pas formé de pourvoi en cassation Société Générale considère que cette décision est sans effet sur sa situation fiscale Toutefois comme indiqué par le Ministre de l’Économie et des Finances dès septembre 2016 l’administration fiscale a examiné les conséquences fiscales de cette perte comptable et a indiqué qu’elle envisageait de remettre en cause la déductibilité de la perte occasionnée par les agissements de Jérôme Kerviel à hauteur de 4 9 milliards d’euros Cette proposition de rectification est sans effet immédiat et devra éventuellement être confirmée par une notification de redressement adressée par l’administration lorsque Société Générale sera en situation d’imputer les déficits reportables issus de la perte sur son résultat imposable Une telle situation ne se produira pas avant plusieurs années selon les prévisions de la banque Au regard de l’avis du Conseil d’État de 2011 et de sa jurisprudence constante confirmée récemment encore en ce sens Société Générale considère qu’il n’y a pas lieu de provisionner les impôts différés actifs correspondants Dans l’hypothèse où l’administration déciderait le moment venu de confirmer sa position actuelle Société Générale ne manquerait pas de faire valoir ses droits devant les juridictions compétentes Par décision du 20 septembre 2018 la Commission d’instruction de la Cour de révision et de réexamen des condamnations pénales a par ailleurs déclaré irrecevable la requête en révision déposée en mai 2015 par J  Kerviel à l’encontre de sa condamnation pénale confirmant ainsi l’absence de tout élément ou fait nouveau susceptible de justifier une réouverture du dossier pénal contre Société Générale Dans l’action intentée par Société Générale contre Goldas au Royaume Uni Goldas a sollicité son rejet sans examen au fond ( strike out ) et a formé à titre reconventionnel une demande de dommages intérêts Le 3 avril 2017 le tribunal anglais a fait droit aux deux demandes de Goldas Le 15 mai 2018 la Cour d’appel de Londres a rejeté dans sa totalité la demande de dommages intérêts accordée par la High Court de Londres à Goldas mais a rejeté les arguments de Société Générale relatifs à la validité des significations des actions judiciaires engagées contre les entités du groupe Goldas lesquelles demeurent donc prescrites Le 18 décembre 2018 la Cour Suprême a refusé à Société Générale et à Goldas l’autorisation de se pourvoir contre l’arrêt rendu par la Cour d’appel qui est donc devenu définitif Le 16 février 2017 Société Générale a par ailleurs été déboutée par le tribunal de commerce de Paris de ses demandes contre ses assureurs Société Générale a interjeté appel de ce jugement Entre 2003 et 2008 Société Générale a conclu des contrats de p consignation d’or avec le groupe turc Goldas En février 2008 Société Générale a été alertée sur un risque de fraude et de détournement des stocks d’or détenus par Goldas Ces soupçons ont été rapidement confirmés par la non restitution et le non paiement de l’or d’une valeur de 466 4 millions d’euros Société Générale a engagé des actions civiles contre ses assureurs et contre plusieurs entités du groupe Goldas Goldas a de son côté introduit des actions judiciaires en Turquie et au Royaume Uni Au début des années 2000 la profession bancaire a adopté en p France le principe du passage à la compensation électronique des chèques afin d’en rationaliser le traitement Pour accompagner cette réforme (connue sous le nom d’EIC pour « Echange d’Images Chèques ») qui a contribué à la sécurisation du traitement des paiements par chèque et à la lutte contre la fraude les banques ont créé plusieurs commissions interbancaires (dont la CEIC qui a été abandonnée en 2007) Ces commissions ont été décidées sous l’égide des autorités de tutelle du secteur les pouvoirs publics étant tenus informés Le 20 septembre 2010 après plusieurs années d’instruction l’Autorité française de la concurrence a considéré que la mise en place et la fixation en commun du montant de la CEIC et de deux autres commissions pour services connexes étaient contraires au droit de la concurrence Elle a condamné l’ensemble des banques ayant participé à la mise en place de ces commissions (Banque de France comprise) à un montant total d’environ 385 millions d’euros d’amendes Société Générale a été sanctionnée à hauteur de 53 5 millions d’euros Dans son arrêt du 23 février 2012 la Cour d’appel saisie par l’ensemble des banques concernées à l’exception de la Banque de France a conclu à l’absence d’infraction au droit de la concurrence permettant aux banques d’obtenir le remboursement des amendes qu’elles avaient payées Le 14 avril 2015 la Cour de cassation a cassé et annulé l’arrêt de la Cour d’appel au motif que cette dernière n’avait pas examiné les arguments de deux intervenants volontaires L’affaire a été renvoyée devant la Cour d’appel de Paris dont l’audience s’est tenue les 3 et 4 novembre 2016 Par un arrêt du 21 décembre 2017 la Cour d’appel de renvoi a confirmé les sanctions prononcées par l’Autorité française de la concurrence à l’encontre de Société Générale Le 22 janvier 2018 Société Générale s’est pourvue en cassation contre cet arrêt Par un arrêt du 29 janvier 2020 la Cour de cassation a prononcé la cassation partielle de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 et a renvoyé l’affaire devant cette même Cour autrement composée Société Générale a donc formé le 13 mars 2020 un nouveau recours devant la Cour d’appel de Paris contre la décision de l’Autorité de la concurrence La procédure est toujours en cours Nonobstant les accords transactionnels conclus avec les autorités p américaines relatifs à certains taux du London Interbank Offered Rates et à l’ Euro Interbank Offered Rate (« dossier IBOR ») la Banque continue de se défendre dans le cadre de procédures civiles aux États Unis (telles que décrites ci dessous) et a répondu à des demandes d’informations reçues d’autres autorités notamment des procureurs généraux ( Attorneys General ) de divers États des États Unis et du Department of Financial Services de l’État de New York (NYDFS) Aux États Unis Société Générale de même que d’autres institutions financières ont été assignées dans le cadre d’actions de groupe portant sur la fixation des taux US Dollar Libor Yen Japonais Libor et Euribor ainsi que sur des opérations portant sur des instruments financiers indexés sur ces taux Société Générale a également été assignée dans le cadre de plusieurs actions individuelles (hors Groupe) concernant le taux US Dollar Libor Toutes ces actions sont pendantes devant l’US District Court de Manhattan (le « Tribunal ») Dans la procédure relative à l’US Dollar Libor toutes les demandes formées contre Société Générale ont été rejetées par la District Court ou volontairement retirées par les demandeurs sauf deux actions collectives et une action individuelle qui ont fait l’objet d’un sursis à statuer Certains demandeurs individuels dont les demandes ont été rejetées avaient déposé des requêtes visant à les autoriser à modifier leurs demandes afin d’ajouter ou relancer des demandes contre Société Générale requêtes qui ont été rejetées par le Tribunal Les demandeurs à l’action de groupe ainsi que certains demandeurs individuels ont fait appel du rejet de leurs demandes sur le fondement du droit de la concurrence devant la Cour d’appel fédérale du Second Circuit Le 13 janvier 2020 Société Générale a conclu un accord transactionnel avec les demandeurs à l’action de groupe ayant souscrit des contrats de produits dérivés liés à l’US Dollar Libor sur les marchés réglementés Société Générale a accepté de verser la somme de 5 125 millions de dollars américains dans le cadre de cet accord Cet accord a été homologué de manière définitive par le Tribunal le 17 septembre 2020 Dans la procédure relative au Yen Japonais Libor le Tribunal a rejeté la requête des demandeurs acheteurs d’instruments dérivés de gré à gré Euroyen Le 1 er avril 2020 la Cour d’appel a infirmé cette décision de rejet et a rétabli les demandes des demandeurs Le 24 août 2020 les demandeurs ont soumis une seconde assignation modifiée et les défendeurs ont soumis à nouveau une demande de rejet Dans l’autre procédure initiée par des acheteurs ou vendeurs de produits dérivés indexés sur l’Euroyen sur le Chicago Mercantile Exchange (CME) le 27 septembre 2019 les demandeurs ont soumis leur demande de certification de groupe Le 25 septembre 2020 le Tribunal a fait droit à la demande de rejet des défendeurs et a écarté les demandes des demandeurs Ces derniers ont fait appel Dans le cadre de la procédure relative à l’Euribor le Tribunal a rejeté l’ensemble des demandes formées contre Société Générale dans le cadre de l’action de groupe et a rejeté la requête des demandeurs visant à déposer une assignation modifiée Les demandeurs ont interjeté appel de ces décisions devant la Cour d’appel fédérale du Second Circuit En Argentine Société Générale ainsi que d’autres institutions financières ont été assignées dans le cadre d’une action intentée par une association de consommateurs pour le compte de consommateurs argentins qui détenaient des obligations du gouvernement ou d’autres instruments dont les intérêts à payer étaient liés à l’US Dollar Libor Il leur est reproché d’avoir enfreint les dispositions protectrices du droit de la consommation argentin lors de la fixation du taux US Dollar Libor L’assignation dans ce dossier n’a pas encore été signifiée à Société Générale entre le 1 er février 2014 et aujourd’hui indépendamment de la date d’achat de l’instrument financier Le 26 mars 2020 le Tribunal a rejeté cette action de groupe consolidée Les demandeurs ont interjeté appel de cette décision Les défendeurs ont demandé le rejet de cet appel car les représentants du groupe de demandeurs se sont retirés de l’action de groupe Un nouveau représentant cherche à intervenir en tant que demandeur dans cette procédure d’appel Le 15 janvier 2019 Société Générale ainsi que d’autres institutions p financières ont été visées par trois actions de groupe depuis consolidées sur le fondement du droit de la concurrence devant l’US District Court de Manhattan Les demandeurs prétendent que les banques du panel contribuant à l’indice USD ICE Libor se seraient entendues pour soumettre des contributions à un taux artificiellement bas et tirer ainsi profit de leurs opérations sur produits dérivés liés à cet indice Les demandeurs sollicitent la certification d’un groupe comprenant des résidents américains (personnes physiques et morales) qui auraient souscrit auprès d’un défendeur des obligations à taux variables ou des swaps d’intérêts à taux variable liés à l’USD ICE Libor dont ils auraient reçu paiement Société Générale ainsi que d’autres institutions financières étaient p assignées dans le cadre d’une action de groupe aux États Unis dans laquelle il leur était reproché d’avoir enfreint le droit américain de la concurrence et le CEA relativement à des opérations de change au comptant et de commerce de dérivés L’action avait été initiée par des personnes ou entités ayant conclu certaines transactions de gré à gré et échangé des instruments de change Société Générale a conclu un accord transactionnel pour un montant de 18 millions de dollars américains qui a été homologué par le tribunal le 6 août 2018 Une action de groupe distincte a également été initiée pour le compte d’acheteurs indirects Société Générale a conclu un accord pour 975 000 dollars américains pour résoudre ce différend Le 19 novembre 2020 le tribunal a définitivement validé cet accord Le 7 novembre 2018 un groupe d’entités ayant décidé de ne pas participer à l’accord transactionnel de l’action de groupe principale ont intenté une action contre Société Générale et plusieurs autres institutions financières La phase de discovery est en cours pour SG et les codéfendeurs Le 10 décembre 2012 le Conseil d’État a rendu deux décisions p concluant que le précompte qui était prélevé sur les entreprises en France était contraire au droit communautaire et défini les modalités de restitution des sommes prélevées sur les entreprises par les autorités fiscales Ces modalités ont cependant conduit à limiter fortement le droit à restitution Société Générale a acquis en 2005 auprès de deux entreprises (Rhodia et Suez devenue ENGIE) ce droit à restitution avec un recours limité sur les entreprises cessionnaires L’une des décisions du Conseil d’État concerne l’entreprise Rhodia Société Générale a fait valoir ses droits dans le cadre des différents contentieux avec l’administration devant les juridictions administratives en France La dernière décision est un rejet d’admission des pourvois d’ENGIE et de Société Générale le 1 er février 2016 par le Conseil d’État Saisie par plusieurs entreprises françaises la Commission européenne a considéré que les décisions rendues par le Conseil d’État le 10 décembre 2012 censées mettre en œuvre l’arrêt de la CJUE C 310 09 du 15 septembre 2011 méconnaissaient le droit communautaire La Commission européenne a ensuite engagé une procédure d’infraction contre la République française en novembre 2014 et confirmé depuis lors sa position via la publication le 28 avril 2016 d’un avis motivé et la saisine le 8 décembre 2016 de la Cour de Justice de l’Union européenne La Cour de Luxembourg a rendu son arrêt le 4 octobre 2018 et a condamné la France pour manquement du Conseil d’État quant à la non prise en compte de l’impôt des sous filiales UE afin de gager le précompte acquitté à tort ainsi que sur l’absence de question préjudicielle S’agissant de la mise en œuvre pratique de la décision Société Générale a continué à faire valoir ses droits auprès des juridictions compétentes et de l’administration fiscale dont elle attend un traitement diligent et conforme au droit La Cour administrative d’appel de Versailles a ainsi prononcé le 23 juin 2020 un arrêt favorable à Société Générale sur nos créances Suez de 2002 et 2003 suivies d’une exécution mi juillet en notre faveur  L’arrêt de Versailles a considéré que le précompte n’était pas compatible avec la directive mère filles  le Conseil d’État saisi par ailleurs d’une demande de question prioritaire de constitutionnalité a relevé lui aussi que le précompte était incompatible avec l’article 4 de la directive mère filles mais qu’il convenait de poser une question préjudicielle à la CJUE afin de s’en assurer Il convient donc désormais d’attendre la réponse de la Cour de Luxembourg qui ne devrait pas survenir avant la fin de l’année 2021 Société Générale ainsi que d’autres institutions financières a été p assignée dans le cadre d’une action de groupe dans laquelle il leur est reproché d’avoir enfreint le droit américain de la concurrence et CEA s’agissant de son implication sur le marché de Londres de fixation du prix de l’or L’action a été initiée pour le compte de personnes ou entités ayant vendu de l’or physique ayant vendu des contrats de futures indexés sur l’or sur le CME vendu des ETF sur l’or vendu des options d’achat d’or négociées sur le CME acheté des options de vente d’or négociées sur le CME vendu de l’or de gré à gré ou des contrats à terme ou des options d’achat d’or ou acheté de gré à gré des options de vente d’or L’action est pendante devant l’US District Court de Manhattan Des requêtes sollicitant le rejet de ces demandes ont été rejetées par décision du 4 octobre 2016 et la discovery est maintenant en cours Société Générale et d’autres institutions financières ont également été assignées dans le cadre de deux actions de groupe au Canada (devant la Cour Supérieure d’Ontario à Toronto et la Cour Supérieure du Québec dans la ville de Québec) pour des demandes similaires Société Générale est assignée dans le cadre d’une action devant p l’US Bankruptcy Court de Manhattan initiée par le Trustee nommé dans le cadre de la liquidation de la société Bernard L  Madoff Investment Securities LLC (BLMIS) L’action est identique à celles initiées par le Trustee de BLMIS à l’encontre de nombreuses institutions et sollicite le recouvrement de montants prétendument reçus indirectement de BLMIS par Société Générale par le truchement de « fonds nourriciers » qui avaient investi dans BLMIS et desquels Société Générale avait reçu des remboursements Le demandeur prétend que les montants reçus par Société Générale sont recouvrables sur le fondement du US Bankruptcy Code et de la loi de l’État de New York Le Trustee de BLMIS tente de recouvrer un montant agrégé d’environ 150 millions de dollars américains auprès des entités Société Générale Celles ci se défendent dans le cadre de cette action Par décisions rendues les 22 novembre 2016 et 3 octobre 2018 le Tribunal a rejeté la plupart des demandes initiées par le Trustee de BLMIS qui a interjeté appel devant la Cour d’appel fédérale du Second Circuit Par décision du 25 février 2019 la Cour d’appel a invalidé les jugements et a renvoyé les affaires pour qu’elles soient jugées en première instance Le 1 er juin 2020 la Cour Suprême des États Unis a rejeté la requête en révision qui avait été déposée par les défendeurs L’affaire va maintenant être renvoyée devant le Tribunal de première instance pour la reprise de la procédure Nunez dans laquelle ils auraient prétendument eu un intérêt Les demandeurs sollicitent des dommages intérêts de la part de Société Générale sur le fondement de cette loi Le 24 septembre 2019 les demandeurs ont modifié leur assignation dans laquelle ils ont ajouté trois autres banques défenderesses et formé de nouvelles allégations factuelles Société Générale a soumis une demande de rejet de cette assignation modifiée L’échange de conclusions sur ce point a pris fin le 10 janvier 2020 Alors qu’une décision était attendue sur la demande de rejet les demandeurs ont soumis une demande visant à transférer le dossier devant le Tribunal fédéral de Manhattan Les défendeurs ne se sont pas opposés à cette demande à laquelle le Tribunal a fait droit le 30 janvier 2020 Le 11 septembre 2020 les demandeurs ont soumis une seconde assignation modifiée Une demande de rejet a été soumise en retour Le 10 juillet 2019 Société Générale a été assignée dans le cadre p d’une action initiée devant l’ US District Court à Miami par des demandeurs sur le fondement de la Loi Cuban Liberty and Democracy Solidarity (Libertad ) de 1996 (connue sous le nom de Helms Burton Act ) pour de prétendues pertes résultant de l’expropriation par le gouvernement cubain en 1960 de Banco Le 9 novembre 2020 Société Générale a été assignée devant la Cour fédérale de Manhattan dans une action Helms Burton semblable par les prétendus propriétaires (et successeurs) de la Banco Pujol une banque cubaine qui aurait été expropriée par le gouvernement cubain en 1960 Le 5 juin 2020 un actionnaire de Société Générale a initié une action p dérivée (ut singuli) devant la Cour de l’État de New York contre 39 anciens et actuels dirigeants et administrateurs de la Banque L’assignation prétend qu’un accord écrit de 2009 avec les régulateurs bancaires américains exigeait de la Banque la mise en œuvre et le maintien d’une politique effective de conformité et de contrôle des transactions en matière de lutte contre le blanchiment Selon l’assignation la Banque aurait manqué à ces obligations conduisant à des pénalités et confiscations imposées en novembre 2018 par plusieurs agences fédérales et de l’État de New York et des autorités pénales au titre de la législation américaine en matière de sanctions et de lutte contre le blanchiment L’assignation forme notamment des demandes au titre de manquements à des obligations en lien avec ces accords Ce contentieux en est à un stade précoce de la procédure et une demande visant au rejet de l’action ( motion to dismiss ) sur plusieurs fondements est prévue Le 16 octobre 2020 Vestia a assigné Société Générale devant les p juridictions anglaises au titre des conditions dans lesquelles celle ci a souscrit des contrats de produits dérivés avec Société Générale entre 2008 et 2011 Vestia soutient qu’elle ne disposait pas de la capacité pour souscrire de tels produits et prétend que ces transactions ont été conclues via des actes de corruption Vestia cherche à faire annuler ces transactions et à recouvrer les montants versés à Société Générale au titre de ces dernières Le 8 janvier 2021 Société Générale a soumis ses conclusions en défense assorties d’une demande reconventionnelle A l’Assemblée Générale de Société Générale En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale nous avons effectué l’audit des comptes annuels de Société Générale relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020 tels qu’ils sont joints au présent rapport Nous certifions que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit et de contrôle interne Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5 paragraphe 1 du règlement (UE) n° 537 2014 Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci dessus nous attirons votre attention sur note 1 « Principales règles d’évaluation et de présentation des comptes sociaux » de l’annexe aux comptes annuels qui expose les impacts du changement de méthode comptable relatif à la présentation des emprunts de titres et de l’épargne règlementée centralisée résultant de la modification du règlement ANC n° 2014 07 par le règlement ANC n° 2020 10 La crise mondiale liée à la pandémie de Covid 19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice En effet cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises particulièrement sur leur activité et leur financement ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir Certaines de ces mesures telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits C’est dans ce contexte complexe et évolutif que en application des dispositions des articles L  823 9 et R  823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui selon notre jugement professionnel ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément Risque identifié Notre réponse Les prêts et créances à la clientèle sont porteurs d’un risque de crédit qui expose Société Générale à une perte potentielle si son client ou sa contrepartie s’avère incapable de faire face à ses engagements financiers Société Générale constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir ce risque Les principes comptables d’évaluation des dépréciations individuelles d’une part et des provisions collectives d’autre part sont présentés dans la note 2 6 « Dépréciations et provisions » de l’annexe aux comptes annuels Le montant des provisions collectives pour risque de crédit est déterminé sur la base des encours sains non dégradés et des encours dégradés respectivement Ces provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques faisant appel au jugement lors des différentes étapes du calcul en particulier dans le contexte d’incertitude lié à la crise mondiale liée à la pandémie de Covid 19 Par ailleurs Société Générale a recours au jugement et procède à des estimations comptables pour évaluer le niveau des dépréciations individuelles des encours douteux Au 31 décembre 2020 le montant total des encours de prêts à la clientèle exposés au risque de crédit s’élève à 321 974 M€  le montant total des dépréciations s’élève 2 594 M€ et celui des provisions s’élève à 1 736 M€ Nous avons considéré que l’impact de la crise économique liée à la pandémie de Covid 19 sur l’appréciation du risque de crédit et l’évaluation des dépréciations et provisions