Le présent Do cu ment de référence a été déposé auprès de l Autorité des March és F inancier s le 4 mars 2013 con formément à l article 212 13 du règlement gén ér al de l AMF Il pourra être utilisé à l appu i d une opération finan cière s il est complété par une note d information vis ée par l AMF Ce docum en t a été établi par l émetteur et engag e la responsabilité de son signataire D O C U M E N T D E R É F É R E N C E Ce Document de référence est disponible sur le site DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3S O M M A I R E 1 H I S T O R I Q U E E T P R É S E N TAT I O N D E S O C I É T É G É N É R A L E 1His torique 2Présentation de Société Générale 3 2 S T R AT É G I E D U G R O U P E E T P R É S E N TAT I O N D E S A C T I V I T É S 5Une stratégie de crois sance à moindre risque 6Les métiers du Groupe 9 3 L A S O C I É T É L E S A C T I O N N A I R E S 1 9Chiffres clés 2012 20L action Société Générale 22Informatio ns s ur le capital 26Informatio ns complémentaires 33 4 R A P P O R T D A C T I V I T É D U G R O U P E 3 7Présentation des principales activités du groupe Société Générale 38Activité et résultats du Groupe 40Activité et résultats des métiers 43Synthèse des résultats et de la rent abilit é par métier 45Politique financière 62Nouveaux produits ou ser vices importants lancés 64Princ ipaux investissements et cess ions effectué s 67Évolutions récentes et perspectives 68Événements postérieurs à la clôture 69Bâle 2 5 rapport Pilier III 69Analyse du bilan consolidé 70Propriétés immobilières et équipements 74 5 G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S E 7 5Conseil d administrat ion 76Direction générale 87Informatio ns complémen taires sur les membres du C onseil et les Directeurs généraux délégués 90Comité exécut if 91Comité de direction Groupe 92Rapport du Président sur le gouvernemen t d ent reprise 93Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risque s 103Rémunération des Dirigeants du Groupe 118Plan d opt ion et d attribution d actions aux salariés 129Gouvernance interne et conformité 131Commissaires aux comptes 132Rapports des Commissaires aux comptes sur le Rapport du Président sur le cont rôle interne et la gestion des risques 134Rapport spécial des Commiss aires aux comptes sur les conventions et engagements réglement és 1356 R E S S O U R C E S H U M A I N E S 1 3 7Introduction les équipes Société Gé nérale en 2012 138La carrière aider les collaborateurs à se réaliser 141L attent ion prendre chacun en considération 144L agilité faire vivre un esprit d entrepris e responsable et novateur 147 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3 7 R E S P O N S A B I L I T É S O C I A L E E T E N V I R O N N E M E N TA L E 1 5 1Responsabilité sociale et environnementale 152Informations sociales 155Informations environn ementales 163Informations relatives aux engagements sociétaux 173Note méthodologique 191Attestation de présence et rapport d assurance modérée du vérificateur indépendant 194 8 C O N F O R M I T É 1 9 7Conformité 198 9 G E S T I O N D E S R I S Q U E S 2 0 5Introduction 206Les risques de crédit 219Les risques de marché 231Informations financières spécifiques 238Les risques structurels de taux et de ch ange 245Le risque de liquidité 248Les risques opérationnels 252Les risques de non conformité et de réputation 258Les risques juridiques 259Les risques environn ementaux 262Aut res risques 262Ratios réglementaires 263 1 0 É L É M E N T S F I N A N C I E R S 2 6 7États financiers consolidés 270Notes ann exes aux états financiers consolidés 278Rapports des Commis saires aux comptes sur les comptes consolidés 385Compt es s ociaux 387Notes ann exes aux comptes sociaux 395Princ ipaux mouvements ayant affecté le portefeuille titres en 2012 445Rapport des Commiss aires aux comptes sur les comptes annuels 4461 1 É L É M E N T S J U R I D I Q U E S 4 4 9Statuts 450Règlement intérieur du Conseil d administration 456Charte de l administrateur 461 1 2 R E S P O N S A B L E D U D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 4 6 3Responsable du Document de référence 464Attestation du responsable du Document de référence et du rapport financier annuel 464Responsable du contrôle des comptes 465 1 3 TA B L E S D E C O N C O R DA N C E 4 6 7Abréviations courantes Millions d euros M EUR Milliards d euros Md EURClassements les sources des classements sont mentionnées explicitement à défaut l information est de source interne DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3HISTORIQUE 2PRÉSENTATION DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3 1H I S T O R I Q U E E T P R É S E N T A T I O N D E S O C I É T É G É N É R A L E DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIH I S T O R I Q U EIIH I S T O R I Q U EH I S T O R I Q U ESociété Générale a été créé en mai 1864 par un groupe d industriels souhaitant nancer le développement du commerce et de l industrie en France Dès ses premières années d existence il adopte le modèle de « banque universelle » qui lui assure une forte croissance Son réseau d agences connaît un développement rapide sur l ensemble du territoire national passant de 32 à 1 500 guichets entre 1870 et 1940 Dans le même temps Société Générale acquiert une dimension inter nationale en nançant la mise en place d infrastructures indispensables au développement économique de plusieurs pays d Amérique latine d Europe et d Afrique Cette politique d expansion s accompagne de l implantation d un réseau d agences à l étranger À la veille de la Première guerre mondiale Société Générale exerce le métier de Banque de détail dans pas moins de quatorze pays disposant notamment d une solide implantation en Russie Ce réseau sera complété après 1918 par l ouverture de guichets à New York Abidjan Dakar ou par la prise de participations dans le capital d établissements nanciers en Europe centrale Nationalisé en 1945 Société Générale joue un rôle actif dans le nancement de la reconstruction du territoire français La banque contribue aussi à la diffusion des techniques bancaires en lançant des produits nanciers innovants qu elle met au service des entreprises comme les crédits à moyen terme mobilisables ou le crédit bail où elle tient une position de premier rang Avec la réforme du système bancaire de 1966 Société Générale démontre sa capacité à s adapter à son nouvel environnement en diversi ant sa clientèle Il continue de soutenir ses entreprises partenaires mais n hésite pas à orienter son activité en direction de la clientèle de particuliers Redevenu un groupe bancaire privé à la faveur de sa privatisation en juillet 1987 Société Générale poursuit sa croissance En France il s appuie sur le développement de ses fonds de commerce tout en af rmant plus encore son rôle de banque de proximité avec l acquisition du Crédit du Nord (prise de participation majoritaire en 1997 puis rachat des minoritaires en 2009) et de la Société Marseillaise de Crédit en 2010 Le Groupe élargit ainsi son activité de Banque de détail sur son marché domestique avec un réseau de banques régionales À l international Société Générale a accru sa taille à travers des acquisitions sur tous les continents dans ses différents métiers Ainsi en Europe de l est il développe son réseau de banques de détail en faisant l acquisition de la BRD (Roumanie) en 1999 puis de la Komer ni Banka (République tchèque) en 2001 suivie par une dizaine d autres acquisitions dans les autres pays de la région En 2006 il prend une participation dans Rosbank (Russie) Le Groupe détient actuellement 82 4 % du capital de cette liale faisant d elle une banque de toute première importance en Russie Cette stratégie de déploiement à l international renforcée par la présence de sa Banque de Financement et d Investissement (SG CIB) ses activités de Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs (GIMS) et ses Services Financiers Spécialisés (DSFS) permettent au Groupe d être présent dans 76 pays En 2010 dans un environnement en profonde mutation le Groupe a lancé un programme de transformation pour faire face aux dé s économiques et réglementaires liés à la crise et poursuivre une stratégie de croissance durable Ce programme a déjà donné des résultats tangibles en matière de réduction du pro l de risque et d optimisation du portefeuille d actifs d accroissement de ses fonds propres Le Groupe entend poursuivre sa priorité donnée à la satisfaction de ses clients P R É S E N TAT I O N D E S O C I É T É G É N É R A L EIIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3P R É S E N TAT I O N D E S O C I É T É G É N É R A L EIISociété Générale est l un des tout premiers groupes européens de services nanciers S appuyant sur un modèle diversi é de banque universelle le Groupe allie solidité nancière et stratégie de croissance durable avec l ambition d être la banque relationnelle référence sur ses marchés proche de ses clients choisie pour la qualité et l engagement de ses équipes Plus de 154 000 collaborateurs présents dans 76 pays accompagnent au quotidien 32 millions de clients dans le monde entier Les équipes Société Générale proposent conseils et services aux particuliers aux entreprises et aux institutionnels dans trois principaux métiers les Réseaux France avec les enseignes Société Générale Crédit du Nord et Boursorama les Réseaux Intern ationaux présents en Europe centrale et orientale et en Russie dans le Bassin méditerranéen en Afrique subsaharienne en Asie et en Outre Mer la Banque de Financement et d Inves tissement avec son expertise globale en banque d investissement nancements et activités de marché Société Générale est également un acteur signi catif dans les métiers de Services Financiers Spécialisés d Assurances de Banque Privée de Gestion d Actifs et des Services aux Investisseurs Au 4 mars 2013 la notation long terme de Société Générale est A2 chez Moody s A+ chez Fitch et A chez Standard & Poor s P R É S E N T A T I O N D E S O C I É T É G É N É R A L E DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 32S T R A T É G I E D U G R O U P E E T P R É S E N T A T I O N D E S A C T I V I T É SUNE STRATÉGIE DE CROISSANCE À MOINDRE RISQUE 6LES MÉTIERS DU GROUPE 9 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIU N E S T R AT É G I E D E C R O I S S A N C E À M O I N D R E R I S Q U E F O N D É E S U R U N M O D È L E R O B U S T E D E B A N Q U E U N I V E R S E L L EL année 2012 a été marquée par un climat de récession latente en Europe se répercutant dans les pays d Europe centrale et orientale Pour autant des progrès signi catifs ont été réalisés dans les éléments de réponse politique et économique à la crise en zone Euro contribuant ainsi à éviter son éclatement le traité de stabilité européen a contribué à renforcer la gouvernance macro économique et budgétaire de la zone Euro des mécanismes de secours pour le nancement des États ou de nancement des banques par la BCE (LTRO Long Term Re nancing Operation) ont été mis en place en n les bases de l union bancaire ont été posées Aux États Unis la croissance s est poursuivie à un rythme identique à celui de 2011 en béné ciant du stimulus budgétaire Les BRIC (Brésil Russie Inde Chine) ont bien résisté malgré une croissance plus modérée Sur le plan réglementaire et dans le prolongement des initiatives du G20 de 2010 de nouvelles contraintes sont venues s ajouter en 2012 sur le capital la liquidité ou encore les activités de marché En particulier l Autorité Bancaire Européenne a imposé aux banques européennes un ratio de capital Core Tier 1 supérieur à 9 % en capital réglementaire Bâle 2 5 à compter du 30 juin 2012 Par ailleurs la France a instauré une taxe sur les transactions nancières à compter du 1er août 2012 Dans cet environnement dif cile Société Générale a béné cié de la solidité de ses fonds de commerce et de son bilan avec notamment une exposition limitée aux risques souverains périphériques (Grèce Italie Irlande Portugal et Espagne) des réserves de liquidités importantes une capacité béné ciaire et une bonne diversi cation des risques Le Groupe a démontré la résilience de ses métiers et leur capacité à générer durablement du capital En parallèle le Groupe a accéléré et adapté l exécution de son plan stratégique Ambition SG 2015 dont les principaux axes stratégiques annoncés en juin 2010 demeurent les piliers de la transformation du Groupe renforcer un modèle de banque universelle orienté vers ses clients et recentré sur trois piliers (Réseaux France Réseaux Internationaux et Banque de Financement et d Investissement) maintenir une stricte gestion des risques transformer le modèle opérationnel L évolution soudaine de l environnement monétaire et économique à l été 2011 conjuguée aux contraintes croissantes sur le plan réglementaire ont nécessité de donner la priorité au renforcement de la structure nancière du Groupe et à la transformation de son bilan en accélérant certains chantiers ou en menant des actions complémentaires En 2012 le Groupe a notamment cédé à Piraeus sa liale Geniki en Grèce et plus généralement a poursuivi le processus de simpli cation de son portefeuille d activités avec la cession annoncée de TCW à Carlyle Group et avec un certain nombre de désengagements au sein du Crédit à la Consommation (Inde Bulgarie etc ) et au sein de la Banque Privée (États Unis Canada) Le Groupe a également conclu un accord ferme avec Qatar National Bank pour la cession de sa liale de banque de détail NSGB en Égypte Elle devrait être effective à la n du premier trimestre 2013 Le Groupe a par ailleurs achevé en 2012 son programme de deleveraging de la Banque de Financement et d Investissement (cession de 16 Md EUR d actifs du portefeuille de crédit depuis n juin 2011) poursuivi son programme de cession d actifs gérés en extinction (cession de 19 Md EUR au cours des 18 derniers mois) et renforcé sa structure de nancement avec notamment une amélioration du ratio crédits dépôts La maîtrise des frais généraux a également fait l objet d une attention particulière de la part des métiers en 2012 Le Groupe entend capitaliser sur cette dynamique et continuer d optimiser son bilan notamment dans la Banque de Financement et d Investissement où le Groupe entend réduire ses besoins de nancement sur les marchés de capitaux poursuivre l optimisation de son portefeuille d activités à l aune notamment de leur consommation de ressources rares (capital et liquidité) et de leurs synergies avec les trois piliers du Groupe maîtriser durablement sa base de coûts Au total le Groupe con rme sa capacité à atteindre un objectif de ratio Core Tier 1 en capital réglementaire Bâle 3 compris entre 9 0 et 9 5 % à n 2013 U N E S T R AT É G I E D E C R O I S S A N C E À M O I N D R E R I S Q U E F O N D É E S U R U N M O D È L E R O B U S T E D E B A N Q U E U N I V E R S E L L E DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3U N E S T R AT É G I E D E C R O I S S A N C E À M O I N D R E R I S Q U E F O N D É E S U R U N M O D È L E R O B U S T E D E B A N Q U E U N I V E R S E L L EIIconstituent le premier pilier de la stratégie de banque universelle du Groupe L année 2012 a été marquée par la poursuite d une activité commerciale satisfaisante conjuguée à la bonne maîtrise des frais de gestion en dépit d un contexte économique déprimé L augmentation du coût du risque inhérente à un environnement dégradé a pesé négativement sur le résultat des Réseaux France qui reste néanmoins le premier contributeur aux résultats du Groupe En 2013 les Réseaux France poursuivront leur stratégie multimarque s appuyant sur leurs trois enseignes fortes complémentaires et au positionnement différencié (11 1 millions de clients particuliers et près de 3 200 agences) la banque relationnelle multicanal Société Générale le Réseau de Crédit du Nord et de ses banques régionales caractérisé par son ancrage local combiné à une forte culture de proximité avec sa clientèle et auquel a été intégrée avec succès la Société Marseillaise de Crédit le leader français de la banque en ligne Boursorama qui s appuie sur un modèle innovant et un positionnement tarifaire attractif L ambition du Groupe dans la banque de détail en France est d être la banque de référence en matière de satisfaction et de protection des clients Le Groupe entend ainsi mieux déliser ses clients poursuivre sa conquête de nouveaux clients particuliers et consolider son statut d acteur de référence sur la clientèle d entreprises Pour cela il s appuiera sur des stratégies davantage différenciées par segment de clientèle (ancrage régional élargissement de l offre sur des expertises au c ur du métier de banquier etc ) sur l innovation utile (nouveaux moyens de paiement et nouvelles technologies numériques etc ) et sur l adaptation de son dispositif (maillage multicanal etc ) Par ailleurs le Groupe continuera de développer des synergies industrielles entre ses enseignes notamment au travers du projet « Convergence » (architecture informatique commune) tout en respectant et en renforçant l identité des marques et en améliorant la qualité du service Dans un environnement de taux bas et contraint par la réglementation et les pressions consuméristes le Groupe anticipe une stabilité de ses revenus et optimisera son modèle opérationnel de manière à permettre une réduction du coef cient d exploitation constituent le deuxième pilier de la stratégie de banque universelle du Groupe En 2012 leurs résultats ont pâti d un environnement globalement dif cile En 2013 les Réseaux Internationaux devraient cependant davantage contribuer aux résultats du Groupe à la faveur du développement des fonds de commerce notamment sur le marché des particuliers des mesures de redressement prises en Russie et en Roumanie et de manière plus large des plans d économies mis en uvre Au total le Groupe reste con ant sur les perspectives à moyen terme de ses activités dans ces pays à fort potentiel et dans lesquels il béné cie de positions solides en Russie avec ses trois enseignes Rosbank (3 e réseau d agences du pays) DeltaCrédit et Rus nance en Europe centrale et orientale (hors Russie) où le Groupe compte plus de 6 1 millions de clients particuliers et des fonds de commerce de premier plan (1er réseau privé d agences en Roumanie 3e banque en République tchèque en taille du bilan) dans le Bassin méditerranéen et en Afrique subsaharienne au travers notamment de ses positions au Maroc (4e banque par le total de bilan) au Sénégal et au Cameroun (1res banques par les encours) et en Côte d Ivoire (1re banque par le total de bilan) Le Groupe a pour ambition de servir au mieux tous ses clients particuliers ou entreprises et d accompagner le développement de celles ci à l international en tirant parti de la richesse de son dispositif localisé dans les zones de croissance de demain Pour y parvenir les implantations s appuieront sur différents leviers Il s agira notamment de renforcer l innovation et l expertise marketing pour intensi er la relation client et adapter l offre de produits à la demande Le développement des synergies Groupe (notamment avec la Banque de Financement et d Investissement et la Banque Privée) et l ajustement du dispositif à la demande seront également poursuivis En outre le Groupe entend également renforcer la culture risques dès l origination mutualiser des ressources (notamment informatiques et support) et des expertises et harmoniser des procédures a n d améliorer le modèle opérationnel et le pilotage des liales (Société Générale Corporate & Investment Banking) constitue le troisième pilier de la stratégie de banque universelle du Groupe L année 2012 a été une année de transformation et d adaptation à un environnement dif cile Des efforts importants ont été réalisés pour recentrer les activités réduire le bilan et les besoins en liquidité et adapter la base de coûts En dépit de cet environnement dif cile une performance commerciale robuste a été dégagée en 2012 Face au nouvel environnement notamment réglementaire l adaptation du modèle se poursuivra a n de toujours accompagner au plus près les clients du Groupe entreprises et institutions nancières dans leurs besoins et d optimiser la rentabilité générée Les trois grands métiers ( nancements activités de marché et services de banque d investissement) se développeront en capitalisant sur leurs franchises mondiales notamment dérivés actions et nancements de ressources naturelles avec une offre intégrée en Europe Dans les régions Amériques et Asie Paci que Société Générale Corporate & Investment Banking se concentrera sur ses forces et franchises c ur Les synergies Groupe au travers de coopérations renforcées et de dispositifs mieux intégrés seront également développées (zone Europe centrale et orientale Afrique et Moyen Orient Banque Privée) En n le marketing et la distribution seront renforcés notamment en exploitant les synergies entre les pôles d expertise a n de disposer d un modèle plus ef cace et plus intégré dans un contexte de désintermédiation accrue des opérations de nancement DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIU N E S T R AT É G I E D E C R O I S S A N C E À M O I N D R E R I S Q U E F O N D É E S U R U N M O D È L E R O B U S T E D E B A N Q U E U N I V E R S E L L EDans cette logique l optimisation de la consommation de ressources rares (capital et liquidité) restera une priorité au même titre que la maîtrise des coûts notamment liés aux infrastructures et la stricte gestion des risques en capitalisant sur l ensemble des dispositions prises par le Groupe au cours des dernières années Dans le cadre d Ambition SG 2015 les métiers Services Financiers Spécialisés et Assurances et Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs soutiendront le développement des trois piliers et poursuivront leur recentrage à l aune de quatre critères le niveau de synergies potentielles avec les trois métiers piliers du Groupe leur consommation de ressources rares la stabilité de leur contribution aux résultats nanciers du Groupe leur capacité à conserver un positionnement concurrentiel compétitif En 2012 les métiers des ont globalement connu une amélioration sensible de leur pro tabilité tout en poursuivant leur adaptation à un environnement contraint sur le capital et la liquidité Les efforts portant sur l optimisation des ressources rares la diversi cation du re nancement la réduction des coûts et la gestion des risques continueront en 2013 Le Groupe entend privilégier le développement sélectif de ses franchises les plus rentables en synergie avec les Réseaux France et Internationaux Il s agira notamment de consolider ses positions de leader en Europe tout en poursuivant la rationalisation du portefeuille d activités et le développement des sources de nancement externes Les activités d Assurances plus spéci quement ont continué de démontrer leur dynamisme et leur solidité en 2012 Le Groupe poursuivra dans la logique du modèle de bancassurance sa politique d équipement et d élargissement de la gamme de produits des clients des Réseaux du Groupe en France comme à l international Dans un environnement peu porteur les métiers du pôle ont participé à l effort de transformation du Groupe notamment au travers du recentrage du dispositif et d une gestion rigoureuse des coûts Le développement de la Banque Privée sera poursuivi en 2013 avec l ambition de conforter le statut de banque privée de référence sur ses marchés Il s agira notamment de capitaliser sur la qualité de l offre le renforcement des synergies avec les métiers piliers du Groupe et l optimisation de l ef cacité opérationnelle Ce développement s accompagnera d une moder nisation progressive des systèmes d information et d une gestion toujours stricte des risques Les Services aux Investisseurs (Société Générale Securities Services) poursuivront leurs efforts pour consolider leur positionnement concurrentiel soutenir le développement de leurs revenus et optimiser la rentabilité L activité de Courtage (Newedge) poursuivra le projet visant à renforcer sa compétitivité face à l évolution des marchés et de l environnement réglementaire Amundi dont le Groupe détient 25 % aux côtés de Crédit Agricole S A devra préserver sa base d actifs notamment en provenance des réseaux de détail de ses actionnaires dans un contexte de marché et réglementaire toujours peu favorable et poursuivre ses actions auprès de la clientèle institutionnelle Au total dans un environnement économique en demi teinte notamment en Europe et un contexte réglementaire plus contraignant notamment avec le projet de loi bancaire en France le Groupe Société Générale poursuivra l adaption structurelle de son modèle avec l ambition d accompagner et de toujours mieux servir ses clients Ces efforts seront prolongés en matière de simpli cation des organisations et de maîtrise des risques et des coûts a n de renforcer l agilité du Groupe et d offrir à ses actionnaires une rentabilité satisfaisante à l échéance 2015 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S M É T I E R S D U G R O U P EIILES ACTIVITÉS DE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SONT ORGANISÉES AU SEIN DE 5 PÔLES RÉSEAUX FRANCE RÉSEAUX INTERNATIONAUX BANQUE DE FINANCEMENT ET D INVESTISSEMENT SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS ET ASSURANCES BANQUE PRIVÉE GESTION D ACTIFS ET SERVICES AUX INVESTISSEURS Les Réseaux France du Groupe reposent sur la combinaison de trois enseignes complémentaires Société Générale banque nationale de référence Crédit du Nord groupe de banques régionales Boursorama Banque acteur incontournable de la banque en ligne Grâce à une équipe dédiée de plus de 32 000 professionnels à un dispositif multi canal performant dont 3 176 agences à une mutualisation des bonnes pratiques et une simpli cation des processus les trois marques proposent une large gamme de produits et services adaptés aux besoins d une clientèle diversi ée de plus de 11 millions de clients particuliers et de près de 615 000 clients professionnels et entreprises Dans un contexte de concurrence vive sur la collecte d épargne les Réseaux France af chent une bonne dynamique de leurs encours de dépôts bilantiels qui progressent de +5 4 % par rapport à 2011 Soutenus par la hausse des plafonds du livret A et du Livret Développement Durable (LDD) les encours de dépôts de la clientèle des particuliers se sont accrus de +6 0 % par rapport à 2011 à 88 0 Md EUR Tirés par la collecte de dépôts à terme et certi cats de dépôt béné ciant de l offre « CAT Tréso + » à destination des entreprises les encours de dépôts auprès de la clientèle commerciale progressent de façon continue et s élèvent à 49 9 Md EUR Cette dynamique de collecte des dépôts a permis d améliorer le ratio crédits sur dépôts en cohérence avec les contraintes réglementaires Les Réseaux France ont maintenu leur politique de soutien à l économie et continué d accompagner leurs clients dans le nancement de leurs projets comme en témoigne la hausse des encours de crédits (+3 2 % par rapport à 2011) Depuis le début de l année 2012 les encours de crédits de la clientèle commerciale ont progressé de +3 4 % par rapport à 2011 à 79 5 Md EUR soutenus par la forte hausse des crédits de fonctionnement (+9 0 % par rapport à 2011) Les encours de crédits de la clientèle des particuliers augmentent de +2 9 % à 94 9 Md EUR portés par les crédits immobiliers (+3 5 %) en ligne avec la production de crédits immobiliers Les Réseaux France distribuent des produits d assurance de Sogecap et Sogessur liales logées dans le pôle Services Financiers Spécialisés et Assurances Les encours d assurance vie s élèvent à 80 3 Md EUR sur l année 2012 la collecte reste positive à hauteur de 165 M EUR Au titre de l année 2012 le produit net bancaire des Réseaux France est de 8 161 M EUR stable par rapport à 2011 la hausse des encours compensant (i) la baisse des taux qui pèse sur les marges des dépôts à vue et de l épargne réglementée (ii) l effet de la réglementation imposant des réductions tarifaires sur les commissions de service et (iii) la faiblesse des volumes sur les marchés nanciers entraînant une diminution des commissions nancières Le réseau Société Générale offre des solutions adaptées aux besoins de 8 6 millions de clients particuliers et près de 466 000 clients professionnels associations et entreprises qui lui font con ance en s appuyant sur trois atouts majeurs 22 300 collaborateurs (1) et 2 257 agences principalement localisés dans les régions urbaines concentrant une part importante de la richesse nationale Une offre complète et diversi ée de produits et de services allant du support d épargne à la gestion patrimoniale en passant par les nancements des entreprises et l offre de moyens de paiement Un dispositif multicanal performant et innovant inter net téléphone et Agence Directe E n avril 2012 l Agence Directe a obtenu le label « Open to Dialog » (décer né par Teletech international spécialiste en Relation Client 2 0) arrivant sur la plus haute marche du podium dans la catégorie « Banque en ligne » Avec près de 5 6 millions de comptes à vue la clientèle de particuliers est une composante clé du portefeuille du réseau Société Générale Grâce à des actions commerciales volontaristes une offre attractive et des conseillers dédiés la banque de détail af che près de 80 000 nouveaux comptes de particuliers en 2012 La première hausse du plafond du Livret A ainsi que le doublement du LDD ont favorisé l Épargne à Régime Spécial sans pour autant freiner l évolution des Comptes Sur Livret (CSL) qui ont béné cié d une offre commerciale à taux boni é Depuis 2008 Société Générale développe un dispositif commercial dédié à la clientèle patrimoniale au traver s de la L E S M É T I E R S D U G R O U P ELe nombre de collaborateurs est mesuré en « Équivalent Temps Plein » (ETP) (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S M É T I E R S D U G R O U P Ejoint venture conclue avec Société Générale Private Bankin g qui compte aujourd hui 8 centres en France Les dépôts de la clientèle de particuliers ressortent à 69 6 Md EUR Les encours de crédit accordés à la clientèle de particuliers s établissent à 73 7 Md EUR et sont composés à hauteur de 89 5 % de crédits à l habitat Le Réseau Société Générale poursuit son engagement de soutien au nancement de l économie en continuant d adapter son dispositif et son organisation aux besoins et contraintes de la clientèle commerciale Dans cette volonté d apporter une expertise toujours plus complète aux entreprises plusieurs offres ont été lancées une gamme complète de services pour permettre aux clients entreprises de réaliser leu rs importations et leurs exportations en Chine un nouveau site Inter net dédié au commerce à l international « Import Export Solutions » ainsi que des rencontres avec des PME pour échanger su r l accompagnement proposé par Société Générale dans la conquête de nouveaux territoires en Asie La progression du fonds de commerce illustre la pertinence de cette stratégie avec la conquête de près de 660 nouvelles PME en 2012 le portefeuille compte plus de 90 000 entreprises à n 2012 Le professionnalisme et la réactivité commerciale des conseillers de clientèle dédiés ont contribué à la construction d une relation de proximité avec les clients La joint venture (JV) avec la Banque de Financement et d Investissement a pour mission principale d accompagner le développement et d accélérer la croissance des entrepris es L équipe de 75 collaborateurs dont une dizaine basée en province est structurée en quatre métiers qui répondent à leurs besoins lor s des différentes phases de leur évolution stratégique et patrimoniale cela recouvre le nancement de la croissance ( nancements d acquisition nancements LBO) les fusions & acquisitions (croissance exter ne cessions augmentations de capital privées évaluation) les marchés primaire actions et dette (introductions en Bourse augmentations de capital ou quasi capital reclassements de blocs offres publiques émissions obligataires placements privés de dette titrisation crédits syndiqués etc ) ou encore le capital développement (prises de participations minoritaires dans des sociétés non cotées) Dans u n contexte économique dégradé où les entreprises restent indécises face à l avenir les encours de la clientèle commerciale à n 2012 s élèvent à 35 7 Md EUR en dépôts et 62 8 Md EUR en crédits Société Générale a également proposé des « prêts jeunes avenir » C es prêts octroyés avec le concours actif des C aisses d Allocations Familiales sont destinés aux jeunes de 18 à 24 ans pour nancer les dépenses liées à un nouvel emploi Depuis son lancement n 2007 Société Générale a permis à plus de 2 500 jeunes entran t dans la vie active d en béné cier L enveloppe allouée par la C aisse des Dépôts a été totalement consommée dans le courant de l année 2010 et n a pas été renouvelée ne permettant donc plus à Société Générale de distribuer ce type de concours À n 2012 plus de 1 200 dossiers étaient encore en phase de remboursement avec un encours de 1 9 M E UR Le Groupe Crédit du Nord est constitué de 8 banques régionales (Courtois Kolb Laydernier Nuger Rh ône Alpes Tarneaud Crédit du Nord et Société Marseillaise de Crédit) d u ne société de gestion d actifs et d une société de Bourse (Gilbert Dupont) Depuis plus de 160 ans il développe une relation fondée sur la proximité le professionnalisme et l innovation Les clients béné cient des avantages d une banque régionale et de ceux d un Groupe à dimension nation ale Animées par des conseillers connaissant parfaitement le tissu économique local les banques du Groupe sont organisées comme de véritables PME dotées d une très grande autonomie dans la gestion de leur activité Celle ci s exprime notamment par des prises de décision rapides et une gran de réactivité aux demandes des clients Chaque ban que s attache à construire des liens individuels forts avec ses clients pour faire de chacun d eux le partenaire d une relation con ante et pérenne Les 8 481 collaborateurs du Groupe Crédit du Nord et son réseau de 918 agences s ont au service de 2 1 millions de clients particuliers 218 000 clients professionnels et 84 000 clients entreprises et institutionnels La clientèle de professionnels constitue une priorité Le réseau Crédit du Nord a ainsi mis en place un dispositif répondant aux besoins spéci ques de leurs métiers a n de les accompagner au quotidien et les conseiller dans leurs projets Toutes les attentes des clients qu elles soient d ordre privé ou professionnel sont prises en compte au sein de la même agence et sous la respon sabilité du même in terlocuteur L excellente qualité des relations fondées sur l écoute et le conseil que construisent chaque jour les banques de ce réseau avec leurs clients se re ète dans les études concurrentielles(1) menées par CSA auprès des clients des grands groupes bancaires français En 2012 le Groupe Crédit du Nord se positionne comme la première banque au niveau de la satisfaction de la clientèle des Particuliers et Entreprises ce pour la huitième année consécutive Gilber t Dupont et la Banque de Financement et d Investissement (via Société Générale Mid Cap Investment Banking) ont signé un accord de coopération dans le domaine des marchés de capitaux pour les clients PME de Société Générale dont la valorisation ou la capitalisation boursière est inférieure à 200 M E UR(2) Les opérations visées par cette coopération Le baromètre concurrentiel de mesure de la satisfaction clientèle a été réalisé au printemps 2012 auprès d échantillons représentatifs de clients sur tous les marchés et sur (1) plusieurs thèmes cités satisfaction globale client image agence produits et services Hors secteurs technologie et biotech medtech(2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S M É T I E R S D U G R O U P EIIsont les introductions en bourse les augmentations de capital les placements secondaires de titres ou encore les émissions d obligations convertibles Le premier béné ciant d une forte présence historique et d une expertise recon nue sur ce segment de marché assurera la distribution des opérations tandis que le second en assurera la structu ration Par cet accord le Groupe démontre sa volonté de promouvoir les synergies entre les métiers et con rme son en gagement au service du nancement de l économie et des entreprises Créé en 1995 Boursorama est un acteur majeur de l épargne en ligne en Europe avec près de 5 1 millions d ordres exécutés au 31 décembre 2012 plus de 426 000 clients en France et un encours total d épargne nancière de 4 4 Md EUR à n décembre 2012 Le groupe Boursorama propose une gamme complète de produits et services bancaires qui s appuie sur quatre piliers fondamentaux la simplicité (ouvrir un compte en quelques « clics ») l innovation (des outils exclusifs pour simpli er la gestion de l argent tel que MoneyCenter service gratuit de consolidation et gestion des comptes y compris de plusieurs banques lancé en 2010 en France) la transparence (carte bleue gratuite et 15 types d opérations sans frais) et la qualité (conseillers disponibles jusqu à 22 h et transactions sécurisées) Présent dans 4 pays (France Allemagne Royaume Uni et Espagne) Boursorama se positionne comme un acteur clé de la banque en ligne en France sous la marque Boursorama Banque grâce au site www boursorama banque com qui offre u ne solution bancaire complète innovante et performante allant des produits bancaires classiqu es aux produits d épargn e tels que les OPCVM et les placements en assurance vie Cette offre est également disponible en Allemagne sous la marque Onvista Bank en Espagne (depuis 2009) et au Royaume Uni (depuis 2011) sous la marque SelfBank En 2012 Boursorama Banque a été élue « meilleure banque en ligne » (L intern aute com mars 2012) et a de nouveau été class ée « banque la moins chère » s ur 3 des 4 pro ls retenus par le magazine Le Point (avril 2012) Boursorama Banque a égalemen t été élue « banqu e la moins chère » par le magazine Capital et Le Monde Argent en février 2013 (selon le pro l « cadre » du magazine Capital et les pro ls « employé » et « cadre » du Mon de Argent) Le succès de l offre bancaire en ligne (ouverture de près de 60 000 comptes courants en 2012) a été favorisé par l audience du site boursorama com 1er site d actualité économiques et nancières avec 560 000 visiteurs u niques en moyenne jour et 13e site le plus visité en France selon l OJD (janvier 2013) un acteur majeur du courtage et de l épargne en ligne en Europe Le groupe Boursorama propose à des investisseurs privés de gérer leur épargne en ligne de manière autonome grâce à u ne gamme complète de produits et services d épargne et un accès aux principales places nancières internationales Accessible en France sur le site www boursorama com cette offre l est également en Allemagne sur www onvista bank de en Espagne s ur www selftrade es et au Royaume Uni sur www selftrade co uk le leader de l information nancière en ligne en France et en Allemagne avec les sites www boursorama com et www onvista de Présent en France et dans 21 implantations dans le monde GTPS (Global Transaction and Payment Services) est rattaché aux Réseaux France et s adresse aux particuliers entreprises et institutions nancières qui souhaitent un accompagnement dans la gestion de leurs ux (bancaires commerciaux) et de leurs paiements Avec plus de 1 750 collaborateurs GTPS s articule autour de deux activités (GTB) assure en France et à l international la commercialisation d une offre élargie de services à une clientèle d entreprises et d institutions nancières Cette offre regroupe les métiers suivants gestion de trésorerie d entreprises ( cash management) nancement du commerce inter national ( trade)activités de correspondent bankingaffacturage services de change liés aux activités de banque de transactionLa commercialisation est assurée en étroite coopération avec les réseaux de distribution du Groupe Réseaux France SG CIB et Réseaux Internationaux (GPS) est en charge de la fonction de prestataire interne Cette mission recouvre les responsabilités suivantes la conception des moyen s de paiement et l ingénierie des solutions bancaires (pilotage des projets et des évolutions du dispositif de traitement)la gestion des ux 200 Md EUR échangés chaque jour le traitement des opérations DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S M É T I E R S D U G R O U P EDepuis plus de 10 ans le développement des Réseaux Internationaux s appuie sur la mise en uvre d un modèle de banque universelle adapté aux spéci cités locales Au travers d acquisitions ciblées et de développements organiques les Réseaux Internationaux poursuivent leur politique de croissance et occupent aujourd hui des positions de premier plan dans différentes zones d implantation telles que l Europe centrale et orientale (dont la Russie) le Bassin méditerranéen l Afrique du Nord l Afrique subsaharienne et l Outre Mer Grâce à leur offre de produits et de services innovants et aux relations de partenariat nouées avec leurs clients ils contribuent au nancement des économies des différentes régions dans lesquelles ils se développent L année 2012 aura été marquée par trois événements majeurs En réaction à un environnement très dégradé en Grèce et après avoir soutenu sa liale plusieurs années le Groupe s est efforcé de trouver une stratégie alternative et porteuse d avenir dans le contexte de la consolidation du secteur bancaire grec Ainsi le Groupe a cédé la totalité de sa participation de 99 08 % dans sa liale grecque Geniki à Piraeus Bank en décembre 2012 Par ailleurs en août 2012 le Groupe a reçu de Qatar National Bank (QNB) une expression d intérêt pour l acquisition de sa participation majoritaire (77 17 %) dans sa liale égyptienne National Société Générale Bank (NSGB) Le Groupe a accepté l offre de QNB qui valorise la totalité du capital de NSGB à deux fois la valeur comptable de ses fonds propres au 30 septembre 2012 En n le Groupe a également procédé à une rationalisation de ses activités en Russie en cédant sa liale biélorusse et son activité de recouvrement Malgré ce contexte dif cile la stratégie du Groupe à l international reste inchangée En effet les Réseaux Internationaux continuent d orienter leur activité selon trois axes stratégiques le développement ciblé dans des pays à potentiel élevé la création d un acteur de premier plan en Russie et l accélération de la croissance dans les bassins à potentiel de bancarisation La bonne performance des indicateurs d activité con rme la pertinence des choix stratégiques effectués par les Réseaux Internationaux À n 2012 les encours de crédits des Réseaux Internationaux s élèvent à 62 8 Md EUR (hors Grèce et hors Égypte) en progression annuelle de +3 2 %(1) sur l année Les dépôts s élèvent à 61 9 Md EUR (hors Grèce et hors Égypte) et progressent de +2 1 %(1) sur l année Le réseau se compose de plus de 3 750 agences dans 36 pays et 38 liales au service d environ 14 millions de clients (particuliers entreprises institutionnels et associations) et de plus de 57 800 collaborateurs Avec 4 943 M EUR de revenus au titre de l année 2012 le pôle contribue à hauteur de près de 21 % aux revenus du Groupe en 2012 contre un peu plus de 12 % dix années auparavant Au c ur du rayonnement du Groupe à l international le dispositif des Réseaux Internationaux en Europe centrale et orientale s est d abord construit avec l acquisition de la BRD en Roumanie en 1999 puis de Komer ni Banka (KB) en République tchèque en 2001 Par la suite Société Générale a développé sa couverture géographique dans la région avec des acquisitions en Croatie et en Géorgie en 2006 puis en Moldavie en Albanie et en Macédoine en 2007 En Roumanie la BRD reste le premier réseau privé d agences du pays avec 915 agences et des parts de marché de l ordre de 15 % en crédits et en dépôts En République tchèque la KB se positionne au 3e rang des banques du pays en termes de taille de bilan et a reçu le titre prestigieux de « Banque de l année 2012 » pour la 5e fois sur les 11 années d existence du concours organisé par Fincentrum L intérêt pour le marché russe s est manifesté dès 1993 avec l obtention d une licence bancaire pour BSGV et le développement d une entité de banque universelle à partir de 2003 La présence des Réseaux Internationaux a été renforcée par l acquisition de Delta Credit en 2005 et surtout celle en 2006 d une participation de 20 % dans Rosbank premier réseau bancaire privé du pays L ensemble des activités dans ce pays est actuellement supervisé par une seule entité juridique (fusion de Rosbank et BSGV) détenue à 82 4 % par Société Générale Mutualisant les fonctions support ce socle de banque universelle couvre tous les marchés de particuliers et d entreprises en s appuyant sur l expertise d entités spécialisées (crédit à la consommation crédit immobilier crédit bail ainsi que les activités de nancement et d investissement via une joint venture avec SG CIB) Aujourd hui Rosbank et ses liales constituent la première banque privée par les encours de crédits aux particuliers et la troisième banque privée du pays par le nombre d agences En Slovénie et Monténégro les deux liales du Groupe ont été élues « Bank of the Year 2012 » par The Banker ce prix récompense les banques qui ont le mieux relevé les dé s d un contexte économique d une rigueur sans précédent en faisant preuve d un esprit d innovation et d une gestion ef cace dont ont béné cié les clients Au total le Groupe est présent dans 13 pays d Europe centrale et orientale (y compris Russie) pour un total d encours de dépôts et de crédits de respectivement 45 0 Md EUR et 46 1 Md EUR Dans le Bassin méditerranéen le Groupe a d abord été présent au Maroc (1962) puis au Liban (1969) pour ensuite s implanter en Algérie (1999) et en Tunisie (2002) Le réseau compte aujourd hui 7 implantations y compris l Égypte la Jordanie et Chypre acquis en 2010 par Société Générale de Banque au Liban Le dispositif compte 838 agences et un fonds de commerce de plus de 2 550 000 clients particuliers Au 31 décembre 2012 les encours de dépôts s élèvent à 8 0 Md EUR(2) et les encours de crédits à 8 2 Md EUR(2) essentiellement portés par ses liales au Maroc où le Groupe occupe la position de 4e banque privée Le magasine Intercontinental Finance vient d ailleurs de lui décerner le prix « 2012 Banking Awards » du fait de la « qualité de service À périmètre et taux de change constants (1) Données hors Égypte (2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S M É T I E R S D U G R O U P EIIofferte à la clientèle et de ses concrétisations commerciales » Les entités du Groupe en Afrique subsaharienne af chent une croissance soutenue du fonds de commerce (+8 8 % du portefeuille clients sur l année) et de leur réseau d agences (+21 agences sur 1 an) Société Générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) est la Banque de Financement et d Investissement de Société Générale Avec près de 10 000(1) personnes réparties dans 34 pays SG CIB est présent sur les principales places nancières dans les régions d intervention du Groupe avec une large couverture européenne et des représentations sur les zones Europe centrale et orientale Moyen Orient Afrique Amériques et Asie Paci que Le pôle propose à ses clients des solutions nancières sur mesure associant innovation conseil et qualité d exécution dans trois domaines d expertise SG CIB offre à ses clients (grandes sociétés institutions nancières souverains ou secteur public) des conseils stratégiques dans le cadre de leur développement et un accès au capital pou r nancer ce développement SG CIB s adresse également au x qui gèrent de l épargne à investir avec des objectifs de rendement risque dé nis Qu ils soient gestionnaires d actifs fonds de pensions caiss es de retraite family of ces hedge funds fonds souverains organismes publics banques privées compagnies d ass urance ou distributeurs la banque leur fournit un accès global aux marchés actions taux crédit changes matières premières gestion alternative ainsi qu une offre unique de solutions et de con seils « cross asset » s appuyant sur des expertises marchés de premier plan L ambition du pôle est de se situer parmi les premières banques de nancement et d investissement de la zone euro en s appuyant sur un modèle équilibré entre métiers et régions tout en poursuivant la transformation de son modèle a n d améliorer son ef cacité opérationnelle et son pro l de risque avec pour principal objectif de toujours mieux servir ses clients Dans un environnement très concurrentiel SG CIB a gagné des parts de marché sur l ensemble du secteur pour atteindre à n septembre 2012 3 7 %(2) des revenus d un panel de 15 banques (contre 2 8 % en 2007) A n de renforcer ses positions et de favoriser les ventes croisées SG CIB organise ses domaines d expertise autour de deux métiers regroupe en une plateforme Marchés unique et mondiale les activités de marchés « Actions » et « Taux Changes et Matières premières » offrant ainsi une vision multi produits et des solutions « cross asset » optimisées intègre les activités de couverture stratégique des grands clients de conseil en fusions et acquisitions ainsi que les activités de banque de nancement ( nancements structurés nancements export ou de projets solutions de levée de capitaux dettes ou actions d ingénierie nancière et de couverture pour les émetteurs) A n d accompagner ses clients dans un environnement où les marchés nanciers sont de plus en plus interconnectés SG CIB a regroupé ses experts ingénieurs vendeurs opérateurs de marché et spécialistes conseils au sein d une plateforme intégrée permettant un accès global aux marchés actions taux crédit changes matières premières et de gestion alternative Les experts de SG CIB s appuient sur cette plateforme pour proposer des solutions sur mesure adaptées aux besoins et risques spéci ques de chaque client pour chacun des sous jacents ACT I ONSLa présence historique de SG CIB sur tous les grands marchés actions du monde primaires et secondaires et une tradition d innovation de longue date lui confèrent une position de leader sur une gamme complète de solutions variées couvrant l ensemble des activités cash dérivés et recherche actions Les constituent l un des pôles d excellence de SG CIB récompensée depu is plusieurs années son expertise est reconnue tan t par la prof ession que par ses clients Cette année encore et pour la quatrième fois en cinq ans SG CIB a obtenu le titre de « banque la plus innovante en dérivés actions » (The Banker octobre 2012) et la première place du classement « Fournisseur mondial de produits dérivés » (Classements Risk et IFR 2012) Le leadership de la banque en la matière s illustre en outre par des positions de premier plan s ur les activités de ux avec une part de marché de 12 6 % n 2012 la banque est le premier acteur mondial sur les warrants Elle maintient aussi son troisième rang sur le marché européen des ETF (Exchange Traded Funds) avec une part de marché de 12 1 % liale à 100 % de Société Générale dispose d un large éventail de produits et de services d investissement innovan ts et performants permettant de proposer des solutions de gestion structurée indicielle et alter native En 2012 la plateforme de compte gérée de Lyxor s est vue récompenser sept fois par les principales publications Hedge Funds dont le titre de « Meilleure plateforme de comptes gérés » (Hedge Week Awards mars 2012 et Hedge Funds review European FoHF Awards novembre 2012) Au 31 décembre 2012 les actifs gérés par Lyxor s élèvent à 75 4 Md EUR Effectifs hors personnel intérimaire en Équivalent Temps Plein (ETP) (1) Sur la base des revenus hors éléments non récurrents Panel composé de JP Morgan Citibank Goldman Sachs Morgan Stanley Bank of America Nomura Deutsche (2) Bank UBS Crédit Suisse Barclays Capital HSBC RBS BNP Paribas CA CIB SG CIB en 2007 comprend aussi Bear Stearns Merrill Lynch Lehman Brothers DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S M É T I E R S D U G R O U P ETAU X CHA NGES ET M AT I ÈR ES P RE MI ÈR ESLes activités de xed income couvrent une gamme exhaustive de produits et services permettant d assurer la liquidité la tari cation et la couverture des risques sur les activités de taux changes et matières premières des clients de SG CIB basées à Londres Paris Madrid et Milan mais aussi aux États Unis et en Asie Paci que les équipes taux et changes proposent un large éventail de produits de ux et de produits dér ivés Elles apportent aux clients de Société Générale des solutions personnalisées aux besoins de gestion actif passif de gestion du risque et d optimisation des revenus et sont régulièrement récompensées SG CIB s est de nouveau illustrée dans ce domaine en 2012 en obtenant la première place sur les « prêts emprunts de titres en euro » (Classements Risk Interdealer septembre 2012) fort de vingt ans d expérience SG CIB est un acteur majeur sur les marchés de l Én ergie (pétrole produits raf nés gaz naturel charbon émissions de carbone gaz naturel liqué é etc ) des métaux (de base et précieux) et a développé une offre matières premières agricoles à destination des produ cteurs SG CIB est actif auprès des entreprises et des inves tisseurs institutionnels et leur apporte des solutions de couverture et d investissement En qualité de membre de 1re catégorie du London Metal Exchange SG CIB offre également des services de compensation et d exécution pour les contrats futures et options En 2012 SG CIB a été recon nu « meilleur établissement de l année sur les métaux de base » et « Gaz naturel en Europe » (Energy Risk mai 2012) Par ailleurs SG CIB continue de se développer et a constitué une équipe de composée d analystes répartis dans le monde entier qui réalise de nombreuses études thématiques et multi produits portant sur toutes les classes d actifs Ces travaux qui facilitent l interprétation des tendances de marchés et leur traduction en stratégies sont un excellent outil d aide à la décision à destination des investisseurs et sont à ce titre régulièrement primés En 2012 Société Générale a ainsi été nommé n°1 en « Idée de trade » et « Stratégie de crédit » en recherche « Fixed Income » (Euromoney juin 2012) La ligne métier « » regroupe les activités de « » et les activités de « Banque de Financement » C OVER A GE & I N VEST M ENT B ANK INGLes équipes de « » proposent à leurs clients entreprises institutions nancières ou secteur public une approche intégrée globale et sur mesure reposant sur des services de conseil en stratégie étendus couvrant les fusions et acquisitions les structurations d introductions en bourse ou encore les restructurations de dette et de capital et la gestion actif passif et un accès à des solutions de levée de capitaux optimisées grâce notamment à la joint venture avec la Banque de Financement et les Activités de Marchés B A NQU E DE FI NA NCEM ENT (GL OB AL FI N A NCE)S appuyant sur une expertise mondiale et une connaissance sectorielle les équipes de la ou « » proposent aux clients émetteurs une offre complète et des solutions intégrées dans trois domaines clés levée de capitaux nancements structurés et couverture stratégique du risque de taux change et in ation Les solutions de levée de capitaux dette ou actions proposées par SG CIB reposent sur sa capacité à offrir aux émetteurs un accès à l ensemble des marchés mondiaux ainsi qu à élaborer des solutions innovantes de nancements stratégiques et d acquisition ou de nancement à effet de levier SG CIB occupe une position de premier plan sur les marchés de capitaux actions (n°2 des « émissions actions et de produits actions en France » selon Thomson Reuters décembre 2012) SG CIB met à disposition de ses clients son expertise mondialement reconnue en nancements structurés dans de nombreux secteurs d activité ressources naturelles et énergie commerce international infrastructures et actifs Dans un contexte de désintermédiation accrue et en vue des nouvelles réglementations à venir SG CIB a engagé son repositionnement avec notamment le renforcement de ses capacités de distribution et la réduction des activités faiblement génératrices de synergies Le déploiement du modèle « Originate to Distribute » se poursuit avec des transactions signi catives telles que l émission de Project Bonds pour le compte de Dolphin Energy le placement privé des obligations Lactalis ou le nancement de la scission de SNAM (Società Nazionale Metanodotti) Le Groupe a également mis en place un partenariat avec Axa pour lancer une nouvelle offre de nancement à destination des entreprises françaises En 2012 le magazine Trade Finance a décerné à SG CIB le titre de « Meilleur arrangeur en nancement export » pour la 11e année consécutive le titre de « Meilleure banque de nancement matières premières » pour la 4e année consécutive Des actifs rendus illiquides dans le contexte de la crise de crédit en raison de leur nature (certains CDO (Collateralised Debt Obligations) de RMBS (Residential Mortgage Backed Securities) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S M É T I E R S D U G R O U P EIIRMBS CMBS (Commercial Mortgage Backed Securities) et autres ABS (Asset Backed Securities) européens américains émis entre 2008 2009 ou australiens ) ou de leur structure (actifs couverts par des monolines dérivés de crédit exotiques ) ne sont plus en ligne avec les objectifs stratégiques et le pro l de risque de la banque Identi és dès 2008 ils ont été regroupés et con és à une équipe dédiée en charge de les gérer en extinction Cette équipe met en uvre des stratégies diversi ées (vente restructuration de portefeuille mise en place de couvertures) permettant d optimiser les conditions de sortie en conformité avec l objectif de réduction du risque et de réallocation des ressources vers les activités stratégiques de la Banque de Financement et d Investissement Elle fait l objet d une gouver nance spéci que permettant d optimiser les interactions entre la Direction de la Banque de Financement et d Investissement la Direction des risques et la Direction nancière A n de faciliter la lecture et la compréhension des performances de la Banque de Financement et d Investissement les revenus dégagés par ces actifs gérés en extinction font l objet d une présentation distincte de ceux des activités pérennes En 2012 la taille du portefeuille a été divisée par 2 passant de 17 Md EUR au 31 décembre 2011 à 8 8 Md EUR n 2012 (dont 3 1 Md EUR d actifs non investment grade et 5 7 Md EUR d actifs money good) Le pôle des Services Financiers Spécialisés et Assurances regroupe un ensemble des métiers spécialisés capables de répondre aussi bien aux besoins spéci ques des entreprises qu à ceux des particuliers en France et à l international Il propose des produits d assurance vie prévoyance et dommages (Société Générale Insurance) des solutions de nancement et de gestion pour les ottes automobiles (ALD Automotive) des solutions de nancement pour les ventes et les équipements des professionnels (Société Générale Equipment Finance) ainsi qu une large gamme de crédits à la consommation (Société Générale Consumer Finance) Présent dans 45 pays il s appuie sur les compétences de près de 27 000 collaborateurs Les Services Financiers Spécialisés et Assurances sont des métiers de spécialistes complémentaires de la banque universelle avec laquelle ils mettent en uvre de nombreuses synergies tout en diversi ant leurs réseaux de distribution notamment au travers de partenariats et d accords avec des prescripteurs À n 2012 les encours de crédit gérés par le pôle s élèvent à 51 Md EUR (y compris ser vicing) dont 90 % en Europe qui constitue son principal socle d activité et où il détient des positions fortes Société Générale Insurance la ligne métier Assurances du Groupe Société Générale couvre les besoins de la clientèle de particuliers de professionnels et d entreprises du Groupe en matière d assurance vie épargne d épargne retraite d assurance santé de protection des personnes et de dommages aux biens La ligne métier emploie 2 000 collaborateurs dans 17 pays Selon un modèle de bancassurance intégrée les compagnies d assurance vie et dommages de Société Générale Insurance mettent à la disposition des réseaux du Groupe en France et à l international une gamme complète de produits et de services d assurance autour de 6 familles de produits assurance vie épargne assurance épargne retraite prévoyance individuelle (dont assurance santé) assurance des emprunteurs et prévoyance collective assurances dommages et risques divers En 2012 poursuivant le déploiement de sa stratégie de bancassurance Société Générale Insurance a démontré la solidité de son dispositif avec un niveau d encours historique et le maintien de ses parts de marché en assurance vie épargne Elle a par ailleurs accéléré l in exion volontariste initiée au cours des dernières années vers les produits de protection prévoyance et assurance dommages pour lesquels l activité est en forte croissance en France et à l international Ainsi Société Générale Insurance a poursuivi le développement des synergies avec les réseaux de distribution du Groupe En France le métier a nalisé l internalisation de l assurance des emprunteurs des crédits à la consommation et crédits revolving de Crédit du Nord et Fran nance liale de crédit à la consommation du Groupe et lancé avec Boursorama une nouvelle offre d assurance sur crédit À l international l année a notamment été marquée par le démarrage de l activité assurance des emprunteurs en Pologne en partenariat avec Eurobank et le lancement d une nouvelle activité d assurance dommages en Italie en partenariat avec ALD Automotive Par ailleurs en Russie après la commercialisation réussie de l assurance dommages automobile l offre s est enrichie de garanties dommages habitation L ensemble de ces développements s effectue avec une attention constante à la satisfaction des clients comme en témoigne la régularité des récompenses attribuées au métier Assurances par la presse spécialisée pour la qualité de ses produits et de ses services à la clientèle ALD Automotive propose des solutions de location longue durée de véhicules et de gestion de ottes automobiles pour des entreprises de toutes tailles aussi bien sur des marchés locaux qu à l international L activité rassemble les avantages nanciers DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S M É T I E R S D U G R O U P Ede la location opérationnelle avec un panel complet de services de qualité comprenant notamment la maintenance la gestion des pneus la consommation de carburant l assurance et le remplacement des véhicules ALD Automotive béné cie d une large couverture géographique à travers une présence dans 37 pays situés sur quatre continents d une expertise unique sur les marchés des BRIC ainsi que des partenariats avec Wheels Inc en Amérique du Nord et FleetPartners en Australie et Nouvelle Zélande ALD Automotive occupe depuis plusieurs années le 2e rang européen et le 3e rang mondial dans la location longue durée de véhicules À n 2012 ALD Automotive gère une otte de 955 000 véhicules dont 725 000 en location longue durée Pour la cinquième année consécutive ALD Automotive France remporte le prix « Élu service client de l année 2013 » (Inférence Opération Viséo Conseil) Société Générale Equipment Finance est spécialisé dans le nancement des ven tes et des biens d équipement professionnel L activité s effectue grâce à des partenaires prescripteurs (constructeurs et distribu teurs de biens d équipement professionnel) les réseaux bancaires ou en direct Société Générale Equipment Finance développe son expertise dans trois grands secteurs Transport Équipements Industriels et High Tech N°1 en Europe et n°3 dans le monde SGEF est implanté dans 21 pays emploie 3 000 collaborateurs gère un portefeuille de 22 Md EUR d encours avec une forte granularité de clientèle allant des grandes entreprises internationales aux PME alliée à une offre variée de produits (leasing nancier crédit location rachat de créances ) et de services (assurances location de camions avec services) Société Générale Equipment Finance a une nouvelle fois été primé en 2012 par le magazine Leasing Life en recevant les prix du « European Lessor of the Year » et du « SME champion of the Year » Société Générale Consumer Finance gère les activités de crédit à la consommation du Groupe Le métier propose des solutions de nancements multi produits aux clients particuliers et aux partenaires nancements affectés en concession automobile et en magasin prêts personnels non affectés (à travers des réseaux de points crédit de prescripteurs ou via l exploitation de chiers quali és) et servicing pour les réseaux de banque de détail du Groupe SGCF est présent dans 19 pays emploie près de 18 000 collaborateurs et gère 29 Md EUR d encours En nancement automobile grâce à la consolidation de son positionnement concurrentiel et le renforcement de ses partenariats avec les constructeurs le métier se classe n°2 en France et en Allemagne et n°3 en Russie Le pôle Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs (Private Banking Global Investment Management and Services GIMS) regroupe le métier de Banque Privée avec Société Générale Private Banking celui de la Gestion d Actifs avec Amundi et TCW et en n le métier Titres avec Société Générale Securities Services et le courtage sur produits dérivés avec Newedge Le 9 août 2012 Société Générale a annoncé avoir signé un accord en vue de céder sa participation dans TCW à Carlyle Groupe et au management de TCW La clôture de cette opération a eu lieu le 6 février 2013 Cette transaction représente une nouvelle étape dans la mise en uvre du plan de transformation de Société Générale qui vise à concentrer ses ressources sur ses activités c ur et simpli er son dispositif À n 2012 les encours d actifs sous gestion du pôle sans prise en compte des actifs gérés par Lyxor Asset Management ( liale consolidée au sein de la ligne métier Global Markets de la Banque de Financement et d Investissement) ni des avoirs des clients gérés directement par les Réseaux France s élevaient à 86 Md EUR pour la Banque Privée et 107 Md EUR pour la Gestion d Actifs Les actifs en conservation poursuivent leur progression à 3 449 Md EUR confortant ainsi le positionnement du Groupe au 2e rang des conservateurs européens Le pôle enregistre pour l ensemble de l année 2012 des revenus à 2 160 M EUR Parmi les leaders de la Banque Privée dans le monde la ligne métier Société Générale Private Banking offre des services de gestion de fortune à une clientèle fortunée disposant d avoirs nanciers de plus de 1 M EUR grâce à l expertise de ses équipes spécialisées en ingénierie patrimoniale en conseil en investissement et nanciers Société Générale Private Banking regroupe 2 500 (1) collaborateurs et totalise 86 Md EUR d actifs sous gestion au 31 décembre 2012 Le dispositif de Société Générale Private Banking s étend sur 17 pays Il s est renforcé ces dernières années en France et au Royaume Uni avec l ouverture de centres régionaux dédiés aux clients particuliers fortunés Société Générale Private Banking est également présente dans les zones à fort dynamisme notamment au Moyen Orient et en Asie et s emploie à capter la clientèle émergente par la mise en place d équipes dédiées notamment à la clientèle russe latino américaine arabe indienne et africaine Le nombre de collaborateurs est mesuré en Équivalent Temps Plein (ETP)(1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S M É T I E R S D U G R O U P EIIElle multiplie les synergies avec l ensemble des autres lignes métiers du Groupe que ce soit avec les Réseaux France et Internationaux les Services Financiers Spécialisés et Assurances ou la Banque de Financement et d Investissement et le métier Titres Le savoir faire et l expertise de ses équipes font de Société Générale Private Banking un acteur majeur de la gestion de fortune mondialement reconnu Il a ainsi été désigné en 2013 (au titre de 2012) « Meilleure Banque Privée en France » pour la seconde fois en trois ans et « Meilleure Banque Privée pour son offre de produits structurés en Europe » pour la 8e année consécutive (Euromoney) Il a aussi obtenu le titre de « Meilleure Banque Privée au Luxembourg » et « Meilleure Banque Privée au Moyen Orient » (respectivement par PWM The Banker et par The Banker Middle East au titre de 2012) Au 31 décembre 2012 la ligne métier Banque Privée enregistrait des revenus s élevant à 757 M EUR pour l ensemble de l année Après la cession de TCW la Gestion d Actifs de Société Générale s exercera principalement au travers d Amundi dont il détient 25 % les 75 % restant étant détenus par Crédit Agricole S A Opérationnel depuis le 1er janvier 2010 Amundi est né du rapprochement des activités de CAAM et de SGAM Société Générale apportant ses activités de gestion fondamentale de private equity et de gestion immobilière La structure offre une gamme complète de produits couvrant toutes les classes d actifs et les principales devises Amundi propose des solutions d épargne en réponse aux besoins de plus de 100 millions de clients particuliers à travers le monde et construit pour les clients institutionnels des produits sur mesure performants et innovants adaptés à leur activité et pro l de risque Béné ciant du soutien de deux grands groupes bancaires Crédit Agricole et Société Générale Amundi se place au 2e rang en Europe continentale et parmi les 9 premiers acteurs mondiaux de l asset management (Classement IPE « Top 400 asset managers active in the European marketplace » juin 2012) avec plus de 727 Md EUR d actifs sous gestion au 31 décembre 2012 M ÉT I ER T IT R ESPrésent dans 28 implantations dans le monde avec plus de 4 000 collaborateurs Société Générale Securities Services (SGSS) offre une gamme complète de services à la pointe des dernières évolutions des marchés nanciers et de la réglementation qui comprend l activité de services de alliant le traitement sophistiqué et exible des solutions de sous traitance back of ce titres avec une offre de compensation leader sur le marché l activité de et de qui permet aux intermédiaires nanciers (banques commerciales et privées brokers et banques d investissement global custodians) et investisseurs institutionnels (gestionnaires d actifs assureurs et mutuelles caisses de retraite et fonds de pension institutions nationales et supranationales) de béné cier des prestations de conservation locale et inter nationale couvrant toutes les classes d actifs les services d et d gèrent les opérations de valorisation et de middle of ce de produits dérivés complexes (OTC et structurés) ainsi que le calcul de la performance et du risque des portefeuilles pour des promoteurs d Organismes de Placement Collectif (OPC) des sociétés de gestion d actifs nanciers et d investissement des banques et investisseurs institutionnels les comprenant notamment l administration de plan de stock options d actionnariat salarié ou d attribution d actions gratuites la gestion de comptes nominatifs les services nanciers l organisation d assemblées générales les services de (cash et titres) fournissent des solutions d optimisation des ux allant du prêt emprunt de titres à la couverture du risque de change les activités d Avec 3 449 Md EUR d actifs conservés à n décembre 2012 SGSS se classe au 7e rang des conservateurs mondiaux et au 2e rang européen Elle offre en outre ses services de dépositaire à 3 252 OPC et assure la valorisation de 3 904 OPC pour 456 Md EUR d actifs administrés SGSS gère et valorise 35 000 positions sur produits complexes et gure parmi les leaders européens de l administration de plans de stock options SGSS con rme l expertise de ses équipes ainsi que sa capacité à mettre en place des projets innovants en étant nommé « Administrateur de fonds de l année 2012 » lors de la cérémonie de remise des prix de Global Investor COU R TAG E SU R P R OD UI T S DÉ RI VÉ S joint venture codétenue à 50 50 par Société Générale et Crédit Agricole CIB est née de la fusion de deux spécialistes du courtage Fimat et Calyon Financial Newedge propose à ses clients une gamme très étendue et innovante de services de compensation et d exécution de contrats dérivés cotés (sur produits nanciers et matières premières) et de gré à gré (OTC de taux change actions et indices et matières premières) Avec une présence forte en Amérique du Nord en Europe et en Asie Newedge offre à ses clients un point d entrée unique pour un accès à plus de 85 places nancières dans le monde Cette large présence internationale permet à Newedge de traiter des volumes très importants et de se positionner comme premier acteur des Futures Commission Merchants aux États Unis en 2012 avec une part de marché de 11 8 % DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 33L A S O C I É T É L E S A C T I O N N A I R E SCHIFFRES CLÉS 2012 20L ACTION SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 22INFORMATIONS SUR LE CAPITAL 26INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES 33 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC H I F F R E S C L É S 2 0 1 2Ratio Core Tier 1 Bâle 2 5Hausse des capitaux propres part du Groupe depuis 2007Produit net bancaire hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propreC H I F F R E S C L É S 2 0 1 2010010(en M EUR)(en Md EUR)(en Md EUR)Changements en 2008 2009 2010 2011 et 2012 (1) Les activités de gestion structurée indicielle et alternative de SGAM Alternative Investments sont rattachées à celles de Lyxor Asset Management et à ce titre intégrées aux métiers de la Banque de Financement et d Investissement à compter du 1er janvier 2010 À compter du 1 er janvier 2010 la contribution nancière d Amundi (pôle de gestion d actifs détenu à 25 % par Société Générale et à 75 % par Crédit Agricole) est présentée en « Quote part de résultat net des entreprises mises en équivalence » Le Groupe a adapté son organisation au premier trimestre 2009 L ensemble des liales immobilières précédemment rattachées à la Banque de Financement et d Investissement à l exception d ODIPROM rejoint les Réseaux France Les entités transférées sont notamment GENEFIM SOGEPROM et GENEFIMMO ainsi que leurs liales respectives À compter du 1 er janvier 2010 les entités SGAM AI CRÉDIT PLUS et SGAM AI CRÉDIT PLUS OPPORTUNITÉS précédemment rattachées au Hors Pôles rejoignent la Banque de Financement et d Investissement D autre part le Groupe a transféré un portefeuille de titres classé en titres disponibles à la vente et en titres détenus jusqu à l échéance du Hors Pôles à la Banque de Financement et d Investissement Hors actifs gérés par Lyxor (2) Hors actifs gérés par Lyxor et Amundi (3) Hors personnel intérimaire (4) Données Bâle 2 À partir de 2011 le réferentiel Bâle 2 intègre les exigences de la CRD3 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C H I F F R E S C L É S 2 0 1 2IILes fonds propres Core Tier 1 se dé nissent comme les fonds propres Tier 1 Bâle 2 moins le capital hybride éligible Tier 1 * ROE du Groupe calculé sur la base des capitaux propres moyens part du Groupe en IFRS (y compris normes IAS 32 39 et IFRS 4) en excluant les plus ou moins values latentes (1) hors réserves de conversion les titres super subordonnés les titres subordonnés à durée indéterminée et en déduisant les intérêts à verser aux porteurs de ces titres DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL A C T I O N S O C I É T É G É N É R A L EEn 2012 l action Société Générale a progressé de 64 7 % et a clôturé à 28 340 EUR au 31 décembre Cette performance se compare sur la même période à une progression de 12 0 % pour l indice des banques de la zone euro DJ EURO STOXX BANK et de 15 2 % pour l indice CAC 40 Au 31 décembre 2012 la capitalisation boursière du groupe Société Générale s élevait à 22 1 Md EUR ce qui la situait au 15e rang des valeurs du CAC 40 (20e rang au 31 décembre 2011) au 12e rang en termes de « ottant » (18e rang au 31 décembre 2011) et au 5e rang des banques de la zone euro (7e rang au 31 décembre 2011) Sur l année 2012 le marché du titre est demeuré très liquide avec un volume moyen quotidien échangé de 146 M EUR soit un taux journalier de rotation du capital de 0 90 % (contre 0 85 % en 2011) En valeur le groupe Société Générale s est classé au 4e rang des titres les plus traités du CAC 40 L action Société Générale est cotée à la Bourse de Paris (service à règlement différé groupe continu A code ISIN FR0000130809) et se négocie par ailleurs aux États Unis sous forme de certi cats d action (ADR) L action Société Générale gure notamment dans les indices CAC 40 STOXX Europe 50 EURO STOXX 50 Euronext 100 MSCI PAN EURO et MSCI Euro FTSE4Good et ASPI Eurozone L A C T I O N S O C I É T É G É N É R A L ELe tableau suivant indique pour différentes durées de détention d une action Société Générale se terminant au 31 décembre 2012 la rentabilité totale de l investissement en cumulé d une part et en moyenne annualisée d autre part Source DatastreamRentabilité totale = plus value + dividende net réinvesti en actions * DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L A C T I O N S O C I É T É G É N É R A L EIILorsque l on ajuste les données par action faisant référence à des périodes antérieures à l augmentation de capital intervenue au quatrième trimestre 2009 conformément à la * norme IAS 33 du coef cient publié par Euronext le dividende ajusté ressort à 1 14 euro en 2008 Dividende avec option de paiement en actions nouvelles (1) Dividende net béné ce net par action En 2012 le taux de distribution est de 26 % du résultat net hors réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre (2) Dividende net dernier cours à n décembre (3) Conformément à la norme IAS 33 les données par action faisant référence à des périodes antérieures aux augmentations de capital intervenues au premier trimestre 2008 et * au quatrième trimestre 2009 ont été ajustées des coef cients publiés par Euronext Le Conseil d administration de Société Générale réuni le 12 février 2013 a décidé de proposer à l Assemblée générale le versement d un dividende de 0 45 euro par action et d offrir aux actionnaires la possibilité d opter pour le paiement du dividende en actions nouvelles Sous réserve d un vote favorable par l Assemblée générale du 22 mai 2013 Le détachement du dividende aura lieu le 29 mai 2013 La période de l offre pour le paiemen t du dividende en actions s étendra du 29 mai au 12 juin 2013 inclus Au delà de cette date ou à défaut d exercice de l option le dividende s era payé uniquement en numéraire Le prix d émission des actions nouvelles s era égal à 90 % du montant résultan t du calcul de la moyenne des premier s cours cotés aux vingt séances de bou rse précédant le jour de la décision de mise en distribution diminuée du montant du dividende et arrondi au centime d euro supérieur Si le montant des dividendes pour lesquels l option est exercée ne correspond pas à un nombre entier d actions l actionnaire pourra à son choix recevoir le nombre d actions immédiatement supérieur en versant le jour où il exerce son option la différence en numéraire ou recevoir le nombre d actions immédiatement inférieur complété d une soulte en espèces Les actions ainsi émises en paiement du dividende porteront jouissance au 1er janvier 2013 Le dividende sera mis en paiement à compter du 24 juin 2013 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL A C T I O N S O C I É T É G É N É R A L ESource DatastreamSource Datastream DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L A C T I O N S O C I É T É G É N É R A L EIISource Datastream DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S U R L E C A P I TA LI N F O R M A T I O N S S U R L E C A P I T A L DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S U R L E C A P I TA LIILe capital de Société Générale au 31 décembre 2012 entièrement libéré s élève à 975 341 533 75 EUR et se compose de 780 273 227 actions de 1 25 EUR nominal portant jouissance au 1er janvier 2012 Dans le cadre des activités de marchés des opérations indicielles ou avec des sous jacents sur le titre Société Générale peuvent être utilisées Ces opérations n ont pas d incidence sur le montant du capital à venir L augmentation de 4 193 236 du nombre d actions sur l année 2012 correspond à l émission de 4 191 357 actions souscrites par les salariés du Groupe au mois de juillet dans le cadre du Plan mondial d actionnariat salarié à la création de 1 879 actions nouvelles résultant de la levée de stock options attribuées en mars 2009 intervenues entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012 Au 31 décembre 2012 le groupe Société Générale détient 17 618 940 actions d autodétention (dont 335 000 actions détenues au titre du contrat de liquidité et 17 283 940 actions correspondant à un prix de revient de 616 761 104 EUR couvrant des attributions aux salariés) représentant 2 26 % du capital et 8 987 016 actions d autocontrôle représentant 1 15 % du capital Au total le Groupe détient directement et indirectement 26 605 956 actions (hors actions détenues dans le cadre d opérations de trading) représentant une valeur comptable de 762 830 004 EUR et une valeur nominale de 33 257 445 EUR L Assemblée générale mixte du 22 mai 2012 a autorisé la Société à opérer sur ses propres actions en vue de les annuler de mettre en place d honorer ou de couvrir des programmes d options sur actions d autres allocations d actions et de façon générale toute forme d allocation au pro t des salariés et mandataires sociaux du Groupe de remettre des actions lors de l exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société de conserver et de remettre ultérieurement à l échange ou en paiement des titres dans le cadre d opérations éventuelles de croissance externe ainsi que la poursuite d un contrat de liquidité Société Générale n a cependant pas acquis d actions propres sur le marché au cours de l exercice 2012 hors contrat de liquidité Dans le cadre du contrat de liquidité mis en uvre le 22 août 2011 Société Générale a acquis en 2012 30 119 423 titres pour une valeur de 644 700 363 EUR et a cédé 31 054 062 titres pour une valeur de 660 728 196 EUR Au 31 décembre 2012 335 000 actions guraient au compte du contrat de liquidité pour une valeur de marché de 9 493 900 EUR Entre le 1er janvier 2013 et le 12 février 2013 hors contrat de liquidité Société Générale n a pas acquis d actions propres sur le marché Au 12 février 2013 aucune action ne gurait au compte du contrat de liquidité DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S U R L E C A P I TA L3 81 % en tenant compte des 3 1 millions de titres sous options d achat en couverture des plans de stock options 2006 et 2007 * Dont contrat de liquidité (335 000 titres valeur nominale 418 750 EUR valeur comptable 9 493 900 EUR) * DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S U R L E C A P I TA LIIGroupama 19455211 2 49 % 4 27 % 30 414 497 3 92 % 6 66 % 31 719 974 4 25 % 6 32 %CDC 19567063 2 51 % 2 90 % 19 567 063 2 52 % 2 88 % 16 797 614 2 25 % 2 72 %Meiji Yasuda Life Insurance Cy11069312 1 42 % 2 54 % 11 069 312 1 43 % 2 53 % 11 069 312 1 48 % 2 67 %CNP 7769307 1 00 % 1 05 % 8 976 936 1 16 % 1 19 % 10 920 039 1 46 % 1 49 %Y compris droits de vote double (article 14 des statuts de Société Générale) (1) Au 31 décembre 2012 la part des actionnaires de l Espace économique européen dans le capital est estimée à 39 8 % (2) À compter de 2006 et conformément à l article L 223 11 du Règlement général de l AMF des droits de vote sont associés aux actions d autocontrôle et d autodétention pour (3) le calcul du nombre total de droits de vote mais ces actions sont dépourvues de droit de vote en Assemblée générale Dont 335 000 actions détenues au titre du contrat de liquidité au 31 décembre 2012 (4) NB Les statuts de Société Générale comprennent des seuils déclaratifs à intervalle de 0 5 % à partir de 1 5 % À n décembre 2012 hors OPCVM et activité de trading d établissements nanciers aucun autre actionnaire n a déclaré détenir plus de 1 5 % du capital du Groupe DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S U R L E C A P I TA LSociété Générale a conclu le 24 juillet 2000 avec Santander Central Hispano une convention concernant la gestion de leurs participations réciproques Aux termes de cet accord Société Générale et Santander Central Hispano se reconnaissent mutuellement un droit de préemption sur les actions détenues directement ou par l intermédiaire d une liale par chacune des parties dans le capital de l autre ce droit ne s appliquant pas en cas d offre publique émise par un tiers visant les actions de l une ou de l autre des parties La convention est conclue pour une période initiale de trois ans à compter de sa signature et est reconductible par période de deux ans Cette clause de préemption a été publiée par le Conseil des Marchés Financiers dans une décision n°201C1417 en date du 30 novembre 2001 Cet accord est toujours en vigueur au 31 décembre 2012 Toutefois à cette date Santander Central Hispano ne détenait plus aucune participation au capital de Société Générale qui elle même ne détenait plus d actions Santander Central Hispano Dans le cadre des dispositions de l article L 225 100 3 du Code de commerce Société Générale doit exposer et le cas échéant expliquer les éléments suivants lorsqu ils sont susceptibles d avoir une incidence en cas d offre publique Société Générale considère ne pas avoir de dispositifs spéci ques susceptibles d avoir une incidence en cas d offre publique Il est toutefois renvoyé ci après aux éléments listés par l article L 225 100 3 du Code de commerce dans la mesure où ces informations gurent dans le Document de référence au titre d autres obligations structure du capital ces renseignements gurent dans le 1 présent chapitre 3 sous le titre « Répartition du capital et des droits de vote sur 3 ans » restrictions statutaires à l exercice des droits de vote ces 2 renseignements gurent au chapitre 11 au paragraphe « Statuts » plus particulièrement aux articles 6 et 14 participations directes ou indirectes dans le capital dont Société 3 Générale a connaissance en vertu des articles L 233 7 et L 233 12 du Code de commerce ces renseignements gurent dans le présent chapitre 3 sous le titre « Répartition du capital et des droits de vote sur 3 ans » liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de 4 contrôle spéciaux non applicable depuis l annulation des actions de préférence le 23 décembre 2009 mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système 5 d actionnariat du personnel quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier ces renseignements gurent dans le chapitre 6 « Ressources humaines » sous le titre « Intéressement participation et actionnariat salarié » accords entre actionnaires dont Société Générale a 6 connaissance et qui peuvent entraîner des restrictions au transfert d actions et à l exercice des droits de vote non applicable règles applicables à la nomination et au remplacement 7 des membres du Conseil d administration ainsi qu à la modi cation des statuts de la Société Ces renseignements gurent au chapitre 11 au paragraphe « Statuts » plus particulièrement aux articles 7 et 14 pouvoirs du Conseil d administration en matière d émission 8 ou de rachat d actions les délégations accordées par l Assemblée au Conseil d administration dans ces domaines gurent au chapitre 3 sous le titre « tableau récapitulatif des délégations en cours de validité et de leur utilisation en 2012 et début 2013 » et les renseignements sur le rachat d actions gurent au chapitre 3 sous le titre « Rachat d actions » accords conclus par Société Générale qui sont modi és ou 9 prennent n en cas de changement de contrôle de Société Générale sauf si cette divulgation hors les cas d obligation légale de divulgation porterait gravement atteinte à ses intérêts non applicable accords prévoyant des indemnités pour les membres du 10 Conseil d administration ou les salariés s ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend n en raison d une offre publique ces renseignements gurent au chapitre 5 sous le titre « Rémunération des dirigeants du groupe » pour les administrateurs DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S U R L E C A P I TA LII soit 49 7 % du capital à la date de l autorisationsoit 49 99 % du capital à la date de l autorisation soit 59 4 % du capital à la date de l autorisationsoit 56 6 % du capital à la date de l autorisationsoit 14 9 % du capital à la date de l autorisationsoit 14 95 % du capital à la date de l autorisation DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S U R L E C A P I TA LRemarque ce plafond inclut les attributions gratuites d actions et s impute sur celui prévu par la 16e résolution de l AG du 25 05 20100 20 % du capital pour les Dirigeants mandataires sociauxactions gratuitesRemarque ce plafond s impute sur celui de la 21e résolution ainsi que sur celui prévu par la 16e résolution de l AG du 25 05 20100 20 % du capital pour les Dirigeants mandataires sociauxRemarque ce plafond s impute sur celui de la 14e résolution de l AG du 22 05 20120 10 % du capital pour les Dirigeants mandataires sociaux DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S C O M P L É M E N TA I R E SIISociété Générale29 boulevard Haussmann 75009 Paris17 Cours Valmy 92972 Paris La DéfenseAdresse postale Société Générale Tours Société Générale 75886 Paris cedex 18Numéro de téléphone 01 42 14 20 00Site internet www societegenerale comSociété Générale est une société anonyme de droit français dotée du statut de banque Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires relatives aux établissements de crédit notamment les articles du Code monétaire et nancier qui leur sont applicables elle est régie par la législation commerciale notamment par les articles L 210 1 et suivants du Code de commerce ainsi que ses statuts Société Générale est un établissement de crédit agréé en qualité de banque À ce titre elle peut effectuer toutes opérations bancaires Elle est par ailleurs notamment habilitée à effectuer toutes prestations de services d investissement ou services connexes visés aux articles L 321 1 et L 321 2 du Code monétaire et nancier à l exception toutefois de l exploitation d une plateforme multilatérale de négociation En sa qualité de prestataire de services d investissement Société Générale est soumise à la réglementation applicable à ces derniers Elle est notamment soumise au respect d un certain nombre de règles prudentielles et aux contrôles de l Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) Ses Dirigeants et toutes les personnes qu elle emploie sont astreints au secret professionnel dont la violation est pénalement sanctionnée Société Générale est également courtier d assurance Société Générale a été fondée suivant acte approuvé par décret du 4 mai 1864 La durée de Société Générale expirera le 31 décembre 2047 sauf prorogation ou dissolution anticipée L article 3 des statuts de la Société décrit l objet social Société Générale a pour objet dans les conditions déterminées par la législation et la réglementation applicables aux établissements de crédit d effectuer avec toutes personnes physiques ou morales tant en France qu à l étranger toutes opérations de banque toutes opérations connexes aux opérations bancaires notamment toutes prestations de services d investissement ou services connex es visées au x articles L 321 1 et L 321 2 du Code monétaire et nancier toutes prises de participations Société Générale peut également à titre habituel dans le cadre des conditions dé nies par le Comité de la réglementation bancaire et nancière effectuer toutes opérations autres que celles visées ci dessus notamment le courtage d assurance D une façon générale Société Générale peut effectuer pour elle même et pour le compte de tiers ou en participation toutes opérations nancières commerciales industrielles ou agricoles mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou indirectement aux activités ci dessus ou susceptibles d en faciliter l accomplissement 552 120 222 RCS PARISCode ISIN FR 0000130809Code NAF 6419ZLes documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts ses comptes les rapports présentés à ses Assemblées par le Conseil d administration ou les Commissaires aux comptes peuvent être consultés à la Tour Société Générale 17 cours Valmy 92972 Paris La Défense Cedex I N F O R M AT I O N S C O M P L É M E N TA I R E S DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S C O M P L É M E N TA I R E SLes statuts de Société Générale sont déposés à l Of ce notarial « Thibierge Pône Fremeaux Palud Sarazin Sagaut et Chaput » notaires associés à Paris Du 1er janvier au 31 décembre de chaque année Aux termes de l article 4 des statuts de la Société le capital social est divisé en 780 273 227 actions ayant chacune une valeur nominale de 1 25 EUR et entièrement libérées En application de l article 14 des statuts de la Société un droit de vote double eu égard à la quotité du capital qu elles représentent est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles est justi ée une inscription nominative au nom du même actionnaire depuis deux ans au moins à compter du 1er janvier 1993 ainsi qu aux actions nominatives nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire en cas d augmentation de capital par incorporation de réserves béné ces ou primes d émission à raison d actions béné ciant de ce droit En application de la loi le droit de vote double cesse pour toute action ayant fait l objet d une conversion au porteur ou d un transfert de propriété Néanmoins le transfert par suite de succession de liquidation de communauté de biens entre époux de donations entre vifs au pro t d un conjoint ou d un parent au degré successible ne fait pas perdre le droit acquis et n interrompt pas le délai d acquisition de deux ans Il en est de même sauf stipulation contraire des statuts en cas de transfert par suite d une fusion ou d une scission d une société actionnaire Aux termes de l article 14 des statuts de la Société le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans les Assemblées générales qu il vote personnellement ou par l intermédiaire d un mandataire ne peut excéder 15 % du nombre total des droits de vote existant à la date de la réunion Cette limite de 15 % n est pas applicable au cumul des voix exprimées au titre de son vote personnel et des procurations reçues soit par le Président de l Assemblée soit par tout mandataire dans la mesure où chaque procuration respecte la règle des 15 % Pour l application de la limite des 15 % sont assimilées aux actions possédées par un même actionnaire les actions détenues indirectement ou de concert dans les conditions dé nies par les articles L 233 7 et suivants du Code de commerce Cette limite cesse d avoir un effet lorsqu un actionnaire vient à détenir à la suite d une offre publique directement indirectement ou de concert avec un autre actionnaire plus de 50 01 % des droits de vote En application des dispositions de l article 6 2 des statuts de la Société tout actionnaire agissant seul ou de concert venant à détenir directement ou indirectement 1 5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société est tenu d informer celle ci dans le délai de 15 jours à compter du franchissement de ce seuil et d indiquer également lors de cette déclaration le nombre de titres donnant accès au capital qu il détient Les sociétés de gestion de fonds communs de placement sont tenues de procéder à cette information pour l ensemble des actions de la Société détenues par les fonds qu elles gèrent Au delà de 1 5 % chaque franchissement d un seuil supplémentaire de 0 5 % du capital social ou des droits de vote doit également donner lieu à déclaration à la Société dans les conditions xées par l article 6 2 des statuts Le non respect de cette obligation est sanctionné conformément aux dispositions légales à la demande consignée dans le procès verbal de l Assemblée générale d un ou de plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société Tout actionnaire agissant seul ou de concert est également tenu d informer la Société dans le délai de 15 jours lorsque le pourcentage du capital ou des droits de vote qu il détient devient inférieur à chacun des seuils mentionnés à l article 6 2 des statuts Aux termes de l article 14 des statuts de la Société les Assemblées générales sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Elles sont réunies au Siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain indiqué dans l Avis de convocation Elles sont présidées par le Président du Conseil d administration ou à défaut par un administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil d administration Tout actionnaire dont les actions quel que soit le nombre sont enregistrées dans les conditions et à une date xées par décret a le droit de participer aux Assemblées générales sur justi cation de sa qualité et de son identité Il peut dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur soit assister personnellement à l Assemblée soit voter à distance soit donner un pouvoir L intermédiaire inscrit pour le compte d actionnaires peut participer aux assemblées dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S C O M P L É M E N TA I R E SIIPour être pris en compte les formulaires de vote doivent être reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de l assemblée sauf délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant ce délai Les actionnaires peuvent lorsque la convocation le prévoit et dans les conditions qu elle xe participer aux Assemblées générales par des moyens de visioconférence ou de télécommunication La retransmission publique de l assemblée par des moyens de communication électronique est autorisée sur décision du Conseil d administration dans les conditions qu il dé nit Avis en est donné dans l avis de réunion et ou de convocation Dans toutes les Assemblées générales le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d usufruit est exercé par l usufruitier L article 6 3 des statuts prévoit que la Société peut à tout moment conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur demander à l organisme chargé de la compensation des titres des renseignements relatifs aux titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées ainsi qu aux détenteurs desdits titres Les statuts de la Société sont insérés dans le présent Document de référence Tous rapports courriers et autres documents informations nancières historiques évaluations et déclarations établies par un expert à la demande de l émetteur dont une partie est incluse ou visée dans le présent document ainsi que toute information nancière y compris des liales pour chacun des deux exercices précédant la publication du présent document peuvent être consultés soit sur le site inter net du groupe Société Générale soit au siège administratif DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 34R A P P O R T D A C T I V I T É D U G R O U P EPRÉSENTATION DES PRINCIPALES ACTIVITÉS DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 38ACTIVITÉS ET RÉSULTATS DU GROUPE 40ACTIVITÉS ET RÉSULTATS DES MÉTIERS 43SYNTHÈSE DES RÉSULTATS ET DE LA RENTABILITÉ PAR MÉTIER 45POLITIQUE FINANCIÈRE 62NOUVEAUX PRODUITS OU SERVICES IMPORTANTS LANCÉS 64PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS ET CESSIONS EFFECTUÉS 67ÉVOLUTIONS RÉCENTES ET PERSPECTIVES 68ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE 69BÂLE 2 5 RAPPORT PILIER III 69ANALYSE DU BILAN CONSOLIDÉ 70PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES ET ÉQUIPEMENTS 74 IIP R É S E N TAT I O N D E S P R I N C I PA L E S A C T I V I T É S D U G R O U P E S O C I É T É G É N É RA L EDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3P R É S E N T A T I O N D E S P R I N C I P A L E S S O C I É T É G É N É R A L ESociété mère * Filiale de SGBT Luxembourg (1) Outre ses activités relatives à la Banque privée Société Générale Bank & Trust Luxembourg conduit également des activités commerciales en direction des entreprises (2) relevant tant des métiers de Banque de détail que de Banque de Financement et d Investissement Remarques Les taux indiqués sont les taux d intérêt du Groupe dans la détenue Les groupes ont été positionnés dans la zone géographique où ils exercent principalement leur activité P R É S E N TAT I O N D E S P R I N C I PA L E S A C T IV I T É S D U G R O U P E S O C I É T É G É N É R A L EIIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3A C T I V I T É S D U G R O U P E DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIA C T I V I T É E T R É S U LTAT S D U G R O U P EL année 2012 marque le franchissement d étapes clés dans les actions de transformation engagées depuis 2010 deleveragingde la Banque de Financement et d Investissement (cession de 16 Md d actifs du portefeuille de crédit depuis n juin 2011) et la cession de 19 Md d actifs gérés en extinction au cours des 18 derniers mois marqués notamment par la vente de la liale grecque Geniki dans les Réseaux Inter nationaux et de TCW dans le pôle Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs l accord en vue de la vente de la liale égyptienne NSGB ainsi que dans la maîtrise des encours pondérés du Groupe en baisse en 2012 Ces réalisations permettent à la fois d atteindre la fourchette basse du programme de cession d actifs et de réduire considérablement les risques du bilan avec l amélioration du ratio crédits dépôts les volumes élevés d émission de dettes à moyen et long terme et l allongement des ressources de nancement qui se traduisent dans la baisse des frais de gestion par rapport à 2011Ces actions couplées aux résultats solides des métiers permettent au ratio Core Tier 1(1) du Groupe d atteindre 10 7 % en n d année en hausse de + 165 points de base en un an Bien qu exposées à un environnement en net ralentissement les activités de af chent des revenus globalement satisfaisants Ainsi les présentent ils un produit net bancaire stable Des revenus également stables* dans masquent une situation plus contrastée les revenus sont solides en République tchèque en Russie dans le Bassin méditerranéen et en Afrique subsaharienne l activité est réduite dans les autres pays d Europe de l est en raison d une situation économique dégradée En n les revenus des progressent en particulier dans l activité d Assurance La dont les revenus sont stables par rapport à 2011 malgré les cessions de portefeuilles de crédit et d actifs gérés en extinction engagées depuis 18 mois pro te de la normalisation progressive des marchés en 2012 notamment dans les activités de Taux Change et Matières Premières Dans un contexte qui est resté peu porteur tout au long de l année taux bas volumes réduits dans l activité de courtage le pôle maintient ses revenus au même niveau que l an passé Les efforts de réduction des coûts engagés par le Groupe se traduisent dans la baisse signi cative des en net retrait de 4 1 %* par rapport à 2011 (et de 2 2 % hors provisions pour restructurations enregistrées en 2011) Le mesuré en points de base(2) s inscrit à 75 points de base sur l année contre 67 points de base en 2011 re étant la dégradation de l environnement macroéconomique en Europe Les résultats de l année intègrent pour 2 594 M EUR des éléments non économiques l impact de la transformation du Groupe (opérations de cessions d actifs et de réduction du portefeuille de crédits de SG CIB) de la restructuration de la dette souveraine grecque et du portefeuille d actifs gérés en extinction de la Banque de Financement et d Investissement(3)Corrigé de ces éléments le résultat net part du Groupe atteint 3 368 M EUR en 2012 A C T I V I T É E T R É S U LT A T S D U G R O U P ELes éléments nanciers présentés au titre de l exercice clos le 31 décembre 2012 et les informations comparatives au titre de l exercice 2011 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu adopté dans l Union européenne et applicable à cette date Les états nanciers consolidés font l objet d un audit par les Commissaires aux comptes Les informations suivies d un astérisque sont communiquées à périmètre et taux de change constants * Déterminé selon les normes ABE Bâle 2 5 (normes Bâle 2 intégrant les exigences de la CRD3) (1) Annualisé hors litiges actifs gérés en extinction et souverain grec sur actifs début de période (2) Impact en RNPG des éléments non économiques 859 M EUR en 2012 dont 822 M EUR au titre de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre (3) non récurrents 1 319 M EUR en 2012 actifs gérés en extinction 416 M EUR en 2012 Détails dans la note méthodologique n°7 p 60 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3A C T I V I T É E T R É S U LTAT S D U G R O U P EII dont participations ne donnant pas le contrôle403 434 + 7 7 % * À périmètre et change constants Le produit net bancaire du Groupe s établit à 23 110 M EUR en 2012 Hors éléments non économiques ou non récurrents et actifs gérés en extinction les revenus sous jacents s inscrivent à 24 963 M EUR stables ( 0 3 %) par rapport à l exercice précédent Les enregistrent en 2012 des revenus de 8 161 M EUR stables hors PE L CEL par rapport à 2011 dans un contexte économique en fort ralentissement soutenus par la tenue des marges d intérêt Le produit net bancaire des à 4 943 M EUR en 2012 est stable ( 0 1 %*) par rapport à 2011 L activité économique morose en Eu rope de l est est compensée par les progressions observées en République tchèque en Russie dans le Bassin méditerranéen et en Afrique subsaharienne Les activités pérennes de la extér iorisent en 2012 des revenus en ligne ( 2 0 %*) avec ceux de 2011 à 6 457 M EUR portés par une année de reprise dans les activités de Taux Change et Matières Premières qui compense partiellement les coûts de cession des portefeuilles de crédit ( 489 M EUR en 2012) La contribution des actifs gérés en extinction de la Banque de Financement et d Investissement aux revenus du métier est négative de 268 M EUR en 2012 contre 476 M EUR en 2011 Au total les revenus de la Banque de Financement et d Investissement s inscrivent à 6 189 M EUR en 2012 Les revenus du pôle s élèvent à 3 489 M EUR en 2012 (+ 1 4 %* par rapport à 2011) soutenus par la croissance de l activité Assuran ces (+ 12 5 %* par rapport à 2011 à 684 M EUR) les activités de Services Financier s Spécialisés maintiennent globalement leurs revenus à 2 805 M EUR en 2012 ( 1 0 %*) sous forte contrainte de ressources Le produit n et bancaire des métiers de s inscrit en retrait de 2 8 %* par rapport à 2011 à 2 160 M EUR Cette performance s inscrit dans un contexte globalement défavorable pour l activité en raison de la pers istance de tau x faibles et d une activité réduite sur les activités de courtage L incidence comptable sur le produit net bancaire de la réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre est de 1 255 M EUR en 2012 re étant le resserrement des « spreads » de nancement du secteur bancaire sur l année En 2011 la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre avait augmenté le produit net bancaire comptable de + 1 177 M EUR en raison de l élargissement de ces « spreads » Parallèlement la valorisation des couvertures du portefeuille de crédit de la banque induit en 2012 une baisse de 56 M EUR du produit net bancaire DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIA C T I V I T É E T R É S U LTAT S D U G R O U P ELes frais de gestion à 16 438 M EUR en 2012 sont en baisse de 4 1 %* ( 2 2 % si l on retraite le montant des provisions pour restructurations enregistrées en n d année 2011) L effort de maîtrise des frais de gestion est sensible dans les pôles Banque de Financement et d Investissement ( 8 7 %(1)) Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs ( 3 4 %(1)) les Services Financiers Spécialisés et Assurances ( 1 0 % (1)) et les Réseaux France ( 0 4 % (1)) Le coef cient d exploitation retraité des actifs gérés en extinction des éléments non économiques et non récurrents est en baisse de 1 3 point par rapport à 2011 à 65 6 % pour 2012 Le du Groupe est de 6 672 M EUR pour 2012 en forte baisse par rapport à 2011 ( 22 4 %*) en raison de l incidence comptable de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre Hors effet de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre le résultat brut d exploitation est de 7 927 M EUR soit une progression de 6 8 % par rapport à 2011 La du Groupe pour le 2012 est de 3 935 M EUR contre 4 330 M EUR en 2011 Le coût du risque commercial du Groupe s établit à 75(2) points de base en 2012 contre 67(2) points de base en 2011 Le coût du risque des est en hausse à 50 points de base (41 points de base en 2011) traduisant la dégradation de l environnement économique notamment sur la clientèle commerciale où le Groupe enregistre des dotations importantes sur des entreprises de taille moyenne du secteur industriel À 183 points de base (contre 177 points de base en 2011) le coût du risque des en légère augmentation présente une évolution contrastée par zones Le coût du risque des activités pérennes de la est contenu à 31 points de base (contre 11 en 2011) et demeure à un niveau bas En 2012 la charge nette du risque des actifs gérés en extinction s établit à 262 M EUR (en forte réduction par rapport à 425 M EUR en 2011) Le coût du risque des diminue à 125 points de base (contre 149 points de base en 2011) re étant l amélioration notable dans le métier du crédit à la consommation Le Groupe enregistre également une provision pour litiges de 300 M EUR en 2012 En parallèle le taux de couverture des engagements provisionnables du Groupe atteint 77 % à n 2012 (76 % à n 2011) La baisse constatée sur le coût net du risque ( 3 935 M EUR en 2012 contre 4 330 M EUR en 2011) s analyse principalement par un effet de base lié aux dotations constatées au titre du risque souverain grec en 2011 Au total le du Groupe ressort à 2 737 M EUR pour 2012 en forte baisse par rapport à 2011 principalement en raison de l impact de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre Hors effet de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre le résultat d exploitation est de 3 992 M EUR contre 3 093 M EUR en 2011 soit une progression de plus de 29 % Le résultat net part du Groupe s élève à 774 M EUR au titre de 2012 à rapprocher de 2 385 M EUR en 2011 après prise en compte de la charge scale (taux effectif d impôt du Groupe de 15 0 % en 2012 contre 30 9 % en 2011) et des participations ne donnant pas le contrôle Corrigé des éléments non économiques ( 859 M EUR(3)) non récurrents ( 1 319 M EUR(4)) et de l incidence dans les comptes du portefeuille d actifs gérés en extinction de la Banque de Financement et d Investissement ( 416 M EUR) le résultat net part du Groupe atteint 3 368 M EUR en 2012 à rapprocher de 3 515 M EUR en 2011 En 2012 le ROE sous jacent du Groupe atteint 7 3 %(5) et le ROTE sous jacent ressort à 8 9 % (5) Le béné ce net par action de 2012 est de 0 64 EUR après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI(6) Variation hors frais de restructuration enregistrés en 2011 et taxe systémique allouée aux métiers en 2012 (1) Annualisé hors litiges actifs gérés en extinction et souverain grec sur actifs début de période (2) Réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre pour 822 M EUR et résultat comptable des opérations de couverture du portefeuille de crédit du Groupe pour (3) 37 M EUR en 2012 Coût des cessions des actifs de la Banque de Financement et d Investissement ( 338 M EUR) dépréciation d écarts d acquisition ( 842 M EUR) risque souverain grec (4) ( 16 M EUR) gains ou pertes nets sur actifs cédés ou destinés à être cédés ( 18 M EUR) rachat de dette (+ 195 M EUR) et provision pour litiges ( 300 M EUR) Le ROE du Groupe après impôt est de 1 1 % et le ROTE de 1 4 % (5) Les intérêts nets d effet scal à verser aux porteurs de TSS et de TSDI à n décembre 2012 sont respectivement de 266 et 27 M EUR À n décembre 2012 la plus value (6) nette d impôt et des intérêts courus non échus relative au rachat de TSS s élève à 2 M EUR DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3A C T I V I T É E T R É S U LTAT S D E S M É T I E R SIILes comptes de gestion de chaque pôle d activités sont établis selon les principes du Groupe a n de déterminer les résultats de chacun des pôles d activités comme s il s agissait d entités autonomes donner une image représentative de leurs résultats et de leur rentabilité au cours de l exercice Les pôles d activités retenus correspondent au mode de gestion du Groupe à travers ses métiers stratégiques les c est à dire les réseaux Société Gén érale Crédit du Nord et Boursorama les qui regroupent les activités de Banque de détail à l étranger la au travers des activités de soit l ensemble des activités de marché « Actions » et « Taux Changes et Matières Premières » qui couvre l ensemble des services de conseil en stratégie levées de capitau x et nancements structurés qui gère les actifs nanciers devenus illiquides dans le contexte de la crise nancière les qu i assurent le pilotage des liales de nancements aux entreprises ( nancements des biens d équipement professionnel de location longue durée et gestion de ottes de véhicules) et aux particuliers (crédit à la consommation) ainsi qu e des activités d assurance vie et dommages le pôle inclut les activités de Banque Privée de Gestion d Actifs exercés au sein des liales TCW et Amundi de Services aux Investiss eurs (ensemble des services titres et d épargne salariale) et de courtage exercés par Newedge La liale TCW a été cédée en février 2013 À ces pôles opérationnels s ajoutent les activités qui représentent notamment la fonction de centrale nancière du Groupe À ce titre leur sont rattachés le coût de portage des titres des liales et les produits de dividendes afférents ainsi que les produits et charges issus de la gestion Actif Passif et les résultats dégagés par les activités de gestion patrimoniale du Groupe (gestion de son portefeuille de participations industrielles et bancaires et de ses actifs immobiliers patrimoniaux) Les produits ou charges ne relevant pas directement de l activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles Ainsi les écarts de réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre et les écarts de réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de prêts et créances sont rattachés à ce pôle En 2011 et 2012 le Hors Pôles inclut également la charge du risque et la charge résultant de la restructuration la dette souveraine grecque Les principales conventions retenues pour la détermination des résultats et des rentabilités par pôle d activités sont décrites ci après Depuis le 1er janvier 2012 le principe général retenu par le Groupe est d allouer aux métiers des fonds propres normatifs correspondant à 9 % des encours pondérés moyens Bâle 2 (contre 7 % auparavant) complétés de la consommation de fonds propres Tier 1(1) imputable à chaque métier après prise en compte des participations ne donnant pas le contrôle et ajustement de la consommation en capital liée aux activités d assurance Cette règle d allocation des fonds propres s applique ainsi pour les 5 pôles d activités du Groupe (Réseaux France Réseaux Internationaux Banque de Financement et d Investissement Services Financiers Spécialisés et Assurances Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs) et permet l évaluation de la consommation en capital par activité ainsi que de leur niveau de rentabilité sur une base autonome et homogène indépendamment des contraintes réglementaires locales Le produit net bancaire (PNB) de chacun des pôles comprend les revenus générés par l activité du pôle la rémunération des fonds propres normatifs qui sont alloués au pôle et qui est dé nie chaque année par référence au taux estimé du placement des fonds propres du Groupe au cours de l exercice En contrepartie la rémunération des fonds propres comptables du pôle est réaffectée au Hors Pôles Par ailleurs les plus et moins values dégagées par les pôles sur des cessions de titres d entités non consolidées ainsi que les résultats liés à la gestion du portefeuille de participations industrielles et bancaires A C T I V I T É E T R É S U LT A T S D E S M É T I E R S1(1) res pertes de titrisation participations bancaires non consolidées > 10 % EL provisions base portefeuille EL sur portefeuille Equity etc DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIA C T I V I T É E T R É S U LTAT S D E S M É T I E R Sdu Groupe sont comptabilisés en PNB ces titres étant comptablement classés parmi les actifs nanciers disponibles à la vente Les frais de gestion des pôles d activités comprennent leurs frais directs les frais de structure du pôle ainsi qu une quote part des frais de structure de Groupe ceux ci étant par principe réaffectés aux pôles en quasi totalité Ne restent inscrits dans le Hors Pôles que les frais liés aux activités de ce pôle et certains ajustements techniques Le coût du risque est imputé aux différents pôles de façon à re éter pour chacun d entre eux la charge du risque inhérente à leur activité au cours de chaque exercice Les dépréciations concer nant l ensemble du Groupe sont inscrites en Hors Pôles Société Générale présente un coût du risque exprimé en points de base Il est calculé en rapportant la dotation annuelle aux provisions sur risques commerciaux à la moyenne des encours de n de période des quatre trimestres précédant la clôture Les gains ou pertes nets sur autres actifs enregistrent principalement les plus et moins values dégagées sur des cessions d immobilisations d exploitation ou lors de la perte de contrôle d une liale consolidée Les dépréciations éventuelles des écarts d acquisition sont enregistrées dans les pôles auxquels sont rattachées les activités correspondantes La position scale du Groupe fait l objet d une gestion centralisée visant à optimiser la charge scale de l ensemble La charge scale est affectée à chacun des pôles d activités en fonction d un taux d impôt normatif qui tient compte du taux d imposition des pays dans lesquels sont exercées les activités ainsi que de la nature des revenus de chacun des pôles DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RII dont participations ne donnant pas le contrôle16 14 272 211 13 14 14 16 2 7 86 172 403 434 Calculé par solde entre les fonds propres Groupe et les fonds propres alloués aux pôles * L allocation de capital aux différents métiers s effectue à partir du 1(1) er janvier 2012 sur la base de 9 % des encours pondérés de début de période contre 7 % auparavant Les données historiques publiées du capital alloué ont été ajustées en conséquence S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E R DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS Y N T H È S E D E S R É S U LT AT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E R dont participations ne donnant pas le contrôle 16 14 12 5 % Hors effet PEL CEL(1) Hors taxe systémique(2) 0000000000000Dans un environnement macroéconomique dégradé en France les af chent en 2012 une activité commerciale satisfaisante et démontrent à nouveau la solidité de leurs fonds de commerce Le nombre de clients particuliers des trois enseignes (Société Générale Crédit du Nord et Boursorama) a dépassé 11 M au cours de l année (+ 162 000 clients particuliers en 2012) Dans un contexte de concurrence toujours vive sur la collecte d épargne les encours de dépôts bilantiels progressent de + 5 4 % par rapport à 2011 à 141 6 Md EUR Par segment de clientèle la collecte de dépôts est dynamique sur le marché des particuliers (+ 6 0 %) et en reprise graduelle sur le marché des entreprises (+ 1 7 %) Par type de supports d épargne la croissance des dépôts est tirée par la collecte de dépôts à terme et certi cats de dépôt (+ 30 6 %) ceux ci béné cient du succès de l offre « CAT Tréso + » à destination des entreprises L épargne réglementée est également en forte progression toujours portée d une part par la hausse des encours de livret A (+ 31 4 %) qui pro tent au T4 12 du relèvement de son plafond et d autre part par le succès de l offre « CSL + » (encours CSL en progression de + 6 8 %) Cette croissance s accompagne d une collecte nette positive d assurance vie en 2012 de + 165 M EUR dans un marché pour la première fois en décollecte nette ( 3 4 Md EUR par rapport à 2011) Les Réseaux France restent pleinement engagés auprès de leurs clients et continuent de soutenir activement l économie en accompagnant les entreprises et les particuliers dans le nancement DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RIIde leurs projets comme en témoigne la progression des encours de crédits de + 3 2 % par rapport à 2011 à 176 1 Md EUR Les encours de crédits aux entreprises s élèvent à 79 5 Md EUR (+ 3 4 %) les encours de crédits de fonctionnement progressant de + 9 0 % à 12 8 Md EUR et les crédits d investissement de + 2 2 % à 64 1 Md EUR Les encours de crédits aux particuliers progressent de + 2 9 % sur la période toujours tirés par la progression des encours de crédits immobiliers (+ 3 5 %) En ligne avec le marché la production de crédits immobiliers est néanmoins en repli marqué par rapport à 2011 en raison de la faiblesse de la demande Le ratio crédits sur dépôts moyens s élève à 124 % en 2012 contre 127 % en 2011 et s améliore ainsi de 3 points des Réseaux France sont résilients avec un produit net bancaire de 8 161 M EUR stable hors PEL CEL par rapport à 2011 La marge d intérêts est en hausse de 1 0 % (hors PEL CEL) par rapport à 2011 la hausse des encours de dépôts compensant la baisse de plus en plus marquée au cours de l année des taux de replacement la marge sur crédits restant quasiment stable Les commissions baissent de 1 2 % par rapport à 2011 avec des évolutions contrastées Les commissions de service progressent de + 2 1 % par rapport à la même période portées par le dynamisme des opérations avec la clientèle des entreprises (+ 8 1 %) et compensent partiellement la baisse des commissions nancières ( 12 4 %) liée à un faible volume d opérations nancières émanant de la clientèle de particuliers Retraités de l impact de la taxe systémique ( 35 5 M EUR) les frais de gestion sont en recul de 0 4 % par rapport à 2011 traduisant l effet des plans d économies engagés portant notamment sur la maîtrise des dépenses informatiques et sur la baisse du recours aux prestataires externes Les Réseaux France dégagent un résultat brut d exploitation de 2 897 M EUR en hausse de + 0 8 % (hors PEL CEL et retraité de l impact des taxes systémiques) par rapport à 2011 Dans un contexte de faiblesse de l économie française le coût du risque des Réseaux France s élève à 50 points de base en 2012 en augmentation de 9 points de base par rapport à 2011 Au total les Réseaux France dégagent un résultat net part du Groupe de 1 291 M EUR en 2012 en retrait de 9 6 % par rapport à 2011 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS Y N T H È S E D E S R É S U LT AT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E R dont participations ne donnant pas le contrôle 272 211 22 4 % À périmètre et change constants * Au sein du pôle Réseaux Internationaux l année 2012 aura été marquée par trois événements majeurs En réaction à un environnement très dégradé en Grèce et après avoir soutenu sa liale plusieurs années le Groupe s est efforcé de trouver une stratégie alternative et porteuse d avenir pour sa liale dans le contexte de la consolidation du secteur bancaire grec Ainsi le Groupe a cédé la totalité de sa participation de 99 08 % dans sa liale à Piraeus Bank en décembre 2012 Le résultat avant impôt de cette opération conclue le 14 décembre 2012 a été enregistré en Hors Pôles parmi les « Gains ou pertes nets sur autres actifs » pour un montant de 375 M EUR Les résultats opérationnels de Geniki ont continué à être rapportés dans ceux des Réseaux Internationaux jusqu à n novembre 2012 (soit une contribution au résultat net part du Groupe des Réseaux Internationaux de 164 M EUR en 2012) Par ailleurs en août 2012 le Groupe a reçu de Qatar National Bank (QNB) une expression d intérêt pour l acquisition de sa participation majoritaire (77 17 %) dans sa liale égyptienne Le Groupe a accepté l offre de QNB qui valorise la totalité du capital de NSGB à deux fois la valeur de ses fonds propres comptables au 30 septembre 2012 En n le Groupe a également procédé à une rationalisation de ses activités en Russie et cédé sa liale biélorusse et son activité de recouvrement Ces décisions ne traduisent cependant pas d in exion dans la stratégie de développement du Groupe à l international En effet les Réseaux Internationaux continuent d orienter leur activité selon les axes stratégiques suivants la création d un acteur de premier plan en le développement ciblé dans des pays à fort potentiel de développement ou de bancarisation La performance commerciale reste positive dans un environnement marqué par le ralentissement économique en Europe À n 2012 hors Grèce et hors Égypte les encours de crédits des Réseaux Internationaux s élèvent à 62 8 Md EUR en progression annuelle de + 3 2 %* portée par le dynamisme de la clientèle de particuliers (en hausse de 8 7 %*) Sur la même période les dépôts sont en progression de + 2 1 %* à 61 9 Md EUR grâce à une solide collecte dans les pays d Europe centrale et orientale (+ 7 5 %*) Au total le ratio crédits sur dépôts reste proche de l équilibre (101 % à n décembre 2012) Sur l année 2012 les revenus des Réseaux Internationaux s élèvent à + 4 943 M EUR stables* par rapport à n décembre 2011 Cette évolution est marquée par des tendances assez distinctes DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RIIselon les régions en effet les revenus sont en progression en Russie en République tchèque dans le Bassin méditerranéen et en Afrique subsaharienne alors que la Roumanie et les autres pays d Europe centrale et orientale enregistrent des revenus en retrait pénalisés notamment par le ralentissement économique À 3 077 M EUR les frais de gestion annuels s inscrivent en hausse de + 2 6 %* hors taxe systémique ( 30 3 M EUR) Cette progression modérée par rapport au niveau d in ation traduit la maîtrise des dépenses dans les implantations d Europe centrale et orientale (baisse notamment en Russie et en Roumanie) et un développement organique concentré dans les bassins les plus dynamiques Le pôle af che un résultat brut d exploitation annuel de 1 866 M EUR en 2012 et un coef cient d exploitation de 62 2 % Sur l année 2012 le coût du risque des Réseaux Internationaux s établit à 1 348 M EUR + 46 0 %* lié en particulier à la forte progression enregistrée en Roumanie en raison notamment d un environnement macroéconomique très dégradé Au global les Réseaux Internationaux dégagent en 2012soit + 363 M EUR retraité de la contribution de la Grèce et de la dépréciation de l écart d acquisition sur la Russie ( 250 M EUR) la transformation de la liale Rosbank s est accélérée en 2012 Les mesures d amélioration de l ef cacité opérationnelle se sont poursuivies tout au long de l année les effectifs ont été réduits de plus de 10 % la structure du réseau a été simpli ée (rationalisation des surfaces occupées) et des activités non stratégiques (Biélorussie entité de recouvrement) pour le Groupe ont été cédées Dans ce contexte et malgré un niveau d in ation d environ 5 % la gestion proactive des coûts a permis d abaisser les frais de gestion de 1 5 %* sur l année En n la stratégie commerciale axée sur l accroissement des crédits en rouble (+ 27 4 %*) s est traduite par une progression annuelle des revenus de + 1 5 %* toujours soutenus par une activité de crédits aux particuliers robuste Hors dépréciation de l écart d acquisition de 250 M EUR le résultat net part du Groupe de Rosbank est légèrement négatif sur l année Komer ni Banka a af ché une activité dynamique sur l année tant sur les crédits (+ 4 8 %*) que les dépôts (+ 3 9 %*) qui s est traduite par une progression des revenus de + 1 5 %* par rapport à 2011 alors que les frais de gestion sont restés stables* sur la même période La contribution au résultat net part du Groupe ressort à 265 M EUR sur l année 2012 con rmant la capacité béné ciaire de la liale en dépit du ralentissement économique (BRD) en réponse à un environnement durablement dégradé le Groupe a maintenu une politique d octroi de crédits sélective (quasi stabilité* des encours en 2012) tout en renforçant sa base de dépôts (+ 5 1 %*) La baisse des taux de rendement de crédits conjuguée à une hausse du coût de la ressource a pesé sur les marges de la BRD et conduit à un recul des revenus sur l année ( 5 9 %*) Dans ce contexte le Groupe a poursuivi son contrôle strict des coûts (baisse de 2 2 %* en 2012 liée en partie à la réduction des effectifs) La détérioration marquée de la situation économique a notamment entraîné une forte augmentation du coût du risque en 2012 à 437 M EUR qui conduit BRD à af cher une contribution négative de 84 M EUR la forte collecte des dépôts s est poursuivie tout au long de l année (+ 7 5 %* par rapport à 2011) et l activité de crédits est restée dynamique (+ 2 5 %*) On notera notamment la forte progression des encours en Serbie (+ 17 6 %*) et en Bulgarie (+ 9 4 %*) Les revenus se sont inscrits en baisse de 2 6 %* par rapport à 2011 pénalisés par des marges sous pression le Groupe a densi é son réseau (+ 17 agences en 2012) et a af ché une croissance des encours de crédits hors Égypte de + 2 2 %* tirée par la clientèle des particuliers (+ 10 7 %*) Sur la même période les encours de dépôts ont progressé de + 2 9 %* En hausse de + 11 7 %* sur l année les revenus sont en progression dans toutes les entités de la zone où le Maroc et la Tunisie béné cient d un effet volume positif et l Algérie d une forte activité sur le commerce extérieur Les frais de gestion progressent de + 18 4 %* en ligne avec le développement du réseau Le résultat net part du Groupe ressort à 186 M EUR en 2012 À noter que les résultats de NSGB (Égypte) continueront à être rapportés avec ceux des Réseaux Internationaux jusqu à la cession effective de l entité (qui devrait être nalisée à la n du premier trimestre 2013) tandis que les actifs et passifs associés sont isolés sur des lignes spéci ques du bilan consolidé au 31 décembre 2012 conformément aux normes comptables en vigueur le développement du fond de commerce est resté soutenu avec 21 agences supplémentaires (+ 8 3 %) Les encours de crédits ont enregistré sur l année une croissance de + 4 5 %* particulièrement solide en ce qui concerne la clientèle des particuliers (+ 22 5 %*) et les dépôts ont progressé de + 6 6 %* En ligne avec cette dynamique les revenus se sont inscrits en hausse de + 11 3 %* par rapport à 2011 et l évolution des frais de gestion (+ 9 2 %*) traduit l expansion du réseau La contribution au résultat net part du Groupe ressort à 37 M EUR en 2012 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS Y N T H È S E D E S R É S U LT AT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RAprès une année 2011 marquée par une grave crise de la zone euro au second semestre les conditions économiques sont restées dif ciles en 2012 les marchés ont vu se succéder des périodes d attentisme et de regain d appétit pour le risque de la part des investisseurs Dans ce contexte la Banque de Financement et d Investissement a continué sa transformation vers un modèle centré sur ses clients avec un pro l de risque maîtrisé et une consommation de ressources rares limitée tout en extériorisant des résultats solides Les revenus des activités pérennes sont en hausse de + 4 9 % sur un an à 6 946 M EUR (hors décote nette sur les crédits cédés de 489 M EUR) Les af chent un rebond de leurs revenus à 4 875 M EUR soit une hausse de 17 7 % par rapport à 2011 tout en maintenant leur exposition aux risques de marché à un niveau bas (la VaR moyenne sur l année est en baisse par rapport à 2011 à 31 M EUR contre 38 M EUR en 2011) Sur les activités les revenus sont en baisse de ( 12 4 % par rapport à 2011) et s établissent à 2 085 M EUR dans un marché caractérisé par de faibles volumes sur toute l année en particulier en Europe Au regard des conditions de marché la performance du pôle Actions démontre la compétitivité et la solidité de son fonds de commerce tant sur les produits de ux que sur les produits structurés En 2012 SG CIB a été élu « Most Innovative Investment Bank for Equity Derivatives » (The Banker octobre 2012) « Equity Derivatives House of the Year » (Risk awards 2013 et IFR awards 2012) La banque conserve des positions de premier plan sur les marchés warrants (n° 1 mondial avec 12 6 % de parts de marché en 2012) et ETF (n° 3 européen) L expertise de Lyxor notamment en gestion alter native et gestion indicielle a été de nouveau reconnue puisque sa plateforme de comptes gérés a été récompensée plusieurs fois en 2012 notamment en tant que « Meilleure plateforme de comptes gérés » (HedgeWeek juin 2012 et Hedge Funds Review octobre 2012) Par ailleurs les actifs sous gestion de Lyxor sont en hausse sur l année passant de 73 6 à 75 4 Md EUR Les activités extériorisent des revenus en forte hausse de + 58 % par rapport à 2011 à 2 790 M EUR béné ciant d un environnement de marché plus favorable et du dynamisme de leurs fonds de commerce Les revenus des activités de crédit taux et produits structurés s inscrivent ainsi en hausse par rapport à 2011 En 2012 SG CIB s est notamment illustré en se classant 2e Spécialiste en Valeurs du Trésor français (Agence France Trésor janvier 2013) De plus SG CIB a obtenu la première place au « Euromoney Fixed Income Investors Survey » dans les catégories « Overall Trade Ideas » et « Overall Credit Strategy » dont Financement et Conseil 2315 1582 31 7 % 31 5 %*dont Global Markets(1)4141 4875 + 17 7 % + 14 0 %*dont Actifs gérés en extinction (476) (268) + 43 7 % + 42 6 %*dont Actifs gérés en extinction (425) (262) 38 4 % 38 5 %* dont participations ne donnant pas le contrôle 13 14 + 7 7 % À périmètre et change constants * Dont « Actions » 2 085 M EUR en 2012 (2 379 M EUR en 2011) et « Taux Change Matières Premières » 2 790 M EUR en 2012 (1 762 M EUR en 2011) (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RIILes revenus des métiers de af chent des revenus à 1 582 M EUR sont marqués par l impact négatif du plan de cessions de crédits (10 Md de crédits cédés en 2012 pour une décote nette de 489 M EUR après 6 Md d actifs cédés en 2011 pour une décote nette de 163 M EUR) Hors décote les revenus atteignent 2 071 M EUR soit une baisse sur l année de 16 4 % qui fait suite notamment au recentrage des activités Les activités de nancements structurés ont été résilientes en 2012 grâce aux nancements de ressources naturelles et aux nancements d exportations et d infrastructures Les activités de marché de capitaux présentent des résultats contrastés avec une bonne performance des émissions obligataires alors que les émissions d actions ont souffert des faibles volumes d émission SG CIB a participé à des transactions emblématiques en 2012 comme l émission de Project bonds pour le compte de Dolphin Energy le nancement de la scission de SNAM (Società Nazionale Metanodotti) et ENI (Ente Nazionale Idrocarburi) ou encore le nancement d une raf nerie au Caire pour le compte d Egyptian Re ning Company SG CIB a comme en 2011 été désigné « Meilleur arrangeur en nancement export » et « Meilleure banque de nancement de matières premières » par Trade Finance Magazine en juin 2012 En n SG CIB conserve son positionnement sur les marchés de dette et actions n° 5 sur les émissions obligataires en Euro n° 2 sur les émissions obligataires en Euro pour les entreprises et n° 2 sur les émissions d actions et obligations convertibles en France (Thomson Reuters IFR) En n le Groupe a continué sa politique de ventes avec une réduction des encours de 10 5 Md EUR sur l année ( 8 2 Md EUR de cessions et 2 4 Md EUR d amortissements) Le produit net bancaire des actifs gérés en extinction est de 268 M EUR (contre 476 M EUR en 2011) Les s inscrivent en baisse signi cative sur l année sous l effet des plans de restructuration et de réduction des coûts engagés n 2011 Retraités de la charge pour restructuration qui avait été enregistrée en 2011 ( 215 M EUR) et de l allocation de la taxe systémique française comptabilisée au T4 12 ( 50 M EUR) ils sont en baisse de 8 7 % Le coef cient d exploitation des activités pérennes s établit en 2012 à 59 2 % hors décote sur les crédits cédés Le annuel des activités pérennes de la Banque de Financement et d Investissement reste bas (31 points de base contre 11 points de base en 2011) démontrant la qualité de son portefeuille La charge nette du risque des actifs gérés en extinction baisse sur la période à 262 M EUR en 2012 ( 425 M en 2011) En 2012 les activités pérennes de la Banque de Financement et d Investissement hors décote nette sur les crédits cédés extériorisent une contribution au résultat net part du Groupe de 1 807 M EUR sur l année (contre 1 422 M EUR en 2011) Sur l ensemble de l année la contribution totale du pôle s élève à 1 053 M EUR (635 M EUR en 2011) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS Y N T H È S E D E S R É S U LT AT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E R dont participations ne donnant pas le contrôle 14 16 + 14 3 % À périmètre et change constants * Le pôle regroupe (Location longue durée et gestion de ottes de véh icules Financement de biens d équipements professionnels C rédit à la consommation) (Vie Prévoyance Dommages) Dans un environnement contraint les af chent des résultats solides en 2012 à 674 M EUR contre 547(2) M EUR en 2011 tout en optimisant leur modèle Ces résultats en nette progression s inscrivent en effet dans un contexte de baisse des encours pondérés du pôle ( 3 9 %* par rapport à n 2011) Le pôle a réalisé avec succès diverses opérations de re nancement externe tout au long de l exercice (opérations de titrisations de créances en France et en Allemagne lancement d une activité de collecte de dépôts en Allemagne) Au total 4 2 Md EUR ont ainsi été levés en 2012 Le métier de poursuit en 2012 la croissance maîtrisée de son parc automobile qui s élève à plus de 955 000 véhicules à n décembre (+ 4 2 %(1) par rapport à n décembre 2011) ALD Automotive a consolidé sa position de leader européen notamment au travers du développement d accords de partenariats avec des constructeurs automobiles ou des réseaux bancaires Dans un contexte de développement sélectif la production des activités de s élève à 7 0 Md EUR (hors affacturage) en 2012 en repli de 11 1 %* par rapport à 2011 Les marges à la production sont maintenues à un niveau élevé À n décembre 2012 les encours de crédits s établissent à 17 8 Md EUR (hors affacturage) en baisse de 5 2 %* par rapport à n décembre 2011 Le métier a renforcé son positionnement sur ses À isopérimètre (1) Hors dépréciation des écarts d acquisition ( 250 M EUR en 2011) (2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RIImarchés de référence et a obtenu la reconnaissance de ses pairs (« European Lessor of the Year » et « SME Champion of the Year » Leasing Life Awards) tout en adaptant son modèle opérationnel en particulier au travers du développement de son nancement exter ne Dans un environnement économique fragile la production de s établit à 10 1 Md EUR en 2012 en repli de 3 7 %* par rapport à 2011 Les encours s élèvent à 21 9 Md EUR en diminution de 2 7 %* sur un an Le métier a poursuivi son recentrage et l adaptation de son dispositif géographique en procédant à la cession de ses activités en Bulgarie en Ukraine et en Inde Ce recentrage allié à la maîtrise renforcée des coûts et des risques a permis au métier d extérioriser un résultat positif en 2012 Le produit net bancaire des est en légère baisse sur l année de 1 0 %* à 2 805 M EUR Les frais de gestion s améliorent de 1 0 %* par rapport à 2011 à 1 585 M EUR sur l année Le coût du risque baisse fortement en 2012 à 687 M EUR (125 points de base) contre 829 M EUR (149 points de base) Le résultat d exploitation ressort à 533 M EUR en hausse de + 32 3 %* par rapport à 2011 En 2012 l activité af che de bonnes performances malgré un environnement dégradé En assurance vie la collecte nette est de 70 M EUR et les provisions mathématiques atteignent 79 6 Md EUR à n décembre 2012 (+ 4 2 %* par rapport à n décembre 2011) Les activités d assurance prévoyance et d assurance dommages restent dynamiques en France et à l international avec la poursuite du développement de l équipement de la clientèle des réseaux de détail et le lancement de nouvelles activités (assurance complémentaire santé en France assurance auto en Russie) Les primes sur ces activités progressent respectivement de + 23 0 %* et de + 9 3 %* par rapport à 2011 Les revenus de l activité s élèvent à 684 M EUR en 2012 en progression de + 12 5 %* par rapport à 2011 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS Y N T H È S E D E S R É S U LT AT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E R dont participations ne donnant pas le contrôle 2 7 x 3 5 À périmètre et change constants * Le pôle regroupe quatre activités (Société Générale Private Banking) (Amundi et TCW) (Société Générale Securities & Services) (Newedge) En 2012 le pôle renforce ses positions commerciales et voit sa contribution au résultat net part du Groupe progresser signi cativement de + 21 6 % par rapport à 2011 (hors dépréciation d écart d acquisition sur TCW et Newedge) pour s établir à 287 M EUR Le contexte macro économique reste durablement marqué par la faiblesse des marchés et des taux d intérêt ainsi que la prudence des investisseurs privés et institutionnels À 2 160 M EUR les revenus sont en baisse limitée sur un an à 2 8 %* (stables en données brutes) Les frais de gestion à 1 905 M EUR continuent de béné cier des efforts d ef cacité opérationnelle et diminuent de 5 6 %* Ainsi le résultat brut d exploitation annuel ressort en hausse de + 24 5 %* par rapport à 2011 à 255 M EUR DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RII dont participations ne donnant pas le contrôle 0 0 n s À périmètre et change constants * En 2012 la Banque Privée consolide son fonds de commerce malgré l incertitude des marchés et la prudence des investisseurs Les actifs gérés s établissent à 86 1 Md EUR n décembre 2012 en progression sur l année de + 1 5 % dont + 1 0 Md EUR de collecte + 2 6 Md EUR d effet « marché » 0 4 Md EUR d effet « change » et 2 0 Md EUR d effet périmètre Dans un contexte de réduction du bilan partiellement compensé par la bonne tenue des marges les revenus de la ligne métier baissent de 2 4 %* par rapport à 2011 à 757 M EUR Sous l effet des mesures d économies les frais de gestion diminuent de 1 3 %* à 624 M EUR Le résultat brut d exploitation annuel s établit à 133 M EUR (contre 143 M EUR en 2011) et la contribution de la ligne métier au résultat net part du Groupe s élève à 93 M EUR contre 115 M EUR en 2011 Le magazine Euromoney a attribué à Société Générale au titre de 2012 les prix de « Meilleure Banque Privée » en France (pour la seconde fois en trois ans) de « Meilleure Banque Privée à Monaco » ainsi que de « Meilleure Banque Privée en Europe pour son offre de produits structurés » pour la neuvième année consécutive Ces prix viennent compléter les récompenses obtenues en tant que « Meilleure Banque Privée au Luxembourg » et au « Moyen Orient » (respectivement par PWM The Banker et par The Banker Middle East au titre de 2012) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS Y N T H È S E D E S R É S U LT AT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E R dont participations ne donnant pas le contrôle 0 6 n s À périmètre et change constants * TCW enregistre une collecte annuelle signi cative de 3 5 Md EUR en progression de + 52 2 % par rapport à 2011 Après prise en compte d un effet « marché » de + 9 4 Md EUR d un effet « change » de 0 1 Md EUR et d un effet périmètre de + 2 7 Md EUR les actifs sous gestion s établissent n décembre 2012 à 106 6 Md EUR (contre 91 Md EUR n décembre 2011) En raison d un changement de méthode comptable sans effet sur le résultat d exploitation les revenus ainsi que les frais de gestion diminuent sur l année respectivement de 8 6 %* à 338 M EUR et de 21 0 %* à 289 M EUR À noter que les frais de gestion enregistrent également l apurement d un litige commercial en 2011 Le résultat brut d exploitation ressort en forte progression à 49 M EUR en 2012 contre 2 M EUR en 2011 La contribution d Amundi est de 115 M EUR en 2012 contre 98 M EUR en 2011 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RII dont participations ne donnant pas le contrôle 2 1 50 0 % À périmètre et change constants * En 2012 les activités Services aux Investisseurs démontrent une bonne dynamique commerciale avec la signature en n d année de mandats nouveaux avec Swiss Life AM Allianz GIF et Aberdeen AM Les actifs en conservation et administrés progressent respectivement de + 3 6 % et + 10 4 % et atteignent 3 449 et 456 Md EUR respectivement Dans un volume global de marché en baisse Newedge renforce sa part de marché à 11 8 % en 2012 (contre 11 5 % n 2011) Sur l année les métiers de Services aux Investisseurs et de Courtage af chent des revenus en légère baisse de 1 1 %* à 1 065 M EUR Sous l effet de la poursuite des mesures d ef cacité opérationnelle ces métiers réalisent en 2012 une nouvelle baisse de leurs frais de gestion de 2 7 %* par rapport à 2011 à 992 M EUR Le résultat brut d exploitation est en hausse à 73 M EUR (contre 57 M EUR en 2011) et la contribution de la ligne métier au résultat net part du Groupe progresse à 52 M EUR (hors dépréciation des écarts d acquisition) contre 22 M EUR en 2011 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS Y N T H È S E D E S R É S U LT AT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RLes revenus du Hors Pôles s élèvent à 1 832 M EUR en 2012 (contre + 862 M EUR en 2011) Ils intègrent en particulier la réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre du Groupe à hauteur de 1 255 M EUR (à rapprocher de l impact constaté en 2011 de + 1 177 M au total) la réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de crédits aux entreprises pour 56 M en 2012 (+ 66 M EUR au titre de 2011) Au T4 12 le montant 2012 de la taxe bancaire française dite « systémique » a été affecté aux métiers Ce retraitement a un impact positif sur les frais de gestion du Hors Pôles de + 103 M EUR sur le trimestre Sur l année les frais de gestion s élèvent à 159 M EUR contre 239 M EUR en 2011 quasi stables si on retraite la taxe systémique française enregistrée en Hors Pôles en 2011 pour 67 M EUR La charge nette du risque de l année tient compte d une provision pour litiges de 300 M EUR et d un supplément de charge au titre du risque souverain grec ( 22 M EUR contre 890 M EUR en 2011) En n le Hors Pôles supporte 509 M EUR de gains ou pertes nettes sur autres actifs dont 375 M EUR au titre de Geniki et 86 M EUR au titre de TCW dont participations ne donnant pas le contrôle 86 172 + 100 0 % DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RIILes éléments nanciers présentés au titre au titre de l exercice clos le 31 décembre 2012 ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu adopté dans l Union européenne et applicable à cette date Les procédures d audit menées par les Commissaires aux Comptes sur les états nanciers consolidés sont en cours Le du Groupe est calculé sur la base des fonds propres moyens c est à dire des capitaux propres moyens part du Groupe en IFRS en excluant (i) les gains ou pertes latents ou différés directement enregistrés en capitaux propres hors réserves de conversion (ii) les titres super subordonnés (« TSS ») (iii) les titres subordonnés à durée indéterminée (« TSDI ») reclassés en capitaux propres et en déduisant (iv) les intérêts à verser aux porteurs des TSS et aux porteurs des TSDI reclassés Le résultat pris en compte pour calculer le ROE est déterminé sur la base du résultat net part du Groupe en déduisant les intérêts nets d effet scal à verser aux porteurs de titres super subordonnés sur la période depuis 2006 aux porteurs des TSS et TSDI reclassés (293 M EUR à n décembre 2012) et de la plus value nette d impôts et des intérêts courus non échus relative aux rachats de TSS pour 2 M EUR à n décembre 2012 L allocation de capital aux différents métiers s effectue à partir du 1er janvier 2012 sur la base de 9 % des encours pondérés de début de période contre 7 % auparavant Les données trimestrielles publiées du capital alloué ont été ajustées en conséquence Simultanément le taux de rémunération des fonds propres normatifs a été ajusté pour un effet combiné neutre sur les revenus historiques des métiers Pour le calcul du le « résultat net part du Groupe de la période » est corrigé (réduit dans le cas d un béné ce et augmenté dans le cas d une perte) des intérêts nets d effet scal à verser aux porteurs de TSS (266 M EUR à n décembre 2012) TSDI reclassés en capitaux propres (27 M EUR à n décembre 2012) Ce béné ce net par action est alors déterminé en rapportant le résultat net part du Groupe de la période ainsi corrigé au nombre moyen d actions ordinaires en circulation hors actions propres et d autocontrôle mais y compris (a) les actions de trading détenus par le Groupe et (b) les actions en solde du contrat de liquidité correspond aux capitaux propres part du Groupe déduction faite (i) des TSS (5 3 Md EUR) des TSDI reclassés (1 6 Md EUR) et (ii) des intérêts à verser aux porteurs de TSS et aux porteurs de TSDI mais réintégrant la valeur comptable des actions de trading détenues par le Groupe et des actions en solde du contrat de liquidité est corrigé des écarts d acquisition nets à l actif et des écarts d acquisition en mise en équivalence Pour la détermination de l Actif Net par Action ou de l Actif Net Tangible par Action le nombre d actions pris en compte est le nombre d actions ordinaires émises au 31 décembre 2012 hors actions propres et d autocontrôle mais y compris (a) les actions de trading détenues par le Groupe et (b) les actions en solde du contrat de liquidité Les du Groupe Société Générale sont dé nis comme les fonds propres Tier 1 diminués des encours d instruments hybrides éligibles au Tier 1 Le du Groupe est calculé sur la base des fonds propres tangibles c est à dire en excluant des capitaux propres comptables moyens cumulés part du Groupe les écarts d acquisition nets moyens à l actif et les écarts d acquisition moyens sous jacents aux participations dans les entreprises mises en équivalence Le résultat pris en compte pour calculer le ROTE est déterminé sur la base du résultat net part du Groupe en déduisant les intérêts intérêts nets d impôt sur les TSS sur la période (y compris frais d émissions payés sur la période à des intervenants externes et charge de réescompte liée à la prime d émission des TSS et à la prime de remboursement du TSS Étatique) intérêts nets d impôt sur les TSDI reclassés en capitaux propres sur la période en cours (y compris frais d émissions payés sur la période à des intervenants externes et charge de réescompte liée à la prime d émission des TSDI) et de la plus value nette d impôts et des intérêts courus non échus relative aux rachats de TSS pour 2 M EUR à n décembre 2012 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3 Données Les informations concernant les données sous jacentes correspondent aux données comptables retraitées des éléments suivants en 2011 Données de gestion* en 2012 Données de gestion* Les montants pour 2012 ont été ajustés pour tenir compte des cessions et réévaluations intervenues au cours de l année Les variations sont communiquées à périmètre et change courants sauf mention contraire IIS Y N T H È S E D E S R É S U LT AT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E R Le donne une représentation du bilan du Groupe en excluant la contribution des liales d assurance et après compensation des opérations sur produits dérivés des opérations de pension et des comptes de régularisation Il a été retraité ce trimestre pour inclure a) la reclassi cation en « pensions livrées et prêts emprunts de titres » des titres et valeurs données en pension à la clientèle auparavant classés en « dépôts clientèle » (hors encours avec la contrepartie SG Euro CT pour 11 Md en 2011 et 7 Md en 2012) b) un retraitement ligne à ligne dans le bilan nancé des actifs et passifs de nos liales d assurance c) la réintégration dans leurs lignes d origine des actifs nanciers reclassés en prêts et créances en 2008 dans les conditions xées par les amendements de la norme IAS 39 d) la réintégration au sein des « actifs long terme » des actifs immobilisés de location simple des sociétés de Financements spécialisés auparavant classés en « prêts clientèle » Le bilan nancé avant et après reclassements est présenté ci dessous pour les années 2011 et 2012 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S Y N T H È S E D E S R É S U LTAT S E T D E L A R E N TA B I L I T É PA R M É T I E RIILa série des bilans nancés présentés au cours de l année 2012 aurait donc été la suivante Les encours de SG Euro CT reclassés sont respectivement de 8 3 Md EUR au T1 12 8 3 Md EUR au T2 12 7 3 Md EUR au T3 12 6 9 Md EUR au T4 12 Le ratio crédits sur dépôts du Groupe est déterminé comme le rapport entre les prêts clientèle et les dépôts clientèle ainsi dé nis Il est de 114 % avant retraitement et reclassements et de 118 % après au 31 décembre 2012 Société Générale rappelle que l ensemble des informations relatives aux résultats de l exercice (notamment communiqué de presse données téléchargeables diapositives de présentation et annexes) sont disponibles sur son site internet www societegenerale com dans la partie « Investisseur » Les informations requises au titre de l article 225 de la loi « Grenelle II » du 12 juillet 2010 gurent au chapitre 7 du présent Document de référence DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3P O L I T I Q U E F I N A N C I È R EL objectif de la politique du Groupe en matière de gestion du capital est d optimiser l utilisation des fonds propres pour maximiser le rendement à court et long terme pour l actionnaire tout en maintenant un niveau de capitalisation (ratios Tier 1 et Core Tier 1) cohérent avec le statut boursier du titre et le rating cible du Groupe Le Groupe a lancé un effort important d adaptation depuis 2010 tant par l accent mis au renforcement des fonds propres qu à une gestion stricte des ressources rares (capital et liquidité) et au pilotage rapproché des risques a n d anticiper les évolutions réglementaires liées au déploiement des nouvelles réglementations « Bâle 3 » Au 31 décembre 2012 les capitaux propres part du Groupe s élèvent à 49 8 Md EUR l actif net par action à 56 9 EUR et l actif net tangible par action à 48 6 EUR Au 31 décembre 2012 Société Générale détient au total (de manière directe et indirecte) 26 3 M d actions Société Générale dont 9 0 M d actions d auto contrôle soit 3 37 % du capital (hors actions détenues dans le cadre des activités de trading) Par ailleurs le Groupe détient à cette même date 3 1 M d options d achat sur son propre titre en couverture de plans de stock options d