constituaient un point clé de l’audit ces éléments faisant appel au jugement et aux estimations de la direction en particulier pour ce qui concerne les secteurs économiques et zones géographiques les plus fragilisés par la crise Nous avons avec des spécialistes en gestion des risques et modélisation ainsi que des économistes de nos cabinets intégrés dans l’équipe d’audit concentré nos travaux sur les encours et ou portefeuilles de prêts à la clientèle les plus significatifs ainsi que sur les secteurs économiques et zones géographiques les plus fragilisés par la crise Nous avons pris connaissance du dispositif de gouvernance et de contrôle interne de Société Générale et testé les contrôles clés manuels et informatisés relatifs à l’appréciation du risque de crédit et à l’évaluation des pertes attendues Nos autres travaux d’audit ont notamment consisté à  évaluer la pertinence des projections macro économiques et de la p pondération des scénarios retenues par Société Générale  examiner les principaux paramètres retenus par Société Générale p pour évaluer les provisions collectives au 31 décembre 2020 y compris les adaptations mises en œuvre pour appréhender l’impact des mesures de soutien à l’économie  apprécier la capacité des ajustements de modèles et de paramètres p ainsi que des ajustements sectoriels à apporter une couverture adéquate du niveau de risque de crédit dans le contexte de crise économique  apprécier à partir d’outils d’analyse de données la correcte calibration p des provisions collectives sur un échantillon de portefeuilles  tester au 31 décembre 2020 sur une sélection des crédits les plus p significatifs aux entreprises les principaux critères appliqués pour la classification en encours douteux ainsi que les hypothèses retenues pour l’estimation des dépréciations individuelles afférentes Nous avons également examiné les informations qualitatives et quantitatives présentées dans les notes 1 4 « Recours aux estimations et au jugement » et 2 6 « Dépréciations et provisions » de l’annexe aux comptes annuels relatives au risque de crédit dans le contexte évolutif de la pandémie Risque identifié Notre réponse Des impôts différés actifs sur reports déficitaires sont comptabilisés à hauteur de 1 809 M€ au 31 décembre 2020 et plus spécifiquement à hauteur de 1 790 M€ sur les groupes fiscaux France et Etats Unis d’Amérique Au 30 juin 2020 une revue spécifique des pertes fiscales reportables intégrant les conséquences et les incertitudes générées par la crise mondiale liée à la pandémie Covid 19 a conduit Société Générale à déprécier les impôts différés actifs du groupe fiscal France à hauteur de 650 M€ Comme indiqué dans la note 5 « Impôts » de l’annexe aux comptes annuels Société Générale calcule les impôts différés au niveau de chaque entité fiscale et comptabilise des actifs d’impôts différés en date d’arrêté dès lors qu’il est jugé probable que l’entité fiscale concernée disposera de bénéfices futurs imposables sur lesquels des différences temporelles et des pertes fiscales reportables pourront s’imputer selon un horizon déterminé Au 31 décembre 2020 cet horizon est de neuf ans pour le groupe fiscal France et de sept ans pour le groupe fiscal Etats Unis d’Amérique Par ailleurs et comme indiqué dans les notes 5 « Impôts » et 8 « Information sur les risques et litiges » de l’annexe aux comptes annuels certaines pertes fiscales reportables sont contestées par l’administration fiscale française et sont en conséquence susceptibles d’être remises en cause Compte tenu de l’importance des hypothèses utilisées pour apprécier le caractère recouvrable des impôts différés actifs en France et aux Etats Unis notamment sur les bénéfices futurs imposables et du jugement exercé par la direction à cet égard nous avons identifié ce sujet comme un point clé de l’audit Notre approche d’audit a consisté à analyser la probabilité que Société Générale puisse utiliser dans le futur ses pertes fiscales reportables générées à ce jour notamment au regard de la capacité à dégager des profits taxables futurs en France et aux Etats Unis Nous avons en incluant des spécialistes en fiscalité dans notre équipe d’audit  comparé les projections de résultats des exercices antérieurs avec les p résultats réels des exercices concernés afin d’apprécier la fiabilité du processus d’élaboration du plan d’affaires fiscal  pris connaissance du budget 2021 établi par la direction et approuvé p par le conseil d’administration ainsi que des hypothèses sous tendant les projections sur l’horizon 2021 2025  apprécié la pertinence des modalités d’extrapolation des résultats p fiscaux au delà de l’horizon 2021 2025 dans le contexte d’incertitude lié à la crise  pris connaissance des projections des différences temporelles sur p l’horizon des projections  étudié les hypothèses retenues pour la réalisation des analyses de p sensibilité dans le cas de scénarios défavorables définis par le groupe Société Générale  procédé à une analyse de la sensibilité de l’horizon de recouvrabilité p des pertes fiscales sous différentes hypothèses établies par nos soins  analysé la position de Société Générale notamment en prenant p connaissance des avis de ses conseils fiscaux externes concernant sa situation en matière de déficits fiscaux reportables en France partiellement contestés par l’administration fiscale  examiné les informations communiquées par la société au titre des p impôts différés actifs figurant dans les notes 1 4 « Recours aux estimations et au jugement » 5 « Impôts » et 8 « Information sur les risques et litiges » de l’annexe aux comptes annuels Risque identifié Notre réponse Dans le cadre de ses activités de marché Société Générale détient des instruments financiers à des fins de transaction Au 31 décembre 2020 192 225 M€ sont enregistrés à ce titre à l’actif du bilan de Société Générale Pour déterminer la juste valeur de ces instruments Société Générale utilise des techniques ou des modèles internes de valorisation Comme indiqué dans la note 2 2 « Opérations sur les instruments financiers à terme » de l’annexe aux comptes annuels ces valorisations sont complétées le cas échéant par des décotes déterminées en fonction des instruments concernés et des risques associés En l’absence de données de marché disponibles ou de modèle de valorisation de place les modèles et les données utilisés pour procéder à la valorisation de ces instruments peuvent par exemple s’appuyer sur le jugement et des estimations de la direction Par ailleurs la crise mondiale liée à la pandémie Covid 19 a perturbé les marchés financiers au cours de l’année En effet l’incertitude générée par la crise s’est traduite notamment par une détérioration de la liquidité de certains marchés ce qui peut conduire la direction à exercer davantage son jugement quant aux modalités de valorisation de ces instruments En raison de la complexité de modélisation dans la détermination de la juste valeur de la multiplicité des modèles utilisés du recours aux jugements de la direction dans la détermination de ces justes valeurs ainsi que des incertitudes significatives induites par la crise dans les modalités de valorisation nous estimons que la valorisation des instruments financiers complexes constitue un point clé de l’audit Notre approche d’audit s’appuie sur les processus de contrôle interne clés associés à la valorisation des instruments financiers complexes En incluant dans notre équipe d’audit des spécialistes en valorisation d’instruments financiers nous avons construit une approche incluant les principales étapes suivantes  nous avons pris connaissance du dispositif d’autorisation et de p validation des nouveaux produits et de leurs modèles de valorisation incluant le processus de retranscription de ces modèles dans les outils informatiques  nous avons étudié la gouvernance mise en place par la direction des p risques en matière de contrôle des modèles de valorisation  nous avons plus spécifiquement étudié les formules de valorisation p de certaines catégories d’instruments complexes et des ajustements de valeur associés  nous avons mené des travaux spécifiques sur la correcte prise en p compte dans les valorisations des incertitudes générées par la crise en particulier s’agissant du mode de calcul des réserves  nous avons testé les contrôles clés relatifs à la vérification p indépendante des paramètres de valorisation et apprécié la fiabilité des paramètres de marché utilisés pour alimenter les modèles de valorisation par référence à des données externes  s’agissant du processus d’explication des variations de juste valeur p nous avons pris connaissance des principes d’analyse de la banque et réalisé des tests de procédures Nous avons par ailleurs procédé à des travaux informatiques dits « analytiques » sur les données des contrôles quotidiens encadrant certaines activités  nous avons obtenu les résultats trimestriels du processus de p validation indépendante des modèles  nous avons obtenu les résultats trimestriels du processus p d’ajustements de valorisation à partir de données externes de marché analysé les écarts de paramètres avec les données de marché en cas d’impact significatif ainsi que le traitement comptable de ces écarts En cas d’absence de données externes nous avons contrôlé l’existence de réserves ou le caractère non matériel des enjeux associés nous avons procédé à des contre valorisations d’une sélection p d’instruments financiers dérivés complexes à l’aide de nos outils  nous avons examiné la conformité des méthodes sous jacentes aux p estimations aux principes décrits dans la note 2 2 « Opérations sur les instruments financiers à terme » de l’annexe aux comptes annuels Risque identifié Notre réponse Les instruments financiers dérivés et les émissions structurées de Société Générale constituent au sein de ses activités de marché une activité importante comme l’illustre le poids des positions nettes d’instruments financiers dérivés au sein du portefeuille de transaction dans la note 2 2 « Opérations sur les instruments financiers à terme » de l’annexe aux comptes annuels Cette activité présente une complexité élevée compte tenu de la nature des instruments financiers traités de la volumétrie des transactions réalisées et de l’utilisation de nombreux systèmes informatiques interfacés entre eux Le risque de survenance d’une anomalie significative dans les comptes qui serait liée à un incident dans les chaînes informatiques utilisées de l’enregistrement des opérations jusqu’à leur déversement dans le système comptable peut résulter  de modifications d’informations de gestion et de nature financière par p des personnels non autorisés par le biais des systèmes d’information ou des bases de données sous jacentes  d’une défaillance de traitement ou de déversement entre systèmes  p d’une interruption de service ou d’un incident d’exploitation associés p ou non à une fraude interne ou externe La pandémie de Covid 19 a par ailleurs contraint l’ensemble des collaborateurs à faire usage du travail à distance pour assurer la continuité des activités Les mesures prises par Société Générale à cet égard l’ont exposé à de nouveaux risques notamment liés à l’ouverture des systèmes d’information pour permettre l’accès à distance aux applications de traitement des opérations La maîtrise par Société Générale des contrôles liés à la gestion des systèmes d’information sur les instruments financiers dérivés et les émissions structurées est donc essentielle pour la fiabilité des comptes Dans ce contexte le risque informatique sur les instruments financiers dérivés et les émissions structurées constitue un point clé de l’audit Notre approche d’audit sur cette activité s’appuie sur les contrôles liés à la gestion des systèmes d’information mis en place par Société Générale En incluant dans notre équipe d’audit des spécialistes en systèmes d’information nous avons testé les contrôles généraux informatiques sur les applications que nous avons considérées comme clés pour cette activité Nos travaux ont notamment porté sur  les contrôles mis en place par Société Générale sur les droits d’accès p notamment aux moments sensibles d’un parcours professionnel (recrutement transfert démission fin de contrat) avec le cas échéant des procédures étendues en cas d’anomalies identifiées au cours de l’exercice  les éventuels accès dits privilégiés aux applicatifs et aux p infrastructures  la gestion des changements réalisés sur les applications et plus p spécifiquement la séparation entre les environnements de développement et métiers  les politiques de sécurité en général et leur déploiement dans les p applications informatiques (par exemple celles liées aux mots de passe)  le traitement des incidents informatiques sur la période d’audit  p la gouvernance et l’environnement de contrôle sur un échantillon p d’applications Sur ces mêmes applications et afin d’évaluer le déversement des flux d’informations nous avons testé les contrôles applicatifs clés relatifs aux interfaces automatisées entre les systèmes Nos tests sur les contrôles généraux informatiques et applicatifs ont par ailleurs été complétés par des travaux d’analyses de données sur certaines applications informatiques Nous avons par ailleurs procédé à une évaluation de la gouvernance mise en place par Société Générale pour assurer la résilience des systèmes d’information dans le contexte de la crise mondiale liée à la pandémie de Covid 19 Nos travaux ont consisté à réaliser des entretiens avec les équipes sécurité de la banque et à étudier les comptes rendus des comités cybersécurité ainsi que les éventuels incidents de la période Nos travaux ont notamment inclus l’analyse des dérogations d’accès accordées et validées par l’équipe sécurité Risque identifié Notre réponse Les titres de participation autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées sont comptabilisés au bilan pour une valeur nette comptable de 24 4 milliards d’euros (dont 3 8 milliards d’euros de dépréciation) Comme indiqué dans la note 2 1 « Portefeuille titres » de l’annexe aux comptes annuels ils sont comptabilisés à leur coût d’achat hors frais d’acquisition Le contexte de pandémie de Covid 19 impacte négativement les résultats et projections financières de Société Générale Société Générale doit s’assurer de la présence ou non d’indices de pertes de valeur sur ces titres notamment sur leur prise en compte dans les prévisions réalisées et sur les variables prises pour l’actualisation des flux en découlant La comparaison de la valeur nette comptable des titres et de leur valeur recouvrable est un élément essentiel de l’appréciation de la nécessité d’une éventuelle dépréciation Comme indiqué dans la note 2 6 4 « Dépréciation de titres » de l’annexe aux comptes annuels la valeur recouvrable est évaluée à la valeur d’utilité déterminée pour chaque titre par référence à une méthode d’évaluation fondée sur les éléments disponibles tels que le cours de Bourse (dans le cas des titres cotés) l’actif net comptable réévalué ou l’actualisation des flux futurs Compte tenu de la sensibilité des modèles utilisés aux variations de données et hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations nous avons considéré l’évaluation des titres comme un point clé de l'audit Notre approche d’audit se fonde sur une prise de connaissance des procédures de contrôle relatives (i) aux tests de dépréciation des titres de participation autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées et (ii) à l’établissement des plans d’affaires mis en place au niveau de chaque entité pour appréhender les évolutions de structure et d’activités à venir de Société Générale et pour identifier les indices de pertes de valeur de ces actifs Les travaux sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020 réalisés avec l’aide de nos spécialistes en évaluation et dans un contexte de pandémie de Covid 19 ont notamment consisté à  apprécier sur la base d’échantillons la justification des méthodes p d’évaluation et des éléments chiffrés utilisés par la direction pour déterminer les valeurs d’utilité  étudier la cohérence des plans d’affaires établis par les directions p financières des entités en fonction de notre connaissance des activités et des projections de résultats des exercices antérieurs afin d’apprécier la fiabilité de l’établissement des plans d’affaires  analyser de façon critique les principales hypothèses et paramètres p utilisés (taux de croissance coût du capital taux d’actualisation) au regard des informations internes et externes disponibles (scénarios macro économiques consensus d’analystes financiers…)  apprécier les analyses de sensibilité des résultats aux paramètres p clés par comparaison à des multiples notamment  tester par sondages l’exactitude arithmétique des calculs des valeurs p d’utilité retenues par la Société Générale Enfin nous avons examiné les informations relatives aux titres de participation autres titres détenus à long terme et parts dans les entreprises liées publiées dans les notes 2 1 « Portefeuille titres » et 2 6 4 « Dépréciation de titres » de l'annexe des comptes annuels Nous avons également procédé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires à l’exception du point ci dessous La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D  441 6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante  comme indiqué dans le rapport de gestion ces informations n’incluent pas les opérations de banques et les opérations connexes votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire Nous attestons de l’existence dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise des informations requises par les articles L  225 37 4 L  22 10 10 et L  22 10 9 du Code de commerce Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L  22 10 9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et le cas échéant avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation Sur la base de ces travaux nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange fournies en application des dispositions de l’article L  22 10 11 du Code de commerce nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués Sur la base de ces travaux nous n’avons pas d’observation à formuler sur ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote et aux participations réciproques vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Conformément au III de l’article 222 3 du règlement général de l’AMF la direction de votre société nous a informés de sa décision de reporter l’application du format d’information électronique unique tel que défini par le règlement européen délégué n° 2019 815 du 17 décembre 2018 aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2021 En conséquence le présent rapport ne comporte pas de conclusion sur le respect de ce format dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L 451 1 2 du code monétaire et financier Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Société Générale par votre assemblée générale du 18 avril 2003 pour le cabinet DELOITTE & ASSOCIES et par celle du 22 mai 2012 pour le cabinet ERNST & YOUNG et Autres Au 31 décembre 2020 le cabinet DELOITTE & ASSOCIES était dans la dix huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres dans la neuvième année Antérieurement le cabinet ERNST & YOUNG Audit était commissaire aux comptes de Société Générale de 2000 à 2011 Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs Lors de l’établissement des comptes annuels il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation de présenter dans ces comptes le cas échéant les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité Il incombe au comité d’audit et de contrôle interne de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que le cas échéant de l’audit interne en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent prises individuellement ou en cumulé influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci Comme précisé par l’article L  823 10 1 du Code de commerce notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit En outre  il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent p des anomalies significatives que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur car la fraude peut impliquer la collusion la falsification les omissions volontaires les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne  il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin p de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne  il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables p retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels  éléments collectés l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier  il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de p la convention comptable de continuité d’exploitation et selon les il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et p évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle Nous remettons au comité d’audit et de contrôle interne un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre ainsi que les conclusions découlant de nos travaux Nous portons également à sa connaissance le cas échéant les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit et de contrôle interne figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport Nous fournissons également au comité d’audit et de contrôle interne la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537 2014 confirmant notre indépendance au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L  822 10 à L  822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes Le cas échéant nous nous entretenons avec le comité d’audit et de contrôle interne des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées Paris La Défense le 17 mars 2021 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE & ASSOCIES ERNST & YOUNG et Autres Jean Marc Mickeler Micha Missakian Parcours boursier 7 1 1 600 Rentabilité totale pour l’actionnaire 7 1 2 601 Place de cotation 7 1 3 601 Indices boursiers 7 1 4 601 Dividende 2020 7 1 5 602 Évolution du dividende 7 1 6 602 Capital social 7 2 1 603 Autodétention et autocontrôle 7 2 2 603 Répartition du capital et des droits 7 2 3 de vote sur 3 ans 603 Rachat d’actions 7 2 4 604 Tableau d’évolution du capital 7 2 5 605 Transactions des mandataires sociaux 7 2 6 sur le titre Société Générale 606 Accords existant entre Société Générale 7 2 7 et ses actionnaires 606 Renseignements de caractère général 7 3 1 607 En 2020 le cours de l’action Société Générale a diminué de 45 1% et a clôturé à 17 02 euros au 31 décembre Cette performance se compare sur la même période à une baisse de 23 7% pour l’indice des banques de la zone euro DJ EURO STOXX BANK et à une baisse de 7 1% pour l’indice CAC 40 termes de « flottant » (18e rang au 31 décembre 2019) et au 10e rang des banques de la zone euro (9e rang au 31 décembre 2019) Au 31 décembre 2020 la capitalisation boursière du groupe Société Générale s’élevait à 14 5 milliards d’euros ce qui la situait au 32e rang des valeurs du CAC 40 (22e rang au 31 décembre 2019) au 32e rang en Sur l’année 2020 le marché du titre est demeuré très liquide avec un volume moyen quotidien échangé de 110 millions d’euros soit un taux journalier de rotation du capital de 0 79% (contre 0 58% en 2019) En valeur le groupe Société Générale s’est classé au 14e rang des titres les plus traités du CAC 40 S oci é t é Gé n é ral