achat attribués à ses salariés En 2012 le Groupe a acquis 30 1 M de titres Société Générale dans le cadre du contrat de liquidité sur son titre conclu le 22 août 2011 avec un prestataire de services d investissement exter ne Sur cette période Société Générale a également procédé à la cession de 31 M de titres Société Générale au travers du contrat de liquidité Le bilan nancé (cf dé nition en p 60) du Groupe excluant la contribution des liales d assurance et après compensation des opérations sur produits dérivés des opérations de pension et des comptes de régularisation s élève à 652 Md EUR au 31 décembre 2012 en hausse de 51Md EUR sur un an Les fonds propres les dépôts clientèle et les ressources à moyen et long terme constituent près de 79 % de ce total à 512 Md EUR et couvrent les emplois longs du Groupe en légère diminution sur la période ( 4 % à 403 Md EUR) Le programme d émission à moyen et long terme au titre de 2013 est compris entre 18 et 20 Md EUR contre 26 7 Md émis dans le cadre du programme 2012 Le ratio Tier 1 du Groupe s établit au 31 décembre 2012 à 12 5 % contre 10 7 % à n 2011 Le ratio Core Tier 1 s établit au 31 décembre 2012 à 10 7 % à comparer à 9 0 % au 31 décembre 2011 ce qui témoigne d un renforcement signi catif des fonds propres du Groupe sur l exercice L e G r o u p e e s t n o t é A 2 p a r M o o d y s A p a r S & P e t A + p a r F i t c h Le pilotage du capital est mis en uvre par la Direction nancière avec l aval de la Direction générale sous la supervision et le contrôle du Conseil d administration Dans le cadre de la gestion de ses fonds propres le Groupe veille à ce que son niveau de solvabilité soit toujours compatible avec les objectifs suivants Maintien de sa solidité nancière qui doit être étroitement corrélée au pro l de risque global du Groupe et à son appétence pour le risque Préservation de sa exibilité nancière pour nancer son développement interne et externe Allocation adéquate des fonds propres entre ses divers métiers pour optimiser le couple rendement risque des fonds propres Maintien d une bonne résilience du Groupe en cas de scenarii de stress Réponse aux attentes de ses divers es parties prenantes superviseurs contreparties créanciers obligataires agences de notation et actionnaires Le Groupe détermine en conséquence sa cible interne de solvabilité en cohérence avec le respect de ces objectifs et le respect des seuils réglementaires Le Groupe dispose d un processus interne d évaluation de l adéquation des fonds propres (Inter nal Capital Adequacy Assessment Process ICAAP) qui procède d une approche multidimensionnelle prenant en compte La plani cation des besoins de fonds propres actualisée à intervalles réguliers au moyen d un outil de simulation relatif à l ensemble du Groupe notamment au momen t du processus budgétaire et de l élaboration des plans stratégiques Elle permet de s assurer à tout instant que les ressources et les emplois de fonds propres correspondent bien aux objectifs d ensemble du Groupe et aux besoins de son activité Le cycle de l activité et des risques de manière à tenir explicitement compte des effets des cycles de crédit tout en intégrant les risques ne relevant pas du Pilier I (ex risque structurel de taux d intérêt et de change risque stratégique etc ) La mise en uvre d un stress test ICAAP intégré au processus budgétaire et qui permet d obtenir une couverture de l ensemble du pro l de risque du Groupe (cf chapitre 9 Gestion des risques p 209) IIP O L I T I Q U E F I N A N C I È R E DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3P O L I T IQ U E F I N A N C I È R EIICet exercice permet de mesurer l adéquation des ratios de capital du Groupe aux contraintes réglementaires et aux objectifs d appétit pour le risque dé nis pour le Groupe (cf chapitre 9 Gestion des risques p 209) Par ailleurs le Groupe a participé au premier semestre 2012 à l exercice de stress initié par le FMI dont l objectif était d évaluer la résistance des banques à l apparition d un certain nombre de chocs hypothétiques d ordre macro économiques et nanciers Sur la base des données n 2011 les résultats ont con rmé la capacité du Groupe à résister à une détérioration signi cative de l environnement économique tout en étant capable de se conformer aux nouvelles exigences issues de Bâle 3 En 2012 les mouvements concer nant les fonds propres Core Tier 1 ont été les suivants En ressources (6 5 Md EUR) le résultat net retraité de 2 9 Md EUR (1) l évolution des encours pondérés de la Banque de Financement et d Investissement pour 1 4 Md EUR la baisse des actifs gérés en extinction pour 1 3 Md EUR l augmentation du capital (dont le Plan Mondial d Actionnariat Salarié) pour 0 4 Md EUR la cession de Geniki pou r 0 1 Md EUR divers éléments pour 0 4 Md EUR En emplois (0 7 Md EUR) la provision pour dividendes pour 0 3 Md EUR la rémunération des dettes hybrides classées en capitaux propres pour 0 3 Md EUR la croissance des encours pondérés des métiers pérennes (hors SG CIB) pour 0 1 Md EUR Le différentiel de 5 8 Md EUR entre les ressources et les emplois vient renforcer le ratio de capital Core T ier 1 (ratio Core Tier 1 de 10 7 % n 2012 contre 9 0 % n 2011) Les investissements en cours seront nancés par les modes de nancement habituels et récurrents du Groupe Résultat net retraité à des ns prudentielles résultat net retraité notamment des dépréciations d écarts d acquisition de l impact de la réévaluation de la dette liée au risque de (1) crédit propre et de l impact de la cession de Geniki DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3Conformément à la stratégie d innovation du groupe Société Générale de nombreux nouveaux produits ont été lancés en 2012 parmi lesquels les plus importants sont les suivants N O U V E A U X P R O D U I T S O U S E R V I C E S I M P O R T A N T S L A N C É SIIN O U V E A U X P R O D U I T S O U S E R V I C E S I M P O R TA N T S L A N C É S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O U V E A U X P R O D U I T S O U S E R V I C E S I M P O R TA N T S L A N C É SII À É DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O U V E A U X P R O D U I T S O U S E R V I C E S I M P O R TA N T S L AN C É S É DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3P R I N C I PA U X I N V E S T I S S E M E N T S E T C E S S I O N S E F F E C T U É SIIP R I N C I P A U X I N V E S T I S S E M E N T S E T C E S S I O N S E F F E C T U É SLe Groupe a poursuivi en 2012 une politique d acquisitions et de cessions ciblées conforme à ses objectifs de recentrage et de gestion des ressources rares DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIÉ V O L U T I O N S R É C E N T E S E T P E R S P E C T I V E SÉ V O L U T I O N S R É C E N T E S E T P E R S P E C T I V E SAu cours des derniers mois les risques de dislocation de la zone Euro se sont éloignés progressivement avec la dé nition d outils et de mesures pour gérer la crise des dettes publiques la crise bancaire et la crise de balance des paiements Pour autant leur mise en place dé nitive prendra du temps et de nombreux obstacles et problèmes demeurent Les incertitudes sur la croissance en zone Euro restent donc encore fortes et certains pays dont la France ont vu l abaissement de leur notation con rmé L année 2013 devrait être une nouvelle année de transition certes sans aggravation des tensions qui règnent dans la zone Euro mais sans non plus de dissipation rapide Après la panne de croissance de 2012 les pays d Europe centrale et orientale devraient connaître une lente reprise Aux États Unis le retrait du stimulus budgétaire devrait peser sur la croissance qui pourrait légèrement échir par rapport à 2012 À l inverse la croissance dans les BRIC (Brésil Russie Inde Chine) devrait reprendre de la vigueur tout en restant inférieure à sa tendance antérieure Au global le Groupe se situe dans un environnement où les facteurs qui pèsent sur la reprise économique mondiale sont nombreux effets indésirables des politiques budgétaires restrictives sur l activité ou sur les marchés de dette publique divergence de croissance entre économies émergentes et développées instabilité dans les mouvements de capitaux et de change évolution du prix des matières premières etc Le Groupe n anticipe pas de redémarrage de la croissance mondiale avant 2014 et de façon très molle en zone euro Depuis le sommet du G20 de 2010 les contraintes réglementaires n ont cessé de s accroître dans l industrie bancaire notamment en matière de capital et de liquidité Au cours de l année 2011 l Autorité Bancaire Européenne (ABE) avait conduit des stress test sur le capital pour évaluer la situation de solvabilité des grandes banques européennes et les éventuels besoins de renforcement de leurs fonds propres Depuis le 30 juin 2012 et dans la continuité de l exercice de suivi des ratios de solvabilité des banques européennes par l ABE au premier semestre 2012 le minimum réglementaire imposé au Groupe porte désormais sur le ratio Core Tier One qui doit être supérieur à 9 % Société Générale remplit cette exigence au 31 décembre 2012 avec un ratio Core Tier 1 Bâle 2 5 de 10 7 % La réforme Bâle 3 sera par ailleurs déclinée dans la réglementation européenne par la Directive européenne (CRD4) et le règlement européen CRR qui entreront en vigueur après leur adoption par le parlement européen Le Groupe sera en mesure d être au rendez vous de ces nouvelles exigences réglementaires avec un ratio Core Tier 1 Bâle 3 supérieur à 9 % à n 2013 Par ailleurs les exigences en matière de liquidité gurent toujours à l agenda de 2015 Elles ont cependant été récemment assouplies par le comité de Bâle avec un lissage du ratio court terme LCR (Liquidity Coverage Ratio) entre 2015 et 2019 Un projet de supervision bancaire unique de la zone Euro par la BCE a été proposé en juin 2012 par les instances européennes Les modalités pratiques seront présentées d ici juillet 2013 pour une mise en application à partir de mars 2014 Ce projet devrait permettre de restaurer durablement la con ance et de rompre les liens et les risques de contagion entre les banques et les États souverains Pour compléter ce projet la Commission Européenne proposera un projet de mécanisme de résolution unique pour le secteur bancaire L année 2012 a également été marquée par les recommandations du rapport Liikanen en Europe faisant suite au rapport Vickers en 2011 au Royaume Uni proposant d isoler les activités de banque de détail au sein des banques universelles Le rapport Liikanen recommande un cantonnement des activités de marché secondaire de trading pour compte propre et de tenue de marché La Commission Européenne doit formuler d ici mai 2013 ses propositions dans un projet de directive En France le gouvernement a déposé un projet de loi bancaire au Parlement qui a été voté et qui doit être discuté au Sénat au cours du premier semestre 2013 Ce projet prévoit un cantonnement au sein des banques de leurs activités de marché ne répondant pas à des besoins des clients et de leurs activités spéculatives Dans le prolongement des initiatives du G20 d autres réglementations notamment sur le fonctionnement des activités de marché ont vu le jour en 2012 Ainsi le règlement européen sur les infrastuctures de marché (EMIR European Market Infrastructure Regulation) a été adopté en 2012 Il vise à instaurer une plus grande transparence et sécurité sur les marchés de produits dérivés Par ailleurs la directive européenne sur le marché des instruments nanciers (MIFID Markets in Financial Instruments Directive) prévoit également de participer à l amélioration de la transparence sur les marchés de produits dérivés et de matières premières avec un objectif de mise en uvre en 2014 Parallèlement aux États Unis le Dodd Frank Act a posé les bases de la supervision du risque systémique ainsi que l encadrement de certaines activités des Banques de Financement et d Investissement (au travers notamment de la Volcker Rule) Le calendrier de mise en uvre reste néanmoins incertain sur 2013 ou 2014 Par ailleurs une taxe sur les transactions nancières pour le moment en vigueur seulement en France depuis 2012 devrait maintenant voir le jour au niveau de 11 pays membres de l Union européenne Au delà des activités de marché et des règles d organisation des banques de nouvelles règles structurantes dans la banque de détail sont aussi prévues Pour mémoire les systèmes de paiement dans la banque de détail en Europe devront se conformer au règlement européen SEPA (Single Euro Payments Area) et au Livre Vert de la Commission Européenne sur les paiements Plus spéci quement en France les activités de banque de détail seront confrontées aux mesures gouvernementales limitant les commissions d intervention et favorisant l épargne courte avec notamment le doublement du plafond du livret A Dans un contexte macro économique contraint l enjeu majeur des discussions de place est de faire émerger un modèle de croissance durable et soutenable pour le secteur nancier qui préserve pleinement la capacité des banques à nancer l économie dans DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3B Â L E 2 P I L I E R I I IIISociété Générale a signé le 9 août 2012 un accord dé nitif en vue de céder sa participation dans TCW à Carlyle Group et la direction de TCW La clôture de cette transaction a été nalisée le 6 février 2013 Cela fait suite à l obtention le 1er février 2013 de tous les accords requis É V É N E M E N T S P O S T É R I E U R S À L A C L Ô T U R EB Â L E 2 5 R A P P O R T P I L I E R I I IConformément à la réglementation établie en 2004 par le Comité de Bâle sur la supervision bancaire (la réglementation Bâle 2) Société Générale a mis à disposition du public sur son site inter net institutionnel son premier Rapport annuel Pilier III en mai 2009 Le dernier rapport a été publié sur ce même site le 10 avril 2012 Constituant le troisième pilier de Bâle 2 le « Rapport sur la solvabilité et la gestion des risques » encourage la discipline de marché en élaborant un ensemble d obligations déclaratives tant quantitatives que qualitatives qui permettent aux acteurs du marché de mieux évaluer les fonds propres l exposition aux risques les procédures de gestion des risques et partant l adéquation des fonds propres des établissements concer nés déterminée selon les règles du Pilier I de Bâle 2 5 (CRD3) La publication du prochain Rapport Pilier III est prévue en mars 2013 un contexte de politiques budgétaires plus restrictives Force est de constater néanmoins que l addition des nouvelles contraintes réglementaires conjuguées aux éventuels biais concurrentiels entre les différents pays qui pourraient voir le jour vont peser de manière signi cative sur la rentabilité de certaines activités Elles pourront donc in uencer le modèle de développement de certains acteurs bancaires notamment sur les métiers consommateurs de ressources rares Le groupe Société Générale est mobilisé et déterminé à poursuivre l adaptation structurelle de ses métiers et faire face aux mutations de l industrie bancaire et dans cette optique engagera en 2013 la deuxième étape du plan Ambition SG 2015 Cette deuxième étape consiste en un projet de simpli cation et recentrage de l organisation autour des trois métiers piliers du Groupe visant à renforcer les synergies de revenus et de coûts Cette organisation s articulerait autour de trois pôles Les Un second pôle réunissant les et les Un troisième rapprochant la et Les détails de cette nouvelle organisation seront déclinés dans le temps et incluront une simpli cation des fonctions centrales pour accroître l ef cacité opérationnelle du Groupe Les différents projets feront l objet d un dialogue social renforcé dans le respect des accords avec les organisations syndicales et des procédures de consultation des instances représentatives du personnel DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIA N A LY S E D U BI L A N C O N S O L ID É A N A LY S E D U B I L A N C O N S O L I D É DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3A N A LY SE D U B I L A N C O N S O L I D ÉIIAu 31 décembre 2012 le total du bilan consolidé du Groupe s élève à 1 250 7 Md EUR en hausse de 69 3 Md EUR (+ 5 9 %) par rapport à celui du 31 décembre 2011 (1 181 4 Md EUR) L évolution du cours de change in uence le bilan de la manière suivante 5 3 Md EUR pour le dollar 3 2 Md EUR pour le yen + 0 7 Md EUR pour la livre sterling + 0 7 Md EUR pour la couronne tchèque et + 0 5 Md EUR pour le rouble russe Les principaux changements de périmètre touchant le bilan consolidé sont constitués par Au cours du premier semestre 2012 Capital Credit Comradeship Bank (Joint Stock Company) sous consolidée au sein de Rus nance SAS sort du périmètre de consolidation en raison de sa cession Au cours du second semestre 2012 Le Groupe a cédé l intégralité de sa participation dans Geniki soit 99 08 % à Piraeus Bank Aucun transfert d actif de Geniki vers le groupe Société Générale n a été réalisé dans le cadre de cette transaction Le résultat avant impôt de cette cession a été enregistré en gains ou pertes nets sur autres actifs dans le compte de résultat pour un montant de 375 M EUR Le Groupe a cédé l intégralité de sa participation dans Société Alsacienne Lorraine de Valeurs d Entreprises et de Participations (SALVEPAR) soit 51 42 % au Groupe T ikehau Le Groupe a cédé l intégralité de ses participation s dans Canadian Wealth Managemen t Group Inc et Canadian Wealth Management L td précédemment détenues via SG Hambros Limited à Fiera Capital Corporation La participation du Groupe dans LLC Prosto nance dont les actifs et passifs ont été reclassés en Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées en juin 2012 a été cédée à Zapikeso Limited Le Groupe a nalisé la cession de sa participation dans Family Crédit Limited Les actifs et les passifs de cette entité étaient reclassés en Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées depuis décembre 2011 En application d IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » sont notamment classés dans les rubriques Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées (Cf note 16) les actifs et passifs de TCW Group Inc de National Société Générale Bank et de ses liales Le poste (6 7 6 Md EUR au 31 décembre 20 12) augmente de 23 6 Md EUR (+ 53 6 %) par rapport au 31 décembre 2011 Les (484 0 Md EUR au 31 décem bre 201 2) augmentent de 61 5 Md EUR (+ 14 6 % ) par rappo rt au 31 décembre 2011 don t 2 5 Md EUR d effet dollar 2 3 Md EUR d effet yen et + 0 3 Md EUR d effet livre sterling Le portefeuille de trans action (226 7 Md EUR au 31 décembre 2012) au gmente de 79 2 Md EUR avec + 14 4 M d EUR su r les oblig ations et autres in strumen ts de dettes + 35 2 Md EUR s ur le portefeuille action s et autres instru ments de capitaux propres et + 29 6 Md EUR sur les autres actifs financier s L es instru ments de dérivés de tran saction (218 1 Md EUR au 31 décembre 201 2) baissent de 23 6 M d EUR do nt + 1 2 5 Md EUR su r les ins truments de taux d intérêt 9 4 Md EUR sur les instruments de change 6 9 Md EUR sur les instru ments sur actions et in dices 3 7 Md EUR s ur les ins truments de matières premières 16 1 Md EUR su r les dérivés de crédit Le portefeuille des actifs financier s à la juste valeur sur option (39 2 Md E UR au 31 décembre 2012) augmente de 5 9 Md EUR Les (411 4 Md EUR au 31 décem bre 201 2) augmentent de 16 2 Md EUR (+ 4 1 %) par rapport au 31 décembre 2011 don t 2 1 Md EUR d effet dollar 2 6 Md EUR d effet yen et + 0 4 Md EUR d effet livre sterling Les passifs de trans action (174 8 Md EUR au 31 décem bre 201 2) augmentent de 36 5 Md EUR avec + 2 9 Md EUR sur les dettes représentées par un titre + 21 0 Md EUR su r les dettes su r titres empruntés + 0 4 Md EUR sur les obligations et autres instru men ts de dettes vendu s à découvert 0 9 Md EUR sur le portefeuille actions et autres ins truments de capitau x propres vendus à découvert et + 13 1 Md EUR su r les autres pas sifs financiers Les instruments dérivés de transaction (21 6 1 Md EUR au 31 décembre 2012) baiss ent de 23 3 Md EUR dont + 10 4 Md EUR sur les in stru men ts de tau x d intérêt 7 6 Md EUR sur les in struments de chan ge 6 3 Md EUR sur les ins truments sur actions et indices 4 4 Md EUR sur les instruments su r matières premières et 15 4 Md EUR su r les dérivés de crédit Les passifs financiers à la juste valeur su r option (20 5 Md E UR au 31 décem bre 2012) augmentent de 2 9 Md EUR Les y compris les titres reçus en pens ion livrée en réescompte s élèvent à 350 2 Md EUR au 31 décembre 2012 en baiss e de 17 3 Md EUR ( 4 7 %) par rapport au 31 décembre 2011 dont 1 1 Md EUR d effet dollar Cette évolution traduit n otam men t une baisse des crédits de trésorerie de 14 9 Md EUR une baisse des crédits à l équipement de 5 3 Md EUR DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIA N A LY S E D U BI L A N C O N S O L ID Éune hausse des crédits à l habitat de 2 5 Md EUR une baisse des autres crédits de 8 0 Md EUR une augmentation des titres reçus en pen sion livrée de 8 3 Md EUR Les y com pris les titres don nés en pens ion livrée en réescompte s élèvent à 337 2 Md EUR au 31 décembre 201 2 en baiss e de 3 Md EUR ( 0 9 %) par rapport au 31 décembre 2011 dont 1 4 Md EUR d effet dollar Cette évo lution corres pond notamment à l augmen tation des comptes d épargn e à régime spécial de 7 8 Md EUR à la hausse des autres dépôts clientèle à vue de 8 0 Md EUR et à la baisse des autres dépôts clientèle à terme de 0 3 Md EUR Les titres don nés en pension diminuen t de 19 0 Md E UR Les y compris les titres reçus en pension livrée en réescompte s élèven t à 77 2 Md EUR au 31 décembre 2012 en baisse de 9 3 Md E UR ( 10 8 %) par rapport au 31 décembre 2011 dont 0 3 Md E UR d effet dollar Cette évolution correspond notamment à l augmentation des comptes ordinaires de 5 8 Md EUR à la hausse des prêts et comptes au jour le jour de 0 8 Md EUR à la baisse des prêts et comptes à terme de 1 5 Md EUR et à la baisse des titres reçus en pension livrée de 14 4 Md EUR Les y compris les titres donnés en pension livrée en rées com pte s élèvent à 122 0 Md EUR au 31 décembre 2012 en hausse de 10 7 Md EUR (+ 9 6 %) par rappo rt au 31 décembre 2011 dont 0 7 Md E UR d effet dollar Cette évolution correspond notammen t à l augmentation des dettes à vu e et au jo ur le jou r de 7 3 Md EUR à la baisse des dettes à terme de 4 6 Md EUR et l augmentatio n des titres donn és en pens ion de 8 Md EUR Les s élèvent à 127 7 Md EUR au 31 décembre 2012 en augmen tation de 3 0 Md EUR (+ 2 4 %) par rapport au 31 décembre 2011 dont 0 5 Md E UR d effet dollar Cette évolu tion résu lte de la baisse des obligations et autres ins truments de dettes de 0 5 Md EUR de l augmentation des action s et autres in stru men ts de capitaux propres de 3 9 Md EUR de la baisse des titres actions détenu s à long terme pour 0 4 Md E UR Les s élèvent à 135 7 Md EUR au 31 décembre 2012 en augmentatio n de 27 1 Md EUR (+ 25 %) par rapport au 31 décembre 2011 C ette évolution résu lte notamment de l augm en tation des emprun ts obligataires de 3 9 Md EUR et des titres du marché in terbancaire et titres de créances négociables de 23 6 Md EUR Les s élèvent à 49 8 Md EUR au 31 décembre 2012 contre 47 1 Md EUR au 31 décembre 2011 Cette évolution résulte principalement des éléments suivants le résultat de l exercice au 31 décembre 2012 + 0 8 Md EUR la distribution du dividende sur autres instru ments de capitaux propres 0 4 Md EUR l augmentation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres + 1 4 Md EURAprès la prise en compte des participations ne donnant pas le con trôle (4 3 Md E UR) les fonds propres du Grou pe s élèvent à 54 1 Md EUR au 31 décembre 2012 Au 31 décembre 2012 les fonds propres du Groupe contribuent à u n ratio global Bâle 2 de s olvabilité de 12 7 % pour u n total d engagements pondérés de 324 1 Md EUR la part des fo nds propres prudentiels T ier 1 représentant 12 5 % Le ratio C ore T ier 1 est de 10 7 % en Bâle 2 5 méthode EBA La politique d endettement du groupe Société Générale a pour but non seulement d assurer le nancement de la croissance des activités commerciales des métiers ainsi que le renouvellement de la dette arrivant à maturité mais également de maintenir des échéanciers de remboursements compatibles avec la capacité d accès au marché du Groupe et sa croissance future La politique d endettement du Groupe repose sur 2 principes d une part maintenir une politique active de diversi cation des sources de re nancement du groupe Société Générale a n d en garantir la stabilité ainsi sur la base du bilan économique au 31 décembre 2012 la part des ressources clientèle représente 27 0 % des passifs du Groupe tandis que celle issue des émissions d instruments de dette des opérations interbancaires et des ressources tirées du re nancement de nos portef euilles titres se monte à 461 3 Md EUR (soit 36 9 % du passif du Groupe) Le solde du passif du groupe Société Générale étant constitué des fonds propres des autres comptes nanciers de provisions et instruments nanciers dérivés d autre part adopter une structure de re nancement du Groupe par maturités cohérente avec celle des actifs a n de préserver un bilan consolidé équilibré et de maîtriser la politique de transformation Ainsi le plan de nancement à long terme du Groupe exécuté de manière progressive et coordonnée au cours de l année suivant une politique d émission non opportuniste vise à maintenir une position de liquidité excédentaire sur le moyen long terme DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3A N A LY SE D U B I L A N C O N S O L I D ÉIIAu cours de l année 2012 la liquidité levée au titre du programme de nancement 2012 s est élevée à 26 7 Md EUR en dette senior et subordonnée Les sources de re nancement se répartissent entre 6 8 Md EUR d émissions senior vanille publiques non sécurisées 2 7 Md EUR de placements privés vanille 9 8 Md EUR de placements privés structurés 5 1 Md EUR de nancements sécurisés (CRH 0 7 Md EUR SG SFH 4 25 Md EUR et SG SCF 0 15 Md EUR) 1 2 Md EUR d opérations de titrisations et 1 1 Md EUR d émission subordonnée Tier 2 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIP R O P R I É T É S I M M O B I L I È R E S E T É Q U I P E M E N T SLa valeur brute totale des immobilisations corporelles d exploitation du groupe Société Générale s élève au 31 décembre 2012 à 25 Md EUR Elle comprend principalement la valeur des terrains et constructions pour 4 7 Md EUR des actifs de location simple des sociétés de nancement spécialisés pour 14 2 Md EUR et des autres immobilisations corporelles pour 6 1 Md EUR La valeur brute totale des immeubles de placement du groupe Société Générale s élève au 31 décembre 2012 à 581 M EUR La valeur nette des immobilisations corporelles d exploitation et des immeubles de placement du groupe Société Générale s élève à 15 5 Md EUR soit seulement 1 24 % du total de bilan consolidé au 31 décembre 2012 De fait de par la nature des activités de Société Générale les propriétés immobilières et les équipements représentent peu à l échelle du Groupe P R O P R I É T É S I M M O B I L I È R E S E T É Q U I P E M E N T S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 35G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S ECONSEIL D ADMINISTRATION 76DIRECTION GÉNÉRALE 87INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES SUR LES MEMBRES DU CONSEIL ET LES DIRECTEURS GÉNÉRAUX DÉLÉGUÉS 90COMITÉ EXÉCUTIF 91COMITÉ DE DIRECTION GROUPE 92RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE 93RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES 103RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS DU GROUPE 118PLANS D OPTIONS ET D ATTRIBUTION D ACTIONS AUX SALARIÉS 129GOUVERNANCE INTERNE ET CONFORMITÉ 131COMMISSAIRES AUX COMPTES 132RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LE CONTRÔLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES 134RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS 135 IIC O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3Né le 3 juillet 1963PR ÉSI D ENT D I REC TE UR GÉNÉ RA LDétient 21 752 actions en direct* 1 095 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E)Première nomination 2009 Échéance du mandat 2015Ne détient aucun autre mandat au sein ou hors du groupe Société Générale Ancien élève de l École Polytechnique et de l École Nationale d Administration De 1987 à 1995 occupe divers postes au sein de l Administration Service de l Inspection générale des Finances Ministère de l Économie et des Finances Direction du Budget au Ministère du Budget et Cabinet du Ministre du Budget et de la Communication En 1995 rejoint Société Générale et prend successivement les fonctions d adjoint au Responsable puis Responsable du département Corporate Banking à Londres En 1998 devient Responsable de la supervision globale et du développement du département Actions Nommé Directeur nancier délégué du groupe Société Générale en mai 2002 Devient Directeur nancier en janvier 2003 En 2008 est nommé Directeur général du Groupe Président Directeur général de Société Générale depuis mai 2009 * Ce chiffre de 21 752 actions est inchangé par rapport à la situation au 31 12 2011 aucune acquisition ou cession n ayant été réalisée en 2012 Il est précisé que le chiffre mentionné dans le Document de référence 2012 page 76 (22 579 actions) était erroné Né le 24 novembre 1943VIC E PR ÉS I DENT DU C ONS EI L D AD MI NI S T RAT I ONPrésident du Comité d audit de contrôle inter ne et des risques Membre du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise et du Comité des rémunérations Détient 1 636 actionsPremière nomination 2002 Échéance du mandat 2015Adm i nis t rat eu r So ci ét é Fo n c iè re Ly on nai se Adm i n ist rat eu r Uni cred it S pA Administrateur Aviva France Aviva Participations De nationalité britannique Devient Vice Président du Conseil d administration de Société Générale le 6 mai 2009 Entré chez Commercial Union en 1971 Directeur nancier Responsable des opérations Europe (1987 1998) Directeur général exécutif de CGNU Plc (1998 2000) Directeur exécutif d Aviva jusqu à juin 2003 Né le 27 avril 1946ADM I NI ST R AT EU R D E SO CIÉ TÉ SAdministrateur indépendant Membre du Comité d audit de contrôle interne et des risquesDétient 1 000 actions 2009 Échéance du mandat 2014Adm i nis t rat eu r Sa no fi V i n ci Ingénieur de l École Centrale de Lille et de l École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs Docteur en Sciences économiques À fait toute sa carrière chez Total SA d abord en qualité d ingénieur puis dans diverses fonctions De 1994 à 2008 a été Directeur nancier et Membre du Comité exécutif de Total SA C O N S E I L D A D M I N I S T R A T I O N C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NIIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3Né le 5 septembre 1947PRÉSIDENT DE MICHEL CICUREL CONSEILAdm i nis t rat eu r ind ép en d an t M em bre du C om i té de s nominations et du gouvernement d entreprise et du Comité des rémunérationsDétient 1 118 actionsPremière nomination 2004 Échéance du mandat 2016Membre du Conseil de surveillance Publicis Administrateur Bouygues Telecom Après une carrière à la Direction du Trésor de 1973 à 1982 est nommé Chargé de mission puis Directeur général adjoint de la Compagnie Bancaire de 1983 à 1988 et Directeur Général de Cortal de 1983 à 1989 Administrateur délégué de Galbani (Groupe BSN) de 1989 à 1991 Administrateur Directeur général puis Vice Président Directeur général de CERUS de 1991 à 1999 Président du Directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild et de Compagnie Financière Saint Honoré de 1999 à juin 2012 Michel Cicurel est Président de Michel Cicurel Conseil Né le 19 décembre 1950PR ÉSI D ENT D I REC TE UR GÉN É RA L DE FA UR ECI AAdministrateur indépendantDétient 1 000 actionsPremière nomination 2012 Échéance du mandat 2016 P ré sid en t Di re ct eur gén éra l F a u re ci a Adm i nis t rat eu r Cap Gem i n i Ancien élève de l École Normale Supérieure et de l École Nationale d Administration et Agrégé de mathématiques Il a commencé sa carrière à la Cour des Comptes Il a ensuite été Directeur nancier de la Coface (1982 1987) et du Groupe Printemps (1987 1990) avant de devenir Directeur nancier de PSA de 1990 à 2007 Il a également été PDG de Banque PSA Finance Administrateur et Président du Comité d audit de Cap Gemini depuis 2003 Depuis 2007 M Delabrière est PDG de Faurecia Né le 11 janvier 1947ADM I NI STR AT EU R D E SO CIÉ TÉ SAdministrateur indépendant Président du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise et du Comité des rémunérationsDétient 1 988 actionsPremière nomination 2007 Échéance du mandat 2015 A dm in i str ate ur Al s tom A XA S ai n t G oba in E ute ls a t Adm i n ist rat eu r Solv ay (Bel g iq u e) A exercé les fonctions de Président du groupe PSA Peugeot Citroën de 1997 jusqu en février 2007 avait auparavant exercé des fonctions de Direction puis de Direction générale dans le groupe Rhône Poulenc le groupe Schneider le groupe Péchiney et au sein de Eridania Beghin Say Née le 13 décembre 1956Administrateur indépendantDétient 1 000 actionsPremière nomination 2011 Échéance du mandat 2015De nationalités américaine et britannique elle a exercé des fonctions de Managing Director et Directeur juridique au sein de Salomon Smith Barney Citibank de 1985 à 2000 après avoir exercé en qualité d avocat à Londres et à New York Elle a ensuite de 2001 à 2007 été Administrateur non exécutif membre du Comité d audit et du Comité des risques de la Financial Services Authority au Royaume Uni IIC O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3Né le 18 mars 1955PR ÉSI D ENT D I REC TE UR GÉNÉ RA L DE T HALÈ SAdministrateur indépendant Membre du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise et du Comité des rémunérations Détient 1 000 actionsPremière nomination 2009 Échéance du mandat 2013Président Directeur général Thalès Président du Directoire Vivendi (jusqu au 28 juin 2012) Administrateur Vinci Président du Conseil d administration Activision Blizzard Inc USA (jusqu au 28 juin 2012) Vice Président du Conseil de surveillance Maroc Télécom (jusqu au 28 juin 2012) Président du Conseil de surveillance Viroxis Canal+ France (jusqu au 28 juin 2012) Groupe Canal+ (jusqu au 28 juin 2012) Président Directeur général SFR (jusqu au 28 juin 2012) Président JBL Consulting & Investment SAS Président du Conseil d administration GVT Brésil (jusqu au 28 juin 2012) Ancien élève de l École Polytechnique et de Télécom Paris Tech Président Directeur général de Thalès depuis le 20 décembre 2012 Président du Directoire de Vivendi de 2005 à 2012 Avait rejoint Vivendi en août 2002 dans les fonctions de Directeur général A été Directeur général puis Associé Gérant en charge du Corporate Finance chez Oddo et Cie de 1998 à 2002 De 1995 à 1998 Président Directeur général de Matra Communication De 1993 à 1994 Directeur du cabinet de M Gérard Longuet Ministre de l Industrie des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur De 1988 à 1993 Directeur des satellites de télécommunications à Matra Marconi Space De 1986 à 1988 Conseiller technique au cabinet de M Gérard Longuet Ministre délégué aux Postes et Télécommunications et de 1978 à 1986 ingénieur à France Télécom Née le 5 août 1950PR ÉSI D ENT D I REC TE UR GÉNÉ RA L FOND AT EUR I DEA S4 AL LAdministrateur indépendantDétient 1 000 actionsPremière nomination 2011 Échéance du mandat 2015 Administrateur British American Tobacco Président d u Conseil d administration DIA Administrateur Service Point Solutions De nationalité espagnole elle a travaillé 11 ans dans le secteur bancaire espagnol (Banesto et groupe Santander) où elle a notamment fondé une banque et un courtier en ligne Executive chairman de Razona société de conseil au secteur nancier elle a ensuite été Executive Vice President Financial and Insurance Markets de la société de conseil Indra parallèlement Administrateur non exécutif et membre du Comité d audit de Reckitt Benckiser puis membre du Conseil de surveillance de ABN AMRO Elle est actuellement Président Directeur général fondateur de Ideas4all Administrateur Président du Comité des nominations et rémunérations de Service Point Solutions et Administrateur membre des Comités des rémunérations des nominations et de la responsabilité sociale de British American Tobacco Née le 8 mai 1966FOND AT RI CE ET G ÉRA NT E DE PAR A DI GM ES E T CA ET ER AAdministrateur indépendant Membre du Comité d audit de contrôle interne et des risquesDétient 1 394 actionsPremière nomination 2003 Échéance du mandat 2013 Administrateur Groupe Bongrain Groupe Safran En fonction au Ministère des Finances (1991 1996) nommée Chargée de mission au cabinet d Édouard Balladur puis Conseiller technique au Cabinet d Alain Juppé (1994 1995) Chef de l unité Communication externe de l INSEE (1996 1998) Depuis 1998 Gérante de Paradigmes et Caetera société spécialisée dans la prospective et l innovation Depuis février 2012 Présidente du Conseil d administration de l École Nationale Supérieure de Création Industrielle Né le 25 octobre 1963DI R ECT EUR GÉ NÉR AL D E G R OU PAM ADétient 1 000 actionsPremière nomination 2012 Échéance du mandat 2016 C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NIIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3Directeur général Groupama Groupama Holding Groupama Holding 2 Fédération Nationale Groupama Vice Président du Conseil d administration La Banque Postale IARD Groupama Banque (jusqu au 9 février 2012) Président du Conseil d administration Amaline Assurances (jusqu au 21 mars 2012) Gérant SGPS Ancien élève de l École Polytechnique et de l IEP de Paris et de l Institut des Actuaires Français a fait toute sa carrière dans l assurance Ancien Commissaire contrôleur des assurances au Ministère de l Économie et des Finances (1987 1990) il a intégré Groupama en 1990 et y a exercé de nombreuses fonctions avant d en devenir Directeur général en 2011 Né le 19 mai 1947ADM I NI ST R AT EU R D E SO C IÉ TÉ SAdministrateur indépendant Membre du Comité d audit de contrôle interne et des risquesDétient 6 526 actionsPremière nomination 2006 Échéance du mandat 2014 Administrateur Italmobiliare SpA Président Osculati & Partners SpA (jusqu à novembre 2012) Eurizon Capital SpA Intesa Sanpaolo Assicura SpA Valore SpA (jusqu à novembre 2012) Administrateur délégué Intesa Sanpaolo Previdenza SpA Intesa Sanpaolo Vita SpA Administrateur Ariston Thermo SpA Intesa Sanpaolo Life Ltd Gas Plus SpA Miroglio SpA Italmobiliare SpA De nationalité italienne a été Directeur Managing Director et Président chez Mckinsey Italy où il était spécialisé dans le secteur bancaire et nancier A été Directeur général pendant 6 ans de la Banca d America e d Italia liale de Deutsche Bank Group Née le 7 avril 1957FOND AT RI CE ET G ÉRA NT E DE T OP IA RY FI NAN C E LTD Administrateur indépendant Membre du Comité d audit de contrôle interne et des risquesDétient 1 035 actionsPremière nomination 2008 Échéance du mandat 2016 Administrateur Véolia Environnement Altran Administrateur Liautaud et Cie Diplômée d HEC De 1978 à 1999 a exercé de nombreuses fonctions au sein de la Banque Indosuez et de Crédit Agricole Indosuez cambiste clientèle Responsable de la gestion actif passif fondatrice puis Responsable de Carr Futures International Paris ( liale de courtage de la Banque Indosuez sur le Matif) Secrétaire générale de la Banque Indosuez Responsable mondiale de l activité change option de change de Crédit Agricole Indosuez En 1999 a créé Topiary Finance Ltd société de gestion d actifs basée à Londres Par ailleurs elle est Conseiller du commerce extérieur de la France depuis 2001 Née le 27 juillet 1967R ES PO NS AB LE AN IM ATI ON M AR CH É B O N NE G AM M EAdministrateur élu par les salariésPremière nomination 2009 Échéance du mandat 2015Salariée de Société Générale depuis 1989 Née le 11 octobre 1970CON S EI LLER CLI EN TÈLE P RI VÉ E A L A GENC E D EAU ZEAdministrateur élu par les salariésPremière nomination 2012 Échéance du mandat 2015Salariée de Société Générale depuis 1990 Né le 22 juin 1949PR ÉSI D ENT DE M EI J I YA SU DA L IFE I NS UR A NCEPremière nomination 2006 Échéance du mandat 2014De nationalité japonaise entré chez Meiji Life en 1973 il devient Président de Meiji Yasuda Life en 2005 IIC O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3 C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NIIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3Né le 18 mars 1955PR ÉSI D ENT D I REC TE UR GÉN É RA L DE T HALÈ SAdm i nis t rat eu r ind ép en d an t M em bre du C om i té de s nominations et du gouvernement d entreprise et du Comité des rémunérationsPremière nomination 2009 Échéance du mandat 2013Née le 8 mai 1966FON D ATRI C E ET G ÉRA NT E DE PAR A DI GM ES E T CA ET ER AAdministrateur indépendant Membre du Comité d audit de contrôle inter ne et des risquesPremière nomination 2003 Échéance du mandat 2013 IIC O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3Président Directeur général Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Président Administrateur Membre du Conseil de surveillance Non Executive Director Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Président Directeur général Administrateur N B l adresse professionnelle n est mentionnée que pour les personnes encore en activité Pour les autres tout courrier peut être envoyé à l adresse postale de Société Générale voir chapitre 3 page 33 C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NIIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3 Président du Directoire Membre du Conseil de Surveillance Administrateur Président du Directoire Président du Conseil de surveillance Vice Président du Conseil de surveillance Membre du Conseil de surveillance Président du Conseil d administration Administrateur Représentant permanent de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque Représentant permanent de Compagnie Financière Saint Honoré Censeur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Président du Directoire Représentant permanent de Président du Conseil de surveillance Membre du Conseil de surveillance Représentant permanent de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Vice Président du Conseil de surveillance Président du Conseil d administration Représentant permanent de Compagnie Financière Saint Honoré Censeur Membre du Conseil de surveillance Censeur Administrateur Président du Directoire Président du Conseil de surveillance Membre du Conseil de surveillance Vice Président du Conseil de surveillance Président du Conseil d administration Représentant permanent de Compagnie Financière Saint Honoré Représentant permanent de Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque Président du Conseil d administration Membre du Conseil de surveillance Censeur Administrateur Président du Directoire Président du Conseil de surveillance Membre du Conseil de surveillance Président du Conseil d administration Représentant permanent de Compagnie Financière Saint Honoré Représentant permanent de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque Président du Conseil d administration Administrateur N B l adresse professionnelle n est mentionnée que pour les personnes encore en activité Pour les autres tout courrier peut être envoyé à l adresse postale de Société Générale voir chapitre 3 page 33 IIC O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Membre du Conseil Administrateur Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Président Directeur général Président Président du Directoire Président du Conseil d administration Président du Conseil de Surveillance Vice Président du Conseil de surveillance Administrateur Président du Conseil d administration Président du Conseil de surveillance Vice Président du Conseil de surveillance Administrateur Président du Conseil d administration Vice Président du Conseil de surveillance Administrateur Président du Conseil d administration Vice Président du Conseil de surveillance Administrateur Président du Conseil Vice Président du Conseil de surveillance Administrateur Président du Conseil d administration Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur N B l adresse professionnelle n est mentionnée que pour les personnes encore en activité Pour les autres tout courrier peut être envoyé à l adresse postale de Société Générale voir chapitre 3 page 33 C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NIIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3 Directeur général Président du Conseil d administration Vice Président du Conseil d administration Gérant Directeur général Président du Conseil d administration Vice Président du Conseil d administration Administrateur Gérant Directeur général Président du Conseil d administration Administrateur Représentant permanent de Groupama SA au Conseil de Gérant Vice Président du Conseil d administration Administrateur Gérant Vice Président du Conseil d administration Gérant Président Administrateur délégué Administrateur Président Président et Administrateur délégué Administrateur délégué Administrateur Président Président et Administrateur délégué Administrateur Président Président Directeur général Administrateur Président Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur IIC O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3 Adresse professionnelle N B l adresse professionnelle n est mentionnée que pour les personnes encore en activité Pour les autres tout courrier peut être envoyé à l adresse postale de Société Générale voir chapitre 3 page 33 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3D I R E C T I O N G É N É R A L EIINé le 3 juillet 1963PR ÉSI D ENT D I REC TE UR GÉN É RA LVoi r pa g e 7 6 Né le 21 juillet 1958DI R ECT EUR GÉ NÉR AL D ÉLÉGU ÉDétient 14 116 actions en direct 1 257 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E)Administrateur Amundi Grou p Crédit du Nord Adm i nis t rat eu r TC W Gro up I n c Me m bre d u C on se il de surveillance Groupe Steria Sca Après avoir exercé des fonctions au Crédit National chez Elf Atochem puis au Groupe La Poste (1983 2001) rejoint en 2001 Société Générale comme Directeur nancier du Groupe jusqu en 2002 Directeur général adjoint en charge de la stratégie et des nances du Groupe Steria puis Directeur général (2002 2007) En janvier 2007 Directeur des Ressources du groupe Société Générale puis Directeur général délégué depuis mai 2008 Né le 19 novembre 1950DI R ECT EUR GÉ NÉR AL D ÉLÉGU ÉDétient 18 251 actions en direct 2 433 actions via Société Générale Actionnariat (Fonds E)Administrateur Boursorama Banque Tarneaud Administrateur Sopra Group Président du Conseil d administration Crédit du Nord Administrateur Amundi Group Sogecap Sogeprom Censeur Ortec Expansion Représentant permanent du Crédit du Nord au Conseil de surveillance Banque Rhône Alpes Société Marseillaise de Crédit Membre du Conseil de surveillance SG Marocaine de Banques Entré à Société Générale en 1974 exerce différents postes dans les agences parisiennes du Réseau France jusqu en 1987 De 1987 à 1991 devient Directeur du Groupe de Dijon puis Directeur de la division Construction Eau et Métallurgie à la Direction des Grandes Entreprises jusqu en 1995 Il est nommé en 1995 Directeur des affaires immobilières puis Directeur des Opérations puis Directeur nancier de la Banque de Financement et d Investissement jusqu en 2002 où il est nommé Directeur des Grandes Entreprises et des Institutions nancières Exerce les fonctions de Directeur du Réseau France en 2005 et est nommé en 2006 Directeur de la Banque de détail Depuis le 1er janvier 2010 exerce les fonctions de Directeur général délégué et Directeur de la Banque de détail Né le 9 mars 1960DI R ECT EUR GÉ NÉR AL D ÉLÉGU ÉDétient 2 095 actions Administrateur Banque Roumaine de Développement National Société Générale Bank Rosbank Société Générale de Banques en Côte d Ivoire Membre du Conseil de surveillance Komer ni Banka A S Administrateur Fran nance Sogecap Compagnie Générale de Location d Équipements D I R E C T I O N G É N É R A L E DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IID I R E C T I O N G É N É R A L E Administrateur ALD Automotive Group Plc Société Générale de Banques au Cameroun Société Générale de Banques au Sénégal Membre du Conseil de surveillance Société Générale Marocaine de Banques De nationalité espagnole De 1984 à 1992 est exploitant entreprises et Directeur adjoint du centre d affaires de La Défense au Crédit Lyonnais à Paris De 1992 à 1994 est administrateur et Directeur du Crédit Lyonnais Belgique De 1994 à 1996 devient administrateur délégué de la Banca Jover Espagne De 1996 à 1999 Directeur général de Zara France De 1999 à 2001 exerce les fonctions de Directeur International au Groupe Inditex puis de 2001 à 2003 Président de LVMH Mode et Maroquinerie Europe et de LVMH Fashion Group France De 2003 à 2004 est Directeur général France de Vivarte puis en 2004 Directeur général exécutif du Groupe France de Monoprix jusqu en 2009 Entré à Société Générale en novembre 2009 exerce les fonctions de Directeur général délégué depuis le 1er janvier 2010 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3D I R E C T I O N G É N É R A L EIIAdministrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Président du Conseil d administration Administrateur Membre du Conseil de surveillance Représentant permanent du Crédit du Nord au Conseil de surveillance Censeur Président du Conseil d administration Administrateur Membre du Conseil de surveillance Représentant permanent de SG FSH au Conseil d administration Représentant permanent du Crédit du Nord au Conseil de surveillance Censeur Président du Conseil d administration Administrateur Membre du Conseil de surveillance Représentant permanent de SG FSH au Conseil d administration Représentant permanent du Crédit du Nord au Conseil de surveillance Censeur Président du Conseil d administration Administrateur Membre du Conseil de surveillance Représentant permanent de SG FSH au Conseil d administration Censeur Président Administrateur Membre du Conseil de surveillance Représentant permanent de SG FSH au Conseil d administration Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Administrateur Membre du Conseil de surveillance Directeur général délégué Président Président du Conseil de surveillance Membre du Conseil de surveillance Administrateur Directeur général délégué Président Président du Conseil de surveillance Membre du Conseil de surveillance Administrateur DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S C O M P L É M E N TA I R E S S U R L E S M E M B R E S D U C O N S E I L E T L E S D I R E C T E U R S G É N É R A U X D É L É G U É SÀ la connaissance du Conseil d administration il n existe pas de con its d intérêts potentiels entre les devoirs à l égard de Société Générale des membres du Cons eil d admin istration et des Directeurs généraux délégués et d autres devoirs ou intérêts privés En cas de besoin l article 10 du Règlement intérieur du Conseil d administration régit les con its d intérêts de tout administrateur il n existe pas d arrangement ou accord conclu avec un actionnaire client fournisseur ou autres en vertu duquel l une des personnes susvisées a été s électionnée il n existe pas de lien familial entre les personnes susvisées aucune restriction autre que légale n est acceptée par l une des personnes susvisées concernant la cession de sa participation dans le capital de Société Générale À la connaissance du Conseil d administration aucune condamnation pour fraude n a été prononcée au cours des cinq dernières années à l encontre de l un de ses membres ou de l un des Directeurs généraux délégués aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs généraux délégués n a été associé (en qualité de membre du Conseil d admin istration de direction ou de surveillance ou comme Dirigeant) à une faillite mise sous séquestre ou liquidation au cours des cinq dernières années aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs généraux délégués n a fait l objet d une incrimination et ou sanction publiqu e of cielle prononcée par une autorité statutaire ou réglementaire (y compris des organes professionnels) aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs généraux délégués n a été empêché par un tribunal d agir en qualité de membre d un organe d administration de direction ou de surveillance d un émetteur ou d intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d un émetteur au cours des cinq der nières années I N F O R M AT I O N S C O M P L É M E N TA I R E S S U R L E S M E M B R E S D U C O N S E I L E T L E S D I R E C T E U R S G É N É R A U X D É L É G U É S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O M I T É E X É C U T I FIILe Comité exécutif assure sous l autorité du Président Directeur général le pilotage stratégique du Groupe Président Directeur généralDirecteur général déléguéDirecteur général déléguéDirecteur général déléguéDirecteur nancier du GroupeDirecteur de la Communication du GroupeDirecteur des Services Financiers Spécialisés et Assurances et responsable pays Russie pour le GroupeDirecteur des Ressources Humaines du GroupeDirectrice des Ressources et de l Innovation du GroupeDirecteur des Risques du GroupeDirecteur de la Banque de détail à l InternationalDirecteur de la Banque Privée Gestion d Actifs et des Services aux InvestisseursSecrétaire général et Responsable de la Conformité du GroupeDirecteur de la Banque de Financement et d InvestissementC O M I T É E X É C U T I FÀ partir du 1(1) er mars 2013 Philippe Heim remplace Bertrand Badré DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O M I T É D E D I R E C T I O N G R O U P E Président Directeur général Directeur général délégué Directeur général délégué Directeur général délégué Directeur nancier du Groupe Directeur de la Communication du Groupe Directeur des Services Financiers Spécialisés et Assurances et Responsable pays Russie pour le Groupe Directeur des Ressources Humaines du Groupe Directrice des Ressources et de l Innovation du Groupe Directeur des Risques du Groupe Directeur de la Banque de détail à l International Directeur de la Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs Secrétaire général et Responsable de la Conformité du Groupe Directeur de la Banque de Financement et d Investissement Directeur adjoint Global Transaction and Payment Services Directeur des Relations Clients et Banque d Investissement Banque de Financement et d Investissement Directeur général du Crédit du Nord Directeur des Processus et des Systèmes d Information du Groupe Directeur commercial et marketing de la Banque de détail Société Générale en France Président du Directoire de la Komer ni Banka et Représentant du Groupe en République tchèque et Slovaquie Directeur des Systèmes d Information Organisation et Processus de la Banque de détail en France Secrétaire général adjoint du Groupe Directrice Global Transaction and Payment Services Directrice nancière de la Banque de détail en France Directeur délégué et Chief Operating Of cer de la Banque de détail à l International Directeur général de Société Générale Equipment Finance Président Directeur général de NSGB Bank (Égypte) Directeur des Activités de Marchés Banque de Financement et d Investissement Responsable des activités de Banque de Financement et d Investissement et Représentant du Groupe au Royaume Uni Chef Économiste du Groupe Inspecteur général du Groupe Directeur général de Rosbank (Russie) Responsable des activités de Banque de Financement et d Investissement et Représentant du Groupe en Espagne et au Portugal Directeur de la Banque de détail Société Générale en France Directeur délégué de la Banque de détail Société Générale en France Directeur nancier délégué et directeur de la stratégie du Groupe Directeur délégué des Ressources Humaines du Groupe Directeur délégué des Risques du Groupe Directeur adjoint des Activités de Financement et Responsable de la Banque de Financement et d Investissement pour la région Europe centrale et orientale le Moyen Orient et l Afrique Chief Operating Of cer Banque de Financement et d Investissement Directrice adjointe des Relations Clients et Banque d Investissement et Responsable de la Banque de Financement et d Investissement pour la région Euro Président Directeur général de la Banque Roumaine de Développement Responsable pays en Chine pour le Groupe Directeur général d ALD International et responsable du métier de location longue durée et de gestion de otte de véhicules du Groupe Conseiller de la Direction générale Directeur délégué de la Banque de détail à l International Directeur de la Banque Privée Président Directeur général de Boursorama Directeur délégué de la Banque de Financement et d Investissement Responsable de la Banque de Financement et d Investissement pour la région Asie Paci que Directeur général de Société Générale Amériques Directeur des Activités de Financement Banque de Financement et d Investissement Président Directeur général de Sogecap et Responsable de la ligne métier Assurances Directeur du métier T itres Directrice déléguée des Risques du Groupe Directeur délégué de la Banque de détail à l International Directeur général de Société Générale Consumer Finance et Responsable de la ligne métier Crédit à la Consommation Responsable de Société Générale Global Investment Management and Services America et Directeur général de TCW Directeur de la Coordination du contrôle interne du GroupeC O M I T É D E D I R E C T I O N G R O U P ELe Comité de direction Groupe qui rassemble une cinquantaine de cadres dirigeants du Groupe est un lieu d échanges sur la stratégie et les questions d intérêt général du Groupe DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S EIISociété Générale se réfère au Code de Gouvernement d entreprise des sociétés cotées AFEP MEDEF dans sa dernière version (avril 2010 document disponible sur le site www medef fr) En application du principe « comply or explain » Société Générale précise qu elle applique l ensemble des recommandations à l exception de l évaluation de la contribution individuelle de chaque administrateur qui n est pas jugée utile l appréciation positive sur le fonctionnement collégial du Conseil ne pouvant résulter que de contributions individuelles satisfaisantes Depuis le début de l année 2000 le fonctionnement du Conseil d administration et des Comités est régi par un Règlement intérieur Une Charte de l administrateur regroupe les règles déontologiques applicables aux administrateurs de Société Générale Le Règlement intérieur et la Charte ainsi que les Statuts de la Société sont mis à la disposition des actionnaires dans le Document de référence (Voir Chapitre 11) Société Générale est une société anonyme à Conseil d administration Conformément à la loi et aux statuts il appartient au Conseil de décider si les fonctions de Président et de Directeur général sont assurées par la même personne ou sont dissociées Du 13 mai 2008 jusqu à la démission de Daniel Bouton de son mandat le 6 mai 2009 les fonctions de Président et de Directeur général ont été dissociées Le 6 mai 2009 le Conseil d administration a décidé le principe de la réuni cation des fonctions de Président et Directeur général a n d avoir une gouvernance plus resserrée encore plus réactive et nommé Frédéric Oudéa La réuni cation a pris effet le 24 mai 2009 Le 6 mai 2009 le Conseil d administration a décidé également de créer un poste de Vice Président du Conseil d administration Ce poste a été con é à Anthony Wyand qui est également Président du Comité d audit de contrôle interne et des risques (ancien Comité des comptes) et membre des deux autres Comités Extrait de l article 2 du Règlement intérieur du Conseil d administration Le Conseil d administration peut désigner un Vice Président pour assister le Président dans ses missions notamment dans l organisation et le bon fonctionnement du Conseil d administration et de ses Comités et la supervision du gouvernement de l entreprise du contrôle interne et de la maîtrise des risques À ce titre le Vice Président préside le Comité d audit de contrôle interne et des risques et est membre du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise et du Comité des rémunérations Il peut entendre les membres du Comité exécutif du Groupe (COMEX) ainsi que les cadres responsables de l établissement des comptes du contrôle interne des risques du contrôle de conformité et du contrôle périodique et plus généralement les cadres de Direction du Groupe ainsi que les Commissaires aux comptes Il a accès aux documents et informations qu il juge nécessaires à l accomplissement de ses missions Il réunit au moins une fois par an les administrateurs non salariés du Groupe hors la présence du Président Directeur général a n notamment de procéder à l évaluation des mandataires sociaux En accord avec le Président Directeur général il peut représenter la Société lors de rencontres avec des tiers portant sur le gouvernement d entreprise le contrôle interne et la maîtrise des risques Frédéric Oudéa est assisté de trois Directeurs généraux délégués Séverin Cabannes depuis mai 2009 Jean François Sammarcelli et Bernardo Sanchez Incera nommés à compter du 1er janvier 2010 À l occasion du renouvellement du mandat d administrateur de Frédéric Oudéa en 2011 le Conseil d administration a maintenu cette organisation et chaque année ce sujet est débattu en Assemblée Lors de l Assemblée générale en 2012 des actionnaires ont déposé un projet de résolution visant à changer la structure d administration et de direction de la Société en société à Conseil de surveillance et Directoire R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S E DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S ELe 13 avril 2012 le Conseil d administration à l unanimité a considéré que le mode de gouvernance de la Société est un sujet essentiel et qu il convient de l adapter aux circonstances dans lesquelles se trouve l en treprise rappelé que depuis 2008 la société a changé deux fois de gouvernance passant d un mode avec Président séparé à un système avec Président Directeur général souligné que cette question a été débattue chaque année en Assemblée et notamment l année dernière à l occasion du renouvellement de Frédéric Oudéa considéré que la structure Directoire Conseil de surveillance n offre pas de garantie supplémentaire aux actionnaires et notamment à l Assemblée générale par rapport à l organisation actuelle en matière de con trôle de la direction opérationnelle de l entreprise rappelé que la structure Directoire Conseil de surveillance n a pas apporté la preuve de sa supériorité en matière de contrôle des ris ques dans les banques européennes constaté qu en raison du bon fonctionnement du Conseil et de ses comités la structure mon iste avec un Président Directeur général seul exécutif membre du Conseil d administration secondé comme président du Conseil par un Vice Président ayant des attribution s étendues et comme Directeur général par trois Directeurs généraux délégués reste la mieux adaptée pour votre Société En conséquence il a considéré préférable le maintien de la situation actuelle et a décidé de ne pas agréer le projet de résolution déposé Cette résolution a été rejetée par les actionnaires avec plus de 75 % de votes contre Les statuts ne prévoient aucune limitation particulière des pouvoirs du Directeur général ou des Directeurs généraux délégués qui s exercent conformément aux lois et règlements en vigueur aux statuts au Règlement intérieur et aux orientations arrêtées par le Conseil d administration L article 1er du Règlement intérieur dé nit les cas dans lesquels une approbation préalable du Conseil d administration est requise (projets d investissement stratégiques au delà d un certain montant etc ) Le Conseil comprend 13 administrateurs élus par l Assemblée générale et 2 administrateurs représentant les salariés Un représentant du Comité d Entreprise participe sans voix délibérative aux réunions du Conseil d administration La durée du mandat des administrateurs nommés par l Assemblée générale est de 4 ans Ces mandats viennent à échéance de manière échelonnée ce qui permet de renouveler ou nommer tous les ans entre 2 et 4 administrateurs Les deux administrateurs élus par les salariés de Société Générale ont un mandat de 3 ans L âge moyen des administrateurs est de 57 ans Au cours de l année 2012 le renouvellement des mandats de M Michel Cicurel et Mme Nathalie Rachou ainsi que la nomination de MM Yann Delabrière et Thierry Martel ont été approuvés par I Assemblée générale Yann Delabrière a été nommé en tant qu administrateur indépendant M Kenji Matsuo Président de Meiji Yasuda Life est Censeur depuis le 18 janvier 2006 Son mandat a été renouvelé par le Conseil du 12 janvier 2010 pour 4 ans Le Censeur ne dispose pas de voix délibérative (article 7 des statuts) La composition du Conseil vise à un équilibre entre l expérience la compétence et l indépendance dans le respect de la parité et de la diversité qui re ète l inter nationalisation de Société Générale La compétence et l expérience du monde nancier et la gestion des grandes entreprises internationales sont les critères de base de la sélection des administrateurs Les administrateurs de nationalité étrangère sont au nombre de 4 Le Conseil d administration comporte 6 femmes et 9 hommes soit 40 % de femmes ou 31 % si l on exclut les représentantes des salariés conformément aux dispositions de la loi du 27 janvier 2011 Conformément au Code de Gouvernement d entreprise AFEP MEDEF le Conseil d administration a sur le rapport de son Comité des nominations et du gouvernement d entreprise procédé à un examen de la situation de chacun de ses membres au 31 décembre 2012 au regard des critères d indépendance dé nis dans les rapports précités Il a tout particulièrement étudié les relations bancaires et de conseil entretenus par le Groupe avec les entreprises dont ses administrateurs sont des Dirigeants en vue d apprécier si celles ci étaient d une importance et d une nature telles qu elles pouvaient affecter l indépendance de jugement des administrateurs Cette analyse est fondée sur une étude multicritères intégrant plusieurs paramètres (endettement global et liquidité de l entreprise poids de la dette bancaire dans l endettement global montant des engagements de Société Générale et importance de ces engagements par rapport à l ensemble de la dette bancaire mandats de conseil autres relations commerciales) Le Conseil d administration s est également attaché à analyser la situation des administrateurs ayant un lien avec des groupes actionnaires de Société Générale DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S EIICet examen a été fait pour Yann Delabrière et Faurecia Jean Bernard Lévy et Thalès Thierry Martel et Groupama Il est apparu qu aucun élément nouveau ne permettait de modi er la quali cation retenue en 2011 S agissant de Groupama la baisse de la participation n a pas conduit à une modi cation dela situation de Thierry Martel compte tenu du niveau de droits de vote N ont pas été quali és administrateurs indépendants au regard des critères du code AFEP MEDEF M Frédéric Oudéa exerce les fonctions de PDG M Anthony Wyand est administrateur depuis plus de 12 ans M Thierry Martel situation de Groupama relations actionnariales Mme France Houssaye salariée Mme Béatrice Lepagnol salariée Il convient toutefois de noter la situation particulière de M Wyand M Wyand siège au Conseil d administration de Société Générale depuis 2002 en tant que personne physique À ce titre il devrait être considéré comme indépendant Mais de 1989 à 2002 M Wyand a représenté le Groupe Aviva (ex CGNU) au Conseil d administration Par une interprétation très stricte des recommandations AFEP MEDEF le Conseil d administration a donc décidé de ne pas le quali er d administrateur indépendant car il siège depuis plus de 12 ans au Conseil d administration tant comme représentant permanent qu à titre personnel Pour autant le Conseil estime qu il présente toute l indépendance de jugement requise pour exercer les missions con ées au Vice Président en particulier en matière de gouvernement d entreprise de contrôle interne et de risques Les administrateurs indépendants sont ainsi au nombre de 10 sur 15 au 1er janvier 2013 soit 66 66 % du Conseil d administration (76 92 % des administrateurs nommés par l Assemblée générale) Cette proportion est nettement supérieure à l objectif que s est xé le Conseil d administration de respecter la proportion de 50 % d administrateurs indépendants recommandée dans le code AFEP MEDEF La composition du Conseil est également conforme à l objectif qu il a arrêté d assurer une diversité et un équilibre des expériences et des compétences des administrateurs ainsi que de concilier continuité et renouvellement progressif Les administrateurs nommés par l Assemblée générale doivent détenir à titre personnel un nombre signi catif d actions le minimum statutaire étant de 600 actions pour un administrateur nommé par l Assemblée générale L article 4 Charte de l administrateur prévoit un objectif de 1 000 actions et une interdiction de couverture L article 5 de la charte précise les règles déontologiques que doivent respecter les administrateurs et le censeur Les administrateurs et censeurs s abstiennent d intervenir sur le marché des titres Société Générale et des titres qui lui sont assimilés pendant les 30 jours calendaires qui précèdent la publication des résultats trimestriels semestriels et annuels de la Société Générale ainsi que le jour de ladite publication Les administrateurs et censeurs s abstiennent d effectuer des opérations spéculatives ou à effet de levier sur les titres et à cet effet conservent les titres acquis pendant au moins deux mois à compter de leur date d acquisition s abstiennent d utiliser les instruments nanciers susceptibles de permettre de réaliser des opérations spéculatives Il en est ainsi notamment des opérations sur instruments dérivés Les mêmes règles valent pour les opérations réalisées sur les titres d une société cotée française ou étrangère contrôlée directement ou indirectement par Société Générale au sens de l article L 233 3 du Code de commerce DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S ELe Conseil d administration détermine les orientations de l activité de la Société et veille à leur mise en uvre Le Règlement intérieur du Conseil prévoit que celui ci examine régulièrement les orientations stratégiques du Groupe et délibère préalablement sur les modi cations des structures de Direction du Groupe ainsi que sur les opérations notamment d acquisition et de cession susceptibles d affecter signi cativement le résultat du Groupe la structure de son bilan ou son pro l de risques Depuis 2003 le Règlement intérieur dé nit très précisément les règles applicables aux cas d approbation préalable par le Conseil d administration des projets d investissement ou plus généralement des opérations stratégiques (voir article 1er du Règlement intérieur sus visé) Le Conseil est informé et débat périodiquement des grandes orientations de la politique du Groupe en matière de ressources humaines de systèmes d information et d organisation Le Conseil xe la rémunération des mandataires sociaux approuve les principes de la politique de rémunération du Groupe notamment celle des opérateurs de marché et décide de la mise en uvre des plans d options et d actions de performance dans le cadre de l autorisation donnée par l Assemblée générale Un Règlement intérieur régit le fonctionnement du Conseil d administration (voir chapitre 11) Celui ci est convoqué par tous moyens par le Président ou à la demande du tiers des administrateurs Il se réunit au moins 5 fois dans l année notamment pour approuver les comptes sociaux et consolidés Au moins une fois par an le Conseil d administration procède à l évaluation de son fonctionnement De même il délibère au moins une fois par an sur les risques de toute nature auxquels la Société est exposée L avis du Conseil est mentionné le cas échéant dans les communiqués de presse diffusés à l issue des réunions Chaque administrateur reçoit les informations nécessaires à l accomplissement de sa mission notamment en vue de la préparation de chaque réunion du Conseil Les administrateurs reçoivent en outre toutes informations utiles y compris critiques sur les événements signi catifs pour la Société Chaque administrateur béné cie des formations nécessaires à l exercice de son mandat Frédéric Oudéa a présidé tous les Conseils en 2012 Les taux de présence des administrateurs aux travaux du Conseil et des Comités sont très élevés Le taux moyen de présence par séance est de 96 24 % pour le Conseil d administration 100 % pour le Comité d Audit de Contrôle Interne et des Risques (CACIR) 93 75 % pour le Comité des Nominations (CONOM) et 91 67 % pour le Comité des rémunérations (COREM) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S EIIAu cours de l exercice 2012 le Vice Président a assisté le Président dans ses missions notamment dans l organisation et le bon fonctionnement du Conseil et de ses comités ainsi que pour la supervision du gouvernement d entreprise du contrôle interne et de la maîtrise des risques (voir pages 93 à 117) Les points suivants sont à mentionner le Vice Président a participé à de nombreux séminaires réunissant des administrateurs non exécutifs d autres banques ainsi que des régulateurs Ces réunions sont utiles pour comparer l activité des Conseils et Comités et améliorer notre compréhension des changements dans l environnement réglementaire De plus le Vice Président participe à la réunion annuelle entre l Autorité de contrôle prudentiel (ACP) et la Direction générale de la banque au cours de laquelle est analysée la situation de la banque au regard des exigences réglementaires Les conclusions sont ensuite présentées au Conseil et constituent une référence essentielle pour le travail des Comités et du Conseil Le Vice Président a eu également l occasion de s exprimer sur la question du « Say on pay » lors d un colloque à Paris avec des investisseurs et régulateurs Cette question a pris une importance croissante en France et devrait faire l objet d un texte législatif Il convient de noter que des législations sur ce sujet existent dans plusieurs pays européens dans le cadre de la préparation de l Assemblée générale annuelle le Vice Président a rencontré les principaux représentants de sociétés de conseil pour les votes en assemblées générales et actionnaires institutionnels pour expliquer et discuter les résolutions C est l occasion d avoir une information utile sur les préoccupations des investisseurs en particulier sur les politiques de rémunération et ces dernières années sur la séparation des fonctions de Président et Directeur général Sur ce dernier point le Conseil a réaf rmé que la structure actuelle est appropriée à la situation du Groupe Cette position ne re ète pas une conception théorique de la gouvernance mais une approche pragmatique À plusieurs reprises la question de la structure de gouvernance a été posée Au total la qualité de la gouvernance d une société dépend de la qualité des Administrateurs Changer la structure formelle un Conseil de surveillance à la place d un Conseil d administration par exemple est secondaire et ne conduit pas nécessairement à une amélioration de la gouvernance Plus spéci quement le passage à des structures dissociées peut conduire à éloigner les Administrateurs du management et à affaiblir la transparence et le niveau de con ance qui prévaut actuellement et que le Vice Président s attache à maintenir le Conseil exerce sa mission avec autorité Les réunions sont très suivies et les sujets sont discutés librement Dans ce contexte et en application du Règlement intérieur le Vice Président a pour rôle d assurer un équilibre avec celui de Président exécutif avec lequel il travaille étroitement sur toutes les questions de gouvernance En particulier le Vice Président préside le Conseil quand il évalue la performance du Président Directeur général et des Directeurs généraux délégués le gouvernement d entreprise en France suit les règles du code AFEP MEDEF Si ces règles sont proches du modèle anglo saxon il dépend aussi des particularités du droit des sociétés Celles ci concernent notamment les responsabilités spéci ques du management et des administrateurs De même les responsabilités des Assemblées générales sont strictement dé nies et la possibilité d intervenir pour les actionnaires plus encadrée que dans certains autres pays De plus il faut noter que la loi française des sociétés repose sur la notion « d intérêt social » ce qui inclut au delà de celui des actionnaires celui des salariés et autres stakeholders Cette défense de l intérêt social est de la responsabilité des administrateurs Administrant une banque internationale avec une part majoritaire d actionnaires internationaux le Conseil est particulièrement attentif aux évolutions du gouvernement d entreprise dans le respect des règles législatives françaises et en particulier celles qui dé nissent les responsabilités des administrateurs dont la dé nition à la fois plus large et plus précise que dans certains autres pays s agissant de l organisation matérielle des travaux du Conseil l introduction à l initiative du Vice Président d un système de distribution des documents du Conseil sur une tablette sous un mode parfaitement sécurisé en complément du site intranet dédié au Conseil et de la distribution papier a permis un accès simpli é aux documents particulièrement utile pour les administrateurs non résidents En 2012 le Conseil d administration a tenu 10 réunions dont la durée a été en moyenne de 3 heures Le taux de présence des administrateurs a été de 96 24 % en moyenne par réunion (92 % en 2011) Comme chaque année le Conseil d administration a arrêté les comptes annuels semestriels et trimestriels et examiné le budget Il a débattu des opérations de cessions réalisées en 2012 et a approuvé les modalités des plus importantes (Geniki NSGB TCW ) Au cours de l année 2012 le Conseil a tout particulièrement suivi le pro l de liquidité du Groupe suite à la crise de 2011 et la trajectoire en capital compte tenu des exigences réglementaires Il a revu la stratégie globale du Groupe au cours d un séminaire stratégique de deux jours Les grands thèmes suivants ont notamment été débattus Analyse de l environnement macro économique réglementaire et concurrentiel Revue des métiers du Groupe Stratégie de SG CIB Point sur SG Ambition 2015 et les grands chantiers DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S EPro l cible du Groupe Quels sont les leviers d ef cacité opérationnelle Comment capturer la croissance dans les pays émergents Quel modèle pour la banque de demain Par ailleurs il a abordé les grands thèmes suivants (politique de communication et des marques renforcement du contrôle interne revue de SG CIB et de la Banque Privée de Gestion d actifs et Services aux Investisseurs contentieux et litiges) Le Conseil a revu la situation du Groupe en matière de risques Il a débattu de l appétit pour le risque du Groupe et de la cartographie des risques Il a approuvé les limites globales des risques de marché Il a examiné les Rapports annuels adressés à l Autorité de contrôle prudentiel (ACP) relatifs aux risques et au contrôle inter ne ainsi que les réponses aux lettres de suite consécutives à des missions d inspection de celle ci Il a été tenu informé de l avancement des grands projets (Convergence Résolution ) Le Conseil a évalué la performance des mandataires sociaux et xé leur rémunération Il a également dé ni les orientations du Groupe en matière de rémunération des opérateurs de marché en application de la CRD3 Il a décidé des plans d actions de performance ainsi qu une augmentation de capital réservée aux salariés dans le cadre du Plan mondial d actionnariat salarié au printemps 2012 Il a débattu de la politique menée en matière d égalité professionnelle et salariale Le Conseil d administration a préparé les résolutions soumises à l Assemblée générale annuelle Chaque année le Conseil fait une revue de son fonctionnement tous les trois ans la revue se fait par un expert externe Les conclusions de cette revue en 2012 sont mentionnées dans la partie évaluation du présent rapport (cf p 101) De même il débat du plan de succession de la Direction générale Dès 1995 Société Générale a institué un Comité des comptes Ce Comité devenu en 2010 Comité d audit de contrôle interne et des risques remplit toutes les compétences d un Comité d audit au sens de la directive 2006 43 CE des lois en vigueur et de la réglementation bancaire et de la recommandation AMF du 22 juillet 2010 Au 1er janvier 2013 le Comité est composé de 5 administrateurs Mmes Lulin Rachou et MM Castaigne Osculati et Wyand dont 4 sont indépendants et est présidé par M Wyand Tous les membres sont particulièrement quali és dans les domaines nancier et comptable dans l analyse des risques et du contrôle interne pour exercer ou avoir exercé des fonctions de banquier de Directeur nancier ou d auditeur La mission du Comité d audit de contrôle inter ne et des risques est précisée à l article 9 du règlement intérieur Le Comité d audit de contrôle interne et des risques a pour mission d assurer le suivi des questions relatives à l élaboration et au contrôle des informations comptables et nancières ainsi que le suivi de l ef cacité des systèmes de contrôle interne de mesure de surveillance et de maîtrise des risques Il est notamment chargé d assurer le suivi du processus d élaboration de l information nancière notamment d examiner la qualité et la abilité des dispositifs en place de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le processus d analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au Conseil en vue notamment de véri er la clarté des informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence et la permanence des méthodes comptables adoptées pour l établissement des comptes sociaux et consolidés de s assurer de l indépendance des Commissaires aux comptes notamment par un examen du détail des honoraires qui leur sont versés par le Groupe ainsi qu au réseau auquel ils peuvent appartenir et par l approbation préalable de toute mission n entrant pas dans le strict cadre du contrôle légal des comptes mais qui en est la conséquence ou l accessoire toute autre mission étant exclue de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux comptes et de donner un avis au Conseil d administration sur leur désignation ou leur renouvellement ainsi que sur leur rémunération d examiner le programme de travail des Commissaires aux Comptes et plus généralement d assurer le suivi du contrôle des comptes par les Commissaires aux comptes de porter une appréciation sur la qualité du contrôle inter ne notamment la cohérence des systèmes de mesure de surveillance et de maîtrise des risques et proposer en tant que de besoin des actions complémentaires à ce titre À cette n le Comité notamment examine le programme de contrôle périodique du Groupe et le Rapport annuel sur le contrôle interne établi en application de la réglementation bancaire et donne son avis sur l organisation et le fonctionnement des services de contrôle interne examine les lettres de suite adressées par la Commission bancaire et émet un avis sur les projets de réponse à ces lettres examine les procédures de contrôle des risques de marché et du risque structurel de taux d intérêt et est consulté pour la xation des limites de risques émet une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spéci ques de montants signi catifs examine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillance des risques établi en application de la réglementation bancaire examine la politique de maîtrise des risques et de suivi des engagements hors bilan au vu notamment de notes préparées à cet effet par la Direction nancière la Direction des Risques et les Commissaires aux comptes Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d activité soumis à l approbation du Conseil destiné à être inséré dans le Document de référence DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S EIIIl peut entendre dans les conditions qu il détermine les dirigeants mandataires sociaux les cadres de direction du Groupe les Commissaires aux comptes ainsi que les cadres responsables de l établissement des comptes du contrôle interne du contrôle des risques du contrôle de conformité et du contrôle périodique Les Commissaires aux comptes assistent aux réunions du Comité d audit de contrôle interne et des risques sauf décision contraire du Comité Le Comité s est réuni 8 fois en 2012 le taux de participation a été de 100 % comme en 2011 Lors de chaque arrêté des comptes le Comité entend les Commissaires aux comptes hors la présence du management avant d entendre la présentation des comptes faite par la Direction nancière et les commentaires de la Direction des risques sur les risques de toute nature Depuis 2002 l un des mandataires sociaux participe à une partie des réunions consacrées à chaque arrêté et engage avec le Comité un dialogue sur les faits marquants du trimestre Des présentations plus détaillées sont faites par d autres cadres sur certains sujets touchant notamment aux principaux risques à la gestion du bilan au contrôle interne ou aux aspects nanciers des projets d acquisition Des séances de formation ou d information sont organisées en fonction des besoins et de l actualité Ainsi en 2012 une formation sur les évolutions réglementaires dans les banques d investissement a été assurée (voir ci après Formations) Au cours de l année 2012 le Comité a examiné les projets de comptes consolidés annuels semestriels et trimestriels avant leur présentation au Conseil et a soumis à ce dernier son avis sur ces comptes Il a revu le plan stratégique et nancier 2010 2015 Le Comité a continué à suivre de manière approfondie l évolution de la crise nancière ainsi que la crise de l euro et leurs conséquences sur le Groupe À plusieurs reprises il a examiné la situation de liquidité et le niveau des fonds propres au regard notamment des évolutions envisagées des règles prudentielles Dans le cadre de sa mission de contrôle des risques le Comité a adopté une approche large des différents facteurs de risque et débattu de l appétit au risque du Groupe Il a revu la cartographie des risques du Groupe et l approche proposée pour la dé nition de l appétit au risque À ce titre il véri e l adéquation des provisions aux principaux risques identi és et suit de près l évolution des principaux dossiers de risques qu il s agisse des risques de crédit des risques de marché des risques structurels de taux de change ou de liquidité ou des risques juridiques ainsi que l évolution des principaux postes du bilan et du hors bilan Il revoit le dispositif de contrôle des risques opérationnels Il revoit le dispositif de contrôle des risques de marché et est consulté sur la révision des limites xées dans ce domaine Il suit notamment régulièrement les risques sur les hedge funds Il examine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillance des risques Il donne au Comité des rémunérations son avis sur la prise en compte des risques dans le dispositif de rémunération de la population régulée (professionnels des marchés et autres) En n le Comité a débattu de la sécurité informatique au sein du Groupe En 2012 le Comité a consacré plusieurs séances aux questions relatives au contrôle de la conformité En matière de contrôle interne le Comité a revu de manière régulière les travaux de l Inspection générale et de la nouvelle Direction du contrôle périodique Il a été tenu informé des incidents signi catifs relevés dans le domaine de la conformité Il a examiné le Rapport annuel sur le contrôle interne Il a revu le plan de tournée de l Inspection générale et des audits et les mécanismes de suivi des préconisations d audit Il a revu l activité des Comités d audit des liales dans le cadre des règles xées par le Groupe en la matière Il suit régulièrement le contrôle des risques notamment opérationnels au sein de SG CIB suite à la mise en uvre de Fighting back en particulier au travers du projet Résolution de renforcement et de modernisation du dispositif de traitement et de contrôle des opérations et des activités Le Comité a suivi tout particulièrement les travaux relatifs aux contrôles comptables et a suivi les débuts du projet d Enterprise Risk Management conçu pour renforcer la maîtrise du risque opérationnel dans toutes les composantes de la banque Le Comité a suivi de très près tous les aspects de liquidité de la banque y compris le projet de liquidité Il a été consulté sur les projets de réponse du Groupe à des lettres de suite de l Autorité de contrôle prudentiel Le Comité a passé en revue plusieurs activités du Groupe notamment du point de vue du contrôle interne et des risques risques et contrôle interne en matière de ressources humaines les processus nouveaux produits le portefeuille des actifs générés en extinction plans de résolutions et plans de redressement notations du Groupe suivi des projets informatiques sécurité informatique contrôle inter ne dans le métier titre risques et contrôle interne dans la banque de détail en France Global Finance les métiers de Services Financiers Spécialisés et Assu rances ainsi que Komer ni Banka Newedge Le Comité a assuré un suivi de grands projets lancés par le Groupe dans le cadre Ambition SG 2015 (ex Convergence maîtrise des contrôles comptables ) avec un accent particulier mis sur la transformation du modèle opérationnel Le Comité a tenu une réunion dans la succursale de New York et a fait une revue complète des activités aux États Unis dans la Banque de Financement et d Investissement Le Comité a pu à cette occasion rencontrer la FED de New York Il a examiné certains projets de cession sous l angle nancier avant leur examen par le Conseil DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S ELe Comité reçoit tous les semestres un benchmark nancier présentant les performances du Groupe dans ses différents métiers par rapport à ses principaux concurrents Celui ci est présenté au Conseil une fois par an Le Comité a discuté le programme d audit et le budget des honoraires des Commissaires aux comptes pour 2012 En n le Comité a proposé au Conseil les conditions de renouvellement du mandat des Commissaires aux comptes Après avoir débattu des conditions d exercice de leur mandat par les auditeurs constaté que les associés en charge feront l objet d un renouvellement à proche échéance et pris en compte la qualité des travaux effectués le Comité a proposé au Conseil le renouvellement en 2012 des cabinets Deloitte et Ernst & Young en précisant que le prochain renouvellement serait soumis à appel d offre Le Comité des rémunérations est composé au 1er janvier 2013 de 4 administrateurs MM Cicurel Folz Lévy et Wyand dont 3 sont indépendants Il est présidé par M Folz administrateur indépendant Le Comité des rémunérations aux termes de l article 7 du règlement intérieur propose au Conseil dans le respect des principes énumérés par le code AFEP MEDEF de gouver nement d entreprise et des normes professionnelles les principes de la politique de rémunération des mandataires sociaux et notamment les critères de détermination la structure et le montant de cette rémunération y compris les indemnités et avantages en nature de prévoyance ou de retraite et les rémunérations de toute nature perçues de l ens emble des sociétés du Groupe il veille à leur application prépare l évaluation annuelle des mandataires sociaux propose au Conseil la politique d attribution d actions de performan ce et d options de souscription ou d achat d actions et donne un avis sur la liste des béné ciaires prépare les décisions du Conseil relatives à l épargne salariale examine chaque année et donne un avis au Conseil sur les propositions de la Direction génér ale relatives aux principes de la politique de rémunération applicables dans le Groupe à la politique de rémunération des personnes visées par le règlement 97 02 sur le contrôle interne notamment les catégories de personnel dont les activités ont u ne incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe et s assure auprès de la Direction générale de leur mise en uvre Il s assure également que la concertation prévue par les normes professionnelles entre la Direction générale et le contrôle des risques et de la conformité pour la dé nition et la mise en uvre de cette politiqu e a bien lieu et que les avis du contrôle des risques et de la conformité sont bien pris en compte véri e que le rapport qui lui est fait par la Direction générale est conforme aux dispositions du règlement 97 02 et cohérent avec les principes et dispositions des normes professionnelles Il reçoit toute information nécessaire à sa mission et notamment le Rapport annuel transmis à l Autorité de contrôle prudentiel et les montants individuels de rémunération au delà d un certain seuil qu il détermine Il s appuie en tant que de besoin sur les services de contrôle interne ou sur des experts extérieurs Il rend compte de s es travaux au Conseil Il peut exercer ces mêmes missions pour les sociétés du Groupe surveillées par l Autorité de contrôle prudentiel sur une base consolidée ou sous consolidée donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitan t de ces questions et fait un Rapport annuel d activité soumis à l approbation du Conseil destiné à être inséré dans le Document de référence Au cours de l exercice le Comité des rémunérations s est réuni à 6 reprises Le taux de présence de ses membres a été de 91 67 % (96 % en 2011) Lors de ses réunions le Comité a préparé les décisions du Conseil sur le statut et la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux Le Comité a préparé l évaluation des Dirigeants mandataires sociaux et en a délibéré avec les autres administrateurs n étant ni salariés ni mandataires sociaux au Groupe Il a examiné les objectifs annuels des mandataires sociaux proposés au Conseil Conformément à la CRD3 et ses textes de transposition en France le Comité des rémunérations a veillé à ce que les politiques de rémunérations suivies par le Groupe soient non seulement conformes à la réglementation mais aussi alignées sur la politique de maîtrise de risque de l entreprise ainsi que sur ses objectifs en matière de fonds propres Le Comité a revu les principes de la politique de rémunération applicable dans le Groupe en particulier ceux concernant les catégories de personnel dont les activités ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe conformément aux nouvelles réglementations en vigueur Il a consacré plusieurs séances à cet examen et à s assurer que le dispositif proposé en ce qui concerne la population régulée était conforme aux nouvelles règles particulièrement complexes Il a tout particulièrement veillé à ce que la politique de rémunération prenne bien en compte les risques générés par les activités et le respect par les personnels des politiques de maîtrise des risques et des normes professionnelles et a consulté le Comité d audit de contrôle interne et des risques à ce sujet Il s est appuyé aussi sur les travaux des organes de contrôle externes et internes pour s assurer que les règles xées en 2010 avaient été respectées Il a également examiné les modalités de l augmentation de capital réservée aux salariés En n le Comité a proposé au Conseil les plans d attribution d actions DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S EIILa politique de rémunération ainsi dé nie est décrite en détail page 118 et suivantes Ce Comité est composé de trois administrateurs au moins qui ne peuvent être ni dirigeant mandataire social ni lié à l entreprise ou l une de ses liales par un contrat de travail Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du code AFEP MEDEF de gouvernement d entreprise et compétents pour analyser les politiques et pratiques en matière de nominations et de gouvernement d entreprise au regard de l ensemble des critères pertinents Il est chargé de faire des propositions au Conseil pour la nomination des administrateurs ainsi que pour la succession des mandataires sociaux notamment en cas de vacance imprévisible après avoir diligenté les enquêtes utiles Aux termes de l article 8 du règlement intérieur le Comité des nominations et du gouvernement d entreprise Propose au Conseil les nominations des membres des Comités du Conseil Peut proposer la nomination d un Vice Président Prépare l examen par le Conseil d administration des questions relatives au gouvernement d entreprise Il conduit l évaluation du Conseil d administration qui est réalisée chaque année Propose au Conseil d administration la présentation du Conseil d administration dans le Document de référence et notamment la liste des administrateurs indépendants Donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d activité soumis à l approbation du Conseil d administration destiné à être inséré dans le Document de référence Le Comité des nominations et du gouvernement d entreprise est informé préalablement de toute nomination de membre du Comité exécutif du Groupe et de responsable d une Direction fonctionnelle centrale non membre de ce Comité Il a communication du plan de succession des mêmes dirigeants Le Comité des nominations et du gouver nement d entreprise est composé au 1er janvier 2013 de 4 administrateurs MM Cicurel Folz Lévy et Wyand dont 3 sont indépendants Il est présidé par M Folz administrateur indépendant Le Comité des nominations et du gouvernement d entreprise a tenu 4 réunions en 2012 le taux de participation a été de 93 75 % (100 % en 2011) Il a préparé l examen par le Conseil du chapitre du Rapport annuel 2012 relatif au « gouvernement d entreprise » en particulier en ce qui concerne l appréciation du caractère indépendant des administrateurs Le Comité a préparé les travaux d auto évaluation du fonctionnement du Conseil Le Comité a préparé les propositions de nomination des mandataires sociaux ainsi que des administrateurs dans le cadre de l Assemblée générale 2012 À cet effet il s est appuyé sur les travaux d un cabinet de conseil En n il a préparé la réponse du Conseil à la résolution déposée par des actionnaires pour modi er la gouvernance du Groupe Il a examiné le plan de succession des mandataires sociaux a n d être en état de faire une proposition au Conseil à ce sujet le moment venu Depuis 2000 le Conseil d administration consacre chaque année une partie d une séance à débattre de son fonctionnement sur la base d une évaluation portée par les administrateurs eux mêmes Cette évaluation est recueillie soit par un membre du Conseil ou le Secrétaire du Conseil soit par un consultant exter ne spécialisé sur la base d un guide d entretien ou un questionnaire approuvé par le Comité des nominations et du gouvernement d entreprise Dans les deux cas les réponses sont présentées de façon anonyme dans un document de synthèse qui sert de base aux débats du Conseil L organisation de l évaluation pour 2012 a été arrêtée par le Conseil d administration lors de sa réunion du 31 juillet Le Président du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise a été chargé d établir cette évaluation sur la base d un questionnaire rempli par les administrateurs ou lors d un entretien individuel 7 administrateurs ont répondu par écrit 7 autres ont préféré la formule de l entretien Le rapport du Président du Comité des nominations a été soumis au Conseil après avis du Comité des nominations L opinion générale des administrateurs sur le Conseil et son fonctionnement est largement favorable La diversité des compétences et expériences ainsi que la diversité en âges et nationalités sont jugées satisfaisantes Toutefois l attention est appelée à la recherche de personnes ayant une expérience bancaire connaissant de nouvelles zones géographiques et ayant une expérience dans le marketing et la distribution Un net progrès dans l organisation des travaux est souligné Le séminaire sur la stratégie est très apprécié La thématique stratégique est fortement plébiscitée D autres thèmes comme la gestion prévisionnelle des compétences des équipes de direction ont été évoqués Le Conseil a émis le souhait que les documents fournis au Conseil soient améliorés (plus courts plus simples mieux adaptés à la prise de décision) Par ailleurs les membres du Conseil souhaitent qu ils soient envoyés plus en avance Le Conseil souhaite la mise en place d un tableau de bord régulier comportant certains indicateurs et un suivi des décisions Le rôle DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E G O U V E R N E M E N T D E N T R E P R I S Ede Président celui du Vice Président ainsi que le fonctionnement des comités sont très appréciés S agissant de l information des administrateurs un rapport sur l actualité du Groupe lorsque les séances sont espacées est jugé utile Au total l évaluation traduit la satisfaction générale du Conseil d administration sur son fonctionnement sous réserve des améliorations souhaitées dont le Conseil a validé l orientation lors de sa séance du 7 novembre 2012 Depuis 2003 les Dirigeants mandataires sociaux font l objet chaque année d une évaluation préparée par le Comité des rémunérations à l occasion d une réunion à laquelle participent les administrateurs n étant ni salariés ni Dirigeants d une société du Groupe L évaluation porte sur le respect par les mandataires sociaux des objectifs annuels qui leur ont été assignés en début d exercice par le Conseil d administration sur la base d un rapport des mandataires sociaux eux mêmes revu par le Comité des rémunérations Cette réunion est présidée par le Vice Président et animée par le Président du Comité des rémunérations et ses conclusions sont communiquées au Président par le Vice Président et le Président du Comité des rémunérations Deux séances de formation ont été organisées en 2012 La première a traité de l actualité réglementaire et de la liquidité La seconde concernait les enjeux liés à la crise de la Grèce et l euro ainsi que les risques de marché Les statuts (voir chapitre 11) dé nissent les modalités de participation des actionnaires à l Assemblée générale Un résumé de ces règles gure au chapitre 3 du Document de référence Le montant des jetons de présence a été xé à 1 250 000 EUR par l Assemblée générale du 24 mai 2011 Les règles de répartition des jetons de présence entre les administrateurs sont déterminées par l article 11 du règlement intérieur Le Président Directeur général ne perçoit pas de jetons de présence Le montant du jeton de présence global est divisé en une partie xe égale au tiers et en une partie variable égale aux deux tiers Le Vice Président béné cie prorata temporis d une allocation spéciale de jetons de présence égale à 35 % de la partie xe du jeton annuel Après imputation de la part du Vice Président la partie xe du jeton est répartie prorata temporis comme suit quatre parts pour le Président du Comité d audit de contrôle interne et des risques trois parts pour les membres du Comité d audit de contrôle interne et des risques deux parts pour le Président des Comités des n ominations et du gouver nement d entreprise et des rémunérations une part pour les autres admin istrateurs La partie variable du jeton est répartie en n d année en proportion du nombre de séances ou de réunions de travail du Conseil et de chacun des Comités auxquelles chaque administrateur aura participé Toutefois les séances du Comité des rémunérations et du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise tenues le même jour sont prises en compte pour une seule unité pour les membres communs Les éléments du Rapport du Président qui présentent les principes et règles arrêtés par le Conseil d administration pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux gurent dans le présent chapitre sous le titre « Principes de rémunération » qui suit Le paragraphe « Informations de l article L 225 100 3 du Code de commerce » gure au chapitre 3 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SIILe présent Rapport est établi en application de l article L 225 37 du Code de commerce(1) Il présente de manière synthétique les procédures de contrôle interne du Groupe consolidé Il ne prétend pas décrire de manière détaillée la situation de l ensemble des activités et liales du Groupe ni la mise en uvre pratique des procédures Le Président de chaque société anonyme liale française du Groupe qui fait appel public à l épargne est par ailleurs appelé à rédiger un rapport spéci que Compte tenu de l ampleur et de la diversité des risques inhérents aux activités des établissements bancaires le contrôle interne constitue un instrument essentiel de leur pilotage et de leur politique de maîtrise des risques Il contribue ainsi fortement à la pérennité de leurs activités Ce contrôle s inscrit dans un cadre réglementaire très strict au plan national et fait l objet de nombreux travaux au plan international (Comité de Bâle Union européenne) Il concerne l ensemble des acteurs du Groupe il est d abord du ressort des opérationnels mais il implique également un certain nombre de Directions centrales et au premier chef la Direction des risques le Secrétariat général (notamment en charge du contrôle de la Conformité et de son contrôle) l ensemble des Directions nancières du Groupe ainsi que la Direction du contrôle périodique Ces entités ont toutes participé à l élaboration du présent Rapport pour les parties qui les concernent Il a été approuvé par le Conseil d administration après examen par le Comité d audit de contrôle interne et des risques Compte tenu de la diversité et de l évolution des activités du Groupe la gestion des risques s articule autour des principales catégories suivantes (incluant le risque pays) risque de per te résultant de l incapacité des clients du Groupe d émetteurs ou d autres contreparties à faire face à leurs engagements nanciers Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent au x opérations de marché (risque de remplacement) et aux activités de titrisation De plus le risque de crédit peut être aggravé par le risque de concentration qui résulte d une forte exposition à un risque donné ou à une ou plusieurs contreparties ou encore à un ou plusieurs groupes de contreparties similaires risque de perte de valeur d instruments nanciers résultant des variations de paramètres de marché de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres Les paramètres concern és sont notamment les taux de change les taux d intérêt ainsi que les prix des titres (actions obligations) et des matières premières des dérivés et de tous autres actifs tels que les actifs immobiliers risqu e de pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les taux d intérêt et de change Les risques structurels de taux d intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre (opérations touchant les capitaux propres les investiss ements et les émissions obligataires) risque pour le Groupe de ne pas pouvoir faire face à ses ux de trésorerie ou ses besoins de collatéral à un coût rais onnable et au moment où ils sont dus (y compris les risques comptables et environnementaux) risque de perte ou de sanction du fait de défaillances des procédures et s ystèmes internes d erreurs humaines ou d événements extérieurs risque de sanction judiciaire administrative ou disciplinaire de perte nancière signi cative ou d atteinte à la réputation qui n aît du n on respect de dispositions réglementant l activité du Groupe risque résultant d une perception négative de la part des clients des contreparties des actionnaires des investisseurs ou des régulateurs pouvant affecter défavorablement la capacité du Groupe à maintenir ou engager des relations d affaires et la continuité d accès aux sou rces de nancement à travers ses liales d Assurance le Groupe est également exposé à un ensemble de risques inh érents à ce métier Il s agit notamment du risque de tari cation des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d assurance vie et dommage y compris les pandémies R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SLa partie gouvernement d entreprise de ce même rapport gure pages 93 à 102 (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E Sles accidents et les catastrophes (par exemple séismes ouragans catastrophes industrielles actes de terrorisme ou con its militaires) au travers de ses Services Financier s Spécialisés principalement sa liale de location longue durée de véhicules le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeur nette de revente d un actif à la n du contrat de crédit bail inférieure à l estimation) Le groupe Société Générale accorde une importance particulière à la mise en uvre d une organisation robuste et ef ciente pour maîtriser ses risques dans tous les métiers marchés et régions où il opère ainsi qu à l équilibre entre une culture risques forte et le développement de ses activités Sous le suivi rapproché du COMEX (Comité Exécutif) et du CACIR les différents aspects de la gestion des risques font l objet depuis janvier 2011 d une série d initiatives dans le cadre du programme ERM (Enterprise Risk Management) qui vise à renforcer la cohérence et l ef cacité du dispositif de maîtrise des risques au sein du Groupe en intégrant pleinement leur prévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers de la banque et en s appuyant sur trois leviers le déploiement d un pilotage stratégique fondé sur un appétit pour le risque maîtrisé l optimisation des dispositifs de contrôle et le renforcement de la culture risques de l ensemble des collaborateurs du Groupe L appétit pour le risque se dé nit pour Société Générale comme le niveau de risque par nature et par métier que le Groupe est prêt à prendre au regard de ses objectifs stratégiques L appétit pour le risque s exprime aussi bien au travers de critères quantitatifs que qualitatifs L exercice d Appétit pour le risque du Groupe se traduit par la formalisation de la vision à trois ans des cibles sur certains indicateurs clés du Groupe (solidité nancière solvabilité volatilité des résultats levier liquidité) des couples risques rentabilité des différents métiers du Groupe et du pro l de risque du Groupe par nature de risques Pour déterminer ces éléments sont pris en considération la sensibilité des résultats aux cycles conjoncturels et aux événements de crédit de marché ou opérationnels l impact de l environnement macro économique tan t sur les marchés émergents que sur les pays développés L exercice d Appétit pour le risque constitue un des outils de pilotage stratégique à la disposition des instances dirigeantes du Groupe Il est entièrement intégré au processus budgétaire et s appuie sur le dispositif de stress test global utilisé également pour s assurer de l adéquation du capital en scénario économique stressé (« Stress Test Global ») Le CACIR puis le Conseil d administration sur proposition du COMEX valident la trajectoire relative aux différents indicateurs clés du Groupe et leur adéquation avec les cibles xées Les stress tests permettent de mesurer la résilience à des chocs macro économiques d amplitudes variées Ils sont une composante importante du pilotage des risques du Groupe Le dispositif de stress tests du Groupe sert à la fois à xer des limites et à garantir l adéquation du capital par rapport aux risques et contribue à la réalisation de l exercice d Appétit pour le risque Au delà du Stress Test global réalisé à un niveau agrégé sur l ensemble des métiers du Groupe et intégré au processus budgétaire le Groupe met en uvre un dispositif de stress tests spéci ques selon les différents types de risques (crédit marché ) La validation des risques de crédit s inscrit dans la stratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son appétit pour le risque La politique de crédit de Société Générale repose sur le principe que tout engagement porteur de risques de crédit s appuie sur une connaissance approfondie du client et de son activité la compréhension de la nalité et de la nature du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance La décision d accorder un crédit doit aussi s assurer que la structure de la transaction permettra de minimiser le risque de pertes en cas de défaillance de la contrepartie Des limites sont xées pour certains pays zones géographiques secteurs produits ou types de clients de manière à réduire les risques les plus signi catifs Les principaux risques de concentration sont de plus analysés périodiquement pour l ensemble du Groupe A n d encadrer la gestion des risques de crédit du Groupe la Direction des risques conjointement avec les pôles a dé ni un dispositif de contrôle et de surveillance reposant sur la politique de risque de crédit Périodiquement celui ci est revu et validé par le Comité d audit de contrôle interne et des risques La surveillance des risques de crédit est organisée par pôles (Réseaux France Réseaux Internationaux Services Financiers Spécialisés et Assurances Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs Banque de Financement et d Investissement) et est complétée par des départements ayant une approche plus transversale (suivi du risque pays du risque sur institutions nancières) Le risque de contrepartie sur opérations de marché est rattaché au Département des risques de marché DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SIIAu sein de la Direction des risques chacun de ces départements est en charge de xer des limites de crédit globales et individuelles par client catégorie de client ou type de transaction autoriser les opérations soumises par les Directions commerciales valider les notes de crédit ou les critères internes de notation des clients assurer le suivi et la surveillance des exposition s de montant unitaire élevé et de divers portefeuilles de crédit spéci ques valider les politiques de provisionnement spéci ques et collectives Par ailleurs un département distinct effectue l analyse d ensemble des portefeuilles et assure les reportings associés y compris vis à vis des autorités de tutelle Un rapport mensuel sur l activité de la Direction des risques est présenté au Comité des risques (CORISQ) et des analyses spéci ques sont soumises à la Direction générale Le Département des risques de marché assure la supervision indépendante des activités de marché du Groupe Ses principales missions sont d instruire les demandes de limites dans le cadre des autorisations globales du Conseil d administration et de la Direction générale de suivre les positions et les risques de marché de dé nir les méthodologies et outils de mesure (VaR Stressed VaR Incremental Risk Charge (IRC) Compr ehensive Risk Measure (CRM) stress tests sensibilité aux paramètres de marché etc ) de valider les modèles d évaluation des front of ces de véri er les paramètres de marché de déterminer les réserves Les positions et les risques sont contrôlés quotidiennement et comparés à des limites prédé nies qui sont validées pour les principales d entre elles par le Conseil d administration sur proposition du CACIR en accord avec l appétit au risque dé ni par le Conseil d administration Le principe général pour le Groupe est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible La gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe en accord avec l appétit au risque structurel dé ni par le COMEX Concer nant le change la politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio de solvabilité aux variations des taux de change des principales devises dans lesquelles il opère La liquidité étant une ressource rare l objectif du groupe est d assurer le re nancement de ses activités à un coût optimal en situation courante Le plan de nancement court et long terme du Groupe complément aux ressources collectées auprès de la clientèle est dimensionné de manière prudente avec une emprise réduite sur le court terme et en s assurant une diversi cation en termes de produits et de bassins d émission les objectifs sont validés par le Conseil d administration dans le cadre de l exercice d Appétit pour le risque Conformément aux principes de la réglementation qui prônent une séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des risques la gestion et le suivi des risques structurels sont assurés par deux entités distinctes le Département « Gestion du Bilan et Financement » chargé du pilotage des risques structurels de la su pervision et de la coordination de l ensemble des fonctions de trésorerie du Groupe ( nancement exter ne du Groupe nancement interne des entités gestion centralisée du collatéral) Il assure par ailleurs le rôle de gestion de la centrale nancière et les fonctions d exécution des opérations nancières le Département « Suivi des risques ALM » chargé de la supervision des risques structurels sur l ensemble du Groupe en particulier le contrôle des modèles et le suivi du respect des limites et pratiques de gestion par les divisions lignes métiers et entités du Groupe Chaque entité assure le contrôle de premier niveau des risques structurels elle a pour mission d effectuer la mesure périodique des risques encourus le reporting risque d élaborer les propositions de couverture et la mise en uvre des décisions prises Chaque entité est responsable du respect des normes du Groupe et des limites qui lui ont été assignées Les Directions nancières des pôles de supervision doivent s assurer du bon respect de ces principes au sein de chacune des entités du périmètre qu elles contrôlent La Société Générale n a aucun appétit pour les risques opérationnels mais juste une tolérance À ce titre le Groupe mène une politique de prévention active au travers de la sécurisation des processus opérationnels mais aussi de la diffusion d une culture risques au sein de l organisation La limite en matière de pertes opérationnelles est xée en pourcentage du Produit net bancaire Le Département des risques opérationnels a pour mission d assurer le suivi transversal de ces risques au sein du Groupe de coordonner leur pilotage et d en assurer le reporting pour la Direction générale le Conseil d administration et les autorités de supervision bancaire Il veille également à renforcer la cohérence et l intégrité du dispositif Des procédures et des outils ont été déployés au sein du Groupe a n d identi er d évaluer (quantitativement et qualitativement) et d encadrer les risques opérationnels l auto évaluation des risques et des contrôles qui a pour but d identi er et mesurer l exposition du Groupe aux différentes catégories de risques opérationnels a n d établir une cartographie précise des niveaux de risques intrinsèques et résiduels après prise en compte des dispositifs de prévention et de contrôle DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E Sdes indicateurs clés de risque pour alerter en amont sur les risques de pertes opérationnelles des analyses de scenarii qui consistent à estimer les pertes potentielles de faible fréquence mais à forte sévérité auxquelles le Groupe pourrait être exposé la collecte et l analyse des pertes internes et des pertes subies dans l indu strie ban caire à la suite de la matérialisation de risques opérationnels un suivi des plans d action majeurs au sein du Groupe s appuyant su r le déploiement d un outil informatique La fonction Plans de Continuité d Activité (PCA) est rattachée au Département des risques opérationnels Elle s attache à l amélioration notamment au moyen de tests réguliers des dispositifs de continuité d activité au sein du Groupe Une fonction Gestion de Crise distincte de la fonction PCA renforce la prise en compte de cet aspect spéci que au sein du Groupe et le déploiement de dispositifs et d outils adéquats Depuis n 2010 dans le cadre réglementaire dé ni par la Directive Européenne CRD3 Société Générale a mis en place une gouvernance spéci que pour la détermination des rémunérations variables Au delà des professionnels des marchés nanciers les règles introduites par cette Directive s appliquent à l ensemble des personnes dont l activité est susceptible d avoir une incidence signi cative sur le pro l de risque des établissements qui les emploient y compris celles exerçant des fonctions de contrôle Selon les principes approuvés par le Conseil d administration sur proposition du Comité des rémunérations les mécanismes et processus de rémunération de la population identi ée intègrent non seulement le résultat nancier des opérations réalisées mais également la manière dont ce résultat est généré maîtrise et gestion de l ensemble des risques et respect des règles de conformité Les salariés des fonctions de contrôle pour leur part sont rémunérés de manière indépendante des résultats des opérations qu ils contrôlent et en fonction de critères propres à leur activité La rémunération variable comporte une partie non différée et une partie différée versée sur trois ans prorata temporis et sous conditions de performance et de malus Au moins 50 % de cette rémunération est versée sous forme de titres ou équivalents titres Ces modalités de versement visent à aligner la rémunération sur les performances et l horizon de risques de l entreprise La Direction des risques et la Direction de la conformité participent à la dé nition et la mise en uvre de cette politique Chaque trimestre la Direction de la conformité s appuyant sur les informations provenant des pôles et Directions fonctionnelles en particulier la Direction de la communication établit un tableau de bord du risque de réputation Ce tableau de bord est communiqué trimestriellement au COMEX et deux fois par an au CACIR Par ailleurs les Responsables de conformité des lignes métier participent aux diverses instances (Comités nouveaux produits comités ad hoc etc ) organisées pour valider les nouveaux types d opérations produits projets ou clients et formulent un avis écrit concernant leur évaluation du niveau de risque de réputation Pour le calcul des exigences en fonds propres Société Générale a l autorisation de ses autorités de tutelle pour les risques de crédit d appliquer la méthode de notation interne (méthode IRB Internal Rating Bas ed pour la majeure partie des expositions en risque de crédit) Les activités et expositions actuellement soumises à l approche standard restent sélectives et limitées en terme d impact sur le capital réglementaire du Groupe Le dispositif de suivi des modèles de notation est opérationnel conformément aux exigences Bâle 2 Ce dispositif fait l objet d une description détaillée dans le chapitre 9 du présent Document de référence pour les risques de marché d utiliser ses modèles internes (VaR) Value at Risk Stressed VaR IRC (Incremental Risk Charge) et CRM (Comprehensive Risk Measure) Ces modèles couvrent la quasi totalité des opérations concernées seules certaines opérations restent calculées en méthode standard Ces dernières années le Groupe a conduit d importants travaux d amélioration de son dispositif de calcul qui ont été validés par l ACP pour le risque de contrepartie sur opérations de marché d utiliser en 2012 le modèle interne pour la détermination de l indicateur EEPE (Effective Expected Positive Exposure) Cette nouvelle méthode couvre environ 90 % des opérations Pour le reste le Groupe utilise la méthode d évaluation au prix de marché pour les risques opérationnels d utiliser l approche AMA (Advanced Measurement Approach) En n les systèmes d information sont régulièrement adaptés aux évolutions des produits traités et des techniques de gestion du risque associées tant au niveau local (entités bancaires) qu au niveau central (Direction des risques) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SIILa gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe est assurée au travers de deux instances principales le Conseil d administration et la Direction générale Le Conseil d administration et plus particulièrement son Comité d audit de contrôle interne et des risques procède régulièrement à une revue approfondie du dispositif de gestion de prévention et d évaluation des risques En premier lieu le Conseil d administration dé nit la stratégie de la Société en assumant et contrôlant les risques et veille à son application Un tableau de bord sur les risques lui est remis Le Conseil d administration s assure notamment de l adéquation des infrastructures de gestion des risques du Groupe suit l évolution du coût du risque et approuve les limites de risque pour les risques de marché La Direction générale présente au moins une fois par an au Conseil d administration (plus souvent si les circonstances l exigent) les principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de gestion des risques du Groupe y compris le Code de conduite scale du Groupe Au sein du Conseil d administration le Comité d audit de contrôle interne et des risques est plus particulièrement chargé d examiner la cohérence du cadre interne de suivi des risques et leur conformité avec ce cadre ainsi qu avec les lois et réglementations en vigueur Le règlement intérieur du Conseil d administration est disponible dans le Document de référence page 456 (1) Ce Comité a pour mission d assurer le suivi des questions relatives à l élaboration et au contrôle des informations comptables et nancières ainsi que le suivi de l ef cacité des systèmes de contrôle interne de mesure de surveillance et de maîtrise des risques Il est notamment chargé d assurer le suivi du processus d élaboration de l information nancière notamment d examiner la qualité et la abilité des dispositifs en place de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfon ctionn ement dans le processus d analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au Conseil en vue notamment de véri er la clarté des informations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence et la permanence des méthodes comptables adoptées pour l établissement des comptes sociaux et consolidés de s assurer de l indépendance des Commissaires aux comptes notamment par u n examen du détail des honoraires qui leur sont versés par le Groupe ainsi qu au réseau auquel ils peuvent appartenir et par l approbation préalable de toute mission n entrant pas dans le strict cadre du contrôle légal des comptes mais qui en est la conséquence ou l accessoire toute autre mission étant exclue de conduire la procédure de sélection des Commissaires aux comptes et de donner un avis au Conseil d administration sur leur désignation ou leur renouvellement ainsi que sur leur rémunération d examiner le programme de travail des Commis saires aux Comptes et plus généralement d assurer le suivi du contrôle des comptes par les Commissaires aux comptes de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne notamment la cohérence des systèmes de mesure de surveillance et de maîtrise des risques et proposer en tant que de besoin des actions complémentaires à ce titre À cette n le Comité notamment examine le programme de contrôle périodique du Groupe et le Rapport annuel sur le contrôle interne établi en application de la réglementation bancaire et donne son avis s ur l organisation et le fonctionn ement des services de contrôle interne examine les lettres de suite adressées par la Commission bancaire et émet un avis sur les projets de réponse à ces lettres examine les procédures de contrôle des risques de marché et du risque structurel de taux d intérêt et est consulté pour la xation des limites de risques émet une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spéci ques de montants s igni catifs examine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillance des risques établi en application de la réglementation bancaire examine la politique de maîtrise des risques et de suivi des engagements hors bilan au vu notamment de notes préparées à cet effet par la Direction nancière la Direction des ris ques et les Commissaires aux comptes Il peut entendre dans les conditions qu il détermine outre les personnes visées à l article 6 les Commissaires aux comptes ainsi que les cadres responsables de l établissement des comptes du contrôle interne du contrôle des risques du contrôle de conformité et du contrôle périodique Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité d audit de contrôle interne et des risques sauf décision contraire du Comité Le Comité s est réuni 8 fois au cours de l exercice 2012 Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d activité soumis à l approbation du Conseil destiné à être inséré dans le Document de référence DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SEn juin 2012 à la demande du Président du Comité l Inspection générale du Groupe a réalisé une mission de conseil destinée à dresser un état des lieux du fonctionnement du Comité et à proposer des recommandations visant à en améliorer l ef cacité Une grande partie des recommandations du rapport a été adoptée par le Comité et sera mise en uvre en 2013 Présidés par la Direction générale trois comités spécialisés du Comité exécutif du Groupe assurent le pilotage central du contrôle interne et des risques le Comité des risques qui s est réuni 16 fois au cours de l exercice 2012 traite des grandes orientations en matière de risques du Groupe notamment de l encadrement des différents risques (risques de crédit pays de marché et opérationnels) et de l architecture et la mise en uvre du dispositif de suivi de ces risques Dans le prolongement du Comité des risques le Comité « grands risques » se consacre à la revue des ex positions individuelles importantes le Comité nancier qui dans le cadre du pilotage de la politique nancière du Groupe valide le dispositif de suivi de gestion et d encadrement des risques structurels et revoit les évolutions des risques structurels du Groupe au travers des reportings consolidés par la Direction nancière le Comité de coordination du contrôle inter ne (CCCI) qui pilote la cohérence et l ef cacité de l ensemble du dispositif de contrôle inter ne Elles adressent au Comité exécutif du Groupe toutes les informations nécessaires à l exercice de sa responsabilité consistant à assurer sous l autorité du Directeur général le pilotage stratégique du Groupe À l exception des Directions nancières des pôles d activités ces directions rapportent directement à la Direction générale du Groupe ou au Secrétariat général Responsable de la Conformité du Groupe (lui même sous la responsabilité directe de la Direction générale) la Direction des risques qui a pour principale mission de contribuer au développement des activités et de la rentabilité du Groupe par la dé nition avec les pôles de l appétit aux risques du Groupe (décliné dans les différents métiers du Groupe) ainsi que la mise en place d un dispositif de maîtrise et de suivi des risques Dans l exercice de ses fonctions elle concilie une indépendance par rapport aux métiers et une collaboration étroite avec les pôles d activités qui sont responsables en premier ressort des opérations qu ils initient Dans ce cadre la Direction des risques assure la s upervision hiérarchique ou fonctionnelle de la lière Risques du Groupe à ce titre le Directeur des risques est responsable de la lière « risques » du Groupe au sens du règlement 97 02 modi é par arrêté du 19 janvier 2010 recense l ensemble des risques du Groupe met en uvre le dispositif de pilotage et de su ivi de ces risques y compris transversaux et établit régulièrement des rapports sur leur nature et leur ampleur à la Direction générale au Conseil d administration et aux autorités de supervision bancaire contribue à la dé nition des politiques de risque en tenant compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques correspondants dé nit ou valide les méthodes et les procédures d analyse de mesure d approbation et de suivi des risques valide les opérations et limites proposées par les responsables métiers dé nit le système d information de suivi des risques s assure de son adéquation avec les besoins des métiers et de sa cohérence avec le système d information Groupe Chaque Direction soumet tout nouveau produit métier ou activité à une procédure Nouveau Produit Pilotée conjointement par la Direction des risques et les directions métiers cette procédure a pour objet de s assurer qu avant tout lancement tous les types de risques induits ont été identi és compris et correctement traités la conformité a été appréciée au regard des lois et règlements en vigueur des règles de bonne conduite professionnelle et des risques d atteinte à l image et à la réputation du Groupe toutes les fonctions supports ont été mobilisées et n ont pas ou plus de réserve non satisfaite Cette procédure s appuie sur une dé nition très large du nouveau produit qui s étend de la création d un produit inédit à l externalisation de prestations essentielles ou importantes en passant par l adaptation d un produit existant à un nouvel environnement ou le transfert d activités impliquant de nouvelles équipes ou de nouveaux systèmes Dans l ensemble du Groupe 452 Comités nouveaux produits se sont tenus au cours de l année 2012 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SIILa Direction nancière du Groupe qui au delà de ses respon sabilités de gestion nancière se voit conférer de larges missions de contrôle comptable et nancier (risque structurel de taux de change et de liquidité) à ce titre le Département de la gestion du bilan et nancement est en charge de la dé nition de la politique de risque de taux de change et de liquidité du Groupe et en particulier l évaluation et la plani cation des besoins de nancement du Groupe de la dé nition des indicateurs de pilotage et les scenarii globaux de stress test des différents risques structurels et xe les principales limites des pôles et des entités de l analyse de l exposition aux risques structurels du Groupe et de la dé nition des actions de couverture et assu re la veille réglementaire en matière de risques structurels le Département de suivi des risques ALM est en char ge du recensement des risqu es structurels du Groupe du contrôle des limites de la dé nition des pr incipes et de la validation des modèles appliqués par les entités du Groupe de la consolidation et du reporting des risques structurels et de la dé nition et veille du cadre normatif de mesure des risques structurels avec une revue périodique de la structure de la gestion actif passif des entités du Groupe Dépendant hiérarchiquement du Directeur nancier Groupe le Département suivi des risques ALM (de liquidité de taux et de change) est également supervisé fonctionnellement par le Directeur des risques à qui il rend compte de son activité et qui valide son plan de travail conjointement avec le Directeur nancier Il est intégré dans la gouvernance de la lière Risques du Groupe au sens du CRBF 97 02 Par ailleurs plusieurs départements de la Direction des risques sont impliqués à différents niveaux dans la supervision des risques ALM (revue des modèles relatifs aux activités de marché participation à la validation de tous les modèles de liquidité du Groupe avis donnés sur les limites xées sur les indicateurs de liquidité suivi des éventuels dépassements de limites dans le cadre des procédures d escalade) Leur action est coordonnée par le département de suivi transversal des risques pour le compte du Directeur des risques les Directions nancières des pôles rattachées hiérarchiquement aux responsables de pôles d activités et fonctionnellement à la Direction nancière du Groupe qu i veillent au bon déroulement des arrêtés locaux ainsi qu à la qualité de l information contenue dans les reportings de consolidation transmis au Groupe la Direction de la conformité du Groupe rattachée au Secrétaire général Responsable de la Conformité qui veille au respect des lois règlements et principes déontologiques spéci ques aux activités bancaires et aux services d investissement elle veille également à la prévention du risque de réputation la Direction juridique du Groupe rattachée au Secrétaire général qui veille à la sécurité et à la régularité juridique des activités du Groupe en liaison avec les services juridiques des liales et succursales la Direction scale du Groupe rattachée au Secrétaire général qui veille au respect des lois scales la Direction des ressources humaines du Groupe qui veille notamment à la mise en uvre des politiques de rémunération la Direction des ressources du Groupe qui est notamment en charge de la sécurité des systèmes d information la Direction du contrôle périodique du Groupe qui sous l autorité de l Inspecteur Génér al est en charge de l exercice du contrôle périodique LE C ONT R ÔL E INT ER NE S I NSCR I T DA NS LE CA DR E R ÉG LEM ENTAI R E ST R I C T I M PO SÉ AUX ÉTA B LIS SE MEN TS B AN CA I RE SEn France les conditions d exercice du contrôle interne des établissements bancaires découlent du règlement n° 97 02 modi é du Comité de la réglementation bancaire et nancière qui fait l objet d actualisations régulières Ce texte qui régit les établissements de crédit et les entreprises d investissement dé nit la notion de contrôle interne et spéci e un certain nombre d obligations relatives à la mesure et à l encadrement des différents risques des activités des entreprises concer nées ainsi que les procédures par lesquelles l organe délibérant doit évaluer les conditions d exercice du contrôle interne En juin 2004 le Comité de Bâle a dé ni les quatre principes indépendance universalité impartialité adéquation des moyens aux missions qui doivent prévaloir dans l exercice du contrôle interne des établissements de crédit Au sein du groupe Société Générale ces principes sont mis en uvre principalement dans différentes directives l une établissant le cadre général du contrôle interne du Groupe une deuxième dé nissant la Charte d Audit du Groupe et les autres étant relatives à la Direction des risques à la gestion des risques de crédit à la gestion des risques sur activités de marché à la gestion des risques opérationnels à la gestion des risques structurels de taux de change et de liquidité au contrôle de la conformité et à la maîtrise du risque de réputation Le contrôle interne est l ensemble des moyens qui permettent à la Direction générale de s assurer que les opérations réalisées l organisation et les procédures mises en place sont conformes aux dispositions légales et réglementaires aux usages professionnels et DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E Sdéontologiques et aux règles internes et orientations dé nies par l organe exécutif de l entreprise Le contrôle interne vise notamment à exercer sur les risques encourus un contrôle suf sant pour en assurer la maîtrise à garantir la réalité l exh austivité et l exactitude des informations nancières et de gestion à véri er l intégrité et la disponibilité des systèmes d information et de communication LE DI SP OS I TI F D E CONT R ÔL E I NT ER NE EST FON DÉ SU R Q UAT R E P RI NCI P ES FOND AM ENTAU Xl exhaustivité du périmètre des contrôles qui concernent tous les types de risques et s appliquent à toutes les entités du Groupe la responsabilité des opérationnels dans la maîtrise des risques qu ils prennent et le contrôle des opérations qu ils traitent la proportionnalité des contrôles à l ampleur des risques encourus l indépendance du contrôle périodique Il se caractérise par la distinction entre le contrôle périodique et le contrôle permanent par la mixité d approche du contrôle permanent qui combine d une part un contrôle opérationnel multirisques et d autre part l intervention de lières spécialisées par type de risque LE CONT R ÔL E S AP PU I E SUR U N C OR PU S D E NOR M ES ET D E PR OC ÉDU RE SToutes les activités du groupe Société Générale sont encadrées par des règles et procédures regroupées en un ensemble documentaire appelé la « Documentation Normative » Elle est constituée par l ensemble des documents qui énoncent les règles d action et de comportement s appliquant aux collaborateurs du Groupe dé nissent l organisation des métiers et le partage des rôles et responsabilités décrivent les règles de gestion et de fonctionnemen t interne propres à chaque métier et chaque activité La Documentation Normative comprend notamment les Directives qui dé nissent la gouvernance du grou pe Société Générale l organisation et les missions de ses pôles d activités et Directions centrales ainsi que les principes de fonctionnement des dispositifs et processus transverses (Codes de conduite Chartes ) les In structions qui posent le cadre de fonctionnement d une activité les principes et les règles de gestion applicables aux produits et services rendus à la clientèle et dé nissent les procédures internes La Documentation Normative a force de loi inter ne Elle relève de la responsabilité du Secrétaire général du Groupe Responsable de la Conformité du Groupe vis à vis des autorités de tutelle du Groupe en France et à l étranger S ajoutent à la Documentation Normative les procédures opérationnelles propres à chacune des activités du Groupe Les règles et procédures en vigueur sont conçues de façon à respecter les règles de base du contrôle interne telles que la séparation des fonctions l enregistrement immédiat et irrévocable de toute transaction le rapprochement entre informations de provenances différentes LA CO OR DI NAT I ON D U DI S PO SI T I F DE C O N TR Ô LE ES T A SS UR ÉE AU NI VEA U D U GR O UP E ET R ELAY ÉE DAN S CHA CUN D ES P ÔLES ET D I REC TI O NS CEN TR A LESConformément aux dispositions du règlement n° 97 02 modi é du Comité de la réglementation bancaire et nancière le contrôle interne comprend un dispositif de contrôle permanent et un dispositif de contrôle périodique DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SIILa cohérence et l ef cacité de l ensemble du dispositif de contrôle interne sont pilotées par un Directeur général délégué Il préside le Comité de coordination du contrôle interne Groupe (CCCI Groupe) qui réunit le Secrétaire général le Directeur des risques le Directeur nancier le Directeur des Systèmes d Information Groupe l Inspecteur général le Directeur de la coordination du contrôle interne et à compter de janvier 2011 le Directeur des Ressources humaines Il a passé en revue le dispositif de contrôle et de maîtrise des risques de tous les pôles et des Directions centrales du Groupe Par ailleurs le Comité a traité en 2012 les sujets suivants contrôle des prestations de services essentielles externalisées prévention et détection des fuites d infor mations contrôle des abus de marché gestion des con its d intérêt contrôle du risque de règlement maîtrise du risque projet connaissance du client et protection de la clientèle suivi des déclarations de franchissement de seuil gestion des embargos et sanctions DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SL organisation mise en place au niveau du Groupe pour coordonner l action des différents acteurs du contrôle interne est déclinée au sein de chacun des pôles L ensemble des pôles et des Directions centrales du Groupe est doté de Comités de coordination du contrôle interne Présidés par le responsable du pôle ou de la Direction centrale ces comités réunissent les responsables des fonctions de contrôle permanent ou périodique compétents pour le pôle ou la Direction centrale ainsi que le Directeur de la coordination du contrôle interne du Groupe et les responsables des fonctions de contrôle de niveau Groupe la surveillance permanente qui relève des opérationnels et de leur hiérarchie et dont la coordin ation est placée sous la responsabilité du Département risques opérationnels de la Direction des risques le dispositif de surveillance permanente est lui même complété de nombreux autres contrôles opérationnels (par exemple contrôles automatisés dans les chaînes de traitement informatiques contrôles organisationnels mettant en uvre la sépar ation des fonctions au sein de l organisation etc ) un contrôle de second n iveau dispositif mixte de contrôle hiérarchique exercé au niveau approprié et de contrôle transversal exercé par les lières fonctionnelles spécialisées par grandes familles de risques (ou dans le cas de Crédit du Nord par une équipe de contrôleurs permanents dédiés) une gouvernance spéci que à certains types de risques reposant notamment sur des comités dédiés au niveau Groupe permettant d en effectuer la revue régulière au niveau hiérarchique approprié La surveillance permanente de leur activité par les opérationnels eux mêmes constitue la pierre angulaire du contrôle permanent Elle se dé nit comme l ensemble des dispositions mises en uvre en permanence pour garantir au niveau opérationnel la conformité la sécurité et la validité des opérations réalisées Elle comporte deux volets la sécurité au quotidien concer ne l ensemble des agents et repose sur la véri cation par des contrôles opérationnels prévus dans les procédures du respect permanent par chacun d entre eux pour toutes les opérations qu ils traitent des règles et procédures en vigueur la supervision formalisée constitue l obligation pour la hiérarchie de véri er régulièrement et au travers de procédures écrites le respect par les agents des règles et procédures de traitement et l ef cacité des contrôles opérationnels de la sécurité au quotidien Elle s appuie sur des modes opératoires formalisés et mis à disposition des collaborateurs D après le dernier recensement réalisé sur base déclarative (en date du 31 décembre 2012) les effectifs de la lière Risques du Groupe dédiés à la maîtrise et au contrôle permanent des risques représentent environ 4 900 personnes* (dont 915 à n décembre 2012 au sein même de la Direction des Risques du Groupe) » (*en ETP = Équivalents Temps Plein) Les missions de la Direction des risques sont détaillées dans le chapitre 9 du Document de référence page 207 Le dispositif en matière d organisation de veille et de communication relatives aux risques et à la sécurité de ses systèmes d information est coordonné au niveau du Groupe par un Responsable des Risques opérationnels informatiques et de la Sécurité des Systèmes d Information Ce dispositif est relayé dans chacun des pôles d activités des lignes métiers et des entités Sur le plan opérationnel le Groupe s appuie sur une cellule de type CERT (Computer Emergency Response Team) en charge de la gestion des incidents de la veille sécuritaire et de la lutte contre la cybercriminalité qui fait appel à de multiples sources d information et de surveillance internes comme externes Le dispositif de sécurité et de maîtrise des risques opérationnels informatiques est encadré par des « Orientations stratégiques sécurité » validées par la Direction générale et l ensemble des métiers dans le cadre du Comité de surveillance des Directions centrales Il est régulièrement mis à niveau pour tenir compte des évolutions technologiques de l apparition des nouvelles menaces (exemple des attaques informatiques ciblées sur un établissement) ou de nouveaux usages (exemple du Cloud Computing) L année 2012 a permis au Groupe de naliser les cartographies de risques SI SSI au sein de tous les métiers d identi er ses applications systèmes les plus sensibles aux risques de sécurité (90 applications de sensibilité de niveau « Groupe ») de démarrer un programme de lutte contre la cybercriminalité de publier des normes dans certains domaines non couverts (sécurité dans les projets sécurité dans les développements informatiques etc ) de déployer un plan d action de sensibilisation à la sécurité auprès des utilisateurs naux (semaine de la sécurité conférences etc ) en n de déployer des programmes visant à limiter les risques spéci ques à certains métiers DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SIILe plan d action sécurité du Groupe 2008 2012 déclinant les grandes orientations pour la sécurité sera réactualisé en 2013 pour intégrer dans un ensemble structuré les nouvelles menaces (cybercriminalité) les nouveaux usages informatiques (ouverture des systèmes d information externalisation) et les nouvelles technologies (tablettes smartphones etc ) La structure d organisation des contrôles de niveau 1 et de niveau 2 a été dé nie et formalisée conjointement entre la Direction de la gestion du bilan et les Directions nancières de pôles Ces documents décrivent les responsabilités incombant aux différents acteurs au sein d un processus donné Les Directions nancières des entités sont responsables de la maîtrise du risque structurel Les responsables des risques structurels sont en charge de l établissement des reportings trimestriels et exercent le contrôle de niveau 1 avant de les publier Le Département de la gestion du bilan assure le contrôle de niveau 2 des risques structurels des entités et la consolidation des positions des entités du Groupe Il est assisté dans ses missions par la Direction de la conformité qui veille au respect des lois règlements et principes déontologiques spéci ques aux activités bancaires et au x services d investissement exercés par le Groupe et au respect des règles de bonne conduite et de déontologie personnelle des agen ts elle anime pour ce faire la lière conformité Elle veille également à la prévention du risque de réputation Créée en février 2011 la Direction de la conformité s est attachée au cours de son premier exercice annuel complet à structurer la lière conformité en s appuyant sur un réseau coordonné de responsables conformité irriguant l ensemble des entités du Groupe à doter la lière d un cadre normatif homogène à sensibiliser et à former ses acteurs à la prévention du risque de non conformité et entreprendre le déploiement de contrôles transversaux à l ensemble du Groupe pour les risques majeurs de non conformité le Comité de conformité Groupe qui se réunit chaque mois et regroupe notamment les respon sables conformité des pôles d activités et des Directions centrales ainsi que les responsables de la coordination du contrôle interne du contrôle périodique du département des risques opérationnels et de la Direction juridique Le Comité examine les thèmes de conformité d actualité se tient informé des principales évolutions de la réglementation et s assure que les dysfonctionnements qui lui sont remontés dans le cadre de la procédure de collecte pour l ensemble du Grou pe font l objet de mesures correctrices appropriées les Directions juridique et scale qui veillent respectivement à la régularité et à la s écurité juridiques et scales de l ensemble des activités du Groupe Ces Directions centrales sont relayées au sein des entités opérationnelles par des correspondants locaux et dans certaines implantations ( liales et succursales) par des services ayant des attributions de même nature Les équipes centrales assurent des fonctions de surveillance de formation et de diffusion de l information dans l ensemble du Groupe dont la mission principale est d évaluer dans le cadre d une approche objective rigoureuse et impartiale la conformité des opérations le niveau de risque effectivement encouru le respect des procédures ainsi que l ef cacité et le caractère approprié du dispositif de contrôle permanent Le contrôle périodique du Groupe est un dispositif permanent et indépendant des entités opérationnelles qui couvre l ensemble des activités et entités du Groupe et peut s intéresser à tous les aspects de leur fonctionnement sans aucune restriction Chaque service d Audit interne identi e méthodiquement sur une base régulière les zones de risques du pôle d activités Sur cette base il dé nit un plan d audit annuel permettant une couverture régulière de l ensemble du périmètre Sur la base de leurs constats les équipes de contrôle périodique formulent des recommandations et en contrôlent la mise en uvre Pour remplir ses objectifs le contrôle périodique du Groupe est doté de moyens adaptés proportionnés aux enjeux tant au plan qualitatif que quantitatif Au total les services de contrôle périodique du Groupe comprennent environ 1 450 personnes Le dispositif se compose rattachées hiérarchiquement à l Inspecteur général et fonctionnellement aux responsables de pôle d activités et de Direction centrale La Direction du contrôle périodique s appuie sur une organisation matricielle avec le périmètre auditable est découpé en trois zones qui assurent une couverture complète de leur périmètre géographique quel que soit le type d activité exercée chaque responsable de pôle d activités Direction centrale ligne métier s est vu désigner un correspondant audit unique dont le rôle est de veiller à la correcte couverture du périmètre correspondant de répondre aux demandes du responsable opérationnel dont DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E Sil est correspondant et d informer ce der nier de l état de mise en uvre des préconisations sur son périmètre une équipe d audit comptable une équipe d audit juridique une équipe d audit scal une équ ipe d audit des infrastructures et de la sécurité informatiques ainsi qu une équipe d audit des risques modélisés Les audits spécialisés jouent un rôle d expert intervenant en appui aux audits généralistes Ils peuvent également réaliser des missions autonomes sur leurs thèmes de spécialisation Les audits spécialisés n ont pas de responsabilité de couverture de périmètre à l exception de l audit des infrastructures et de la sécurité informatique portan t sur tous les aspects des activités et du fonctionnement des entités du Groupe Elle rend compte de ses observations conclu sions et recommandations à la Direction générale Elle intervient dans l ensemble du Groupe sans exception dans le cadre d un plan d audit validé annuellement par la Direction générale Dans le cadre de ses missions elle émet un certain nombre de préconisations dont la mise en uvre fait l objet d un suivi trimestriel par le Comité exécutif du Groupe Réunissant au moins une fois par an l audit et les responsables opérationnels les Comités d audit examinent les conditions d exercice et l activité du contrôle périodique en traitant notamment des missions effectuées du plan d audit à venir et du suivi des préconisations Du fait de sa mission l Inspecteur général est auditionné régulièrement par le Comité d audit de contrôle interne et des risques du Conseil d administration Il lui présente notamment le volet relatif au contrôle périodique du Rapport annuel sur le contrôle inter ne prévu par l article 42 du règlement n° 97 02 modi é du CRBF ainsi que le suivi des recommandations les plus importantes subissant des retards de mise en uvre Le Comité d audit de contrôle interne et des risques examine le plan d Audit inter ne annuel du Groupe et donne son avis sur l organisation et le fonctionnement des services de contrôle périodique L Inspecteur général entretient en outre des contacts réguliers et organisés avec les Commissaires aux comptes et les représentants des autorités de tutelle Les acteurs concourant à la production des informations nancières sont multiples du Conseil d administration a pour mission d examiner le projet des états nanciers qui doivent être soumis au Conseil ainsi que de véri er les conditions de leur établissement et de s assurer non seulement de la pertinence mais aussi de la permanence des principes et méthodes comptables appliqués Les Commissaires aux comptes sont entendus par le Comité d audit de contrôle inter ne et des risques dans le cadre de leur miss ion collecte l ensemble des informations comptables et de gestion produites par les liales et les pôles d activités via une série de reportings normalisés Elle assure égalemen t la consolidation et le contrôle de ces données pour permettre leur utilisation dans le cadre du pilotage du Groupe et de la communication à l égard des tiers (organes de contrôle investisseurs ) assurent le contrôle de second niveau des informations comptables et des enregistrements comptables effectués par les back of ces et des informations de gestion remontant des front of ces Elles établissent les états nanciers et les informations réglementaires requis au plan local ainsi que les reportings (comptable contrôle de gestion réglementaire ) à l intention de la Direction nancière du Groupe Au sein de la Direction nancière de la Ban que de Financement et d Investissement le département Market Product Control (MPC) est plus spécialement en charge de garantir de façon indépendante des métiers la production et la validation du résultat et du bilan des activités de marché de la Banque de Financement et d Investissemen t Il est notamment en charge de la validation des évaluations des instruments nanciers négociés ainsi que le rapprochement des résultats économiques (front of ce) et comptables (back of ce) la Direction des risques des pôles et liales du Groupe pour assurer le contrôle des risques de crédit de marché et opérationnels Ces informations sont utilisées dans les communications du Groupe à l égard des instances de gouvernance du Groupe et aux tiers Par ailleu rs elle assure conjointement avec la Direction nancière du Groupe la responsabilité du processus d arrêté Bâle 2 y compris la production des ratios de solvabilité le est en charge d effectuer toutes les fonctions support liées aux opérations réalisées par les membres des front of ces Il véri e notamment le bien fondé économique des opérations effectue l enregistrement des transactions et est en charge des moyens de paiement Au delà de son rôle de consolidation de l information comptable et nancière décrit ci dessus la Direction nancière du Groupe se voit conférer de larges missions de contrôle elle suit au plan nancier les opérations en capital du Groupe et son organigramme nancier elle assure la gestion du bilan et de ce fait dé nit gère et contrôle les équilibres bilantiels et les risques structurels du Groupe elle veille au respect des ratios réglementaires elle dé nit DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SIIles normes référentiels principes et procédures comptables applicables au Groupe et en véri e le respect en n elle assure la abilité des informations comptables et nancières diffusées à l extérieur du Groupe Les normes applicables sont les normes locales pour l établissement des comptes locaux et les normes édictées par la Direction nancière du Groupe pour l établissement des comptes consolidés qui reposent sur le référentiel comptable IFRS tel qu adopté dans l Union européenne Le Département des normes de la Direction nancière du Groupe assure la veille réglementaire et édicte de nouvelles normes internes en fonction de l évolution de la réglementation Chaque entité du Groupe effectue un arrêté comptable et de gestion sur base mensuelle La consolidation de ces données s effectue également mensuellement et fait l objet d une communication nancière externe sur base trimestrielle Cette remontée fait l objet de revues analytiques et de contrôles de cohérence réalisés par les Directions nancières de pôle d activités à l attention de la Direction nancière du Groupe Cette dernière présente les états nanciers consolidés les reportings de gestion et les états réglementaires à la Direction générale du Groupe et aux tiers intéressés En pratique les procédures sont adaptées à la complexité croissante des produits et des réglementations Un plan d action spéci que d adaptation est mis en uvre si nécessaire La qualité et l objectivité des données comptables et de gestion sont assurées par l indépendance des back of ces des middle of ces et des équipes product control vis à vis des équipes commerciales Le contrôle effectué par ces derniers en matière de données nancières et comptables repose sur une série de contrôles dé nis par les procédures du Groupe véri cation quotidienne de la réalité économique de l ensemble des informations reportées réconciliation dan s les délais impartis entre les données comptables et les données de gestion selon des procédures spéci ques Compte tenu de la complexité croissante des activités nancières et des organisations la formation des personnels et les outils informatiques sont régulièrement remis à niveau pour garantir l ef cacité et la abilité des tâches de production et de contrôle des données comptables et de gestion D un point de vue pratique et pour l ensemble des métiers du Groupe les procédures de contrôle interne mises en place visent à assurer la qualité de l information comptable et nancière et notamment à veiller à la validité et à l exhaustivité des transactions retranscrites dans les comptes du Groupe valider les modalités de valorisation de certaines opérations s assurer que les opérations sont correctement rattachées à l exercice les concernant et enregistrées dan s les comptes conformément aux textes comptables en vigueur et que les agrégats comptables retenus pour la présentation des comptes sont conformes aux règlements en vigueur veiller à la prise en compte de l ensemble des entités qui doivent être consolidées en application des règles du Groupe véri er que les risques opératoires liés à la production et à la remontée des informations comptables dans les chaînes informatiqu es sont correctement maîtrisés que les régularisations nécessaires sont correctement effectuées que les rapprochements des données comptables et de gestion sont effectués de manière satisfaisante que les ux de règlement espèces et matière générés par les transaction s sont effectu és de manière exhaustive et adéquate La Direction nancière de chaque liale s assure de la abilité et de la cohérence des comptes établis selon les différents référentiels qui lui incombent (normes locales et IFRS pour les liales ainsi que les normes françaises pour les succursales) Elle réalise des contrôles de premier et deuxième niveau pour garantir la abilité de l information communiquée Les liasses de consolidation de chaque liale sont alimentées par les données comptables de la comptabilité sociale des liales après mise en conformité localement avec les principes comptables du Groupe Chaque liale est responsable de la justi cation du passage des comptes sociaux aux comptes reportés sous l outil de consolidation Les liasses ainsi reportées font l objet d un contrôle de second niveau par les Directions nancières des pôles au travers de revues analytiques de contrôles de cohérence ou de revues thématiques spéci ques Les conclusions de ces travaux sont reprises dans une note de synthèse communiquée à chaque arrêté trimestriel à la Direction nancière du Groupe DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SLes comptes des entités retraités aux normes du Groupe alimentent une base d information centrale sur laquelle sont effectués les traitements de consolidation Le service en charge de la consolidation valide la conformité du périmètre de consolidation au regard des normes comptables en vigueur et effectue des contrôles multiples à partir des données reçues à travers les liasses de consolidation validation de la correcte agrégation des données collectées véri cation du passage correct des écritures de consolidation récurrentes et non récurrentes traitement exhaustif des points critiques du processus de consolidation traitement des écarts résiduels sur comptes réciproques intercompagnies In ne ce département s assure que le processus de consolidation s est déroulé normalement au moyen d un contrôle des données de synthèse sous forme de revues analytiques et de contrôles de cohérence sur les principaux agrégats des états nanciers Ces véri cations sont complétées par l analyse de l évolution des capitaux propres des écarts d acquisition des provisions et des impôts différés consolidés La Direction nancière du Groupe dispose également d une équipe dédiée de supervision comptable Les missions de contrôle qu elle mène ont pour objectif de s assurer de la correcte application des normes comptables Groupe au travers notamment d interventions dans le cadre des opérations d acquisition ou de missions de contrôles comptables sur des thématiques spéci ques a n de véri er l homogénéité des traitements de manière transversale À compter de 2011 cette équipe est également en charge d animer et de coordonner le déploiement du dispositif de certi cation du contrôle permanent comptable Il s effectue au travers d un processus de surveillance permanente sous la responsabilité des Directions impliquées Il permet de véri er de manière récurrente la qualité des contrôles relatifs au correct recensement des opérations comptables et à la qualité des traitements comptables qui y sont associés Les audits généralistes conduisent dans le cadre de leurs missions des travaux visant à évaluer la qualité des informations comptables et de gestion des entités auditées Ces travaux visent à véri er un certain nombre de comptes à évaluer la qualité des travaux de rapprochement entre les données de gestion et les données comptables à évaluer la qualité de la surveillance permanente de la production et du contrôle des données comptables à identi er les lacunes des outils informatiques pouvant impliquer des traitements manuels dont la rigueur est expertisée Les principaux objectifs poursuivis par l équipe d audit comptable sont les suivants apporter son expertise dans l identi cation des principaux risques comptables dans le Groupe réalis er des missions d audit de la correcte application des normes comptables du Groupe dans les domaines évalués comme les plus sign i catifs pour la abilité de l information comptable du Groupe réalis er des actions de formation et de production de méthodologies contribuant à la diffusion des connaissances en termes d audit des risques comptables auprès des audits généralistes et de l Inspection générale Sur la base de ces missions des préconisations sont adressées aux acteurs impliqués dans la chaîne de production et de contrôle des informations comptables nancières et de gestion a n de compléter ce dispositif par des actions plus spéci ques portant sur une entité ou une activité L Inspection générale du Groupe conduit généralement dans le cadre de ses missions des travaux d audit comptable et véri e dans le cadre de missions spéci ques la qualité du contrôle effectué par l ensemble des acteurs impliqués dans la production des données comptables nancières et de gestion Dans le cadre du renforcement de son contrôle permanent le Groupe a mis en uvre en 2012 une Bibliothèque des Contrôles Normatifs visant à structurer et à homogénéiser les contrôles réalisés au sein des pôles d activités et des Directions centrales et à obtenir une vision consolidée de ses risques opérationnels La Bibliothèque des Contrôles Normatifs est composée d un cadre de référence d environ 400 contrôles clés dont 110 majeurs qui constituent des objectifs de contrôle dé nis pour chaque grand domaine fonctionnel conformité risques (marché crédit opérationnel) comptabilité scalité fonction juridique ressources humaines sécurité des systèmes d information achats et communication Ces contrôles clés donnent lieu depuis le troisième trimestre 2012 à des travaux de mise en correspondance avec les contrôles de Surveillance Permanente au sein des métiers et des Directions centrales Ces travaux permettent de rationaliser les contrôles de Surveillance Permanente en les concentrant sur les risques majeurs DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SIILes résultats de ces contrôles donneront lieu à un rapport trimestriel permettant notamment de mettre en exergue les principales anomalies rencontrées Les contrôles clés comptables majeurs font en outre l objet d un processus de certi cation « en cascade » La Bibliothèque des Contrôles Normatifs et la Surveillance Permanente seront gérées à terme au travers d un seul outil Groupe dont une version test a été livrée en 2012 Au sein de la cartographie des risques globale du Groupe des progrès signi catifs ont été réalisés en 2012 sur la cartographie des risques opérationnels et de conformité une démarche de cartographie des risques opérationnels informatiques et de sécurité des systèmes d information a été dé nie puis déclinée sur la quasi totalité des pôles d activités des Directions centrales et des Centres de Services Informatiques cette cartograph ie est fondée sur les standards ISO 27002 et Cobit références internationales en la matière la cartographie des risques de conformité a été déployée dans les principales implantations de la Banque de Financement et d Investissement 210 collaborateurs dans 23 pays ont d ores et déjà été formés pou r enrichir cette cartographie laquelle couvre 84 types de risques et un total de 12 600 articles de réglementation la cartographie des risques scaux initiée en 2011 sur la France (suivi des déclarations et des montants payés identi cation et mesure des risques scaux et des moyen s pour les réduire) a été étendue aux entités Société Générale de Londres et Milan et fait l objet d un programme de déploiement progressif sur l ensemble du Groupe le dispositif de certi cation « en cascade » des contrôles intégrés au processus d arrêté comptable et des anomalies détectées couvre désormais 98 entités du Grou pe (contre 81 n 2011) soit 92 % du total actif consolidé Ces démarches ont permis de dé nir des plans d actions volontaires et adaptés aux risques identi és ou con rmés par ces cartographies L intégration hiérarchique de la lière Risques s est poursuivie en 2012 Dans les Réseaux Internationaux les Directeurs des risques des implantations de sept nouvelles entités (Algérie Maroc Tunisie Croatie Slovénie Bulgarie et Serbie) ont été rattachés hiérarchiquement à la Direction des risques du Groupe La responsabilité directe de la Direction des risques du Groupe sur les Directeurs des risques de liales s étend donc maintenant aux onze principales entités du pôle Réseaux Internationaux Dans les Services Financiers Spécialisés quatre rattachements hiérarchiques tant pour SG Equipment Finance que SG Consumer Finance ont également été effectués Cette initiative se poursuivra pour les Réseaux Internationaux et les Services Financiers Spécialisés et Assurances sur 2013 elle s accompagne de nombreuses actions d animation fonctionnelle de la lière Dans la Banque de Financement et d Investissement (SG CIB) la réduction des effectifs à la suite du Plan de Sauvegarde de l Emploi (PSE) en France ainsi que du redimensionnement des plateformes à l étranger a donné lieu à la mise en uvre d un dispositif de suivi spéci que destiné à véri er que les risques opérationnels des activités notamment ceux liés à la production (enregistrement con rmation et valorisation des opérations traitement des événements de gestion sur ces opérations résolution des écarts de réconciliation ) demeuraient pleinement sous contrôle Un suivi précis de l évolution des effectifs a été mis en place a n de garantir que chaque service continuait à disposer à tout moment des ressources suf santes tant au plan quantitatif qu en termes d expertise et de séniorité pour poursuivre sa tâche dans des conditions de sécurité satisfaisantes Ce suivi s est accompagné d un pilotage resserré et au plus haut niveau des indicateurs de qualité et de risque de chaque département Le résultat de l ensemble de ces mesures d accompagnement a été positif puisque en dépit de cette période délicate aucun incident opérationnel signi catif n a été enregistré chez SG CIB en 2012 Construit à partir de données objectives (par exemple nombre et objet des réclamations reçues de la clientèle) et d indicateurs de perception (par exemple bruit médiatique sur internet) recueillis ce tableau de bord permet d évaluer la réputation du Groupe et son évolution auprès des différentes parties prenantes (clients fournisseurs media grand public ONG ) et concourt ainsi à la maîtrise d un des risques majeurs de tout établissement nancier Élaboré au cours de l année 2011 ce tableau de bord est diffusé trimestriellement depuis 2012 aux membres du COMEX et deux fois par an au Comité de Contrôle Interne et des Risques (CACIR) du Conseil d administration DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P ELa rémunération des dirigeants mandataires sociaux se conforme à la Directive Européenne « Capital Requirements Directive » (CRD3) du 24 novembre 2010 chargée de mettre en uvre les décisions prises lors du sommet du G20 de Pittsburgh de septembre 2009 et déclinée en France par l arrêté ministériel du 13 décembre 2010 dont les principes sont applicables depuis le 1er janvier 2011 Société Générale applique par ailleurs les recommandations du Code de Gouvernement d entreprise AFEP MEDEF Dans le respect de ces principes la rémunération des mandataires sociaux est dé nie par le Conseil d administration sur proposition du Comité des rémunérations qui se réunit à plusieurs reprises chaque année pour en débattre Outre le cadre réglementaire le Conseil d administration détermine la politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux en prenant en compte l évolution de l environnement et du contexte concurrentiel Elle se compose de trois éléments distincts qui reconnaît l expérience les responsabilités ainsi que les pratiques du marché qui dépend de la performance de l année et de la contribution des mandataires sociau x à la réussite du groupe Société Générale Elle est évaluée à travers deux dimensions une par tie quantitative (qui représente un maximum de 60 % de la rémunération variable annuelle) qui est fondée sur la réalisation d objectifs liés à la performance annuelle intrinsèque du Groupe Les résultats sont traités de telle sorte qu ils n intègrent pas les résultats purement comptables liés à la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et du CDS de couverture de portefeuille de crédit du Grou pe Celle ci s appuie sur des indicateurs nanciers déterminés en fonction notamment des objectifs budgétaires du Groupe Pour les Directeurs généraux délégués ces objectifs prennent également en compte leur périmètre de supervision une partie qualitative (qui représente un maximum de 40 % de la rémunération variable annuelle) qui est déterminée en fonction de l atteinte d objectifs clés sous tendant le succès de la stratégie de l entreprise et xés à l avance pour l exercice Dans une approche qui vise à s assurer d une saine gestion des risques dans le temps tout en favorisant l alignement avec l intérêt des actionnaires la structure de paiement de la rémunération variable combine horizons de court terme et de long terme avec des paiements en numéraire et en actions (ou équivalents) induisant ainsi son caractère aléatoire car liée en grande partie à la performance du Groupe et à l évolution du cours de l action Société Générale La rémunération variable vers ée aux Directeurs généraux délégués est réduite du montant des jetons de présence éventuellement perçus par ceux ci tant des sociétés du groupe Société Générale que des sociétés extérieures au Groupe dont ils sont administrateurs dans le cadre de leur fonction Le Président Directeur général n exerçant aucun autre mandat il ne reçoit pas de jetons de présence En conformité avec le Code de Gouvernement d entreprise AFEP MEDEF elle est plafonnée en pourcentage de la rémunération annuelle xe 150 % pour le Président Directeur général et 120 % pour les Directeurs généraux délégués qui a pour objectif de renforcer le lien des dirigeants mandataires avec les intérêts des actionnaires et de les inciter à délivrer une performance de long terme En application de la directive CRD3 et du code AFEP MEDEF son acquisition est fonction de la performance de long terme du Groupe Les mandataires sociaux n ont reçu aucune option sur actions depuis 2010 La présentation standardisée des rémunérations des Dirigeants mandataires sociaux gure pages 123 à 128 PR ÉSI D ENT D I REC TE UR GÉNÉ RA LLa rémunération xe de M Frédéric Oudéa a été révisée pour la première fois le 1er janvier 2011 depuis sa nomination en qualité de Président Directeur général en mai 2009 Elle reste inchangée en 2013 à 1 000 000 EUR par an R É M U N É R A T I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P E DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P EIILa rémunération variable de M Frédéric Oudéa due au titre de l exercice 2012 sera arrêtée par le Conseil d administration de mars 2013 et fera l objet d une publication sur le site internet de Société Générale en conformité avec le code AFEP MEDEF En ce qui concer ne la rémunération variable attribuée au titre de l exercice 2011 et déterminée par le Conseil d administration en mars 2012 la part quantitative a été mesurée en fonction de l atteinte d objectifs du Groupe pour 2011 en matière de béné ce net par action et de résultat brut d ex ploitation la part qualitative a été évaluée par rapport à des objectifs spéci ques prédé nis portant sur différents axes tels que la stratégie la gestion des hommes la gestion de la performance le projet de transformation du Groupe Ambition SG 2015 et la Responsabilité Sociale et Environnementale La rémunération variable annuelle brute de M Frédéric Oudéa au titre de 2011 s élève à 682 770 EUR Elle est en baisse de 43 % par rapport à l exercice précédent Dans le respect des normes applicables aux Dirigeants de banques (Directive Européenne CRD3) le Conseil d administration a xé les modalités d acquisition et de paiement de la rémunération variable annuelle comme suit une par tie acquise en mars 2012 représentant 40 % du montant attribué total une part non acquise et attribuée sou s forme d actions ou équivalents le montant nal perçu étant fonction de la réalisation d objectifs de niveau de fonds propres et de la valeur de l action Société Générale à la n d une période de 3 5 ans Sur proposition de M Frédéric Oudéa au nom de l ensemble des mandataires sociaux aucun versement en numéraire au titre de la rémunération variable annuelle 2011 n a été effectué en 2012 Le montant correspondant à la part variable acquise a été transformé en un nombre d actions ou équivalents cessibles dans un an Ainsi la totalité de sa rémunération variable annuelle sera différée et constituée intégralement d actions ou équivalents cessibles sur 3 5 ans (en 2013 2014 et 2015) Cette décision visait à prendre pleinement en considération la suspension du paiement d un dividende au titre de l exercice 2011 et à aligner la perception de la part variable due aux mandataires sociaux avec les résultats attendus de la transformation du Groupe engagée depuis 2 ans Un complément de rémunération a été accordé à M Frédéric Oudéa lorsqu il a été nommé Président Directeur général et qu il a rompu son contrat de travail en application du principe de non cumul avec un mandat perdant ainsi le béné ce du régime de retraite supplémentaire auquel il avait droit en tant que cadre de Direction salarié de Société Générale Cette indemnité soumise à charges sociales et imposable s élève à 300 000 EUR par an Elle lui est versée mensuellement en sus du salaire xe mais n est pas prise en compte pour la détermination de la part variable LES D IR ECT EU R S GÉNÉR A UX D ÉLÉG UÉSLes rémunérations xes des Directeurs généraux délégués ont été xées en mars 2011 à l occasion du renouvellement de leur mandat à 650 000 EUR pour MM Cabannes et Sammarcelli et à 700 000 EUR pour M Sanchez Incera Elles restent inchangées en 2013 Les rémunérations variables des Directeurs Généraux délégués dues au titre de l exercice 2012 seront arrêtées par le Conseil d administration de mars 2013 Elles seront immédiatement publiées sur le site internet de Société Générale En conformité avec les dispositions précédemment dé nies par le Conseil d administration la part variable quantitative au titre de 2011 a été mesurée en fonction de la réalisation des objectifs budgétaires du Groupe en matière de béné ce net par action et de résultat brut d exploitation de l atteinte des objectifs budgétaires du périmètre de supervision de chaque Directeur général délégué en termes de résu ltat brut d exploitation et résultat net part du Groupe avant impôt L a part quantitative de la rémunération variable de M Cabannes comprend en outre un objectif relatif au coef cient d exploitation du Groupe La part qualitative a été appréciée par le Conseil d administration par rapport à l atteinte des objectifs spéci ques prédé nis pour chaque Directeur général délégué en cohérence avec ceux du Président Directeur général Les rémunérations variables annuelles brutes au titre de 2011 sont pour M Séverin Cabannes de 310 144 EUR pour M Jean François Sammarcelli de 487 937 EUR et pour M Bernardo Sanchez Incera de 391 440 EUR Les modalités de paiement de cette part variable sont dé nies par le Conseil d administration en conformité avec les normes applicables Ainsi comme pour le Président Directeur général la totalité de la rémunération attribuée au titre de 2011 est différée et constituée intégralement d actions ou équivalents cessibles sur 3 5 ans DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P ELe Conseil d administration de mai 2012 a décidé d associer les dirigeants mandataires sociaux au progrès de l entreprise dans le long terme et d aligner leurs intérêts avec ceux des actionnaires en mettant en place un intéressement de long terme intégralement conditionnel et fondé sur la valorisation de l action sur des périodes de trois et quatre ans Ce dispositif leur permettrait d acquérir un nombre d actions ou équivalents en fonction de la performance relative de l action Société Générale mesurée par la progression du Total Shareholder Return (TSR) par rapport à celle de onze banques européennes comparables Dans le cadre du plan 2012 pour une performance boursière évaluée début 2014 et début 2015 située au niveau de celle de ses pairs M Frédéric Oudéa béné cierait d un versement de deux tranches respectivement en mars 2015 et mars 2016 représentant chacune 18 750 actions ou équivalents En ce qui concerne les Directeurs Généraux Délégués chaque tranche représenterait 12 500 actions ou équivalents Si la performance boursière de Société Générale était signi cativement inférieure à celle de ses pairs à chacune des deux mesures aucun versement ne sera effectué Le montant dé nitif sera fonction de la performance atteinte et du cours de l action La valeur comptable est de 428 906 EUR en moyenne pour chacune des tranches pour le Président Directeur général et de 285 938 EUR pour les Directeurs généraux délégués Le Conseil d administration s est assuré que ce dispositif respectait les dispositions du Code de gouvernement d entreprise AFEP MEDEF et la directive européenne CRD3 Depuis 2002 les dirigeants mandataires sociaux du Groupe doivent détenir un nombre minimum d actions Société Générale Le Conseil d administration du 7 mars 2011 a renforcé ces obligations a n de se conformer aux recommandations de l AMF et aligner les intérêts des Dirigeants avec ceux de l entreprise Elles se situent respectivement à 80 000 actions pour le Président Directeur général 40 000 actions pour les Directeurs générau x délégués Les actions peuvent être détenues directement ou indirectement au travers du Plan d Épargne d Entreprise pour ceux d entre eux qui sont anciens salariés Ce niveau minimum doit être atteint au bout de 5 ans de mandat Tant que ce n est pas le cas le Dirigeant doit conserver 50 % des actions acquises dans le cadre des plans d attribution d actions Société Générale ainsi que toutes les actions issues des levées d options après déduction du coût de nancement des levées et des charges scales et sociales correspondantes Code de Gouvernement d entreprise AFEP MEDEF (1) 598 400 316 3110 332 640 129 8270 337 920 119 9940 333 840 127 8460 Total calculé sur la valeur à l attribution (1) Le variable annuel au titre de 2010 comportait pour moitié une part en numéraire versée en mars 2011 et pour moitié une part sous forme d équivalents actions valorisés à (2) 49 20 (cours moyen à l attribution) cette dernière part a été versée en mars 2012 le montant nal est en baisse de 47 % par rapport à la valeur à l attribution Le variable annuel au titre de 2011 a été intégralement différé et attribué en actions ou équivalents aucune rémunération variable n a été versée en mars 2012 le premier (3) versement au titre de 2011 aura lieu en mars 2013 M Frédéric Oudéa a renoncé à sa rémunération variable au titre des exercices 2008 et 2009 (4) M Séverin Cabannes a renoncé à sa rémunération variable au titre de l exercice 2008 (5) MM Sammarcelli et Sanchez Incera ont été nommés mandataires sociaux du groupe Société Générale le 1(6) er janvier 2010 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P EIIEn outre conformément à la loi les mandataires sociaux doivent conserver dans un compte nominatif jusqu à la n de leurs fonctions une proportion des actions acquises dans le cadre des plans d attribution d actions Société Générale ou issues des options attribuées dans le cadre des plans d options Pour les actions cette proportion a été xée par le Conseil à 20 % des actions acquises de chaque attribution et pour les options à 40 % des plus values d acquisition réalisées lors de la levée des options nettes des impôts et contributions obligatoires correspondantes et du montant de plus values nécessaire au nancement de l acquisition de ces actions Les Dirigeants sont ainsi amenés à conserver un nombre important et croissant de titres Ils ont interdiction de couvrir leurs actions ou leurs options durant toute la période d acquisition et de conservation Les mandataires sociaux doivent communiquer chaque année toutes les informations nécessaires permettant au Conseil d administration de s assurer du respect de ces obligations R ET R A IT EM Frédéric Oudéa ayant mis n à son contrat de travail par démission lors de sa nomination comme Président Directeur général ne béné cie plus d aucun droit à retraite complémentaire de la part de Société Générale S agissant des avantages postérieurs au mandat social M Sammarcelli conserve le béné ce du régime sur complémentaire de retraite des cadres de direction de la Société qui lui était applicable en tant que salarié avant sa première nomination comme mandataire social Ce régime fermé en 1991 garantissait aux béné ciaires à la date de liquidation de leurs droits à pension par la Sécurité Sociale un montant total de pensions égal à un pourcentage de la rémunération servant d assiette déterminé en fonction du nombre d annuités prises en compte et plafonné à 70 % de cette rémunération pour une liquidation après l âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale Le montant total de la pension est majoré pour les béné ciaires ayant élevé au moins trois enfants ainsi que pour ceux qui prennent leur retraite après l âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale Les annuités prises en considération au titre de leur période d activité professionnelle incluent tant les services accomplis en tant que salarié que ceux accomplis en tant que mandataire social La rémunération servant d assiette est la dernière rémunération annuelle xe en qualité de salarié La pension à la charge de la Société est égale à la différence entre la pension globale dé nie ci dessus et toutes pensions de retraite et assimilées perçues de la Sécurité Sociale et de tous autres régimes de retraite au titre de l activité salariée des intéressés Cette pension est réversible à hauteur de 60 % au pro t du conjoint survivant Au 31 décembre 2012 M Sammarcelli avait acquis des droits à pension de retraite à la charge de Société Générale estimés à 204 000 EUR par an MM Cabannes et Sanchez Incera conservent le béné ce du régime de l allocation complémentaire de retraite des cadres de direction qui leur était applicable en tant que salariés avant leur nomination comme mandataire social Ce régime additif mis en place en 1991 attribue aux béné ciaires à la date de la liquidation de leur pension de Sécurité Sociale une pension globale égale au produit des deux termes suivants la moyenne sur les dix dernières années de la carrière de la fraction des rémunérations xes excédant la « Tranche B » de l AGIRC augmentées de la rémunération variable dans la limite de 5 % de la rémunération xe le taux égal au rapport entre un nombre d annuités correspondant aux périodes d activité au sein de Société Générale et 60 De cette pension globale est déduite la retraite AGIRC « Tranche C » acquise au titre de leur activité au sein de Société Générale L allocation complémentaire à charge de Société Générale est majorée pour les béné ciaires ayant élevé au moins trois enfants ainsi que pour ceux qui prennent leur retraite après l âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale Elle ne peut pas être inférieure au tiers de la valeur de service à taux plein des points AGIRC « Tranche B » acquis par l intéressé depuis sa nomination dans la catégorie Hors Classi cation de Société Générale Les droits sont subordonnés à la présence du salarié dans l entreprise au moment de la liquidation de sa retraite INDEMNITÉ DE DÉPARTLe Président Directeur général ne béné cie d aucune indemnité de départ MM Cabannes Sammarcelli et Sanchez Incera ne béné cient d aucune disposition prévoyant une indemnité au cas où ils seraient conduits à quitter leurs fonctions de mandataires sociaux Étant titulaires d un contrat de travail avant leur nomination dont l application a été suspendue pendant la durée de leur mandat ils béné cieraient des indemnités prévues par ce contrat au cas où il serait mis n unilatéralement à celui ci sur la base de la rémunération en vigueur au titre de ce contrat à la date de sa suspension Convention réglementée avec M Sammarcelli approuvée par l Assemblée générale en 2010 (1) Conventions réglementées avec MM Cabannes et Sanchez Incera approuvées par l Assemblée générale en 2009 2010 (2) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P EC LAU SE D E NON C ONCU R RE N CEEn cas de cessation de sa fonction de Président Directeur général M Frédéric Oudéa serait astreint à une clause de non concurrence lui interdisant d accepter un emploi dans un établissement de crédit ou entreprise d assurance coté en France ou hors de France ainsi qu un établissement de crédit non coté en France En contrepartie il pourrait continuer à percevoir sa rémunération xe Les parties auront toutefois la faculté de renoncer à cette clause La durée de sa clause de non concurrence est de 18 mois et indemnisée à hauteur de sa rémunération xe Elle reste inférieure au plafond de 24 mois recommandé par le Code de Gouvernement d entreprise AFEP MEDEF Les Directeurs délégués généraux ne sont soumis à aucune clause de non concurrence Les dirigeants mandataires sociaux béné cient d une voiture de fonction qu ils peuvent utiliser à titre privé ainsi que d un contrat de prévoyance dont les garanties de couverture santé et d assurance décès invalidité sont alignées sur celles du personnel Aucun autre avantage n est attribué aux mandataires sociaux La rémunération des membres du Comité exécutif est xée par la Direction générale et revue par le Comité des rémunérations Elle est constituée de deux parties une rémunération xe déterminée en fonction des respon sabilités con ées et prenant en compte les pr atiques de marché une rémunération variable xée par la Direction générale et arrêtée tant en fonction des résu ltats du Groupe que des performances individuelles quantitatives et qualitatives réalis ées au cours de l exercice écoulé Elle respecte pour les cadres dirigeants concer nés les règles xées par la Directive Européenne CRD3 et l ar rêté ministériel du 13 décembre 2010 Outre ces composantes ils béné cient de l intéressement et de la participation résultant des accords d entreprise En n les membres du Comité exécutif béné cient d une voiture de fonction qu ils peuvent utiliser à titre privé Au titre de 2012 les rémunérations exprimées en M EUR ont été les suivantes (En M EUR)Ces montants comprennent les rémunérations de Mesdames Guillaumin Marion Bouchacourt et Mercadal Delassalles et de Messieurs Badré Hauguel Henry Mattei (1) Ottenwaelter Parer Ripoll Suet et Valet pour la période où ils ont été membres du Comité exécutif Le niveau minimum de détention d actions des membres du COMEX est fonction du niveau de leur rémunération annuelle globale moyenne Il est au minimum de 4 000 actions et au maximum de 80 000 actions en cohérence avec l obligation du Président Directeur général Tant que le niveau minimum de détention n est pas atteint le Dirigeant doit conserver la moitié des actions acquises dans le cadre des plans d attribution d actions Société Générale Les actions peuvent être détenues directement ou indirectement au travers du Plan d Épargne d Entreprise Les membres du COMEX doivent communiquer chaque année au Comité des rémunérations toutes les informations nécessaires permettant de s assurer du respect de ces obligations DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P EIIdues (détaillées au tableau 2)dues (détaillées au tableau 2)dues(détaillées au tableau 2)dues (détaillées au tableau 2)Il s agit des rémunérations dues au titre des mandats sociaux exercés au cours de l exercice (1) Ce dispositif est détaillé en page 120 (2) La condition de performance applicable à cette attribution n étant pas atteinte les droits à actions sont intégralement perdus (3) NC Non connu DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P E Les éléments de rémunération sont exprimés en euros sur une base brute avant impôt (1) Les critères en application desquels la rémunération variable annuelle a été calculée sont détaillés dans le chapitre consacré à la rémunération des mandataires sociaux (2) Ce montant correspond au versement de la rémunération variable annuelle indexée sur le cours de l action Société Générale au titre de l exercice 2010 Il représente une baisse (3) de 47 % par rapport à la valeur à l attribution en mars 2011 Cette rémunération complémentaire a été octroyée à M Oudéa lors de sa nomination en tant que PDG et de la rupture de son contrat de travail (4) Il s agit de la mise à disposition d une voiture de fonction (5) Cette rémunération exceptionnelle correspond au paiement en novembre 2012 d une indemnité contractuelle accordée en novembre 2009 à M Sanchez Incera attribuée en (6) équivalents actions et différée sur trois ans sous conditions de présence Elle avait été accordée au moment de son recrutement chez Société Générale en compensation de la perte d avantages liés à ses fonctions précédentes NC Non connu DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P EII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P E Le solde des jetons perçus au titre de l exercice 2012 a été versé aux membres du Conseil n janvier 2013 * Versés à Groupama Vie Groupama Gan Vie (1) Versés au Syndicat CFDT Société Générale (2) Pas de versement d acompte pour les nouveaux administrateurs (3) Versés au Syndicat SNB Société Générale (4) Versés à Meiji Yasuda Life Insurance (5) Le Conseil d administration n a pas attribué d options au cours de l exercice 2012 Les dirigeants mandataires sociaux n ont exercé aucune option au cours de l exercice 2012 Le Conseil d administration n a pas attribué d actions de performance aux mandataires sociaux au cours de l exercice 2012 Les actions acquises en 2012 ont été attribuées dans le cadre de son activité salariée avant qu il ne devienne mandataire social (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P EII L exercice d une option donne droit à une action Société Générale Ce tableau tient compte des ajustements effectués suite aux augmentations de capital Cette ligne ne tient (1) pas compte des levées réalisées depuis la date d attribution MM Oudéa et Cabannes ont été nommés mandataires sociaux en 2008 et MM Sammarcelli et Sanchez Incera en 2010 (2) Le prix de souscription ou d achat est égal à la moyenne des 20 cours de bourse précédant le Conseil d administration (3) La dilution est le résultat de la division du nombre d options restantes pouvant être souscrites par le nombre d actions composant le capital social (4) Dont 320 000 options attribuées initialement aux mandataires sociaux qui y ont renoncé (5) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR É M U N É R AT I O N D E S D I R I G E A N T S D U G R O U P EAucun plan d option n a été mis en place par Société Générale au cours de l exercice 2012 * S agissant du non cumul du mandat social avec un contrat de travail seuls sont visés par les recommandations AFEP MEDEF le Président du Conseil d administration (1) le Président Directeur général et le Directeur général dans les sociétés à Conseil d administration Le détail des régimes de retraites complémentaires gure p 121 (2) Pour M Frédéric Oudéa le détail des indemnités de non concurrence gure p 122 (3) Les contrats de travail de MM Cabannes Sammarcelli et Sanchez Incera sont suspendus pour la durée de leur mandat (4) Les dirigeants mandataires sociaux n ont effectué aucune transaction au cours de l exercice 2012 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S P L A N S D O P T I O N S E T D AT T R I B U T I O N D A C T I O N S A U X S A L A R I É SIIP L A N S D O P T I O N S E T D A T T R I B U T I O N D A C T I O N S A U X S A L A R I É SLe Groupe a suspendu les attributions de stock options depuis 2011 Des attributions gratuites d actions sont réalisées en France depuis 2006 et à l international depuis 2009 dans le cadre des autorisations données par l Assemblée générale Le Conseil d administration sur proposition du Comité des rémunérations a dé ni la politique suivante Les attributions d actions ont pour but de rémunérer motiver et déliser à long terme trois catégories de collaborateurs ceux dont la contribution aux résultats du Groupe est importante en fonction des responsabilités qui leur sont con ées ceux qui étant des hauts potentiels ont les compétences les plus recherchées sur le marché du travail ceux dont les prestations ont été remarquablement utiles à l entreprise Par ailleurs dans le cadre de la politique spéci que de délisation et de rémunération des catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe dé nie en conformité avec les règles xées par l arrêté ministériel du 13 décembre 2010 une partie de la rémunération variable de certains collaborateurs résidents scaux français des activités concernées est différée dans le temps sous forme d actions de performance L attribution de ces instruments nanciers est comptabilisée en charge de personnel dans les comptes de l entreprise en application de la norme IFRS2 Les conditions d acquisition des options et actions ont été renforcées par l Assemblée générale de mai 2010 Ainsi depuis 2011 les attributions sont soumises dans leur totalité à une condition de présence à la date d acquisition et à une condition de performance liée à la performance collective quels que soient la catégorie et le niveau du béné ciaire Entre 2006 et 2010 des conditions de performance Groupe étaient appliquées à une partie des attributions des Dirigeants managers et experts du Groupe Conformément aux recommandations AFEP MEDEF les conditions liées à la performance du Groupe et appliquées aux Dirigeants du Groupe sont exigeantes et xées a priori Dans le contexte de crise ces conditions de performance n ont pas été atteintes et les titres soumis à cette condition n ont donc pas été acquis Pour les plans jusqu à 2010 cela représentait environ la moitié du total des attributions faites à ces collaborateurs Pour le Plan 2011 la totalité des actions attribuées aux dirigeants ont été perdues suite à la non réalisation de la condition de performance DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S P L A N S D O P T I O N S E T D AT T R I B U T I O N D A C T I O N S A U X S A L A R I É SSur proposition du Comité des rémunérations le Conseil d administration du 2 mars 2012 a procédé à l attribution d actions de performance à certains membres du personnel en application de la 22e résolution de l Assemblée générale du 25 mai 2010 Les béné ciaires du plan sont au nombre de 6 363 dont 2 253 femmes et 229 non cadres pour un total de 3 100 000 d actions soit 0 40 % du capital Les mandataires sociaux et les membres du Comité de direction du Groupe n ont béné cié d aucune attribution en 2012 Les attributions d actions sont assorties en totalité d une condition de présence sur la totalité de la période d acquisition et d une condition de performance Pour les béné ciaires du plan général la condition de performance porte sur le résultat du groupe Société Générale Pour les béné ciaires d attributions dans le cadre de la politique spéci que de délisation et de rémunération des populations régulées au sens de la réglementation bancaire c est à dire les salariés ayant un impact sur le pro l de risque du Groupe la condition de performance porte sur la pro tabilité du pôle et ou de la ligne métier Deux périodes d acquisition des droits sont à distinguer selon que les actions sont attribuées à des résidents scaux français ou des non résidents scaux français cette qualité étant appréciée à la date de l attribution Pour les premiers l attribution des actions sera dé nitive pour chaque béné ciaire à l issue d une période de deux ans et conformément à la législation française les titres sont incessibles pendant les deux années suivant leur acquisition dé nitive Pour les seconds l attribution des actions sera dé nitive à l issue d une période de quatre ans DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3G O U V E R N A N C E I N T E R N E E T C O N F O R M I T ÉIIG O U V E R N A N C E I N T E R N E E T C O N F O R M I T ÉLa gouvernance de la politique de rémunération est pilotée par la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour l ensemble de Société Générale Elle intègre notamment deux processus une revue annuelle de la politique des budgets et des décision s individuelles en matière de salaire xe de rémunération variable et d attribution d actions suivant différentes étapes de validation au niveau des liales des pôles d activités de la Direction des Ressources Humaines et de la Direction générale En n le Conseil d administration valide la politique de rémunération de certaines catégories de personnel dont notamment les mandataires sociaux et les populations visées par la Directive Eu ropéenne CRD3 (cf ci après) Au sein du Conseil d administration le Comité des rémunérations est chargé de préparer les travaux du Conseil (voir p 100) un système de règles de délégation qui impliquent selon la nature et le niveau de certaines décis ions de rémun ération une validation de la Direction générale ou de la Direction des Ressources Humaines Société Générale applique les recommandations du Code de Gouvernement de l Association Française des Entreprises Privées (AFEP) et du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) notamment en ce qui concerne la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux tel que précisé p 118 Société Générale s est également engagé à respecter pour l ensemble du Groupe les normes professionnelles de la Fédération Bancaire Française qui gurent parmi les plus exigeantes au monde En n le Groupe se conforme aux règles dé nies par la Directive Européenne « Capital Requirements Directive » (CRD3) du 24 novembre 2010 transposée en droit français par l arrêté ministériel du 13 décembre 2010 qui vise les catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe À ce titre les Directions des risques et de la conformité sont impliquées dans le processus de revue des rémunérations variables des personnes qui ont un impact important sur le pro l de risque de l entreprise telles que visées par la CRD3 L indépendance de ces directions est assurée par leur rattachement à la Direction générale du Groupe et par le fait que leur rémunération est xée indépendamment de celles des métiers qu elles contrôlent Les principes régissant la politique de rémunération du Groupe notamment pour les catégories de personnel visées par la CRD3 sont détaillés dans le rapport sur les politiques et pratiques de rémunération qui sera publié comme l an der nier avant l Assemblée générale et transmis à l Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) conformément aux dispositions de l arrêté ministériel du 13 décembre 2010 et en cohérence avec les normes professionnelles de la Fédération Bancaire Française(1) En complément de ce rapport des informations qualitatives et quantitatives détaillées sont également fournies à l ACP sur les personnels dont les activités sont susceptibles d avoir une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe Le rapport sur les politiques et pratiques de rémunération 2011 a été transmis à l ACP en mai 2012 et mis parallèlement en ligne sur le site internet de Société Générale (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E SLes comptes de Société Générale sont certi és conjointement par les cabinets Ernst & Young et Autres représenté par Mme Isabelle Santenac et Deloitte et Associés représenté par M Jean Marc Mickeler Sur proposition du Conseil d administration l Assemblée générale du 22 mai 2012 a nommé la Société Ernst & Young et Autres et a renouvelé le mandat de la Société Deloitte et Associés pour une période de six ans Le Conseil d administration a arrêté en novembre 2003 un dispositif applicable aux relations entre les sociétés du Groupe et Ernst & Young et Autres Deloitte et Associés et les membres de leurs réseaux qui a été modi é en mai 2006 a n de tenir compte de l évolution du Code de déontologie Ces règles sont plus strictes que la loi en prévoyant que les diligences non directement liées à la mission de Commissaire aux comptes ne peuvent être rendues qu auprès des seules liales étrangères du Groupe dès lors que le principe d indépendance est respecté Chaque année sont présentés au Comité d audit de contrôle interne et des risques (CACIR) les honoraires versés par type de mission aux réseaux dont font partie les Commissaires aux comptes Par ailleurs a n d éviter la formation de liens trop étroits entre les auditeurs et le management et de pouvoir disposer d un regard neuf sur les comptes des entités du Groupe une nouvelle répartition des sections d audit a été initiée depuis 2009 au sein du Collège qui a conduit à une rotation des cabinets en charge de celles ci Plus de deux tiers du périmètre ( liales et activités) a ainsi fait l objet d un changement d auditeur En n les Directions nancières des entités ou des activités se prononcent annuellement sur la qualité des audits de Deloitte et Ernst & Young Les conclusions de cette enquête sont présentées au CACIR C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E SII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SR A P P O R T D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E R A P P O R T D U P R É S I D E N T S U R L E C O N T R Ô L E I N T E R N E E T L A G E S T I O N D E S R I S Q U E SAux Actionnaires En notre qualité de commissaires aux comptes de Société Générale et en application des dispositions de l article L 225 235 du Code de commerce nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre société conformément aux dispositions de l article L 225 37 du Code de commerce au titre de l exercice clos le 31 décembre 2012 Il appartient au président d établir et de soumettre à l approbation du conseil d administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l article L 225 37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d entreprise Il nous appartient de vous communiquer les observations qu appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et nancière etd attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l article L 225 37 du Code de commerce étant précis é qu il ne nous appartient pas de véri er la sincérité de ces au tres informations Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d exercice professionnel applicables en France Les normes d exercice professionnel requièrent la mise en uvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et nancière contenues dans le rapport du président Ces diligences consistent notamment à prendre connais sance des procédures de contrôle inter ne et de ges tion des risques relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et nancière sous tendant les informations présentées dans le rapport du président ainsi que de la documentation existante prendre connais sance des travaux ayant permis d élaborer ces informations et de la documentation ex istante déterminer si les dé ciences majeures du contrôle interne relatif à l élaboration et au traitement de l information comptable et nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l objet d une information appropriée dans le rapport du président Sur la base de ces travaux nous n avons pas d observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et nancière contenues dans le rapport du président du conseil d administration établi en application des dispositions de l article L 225 37 du Code de commerce Nous attestons que le rapport du président du conseil d administration comporte les autres informations requises à l article L 225 37 du Code de commerce Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 4 mars 2013Les Commissaires aux comptesJean Marc MICKELERIsabelle SANTENAC DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T S P É C I A L D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O N V E N T I O N S E T E N G A G E M E N T S R É G L E M E N T É SIIAux Actionnaires En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés Il nous appartient de vous communiquer sur la base des informations qui nous ont été données les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisées ou que nous aurions découverts à l occasion de notre mission sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l existence d autres conventions et engagements Il vous appartient selon les termes de l article R 225 31 du Code de Commerce d apprécier l intérêt qui s attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation Par ailleurs il nous appartient le cas échéant de vous communiquer les informations prévues à l article R 225 31 du Code de Commerce relatives à l exécution au cours de l exercice écoulé des conventions et engagements déjà approuvés par l assemblée générale Nous avons mis en uvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission Ces diligences ont consisté à véri er la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues Nous vous informons qu il ne nous a été donné avis d aucune convention ni d aucun engagement autorisé au cours de l exercice écoulé à soumettre à l approbation de l assemblée générale en application des dispositions de l article L 225 38 du Code de Commerce Par ailleurs nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants déjà approuvés par l assemblée générale au cours d exercices antérieurs qui n ont pas donné lieu à exécution au cours de l exercice écoulé Clause de non concurrence au béné ce de M Frédéric Oudéa La clause de non concurrence de M Frédéric Oudéa a été autorisée par votre conseil d administration en date du 24 mai 2011 et approuvée par votre assemblée générale du 22 mai 2012 Sous réserve de ne pas reprendre d activité pendant une durée xée à dix huit mois suivant la cessation de son mandat social dans un établissement de crédit ou une entreprise d assurance coté en France ou hors de France ou dans un établissement de crédit non coté en France M Frédéric Oudéa sera en droit de percevoir pendant cette période une indemnité payable mensuellement égale à sa rémunération xe de président directeur général Les parties auront toutefois la faculté de renoncer à cette clause R A P P O R T S P É C I A L D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O N V E N T I O N S E T E N G A G E M E N T S R É G L E M E N T É S DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T S P É C I A L D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O N V E N T I O N S E T E N G A G E M E N T S R É G L E M E N T É SEngagements de retraite au béné ce de MM Bernardo Sanchez Incera et Séverin Cabannes Aux termes de ces engagements MM Bernardo Sanchez Incera et Séverin Cabannes conservent le béné ce du régime sur complémentaire de retraite des cadres de direction qui leur était applicable en tant que salarié avant leur nomination comme mandataire social Ce régime additif mis en place en 1991 attribue aux béné ciaires à la date de la liquidation de leur pension de Sécurité sociale une pension globale égale au produit des deux termes suivants la moyenne sur les dix dernières années de la carrière de la fraction des rémunérations xes excédant la « Tranche B » de l AGIRC augmentées de la rémunération variable dans la limite de 5 % de la rémunération xe le taux égal au rapport entre un nombre d annuités correspondant aux périodes d activité au sein de votre société et 60 De cette pension globale est déduite la retraite AGIRC « Tranche C » acquise au titre de leur activité au sein de votre société L allocation complémentaire à la charge de votre société est majorée pour les béné ciaires ayant élevé au moins trois enfants ainsi que pour ceux qui prennent leur retraite après l âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale Elle ne peut pas être inférieure au tiers de la valeur de service à taux plein des points AGIRC « Tranche B » acquis par l intéressé depuis sa nomination dans la catégorie hors classi cation de votre société Les droits sont subordonnés à la présence du salarié dans l entreprise au moment de la liquidation de sa retraite Engagement de retraite au béné ce de M Jean François Sammarcelli Aux termes de cet engagement M Jean François Sammarcelli conserve le béné ce du régime sur complémentaire de retraite des cadres de direction mis en place le 1er janvier 1986 Ce régime lui était applicable en tant que salarié avant sa première nomination comme mandataire social Ce régime fermé en 1991 garantit aux béné ciaires un montant total de pension égal à un pourcentage de la rémunération servant d assiette déterminé en fonction du nombre d annuités prises en compte et plafonné à 70 % de cette rémunération pour une liquidation après l âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale Le montant total de la pension est majoré pour les béné ciaires ayant élevé au moins trois enfants ainsi que pour ceux qui prennent leur retraite après l âge légal de liquidation de la retraite Sécurité sociale Les annuités prises en considération au titre de leur période d activité professionnelle incluent tant les services accomplis en tant que salarié que ceux accomplis en tant que mandataire social La rémunération servant d assiette est la dernière rémunération annuelle xe en qualité de salarié La pension à la charge de votre société est égale à la différence entre la pension globale dé nie ci dessus et toutes pensions de retraite et assimilées perçues de la Sécurité sociale et de tous autres régimes de retraite au titre de l activité salariée des intéressés Cette pension est réversible à hauteur de 60 % au pro t du conjoint survivant Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 4 mars 2013Les Commissaires aux comptesJean Marc MICKELERIsabelle SANTENAC DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3INTRODUCTION LES ÉQUIPES SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EN 2012 138LA CARRIÈRE AIDER LES COLLABORATEURS À SE RÉALISER 141L ATTENTION PRENDRE CHACUN EN CONSIDÉRATION 144L AGILITÉ FAIRE VIVRE UN ESPRIT D ENTREPRISE RESPONSABLE ET NOVATEUR 147Les données historiques indiquées sont à interpréter avec prudence les périmètres concernés et les dates d arrêté n étant pas strictement homogènes d un exercice à l autre (1) Il en est de même pour les moyennes puisqu il s agit de données agglomérées par périmètre qui requièrent une analyse plus ne au niveau des zones géographiques des pays ou des métiers concernés Les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période de janvier à novembre 2012 avec des données arrêtées au 30 novembre 2012 le périmètre de collecte sur cette période (2) étant corrigé de certains événements intervenus avant n décembre 2012 6R E S S O U R C E S H U M A I N E S( 1 ) ( 2 ) III N T R O D U C T I O N L E S É Q U I P E S S O C I É T É G É N É R A L E E N 2 0 1 2DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3À n 2012 Société Générale comptait 154 009 salariés travaillant dans 76 pays L effectif total est en recul de 3 5 % par rapport à 2011 I N T R O D U C T I O N L E S É Q U I P E S S O C I É T É G É N É R A L E E N 2 0 1 2En 2012 les variations les plus signi catives des effectifs du Groupe résultent de transformations ou d adaptations du Groupe à l environnement et se traduisent différemment selon les pôles d activités pour les Réseaux Internationaux une contraction des effectifs Les réductions les plus marquées ont eu lieu au sein de Rosbank en Russie et dans une moindre mesure de BRD en Roumanie s expliquant par la réalisation des synergies suivantes pour Rosbank l application de mesures de ration alisation des services portant sur environ 2 700 postes entre août 2011 et décembre 2012 pour BRD la mise en place de projets d optimisation des structures et des lières dont la centralisation des back of ces Des cessions réalisées au sein des liales les Réseaux Internationaux ont égalemen t un impact sur les effectifs du Groupe C est le cas notamment avec la vente de Geniki en Grèce qui réduit l effectif de près de 1 500 personnes par rapport à 2011 À noter que la cession de la liale égyptienne NSGB n impactera l effectif de Société Générale qu à partir de l exercice 2013 pour la Banque de Financement et d Investissement l adaptation structurelle de ce pôle d activités a conduit à réduire ses effectifs sur les métiers de front of ce et les fonctions support principalement en France (voir également « Accompagnement des tran sformations du Grou pe » p 139) et aux États Unis pour les Services Financiers Spécialisés et Assurances une baisse sensible des effectifs des métiers de crédit à la consommation à l inter national C est le cas de Rus nance en Russie où les effectifs sont réduits d environ 1 200 personnes par rapport à 2011 à la suite du recentrage d activités et de l optimisation des processus et dans une moindre mesure de Banco Cacique au Brésil à la suite de la redé nition de l offre de produits On note également les cessions de deux entités de crédit consommation Credibul en Bulgarie et Family Credit en Inde qui réduisent l effectif du pôle de plus de 900 personnes par rapport à 2011 pour la Ban que Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs les effectifs sont en faible diminution sur l ensemble des métiers pour les Réseaux France les effectifs sont à peu près constants par rapport à l exercice précédent pour les Directions centrales du Groupe les effectifs sont en augmentation du fait du rattachement des centres de services partagés (notamment Bangalore et Bucarest) à la Direction des Res sources et de l Innovation et de leur croissance dan s le cadre de la transformation du modèle opérationnel engagé depuis plusieurs années I N T R O D U C T I O N L E S É Q U I P E S S O C I É T É G É N É R A L E E N 2 0 1 2IIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3La part des effectifs hors France métropolitaine est en léger recul passant de 62 2 % en 2011 à à 61 3 % en 2012 Le nombre total de départs de salariés en CDI s est élevé à 19 882 pour le Groupe en 2012 (contre 17 556 en 2011) Les principaux motifs de départs sont par ordre d importance les démissions (12 906 soit environ 65 %) les licenciements (4 445 soit environ 22 %) et les départs en retraite (1 658 soit environ 8 %) Le turn over global dû aux démissions s élève à 8 8 % Ce taux varie selon les pôles d activités et les zones géographiques En France les départs à la retraite de Société Générale et du Crédit du Nord sont en légère progression cette année avec 1 185 collaborateurs concernés (contre 1 135 en 2011) En janvier 2012 Société Générale a annoncé la signature d un accord de méthode pour la mise en uvre d un plan de départs volontaires au sein du pôle de Banque de Financement et d Investissement (SG CIB) Cet accord signé avec les organisations syndicales représentatives dans l entreprise a permis d établir un socle de garanties d accompagnement social pour les salariés de SG CIB concernés par les suppressions de postes résultant du projet de réorganisation de cette entité à savoir 880 postes en France (pour moitié dans les fonctions support pour moitié en front of ce) En privilégiant la mobilité interne et les départs volontaires Société Générale s est engagé à limiter l impact sur l emploi des ajustements nécessaires dans les métiers affectés par le nouvel environnement économique et réglementaire Ainsi le Groupe a favorisé la mobilité interne par le biais d un Espace Conseil Reclassement et Emploi dédié Un accompagnement externe a également été mis en uvre pour les collaborateurs volontaires au départ Ce plan a été clôturé n juin 2012 680 personnes ont choisi de quitter l entreprise et environ 200 collaborateurs de SG CIB ont été reclassés au sein du Groupe Le recours à la main d uvre extérieure concerne principalement pour la sous traitance des activités spécialisées telles que l informatique la sécurité le transport de fonds la restauration collective l entretien des locaux À n novembre 2012 Société Générale SA en France utilisait 6 795 prestataires Le Groupe employait 9 966 intérimaires dans le monde à n 2012 III N T R O D U C T I O N L E S É Q U I P E S S O C I É T É G É N É R A L E E N 2 0 1 2DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3Pour accompagner les équipes dans le monde Société Générale a mis en place une politique de ressources humaines responsable mettant l épanouissement professionnel de ses collaborateurs au c ur de sa stratégie Ainsi Société Générale leur offre un environnement digne de con ance qui cultive l esprit entrepreneur l agilité et l esprit d équipe propose de façon continue des opportunités pour développer leurs compétences et leurs connaissances a n de construire leur employabilité sur le long terme leur permet d évoluer dans un environnement intern ational et diversi é où chacun est respecté et encou ragé à exprimer son point de vue reconnaît leur performance et s appuie sur les forces de tous s engage à développer le leadership des managers de manière à enrichir leurs compétences et notamment leur orientation clients leur capacité à développer le capital humain à conduire le changement et à coopérer Cet accompagnement des collaborateurs se décline sous trois aspects la carrière l attention portée aux individus et l agilité Par « la carrière » s entendent tous les éléments qui permettent aux collaborateurs de se réaliser personnellement et professionnellement par « l attention portée aux individus » toutes les composantes liées à la qualité de l environnement professionnel par « l agilité » la façon dont le Groupe sait s adapter à de nouveaux enjeux en faisant vivre un esprit d entreprise responsable et novateur DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L A C A R R I È R E A I D E R L E S C O L L A B O R AT E U R S À S E R É A L I S E RIIAu cours de l exercice 2 012 pour l ensemble du Groupe le nombre d embauches s est élevé à 12 323 Contrats à Durée Indéterminée (CDI) (en baisse de 29 % par rapport à 2011) dont 63 % de femmes auxquels s ajoutent 9 756 Contrats à Durée Déterminée (CDD) dont 72 % de femmes Pour Société Générale SA en France spéci quement le nombre total d embauches s est élevé à 1 671 CDI dont 42 5 % de cadres et à 1 608 CDD Ces embauches réalisées principalement au sein des Réseaux France contribuent au renouvellement des générations La politique de recrutement et d attraction des talents se décline en fonction des caractéristiques des métiers des activités ou des zones géographiques Pour recruter les candidats outre les 25 sites internet de recrutement « Careers » déjà déployés dans le monde le Groupe continue de développer sa présence sur les médias sociaux en France et à l international a n d accompagner l évolution des comportements des candidats En effet les principaux réseaux sociaux et professionnels deviennent des espaces de discussion privilégiés pour développer la marque Société Générale et renforcer le lien entre l entreprise et les candidats Société Générale s est engagé dans une démarche volontariste en matière d insertion professionnelle des jeunes À ce titre une politique dynamique de recours à l alternance a été développée depuis plusieurs années sur les contrats d apprentissage et de professionnalisation Elle dépasse ainsi le seuil réglementaire en atteignant 4 11 % de l effectif pour Société Générale SA en France avec à n 2012 plus de 2 800 alternants et VIE (Volontaires International en Entreprise) en poste Au total ce sont près de 3 500 alternants et VIE qui sont en poste pour toutes les entités françaises ( liales comprises) Société Générale est le premier recruteur de VIE en France depuis 2007 À ce titre la banque a reçu en mars 2012 le prix du « Grand Groupe français ayant affecté le plus de Volontaires International en Entreprise » décerné par le Ministère de l Économie des Finances et de l Industrie Le Groupe est particulièrement attaché à ce type d expérience qui permet à des jeunes de découvrir sa variété et sa dimension internationale du fait de sa présence dans 76 pays Société Générale SA en France a également accueilli 3 853 stagiaires en 2012 Par ailleurs de nombreuses actions ont été menées spéci quement en direction des étudiants et jeunes diplômés notamment le renouvellement de l opération « Push My Career » dispositif d accompagnement des jeunes par la mise à disposition d outils pour bien préparer les entretiens de recrutement dédié aux jeunes diplômés Bac à Bac + 4 5 E n 2012 cette opération a été suivie de journées de recrutement menées à Paris et à Lyon le développement et la pérennisation des 80 partenariats écoles du groupe Société Générale sur la France et l Europe (formations universitaires ingénieurs ou commerce) le Groupe participe également à la professionnalisation des étudiants par le biais de partenariats académiques et de travaux de recherche qu il nance On peut citer à titre d exemple le parrainage de SG CIB pour les chaires Énergie & Finance d HEC ou Media & Entertainment de l ESSEC la réalisation de plus de 350 actions envers les écoles partenaires forums des écoles présentations des métiers et des opportunités de carrières ateliers de CV jurys coach ing pour les entretiens ou encore conférences économiques On peut noter en particulier l investissement des membres du Comité exécutif dans des conférences d honneur au sein des formations cibles comme Dauphine ou Euromed le « Graduate Programme » de la Banqu e de Financement et d Investissement programme de recrutement collectif et de développemen t qui se caractérise par un accompagnement spéci que proposé à des candidats en n d études et jeunes diplômés internationaux pendant les deux premières années de leur CDI Ce programme débute par un séminaire de formation spéci que et est suivi d un plan de développement personnalisé En 2012 il a permis d intégrer et former 65 jeunes diplômés de 13 nationalités différentes le concours de l Inspection Générale a n d intégrer l équipe qui conduit pour le compte de la Direction générale des missions d audit et de conseil sur l ensemble des activités du Groupe en France comme à l étranger Ce cursu s professionnel béné ciant d un programme complet de formations métiers et comportementales est particulièrement adapté à l acquisition rapide de responsabilités L édition 2012 de ce concours a permis à 25 jeunes diplômés de 9 nationalités différentes de rejoindre l Inspection Générale L A C A R R I È R E A I D E R L E S C O L L A B O R AT E U R S À S E R É A L I S E R DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL A C A R R I È R E A I D E R L E S C O L L A B O R AT E U R S À S E R É A L I S E RCes opérations illustrent la volonté du Groupe d attirer et de recruter les talents en les sensibilisant dès les premiers contacts aux enjeux et responsabilités du secteur bancaire et à la réalité de ses métiers Il s agit également d accompagner les étudiants dans la construction de leur projet professionnel et de leur transmettre des clés de compréhension de leur futur environnement professionnel « Starting » est le programme d accueil et d intégration qui offre à chaque nouveau collaborateur un parcours commun à l ensemble du groupe Société Générale Mis en place dès l arrivée du nouveau collaborateur il l aide à mieux connaître le Groupe sa stratégie ses métiers et fonctions ses valeurs ainsi que les perspectives de carrière qui lui sont offertes Le programme « Starting » est un dispositif d intégration complet d une durée de 12 à 18 mois Le manager le gestionnaire RH un collaborateur référent accompagnent le nouveau collaborateur dans ses premiers pas au sein de son entité et de son équipe Plusieurs outils ont été créés pour ces nouveaux collaborateurs notamment un intranet « Startin g » dédié accessible depuis le portail du Groupe présentant les informations clés ainsi que les points de repère es sentiels à une bonne compréhension et orientation dans l entreprise un ensemble de documents adaptés et déclinés dans chaque pôle et entité (livret d accueil brochure « Starting » lettre de bienvenue du PDG e mail de bienvenue ) un e learning « Starting Online » disponible en anglais français et russe permettant aux nouveaux collaborateurs de renforcer leurs connaissances générales du Groupe de ses métiers et de l environnement bancaire Le Groupe investit de façon importante dans la formation pour permettre à ses collaborateurs d évoluer de s enrichir de nouvelles compétences en ligne avec les réalités de l entreprise et ses évolutions futures et pour offrir à chacun l opportunité de révéler son potentiel Pour ce faire Société Générale propose des parcours de formation « métiers » adaptés à chaque type de poste et chaque niveau d expérience assortis d outils pédagogiques innovants ainsi que des parcours d évolution professionnelle (parcours de promotion professionnelle programmes de développement managérial et de développement des compétences) En 2012 près de 84 % des salariés du Groupe ont béné cié d au moins une formation pour un total de 2 940 817 heures dispensées L accès aux différentes offres de formation est facilité par la plateforme Groupe « MyLearning mon espace Formation » mise en place en 2010 qui permet notamment le développement de formations en e learning au sein des liales françaises du Groupe et à l international En 2012 ce sont 173 881 e learning qui ont ainsi été distribués dans le monde par les équipes de formation du Groupe « MyLearning » répond à une volonté de mieux déployer la formation en fonction du métier de chaque collaborateur en lui proposant des parcours personnalisés Depuis novembre 2012 chaque collaborateur peut accéder dans « MyLearning » au catalogue de formation Groupe qui facilite une vision globale de l offre de formation disponible Par ailleurs en 2012 la Direction de la formation du Groupe a engagé une série d actions visant à rationaliser et optimiser le dispositif de formation et d information sur les risques dans la lignée de la démarche de revitalisation de la culture risques du programme ERM (Enterprise Risk Management) Plusieurs actions prioritaires ont été menées l homogénéisation de l offre de formation « risques » au sein du Groupe la création de nouvelles formations « risques » et le lancement d un site intranet ouvert à tout collaborateur du Groupe où chacun peut évaluer ses connaissances sur les différents « risques » auxquels le Groupe peut être exposé accéder à un fonds documentaire et identi er les formations risques En France le Cursus Cadre parcours de formation d une durée de 18 mois permet à des collaborateurs à potentiel d accéder au statut « cadre » les préparant ainsi à assumer des responsabilités élargies et le cas échéant à encadrer une équipe Véritable outil de promotion interne le Cursus Cadre participe à l égalité des chances en matière d évolution dans l entreprise et contribue à assurer la diversité de l encadrement Il s adresse à tous les collaborateurs de Société Générale France quel que soit leur pôle d appartenance le contenu des formations étant transversal et les exemples traités issus des différents métiers du Groupe L année 2012 a été marquée par le déploiement du dispositif Passerell E qui permet aux collaborateurs de développer pendant 10 mois leurs compétences a n d accéder au niveau E de la classi cation bancaire La refonte de cette formation quali ante (anciennement TMB Technicien des Métiers de la Banque) a permis de faire évoluer les contenus pédagogiques qui s adressent désormais à l ensemble des pôles d activités du Groupe Ces deux parcours sont construits autour de méthodes d apprentissage variées et alter nent formations présentielles et distancielles Ils sont un vecteur ef cace de développement des collaborateurs en 2012 ce sont au total 561 collaborateurs de Société Générale SA en France qui sont sortis lauréats de ces parcours quali ants(1) Lauréats Cursus Cadres Passerell E et derniers lauréats TMB (avant modi cation du dispositif) (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L A C A R R I È R E A I D E R L E S C O L L A B O R AT E U R S À S E R É A L I S E RIIL évaluation professionnelle des salariés est l un des enjeux importants dans la gestion des Ressources Humaines du groupe Société Générale Un processus commun d évaluation a été déployé avec succès a n de permettre aux collaborateurs quels que soient leur métier entité zone géographique ou classi cation de béné cier d une évaluation annuelle sur un même modèle Au delà de l atteinte des résultats opérationnels il s attache à évaluer la manière dont ces résultats sont obtenus Il a pour objectifs de reconnaître sur des critères communs les compétences de chacun de favoriser le développement des collaborateurs et l émergence des talents stratégiques L évaluation s articule en deux temps forts la dé nition des objectifs en début d année et l entretien d évaluation en n d année Ces entretiens d évaluation représentent un moment privilégié de dialogue et de partage entre le collaborateur et le manager C est l occasion d échanger sur les résultats obtenus mais aussi sur les comportements qui ont conduit à atteindre ces résultats pour identi er et encourager les comportements créateurs de valeur dans la durée Le processus d évaluation s inscrit dans le modèle de leadership Société Générale qui permet de faire évoluer la culture managériale il incite notamment les managers à développer une culture du feedback a n d accompagner les collaborateurs et de participer à leur développement personnel En 2012 au total près de 110 000 collaborateurs du Groupe ont béné cié d un entretien d évaluation Le groupe Société Générale conduit une politique de rémunération motivante et cohérente conforme aux normes et réglementations en vigueur et sur laquelle le Groupe communique Pour accompagner son développement Société Générale a besoin d attirer de motiver et de déliser ses collaborateurs notamment en leur assurant une rémunération globale compétitive comprenant une rémunération monétaire qui vise à reconnaître la contribution de chacun au développement de l entreprise et des avantages sociaux Le Groupe dispose également d un programme d intéressement à long terme qui contribue à déliser et motiver certaines catégories de salariés en particulier les cadres clés et les talents stratégiques En n une politique active d actionnariat salarié est menée a n d associer les collaborateurs au développement du Groupe et favoriser ainsi sa cohésion La rémunération monétaire comprend une rémunération xe qui rétribue la capacité à tenir un poste de façon satisfaisante au travers de la maîtrise des compétences requises et le cas échéant une rémunération variable qui vise à reconnaître la performance collective et individuelle dépendant d objectifs dé nis en début d année et fonction du contexte des résultats mais aussi des comportements pour atteindre ceux ci selon un référentiel commun à l ensemble du Groupe Cette politique de rémunération est fondée sur des principes globaux appliqués dans tous les pays du Groupe et elle est déclinée en tenant compte du contexte économique social et concurrentiel des marchés sur lesquels le Groupe intervient ainsi que des obligations légales et réglementaires qui y sont en vigueur Lorsque les effectifs le permettent une revue transversale est réalisée entre les lières et les métiers a n de garantir la cohérence et l objectivité des niveaux de rémunération entre les différentes activités du Groupe et faciliter la transversalité L ensemble des entités du Groupe respectent leurs obligations sociales et scales sur les rémunérations versées et les avantages au personnel Pour 2012 la rémunération annuelle brute moyenne(1) pour Société Générale SA en France s établit à 52 237 euros soit une diminution de 1 5 % par rapport à 2011 Cette évolution entre 2011 et 2012 s explique essentiellement par la baisse de la masse salariale xe et des parts variables de la Banque de Financement et d Investissement dans un contexte de réduction des effectifs et de performances nancières au titre de 2011 en retrait pour cette activité Voir également chapitre 5 « Gouvernance interne et conformité » p 131 Le développement du Groupe s appuie sur celui de ses collaborateurs L objectif poursuivi est de susciter motivation et engagement en favorisant l accomplissement professionnel et personnel par le biais d opportunités de carrière attractives La mobilité interne est au c ur des politiques de gestion des ressources humaines du groupe Société Générale pour assurer le développement des compétences des collaborateurs et participer aux adaptations nécessaires de nos métiers Ainsi à travers les possibilités de mobilité offertes dans le Groupe les collaborateurs peuvent enrichir leur parcours professionnel tout en contribuant à la diversité des équipes Au sein de Société Générale la mobilité s envisage entre métiers fonctions et zones géographiques L évolution du collaborateur est facilitée par un accès privilégié aux opportunités internes Il est accompagné dans ses démarches par son management et les Ressources Humaines En 2012 ce sont près de 8 350 collaborateurs de Société Générale SA en France qui ont pu évoluer dans leur carrière en changeant de poste À l international à n 2012 le Groupe comptait plus de 1 100 expatriés et impatriés (tous pays d origine et de destination confondus) La rémunération moyenne globale inclut les éléments xes et variables ainsi que les primes hors rémunération nancière (participation intéressement et abondement) (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL AT T E N T I O N P R E N D R E C H A C U N E N C O N S I D É R AT I O NSociété Générale a la volonté de promouvoir une relation pérenne avec ses collaborateurs dans le cadre d un engagement de développement mutuel et dans un environnement qui favorise leur bien être individuel et collectif Suite à la deuxième édition du Baromètre Employeur interne lancée en 2011 les équipes de Société Générale ont pu étudier les attentes perceptions de l entreprise et vécus professionnels exprimés par les 131 000 collaborateurs consultés à travers le monde Ces informations qualitatives ont ensuite été traduites en plans d actions Plus de 400 plans d actions ont été remontés pour 2012 ce qui représentait plus de 1 200 actions à mettre en place Dans certaines entités la construction des plans d actions a pris une forme collective donnant ainsi l opportunité aux collaborateurs de participer activement à des groupes de ré exion ou à des ateliers dédiés Les actions étaient réparties par thématique soutien de la stratégie développement des collaborateurs pratiques managériales gestion de la performance environnement de travail et gestion du changement Un suivi trimestriel a été mis en place a n de s assurer de la bonne mise en uvre des plans d actions engagés tout au long de 2012 La responsabilité sociale du groupe Société Générale passe par une contribution active à la protection sociale de tous ses collaborateurs notamment sur les sujets liés à la santé ainsi que la retraite le décès l incapacité et l invalidité Les caractéristiques des régimes légalement obligatoires étant très différentes d un pays à l autre chaque entité de l entreprise dé nit dans son contexte local le niveau de couverture complémentaire qu elle souhaite mettre en uvre Elle veille autant que possible à ce que cette couverture soit de bon niveau et au moins comparable à celle fournie par ses compétiteurs locaux En accord avec son autorité de supervision (et en concertation éventuelle avec les autres entités du Groupe présentes dans le même pays) elle tient aussi compte dans la dé nition de la couverture mise en uvre de sa stratégie de développement de sa politique de rémunération globale et de sa situation nancière Au titre de l exercice 2012 on peut mentionner en termes de santé les actions entreprises par la mutuelle Société Générale pour favoriser l information et la prévention auprès des 113 000 personnes qu elle couvre (membres participants et ayants droit) en proposant notamment en collaboration avec le service de santé Société Générale une sensibilisation et un dépistage sur les facteurs de risques des maladies cardio vasculaires et sur leurs mesures de protection Les Réseaux Internationaux ont poursuivi la cartographie des régimes de santé et de prévoyance existant dans leurs liales et continué d instaurer des couvertures sociales au pro t de leurs salariés (amélioration de l accès aux soins mise en place de couverture décès invalidité de dispositifs de retraite complémentaire) Ainsi à n 2012 près de 15 000 salariés des liales du Bassin méditerranéen (l Algérie l Égypte le Maroc et la Tunisie) et d Afrique subsaharienne (auxquels s ajoutent 20 000 ayants droit conjoints et enfants) disposent d une couverture santé garantissant une participation de l entreprise à leurs dépenses de santé Le groupe Société Générale constitue une collectivité soucieuse de contribuer au bien être de ses membres ce qu il considère comme une condition indispensable à son attractivité son ef cacité et sa pérennité Au delà du simple respect des réglementations des droits humains et sociaux fondamentaux cette volonté s incarne dans une politique Groupe d environnement et de santé au travail qui permet aux collaborateurs d exercer leur fonction dans les meilleures conditions en France et à l étranger Au niveau du Groupe l ensemble des collaborateurs béné cie d une protection adéquate dans le domaine de la santé et de l invalidité Les régimes de couverture mis en place dans de nombreux pays vont au delà des obligations légales locales D autre part Société Générale assure une veille permanente sur des risques susceptibles d affecter la santé de son personnel partout dans le monde En France elle est particulièrement incarnée dans le cadre de programmes de lutte contre le stress L A T T E N T I O N P R E N D R E C H A C U N E N C O N S I D É R A T I O N DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L AT T E N T I O N P R E N D R E C H A C U N E N C O N S I D É R AT I O NIIau travail de prévention médicale ou d accompagnement psychologique pour les salariés victimes d agression Cette politique se traduit également par des actions améliorant le cadre de travail quotidien des collaborateurs Un certain nombre d actions menées en 2012 dans le domaine de l hygiène de la sécurité de la santé et du bien être sont détaillées au chapitre 7 (voir « Santé et sécurité » p 158) En octobre 2012 le groupe Société Générale a dû s adapter aux conséquences de l ouragan Sandy sur la côte est américaine en activant ses procédures de Continuité d Activité a n d assurer la sécurité de ses collaborateurs et la poursuite de ses activités La banque est restée au plus proche de ses collaborateurs pour leur porter une attention et une assistance particulière a n de garantir en premier lieu leurs conditions de sécurité et de santé Ainsi des consignes de sécurité précises ont été données aux personnels sur place et les accès à distance ont été activés a n que la plupart des collaborateurs n aient pas à se rendre dans les locaux à un moment où les conditions étaient particulièrement hostiles En parallèle les collaborateurs devant être présents dans les locaux du Groupe durant cet événement ont été pris en charge par les équipes de Management de la Continuité d Activité Cette collaboration a permis aux équipes des métiers et fonctions support assurant des fonctions critiques de maintenir leurs activités dans un grand souci de professionnalisme Depuis 1988 Société Générale offre à ses collaborateurs dans le monde entier la possibilité d être associés à son développement en conduisant une politique active d actionnariat salarié Une augmentation de capital réservée aux salariés et retraités leur est ainsi proposée chaque année Il en résulte un taux d actionnariat salarié important stable et qui positionne le groupe Société Générale en 6e position de la détention en capital parmi les entreprises françaises du CAC 40 démontrant ainsi l engagement continu des salariés En 2012 ce sont près de 130 000 salariés et retraités qui ont eu la possibilité de souscrire à l augmentation de capital qui leur était réservée répartis dans plus de 250 entités et 58 pays Ainsi 23 % des ayants droit ont souscrit à l opération soit 32 % des éligibles en France (pour Société Générale France et les liales françaises) et 10 % à l international Cette année cette opération a permis de créer 4 19 millions d actions représentant un investissement de plus de 80 M EUR L encours moyen individuel des salariés actionnaires de Société Générale France s élevait n 2012 à environ 845 actions Hormis pour le fonds d actionnariat des salariés du Crédit du Nord les détenteurs de parts investies en actions Société Générale disposent de droit de vote en Assemblée générale Au 31 décembre 2012 le personnel de Société Générale France et de ses liales et succursales détenait dans le cadre des Plans d Épargne d Entreprise et des Plans d Épargne de Groupe un total de 59 344 358 actions de Société Générale représentant 7 61 % du capital social et 12 47 % des droits de vote(1) pour plus de 101 000 actionnaires salariés et retraités dans le monde Sur autorisation de l Assemblée générale du 25 mai 2010 le Conseil d administration a mis en place le 2 novembre 2010 un « plan d attribution gratuite d actions pour tous »(2) toutes les acquisitions d actions étant soumises à une condition de présence et à des conditions de performance Les hypothèses économiques et réglementaires dans lesquelles la condition de performance nancière de ce plan a été xée ayant été profondément modi ées le niveau d exigence de cette condition qui porte sur un ROE de 10 % pour l exercice 2012 n était plus pertinent En conséquence l Assemblée générale du 22 mai 2012 a autorisé le Conseil d administration à remplacer cette condition nancière qui conditionne l acquisition de 16 actions par salarié par la réalisation d un résultat net part du Groupe positif au titre de l exercice 2012 Cette condition a été réalisée La seconde condition qui conditionne l acquisition de 24 actions par salarié sous réserve de progression entre 2010 et 2013 de la satisfaction clients dans les trois principaux métiers du Groupe (les Réseaux France les Réseaux Internationaux et la Banque de Financement et d Investissement) reste applicable E n F ra nc e les s alariés son t ass ociés de manière p éren ne a u dévelo ppement du Gro u pe et à ses fruit s pa r de s di spos itifs d in téressemen t et ou de participation Ils permetten t de fin an cer u n pro jet ou enc ore d e percevo ir u n revenu com pléme nta ire Ils sont liés à la performance globale de l entreprise et réglementés Information conforme à l article L 225 102 du Code de commerce (1) Voir détails en p 370 note annexe 42 aux états nanciers consolidés (2) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3par des accords Société Générale signés avec les organisations syndicales tous les trois ans Le Plan d Épargne de l Entreprise (PEE) propose une épargne de moyen long terme qui offre la possibilité de se constituer un patrimoine à des conditions nancières(1) et scales privilégiées par une gestion adaptée d un portefeuille de valeurs mobilières de placement Celui ci est composé d une gamme diversi ée de huit fonds dont le fonds d actionnariat salarié (Fonds E) La rémunération nancière (constituée de la participation et de l intéressement(2)) peut être investie dans le PEE I NF OR M ATI O N SU R LE FO ND S COM M UN D E PLA CEM EN T D EN TR EPR I SE D E SO CI ÉT É GÉN É RA LE DÉNO M MÉ « S OCI ÉT É GÉ NÉR AL E ACT I ONN A R I AT ( FOND S E) »Selon les termes du règlement du fonds commun de placement Société Générale le droit de vote attaché aux actions Société Générale comprises dans les actifs du fonds appartient individuellement aux porteurs de parts à proportion de leurs droits respectifs sur ces actifs Le Conseil de surveillance du fonds composé paritairement de représentants des salariés porteurs de parts et de représentants de la Direction exerce les droits de vote pour les fractions de parts formant rompus ainsi que les droits de vote non exercés par les porteurs de parts En cas d offre publique d achat ou d échange le Conseil de surveillance décide à la majorité relative des votes exprimés l apport ou non des titres à l offre Si une majorité relative ne se dégage pas la décision est soumise au vote des porteurs de parts qui décident à la majorité relative des votes exprimés IIL AT T E N T I O N P R E N D R E C H A C U N E N C O N S I D É R AT I O NAbondement de l entreprise et décote sur l action Société Générale pendant l augmentation de capital réservée (1) Outre Société Générale SA en France dont les montants de la rémunération nancière versée en 2012 sont présentés en note 24 page 422 la majorité des liales françaises (2) adhérentes aux plans d épargne d entreprise béné cient d un accord d intéressement et ou de participation DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L A G I L I T É FA I R E V I V R E U N E S P R I T D E N T R E P R I S E R E S P O N S A B L E E T N O VAT E U RIILa politique de ressources humaines de Société Générale s attache à favoriser l agilité professionnelle de ses équipes Celle ci se traduit par la volonté de développer chez chacun des collaborateurs un esprit d entreprise responsable et novateur a n de mieux accompagner les clients dans un environnement complexe L agilité professionnelle passe également par l encouragement de l esprit d équipe la coopération pour des résultats durables et la mise en valeur de la gestion des risques comme expertise différenciante Pour le groupe Société Générale la diversité s exprime en premier lieu au travers des 154 009 salariés présents dans 76 pays avec 118 nationalités représentées Société Générale considère la diversité comme un levier de performance majeur C est grâce à la multiplicité des pro ls et au croisement d idées et de points de vue que l entreprise est capable de s adapter et de réagir plus vite en sachant capter les signaux faibles qui alertent tant sur un risque que sur une opportunité Les diversités représentées dans les équipes re ètent celles des métiers des clients des pays et des sociétés au sein desquels le Groupe est implanté à travers le monde L intelligence la créativité et l énergie des équipes dans toute leur diversité sont autant de leviers pour s adapter aux évolutions de l environnement et constituer une banque profondément relationnelle proche de ses clients et attractive pour ses salariés Au sein du Groupe cette diversité se concrétise par une pluralité de talents liée à la mixité la multiplicité des nationalités et des cultures la coexistence de différents pro ls et différentes générations l intégration des personnes en situation de handicap ou la représentation de diverses minorités Une réalité re étée au sein du Comité de direction du Groupe aujourd hui parmi les 58 membres de ce Comité 10 sont des femmes (contre 8 début 2011 et 6 début 2010) et 8 nationalités sont représentées Au sein de Société Générale la promotion de la diversité ne se limite pas à la non discrimination mais est promue au travers des recrutements et de la gestion des carrières Elle s articule autour de trois principes le Groupe recherche et reconnaît toutes les compétences utiles à son développement où qu elles se trouvent il assure à tous ses collaborateurs la bonne intégration nécessaire à leur ef cacité il assure avec équité la promotion et le développement de tous ses collaborateurs La promotion de la diversité représente un enjeu important d évolution de la culture managériale de la banque c est pourquoi la banque a mis en place des actions de sensibilisation aux biais inconscients ces préjugés ou stéréotypes culturels ou intrinsèques que les collaborateurs et les managers peuvent avoir sur les diversités Ces actions permettent de prendre conscience de ces biais pour les ajuster et les dépasser Dans ce cadre le Groupe a poursuivi en 2012 le programme de formation « Diversity and Inclusion » initié en 2011 Ce programme de formation se décline progressivement pour l ensemble des décideurs du Groupe depuis le top management jusqu aux managers intermédiaires En outre la promotion de la diversité implique une action volontariste de l entreprise dans la continuité de la Charte de la Diversité signée par le Groupe en 2004 et de l accord cadre pour le développement de la diversité signé avec le Secrétaire d État chargé de l emploi en France en 2010 couvrant la période 2010 2012 Parce que la mixité hommes femmes est un élément incontournable pour répondre aux enjeux de demain et assurer une prise de décision pertinente Société Générale engage tous ses managers à la mettre en pratique au quotidien et insuf e cette dynamique au plus haut niveau de l entreprise a n d assurer une véritable mixité dans les lieux de décision Ainsi à n 2012 le Conseil d administration du Groupe compte 6 femmes (dont 2 administrateurs salariés) parmi ses 15 membres Au global le Groupe compte plus de 60 % de femmes L A G I L I T É F A I R E V I V R E U N E S P R I T D E N T R E P R I S E R E S P O N S A B L E E T N O V A T E U R DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL A G I L I T É FA I R E V I V R E U N E S P R I T D E N T R E P R I S E R E S P O N S A B L E E T N O VAT E U RLe Groupe promeut la mixité par le biais de ses partenariats À ce titre Société Générale a notamment en 2012 adhéré au cercle des praticiens RH de la nance organisé par le réseau Financi Elles (dont l objectif est d améliorer et accélérer l accès des femmes au sommet des organisations du secteur de la nance et des assurances) renouvelé son partenariat avec la « Tribune Women s Awards » un événement lan cé par le quotidien en 2010 pour valoriser le parcou rs de femmes d exception où la performance et l innovation sont les fondements de la réussite et d expos er médiatiquement les performances des femmes dans l économie et le monde de l entreprise participé à la première édition du « JUMP Day » un événement international consacré à la vie professionnelle des femmes et au pilotage de leur carrière qui s est tenu à Paris en mai 2012 La promotion de la mixité passe aussi par les actions de formation et de networking dédiées aux femmes En matière de formation le Groupe offre deux séminaires sur la gestion de carrière pour les femmes l un pour des femmes ayant environ 8 à 12 ans d expérience professionnelle et l autre pour des femmes ayant environ 15 à 20 ans d expérience professionnelle Ces formations se déroulent en France aux États Unis et au Royaume Uni depuis 2006 À ce jour plus de 800 femmes ont pu être accompagnées dans le cadre de ces formations Au Brésil le programme « Carrière au Féminin » créé en 2009 promeut également le développement des femmes cadres par des actions de formation et de mentorat À noter également le lancement en 2012 par SG CIB de l initiative « Front Women Development » un programme de mentorat dédié aux femmes front of cers et créé par des femmes du front of ce des métiers de conseil et nancement En matière de networking le Groupe promeut la mixité par son soutien aux réseaux de femmes au sein de l entreprise Axés sur le développement des compétences ces réseaux organisent des initiatives de mentorat coaching et ou co développement On peut citer à titre d exemple les réseaux de femmes cadres comme « Féminin by SG » en France « America s Women network » aux États Unis et « UK Women s network » en Grande Bretagne Parmi les initiatives 2012 on peut mentionner le « Singapore Women s Network » qui inclut les femmes clientes dans ses initiatives de networking En n en 2012 de nouveaux réseaux ont été créés au Crédit du Nord au Luxembourg et au Sénégal notamment Autre fait marquant sur la diversité en 2012 la liale monténégrine Société Générale Monténégro a été distinguée pour son action volontariste en recevant le prix « Naravno ravnopravno » (traduction Également Effectivement) de la société af chant les meilleurs résultats dans la promotion de l égalité hommes femmes au travail Ce prix était décerné par la Women s Alliance for Development le département en charge de l égalité hommes femmes du ministère des droits de l homme et des minorités et l agence ONU Femmes Voir également chapitre 7 « Mesures prises en faveur de l égalité entre les femmes et les hommes » p 161 A n de représenter au mieux la diversité des métiers des clients des pays et des sociétés au sein desquels le Groupe est implanté à travers le monde la politique de diversité du groupe Société Générale s attache également à la diversité des origines et des nationalités de ses collaborateurs Ceci s illustre au plus haut niveau parmi les membres du Comité de direction 19 % ne sont pas de nationalité française C est également le cas dans les diverses implantations du Groupe dans le monde où un quart des membres des instances de Direction et Comités stratégiques (comités de direction) n ont pas la nationalité locale En ce qui concerne les instances de pilotage stratégique (comités exécutifs) cela représente 32 % des membres Le Groupe s attache également à pourvoir une représentativité des différentes générations en prenant soin d accompagner ses collaborateurs seniors mais aussi d assurer le renouvellement des générations Ainsi le Groupe porte une attention particulière à l insertion professionnelle des jeunes (voir aussi « Initiatives spéci ques envers les étudiants et jeunes diplômés » p 141) tout en se souciant de la n de carrière de ses collaborateurs Concernant les personnels seniors pour Société Générale SA en France 2 012 s inscrit dans la continuité de l accord pour l emploi des seniors qui a été signé en 2009 pour une durée de 3 ans Cet accord met en place des mesures assorties d objectifs chiffrés visant à accompagner les collaborateurs seniors et à anticiper leurs évolutions de carrière Il prévoit notamment la tenue régulière de « points carrières » et un accès facilité à la formation professionnelle sous toutes ses formes En outre des mesures d aménagement de n de carrière sont proposées au choix des salariés a n de leur permettre une transition vers la retraite dans les meilleures conditions Depuis plusieurs années déjà Société Générale s engage à prendre les mesures appropriées a n que ses collaborateurs handicapés puissent conserver un emploi correspondant à leur quali cation et béné cier de conditions de travail et de formations adaptées aménagement des situations de travail des outils et des équipements aménagement du poste de travail et ou des horaires de travail possibilité de prise en charge partielle de certains frais etc En 2012 le groupe Société Générale emploie 2 136 salariés handicapés (au sens retenu localement) dans le monde ce qui représente 1 4 % de l effectif global C est notamment en France en Italie et en Allemagne qu ils sont le plus présents Société Générale SA en France emploie 1 072(1) salariés handicapés et en a recruté 118 depuis 2011 (avec un objectif de 150 sur la période couverte par le second accord 2011 2013) Nombre d agents handicapés selon les critères de la DOETH (Déclaration annuelle Obligatoire d Emploi des Travailleurs Handicapés) au 30 novembre 2012 Ces critères seront (1) amenés à être modi és compte tenu d évolutions du décret en date du 7 décembre 2012 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L A G I L I T É FA I R E V I V R E U N E S P R I T D E N T R E P R I S E R E S P O N S A B L E E T N O VAT E U RIIParmi les actions concrètes coordonnées en 2012 par la Mission Handicap Société Générale on peut notamment mentionner l organisation en partenariat avec l ADAPT de la quatrième édition du forum « Pass pour l emploi » journée de soutien à la recherche d emploi le 8 mars 2012 qui a accueilli plus de 2 600 candidats la mise en place depuis juin 2012 du numéro vert « Handiproline » une solution d écoute et de conseil anonyme et gratuite sur le handicap à destination de tous les collaborateurs des partenariats avec les grandes écoles et les universités pour faciliter l employabilité des 10 000 étudiants en situation de handicap le développement de formations en alternance quali antes a n de permettre aux personnes handicapées d acquérir un niveau de compétences suf sant (HandiFormaBanques) Par ailleurs Société Générale a été récompensé en septembre 2012 comme entreprise innovante socialement aux Trophées de l IESEG grande école de commerce et management pour la prestation de distribution d une partie du courrier du réseau con ée au secteur adapté en 2011 On peut également mentionner des initiatives à l international comme par exemple en Serbie la mise en place en 2012 du projet « Inclusive Academy » destiné à favoriser l entrée sur le marché du travail de jeunes en situation de handicap en leur permettant d acquérir de nouvelles compétences De nombreux employés de Societe Generale Srbija ont été volontaires pour animer ce programme de mentorat et de partage de connaissances Ceci a permis le recrutement de plusieurs participants au programme soit au sein de la banque soit au sein d autres entreprises en Serbie Ce projet a reçu le prix du meilleur programme de volontariat en Serbie décerné par Serbian Business Leaders Forum SMART Collective USAID et Institute for Sustainable Communities en Espagne la collaboration avec l association ADECCO en particulier sur l accueil de per sonnes en situation de handicap dans l entreprise en Roumanie un programme de recrutement et d accompagnement dédié aux salariés handicapés La démarche « Talents Stratégiques » a pour but de détecter développer et déliser les collaborateurs à fort potentiel avec l objectif de connaître et préparer la relève managériale Un Talent Stratégique se dé nit comme un collaborateur qui adhère aux valeurs du Groupe est performant dans la durée et présente un fort potentiel d évolution managérial Par une approche systématique la démarche Talents Stratégiques permet à chacun où qu il soit dans le monde d être identi é sur des bases objectives d avoir les mêmes chances de révéler son potentiel et d évoluer dans le Groupe Formalisée par le Groupe en 2010 cette démarche est désormais une composante à part entière du cycle managérial et RH Les Talents Stratégiques font ainsi l objet d une attention particulière tant de la part de leur management que de leurs gestionnaires de ressources humaines par le biais notamment d entretiens dédiés retours d information sur leurs atouts et axes de progrès élaboration d un plan de développement personnel et le cas échéant invitation à un programme de la « Corporate University » Développer et accompagner ses managers est un enjeu stratégique fort pour le groupe Société Générale Centre d expertise interne lancé n 2010 la « Corporate University » a pour mission principale d assurer le développement managérial des leaders les plus seniors et des Talents Stratégiques de la banque Les modules qu elle propose s attachent au développement des compétences comportementales de ses dirigeants dans un environnement pédagogique privilégiant la coopération et le travail en équipe L offre de la « Corporate University » permet d accompagner ces leaders dans chaque évolution signi cative de leurs responsabilités managériales En sa qualité d experte elle joue également le rôle de garante et de relais de la culture et des pratiques managériales de Société Générale La « Corporate University » vise ainsi à créer une communauté de leaders (« Global Leadership Community ») alignés sur une vision et une culture managériale communes permettant aux managers de gagner en performance et en ef cacité dans la mise en uvre des programmes stratégiques de transformation du Groupe En complément des programmes destinés aux Talents Stratégiques l offre de la « Corporate University » comprend notamment des programmes destinés aux managers les plus seniors et aux managers stratégiques du Groupe ainsi qu une série de programmes de développement professionnel au féminin créée en 2012 et conçue pour reconnaître et valoriser les femmes avec l ambition et le potentiel d évoluer au sein du Groupe Également mise en place en 2012 la « e Corporate University » est un espace de développement managérial en ligne réservé à la communauté des participants aux programmes de la « Corporate University » 2 012 a également été marquée par l ouverture de la « Corporate University » à un public de managers plus élargi avec des outils permettant à tout manager d approfondir ses compétences en leadership tout au long de son parcours La « Corporate University » a notamment été en charge de l animation de séminaires internes et de l organisation de conférences sur le thème du leadership Au total en 2012 ce sont plus de 2 000 collaborateurs du groupe Société Générale à travers le monde qui ont pu béné cier des programmes et outils de la « Corporate University » DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE 152INFORMATIONS SOCIALES 155INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES 163INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX 173NOTE MÉTHODOLOGIQUE 191ATTESTATION DE PRÉSENCE ET RAPPORT D ASSURANCE MODÉRÉE DU VÉRIFICATEUR INDÉPENDANT 1947R E S P O N S A B I L I T É S O C I A L E E T E N V I R O N N E M E N T A L E IIR E S P O N S A B I L I T É S O C I A L E E T E N V I R O N N E M E N TA L EDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3« La respons abilité d entrepris e dans toutes ses dimensions économique sociale sociétale et environ nementale fait partie intégr ante de notre façon d exercer notre métier de ban quier depuis de nombreuses années Elle intègre le respect d engagements nationau x et internationaux porteurs de principes précis et exigeants que le Groupe a rejoint progressivement durant les années 2000 Ils sont formalisés par un ensemble de directives internes qui s appliquent dans tout notre Groupe(1) Société Générale déclin e sa responsabilité d entreprise en premier lieu en étant la banque de référence pour ses clients ce qui signi e accompagner leurs besoins nanciers d une manière responsable et participer ainsi au nancement de l économie Pour mériter leu r con ance fondement même de notre métier il n ous importe d être durablement proche d eux en répondant avec éthique à leurs besoins en étant à l écoute de leur satisfaction et en les accompagnant aussi dans les moments dif ciles Nous souhaitons renforcer cette démarche dans une approche de progrès partout dans le Groupe Le succès de cette stratégie repose sur les collaborateurs du Groupe qui incarnent la responsabilité de l entreprise En mobilisant les talents et en les développant d une manière responsable Société Générale valorise la richesse du capital humain de l entreprise au service de ses clients Soucieux du bien être et du développement professionnel de tous ses collaborateurs la Banque veut renforcer la recherche de comportements créateurs de valeur sur le long terme Nous souhaitons ainsi promouvoir l engagement de nos collaborateurs dans la société civile en cohérence avec les actions de mécénat et de sponsoring du Groupe Bien faire notre métier de banquier c est aussi piloter les impacts Environnementaux et Sociaux dans nos cons ommations et dans nos produits et services Partout où cela est possible nous souhaitons continuer nos efforts pour réduire l empreinte écologique du Groupe et nous veillons à promouvoir l inclusion sociale tant par nos achats notre politique employeur nos actions de mécénat que par une offre de services nanciers solidaires et adaptée aux besoins de clients fragiles Je suis convaincu que la déclinaison de cette responsabilité d entreprise confortera notre place de banque de référence auprès de nos clients et dans la société et placera la banque dans le premier quartile des banques mondiales pour ses actions RSE »Société Générale conduit son développement dans le respect des droits humains et sociaux fondamentaux et le respect de l environnement partout où il exerce ses activités Société Générale veille à respecter les obligations prévues par la loi « Grenelle 2 » portant engagement national pour l environnement dont « l article 225 » relatif à la transparence des entreprises en matière environnementale et sociale et « l article 75 » relatif à la publication d un bilan des émissions de gaz à effet de serre dans la continuité de la Loi NRE Le Groupe a publié en 2011 ses Principes Environnementaux et Sociaux qui s appliquent à toutes ses activités Ils s appuient sur les engagements pris par le Groupe le respect des Principes de l OCDE pour les entreprises multinationales la mise en uvre de la Déclaration des institutions nancières sur l environnement et le développement durable sous l égide du Programme des Nations Unies pour l Environnement (UNEP FI) l adhésion au Pacte mondial (Global Compact) dont les dix principes sont intégrés dans la stratégie du Groupe sa culture commerciale et ses modes opératoires la signature de la Charte de la Diversité en France l intégration au groupe Wolfsberg l adoption des Principes de l Équateur Par ailleurs conscient de l importance du sujet du changement climatique le Groupe a réalisé en 2012 la neutralité carbone de l ensemble du Groupe via la compensation de ses émissions de CO2(2) de 2011 par l achat de crédits carbone issus des mécanismes élaborés dans le cadre du Protocole de Kyoto R E S P O N S A B I L I T É S O C I A L E E T E N V I R O N N E M E N T A L EVoir le détail de ces principes sur le site http rse societegenerale com (1) Hors Rosbank (2) R E S P O N S A B I L I T É S O C I A L E E T E N V I R O N N E M E N TA L EIIDOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3Société Générale a pour ambition d être un acteur de référence au sein du peloton de tête des établissements nanciers européens en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) Figurant dans les indices du développement durable (FTSE4Good ASPI) le titre Société Générale est présent dans un nombre signi catif de fonds ISR français Notre politique de responsabilité consiste à mettre en uvre nos engagements et à progresser de façon continue selon cinq axes stratégiques Cette orientation comporte deux volets Prendre en compte les critères environnementaux et sociétaux dans l exercice de nos différents métiers a n de mieux maîtriser nos ris ques Les pôles et entités entreprennent des démarches structurées adaptées à leurs activités et à l ampleur des risques encourus visant à terme à assurer que les risqu es environnementaux et sociétaux liés à leurs activités soient convenablement identi és hiérarchisés et gérés Encou rager un développement économiqu e responsable notamment en favorisant le développement de po litiques de produits et de services directement o u indirectement protecteurs de l en vironn emen t ou contribuant au développemen t social en ryth me avec la croissan ce des aspirations de nos clientèles et des opportunités offertes par les marchés La banque veille à être responsable dans le déploiement de son offre de crédit respectueu se des besoin s des clien ts en veillant à éviter les situ ation s de surendettement et en accompag nant ceux ci en cas de difficulté La banque souhaite déployer une gamme élargie de produits et services solidaires auprès de ses clients et en lien avec ses parties prenantes accompagner des personnes en situation de fragilité nancière faciliter l accessibilité aux services bancaires et conforter ses engagements en micro nance (se reporter aux p 137 et suivantes du Document de référence)Celle ci s appuie sur des politiques favorables à la diversité (mixité égalité des chances emploi de personnes en situation de handicap) des politiques de développement des compétences et de l employabilité des collaborateurs visant à conforter le développement professionnel dans le respect des situations individuelles des politiques de rémunération visant à associer chacun à la performance et aux résultats du Groupe Elle vise également à promouvoir les initiatives citoyennes qui soutiennent l insertion professionnelle Après avoir atteint une réduction de 20 % des émissions de CO2 par occupant et la en 2012 (hors Rosbank) Société Générale vise pour 2015 26 % de réduction des émissions de carbone et + 24 % d ef cacité énergétique dans les bâtiments du Groupe(1) Le Groupe s appuie sur un mécanisme interne de taxe carbone qui facilite la mobilisation des acteurs De même Société Générale vise à construire avec ses fournisseurs des relations de con ance et incitatives au développement de pratiques responsables en étendant le champ d actions du programme d achats responsables dans le Groupe Société Générale souhaite aller plus loin dans son implication dans la société civile en favorisant l engagement des collaborateurs dans les actions de mécénat que le Groupe met en place et en développant le dialogue avec les parties prenantes Le système de management de la RSE est pleinement intégré à l organisation du Groupe et s appuie sur de multiples dispositifs et organes à tous les niveaux (dispositifs de gouver nance de conformité et de contrôle inter ne comités des risques comités des nouveaux produits règlements intérieurs Code de conduite Charte d Audit etc ) Le Comité exécutif du Groupe dé nit les grandes orientations de la politique RSE du Groupe et valide périodiquement les plans d actions en s appuyant sur le reporting émanant de la Direction du développement durable L année de référence reste 2007 (1) IIR E S P O N S A B I L I T É S O C I A L E E T E N V I R O N N E M E N TA L EDOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3Les Pôles métiers et les Directions fonctionnelles du Groupe sont responsables du déploiement de la Stratégie RSE en fonction de leurs spéci cités Au sein de chaque entité des Responsables RSE s appuient sur une communauté de « contributeurs RSE » (une soixantaine pour le Groupe) ayant compétence pour décliner de manière opérationnelle la politique du Groupe c est à dire pour participer activement à l élaboration de plans d actions et suivre leur mise en uvre La Direction du développement durable rattachée à la Direction générale au travers du Secrétariat Général a pour mission de dé nir la démarche RSE du Groupe d animer la communauté de contributeurs et d en coordonner les actions Elle apporte son assistance aux entités et facilite les échanges et la généralisation des bonnes pratiques A n d évaluer les progrès de la démarche des indicateurs de RSE chiffrés ont été dé nis ils sont regroupés en cinq familles et en thèmes indicateurs gouver nance déontologie confor mité culture risques indicateurs évaluation sociale et environnementale des contreparties projets innovation produ it en faveur du développement durable satisfaction des clients contribution au développement local indicateurs emploi gestion des carrières et des compétences rémunération temps de travail dialogue interne santé sécurité indicateurs système de management environnemen tal sensibilisation à l environnement consommations d eau et d énergie transports papier déchets indicateurs en matière de Chaque année les valeurs correspondantes sont saisies consolidées et analysées à l aide d un dispositif de reporting dédié que le Groupe a mis en place en 2005 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I A L E SIIL obligation légale pour les sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un Marché réglementé à publier dans leur rapport de gestion des informations « sur la manière dont la société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité » a été renforcée avec la promulgation de la loi du 12 juillet 2010 dite « Grenelle 2 » portant engagement national pour l environnement dont l article 225 et son décret d application du 24 avril 2012 relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière environnementale et sociale Ces nouvelles dispositions modi ent l article L 225 102 1 du code de commerce tel qu il résultait de l article 116 de la loi NRE de 2001 Les informations présentées dans ce rapport (présentation consolidée) portent sur les 42 thématiques du décret d application du 24 avril 2012 La note méthodologique à la n de ce chapitre précise la méthodologie de reporting appliquée par Société Générale en matière de RSE I N F O R M A T I O N S S O C I A L E SL effectif total et la répartition des salariés par sexe par âge et par zone géographiqueEffectif Groupe au 30 novembre 2012 154 009 salariés (dont 9 564 CDD) Effectif Société Générale SA en France 43 094 salariés Le groupe Société Générale compte 60 12 % de femmes Les effectifs se repartissent dans 76 pays voir aussi « Répartition des effectifs par zone géographique » chapitre 6 p 139 La moyenne d âge des collaborateurs dans le Groupe s établit à 37 ans répartis comme suit Données à n novembre 2012 pour périmètre voir Note Méthodologique p 191 et suivantes (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I A L E SLa moyenne globale de l ancienneté des collaborateurs dans le Groupe s établit à 7 7 années répartis comme suit 28 21 14 7 00 7 14 21 28+ de 35 ans25 à 34 ans20 à 24 ans15 à 19 ans10 à 14 ans5 à 9 ans2 à 4 ans1 an de 1 anHommes Femmes28 21 14 7 00 7 14 21 28Les embauches et les licenciementsVoir chapitre 6 les rubriques « Embauches » p 141 et « Départs » p 139Les rémunérations et leur évolution Voir chapitre 6 « Reconnaître la performance » p 143 L organisation du temps de travail L organisation du temps de travail varie selon les règles en vigueur dans les pays où le Groupe est présent et le cas échéant selon les fonctions exercées De ce fait les modalités (durée du travail horaires variables organisation) sont largement diversi ées Pour Société Générale SA en France un accord sur l aménagement et la réduction du temps de travail a été conclu le 12 octobre 2000 et mis en application à partir de 2001 puis modi é par 4 avenants en 2002 2004 2006 et 2008 Pour les salariés (techniciens et cadres) en régime horaire cet accord prévoit une durée de travail annuelle de 1 607 heures selon deux modes d organisation un horaire hebdomadaire de 39 heures avec attribution en 2012 pour une organisation du travail du lundi au vendredi de 55 jour s de repos et congés h ors repos hebdomadaire pour une organisation d u travail du mardi au samedi de 54 jours de repos et congés hors repos hebdomadaire un horaire hebdomadaire de 37 heures 22 minutes sur 4 5 jours avec attribution en 2012 pour une organisation du travail du lundi au vendredi de 46 jour s de repos et congés h ors repos hebdomadaire pour une organisation d u travail du mardi au samedi de 45 jours de repos et congés hors repos hebdomadaire Les cadres en forfait jours ont quant à eux béné cié en 2012 de 52 jours de congés pour les entitéstravaillant du lundi au vendredi et de 51 jours pour les entités travaillant du mardi au samedi Les salariés peuvent béné cier de régimes de travail à temps partiel à 90 % (mis en place en mai 2008) 80 % 70 % 60 % ou 50 % Plusieurs liales françaises du Groupe ont conclu des accords spéci ques de même que de nombreuses entités étrangères 10 363 salariés travaillent à temps partiel (soit 6 84 % de l effectif) au sein de l ensemble du Groupe (dont 6 214 en France dont 4 886 chez Société Générale SA en France) Données à n novembre 2012 pour périmètre voir Note Méthodologique p 191 et suivantes (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I A L E SIILa dé nition des heures supplémentaires est issue de la réglementation française le périmètre de reporting sur cet indicateur est donc limité à la France Au 30 novembre 2012 le nombre total d heures supplémentaires enregistrées dans les entités françaises du Groupe s est élevé à 90 258 soit 1 52 heures en moyenne par salarié Le volume d heures supplémentaires comptabilisées par Société Générale France sur la période (parmi le total d heures supplémentaires comptabilisées dans les entités françaises du Groupe) s élève à 48 853 soit 1 13 heure en moyenne par salarié L absentéisme L absentéisme et ses motifs font l objet d un suivi dans l ensemble des entités du Groupe Le taux d absentéisme (nombre de journées d absence nombre total de journées payées en pourcentage) observé sur les 11 premiers mois de l exercice 2012 est de 3 92 % (principaux motifs maladie 1 88 % maternité 1 22 %) au niveau Groupe et de 5 37 % (principaux motifs maladie 2 68 % maternité 2 53 %) pour Société Générale SA en France L organisation du dialogue social notamment les procédures d information et de consultation du personnel et de négociation avec celui ciLe dialogue social s appuie sur un processus de concertation entre l employeur et ses salariés (ou leurs représentants) sur des questions relatives à la politique économique et sociale de l entreprise présentant un intérêt commun Cette concertation peut intervenir tant au niveau global de l entreprise qu au niveau d un établissement et prendre diverses formes du simple partage d information à la négociation en vue de conclure un accord en passant par la consultation Les statuts de Société Générale prévoient une représentation du personnel auprès de son Conseil d administration par l intermédiaire de salariés élus par l ensemble du personnel En France a n d assurer le dialogue social dans l entreprise Société Générale a mis en place conformément au Code du Travail les Instances Représentatives du Personnel Elles se décomposent ainsi la représentation syndicale elle est assurée par les sections syndicales les délégués syndicaux et les représentants syndicaux Les délégués syndicaux ont le monopole en matière de négociation collective les Comités d Établissement et le Comité Central d Entreprise instances consultatives pour tout ce qui concerne la marche générale des établissements et de l entreprise ils assurent également la gestion des activités sociales et culturelles pour le pe rsonnel les délégués du personnel ils présentent les réclamations individuelles ou collectives de s salariés en vue du respect de la réglementation et des accords collectifs le Comité d Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail il a pour mission générale de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des salariés à l amélioration des conditions de travail et à veiller à l observation des prescriptions législatives et réglementaires le Comité de Groupe instance d information de ré exion et d échange entre la Direction du Groupe Société Générale et les partenaires sociaux sur l activité la situation nancière l évolution de l emploi la stratégie et les perspectives du Groupe en France le Comité d Entreprise Européen instance d information de dialogue et d échange de vues sur les questions économiques nancières et sociales d une importance stratégique et de caractère transnational (c est à dire concernant au moins 2 pays de l Espace Économique Européen) Dans le reste du monde le Groupe veille à maintenir le dialogue social avec ses collaborateurs selon des modalités qui peuvent différer en fonction de la taille et de l organisation des équipes locales et de la législation en vigueur dans le pays DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I A L E SÀ titre d exemple dans les pays des Réseaux Internationaux pour lesquels la législation du travail locale ne prévoit pas la représentation du personnel ou la rend possible mais non obligatoire les liales organisent le dialogue social selon des modalités formalisées et détaillées différemment selon les pays Ainsi chacune de ces entités s assure que les employés aient une procédure ad hoc leur permettant d exprimer leurs dif cultés ou leurs doléances et que celles ci soient prises en compte Le dialogue social peut s organiser notamment par le biais de réunions périodiques avec le personnel qui sont pour la hiérarchie des départements et pour la Direction des Ressources Humaines autant d occasions d initier le dialogue L existence et le mode de fonctionnement de ces procédures sont communiqués aux employés et à leur encadrement en particulier au moment de l accueil des nouveaux employés L information des collaborateurs passe également par d autres canaux de communication notamment le site intranet de la Direction des Ressources Humaines ou des réunions périodiques Le bilan des accords collectifs 304 accords ont été signés au sein du Groupe en 2012 dont 87 accords en France Ces accords ont concerné la rémunération l égalité professionnelle le temps de travail et les avantages sociaux (dont mutuelle retraite) Pour Société Générale SA en France ces accords ont principalement concerné la mise en place de mesures de garanties sociales dans le cadre de réorganisations et de transfert d activité l égalité entre les femmes et les hommes le fonctionnement du Comité Central d Entreprise les budgets de subventions du Comité Central d Entreprise et des organisations syndicales le renouvellement du Comité d entreprise européen le renouvellement du Comité de Groupe le règlement du plan d épargne retraite collectif (PERCO SG) le fonctionnement et les moyens des CHSCT parisiens ainsi que le renouvellement d une partie des Comité d établissement et des délégations du personnel Les conditions de santé et de sécurité au travailVoir également chapitre 6 « Santé et bien être » p 144 En France une attention particulière est apportée dans le cadre de programmes de prévention du stress au travail de prévention médicale ou d accompagnement psychologique pour les salariés victimes d agression Dès 2008 Société Générale France a mis en place une démarche de prévention et de gestion du stress avec l ensemble des acteurs de l entreprise en concertation avec toutes les organisations syndicales Entre notamment dans le cadre de cette démarche le déploiement depuis janvier 2009 en lien avec la médecine du travail de l observatoire du stress sur l ensemble de l entreprise avec un cabinet spécialisé Des questionnaires sont proposés aux salariés lors de la visite médicale permettant une analyse collective annuelle des facteurs de stress au travail Sur le plan individuel ce même questionnaire permet au médecin du travail de communiquer au collaborateur ses résultats personnels et si nécessaire de préconiser des mesures d accompagnement L ensemble des actions du Groupe engagées depuis dans le cadre de la prévention et de la gestion du stress (outre l observatoire actions d information et de sensibilisation pour tous les salariés de l entreprise conférences guide « stress et management » dépliant tous collaborateurs rubrique dédiée sur intranet modules de formation à disposition de l ensemble du personnel et action de formation à distance obligatoire pour 7 000 managers) a permis à Société Générale d être positionné au niveau vert par le Ministère du Travail français lors du classement des entreprises sur les risques psychosociaux en février 2010 Cette démarche de prévention et de gestion du stress se poursuit en 2010 2011 mise en place d un site pilote au sein d une entité back of ce de la Banque de détail en France dans le ca dre d une mission collaborative avec l Agence Nationale pour l Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) et qui a déjà donné lieu à des actions étendues à d autres établissements des Réseaux France nouvelles missions en lien avec l ANACT engagées sur 2012 dans deux Directions d exploitation et un centre de relation clientèle multimédia avec le même objectif d identi cation d ac tions concrètes Société Générale adapte en permanence sa démarche à l environnement et au contexte dans lesquels ses collaborateurs exercent leur activité pour leur assurer la prévention et ou l accompagnement nécessaires DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I A L E SIIPar exemple pour les Réseaux France une formation à distance est déployée depuis mars 2010 auprès de l ensemble du personnel en contact avec le public pour l aider à faire face aux situations con ictuelles un dispositif spéci que de soutien psychologique pour les collaborateurs victimes de vol à main armée ou d agressions commerciales (voir ci après) À l étranger on peut également noter plusieurs initiatives locales Au Luxembourg dans le cadre du projet Égalité des Chances (voir « Égalité de traitement » p 161) le lancement d un programme d assistance aux employés et la mise en place en juin 2012 d une assistance téléphonique ou physique pour toute problématique d ordre émotionnel ou médical comme le stress ou les problèmes relationnels professionnels Ce service gratuit et garantissant l anonymat est ouvert à tout collaborateur des entités Société Générale au Luxembourg et est assuré par des professionnels de la santé En Allemagne un programme d assistance a été mis en place en 2012 avec un partenaire externe spécialiste de la santé Ainsi les collaborateurs de différentes entités du Groupe dans le pays ont accès à une hotline 24h 24 et 7j 7 ainsi qu à des conseils via e mail ou sur rendez vous a n d obte nir un soutien personnalisé da ns des situations de stress qu elles soient d ordre personnel ou professionnel Ce programme s étend à l aide dans la gestion des services à la personne (personnes âgées ou garde d enfant) au Royaume Uni un programme d assistance est également en place avec un partenaire du secteur de l assurance pour les collaborateurs de Société Générale (SG Corporate and Investment Banking Societe Generale Securities Services SG Hambros et ALD Automotive) Ce programme apporte un soutien et des conseils aux collaborateurs ainsi qu à leur cellule familiale sur des problèmes d ordre personnel ou professionnel pour les aider à affronter des situations dif ciles leur apporter des réponses sur des questions liées à la santé ou un éclairage sur des questions d ordre juridique et nancier En France un partenariat avec l Institut National d Aide aux Victimes et de Médiation (INAVEM) a été conclu en janvier 2010 a n de mettre en place un dispositif de soutien psychologique sur l ensemble du territoire pour les collaborateurs victimes de vol à main armée ou d agressions commerciales Ce partenariat a été reconduit en 2011 et 2012 Y concourent les assistants sociaux de Société Générale formés spéci quement à la conduite d entretiens post traumatiques ainsi que la médecine du travail dans le cadre de suivis spéci ques En ce qui concerne la santé des salariés l année 2012 a vu la reconduction des campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière En France plus 1 200 vaccins ont été administrés majoritairement pour des salariés des Directions centrales mais aussi pour des salariés du réseau des agences de proximité Comme les années précédentes cette prestation médicale était basée sur le volontariat De telles opérations ont également eu lieu dans de nombreuses entités du Groupe notamment aux États Unis à Hong Kong en Russie en République tchèque au Maroc ou au Royaume Uni Par ailleurs en France la campagne de prévention des maladies cardio vasculaires s est poursuivie en 2012 à Paris et en Province En coopération avec le service de santé au travail et la mutuelle Société Générale cette campagne est structurée autour de conférences dispensées par des médecins externes spécialistes du sujet traité et d ateliers internes d information sensibilisation Les thèmes abordés ont été l « Hypertension artérielle activité physique » et la « Sensibilisation aux gestes qui sauvent » Cette campagne a été réalisée en parallèle de l installation de 96 dé brillateurs automatiques externes au sein des immeubles de Société Générale en Ile de France En termes d accès à la santé pour les populations locales les liales des Réseaux Internationaux dans les pays du Bassin méditerranéen et d Afrique subsaharienne continuent à s impliquer fortement dans des actions d information et de prévention des pandémies et notamment du paludisme et du VIH sida Concernant le VIH sida le programme mis en uvre implique tous les salariés et leurs familles dans chacun des pays concernés Il est fondé sur une charte en quatre points sensibiliser les collaborateurs au virus et à l intérêt de connaître leur statut sérologique faciliter l accès au dépistage volontaire anonyme et gratuit ainsi qu aux recommandations qui accompagnent la remise des résultats prendre en charge le coût du traitement global de la maladie (examens analyses médicaments ) dans le cadre de son programme de frais de santé lutter contre toute forme de discrimination envers les salariés séropositifs DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I A L E SSur d autres sujets liés à la santé les liales du Groupe ont lancé plusieurs initiatives notamment En 2012 Société Générale Algérie a poursuivi et étendu sa campagne de dé pistage du cancer du sein en le proposant aux épouses de ses employés En 2011 cette action avait per mis à 288 femmes (plus de 40 % d e l effectif féminin) de béné cier d un dépistage organisé et nancé par Société Générale Algérie Société Générale au Cameroun a informé ses employé s tout au long de l année 2012 conférences sur les pathologies de la prostate et sur les facteurs de risques cardio vasculaires et hypertension artérielle messages de sensibilisation à l occasion de la Journée Mondiale du Diabète En n a n de mieux préserver la santé et la sécurité de ses voyageurs internationaux et de ses collaborateurs en mobilité internationale Société Générale a mis en place en 2009 un programme mondial d assistance « Santé Sécurité Sûreté » avec le concours d un leader mondial des services de santé et de sécurité à l inter national Ce programme d assistance apporte une assistance et un conseil hotline 24h 24 et 7j 7 une garantie d intervention en situation d urgence ou de crise un portail d informations sur les risques santé sécurité des pays visités la mise à disposition au niveau central Groupe d un outil de suivi des voyageurs d affaires associé à l envoi par e mail au voyageur dès la réservation des billets d un mémo et d un protocole sécurité par destination une application mobile (Blackberry iPhone Android) qui permet d accéder facilement au programme d assistance et aux conseils sécurité santé où que l on soit Une attention particulière est également apportée sur les sujets relatifs au bien être des salariés dans l entreprise On peut à ce titre noter plusieurs initiatives menées en 2012 comme en termes de nutrition en France le programme « Restauration durable » mis en uvre depuis 2010 qui porte une exigence particulière sur les produits servis (qualité provenance ) Ces actions ont été récompensées en août 2012 par la Direction Générale de l Alimentation du Ministère de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la Forêt qui a décerné le label « Bien manger c est l affaire de tous » aux restaurants d entreprise des services centraux de Société Générale de La Défense et Val de Fontenay À l étranger le Canada et la Suisse ont également proposé gratuitement des fruits frais à leurs salariés garde d enfant en France outre l offre de garde pérenne sur tout le territoire français permise par un partenariat conclu avec deux réseaux de crèches le dispositif de garde d urgence « Flexi crèche » permet de réserver un accueil temporaire en crèche en cas de défaillance du mode de garde habituel des enfants des collaborateurs En 2012 25 crèches en Ile de France et 19 en province sont accessibles près de 400 familles ont utilisé ce service depuis sa création en septembre 2009 Un service de garde d urgence est également en place pour les enfants des collaborateurs aux États Unis sur les services la plateforme de service « Mon Quotidien et Moi » dédiée aux salariés Société Générale en France propose des renseignements concernant la famille (enfants parents seniors handicapés) et l habitat Elle gère aussi intégralement des prestations de services à la personne telles que la garde d enfants le soutien scolaire le ménage repassage le jardinage etc de la recherche d intervenant à la facturation Le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travailVoir ci dessus « Le bilan des accords collectifs » p 158 Concer nant le bilan des accords signés en matière de santé et sécurité au travail des entités comme Société Générale SA en France Parel ALD France ALD Germany ou Société Générale en Italie ont signé des accords sur le stress les mutuelles ou la prise en charge de frais médicauxLes accidents du travail notamment leur fréquence et leur gravité ainsi que les maladies professionnellesNombre d accidents du travail (Groupe) 1 013 pour un taux de fréquence de 0 0004 (dont la plupart est due à des accidents lors des trajets domicile lieu de travail) Voir aussi chapitre 7 « L absentéisme » p 157 Compte tenu de la nature des activités du Groupe le taux de gravité des accidents du travail n est pas un indicateur qui fait à ce jour l objet d un suivi Concer nant les maladies professionnelles le Groupe s engage dans la lutte contre le stress au travail (voir chapitre 7 « Santé et sécurité Stress au travail » p 158) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I A L E SIILes politiques mises en uvre en matière de formationVoir chapitre 6 « Développer les compétences » p 142 Le nombre total d heures de formationEn 2012 au total 2 940 817 heures de formation ont été dispensées dans le Groupe Près de 84 % des salariés du Groupe ont béné cié d au moins une formation et 173 881 e Learning ont été distribués dans le monde par les équipes de formation du Groupe Les mesures prises en faveur de l égalité entre les femmes et les hommesVoir aussi chapitre 6 « Mixité » p 147 Globalement pour l ensemble du groupe Société Générale 66 9 % des recrutements effectués en 2012 ont concerné des femmes En termes de gestion de carrière pour les collaboratrices en France des entretiens systématiques ont lieu avant le départ et avant le retour du congé maternité un accès à la formation est également proposé avec des actions de remise à niveau sur le poste de travail qui permettent aux femmes de retour d un congé parental de prendre connaissance des évolutions éventuellement survenues pendant leur absence En termes de détection des talents stratégiques une attention particulière est apportée à des critères promouvant l équité et incitant sans pour autant avoir recours à des quotas à la détection des talents stratégiques féminins et talents stratégiques non français En lien avec la politique de renforcement de l encadrement féminin le Groupe facilite la promotion des femmes au sein de son réseau de Banque de détail en ne liant plus nécessairement changement de fonction et mobilité géographique En 2011 en France un accord a été signé en juin sur la suppression des écarts salariaux entre les femmes et les hommes assorti d un budget minimum de 3 M EUR pour les années 2011 et 2012 L engagement pris a été respecté les 3 M EUR ayant été consacrés à la résorption des écarts salariaux entre les femmes et les hommes à hauteur de 1 4 M EUR en 2011 et 1 6 M EUR en 2012 L accord arrivant à échéance n 2012 les négociations pour son renouvellement se sont ouvertes en décembre 2012 Par ailleurs un nouvel accord relatif à « l Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes » a été signé par l ensemble des organisations syndicales représentatives dans l entreprise en décembre 2012 pour une durée de 3 ans Un des engagements pris dans cet accord est de parvenir à un taux de 45 % de femmes dans l encadrement au terme de l exercice 2015 À l international on recense également plusieurs initiatives et notamment une politique de gestion des maternités chez Komer ni Banka (République tchèque) et des journées réduites de travail pour les femmes reprenant leur activité professionnelle avant les 2 ans de leur enfant en Roumanie en Allemagne au delà des actions déjà entreprises pour favoriser le retour des femmes après un congé maternité (indemnités de garde jusqu aux 6 ans de l enfant pour les femmes ayant repris leur activité après un maximum de 6 mois de congé maternité construction de crèches d entreprise) le programme d assistance mis en place en 2012 leur permet de recevoir conseil et soutien pour gérer et plani er au mieux leur retour au travail Au Luxembourg le ministère luxembourgeois de l Égalité des Chances a accordé en février 2012 son agrément pour une durée de 2 ans au projet « Opportunités égales pour hommes et femmes » initié en 2010 par les métiers de Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs au Luxembourg Les quinze mesures dé nies par le projet sont en cours de déploiement et seront suivies et soutenues par le ministère Elles portent sur trois thématiques l égalité de traitement entre hommes et femmes l égalité des femmes et des hommes dans la prise de décision et la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée Les mesures prises en faveur de l emploi et de l insertion des personnes handicapéesUn nouvel accord en faveur de l emploi et de l insertion professionnelle des personnes en situation de handicap a été signé en 2011 pour Société Générale SA en France pour les années 2011 2013 Voir aussi chapitre 6 « Personnes en situation de handicap » p 148 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I A L E SLa politique de lutte contre les discriminationsVoir chapitre 6 « Promouvoir la mixité et les diversités » pp 147 149 Le label égalité professionnelle décerné par l AFNOR en novembre 2010 pour une durée de 3 ans renforce et reconnaît l engagement fort de Société Générale en matière de mixité et d égalité professionnelle Au Royaume Uni le « UK Diversity Commit tee » composé de salariés volontaires créé en 2008 avec le soutien de la Direction pays et des Ressources Humaines a pour mission d encourager les employés à promouvoir un environnement d inclusion et à prévenir les comportements potentiellement discriminants Son objectif est également de faire connaître le dispositif de soutien en ca s de situation de harcèlement et d encourager la mise en place de réseaux traitant de questions liées à la mixité « Women network » à la famille « Family Network » aux aspects multiculturels « Multicultural Network » et à l orientation sexuelle « LGB Network » Respect de la liberté d association et du droit de négociation collectiveComme précisé dans le Code de Conduite de Société Générale disponible en 26 langues et applicable pour tous les collaborateurs du Groupe chaque entité du Groupe veille au respect des règles relatives à la liberté d association et aux conditions de travail Élimination des discriminations en matière d emploi et de professionEn ce qui concer ne les actions menées en faveur du recrutement et d e l insertion des initiatives ont été menées en France en 2012 notamment en faveur des jeunes issus de zones urbaines sensibles Voir chapitre 7 « Des initiatives Société Générale pour l emploi » p 176 Élimination du travail forcé ou obligatoireComme précisé dans le Code de Conduite de Société Générale chaque entité du Groupe s interdit de recourir au travail forcé au travail obligatoire ou au travail des enfants au sens des conventions de l Organisation Internationale du Travail même si la législation locale l autorise Le respect du Code de conduite est assuré par l application des lois et règlements professionnels ou intérieurs et codes de déontologie en vigueur dans chaque entité du Groupe Dans le cadre de ses Principes Généraux Environnementaux et Sociaux (voir « Finance responsable » p 174) Société Générale s engage à conduire l ensemble de ses activités de façon responsable en respectant notamment les valeurs et les principes énoncés dans la Déclaration Universelle de s Droits de l Homme et ses engagements complémentaires (Pacte international relatif aux droits civils et politiques et Pacte international relatifs aux d roits économiques sociaux et culturels) les conventions fondamentales de l Organisation Inter nationale du Travail la Convention du patrimoine mondial de l UNESCO les Principe s Directeurs pour les Entreprises Multinationales de l OCDE Dans le cadre de sa politique d Achats responsables Société Générale veille à ce que ses prestataires respectent les engagements du Groupe Voir chapitre 7 « Sous traitance et fournisseurs » p 186 Abolition effective du travail des enfants DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SIII N F O R M A T I O N S E N V I R O N N E M E N T A L E SL organisation de la Société pour prendre en compte les questions environnementales et le cas échéant les démarches d évaluation ou de certi cation en matière d environnementSociété Générale entend veiller à la maîtrise de son empreinte environnementale dans l exercice de ses métiers par la prise en compte des critères environnementaux dans les activités de nancement et d investissement et la promotion de produits et services liés à la protection de l environnement mais également dans ses activités internes La politique environnementale du Groupe s efforce de suivre trois principes d action généraux réduire et minimiser l impact de ses activités sur l environnement diminuer les coûts associés à la consommation des ressources naturelles et énergétiques grâce à une utilisation rationnelle et optimisée assurer une attention constante au confort des collaborateurs et à l accueil des clients Dès 2007 en lançant son programme de neutralité carbone 2008 2012 le Groupe a initié une démarche permettant de faire émerger une culture environnementale La Banque s était engagée à réduire ses émissions de CO2 par occupant de 11 % à horizon 2012 et à compenser progressivement ses émissions faisant ainsi de la lutte contre le changement climatique l axe fort de sa politique environnementale Quatre ans après le bilan est particulièrement positif la réduction des émissions de CO 2 par employé dépasse l objectif visé de 11 % le Groupe a atteint la neutralité carbone en 2012 (hors Rosbank) grâce à l achat de certi cats carbone le système s est basé depuis 2011 sur un outil incitatif une taxe carbone interne l émergence de produits et services liés à l environnement En juillet 2012 le Comité exécutif a validé un nouveau programme de réduction carbone 2012 2015 qui s inscrit dans la continuité du précédent en renforçant ses ambitions avec un double objectif réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) par occupant de 26 % par rapport à 2007 (hors recours à l achat d électricité verte) augmenter l ef cacité énergétique de 24 % par rapport à 2007 Le programme de réduction carbone s appuie sur la mise en place d une double incitation la taxe carbone interne payée par chaque ligne métier et les Directions fonctionnelles basée sur l empreinte carbone l affectation des revenus de la taxe à des projets internes d ef cacité environnementale qui pourront être présentés par toute entité ( liale ou direction fonctionnelle) et qui auront démontré l additionnalité environnementale et l intérêt économique Par ailleurs un effort sera mené pour élargir le périmètre du pro l environnement (Scope 3 tel que dé ni par le GHG Protocol) et pour a méliorer la gestion des déchets (reporting valorisation) En 2012 dans les activités de nancements le montant des « nancements verts » au niveau Groupe s élève à près d un milliard d euros (voir dé nition des nancements verts dans la partie « Finance responsable »p 174) Société Générale a mis en place une organisation décentralisée où la gestion de l environnement est incluse dans les missions des départements en charge de la gestion des ressources et des services dédiés dans chacune des branches Depuis 2005 le Groupe réalise un inventaire des émissions de gaz à effet de serre conforme au GHG Protocol (standard international) Le pilotage des informations à travers un outil de reporting RSE a permis d améliorer le suivi des indicateurs environnementaux Le périmètre des indicateurs s est à nouveau élargi en 2012 Il couvre désormais l électricité consommée par les centres informatiques du Groupe en France la quantité totale de papier consommée (papier reprographique mais aussi enveloppes relevés de comptes papier destiné aux clients ) les déplacements et transports de marchandises en France les émissions de gaz uorés des services centraux En 2012 plus de 700 contributeurs dans 310 entités ( liales succursales bureaux de représentation immeubles centraux directions régionales) occupant 7 849 bâtiments dans 64 pays ont participé à la campagne de collecte annuelle des indicateurs environnementaux Le Scope 3 correspond aux autres émissions indirectes résultant des activités de l entreprise qui proviennent des autres sources que celles liées à l énergie et dont l entreprise (1) n est pas propriétaire DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SDe plus certaines entités du Groupe sont certi ées ISO 9001 ALD France ALD Hungary ALD Italy ALD Luxembourg ALD Maroc ALD Brésil ALD Netherlands ALD UK Sogecap France Sogessur France Fran nance SGEF France D autres sont certi ées ISO 14001 ALD UK ALD Sweden CGA Les actions de formation et d information des salariés menées en matière de protection de l environnementUn programme de formation au développement durable et à la RSE (e learning et présentiel) est disponible pour l ensemble des