e C A C 4 0 DJ Euro S toxx Bank s 2 0 1 9 20 2 0 ja nv févr mars avr ma i juin ju i l ao ût s ept oct nov dé c déc janv févr ma rs av r ma i juin jui l ao ût s ep t oct nov dé c 1 0 1 5 20 25 30 3 5 40 4 5 50 Source  Thomson Reuters Eikon 5 10 15 20 25 30 35 4 0 27 14 23 7 9 2 5 30 26 2626 26 22 46 21 1321 13 22 06 06 21 3821 38 22 9 8 23 1 1 25 8625 86 2 8 0 0 29 23 25 5925 59 9 13 7 8 12 80 11 77 13 82 12 98 12 90 10 9010 90 11 0411 04 12 12 16 1616 16 30 21 27 0 0 27 9827 98 29 02 28 7028 70 22 7222 72 23 1723 17 23 5023 50 26 22 26 55 28 7628 76 31 40 31 7 9 31 94 2 5 02 1 5 61 14 30 17 7817 78 15 9 6 14 31 13 6713 67 12 7512 75 1 7 40 18 2918 29 2019 2020 janv f é v r mars avr mai juin jui l août se pt oc t no v déc jan v févr mars avr mai juin jui l août se pt oc t no v dé c Source  Thomson Reuters Eikon 2019 2020 janv févr ma r s av r m a i juin juil ao ût sept oct nov déc janv févr ma r s av r m a i jui n juil août sept oc t nov déc 0 61 0 73 0 68 0 55 0 71 0 7 3 0 4 7 0 59 0 5 8 0 4 5 0 5 0 0 42 0 38 0 5 8 1 30 0 80 0 91 1 18 0 68 0 62 0 95 0 7 1 0 98 0 59 Source  Thomson Reuters Eikon Le tableau suivant indique pour différentes durées de détention d’une action Société Générale se terminant au 31 décembre 2020 la rentabilité totale de l’investissement en cumulé d’une part en moyenne annualisée d’autre part Durée de détention de l’action Date Rentabilité totale* cumulée Rentabilité totale* moyenne annualisée Depuis la privatisation 08 07 1987 323 0% 4 4% Depuis 15 ans 31 12 2005 70 0% 7 7% Depuis 10 ans 31 12 2010 39 7% 4 9% Depuis 5 ans 31 12 2015 48 8% 12 5% Depuis 4 ans 31 12 2016 55 8% 18 4% Depuis 3 ans 31 12 2017 54 1% 22 9% Depuis 2 ans 31 12 2018 33 0% 18 1% Depuis 1 an 31 12 2019 45 1% 45 0% Rentabilité totale = plus value + dividende net réinvesti en actions * Source  Thomson Reuters Eikon L’action Société Générale est cotée sur le marché réglementé Euronext Paris (service à règlement différé groupe continu A code ISIN FR0000130809) et se négocie par ailleurs aux États Unis sous forme de certificats d’action (ADR) L’action Société Générale figure notamment dans les indices CAC 40 STOXX All Europe 100 EURO STOXX 50 Euronext 100 MSCI PAN EURO FTSE4Good Global et ASPI Eurozone Le Conseil d'administration de Société Générale réuni le 09 février 2021 a décidé de proposer à l'Assemblée générale du 18 mai 2021 le versement d'un dividende de 0 55 euros par action le détachement du dividende aura lieu le 25 mai 2021 p le dividende sera mis en paiement à compter du 27 mai 2021 p Le Groupe envisage de lancer un programme de rachat d’actions au quatrième trimestre 2021 d’un montant équivalent à celui consacré au paiement du dividende (environ 470 M EUR soit un impact négatif d’environ 13 points de base sur le ratio CET1 du Groupe) sous réserve de la non reconduction de la recommandation de la BCE et de l’autorisation de sa mise en œuvre Le ratio proforma non phasé serait de 13% à fin décembre 2020 (ratio proforma phasé de 13 3%) 2020* 2019 2018 2017 2016 Dividende net (en EUR) 0 55 0 00 2 20  2 20 2 20 Taux de distribution (en %) (1) * 51 8  75 3 51 6 Rendement net (en %) (2) * 7 9  5 1 4 7 Dividende proposé par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale du 18 mai 2021 Le dividende par action ordinaire et le taux de pay out ont été *  déterminés sur base des résultats 2019 et 2020 retraités d’éléments n’impactant pas le ratio CET1 conformément aux recommandations de la BCE Le taux de pay out sur cette base est de 14 2% Dividende net résultat dilué par action ordinaire (voir chapitre 6 p  420 note 7 2 annexe aux comptes consolidés) (1) Dividende net dernier cours à fin décembre (2) Données boursières 31 12 2020 31 12 2019 31 12 2018 31 12 2017 31 12 2016 Capital social (en nombre de titres) 853 371 494 853 371 494 807 917 739 807 917 739 807 713 534 Capitalisation boursière (en Md EUR) 14 5 26 5 22 5  34 8 37 8 Bénéfice net par action (en EUR) 1 01 3 05 4 24  2 92 4 26 Actif net par action – valeur en fin d’exercice (en EUR) 62 33 63 7 64 6 63 2 63 7 Cours (en EUR) plus haut 31 9 31 4 47 2 51 9 47 5 plus bas 10 9 21 1 27 2 41 4 26 4 dernier 17 0 31 0 27 8 43 1 46 8 Le capital de Société Générale au 31 décembre 2020 s’élève à 1 066 714 367 50 euros et se compose de 853 371 494 actions de 1 25 euro nominal portant jouissance au 1 er janvier 2020 Dans le cadre des activités de marchés des opérations indicielles ou avec des sous jacents sur le titre Société Générale peuvent être utilisées Ces opérations n’ont pas d’incidence sur le montant du capital à venir Au 31 décembre 2020 Société Générale détient 4 545 500 actions d’autodétention représentant 0 53% du capital Le Groupe avait procédé à la cession de la totalité de ses actions d’autocontrôle au cours du 1er semestre 2015 31 12 2020 (1) 31 12 2019 (2) 31 12 2018 (3) Nombred’actions % du capital % des droitsde vote (4) % des droits de vote exerçables en AG (4) Nombred’actions % du capital % des droitsde vote (4) Nombred’actions % du capital % des droitsde vote (4) Plan mondial d’actionnariat salarié 58 613 941 6 87% 11 18% 11 23% 55 675 710 6 52% 10 82% 49 885 581 6 17% 10 91% BlackRock Inc 70 013 241 8 20% 7 62% 7 66% 55 827 300 6 54% 6 05% 48 813 400 6 04% 5 55% The Capital Group Companies Inc 61 449 710 7 20% 6 69% 6 72% 17 417 900 2 04% 1 89% 28 794 220 3 56% 3 27% Amundi 43 075 072 5 05% 4 69% 4 71% 38 767 426 4 54 % 4 20 % 33 023 943 4 09 % 3 75 % Caisses des Dépôts et Consignations 20 599 627 2 41% 2 86% 2 88% 20 599 627 2 41% 2 85% 20 599 627 2 55% 2 99% Dodge & Cox 3 481 360 0 41% 0 38% 0 38% 41 217 200 4 83% 4 47% 33 525 300 4 15% 3 81% Public 591 593 043 69 32% 66 09% 66 42% 620 159 451 72 67% 69 32% 587 170 171 72 68% 69 02% Autodétention (5) 4 545 500 0 53% 0 49% 0 00% 3 706 880 0 43% 0 40% 6 105 497 0 76% 0 69% TOTAL 853 371 494 100% 100% 100% 853 371 494 100% 100% 807 917 739 100% 100% Base de référence 853 371 494 918 877 571 914 332 071 853 371 494 922 891 360 807 917 739 879 624 610 Au 31 Décembre 2020 la part des actionnaires institutionnels européens dans le capital est estimée à 47% (1) Au 31 Décembre 2019 la part des actionnaires institutionnels européens dans le capital est estimée à 48% (2) Au 31 Décembre 2018 la part des actionnaires institutionnels européens dans le capital est estimée à 47% (3) Conformément à l’article 223 11 du Règlement général de l’AMF des droits de vote sont associés aux actions d’autocontrôle et d’autodétention pour le calcul du nombre total de (4) droits de vote mais ces actions sont dépourvues de droit de vote en Assemblée générale Dont contrat de liquidité (33 500 titres détenus au 31 décembre 2020) (5) A mun di 5 05 % En % du capital Public 6 9 32 % C aisse des D épô t s e t C onsignation s 2 41 % Dod g e & Co x 0 41 % Au t odé t e nti on 0 53% Pla n mon di a l d'ac t io nn a r ia t sa l a ri é 6 87 % Bl ac kR oc k I n c 8 20% T he C a p ital G rou p C ompanies Inc 7 20 % A mun di 4 69 % En % des droits de vote (1) P ubli c 66 09 % C aisse des D épô ts et C onsignation s 2 86 % Dod g e & Cox 0 38 % A u t odé t e nti on 0 49 % P lan m on di a l d'ac t io nn a r iat sa l a ri é 1 1 18 % Bl ac kR oc k I n c 7 62 % The Capital Group C om p anies Inc 6 69 % (1) À compter de 2006 et conformément à l’article 223 11 du Règlement général de l’AMF des droits de vote sont associés aux actions d’autocontrôle et d’autodétention pour le calcul du nombre total de droits de vote mais ces actions sont dépourvues de droit de vote en Assemblée générale L’Assemblée générale du 19 mai 2020 a autorisé la Société à opérer sur ses propres actions en vue de (i) les annuler (ii) d’attribuer de couvrir et d’honorer tout plan d’attribution gratuite d’actions d’épargne salariale et toute forme d’allocation au profit des salariés et des mandataires sociaux de la Société ou des sociétés qui lui sont liées (iii) remettre des actions lors de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société (iv) conserver et remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement des actions dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe ainsi que la poursuite d’un contrat de liquidité Novembre au 16 Décembre 2020 pour un prix moyen de 16 52 euros Les frais de négociation se sont élevés à 0 3 million d’euros Au cours de l’exercice 2020 Société Générale a acquis 2 274 065 actions propres afin de couvrir les engagements d’octroi d’actions gratuites au profit de ses salariés Ces rachats d’actions ont eu lieu du 9 Les transactions aux formats détaillé et agrégé sont consultables sur le site Internet du Groupe dans la section 6 Information Réglementée Dans le cadre du contrat de liquidité mis en œuvre le 22 août 2011 Société Générale a acquis en 2020 241 001 titres pour une valeur de 7 453 897 EUR et a cédé 207 501 titres pour une valeur de 6 436 718 EUR Au 31 décembre 2020 33 500 actions figuraient au compte du contrat de liquidité Du 1 er janvier 2020 au 31 décembre 2020 Achats Transferts cessions Nombre Prix de revient unitaire Prix de revient global Nombre Prix de revient unitaire Prix de revient global Prix de cession transfert unitaire Prix de cession transfert global Annulation 0 0 00 Croissance externe 0 Attribution aux salariés 2 274 065 16 52 37 571 036 1 468 945 34 64 50 882 983 0 00 0 Contrat de liquidité 241 001 30 93 7 453 897 207 501 31 00 6 432 849 31 02 6 436 718 TOTAL 2 515 066 17 90 45 024 933 1 676 446 34 19 57 315 832 31 02 6 436 718 Pourcentage de capital détenu de manière directe ou indirecte 0 53% Nombre d’actions annulées au cours des 24 derniers mois 0 Nombre de titres détenus en portefeuille (détention directe) 4 545 500 Valeur brute comptable du portefeuille (détention directe) 127 673 620 EUR Valeur de marché du portefeuille (détention directe) (1) 77 373 501 EUR La valeur actuelle est égale au cours moyen du dernier mois pour les titres cotés inscrits en placement (1) Au 31 12 2020 Nombre de titres Valeur nominale (en EUR) Valeur comptable (en EUR) Société Générale* 4 545 500 5 681 875 127 673 620 TOTAL 4 545 500 5 681 875                 127 673 620 Dont 33 500 titres détenus dans le cadre du contrat de liquidité au 31 décembre 2020 *  Opérations Date (de réalisation ou de constatation) Variation Nombre d’actions Capital social (en EUR) Variation du capital liée à l’opération (en %) Options exercées du 1 er janvier 2015 au 31 décembre 2015 constatée le 08 01 2016 +139 651 806 239 713 1 007 799 641 25 +0 01 Augmentation de capital résultant de l’attribution gratuite et conditionnelle d’actions en faveur des salariés constatée le 31 03 2016 +1 264 296 807 504 009 1 009 380 011 25 +0 15 Options exercées du 1 er janvier 2016 au 31 décembre 2016 constatée le 09 01 2017 +209 525 807 713 534 1 009 641 917 50 +0 02 Options exercées du 1 er janvier 2017 au 8 mars 2017 constatée le 11 12 2017 +204 205 807 917 739 1 009 897 173 75 +0 02 Augmentation de capital résultant de l’exercice par les actionnaires de la faculté d’opter pour le paiement du dividende en actions constatée le 12 06 2019 +39 814 909 847 732 648 1 059 665 810 00 +4 93 Augmentation de capital plan d’épargne 2019 constatée le 01 08 2019 +5 638 846 853 371 494 1 066 714 367 50 +0 67 État récapitulatif communiqué en application de l’article 223 26 du règlement général de l’AMF (En EUR) Nature de l’opération Date Montant Philippe AYMERICH Acquisition de 2 500 actions Société Générale 10 03 20 47 121 Directeur général délégué a effectué 3 opérations Acquisition par M me AYMERICH de 2 100 actions Société Générale 11 03 20 39 461 Acquisition de 1 428 actions Société Générale 31 03 20 Séverin CABANNES Acquisition de 13 790 actions Société Générale 31 03 20 Directeur général délégué a effectué 1 opération Philippe HEIM Acquisition de 1 741 actions Société Générale 31 03 20 Directeur général délégué a effectué 1 opération Diony LEBOT Acquisition de 3 000 actions Société Générale 03 03 20 75 875 Directrice général délégué a effectué 3 opérations Acquisition de 3 000 actions Société Générale 23 03 20 41 618 Acquisition de 1 995 actions Société Générale 31 03 20 Frédéric OUDÉA Acquisition de 23 480 actions Société Générale 31 03 20 Directeur général a effectué 1 opération Société Générale a conclu le 24 juillet 2000 avec Santander Central Hispano (devenue « Banco Santander ») une convention concernant la gestion de leurs participations réciproques Aux termes de cet accord Société Générale et Santander Central Hispano se reconnaissent mutuellement un droit de préemption sur les actions détenues directement ou par l’intermédiaire d’une filiale par chacune des parties dans le capital de l’autre ce droit ne s’appliquant pas en cas d’offre publique initiée par un tiers visant les actions de l’une ou de l’autre des parties La convention a été conclue pour une période initiale de trois ans à compter de sa signature et est reconductible par période de deux ans Cette clause de préemption a été publiée par le Conseil des marchés financiers dans la décision n° 201C1417 en date du 30 novembre 2001 Cet accord est toujours en vigueur au 31 décembre 2020 Toutefois à cette date Banco Santander ne détenait plus d’actions au capital de Société Générale qui elle même ne détenait plus d’actions au capital de Banco Santander Société Générale 29 boulevard Haussmann 75009 Paris 17 cours Valmy 92972 Paris La Défense Adresse postale  Société Générale Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Numéro de téléphone  01 42 14 20 00 Site Internet  www societegenerale com Les informations figurant sur le site web ne font pas partie du document d’enregistrement universel Société Générale est une société anonyme de droit français dotée du statut d’établissement de crédit Société Générale est une société anonyme régie par la législation commerciale notamment par les articles L  210 1 et suivants du Code de commerce ainsi que ses statuts Société Générale est un établissement de crédit de droit français agréé et contrôlée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») sous la supervision prudentielle directe de la Banque Centrale Européenne (« BCE ») En tant que société dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé et prestataire de services d’investissement Société Générale est également soumise au contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») Société Générale est habilitée à effectuer toutes opérations de banque et à fournir tous les services d’investissement à l’exception du service d’investissement d’exploitation d’un système multilatéral de négociation (MTF) ou d’un système organisé de négociation (OTF) Elle est soumise aux dispositions législatives et réglementaires propres au secteur financier en particulier les dispositions des règlements européens applicables les articles du Code monétaire et financier et le cas échéant à des dispositions de droit local notamment pour ses succursales Elle est également soumise au respect d’un certain nombre de règles prudentielles et à ce titre aux contrôles de la BCE ainsi que de l’ACPR pour ce qui relève de la compétence de celle ci Société Générale a été fondée suivant acte approuvé par décret du 4 mai 1864 La durée de Société Générale antérieurement fixée à cinquante années à compter du 1 er janvier 1899 a été ensuite prorogée de quatre vingt dix neuf années à compter du 1 er janvier 1949 Elle expirera le 31 décembre 2047 sauf prorogation ou dissolution anticipée L’article 3 des statuts de la Société décrit l’objet social Société Générale a pour objet dans les conditions déterminées par la législation et la réglementation applicables aux établissements de crédit d’effectuer avec toutes personnes physiques ou morales tant en France qu’à l’étranger  toutes opérations de banque  p toutes opérations connexes aux opérations bancaires notamment p toutes prestations de services d’investissement ou services connexes visées aux articles L  321 1 et L  321 2 du Code monétaire et financier  toutes prises de participations p Société Générale peut également à titre habituel dans le cadre des conditions définies par le Comité de la réglementation bancaire et financière effectuer toutes opérations autres que celles visées ci dessus notamment le courtage d’assurances D’une façon générale Société Générale peut effectuer pour elle même et pour le compte de tiers ou en participation toutes opérations financières commerciales industrielles ou agricoles mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou indirectement aux activités ci dessus ou susceptibles d’en faciliter l’accomplissement 552 120 222 RCS PARIS Code ISIN  FR 0000130809 Code NAF  6419Z LEI  O2RNE8IBXP4R0TD8PU41 Les documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts ses comptes les rapports présentés à ses Assemblées par le Conseil d’administration ou les Commissaires aux comptes peuvent être consultés aux Tours Société Générale 17 cours Valmy 92972 Paris La Défense Les statuts de Société Générale sont mis en ligne sur le site internet sous l’onglet Conseil d’administration Du 1 er janvier au 31 décembre de chaque année Aux termes de l’article 4 des statuts de la Société le capital social est divisé en 853 371 494 actions ayant chacune une valeur nominale de 1 25 euro et entièrement libérées En application de l’article 14 des statuts de la Société un droit de vote double eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles est justifiée une inscription nominative au nom du même actionnaire depuis deux ans au moins à compter du 1 er janvier 1993 ainsi qu’aux actions nominatives nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves bénéfices ou primes d’émission à raison d’actions bénéficiant de ce droit En application de la loi le droit de vote double cesse pour toute action ayant fait l’objet d’une conversion au porteur ou d’un transfert de propriété Néanmoins le transfert par suite de succession de liquidation de communauté de biens entre époux de donations entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas le délai d’acquisition de deux ans Il en est de même sauf stipulation contraire des statuts en cas de transfert par suite d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire La modification du règlement du Fonds E au 1 er janvier 2021 est sans effet sur le calcul des droits de vote double des actions à l’actif du Fonds E Aux termes de l’article 14 des statuts de la Société le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans les Assemblées générales qu’il vote personnellement ou par l’intermédiaire d’un mandataire ne peut excéder 15 % du nombre total des droits de vote existant à la date de la réunion Cette limite de 15 % n’est pas applicable au cumul des voix exprimées au titre de son vote personnel et des procurations reçues soit par le Président de l’Assemblée soit par tout mandataire dans la mesure où chaque procuration respecte la règle des 15 % Pour l’application de la limite des 15 % sont assimilées aux actions possédées par un même actionnaire les actions détenues indirectement ou de concert dans les conditions définies par les articles L  233 7 et suivants du Code de commerce Cette limite cesse d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient à détenir à la suite d’une offre publique directement indirectement ou de concert avec un autre actionnaire plus de 50 01 % des droits de vote En application des dispositions de l’article 6 2 des statuts de la Société toute personne agissant seule ou de concert venant à détenir directement ou indirectement de quelque manière que ce soit un nombre de titres représentant 1 5 % ou 3 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société est tenue d’informer celle ci par écrit dans le délai de quatre jours de bourse à compter du franchissement de ce seuil et d’indiquer également lors de cette déclaration le nombre de titres qu’il détient donnant accès à terme au capital Les sociétés de gestion de fonds communs de placement sont tenues de procéder à cette information pour l’ensemble des actions de la Société détenues par les fonds qu’elles gèrent Au delà du seuil de 3 % chaque franchissement d’un seuil supplémentaire de 1 % du capital social ou des droits de vote doit également donner lieu à déclaration à la Société dans les conditions fixées par l’article 6 2 des statuts Toute personne agissant seule ou de concert est également tenue d’informer la Société dans le délai de quatre jours de bourse lorsque le pourcentage du capital ou des droits de vote qu’il détient devient inférieur à chacun des seuils mentionnés à l’article 6 2 des statuts Pour l’application des obligations de déclaration des franchissements de seuils mentionnées à l’article 6 2 des statuts sont assimilés aux actions ou aux droits de vote détenues les actions ou droits de vote énumérés à l’article L  233 9  I du Code de commerce Le non respect de déclaration de ces seuils est sanctionné conformément aux dispositions législatives en vigueur à la demande consignée dans le procès verbal de l’Assemblée générale d’un ou de plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société Aux termes de l’article 14 des statuts de la Société les Assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain indiqué dans l’avis de convocation Elles sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou à défaut par un administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil d’administration Tout actionnaire dont les actions quel que soit le nombre sont enregistrées dans les conditions et à une date fixée par décret a le droit de participer aux Assemblées générales sur justification de sa qualité et de son identité Il peut dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur soit assister personnellement à l’Assemblée soit voter à distance soit donner un pouvoir L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut participer aux Assemblées dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Pour être pris en compte les formulaires de vote doivent être reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de l’Assemblée sauf délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant ce délai Les actionnaires peuvent lorsque la convocation le prévoit et dans les conditions qu’elle fixe participer aux Assemblées générales par des moyens de visioconférence ou de télécommunication La retransmission publique de l’Assemblée par des moyens de communication électronique est autorisée sur décision du Conseil d’administration dans les conditions qu’il définit Avis en est donné dans l’avis de réunion et ou de convocation Dans toutes les Assemblées générales le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier La Société peut à tout moment conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur demander à l’organisme chargé de la compensation des titres des renseignements relatifs aux titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses Assemblées ainsi qu’aux détenteurs desdits titres À la suite des modifications statutaires votées par l’assemblée générale extraordinaire du 19 mai 2020 à compter de la prochaine assemblée générale du 18 mai 2021 les actionnaires salariés seront représentés au conseil d’administration par un administrateur en complément des deux administrateurs représentant l’ensemble des salariés L’état de la participation des salariés au capital social représente en application des modalités de calcul prévues à l’article L  225 102 du code de commerce et des nouvelles stipulations de l’article 6 5 des statuts 8 09 % du capital à la date du 31 décembre 2020 À la suite des modifications du règlement du FCPE « Société Générale actionnariat (FONDS E) » décidées le 16 avril 2020 et qui sont entrées en vigueur le 1 er janvier 2021 conformément à l’alinéa 3 de l’article L  214 165 II du code monétaire et financier les droits de vote relatifs aux actions Société Générale comprises dans les actifs de ce fonds correspondant à 9 72 % des droits de vote à la date du 1 er janvier 2021 sont exclusivement exercés individuellement par les porteurs de parts et pour les fractions de parts formant rompus par le conseil de surveillance de ce fonds La Société dénommée Société Générale est une société anonyme fondée suivant acte approuvé par décret du 4 mai 1864 et agréée en qualité de banque La durée de Société Générale antérieurement fixée à cinquante années à compter du 1 er janvier 1899 a été ensuite prorogée de quatre vingt dix neuf années à compter du 1 er janvier 1949 Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires relatives aux établissements de crédit notamment les articles du Code monétaire et financier qui leur sont applicables elle est régie par la législation commerciale notamment par les articles L  210 1 et suivants du Code du commerce ainsi que par les présents statuts Le Siège de la Société Générale est établi à PARIS (9 e) 29 boulevard Haussmann Il peut être transféré en tout autre lieu conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur La Société Générale a pour objet dans les conditions déterminées par la législation et la réglementation applicables aux établissements de crédit d’effectuer avec toutes personnes physiques ou morales tant en France qu’à l’étranger  toutes opérations de banque  p toutes opérations connexes aux opérations bancaires notamment p toutes prestations de services d’investissement ou services connexes visés aux articles L  321 1 et L  321 2 du Code monétaire et financier  toutes prises de participations p Société Générale peut également à titre habituel dans le cadre des conditions définies par la réglementation en vigueur effectuer toutes opérations autres que celles visées ci dessus notamment le courtage d’assurances D’une façon générale la Société Générale peut effectuer pour elle même et pour le compte de tiers ou en participation toutes opérations financières commerciales industrielles ou agricoles mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou indirectement aux activités ci dessus ou susceptibles d’en faciliter l’accomplissement Le capital est de 1 066 714 367 50 euros Il est divisé en 853 371 494 actions ayant chacune une valeur nominale de 1 25 euro et entièrement libérées Le capital peut être augmenté ou réduit par décision de la ou des Assemblées compétentes Toute réduction de capital motivée par des pertes s’opérera entre les actionnaires proportionnellement à leur participation au capital social Sauf dispositions législatives réglementaires ou statutaires contraires toutes les actions jouissent des mêmes droits Tous les titres qui composent ou composeront le capital social seront entièrement assimilés en ce qui concerne les charges fiscales En conséquence tous impôts et taxes qui pour quelque cause que ce soit pourraient à raison du remboursement du capital devenir exigibles pour certains d’entre eux seulement soit au cours de l’existence de la Société soit à la liquidation seront répartis entre tous les titres composant le capital lors de ce ou de ces remboursements de façon que tout en tenant compte éventuellement du montant nominal et non amorti des titres et de leurs droits respectifs tous les titres actuels ou futurs confèrent à leurs propriétaires les mêmes avantages effectifs et leur donnent droit à recevoir la même somme nette Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder un certain nombre d’actions pour exercer un droit il appartient aux propriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire le cas échéant du groupement correspondant à la quantité requise d’actions Les actions sont au gré de l’ayant droit nominatives ou au porteur et sont librement négociables sauf dispositions législatives ou réglementaires contraires Toute personne agissant seule ou de concert venant à détenir directement ou indirectement de quelque manière que ce soit un nombre de titres représentant 1 5% ou 3% au moins du capital ou des droits de vote de la Société est tenue d’informer celle ci par écrit dans le délai de quatre jours de bourse à compter du franchissement de ce seuil et d’indiquer également lors de cette déclaration le nombre de titres qu’il détient donnant accès à terme au capital Les sociétés de gestion de Fonds Communs de Placement sont tenues de procéder à cette information pour l’ensemble des actions de la Société détenues par les fonds qu’elles gèrent Au delà du seuil de 3% chaque franchissement de seuil supplémentaire de 1% du capital social ou des droits de vote doit également donner lieu à déclaration à la Société dans les conditions fixées ci dessus Toute personne agissant seule ou de concert est également tenue d’informer la Société dans le délai de quatre jours de bourse lorsque son pourcentage du capital ou des droits de vote devient inférieur à chacun des seuils mentionnés au présent article Pour l’application des trois alinéas précédents sont assimilés aux actions ou aux droits de vote détenues les actions ou droits de vote énumérés à l’article L  233 9 I du Code de commerce Le non respect de déclaration de ces seuils est sanctionné conformément aux dispositions législatives en vigueur à la demande consignée dans le procès verbal de l’Assemblée générale d’un ou plusieurs actionnaires détenant 5% au moins du capital ou des droits de vote de la Société Les droits des titulaires d’actions sont établis conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur sous réserve de dispositions particulières des présents statuts Les actions nominatives détenues directement par les salariés et régies par l’article L  225 197 1 du Code de commerce sont prises en compte pour la détermination de la proportion du capital détenue par le personnel en application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur La Société est administrée par un Conseil d’administration comportant trois catégories d’Administrateurs  Leur nombre est de neuf au moins et de treize au plus La durée des fonctions des Administrateurs nommés par l’Assemblée générale ordinaire est de quatre ans Lorsqu’en application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur un Administrateur est nommé en remplacement d’un autre il n’exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur Chaque Administrateur doit être propriétaire de 600 actions au moins Le statut et les modalités d’élection de ces Administrateurs sont fixés par les articles L  225 27 à L  225 34 du Code de commerce ainsi que par les présents statuts Leur nombre est de deux dont un représentant les cadres et un représentant les autres salariés En tout état de cause leur nombre ne peut excéder le tiers des Administrateurs nommés par l’Assemblée générale La durée de leurs fonctions est de trois ans L’Assemblée générale nomme un administrateur représentant les salariés actionnaires La durée de ses fonctions est de quatre ans Quel que soit son mode de désignation les fonctions d’un Administrateur prennent fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l’exercice écoulé tenue dans l’année au cours de laquelle expire son mandat Les Administrateurs sont toujours rééligibles sous réserve des dispositions législatives et réglementaires en vigueur relatives notamment à leur âge Cette disposition s’applique à compter de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’année 2020 Pour chaque siège à pourvoir le mode de scrutin est celui prévu par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Les premiers Administrateurs élus par le personnel salarié entreront en fonction lors de la réunion du Conseil d’administration tenue après proclamation du résultat complet des premières élections Les Administrateurs suivants entreront en fonction à l’expiration du mandat des Administrateurs sortants Dans toutes les hypothèses où pour quelque raison que ce soit le nombre effectivement pourvu de sièges d’administrateurs élus devient inférieur au nombre statutaire avant le terme normal du mandat de ces administrateurs les sièges non pourvus demeurent vacants jusqu’à ce terme et le Conseil continue jusque là à se réunir et délibérer valablement Les élections sont organisées tous les trois ans de telle manière qu’un deuxième tour puisse avoir lieu au plus tard quinze jours avant le terme normal du mandat des administrateurs sortants Tant pour le premier que pour le deuxième tour de scrutin les délais à respecter pour chaque opération électorale sont les suivants  l’affichage de la date de l’élection est effectué au moins huit p semaines avant la date du scrutin  l’affichage des listes des électeurs au moins six semaines avant la p date du scrutin  le dépôt des candidatures au moins cinq semaines avant la date du p scrutin  l’affichage des listes de candidats au moins quatre semaines avant p la date du scrutin  l’envoi des documents nécessaires aux votes par correspondance p au moins trois semaines avant la date du scrutin Les candidatures ou listes de candidats autres que ceux présentés par une organisation syndicale représentative doivent être accompagnées d’un document comportant les noms et signatures des cent salariés présentant les candidats Le scrutin se déroule le même jour sur le lieu de travail et pendant les horaires de travail Toutefois peuvent voter par correspondance  les agents absents le jour du scrutin  p les salariés travaillant à l’étranger  p les agents d’un service d’un bureau ou détachés dans une filiale en p France ne disposant pas d’un bureau de vote ou ne pouvant voter dans un autre bureau Chaque bureau de vote est composé de trois membres électeurs la présidence étant assurée par le plus âgé d’entre eux Le bon déroulement des opérations de vote est placé sous sa responsabilité Le dépouillement a lieu dans chaque bureau de vote et immédiatement après la clôture du scrutin  le procès verbal est établi dès la fin des opérations de dépouillement Les procès verbaux sont immédiatement transmis au siège de la Société Générale où il sera constitué un bureau centralisateur des résultats en vue d’établir le procès verbal récapitulatif et de procéder à la proclamation des résultats Les modalités de scrutin non précisées par les articles L  225 27 à L  225 34 du Code de commerce ou les présents statuts sont arrêtés par la Direction Générale après consultation des organisations syndicales représentatives Ces modalités pourront prévoir le recours au vote électronique dont la mise en œuvre pourra déroger en tant que de besoin aux modalités d’organisation matérielle et de déroulement du scrutin et écrites dans les présents statuts Lorsque les conditions légales sont réunies un membre du Conseil d’administration représentant les salariés actionnaires est nommé par l’assemblée générale ordinaire selon les modalités fixées par la réglementation en vigueur ainsi que par les présents statuts La durée du mandat est identique à celle des mandats des autres administrateurs nommés par l’assemblée générale ordinaire Le mandat est exercé par le candidat nommé ou par son remplaçant en cas de cessation définitive en cours de mandat des fonctions d’administrateur du candidat avec lequel il a été nommé L’exercice du mandat prend fin de plein droit en cas de perte de la qualité de salarié de la Société ou d’une société qui lui est liée au sens de la réglementation en vigueur Les candidats à la nomination aux fonctions d’administrateur représentant les salariés actionnaires sont désignés lors d’une élection unique par l’ensemble des salariés actionnaires y compris les porteurs de parts de fonds communs de placement investis en titres Société Générale Les périmètres des électeurs et des éligibles sont définis par la réglementation en vigueur et les présents statuts La consultation des salariés actionnaires peut intervenir par tout moyen technique permettant d’assurer la fiabilité du vote en ce compris le vote électronique ou par correspondance Chaque électeur dispose d’un nombre de voix égal au nombre d’actions qu’il détient directement ou indirectement au travers d’un fonds commun de placement Tout candidat doit se présenter avec un remplaçant qui remplit les mêmes conditions légales d’éligibilité que le candidat Le remplaçant est appelé à remplacer le candidat pour la durée du mandat restant à courir Le candidat et son remplaçant sont de sexe différent Seules les candidatures présentées par des électeurs (i) représentant au moins 0 1% des actions détenues directement ou indirectement par les salariés actionnaires et (ii) bénéficiant de 100 parrainages d’électeurs salariés sont recevables Un procès verbal de la consultation est établi  il comporte le nombre de voix recueillies par chacune des candidatures ainsi qu’une liste des candidats et remplaçants valablement désignés Seules les deux candidatures ayant obtenu le plus grand nombre de voix exprimées lors de la consultation des salariés actionnaires sont soumises au vote de l’assemblée générale ordinaire Les modalités relatives à l’organisation et au déroulement de la consultation des salariés actionnaires et à la désignation des candidats non définies par la réglementation en vigueur et les présents statuts sont arrêtées par le Conseil d’administration sur proposition de la Direction générale Le Conseil d’administration présente les candidats désignés et leurs remplaçants à l’Assemblée générale ordinaire au moyen de résolutions distinctes et agrée le cas échéant une des résolutions L’administrateur représentant les salariés actionnaires et son remplaçant sont nommés par l’assemblée générale ordinaire parmi les candidats et remplaçants valablement désignés Dans les conditions de quorum et de majorité applicables à toute nomination d’administrateur la personne qui aura recueilli le plus grand nombre de voix exprimées dont disposent les actionnaires présents ou représentés à l’assemblée générale ordinaire sera élue comme administrateur L’administrateur représentant les salariés actionnaires devra détenir de manière continue soit directement soit à travers un fonds commun de placement au moins une action ou un nombre de parts dudit fonds équivalant au moins à une action À défaut il sera réputé démissionnaire d’office à moins d’avoir régularisé sa situation dans un délai de 3 mois En cas de cessation définitive du mandat de l’administrateur représentant les salariés actionnaires son remplaçant s’il remplit toujours les conditions d’éligibilité entre immédiatement en fonction pour la durée du mandat restant à courir S’il n’est plus actionnaire il doit régulariser sa situation dans un délai de 3 mois à compter de son entrée en fonction  à défaut il est réputé démissionnaire à l’issue de ce délai En cas de vacance pour quelque cause que ce soit du siège d’administrateur représentant les salariés actionnaires la désignation des candidats au remplacement de l’administrateur représentant les salariés actionnaires s’effectuera dans les conditions prévues au présent article au plus tard avant la réunion de la plus prochaine assemblée générale ordinaire ou si celle ci se tient moins de 4 mois après que le poste est devenu vacant avant l’assemblée générale ordinaire suivante L’administrateur représentant les salariés actionnaires ainsi nommé au poste vacant le sera pour la durée d’un mandat Jusqu’à la date de remplacement de l’administrateur représentant les salariés actionnaires le Conseil d’administration pourra se réunir et délibérer valablement Dans l’hypothèse où en cours de mandat les conditions prévues par la réglementation en vigueur pour la nomination d’un administrateur représentant les salariés actionnaires n’étaient plus réunies le mandat de l’administrateur représentant les salariés actionnaires prendrait fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire où serait présenté le rapport du Conseil d’administration constatant cet état de fait Sur proposition du Président le Conseil d’administration peut désigner un ou deux Censeurs Les Censeurs sont convoqués et participent avec voix consultative aux réunions du Conseil d’administration Ils sont nommés pour quatre ans au plus et peuvent toujours être renouvelés dans leurs fonctions de même qu’il peut à tout moment être mis fin à celles ci Ils peuvent être choisis parmi les actionnaires ou en dehors d’eux et recevoir une rémunération annuellement déterminée par le Conseil d’administration Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre conformément à son intérêt social en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité Sous réserve des pouvoirs expressément attribués à l’Assemblée générale et dans la limite de l’objet social il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent Il procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns Le Président ou le Directeur général est tenu de communiquer à chaque Administrateur tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission Le Conseil d’administration élit un Président parmi ses membres personnes physiques détermine sa rémunération et fixe la durée de ses fonctions laquelle ne peut excéder celle de son mandat d’Administrateur Nul ne peut être nommé Président s’il est âgé de 70 ans ou plus Si le Président en fonctions atteint l’âge de 70 ans ses fonctions prennent fin à l’issue de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d’administration dont il rend compte à l’Assemblée générale Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que les Administrateurs sont en mesure de remplir leur mission Le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige sur convocation du Président au Siège social ou en tout autre endroit indiqué par la convocation Il examine les questions inscrites à l’ordre du jour Il se réunit également lorsque le tiers au moins de ses membres ou le Directeur général en fait la demande au Président sur un ordre du jour déterminé En cas d’empêchement du Président le Conseil d’administration peut être convoqué soit par le tiers au moins de ses membres soit s’il est Administrateur par le Directeur général ou un Directeur général délégué Sauf disposition statutaire spécifique les Administrateurs sont convoqués par lettre ou par tout autre moyen En tout état de cause le Conseil peut toujours valablement délibérer si tous ses membres sont présents ou représentés Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur des décisions relevant des attributions propres du Conseil d’administration ainsi que les décisions de transfert du siège social dans le même département peuvent être prises par consultation écrite des Administrateurs Les réunions du Conseil sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou à défaut par un Administrateur désigné à cet effet en début de séance Chaque Administrateur peut donner à l’un de ses collègues pouvoir de le représenter mais chaque Administrateur ne peut représenter qu’un seul de ses collègues et chaque pouvoir ne peut être donné que pour une réunion déterminée du Conseil La présence de la moitié au moins des membres du Conseil est dans tous les cas nécessaire pour la validité des délibérations Le Directeur général participe aux séances du Conseil Un ou plusieurs délégués du Comité Social et Economique Central assistent aux séances du Conseil dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur À l’initiative du Président du Conseil d’administration des membres de la Direction les Commissaires aux comptes ou d’autres personnes extérieures à la Société ayant une compétence particulière au regard des sujets inscrits à l’ordre du jour peuvent assister à toute ou partie d’une séance du Conseil Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés En cas de partage des voix celle du Président de séance est prépondérante Le secrétariat du Conseil est assuré par un membre de la Direction désigné par le Président Les procès verbaux sont dressés et les copies ou extraits sont délivrés et certifiés conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur Dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur les membres du Conseil peuvent recevoir au titre de leur mandat une rémunération dont le montant global est déterminé par l’Assemblée générale et qui est réparti entre les administrateurs par le Conseil selon des principes de répartition soumis à l’Assemblée générale La Direction générale de la Société est assumée sous sa responsabilité soit par le Président du Conseil d’administration soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’administration et portant le titre de Directeur général Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Direction générale est effectué par le Conseil d’administration qui ne peut valablement délibérer que si  l’ordre du jour en ce qui concerne ce choix est adressé au moins p 15 jours avant la réunion du Conseil les 2 3 au moins des Administrateurs sont présents ou représentés p Les actionnaires et les tiers sont informés de ce choix dans les conditions définies par les dispositions en vigueur Lorsque la Direction générale de la société est assumée par le Président du Conseil d’administration les dispositions qui suivent relatives au Directeur général lui sont applicables Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au Conseil d’administration Il représente la société vis à vis des tiers Le Conseil d’administration détermine la rémunération dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur et la durée des fonctions du Directeur général laquelle ne peut excéder ni celle de la dissociation des fonctions de Président et de Directeur général ni le cas échéant celle de son mandat d’Administrateur Nul ne peut être nommé Directeur général s’il est âgé de 70 ans ou plus Si le Directeur général en fonction atteint l’âge de 70 ans ses fonctions prennent fin à l’issue de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé Sur proposition du Directeur général le Conseil d’administration peut nommer jusqu’à 5 personnes physiques chargées d’assister le Directeur général avec le titre de Directeur général délégué En accord avec le Directeur général le Conseil d’administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs généraux délégués Le Conseil d’administration détermine leur rémunération dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur À l’égard des tiers les Directeurs généraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que le Directeur général Les Assemblées générales sont composées de tous les actionnaires L’Assemblée générale est convoquée et délibère dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Elle est réunie au Siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain indiqué dans l’avis de convocation Elle est présidée par le Président du Conseil d’administration ou à défaut par un Administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil d’administration Tout actionnaire dont les actions quel que soit le nombre sont enregistrées dans les conditions et à une date fixées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur a le droit de participer aux assemblées sur justification de sa qualité et de son identité Il peut dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur soit assister