collaborateurs et des managers du Groupe depuis 2009 Un site intranet (en français et en anglais) permet aux collaborateurs de s informer sur les enjeux du développement durable en général et pour le secteur bancaire en particulier et de prendre connaissance des actions menées par Société Générale Des conférences sur les sujets du développement durable ont lieu régulièrement pour le personnel Un af chage périodique portant sur les bonnes pratiques en matière d éc o comportements est organisé à l intérieur des locaux des immeubles centraux en France Depuis 2008 le Groupe organise chaque année en décembre la semaine Société Générale du Changement Climatique qui se tient en même temps que les conférences de la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique C est l occasion de sensibiliser les collaborateurs aux enjeux des dérèglements climatiques et aux actions du Groupe En 2012 la Semaine a porté sur les actions et les produits liés à l environnement mis en place dans le Groupe et qui illustrent la prise en compte croissante de l impact environnemental Elle a été suivie d une conférence dans laquelle intervenait Jean Jouzel climatologue et vice président du groupe scienti que du GIEC sur le thème « Climat ça chauffe » Depuis le second semestre 2011 une formation Référentiel Bâtiment Responsable (RBR) a été développée et porte sur l architecture climatique l éco construction et les normes et labels de construction durable Elle propose également une initiation au logiciel d évaluation RBR et à la politique environnementale du Groupe spéci que à l immobilier Cet outil est spéci quement adapté aux métiers de la banque pour la rénovation et la construction des bâtiments a n de prioriser les efforts sur les économies d énergies et les réductions d émissions de CO2 Une actualisation importante du RBR a été amorcée au cours du deuxième semestre 2012 et se poursuit en 2013 Voir également la partie Finance responsable p 174 pour les formations liées à l application des critères environnementaux et sociaux dans les activités de nancement Les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutionsNos politiques et processus de management des risques de crédit intègrent progressivement l évaluation des risques environnementaux (dont beaucoup sont souvent plus tangibles que les seuls risques climatiques) et sociétaux en commençant par le secteur des nancements de projets Cet engagement s est formalisé par l adoption des « Principes de l Équateur » en 2007 qui ont permis d évaluer 60 transactions en 2012 (71 en 2011 57 en 2010 50 en 2009) Nos équipes d analyse nancière se sont dotées d experts sur ces problématiques d impact des externalités environnementales et des prix du carbone sur la valorisation des acteurs des différents secteurs économiques Elles cherchent à mieux comprendre en permanence comment les enjeux à long terme du changement climatique se matérialiseront dans les valorisations a n de conseiller à nos clients investisseurs des stratégies boursières anticipatrices 14 personnes sont dédiées à l analyse E&S des projets et au potentiel de développement métier intégrant cette analyse En sus une vingtaine d ingénieurs conseils apportent leur vision sur des secteurs spéci ques Aucun moyen spéci que consacré à la prévention des risques environnementaux et des pollutions pour le compte propre n est prévu compte tenu de la nature des activités du Groupe Voir également les parties Finance responsable et Principes de l Équateur p 176 Le montant des provisions et garanties pour risques en matière d environnement sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la Société dans un litige en coursAucune provision spéci que pour risque environnemental n est prévue compte tenu de la nature des activités du Groupe DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SIILes mesures de prévention de réduction ou de réparation de rejets dans l air l eau et le sol affectant gravement l environnementEn 2012 la liale de leasing automobile ALD Automotive a lancé le programme « ALD newmobility » qui propose des actions concrètes pour répondre aux nouvelles attentes de mobilité de ses clients Parmi celles ci ALD sharing est une solution d autopartage destinée à être utilisée par tous les employés d une entreprise réduisant ainsi le parc automobile En 2010 cette solution de véhicule en libre service a été mise en place au siège du Groupe à La Défense L offre est composée désormais de six véhicules à faibles émissions de CO2 dont un véhicule hybride et un électrique En 2012 le système a été ouvert aux déplacements personnels des employés pour optimiser les usages dans la logique de l économie de la fonctionnalité ALD newmobility présente d autres offres combinant des solutions de locations multimodales ALD switch (location d une petite voiture avec un forfait de location courte durée d où choix du véhicule en fonction de l utilisation 7 Wheel Lease et 6 Wheel Lease (location d une voiture avec celle d un scooter) ALD Railease (abonnement de train et location longue durée d un véhicule) ALD 2 Wheels (location longue durée de deux roues (scooters et motos)) ALD companybike (possibilité d inclure un vélo au contrat de location) Un guide à l éco conduite en France a également été publié a n de conseiller les conducteurs sur un style de conduite moins impactant pour l environnement (en moyenne baisse de la consommation de 25 %) Par ailleurs ALD Automotive propose une gamme de services d accompagnement dans la mise en place d une démarche plus respectueuse de l environnement ALD Bluefeet (analyse et leviers de réduction des émissions de CO2 de la otte programme de compensation formation à l éco conduite) Société Générale a proposé un crédit « vert » dans son offre « Essentiel Auto » pour le nancement d une voiture hybride ou électrique à un taux préférentiel de 4 20 % (TAEG xe) jusqu au 31 octobre 2012 sur une durée de 12 à 84 mois Au 31 décembre 2012 284 dossiers « Expresso Voitures Propres » ont été décaissés pour 4 34 M EUR Avec les « Plus » de l offre assurance auto de Sogessur les petits rouleurs (effectuant moins de 6 000 km an) et propriétaires de véhicules propres (rejetant moins 120 g de CO2 km) béné cient d avantages sur les cotisations En 2012 à titre d exemple Société Générale a été chef de le du nancement du projet de renouvellement et de modernisation du parc du réseau de bus de la Communauté d agglomération dijonnaise Le marché de 102 bus hybrides (conception construction et maintenance partielle) représente 53 M EUR attribué au consortium Heuliez Bus (Iveco Fiat Group) Barclays Infrastructure Fund Cette technologie hybride permet de diminuer la consommation de carburant et donc les émissions de CO2 de réduire les nuisances sonores tout en offrant un plus grand confort aux passagers Société Générale est la première banque de nancement privé du programme français partenariat public privé (PPP) de réseau ferroviaire à grande vitesse La dérivation Nîmes Montpellier le plus récent des trois projets ferroviaires sera la première voie à grande vitesse de stinée à la fois au transport de voyageurs et au fret Le projet permettra de raccourcir le temps de trajet entre Paris et Montpellier de 20 minutes et de réduire le transport routier de 3 000 poids lourds par jour sur les autoroutes Le choix de localisation du siège à La Défense a notamment été déterminé en fonction de la proximité d un n ud de transports en commun (La Défense Val de Fontenay) Une démarche de plan de déplacement inter entreprises à laquelle participe Société Générale a été initiée par la Chambre de Commerce et d Industrie au cours du second semestre 2012 et se poursuivra en 2013 Depuis octobre 2007 Société Générale propose un service de covoiturage pour ses collaborateurs en Île de France (France) Près de 5 000 collaborateurs se sont déjà abonnés sur le site Internet dédié www roulons ensemble com En 2012 les collaborateurs du Groupe ont parcouru 390 M km en train avion et voiture ce qui correspond à 2 483 km par occupant Le Groupe enregistre ainsi une baisse de plus de 27 % de ses déplacements par occupant par rapport à 2011 qui s explique essentiellement par une baisse des déplacements en avion due à la diminution de l activité économique mais également aux actions engagées depuis plusieurs années DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SUne instruction interne prônant la limitation des voyages professionnels et la préférence au train par rapport à l avion quand la distance le permet a été actualisée en 2012 Les transports en avion court courrier ont baissé au pro t du train Les systèmes d audio et de vidéoconférences sont encouragés pour limiter les déplacements professionnels Une nouvelle gamme d offres collaboratives à distance a été mise en place en 2012 (Team@nywhere) et comprend une offre de messagerie instantanée une offre audio et web conférence et une offre de visioconférence contribuant ainsi à réduire les déplacements professionnels La visioconférence est utilisée largement grâce notamment à l installation de salles spéci quement dédiées à cette utilisation (Réseaux France SG GSC Bangalore Axus Italiana Parel SG Private Banking Suisse ) Société Générale mène des efforts pour réduire l empreinte carbone de son parc automobile En 2009 un programme « Group Car Policy » a été lancé en France avec l ambition de limiter les impacts environnementaux de la otte automobile du Groupe par la sélection de modèles de véhicules moins émetteurs et des mesures d accompagnement comme la formation à l éco conduite Chaque année le taux moyen de CO2 par km du parc renouvelé est réduit lors des appels d offres Depuis le début du projet en 2009 ce taux est passé de 123 9 g km de CO2 à 86 7 g km de CO2 en 2013(1) À n 2012 la moyenne du parc de Société Générale en France se situe à 111 g km de CO2 et à 129 6 g km au niveau mondial En 2012 pour la première année Société Générale a collecté pour la France et dans le cadre de sa nouvelle stratégie d élargissement du Scope 3 les données d émissions de CO2 issues du transport de marchandises (transports de fonds du courrier et des colis ainsi que les navettes courriers entre les sites des services centraux) correspondant à 2 267 tonnes de CO2 Des démarches de mutualisation et d optimisation des ux de transport liés aux services bancaires ont été engagées en 2011 et poursuivies en 2012 sur les deux réseaux français Société Générale et Crédit du Nord Société Générale a conseillé le projet de nancement de Citadel Capital de 2 6 Md USD d une nouvelle raf nerie près du Caire Cette nouvelle exploitation a pour objectif de transformer les résidus pétroliers provenant de raf neries égyptiennes en produits plus propres Les distillats moyens et composés produits répondent à des normes inter nationales de qualité élevée et la production est destinée au marché intérieur égyptien Les mesures de prévention de recyclage et d élimination des déchetsAu niveau Groupe en 2012 la production de déchets est estimée à 15 703 tonnes 170 tonnes de déchets alimentaires ont été récupérés sur les trois tours des immeubles centraux pour la méthanisation et ont permis de produire 59 MWh d électricité Plusieurs initiatives de sensibilisation ou de tri dans les liales du Groupe ont par ailleurs été mises en place ou reconduites la sensibilisation interne sur l environnement (C G A SG Private banking Suisse Banco SG Brasil) la mise en place du tri des déchets (SG Hong Kong Banque Tarneaud Komer ní Banka en République tchèque) la sensibilisation des employés à manger plus de produits naturels et moins d aliments transformés (SGSS Royaume Uni) Société Générale sensibilise sur les déchets à travers des partenariats et des actions en Guinée Équatoriale soutien nancier du premier carnaval écologique organisé par l Institut Français de Malabo autour des déchets et du recyclage reconduction du partenariat de SG Maroc et de l association Mawarid dans le cadre du projet « Maroc sans sacs plastiques » en Croatie poursuite du projet de nettoyage des fonds marins de l Adriatique organisation par Société Générale Burkina Faso de la journée de sensibilisation à la salubrité pour attirer l attention de la population burkinabè sur l utilisation abusive des sacs plastiques Dès 2009 une instruction interne s appliquait au traitement des déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE) au niveau Groupe En France un accord a été signé avec les entreprises du secteur adapté pour le traitement et le recyclage des équipements électroniques Plus de 1 000 tonnes de DEEE ont ainsi été traitées En 2012 l accord a été complété par un service « clé en main » Mbox qui facilite le stockage la collecte et le recyclage Société Générale a mis en place en 2012 dans les immeubles centraux un processus depuis l enlèvement du mobilier de bureau jusqu au recyclage ou la remise en état pour réutilisation La traçabilité et la revalorisation des mobiliers est ainsi assurée Dans le même esprit depuis juin 2012 un projet « Re entry » de reprise de dalles de moquettes usagées dont l objectif est l élimination d ici 2020 de l impact environnemental basé sur le cycle de vie du produit a été initié Pour 2013 estimation selon les volumes attribués dans l appel d offres (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SIILa prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spéci que à une activitéNon signi catif dans l activité exercée La consommation d eau et l approvisionnement en eau en fonction des contraintes localesLa consommation d eau du Groupe est de 1 64 millions de m3 en 2012 Certaines entités sont dans l impossibilité matérielle d individualiser leur consommation (notamment en cas de copropriété le coût de la consommation d eau étant inclus dans les charges liées à la gestion de l immeuble et ne peuvent donc reporter leur consommation) La consommation moyenne globale a augmenté de 3 5 %par rapport à 2011 Cette évolution s explique essentiellement par l intégration de la liale Rosbank dans le périmètre de reporting en 2012 Par ailleurs en 2012 plusieurs entités (ALD UK Banque de Polynésie SG Calédonienne de Banque SG de banques au Cameroun Komer ní Banka BRD SG Srbija SG Hambros B&T (Gibraltar) Réseaux France Immeubles centraux ) ont adopté des solutions techniques permettant une limitation des débits d eau installation d économiseurs d eau ou de robinets poussoirs mise en place de détecteurs de présence au niveau des robinets installation de chasses d eau double débit changement et amélioration des équipements pose d urinoirs secs mise en place de dispositifs de télécomptage dans les agences les plus consommatrices diminution du nombre de climatisations à eau perdue Des efforts de sensibilisation des collaborateurs ont été menés à travers le Groupe En octobre 2012 Société Générale a hébergé une conférence organisée par UNEP FI sur le sujet de la croissance économique dans un contexte de raréfaction de la ressource en eau « Pursuing economic growth in a water scarce 21st century » et réunissant divers intervenants (ONG consultants agences de notation industriels) La consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l ef cacité dans leur utilisationEn 2012 un appel d offres papier a été lancé ayant pour objectif la sélection d un papier répondant à des exigences environnementales fortes et de critères d analyse de cycle de vie du produit Un questionnaire basé uniquement sur le cycle de vie du papier (matières premières transport procédé de fabrication de la pâte procédé de fabrication de la feuille gestion des déchets) a été envoyé aux prestataires Des audits ont ensuite été réalisés chez les papetiers présélectionnés avec ces critères La consommation totale de papier recensée dans le Groupe s élève à 15 066 tonnes en 2012 donnée publiée pour la première fois en 2012 Elle intègre tous les types de papier (imprimés enveloppes papier reprographique papier à destination des clients relevés de compte) La consommation de papier de bureau dans le Groupe a été de 7 483 tonnes en 2012 soit 52 5 kg par occupant en baisse de 3 3 % en un an en valeur absolue De nombreuses entités ont mis en place des systèmes de dématérialisation (relevé de compte électronique supports numériques des dossiers signature électronique facturation électronique ) les Réseaux France proposent depuis 2006 un relevé de compte en ligne Fin 2012 on comptait 1 450 979 abonnés couvrant 4 442 283 prestations (un client pouvant détenir plusieurs prestations comme par exemple un relevé de compte et un relevé de Livret A) soit une progression de 16 5 % par rapport à n 2011 la solution de souscription 100 % dématérialisée (Démat+) est proposée au crédit à la consommation ainsi que pour les prêts projets en France par Société Générale et Fran nance ont été mises en place la dématérialisation et la centralisation des imprimés Titres utilisés par les agences sur la base documentaire du conseiller (économie de 76 000 imprimés et gain commercial de 380 000 EUR) la dématérialisation des factures (ALD e factures ALDInvoice ou ALD demat) ou encore du relevé de compte (en 2010 dans le cadre de la carte affaires Environnement) en Lituanie mise en place la numérisation et la signature automatique pour des documents internes Diverses campagnes de sensibilisation sur le sujet du papier à destination des salariés du Groupe ont également été menées courant 2012 (par exemple chez CGA) En dehors de ces aspects (voir également la partie « mesures de prévention de recyclage et d élimination des déchets » p 166) aucune mesure spéci que consacrée à la consommation des matières premières en général pour le compte propre n est prévue compte tenu de la nature de l activité de la société DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SLa consommation d énergie les mesures prises pour améliorer l ef cacité énergétique et le recours aux énergies renouvelablesLa consommation d électricité en 2012 est de 653 GWh pour un périmètre couvrant 145 449 occupants dans 62 pays La légère augmentation constatée de la consommation d électricité en données brutes s explique par l accroissement de la couverture du périmètre avec l introduction de Rosbank la liale russe Sans celle ci la consommation est fortement en baisse En revanche en valeur relative la consommation reste quasi constante par occupant La consommation de gaz en 2012 est de 122 GWh pour 69 729 occupants dans 21 pays L augmentation de la consommation s explique par deux corrections de mesure des consommations au Royaume Uni et en Italie équivalent à 5 GWh La consommation de oul et des autres uides en 2012 est de 98 GWh La diminution constatée par rapport à 2011 en données brutes s explique principalement par les actions menées dans chaque entité La consommation totale d énergie s établit à 873 GWh pour 145 449 occupants dans 62 pays (dont la partie de Rosbank de la région de Moscou) alors qu elle était de 875 GWh en 2011 sans Rosbank Malgré l inclusion de la région de Moscou de Rosbank en 2012 le ratio de la consommation d énergie par occupant reste légèrement en baisse ( 0 4 %) et celui par m² diminue plus fortement de 3 3 % par rapport à 2011 L ef cacité énergétique est devenue un axe majeur de la politique environnementale Depuis 2007 année de référence la consommation a baissé de 11 5 % par occupant et de 4 1 % par m² s établissant à 218 kWh m² an La nouvelle stratégie a pour but d accélérer cette baisse Les systèmes de mesure et de télécomptage qui se mettent en place permettent de mieux connaître les postes de consommations et donc de mieux agir pour les réduire Par exemple en France 100 agences ont été équipées en 2012 de systèmes de télécomptage énergies et eau ce qui a permis de centraliser de détecter les anomalies (fuite d eau chauffage le week end ) et de déclencher rapidement et directement les interventions de maintenance En 2012 le pilotage énergétique des immeubles centraux avec un prestataire unique a permis la gestion de l ensemble des uides (électricité eau chaude eau glacée eau de ville tous uides achetés à l extérieur) avec la xation d un objectif de réduction de 5 % de la consommation d énergie xé en début de contrat n 2011 Un comité énergie dé nit les plans d actions à réaliser et suit l avancement des actions ce qui permet de suivre leur évolution En parallèle un rapport mensuel d activité sur l ensemble des immeubles centraux a vu le jour et permet de suivre et de tracer les progrès des actions du Facility Manager Les démarches de certi cation se poursuivent aussi bien pour les immeubles en exploitation que pour les nouveaux immeubles Au niveau des immeubles centraux un audit énergétique réalisé au 1er semestre 2012 dans l immeuble d exploitation HQE Granite a permis de véri er l ef cience énergétique de l immeuble et d identi er des pistes d améliorations La reprise à bail en France d un immeuble construit dans les années 1990 rénové par le propriétaire avec une démarche de certi cation HQE rénovation a été réalisée en 2012 en intégrant les dernières technologies en matière de construction BBC La liale tchèque de Société Générale Komer ní banka a construit un nouvel immeuble équipé des dernières technologies correspondant à la certi cation internationale BREEAM Au travers des liales des actions de performance énergétique peuvent être recensées travaux d isolation (Société Marseillaise de Crédit Crédit du Nord Social) mise en place de détecteurs de présence ou de LED (BRD ALD Automotive Ukraine Banque Rhône Alpes Crédit du Nord Société Marseillaise de Crédit BFCOI Mayotte) installation de système de gestion ou de rationalisation des consommations (SG Hambros LTD ALD U K Bristol SG Srbija) le remplacement des chauffages et climatiseurs par des systèmes plus performants (Banque Rhône Alpes) l installation de brise soleils (ALD Maroc) la nomination d un correspondant RSE chargé d établir un plan d action par agence (CGI) un projet de partenariat sur le climat avec Dong Energy (ALD Automotive Denmark) installation d horloges sur certains équipements DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SII(BFCOI Mayotte SG Côte d Ivoire) extinction automatique des PC la nuit et les week ends (Sogecap) campagne de sensibilisation (Tchad Burkina Faso Brésil Sénégal Mauritanie Bulgarie Paris ) Dans le même esprit Société Générale promeut la performance énergétique en soutenant ses clients À titre d exemple en Albanie accord de coopération avec l International Finance Corporation (IFC du groupe Banque Mondiale) pour le lancement d un prêt Ef cacité énergétique Avec ce produit la Banque espère contribuer aux objectifs de réduct ion de la consommation énergétique du pays xés à moins 9 % d ici 2018 L offre « E3 » est proposée à la clientèle depuis octobre en Serbie lancement d une nouvelle offre de prêt aux particuliers leur permettant d améliorer l ef cacité énergétique de leur résidence dans le cadre de la participation des banques au programme d optimisation énergétique impulsé par le gouver nement serbe en Roumanie signature de deux accord s de nancement avec la BERD pour des projets d optimisation énergétique d un montant total de 30 M EUR en Macédoine et en Serbie contribution au programme de nancement de l énergie durable dans l ouest des Balkans mis en place par la BERD dans le cadre du programme WeBSEFF (Western Balkans Sustainable Energy Financing Facility) qui s appuie sur le réseau bancaire local a n d accompagner les entreprises au Sénégal signature d un partenariat entre SGBS et une entreprise à vocation sociale engagée dans la promotion de la nance carbone et dont le but est de diffuser des foyers améliorés dans les milieux ruraux en France suite à l adoption dans la loi de nances 2009 de l Eco prêt à taux zéro (Eco PTZ) Société Générale a initié en 2012 1 576 prêts pour 28 M EUR soit depuis l origine 11 596 prêts pour 197 M EUR Dans le prolongement de cette démarche Société Générale a mis en place deux prêts permettant de nancer des équipements et des travaux générant des économies d énergie sur des logements dont la construction est achevée depuis plus de deux ans le « Prêt Expresso Développement Durable » et le « Prêt Développement Durable » en fonction du montant des travaux nancés Pour les Prêts Développement Durable on décompte à n 2012 914 prêts pour 11 M EUR soit depuis 2007 11 387 prêts pour 141 M EUR depuis 2012 en France la Direction régionale de Bordeaux a été choisie pour tester un partenariat avec une PME qui permet aux clients qui font des travaux d économie d énergie dans leur logement d obtenir une « subvention » correspondant aux CEE (certi cats d économie d énergie) générés par les travaux réalisés Le dispositif pourrait être étendu à l ensemble du réseau En 2012 l électricité « verte » représente dans le Groupe autour de 29 % de l ensemble de la consommation d électricité du Groupe avec 188 GWh en progression par rapport à 2011 et 42 % en France Cette politique d achat d électricité certi ée d origine renouvelable a débuté en 2005 En 2012 les pays où les entités Société Générale ont recours à l électricité verte sont France Allemagne Suisse Belgique Luxembourg Portugal Royaume Uni Canada Polynésie Burkina Faso et Roumanie Cette politique d achat d électricité renouvelable a permis d éviter l émission de 32 736 tonnes de CO2 en 2012 Le Groupe produit 434 MWh d électricité grâce à des panneaux photovoltaïques et à la méthanisation des déchets alimentaires issus de la restauration collective depuis 2009 l agence de Faaa en Polynésie a été le premier bâtiment du Groupe à produire sa propre électricité via des panneaux solaires en 2012 des extensions ont été réalisées (191 631 kWh produits en 2012) depuis février 2010 Société Générale de Banques au Burkina couvre environ un quart de la consommation d électricité de son siège grâce à l installation de 504 panneaux photovoltaïques sur les toits de ses bâtiments avec une production en 2012 de 125 MWh représentant ainsi la plus grande centrale solaire connectée au réseau d Afrique de l ouest l immeuble Nantes Beaujoire (SGSS) est équipé de panneaux photovoltaïques en façade depuis juillet 2010 qui lui ont permis de produire 28 MWh en 2012 Pema Gmbh en Allemagne est également équipé de panneaux photovoltaïques assurant sur l année 2012 la production de 30 MWh les trois tours du Siège récupèrent les déchets alimentaires de la restauration collective pour les transformer en bioénergie (méthanisation) soit 59 MWh DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SForte de son réseau de panneaux solaires Société Générale de Banques au Burkina a lancé un Prêt Énergies Renouvelables (PER) pour nancer exclusivement l installation d équipements utilisant une source d énergies renouvelables pour couvrir les besoins domestiques ou professionnels elle a noué un partenariat avec un institut expert dans le domaine des énergies renouvelables Dans le même domaine Société Générale a lancé une nouvelle gamme d Assurance Habitation à destination des particuliers proposant une plus grande modularité des garanties personnalisables des services d assistance renforcés et quatre packs optionnels pour répondre à des univers de besoins spéci ques notamment le Pack Environnement qui permet de couvrir les installations productrices d énergies « vertes » panneaux solaires ou pompes à chaleur par exemple En Chine Société Générale a nancé et installé trois lots d équipements solaires destinés à des écoles primaires situés dans la montagne de Daliangshan Trois membres du personnel étaient chargés de la mise en uvre technique du projet acheminement installation connexion En Guinée Société Générale a offert du matériel informatique et des panneaux solaires photovoltaïques à une Fondation Internationale qui a pour objectif principal d aider les enfants souffrant de handicap moteur et de maladies neuromusculaires en particulier Des opérations plus importantes ont été également réalisées comme lorsque Societe Generale Srbija a accordé son premier prêt pour la construction d une petite centrale hydroélectrique ou au Mexique le Groupe a nancé deux parcs éoliens d exploitation de 102 MW situés dans la région Oaxaca L utilisation des sols Non signi catif dans l activité exercée Les rejets de gaz à effet de serreSociété Générale a publié en mai 2011 des Principes Généraux Environnementaux et Sociaux (E&S) re étant une démarche d amélioration continue Les politiques sectorielles portent sur les secteurs identi és comme sensibles dans lesquels elle joue un rôle actif (pétrole et gaz industrie minière etc ) (Voir également la partie Finance responsable p 174) Le secteur des centrales thermiques au charbon particulièrement émetteur de CO2 fait l objet d une politique spéci que Toute nouvelle centrale de ce type doit entre autres disposer d une ef cacité énergétique acceptable en utilisant les meilleures technologies disponibles En 2012 cette ef cacité minimum est xée à 43 % dans les pays à revenu élevé et 38 % dans les autres pays pour prendre en compte le différentiel économique De même dans le domaine pétrolier et l extraction minière une attention particulière est portée sur les impacts potentiels des opérations de ses clients sur le climat Société Générale reconnaît ainsi que leur exploitation nécessite une évaluation et une gestion des risques E&S approfondies Cela inclut une véri cation spéci que de différents aspects dont les émissions atmosphériques en utilisant plusieurs standards (comme le Partenariat Mondial pour la Réduction des Gaz Torchés ) Au Brésil un partenariat a été mis en place entre ALD Automotive et l Institut brésilien de la forêt a n de neutraliser les émissions de gaz à effet de serre de la otte de véhicules d ALD en plantant des arbres Au delà des projets liés aux métiers de Société Générale de nombreuses actions pour compte propre ont été menées en vue de lutter contre le changement climatique de manière transversale par des programmes déployés par le Groupe notamment sur l ef cacité énergétique (programmes « Green IT » et « Bâtiment responsable ») et également par des plans d actions de réduction mis en place par les lignes métiers Par exemple tous les groupes frigori ques des immeubles centraux (Tigery Cap 18 Niemeyer II Polaris) fonctionnant au R22 ont été remplacés par des machines fonctionnant au R134a pour supprimer les fuites de gaz détériorant la couche d ozone et limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) Les émissions issues des gaz uorés ont été recensées en 2012 dans les immeubles centraux et intégrées dans le Scope 1 du bilan GES du Groupe De même les émissions dues aux transports de marchandises pour la France les émissions de la consommation totale de papier et celles des consommations d énergies des centres informatiques hébergées ont pour la première fois été reportées au bilan du Groupe Cette démarche s inscrit dans le cadre de la nouvelle ambition environnementale du Groupe qui consiste à mesurer de mieux en mieux les émissions GES liées à ses activités Au delà de la mesure qui permet de mieux identi er les périmètres d actions toutes les actions relatives au transport à la consommation de papier et aux émissions directes et indirectes liées à l énergie ont pour objectif de réduire les émissions de GES du Groupe Les émissions 2012 (sur un périmètre couvrant 89 % des collaborateurs) sont estimées à 319 961 tonnes (relatives aux transports professionnels et marchandises à la consommation totale de papier (papier bureau destiné à la clientèle enveloppes relevés de compte) et aux émissions directes et indirectes liées à l énergie centres informatiques hébergés en France compris) soit 2 25 tonnes d équivalent CO2 par occupant Le bilan GES 2012 de Société Générale tel qu il est publié est dif cilement DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SIIcomparable avec les données publiées les années précédentes car il a été doublement étendu d une part l inclusion progressive de sa liale russe Rosbank aura un impact important sur les consommations compte tenu de sa taille aujourd hui seule la région de Moscou étant couverte (soit un quart des effectifs) pour une couverture à 100 % en 2014 d autre part l élargissement progressif du Scope 3 du GHG Protocol en fonction de la disponibilité et de la robustesse des données (inclusion en 2012 des transports marchandises en France de la totalité du papier et des énergies des centres informatiques hébergés en France) Néanmoins à périmètre constant (entités et étendue du Scope 3) les émissions par occupant seraient passées de 2 06 tonnes de CO2 par occupant en 2011 à 1 99 tonnes de CO2 par occupant en 2012 soit une baisse de 3 6 % L adaptation aux conséquences du changement climatiqueÀ travers ses activités et implantations dans les pays émergents et en développement (Afrique Asie Europe de l Est ) le Groupe accompagne les acteurs économiques de ces régions pour investir dans les infrastructures les technologies et les outils industriels modernes tendant vers un développement économique peu consommateur de carbone et des stratégies d adaptation au changement climatique (voir les parties sur le transport les énergies pour des illustrations) Société Générale participe à différentes initiatives de ré exion et d échanges de bonnes pratiques de la profession en matière de lutte contre le changement climatique et d adaptation aux conséquences (Equator Principles UNEP FI IFC EpE Observatoire de la RSE) À ce titre le Groupe est impliqué avec d autres acteurs nanciers et d autres parties prenantes à l élaboration d une méthodologie de reporting des émissions du Scope 3 du secteur nancier (voir également la partie nance responsable) Les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversitéDans le cadre des principes généraux environnementaux et sociaux en 2012 Société Générale a établi une politique transversale sur la biodiversité La conservation de la biodiversité le maintien des services éco systémiques et la gestion durable des ressources naturelles vivantes sont des aspects clés à prendre en compte La banque a dé ni divers critères de biodiversité et établi des seuils et exigences qui intègrent son processus de décision pour la fourniture de services bancaires et nanciers En parallèle elle encourage ses clients à participer à des initiatives volontaires et prendre des engagements vis à vis des principes conseils et objectifs de documents standards relatifs à la biodiversité la Convention sur la diversité Biologique le Business and Biodiversity Offset Programme le rapport « The Economics of Ecosystems and Biodiversity » Elle s appuie également sur des outils comme ceux développés par l Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) pour mener à bien ses évaluations Par exemple la Banque a accepté de nancer une centrale électrique au Cameroun après avoir analysé son impact sur divers critères sociaux et environnementaux (rejets dans l air biodiversité impact économique héritage culturel notamment) et fait son évaluation au regard des Principes de l Équateur A n de maintenir le niveau de performance évalué les clients se sont engagés à mettre en place un plan de gestion qui sera audité annuellement Au quotidien Société Générale soutient le nancement d actions menées par l Of ce National des Forêts (ONF) à travers la Carte affaires Environnement proposée à ses clients et qui permet de verser 5 centimes d euro à l ONF pour chaque paiement effectué avec la carte les relevés de carte étant en sus dématérialisés Les versements sont destinés à nancer des projets liés à la protection de la biodiversité et à la reforestation En 2012 avec 20 000 détenteurs de cartes affaires Environnement 50 000 EUR ont été versés à l ONF et ont permis de nancer deux projets de reboisement dans les forêts communales d Arras en Lavedan et d Argelès Gazost en Hautes Pyrénées Cette carte affaires Environnement est la nouvelle carte professionnelle des collaborateurs Société Générale En n Société Générale mobilise également ses collaborateurs dans des actions de volontariat en faveur de la biodiversité le nouvel immeuble construit par Komer ní Banka en 2012 et équipé des dernières technologies en matière d ef cacité énergétique se distingue également du point de vue de la prise en compte de la biodiversité urbaine Il dispose en effet d un nichoir sur son toit ainsi que d un lieu réservé à la reproduction des lézards Société Générale Bénin a apporté son soutien au ministère de l Environnement de l Habitat et de l Urbanisme du Bénin dans ses activités de reboisement des forêts À l occasion de la semaine de la solidarité du Groupe en juin la liale a mobilisé une centaine de collaborateurs pour planter 841 plants d acacia culiformis sur une super cie de près d un hectare Cette initiative sera prolongée par le suivi pendant trois ans des plants mis en terre en Bulgarie Societe Generale Express bank dans le cadre de son partenariat pour la préservation de la nature bulgare signé sur deux ans avec WWF a réuni plus de 370 collaborateurs accompagnés de leurs enfants pour participer à l initiative « Journée Verte » DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S E N V I R O N N E M E N TA L E SLa couverture représente les entités ayant contribué à la donnée au (1) prorata de leur effectif (ETP Équivalent temps plein) Rosbank n a pas déclaré de données pour les déchets (2) Pour les données eau et déchets un taux de remontée des agences (hors réseau Société Générale France) de 65 % pondère le taux de couverture du périmètre (3) Inclut le papier de bureau les documents destinés à la clientèle les enveloppes les relevés de comptes et les autres types de papier (4) Inclut les centres informatiques propres et hébergés en France Seule la consommation d énergie des centres informatiques propres est comptabilisée dans l électricité totale (5) Gaz à effet de serre (GES) (6) Pour l année 2012 le périmètre des émissions de GES s est élargi aux gaz uorés transport marchandise l ensemble du papier et aux Scopes 1 et 2 des fournisseurs de (7) centres informatiques Pour comparaison avec les années précédentes hors cet élargissement le total des émissions de GES est 279 051 tonnes équivalent CO2 et est de 1 99 teCO2 par occupant Émissions de CO(8) 2 évitées grâce à la production et la consommation d électricité d origine renouvelable Comprend les émissions directes liées la consommation d énergie et pour 2012 le périmètre est élargi aux gaz uorés pour les services centraux (9) Comprend les émissions indirectes liées à la consommation d énergie (10) Comprend les émissions de GES de la consommation du papier de bureau et des déplacements professionnels et pour l année 2012 le périmètre est élargi à l ensemble (11) du papier le transport marchandise périmètre France et les consommations d énergie des centres informatiques hébergés en France DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIII N F O R M A T I O N S R E L A T I V E S A U X E N G A G E M E N T S S O C I É T A U XEn matière d emploi et de développement régionalAu c ur de l économie et des territoires Société Générale de par ses activités bancaires et de nancements répond aux besoins de ses clients en s efforçant de contribuer au progrès social et économique des pays où il exerce ses activités La présence internationale du Groupe lui permet de jouer un rôle moteur dans le développement de ces régions où les différentes liales opèrent de manière responsable Il four nit des emplois aux économies locales soutient la création et le développement des entreprises et accompagne les projets des collectivités territoriales Le Groupe est présent dans 76 pays voir aussi chapitre 6 « Répartition des effectifs gérés par zones géographiques » p 139 Fin 2012 61 3 % des effectifs se situent hors de France dont 12 2 % dans les pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires (tranche inférieure)(1) (Burkina Faso Cameroun Côte d Ivoire Ghana Georgie Inde Maroc Sénégal Vietnam ) et 27 6 % dans des pays à revenus moyens(2) (Algérie Brésil Bulgarie Chine Roumanie Russie Serbie Tunisie ) Société Générale continue à adapter son offre de produits et de services au niveau de maturité de chaque marché en proposant notamment des solutions novatrices pour accompagner les populations peu bancarisées qui représentent le plus grand nombre en Afrique subsaharienne et dans une moindre mesure en Europe de l est La stratégie du Groupe s inscrit dans la durée En 2012 Société Générale a fêté les 50 ans de ses liales historiques Société Générale de Banques au Sénégal Société Générale de Banques en Côte d Ivoire et Société Générale de Banques au Cameroun en Afrique subsaharienne berceau des Réseaux Internationaux présents dans 12 pays de la région Dans chacun de ces pays l ambition de la banque est d être une banque locale qui développe le modèle de banque universelle En France métropolitaine en 2012 les Réseaux France (enseignes Société Générale et groupe Crédit du Nord) comptent 35 653 salariés (soit 23 % des effectifs du Groupe et 60 % des effectifs du Groupe en France) dont 30 124 répartis dans 3 529 agences(3) Ces points de vente répartis sur tout le territoire permettent une forte relation de proximité entre les clients et leurs conseillers spécialisés pour apporter des réponses aux be soins bancaires et nanciers privés et professionnels En 2012 les Réseaux France (Société Générale Crédit du Nord et Boursorama) restent pleinement engagés auprès de leurs clients et continuent de soutenir activement l économie en accompagnant les entreprises et les particuliers dans le nancement de leurs projets comme en témoigne la progression des encours de crédits au 31 décembre 2012 à 176 1 Md EUR (en hausse de + 3 2 % par rapport à 2011) Les encours de crédits aux entreprises s élèvent à 79 5 Md EUR (+ 3 4 % par rapport à 2011) les encours de crédits de fonctionnement progressant de + 9 0 % à 12 8 Md EUR et les crédits d investissement de + 2 2 % à 64 1 Md EUR Les encours de crédits aux 11 millions de clients particuliers progressent de + 2 9 % sur la période tirés par les crédits immobiliers en progression de + 3 5 % Société Générale et la BEI (Banque Européenne d Investissement) ont signé en décembre 2012 une nouvelle convention pour une ligne de crédit de 350 M EUR destinée au nancement des PME Au Maroc Société Générale et la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) ont conclu un partenariat pour soutenir le développement des Très Petites Entreprises (TPE) et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) Ce partenariat porte notamment sur le déblocage d une enveloppe de nancement de 20 M EUR Tels que dé nis par la Banque Mondiale Low income + Lower middle income economies ($4 035 or less) http data worldbank org about country classi cations country (1) and lending groups#Low_incomeTels que dé nis par la Banque Mondiale Upper middle income economies ($4 036 à $12 475) http data worldbank org about country classi cations country and (2) lending groupsSont comptés parmi les agences les agences de rattachement les bureaux périodiques les guichets éclair conseil les agences Entreprises Parisiennes et les joint ventures PRIV(3) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E S Au cours de cette année Société Générale est entré en relation avec 23 172 nouvelles entreprises créées depuis moins d un an soit 67 % des nouveaux clients professionnels au 30 novembre 2012(1)(2) Ce sont près de 530 M EUR (soit + 1 3 % par rapport à la même période en 2011) en 5 591 prêts (soit 3 % par rapport à la même période en 2011) moyen ou long terme qui ont été octroyés à des entreprises ayant été créées depuis moins d un an Société Générale est ainsi la première banque non mutualiste dans la distribution des prêts à la création d entreprise avec 11 % de part de marché(3) L accompagnement des créateurs par un réseau spécialisé augmentant sensiblement le taux de survie des nouvelles entreprises (taux de survie de 87 % à trois ans et 84 % à cinq ans(4) contre un taux de survie au niveau national de 66 %)(5) Société Générale s appuie sur ces réseaux et les promeut auprès de ces clients pour un accompagnement adapt é Elle compte en autres parmi ses partenaires CCI Entreprendre en France Initiative France le réseau des Boutiques de Gestion le MoovJee (Mouvement pour les Jeunes et les Étudiants Entrepreneurs) l Adie (Association pour le droit à initiative économique) et la « Fondation de la 2e chance » voir chapitre 7 « Micro nance » p 177 Société Générale a pour objectif d être présent le plus en amont possible de la création d entreprise notamment par l accompagnement des jeunes dès l apprentissage elle aide les jeunes apprentis de l artisanat à nancer leur projet pendant leurs études grâce au « prêt apprenti artisan » Elle s associe également aux « Meilleurs Ouvriers de France » pour promouvoir l apprentissage au travers du concours national « Un des meilleurs apprentis de France » qui s adresse aux futurs artisans Elle participe aux principaux salons dédiés à la création d entreprise (Franchise Expo Salon des entrepreneurs de Paris de Lyon et de Nantes) autant d occasions de conseiller et orienter les nombreux porteurs de projets En 2012 Société Générale a renouvelé l opération Jurys « Création d entreprises » avec le mastère HEC Entrepreneurs et l association Nos Quartiers ont des Talents voir aussi chapitre 7 « Des initiatives Société Générale pour l emploi » p 176 Societe Generale Equipment Finance (SGEF) présent dans 16 pays avec 3 000 salariés accompagne les PME pour leurs investissements soit pour le renouvellement de leur matériel et de leurs actifs soit pour leur développement Cette année SGEF a reçu de Leasing Life le prix « SME Champion 2012 » en plus du prix « European Lessor of the Year » pour récompenser l assistance offerte par SGEF à plus de 140 000 PME à travers toute l Europe (soit 65 % de son portefeuille) et son implication dans ce secteur Société Générale contribue depuis plus d une vingtaine d années au nancement du secteur public et parapublic il nance ainsi des investissements d intérêt général notamment auprès des collectivités locales et du secteur du logement social Le montant des engagements sur l ensemble du marché est de plus de 17 Md EUR au 31 décembre 2012 Le Groupe est aussi présent sur le marché des Partenariats Public Privé (PPP) Certains nancements PPP sont identi és comme des proje ts à impact positif sur l environnement et ou les besoins de la population et ou le développement économique Voir ci dessous la partie Finance Responsable Acteur du nancement de l é conomie réelle Société Générale contribue naturellement à prendre en compte les critères sociaux environnementaux et de convergence économique Le projet « FINETHIC » vise à intégrer ces q uestions au c ur de ses activités FINETHIC se décline au travers de 1 « Principes Généraux Environnementaux et Sociaux » et politiques sectorielles et transversales ayant statut de Directive interne approuvée par le Comité Exécutif et signée par le Président Directeur général Sont comptabilisés les créations ex nihilo les reprises d entreprise et les changements de statut (1) En 2012 549 975 entreprises ont été créées en France un chiffre similaire à celui de 2011 Sur les douze mois de 2012 les auto entrepreneurs qui représentent plus de la (2) moitié des créations d entreprises sur 2012 (soit 307 478 entreprises) ont vu leur nombre augmenter de 5 % par rapport à 2011 (source données INSEE Sirène) Données OSEO à n mars 2012 (3) Données réseau Entreprendre (site internet (4) http www reseau entreprendre org accompagnement entrepreneur chiffres cles accompagnement createurs repreneurs_R_272_272_ _R_272_272_) Source INSEE décembre 2009 (5) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIICes principes guident l action de tous les métiers du Groupe Ils fournissent un cadre global qui s appuie sur les engagements institutionnels et dé nissent les normes que Société Générale entend appliquer aux secteurs sensibles spéci ques (comme le pétrole et le gaz le secteur minier les centrales thermiques au charbon ) et à certaines questions transversales (comme la biodiversité) sur la base d initiatives (Pacte Mondial Principes de l Équateur etc ) et des meilleures pratiques internationales Ces principes sont rendus publics dans la communication RSE du Groupe et notamment sur son site RSE Depuis 2011 huit politiques ont ainsi été publiées 2 Processus internes pour l évaluation Environnementale & Sociale (E&S) dans l activité bancaire du Groupe permettant d identi er de mesurer de hiérarchiser et gérer les facteurs environnementaux et sociaux Les analyses E&S ainsi réalisées participent à la prise de décision en contribuant à l évaluation du risque de crédit et de réputation Le principe d une analyse E&S systématique intégrée dans la revue client déjà en application dans la Banque de Financement et d Investissement s étend progressivement à toutes les entités du Groupe Au delà du champ d application des Principes de l Équateur pour les autres types d opérations dont l objet est connu Société Générale a mis en uvre des procédures d évaluation E&S adaptées à chaque type d engagement nancier Des formations dédiées à ces nouveaux processus d évaluation interne ont été dispensées aux équipes et des outils spéci ques ont été développés depuis plusieurs années Environ 550 personnes ont été formées entre 2007 et 2009 à l application des critères environnementaux et sociaux dans les projets de nancement Sur les années suivantes des formations ont été réalisées de manière plus ponctuelles L année 2012 ayant principalement été consacrée au développement du projet Finethic la prochaine campagne de formation sera mise en uvre au niveau du Groupe après nalisation et communication des procédures inter nes E&S La formation « Environnementale et sociale des transactions » qui sera dispensée en 2013 a pour objectif d expliquer le processus d évaluation environnementale et sociale et ses interactions avec la gestion du risque de crédit et de réputation mais aussi d identi er les procédures politiques sectorielles et transversales E&S et les engagements de la Société Générale 3 Par ailleurs des actions commerciales visant à développer le nancement d activités qui présentent un impact positif sur les besoins de la population l environnement et le développement économique ont été lancée Dans ce cadre ont été dé nis Un référentiel constitué de secteurs a priori « positifs » (incluant notamment les énergies renouvelables les transports publics l urbanisation les services d eau ) de pays à faible revenus et de types d entreprises (dé nition des PME selon les régions) Une ré exion avec les parties prenantes (clients états agences de développement organismes de recherche société civile) a été initiée avec comme objectifs de p artager la liste d identi cation des secteurs pa ys types d entreprises constituant le « Positive Impact Finance »d élaborer des solutions nancières novatrices adaptées aux enjeux du dé veloppement durable ainsi que dé nir de s approches pour l analyse de s externalités et leur valorisation En 2012 la Banque de Financement et d Investissement a mis en place 605 8 M EUR de nouveaux nancements à impact positif en appliquant le référentiel cité ci dessus Financements vertsLe montant des nancements verts au niveau Groupe s élève en 2012 à près d un milliard d EUR Par nancements verts Société Générale entend le nancement de parcs éoliens d installations de production d électricité à partir de panneaux photovoltaïque d installations de production d énergie hydraulique production d énergie à partir d autres énergies renouvelables projet de valorisation des déchets projets de réduction des émissions « polluantes » de projets de transports en commun véhicules fonctionnant au GNV aux gaz recyclés et véhicules hybrides ou électriques d usines de production de carburants alternatifs etc Pour des exemples de transactions voir la partie « Informations environnementales » pages 163 à 172 Société Générale a signé les Principes d (1) Équateur en 2007 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SPrincipes de l Équateu rConcernant les nancements de projets un total de 60 projets ont été examinés et catégorisés selon les exigences des Principes de l Équateur en 2012 y compris en mandats de conseil Pour plus de détails voir le site RSE Société Générale offre à ses clients une recherche dédiée sur les aspects Environnementaux Sociaux et de Gouvernance d entreprise (dits ESG) L équipe ISR composée de trois analystes basés à Paris et Londres est intégrée à la recherche nancière de la Banque d Investissement et de Financement En 2012 comme en 2011 dans la catégorie SRI Research le classement Thomson Extel plaçait l expertise de la banque à la 3e place L objectif premier de Société Générale en matière de recherche ISR est d aider les investisseurs et les gestionnaires d actifs à mieux intégrer dans leurs décisions d investissement les facteurs ESG Ces facteurs jouent un rôle grandissant dans le succès des entreprises à la fois sur les opportunités de croissance (impacts des réglementations avancées technologiques nouveaux marchés) et sur les niveaux d exposition aux risques moyen et long terme compte tenu du comportement de l entreprise par rapport à ses nombreuses parties prenantes Société Générale porte une attention particulière à l e mploi et ce quel que soit le pays d implantation Le Groupe s est engagé dans une démarche volontariste en matière d insertion professionnelle à la fois dans le cadre de sa politique ressources humaines notamment en faveur des jeunes voir « Initiatives spéci ques envers les étudiants et les jeunes diplomés » chapitre 6 p 141 mais aussi dans le cadre de ses actions sociétales et citoyennes Ci dessous quelques exemples de partenariats liés à l insertion professionnelle cherchant à la fois à promouvoir l emploi et à offrir des postes à des jeunes riches de potentiels En France Société Générale a développé depuis trois ans une action volontariste en direction des publics des quartiers populaires a n d instaurer une relation durable avec les jeunes talents désireux d intégrer le Groupe mais aussi des élus et des associations locales a n de renforcer son ancrage territorial Ainsi en mars 2012 le Groupe a signé avec le Ministre du Travail et le Ministre de la Ville un « engagement national des entreprises pour l emploi da ns les quartiers populaires » Cet accord signé aux côtés d une quarantaine d entreprises vise à développer l emploi et à favoriser le lien entre les entreprises et les habitants Cet engagement vient compléter les chartes d engagement territorial déjà signées avec les villes de Nanterre et de Fontenay sous Bois La poursuite du dispositif « Coup de Pouce pour l insertion » mis en uvre chaque année depuis 2009 qui vise à réussir l insertion professionnelle durable de jeunes issus de zones urbaines sensibles au sein de Société Générale L opération a été menée en 2012 au sein des Délégations régionales de Lyon Lille Marseille et d Ile de France Son ambition est de promouvoir davantage l égalité des chances sur le marché du travail pour les jeunes non diplômés où qu ils résident En 2012 Société Générale a ainsi intégré sur une période de 12 mois 40 jeunes en contrat de professionnalisation et a proposé un CDI à 68 % d entre eux L ouverture d une École de la 2 e Chance dans la ville de Clichy la Garenne en mars 2011 a permis à ALD Automotive France avec ce projet d insertion destiné aux 18 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ni quali cation de mettre en place un partenariat sur le long terme en accueillant des stagiaires tout au long de l année 2012 Société Générale est aussi partenaire du concours « Talent des Cités » depuis 2009 Ce concours national valorise et favorise chaque année les créateurs d entreprises issus des quartiers populaires En 2012 c est le projet « Global Service » soutenu par Société Générale qui a reçu le Grand Prix Ce projet vise à créer dans le quartier des Minguettes à Vénissieux une entreprise d e recyclage des matériaux de chantier Société Générale est partenaire de « Nos Quartiers ont du Talent » depuis 2008 et s est imposé comme le premier contributeur de parrains collaborateurs du Groupe En quatre ans 335 parrains Société Générale ont accompagné plus de 1 142 jeunes diplômés des Zones Urbaines Sensibles (ZUS) en Ile de France et à Lyon ce qui fait de Société Générale l entreprise leader en nombre de collaborateurs parrains Grâce notamment aux conseils prodigués 539 jeunes diplômés ont obtenu en moins de 6 mois un CDI corresponda nt à leur niveau de formation DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIIAu Royaume Uni l équipe Corporate Responsibility du Groupe a mis en place plusieurs programmes sur le thème de l employabilité en partenariat avec 5 associations La majorité des actions menées est destinée en particulier à aider les jeunes issus de zones défavorisées à développer des compétences nécessaires sur le marché du travail En 2012 on compte 170 participants de Société Générale à Londres impliqués dans 37 ateliers de travail dédiés à l employabilité (toutes associations confondues) Ils ont permis par exemple d aider les béné ciaires à mettre en valeur leur CV et leurs compétences tout en leur donnant un éclairage sur le travail en entreprise et les métiers du secteur nancier Au Brésil l ensemble des entités du Groupe en association avec l Institut Société Générale ont mis en place le programme « Gol de Trabalho » au pro t de la Fondation Gol de Letra Ce programme met l accent sur la formation et l employabilité des jeunes et des adultes dans les domaines de l administration du télémarketing de la vente et des services à la clientèle L Institut Société Générale travaille aussi sur le programme gouvernemental « Jeunes Apprentis » visant à améliorer l insertion professionnelle des jeunes en partenariat avec des sociétés grandes ou moyennes en mesure de garantir un taux de 5 % à 15 % de jeunes apprentis dans leur effectif total Société Générale au travers de son Institut participe à la mise en relation entre les sociétés et les apprentis et compte 13 analystes juniors ayant été jeunes apprentis au sein de ce programme Fin 2012 48 jeunes apprentis réalisaient leur formation au sein d entités du Groupe au Brésil Aux États Unis Société Générale a établi un pa rtenariat réussi avec TEAK un programme aidant des étudiants new yorkais issus de familles à faibles revenus à obtenir leurs admissions et à réussir leurs études dans des lycées et universités prestigieuses en fournissant à une douzaine de participants des stages d été En France les partenariats de Société Générale pour l insertion sont également mis en uvre par le biais d actions menées avec les établissements d enseignement parmi lesquelles on peut citer en 2012 le renouvellement de l opération Jurys « Création d entreprises » avec le mastère HEC Entrepreneurs et l association Nos Quartiers ont des Talents et l accueil de lycéens issus de milieux modestes organisé dans le cadre du Programme « Une Grande Ecole Pourquoi pas Moi » proposé par l ESSEC Voir aussi chapitre 6 « Recruter et Intégrer les talents » p 141 et chapitre 7 « Actions de partenariat ou de mécénat » pp 184 185 Sur les populations riveraines ou localesAu delà de l impact en matière d emploi et de développement régional traité ci dessus le Groupe a développé de puis de nombreuses années des outils et des produits qui participent de la cohésion sociale des territoires sur lesquels il est implanté Engagé en faveur de l insertion professionnelle et auprès des créateurs d entreprises le groupe Société Générale est un des principaux acteurs français de la micro nance via ses réseaux étrangers contribuant ainsi au développement des pays dans lesquels il est présent Société Générale a fait le choix de concentrer son intervention en micro nance dans les pays où le Groupe dispose d une présence en tant que banque universelle Cette intervention se fait au travers des liales locales qui apportent des sources de nancement aux institutions de micro nance (IMF) de leur pays il s agit principalement de lignes de re nancement mais également d investissement minoritaire en capital Cette approche répond au besoin crucial des IMF de trouver des sources de nancement de proximité et en monnaie locale leur permettant de ne pas être exposées au risque de change Les IMF soutenues par Société Générale permettent l accès aux produits et services bancaires à des populations non bancarisées et irriguent les économies locales À n 2012 Société Générale entretient des relations de nancement suivies avec une trentaine d IMF principalement sur le continent africain Afrique subsaharienne (Bénin Cameroun Côte d Ivoire Ghana Guinée Madagascar et Sénégal) et Moyen Orient Afrique du Nord (MOAN) (Égypte Maroc Tunisie Jordanie et Liban) mais aussi en Europe de l est et Caucase (Albanie et Géorgie) et en Asie (Inde) Les lignes de nancement concernent principalement le continent africain et la région MOAN Ce « focus » géographique mérite d être souligné Le continent africain reçoit seulement 16 % des fonds mondiaux destinés à la micro nance estimés à 14 8 Md EUR(1) L intervention des liales Société Générale dans le secteur constitue donc une source précieuse pour les institutions de la région À n juin 2012 le montant global des autorisations en faveur du secteur de la micro nance était de près de 82 M EUR(2) Source CGAP Cross border Funding 2010 Chiffres cumulant la Zone Afrique subsaharienne (ASS) et la Zone Moyen Orient Afrique du Nord (MOAN) (1) Montant total des autorisations de crédit au 30 juin 2012 (2) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E S VisionFund est un réseau d Institutions de Micro nance dont l objectif est d aider les enfants défavorisés à travers le monde à atteindre une meilleure qualité de vie VisionFund (1) fait partie de l organisation World Vision International Cinq liales du Groupe ont investi en capital dans des IMF qui se sont créées en Afrique subsaharienne en tant qu actionnaire fondateur Ces investissements concernent AccesBanque Madagascar Advans Ghana Advans Cameroun Advans Côté d Ivoire et ACEP Burkina (agrément obtenu en 2012) Société Générale est par ailleurs actionnaire fondateur de MicroCred groupe de micro nance créé en 2005 à l initiative de l ONG française PlaNet Finance employant 1 400 collaborateurs dans le monde n 2012 et rassemblant six IMF en Afriq ue et en Chine pour 150 000 clients En 2012 le Groupe a continué à développer ses activités de micro nance Sa liale serbe Societe Generale Srbija a signé un partenariat avec l institution nancière AgroInvest active au Monténégro depuis 1999 et en Serbie depuis 2001 AgroInvest est la liale Serbe du réseau VisionFund International(1) AgroInvest a une expérience de plus de 10 ans en micro nance et est bien implantée en zone rurale En six mois de partenariat plus de 1 200 entrepreneurs ont ainsi été nancés Fin 2012 2 071 crédits avaient été déboursés pour un montant global de 2 M EUR Ces crédits ont permis principalement le développement d activités agricoles mais également de start up d artisanats et d activités de service Soutien à l Adie ( Association pour le droit à l initiative écon omiqu e)En France Société Générale soutient l action de l Adie depuis 2006 en mettant à sa disposition des lignes de re nancement pour son activité de microcrédits et en contribuant au nancement de ses actions d accompagnement Ce soutien concerne les Réseaux en France métropolitaine et les liales d Outre mer Le montant moyen des crédits octroyés par l est de 2 453 EUR Depuis plusieurs années Société Générale est partenaire de l événement la Semaine MicroCrédit de l Adie S agissant de l octroi de microcrédits Société Générale travaille avec l Adie s appuyant sur le professionnalisme de ses permanents et l engagement de ses bénévoles En 2012 une ligne de nancement de 3 5 M EUR pour la France métropolitaine complétée par une ligne de 0 34 M EUR octroyée par la Banque de Polynésie pour la Polynésie française et une autre de 1 5 M EUR octroyée par la Société Générale Calédonienne de Banques pour la Nouvelle Calédonie ont été accordées à l Adie La Fondation d entreprise Société Générale pour la Solidarité accompagne également l Adie en Polynésie En 2011 une subvention de 60 000 EUR a été octroyée pour la mise en place de l antenne de Raiatea En 2012 ce sont 45 000 EUR qui ont été octroyés pour la poursuite de l implantation dans les Iles sous le Vent Pour l année 2013 la ligne de re nancement pour des microcrédits personnels et professionnels accordée à l Adie pour la France métropolitaine passe à 4 5 M EUR (en augmentation de 1 M EUR par rapport à 2012) Au total de puis 2006 le Groupe a re nancé 5 236 microcrédits octroyés pa r l Adie pour un montant cumulé de 12 8 M EUR (9 3 M EUR en Métropole 2 8 M EUR en Nouvelle Calédonie et 0 4 M EUR en Polynésie) dont 1 128 microcrédits octroyés en 2012 Microcrédit person nel accompag néA n de soutenir dans la réalisation de leurs projets des personnes non éligibles aux crédits traditionnels Société Générale propose depuis 2010 dans certaines Directions régionales en France métropolitaine une offre de microcrédit accompagné en partenariat avec deux associations les Restaurants du C ur et CRESUS Un accompagnement personnalisé des emprunteurs est réalisé par les associations partenaires en amont de la demande de prêt puis durant sa phase de remboursement Les prêts s étagent entre 300 et 3 000 EUR avec un taux d intérêt préférentiel et sans frais de dossier Ces microcrédits béné cient de la garantie du Fonds de Cohésion Sociale Au titre de ces opérations 19 prêts ont été décaissés pour un montant de 39 100 EUR En partenariat avec la Caisse Nationale d Allocations Familiales et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) Société Générale a été la seule banque à distribuer le Prêt Jeunes Avenir Réservé aux jeunes de 18 à 24 ans il était destiné à nancer les dépenses liées à un nouvel emploi D un montant de 500 à 5 000 EUR il était accordé sans intérêt (prêt à taux zéro) et sans frais de dossier Depuis son lancement n 2007 Société Générale a permis à plus de 2 500 jeunes d en béné cier L enveloppe allouée par la CDC ayant été totalement consommée en 2010 et n ayant pas été renouvelée ce prêt n est donc plus distribué par Société Générale À n 2012 plus de 1 200 dossiers étaient encore en phase de remboursement avec un encours de 1 9 M EUR E xpérience de micro assurance au MarocDepuis 2010 La Marocaine Vie liale de SG Insurance au Maroc et l INMAA (Institution Marocaine d Appui à la Micro Entreprise) ont signé un partenariat Ce partenariat a permis le lancement du contrat ADE (Assurance Des Emprunteurs) micro assurance qui a pour but d assurer le remboursement du prêt en cas de décès ou d invalidité de l assuré DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIIEn France Société Générale développe des produits et des services s adaptant aux besoins de chacun Of fre de produ its et ser vices pour les clients frag ilesDans le cadre des engagements pris par la profession bancaire en 2005 pour rendre « la banque plus facile pour tous » Société Générale et Crédit du Nord proposent des gammes de moyens de paiements alternatifs (GPA) L offre groupée GENERIS de Société Générale propose une gamme alter native de moyens de paiement intégrant une carte V Pay à autorisation systématique (paiement et retrait en France et en Europe) des virements et prélèvements des chèques de banque une alerte SMS sur le solde du compte et un plafonnement des frais d incidents À n 2012 20 350 clients sont détenteurs de cette offre Société Générale permet aussi le traitement individualisé pour les clients supportant des frais d incidents de paiement importants et ayant subi une forte dégradation de leurs revenus à la suite d un accident de la vie cette procédure peut aboutir à une remise totale ou partielle des frais dus par le client Voir aussi « Attention portée au surendettement » p 188 Of fre de produits et services pour les personn es présentant un risque aggravé de santéEn France dans le cadre de la convention AERAS (s Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) signée en 2007 et révisée en 2011 entre les professionnels de la banque et de l assurance pour faciliter l accès à l assurance et au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé Société Générale facilite l accès au crédit (immobilier et consommation) et prévoit un mécanisme de mutualisation partielle des surprimes d assurance pour les plus modestes Ailleurs dans le Groupe des initiatives similaires se développent Ainsi Komer ní Banka liale du Groupe en République tchèque (plus de 8 800 salariés à n 2012) a lancé en 2011 un produit d assurance (« mon assurance de paiement ») destiné aux clients titulaires d un compte courant leur permettant de sécuriser le paiement de services de base (loyer accès à l électricité et autres utilités éducation etc ) en cas d incidents graves de la vie (maladie de longue durée incapacité consécutive d accident) combiné à une indemnité aux ayant droits en cas de décès Ce produit compte aujourd hui plus de 12 000 béné ciaires Hors France métropolitaine les Réseaux Internationaux offrent à leurs clients des produits et des niveaux de services aux meilleurs standards internationaux et adaptés à la particularité de leurs besoins Par leur politique commerciale d acquisition de clientèle elles participent au processus de bancarisation de pays qui présentent des taux « d inclusion nancière » modestes Elles introduisent souvent des innovations dans leurs marchés domestiques source d émulation positive pour les clients Les Réseaux internationaux s efforcent de développer une compétence tournée vers les petites et micro entreprises constituant souvent une réalité importante des pays où ils opèrent ces entreprises sont souvent peu incluses jusqu à présent dans la sphère des services bancaires Plusieurs axes de développement ont notamment été adoptés par Société Générale Maroc pour contribuer à cet effort de bancarisation Pour plus de détails voir le site RSE Of fre « Ici & Là bas »Sous le concept de « Votre banque ici et là bas » depuis 2007 Société Générale poursuit les démarches en faveur des étrangers ou Français d origine étrangère vivant en France et ayant conservé des liens forts avec leur pays d origine une population estimée à cinq millions de personnes en France Le principe repose sur la double relation bancaire avec une démarche visant à la banca risation « ici » et « là bas » « Ici » pour répondre aux besoins de banque au quotidien en France (compte à vue carte de paiement ou de retrait banque à distance vocale ou par internet et domiciliation pour les prélèvements automatiques ) Et « là bas » pour anticiper et servir les besoins dans les pays d origine compte tenu des attaches qui demeurent fortes (transferts d argent accès aux services bancaires nancements de projets immobiliers et rapatriements de corps) Le concept a été développé grâce à la présence du groupe Société Générale dans les pays où les courants migratoires vers la France sont importants Elle béné cie de la synergie entre les Réseaux France et les Réseaux Internationaux DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SEn France Société Générale l une des premières banques à avoir proposé des produits de nance solidaire facilite les échanges rapproche les clients des entrepreneurs sociaux et accompagne ses clients dans leur démarche solidaire En 2012 la banque a continué à élargir le nombre d associations partenaires et à étoffer sa gamme de produits et services L offre bancaire solidaire Société Générale s adresse désormais à l ensemble de ses clients particuliers professionnels et entreprises leur permettant d effectuer des dons à de nombreuses associations reconnues d utilité publique ou d intérêt général Au global avec les trois produits Service d épargne solidaire Cartes Collection caritatives et Programme de délisation Filigrane Société Générale a permis en 2012 un total de dons s élevant à 1 266 M EUR en progression de 14 % par rapport à 2011 Pour plus de détails sur la gamme de produits et services solidaires voir le site RSE Accessibilité des ser vices au x personnes e n s ituation de handicapConformément à la loi du 11 février 2005 pour l égalité des droits et des chances la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap plusieurs actions ont été entreprises au sein du réseau Société Générale en France pour améliorer l accessibilité des services Pour les personnes non ou mal voyantes installation systématique de guidage vocal et de touches sensorielles sur le clavier sur les nouveaux distributeurs automatiques de billets (DAB) et mises à niveau des appareils existants À n 2012 près de 90 % des DAB Société Générale et 95 % de ceux du Crédit du Nord sont accessibles aux personnes non voyantes soit 5 073 DAB sur un parc total de 5 650 depuis mi 2008 les pages les plus fréquentées du site internet des particuliers sont devenues compatibles avec Jaws l outil d aide technique le plus utilisé par les non voyants depuis juin 2012 l application Iphone Société Générale dont la compatibilité avec le logiciel de lecture d écran VoiceOver(1) a été retravaillée est la première application bancaire française à être totalement accessible aux non voyants un numéro de téléphone non taxé (0 810 810 850) met les clients non voyants en contact direct avec les centres de relation clientèle relevé de compte disponible en braille en 2012 les relevés de 571 comptes sont envoyés en braille Pour les personnes à mobilité réduite À n décembre 2012 quatre ans avant l échéance xée par la loi du 11 février 2005 pour l égalité des droits et des chances près de 75 % des agences Société Générale en France sont accessibles aux personnes à mobilité réduite soit 1 666 agences sur un parc global de 2 285 Les nouvelles implantations sont systématiquement accessibles aux personnes à mobilité réduite dès leur ouverture En parallèle du programme d accessibilité lancé en 2008 la Mission Handicap de Société Générale sensibilise au quotidien les managers et tous les collaborateurs du Groupe à l insertion de personnes handicapées et déploie de nombreux dispositifs dans les domaines du recrutement de l intégration de la formation du maintien dans l emploi des collaborateurs handicapés voir chapitre 6 « Personnes en situation de handicap » p 148 VoiceOver est une fonctionnalité standard à partir de l iPhone 3G (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIILes conditions du dialogue avec ces personnes ou organisationsLa Banque considère qu exercer sa responsabilité d entreprise passe par la prise en compte des attentes de ses parties prenantes « Partie prenante » s entend de toute communauté d intérêts interne ou exter ne à l entreprise concernée directement par les actions de la banque et présentant des logiques d action et d in uence relativement homogènes avec laquelle se développent des relations d écoute et de dialogue L ambition du Groupe est d être la banque relationnelle référence sur ses marchés proche de ses clients choisie pour la qualité et l engagement de ses équipes Dans le cadre de la stratégie du Groupe Ambition SG 2015 l ensemble des métiers du Groupe s est engagé à lancer des plans d actions Satisfaction Clients Satisfaction clientsDans les Réseaux France la priorité du Groupe est d être la référence en matière de satisfaction client et d en faire un indicateur de performance au même titre que la production et la rentabilité Pour chacun des principaux segments de marché de la clientèle de détail en France (particuliers professionnels entreprises) Société Générale ses liales sp écialisées (Sogecap Sogessur ) et le Crédit du Nord interrogent chaque année depuis près de dix ans des échantillons représentatifs ainsi que des clients de ses confrères pour évaluer leurs points de satisfaction Les clients interrogés s expriment sur leur satisfaction globale mais aussi sur tous les aspects de la relation bancaire (agence conseiller téléphone inter net produits tarifs) le poids de chacun de ces aspects dans la satisfaction globale est calculé statistiquement Ces baromètres nationaux sont doublés de baromètres annuels de satisfaction « agences » 120 000 clients particuliers et près de 14 500 clients professionnels interrogés à Société Générale 40 000 au Crédit du Nord centrés sur l accueil et la relation avec les conseillers de clientèle Au Crédit du Nord les directeurs d agences ont de s objectifs d amélioration des scores de satisfaction de la clientèle qui sont pris en compte dans le cadre de leur évaluation personnelle Les agences Société Générale font également l objet de « Visites Mystères » qui donnent lieu à des restitutions précises permettant d apprécier la qualité d accueil et de conseil effectivement délivrée et de dégager d es pistes de progrès La Banque Privée a conduit en 2010 une enquête pour laquelle 7 000 clients ont été invités à répondre de façon anonyme à un questionnaire (disponible en sept langues) En 2012 ce sont 8 000 clients qui ont été contactés avec un périmètre élargi à l Asie et au Moyen Orient en plus des entités belge britannique française monégasque luxembourgeoise et suisse Au sein des liales spécialisées la mesure de la satisfaction est réalisée au plus près du terrain par chaque entité en fonction de ses besoins récurrents ou spéci ques de son activité de ses clients produits et de son organisation Chaque entité recourt à de s dispositifs internes ou exter nes et à des méthodologies adaptées à la mesure souhaitée Chaque métier du pôle des Services Financiers Spécialisés et Assurances s est aussi engagé dans un plan d actions « Satisfaction Clients » L ensemble des collaborateurs du Groupe est sensibilisé à la qualité de la satisfaction client En 2010 le Groupe a lancé un « plan d attribution gratuite d actions pour tous » dont une partie des actions attribuées dépend de critères de mesure de la satisfaction clients (Voir chapitre 6 « Le Plan d Attribution Gratuite d Actions » p 145) Réclamations et médiateu rEn France Société Générale s attache à ce que toutes les insatisfactions ou dysfonctionnements dans sa banque de détail puissent trouver une solution rapide et si possible immédiate dès que l agence en est informée par son client Néanmoins lorsqu un désaccord subsiste à l issue du traitement effectué à cet échelon le client peut faire valoir sa demande auprès du Service des relations clientèle de Société Générale et le cas échéant si le litige perdure saisir le médiateur ces saisines étant entièrement gratuites Une réponse est apportée au client dans un délai qui sauf exceptions n excède pas dix jours pour Société Générale et deux mois pour la médiation Notamment les associations d insertion les établissements d enseignement les associations de défense de l environnement les associations de consommateurs et les * populations riveraines DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SLa médiation voie de recours amiable et gratuite mise en place par Société Générale dès 1996 et institutionnalisée par le législateur en 2002 est largement portée à la connaissance des clients sur de multiples supports d information notamment par une mention permanente gurant au verso des relevés de comptes Les décisions prises par le médiateur indépendant (Madame Christiane Scrivener) s imposent à la banque celle ci s étant engagée par avance à s y conformer Madame Scrivener intervient également pour le groupe Crédit du Nord Une Direction des relations Clients existe dans chacune des douze régions et liales françaises En 2012 le nombre de réclamations écrites traitées par le Service des relations clientèle de Société Générale est en diminution par rapport à 2011 En termes de satisfaction 60 % des clients ont reçu du Service des relations clientèle une réponse en tout ou partie favorable à leur demande Le nombre de dossiers ayant fait l objet d une médiation a diminué de 14 % par rapport à 2011 Les litiges inhérents aux placements nanciers sont en baisse et représentent 24 % des dossiers présentés à la médiation le reste étant très diversi é Dans les autres métiers en France les clients ont aussi accès au médiateur interne Mme Scrivener ou à des médiateurs publics (AMF FFSA ) Dans les liales à l étranger les mêmes recours existent auprès de médiateurs locaux nommés (si la réglementation locale l exige) ou auprès des instances de médiation locales adossées à des organismes professionnels Le rapport du médiateur auprès de Société Générale est disponible sur le site Société Générale pour les clients particuliers Amé lioration de la transpar ence des ser vices et des informations délivré es aux clientsVoir chapitre 7 « Loyauté des pratiques » rubrique « Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs » p 188 Pour le dialogue avec les clients PME voir chapitre 7 « Le nancement des créateurs d entreprise » p 174 Le département en charge des relations avec les investisseurs institutionnels et les actionnaires individuels a pour mission d assurer la communication nancière du Groupe sur ses résultats et sa stratégie En 2012 environ 110 jours de roadshows conférences ont été organisés avec des analystes ou des investisseurs dans le monde (56 jours en Europe dont 12 à Paris 24 jours aux États Unis et au Canada 22 en Asie et 8 au Moyen Orient Outre l Assemblée Générale qui a réuni 850 actionnaires le 22 mai 2012 à Paris 3 rencontres actionnaires organisées dans nos réseaux de banque de détail ont permis de rencontrer 700 actionnaires individuels à Reims en mars près de 800 à Rouen en juin et près de 800 à Grenoble en septembre Société Générale a également participé à 3 réunions d information en partenariat avec d autres émetteurs à Orléans en mai Nantes en juin et Aix en Provence en novembre chacun de ces événements ayant réuni entre 200 et 300 participants Chaque trimestre le Groupe diffuse la Lettre de l Actionnaire (distribuée à 140 000 exemplaires) et est en contact avec ses actionnaires au travers de plusieurs supports Club des actionnaires n° vert courriers pages internet dédiées etc En n a n d être au plus près des attentes de ses actionnaires individuels le Groupe a mis en place un Comité Consultatif des Actionnaires dont la mission principale est de formuler un avis sur la politique de relation et de communication menée envers les actionnaires individuels Investiss eurs ISREn novembre 2012 Frédéric Oudéa Président Directeur général du Groupe a pour la première fois participé à un roadshow ISR dans les locaux du Groupe à La Défense 15 analystes ISR des plus importantes sociétés de gestion de la place de Paris ont participé à l événement Le support utilisé lors de la réunion est disponible sur le site internet de Société Générale La Direction du développement durable du Groupe rencontre régulièrement les analystes ISR et répond aux questionnaires d évaluation un « baromètre employeur » a été mis en place en 2009 (voir chapitre 6 « Écoute et baromètre employeur » p 144) 304 accords collectifs ont été signés en 2012 dans le monde (voir chapitre 7 « Relations Sociales » p 158) Voir chapitre 6 « Porter une attention particulière aux collaborateurs » p 144 et aussi chapitre 7 « Santé et sécurité » p 158 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIISociété Générale a signé le Pacte PME en 2007 dont l objectif est de faciliter l accès des PME innovantes françaises aux marchés d es grands comptes Il n a cessé de renforcer son engagement depuis Le Groupe a signé en 2010 la Charte des relations inter entreprises élaborée conjointement par la Médiation du Crédit et la CDAF (Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France) Il siège au conseil d administration du Pacte PME où sa participation aux groupes de travail et commissions en fait un partenaire actif et responsable En octobre 2012 Société Générale a reçu l association Pacte PME à l occasion de son séminaire annuel qui a réuni 50 grands comptes des organisations professionnelles des pôles de compétitivité et des PME Dans le cadre de la signature de la Charte des relations inter entreprises un médiateur interne a été nommé il s agit du Secrétaire général du Groupe En 2012 le Groupe a participé à une enquête four nisseurs sur la qualité des relations PME grands comptes (en collaboration avec Pacte PME) Société Générale a été classé deuxième grand compte en terme de relation fournisseur par les PME interrogées En décembre 2012 Société Générale SA en France a reçu le Label Relations Fournisseurs Responsables de la part de la Médiation Inter entreprises Ce label distingue les entreprises françaises ayant fait la preuve de relations durables et équilibrées avec leurs four nisseurs Voir chapitre 7 « Sous traitance et fournisseurs » p 186 De nombreux échang es avec les agences de notation finan cières et extra financières son t organis és tou t au long de l an née pour co mprendre leur analyse et faire connaitre les réalisations du Groupe Société Générale répond à de no mbreux questionnaires d évaluatio n des agences extra financières Certaines de ces évaluations s er vent d indicateurs de pilotage pour les actions RSE d u Groupe Dans tous les pays où Société Générale est prés ent le Groupe veille à une relation régulière avec les autorités de super vision bancaire et financière Par ailleurs le Groupe développe des échan ges con stants avec les régu lateur s soit directem ent so it pa r l intermédiaire des ins tances profess ionnelles nation ales et inter nationales En 2012 le Grou pe a renf orcé la coo rd inatio n du t raitem ent de s sujets réglementaires afin de comprendre et anticiper au mieux les évolutio ns réglementaires mais aussi d y contrib uer notamment via les consultations or ganisées à cet effet par les autorités Le Groupe veille à écouter et dialoguer avec les ONG qui peuvent aider le Groupe à prendre en compte des situations controversées ou à faire évoluer ses politiques dans une démarche de progrès Dans le cadre d e sa participation au x Principe s de l Équateur Société Génér ale p articipe au dialogue avec les parties prenantes (ON G l UNEP FI(1) l OCDE(2) l ORSE(3) agences de Crédit Export l IFC(4) la BERD(5) la Banque Mo ndiale ) d u ne man ière con structive a fin d échanger les bonnes pratiques Société Générale prend en compte les opinions et les alertes sou levées par les ONG pour les projets secteu rs ou entreprises dans ses processus d e décision En 2012 Société Générale a participé à diverses séances de travail avec les ONG au cours de l année écoulée organisation avec l UNEP FI d une présentation débat en octobre 2012 sur la thématique de l eau pour la sortie de la publication par l UNEP FI « Chief Liquidity Series 3 Extractives Sector Water related Materiality Brie ngs for Financial Institutions » participation à un groupe de travail avec le WRI (6) le WBCSD(7) l UNEP FI d autres banques françaises et internationales et des ONG sur une méthodologie relative aux calculs d émissions de CO2 pour les différents types de nancement que la profession pourrait adopter dans sa communication poursuite du processus de concertation engagé dès 2011 avec plusieurs ONG (BankTrack Amis de la Terre etc ) sur ses politiques environnementales et sociales appliquées à ses activités ainsi que sur ses politiques E&S dans les secteurs qu elle considère sensibles présentation avec plusieurs banques françaises au sein de l ORSE des lignes directrices E&S pour plusieurs politiques sectorielles élaborées et basées sur les bonnes pratiques internationales de la profession UNEP FI United Nations Environment programme Finance Inititiative (1) OCDE Organisation de Coopération et de Développement Économiques (2) ORSE Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (3) IFC International Finance Corporation (4) BERD Banque européenne pour la reconstruction et le développement (5) WRI World Resources Institute (6) WBCSD World Business Council for Sustainable Development (7) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E Sparticipation aux journées de consultation des parties prenantes de l OCDE dans l étude de la convergence des politiques E&S préconisée par l OCDE pour les agences de crédit export et la Banque Mondiale IFC pour les banques appliquant les Principes de l Équateur pour des projets spéci ques Société Générale a reçu des représentants d ONG organisé des entretiens ou répondu à des requêtes précises Ces rencontres permettent d améliorer le dialogue de mettre en place des mesures d atténuation complémentaires et de servir de levier a n que les aspects environnementaux et sociaux soient mieux pris en compte par les différents acteurs des projets en question concernant les Droits de l Homme la corruption la transparence nancière les paradis scaux Société Générale a organisé des entretiens avec des ONG a n d écouter les sujets précis de préoccupation et répondu à des questionnaires en rappelant que le Groupe n est pas présent dans les pays non coopératifs au sens OCDE européens et français organisation d une présentation interne avec CRESUS (Chambres régionales du surendettement social) dans le cadre du partenariat avec les responsables de crédit aux particuliers sur la prévention du surendettement et l accompagnement des personnes en dif culté Le Groupe a aussi d e no mbreux pa rtenariats avec de s associations Voir « Les actions de par ten ar iat ou de mécénat » ci dess ous Au s ein du Groupe deux entités CGI CGL et AL D France ont engagé une démarche d évaluatio n I SO 26000 avec l AFNOR Certification se positionnant ainsi parm i les premières entreprises f rançaises à s e lancer da ns un e cer tification exter ne de leur res po nsabilité sociétale Les actions de partenariat ou de mécénatSociété Générale s engage au quotidien dans des actions de solidarité de mécénat artistique et musical mais aussi dans le sponsoring sportif Les priorités du Groupe sont de consolider et de renforcer les liens créés avec nos partenaires en mettant toujours l accent sur l accès du plus grand nombre et notamment des jeunes aux outils leur permettant de s insérer dans la vie professionnelle et sociale Les initiatives solidaires d u groupe Société Générale ainsi que son engagement citoyen sont développés à travers la Fondation d entreprise Société Générale pour la Solidarité qui uvre pour améliorer et encourager l insertion professionnelle des personnes à risque d exclusion du marché de l emploi et notamment p ar l aide à l entrée d es jeunes da ns la vite active et la lutte contre l illettrisme En 2012 la Fondation a ainsi donné son appui à des projets d envergure nationale aussi bien que des initiatives de proximité pour l insertion professionnelle au travers de 93 associations qu elle a soutenues pour 1 993 630 EUR Début 2012 le Comité de sélection de la Fonda tion a été renouvelé Tous ses membres s ont des salariés ou retraités du Groupe et certains ont cette année été choisis pa r le Conseil d administration pour leurs motivations exprimées d ans le cadre d un appel à candidatures Depuis 2008 Société Générale est engagée avec l ONG CARE dans le nancement de projets d accès à l éducation pour des enfants défavorisés au Pérou au Mali au Bangladesh au Maroc et au Bénin D un montant total d 1 M EUR entre 2008 et 2010 le partenariat a été renouvelé en 2011 pour 3 ans supplémentaires à hauteur de 1 5 M EUR Depuis 2008 les collaborateurs de la Banque de Financement et d Investissement du Groupe se sont fortement impliqués dans ce partenariat avec CARE via l organisation d événements caritatifs dont la course Paris to London Bike Ride pour lever des fonds et ainsi contribuer au développement de cinq projets À l international les liales Société Générale développent leur engagement citoyen par la mise en place de programmes et d actions solidaires et ou en soutenant des associations locales et leurs projets en lien avec la Fondation Société Générale et ses axes d intervention Certaines liales ont également créé leur Fondation comme par exemple l Institut Société Générale au Brésil la Fondation Jistota en République tchèque ou encore la Fondation SG UK Group Charitable Trust au Royaume Uni Au total en comptabilisant les actions initiées par la Fondation et l ensemble des initiatives locales en 2012 le Groupe a consacré plus de 9 M EUR(1) à des actions solidaires Pour des exemples de partenariats liés à l emploi l insertion professionnelle voir aussi chapitre 7 « Des initiatives Société Générale pour l emploi » chapitre 7 p 176 Voir aussi chapitre 7 « Attention portée au surendettement Partenariat avec CRESUS » p 189 Dont 0 475 M EUR consacrés au handisport (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIIImplication des co llaborateurs So ciété GénéraleAu delà du soutien nancier la Fondat ion souhaite proposer aux collaborateurs de s impliquer dans ses projets notamment à travers le volontariat ou le mécénat de compétences Depuis avril 2012 le Groupe a mis en place des « journées Pro Bono » opérations ponctuelles mobilisant des collaborateurs volontaires sur une journée ceux ci constituent une équipe dédiée au béné ce d une association partenaire a n de résoudre en un temps très limité une problématique préalablement identi ée et offrir ainsi un résultat tangible à l association partenaire De nouvelles journées Pro Bono sont prévues en 2013 dans les différentes entités du Groupe En juin 2012 la cinquième édition de la Citizen Commitment Week la semaine de la citoyenneté organisée par Société Générale a mobilisé une dizaine de milliers de collaborateurs dans 113 entités du Groupe à travers le monde En Europe en Afrique en Asie et en Amérique du Sud 211 opérations de solidarité ont permis de lever 678 000 00 euros de fonds au béné ce d associations caritatives partenaires du Groupe une implication massive des collaborateurs partagée dans 41 pays Le programme de valorisation de l engagement des salariés dans toutes les entités du Groupe (Citizen Commitment Awards) lancé en 2011 a été reconduit en 2012 et a permis de distinguer trois projets pour lesquels des collaborateurs du Groupe ont choisi de s impliquer la lutte con tre l illettrisme au Burkina Faso portée par l association Les Amis de Kantchari en collaboration avec Talents & Partage association d e solidarité d es salariés e t retraités de Société Générale Le projet porte sur la construction de 2 nouvelles classes de lycée et la construction d une école primaire de 3 classes dans la commune de Kantchari l inser tion sociale et professionnelle à travers la formation et la quali cation de jeunes et d adultes portée pa r l association Ateliere Fara Frontiere soutenue pa r BRD liale de Société Générale en Roumanie Le projet Inser&TIC mis en uvre visait notamment à créer en 2012 10 nouveaux emplois dans les ateliers d insertion dé diés à la revalorisation de matériel informatique l aide à l entrée dans la vie active de 150 jeunes des favelas de São Paulo via le projet Luciole développé par l association Caza Do Zezinho soutenue par Société Gén érale Brésil L objectif en 2012 est notamment de trouver des partenaires pour démarrer les cours de tourisme ce qui permettrait d augmenter le nombre de jeunes formés et d offrir d e nouvelles possibilités d insertion sur le marché du travail La Fondation permet également aux collaborateurs de s engager bénévolement par le biais de parrainages au pro t de plusieurs associations qu elle soutient En 2012 Société Générale est devenu partenaire fondateur de l association Capital Filles Cette association a signé en avril une convention avec l État français visant à favoriser l insertion professionnelle de jeunes lles issues d e l éducation prioritaire et des zones rurales Société Générale compte plus de 70 marraines en France qui suivent des jeunes lycéennes pour faciliter la poursuite de leurs études et notamment vers des cursus majoritairement masculins Ce partenariat s ajoute à la liste des associations faisant intervenir les collaborateurs de Société Générale comme parrains pour l entrée dans la vie active notamment Nos Quartiers ont des Talents Mozaïk RH Proxité Solidarités Nouvelles face au Chômage ou Frateli Au total en comptant les actions initiées par la Fondation et l ensemble des initiatives initiées localement par les entités du Groupe en 2012 ce sont ainsi près de 1 650 jours que les collaborateurs ont consacrés sur leur temps de travail à des actions solidaires L art contemporain et la musique classique sont les deux principaux axes de la politique de mécénat culturel du groupe Société Générale En 2012 plus de 9 M EUR ont été consacrés au mécénat et parrainage culturel Ce chiffre regroupe l ensemble des initiatives du Groupe (menées de façon centralisées ou localement par les liales du Groupe) Ar t contemporainInitiée en 1995 la Collection d art contemporain Société Générale rassemble près de 350 uvres originales Structurée autour de trois axes peinture sculpture photographie elle conjugue des uvres d artistes à la renommée con rmée et de s uvres de nouveaux créateurs Ouverte à tous les publics la Collection l est en particulier aux jeunes par le biais de parcours découverte à la fois ludiques et pédagogiques Au delà des murs de nos locaux les uvres sont régulièrement prêtées aux musées de grandes villes de France ainsi qu à des institutions internationales En terme d intiatives à l international Rosbank est un partenaire stratégique de différents musées d art moderne et contemporain de Moscou (0 45 M EUR) et Société Générale Maroc soutient la création d artistes marocains par le biais d acquisitions dans son fonds (0 33 M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SMu siqu e classiqu eL association Mécénat Musical Société Générale encourage la création et l essor de la musique classique en France en y consacrant un budget annuel de 1 5 M EUR Soutien à des orchestres et formations prêts d instruments à de jeunes musiciens attribution de bourses aux étudiants des Conservatoires nationaux de Paris et de Lyon (plus de 900 étudiants aidés en 25 ans) projets pédagogiques initiant les enfants dès leur plus jeune âge à la musique classique Société Générale est devenue ainsi au l des années un des mécènes de référence de la musique classique en France Par ailleurs le Groupe est depuis 2006 mécène principal de la Salle Pleyel à Paris SportLe groupe Société Générale exerce une politique de partenariats sportifs pour accompagner le développement de ses activités partout dans le monde Aux côtés des champions con rmés lors des compétitions internationales ou à la rencontre des plus jeunes pour leur offrir une initiation Société Générale est le partenaire privilégié des fédérations nationales comme des clubs locaux Avec principalement des supports dans le rugby le golf et le handisport ce sont plus de 15 M EUR qui ont été consacrés aux partenariats sportifs en 2012 dans l ensemble du Groupe dont 0 475 M EUR consacrés au handisport La prise en compte dans la politique d achat de la Société des enjeux sociaux et environnementauxDans sa politique d achats socialement responsables Société Générale met en uvre des plans d actions pluriannuels impliquant une mobilisation de chaque partie prenante de la chaîne de valeur (prescripteurs acheteurs et fournisseurs) Ces plans d actions intitulés Ethical Sourcing Program (ESP 2006 2010) puis Sustainable Sourcing Program (SSP 2011 2015) traduisent la volonté d intégrer la RSE dans les processus achats Elle se matérialise avec des actions clés la signature des règles de déontologie en matière d achats (signées par 100 % des acheteurs) une clause de développement durable insérée dans les contrats (présente dans 100 % des contrats Groupe) engageant les fournisseurs à respecter dans le pays où ils opèrent les dispositions en vigueur en matière de droit du travail (au minimum au cas où celui ci n existerait pas les dispositions de l OIT) et de droit de l environnement une cartographie des risques sociaux et environnementaux des produits et prestations de services achetés (49 catégories d achats sur 132 sont identi ées à risque) une évaluation des fournisseurs réalisée lors de tout acte d achat prise en considération à hauteur de 3 % minimum dans les critères de sélection (1 050 fournisseurs invités à l évaluation RSE en 2012) l intégration d objectifs RSE pour tous les acheteurs concernant la mise en uvre d une action RSE propre à leur famille d achats (par exemple mise en uvre d un contrat avec le secteur adapté intégration dans le cahier des charges de critères e nvironnementaux) une formation spéci que « Achats et développement durable » intégrée au cursus de formation interne (40 collaborateurs ont été formés en 2012) Pour sa politique d achats socialement responsables le Groupe travaille sur trois axes Axe économique engagement envers les PME avec l objectif de faciliter l accès des PME aux marchés de Société Générale et d instaurer un cadre de con ance réciproque avec les fournisseurs Réalisations 2012 obtention du label « Relations Fournisseurs Responsables » délivré par la Médiation Inter entreprises (Société Générale est signataire de la Charte des relations Inter entreprises depuis 2010) dep uis 2008 8 rencontres Pacte PME ont été animées et ont per mis à 70 PME innovantes d instaurer un dialogue avec les différents métiers du Groupe Les dépenses du Groupe auprès des PME particip antes aux rencontres s élèvent à plus de 13 M EUR réalisation d une enquête fournisseurs sur la qualité des relations (en collaboration avec Pacte PME) 30 % des dépenses du Groupe en France sont réalisées auprès de PME représentant un montant de 880 M EUR Voir aussi Les conditions du dialogue « Envers les fournisseurs et notamment les PME » p 183 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIIAxe social promouvoir le secteur adapté en ayant recours à la sous traitance auprès d entreprises de ce secteur Réalisations 2012 attribution à 9 entreprises du secteur adapté la gestion du courrier interne au sein de plus de 60 sites du Groupe représentant une dépense de 2 5 M EUR contrats de co traitance avec de s entreprises adaptées conc er nan t l exploitation des immeubles et le vid éocoda ge des chèques référencement d une entreprise ad apt ée dans le panel de fourniss eurs de prestations informatiques ainsi que dans le panel de production audiovisuelle Axe environnemental participation au plan de réduction carbone du Groupe avec l intégration des critères environnementaux dans la sélection des produits et services Réalisations 2012 papier A4 sélection d u papier en fonc tion de son empreinte environnementale grâce à l intégration de critères d an alyse de cycle de vie du produit dans le cahier d es charges (matières premières transp ort procédé de fabrication de la pâte et de la feuille gestion des déchets) Des aud its sur sites ont également été effectués auprès des fournisseurs présélectionnés mobilier création de ches produits RSE mettant en avant pour chaque équipement sa composition ses matériaux leur provenance le taux de matériaux recyclés prés ents dans le produit ainsi que le taux de recyclabilité du produit La gestion de la n de vie du mobilier est traitée par l entreprise de réinsertion ARES L importance de la sous traitance et la prise en compte dans les relations avec les four nisseurs et les sous traitants de leur responsabilité sociale et environnementaleA n de couvrir la base de dépenses la plus large possible dans le processus d évaluation RSE des fournisseurs une méthodologie a été formalisée dès 2006 Lors de chaque appel d offres l ensemble des fournisseurs invités est évalué sur ses performances en matière de RSE Une fois l évaluation réalisée la note est prise en compte dans les critères de sélection de ses fournisseurs à hauteur de 3 % minimum Depuis 2011 Société Générale travaille avec Ecovadis acteur indépendant reconnu pour son expertise dans le développement durable Les fournisseurs invités à un appel d offres sont interrogés par Ecovadis grâce à un questionnaire basé sur le secteur d activité la taille de l entreprise ainsi que son implantation géographique La méthodologie et les critères utilisés dans les questionnaires Ecovadis reprennent les standards RSE internationaux (Initiative Mondiale du Reporting Pacte Mondial des Nations Unies ISO 26000 Conventions de l Organisation Internationale du Travail) En 2012 1 050 fournisseurs ont été invités à participer à l évaluation RSE via Ecovadis représentant un périmètre d achats de plus de 3 Md EUR La note moyenne des fournisseurs évalués est de 4 52 10 Les actions engagées pour prévenir la corruptionSociété Générale a pris dès l année 2000 des engagements dans le cadre du Pacte Mondial et du groupe de Wolfsberg Le dispositif de lutte anti blanchiment inclut la surveillance de l instrumentalisation éventuelle du système bancaire par des tiers pour se livrer à la corruption Cette surveillance est basée notamment sur les processus de connaissance du client et sur l utilisation d outils de ltrage des transactions Les transactions susceptibles de représenter la matérialisation d un acte de corruption sont analysées et donnent lieu le cas échéant à une déclaration de soupçon auprès des autorités compétentes en matière de lutte contre le blanchiment (en France Trac n) Le cadre normatif a été une nouvelle fois actualisé n 2011 une nouvelle instruction a remplacé celle qui était en vigueur depuis 2009 elle renforce notamment les obligations des entités opérationnelles du Groupe en matière de contrôle de surveillance de l activité des tiers mandataires et de formation des personnels à la lutte contre la corruption Un module d e learning de sensibilisation obligatoire de l ensemble des collaborateurs du Groupe à la lutte contre la corruption a été livré en juillet 2012 Au cours du 2e semestre 2012 plus de 32 000 collaborateurs ont été formés principalement en France Le déploiement sera poursuivi en 2013 dans l ensemble des liales En matière de contrôle le thème « Prévention de la corruption » est maintenant individualisé dans les plans d audit À titre d exemple deux missions consacrées spéci quement à ce thème ont été conduites en 2012 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SDes travaux complémentaires de mise à niveau des procédures et des documents contractuels (notamment concer nant les tiers mandataires) sont en cours Un point bimestriel est effectué en Comité de Conformité Groupe Concer nant le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le nancement du terrorisme dans le Groupe voir chapitre 8 p 199 « Spéci cité du dispositif pour la lutte anti blanchiment » Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateursLa politique de rémunération du Groupe est déterminée de manière à éviter la mise en place d incitations qui pourraient entraîner des situations de con it d intérêts entre ses collaborateurs et ses clients Les principes et règles de gouvernance régissant la rémunération gurent dans la documentation normative du Groupe relative à la politique de gestion des con its d intérêts La rémunération des collaborateurs du réseau Société Générale France est composée d une partie xe et d une pa rtie variable Pour les collaborateurs en contact avec des clients la partie variable s apprécie en fonction de plusieurs critères et notamment les performances commerciales réalisées l engagement en matière de qualité et de satisfaction client et le cas échéant les qualités managériales La rémunération variable représente 15 % au maximum de la rémunération totale Les conseillers clientèle de Crédit du Nord ne perçoivent aucune rémunération à l acte Voir chapitre 6 « Reconnaître la performance » p 143 Le Groupe a initié une démarche « Crédit responsable » qui veille à être respectueux du client emprunteur dans tout le cycle de vie du crédit de l octroi du prêt à son remboursement Cette démarche s applique au crédit à la consommation et crédit immobilier pour les personnes physiques et se déclinera dans tout le Groupe Elle vise à aller au delà de la loi comme par exemple en France où au delà de l application stricte de la Loi Lagarde le Groupe a mis en place un dispositif pour détecter et à accompagner les personnes en situation de surendettement Depuis 2010 Societe Generale Consumer Finance (SGCF) entité spécialisée dans le crédit à la consommation a déployé dans l ensemble de ses liales une charte commune d engagement « Crédit Réussi » inspirée d une initiative pilote menée par Fran nance en France dès 2010 Avec ce logo « Crédit Réussi » traduit dans chacune des langues utilisées par ses liales SGCF s engage sur 6 postures responsables gagnant gagnant étudier professionnellement les dossiers savoir dire non proposer de l assurance pour protéger le client être exible être clair savoir accompagner le client durant la vie du crédit Le réseau Société Générale France est nécessairement concerné par le phénomène du surendettement et dispose depuis 2004 des moyens nécessaires à l identi cation de cette catégorie de clientèle a n de lui proposer un traitement responsable de ces dossiers Entrée en vigueur en novembre 2010 la loi sur le crédit à la consommation a modi é le cadre réglementaire sans changer radicalement le dispositif de Société Générale qui était précurseur à cet égard Depuis 2011 Société Générale expérimente un nouveau dispositif de prise en charge des clients fragilisés Sa généralisation à l ensemble du réseau d agences sera terminée mi 2013 Ce dispositif repose sur le recensement de tous les clients répondant à certains critères de fragilité (dépassements d autorisation prolongés impayés de crédit ) la prise en charge systématique de ces clients par des plates formes de conseillers spécialisés qui assurent temporairement la relation commerciale à la place de l agence la recherche avec les clients de solutions d apurement progressif des impayés permettant d éviter les situations contentieuses et de reprendre à l issue de la période d apurement la relation en agence Le béné ce de ce dispositif s évalue sur le taux de régularisation la satisfaction client la professionnalisation d une activité désormais mieux à même d évoluer pour s adapter à la réglementation et à la conjoncture Fran nance liale du Groupe spécialisée dans le crédit consommation a également mis en place des actions visant à prévenir le surendettement mise en place d un système de détection précoce des clients fragiles l outil de relation client de Fran nance af che depuis 2010 la mention « point conseil » pour tous les clients dont la probabilité de défaut est supérieure à un certain seuil Cela permet aux gestionnaires d interroger spéci quement des clients fragiles ainsi identi és et de leur proposer des solutions adaptées DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SIIproposition de solutions amiables personnalisées et pérennes Fran nance contacte le client dès le deuxième impayé réalise systématiquement un diagnostic de sa situation et lui propose de s solutions pérennes (réaménagement de la dette et crédit renégocié) Une personne surendettée étant vulnérable il convient de lui empêcher l accès à de nouveaux crédits Pour autant le service d un compte bancaire et de moyens de paiement adap tés doivent permettre le maintien d une vie sociale Voir aussi Chapitre 7 « Des produits et des services adaptés à une clientèle fragilisée » p 179 Parten ariat avec CRESUSEn 2010 Fran nance et CGI ont signé une convention de partenariat avec CRESUS un réseau d associations fédérées qui accompagne depuis 1992 les personnes mal endettées ou surendettées Dans ce cadre les deux liales françaises du groupe Société Générale spécialisées dans le crédit à la consommation proposent à leurs clients présentant des signes de fragilité nancière de contacter l association CRESUS de leur région La signature d une charte d accompagnement entre l association et le client volontaire ouvre sur la réalisation d un bilan budgétaire et social suivi d un accompagnement de proximité visant à renforcer la sauvegarde de son équilibre nancier Le partenariat a été reconduit en 2011 et 2012 et étendu à d autres régions suite aux premiers tests réalisés au démarrage sur 2 régions Fin 2012 ce sont au total plus de 500 clients de Fran nance qui ont été mis en relation avec CRESUS dont 268 ont accepté l accompagnement de l association Chez CGI la formalisation du partenariat étant un peu différente en 2012 sur 235 clients contactés 164 ont accepté le rendez vous avec CRESUS Une convention de mécénat a parallèlement été signée avec le réseau des associations CRESUS Conscient qu un usage raisonné des produits et des services bancaires passe par l éducation nancière et la mise à disposition d informations claires sur ses produits et services Société Générale déploie dans ses implantations et liales des outils pour améliorer le niveau d éducation nancière des clients Au sein des liales spécialisées dans le crédit à la consommation des initiatives au pro t de l éducation nancière et de l amélioration de la transparence des services et des informations délivrées aux clients se développent ainsi en 2012 Eurobank en Pologne a développé Household budget with Eurobank un programme d éducation au budget familial accessible sur le site d Eurobank mais également sur un portail très connu (Money pl) Les articles sont rédigés par les experts d Eurobank dans un langage très accessible sous forme de conseils pratiques FAQ et des outils tels que des calculettes ou un glossaire à télécharger Banco Cacique au Brésil a créé une application disponible sur iPhone et Android Meu Assistente Financeiro permettant de calculer facilement le prix du crédit et le montant de la charge mensuelle et d avoir à disposition à tout moment l information sur le montant de la mensualité le montant du crédit le taux d intérêt Eqdom au Maroc a mis en place une calculette budget permettant aux clients d avoir une information immédiatement sur leur capacité à béné cier d un nouveau crédit sur la base de leurs charges SG Viet nance au Vietnam a mis en place des actions de formation sur le crédit auprès d ouvriers dans les entreprises pour expliquer les mots clés du crédit et le mode de fonctionnement Les personnes obtenant un crédit suite à ces formations obtiennent un taux préférentiel Rus nance a organisé des opérations portes ouvertes auprès d enfants de famille socialement sensibles pour leur expliquer le fonctionnement d une banque Dans les points de vente Rus nance des documents Borrower Guidelines expliquent tous les points qu un emprunteur doit prendre en compte avant de signer un crédit CGI a mis en place pour les forces de vente de ses partenaires prescripteurs de crédits un outil de formation à distance sur les aspects réglementaires (Loi Lagarde et Intermédiation en Assurance) L objectif principal est de s assurer que les salariés des partenaires connaissent la réglementation en matière de crédit et d assurance et réalisent ainsi des opérations d intermédiation conformes à la réglementation et dans le respect de la protection du consommateur Fran nance (dans le cadre de l engagement « Crédit Réussi ») a mis en place des initiatives pour renforcer l accompagnement du client actions de formation des enseignes partenaires pour améliorer leur capacité à vendre et expliquer le crédit mise en ligne d une calculette budgétaire permettant au client d évaluer sa capacité de remboursement et mise en ligne d une rubrique pédagogique permettant de renseigner le client sur les différents types de crédits et leur fonctionnement DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S S O C I É TA L E SEn France Société Générale a lancé un site Internet abcbanque fr dédié à l éducation nancière des enfants de 6 à 10 ans leur permettant tout en jouant d apprendre des données fondamentales sur l argent à quoi il sert comment il est fabriq ué etc Le site met également à disposition des enfants un dictionnaire en ligne leur expliquant les principa ux termes de la nance par exemple ce qu est un découvert ce que sont des actions un prêt Pour plus de détails voir le site RSE Voir chapitre 7 « Réclamations et médiateur » p 181 Société Générale conduit son développement dans le respect des droits humains et sociaux fondamentaux et le respect de l environnement partout où il exerce ses activités Le Groupe agit et coopère dans le cadre des initiatives internationales auxquelles il a adhéré en la matière Pacte Mondial de l ONU et Déclaration de s Institutions Financières sur l Environnement et le développement durable (Programme des Nations Unies pour l Environnement) Plusieurs actions sont engagées Dans le cadre de ses Principes Généraux Environnementaux et Sociaux (voir « Finance responsable p 174 » Société Générale s engage à conduire l ensemble de ses activités de façon responsable en respectant notamment les valeurs et les principes énoncés dans la Déclaration Univer selle des Droits de l Homme et ses engagements complémentaires (Pacte international relatif aux droits civils et p olitiques et Pacte international relatifs aux d roits économiques sociaux et culturels) les conventions fondamentales de l Organisation Internationale du Travail la Convention du patrimoine mondial de l UNESCO les Pr incipes Directeurs pour les En treprises Multinationales de l OCDE Le Groupe a noté que le nouveau processus de diligence (due diligence) préconisé par l OCDE intègre clairement la référence aux Droits de l Homme et la prise en compte de cette mesure explicite dans les projets Société Générale suivra les recommandations de John Ruggie et de l OCDE dans les processus de due diligence tant avec les clients que dans ses activités en faisant spéci quement référence au respect des Droits de l Homme La stratégie RSE 2012 2015 prévoit de renforcer le dialogue avec les parties prenantes avec l objectif est de travailler sur la déclinaison des sujets RSE dans les activités et notamment le sujet des droits de l Homme Dans les relations avec les multinationales les sujets E&S (dont le respect des Droits de l Homme) sont intégrés dans le développement des activités avec les contreparties dans les différents pays Dans les évaluations E&S Voir Finance Responsable p 174 un regard particulièrement attentif est porté aux conditions de travail (voir par exemple la Norme de performance n° 2 concernant Main d uvre et conditions de travail de l Inter national Finance Corporation (IFC)) Voir également les initiatives en faveur de l accès à la santé des salariés du Groupe et de leur famille notamment concernant le VIH Sida dans « Les conditions de santé et de sécurité au travail » p 158 et aussi le chapitre 6 « Porter une attention particulière aux collaborateurs » p 144 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E M É T H O D O L O G I Q U EIICette notice a pour objectif d expliquer la méthodologie de reporting appliquée par Société Générale en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) Les informations contenues dans le document de référence dans le site RSE et autres supports de communication de Société Générale ainsi que dans le rapport d activité et de développement durable du Groupe qu il s agisse des éléments relatifs à l exercice 2012 ou ceux des années précédentes ont été élaborées sur la base de contributions du réseau interne de correspondants Développement durable du Groupe en cohérence avec le protocole de reporting RSE et le Programme d actions RSE du Groupe ainsi qu à partir de l outil Planethic Reporting qui permet la collecte normalisée des indicateurs de pilotage correspondant aux différentes actions L ensemble s effectue sous la coordination de la Direction du développement durable du Groupe rattachée au Secrétariat général Le processus de collecte des informations et indicateurs RSE est revu et optimisé chaque année (réunions de travail entre la Direction du développement durable et les principaux contributeurs) Un effort de sensibilisation est assuré régulièrement auprès des contributeurs et managers a n de renforcer l appropriation du reporting et de l outil et contribuer ainsi à une abilisation des données Données sociales et de mécénat Sauf exception les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1er janvier 2012 au 30 novembre 2012 (11 mois) avec des données arrêtées au 30 novembre 2012 Données métiers et environnementales Sauf exception les indicateurs chiffrés sont calculés sur la période du 1er décembre 2011 au 30 novembre 2012 (12 mois) avec des données arrêtées au 30 novembre 2012 Les entités faisant partie du périmètre de reporting répondent au moins à l un des critères suivants entité dont Société Générale SA (SGSA) société mère détient un 1 pourcentage de contrôle (directement ou indirectement) strictement supérieur à 50 % Les succursales sont par dé nition détenues à 100 % entités dont SGSA détient un pourcentage de contrôle supérieur 2 ou égal à 20 % et strictement inférieur à 50 % et dont SGSA exerce une in uence notable sur la gestion et la politique nancière notamment le management de l entité a été choisi par Société Générale et un suivi régulier est assuré avec les pôles d activités du Groupe Du fait de cession d entités intervenues en 2012 le périmètre de reporting a évolué entre 2011 et 2012 Le périmètre de consolidation RSE comprend 132 entités au 31 décembre 2012 dont 125 sociétés retenues dans le périmètre de consolidation nancière du Grou pe au 31 décembre 2012 7 liales non retenues dans le périmètre de consolidation nancière du Groupe dont les activités présentent un intérêt du point de vue du reporting RSE Le recueil des données pour le périmètre dé ni fait appel aux méthodes suivantes pour les données sociales environnementales et de mécénat la plupart des indicateurs chiffrés est collectée par chaque entité du Groupe via l outil Planethic Reporting puis consolidée au niveau Groupe par la Direction du développement durable les autres données sont recueillies directement auprès des correspondants RSE des pôles d activités ou auprès des Directions concernées (Direction des achats Direction des risques Direction des Ressources Humaines) par la Direction du développement durable du Groupe La grande majorité des données est recueillie grâce à l outil Planethic Reporting accessible dans chaque liale du groupe Société Générale Le système permet la saisie des données sociales environnementales et sociétalesIl existe plusieurs niveaux de contrôle au sein du logiciel les collecteurs saisissent les données au sein de leur liale les validateurs contrôlent les données saisies au sein de leur entité avant de les valider les administrateurs contrôlent et valident les données au niveau pôles d activités les administrateurs centraux au niveau Groupe réalisent les derniers contrôles avant la consolidation Une communication formelle à l attention de l ensemble des contributeurs a été effectuée au lancement des campagnes de collecte comportant notamment le calendrier des campagnes et un protocole pour chaque domaine d indicateurs Ce protocole a pour rôle de rappeler les dé nitions et critères d application des indicateurs Des conférences téléphoniques et ou des visioconférences ont été organisées a n de passer en revue les indicateurs avec les contributeurs de Planethic reporting qui le souhaitaient et la Direction développement durable du Groupe N O T E M É T H O D O L O G I Q U E DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E M É T H O D O L O G I Q U ELes indicateurs 2012 ont été choisis pour répondre à la liste d informations exigées par la loi Grenelle II (conformément à l article L 225 102 1 du Code de Commerce) Les indicateurs sont majoritairement renseignés pour un périmètre mondial Toutefois pour certains d entre eux dif cilement reconnus de façon uniforme à l échelle mondiale une analyse sur le périmètre France ou Société Générale France (hors liales) a été privilégiée Les centres de services partagés de Bucarest et Bangalore ont été pris en compte uniquement pour l indicateur d effectif global et sa ventilation par pôle d activité et par zone géographique Pour les autres indicateurs donnés sur périmètre mondial seuls les départs et les recrutements en CDI et CDD prennent en compte le centre de services partagés de Bangalore Le turn over global dû aux démissions est le ratio entre le nombre de démissions de CDI en 2012 rapporté à l effectif total de CDI à n 2012 Le taux de fréquence des accidents du travail est le ratio entre le nombre d accidents du travail (au sens de la réglementation locale) rapporté au nombre total d heures travaillées Le taux d absentéisme est le ratio entre le nombre de journées d absence rapporté au nombre total de journées payées en pourcentage Il est compté en jours calendaires et calculé sur l effectif présent (effectif présent multiplié par 335) Le périmètre des deux graphiques « Répartition de l effectif par tranche d âge » et « Répartition de l effectif par ancienneté » des pages 155 et 156 correspond au périmètre de consolidation RSE tel que dé ni ci dessus auquel il convient d ajouter les effectifs des centres de services partagés de Bucarest et Bangalore et des16 pays suivants exclus du périmètre de consolidation RSE (en effet les sociétés concernées dans ces pays ne correspondent pas aux critères de consolidation choisis) Arabie Saoudite Australie Azerbaïdjan Bahamas Chili Chypre Estonie Hongrie Jordanie Kazakhstan Lettonie Liban Lituanie Malaisie Mexique et Slovaquie En 2012 le périmètre de collecte a évolué du fait de l intégration partielle de Rosbank En 2012 seule la région de Moscou a été prise en compte Seuls les indicateurs relatifs aux transports professionnels couvrent l intégralité de Rosbank pour 2012 Du fait de l importance de cette nouvelle liale l objectif est d atteindre 100 % de couverture pour cette structure d ici 2014 Pour Rosbank (et hors données transport) et pour la liale SG de Banque en Guinée Équatoriale les données 2011 ont été reportées en 2012 car celles ci n ont pas complété leurs chiffres 2012 La couverture du périmètre de collecte total correspond au ratio du nombre de collaborateurs de toutes les entités ayant participé à la campagne de collecte sur le nombre de collaborateurs total de Société Générale Avec 154 009 collaborateurs recensés Société Générale évalue le périmètre couvert i e ayant renseigné au moins les données occupants surface à environ 92 % des effectifs soit une diminution par rapport à 2011 du fait de l intégration de Rosbank Le tableau des données répertorie les données pour l année de référence 2007 les années 2010 2011 et 2012 sans intégration de Rosbank et l année 2012 avec l intégration de Rosbank (à savoir la région de Moscou) Les données environnementales règles généralesLes données environnementales sont calculées sur la base de factures de relevés en direct d informations reçues de fournisseurs ou sur la base d estimations En 2012 des contrôles de variance par rapport à l année précédente ont été appliqués pour tous les indicateurs environnementaux Un message d alerte demandait au contributeur de véri er la donnée enregistrée (+ 30 %) Les données collectées relatives à l énergie le papier bureau et le transport sont rapportées au nombre d occupants déclaré par l entité Les consommations d énergie (électricité vapeur d eau eau glacée fuel gaz) sont également rapportées à la surface (exprimée en m²) Le nombre d occupants concernés correspond dans la mesure du possible au nombre moyen de personnes salariées Société Générale ou sous traitants travaillant sur le site pendant la période de reporting ou à défaut au nombre d occupants au 30 novembre 2012 La couverture du périmètre de collecte de chaque indicateur correspond au ratio du nombre de collaborateurs de toutes les entités ayant complété l indicateur sur le nombre de collaborateurs total de Société Générale À l exception du réseau Société Générale France la plupart des liales consolident leurs données dans l outil de reporting les données détaillées de chaque liale ne sont donc pas disponibles au niveau central A n de pallier la méconnaissance due à la centralisation des données un taux de remontée de ces données dans le reporting a été estimé pour les données eau et déchets d environ 5 100 agences (hors réseau Société Générale France) En effet ces données sont souvent très dif ciles à obtenir en raison soit de l absence de compteur soit en raison de la quantité faible des déchets dans les agences et d un traitement via le circuit des collectivités locales Sur un échantillon de 90 agences le taux de remplissage est de 65 % Le taux de couverture du périmètre déclaré dans le reporting pour les données eau et déchets a donc été pondéré par ce taux de remontée De nouveaux indicateurs ont été intégrés en 2012 la consommation d électricité des centres informatiques hébergés en France (en kWh) la quantité totale de papier (en tonnes) papier reprographique papier à destination des clients relevés de compte enveloppes autres types de papier les déplacements transports marchandises en France (en équivalent tonnes de CO2) et les émissions des gaz uorés des services centraux (en équivalent tonnes de CO2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E M É T H O D O L O G I Q U EIILes données environnementales qualitatives Dans l optique d une abilisation permanente des données des questions qualitatives (réponses attendues de type choix multiples ou commentaires écrits) per mettent de cerner les différents périmètres des données de recen ser les bonn es pratiques et de comprendre les variations d une année sur l autre Les données environ nementales centralisées Les données de transport et de papier pour la Fran ce sont centralisées par la Direction développement durable via la Direction des achats Do nnées relatives aux transp or ts 1 Distance s parcourues en voiture ALD Automotive est le fournis seur de voiture de lo cation lon gue durée des en tités de Société Générale dans les pays où ALD Automotive exerce un e activité ALD fournit pou r la Fran ce depu is 2011 le nombre de kilomètres la consom matio n et le type de carburant utilisé ainsi que les émis sions de CO2 AL D fournit également les facteu rs d émis sion pour l ensemble de la ot te hors France selon trois options do nn ée Société Générale de la otte de véh icu les issue de AL D par liale ou par pays donnée moyenne de la otte de véhicules des clients d ALD par pays do nn ée année précédente de la otte de véhicules de Planethic reporting de la liale ou du pays Distances parcou rues en train l agence de voyage référen cée en France par Société Générale a re cen sé pour chaque entité cliente les prin cipales destin ations em prun tées par les collaborateu rs travaillant en France Les do nnées sont intégrées dans le reporting Distances parcourues en avion l agence de voyage référen cée en France par Société Générale a re cen sé pour chaque entité clien te les distances parcourues en avion selon la nom enclatu re s uivie par Société Générale (courts moyen s et longs courriers) Pou r cer taines entités (à l étranger notamm ent) la n otio n de court moyen et long courrier diffère de celle du protocole de reporting (<500 km <1600 km >160 0 km) Consommation de papier 2 En 2012 le périmètre de repor ting du papier s est élargi il couvre dés ormais le papier reprographiqu e tous les papiers destinés aux clients les relevés de compte les enveloppes et les autres types de papier Lyreco fournis seur de bureau référen cé par Société Générale a communiqué un repor ting par entité en Fran ce sur les quantités de papier de bureau achetées au cours de l année 2012 ainsi que celles des enveloppes vierges Le calcul des émissions de CO2Du fait de l intégration de n ouvelles données environnementales en 2012 le périmètre des émissions de GES s est élargi au x ga z uorés aux transports marchandis es à l ensemble du papier et aux consommations d énergie des fournisseurs de centres informatiques Le calcul des émissions de C O2 du Groupe est désormais catégorisé en trois groupes Le Scope 1 comprend les émiss ions directes liée s à la co nsom mation d én ergie et aux émissions fugitives de ga z uorés des ser vices centraux Le Scope 2 co mpr end les émis sions indirectes liées à la co nso mmation d énergie (électricité vapeur d eau et eau glacée ex ternes) Le Scope 3 co mprend les émis sions de GES de la co nso mmation du papier de bureau et des déplacements professionn els et pour l année 2012 le périmètre es t élargi à l ensemble du papier le transpor t marchan dis e périmètre France et les con som mations d énergie des centres informatiqu es h ébergés en Fran ce Les émissions de CO2 sont calculées selon la méthode GHG Protocol DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIAT T E S TAT I O N D E P R É S E N C E E T R A P P O R T D A S S U R A N C E M O D É R É E D U V É R I F I C AT E U R I N D É P E N D A N TA T T E S T A T I O N D E P R É S E N C E E T R A P P O R T D A S S U R A N C E M O D É R É E D U V É R I F I C A T E U R I N D É P E N D A N TÀ l attention de la Direction Générale À la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de véri cateur indépendant de Société Générale nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales environnementales et sociétales consolidées présentées dans le rapport de gestion établi au titre de l exercice clos le 31 décembre 2012 en application des dispositions de l article L 225 102 1 du Code de commerce Il appartient au conseil d administration d établir un rapport de gestion comprenant les informations sociales environnementales et sociétales consolidées prévues à l article R 225 105 1 du Code de commerce (ci après les « Informations ») établies conformément aux référentiels utilisés (le « Référentiel ») par la société disponible au siège de la société et dont un résumé gure dans le présent Document de Référence à la page 191 (la « Note méthodologique ») Notre indépendance est dé nie par les textes réglementaires le Code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l article L 822 11 du Code de commerce Par ailleurs nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer la conformité avec les règles déontologiques les normes professionnelles et les textes légaux et réglementaires applicables Il nous appartient sur la base de nos travaux d attester que les Informations requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l objet en cas d omission d une explication en application du troisième alinéa de l article R 225 105 du Code de commerce et du décret n° 2012 557 du 24 avril 2012 (Attestation de présence) d exprimer une conclusion d assurance modérée sur le fait que les Informations sont présentées dans tous leurs aspects signi catifs de manière sincère conformément au Référentiel retenu (Rapport d assurance modérée) Nous avons conduit les travaux conformément aux normes professionnelles applicables en France Nous avons comparé les Informations présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l article R 225 105 1 du Code du commerce Nous avons vér i é que les Informations couvraient le périmètre consolidé à savoir la société ainsi que ses liales au sens de l article L 233 1 et les sociétés qu elle contrôle au sens de l article L 233 3 du C ode de commerce avec les limites précisées dans la Note méthodologique En cas d omission de certaines informations consolidées nous avons véri é que des ex plications étaient fournies conformément aux dispositions du décret n° 2012 557 du 24 avr il 2012 Sur la base de ces travaux nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations requises Nous avons effectué nos travaux conformément à la norme ISAE 3000 (International Standard on Assurance Engagements) et à la doctrine professionnelle applicable en France Nous avons mis en uvre les diligences suivantes conduisant à obtenir une assurance modérée sur le fait que les Informations ne comportent pas d anomalies signi catives de nature à remettre en cause leur sincérité dans tous leurs aspects signi catifs conformément au Référentiel Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de véri cation plus étendus Nous avons effectué les travaux suivants Nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence son exhaustivité sa neutralité sa clarté et sa abilité en prenant en considération le cas échéant les bonnes pratiques du secteur Nous avons véri é la mise en place dan s le groupe d un processus de collecte de compilation de traitement et indépendant sur les informations sociales environnementales et sociétales* DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3AT T E S TAT I O N D E P R É S E N C E E T R A P P O R T D A S S U R A N C E M O D É R É E D U V É R I F I C AT E U R I N D É P E N D A N TIIde contrôle visant à l exhaustivité et à la cohérence des Informations Nous avons pris connaissance des procédures de contrôle inter ne et de gestion des risques relatives à l élaboration des Informations Nous avons mené des entretiens auprès des personnes responsables du reporting social et environnemental Nous avons sélectionné les informations consolidées à tes ter (1) et déterminé la nature et l étendue des tests en prenant en considération leur importance au regard des con séquences sociales et environnementales liées à l activité et aux caractéristiques du groupe ainsi que de ses engagements sociétaux Concer nant les informations qu antitatives consolidées que nous avons considérées les plus importantes au niveau de l entité consolidante et des entités contrôlées nous avons mis en uvre des procédures analytiques et véri é sur la base de sondages les calculs ainsi que la consolidation de ces informations au niveau des sites que nous avons sélectionnés(2) en fonction de leur activité de leur contribution aux indicateurs consolidés de leur implantation et d une analyse de risque nous avons mené des entretiens pour véri er la correcte application des procédures mis en uvre des tests de détail sur la base de sondages consistant à véri er les calculs effectués et à rapprocher les données de pièces justi catives L échantillon ainsi sélectionné représente en moyenne 15 % des effectifs totaux et environ 19 % des informations quantitatives environnementales testées Concer nant les informations qualitatives consolidées que nous avons considérées les plus importantes nous avons mené des en tretiens et revu les sources documentaires associées pour corroborer ces informations et apprécier leur sincérité Con cernant le thème de la loyauté des pratiques seuls des entretiens ont été conduits au niveau de l entité consolidante et des sites que nous avons sélectionnés Pour les autres informations consolidées publiées nous avons apprécié leur sincérité et leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société et le cas échéant par des entretiens ou la consultation de sources documentaires En n nous avons apprécié la pertinence des explications relatives le cas échéant à l absence de certaines informations La Société Générale a poursuivi sa démarche d amélioration de la abilité de son processus de reporting en cohérence avec le plan stratégique RSE (p 153) Ce processus de reporting appelle de notre part les commentaires suivants En lien avec l axe stratégique « mise en uvre d une nance responsable » p 153 les démarches et indicateurs associés aux « Equator Principles » au projet Finethic (dont les politiques sectorielles) et aux opérations vertes nancées devront être poursuivis et pourraient être complétés par l intégration d indicateurs relatifs aux impacts ex post et aux impacts sociaux économiques ass ociés aux nancements En lien avec l axe stratégique « déploiement d une offre bancaire solidaire et responsable » p 153 et des plans d actions déjà engagés des indicateurs complémentaires pourraient être développés pour mieux évaluer la progression et la portée des démarches Nous attirons l attention du lecteur sur les restrictions de périmètre précisées dans la note méthodologique p 191 en particulier Les informations sociales couvrent la période du 1 er janvier au 30 novembre 2012 Les informations environnementales relatives à Rosbank (qui représente 10 % des effectifs du Groupe) sont collectées sur un périmètre limité Sur la base de nos travaux nous n avons pas relevé d anomalie signi cative de nature à remettre en cause le fait que les Informations sont présentées dans tous leurs aspects signi catifs de manière sincère conformément au Référentiel Informations véri ées en assurance modérée L effectif total et la répartition des salariés les embauches et les licenciements les rémunérations et leur évolution les politiques (1) mises en uvre en matière de formation le nombre total d heures de formation L organisation de la société pour prendre en comptes les questions environnementales les rejets de gaz à effet de serre la consommation d énergie totale les mesures prises pour améliorer l ef cacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables L impact territorial économique et social de l activité de la société la loyauté des pratiques Le groupe Crédit du Nord (France) Eurobank S A (Pologne) Société Générale Expressbank (Bulgarie) et Banca Romana pentru Dezvoltare (Roumanie) (2) Paris La Défense le 19 février 2013 Ernst & Young et AssociésDépartement Développement DurableÉric DUVAUD DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3CONFORMITÉ 1988C O N F O R M I T É DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O N F O R M I T ÉAgir en conformité consiste à inscrire son action dans le respect des dispositions propres aux activités bancaires et nancières qu elles soient de nature législative ou réglementaire ou qu il s agisse de normes professionnelles et déontologiques ou de normes internes La loyauté du comportement à l égard de la clientèle de façon plus générale l intégrité des pratiques bancaires et nancières concourent de façon décisive à la réputation de notre établissement En veillant au respect de ces règles le Groupe contribue à accroître un actif essentiel la con ance dont il jouit vis à vis des clients des autres contreparties et des collaborateurs ainsi que des diverses autorités de régulation dont il dépend Une organisation de la conformité indépendante est déployée dans les différents métiers du Groupe sur une échelle mondiale a n d identi er et de prévenir les risques de non conformité Le Secrétaire général du Groupe est le responsable du contrôle de la conformité pour le Groupe Il est assisté dans ses missions par la Direction de la conformité le Comité de conformité du Groupe ainsi que par une lière conformité constituée en réseau coordonné de responsables conformité irriguant l ensemble des entités du Groupe Constituée en février 2011 en remplacement de la Direction de la déontologie la Direction de la conformité s est attachée au cours de son premier exercice annuel complet 2012 à structurer la lière au sein du Groupe en s appuyant sur un réseau coordonné de responsables conformité à doter la lière d un cadre normatif homogène à sensibiliser et à former ses acteurs à la prévention du risque de non conformité et à dé nir un ensemble de contrôles normatifs sur les risques majeurs de non conformité La Direction de la conformité veille au respect des lois règlements et principes déontologiques spéci ques aux activités bancaires et aux services d investissement exercés par le Groupe et au respect des règles de bonne conduite et de déontologie personnelle des agents elle veille également à la prévention du risque de réputation Elle assure un rôle d expertise et de contrôle au niveau le plus élevé pour le compte du Groupe et assiste le Secrétaire général du Groupe dans l animation au quotidien de la lière À ce titre ses missions principales sont de dé nir en conformité avec les attentes des régulateurs et les obligations légales ou réglementaires les politiques principes et procédures applicables en matière de conformité de lutte contre le blanchiment des capitaux et le nancement du terrorisme en coordonner la mise en uvre et en contrôler l application veiller au respect des règles professionnelles et de marché assurer la prévention et la gestion des con its d intérêts proposer les règles de déontologie personnelle que doivent respecter tous les collaborateurs du Groupe sensibiliser former et conseiller les opérationnels sur les problématiqu es de conformité garantir les bonnes conditions d exercice du rôle des Responsables de Conformité (RCO) en formalisant leurs prérogatives en s assuran t que les RCO disposent des moyens outils et cadre normatif adéquats et en contrôlant leur correcte mise en uvre construire et mettre en uvre les instruments de pilotage et d animation de la lière tableaux de bord forum de partage des bonnes pratiques comité bimensuel des Responsables de Conformité de Pôles coordonner les relations des entités du Groupe avec les régulateu rs français et étrangers sur les sujets de conformité exercer une vigilan ce générale sur les questions susceptibles de porter atteinte à la réputation du Groupe Le Comité de conformité Groupe se réunit chaque mois sous la présidence du Secrétaire général du Groupe Le Comité examine les thèmes de conformité d actualité passe en revue les dysfonctionnements les plus signi catifs intervenus au cours de la période sur l ensemble du Groupe et statue sur la suite à leur donner en n il prend connaissance de l évolution de la réglementation Sont représentés à ce Comité la Direction de la conformité qui en assure l organisation et l animation les responsables conformité des pôles d activités les responsables de la conformité de la Direction nancière et de la Direction des ressources le Directeur de la coordination du contrôle inter ne pour le Groupe ainsi que des représentants de l Inspection générale du Département des risques opérationnels et de la Direction juridique C O N F O R M I T É DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O N F O R M I T ÉIILa fonction Conformité est assurée au sein des pôles et des Directions centrales par des équipes dédiées placées sous l autorité de responsables de la conformité La Direction de la conformité en assure la supervision dans le cadre d une gouvernance propre Les responsables de la conformité au sein des pôles et des Directions centrales sont en règle générale rattachés fonctionnellement au Responsable de la conformité Groupe et au Directeur de la conformité Groupe Dans les pôles où les risques sont les plus importants (SG CIB Banque Privée Gestion d actifs et Services aux Investisseurs) l organisation de la conformité et le personnel dédié sont sous l autorité hiérarchique de la Direction de la conformité Groupe Ils mettent en uvre dans leur périmètre la gouvernance et les principes dé nis au niveau Groupe Ils concourent par leur action à l identi cation et à la prévention des risques de non conformité à la validation des nouveaux produits à l analyse et à la remontée des dysfonctionnements de conformité ainsi qu à la mise en place des actions correctrices à la formation du personnel et à la diffusion d une culture de la conformité dans le Groupe Ils s appuient notamment sur une organisation pyramidale de RCO de lignes métiers ou liales qui leur sont rattachés hiérarchiquement ou fonctionnellement ainsi que sur des Comités de conformité de ligne métier ou liale L objectif de l organisation en lière est triple centraliser les compétences de conformité au s ein du Groupe en vue du développement de l expertise dans ce domaine mettre en place des fonctions transversales destinées à diffuser et harmoniser la culture de conformité au sein du Groupe en couvrant l ensemble des pôles et des Directions centrales du Grou pe établir une séparation nette entre les fonctions de conseil et celles de contrôle La lutte contre le blanchiment des capitaux et le nancement du terrorisme s appuie sur les responsables conformité (RCO) des pôles d activités et des lignes métiers et aussi sur un réseau structuré d AMLO (Anti Money Laundering Of cers) sous la supervision d une cellule centrale responsable de la lutte contre le blanchiment et le nancement du terrorisme pour l ensemble du Groupe Cette entité assure l animation et la coordination du dispositif elle effectue les déclarations de soupçon auprès de TRACFIN à partir des informations fournies par les pôles d activités les lignes métiers et les liales françaises sur les dossiers du ressort de l organisme français (exception faite de Crédit du Nord et Boursorama Banque) Pour les entités implantées à l étranger les AMLO effectuent les déclarations auprès des instances locales Cette cellule assure également en collaboration avec le service juridique la rédaction des Instructions Groupe relatives à la lutte contre le blanchiment et contre le nancement du terrorisme Elle diffuse une « culture AML » au sein du Groupe notamment par des actions de formation (e learning diffusé depuis n 2010) la diffusion des textes normatifs l information actualisée des personnels concer nés et la mise en ligne sur un portail dédié de toute l information nécessaire à l exercice de la mission de lutte contre le blanchiment et le nancement du terrorisme La conformité et le respect de règles déontologiques qui répondent aux meilleurs standards de la profession font partie des valeurs essentielles de Société Générale Ils ne sont pas seulement l expertise de quelques uns mais la culture de tous Le Groupe s est doté d un corps de doctrine et de règles de bonne conduite rigoureuses Le Code de conduite du Groupe a fait l objet d une nouvelle rédaction parue sous la forme d une directive en janvier 2013 Ces règles vont au delà de la stricte application des dispositions légales et réglementaires en vigueur en particulier quand celles ci dans certains pays ne sont pas conformes aux standards éthiques que s impose le Groupe La culture conformité pour une banque c est notamment ne pas travailler avec u n client ou une contrepartie pour lequel ou laquelle il n est pas possible de recueillir des informations satisfaisantes permettant d établir une bonne con naissance client savoir apprécier la légitimité économique d une opération être capable en toutes circonstances de justi er une position prise En conséquence le Groupe s interdit d effectuer des opérations dans les pays et d entrer en relation avec des personnes physiqu es ou morales dont l activité serait contraire aux lois ou aux principes qui guident le comportement d une banque responsable se refuse à traiter avec des clients ou des contreparties des opérations dont il ne mesure pas la réalité économique ou dont l absence de transparence laisse supposer qu elles s ont contraires aux principes comptables et déontologiques communique une information correcte claire et non trompeuse sur les produits ou services proposés et s assure de leur adéquation avec les attentes des clients a mis en place un droit d alerte qui peut être exercé par tout collaborateur lorsqu il estime avoir de bonn es raisons de considérer qu une instruction reçue une opération à l étude ou plus généralement une situation particulière n est pas conforme aux règles qui gouvernent la conduite des activités du Groupe DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O N F O R M I T ÉEn matière de lutte contre la corruption Société Générale a des principes stricts qui sont inscrits dans le Code de conduite et se conforment notamment aux dispositions des réglementations les plus strictes en la matière notamment le Bribery Act du Royaume Uni Un suivi étroit de leur mise en uvre a été mis en place en 2012 (cf infra « les temps forts 2012 ») Les dispositions et contrôles obligatoires sont diffusés depuis 2001 via des instructions actualisées régulièrement applicables à l ensemble du Groupe Divers outils informatiques permettent de s assurer du respect de la réglementation (par exemple lutte contre le terrorisme et le blanchiment des capitaux) et de détecter dans la mesure du possible les abus ou situations justi ant une attention particulière Parmi ceux ci des outils de ltrage des chiers clients et des virements internationaux permettent de détecter les personnes pays ou activités visés par des s anctions et embargos des outils destinés à gérer et prévenir les con its d intérêts des outils de surveillance des transactions (notamment d analyse comportementale) en vue de la détection des opérations suspectes un outil d aide à la gestion des alertes et la surveillance des chèques un outil permettant de gérer les listes d initiés un outil d aide à la détection des abus de marché (man ipulation de cours et délits d initiés) un outil de cartographie et d évaluation des risques de non confor mité ainsi que de suivi des plans d action un outil transversal propre à répondre aux obligations réglementaires notamment déclaratives du Groupe en matière de franchissement de s euils d actionnariat Ces outils sont régulièrement mis à jour a n de prendre en compte les évolutions réglementaires et d améliorer leur ef cacité On notera plus particulièrement l accent mis sur la formation son volume s accroît en 2012 plusieurs modules d e learning ont été conçus et déployés notamment sur la lutte anti corruption de façon générale le Groupe sous le pilotage du Secrétaire général Responsable de la Conformité a poursuivi en 2012 son action de rénovation du dispositif de Documentation Normative et de mise en cohérence des documents produits dans le Groupe L effort a porté s ur l exhaustivité des documents normatifs avec notamment l intégration obligatoire dans le dispositif central des principales normes et procédures émises par les pôles d activités et Directions centrales ainsi que sur la couverture complète de l organisation du Groupe par des directives émises par la Direction générale Une action a également été engagée sous l impulsion du Comité exécutif du Groupe pour accélérer le délai de produ ction des directives et instructions a n de se mettre plu s rapidement en phase avec l évolution de la réglementation À ce titre 211 documents normatifs (directives ins tructions manuels pratiqu es et ordres de service) ont été émis en 2012 contre 148 en 2011 En n un chantier de refonte de l outil central a été engagé en 2012 avec l objectif d améliorer l accessibilité et la diffusion des documents nor matifs à tous les échelon s du Groupe dans le domaine de la Conformité un effort particulier de mise à niveau de la documentation normative avec la mise à jour des deux directives sur la conformité et la publication de différentes instructions de portée Groupe et de leurs déclinaisons au niveau des pôles le développement ou la mise à jour de nouveaux outils d aide aux professionnels de la conformité notamment pour la lutte contre le blanchiment la détection des abus de marché le ltrage en vue du respect des dispositions sur les embargos l importance accordée à la veille réglementaire et à l adaptation con tinue aux nouvelles réglementation s qu elles soient nationales européen nes ou n on eu ropéenn es comme les réglementations FATCA (F oreign Accoun t Tax Compliance Act) et DFA (Dodd Franck Act) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O N F O R M I T ÉIILa loi FATCA dont l entrée en