personnellement à l’assemblée soit voter à distance soit donner un pouvoir L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut participer aux assemblées dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Pour être pris en compte les formulaires de vote doivent être reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de l’assemblée sauf délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant ce délai Les actionnaires peuvent lorsque la convocation le prévoit et dans les conditions qu’elle fixe participer aux assemblées générales par des moyens de visioconférence ou de télécommunication La retransmission publique de l’assemblée par des moyens de communication électronique est autorisée sur décision du Conseil d’administration dans les conditions qu’il définit Avis en est donné dans l’avis de réunion et ou de convocation Un droit de vote double eu égard à la quotité du capital qu’elles représentent est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles est justifiée une inscription nominative au nom du même actionnaire depuis deux ans au moins à compter du premier janvier 1993 ainsi qu’aux actions nominatives nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire en cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves bénéfices ou primes d’émission à raison d’actions bénéficiant de ce droit Le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans les Assemblées générales qu’il vote personnellement ou par l’intermédiaire d’un mandataire ne peut excéder 15% du nombre total des droits de vote existant à la date de la réunion Cette limite de 15% n’est pas applicable au cumul des voix exprimées au titre de son vote personnel et des procurations reçues soit par le Président de l’Assemblée soit par tout mandataire dans la mesure où chaque procuration respecte la règle fixée à l’alinéa précédent Pour l’application de cette limite sont assimilées aux actions possédées par un même actionnaire les actions détenues indirectement ou de concert dans les conditions définies par les articles L  233 7 et suivants du Code de commerce Cette limite cesse d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient à détenir à la suite d’une offre publique directement indirectement ou de concert avec un autre actionnaire plus de 50 01% des droits de vote Dans toutes les Assemblées générales le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par l’usufruitier Lorsqu’il existe des actions de différentes catégories les Assemblées spéciales des titulaires d’actions de ces catégories sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur et par l’article 14 des présents statuts Les Commissaires aux comptes sont nommés et exercent leurs fonctions conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur L’exercice commence le 1 er janvier et finit le 31 décembre Le Conseil d’administration établit des comptes annuels dans les conditions fixées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Il est en outre établi tous autres documents prévus par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Le résultat de l’exercice se détermine conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur Il est prélevé sur le bénéfice de l’exercice diminué le cas échéant des pertes antérieures 5% au moins pour constituer le fonds de réserve prescrit par les dispositions législatives en vigueur jusqu’à ce que ce fonds ait atteint le dixième du capital social Le bénéfice disponible après ce prélèvement majoré le cas échéant du report à nouveau bénéficiaire constitue le bénéfice distribuable sur lequel sont prélevées successivement les sommes que l’Assemblée générale sur proposition du Conseil d’administration jugera utile d’affecter à toutes réserves ordinaires extraordinaires ou spéciales ou de reporter à nouveau Le solde est ensuite distribué aux actionnaires dans la proportion de leur participation au capital L’Assemblée générale peut également décider la distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition L’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice peut pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividende accorder à chaque actionnaire une option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en numéraire ou en actions dans les conditions fixées par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur L’actionnaire devra exercer son option sur la totalité du dividende ou des acomptes sur dividende afférent aux actions dont il est propriétaire Hors le cas de réduction de capital aucune distribution ne peut être faite aux actionnaires lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient à la suite de celle ci inférieurs au montant du capital augmenté des réserves que les dispositions législatives ou statutaires ne permettent pas de distribuer Toutes les contestations qui pourront s’élever pendant le cours de la Société ou lors de la liquidation soit entre les actionnaires et la Société soit entre les actionnaires eux mêmes au sujet des affaires sociales seront soumises exclusivement à la juridiction des tribunaux du siège social En cas de dissolution de la Société Générale à moins que les dispositions législatives et réglementaires en vigueur n’en disposent autrement l’Assemblée générale détermine le mode de liquidation nomme les liquidateurs sur proposition du Conseil d’administration et continue d’exercer les pouvoirs qui lui sont dévolus pendant le cours de la liquidation et jusqu’à sa clôture Le partage de l’actif net subsistant après remboursement du nominal des actions est effectué entre les actionnaires dans la proportion de leur participation au capital (Mis à jour le 15 avril 2020) Le Conseil d’administration représente collectivement l’ensemble des actionnaires et agit dans l’intérêt social Chaque administrateur quel que soit son mode de désignation doit agir en toutes circonstances dans l'intérêt social de la Société Société Générale applique le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées de l’AFEP et du MEDEF Établissement de crédit Société Générale est soumis aux dispositions du Code de commerce du Code monétaire et financier et plus généralement aux textes réglementaires applicables au secteur bancaire Le présent règlement intérieur a pour objet de définir les modalités d'organisation et de fonctionnement du Conseil d’administration et de préciser les droits et obligations de ses membres Le Conseil d’administration veille à ce que Société Générale dispose d’un dispositif de gouvernance solide comprenant notamment une organisation claire assurant un partage des responsabilités bien défini transparent et cohérent des procédures efficaces de détection de gestion de suivi et de déclaration des risques auxquels la Société est ou pourrait être exposée d’un dispositif adéquat de contrôle interne des procédures administratives et comptables saines et des politiques et pratiques de rémunération permettant et favorisant une gestion saine et efficace des risques Le Conseil d’administration délibère sur toute question relevant de ses attributions légales ou réglementaires et consacre un temps suffisant à l’accomplissement de ses missions Le Conseil d’administration est sans que l’énumération soit exhaustive compétent dans les domaines suivants  Le Conseil d’administration  approuve les orientations stratégiques du Groupe veille à leur mise p en œuvre et les revoit au moins une fois par an  ces orientations intègrent les valeurs et le code de conduite du Groupe ainsi que les grands axes de la politique suivie en matière de responsabilité sociale et environnementale de ressources humaines de systèmes d’information et d’organisation  approuve les projets d’opérations stratégiques notamment p d'acquisition ou de cession susceptible d'affecter significativement le résultat du Groupe la structure de son bilan ou son profil de risques Cette procédure d'approbation préalable concerne les opérations  de croissance organique d’un montant unitaire supérieur à p 250 millions d'euros et non déjà approuvées dans le cadre du budget annuel ou du plan stratégique  de croissance externe d'un montant unitaire supérieur à p 500 millions d'euros ou supérieur à 250 millions d'euros si ces opérations n’entrent pas dans les priorités de développement approuvées dans le plan stratégique  de cession d'un montant unitaire supérieur à 250 millions d'euros  p de partenariat comportant une soulte d'un montant supérieur à p 250 millions d'euros  dégradant substantiellement le profil des risques du Groupe p Le Président apprécie au cas par cas l'opportunité d'une saisine du Conseil d’administration pour délibérer d’une opération n’entrant pas dans les cas susmentionnés Lors de chaque Conseil d’administration il est fait un point sur les opérations conclues depuis la précédente réunion ainsi que sur les principaux projets en cours et susceptibles d’être conclus avant le prochain Conseil d’administration Le Conseil d’administration  veille à l’exactitude et la sincérité des comptes sociaux et consolidés p et à la qualité de l’information transmise aux actionnaires et au marché  approuve le rapport de gestion  p contrôle le processus de publication et de communication la p qualité et la fiabilité des informations destinées à être publiées et communiquées Le Conseil d’administration  approuve la stratégie globale et l’appétence en matière de risques p de toute nature et en contrôle la mise en place À cette fin il approuve et revoit régulièrement les stratégies et politiques régissant la prise la gestion le suivi et la réduction des risques auxquels la Société est ou pourrait être exposée y compris les risques engendrés par l’environnement économique  s’assure notamment de l’adéquation et de l’efficacité des dispositifs de gestion des risques contrôle l’exposition au risque de ses activités et approuve les limites globales de risques  s’assure de l’efficacité des mesures correctrices apportées en cas de défaillance Le Conseil d’administration  nomme le Président le Directeur général et sur proposition de ce p dernier le ou les Directeurs généraux délégués  il fixe les éventuelles limitations aux pouvoirs du Directeur général et du ou des Directeurs généraux délégués  procède à l’examen du dispositif de gouvernance évalue p périodiquement son efficacité et s’assure que des mesures correctrices pour remédier aux éventuelles défaillances ont été prises  s’assure notamment du respect de la réglementation bancaire en p matière de contrôle interne  détermine les orientations et contrôle la mise en œuvre par les p Dirigeants effectifs (2) des dispositifs de surveillance afin de garantir une gestion efficace et prudente de l’établissement notamment la prévention des conflits d’intérêts  Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale (1) Personnes désignées auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) en application de la réglementation (2) bancaire Pour Société Générale il s’agit des Directeur général et Directeurs généraux délégués délibère préalablement sur les modifications des structures de p direction du Groupe et est informé des principales modifications de son organisation  délibère au moins une fois par an de son fonctionnement et de celui p de ses Comités de la compétence des aptitudes et de la disponibilité de ses membres (cf articles 2 et 3) ainsi que des conclusions de l’évaluation périodique qui en est faite  examine une fois par an le plan de succession des dirigeants p mandataires sociaux  le cas échéant donne son accord préalable à la révocation du p Directeur des risques après avis du Comité des risques et du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise  établit le Rapport sur le gouvernement d’entreprise présenté à p l’assemblée des actionnaires Le Conseil d’administration  répartit le montant global de la rémunération des administrateurs p conformément à l’article 15 du présent règlement  arrête les principes de la politique de rémunération applicables p dans le Groupe notamment en ce qui concerne les catégories de personnel dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque du Groupe et s’assure que les dispositifs de contrôle interne permettent de vérifier que ces principes sont conformes à la réglementation et aux normes professionnelles et sont en adéquation avec les objectifs de maîtrise des risques  fixe la rémunération des dirigeants mandataires sociaux p notamment leur rémunération fixe et variable y inclus les avantages en nature les attributions d’actions de performance ou de tout instrument de rémunération ainsi que les avantages postérieurs à l’emploi  délibère une fois par an sur la politique de la Société en matière p d’égalité professionnelle et salariale entre hommes et femmes Le Conseil d’administration  arrête le plan préventif de rétablissement qui est communiqué à la p Banque Centrale Européenne et délibère sur tout plan similaire demandé par des autorités de contrôle étrangères Les membres du Conseil d’administration disposent à tout moment de l’honorabilité des connaissances des compétences et de l’expérience nécessaires à l’exercice de leurs fonctions et collectivement des connaissances des compétences et de l’expérience nécessaires à la compréhension des activités de la Société y compris les principaux risques auxquels elle est exposée Chaque administrateur veille en permanence à améliorer sa connaissance de la Société et de son secteur d’activité Les membres du Conseil d’administration consacrent un temps suffisant à l’exercice de leurs fonctions règle les fonctions exercées au sein d’un même groupe sont considérées comme une seule fonction La Banque Centrale Européenne peut autoriser un membre du Conseil d’administration à exercer une fonction non exécutive supplémentaire Dans les conditions définies par la législation en vigueur ils ne peuvent exercer au sein de toute personne morale qu’une fonction exécutive et deux fonctions non exécutives ou que quatre fonctions non exécutives Pour l’application de cette Tout administrateur ayant une fonction exécutive dans le Groupe doit recueillir l’avis du Conseil d’administration avant d’accepter un mandat social dans une société cotée  l’administrateur doit respecter la procédure prévue à l’article 14 « Conflits d’intérêts » L’administrateur informe le Président à bref délai de toute évolution du nombre de mandats exercés y compris sa participation à un comité d’un Conseil ainsi que de tout changement de responsabilité professionnelle Il s’engage à mettre son mandat à la disposition du Conseil d’administration en cas de changement significatif dans ses responsabilités professionnelles et mandats Il s’engage à démissionner de son mandat lorsqu’il ne s’estime plus en mesure de remplir sa fonction au sein du Conseil d’administration et des Comités dont il est membre Les administrateurs dans les conditions définies par les statuts peuvent participer aux réunions du Conseil ou des Comités par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et garantissant leur participation effective Le Document de référence rend compte de l’assiduité des administrateurs aux réunions du Conseil d’administration et des Comités Les administrateurs assistent aux Assemblées générales des actionnaires L’administrateur maintient en toutes circonstances son indépendance d’analyse de jugement de décision et d’action Il s’engage à ne pas rechercher ou accepter tout avantage susceptible de compromettre son indépendance Chaque administrateur est tenu au respect des dispositions de la réglementation sur les abus de marché (règlement (UE) n° 596 2014 du 16 avril 2014 et ses règlements délégué et d’exécution le complétant et définissant les normes techniques  Code monétaire et financier  Règlement général position recommandation et instruction de l’Autorité des Marchés Financiers) notamment celles relatives à la communication et à l’exploitation des informations privilégiées portant sur les actions Société Générale les titres de créance et instruments dérivés ou d’autres instruments financiers liés à l’action Société Générale (ci après Instruments financiers) Il est également tenu au respect de ces mêmes règles pour les Instruments financiers de ses filiales ou de participations cotées ou de sociétés sur lesquelles il disposerait d'informations privilégiées reçues du fait de sa participation au Conseil d’administration de Société Générale Les administrateurs s’abstiennent d’intervenir sur le marché des Instruments financiers Société Générale pendant les 30 jours calendaires qui précèdent la publication des résultats trimestriels semestriels et annuels de Société Générale ainsi que le jour de ladite publication Ils s’abstiennent d’effectuer des opérations spéculatives ou à effet de levier sur les Instruments financiers Société Générale ou ceux d’une société cotée contrôlée directement ou indirectement par Société Générale au sens de l’article L  233 3 du Code de commerce Ils portent à la connaissance du Secrétaire du Conseil d’administration toute difficulté d’application qu’ils pourraient rencontrer Conformément à la réglementation en vigueur les administrateurs et les personnes qui leur sont étroitement liées doivent déclarer à l’Autorité des Marchés Financiers les transactions effectuées sur les Instruments financiers Société Générale Une copie de cette déclaration doit également être adressée au Secrétaire du Conseil d’administration Les administrateurs doivent mettre au nominatif les actions Société Générale qu’ils détiennent au titre de l’obligation prévue à l’article 16 du présent règlement Le Président convoque et préside les réunions du Conseil d’administration Il en fixe le calendrier et l’ordre du jour Il en organise et dirige les travaux et en rend compte à l’Assemblée générale Il préside les Assemblées générales des actionnaires Le Président veille au bon fonctionnement des organes de la Société et à la mise en œuvre des meilleures pratiques de gouvernance notamment en ce qui concerne les Comités créés au sein du Conseil d’administration auxquels il peut assister sans voix délibérative Il peut soumettre pour avis des questions à l’examen de ces Comités Il reçoit toute information utile à ses missions Il est tenu régulièrement informé par le Directeur général et le cas échéant les Directeurs généraux délégués des événements significatifs relatifs à la vie du Groupe Il peut demander communication de tout document ou information propre à éclairer le Conseil d’administration Il peut à cette même fin entendre les Commissaires aux comptes et après en avoir informé le Directeur général tout cadre de Direction du Groupe Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et veille à leur bonne information Il s’exprime seul au nom du Conseil d’administration sauf circonstances exceptionnelles ou mandat particulier donné à un autre administrateur Il consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toutes circonstances les valeurs et l’image de la Société En concertation avec la Direction générale il peut représenter le Groupe dans ses relations de haut niveau notamment les grands clients les régulateurs les grands actionnaires et les pouvoirs publics tant au niveau national qu’international Il dispose des moyens matériels nécessaires à l’accomplissement de ses missions Le Président n’exerce aucune responsabilité exécutive celle ci étant assurée par la Direction générale qui propose et applique la stratégie de l’entreprise dans les limites définies par la loi et dans le respect des règles de gouvernance de l’entreprise et des orientations fixées par le Conseil d’administration Le Conseil d’administration tient au moins huit réunions par an leur participation effective À cette fin les moyens retenus transmettent au moins la voix des participants et satisfont à des caractéristiques techniques permettant la retransmission continue et simultanée des délibérations Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les administrateurs qui participent à la réunion du Conseil d’admin istration par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et garantissant Cette disposition n’est pas applicable lorsque le Conseil d’administration est réuni pour procéder aux opérations d’établissement et d’arrêté des comptes sociaux et consolidés annuels et du Rapport de gestion Les convocations qui peuvent être transmises par le Secrétaire du Conseil d’administration sont faites par lettre télécopie courrier électronique ou par tout autre moyen y compris verbalement Sur décision du Président les Directeurs généraux délégués ou d’autres cadres de Direction du Groupe ou le cas échéant des personnes extérieures dont la présence est utile aux délibérations peuvent assister à tout ou partie des séances du Conseil d’administration Chaque administrateur reçoit du Président ou du Directeur général tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission  il est doté d’un équipement informatique lui permettant d’y accéder aisément Le Conseil d’administration est informé par les dirigeants effectifs de l’ensemble des risques significatifs des politiques de gestion des risques et des modifications apportées à celles ci Si nécessaire en cas d’évolution des risques affectant ou susceptible d’affecter la Société le Directeur des risques peut en rendre directement compte au Conseil d’administration Les réunions du Conseil d’administration et des Comités sont précédées de la mise en ligne ou la mise à disposition en temps utile d’un dossier sur les points de l’ordre du jour qui nécessitent une analyse particulière et une réflexion préalable chaque fois que le respect de la confidentialité l’autorise Les administrateurs reçoivent en outre entre les réunions toutes informations utiles y compris critiques sur les événements ou opérations significatifs pour la Société Ils reçoivent notamment les communiqués de presse diffusés par la Société La Société consacre les ressources humaines et financières nécessaires à la formation des administrateurs et en particulier des administrateurs représentant les salariés Des formations aux spécificités de l’activité bancaire sont organisées chaque année Chaque administrateur peut bénéficier à sa nomination ou tout au long de son mandat des formations qui lui paraissent nécessaires à l'exercice du mandat Ces formations sont organisées par la Société et sont à la charge de celle ci Les délibérations du Conseil d’administration sont préparées dans certains domaines par des Comités spécialisés composés d’administrateurs nommés par le Conseil d’administration qui instruisent les affaires entrant dans leurs attributions et soumettent au Conseil d’administration leurs avis et propositions Ces Comités sont composés de membres du Conseil d’administration qui n’exercent pas de fonctions de direction au sein de la Société et qui disposent de connaissances adaptées à l’exercice des missions du Comité auquel ils participent Ces Comités peuvent décider en tant que de besoin d’associer d’autres administrateurs sans voix délibérative à leurs réunions Ils disposent des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions et agissent sous la responsabilité du Conseil d’administration Ils peuvent dans l’exercice de leurs attributions respectives solliciter la communication de toute information pertinente entendre le Directeur général les Directeurs généraux délégués ainsi que les cadres de Direction du Groupe et après en avoir informé le Président demander la réalisation d’études techniques