vigueur est désormais prévue au 1er janvier 2014 impose aux intermédiaires nanciers non américains la responsabilité d identi er les contribuables américains dans leurs bases clients pour établir des déclarations à l administration scale américaine (Internal Revenue Service ou « IRS ») sur les revenus béné ciant directement ou indirectement à ces der niers Cette loi a très étendue puisqu elle impose ses obligations à une très large palette d intermédiaires nanciers La réglementation FATCA prévoit du respect de la conformité à FATCA par un responsable habilité de chaque établissement Participant La conformité à FATCA de l exhaustivité des établissements nanciers concernés sera assurée pour le Groupe Société Générale par un dispositif de contrôle interne articulé autour des Responsables Conformité des pôles Il est animé par une équipe en central rattachée à la Direction de la conformité avec des relais dans l ensemble des pôles Après analyse de leur activité 266 établissements ont été identi és comme portant des obligations réglementaires plus ou moins étendues selon leur localisation pour naliser l adaptation des processus et le documentation clients produits en amont de l entrée en vigueur de la loi au 1er janvier 2014 La réforme américaine Dodd Franck Act (DFA) votée en juillet 2010 plus particulièrement son « titre VII » vise à Le pendant européen de ce nouveau dispositif réglementaire avait démarré avec le dispositif MIF dès 2007 et se poursuit avec notamment les réformes EMIR Market Abuse II MIF II DFA fait suite aux engagements pris par le G20 au sommet de Pittsburgh en septembre 2009 Sont soumis à ces obligations notamment les « swaps dealers » c est à dire les établissements nanciers traitant avec des contreparties américaines un montant de produits dérivés de gré à gré supérieur à un certain seuil Société Générale est enregistré auprès des autorités américaines comme « swap dealer » ainsi que l ensemble de ses succursales Les premières dispositions de la loi sont entrées en vigueur le 31 décembre 2012 Les autres s étaleront sur l ensemble de l année 2013 Société Générale a engagé depuis plus de deux ans une adaptation en profondeur de ses process de négociation et de traitements des opérations dans l ensemble de ses succursales de façon à se conformer aux nouvelles exigences DFA Dans ce cadre Société Générale met en uvre et déploie les processus et les nouvelles règles visant à assurer la protection des clients en proposant des produits adaptés à leurs besoins en leur transmettant une information complète sur les produits et de manière générale en mettant en uvre un programme de conformité poussé acheminer et ex écuter les ordres sur les marchés organ isés ou les plateformes transmettre les exécutions au x compensateurs centraux qui procèdent à des appels de marges quotidiens collatéraliser de façon bilatérale les transactions qui ne font pas l objet d une compensation centrale déclarer en temps réel l ensemble des transactions sur produits dérivés de gré à gré maintenir une piste d audit su r l ensemble des étapes de négociation et de traitement des transactions DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O N F O R M I T ÉL exercice 2012 a vu des avancées signifcatives dans l approche des risques de non conformité le dispositif d identi cation des zones de risques comporte deux composantes un premier élément assis sur la revue de l ensemble des réglementations en vigueur mais aussi des actions mises en uvre pour favoriser leur respect (formation diffusion d ins tructions mise en place de procédures et contrôles associés ) est en cours de déploiement par la lière dans les entités majeures de la Banque d investissement (outil CRA pour Compliance Risk Assessment) Les « contrôles normatifs » des risques de non conformité qui correspondent à des contrôles génériques transversaux à l ensemble du Groupe constituent le second socle du dispositif Ils sont en cours de déclinaison dans l ensemble des entités du Groupe et devraient être opérationnels à la n de 2013 par ailleurs la remontée des dysfonctionnements les plus signi catifs observés dans le Groupe au Comité de conformité Groupe dans un cadre stru cturé et au moyen d un outil redé ni en 2012 est l occasion d échanges et de partage de bonnes pratiques Les sanctions auxquelles le Groupe est le cas échéant soumis (notamment en 2012 la sanction sur les sondages de marché (qui fait l objet d un appel) et celle du FSA Japon) donnent lieu à des analyses approfondies et font systématiquement l objet de mesu res correctrices en n le risque de réputation du Groupe fait l objet d un suivi trimestriel grâce à un tableau de bord spéci que diffusé depuis 2012 tous les trimestres aux membres du Comité exécutif et deux fois par an au Comité de Contrôle Inter ne et des Risques (CACIR) du Conseil d administration LUT T E ANT I B LAN CHI ME NTL année 2012 a été marquée par l évolution du dispositif de déclarations de soupçon avec d une part l institution du « déclarant unique » au sein du Groupe qui conduit à une gestion centralisée des déclarations de l ensemble des entités françaises à l exception de Crédit du Nord et de Boursorama Banque d autre part le recours à la télédéclaration via le portail Ermes de TRACFIN la refonte de l instruction relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le nancement du terrorisme hors de France en cours de nalisation le lancement d une étude sur le développement d un outil commun au Groupe permettant de centraliser et d automatiser des déclarations de soupçon de uidi er les validations de dossier s de gérer l archivage des opinions rendues sur les dossier s et de satisfaire aux obligations relatives aux échanges d information s spéci ques à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le nancement du terrorisme des améliorations notables concernant les outils de surveillance des transactions (n ouvelles versions nouveaux scénarios) CONN A I SS ANC E D E LA CLI EN TÈ LELe cadre de l application des obligations en matière de connaissance de la clientèle a fait l objet d une instruction Celle ci se réfère au principe de l approche par les risques intègre les nouvelles obligations réglementaires notamment celle de l identi cation des béné ciaires effectifs et précise les responsabilités des diverses parties prenantes La déclinaison de cette instruction en cours de nalisation dans les pôles d activités sera achevée en 2013 SAN CT IO NS FI NA NC I ÈR ES ET EM B A RG OSLa multiplication des réglementations aux différents échelons (ONU OFAC Union européenne États) a conduit à renforcer le dispositif de surveillance de l ensemble des opérations avec notamment l accroissement de l effectif de l équipe centrale le perfectionnement des outils de ltrage et en n des efforts permanents de sensibilisation et formation ceci dans le cadre d une politique interne de respect strict des règles en vigueur Les politiques internes sont régulièrement mises à jour au regard des réglementations nouvelles T R A NSA CT IO NS D U P ER SON NELLe respect des Chartes déontologiques est un élément constant des règles de conduite de Société Générale Les procédures et leur correcte application font l objet d une attention constante Un accent a été mis sur la supervision du personnel extérieur FRA NCHI S SEM ENT DE S EUI LS DE DÉ TEN TI O NL ou til central et global mis en production l an dernier a fait l objet d actualisations pour tenir compte des évolutions réglementaires (intégration des dérivés à dénouement numéraire) Sa couverture a été étendue à de nouveaux pays et visera l intégralité des pays dès l an prochain Une nouvelle instruction a été publiée pour dé nir les objectifs et préciser les rôles et responsabilités de chacun DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O N F O R M I T ÉIILUT T E CONT R E LA C OR R UP TI O NL application de l instruction parue n 2011 fait l objet d un suivi rapproché lors de points bimestriels en comité de conformité Groupe Un e learning a été conçu et suivi par plus de 32 000 collaborateurs du Groupe CONFL IT S D IN TÉ RÊ TSLa publication d une nouvelle instruction sur la prévention et la gestion des con its d intérêts a été l occasion de préciser les principes et dispositifs à mettre en uvre en vue de leur gestion appropriée La politique intègre une cartographie des risques de con its d intérêts impliquant le Groupe d une part des clients ou des collaborateurs d autre part AB US DE M AR C HÉPour achever la mise en conformité avec la réglementation actuelle et prendre en compte les évolutions réglementaires d ores et déjà connues une attention particulière est consacrée à la sensibilisation de l ensemble des collaborateurs y compris dans la banque de détail à la revue des procédures et de leur application dans tous les pôles à la poursuite des développements des outils de détection et d analyse et en n à l harmonisation des contrôles PR OT ECT I ON D E LA CL IEN TÈ LELa protection de la clientèle est une condition indispensable à la qualité de la relation avec la clientèle Elle est au centre des préoccupations du Groupe Parmi les actions mises en uvre on citera notamment la contribution de la lière Conformité à la dé nition des produits via sa participation aux « Comités Nouveaux Produits » où elle pose des conditions préalables en cas de besoin Par ailleurs la lière Conformité assure un suivi attentif des réclamations de la clientèle a n d identi er les procédures ou les offres inappropriées Les nouvelles dispositions réglementaires sur le traitement des réclamations applicables en septembre 2012 ont fait l objet d une instruction Groupe DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3INTRODUCTION 206LES RISQUES DE CRÉDIT 219LES RISQUES DE MARCHÉ 231INFORMATIONS FINANCIÈRES SPÉCIFIQUES 238LES RISQUES STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGE 245LE RISQUE DE LIQUIDITÉ 248LES RISQUES OPÉRATIONNELS 252LES RISQUES DE NON CONFORMITÉ ET DE RÉPUTATION 258LES RISQUES JURIDIQUES 259LES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX 262AUTRES RISQUES 262RATIOS RÉGLEMENTAIRES 2639G E S T I O N D E S R I S Q U E S DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N T R O D U C T I O NLe Groupe s est attaché à réduire son pro l de risques au cours de l année 2012 dans un contexte macro économique dif cile Les EAD sont présentées d après la Directive sur les fonds propres (Capital (1) Requirement Directive CRD) transposée dans la réglementation française Annualisé hors litiges actifs gérés en extinction et souverain grec sur actifs début (2) de périodeSociété Générale accorde une importance particulière à la mise en uvre d une organisation robuste et ef ciente pour maîtriser ses risques dans tous les métiers marchés et régions où il opère ainsi qu à l équilibre entre une culture risques forte et la promotion de l innovation Plus précisément cette gestion des risques a pour principaux objectifs de contribuer au développement des métiers du Groupe en optimisant sa rentabilité globale ajustée des risques en accord avec son appétit au r isque garantir la pérennité du Groupe en mettant en uvre un dispositif performant d analyse de mesure et de contrôle des risques faire de la maîtrise des risques en élément différenciant et un facteur de compétitivité reconnu par tous Cela se traduit par des principes clairs de gouver nance de contrôle et d organisation des risques la détermination et la formalisation de l appétit pour le risque du Groupe des outils de maîtrise des risques ef caces une culture risques développée et présente à chaque niveau de l entreprise Ces différents points font l objet d une attention particulière avec la mise en place d une série d initiatives dans le cadre du programme ERM (Enterprise Risk Management) qui vise à améliorer la cohérence et l ef cacité du dispositif de maîtrise des risques au sein du Groupe en intégrant pleinement leur prévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers de la banque La gouvernance de la gestion des risques du Groupe repose sur la forte implication de l ensemble de l encadrement de l entreprise dans le processus de gestion des risques et la promotion de la culture risque depuis le Conseil d admin istration ju squ aux équipes opérationnelles des règles et procédures inter nes clairement dé nies une surveillance continue exercée par une instance indépendante pour assurer le suivi des risques et veiller à l application des règles et procédures Le Groupe organise la gestion de ses risques autour de deux principes clés les services chargés de l évaluation des risques doivent être indépendants des Directions opérationnelles l approche et le suivi des risques doivent être homogènes dans l ensemble du Groupe La mise en conformité avec ces principes fait partie des plans d intégration des liales acquises par le Groupe La gouvernance de la maîtrise des risques du groupe est assurée au travers de deux instances principales le Conseil d administration via le Comité d audit de contrôle interne et des I N T R O D U C T I O N DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N T R O D U C T I O NIIrisques et le Comité des risques Sous l autorité de la Direction générale les directions fonctionnelles du Groupe telles que la Direction des risques et certains services de la Direction nancière sont dédiés à la gestion et au contrôle permanent des risques en toute indépendance par rapport aux directions opérationnelles LE CONS EI L D AD M I NIS T R ATI O NLe Conseil d administration dé nit la stratégie du Groupe en assumant et contrôlant les risques et veille à son application Le Conseil d administration s assure notamment de l adéquation des infrastructures de gestion des risques du Groupe suit l évolution globale du portefeuille en particulier le coût du risque et approuve les limites de risque pour les risques de marché La Direction générale présente au moins une fois par an au Conseil d administration (plus souvent si les circonstances l exigent) les principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de gestion des risques du Groupe dans le cadre de l exercice d Appétit pour le risque LE COM I T É D AU DI T D E CON TR Ô LE I N TER N E ET D ES R I SQ UES ( CA CIR )Au sein du Conseil d administration le Comité d audit de contrôle interne et des risques joue un rôle essentiel dans l évaluation de la qualité de contrôle inter ne du Groupe Il est plus particulièrement chargé d examiner la cohérence du cadre interne de suivi des risques avec les procédures les lois et les réglementations en vigueur Ce Comité béné cie d exposés spéci ques des cadres compétents examine les procédures de contrôle de certains risques de marché et des risques structurels de taux d intérêt et est consulté pour la xation des limites de risque Il émet en outre une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spéci ques de montants signi catifs En n la cartographie des risques et les indicateurs de l appétit pour le risque du Groupe lui sont présentés une fois par an et il examine chaque année le Rapport annuel sur le contrôle interne qui est remis au Conseil d administration et à l Autorité de contrôle prudentiel (ACP) LE COM I T É DES R I S QUE S ET COM I T É GR AND S R I SQ UES (CO R IS Q)Présidé par la Direction générale le Comité des risques se réunit au moins une fois par mois pour traiter des grandes orientations du Groupe en matière de risque De manière générale le CORISQ sur proposition de la Direction des risques prend les principales décisions portant d une part sur l architecture et la mise en uvre du dispositif de suivi des risques du Groupe et d autre part sur l encadrement des différents risques (risques de crédit risques pays de marché et opérationnels) Dans le prolongement du Comité des risques le Comité grands risques se consacre à la revue des expositions individuelles importantes LA DI R ECT I ON D ES R I SQ UESLa Direction des risques a pour principale mission de contribuer au développement des activités et de la rentabilité du Groupe Société Générale par la dé nition avec les pôles de l appétit aux risques du Groupe (décliné dans les différents métiers du Groupe) ainsi que la mise en place d un dispositif de maîtrise et de suivi des risques Dans l exercice de ses fonctions la Direction des risques concilie l indépendance par rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec les pôles d activités qui sont responsables en premier ressort des opérations qu ils initient Dans ce cadre la Direction des risques assure la supervision hiérarchique ou f onctionnelle de la lière Risques du Groupe recense l ensemble des risques du Groupe met en uvre le dispos itif de pilotage et de suivi de ces risques y compris transversaux et établit régulièrement des rapports sur leur nature et leur ampleur à la Direction générale au Conseil d administration et aux autorités de supervision bancaire contribue à la dé nition des politiques de risque tenant compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques correspondants dé nit ou valide les méthodes et procédures d analyse de mesure d approbation et de suivi des risques valide les opérations et limites propos ées par les responsables métiers dé nit le système d information « risques » s assu re de son adéquation avec les besoins des métiers et de sa coh érence avec le système d information Groupe Concernant les actifs gérés en extinction(1) la Direction des risques valide l ensemble des opérations ayant trait à ces actifs (couvertures ces sions commutations ) dé nit mesure et en cadre les positions en utilisant les métriques des risques de marché VaR et stress tests assure la production des calcu ls de dépréciation après en avoir dé ni et validé les hypothèses assure la valorisation des CDO (Collateralised Debt Obligation) de RMBS (Residential Mortgage Backed Security) analyse chacune des contreparties monolines a n de déterminer le taux de provisionnement adéquat des expositions du Groupe et calcule les provisions correspondantes participe aux instances de gouvernance de la liale regroupant ces actifs LE C OM I TÉ NOU VEAU PR OD UI TChaque Direction soumet tout nouveau produit métier ou activité à un comité nouveau produit Piloté conjointement par la Direction Pour plus de détails sur la valorisation de certains actifs de ce périmètre voir la Note 3 des états nanciers consolidés consacrée à la valorisation en juste valeur des instruments (1) nanciers p 299 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N T R O D U C T I O Ndes risques et les directions métiers ce comité a pour objet de s assurer qu avant tout lancement tous les types de risques induits ont été identi és compris et correctement traités la conformité a été appréciée au regard des lois et règlements en vigueur des règles de bonne conduite professionnelle et des ris ques d atteinte à l image et à la réputation du Groupe toutes les fonctions support ont été mobilisées et n ont pas ou plus de réserve non satisfaite Ce comité s appuie sur une dé nition très large de nouveau produit qui s étend de la création d un produit inédit à l adaptation d un produit existant à un nouvel environnement ou le transfert d activités impliquant de nouvelles équipes ou de nouveaux systèmes LA DI R EC TI ON FI NA NCI ÈR EAu sein de la Direction nancière le pilotage du besoin en capital et la structure des fonds propres sont gérés dans le Département Gestion Financière et Capital Conformément aux principes de la réglementation qui prônent une séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des risques la gestion et le suivi des risques structurels sont assurés par deux entités distinctes le Département « Gestion du Bilan et Financement » chargé du pilotage des risques structu rels de la supervision et de la coordination de l ensemble des fonctions de trésorerie du Groupe ( nancement externe du Groupe nancement interne des entités gestion centralisée du collatéral) Il assure par ailleurs le rôle de gestion de la centrale nancière et les fonctions d exécution des opérations nancières le Département « Suivi des risques ALM » chargé de la supervision des risques structurels sur l ensemble du Groupe en particulier le contrôle des modèles et le suivi du respect des limites et pratiques de gestion par les divisions lignes métiers et entités du Groupe La Direction nancière est par ailleurs chargée d évaluer et de gérer les autres grands types de risques à savoir les risques stratégiques d activité etc Le Comité de politique nancière présidé par la Direction générale valide le dispositif d analyse et de mesure des risques structurels ainsi que les limites d exposition relatives à chaque entité du Groupe et joue un rôle de conseil vis à vis des pôles d activités ou des entités Les processus de mesure et d évaluation des risques de Société Générale font partie intégrante du processus d évaluation interne de la solvabilité ou ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process(1)) De même en ce qui concerne la gestion des fonds propres l ICAAP a pour but de donner des indications au CORISQ et au Comité nancier pour la xation des limites de risque et de l appétit du Groupe pour le risque À noter qu à partir du 1er janvier 2013 le pilotage des ressources rares et de la performance est placé sous la responsabilité unique d un nouveau département Pilotage Financier et Stratégique Ce département a pour mission de fournir à la Direction générale une vision de synthèse consolidée des indicateurs clés de pilotage nancier tant en rentabilité qu en ressources rares (capital et liquidité) et contribue ainsi directement à éclairer les décisions nancières et stratégiques visant à optimiser la création de valeur au sein du Groupe AUT R ES DI R ECT IO NSPar ailleurs le Secrétariat général du Groupe s assure de la maîtrise des risques de conformité déontologiques juridiques et scaux ainsi que du risque de réputation En n les principes les procédures et les infrastructures de gestion des risques du Groupe ainsi que leur mise en uvre sont soumis au contrôle de la direction du contrôle périodique La surveillance permanente relève des opérationnels et de leur hiérarchie et sa coordination est placée sous la responsabilité du Département des risques opérationnels de la Direction des risques Le dispositif de surveillance permanente est lui même complété de nombreux autres contrôles opérationnels (par exemple contrôles automatisés dans les chaînes de traitement informatiques contrôles organisationnels mettant en uvre la séparation des fonctions au sein de l organisation etc ) La Direction du contrôle périodique effectue régulièrement au sein de l ensemble des directions du Groupe des audits de risque y compris des revues des dossiers de crédit dont les conclusions sont transmises aux responsables des directions opérationnelles à la Direction des risques et à la Direction générale pour certains périmètres Lancé opérationnellement en janvier 2011 le programme ERM a pour objet d améliorer la cohérence et l ef cacité du dispositif de maîtrise des risques au sein du Groupe en intégrant pleinement leur prévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers de la banque Ce programme qui fait l objet d un suivi rapproché de la part du COMEX et du CACIR s articule notamment autour du renforcement de la culture risques de l ensemble des collaborateurs du Groupe de l amélioration continue de l exercice d Appétit pour le risque (détaillé ci après) ICAAP (1) Internal Capital Adequacy Assessment Process il s agit du processus prévu dans le Pilier II de l Accord de Bâle par lequel le Groupe véri e l adéquation de ses fonds propres au regard de l ensemble des risques encourus DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N T R O D U C T I O NIILe Conseil d administration et la Direction générale ont sur la base d un diagnostic de l existant réalisé en 2010 dé ni une cible qui vise à faire en sorte que chaque collaborateur connaisse les risques que son activité engendre sache les maîtriser s en sente responsable et agisse avec courage rigueur et discipline Un plan ambitieux de renforcement de la culture risques a donc été initié dès 2011 pour répondre à cet objectif La démarche mise en uvre s articule autour d une part d actions de sensibilisation et formation à destination des collaborateurs du Groupe et d autre part d actions visant à améliorer la prise en compte des risques dans chacune des étapes de la vie du collaborateur au sein du Groupe On peut citer par exemple les actions suivantes initiées en 2012 au titre du recrutemen t l évaluation du « sens du risque » devien t progressivement un critère de sélection en matière de xation d objectifs et d évaluation la maîtrise des ris ques devient progressivement un des éléments pris en compte de façon systématique des action s de formation ont également été engagées avec la volonté de mise en place de parcours labellisant la revue du code de conduite du Groupe L ensemble de ces actions est porté par la Direction générale et l ensemble des membres du COMEX au travers de leur communication auprès des collaborateurs sur l importance et les enjeux liés à la maîtrise des risques au quotidien Depuis 2009 la Direction des risques et la Direction nancière mènent une démarche coordonnée avec les directions opérationnelles de formalisation de l appétit pour le risque du Groupe L appétit pour le risque se dé nit pour Société Générale comme le niveau de risque par nature et par métier que le Groupe est prêt à prendre au regard de ses objectifs stratégiques L appétit pour le risque s exprime aussi bien au travers de critères quantitatifs que qualitatifs L exercice d Appétit pour le risque du Groupe se traduit par la formalisation de la vision à trois ans des cibles sur certains indicateurs clés du Groupe (solidité nancière solvabilité volatilité des résultats levier liquidité) des couples risques rentabilité des différents métiers du Groupe et du pro l de risque du Groupe par nature de risques Pour déterminer ces éléments sont pris en considération la sensibilité des résultats aux cycles conjoncturels et aux événements de crédit de marché ou opérationn els l impact de l environnement macro économique tant sur les marchés émergents que sur les pays développés L exercice d Appétit pour le risque constitue un des outils de pilotage stratégique à la disposition des instances dirigeantes du Groupe Il est entièrement intégré au processus budgétaire et s appuie sur le dispositif de stress test Global (décrit ci après) utilisé également pour s assurer de l adéquation du capital en scénario économique stressé (Stress Test global) Il fait l objet de discussions par les instances dirigeantes à différents moments clés le positionnement des différents métiers en matière de couple risques rentabilité ainsi que le pro l de risques du Groupe par nature sont analysés et validés par le CACIR lors du pré cadrage budgétaire dans une optique d allocation de ressources rares aux métiers Les cibles à 3 ans proposées par le COMEX sur les principaux indicateurs clés du Groupe sont discutées et validées par le CACIR puis le Conseil d admin istration préalablement au lancemen t de l exercice budgétaire lors de la nalisation du processus budgétaire et du processus de stress test global le CACIR puis le Conseil d administration sur proposition du COMEX valident la trajectoire relative aux différents indicateurs clés du Groupe et leur adéquation avec les cibles xées Dans un souci constant d amélioration l exercice d Appétit pour le risque fait l objet d adaptations continues Cela s est traduit cette année par des travaux sur la cohérence entre l exercice d Appétit pour le risque et le dispositif opérationnel de maîtrise des risques qui se matérialise au travers des politiques et des limites encadrant les principaux risques du Groupe une meilleure prise en compte des impacts relatifs aux aspects liquidité Les stress tests permettent de mesurer la résilience à des chocs macro économiques d amplitudes variées Ils sont une composante importante du pilotage des risques du Groupe Le dispositif de du Groupe sert à la fois à xer des limites et à garantir l adéquation du capital par rapport aux risques et contribue à la réalisation de l exercice d Appétit pour le risque Le Groupe met en uvre un dispositif de stress tests articulé selon plusieurs axes à un niveau agrégé le stress Global (stress test macro économique Stress Test global) est intégré au processus budgétaire et permet d obtenir une couverture complète du Groupe Pour chacun des scenarii (central et stress) des pertes potentielles afférentes aux risqu es de crédit de marché DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N T R O D U C T I O Net opérationnels sont estimées sur un horizon de trois ans puis présentées au CORISQ Cet exercice permet de mesurer notamment l adéquation des ratios de capital du Groupe aux contraintes réglementaires et aux objectifs du Groupe dans le cadre de l appétit pour le risque des stress tests de crédit spéci ques permettent de compléter à la demande l analyse globale par une approche plus ne suivant différents axes (secteur liale produit pays etc ) Ces stress tests servent au pilotage opérationnel des risques et de l activité du Groupe pour l évaluation des risques de marché parallèlement au modèle inter ne de VaR et SVaR le Groupe calcule une mesure de ses risques en stress test de marché pour prendre en compte des perturbations de marché exceptionnelles qui s appuie sur 26 scenarii historiques ainsi que sur 8 scenarii théoriques concernant les ris ques opérationnels et le calcul de l exigence de fonds propres le Groupe utilise des analyses de scenarii pour mesurer son exposition à des pertes poten tielles rares mais de très forte sévérité et disposer pour les catégories d événements où l h istorique de pertes inter nes est insuf sant d une estimation de distribution de pertes à dire d expert pour les risques structurels de taux le Groupe mesure la sensibilité de sa position à taux xe dans des scenarii de déplacement et de déformation des courbes de taux (penti cation et aplatissement) la mesure de la sensibilité de la marge d intermédiation dans différentes con gurations de la cou rbe des taux est auss i utilisée pou r quanti er le risque de taux sur un périmètre d entités signi catives Concernant le risque de change des scenarii de stress sont appliqués sur les différentes devises majeu res et périphériqu es concernant la liquidité des stress tests internes s ont u tilisés pour s assurer que l horizon durant lequel le Groupe peut continuer à opérer en période de stress de liquidité est respecté quel que soit l environnement de marché En parallèle des exercices de stress internes le Groupe fait partie de l échantillon des banques européennes qui participent aux stress tests de l ABE (Autorité Bancaire Européenne) Cette démarche vise à identi er et estimer les principaux risques de perte potentielle anticipés pour l année à venir quelle que soit leur nature risques de crédit de marché et opérationnels Ces risques sont placés sur une matrice associant pour chacun d eux impact et probabilité d occurrence Un niveau de perte est associé à chaque scénario résultant de la combinaison d approches statistiques utilisant un historique d observations passées et de validation à dire d expert Les scenarii sont classés selon une échelle relative d occurrence présentant trois niveaux distincts cas de base stressé et extrême Il peut s agir aussi bien de cas de pertes isolées et signi catives par leur montant (exemple le défaut d une contrepartie majeure) que d événements associant de nombreuses contreparties (exemple phénomène de contagion sur un secteur d activité ou entre plusieurs secteurs) La cartographie des risques est présentée une fois par an aux membres du CACIR ainsi qu au Conseil d administration Le Groupe est exposé à des risques inhérents à ses activités Compte tenu de la diversité et de l évolution des activités du Groupe sa politique de gestion des risques s articule autour des principaux risques suivants dont chacun est susceptible d affecter ses résultats risque de pertes résultant de l incapacité des clients du Groupe d émetteurs ou d autres contreparties à faire face à leurs engagements nanciers Le risque de crédit inclut le ris que de contrepartie afférent au x opérations de marché (risque de remplacement) et aux activités de titrisation De plus le risque de crédit peut être aggravé par le risque de concentration résultant d une forte exposition à un risque donné ou à une ou plusieurs contreparties ou encore à un ou plusieurs groupes de contreparties similaires Le risque pays s e manifeste dès lors qu une ex position est susceptible d être impactée défavorablement du fait de changements des conditions politiques économiques sociales et nancières de son pays de rattachement La validation des risques de crédit s inscrit dans la s tratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son appétit pour le risque La politique de crédit de Société Générale repose sur le principe que tout engagement porteur de risques de crédit s appuie sur une connaissan ce approfondie du client et de son activité la compréhension de la nalité et de la nature du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance L a décision d accorder un crédit doit aussi s assurer que la structure de la transaction permettra de minimiser le risque de pertes en cas de défaillance de la contrepartie Des limites sont xées pour certains pays zones géographiques secteurs produits ou types de clients de manière à réduire les risques les plus signi catifs Les principau x risques de concentration sont de plus analysés périodiquement pour l ensemble du Groupe risque de perte de valeur d instruments nanciers résultant des variations de paramètres de marché de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres Les paramètres concernés sont notamment les taux de change les taux d intérêt ainsi que les prix des titres (actions obligations) et des matières premières des dérivés et de tous autres actifs tels que les actifs immobiliers Les positions et les risques sont contrôlés quotidiennement et comparés à des limites prédé nies qui s ont validées pour DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N T R O D U C T I O NIIles principales d entre elles par le Conseil d Administration sur proposition du CACIR en accord avec l appétit au risque dé ni par le CA risque de pertes ou de sanctions notamment du fait de défaillances des procédures et systèmes internes d erreurs humaines ou d événements extérieurs Société Générale n a aucun appétit pour les risques opérationnels mais juste une tolérance À ce titre le Groupe mène une politique de prévention active au travers de la sécurisation des processus opérationnels mais aussi de la diffusion d une culture risques au sein de l organisation La limite en matière de pertes opérationnelles est xée en pourcentage du PNB risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les taux d intérêt et de change Les risques structurels de taux d intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre Le principe général pour le Groupe est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible La gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe en accord avec l appétit au risque structurel dé ni par le Comité de politique nancière Concernant le change la politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio de solvabilité aux variations des taux de change des principales devises dans lesquelles il opère risque que le Groupe ne puisse faire face à ses ux de trésorerie ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable La liquidité étant une ressource rare l objectif du groupe est d assurer le re nancement de ses activités à un coût optimal en situation courante Le plan de nancement court et long terme du Groupe complément aux ressources collectées auprès de la clientèle est dimensionné de manière prudente avec une emprise réduite sur le court terme et en s assurant une diversi cation en termes de produits et de bassins d émission les objectifs sont validés par le Conseil d administration dans le cadre de l exercice Appétit pour le risque risque de sanction judiciaire administrative ou disciplinaire de perte nancière signi cative ou d atteinte à la réputation qui naît du non respect de dispositions réglementant l activité du Groupe La conformité et le respect de règles déontologiques qui répondent aux meilleurs standards de la profession font partie des valeurs essentielles du Groupe Ils ne sont pas seulement l expertise de quelques uns mais la culture de tous Ces règles vont au delà de la stricte application des dispositions réglementaires en vigueur en particulier quand celles ci dans certains pays ne sont pas conformes aux standards éthiques que s impose Société Générale Le Groupe est également exposé aux risques suivants risque de baisse de la valeur du portefeuille d investissement du Groupe risque inhérent à la stratégie choisie ou résultant de l incapacité du Groupe à mettre en uvre sa stratégie risque de pertes si les charges supportées sont supérieures aux produits enregistrés à travers ses liales d assurance le Groupe est également exposé à un ensemble de risques inhérents à ce métier Il s agit au delà de la gestion des risques actif passif (risques de taux de valorisation de contrepartie et de change) du risque de tari cation des primes du risque de mortalité et des risques structurels liés aux activités d assurance vie et dommage y compris les pandémies les accidents et les catastrophes (par exemple séismes ouragans catastrophes industrielles actes de terrorisme ou con its militaires) au travers de ses nancements spécialisés principalement sa liale de location longue durée de véhicules le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeur nette de revente d un actif à la n du contrat de crédit bail inférieure à l estimation) Tous ces risques pourraient avoir un effet défavorable signi catif sur l activité du Groupe ses résultats et sa situation nancière Le Groupe étant un établissement nancier d envergure mondiale ses métiers sont très sensibles à l évolution des marchés nanciers et à l environnement économique en Europe aux États Unis et dans le reste du monde Le Groupe pourrait être confronté à des détériorations signi catives des conditions de marché et de l environnement économique qui pourraient notamment résulter de crises affectant les marchés de capitaux ou du crédit de contraintes de liquidité de récessions régionales ou mondiales d une volatilité importante des cours des matières premières (y compris le pétrole) des taux de change ou des taux d intérêts de l in ation ou de la dé ation de dégradations de la notation de restructurations ou de défauts des dettes souveraines ou encore d événements géopolitiques (tels que des actes terroristes ou des con its armés) De tels événements qui peuvent intervenir de manière brutale et dont les effets peuvent dès lors ne pas être couverts pourraient affecter de manière ponctuelle ou durable les conditions dans lesquelles évoluent les établissements nanciers et avoir un effet défavorable signi catif sur la situation nancière les résultats et le coût du risque du Groupe DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N T R O D U C T I O NAu cours des dernières années les marchés nanciers ont connu des perturbations signi catives résultant de l inquiétude sur la dette souveraine de plusieurs pays de la zone euro Le niveau élevé de la dette de certains États européens et les dépréciations importantes supportées par les investisseurs en raison de la restructuration de la dette grecque en 2012 ont fait émerger des préoccupations relatives aux défauts souverains et à la zone euro L issue de cette situation ne peut pas encore être anticipée Récemment ces préoccupations ont provoqué des perturbations qui ont contribué à accroître la volatilité des taux de change de l euro par rapport aux autres grandes devises à affecter négativement le cours des actions à dégrader les conditions de nancement des établissements nanciers et à susciter de l incertitude quant aux perspectives économiques à court terme des pays de l Union européenne et à la qualité des prêts accordés aux débiteurs souverains dans l Union européenne Les politiques de redressement introduites a n de traiter ces dif cultés aussi bien par les acteurs publics que par les acteurs privés pourraient conduire à une contraction de l économie et affecter l activité du Groupe Le Groupe est exposé à un risque de pertes importantes en cas d insolvabilité ou d incapacité de la part des États des établissements nanciers ou d autres contreparties à honorer leurs engagements vis à vis du Groupe Le Groupe détient des obligations souveraines émises par certains des pays les plus signi cativement affectés par la crise actuelle de la zone euro De plus une dégradation de la perception de la qualité du crédit d un État affectera généralement négativement la perception du marché des établissements nanciers situés dans cet État Une aggravation de la crise de la zone Euro pourrait détériorer signi cativement la qualité des actifs du Groupe et accroître ses pertes sur crédit dans les pays concernés L incapacité du Groupe à recouvrer la valeur de ses actifs évaluée conformément aux pourcentages de recouvrabilité estimés sur la base de tendances historiques (qui pourraient s avérer inadaptées) pourrait en outre encore affecter défavorablement ses performances Le Groupe pourrait également être contraint de recapitaliser des activités et ou des liales dans la zone euro ou dans des pays d Europe centrale ou orientale étroitement liés à la zone euro En n les activités et ou les liales du Groupe dans certains pays pourraient être soumises à des mesures d urgence ou à des restrictions imposées par les autorités locales qui pourraient avoir un effet défavorable sur ses activités sa situation nancière et ses résultats Face à la crise nancière les États les banques centrales et les régulateurs ont mis en place des mesures visant à soutenir les établissements nanciers et les États souverains et par là même à stabiliser les marchés nanciers Les banques centrales ont pris des mesures a n de faciliter l accès des établissements nanciers à la liquidité notamment en abaissant leurs taux d intérêt à des niveaux historiquement bas sur une longue période Plusieurs d entre elles ont décidé d accroître sensiblement le montant et la durée des nancements accordés aux banques d assouplir les exigences de collatéral et dans certains cas d appliquer des mesures exceptionnelles a n d injecter un montant important de liquidité dans le système nancier y compris par le biais d achat d obligations souveraines de billets de trésorerie d entreprises et de titres adossés à des crédits hypothécaires Ces banques centrales pourraient décider seules ou de façon concertée de modi er leurs politiques monétaires ou de durcir les conditions d accès à la liquidité ce qui pourrait diminuer de manière importante et brutale les ux de liquidité dans le système nancier La reprise économique restant incertaine ces changements pourraient avoir un effet défavorable signi catif sur les établissements nanciers et donc sur l activité du Groupe sa situation nancière et ses résultats Les mesures prises en 2012 a n de soutenir la zone euro qui incluent notamment les mesures de stabilité à court terme adoptées par le Conseil européen en juin 2012 l annonce de rachats illimités de dette souveraine faite en août 2012 par la Banque Centrale Européenne (BCE) et l accord du Conseil européen de décembre 2012 arrêtant une feuille de route pour la mise en place d un mécanisme de surveillance unique des établissements de crédit en mars 2014 ont contribué à réduire signi cativement les tensions sur la stabilité nancière au cours du second semestre 2012 Ces mesures restent néanmoins confrontées à des dif cultés de mise en uvre tant au niveau national qu au niveau de l Union européenne et les mesures déjà mises en uvre sont susceptibles d être interrompues Dans le même temps le fonctionnement des marchés monétaires et obligataires est resté fragmenté ampli ant ainsi les contraintes de nancement des pays en dif culté Ces contraintes pourraient conduire à des politiques nationales de restriction des mouvements de capitaux transfrontaliers et à terme compromettre l intégration des marchés au sein de l union monétaire Les résultats du Groupe sont exposés aux conditions économiques nancières et politiques des principaux marchés sur lesquels le Groupe est présent (France ou autres pays de l Union européenne) En France principal marché du Groupe la stagnation de l activité économique et nancière le ralentissement de la consommation et l évolution défavorable du marché immobilier ont eu et pourraient continuer d avoir un effet défavorable signi catif sur l activité du Groupe se traduisant par une baisse de la demande de prêts une hausse des encours douteux et une dépréciation de la valeur des actifs Dans les autres pays de l Union européenne la stagnation ou la détérioration des conditions économiques pourrait entraîner une hausse des pertes sur crédit ou des niveaux de provisionnement élevés Le Groupe exerce des activités de banque commerciale et de Banque d Investissement sur des marchés émergents en particulier en Russie et dans d autres pays d Europe centrale et orientale de même qu en Afrique du nord Les activités de marchés de capitaux et de trading de titres sur les marchés émergents DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N T R O D U C T I O NIIpeuvent être plus volatils que dans les pays développés et être exposés à des risques particuliers tels que l instabilité politique et la volatilité des devises Il est probable que de fortes incertitudes continuent à peser sur ces marchés et donc sur les risques Une évolution défavorable des conditions économiques ou politiques affectant ces marchés pourrait avoir un effet défavorable signi catif sur les activités les résultats et la situation nancière du Groupe Le Groupe est confronté à une concurrence intense sur les marchés locaux et mondiaux dans lesquels il opère À l échelle mondiale il est essentiellement en concurrence dans ses pôles d activité (Réseaux France Réseaux Internationaux Banque de Financement et d Investissement Services Financiers Spécialisés et Assurances Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs) À l échelle locale y compris sur le marché français le Groupe fait face à une concurrence importante des établissements locaux des établissements nanciers des sociétés offrant des services nanciers ou autres et même des institutions gouvernementales Toutes les activités du Groupe sont concernées par cette concurrence En France la présence d importants concurrents locaux du secteur de la banque et des services nanciers ainsi que l émergence de nouveaux concurrents (banques de détail et prestataires de services nanciers en ligne) ont intensi é la concurrence sur la quasi totalité des produits et des services du Groupe Sur le marché français qui est un marché mature le Groupe détient des parts de marché importantes dans la plupart de ses activités Le Groupe pourrait ne pas parvenir à conserver ou à renforcer ses parts de marché dans ses principales ac tivités ce qui pourrait avoir un effet défavorable signi catif sur ses résultats et sa situation nancière Il doit également faire face à la concurrence d acteurs locaux sur d autres marchés géographiques où sa présence est signi cative L importance de la concurrence à l échelle mondiale ainsi qu au niveau local en France et sur ses autres marchés clés pourrait avoir un effet défavorable signi catif sur l activité les résultats et la situation nancière du Groupe Progressivement certains segments du secteur des services nanciers se sont davantage concentrés en raison d acquisitions fusions ou faillites d établissements four nissant une large gamme de services nanciers Ces évolutions pourraient permettre aux concurrents du Groupe de renforcer leurs capitaux et autres ressources notamment leur capacité à offrir une gamme de services nanciers plus étendue ou leur diversi cation géographique L ensemble de ces facteurs ainsi que les réductions de prix pratiquées par certains des concurrents du Groupe a n d accroître leurs parts de marché ont par le passé conduit à des pressions sur les prix qui pourraient se reproduire à l avenir Le secteur des services nanciers est très concurrentiel et l image de solidité nancière et d intégrité du Groupe est primordiale a n de pouvoir attirer et déliser les clients et les contreparties Sa réputation pourrait être ternie par des événements qui lui sont imputables ou attribuables aux décisions de sa Direction ainsi que par des événements et des actions de tiers qu il ne maîtrise pas Quelle que soit la abilité des informations diffusées des commentaires négatifs sur le Groupe pourraient avoir un effet défavorable sur son activité et sa position concurrentielle La réputation du Groupe pourrait être entachée si une défaillance survenait dans sa gestion des con its d intérêts ou dans toute autre procédure similaire ou à la suite d un comportement inapproprié d un employé ou d un autre intervenant sur le marché d une dégradation d un retraitement ou d une correction dans ses résultats nanciers ainsi que de toute procédure judiciaire ou réglementaire défavorable en particulier si l un de ces événements devait faire l objet d une couverture médiatique importante Tout préjudice porté à la réputation du Groupe pourrait entraîner une perte d activité susceptible d avoir un effet défavorable signi catif sur ses résultats ou sa situation nancière Dans de nombreux métiers du Groupe une baisse prolongée des marchés en particulier du prix des actifs pourrait réduire le niveau d activité sur ces marchés ou leur liquidité Ces variations peuvent entraîner des pertes importantes si le Groupe n est pas en mesure de solder rapidement les positions concernées Cela est particulièrement le cas pour les actifs détenus par le Groupe dont les marchés sont intrinsèquement illiquides Ainsi les actifs ne se négociant pas sur des marchés réglementés ou sur d autres plateformes de trading tels que des contrats de dérivés entre banques sont valorisés sur la base de modèles internes du Groupe plutôt que sur la base de cours de marché Il est dif cile de contrôler l évolution de la valeur de ces actifs et le Groupe pourrait ainsi être conduit à enregistrer des pertes non anticipées Le portefeuille d actifs structurés du Groupe liés notamment au secteur immobilier dit « portefeuille d actifs gérés en extinction » a perdu de la valeur et ou est devenu moins liquide voire illiquide pendant et à la suite de la crise nancière Ce portefeuille comprend des CDO (Collateralised Debt Obligations) des RMBS (Residential Mortgage Backed Securities) des CMBS (Commercial Mortgage Backed Securities) des ABS (Asset Backed Securities) des CLO (Collateralised Loan Obligations) des actifs partiellement couverts par des assureurs monoline et des dérivés de crédit exotiques dont les actifs sous jacents se situent majoritairement aux États Unis en Europe et en Australie Bien que le Groupe continue à prendre des mesures de gestion et de contrôle de son portefeuille d actifs gérés en extinction il ne peut exclure que les pertes liées à ce portefeuille soient importantes à l avenir Ces pertes pourraient avoir un effet signi catif défavorable sur les résultats et sur la situation nancière du Groupe DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N T R O D U C T I O NLa capacité à accéder à des nancements à court et à long terme est essentielle pour les activités du Groupe Le nancement non garanti du Groupe inclut l émission de dette à long terme la réception de dépôts par ses liales bancaires l émission de billets à ordre et de billets de trésorerie ainsi que l obtention de prêts bancaires et de lignes de crédit Le Groupe recourt également à des nancements garantis notamment par la conclusion d accords de mise en pension Si le Groupe ne pouvait accéder au marché de la dette garantie et ou non garantie à des conditions jugées acceptables ou s il subissait une sortie imprévue de trésorerie ou de collatéral y compris une baisse signi cative des dépôts clients sa liquidité pourrait être négativement affectée En outre si le Groupe ne parvenait pas à maintenir un niveau satisfaisant de collecte de dépôts auprès de ses clients (notamment par exemple à raison de taux de rémunération des dépôts plus élevés pratiqués par les concurrents du Groupe) le Groupe pourrait être contraint de recourir à des nancements plus coûteux ce qui réduirait sa marge nette d intérêts et ses résultats nets d intérêts La liquidité du Groupe pourrait en outre être affectée par des événements que le Groupe ne peut pas contrôler telles que des perturbations générales du marché des dif cultés opérationnelles affectant des tiers des opinions négatives sur les services nanciers en général les perspectives nancières à court ou long terme du Groupe des modi cations de la notation de crédit ou même la perception parmi les acteurs du marché de la situation du Groupe ou d autres institutions nancières La notation de crédit du Groupe est susceptible d in uer signi cativement sur son accès au nancement ainsi que sur ses revenus liés aux activités de marché Dans le cadre de certaines transactions de marché de gré à gré ou d autres activités de marché liées aux opérations sur titres le Groupe pourrait être contraint de fournir des garanties supplémentaires à certaines contreparties en cas de dégradation de sa notation de crédit La notation par les agences s appuie sur l examen de caractéristiques propres aux émetteurs (qui sont également importantes pour la détermination de la notation du Groupe) telles que leur gouvernance le niveau et la qualité de leurs revenus l adéquation de leurs fonds propres leur nancement leur liquidité leur gestion des risques leur appétit pour le risque la qualité de leurs actifs leur orientation stratégique ainsi que la diversité de leurs lignes de métier En outre les agences de notation prennent en considération des facteurs propres au secteur considéré tels que l évolution du cadre législatif ou réglementaire l environnement macro économique et les niveaux de soutien étatique perçus il est possible que la prise en compte de ces facteurs conduise à une dégradation de la notation du Groupe et des autres acteurs du secteur Par ailleurs la capacité du Groupe à accéder aux marchés des capitaux ainsi que le coût auquel il obtient un nancement à long terme non garanti sont directement liés à l évolution que le Groupe ne peut contrôler de ses spreads de crédit tant sur le marché obligataire que sur celui des dérivés de crédit Les contraintes de liquidité peuvent avoir un effet défavorable signi catif sur l activité du Groupe sa situation nancière ses résultats et sa capacité à honorer ses obligations vis à vis de ses contreparties La volatilité du marché pourrait avoir un effet défavorable sur les activités de trading et d investissement du Groupe sur les marchés de la dette du change des matières premières et des actions ainsi que sur l activité de capital investissement l immobilier et sur d autres actifs Au cours des dernières années les marchés ont subi d importantes perturbations avec une volatilité extrême qui pourraient se reproduire à l avenir et se traduire par des pertes signi catives sur les activités de marchés de capitaux du Groupe Ces pertes pourraient s étendre à de nombreux produits de trading et de couverture notamment aux contrats de swaps forward et future aux options et aux produits structurés La volatilité des marchés rend dif cile les prévisions de tendances et la mise en uvre de stratégies de trading ef caces et augmente également le risque de perte sur les positions nettes acheteuses lorsque les prix baissent et à l inverse sur les positions nettes vendeuses lorsque les prix augmentent Dans la mesure où ces pertes seraient substantielles elles pourraient avoir un effet défavorable signi catif sur les résultats et la situation nancière du Groupe Les résultats du Groupe sont sensibles à l évolution et à la uctuation des taux d intérêt en Europe et sur d autres marchés sur lesquels le Groupe est présent Le montant des intérêts nets encaissés sur une période donnée peut avoir un impact signi catif sur les revenus et la rentabilité du Groupe La gestion par le Groupe de son exposition aux taux d intérêt peut également avoir un impact sur ses résultats La sensibilité aux taux d intérêt se traduit par l évolution des taux d intérêt du marché et la variation des produits nets d intérêts Tout écart entre les intérêts dus par le Groupe et les intérêts qu il perçoit (en l absence de protection adaptée contre un tel écart) pourrait avoir un effet défavorable signi catif sur son activité sa situation nancière et ses résultats L euro est la principale devise opérationnelle du Groupe Néanmoins une part importante de son activité est réalisée dans d autres devises comme le dollar américain la livre sterling le yen et la couronne tchèque le leu roumain et le rouble russe Dans la mesure où ses revenus et charges et ses actifs et passifs sont libellés dans différentes devises le Groupe est exposé aux variations de taux de change Malgré les instruments de couverture DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N T R O D U C T I O NIImis en place par le Groupe a n de limiter son exposition au risque de change les uctuations des taux de change de ces devises par rapport à l euro pourraient avoir un effet négatif d année en année sur les résultats consolidés la situation nancière et les ux de trésorerie du Groupe Le Groupe publie ses états nanciers consolidés en euro devise dans laquelle sont libellées la plupart de ses dettes ce qui l expose à un risque de conversion lors de la préparation de ses états nanciers Les variations de taux de change pourraient également affecter la valeur (libellée en euro) des investissements du Groupe dans ses liales hors de la zone Euro Le Groupe est soumis à une réglementation et à une surveillance rigoureuse dans toutes les juridictions dans lesquelles il exerce des activités Les règles que les banques doivent respecter ont principalement pour objectif de limiter leur exposition aux risques de préserver leur stabilité et leur solidité nancière et de protéger les déposants les créanciers et les investisseurs Les règles applicables aux prestataires de services nanciers régissent notamment la vente le placement et la commercialisation d instruments nanciers Les entités bancaires du Groupe sont également tenues de se conformer aux exigences en matière de niveaux de capitaux propres (et dans certains cas de liquidité) réglementaires des pays dans lesquels elles sont présentes Des ressources considérables sont nécessaires pour assurer la conformité à ces règles et ces réglementations Le non respect des lois et des réglementations applicables peut se traduire par des sanctions pécuniaires la détérioration de l image du Groupe la suspension forcée de ses activités ou le retrait de ses agréments Depuis le début de la crise nancière de nombreuses instances législatives et réglementaires nationales et inter nationales ainsi que d autres organismes ont débattu proposé voire même instauré diverses mesures Certaines de ces mesures ont d ores et déjà été mises en uvre alors que d autres sont toujours en discussion Par conséquent il demeure dif cile d évaluer précisément les impacts futurs ou dans certains cas les conséquences probables de ces mesures En particulier la mise en uvre des réformes de Bâle 3 dans l Union européenne devrait faire l objet d un règlement et d une directive (respectivement CRR1 et CRD4) lesquels sont encore en discussion Bâle 3 constitue un cadre réglementaire international relatif aux exigences de capital et de liquidité dont la nalité est de renforcer la résistance du secteur bancaire en cas de crise Des recommandations et des mesures relatives à l exposition des banques d envergure mondiale à un risque systémique notamment des exigences supplémentaires en matière d absorption des pertes ont été adoptées par le Comité de Bâle et par le Conseil de Stabilité Financière mis en place à l issue du sommet du G20 de Londres en 2009 Société Générale parmi d autres banques a été désignée par le Conseil de Stabilité Financière comme étant une « institution nancière d importance systémique » et sera en conséquence soumise à des exigences de coussins de capital supplémentaires Les règles spéci ques relatives à l application de ces mesures n ont pas encore été entièrement dé nies En outre d autres réformes sont envisagées a n de réduire les risques que le défaut de banques d importance systémique fait peser sur la stabilité du système nancier Ces réformes potentielles prévoient notamment que les banques devront disposer de plans de résolution à mettre en uvre en cas de dif cultés nancières et d accroître la supervision par les autorités sur ces établissements en dif cultés nancières (une directive européenne est en cours d adoption à cet égard) L évolution de la réglementation dans le cadre global du projet de réforme bancaire en France pourrait également se traduire au sein des établissements de crédit par la séparation en tout ou partie des activités de banques d investissement et des activités de banque de détail Ces réformes pourraient avoir un impact dont l ampleur ne peut être évaluée à ce jour sur le Groupe et sa structure En n la réforme américaine dite Dodd Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act (Dodd Frank Act) adoptée aux États Unis en 2010 affectera le Groupe et certaines de ses activités Le Dodd Frank Act vise à opérer une réforme structurelle signi cative de l industrie des services nanciers y compris pour les banques non américaines notamment en matière de surveillance du risque systémique de normes sur le capital des banques de liquidation ordonnée des institutions nancières d importance systémique en dif culté de dérivés de gré à gré et de possibilité pour les institutions bancaires d effectuer des opérations de trading pour compte propre ainsi que de nancer et investir dans des fonds alternatifs (hedge funds) et des fonds dits de private equity Certaines dispositions du Dodd Frank Act sont entrées en vigueur immédiatement après son adoption tandis que d autres sont soumises à des périodes transitoires et une longue procédure réglementaire rendant dif cile à ce jour l évaluation de l impact global (y compris les effets extraterritoriaux) que les règles dé nitives pourraient avoir sur le Groupe ou sur l ensemble du secteur bancaire et nancier Le Groupe est exposé au risque de crédit vis à vis de nombreuses contreparties dans le cadre de son activité courante de trading de nancement de réception de fonds de compensation et de règlement ainsi que d autres activités Ces contreparties incluent des clients institutionnels des courtiers et négociateurs des banques d investissement et des banques commerciales ainsi que des États Le Groupe pourrait subir des pertes si une contrepartie était en défaut de ses obligations et que la valeur des actifs détenus en garantie sur cette contrepartie ne correspond pas ou que ces actifs sont cédés à un prix ne permettant pas de couvrir l intégralité de l exposition au titre des prêts ou produits dérivés en défaut De nombreuses stratégies de couverture et de gestion des risques du Groupe impliquent également des opérations avec des contreparties DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N T R O D U C T I O N nancières Tout défaut ou insolvabilité de ces contreparties pourrait affecter l ef cacité des stratégies de couverture ou de gestion des risques mises en place par le Groupe et ainsi avoir un effet défavorable signi catif sur son activité ses résultats et sa situation nancière Le Groupe peut également avoir une exposition concentrée sur une contrepartie un emprunteur ou un émetteur (y compris des émetteurs souverains) ou sur un pays ou un secteur en particulier La dégradation de la notation le défaut ou l insolvabilité d une telle contrepartie ou une détérioration de l environnement économique du pays ou du secteur spéci que concerné pourraient avoir un effet particulièrement négatif sur les activités du Groupe ses résultats et sa situation nancière Les systèmes que le Groupe utilise pour limiter et contrôler le niveau de son exposition de crédit à l égard d entités individuelles de secteurs économiques et de pays peuvent ne pas être ef caces a n de prévenir la concentration du risque de crédit Une concentration du risque pourrait ainsi conduire le Groupe à subir des pertes même lorsque les conditions économiques et de marché sont généralement favorables pour ses concurrents La capacité du Groupe à effectuer des opérations de nancement ou d investissement ou à conclure des transactions portant sur des produits dérivés pourrait être négativement affectée par la solidité des autres institutions nancières et acteurs du marché Les établissements nanciers sont étroitement liés en raison notamment de leurs activités de trading de compensation de contrepartie et de nancement La défaillance d un acteur du secteur voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements nanciers ou la perte de con ance en l industrie nancière de manière plus générale pourraient conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et à des pertes ou défaillances supplémentaires Le Groupe est exposé directement et indirectement à de nombreuses contreparties nancières telles que des prestataires de services d investissement des banques commerciales ou d investissement des fonds communs de placement des hedge funds ainsi que d autres clients institutionnels avec lesquels il conclut des transactions de manière habituelle Un grand nombre de ces transactions expose le Groupe à un risque de crédit en cas de défaut des contreparties ou des clients concernés En outre ce risque serait accru si pour une quelconque raison les actifs détenus en garantie par le Groupe ne pouvaient pas être réalisés ou si leur valeur ne permettait pas de couvrir l intégralité de l exposition du Groupe Il existe un risque de pertes important en cas d inef cacité d un quelconque instrument ou stratégie utilisé par le Groupe pour couvrir son exposition à différents types de risques dans le cadre de ses activités Un nombre important de ces stratégies repose sur des modèles de trading historique et des corrélations déduites de ces modèles qui pourraient s avérer inadaptés à l avenir Par exemple si le Groupe détient une position longue sur un actif il peut couvrir cette position au moyen d une position courte sur un autre actif dont la valeur évolue historiquement dans une direction permettant de neutraliser toute évolution de la position longue Il se peut cependant que cette couverture soit partielle que ces stratégies ne couvrent pas les risques futurs ou qu elles ne permettent pas une diminution effective du risque dans toutes les con gurations de marché ou contre tous types de risques dans le futur L ef cacité des stratégies de couverture peut également être diminuée par des évolutions inattendues sur les marchés Le Groupe enregistre régulièrement des provisions au titre des créances douteuses dans le cadre de son activité de prêt Le niveau global des provisions enregistrées au compte de résultat à la rubrique « coût du risque » repose sur une évaluation du taux de recouvrement des prêts concernés Cette évaluation s appuie sur une analyse des pertes antérieures du volume et du type de prêt consenti des normes sectorielles des arriérés de prêts des conditions économiques ainsi que d autres facteurs Malgré l attention portée à ces évaluations le Groupe a par le passé été contraint d augmenter ses provisions pour créances douteuses et pourrait à l avenir être conduit à augmenter signi cativement ses provisions en raison d une augmentation des actifs non performants ou pour d autres raisons L augmentation signi cative des provisions pour créances douteuses un changement important des estimations du risque de perte pour les prêts non provisionnés ou la réalisation de pertes supérieures aux provisions enregistrées pourraient donc avoir un effet défavorable signi catif sur les résultats et la situation nancière du Groupe Pour la préparation des comptes consolidés du Groupe l application des principes et méthodes comptables IFRS tels que décrits dans les Éléments nanciers ( gurant au Chapitre 10 du présent document de référence) conduit la Direction à formuler des hypothèses et à réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants comptabilisés au compte de résultat sur l évaluation des actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les notes annexes qui s y rapportent Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses la Direction utilise les informations disponibles à la date d établissement des comptes consolidés et peut recourir à l exercice de son jugement Par nature les évaluations fondées DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N T R O D U C T I O NIIsur ces estimations comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur de sorte que les résultats futurs dé nitifs des opérations concernées pourront être différents de ces estimations et avoir alors une incidence signi cative sur les états nanciers Le recours à ces estimations concerne notamment les évaluations suivantes la juste valeur des instruments nanciers non cotés sur un marché actif enregistrée au bilan ou présentée dans les notes annexes le montant des dépréciations des actifs nanciers (Prêts et créances Actifs nanciers disponibles à la vente Actifs nanciers détenus jusqu à l échéance) des opérations de location nancement et assimilées des immobilisations corporelles et in corporelles et des écarts d acquisition les provisions en registrées au passif du bilan dont les provisions sur avantages du per sonnel et les provis ions techniques des entreprises d assurance ain si que la participation aux béné ces différée inscrite à l actif du bilan le montant des actifs d impôts différés comptabilisés au bilan la valeur initiale des écarts d acquisition constatés lors des regroupements d entreprises la juste valeur retenue lor s de la perte de contrôle d une liale consolidée pour réévaluer la quote part éventuellement conservée par le Groupe dans cette entité Le Groupe et certains de ses représentants anciens et actuels peuvent être impliqués dans diverses actions en justice notamment des procédures civiles administratives et pénales La très grande majorité de ces procédures s inscrit dans le cadre de l activité courante du Groupe Ces dernières années le nombre de litiges avec des investisseurs ainsi que le nombre de procédures réglementaires intentées contre des intermédiaires comme les banques et les conseillers en investissement ont augmenté en partie en raison d un contexte économique et nancier dif cile Cette augmentation des litiges a accru le risque pour le Groupe et les autres établissements nanciers de pertes ou de réputation Il est par nature dif cile de prévoir le dénouement des litiges des procédures réglementaires et des actes impliquant les entités du Groupe en particulier si ceux ci sont initiés par diverses catégories de plaignants si le montant des demandes de dommages intérêts n est pas précisé ou est indéterminé ou encore s il s agit d une procédure sans précédent Lors de la préparation de ses états nanciers le Groupe procède à l estimation des conséquences des procédures légales réglementaires ou d arbitrage dans lesquelles il est impliqué et enregistre une provision lorsque des pertes liées à ces procédures sont probables et peuvent être raisonnablement estimées Si ces estimations se révélaient inexactes ou si les provisions enregistrées par le Groupe ne permettaient pas de couvrir les risques liés à ces procédures cela pourrait avoir un effet défavorable signi catif sur la situation nancière et les résultats du Groupe Le Groupe procède à une analyse approfondie des sociétés ou des actifs qu il entend acquérir Toutefois ces analyses ne peuvent souvent pas être exhaustives en raison de divers facteurs Les activités acquises peuvent ainsi inclure des actifs peu attractifs ou peuvent exposer le Groupe à des risques accrus en particulier si le Groupe est dans l incapacité de réaliser des procédures de due diligence exhaustives préalablement aux acquisitions concernées A n de réussir l intégration d une nouvelle activité il est nécessaire d assurer une coordination ef cace des initiatives de développement et de marketing d en conserver les principaux collaborateurs de mettre en place des plans de recrutement et de formation et de veiller à l intégration des systèmes d information Ces tâches peuvent se révéler plus dif ciles à mettre en uvre que prévu et imposer une implication et des ressources plus importantes De même le Groupe peut supporter des coûts d intégration plus élevés et pâtir d économies plus faibles ou encore béné cier de revenus moins importants qu escompté Le degré et le délai de réalisation des synergies sont également incertains Le Groupe a investi d importantes ressources au développement de sa politique de gestion des risques et des méthodes et procédures d évaluation correspondantes et a l intention de poursuivre ses efforts en la matière Néanmoins ces stratégies et techniques de gestion des risques pourraient ne pas être totalement ef caces a n de réduire son exposition aux risques dans toutes les con gurations de marché Ces techniques et stratégies pourraient également s avérer inopérantes face à certains risques en particulier ceux que le Groupe n aurait pas préalablement identi és ou anticipés Certains des outils qualitatifs et indicateurs de gestion des risques reposent sur l observation de l évolution historique des marchés Le Groupe applique à ces observations des statistiques ainsi que d autres outils a n d évaluer ses expositions aux risques Ces outils et indicateurs pourraient livrer des conclusions erronées quant à la future exposition du Groupe en raison notamment de facteurs que le Groupe n aurait pas anticipé ou correctement évalué dans ses modèles statistiques Le défaut d anticipation ou de gestion de ces risques pourrait avoir un effet défavorable signi catif sur l activité la situation nancière et les résultats du Groupe DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N T R O D U C T I O NLe Groupe est exposé au risque de défaillance opérationnelle ainsi que d interruption ou d incident d exploitation de différents partenaires externes notamment d intermédiaires nanciers auxquels il fait appel pour ses règlements ou transactions sur titres (tels que les agents de compensation entreprises de marchés et chambres de compensation) ainsi que de clients et d autres intervenants de marché Un nombre croissant de transactions impliquant des produits dérivés est ou sera dans un avenir proche soumis à compensation obligatoire ce qui accroît l exposition du Groupe à ce risque et pourrait affecter sa capacité à recourir à des alternatives adéquates et compétitives si un tel risque venait à se réaliser L interconnexion entre les multiples institutions nancières et agents de compensation entreprises de marché et chambres de compensation ainsi que la concentration croissante de ces acteurs augmente le risque que la défaillance opérationnelle de l un d entre eux puisse provoquer une défaillance opérationnelle de l ensemble du secteur qui pourrait avoir un impact signi catif sur la capacité du Groupe à conduire ses activités La concentration sectorielle entre intervenants de marché ou entre intermédiaires nanciers est susceptible d accroître ce risque dans la mesure où des systèmes complexes et disparates doivent être coordonnés souvent dans de brefs délais Le Groupe est également exposé au risque de défaillance opérationnelle des systèmes d information et de communication de ses clients à mesure que son interconnexion avec ses clients s accroît Toute défaillance interruption ou incident d exploitation de ce type pourrait affecter défavorablement les capacités du Groupe en matière de réalisation de transactions service à la clientèle gestion de l exposition aux risques ou expansion de ses activités ou donner lieu à des pertes nancières une mise en cause de sa responsabilité à l égard de ses clients ainsi qu à une détérioration de sa liquidité une interruption de ses activités une intervention réglementaire ou une atteinte à sa réputation En outre les systèmes de communication et d information du Groupe jouent un rôle crucial dans la conduite de ses activités Toute défaillance interruption ou violation de ces systèmes même brève et temporaire pourrait entraîner des défaillances ou des interruptions dans l activité du Groupe et ainsi engendrer des coûts additionnels liés à la récupération et à la véri cation des informations ainsi qu une perte potentielle d activité Toute défaillance interruption ou violation des systèmes d information est susceptible d avoir un effet défavorable signi catif sur l activité du Groupe ses résultats et sa situation nancière La survenance d événements imprévus ou catastrophiques tels qu une pandémie ou toute autre crise sanitaire importante (ou la crainte de la survenance d une telle crise) des attaques terroristes ou des catastrophes naturelles pourrait créer des perturbations économiques et nancières et provoquer des dif cultés opérationnelles (notamment des restrictions de déplacements ou la relocalisation des employés) qui seraient susceptibles d affecter négativement la capacité du Groupe à conduire ses activités et exposer ses activités d assurance à des pertes signi catives et des coûts accrus (notamment en termes de primes de réassurance) Au cours de la récente dégradation des marchés le Groupe a connu un déclin du volume des transactions réalisées pour le compte de ses clients conduisant à une diminution des revenus générés par cette activité Le Groupe ne peut garantir qu il ne connaîtra pas une évolution similaire lors de futures nouvelles dégradations du marché susceptibles de survenir périodiquement et inopinément En outre les commissions que le Groupe facture à ses clients au titre de la gestion de leurs portefeuilles étant dans de nombreux cas fondées sur la valeur ou la performance de ces portefeuilles une dégradation du marché qui réduirait la valeur des portefeuilles de ses clients ou augmenterait les montants des retraits conduirait à une réduction des revenus que le Groupe perçoit au titre de ses activités de Gestion d Actifs de dépositaire et de Banque Privée Dans un secteur de forte concurrence pour le recrutement de talents les ressources humaines du Groupe sont un de ses principaux atouts A n d attirer et de retenir des collaborateurs quali és le Groupe doit offrir des perspectives de carrière et de formation ainsi que des niveaux de rémunération en ligne avec les pratiques du marché et comparables à ceux de ses concurrents Si le Groupe ne parvenait plus à attirer des collaborateurs hautement quali és cela pourrait avoir un effet défavorable signi catif sur ses performances notamment sur sa position concurrentielle et sur la satisfaction de sa clientèle En outre le secteur nancier continuera d être soumis à un encadrement de plus en plus strict de ses politiques de rémunération avec notamment des conditions de performance et ou des paiements différés pour certains types de rémunération ce qui contraindra le Groupe ainsi que l ensemble des professionnels du secteur nancier à s adapter en conséquence pour attirer et déliser les talents DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E C R É D I TIIA n d encadrer la gestion des risques de crédit du Groupe la Direction des risques conjointement avec les pôles a dé ni un dispositif de contrôle et de surveillance reposant sur la politique de risque de crédit Périodiquement celui ci est revu et validé par le Comité d audit de contrôle interne et des risques La surveillance des risques de crédit est organisée par pôles (Réseaux France Réseaux Internationaux Services Financiers Spécialisés et Assurances Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs Banque de Financement et d Investissement) et est complétée par des départements ayant une approche plus transversale (suivi du risque pays du risque sur institutions nancières) Le risque de contrepartie sur opérations de marché est rattaché au Département des risques de marché Au sein de la Direction des risques chacun de ces départements est en charge de xer des limites de crédit globales et individuelles par client catégorie de client ou type de transaction autoriser les opérations soumises par les Directions commerciales valider les notes de crédit ou les critères internes de notation des clients assurer le suivi et la surveillance des exposition s de montant unitaire élevé et de divers portefeuilles de crédit spéci ques valider les politiques de provisionnement spéci ques et collectives Par ailleurs un département distinct effectue l analyse d ensemble des portefeuilles et assure les reportings associés y compris vis à vis des autorités de tutelle Un rapport mensuel sur l activité de la Direction des risques est présenté au CORISQ et des analyses spéci ques sont soumises à la Direction générale La politique de crédit de Société Générale repose sur le principe que tout engagement comportant des risques de crédit s appuie sur une connaissance approfondie du client et de son activité la compréhension de la nalité et de la nature du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance La décision d accorder un crédit doit aussi s assurer que la structure de la transaction permettra de minimiser le risque de perte en cas de défaillance de la contrepartie De plus le processus d octroi à un client intègre la vision d engagement global du groupe auquel appartient ce client La validation des risques s inscrit dans la stratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son Appétit pour le risque Le processus de validation des risques repose sur quatre principes clés toutes les transactions entraînant un risque de crédit (risque débiteur risque de règlement livraison risque émetteu r et risque de remplacement) doivent être soumises à autorisation préalable l analyse et la validation des dossiers incombent respectivement à la ligne métier et aux unités de risqu e les plus quali ées A n de garantir une approche cohérente dans la prise de risque du Groupe ce métier et cette unité examin ent toutes les demandes d autorisation relatives à un client ou une catégorie de clients donnés cette ligne métier et cette unité de risque doivent être indépendantes l une de l autre les décisions d octroi de crédit doivent systématiquement s appuyer sur les notes de risque attribuées en interne (notation de la contrepartie obligor rating) proposées par les lignes métiers et validées par la Direction des risques La Direction des risques soumet au CORISQ des recommandations sur les limites qu elle juge appropriées pour certains pays zones géographiques secteurs produits ou types de clients de manière à réduire les risques présentant une forte corrélation L allocation des limites est soumise à l accord de la Direction générale du Groupe et repose sur un processus impliquant les directions opérationnelles exposées aux risques ainsi que la Direction des risques Des limites d autorisations sont xées par contrepartie et le processus d octroi doit s inscrire dans le respect de la limite globale des autorisations pour le groupe auquel la contrepartie appartient Les expositions individuelles importantes sont revues en Comité Grands Risques (CGR) Les concentrations sont mesurées à l aide du modèle interne de la Banque et pour les expositions les plus importantes des limites individuelles de concentration sont établies Les dépassements de limites sont gérés dans le temps par des réductions d exposition L E S R I S Q U E S D E C R É D I T DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E C R É D I Tl utilisation de dérivés de crédit et des cessions d actifs Des cibles de concentration sont dé nies pour les plus grandes contreparties à l occasion de Comités de Concentration Le Groupe revoit par ailleurs régulièrement l ensemble de son portefeuille de crédit par le biais d analyses par type de contreparties ou secteur d activité En complément des études industrielles et des analyses de concentration sectorielle récurrentes des études sectorielles et des analyses de portefeuilles d activités plus spéci ques sont conduites à la demande de la Direction générale et ou de la Direction des risques et ou des pôles de la banque Le risque pays se manifeste dès lors qu une exposition (créances titres garanties dérivés) est susceptible d être impactée défavorablement du fait de changements des conditions politiques économiques sociales et nancières de son pays de rattachement Il comprend les expositions sur tout type de clientèle y compris les contreparties souveraines (le risque souverain étant lui aussi encadré par le dispositif de limites en risque de contrepartie) Le risque pays se décline selon deux axes principaux recouvre le risque de non paiement résultant soit d actes ou mesures prises par les autorités publiques locales (décision des autorités locales d interdire au débiteur l exécution de ses engagements nationalisation expropriation non convertibilité ) soit d événements inter nes (émeute guerre civile ) ou exter nes (guerre terrorisme ) provient de la dégradation de la qualité de crédit de toutes les contreparties dans un pays donné du fait d une crise économique ou nancière du pays indépendamment de la situation nancière propre de chaque contrepartie Il peut s agir d un choc macro économique (fort ralentissement de l activité crise systémique du système bancaire ) d une dévaluation de la monnaie d un défaut souverain sur sa dette exter ne entraînant le cas échéant d autres défauts Des limites globales et un suivi renforcé des expositions sont mis en place sur les pays sur la base de leurs notations internes et d indices de gouvernance L encadrement n est pas limité aux pays émergents Les limites pays sont validées annuellement par la Direction générale Elles peuvent être revues à la baisse à n importe quel moment en fonction de la dégradation ou d une anticipation de la dégradation de la situation d un pays Toutes les expositions du Groupe (titres dérivés créances garanties) sont prises en compte dans ce pilotage La méthodologie de détermination du pays du risque se fonde sur le pays de résidence le pays de localisation des actifs la nationalité des contreparties ou du groupe de rattachement et prend en compte les effets d atténuation et de déplacement des garanties et des collatéraux Les hedge funds sont des contreparties importantes pour le Groupe Étant non régulés les hedge funds génèrent des risques spéci ques ils sont en mesure d utiliser un levier important et de recourir à des stratégies d investissement impliquant des instruments nanciers illiquides ce qui entraîne une forte corrélation entre le risque de crédit et le risque de marché Les activités réalisées sur le secteur des hedge funds sont encadrées entre autres par un jeu de limites globales xées par la Direction générale une limite expr imée en Credit VaR encadrant le risque de remplacement maximum pouvant être pris sur ce segment une limite en s tress test encadrant les risques de marché et de nancements à des hedge funds garantis par des parts de fonds En 2012 l activité de marché de Société Générale avec les hedge funds a été légèrement inférieure à celle de 2011 On note particulièrement une baisse sensible de l activité sur les produits structurés due à la tendance de marché En complément des stress tests globaux (voir p 209) la Direction des risques conduit à la demande des stress tests spéci ques qui permettent de mesurer la résilience de portefeuilles d activités de liales à des chocs macro économiques d amplitudes variées Ils servent au pilotage opérationnel des risques et de l activité des métiers du Groupe et certains d entre eux sont présentés en CORISQ pour la validation des limites À l instar des stress globaux les exercices de stress test spéci ques s appuient sur un scénario de base et un scénario stressé dé nis par les économistes et les experts sectoriels du Groupe Les scenarii sont décrits par des événements déclencheurs et des hypothèses (mêmes qualitatives) sur les variables macro économiques de référence telles que le niveau évolution du PIB la demande le taux de chômage de l in ation les taux d intérêts le prix du pétrole les taux de change Les canaux de transmission de ces chocs macro économiques au périmètre du stress test sont analysés a n d évaluer la sensibilité des paramètres de risques des portefeuilles (Probability of Default PD Loss Given Default LGD) aux chocs sur les variables macro économiques Les dépréciations se décomposent en dépréciations sur base portefeuille qui portent sur des encours de crédit sains et en dépréciations spéci ques qui couvrent les contreparties en défaut Les dépréciations sur base portefeuille sont des dépréciations collectives constituées sur des ensembles homogènes présentant un pro l de risque dégradé sans pour autant qu une mise en DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E C R É D I TIIdéfaut au niveau individuel puisse être constatée Ces groupes homogènes sont constitués de contreparties secteurs et pays sensibles Ils sont identi és au travers des analyses régulières de portefeuille par secteur d activité pays ou type de contrepartie Ces dépréciations sont calculées sur la base d hypothèses de taux de passage en défaut et de pertes en cas de défaut Ces hypothèses sont calibrées par groupe homogène en fonction de leurs caractéristiques propres de leur sensibilité à la conjoncture et de données historiques Ces hypothèses sont revues périodiquement par la Direction des risques Les décisions de dépréciations spéci ques sur des contreparties sont prises lorsqu il y a constatation d une preuve objective d un événement de défaut Le montant de la dépréciation est fonction de l évaluation des possibilités de récupération de fonds Les ux prévisionnels sont déterminés en prenant en considération la situation nancière de la contrepartie ses perspectives économiques les garanties appelées ou susceptibles de l être Une contrepartie est considérée en défaut dès lors qu un seul des éléments ci dessous est constaté une dégradation signi cative de la situation nancière de la contrepartie entraîne une forte probabilité qu elle ne puisse pas honorer en totalité ses engagements et don c un r isque de perte pou r la banque et ouun ou plusieurs impayés depu is au moins 90 jours ont été constatés et ouune procédure de recouvrement est entamée (à l exception de certaines catégories d encours telles que les engagements sur collectivités locales) et ouune situation de restructuration de dette et ou une procédure de type dépôt de bilan règlement judiciaire liquidation judiciaire est en cours Le risque de contrepartie ou de remplacement correspond à la valeur de marché des transactions réalisées avec les contreparties Il représente le coût de remplacement en cas de défaillance de la contrepartie des opérations af chant une valeur positive en faveur du Groupe Les transactions entraînant un risque de contrepartie regroupent notamment les opérations de pensions livrées de prêts et emprunts de titres et les contrats de produits dérivés de gré à gré (OTC) tels que les swaps les options et les contrats à terme Société Générale accorde beaucoup d importance au suivi de son exposition au risque de contrepartie a n de minimiser ses pertes en cas de défaillance et des montants d autorisation sont dé nis pour toutes les contreparties (banques autres institutions nancières entreprises et organismes publics) Pour quanti er le coût de remplacement potentiel Société Générale utilise un modèle interne la juste valeur future des opérations de marché effectuées avec chaque contrepartie est modélisée en tenant compte de l ensemble des effets de corrélation et de compensation Les estimations proviennent de modèles Monte Carlo élaborés par la Direction des risques sur la base d une analyse historique des facteurs de risque de marché et prennent en compte les garanties et sûretés Société Générale s appuie sur deux indicateurs pour caractériser la distribution qui découle de la simulation Monte Carlo le risque courant moyen particulièrement adapté pour analyser l exposition aux risques d un portefeuille de clients la VaR crédit (ou CVaR) montant de la perte maximale susceptible d être subie après élimination de 1 % des occurrences les plus défavor ables utilisé pour xer les limites par contrepartie individuelle Société Générale a également développé une série de scenarii de stress tests permettant de déterminer l exposition qui résulterait de changements de la juste valeur des transactions conclues avec l ensemble de ses contreparties dans l hypothèse d un choc extrême affectant les paramètres de marché Le pro l de crédit des contreparties fait l objet de révisions régulières et des limites sont établies en fonction de la nature et de la durée de vie des instruments concernés La qualité de crédit intrinsèque et la solidité de la documentation juridique associée sont entre autres prises en compte pour dé nir ces limites Les analyses de crédit fondamentales internes sont également complétées par des comparaisons pertinentes avec les pairs et par la surveillance du marché Les outils informatiques en place permettent tant aux opérateurs qu à la Direction des risques de s assurer de manière quotidienne que les autorisations par contrepartie sont respectées en permanence et que des limites supplémentaires sont demandées autant que de besoin Tout affaiblissement important d une contrepartie de la banque déclenche le réexamen immédiat des notations internes Un processus de surveillance et d approbation particulier est mis en uvre pour les contreparties les plus sensibles ou les catégories les plus complexes d instruments nanciers DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E C R É D I TDans le cadre du calcul des fonds propres au titre du risque de contrepartie l Autorité de Contrôle Prudentiel a donné son agrément en 2012 pour l utilisation du modèle interne décrit ci dessus a n de déterminer l indicateur EEPE (Effective Expected Positive Exposure) L EAD relative au risque de contrepartie est donc depuis juin 2012 calculée sur la base de ce nouvel indicateur Cette nouvelle méthode couvre environ 90 % des opérations Pour le reste le Groupe utilise la méthode d évaluation au prix de marché pour ces opérations Dans cette méthode l EAD relative au risque de contrepartie de la banque est déterminée en agrégeant les valeurs de marché positives de toutes les transactions (coût de remplacement) complétées par un facteur de majoration (dit « add on ») Ce facteur de majoration établi conformément aux Directives de la CRD (Capital Requirement Directive) est un pourcentage xe fonction du type de transaction et de la durée de vie résiduelle qui est appliqué au montant nominal de l opération Dans les deux cas les effets des accords de compensation et des sûretés réelles sont pris en compte en appliquant les règles de compensation telles que dé nies dans la méthode au prix du marché et en soustrayant les garanties ou sûretés Les besoins en fonds propres réglementaires dépendent également de la notation interne de la contrepartie débitrice Une réserve comptable est prise au titre de l ajustement de crédit (ou CVA Credit Value Adjustment) par contrepartie sur le portefeuille de transactions négociées de gré à gré pour tenir compte du risque de contrepartie Le risque de corrélation défavorable (Wrong Way Risk) est le risque que l exposition du Groupe sur une contrepartie augmente signi cativement alors que la probabilité de défaut de la contrepartie augmente aussi Il existe deux cas différents le risque de corrélation défavorable spéci que qui correspond au cas où le montant de l exposition est directement lié à la qualité de crédit de la contrepartie le risque de corrélation défavorable général qui correspond aux cas où il existe un e corrélation n on nulle entre certains paramètres de marché et la santé nancière de la contrepartie du Groupe Le risque de corrélation défavorable fait l objet de procédures d identi cation de calcul des expositions et d un suivi spéci que et périodique des contreparties identi ées Les garanties comprennent les engagements et les mécanismes de protection fournis par les banques et les établissements de crédit assimilés les institutions spécialisées telles que les organismes de cautionnement de prêts hypothécaires (comme Crédit Logement en France) les rehausseurs de crédit et les compagnies d assurances multibranches les organismes de crédit à l exportation etc À noter que les Credit Default Swaps (CDS) font également partie de cette catégorie Les collatéraux peuvent être constitués d actifs physiques prenant la forme de biens immobiliers de matières premières ou métaux précieux ou d instruments nanciers tels que des liquidités des titres ou des investissements de qualité supérieure ainsi que des contrats d assurance Les décotes (haircuts) appropriées sont appliquées à la valeur de la sûreté en fonction de sa qualité et de ses caractéristiques de liquidité Dans le but de réduire sa prise de risques le Groupe mène donc une gestion active de ses sûretés notamment en les diversi ant collatéraux physiques garanties personnelles et autres (dont CDS) Le Groupe a renforcé ses politiques de prise de garanties et collatéraux et d actualisation de leur valorisation (base de collecte des sûretés déclinaison de procédures opérationnelles) Lors de l approbation d un crédit une évaluation de la valeur des garanties et des sûretés réelles de leur caractère juridiquement contraignant ainsi que de la capacité du garant à honorer ses engagements est réalisée Ce processus permet également de s assurer que la sûreté ou la garantie répondent correctement aux exigences de la directive relative aux exigences de fonds propres des établissements de crédit (Capital Requirement Directive CRD) Les garants font l objet d une notation inter ne actualisée au moins annuellement et les collatéraux d une revalorisation au moins annuelle Il appartient à la lière Risques de valider les procédures opérationnelles mises en place par les pôles d activités pour la valorisation périodique des sûretés (garanties et collatéraux) qu il s agisse de valorisations automatiques ou « à dire d expert » et que ce soit lors de la décision de crédit portant sur un nouveau concours ou à l occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit Exposition au moment du défaut (Exposure at Default EAD) additionne la partie des prêts qui a été tirée et convertit les engagements hors bilan au moyen du facteur de la (1) conversion de crédit pour calculer l exposition inscrite au bilan au moment de défaillance de la contrepartie DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E C R É D I TIIAu sein de la Banque de Financement et d Investissement le département de gestion du portefeuille de crédits (CPM Credit Portfolio Management) a pour mission en collaboration étroite avec la Direction des risques et les métiers de réduire les concentrations excessives gurant dans le portefeuille et d apporter une réponse rapide aux détériorations de qualité de crédit d une contrepartie CPM est désormais intégré au département en charge de la gestion des ressources rares du portefeuille de prêts et créances Le Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de la gestion du portefeuille de crédits Corporate Ils permettent essentiellement de réduire les concentrations individuelles sectorielles et géographiques et d assurer une gestion active des risques et du capital alloué Les protections individuelles acquises le sont principalement au titre de la politique de gestion des surconcentrations à titre d exemple les dix noms les plus couverts représentent 77 % du montant total des protections Les montants notionnels des dérivés de crédit Corporate (Credit Default Swap CDS) achetés dans le cadre de cette activité sont enregistrés en hors bilan parmi les engagements de garanties reçus L encours total des achats de protections via dérivés de crédit Corporate est passé de 4 6 Md EUR à n décembre 2011 à 1 9 Md EUR à n décembre 2012 essentiellement par le non renouvellement de certaines protections à leur échéance Sur 2012 les spreads de Credit Default Swaps (CDS) des émissions investment grade européennes (indice Itraxx) sont restés élevés la première partie de l année avant de re uer avec la baisse des tensions sur les dettes souveraines A n de limiter la volatilité du résultat généré par ce portefeuille de CDS (ces positions étant valorisées en Marked to Market) le département a conclu des opérations sur dérivés de crédit pour réduire la sensibilité du portefeuille au resserrement des spreads Les achats de protections sont dans la quasi totalité des cas réalisés auprès de contreparties bancaires de rating supérieur ou égal à BBB+ la moyenne se situant en A A Le Groupe veille également à éviter une trop forte concentration par contrepartie Société Générale fait appel à différentes techniques pour réduire ce risque Pour les contreparties avec lesquelles elle traite sur les marchés la banque met en place dans la mesure du possible des accords de résiliation compensation globale Ils permettent en cas de défaillance de compenser l ensemble des montants dus par chacune des contreparties En général ces contrats prévoient la réévaluation régulière (en général quotidienne) du montant de sûretés requis et le versement des appels de marge correspondants Les sûretés réelles admises sont principalement composées de liquidités ou d actifs liquides de qualité supérieure comme par exemple des obligations souveraines disposant d un bon rating D autres actifs négociables peuvent être acceptés à condition que leur valorisation soit ajustée (décotes ou haircuts) a n de traduire la moindre qualité et ou le degré inférieur de liquidité de l instrument Ainsi au 31 décembre 2012 la majorité des opérations OTC sont collatéralisées en montant 57 % des opérations avec un Marked to Market positif (collatéral reçu par Société Générale) et 61 % des opérations avec un Marked to Market négatif (collatéral déposé par Société Générale) La gestion du collatéral des opérations de gré à gré (OTC) fait l objet d une surveillance permanente a n de minimiser le risque opérationnel la valeur de l exposition par opération collatéralisée est certi ée quotidiennement des contrôles spéci ques permettent de s assurer du bon déroulement du process (règlement du collatéral cash ou titres supervision des suspens etc ) les stocks d opérations collatéralisées sont réconciliés avec ceux de la contrepartie selon une fréquence xée par le régulateur (principalement quotidienne) a n d éviter et ou de résoudre les litiges sur appels de marges les éventuels litiges sont suivis quotidiennemen t et font l objet d un comité de revue Outre le recours aux Agences de crédit export (par exemple Coface et Exim) et aux organismes multilatéraux (par exemple BERD) Société Générale a développé depuis plusieurs années des relations avec des assureurs privés a n de couvrir une partie des nancements contre les risques de non paiement à la fois commerciaux et politiques Validé par la Direction générale du Groupe le dispositif d encadrement et de suivi des risques de cette activité repose sur une limite globale complétée par des sous limites par maturité et des limites par contrepartie assureur chaque contrepartie assureur devant en outre répondre à des critères stricts d éligibilité La mise en place d une telle politique participe au global à une saine réduction des risques Depuis 2007 Société Générale a l autorisation de ses autorités de tutelle d appliquer pour la majeure partie de ses expositions la méthode de notations internes (méthode IRB Internal Rating Based) pour calculer les fonds propres nécessaires au titre des risques de crédit Les transitions vers la méthode IRB pour certaines de ses activités et expositions actuellement soumises à l approche standard resteront sélectives et marginales en terme d impact sur le capital réglementaire du Groupe DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E C R É D I TLes EAD sont présentées d après la Directive sur les fonds propres (Capital (1) Requirement Directive CRD) transposée dans la réglementation française Hors titres de participation immobilisations et comptes de régularisation (2) Le système de notation du Groupe se différencie fondamentalement entre la clientèle de détail (particuliers TPE professionnels) et la clientèle entreprises banques et souverains pour les portefeuilles de la clientèle de détail des modèles internes servent à mesurer les risques de crédit exprimés à partir d une probabilité de défaillance de l emprunteur à horizon d un an (Probability of Default PD) et du pourcentage de perte en cas de défaillance de la contrepartie (Loss Given Default LGD) Ces paramètres sont attribués automatiquement en confor mité avec les principes de l accord de Bâle pour les portefeuilles entreprises banques et souverains le dispositif de notation repose sur deux grands piliers un dispositif de modèles de notation de contreparties comme aide à la décision du notateur qui attribue la note et un dispositif d attribution automatique des paramètres de LGD et de facteurs de conversion de crédit (Credit Conversion Factor CCF) en fonction des caractéristiques des transactions Dans les deux cas un ensemble de procédures énonce les règles relatives aux notes (champ d application fréquence de révision procédure d approbation des notes etc ) ainsi que celles pour la supervision le contrôle de cohérence a posteriori (back testing) et la validation des modèles Ces procédures permettent entre autres de faciliter le jugement humain porteur d un regard critique et complément indispensable des modèles pour ces portefeuilles Les modèles internes du Groupe permettent ainsi une évaluation quantitative des risques de crédit à partir de la probabilité de défaillance de la contrepartie et du taux de perte en cas de défaut Ces éléments sont intégrés dans les demandes de crédit et le calcul du rendement des fonds propres corrigé par le risque Ils sont utilisés comme outil pour structurer tarifer et approuver les transactions Ainsi les notes des contreparties sont un des critères de détermination des limites décisionnelles d approbation accordées aux opérationnels et à la lière Risques L ensemble des modèles de risque du Groupe est construit et validé sur la base d historiques internes les plus longs possibles respectant des contraintes de représentativité (tant au regard des portefeuilles concernés que des effets de la conjoncture sur la période considérée) et de prudence De la sorte les estimations de risque du Groupe ne présentent pas une sensibilité excessive aux variations de la conjoncture tout en restant adaptées à la détection des éventuels risques dégradés De plus la modélisation des PD des grandes entreprises a été étalonnée par rapport aux statistiques de défaillance long terme provenant d une agence de notation externe Ces modèles utilisés pour estimer les PD et LGD couvrent la grande majorité des portefeuilles de crédit du Groupe (Banque de détail et Banque de Financement et d Investissement) Ils ont pour l essentiel été validés en méthode IRBA (Internal Ratings Based Advanced) en 2007 et font l objet depuis cette date d un suivi de performance régulier Par ailleurs le Groupe a reçu la validation du régulateur pour utiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour le calcul de l exigence de fonds propres réglementaires sur les conduits de Asset Backed Commercial Paper La gouvernance comprend le développement la validation le suivi et les décisions sur l évolution des modèles internes de notation Un département spéci que de la Direction des risques est plus particulièrement chargé d élaborer les principes de la banque pour l estimation et la validation des paramètres de crédit employés dans le cadre de la méthode IRBA Le schéma de validation interne des nouveaux modèles ainsi que des travaux de backtest annuels se décline en deux phases une phase d instruction don t l objectif est de réunir l ensemble des éléments statistiques et bancaires permettant d apprécier la qualité des modèles Pour les sujets à composante statistique une revue est menée par l entité indépendante du contrôle des modèles dont les conclusions sont formellement présentées aux entités modélisatrices dans le cadre d un comité (Comité Modèles) une phase de validation qui s articule autour du Comité Experts dont l objectif est de valider d un point de vue bancaire les paramètres bâlois d un modèle interne Le Comité Experts est une instance sponsoris ée par le Directeur des risques du Groupe et les Directeu rs des pôles concernés Le rôle du Comité Experts est d apporter une appréciation sur la cohérence d un point de vue bancaire des paramètres bâlois des modèles internes Le Comité Experts est également en charge de dé nir les orientations des travaux de revue et refonte des modèles en tenant compte des enjeux économiques et nanciers des lignes métiers sur proposition du Comité Modèles DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E C R É D I TIILe Groupe revoit régulièrement l ensemble de son portefeuille de crédit avec des analyses plus spéci ques par type de contreparties (Corporate contreparties bancaires hedge funds etc ) zones géographiques ou secteurs d activité La mesure adoptée pour les expositions de crédit dans cette section est l EAD Exposure At Default (bilan et hors bilan) hors titres de participation immobilisations comptes de régularisation Au 31 décembre 2012 l EAD totale du Groupe est de 685 Md EUR (dont 543 Md EUR d exposition au bilan) et de 666 Md EUR hors titrisation (En M EUR)Établissements portefeuilles bâlois banques et collectivités territoriales * (En M EUR)Les EAD en méthode standard sont reportées nettes de collatéraux a n d assurer (1) la comparabilité entre les 2 exercices les données au 31 12 2011 ont été retraitées Le portefeuille Corporate (Grandes Entreprises PME et Financements Spécialisés) présente une diversi cation sectorielle satisfaisante Au 31 décembre 2012 le portefeuille Corporate s élève à 267 Md EUR (exposition bilan et hors bilan mesurée en EAD) Le secteur Activités nancières est le seul à représenter plus de 10 % du portefeuille Les expositions du Groupe sur ses dix premières contreparties Corporate représentent 5 % de ce portefeuille DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E C R É D I TExposition en cas de défaut (EAD) relative au risque débiteur risque émetteur * risques de remplacement sur encours traités en IRB hors titres de participation immobilisations comptes de régularisation et encours douteux Le périmètre retenu correspond aux crédits sains traités en méthode IRB sur l ensemble du portefeuille de clients Entreprises tous pôles confondus représente une EAD de 207 Md EUR (sur une EAD totale sur le portefeuille bâlois Entreprises de 267 Md EUR méthode standard comprise) La répartition par rating de l exposition Corporate du Groupe démontre la bonne qualité du portefeuille Elle est fondée sur la notation interne de la contrepartie présentée en équivalent Standard & Poor s Au 31 décembre 2012 la majorité de l exposition se concentre sur des contreparties investment grade c est à dire dont le rating inter ne en équivalent Standard and Poor s est supérieur à BBB (63 % de la clientèle Corporate) Les opérations portant sur les contreparties non investment grade sont très souvent assorties de garanties et collatéraux permettant d atténuer le risque Exposition en cas de défaut (EAD) relative au risque débiteur risque émetteur * risques de remplacement sur encours traités en IRB hors titres de participation immobilisations comptes de régularisation et encours douteux Le périmètre retenu correspond aux crédits sains traités en méthode IRB sur l ensemble du portefeuille Banques tous pôles confondus et représente une EAD de 44 Md EUR (sur une EAD totale sur le portefeuille bâlois Banques de 72 Md EUR) La répartition par rating de l exposition sur contreparties bancaires du groupe Société Générale démontre la bonne qualité du portefeuille Elle est fondée sur la notation interne de la contrepartie présentée en équivalent Standard & Poor s Au 31 décembre 2012 l exposition se concentre sur des contreparties investment grade d une part (91 % de l exposition) sur les pays développés d autre part (81 %) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E C R É D I TIIEXPOSITIONS BILAN (SOIT 543 Md EUR D EAD) EXPOSITIONS BILAN ET HORS BILAN (SOIT 685 Md EUR D EAD) Au 31 décembre 2012 85 % des expositions du Groupe (bilan et hors bilan) sont concentrées sur les grands pays industrialisés Près de la moitié des concours est portée par une clientèle française (28 % sur le portefeuille non retail et 19 % sur les particuliers) Les expositions du Groupe sur pays émergents se répartissent sur plus d une centaine de pays situés dans cinq zones géographiques (EAD en Md EUR) L EAD (nette de provisions) sur pays émergents est stable entre le 31 décembre 2011 et le 31 décembre 2012 La stabilité du portefeuille pays émergents masque des évolutions contrastées La baisse importante de l exposition en Asie et en Amérique Latine compense l augmentation de l activité en Europe de l Est hors UE La baisse de la Banque de Financement et d Investissement compense la hausse de la Banque de détail Au titre de la Banque de détail (Réseaux Internationaux et Services Financiers Spécialisés) le portefeuille se répartit essentiellement sur plus d une trentaine de pays principalement en Europe de l Est et dans le Bassin méditerranéen La majorité de l exposition porte sur des pays classés investment grade (66 %) Au titre de la Banque de Financement et d Investissement la grande majorité de l exposition porte également sur des pays classés investment grade (89 %) Le Groupe est présent dans la plupart des pays d Europe de l Est en particulier en République Tchèque en Russie et en Roumanie En Russie le Groupe est principalement actif dans le domaine de la Banque de détail (Réseaux Internationaux et Services Financiers Spécialisés) L exposition s élève à 20 2 Md EUR au 31 décembre 2012 contre 18 7 Md EUR à n 2011 (soit une progression de 8 5 %) Cette hausse s explique essentiellement par une hausse de la Banque de détail L activité de la Banque de Financement et d Investissement est en baisse sur la période Les EAD sont restées stables en 2012 en République Tchèque (26 0 Md EUR) où le groupe opère essentiellement par son activité de Banque de détail avec là aussi une augmentation de la Banque de détail et une baisse de la Banque de Financement et d investissement Selon le pays d origine de la contrepartie (1) Les ventilations géographiques présentées ci dessous sont calculées selon la méthodologie dé nie par l Autorité Bancaire Européenne (ABE) lors des tests sur les besoins en (2) fonds propres des banques européennes Le pays est celui de la localisation des actifs de la contrepartie après prise en compte des effets d atténuation et de déplacement des garanties et des collatéraux et des provisions À noter que les expositions souveraines sont incluses DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E C R É D I TLe Groupe est présent en Roumanie au travers de son pôle de Banque de détail L exposition s élève à 11 7 Md EUR au 31 décembre 2012 contre 12 3 Md EUR au 31 décembre 2011 (soit une baisse de 5 3 %) (EAD Md EUR)Les ventilations géographiques présentées ci dessous sont calculées selon la méthodologie dé nie par l Autorité Bancaire Européenne (ABE) lors des tests sur les besoins en (1) fonds propres des banques européennes Le pays est celui de la localisation des actifs de la contrepartie après prise en compte des effets d atténuation et de déplacement des garanties et des collatéraux et des provisions À noter que les expositions souveraines sont incluses Expositions nettes hors expositions directes sur dérivés (2) Banking book net de provisions au coût amorti ajustés des intérêts courus non échus et surcotes décotes Trading book net de provisions CDS (différence entre la valeur de marché des positions acheteuses et celle des positions vendeuses) Titrisation en Irlande exposition GIIPE sous jacente d environ 4 %(3) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E C R É D I TIIHors actifs gérés en extinction et dette souveraine grecque * La charge nette du risque du Groupe pour le 2012 est de 3 935 M EUR contre 4 330 M EUR en 2011 Le coût du risque commercial du Groupe s établit à 75(1) points de base en 2012 contre 67(1) points de base en 2011 Le coût du risque des Réseaux France est en hausse à 50 points de base (41 points de base en 2011) traduisant la dégradation de l environnement économique notamment sur la clientèle commerciale où le Groupe enregistre une hausse des dotations sur des entreprises de taille moyenne du secteur industriel À 183 points de base (contre 177 points de base en 2011) le coût du risque des Réseaux Internationaux en légère augmentation présente une évolution contrastée par zones il atteint un point bas en Russie au T4 12 et reste élevé en Roumanie re étant la situation économique dégradée du pays Le coût du risque des activités pérennes de la Banque de Financement et d Investissement est contenu à 31 points de base (contre 11 en 2011) et demeure à un niveau bas En 2012 la charge nette du risque des actifs gérés en extinction s établit à 262 M EUR (en forte réduction par rapport à 425 M EUR en 2011) Le coût du risque des Services Financiers Spécialisés diminue à 125 points de base (contre 149 points de base en 2011) re étant l amélioration notable dans le métier du crédit à la consommation Le Groupe enregistre également une provision pour litiges de 300 M EUR en 2012 La dépréciation et le provisionnement des risques de crédit s appliquent principalement à des créances douteuses et litigieuses Le montant de ces créances s élève à 27 1 Md EUR au 31 décembre 2012 (contre 27 9 Md EUR au 31 décembre 2011) dont 3 4 Md EUR d encours relatifs aux actifs gérés en extinction au sein de la Banque de Financement et d Investissement (majoritairement localisés en Amérique du Nord) Au 31 décembre 2012 ces créances sont couvertes par un stock de provisions et dépréciation spéci ques qui s élève à 14 8 Md EUR dont 2 3 Md EUR sur les actifs gérés en extinction Y compris actifs gérés en extinction* Annualisé hors litiges actifs gérés en extinction et souverain grec sur actifs début de période (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E C R É D I TLe montant des provisions sur base portefeuille pour l ensemble du Groupe s élève à 1 1 Md EUR au 31 décembre 2012 Hors actifs gérés en extinction * DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E M A R C H ÉIILes risques de marché désignent le risque de perte résultant d une évolution défavorable des paramètres de marché Ils concernent l ensemble des opérations du trading book et également certains portefeuilles classés en banking book Si la responsabilité première de la maîtrise des risques incombe naturellement aux responsables des activités des salles de marchés (front of ce) le dispositif de supervision repose sur une structure indépendante le Département des risques s ur opérations de marché de la Direction des risques Ce département est en charge du suivi permanent qu otidien et indépendant des positions et des risques issus de toutes les activités de marché du Groupe et de la comparaison de ces positions et risques avec les limites établies de la dé nition des méthodes de mesure du risque et des procédures de contrôle de la validation des modèles de valorisation utilis és pour le calcul des risques et des résultats de la dé nition des provisions pour risque de marché (rés erves et ajustements de résultat) de la dé nition des fonctionnalités des bases de données et des systèmes utilisés pour mesurer les risques de marché de l instruction de l ensemble des demandes de limites formulées par les différentes activités dans le cadre des autorisations globales accordées par la Direction générale et le Conseil d administration et du suivi de leurs utilisations de la centralisation la consolidation et du reporting des risques de marché du Groupe de la proposition au Comité des risques du Groupe des limites de marché pour les interventions de chaque activité du Groupe Outre ces fonctions relatives aux risques de marché stricto sensu le Département des risques sur opérations de marché surveille et contrôle également le nominal brut des positions Ce dispositif fondé sur des niveaux d alertes s appliquant à l ensemble des in struments et à tous les desks participe à la détection d opérations éventuelles de rogue trading (activités non autorisées sur les marchés) Le contrôle de premier niveau est attribué dans ch aque entité supportant des risques de marché à des agents nommément désignés et indépendants du front of ce dont l activité couvre notamment le suivi permanent des position s et des résultats en dialogue avec le front of ce et les services comptables la véri cation des paramètres de marché utilisés pour le calcul des risques et des résultats le calcul quotidien des risques de marché selon une procédure formalisée et sécurisée le suivi qu otidien du respect des limites noti ées à chaque activité et la véri cation permanente de l existence d un dispositif d encadrement de l activité par des limites adaptées Un reporting quotidien de l utilisation des limites en VaR (Valeur en Risque) stress tests (scenarii extrêmes) et sensibilité générale aux taux d intérêt par rapport aux limites établies au niveau du Groupe est adressé à la Direction générale et aux responsables des lignes métiers de même qu un rapport mensuel récapitulant les faits marquants en matière de risque de marché et spéci ant l utilisation des limites relevant de la Direction générale et du Conseil d administration Les produits de marché sont valoris és à partir de leur prix de marché lorsque ce der nier existe En cas contraire ils sont valorisés à partir de modèles alimentés par des paramètres D une part chaque modèle fait l objet d une validation indépendante par le Département des risques sur opérations de marché D autre part le niveau des paramètres est soumis à une comparaison régulière avec des sou rces externes en cas de différence entre le niveau utilisé et les sources externes et si ces sources sont jugées pertinentes par le Département des risques sur opérations de marché les niveaux sont réajustés sur les données externes Ce proces sus nommé IPV (Independent Pricing Veri cation) contribue à la certi cation interne des comptes en l absence de source externe pertinente une valorisation prudente est mise en uvre sur la base de réserves dont les méthodologies de calcul ont été validées par le Département des risques sur opération s de marché L E S R I S Q U E S D E M A R C H É DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E M A R C H ÉL évaluation des risques de marché dans le Groupe repose sur la combinaison de trois types d indicateurs de mesure donnant lieu à un encadrement par des limites la Valeur en Risque (VaR) à 99 % conforme au modèle interne réglementaire indicateur synthétique permettant le suivi au jour le jour des risques de marché pris par le Groupe en particulier dans ses activités de trading des mesures en stress test fondées sur des indicateurs de type risque décennal L es mesures de stress test permettent de limiter l exposition du Groupe aux risques systémiques et aux cas de chocs de marché exceptionnels des mesures complémentaires (en sensibilité en nominal d emprise ou de durée de détention ) qui permettent d assurer une cohérence en tre les limites globales en risque et les seuils opérationnels utilisés au front of ce Ces mesures permettent aussi d encadrer des risques qui ne seraient qu imparfaitement capturés par les mesures en VaR et en stress test Au titre de la CRD3 (Capital Requirement Directive) son t également calculés de façon hebdomadaire les indicateurs suivants VaR stressée IRC (Incremental Risk Charge) et CRM (Comprehensive Risk Measure) Les charges en capital calculées par ces nouveaux modèles internes complèten t la mesure précédente (VaR) pour mieux tenir compte des risques extrêmes (en particulier migration de rating et défaut) et limiter la pro cyclicité des besoins en fonds propres Développé depu is n 1996 le Modèle Inter ne de VaR est agréé par le régulateur aux ns de calcul du Capital Réglementaire La méthode retenue est celle de la « simulation historique » qui présente la caractéristique de prendre implicitement en compte les corrélations entre les différents marchés et qui repose sur les principes suivants constitution d un historique de facteurs de risques représentatifs du ris que des positions de Société Générale (taux d intérêt cours des actions de chan ge et de matières premières volatilités spreads de crédits etc ) détermination de 260 scenarii correspondant aux variations sur un jour observées sur un historique d un an glissant de ces paramètres déformation des paramètres du jour selon ces 260 scenarii revalorisation des pos itions du jour s ur la base de ces 260 conditions de marché déformées La Valeur en Risque à 99 % est le plus grand risque obtenu après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables sur un an d his toriqu e Dans le cadre décrit ci dessus elle correspond à la moyenne entre les deuxième et troisième plus grands risques évalués La VaR repose sur un modèle et des hypothèses conventionnelles dont les principales limites sont les suivantes l utilisation de ch ocs « 1 jour » suppose que toutes les positions peuvent être liquidées ou cou vertes en u n jour ce qui n est pas toujours le cas pour certains produits et dans certaines situations de crise l utilisation d un intervalle de con ance à 99 % ne tient pas compte des pertes pouvant survenir au delà de cet intervalle la VaR est donc un indicateur de risque de perte sous des conditions normales de marché et ne prend pas en compte les mou vements d ampleur exceptionnelle la VaR est calculée à la clôture du marché les mouvements de marché intra day ne sont pas pris en compte le montant de VaR calculé repose sur certaines approximations comme l utilisation d indices de référence à la place de facteurs de risque plus détaillés et la non intégration de certains facteurs de risque notamment liée à la dif culté d obtenir un historique qu otidien Le département des risques sur opérations de marché contrôle les limitations du modèle de VaR en réalisant des mesures de stress tests ainsi que des mesures complémentaires en évaluant la pertinen ce du modèle à travers un back testing perman ent (contrôle de cohérence a pos teriori) qui permet de véri er si le nombre de jours pou r lesquels le résultat négatif dépasse la VaR est conforme à l intervalle de con ance de 99 % Le résultat quotidien utilisé pour le back testing intègre notamment la var iation de valeur du portefeuille (Book value) l impact des transactions nouvelles ou modi ées durant la journée (incluant leurs marges commerciales) les coûts de re nancement les diverses commissions afférentes (frais de courtage droits de garde etc ) les provisions et ajustements de paramètres au titre du risque de marché Certaines composantes (par exemple certaines provisions au titre du risque de marché) calculées à des fréquences diverses sont allouées quotidiennement Les histogrammes suivants illustrent la répar tition de ces résultats quotidiens sur l année passée ainsi que celle des écarts quotidiens entre le résu ltat et la VaR (les valeurs négatives correspondant aux éventuels dépas sements de back testing) en 2012 le résultat quotidien n a pas excédé le montant de la VaR et des pertes ont été observées à 16 reprises DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E M A R C H ÉIIAujourd hui l essentiel des activités de marché de la Banque de Financement et d Investissement est couvert par un calcul en VaR (y compris pour les produits les plus complexes) ainsi que les principales activités de marché de la Banque de détail et de la Banque Privée Les quelques activités non couvertes par la VaR pour des raisons techniques ou de faibles enjeux sont suivies à travers des mesures en stress test et donnent lieu à des charges en capital calculées en méthode standard ou via des méthodologies internes alternatives L évolution de la VaR des activités de trading de la banque sur l ensemble du périmètre de suivi se présente de la manière suivante au cours de l exercice 2012 0102030405060708090100020406080100120 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E M A R C H ÉLa VaR moyenne sur l année 2012 s établit à 31 M EUR contre 37 M EUR en 2011 Restée en moyenne à un niveau relativement faible tout au long de 2012 la VaR a suivi les évolutions suivantes augmentation jusque mi mars à la suite d une prise de positions re étant la normalisation des marchés au cours de la majeu re partie du trimestre et du non renouvellement des positions défensives prises n 2011 puis jusqu en juillet forte diminution en raison de la réduction des positions et de la mise en place de stratégies défen sives à la suite du retour de fortes incertitudes sur les pays périphériques de la zone euro à partir d août et jusqu à n 2012 hausse de la VaR en raison d une réduction du pro l défensif et d une reprise progressive de positions dans un contex te de marchés de nouveau favorable (annonce du programme OMT (Outright Monetary Transactions) de rachat de dette publique par la BCE et nouvel assouplissement quantitatif de la FED) C ette hausse est toutefois tempérée par la sortie progressive des scen arii volatils de l été 2011 et de novembre 2011 En 2012 des améliorations ont de nouveau été apportées au modèle de VaR en particulier avec une meilleure prise en compte de certains facteurs de risque les principaux étant les taux d intérêt dorénavant pris en compte en modèle interne sur le périmètre des dérivés actions et indices les taux OIS ( Overnight Indexed Swap) et les bases entre références de taux (Cross Inter Maturities) sur le périmètre exotique de taux d intérêt et de change les bases inter devises ( Cross Currency) sur l ensemble du périmètre de taux d intérêt et de change Société Générale a obtenu l agrément de l Autorité de Contrôle Prudentiel pour compléter son dispositif de modèle interne intégrant les nouvelles exigences résultant de la CRD3 en particulier la VaR stressée sur le même périmètre que la VaR La méthode de calcul est identique à celle de l approche VaR Elle consiste en une « simulation historique » avec des chocs « 1 jour » et un intervalle de con ance à 99 % Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scenarii de variation journalière de l année glissante la VaR stressée utilise une fenêtre historique xe d un an correspondant à une période de tensions nancières signi catives La détermination de la fenêtre historique de stress a été validée par le régulateur selon une méthode qui permet de capturer des chocs signi catifs sur l ensemble des facteurs de risque (relatifs aux risques actions taux change crédit et matières premières) Cette fenêtre historique de stress fait l objet d une revue annuelle Il a été procédé au troisième trimestre 2012 à une réaffectation de certains produits Taux et Change dans la décomposition par facteur de risque de la VaR avec retraitement (1) des données historiques Cette réaffectation n est pas un changement de modèle de VaR et n a pas d incidence sur le niveau de VaR global DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E M A R C H ÉIIParallèlement au modèle interne de VaR Société Générale calcule une mesure de ses risques en stress test pour prendre en compte des perturbations de marché exceptionnelles Un stress test estime la perte résultant d une évolution extrême des paramètres de marché sur une durée correspondant au temps permettant de déboucler ou de couvrir les positions concernées (5 à 20 jours sur la plupart des positions de trading) Cette mesure en stress test s applique à toutes les activités de marché de la Banque Elle s appuie sur 26 scenarii historiques ainsi que sur 8 scenarii théoriques parmi lesquels gure le « scénario théorique Société Générale de crise nancière » (dit aussi « généralisé ») décliné à partir des événements observés courant 2008 ces scenarii choquent l ensemble des facteurs de risque signi catifs y compris les paramètres exotiques Cette mesure constitue avec la mesure en VaR l un des axes majeurs du dispositif de contrôle des risques Elle est bâtie selon les principes suivants les risques sont calculés quotidiennement pour chaque activité de marché de la banque tous produits con fondus sur chacun des 26 scenarii historiques et des 8 scenarii théoriques une limite en stress test est établie pour l activité globale Société Générale puis est déclinée sur les différentes lignes métiers du Groupe Elle encadre le résultat le plus défavorable issu des 34 scenarii historiques et théoriques Les différents scenarii de stress test font l objet de révisions régulières et de compléments en liaison avec les équipes d économistes du Groupe et les différents spécialistes sous l égide de la Direction des risques LES ST R ES S T ES T S HI S T OR I QU ESLa méthode consiste à étudier depuis 1995 (période depuis laquelle les marchés nanciers se sont globalisés et font l objet d encadrements réglementaires élargis) les grandes crises économiques ayant affecté les marchés nanciers l analyse des évolutions de prix des actifs nanciers (actions taux d intérêt taux de change spreads de crédit etc ) durant chacune de ces crises permet de déterminer des scenarii de variation de ces principaux facteurs de risque qui appliqués aux positions de marché de la banque pourraient entraîner des pertes signi catives Société Générale a ainsi retenu 26 scenarii historiques dont 7 ont été ajoutés en 2012 six d entre eux couvrent les périodes comprises entre le T3 08 et le T1 09 et sont liés à la crise des subprimes et ses conséquences sur l ensemble des marchés nanciers le septième correspond à la crise des souverains GIIPE du T2 10 LES ST RES S T ES T S T HÉO R IQ UE SLes scenarii théoriques sont dé nis avec les économistes du Groupe et visent à identi er des séquences d événements pouvant survenir et de nature à conduire à des crises majeures sur les marchés (par exemple une attaque terroriste majeure une déstabilisation de la situation politique de grands pays pétroliers etc ) Leur sélection est le résultat d une démarche visant à retenir des chocs tout à la fois extrêmes mais restant plausibles et ayant des répercussions globales sur l ensemble des marchés Société Générale a ainsi retenu 8 scenarii théoriques décrits ci dessous apparition d une importante dé ance vis à vis des institutions nancières après la faillite de Lehman Brothers effondrement des marchés actions forte baisse des dividendes implicites fort écartement des spreads de crédit pivotement des courbes de taux d intérêt (hausse des taux courts et baisse des taux longs) important ight to quality (achat des actifs émetteurs estimés les plus sûrs) dé ance vis à vis d émetteurs souverains à risque et regain d intérêt pour les émetteurs souverains les mieux notés tels l Allemagne puis propagation de l inquiétude aux autres marchés (actions ) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E M A R C H ÉLes scenarii aboutissant aux pertes potentielles les plus élevées sont des scenarii théoriques comme le montre le graphe ci après qui présente la moyenne des montants des stress tests en 2012 par type de scenarii déstabilisation du Moyen Orient conduisant à un choc de forte amplitude sur le pétrole et l ensemble du marché de l énergie effondrement des marchés actions penti cation de la courbe de taux d intérêt attaque terroriste majeure aux États Unis entraînant un effondrement des marchés actions une forte baisse des taux d intérêt un fort écartement des spreads de crédit et une brusque baisse du dollar américain crise du marché obligataire (décorrélation des rendements des obligations et des actions) forte hausse des taux d intérêt américains et hausse plus modérée des autres taux d intérêt baisse modérée des marchés actions ight to quality avec écartement modéré des spreads de crédit hausse du dollar américain effondrement de la devise américaine à la suite de la forte détérioration de la balance commerciale et du dé cit public américains hausse des taux d intérêt et resserrement des spreads de crédit américains sortie de certains pays de la zone euro suite à une trop forte appréciation de l euro par rapport au dollar américain baisse des taux de change EUR forte hausse des taux d intérêt EUR forte baisse des actions EUR et hausse des actions américaines fort écartement des spreads de crédit EUR changement de politique monétaire au Japon entraînant l abandon des stratégies d opérations de portage avec le yen fort écartement des spreads de crédit baisse des taux d intérêt JPY et hausse des taux longs USD et EUR ight to quality DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S D E M A R C H ÉIILes exigences en fonds propres de Société Générale relatives au risque de marché (hors titrisation) sont déterminées essentiellement en approche par modèles internes (à 87 % en 2012) Au titre de l exercice 2012 ces exigences en fonds propres sont concentrées sur le crédit (risque spéci que de taux d intérêt) notamment à la suite de l entrée en vigueur au 31 décembre 2011 de la nouvelle Directive Européenne CRD3 sur les charges en capital Les encours pondérés retenus dans le calcul des exigences en fonds propres sur opérations de marché sont disponibles dans la partie « ratios réglementaires » du Chapitre 9 Société Générale a obtenu l agrément de l Autorité de Contrôle Prudentiel pour compléter son dispositif de modèles internes sur les risques de marché en particulier l IRC (Incremental Risk Charge) et la CRM (Comprehensive Risk Measure) sur le même périmètre que la VaR Ces nouvelles mesures estiment sur les instruments de dette la charge en capital liée aux risques de migration de rating et de défaut des émetteurs à horizon un an Les charges en capital sont additionnelles c est à dire qu elles s ajoutent aux charges calculées à partir de la VaR et de la VaR stressée Société Générale estime ses charges en capital par un modèle de simulation qui diffuse les différents facteurs de risques concernés par les exigences réglementaires en tenant compte des dépendances entre ces facteurs L IRC et la CRM sont des valeurs en risque à 99 9 % c est à dire le plus grand risque obtenu après élimination de 0 1 % des occurrences les plus défavorables Ces modèles inter nes font l objet d une gouver nance identique à celle des autres modèles internes répondant aux exigences du « Pilier I » de la réglementation En particulier une analyse hebdomadaire est réalisée sur ces métriques elles sont comparées avec des stress tests normatifs dé nis par le régulateur (25 scenarii historiques) une revue a minima annuelle des hypothèses de modèle et un contrôle ex post de cohérence est effectué la méthodologie et son implémentation ont fait l objet d une validation interne par la Direction du contrôle périodique et externe par l Autorité de Contrôle Prudentiel Conformément à la réglementation l IRC s applique aux instruments de dette déjà traités en modèle interne autres que les titrisations et le portefeuille de corrélation Cela comprend notamment les obligations les CDS et les produits dérivés associés La CRM couvre exclusivement le portefeuille de corrélation c est à dire les tranches de CDO sur émetteurs liquides les « First to default » ainsi que leur couverture par des CDS et des indices Outre le risque de migration et défaut la CRM capture également tous les autres risques de prix (par exemple risque de spread de recouvrement de corrélation) La charge en capital retenue correspond au maximum entre celle calculée par le modèle interne et 8 % de la charge calculée par la méthode standard sur les risques de marché DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S F I N A N C I È R E S S P É C I F I Q U E SConformément aux recommandations du Conseil de Stabilité Financière Société Générale a complété depuis juin 2008 sa communication sur ses expositions relatives aux actifs affectés par la crise nancière mondiale Au cours de l exercice 2012 le Groupe a poursuivi la gestion active de son exposition sur les actifs à risque en cédant une partie du portefeuille de dérivés de crédit exotiques ainsi qu une partie du portefeuille de trading d ABS Aucun reclassement du portefeuille de transaction vers le portefeuille de Prêts et créances n a eu lieu en complément de ceux réalisés en octobre 2008 Le Groupe a procédé au 1er octobre 2008 à des reclassements d actifs nanciers non dérivés hors des catégories « actifs nanciers à la juste valeur par résultat » et « actifs nanciers disponibles à la vente » vers les portefeuilles « actifs nanciers disponibles à la vente » et « prêts et créances » dans le respect des conditions xées par les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 7 Pour les produits structurés le processus de dépréciation d un actif est déclenché lorsque certains événements sont constatés sur les actifs sous jacents impayés défaillance ou pertes Généralement cette situation se produit avant que le défaut réel ne soit constaté au niveau de l actif (par exemple CDO Collateralised Debt Obligations) Depuis 2009 le Groupe conduit des tests de dépréciation trimestriels sur les actifs ainsi identi és Ces tests ont pour objet d estimer le montant des pertes avérées (incurred loss) après prise en considération des protections disponibles Ils s appuient sur des estimations des ux de trésorerie futurs attendus qui tiennent compte des performances observées sur les s ous jacents et d une estimation des pertes avérées réalisées d après une approche statistique sur les sous jacents Le montant de la dépréciation ainsi calculé est enregistré en coût net du risque Cette procédure constitue un des éléments majeurs du suivi des actifs reclassés Au 31 décembre 2012 le montant des provisions sur les actifs nanciers reclassés s élève à 2 3 Md EUR contre 2 1 Md EUR au 31 décembre 2011 Société Générale est détenteur de positions sur tranches Super Seniors et Seniors de CDO (Collateralised Debt Obligations) non couverts exposés à l immobilier résidentiel aux États Unis Durant l absence de transactions observables la valorisation des tranches Super Senior et Senior de CDO exposées à l immobilier résidentiel aux États Unis (CDO de RMBS) était réalisée à l aide d un modèle utilisant pour l essentiel des données non observables ou ne faisant pas l objet de cotation sur un marché actif Maintenant que l on observe la multiplication des liquidations de structures de CDO dans le marché et que les sous jacents (RMBS) des CDO ont des prix observables la valorisation des CDO est faite sur la base de la valeur de marché de leurs sous jacents au 31 décembre 2012 Au 31 décembre 2012 l exposition brute sur les tranches Super Senior et Senior de CDO de RMBS classés en trading s élève à 1 56 Md EUR (contre 1 73 Md EUR au 31 décembre 2011) Ces actifs ont fait l objet d une décote moyenne de 87 % Pour rappel une partie du portefeuille avait été transférée du portefeuille de transaction en Prêts et créances le 1er octobre 2008 L exposition brute détenue sur les portefeuilles Prêts et créances s élève à 5 08 Md EUR au 31 décembre 2012 (contre 5 55 Md EUR au 31 décembre 2011) I N F O R M A T I O N S F I N A N C I È R E S S P É C I F I Q U E S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S F I N A N C I È R E S S P É C I F I Q U E SIIExpositions au cours de clôture (1) Sur le portefeuille trading la baisse d encours correspond principalement à la sortie du périmètre de CDO suite à leur démantèlement et à l effet change(2) 29 % de l exposition brute classée en Prêts et créances et 83 % de l exposition brute classée en trading portent sur des sous jacents mezzanine (3) Société Générale est exposé au risque de crédit sur les assureurs monolines et autres institutions nancières au titre de garanties nancières reçues de ces derniers en couverture de certains actifs La juste valeur des expositions du Groupe sur les assureurs monolines et autres institutions nancières ayant accordé des réhaussements de crédit sur les actifs comportant notamment un sous jacent immobilier américain prend en compte la dégradation du risque de crédit estimé sur ces acteurs Une information spéci que et détaillée relative à cette exposition et à la valorisation en juste valeur du risque de crédit associé gure dans la note annexe n° 3 aux comptes consolidés DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S F I N A N C I È R E S S P É C I F I Q U E SDepuis le T4 11 les ajustements de valeur au titre du risque de crédit sur assureurs monolines incluent un collatéral cash antérieurement présenté avec le montant nominal (1) des couvertures achetéesDepuis le T4 11 la valorisation en Marked to Market des CDS de couverture n est plus neutralisée dans le compte de résultat et l ajustement de valeur au titre du risque de (2) crédit sur assureurs monolines est calculé sur la base de la juste valeur de la protection Juste valeur des protections acquises d autres grandes institutions nancières (assureurs multilines et banques internationales) montant nul Autres risques de remplacement (CDPC) exposition résiduelle nette non signi cative (pour un nominal de 0 08 Md EUR) après prise en compte d ajustements de valeur non signi catifs suite à la cession d instruments couverts pour un nominal de 3 Md EUR Le Groupe possède des expositions sur sous jacents relatifs à l immobilier résidentiel aux États Unis au travers de RMBS Depuis le premier semestre 2011 la valorisation dépend de prix de marché externes L exposition résiduelle en juste valeur au bilan aux RMBS US s élève à 0 13 Md EUR au 31 décembre 2012 contre 0 24 Md EUR au 31 décembre 2011 (hors portefeuille de dérivés de crédit exotiques) Société Générale n a pas d activité d origination de prêts résidentiels aux États Unis Hors « portefeuille de crédits exotiques » présenté ci après (1) Net de couverture et de perte de valeur (2) Nominal des actifs avant couverture (3) En % du nominal (4) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S F I N A N C I È R E S S P É C I F I Q U E SIIEn % du nominal(1) Note Société Générale détient un portefeuille de prêts midprime repris à l occasion du défaut d un originateur (0 12 Md EUR en banking book net de dépréciations) Le Groupe possède des expositions sur sous jacents relatifs à l immobilier résidentiel en Espagne et au Royaume Uni au travers de RMBS Ces expositions sont valorisées sur la base de données de marché Une partie du portefeuille avait été transférée du portefeuille de trading en Prêts et créances le 1er octobre 2008 Société Générale n a pas d activité d origination de prêts résidentiels en Espagne et au Royaume Uni Hors « portefeuille de crédits exotiques » présenté ci après (1) Nette de couverture et de perte de valeur (2) Nominal des actifs avant couverture (3) En % du nominal (4) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S F I N A N C I È R E S S P É C I F I Q U E SHors « portefeuille de crédits exotiques » présenté ci après (1) Nette de couverture et de perte de valeur (2) Nominal des actifs avant couverture (3) En % du nominal(4) Le Groupe possède des expositions sur sous jacents relatifs à l immobilier commercial au travers de CMBS Ce portefeuille est valorisé d après des paramètres de marché Une partie du portefeuille avait été transférée du portefeuille de transaction en Prêts et créances le 1er octobre 2008 L exposition résiduelle en juste valeur au bilan aux CMBS a diminué de 0 24 Md EUR au 31 décembre 2011 à 0 17 Md EUR au 31 décembre 2012 (hors portefeuille de dérivés de crédit exotiques) Hors « portefeuille de crédits exotiques » présenté ci après (1) Nette de couverture et de perte de valeur (2) Nominal des actifs avant couverture (3) En % du nominal (4) Hors pertes sur couvertures de taux (5) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3I N F O R M AT I O N S F I N A N C I È R E S S P É C I F I Q U E SIIEn % du nominal (1) En % du nominal (1) Le portefeuille de dérivés de crédit exotiques est un portefeuille lié à une activité qui consiste à commercialiser auprès d investisseurs des titres indexés sur le crédit de portefeuilles composés d ABS Le Groupe procède à la couverture de la protection de crédit ainsi générée dans ses livres par achat du portefeuille d ABS sous jacents et la vente d indices et gère de façon dynamique la couverture en fonction de l évolution des spreads de crédit par ajustement du portefeuille d ABS détenus des positions sur indices et des titres commercialisés La position nette en équivalent 5 ans long risque s élève au 31 décembre 2012 à 55 M EUR 0 2 Md EUR de titres ont été cédés en 2012 Le portefeu ille résiduel est composé à 63 % de titres notés A et au dessus DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3III N F O R M AT I O N S F I N A N C I È R E S S P É C I F I Q U E SAu 31 décembre 2012 Exposition nette correspondant à l exposition en delta d un portefeuille sous jacent couvert de 2 M EUR dont 1 M EUR Subprime (1) Exposition nette correspond à l exposition en delta d un portefeuille sous jacent couvert de 1 M EUR (2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S S T R U C T U R E L S D E TA U X E T D E C H A N G EIIL exposition structurelle aux risques de taux d intérêt et de change comprend toutes les expositions résultant des opérations commerciales et de leur couverture ainsi que des transactions réalisées pour compte propre de l ensemble des entités consolidées Les risques de taux d intérêt et de change liés aux activités de trading n entrent pas dans le périmètre de mesure des risques structurels Ils relèvent des risques de marché Les expositions structurelles et de marché constituent l exposition totale du Groupe aux risques de taux d intérêt et de change Le principe général est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible Cet adossement peut être réalisé soit en micro couverture (adossement unitaire de chaque opération commerciale) soit en macro couverture (adossement de manière globale de portefeuilles d opérations commerciales similaires au sein d une centrale nancière) Les opérations de gestion propre doivent aussi être couvertes en taux et en change dans la mesure du possible à l exception des positions en devises maintenues pour insensibiliser le ratio T ier 1 aux variations des taux de change Les principes et les normes de gestion de ces risques sont dé nis au niveau du Groupe Les entités sont responsables en premier lieu de la gestion de ces risques Les Départements de suivi des risques ALM au sein des Directions nancières des pôles d activité du Groupe exercent un contrôle de niveau 2 sur la gestion des risques structurels réalisée par les entités valide et veille à l adéquation du dispositif de suivi de gestion et d encadrement des risques structurels revoit les évolutions des risques structurels du Groupe au travers des reportings consolidés examine et de valide les mesures proposées par la Direction nancière du Groupe de la dé nition de la politique de risque de taux de change et de liquidité du Groupe et en particulier l évaluation et la plani cation des besoins de nancement du Groupe de la dé nition des indicateurs de pilotage et des scenarii globaux de stress test des différents risques structurels et de la xation des principales limites des pôles et des entités d analyser l exposition aux risques structurels du Groupe et de dé nir des actions de couverture d assurer la veille réglementaire en matière de risques structurels de la dé nition des principes de gestion ALM au sein du Groupe et de la veille réglementaire sur ce sujet de la dé nition du cadre normatif de mesure des risques structurels de la validation des modèles appliqués par les entités du Groupe en matière de risques structurels du recensement de la consolidation et du reporting des risques structurels du Groupe du contrôle des limites Dépendant hiérarchiquement du Directeur nancier du Groupe le Département Suivi des risques ALM est également supervisé fonctionnellement par le Directeur des risques à qui il rend compte de son activité et qui valide son plan de travail conjointement avec le Directeur nancier Il est intégré dans la gouvernance de la lière risques du Groupe au sens du CRBF 97 02 L E S R I S Q U E S S T R U C T U R E L S D E T A U X E T D E C H A N G E DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S S T R U C T U R E L S D E TA U X E T D E C H A N G EÀ ce titre elles appliquent les normes dé nies au niveau du Groupe développent les modèles mesurent les risques et mettent en place les couvertures Un responsable des risques structurels rattaché à la Direction nancière dans chaque entité est chargé du suivi de ces risques (contrôle de niveau 1) Le reporting qu il effectue auprès de la Direction nancière du Groupe est réalisé via un système communautaire Les entités de banque de détail en France ou à l étranger ont en général un comité ALM ad hoc responsable de valider les modélisations utilisées de gérer leurs expositions aux risques de taux et de change et de mettre en place les programmes de couvertures en conformité avec les principes édictés par le Groupe et les limites validées par le Comité nancier Le risque structurel de taux est mesuré sur le périmètre des activités structurelles à savoir les opérations commerciales et leurs couvertures ainsi que les opérations de gestion propre Le risque structurel de taux provient principalement des positions résiduelles (excédents ou dé cits) d encours à taux xe sur les échéances futures L objectif du pilotage du risque structurel de taux est de s assurer qu il est géré en réduisant autant que possible le degré d exposition de chaque entité du Groupe À cet effet la gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe validées par le Comité nancier La sensibilité ainsi encadrée est dé nie comme la variation pour une hausse parallèle des taux de 1 % de la valeur actuelle nette nancière des positions résiduelles à taux xe (excédents ou dé cits) futures (sur plus de 20 ans) issues de l ensemble de ses actifs et passifs (la sensibilité encadrée ne correspond donc pas à la sensibilité de la marge d intérêt annuelle) La limite xée au niveau du Groupe est de 1 Md EUR elle représente un montant égal à 2 5 % des fonds propres