externes aux frais de la Société Ils rendent compte des informations obtenues et des avis recueillis Les Comités permanents sont au nombre de quatre  le Comité d’audit et de contrôle interne le Comité des risques le Comité des rémunérations le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Sur décision des Présidents des Comités concernés des réunions communes entre les Comités peuvent être organisées sur des thèmes d’intérêt commun Ces réunions sont co présidées par les Présidents des Comités Le Conseil d’administration peut créer un ou plusieurs Comités ad hoc Le Comité des risques le Comité des rémunérations et le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise peuvent exercer leurs missions pour des sociétés du Groupe sur une base consolidée ou sous consolidée La Présidence de chaque Comité est assurée par un Président nommé par le Conseil d’administration sur proposition du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Le Secrétariat de chaque Comité est assuré par une personne désignée par le Secrétaire du Conseil Le Président de chaque Comité rend compte au Conseil d’administration des travaux du Comité Un compte rendu écrit des travaux des Comités est régulièrement diffusé au Conseil d’administration Chaque Comité présente au Conseil d’administration son programme de travail annuel Chaque Comité donne un avis au Conseil d’administration sur la partie du Document de référence traitant des questions relevant de son champ d’activité et fait un rapport annuel d'activité soumis à l'approbation du Conseil d’administration destiné à être inséré dans le Document de référence informations comptables et financières ainsi que le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne de mesure de surveillance et de maîtrise des risques Le Comité d’audit et de contrôle interne a pour mission d’assurer le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des Il est notamment chargé  d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information a) financière notamment d’examiner la qualité et la fiabilité des dispositifs en place de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s’assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le processus  le cas échéant il formule des recommandations pour en garantir l’intégrité  d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au b) Conseil d’administration en vue notamment de vérifier la clarté des informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence et la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes sociaux et consolidés  de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux c) comptes et d’émettre une recommandation au Conseil d'administration élaborée conformément aux dispositions de l’article 16 du règlement (UE) n° 537 2014 du 16 avril 2014 sur leur désignation ou leur renouvellement ainsi que sur leur rémunération  de s'assurer de l’indépendance des Commissaires aux d) comptes conformément à la réglementation en vigueur  d’approuver en application de l’article L  823 19 du Code de e) commerce et de la politique arrêtée par le Conseil d’administration la fourniture des services autres que la certification des comptes visés à l’article L  822 11 2 dudit Code après avoir analysé les risques pesant sur l’indépendance du Commissaire aux comptes et les mesures de sauvegarde appliquées par celui ci  d’examiner le programme de travail des Commissaires aux f) comptes et plus généralement d’assurer le suivi du contrôle des comptes par les Commissaires aux comptes conformément à la réglementation en vigueur  d’assurer le suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle g) interne de gestion des risques et de l'audit interne en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière À cette fin le Comité notamment  examine le tableau de bord trimestriel du contrôle permanent du Groupe procède à des revues du contrôle interne et du contrôle de la maîtrise des risques des pôles des directions et des principales filiales examine le programme de contrôle périodique du Groupe et donne son avis sur l’organisation et le fonctionnement des services de contrôle interne examine les lettres de suite adressées par les superviseurs bancaires ou de marché et émet un avis sur les projets de réponse à ces lettres d’examiner les rapports établis pour se conformer à la h) réglementation en matière de contrôle interne Il rend compte régulièrement au Conseil d’administration de l'exercice de ses missions notamment des résultats de la mission de certification des comptes de la manière dont cette mission a contribué à l'intégrité de l'information financière et du rôle qu'il a joué dans ce processus Il l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité d’audit et de contrôle interne sauf décision contraire du Comité Ils peuvent également être consultés en dehors des réunions Le Comité d’audit et de contrôle interne ou son Président entendent également les Directeurs en charge des fonctions de contrôle interne (risque conformité audit interne) ainsi que le Directeur financier et en tant que de besoin les cadres responsables de l'établissement des comptes du contrôle interne du contrôle des risques du contrôle de conformité et du contrôle périodique Le Comité d’audit et de contrôle interne est composé de trois administrateurs au moins nommés par le Conseil d’administration qui présentent des compétences appropriées en matière financière comptable ou de contrôle légal des comptes Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF de gouvernement d'entreprise Le Comité des risques conseille le Conseil d’administration sur la stratégie globale et l’appétence en matière de risques de toute nature tant actuels que futurs et l’assiste lorsque celui ci contrôle la mise en œuvre de cette stratégie Il est notamment chargé  de préparer les débats du Conseil d’administration sur les a) documents relatifs à l’appétence pour le risque  d’examiner les procédures de contrôle des risques et est b) consulté pour la fixation des limites globales de risques  de procéder à un examen régulier des stratégies politiques c) procédures et systèmes permettant de détecter gérer et suivre le risque de liquidité et de communiquer ses conclusions au Conseil d’administration  d’émettre une opinion sur la politique de provisionnement d) globale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques de montants significatifs  d’examiner les rapports établis pour se conformer à la e) réglementation bancaire sur les risques  d’examiner la politique de maîtrise des risques et de suivi des f) engagements hors bilan au vu notamment de notes préparées à cet effet par la Direction financière la Direction des Risques et les Commissaires aux comptes  d’examiner dans le cadre de sa mission si les prix des g) produits et services mentionnés aux livres II et III du Code monétaire et financier proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie en matière de risques de la Société Lorsque ces prix ne reflètent pas correctement les risques il en informe le Conseil d’administration et donne son avis sur le plan d’action pour y remédier  de la Société au regard des risques auxquels elle est exposée de son capital de sa liquidité ainsi que de la probabilité et de l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus  sans préjudice des missions du Comité des rémunérations h) d’examiner si les incitations prévues par la politique et les pratiques de rémunération sont compatibles avec la situation d’examiner les risques afférents à la mise en œuvre par le i) Groupe des orientations en matière de responsabilité sociale et environnementale et les indicateurs relatifs à la Conduite dans le cadre du programme « Culture et Conduite »  d’examiner la gestion du risque d’entreprise ( enterprise risk j) management ) lié aux opérations de la Société aux Etats Unis conformément aux exigences des règles de la Réserve fédérale américaine relatives aux normes prudentielles renforcées ( US Federal Reserve’s Enhanced Prudentiel Standards Rules ) et aux lignes directrices émises par les superviseurs ( supervisory guidelines ) Lorsqu’il agit en tant que US Risk Committee le Comité des Risques fonctionne selon une charte dédiée qui fait partie intégrante du présent article et le complète Le Président du Comité des Risques fait rapport des travaux arrêtés par l’ US Risk Committee au Conseil d’administration qui les valide Il dispose de toute information sur la situation de la Société en matière de risques Il peut recourir aux services du Directeur des risques ou à des experts extérieurs Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité des risques sauf décision contraire du Comité Ils peuvent également être consultés en dehors des réunions Le Comité des risques ou son Président entendent les Directeurs en charge des fonctions de contrôle interne (risque conformité audit interne) ainsi que le Directeur financier et en tant que de besoin les cadres responsables de l'établissement des comptes du contrôle interne du contrôle des risques du contrôle de conformité et du contrôle périodique Le Comité des risques est composé de trois administrateurs au moins nommés par le Conseil d’administration qui disposent de connaissances de compétences et d’une expertise en matière de risques Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF de gouvernement d'entreprise Le Comité des rémunérations prépare les décisions que le Conseil d’administration arrête concernant les rémunérations notamment celles relatives à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux ainsi que celles qui ont une incidence sur le risque et la gestion des risques dans la Société Il procède à un examen annuel  des principes de la politique de rémunération de l’entreprise  a) des rémunérations indemnités et avantages de toute nature b) accordés aux mandataires sociaux de l’entreprise ainsi que des dirigeants effectifs s’ils sont différents  de la politique de rémunération des salariés régulés au sens c) de la réglementation bancaire Il contrôle la rémunération du Directeur des risques et du Responsable de la conformité Il reçoit toute information nécessaire à sa mission et notamment le rapport annuel transmis à la Banque Centrale Européenne Il peut être assisté par les services de contrôle interne ou des experts extérieurs Plus particulièrement le Comité  propose au Conseil d’administration dans le respect de la a) réglementation applicable aux établissements de crédit des principes énumérés par le Code AFEP MEDEF de gouvernement d’entreprise et des normes professionnelles les principes de la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux et notamment les critères de détermination la structure et le montant de cette rémunération y compris les indemnités et avantages en nature de prévoyance ou de retraite et les rémunérations de toute nature perçues de l’ensemble des sociétés du Groupe  il veille à leur application  prépare l'évaluation annuelle de la performance des b) dirigeants mandataires sociaux exécutifs  propose au Conseil d’administration la politique d'attribution c) d’actions de performance  prépare les décisions du Conseil d’administration relatives à d) l’épargne salariale Il est composé de trois administrateurs au moins et comprend un administrateur élu par les salariés Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF (1) Sa composition lui permet d'exercer un jugement compétent et indépendant sur les politiques et les pratiques de rémunération au regard de la gestion des risques des fonds propres et des liquidités de la Société Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise  est chargé de faire des propositions au Conseil a) d’administration pour la nomination des administrateurs et des membres des Comités ainsi que pour la succession des mandataires sociaux notamment en cas de vacance imprévisible après avoir diligenté les études utiles  à cet effet il prépare les critères de sélection qui seront b) soumis au Conseil propose au Conseil d’administration un objectif à atteindre en ce qui concerne la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d’administration et élabore une politique ayant pour objet d’atteindre cet objectif (2)  examine périodiquement la structure la taille la composition c) et l’efficacité des travaux du Conseil d’administration et soumet au Conseil d’administration toutes recommandations utiles à la réalisation de l’évaluation annuelle du Conseil et de ses membres  examine périodiquement les politiques du Conseil d) d’administration en matière de sélection et de nomination des Dirigeants effectifs des Directeurs généraux délégués et des Responsables des fonctions risque conformité audit et finance  il formule des recommandations en la matière  est informé préalablement à la nomination des Responsables e) des fonctions risque conformité audit et finance Il est également informé de la nomination des Responsables de Business Unit ou de Service Unit Il a communication du plan de succession des mêmes dirigeants  prépare l'examen par le Conseil d'administration des f) questions relatives au gouvernement d'entreprise ainsi que les travaux du Conseil d’administration sur les sujets relatifs à la Culture d’entreprise Il propose au Conseil d'administration la présentation du Conseil d'administration dans le Document de référence et notamment la liste des administrateurs indépendants Il est composé de trois administrateurs au moins Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du Code AFEP MEDEF de gouvernement d'entreprise Le Directeur général est associé en tant que de besoin aux travaux du Comité L’administrateur informe le Secrétaire du Conseil d’administration de tout conflit d’intérêts y compris potentiel dans lequel il pourrait directement ou indirectement être impliqué Il s’abstient de participer aux débats et à la prise de décision sur les sujets concernés Le Président est en charge de gérer les situations de conflits d’intérêts des membres du Conseil d’administration  En tant que de besoin il en saisit le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise S’agissant des conflits qui le concerneraient personnellement il saisit le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise Si nécessaire le Président peut inviter un administrateur en situation de conflits d’intérêts à ne pas assister à la délibération L’administrateur informe le Président et le Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise de son intention d’accepter un nouveau mandat y compris sa participation à un comité dans une société cotée n’appartenant pas à un groupe dont il est dirigeant afin de permettre au Conseil d’administration sur proposition du Comité de décider le cas échéant qu’une telle nomination serait incompatible avec le mandat d’administrateur de Société Générale L’administrateur informe le Président du Conseil d’administration de toute condamnation pour fraude de toute incrimination et ou sanction publique et de toute interdiction de gérer ou d’administrer qui aurait été prononcée à son encontre ainsi que de toute faillite mise sous séquestre ou liquidation à laquelle il aurait été associé Chaque administrateur établit une déclaration sur l’honneur relative à l’existence ou non des situations visées aux 14 1 et 14 3  (i) au moment de son entrée en fonction (ii) chaque année en réponse à une demande faite par le Secrétaire du Conseil d’administration à l’occasion de la préparation du Document de référence (iii) à tout moment si le Secrétaire du Conseil d’administration le lui demande et (iv) dans les 10 jours ouvrés suivant la survenance de tout événement rendant en toute ou partie inexacte la précédente déclaration établie par celui ci Le montant global de la rémunération des administrateurs est fixé par l’Assemblée générale Le Conseil d’administration peut décider de l’utiliser partiellement Il peut décider d’allouer une enveloppe pour des missions particulières ou des surcroîts temporaires d’activité pour certains membres du Conseil d’administration ou des Comités Le Président et le Directeur général lorsqu’il est également administrateur ne perçoivent pas cette rémunération À compter du 1 er mai 2018 le montant de la rémunération attribuée est diminué d’une somme égale à 200 000 euros à répartir entre les membres du Comité des risques et les membres du Comité d’audit et de contrôle interne réunis sous la forme du Comité des risques pour les activités américaines Ce montant est réparti à parts égales sous réserve du Président du Comité des risques qui a deux parts Pour le calcul du taux d’indépendants au sein des comités le Code AFEP MEDEF ne prend pas en compte les salariés (1) L’objectif et la politique des établissements de crédit ainsi que les modalités de mise en œuvre sont rendus publics conformément au c) du paragraphe 2 de l’article 435 du (2) règlement (UE) n° 575 2013 du 26 juin 2013 Le solde est ensuite diminué d’un forfait de 130 000 euros répartis entre le Président du Comité d’audit et de contrôle interne et le Président du Comité des risques Le solde est divisé en 50% fixe 50% variable Le nombre de parts fixes par administrateur est de 6 Des parts fixes supplémentaires sont attribuées  Président du Comité d’audit et de contrôle interne ou du Comité des risques  4 parts Président du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise ou des rémunérations  3 parts Membre du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise ou des rémunérations  0 5 part Membre du Comité d’audit et de contrôle interne ou du Comité des risques  1 part Les parts fixes supplémentaires peuvent être réduites au prorata de l’assiduité réelle dès lors que l’assiduité sur l’année est inférieure à 80% La partie variable de la rémunération est répartie en fin d’année en proportion du nombre de séances ou de réunions de travail du Conseil d’administration et de chacun des Comités auxquelles chaque administrateur aura participé Chaque administrateur nommé par l'Assemblée générale (qu'il soit en nom ou représentant permanent d'une personne morale) doit détenir l'équivalent d'au moins 1 000 actions Chaque administrateur dispose d'un délai de 6 mois pour détenir les 600 actions prévues par les statuts et d'un délai complémentaire de 6 mois pour porter sa détention à 1 000 actions Chaque administrateur s’interdit de recourir à des opérations de couverture de cours sur ces actions Les frais de déplacement d'hébergement de restauration et de mission des administrateurs afférents aux réunions du Conseil d'administration des Comités du Conseil d’administration de l'Assemblée générale des actionnaires ou de toute autre réunion en relation avec les travaux du Conseil d’administration ou des Comités sont pris en charge ou font l'objet d'un remboursement par Société Générale sur présentation des justificatifs Au moins une fois par an le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise en prend connaissance et en tant que de besoin formule des propositions ou recommandations Pour le Président la Société prend en outre en charge les frais nécessaires à l’accomplissement de ses fonctions Le Secrétaire du Conseil d’administration reçoit et contrôle les pièces justificatives afférentes et veille à la prise en charge ou au remboursement des sommes dues Chaque administrateur est tenu par un strict secret professionnel pour les informations confidentielles qu'il reçoit les débats auxquels il participe les décisions prises tant que celles ci ne sont pas rendues publiques ainsi que pour le sens des opinions exprimées par chacun Il s’astreint à un devoir de vigilance et d’alerte The U S Risk Committee (“ Committee ” or the “ USRC ”) of the Société Générale (“ SG ” or “ SG Group ”) Board of Directors (“ Board ”) is formed in accordance with the requirements of the Enhanced Prudential Standards for Bank Holding Companies and Foreign Banking Organizations (“ EPS Rules ”) as promulgated by the Board of Governors of the Federal Reserve System (1) The Committee’s mandate is to (a) review all kinds of risks both current and future relating to booked in or arising from SG’s business activities affairs and operations in the United States including SG’s subsidiaries branches agencies and representative offices in the United States (collectively “ SGUS ”) (b) advise the Board on the overall strategy and the appetite regarding such risks and (c) assist the Board when it oversees the implementation of this strategy and (d) oversee the adequacy and effectiveness of the SGUS Internal Audit function For avoidance of doubt it is the responsibility of SG and SGUS senior management to identify and assess SGUS’ exposure to risk and escalate those risks and planned mitigants to the Committee Although the Committee is responsible for overseeing the SGUS enterprise risk management function and challenging management on SGUS risk issues it is not the sole body responsible for ensuring that SGUS’ risk management function is carried out efficiently and effectively This Charter forms part of and supplements Section 11 2(j) of the Internal Rules of the SG Board of Directors as amended from time to time (the “ Internal Rules ”) which forms the USRC Any topic not covered herein shall be governed by the Internal Rules The Committee is composed of the members of the SG Board’s Risk Committee (Comité des Risques) the Chair of the Board’s Audit and Internal Control Committee (Comité d’Audit et de Contrôle Interne) and the other members of the Comité d’Audit et de Contrôle Interne unless the Board has provided an exception to one or more of such members The Committee is chaired by the Chair of the Comité des Risques If the Committee Chair cannot be present at a meeting he or she shall delegate the role to the Chair of the Comité d’Audit et de Contrôle Interne The Committee shall meet the requirements for independent membership set out in the Internal Rules and shall at all times include at least one member who meets the independence requirements set forth in the EPS Rules The presence of at least a majority of the members of the Committee shall constitute a quorum If a quorum is present the Committee may act through the vote of a majority of the directors who are in attendance Committee members may attend meetings in person or by video conference or by telephone Committee decisions may be taken absent a meeting by unanimous written consent The Committee shall approve an annual agenda submitted to it by the SGUS Chief Executive Officer after consultation with the SGUS Chief Risk Officer and SGUS General Counsel The agenda for each meeting is based off the approved annual agenda with additions and modifications as relevant issues within the USRC’s mandate arise each year which is proposed for Committee approval by the SGUS Chief Executive Officer Materials for each meeting of the Committee are typically circulated to Committee members no less than five business days prior to meetings The Committee may meet as often as it determines is appropriate to carry out its responsibilities under this Charter provided that the Committee shall meet at least once per quarter Special meetings of the Committee may be held from time to time The SGUS General Counsel (or his or her designee) shall be the Secretary of the Committee and shall document the meetings Minutes shall be circulated to the Committee members prior to the next meeting of the Committee and shall be approved at such subsequent meeting of the Committee The official records of Committee meetings shall be maintained by the Secretary to the Board The mandate of the Committee including its function of challenging management is set forth above The Committee’s specific roles and responsibilities in fulfillment of this mandate include the following regularly receiving updates from the heads of the internal control p functions (risk compliance internal audit) as well as the Chief Financial Officer and as necessary other SGUS Managers at least annually reviewing and approving the SGUS enterprise p risk management framework including but not limited to the elements of the framework relating to liquidity risk management and any material revisions thereto at least annually reviewing and approving the SGUS Risk Appetite p Statement and any material revisions thereto and reviewing any other relevant overarching policies establishing the SGUS risk management governance and risk control infrastructure as well as the processes and systems for implementing monitoring and reporting compliance with such policies on a quarterly basis reviewing a quarterly report from the U S p Chief Risk Officer on risks affecting SGUS which risks include but are not limited to liquidity risk For avoidance of doubt no member of the SG management has the right to demand changes to or veto the contents of the quarterly risk report at least annually reviewing and approving the SGUS Liquidity Risk p Policy and any material revisions thereto 79 Fed Reg 17 240 (Mar 27 2014) codified at 12 C F R Part 252 (1) at least quarterly and more frequently if needed conducting in p camera meetings with the SGUS Chief Risk Officer with no other SG Group or SGUS personnel present In addition the SGUS Chief Risk Officer shall have unfettered access to the USRC should he or she need to report an issue finding conclusion recommendation or analysis to the Committee at least annually reviewing and approving the acceptable level of p liquidity risk that SG may assume in connection with the operating strategies for its combined U S operations (liquidity risk tolerance) taking into account the capital structure risk profile complexity activities size and SG’s enterprise wide liquidity risk tolerance of such operations at least semi annually reviewing information sufficient to p determine whether SG’s combined U S operations are operating in accordance with its established liquidity risk tolerance and to ensure that such liquidity risk tolerance is consistent with SG’s enterprise wide liquidity risk tolerance at least annually reviewing SGUS significant business lines and p products to determine whether each creates or has created any unanticipated liquidity risk and whether the liquidity risk of each is within the established liquidity risk tolerance at least annually reviewing and approving the SGUS contingency p funding plan and any material revisions thereto at least annually reviewing the SGUS business plans results and p strategy on a regular basis reviewing progress on all SGUS remediation p projects arising from prudential supervisory issues at least quarterly reviewing information about the SGUS p corporate compliance framework including metrics updates and challenges at least annually reviewing and approving the SGUS Compliance p Risk Management Program Framework and any material revisions thereto serving as the ultimate oversight body over SGUS’ compliance with p U S anti money laundering laws including the Bank Secrecy Act Office of Foreign Assets Control regulations and applicable know your customer requirements and at least annually reviewing the SGUS framework for compliance with such regulations and requirements annually reviewing and approving the SGUS Internal Audit p function (“ SGIAA ”) proposed annual audit plan SGIAA charter and key performance indicators on a regular basis reviewing reports from SGIAA relating to the p conclusions of the audit work including the adequacy of key SGUS risk management processes areas of higher risk the status of issues and recommendations root cause analysis and information on significant industry and institution thematic trends management (other than the SGUS Chief Executive Officer and the SGUS General Counsel) relating to the completion status of the annual audit plan including any significant changes made to such plan updates on ongoing SGIAA remediation plans if any and the results of SGIAA key performance indicators and internal and external quality assurance reviews on a regular basis receiving a presentation from the SGIAA Chief p Audit Executive provided outside of the presence of SGUS senior as and when requested by SGIAA conducting in camera meetings p with the SGIAA Chief Audit Executive In addition the SGIAA Chief Audit Executive shall have unfettered access to the USRC should he or she need to report an issue finding conclusion recommendation or analysis to the Committee at least annually reviewing SGIAA’s annual Independent and p Objectivity Assertion Presentation and SGIAA’s annual skills assessment assessing the ability of SGIAA to operate independently and objectively and raising any concerns regarding SGIAA to the Group Head of Inspection and Audit and the SGUS CEO and at least annually receiving information and training on a range of p topics affecting SGUS Such topics will change from time to time but will typically include anti bribery and corruption liquidity risk human resources culture & conduct information technology risk management cybersecurity regulatory developments and litigation and enforcement developments Additional details on the periodicity of all the foregoing topics are set forth in the annual agenda of the Committee For avoidance of doubt all SGIAA presentations referenced herein shall be made to the Committee and the SGIAA Chief Audit Executive interactions described herein shall be with the Committee The Group Audit function shall continue to report to the Comité d’Audit et de Contrôle Interne and may in its discretion include information in its reports about any matters relating to SGUS or SGIAA and its work Annex A contains a list of all documents scheduled for approval by the Committee on an annual basis Other items may also be presented to the Committee for approval as needed Material amendments to this Charter shall be approved by the Committee and the SG Board after prior examination by the Nomination and Corporate Governance Committee of the Board Non material amendments to this Charter may be approved by the Committee The Committee may request select retain and terminate special risk management legal financial accounting audit or other professional advisors to assist the Committee in performing its responsibilities under this Charter at the corporation’s expense after informing the Chairman of the Board of Directors or the Board of Directors itself and subject to reporting back to the Board thereon Such retention shall be coordinated by the Committee Chair with the assistance of the Secretary to the Board Version # Version date Prepared by Approved by 1 July 30 2019 SGUS General Counsel SG Board of Directors 2 March 11 2020 SGUS General Counsel Annex A List of Items Approved by the Committee Annually SGUS Risk Appetite Statement SGUS Liquidity Risk Tolerance SGUS Enterprise Risk Management Framework SGUS Contingency Funding Plan SGUS Liquidity Risk Policy Annual U S Risk Committee Agenda Proposed USRC training program (included in the Annual U S Risk Committee Agenda) SGUS Compliance Risk Management Program Framework SGIAA Charter SGIAA Key Performance Indicators SGIAA Annual Audit Plan 17 03 2020 Faits marquants de la conférence Morgan Stanley du 17 p mars 2020 31 03 2020 Réunion du Conseil d'administration le 31 mars 2020 p 19 05 2020 – Assemblée générale annuelle et Conseil p d’administration du 19 mai 2020 04 08 2020 – Nomination d'une nouvelle équipe de direction du p Groupe Société Générale 04 12 2020 – Communication des exigences prudentielles de capital p applicables au 1er janvier 2021 07 12 2020 – Deux initiatives stratégiques majeures dans la Banque p de détail en France 12 03 2020 – Document d'enregistrement universel 2020 p 12 03 2020 – Mise à disposition du Document d'enregistrement p universel 2020 12 03 2020 – Mise à disposition du Rapport financier annuel p 07 05 2020 – Mise à disposition du premier amendement au p Document d'enregistrement universel 2020 déposée le 7 mai 2020 07 05 2020 – Premièr amendement du Document d'enregistrement p universel 2020 déposé le 7 mai 2020 05 08 2020 – Mise à disposition du deuxième amendement au p Document d'enregistrement universel 05 08 2020 – Deuxième amendement au Document p d'enregistrement universel déposé le 5 août 2020 07 09 2020 Mise à disposition du troisième amendement au p Document d'enregistrement universel 07 09 2020 – Troisième amendement au Document p d'enregistrement universel déposé le 7 septembre 2020 06 11 2020 – Mise à disposition du quatrième amendement au p Document d'enregistrement universel déposé le 6 novembre 2020 06 11 2020 – Quatrième amendement au Document p d'enregistrement universel déposé le 6 novembre 2020 05 08 2020 – Communiqué de mise à disposition du Rapport p financier semestriel 05 08 2020 – Rapport financier semestriel p 30 04 2020 – Résultats du 1 er trimestre 2020 p 03 08 2020 – Résultats du 2 e trimestre 2020 p 05 11 2020 – Résultats du 3 e trimestre 2020 p 10 02 2021 – Résultats de l’année 2020 et du 4 e trimestre 2020 p 12 formulaires de déclaration p 13 05 2020 – Descriptif du programme de rachat d’actions p 02 07 2020 – Bilan semestriel du contrat de liquidité p du 16 11 2020 au 17 12 2020 Déclarations de rachat d'actions et p Informations sur les opérations effectuées dans le cadre d'un programme de rachat d'actions (6 déclarations) 08 01 2021 Bilan semestriel du contrat de liquidité p 12 03 2020 – Mise à disposition du rapport sur le gouvernement p d’entreprise 21 04 2020 – Mise à disposition ou consultation des informations p relatives à l’Assemblée générale mixte des actionnaires du 19 mai 2020 10 04 2020 Les conditions et modalités de participation à p l'Assemblée générale mixte du 19 mai 2020 Information disponible sur https investors societegenerale com fr informations financieres et extra financieres information reglementee (1) M  Frédéric Oudéa Directeur général de Société Générale J'atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent Document d’enregistrement universel sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée J’atteste à ma connaissance que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le Rapport de gestion (dont la table de concordance du Rapport financier annuel au chapitre 9 indique le contenu) présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires des résultats et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et qu’il décrit les principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées Paris le 17 mars 2021 Le Directeur général Frédéric Oudéa Société Ernst & Young et Autres Nom  représentée par M Micha Missakian 1 2 place des Saisons Adresse  92400 Courbevoie – Paris La Défense  Date de nomination  22 mai 2012 Date de renouvellement 23 mai 2018 Durée du mandat en cours  6 exercices Expiration de ce mandat  à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 Société Deloitte & Associés Nom  représentée par M  Jean Marc Mickeler 6 place de la Pyramide Adresse  92908 Paris La Défense Cedex Date de 1 re nomination  18 avril 2003 Date du dernier renouvellement  23 mai 2018 Durée du mandat en cours  6 exercices Expiration de ce mandat  à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023 Les sociétés Ernst & Young et Autres et Deloitte & Associés sont enregistrées comme Commissaires aux comptes auprès de la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes de Versailles Table de concordance du Document 9 1 1 d’enregistrement universel 630 Table de concordance du rapport 9 1 2 financier annuel 632 Table de concordance à destination du 9 1 3 greffe 632 La présente table de concordance reprend les rubriques prévues par l'annexe 1 (sur renvoi de l'annexe 2) du Règlement délégué (UE) 2019 980 de la Commission du 14 mars 2019 complétant le Règlement (UE) 2017 1129 du Parlement européen et du Conseil abrogeant le règlement (CE) n°809 2004 de la Commission et renvoie aux pages du présent Document d'enregistrement universel où sont mentionnées les informations relatives à chacune de ces rubriques Chapitres Numéros de pages du Document d'enregistrement universel 1 PERSONNES RESPONSABLES 1 1 Nom et fonction des personnes responsables 628 1 2 Déclaration des personnes responsables 628 1 3 Déclaration ou rapport attribué à une personne intervenant en qualité d'expert NA 1 4 Informations provenant de tierces parties NA 1 5 Déclaration de l'émetteur 632 2 CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 2 1 Nom et adresse des contrôleurs légaux des comptes 628 2 2 Démission révocation ou non renouvellement des commissaires aux comptes NA 3 FACTEURS DE RISQUE 152 162 4 INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR 4 1 Raison sociale et nom commercial de l’émetteur 607 4 2 Lieu et numéro d’enregistrement et LEI de l’émetteur 607 4 3 Date de constitution et durée de vie de l’émetteur 607 4 4 Siège social et forme juridique de l’émetteur législation applicable pays dans lequel il est constitué adresse et numéro de téléphone du siège social et site web 607 5 APERÇU DES ACTIVITÉS 5 1 Principales activités 8 10 47 52 5 2 Principaux marchés 8 13 16 26 28 29 466 470 5 3 Evénements importants dans le développement des activités 6 7 14 26 5 4 Stratégie et objectifs 11 15 30 31 5 5 Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences de contrats industriels commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication NA 5 6 Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle 30 40 5 7 Investissements 58 268 348 373 377 6 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 6 1 Description sommaire du Groupe 8 10 28 29 6 2 Liste des filiales importantes 28 29 480 517 7 EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT 7 1 Situation financière 30 46 53 57 7 2 Résultats d’exploitation 30 46 8 TRÉSORERIE ET CAPITAUX 8 1 Informations sur les capitaux de l’émetteur 55 352 356 460 465 571 574 8 2 Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur 357 8 3 Informations sur les besoins de financement et la structure de financement de l’émetteur 56 57 8 4 Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer sensiblement sur les activités de l’émetteur 598 8 5 Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les engagements visés au point 5 7 2 55 57 59 9 ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE 12 14 15 41 46 179 10 INFORMATIONS SUR LES TENDANCES 10 1 Principales tendances récentes ayant affecté la production les ventes et les stocks les coûts et les prix de vente depuis la fin du dernier exercice Tout changement significatif dans la performance financière du Groupe ou fournir une déclaration négative appropriée 59 Chapitres Numéros de pages du Document d'enregistrement universel 10 2 Tendance incertitude contrainte engagement ou événement raisonnablement susceptible d'influer sensiblement sur les perspectives de l'émetteur au moins pour l'exercice en cours 14 15 11 PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE NA 12 ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 12 1 Conseil d’administration et Direction générale 64 97 12 2 Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration de direction et de surveillance et de la Direction générale 146 13 RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 13 1 Montant de la rémunération versée et les avantages en nature 98 142 13 2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du versement de pensions de retraites ou d’autres avantages 448 455 14 FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 14 1 Date d’expiration du mandat actuel 67 68 73 81 93 94 99 14 2 Contrats de service liant les membres des organes d’administration NA 14 3 Informations sur le Comité d'audit et le Comité de rémunération de l’émetteur 85 90 14 4 Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme ou non au régime de gouvernement d’entreprise 65 14 5 Incidences significatives potentielles sur le gouvernement d'entreprise y compris les modifications futures de la composition du conseil et des comités 66 68 15 SALARIÉS 15 1 Nombre de salariés 281 15 2 Participations et stock options des administrateurs et des dirigeants 67 73 81 93 94 98 142 15 3 Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur 448 455 544 563 567 603 608 16 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 16 1 Actionnaires détenant plus de 5% du capital social ou des droits de vote 603 604 16 2 Droits de vote différents des actionnaires susvisés 603 604 607 608 16 3 Contrôle de l’émetteur 603 604 606 16 4 Accord connu de l’émetteur dont la mise en œuvre pourrait à une date ultérieure entraîner un changement de son contrôle NA 17 TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES 146 147 448 449 18 INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR 18 1 Informations financières historiques 138 168 171 179 180 190 192 196 204 205 208 218 224 234 243 247 352 522 529 592 18 2 Informations financières intermédiaires et autres NA 18 3 Audit des informations financières annuelles historiques 523 528 593 598 18 4 Informations financières proforma NA 18 5 Politique en matière de dividendes 12 602 18 6 Procédures judiciaires et d’arbitrage 259 519 522 590 592 18 7 Changement significatif de la situation financière de l'emetteur 59 19 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 19 1 Capital social 144 145 603 609 19 2 Acte constitutif et statuts 609 614 20 CONTRATS IMPORTANTS 59 21 DOCUMENTS DISPONIBLES 608 En application du règlement délégué (UE) 2019 980 du 14 mars 2019 complétant le règlement (UE) numéro 2017 1129 du Parlement européen et du Conseil les informations suivantes sont incluses par référence dans le Document d’enregistrement universel les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre p 2018 les rapports des Commissaires aux comptes y afférents et le Rapport de gestion du Groupe figurant respectivement aux pages 469 à 525 et 131 149 163 166 178 187 189 194 202 à 205 209 à 213 215 à 218 228 à 233 300 à 463 aux pages 526 530 et aux pages 469 à 475 et pages 25 à 65 du Document de référence déposé auprès de l’AMF le 11 mars 2019 sous le numéro D  19 0133 du Groupe figurant respectivement aux pages 469 à 535 et 135 137 161 162 172 181 183 185 192 199 202 208 215 217 219 231 235 310 468 aux pages 536 540 et pages 29 à 67 du Document d'enregistrement universel déposé auprès de l'AMF le 12 mars 2020 sous le numéro D 20 0122 les comptes sociaux et consolidés le 31 décembre 2019 les rapports p des Commissaires aux comptes y afférents et le rapport de gestion Les chapitres du Document de référence D  19 0133 et du Document d'enregistrement universel D 20 0 122 non visés ci dessus sont soit sans objet pour l’investisseur soit couverts à un autre endroit du présent Document d'enregistrement universel Les deux documents de référence visés ci dessus sont disponibles sur les sites Internet de la Société www societegenerale com et de l’Autorité des Marchés Financiers www amf france org En application de l’article 222 3 du règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L  451 1 2 du Code monétaire et financier comporte les éléments décrits aux pages suivantes du Document d’enregistrement universel  Rapport financier annuel N° de page Attestation du responsable du document 628 Rapport de gestion Analyse des résultats de la situation financière des risques et des principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l’élaboration et le traitement de l’information comptable et financière de la société mère et de l’ensemble consolidé (article L  225 100 1 du Code de commerce) 8 26 30 46 53 54 149 350 529 535 Informations relatives aux rachats d’actions (article L  225 211 alinéa 2 du Code de commerce) 604 605 Informations relatives aux implantations et activités (article L  511 45 du Code monétaire et financier) 60 61 États financiers Comptes sociaux 536 592 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 593 598 Comptes consolidés 138 168 171 179 180 190 192 196 204 205 211 218 224 228 230 231 243 247 352 522 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 523 528 En application de l’article L  232 23 du Code de commerce il est précisé que le Document d’enregistrement universel comporte les éléments décrits aux pages et ou chapitres suivants du présent document  États financiers N° de page Comptes annuels 536 592 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 593 598 Comptes consolidés 138 168 171 179 180 190 192 196 204 205 211 218 224 228 230 231 243 247 352 522 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 523 528 Rapport de gestion (article L  225 100 du Code de commerce) N° de chapitre ou N° de page Activités de la Société et du Groupe Déclaration de performance extra financière Autres Chap 1 2 Chap 4 5 466 469 480 517 529 535 600 606 Annexes Rapport sur le gouvernement d’entreprise et rapport des Commissaires aux comptes 64 148 Rapport de l’Organisme Tiers Indépendant 336 337 Résultats au cours des cinq dernières années 533 Le document d’enregistrement universel a été déposé le 17 mars 2021 auprès de l’AMF en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017 1129 sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement Le document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété par une note d’opération et le cas échéant un résumé et tous les amendements apportés au document d’enregistrement universel L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017 1129 Acronyme Définition Glossaire ABS Asset Backed Securities Voir Titrisation CDS Credit Default Swap Voir Titrisation CDO Collaterallised Debt Obligation Voir Titrisation CLO Collateralised Loan Obligation Voir Titrisation CMBS Commercial Mortgage Backed Securities Voir Titrisation CRD Capital Requirement Directive CRD CVaR Credit Value at Risk Valeur en risque crédit EAD Exposure at Default Valeur exposée au risque EL Expected Loss Probabilité de défaut ESG Environment Social and Governance GSIB Global Systemically Important Banks (voir SIFI) SIFI LCR Liquidity Coverage Ratio Ratio LCR LGD Loss Given Default Perte en cas de défaut NSFR Net Stable Funding Ratio Ratio NSFR PD Probability of Default Probabilité de défaut RMBS Residential Mortgage Backed Securities Voir Titrisation RWA Risk Weighted Assets Actifs risqués pondérés SVaR Stressed Value at Risk Valeur en risque stressée VaR Value at Risk Valeur en risque Accord de compensation  contrat par lequel deux parties à un contrat financier (instrument financier à terme) un prêt de titres ou une pension conviennent de compenser leurs créances réciproques nées de ces contrats le règlement de celles ci ne portant alors que sur un solde net compensé notamment en cas de défaut ou de résiliation Un accord global de compensation permet d’étendre ce mécanisme aux différentes familles d’opérations soumises à différents contrats cadres au moyen d’un contrat chapeau Action  titre de capital émis par une société par actions représentant un titre de propriété et conférant à son détenteur (l’actionnaire) des droits à une part proportionnelle dans toute distribution de bénéfice ou d’actif net ainsi qu’un droit de vote en Assemblée générale de critères quantitatifs que qualitatifs L’exercice d’Appétit Pour le Risque constitue un des outils de pilotage stratégique à la disposition des instances dirigeantes du Groupe Appétit pour le risque  niveau de risque par nature et par métier que le Groupe est prêt à prendre au regard de ses objectifs stratégiques L’appétit pour le risque s’exprime aussi bien au travers Asset Backed Securities (ABS)  voir titrisation Autocontrôle  part détenue par une société dans son propre capital par l’intermédiaire d’une ou plusieurs autres sociétés dont elle détient directement ou indirectement le contrôle Les actions d’autocontrôle sont privées de droits de vote et n’entrent pas dans le calcul du bénéfice par action Autodétention  part de capital détenue par la Société notamment dans le cadre du programme de Rachat d’Actions Les actions d’autodétention sont privées de droits de vote et n’entrent pas dans le calcul du bénéfice par action à l’exception des titres détenus dans le cadre du contrat de liquidité Bâle 1 (les Accords de)  dispositif prudentiel établi en 1988 par le Comité de Bâle visant à assurer la solvabilité et la stabilité du système bancaire international en fixant une limite minimale et standardisée au niveau international au montant de fonds propres des banques Il instaure notamment un ratio minimal de fonds propres sur le total des risques portés par la banque qui doit être supérieur à 8% (Source  Glossaire Banque de France – Documents et débats – n o 4 – mai 2012) Bâle 2 (les Accords de)  dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender et limiter les risques des établissements de crédit Il vise principalement le risque de crédit les risques de marché et le risque opérationnel des banques (Source  Glossaire Banque de France – Documents et débats – n o 4 – mai 2012) Bâle 3 (les Accords de)  évolution des standards prudentiels bancaires qui complète les accords de Bâle 2 en renforçant la qualité et la quantité de fonds propres minimaux que les établissements doivent détenir Ils mettent également en œuvre des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité (ratios quantitatifs) définissent des mesures visant à limiter la procyclicité du système financier (coussins de fonds propres qui varient en fonction du cycle économique) ou encore renforcent les exigences relatives aux établissements considérés comme systémiques (Source  Glossaire Banque de France  Documents et débats – n o 4 – mai 2012) Les accords de Bâle 3 sont déclinés en Europe dans la directive 2013 36 UE (CRD 4) et le règlement 575 2013 (CRR) qui sont en vigueur depuis le 1er janvier 2014 Bénéfice net par action  ratio du bénéfice net de l’entreprise (retraité de la rémunération des titres hybrides comptabilisés en instruments de capitaux propres) sur le nombre moyen pondéré d’actions en circulation Coefficient d’exploitation  ratio indiquant la part du PNB (produit net bancaire) utilisée pour couvrir les charges d’exploitation (coûts de fonctionnement de l’entreprise) Il se détermine en divisant les frais de gestion par le PNB Collatéral  actif transférable ou garantie apportée servant de gage au remboursement d’un prêt dans le cas où le bénéficiaire de ce dernier ne pourrait pas satisfaire à ses obligations de paiement (Source  Glossaire Banque de France  Documents et débats – n o 4 – mai 2012) Collateralised Debt Obligation (CDO)  voir titrisation Collateralised Loan Obligation (CLO)  voir titrisation Commercial Mortgage Backed Securities (CMBS)  voir titrisation Comprehensive Risk Measurement (CRM)  charge en capital additionnelle à l’IRC ( Incremental Risk Charge ) pour le portefeuille de corrélation des activités de crédit tenant compte des risques de prix spécifiques ( spread corrélation recouvrement etc ) La CRM est une valeur en risque à 99 9% c’est à dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0 1% des occurrences les plus défavorables Coût du risque commercial en points de base  le coût du risque en points de base est calculé en rapportant la charge nette du risque commercial aux encours de crédit de début de période La charge nette du risque commercial correspond au coût du risque calculé pour les engagements de crédit (bilan et hors bilan) soit les Dotations Reprises (utilisées ou non utilisées) + Pertes sur créances irrécouvrables  les Récupérations sur prêts et créances amortis Les dotations et reprises sur provisions pour litiges sont exclues de ce calcul Credit Default Swaps (CDS)  mécanisme d’assurance contre le risque de crédit sous forme d’un contrat financier bilatéral par lequel un acheteur de protection paie périodiquement une prime à un vendeur de protection qui promet de compenser les pertes sur un actif de référence (titre de dette souveraine d’institution financière ou d’entreprise) en cas d’événement de crédit (faillite défaut de paiement moratoire restructuration) (Source  Glossaire Banque de France – Documents et débats – n o 4 –mai 2012) CRD 3  directive européenne sur les exigences en fonds propres intégrant les dispositions dites Bâle 2 et 2 5 notamment au titre du risque de marché  amélioration de la prise en compte du risque de défaut et de migration de notation des actifs figurant dans le portefeuille de négociation (actifs tranchés et non tranchés) et réduction du caractère procyclique de la valeur en risque (voir définition) CRD 4 CRR ( Capital Requirement Regulation )  la directive 2013 36 UE (CRD 4) et le règlement (UE) n o 575 2013 (CRR) constituent le corpus des textes transposant Bâle 3 en Europe Ils définissent ainsi la réglementation européenne relative aux ratios de solvabilité de grands risques de levier et de liquidité et sont complétés par les standards techniques de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) Décote ( haircut )  pourcentage qui est déduit de la valeur de marché de titres pour refléter leur valeur dans un environnement de stress (risque de contrepartie ou stress de marché) L’importance de la décote reflète le risque perçu Dépréciation  constatation comptable d’une moins value probable sur un actif (Source  Glossaire Banque de France –Documents et débats – n o 4 – mai 2012) Dérivé  un titre financier ou un contrat financier dont la valeur évolue en fonction de la valeur d’un actif sous jacent qui peut être financier (actions obligations devises…) ou non financier (matières premières denrées agricoles…) Cette évolution peut s’accompagner selon le cas d’un effet démultiplicateur (effet de levier) Les produits dérivés peuvent exister sous forme de titres ( warrants certificats EMTN structurés…) ou sous forme de contrats ( forwards options swaps …) Les contrats dérivés cotés sont appelés Futures Émission structurée ou produit structuré  instrument financier combinant un produit obligataire et un instrument (une option par exemple) permettant de s’exposer sur toute sorte d’actif (actions devises taux matières premières) Les instruments peuvent être assortis d’une garantie totale ou partielle du capital investi Le terme « produit structuré » ou « émission structurée » désigne également dans un autre registre des titres résultant d’opérations de titrisation pour lesquels une hiérarchisation du rang des porteurs est organisée EAD –  Exposure at default   exposition en cas de défaut exposition encourue par l’établissement financier en cas de défaut de la contrepartie Fonds propres Common Equity Tier 1   fonds propres de base de catégorie 1 de l’établissement qui incluent principalement le capital social les primes d’émission associées et les réserves minorés de déductions réglementaires Fonds propres Tier 1   constitués des fonds propres de base de catégorie 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 Ces derniers correspondent aux instruments de dette perpétuelle sans incitation au remboursement minorés de déductions réglementaires Fonds propres Tier 2   fonds propres complémentaires constitués principalement de titres subordonnés minorés de déductions réglementaires Incremental Risk Charge (IRC)  charge en capital exigée au titre du risque de changements de rating et de défaut des émetteurs à horizon un an pour les instruments de dette du portefeuille de trading (bonds et CDS) L’IRC est une valeur en risque à 99 9% c’est à dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0 1% des occurrences les plus défavorables Internal Capital Adequacy Assessment Process (ICAAP)  processus prévu dans le Pilier II de l’Accord de Bâle par lequel le Groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard de l’ensemble des risques encourus Investment grade  notation long terme fournie par une agence externe allant de AAA Aaa à BBB Baa3 d’une contrepartie ou d’une émission sous jacente Une notation de BB+ Ba1 et en dessous qualifie les instruments Non Investment Grade Juste valeur  montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées consentantes et agissant dans des conditions de marché normales Liquidité  pour une banque il s’agit de sa capacité à couvrir ses échéances à court terme Pour un actif ce terme désigne la possibilité de l’acheter ou de le vendre rapidement sur un marché avec une décote limitée (Source  Glossaire Banque de France – Documents et débats – n o 4 – mai 2012) Ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio )  ce ratio vise à favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité d’une banque Le LCR oblige les banques à détenir un stock d’actifs sans risque liquidable facilement sur les marchés pour faire face aux paiements des flux sortants nets des flux entrants pendant trente jours de crise sans soutien des banques centrales (Source  texte bâlois de décembre 2010) Mezzanine  forme de financement se situant entre les actions et la dette En termes de rang la dette mezzanine est subordonnée à la dette dite « senior » mais reste senior par rapport aux actions MREL  Minimum requirement of own funds and Eligible Liabilities La directive européenne BRRD sur le rétablissement et la résolution bancaires prévoit le respect d’un ratio minimum de dette « bail inable  » (c’est à dire de dette susceptible d’être utilisée en cas de renflouement interne de la banque si elle entrait en résolution) L’exigence de MREL est déterminée au cas par cas pour chaque établissement Notation  évaluation par une agence de notation financière (Moody’s FitchRatings Standard & Poor’s) du risque de solvabilité financière d’un émetteur (entreprise État ou autre collectivité publique) ou d’une opération donnée (emprunt obligataire titrisation covered bonds) La notation a un impact direct sur le coût de levée du capital (Source  Glossaire Banque de France – Documents et débats – n o 4 – mai 2012) Ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio )  ce ratio vise à promouvoir la résilience à plus long terme en instaurant des incitations supplémentaires à l’intention des banques afin qu’elles financent leurs activités au moyen de sources structurellement plus stables Ce ratio structurel de liquidité à long terme sur une période d’un an a été conçu pour fournir une structure viable des échéances des actifs et passifs (Source  texte bâlois de décembre 2010) Obligation  une obligation est une fraction d’un emprunt émis sous la forme d’un titre qui est négociable et qui dans une même émission confère les mêmes droits de créance sur l’émetteur pour une même valeur nominale (l’émetteur étant une entreprise une entité du secteur public ou l’État) Perte attendue (Expected losses  – EL)  perte susceptible d’être encourue compte tenu de la qualité du montage de la transaction et de toutes mesures prises pour atténuer le risque telles que les sûretés réelles Perte en cas de défaut ( Loss Given Default – LGD)  rapport entre la perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie et le montant de l’exposition au moment du défaut Prime Brokerage  ensemble de services spécifiques dédiés aux hedge funds afin de leur permettre de mieux exercer leur activité Outre les opérations classiques d’intermédiation sur les marchés financiers (achat et vente pour le compte du client) le prime broker offre des services de prêts et d’emprunts de titres et des services de financement spécifiquement adaptés aux hedge funds Probabilité de défaut (PD)  probabilité qu’une contrepartie de la banque fasse défaut à horizon d’un an Ratio global ou Ratio de solvabilité  rapport entre les fonds propres globaux ( Tier 1 et Tier 2 ) et les actifs risqués pondérés règles CRD 4 CRR Les fonds propres Common Equity Tier 1 ont une définition plus restrictive que dans l’ancien référentiel CRD 3 (Bâle 2) Ratio Common Equity Tier 1   rapport entre les fonds propres Common Equity Tier 1 et les actifs pondérés par les risques selon les Ratio Core Tier 1   rapport entre les fonds propres Core Tier 1 et les actifs risqués pondérés selon les règles Bâle 2 et leur évolution dite Bâle 2 5 Ratio de levier  le ratio de levier est un ratio qui se veut simple et qui vise à encadrer la taille du bilan des établissements Pour ce faire le ratio de levier met en rapport les fonds propres prudentiels de catégorie 1 ( Tier 1 ) et le bilan hors bilan comptables après retraitements de certains postes Une nouvelle définition du ratio de levier a été mise en œuvre dans le cadre de l’application du règlement CRR Ratio Tier 1   rapport entre les fonds propres Tier 1 et les actifs risqués pondérés Residential Mortgage Backed Securities (RMBS)  voir titrisation Re titrisation  la titrisation d’une exposition déjà titrisée où le risque associé aux sous jacents a été divisé en tranches et dont au moins l’une des expositions sous jacentes est une exposition titrisée ROE ( Return On Equity )  rapport entre le résultat net retraité de la rémunération des titres hybrides comptabilisés en instruments de capitaux propres et les capitaux propres comptables retraités (notamment des titres hybrides) qui permet de mesurer la rentabilité des capitaux Risque assurance  il s’agit au delà de la gestion des risques actif passif (risques de taux de valorisation de contrepartie et de change) du risque de tarification des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d’assurance vie et dommage y compris les pandémies les accidents et les catastrophes (par exemple  séismes ouragans catastrophes industrielles actes de terrorisme ou conflits militaires) Risque de crédit et de contrepartie  risque de pertes résultant de l’incapacité des clients du Groupe d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché et aux activités de titrisation Risque de marché  risque de perte de valeur d’instruments financiers résultant des variations de paramètres de marché de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres Les paramètres concernés sont notamment les taux de change les taux d’intérêt ainsi que les prix des titres (actions obligations) et des matières premières des dérivés et de tous autres actifs tels que les actifs immobiliers Risque opérationnel (y compris le risque comptable et environnemental)  risque de pertes ou de sanctions notamment du fait de défaillances des procédures et systèmes internes d’erreurs humaines ou d’événements extérieurs Risque structurel de taux d’intérêt et de change  risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les taux d’intérêt et de change Les risques structurels de taux d’intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre Risque de transformation  apparaît dès lors que des actifs sont financés par des ressources dont la maturité est différente De par leur activité traditionnelle consistant à transformer des ressources dont la maturité est courte en des emplois de durées plus longues les banques sont naturellement confrontées au risque de transformation qui entraîne lui même un risque d’illiquidité et de taux d’intérêt On parle de transformation quand les actifs ont une maturité plus longue que les passifs et d’antitransformation dès lors que des actifs sont financés par des ressources dont la maturité est plus longue RWA –  Risk Weighted Assets   encours pondérés en risques ou actifs risqués pondérés  valeur de l’exposition multipliée par son taux de pondération en risque SIFIs ( Systemically Important Financial Institutions )  le Financial Stability Board (FSB) coordonne l’ensemble des mesures visant à réduire l’aléa moral et les risques du système financier mondial posés par les institutions systémiques (G SIFI ou Globally Systemically Important Financial Institutions ou encore GSIB –  Global Systemically Important Banks ) Ces institutions répondent aux critères définis dans les règles du Comité de Bâle énoncées dans le document « Global Systemically Important Banks  Assessment methodology and the additional loss absorbency requirement » et sont identifiées dans une liste qui a été publiée en novembre 2011 Cette liste est mise à jour par le FSB chaque année en novembre Les établissements classés GSIB se voient appliquer progressivement des contraintes croissantes sur le niveau de leur capital Stress tests de marché  pour l’évaluation des risques de marché parallèlement au modèle interne de VaR et SVaR le Groupe calcule une mesure de ses risques en stress test de marché pour prendre en compte des perturbations de marché exceptionnelles qui s’appuie sur 26 scénarios historiques ainsi que sur 8 scénarios théoriques Sûreté personnelle  représentée par le cautionnement la garantie autonome ou la lettre d’intention Celui qui se rend caution d’une obligation se soumet envers le créancier à satisfaire à cette obligation si le débiteur n’y satisfait pas lui même La garantie autonome est l’engagement par lequel le garant s’oblige en considération d’une obligation souscrite par un tiers à verser une somme soit à première demande soit suivant des modalités convenues La lettre d’intention est l’engagement de faire ou de ne pas faire ayant pour objet le soutien apporté à un débiteur dans l’exécution de son obligation Sûreté réelle  garanties pouvant être constituées d’actifs prenant la forme de biens corporels ou incorporels mobiliers ou immobiliers tels que des matières premières des métaux précieux des sommes d’argent des instruments financiers ou des contrats d’assurance Taux brut d’encours douteux  rapport entre les encours douteux et les encours bruts de crédit comptables (prêts et créances sur la clientèle prêts et créances sur les établissements de crédit locations financement et locations simples) Taux de couverture des encours douteux  rapport entre les provisions et dépréciations constatées sur le portefeuille et les encours douteux (prêts et créances sur la clientèle prêts et créances sur les établissements de crédit locations financement et locations simples) Taux de pondération en risque  pourcentage de pondération des expositions qui s’applique à une exposition particulière afin de déterminer l’encours pondéré correspondant TLAC ( Total Loss Absorbing Capacity )  « Le Conseil de stabilité financière ( Financial Stability Board FSB) avait publié le 10 novembre 2014 une “term sheet” de consultation proposant une exigence de type “Pilier 1” en matière d’absorption des pertes en cas de résolution (dite “ Total Loss Absorbing Capacity ” ou TLAC) Cette nouvelle exigence ne vaut que pour les seuls G SIBs ( Global Systemically Important Banks ) Il s’agit d’un ratio de passifs considérés comme pouvant être facilement soumis à un renflouement interne (“bail in”) en cas de résolution et calculé par rapport aux risques pondérés ou au dénominateur du ratio de levier  » (Source Revue de l’ACPR no 25) Titrisation  opération consistant à transférer un risque de crédit (créances de prêts) à un organisme qui émet à cette fin des titres négociables souscrits par des investisseurs Cette opération peut donner lieu à un transfert des créances (titrisation physique) ou au seul transfert des risques (dérivés de crédit) Les opérations de titrisation peuvent selon les cas donner lieu à une subordination des titres (tranches) Tous les produits ci dessous sont considérés comme de la titrisation la différence entre eux est le sous jacent  ABS  titres adossés à un panier d’actifs financiers CDO  titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs qui peuvent être des prêts bancaires (résidentiels) ou des obligations émises par des entreprises Le paiement des intérêts et du principal peut faire l’objet d’une subordination (création de tranches) CLO  CDO adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts bancaires CMBS  titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts immobiliers d’entreprises donnant lieu à une hypothèque RMBS  titre de dette adossé à un portefeuille d’actifs constitué de prêts hypothécaires souscrits à des fins résidentielles Unité génératrice de trésorerie (UGT)  le plus petit groupe identifiable d’actifs qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes d’actifs selon la norme comptable IAS 36 « Selon les normes IFRS une société doit définir un nombre le plus important possible d’unités génératrices de trésorerie (UGT) la composant ces UGT doivent être largement indépendantes dans leurs opérations et l’entreprise doit allouer ses actifs à chacune de ces UGT C’est à l’échelle de ces UGT que se font les tests de valeur ( impairment tests ) ponctuellement s’il y a des raisons de penser que leur valeur a baissé ou chaque année si elles comprennent du goodwill  » (Source  Les Echos fr citant Vernimmen) Valeur en risque (VaR –  Value at Risk )  indicateur synthétique permettant le suivi au jour le jour des risques de marché pris par le Groupe en particulier dans ses activités de trading (VaR à 99% conforme au modèle interne réglementaire) Elle correspond au plus grand risque obtenu après élimination de 1% des occurrences les plus défavorables sur un an d’historique Dans le cadre décrit ci dessus elle correspond à la moyenne entre les deuxième et troisième plus grands risques évalués Valeur en risque crédit (CVaR –  Credit Value at Risk )  montant de la perte maximale susceptible d’être subie après élimination de 1% des occurrences les plus défavorables utilisé pour fixer les limites par contrepartie individuelle Valeur en risque stressée (SVaR –  Stressed Value at Risk )  identique à celle de l’approche VaR la méthode calcul consiste en une « simulation historique » avec des chocs « 1 jour » et un intervalle de confiance à 99% Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scénarios de variation journalière de l’année glissante la VaR stressée utilise une fenêtre historique fixe d’un an correspondant à une période de tensions financières significatives Valeur exposée au risque (EAD –  Exposure at Default )  exposition du Groupe en cas de défaut de la contrepartie L’EAD comprend les expositions inscrites au bilan et en hors bilan Les expositions hors bilan sont converties en équivalent bilan à l’aide de facteurs de conversion internes ou réglementaires (hypothèse de tirage) Le système de management régissant l'impression de ce document est certifié ISO14001 2018 https investors societegenerale com fr https www societegenerale com fr actualites newsroom contacts presse Adresse postale Tours Société Générale 75886 – Paris Cedex 18 Siège social 29 Bd Haussmann – 75009 Paris Téléphone 33 (0) 1 42 14 20 00 Société anonyme fondée en 1864 Capital 1 066 714 367 50 EUR 552 120 222 RCS Paris