prudentiels Les analyses du risque structurel de taux reposent sur l évaluation des positions à taux xe sur les échéances à venir Ces positions proviennent des opérations rémunérées ou facturées à taux xe et de leur échéancement Les actifs et les passifs sont analysés indépendamment sans affectation a priori des ressources aux emplois Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (notamment pour l épargne à régime spécial et les remboursements anticipés de crédits) complétés d hypothèses à caractère partiellement conventionnel sur certains agrégats (fonds propres et dépôts à vue principalement) La détermination des positions à taux xe (excédents ou dé cits) permet de calculer la sensibilité (telle que dé nie ci dessus) de la position aux variations de taux d intérêt Cette sensibilité est dé nie comme la variation de la valeur actuelle nette des positions à taux xe pour une hausse instantanée et parallèle de la courbe des taux de 1 % Par ailleurs le Groupe mesure la sensibilité de sa position à taux xe dans des scenarii de déformations de la courbe des taux (penti cation et aplatissement) La mesure de la sensibilité de la marge d intermédiation dans différentes con gurations de la courbe des taux est aussi utilisée par le Groupe pour quanti er le risque de taux sur un périmètre d entités signi catives En 2012 la sensibilité globale du Groupe est demeurée à un niveau inférieur à 1 % des fonds propres prudentiels et est restée largement sous sa limite xée à 1 Md EUR L analyse du risque structurel de taux au niveau des métiers fait ressortir les points suivants les encours de dépôts des Réseaux France considérés comme étant largement à taux xe excèdent au delà de 1 an les emplois à taux xe Grâce à des opérations de macro couverture réalisées principalement sous la forme de swaps de taux d intérêt la sensibilité des Réseaux a été dans le cadre des hypothèses retenues maintenue à l intérieur des limites À n décembre 2012 la sensibilité de la valeur économique des Réseaux France issue de leurs actifs et passifs libellés essentiellement en euros ressort à 325 M EUR les opérations commerciales avec les grandes entreprises sont adossées (en général de manière unitaire) et ne génèrent donc pas de risque de taux les opérations commerciales avec les clients des liales de Services Financiers Spécialisés sont adossées en général en macro couverture et ne génèrent qu un risque de taux très faible les opérations commerciales réalisées à partir de nos liales et succursales situées dans des pays à devises faibles peuvent générer des positions structurelles de taux qui restent réduites à l échelle du Groupe En raison du faible développement des marchés nanciers dans certains pays ces entités peuvent avoir des dif cultés à couvrir leurs positions de taux de manière optimale les opérations de gestion propre sont généralement bien adossées Les positions résiduelles qui sont aussi réduites résultent de la part des fonds propres qui n aurait pas été intégralement replacée sur la durée souhaitée DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S S T R U C T U R E L S D E TA U X E T D E C H A N G EIILa sensibilité aux variations de taux des principales entités du Groupe représente globalement un montant de 387 M EUR (pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 1 %) au 31 décembre 2012 Ces entités représentent 90 % des encours de crédits clientèle du Groupe Sur ce même périmètre d entités les résultats des mesures de gaps (différence d encours entre les passifs et les actifs à taux xe par maturités) sont les suivants (sens passif actif chiffres en M EUR) Le risque structurel de change trouve pour l essentiel son origine dans les dotations et titres de participation en monnaie étrangère nancés par achat de devises les réserves dans les implantations étrangères le réemploi pour des raisons réglementaires locales des fonds propres de certaines implantations étrangères dans une devise différente de celle des apports La politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio de solvabilité aux variations des taux de change des principales devises dans lesquelles il opère À cet effet Société Générale peut décider d acheter des devises pour nancer ses investissements à très long terme en devises a n de créer des positions de change structurelles dont les revalorisations seront comptabilisées au travers des écarts de conversion Les positions de change structurelles sont analysées à partir des actifs et passifs en devises issus des opérations commerciales et des opérations de gestion propre Le Département de la gestion du bilan et du nancement du Groupe suit les positions de change structurelles dans les différentes devises et pilote la gestion de l insensibilisation du ratio de solvabilité aux variations de taux de change En 2012 la gestion des positions de change structurelles a permis d insensibiliser le ratio de solvabilité aux variations de taux de change de ces devises (la sensibilité du ratio de solvabilité est encadrée par des limites par devises déterminées en fonction de l appétit au risque du groupe dans ces devises) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E R I S Q U E D E L I Q U I D I T ÉLe risque de liquidité se dé nit comme le risque de ne pas pouvoir faire face à ses ux de trésorerie sortants ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable Une position de liquidité structurelle se dé nit comme résultant de l échéancement de l ensemble des encours du bilan et du hors bilan selon leur pro l de liquidité déterminé soit à partir de la maturité contractuelle des opérations soit pour les postes à durée indéterminée à partir d une maturité modélisée à l aide d historiques de comportements ou à partir d une maturité conventionnelle Le risque de liquidité est géré dans le cadre du dispositif de liquidité mis en place par le Groupe pour gérer la liquidité en situation courante comme dans l hypothèse de crises de liquidité Depuis le 1er janvier 2011 la gestion le pilotage et le suivi du risque de liquidité sont assurés par deux entités distinctes de la Direction nancière du Groupe conformément au principe de séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des risques (Pour une description de ces deux départements voir page 245 sur la gouvernance des risques structurels) En outre plusieurs départemen ts de la Direction des risques contribuent conjointement avec la Direction nancière à la supervision opér ationn elle du risqu e de liquidité Leur action est coordonnée par le Département de suivi transversal des risques pour le compte du Directeur des risques Elle concerne en particulier la revue indépendante des modèles relatifs aux activités de marchéla validation de l ensemble des modèles de liqu idité du Groupe dans le cadre d une gouver nance centraliséel instruction des demandes de limites portant sur des indicateurs de risque de liquidité et le suivi des éventuels dépassements de ces limites Les principes et les normes de gestion du risque de liquidité sont établis au niveau des instances du Groupe Les pôles et les entités signi catives en liquidité gèrent la liquidité sous supervision directe de la Direction nancière du Groupe Les autres entités sont responsables de la gestion de leur liquidité et du respect de leurs contraintes réglementaires sous la supervision de leur pôle de rattachement Elles utilisent un système communautaire pour transmettre leur reporting sur le risque de liquidité structurelle au Groupe En 2012 le Département de la gestion du bilan et du nancement du Groupe a eu la pleine responsabilité du pilotage de la liquidité du Groupe et a supervisé fonctionnellement la trésorerie de la Banque de Financement et d Investissement Les principales fonctions des instances de gouvernance du Groupe en matière de liquidité sont par ailleurs rappelées ci dessous examine trimestriellement la situation du risque de liquidité et le suivi de ses décisions antérieuresrevoit annuellement le dispositif de gestion et de pilotage du risque de liquidité xe le niveau de tolérance au r isque en matière de liquidité dont l horizon de temps pendant lequel le Groupe peut opérer sous conditions de stress (« horizon de survie ») dans le cadre de la xation de l appétit pour le risqu e du Groupe suit le respect des principales limites de liquidité propose au Conseil d administration pour validation un cadre de limites de tolérance au risque de liquidité au niveau du Groupe dans le cadre de la xation de l appétit pour le risque du Groupe xe les limites de liquidité par pôle et entités signi catives en liquiditésuit le respect des limites de liquidité au niveau du Groupe et par pôlevalide les plans d actions correctives en cas de dépassement de limites de liquidité au niveau du Groupe ou de pôle se réunit au moins trimestriellement sous la présidence du Président Directeur général ou d un Directeur général L E R I S Q U E D E L I Q U I D I T É DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E R I S Q U E D E L I Q U I D I T ÉIIdélégué avec les représentants des différentes Directions fonctionnelles et pôlesprépare les décisions de la Direction générale en matière de politique générale de tolérance au risque de liquidité et de limitesveille à l adéquation du dispositif de gestion et de contrôle du risqueexamine et valide les mesures proposées par les Départements de la Gestion du Bilan et Financement et de suivi des risques AL Mcontrôle l évolution de la situation de liquidité sur le périmètre de gestion du GroupeLes évolutions réglementaires sur la gestion de la liquidité sont coordonnées par deux grandes instances Le C omité de Bâle a précon isé en décembre 2009 la mise en place de deux ratios standards aux paramètres harmonisés visant à encadrer les positions de liquidité des banques Il a publié le 16 décembre 2010 le texte précisant les dé nitions de ces ratios L objectif poursu ivi est de garantir la viabilité des banques à horizon de un mois et un an dans des conditions de stress intenses Ces deux ratios s articulent de la manière suivante à un mois le a pour objectif de s assurer que les banques disposent d un coussin d actifs liquides ou d espèces suf sant pour soutenir un stress sévère combinant une crise de marché et une crise spéci que à un an le a pour objectif de promouvoir l allongement du nancement en comparant les besoins de nancement long terme aux ressources jugées stables sous des hypothèses de stress spéci que Le calendrier de mise en uvre de ces ratios inclut une phase d observation et une clause de revue avant la mise en vigueur pour le LCR observation dès 2012 pour une entrée en vigueur prévue le 1er janvier 2015 pour le NSFR observation dès 2012 et entrée en vigueur le 1er janvier 2018 Le Comité de Bâle a nalisé en 2012 la majeure partie de ses travaux de révision du ratio court terme Le LCR révisé a été publié le 7 janvier 2013 À partir de 2013 le Comité de Bâle va travailler sur la relation entre le LCR et les lignes de liquidité accordées par les banques centrales les exigences de publication en matière de liquidité les indicateurs de liquidité (spreads diversité des contreparties etc ) et sur les spéci cations du ratio NSFR La Commission E uropéenne s est engagée à transposer les accords de Bâle 3 (capital et liquidité) de décembre 2010 en droit européen Selon la procédure de codécision dite « procédu re législative ordinaire » les actes législatifs en Union européenne sont adoptés conjointement par le Parlement et le Conseil sur proposition de la Commission Le Règlement qui dé nit les ratios de liquidité liés à la CRD4 s imposera en l état dès sa publication Pour sa part la CRD4 sera transposée dans les droits nationaux de chacun des États avant son entrée en vigueur Le vote du texte initialement prévu pour juillet 2012 devrait avoir lieu en 2013 La date de mise en application du texte n est pas connue à ce stade Le dernier compromis con rme une obligation de reporting par entité juridique des éléments constitutifs du LCR et du NSFR pendant la période d observation propre à l Union européenne un rôle central pour le superviseur européen (ABE Autorité Bancaire Européenne) pendant les travaux qui ont lieu avant et pendant la période d observation le respect du LCR au plus tôt le 1 er janvier 2015 À l issue de la période d observation sur la base des recommandations de l ABE la Commission Européenne se réserve le droit de modi er la dé nition des ratios par acte délégué Société Générale a continué durant l année 2012 à transposer le texte de Bâle pour application au sein du Groupe en termes de normes et de pilotage La documentation de la norme bancaire est mise à jour en fonction des évolutions réglementaires L automatisation du calcu l des ratios de liquidité a commencé au 1er trimestre 2012 et va se poursuivre en 2013 Le Groupe s est doté d un outil centralis é et mutualisé permettant d assurer la cohérence des métriques et leur correcte application à travers le Groupe d être en mesure de produire les reportings réglementaires exigés notamment par la CRD4 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E R I S Q U E D E L I Q U I D I T ÉL objectif premier du Groupe est d assurer le re nancement de ses activités à un coût optimal en gérant le risque de liquidité et en respectant les contraintes réglementaires En 2012 Le Groupe a renforcé le pilotage de sa structure de bilan i e le niveau absolu de ses nancements de marchés tant court terme que long terme et cela dans une logique de sécurisation de son passif et d optimisation de sa structure de re nancement À cette n des efforts structurels de rééquilibrage du passif vers des dépôts clientèles et des re nancements long terme ont été engagés Par ailleurs le Groupe a procédé au cours du 1er semestre 2012 à la demande de la Direction générale à une revue stratégique de tous ses métiers sous l angle de la liquidité et cela a n d optimiser l allocation de cette ressource rare dans le pilotage transversal des métiers et de leur xer des objectifs moyen terme cohérents avec la stratégie du Groupe Ainsi les principes opérationnels de gestion de liquidité du Groupe présentés en 2011 ont été maintenus et renforcés en 2012 à savoir 1 L encadrement et le pilotage dynamique des besoins de nancement des métiers auprès du Groupe en cohérence avec les capacités de levée de ressources du Groupe et en ligne avec les objectifs xés par la Direction générale 2 Un plan de nancement court et long terme du Groupe complément aux ressources collectées auprès de la clientèle dimensionné de manière raisonnée avec un pilotage tant de l emprise du Groupe sur les marchés court et long terme qu une volonté de diversi cation en termes de produits et de bassins d émission 3 Un pilotage conservateur et rapproché de la liquidité court terme et de l emprise du groupe sur les marchés La trésorerie de la Banque de Financement et d Investissement gère par délégation la liquidité à court terme du Groupe et pilote son impasse de liquidité évaluée dans des scenarii de stress au regard des actifs éligibles aux opérations de re nancement des banques centrales Un Comité de liquidité hebdomadaire présidé par le Directeur nancier et réunissant le Directeur des risques le Directeur de la Banque de Financement et d Investissement le Trésorier de la Banque de Financement et d Investissement et le Responsable de la gestion du bilan et du nancement examine la situation de liquidité à court terme de la banque et prend les décisions de pilotage en fonction du contexte de marché par délégation du Comité nancier 4 L utilisation de stress test internes pour s assurer que le temps durant lequel le Groupe peut continuer à opérer sous stress de liquidité qu il soit systémique spéci que ou combiné est respecté tel que xé par le Conseil d administration5 Le cadrage la mesure et le pilotage des impasses de liquidité des métiers Les métiers devant respecter un principe d impasse nulle ou faible prévenant ainsi tout risque de transformation 6 Une gestion active des gisements d actifs éligibles Le Groupe vise à optimiser la gestion des actifs éligibles aux différents mécanismes de re nancement (opérations de re nancement des banques centrales société de crédit foncier titrisations ) au moyen d un outil centralisé qui recense les actifs mobilisables a n de permettre une allocation optimale et une gestion sécurisée de ces gisements 7 Une mise en uvre d un pilotage du Groupe tenant compte des ratios réglementaires (LCR NSFR) ainsi qu un pilotage de la contribution des métiers à ces ratios Le dispositif d encadrement des indicateurs clés qui avait commencé à être mis en place au 1er semestre 2011 au sein du Groupe a permis en 2012 d établir des cibles et des limites par pôle et entités signi catives en liquidité sur la période 2012 2015 sur la plupart des indicateurs clés de liquidité validés par la Direction générale Le pilotage de la liquidité au sein de la Direction nancière du Groupe a notamment la responsabilité 1 Sur un plan qualitatif de la supervision directe des pôles et des entités signi catives en liquidité 2 Sur un plan quantitatif du cadrage du Groupe des pôles et des métiers et du suivi de plusieurs indicateurs clés qu elle a dé nis en accord avec les besoins d éclairage de la Direction Générale et dont certains font partie intégrante des cibles et seuils dé nis dans le cadre du dispositif d appétit pour le risque du Groupe La supervision des pôles et entités signi catives en liquidité par la Direction nancière du Groupe vise à décliner les principaux objectifs de pilotage au sein des métiers ainsi qu à assurer une remontée au niveau du Groupe des problématiques opérationnelles qui le nécessitent À cette n la Direction nancière du Groupe participe au sein des pôles et entités signi catives tant en France qu à l étranger aux comités ALM et aux comités de funding et aux travaux DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E R I S Q U E D E L I Q U I D I T ÉIItransversaux de ré exion sur les cibles et trajectoires du Groupe et des métiers En vision à date et prospective les principaux indicateurs clés de pilotage font l objet de limites et d un suivi rapproché a Limites budgétaires et pilotage du besoin de nancement des métiers tant court terme que long terme b Pilotage du niveau absolu et relatif et de la maturité des ressources et de leur adéquation aux besoins de nancement des métiers c Les besoins de nancements nets des pôles et entités signi catives en liquidité sont encadrés et pilotés mensuellement en cohérence avec la capacité de levée de ressources de marché du Groupe de la structure de bilan du Groupe et du plan d affaires et de développement des métiers a Limites budgétaires et pilotage en vue consolidée par pôles et entités signi catives en liquidité b Pilotage de la contribution des pôles au dé cit ou excédent de liquidité réglementaire du Groupe par la mise en uvre de plan d actions spéci ques dans tous les métiers du Groupe a Limites d impasses nulles ou faibles au niveau du Groupe des pôles et entités signi catives en liquidité b Cadrage au niveau de la Direction générale de l horizon de temps pendant lequel le Groupe pourrait continuer d opérer en cas de stress sur la liquidité revue chaque trimestre par le Conseil d administration et suivi quotidien par la Direction nancière a Suivi du coef cient de liquidité de Société Générale SA dans le cadre de la réglementation française en vigueur Conformément à l instruction de l Autorité de Contrôle Prudentiel n° 2009 05 du 29 juin 2009 en 2012 Société Générale SA a systématiquement enregistré un coef cient de liquidité supérieur au minimum de 100 % requis réglementairement Le système d information Groupe sur la liquidité (BASYLIQ) a été déployé en 2012 Il couvre l intégralité du périmètre prudentiel en consolidant les données issues des systèmes opérationnels et calculateurs ALM des pôles et entités (SGPM et hors SGPM) dans un modèle de données et des référentiels uniques normés par le Groupe Une part majoritaire du bilan du Groupe est alimentée par les calculateurs ALM (SG CIB Réseaux Société Générale en France et Crédit du Nord Banque Privée Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs en partie) à une maille d information ne les autres entités remontant à ce stade via une nouvelle phase de reporting consolidé dont le niveau de détail a été amélioré et la fréquence accrue (mensuelle) Les entités les plus importantes de ce périmètre résiduel ont vocation à passer progressivement sur un outil de gestion ALM Groupe Ce nouveau dispositif permet de produire depuis l arrêté de mars 2012 de façon mensuelle et industrielle les impasses statiques du Groupe et des différents périmètres de pilotage en liquidité (Groupe pôles métiers entités) Ces dernières reposent sur des conventions modélisées validées dans le cadre de Comités de validation Groupe tenus depuis 2011 ayant permis d étendre les périmètres couverts par les modèles (notamment chez SG CIB) et de mettre à jour la plupart des modélisations existantes Le processus de production sur le nouveau système d information Liquidité a été par la suite étendu et amélioré progressivement tant en termes de délais et de stabilité de la chaîne que d enrichissement du portefeuille d indicateurs et de reportings produits les ratios bâlois L CR et NSFR sont ainsi produits à partir de BASYLIQ depuis l arrêté de juin 2012 sur l en semble des périmètres (à l exception de SG CIB du Hors Pôles dont les ratios seront produits à partir du nouvel outil à compter de l arrêté de n d année 2012) Les impasses sous stress reposant sur des travaux menés en amont de modélisation et de validation sous différents scenarii de crise (tirant notamment les leçons de la crise de 2e semestre 2011) son t en cours d homologation pour une utilis ation en production à partir de l arrêté de n d année 2012 sur l ensemble du Groupe et des périmètres signi catifs en liquidité DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S O P É R AT I O N N E L SAu cours des dernières années Société Générale a développé des processus des outils de gestion et une infrastructure de contrôle pour renforcer la maîtrise et le pilotage des risques opérationnels dans l ensemble du Groupe Ces dispositifs comprennent entre autres des procédures générales et spéci ques une surveillance permanente des plans de continuité d activité(1) des Comités nouveaux produits(2) et des fonctions dédiées à la surveillance et la gestion de certains types de risques opérationnels tels que la fraude les risques liés aux systèmes de paiement les risques juridiques(3) les risques liés à la sécurité des systèmes d informations(4) et les risques de non conformité(5) Rattaché en 2007 à la Direction des risques du Groupe le Département des risques opérationnels travaille en étroite relation avec les équipes en charge de la gestion et de la maîtrise des risques opérationnels au sein des pôles d activités et des Directions centrales Les responsabilités du Département des risques opérationnels sont notamment les suivantes l animation de la lière « Risques opérationnels » la conception et la mise en uvre du dispositif de gestion des risques opérationnels du Groupe en concertation avec les pôles d activités et les Directions centrales la promotion d une culture du risque opérationnel au sein du Groupe la dé nition au niveau du Groupe des méthodes d identi cation de mesure de surveillance et d atténuation et ou de transfer t des risques opérationnels en liaison avec les pôles d activités et les Directions centrales a n d en assurer la cohérence d ensemble l élaboration de la politique globale de continuité d activité et de gestion de crise du Groupe ainsi que le pilotage et la coordination de sa mise en uvre Outre le Département des risques opérationnels la lière comprend les Responsables des risques opérationnels (RRO) des pôles d activités et des Directions centrales qui sont fonctionnellement rattachés au Directeur des risques opérationnels du Groupe Les RRO présents dans l ensemble des entités du Groupe sont chargés d appliquer les politiques et directives du Groupe et de contrôler et piloter les risques opérationnels en s appuyant sur un réseau de correspondants dans les lignes métiers et les entités et en se concertant étroitement avec les responsables opérationnels concernés Des Comités risques opérationnels ont été institués tant au niveau du Groupe que des pôles d activités des Directions centrales et des liales Société Générale a opté dès 2004 pour l approche de mesure avancée des risques opérationnels (AMA ou Advanced Measurement Approach) proposée par la Directive Européenne sur l adéquation des fonds propres Cette approche permet notamment d identi er i) les métiers les plus exposés aux risques et ii) les types de risque qui ont l impact le plus fort sur le pro l de risque du Groupe et sur ses besoins totaux en fonds propres d améliorer la culture et la gestion des risques opérationnels du Groupe en créant un cercle ver tueux dans lequel les risques sont identi és leur gestion est améliorée et des stratégies appropriées sont mises en uvre a n de les atténuer et les réduire L Autorité de Contrôle Prudentiel a effectué en 2007 une revue approfondie du dispositif élaboré par Société Générale et a autorisé en conséquence le Groupe à utiliser la méthode la plus avancée prévue par l accord dit de Bâle 2 (c est à dire la méthode AMA) pour le calcul de son exigence de fonds propres au titre des risques opérationnels à compter du 1er janvier 2008 pour un périmètre représentant plus de 90 % du produit net bancaire total du groupe Société Générale L E S R I S Q U E S O P É R A T I O N N E L SVoir chapitre 5 p 106 et chapitre 9 p 255 (1) Voir chapitre 5 p 108 (2) Voir chapitre 9 p 259 (3) Voir chapitre 5 p 112 (4) Voir chapitre 8 p 198 et chapitre 9 p 258 (5) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S O P É R AT I O N N E L SIIQuelques liales utilisent encore l approche standard un plan de déploiement progressif de l approche avancée est mis en place pour certaines d entre elles Les dispositifs expressément prévus par la réglementation (Capital Requirement Directive et « Saines pratiques pour la gestion de la surveillance des risques opérationnels » bâloises) ont été mis en uvre en s appuyant sur l existant quand cela était possible pour servir de support au « cercle vertueux » évoqué précédemment Ils comprennent notamment la collecte des données internes relatives aux pertes de risques opérationnels le dispositif d auto évaluation des risques et des contrôles (Risk & Control Self Assessment ou RCSA) les indicateurs clés de risques ( Key Ris k Indicators ou KRI) les an alyses de scenarii l analyse des données de pertes externes la gestion de crise et l élaboration des plans de continuité d exploitation la lutte con tre la frau de La classi cation par Société Générale des risques opérationnels en huit catégories d événements et quarante neuf sous catégories mutuellement exclusives est la pierre angulaire de sa modélisation des risques Elle garantit la cohérence d ensemble du dispositif et permet de réaliser des analyses transversales Litiges commerciaux Fraude et autres activités criminellesLitiges avec les autorités Activités non autorisées sur les marchés (Rogue trading)Erreurs de tari cation (« pricing ») ou d évaluation du risque Perte de moyens d exploitationErreurs d exécution Défaillance des systèmes d informationLa collecte des pertes internes concerne l ensemble du Groupe depuis 2003 Ce processus a permis aux opérationnels de dé nir et mettre en uvre les actions correctrices appropriées (évolution des activités ou des processus renforcemen t des contrôles etc ) de s approprier de nouveaux concepts et outils de gestion des risques opérationnels d acquérir une meilleure connaissance de leurs zon es de risques de mieux diffuser une culture du risque opérationnel au sein du Groupe DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S O P É R AT I O N N E L SLe seuil minimum à partir duquel une perte est enregistrée est de 10 000 EUR dans l ensemble du Groupe sauf dans la Banque de Financement et d Investissement où ce seuil est xé à 20 000 EUR en raison du périmètre de ses activités des volumes concernés et de la pertinence des points pour la modélisation de l exigence de fonds propres réglementaires En deçà de ces seuils les pertes sont collectées par les différents pôles du Groupe mais elles ne sont pas recensées par le Département des risques opérationnels L exercice d auto évaluation des risques et des contrôles (RCSA) a pour objet d apprécier l exposition du Groupe aux risques opérationnels a n d en améliorer le pilotage Sur la base des résultats des autres dispositifs de gestion du risque opérationnel (pertes internes KRI ) des zones de risques identi ées par les lières sur leurs domaines de compétences respectifs et d entretiens menés avec des experts du Groupe il a pour objectifs d identi er et d évaluer les risques opérationnels majeurs auxquels est exposée chaque activité (risques intrinsèques c est à dire les risques inhérents à la nature d une activité en faisant abstraction de ses dispositifs de prévention et de contrôle) le cas échéant les cartographies des risques établies par les lières (par exemple confor mité sécurité des systèmes d information ) contribuent à cette évaluation des risques intrinsèques d évaluer la qualité des dispositifs de prévention et de contrôle en place permettant de réduire ces risques majeurs (existence et ef cacité de ces dispositifs en termes de détection et de prévention des risques et ou de leur capacité à en diminuer les impacts nanciers) d évaluer l exposition au x risques majeurs résiduels de chaque activité (après prise en compte de l environnement de prévention et de contrôle mais abstraction faite de la protection fournie par les polices d assurance auxquelles le Groupe a souscrit) de remédier aux dé ciences éventuelles des dispositifs de prévention et de contrôle et de mettre en uvre des plans d actions correctrices de faciliter et ou d accompagner la mise en place d indicateurs clés de risque d adapter si nécessaire la politique d assurance Dans le cadre de cet exercice les risques majeurs d un périmètre donné sont quali és selon une double échelle de sévérité et de fréquence Les KRI complètent le dispositif de pilotage des risques opérationnels en fournissant une vision dynamique (système d alerte) de l évolution du pro l de risque des métiers Le suivi régulier des KRI complète ainsi l évaluation de l exposition du Groupe aux risques opérationnels effectuée via l exercice d auto évaluation des risques et des dispositifs de prévention et de contrôle (RCSA) l analyse des pertes internes et les analyses de scenarii en apportant aux responsables d entités une mesure quantitative et vér i able du risque une évaluation régulière des améliorations ou des détériorations du pro l de risque et de l environnement de prévention et de contrôle nécess itant une attention particulière ou un plan d actions Les KRI susceptibles d avoir une incidence notable sur l ensemble du Groupe sont transmis à la Direction générale du Groupe via un tableau de bord dédié Les analyses de scenarii ont pour double objectif de renseigner le Groupe sur ses zones de risques potentiels importants et de contribuer au calcul des fonds propres exigés au titre des risques opérationnels Concernant le calcul de l exigence de fonds propres le Groupe utilise les analyses de scenarii pour mesurer son exposition à des pertes potentielles rares mais de très forte sévérité disposer pour les catégories d événements où l historique de pertes internes est insuf sant d une estimation de distribution de pertes à dire d expert En pratique différents scenarii sont examinés par des experts qui en évaluent les impacts potentiels sur la banque en termes de sévérité et de fréquence en s appuyant notamment sur les données de pertes internes et externes et de l environnement interne (dispositifs de prévention et de contrôle) et exter ne (réglementaire métier ) Les impacts potentiels des divers scenarii sont agrégés fournissant ainsi la distribution de pertes pour la catégorie de risque concernée Les analyses sont conduites pour deux catégories de scenarii les scenarii Groupe de chocs majeurs il s agit d événements transversaux de très forte sévérité la plupart d origine externe et pouvant faire l objet de plans de continuité d activité (PCA) Les scenarii de ce type analysés jusqu à présent ont permis de faire progresser la partie Business Impact Analysis des PCA les scenarii « métiers » qui n entrent pas dans le cadre de la continuité d activité stricto sensu mais permetten t de mesurer les pertes potentielles exceptionnelles (unexpected DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S O P É R AT I O N N E L SIIloss) auxquelles lesdits métiers pourraient être exposés Des actions spéci ques sont menées a n d éviter la dilution du portefeuille en un trop grand nombre de scenarii et de maintenir ce dispositif concentré sur les risques d impact extrême pour le Groupe La gouvernance mise en place permet notamment une validation des scenarii par les directions des pôles et les Directions centrales (lors des CCCI des départements concernés) une revue d ensemble de la hiérarchie des risques du Groupe et de l adéquation des scénarios effectuée lors de « Comités experts » présidés par le Directeu rs des risques et le Secrétaire général du Groupe Société Générale fait appel à des bases de données de pertes externes pour enrichir l identi cation et l évaluation des expositions du Groupe aux risques opérationnels en étalonnant ses statistiques internes sur les pertes par rapport aux données de la profession A n de couvrir le risque de crise affectant notamment les ressources humaines immobilières et informatiques du Groupe la lière « Gestion de crise » pilotée par le département Risques Opérationnels a pour mission de prévenir le risque de crise sanitaire ou sécuritaire et de dé nir et de maintenir en condition opérationnelle l organisation de crise permettant d y faire face Par ailleurs le Groupe se prépare à faire face à des sinistres de tous ordres (par exemple perte des moyens d exploitation pannes indisponibilité de ressources humaines) en développant des plans de continuité d activité Pour ce faire il s appuie sur une approche méthodologique aux standards internationaux et teste régulièrement ses dispositifs de secours Le Groupe attache une attention particulière à la prévention et la détection des fraudes pour lesquelles le niveau des pertes a régulièrement baissé depuis 2008 notamment du fait de la mise en uvre de dispositifs ef caces au sein des pôles d activités et des directions centrales Depuis n 2009 une cellule de coordination de la lutte contre la fraude complète au sein du Département des risques opérationnels ces dispositifs spéci ques Son objectif principal est de constituer un centre d expertise a n de renforcer la prévention de la fraude par des actions (formation sensibilisation) une diffusion des bonnes pratiques issues des enseignements tirés des cas de fraudes avérés ou évités La méthode retenue par le Groupe pour la modélisation des risques opérationnels repose sur l approche LDA (Loss Distribution Approach) Dans cette approche les risques opérationnels sont modélisés au travers de 22 mailles chacune représentant un type de risque et un pôle d activité du Groupe Pour chaque maille la fréquence et la sévérité des pertes opérationnelles sur la base des pertes internes historiques des pertes exter nes ou des analyses de scénarios sont estimées et la distribution des pertes annuelles est calculée Cette approche est complétée par des analyses de scénarios transverses qui mesurent les risques transversaux aux pôles d activité comme par exemple la destruction d immeubles les risques de pandémie Outre les risques individuels associés à chaque maille ou analyse de scénario transverse le modèle tient compte de la diversi cation entre les différents types de risques et les pôles d activité ainsi que de l effet des techniques d assurance Les besoins en fonds propres réglementaires du Groupe au titre des risques opérationnels sur le périmètre éligible au modèle interne AMA (Advanced Measurement Approach) sont ensuite dé nis comme le quantile à 99 9 % de la distribution des pertes annuelles du Groupe Les exigences de fonds propres totales de Société Générale au titre des risques opérationnels s établissaient à 3 3 Md EUR à n 2012 équivalent à 41 3 Md EUR d encours pondérés Cette évaluation intègre à la fois les exigences en fonds propres sur les périmètres AMA et Standard Conformément à la réglementation Société Générale prend en compte dans le calcul de l exigence de fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels et dans la limite de 20 % de cette exigence la couverture du risque apportée par les contrats d assurance Ces assurances couvrent une partie des grands risques comme par exemple la responsabilité civile la fraude l incendie et le vol ainsi que les défaillances des systèmes et les pertes d exploitation consécutives à une perte de moyens d exploitation La prise en compte de la réduction du risque apportée par les assurances conduit à une réduction de 18 8 % de l exigence de fonds propres totale au titre des risques opérationnels DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S O P É R AT I O N N E L SLe graphique suivant fournit la ventilation des pertes opérationnelles par catégorie de risque sur la période 2008 à 2012 Les risques opérationnels de Société Générale sont concentrés sur quatre catégories de risque qui représentent 93 % des pertes opérationnelles totales du Groupe En moyenne sur la période 2008 à 2012 les fraudes ont représenté 41 % des pertes subies (34 % en fraudes externes) Elles son t réparties entre quelques dossiers isolés de montants signi catifs et une somme de petites pertes en majorité des fraudes aux faux documents dans le cadre de l obtention de crédits Ainsi les fraudes représentent la principale source de pertes opérationnelles (notamment en nombre) dans les Réseaux France et Internationaux et les Services Financiers Spécialisés Un contexte économique dif cile avec des conditions de crédit resser rées le développement de la cybercriminalité et plus marginalement la progression de la fraude monétique inter nationale et domestique sur l ensemble des canaux de distribution expliquent le poids actuel représenté par les fraudes Des plans d actions dédiés ont été engagés en particulier depuis 2011 sur les métiers concernés les erreurs d exécution représentent 22 % des pertes Deuxième cause de pertes opérationnelles en nombre pour le Groupe leur montant bien que globalement en baisse reste volatil tribu taire notamment des volumes d opérations traités et de l instabilité des marchés les litiges avec les autorités représentent 16 % des pertes représentés essentiellement par des redressements scaux Le poids des litiges avec les au torités est aussi amené à augmenter dans un contexte réglementaire qui durcit (renforcement des règles d embargo et de lutte con tre le blanchiment d argent ) les litiges commerciaux représentent 14 % des pertes Malgré le contexte de crise économique les litiges commerciaux restent contenus avec un nombre très limité de dossiers majeurs sur les trois dern ières années Néanmoins les litiges observés chez nos confrères (en particulier américains) incitent à rester vigilants notamment sur la sélection des produits vendus leur conformité et la qualité de leur documentation Les autres catégories de risques opérationnels du Groupe (activités non autorisées sur les marchés défaillance des systèmes d information erreur de « pricing » ou d évaluation des risques et pertes des moyens d exploitation) restent toujours peu signi catives concentrant à peine 7 % des pertes du Groupe en moyenne sur la période 2008 à 2012 POL IT I QU E GÉ NÉR ALESociété Générale a mis en place dès 1993 une politique mondiale de couverture des risques opérationnels du Groupe par l assurance Elle consiste à rechercher sur le marché les garanties les plus larges et les plus élevées au regard des risques encourus et à en faire béné cier les entités partout où cela est possible Les garanties sont souscrites auprès d assureurs de premier plan Lorsque la législation locale l impose des polices locales réassurées par les assureurs du programme mondial sont mises en place En complément des garanties spéci ques peuvent être souscrites par des entités exerçant une activité particulière Une société de réassurance interne au Groupe intervient sur plusieurs contrats pour mutualiser entre les entités les risques de fréquence élevée et de faible intensité Cette approche contribue à améliorer la connaissance et la maîtrise de ses risques par le Groupe R I S QU ES GÉ NÉR AU XLes immeubles et leur contenu y compris le matériel informatique sont assurés pour des montants correspondant à leur valeur de remplacement La garantie couvrant les actes de terrorisme à l étranger a été renouvelée Les responsabilités civiles autres que professionnelles (exploitation mandataires sociaux automobile ) sont couvertes partout dans le monde par des polices d assurances Les montants assurés sont variables selon les pays a n de correspondre aux besoins de l exploitation DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S O P É R AT I O N N E L SIIR I S QU ES PR O PR ES A L A C TIV ITÉL assurance ne constitue qu un des moyens de prévention des conséquences des risques propres à l activité Elle vient en complément de la politique de maîtrise des risques menée par le Groupe Ces risques sont inclus dans une police « globale de banque » assurant l ensemble des activités nancières dans le monde entier S agissant de la fraude sont couvertes les actions commises par un salarié un tiers agissant seul ou avec la complicité d un salarié dans l intention d en tirer un pro t personnel illicite ou par malveillance (qui suppose la volonté de causer un préjudice au Groupe) Les conséquences d éventuelles mises en cause du personnel ou des dirigeants dans le cadre de leur activité professionnelle sont assurées dans le cadre d un plan mondial Les conséquences d un arrêt accidentel de l exploitation sont assurées dans le cadre d un plan mondial Cette garantie intervient en complément de plans de continuité de l exploitation Les montants assurés sont de nature à permettre de couvrir les pertes encourues entre la survenance de l événement et la mise en place des mécanismes de secours DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S D E N O N C O N F O R M I T É E T D E R É P U T AT I O NLe dispositif de maîtrise des risques de non conformité et de réputation est placé sous la responsabilité du Secrétaire général du Groupe qui assure la fonction de responsable de la Conformité Groupe Il est constitué depuis 2011 d une Direction de la conformité d équipes dédiées à la conformité au sein des pôles et d un comité mensuel de conformité Groupe Les dysfonctionnements de conformité font l objet conformément à la réglementation d un reporting au Conseil d administration Le groupe a formalisé dans deux directives mises à jour en 2012 son organisation et sa politique en matière de contrôle de la conformité et de maîtrise du risque de réputation en faisant de la maîtrise de ces risques un objectif majeur auquel tous ses collaborateurs doivent concourir Le dispositif de prévention du risque de non conformité et de réputation et les principales actions de renforcement du dispositif de maîtrise des risques de non conformité menées en 2012 sont décrits au chapitre 8 « Conformité » L E S R I S Q U E S D E N O N C O NF O R M I T É E T D E R É P U TAT I O N DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S J U R I D I Q U E SIIEn octobre 2005 les commissaires à l exécution des plans de cession des sociétés Moulinex et Brandt déclarées en redressement judiciaire en 2001 ont assigné les banques membres des crédits syndiqués consentis en 1997 à Moulinex et en 1998 à Brandt Ils demandent leur condamnation in solidum à réparer le préjudice subi par les créanciers pour soutien abusif Les dommages intérêts demandés à Société Générale et au Crédit du Nord s élèvent respectivement à 192 4 M EUR et 51 7 M EUR Société Générale et le Crédit du Nord qui ne détenaient qu une part dans les crédits contestent cette assignation car les banques ont été les premières victimes de la décon ture de Moulinex et de Brandt après avoir essayé de les soutenir sur le fondement de plans de redressement sérieux et crédibles Les ch arges prévisibles pour la gestion de ces conten tieux ont été prises en compte Société Générale et de nombreuses autres banques sociétés d assurance et sociétés de courtage font l objet d enquêtes de la part de l administration scale américaine de la SEC (Securities and Exchange Commission) de la Division antitrust du Département de la Justice et de procureurs de différents États (State Attorneys General) au motif qu ils auraient manqué aux lois et règlements en vigueur à l occasion de contrats (Guaranteed Investment Contracts « GICs ») conclus dans le cadre d émissions d obligations municipales exonérées d impôts E n 2008 plusieurs autorités locales américaines ont également en gagé des enquêtes sur les manquements allégués Société Générale coopère avec les autorités dans le cadre de ces enquêtes En 2008 plusieurs actions de groupe ont été engagées aux États Unis à l encontre de Société Générale et d autres banques institutions nancières et courtiers à qui il est reproché d avoir enfreint le droit de la concurrence américain lors de l appel d offres et de la conclusion de GICs (Guaranteed Investment Contracts) et de produits dérivés avec des municipalités Ces actions ont été jointes devant la US District Court for the Southern District of New Yor k Certaines d entre elles ont don né lieu à une demande groupée (« con solidated class action complaint ») laquelle a été rejetée par la Cour en avril 2009 au béné ce de Société Générale et des autres défendeurs à l exception de trois Une seconde action de groupe modi ée a été engagée en juin 2009 Parallèlement une autre action de groupe fondée sur le droit de la concurrence fédéral et sur la loi californienne ainsi que des actions individuelles de la part d autorités publiques sont en cours Des demandes tendant au rejet de ces procédures ont été déposées mais rejetées La discovery est en cours Le 24 octobre 2012 la Cour d appel de Paris a con rmé la décision rendue le 5 octobre 2010 par le tribun al correctionnel de Paris déclarant J Kerviel coupable d abus de con ance d introduction frauduleuse de données dans un système informatique de faux et d usage de faux et le condamnant à 5 ans d emprisonnement dont deu x avec sursis ainsi qu au versement de 4 9 Md EUR à titre de dommages intérêts à Société Générale J K erviel a formé un pourvoi en cassation Depuis 2003 Société Générale avait mis en place des lignes de « gold consignment » avec le groupe turc Goldas En février 2008 Société Générale a été alerté sur un risque de fraude et de détournement des stocks d or déposés chez Goldas Ces soupçons ont été rapidement con rmés par le non paiement (466 4 M EUR) de l or acheté A n de recouvrer les s ommes dues par le groupe Goldas et préserver ses intérêts Société Générale a engagé en Tu rquie des actions civiles contre des entités du groupe Goldas Goldas a de son côté introduit des actions judiciaires en Turquie contre Société Générale Société Générale avait également engagé une action contre ses assureurs au Royaume Uni laquelle a été arrêtée par consentement mutuel sans admission de responsabilité d aucune part Une provision a été constituée En 1990 dans le cadre d une opération de re nancement des banques australiennes et européennes dont une liale de Société Générale (Société Gén érale Australia Limited) ont obtenu de certaines sociétés du groupe Bell des garanties couvrant des crédits consentis à des sociétés de ce groupe Ces sûretés ont été réalisées lors de la mise en faillite du groupe Le liquidateur a deman dé la restitution des montants perçus du fait de la réalisation des sûretés et formulé également d autres demandes à l encontre des banques En octobre 2008 le tribunal australien a condamné les banques à verser les sommes demandées par le liquidateur en principal ainsi que les intérêts capitalisés Au mois de décembre 2009 Société Générale Australia Limited a exécuté la condamnation et déposé à cet effet environ 192 9 M AUD en principal et en intérêts sur un compte séquestre dans l attente du résultat de l appel qui a été formé La Cour d appel a rendu une décision le 17 août 2012 con rmant le premier jugement en partie tout en augmentant le taux d intérêt auquel les banques avaient été condamnées en première instance Le 14 septembre 2012 les banques ont déposé une requête aux ns de se voir autoriser à former un pourvoi en cassation devant la Cour suprême australienne L E S R I S Q U E S J U R I D I Q U E S DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIL E S R I S Q U E S J U R I D I Q U E SSociété Générale Algérie (SGA) et plusieurs de ses responsables d agence sont poursuivis pour infraction à la législation locale sur les changes et les transferts de capitaux avec l étranger Il est reproché aux prévenus d avoir manqué à leurs obligations déclaratives à l égard de la Banque d Algérie s agissant des mouvements de capitaux liés à des exportations ou importations effectuées par les clients de SGA Les faits ont été révélés au cours d enquêtes menées par la Banque d Algérie qui s est ensuite constituée partie civile SGA et ses agents ont été condamnés dans certain es procédures pour 97 5 M EUR et mis hors de cause dans d autres La Cou r suprême a cassé les décisions de condamnation et renvoyé ces mêmes affaires devant les Cours d appel pour qu il soit à nouveau statué Elle a par ailleurs con rmé dé nitivement les mises hors de cause Il lui reste à se prononcer dans une affaire Au début des années 2000 la profession bancaire a adopté en France le principe du passage à la compensation électronique des chèques a n d en rationaliser le traitement Pour accompagner cette réforme (connue sous le nom d EIC pour « Échange d Images C hèques ») qui a contribué à la sécurisation du traitement des paiements par chèque et à la lutte contre la fraude les banques ont créé plu sieurs commiss ions interbancaires (dont la CEIC qui a été abandonnée en 2007) Ces commissions ont été décidées sous l égide des autorités de tutelle du secteur les pouvoirs publics étant tenus infor més Le 20 septembre 2010 après plusieurs années d instruction l Autorité française de la concurrence a considéré que la mise en place et la xation en commun du montant de la CEIC et de deux autres commissions pour services connexes étaient contraires au droit de la concurrence Elle a condamné l ensemble des banques ayant participé à la mise en place de ces commissions (Banque de France comprise) à un montant total d amendes de près de 385 M EUR Société Générale a été sanction né à hauteur de 53 5 M EUR Crédit du Nord sa liale à hauteur de 7 0 M EUR Dans son arrêt du 23 février 2012 la Cour d appel saisie par l ensemble des banques concernées à l exception de la Banque de France conclut à l absence d infraction au droit de la concurrence permettant aux banques d obtenir le remboursement des amendes qu elles avaient payées L Autorité de la concurrence a formé un pourvoi en cassation Une class action (action de Groupe) a été engagée à l encontre de SG Banque Privée S A (Suisse) et de nombreuses autres institutions nancières devant la US District Court for the Northern District of Texas Les demandeurs entendent représenter des clients de Stanford International Bank Ltd (« SIBL ») auprès de laquelle ils avaient déposé des fonds ou dont ils détenaient des certi cats de dépôt depuis le 16 février 2009 Les demandeurs soutiennent être victimes de pertes résultant des fraudes de SIBL du groupe Stanford et d entités liées dont les défendeurs seraient selon eux également respon sables Ils cherchent à récupérer les paiements faits par l intermédiaire des défendeurs ou faits à ces derniers pou r le compte de SIBL ou d entités qui lui étaient liées au motif qu il s agirait de transferts f rauduleux SG Banque Privée S A (Suisse) et Société Génér ale ont aussi reçu des demandes de pièces et d informations de la part du Department of Justice américain en relation avec les faits invoqués dans la class action SG Banque Privée S A (Suisse) et Société Générale ont pris toutes dispositions utiles pour coopérer avec le Department of Justice Société Générale et d autres institutions nancières ont reçu des demandes d information de la part d autorités en Europe aux États Unis et en Asie dans le cadre d enquêtes portant d une part sur des soumissions présentées à la British Banker s Association en vue de la détermination de certains taux LIBOR (London Interbank Offered Rates) ainsi que les soumissions présentées à la Fédération bancaire européenne en vue de la détermination du taux EURIBOR (Euro Inter bank Offered Rate) et portant d autre part sur des opérations de dérivés indexés sur différents taux BOR Société Générale coopère avec ces autorités Société Générale ainsi que d au tres institutions nancières ont également été assignées aux États Unis dan s le cadre de deux actions de groupe (class action) Il leur est notamment reproché d avoir enfreint le droit de la concurrence et le Commodity Exchange Act américains à l occasion de la xation du taux USD LIBOR d une part et d autre part d opération s de dérivés indexés sur ce taux Ces actions ont fait l objet d une consolidation devant un juge unique de la District C ourt de Manhattan À cette occasion Société Générale n a plus été cité comme défenderesse aux termes de la plainte consolidée déposée par les demandeurs Par ailleurs Société Générale ainsi que d autres institutions nancières ont également été assignés devant la US District Court de Manhattan dans le cadre de deux nouvelles actions de groupe Les demandeurs à la première action de groupe allèguent qu e les banques auraient violé le droit de la concurrence et le Commodity Exchange Act américains Les demandeurs qui ont souscrit ou cédé des produits dérivés indexés sur l Euroyen sur le Chicago Mercantile Exchange soutien nent que la valeur desdits produits aurait souffert de manipulation des taux Yen Libor et Euroyen Tibor Dans le cadre de la seconde action de groupe il est allégué qu e les défenderesses auraient violé le droit de la concurrence de certains États en manipulant le taux USD Libor Cette action a été intentée par des personn es ayant souscrit des preferred equity securities générant des dividendes dont le montant était calculé au moyen d un taux lié au USD Libor En septembre 2011 la Federal Housing Finance Authority (FHFA) autorité fédérale américaine en matière de nancement DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3L E S R I S Q U E S J U R I D I Q U E SIIimmobilier et administrateur (Conservator) de Fannie Mae et Freddie Mac a intenté dix sept procédures judiciaires à l encontre de diverses institutions nancières L une des procédures vise des entités du groupe Société Génér ale (SG Mortgage Finance Corp SG Mortgage Securities L LC (SGMS) SG Americas Securities LLC SG Americas Inc SG Americas Securities Holdings LLC ainsi que des membres du personnel dirigeant de SGMS La FHFA cherche à obtenir réparation des pertes subies sur des titres adossés à des actifs immobiliers (residential mortgage backed securities ou RMBS) acquis par Fannie Mae et Freddie Mac pendant plusieurs années Selon l assignation dirigée contre les défendeurs Société Générale Fannie Mae et Freddie Mac auraient acheté pour environ 1 3 Md USD de ces titres lors de trois émissions ayant eu lieu entre mai 2006 et décembre 2006 dont la documentation aurait contenu de graves inexactitudes et omissions Société Générale conteste fermement les griefs allégués et entend faire valoir pleinement ses droits À l issue d une enquête menée au sein de la Banque Privée sur les dispositifs de contrôle de conformité et de lutte contre le blan chimen t des capitaux et le nancement du terrorisme l Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) a ouvert une procédure disciplinaire à l encontre de Société Génér ale au mois de septembre 2011 Le 24 octobre 2012 l ACP a retenu une sanction nancière de 500 000 EUR à l égard de Société Générale assortie d un avertissement Cette décision a acquis un caractère dé nitif Une ancienne liale de Société Générale Cowen and Company a été assignée devant un tribunal califor nien Il est reproché à Cowen d avoir été n égligente dans le cadre de l exécution d un mandat qui lui a été con é en 1998 Cowen avait été saisie par une entreprise qui devait faire l objet d une acquisition aux termes d une opération d échange d actions Les demandeurs qui détenaient des participations soit dans la cible soit dans l actionnaire majoritaire de celle ci reprochent à Cowen d avoir fait des déclarations inexactes (misrepresentations or ommissions) s agissant de l acquéreur et considèrent en conséquence avoir subi un préjudice du fait de la faillite de l acquéreu r qui est intervenue postérieurement à l opération Deux motions to dismiss ont été rejetées par le tribunal et la phase de discover y est en cours Le 10 décembre 2012 le Conseil d État a rendu une décision sur la légalité du précompte impôt aujourd hui supprimé Il a conclu que cet impôt était contraire au droit communautaire et dé ni les modalités de restitution du précompte aux entreprises Ces modalités conduisent à limiter fortement le droit à restitution Société Générale a acquis en 2005 auprès de deux entreprises ce droit à restitution avec un recours limité sur les entreprises cessionnaires La décision du Conseil d État concer ne l une de ces deux entreprises (Rhodia) Société Générale entend continuer à faire valoir ses droits dans le cadre des contentieux avec l Administration Societe Generale Private Banking Japan (SGPBJ) est intervenu à partir de 2004 en qualité de discretionar y trustee pour le compte du Nagano Pension Fund (NPF) NPF a con é des fonds à SGPBJ et lui a donné pour instruction de les investir en souscrivant des par ts d un limited partners hip (le LP) géré par RB Inves tment & Consulting (RBICO) RBICO a ensuite employé les fonds pour participer à des opérations de private equity qui se sont traduites par des pertes La Financial Supervisory Authority du Japon (la FSA) a mené une inspection au sein de SGPBJ et a conclu que ce der nier avait manqué à ses obligations de vigilance à l égard de NPF Le 16 octobre 2012 la FSA a prononcé une sanction administrative à l encontre de SGPBJ suspendant les activités de sa division corporate trus ts pour une durée de trois mois Des représentants de NPF ont déclaré qu ils envisageaient d agir à l encontre de SGPBJ pour lui demander réparation Société Générale a engagé des discussions avec l Of ce of Foreign As sets Control américain au sujet de virements libellés en dollars US effectués sur instruction de clients personnes morales établis dan s un pays faisant l objet de sanction s économiques édictées par les autorités américaines Dans ce cadre Société Générale a lancé un audit interne et coopère avec les autorités américaines DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIA U T R E S R I S Q U E SVoir p 151 à 195 L E S R I S Q U E S E N V I R O N N E M E N TA U XA U T R E S R I S Q U E SAucun risque à la connaissance du Groupe n est à mentionner à ce titre DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R AT I O S R É G L E M E N TA I R E SIILes informations relatives à la liquidité (ratio de liquidité et évolutions réglementaires) gurent dans la section « risques de liquidité » du présent chapitre L Accord de Bâle de juin 2004 a xé les règles de calcul des exigences minimales en fonds propres avec l objectif de mieux appréhender les risques auxquels sont soumises les banques Ce dispositif (dit Bâle 2) est applicable depuis le 1er janvier 2008 Le calcul des encours pondérés au titre du risque de crédit prend ainsi en compte le pro l de risque des opérations grâce à l utilisation de deux approches de détermination des encours pondérés une méthode standard et des méthodes avancées s appuyant notamment sur des modèles internes de notation des contreparties Société Générale utilise ces méthodes avancées sur le risque de crédit (IRBA) et sur le risque opérationnel (AMA) depuis n 2007 (pour plus d information sur ce sujet voir respectivement les p 223 et 255) Concernant le risque de marché Société Générale utilise également des méthodes avancées (voir p 237) A n de mieux prendre en compte le risque de défaut et de migration de rating des actifs gurant dans le portefeuille de négociation et a n de réduire la procyclicité de la Valeur en Risque (VaR) le Comité de Bâle a publié en juillet 2009 de nouvelles propositions (dites Bâle 2 5) qui ont été transposées dans le cadre de la Directive Européenne (CRD3) en juillet 2010 et sont appliquées depuis le 31 décembre 2011 Au titre du Pilier 1 de Bâle 2 les exigences minimales de fonds propres sont xées à 8 % de la somme des risques de crédit pondérés et de l exigence de fonds propres multipliée par 12 5 pour les risques de marché et les risques opérationnels Concernant les fonds propres prudentiels les déductions introduites par Bâle 2 s appliquent à 50 % sur les fonds propres de base et à 50 % sur les fonds propres complémentaires Depuis le 30 juin 2012 et dans la continuité de l exercice de suivi des ratios de solvabilité des banques européennes par l Autorité Bancaire Européenne au premier semestre 2012 le minimum réglementaire imposé au Groupe porte désormais sur le ratio Core Tier 1 (calculé conformément à la méthodologie gurant dans la recommandation de l ABE publiée le 8 décembre 2011) qui doit être supérieur à 9 % Le ratio global de solvabilité Bâle 2 s établit à 12 7 % au 31 décembre 2012 le ratio Tier 1 Bâle 2 est de 12 5 % et le Core Tier 1(2) de 10 7 %R A T I O S R É G L E M E N T A I R E SPour des informations complémentaires voir en p 321 le paragraphe dédié du chapitre 10 note 4 annexe aux comptes consolidés consacré à la Gestion du capital et au (1) respect des ratios réglementaires et en p 62 les paragraphes du chapitre 4 consacrés à la structure nancière du Groupe et au pilotage du capital À partir du 31 décembre 2011 les fonds propres Core Tier 1 se dé nissent comme les fonds propres Tier 1 Bâle 2 moins le capital hybride éligible au Tier 1 (2) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR AT I O S R É G L E M E N TA I R E SDont valeur des titres mis en équivalence pour 3 3 Md EUR Société Générale utilisant l option offerte par la directive Conglomérat nancier de déduire le montant des titres (1) assurance mis en équivalence de ses fonds propres réglementaires totaux Les capitaux propres part du Groupe s élèvent à n décembre 2012 à 49 8 Md EUR (à comparer à 47 1 Md EUR au 31 décembre 2011) Les fonds propres Core Tier 1 Bâle 2 s élèvent à 34 6 Md EUR les fonds propres de base Tier 1 s élèvent à 40 5 Md EUR et les fonds propres prudentiels totaux s élèvent à 41 3 Md EUR DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R AT I O S R É G L E M E N TA I R E SIIPar type d activité les encours pondérés (324 1 Md EUR) s analysent comme suit les risques de crédit (1) représentent 78 4 % des encours pondérés au 31 décembre 2012 soit 254 1 Md EUR (contre 273 3 Md EUR au 31 décembre 2011) les risques de marché représentent 8 8 % des encours pondérés au 31 décembre 2012 soit 28 6 Md EUR (contre 32 5 Md EUR au 31 décembre 2011) les risques opérationnels représentent 12 7 % des encou rs pondérés au 31 décembre 2012 soit 41 3 Md EUR (contre 43 4 Md EUR au décembre 2011) L essentiel du risque de crédit sur produits dérivés porte sur des instruments de maturité inférieure à 5 ans (une analyse détaillée est fournie dans les comptes consolidés note 33) Par ailleurs le groupe Société Générale ayant été identi é comme « Conglomérat nancier » il est soumis à une surveillance complémentaire assurée par l Autorité de Contrôle Prudentiel La Directi ve E uropée nne (CR D2) tran sp os ée e n droit fra nça is en ao ût 20 10 et appli cable au 3 1 décemb re 2 01 0 a mod ifié le calcu l du rati o de con trô le des gran ds ri sques (du rcis sement de la pondératio n interban caire ex ten sion de la no tio n de clients liés ) C ha que trimestre l e gro upe Soc iété Gén érale vérifie que le montan t tota l de s risq ues nets en couru s s ur un mêm e bé néficia ire n excède pas 25 % des fon ds propre s du Groupe Par aill eurs dan s le cadre de la mise en uvre de Bâle 3 le n ou vea u règlem en t (CR R) po urrait pote nti elleme nt cha ng er la défin itio n des fon ds prop res s erv ant au calcul de ce seuil Pour faire suite à l Accord de Bâle de décembre 2010 une Directive Européenne (CRD4) et un règlement (CRR) donneront force réglementaire à ces propositions du Comité de Bâle L objectif de cette réforme du cadre prudentiel est de renforcer la solidité nancière du secteur grâce notamment aux mesures suivantes la refonte complète et l harmonisation de la dé nition des fonds propres avec en particulier l amendement des règles de déductions la dé nition d un ratio « Core T ier 1 » normé et de nouveaux critères d éligibilité aux fonds propres Tier 1 pour les titres hybrides de nouvelles exigences en fonds propres au titre du risque de contrepartie sur les instruments dérivés a n de mieux capturer le risque de variation de CVA (« Credit Value Adjustement ») et une incitation à la compensation des produits dérivés par des chambres de compensation des exigences additionnelles avec la mise en place de coussins visant à limiter la procyclicité « cou ssin de conservation » pour limiter les possibilités de distribution (dividendes rachat d actions rémunérations variables ) et « coussin contracyclique » destiné à limiter la croissance excessive des crédits en période de forte croissance de l économie Le Comité de Bâle a publié le 19 juillet 2011 les règles proposées pour déterminer la surcharge de capital applicable aux SIFIs (Systemically Important Financial Institutions) Ces règles ont été entérinées par le G20 lors du sommet de novembre 2011 L exigence de capital additionnel au titre des « SIFIs » sera appliquée de manière progressive à partir du 1er janvier 2016 et pleinement à partir du 1er janvier 2019 Ainsi que de contrepartie de dilution et de règlement livraison (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 270NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 278RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS 385COMPTES SOCIAUX 387NOTES ANNEXES AUX COMPTES SOCIAUX 395PRINCIPAUX MOUVEMENTS AYANT AFFECTÉ LE PORTEFEUILLE TITRES EN 2012 445RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS 4461 0É L É M E N T S F I N A N C I E R S DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3II DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3IIS o m m a i r e DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIÉ TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SÉ T AT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SACT IF(En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3É T AT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIPAS SI F(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIÉ TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S(En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3É T AT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIÉ TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S(En M EUR) Les dividendes rattachés aux actions d autocontrôle précédemment présentés dans l élimination des titres auto détenus ont été reclassés sur la ligne distribution * DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3É T AT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIÉ TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SAu 31 décembre 2012 les 33 200 126 actions détenues par les sociétés du Groupe à des ns d autocontrôle de transaction ou de gestion active des fonds propres (1) représentent 4 25 % du capital de Société Générale S A Le montant porté en déduction de l actif net relatif à l acquisition par le Groupe de ses propres instruments de capitaux propres fermes ou dérivés est de 971 M EUR dont 171 M EUR au titre des activités de transaction et 9 M EUR au titre du contrat de liquidité Le Groupe a mis en place le 22 août 2011 un contrat de liquidité qui pour sa mise en uvre a été doté de 170 M EUR a n d intervenir sur le titre Société Générale Au 31 décembre 2012 les moyens suivants guraient au compte de liquidité 335 000 titres et 180 M EUR L évolution de l autocontrôle sur 2012 s analyse comme suit (En M EUR)Le montant des paiements en actions dénoués par remise d instruments de capitaux propres relatifs à l année 2012 est de 133 M EUR (2) 20 M EUR ont été comptabilisés dans le cadre des plans d options d achat ou de souscriptions d actions et 113 M EUR dans le cadre des attributions gratuites d actions Impact sur les capitaux propres part du Groupe des transactions réalisées au titre des participations ne donnant pas le contrôle (3) Les 106 M EUR d effet des acquisitions et des cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle résultent notamment de l effet négatif des variations de périmètre (4) dont 62 M EUR relatifs à la cession de Société Alsacienne Lorraine de Valeurs d Entreprises et de Participations et 40 M EUR liés au rachat de 17 57 % de Banque Tarneaud par le Crédit du Nord La première application de la comptabilité d hyper in ation sur Belrosbank liale bièlorusse de Rosbank entraîne un impact négatif de 23 M EUR dont 19 M EUR en (5) réserves consolidées part du Groupe et 4 M EUR en capital et réserves des participations ne donnant pas le contrôle DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3É T AT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII(En M EUR) Le résultat net sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat comprend les résultats réalisés et latents (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SPRI NC IPALE S R È G LES D É VALUAT I ON E T DE PRÉ S EN TAT I O N DE S CO M PT E S CO N SO LI DÉSIntroduction 1 Principes de consolidation 2 Principes comptables et méthodes d évaluation 3 Présentation des états nanciers 4 Normes comptables ou interprétations que le Groupe appliquera dans le futurEn application du règlement européen 1606 2002 du 19 juillet 2002 sur l application des normes comptables internationales le groupe Société Générale (« le Groupe ») a établi ses comptes consolidés au titre de l exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu adopté dans l Union européenne et applicable à cette date (ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission Européenne à l adresse suivante http ec europa eu internal_market accounting ias index_fr htm) Ce référentiel comprend les normes IFRS 1 à 8 et les normes IAS (International Accounting Standards) 1 à 41 ainsi que leurs interprétations telles qu adoptées dans l Union européenne au 31 décembre 2012 Le Groupe a également continué à utiliser les dispositions de la norme IAS 39 telle qu adoptée dans l Union européenne relatives à l application de la comptabilité de macro couverture de juste valeur (IAS 39 « carve out ») Les comptes consolidés sont présentés en euros N O T E S A N N E X E S A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SCes comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d administration en date du 12 février 2013 L application de ces nouvelles dispositions n a pas d incidence sur le résultat et les capitaux propres du Groupe Cet amendement requiert la présentation de nouvelles informations sur les expositions aux risques lorsqu un actif nancier est transféré et que le cédant conserve une exposition à cet actif Les informations requises par cet amendement sont présentées dans la note 32 Actifs nanciers transférés Les principales règles d évaluation et de présentation appliquées pour la préparation de ces comptes consolidés sont indiquées ci après Ces principes et méthodes comptables ont été appliqués de manière constante en 2011 et en 2012 Pour la préparation des comptes consolidés du Groupe l application des principes et méthodes comptables décrits ci après conduit la Direction à formuler des hypothèses et à réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants comptabilisés au compte de résultat sur l évaluation des actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées dans les notes annexes qui s y rapportent Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses la Direction utilise les informations disponibles à la date d établissement des comptes consolidés et peut recourir à l exercice de son jugement Par nature les évaluations fondées sur ces estimations comportent des risques et incertitudes quant à leur réalisation dans le futur de sorte que les résultats futurs dé nitifs des opérations concernées pourront être différents de ces estimations et avoir alors une incidence signi cative sur les états nanciers DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIILe recours à ces estimations concerne notamment les évaluations suivantes la juste valeur au bilan des instruments nanciers non cotés sur un marché actif enregistrés dans les rubriques Actifs ou passifs nanciers à la juste valeur par résu ltat Instruments dérivés de couverture ou Actifs nanciers disponibles à la vente (Cf paragraphe 2 et Note 3) ainsi que la juste valeur des instruments pour lesquels cette information doit être présentée dans les notes annexes le montant des dépréciations des actifs nanciers (Prêts et créances Actifs nanciers disponibles à la vente Actifs nanciers détenus jusqu à l échéance) des opérations de location nancement et assimilées des immobilisations corporelles et incorporelles et des écarts d acquisition (Cf paragraphe 2 et Notes 4 18 et 24) les provisions en registrées au passif du bilan dont les provisions sur avantages du per sonnel et les provis ions techniques des entreprises d assurance ain si que la participation aux béné ces différée inscrite à l actif du bilan (Cf paragraphe 2 et Notes 23 24 26 et 35) le montant des actifs d impôts différés comptabilisés au bilan (Cf paragraphe 2 et Note 14) la valeur initiale des écarts d acquisition constatés lors des regroupements d entreprises (Cf paragraphe 1 et Notes 2 et 18) la juste valeur retenu e lors de la perte de contrôle d une liale consolidée pour réévaluer la quote part éventuellement conservée par le Groupe dans cette entité (Cf paragraphe 1) Les comptes consolidés regroupent les comptes de Société Générale et des principales sociétés françaises et étrangères composant le groupe Société Générale Les comptes des liales étrangères ayant été établis d après les règles comptables de leur pays d origine les retraitements et reclassements nécessaires ont été effectués a n de les rendre conformes aux principes comptables du groupe Société Générale Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes individuels du Groupe intégrant les succursales à l étranger et toutes les liales signi catives contrôlées par celui ci Les liales arrêtant leurs comptes en cours d année avec un décalage de plus de trois mois établissent une situation intermédiaire au 31 décembre leurs résultats étant déterminés sur une base de douze mois Tous les soldes pro ts et transactions signi catifs entre les sociétés du Groupe font l objet d une élimination Le périmètre des droits de vote pris en considération pour apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une entité et les méthodes de consolidation applicables intègre l existence et l effet de droits de vote potentiels dès lors que ces derniers sont exerçables ou convertibles à la date d appréciation du contrôle Ces droits de vote potentiels peuvent provenir par exemple d options d achat d actions ordinaires existantes sur le marché ou du droit à convertir des obligations en actions ordinaires nouvelles Les résultats des liales acquises sont inclus dans les états nanciers consolidés à partir de leur date d acquisition effective tandis que les résultats des liales qui ont été vendues au cours de l exercice sont inclus jusqu à la date à laquelle le contrôle a cessé d exister Les méthodes de consolidation appliquées sont les suivantes Cette méthode s applique aux entreprises contrôlées de manière exclusive Le contrôle exclusif sur une liale s apprécie par le pouvoir de diriger ses politiques nancière et opérationnelle a n de tirer avantage de ses activités Il résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote dans la liale soit du pouvoir de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes d administration de direction ou de surveillance de la liale ou de réunir la majorité des droits de vote aux réunions de ces organes soit du pouvoir d exercer une in uence dominante sur une liale en vertu d un contrat ou de clauses statutaires Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d une liale exploitée en commun par un nombre limité d associés ou d actionnaires de sorte que les politiques nancière et opérationnelle résultent de leur accord Un accord contractuel doit prévoir que le contrôle sur l activité économique et les décisions relatives à la réalisation des objectifs nécessitent le consentement de tous les associés ou actionnaires participant au contrôle conjoint Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une in uence notable sont mises en équivalence L in uence notable est le pouvoir de participer aux politiques nancière et opérationnelle d une liale sans en détenir le contrôle L in uence notable peut notamment résulter d une représentation dans les organes de direction ou de surveillance de la participation aux décisions stratégiques de l existence d opérations inter entreprises importantes de l échange de personnel de direction de liens de dépendance technique L in uence notable sur les politiques nancière et opérationnelle d une liale est présumée lorsque le Groupe dispose directement ou indirectement d une fraction au moins égale à 20 % des droits de vote de cette liale DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SLes structures juridiques distinctes créées spéci quement pour gérer une opération ou un groupe d opérations similaires (« entités ad hoc ») sont consolidées dès lors qu elles sont contrôlées en substance par le Groupe même en l absence de lien en capital Les principaux critères d appréciation utilisés de façon non cumulative pour déterminer l existence du contrôle d une entité ad hoc sont les suivants les activités de l entité sont menées pour le compte ex clusif du Groupe a n que ce dernier en tire des avantages le Groupe dispos e du pouvoir de décision et de gestion pour obtenir la majorité des avantages liés aux activités courantes de l entité ce pouvoir peut avoir été délégué par la mise en place d un mécanisme d autopilotage le Groupe a la capacité de béné cier de la majorité des avantages de l en tité le Groupe conserve la majorité des risques relatifs à l en tité Dans le cadre de la consolidation des entités ad hoc contrôlées en substance par le Groupe les parts des entités ad hoc qui ne sont pas détenues par le Groupe sont enregistrées au bilan en Dettes Lorsqu il est exprimé en devises le bilan des sociétés consolidées est converti sur la base des cours de change of ciels à la date de clôture Les postes du compte de résultat sont convertis sur la base du cours de change moyen du mois de leur réalisation La différence de conversion sur le capital les réserves le report à nouveau et le résultat qui résulte de l évolution des cours de change est portée en capitaux propres en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Écart de conversion Le résultat des opérations de couverture des investissements nets en devises dans des entités étrangères et de leurs résultats en devises ainsi que les pertes ou pro ts provenant de la conversion des dotations en capital des succursales étrangères des banques du Groupe viennent également en variation des capitaux propres consolidés dans cette même rubrique Conformément à l option offerte par la norme IFRS 1 le Groupe a transféré en réserves consolidées les écarts de conversion relatifs à la conversion des comptes des entités étrangères au 1er janvier 2004 De ce fait en cas de cession ultérieure de ces entités le résultat de cession ne comprendra que la reprise des écarts de conversion qui auront été générés à compter du 1er janvier 2004 Le Groupe utilise la méthode de l acquisition a n de comptabiliser ses regroupements d entreprises Le coût d acquisition est évalué comme le total des justes valeurs à la date d acquisition des actifs remis des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis en échange du contrôle de l entreprise acquise Les frais directement liés aux regroupements d entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période Les compléments de prix sont intégrés dans le coût d acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle même s ils présentent un caractère éventuel Cet enregistrement est effectué par contrepartie des capitaux propres ou des dettes en fonction du mode de règlement de ces compléments de prix S ils sont quali és de dettes les révisions ultérieures de ces compléments de prix sont enregistrées en résultat pour les dettes nancières relevant de la norme IAS 39 et selon les normes appropriées pour les dettes ne relevant pas d IAS 39 s ils sont quali és d instruments de capitaux propres ces révisions ne donnent lieu à aucun enregistrement En date d acquisition les actifs passifs éléments de hors bilan et passifs éventuels identi ables conformément à la norme IFRS 3 « Regroupements d entreprises » des entités acquises sont évalués individuellement à leur juste valeur quelle que soit leur destination Les analyses et expertises nécessaires à l évaluation initiale de ces éléments ainsi que leur correction éventuelle en cas d informations nouvelles peuvent intervenir dans un délai de douze mois à compter de la date d acquisition L écart positif entre le coût d acquisition de l entité et la quote part acquise de l actif net ainsi réévalué est inscrit à l actif du bilan consolidé dans la rubrique Écarts d acquisition en cas d écart négatif celui ci est immédiatement enregistré en résultat Les Participations ne donnant pas le contrôle sont alors évaluées pour leur quote part dans la juste valeur des actifs et passifs identi ables de l entité acquise Cependant le Groupe peut également choisir lors de chaque regroupement d entreprises d évaluer les Participations ne donnant pas le contrôle à leur juste valeur une fraction de l écart d acquisition leur étant alors affectée en contrepartie Les écarts d acquisition sont maintenus au bilan à leur coût historique libellé dans la devise de référence de la liale acquise et converti sur la base du cours de change of ciel à la date de clôture En date de prise de contrôle d une entité l éventuelle quote part dans cette dernière antérieurement détenue par le Groupe est réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat Dans le cas d une acquisition par étapes l écart d acquisition est ainsi déterminé par référence à la juste valeur en date de prise de contrôle de l entité En cas d augmentation du pourcentage d intérêt du Groupe dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive l écart entre le coût d acquisition de la quote part supplémentaire d intérêts et la quote part acquise de l actif net de l entité à cette date est enregistré dans les Réserves consolidées part du Groupe de même en cas de baisse du pourcentage d intérêt du Groupe dans une entité restant contrôlée de manière exclusive l écart entre le prix de cession et la valeur comptable de la quote part d intérêts cédés est enregistré dans les Réserves consolidées part du Groupe Les frais liés à ces opérations sont comptabilisés directement en capitaux propres Lors de la perte de contrôle d une liale consolidée la quote part éventuellement conservée DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIpar le Groupe est alors évaluée à sa juste valeur concomitamment à l enregistrement de la plus ou moins value de cession parmi les Gains ou pertes nets sur autres actifs dans le compte de résultat consolidé Les écarts d acquisition font l objet d une revue régulière par le Groupe et de tests de dépréciation dès l apparition d indices de perte de valeur et au minimum une fois par an À la date d acquisition chaque écart est affecté à une ou plusieurs unité(s) génératrice(s) de trésorerie devant tirer avantage de l acquisition Les dépréciations éventuelles de ces écarts sont déterminées par référence à la valeur recouvrable de la ou des unité(s) génératrice(s) de trésorerie à laquelle (auxquelles) ils sont rattachés Lorsque la valeur recouvrable de la ou des unité(s) génératrice(s) de trésorerie est inférieure à sa (leur) valeur comptable une dépréciation irréversible est enregistrée dans le résultat consolidé de la période sur la ligne Pertes de valeur sur les écarts d acquisition Les écarts d acquisition sur les sociétés mises en équivalence sont inscrits dans la rubrique Participations dans les entreprises mises en équivalence du bilan consolidé et les dépréciations de ces participations sont enregistrées dans la ligne Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence du compte de résultat consolidé Les plus ou moins values dégagées lors des cessions de sociétés mises en équivalence sont présentées parmi les Gains ou pertes nets sur autres actifs Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines liales du Groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations Ces engagements de rachat correspondent pour le Groupe à des engagements optionnels (ventes d options de vente) Le prix d exercice de ces options peut être établi selon une formule de calcul prédé nie lors de l acquisition des titres de la liale tenant compte de l activité future de cette dernière ou bien être xé comme devant être la juste valeur des titres de la liale au jour de l exercice des options Ces engagements sont traités comptablement comme suit en application des dispositions de la norme IAS 32 le Groupe a enregistré un passif nancier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive Ce passif est comptabilis é initialement pour la valeur actualisée du prix d exercice estimé des options de vente dans la r ubrique Autres passifs l obligation d enregistrer un passif alors même que les option s de vente ne s ont pas exercées conduit par cohérence à retenir le même traitement comptable qu e celui appliqué aux transactions relatives aux Participations ne donnant pas le contrôle En conséquence la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées part du Groupe les variations ultérieures de ce passif liées à l évolution du prix d exercice estimé des options et de la valeur comptable des Participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les Réserves consolidées part du Groupe si le rachat est effectué le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la liale concernée En revanche à l échéance de l engagement si le rachat n est pas effectué le passif est annulé en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées part du Groupe tant que les options ne sont pas exercées les résultats afférents aux Participations ne donnant pas le contrôle faisant l objet d options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé Ces principes comptables sont susceptibles d être révisés au cours des prochains exercices en fonction des précisions qui pourraient être apportées par le comité d interprétation des normes IFRS (ex IFRIC) ou l IASB Le Groupe est géré sur une base matricielle re étant à la fois ses métiers et la répartition géographique de ses activités Les informations sectorielles sont donc présentées sous ces deux niveaux Le Groupe inclut dans le résultat de chaque sous pôle d activités les produits et charges d exploitation qui lui sont directement liés Les produits de chaque sous pôle à l exception du Hors Pôles incluent également la rémunération des fonds propres qui leur sont alloués cette rémunération étant dé nie par référence au taux estimé du placement des fonds propres En contrepartie la rémunération des fonds propres comptables du sous pôle est réaffectée au Hors Pôles Les transactions entre les différents sous pôles s effectuent à des termes et conditions identiques à ceux prévalant pour des clients extérieurs au Groupe Le Groupe est géré en cinq pôles d activités les Réseaux France qui regroupent les réseaux domestiques Société Générale Crédit du Nord et Bou rsorama les Réseaux Internationaux qui regroupent les activités de Banque de détail à l étranger les Services Financiers Spécialisés et Assurances qui regroupent les liales de Financements Spécialisés aux entrepris es ( nancement des biens d équipements professionnels location longue durée et gestion de ottes de véhicules) et aux particuliers (Crédit à la consommation) ainsi que les activités d assurance vie et dommages le pôle Gestion d Actifs et Services aux Investisseurs Les métiers des Services aux Investisseurs incluent les activités de courtage exercées par Newedge ainsi que l ensemble des services titres et d épargne salariale DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Sla Banque de Financement et d Inves tissement regroupant « Global Markets » qui regroupe l ensemble des activités de marché « Actions » et « Taux Changes et Matières Premières » « Financement et Cons eil » qui cou vre l ensemble des services de conseil en s tratégie levées de capitaux et nancements structurés « Actifs gérés en extinction » qui gère les actifs nanciers devenus illiquides dans le contexte de la crise nancière A ces pôles opérationnels s ajoute le Hors Pôles qui représente notamment la fonction de centrale nancière du Groupe vis à vis des pôles À ce titre lui sont rattachés le coût de nancement des titres des liales et les produits de dividendes afférents ainsi que les produits et charges issus de la gestion Actif Passif du Groupe et les résultats dégagés par les activités de gestion patrimoniale du Groupe (gestion de son portefeuille de participations industrielles et bancaires et de ses actifs immobiliers patrimoniaux) Les produits ou charges ne relevant pas directement de l activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles Les résultats sectoriels sont présentés en tenant compte de l effet des transactions inter nes au Groupe tandis que les actifs et passifs sectoriels sont présentés après leur élimination Le taux d impôt appliqué au résultat de chaque pôle d activités est calculé sur la base d un taux d impôt normatif moyen xé en début d exercice en fonction des taux d impôt de droit commun en vigueur dans chacun des pays où sont réalisés les résultats de chaque pôle d activités L écart avec le taux d impôt réel du Groupe est affecté au Hors Pôles Dans le cadre de l information sectorielle par zone géographique les produits et charges ainsi que les actifs et passifs sectoriels sont ventilés sur la base du lieu de comptabilisation de l opération Un actif immobilisé ou un groupe d actifs et de passifs est considéré comme détenu en vue de la vente quand sa valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d une vente et non d une utilisation continue L actif ou le groupe d actifs et de passifs doit alors être disponible en vue de sa vente immédiate dans son état actuel et il doit être hautement probable que la cession interviendra dans un délai de douze mois Pour que tel soit le cas le Groupe doit être engagé dans un plan de cession de l actif ou du groupe d actifs et de passifs et avoir entamé un programme de recherche actif d un acquéreur par ailleurs la mise en vente de l actif ou du groupe d actifs et de passifs doit être effectuée à un prix raisonnable par rapport à sa juste valeur actuelle Les actifs et passifs concernés sont reclassés dans les rubriques Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés sans possibilité de compensation En cas de moins values latentes entre la juste valeur nette des coûts de cession des actifs non courants et des groupes d actifs destinés à être cédés et leur valeur nette comptable une dépréciation est enregistrée en résultat Par ailleurs les actifs non courants destinés à être cédés cessent d être amortis à compter de leur déclassement Une activité est considérée comme abandonnée quand les critères de classi cation comme actif détenu en vue de la vente ont été satisfaits ou lorsque le Groupe a cédé l activité Les activités abandonnées sont présentées sur une seule ligne du compte de résultat des périodes publiées comprenant le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu à la date de cession et le pro t ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées De même les ux de trésorerie générés par les activités abandonnées sont présentés sur une ligne distincte du tableau des ux de trésorerie des périodes présentées En date de clôture les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l entité au cours comptant de la devise Les écarts de change latents ou réalisés sont enregistrés en résultat Les opérations de change à terme sont évaluées en juste valeur en utilisant le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée Les positions de change au comptant sont évaluées selon les cours de change of ciels au comptant de n de période Les différences de réévaluation ainsi dégagées sont enregistrées dans le compte de résultat Le montant en devises des actifs nanciers non monétaires libellés en devises notamment les actions et autres titres à revenu variable qui n appartiennent pas au portefeuille de transaction est converti dans la monnaie fonctionnelle de l entité en utilisant le cours de change de clôture Les écarts de change relatifs à ces actifs nanciers sont constatés en capitaux propres et ne sont rapportés au compte de résultat qu au moment de leur cession ou de leur dépréciation ainsi qu en cas de couverture de juste valeur du risque de change En particulier s ils sont nancés par un passif libellé dans la même devise les actifs non monétaires sont convertis au cours comptant de n de période en comptabilisant l incidence des variations de change en résultat si une relation de couverture de juste valeur a été mise en place entre ces deux instruments nanciers La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIILa juste valeur retenue pour évaluer un instrument nancier est en premier lieu le prix coté lorsque l instrument nancier est coté sur un marché actif En l absence de marché actif la juste valeur est déterminée à l aide de techniques d évaluation Un instrument nancier est considéré comme coté sur un marché actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d une Bourse d un courtier d un négociateur d un secteur d activité d un service d évaluation des prix ou d une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale L appréciation du caractère inactif d un marché s appuie sur des indicateurs tels que la baisse signi cative du volume des transactions et du niveau d activité sur le marché la forte dispersion des prix disponibles dans le temps et entre les différents intervenants de marché mentionnés supra ou de l ancienneté des dernières transactions observées sur le marché dans des conditions de concurrence normale Lorsque l instrument nancier est traité sur différents marchés et que le Groupe a un accès immédiat à ces marchés la juste valeur de l instrument nancier est représentée par le prix du marché le plus avantageux Lorsqu il n existe pas de cotation pour un instrument nancier donné mais que les composantes de cet instrument nancier sont cotées la juste valeur est égale à la somme des prix cotés des différentes composantes de l instrument nancier en intégrant le cours acheteur et vendeur de la position nette compte tenu de son sens Lorsque le marché d un instrument nancier n est pas ou n est plus considéré comme actif sa juste valeur est déterminée à l aide de techniques d évaluation (modèles internes de valorisation) Celles ci intègrent en fonction de l instrument nancier l utilisation de données issues de transactions récentes effectuées dans des conditions de concurrence normale de justes valeurs d instruments substantiellement similaires de modèles d actualisation des ux ou de valorisation d option de paramètres de valorisation S il existe des techniques de valorisation couramment utilisées par les intervenants sur le marché pour évaluer les instruments et s il a été démontré que ces techniques produisent des estimations ables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel alors le Groupe peut utiliser ces techniques Le recours à des hypothèses internes relatives aux ux de trésorerie futurs et aux taux d actualisation correctement ajustés des risques que prendrait en compte tout intervenant de marché est autorisé Ces ajustements sont pratiqués de manière raisonnable et appropriée après examen des informations disponibles Les hypothèses internes prennent en compte notamment le risque de contrepartie le risque de non performance le risque de liquidité et le risque de modèle le cas échéant Les transactions résultant de situations de ventes forcées ne sont généralement pas prises en compte pour la détermination du prix de marché Si les paramètres de valorisation utilisés sont des données de marché observables la juste valeur est le prix de marché et la différence entre le prix de transaction et la valeur issue du modèle inter ne de valorisation représentative de la marge commerciale est comptabilisée immédiatement en résultat En revanche si les paramètres de valorisation ne sont pas observables ou si les modèles de valorisation ne sont pas reconnus par le marché la juste valeur de l instrument nancier au moment de la transaction est réputée être le prix de transaction et la marge commerciale est généralement enregistrée en résultat sur la durée de vie de l instrument Pour certains instruments compte tenu de leur complexité cette marge n est toutefois reconnue en résultat qu à leur maturité ou lors de leur cession éventuelle avant terme Dans le cas d instruments émis faisant l objet de rachats signi catifs sur un marché secondaire et pour lesquels il existe des cotations la marge commerciale est enregistrée en résultat conformément à la méthode de détermination du prix de l instrument Lorsque les paramètres de valorisation deviennent observables la partie de la marge commerciale non encore comptabilisée est alors enregistrée en résultat Les achats et les ventes d actifs nanciers non dérivés évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat d actifs nanciers détenus jusqu à leur échéance et d actifs nanciers disponibles à la vente (Cf ci après) sont comptabilisés au bilan en date de règlement livraison tandis que les instruments nanciers dérivés sont enregistrés en date de négociation Les variations de juste valeur entre la date de négociation et la date de règlement livraison sont enregistrées en résultat ou en capitaux propres en fonction de leur classi cation comptable Les prêts et créances sont enregistrés au bilan en date de décaissement des fonds ou d échéance des prestations facturées Lors de leur comptabilisation initiale les actifs et passifs nanciers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les frais d acquisition (à l exception des instruments nanciers comptabilisés à la juste valeur en contrepartie du résultat) et sont classés dans une des quatre catégories suivantes Les prêts et créances regroupent les actifs nanciers non dérivés à revenus xes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des ns de transaction ni destinés à la vente dès leur acquisition ou leur octroi Les prêts et créances sont présentés au bilan parmi les Prêts et créances sur les établissements de crédit ou les Prêts et créances sur la clientèle suivant la nature de la contrepartie Ils sont évalués après leur comptabilisation initiale au coût amorti sur la base du taux d intérêt effectif et peuvent faire l objet le cas échéant d une dépréciation Il s agit des actifs et passifs nanciers détenus à des ns de transaction Ils sont évalués à leur juste valeur en date de clôture et portés au bilan dans la rubrique Actifs ou passifs nanciers à la juste DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Svaleur par résultat Les variations de juste valeur sont enregistrées dans le résultat de la période dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat Aux actifs et passifs nanciers détenus à des ns de transaction s ajoutent les actifs et passifs nanciers non dérivés que le Groupe a désignés dès l origine pour être évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat en application de l option ouverte par la norme IAS 39 L application par le Groupe de l option juste valeur a pour objet d une part l élimination ou la réduction signi cative de décalages entre les traitements comptables de certains actifs et passifs nanciers Le Groupe évalue ainsi à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat certaines émissions obligataires structurées du métier de Banque de Financement et d Investissement Ces émissions s inscrivent dans le cadre d une activité exclusivement commerciale dont les risques sont couverts par des retournements sur le marché au moyen d instruments nanciers gérés au sein des portefeuilles de transaction L utilisation de l option juste valeur permet ainsi de garantir la cohérence entre le traitement comptable de ces émissions et celui des instruments nanciers dérivés couvrant les risques de marché induits par ces dernières et qui sont obligatoirement évalués à la juste valeur Le Groupe évalue également à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat les actifs nanciers représentatifs des contrats en unités de compte des liales d assurance vie du Groupe a n d éliminer le décalage de traitement comptable avec les passifs d assurance y afférents Conformément à la norme IFRS 4 les passifs d assurance sont comptabilisés en appliquant les normes comptables locales Les revalorisations des provisions techniques des contrats en unités de compte directement liées aux revalorisations des actifs nanciers en représentation de ces provisions sont donc enregistrées dans le compte de résultat L utilisation de l option juste valeur permet ainsi de comptabiliser les variations de juste valeur des actifs nanciers par résultat symétriquement à la comptabilisation des variations du passif d assurance associé à ces contrats en unités de compte d autre part l évaluation en juste valeur de certains instruments nanciers composites sans séparation des dérivés incorporés devant faire l objet d une comptabilisation distincte Sont notamment concernées les obligations convertibles en actions détenues par le Groupe Ce sont les actifs nanciers non dérivés à revenus xes ou déterminables et assortis d une maturité xe qui sont cotés sur un marché actif et que le Groupe a l intention et les moyens de détenir jusqu à leur échéance Ils sont évalués après leur acquisition au coût amorti et peuvent faire l objet le cas échéant d une dépréciation Le coût amorti intègre les primes et décotes ainsi que les frais d acquisition Ces actifs nanciers sont présentés au bilan dans la rubrique Actifs nanciers détenus jusqu à l échéance Ce sont les actifs nanciers non dérivés détenus pour une période indéterminée et que le Groupe peut être amené à céder à tout moment Par défaut ce sont les actifs nanciers qui ne sont pas classés dans l une des trois catégories précédentes Ces actifs nanciers sont inscrits au bilan dans la rubrique Actifs nanciers disponibles à la vente et réévalués à leur juste valeur en date de clôture Les revenus courus ou acquis des titres de dette sont enregistrés en résultat sur la base du taux d intérêt effectif en Intérêts et produits assimilés Opérations sur instruments nanciers tandis que les variations de juste valeur hors revenus sont présentées sur une ligne spéci que des capitaux propres intitulée Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Ce n est qu en cas de cession ou de dépréciation de ces actifs nanciers que le Groupe constate en résultat ces variations de juste valeur dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente Les dépréciations affectant les titres de capitaux propres classés en actifs disponibles à la vente ont un caractère irréversible Les revenus de ces titres sont enregistrés quant à eux au compte de résultat dans la rubrique Dividendes sur titres à revenu variable Les titres faisant l objet d une mise en pension ou d un prêt sont maintenus à l actif du bilan du Groupe dans leur poste d origine Dans le cas de mises en pension l obligation de restituer les sommes encaissées est inscrite en Dettes au passif du bilan à l exception des opérations initiées dans le cadre des activités de trading qui sont enregistrées parmi les Passifs nanciers à la juste valeur par résultat Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du Groupe Toutefois en cas de cession ultérieure des titres empruntés une dette de restitution de ces titres à leur prêteur est inscrite au passif du bilan du Groupe parmi les Passifs nanciers à la juste valeur par résultat Dans le cas des titres reçus en pension le droit à restitution des sommes délivrées par le Groupe est inscrit en Prêts et créances à l actif du bilan à l exception des opérations initiées dans le cadre des activités de trading qui sont enregistrées parmi les Actifs nanciers à la juste valeur par résultat Les prêts et emprunts de titres adossés contre espèces sont assimilés à des opérations de pensions et sont comptabilisés et présentés comme tels au bilan DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIILes actifs nanciers ne peuvent postérieurement à leur enregistrement initial au bilan du Groupe être reclassés dans la catégorie des Actifs nanciers évalués à la juste valeur par résultat Un actif nancier non dérivé enregistré initialement au bilan dans la rubrique Actifs nanciers à la juste valeur par résultat parmi les actifs nanciers détenus à des ns de transaction peut être reclassé hors de cette catégorie dans les conditions suivantes si un actif nancier à revenus xes ou déterminables initialement détenu à des ns de transaction n est plus postérieurement à son acquisition négociable sur un marché actif et que le Groupe a désormais l intention et la capacité de le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu à son échéance alors cet actif nancier peut être reclassé dans la catégorie des Prêts et créances sous réserve du respect des critères d éligibilité propres à celle ci si des circonstances rares entraînent un changement de la stratégie de détention d actifs nanciers n on dérivés de dettes ou de capitaux propres initialement détenus à des ns de transaction ces actifs peuvent être reclassés soit dans la catégorie des Actifs nanciers disponibles à la vente soit dans la catégorie des Actifs nanciers détenus jusqu à l échéance sous réserve du respect des critères d éligibilité propres à celle ci En aucun cas les instruments nanciers dérivés et les actifs nanciers à la juste valeur sur option ne peuvent être reclassés hors de la catégorie des Actifs et passifs nanciers à la juste valeur par résultat Un actif nancier initialement enregistré dans la catégorie des Actifs nanciers disponibles à la vente peut être transféré dans la catégorie des Actifs nanciers détenus jusqu à l échéance sous réserve du respect des critères d éligibilité propres à cette catégorie Par ailleurs si un actif nancier à revenus xes ou déterminables initialement enregistré dans la catégorie des Actifs nanciers disponibles à la vente n est plus postérieurement à son acquisition négociable sur un marché actif et que le Groupe a désormais l intention et la capacité de le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu à son échéance alors cet actif nancier peut être reclassé dans la catégorie des Prêts et créances sous réserve du respect des critères d éligibilité propres à celle ci Les actifs nanciers ainsi reclassés sont transférés dans leur nouvelle catégorie à leur juste valeur à la date du reclassement et sont ensuite évalués conformément aux dispositions applicables à cette nouvelle catégorie Le coût amorti des actifs nanciers reclassés des catégories Actifs nanciers à la juste valeur par résultat ou Actifs nanciers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances ainsi que le coût amorti des actifs nanciers reclassés de la catégorie Actifs nanciers à la juste valeur par résultat vers la catégorie Actifs nanciers disponibles à la vente sont déterminés sur la base des estimations des ux de trésorerie futurs attendus réalisées en date de reclassement L estimation de ces ux de trésorerie futurs attendus doit être révisée à chaque clôture en cas d augmentation des estimations d encaissements futurs consécutive à une amélioration de leur recouvrabilité le taux d intérêt effectif est ajusté de manière prospective En revanche s il existe une indication objective de dépréciation résultant d un événement survenu après le reclassement des actifs nanciers considérés et que cet événement a une incidence négative sur les ux de trésorerie futurs initialement attendus une dépréciation de l actif concerné est alors enregistrée en Coût du risque au compte de résultat Les dettes émises par le Groupe et qui ne sont pas classées comme des passifs nanciers évalués en contrepartie du compte de résultat sont enregistrées initialement à leur coût qui correspond à la juste valeur des montants empruntés nette des frais de transaction Ces dettes sont évaluées en date de clôture à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d intérêt effectif et sont enregistrées au bilan en Dettes envers les établissements de crédit en Dettes envers la clientèle ou en Dettes représentées par un titre Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d après leur durée initiale ou la nature de ces dettes dettes à vue (dépôts à vue comptes ordinaires) et dettes à terme pour les établissements de crédit comptes d épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle Ces dettes intègrent les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs effectuées avec ces agents économiques Les intérêts courus sur ces dettes calculés au taux d intérêt effectif sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat Les dettes représentées par un titre sont ventilées par supports bons de caisse titres du marché interbancaire et titres de créances négociables emprunts obligataires et assimilés à l exclusion des titres subordonnés classés parmi les Dettes subordonnées Les intérêts courus sur ces titres calculés au taux d intérêt effectif sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat Les primes d émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties selon la méthode du taux d intérêt effectif sur la durée de vie des emprunts concernés La charge correspondante est inscrite en charges d intérêts au compte de résultat Cette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par des titres à terme ou à durée indéterminée dont le remboursement en cas de liquidation du débiteur n est possible qu après désintéressement des autres créanciers Le cas échéant DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Sles intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat Le Groupe décomptabilise tout ou partie d un actif nancier (ou d un groupe d actifs similaires) lorsque les droits contractuels aux ux de trésorerie de l actif expirent ou lorsque le Groupe a transféré les droits contractuels à recevoir les ux de trésorerie de l actif nancier et la quasi totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif Dans le cas où le Groupe a transféré les ux de trésorerie d un actif nancier mais n a ni transféré ni conservé la quasi totalité des risques et avantages liés à la propriété de l actif nancier et n a pas conservé en pratique le contrôle de l actif nancier le Groupe décomptabilise l actif nancier et enregistre alors distinctement si nécessaire un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l occasion du transfert de l actif Si le Groupe a conservé le contrôle de l actif nancier il maintient ce dernier à son bilan dans la mesure de l implication continue du Groupe dans cet actif Lors de la décomptabilisation d un actif nancier dans son intégralité un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue corrigée le cas échéant de tout pro t ou perte latent qui aurait été antérieurement comptabilisé directement en capitaux propres Le Groupe décomptabilise un passif nancier (ou une partie de passif nancier) seulement lorsque ce passif nancier est éteint c est à dire lorsque l obligation précisée au contrat est éteinte est annulée ou est arrivée à expiration Tous les instruments nanciers dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan parmi les actifs ou passifs nanciers À l exception des instruments nanciers dérivés quali és comptablement de couverture de ux de trésorerie (voir ci après) les variations de juste valeur des instruments nanciers dérivés sont comptabilisées au compte de résultat de la période Les instruments nanciers dérivés sont classés en deux catégories Les instruments nanciers dérivés sont considérés par défaut comme des instruments de transaction sauf à pouvoir être quali és comptablement de couverture Ils sont inscrits au bilan dans la rubrique Actifs ou passifs nanciers à la juste valeur par résultat Les variations de juste valeur sont portées au compte de résultat dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat Les variations de juste valeur constatées sur les instruments nanciers dérivés conclus avec des contreparties qui se sont ultérieurement avérées défaillantes sont comptabilisées en Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat jusqu à la date d annulation de ces instruments et de constatation au bilan pour leur juste valeur à cette même date des créances ou dettes vis à vis des contreparties concernées Les éventuelles dépréciations ultérieures de ces créances sont enregistrées en Coût du risque au compte de résultat Pour quali er un instrument nancier de dérivé de couverture le Groupe documente la relation de couverture dès sa mise en place Cette documentation précise l actif le passif ou la transaction future couverte le risque faisant l objet de la couverture le type d instrument nancier dérivé utilisé et la méthode d évaluation qui sera appliquée pour mesurer l ef cacité de la couverture L instrument nancier dérivé désigné comme couverture doit être hautement ef cace a n de compenser la variation de juste valeur ou des ux de trésorerie découlant du risque couvert Cette ef cacité est appréciée à la mise en place de la couverture puis tout au long de sa durée de vie Les instruments nanciers dérivés de couverture sont portés au bilan dans la rubrique Instruments dérivés de couverture En fonction de la nature du risque couvert le Groupe désigne l instrument nancier dérivé comme un instrument de couverture de juste valeur de ux de trésorerie ou de risque de change lié à un investissement net à l étranger Dans le cas d opérations de couverture de juste valeur la valeur comptable de l élément couvert est ajustée des gains ou des pertes attribuables au risque couvert lesquels sont constatés dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat du compte de résultat Dans la mesure où la relation de couverture est hautement ef cace les variations de juste valeur de l élément couvert sont symétriques aux variations de juste valeur de l instrument nancier dérivé de couverture S agissant de dérivés de taux la partie correspondante au réescompte de l instrument nancier dérivé est portée au compte de résultat dans la rubrique Produits et charges d intérêts Dérivés de couverture symétriquement aux produits ou charges d intérêts relatifs à l élément couvert S il s avère que l instrument nancier dérivé ne respecte plus les critères d ef cacité imposés dans le cadre d une relation de couverture ou si l instrument nancier dérivé est liquidé ou vendu la comptabilité de couverture cesse d être appliquée et ce sur une base prospective La valeur au bilan de l élément d actif ou de passif ayant fait l objet de la couverture n est postérieurement plus ajustée pour re éter les variations de juste valeur et les ajustements cumulés au titre du traitement de couverture sont amortis sur la durée de vie restant à courir de l élément antérieurement couvert La comptabilité de couverture cesse également d être appliquée si l élément couvert est vendu avant l échéance ou remboursé par anticipation DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII Dans le cas d opérations de couverture de ux de trésorerie (qui incluent les opérations de couverture de transactions futures hautement probables) la partie ef cace des variations de juste valeur de l instrument nancier dérivé est inscrite dans une ligne spéci que des capitaux propres tandis que la partie inef cace est constatée au poste Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat du compte de résultat Les montants inscrits au sein des capitaux propres relatifs aux couvertures de ux de trésorerie sont repris dans le poste Produits et charges d intérêts du compte de résultat au même rythme que les ux de trésorerie couverts La partie correspondant au réescompte de l instrument nancier dérivé est inscrite au compte de résultat dans la rubrique Produits et charges d intérêts Dérivés de couverture symétriquement aux produits ou charges d intérêts relatifs à l élément couvert Lorsque l instrument nancier dérivé ne respecte plus les critères d ef cacité imposés dans le cadre d une relation de couverture ou si l instrument nancier dérivé est liquidé ou vendu la comptabilité de couverture cesse d être appliquée et ce sur une base prospective Les montants inscrits précédemment dans les capitaux propres sont reclassés au poste Produits et charges d intérêts du compte de résultat au cours des périodes où la marge d intérêt subit l incidence de la variabilité des ux de trésorerie découlant de l élément couvert Si l élément couvert est vendu ou remboursé avant l échéance prévue ou si la transaction future couverte n est plus hautement probable les gains et les pertes latents inscrits dans les capitaux propres sont immédiatement comptabilisés dans le compte de résultat Comme dans le cadre d une couverture de ux de trésorerie la partie ef cace des variations de juste valeur relatives aux instruments nanciers dérivés quali és comptablement de couverture d investissement net est inscrite dans les capitaux propres en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres tandis que la partie inef cace est portée au compte de résultat Les instruments nanciers dérivés de taux utilisés dans le cadre de ce type de couverture ont pour objet de couvrir de façon globale le risque structurel de taux issu principalement des activités de la Banque de détail Pour le traitement comptable de ces opérations le Groupe applique les dispositions prévues par la norme IAS 39 adoptée dans l Union européenne (IAS 39 « carve out ») permettant ainsi de faciliter l éligibilité aux relations de couverture de juste valeur des opérations de macro couverture réalisées dans le cadre de la gestion actif passif qui incluent les dépôts à vue de la clientèle dans les positions à taux xe ain si couvertes la réalisation des tests d ef cacité prévus par la norme IAS 39 adoptée dans l Union européenne Le traitement comptable des instruments nanciers dérivés quali és comptablement de macro couverture de juste valeur est similaire à celui des instruments nanciers dérivés de couverture de juste valeur Les variations de juste valeur des portefeuilles d instruments macro couverts sont quant à elles enregistrées dans une ligne spéci que du bilan intitulée Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux par la contrepartie du compte de résultat Un instrument dérivé incorporé est une composante d un instrument hybride Si cet instrument hybride n est pas évalué en juste valeur en contrepartie du compte de résultat le Groupe sépare le dérivé incorporé de son contrat hôte dès lors que dès l initiation de l opération les caractéristiques économiques et les risques associés de cet instrument dérivé ne sont pas étroitement liés aux caractéristiques et risques du contrat hôte et qu il répond à la dé nition d un instrument dérivé L instrument nancier dérivé ainsi séparé est comptabilisé à sa juste valeur au bilan en Actifs ou passifs nanciers à la juste valeur par résultat dans les conditions décrites ci avant À chaque date de clôture le Groupe détermine s il existe une indication objective de dépréciation d un actif nancier ou d un groupe d actifs nanciers résultant d un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l actif (un « événement générateur de pertes ») et si cet (ou ces) événement(s) générateur(s) de pertes a (ont) une incidence sur les ux de trésorerie futurs estimés de l actif nancier ou du groupe d actifs nanciers qui peut être estimée de façon able Le Groupe apprécie en premier lieu s il existe des indications objectives de dépréciation pour des actifs nanciers individuellement signi catifs de même que individuellement ou collectivement pour des actifs nanciers qui ne sont pas individuellement signi catifs Nonobstant l existence de garantie les critères d appréciation du caractère avéré d un risque de crédit sur encours individuels incluent la survenance d un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances immobilières et neuf mois pour les créances sur des collectivités locales) ou indépendamment de l existence de tout impayé l existence d un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses S il existe des indications objectives d une perte de valeur sur des prêts et des créances ou sur des actifs nanciers classés en Actifs nanciers détenus jusqu à l échéance le montant de la provision est égal à la différence entre la valeur comptable de l actif et la valeur actualisée des ux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l effet des garanties actualisée au taux d intérêt effectif d origine de l actif nancier Le montant de cette dépréciation est comptabilisé en Coût du risque DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Sau compte de résultat et la valeur de l actif nancier est réduite par la constitution d une dépréciation Les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées en Coût du risque tandis que la reprise dans le temps des effets de cette actualisation constitue la rémunération comptable des créances dépréciées et est enregistrée en Intérêts et produits assimilés au compte de résultat Dans le cas d un prêt faisant l objet d une restructuration le Groupe comptabilise en Coût du risque une perte représentant la modi cation des conditions du prêt lorsque l actualisation des ux futurs recouvrables estimés au taux d intérêt effectif d origine aboutit à un montant inférieur au coût amorti du crédit Dans le cas où il n existerait pas d indication objective de dépréciation pour un actif nancier considéré individuellement signi catif ou non le Groupe inclut cet actif nancier dans un groupe d actifs nanciers présentant des caractéristiques de risque de crédit similaires et les soumet collectivement à un test de dépréciation L existence au sein d un portefeuille homogène d un risque de crédit avéré sur un ensemble d instruments nanciers donne alors lieu à l enregistrement d une dépréciation sans attendre que le risque ait individuellement affecté une ou plusieurs créances Les portefeuilles homogènes ainsi dépréciés peuvent notamment regrouper des encours sur des contreparties dont la situ ation nancière s est fragilisée depuis la comptabilisation initiale de ces actifs nanciers sans qu une indication objective de dépréciation ait encore été identi ée au niveau individuel (encours sensibles) ou bien des encours sur des contreparties relevant de secteurs économiques considérés comme étant en crise suite à la survenance d événements générateurs de pertes ou encore des encours sur des secteurs géographiques ou des pays sur lesquels une dégradation du risque de crédit a été constatée Le montant de la dépréciation sur un groupe d actifs homogènes est déterminé notamment en fonction de données historiques sur les taux de défaut et de pertes constatées par portefeuille homogène ou de scenarii de pertes graves appliqués au portefeuille ou le cas échéant par des études ad hoc Ces éléments sont ajustés pour prendre en compte l évolution de la situation économique ayant affecté ces portefeuilles Les variations des dépréciations ainsi calculées sont enregistrées en Coût du risque La dépréciation d un actif nancier disponible à la vente est constatée en charge dans le compte de résultat dès lors qu il existe une indication objective de dépréciation découlant d un ou plusieurs événements postérieurs à la comptabilisation initiale de cet actif Pour les instruments de capitaux propres cotés une baisse signi cative ou prolongée de leur cours en deçà de leur coût d acquisition constitue une indication objective de dépréciation Le Groupe estime que c est notamment le cas pour les actions cotées qui présentent à la date de clôture des pertes latentes supérieures à 50 % de leur coût d acquisition ainsi que pour les actions cotées en situation de pertes latentes pendant une période continue de 24 mois ou plus précédant la date de clôture D autres facteurs comme par exemple la situation nancière de l émetteur ou ses perspectives d évolution peuvent conduire le Groupe à estimer que son investissement pourrait ne pas être recouvré quand bien même les critères mentionnés ci dessus ne seraient pas atteints Une charge de dépréciation est alors enregistrée au compte de résultat à hauteur de la différence entre le cours coté du titre à la date de clôture et son coût d acquisition Pour les instruments de capitaux propres non cotés les critères de dépréciation retenus sont identiques à ceux mentionnés ci dessus la valeur des instruments à la date de clôture étant déterminée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 3 Les critères de dépréciation des instruments de dettes sont similaires à ceux appliqués pour la dépréciation des actifs nanciers évalués au coût amorti Lorsqu une diminution de la juste valeur d un actif nancier disponible à la vente a été comptabilisée directement dans la ligne spéci que des capitaux propres intitulée Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et qu il existe par la suite une indication objective de dépréciation de cet actif le Groupe inscrit en compte de résultat dans la rubrique Coût du risque la perte latente cumulée comptabilisée antérieurement en capitaux propres pour les instruments de dettes et dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs nanciers disponibles à la vente pour les titres à revenu variable Le montant de cette perte cumulée est égal à la différence entre le coût d acquisition (net de tout remboursement en principal et de tout amortissement) et la juste valeur actuelle diminuée éventuellement de toute perte de valeur sur cet actif nancier préalablement comptabilisée en résultat Les pertes de valeur comptabilisées en résultat relatives à un instrument de capitaux propres classé comme disponible à la vente ne sont pas reprises en résultat tant que l instrument nancier n a pas été cédé Dès lors qu un instrument de capitaux propres a été déprécié toute perte de valeur complémentaire constitue une dépréciation additionnelle En revanche pour les instruments de dettes les pertes de valeur font l objet de reprises par résultat en cas d appréciation ultérieure de leur valeur Les opérations de location sont quali ées d opérations de location nancement lorsqu elles ont en substance pour effet de transférer au locataire les risques et avantages liés à la propriété du bien loué À défaut elles sont quali ées de location simple Les créances de location nancement gurent au bilan en Opérations de location nancement et assimilées et représentent l investissement net du Groupe dans le contrat de location égal DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIà la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de toute valeur résiduelle non garantie Les intérêts compris dans les loyers sont enregistrés en Intérêts et produits assimilés au compte de résultat de façon à dégager un taux de rentabilité périodique constant sur l investissement net En cas de baisse des valeurs résiduelles non garanties retenues pour le calcul de l investissement brut du bailleur dans le contrat de location nancement la valeur actualisée de cette baisse est enregistrée dans la rubrique Charges des autres activités du compte de résultat par contrepartie d une réduction de la créance de location nancement à l actif du bilan Les immobilisations détenues dans le cadre d opérations de location simple sont présentées à l actif du bilan parmi les immobilisations corporelles dans la rubrique Immobilisations corporelles et incorporelles et lorsqu il s agit d immeubles ces derniers sont classés en Immeubles de placement Les revenus des loyers sont enregistrés de manière linéaire sur la durée du bail dans la rubrique Produits des autres activités du compte de résultat Par ailleurs le traitement comptable des produits facturés au titre des prestations de maintenance connexes aux activités de location simple a pour objet de re éter sur la durée des contrats de location une marge constante entre ces produits et les charges encourues Les immobilisations d exploitation et de placement sont inscrites à l actif du bilan à leur coût d acquisition Les coûts d emprunts correspondant à la période de construction des immobilisations nécessitant une longue période de préparation sont incorporés au coût d acquisition de même que les frais directement attribuables Les subventions d investissement reçues sont déduites du coût des actifs concer nés Les logiciels créés en interne sont inscrits à l actif du bilan pour leur coût direct de développement qui regroupe les dépenses exter nes de matériels et de services et les frais liés au personnel directement affectables à la production et à la préparation de l actif en vue de son utilisation Dès qu elles sont en état d être utilisées les immobilisations sont amorties sur leur durée d utilité Le cas échéant la valeur résiduelle du bien est déduite de sa base amortissable En cas de baisse ou de hausse ultérieure de la valeur résiduelle initialement retenue l ajustement de la base amortissable vient modi er de manière prospective le plan d amortissement du bien Lorsqu un ou plusieurs composants d une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques selon un rythme différent de celui de l immobilisation prise dans son ensemble ces composants sont amortis sur leur propre durée d utilité Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles Pour les immeubles d exploitation et de placement le Groupe a appliqué cette approche en retenant a minima les composants et durées d amortissements suivants Concernant les autres catégories d immobilisations les durées d amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d utilité des biens considérés qui ont généralement été estimées dans les fourchettes suivantes Les immobilisations font l objet de tests de dépréciation dès l apparition d indices de perte de valeur et au moins une fois par an pour ce qui concer ne les immobilisations incorporelles à durée non dé nie L existence d indices de perte de valeur est appréciée à chaque date de clôture Les tests de dépréciation sont réalisés en regroupant les immobilisations par unité génératrice de trésorerie En cas de perte de valeur une dépréciation est enregistrée en résultat sur la ligne Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles elle peut être reprise lorsque les conditions qui ont conduit à sa constatation sont modi ées Cette dépréciation vient réduire la base amortissable et modi e ainsi de manière prospective le plan d amortissement de l actif déprécié Les plus ou moins values de cession d immobilisations d exploitation sont enregistrées en Gains ou pertes nets sur autres actifs tandis que les résultats sur immeubles de placement sont classés au sein du produit net bancaire dans la rubrique Produits des autres activités Les provisions autres que celles afférentes à des risques de crédit ou à des avantages du personnel représentent des passifs dont l échéance ou le montant ne sont pas xés de façon précise Leur constitution est subordonnée à l existence d une obligation du Groupe à l égard d un tiers dont il est probable ou certain qu elle DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Sprovoquera une sortie de ressources au béné ce de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui ci Le montant de la sortie de ressources attendue est alors actualisé pour déterminer le montant de la provision dès lors que l effet de cette actualisation présente un caractère signi catif Les dotations et reprises sur ces provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures ainsi couvertes Les provisions sont présentées dans la note 24 Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que le Groupe estime qu elles pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l opposant à des tiers sur le sujet faisant l objet de la provision Les comptes et les plans d épargne logement proposés à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi n° 65 554 du 10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d épargne rémunérée et une phase d emploi de ces ressources sous forme de prêts immobiliers cette dernière phase étant réglementairement conditionnée et dès lors indissociable de la phase de collecte Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti Ces instruments génèrent pour le Groupe des engagements de deux natures une obligation de prêter au client dans le futur à un taux déterminé xé à l ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l épargne dans le futur à un taux xé à l ouverture du contrat pour une durée indéterminée Les engagements aux conséquences défavorables pour le Groupe font l objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les variations sont enregistrées en produit net bancaire au sein de la marge d intérêt Ces provisions ne sont relatives qu aux seuls engagements liés aux comptes et plans d épargne logement existant à la date de calcul de la provision Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans d épargne logement d une part sans compensation entre les engagements relatifs à des générations différentes de plans d épargne logement et sur l ensemble des comptes d épargne logement qui constituent une seule et même génération d autre part Sur la phase d épargne les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d épargne moyens attendus et les encours d épargne minimum attendus ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques des comportements effectifs des clients Sur la phase crédit les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de clôture ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours au bilan à la date de calcul d une part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d autre part Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée Ces résultats sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d épargne et de nancement équivalents en cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place Si ces engagements de nancement ne sont pas considérés comme des instruments nanciers dérivés le Groupe les inscrit initialement à leur juste valeur Par la suite ces engagements font l objet de provisions si nécessaire conformément aux principes comptables relatifs aux Provisions Le Groupe inscrit initialement à son bilan les garanties nancières données considérées comptablement comme des instruments nanciers non dérivés pour leur juste valeur puis les évalue ultérieurement au montant le plus élevé entre le montant de l obligation et le montant initialement enregistré diminué le cas échéant de l amortissement cumulé de la commission de garantie En cas d indication objective de perte de valeur les garanties nancières données font l objet d une provision au passif du bilan Les instruments nanciers émis par le Groupe sont quali és en totalité ou en partie d instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu il existe ou non une obligation contractuelle pour l émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs des titres Compte tenu de leurs caractéristiques les titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et n intégrant pas des clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts ainsi que les actions émises par une liale du Groupe dans le cadre du nancement de son activité de crédit bail immobilier sont quali és d instruments de dettes Ces titres subordonnés à durée indéterminée sont alors classés en Dettes subordonnées A contrario les titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts sont quali és d instruments de capitaux propres Émis par Société Générale ces titres sont présentés parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de verser un dividende aux porteurs les actions de préférence émises par le Groupe sont quali ées d instruments de capitaux propres DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIÉmises par des liales ces actions de préférence sont présentées parmi les Participations ne donnant pas le contrôle Les rémunérations versées aux porteurs de ces dernières sont inscrites en Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement de la rémunération des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe ces titres ont été classés en capitaux propres Émis par Société Générale ces titres sont présentés parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées Les Participations ne donnant pas le contrôle correspondent à la part d intérêt dans les liales consolidées par intégration globale qui n est pas attribuable directement ou indirectement au Groupe Elles regroupent les instruments de capitaux propres émis par ces liales et non détenus par le Groupe Les actions Société Générale détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé Les instruments nanciers dérivés ayant comme sous jacent les actions Société Générale ou les actions de liales contrôlées par le Groupe de façon exclusive et qui sont obligatoirement dénoués par l échange d un montant xe de trésorerie (ou d un autre actif nancier) pour un montant xe d actions propres (autres que des dérivés) sont inscrits lors de leur enregistrement initial parmi les capitaux propres Les primes payées ou reçues au titre de ces instruments nanciers dérivés quali és d instruments de capitaux propres sont comptabilisées directement en capitaux propres les variations de juste valeur de ces dérivés n étant pas comptabilisées Les autres instruments nanciers dérivés ayant comme sous jacent des actions propres sont quant à eux comptabilisés au bilan en juste valeur comme les instruments nanciers dérivés n ayant pas comme sous jacent des actions propres Les produits et charges d intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments nanciers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d intérêt effectif Le taux d intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l instrument nancier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l actif ou du passif nancier Le calcul de ce taux prend en considération les ux de trésorerie estimés sur la base des modalités contractuelles de l instrument nancier sans tenir compte des pertes sur crédit futures et il inclut par ailleurs les commissions payées ou reçues entre les parties au contrat dès lors qu elles sont assimilables à des intérêts les coûts de transaction ainsi que toutes les primes et décotes Dès qu un actif nancier ou un groupe d actifs nanciers similaires a été déprécié à la suite d une perte de valeur les produits d intérêts ultérieurs sont comptabilisés en résultat en Intérêts et produits assimilés sur la base du taux d intérêt effectif utilisé pour actualiser les ux de trésorerie futurs en vue d évaluer la perte de valeur Par ailleurs hormis celles relatives aux avantages du personnel les provisions inscrites au passif du bilan génèrent comptablement des charges d intérêts calculées sur la base du taux d intérêt utilisé a n d actualiser le montant de la sortie de ressources attendu Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent Les commissions rémunérant des services continus telles certaines commissions sur moyens de paiement les droits de garde sur titres en dépôt ou les commissions sur abonnements télématiques sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue Les commissions rémunérant des services ponctuels telles les commissions sur mouvements de fonds les commissions d apport reçues les commissions d arbitrage ou les pénalités sur incidents de paiement sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée dans la rubrique Produits de commissions Prestations de services et Autres Dans le cadre des opérations de syndication le taux d intérêt effectif de la fraction de nancement conservée à l actif du Groupe est aligné sur celui des autres participants en y intégrant si nécessaire une quote part des commissions de prise ferme et de participation le solde de ces commissions est enregistré en résultat à la n de la période de syndication Les commissions d arrangement sont prises en résultat à la date de conclusion juridique de l opération Ces commissions sont portées au compte de résultat dans la rubrique Produits de commissions Opérations sur marchés primaires La rubrique Frais de personnel comprend l ensemble des dépenses liées au personnel elle intègre notamment le montant de la participation et de l intéressement des salariés se rattachant à l exercice ainsi que les charges des différents régimes de retraite du Groupe et les charges liées à l application par le Groupe de la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » Les sociétés du Groupe en France et à l étranger peuvent accorder à leurs salariés des avantages pos térieurs à l emploi tels que les régimes de retraite ou indemnités de n de carrière DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Sdes avantages à long terme tels qu e les rémunérations variables différées les médailles du travail ou le compte épargne temps des indemnités de n de contrat de travail Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations dé nies ou à prestations dé nies Les régimes à cotisations dé nies sont ceux pour lesquels l obligation du Groupe se limite uniquement au versement d une cotisation mais ne comportent aucun engagement du Groupe sur le niveau des prestations fournies Les cotisations versées constituent des charges de l exercice Les régimes à prestations dé nies désignent les régimes pour lesquels le Groupe s engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l intégralité de ces engagements de retraite Elle est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées Cette méthode d évaluation tient compte d hypothèses démographiques de départs anticipés d augmentations de salaires et de taux d actualisation et d in ation Lorsque ces régimes sont nancés par des fonds externes répondant à la dé nition d actifs du régime la provision destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de la juste valeur de ces fonds Les différences liées aux changements d hypothèses de calcul (départs anticipés taux d actualisation ) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture ) constituent des écarts actuariels (gains ou pertes) Ils sont amortis en résultat sur la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du personnel béné ciaires du régime concerné dès lors qu ils excèdent la plus grande des deux valeurs suivantes (méthode du corridor) 10 % de la valeur actualisée de l engagement au titre des prestations dé nies 10 % de la juste valeur des actifs à la n de l exercice précédent En cas de mise en place d un nouveau régime (ou avenant) le coût des services passés est étalé sur la durée résiduelle d acquisition des droits La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations dé nies comprend les droits supplémentaires acquis par chaqu e salarié (coût des services rendus) le coût nancier correspondant à l effet de la désactualisation le produit attendu des placements dans les fonds de couverture (rendement brut) l amortissement des écarts actuariels et des coûts des services passés l effet des réductions et liquidations de régimes Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai supérieur à douze mois après la clôture de l exercice pendant lequel ces derniers ont rendu les services correspondants La méthode d évaluation est identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l emploi au traitement près des écarts actuariels et des coûts des services passés qui sont comptabilisés immédiatement en résultat Les paiements en actions englobent les paiements en in struments de capitaux propres les versements en espèces dont le montant dépend de l évolution de la valeur des instruments de capitaux propres Les paiements sur base d actions donnent lieu à l enregistrement systématique d une charge de personnel inscrite dans la rubrique Rémunérations du personnel selon les modalités décrites ci après Le Groupe permet à ses salariés et retraités de participer à une augmentation de capital annuelle spéci que dans le cadre du Plan mondial d actionnariat salarié Des actions nouvelles sont proposées avec une décote en contrepartie d une période d incessibilité de cinq ans L avantage consenti est enregistré dans les charges de l exercice dans la rubrique Frais de personnel Participation intéressement abondement et décote Cet avantage se mesure comme étant la différence entre la juste valeur des titres acquis et le prix d acquisition payé par le salarié le tout multiplié par le nombre d actions effectivement souscrites La juste valeur des titres acquis est déterminée en intégrant la condition légale d incessibilité associée sur la base des paramètres de marché (notamment le taux d emprunt) applicables aux acteurs de marché béné ciaires de ces titres incessibles pour reconstituer une situation de libre disposition des titres Le Groupe peut attribuer à certains de ses salariés des options d achat ou de souscription d actions des actions gratuites ou des rémunérations indexées sur le cours de l action Société Générale et réglées en espèces Les options sont évaluées à leur juste valeur à la date de noti cation aux salariés sans attendre que les conditions nécessaires à leur attribution dé nitive soient remplies ni que les béné ciaires exercent leurs options Les méthodes retenues pour la valorisation des plans du Groupe sont le modèle binomial lorsque le Groupe dispose de statistiques DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIsuf santes pour intégrer via ce modèle le comportement des béné ciaires des options d un plan ou à défaut le modèle Black & Scholes ou encore Monte Carlo Cette évaluation est réalisée par un actuaire indépendant Pour les paiements en actions dénoués par remise d instruments de capitaux propres (actions gratuites et options d achat ou de souscription d actions Société Générale) la juste valeur de ces instruments calculée en date de noti cation est étalée en charges sur la période d acquisition des droits par contrepartie de la rubrique Instruments de capitaux propres et réserves liées en capitaux propres À chaque date de clôture le nombre de ces instruments est révisé pour tenir compte des conditions de performance et de présence et ajuster le coût global du plan initialement déterminé la charge comptabilisée dans la rubrique Rémunérations du personnel depuis l origine du plan est alors ajustée en conséquence Pour les paiements en actions dénoués par règlement en espèces (rémunérations indexées sur le cours de l action Société Générale) la juste valeur des sommes à verser est étalée en charges dans la rubrique Rémunérations du personnel sur la période d acquisition des droits par contrepartie d un compte de dettes au passif du bilan en Autres passifs Charges à payer sur engagements sociaux Cette dette est réévaluée à sa juste valeur par résultat jusqu à son règlement En cas de couverture par instruments dérivés la variation de valeur de ces derniers est enregistrée dans la même rubrique du compte de résultat à hauteur de la part ef cace La rubrique Coût du risque comprend les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties ainsi que des dotations et reprises de provisions pour autres risques La charge d impôt courant est déterminée sur la base des béné ces imposables de chaque entité scale consolidée en appliquant les taux et règles d imposition en vigueur dans le pays d implantation de l entité Les crédits d impôt sur revenus de créances et de portefeuille titres lorsqu ils sont utilisés en règlement de l impôt sur les sociétés dû au titre de l exercice sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent La charge d impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur les béné ces du compte de résultat Les impôts différés sont comptabilisés dès lors qu une différence temporaire est identi ée entre les valeurs comptables des actifs et passifs gurant au bilan et leurs valeurs scales respectives lorsque ces différences ont une incidence sur les paiements futurs d impôts Les impôts différés sont calculés au niveau de chaque entité scale en appliquant les règles d imposition en vigueur dans le pays d implantation et en utilisant le taux d impôt voté ou quasi voté qui devrait être en vigueur au moment où la différence temporaire se retournera Ces impôts différés sont ajustés en cas de changement de taux d imposition Leur calcul ne fait l objet d aucune actualisation Des actifs d impôt différé peuvent résulter de différences temporaires déductibles ou de pertes scales reportables Les actifs d impôt différé ne sont comptabilisés que s il est probable que l entité scale concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé notamment par l imputation de ces différences et pertes reportables sur des béné ces imposables futurs Les pertes scales reportables font l objet d une revue annuelle tenant compte du régime scal applicable à chaque entité concernée et d une projection réaliste des résultats scaux de ces dernières fondée sur les perspectives de développement de leurs activités les actifs d impôt différé qui n avaient pas été comptabilisés jusque là sont alors reconnus au bilan s il devient probable qu un béné ce imposable futur permettra leur récupération en revanche la valeur comptable des actifs d impôt différé déjà inscrits au bilan est réduite dès lors qu apparaît un risque de non récupération partielle ou totale Les impôts courants et différés sont comptabilisés en charges ou en produits d impôts dans la rubrique Impôts sur les béné ces du compte de résultat consolidé à l exception des impôts différés se rapportant à des Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres parmi les Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour lesquels la charge ou le produit est inscrit dans cette même rubrique des capitaux propres Les actifs et passifs nanciers des entreprises d assurance du Groupe sont comptabilisés et évalués conformément aux dispositions applicables aux instruments nanciers telles que décrites précédemment Les provisions techniques correspondent aux engagements des entreprises d assurance vis à vis des assurés et des béné ciaires des contrats En application de la norme IFRS 4 sur les contrats d assurance les provisions techniques des contrats d assurance vie et d assurance non vie restent calculées selon les mêmes méthodes que celles dé nies par la réglementation locale Les provisions techniques des contrats d assurance vie sont constituées principalement des provisions mathématiques qui correspondent à la différence entre les valeurs actuelles des engagements respectivement pris par l assureur et par les DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Sassurés et des provisions pour sinistres à payer Les risques couverts sont majoritairement les risques décès l invalidité et l incapacité de travail Les provisions techniques des contrats en unités de compte avec clause discrétionnaire de participation aux béné ces ou avec une clause d assurance signi cative sont évaluées en date d inventaire en fonction de la valeur de réalisation des actifs servant de supports à ces contrats Les provisions techniques des contrats d assurance non vie regroupent des provisions pour primes non acquises (quote part de primes émises se rapportant aux exercices suivants) et pour sinistres à payer Les risques couverts sont majoritairement les risques protection habitations auto et garanties accidents de la vie En application des principes dé nis par la norme IFRS 4 et conformément à la réglementation locale applicable au regard de cette der nière les contrats d assurance avec une clause de participation aux béné ces discrétionnaire font l objet d une « comptabilité miroir » consistant à comptabiliser dans le poste Participation aux béné ces différée les écarts de valorisation positive ou négative des actifs nanciers qui potentiellement reviennent aux assurés Cette provision à la participation aux béné ces différée est déterminée de sorte à re éter les droits potentiels des assurés sur les plus values latentes relatives aux instruments nanciers valorisés en juste valeur ou leurs participations potentielles aux pertes en cas de moins values latentes A n de démontrer le caractère recouvrable de l actif de participation aux béné ces différée en cas de moins value latente nette il est démontré que les besoins de liquidité survenant dans un environnement économique défavorable n imposent pas de vendre des actifs en situation de moins values latentes Pour cela les approches suivantes sont retenues la première consiste à simuler des scenarii de stress déterministes (« normés » ou extrêmes) On démontre que dans ces scenarii il n y a pas de réalisation de moins values signi catives au titre des actifs en stock à la date d inventaire dans les scenarii testés l objectif de la seconde approche est de s assurer qu à moyen long terme les ventes réalisées pour faire face aux besoins de liquidité ne génèrent pas de moins values signi catives Cette approche est véri ée sur des projections réalis ées à partir de scenarii extrêmes par ailleurs le test d adéquation des passifs est effectué semestriellement au moyen d un modèle stochastique faisant appel à des hypothèses de paramètres conformes à ceux utilisés pour la MCEV (Market Consistent Embedded Value) Ce test prend en compte l ensemble des ux de trésorerie futurs contractuels y compris les frais de gestion les commissions les options et garanties sur les contrats En l absence de modèle imposé par le référentiel IFRS le format des états de synthèse utilisé est conforme au format des états de synthèse proposé par l organisme français de normalisation comptable le Conseil National de la Comptabilité dans sa recommandation n° 2009 R 04 du 2 juillet 2009 Un actif nancier et un passif nancier sont compensés et un solde net est présenté au bilan lorsque le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l intention soit de régler le montant net soit de réaliser l actif et de régler le passif simultanément À cet égard le Groupe inscrit notamment dans son bilan le montant net de la juste valeur des options sur indices négociées sur un marché organisé ayant comme sous jacents des actions au sein d une même entité juridique qui respectent les conditions suivantes le marché sur lequel elles sont traitées oblige u n règlement en net elles sont traitées dans le cadre d une même stratégie elles sont négociées sur le même marché organisé le dénouement des options par livraison physique des actifs sous jacents n est pas possible sur ces marchés organis és elles ont les mêmes caractéristiques (compensation des options d achat avec des options d achat d une part et des options de vente avec des options de vente d au tre part) elles ont le même sous jacent la même devise et la même date d échéance Par ailleurs le Groupe inscrit également dans son bilan le montant net des contrats de prise et de mise en pensions livrées sur titres qui respectent les conditions suivantes ils sont conclus avec la même entité juridique ils présentent la même date d échéance certaine dès l origine des opérations ils sont couverts sous l égide d un contrat cadre prévoyant un droit permanent et opposable aux tiers à compenser les sommes dues le même jour ils se dénouent au travers d un système de règlement livraison garantissant la livraison des titres con tre la réception des montants d espèces associés DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIÀ n d élaboration du tableau des ux de trésorerie la trésorerie et équivalent de trésorerie comprend les comptes de caisse les dépôts et les prêts et emprunts à vue auprès des banques centrales et des établissements de crédit Le béné ce par action est calculé en divisant le béné ce net attribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre moyen pondéré d actions ordinaires en circulation pour la période à l exception des actions propres Le béné ce net attribuable aux actionnaires ordinaires est établi en tenant compte des droits aux dividendes des actionnaires privilégiés tels que les porteurs d actions de préférence ou de titres subordonnés ou super subordonnés classés en capitaux propres Le béné ce dilué par action re ète la dilution potentielle qui pourrait survenir en cas de conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires Il est ainsi tenu compte de l effet dilutif des plans d options et d attribution d actions gratuites Cet effet dilutif a été déterminé en application de la méthode du rachat d actions L IASB a publié des normes et des interprétations qui n ont pas toutes été adoptées par l Union européenne au 31 décembre 2012 Ces normes et interprétations entreront en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012 au plus tôt ou de leur adoption par l Union européenne Elles ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2012 Ces amendements modi eront certaines dispositions relatives à la présentation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres dont les différentes composantes et les effets d impôts liés seront regroupés pour distinguer les éléments recyclables ou non en résultat Les principales conséquences des amendements à IAS 19 « Avantages du personnel » seront l enregistrement obligatoire en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des écarts actuariels sur les régimes postérieurs à l emploi à prestations dé nies et en cas de modi cation de plan la comptabilisation immédiate en résultat du coût des services passés que les droits soient acquis ou non Le montant avant impôts de ces éléments non encore reconnus déterminé au 31 décembre 2012 est mentionné dans la note 26 et s élève à 836 M EUR La norme IFRS 13 dé nit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d un actif ou payé pour le transfert d un passif lors d une transaction normale entre participants de marché à la date d évaluation IFRS 13 ne modi e pas le champ d application de la juste valeur mais précise les modalités de calcul de la juste valeur des actifs et passifs nanciers et non nanciers lorsqu une autre norme IFRS le requiert ou le permet Les conséquences attendues de cette norme portent essentiellement sur la prise en compte du risque de crédit propre dans la valorisation des passifs nanciers dérivés Par ailleurs l évolution des techniques de valorisation qui intégrera notamment les précisions apportées par cette norme pourra amener le Groupe à ajuster les modalités d évaluation du risque de contrepartie dans la juste valeur des actifs nanciers dérivés IFRS 13 requiert également la présentation d informations supplémentaires dans les notes aux états nanciers L application d IFRS 13 étant prospective à compter du 1er janvier 2013 les conséquences de cette nouvelle norme sur les états nanciers consolidés du Groupe seront enregistrées dans le résultat du premier trimestre 2013 L évaluation de cette incidence est en cours DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Cette interprétation dé nit le traitement comptable des frais de découverture engagés pendant la phase de production d une mine à ciel ouvert Le Groupe n étant pas concerné par les opérations visées par cette interprétation cette der nière n aura pas d incidence sur son résultat et ses capitaux propres Le calcul des impôts différés dépend de la manière dont une entité espère recouvrer un actif soit en l utilisant soit en le vendant L amendement introduit la présomption selon laquelle l actif est recouvré par une vente à moins que l entité n ait clairement l intention de le réaliser d une autre manière Cette présomption concerne uniquement les immobilisations corporelles et les actifs incorporels évalués ou réévalués à la juste valeur Cet amendement requiert la présentation d information sur les droits de compensation et accords correspondants sur les instruments nanciers Ces nouvelles informations sont requises pour tous les instruments nanciers qui sont compensés au bilan conformément à IAS 32 (montants bruts des actifs et des passifs nanciers compensés montants compensés et montants nets présentés au bilan) Des informations complémentaires doivent être également présentées pour les instruments nanciers qui font l objet d un accord de compensation global exécutoire ou d un accord similaire même s ils ne sont pas compensés au bilan conformément à IAS 32 Cet amendement clari e les règles de compensation des actifs et passifs nanciers la compensation serait obligatoire seulement si une entité a un droit inconditionnel et juridiquement exécutoire en toute circonstance de compenser les montants comptabilisés et a l intention soit de régler l actif et le passif sur une base nette soit de réaliser l actif et le passif sur une base nette soit de réaliser l actif et de régler le passif simultanément L analyse des conséquences potentielles de ces amendements sur les états nanciers consolidés du Groupe est en cours Cette nouvelle norme redé nit la notion de contrôle dans laquelle le recours au jugement est renforcé Cette nouvelle dé nition du contrôle doit tenir compte à la fois du pouvoir exercé sur l entité de l exposition ou droits sur les rendements variables de l entité et de la capacité d utiliser son pouvoir sur l entité pour in uer sur ces rendements L analyse des conséquences potentielles de cette nouvelle norme sur les états nanciers consolidés du Groupe est en cours Cette norme distingue deux types d accords conjoints (activité conjointe et coentreprise) selon la nature des droits et obligations des partenaires et supprime l option d application de la méthode de l intégration proportionnelle Les coentreprises devront désormais être consolidées selon la méthode de la mise en équivalence La coentreprise la plus signi cative du périmètre de consolidation du Groupe est la société de courtage Newedge Group actuellement consolidée par intégration proportionnelle (Cf Note 47) Cette norme dé nit l ensemble des informations à présenter en annexe pour toutes les liales les partenariats les entreprises associées ainsi que pour les entités structurées (consolidées ou non) Elle conduira le Groupe à enrichir les notes annexes aux états nanciers consolidés au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 Les amendements précisent les modalités de comptabilisation des participations dans les états nanciers individuels IAS 28 est amendée pour tenir compte des modi cations apportées par la publication des normes IFRS 10 et IFRS 11 pour les participations dans les entreprises associées et les coentreprises DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII Cette norme qui représente la première phase de la refonte de la norme IAS 39 dé nit les nouvelles règles de classement et d évaluation des actifs et des passifs nanciers La méthodologie de dépréciation des actifs nanciers ainsi que les opérations de couverture feront l objet de phases ultérieures qui viendront compléter la norme IFRS 9 Les actifs nanciers seront classés en trois catégories (coût amorti juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs ux contractuels et de la manière dont l entité gère ses instruments nanciers (modèle d activité ou « business model ») Les instruments de dettes (prêts créances ou titres de dettes) seront enregistrés au coût amorti à condition d être détenus en vue d en percevoir les ux de trésorerie contractuels et de présenter des caractéristiques standards (les ux de trésorerie devant correspondre uniquement à des remboursements de principal et à des intérêts sur le principal) À défaut ces instruments nanciers seront évalués à la juste valeur par résultat Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des ns de transaction et classés comme tels en actifs nanciers à la juste valeur par résultat) sans recyclage ultérieur en résultat Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs nanciers de sorte que l ensemble de l instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat Les règles de classement et d évaluation des passifs nanciers gurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modi cation dans la norme IFRS 9 à l exception des passifs nanciers que l entité choisit d évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans recyclage ultérieur en résultat Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs nanciers sont reprises sans modi cation dans la norme IFRS 9 Il faut noter que ces dispositions de la norme IFRS 9 font l objet de propositions d amendements pour lesquelles l IASB a publié le 28 novembre 2012 un exposé sondage « Classi cation et évaluation amendements limités à IFRS 9 » Les dispositions dé nitives de la norme IFRS 9 « Instruments nanciers Phase 1 classement et évaluation » pourront différer des éléments présentés ci dessus Dans le cadre de la procédure annuelle d amélioration des normes IFRS l IASB a publié six amendements mineurs à des normes déjà existantes Ces amendements limitent les informations comparatives retraitées à la période comparative précédant l application des normes IFRS 10 11 et 12 et suppriment par ailleurs la nécessité de publier les informations comparatives retraitées pour les entités structurées non consolidées lors de la première année d application de la norme IFRS 12 Ces amendements exemptent les entités d investissements de l obligation de consolider les entités qu elles contrôlent au pro t d une comptabilisation de leurs participations à la juste valeur par le compte de résultat Ils clari ent également les informations à fournir en annexe par les sociétés d investissement DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SÉ VO LU TI O N DU PÉ RI M È T R E D E C O NSO LI DAT I ONLe périmètre de consolidation comprend 803 sociétés au 31 décembre 2012 sociétés intégrées globalement sociétés intégrées proportionnellement sociétés mises en équivalence Sont retenues dans le périmètre de consolidation les entités sur lesquelles le Groupe détient un contrôle exclusif ou conjoint ou exerce une in uence notable et dont les états nanciers présentent un caractère signi catif par rapport aux comptes consolidés du Groupe notamment au regard du total bilan et du résultat brut d exploitation Les principales modi cations apportées au périmètre de consolidation retenu au 31 décembre 2012 par rapport au périmètre en vigueur au 31 décembre 2011 sont les suivantes Au cours du second semestre 2012 Le Groupe a cédé l intégralité de sa participation dans GENIKI soit 99 08 % à Piraeus Bank Aucun transfert d actif de Geniki vers le groupe Société Générale n a été réalisé dans le cadre de cette transaction Le résultat avant impôt de cette cession a été enregistré en Gains ou pertes nets sur autres actifs dans le compte de résultat pour un montant de 375 M EUR Le Groupe a cédé l intégralité de sa participation dans Société Alsacienne Lorraine de Valeurs d Entreprises et de Participation s (SALVEPAR) soit 51 42 % au groupe T ikehau Le Groupe a cédé l intégralité de ses participations dans Canadian Wealth Management Grou p Inc et Canadian Wealth Management Ltd précédemment détenues via SG Hambros Limited à Fiera Capital Corporation Le pourcentage d intérêt du Groupe dans Sogelease Egypt est passé de 70 87 % à 86 29 % suite au rachat par Nation al Société Générale Bank de titres détenus par des actionnaires minoritaires La par ticipation du Groupe dans LLC Prosto nance dont les actifs et passifs avaient été reclassés en Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées en juin 2012 a été cédée à Zapikeso Limited Le Groupe a nalisé la cession de sa participation dans Family Credit Limited Les actifs et les passifs de cette entité étaient reclassés en Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées depuis décembre 2011 La participation du Groupe dan s la Banque Tar neaud est passée de 80 % à 97 57 % suite à une offre publique d achat réalis ée par le Crédit du Nord Du fait de participations co détenues le taux de détention du Groupe dans Amundi a augmenté de 24 93 % à 24 97 % Le taux de détention du Groupe dan s Bank Republic a été porté à 93 64 % suite à l exercice anticipé d une option de vente accordée à un actionn aire minoritaire Le pourcentage d intérêt du Groupe dans TCW Groupe Inc a diminué à 89 56 % suite à de nouvelles augmentations de capital dilutives cons enties dans le cadre des plans de stock options accordés à ses salariés et de la clause de complément de prix accordée par l en tité lors de l acquisition de Metropolitan West Asset Managemen t en 2010 L intégralité des actions créées à ces occasions est assortie d une clause de liquidité octroyée par TC W Group Inc à ses n ouveaux actionnaires Le taux de détention du Groupe dans Boursorama est passé de 57 39 % à 57 31 % suite à une augmentation de capital non souscrite par le Groupe Au cours du premier semestre 2012 Capital Credit Comradeship Bank (Joint Stock Company) sous consolidée au sein de Rus nance SAS est sortie du périmètre de consolidation suite à sa cession Le taux de détention du Groupe dans Bank Republic est passé au premier semestre de 84 04 % à 88 04 % suite à une augmentation de capital relutive La participation du Groupe dans Ban ka Société Générale Albania Sh A est passée de 87 47 % à 88 64 % suite à une augmentation de capital relutive Le pourcen tage d intérêt du Groupe dans TCW Group Inc est passé de 97 88 % à 95 37 % au premier semestre suite à deux augmentations de capital dilutives l u ne réalisée dans le cadre des plans de stock options en faveur des salariés et l autre dans celui de la clause de complément de prix accordée lors de l acquisition de Metropolitan West Asset Management en 2010 L intégralité des actions créées lors de ces augmentations de capital est assortie d une garantie de liquidité octroyée par TCW Group Inc à ses nouveaux actionnaires En application d IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » sont notamment classés dans les rubriques Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées (Cf Note 16) les actifs et passifs de TCW Group Inc de National Société Générale Bank et de ses liales DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIJUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERSCette note précise dans une première partie les méthodes de valorisation utilisées par le Groupe pour la détermination de la juste valeur des instruments nanciers présentée dans les notes suivantes Dans une deuxième partie elle détaille les méthodes retenues pour la valorisation des instruments nanciers affectés par la crise nancière La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale Pour les instruments nanciers évalués à la juste valeur au bilan la juste valeur est déterminée prioritairement en fonction de prix cotés sur un marché actif Ces prix peuvent être ajustés le cas échéant s ils ne sont pas disponibles à la date de clôture ou si la valeur de compensation ne re ète pas les prix de transaction Cependant du fait notamment de la multiplicité des caractéristiques des instruments nanciers négociés de gré à gré sur les marchés nanciers un grand nombre de produits nanciers traités par le Groupe ne fait pas l objet d une cotation directe sur les marchés Pour ces produits la juste valeur est déterminée à l aide de techniques de valorisation couramment utilisées par les intervenants sur le marché pour évaluer des instruments nanciers telles que l actualisation des ux futurs pour les swaps ou le modèle de Black & Scholes pour certaines options et utilisant des paramètres de valorisation dont la valeur est estimée sur la base des conditions de marché existant à la clôture Préalablement à leur utilisation ces modèles de valorisation font l objet d une validation indépendante par les experts du département des risques de marché de la Direction des risques du Groupe qui complètent cette validation a priori par des contrôles de cohérence a posteriori Par ailleurs les paramètres utilisés dans les modèles de valorisation qu ils proviennent de données observables sur les marchés ou non font l objet de contrôles mensuels approfondis par les experts du département des risques de marché de la Direction des risques du Groupe complétés si besoin par les réserves nécessaires (notamment bid ask et liquidité) À des ns d information en annexe des comptes consolidés les instruments nanciers en juste valeur au bilan sont présentés selon une hiérarchie des justes valeurs qui re ète l importance des données utilisées pour réaliser les évaluations La hiérarchie des justes valeurs se composera des niveaux suivants niveau 1 (N1) instruments valor isés par des prix (non ajus tés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques Il s agit essentiellement d actions d obligations d États et de dérivés niveau 2 (N2) instruments valorisés à l aide de données au tres que les prix cotés visés au niveau 1 et qui sont observables pour l actif ou le passif concer né soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées de prix) Les instruments nanciers cotés sur des marchés considérés comme insuf samment actifs ainsi que ceux négociés sur des marchés de gré à gré sont présentés dans ce niveau Les prix publiés par une source externe dérivés de l évaluation d instruments similaires sont considérés comme des données dérivées de prix niveau 3 (N3) instruments pour lesquels les données utilisées pour la valorisation ne sont pas basées sur des données observables de marché (données non observables) Il s agit essentiellement des instruments pour lesquels la marge commerciale n est pas comptabilisée immédiatement en résultat (dérivés ayant des échéances plus longues que celles traitées habituellement sur les marchés) et des instruments nanciers au sein des « Actifs gérés en extinction » dès lors que des paramètres de valor isation de ces produits ne s ont pas observables Les données à caractère observable doivent répondre aux caractéristiques suivantes non propriétaires (données indépendantes de la banque) disponibles diffusées publiquement basées sur un consensus étroit et étayées par des prix de transactions DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SÀ titre d exemple les données de consensus fournies par des contreparties externes sont considérées comme observables si le marché sous jacent est liquide et que les prix fournis sont con rmés par des transactions réelles Sur les maturités élevées ces données de consensus ne sont pas considérées comme observables ainsi en est il des volatilités implicites utilisées pour valoriser les instruments optionnels sur actions pour les horizons supérieurs à 7 ans En revanche lorsque la maturité résiduelle de l instrument devient inférieure à 7 ans il devient sensible à des paramètres observables En cas de tensions particulières sur les marchés conduisant à l absence des données de référence habituelles pour valoriser un instrument nancier la Direction des risques peut être amenée à mettre en uvre un nouveau modèle fonction des données pertinentes disponibles à l instar des méthodes également utilisées par les autres acteurs du marché Pour les titres cotés la juste valeur est égale à leur cours de Bourse à la date de clôture Pour les titres non cotés la juste valeur est déterminée en fonction de l instrument nancier et en utilisant l une des méthodes de valorisation suivantes évaluation sur la bas e d une transaction récente relative à la société émettrice (entrée récente d un tiers au capital évaluation à dire d expert ) valorisation sur la base d une transaction récente relative au secteur dans lequel évolue la société émettrice (multiple de résultats multiple d actifs ) quote part d actif net réévalué détenue Pour les titres non cotés signi catifs les valorisations réalisées sur la base des méthodes précitées sont complétées en utilisant des méthodologies fondées sur l actualisation des ux futurs générés par l activité de la société émettrice et déterminés à partir de business plans ou sur des multiples de valorisation de sociétés équivalentes La juste valeur de ces instruments nanciers est déterminée par référence aux cours de cotation de clôture ou aux cours fournis par des courtiers à cette même date lorsqu ils sont disponibles Pour les instruments nanciers non cotés la juste valeur est déterminée à l aide de techniques de valorisation (Cf Note 1 « Principales règles d évaluation et de présentation des comptes consolidés ») S agissant des passifs nanciers évalués à la juste valeur les valorisations retenues intègrent l effet du risque de crédit émetteur du Groupe Pour les instruments nanciers cotés la juste valeur est égale au cours de cotation de clôture Pour les instruments nanciers non cotés la juste valeur est déterminée par l actualisation au taux de marché (incluant les risques de contrepartie de non performance et de liquidité) des ux de trésorerie futurs Pour ces instruments nanciers la juste valeur présentée en annexe ne saurait être interprétée comme un montant réalisable en cas de règlement immédiat de la totalité de ces instruments nanciers Les justes valeurs des instruments nanciers incluent le cas échéant les intérêts courus La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des créances de location nancement aux grandes entreprises est calculée en l absence de marché actif de ces prêts en actualisant les ux de trésorerie attendus à un taux d actualisation basé sur les taux d intérêt du marché (taux actuariel de référence publié par la Banque de France et taux zéro coupon) en vigueur à la clôture pour des prêts ayant sensiblement les mêmes modalités et les mêmes maturités ces taux d intérêt étant ajustés a n de tenir compte du risque de crédit de l emprunteur La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des créances de location nancement sur la clientèle de la Banque de détail essentiellement constituée de particuliers et de petites ou moyennes entreprises est déterminée en l absence de marché actif de ces prêts en actualisant les ux de trésorerie attendus aux taux de marché en vigueur à la date de clôture pour les prêts de même catégorie ayant les mêmes maturités Pour les prêts les créances les créances de location nancement à taux variable et les prêts à taux xe dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an la juste valeur est présumée correspondre à la valeur comptable nette de dépréciations dès lors qu il n y a pas de uctuation signi cative des spreads de crédit sur les contreparties concernées depuis leur entrée au bilan La juste valeur des dettes envers la clientèle est présumée correspondre en l absence de marché actif de ces dettes à la valeur des ux futurs actualisée aux taux de marché en vigueur à la date de clôture Pour les dettes à taux variable les dépôts à vue et les dettes dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an la juste valeur est présumée correspondre à la valeur comptable DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIL exercice 2012 a été marqué par la poursuite de la normalisation des marchés des instruments nanciers affectés par la crise nancière et des cessions d actifs sur ce portefeuille par le groupe Société Générale Durant l absence de transactions observables la valorisation des tranches Super Senior et Senior de CDO exposées à l immobilier résidentiel aux États Unis (CDO de RMBS) était réalisée à l aide d un modèle utilisant pour l essentiel des données non observables ou ne faisant pas l objet de cotation sur un marché actif Maintenant que l on observe la multiplication des liquidations de structures de CDO dans le marché et que les sous jacents (RMBS) des CDO ont des prix observables la valorisation des CDO est faite sur la base de la valeur de marché de leurs sous jacents au 31 décembre 2012 Le nominal des tranches Super Senior et Senior de CDO de RMBS « US » non couverts valorisés en juste valeur au bilan est passé de 1 7 Md EUR au 31 décembre 2011 à 1 6 Md EUR au 31 décembre 2012 suite au démantèlement de certains CDO de RMBS « US » Sur cette position les pertes de valeur enregistrées au cours de l année 2012 s élèvent à 0 02 Md EUR et viennent affecter négativement l encours des obligations et autres instruments de dettes en juste valeur par résultat présenté à l actif du bilan consolidé La juste valeur de ces tranches de CDO ressort ainsi à 0 2 Md EUR à n décembre 2012 contre 0 4 Md EUR à n décembre 2011 Le nominal des CDO de RMBS « US » couverts valorisés en juste valeur au bilan est stable à 1 7 Md EUR au 31 décembre 2012 Leur juste valeur ressort à 0 6 Md EUR à n décembre 2012 contre 0 5 Md EUR à n décembre 2011 Les expositions au risque de crédit sur les compagnies d assurance monolines gurent en Actifs nanciers à la juste valeur par résultat La juste valeur des expositions du Groupe sur les assureurs monolines ayant accordé des rehaussements de crédit sur les actifs comportant notamment un sous jacent immobilier américain prend en compte la dégradation du risque de crédit estimé sur ces acteurs L ajustement de valeur au titre du risque de crédit sur les assureurs monolines est calculé sur la base de la juste valeur de la protection L exposition au risque de crédit sur les assureurs monolines se décompose en trois parties l exposition liée aux CDO de RMBS pour lesquels la méthodologie appliquée par le Groupe est la même que pour les CDO non assurés l exposition liée aux CDO « hors marché résidentiel US » de non RMBS et nancements d infrastructures mesurée en Marked to Market l exposition liée aux CLO de crédits Corpor ates et au tres titres rehaussés mesurée en Marked to Market La juste valeur de la protection avant ajustement de valeur a diminué en raison des cessions des sous jacents notamment les CLO de crédits corporate l évolution de la valorisation des sous jacents et de l appréciation de l euro par rapport au dollar américain En conséquence l évaluation des sommes qui pourraient être dues au groupe Société Générale au titre des garanties des assureurs monolines est passée de 2 4 Md EUR au 31 décembre 2011 à 1 7 Md EUR au 31 décembre 2012 Les ajustements de valeur calculés au titre du risque de crédit sur ces actifs nanciers ont diminué de 0 1 Md EUR au cours de l exercice 2012 pour atteindre un total de 1 2 Md EUR Ces ajustements sont calculés sur la base de l application de taux de pertes conservateurs (jusqu à 80 % sur les assureurs monolines les plus mal notés) Les taux de pertes de valeur appliqués à chaque assureur monoline sont revus trimestriellement et ajustés lorsque nécessaire (En Md EUR)monolinesmonolines DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SLes estimations ci dessus incluent l impact en résultat sur les positions en valeur de marché par résultat et l impact en capitaux propres sur les actifs nanciers disponibles à la vente Il convient de noter que compte tenu des réfactions apportées aux niveaux de valorisation (Cf 1 1 « Instruments nanciers à la juste valeur au bilan ») la probabilité attachée à cette incertitude est plus élevée dans le sens d un impact favorable sur les résultats que dans le sens d un impact défavorable hedge fundsmutual fundsC est à dire reprenant (1) soit l écart type des prix de consensus qui contribuent à évaluer le paramètre (TOTEM ) néanmoins considéré comme non observable soit l écart type des données historiques utilisées pour évaluer le paramètre L évaluation des paramètres non observables est effectuée de façon prudente et plus particulièrement dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradées néanmoins ce caractère non observable induit un certain degré d incertitude sur leur évaluation Pour le quanti er une sensibilité de la juste valeur a été estimée au 31 décembre 2012 sur les instruments évalués à partir de paramètres non observables Cette estimation a été effectuée en prenant en compte une variation « normée(1) » des paramètres non observables calculée pour chacun des paramètres sur une position nette DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIGE STI O N DE S R I SQ UE S AS SO CI ÉS AU X I NST R UM E NT S FI N A NC I E RSConformément aux dispositions de la norme IFRS 7 « Instruments nanciers informations à fournir » cette note présente les risques associés aux instruments nanciers et la manière dont le Groupe les gère Le Groupe est exposé à des risques inhérents à ses activités Compte tenu de la diversité et de l évolution des activités du Groupe sa politique de gestion des risques s articule autour des principaux risques suivants dont chacun est susceptible d affecter ses résultats le risque de crédit et de contrepartie (y compris le risque pays) risque de pertes résultant de l incapacité des clients du Groupe d émetteurs ou d autres contreparties à faire face à leurs engagements nanciers Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent au x opérations de marché (risque de remplacement) et aux activités de titrisation Le risque pays se manifeste dès lors qu une exposition est susceptible d être impactée défavorablement du fait de changements des conditions politiques économiques sociales et nancières de son pays de rattachement Le risque de crédit peut être aggravé par le risque de concentration résultant d une forte exposition à un risque donné ou à une ou plusieurs contreparties ou encore à un ou plusieurs groupes de contreparties similaires Des limites sont xées pour cer tains pays zones géographiques s ecteurs produits ou types de clients de manière à réduire les risques les plus signi catifs Les principaux risques de concentration sont de plus an alysés périodiquement pour l ensemble du Groupe le risque de marché risque de perte de valeur d instruments nanciers résultant des variations de paramètres de marché de la volatilité de ces paramètres et des corrélations entre ces paramètres Les paramètres concernés sont notamment les taux de change les taux d intérêt ainsi que les prix des titres (actions obligations) et des matières premières des dérivés et de tous autres actifs tels qu e les actifs immobiliers Les positions et les risques sont contrôlés quotidiennement et comparés à des limites prédé nies qui sont validées pour les principales d entre elles par le Conseil d administration sur proposition du Comité d audit de contrôle interne et des risques (CACIR) en accord avec l appétit au risque dé ni par le Conseil d administration le risque de liquidité risque que le Groupe ne puisse faire face à ses ux de trésorerie ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable La liquidité étant une ressource rare l objectif du groupe est d assurer le re nancement de ses activités à un coût optimal en situation courante Le plan de nancement court et long terme du Groupe complément aux ressources collectées auprès de la clientèle est dimensionn é de manière prudente avec une emprise réduite sur le court terme et en s ass urant une diversi cation en termes de produits et de bassins d émission Les objectifs sont validés par le Conseil d administration dans le cadre de l exercice « Appétit pour le risqu e » le risque structurel de taux et de change risques de pertes ou de dépréciations sur les actifs du Groupe en cas de variation sur les taux d intérêt et de change Les risques structurels de taux d intérêt et de change sont liés aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre Le principe général pour le Groupe est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible La gestion du risque structurel de taux est en cadrée par des limites de sensibilité pou r chaque entité et pour le Groupe Concer nant le change la politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio de solvabilité aux variations des tau x de change des principales devises dans les quelles il opère Le groupe Société Générale accorde une importance particulière à la mise en uvre d une organisation robuste et ef ciente pour maîtriser ses risques dans tous les métiers marchés et régions où il opère ainsi qu à l équilibre entre une culture risques forte et la promotion de l innovation Plus précisément cette gestion des risques a pour principaux objectifs de contribuer au développement des métiers du Groupe en optimisant sa rentabilité globale ajustée des risques en accord avec son appétit au r isque garantir la pérennité du Groupe en mettant en uvre un dispositif performant d analyse de mesure et de contrôle des risques faire de la maîtrise des risques un élément différenciant et un facteur de compétitivité reconnu par tous Cela se traduit par des principes clairs de gouvernance de contrôle et d organisation des risques la détermination et la formalisation de l appétit pour le risque du Groupe des outils de maîtrise des risques ef caces une culture risques développée et présente à chaque niveau de l entreprise DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SCes différents points font l objet d une attention particulière avec la mise en place d une série d initiatives dans le cadre du programme ERM (Enterprise Risk Management) qui vise à améliorer la cohérence et l ef cacité du dispositif de maîtrise des risques au sein du Groupe en intégrant pleinement leur prévention et leur contrôle à la gestion courante des métiers de la banque La gouvernance de la gestion des risques du Groupe repose sur la forte implication de l ensemble de l encadrement de l entreprise dans le processus de gestion des risques et la promotion de la culture risques depuis le Cons eil d admin istration jusqu aux équipes opérationnelles des règles et procédures internes clairement dé nies une surveillan ce con tinue exercée par une instance indépendante pour assurer le suivi des risques et veiller à l application des règles et procédures Le Groupe organise la gestion de ses risques autour de deux principes clés les services chargés de l évaluation des risques doiven t être indépendants des Directions opérationnelles l approche et le suivi des risques doivent être homogènes dans l ensemble du Groupe La mise en conformité avec ces principes fait partie des plans d intégration des liales acquises par le Groupe La gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe est assurée au travers de deux instances principales le Conseil d administration via le Comité d audit de contrôle interne et des risques et le Comité des risques Sous l autorité de la Direction générale les directions fonctionnelles du Groupe telles que la Direction des risques et la Direction nancière sont dédiées à la gestion et au contrôle permanent des risques en toute indépendance par rapport aux directions opérationnelles Le Conseil d administration dé nit la stratégie du Groupe en assumant et contrôlant les risques et veille à son application Le Conseil d administration s assure notamment de l adéquation des infrastructures de gestion des risques du Groupe suit l évolution globale du portefeuille en particulier le coût du risque et approuve les limites de risque pour les risques de marché La Direction générale présente au moins une fois par an au Conseil d administration (plus souvent si les circonstances l exigent) les principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de gestion des risques du Groupe dans le cadre de l exercice d Appétit pour le risque Au sein du Conseil d administration le Comité d audit de contrôle interne et des risques joue un rôle essentiel dans l évaluation de la qualité de contrôle interne du Groupe Il est plus particulièrement chargé d examiner la cohérence du cadre interne de suivi des risques avec les procédures les lois et les réglementations en vigueur Ce Comité béné cie d exposés spéci ques des cadres compétents examine les procédures de contrôle de certains risques de marché et des risques structurels de taux d intérêt et est consulté pour la xation des limites de risque Il émet en outre une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spéci ques de montants signi catifs En n la cartographie des risques et les indicateurs de l appétit pour le risque du Groupe lui sont présentés une fois par an et il examine chaque année le Rapport annuel sur le contrôle interne qui est remis au Conseil d administration et à l Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) Présidé par la Direction générale le Comité des risques (CORISQ) se réunit au moins une fois par mois pour traiter des grandes orientations du Groupe en matière de risque De manière générale le CORISQ sur proposition de la Direction des risques prend les principales décisions portant d une part sur l architecture et la mise en uvre du dispositif de suivi des risques du Groupe et d autre part sur l encadrement des différents risques (risques de crédit risques pays de marché et opérationnels) Dans le prolongement du Comité des risques le Comité grands risques se consacre à la revue des expositions individuelles importantes La Direction des risques a pour principale mission de contribuer au développement des activités et de la rentabilité du groupe Société Générale par la dé nition avec les Pôles de l appétit aux risques du Groupe (décliné dans les différents métiers du Groupe) ainsi que la mise en place d un dispositif de maîtrise et de suivi des risques Dans l exercice de ses fonctions la Direction des risques concilie l indépendance par rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec les pôles d activités qui sont responsables en premier ressort des opérations qu ils initient Dans ce cadre la Direction des risques assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de la lière Risques du Groupe recense l ensemble des risques du Groupe met en uvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces risques y compris transversaux et établit régulièrement des rapports sur leur nature et leur ampleur à la Direction générale au Conseil d administration et aux autorités de supervision bancaire contribue à la dé nition des politiques de risque tenant compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques correspondants DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIdé nit ou valide les méthodes et procédures d analyse de mesure d approbation et de s uivi des risques valide les opérations et limites proposées par les responsables métiers dé nit le système d information « risques » s assure de son adéquation avec les bes oins des métiers et de sa cohérence avec le système d information Groupe Concernant les actifs gérés en extinction(1) la Direction des risques valide l ensemble des opérations ayant trait à ces actifs (couvertures cessions commutations ) dé nit mesure et encadre les positions en utilisant les métriques des risques de marché VaR et stress tests assure la production des calculs de dépréciation après en avoir dé ni et validé les hypothèses assure la valorisation des CDO (Collateralised Debt Obligation ) de RMBS (Residential Mortgage Backed Security) analyse chacune des contreparties monolin es a n de déterminer le taux de provisionnement adéquat des expositions du Groupe et calcule les provisions correspondantes participe aux instances de gouvernance de la liale regroupant ces actifs Chaque Direction soumet tout nouveau produit métier ou activité à un comité nouveau produit Piloté conjointement par la Direction des risques et les directions métiers ce comité a pour objet de s assurer qu avant tout lancement tous les types de risques induits ont été identi és compris et correctement traités la conformité a été appréciée au regard des lois et règlements en vigueur des règles de bonne conduite professionnelle et des ris ques d atteinte à l image et à la réputation du Groupe toutes les fonctions support ont été mobilisées et n ont pas ou plus de réserve non satisfaite Ce comité s appuie sur une dé nition très large de nouveau produit qui s étend de la création d un produit inédit à l adaptation d un produit existant à un nouvel environnement ou le transfert d activités impliquant de nouvelles équipes ou de nouveaux systèmes Au sein de la Direction nancière le pilotage du besoin en capital et la structure des fonds propres sont gérés dans le Département Gestion Financière et Capital Conformément aux principes de la réglementation qui prônent une séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des risques la gestion et le suivi des risques structurels sont assurés par deux entités distinctes le Département « Gestion du Bilan et Financement » chargé du pilotage des risques structurels de la su pervision et de la coordination de l ensemble des fonctions de trésorerie du Groupe ( nancement exter ne du Groupe nancement interne des entités gestion centralisée du collatéral) Il assure par ailleurs le rôle de gestion de la centrale nancière et les fonctions d exécution des opérations nancières le Département « Suivi des risques ALM » chargé de la supervision des risques structurels sur l ensemble du Groupe en particulier le contrôle des modèles et le suivi du respect des limites et pratiques de gestion par les divisions lignes métiers et entités du Groupe La Direction nancière est par ailleurs chargée d évaluer et de gérer les autres grands types de risques à savoir les risques stratégiques d activité etc Le Comité de politique nancière présidé par la Direction générale valide le dispositif d analyse et de mesure des risques structurels ainsi que les limites d exposition relatives à chaque entité du Groupe et joue un rôle de conseil vis à vis des pôles d activités ou des entités Les processus de mesure et d évaluation des risques de Société Générale font partie intégrante du processus d évaluation interne de la solvabilité ou ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process(2)) De même en ce qui concerne la gestion des fonds propres l ICAAP a pour but de donner des directives au CORISQ et au Comité nancier pour la xation des limites de risque et de l appétit du Groupe pour le risque Depuis le 1er janvier 2013 le pilotage des ressources rares et de la performance est placé sous la responsabilité unique d un nouveau département Pilotage Financier et Stratégique La politique de crédit de Société Générale repose sur le principe que tout engagement comportant des risques de crédit s appuie sur une connaissance approfondie du client et de son activité la compréhension de la nalité et de la nature du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes qui permettront le remboursement de la créance La décision d accorder un crédit doit aussi s assurer que la structure de la transaction permettra de minimiser le risque de perte en cas de défaillance de la contrepartie De plus le processus d octroi à un client intègre la vision d engagement global du groupe auquel appartient ce client La validation des risques s inscrit dans la stratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son appétit pour le risque Pour plus de détails sur la valorisation de certains actifs de ce périmètre voir la note 3 consacrée à la valorisation en juste valeur des instruments nanciers (1) ICAAP (Internal Capital Adequacy Assessment Process) il s agit du processus prévu dans le Pilier II de l Accord de Bâle par lequel le Groupe véri e l adéquation de ses fonds propres au regard (2) de l ensemble des risques encourus DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SLe processus de validation des risques repose sur quatre principes clés toutes les transactions entraînant un risque de crédit (risque débiteur risque de règlement livraison risque émetteur et risque de remplacement) doivent être soumises à autorisation préalable l analyse et la validation des dossiers incombent respectivement à la ligne métier et aux unités de risqu e les plus quali ées A n de garantir une approche cohérente dans la prise de risque du Groupe ce métier et cette unité examin ent toutes les demandes d autorisation relatives à un client ou une catégorie de clients donnés cette ligne métier et cette unité de risque doivent être indépendantes l une de l autre les décisions d octroi de crédit doivent systématiquement s appuyer sur les notes de risque attribuées en interne (notation de la contrepartie obligor rating) proposées par les lignes métiers et validées par la Direction des risques La Direction des risques soumet au CORISQ des recommandations sur les limites qu elle juge appropriées pour certains pays zones géographiques secteurs produits ou types de clients de manière à réduire les risques présentant une forte corrélation L allocation des limites est soumise à l accord de la Direction générale du Groupe et repose sur un processus impliquant les directions opérationnelles exposées aux risques ainsi que la Direction des risques En n la surveillance exercée par le CORISQ est complétée par celle assurée par le Comité grands risques qui se consacre à la revue des expositions individuelles importantes Société Générale accorde beaucoup d importance au suivi de son exposition au risque de crédit et de contrepartie a n de minimiser ses pertes en cas de défaillance Des montants d autorisation sont dé nis pour toutes les contreparties (banques autres institutions nancières entreprises et organismes publics) Tout affaiblissement important d une contrepartie de la banque déclenche le réexamen immédiat des notations internes Un processus de surveillance et d approbation particulier est mis en uvre pour les contreparties les plus sensibles ou les catégories les plus complexes d instruments nanciers Le système de notation du Groupe se différencie fondamentalement entre la clientèle de détail et la clientèle entreprises banques et souver ains pour les portefeuilles de la clientèle de détail des modèles internes servent à mesurer les risques de crédit exprimés à partir d une probabilité de défaillance de l emprunteur à horizon d un an (Probability of Default PD) et du pourcentage de perte en cas de défaillance de la con trepartie (Loss Given Default LGD) Ces paramètres sont attribués automatiquement en conformité avec les principes de l Accord de Bâle pour les portefeuilles entreprises banques et souverains le dispositif de notation repose sur deux grands piliers un dispositif de modèles de notation de contreparties comme aide à la décision du notateur qui attribue la note et un dispositif d attribution automatique des paramètres de LGD et de facteurs de conversion de crédit (Credit Conversion F actor CCF) en fonction des caractéristiques des transactions Dans les deux cas un ensemble de procédures énonce les règles relatives aux notes (champ d application fréquence de révision procédure d approbation des notes etc ) ainsi que celles pour la supervision le contrôle de cohérence a posteriori (back testing) et la validation des modèles Ces procédures permettent entre autres de faciliter le jugement humain porteur d un regard critique et complément indispensable des modèles pour ces portefeuilles Les modèles internes du Groupe permettent ainsi une évaluation quantitative des risques de crédit à partir de la probabilité de défaillance de la contrepartie et du taux de perte en cas de défaut Ces éléments sont intégrés dans les demandes de crédit et le calcul du rendement des fonds propres corrigé par le risque Ils sont utilisés comme outil pour structurer tarifer et approuver les transactions Ainsi les notes des contreparties sont un des critères de détermination des limites décisionnelles d approbation accordées aux opérationnels et à la lière Risques L ensemble des modèles de risque du Groupe est construit et validé sur la base d historiques inter nes les plus longs possibles respectant des contraintes de représentativité (tant au regard des portefeuilles concernés que des effets de la conjoncture sur la période considérée) et de prudence De la sorte les estimations de risque du Groupe ne présentent pas une sensibilité excessive aux variations de la conjoncture tout en restant adaptées à la détection des éventuels risques dégradés De plus la modélisation des PD des grandes entreprises a été étalonnée par rapport aux statistiques de défaillance long terme provenant d une agence de notation externe Ces modèles utilisés pour estimer les PD et LGD couvrent la grande majorité des portefeuilles de crédit du Groupe (Banque de détail et Banque de Financement et d Investissement) Ils ont pour l essentiel été validés en méthode IRBA (Internal Ratings Based Advanced) en 2007 et font l objet depuis cette date d un suivi de performance régulier Par ailleurs le Groupe a reçu la validation du régulateur pour utiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour le calcul de l exigence de fonds propres réglementaires sur les conduits de Asset Backed Commercial Paper Le Groupe utilise des techniques de réduction du risque de crédit tant sur ses activités de marché que de banque commerciale Ces techniques permettent de se protéger partiellement ou en totalité du risque d insolvabilité du débiteur DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIILe Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de la gestion du portefeuille de crédits Corporate Ils permettent essentiellement de réduire les concentrations individuelles sectorielles et géographiques et d assurer une gestion active des risques et du capital alloué Les protections individuelles acquises le sont principalement au titre de la politique de gestion des surconcentrations à titre d exemple les dix noms les plus couverts représentent 77 % du montant total des protections L encours total des achats de protections via dérivés de crédit Corporate est passé de 4 6 Md EUR à n décembre 2011 à 1 9 Md EUR à n décembre 2012 essentiellement par le non renouvellement de certaines protections à leur échéance Sur 2012 les spreads de Credit Default Swaps (CDS) des émissions investment grade européennes (indice Itraxx) sont restés élevés la première partie de l année avant de re uer avec la baisse des tensions sur les dettes souveraines A n de limiter la volatilité du résultat généré par ce portefeuille de CDS (ces positions étant valorisées en Marked to Market) le département a conclu des opérations sur dérivés de crédit pour réduire la sensibilité du portefeuille au resserrement des spreads Les achats de protections sont dans la quasi totalité des cas réalisés auprès de contreparties bancaires de rating supérieur ou égal à BBB+ la moyenne se situant en A A Le Groupe veille également à éviter une trop forte concentration par contrepartie Conformément à la norme IAS 39 tous les dérivés de crédit quelle que soit l intention de gestion sont évalués en juste valeur en contrepartie du compte de résultat et ne peuvent pas être quali és comptablement de couverture d actifs nanciers et sont donc présentés pour leur valeur notionnelle et leur juste valeur en opérations de trading Les garanties comprennent les engagements et les mécanismes de protection fournis par les banques et les établissements de crédit assimilés les institutions spécialisées telles que les organismes de cautionnement de prêts hypothécaires (comme Crédit Logement en France) les réhausseurs de crédit et les compagnies d assurances multibranches les organismes de crédit à l exportation etc À noter que les Credit Default Swaps (CDS) font également partie de cette catégorie Les collatéraux peuvent être constitués d actifs physiques prenant la forme de biens immobiliers de matières premières ou métaux précieux ou d instruments nanciers tels que des liquidités des titres ou des investissements de qualité supérieure ainsi que des contrats d assurance Les décotes (haircuts) appropriées sont appliquées à la valeur de la sûreté en fonction de sa qualité et de ses caractéristiques de liquidité Dans le but de réduire sa prise de risques le Groupe mène donc une gestion active de ses sûretés notamment en les diversi ant collatéraux physiques garanties personnelles et autres (dont CDS) Le Groupe a renforcé ses politiques de prise de garanties et collatéraux et d actualisation de leur valorisation (base de collecte des sûretés déclinaison de procédures opérationnelles) Lors de l approbation d un crédit une évaluation de la valeur des garanties et des sûretés réelles de leur caractère juridiquement contraignant ainsi que de la capacité du garant à honorer ses engagements est réalisée Ce processus permet également de s assurer que la sûreté ou la garantie répondent correctement aux exigences de la directive relative aux exigences de fonds propres des établissements de crédit (Capital Requirement Directive CRD) Les garants font l objet d une notation interne actualisée au moins annuellement et les collatéraux d une revalorisation au moins annuelle Il appartient à la lière Risques de valider les procédures opérationnelles mises en place par les pôles d activités pour la valorisation périodique des sûretés (garanties et collatéraux) qu il s agisse de valorisations automatiques ou « à dire d expert » et que ce soit lors de la décision de crédit portant sur un nouveau concours ou à l occasion du renouvellement annuel du dossier de crédit Société Générale fait appel à différentes techniques pour réduire ce risque Pour les contreparties avec lesquelles elle traite sur les marchés la banque met en place dans la mesure du possible des accords de résiliation compensation globale Ils permettent en cas de défaillance de compenser l ensemble des montants dus et à recevoir En général ces contrats prévoient la réévaluation régulière (en général quotidienne) du montant de sûretés requis et le versement des appels de marge correspondants Les sûretés réelles admises sont principalement composées de liquidités ou d actifs liquides de qualité supérieure comme par exemple des obligations souveraines disposant d un bon rating D autres actifs négociables peuvent être acceptés à condition que leur valorisation soit ajustée (décotes ou haircuts) a n de traduire la moindre qualité et ou le degré inférieur de liquidité de l instrument La gestion du collatéral des opérations de gré à gré (OTC) fait l objet d une supervision permanente a n de minimiser le risque opérationnel la valeur de l exposition par opération collatéralisée est certi ée quotidiennement des contrôles spéci ques permettent de s assurer du bon déroulement du process (règlement du collatéral cash ou titres supervision des suspens etc ) les stocks d opérations collatéralisées sont réconciliés avec ceux de la contrepartie selon une fréquence xée par le régulateur (principalement quotidienne) a n d éviter et ou de résoudre les litiges sur appels de marges les éventuels litiges sont suivis quotidiennemen t et font l objet d un comité de revue DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SOutre le recours aux Agences de crédit export (par exemple Coface et Exim) et aux organismes multilatéraux (par exemple BERD) Société Générale a développé depuis plusieurs années des relations avec des assureurs privés a n de couvrir une partie des nancements contre les risques de non paiement à la fois commerciaux et politiques Validé par la Direction générale du Groupe le dispositif d encadrement et de suivi des risques de cette activité repose sur une limite globale complétée par des sous limites par maturité et des limites par contrepartie assureur chaque contrepartie assureur devant en outre répondre à des critères stricts d éligibilité La mise en place d une telle politique participe au global à une saine réduction des risques Le montant d encours non dépréciés avec impayés représente 1 7 % des encours bilan non dépréciés hors titres et inclut les impayés techniques Ce montant est stable par rapport à la proportion observée au 31 décembre 2011 (1 8 % des encours bilan non dépréciés hors titres) La mesure adoptée pour les encours de crédit dans cette section est l EAD Exposure At Default (bilan et hors bilan) hors titres de participation immobilisations comptes de régularisation Au 31 décembre 2012 l EAD du Groupe est de 685 Md EUR (dont 543 Md EUR d encours au bilan) Le groupe Société Générale assure une gestion active de ses concentrations que ce soit au niveau individuel ou au niveau du portefeuille (concentrations géographique ou sectorielle) La concentration individuelle est un paramètre géré au moment de l octroi et tout au long de la vie du dossier Les contreparties représentant les expositions les plus importantes de la banque sont revues régulièrement par la Direction générale Des analyses de portefeuille sont réalisées aussi bien globalement qu aux niveaux sectoriel et géographique et sont présentées périodiquement aux instances de direction du Groupe Les encours du portefeuille de crédit au bilan se répartissent comme suit au 31 décembre 2012 (En Md EUR) dont encours non dépréciés avec impayés 6 73 0 02 6 75 7 24 0 14 7 38Les titres à revenus xes comprennent les titres disponibles à la vente et les titres détenus jusqu à l échéance (1) Incluent les encours de location nancement (2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII(En M EUR)Établissements portefeuilles bâlois banques et collectivités territoriales (1) Les EAD en méthode standard sont reportées nettes de collatéraux a n d assurer la comparabilité entre les 2 exercices les données au 31 12 2011 ont été retraitées * (En M EUR)Les EAD en méthode standard sont reportées nettes de collatéraux a n d assurer la comparabilité entre les 2 exercices les données au 31 12 2011 ont été retraitées * Engagements bilan (soit 543 Md EUR d EAD)Engagements bilan et hors bilan (soit 685 Md EUR d EAD)Au 31 décembre 2012 85 % des encours du Groupe (bilan et hors bilan) sont concentrés sur les grands pays industrialisés La moitié des encours est portée par une clientèle française (28 % sur le portefeuille non retail et 19 % sur les particuliers) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S EAD bilan et hors bilan hors immobilisations comptes de régularisation et titres de * participation Le portefeuille Corporate (Grandes Entreprises PME et Financements spécialisés) présente une diversi cation sectorielle satisfaisante Au 31 décembre 2012 le portefeuille Corporate s élève à 267 Md EUR (encours bilan et hors bilan mesurés en EAD) Le secteur Activités nancières est le seul à représenter plus de 10 % du portefeuille Les engagements du Groupe sur ses dix premières contreparties Corporate représentent 5 % de ce portefeuille (En Md EUR)Les montants présentés dans le tableau ci dessus incluent les impayés techniques qui impactent principalement la catégorie d impayés de moins de 31 jours Les impayés techniques correspondent aux impayés qui résultent d un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client Le montant des encours non dépréciés avec impayés déclarés correspond à la totalité des créances (capital restant dû intérêts et part impayée) ayant enregistré au moins un impayé Les encours peuvent être placés sous surveillance dès le premier impayé Après 90 jours d impayés la contrepartie est considérée en défaut (à l exception de certaines catégories d encours notamment ceux relatifs aux collectivités territoriales) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIILes encours dits « restructurés » au sein du groupe Société Générale concernent les nancements dont le montant la durée ou les modalités nancières sont modi ées contractuellement du fait de l insolvabilité de l emprunteur (que cette insolvabilité soit avérée ou à venir de façon certaine en l absence de restructuration) Sont exclues de ces encours les renégociations commerciales qui concernent des clients pour lesquels la banque accepte de renégocier la dette dans le but de conserver ou développer une relation commerciale dans le respect des règles d octroi en vigueur et sans abandon de capital ou d intérêts courus Toute situation conduisant à une restructuration de crédit doit impliquer le classement du client concer né en défaut bâlois et le classement des encours en encours dépréciés Les encours font alors l objet d un provisionnement spéci que Les pratiques bancaires du groupe Société Générale conduisent à maintenir en encours dépréciés les clients dont les créances ont été restructurées tant que la banque a une incertitude sur leur capacité à honorer leurs futurs engagements Le montant des encours de crédit restructurés et passés d un statut d encours dépréciés à sains au cours de l exercice 2012 s élève à 468 M EUR Le montant total de sûretés (garanties et collatéraux) alloué dans le calcul des exigences en fonds propres du Groupe s élève à 141 8 Md EUR au 31 décembre 2012 dont 90 3 Md EUR sur la clientèle de détail et 51 5 Md EUR sur les autres clientèles (contre respectivement 85 8 Md EUR et 59 7 Md EUR au 31 décembre 2011) En parallèle du calcul réglementaire des exigences en fonds propres les sûretés reçues au titre des encours non dépréciés avec impayés et des encours dépréciés font l objet d une collecte Le montant des sûretés reçues au titre des encours non dépréciés avec impayés s élève au 31 décembre 2012 à 2 7 Md EUR (dont 1 7 Md EUR sur la clientèle de détail et 1 Md EUR sur les autres clientèles) Le montant des sûretés reçues au titre des encours dépréciés s élève au 31 décembre 2012 à 6 1 Md EUR (dont 2 7 Md EUR sur la clientèle de détail et 3 4 Md EUR sur les autres clientèles) Les décisions de dépréciation spéci que sur des contreparties sont prises lorsqu il y a constatation d une preuve objective d un événement de défaut Le montant de la dépréciation est fonction de l évaluation des possibilités de récupération de fonds Les ux prévisionnels sont déterminés en prenant en considération la situation nancière de la contrepartie ses perspectives économiques et les garanties appelées ou susceptibles de l être Une contrepartie est considérée en défaut dès lors qu un seul des éléments ci dessous est constaté une dégradation signi cative de la situation nancière de la contrepartie entraîne une forte probabilité qu elle ne puisse pas honorer en totalité ses engagements et donc un risque de perte pour la banque et ouun ou plusieurs impayés depuis au moins 90 jours ont été constatés et ouune procédure de recouvrement est entamée (à l exception de certaines catégor ies d encours telles que les engagements sur collectivités locales) et ouune situation de restructuration de dette (Cf 2 4 4 ) et ou une procédure de type dépôt de bilan règlement judiciaire liquidation judiciaire est en cours Au 31 décembre 2012 les encours individuellement dépréciés sur prêts et créances s élèvent à 27 1 Md EUR (contre 27 9 Md EUR au 31 décembre 2011) dont 3 4 Md EUR d encours relatifs aux actifs gérés en extinction au sein de la Banque de Financement et d Investissement Ils se répartissent comme suit Au 31 décembre 2011 les encours individuellement dépréciés se répartissaient comme suit 34 % en France 19 % en Europe de l ouest 12 % en Europe de l est UE 12 % en Europe de l est 13 % en Amérique du Nord 7 % en Afrique Moyen Orient 2 % en Asie et 1 % en Amérique Latine et Caraïbes Au 31 décembre 2012 ces créances sont couvertes par un stock de provisions spéci ques qui s élève à 14 8 Md EUR dont 2 3 Md EUR sur les actifs gérés en extinction Les dépréciations sur groupes d actifs homogènes sont des dépréciations collectives constituées sur des ensembles homogènes présentant un pro l de risque dégradé sans pour autant qu une mise en défaut au niveau individuel puisse être constatée DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SCes groupes homogènes sont constitués de contreparties secteurs et pays sensibles Ils sont identi és au travers des analyses régulières de portefeuille par secteur d activité pays ou type de contrepartie Ces dépréciations sont calculées sur la base d hypothèses de taux de passage en défaut et de pertes en cas de défaut Ces hypothèses sont calibrées par groupe homogène en fonction de leurs caractéristiques propres de leur sensibilité à la conjoncture et de données historiques Ces hypothèses sont revues périodiquement par la Direction des risques Le montant des dépréciations sur groupe d actifs homogènes pour l ensemble du Groupe s élève à 1 1 Md EUR au 31 décembre 2012 il s élevait à 1 3 Md EUR au 31 décembre 2011 La variation du stock de dépréciations s analyse comme suit Les risques de marché désignent le risque de perte résultant d une évolution défavorable des paramètres de marché Ils concernent l ensemble des opérations du trading book et également certains portefeuilles classés en banking book Si la responsabilité première de la maîtrise des risques incombe naturellement aux responsables des activités des salles de marchés (front of ce) le dispositif de supervision repose sur une structure indépendante le Département des risques sur opérations de marché de la Direction des risques Ce département est en charge du suivi permanent qu otidien et indépendant des positions et des risques issus de toutes les activités de marché du Groupe et de la comparaison de ces positions et risques avec les limites établies de la dé nition des méthodes de mesure du risque et des procédures de contrôle de la validation des modèles de valorisation utilisés pour le calcul des risques et des résultats de la dé nition des provisions pour risqu e de marché (réserves et ajustements de résultat) de la dé nition des fonctionnalités des bases de données et des systèmes utilisés pour mesurer les risques de marché de l instruction de l ens emble des demandes de limites formulées par les différentes activités dans le cadre des autorisations globales accordées par la Direction générale et le Conseil d administration et du suivi de leurs utilisations de la centralisation la consolidation et du reporting des risques de marché du Groupe de la propos ition au Comité des risques du Groupe des limites de marché pour les interventions de chaque activité du Groupe Outre ces fonctions relatives aux risques de marché stricto sensu le département des risques sur opérations de marché surveille et contrôle également le nominal brut des positions Ce dispositif fondé sur des niveaux d alertes s appliquant à l ensemble des instruments et à tous les desks participe à la détection d opérations éventuelles de rogue trading (activités non autorisées sur les marchés) Le contrôle de premier niveau est attribué dans chaque entité supportant des risques de marché à des agents nommément désignés et indépendants du front of ce dont l activité couvre notamment le suivi permanent des position s et des résultats en dialogue avec le front of ce et les services comptables la véri cation des paramètres de marché utilisés pour le calcul des risques et des résultats le calcul quotidien des risques de marché selon une procédure formalisée et sécurisée le suivi quotidien du respect des limites noti ées à chaque activité et la véri cation permanente de l existence d un dispositif d encadrement de l activité par des limites adaptées DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIUn reporting quotidien de l utilisation des limites en VaR (Valeur en Risque) stress tests (scenarii extrêmes) et sensibilité générale aux taux d intérêt par rapport aux limites établies au niveau du Groupe est adressé à la Direction générale et aux responsables des lignes métiers de même qu un rapport mensuel récapitulant les faits marquants en matière de risque de marché et spéci ant l utilisation des limites relevant de la Direction générale et du Conseil d administration L évaluation des risques de marché dans le Groupe repose sur la combinaison de trois types d indicateurs de mesure donnant lieu à un encadrement par des limites la Valeur en Risque (VaR) à 99 % conforme au modèle interne réglementaire indicateur synthétique permettant le suivi au jour le jour des risques de marché pris par le Groupe en particulier dans ses activités de trading des mesures en stress test fondées sur des indicateurs de type risque décennal L es mesures de stress test permettent de limiter l exposition du Groupe aux risques systémiques et aux cas de chocs de marché exceptionnels des mesures complémentaires (en sensibilité en nominal d emprise ou de durée de détention ) qui permettent d assurer une cohérence en tre les limites globales en risque et les seuils opérationnels utilisés au front of ce Ces mesures permettent aussi d encadrer des risques qui ne seraient qu imparfaitement capturés par les mesures en VaR et en stress test Au titre de la CRD3 (Capital Requirement Directive) sont également calculés de façon hebdomadaire les indicateurs suivants VaR stressée IRC (Incremental Risk Charge) et CRM (Comprehensive Risk Measure) Les charges en capital calculées par ces nouveaux modèles internes complètent la mesure précédente (VaR) pour mieux tenir compte des risques extrêmes (en particulier migration de rating et défaut) et limiter la pro cyclicité des besoins en fonds propres Il a été procédé au T3 12 à une réaffectation de certains produits Taux et Change dans la décomposition par facteur de risque de la VaR avec retraitement des données (1) historiques Cette réaffectation n est pas un changement de modèle de VaR et n a pas d incidence sur le niveau de VaR global DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SLa VaR moyenne sur l année 2012 s établit à 31 M EUR contre 37 M EUR en 2011 Restée en moyenne à un niveau relativement faible tout au long de 2012 la VaR a suivi les évolutions suivantes augmentation jusque mi mars à la suite d une prise de positions re étant la normalisation des marchés au cours de la majeu re partie du trimestre et du non renouvellement des positions défensives prises en T4 11 puis jusqu en juillet forte diminution en raison de la réduction des positions et de la mise en place de stratégies défen sives à la suite du retour de fortes incertitudes sur les pays périphériques de la zone Euro à partir d août et jusqu à n 2012 hausse de la VaR en raison d une réduction du pro l défensif et d une reprise progressive de positions dans un contex te de marchés de nouveau favorable (annonce du programme OMT (Outright Monetary Transactions) de rach at de dette publique par la BCE et nouvel assouplissement quantitatif de la FED) C ette hausse est toutefois tempérée par la sortie progressive des scenarii volatils de l été 2011 et de novembre 2011 Développé depuis n 1996 le Modèle Interne de VaR est agréé par le régulateur aux ns de calcul du Capital Réglementaire La méthode retenue est celle de la « simulation historique » qui présente la caractéristique de prendre implicitement en compte les corrélations entre les différents marchés et qui repose sur les principes suivants constitution d un historique de facteurs de risques représentatifs du ris que des positions de Société Générale (taux d intérêt cours des actions de chan ge et de matières premières volatilités spreads de crédits etc ) détermination de 260 scenarii correspondant aux variations sur un jour observées sur un historique d un an glissant de ces paramètres déformation des paramètres du jour selon ces 260 scenarii revalorisation des positions du jou r sur la base de ces 260 conditions de marché déformées La Valeur en Risque à 99 % est le plus grand risque obtenu après élimination de 1 % des occurrences les plus défavorables sur un an d historique Dans le cadre décrit ci dessus elle correspond à la moyenne entre les deuxième et troisième plus grands risques évalués La VaR repose sur un modèle et des hypothèses conventionnelles dont les principales limites sont les suivantes l utilisation de chocs « 1 jour » suppose que toutes les positions peuvent être liquidées ou cou vertes en un jour ce qui n est pas toujours le cas pour certains produits et dans certaines situation s de crise l utilisation d u n intervalle de con ance à 99 % ne tient pas compte des pertes pouvant survenir au delà de cet intervalle la VaR est donc un indicateur de risque de perte sous des conditions normales de marché et ne prend pas en compte les mou vements d ampleur exceptionnelle la VaR est calculée à la clôture du marché les mouvements de marché intra day ne sont pas pris en compte le montant de VaR calculé repose sur certaines approximations comme l utilisation d indices de référence à la place de facteurs de risque plus détaillés et la non intégration de certains facteurs de risque notamment liée à la dif culté d obtenir un historique qu otidien Le département des risques sur opérations de marché contrôle les limitations du modèle de VaR en réalisant des mesures de stress tests ainsi que des mesures complémentaires en évaluant la pertinence du modèle à travers un back testing perman ent (contrôle de cohérence a posteriori) qui permet de véri er si le nombre de jours pour lesquels le résultat négatif dépasse la VaR est conforme à l intervalle de con ance de 99 % Le résultat quotidien utilisé pour le back testing intègre notamment la variation de valeur du portefeuille détenu la veille (Book value) l impact des transactions nouvelles ou modi ées durant la journée (incluant leurs marges commerciales) les coûts de re nancement les diverses commissions afférentes (frais de courtage droits de garde etc ) les provisions et ajustements de paramètres au titre du risque de marché Certaines composantes (par exemple certaines provisions au titre du risque de marché) calculées à des fréquences diverses sont allouées quotidiennement Aujourd hui l essentiel des activités de marché de la Banque de Financement et d Investissement est couvert par un calcul en VaR (y compris pour les produits les plus complexes) ainsi que les principales activités de marché de la Banque de détail et de la Banque Privée Les quelques activités non couvertes par la VaR pour des raisons techniques ou de faibles enjeux sont suivies à travers des mesures en stress tests et donnent lieu à des charges en capital en méthode standard ou via des méthodologies internes alternatives Société Générale a obtenu l agrément de l Autorité de Contrôle Prudentiel pour compléter son dispositif de modèle interne intégrant les nouvelles exigences résultant de la CRD3 en particulier la VaR stressée sur le même périmètre que la VaR La méthode de calcul est identique à celle de l approche VaR Elle consiste en une « simulation historique » avec des chocs « 1 jour » et un intervalle de con ance à 99 % Contrairement à la VaR qui utilise les 260 scenarii de variation journalière de l année glissante la VaR stressée utilise une fenêtre historique xe d un an correspondant à une période de tensions nancières signi catives La détermination de la fenêtre historique de stress a été validée par le régulateur selon une méthode qui permet de capturer DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIdes chocs signi catifs sur l ensemble des facteurs de risque (relatifs aux risques actions taux change crédit et matières premières) Cette fenêtre historique de stress fait l objet d une revue annuelle Parallèlement au modèle interne de VaR Société Générale calcule une mesure de ses risques en stress test pour prendre en compte des perturbations de marché exceptionnelles Un stress test estime la perte résultant d une évolution extrême des paramètres de marché sur une durée correspondant au temps permettant de déboucler ou de couvrir les positions concernées (5 à 20 jours sur la plupart des positions de trading) Cette mesure en stress test s applique à toutes les activités de marché de la Banque Elle s appuie sur 26 scenarii historiques ainsi que sur 8 scenarii théoriques parmi lesquels gure le « scénario théorique Société Générale de crise nancière » (dit aussi « généralisé ») décliné à partir des événements observés courant 2008 Ces scenarii choquent l ensemble des facteurs de risque signi catifs y compris les paramètres exotiques Cette mesure constitue avec la mesure en VaR l un des axes majeurs du dispositif de contrôle des risques Elle est bâtie selon les principes suivants les risques sont calculés quotidiennement pour chaque activité de marché de la banque tous produits con fondus sur chacun des 26 scenarii historiques et des 8 scenarii théoriques une limite en stress test est établie pour l activité globale Société Générale puis est déclinée sur les différentes lignes métiers du Groupe Elle encadre le résultat le plus défavorable issu des 34 scenarii historiques et théoriques les différents scenarii de stress test font l objet de révisions régulières et de compléments en liaison avec les équ ipes d économistes du Groupe et les différents spécialistes sous l égide de la Direction des r isques La méthode consiste à étudier depuis 1995 (période depuis laquelle les marchés nanciers se sont globalisés et font l objet d encadrements réglementaires élargis) les grandes crises économiques ayant affecté les marchés nanciers l analyse des évolutions de prix des actifs nanciers (actions taux d intérêt taux de change spreads de crédit etc ) durant chacune de ces crises permet de déterminer des scenarii de variation de ces principaux facteurs de risque qui appliqués aux positions de marché de la banque pourraient entraîner des pertes signi catives Société Générale a ainsi retenu 26 scenarii historiques dont 7 ont été ajoutés en 2012 six d entre eux couvrent les périodes comprises entre le T3 08 et le T1 09 et sont liés à la crise des subprimes et ses conséquences sur l ensemble des marchés nanciers le septième correspond à la crise des souverains GIIPE du T2 10 Les scenarii théoriques sont dé nis avec les économistes du Groupe et visent à identi er des séquences d événements pouvant survenir et de nature à conduire à des crises majeures sur les marchés (par exemple une attaque terroriste majeure une déstabilisation de la situation politique de grands pays pétroliers etc ) Leur sélection est le résultat d une démarche visant à retenir des chocs tout à la fois extrêmes mais restant plausibles et ayant des répercussions globales sur l ensemble des marchés Société Générale a ainsi retenu 8 scenarii théoriques L exposition structurelle aux risques de taux d intérêt et de change comprend toutes les expositions résultant des opérations commerciales et de leur couverture ainsi que des transactions réalisées pour compte propre de l ensemble des entités consolidées Les risques de taux d intérêt et de change liés aux activités de trading n entrent pas dans le périmètre de mesure des risques structurels Ils relèvent des risques de marché Les expositions structurelles et de marché constituent l exposition totale du Groupe aux risques de taux d intérêt et de change Le principe général est de réduire autant que possible les risques structurels de taux et de change au sein des entités consolidées Les opérations commerciales doivent ainsi être adossées en taux et en change dans la mesure du possible Cet adossement peut être réalisé soit en micro couverture (adossement unitaire de chaque opération commerciale) soit en macro couverture (adossement de manière globale de portefeuilles d opérations commerciales similaires au sein d une centrale nancière) Les opérations de gestion propre doivent aussi être couvertes en taux et en change dans la mesure du possible à l exception des positions en devises maintenues pour insensibiliser le ratio Tier 1 aux variations des taux de change Les principes et les normes de gestion de ces risques sont dé nis au niveau du Groupe Les entités sont responsables en premier lieu de la gestion de ces risques Les Départements de suivi des risques ALM au sein des Directions nancières des pôles d activité du Groupe exercent un contrôle de niveau 2 sur la gestion des risques structurels réalisée par les entités valide et veille à l adéquation du dispositif de suivi de gestion et d encadrement des risques s tructurels revoit les évolutions des risques structurels du Groupe au travers des reportings consolidés DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Sexamine et valide les mesures proposées par la Direction nancière du Grou pe de la dé nition de la politique de risque de taux de change et de liquidité du Groupe et en particulier l évaluation et la plani cation des besoins de nancement du Groupe de la dé nition des indicateurs de pilotage et des scenarii globaux de stress test des différents risques structurels et de la xation des principales limites des pôles et des entités d analyser l exposition aux risques structurels du Groupe et de dé nir des actions de couverture d assurer la veille réglementaire en matière de risques structurels de la dé nition des principes de gestion AL M au sein du Groupe et de la veille réglementaire su r ce sujet de la dé nition du cadre normatif de mesure des risques structurels de la validation des modèles appliqués par les entités du Groupe en matière de risques structurels du recensement de la consolidation et du reporting des risques structurels du Groupe du contrôle des limites Dépendant hiérarchiquement du Directeur nancier du Groupe le Département suivi des risques ALM est également supervisé fonctionnellement par le Directeur des risques à qui il rend compte de son activité et qui valide son plan de travail conjointement avec le Directeur nancier Il est intégré dans la gouvernance de la lière risques du Groupe au sens du CRBF 97 02 À ce titre elles appliquent les normes dé nies au niveau du Groupe développent les modèles mesurent les risques et mettent en place les couvertures Un responsable risques structurels rattaché à la Direction nancière dans chaque entité est chargé du suivi de ces risques (contrôle de niveau 1) Le reporting qu il effectue auprès de la Direction nancière du Groupe est réalisé via un système communautaire Les entités de Banque de détail en France ou à l étranger ont en général un comité ALM ad hoc responsable de valider les modélisations utilisées de gérer leurs expositions aux risques de taux et de change et de mettre en place les programmes de couvertures en conformité avec les principes édictés par le Groupe et les limites validées par le Comité nancier Le risque structurel de taux est mesuré sur le périmètre des activités structurelles à savoir les opérations commerciales et leurs couvertures ainsi que les opérations de gestion propre Le risque structurel de taux provient principalement des positions résiduelles (excédents ou dé cits) d encours à taux xe sur les échéances futures L objectif du pilotage du risque structurel de taux est de s assurer qu il est géré en réduisant autant que possible le degré d exposition de chaque entité du Groupe À cet effet la gestion du risque structurel de taux est encadrée par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le Groupe validées par le Comité nancier La sensibilité ainsi encadrée est dé nie comme la variation pour une hausse parallèle des taux de 1 % de la valeur actuelle nette nancière des positions résiduelles à taux xe (excédents ou dé cits) futures (sur plus de 20 ans) issues de l ensemble de ses actifs et passifs (la sensibilité encadrée ne correspond donc pas à la sensibilité de la marge d intérêt annuelle) La limite xée au niveau du Groupe est de 1 Md EUR elle représente un montant égal à 2 5 % des fonds propres prudentiels Les analyses du risque structurel de taux reposent sur l évaluation des positions à taux xe sur les échéances à venir Ces positions proviennent des opérations rémunérées ou facturées à taux xe et de leur échéancement Les actifs et les passifs sont analysés indépendamment sans affectation a priori des ressources aux emplois Les échéancements des encours sont déterminés en tenant compte des caractéristiques contractuelles des opérations et des résultats de la modélisation des comportements historiques de la clientèle (notamment pour l épargne à régime spécial et les remboursements anticipés de crédits) complétés d hypothèses à caractère partiellement conventionnel sur certains agrégats (fonds propres et dépôts à vue principalement) La détermination des positions à taux xe (excédents ou dé cits) permet de calculer la sensibilité (telle que dé nie ci dessus) de la position aux variations de taux d intérêt Cette sensibilité est dé nie comme la variation de la valeur actuelle nette des positions à taux xe pour une hausse instantanée et parallèle de la courbe des taux de 1 % Par ailleurs le Groupe mesure la sensibilité de sa position à taux xe dans des scenarii de déformations de la courbe des taux (penti cation et aplatissement) La mesure de la sensibilité de la marge d intermédiation dans différentes con gurations de la courbe des taux est aussi utilisée par le Groupe pour quanti er le risque de taux sur un périmètre d entités signi catives DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIEn 2012 la sensibilité globale du Groupe est demeurée à un niveau inférieur à 1 % des fonds propres prudentiels et est restée largement sous sa limite xée à 1 Md EUR L analyse du risque structurel de taux au niveau des métiers fait ressortir les points suivants les encours de dépôts de la Banque de détail en France considérés comme étant largement à taux xe excèdent au delà de 1 an les emplois à taux xe Grâce à des opérations de macro couverture réalisées principalement sous la forme de swaps de taux d intérêt la sensibilité des réseaux a été dans le cadre des hypothèses retenues maintenue à l intérieur des limites À n décembre 2012 la sensibilité de la valeur économique des réseaux en France issue de leurs actifs et passifs libellés essentiellement en euros ressort à 325 M EUR les opérations commerciales avec les grandes entreprises sont adossées (en général de manière unitaire) et ne génèrent donc pas de risque de taux les opérations commerciales avec les clients des liales de services nanciers sont adossées en général en macro couverture et ne génèrent qu un risque de taux très faible les opérations commerciales réalisées à partir de nos liales et succursales situées dans des pays à devises faibles peuvent générer des positions structu relles de taux qui restent réduites à l échelle du Groupe En raison du faible développement des marchés nanciers dans certains pays ces entités peu vent avoir des dif cultés à couvrir leurs positions de taux de manière optimale les opérations de gestion propre sont généralement bien adossées Les positions résiduelles qui sont aussi réduites résultent de la part des fonds propres qui n aurait pas été intégr alement replacée sur la durée souh aitée La sensibilité aux variations de taux des principales entités du Groupe représente globalement un montant de 387 M EUR (pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 1 %) au 31 décembre 2012 Ces entités représentent 90 % des encours de crédits clientèle du Groupe (En M EUR)Le risque structurel de change trouve pour l essentiel son origine dans les dotations et titres de participation en monnaie étrangère nancés par achat de devises les réserves dans les implantations étrangères le réemploi pour des raisons réglementaires locales des fonds propres de cer taines implantations étrangères dans une devise différente de celle des apports La politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio de solvabilité aux variations des taux de change des principales devises dans lesquelles il opère À cet effet Société Générale peut décider d acheter des devises pour nancer ses investissements à très long terme en devises a n de créer des positions de change structurelles dont les revalorisations seront comptabilisées au travers des écarts de conversion Les positions de change structurelles sont analysées à partir des actifs et passifs en devises issus des opérations commerciales et des opérations de gestion propre Le Département de la gestion du bilan et du nancement du Groupe suit les positions de change structurelles dans les différentes devises et pilote la gestion de l insensibilisation du ratio de solvabilité aux variations de taux de change En 2012 la gestion des positions de change structurelles a permis d insensibiliser le ratio de solvabilité aux variations de taux de change de ces devises (la sensibilité du ratio de solvabilité est encadrée par des limites par devises déterminées en fonction de l appétit au risque du groupe dans ces devises) A n de couvrir certains risques de marché de la Banque de Financement et d Investissement le Groupe a mis en place des couvertures qui sont quali ées comptablement de couverture de juste valeur ou de couverture de ux de trésorerie selon les risques ou les instruments nanciers à couvrir A n de quali er comptablement ces opérations d opérations de couverture le Groupe documente de façon détaillée dès sa mise en place la relation de couverture en précisant le risque couvert la stratégie de gestion du risque et la façon dont l ef cacité sera démontrée Cette ef cacité est véri ée lorsque les variations de la juste valeur ou des ux de trésorerie de l élément couvert sont presque totalement compensées par les variations de la juste DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SLes tableaux suivants présentent le montant ventilé par date prévisionnelle de tombée des ux de trésorerie faisant l objet d une couverture de ux de trésorerie et le montant des transactions hautement probables couvertes (En M EUR) (En M EUR) valeur ou des ux de trésorerie de l élément de couverture le rapport attendu entre les deux variations étant compris dans la fourchette 80 % 125 % L ef cacité est mesurée trimestriellement de façon prospective (ef cacité escomptée sur les périodes futures) et rétrospective (ef cacité constatée sur les périodes passées) Si l ef cacité sort de la fourchette précitée la comptabilité de couverture est arrêtée Dans le cadre de ses activités et a n de couvrir les actifs et passifs nanciers à taux xe contre les variations de taux d intérêt à long terme essentiellement les prêts emprunts les émissions de titres et les titres à taux xe le Groupe met en place des relations de couverture quali ées comptablement de couverture de juste valeur en utilisant principalement des swaps de taux d intérêt L objectif de cette relation de couverture est de se prémunir contre une variation défavorable de la juste valeur d un élément qui en principe n affecte pas le compte de résultat mais qui pourrait l affecter en cas de sortie de l élément du bilan L ef cacité prospective est évaluée par une analyse de sensibilité à partir de scenarii probables d évolution des paramètres de marché ou par une analyse de régression issue d une relation statistique (corrélation) entre certaines des composantes de l élément couvert et de l instrument de couverture L ef cacité rétrospective est appréciée en comparant les variations de juste valeur de l instrument de couverture avec les variations de juste valeur de l élément couvert Les couvertures de ux de trésorerie sur taux d intérêt permettent de couvrir le risque que les ux de trésorerie futurs d un instrument nancier à taux variable uctuent en raison des variations des taux d intérêt du marché L objectif de cette relation de couverture est de se prémunir contre une variation défavorable des ux de trésorerie futurs d un élément susceptible d affecter le compte de résultat La Banque de Financement et d Investissement est exposée à la variation dans le futur des ux de trésorerie sur ses besoins de re nancement à court et à moyen terme Le besoin de re nancement hautement probable est déterminé en fonction de données historiques établies par activité et représentatives des encours du bilan Ces données peuvent être revues à la hausse ou à la baisse en fonction de l évolution des modes de gestion L ef cacité de la couverture est mesurée par la méthode du dérivé hypothétique qui consiste à créer un dérivé hypothétique répliquant exactement les caractéristiques de l élément couvert (en termes de notionnel de date de re xation des taux de taux ) de sens inverse à l élément couvert et dont la juste valeur est nulle à la mise en place de la relation de couverture puis à comparer les variations de juste valeur attendues du dérivé hypothétique avec celles de l instrument de couverture (analyse de sensibilité) ou à effectuer une analyse de régression pour l ef cacité prospective de la couverture En outre seule la « sur couverture » donne lieu à la constatation d une inef cacité L objectif de la couverture d un investissement net dans une entreprise étrangère est de se prémunir contre le risque de change L élément couvert est un investissement réalisé dans un pays dont la monnaie est différente de la monnaie fonctionnelle du Groupe Il s agit donc de couvrir la situation nette d une liale étrangère contre un risque de change par rapport à la devise fonctionnelle de l entité DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIILe risque de liquidité se dé nit comme le risque de ne pas pouvoir faire face à ses ux de Trésorerie sortants ou ses besoins de collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable Une position de liquidité structurelle se dé nit comme résultant de l échéancement de l ensemble des encours du bilan et du hors bilan selon leur pro l de liquidité déterminé soit à partir de la maturité contractuelle des opérations soit pour les postes à durée indéterminée à partir d une maturité modélisée à l aide d historiques de comportements ou à partir d une maturité conventionnelle Le risque de liquidité est géré dans le cadre du dispositif de liquidité mis en place par le Groupe pour gérer la liquidité en situation courante comme dans l hypothèse de crises de liquidité Depuis le 1er janvier 2011 la gestion le pilotage et le suivi du risque de liquidité sont assurés par deux entités distinctes de la Direction nancière du Groupe conformément au principe de séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des risques D une part le Département de Gestion du Bilan et du Financement chargé du pilotage de la liquidité et des risques structurels de la supervision et de la coordination de l ensemble des fonctions de Trésorerie du Groupe ( nancement extern e du Groupe nancement inter ne des entités gestion centralisée du collatéral) de la gestion de la centrale nancière du Groupe ainsi que des fonctions d exécution des opérations de nancement Et d autre part le Département de suivi des risques ALM chargé de la supervision et du contrôle des risques structurels portés par le Groupe en particulier du contrôle des modèles du suivi du respect des limites et des pratiques de gestion par les divisions lignes métiers et entités du Groupe Dépendant hiérarchiquement du Directeur nancier ce département est rattaché fonctionnellement au Directeur des risques En outre plusieurs départements de la Direction des risques contribuent conjointement avec la Direction Financière à la supervision opérationnelle du risque de liquidité Leur action est coordonnée par le Département de suivi transversal des risques pour le compte du Directeur des risques Elle concerne en particulier la revue indépendante des modèles relatifs aux activités de marché la validation de l ensemble des modèles de liquidité du Groupe dans le cadre d u ne gouver nance centralisée l instruction des demandes de limites portant sur des indicateurs de risque de liquidité et le suivi des éventuels dépassements de ces limites Les principes et les normes de gestion du risque de liquidité sont établis au niveau des instances du Groupe Les pôles et les entités signi catives en liquidité gèrent la liquidité sous supervision directe de la Direction Financière du Groupe Les autres entités sont responsables de la gestion de leur liquidité et du respect de leurs contraintes réglementaires sous la supervision de leur pôle de rattachement Elles utilisent un système communautaire pour transmettre leur reporting sur le risque de liquidité structurelle au Groupe En 2012 le Département de la Gestion du Bilan et du Financement du Groupe a eu la pleine responsabilité du pilotage de la liquidité du Groupe et a supervisé fonctionnellement la Trésorerie de la Banque de Financement et d Investissement Les principales fonctions des instances de gouver nance du Groupe en matière de liquidité sont par ailleurs rappelées ci dessous Le Conseil d admin istration du Groupe examine trimestriellement la situation du risque de liquidité et le suivi de ses décisions antérieures revoit annuellement le dispositif de gestion et de pilotage du risque de liquidité xe le niveau de tolérance au r isque en matière de liquidité dont l horizon de temps pendant lequel le Groupe peut opérer sous conditions de stress (« horizon de survie ») dans le cadre de la xation de l appétit pou r le Risque du Groupe suit le respect des principales limites de liquidité La Direction Générale propose au Conseil d administration pour validation un cadre de limites de tolérance au risque de liquidité au niveau du Groupe dans le cadre de la xation de l appétit pour le Risque du Groupe xe les limites de liquidité par pôle et entités signi catives en liquidité suit le respect des limites de liquidité au niveau du Groupe et par pôle valide les plans d actions correctives en cas de dépassement de limites de liquidité au niveau du Groupe ou de pôle Le Comité Financier se réunit au moins trimestriellement sous la présidence du Président Directeur général ou d un Directeur général DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É Sdélégué avec les représ entants des différentes Directions fonctionnelles et pôles prépare les décisions de la Direction générale en matière de politique générale de tolérance au risque de liquidité et de limites veille à l adéquation du dispositif de gestion et de contrôle du risque examine et valide les mesures proposées par les Départements de la Gestion du Bilan et Financement et de suivi des risques ALM contrôle l évolution de la situation de liquidité sur le périmètre de gestion du Groupe L objectif premier du Groupe est d assurer le re nancement de ses activités à un coût optimal en gérant le risque de liquidité et en respectant les contraintes réglementaires En 2012 le Groupe a renforcé le pilotage de sa structure de bilan i e le niveau absolu de ses nancements de marchés tant court terme que long terme et cela dans une logique de sécurisation de son passif et d optimisation de sa structure de re nancement À cette n des efforts structurels de rééquilibrage du passif vers des dépôts clientèles ainsi que des re nancements long terme ont été engagés Par ailleurs le Groupe a procédé au cours du 1er semestre 2012 à la demande de la Direction Générale à une revue stratégique de tous ses métiers sous l angle de la liquidité et cela a n d optimiser l allocation de cette ressource rare dans le pilotage transversal des métiers et de xer aux métiers des objectifs moyen termes cohérents avec la stratégie du Groupe Ainsi les principes opérationnels de gestion de liquidité du Groupe présentés en 2011 ont été maintenus et renforcés en 2012 à savoir Financement du Groupe 1 L encadrement et le pilotage dynamique des besoins de nancements des métiers auprès du Groupe en cohérence avec les capacités de levée de ressources du Grou pe et en ligne avec les objectifs xés par la Direction Générale 2 Un plan de nancement court et long terme du Groupe complément aux ressources collectées auprès de la clientèle dimensionné de manière raisonné avec un pilotage tant de l empr ise du Groupe sur les marchés court et long termes qu une volonté de diversi cation en termes de produits et de bassins d émission 3 Un pilotage conservateur et rapproché de la liquidité court terme et de l emprise du groupe sur les marchés La Trésorerie de la Banque de Financement et d Investissement gère par délégation la liquidité à court terme du Groupe et pilote son impasse de liquidité évaluée dans des scenarii de stress au regard des actifs éligibles aux opérations de re nancement des banques centrales Un Comité de liquidité hebdomadaire présidé par le Directeu r nancier et réun issant le Directeur des risques le Directeur de la Banque de Financement et d Investissement le Trésorier de la Banque de Finan cement et d Investis sement et le Responsable de la gestion du bilan et du nancement examine la situation de liquidité à court terme de la banque et prend les décisions de pilotage en fonction du contexte de marché par délégation du Comité nancier Risque de Liquidité 4 L utilisation de stress test internes pour s assurer que le temps durant lequel le Groupe peut continuer à opérer sous stress de liquidité qu il soit systémique spéci que ou combiné est respecté tel que xé par le Conseil d administration 5 Le cadrage la mesure et le pilotage des impasses de liquidité des métiers Les métiers devant respecter un principe d impasse nulle ou faible prévenant ainsi tout risque de transformation 6 Une gestion active des gisements d actifs éligibles Le Groupe vise à optimiser la gestion des actifs éligibles aux différents mécanismes de re nancement (opérations de re nancement des banques centrales société de crédit foncier titrisations ) au moyen d un outil centralisé qui recense les actifs mobilisables a n de permettre une allocation optimale et une gestion sécurisée de ces gisements Obligations réglementaires 7 Une mise en uvre d un pilotage du Groupe tenant compte des ratios réglementaires (LCR NSFR) ainsi qu un pilotage de la contribution des métiers à ces ratios Société Générale a poursuivi activement durant l année 2012 à transposer le texte de Bâle en norme bancaire pour application au sein du Groupe en termes de normes et de pilotage L automatisation du calcul des ratios de liquidité commencée au 1er trimestre 2012 et va se poursuivre en 2013 Le dispositif d encadrement des indicateurs clés qui avait commencé à être mis en place au 1er semestre 2011 au sein du Groupe a permis en 2012 d établir des cibles et des limites par pôle et entités signi catives en liquidité sur la période 2012 2015 sur la plupart des indicateurs clés de liquidité validés par la Direction Générale Le pilotage de la liquidité au sein de la Direction Financière du Groupe a notamment la responsabilité 1 Sur un plan qualitatif de la supervision directe des pôles et des entités signi catives en liquidité 2 Sur un plan quantitatif du cadrage du Groupe des pôles et des métiers et du suivi de plusieurs indicateurs clés qu elle a dé nis en accord avec les besoins d éclairage de la Direction DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIGénérale et dont certains font partie intégrante des cibles et seuils dé nis dans le cadre du dispositif appétit pour le Risque du Groupe Pilotage qualitatif des métiers du Groupe pôles et entités signi catives en liquidité La supervision des pôles et en tités signi catives en liquidité par la direction nancière du Groupe vise à décliner les principaux objectifs de pilotage au sein des métiers ainsi qu à assurer une remontée au niveau du Groupe des problématiques opérationnelles qui le nécessitent À cette n la direction nancière du Groupe participe au sein des pôles et entités signi catives tant en F rance qu à l étranger aux comités ALM et aux comités de funding et aux travaux transversaux de ré exion sur les cibles et trajectoires du Groupe et des métiers Pilotage quantitatif du Groupe des pôles entités signi catives en liquidité et métiers En vision à date et prospective les principaux indicateurs clés de pilotage font l objet de limites et d un suivi rapproché 1 Besoin de nancement Groupe net des métiers et Ressources Trésorerie GroupeLimites budgétaires et pilotage du besoin de nancement des métiers tant court terme que long terme Pilotage du niveau absolu et relatif et de la maturité des ressources et de leur adéquation aux besoins de nancement des métiers Les besoins de nancements nets des pôles et entités signi catives en liquidité sont encadrés et pilotés mensuellement en cohérence avec la capacité de levée de ressources de marché du Groupe de la structure de bilan du Groupe et du plan d affaires et de développement des métiers 2 Liquidité réglementaire du Groupe suivi des ratios bâlois LCR et NSFRLimites budgétaires et pilotage en vue consolidée par pôles et entités signi catives en liquidité Pilotage de la contribution des pôles au dé cit ou excédent de liquidité réglementaire du Groupe par la mise en uvre de plan d actions spéci ques dans tous les métiers du Groupe 3 Impasses et stress de liquiditéLimites d impasses nulles ou faibles au niveau du Groupe des pôles et entités signi catives en liquiditéCadrage au niveau de la Direction générale de l horizon de temps pendant lequel le Groupe pourrait continuer d opérer en cas de stress sur la liquidité revue chaque trimestre par le Conseil d administration et suivi quotidien par la Direction Financière 4 Coef cient de liquidité standard ACPSuivi du coef cient de liquidité de SG SA dans le cadre de la réglementation française en vigueur La politique d utilisation des fonds propres répond à trois priorités à objectif de capitalisation donné assurer la croissance interne la gestion et l optimisation du portefeuille d activités du groupe et maintenir une politique cohérente et lisible vis à vis des actionnaires (en matière de versements de dividendes notamment) Pour ce faire le groupe Société Générale dé nit un objectif de capital en fonction d un ensemble de facteurs internes au Groupe (rating cible business mix pro l de risque et stratégie du Groupe) et externes (niveau de fonds propres de la concurrence attentes du marché capitalisation minimum attendue par le régulateur) Le capital est également dimensionné pour couvrir des pertes extrêmes calculées à travers des stress tests globaux intégrant l ensemble du pro l de risque du Groupe et permettant de mesurer sa résilience à des scenarii de crises macro économiques Le maintien de cet objectif est assuré par la plani cation nancière elle simule l équilibre des ressources par rapport aux besoins en fonds propres et les actions sur le capital La gestion du capital s appuie sur les données collectées dans le cadre du budget et du plan stratégique du Groupe qui sont actualisées a minima sur base semestrielle Le ratio de solvabilité obéit aux modalités de calcul déterminées par l Autorité de Contrôle Prudentiel (ratio de solvabilité Bâle 2) Il est établi sur une base consolidée « bancaire » et élimine la contribution des entités d assurance Les fonds propres prudentiels composés des fonds propres de base et des fonds propres complémentaires sont calculés conformément au règlement n° 90 02 du CRBF en vigueur Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % des fonds propres de base Par ailleurs les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base Les instruments hybrides (innovants et non innovants) sont limités à 35 % des fonds propres de base sachant que les instruments hybrides à caractère « innovant » sont assujettis à des conditions rigoureuses et limités à un maximum de 15 % de ces mêmes fonds propres de base Le ratio de solvabilité représente le montant des fonds propres disponibles pour couvrir l ensemble des risques auxquels le Groupe est exposé Les exigences minimales de fonds propres sont xées à 8 % des risques exprimés en terme d expositions pondérées pour ce qui concerne les risques de crédit et d exigences de fonds propres multipliées par 12 5 pour les risques de marché et les risques opérationnels calculés à partir DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SÀ n 2012 le total des fonds propres prudentiels s établit à 41 308 M EUR (En M EUR)de modèles internes pour lesquels le Groupe a obtenu dès 2007 l autorisation de la Commission bancaire Bâle 2 a introduit des déductions applicables pour moitié sur les fonds propres de base et pour moitié sur les fonds propres complémentaires (participations dans des entreprises à caractère nancier insuf sance de provisions positions de titrisation) A n de mieux prendre en compte le risque de défaut et de migration de rating des actifs gurant dans le portefeuille de négociation et a n de réduire la procyclicité de la Valeur en Risque (VaR) le Comité de Bâle a publié en juillet 2009 dans le cadre de Bâle 2 5 de nouvelles propositions Le risque de migration de rating et de défaut sur les émetteurs dans les portefeuilles de négociation fait l objet de deux charges en fonds propres au titre du risque spéci que de marché l IRC (« Incremental Risk Charges » appliquée aux actifs non tranchés) et la CRM (« Comprehensive Risk Measurement » spéci que au portefeuille de trading de corrélation) En n le régulateur exige un calcul de VaR stressée mesure analogue à la VaR mais estimée sur une période de crise passée Ces propositions ont été transposées dans le cadre de la Directive européenne (CRD3) en juillet 2010 et sont appliquées depuis le 31 décembre 2011 Au cours de l année 2012 le groupe Société Générale a respecté les ratios prudentiels de solvabilité Depuis le 30 juin 2012 et dans la continuité de l exercice de suivi des ratios de solvabilité des banques européennes par l Autorité Bancaire Européenne au premier semestre 2012 le minimum réglementaire imposé au Groupe porte désormais sur le ratio Core T ier 1 (calculé conformément à la méthodologie gurant dans la recommandation de l ABE publiée le 8 décembre 2011) qui doit être supérieur à 9 % Société Générale remplit cette exigence au 31 décembre 2012 avec un ratio Core Tier 1 de 10 7 % Le groupe Société Générale se conforme par ailleurs à l instruction n° 2005 04 relative à la surveillance complémentaire des conglomérats nanciers La réforme Bâle 3 sera déclinée dans la réglementation européenne par la Directive européenne (CRD4) et le règlement européen CRR qui entreront en vigueur après leur adoption par le parlement européen Le Groupe sera en mesure d être au rendez vous de ces nouvelles exigences réglementaires avec un ratio Core Tier 1 Bâle 3 supérieur à 9 % à n 2013 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIICA IS S E E T B A NQU E S CE NT R ALES(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SACT IFS E T PA SSI FS FI NA N CI E R S À L A J UST E VALEU R PAR R ÉS ULTAT(En M EUR) Y compris les OPCVM (1) Cf Note 3 les dé nitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 (2) Dont titres reçus en pension livrée pour 89 745 M EUR au 31 décembre 2012 contre 60 220 M EUR au 31 décembre 2011 (3) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII(En M EUR) Cf Note 3 les dé nitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 (4) Dont titres donnés en pension livrée pour 78 951 M EUR au 31 décembre 2012 contre 63 062 M EUR au 31 décembre 2011 (5) (En M EUR) La variation de juste valeur attribuable au risque de crédit propre a généré une charge de 1 255 M EUR au 31 décembre 2012 dont 130 M EUR liés à un ajustement d assiette (6) Les écarts de réévaluation liés au risque de crédit émetteur du Groupe sont évalués à l aide de modèles tenant compte des conditions les plus récentes de re nancement effectif du groupe Société Générale sur les marchés et de la maturité résiduelle des passifs concernés Constitués essentiellement par des EMTN indexés (7) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S (En M EUR) Cf Note 3 les dé nitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 (8) Les gains et pertes de la période sont inscrits dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat » du compte de résultat (9) (En M EUR) Cf Note 3 les dé nitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 (10) Les gains et pertes de la période sont inscrits dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat » du compte de résultat (11) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIII N ST RU M E NTS DÉ R I VÉ S DE C OU V E R T U RE(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SACT IFS FI NA N CI E R S D IS PO N I B LES À L A V EN T E(En M EUR) Y compris les OPCVM (1) Cf Note 3 les dé nitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 (2) (En M EUR) Les cessions sont valorisées selon la méthode du coût moyen pondéré (3) L écart avec la rubrique « Réévaluation des actifs disponibles à la vente de la période » de la note 29 provient essentiellement de la variation du poste assurances dotations (4) nettes à la provision pour participation aux béné ces différée DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII Cf note 3 les dé nitions des modes de valorisation de niveau 1 2 et 3 (5) PRÊ TS E T CR É A NCE S S UR LE S É TA BL IS SE M E NT S D E CR ÉD I T(En M EUR)Au 31 décembre 2012 le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s élève à 202 M EUR contre 199 M EUR au 31 décembre 2011 (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SPRÊ TS E T CR É A N CES S UR L A C LI EN T ÈL E(En M EUR)Au 31 décembre 2012 le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s élève à 25 300 M EUR contre 26 038 M EUR au 31 décembre 2011 (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIPORT EFE UI LL ES RE CL A SSÉ SLe Groupe a procédé au 1er octobre 2008 à des reclassements d actifs nanciers non dérivés hors des catégories Actifs nanciers à la juste valeur par résultat et Actifs nanciers disponibles à la vente Ces reclassements ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions xées par les amendements aux normes IAS 39 « Instruments nanciers comptabilisation et évaluation » et IFRS 7 « Instruments nanciers informations à fournir » adoptés par l Union européenne le 15 octobre 2008 Le Groupe a identi é au sein de ses portefeuilles de transaction et d actifs disponibles à la vente un certain nombre d actifs nanciers qui n étaient plus au 1er octobre 2008 négociables sur un marché actif Le Groupe a alors décidé de reclasser à cette date dans la catégorie Prêts et créances les actifs nanciers ainsi identi és qu il a désormais la capacité et l intention de détenir dans un avenir prévisible ou jusqu à l échéance Par ailleurs la dégradation exceptionnelle des marchés a conduit le Groupe à reclasser en Actifs nanciers disponibles à la vente en date du 1er octobre 2008 des instruments nanciers enregistrés initialement en Actifs nanciers à la juste valeur par résultat dans la mesure où ces instruments n étaient désormais plus détenus à des ns de transaction Aucun actif nancier n a été reclassé dans la catégorie Actifs nanciers détenus jusqu à l échéance au titre de ces amendements Les actifs nanciers reclassés ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement Aucun reclassement n a été opéré au cours de l exercice 2012 Le volume et les incidences de ces reclassements sont les suivants (En M EUR)* Montants des remboursements et des cessions intervenus depuis le 1er janvier 2012 respectivement 1 268 M EUR et 1 835 M EUR (En M EUR)(En M EUR)Les taux d intérêts effectifs au 31 décembre 2012 des actifs reclassés sont compris entre 0 53 % et 5 68 % La somme des cash ows attendus au titre de ces actifs est de 9 818 M EUR ** Incluant les reclassements correspondant aux activités d assurance dont l impact aurait été neutralisé par la participation aux béné ces différée à hauteur de 615 M EUR en Gains ou pertes latents ou différés et de 17 M EUR en Produit net bancaire DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SO PÉR AT I ON S DE LO C AT I ON FI NA NCE M E NT E T AS S IM I LÉ E S(En M EUR) Au 31 décembre 2012 le montant des créances individuelles présentant un risque avéré s élève à 1 632 M EUR contre 1 672 M EUR au 31 décembre 2011 (1) (En M EUR) ACT IFS FI NA N CI E R S DÉ TEN U S J US QU À L É CHÉ AN CE(En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIACT IFS E T PA SS IFS D I M PÔT S(En M EUR) (En M EUR)Dont 2 M EUR au 31 décembre 2012 sur éléments débités ou crédités en capitaux propres au titre des gains ou pertes latents contre 526 M EUR au 31 décembre 2011 (1) Dont 119 M EUR au 31 décembre 2012 sur éléments débités ou crédités en capitaux propres au titre des gains ou pertes latents contre 43 M EUR au 31 décembre 2011 (2) I M P ÔT S DI FFÉ R ÉS S UR RE P OR T S D ÉFI C I TA I RE S PAR GR O UPE FI SCALAu 31 décembre 2012 compte tenu du régime scal applicable à chaque entité concernée et d une projection réaliste de leurs résultats scaux la durée prévisionnelle de recouvrement des actifs d impôts différés est présentée dans le tableau ci dessous (En M EUR) En application de la Loi de Finances 2013 (art 24) l imputation des dé cits est plafonnée à 1 M EUR majoré de 50 % de la fraction du béné ce imposable de l exercice (3) excédant ce plafond La fraction non imputable des dé cits est reportable sur les exercices suivants sans limite de temps et dans les mêmes conditions AU T R ES ACT IFS(En M EUR)Il s agit essentiellement de dépôts de garantie versés sur instruments nanciers (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SACT IFS NO N C O UR A N TS DE ST I NÉS À Ê T R E CÉ DÉS E T DE T T ES LI É ES(En M EUR) En application d IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » sont notamment classés dans les rubriques Actifs non courants destinés (1) à être cédés et dettes liées les actifs et passifs de TCW Group Inc de National Société Générale Bank et de ses liales DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIII M M O BI LI S AT I O N S CO R PO R EL LES E T I N COR P OR ELLES(En M EUR)(En M EUR)Montant ajusté par rapport aux états nanciers publiés au 31 décembre 2011 * DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SÉ CA RT S D ACQ UI SI T I O NLe tableau ci dessous présente les Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) par pôles et sous pôles (En M EUR)Le Groupe réalise au 31 décembre 2012 un test annuel de dépréciation des UGT auxquelles ont été affectés des écarts d acquisition Une perte de valeur est constatée en résultat si la valeur comptable d une UGT comprenant les écarts d acquisition qui lui sont affectés est supérieure à sa valeur recouvrable La perte ainsi déterminée est affectée en priorité à la dépréciation des écarts d acquisition La valeur recouvrable d une UGT est calculée selon la méthode la plus appropriée généralement la méthode des ux de trésorerie actualisés (discounted cash ows) appliquée globalement à l échelle de l UGT Les ux de trésorerie utilisés pour ce calcul correspondent aux dividendes distribuables par les entités composant l UGT et sont déterminés sur la base d un plan d affaires de cette dernière élaboré à partir des budgets prévisionnels à trois ans approuvés par la Direction extrapolés sur une période de croissance soutenable (généralement de 7 années supplémentaires) puis à l in ni (voir tableau ci après les taux de croissance à long terme) Le taux d actualisation utilisé correspond à un coût du capital calculé sur la base d un taux d intérêt sans risque auquel s ajoute une prime de risque fonction de l activité sous jacente de l unité génératrice de trésorerie concernée Cette prime de risque spéci que à chaque activité est déterminée à partir des séries de primes de risques actions publiées par la recherche SG Cross Asset Research et de sa volatilité spéci que (beta) estimée Le cas échéant une prime de risque souverain est également ajoutée au taux sans risque représentant la différence entre le taux sans risque de la zone de rattachement (zone dollar ou zone euro essentiellement) et le taux d intérêt des obligations à long terme liquides émises par l État dans la monnaie de rattachement DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIILe tableau ci après présente aux d actualisation et taux de croissance à long terme différenciés par pôles Des tests de sensibilité sont réalisés permettant notamment de mesurer l impact sur la valeur recouvrable de chaque UGT de la variation de certaines hypothèses telles que la rentabilité la croissance à long terme ou le taux d actualisation Au cours du premier semestre 2012 l actualisation du plan d affaires de Rosbank et la prise en compte de la situation de marché de la gestion d actifs dans le contexte économique actuel ont conduit le groupe Société Générale à réaliser un test de dépréciation des UGT Réseaux Inter nationaux Russie et Gestion d Actifs et à enregistrer des pertes de valeur s élevant respectivement à 250 M EUR et 200 M EUR Au 31 décembre 2012 compte tenu des risques liés à l activité dans l environnement actuel les tests de dépréciation ont été effectués sur la base d une série d hypothèses prudentes et d une variation défavorable des taux d actualisation et de croissance à l in ni de 50 points de base par rapport au cas central Le résultat de ces tests de dépréciation a conduit à passer des dépréciations s élevant à 380 M EUR pour l UGT Courtage et à 12 M EUR pour l UGT Services aux Investisseurs permettant de maintenir une valeur recouvrable supérieure à la valeur comptable dépréciée même dans ces conditions dégradées Compte tenu de ces dépréciations passées en 2012 les valeurs recouvrables font preuve d une faible sensibilité à une variation supplémentaire des hypothèses de taux d actualisation et de croissance à long terme Ainsi une augmentation de 50 points de base appliquée à l ensemble des taux d actualisation des UGT indiqués dans le tableau des taux différenciés par pôles entraînerait une diminution de la valeur recouvrable de 6 8% sans nécessiter de dépréciation additionnelle d au cune UGT de même une réduction de 50 points de base des taux de croiss ance à long terme entraînerait une diminution de 2 6% de la valeur recouvrable sans nécessiter de dépréciation additionnelle d au cune UGT DE T T ES E N VE R S LES É TA BL IS SEM EN T S D E CR É DI T(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SD E T T ES E N VE R S L A CLI EN T È LE(En M EUR) Ces postes incluent les dépôts relatifs aux gouvernements et administrations centrales (1) D E T T ES R E PR ÉSE NT ÉES PA R U N T I T RE(En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIAU T R ES PAS SI FS(En M EUR)Il s agit essentiellement de dépôts de garantie reçus sur instruments nanciers (1) COM P T ES E T PL A NS D É PA RG N E LOG EM EN T(En M EUR)(En M EUR)(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SLes plans d épargne logement génèrent pour le Groupe deux types d engagement aux conséquences potentiellement défavorables générateurs de la provision PEL CEL un engagement de prêter à un taux déterminé xé à l ouverture du plan et un engagement de rémunérer l épargne à un taux lui aussi déterminé à l ouverture du plan Les taux d intérêt longs (auxquels est sensible le niveau de provisionnement) étant faibles sur 2012 le provisionnement épargne logement est principalement lié aux risques attachés à l engagement de rémunérer les dépôts Le niveau de provisionnement des encours d épargne logement se monte à 0 64 % des encours totaux au 31 décembre 2012 Les paramètres d estimation des comportements futurs des clients résultent d observations historiques de longue période (plus de 10 ans) La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut remettre en question la capacité prédictive des données passées pour déterminer les comportements futurs des clients Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés notamment les taux d intérêt et les marges sont déterminées à partir de données observables et représentent à la date d évaluation la meilleure estimation retenue par Société Générale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodes concer nées en cohérence avec la politique de gestion des risques de taux d intérêt de la banque de détail Les taux d actualisation retenus sont déterminés à partir de la courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d évaluation moyennés sur une période de douze mois PROVI S IO NS E T D ÉP RÉ CI AT IO N S(En M EUR) Dont 79 M EUR de reprises nettes relatives au risque de contrepartie comprenant une provision pour dépréciation sur titres souverains grecs à hauteur de 24 M EUR (1) (Cf Note 25) Dont dotations aux dépréciations sur titres à revenu variable hors activité assurance pour 157 M EUR qui se décomposent comme suit (2) 109 M EUR Perte de valeur sur titres non dépréciés au 31 décembre 2011 48 M EUR Perte de valeur complémentaire sur les titres déjà dépréciés au 31 décembre 2011 Dont 120 M EUR de provision pour dépréciation sur les actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées (Cf Note 16) (3) (En M EUR) Dont (4) dotations nettes relatives au coût net du risque pour 318 M EUR comprenant essentiellement des dotations aux provisions pour litiges provisions PEL CEL à hauteur de 101 M EUR au 31 décembre 2012 pour les Réseaux France (Cf Note 23) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIE X PO SI T IO NS AU R I SQ UE S OU VE R AI NLe tableau ci dessous présente les expositions signi catives au risque souverain des pays européens pour le groupe Société Générale au 31 décembre 2012 Elles sont établies selon la méthodologie dé nie pour chacun des types d exposition par l Autorité Bancaire Européenne (ABE) lors des tests sur les besoins en fonds propres des banques européennes (En M EUR)Différence entre la valeur de marché des positions acheteuses et celle des positions vendeuses (1) Après provisions pour dépréciation et hors expositions directes sur dérivés (2) (En M EUR)Les positions présentées sont compensées par contrepartie et par pays d exposition selon les règles applicables pour le calcul des exigences de fonds propres prudentiels (3) Différence entre la valeur nominale des positions acheteuses et celle des positions vendeuses (4) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S(En M EUR)* Montants publiés au 31 décembre 2011 ajustés des intérêts courus non échus et des surcotes décotes Le plan d échange des titres d État grec ouvert aux investisseurs privés (PSI Private Sector Involvment) a été nalisé au cours du premier trimestre 2012 Dans le cadre de ce PSI l ensemble des titres d État grec détenus par le Groupe a alors été apporté à l échange en mars 2012 sauf pour les titres de droit anglo saxon détenus par la liale grecque Geniki pour lesquels l échange n est intervenu qu en avril 2012 Les titres d État grec ainsi portés à l échange dans le cadre du PSI ont été entièrement décomptabilisés à la date de l échange et les titres FESF (Fonds Européen de Stabilité Financière) et les nouvelles obligations d État grec reçus ont été inscrites distinctement au bilan du Groupe pour leur juste valeur à cette date La différence entre la valeur nette comptable au 31 décembre 2011 des titres d État grec précédemment classés en Actifs nanciers disponibles à la vente ou en Actifs nanciers détenus jusqu à l échéance et la juste valeur des actifs nanciers reçus lors de l échange a été inscrite en résultat dans la rubrique Coût du risque pour un montant de 24 M EUR Les titres FESF et les nouvelles obligations d État grec reçus ont été inscrits en Actifs nanciers disponibles à la vente À la suite de cessions intervenues sur ces lignes de titres depuis la date d échange et suite à la vente de Geniki le Groupe ne détient plus aucune obligation grecque au 31 décembre 2012 Au 31 décembre 2011 l exposition souveraine sur la Grèce du portefeuille de négociation du Groupe s élevait à 77 M EUR L ensemble des titres en portefeuille en mars 2012 (en avril pour les titres de droit anglo saxon) classés parmi les Actifs nanciers à la juste valeur par résultat a été apporté à l échange Les titres FESF et les nouvelles obligations d État grec reçus ont été inscrits en Actifs nanciers à la juste valeur par résultat Au 31 décembre 2012 le Groupe n a plus aucune exposition souveraine sur la Grèce dans son portefeuille de négociation et ne détient pas de CDS sur la dette souveraine grecque DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIAu 31 décembre 2012 l exposition au risque souverain sur les pays ayant demandé ou fait l objet d un plan de soutien de l Union européenne ou béné ciant d une aide de l Union européenne pour leur secteur bancaire présentée selon la méthodologie dé nie par l ABE est la suivante (En M EUR)Différence entre la valeur de marché des positions acheteuses et celle des positions vendeuses (5) Après provisions pour dépréciation et hors expositions directes sur dérivés (6) (En M EUR)Les positions présentées sont compensées par contrepartie et par pays d exposition selon les règles applicables pour le calcul des exigences de fonds propres prudentiels (7) Différence entre la valeur nominale des positions acheteuses et celle des positions vendeuses (8) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SL évolution des expositions du Groupe au risque souverain du portefeuille bancaire au cours de l exercice 2012 est présentée dans le tableau ci dessous (En M EUR)* Montants publiés au 31 décembre 2011 ajustés des intérêts courus non échus et des surcotes décotes Montant ajusté par rapport aux états nanciers publiés au 31 décembre 2011 (9) L évolution des expositions du Groupe au risque souverain du portefeuille de négociation et de CDS au cours de l exercice 2012 est présentée dans le tableau ci dessous (En M EUR)Différence entre la valeur de marché des positions acheteuses et celle des positions vendeuses (10) La Grèce reste un cas « unique et exceptionnel » Il n y a pas de projet de restructuration de dette dans les autres pays sous plan d aide Le sommet européen des 18 et 19 juin a renforcé les instruments d aide aux pays en dif culté via l assouplissement des mécanismes de secours (FESF ou Mécanisme Européen de Stabilité (MES)) Ces outils auront la capacité de recapitaliser directement les banques une fois un mécanisme de supervision unique mis en place dans la zone euro Ces instruments pourront en outre racheter de la dette publique sur les marchés primaires et secondaires La Troïka a approuvé le versement des prochaines tranches d aide des pays sous programme En Irlande comme au Portugal la mise en place des réformes est jugée satisfaisante malgré les perspectives économiques moroses et les inquiétudes sur le niveau du chômage L Irlande souhaite assouplir les conditions de son programme à la suite de la proposition d aide européenne au secteur bancaire espagnol Une aide spéci que de 100 Md EUR maximum a été proposée par l Union européenne pour les banques espagnoles Ce montant paraît suf sant et le risque d une crise bancaire a diminué Chypre a demandé n juin 2012 un plan d aide pour son système bancaire du fait de l exposition de ce dernier à la Grèce (de l ordre de 140 % du Produit Intérieur Brut chypriote) Les conditions du plan qui serait d un montant total d environ 17 Md EUR ne sont pas encore connues Sur ces bases les expositions sur l Irlande le Portugal Chypre et l Espagne ne présentent pas de situation de défaut qui justi erait une dépréciation dans les comptes au 31 décembre 2012 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII (En M EUR) (En M EUR)Les assureurs du groupe Société Générale détiennent des titres d États principalement en représentation des contrats d assurance vie L exposition nette sur ces titres correspond à l exposition résiduelle de l assureur après application des règles contractuelles de participation aux béné ces et d impôts dans le cas d un défaut total de l émetteur Les expositions des pays ayant fait l objet d un plan de soutien de l Union européenne sont présentées ci dessous (En M EUR)Expositions brutes (valeur nette comptable) sur contrats support euro (11) Les titres d État grec détenus par le Groupe au 31 décembre 2011 qui représentaient une exposition brute de 30 M EUR ont été apportés à l échange en mars 2012 Pour les autres pays béné ciant d un plan de soutien de l Union européenne les expositions brutes et nettes n ont pas varié de manière signi cative au cours de l exercice 2012 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SAVA N TAGE S D U PE R SO NN ELLes régimes à cotisations dé nies sont ceux pour lesquels l obligation du Groupe se limite uniquement au versement d une cotisation mais ne comportent aucun engagement du Groupe sur le niveau des prestations fournies Les principaux régimes de retraite à cotisations dé nies dont béné cient les salariés du Groupe sont situés en France Ils regroupent notamment l assurance vieillesse obligatoire et les régimes de retraite nationaux Agirc et Arrco ainsi que les régimes de retraite mis en place par certaines entités du Groupe pour lesquels elles n ont qu une obligation de cotiser (abondement PERCO) Les charges sur ces régimes sont en 2012 de 624 M EUR (611 M EUR en 2011) (En M EUR) Notes Pour les régimes de retraite ou autres régimes postérieurs à l emploi les écarts actuariels qui excédent 10 % du maximum entre l engagement et les actifs sont amortis sur la 1 durée de vie estimative résiduelle des participants en application de l option ouverte en IAS19 (corridor) Les régimes de retraite postérieurs à l emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes des régimes d indemnités de n de carrière ainsi 2 que des régimes mixtes (cash balance) Les prestations sous forme de rentes viennent en complément des pensions de retraite versées par les régimes généraux et obligatoires Dans le Groupe il y a 148 régimes de retraite postérieurs à l emploi qui se répartissent sur 40 pays 80 % des engagements bruts de ces régimes sont concentrés sur 10 régimes qui se situent principalement en France Royaume Uni Allemagne États Unis et Suisse Les autres régimes postérieurs à l emploi sont essentiellement des couvertures santé Il y a 12 régimes localisés sur 6 pays sachant que 34 % des passifs bruts de ces régimes concernent des régimes situés en France et 60 % des régimes situés en Afrique du nord Les autres avantages à long terme sont des programmes de rémunération différée tels que les rémunérations variables long terme des comptes épargne temps des médailles du travail Il y a 90 plans répartis sur 24 pays Les montants d engagements des régimes à prestations dé nies ont été déterminés par des actuaires quali és indépendants 3 Lors de l application au 14 er janvier 2013 de la révision de la norme IAS19 l impact sera de 836 M EUR dans les capitaux propres du Groupe DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII(En M EUR) Liquidation du régime santé de la SMC (1) (En M EUR) Principalement la cession de Geniki avec 19 M EUR d engagement (2) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S(En M EUR) (compo sition tous régi mes co nfo ndus et c otisatio ns futures)La juste valeur des actifs de régimes se répartit à hauteur de 47 % d obligations 40 % d actions 2 % de monétaire et 11 % autres Les titres Société Générale détenus en direct ne sont pas signi catifs Les excédents d actifs de régime s élèvent à un montant de 143 M EUR Les cotisations employeurs devant être versées pour 2013 sont estimées à 28 M EUR au titre des régimes d avantages postérieurs à l emploi à prestations dé nies Les rendements réels sur les actifs du régime et les actifs distincts ont été (En M EUR)Les hypothèses de taux de rendement attendus sont décrites en 2 5 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII Conformément à la révision de la norme IAS19 qui sera applicable à compter du 1(3) er janvier 2013 le rendement attendu est désormais égal au taux d escompte de clôture L hypothèse de taux de croissance des dépenses médicales au 31 décembre 2012 tient compte de la fermeture du régime frais de santé de la SMC (4) Notes Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées par la valeur actuelle des obligations (DBO) à l exception des rendements attendus des actifs qui sont 1 des moyennes pondérées par la juste valeur des actifs Les courbes des taux d actualisation utilisées sont les courbes des obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observées n octobre pour les devises USD GBP et 2 EUR corrigées n décembre dans les cas où la baisse des taux avait un impact signi catif Les taux d in ation utilisés sont les objectifs long terme des banques centrales des zones monétaires ci dessus La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en tenant également compte des hypothèses de taux de rotation 3 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S(En pourcentage de l élément mesuré) La sensibilité du coût des services rendus à une variation de + 1 % de l in ation médicale est de 23 % Note Les sensibilités publiées sont des moyennes pondérées des variations observées par la valeur actuelle des engagements (impact sur la valeur actuelle des obligations) ou par 1 la juste valeur des actifs (En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIDE T T ES S UBO RDO N NÉ ES(En M EUR)La juste valeur des dettes subordonnées s élève à 7 615 M EUR au 31 décembre 2012 (9 829 M EUR au 31 décembre 2011) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SACT IO NS OR DI N A I R ES SOC IÉ TÉ G É NÉ R ALE ACT IO NS D É T E NUE S E N PR OPRE ACT IO NS D É T EN UES PAR LE PE R SO NN EL E T IN ST R UM E NTS DE CAPI TAUX PRO PR ES É MI S(En nombre d actions)Ne comprend pas les actions Société Générale détenues à des ns de transaction (1) Au 31 décembre 2012 le capital de Société Générale S A entièrement libéré s élève à 975 341 534 EUR et se compose de 780 273 227 actions d une valeur nominale de 1 25 EUR Au cours du premier semestre 2012 dans le cadre du Plan mondial d actionariat salarié Société Générale S A a réalisé une augmentation de capital réservée au personnel pour un montant de 5 M EUR assortie d une prime d émission de 75 M EUR Les titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts sont quali és d instruments de capitaux propres Au 31 décembre 2012 le montant des titres subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe présentés parmi les capitaux propres au sein des autres instruments de capitaux propres est de 1 560 M EUR L évolution de ce montant résulte d une part d une nouvelle émission subordonnée à durée indéterminée de 1 500 M USD en décembre 2012 et d autre part de remboursements effectués en 2012 Mid SwapMid Swap Mid SwapMid Swap DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIICompte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de verser un dividende aux porteurs les actions de préférence émises par les liales sont quali ées d instruments de capitaux propres Au 31 décembre 2012 le montant des actions de préférence émises par les liales du Groupe et présentées parmi les participations ne donnant pas le contrôle est de 420 M EUR Date d émissionCompte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de versement de la rémunération de ces titres ils ont été classés en capitaux propres parmi les Instruments de capitaux propres et réserves liées Au 31 décembre 2012 le montant des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe présentés parmi les capitaux propres au sein des autres instruments de capitaux propres est de 5 221 M EUR La diminution du montant des titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe s explique par des rachats partiels opérés sur le premier semestre 2012 Date d émissionLes mouvements relatifs aux TSDI et aux TSS enregistrés dans les Réserves consolidées sont détaillés ci dessous (En M EUR)Le montant de dividendes distribués en 2012 par le Groupe s élève à 666 M EUR et se décompose de la manière suivante (En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SG A I N S E T PE RT ES C OM P TAB I LI SÉ S D I RE CT E M EN T EN CAPI TAUX PRO PRES(En M EUR)(En M EUR)La variation sur l année 2012 de l écart de conversion en part du Groupe s élève à 28 M EUR (1) Cette variation est principalement liée à l appréciation par rapport à l Euro de la Livre sterling pour 106 M EUR du Rouble pour 49 M EUR et de la Couronne tchèque pour 41 M EUR en grande partie compensée par la dépréciation par rapport à l Euro du Dollar pour 65 M EUR du Yen pour 64 M EUR et de la Livre égyptienne pour 43 M EUR La variation de l écart de conversion dans les participations ne donnant pas le contrôle s élève à 10 M EUR Elle s explique essentiellement par l appréciation par rapport à l Euro de la Couronne tchèque pour 26 M EUR et du Rouble pour 21 M EUR en partie compensée par la dépréciation par rapport à l Euro du Leu roumain pour 16 M EUR et de la Livre égyptienne pour 12 M EUR (En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIEN GAG EM EN T S(En M EUR) (En M EUR) Montants ajustés par rapport aux états nanciers publiés au 31 décembre 2011* Au 31 décembre 2012 les montants de lignes de liquidités et engagements de garantie accordés aux véhicules de titrisation s élèvent respectivement à 9 180 M EUR et (1) 649 M EUR Y compris les garanties de capital et de performance accordées aux détenteurs des parts d OPCVM gérées par des entités du Groupe (2) Dont garanties reçues d État d autres organismes habilités et de la clientèle pour 33 204 M EUR au 31 décembre 2012 contre 37 602 M EUR au 31 décembre 2011 Le solde (3) correspond notamment aux titres et valeurs reçus en garantie pour 1 343 M EUR au 31 décembre 2012 contre 1 468 M EUR au 31 décembre 2011 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S(En M EUR) Le groupe Société Générale procède à des opérations de titrisation pour le compte de sa clientèle ou d investisseurs et octroie dans ce cadre des garanties et des lignes de liquidités aux véhicules de titrisation Au 31 décembre 2012 il existe 2 véhicules non consolidés (Barton et Antalis) structurés par le Groupe pour le compte de tiers Le montant des actifs détenus par ces véhicules et nancés par l émission de titres négociables s élève à cette date à 6 938 M EUR (7 318 M EUR au 31 décembre 2011) L absence de contrôle de ces véhicules par le Groupe est régulièrement testée au regard des critères d appréciation applicables aux entités ad hoc (Cf Note 1) Au 31 décembre 2012 aucun de ces véhicules n est consolidé le Groupe n en ayant pas le contrôle et n étant pas exposé à la majorité des risques et avantages qui leur sont liés Le risque de défaillance sur les actifs de ces véhicules est supporté par les cédants des créances sous jacentes ou par des tiers Le groupe Société Générale apporte une garantie supplémentaire à titre de rehaussement de crédit par l octroi de lettres de crédit à hauteur de 649 M EUR (1 012 M EUR au 31 décembre 2011) En n le Groupe a consenti à ces véhicules des lignes de liquidités à hauteur de 9 180 M EUR à cette même date (10 338 M EUR au 31 décembre 2011) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIACT IFS R EM I S E T REÇ U S E N G A R A NT I E(En M EUR) Montants ajustés par rapport aux états nanciers publiés au 31 décembre 2011 * Les actifs remis en garantie de passifs correspondent principalement à des créances remises en garantie de passifs (notamment auprès des banques centrales) (1) Les actifs remis en garantie d opérations sur instruments nanciers correspondent principalement à des dépôts de garantie (2) (En M EUR) Montants ajustés par rapport aux états nanciers publiés au 31 décembre 2011 * DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SACT IFS FI NA N CI E R S T R A N S FÉR ÉS(En M EUR)(En M EUR)(En M EUR)Le Groupe n a pas d actifs nanciers transférés signi catifs qui soient partiellement ou intégralement décomptabilisés Les actifs nanciers transférés qui sont intégralement conservés au bilan regroupent les cessions temporaires de titres (prêts et pensions livrées) ainsi que certaines cessions de créances à des véhicules de titrisation consolidés Les opérations de cessions temporaires (prêts de titres et titres donnés en pension livrée) présentées dans les tableaux ci dessous ne portent que sur des titres reconnus à l actif du bilan dans les catégories mentionnées Le traitement comptable des cessions temporaires de titres est explicité dans la note 1 Principales règles d évaluation et de présentation des comptes consolidés Dans le cas des cessions temporaires de titres le Groupe demeure exposé au risque de défaillance de l émetteur du titre (risque de crédit) ainsi qu aux uctuations à la hausse ou à la baisse de la valeur des titres (risque de marché) Les titres prêtés ou donnés en pension ne peuvent faire parallèlement l objet de mise en garantie dans le cadre d une autre opération En 2012 le Groupe a réalisé deux opérations de titrisation de créances (prêts à la clientèle) ayant fait l objet d un re nancement partiel auprès d investisseurs externes Les véhicules portant les créances cédées sont consolidés par le Groupe Le Groupe reste exposé à la majorité des risques et avantages sur ces créances par ailleurs ces dernières ne peuvent faire parallèlement l objet de mise en garantie ou de cession ferme dans le cadre d une autre opération DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIÉC H É A NC ES PA R D URÉ E R ESTA N T À C OU RI R(En M EUR au 31 12 2012) Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels et hors dérivés (1) (En M EUR au 31 12 2012)Echéancement des montants comptables (2) (En M EUR au 31 12 2012) Ces éléments sont présentés en fonction des échéances contractuelles des instruments nanciers (3) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SO PÉR AT I ON S E N DE V IS E S(En M EUR)ACT I V I T ÉS D AS SUR A N CE(En M EUR) (En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIConformément à la norme IFRS 4 et aux principes du Groupe le Liability Adequacy Test (LAT) sur la suf sance des passifs a été réalisé au 31 décembre 2012 Ce test a pour objectif de véri er que les passifs d assurance comptabilisés sont suf sants en utilisant les estimations actuelles de ux de trésorerie futurs générés par les contrats d assurance Il s effectue sur la base de modèles stochastiques similaires à ceux utilisés pour nos modèles de gestion actif passif Le résultat de ce test au 31 décembre 2012 est probant (En M EUR avant élimination des opérations intra groupe) Les placements réalisés auprès de sociétés du Groupe en représentation des contrats d assurance vie en unités de compte sont maintenus au bilan consolidé du Groupe (1) traitement qui n a pas d incidence signi cative sur ce dernier (En M EUR)Il s agit essentiellement de l élimination des commissions versées par les compagnies d assurance aux réseaux de distribution et de l élimination des résultats nanciers (2) dégagés sur les placements réalisés auprès des sociétés du Groupe (En M EUR avant élimination des opérations intra groupe) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIl existe deux principales catégories de risques d assurance les risques techniques notamment le risqu e de souscription lié aux risques de tari cation et de dérive de la sinistralité en assurance non vie comme en prévoyance les béné ces sont exposés aux risques de dégradation de la sinistralité constatée par rapport à la sinistralité anticipée lors de l élaboration des tarifs Les dérives peuvent être liées à des facteurs multiples et complexes tels que les évolutions du comportement des populations assurées (rachats transferts ) les modi cations de l environnement macro économique les pandémies les catastrophes naturelles la mortalité la morbidité la longévité les risques liés aux marchés nanciers et à la gestion actif passif en assurance vie l assureur est exposé aux aléas des marchés nanciers (mouvements de taux d intérêt et uctuations des marchés boursiers) qui peuvent être aggravés par le comportement des assurés La maîtrise de ces risques est au c ur de l activité de la ligne métier assurances Elle est con ée à des équipes quali ées et expérimentées dotées de moyens informatiques importants et adaptés Les risques font l objet de suivis et de reportings réguliers auprès des Directions générales des entités concernées et des Directions générales des lignes métiers En matière de risques de tari cation et de dérive de la sinistralité quelques grands principes sont appliqués sécurisation du processus d acceptation des risques pour garantir une adéquation ab initio de la tari cation en fonction du pro l de risque de l assuré La correcte application de ces procédures est véri ée dans le cadre de missions d Audit Qualité et d Audit Interne pluriannuelles Ces process us ont fait l objet d une certi cation ISO suivi des ratios sinistres primes réalisé à fréquence régulière à partir de statistiques élaborées par exercice de survenance Cette analyse (croissance du portefeu ille niveau de provisionnement des sinistres déclarés ou survenus mais non déclarés) permet le cas échéant des réajustements de tari cations sur les exercices suivants mise en place d un plan de réassurance a n de protéger le Groupe des sinistres majeurs ou des sinistres sériels Concernant la maîtrise des risques liés aux marchés nanciers elle est intégrée à la stratégie d investissement au même titre que la recherche de la performance à long terme L optimisation de ces deux paramètres est fortement déterminée par les équilibres actif passif Les engagements au passif (garanties offertes aux clients durée de détention des contrats) ainsi que les niveaux des grands postes du bilan (fonds propres résultats provisions réserves ) sont étudiés au sein de la Branche Finances et Risques de la ligne métier assurances La politique globale de gestion actif passif est validée par la Direction générale du Groupe lors d un comité ALM semestriel La maîtrise des risques et leur analyse sont organisées autour de quelques grands principes Gestion des risques actif passif surveillance des ux de trésorerie à long terme l adéquation de la du ration du passif rapportée à la duration de l actif au même titre que l étude des pics de trésorerie sont étroitement contrôlées a n de maîtriser les risques de liquidité surveillance particulière su r les ux de rachat et simulations de scenarii de stress surveillance étroite des marchés action et simulations de scenarii de stress couverture des risques de taux (à la baisse et à la hausse) par des instruments nanciers Gestion des risques nanciers sous formes de limites limites de contreparties (ex limites suivant le pays d appartenance de l émetteur distinction entre émetteurs souverains et privés) limites de rating émetteurs limites par types d actifs (ex actions private equity) Toutes ces stratégies sont analysées en simulant divers scenarii de comportement des marchés nanciers et de comportement des assurés dans le cadre de stress tests et de modélisations stochastiques DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIPRO DU I TS E T CH AR G ES D I NT É R Ê T S(En M EUR) 588478(En M EUR)(2) Ces charges intègrent le coût de re nancement des instruments nanciers à la juste valeur par résultat dont les résultats sont classés en gains ou pertes nets sur ces instruments (Cf Note 38) Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de résultat sont classés par nature et non par destination le résultat net des activités sur instruments nanciers à la juste valeur par résultat doit être appréhendé globalement DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SPRO DU I TS E T CH AR GE S D E CO MM I S SI ON S(En M EUR) (En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIG A I NS O U PE R T ES N E TS SU R I NST RUM EN T S FI NA NCI E R S À L A J UST E VALE U R PAR R ÉS ULTAT(En M EUR) Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de résultat sont classés par nature et non par destination le résultat net des activités sur instruments (1) nanciers à la juste valeur par résultat doit être appréhendé globalement Il convient de noter que les résultats ci dessus n intègrent pas le coût de re nancement de ces instruments nanciers qui est présenté parmi les charges et produits d intérêts Cf Note 6 pour le montant relatif aux instruments dont la valorisation est de niveau 3 (2) Le montant restant à comptabiliser dans le compte de résultat dû à la différence entre le prix de transaction et le montant qui serait déterminé à cette date au moyen de techniques de valorisation diminué des montants enregistrés dans le compte de résultat après la comptabilisation initiale se présente comme suit (En M EUR)Ce montant est enregistré en compte de résultat au fur et à mesure de l écoulement du temps ou lorsque les paramètres deviennent observables DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SG A I N S O U PER T ES N E TS SU R ACT I FS FI NA N CI E RS DI S PO NIBLE S À L A V EN T E(En M EUR) Dont 576 M EUR au titre des activités d assurance au 31 décembre 2012 (1) Dont 145 M EUR au titre des activités d assurance au 31 décembre 2012 (2) PRO DU I TS E T CH AR G ES DE S AUT R E S ACT I V I T É S(En M EUR)Dont 11 591 M EUR au titre des activités d assurance au 31 décembre 2012 (1) Dont 11 425 M EUR au titre des activités d assurance au 31 décembre 2012 (2) L évolution des produits et charges des autres activités est essentiellement liée au développement en 2012 des nouvelles activités sur métaux non ferreux sur le London Metal (3) Exchange DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIFRA I S DE PER SO N NE L(En M EUR) PL A N S D AVA NTAGE S EN ACT I O NS(En M EUR)Cf paragraphe 4 Attribution d actions SG avec décote * La charge mentionnée ci dessus porte sur les plans réglés en titres et sur ceux réglés en espèces DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S Conformément à la norme IAS 33 consécutivement au détachement du droit préférentiel de souscription de l action Société Générale à l occasion de l augmentation de capital (1) intervenue au 4e trimestre 2009 les données par action historiques ont été ajustées du coef cient communiqué par Euronext de manière à re éter la part attribuable à l action après détachement Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Gouvernement d entreprise » Les conditions de performance sur BNPA 2010 des options 2008 n ont pas été (2) atteintes Dont 320 000 options attribuées initialement aux mandataires sociaux qui y ont renoncé les options sont désormais perdues (3) Moyenne des 20 dernières cotations pour les plans 2008 et 2009 et cours de clôture du titre à l attribution pour le plan 2010 (4) Si la condition sur le ROE est non remplie la juste valeur prenant en compte la condition sur le TSR est égale à 7 % (5) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII Conformément à la norme IAS 33 consécutivement au détachement du droit préférentiel de souscription de l action Société Générale à l occasion de l augmentation de capital (6) intervenue au quatrième trimestre 2009 les données par action historiques ont été ajustées du coef cient communiqué par Euronext de manière à re éter la part attribuable à l action après détachement Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Gouvernement d entreprise » (7) Pour les non résidents scaux français la période d acquisition est majorée d un an et il n y a pas de période obligatoire de conservation des actions (8) Si la condition sur le ROE est non remplie la juste valeur prenant en compte la condition sur le TSR est égale à 16 % (9) Conformément à l arrêté publié en France le 3 novembre 2009 relatif aux rémunérations des personnels dont les activités sont susceptibles d avoir une incidence sur l exposition (10) aux risques des établissements de crédit et entreprises d investissement la charge relative aux instruments de capitaux propres attribués aux salariés professionnels des marchés nanciers est enregistrée en résultat sur la période d acquisition des droits à compter du 1er janvier de l année précédant l attribution du plan Pour les non résidents scaux français la période d acquisition est majorée de deux ans et il n y a pas de période obligatoire de conservation des titres (11) Si la condition sur le ROE ou le BNPA est non remplie les justes valeurs prenant en compte la condition sur le TSR sont respectivement égales à 31 % et 68 % (12) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SLes plans d options offerts aux salariés du Groupe au cours de la période se terminant le 31 décembre 2012 ont les caractéristiques suivantes NotesLes principales hypothèses utilisées pour l ensemble des plans d options SG sont les suivantes La volatilité future a été estimée par la volatilité implicite du Groupe qui sur des options à 5 ans négociées en OTC (base de données TOTEM) est de l ordre de 29 % en 2010 Cette volatilité implicite traduit plus exactement la volatilité future du titre A n d associer l ensemble des salariés du Groupe à la réussite du programme Ambition SG 2015 le Conseil d administration du 2 novembre 2010 a décidé d attribuer 40 actions gratuites à chaque collaborateur du Groupe (près de 159 000 personnes concernées dans 79 pays) Cette attribution est soumise à des conditions de présence et de performance La période d acquisition des actions et d interdiction de cession est fonction de la localisation de l entité dans laquelle travaille le collaborateur en France la période d acquisition s étend du 2 novembre 2010 au 29 mars 2013 pour la première tranche soit 16 actions et du 2 novembre 2010 au 31 mars 2014 pour la deuxième tranche soit 24 actions De plus ces actions sont soumises à une période d interdiction de cession de 2 ans à l international du 2 novembre 2010 au 31 mars 2015 pour la première tranche soit 16 actions et du 2 novembre 2010 au 31 mars 2016 pour la deuxième tranche soit 24 actions Il n y a pas de pér iode d interdiction de cession Les conditions de performance sont décrites dans le chapitre 6 « Ressources Humaines » S agissant d un plan par émission d actions il n y a pas d actions réservées au 31 décembre 2012 Le cours du titre à l attribution (en euros) s élève à 42 1 EUR La méthode utilisée pour déterminer les justes valeurs repose sur un modèle d arbitrage Les justes valeurs (en % du titre à l attribution) s établissent à en France 85 % pour la première tranche et 82 % pour la deuxième tranche à l international 82 % pour la première tranche et 79 % pour la deuxième tranche DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIDans les pays où l attribution d actions est impossible ou trop complexe les collaborateurs béné cieront d un équivalent actions en cash indexé sous les mêmes conditions de présence et de performance que pour l attribution en titres Une hypothèse de turn over annuel a été prise en compte pour la détermination de la charge du plan elle s établit en moyenne à 3 5 % par an sur la population éligible au plan en France et à 11 % sur la population éligible au plan à l international Au titre de la politique d actionnariat salarié du Groupe Société Générale a proposé le 2 avril 2012 à ses salariés de souscrire à une augmentation de capital réservée à un cours de 19 19 EUR avec une décote de 20 % par rapport à la moyenne des 20 dernières cotations de l action Société Générale précédant cette date 4 191 357 actions ont été souscrites La charge de ce plan pour le Groupe est nulle En effet le modèle de valorisation utilisé qui est conforme aux préconisations du Conseil National de la Comptabilité sur les plans d épargne entreprise compare le gain qu aurait obtenu le salarié à la disposition immédiate des titres Société Générale et le coût notionnel que représente pour lui le blocage sur 5 ans Or ce modèle de valorisation conduit à une valeur unitaire nulle de l avantage la moyenne des cours de clôture de l action Société Générale observés pendant la période de souscription (du 23 avril au 7 mai) réduite du coût que représente le blocage sur 5 ans est inférieure au prix de souscription En application d IFRS 5 « actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » les actifs et passifs de TCW Group Inc sont classés dans les rubriques Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées (Cf Note 16) COÛ T D U R I SQ UE(En M EUR)Pour tenir compte de l évolution d un ensemble de risques juridiques dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes (1) ainsi que la décision récente du Conseil d État relative au précompte (au titre duquel l exposition du Groupe s élève à 1 5 Md EUR avant tout exercice des éventuelles voies de recours) le Groupe a enregistré au 31 décembre 2012 une dotation complémentaire aux provisions de 300 M EUR Les dotations aux provisions relatives aux actifs gérés en extinction représentent 262 M EUR au 31 décembre 2012 contre 425 M EUR au 31 décembre 2011 (2) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SI M P ÔT S SU R LES BÉ NÉ FI CE S(En M EUR) (en M EUR) (2) L évolution du taux effectif Groupe par rapport au 31 décembre 2011 est principalement liée à l effet scal des cessions de liales intervenues en 2012 En France le taux normal de l impôt sur les sociétés est de 33 33 % S y ajoute une Contribution Sociale de 3 3 % (après application d un abattement de 0 76 M EUR) instaurée en 2000 ainsi qu une Contribution Exceptionnelle de 5 % instaurée pour les exercices 2011 et 2012 et reconduite pour les exercices 2013 et 2014 pour les sociétés béné ciaires réalisant un chiffre d affaires supérieur à 250 M EUR Les plus values à long terme sur titres de participation sont exonérées sous réserve de la taxation au taux de droit commun d une quote part de frais et charges À compter du 31 décembre 2012 en application de la Loi de Finances 2013 cette quote part de frais et charges s élève à 12 % du montant de la plus value brute en cas de réalisation d une plus value nette globale contre 10 % de la plus value nette antérieurement En outre au titre du régime des sociétés mères et liales les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au moins égale à 5 % sont exonérés sous réserve de la taxation au taux de droit commun d une quote part de frais et charges de 5 % Le taux d imposition retenu pour calculer les stocks d impôts différés des sociétés françaises s élève à 34 43 % pour les résultats imposés au taux de droit commun Pour les résultats imposés au taux réduit le taux retenu est de 4 13 % compte tenu de la nature des opérations concernées DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIIR ÉSU LTAT PAR ACT I ON(En M EUR)(En M EUR)Hors actions d autocontrôle (1) Le nombre d actions retenu dans les éléments dilutifs est calculé selon la méthode du « rachat d actions » et prend en compte les attributions d actions gratuites et les plans (2) d options de souscription d actions Les plans d options de souscription d actions ont un effet dilutif dépendant du cours moyen de l action Société Générale qui s élève en 2012 à 21 51 EUR Dans ce contexte au 31 décembre 2012 seules les actions gratuites attribuées sans condition de performance des plans 2009 et 2010 sont dilutives Les caractéristiques de l ensemble des plans d options de souscription d actions et d actions gratuites sont indiquées dans la Note 42 Plans d avantages en actions DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É ST R A N SACT IO N S AV EC L ES PAR T I ES LIÉ E SLe Groupe a retenu comme parties liées au sens de la norme IAS 24 d une part les administrateurs les mandataires sociaux (le Président Directeur général et les 3 Directeurs généraux délégués) et les conjoints et enfants vivant sous leur toit d autre part les liales suivantes liales contrôlées exclusivement ou conjointement sociétés sur lesquelles Société Générale exerce une in uence notable Ont été prises en compte à ce titre les sommes effectivement payées par le Groupe aux administrateurs et mandataires sociaux au titre des rémunérations (y compris les cotisations patronales) et autres avantages ci dessous selon la nomenclature de la norme IAS 24 paragraphe 16 (En M EUR) Le Document de référence contient une description détaillée des rémunérations et avantages des Dirigeants du Groupe Les seules transactions avec les administrateurs mandataires sociaux et les membres de leur famille retenues dans la présente note sont les montants des prêts et cautions en cours au 31 décembre 2012 qui s élèvent au total à 7 2 M EUR Les autres transactions avec ces personnes n ont pas de caractère signi catif Le montant total des sommes provisionnées ou constatées par le groupe Société Générale au 31 décembre 2012 en application de la norme IAS 19 aux ns de versement de pensions retraites ou autres avantages à des mandataires sociaux de Société Générale (MM Cabannes Sammarcelli Sanchez Incera et les deux administrateurs élus par les salariés) s élève à 8 4 M EUR (En M EUR) (En M EUR)(En M EUR) (En M EUR) Entités consolidées en intégration proportionnelle et en mise en équivalence (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SIISOC IÉ T É S R E T E NU ES DA NS LE P ÉR I M È T R E DE CO NSO LI DAT I ON DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII IG Intégration Globale IP Intégration Proportionnelle ME Mise en Équivalence * Sociétés effectuant une sous consolidation (1) Sociétés entrées dans le périmètre de consolidation en 2012 (2) Entités désormais consolidées en direct (3) Entités désormais sous consolidées (4) Sociétés déconsolidées en 2012 (5) Entités liquidées en 2012 (6) Entités cédées sur 2012 (7) Transmission universelle de patrimoine avec Fran nance (8) Transmission universelle de patrimoine avec Gene m (9) Entités ad hoc contrôlées en substance par le Groupe (10) I N FO R M AT I ON S E CTO RI EL LE(En M EUR) Y compris dotations aux amortissements (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S(En M EUR) (En M EUR) Y compris dotations aux amortissements (1) (En M EUR)(3) Les produits ou charges ne relevant pas directement de l activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors pôles Ainsi les écarts de réévaluation des dettes liés au risque de crédit propre ( 1 255 M EUR au 31 décembre 2012) les écarts de réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de prêts et créances ( 56 M EUR au 31 décembre 2012) et l impact des titres souverains principalement lié à la Grèce sont rattachés au Hors pôles DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É SII(En M EUR)(En M EUR)(En M EUR)(4) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres) (5) Les actifs ou passifs ne relevant pas directement de l activité des pôles sont intégrés dans le bilan du Hors pôles Ainsi les écarts de réévaluation des dettes liés au risque de crédit propre et les écarts de réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de prêts et créances sont rattachés au Hors pôles (En M EUR) (En M EUR) Montants ajustés par rapport aux états nanciers publiés en 2011 * DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X É TAT S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S(En M EUR)(En M EUR)(6) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres) Montants ajustés par rapport aux états nanciers publiés en 2011 * H ON O R AI R ES DE S C OM M I SS AI R ES AU X C O M PT ESMontants des honoraires des Commissaires aux comptes gurant au compte de résultat de l exercice (En M EUR) É VÉ NE M E NTS PO ST C LÔT U RECession de la participation du Groupe dans Trust Company of the West (TCW) Société Générale a signé le 9 août 2012 un accord dé nitif en vue de céder sa participation dans TCW à Carlyle Group et la direction de TCW La clôture de cette transaction a été nalisée le 6 février 2013 Cela fait suite à l obtention le 1er février 2013 de tous les accords requis DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O M P T E S C O N S O L I D É SIISOC IÉ T É G É NÉ RA LE E X E R CIC E C LOS LE 31 D ÉC EM B RE 2 012Aux Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été con ée par votre assemblée générale nous vous présentons notre rapport relatif à l exercice clos le 31 décembre 2012 sur le contrôle des comptes consolidés de Société Générale tels qu ils sont joints au présent rapport la justi cation de nos appréciations la véri cation spéci que prévue par la loi Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d administration Il nous appartient sur la base de notre audit d exprimer une opinion sur ces comptes I O PI NI ON S UR LE S CO MP T ES CO NSO LI DÉ SNous avons effectué notre audit selon les normes d exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en uvre de diligences permettant d obtenir l assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d anomalies signi catives Un audit consiste à véri er par sondages ou au moyen d autres méthodes de sélection les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes consolidés Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations signi catives retenues et la présentation d ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf sants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certi ons que les comptes consolidés de l exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu adopté dans l Union européenne réguliers et sincères et donnent une image dèle du patrimoine de la situation nancière ainsi que du résultat de l ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation I I J UST I FI CAT I ON D ES APPRÉ CI AT I O NSEn application des dispositions de l article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justi cation de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants Dans le cadre de l arrêté des comptes votre société constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités et procède également selon les modalités décrites dans la n ote 1 de l annexe à des estimation s comptables signi catives portant notamment sur l évaluation des écarts d acquisition l évaluation des impôts différés actifs ainsi que sur des engagements de retraite et au tres avantages postérieurs à l emploi Nous avons d une part revu et testé les processus mis en place par la direction les hypothèses retenues et les paramètres utilisés et d autre part véri é que ces estimations comptables s appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1 de l annexe Votre société détaille dans la note 3 de l annexe ses expositions indirectes à l immobilier résidentiel américain et dans la note 25 de l annexe les expositions sur certains pays de la zone euro ainsi que les processus mis en place et les modalités retenues pour les valoriser ou les apprécier Nous avons ex aminé le dispositif de contrôle relatif à leurs valoris ations à l estimation du risque de crédit et à sa couverture par des dépréciations ainsi que le caractère approprié de l information fou rnie dan s les notes précitées Comme indiqué dans la note 1 de l annexe votre société utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments nanciers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs Nos travaux ont consisté d un e part à revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés et d autre part à apprécier les données et les hypothèses utilisées et leur observabilité ainsi que la prise en compte des risqu es généralement constatés sur les marchés dans les valorisations Comme indiqué dans les notes 3 et 6 de l annexe votre société a procédé à des estimations destinées à prendre en compte l incidence de la variation de son risque de crédit propre sur l évaluation de certains passifs nanciers comptabilisés en juste valeur Nous avons véri é le caractère appropr ié des paramètres retenus à cet effet R A P P O R T D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O M P T E S C O N S O L I D É S DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O M P T E S C O N S O L I D É SLes appréciations ainsi portées s inscrivent dans le cadre de notre démarche d audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport I I I V ÉR I FICATI O N SPÉ CI FI QUENous avons également procédé conformément aux normes d exercice professionnel applicables en France à la véri cation spéci que prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe Nous n avons pas d observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 4 mars 2013Les Commissaires aux Comptes Isabelle SANTENAC Jean Marc MICKELER DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O M P T E S S O C I A U XIIC O M P T E S S O C I A U XA N ALYSE D U B I L A N D E SO C IÉ TÉ G É NÉ R A LEEn Md EUR au 31 décembre En Md EUR au 31 décembre Y compris les titres de créances négociables (1) Y compris les TSDI (2) Le bilan de Société Générale ressort à 999 Md EUR en très légère augmentation par rapport au 31 décembre 2011 Dans un environnement économique dif cile (la zone euro est retombée en récession et les marchés de capitaux sont restés en crise pendant une large partie de l année) Société Générale a poursuivi avec succès sa transformation et a très signi cativement amélioré sa solidité nancière tant en matière de capital que de liquidité La BCE a prolongé en 2012 sa politique consistant à octroyer des liquidités aux banques se substituant au marché interbancaire gelé Les interventions non conventionnelles de la BCE notamment les opérations de LTRO ainsi que les mesures engagées par Société Générale pour réduire la taille de bilan (vente de portefeuilles réduction des positions de marché de la Banque de Financement et d Investissement) ont contribué à l excédent de liquidité qui a été largement replacé auprès de la BCE et de la FED Ces effets se retrouvent dans l augmentation du poste Emplois de trésorerie et interbancaires de + 6 Md EUR qui se décompose par une hausse des avoirs en Banque Centrale de + 21 Md EUR et une baisse des créances aux établissements de crédits de 14 Md EUR Dans un environnement macroéconomique dégradé en France les encours de crédit sont en légère baisse due principalement aux encours de crédit à l équipement à long et moyen terme aux collectivités locales et aux entreprises résidentes 3 Md EUR Malgré une décélération de la demande en n d année les crédits à l habitat progressent de 0 4 % DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O M P T E S S O C I A U XEn 2012 les marchés ont vu se succéder des périodes d attentisme et de regain d appétit pour le risque de la part des investisseurs Les décisions d assouplissement de politique monétaire des banques centrales en empêchant les taux d intérêt longs de remonter le retournement de l activité aux États Unis et en Asie qui a ampli é la con ance des marchés expliquent le rebond des actifs risqués L encours des actifs de transaction sur actions a crû de 28 8 Md EUR au détriment du marché obligataire 8 4 Md EUR En revanche on constate une reconcentration sur les OAT + 8 3 Md EUR L augmentation du poste opérations sur titres est compensée par les autres comptes nanciers dont la valorisation des dérivés 15 6 Md EUR et la baisse de la volatilité et du volume des positions sur les dérivés actions ayant conduit à une réduction des primes sur options sur actions et indices de 10 Md EUR Dans un contexte de concurrence toujours vive sur la collecte d épargne les encours de dépôts bilanciels augmentent de 17 2 Md EUR principalement sur la Banque de Détail en France La croissance des dépôts est tirée par la collecte des dépôts à terme béné ciant du succès de l offre « CAT Tréso » à destination des entreprises + 6 1 Md EUR L épargne réglementée est également en forte progression portée en partie par le relèvement du plafond du livret A au 4e trimestre 2012 et du LLD pour + 4 4 Md EUR La hausse des encours est contrebalancée par une baisse des dettes envers la clientèle nancière 18 8 Md EUR Société Générale dispose d un panel diversi é de sources et de supports de re nancement des ressources stables composées des capitaux propres et d emprunts obligataires et subordonnés (52 Md EUR) des ressources clientèle collectées sous forme de dépôts qui constituent une part signi cative des ressources (32 % du total bilan) des ressources de marché levées grâce à une politique active de diversi cation qui s appuie sur diverses natures de dette (émissions obligataires non sécurisées et sécurisées ) de supports d émissions (EMTN Certi cats de Dépôts) de devises et de bassins d investis seurs (117 Md EUR) des ressources issues d opérations interbancaires (140 Md EUR) et de titres donnés en pension livrée (115 Md EUR) Grâce à cette diversi cation de ses sources de nancement Société Générale a re nancé en 2012 le renouvellement de sa dette arrivant à maturité au cours de l année ainsi que les besoins de ses activités commerciales Société Générale entend maintenir cette politique a n d accompagner de manière équilibrée l évolution de son bilan DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O M P T E S S O C I A U XIIA N ALYS E D U R É SU LTAT D E SO CI É TÉ G ÉN ÉR ALE(En M EUR)(%)(%)(%)(7)(4)(6)86498108(59)N A(55)(45)25 12(1)25N AN AN A(14)En 2012 Société Générale extériorise un résultat brut d exploitation de + 3 5 Md EUR sensiblement égal à celui de 2011 L année 2012 a connu quelques éléments non récurrents achèvement du programme de deleveraging des métiers de Financemen t et Conseil de la Banque de Financement et d Investissement (plus de 8 milliards de portefeuille de crédit cédés en 2012 pour une décote nette d impôt de 268 M EUR) une cession à une liale d un crédit accordé à Géné nance et contenant une clause d indexation a permis de générer un pro t net d impôt de +362 M EUR la constitution d une provision complémentaire de 300 M EUR pour tenir compte de l évolution d un ensemble de risques juridiques dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes ainsi que la décision récente du Conseil d État relative au précompte (au titre duquel l exposition de Société Génér ale s élève à 1 5 Md EUR avant tout exercice des éventuelles voies de recours) la cession de notre liale grecqu e Geniki a généré une perte nette d impôt de 121 M EUR Le produit net bancaire ressort en légère baiss e à + 11 3 Md EUR par rapport à 2011 (+ 11 8 Md EUR) Dans un environnement macroéconomique dégradé en France la Banque de Détail en France af che en 2012 une activité commerciale satisfaisante et démon tre à nouveau la solidité de son fonds de commerce Par ailleurs la Banque de Détail en France reste pleinement engagée auprès de ses clients et continue de soutenir l économie en accompagnant les entreprises et les particuliers dans le nancement de leur projets Les revenus de la Banque de détail en France sont résilients et proviennent d une hauss e des revenus liée à l accroissement des encours de dépôts compensée par une baisse de plus en plus marquée au cours de l année des taux de replacement et d une marge de crédit restant quasiment stable Après une ann ée 2011 marquée par une grave crise de la zone euro au second semestre les conditions économiques sont restées dif ciles en 2012 Toutefois dans un contexte de normalisation progressive des marchés en 2012 notamment dans les activités de Taux Change et Matières premières les revenus de la Ban que de nancement et d Investissement son t restés stables Les efforts de réductions de coûts engagés par Société Générale se traduisent par une diminution des frais généraux qui s élèvent à n 2012 à 7 8 Md contre 8 3 Md à n 2011 Les frais gén éraux incluent la taxe systémique française à hauteur de 138 M EUR L accrois sement du coût net du risque résulte d une part de la faiblesse de l économie française et d autre part à la constitution d une provision complémen taire sur les risques juridiques La stabilité du résultat brut d exploitation conjugué à la dégradation du coût net du risque entraîne une diminution du résultat d exploitation qui s élève à n 2012 à 1 9 Md EUR L amélioration des gains et pertes sur actifs immobilisés résulte de la constatation en 2011 de dépréciations signi catives sur les titres de participation dont Geniki pour 887 M EUR et Généval pour 469 M EUR Le résultat net après impôt s établit donc à 1 3 Md EUR n 2012 en augmentation par rapport à 2011 (+ 26 %) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O M P T E S S O C I A U XÉCHÉANCIER DES DETTES FOURNISSEURS(En M EUR)Les dates d échéance correspondent à des conditions calculées à 60 jours date de factures Le traitement des factures fournisseurs de Société Générale en France est en grande partie centralisé Le service en charge de ce traitement assure l enregistrement comptable et procède aux règlements des factures fournisseurs ordonnancées par l ensemble des directions fonctionnelles et des pôles de Société Générale en France Les agences des Réseaux France quant à elles disposent d équipes spéci ques de traitement et de règlement de leurs propres factures Conformément aux procédures de contrôle interne du Groupe le règlement des factures n est effectué qu après validation de celles ci par les services ordonnateurs des prestations Une fois cette validation obtenue le délai moyen de règlement des factures est compris entre 3 et 7 jours DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O M P T E S S O C I A U XIIR ÉSU LTATS FI N ANC IER S D E SO C I É T É GÉ NÉ R ALE ( AU C OU R S DES C INQ DE R NI E RS E X E RC I CE S) * Montant corrigé par rapport aux états nanciers publiés au 31 décembre 2009 Société Générale a procédé en 2012 aux augmentations de capital suivantes représentant un total de 5 2 M EUR assorties d une prime d émission de 75 2 M EUR (1) 5 2 M EUR d augmentation de capital réservée aux salariés assortie d une prime d émission de 75 2 M EUR 0 002 M EUR résultant de l exercice par les salariés d options attribuées par le Conseil d administration assortis d une prime d émission de 0 041 M EUR Au 31 décembre 2012 le capital se compose de 780 273 227 actions d une valeur nominale de 1 25 EUR (2) Le chiffre d affaires est formé des produits d intérêts des revenus des titres à revenu variable des commissions reçues du résultat net des opérations nancières et des autres (3) produits d exploitation Sous réserve d approbation par l Assemblée générale (4) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O M P T E S S O C I A U XB I L AN S OCI A L(En M EUR) (En M EUR) (Les notes annexes qui gurent aux pages suivantes font partie intégrante des états nanciers ) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C O M P T E S S O C I A U XII(En M EUR)(En M EUR) (Les notes annexes qui gurent aux pages suivantes font partie intégrante des états nanciers ) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC O M P T E S S O C I A U XC OM P T E DE R ÉSU LTAT SO C I A L(En M EUR) dont correction sur exercice antérieur de + 386 M EUR (Cf note 1) (1) Une information sur les honoraires des Commissaires aux comptes est mentionnée dans les notes annexes aux comptes consolidés de l exercice 2012 du groupe Société Générale en conséquence cette information n est pas fournie dans les notes annexes aux comptes sociaux de Société Générale (Les notes annexes qui gurent aux pages suivantes font partie intégrante des états nanciers ) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XLes comptes individuels de Société Générale ont été établis conformément aux dispositions du règlement 91 01 du Comité de la réglementation bancaire applicable aux établissements de crédit ainsi qu aux principes comptables généralement admis dans la profession bancaire française Les états nanciers des succursales étrangères ayant été établis d après les règles des pays d origine les principaux retraitements nécessaires ont été effectués a n de les rendre conformes aux principes comptables français La présentation des états nanciers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000 03 du Comité de la réglementation comptable relatif aux états de synthèse individuels des entreprises relevant du CRBF modi é par le règlement du Comité de la réglementation comptable n° 2005 04 du 3 novembre 2005 En 2011 une ligne de titres comptabilisée en titres de placement a été dépréciée par erreur à hauteur de 100 % de sa valeur nette comptable ce qui a minoré le résultat de l exercice 2011 de 386 M EUR Début 2012 cette ligne de titres a été cédée et la dépréciation a été reprise ce qui génère un effet positif de + 386 M EUR sur le résultat social au 31 décembre 2012 Conformément aux principes comptables applicables aux établissements de crédit français les méthodes d évaluation prennent en compte pour la majorité des opérations l intention dans laquelle celles ci ont été conclues Les opérations réalisées dans le cadre de la banque d intermédiation sont maintenues à leur coût historique et dépréciées en cas de risque de contrepartie Les résultats attachés à ces opérations sont enregistrés prorata temporis en respectant le principe de séparation des exercices Les opérations sur instruments nanciers à terme réalisées a n de couvrir et de gérer le risque global de taux d intérêt de la banque d intermédiation entrent dans ce cadre Les opérations réalisées dans le cadre des activités de marché sont généralement évaluées à leur valeur de marché à l exception des prêts emprunts et titres de placement qui suivent la règle du nominalisme (Cf infra) Lorsque les marchés sur lesquels sont conclus ces instruments ne présentent pas une liquidité suf sante l évaluation à la valeur de marché est corrigée pour intégrer une décote prudentielle De plus les évaluations déterminées à partir de modèles internes font l objet d une décote (Reserve policy) déterminée en fonction de la complexité du modèle utilisé et de la durée de vie de l instrument nancier Lorsqu ils sont exprimés en devises le bilan et le hors bilan des succursales sont convertis sur la base des cours de change of ciels à la date de clôture Les postes du compte de résultat sont convertis sur la base du cours de change moyen du mois de leur réalisation La différence de conversion sur les réserves le report à nouveau et le résultat qui résulte de l évolution des cours de change est portée dans une rubrique de réserves intitulée Écart de conversion Le résultat des opérations de couverture des pertes ou pro ts provenant de la conversion des résultats en devises des succursales vient également en variation des réserves dans cette même rubrique L écart de conversion relatif aux dotations en capital des succursales étrangères gure dans la rubrique Comptes de régularisation Conformément à l avis n° 98 01 du Conseil national de la comptabilité les écarts de conversion relatifs aux succursales de la zone Euro sont maintenus dans les capitaux propres et ne seront inscrits au compte de résultat que lors de la cession de ces entités Les créances sur les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d après leur durée initiale ou la nature des concours créances à vue (comptes ordinaires et opérations au jour le jour) et créances à terme pour les établissements de crédit créances commerciales comptes ordinaires et autres concours à la clientèle Ces créances intègrent les crédits consentis ainsi que les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs effectuées avec ces agents économiques Seules les dettes et créances répondant aux conditions suivantes ont fait l objet d une compensation comptable au bilan même DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U Xcontrepartie exigibilité et devise identiques même entité de comptabilisation et existence d une lettre de fusion de comptes Les intérêts courus non échus sur les créances sont portés en comptes de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction encourus à l occasion de l octroi de prêts sont assimilés à des intérêts et sont étalés en résultat sur la durée de vie effective des prêts Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n ont pas donné lieu à des mouvements de fonds Conformément au règlement n° 2002 03 du Comité de la réglementation comptable dès lors qu un engagement est porteur d un risque de crédit avéré rendant probable la non perception par Société Générale de tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales nonobstant l existence de garanties l encours afférent est classé en encours douteux En tout état de cause le déclassement en encours douteux est effectué s il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances immobilières et neuf mois pour les créances sur des collectivités locales) ou si indépendamment de l existence de tout impayé on peut conclure à l existence d un risque avéré ou s il existe des procédures contentieuses Pour un débiteur donné le classement d un encours en créances douteuses entraîne par contagion un classement identique de l ensemble des encours et engagements sur ce débiteur nonobstant l existence de garanties Les encours douteux donnent lieu à la constitution de dépréciations pour créances douteuses ou de provisions sur engagements douteux à hauteur des pertes probables Le montant de la dépréciation pour créances douteuses est égal à la différence entre la valeur brute comptable de l actif et la valeur actualisée des ux futurs de trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l effet des garanties actualisée au taux d intérêt effectif d origine des créances Par ailleurs le montant de dépréciations ne peut être inférieur aux intérêts enregistrés sur les encours douteux et non encaissés Les dotations et reprises de dépréciations les pertes sur créances irrécupérables et les récupérations sur créances amorties sont présentées dans la rubrique Coût du risque ainsi que les reprises de dépréciations liées au passage du temps Par ailleurs l existence au sein d un portefeuille homogène d un risque de crédit avéré sur un ensemble d instruments nanciers donne lieu à l enregistrement d une dépréciation sans attendre que le risque ait individuellement affecté une ou plusieurs créances Le montant de la dépréciation est déterminé notamment en fonction de données historiques sur les taux de défaut et de pertes constatées par portefeuille homogène ajustées pour prendre en compte l évolution de la situation économique ayant affecté ces portefeuilles et le cas échéant par le jugement d experts Les variations de dépréciations ainsi calculées sont enregistrées en Coût du risque Les créances douteuses peuvent être reclassées en encours sains lorsque le risque de crédit avéré est dé nitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d origine De même les créances douteuses ayant fait l objet d une restructuration peuvent être reclassées en encours sains Au moment de la restructuration tout écart entre l actualisation des ux contractuels initialement attendus et l actualisation des ux futurs attendus de capital et d intérêts issus de la restructuration au taux d intérêt effectif d origine fait l objet d une décote La décote constatée lors d une restructuration de créance est enregistrée en Coût du risque Pour les créances restructurées inscrites en encours sains cette décote est réintégrée dans la marge d intérêt sur la durée de vie des créances concernées Lorsque les conditions de solvabilité d un débiteur sont telles qu après une durée raisonnable de classement dans les encours douteux le reclassement d une créance en encours sain n est plus prévisible cette créance est spéci quement identi ée comme encours douteux compromis Cette identi cation intervient à la déchéance du terme ou à la résiliation du contrat et en tout état de cause un an après la classi cation en encours douteux à l exception des créances douteuses pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées et de celles assorties de garanties permettant leur recouvrement Sont également considérées comme créances douteuses compromises les créances restructurées pour lesquelles le débiteur n a pas respecté les échéances xées Les titres sont classés en fonction de leur nature effets publics (bons du Trésor et titres assimilés) obligations et autres titres à revenu xe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire) actions et autres titres à revenu variable leur portefeuille de destination transaction placement investissement activité de portefeuille participations parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme correspondant à l objet économique de leur détention Les achats et les ventes de titres sont comptabilisés au bilan en date de règlement livraison Pour chaque catégorie de portefeuille les règles de classement et d évaluation appliquées conformément aux dispositions du règlement amendé n° 90 01 du Comité de la réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres modi é par le règlement n° 2008 17 du Comité de la réglementation comptable sont les suivantes Ce sont les titres qui à l origine sont acquis ou vendus avec l intention de les revendre ou de les racheter à court terme ou qui sont détenus dans le cadre d une activité de mainteneur DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIde marché Ces titres sont négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles sont représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale Sont également classés en titres de transaction les titres faisant l objet d un engagement de vente dans le cadre d une opération d arbitrage effectuée sur un marché d instruments nanciers organisé ou assimilé et les titres acquis ou vendus dans le cadre d une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments nanciers à terme des titres ou d autres instruments nanciers gérés ensemble et présentant des indications d un pro l récent de prise de béné ces à court terme Les titres de transaction sont inscrits au bilan à leur prix d acquisition hors frais d acquisition Ils font l objet d une évaluation sur la base de leur valeur de marché à la date de clôture de l exercice Le solde des gains et pertes latents ainsi constaté de même que le solde des gains et pertes réalisés sur cession des titres est porté au compte de résultat dans la rubrique Résultat net sur opérations nancières Les coupons encaissés sur les titres à revenu xe du portefeuille de transaction sont classés dans le compte de résultat au sein de la rubrique Produits nets d intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu xe Les titres de transaction qui ne sont plus détenus avec l intention de les revendre à court terme ou qui ne sont plus détenus dans le cadre d une activité de mainteneur de marché ou pour lesquels la gestion spécialisée de portefeuille dans le cadre de laquelle ils sont détenus ne présente plus un pro l récent de prise de béné ces à court terme peuvent être transférés dans les catégories « titres de placement » ou « titres d investissement » si une situation exceptionnelle du marché nécessite un changement de stratégie de détention ou si les titres à revenu xe ne sont plus postérieu remen t à leur acquisition négociables sur un marché actif et si Société Générale a l intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu à leur échéance Les titres ainsi transférés sont inscrits dans leur nouvelle catégorie à leur valeur de marché à la date du transfert Ce sont les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres de transaction ni parmi les titres d investissement ni parmi les autres titres détenus à long terme les titres de participation et les parts dans les entreprises liées Les actions sont inscrites au bilan à leur coût d achat hors frais d acquisition ou à leur valeur d apport À la clôture de l exercice elles sont évaluées par rapport à leur valeur probable de négociation Dans le cas des titres cotés celle ci est déterminée en fonction du cours de Bourse le plus récent Aucune compensation n est opérée entre les plus et moins values latentes ainsi constatées et seules les moins values latentes sont comptabilisées par l inscription d une dépréciation relative au portefeuille titres Les revenus de dividendes attachés aux actions classées en titres de placement sont portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des titres à revenu variable Ces titres sont inscrits au bilan à leur prix d acquisition hors frais d acquisition et concernant les obligations hors intérêts courus non échus à la date d acquisition Les différences entre les prix d acquisition et les valeurs de remboursement (primes si elles sont positives décotes si elles sont négatives) sont enregistrées au compte de résultat sur la durée de vie des titres concernés L étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle Les intérêts courus à percevoir attachés aux obligations et autres titres à revenu xe de placement sont portés dans un compte de créances rattachées en contrepartie de la rubrique Produits nets d intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu xe du compte de résultat À la clôture de l exercice les titres sont estimés sur la base de leur valeur probable de négociation et dans le cas des titres cotés des cours de Bourse les plus récents Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins values latentes donnent lieu à la constitution d une dépréciation relative au portefeuille titres dont le calcul tient compte des gains provenant des éventuelles opérations de couverture effectuées Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées dans la rubrique Résultat net sur opérations nancières du compte de résultat Les titres de placement peuvent être transférés dans la catégorie « titres d investissement » si une situation exceptionnelle de marché nécessite un changement de stratégie de détention ou si les titres à revenu xe ne sont plus postérieurement à leur acquisition négociables sur un marché actif et si Société Générale a l intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu à leur échéance Les titres d investissement sont les titres à revenu xe assortis d une échéance xée qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie titres de placement avec l intention manifeste de les détenir jusqu à l échéance et pour lesquels Société Générale a la capacité de les détenir jusqu à l échéance en disposant notamment de la capacité de nancement nécessaire pour continuer à détenir ces titres jusqu à leur échéance et en n étant soumis à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause l intention de détenir les titres d investissement jusqu à leur échéance Les titres d investissement incluent également les titres de transaction et de placement que Société Générale a décidé de reclasser dans les conditions particulières décrites ci DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U Xdessus (situation exceptionnelle de marché ou titres qui ne sont plus négociables sur un marché actif) Ces titres d investissement peuvent être désignés comme éléments couverts dans le cadre d une opération de couverture affectée ou de couverture globale du risque de taux d intérêt réalisée au moyen d instruments nanciers à terme Les titres d investissement sont comptabilisés de manière identique aux titres de placement Toutefois à la clôture de l exercice les moins values latentes ne donnent pas lieu à la constitution d une dépréciation relative au portefeuille titres sauf s il existe une forte probabilité de cession des titres à court terme ou s il existe des risques de défaillance de l émetteur des titres Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession de titres d investissement sont enregistrées dans la rubrique Gains nets sur actifs immobilisés du compte de résultat Il s agit d une part des Titres de participation et parts dans les entreprises liées dont la possession durable est estimée utile à l activité de Société Générale et notamment ceux répondant aux critères suivants titres de sociétés ayant des administrateurs ou des Dirigeants communs avec Société Générale dans des conditions qui permettent l exercice d un e in uence sur l entreprise dont les titres sont détenus titres de sociétés appartenant à un même grou pe contrôlé par des personnes physiques ou morales exerçant un contrôle sur l ensemble et faisant prévaloir une un ité de décision titres représentant plus de 10 % des droits dans le capital émis par un établissement de crédit ou par une société dont l activité se situe dans le prolongement de celle de Société Générale Il s agit d autre part des Autres titres détenus à long terme constitués par les investissements réalisés par Société Générale sous forme de titres dans l intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l entreprise émettrice sans toutefois exercer une in uence dans sa gestion en raison du faible pourcentage des droits de vote qu ils représentent Les titres de participation parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d achat hors frais d acquisition Les revenus de dividendes attachés à ces titres sont portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des titres à revenu variable À la clôture de l exercice les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont évalués à leur valeur d utilité représentative du prix que la société accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention Cette valeur est estimée par référence à différents critères tels que les capitaux propres la rentabilité les cours moyens de Bourse des trois derniers mois Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins values latentes donnent lieu à la constitution d une dépréciation relative au portefeuille titres Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession de ces titres incluant les résultats dégagés lors de l apport de ces titres à des offres publiques d échange sont comptabilisées dans la rubrique Gains nets sur actifs immobilisés Les immobilisations d exploitation et de placement sont inscrites à l actif du bilan à leur coût d acquisition Les coûts d emprunts correspondant à la période de construction des immobilisations nécessitant une longue période de préparation sont incorporés au coût d acquisition de même que les frais directement attribuables Les subventions d investissement reçues sont déduites du coût des actifs concernés Les logiciels créés en interne sont inscrits à l actif du bilan pour leur coût direct de développement qui regroupe les dépenses externes de matériels et de services et les frais liés au personnel directement affectables à la production et à la préparation de l actif en vue de son utilisation Dès qu elles sont en état d être utilisées les immobilisations sont amorties sur leur durée d utilité Le cas échéant la valeur résiduelle du bien est déduite de sa base amortissable Lorsqu un ou plusieurs composants d une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques selon un rythme différent de celui de l immobilisation prise dans son ensemble ces composants sont amortis sur leur propre durée d utilité Les dotations aux amortissements sont portées au compte de résultat dans la rubrique Dotations aux amortissements Pour les immeubles d exploitation Société Générale a appliqué cette approche en retenant a minima les composants et durées d amortissement suivants Concernant les autres catégories d immobilisations les durées d amortissement retenues ont été déterminées en fonction des durées d utilité des biens considérés qui ont généralement été estimées dans les fourchettes suivantes DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIILes dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont ventilées d après leur durée initiale ou la nature de ces dettes dettes à vue (dépôts à vue comptes ordinaires) et dettes à terme pour les établissements de crédit comptes d épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle Ces dettes intègrent les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs effectuées avec ces agents économiques Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat Les dettes représentées par un titre sont ventilées par supports bons de caisse titres du marché interbancaire et titres de créances négociables titres obligataires et assimilés à l exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes subordonnées Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat Les primes d émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties de manière linéaire ou nancière sur la durée de vie des emprunts concernés La charge correspondante est inscrite en charges d intérêts dans la rubrique Produits nets d intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu xe du compte de résultat Les frais d émission d emprunts obligataires encourus dans l exercice sont enregistrés en totalité dans les charges de ce même exercice dans la rubrique Produits nets d intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu xe du compte de résultat Cette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par des titres à terme ou à durée indéterminée dont le remboursement en cas de liquidation du débiteur n est possible qu après désintéressement des autres créanciers Le cas échéant les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat Les provisions comprennent les provisions pour risques pays à caractère de réserve qui sont déterminées de manière forfaitaire en date d arrêté sur la base de l appréciation par Société Gén érale des risques portés par le Groupe sur les pays concernés ou les débiteurs situés dans ces pays en fon ction de différents critères tels que l évaluation de la situation économique nancière et sociopolitique du pays ou encore les taux de décote appliqués sur le marché secondaire les provisions concernant des engagements par signature les provisions pour risques divers et litiges Un descriptif des risques et litiges en cours est fourni dans le rapport sur la gestion des risques Les provisions pour risques divers et litiges représentent des passifs dont l échéance ou le montant ne sont pas xés de façon précise Leur constitution est subordonnée à l existence d une obligation à l égard d un tiers dont il est probable ou certain qu elle provoquera une sortie de ressources au béné ce de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui ci Les provisions sont présentées dans la note 14 Les informations relatives à la nature et au montant des risques concernés ne sont pas fournies dès lors que Société Générale estime qu elles pourraient lui causer un préjudice sérieux dans un litige l opposant à des tiers sur le sujet faisant l objet de la provision Les dotations nettes aux provisions sont classées par nature dans les rubriques du compte de résultat correspondantes Le règlement 99 06 du Comité de la réglementation bancaire a dé ni les ressources du fonds de garantie des dépôts Elles sont constituées de certi cats d association souscrits par chaque établissement et de cotisations annuelles Le règlement 99 08 du Comité de la réglementation bancaire a xé le montant global des cotisations dont le versement a été appelé auprès de la place au cours de la période 1999 à 2002 a n de constituer le fonds de garantie La moitié de ces cotisations a été versée sous la forme d un dépôt de garantie Les certi cats d association et les dépôts de garantie sont classés au bilan parmi les débiteurs divers L ensemble des cotisations déterminées pour la constitution initiale du fonds de garantie et dont le versement par Société Générale est intervenu au cours des exercices 2000 à 2002 avait fait l objet d une provision dotée à n 1999 en résultat exceptionnel Depuis lors les cotisations versées sont enregistrées en Autres frais administratifs Dans le cas de plans d options d achat et de plans d attribution gratuite d actions consentis aux salariés une provision doit être constatée à hauteur de la moins value que subira l entité lors de la remise des actions aux salariés Cette provision pour risques est dotée dans la rubrique Frais de personnel pour un montant égal à la différence entre le cours de Bourse des actions propres à la date d arrêté et le prix d exercice (zéro en cas d attribution gratuite d actions) si l entité n a pas encore acquis les actions propres à remettre aux salariés entre le prix de revient des actions propres déjà détenues et le DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U Xprix d exercice (zéro en cas d attribution gratuite d actions) si l entité a déjà acquis les actions propres à remettre aux salariés Lorsque l attribution des actions aux salariés est conditionnée à la présence de ces derniers dans l entité à l issue du plan ou à la réalisation d une condition de performance la dotation à la provision est étalée linéairement sur la durée de cette période d acquisition des droits Dans le cas de plans d options de souscription d actions aucune charge ne doit être comptabilisée au titre des actions à émettre Les comptes et les plans d épargne logement proposés à la clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre de la loi n° 65 554 du 10 juillet 1965 associent une phase de collecte de ressources sous forme d épargne rémunérée et une phase d emploi de ces ressources sous forme de prêts immobiliers cette dernière phase étant réglementairement conditionnée et dès lors indissociable de la phase de collecte Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont enregistrés au coût amorti Ces instruments génèrent pour Société Générale des engagements de deux natures une obligation de prêter au client dans le futur à un taux déterminé xé à l ouverture du contrat et une obligation de rémunérer l épargne dans le futur à un taux xé à l ouverture du contrat pour une durée indéterminée Les engagements aux conséquences défavorables pour Société Générale font l objet de provisions présentées au passif du bilan et dont les variations sont enregistrées en produit net bancaire au sein de la marge d intérêts Ces provisions ne sont relatives qu aux seuls engagements liés aux comptes et plans d épargne logement existants à la date de calcul de la provision Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans d épargne logement d une part sans compensation entre les engagements relatifs à des générations différentes de plans d épargne logement et sur l ensemble des comptes d épargne logement qui constitue une seule et même génération d autre part Sur la phase d épargne les engagements provisionnables sont évalués par différence entre les encours d épargne moyens attendus et les encours d épargne minimum attendus ces deux encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des observations historiques des comportements effectifs des clients Sur la phase crédit les engagements provisionnables incluent les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date d arrêté ainsi que les crédits futurs considérés comme statistiquement probables sur la base des encours au bilan à la date de calcul d une part et des observations historiques des comportements effectifs des clients d autre part Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération donnée Ces résultats sont mesurés par référence aux taux offerts à la clientèle particulière pour des instruments d épargne et de nancement équivalents en cohérence avec la durée de vie estimée des encours et leur date de mise en place Conformément aux dispositions de l avis n° 2000 05 du Conseil national de la comptabilité relatif à la comptabilisation des actions propres détenues par une entreprise relevant du CRBF les actions Société Générale acquises en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des dispositions législatives en vigueur sont inscrites en « titres de placement » (actions propres) à l actif du bilan Les actions Société Générale détenues dans le cadre d un soutien de cours ou d opérations d arbitrage sur indice CAC 40 sont présentées parmi les « titres de transaction » Les pro ts et pertes de change résultant des opérations courantes conclues en devises étrangères sont comptabilisés dans le compte de résultat Conformément au règlement 89 01 du Comité de la réglementation bancaire les opérations de change à terme dites « sèches » ou effectuées en couverture d autres opérations de change à terme sont évaluées selon le cours de change à terme restant à courir de la devise concernée Les positions de change au comptant et les autres opérations à terme sont évaluées mensuellement selon les cours de change of ciels au comptant de n de période Les différences de réévaluation ainsi dégagées sont enregistrées régulièrement dans le compte de résultat Par ailleurs les reports et déports liés aux opérations de change à terme couvertes au sens de l article 9 du règlement précité sont parallèlement rapportés au compte de résultat de manière linéaire sur la période restant à courir jusqu à l échéance de ces opérations Les opérations de couverture et de marché portant sur des instruments nanciers à terme de taux de change ou d actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements 88 02 et 90 15 modi és du Comité de la réglementation bancaire et de l instruction 94 04 de la Commission bancaire Les engagements nominaux sur les instruments nanciers à terme sont présentés sous une ligne unique au hors bilan ce montant représente le volume des opérations en cours il ne re ète ni le risque de marché ni le risque de contrepartie qui leur sont associés Les dérivés de crédit achetés à titre de couverture du risque de crédit sur des actifs nanciers non évalués à leur valeur de marché sont quant à eux classés et traités comme des engagements de garanties reçus Plusieurs cas sont à distinguer en ce qui concerne la comptabilisation des résultats afférents aux instruments nanciers à terme DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIILes charges et produits relatifs aux instruments nanciers à terme utilisés à titre de couverture affectés dès l origine à un élément ou à un ensemble homogène d éléments identi és sont constatés dans les résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts S ils concernent des instruments de taux d intérêt ils sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits et charges sur les éléments couverts en produits nets d intérêts S ils concernent des instruments autres que de taux (instruments sur actions indices boursiers de change etc ) ils sont comptabilisés en Résultat net sur opérations nancières dans la rubrique Résultat sur instruments nanciers à terme Les charges et produits relatifs aux instruments nanciers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat Ils sont inscrits en Résultat net sur opérations nancières dans la rubrique Résultat sur instruments nanciers à terme Les opérations de marché incluent d une part des instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ainsi que des instruments (tels que les dérivés de crédit options complexes ) qui bien que négociés de gré à gré sur des marchés moins liquides sont inclus dans des portefeuilles de transaction et d autre part certains instruments de dettes intégrant une composante d instrument nancier à terme dès lors que ce classement re ète de manière plus appropriée les résultats et risques associés Ces opérations sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture en l absence de marché liquide cette valeur est généralement déterminée à partir de modèles internes Ces valorisations sont corrigées le cas échéant d une décote (Reserve policy) déterminée en fonction des instruments concernés et des risques associés et intégrant une valorisation pruden te de l ens emble des instruments quelle que soit la liquidité du marché une rés erve estimée en fonction de la taille de la position et destinée à couvrir le risque d emprise une correction au titre de la moindre liquidité des instruments et des risques de modèles dans le cas des produits complexes ainsi que des opérations traitées sur des marchés moin s liquides (car récents ou plus spécialisés) Par ailleurs pour les opérations sur instruments nanciers à terme de taux d intérêt négociées de gré à gré la valeur de marché tient compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs Les gains ou pertes correspondants sont directement portés dans les résultats de l exercice qu ils soient latents ou réalisés Ils sont inscrits au compte de résultat en Résultat net sur opérations nancières Les pertes ou pro ts relatifs à certains contrats conclus dans le cadre notamment des activités de trésorerie gérées par la salle des marchés a n le cas échéant de béné cier de l évolution des taux d intérêt sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l instrument En n d exercice les pertes latentes éventuelles font l objet d une provision pour risques dont la contrepartie est enregistrée en Résultat net sur opérations nancières Société Générale enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent Les commissions rémunérant des services continus telles certaines commissions sur moyens de paiement les droits de garde sur titres en dépôt ou les commissions sur abonnements télématiques sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue Les commissions rémunérant des services ponctuels telles les commissions sur mouvements de fonds les commissions d apport reçues les commissions d arbitrage ou les pénalités sur incidents de paiement sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée dans la rubrique Produits de commissions Prestations de services et Autres Dans le cadre des opérations de syndication le taux d intérêt effectif de la fraction de nancement conservée à l actif de la Société Générale est aligné sur celui des autres participants en y intégrant si nécessaire une quote part des commissions de prise ferme et de participation le solde de ces commissions est enregistré en résultat à la n de la période de syndication Les commissions d arrangement sont prises en résultat à la date de conclusion juridique de l opération Ces commissions sont portées au compte de résultat dans la rubrique Produits de commissions Opérations sur marchés primaires La rubrique Frais de personnel comprend l ensemble des dépenses liées au personnel elle intègre notamment le montant de la participation et de l intéressement des salariés se rattachant à l exercice ainsi que les charges liées aux opérations de restructuration Société Générale en France et dans ses succursales à l étranger peut accorder à ses salariés des avantages pos térieurs à l emploi tels que les régimes de retraite ou indemnités de n de carrière des avantages à long terme tels que les parts variables différées les médailles du travail ou le compte épargne temps des indemnités de n de contrat de travail DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XLes régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations dé nies ou à prestations dé nies Les régimes à cotisations dé nies sont ceux pour lesquels l obligation de Société Générale se limite uniquement au versement d une cotisation mais ne comportent aucun engagement de Société Générale sur le niveau des prestations fournies Les cotisations versées constituent des charges de l exercice Les régimes à prestations dé nies désignent les régimes pour lesquels Société Générale s engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l intégralité de ces engagements de retraite Elle est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées Cette méthode d évaluation tient compte d hypothèses démographiques de départs anticipés d augmentations de salaires et de taux d actualisation et d in ation Lorsque ces régimes sont nancés par des fonds externes répondant à la dé nition d actifs du régime la provision destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de la juste valeur de ces fonds Les différences liées aux changements d hypothèses de calcul (départs anticipés taux d actualisation ) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs de couverture ) constituent des écarts actuariels (gains ou pertes) Ils sont amortis en résultat sur la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du personnel béné ciaires du régime concerné dès lors qu ils excèdent la plus grande des deux valeurs suivantes (méthode du corridor) 10 % de la valeur actualisée de l engagement au titre des prestations dé nies 10 % de la juste valeur des actifs à la n de l exercice précédent En cas de mise en place d un nouveau régime (ou avenant) le coût des services passés est étalé sur la durée résiduelle d acquisition des droits La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre des régimes à prestations dé nies comprend les droits supplémentaires acquis par chaqu e salarié (coût des services rendus) le coût nancier correspondant à l effet de la désactualisation le produit attendu des placements dans les fonds de couverture (rendement brut) l amortissement des écarts actuariels et des coûts des services passés l effet des réductions et liquidations de régimes Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai supérieur à douze mois après la clôture de l exercice pendant lequel ces derniers ont rendu les services correspondants La méthode d évaluation est identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l emploi au traitement près des écarts actuariels et des coûts des services passés qui sont comptabilisés immédiatement en résultat La rubrique Coût du risque comprend les dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions pour risque de crédit les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties ainsi que des dotations et reprises de provisions pour autres risques La rubrique Gains ou pertes sur actifs immobilisés regroupe les plus ou moins values de cession ainsi que les dotations nettes aux dépréciations sur titres de participation et parts dans les entreprises liées autres titres détenus à long terme titres d investissement et immobilisations d exploitation Les résultats sur immobilisations hors exploitation sont classés au sein du produit net bancaire Société Générale a mis en place depuis l exercice 1989 un dispositif d intégration scale Au 31 décembre 2012 314 sociétés liales ont conclu une convention d intégration scale avec Société Générale Chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d impôt dont elle aurait été redevable en l absence d intégration scale avec Société Générale Le taux normal de l impôt sur les sociétés est de 33 3 % depuis le 1er janvier 2007 les plus values à long terme sur titres de participation sont exonérées sous réserve de la taxation à l impôt sur les sociétés d une quote part de frais et charges de 12 % sur le montant des plus values brutes en cas de réalisation d une plus value nette à long terme S y ajoute une Contribution Sociale de 3 3 % (assise sur l impôt sur les sociétés après application d un abattement de 0 76 M EUR) instaurée en 2000 En outre au titre du régime des sociétés mères et liales les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la participation est au moins égale à 5 % sont exonérés à hauteur de 95 % Les crédits d impôt sur revenus de créances et de portefeuille titres lorsqu ils sont effectivement utilisés en règlement de l impôt sur les sociétés dû au titre de l exercice sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent La charge d impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur les béné ces du compte de résultat Société Générale utilise la faculté d enregistrer des impôts différés dans ses comptes sociaux DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIILes impôts différés sont comptabilisés dès lors qu une différence temporaire est identi ée entre les valeurs comptables retraitées et les valeurs scales des éléments de bilan La méthode appliquée est celle du report variable selon laquelle les impôts différés constatés au cours des exercices antérieurs sont modi és lors d un changement de taux d imposition L effet correspondant est enregistré en augmentation ou en diminution de la charge d impôt différé Les actifs d impôt différé nets sont pris en compte dès lors qu il existe une perspective de récupération sur un horizon déterminé Pour l exercice 2012 et au delà les taux d imposition retenus pour calculer les stocks d impôts différés de l entité scale française s élèvent à 34 43 % pour les résultats imposés au taux normal pour les résultats imposés au taux réduit le taux retenu est de 4 13 % compte tenu de la nature des opérations concernées Les impôts différés sont déterminés au niveau de chaque entité scale et ne font pas l objet d une actualisation dès lors que son effet n est pas signi catif ou qu un échéancier précis de reversement n a pu être établi La rubrique Résultat exceptionnel comprend les produits et charges encourus par Société Générale dont la survenance revêt un caractère exceptionnel soit par leur nature soit par leur montant Ils sont le plus souvent générés par des événements exogènes à l activité de Société Générale DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XC RÉ AN C ES SU R LE S É TA B LI SS EME N TS DE C RÉ DI T(En M EUR)Au 31 décembre 2012 le montant des créances douteuses s élève à 191 M EUR (dont 26 M EUR de créances douteuses compromises) contre 245 M EUR (dont 27 M EUR (1) de créances douteuses compromises) au 31 décembre 2011 Dont créances concernant les entreprises liées 73 869 M EUR au 31 décembre 2012 (contre 83 637 M EUR au 31 décembre 2011) (2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIO PÉ R AT I ON S AV EC L A C LI EN T ÈLE(En M EUR)Dont créances remises en garantie de passif 89 520 M EUR dont éligibles au re nancement de la Banque de France 14 873 M EUR au 31 décembre 2012 (16 527 M EUR (1) au 31 décembre 2011) Dont prêts participatifs 1 585 M EUR au 31 décembre 2012 (1 292 M EUR au 31 décembre 2011) (2) Au 31 décembre 2012 le montant des créances douteuses s élève à 7 834 M EUR (dont 3 000 M EUR de créances douteuses compromises) contre 6 673 M EUR (dont (3) 2 873 M EUR de créances douteuses compromises) au 31 décembre 2011 Dont créances concernant les entreprises liées 77 769 M EUR au 31 décembre 2012 (67 601 M EUR au 31 décembre 2011) (4) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XE FF E TS PUB LI CS OB LI G AT I ONS E T AU TR E S T I T RES À R E V EN U FI X E ACT I O NS E T AU T R ES TI T R ES À R E V E NU VA R I ABLE(En M EUR) Dont titres éligibles au re nancement Banque de France 40 859 M EUR (1) I N FO R M AT I O N S CO M PLÉ M EN TAI RE S SU R LES T IT R E S(En M EUR)Ces montants ne tiennent pas compte des résultats latents afférents aux instruments nanciers affectés en couverture des titres de placement * ** Au 31 décembre 2012 le montant des titres de transaction cotés s élève à 83 807 M EUR contre 42 075 M EUR au 31 décembre 2011 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIT R A NSF ERT DE P OR T E FEUI LLE SEn application de l avis du CNC 2008 19 publié en décembre 2008 Société Générale a procédé aux transferts suivants au 4e trimestre 2008 (En M EUR)Le montant du résultat sur l exercice 2012 qui aurait été enregistré en produit net bancaire si les instruments n avaient pas été reclassés se serait élevé à 0 5 M EUR La variation de valeur des titres reclassés s explique par l apport de la branche d activité à la société IEC en date du 5 novembre 2010 pour 17 762 M EUR et par une cession en 2012 de 45 M EUR PAR T I C I PAT I ON S E T AU T RE S T I T R ES DÉ T E NU S À LO NG TE R M E(En M EUR)Les principaux mouvements de l exercice concernent (1) les titres Pro n Bank 23 M EUR le réajustement de la participation CRH + 11 M EUR Le principal mouvement concerne (2) la dépréciation du titre Seabank + 91 M EUR DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XPAR T S DA N S LE S E NT R E PR IS ES LI ÉES(En M EUR)Les principaux mouvements de l exercice concernent (1) la cession Geniki 1 395 M EUR la cession Makatea 1 895 M EUR le remboursement de la prime d émission Brigantia 861 M EUR la réduction de capital SG Immobel 500 M EUR la réduction de capital Orpavimob 372 M EUR Les principaux mouvements sur dépréciations concernent (2) Rosbank 250 M EUR SGHP 162 M EUR Geniki + 1 278 M EUR Toutes les transactions avec les parties liées ont été conclues à des conditions normales de marché DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIII M M OB I LI SAT I ONS(En M EUR)ACT IO N S PRO PR ES(En M EUR)Valeur nominale de l action 1 25 euro Cours de l action au 31 décembre 2012 28 34 euros Le Groupe a mis en place le 22 août 2011 un contrat de liquidité qui pour sa mise en uvre a été doté de 170 M EUR a n d intervenir sur le titre Société Générale (1) La valeur comptable est évaluée conformément au nouvel avis du CNC n° 2008 17 approuvé le 6 novembre 2008 relatif aux stock options et attributions gratuites d actions (2) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XAU T R ES AC T IFS E T CO M PT ES DE R ÉG UL AR I S AT I O N(En M EUR)Il s agit essentiellement de dépôts de garantie versés sur instruments nanciers (1) La valorisation des dérivés représente 52 753 M EUR (68 376 M EUR au 31 décembre 2011) (2) DE T T E S E N V E RS LE S É TA BL IS SE M E NT S D E C R ÉDI T(En M EUR)Dont dettes concernant les entreprises liées 63 320 M EUR au 31 décembre 2012 (44 834 M EUR au 31 décembre 2011) (1) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIO PÉ R AT I ON S AV EC L A C LI EN T ÈLE(En M EUR) Dont dettes concernant les entreprises liées 144 181 M EUR au 31 décembre 2012 (159 617 M EUR au 31 décembre 2011) (1) D E T T E S R EPR É SEN T É ES PA R U N T I T RE(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XAU T R ES PAS SI FS E T COM P TE S D E R ÉG UL A R IS ATI O N(En M EUR)Il s agit essentiellement de dépôts de garantie versés sur instruments nanciers (1) La valorisation des dérivés représente 14 206 M EUR (14 234 M EUR au 31 décembre 2011) (2) PROVI S IO NS E T D ÉP RÉ CI AT IO N S(En M EUR)Dont dépréciation sur encours douteux compromis 2 205 M EUR (1) Société Générale maintient dans ses comptes sociaux des provisions pour risques pays calculées en appliquant les modalités xées par l administration scale (2) Hors actions propres (3) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII(En M EUR)(En M EUR) Pour tenir compte de l évolution d un ensemble de risques juridiques dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes (6) ainsi que la décision récente du Conseil d État relative au précompte (au titre duquel l exposition de Société Générale s élève à 1 5 Md EUR avant tout exercice des éventuelles voies de recours) Société Générale a enregistré au 31 décembre 2012 une dotation complémentaire aux provisions de 300 M EUR COM P T ES E T PL A NS D É PA RG N E LOG EM EN T(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X(En M EUR)(En M EUR)Les plans d épargne logement génèrent pour le Groupe deux types d engagement aux conséquences potentiellement défavorables générateu rs de la provision PEL CEL un engagement de prêter à un taux déterminé xé à l ouverture du plan et un engagement de rémunérer l épargne à un taux lui aussi déterminé à l ouverture du plan Les taux d intérêts longs (auxquels est sensible le niveau de provisionnement) étant faibles en 2012 le provisionnement épargne logement est principalement lié aux risques attachés à l engagement de rémunérer les dépôts Le niveau de provisionnement se monte à 0 62 % des encours totaux au 31 décembre 2012 Les paramètres d estimation des comportements futurs des clients résultent d observations historiques de longue période (plus de 10 ans) La valeur des paramètres ainsi déterminée peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès lors que ce dernier peut remettre en question la capacité prédictive des données passées pour déterminer les comportements futurs des clients Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés notamment les taux d intérêt et les marges sont déterminées à partir de données observables et représentent à la date d évaluation la meilleure estimation retenue par Société Générale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodes concer nées en cohérence avec la politique de gestion des risques de taux d intérêt de la Banque de détail Les taux d actualisation retenus sont déterminés à partir de la courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date d évaluation moyennés sur une période de douze mois DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIDE T T ES S UBO RDO N NÉ ES(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X(En M EUR)Le Conseil d administration peut décider de différer partiellement ou totalement la rémunération des TSDI dans le cas où l Assemblée générale ordinaire approuvant les comptes (1) sociaux n aurait pas décidé la mise en paiement d un dividende Société Générale a émis jouissance le 1er juillet 1985 348 M EUR de titres subordonnés à durée indéterminée assortis de bons d acquisition de certi cats d investissement privilégiés Ceux ci ne sont remboursables qu en cas de liquidation de la société après remboursement complet des dettes non subordonnées Les autres titres et emprunts sont assortis d une clause de remboursement anticipé à partir de leur dixième année à la seule option de Société Générale En 2012 Société Générale a procédé pour 2 M EUR net d impôt à des rachats partiels sur le marché en dessous du prix d émission de titres super subordonnés 14 M EUR net d impôt à deux offres de rachat de titres subordonnés remboursables placés auprès d investisseurs institutionnels La charge nette des dettes subordonnées hors impôt et hors impact des rachats s élève à 918 M EUR en 2012 (1 082 M EUR en 2011) (2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIÉ VO LU T IO N DE S CA PITAU X PR OPRE S(En M EUR)Au 31 décembre 2011 le capital de Société Générale entièrement libéré s élève à 970 099 988 75 EUR et se compose de 776 079 991 actions d une valeur nominale de (1) 1 25 EUR Société Générale a procédé en 2011 aux augmentations de capital suivantes représentant un total de 37 1 M EUR assorties d une prime d émission de 1 067 5 M EUR 29 9 M EUR liée à la distribution de dividendes assortie d une prime d émission de 858 8 M EUR 7 2 M EUR d augmentation de capital réservée aux salariés assortie d une prime d émission de 208 7 M EUR Après neutralisation des dividendes sur actions propres 19 3 M EUR (2) Au 31 décembre 2011 le montant des réserves de Société Générale s élève à 3 650 467 236 78 EUR et se compose de 93 302 703 89 EUR au titre de la réserve légale (3) 2 097 253 512 08 EUR au titre de la réserve spéciale des plus values à long terme et 1 459 911 020 81 EUR au titre des autres réserves Au 31 décembre 2012 le capital de Société Générale entièrement libéré s élève à 975 341 533 75 EUR et se compose de 780 273 227 actions d une valeur nominale de (4) 1 25 EUR Société Générale a procédé en 2012 aux augmentations de capital suivantes représentant un total de 5 2 M EUR assorties d une prime d émission de 75 2 M EUR 5 2 M EUR d augmentation de capital réservée aux salariés assortie d une prime d émission de 75 2 M EUR 0 002 M EUR résultant de l exercice par les salariés d options attribuées par le Conseil d administration assortis d une prime d émission de 0 041 M EUR Au 31 décembre 2012 le montant des réserves de Société Générale s élève à 3 643 901 508 84 EUR et se compose de 97 009 998 88 EUR au titre de la réserve légale (5) 2 097 253 512 08 EUR au titre de la réserve spéciale des plus values à long terme et 1 449 637 997 88 EUR au titre des autres réserves Dont provision pour investissement reprise au 31 décembre 2012 pour 10 M EUR (6) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XE N GAG EM E NT S PAR SI G N AT UR E(En M EUR) Dont engagements donnés aux entreprises liées 29 630 M EUR au 31 décembre 2012 (59 527 M EUR au 31 décembre 2011) (1) Dont engagements reçus d entreprises liées 2 581 M EUR au 31 décembre 2012 (3 054 M EUR au 31 décembre 2011) (2) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIEN GAG EM EN T S S UR IN ST RU M E NT S FIN A NCI ER S DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XPRO DU I TS E T CH AR G ES D I NT É R Ê T S(En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIR E V EN US DE S T I T R ES À R E VE NU VA RI A B LE(En M EUR) Les dividendes perçus sur le portefeuille de transaction sont classés en résultat net sur opérations nancières (1) PRO DU I TS NE TS DES C O M M IS SI O NS(En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XR É SU LTAT N E T S UR OPÉ R AT IO NS FI NA NCI ÈRES(En M EUR) FR A I S DE PE R SO NN EL(En M EUR) Décomposition de la charge sur les cinq derniers exercices (1) (En M EUR)Le montant des jetons de présence versés aux administrateurs de la société au cours de l exercice 2012 est de 1 25 million d euros Les rémunérations versées en 2012 aux organes de direction (Président Directeur général et aux trois Directeurs généraux délégués) s élèvent à 4 68 millions d euros (dont 1 38 million d euros de part variable au titre de l exercice 2011 et 0 3 million d euros de rémunération complémentaire qui a été octroyée au Président suite à la rupture de son contrat de travail) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIAVA NTAGES D U PER SO N NE L(En M EUR) Notes Pour les régimes de retraite ou autres régimes postérieurs à l emploi les écarts actuariels qui excédent 10 % du maximum entre l engagement et les actifs sont amortis sur la 1 durée de vie estimative résiduelle des participants en application de l option ouverte du corridor Les régimes de retraite postérieurs à l emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes et des régimes d indemnités 2 de n de carrière Les prestations sous forme de rentes viennent en complément des pensions de retraite versées par les régimes généraux et obligatoires Société Générale a 28 régimes de retraite postérieurs à l emploi qui se répartissent sur 18 pays 90 % des engagements bruts de ces régimes sont concentrés sur 5 régimes qui se situent en France Royaume Uni et États Unis Les autres avantages à long terme sont des programmes de rémunération différée tels que les rémunérations variables long terme des comptes épargne temps des médailles du travail Il y a une douzaine de plans répartis sur 10 pays Les montants d engagements des régimes à prestations dé nies ont été déterminés par des actuaires quali és indépendants 3 Les régimes à cotisations dé nies sont ceux pour lesquels l obligation de Société Générale se limite uniquement au versement d une cotisation mais ne comportent aucun engagement de la Société sur le niveau des prestations fournies Les principaux régimes de retraite à cotisations dé nies dont béné cient les salariés de Société Générale sont situés en France Ils regroupent notamment l assurance vieillesse obligatoire et les régimes de retraite nationaux Agirc et Arrco ainsi que les régimes de retraite mis en place par certaines succursales de Société Générale pour lesquels elles n ont qu une obligation de cotiser (abondement PERCO) Les charges sur ces régimes sont en 2012 de 405 M EUR (395 M EUR en 2011) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X(En M EUR) (En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII(En M EUR) (composition tous régimes confondus et cotisations futures)La juste valeur des actifs de régimes se répartit à hauteur de 47 % d obligations 43 % d actions et 10 % autres Les titres Société Générale détenus en direct ne sont pas signi catifs Les excédents d actifs de régime s élèvent à un montant de 134 M EUR Les cotisations employeurs devant être versées pour 2013 sont estimées à 5 M EUR au titre des régimes d avantages postérieurs à l emploi à prestations dé nies Les rendements réels sur les actifs du régime et les actifs distincts ont été (En M EUR)Les hypothèses de taux de rendement attendus sont décrites en 2 5 (note 3) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X Notes Les hypothèses par zone géographique sont des moyennes pondérées par la valeur actuelle des obligations (DBO) à l exception des rendements attendus des actifs qui sont 1 des moyennes pondérées par la juste valeur des actifs Les courbes des taux d actualisation utilisées sont les courbes des obligations corporate notées AA (source Merrill Lynch) observées n octobre pour les devises USD GBP et 2 EUR corrigées n décembre dans les cas où la baisse des taux avait un impact signi catif Les taux d in ation utilisés sont les objectifs long terme des banques centrales des zones monétaires ci dessus L amplitude des taux de rendement attendus des actifs est liée à la composition des actifs 3 D une manière générale les taux de rendement attendus des actifs de régime sont calculés en pondérant les rendements anticipés susceptibles d être dégagés sur chacune des catégories d actifs par leurs poids respectifs dans la juste valeur de l actif Pour les actifs couvrant les régimes français les taux de rendement à long terme retenus sont de 7 2 % pour les actions 2 9 % pour les obligations et 2 1 % pour le monétaire Au Royaume Uni les taux de rendements retenus pour les actions sont de 7 1 % et pour les obligations de 3 4 % La durée de vie active moyenne restante des salariés est calculée en tenant également compte des hypothèses de taux de rotation 4 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII(En pourcentage de l élément mesuré) Note Les sensibilités publiées sont des moyennes pondérées des variations observées par la valeur actuelle des engagements (impact sur la valeur actuelle des obligations) ou par (1) la juste valeur des actifs ou par la charge N+1 attendue (impact sur le total net des charges) (En M EUR) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XPL A NS D OP TI O N S D ACH AT OU D E SO US CR IP T I ON D ACTI O NS (SO) E T PL A N S D AT T R I B UT I ON G R AT U I T E D ACT I ON S (AG A)Les régimes sur capitaux propres offerts aux employés de Société Générale au cours de la période se terminant le 31 décembre 2012 sont brièvement décrits ci dessous Les conditions de performance sont décrites dans le chapitre « Gouvernement d entreprise » (1) La dette enregistrée au bilan au titre du plan 2012 décrit ci dessus s élève à 33 M EUR au 31 décembre 2012 Pour couvrir le plan 2012 décrit ci dessus Société Générale a acquis 2 153 499 actions Société Générale pour un coût de 64 M EUR DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIICOÛ T D U R I SQ UE(En M EUR) Pour tenir compte de l évolution d un ensemble de risques juridiques dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes (2) ainsi que la décision récente du Conseil d État relative au précompte (au titre duquel l exposition de Société Générale s élève à 1 5 Md EUR avant tout exercice des éventuelles voies de recours) Société Générale a enregistré au 31 décembre 2012 une dotation complémentaire aux provisions de 300 M EUR G A I NS O U PE R TE S S UR ACT I FS IM M O BI LI S ÉS(En M EUR) Société Générale a cédé l intégralité de sa participation dans Géniki soit 99 08 % à Piraeus Bank Cette cession a généré une moins value de 1 395 M EUR (1) Dont 720 M EUR de dotations et 1 365 M EUR de reprises en 2012 concernant les entreprises liées (Cf Note 6 Parts dans les entreprises liées) (2) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XI M P ÔT S SU R LES BÉ NÉ FI CE S(En M EUR) La charge scale de l exercice 2012 intègre un gain d intégration scale de 66 0 M EUR contre un gain de 44 0 M EUR au titre de l exercice 2011 (314 sociétés liales (1) concernées en 2012 contre 344 en 2011) E M PLO I S E T RE S SO UR CE S OPÉR ATI O NN ELS V E NT ILÉS S E LON L A D UR ÉE R ESTA NT À CO URI R(En M EUR) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XIIO PÉ R AT I ON S EN DE V IS ES(En M EUR)DÉC O MP OS I T IO N DU PRO DU I T N E T BA NCAI R E PA R ZON E G É OG R A PH I Q UE(1)(En M EUR) (En M EUR) (En M EUR) Établie en fonction du pays de comptabilisation des revenus et charges (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XI M PL AN TAT I ON S DANS LES É TATS O U T ER R I TO I R ES N ON CO OPÉ R AT IFSSociété Générale a dé ni depuis 2003 des règles internes strictes a n d éviter tout développement d implantations dans les pays quali és de paradis scaux non coopératifs par l OCDE Toute implantation ou tout développement d activités dans les implantations existantes ne peut être autorisé que par décision de la Direction générale après avis du Secrétariat général et de la Direction des risques Depuis 2010 Société Générale a décidé de fermer et a mis en uvre les démarches nécessaires pour fermer toutes les implantations du Groupe dans des États ou Territoires jugés non coopératifs par la France et dont la liste pour l année 2012 a été mise à jour par l arrêté ministériel du 4 avril 2012 (publié au JO du 12 avril 2012) À la date du 31 décembre 2012 Société Générale ne détenait plus directement ou indirectement aucune implantation en activité dans les États concernés La fermeture dé nitive de la succursale de la banque d investissement (SG MANILLE) et du bureau de représentation de la banque privée (SG FSC Manilla) situés aux Philippines est suspendue à une décision des autorités Philippines Société Générale détient par ailleurs une licence non utilisée à Brunei DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X Pour les liales et participations étrangères capitaux propres et compte de résultat retenus dans les comptes consolidés du groupe et dans leur devise de reporting (1) consolidé Le chiffre d affaires est égal au produit net bancaire pour les liales bancaires et nancières (2) Comptes sociaux non encore audités pour les sociétés françaises (3) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3N O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U XII DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIN O T E S A N N E X E S A U X C O M P T E S S O C I A U X(en milliers d euros) DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3P R I N C I PA U X M O U V E M E N T S AYA N T A F F E C T É L E P O R T E F E U I L L E T I T R E S E N 2 0 1 2IIP R I N C I P A U X M O U V E M E N T S A Y A N T A F F E C T É L E P O R T E F E U I L L E T I T R E S E N 2 0 12Au cours de l année 2012 Société Générale a notamment effectué les opérations suivantes sur son portefeuille titres Comprend les réductions de capital les Transmissions Universelles de Patrimoine et les liquidations (1) Le tableau ci dessous récapitule les mouvements signi catifs enregistrés en 2012 par le portefeuille de Société Générale Titres pour lesquels les franchissements de seuils sont exprimés en pourcentage de détention directe par Société Générale SA (1) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR A P P O R T D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O M P T E S A N N U E L SR A P P O R T D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O M P T E S A N N U E L SSOC IÉ T É G ÉN ÉR A LE E X E RC I CE CLO S LE 31 D É CE M B RE 2 012Aux Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été con ée par votre assemblée générale nous vous présentons notre rapport relatif à l exercice clos le 31 décembre 2012 sur le contrôle des comptes annuels de Société Générale tels qu ils sont joints au présent rapport la justi cation de nos appréciations les véri cations et informations spéci ques prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d administration Il nous appartient sur la base de notre audit d exprimer une opinion sur ces comptes I O PI N I ON S UR LES C O MP T ES A NNU ELSNous avons effectué notre audit selon les normes d exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en uvre de diligences permettant d obtenir l assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d anomalies signi catives Un audit consiste à véri er par sondages ou au moyen d autres méthodes de sélection les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptes annuels Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations signi catives retenues et la présentation d ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suf sants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certi ons que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image dèle du résultat des opérations de l exercice écoulé ainsi que de la situation nancière et du patrimoine de la société à la n de cet exercice Sans remettre en cause l opinion exprimée ci dessus nous attirons votre attention sur la note 1 Comparabilité des comptes de l annexe qui expose les effets sur le compte de résultat de l exercice d une correction d erreur sur exercice antérieur I I J UST I FI CAT I ON D ES APPR É CI AT I O NSEn application des dispositions de l article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justi cation de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants Dans le cadre de l arrêté des comptes votre société constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités et procède également selon les modalités décrites dans la note 1 de l annexe à des estimations comptables signi catives portant notamment sur la valorisation des titres de participation et des autres titres détenus à long terme l évaluation des impôts différés actifs ainsi que l évaluation des engagements de retraite et autres avantages postérieurs à l emploi Nous avons d une part revu et testé les processus mis en place par la direction les hypothèses retenues et les paramètres utilisés et d autre part véri é que ces estimations comptables s appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1 de l annexe Comme indiqué dans la n ote 1 de l annexe votre société utilise des modèles internes pour la valorisation des instruments nanciers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs Nos travaux ont consisté d un e part à revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés et d autre part à apprécier les données et les hypothèses utilisées et leur observabilité ainsi que la prise en compte des risqu es généralement constatés sur les marchés dans les valorisations Les appréciations ainsi portées s inscrivent dans le cadre de notre démarche d audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R A P P O R T D E S C O M M I S S A I R E S A U X C O M P T E S S U R L E S C O M P T E S A N N U E L SIII I I V ÉR IFI CAT I ON S E T I N FOR M ATI O NS SPÉC I FI QU ESNous avons également procédé conformément aux normes d exercice professionnel applicables en France aux véri cations spéci ques prévues par la loi Nous n avons pas d observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation nancière et les comptes annuels Concernant les informations fournies en application des dispositions de l article L 225 102 1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nous avons véri é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l établissement de ces comptes et le cas échéant avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle Sur la base de ces travaux nous attestons l exactitude et la sincérité de ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux participations réciproques et à l identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Paris La Défense et Neuilly sur Seine le 4 mars 2013 Les Commissaires aux Comptes Isabelle SANTENAC Jean Marc MICKELER DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 311É L É M E N T S J U R I D I Q U E SSTATUTS 450RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D ADMINISTRATION 456CHARTE DE L ADMINISTRATEUR 461 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS TAT U T SLa Société dénommée Société Générale est une société anonyme fondée suivant acte approuvé par décret du 4 mai 1864 et agréée en qualité de banque La durée de Société Générale antérieurement xée à cinquante années à compter du 1er janvier 1899 a été ensuite prorogée de quatre vingt dix neuf années à compter du 1er janvier 1949 Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires relatives aux établissements de crédit notamment les articles du Code monétaire et nancier qui leur sont applicables elle est régie par la législation commerciale notamment par les articles L 210 1 et suivants du Code de commerce ainsi que par les présents statuts Le Siège de Société Générale est établi à Paris (9e) 29 boulevard Haussmann II peut être transféré en tout autre lieu conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur Société Générale a pour objet dans les conditions déterminées par la législation et la réglementation applicables aux établissements de crédit d effectuer avec toutes personnes physiques ou morales tant en France qu à l étranger toutes opérations de banque toutes opérations connexes aux opérations bancaires notamment toutes prestation s de services d investissement ou services connexes visés aux articles L 321 1 et L 321 2 du Code monétaire et nancier toutes prises de participations Société Générale peut également à titre habituel dans le cadre des conditions dé nies par le Comité de la réglementation bancaire et nancière effectuer toutes opérations autres que celles visées ci dessus notamment le courtage d assurances D une façon générale Société Générale peut effectuer pour elle même et pour le compte de tiers ou en participation toutes opérations nancières commerciales industrielles ou agricoles mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou indirectement aux activités ci dessus ou susceptibles d en faciliter l accomplissement Le capital est de 975 341 533 75 EUR Il est divisé en 780 273 227 actions ayant chacune une valeur nominale de 1 25 EUR et entièrement libérées Le capital peut être augmenté ou réduit par décision de la ou des assemblées compétentes Toute réduction de capital motivée par des pertes s opérera entre les actionnaires proportionnellement à leur participation au capital social Sauf dispositions légales ou statutaires contraires toutes les actions jouissent des mêmes droits Tous les titres qui composent ou composeront le capital social seront entièrement assimilés en ce qui concerne les charges scales En conséquence tous impôts et taxes qui pour quelque cause que ce soit pourraient à raison du remboursement du capital devenir exigibles pour certains d entre eux seulement soit au cours de l existence de la Société soit à la liquidation seront répartis entre tous les titres composant le capital lors de ce ou de ces remboursements de façon que tout en tenant compte éventuellement du montant nominal et non amorti des titres et de leurs droits respectifs tous les titres actuels ou futurs confèrent à leurs propriétaires les mêmes avantages effectifs et leur donnent droit à recevoir la même somme nette Chaque fois qu il est nécessaire de posséder un certain nombre d actions pour exercer un droit il appartient aux propriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire le cas échéant du groupement correspondant à la quantité requise d actions S T A T U T S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S TAT U T SIILes actions sont au gré de l ayant droit nominatives ou au porteur et sont librement négociables sauf dispositions légales contraires Tout actionnaire agissant seul ou de concert venant à détenir directement ou indirectement 1 5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société est tenu d informer celle ci dans le délai de quinze jours à compter du franchissement de ce seuil et d indiquer également lors de cette déclaration le nombre de titres qu il détient donnant accès à terme au capital Les sociétés de gestion de Fonds communs de placement sont tenues de procéder à cette information pour l ensemble des actions de la Société détenues par les fonds qu elles gèrent Au delà de 1 5 % chaque franchissement de seuil supplémentaire de 0 50 % du capital social ou des droits de vote doit également donner lieu à déclaration à la Société dans les conditions xées ci dessus Le non respect de cette obligation est sanctionné conformément aux dispositions légales à la demande consignée dans le procès verbal de l Assemblée générale d un ou plusieurs actionnaires détenant 5 % au moins du capital ou des droits de vote de la Société Tout actionnaire agissant seul ou de concert est également tenu d informer la Société dans le délai de quinze jours lorsque son pourcentage du capital ou des droits de vote devient inférieur à chacun des seuils mentionnés au présent article La Société peut à tout moment conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur demander à l organisme chargé de la compensation des titres des renseignements relatifs aux titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées ainsi qu aux détenteurs desdits titres Les droits des titulaires d actions sont établis conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur sous réserve de dispositions particulières des présents statuts I AD MI NI S TR AT EU R SLa Société est administrée par un Conseil d administration comportant deux catégories d administrateurs Leur nombre est de neuf au moins et de treize au plus La durée des fonctions des administrateurs nommés par l Assemblée générale ordinaire est de quatre ans à compter de l adoption de la présente clause statutaire sans modi cation de la durée des mandats en cours à la date de cette adoption Lorsqu en application des dispositions législatives et réglementaires en vigueur un administrateur est nommé en remplacement d un autre il n exerce ses fonctions que pendant la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur Chaque administrateur doit être propriétaire de 600 actions au moins Le statut et les modalités d élection de ces administrateurs sont xés par les articles L 225 27 à L 225 34 du Code de commerce ainsi que par les présents statuts Leur nombre est de deux dont un représentant les cadres et un représentant les autres salariés En tout état de cause leur nombre ne peut excéder le tiers des administrateurs nommés par l Assemblée générale La durée de leurs fonctions est de trois ans Quel que soit son mode de désignation les fonctions d un administrateur prennent n à l issue de la réunion de l Assemblée générale ordinaire qui statue sur les comptes de l exercice écoulé tenue dans l année au cours de laquelle expire son mandat Les administrateurs sont toujours rééligibles sous réserve des dispositions légales relatives notamment à leur âge DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS TAT U T SI I M O DA LI TÉ S D ÉLE CT IO N DES A DM I NI STR AT EUR S ÉLUS PA R L E PER SO NNEL S ALA R IÉPour chaque siège à pourvoir le mode de scrutin est celui prévu par les dispositions légales Les premiers administrateurs élus par le personnel salarié entreront en fonction lors de la réunion du Conseil d administration tenue après proclamation du résultat complet des premières élections Les administrateurs suivants entreront en fonction à l expiration du mandat des administrateurs sortants Dans toutes les hypothèses où pour quelque raison que ce soit le nombre effectivement pourvu de sièges d administrateurs élus devient inférieur au nombre statutaire avant le terme normal du mandat de ces administrateurs les sièges non pourvus demeurent vacants jusqu à ce terme et le Conseil continue jusque là à se réunir et délibérer valablement Les élections sont organisées tous les trois ans de telle manière qu un deuxième tour puisse avoir lieu au plus tard quinze jours avant le terme normal du mandat des administrateurs sortants Tant pour le premier que pour le deuxième tour de scrutin les délais à respecter pour chaque opération électorale sont les suivants l af chage de la date de l élection est effectué au moins huit semaines avant la date du scrutin l af chage des listes des électeurs au moins six semaines avant la date du scrutin le dépôt des candidatures au moins cinq semaines avant la date du scrutin l af chage des listes de candidats au moins quatre semaines avant la date du scrutin l envoi des documents nécessaires aux votes par correspondance au moins trois semaines avant la date du scrutin Les candidatures ou listes de candidats autres que ceux présentés par une organisation syndicale représentative doivent être accompagnées d un document comportant les noms et signatu res des cen t salariés présentant les candidats Le scrutin se déroule le même jour sur le lieu de travail et pendant les horaires de travail Toutefois peuvent voter par correspondance les agents absents le jour du scrutin les salariés travaillant à l étranger les agents d un service d un bureau ou détachés dans une liale en France ne disposant pas d un bureau de vote ou ne pouvant voter dans un autre bureau Chaque bureau de vote est composé de trois membres électeurs la Présidence étant assurée par le plus âgé d entre eux Le bon déroulement des opérations de vote est placé sous sa responsabilité Le dépouillement a lieu dans chaque bureau de vote et immédiatement après la clôture du scrutin le procès verbal est établi dès la n des opérations de dépouillement Les procès verbaux sont immédiatement transmis au siège de Société Générale où il sera constitué un bureau centralisateur des résultats en vue d établir le procès verbal récapitulatif et de procéder à la proclamation des résultats Les modalités de scrutin non précisées par les articles L 225 27 à L 225 34 du Code de commerce ou les présents statuts sont arrêtés par la Direction générale après consultation des organisations syndicales représentatives Ces modalités pourront prévoir le recours au vote électronique dont la mise en uvre pourra déroger en tant que de besoin aux modalités d organisation matérielle et de déroulement du scrutin et écrites dans les présents statuts I I I CE N SEU R SSur proposition du Président le Conseil d administration peut désigner un ou deux censeurs Les censeurs sont convoqués et participent avec voix consultative aux réunions du Conseil d administration Ils sont nommés pour quatre ans au plus et peuvent toujours être renouvelés dans leurs fonctions de même qu il peut à tout moment être mis n à celles ci Ils peuvent être choisis parmi les actionnaires ou en dehors d eux et recevoir une rémunération annuellement déterminée par le Conseil d administration Le Conseil d administration détermine les orientations de l activité de la Société et veille à leur mise en uvre Sous réserve des pouvoirs expressément attribués à l Assemblée générale et dans la limite de l objet social il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concer nent Il procède aux contrôles et véri cations qu il juge opportuns Le Président ou le Directeur général est tenu de communiquer à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l accomplissement de sa mission DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S TAT U T SIILe Conseil d administration élit un Président parmi ses membres personnes physiques détermine sa rémunération et xe la durée de ses fonctions laquelle ne peut excéder celle de son mandat d administrateur Nul ne peut être nommé Président s il est âgé de 70 ans ou plus Si le Président en fonctions atteint l âge de 70 ans ses fonctions prennent n à l issue de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l exercice écoulé Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d administration dont il rend compte à l Assemblée générale Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s assure en particulier que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission Le Conseil d administration se réunit aussi souvent que l intérêt de la Société l exige sur convocation du Président au Siège social ou en tout autre endroit indiqué par la convocation Il examine les questions inscrites à l ordre du jour Il se réunit également lorsque le tiers au moins de ses membres ou le Directeur général en fait la demande au Président sur un ordre du jour déterminé En cas d empêchement du Président le Conseil d administration peut être convoqué soit par le tiers au moins de ses membres soit s il est administrateur par le Directeur général ou un Directeur général délégué Sauf disposition statutaire spéci que les administrateurs sont convoqués par lettre ou par tout autre moyen En tout état de cause le Conseil peut toujours valablement délibérer si tous ses membres sont présents ou représentés Les réunions du Conseil sont présidées par le Président du Conseil d administration ou à défaut par un administrateur désigné à cet effet en début de séance Chaque administrateur peut donner à l un de ses collègues pouvoir de le représenter mais chaque administrateur ne peut représenter qu un seul de ses collègues et chaque pouvoir ne peut être donné que pour une réunion déterminée du Conseil La présence de la moitié au moins des membres du Conseil est dans tous les cas nécessaire pour la validité des délibérations Le Directeur général participe aux séances du Conseil Un ou plusieurs délégués du Comité central d entreprise assistent aux séances du Conseil dans les conditions prévues par la législation en vigueur À l initiative du Président du Conseil d administration des membres de la Direction les Commissaires aux comptes ou d autres personnes extérieures à la Société ayant une compétence particulière au regard des sujets inscrits à l ordre du jour peuvent assister à toute ou partie d une séance du Conseil Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés En cas de partage des voix celle du Président de séance est prépondérante Le secrétariat du Conseil est assuré par un membre de la Direction désigné par le Président Les procès verbaux sont dressés et les copies ou extraits sont délivrés et certi és conformément à la Loi Les membres du Conseil peuvent recevoir à titre de jetons de présence une rémunération dont le montant global déterminé par l Assemblée générale est réparti par le Conseil entre les béné ciaires dans les proportions qu il juge convenables La Direction générale de la Société est assumée sous sa responsabilité soit par le Président du Conseil d administration soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d administration et portant le titre de Directeur général Le choix entre ces deux modalités d exercice de la Direction générale est effectué par le Conseil d administration qui ne peut valablement délibérer que si l ordre du jour en ce qui concerne ce choix est adressé au moins 15 jours avant la réunion du Conseil les 2 3 au moins des administrateurs sont présents ou représentés Les actionnaires et les tiers sont informés de ce choix dans les conditions dé nies par les dispositions en vigueur Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le Président du Conseil d administration les dispositions qui suivent relatives au Directeur général lui sont applicables Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d actionnaires et au Conseil d administration Il représente la Société vis à vis des tiers DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIS TAT U T SLe Conseil d administration détermine la rémunération et la durée des fonctions du Directeur général laquelle ne peut excéder ni celle de la dissociation des fonctions de Président et de Directeur général ni le cas échéant celle de son mandat d administrateur Nul ne peut être nommé Directeur général s il est âgé de 70 ans ou plus Si le Directeur général en fonction atteint l âge de 70 ans ses fonctions prennent n à l issue de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de l exercice écoulé Sur proposition du Directeur général le Conseil d administration peut nommer jusqu à 5 personnes physiques chargées d assister le Directeur général avec le titre de Directeur général délégué En accord avec le Directeur général le Conseil d administration détermine l étendue et la durée des pouvoirs conférés aux Directeurs généraux délégués Le Conseil d administration détermine leur rémunération À l égard des tiers les Directeurs généraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que le Directeur général Les Assemblées générales sont composées de tous les actionnaires L Assemblée générale est convoquée et délibère dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Elle est réunie au Siège social ou en tout autre lieu du territoire métropolitain indiqué dans l avis de convocation Elle est présidée par le Président du Conseil d administration ou à défaut par un administrateur désigné à cet effet par le Président du Conseil d administration Tout actionnaire dont les actions quel que soit le nombre sont enregistrées dans les conditions et à une date xées par décret a le droit de participer aux assemblées sur justi cation de sa qualité et de son identité Il peut dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur soit assister personnellement à l assemblée soit voter à distance soit donner un pouvoir L intermédiaire inscrit pour le compte d actionnaires peut participer aux assemblées dans les conditions prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur Pour être pris en compte les formulaires de vote doivent être reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de l assemblée sauf délai plus court mentionné dans la convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant ce délai Les actionnaires peuvent lorsque la convocation le prévoit et dans les conditions qu elle xe participer aux Assemblées générales par des moyens de visioconférence ou de télécommunication La retransmission publique de l assemblée par des moyens de communication électronique est autorisée sur décision du Conseil d administration dans les conditions qu il dé nit Avis en est donné dans l avis de réunion et ou de convocation Un droit de vote double eu égard à la quotité du capital qu elles représentent est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles est justi ée une inscription nominative au nom du même actionnaire depuis deux ans au moins à compter du premier janvier 1993 ainsi qu aux actions nominatives nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire en cas d augmentation de capital par incorporation de réserves béné ces ou primes d émission à raison d actions béné ciant de ce droit Le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans les Assemblées générales qu il vote personnellement ou par l intermédiaire d un mandataire ne peut excéder 15 % du nombre total des droits de vote existant à la date de la réunion Cette limite de 15 % n est pas applicable au cumul des voix exprimées au titre de son vote personnel et des procurations reçues soit par le Président de l assemblée soit par tout mandataire dans la mesure où chaque procuration respecte la règle xée à l alinéa précédent Pour l application de cette limite sont assimilées aux actions possédées par un même actionnaire les actions détenues indirectement ou de concert dans les conditions dé nies par les articles L 233 7 et suivants du Code de commerce Cette limite cesse d avoir un effet lorsqu un actionnaire vient à détenir à la suite d une offre publique directement indirectement ou de concert avec un autre actionnaire plus de 50 01 % des droits de vote Dans toutes les Assemblées générales le droit de vote attaché aux actions comportant un droit d usufruit est exercé par l usufruitier DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3S TAT U T SIILorsqu il existe des actions de différentes catégories les Assemblées spéciales des titulaires d actions de ces catégories sont convoquées et délibèrent dans les conditions prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur et par l article 14 des présents statuts Les Commissaires aux comptes sont nommés et exercent leurs fonctions conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur L exercice commence le 1er janvier et nit le 31 décembre Le Conseil d administration établit des comptes annuels dans les conditions xées par les lois et règlements en vigueur Il est en outre établi tous autres documents prévus par les lois et règlements en vigueur Le résultat de l exercice se détermine conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur Il est prélevé sur le béné ce de l exercice diminué le cas échéant des pertes antérieures 5 % au moins pour constituer le fonds de réserve prescrit par la Loi jusqu à ce que ce fonds ait atteint le dixième du capital social Le béné ce disponible après ce prélèvement majoré le cas échéant du report à nouveau béné ciaire constitue le béné ce distribuable sur lequel sont prélevées successivement les sommes que l Assemblée générale sur proposition du Conseil d administration jugera utile d affecter à toutes réserves ordinaires extraordinaires ou spéciales ou de reporter à nouveau Le solde est ensuite distribué aux actionnaires dans la proportion de leur participation au capital L Assemblée générale peut également décider la distribution de sommes prélevées sur les réserves dont elle a la disposition L Assemblée générale statuant sur les comptes de l exercice peut pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividende accorder à chaque actionnaire une option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur dividende en numéraire ou en actions dans les conditions xées par la législation en vigueur L actionnaire devra exercer son option sur la totalité du dividende ou des acomptes sur dividende afférent aux actions dont il est propriétaire Hors le cas de réduction de capital aucune distribution ne peut être faite aux actionnaires lorsque les capitaux propres sont ou deviendraient à la suite de celle ci inférieurs au montant du capital augmenté des réserves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer Toutes les contestations qui pourront s élever pendant le cours de la Société ou lors de la liquidation soit entre les actionnaires et la Société soit entre les actionnaires eux mêmes au sujet des affaires sociales seront soumises exclusivement à la juridiction des tribunaux du siège social En cas de dissolution de Société Générale à moins que la Loi n en dispose autrement l Assemblée générale détermine le mode de liquidation nomme les liquidateurs sur proposition du Conseil d administration et continue d exercer les pouvoirs qui lui sont dévolus pendant le cours de la liquidation et jusqu à sa clôture Le partage de l actif net subsistant après remboursement du nominal des actions est effectué entre les actionnaires dans la proportion de leur participation au capital DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR È G L E M E N T I N T É R I E U R D U C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NR È G L E M E N T I N T É R I E U R D U C O N S E I L D A D M I N I S T R A T I O N*Société Générale applique le Code de gouvernement d entreprise des sociétés cotées de l AFEP et du MEDEF (avril 2010) Les modalités d organisation et de fonctionnement du Conseil d administration sont dé nies dans le présent règlement intérieur Celui ci est intégré dans le Document de référence Le Conseil délibère sur toute question relevant de ses attributions légales ou réglementaires En outre le Conseil a) approuve les orientations stratégiques du Groupe et les revoit au moins une fois par an b) approuve les projets d investissement stratégiques et toute opération notamment d acquisition ou de cession susceptible d affecter signi cativement le résultat du Groupe la structure de son bilan ou son pro l de risques C et te pro cédu re d appro batio n préala ble co ncern e le s opérations de croissance organique d un montant unitaire supérieur à 250 M EUR et non déjà approuvées dans le cadre du budget annuel ou du plan stratégique de croissance exter ne d u n montant unitaire supérieur à 3 % des fonds propres comptables consolidés du Groupe ou supérieur à 1 50 % des fonds propres comptables consolidés du Groupe si ces opérations n entrent pas dans les priorités de développement approu vées dans le plan stratégique de cession d un montan t unitaire su périeur à 1 50 % des fonds propres comptables consolidés du Groupe de partenariat comportant une soulte d un montant supérieur à 1 50 % des fonds propres comptables consolidés du Groupe dégradant substantiellement le pro l des risques du Groupe Si l urgence ne permet pas de réunir le Conseil pour délibérer sur une opération entrant dans les prévisions susmentionnées le Président met tout en uvre pour recueillir l avis de tous les administrateurs avant de prendre la décision Il en tient informé le Vice Président Le Président apprécie au cas par cas l opportunité d une saisine du Conseil pour délibérer d une opération n entrant pas dans les cas susmentionnés Le Président fait lors de chaque Conseil un point sur les opérations conclues depuis la précédente réunion ainsi que sur les principaux projets en cours et susceptibles d être conclus avant le prochain Conseil c) délibère préalablement sur les modi cations des structures de direction du Groupe et est informé des principales modi cations de son organisation d) s assure notamment de l adéquation des infrastructures de gestion des risques du Groupe contrôle l exposition globale au risque de ses activités et approuve les enveloppes de risques pour les risques de marché et de crédit Au moins une fois par an il examine les principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de maîtrise des risques du Groupe e) délibère au moins une fois par an de son fonctionnement et de celui de ses Comités ainsi que des conclusions de l évaluation périodique qui en est faite f) xe la rémunération des mandataires sociaux notamment leur rémunération xe et variable et leurs avantages en nature ainsi que les attributions d options ou d actions de performance et les avantages postérieurs à l emploi g) arrête les principes de la politique de rémunération applicables dans le Groupe notamment en ce qui concerne les catégories de personnel dont les activités ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe et s assure que les dispositifs de contrôle interne permettent de véri er que ces principes sont conformes à la réglementation et aux normes professionnelles et sont en adéquation avec les objectifs de maîtrise des risques h) délibère une fois par an sur la politique de la Société en matière d égalité professionnelle et salariale entre hommes et femmes Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale Il n est pas opposable aux tiers Il ne peut être invoqué par des tiers ou des actionnaires à l encontre de * Société Générale DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R È G L E M E N T I N T É R I E U R D U C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NIIi) approuve le chapitre « gouvernement d entreprise » du document de référence qui inclut notamment le Rapport du Président sur le gouvernement d entrepr ise et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que le compte rendu d activité du Conseil des Comités et du Vice Président la présentation du Conseil d administration et de la Direction générale ainsi que la politique suivie en matière de rémunération des mandataires sociaux et des salariés et de plans d options de souscription ou d achats d actions et d attribution d actions j) veille à l exactitude et la sincérité des comptes sociaux et consolidés et à la qualité de l information transmise aux actionnaires et au marché a) Le Président convoque et préside les réunions du Conseil d admin istration Il en xe le calendrier et l ordre du jour Il en organise et dirige les travaux et en rend compte à l Assemblée générale Il préside les Assemblées générales des actionnaires Le Président veille au bon fonctionnement des organes de la Société et à la mise en uvre des meilleures pratiques de gouvernance notamment en ce qui concerne les Comités créés au sein du C onseil d administration Il peut soumettre pour avis des questions à l examen de ces Comités Il est en charge du rapport sur l organisation des travaux du Conseil d administration le contrôle inter ne et la gestion des risques Il s assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission et veille à leur bonne information Il s exprime seul au nom du Conseil d administration sauf circonstances exceptionnelles ou mandat particulier donné à un autre administrateur En tant que Directeur général il propose et applique la stratégie de l entreprise dans les limites dé nies par la loi et dans le respect des règles de gouver nance de l entreprise et des orientations xées par le Conseil d administration b) Le Conseil d administration peut désigner un V ice Président pour assister le Président dans ses missions notamment dans l organisation et le bon fonctionnement du Conseil d admin istration et de ses Comités et la supervision du gouvernement de l entreprise du contrôle interne et de la maîtrise des risques À ce titre le Vice Président préside le Comité d audit de contrôle inter ne et des risques et est membre du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise et du Comité des rémunérations Il peut entendre les membres du Comité exécutif du Groupe (COMEX) ainsi que les cadres respon sables de l établissement des comptes du contrôle interne des risques du contrôle de confor mité et du contrôle périodique et plus généralement les cadres de Direction du Groupe ainsi que les Commissaires aux comptes Il a accès aux documents et informations qu il juge nécessaires à l accomplissement de ses missions Il réunit au moins une fois par an les administrateurs non salariés du Groupe h ors la présence du Président Directeur général a n notamment de procéder à l évaluation des mandataires sociaux En accord avec le Président Directeur général il peut représenter la Société lors de rencontres avec des tiers portan t sur le gouver nement d entreprise le contrôle interne et la maîtrise des risques Le Conseil tient au moins six réunions par an Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les administrateurs qui participent à la réunion du Conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identi cation et garantissant leur participation effective À cette n les moyens retenus transmettent au moins la voix des participants et satisfont à des caractéristiques techniques permettant la retransmission continue et simultanée des délibérations Cette disposition n est pas applicable lorsque le Conseil est réuni pour procéder aux opérations d établissement et d arrêté des comptes sociaux et consolidés annuels et du Rapport de gestion Les convocations qui peuvent être transmises par le Secrétaire du Conseil ou le Secrétaire général sont faites par lettre télécopie courrier électronique ou par tout autre moyen y compris verbalement Sur décision du Président les Directeurs généraux délégués ou d autres cadres de Direction du Groupe ou le cas échéant des personnes extérieures dont la présence est utile aux délibérations peuvent assister à tout ou partie des séances du Conseil d administration Chaque administrateur reçoit tous les documents et informations nécessaires à l accomplissement de sa mission Les réunions du Conseil et des Comités sont précédées de la mise en ligne ou la mise à disposition en temps utile d un dossier sur les points de l ordre du jour qui nécessitent une analyse particulière et une ré exion préalable chaque fois que le respect de la con dentialité l autorise DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR È G L E M E N T I N T É R I E U R D U C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NLes administrateurs reçoivent en outre entre les réunions toutes informations utiles y compris critiques sur les événements ou opérations signi catifs pour la Société Ils reçoivent notamment les communiqués de presse diffusés par la Société Le Conseil est informé au moins une fois par an et débat périodiquement des grandes orientations de la politique du Groupe en matière de ressources humaines de systèmes d information et d organisation Chaque administrateur peut béné cier à sa nomination ou tout au long de son mandat des formations qui lui paraissent nécessaires à l exercice du mandat Ces formations sont organisées et proposées par la Société et sont à la charge de celle ci Les délibérations du Conseil sont préparées dans certains domaines par des Comités spécialisés composés d administrateurs nommés par le Conseil qui instruisent les affaires entrant dans leurs attributions et soumettent au Conseil leurs avis et propositions Ces Comités agissent sous la responsabilité du Conseil Les Comités peuvent dans l exercice de leurs attributions respectives solliciter la communication de toute information pertinente entendre les dirigeants mandataires sociaux et les cadres de Direction du Groupe et après en avoir informé le Président demander la réalisation d études techniques exter nes aux frais de la Société Ils rendent compte des informations obtenues et des avis recueillis Les Comités permanents sont au nombre de trois le Comité d audit de contrôle interne et des risques le Comité des rémunérations le Comité des nominations et du gouvernement d entreprise Le Conseil peut créer un ou plusieurs Comités « ad hoc » La Présidence du Comité d audit de contrôle interne et des risques est assurée par le Vice Président du Conseil ou à défaut par un Président nommé par le Conseil sur proposition du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise La Présidence du Comité des rémunérations et la Présidence du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise sont assurées par un Président nommé par le Conseil sur proposition du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise Le Secrétariat de chaque Comité est assuré par une personne désignée par le Président du Comité Le Président de chaque Comité rend compte au Conseil des travaux du Comité Un compte rendu écrit des travaux des Comités est régulièrement diffusé au Conseil Chaque Comité présente au Conseil son programme de travail annuel Le Comité des rémunérations a) propose au Conseil dans le respect des principes énumérés par le code AFEP MEDEF de gou ver nement d entreprise et des normes professionnelles les principes de la politique de rémunération des mandataires sociaux et notamment les critères de détermination la structure et le montant de cette rémunération y compris les indemnités et avantages en nature de prévoyance ou de retraite et les rémunérations de toute nature perçues de l ensemble des sociétés du Groupe il veille à leur application b) prépare l évaluation annuelle des mandataires sociaux c) propose au Con seil la politique d attribution d actions de performance et d options de souscription ou d achat d actions et donne un avis sur la liste des béné ciaires d) prépare les décisions du Con se il relative s à l épargne salariale e) examine chaque ann ée et donne un avis au Conseil sur les propositions de la Direction générale relatives aux principes de la politique de rémunération applicables dans le Groupe à la politique de rémunération des personnes visées par le règlement 97 02 sur le contrôle interne notamment les catégories de personnel dont les activités ont une incidence signi cative sur le pro l de risque du Groupe et s assure auprès de la Direction générale de leur mise en uvre Il s assure également que la concertation prévue par les normes profes sionnelles entre la Direction générale et le contrôle des risques et de la conformité pour la dé nition et la mise en uvre de cette politique a bien lieu et que les avis du contrôle des ris ques et de la conformité sont bien pris en compte f) véri e que le rapport qui lui est fait par la Direction générale est conforme aux disposition s du règlement 97 02 et cohérent avec les principes et dispos itions des normes profes sionnelles Il reçoit toute information nécessaire à sa mission et notamment le Rapport annuel transmis à l Autorité de Contrôle Prudentiel et les montants in dividuels de rémunération au delà d un certain seuil qu il détermine Il s appuie en tant que de besoin sur les services de contrôle interne ou sur des experts extérieurs Il rend compte de ses travaux au Conseil Il peut exercer ces mêmes missions pour les sociétés du Groupe surveillées par l Autorité de contrôle Prudentiel sur une base consolidée ou sous consolidée DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R È G L E M E N T I N T É R I E U R D U C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O NIIg) donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d activité soumis à l approbation du Cons eil destiné à être inséré dans le Document de référence Il est composé de trois administrateurs au moins qui ne peuvent être ni dirigeant mandataire social ni liés à l entreprise ou l une de ses liales par un contrat de travail Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du code AFEP MEDEF de gouvernement d entreprise et compétents pour analyser les politiques et pratiques en matière de rémunération au regard de l ensemble des critères pertinents y compris de la politique de risque du Groupe Ce Comité est chargé de faire des propositions au Conseil pour la nomination des administrateurs ainsi que pour la succession des mandataires sociaux notamment en cas de vacance imprévisible après avoir diligenté les enquêtes utiles Il propose au Conseil les nominations des membres des Comités du Conseil Il peut proposer la nomination d un Vice Président Il prépare l examen par le Conseil d administration des questions relatives au gouvernement d entreprise Il conduit l évaluation du Conseil d administration qui est réalisée chaque année Il propose au Conseil d administration la présentation du Conseil d administration dans le Document de référence et notamment la liste des administrateurs indépendants Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d activité soumis à l approbation du Conseil d administration destiné à être inséré dans le Document de référence Le Comité des nominations et du gouver nement d entreprise est informé préalablement de toute nomination de membre du Comité exécutif du Groupe et de responsable d une Direction fonctionnelle centrale non membre de ce Comité Il a communication du plan de succession des mêmes dirigeants Il est composé de trois administrateurs au moins qui ne peuvent être ni dirigeant mandataire social ni liés à l entreprise ou l une de ses liales par un contrat de travail Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du code AFEP MEDEF de gouvernement d entreprise et compétents pour analyser les politiques et pratiques en matière de nominations et de gouvernement d entreprise au regard de l ensemble des critères pertinents Ce Comité a pour mission d assurer le suivi des questions relatives à l élaboration et au contrôle des informations comptables et nancières ainsi que le suivi de l ef cacité des systèmes de contrôle interne de mesure de surveillance et de maîtrise des risques Il est notamment chargé d assurer le suivi du processus d élaboration de l information nancière notamment d examiner la qualité et la abilité des dispositifs en place de faire toute proposition en vue de leur amélioration et de s assurer que les actions correctrices ont été mises en place en cas de dysfonctionnemen t dans le processus d analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au Conseil en vue n otamment de véri er la clarté des in formations fournies et de porter une appréciation sur la pertinence et la permanence des méthodes comptables adoptées pour l établissement des comptes sociaux et consolidés de s as surer de l indépendance des Commissaires aux comptes notamment par un examen du détail des honoraires qui leur sont versés par le Groupe ainsi qu au réseau auquel ils peuvent apparten ir et par l approbation préalable de toute mission n entrant pas dans le strict cadre du contrôle légal des comptes mais qui en est la conséquence ou l accessoire toute autre mission étant exclue de conduire la procédure de sélection des Commissaires au x comptes et de donner un avis au Conseil d administration sur leur désignation ou leur renouvellement ainsi que sur leur rémunération d examiner le programme de travail des Commissaires aux Comptes et plus généralement d assurer le suivi du contrôle des comptes par les Commissaires aux comptes de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne notamment la cohérence des systèmes de mesure de surveillance et de maîtrise des risques et proposer en tant que de besoin des actions complémentaires à ce titre À cette n le Comité notamment examine le programme de contrôle périodique du Groupe et le Rapport annuel sur le contrôle inter ne établi en application de la réglementation bancaire et donne son avis sur l organisation et le fonctionnement des services de contrôle interne examine les lettres de suite adressées par la Commission bancaire et émet un avis sur les projets de réponse à ces lettres examine les procédures de contrôle des risques de marché et du risque structurel de taux d intérêt et est consulté pour la xation des limites de risques DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIR È G L E M E N T I N T É R I E U R D U C O N S E I L D A D M I N I S T R AT I O Német une opinion sur la politique de provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions spéci ques de montants signi catifs examine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillance des risques établi en application de la réglementation bancaire examine la politique de maîtrise des risques et de s uivi des engagements hors bilan au vu notamment de notes préparées à cet effet par la Direction nancière la Direction des ris ques et les Commissaires aux comptes Il peut entendre dans les conditions qu il détermine outre les personnes visées à l article 6 les Commissaires aux comptes ainsi que les cadres responsables de l établissement des comptes du contrôle interne du contrôle des risques du contrôle de conformité et du contrôle périodique Les Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité d audit de contrôle inter ne et des risques sauf décision contraire du Comité Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel d activité soumis à l approbation du Conseil destiné à être inséré dans le Document de référence Le Comité d audit de contrôle interne et des risques est composé de trois administrateurs au moins nommés par le Conseil d administration qui présentent des compétences appropriées en matière nancière comptable d audit de contrôle interne ou de gestion des risques Ils ne peuvent être ni dirigeant mandataire social ni liés à l entreprise ou à l une de ses liales par un contrat de travail Deux tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au sens du code AFEP MEDEF de gouvernement d entreprise Un des membres indépendants au moins doit présenter des compétences particulières tant en matière comptable qu en matière nancière Tout administrateur en situation de con it d intérêt même potentiel notamment en raison des fonctions qu il exerce dans une autre société doit en faire part au Conseil et doit s abstenir de participer au vote de la délibération correspondante Le Président peut l inviter à ne pas assister à la délibération Le montant du jeton de présence global est xé par l Assemblée générale Le Président Directeur général ne perçoit pas de jetons de présence Le montant du jeton de présence global est divisé en une partie xe égale au tiers et en une partie variable égale aux deux tiers Le Vice Président béné cie prorata temporis d une allocation spéciale de jetons de présence égale à 35 % de la partie xe du jeton annuel Après imputation de la part du Vice Président la partie xe du jeton est répartie prorata temporis comme suit quatre parts pour le Président du Comité d audit de contrôle interne et des risquestrois parts pour les membres du Comité d audit de contrôle interne et des risquesdeux parts pour le Président des Comités des nominations et du gouver nement d entreprise et des rémunérationsune part pour les autres admin istrateurs La partie variable du jeton est répartie en n d année en proportion du nombre de séances ou de réunions de travail du Conseil et de chacun des Comités auxquelles chaque administrateur aura participé Toutefois les séances du Comité des rémunérations et du Comité des nominations et du gouvernement d entreprise tenues le même jour sont prises en compte pour une seule unité pour les membres communs Pour leur participation aux séances du Conseil la rémunération des Censeurs est égale au montant du jeton de présence versé aux administrateurs non membres de Comités selon les modalités dé nies ci dessus Les frais de déplacement d hébergement de restauration et de mission des administrateurs et des censeurs afférents aux réunions du Conseil d administration des Comités du Conseil de l Assemblée générale des actionnaires ou de toute autre réunion en relation avec les travaux du Conseil ou des Comités sont pris en charge ou font l objet d un remboursement par Société Générale sur présentation des justi catifs Pour le Vice Président la Société prend en outre en charge les frais de bureau de secrétariat et de communication nécessaires à l accomplissement de ses fonctions Le Secrétaire du Conseil reçoit et contrôle les pièces justi catives afférentes et veille à la prise en charge ou au remboursement des sommes dues Chaque administrateur ou Censeur doit se considérer comme tenu par un véritable secret professionnel pour les informations con dentielles qu il reçoit en sa qualité d Administrateur ou de Censeur ainsi que pour le sens des opinions exprimées par chacun DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3C H A R T E D E L A D M I N I S T R AT E U RIILe Conseil d administration représente collectivement l ensemble des actionnaires et agit dans l intérêt social Chaque administrateur quel que soit son mode de désignation représente l ensemble des actionnaires et doit agir en toutes circonstances dans l intérêt social de la Société Chaque administrateur veille en permanence à améliorer sa connaissance de la Société et de son secteur d activité Il s astreint à un devoir de vigilance et d alerte il ne fait pas état à des tiers des informations con dentielles qu il reçoit des débats auxquels il participe et des décisions prises tant que celles ci ne sont pas rendues publiques L administrateur maintient en toutes circonstances son indépendance d analyse de jugement de décision et d action L administrateur s engage à ne pas rechercher ou accepter tout avantage susceptible de compromettre son indépendance Lors de l entrée en fonction d un nouvel administrateur ou censeur le Secrétaire du Conseil lui remet un dossier comportant les statuts les dispositions prises par le Conseil pour son fonctionnement ainsi qu un exposé des principes juridiques relatifs à la responsabilité des administrateurs Il lui organise un stage d information sur le Groupe et ses métiers adapté à ses besoins À tout moment chaque administrateur ou censeur peut consulter le Secrétaire du Conseil sur la portée de ces textes et sur ses droits et obligations en tant qu administrateur ou censeur Chaque administrateur nommé par l Assemblée générale (qu il soit en nom ou représentant permanent d une personne morale) doit détenir l équivalent d au moins 1 000 actions Chaque administrateur dispose d un délai de 6 mois pour détenir les 600 actions prévues par les statuts et d un délai complémentaire de 6 mois pour porter sa détention à 1 000 actions les administrateurs en fonction le 19 avril 2011 doivent détenir 1 000 actions le 19 octobre 2011 au plus tard Chaque administrateur s interdit de recourir à des opérations de couverture de cours sur ses actions Chaque administrateur ou censeur est tenu au respect des dispositions en vigueur du Code monétaire et nancier et du Règlement général de l AMF relatives à la communication et à l exploitation des informations privilégiées tant en ce qui concerne le titre Société Générale qu en ce qui concer ne les titres de sociétés sur lesquelles il dispose d informations privilégiées Les administrateurs et censeurs s abstiennent d intervenir sur le marché des titres Société Générale et des titres qui lui sont assimilés(1) pendant les 30 jours calendaires qui précèdent la publication des résultats trimestriels semestriels et annuels de Société Générale ainsi que le jour de ladite publication Les administrateurs et censeurs s abstiennent d effectuer des opérations spéculatives ou à effet de levier sur les titres et à cet effet conservent les titres acquis pendant au moins deux mois à compter de leur date d acquisition s abstiennent d utiliser les instruments nanciers susceptibles de permettre de réaliser des opérations spéculatives Il en est ainsi notamment des opérations sur instruments dérivés C H A R T E D E L A D M I N I S T R A T E U R *Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale Il n est pas opposable aux tiers Il ne peut être invoqué par des tiers ou des actionnaires à l encontre de * Société Générale Par titres assimilés il faut entendre d une part les titres donnant droit à l acquéreur quel que soit le mode d exercice de ce droit d acquérir ou de céder des actions Société (1) Générale ou de percevoir une somme calculée par référence au cours de l action lors de l exercice de ce droit et d autre part les actifs majoritairement composés d actions Société Générale ou de titres assimilés (parts de fonds « E » par exemple) DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIC H A R T E D E L A D M I N I S T R AT E U RLes mêmes règles valent pour les opérations réalisées sur les titres d une société cotée française ou étrangère contrôlée directement ou indirectement par Société Générale au sens de l article L 233 3 du Code de commerce Les administrateurs et censeurs portent à la connaissance du Secrétaire du Conseil toute dif culté d application qu ils pourraient rencontrer Les administrateurs et censeurs de Société Générale doivent mettre au nominatif les actions Société Générale qu ils détiennent au titre de l obligation prévue à l article 4 ci dessus En application des articles L 621 18 2 du Code monétaire et nancier et 223 22 à 223 26 du Règlement général de l Autorité des Marchés Financiers (AMF) et conformément à l instruction AMF n° 2006 05 du 3 février 2006 modi ée le 23 avril 2008 les administrateurs les Directeurs généraux délégués les censeurs et les personnes ayant des liens étroits avec ces personnes doivent déclarer à l AMF chaque opération d acquisition de cession de souscription ou d échange portant sur des actions Société Générale ou tous autres types d instruments nanciers liés à l action Société Générale Copie de cette déclaration est adressée au Secrétaire du Conseil Ces déclarations sont conservées par le Secrétariat général 7 1 L administrateur ou censeur informe le Conseil de tout con it d intérêts y compris potentiel dans lequel il pourrait directement ou indirectement être impliqué Il s abstient de participer aux débats et à la prise de décision sur les sujets concernés 7 2 L administrateur ou censeur informe également le Président du Comité des nominations de son intention d accepter un nouveau mandat dans une société cotée n appartenant pas à un groupe dont il est Dirigeant a n de permettre au Conseil sur proposition du Comité des nominations de décider le cas échéant qu une telle nomination serait incompatible avec le mandat d administrateur de Société Générale 7 3 L administrateur ou censeur informe le Président du Conseil de toute condamnation pour fraude de toute incrimination et ou sanction publique et de toute interdiction de gérer ou d administrer qui aurait été prononcée à son encontre ainsi que de toute faillite mise sous séquestre ou liquidation à laquelle il aurait été associé 7 4 Chaque administrateur ou censeur établit une déclaration sur l honneur relative à l existence ou non des situations visées aux 7 1 et 7 3 (i) au moment de son entrée en fonction (ii) chaque année en réponse à une demande faite par le Secrétaire du Conseil à l occasion de la préparation du Document de référence (iii) à tout moment si le Secrétaire du Conseil d administration le lui demande et (iv) dans les dix jours ouvrés suivant la survenance de tout événement rendant en toute ou partie inexacte la précédente déclaration établie par celui ci L administrateur ou censeur consacre à ses fonctions le temps nécessaire Il respecte les principes posés par le code AFEP MEDEF et le Code de commerce en ce qui concerne le cumul des mandats Dans l hypothèse où un administrateur ou censeur accepte un nouveau mandat ou change de responsabilité professionnelle il le porte à la connaissance du Conseil dans un délai de 10 jours ouvrés à compter de l acceptation du nouveau mandat ou du changement de responsabilité professionnelle Il s engage à mettre son mandat à la disposition du Conseil en cas de changement signi catif dans ses responsabilités professionnelles et mandats Il s engage à démissionner de son mandat lorsqu il ne s estime plus en mesure de remplir sa fonction au sein du Conseil et des Comités dont il est membre Le Document de référence rend compte de l assiduité des administrateurs aux réunions du Conseil et des Comités L administrateur veille à assister aux Assemblées générales des actionnaires DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 312R E S P O N S A B L E D U D O C U M E N T D E R É F É R E N C ERESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 464ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL 464RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 465 DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IIAT T E S TAT I O N D U R E S P O N S A B L E D U D O C U M E N T D E R É F É R E N C E E T D U R A P P O R T F I N A N C I E R A N N U E LR E S P O N S A B L E D U D O C U M E N T D E R É F É R E N C EPrésident Directeur général de Société Générale AT T E S TAT I O N D U R E S P O N S A B L E D U D O C U M E N T D E R É F É R E N C E E T D U R A P P O R T F I N A N C I E R A N N U E LJ atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent Document de référence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d omission de nature à en altérer la portée J atteste à ma connaissance que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image dèle du patrimoine de la situation nancière et du résultat de la Société et de l ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et le Rapport de gestion (dont la table de concordance du rapport nancier annuel au chapitre 13 indique le contenu) présente un tableau dèle de l évolution des affaires des résultats et de la situation nancière de la Société et de l ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées J ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de n de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la véri cation des informations portant sur la situation nancière et les comptes donnés dans le présent document ainsi qu à la lecture d ensemble du document Les informations nancières historiques présentées dans ce document ont fait l objet de rapports des contrôleurs légaux gurant en pages 385 à 386 et 446 à 447 du présent document ainsi que celles incorporées par référence pour les exercices 2010 et 2011 respectivement en pages 343 à 344 et 416 à 417 du Document de référence 2011 et en pages 363 à 364 et 426 à 427 du Document de référence 2012 Les rapports des contrôleurs légaux référant aux comptes sociaux 2012 et 2010 contiennent des observations Paris le 4 mars 2013 DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3R E S P O N S A B L E S D U C O N T R Ô L E D E S C O M P T E SII Société Ernst & Young et Autres représentée par Mme Isabelle Santenac 1 2 place des Saisons 92400 Courbevoie Paris La Défense 1 22 mai 2012 6 exercices à l issue de l Assemblée générale ordinaire devant statuer sur les comptes de l exercice clos le 31 décembre 2017 Société Deloitte et Associés représentée par M Jean Marc Mickeler 185 avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly sur Seine Cedex 18 avril 2003 22 mai 2012 6 exercices à l issue de l Assemblée générale ordinaire devant statuer sur les comptes de l exercice clos le 31 décembre 2017 Société Picarle et Associés 1 2 place des Saisons 92400 Courbevoie Paris La Défense 1 22 mai 2012 6 exercices Société BEAS 7 9 Villa Houssay 92200 Neuilly sur Seine 22 mai 2012 6 exercicesR E S P O N S A B L E S D U C O N T R Ô L E D E S C O M P T E S DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 31 3T A B L E S D E C O N C O R D A N C E DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IITA B L E D E C O N C O R D A N C E DOC UMEN T DE RÉFÉ RE NC E 2 01 3TA B L E D E C O N C O R D A N C EII En application de l article 28 du Règlement (CE) n° 809 2004 de la Commission du 29 avril 2004 les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de référence les comptes sociaux et consolidés de l exercice clos le 31 décembre 2011 les rapports des Commissaires aux comptes y afférent et le Rapport de gestion du Groupe gurant respectivement aux pages 365 à 425 et 246 à 362 aux pages 426 à 427 et 363 à 364 et aux pages 37 à 74 du Document de référence déposé auprès de l AMF le 2 mars 2012 sous le numéro D 12 0125 les comptes sociaux et consolidés de l exercice clos le 31 décembre 2010 les rapports des Commissaires aux comptes y afférent et le Rapport de gestion du Groupe gurant respectivement aux pages 345 à 415 et 223 à 342 aux pages 416 à 417 et 343 à 344 et aux pages 35 à 70 du Document de référence déposé auprès de l AMF le 4 mars 2011 sous le numéro D 11 0096 Les chapitres des Documents de référence D 12 0125 et D 11 0096 non visés ci dessus sont soit sans objet pour l investisseur soit couverts à un autre endroit du présent Document de référence DOC UME NT DE RÉ FÉ REN C E 2 01 3IITA B L E D E C O N C O R D A N C EEn application de l article 222 3 du Règlement Général de l Autorité des Marchés Financiers le rapport nancier annuel mentionné au I de l article L 451 1 2 du Code monétaire et nancier comporte les éléments décrits aux pages suivantes du Document de référence Téléphone 33 (0) 1 42 14 47 72 investor relations@socgen com Téléphone 33 (0) 1 42 14 67 02 Adresse postale Tours Société Générale 75886 Paris Cedex 18 Siège social 29 Bd Haussmann 75009 Paris Téléphone 33 (0) 1 42 14 20 00 Société anonyme fondée en 1864 Capital 975 341 533 75 EUR 552 120 222 RCS ParisCréation et Réalisation Société GénéraleImprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement