DOCUMENT DE RÉFÉRENCE CONTENANT LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL SOMMAIREAVERTISSEMENT AU LECTEUR ICHIFFRES CLÉS III1 PRÉSENTATION DU GROUPE 11 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ 11 1 1 Dénomination sociale et siège social 11 1 2 Forme juridique 11 1 3 Législation 11 1 4 Date de constitution et durée de la Société 11 1 5 Objet social 11 1 6 Registre du commerce et des sociétés 11 1 7 Consultation des documents sociaux 11 1 8 Exercice social 21 1 9 Répartition statutaire des bénéfices 21 1 10 Assemblées générales 21 1 11 Modification des droits des actionnaires 31 1 12 Notations financières 31 1 13 Capital social 41 1 14 Capital autorisé mais non émis 41 1 15 Tableau d évolution du capital 41 1 16 Droits de vote et actionnariat 41 1 17 Pacte d actionnaires 61 1 18 Participation des salariés au capital social 61 1 19 Composition de l actionnariat par origine géographique 61 1 20 Programme de rachat d actions 61 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE 81 2 1 Organes d administration et de direction 91 2 2 Conventions et engagements réglementés 601 2 3 Intéressement et participation épargne salariale et actionnariat salarié 602 ACTIVITÉ DU GROUPE 632 1 HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ 652 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE 652 2 1 Stratégie 652 2 2 Activité Pharmacie 662 2 3 Activité Vaccins Humains 772 2 4 Activité Santé Animale 802 2 5 Recherche et développement Monde 812 2 6 Marchés 922 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 1032 2 8 Production et matières premières 1122 2 9 Assurances et couvertures des risques 1142 3 ORGANISATION DU GROUPE 1152 3 1 Filiales significatives 1152 3 2 Organisation interne des activités 1162 3 3 Financement et relations financières intra Groupe 1162 3 4 Réorganisations et restructurations 1162 4 INVESTISSEMENTS PRINCIPAUX ÉTABLISSEMENTS 1172 4 1 Présentation générale 1172 4 2 Présentation des sites du Groupe 1172 4 3 Acquisitions cessions et investissements 1192 4 4 Immobilier tertiaire 1212 5 LITIGES 1222 5 1 Brevets 1222 5 2 Enquêtes gouvernementales 1242 6 ÉVÉNÉMENTS RECENTS 1252 6 1 Litiges 1252 6 2 Autres événements récents 1253 RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES 1273 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 2013 1273 1 1 Panorama de l année 2013 1273 1 2 Chiffres clés 2013 1283 1 3 Événements marquants de l année 2013 1333 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 1373 1 5 Événements récents postérieurs au 31 décembre 2013 1523 1 6 Perspectives 1523 1 7 Comptes annuels de la Société Sanofi au 31 décembre 2013 (normes françaises) 1543 1 8 Facteurs de risque 1563 1 9 Informations complémentaires 1723 1 10 Annexe définition des données financières 176 3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION (ARTICLE L 225 37 DU CODE DE COMMERCE) 1773 2 1 Rapport du Président 1773 2 2 Rapport des commissaires aux comptes 1833 2 3 Rapport de la Direction de Sanofi sur le contrôle interne relatif à l information financière 1843 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 1853 3 1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 1853 3 2 États financiers consolidés annuels 2013 1873 3 3 Résultats financiers consolidés 3003 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI 3023 4 1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 3023 4 2 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés 3043 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013 3063 4 4 Résultats financiers de la Société Sanofi 3374 RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE 3394 1 INFORMATIONS SOCIALES 3394 1 1 Emploi 3394 1 2 Organisation du travail 3484 1 3 Relations sociales 3504 1 4 Formation 3524 1 5 Égalité de traitement 3544 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT 3564 2 1 Politique générale en matière de santé sécurité et environnement 3564 2 2 Conditions de santé et sécurité au travail 3604 2 3 Informations environnementales 3644 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 3714 3 1 Impact territorial économique et social de l activité de Sanofi 3714 3 2 Relations avec les parties prenantes 3734 3 3 Sous traitance et fournisseurs 3764 3 4 Loyauté des pratiques 3774 3 5 Autres actions engagées en faveur des droits de l homme 3834 4 NOTE MÉTHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNÉES 3834 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DÉSIGNÉS ORGANISMES TIERS INDÉPENDANTS SUR LES INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION 3865 SANOFI ET SES ACTIONNAIRES 3915 1 SANOFI EN BOURSE 3915 1 1 Places de cotation 3915 1 2 Données boursières 3925 2 L INFORMATION AUX ACTIONNAIRES 3945 2 1 Les supports d information 3945 2 2 Sanofi à l écoute de ses actionnaires 3955 2 3 Les rencontres avec les actionnaires 3955 2 4 Calendrier financier 2014 3965 2 5 Contacts 3966 PERSONNES RESPONSABLES ET ATTESTATION 3976 1 PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 3976 2 ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE CONTENANT UN RAPPORT FINANCIER ANNUEL 3976 3 PERSONNES RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 3986 3 1 Commissaires aux comptes titulaires 3986 3 2 Commissaires aux comptes suppléants 3986 4 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE NET DES ACTIVITÉS PAR ACTION 399Table de concordance du document de référence 400Table de concordance du rapport financier annuel 404Table de concordance entre le document de référence et le rapport de gestion 405Table de concordance responsabilitésociale environnementale et sociétale 406 ISanofi Document de référence 2013Déclarations prospectivesLe présent document et les documents qui y sont incorporés par référence contiennent des déclarations prospectives Ces déclarations prospectives concernent notamment les projections concernant les résultats opérationnels des activités le résultat net le résultat net des activités le bénéfice net par action le bénéfice net des activités par action les investissements les réductions de coûts les coûts de restructuration les synergies positives ou négatives les dividendes la structure capitalistique les autres rubriques financières et ratios les déclarations sur les prévisions tendances projets objectifs ou buts et notamment ceux relatifs aux produits aux tests cliniques aux autorisations administratives et à la concurrence et les déclarations relatives aux événements et performances futures ou à la croissance économique de la France des États Unis d Amérique ou d un quelconque autre pays dans lequel Sanofi est présente Ces informations sont fondées sur des données des hypothèses et des estimations considérées comme raisonnables par le Groupe à la date du présent document de référence et ne doivent pas être interprétées comme des garanties que les faits et données énoncés se produiront Ces informations sont parfois identifiées par l utilisation des termes à caractère prospectif tels que « croire » « anticiper » « prévoir » « s attendre à » « avoir l intention de » « viser » « estimer » « projeter » « prédire » « planifier » « devoir » ou le cas échéant toute autre expression similaire Ces termes ne constituent en aucun cas l unique moyen d identifier de telles déclarations Les déclarations prospectives peuvent être affectées par des risques connus et inconnus des incertitudes liées notamment à l environnement réglementaire économique financier et concurrentiel et d autres facteurs pouvant donner lieu à un écart significatif entre les résultats réels ou les objectifs de Sanofi et ceux indiqués ou induits dans ces déclarations Les facteurs de risques susceptibles d influer sur les activités du Groupe sont décrits dans la section « 3 1 8 Facteurs de risque » du rapport de gestion figurant au chapitre 3 du présent document de référence La réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d avoir un effet défavorable sur les activités les résultats la situation financière ou les objectifsdu Groupe Par ailleurs d autres risques non identifiés ou considérés comme non significatifs par le Groupe pourraient avoir le même effet défavorable et les investisseurs pourraient perdre tout ou partie de leur investissement Les déclarations prospectives sont données uniquement à la date du présent document de référence Sanofi ne prend aucun engagement de publier des mises à jour de ces informations et déclarations prospectives ni des hypothèses sur lesquelles elles sont basées à l exception de toute réglementation qui lui serait applicable notamment les articles 223 1 et suivants du règlement général de l Autorité des marchés financiers Noms de marquesÀ la date du présent document de référence les noms de marques suivies du symbole « ® » (registered) ou « TM » (trademark) mentionnées dans ce document sont des marques appartenant à Sanofi et ou ses filiales à l exception des marques qui sont prises en licence par Sanofi et ou par ses filiales telles que Actonel® marque détenue par Warner Chilcott Avilomics® marque détenue par Avila Therapeutics Inc Copaxone® marque détenue par Teva Pharmaceuticals Industries Cortizone 10® marque détenue par Johnson & Johnson (hors États Unis où la marque appartient au Groupe) Fludara® et Leukine® marques détenues par Alcafleu Flutiform marque détenue par Jagotec AG Gardasil® et Zostavax® marques détenues par Merck & Co Pancréate appartenant à CureDM Prevelle® marque détenue par Mentor Worldwide LLC USA RetinoStat® marque détenue par Oxford Biomedica des marques cédées à des tiers par Sanofi et ou par ses filiales comme Altace® cédée à King Pharmaceuticals aux États Unis Benzaclin® marque cédée à Valeant aux États Unis et au Canada Carac® marque cédée à Valeant aux États Unis Liberty® Liberty® Herbicide LibertyLink® Rice 601 LibertyLink® Rice 604 et StarLink® marques cédées à Bayer Maalox® marque cédée à Novartis aux États Unis au Canada et à Puerto Rico et Sculptra® marque cédée à Valeant et IIDocument de référence 2013 Sanofi des marques appartenant à des tiers telles que Advantage® et Advantix® marques détenues par Bayer Atelvia®marquede Warner Chilcott aux États Unis DDAVP® marque cédée à Ferring (hors États Unis où la marque appartient au Groupe) Enbrel® marque appartenant à Immunex aux États Unis et à Wyeth sur d autres zones géographiques Gel One® marque appartenant à Seikagaku Kogyo Kabushiki Kaisha DBA Seikagaku Corporation Humaneered® marque détenue par KaloBios Pharmaceuticals iPhone® et iPod Touch® marques détenues par Apple Inc Lactacyd® marque appartenant à Omega Pharma NV dans l UE et plusieurs autres pays d Europe Stargen et UshStat® marques détenues par Oxford BioMedica Rebif® marque détenue par Ares Trading SA Unisom® marque détenue par Johnson & Johnson sur certaines zones géographiques (hors États Unis où la marque appartient à Signal Investment) et Xyzal® marque détenue par GSK sur certaines zones géographiques et par UCB Farchim SA sur d autres Les marques relatives à des produits en développement n ont pas toutes été autorisées à la date de ce document de référence par les autorités de santé compétentes notamment la marque Lyxumia® n a pas été acceptée par la FDA Sources des positions concurrentiellesLes informations fournies pour des produits pharmaceutiques notamment à la section « 2 2 6 Marchés 1 Marketing et distribution » sur les parts de marché et les classements sont fondées sur les données de vente (ventes villes et hôpital) publiées par IMS Health MIDAS (IMS) pour l année 2013 à euro constant (sauf mention contraire) Les données fournies par IMS et présentées ci dessous constituent des indicateurs de comparaison reconnus dans l industrie pharmaceutique elles peuvent toutefois différer des chiffres d affaires publiés par les sociétés qui commercialisentles produits (s agissant tant de Sanofi que d autres sociétés pharmaceutiques) Les règles utilisées par IMS pour attribuer les ventes d un produit couvert par une alliance ou un accord de licence ne concordent pas toujours exactement avec les règles de l accord Afin de permettre la réconciliation avec le périmètre de consolidation du Groupe tel que défini à la section « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 » les données IMS présentées dans le document de référence ont été ajustées et incluent i) les ventes telles que publiées par IMS excluant les ventes de Sanofi liées à l activité Vaccins Humains (Vaccins) ce qui correspond au périmètre de l activité Pharmacie de Sanofi ii) les ventes IMS de produits commercialisés dans le cadre des alliances ou accords de licence comprises dans le chiffre d affaires consolidé du Groupe mais qu IMS n attribue pas au Groupe dans les rapports qu il publie iii) les ajustements liés à l exclusion des ventes IMS correspondant aux produits que le Groupe n inclut pas dans son chiffre d affaires consolidé mais qu IMS lui attribue Les indications chiffrées de part de marché et les classements fournis dans le présent document de référence pour les vaccins sont fondés sur des estimations internes sauf mention contraire Pour les produits de Santé Animale les indications chiffrés de part de marché et les classements fournis sont fondées sauf mention contraire sur les données de ventes publiées par Vetnosis Indications thérapeutiquesLes indications thérapeutiques décrites dans le rapport financier pour chaque produit sont le résumé des principales indications approuvées sur les principaux marchés Ces indications ne sont pas nécessairement toutes disponibles sur tous les marchés sur lesquels les produits sont approuvés Les résumés des indications thérapeutiques présentés dans le rapport financier ne se substituent en aucun cas à un examen attentif des mentions légales complètes disponibles dans chaque pays où le produit est approuvé IIISanofi Document de référence 2013CHIFFRES CLÉSLes chiffres clés du Groupe Sanofi présentés ci dessous sont établis à partir des états financiers consolidés annuels du Groupe inclus au chapitre 3 Les états financiers consolidés de Sanofi sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) publié par l IASB et au référentiel IFRS adopté par l Union européenne au 31 décembre 2013 Ce référentiel intègre les normes comptables internationales (IAS et IFRS) et les interprétations du comité d interprétation (SIC et IFRIC) applicables de manière obligatoire au 31 décembre 2013 (en millions d euros) 20132012(1)2011(1)Compte d exploitationChiffre d affaires32 95134 94733 389Marge bruteRésultat opérationnelRésultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi22 3165 1063 71724 8596 4324 88924 1935 8615 646Résultat net des activités (2)6 6878 1018 748Bénéfice net par action (BNPA) (3) (en euros)BNPA des activités (2) (en euros)Dividende (par action en euros)2 815 052 80 (6)3 716 142 77 4 276 622 65BilanÉcarts d acquisition et autres actifs incorporelsTotal de l actif52 52996 06558 265100 40962 221100 672Total des capitaux propresDette financière nette ( 4)57 0146 04357 4667 71956 36310 859Ratio d endettement (5)10 6 %13 4 %19 3 %(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 aux états financiers consolidés) (2)Voir définition à la section « 3 1 10 Annexe Définition des données financières » et réconciliation entre le résultat net des activités et le résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi à la section « 3 1 2 Chiffres clés 2013 » (3) Résultat de base par action sur la base d un nombre moyen d actions de 1 323 1 millions en 2013 1 319 5 millions en 2012 et 1 321 7 millions en 2011 (4)La dette financière nette est définie comme la somme de la dette financière (court terme et long terme) et des instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette diminuée du montant de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des instruments dérivés de taux et de change dédié à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (5) Dette financière nette sur le total des capitaux propres (6) Proposé à l assemblée générale du 5 mai 2014 IVDocument de référence 2013 SanofiCHIFFRES CLÉSChiffre d affaires(en millions d euros)BNPA des activités(en euros)Dette financière nette au 31 décembre(en millions d euros)12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 087654321035 00030 00025 00020 00015 00010 0005 0000 2011 2012 2013 2011 2012 2013 2011 2012 2013 2011 2012 2013 2011 2012 2013 2011 2012 2013201510503 02 52 01 51 00 50 010 0008 0006 0004 0002 0000Résultat net des activités(en millions d euros)Dividende par action(en euros)Ratio d endettement(en %)33 3896 6234 9476 1432 9515 058 7488 1016 6872 652 772 8010 8597 71919 3 %13 4 %10 6 %6 043 VSanofi Document de référence 2013Répartition du chiffre d affaires 2013par activité(en millions d euros)Répartition des effectifs au 31 décembre 2013 par activitéVaccins3 716Vaccins13 009Santé Animale1 985Marchés Émergents10 957Autres pays39 453États Unis10 433Amérique du Nord18 795Europe de l Ouest7 831Europe hors France26 343Autres pays3 730France27 537Santé Animale6 255Pharmacie27 250Pharmacie92 864Répartition du chiffre d affaires 2013par zone géographique(en millions d euros)Répartition des effectifs au 31 décembre 2013 par zone géographique6 %5 %11 %25 %24 %23 %33 %35 %32 %17 %11 %12 %83 %83 % 1 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ 11 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE 811 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ1 1 1 Dénomination sociale et siège socialLa dénomination sociale est Sanofi Siège social 54 rue La Boétie 75008 Paris France Tél +33 (0) 1 53 77 40 00 1 1 2 Forme juridiqueLa Société est une société anonyme à conseil d administration 1 1 3 LégislationLa Société est régie par la loi française 1 1 4 Date de constitution et durée de la SociétéLa Société a été constituée le 28 avril 1994 et immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Nanterre le 18 mai 1994 La Société prendra fin le 18 mai 2093 sauf dissolution anticipée ou prorogation 1 1 5 Objet socialConformément à l article 3 des statuts la Société a pour objet en France et à l étranger toutes prises d intérêts et de participations sous quelque forme que ce soit dans toutes entreprises ou sociétés existantes ou à créer ressortissant directement ou indirectement notamment aux secteurs de la santé et de la chimie fine de la thérapeutique humaine et animale de la nutrition et des bio industries dans les domaines susvisés l achat et la vente de toutes matières premières et produits nécessaires à l exercice de ces activités la recherche l étude la mise au point de produits de techniques et procédés nouveaux la fabrication et la vente de tous produits chimiques biologiques diététiques et hygiéniques l obtention ou l acquisition de tous droits de propriété industrielle couvrant les résultats obtenus et en particulier le dépôt de tous brevets marques de fabrique et modèles procédés ou inventions l exploitation directe ou indirecte l achat la cession à titre gratuit ou onéreux la mise en dépôt ou en gage de tous droits de propriété industrielle et en particulier de tous brevets marques de fabrique et modèles procédés ou inventions l obtention l exploitation la prise et la concession de toutes licences la participation dans le cadre d une politique de groupe à des opérations de trésorerie et conformément aux dispositions légales en vigueur comme chef de file ou non soit sous la forme d une centralisation de trésorerie d une gestion centralisée des risques de change de règlements compensés intra groupe (netting) soit encore sous toute forme autorisée par les textes en vigueur et plus généralement toutes opérations commerciales industrielles mobilières immobilières financières ou autres se rattachant directement ou indirectement en totalité ou en partie aux activités ci dessus spécifiées et à tous objets similaires ou connexes et même à tous autres objets qui seraient de nature à favoriser ou à développer les affaires de la Société 1 1 6 Registre du commerce et des sociétésLa Société est inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 395 030 844 Son code APE est 7010 Z 1 1 7 Consultation des documents sociauxLes documents sociaux et renseignements relatifs à la Société peuvent être consultés au siège social PRÉSENTATION DU GROUPE1Sanofi Document de référence 2013 2Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ1 1 8 Exercice social1 1 8 Exercice socialL exercice social commence le 1er janvier et se clôture le 31 décembre 1 1 9 Répartition statutaire des bénéficesConformément aux articles 24 et 25 des statuts le bénéfice ou la perte de l exercice est constitué par la différence telle qu elle résulte du compte de résultat entre les produits et les charges de l exercice après déduction des amortissements et provisions Sur le bénéfice de l exercice diminué le cas échéant des pertes antérieures il est fait d abord un prélèvement de 5 % au moins affecté à la formation d un fonds de réserve dit « réserve légale » Ce prélèvement cesse d être obligatoire lorsque le montant de la réserve légale atteint le dixième du capital social Il redevient obligatoire lorsque pour une raison quelconque la réserve légale est descendue en dessous de cette fraction Le solde augmenté le cas échéant du report bénéficiaire constitue le bénéfice distribuable L assemblée générale ordinaire sur proposition du conseil d administration peut décider que tout ou partie de ce bénéfice distribuable sera reporté à nouveau ou porté à un ou plusieurs fonds de réserve généraux ou spéciaux Les dividendes sont distribués aux actionnaires proportionnellement à la quotité du capital détenue par chacun d eux L assemblée générale statuant sur les comptes de l exercice a la faculté d accorder à chaque actionnaire pour tout ou partie du dividende mis en distribution une option entre le paiement du dividende en numéraire ou en actions Le conseil d administration a la faculté sous réserve des dispositions légales ou réglementaires en vigueur de procéder à la répartition d un acompte sur dividendes en numéraire ou en actions même en cours d exercice 1 1 10 Assemblées générales1 Convocation aux assembléesLes assemblées sont convoquées par le conseil d administration dans les conditions et délais fixés par la loi Les réunions ont lieu soit au siège social soit dans tout autre lieu précisé dans l avis de convocation Les décisions des actionnaires sont prises en assemblées générales ordinaires extraordinaires ou mixtes selon leur nature 2 Participation aux assembléesTout actionnaire a le droit d assister aux assemblées personnellement ou par mandataire sur justification de son identité et de la propriété des actions sous la forme et au lieu indiqués dans l avis de convocation au plus tard trois jours ouvrés avant la date de la réunion de l assemblée générale Tout actionnaire dans les conditions légales peut se faire représenter par un autre actionnaire par son conjoint ou par le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité ou par toute autre personne physique ou morale de son choix Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales L actionnaire doit justifier de cette qualité par l enregistrement comptable des titres à son nom ou au nom de l intermédiaire inscrit pour son compte dans le délai indiqué ci dessus soit dans les comptes de titres nominatifs tenus pour la Société par son mandataire BNP Paribas Securities Services soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l intermédiaire bancaire ou financier habilité teneur de son compte titres L actionnaire désirant assister personnellement à cette assemblée devra en faire la demande en retournant son formulaire de vote soit directement auprès de BNP Paribas Securities Services pour l actionnaire nominatif soit auprès de son intermédiaire financier pour l actionnaire au porteur et recevra une carte d admission Un avis de convocation comprenant un formulaire de vote par correspondance ou par procuration sera envoyé automatiquement à l actionnaire nominatif L actionnaire au porteur devra s adresser à l intermédiaire financier auprès duquel ses actions sont inscrites en compte afin d obtenir le formulaire de vote par correspondance ou par procuration Les demandes d envoi de formulaires de vote par correspondance ou par procuration pour être honorées devront parvenir six jours au moins avant la date de l assemblée à BNP Paribas Securities Services CTS Assemblées Les Grands Moulins de Pantin 9 rue du Débarcadère 93761 Pantin cedex Les statuts de la Société prévoient que tout actionnaire pourra également si le conseil d administration le décide au moment de la convocation de l assemblée participer et voter aux assemblées par visioconférence ou par tout moyen de télécommunication permettant son identification dans les conditions et suivant les modalités fixées par les dispositions légales en vigueur Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin dans les délais exigés le formulaire électronique de vote proposé sur le site internet mis en place par le centralisateur de l assemblée sont assimilés aux actionnaires présents ou représentés La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être directement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe conformément à la première phrase du deuxième alinéa de l article 1316 4 du Code civil 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ1 1 11 Modification des droits des actionnaires3Sanofi Document de référence 2013La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l assemblée par ce moyen électronique ainsi que l accusé de réception qui en est donné seront considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous étant précisé qu en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvré précédant l assemblée à zéro heure heure de Paris la Société invalidera ou modifiera en conséquence selon le cas la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure 3 Droits de voteChaque actionnaire a autant de voix qu il possède d actions sous réserve des dispositions ci après Depuis l assemblée générale du 18 décembre 1998 un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrement libérées inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins (article 9 des statuts) Au 31 décembre 2013 141 851 514 actions Sanofi disposaient d un droit de vote double représentant environ 10 71 % du capital environ 9 67 % du total des droits de vote au sens de l article L 233 8 II du Code de commerce et de l article 223 11 et suivants du règlement général de l Autorité des marchés financiers (c est à dire intégrant les actions d autocontrôle) et environ 9 70 % des droits de vote hors actions d autocontrôle Le droit de vote double cesse de plein droit pour toute action ayant fait l objet d une conversion au porteur ou d un transfert de propriété sous réserve des exceptions prévues par la loi Les actions gratuites provenant d une augmentation de capital par incorporation de réserves bénéfices ou primes bénéficieront du droit de vote double dès leur émission dans la mesure où elles sont attribuées à raison d actions bénéficiant déjà de ce droit Par ailleurs les actions d autocontrôle sont privées du droit de vote 4 Forme et cession des actionsConformément aux articles 7 et 8 des statuts les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l actionnaire dans les conditions prévues par les dispositions légales en vigueur Les actions sont librement négociables La transmission des actions s opère par virement de compte à compte selon les modalités définies par la loi et les règlements 5 Identification des actionnairesLa Société peut à tout moment conformément aux dispositions législatives et statutaires en vigueur demander au dépositaire central des renseignements (nom ou dénomination sociale année de naissance ou de constitution nationalité et adresse) permettant d identifier les détenteurs des titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans ses assemblées d actionnaires ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d eux et le cas échéant les restrictions attachées à ces titres 6 Franchissements de seuilsConformément à l article 7 des statuts toute personne physique ou morale agissant seule ou de concert venant à détenir un nombre d actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote égale ou supérieure à 1 % du capital social ou tout multiple de ce pourcentage y compris au delà des seuils de déclarations prévus par les dispositions légales et réglementaires doit informer la Société du nombre total d actions et de droits de vote qu elle possède ainsi que des titres donnant accès à terme au capital et à des droits de vote qui y sont potentiellement attachés par lettre recommandée avec accusé de réception dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement du seuil L obligation d informer la Société s applique également lorsque la participation de l actionnaire en capital ou en droits de vote devient inférieure à chacun des seuils susvisés 1 1 11 Modification des droits des actionnairesLes modifications du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent sont soumises aux seules prescriptions légales les statuts ne prévoyant pas de dispositions spécifiques à cet égard 1 1 12 Notations financièresLes principales notations des agences de notation financière de crédit applicables au Groupe sont les suivantes Notation court termeNotation long termePerspectivesAgences 25 février 201422 février 2013 25 février 201422 février 2013 25 février 201422 février 2013Moody sP 1P 1A 1A2 stablespositivesStandard & Poor sA 1 +A 1 + AAAA stablesstablesLa liste ci dessus est purement informative et n implique aucune prise de position ni aucun jugement de valeur sur les notations de ces analystes 4Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ1 1 13 Capital social1 1 13 Capital socialAu 31 décembre 2013 le capital social de la Société était de 2 648 641 762 euros divisé en 1 324 320 881 actions de deux euros de nominal entièrement libérées et de même catégorie dont 3 601 099 (soit 0 27 % du capital) détenues directement par Sanofi 1 1 14 Capital autorisé mais non émisAu 31 décembre 2013 le nombre d actions pouvant être émises était de 298 millions d actions compte tenu des autorisations existantes d augmenter le capital sans droit préférentiel de souscription de l utilisation qui en a été faite du nombre d options restant à lever et d actions gratuites ou de performance non encore émises Pour le détail de ces autorisations voir section « 3 1 9 Informations complémentaires 2 Délégations consenties par l assemblée générale au conseil d administration » Pour connaître les dates d attribution le nombre total d options et d actions attribuées les dates et le prix d exercice de chaque plan en cours voir section « 1 2 1 Organes d administration et de direction 5 F a Tableau synoptique des plans d options en cours » et « 5 G a Tableau synoptique des plans d attribution d actions en cours » ci dessous 1 1 15 Tableau d évolution du capitalLe tableau d évolution du capital sur les trois derniers exercices est présenté en note D 15 1 aux états financiers consolidés 1 1 16 Droits de vote et actionnariatLa différence entre le pourcentage du capital et le pourcentage des droits de vote est due d une part à l existence de droits de vote double et d autre part à la présence d actions détenues par la Société 1 Actionnariat de Sanofi au 31 décembre 2013Nombre d actionscomposant le capitalNombre réel de droitsde vote (3)Nombre théoriquede droits de vote (4)Nombre%Nombre%Nombre%L Oréal118 227 3078 93236 454 61416 17236 454 61416 13Autocontrôle(1)3 601 0990 27 3 601 0990 24Salariés (2)17 241 1111 3032 986 0132 2532 986 0132 24Public1 185 251 36489 501 193 130 66981 581 193 130 66981 38TOTAL1 324 320 8811001 462 571 2961001 466 172 395100(1)L autocontrôle inclut le contrat de liquidité qui s élevait à zéro action au 31 décembre 2013 Ce contrat entraîne par nature une variation mensuelle de l autocontrôle (2) Actions détenues au travers du Plan Épargne Groupe (3) Sur la base du nombre total de droits de vote au 31 décembre 2013 (4)Sur la base du nombre total de droits de vote au 31 décembre 2013 publiés conformément à l article 223 11 et suivants du règlement général de l AMF (c est à dire intégrant les actions d autocontrôle) L Oréal ne détient pas de droits de vote différents des autres actionnaires de la Société A la connaissance de la Société il n existe aucun autre actionnaire détenant directement ou indirectement seul ou de concert plus de 5 % du capital ou des droits de vote 2 Évolution de l actionnariat de Sanofi en 2013Au cours de l exercice 2013 Sanofi n a reçu aucune déclaration de franchissement de seuil légal au titre de l article L 233 7 du Code de commerce Au cours de l exercice 2013 Sanofi a reçu les déclarations de franchissement de seuils statutaires suivantes en l application de l article L 233 7 du Code de commerce Amundi Asset Management a déclaré avoir franchi par le biais de ses fonds communs de placement à la hausse (notification du 1er juillet 2013) puis à la baisse le seuil de 3 % des droits de vote et en dernier lieu détenir 2 99 % des droits de vote (notification du 3 décembre 2013) L Oréal a déclaré avoir passivement franchi à la baisse (notification du 25 juin 2013) puis à la hausse (notification du 3 septembre 2013) suite à l évolution du nombre de droits de vote le seuil de 16 % des droits de vote et en dernier lieu détenir 16 03 % des droits de vote Natixis Asset Management a déclaré avoir franchi à la baisse le seuil de 2 % des droits de vote et en dernier lieu détenir 1 99 % des droits de vote (notification du 18 décembre 2013) et UBS a déclaré avoir franchi alternativement à la hausse (notification du 7 mai 2013) et à la baisse (notification du 21 mai 2013) le seuil de 1 % du capital et des droits de vote et en dernier lieu détenir 0 90 % du capital et 0 81 % des droits de vote 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ1 1 16 Droits de vote et actionnariat5Sanofi Document de référence 2013Depuis le 1er janvier 2014 Sanofi n a pas reçu dedéclarations de franchissement de seuil légal Par ailleurs Sanofi a reçu les déclarations de franchissement de seuils statutaires suivantes Natixis Asset Management a déclaré avoir franchi à la hausse le seuil de 2 % des droits de vote et en dernier lieu détenir 2 05 % des droits de vote (notification du 9 janvier 2014) State Street agissant pour le compte de plusieurs fonds et portefeuilles sous gestion a déclaré avoir franchi à la hausse les seuils de 1 et 2 % du capital et 1 % des droits de vote et en dernier lieu détenir 2 28 % du capital et 1 38 % des droits de vote (notification du 8 janvier 2014) 3 Actionnariat de Sanofi au 31 décembre 2012Nombre d actionscomposant le capitalNombre réel de droitsde vote (3)Nombre théoriquede droits de vote (4)Nombre%Nombre%Nombre%L Oréal118 227 3078 91236 454 61416 13236 454 61416 10Autocontrôle(1)3 150 2870 24 3 150 2870 21Salariés(2)17 377 4071 3134 463 8802 3534 463 8802 35Public1 187 587 95889 541 194 859 41381 521 194 859 41381 34TOTAL1 326 342 9591001 465 777 9071001 468 928 194100(1) L autocontrôle inclut le contrat de liquidité qui s élevait à zéro action au 31 décembre 2012 Ce contrat entraîne par nature une variation mensuelle de l autocontrôle (2) Actions détenues au travers du Plan Épargne Groupe (3) Sur la base du nombre total de droits de vote au 31 décembre 2012 (4)Sur la base du nombre total de droits de vote au 31 décembre 2012 publiés conformément à l article 223 11 et suivants du règlement général de l AMF (c est à dire intégrant les actions d autocontrôle) 4 Actionnariat de Sanofi au 31 décembre 2011Nombre d actionscomposant le capitalNombre réel de droitsde vote (3)Nombre théoriquede droits de vote (4)Nombre%Nombre%Nombre%L Oréal118 227 3078 82236 454 61415 69236 454 61415 51Total43 196 8153 2283 205 8285 5283 205 8285 46Autocontrôle(1)17 225 8031 28 17 225 8031 13Salariés(2)18 479 3561 3835 761 9672 3735 761 9672 35Public1 143 789 53085 301 151 468 52876 421 151 468 52875 55TOTAL1 340 918 8111001 506 890 9371001 524 116 740100(1) L autocontrôle inclut le contrat de liquidité qui s élevait à zéro action au 31 décembre 2011 Ce contrat entraîne par nature une variation mensuelle de l autocontrôle (2) Actions détenues au travers du Plan Épargne Groupe (3) Sur la base du nombre total de droits de vote au 31 décembre 2011 (4)Sur la base du nombre total de droits de vote au 31 décembre 2011 publiés conformément à l article 223 11 et suivants du règlement général de l AMF (c est à dire intégrant les actions d autocontrôle) 6Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ1 1 17 Pacte d actionnaires1 1 17 Pacte d actionnairesÀ ce jour Sanofi n a connaissance d aucun pacte d actionnaires 1 1 18 Participation des salariés au capital socialAu 31 décembre 2013 les actions détenues par le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées ainsi que par les anciens salariés dans le cadre du Plan d Épargne Groupe représentaient 1 30 % du capital social Le conseil a décidé lors de sa séance du 29 octobre 2013 de réaliser une augmentation de capital réservée aux adhérents du Plan d Épargne Groupe La période de souscription a eu lieu au quatrième trimestre 2013 Les salariés de plus de quatre vingts pays ont souscrit à 1 672 198 actions au total dont 839 892 par le fonds commun de placement d entreprise d actionnariat salarié pour les salariés de filiales françaises (ci après le FCPE Actions Sanofi) et 293 639 actions par le fonds commun de placement d entreprise d actionnariat salarié pour les salariés de filiales à l étranger (ci après FCPE Sanofi Shares) Les autres actions sont détenues en banque locale pour des raisons de réglementation locale 14 770 salariés ont participé à cette opération salariale Pour les actions détenues par le FCPE Actions Sanofi les droits de vote attachés aux actions détenues par le fonds sont exercés par les salariés porteurs de parts les rompus étant exercés par le conseil de surveillance du FCPE Pour les actions détenues par le FCPE Sanofi Shares les droits de vote attachés aux actions détenues par le fonds sont exercés individuellement par les porteurs de parts et par le conseil de surveillance du FCPE pour tous les droits non exercés À noter que le conseil de surveillance est un organe paritaire composé à égalité de représentants des salariés et de représentants de la Direction 1 1 19 Composition de l actionnariat par origine géographiqueL actionnariat individuel détient environ 7 5 % du capital social de la Société L actionnariat individuel inclut le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées ainsi que les anciens salariés détenant des actions dans le cadre du Plan d Épargne Groupe L actionnariat institutionnel (hors L Oréal) détient environ 77 2 % du capital Cet actionnariat se compose essentiellement d investisseurs américains d institutions françaises et britanniques détenant respectivement 26 8 % 15 1 % et 13 8 % du capital Les institutions allemandes détiennent 3 1 % du capital la Suisse 2 5 % les autres pays européens 8 3 % et le Canada 1 7 % Les autres investisseurs institutionnels internationaux (hors Europe et États Unis) détiennent environ 5 9 % du capital L information présentée dans cette section résulte de l enquête « Titres au porteur identifiable » (TPI) réalisée par Euroclear France au 31 décembre 201 3 et d informations internes disponibles 1 1 20 Programme de rachat d actions1 L année 2013Les programmes de rachat d actions en cours de validité en 2013 ont été autorisés successivement par les assemblées du 4 mai 2012 et du 3 mai 2013 Conformément aux articles L 225 209 et suivants du Code de commerce l assemblée générale des actionnaires du 3 mai 2013 a autorisé le conseil d administration à opérer sur ses propres actions sauf en période d offre publique sur les titres de la Société pendant une période de 18 mois dans le respect des objectifs et modalités du programme de rachat d actions Les achats devaient être opérés avec un prix maximum d achat de 100 euros par action (ou la contre valeur de ce montant à la même date dans toute autre monnaie) sans que le nombre d actions à acquérir puisse dépasser 10 % du capital à quelque moment que ce soit En 2013 la Société a fait usage des autorisations d acheter en bourse des actions de la Société La Société a directement acheté 21 335 144 actions au cours moyen pondéré de 77 46 euros par action soit un coût total de 1 653 millions d euros dont 2 885 milliers d euros de frais de négociation et de taxe sur les transactions financières nets d impôts sur les sociétés Le 30 avril 2013 le conseil d administration a annulé 8 387 236 actions auto détenues se répartissant comme suit 5 528 486 actions achetées du 1er octobre 2012 au 31 mars 2013 dans le cadre des programmes de rachat et 2 858 750 actions précédemment détenues en couverture de plans d options d achat d actions de Sanofi devenues caduques réaffectées à un objectif d annulation Le 31 juillet 2013 le conseil d administration a annulé 5 885 439 actions auto détenues achetées du 3 mai au 30 juin 2013 dans le cadre des programmes de rachat Le 19 décembre le conseil d administration a annulé 6 543 301 actions auto détenues achetées au mois d août 2013 dans le cadre des programmes de rachat 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ1 1 20 Programme de rachat d actions7Sanofi Document de référence 2013En 2013 dans le cadre du contrat de liquidité Exane BNP Paribas a acheté 4 014 180 actions pour un montant total de 307 316 200 euros et pour une valeur unitaire moyenne pondérée de 76 56 euros et vendu 4 014 180 actions pour un montant total de 307 613 217 euros et pour une valeur unitaire moyenne pondérée de 76 63 euros En 2013 toujours dans le cadre de son programme de rachat d actions la Société a acquis et exercé deux options d achat en février et en mai portant respectivement sur 2 5 millions et 4 millions d actions La Société n a pas de positions ouvertes En 2013 sur les 3 150 287 actions affectées aux plans d options d achat existants au 31 décembre 2012 68 356 actions ont été transférées aux bénéficiaires d options d achat par Sanofi Au 31 décembre 2013 sur les 3 601 099 actions auto détenues représentant 0 27 % du capital 223 181 actions étaient affectées à la couverture des plans d options d achat et 3 377 918 actions étaient affectées à un objectif d annulation À cette même date aucune action n était détenue directement et affectée à un objectif de liquidité même si le contrat de liquidité était en cours Au 31 décembre 2013 la Société détenait directement 3 601 099 actions d une valeur nominale de 2 euros (représentant environ 0 27 % du capital dont la valeur évaluée au cours d achat était de 258 379 477 euros) 2 Descriptif du programme de rachat d actions en application des articles 241 1 et suivants du règlement général de l Autorité des marchés financiers (AMF)En application de l article 241 2 du règlement général de l AMF le présent paragraphe constitue le descriptif de programme de rachat qui sera soumis à l autorisation de l assemblée générale du 5 mai 2014 2 A Nombre de titres et part du capital détenus par SanofiAu 31 janvier 2014 le nombre total d actions détenues par Sanofi est de 3 632 599 actions représentant 0 27 % du capital social de Sanofi 2 B Répartition par objectifs des titres de capital détenus au 31 janvier 2014Au 31 janvier 2014 les actions auto détenues par Sanofi sont affectées comme suit 223 181 actions sont affectées à la couverture des plans d options d achat consentis antérieurement 3 377 918 actions sont affectées à un objectif d annulation 31 500 actions sont affectées à un objectif de liquidité En janvier 2014 le contrat de liquidité confié à BNP Exane s est poursuivi La Société n a pas annulé d actions auto détenues ni procédé à des réaffectations La Société n a pas eu recours à des produits dérivés et n a pas de positions ouvertes 2 C Objectifs du programme de rachatDans le cadre du programme de rachat d actions les achats seront effectués en vue de la mise en uvre de tout plan d options d achat d actions de la Société dans le cadre des dispositions des articles L 225 177 et suivants du Code de commerce ou de tout plan similaire ou l attribution ou la cession d actions aux salariés au titre de leur participation aux fruits de l expansion de l entreprise ou de la mise en uvre de tout plan d épargne d entreprise ou de groupe (ou plan assimilé) dans les conditions prévues par la loi notamment les articles L 3332 1 et suivants du Code du travail ou l attribution gratuite d actions dans le cadre des dispositions des articles L 225 197 1 et suivants du Code de commerce ou de manière générale d honorer des obligations liées à des programmes d options sur actions ou autres allocations d actions aux salariés ou aux mandataires sociaux de l émetteur ou d une entreprise associée ou la remise d actions lors de l exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital par remboursement conversion échange présentation d un bon ou de toute autre manière ou l annulation de tout ou partie des titres ainsi rachetés ou la remise d actions (à titre d échange de paiement ou autre) dans le cadre d opérations de croissance externe de fusion de scission ou d apport ou l animation du marché secondaire ou de la liquidité de l action Sanofi par un prestataire de services d investissement dans le cadre d un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par l Autorité des marchés financiers 2 D Part maximale du capital nombre maximal et caractéristiques des titres que Sanofi se propose d acquérir et prix maximum d achatLes titres que Sanofi se propose d acquérir sont exclusivement des actions Extrait du projet de la résolution soumise à l assemblée 8Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 1 PRINCIPALES INFORMATIONS RELATIVES À LA SOCIÉTÉ1 1 20 Programme de rachat d actionsgénérale du 5 mai 2014 « Les achats d actions de la Société pourront porter sur un nombre d actions tel que le nombre d actions que la Société achète pendant la durée du programme de rachat n excède pas 10 % des actions composant le capital de la Société à quelque moment que ce soit ce pourcentage s appliquant à un capital ajusté en fonction des opérations l affectant postérieurement à la présente assemblée générale soit à titre indicatif au 31 décembre 2013 132 432 088 actions étant précisé que i) le nombre d actions acquises en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure dans le cadre d une opération de fusion de scission ou d apport ne peut excéder 5 % de son capital social et ii) lorsque les actions sont rachetées pour favoriser la liquidité dans les conditions définies par le règlement général de l Autorité des marchés financiers le nombre d actions pris en compte pour le calcul de la limite de 10 % prévue au premier alinéa correspond au nombre d actions achetées déduction faite du nombre d actions revendues pendant la durée de l autorisation le nombre d actions que la Société détiendra à quelque moment que ce soit ne dépasse pas 10 % des actions composant le capital de la Société à la date considérée ( )Le prix maximum d achat des actions dans le cadre de la présente résolution sera de 100 euros par action (ou la contre valeur de ce montant à la même date dans toute autre monnaie) ( )Le montant global affecté au programme de rachat d actions ci dessus autorisé ne pourra être supérieur à 13 243 208 800 euros »Compte tenu des 3 601 099 actions (soit 0 27 % du capital) déjà détenues directement par Sanofi au 31 décembre 2013 du nombre d actions composant le capital social au 31 décembre 2013 s élevant à 1 324 320 881 actions le rachat ne pourrait porter à ce jour que sur 128 830 989 actions (9 73 % du capital) soit un montant maximum de 12 883 098 900 euros sur la base du prix maximum d achat de 100 euros par action 2 E Durée du programme de rachatConformément aux dispositions de l article L 225 209 du Code de commerce et aux dispositions de la résolution qui sera soumise à l assemblée générale du 5 mai 2014 ce programme de rachat pourra être mis en uvre pendant une période de 18 mois à compter de la date de l assemblée générale du 5 mai 2014 soit au plus tard le 5 novembre 2015 1 2 GOUVERNEMENTD ENTREPRISELes développements ci après composent la première partie du rapport du Président du Conseil d administration sur le gouvernement d entreprise et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques prévu à l article L 225 37 du Code de commerce (ci après désigné « rapport du Président ») Les modalités relatives à la participation des actionnaires à l assemblée générale figurent à la section « 1 1 10 Assemblées générales 2 Participation aux assemblées » du document de référence Les éléments susceptibles d avoir une incidence en matière d offre publique sont énoncés à la section « 3 1 9 Informations complémentaires 5 Éléments susceptibles d avoir une incidence en cas d offre publique » du document de référence Application du Code AFEP MEDEFLe 17 décembre 2008 le conseil d administration de Sanofi a décidé que le code de gouvernement d entreprise AFEP MEDEF serait celui auquel se référera la Société à compter de l exercice 2008 (ci après désigné « code AFEP MEDEF ») disponible sur le site du MEDEF (www medef fr) et sur le site de la Société (www sanofi com) Le règlement intérieur du conseil d administration prévoit notamment qu au moins la moitié des administrateurs doivent être indépendants comporte une charte de l administrateur précise les missions et le fonctionnement du conseil d administration définit les rôles et pouvoirs du Président et du Directeur Général et décrit la composition la mission et le fonctionnement des comités spécialisés (d audit des rémunérations des nominations et de la gouvernance et de réflexion stratégique) conformément au code AFEP MEDEF L ensemble formé par les statuts et le règlement intérieur définit le cadre dans lequel Sanofi met en uvre les principes de gouvernement d entreprise Les pratiques de Sanofi sont conformes aux recommandations contenues dans le code AFEP MEDEF Ces pratiques sont également conformes au rapport de l Autorité des marchés financiers sur le comité d audit publié le 22 juillet 2010 Ecarts dans l application des recommandations du Code AFEP MEDEF et explicationsLe code AFEP MEDEF requiert de faire état de manière précise de l application de ses recommandations et d expliquer le cas échéant les raisons pour lesquelles une société n aurait pas mis en uvre certaines d entre elles Actuellement les écarts de Sanofi par rapport aux recommandations de ce code sont les suivants les limitations de pouvoirs du Directeur Général (exposées à la section « 1 2 1 Organes d administration et de direction » ci après) ne figurent pas dans le 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction9Sanofi Document de référence 2013règlement intérieur du conseil d administration mais dans une délibération du conseil du 28 juillet 2009 Le degré de transparence et le processus d adoption ou de modification étant les mêmes cet écart est technique et n a pas de conséquence sur le fond les comités ne disposent pas d un règlement intérieur séparé de celui du conseil d administration Le règlement intérieur qui est adopté par le conseil d administration donne une vision intégrée du fonctionnement du conseil et de ses comités En effet le fait de rassembler les règles applicables aussi bien au conseil qu à ses comités permet d avoir un document unique et cohérent et reflète mieux la nature non décisionnaire en droit français des comités spécialisés le conseil d administration ne considère pas que l exercice de mandats pendant plus de douze années consécutives constitue ipso facto un élément suffisant pour qualifier un administrateur de non indépendant C est un critère parmi d autres qu il faut évaluer au cas par cas et non de manière absolue Ce n est qu à l issue de la revue de tous les éléments qu un administrateur peut être qualifié d indépendant ou de non indépendant Si l ancienneté au sein d un conseil peut dans certains cas être associée à une perte d indépendance dans d autres cas elle peut donner une plus grande capacité de questionnement de la Direction Générale et être accompagnée d une grande indépendance d esprit l évaluation annuelle du conseil et de ses comités concerne le fonctionnement de ces organes collégiaux et ne dresse pas un bilan individualisé pour chaque administrateur La question de la compétence et de la contribution individuelle aux travaux du conseil comme de ceux des comités est traité non de manière systématique chaque année mais à l occasion du renouvellement des mandats d administrateur et de membres des comités Le Président du Conseil d administration veille en continu à l implication de chaque administrateur De même la plupart des évaluations annuelles donnent lieu à des entretiens individuels avec le Secrétaire du Conseil La dernière mise à jour du règlement intérieur du conseil d administration a été effectuée le 29 octobre 2013 afin notamment de refléter l actualisation du code parue en juin 2013 ainsi que les meilleures pratiques de la Place Le règlement intérieur est publié in extenso à la section « 2 B Règlement intérieur du conseil d administration » infra 1 2 1 Organes d administration et de direction1 Président et Directeur GénéralDepuis le 1er janvier 2007 les fonctions de Président et de Directeur Général sont dissociées Les évaluations annuelles ont révélé que cette structure de gouvernance donnait satisfaction dans la configuration actuelle du Groupe Ainsi ce choix a été reconduit avec la nomination de Serge Weinberg en qualité de Président le 17 mai 2010 et encore le 6 mai 2011 Le conseil d administration estime que cette structure de gouvernance est appropriée aux enjeux actuels du Groupe LePrésident représente le conseil d administration Il organise et dirige les travaux du conseil et veille au fonctionnement efficace des organes sociaux dans le respect des principes de bonne gouvernance Il coordonne les travaux du conseil d administration avec ceux des comités Il rend compte à l assemblée générale qu il préside En cas de dissociation des fonctions le Président peut exercer ses fonctions jusqu à l assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes tenue dans l année au cours de laquelle il atteint l âge de 70 ans En présence d un président dissocié indépendant le conseil d administration n a pas jugé utile de nommer un administrateur référent ce rôle étant largement assuré par Serge Weinberg LeDirecteur Général dirige la Société et la représente auprès des tiers dans la limite de son objet social Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société sous réserve des pouvoirs que la loi attribue au conseil d administration et à l assemblée générale des actionnaires et des limites apportées par le conseil d administration Le Directeur Général doit être âgé de moins de 65 ans Limitations apportées par le conseil aux pouvoirs du Directeur GénéralLe conseil d administration du 28 juillet 2009 a précisé les limitations de pouvoirs applicables au Directeur Général dans une décision complémentaire au règlement intérieur L autorisation préalable du conseil d administration est requise pour les engagements en matière d investissements d acquisitions et de désinvestissements au delà d une limite (par opération) de 500 millions d euros pour les engagements pris dans le cadre d une stratégie déjà approuvée et d une limite (par opération) de 150 millions d euros pour les engagements pris en dehors d une stratégie approuvée Lorsque de tels engagements doivent donner lieu à des paiements successifs au (x) tiers cocontractant(s) liés à l atteinte de résultats ou d objectifs tels que par exemple l enregistrement d un ou plusieurs produits les limites s apprécient en cumulant ces différents paiements depuis la signature du contrat jusqu au premier dépôt d une demande d enregistrement (inclus) aux États Unis ou en Europe 10Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction2 Conseil d administration2 A Composition mission du conseilLa Société est administrée par un conseil d administration actuellement composé de seize membres Depuis le 14 mai 2008 la durée des mandats a été échelonnée afin de parvenir à un renouvellement progressif des mandats d administrateur Le conseil d administration s interroge chaque année sur l équilibre souhaitable de sa composition et de celle de ses comités en recherchant notamment une représentation équilibrée des hommes et des femmes une grande diversité des compétences et des pays d origine l activité du Groupe étant à la fois diversifiée et mondiale Le conseil recherche et apprécie aussi bien les candidatures possibles que l opportunité des renouvellements de mandats Le conseil recherche avant tout des administrateurs compétents indépendants d esprit disponibles et impliqués Aux termes du code AFEP MEDEF un administrateur est indépendant lorsqu il n entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société son groupe ou sa direction qui puisse compromettre l exercice de sa liberté de jugement Plus précisément seuls sont qualifiés d indépendants les administrateurs qui ne sont ni salarié ni dirigeants mandataires sociaux de la Société ni dirigeants madataires sociaux d une société liée ne sont pas clients fournisseurs ou banquiers d affaires ou de financement de la Société n ont pas de lien familial proche avec un mandataire social de la Société n ont pas été auditeur de la Société au cours des cinq dernières années ne représentent pas un actionnaire important ou participant au contrôle de la Société L influence d autres facteurs tels l ancienneté au conseil la capacité de compréhension des enjeux et des risques le courage notamment d exprimer sa pensée et de formuler un jugement est également évaluée avant de statuer sur la qualification d indépendance d un administrateur Conformément au règlement intérieur du conseil d administration et en application du code AFEP MEDEF un débat sur l indépendance des administrateurs en exercice a eu lieu lors du conseil du 29 octobre 2013 Sur les seize administrateurs onze ont été considérés comme administrateurs indépendants au regard des critères d indépendance retenus par le conseil d administration en application du code AFEP MEDEF Uwe Bicker Robert Castaigne Lord Douro Jean René Fourtou Claudie Haigneré Fabienne Lecorvaisier Suet Fern Lee Carole Piwnica Klaus Pohle Gérard Van Kemmel et Serge Weinberg Il a été considéré notamment que la situation de Robert Castaigne avait évolué Jusqu en 2012 Robert Castaigne n était pas considéré comme un administrateur indépendant du fait de ses liens passés avec le groupe Total Depuis avril 2008 date d adoption des critères d indépendance du code AFEP MEDEF sa situation a doublement évolué Robert Castaigne est retraité du groupe Total depuis plus de quatre ans Total avait franchi à la baisse le seuil des 5 % des droits de vote (notification du 16 février 2012) Il est rappelé pour mémoire que depuis le groupe Total est effectivement complètement sorti du capital de la Société Ainsi le conseil d administration a estimé que les liens avec Total ne créaient plus de présomption de non indépendance D autre part et contrairement aux règles d indépendance du code AFEP MEDEF le conseil d administration ne considère pas qu appartenir à un conseil depuis plus de douze ans fait perdre ipso facto la qualité d administrateur indépendant Ce critère d ancienneté au conseil vise à rechercher si l écoulement du temps ne fait pas perdre à un administrateur son esprit critique vis à vis de la Direction Générale Cette préoccupation est légitime et n est en aucun cas sous estimée par Sanofi Pour autant une application mécanique de ce critère n est pas considérée comme souhaitable car elle ne rend pas compte de la diversité des situations Ainsi ce critère est bien appliqué par le conseil mais ne permet pas à lui seul d emporter la décision sur l indépendance d un administrateur Une appréciation in concreto est effectuée par le conseil pour se déterminer Dans le cas spécifique de Robert Castaigne le conseil considère que cet administrateur a toujours fait preuve d une grande indépendance d esprit et c est fondamentalement ce que cherche à vérifier les critères du code AFEP MEDEF Enfin aucun autre motif ne justifiait cette qualification de non indépendant Ainsi c est à la suite de cette réflexion que le conseil d administration a considéré lors de sa séance du 4 mai 2012 que Robert Castaigne était un administrateur indépendant Il est important de noter que cette décision n a pas d incidence sur le respect des règles d indépendance du code AFEP MEDEF ce qui est l objectif principal poursuivi par le code Avec un taux d indépendance du conseil de plus de 68 % le conseil ne sous estime en aucune manière l importance d une majorité d administrateurs indépendants dans sa gouvernance En 2013 il a été considéré que les règles régissant la situation du Président du Conseil avaient évolué et permettaient désormais au conseil de le classer parmi 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction11Sanofi Document de référence 2013les administrateurs indépendants conformément à l appréciation constante du conseil d administration Jusqu en 2013 Serge Weinberg n était pas classé parmi les administrateurs indépendants uniquement du fait de la rédaction précédente du code AFEP MEDEF dont l ancien article 8 4 ne distinguait pas le cas d un Président dissocié du cas d un Prédisent Directeur Général Depuis juin 2013 le code AFEP MEDEF (dans son nouvel article 9 4) admet qu un Président dissocié n est pas automatiquement réputé non indépendant mais doit être évalué en application des critères d indépendance généralement applicables Le conseil d administration considère qu aucun facteur autre que la présidence n est de nature à mettre en cause son indépendance en particulier du fait de son absence de lien avec Sanofi avant sa prise de fonction le conseil d administration a précisé cette appréciation des faits dans ses précédents documents de référence Le conseil a considéré que Serge Weinberg était indépendant lors de sa séance du 29 octobre 2013 En examinant l indépendance de chaque administrateur le conseil d administration a pris en compte les différentes relations pouvant exister entre les administrateurs et le Groupe et a conclu qu aucune de ces relations n étaient de nature à remettre en cause leur indépendance Le conseil d administration a considéré que la Société et ses filiales ont dans le cours normal des affaires au cours des trois dernières années vendu des produits et fourni des services et ou acheté des produits et bénéficié de services de sociétés dont certains de ses administrateurs qualifiés d indépendants ou des membres proches de leur famille étaient des dirigeants ou des employés pendant l exercice 2013 À chaque fois les montants payés à ces sociétés ou reçues d elles au cours de ces trois dernières années étaient déterminés dans des conditions habituelles et ne représentaient pas des montants que le conseil a estimés de nature à légitimer un soupçon quant à l indépendance des administrateurs De la même façon le conseil d administration n a pas considéré que le mandat de membre du conseil de surveillance d Uwe Bicker et de Klaus Pohle à la fondation Aventis (Allemagne) était de nature à porter atteinte à leur indépendance au sein du conseil d administration de Sanofi Les nominations au conseil de surveillance de la fondation s effectuent de façon totalement indépendante de Sanofi Le nombre d administrateurs ayant dépassé l âge de 70 ans ne peut être supérieur au tiers des administrateurs en fonction Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d actionnaires et dans la limite de l objet social le conseil d administration se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui le concernent Évaluation du conseilLe règlement intérieur du conseil d administration prévoit qu une fois par an le conseil consacre un point de son ordre du jour à un débat sur son fonctionnement et que tous les trois ans une évaluation formalisée est réalisée Pour mémoire une évaluation triennale formelle sur le fonctionnement du conseil et de ses comités a eu lieu fin 2012 début 2013 au cours de laquelle les administrateurs ont été particulièrement impliqués comme l ont démontré la grande qualité et la richesse de leurs réponses Le conseil d administration a souhaité que ces contributions soient systématiquement exploitées et mises en uvre Il est ressorti de cette évaluation du conseil et de ses comités une appréciation globalement positive de leur fonctionnement La qualité du fonctionnement du comité d audit a été particulièrement appréciée L évaluation a révélé que le suivi de la performance de la recherche et développement a été apprécié et les administrateurs forment le souhait qu à l avenir ce suivi soit poursuivi et renforcé Les administrateurs souhaitent aussi que l évaluation a posteriori des acquisitions soit poursuivie systématiquement Depuis 2011 et pour répondre aux besoins exprimés lors de l évaluation réalisée en 2010 des présentations des diverses activités du Groupe sont faites lors des réunions du conseil ou de son comité de réflexion stratégique Les administrateurs ont souhaité encore plus d interactions avec les principaux dirigeants du Groupe Pour répondre à cette demande un programme annuel de présentation des activités associant systématiquement des dirigeants du Groupe a été mis en place Ainsi des présentations ont été effectuées par le Vice Président Exécutif Directeur Financier le Vice Président Exécutif Affaires Juridiques et General Counsel le Vice PrésidentGlobal Compliance Officer le Vice Président ExécutifChief Strategy Officer le Senior Vice Président Diabète et le Senior Vice Président Division Génériques Globale Les administrateurs ont souhaité être davantage informés sur la gestion des ressources humaines mais également sur la stratégie des principaux concurrents En 2013 les administrateurs ont été tenus informés des travaux du comité des nominations et de la gouvernance portants sur la revue du plan de succession et notamment sur le remplacement de Hanspeter Spek Président Opérations Globales suite à son départ en retraite Chaque présentation d activité qui leur a été faite comprenait la description de son marché et l état de la concurrence Concernant la composition du conseil les administrateurs ont souhaité la poursuite de la féminisation mais aussi le renforcement de certaines compétences Ceci s est traduit par la proposition de nomination de Fabienne Lecorvaisier comme administrateur 12Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionÀ l occasion de son arrivée Fabienne Lecorvaisier a bénéficié d une formation de plusieurs jours au cours desquels elle a pu se familiariser avec les spécificités de la Société ses métiers et le contexte du secteur de la santé et en particulier de l industrie pharmaceutique Deux séminaires stratégiques ont eu lieu en 2013 L un en mars qui a porté sur la stratégie de recherche du Groupe dans les domaines thérapeutiques clés l autre qui s est déroulé sur deux jours en octobre en Chine a fait le point sur le portefeuille de développement et le plan à long terme Il est ressorti du débat annuel sur le fonctionnement du conseil et de ses comités en 2013 une appréciation globalement positive de leur fonctionnement Les comités de réflexion stratégique sur le portefeuille de recherche et le portefeuille de développement ont permis un suivi plus approfondi de la performance en recherche et développement Les administrateurs ont noté des progrès dans la qualité et la fréquence des rencontres avec des dirigeants du Groupe Les évolutions de la composition du conseil ont été appréciées et les administrateurs souhaitent que soit poursuivi le renforcement des compétences pharmaceutiques Les administrateurs ont particulièrement apprécié le voyage en Chine qui leur a permis de mieux appréhender la situation et les défis de Sanofi dans ce pays Les administrateurs ont insisté sur la nécessité de réduire la taille du conseil après la période de transition actuelle systématiser une revue de chaque acquisition par le comité de réflexion stratégique avant sa présentation au conseil et une évaluation a posteriori des acquisitions par le comité d audit et consacrer plus de temps à la présentation des informations sur la concurrence aux discussions sur les défis et les alternatives stratégiques 2 B Règlement intérieur du conseil d administrationLe texte qui suit est le texte intégral du règlement intérieur du conseil d administration qui contient également les règles de fonctionnement de chacun de ses comités Le règlement intérieur du conseil d administration précise les droits et obligations des administrateurs la composition la mission et le fonctionnement du conseil d administration et des comités les rôles et pouvoirs du Président et du Directeur Général conformément aux dispositions du Code de commerce et aux stipulations du Titre III des statuts de la Société Le conseil d administration du 17 décembre 2008 a décidé de se référer au code AFEP MEDEF actualisé en dernier lieu en juin 2013 Composition du conseil d administrationLe conseil d administration est composé au moins pour moitié d administrateurs indépendants La qualification d administrateur indépendant est effectuée conformément aux dispositions du code AFEP MEDEF Il appartient au conseil d administration sur proposition du comité des nominations et de la gouvernance d apprécier la qualité d indépendance de chacun de ses membres puis de porter à la connaissance des actionnaires dans le document de référence et à l assemblée générale des actionnaires lors de l élection des administrateurs les conclusions de son examen La qualification d administrateur indépendant doit être revue chaque année par le conseil d administration avant la publication du document de référence Il appartient au conseil de rechercher l équilibre souhaitable de sa composition et de celle des comités qu il constitue en son sein notamment dans la représentation entre les femmes et les hommes les nationalités et la diversité des compétences en prenant des dispositions propres à garantir aux actionnaires et au marché que ses missions sont accomplies avec l indépendance et l objectivité nécessaires Le conseil rend public dans le document de référence les objectifs les modalités et les résultats de sa politique dans ces matières Déontologie des administrateurs de SanofiInformation des nouveaux administrateursLors de l entrée en fonction d un administrateur le Secrétaire du Conseil lui remet un dossier comportant notamment les statuts et le présent règlement Tout administrateur s assure qu il a connaissance et respecte les obligations mises à sa charge par les dispositions légales réglementaires statutaires et le règlement intérieur de la Société Détention d actions de la SociétéAu delà des obligations statutaires l administrateur doit détenir en son nom propre 1 000 actions Sanofi dans un délai de deux ans à compter de sa nomination Il est demandé aux administrateurs de mettre au nominatif les titres de la Société qu ils détiennent au moment où ils accèdent à leur fonction ainsi que ceux qu ils acquièrent pendant la durée de leur mandat Intérêt socialLorsqu il participe aux délibérations du conseil et exprime son vote l administrateur représente l ensemble des actionnaires de la Société et agit dans l intérêt social de la Société 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction13Sanofi Document de référence 2013Préparation des séances AssiduitéL administrateur consacre à la préparation des séances du conseil et des comités auxquels il siège le temps nécessaire à l examen des dossiers qui lui ont été adressés Sauf à en avertir au préalable le Président il participe à toutes les séances du conseil des comités dont il est membre ainsi qu aux assemblées générales d actionnaires L administrateur doit s informer A cet effet il doit réclamer au Président dans les délais appropriés les informations indispensables à une intervention utile sur les sujets à l ordre du jour ConfidentialitéLe dossier des séances du conseil d administration ainsi que les informations recueillies avant ou pendant la séance du conseil sont considérés par les administrateurs comme confidentiels Ces derniers sont tenus par cette obligation de stricte confidentialité à l égard tant des personnes extérieures à la Société que des personnes n ayant pas à connaître ces informations du fait de leurs fonctions dans la Société En cas d invitation à une séance du conseil d administration ou aux travaux préparatoires d une telle séance un tiers n ayant pas la qualité d administrateur le Président lui rappelle ses obligations de confidentialité relatives aux informations recueillies lors de la séance concernée ou préalablement à celle ci S agissant des informations non publiques acquises dans le cadre de ses fonctions l administrateur doit se considérer astreint à un véritable secret professionnel qui dépasse la simple obligation de discrétion prévue par les textes Seuls le Président et le Directeur Général de la Société sont habilités à fournir à tout tiers et au public une information sur la politique de la Société ses stratégies ses activités et performances En cas de manquement avéré au devoir de confidentialité par l un des administrateurs ou toute personne appelée à assister aux réunions du conseil le Président du Conseil d administration après avis de la direction juridique fait rapport au conseil d administration sur les suites éventuellement judiciaires qu il entend donner à ce manquement Cumul des mandats des dirigeants mandataires sociaux et des administrateursUn dirigeant mandataire social ne doit pas exercer plus de deux autres mandats d administrateur dans des sociétés cotées extérieures au Groupe y compris étrangères Il doit en outre recueillir l avis du conseil d administration avant d accepter un nouveau mandat social dans une société cotée Un administrateur ne doit pas exercer plus de quatre autres mandats dans des sociétés cotées extérieures au Groupe y compris étrangères Cette recommandation s applique lors de la nomination ou du prochain renouvellement du mandat de l administrateur concernée L administrateur doit tenir informé le conseil d administration des mandats exercés dans d autres sociétés y compris étrangères y compris sa participation aux comités du conseil de ces sociétés françaises ou étrangères Prévention des conflits d intérêt des manquements et des délits d initiésL administrateur ne peut utiliser son titre et ses fonctions d administrateur pour s assurer ou assurer à un tiers un avantage quelconque pécuniaire ou non pécuniaire Il fait part au conseil de toute situation de conflit d intérêt même potentiel avec la Société et ses filiales Il s abstient de participer au vote de la délibération correspondante La participation à titre personnel de l administrateur à une opération à laquelle Sanofi est directement intéressée ou dont il a eu connaissance en tant qu administrateur est portée à la connaissance du conseil d administration préalablement à sa conclusion L administrateur ou le représentant permanent si l administrateur est une personne morale ne peut s engager à titre personnel dans des entreprises ou dans des affaires concurrençant Sanofi sans en informer préalablement le conseil d administration et avoir recueilli son autorisation L administrateur s engage à mettre son mandat à la disposition du conseil d administration en cas de changement significatif dans ses propres fonctions et mandats Un administrateur qui ne s estimerait plus en mesure de remplir sa fonction au sein du conseil ou des comités dont il est membre doit démissionner Lorsque les membres du conseil d administration détiennent une information privilégiée ils doivent tant que cette information n est pas rendue publique s abstenir de réaliser directement ou indirectement (ou recommander de réaliser) toute opération sur les instruments financiers de la Société (actions ADR CVR obligations instruments à terme ) et de la communiquer à des tiers Une information privilégiée est une information précise qui n a pas encore été rendue publique qui concerne directement ou indirectement un ou plusieurs émetteurs d instruments financiers ou un ou plusieurs instruments financiers et qui si elle était rendue publique serait susceptible d avoir une influence sensible sur le cours des instruments financiers concernés ou le cours d instruments financiers qui leur sont liés 14Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionEn outre les administrateurs s interdisent d opérer sur les titres de la Société durant les 30 jours calendaires précédant l annonce des résultats annuels et semestriels et les 15 jours calendaires précédant l annonce des résultats trimestriels avec une reprise possible le lendemain du jour de l annonce publique des résultats Les administrateurs s interdisent toute opération spéculative ou de couverture du risque et notamment toute opération sur les produits dérivés et les ventes à découvert Conformément à la législation les administrateurs déclarent à l Autorité des marchés financiers leurs opérations sur les titres de la Société et en adressent une copie au Secrétaire du Conseil Mission du conseil d administrationLe conseil délibère sur les questions relevant de sa compétence en vertu de la loi et des statuts Le conseil d administration détermine les orientations de l activité de la Société et veille à leur mise en uvre Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d actionnaires et dans la limite de l objet social il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent Dans le cadre de sa mission et sans que cette énumération soit exhaustive il détermine les orientations stratégiques de la Société et du Groupe après avis du comité de réflexion stratégique il approuve les engagements en matière d investissements d acquisitions et de désinvestissements excédant les limites des pouvoirs du Directeur Général il autorise le Directeur Général à donner des cautions avals et garanties au nom de la Société y compris aux administrations fiscales et douanières il est tenu informé de tout événement important concernant la marche de la Société il désigne les mandataires sociaux chargés de gérer l entreprise dans le cadre de cette stratégie et choisit le mode d organisation (dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général ou unicité de ces fonctions) et contrôle leur gestion il fixe la rémunération des mandataires sociaux sur proposition du comité des rémunérations il définit la politique de communication financière de la Société Il veille à la qualité de l information fournie aux actionnaires ainsi qu aux marchés notamment à travers les comptes ou à l occasion d opérations majeures il est régulièrement informé par le comité d audit de la situation financière de la situation de la trésorerie et des engagements de la Société il convoque et fixe l ordre du jour des assemblées générales il approuve le rapport du Président sur le gouvernement d entreprise et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques prévu à l article L 225 37 du Code de commerce (le « rapport du Président ») Fonctionnement du conseil d administrationRéunionsLe conseil d administration se réunit au moins quatre fois par an et chaque fois que les circonstances l exigent Les administrateurs ont la possibilité de se faire représenter aux séances du conseil d administration par un autre administrateur Chaque administrateur ne peut représenter qu un seul de ses collègues au cours d une même séance du conseil Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les administrateurs qui participent à la réunion du conseil par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et garantissant leur participation effective satisfaisant aux caractéristiques techniques prévues par la réglementation Ces procédés ne sont pas utilisés pour certaines décisions définies par la loi notamment lorsqu il s agit pour le conseil de délibérer sur l arrêté des comptes sociaux et des comptes consolidés de la Société ainsi que sur l établissement du rapport de gestion En cas de dysfonctionnement du système de visioconférence ou du moyen de télécommunication constaté par le Président du Conseil d administration le conseil d administration peut valablement délibérer et ou se poursuivre avec les seuls membres présent physiquement dès lors que les conditions de quorum sont satisfaites La survenance de tout incident technique perturbant le déroulement de la séance sera mentionnée dans le procès verbal y compris l interruption et le rétablissement de la participation à distance ÉvaluationUne fois par an le conseil met à l ordre du jour de sa réunion un point concernant un débat sur son fonctionnement Tous les trois ans une évaluation formalisée est réalisée Cette revue implique également celle des comités constitués par le conseil Un compte rendu est publié dans le document de référence Par ailleurs il se réunit une fois par an hors la présence des administrateurs exécutifs ou internes de la Société en vue de procéder à l évaluation des performances du Président Directeur Général (en cas de cumul des fonctions) ou du Président et du Directeur Général (en cas de dissociation des fonctions) 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction15Sanofi Document de référence 2013Information des administrateursLes administrateurs reçoivent avant la réunion et dans un délai raisonnable l ordre du jour de la séance du conseil et les éléments nécessaires à leur réflexion sauf circonstances exceptionnelles Ils bénéficient d une information permanente à tout moment entre les séances du conseil si nécessaire Les administrateurs doivent pouvoir rencontrer les principaux dirigeants de la Société y compris hors la présence des dirigeants mandataires sociaux mais en les informant préalablement Formation des administrateursChaque administrateur peut bénéficier s il le juge nécessaire d une formation sur les spécificités de l entreprise de ses métiers et secteurs d activité ainsi que sur le rôle d administrateur ComitésLe conseil constitue un comité d audit dans les conditions légales Il apprécie l opportunité de la création d autres comités spécialisés permanents ou non et détermine leur composition en fonction des affaires qu ils auront à examiner Il s assure du bon fonctionnement des comités ainsi créés Jetons de présenceLe conseil d administration procède sur proposition du comité des rémunérations à la répartition du montant annuel des jetons de présence alloué par l assemblée générale des actionnaires Les membres du conseil ont droit à une part fixe en considération de leurs fonctions d administrateur et le cas échéant de membre voire de président d un ou plusieurs comités et à une part variable fonction de leur participation effective aux réunions du conseil et le cas échéant des comités dont ils sont membres De plus le conseil peut allouer un montant supplémentaire de jetons de présence aux administrateurs vivant hors de France pour tenir compte de leurs contraintes de déplacement Les administrateurs qui exercent simultanément les fonctions de Président du Conseil d administration Directeur Général ou de Directeur Général délégué ne perçoivent pas de jetons de présence Un administrateur qui participe à une réunion du conseil ou d un comité par téléconférence ou par vidéoconférence reçoit un jeton équivalent à la moitié du jeton versé à un administrateur français y ayant participé en personne Par exception certaines séances doubles n ouvrent droit qu à un seul jeton si le jour d une assemblée générale des actionnaires le conseil d administration se réunit avant et après la tenue de l assemblée alors un seul jeton est versé au titre des deux séances si un administrateur participe à la fois à une séance du comité des rémunérations et à une séance du comité des nominations et de la gouvernance le même jour alors un seul jeton est versé au titre des deux séances Par ailleurs chaque administrateur a droit au remboursement sur présentation de justificatifs des frais de voyages et de déplacement engagés par lui dans l exercice de ses fonctions Secrétaire du conseilLe conseil sur proposition du Président désigne un secrétaire Tous les membres du conseil peuvent consulter le secrétaire et bénéficier de ses services Le secrétaire assure le respect des procédures relatives au fonctionnement du conseil et dresse le procès verbal de ses séances Rôles et pouvoirs du Président et du Directeur GénéralLePrésident représente le conseil d administration et sauf circonstance exceptionnelle est seul habilité à agir et à s exprimer au nom du conseil d administration Il organise et dirige les travaux du conseil d administration et veille à un fonctionnement efficace des organes sociaux dans le respect des principes de bonne gouvernance Il coordonne les travaux du conseil d administration avec ceux des comités Il veille à ce que les administrateurs disposent en temps utile et sous une forme claire et appropriée des informations nécessaires à l exercice de leurs missions Le Président assure la liaison avec le conseil d administration et les actionnaires de la Société en concertation avec la Direction Générale Il est tenu régulièrement informé par le Directeur Général des événements et situations significatifs relatifs à la vie du Groupe notamment en ce qui concerne la stratégie l organisation le reportingfinancier les grands projets d investissements et de désinvestissements et les grandes opérations financières Il peut demander au Directeur Général toute information propre à éclairer le conseil d administration En étroite coo rdination av ec la Directio n Générale il peut représente r la S ociété d ans ses relations de hau t niveau avec les pouvoirs publics et les grands part enaires du Groupe tant au plan national qu international et p rendre part à la définition des grandes options stratégiq ues du Groupe notamment en matière de croissance externe Il consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toute circonstance les valeurs et l image de la Société 16Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionIl peut entendre les commissaires aux comptes en vue de la préparation des travaux du conseil d administration et du comité d audit Il établit le rapport du Président LeDirecteur Général assume sous sa responsabilité la Direction Générale de la Société Il préside le comité exécutif et la Global Leadership Team Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société sous réserve des pouvoirs que la loi attribue au conseil d administration et à l assemblée générale des actionnaires ainsi que des règles de gouvernement d entreprise propres à la Société Lors de chaque réunion du conseil le Directeur Général rend compte des faits marquants de la vie du Groupe Comité d auditLe comité d audit exerce son activité sous la responsabilité du conseil d administration Mission du comitéLe comité assure le suivi des questions relatives à l élaboration et au contrôle des informations comptables et financières Sans préjudice des compétences du conseil d administration ce comité est notamment chargé d assurer le suivi du processus d élaboration de l information financière de l efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes de l indépendance des commissaires aux comptes La mission du comité est moins d entrer dans le détail des comptes que d assurer le suivi des processus qui concourent à leur établissement et d apprécier la validité des méthodes choisies pour traiter les opérations significatives Pour l accomplissement de sa mission le comité doit entendre les commissaires aux comptes et également les Directeurs Financiers Comptables et de la Trésorerie Ces auditions doivent pouvoir se tenir lorsque le comité le souhaite hors la présence de la Direction Générale Le comité peut aussi procéder à des visites ou à l audition de responsables d entités opérationnelles utiles à la réalisation de sa mission Il en informe préalablement le Président du Conseil et le Directeur Général Le comité doit entendre le responsable de l audit interne et donner son avis sur l organisation de son service Le comité est destinataire des rapports d audit interne ou d une synthèse périodique de ces rapports Le comité examine le périmètre des sociétés consolidées et le cas échéant les raisons pour lesquelles des sociétés y sont ou non incluses Le comité peut recourir à des experts extérieurs aux frais de la Société après information du Président du Conseil ou du conseil et à charge d en rendre compte au conseil d administration Le comité doit veiller à la compétence et l indépendance des experts extérieurs auxquels il fait appel Les délais d examen des comptes doivent être suffisants (au minimum deux jours avant l examen par le conseil) L examen des comptes par le comité d audit doit être accompagné d une présentation des commissaires aux comptes soulignant les points essentiels des résultats de l audit légal (notamment les ajustements d audit et les faiblesses significatives du contrôle interne identifiés durant les travaux) et des options comptables retenues Il doit également être accompagné d une présentation du Directeur Financier décrivant l exposition aux risques et les engagements hors bilan significatifs de l entreprise En outre le comité pilote la procédure de sélection des commissaires aux comptes il soumet le résultat de cette sélection au conseil d administration et émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l assemblée générale il propose au conseil la procédure de sélection et indique notamment s il y a lieu de recourir à un appel d offres le cas échéant il supervise l appel d offres et valide le cahier des charges et le choix des cabinets consultés est informé chaque année des honoraires versés aux commissaires aux comptes de la Société et se voit communiquer leur déclaration d indépendance Il veille à la rotation des associés signataires ainsi qu au respect des autres règles garantissant leur indépendance s agissant de l efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques veille à l existence de ces systèmes à leur déploiement et à la mise en uvre d actions correctrices en cas de faiblesses ou d anomalies significatives examine les risques et les engagements hors bilan significatifs apprécie l importance des dysfonctionnements ou faiblesses qui lui sont communiqués et en informe le conseil d administration le cas échéant examine avec les commissaires aux comptes les facteurs risquant de porter atteinte à leur indépendance et les mesures de sauvegarde prises pour atténuer ces risques Le comité s assure notamment que le montant des honoraires versés par la Société et le Groupe ou la part qu ils représentent dans le chiffre d affaires 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction17Sanofi Document de référence 2013des cabinets et des réseaux ne sont pas de nature à porter atteinte à l indépendance des commissaires aux comptes approuve au préalable tous travaux accessoires ou directement complémentaires au contrôle des comptes demandés aux commissaires aux comptes dans le respect des dispositions légales applicables veille à la mise en place et au respect de la procédure d alerte interne en matière de comptabilité de contrôles comptables internes et d audit veille à ce que les administrateurs indépendants ne reçoivent aucune autre rémunération que des jetons de présence Composition du comité fonctionnementLe comité est composé d au moins trois membres désignés par le conseil parmi les administrateurs hors dirigeants mandataires sociaux La part des administrateurs indépendants au sein du comité d audit est d au moins deux tiers Les dirigeants mandataires sociaux ne peuvent être membres de ce comité Par ailleurs le comité ne peut pas compter d administrateurs croisés En conséquence il n est pas envisageable que le dirigeant mandataire social de la Société siège au comité d audit d une autre société et qu inversement le dirigeant mandataire social de cette autre société siège au comité d audit de la Société Les membres du comité doivent avoir une compétence en matière financière ou comptable Un membre au moins doit avoir la qualité d expert financier au sens de la législation boursière américaine et de la législation française Les membres du comité d audit doivent bénéficier lors de leur nomination d une information sur les particularités comptables financières et opérationnelles de l entreprise La durée du mandat des membres du comité coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil Il peut faire l objet d un renouvellement en même temps que ce dernier Le Président du comité est nommé par le conseil d administration sur proposition du comité des nominations et de la gouvernance Lorsque la nomination ou la reconduction du Président du comité d audit est proposée par le comité des nominations et de la gouvernance celles ci doivent faire l objet d un examen particulier de la part du conseil Le Président désigne un secrétaire Il est tenu un compte rendu des réunions du comité Le comité se réunit quand le Président du comité le juge utile et au moins quatre fois par an en particulier avant les publications des comptes Le Président du conseil d administration peut demander que le comité se réunisse s il l estime nécessaire Un membre du comité ne peut se faire représenter Le Président du comité rend compte régulièrement au conseil d administration des travaux du comité et l informe sans délai de toute difficulté rencontrée Le document de référence comporte un exposé des travaux du comité au cours de l exercice écoulé Les propositions du comité sont prises à la majorité simple en cas de partage de voix celle du Président du comité est prépondérante Comité des rémunérationsLe comité des rémunérations exerce son activité sous la responsabilité du conseil d administration Mission du comitéLe comité a pour mission de formuler auprès du conseil des recommandations et propositions concernant la rémunération le régime de retraite et de prévoyance les compléments de retraite les avantages en nature les droits pécuniaires divers des dirigeants mandataires sociaux de Sanofi les attributions d actions gratuites ou de performance d options de souscription ou d achat d actions procéder à la définition des modalités de fixation de la part variable de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux et en contrôler l application proposer une politique générale d attribution d actions gratuites ou de performance d options de souscription ou d achat d actions et d en fixer la périodicité selon les catégories de bénéficiaires examiner le système de répartition des jetons de présence entre les membres du conseil donner son avis à la Direction Générale sur la rémunération des principaux cadres dirigeants Le comité des rémunérations prête également son concours à l élaboration des parties du document de référence relatives à la politique d attribution des options de souscription ou d achat d actions et des actions gratuites ou de performance ainsi qu aux rémunérations des dirigeants Le comité peut recourir à des experts extérieurs aux frais de la Société après information du Président du Conseil ou du conseil et à charge d en rendre compte au conseil d administration Le comité doit veiller à l objectivité des experts extérieurs auxquels il fait appel Le comité est informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non mandataires sociaux À cette occasion le comité s adjoint les dirigeants mandataires sociaux 18Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionComposition du comité fonctionnementLe comité est composé d au moins trois membres désignés par le conseil parmi les administrateurs hors les dirigeants mandataires sociaux Toutefois lors de l examen de la politique de rémunération des principaux dirigeants non mandataires sociaux les dirigeants mandataires sociaux participent à la réunion du comité Il est composé majoritairement d administrateurs indépendants Le comité des rémunérations ne peut pas compter d administrateurs croisés En conséquence il n est pas envisageable que le dirigeant mandataire social de la Société siège au comité des rémunérations d une autre société et qu inversement le dirigeant mandataire social de cette autre société siège au comité des rémunérations de la Société La durée du mandat des membres du comité coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil Il peut faire l objet d un renouvellement en même temps que ce dernier Le Président du comité est un administrateur indépendant nommé par le conseil d administration sur proposition du comité des nominations et de la gouvernance Le Président désigne un secrétaire Il est tenu un compte rendu des réunions du comité Le comité se réunit quand le Président du comité le juge utile et au moins deux fois par an Le Président du conseil d administration peut demander que le comité se réunisse s il l estime nécessaire Un membre du comité ne peut se faire représenter Le Président du comité fait rapport au conseil d administration des travaux du comité Le document de référence comporte un exposé des travaux du comité au cours de l exercice écoulé Les propositions du comité sont prises à la majorité simple en cas de partage de voix celle du Président du comité est prépondérante Comité des nominations et de la gouvernanceLe comité des nominations et de la gouvernance exerce son activité sous la responsabilité du conseil d administration Mission du comitéLe comité a pour mission de recommander au conseil d administration les personnes susceptibles d être nommées administrateurs ou mandataires sociaux en prenant notamment en compte l équilibre souhaitable de la composition du conseil au vu de la composition et de l évolution de l actionnariat de la Société les compétences et expertises requises pour assurer les missions du conseil ainsi que de la répartition des hommes et des femmes au sein du conseil préparer les règles de gouvernement d entreprise applicables à la Société et d en suivre la mise en uvre veiller à la préparation de l avenir quant à la composition des instances dirigeantes de la Société notamment par le biais de l établissement d un plan de succession des dirigeants mandataires sociaux pour être en situation de proposer au conseil des solutions de succession en cas de vacance imprévisible veiller au respect de l éthique au sein de la Société et dans les rapports de celle ci avec les tiers organiser une procédure destinée à sélectionner les futurs administrateurs indépendants et réaliser des études sur les candidats potentiels avant qu aucune démarche n ait été faite auprès de ces derniers débattre de la qualification d administrateur indépendant de chaque administrateur lors de sa nomination et chaque année avant la publication du document de référence et rendre compte de ses avis au conseil d administration Le conseil peut opportunément fixer les critères d indépendance au regard de ceux énumérés notamment par le code AFEP MEDEF débattre de la compétence et ou de l expertise financière des administrateurs lors de leur nomination au comité d audit et rendre compte de ses avis au conseil d administration proposer les modalités d évaluation du fonctionnement du conseil d administration et de ses comités et veiller à leur mise en uvre examiner le projet de rapport du Président Le comité peut recourir à des experts extérieurs aux frais de la Société après information du Président du Conseil ou du conseil et à charge d en rendre compte au conseil d administration Le comité doit veiller à l objectivité des experts extérieurs auxquels il fait appel Composition du comité fonctionnementLe comité est composé majoritairement d administrateurs indépendants Le dirigeant mandataire social exécutif est associé aux travaux du comité des nominations et de la gouvernance En cas de dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général le Président peut être membre de ce comité Le comité des nominations et de la gouvernance ne peut pas compter d administrateurs croisés En conséquence il n est pas envisageable que le dirigeant mandataire social de la Société siège au comité des nominations et de la gouvernance d une autre société et qu inversement le dirigeant mandataire social de cette autre société siège au comité des nominations et de la gouvernance de la Société Le Président du comité est nommé par le conseil d administration sur proposition du comité Le Président désigne un secrétaire Il est tenu un compte rendu des réunions du comité 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction19Sanofi Document de référence 2013La durée du mandat des membres du comité coïncide avec celle de leur mandat de membre du conseil Il peut faire l objet d un renouvellement en même temps que ce dernier Le comité se réunit quand le président du comité le juge utile et au moins deux fois par an Le président du conseil peut demander que le comité se réunisse s il l estime nécessaire Un membre du comité ne peut se faire représenter Le Président du comité fait rapport au conseil d administration des travaux du comité Le document de référence comporte un exposé des travaux du comité au cours de l exercice écoulé Les propositions du comité sont prises à la majorité simple en cas de partage de voix celle du Président du comité est prépondérante sauf pour les propositions le concernant Comité de réflexion stratégiqueLe comité de réflexion stratégique exerce son activité sous la responsabilité du conseil d administration Mission du comitéLe comité est chargé d analyser les grandes orientations stratégiques envisageables pour le développement de l entreprise Il prépare les travaux du conseil d administration sur des sujets d intérêts stratégiques majeurs tels que les opportunités de croissance externe les opportunités de désinvestissements les axes de développement les stratégies financières et boursières et le respect des grands équilibres financiers les éventuelles possibilités de diversification et plus généralement toute option jugée essentielle pour l avenir de la Société Composition du comité fonctionnementLe comité est composé du Président du Conseil d administration et du Directeur Général et d au moins trois administrateurs Le comité de réflexion stratégique ne peut pas compter d administrateurs croisés En conséquence il n est pas envisageable que le dirigeant mandataire social de la Société siège au comité de réflexion stratégique d une autre société et qu inversement le dirigeant mandataire social de cette autre société siège au comité de réflexion stratégique de la Société Il est présidé par le Président du Conseil d administration Le Président désigne un secrétaire Il est tenu un compte rendu des réunions du comité Il se réunit autant que de besoin à l initiative de son Président ou à la demande de la majorité de ses membres Les propositions sur les dossiers à soumettre au conseil sont prises à la majorité simple En cas de partage des voix celle du Président du comité est prépondérante Le Président du comité fait rapport au conseil d administration des travaux du comité Modification du règlement intérieurLe présent règlement intérieur pourra être amendé par décision du conseil prise à la majorité des administrateurs présents ou représentés à ladite réunion du conseil d administration étant précisé toutefois que les dispositions du présent règlement intérieur qui reprennent certaines dispositions statutaires ne pourront être modifiées que pour autant que les dispositions correspondantes des statuts aient été préalablement modifiées par l assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la Société 2 C Composition du conseil d administration au 31 décembre 2013À la date de parution du présent document de référence le conseil est composé comme suit (les dates entre parenthèses indiquent l année au cours de laquelle le mandat prendrait fin) Robert Castaigne (2014) Lord Douro (2014) Christian Mulliez (2014) Christopher Viehbacher (2014) Thierry Desmarest (2015) Igor Landau (2015) Suet Fern Lee (2015) Gérard Van Kemmel (2015) Serge Weinberg (2015) Laurent Attal (2016) Uwe Bicker (2016) Jean René Fourtou (2016) Claudie Haigneré (2016) Carole Piwnica (2016) Klaus Pohle (2016) Fabienne Lecorvaisier (2017) Sur les seize administrateurs du conseil onze sont considérés comme administrateurs indépendants Uwe Bicker Robert Castaigne Lord Douro Jean René Fourtou Claudie Haigneré Fabienne Lecorvaisier Suet Fern Lee Carole Piwnica Klaus Pohle Gérard Van Kemmel et Serge Weinberg Les mandats exercés dans les sociétés cotées sont indiqués par un astérisque Le mandat principal est indiqué en gras 20Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionSerge WeinbergDate de naissance 10 février 1951Nationalité FrançaiseDate de première nomination Décembre 2009Date du dernier renouvellement Mai 2011Fin du mandat d administrateur 2015Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Serge WeinbergEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Président du Conseil d administration de Sanofi* administrateur indépendant Président du Comité des nominations et de la gouvernance de Sanofi Président du Comité de réflexion stratégique de Sanofi Membre du conseil de surveillance de Schneider Electric * Président de Weinberg Capital Partners Président de Financière Piasa et de Piasa Holding Gérant d Alret et de Maremma Administrateur de VL Holding Membre du conseil de surveillance de Financière BFSA Vice Président et administrateur de Financière Poinsétia et de Financière Sasa Représentant permanent de Weinberg Capital Partners au conseil d Alliance Industrie et de Sasa IndustrieMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun AucunMandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucun Président du Conseil d administration d Accor* (jusqu en 2009) Administrateur de Rasec (jusqu en 2010) de Fnac (jusqu en 2010) de Rothschild Concordia (jusqu en 2010) et de Team Partners Group (jusqu en 2011) Membre du conseil de surveillance de Rothschild & Cie (jusqu en 2010) Membre du comité de direction de Pharma Omnium International (jusqu en 2010) Vice Président du Conseil de surveillancede Schneider Electric* (jusqu en 2010) Membre du conseil de surveillance d AmplitudeGroup et d Alfina (jusqu en 2011)Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Membre du conseil de surveillance de Gucci Group (Pays Bas jusqu en 2010) Président de Corum (Suisse jusqu en 2013)Formation et carrière professionnelle Licencié en droit diplômé de l Institut d Études Politiques Ancien élève de l ENA (École Nationale d Administration)Depuis 2005 Président de Weinberg Capital Partners1976 1982 Sous préfet puis Chef de cabinet du Ministre du Budget (1981)1982 1987 Directeur Général Adjoint de FR3 puis Directeur Général de Havas Tourisme1987 1990 Directeur Général de Pallas Finance1990 2005 Diverses fonctions dans le groupe PPR* dont celle de Président du Directoire pendant 10 ansNombre d actions détenues1 636 actions 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction21Sanofi Document de référence 2013Christopher ViehbacherDate de naissance 26 mars 1960Nationalité Allemande et canadienneDate de première nomination Décembre 2008Date du dernier renouvellement Mai 2010Fin du mandat d administrateur 2014Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Christopher ViehbacherEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur et Directeur Général de Sanofi* Président du Comité exécutif et de la Global Leadership Team de Sanofi Membre du comité de réflexion stratégique de SanofiAucunMandats exercés dans des sociétés étrangères Président de Genzyme (États Unis) Président de l European Federation of PharmaceuticalIndustries and Associations (Fédération Européenne des Industries et des Associations Pharmaceutiques Belgique) Membre du conseil d experts de Fuqua School of Business Duke University (États Unis) Membre du bureau Business Roundtable (États Unis) Membre de l International Business Council et du World Economic Forum (Suisse) Président de la CEO Roundtable on Cancer(États Unis)Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangères Chairman et Directeur Général de Genzyme (États Unis jusqu en 2011) Membre du conseil consultatif de Center for Healthcare Transformation (États Unis jusqu en 2010) Président et membre du conseil de Research America et de Burroughs Wellcome Fund (États Unis jusqu en 2011) Président du Conseil de PhRMA (États Unis jusqu en2012) Vice Président de l European FederationofPharmaceutical Industries and Associations(Fédération Européenne des Industries et des Associations Pharmaceutiques Belgique jusqu en juin 2013)Formation et carrière professionnelle Diplômé de commerce de Queens University (Ontario Canada) et d expertise comptable Début de carrière chez PricewaterhouseCoopers Audit1988 2008Diverses fonctions au sein du groupe GSK dont celle de Président en charge des Opérations pharmaceutiques pour l Amérique du Nord2004 2008 Membre du Conseil de Cardinal Club (États Unis)Nombre d actions détenues135 442 actions 22Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionLaurent AttalDate de naissance 11 février 1958Nationalité FrançaiseDate de première nomination Mai 2012Fin du mandat d administrateur 2016Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Laurent AttalEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur de Sanofi* Membre du comité de réflexion stratégique de Sanofi Administrateur de la Fondation d Entreprise L OréalMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucunAucunMandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Président et Chief Executive Officer de L Oréal USA (États Unis jusqu en 2009)Formation et carrière professionnelle Médecin dermatologue MBA de l INSEAD (Institut Européen d Administration des Affaires)Depuis 1986 Diverses fonctions au sein du groupe L Oréal* notamment au sein de la division cosmétique activeDepuis 2002 Membre du comité exécutif de L Oréal*Depuis 2010 Vice Président Directeur Général Recherche et Innovation de L Oréal*Nombre d actions détenues1 000 actions 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction23Sanofi Document de référence 2013Uwe BickerDate de naissance 14 juin 1945Nationalité AllemandeDate de première nomination Mai 2008Date du dernier renouvellement Mai 2012Fin du mandat d administrateur 2016Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Uwe BickerEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Membre du comité de réflexion stratégique de SanofiAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Membre du conseil de surveillance de la Fondation Aventis (Allemagne) 1 Président du conseil de l Université de Marburg (Allemagne) Membre du comité consultatif de Morgan Stanley (Allemagne)Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Membre du comité de Bertelsmann Stiftung (Fondation Bertelsmann Allemagne jusqu en 2011) Président du Conseil de surveillance de Siemens Healthcare Diagnostics Holding GmbH (Allemagne jusqu en 2012) Vice Président du Conseil de surveillance d Epigenomics AG (Allemagne) et de Definiens AG (Allemagne jusqu en 2012) Membre du conseil de surveillance de Future Capital AG (Allemagne jusqu en 2012)Formation et carrière professionnelle Docteur en chimie et en médecine Docteur honoris causa de l Université de Klausenburg Senator honoris causa de l Université d HeidelbergDepuis1983 Professeur à la Faculté de médecineDepuis 2011 Doyen de la Faculté de médecine Université de Heidelberg (Allemagne)1975 1994 Diverses fonctions au sein de Boehringer Mannheim GmbH (devenu Roche AG) (Allemagne)1994 2004 Diverses fonctions au sein du groupe Hoechst (Allemagne)1997 2007 Président du Conseil de surveillance de Dade Behring GmBH (Allemagne)2011 2013 Directeur Général de la Clinique Universitaire de Mannheim (Allemagne)Nombre d actions détenues1 000 actions1Mandat non rémunéré Les nominations au conseil de surveillance de la fondation s effectuent de façon totalement indépendante de Sanofi 24Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionRobert CastaigneDate de naissance 27 avril 1946Nationalité FrançaiseDate de première nomination Février 2000Date du dernier renouvellement Mai 2010Fin du mandat d administrateur 2014Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Robert CastaigneEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Membre du comité d audit de Sanofi Société Générale* Administrateur Membre du comité d audit de contrôle interne et des risques Vinci* Administrateur Membre du comité d audit Membre du comité des rémunérationsMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucunAucunMandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Administrateur et membre du comité d audit de la Compagnie Nationale à Portefeuille (Belgique jusqu en 2011)Formation et carrière professionnelle Diplômé de l École Centrale de Lille et de l École Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs Docteur en sciences économiques1972 2008Diverses fonctions au sein du groupe Total* dont Directeur Financier et membre du comité exécutif (1994 2008)Nombre d actions détenues1 000 actions 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction25Sanofi Document de référence 2013Thierry DesmarestDate de naissance 18 décembre 1945Nationalité FrançaiseDate de première nomination Février 2000Date du dernier renouvellement Mai 2011Fin du mandat d administrateur 2015Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Thierry DesmarestEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur de Sanofi* Membre du comité des rémunérations de Sanofi Membre du comité des nominations et de la gouvernance de Sanofi Membre du comité de réflexion stratégique de Sanofi Total SA* Administrateur et Président d honneur Président du Comité de nomination et de la gouvernance Membre du comité des rémunérations Membre du comité stratégique Président de la Fondation Total L Air Liquide* Administrateur Président du Comité des nominations et de la gouvernance Membre du comité des rémunérations Groupe Renault Administrateur de Renault SA* Président du Comité de stratégie internationale de Renault SA Membre du comité des rémunérations de Renault SA Membre du comité de stratégie industrielle de Renault SA Administrateur de Renault SAS Membre du conseil d administration de l École Polytechnique et Président de la Fondation de l École Polytechnique Administrateur du Musée du LouvreMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Bombardier Inc * (Canada) AdministrateurMandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucun Président du Conseil d administration de Total SA* (jusqu en 2010) Membre du conseil de surveillance d Areva* (jusqu en 2010)Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Bombardier Inc * (Canada) Membre du comité des nominations et de la gouvernance (jusqu en 2013) Membre du comité des ressources humaines et des rémunérations (jusqu en 2013)Formation et carrière professionnelle Diplômé de l École Polytechnique et de l École Nationale Supérieure des Mines de ParisDepuis 1981 Diverses fonctions au sein du groupe Total dont celles de Président Directeur Général (1995 2007)2000 2007 Président Directeur Général d Elf AquitaineNombre d actions détenues1 017 actions 26Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionLord DouroDate de naissance 19 août 1945Nationalité BritanniqueDate de première nomination Mai 2002Date du dernier renouvellement Mai 2010Fin du mandat d administrateur 2014Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Lord DouroEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Membre du comité des nominations et de la gouvernance de Sanofi Membre du comité de réflexion stratégique de SanofiAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Président de Richemont Holdings UK Ltd (Royaume Uni) et de Kings College London (Royaume Uni) Compagnie Financière Richemont AG* (Suisse) Administrateur Membre du comité des nominations et du comité des rémunérations Membre de l International Advisory Board de Abengoa SA* (Espagne) RIT Capital* (Royaume Uni) Administrateur Président du Comité des rémunérations et du Comité des conflits Membre du comité des nominationsMandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucun Pernod Ricard* Administrateur (jusqu en 2011) Membre du comité des rémunérations et du comité des nominations (jusqu en 2010)Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Administrateur d Abengoa Bioenergy (Espagne jusqu en 2011) Conseiller du Crédit Agricole CIB (Royaume Uni jusqu en 2012) Administrateur de GAM Worldwide (Royaume Uni jusqu en 2013)Formation et carrière professionnelle Diplômé de l Université d Oxford1979 1989 Membre du Parlement européen1995 2000 Président de Sun Life & Provincial Holdings Plc* (Royaume Uni)1993 2005 Président de Framlington Group Ltd (Royaume Uni)2003 2007 Commissaire d English Heritage (Royaume Uni)Nombre d actions détenues2 000 actions 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction27Sanofi Document de référence 2013Jean René FourtouDate de naissance 20 juin 1939Nationalité FrançaiseDate de première nomination Août 2004Date du dernier renouvellement Mai 2012Fin du mandat d administrateur 2016Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Jean René FourtouEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Membre du comité des rémunérations de Sanofi Membre du comité des nominations et de la gouvernance de Sanofi Membre du comité de réflexion stratégique de Sanofi Président du Conseil de surveillance de Vivendi*Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Membre du Conseil de surveillance de Maroc Telecom* société du groupe Vivendi (Maroc)Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucun Président du Conseil de surveillance de Groupe Canal + * (jusqu en 2011) Axa* Vice Président puis membre du Conseil de surveillance (jusqu en 2009) Membre du comité d éthique et de gouvernance (jusqu en 2009) Administrateur d AXA Millésimes SAS (jusqu en 2011) Administrateur de Cap Gemini SA* (jusqu en 2010)Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Administrateur de NBC Universal Inc (États Unis jusqu en 2010) Administrateur et membre du comité des rémunérations de Nestlé* (Suisse jusqu en 2012)Formation et carrière professionnelle Diplômé de l École Polytechnique1963 1986 Diverses fonctions au sein du groupe Bossard dont celle de Président Directeur Général (1977 1986)1986 1999 Président Directeur Général de Rhône Poulenc*1999 2004Vice Président du Directoire puis Vice Président du Conseil de surveillance et membre du comité stratégique d Aventis*2002 2005 Président Directeur Général de Vivendi* 2002 2008 Vice Président Président puis Président Honoraire de la Chambre de Commerce InternationaleNombre d actions détenues4 457 actions 28Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionClaudie HaigneréDate de naissance 13 mai 1957Nationalité FrançaiseDate de première nomination Mai 2008Date du dernier renouvellement Mai 2012Fin du mandat d administrateur 2016Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Claudie HaigneréEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Membre du comité des nominations et de la gouvernance de Sanofi Membre du comité des rémunérations de Sanofi France Telecom* Administrateur Membre du comité stratégique Président du Conseil d administration de La Géode Président de l Universcience (Cité des Sciences et de l Industrie et Palais de la Découverte) Administrateur de la Fondation de France Administrateur de la Fondation CGénial Administrateur de la Fondation d Entreprise L Oréal Administrateur de la Fondation Lacoste Membre de l Académie des Technologies de l Académie des Sports de l Académie Nationale de l Air et de l Espace Administrateur de l École Normale Supérieure du Campus Condorcet et du Pôle de Recherche et d Enseignement Supérieur Hautes Études Sorbonne Arts et MétiersMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucunAucunMandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucun Conseiller auprès du Directeur Général de l ESA (Agence Spatiale Européenne jusqu en 2009) Administrateur et Président de la Cité des Sciences et de l Industrie (jusqu en 2009) Présidente du Palais de la Découverte (jusqu en 2009) Administrateur de l Aéro Club de France (jusqu en 2011) Vice Président de l IAA (International Academy of Astronautics jusqu en 2011)Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucunAucunFormation et carrière professionnelle Médecin rhumatologue docteur en sciences (option neurosciences) Sélection en 1985 par le CNES (Centre National d Études Spatiales) comme candidate astronaute1984 1992 Médecin rhumatologue à l Hôpital Cochin (Paris)1996 Mission spatiale scientifique à bord de la station MIR (mission franco russe Cassiopée)2001Mission spatiale scientifique et technique à bord de la Station Spatiale Internationale (mission Andromède)2002 2004 Ministre français délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies2004 2005 Ministre français délégué aux Affaires européennes2005 2009 Conseiller auprès du Directeur Général de l ESA (Agence Spatiale Européenne)Nombre d actions détenues1 000 actions 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction29Sanofi Document de référence 2013Igor LandauDate de naissance 13 juillet 1944Nationalité FrançaiseDate de première nomination Août 2004Date du dernier renouvellement Mai 2011Fin du mandat d administrateur 2015Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Igor LandauEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur de Sanofi* Administrateur de l INSEAD (Institut Européen d Administration des Affaires)Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Président du Conseil de surveillance d Adidas* (Allemagne) Allianz SE* (Allemagne) Membre du conseil de surveillance Membre du comité d auditMandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucun Administrateur de HSBC France (jusqu en 2012)Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Allianz AG* (devenu Allianz SE* Allemagne jusqu en 2012) Membre du comité stratégique Membre du comité général Membre du comité de médiation Membre du comité des nominationsFormation et carrière professionnelle Diplômé d HEC (École des Hautes Études Commerciales) et titulaire d un MBA de l INSEAD (Institut Européen d Administration des Affaires)1968 1970 Directeur Général de la filiale allemande de La Compagnie du Roneo (Allemagne)1971 1975 Conseiller de Direction au Cabinet McKinsey (France)1975 2004Diverses fonctions au sein du groupe Rhône Poulenc dont celles de membre du Directoire d Aventis (1999 2002) puis de Président du Directoire d Aventis (2002 2004)2001 2005 Administrateur d Essilor*2002 2005 Administrateur de Thomson* (devenu Technicolor*)2003 2006 Membre du conseil de surveillance de Dresdner Bank (Allemagne)Nombre d actions détenues1 000 actions 30Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionFabienne LecorvaisierDate de naissance 27 août 1962Nationalité FrançaiseDate de première nomination Mai 2013Fin du mandat d administrateur 2017Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Fabienne LecorvaisierEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Membre du comité d audit Groupe Air Liquide Administrateur d Air Liquide International Président Directeur Général d Air Liquide Finance Administrateur d Air Liquide France Industries Administrateur d Air Liquide Eastern Europe Administrateur d Aqualung InternationalMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Groupe Air Liquide Vice Président exécutif d Air Liquide International Corporation Administrateur d American Air Liquide Holdings Inc Manager d Air Liquide US LLC Administrateur de SOAEOMandats ayant expiré au cours des cinq dernières années Mandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Groupe Air Liquide Administrateur d Air Liquide Japon (depuis 2013)Formation et carrière professionnelle Ingénieur civil diplômée de l Ecole Nationale des Ponts et Chaussées Depuis 2008 Directeur Finance et Administration et membre du comité exécutif d Air LiquideDepuis 2013 En charge des activités de plongée sous marine d Air Liquide (Aqualung)1985 1989 Membre du departement Financement de Projets puis Fusions Acquisitions à la Société Générale1989 1990Fondé de pouvoir en charge du Départment LBO (Paris) Financement d acquisitions (Paris et Londres) chez Barclays Banque1990 1993 Directeur Adjoint de la Banque du Louvre Groupe Taittinger1993 2007Diverses fonctions au sein du groupe Essilor dont celles de Directeur Financier Groupe (2001 2007) puis de Directeur de la Stratégie et des Acquisitions (2007 2008) Nombre d actions détenues1 000 actions 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction31Sanofi Document de référence 2013Suet Fern LeeDate de naissance 16 mai 1958Nationalité SingapourienneDate de première nomination Mai 2011Fin du mandat d administrateur 2015Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Suet Fern LeeEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Axa* Administrateur Membre du comité financierMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Administrateur de Macquarie InternationalInfrastructure Fund Ltd* (Bermudes) Administrateur de National Heritage Board(Singapour) Administrateur de Rickmers Trust ManagementPte Ltd* (Singapour) Administrateur de Stamford Corporate Services Pte Ltd (Singapour) Présidente du Conseil d Administration del Asian Civilisations Museum (Singapour) Administrateur de The World Justice Project(Etats Unis)Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Administrateur de Richina Pacific Limited*(Bermudes jusqu en 2009) Administrateur de Transcu Group Limited*(Singapour jusqu en 2010) Administrateur de Sembcorp Industries ltd*(Singapour jusqu en 2011)Formation et carrière professionnelle Diplômée en droit de l Université de Cambridge en 1980 Avocat aux barreaux de Londres (1981) et de Singapour (1982) Senior Partner de Stamford Law Corporation (Singapour)Depuis 2006 Membre du Board of Trustees de Nanyang Technological University (Singapour)Membre du conseil consultatif de la Comptabilité de National University of Singapore Business School (Singapour)Depuis 2007 Membre du conseil consultatif de Singapore Management University School of Law (Singapour)Depuis 2014 Membre du Sénat de l Académie de Droit de Singapour (Singapour)2000 2007 Administrateur de ECS Holdings Limited* (Singapour)2004 2007 Administrateur de l International Capital Investment Limited (Singapour) Administrateur de Media Asia Entertainment Group Limited (Hong Kong) Administrateur de Transpac Industrial Holdings Limited* (Singapour)2005 2008 Administrateur de China Aviation Oil* (Singapour)2006 2008 Administrateur de Sincere Watch* (Hong Kong)2010 2011 Présidente de l Inter Pacific Bar AssociationNombre d actions détenues1 000 actions 32Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionChristian MulliezDate de naissance 10 novembre 1960Nationalité FrançaiseDate de première nomination Juin 2004Date du dernier renouvellement Mai 2010Fin du mandat d administrateur 2014Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Christian MulliezEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur de Sanofi* Membre du comité d audit de Sanofi Membre du comité des rémunérations de Sanofi Président du Conseil d administration de Regefi Administrateur de DG 17 InvestMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Administrateur de L Oréal USA Inc (États Unis) Administrateur de Galderma Pharma (Suisse) Administrateur de The Body Shop International (Royaume Uni)Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucunAucunFormation et carrière professionnelle Diplômé de l ESSEC (École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales) Depuis 2003 Vice Président Directeur Général Administration et Finances de L Oréal*1984 2002Diverses fonctions au sein de Synthélabo puis Sanofi Synthélabo dont celle de Vice Président Direction FinancièreNombre d actions détenues1 444 actions 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction33Sanofi Document de référence 2013Carole PiwnicaDate de naissance 12 février 1958Nationalité BelgeDate de première nomination Décembre 2010Date du dernier renouvellement Mai 2012Fin du mandat d administrateur 2016Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Carole PiwnicaEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Membre du comité d audit de Sanofi Eutelsat Communications* Administrateur indépendant Président du Comité de gouvernance rémunérations et sélectionMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Directeur de Naxos UK Ltd (Royaume Uni) Administrateur de Big Red (États Unis) Administrateur d Elevance (États Unis) Administrateur d Amyris Inc* (États Unis)Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Administrateur de Toepfer GmbH (Allemagne jusqu en 2010) Administrateur de Dairy Crest Plc* (Royaume Uni jusqu en 2010) Membre du conseil éthique de Monsanto* (États Unis jusqu en 2009) Aviva Plc* (Royaume Uni jusqu en 2011) Administrateur Président du Comité de responsabilité sociale Membre du comité de rémunération Administrateur de Louis Delhaize* (Belgique jusqu en 2013)Formation et carrière professionnelle Licence en droit Université Libre de Bruxelles Master in Law New York University Avocat aux Barreaux de Paris et de New YorkDepuis 2006 Directeur fondateur de Naxos UK Ltd (Royaume Uni)1985 1991 Avocat chez Proskauer Rose (New York) puis chez Shearman & Sterling (Paris) au département fusions acquisitions1991 1994 Directeur Juridique de Gardini et Associés1994 2000 Directeur Général d Amylum France puis Président d Amylum Group1998 2004 Administrateur de Spadel (Belgique)1996 2006 Administrateur de Tate & Lyle Plc (Royaume Uni)2000 2006Administrateur et Vice Président de Tate & Lyle Plc en charge des affaires réglementaires (Royaume Uni)1996 2006 Président du comité de liaison et administrateur de la Confédération Européenne des Industries Agro Alimentaires (CIAA)2000 2006 Président de la commission des exportations et administrateur de l Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA)Nombre d actions détenues1 000 actions 34Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionKlaus PohleDate de naissance 3 novembre 1937Nationalité AllemandeDate de première nomination Août 2004Date du dernier renouvellement Mai 2012Fin du mandat d administrateur 2016Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Klaus PohleEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Président du Comité d audit de SanofiAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucunMembre du conseil de surveillance de la Fondation Aventis (Allemagne) 1Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières annéesMandats exercés dans des sociétés françaisesAucunAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun DWS Investment GmbH Francfort (Allemagne jusqu en 2009) Membre du conseil de surveillance Président du Comité d audit Administrateur de Labelux Group GmbH* (Suisse jusqu en 2011) Coty Inc * New York (États Unis jusqu en 2011) Administrateur Président du Comité d auditFormation et carrière professionnelle Docteur en sciences économiques de l Université de Berlin (Allemagne) Docteur en droit de l Université de Francfort (Allemagne) LLM de l Université Harvard (États Unis) Professeur d Université en management à l Institut de Technologie de Berlin (Allemagne)1966 1980 Diverses fonctions au sein du groupe BASF (Allemagne)1981 2003 Directeur Général Adjoint et Directeur Financier de Schering AG (Allemagne)2003 2005 Président du German Accounting Standards Board (Allemagne)2004 2008 Diverses fonctions dont Président du Conseil de surveillance au sein de Hypo Real Estate Holding AG* Munich (Allemagne)Nombre d actions détenues2 500 actions1 Mandat non rémunéré Les nominations au conseil de surveillance de la fondation s effectuent de façon totalement indépendante de Sanofi 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction35Sanofi Document de référence 2013Gérard Van KemmelDate de naissance 8 août 1939Nationalité FrançaiseDate de première nomination Mai 2003Date du dernier renouvellement Mai 2011Fin du mandat d administrateur 2015Adresse professionnelle Sanofi 54 rue La Boétie 75008 ParisMandats exercés par Gérard Van KemmelEn relation avec le Groupe SanofiHors Groupe SanofiMandats en coursMandats exercés dans des sociétés françaises Administrateur indépendant de Sanofi* Président du Comité des rémunérations de Sanofi Membre du comité d audit de Sanofi Membre du comité des nominations et de la gouvernance de SanofiAucunMandats exercés dans des sociétés étrangèresAucunAucunMandats ayant expiré au cours des cinq dernières années Mandats exercés dans des sociétés françaisesAucun Administrateur du Groupe Eurotunnel* (jusqu en 2010) Administrateur d Europacorp* (jusqu en septembre 2012)Mandats exercés dans des sociétés étrangèresAucun Administrateur d Eurotunnel NRS Holders Company Limited (Royaume Uni jusqu en 2010)Formation et carrière professionnelle Diplômé d HEC (École des Hautes Études Commerciales) Titulaire d un MBA de Stanford Business School 1966 1995Diverses fonctions dont celles de Président d Arthur Andersen et d Andersen Consulting en France(1976 1995) et de Président du Conseil d administration d Arthur Andersen Worldwide (1989 1994)1996 1997Conseiller auprès du Ministre des Finances1997 2006Diverses fonctions au sein de Cambridge Technology Partners dont Directeur Général2004 2006Diverses fonctions au sein de Novell* dont Président EMEA puis Président EuropeNombre d actions détenues1 005 actions 36Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionEvolution de la composition du conseil d administration en 2013La composition du conseil d administration de Sanofi a évolué au cours de l année 2013 Fabienne Lecorvaisier a été nommée administrateur de la Société lors de l assemblée générale des actionnaires du 3 mai 2013 Cette nomination répond au souhait formulé par le conseil d administration de poursuivre la féminisation mais aussi de renforcer certaines compétences notamment en matière financière Cette nomination porte le nombre de femmes administrateurs à quatre soit une proportion de 25 % Aucun autre mandat n était en renouvellement en 2013 Au 31 décembre 2013 les membres du conseil d administration de Sanofi détenaient ensemble (soit par détention directe d actions soit au travers du fonds commun de placement d entreprise du Plan d Épargne Groupe (PEG) investi en actions Sanofi) 1 57 501 actions soit 0 0 12 % du capital Au 31 décembre 2013 aucun mandataire social n a fait l objet d une condamnation ni n a été associé à aucune faillite ou liquidation judiciaire À ce jour il n y a pas de conflit d intérêt potentiel entre lesdits mandataires et la Société Suite à la promulgation de la loi du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l emploi une réflexion a été menée par le comité des nominations et de la gouvernance pour en déterminer l impact sur Sanofi Le conseil d administration en a conclu que la Société ne pouvait faire application de la loi en raison notamment du fait que la société mère ayant un effectif inférieur à 50 salariés n a pas de comité d entreprise En l état actuel de la législation et les salariés détenant une part du capital de la Société inférieure à 3 % il n y a pas non plus d administrateurs représentant les salariés actionnaires Néanmoins cinq représentants des salariés du Groupe assistent au conseil avec voix consultative en application de l accord de mise en place du comité d entreprise européen signé le 24 février 2005 et en tout état de cause les filiales françaises entrant dans le champ de la nouvelle loi nommeront des administrateurs représentants les salariés 2 D Activité du conseil d administration en 2013En 2013 le conseil d administration s est réuni huit fois avec un taux de présence de l ensemble des administrateurs de plus de 95 % Ce taux de participation inclut la participation par téléphone qui reste limitée et pour un nombre restreint d administrateurs Les taux individuels de participation ont varié de 75 à 100 % Ont participé aux séances du conseil d administration les administrateurs le Secrétaire du conseil cinq représentants des salariés du Groupe qui assistent au conseil avec voix consultative en application de l accord de mise en place du comité d entreprise européen signé le 24 février 2005 et fréquemment le Vice Président Exécutif Directeur Financier le Vice Président Exécutif Affaires Juridiques etGeneral Counsel le Vice Président Exécutif ChiefStrategy Officer le Vice Président Exécutif Opérations Commerciales Globales et le Vice Président Exécutif Divisions Globales & Développement Commercial Stratégique L ordre du jour des réunions du conseil est élaboré par le Secrétaire après échange avec le Président en tenant compte des ordres du jour des réunions des comités spécialisés et des propositions des administrateurs Environ une semaine avant chaque réunion du conseil d administration les administrateurs reçoivent chacun un dossier contenant l ordre du jour le procès verbal de la précédente réunion ainsi que la documentation associée à l ordre du jour Le procès verbal de chaque réunion fait l objet d une approbation expresse lors de la réunion suivante du conseil d administration Conformément au règlement intérieur du conseil certains sujets font l objet d un examen préalable par les différents comités en fonction de leur domaine afin de leur permettre d émettre un avis avant d être ensuite présentés à la décision du conseil d administration En 2013 les principaux travaux du conseil d administration ont porté sur les questions suivantes la revue des comptes sociaux et consolidés de l exercice 2012 la revue des comptes sociaux et consolidés du premier semestre et des comptes consolidés des trois premiers trimestres de 2013 mais également sur une revue des projets de communiqués de presse et des présentations aux analystes portant sur la publication de ces comptes l examen des documents de gestion prévisionnelle et les dispositions financières prises en faveur des filiales du Groupe au cours de l exercice 2012 les prévisions de clôture 2013 et le budget 2014 la délégation au Directeur Général du pouvoir d émettre des obligations d émettre des cautions avals et garanties le renouvellement du programme de rachat d actions la revue du rapport de gestion du rapport du Président des rapports des commissaires aux comptes la constatation du capital la réduction du capital par annulation d actions auto détenues et la modification corrélative des statuts la détermination de la rémunération variable 2012 du 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction37Sanofi Document de référence 2013Directeur Général la détermination de la rémunération fixe et variable 2013 du Directeur Général la détermination de la rémunération fixe 2013 du Président du Conseil d administration un point sur la rémunération fixe et variable du comité exécutif en 2012 et 2013 À noter que lors de la présentation du compte rendu des travaux du comité sur les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux le conseil d administration délibère hors leur présence Ainsi est traitée en premier hors de sa présence la situation du Président du Conseil d administration puis en présence du Président et hors la présence du Directeur Général est traitée la rémunération de ce dernier l allocation des jetons de présence pour l année 2012 le principe de répartition pour 2013 et la répartition des jetons de présence pour le premier semestre 2013 les frais des mandataires sociaux l adoption des plans de rémunération en actions composée de plans d options de souscription d actions et d attribution d actions au titre de 2013 ainsi que la constatation de la réalisation des conditions de performance de plans de rémunération en actions précédents la mise en uvre d une augmentation de capital réservée aux salariés la composition du conseil la proposition de renouvellement du mandat d administrateurs à l assemblée générale de 2013 l indépendance des administrateurs la nomination d un nouvel administrateur la nomination d un nouveau membre du comité d audit la revue de la composition des comités au vu de la nouvelle composition du conseil d administration l organisation du Groupe et le plan de succession une présentation sur la Compliance l activité Diabète et l activité Génériques l examen de projets d investissement significatifs la politique de la Société en matière d égalité salariale et professionnelle la convocation des assemblées générales d actionnaires et de porteurs de titres participatifs (masse 83 84 87 et masse 89) l adoption des projets de résolutions du rapport du conseil d administration sur les résolutions et des rapports spéciaux sur les options de souscription d actions et sur les actions attribuées la modification du règlement intérieur du Conseil d Administration l évaluation des travaux du conseil et de ses comités 3 Comités spécialisésDepuis 1999 le conseil d administration de Sanofi a mis en place des comités spécialisés chargés d assister le conseil dans sa réflexion et ses décisions voir section « 2 B Règlement intérieur du conseil d administration » Les membres de ces comités et leur président sont choisis parmi les administrateurs en fonction de leur expérience et désignés par le conseil d administration Ils préparent certains points à l ordre du jour des séances du conseil d administration Leurs décisions sont prises à la majorité simple avec voix prépondérante du Président du comité en cas de partage des voix Un compte rendu est établi et validé par les intervenants Le Président de chacun des comités spécialisés rend compte au conseil des travaux du comité de façon à ce que le conseil soit bien informé lors de ses prises de décision 3 A Comité d auditAu 31 décembre 2013 ce comité est composé de Klaus Pohle Président Robert Castaigne Fabienne Lecorvaisier (depuis le 3 mai 2013) Christian Mulliez Carole Piwnica Gérard Van Kemmel Le 25 février 2013 le comité des nominations et de la gouvernance a examiné l indépendance de ses membres et conclu que Fabienne Lecorvaisier est un administrateur indépendant au regard du code AFEP MEDEF Lors de sa séance du 3 février 2014 le comité d audit a examiné l expérience de Fabienne Lecorvaisier en matière de financement d acquisitions acquise dans diverses banques internationales et en tant que Directeur Finance et Administration d Air Liquide Le comité d audit en a conclu que Fabienne Lecorvaisier a les connaissances et l expérience nécessaires en finance et en comptabilité en particulier en matière de normes IFRS et de contrôle interne pour être expert financier Cinq membres du comité d audit sont des administrateurs indépendants au regard des critères adoptés par le conseil d administration à savoir Robert Castaigne Fabienne Lecorvaisier Carole Piwnica Klaus Pohle et Gérard Van Kemmel Les six membres du comité ont une compétence financière ou comptable de par leur formation et leur expérience professionnelle De plus Robert Castaigne Fabienne Lecorvaisier Christian Mulliez Klaus Pohle et Gérard Van Kemmel sont réputés experts financiers au sens de la loi Sarbanes Oxley et au sens de l article L 823 19 du Code de commerce Les compétences des membres du comité d audit proviennent à la fois de leur parcours académique et de leur expérience professionnelle comme le reflète leur biographie 38Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionLe comité d audit s est réuni huit fois en 2013 notamment avant les réunions du conseil d administration chargé d approuver les comptes Outre les commissaires aux comptes les principaux dirigeants financiers le Senior Vice Président Audit et Évaluation du Contrôle Interne ainsi que d autres membres de la Direction du Groupe participent aux réunions du comité d audit Les réunions du comité d audit précèdent de deux jours au moins celles du conseil d administration examinant les comptes annuels ou périodiques Les membres ont été assidus aux réunions du comité avec un taux de présence de l ensemble des membres de plus de 87 % Les taux individuels de participation ont varié de 40 à 100 % Les commissaires aux comptes sont présents à tous les comités d audit ils ont présenté leur opinion sur les comptes annuels et semestriels respectivement lors des comités du 4 février et du 29 juillet 2013 Les procédures internes mises en uvre par la Société pour l identification et le contrôle des risques financiers comprenant les engagements hors bilan ainsi que pour l évaluation des risques significatifs sont détaillées dans le rapport du Président du Conseil d administration sur la gouvernance et le contrôle interne voir section « 3 2 1 Rapport du Président » En 2013 les principaux travaux du comité d audit ont notamment porté sur la revue préliminaire des comptes sociaux et consolidés de l exercice 2012 la revue des comptes sociaux et consolidés du premier semestre et des comptes consolidés des trois premiers trimestres de 2013 mais également sur une revue des projets de communiqués de presse et des présentations aux analystes portant sur la publication de ces comptes la situation financière du Groupe sa situation d endettement et de liquidité la prise de connaissance des travaux et de l évaluation du contrôle interne pour l exercice 2012 certifiée par les commissaires aux comptes dans le cadre des dispositions de la section 404 de la loi Sarbanes Oxley et l examen du rapport 20 F pour 2012 lereportingen matière de cautions avals et garanties la revue des projets de résolution à l assemblée du 3 mai 2013 les principaux risques et notamment la pharmacovigilance l organisation de l audit interne et les services informatiques point sur le programme de compliance test de goodwill point sur la politique d assurance la sécurité des services informatiques point sur les fonds de retraite et hypothèses actuarielles revue des litiges fiscaux revue des litiges revue des risques environnementaux (séances des 1er mars 26 avril 29 juillet 25 octobre 16 décembre 2013) les conclusions de la Direction du Groupe sur les procédures de contrôle interne le rapport de gestion et le rapport du Président 2012 notamment la description des facteurs de risques dans le document de référence une séance du comité d audit concernant plus spécifiquement les activités en Chine s est tenue à Beijing le rapport sur les systèmes d information la mise en place de services partagés en France point sur le suivi des acquisitions (Medley Merial) rapport d activité de l audit interne et services informatiques le budget des missions accessoires et autres prestations ainsi que le plan d audit rapport d activités et honoraires 2013 des commissaires aux comptes la compétence en matière financière et comptable de Fabienne Lecorvaisier en vue de sa nomination au comité d audit Le comité n a pas eu recours à des consultants extérieurs en 2013 3 B Comité des rémunérationsAu 31 décembre 2013 ce comité est composé de Gérard Van Kemmel Président Thierry Desmarest Jean René Fourtou Claudie Haigneré Christian Mulliez Parmi les cinq membres du comité des rémunérations trois sont indépendants Le comité des rémunérations s est réuni trois fois en 2013 Les membres ont été assidus aux réunions du comité avec un taux de présence de l ensemble des membres de plus de 93 % Les taux individuels de participation ont varié de plus de 66 % à 100 % Lorsque le comité est informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non mandataires sociaux c est à dire les membres du comité exécutif le comité s adjoint les dirigeants mandataires sociaux En 2013 les principaux travaux du comité des rémunérations ont porté sur les rémunérations fixes et variables des mandataires sociaux et dirigeants la fixation des jetons de présence les principes de répartition des jetons de présence pour 2013 le chapitre « Gouvernance » du document de référence 2012 qui contient les développements sur les rémunérations 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction39Sanofi Document de référence 2013 la mise en uvre de la politique de rémunération en actions composée à la fois d options de souscription d actions et d actions de performance qui fait l objet de plusieurs séances la revue des projets de résolution à présenter aux actionnaires en 2013 à savoir le renouvellement de la délégation de compétence à donner au conseil d attribuer des options de souscription ou d achat d actions ainsi que la délégation portant sur les augmentations de capital réservées aux salariés membres du Plan d Epargne Groupe point sur la rémunération fixe et variable des membres du comité exécutif en 2012 et 2013 y compris les Unitésde Performance (Performance Share Units) les frais des mandataires sociaux l étude des évolutions du code AFEP MEDEF et notamment l introduction du Say on Pay la politique d actionnariat pour les salariés avec l augmentation de capital réservées aux salariés membres du Plan d Epargne Groupe au second semestre 2013 Le comité n a pas eu recours à des consultants extérieurs en 2013 3 C Comité des nominations et de la gouvernanceAu 31 décembre 2013 ce comité est composé de Serge Weinberg Président Thierry Desmarest Lord Douro Jean René Fourtou Claudie Haigneré Gérard Van Kemmel Parmi les six membres du comité des nominations et de la gouvernance cinq sont indépendants Le comité des nominations et de la gouvernance s est réuni trois fois en 2013 Les membres ont été assidus aux réunions du comité avec un taux de présence de l ensemble des membres de plus de 93 % Les taux individuels de participation ont varié de plus de 66 % à 100 % En 2013 les principaux travaux du comité des nominations et de la gouvernance ont porté sur la synthèse de l évaluation des travaux du conseil et de ses comités la revue du rapport de gestion du rapport du Président du chapitre « Gouvernance » du document de référence l indépendance des administrateurs la proposition de renouvellement de mandats d administrateurs la proposition de nomination d un nouvel administrateur l examen de l indépendance du nouvel administrateur proposé la nomination d un sixième membre au comité d audit le point sur la composition des comités après l assemblée du 3 mai 2013 l évolution de la composition du conseil d administration et notamment l étude de l impact de la loi dite de sécurisation de l emploi ainsi que le plan de succession l organisation du Groupe et le plan de succession et notamment la succession de Hanspeter Spek Président Opérations Globales la modification du règlement intérieur du conseil pour tenir compte notamment de l évolution du code AFEP MEDEF Le comité n a pas eu recours à des consultants extérieurs en 2013 3 D Comité de réflexion stratégiqueAu 31 décembre 2013 ce comité est composé de Serge Weinberg Président Christopher Viehbacher Laurent Attal Uwe Bicker Thierry Desmarest Lord Douro Jean René Fourtou Parmi les sept membres du comité de réflexion stratégique quatre sont indépendants Le comité de réflexion stratégique s est réuni trois fois en 2013 dont deux fois en séance élargie pour inclure d autres administrateurs Un comité de réflexion stratégique élargi s est tenu en octobre en Chine Les membres ont été assidus aux réunions du comité avec un taux de présence de l ensemble des membres de plus de 93 % Les taux individuels de participation ont varié de plus de 66 % à 100 % Comme les années précédentes les travaux du comité ont notamment porté sur la revue de la stratégie de recherche dans les domaines thérapeutiques clés du portefeuille de développement du plan à long terme et sur différents projets d acquisition Le comité n a pas eu recours à des consultants extérieurs en 2013 40Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction4 Comité exécutifLe comité exécutif est présidé par le Directeur Général Il se réunit une fois par mois La liste ci après comprend les membres permanents du comité exécutif à la date de parution du présent document Christopher ViehbacherDirecteur GénéralDate de naissance 26 mars 1960Christopher Viehbacher exerce la fonction de Directeur Général depuis le 1er décembre 2008 Il est également membre du comité de réflexion stratégique de Sanofi Pour plus d informations sur la formation et la carrière professionnelle de Christopher Viehbacher se reporter à la section « 2 C Composition du conseil d administration au 31 décembre 2013 » du présent chapitre Olivier CharmeilVice Président Exécutif VaccinsDate de naissance 19 février 1963Olivier Charmeil est diplômé d HEC (École des Hautes Études Commerciales) et de l Institut d Études Politiques de Paris De 1989 à 1994 Olivier Charmeil a travaillé pour la Banque de l Union européenne dans le domaine des fusions et acquisitions Il a rejoint Sanofi Pharma en 1994 en qualité de responsable Business Development Il a depuis occupé différentes fonctions dans le Groupe notamment de Directeur Financier Asie de Sanofi Synthélabo en 1999 puis d Attaché du Président Jean François Dehecq en 2000 avant d être nommé Vice Président Développement à la direction des Opérations Internationales de Sanofi Synthélabo en charge de la Chine et des fonctions supports Olivier Charmeil a été nommé Président Directeur Général de Sanofi Synthélabo France en 2003 puis Senior Vice Président Business Management et Support au sein des Opérations Pharmaceutiques où il a notamment conduit le processus d intégration des Opérations entre Sanofi Synthélabo et Aventis En février 2006 Olivier Charmeil a été nommé Senior Vice Président Opérations Pharmaceutiques Asie Pacifique Depuis le 1er janvier 2008 la région Japon lui était rattachée et depuis février 2009 les activités Vaccins de la zone Asie Pacifique et Japon Depuis le 1er janvier 2011 il est Vice Président Exécutif Vaccins et membre du comité exécutif Jérôme ContamineVice Président Exécutif Directeur FinancierDate de naissance 23 novembre 1957Jérôme Contamine est diplômé de l École Polytechnique (X) de l ENSAE (École Nationale de la Statistique et de l Administration Économique) et de l ENA (École Nationale d Administration) Après quatre ans comme Auditeur à la Cour des comptes il rejoint Elf Aquitaine en 1988 en tant que conseiller auprès du Directeur Financier Il est ensuite nommé Directeur Finance et Trésorerie du Groupe en 1991 En 1995 il devient Directeur Général d Elf Petroleum Norway après avoir été nommé Directeur Délégué de la division Exploration Production d Elf pour l Europe et les États Unis En 1999 il est nommé membre du groupe d intégration avec Total en charge de la réorganisation de la nouvelle entité fusionnée TotalFinaElf et devient en 2000 Vice Président Europe et Asie Centrale Exploration Production de Total Il rejoint la même année Veolia Environnement en tant que Directeur Financier et Directeur Général adjoint En 2003 il devient Vice Président Exécutif Senior Directeur Général adjoint Directeur Financier de Veolia Environnement et administrateur de Valeo Jérôme Contamine a rejoint Sanofi en qualité de Vice Président Exécutif Directeur Financier en mars 2009 David Alexandre GrosVice Président Exécutif Chief Strategy OfficerDate de naissance 23 juillet 1972David Alexandre Gros est titulaire d un BA de l Université Dartmouth d un diplôme de médecine (MD) de la Faculté de Médecine de l Université Johns Hopkins et d un MBA de la Harvard Business School Il a effectué sa formation post troisième cycle en tant qu Interne à l University of Pennsylvania Health System de 1999 à 2000 En 2002 il a rejoint le département Pharmacie et Produits Médicaux de McKinsey & Company en tant qu Associate a été promu Engagement Manager en 2004 puis Associate Principal en 2006 Fin 2006 il a rejoint Merrill Lynch comme Vice Président dans la division Banque d Affaires secteur Santé se focalisant sur la stratégie les fusions acquisitions et la finance d entreprise En 2009 il a rejoint Centerview Partners comme Associate Principal et fondateur en charge de l activité banque d affaires dans le secteur de la santé En septembre 2011 le Dr Gros a rejoint Sanofi en qualité de Chief Strategy Officer et membre du comité exécutif Peter GuenterVice Président Exécutif Opérations Commerciales GlobalesDate de naissance 2 septembre 1962Peter Guenter est titulaire d un Master en Education Physique de la faculté de Médecine et de Sciences de la Santé de l Université de Gand (Belgique) Il a débuté sa carrière comme visiteur médical chez Smithkline en 1986 Il a rejoint Sanofi en 1995 où il a occupé différentes fonctions en France en Europe et dans les opérations commerciales globales En 2000 il a été nommé Directeur Général Belgique puis Vice Président pour l Europe de l Est puis encore pour l Europe du Nord En 2008 il a pris la fonction de Directeur Général des Opérations Commerciales pour 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction41Sanofi Document de référence 2013l Allemagne et en 2011 Peter est devenu le Directeur Général de la zone Allemagne Suisse Autriche Il a été nommé Senior Vice Président des Opérations Globales Europe en juillet 2011 Il a rejoint le comité exécutif et a été nommé à sa fonction actuelle en juillet 2013 Peter Guenter est citoyen belge Carsten HellmannVice Président Exécutif Merial et Directeur Général MerialDate de naissance 24 avril 1964Carsten Hellmann est titulaire d un diplôme en administration des affaires obtenu à Copenhague en 1989 et d un mastère en Gestion et technologie de l information obtenu au Royaume Uni en 1990 Carsten a débuté sa carrière en 1990 chez Radiometer Medical A S où il a été délégué médical puis chef de produit Il a rejoint Novo Nordisk en 1993 où il a exercé différentes fonctions avec des responsabilités croissantes dans le domaine du marketing du développement stratégique des alliances stratégiques et de l intelligence économique En 1996 il a intégré Synthélabo Scandinavie comme Directeur des ventes et du marketing et en 1997 Pronosco A S une start up spécialisée dans les outils diagnostiques de l ostéoporose comme Directeur des opérations En 2000 il a été nommé Directeur Général du Groupe Nunc où il a piloté le P & L (Profit & Loss) et l intégralité de la chaîne de valeur de la société depuis la R & D jusqu aux ventes Carsten a piloté le processus d intégration lors du rachat du groupe Apogent (propriétaire de Nunc) par Fisher Scientific puis est devenu Vice Président du Groupe Fisher En 2006 il a rejoint Chr Hansen Holding A S au poste de Vice Président Exécutif Ventes Globales membre du comité exécutif et du conseil d administration Il a été nommé membre du comité exécutif de Sanofi et Directeur Général de Merial en septembre 2013 Carsten Hellmann est citoyen danois Karen LinehanVice Président Exécutif Affaires Juridiques et General CounselDate de naissance 21 janvier 1959Karen Linehan est licenciée ès lettres et titulaire d un diplôme en droit (Juris Doctorate) de l Université de Georgetown aux États Unis Elle a commencé sa carrière en qualité d attachée au cabinet du Président de la Chambre des députés américaine de septembre 1977 à août 1986 Puis elle a été collaborateur dans un cabinet d avocats à New York jusqu en décembre 1990 En janvier 1991 elle a rejoint Sanofi en qualité de Directeur Juridique Adjoint de la filiale américaine En juillet 1996 Karen Linehan a intégré la Direction Juridique à Paris pour traiter des affaires juridiques internationales du Groupe elle y a occupé différentes fonctions notamment de Directeur Juridique Adjoint Opérations Elle a été nommée à sa fonction actuelle en mars 2007 Karen Linehan est citoyenne américaine et irlandaise Philippe LuscanVice Président Exécutif Affaires Industrielles GlobalesDate de naissance 3 avril 1962Philippe Luscan est diplômé de l École Polytechnique (X) et de l École Nationale Supérieure des Mines de Paris en biotechnologies Il a commencé sa carrière en 1987 en tant que Responsable production chez Danone En 1990 il a rejoint le Groupe Sanofi en tant que Directeur d usine de Sanofi Chimie à Sisteron et a occupé ensuite les fonctions de Directeur industriel de Sanofi aux États Unis de Vice Président Supply Chain et de Vice Président Chimie en septembre 2006 Il a été nommé à sa fonction actuelle en septembre 2008 David MeekerVice Président Exécutif et Directeur Général GenzymeDate de naissance 4 octobre 1954Le Dr Meeker a obtenu son doctorat en médecine à la Faculté de médecine de l Université du Vermont Il a fait son internat en médecine interne au Beth Israel Hospital de Boston et s est spécialisé en soins intensifs en pneumologie à l Université de Boston Il est également diplômé de l Advanced Management Program de la Harvard Business School (2000) Avant d intég rer Ge nzyme le Dr Meeker était Direc teur de l unité de soin s intensifs e n pneumologie à la Cleveland C linic et professeur adjo int de m édecine à l Unive rsité de l Ohio Il e st l aut eur de plus de 40 a rticles scientifiques et de multiples chapitres d ouvrages Le Dr Meeker a i ntégré Genzyme en 1994 au poste de Directeur Mé dical du programme Thérapie génique et Mucoviscidose Il a ensuite accéd é au poste de Vice Président A ffaires Mé dicales en charge du dé veloppement des produ its t hérapeutiqu es e t plus particulièrement du portefeuille de produits pou r le traitem ent des maladies génétiques rares Il a ét é promu Senior Vice Président en 1998 et est devenu Directeur de l uni té fonct ionnelle maladies lysosomales et des programmes co nsacrés à Th yrogen® en E urope en 2000 Le Dr Meeker a été ensuite nommé Président de l unité fonctionn elle Maladies lysos omales globale en 2003 Dans ces f onctions il a encadré la mise sur le marché mondial e d Aldu razyme® de Fabrazyme®et de Myozyme® En 2008 il est devenu Vice Président Exécutif des Thérapeutiqu es B iochirurgie et Transplant ation En 200 9 il a été no mmé Directeur des Opérations cha rgé de l organisat ion commerciale de Genzyme des di fférent es unités foncti onnelles des Directions Pays et des fonction s Accès au marché Il a 42Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionété nommé à sa fonction actu elle et a rejoin t le comité exécutif en novembre 2011 David Meeker est citoyen américain Roberto PucciVice Président Exécutif Ressources HumainesDate de naissance 19 décembre 1963Roberto Pucci est diplômé en droit de l Université de Lausanne (Suisse) Il a débuté sa carrière en 1985 chez Coopers & Lybrand à Genève (Suisse) en tant qu auditeur externe Il a ensuite rejoint le groupe Hewlett Packard (HP) en 1987 où il a occupé différents postes dans les ressources humaines en Suisse et en Italie dont le poste de Directeur des Ressources Humaines au siège social Europe et Directeur des Ressources Humaines en Italie En 1999 il est devenu Directeur des Rémunérations chez Agilent Technologies une société spin off de HP et a été nommé Vice Président des Ressources Humaines Europe en 2003 En 2005 il rejoint les États Unis dans la société Case New Holland une filiale du Groupe Fiat en tant que Senior Vice Président Ressources Humaines et est nommé en 2007 Vice Président Exécutif Ressources Humaines du Groupe Fiat à Turin Italie Roberto Pucci a rejoint Sanofi en qualité de Senior Vice Président Ressources Humaines en octobre 2009 Roberto Pucci est citoyen italien et suisse Pascale WitzVice Président Exécutif Divisions Globales & Développement Commercial StratégiqueDate de naissance 27 janvier 1967Pascale Witz est diplômée de l Institut National des Sciences Appliquées (Lyon) et de l INSEAD Après avoir débuté sa carrière dans un laboratoire de recherche Pascale Witz a rejoint le département marketing de Becton Dickinson (France) en 1991 En 1996 elle a rejoint le groupe GE Healthcare au sein duquel elle a réalisé une brillante carrière pendant 17 ans Elle y a occupé de nombreux postes (en Europe en Afrique au Moyen Orient et aux Etats Unis) parmi lesquels Vice Président Technologie de l Information et Six Sigma & Quality Directeur Général Nuclear Medicine & Pet Vice Président Ventes & Services Marketing Directeur Général Computed Tomography et Vice Président et Directeur Général de l activité Interventionnelle Mondiale pour la France et les Etats Unis Depuis 2009 elle dirigeait la division Medical Diagnostics En 2013 elle a rejoint Sanofi en qualité de Vice Président Exécutif Divisions Globales & Développement Commercial Stratégique et membre du comité exécutif Elias ZerhouniPrésident Monde Recherche & DéveloppementDate de naissance 12 avril 1951Né en Algérie où il a suivi sa formation médicale initiale le Dr Zerhouni a poursuivi sa carrière académique à l Hôpital Universitaire Johns Hopkins (États Unis) en 1975 où il a été élevé au rang de Professeur de Radiologie et d Ingénierie Biomédicale Il a présidé le département Russel H Morgan de radiologie et de sciences radiologiques a été Vice Doyen pour la recherches et Vice Doyen Exécutif de l École de Médecine entre 1996 et 2002 avant sa nomination à la tête des Instituts Nationaux de la Santé aux États Unis (National Institutes of Health of the United States of America) de 2002 à 2008 Le Dr Zerhouni a été nommé membre de l Institut de Médecine de l Académie Américaine des Sciences (U S National Academy of Sciences)en 2000 Il a été nommé à la Chaire Innovation Technologique au Collège de France élu membre de l Académie de Médecine en 2010 et reçu le Transatlantic Innovation Leadership Award en décembre 2011 Il est l auteur de plus de 200 publications scientifiques a déposé 8 brevets En février 2009 il a entamé une collaboration avec Sanofi en qualité de conseiller scientifique auprès du Directeur Général et du Senior Vice Président Recherche et Développement Il a été nommé Président Monde Recherche & Développement en charge des Médicaments et Vaccins et membre du comité exécutif en janvier 2011 Il vient d être nommé membre de l U S National Academy of Engineering Dr Zerhouni est citoyen américain Au 31 décembre 2013 aucune de ces personnes n exerçait leur activité principale en dehors de Sanofi Le comité exécutif est assisté par la Global Leadership Team qui représente les principaux services du Groupe La Global Leadership Team est composée des membres du comité exécutif et de trente cinq autres cadres supérieurs 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction43Sanofi Document de référence 20135 Rémunérations5 A Rémunérations et engagements pris au titre de la retraite des dirigeants mandataires sociauxLa politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux est fixée par le conseil d administration sur proposition du comité des rémunérations Le conseil d administration se réfère au code AFEP MEDEF pour la détermination des rémunérations et avantages consentis aux mandataires sociaux et aux dirigeants mandataire sociaux Le code AFEP MEDEF ainsi que les recommandations de l AMF requièrent de faire état de manière précise de l application de ses recommandations et d expliquer le cas échéant les raisons pour lesquelles une société n aurait pas mis en uvre certaines d entre elles Actuellement et ainsi qu énoncé précédemment aucun écart ne concerne les rémunérations a) Serge WeinbergSerge Weinberg est Président du Conseil d administration depuis le 17 mai 2010 Il n a pas et n a jamais eu de contrat de travail avec Sanofi Le Président du Conseil préside également le comité de réflexion stratégique et le comité des nominations et de la gouvernance Conformément au règlement intérieur et en étroite coordination avec la Direction Générale il représente la Société dans ses relations de haut niveau avec les pouvoirs publics et les grands partenaires du Groupe tant au plan national qu international et prend part à la définition des grandes options stratégiques du Groupe notamment en matière de croissance externe Le Président et le Directeur Général se tiennent étroitement informés de leur action La rémunération du Président du Conseil d administration se compose uniquement d une rémunération fixe et d avantages en nature à l exclusion de toute rémunération variable de toute attribution d options de souscription ou d actions de performance et de jetons de présence Les dirigeants mandataires sociaux ne perçoivent pas de jetons de présence au titre de leur mandat d administrateur Ainsi Serge Weinberg ne perçoit pas de jetons de présence en tant que Président du comité des nominations et de la gouvernance ni en tant que Président du comité de réflexion stratégique Tableau de synthèse des rémunérations des options et des actions attribuées à Serge Weinberg(en euros)201320122011Rémunérations dues au titre de l exercice (détaillées dans le tableau suivant)708 040708 115709 463Valorisation des options de souscription attribuées au cours de l exerciceNANANAValorisation des actions de performance attribuées au cours de l exerciceNANANATotal708 040708 115709 463 44Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionTableau récapitulatif des rémunérations de Serge Weinberg201320122011(en euros)MontantsdusMontantsversésMontantsdusMontantsversésMontantsdusMontantsversésRémunération fixe (1)700 000700 000700 000700 000700 000700 000Rémunération variable annuelleNANANANANANARémunération exceptionnelleNANANANANANAJetons de présence (2)NANANANANA35 625Avantages en nature8 0408 0408 1158 1159 4639 463Total708 040708 040708 115708 115709 463745 088Les montants indiqués sont des montants bruts avant impôts (1) La rémunération fixe due au titre de l année N est versée durant l exercice N (2)Les jetons de présence que Serge Weinberg a perçus étaient dus à compter du 15 décembre 2009 jusqu au 17 mai 2010 c est à dire avant qu il ne devienne Président du Conseil Ainsi conformément à la politique de rémunérations des dirigeants mandataires sociaux il ne perçoit pas de jetons de présence au titre de son mandat d administrateur depuis sa nomination à la présidence du conseil d administration de la Société Sur proposition du comité des rémunérations le conseil d administration à sa séance du 5 mars 2013 a arrêté les éléments de rémunération de Serge Weinberg Pour l exercice 2013 la rémunération annuelle fixe de Serge Weinberg a été maintenue à 700 000 euros Il n a pas perçu de rémunération variable ni options de souscription ou achat d actions ni actions de performance Il n a pas perçu non plus de jetons de présence au titre de son mandat d administrateur Les avantages en nature correspondent pour l essentiel à une voiture de fonction avec chauffeur Serge Weinberg ne bénéficie pas du régime de retraite supplémentaire additif à prestations définies de Sanofi Sur proposition du comité des rémunérations le conseil d administration à sa séance du 5 mars 2014 a arrêté les éléments de rémunération de Serge Weinberg Pour l exercice 2014 sa rémunération annuelle fixe est maintenue à 700 000 euros Il ne percevra pas de rémunération variable ne recevra ni options de souscription ou d achat d actions ni actions de performance b) Christopher ViehbacherChristopher Viehbacher est Directeur Général de Sanofi depuis le 1er décembre 2008 Il n a pas et n a jamais eu de contrat de travail avec Sanofi La politique de rémunération de Christopher Viehbacher est une déclinaison de la politique de rémunération du groupe présentée à la page 343 et résumée ci aprés La politique de rémunération de Sanofi recherche une cohérence avec les pratiques de marché et de l industrie pour assurer des niveaux de rémunération compétitifs l assurance d un lien fort entre la performance de l entreprise et la contribution de chacun et le maintien de l équilibre entre performance court terme et moyen long terme La rémunération du Directeur Général est fixée par le conseil d administration sur recommandation du comité des rémunérations en considération de celles des directeurs généraux des principaux groupes pharmaceutiques mondiaux et des principales sociétés du CAC 40 Cette cohérence par rapport aux pratiques de marché est fondamentale pour attirer et retenir les talents nécessaires aux succès du Groupe Le Groupe a pour objectif de mettre en place et maintenir une structure de rémunération équilibrée entre la partie fixe la partie variable court terme en numéraire et la partie variable moyen terme en actions Les montants de la rémunération fixe et de la rémunération variable annuelle sont stables dans le temps Les ajustements de rémunération fondés sur les performances et les pratiques de marchés se font sur la rémunération en actions qui a un horizon moyen terme et vise à aligner ses intérêts sur ceux des actionnaires et des parties prenantes La politique de rémunération de Sanofi est destinée à motiver et à récompenser la performance en s assurant qu une part significative des rémunérations est conditionnée à la réalisation de critères financiers opérationnels et sociaux reflétant l intérêt social et la création de valeur actionnariale Les deux principaux leviers d action sont la rémunération variable en numéraire et la rémunération en actions La rémunération en actions est un élément indispensable à l attractivité de Sanofi en tant qu employeur à travers le monde qui vise à faire converger les intérêts des salariés et des actionnaires et à renforcer l attachement au Groupe Sur recommandation du comité des rémunérations le conseil d administration fixe les conditions de performance attachées à la rémunération en actions pour tous les bénéficiaires de Sanofi et de ses filiales implantées dans le monde ce qui favorise la réalisation des objectifs basés sur les résultats consolidés et le bilan du Groupe 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction45Sanofi Document de référence 2013Depuis 2011 Sanofi met à la disposition de ses actionnaires les plans de rémunération en actions tels qu ils sont fournis aux salariés sur la page gouvernance de son site Internet (www sanofi com) Depuis 2011 le conseil d administration a profondément remanié la politique de rémunération en actions de Sanofi afin de renforcer l exigence de performance de tous les bénéficiaires et de diminuer la dilution potentielle du capital Suite aux retours très positifs et encourageants lors des rencontres dédiées à la gouvernance de Sanofi avec des actionnaires et différentes agences de conseil en vote ainsi qu au vu des résultats des votes aux assemblées des trois dernières années le conseil a décidé de maintenir cette politique et de la renforcer en 2013 Cette politique se caractérise par une maîtrise de la dilution du capital des conditions de performance multiples et pluriannuelles une transparence accrue et des conditions spécifiques applicables au Directeur Général Dans le cadre de cette politique de rémunération les attributions sont principalement constituées d actions de performance seul un nombre limité de cadres dirigeants (membres de la Global Leadership Team) continue à recevoir des options Le recours aux actions de performance permet de réduire l effet dilutif des plans de rémunération en actions tout en maintenant un même niveau de motivation Dans le même temps le conseil continue de penser que les options par leur effet multiplicateur restent un outil de rémunération adapté aux échelons supérieurs de l encadrement Le conseil soumet toute attribution d options de souscription d actions ou d actions de performance à plusieurs conditions de performance distinctes afin de s assurer que la rémunération en actions de Sanofi favorise la bonne performance globale et n encourage pas la prise de risque excessive La non atteinte de ces conditions sur la période de mesure de la performance est sanctionnée par la perte totale ou d une partie de l attribution Les attributions sont également subordonnées à une condition de présence dans le Groupe au cours de la période d indisponibilité (4 ans pour les options 3 ou 4 ans pour les actions de performance) Le prix d exercice des options est fixé par le conseil ne comprend jamais de décote et est au moins égal à la moyenne des cours des vingt jours de Bourse précédant la décision d attribution par le conseil Les conditions des attributions antérieures ne peuvent pas être modifiées ultérieurement par exemple avec des conditions de performance plus souples ou un prix d exercice inférieur Chaque attribution au Directeur Général prend en compte ses précédentes attributions et sa rémunération globale La rémunération de Christopher Viehbacher est composée des éléments suivants une rémunération fixe des avantages en nature une rémunération variable annuelle soumise à des objectifs annuels une rémunération en actions composée d options de souscriptions d actions et d actions de performance soumises à des conditions de performances à la fois internes et externes mesurées sur une période de trois ans assorties d obligations exigeantes de conservation Par ailleurs Christopher Viehbacher bénéficie d un régime de retraite supplémentaire à prestations définies et d une indemnité de fin de mandat qui ne peut être versée que si les conditions de performance sont remplies et en cas de départ contraint et lié à un changement de contrôle ou de stratégie Tableau de synthèse des rémunérations des options et des actions attribuées à Christopher Viehbacher(en euros)201320122011Rémunérations dues au titre de l exercice (détaillées dans le tableau suivant) 2 964 9763 522 0513 488 287Valorisation des options de souscription attribuées au cours de l exercice (1)2 884 8002 020 8002 364 000Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l exercice (2)2 798 5501 938 3001 282 500Total8 648 3267 481 1517 134 787(1) Valorisation à la date d attribution selon le modèle Black & Scholes sous l hypothèse d atteinte des conditions de performance (2)Valorisation à la date d attribution sous l hypothèse d atteinte des conditions de performance C est la différence entre le cours de l action au jour de l attribution et la somme des dividendes à percevoir sur les trois prochaines années 46Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionTableau récapitulatif des rémunérations de Christopher Viehbacher201320122011(en euros)MontantsdusMontantsversésMontantsdusMontantsversésMontantsdusMontantsversésRémunération fixe (1)1 260 0001 260 0001 250 0001 250 0001 200 0001 200 000Rémunération variable annuelle (2)1 701 000 2 268 0002 268 0002 280 0002 280 0002 400 000Rémunération exceptionnelle000000Jetons de présence000000Avantages en nature3 9763 9764 0514 0518 2878 287Total 2 964 976 3 531 9763 522 0513 534 0513 488 2873 608 287Les montants indiqués sont des montants bruts avant impôts (1) La rémunération fixe due au titre de l année N est versée durant l exercice N (2) La rémunération variable au titre de l exercice N est fixée et versée en début d exercice N + 1 Pour mémoire sur proposition du comité des rémunérations le conseil d administration à sa séance du 5 mars 2012 avait arrêté les éléments de rémunération de Christopher Viehbacher pour 2012 La rémunération fixe annuelle avait été fixée à 1 260 000 euros à compter du 5 mars 2012 soit une rémunération totale fixe pour l année 2012 de 1 250 000 euros Cette nouvelle rémunération fixe représentait une augmentation de 5 % par rapport au niveau de rémunération fixe initialement établi par le conseil d administration en 2008 lors du recrutement de Christopher Viehbacher Sur proposition du comité des rémunérations le conseil d administration à sa séance du 5 mars 2013 a arrêté les éléments de rémunération de Christopher Viehbacher pour 2013 Sa rémunération fixe annuelle a été maintenue à 1 260 000 euros pour l exercice 2013 Pour l exercice 2013 la part variable de la rémunération de Christopher Viehbacher était comprise entre 0 et 200 % de sa rémunération fixe Sa rémunération variable au titre de 2013 a été établie en partie en fonction de critères quantitatifs et en partie en fonction de critères qualitatifs Ces critères étaient les suivants l atteinte d objectifs financiers par rapport au budget (45 %) Cet objectif se décomposait en quatre éléments qui étaient le Résultat Net des Activités l évolution des plateformes de croissance la marge brute et la marge brute d autofinancement la poursuite de l amélioration des performances de la recherche et développement (25 %) Cet objectif couvrait notamment le chiffre d affaires des nouveaux produits l enregistrement de nouveaux produits et l évolution du portefeuille l organisation du Groupe et le plan de succession pour les postes clés du Groupe (15 %) Cet objectif visait notamment la mise en place d une organisation du Groupe adaptée à la poursuite de la stratégie le plan de succession pour les postes clés la transition de l organisation commerciale après le départ en retraite de Hanspeter Spek Président Opérations Globales les responsabilités sociétales de l entreprise (15 %) Cet objectif couvrait notamment l environnement la qualité des produits et la compliance Les objectifs concernant les opérations et la recherche et développement sont des objectifs quantitatifs alors que les objectifs concernant l organisation du Groupe et le plan de succession sont de nature qualitative Les objectifs liés aux responsabilités sociétales de l entreprise sont pour partie quantitatifs et pour partie qualitatifs Ainsi les objectifs quantitatifs représentent 77 5 % et les objectifs qualitatifs 22 5 % D une manière générale les critères de performance appliqués aussi bien à la partie variable de la rémunération qu à l acquisition définitive des options de souscription et des actions de performance correspondent aux objectifs de la Société et sont exigeants Pour des raisons de confidentialité le niveau de réalisation requis pour les critères quantitatifs ainsi que le détail des critères qualitatifs bien que préétablis de manière précise ne peuvent être rendus publics Ces critères sont toujours appréciés en tenant compte des performances des principales sociétés pharmaceutiques mondiales Le conseil d administration a constaté le fait que les objectifs de résultats n avaient été que partiellement atteints et qu en revanche s agissant des autres critères recherche et développement organisation et plan de succession responsabilités sociétales de l entreprise les objectifs avaient été remplis Sur cette base le conseil a fixé la rémunération variable de Christopher Viehbacher pour 2013 à 1 701 000 euros soit 135 % de sa rémunération fixe La rémunération variable de Christopher Viehbacher au titre de 2013 lui sera versée en 2014 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction47Sanofi Document de référence 2013Les avantages en nature correspondent principalement à une voiture de fonction avec chauffeur Sur proposition du comité des rémunérations le conseil d administration à sa séance du 5 mars 2014 a arrêté les éléments de rémunération de Christopher Viehbacher Pour 2014 la rémunération fixe a été maintenue à 1 260 000 euros Sa rémunération variable au titre de 2014 sera établie en fonction de la même structure d objectifs qu en 2013 45% pour les opérations 25% pour la R&D 15% pour l organisation et la gestion des dirigeants clefs et 15% pour les responsabilités sociétales de l entreprise Chacun de ces postes fait l objet d objectifs précis et quantifiés Pour 2014 la part variable de la rémunération de Christopher Viehbacher sera comprise entre 0 et 200% de sa rémunération fixe Options d achat et de souscription d actions attribuées à Christopher Viehbacher en 2013OrigineDate du planNature des optionsValorisation des options (en euros)Nombred optionsattribuéesdurantl exercicePrixd exercice(en euros)Périoded exercice06 03 2017Sanofi05 03 2013Options de souscription2 884 800240 00072 1905 03 2023Le 5 mars 2013 240 000 options de souscription d actions ont été attribuées à Christopher Viehbacher Conformément au code AFEP MEDEF l intégralité de l attribution est soumise à la fois à des critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) et à un critère externe basé sur le Total Shareholder Return (le TSR) par rapport à un panel de sociétés pharmaceutiques Ces critères ont été choisis parce qu ils alignent la rémunération en actions à moyen terme sur la stratégie menée par la Société Ce plan s articule comme suit Le critère de performance basé sur le Résultat Net des Activités porte sur 40 % de l attribution Il correspond au ratio à taux de change constant du résultat net réel sur le résultat net prévu au budget L objectif de Résultat Net des Activités ne peut être inférieur à la fourchette basse de la Guidance annuelle publiquement annoncée par la Société au début de chaque année Le barème prévoit qu en deçà de 95 % de l objectif les options correspondantes sont caduques Le critère basé sur le ROA porte sur 40 % de l attribution Le barème fixé comporte une cible ROA dont la non atteinte est pénalisée par la caducité de tout ou partie des options Le critère basé sur le TSR porte sur 20 % de l attribution Ce rendement global aux actionnaires se compose à la fois de l appréciation de la valeur des actions Sanofi (la progression du cours de bourse) et de la valeur distribuée aux actionnaires (le dividende) c est à dire les deux sources de rendement sur l investissement dans les actions Sanofi Le TSR de Sanofi est comparé à celui d un panel qui est constitué de onze sociétés à savoir Sanofi Astra Zeneca Bayer BMS Eli Lilly GSK Johnson & Johnson Merck Novartis Pfizer et Roche Le nombre d options exerçables dépend du positionnement de Sanofi par rapport au TSR de ce panel En dessous de la médiane les options correspondantes sont caduques À ces trois conditions s ajoute une condition implicite le prix d exercice ainsi qu une condition de présence Afin d aligner la rémunération en actions sur la performance moyen terme la mesure de la performance s effectue sur trois exercices Le conseil estime que ces conditions de performance sont les bons indicateurs du développement de la valeur actionnariale en termes de qualité des décisions d investissement dans une période où la croissance externe joue un rôle plus déterminant que par le passé (la condition de ROA) de l engagement de délivrer des résultats exigeants dans un environnement économique difficile (la condition de Résultat Net des Activités) et du bon positionnement de Sanofi par rapport à ses concurrents en termes de retour pour l actionnaire (la condition TSR) Si pour des raisons de confidentialité le quantum des critères internes bien qu établi de manière précise ne peut être rendu public les cibles et les taux d atteinte des critères internes seront rendus publics à la fin des périodes de mesure de la performance Selon le modèle Black & Scholes chaque option attribuée le 5 mars 2013 a été valorisée à 12 02 euros soit une valorisation totale de 2 884 800 euros Le conseil d administration avait décidé de limiter le nombre d options qui pourrait être attribué à Christopher Viehbacher à 10 % de l enveloppe globale votée à l assemblée générale 48Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directiondu 6 mai 2011 (1 % du capital) Le pourcentage d options attribuées au Directeur Général en 2013 représente 1 81 % de l enveloppe globale votée à l assemblée générale du 6 mai 2011 et 30 43 % de l enveloppe globale attribuée à l ensemble des bénéficiaires le 5 mars 2013 Le conseil d administration a décidé de limiter le nombre d options qui pourrait être attribué à Christopher Viehbacher à 15 % de l enveloppe globale approuvée par l assemblée générale du 3 mai 2013 (0 7 % du capital) Il est important de rappeler que depuis 2011 les options de souscription d actions sont réservées aux membres de la Global Leadership Team et non plus à l ensemble des bénéficiaires de rémunération en actions ce qui explique la proportion plus élevée d attribution d options de Christopher Viehbacher dans les plans d options que par le passé Options d achat et de souscription d actions levées par Christopher Viehbacher en 2013Christopher Viehbacher n a pas levé d options de souscription d actions en 2013 Récapitulatif des options d achat et de souscription d actions détenues par Christopher ViehbacherOrigineDate duplanNature des optionsvalorisationdes options (en euros)Nombred optionsattribuéesdurantl exercicePrixd exercice(en euros)Périoded exerciceSanofi Aventis02 03 2009Options de souscription1 237 500250 00045 0904 03 201301 03 2019Sanofi Aventis01 03 2010Options de souscription2 499 750275 00054 1203 03 201428 02 2020Sanofi Aventis09 03 2011Options de souscription2 364 000300 00050 4810 03 201509 03 2021Sanofi05 03 2012Options de souscription2 020 800240 00056 4406 03 201605 03 2022Sanofi05 03 2013Options de souscription2 884 800240 00072 1906 03 201705 03 2023Dans une démarche de transparence Sanofi s est engagé en 2011 à publier dans son rapport annuel le niveau d atteinte constaté par le conseil d administration des conditions de performance applicables aux plans de rémunérations en actions dont Christopher Viehbacher et les autres membres du comité exécutif pourront bénéficier à l avenir Le conseil estime que préciser le niveau d atteinte permet aux actionnaires de mieux se rendre compte du caractère exigeant des conditions de performance Les plans de rémunération en actions de performance de 2009 et 2011 ont été les premiers pour lesquels le conseil a constaté le niveau d atteinte des conditions de performance Le 1er mars 2010 275 000 options de souscription d actions ont été attribuées à Christopher Viehbacher Toutes ces options étaient soumises à une condition de performance La condition de performance qui devait être réalisée au titre des exercices précédant la période d exercice des options (2010 2011 2012 et 2013) était basée sur le ratio du résultat net ajusté hors éléments particuliers (1) sur chiffre d affaires au moins égal à 18 % Le conseil du 5 février 2014 a constaté que cette condition de performance était réalisée et que les 275 000 options de souscription d actions étaient exerçables sous réserve de la condition de présence Le 5 mars 2014 240 000 options de souscription d actions ont été attribuées à Christopher Viehbacher Conformément au code AFEP MEDEF l intégralité de l attribution est soumise à la fois à des critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) et à un critère externe basé sur le Total Shareholder Return (le TSR) par rapport à un panel de onze sociétés pharmaceutiques Ces critères ont été maintenus parce qu ils alignent la rémunération en actions à moyen terme sur la stratégie menée par la Société Ce plan s articule comme suit Le critère de performance basé sur le Résultat Net des Activités porte sur 40 % de l attribution Il correspond au ratio à taux de change constant du résultat net réel sur le résultat net prévu au budget L objectif de Résultat Net des Activités ne peut être inférieur à la fourchette basse de Guidanceannuelle publiquement annoncée par la Société au début de chaque année En deçà de (1) Voir définition à la section « 1 1 13 Annexe définition des données financières « du document de référence 2008 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction49Sanofi Document de référence 201395 % de l objectif les options correspondantes sont caduques Le critère basé sur le ROA porte sur 40 % de l attribution Le barème fixé comporte une cible ROA dont la non atteinte est pénalisée par la caducité de tout ou partie des options Le critère basé sur le TSR porte sur 20 % de l attribution Ce rendement global aux actionnaires se compose à la fois de l appréciation de la valeur des actions Sanofi (la progression du cours de bourse) et de la valeur distribuée aux actionnaires (le dividende) c est à dire les deux sources de rendement sur l investissement dans les actions Sanofi Le TSR de Sanofi est comparé à celui d un panel qui est constitué de onze sociétés à savoir Sanofi Astra Zeneca Bayer BMS Eli Lilly GSK Johnson & Johnson Merck Novartis Pfizer et Roche Le nombre d options exerçables dépend du positionnement de Sanofi par rapport au TSR de ce panel À ces trois conditions s ajoute une condition implicite le prix d exercice ainsi qu une condition de présence La mesure de la performance s effectue sur trois exercices Les cibles et les taux d atteinte des critères internes seront rendus publics à la fin des périodes de mesure de la performance À la date de parution du présent document le nombre total d options restant à lever par Christopher Viehbacher représente 0 12 % du capital social au 31 décembre 2013 Actions de performance attribuées à Christopher Viehbacher en 2013OrigineDate du planValorisation des actions de performance (en euros)Nombre d actions de performance attribuées durant l exerciceDated acquisitionDate de disponibilitéSanofi05 03 20132 798 55045 00006 03 201606 03 2018Le 5 mars 2013 45 000 actions de performance ont été attribuées à Christopher Viehbacher Le comité des rémunérations sur la base de benchmarks des rémunérations des directeurs généraux du secteur pharmaceutique a constaté que la rémunération en actions de Christopher Viehbacher se situait dans la fourchette basse et a recommandé d augmenter l attribution d actions de performance Le conseil d administration a donc décidé d augmenter son attribution de 42 000 à 45 000 actions de performance entre le plan du 5 mars 2012 et celui du 5 mars 2013 Conformément au code AFEP MEDEF l intégralité de l attribution est soumise à la fois à des critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le ReturnOn Assets ou ROA) et à un critère externe basé sur le Total Shareholder Return (le TSR) par rapport à un panel de sociétés pharmaceutiques Ces critères ont été choisis parce qu ils alignent la rémunération en actions à moyen terme sur la stratégie menée par la Société Chaque action de performance attribuée le 5 mars 2013 a été valorisée à 62 19 euros soit une valorisation de 2 798 550 euros Ce plan s articule comme suit Le critère de performance basé sur le Résultat Net des Activités porte sur 40 % de l attribution Il correspond au ratio à taux de change constant du résultat net réel sur le résultat net prévu au budget L objectif de Résultat Net des Activités ne peut être inférieur à la fourchette basse de la Guidance annuelle publiquement annoncée par la Société au début de chaque année Le barème prévoit qu en deçà de 95 % de l objectif les actions de performance correspondantes sont caduques Le critère basé sur le ROA porte sur 40 % de l attribution Le barème fixé comporte une cible ROA dont la non atteinte est pénalisée par la caducité de tout ou partie des actions de performance Le critère basé sur le TSR porte sur 20 % de l attribution Ce rendement global aux actionnaires se compose à la fois de l appréciation de la valeur des actions Sanofi (la progression du cours de bourse) et de la valeur distribuée aux actionnaires (le dividende) c est à dire les deux sources de rendement sur l investissement dans les actions Sanofi Le TSR de Sanofi est comparé à celui d un panel qui est constitué de onze sociétés à savoir Sanofi Astra Zeneca Bayer BMS Eli Lilly GSK Johnson & Johnson Merck Novartis Pfizer et Roche Le nombre d actions de performance acquises dépend du positionnement de Sanofi par rapport au TSR de ce panel En dessous de la médiane les actions correspondantes sont caduques Afin d aligner la rémunération en actions sur la performance moyen terme la mesure de la performance s effectue sur trois exercices Le conseil estime que ces conditions de performance sont les bons indicateurs du développement de la valeur actionnariale en termes de qualité des décisions d investissement dans une période où la croissance externe joue un rôle plus déterminant que par le passé (la condition de ROA) de l engagement de délivrer des résultats exigeants dans un environnement économique difficile (la condition de Résultat Net des Activités) et du bon positionnement de Sanofi par rapport à ses concurrents en termes de retour pour l actionnaire (la condition TSR) 50Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionSi pour des raisons de confidentialité le quantum des critères internes bien qu établi de manière précise ne peut être rendu public les cibles et les taux d atteinte des critères internes seront rendus publics à la fin des périodes de mesure de la performance Le conseil d administration a décidé de limiter le nombre d actions de performance qui pourrait être attribué à Christopher Viehbacher à 5 % de l enveloppe globale approuvée par l assemblée générale du 4 mai 2012 (1 2 % du capital) Le pourcentage d actions attribuées à Christopher Viehbacher en 2013 représente 0 28 % de l enveloppe globale votée à l assemblée générale du 4 mai 2012 (1 2 % du capital) et 1 05 % de l enveloppe globale attribuée à l ensemble des bénéficiaires le 5 mars 2013 Récapitulatif des actions de performance attribuées à Christopher Viehbacher devenues disponibles en 2013Les 65 000 actions attribuées le 2 mars 2009 et définitivement acquises le 3 mars 2011 sont devenues disponibles le 4 mars 2013 Récapitulatif des actions de performance attribuées à Christopher ViehbacherOrigineDate du planValorisation des actions de performance (en euros)Nombre d actions de performance attribuées durant l exerciceDated acquisitionDate de disponibilitéSanofi Aventis02 03 20092 221 70065 00003 03 201104 03 2013Sanofi Aventis09 03 20111 282 50030 00010 03 201310 03 2015Sanofi05 03 20121 938 30042 00006 03 201506 03 2017Sanofi05 03 20132 798 55045 00006 03 201606 03 2018Pour mémoire dans le cadre de Share 2010 plan mondial d attribution d actions à l ensemble des salariés ayant une ancienneté minimum de trois mois 20 actions ont été attribuées à Christopher Viehbacher le 27 octobre 2010 Cette attribution n est pas reprise dans le tableau ci dessus car Christopher Viehbacher a renoncé à cette attribution par la suite Le 5 mars 2014 45 000 actions de performance ont été attribuées à Christopher Viehbacher Conformément au code AFEP MEDEF l intégralité de l attribution est soumise à la fois à des critères internes basés sur le Résultat Netdes Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) et à un critère externe basé sur le Total Shareholder Return (le TSR) par rapport à un panel de sociétés pharmaceutiques Ces critères ont été maintenus parce qu ils alignent la rémunération en actions à moyen terme sur la stratégie menée par la Société Ce plan s articule comme suit Le critère de performance basé sur le Résultat Net des Activités porte sur 40 % de l attribution Il correspond au ratio à taux de change constant du résultat net réel sur le résultat net prévu au budget L objectif de Résultat Net des Activités ne peut être inférieur à la fourchette basse deGuidanceannuelle publiquement annoncée par la Société au début de chaque année En deçà de 95 % de l objectif les actions de performance correspondantes sont caduques Le critère basé sur le ROA porte sur 40 % de l attribution Le barème fixé comporte une cible ROA dont la non atteinte est pénalisée par la caducité de tout ou partie des actions de performance Le critère basé sur le TSR porte sur 20 % de l attribution Ce rendement global aux actionnaires se compose à la fois de l appréciation de la valeur des actions Sanofi (la progression du cours de bourse) et de la valeur distribuée aux actionnaires (le dividende) c est à dire les deux sources de rendement sur l investissement dans les actions Sanofi Le TSR de Sanofi est comparé à celui d un panel qui est constitué de onze sociétés à savoir Sanofi Astra Zeneca Bayer BMS Eli Lilly GSK Johnson & Johnson Merck Novartis Pfizer et Roche Le nombre d actions de performance acquises dépend du positionnement de Sanofi par rapport au TSR de ce panel La mesure de la performance s effectue sur trois exercices Les cibles et les taux d atteinte des critères internes seront rendus publics à la fin des périodes de mesure de la performance Au moment de l attribution de 2014 le conseil d administration a statué sur la nécessité de conditionner cette attribution à de futurs achats d actions Compte tenu du nombre d actions acquises au début de son mandat des obligations de conservation d actions provenant aussi bien des levées d options de souscription que de l acquisition définitive d actions de performance ainsi que des achats spontanés de Christopher Viehbacher le conseil d administration a décidé de ne pas imposer d autres achats sur ses propres deniers En effet sur les 135 442 actions détenues par Christopher Viehbacher 40 442 ont été acquises sur ses deniers À la date de parution du présent document le nombre total d actions de performance de Christopher Viehbacher représente 0 017 % du capital social au 31 décembre 2013 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction51Sanofi Document de référence 2013Engagement de retraiteChristopher Viehbacher bénéficie du régime de retraite supplémentaire additif à prestations définies Sanofi (nom du plan depuis le changement de dénomination sociale de la Société) dont bénéficient les salariés de Sanofi et de ses filiales françaises répondant aux conditions d éligibilité définies au règlement dudit régime Ce régime a été mis en place le 1er octobre 2008 pour achever le processus d harmonisation des statuts du personnel des filiales françaises Ce régime est ouvert aux cadres (au sens de l AGIRC) de Sanofi et de ses filiales françaises répondant à des conditions d éligibilité définies au règlement dudit régime et conditionnant la constitution des droits à prestations à l achèvement de la carrière du bénéficiaire dans l entreprise Il est réservé aux cadres ayant un minimum de 10 ans d ancienneté et dont la rémunération annuelle de base excède pendant 10 années civiles consécutives ou non quatre plafonds annuels de Sécurité sociale Ce régime est intégralement financé par l entreprise Conformément aux hypothèses prises pour l évaluation actuarielle de ce régime le nombre d éligibles à ce régime est de 538 personnes (6 retraités 99 préretraités et 433 actifs) au 31 décembre 2013 Le complément de retraite qui ne peut dépasser 37 50 % (1 5 % par année d ancienneté plafonnée à 25 ans) dela rémunération de référence prévoit une rente viagère réversible basée sur la moyenne arithmétique des trois meilleures rémunérations annuelles moyennes brutes versées au cours des cinq années consécutives ou non précédant la cessation définitive de l activité Cette rémunération de référence est limitée à 60 Plafonds Annuels de la Sécurité Sociale (PASS) en vigueur l année de liquidation Cette rente complète les autres régimes de retraite auquel Christopher Viehbacher peut avoir droit en France ou à l étranger sans que l ensemble ne puisse dépasser 52 % de la rémunération de référence Lorsque l ensemble des rentes versées au titre des différents régimes de retraite dépasse ce plafond de 52 % le montant de la rente du régime de retraite supplémentaire de Sanofi est réduit d autant pour respecter cette limite Christopher Viehbacher a effectué sa carrière dans différents pays et dans différents groupes et donc n a pas cotisé de façon ininterrompue aux régimes obligatoires français Compte tenu de la reconnaissance d ancienneté de 10 ans dont il a bénéficié à son arrivée et des 5 ans passés chez Sanofi il cumule actuellement une ancienneté de 15 ans La rémunération de référence étant limitée à 60 Plafonds Annuels de la Sécurité Sociale (PASS soit 2 221 920 euros en 2013) le montant théorique maximum du complément de retraite à ce jour est 22 5 % de ces 60 PASS soit 499 932 euros Si Christopher Viehbacher partait à la retraite à l âge légal il cumulerait une ancienneté de 28 ans (10 ans dont il a bénéficié à son arrivée et 18 ans d ancienneté cumulée depuis son arrivée) Cette ancienneté serait donc plafonnée à 25 ans conformément aux règles du régime de Sanofi De plus pour percevoir cette rente Christopher Viehbacher devra faire valoir ses droits à la retraite au titre des régimes obligatoires ce qui veut dire qu en cas de départ avant l âge légal de la retraite à taux plein il perdra le bénéfice de l intégralité du régime de retraite supplémentaire de Sanofi En tout état de cause cet avantage est pris en compte par le conseil d administration dans la fixation de sa rémunération globale Cet engagement a été approuvé par l assemblée générale des actionnaires le 17 avril 2009 c) Synthèse des engagements pris à l égard des dirigeants mandataires sociaux en fonction au 31 décembre 2013Dirigeants Mandataires SociauxContrat de travailRégime de retraitesupplémentaireIndemnités ou avantages dus ou susceptibles d être dus à raison de la cessation du mandatIndemnités relativesà une clausede non concurrenceSerge WeinbergNonNonNonNonChristopher ViehbacherNonOuiOuiNonAu cas où il serait mis fin à ses fonctions de Directeur Général Christopher Viehbacher percevrait une indemnité de fin de mandat équivalent à 24 mois de sa dernière rémunération totale sur la base de sa rémunération fixe en vigueur à la date de cessation du mandat et de la dernière rémunération variable perçue antérieurement à cette date si les conditions de performance suivantes sont remplies En application de l article L 225 42 1 du Code de commerce le versement de l indemnité de fin de mandat est subordonné à la réalisation de deux critères de performance sur trois appréciés sur les trois exercices précédant la cessation du mandat 52Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionLes trois critères sont la moyenne des ratios du résultat net ajusté hors éléments particuliers (1) sur chiffre d affaires de chaque exercice au moins égale à 15 % la moyenne des ratios de la marge brute d autofinancement sur chiffre d affaires de chaque exercice au moins égale à 18 % la moyenne des taux d évolution de l activité mesurés pour chaque exercice par le chiffre d affaires à données comparables au moins égale à la moyenne des taux d évolution de l activité Pharmacie et Vaccins des douze premières sociétés pharmaceutiques mondiales mesurés pour chaque exercice par le chiffre d affaires corrigé de l impact des principaux effets de change et variations de périmètre Les modalités d obtention de l indemnité de fin de mandat de Christopher Viehbacher ont été approuvées par l assemblée générale du 17 avril 2009 La mise en uvre éventuelle de l indemnité de Christopher Viehbacher se fera conformément au code AFEP MEDEF c est à dire uniquement en cas de départ contraint et lié à un changement de contrôle ou de stratégie Cette indemnité comme l engagement de retraite a également été négociée au moment du recrutement de Christopher Viehbacher donc à un moment où il n y avait aucun conflit d intérêt Par ailleurs les conditions de versement de cette indemnité sont conformes au code AFEP MEDEF d) Obligation de conservation d actions issues de levées d options de souscription ou d achat d actions ou d actions de performance par le Directeur GénéralLe Directeur Général est soumis à une obligation de conservation jusqu à la cessation de ses fonctions d un nombre d actions de la Société correspondant à 50 % des plus values d acquisition nettes des impôts et contributions afférentes obtenues par levées d options 50 % du gain d acquisition calculé à la date d attribution définitive des actions nettes des impôts et contributions afférentes Ces actions devront être conservées au nominatif jusqu à la cessation de ses fonctions Conformément au code AFEP MEDEF et au règlement intérieur de la Société Christopher Viehbacher a pris l engagement de ne pas recourir à des opérations spéculatives ou de couverture du risque et à la connaissance de la Société aucun instrument de couverture n a été mis en place 5 B Rémunérations et versements de retraite des administrateurs autres que le Directeur Général et le Président du Conseil d administration5 B a Jetons de présenceLe tableau ci dessous récapitule les sommes versées au titre de 2012 et 2013 à chaque administrateur de Sanofi y compris les administrateurs dont le mandat a pris fin pendant l exercice Les jetons de présence versés au titre de l année 2012 et dont le montant a été validé lors du conseil d administration du 5 mars 2013 ont été versés en 2013 Les jetons de présence versés au titre de l année 2013 et dont le calendrier de paiement a été déterminé lors de la séance du conseil d aministration du 31 juillet 2013 et dont le montant a été validé lors de la séance du conseil d administration du 5 mars 2014 ont fait l objet d un paiement partiel en juillet 2013 et feront l objet d un paiement complémentaire en 2014 Le jeton de base au titre de l année 2013 a été fixé à 15 000 euros annuel calculé prorata temporis pour les mandats ayant pris fin ou ayant pris effet en cours d année Le montant variable a été déterminé en fonction de la présence des administrateurs suivant les principes fixés dans le règlement intérieur du conseil et les proportions précisées ci après un administrateur résident français reçoit 5 000 euros par séance du conseil ou d un comité sauf pour le comité d audit pour lequel il reçoit 7 500 euros par séance un administrateur résident étranger reçoit 7 000 euros par séance du conseil et 7 500 euros par séance d un comité le Président du Comité des rémunérations reçoit 7 500 euros par séance du comité le Président du Comité d audit qui est résident étranger reçoit 10 000 euros par séance du comité Étant précisé qu un administrateur qui participe par téléconférence ou par vidéoconférence reçoit un jeton équivalent à la moitié du jeton versé à un administrateur français ayant participé en personne Par exception certaines séances doubles n ouvrent droit qu à un seul jeton si le jour d une assemblée générale des actionnaires le conseil d administration se réunit avant et après la tenue de l assemblée un seul jeton est versé au titre des deux séances si un administrateur participe à la fois à une séance du comité des rémunérations et à une séance du comité des nominations et de la gouvernance le même jour un seul jeton est versé pour les deux séances (1) Voir définition à la section « 3 1 13 Annexe définition des données financières » du document de référence 2008 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction53Sanofi Document de référence 2013Ainsi conformément au code AFEP MEDEF le mode de répartition des jetons de présence comporte une part variable prépondérante L assemblée générale des actionnaires du 6 mai 2011 a approuvé la proposition d augmenter l enveloppe des jetons de présence à 1 500 000 euros 20132012Jetons de présenceau titre de 2013Retraitesversées en 2013Rémunérationtotale bruteJetons de présenceau titre de 2012Retraitesverséesen 2012Rémunérationtotale brutePartiefixePartieVariablePartiefixePartieVariableLaurent Attal (1)15 00050 00065 00010 00040 00050 000Uwe Bicker15 000 57 000 72 00015 00089 000104 000Robert CastaigneThierry DesmarestLord Douro15 00015 00015 000105 00065 00089 000120 00080 000104 00015 00015 00015 00090 00075 000104 000105 00090 000119 000Jean René Fourtou15 00055 0001 704 213 1 774 21315 00085 0001 676 7871 776 787Claudie HaigneréIgor LandauFabienne Lecorvaisier (2)15 00015 00010 00055 00040 00030 0002 333 22170 000 2 388 22140 00015 00015 000 65 00035 000 2 295 67280 0002 345 672 Suet Fern Lee15 00064 00079 00015 00064 00079 000Christian Mulliez15 00087 500102 50015 00077 50092 500Lindsay Owen Jones (3)Carole Piwnica 15 000 98 750 113 7506 25015 00020 00093 75026 250108 750Klaus Pohle15 000144 000159 00015 000131 500146 500Gérard Van Kemmel15 000127 500142 50015 000125 000140 000Total205 0001 067 7504 037 4345 310 184 196 2501 094 7503 972 4595 263 459Total des jetonsde présence1 272 750 1 291 000Les montants indiqués sont des montants bruts avant impôts (1) Administrateur ayant pris ses fonctions le 4 mai 2012 (2) Administrateur ayant pris ses fonctions le 3 mai 2013 (3) Administrateur ayant quitté ses fonctions le 4 mai 2012 5 B b RetraitesLe montant provisionné au compte de résultat 2013 au titre des régimes de retraite d entreprise pour les mandataires sociaux occupant ou ayant occupé des fonctions dirigeantes au sein de Sanofi ou des sociétés auxquelles Sanofi a succédé s est élevé à 4 0 millions d euros Jean René Fourtou et Igor Landau bénéficient en qualité de retraités du régime de retraite supplémentaire appelé Garantie de Ressources des Cadres Dirigeants (GRCD) mis en place en 1977 au bénéfice des cadres dirigeants de Rhône Poulenc Ce régime GRCD a été modifié en 1994 1996 1999 et 2003 et s applique au 31 décembre 2013 à 31 bénéficiaires (1 actif 3 préretraités et 27 retraités dont 3 réversions) Lors de sa réunion du 11 février 2008 le conseil d administration a décidé de fermer ce régime à tout nouvel éligible Christopher Viehbacher ne bénéficie pas de ce régime 5 C Opérations réalisées par les dirigeants et personnes assimiléesÀ la connaissance de la Société les opérations réalisées par les membres du conseil d administration les dirigeants concernés et par leurs proches (article L 621 18 2 du Code monétaire et financier) au cours de l exercice écoulé sont les suivantes le 20 mars 2013 Karen Linehan Vice Président Exécutif Affaires Juridiques et General Counsel a levé 40 000 options de souscription d action au prix unitaire de 45 09 euros et a cédé les 40 000 actions en résultant au prix de 73 32 euros par action (plan de souscription d actions Sanofi Aventis du 2 mars 2009) le 27 mars 2013 Philippe Luscan Vice Président Exécutif Affaires Industrielles a levé 4 000 options de souscription d action au prix unitaire de 55 74 euros 54Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionet a cédé les 4 000 actions en résultant au prix de 75 22 euros par action (plan de souscription d actions Sanofi Aventis du 10 décembre 2003) le 10 avril 2013 Hanspeter Spek Président Opérations Globales a levé 115 000 options de souscription d action au prix unitaire de 62 33 euros (plan de souscription d actions Sanofi Aventis du 13 décembre 2007) et 120 464 options de souscription d action au prix unitaire de 45 09 euros (plan de souscription d actions Sanofi Aventis du 2 mars 2009) et a cédé respectivement les 115 000 actions et 92 493 actions en résultant au prix de 76 42 euros par action le 15 avril 2013 Hanspeter Spek Président Opérations Globales a levé 9 536 options de souscription d action au prix unitaire de 45 09 euros (plan de souscription d actions Sanofi Aventis du 2 mars 2009) le 15 avril 2013 Philippe Luscan Vice Président Exécutif Affaires Industrielles a cédé 1 520 43 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 81 96 euros le 29 mai 2013 Fabienne Lecorvaisier administrateur a acquis 1 000 actions au prix de 83 65 euros par action le 15 mai 2013 Christian Mulliez administrateur a acquis 22 34 actions au prix de 85 22 euros par action en percevant le dividende en actions au titre de ses parts dans le FCPE Actions Sanofi le 21 juin 2013 Olivier Charmeil Vice Président Exécutif Vaccins a levé 15 000 options de souscription d action au prix unitaire de 55 74 euros (plan de souscription d actions Sanofi Aventis du 10 décembre 2003) et des personnes qui lui sont liées ont respectivement cédé le 28 juin 2013 3 294 actions 3 894 actions 3 894 actions et 3 894 actions en résultant au prix respectif par action de 79 41 euros 79 23 euros 79 27 euros et 79 24 euros le 25 juin 2013 Carole Piwnica administrateur a acquis 500 actions au prix de 76 50 euros par action le 11 septembre 2013 Laurent Attal administrateur a acquis 500 actions au prix de 73 98 euros par action le 6 novembre 2013 Philippe Luscan Vice Président Exécutif Affaires Industrielles a levé 9 000 options de souscription d action au prix unitaire de 55 74 euros (plan de souscription d actions Sanofi Aventis du 10 décembre 2003) et trois personnes qui lui sont liées ont chacune cédé le 15 novembre 3 000 actions en résultant au prix respectif par action de 78 87 euros le 14 novembre 2013 Suet Fern Lee administrateur a acquis 500 actions au prix de 78 20 euros par action le 18 décembre 2013 Christopher Viehbacher Directeur Général a souscrit à 10 000 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 59 25 euros dans le cadre de l augmentation de capital réservée aux membres du Plan d Épargne Groupe le 18 décembre 2013 Olivier Charmeil Vice Président Exécutif Vaccins a souscrit à 4 000 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 59 25 euros dans le cadre de l augmentation de capital réservée aux membres du Plan d Épargne Groupe le 18 décembre 2013 Jérôme Contamine Vice Président Exécutif Directeur Financier a souscrit à 2 500 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 59 25 euros dans le cadre de l augmentation de capital réservée aux membres du Plan d Épargne Groupe le 18 décembre 2013 Peter Guenter Vice Président Exécutif Opérations Commerciales Globales a souscrit à 5 000 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 59 25 euros dans le cadre de l augmentation de capital réservée aux membres du Plan d Épargne Groupe le 18 décembre 2013 Philippe Luscan Vice Président Exécutif Affaires Industrielles Globales a souscrit à 200 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 59 25 euros dans le cadre de l augmentation de capital réservée aux membres du Plan d Épargne Groupe le 18 décembre 2013 Roberto Pucci Vice Président Exécutif Ressources Humaines a souscrit à 3 375 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 59 25 euros dans le cadre de l augmentation de capital réservée aux membres du Plan d Épargne Groupe le 18 décembre 2013 Pascale Witz Vice Président Exécutif Divisions Globales et Développement Commercial Stratégique a souscrit à 200 parts du FCPE Actions Sanofi au prix unitaire de 59 25 euros dans le cadre de l augmentation de capital réservée aux membres du Plan d Épargne Groupe 5 D Contrats de serviceIl n existe pas de contrat de service entre la Société ou ses filiales d une part et ses administrateurs d autre part stipulant un avantage quelconque Les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux sont détaillées à la section « 5 A Rémunérations et engagements pris au titre de la retraite des mandataires sociaux » 5 E Rémunérations et engagements pris au titre de la retraite des autres membres du comité exécutif5 E a RémunérationsLa rémunération des autres membres du comité exécutif est fixée sur recommandation du comité des rémunérations et prend en considération les pratiques des principales sociétés pharmaceutiques mondiales À la rémunération de base s ajoute une part variable Cette part variable se situe généralement entre 70 et 100 % de la rémunération de base La part variable cible individuelle est fixée en fonction des pratiques de marché Elle 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction55Sanofi Document de référence 2013récompense la contribution de chaque membre du comité exécutif aussi bien à la performance du Groupe qu à celle de son secteur d activité Pour 2013 la partie variable s est décomposée en deux parties l atteinte de résultats quantitatifs (pour 75 %) qui sont mesurés au niveau du Groupe et au niveau du secteur d activité ou de la fonction du membre du comité exécutif et l atteinte d objectifs qualitatifs à la fois individuels et collectifs au sein du comité exécutif (pour 25 %) Les indicateurs ont visé notamment à mesurer la croissance (enregistrements de nouveaux produits progression des ventes de nouveaux produits) l optimisation du cash flow la gestion des talents et des compétences clés incluant le recrutement de talents dans certains domaines critiques pour le Groupe la féminisation aux postes d encadrement supérieurs la promotion de hauts potentiels À ces rémunérations peut s ajouter l attribution d options de souscription ou d achat d actions et ou d actions de performance (voir sections « 5 F Programmes d options » et « 5 G Programmes d attribution d actions » ci dessous) Au titre de 2013 le montant global des rémunérations brutes versées et provisionnées au profit des membres du comité exécutif (dont le Directeur Général) s est élevé à 14 9 millions d euros dont 6 8 millions d euros au titre de la rémunération fixe En 2011 le conseil d administration a profondément remanié sa politique de rémunération en actions Pour limiter l effet dilutif pour les actionnaires le conseil d administration a décidé d attribuer principalement des actions de performance excepté pour un nombre restreint de dirigeants qui pourrait continuer à recevoir des options Les membres du comité exécutif font partie de ce groupe De plus quel que soit le bénéficiaire toute attribution d options ou d actions de performance est désormais intégralement subordonnée à la réalisation de conditions de performance sur trois exercices ainsi qu à une condition de présence à l exercice des options ou à la livraison des actions de performance Le 5 mars 2013 402 000 options de souscription d actions ont été attribuées aux membres du comité exécutif (dont les 240 000 options attribuées à Christopher Viehbacher) L intégralité de l attribution est soumise aux mêmes critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) que Christopher Viehbacher à l exclusion du critère externe basé sur le TSR De ce fait seule la pondération de chaque critère change Chaque critère porte sur 50 % de l attribution Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux définis pour les attributions de Christopher Viehbacher Si pour des raisons de confidentialité le quantum des critères internes bien qu établi de manière précise ne peut être rendu public les cibles et les taux d atteinte des critères internes seront rendus publics à la fin des périodes de mesure de la performance Au 31 décembre 2013 un total de 3 400 000 options avait été attribué aux membres du comité exécutif (plans en cours ou terminés en 2013) À cette même date 3 015 000 options restaient à lever par les membres du comité exécutif Ces chiffres incluent les options attribuées et restant à lever par Christopher Viehbacher qui est membre du comité exécutif Au cours de l exercice 2013 313 000 options ont été exercées par des personnes membres du comité exécutif au moment de l exercice Les plans concernés étaient pour l un antérieur à la création du comité exécutif (plan de souscription de Sanofi Aventis du 10 décembre 2003 dont le prix d exercice est de 55 74 euros) et deux postérieurs à sa création (plan Sanofi Aventis du 13 décembre 2007 dont le prix d exercice est de 62 33 euros et plan Sanofi Aventis du 9 mars 2009 dont le prix d exercice est de 45 09 euros) Le tableau ci dessous récapitule les attributions d options de souscription d actions faites aux personnes membres du comité exécutif au moment de l attribution OrigineDate de l assembléegénéraleDate du conseil d administrationNombre total d optionsattribuéesaux membres du comité exécutif(1)Point de départ des optionsDated expirationPrixd exercice(en euros)Nombred actionssouscritesau31 12 2013Nombred optionsannuléesau31 12 2013Nombred optionsrestantà leverSanofi Aventis31 05 0713 12 07520 00014 12 1113 12 1762 33115 0000405 000Sanofi Aventis31 05 0702 03 09650 00004 03 1301 03 1945 09170 00050 000430 000Sanofi Aventis17 04 0901 03 10805 00003 03 1428 02 2054 12050 000755 000Sanofi Aventis17 04 0909 03 11577 50010 03 1509 02 2150 4800577 500Sanofi06 05 1105 03 12445 50006 03 1605 03 2256 4400445 500Sanofi06 05 1105 03 13402 00006 03 1705 03 2372 1900402 000(1)Membre du comité exécutif au moment de l attribution et sous réserve des conditions fixées 56Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de directionLe 5 mars 2013 120 600 actions de performance (dont les 45 000 actions de performance attribuées à Christopher Viehbacher) ont été attribuées aux membres du comité exécutif L intégralité de l attribution est soumise aux mêmes critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) que Christopher Viehbacher à l exclusion du critère externe basé sur le TSR De ce fait seule la pondération de chaque critère change Chaque critère porte sur 50 % de l attribution Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux définis pour les attributions de Christopher Viehbacher Si pour des raisons de confidentialité le quantum des critères internes bien qu établi de manière précise ne peut être rendu public les cibles et les taux d atteinte des critères internes seront rendus publics à la fin des périodes de mesure de la performance Au 31 décembre 2013 un total de 408 500 actions de performance avait été attribué aux membres du comité exécutif (plans en cours ou terminés en 2013) À cette même date 258 500 actions de performance étaient en cours d acquisition Ces chiffres incluent les actions de performance attribuées à Christopher Viehbacher qui est membre du comité exécutif Le tableau ci dessous récapitule les attributions d actions de performance faites aux personnes membres du comité exécutif au moment de l attribution OrigineDate de l assembléegénéraleDate du conseil d administrationNombre total d actionsattribuéesaux membres du comité exécutifDébutde la périoded acquisition(1)Dated attributiondéfinitiveDate de cessibilitéNombred actionsattribuéesau31 12 2013Nombrede droits annulés au 31 12 2013Nombred actionsrestant à attribuerSanofi Aventis31 05 0702 03 0965 00002 03 0903 03 1104 03 1365 00000Sanofi Aventis17 04 0909 03 1185 50009 03 1110 03 1310 03 1585 50000Sanofi17 04 0905 03 12137 90009 03 1206 03 1506 03 1700137 900Sanofi06 05 1105 03 13120 60005 03 1306 03 1606 03 1800120 600(1) Membre du comité exécutif au moment de l attribution et sous réserve des conditions fixées En 2014 la Direction Générale a décidé de mettre en place des unités de performance (ci après « PSU ») pour les attributaires (hors Directeur Général) dont les attributions d actions de performance dépassent certains seuils en substitution d une partie des actions de performance L objectif poursuivi est de diminuer la dilution induite par les plans de rémunération en actions tout en menant une politique de rémunération attractive et comparable aux pratiques des grands groupes internationaux Ces PSU permettent aux bénéficiaires de recevoir sous réserve de la réalisation de conditions de performance une rémunération en numéraire dont le montant est indexé sur le cours de l action Sanofi A l attribution définitive le montant reçu est équivalent au nombre de PSU après application des conditions de performance multiplié par la valeur de l action Les PSU sont soumis aux mêmes conditions de performance que les actions de performance ainsi qu à une condition de présence de 3 ans Environ 177 salariés du Groupe ont bénéficié de PSU en 2014 Le 5 mars 2014 622 500 options de souscription d actions 67 000 actions de performance et 156 500 PSU ont été attribuées aux membres du comité exécutif (dont les 240 000 options et les 45 000 actions de performance attribuées à Christopher Viehbacher) L intégralité de l attribution est soumise aux mêmes critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) que Christopher Viehbacher à l exclusion du critère externe basé sur le TSR De ce fait seule la pondération de chaque critère change Chaque critère porte sur 50 % de l attribution Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux des attributions à Christopher Viehbacher Si pour des raisons de confidentialité le quantum des critères internes bien qu établi de manière précise ne peut être rendu public les cibles et les taux d atteinte des critères internes seront rendus publics à la fin des périodes de mesure de la performance Dans une démarche de transparence Sanofi s est engagé à publier dans son rapport annuel le niveau d atteinte constaté par le conseil d administration des conditions de performance applicables aux plans de rémunération en actions dont bénéficient notamment Christopher Viehbacher et les autres membres du comité exécutif Le conseil estime que préciser le niveau d atteinte permet aux actionnaires de mieux se rendre compte du caractère exigeant des conditions de performance Pour connaître les niveaux d atteinte des différents plans de rémunération en actions se reporter à la section « 5 A b) Christopher Viehbacher » étant rappelé que le critère basé sur le TSR n est applicable qu au Directeur Général et que les critères basés sur le Résultat Net des Activités et sur le ROA portent chacun sur la moitié de l attribution 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction57Sanofi Document de référence 20135 E b Engagements pris au titre de la retraiteLe montant total provisionné au 31 décembre 2013 au titre des régimes de retraite d entreprise pour les mandataires sociaux occupant ou ayant occupé des fonctions dirigeantes au sein de Sanofi ou des sociétés auxquelles Sanofi a succédé et les membres du comité exécutif s élève à 125 millions d euros dont 10 millions d euros constatés au compte de résultat durant l exercice 2013 Ce montant provisionné au 31 décembre 2013 intègre 51 millions pour l ensemble des membres du comité exécutif dont 8 millions d euros constatés au compte de résultat durant l exercice 2013 5 F Programmes d optionsLa rémunération en actions constituée des plans d options de souscription et des plans d actions de performance qui vise à aligner les objectifs des salariés avec ceux des actionnaires et à renforcer le lien des salariés avec le Groupe est en droit français une compétence réservée au conseil d administration Les options de souscription ou d achat d actions sont attribuées aux salariés et aux dirigeants mandataires sociaux par le conseil d administration sur proposition du comité des rémunérations L attribution d options à un bénéficiaire constitue une marque de reconnaissance pour sa performance sa contribution au développement du Groupe et est aussi le gage de son engagement futur au sein de celui ci Le comité des rémunérations et le conseil d administration apprécient à l occasion de chaque plan la nature des options à attribuer souscription ou achat en fonction de considérations essentiellement financières Une liste de bénéficiaires est proposée par la Direction Générale au comité des rémunérations qui après examen la soumet au conseil d administration qui prend la décision d attribuer les options De même le conseil d administration arrête les modalités d exercice des options prix d exercice durée d indisponibilité Le prix d exercice est toujours fixé sans décote et est au moins égal à la moyenne des cours des vingt jours de bourse précédant la décision d attribution Les plans prévoient systématiquement une durée d indisponibilité de quatre ans et d une durée totale de dix ans En 2011 le conseil d administration avait profondément remanié sa politique de rémunération en actions Pour limiter l effet dilutif pour les actionnaires le conseil d administration a décidé d attribuer principalement des actions de performance excepté pour un cercle restreint de dirigeants qui pourrait continuer à recevoir des options Quel que soit le bénéficiaire toute attribution d option ou d action de performance est désormais intégralement subordonnée à la réalisation de conditions de performance sur trois exercices Lors de sa réunion du 5 mars 2013 en dehors de l attribution de 240 000 options à Christopher Viehbacher le conseil d administration a attribué à 57 bénéficiaires un nombre total de 548 725 options de souscription donnant chacune droit à la souscription d une action de la Société (soit environ 0 06 % du capital avant dilution) L intégralité de l attribution est soumise aux mêmes critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) que Christopher Viehbacher à l exclusion du critère externe basé sur le TSR De ce fait seule la pondération de chaque critère change Chaque critère porte sur 50 % de l attribution Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux des attributions à Christopher Viehbacher Le pourcentage d options attribuées au Directeur Général en 2013 représente 1 81 % de l enveloppe globale votée à l assemblée générale du 6 mai 2011 (1 % du capital) et 30 43 % de l enveloppe globale attribuée à l ensemble des bénéficiaires le 5 mars 2013 Les attributions d options de souscription d actions n ont pas bénéficié à l ensemble des salariés mais un nouvel accord d intéressement a été conclu en juin 2011 afin d associer l ensemble des salariés aux performances de l entreprise Par ailleurs en application de la loi du 28 juillet 2011 l ensemble des salariés des filiales françaises du Groupe en France a bénéficié de la prime de partage des profits d un montant de 420 euros brut en juillet 2013 Sanofi a ainsi redistribué 13 7 millions d euros (forfait social inclus) Lors de sa séance du 5 mars 2014 en dehors de l attribution de 240 000 options à Christopher Viehbacher le conseil d administration a attribué à 59 bénéficiaires un nombre total de 769 250 options de souscription donnant chacune droit à la souscription d une action de la Société (soit environ 0 06 % du capital avant dilution) L intégralité de l attribution est soumise aux mêmes critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) que Christopher Viehbacher à l exclusion du critère externe basé sur le TSR De ce fait seule la pondération de chaque critère change Chaque critère porte sur 50 % de l attribution Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux des attributions à Christopher Viehbacher Si pour des raisons de confidentialité le quantum des critères internes bien qu établi de manière précise ne peut être rendu public Sanofi s est engagé dans une démarche de transparence à publier dans son rapport annuel le niveau d atteinte constaté par le conseil d administration des conditions de performance applicables aux plans de rémunérations en actions Pour connaître les niveaux d atteinte des différents plans de rémunération en actions se reporter à la section « 5 A b) Christopher Viehbacher » 58Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction5 F a Tableau synoptique des plans d options en coursPlans d options d achat d actions en cours au 31 décembre 2013OrigineDate de l assembléegénéraleDate du conseil d administrationNombretotald optionsattribuéesDontmandatairessociaux(1)Dont les 10 premiers attributairessalariés(2)Point de départ des optionsDated expirationPrixd achat(en euros)Nombred actionsachetéesau31 12 2013Nombred optionsannuléesau31 12 2013Nombred optionsrestantà leverSynthélabo28 06 9018 10 94330 2000200 20018 10 9918 10 146 01326 00004 200Synthélabo28 06 9012 01 96208 000052 00012 01 0112 01 168 56199 13008 870Synthélabo28 06 9005 04 96228 800067 60005 04 0105 04 1610 8521 3 0000 15 800Synthélabo28 06 9014 10 97262 0800165 36014 10 0214 10 1719 73244 4005 20012 480Synthélabo28 06 9025 06 98296 400148 200117 00026 06 0325 06 1828 3829 6 4000 0Synthélabo23 06 9830 03 99716 0400176 80031 03 0430 03 1938 08528 4895 720181 831(1)C est à dire le Président Directeur Général le Directeur Général ou le Directeur Général Délégué en fonction à la date d attribution (2) En fonction à la date d attribution Plans d options de souscription d actions en cours au 31 décembre 2013OrigineDate del assembléegénéraleDate du directoireou du conseild administrationNombretotald optionsattribuéesDontmandatairessociaux(1)Dontles 10premiersattributairessalariés(2)Pointde départdes optionsDated expirationPrixd exercice(en euros)Nombred actionssouscritesau31 12 2013Nombred optionsannuléesau31 12 2013Nombred optionsrestantà leverAventis14 05 0202 12 0312 012 414352 174715 00003 12 0602 12 1340 48 9 791 217 2 221 197 0Sanofi Aventis18 05 9910 12 034 217 700240 000393 00011 12 0710 12 1355 74 3 843 545 374 155 0Sanofi Aventis31 05 0531 05 0515 228 505400 000550 00001 06 0931 05 1570 38 4 606 672 2 163 025 8 458 808Sanofi Aventis31 05 0514 12 0611 772 050450 000585 00015 12 1014 12 1666 91 3 821 050 1 173 030 6 777 970Sanofi Aventis31 05 0713 12 0711 988 975325 000625 00014 12 1113 12 1762 33 4 711 596 1 064 245 6 213 134Sanofi Aventis31 05 0702 03 097 736 480250 000655 00004 03 1301 03 1945 09 2 985 086 610 745 4 140 649Sanofi Aventis17 04 0901 03 107 316 3550665 00003 03 1428 02 2054 1215 825 574 700 6 725 830Sanofi Aventis17 04 0901 03 10805 000275 000805 00003 03 1428 02 2054 12050 000755 000Sanofi Aventis17 04 0909 03 11574 5000395 00010 03 1509 03 2150 48030 000544 500Sanofi Aventis17 04 0909 03 11300 000300 000010 03 1509 03 2150 4800300 000Sanofi06 05 1105 03 12574 0500274 50006 03 1605 03 2256 44018 000556 050Sanofi06 05 1105 03 12240 000240 000006 03 1605 03 2256 4400240 000Sanofi06 05 1105 03 13548 7250 21600006 03 1705 03 2372 19015 000533 725Sanofi06 05 1105 03 13240 000240 000006 03 1705 03 2372 1900240 000(1)C est à dire le Président Directeur Général le Directeur Général le Directeur Général Délégué ou les membres du directoire en fonction à la date d attribution (2) En fonction à la date d attribution 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 1 Organes d administration et de direction59Sanofi Document de référence 2013Au 31 décembre 2013 35 708 847 options restaient à lever dont 223 181 options d achat d actions et 35 485 666 options de souscription d actions À cette même date 25 813 742 options étaient immédiatement exerçables dont 223 181options d achat d actions et 25 590 561 options de souscription d actions 5 F b Options attribuées aux salariés ou levées par ces derniersAu cours de l exercice 2013 les dix salariés non mandataires sociaux du Groupe auxquels ont été attribués le plus d options ont bénéficié d un nombre total de 261 000 options Au cours de ce même exercice 575 667 actions ont été achetées ou souscrites par exercice d options par les dix salariés non mandataires sociaux du Groupe parmi ceux ayant exercé le plus grand nombre d options au prix d exercice moyen pondéré d environ 60 22 euros 5 G Programme d attribution d actionsDepuis 2009 le conseil d administration attribue des actions à certains salariés en vue de les associer directement à l avenir de Sanofi et à ses performances à travers l évolution du cours de l action en substitution d une partie de l attribution d options Les actions sont attribuées aux salariés dont la liste a été proposée au comité des rémunérations qui la soumet au conseil d administration qui décide d attribuer les actions Le conseil d administration arrête les conditions de présence pour bénéficier de l attribution des actions et fixe éventuellement des conditions de conservation En 2011 le conseil d administration a profondément remanié sa politique de rémunération en actions Pour limiter l effet dilutif pour les actionnaires le conseil d administration a décidé d attribuer principalement des actions de performance excepté pour un cercle restreint de dirigeants qui pourrait continuer à recevoir des options Selon cette politique remaniée quel que soit le bénéficiaire toute attribution d option ou d action de performance est désormais intégralement subordonnée à la réalisation de conditions de performance sur trois exercices Lors de sa réunion du 5 mars 2013 le conseil d administration a mis en place deux plans d attribution aux salariés en plus du plan d attribution au Directeur Général un plan France par lequel 2 542 bénéficiaires se sont vus attribuer un total de 1 411 910 actions soumises à une période d acquisition de trois ans suivie d une période de conservation également de deux ans et un plan International par lequel 5 119 bénéficiaires se sont vus attribuer un total de 2 838 795 actions soumises à une période d acquisition de quatre ans sans période de conservation L intégralité de l attribution est soumise aux mêmes critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) que Christopher Viehbacher à l exclusion du critère externe basé sur le TSR De ce fait seule la pondération de chaque critère change Chaque critère porte sur 50 % de l attribution Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux des attributions à Christopher Viehbacher Les attributions de 2013 représentent une dilution d environ 0 32 % du capital au 31 décembre 2013 avant dilution Le pourcentage d actions de performance attribuées au Directeur Général en 2013 représente 0 28 % de l enveloppe globale votée à l assemblée générale du 4 mai 2012 (1 2 % du capital) et 1 05 % de l enveloppe globale attribuée à l ensemble des bénéficiaires le 5 mars 2013 Les attributions d actions de performance n ont pas bénéficié à l ensemble des salariés mais un nouvel accord d intéressement a été conclu en juin 2011 afin d associer l ensemble des salariés aux performances de l entreprise Par ailleurs en application de la loi du 28 juillet 2011 l ensemble des salariés des filiales françaises du Groupe en France a bénéficié de la prime de partage des profits d un montant de 420 euros bruts en juillet 2013 Sanofi a ainsi redistribué 13 7 millions d euros (forfait social inclus) Lors de sa séance du 5 mars 2014 le conseil d administration a mis en place deux plans d attribution aux salariés en plus du plan d attribution au Directeur Général un plan France par lequel 2 546 bénéficiaires se sont vus attribuer un total de 1 257 620 actions soumises à une période d acquisition de trois ans suivie d une période de conservation de deux ans et un plan International par lequel 5 204 bénéficiaires se sont vus attribuer un total de 2 605 515 actions soumises à une période d acquisition de quatre ans sans période de conservation L intégralité de l attribution est soumise aux mêmes critères internes basés sur le Résultat Net des Activités et sur le Rendement des Actifs (le Return On Assets ou ROA) que Christopher Viehbacher à l exclusion du critère externe basé sur le TSR De ce fait seule la pondération de chaque critère change Chaque critère porte sur 50 % de l attribution Les niveaux de performance sont les mêmes que ceux des attributions à Christopher Viehbacher Si pour des raisons de confidentialité le quantum des critères internes bien qu établi de manière précise ne peut être rendu public Sanofi s est engagé dans une démarche de transparence à publier dans son rapport annuel le niveau d atteinte constaté par le conseil d administration des conditions de performance applicables aux plans de rémunérations en actions Pour connaître les niveaux d atteinte des différents plans de rémunération en actions se reporter à la section « 5 A b) Christopher Viehbacher » 60Document de référence 2013 Sanofi1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 2 Conventions et engagements réglementés5 G a Tableau synoptique des plans d attribution d actions en coursOrigineDate del assembléegénéraleDate duconseild administrationNombretotald actionsDontmandatairessociaux(1)Dontles 10premiersattributairessalariés(2)Début dela périoded acquisition(3)Dated attributiondéfinitiveDate decessibilitéNombred actionsattribuéesau31 12 2013Nombrede droitsannulés au31 12 2013Nombred actionsrestant àattribuerSanofi Aventis31 05 0702 03 09590 06065 00013 90002 03 0903 03 1104 03 13585 7824 2780Sanofi Aventis31 05 0702 03 09604 004013 20002 03 0904 03 1304 03 13541 59562 4090Sanofi Aventis17 04 0901 03 10531 725012 60001 03 1002 03 1203 03 14523 7677 9580Sanofi Aventis17 04 0901 03 10699 524016 53001 03 1003 03 1403 03 144 4447 9 079616 001Sanofi Aventis17 04 0927 10 10556 4802020027 10 1027 10 1228 10 14533 20023 2800Sanofi Aventis17 04 0927 10 101 544 860020027 10 1027 10 1428 10 14 1 600 97 480 1 445 780Sanofi Aventis17 04 0909 03 111 366 040071 00009 03 1110 03 1310 03 151 346 09019 9500Sanofi Aventis17 04 0909 03 111 934 6100103 30009 03 1110 03 1510 03 1517 300 165 240 1 752 070Sanofi Aventis17 04 0909 03 1130 00030 000009 03 1110 03 1310 03 1530 00000Sanofi17 04 0905 03 121 525 1000126 70005 03 1206 03 1506 03 1710014 3101 510 690Sanofi17 04 0905 03 123 127 160096 30005 03 1206 03 1606 03 162 400237 3202 887 440Sanofi17 04 0905 03 1242 00042 000005 03 1206 03 1 506 03 170042 000Sanofi04 05 1205 03 131 411 9100 97 30005 03 1306 03 1606 03 1802 9001 409 010Sanofi04 05 1205 03 132 838 7950 85 10005 03 1306 03 1706 03 172 20070 5652 766 030Sanofi04 05 1205 03 1345 00045 000005 03 1306 03 1606 03 180045 000(1)C est à dire le Président Directeur Général le Directeur Général le Directeur Général Délégué ou les membres du directoire en fonction à la date d attribution (2) En fonction à la date d attribution (3) Sous réserve des conditions fixées Au 31 décembre 2013 12 473 621 actions étaient en cours d attribution définitive 5 G b Actions attribuées aux salariésAu cours de l exercice 2013 les dix salariés non mandataires sociaux du Groupe auxquels ont été attribués le plus d actions ont bénéficié d un nombre total de 100 800 actions 1 2 2 Conventions et engagements réglementésSe reporter à la section « 3 4 2 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés » 1 2 3 Intéressement et participation épargne salariale et actionnariat salariéL ensemble des salariés des sociétés françaises de Sanofi bénéficie de systèmes d intéressement et de participation aux résultats de l entreprise 1 Intéressement des salariésSystème facultatif collectif et aléatoire l intéressement permet d associer les salariés de l entreprise à son développement et à l amélioration de ses performances Au titre de l exercice 2012 l intéressement distribué en 2013 par les sociétés françaises de Sanofi a représenté 4 63 % de la masse salariale 1PRÉSENTATION DU GROUPE1 2 GOUVERNEMENT D ENTREPRISE1 2 3 Intéressement et participation épargne salariale et actionnariat salarié61Sanofi Document de référence 2013En juin 2011 Sanofi a conclu un accord Groupe pour une durée de trois ans prenant effet à compter de l exercice 2011 et applicable à l ensemble des sociétés françaises détenues à plus de 50 % par Sanofi Cet accord Groupe prévoit le versement d un intéressement Groupe déterminé en fonction du critère le plus favorable entre la croissance par rapport à l année précédente du chiffre d affaires des plateformes de croissance (à taux de change constant et périmètre comparable) et le niveau du résultat net des activités Pour chaque critère une table de correspondance permet de définir le pourcentage de masse salariale à répartir 2 Participation des salariés aux résultats de l entrepriseLa participation des salariés aux résultats de l entreprise est un système prévu par la loi obligatoire dans les entreprises de plus de cinquante salariés ayant réalisé un bénéfice au cours de l année précédente Au titre de l exercice 2012 la participation distribuée en 2013 par les sociétés françaises de Sanofi a représenté 5 55 % de la masse salariale En novembre 2007 un nouvel accord Groupe a été conclu pour une durée indéterminée Il concerne l ensemble des salariés des sociétés françaises de Sanofi Cet accord a fait l objet d un avenant en avril 2009 notamment afin de le mettre en conformité avec les dispositions de la loi n° 2008 1258 du 3 décembre 2008 « en faveur des revenus du travail » qui permet désormais à chaque bénéficiaire d opter pour la perception immédiate de tout ou partie de sa prime de participation 3 Modalités de répartitionAfin de favoriser les salariés aux rémunérations les moins élevées les accords conclus depuis 2005 prévoient que les montants de l intéressement et de la participation soient répartis entre les bénéficiaires pour 60 % sur la base du temps de présence 40 % sur la base du salaire annuel dans la limite de trois fois le plafond annuel de la Sécurité sociale 4 Épargne salariale et épargne retraiteLe dispositif d épargne salariale du Groupe s organise autour d un Plan Épargne Groupe (PEG) et d un Plan Épargne pour la Retraite Collectif (PERCO) destinés à collecter les placements obligatoires des sommes issues de la participation de l intéressement et les versements volontaires des salariés En juin 2013 plus de 85 % des salariés bénéficiaires ont opté pour un placement dans le PERCO En 2013 ont été investis au total 121 millions d euros dans le PEG et 58 8 millions d euros dans le PERCO au titre de la participation et de l intéressement 2012 et des abondements correspondants 5 Actionnariat salariéAu 31 décembre 2013 les actions détenues par le personnel de la Société et des sociétés qui lui sont liées ainsi que par les anciens salariés dans le cadre du PEG représentaient 1 30 % du capital social Le conseil a décidé lors de sa séance du 29 octobre 2013 de faire usage de l autorisation que lui a conférée l assemblée générale du 3 mai 2013 et de réaliser une augmentation de capital réservée aux adhérents du Plan d Épargne Groupe La période de souscription a eu lieu en novembre 2013 Le plan était ouvert aux salariés de plus de quatre vingts pays Au total 1 672 198 actions ont été souscrites dont 839 892 par le fonds commun de placement d entreprise d actionnariat salarié pour les salariés de filiales françaises (ci après le « FCPE Actions Sanofi ») et 293 639 actions par le fonds commun de placement d entreprise d actionnariat salarié pour les salariés de filiales à l étranger (ci après « FCPE Sanofi Shares ») Les autres actions sont détenues en banque locale pour des raisons de réglementation locale 14 770 salariés ont participé à cette opération salariale 263Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE2 1 HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ 652 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE 652 3 ORGANISATION DU GROUPE 1162 4 INVESTISSEMENTS PRINCIPAUX ÉTABLISSEMENTS 1172 5 LITIGES 1222 6 ÉVÉNEMENTS RÉCENTS 125(1)Monde moins États Unis Canada Europe de l Ouest (France Allemagne Royaume Uni Italie Espagne Grèce Chypre Malte Belgique Luxembourg Suède Portugal Pays Bas Autriche Suisse Irlande Finlande Norvège Islande Danemark) Japon Australie et Nouvelle Zélande (2)L activité « Autres Produits Innovants » inclut les lancements de nouveaux produits qui n appartiennent pas aux autres plateformes de croissance citées Multaq® Jevtana® Auvi QTM Mozobil® et Zaltrap® INTRODUCTIONSanofi est un leader mondial de la santé centré sur les besoins des patients et engagé dans la recherche le développement la fabrication et la commercialisation de produits de santé En 2013 les ventes consolidées se sont élevées à 32 951 millions d euros Le Groupe Sanofi est le troisième groupe pharmaceutique mondial et le deuxième en Europe La Société Sanofi est à la tête d un groupe consolidé La liste de ses principales filiales se trouve à la note F aux états financiers consolidés au chapitre 3 du présent document de référence Le Groupe Sanofi est organisé autour de trois activités principales la Pharmacie les Vaccins Humains via Sanofi Pasteur et la Santé Animale via Merial Ces activités correspondent à des secteurs opérationnels selon les dispositions de la norme comptable IFRS 8 (voir la note D 35 aux états financiers consolidés) Le Groupe investit parallèlement dans sept plateformes de croissance (voir la section « 2 2 1 Stratégie » ci dessous) Marchés Émergents (1) Prise en charge du Diabète Vaccins Santé Grand Public Santé Animale Genzyme et Autres Produits Innovants (2) À la différence des plateformes Vaccins et Santé Animale qui sont également des secteurs opérationnels à part entière selon les dispositions d IFRS 8 les plateformes de croissance Prise en charge du Diabète Santé Grand Public Genzyme et Autres Produits Innovants sont suivies essentiellement du point de vue de leur chiffres d affaires et les produits concernés font partie du secteur opérationnel Pharmacie La plateforme de croissance Marché Émergents est un axe suivi essentiellement du point de vue du chiffre d affaires les produits concernés font partie des trois activités Pharmacie Vaccins Humains et Santé Animale Le chiffre d affaires des plateformes de croissance pour l exercice 2013 est inclus dans la section « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 » Au sein de l activité Pharmacie dont le chiffre d affaires s est élevé à 27 250 millions d euros en 2013 Sanofi est spécialisé dans les domaines thérapeutiques suivants La prise en charge du diabète les produits de Sanofi dans ce domaine comprennent Lantus® un analogue de l insuline humaine à durée d action prolongée la marque d insuline la plus vendue au monde Amaryl® un sulfamide hypoglycémiant en prise orale quotidienne unique Apidra® un analogue de l insuline humaine d action rapide Insuman® une gamme d insulines humaines d action rapide ou intermédiaire Lyxumia® un agoniste du récepteur du GLP 1 qui s administre en une prise quotidienne avant le premier repas ainsi que BGStar® iBGStar®et MyStar ExtraTM des lecteurs de glycémie Les maladies rares avec un portefeuille de traitements enzymatiques substitutifs qui comporte Cerezyme® pour la maladie de Gaucher Myozyme® Lumizyme® pour la maladie de Pompe Fabrazyme® pour la maladie de Fabry et Aldurazyme® pour la Mucopolysaccharidose de type I La sclérose en plaques (SEP) avec Aubagio® un immunomodulateur oral en une prise par jour et Lemtrada un anticorps monoclonal humanisé qui cible l antigène CD52 Les deux produits ont été développés pour les patients souffrant de la forme récurrente rémittente de la SEP Les maladies rares et la sclérose en plaques sont les domaines thérapeutiques de la plateforme de croissance « Genzyme » L oncologie avec Taxotere® un taxoïde pierre angulaire du traitement de plusieurs types de cancers Jevtana® 64Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPEINTRODUCTIONun dérivé de la famille des taxanes pour le traitement du cancer de la prostate Eloxatine® un sel de platine qui est l un des principaux traitements du cancer colorectal Thymoglobuline® un immunosuppresseur et immunomodulateur large Mozobil® agent de mobilisation des cellules souches hématopoïétiques chez les patients atteints de cancers hématologiques et Zaltrap® une protéine de fusion recombinante indiquée chez les patients atteints de cancer colorectal métastatique (mCRC) résistant ou ayant progressé après une chimiothérapie à base d oxaliplatine Les autres produits de prescription contre les maladies thromboemboliques les médicaments principaux du Groupe sont Plavix® un antiagrégant plaquettaire indiqué dans l athérothrombose et Lovenox® une héparine de bas poids moléculaire indiquée pour le traitement et la prophylaxie de la thrombose veineuse profonde ainsi que le traitement de l angor instable et l infarctus du myocarde Les médicaments cardiovasculaires du Groupe comprennent Multaq® un anti arythmique et deux traitements de l hypertension Aprovel® CoAprovel® En néphrologie les deux principaux produits sont Renagel®et Renvela® chélateurs oraux du phospore pour lutter contre l hyperphosphorémie chez les patients sous dialyse souffrant d insuffisance rénale chronique En biochirurgie les deux principaux produits sont des dispositifs médicaux Synvisc® et Synvisc One® visant à réduire la douleur par viscosupplémentation chez les personnes souffrant d ostéoarthrose de différentes articulations Le portefeuille pharmaceutique de Sanofi inclut également une large gamme d autres produits les produits de Santé Grand Public un domaine où Sanofi occupe dorénavant le troisième rang mondial (source Nicholas Hall) et d autres médicaments de prescription dont des génériques Sanofi Pasteur est un leader mondial dans le domaine des vaccins Son chiffre d affaires s est élevé à 3 716 millions d euros en 2013 avec cinq gammes majeures les combinaisons vaccinales pédiatriques les vaccins contre la grippe les vaccins de rappel chez l adulte et l adolescent les vaccins contre la méningite et les vaccins destinés aux voyageurs et aux zones endémiques Merial la division Santé Animale du Groupe est l une des premières sociétés dans le monde sur ce marché Cette entreprise est dédiée à la recherche au développement à la fabrication à la commercialisation de produits pharmaceutiques et de vaccins innovants destinés à être utilisés par les vétérinaires les éleveurs d animaux de production et les propriétaires d animaux domestiques Elle a réalisé un chiffre d affaires net de 1 985 millions d euros en 2013 avec une large gamme de produits destinés à améliorer la santé le bien être et les performances d une grande variété d animaux (animaux de production et animaux domestiques) Les partenariats sont essentiels aux activités de Sanofi dont un certain nombre de produits commercialisés ou en développement sont des produits de licence dépendant de droits ou de technologies de tiers Dans la suite de ce chapitre un produit est référencé selon les cas soit par sa dénomination commune internationale (DCI) soit par son nom de marque qui est généralement propre à la société qui le commercialise Dans la plupart des cas les noms de marque des produits du Groupe qui peuvent varier d un pays à l autre sont protégés par des enregistrements spécifiques Dans ce document les produits sont identifiés par leur nom de marque utilisé en France sauf en ce qui concerne Allegra®(commercialisé en France sous le nom de Telfast®) Tritace® (commercialisé en France sous le nom de Triatec®) Amaryl® (commercialisé en France sous le nom d Amarel®) et Ambien® CR (une formulation de tartrate de zolpidem à libération prolongée non vendue en France) pour l activité Pharmacie sauf mention contraire toutes les parts de marché et les positionnements sont calculés sur des données de chiffres d affaires sur l année 2013 dont la source est IMS Health MIDAS (ville et hôpital) pour l activité Vaccins Humains les parts de marché et les positionnements sont issus des propres estimations du Groupe Ces estimations ont été réalisées à partir d informations du domaine public provenant de différentes sources (données internes fournies par les associations professionnelles ou les informations publiées par les concurrents) pour l activité Santé Animale les parts de marché et les positionnements sont calculés sur les données de ventes provenant de la source Vetnosis 265Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 1 Stratégie2 1 HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉLe Groupe Sanofi (précédemment dénommé Sanofi Aventis) est présent dans environ 100 pays sur cinq continents et comptait 112 128 collaborateurs à fin 2013 HistoriqueLe Groupe a plus d un siècle d expérience dans l industrie pharmaceutique Sanofi Synthélabo (formé en 1999 par la fusion de Sanofi fondé en 1973 et de Synthélabo fondé en 1970) et Aventis (issu du rapprochement en 1999 également entre Rhône Poulenc issu d une fusion en 1928 et Hoechst fondé en 1863) fusionnent en 2004 et sont les sociétés à l origine d un groupe en continuelle expansion Principaux changements depuis 2009Depuis 2009 Sanofi a fait une série d acquisitions pour devenir une société de santé diversifiée et créer ou renforcer ses différentes activités dont la Santé Grand Public et les génériques Ainsi en 2009 Sanofi a acquis le groupe Zentiva basé à Prague et disposant d une offre de génériques de marque et Medley un des leaders dans le domaine des génériques au Brésil Le 9 février 2010 Sanofi a finalisé avec succès son offre publique d achat portant sur les actions ordinaires en circulation de Chattem Inc (Chattem) une des sociétés leaders du marché américain de Santé Grand Public En 2011 Merial est devenu la division de Sanofi dédiée à la Santé Animale Merial avait été fondée en 1997 et était une coentreprise codétenue à parité entre Merck and Co Inc et Sanofi jusqu au 17 septembre 2009 date à laquelle Sanofi a acquis la participation de Merck dans Merial Le 4 avril 2011 à l issue d une offre publique Sanofi a pris le contrôle de Genzyme groupe de biotechnologies dont la société mère était basée à Cambridge dans l État du Massachusetts (États Unis) L accord est décrit à la note D 1 2 aux états financiers consolidés 2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 1 StratégieSanofi est un leader mondial de la santé qui propose des solutions thérapeutiques dans des domaines traditionnels et a de multiples plateformes de croissance De même que les autres groupes actifs dans le domaine de la pharmacie Sanofi est confronté à la concurrence des génériques pour plusieurs de ses produits majeurs dans un environnement sujet à de fortes pressions sur les prix de la part des tiers payants et des autorités de santé Sanofi a répondu à ces défis majeurs en mettant en place une stratégie visant à se repositionner de façon à assurer des revenus plus stables et plus durables et à augmenter ses résultats Au cours des dernières années Sanofi s est transformé en diminuant sa dépendance envers les blockbusters (médicaments dont les ventes mondiales sont supérieures à 1 milliard de dollars US) en optimisant son approche de Recherche et Développement (R&D) en augmentant sa diversification et en investissant dans sept plateformes de croissance (Marchés É mergents Prise en charge du Diabète Vaccins Santé Grand Public Santé Animale Genzyme et Produits Innovants) Sanofi révise régulièrement sa stratégie et sa mise en oeuvre continuant à appliquer cette stratégie selon quatre grands axes Faire grandir un leader mondial dans le domaine de la santé avec des plateformes synergiquesL ambition de Sanofi est d offrir un ensemble intégré de métiers dans le domaine de la santé avec la possibilité de créer des synergies entre ces activités que ce soit en amont au niveau de la R&D ou en aval au niveau des marchés Mettre sur le marché des produits innovantsSanofi révise régulièrement son portefeuille de R&D de façon à améliorer l allocation des ressources Aussi les processus de décision intègrent le potentiel commercial et les perspectives de création de valeur dans les choix de développement de Sanofi Sanofi peut ainsi sans cesse rationaliser et optimiser son portefeuille ce qui permet de se focaliser sur les projets à haute valeur ajoutée et si nécessaire de réaffecter une partie des ressources internes à des partenariats et des collaborations Sanofi a redéfini son modèle de R&D et notamment augmenté sa présence dans la région de Boston (Massachussetts États Unis) qui possède une grande concentration d universités et de sociétés de biotechnologies innovantes La R&D de Sanofi est organisée de façon à répondre aux besoins des patients et à favoriser l esprit d entreprise Cette organisation en réseau ouverte aux opportunités 66Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité Pharmacieexternes permet au portefeuille de R&D de capitaliser plus efficacement sur l innovation provenant d un grand nombre de sources différentes Dans cette optique Sanofi a contracté de nouvelles alliances et signé de nouveaux contrats de licence en 2013 ce qui a permis d avoir accès à de nouvelles technologies et ou d élargir ou renforcer les domaines de recherche existants Sanofi s est également rapproché de son objectif qui est d offrir plus de produits à valeur ajoutée pour ses patients avec sept nouveaux produits approuvés en 2013 et deux en cours d enregistrement Sanofi a actuellement neuf projets à haut potentiel en phase avancée de développement pouvant être lancés d ici à fin 2018 Saisir les opportunités de croissance génératrices de valeurLe dévelopement des activités de l entreprise reste le fondement de la stratégie globale de Sanofi ciblé sur les acquisitions et les alliances pour créer et ou renforcer les plateformes pour une croissance à long terme et pour créer de la valeur pour les actionnaires Depuis janvier 2009 Sanofi a investi environ 24 milliards d euros dans la croissance externe En 2013 Sanofi a poursuivi cette politique ciblée et a annoncé 13 nouvelles transactions dont une acquisition et 12 alliances de R&D La poursuite de cette stratégie en 2013 a permis d abou tir à une collaboration élargie avec Alnylam en janvier 2014 sur les maladies génétiques rares et à une modification du contrat avec Regeneron Dans les années à venir Sanofi devrait du fait de sa bonne situation financière être en mesure de créer de la valeur grâce à sa croissance externe et consolider sa diversification et ses plateformes de croissance grâce à de nouvelles acquisitions et de nouveaux partenariats Sanofi devrait conserver une discipline financière rigoureuse en ligne avec ses objectifs de développement de ses activités de façon à pouvoir mener à bien les transactions et les partenariats stratégiques susceptibles de produire un retour sur investissement supérieur au coût du capital Adapter notre structure aux opportunités et aux défis de demainSanofi a adapté son modèle opérationnel auparavant centré sur les médicaments sur ordonnance les plus vendus sur ses marchés traditionnels l élargissant à des produits et des services qui reflètent mieux la diversité et la portée géographique de ses activités En particulier Sanofi a ajusté sa stratégie sa structure et ses offres aux besoins de chaque région de façon à apporter la solution la plus adaptée à chaque patient Cela a entraîné un bouleversement dans la répartition des activités et l attribution des 15 produits phares à des plateformes de croissance En 2008 61 % des ventes de Sanofi provenaient de ses 15 produits phares tandis qu en 2013 72 5 % des ventes ont été générées par ses plateformes de croissance De plus 33 3 % des ventes de 2013 ont été effectuées dans les marchés émergents où Sanofi a élargi ses offres dans des segments à croissance rapide tels que Génériques et Santé grand public Sanofi a également réaligné sa capacité industrielle de façon à ce qu elle reflète ses prévisions de production et ses analyses de possibilité de croissance Cela a permis avec la rationalisation des structures de R&D et le contôle strict des frais commerciaux et généraux de traverser avec succès cette période au cours de laquelle beaucoup des produits phares de Sanofi ont perdu l exclusivité suite à la chute des brevets dans un environnement économique plus difficile avec de nouvelles mesures de contrôle des coûts de santé sur de nombreux marchés 2 2 2 Activité Pharmacie1 Principaux produits pharmaceutiquesAu sein de l activité Pharmacie les produits les plus importants de Sanofi peuvent être regroupés selon les grands axes suivants le diabète les maladies rares la sclérose en plaques l oncologie et d autres produits importants de prescription dans le domaine de la prévention de la thrombose et des maladies cardiovasculaires de la néphrologie et de la biochirurgie Sanofi a aussi développé une présence significative en santé grand public et dans les génériques Les informations complémentaires qui sont présentées dans les paragraphes suivants concernent les indications des principaux médicaments du Groupe ainsi que leur positionnement sur leurs marchés respectifs Les droits de propriété intellectuelle détenus par Sanofi relatifs à ses principaux médicaments revêtent une importance significative pour les activités du Groupe Pour une description de ces droits se référer à la section « 2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits » ci dessous Comme indiqué à la section « 2 5 Litiges » ci dessous Sanofi est impliquée dans plusieurs litiges importants visant à défendre la protection brevetaire de certains de ses principaux médicaments 2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité Pharmacie67Sanofi Document de référence 2013Le tableau ci dessous indique le chiffre d affaires des principaux produits pharmaceutiques pour l exercice clos le 31 décembre 2013 Domaine thérapeutique Nom des produits2013Chiffre d affaires(en millions d euros)Classe des médicaments Principales indicationsPrise en charge du DiabèteLantus® (insuline glargine)5 715Analogue à action prolongée de l insuline humaine Diabète de type 1 et 2Amaryl® (glim épiride)375Sulfonylurée Diabète de type 2Apidra® (insuline glulisine)288Analogue d action rapide de l insuline humaine Diabète de type 1 et 2Insuman® (insuline)132Insuline humaine (action rapide et action intermédiaire) Diabète de type 1 et 2Lyxumia® (lixisénatide)9Agoniste du récepteur du GLP 1 Diabète de type 2Maladies raresCerezyme® (imigluc érase pour injection)688Substitution de l enzyme déficitaire Maladie de GaucherMyozyme® Lumizyme® (alglucosidase alpha)500Substitution de l enzyme déficitaire Maladie de PompeFabrazyme® (agalsidase bêta)383Substitution de l enzyme déficitaire Maladie de FabryAldurazyme® (laronidase)159Substitution de l enzyme déficitaire Mucopolysaccharidose de type ISclérose en plaquesAubagio® (t ériflunomide)166Immunomodulateur oral Formes récurrentes de sclérose en plaquesLemtrada® (alemtuzumab)2anticorps monoclonal humanisé qui cible l antigène CD52 Formes récurrentes de sclérose en plaquesOncologieTaxotere® (docétaxel)409Agent cytotoxique Cancer du sein Cancer du poumon non à petites cellules Cancer de la prostate Cancer de l estomac Cancer de la tête et du couJevtana® (cabazitaxel)231Agent cytotoxique Cancer de la prostateEloxatine® (oxaliplatine)221Agent cytotoxique Cancer colorectal 68Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité PharmacieDomaine thérapeutique Nom des produits2013Chiffre d affaires(en millions d euros)Classe des médicaments Principales indicationsThymoglobuline® (immunoglobuline de lapinanti thymocytes)198Anticorps polyclonal anti thymocytes humains Rejet de greffe aigu Anémie aplasique Réaction du greffon contre l hôteMozobil® (plérixafor)101Agent de mobilisation de cellules souches hématopoïetiques Cancers hématologiquesZaltrap® (aflibercept)53Protéine recombinante de fusion Cancer colorectal métastatique résistant au traitement par oxaliplatinAutres produits de prescriptionPlavix® (bisulfate de clopidogrel)1 857Antagoniste des récepteurs plaquettaires de l adénosine diphosphate Athérothrombose Syndrome coronarien a igu avec et sans sus décalage du segment STLovenox® (énoxaparine sodique)1 703Héparine de bas poids moléculaire Traitement et prévention de la thrombose veineuse profonde Traitement des syndromes coronariens a igusAprovel® (irbesartan) CoAprovel®(irbesartan & hydrochlorothiazide)882Antagoniste du récepteur de l angiotensine II HypertensionRenagel® (chlorhydrate de sevelamer ) Renvela®(carbonate de sevelamer )750Chélateurs oraux de phosphate Hyperphosphorémie chez les patients sous dialyse souffrant d insuffisance rénale chroniqueAllegra® (chlorhydrate de fexofénadine)406 (1)Antihistaminique Rhinites allergiques UrticaireDépakine® (valproate de sodium)405Antiépileptique ÉpilepsieStilnox® Ambien® Myslee®(tartrate de zolpidem)391Hypnotique Troubles du sommeilSynvisc® Synvisc One® (hylan G F 20)371Viscosuppléments Douleur chez les personnes souffrant d ostéoarthrose du genouMultaq® (dronédarone) 269Antiarythmique Fibrillation auriculaireActonel® (risédronate monosodique) 100 Biphosphonate Ostéoporose Maladie de PagetAuvi QTM (auto injecteur d adrénaline)51Auto injecteur d adrénaline traitement d urgence des réactions allergiquesSanté Grand PublicTotal3 004GénériquesTotal1 625(1) Hors ventes Allegra® OTC 2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité Pharmacie69Sanofi Document de référence 20131 A Prise en charge du DiabèteLa prévalence du diabète devrait augmenter significativement d ici à 2030 en raison de multiples facteurs socio économiques et notamment du mode de vie sédentaire du surpoids de l obésité et du vieillissement de la population Les principaux produits de Sanofi contre le diabète sont Lantus® analogue à effet prolongé de l insuline humaine Amaryl ® une sulfonylurée Apidra® analogue d action rapide de l insuline humaine et Insuman® insuline humaine En février 2013 la Commission européenne a accordé une autorisation de mise sur le marché européen à Lyxumia® agoniste du récepteur du GLP 1 qui s administre en une prise quotidienne avant le repas Lantus®Lantus® (insuline glargine) est un analogue à action prolongée de l insuline humaine qui présente un meilleur profil pharmacocinétique et pharmacodynamique Lantus®est indiqué en une administration quotidienne par voie sous cutanée dans le traitement des adultes souffrant de diabète de type 2 nécessitant de l insuline basale pour contrôler leur hyperglycémie ainsi que pour les adultes et les enfants âgés de deux ans et plus atteints de diabète de type 1 L extension d indication à l usage pédiatrique dans l UE a été accordée en 2012 Lantus® est l insuline basale la plus étudiée avec plus de 10 ans d expérience clinique dans le traitement du diabète et un profil de tolérance bien établi Lantus® peut s administrer par voie sous cutanée à l aide de seringues ou de stylos spécialement conçus Lantus® SoloSTAR® est un stylo jetable pré rempli disponible dans plus de 120 pays à travers le monde C est le seul stylo jetable combinant force d injection faible jusqu à 80 unités par injection et facilité d utilisation ClickSTAR® est un stylo à insuline réutilisable qui a été approuvé pour la première fois en 2009 dans l Union européenne et au Canada Il est maintenant disponible dans plus de 30 pays AllSTARTM est le premier stylo à insuline réutilisable de dernière génération développé spécialement pour les patients diabétiques vivant dans les pays émergents à utiliser avec les insulines du portefeuille de Sanofi AllSTARTM est actuellement disponible en Inde Sanofi a l intention de l introduire par la suite sur les autres marchés émergents Dans leurs mises à jour de 2012 l Association américaine du diabète (ADA) et l Association européenne pour l étude du diabète (EASD) ont maintenu leurs recommandations concernant le traitement du diabète de type 2 Fondées sur un consensus elles recommandent les insulines basales comme Lantus® ou les sulfonylurées comme Amaryl® comme les deux meilleures options en deuxième ligne de traitement du diabète chez les patients incapables de contrôler leur glycémie en modifiant leur style de vie et au moyen de la metformine Ces recommandations placent l utilisation de l insuline basale comme un des traitements fondamentaux du diabète de type 2 Lantus® est le numéro un mondial des insulines de marque aussi bien en termes de ventes qu en nombre d unités vendues Il est disponible dans plus de 120 pays à travers le monde Les pays en tête des ventes de Lantus® en 2013 furent les États Unis la France la Chine et le Japon Amaryl® Amarel® Solosa®Amaryl® (glimépiride) est une sulfonylurée à action hypo glycémiante qui s administre par voie orale en une prise journalière soit sous forme simple soit sous forme combinée à la metformine Elle a pour principale indication le traitement d appoint au régime alimentaire et à l exercice physique pour améliorer le contrôle de la glycémie chez les patients atteints de diabète de type 2 Amaryl® abaisse la glycémie selon deux mécanismes en aidant l organisme à produire plus d insuline au moment des repas et entre les repas ainsi qu en réduisant la résistance à l insuline Un certain nombre de génériques ont reçu des autorisations de mise sur le marché et ont été lancés en Europe aux États Unis et au Japon Apidra®Apidra® (insuline glulisine) est un analogue de l insuline humaine à action rapide Apidra® est indiqué dans le traitement de l adulte souffrant de diabète de type 1 ou pour renforcer le contrôle de la glycémie dans le diabète de type 2 Apidra® agit plus vite et a une durée d action plus courte que l insuline humaine d action rapide Il peut s utiliser en combinaison avec les insulines à longue durée d action comme Lantus® pour améliorer le contrôle de la glycémie au moment des repas Apidra® à action rapide peut s administrer par voie sous cutanée avec une seringue ou avec un stylo injecteur spécialement adapté comme le stylo jetable Apidra®SoloSTAR® et le stylo rechargeable ClickSTAR® Apidra® est disponible dans plus de 100 pays à travers le monde Insuman®Insuman® (insuline humaine) correspond à une gamme de solutions et suspensions d insuline injectable indiquée pour les patients diabétiques nécessitant un traitement à l insuline L insuline humaine est produite par recombinaison génétique dans des souches d Escherichiacoli 70Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité PharmacieInsuman® est fourni en flacons cartouches stylos injecteurs jetables pré remplis (OptiSet® et SoloSTAR®)ou stylos réutilisables (ClickSTAR®) contenant l insuline humaine comme substance active La gamme Insuman® se compose de solutions d insuline d action rapide (Insuman®Rapid et Insuman® Infusat) qui contient de l insuline soluble une suspension d insuline isophane d activité intermédiaire (Insuman® Basal) et des combinaisons d insulines à action rapide et intermédiaire en proportions variées (Insuman®Comb) Insuman® est vendu principalement en Allemagne et dans les pays émergents Lyxumia®Lyxumia® (lixisénatide) est un agoniste du récepteur du GLP 1 qui s administre en une prise quotidienne avant le premier repas La substance active de Lyxumia® a été développée sous licence Zealand Pharma A S En février 2013 la Commission européenne a accordé à Lyxumia® une autorisation de mise sur le marché européen avec comme indication le contrôle de la glycémie chez les adultes atteints de diabète de type 2 en association avec des hypoglycémiant oraux et ou une insuline basale lorsque ces médicaments combinés à un régime alimentaire et un programme d exercices physiques ne permettent pas un contrôle adéquat de la glycémie Une fois les discussions relatives au prix et au remboursement terminées Sanofi a commencé à lancer Lyxumia® dans l Union européenne en procédant par étapes Des demandes d homologation ont également été déposées dans différents pays et sont en cours d examen Lyxumia est aussi homologué au Mexique en Australie au Japon au Brésil en Colombie au Chili et en Équateur La demande d autorisation déposée auprès de la FDA a été retirée en septembre 2013 pour éviter le risque de divulgation des résultats intermédiaires de l étude ELIXA sur les effets cardiovasculaires elle sera soumise à nouveau en 2015 après obtention des résultats d Elixa Des études complémentaires de Phase IIIb sont en cours BGStar® iBGStar® MyStar ExtraTMSanofi et son partenaire AgaMatrix co développent des solutions intelligentes pour la prise en charge du diabète prouvant ainsi leur engagement à innover pour simplifier la gestion quotidienne du diabète des patients aussi bien que du personnel de santé Les solutions pour la surveillance de la glycémie appartiennent exclusivement à Sanofi et sont conçues en synergie avec les autres produits du portefeuille Diabète faciles à utiliser précis et fiables BGStar® iBGStar® et MyStar ExtraTM sont des solutions modernes et intelligentes pour la surveillance de la glycémie adapées au style de vie actuel des diabétiques iBGStar®est le premier lecteur de glycémie facilement connectable à un iPhone ou un iPod Touch pour la transmission de données Il fonctionne avec l application Diabètes Manager et permet aux patients de recueillir et d analyser les informations relatives à leur diabète où qu ils soient ce qui simplifie la gestion de leur diabète au quotidien BGStar®intègre un lecteur de glycémie compact précis facile à utiliser et des services d aide à la décision MyStar ExtraTM fournit des paramètres uniques essentiels pour le titrage de la glycémie comme par exemple la valeur moyenne de la glycémie à jeun sur 3 jours l évolution de la glycémie à jeun sur les 10 derniers jours et une estimation de l évolution de l HbA1C Ces dispositifs représentent une étape importante dans la démarche de Sanofi qui vise à rester un leader mondial dans la prise en charge du diabète en intégrant les dernières technologies de surveillance intelligentes les innovations thérapeutiques des services personnalisés et des solutions de soutien Lancé en octobre 2013 MyStar ExtraTM est disponible en Italie et en Espagne BGStar® and iBGStar® sont disponibles en France en Allemagne en Espagne en Italie aux Pays Bas en Suisse en Belgique au Luxembourg au Canada en Estonie en Australie au Royaume Uni et aux Philippines 1 B Maladies raresL acquisition de Genzyme en 2011 a permis à Sanofi de disposer d une expertise toute particulière dans les maladies rares un secteur où beaucoup de besoins ne sont pas encore satisfaits et permet d étendre la présence du Groupe dans les biotechnologies Dans ce domaine les principaux produits du Groupe sont destinés au traitement des maladies génétiques rares ou d autres pathologies chroniques comme les maladies de surcharge lysosomale un groupe de maladies métaboliques liées à un déficit enzymatique Cerezyme®Cerezyme® (imiglucérase pour injection) est un traitement de substitution enzymatique pour le traitement de la maladie de Gaucher une maladie héréditaire de surcharge lysosomale potentiellement mortelle On estime le nombre de patients souffrant de la maladie de Gaucher à près de 10 000 dans le monde entier Cerezyme® est le seul traitement qui a réussi depuis 18 ans à réduire soulager et traiter un grand nombre de symptômes et de risques de la maladie de Gaucher de type 1 et de type 3 (dans certains marchés) Cerezyme®est administré par perfusion intraveineuse de 1 à 2 heures Les États Unis l Europe et l Amérique latine sont les principaux marchés de Cerezyme® 2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité Pharmacie71Sanofi Document de référence 2013Myozyme® Lumizyme®Myozyme® et Lumizyme® (alglucosidase alpha) sont des traitements de substitution enzymatique pour le traitement de la maladie de Pompe maladie héréditaire de surcharge lysosomale évolutive et souvent mortelle On estime le nombre de patients souffrant de la maladie de Pompe dans le monde entier à près de 10 000 Myozyme® est commercialisé depuis 2006 aux États Unis et en Europe et il est actuellement disponible sur 48 marchés Lumizyme® est le premier traitement autorisé aux États Unis pour soigner les patients souffrant de la forme tardive de la maladie de Pompe Lumizyme® est utilisé dans le cadre du traitement de la maladie de Pompe chez des patients âgés de plus de huit ans ne présentant aucun symptôme d hypertrophie cardiaque Lumizyme® est commercialisé depuis juin 2010 Myozyme® et Lumizyme®sont administrés par perfusion intraveineuse Les deux produits sont une forme recombinante de la même enzyme humaine mais ils sont fabriqués à partir de bioréacteurs de taille différente Fabrazyme®Fabrazyme® (agalsidase bêta) est un produit de substitution enzymatique pour le traitement de la maladie de Fabry une affection héréditaire de surcharge lysosomale potentiellement mortelle On estime que le nombre de patients souffrant de la maladie de Fabry dans le monde entier est compris entre 5 000 et 10 000 Fabrazyme® est administré par perfusion intraveineuse Fabrazyme® est disponible dans plus de 30 pays dont les États Unis et l Europe En 2013 Fabrazyme a continué à gagner des parts de marché et à attirer de nouveaux patients Aldurazyme®Aldurazyme® (laronidase) est un traitement enzymatique substitutif qui traite spécifiquement la mucopolysaccharidose de type I (MPS I) La MPS I touche environ un nouveau né sur 100 000 dans le monde l incidence et la prévalence des groupes phénotypiques étant variables d une région à l autre Les États Unis l Europe et l Amérique latine sont les principaux marchés d Aldurazyme® 1 C Sclérose en plaquesLa franchise Sclérose en plaques est axée sur le développement et la commercialisation de traitements pour cette maladie auto immune chronique du système nerveux central (SNC) Plus de 2 millions de personnes souffrent de sclérose en plaques (SEP) dans le monde La franchise SEP comprend Aubagio® (teriflunomide) immunomodulateur oral en administration quotidienne et Lemtrada (alemtuzumab) un anticorps monoclonal Les deux produits ont été développés pour les patients souffrant de la forme récurrente rémittente de la SEP Aubagio®Aubagio® (tériflunomide) est une molécule immunomodulatrice de petite taille dotée de propriétés anti inflammatoires inhibant de façon réversible l enzyme dihydro orotate désyhdrogénase de la mitochondrie impliquée dans la synthèse de novo de la pyrimidine Le mécanisme d action précis du tériflunomide n est pas pleinement élucidé mais il pourrait entraîner une réduction du nombre de lymphocytes activés dans le SNC Aubagio®a montré une efficacité significative lors des principales mesures de l activité de la SEP à savoir un ralentissement de la progression du handicap physique une réduction des rechutes cliniques et une réduction du nombre de lésions visibles à l IRM Aubagio®est le premier et le seul traitement oral de la SEP à avoir ralenti de façon significative la progression du handicap dans deux essais de Phase III En avril 2013 des résultats encore supérieurs ont été rapportés pour l étude TOPIC qui avait pour but de déterminer si l instauration précoce d un traitement avec Aubagio® chez des patients présentant des premiers symptômes neurologiques évocateurs d une SEP pouvait prévenir ou retarder l installation d une sclérose en plaques cliniquement définie (SEPCD) Lors de l étude TOPIC le risque de développer une SEPCD défini comme la survenue d une deuxième poussée était significativement réduit chez les patients traités par Aubagio® 14 mg et 7 mg Aubagio® a été approuvé aux États Unis et en Australie en 2012 pour les patients atteints des formes récurrentes de la SEP En août 2013 Aubagio® a été approuvé dans l UE pour le traitement des adultes atteints des formes récurrentes deSEP Le produit a été également approuvé durant l année 2013 en Suisse en Argentine au Mexique au Chili en Corée du sud et en Nouvelle Zélande Il est en cours d examen dans d autres agences de réglementation dans le monde Lemtrada LemtradaTM (alemtuzumab) est un anticorps monoclonal humanisé qui cible l antigène CD52 abondant à la surface des lymphocytes B et T ce qui entraîne des modifications dans le pool de lymphocytes circulants L alemtuzumab a été développé pour traiter les patients atteints des formes récurrentes de SEP En mars 2013 les résultats intermédiaires de la première année de prolongation des études CARE MS ont été présentés au congrès annuel de l Académie américaine de neurologie Dans l analyse des patients qui avaient reçu deux cycles de Lemtrada au cours des essais CARE MS I et II (au début de l étude et 12 mois plus tard) et ont été suivis pendant la troisième année (première année du prolongement de l étude) les taux de rechutes et d accumulation de handicaps sont restés bas Environ 80 % des patients n ont pas reçu d autre traitement avec LemtradaTM durant la première année de l étude d extension et moins de 2 % ont reçu un autre traitement pour la SEP 72Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité PharmacieEn septembre 2013 LemtradaTM a reçu une autorisation de mise sur le marché dans l UE pour le traitement des patients adultes atteints d une forme active de SEP récurrente rémittente définie par des paramètres cliniques ou par imagerie LemtradaTM a également été homologué par les autorités de réglementation du Canada et de l Australie durant le dernier trimestre 2013 En décembre 2013 Genzyme a reçu une lettre de réponse (CompleteResponse Letter) de la FDA aux États Unis à propos de la demande d autorisation de mise sur le marché présentée pour LemtradaTM dans le traitement de la sclérose en plaques récurrente rémittente Une Complete Response Letter est adressée aux entreprises pharmaceutiques pour leur signifier que leur dossier ne peut être approuvé en l état Genzyme prépare l appel de la décision de la FDA D autres demandes d autorisation de mise sur le marché pour LemtradaTM sont en cours de revue par des agences de réglementation à travers le monde 1 D OncologieSanofi a commencé à diversifier sa présence dans le domaine de l oncologie au delà des chimiothérapies (Taxotere® Jevtana® Eloxatine®) Thymoglobuline®et Mozobil® et a lancé un inhibiteur de l angiogenèse Zaltrap® en 2012 aux États Unis et en 2013 en Europe Taxotere®Taxotere® (doc étaxel) dérivé de la classe des taxoïdes inhibe la division des cellules cancéreuses en « gelant » leur squelette interne composé de microtubules Les microtubules s assemblent et se désassemblent au cours du cycle cellulaire Taxotere® favorise leur assemblage et bloque leur désassemblage ce qui empêche la division de nombreuses cellules cancéreuses et entraîne leur mort Taxotere® est disponible dans plus de 90 pays sous forme de solution injectable Taxotere® a été homologué pour 11 indications dans cinq types de cancers différents (sein prostate estomac poumon tête et cou) Il est indiqué pour le traitement des formes précoces et métastatiques du cancer du sein en première et deuxième ligne dans les formes métastatiques du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) dans les formes métastatiques du cancer de la prostate androgèno indépendant (réfractaire aux hormones) dans les stades avancés de l adénocarcinome gastrique (et notamment l adénocarcinome de la jonction oeso gastrique) et dans le traitement d induction du carcinome localement avancé de la tête et du cou Les quatre pays en tête des ventes de Taxotere® en 2013 sont les États Unis le Japon la Chine et la Russie Des génériques du docétaxel ont été lancés fin 2010 en Europe en avril 2011 aux États Unis et en décembre 2012 au Japon (voir section « 2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits ») Jevtana®Jevtana® (cabazitaxel) est un dérivé de la famille des taxanes qui a été autorisé en association avec la prednisone pour le traitement du cancer de la prostate métastatique hormono résistant traité antérieurement par une chimiothérapie à base de docétaxel Jevtana® est issu d un programme de recherche et développement qui a duré 14 ans pour répondre à un besoin médical important et non satisfait à savoir la progression de la maladie après un traitement à base de taxane Jevtana® a été lancé aux États Unis en 2010 Le traitement à base de Jevtana® est maintenant couvert par les services Medicare et Medicaid (Committee for Medicare and Medicaid Services) et par la plupart des compagnies d assurance qui prennent en charge les traitements oncologiques Le profil de tolérance observé dans la pratique clinique correspond à ce qui a été observé lors de l étude pivot TROPIC En mars 2011 Jevtana® a obtenu une autorisation de mise sur le marché de la Commission européenne Le produit a été lancé durant le deuxième trimestre 2011 en Allemagne et au Royaume Uni Jevtana® est maintenant homologué dans plus de 80 pays L autorisation est en cours d examen au Japon et pourrait être accordée en juin 2014 Sanofi a débuté un vaste programme de développement de Jevtana® Le programme clinique prévoit d évaluer Jevtana® dans le traitement de première et de deuxième ligne du cancer de la prostate et du cancer du cerveau de l enfant Les principaux pays qui ont contribué aux ventes de Jevtana® en 2013 sont les États Unis l Allemagne la France l Italie et le Royaume Uni Eloxatine®Eloxatine® (oxaliplatine) est un agent cytotoxique à base de platine Eloxatine® administré en perfusion en association avec deux autres agents cytotoxiques 5 fluorouracile et leucovorine (protocole FOLFOX) est approuvé par la FDA comme traitement adjuvant du cancer du côlon de stade III après ablation chirurgicale de la tumeur primitive Cette homologation se fonde sur la mise en évidence d une amélioration de la survie à quatre ans sans maladie Eloxatine® est produit sous licence Debiopharm et commercialisé dans plus de 70 pays dans le monde Les trois pays en tête des ventes d Eloxatine® en 2013 sont le Canada la Chine et la Corée du Sud Lors du deuxième trimestre 2013 l Eloxatine® a été autorisé en Chine pour le traitement du carcinome hépatocellulaire avancé Suite à la perte de l exclusivité d Eloxatine® en Europe en avril 2006 un certain nombre de génériques de l oxaliplatine ont été lancés sur le marché européen L exclusivité aux États Unis est tombée le 9 août 2012 Plusieurs génériques de l oxaliplatine sont disponibles à 2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité Pharmacie73Sanofi Document de référence 2013travers le monde sauf au Canada où Eloxatine® conserve encore son exclusivité Thymoglobuline®Thymoglobuline® (immunoglobuline de lapin anti thymocytes)est un anticorps polyclonal anti thymocytes humains qui agit comme immunosuppresseur et immunomodulateur large Thymoglobuline® agit essentiellement par déplétion des cellules T cet effet étant complété par divers autre effets immunomodulateurs Thymoglobuline®est actuellement commercialisé dans plus de 65 pays Selon le pays Thymoglobuline® est indiqué pour le traitement et ou la prévention du rejet de greffe aigu comme traitement immunosuppresseur dans l anémie aplasique et ou pour le traitement ou la prévention de la réaction du greffon contre l hôte (GvH) après transplantation de cellules souches hématopoïétiques allogéniques Les principaux pays ayant contribué aux ventes de Thymoglobuline® en 2013 sont les États Unis la France la Chine et le Japon Thymoglobuline® a été lancée en Russie en mai 2013 Mozobil®Mozobil® (solution injectable de plérixafor) est indiqué en association avec le facteur de croissance granulocytaire (G CSF) pour mobiliser les cellules souches hématopoïétiques dans le sang périphérique avant leur collecte en vue d une autogreffe chez les patients atteints de lymphome non hodgkinien ou de myélome multiple Les principaux pays ayant contribué aux ventes de Mozobil® en 2013 sont les États Unis l Allemagne la France le Royaume Uni et l Italie Zaltrap®Zaltrap® (aflibercept) est une protéine de fusion recombinante dont l activité est celle d un récepteur soluble elle piège en se liant à eux le facteur de croissance endothélial vasculaire A (VEGF A) le VEGF B ainsi que le facteur de croissance placentaire (PIGF) et les empêche ainsi de se lier à leurs récepteurs naturels Le VGF A est un des médiateurs de l angiogenèse Le VEGF B et le PIGF qui sont des facteurs de croissance de la famille des VEGF pourraient également contribuer à l angiogenèse Aux États Unis Zaltrap® est approuvé sous la dénomination de ziv aflibercept en association avec FOLFORI chez les patients atteints d un cancer colorectal métastatique résistant à l oxaliplatine ou ayant progressé à la suite d un traitement à base d oxaliplatine Zaltrap® est commercialisé aux États Unis depuis août 2012 Pour l UE Zaltrap® a été approuvé en février 2013 par la Commission européenne pour le traitement du cancer colorectal métastatique résistant à l oxaliplatine ou ayant progressé après une chimiothérapie à base d oxaliplatine Zaltrap® a également été homologué en Australie en Equateur en Israël en Corée du Sud en Suisse et à Taïwan Les principaux pays ayant contribué aux ventes de Zaltrap®en 2013 sont les États unis l Allemagne et le Royaume Uni La commercialisation de Zaltrap® est organisée dans le cadre de notre collaboration avec Regeneron (voir la note C 2 aux états financiers consolidés) 1 E Autres produits de prescriptionPlavix® Iscover®Plavix® (bisulfate de clopidogrel) un antagoniste des récepteurs plaquettaires de l adénosine diphosphate (ADP) à action rapide inhibe sélectivement l agrégation plaquettaire induite par l ADP Il est indiqué dans la prévention à long terme des accidents athérothrombotiques chez les patients ayant des antécédents récents d infarctus du myocarde ou d accident vasculaire cérébral ou ayant une artériopathie périphérique établie Plavix® est indiqué dans la prévention secondaire de l athérothrombose quelle que soit la localisation des artères primitivement atteintes (au niveau du coeur du cerveau des membres inférieurs) Plavix® est maintenant également indiqué dans le traitement du syndrome coronarien aigu avec et sans sus décalage du segment ST en association avec l acide acétylsalicylique (AAS) En 2011 sur la base des résultats de l étude ACTIVE A (7 554 patients) l EMA a accordé une autorisation de mise sur le marché à Plavix® en association avec l AAS dans la prévention des accidents athérothrombotiques et thromboemboliques notamment les accidents vasculaires cérébraux dans la fibrillation atriale chez les patients présentant au moins un facteur de risque d accident vasculaire non candidats à un traitement par antagoniste de la vitamine K et à risque hémorragique faible CoPlavix® DuoPlavin® association à dose fixe de bisulfate de clopidogrel et d acide acétylsalycilique est indiqué pour la prévention des accidents athérothrombotiques chez les sujets adultes souffrant de syndrome coronarien aigu et qui prennent déjà du clopidogrel et de l acide acétylsalycilique La commercialisation de Plavix® CoPlavix® Duoplavin® a été organisée dans le cadre d une alliance avec Bristol Myers Squibb (BMS) qui a été revue en 2012 avec effet au 1er janvier 2013 (voir note C 1 aux états financiers) Les ventes de Plavix® au Japon ne rentrent pas dans le cadre de cette alliance et sont consolidées par Sanofi Un certain nombre de génériques de Plavix® sont disponibles en Europe aux États Unis et dans d autres pays Plavix® est le premier antiplaquettaire sur les marchés chinois et japonais 74Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité PharmacieLovenox® Clexane®Lovenox® (énoxaparine sodique) a été utilisé pour traiter plus de 350 millions de patients dans plus de 100 pays depuis son lancement et est enregistré pour des indications cliniques plus larges que celles de n importe quelle autre héparine de bas poids moléculaire (HBPM) Son dossier clinique complet a démontré ses avantages en termes d efficacité et de tolérance dans la prophylaxie et le traitement de la maladie thrombo embolique (thrombose veineuse profonde TVP) et dans le traitement du syndrome coronarien aigu Dans le domaine de la prévention de la maladie thromboembolique veineuse l utilisation de Lovenox®continue de croître en particulier dans le domaine de la prophylaxie de la TVP chez le patient hospitalisé n ayant subi aucun acte chirurgical Deux génériques d énoxaparine sont disponibles aux États Unis ainsi qu un autogénérique du Lovenox® Aucun biosimilaire n a été autorisé dans l Union européenne En 2013 Lovenox® est l antithrombotique leader en Allemagne en France en Italie en Espagne et au Royaume Uni Aprovel® Avapro® Karvea®Aprovel® (irbesartan) est un anti hypertenseur appartenant à la classe des antagonistes des récepteurs de l angiotensine II Particulièrement efficaces et bien tolérés ils agissent en bloquant l effet de l angiotensine l hormone responsable de la contraction des vaisseaux sanguins permettant ainsi un retour à la normale de la pression artérielle En complément d Aprovel® Avapro® Karvea® le Groupe commercialise également CoAprovel® Avalide® Karvezide® une association à doses fixes d irbesartan et d hydrochlorothiazide un diurétique qui augmente l excrétion d eau et de sodium par les reins et procure un effet antihypertenseur supplémentaire Ces produits permettent de contrôler la pression artérielle chez plus de 80 % des patients avec un très bon profil de tolérance Aprovel® est indiqué en Europe et aux États Unis dans le traitement de première ligne contre l hypertension et dans le traitement de la néphropathie diabétique chez les patients hypertendus souffrant d un diabète de type 2 CoAprovel® peut être utilisé chez des patients dont la pression sanguine est insuffisamment contrôlée en monothérapie et également en première ligne pour le traitement des patients dont le contrôle de l hypertension nécessiterait plusieurs médicaments (aux États Unis seulement) Aprovel® et CoAprovel® sont commercialisés dans plus de 80 pays La commercialisation d Aprovel® et CoAprovel®est organisée dans le cadre d une alliance avec BMS qui a été revue en 2012 (voir note C 1 aux états financiers consolidés) Au Japon le produit est licencié sous licencié à Shionogi Co Ltd et Dainippon Sumitomo Pharma Co Ltd respectivement Renagel® Renvela®Renagel® (chlorhydrate de sevelamer) et Renvela®(carbonate de sevelamer) sont des chélateurs de phosphate administrés par voie orale chez les patients dialysés souffrant d insuffisance rénale chronique et en Europe chez les patients dialysés souffrant d insuffisance rénale chronique à un stade avancé pour le traitement de niveaux élevés de phosphore associés à des maladies cardiaques et osseuses Renvela® est un chélateur de phosphate de deuxième génération Aux États Unis on estime à 395 000 le nombre de patients dialysés dont près de 90 % sous chélateurs de phosphate En Europe on estime à 350 000 le nombre de patients dialysés et au Brésil à 65 000 En Europe Renvela® est aussi reconnu pour le traitement des patients non dialysés souffrant d insuffisance rénale chronique Sanofi commercialise directement Renagel® et Renvela®auprès des néphrologues par le biais de sa force de vente et les distribue via des grossistes et des distributeurs Au Japon et dans plusieurs pays du pourtour Pacifique Renagel® est commercialisé par Chugai Pharmaceutical Co Ltd et son sous licencié Kyowa Hakko Kirin Co Ltd Aux États Unis dans le cadre de la modification de l accord transactionnel relatif à l ANDA Sanofi a accepté d accorder à Impax une licence pour la vente d un lot de bouteilles d une version générique autorisée des comprimés Renvela à compter du 16 avril 2014 Le lot correspond à 7 à 10 % du chiffres d affaires total de sevelamer aux États Unis en 2013 Cette modification ne change pas l accord transactionnel préalable entre Sanofi et Impax selon lequel Impax peut vendre des versions génériques de deux autres produits de sevelamer Renvela solution buvable et Renagel à compter du 16 septembre 2014 sous condition de l obtention de l autorisation de mise sur le marché par la FDA Les cinq marchés principaux de Renvela® Renagel®étaient en 2013 les États Unis la France l Italie le Brésil et le Royaume Uni Allegra® Telfast®Allegra® (chlorhydrate de fexofénadine) est un antihistaminique à durée d action prolongée (prises toutes les 12 ou 24 heures) sans effets sédatifs délivré sur ordonnance pour le traitement de la rhinite allergique saisonnière (rhume des foins) et de l urticaire idiopathique chronique sans complication Il soulage efficacement les symptômes allergiques sans provoquer de somnolence Sanofi propose également Allegra D® 12 heures et Allegra D® 24 heures deux formulations associant l antihistaminique à un décongestionnant à libération 2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité Pharmacie75Sanofi Document de référence 2013prolongée permettant un soulagement efficace et sans somnolence des symptômes de l allergie saisonnière y compris de la congestion nasale Des génériques de la plupart des présentations d Allegra® Telfast® ont été autorisés dans nos principaux marchés Depuis 2011 Allegra® est en vente libre aux États Unis chez l adulte et l enfant âgé de deux ans et plus Au Japon Allegra® a été lancé sur le marché des médicaments délivrés sans ordonnance en novembre 2012 tout en demeurant disponible en tant que médicament délivré sur ordonnance Allegra® Telfast® est commercialisé dans environ 80 pays Le premier marché d Allegra® est le Japon Au Japon des génériques d Allegra® ont été commercialisés début 2013 (voir la section « 2 5 1 Brevets » ci dessous) Dépakine®Dépakine® (valproate de sodium) est un antiépileptique à large spectre prescrit depuis plus de 40 ans De nombreuses études cliniques ainsi que de longues années d expérience ont démontré son efficacité pour la majorité des épilepsies Il est généralement bien toléré Par conséquent Dépakine® demeure dans le monde entier un traitement de référence contre l épilepsie Dépakine® est également un thymorégulateur enregistré dans de nombreux pays dans le traitement des épisodes maniaques dans le cadre du trouble bipolaire et dans la prévention des récidives thymiques Sanofi produit une vaste gamme de formulations de Dépakine® répondant ainsi aux attentes spécifiques de différents types de patients sirop solution buvable injection comprimé gastro résistant Dépakine® Chrono un comprimé à libération prolongée et Dépakine® Chronosphère des microgranules conditionnés en sachet dose une forme particulièrement adaptée aux enfants aux personnes âgées et aux adultes éprouvant des difficultés à avaler Dépakine® est commercialisé dans plus de 100 pays Des génériques de valproate de sodium sont disponibles dans la plupart des marchés Stilnox® Ambien® Myslee®Stilnox® (tartrate de zolpidem) est préconisé dans le traitement à court terme de l insomnie Stilnox® induit rapidement un sommeil d une qualité proche de celle du sommeil naturel tout en étant dépourvu d un certain nombre d effets secondaires caractéristiques de la classe des benzodiazépines en général Son effet persiste pendant six heures au minimum et il est généralement bien toléré Ses effets résiduels pendant la journée tels qu une altération de l attention de la vigilance et de la mémoire sont réduits Stilnox® est commercialisé dans plus de 100 pays Il est disponible sous la marque Ambien® Ambien® CR aux États Unis et Myslee® au Japon où il est promu conjointement avec Astellas Des génériques de tartrate de zolpidem sont disponibles dans l ensemble des marchés dont les États Unis l Europe et le Japon Synvisc® Synvisc One®Synvisc® et Synvisc One® (hylan G F 20) sont des viscosuppléments utilisés pour soulager la douleur occasionnée par l ostéoarthrose Pour les pays qui ont adopté le marquage « CE » Synvisc® est indiqué pour le traitement de la douleur associée à l ostéoarthrose de l articulation du genou de la hanche de la cheville et de l épaule Aux États Unis Synvisc® est utilisé pour soulager la douleur associée à l ostéoarthrose du genou Synvisc One® est indiqué pour le traitement de l ostéoarthrose de l articulation du genou aux États Unis et dans les pays qui ont adopté le marquage « CE » Le marché principal de la viscosupplémentation concerne le traitement de la douleur associée à l ostéoarthrose du genou Synvisc® est un produit à injection triple et Synvisc One® un produit à injection unique tous deux sont administrés par injection dans l articulation malade pour restaurer temporairement le liquide synovial arthrosique En 2013 les principaux marchés de Synvisc® et Synvisc One® sont les États Unis la France le Mexique le Canada le Japon et le Brésil Multaq®Multaq® (dron édarone) est un antiarythmique indiqué dans le cadre de la prise en charge de la fibrillation auriculaire Multaq® a obtenu des résultats uniques en matière de prévention des complications cardiovasculaires avec l étude ATHENA en plus du contrôle efficace du rythme observé dans les études EURIDIS et ADONIS Multaq® est un antagoniste multi canaux qui a des propriétés à la fois sur le rythme (prévention des récidives de fibrillation auriculaire) et sur la fréquence (diminution de la fréquence ventriculaire) ainsi que d autres propriétés (antihypertensive vasodilatatrice) C est le premier et le seul antiarythmique à avoir montré une réduction significative du risque d hospitalisation d origine cardiovasculaire ou de décès chez des patients atteints de fibrillation auriculaire flutter auriculaire paroxystique et persistant Les marchés principaux en 2013 d e Multaq® étaient les États Unis l Allemagne l Espagne et l Italie Actonel®Actonel® (risédronate monosodique) est un biphosphonate indiqué dans le traitement de l ostéoporose et de la mala die de Paget Le produit est commercialisé dans le cadre d une alliance avec Warner Chilcott (voir la note C 3 aux états financiers consolidés) 76Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité PharmacieAuvi QTMÀ la fin du mois de janvier 2013 Sanofi a lancé aux États Unis Auvi QTM (auto injecteur d adrénaline) Auvi QTM est le premier et le seul auto injecteur d adrénaline à guidage vocal et visuel pour le traitement d urgence des réactions allergiques engageant le pronostic vital chez les personnes à risque ou ayant des antécédents de choc anaphylactique Jusqu à six millions d Américains peuvent être exposés au risque de choc anaphylactique même si l incidence précise de ce phénomène est inconnue et vraisemblablement sous rapportée Sanofi US commercialise Auvi QTM en Amérique du Nord sous licence d Intelliject Inc 1 F Santé Grand PublicLa Santé Grand Public est une plateforme de croissance dans la stratégie globale de Sanofi 2013 a vu la création d une Division globale Santé Grand public visant à definir plus avant les axes de développement des activités santé grand public et à les coordonner au niveau international autour de six catégories prioritaires Antiallergiques Antalgiques Antitussifs et produits contre le rhume Produits pour la sphère digestive Produits d hygiène féminine et Vitamines & suppléments minéraux (VMS) La mise en uvre effective de cette division globale se fera à compter de début 2014 afin de piloter la croissance de nos activités santé grand public pour les années qui viennent En 2013 les ventes de Sanofi en Santé Grand Public ont atteint 3 004 millions d euros en évolution de 5 2 % près de 50% de ces ventes ont été réalisées dans les Marchés Émergents 22 % en Europe de l Ouest et 21 % aux États Unis Aux États Unis Sanofi a relancé mi septembre 2013 l amarque Rolaids® après l avoir acquise en début d année auprès de McNeil Consumer Healthcare ® Antiacide vendu sans ordonnance dans l ensemble des canaux de distribution américains Rolaids® est à nouveau disponible pour les personnes souffrant de brûlures d estomac et de remontées acides Toujours aux États Unis Sanofi a obtenu de la FDA en octobre 2013 l autorisation de commercialisation sans ordonnance de Nasacort®Allergy 24H une suspension pour pulvérisation nasale indiquée dans le traitement des allergies des voies respiratoires supérieures (rhinite allergique) saisonnières et perannuelles de l adulte et de l enfant à partir de 2 ans Lancé en février 2014 aux États Unis Nasacort®(triamcinolone) est le premier et le seul médicament de sa catégorie à être disponible sans ordonnance La croissance de 2013 a également été soutenue par la gamme des produits de Santé Grand Public qui assurent à Sanofi une présence forte « historique » dans les domaines des analgésiques et du système gastro intestinal Doliprane® propose une gamme de produits à base de paracétamol pour combattre la douleur et la fièvre Grâce à un nombre important de dosages (allant des suspensions à 2 4 % de paracétamol jusqu aux formules à 1 g) et de formes pharmaceutiques (suspensions comprimés poudre suppositoires) Doliprane® couvre les besoins des patients de tous âges Doliprane® est vendu principalement en France et dans différents pays d Afrique No Spa® (hydrochlorure de drotavérine) est un anti spasmodique abdominal indiqué en cas de spasmes intestinaux douleurs menstruelles et spasmes vésicaux No Spa® est vendu principalement en Russie et en Europe de l Est Enterogermina® est un probiotique sous forme de suspension buvable en flacons de 5 ml ou de capsules contenant deux milliards de spores de Bacillus clausii Enterogermina® est indiqué pour préserver et restaurer la flore intestinale dans le traitement des maladies intestinales aiguës ou chroniques (nourrissons et adultes) Enterogermina® est vendu historiquement en Europe et bénéficie d une forte croissance en Amérique latine Inde Ukraine et Biélorussie Essentiale® est une préparation à base de plantes pour traiter les problèmes hépatiques elle est composée de phospholipides essentiels extraits du soja hautement purifiés et contient un pourcentage élevé de phosphatidylcholine constituant majeur de la membrane cellulaire Essentiale® est utilisé pour améliorer les symptômes tels que manque d appétit sensation d oppression au niveau de l épigastre droit lésions hépatiques d origine alimentaire et hépatites Essentiale®est vendu principalement en Russie Europe de l Est dans différents pays d Asie du Sud Est et en Chine Maalox® est une marque bien établie qui contient deux antiacides l hydroxide d aluminium et l hydroxide de magnésium Maalox® est disponible sous plusieurs présentations comprimé suspension buvable sachet offrant ainsi aux consommateurs une gamme de présentations variées et adaptées Maalox® lancé pour la première fois en France en 1972 est présent maintenant dans 55 pays en Europe en Amérique latine et dans différents pays d Asie Magne B6® est un complément alimentaire contenant du magnésium et de la vitamine B6 Magne B6® a de multiples indications thérapeutiques irritabilité anxiété troubles du sommeil problèmes de santé féminins (syndrome prémenstruel troubles de la ménopause) Magne B6® est disponible en Europe et en Russie La gamme Lactacyd® comprend plusieurs produits pour l hygiène féminine intime Lactacyd® est vendu surtout au Brésil et en Asie où la gamme qui s est dotée de plusieurs references nouvelles poursuit son développement 2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 2 Activité Pharmacie77Sanofi Document de référence 2013En complément des produits « historiques » Les produits de Chattem aux États Unis en dehors d Allegra® OTC sont principalement ACT® Gold Bond® Icy Hot® Cortizone 10® Selsun Blue® et Unisom® Les produits Oenobiol sont des compléments alimentaires pour la beauté (protection solaire minceur soins capillaires soins de la peau) le bien être (confort digestif déstressant) et la ménopause principalement commercialisés en France BMP Sunstone en Chine commercialise une marque leader de traitements pédiatriques contre la toux et le rhume Haowawa® (qui signifie « gentil bébé » en chinois) ainsi qu un portefeuille de médicaments occidentaux en vente libre et de remèdes issus de la médecine chinoise traditionnelle Minsheng Pharmaceuticals Co Ltd commercialise en Chine 21 Super Vita® un des produits leaders dans l univers des vitamines et suppléments minéraux Universal Medicare un des leaders en Inde commercialise des nutraceutiques et d autres produits incluant des vitamines antioxydants suppléments minéraux et des produits anti arthrose tels que Seacod® CoQ®10 Collaflex® et Multivit® La fin de l année 2013 a vu l extension de la commercialisation des produits Universal Medicare au Pakistan Sanofi poursuit par ailleurs son développement sur le marché des VMS (Vitamines Minéraux et Supplém ents)avec la gamme Omnivit® dans différents pays émergents de même qu avec les gammes Cenovis® et Nature s Own®sur le marché australien 1 G GénériquesSanofi a renforcé l organisation de son activité Génériques en créant la division mondiale Sanofi Génériques en octobre 2013 dont les principales missions sont de poursuivre l alignement de la stratégie du Portefeuille Génériques et la coordination des différentes plateformes génériques promouvoir la performance des Génériques à travers des indicateurs de performance de gestion spécifiques établir des Centres de référence en matière d expertise et de compétence spécifiques aux génériques En 2013 les ventes de l activité Génériques ont atteint 1 625 millions d euros en baisse de 11 9 % (ou 8 2 % à changes constants) par rapport à 2012 Cette performance a été impactée par des difficultés temporaires au Brésil ainsi que par une diminution des ventes des autogénériques de Lovenox® Aprovel® et Taxotere® Au Brésil au cours du deuxième trimestre Sanofi a établi que les niveaux de stocks de produits génériques dans les canaux de distribution étaient supérieurs à la demande (voir la section « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 1 A a Chiffre d affaires par activité Activité Génériques ») Les nouvelles commandes ont pu reprendre en août et les ventes s améliorent progressivement depuis cette date En Amérique latine Sanofi a clôturé l acquisition de Genfar SA une des principales sociétés pharmaceutiques colombiennes dont le siège est à Bogota ce qui lui a permis de développer sa présence dans les produits pharmaceutiques abordables et de qualité En Europe malgré des pressions significatives sur les prix la vente de génériques affiche une stabilité poussée par une performance quantitative généralisée menée par les pays d Europe de l Ouest notamment la France et l Italie Néanmois l évolution quantitative n a pas compensé totalement la pression sur les prix dans les pays de l Est (par exemple la République tchèque) Les pays émergents ont contribué de façon significative à la performance de 2013 avec une croissance remarquable en Russie ainsi qu en Afrique avec l expansion des produits Medreich au Nigeria et l expansion des ventes d antirétroviraux en Afrique du Sud 2 2 3 Activité Vaccins HumainsSanofi Pasteur la division vaccins de Sanofi propose une large gamme de vaccins En 2013 Sanofi Pasteur a produit plus d un milliard de doses de vaccins permettant de vacciner plus de 500 millions de personnes contre vingt maladies graves et a réalisé un chiffre d affaires de 3 716 millions d euros Le chiffre d affaires a profité de ventes record de vaccins contre la grippe notament aux États Unis et d une croissance soutenue des vaccins pédiatriques dans les pays émergents Toutefois le chiffres d affaires 2013 a été impacté par des retards d approvisionnement sur le Pentacel® et l Adacel® suite à des problèmes de production Sanofi Pasteur est un leader mondial de l industrie du vaccin en termes de ventes Aux États Unis Sanofi Pasteur est le premier fabricant de vaccins sur le segment de la grippe et de la meningite En Europe le développement et la commercialisation des vaccins est assurée par Sanofi Pasteur MSD une coentreprise présente dans 19 pays Sanofi Pasteur MSD créée en 1994 avec Merck distribue également des produits de Merck tels que le vaccin Gardasil® et le vaccin Zostavax® En 2013 le chiffre d affaires de Sanofi Pasteur MSD s est élevé à 876 millions d euros Sanofi Pasteur a développé sa présence en Asie en Amérique latine en Afrique au Moyen Orient et en Europe de l Est Sanofi Pasteur est très actif sur le segment des marchés publics à financements internationaux tels que l UNICEF la PaHO ou l Alliance GAVI 78Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 3 Activité Vaccins Humains Le tableau ci dessous détaille le chiffre d affaires par gamme de l activité Vaccins du Groupe (en millions d euros)2013Chiffre d affairesVaccins Polio Coqueluche Hib1 148Vaccins Grippe929Vaccins Méningite Pneumonie496Vaccins Rappels Adultes391Vaccins Voyageurs et autres Endémiques382Autres vaccins370Total activité Vaccins3 7161 Vaccins pédiatriques combinaisons vaccinales et vaccins contre la poliomyélite (polio)Sanofi Pasteur est un des principaux acteurs dans le domaine des vaccins pédiatriques aussi bien sur les marchés matures que sur les marchés émergents avec un large portefeuille de vaccins monovalents et de vaccins combinés permettant en une seule injection de protéger contre plusieurs maladies (jusqu à six maladies) La composition de ces vaccins varie en fonction des différents programmes de vaccination à travers le monde Pentaxim® est un vaccin combiné contre la diphtérie le tétanos la coqueluche la polio et l Haemophilus influenzae de type b (Hib) commercialisé depuis 1997 À ce jour plus de 180 millions de doses de Pentaxim® ont été distribuées dans plus d une centaine de pays et le vaccin est inclus dans les programmes nationaux de vaccination de 23 pays Hexaxim® est le seul vaccin pédiatrique 6 en 1 (hexavalent) sous forme liquide prêt à l emploi conférant une protection contre la diphtérie le tétanos la coqueluche la polio l Hib et l hépatite B En février 2013 l Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé la mise sur le marché de ce vaccin pédiatrique hexavalent dans l U E commercialisé sous le nom de marque HexyonTM dans les pays de l Europe de l Ouest par Sanofi Pasteur MSD et sous le nom de marque HexacimaTM par Sanofi Pasteur dans les pays d Europe de l Est Ce nouveau vaccin hexavalent a été commercialisé pour la première fois en juillet 2013 en Allemagne et 10 pays ont déjà introduit Hexaxim® dans leur calendrier vaccinal public ou privé Pentacel® vaccin protégeant contre cinq maladies (coqueluche diphtérie tétanos polio et Hib) a été lancé aux États Unis en 2008 Des problèmes de production ont entraîné en 2013 des retards de livraison de vaccins Pentacel®sur le marché américain Ces difficultés sont désormais résolues Les livraisons de vaccins Pentacel ont repris progressivement depuis la mi octobre 2013 Pediacel® un vaccin pentavalent entièrement liquide est la référence au Royaume Uni depuis 2004 en matière de prévention contre la diphtérie le tétanos la coqueluche la polio et l Hib Act HIB® destiné à la prévention l Hib est aussi un important vecteur de croissance au sein de la gamme pédiatrique En 2008 Act HIB® a été le premier vaccin H ibà être approuvé au Japon Quadracel® est un vaccin combiné contre la diphtérie le tétanos la coqueluche et la polio Il est proposé pour être utilisé en dose de rappel (5e dose) chez l enfant et permet d administrer la série complète des vaccinations de l enfance avec le minimum d injections possible Quadracel®est déjà commercialisé au Canada et en Australie Un essai clinique de Phase III est en cours afin de soumettre un dossier d enregistrement pour Quadracel® aux États Unis Sanofi Pasteur developpe conjointement avec Merck un vaccin combiné (vaccin 6 en 1 PR 5i) conçu pour la protection contre six maladies Ce nouveau vaccin protégera contre la diphtérie le tétanos la coqueluche la polio l Hib et l hépatite B Les études cliniques de Phase III menées aux États Unis et en Europe se sont terminées en 2013 Sanofi Pasteur est l un des premiers développeurs et fabricants mondiaux de vaccins polio sous forme orale (OPV) et sous forme injectable (IPV) L initiative mondiale pour l éradication de la poliomyélite menée par l Organisation mondiale de la Santé (OMS) et par le Fonds des Nations Unies pour l enfance (UNICEF) a placé Sanofi Pasteur en position de partenaire mondial privilégié capable de proposer des vaccins polio sous forme orale ou injectable En novembre 2013 l Alliance GAVI a annoncé son soutien pour l introduction du vaccin polio injectable (IPV) dans le programme national de vaccination des 73 pays les plus pauvres au monde L utilisation des deux vaccins polio OPV et IPV dans les programmes de vaccination devrait permettre d augmenter le niveau de protection dans les pays les plus à risque de résurgence de la maladie Le soutien de l Alliance GAVI est essentiel à la bonne mise en uvre des recommandations du groupe stratégique consultatif d experts de l OMS (SAGE) i e à l introduction d au moins une dose d IPV dans les programmes nationaux de vaccination de tous les pays avant fin 2015 Par conséquent 279Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 3 Activité Vaccins HumainsSanofi Pasteur s attend à une augmentaion substantielle de l utilisation de l IPV dans les cinq prochaines années Sanofi Pasteur travaille donc actuellement à l augmentation de ses capacités de production d IPV afin de répondre à la demande croissante Shantha Biotechnics (Shantha) en Inde poursuit actuellement sa requalification par l Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour Shan5TM vaccin combiné contre la diphtérie le tétanos la coqueluche l Hib et l hépatite B Shantha travaille en étroite collaboration avec Sanofi Pasteur pour améliorer les étapes clés de la production des composants antigéniques du vaccin Le processus à suivre pour retrouver le statut de préqualification a été discuté avec l OMS et les autorités réglementaires indiennes Si les résultats des essais cliniques en cours sont positifs Shan5 TM devrait obtenir à nouveau la préqualification de l OMS en 2014 2 GrippeSanofi Pasteur est un leader mondial dans la production et la commercialisation des vaccins contre la grippe avec plus de 200 millions de doses livrées en 2013 Au cours des dernières années la demande en vaccins contre la grippe a fortement augmenté dans différents pays en particulier aux États Unis au Brésil et au Mexique La demande mondiale pour ces vaccins devrait continuer à croître dans les dix années à venir en raison d une attention accrue portée à cette maladie de la croissance des marchés émergents et de recommandations gouvernementales élargies en matière d immunisation Sanofi Pasteur poursuit ses efforts pour répondre à la demande croissante de vaccins contre les grippes pandémique et saisonnière grâce au lancement de vaccins innovants adaptés aux besoins spécifiques des patients Cette strategie de differenciation renforce la position de leader de Sanofi Pasteur sur le marché du vaccin contre la grippe avec le lancement des nouveaux produits suivants le vaccin antigrippal Fluzone® High Dose commercialisé depuis 2010 aux États Unis a été conçu spécialement pour induire une réponse immunitaire plus forte chez les personnes âgés de 65 ans et plus En août 2013 Sanofi Pasteur a reçu les résultats préliminaires d une étude àlarge echelle réalisée chez des personnes de 65 ans et plus montrant un bénéfice clinique supérieur du vaccin Fluzone® High Dose par rapport au vaccin Fluzone pour prévenir la grippe (Fluzone®High Dose est 24 % plus efficace que le vaccin Fluzone®) Depuis son lancement la croissance des ventes de ce nouveau vaccin a été forte et s est confirmée au cours de l année 2013 le vaccin Fluzone® ID (intradermique) suite à son lancement aux États Unis en 2012 poursuit sa croissance Les avantages de ce vaccin sont en particulier sa commodité et sa facilité d administration Ce vaccin contre la grippe saisonnière commercialisé sous les noms de Fluzone® ID d Intanza® et IDflu® est désormais autorisé à la vente au Canada en Australie en Europe et aux États Unis ainsi que dans plusieurs autres pays le vaccin Fluzone® QIV est un vaccin grippe inactivé quadrivalent contenant deux antigènes de type A et deux antigènes de type B Par rapport au vaccin trivalent l ajout d une deuxième souche B dans le vaccin permettra d augmenter la protection contre les souches les plus courantes En juin 2013 Sanofi Pasteur a obtenu l autorisation de la FDA de commercialiser Fluzone QIV®aux États Unis pour les enfants de plus de 6 mois les adolescents et les adultes Sanofi Pasteur a récemment pris la décision de retirer la demande d autorisation du vaccin QIVsoumise en Europe via une procédure décentralisée afin de mettre à jour la section pharmaceutique à la demande des autorités A l occasion de cette mise à jour Sanofi Pasteur va étendre la population cible aux enfants de 36 mois Une étude de Phase III débutera en 2014 avec l objectif de fournir les données appropriées 3 Vaccins de rappel chez l adulte et l adolescentDe nombreux pays recommandent désormais la vaccination contre la coqueluche chez les adolescents et les adultes Ces recommandations ainsi que la multiplication des actions de sensibilisation ont permis d augmenter ces dernières années la vaccination de rappel coqueluche Adacel® le premier vaccin de rappel trivalent adolescent et adulte contre la diphtérie le tétanos et la coqueluche a été approuvé et lancé aux États Unis en 2005 Depuis son lancement aux Etats Unis plus de 100 millions de doses d Adacel® ont été vendues Ce vaccin qui joue un rôle majeur dans la lutte contre la coqueluche permet non seulement de prévenir la maladie chez les adultes et les adolescents mais également d interrompre le cycle de transmission affectant les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés ou seulement partiellement vaccinés Adacel® est desormais homologué dans plus de 60 pays Repevax® (également commercialisé sous le nom de marque Adacel® Polio) est un vaccin combiné qui associe les bénéfices du vaccin Adacel® à ceux du vaccin polio Ce produit répond aux besoins des pays qui recommandent à la fois la vaccination contre la coqueluche et la vaccination contre la polio chez l adolescent et l adulte Ce vaccin est actuellement enregistré dans plus de 30 pays 4 Méningite et pneumonieSanofi Pasteur est à la pointe du développement des vaccins contre la méningite et a été la première société en 2005 à proposer un vaccin conjugué quadrivalent contre la méningite à méningocoque Menactra® considérée comme la forme la plus mortelle de méningite dans le monde En avril 2011 la FDA a élargi l autorisation de mise sur le marché de Menactra® aux enfants de neuf 80Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 4 Activité Santé Animale mois Menactra® est désormais indiqué pour les sujets de neuf mois à 55 ans aux États Unis au Canada en Arabie Saoudite et dans de nombreux autres pays d Amérique latine du Moyen Orient et de la région Asie Pacifique Sanofi Pasteur développe un vaccin conjugué méningococciquede deuxième génération utilisant une nouvelle technique de conjugaison Les résultats des études de Phase II ont démontré l efficacité et l inocuité de ce vaccin Sanofi Pasteur continue le développement de ce vaccin afin de permettre son utilisation dans une plus large tranche d âge ainsi que la flexibilité des schémas de vaccination 5 Vaccins destinés aux voyageurs et aux zones endémiquesLa gamme de vaccins de Sanofi Pasteur destinés aux voyageurs et aux zones endémiques est la plus vaste du marché et comprend des vaccins contre l hépatite A la fièvre typhoïde le choléra la fièvre jaune l encéphalite japonaise la rage ainsi que des immunoglobulines Ces vaccins et sérums utilisés dans les zones endémiques des pays en développement sont à l origine d importants partenariats avec certains gouvernements et organisations telles que l UNICEF Cette gamme est également destinée aux voyageurs et aux militaires devant se rendre dans des zones endémiques Dans le domaine des vaccins destinés aux voyageurs et aux zones endémiques Sanofi Pasteur est leader mondial sur la plupart de ces marchés (source estimation interne) En décembre 2009 Shantha a lancé Shanchol le premier vaccin oral contre le choléra fabriqué en Inde destiné aux enfants et aux adultes ShancholTM a été préqualifié par l OMS en 2011 un stock de sécurité de plus de deux millions de doses à été approuvé par l OMS en 2013 Le dernier vaccin de cette gamme I mojev® vaccin contre l encéphalite japonaise a été lancé avec succès en Australie et en Thaïlande en décembre 2012 pour les sujets agés de 12 mois et plus puis lancé en 2013 en Malaisie et aux Philippines Une variation pour utilisation à partir de l age de 9 mois à été déposée elle est en cours d approbation dans la zone Asie Pacifique 6 Autres produitsLa croissance sur les autres produits est principalement générée par VaxSer ve qui est un distributeur spécialisé sur le marché américain VaxSer ve propriété de Sanofi Pasteur est un actif stratégique permettant d être à l écoute des besoins des patients et d offrir une large gamme de produits (vaccins Sanofi Pasteur et autres produits) 2 2 4 Activité Santé AnimaleL activité Santé Animale du Groupe est menée via Merial qui est l une des premières sociétés de produits de santé animale dans le monde (source Vetnosis) Cette entreprise est dédiée à la recherche au développement à la fabrication à la commercialisation de produits pharmaceutiques et de vaccins innovants destinés à être utilisés par les vétérinaires les agriculteurs et les propriétaires d animaux Merial propose une gamme complète de produits permettant d améliorer la santé le bien être et les performances de nombreux animaux (animaux d élevage et de compagnie) Merial a réalisé un chiffre d affaires net de 1 985 millions d euros en 2013 Merial est devenu une activité à part entière de Sanofi à la suite de l annonce conjointe par Merck et Sanofi en mars 2011 de la fin de leur accord visant à créer une nouvelle coentreprise dans la santé animale en combinant leurs activités de santé animale respectives (voir note D 2 aux états financiers consolidés) La gamme de produits vétérinaires comporte quatre principaux segments les parasiticides les agents anti infectieux d autres produits pharmaceutiques (tels que les anti inflammatoires les antiulcéreux etc ) et les vaccins Les produits de Merial réalisant les plus fortes ventes sont Frontline® un produit antiparasitique topique destiné à éliminer les puces et les tiques chez les chiens et les chats le produit vétérinaire le plus vendu dans le monde (source Vetnosis 2011) Heartgard® un parasiticide destiné à contrôler les vers du c ur chez les animaux de compagnie Ivomec® un parasiticide destiné à contrôler les parasites internes et externes chez les animaux d élevage Vaxxitek® un vaccin vecteur de haute technologie qui protège les poulets contre la bursite infectieuse aviaire (IBD) et la maladie de Marek Previcox® un anti inflammatoire très sélectif inhibiteur COX 2 pour soulager les douleurs et contrôler l inflammation chez le chien Eprinex® un parasiticide destiné aux animaux de production et Circovac® un vaccin contre le PCV2 (circovirus porcin de type 2) Merial joue un rôle important dans les activités de santé publique vétérinaire des gouvernements un peu partout dans le monde Merial est le leader mondial des vaccins contre la fièvre aphteuse contre la rage et contre la fièvre catarrhale (source Vetnosis 2011) En 2013 la gamme de produits antiparasitique pour animaux de compagnie de Merial s est étendu avec l approbation en septembre 2013 par la FDA et en février 2014 par l EMA de NexGardTM (afoxolaner) comprimés à mâcher à administrer une fois par mois pour le traitement curatif et préventif des infestations par les puces et les tiques chez le chien adulte et le chiot Le produit a été lancé aux États Unis en janvier 2014 l approbation en décembre 2013 par l EMA en Europe de Broadline un traitement antiparasitaire interne et externe préventif et curatif à large spectre pour chat valable dans toute l Union européenne Broadline combine 4 principes actifs et protège les chats pendant un mois Le brevet du fipronil principe actif de Frontline® a expiré en 2009 sur plusieurs marchés européens notamment la France l Allemagne l Italie le Royaume Uni ainsi qu au Japon ayant aussi expiré en août 2010 aux États Unis Sur les marchés où le brevet du fipronil a expiré les produits Frontline® sont encore protégés par des brevets de formulation (liés à des combinaisons) qui expirent au 281Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement Mond eplus tard en 2017 en Europe (août 2016 aux États Unis) Frontline® est également protégé par des brevets de méthodes d utilisation aux États Unis et dans la zone de brevet européen (Allemagne France Italie et Royaume Uni) jusqu en mars 2018 Comme pour les produits pharmaceutiques à usage humain la protection brevetaire de produits de santé animale dure 20 ans à compter de la date de dépôt du brevet D un point de vue réglementaire en Europe les produits vétérinaires (produits pharmaceutiques et vaccins) disposent d une exclusivité réglementaire de huit ans pour les données et de dix ans pour la commercialisation Aux États Unis les vaccins vétérinaires ne disposent d aucune exclusivité Pour les produits pharmaceutiques vétérinaires ceux approuvés par l Environmental Agency (EPA) disposent d une exclusivité réglementaire de dix ans avec la possibilité d obtenir cinq ans d exclusivité supplémentaire durant lesquels un génériqueur devrait dédommager l innovateur s il cite ses données Pour les produits pharmaceutiques approuvés par la FDA cinq ans d exclusivité réglementaire sont attribués pour une nouvelle entité chimique et trois ans pour un principe actif déjà approuvé En juin 2013 Merial a finalisé l acquisition de la division de santé animale de l entreprise indienne Dosch Pharmaceuticals Private Limited permettant à Merial de s implanter sur ce marché stratégique de la santé animale en pleine croissance dans le pays Dosch Pharmaceuticals commercialise 86 produits sous 50 marques pour les ruminants la volaille et les animaux de compagnie La performance de 2013 a été impactée par la baisse des ventes de Frontline® aux États Unis et en Europe principalement à cause de mauvaises conditions climatiques et d une concurence croissante Le reste du portefeuille de Merial est en croissance notamment soutenue par la franchise aviaire (notamment Vaxxitek®) et les vaccins pour animaux de compagnie Les principaux marchés de Merial se trouvent aux États Unis en France au Brésil en Italie au Royaume Uni en Australie en Allemagne au Japon en Espagne en Chine et au Canada Les « Marchés Émergents » représentent désormais 30 % du chiffre d affaires total de Merial avec notamment la Chine en croissance de 18 % en 2013 2 2 5 Recherche et développement MondeLa mission de l organisationR&D Monde est de découvrir et de développer des produits de santé pour prévenir soigner ou traiter les maladies Notre engagement au quotidien est de répondre aux besoins des patients de leur fournir les solutions thérapeutiques adéquates pour améliorer leur bien être et prolonger leur vie Pour répondre au mieux à ces challenges l organisation R&D a évolué vers une structure R&D intégrée couvrant un large éventail d aires thérapeutiques et de pathologies qui représentent pour la population en général et les systèmes de santé en particulier une charge de plus en plus lourde Ceci inclut La Pharmacie (voir section 2 2 5 2 ci après) le diabète Le diabète est un problème de santé croissant dans le monde entier La prévalence globale actuelle du diabète est d environ 366 millions de personnes ce chiffre devant dépasser 500 millions de personnes d ici à 2030 (source www idf org) Malgré de nombreuses solutions thérapeutiques les personnes diabétiques ont un risque de mort prématurée accru et un risque de complications et d affaiblissement ayant un impact négatif sur leur qualité de vie faisant peser des coûts très importants sur les systèmes de santé les maladies cardiovasculaires Malgré les avancées médicales les maladies cardiovasculaires sont la cause du plus grand nombre de décès dans le monde Chaque année 17 millions de décès sont liés à des maladies cardiovasculaires et ces chiffres pourraient doubler dans les 25 prochaines années avec le vieillissement de la population et du fait de la croissance des maladies métaboliques (source OMS 2008) l oncologie Le cancer reste une cause majeure de décès dans le monde (7 millions chaque année) Le nombre de décès devrait atteindre 13 millions en 2030 (source OMS 2008) Si des progrès ont été établis dans le traitement de certains cancers il y a un fort besoin de nouvelles thérapies les maladies auto immunes (dont la sclérose en plaques) Les maladies immunes correspondent à un dysfonctionnement du système immunitaire induisant une suractivation ou une sous activation Elles peuvent être d origine congénitale ou acquise Plus de 150 maladies auto immunes d origine congénitale ont été identifiées et les chiffres pour les désordres acquis sont encore plus élevés (source International Union of Immunological Societies 2007) les maladies associées au vieillissement de la population La proportion croissante de personnes âgées dans la population globale conduit à l augmentation des pathologies dégénératives liées à l âge et a de lourdes implications sur les systèmes de santé Les personnels soignants les systèmes de santé et les pays doivent faire face aux besoins grandissants des personnes âgées partout dans le monde les maladies infectieuses Elles correspondent à des besoins médicaux non couverts significatifs et critiques à la fois dans les pays développés et ceux en voie de développement Les infections nosocomiales sont un souci majeur pour les systèmes de santé publique des pays industrialisés Chaque année aux États Unis 82Document de référence 2013 Sanofi21 7 million de personnes sont victimes d une infection nosocomiale bactérienne Dans les pays à faible revenu les causes principales de mortalité sont liées à des infections pulmonaires à la tuberculose et à la malaria les maladies rares Environ 7 000 maladies rares sont connues et de nouvelles maladies sont découvertes chaque année Les maladies rares touchent entre 25 et 30 millions de personnes aux États Unis et 30 millions en Europe (source European Organization for Rares Diseases) Les Vaccins (voir section 2 2 5 3 ci après) La Santé Animale Pour accomplir notre mission atteindre nos objectifs et fournir les meilleures solutions thérapeutiques nous mettons tout en uvre pour apporter l innovation aux patients et construire un portefeuille de produits de haute valeur La valeur médicale la qualité scientifique et l efficacité opérationnelle sont les fondements de notre stratégie Nous nous concentrons sur les projets qui ont le potentiel d apporter aux patients et aux systèmes d assurance sociale la meilleure valeur médicale associée à une réduction des coûts de santé pour les sociétés À travers la médecine translationnelle qui permet de valider aussi tôt que possible chez l homme les hypothèses de la recherche nous pouvons traduire plus rapidement et de façon plus efficace dans la pratique médicale les découvertes de la recherche fondamentale et améliorer ainsi la qualité scientifique de nos projets L innovation ouverte et les larges processus de collaboration engagés à travers le monde nous ont aidé à apporter aux patients les solutions thérapeutiques les meilleures et les plus innovantes Enfin la mise en uvre d un nouveau modèle opérationnel qui permet aux projets de progresser de façon optimale et ceci plus particulièrement pendant les phases de développement clinique conduit à une amélioration notable de notre efficacité à fournir plus rapidement aux patients les solutions thérapeutiques les plus adéquates 1 OrganisationDepuis quelques années maintenant nous avons évolué d une organisation R&D purement pharmaceutique vers un modèle plus gobal et intégré de Recherche et Développement où les forces sont combinées pour répondre à la grande diversité des besoins Sanofi Pharma R&D dédiée à la recherche et au développement de médicaments à usage humain C est une organisation par projets constituée de deux divisions (Diabète et Oncologie ) une unité de lancement (PCSK9) et des Unités Thérapeutiques Stratégiques (TSU) assistées par des plateformes scientifiques responsables des aspects opérationnels de la R&D Genzyme R&D qui possède une forte expertise dans le domaine des maladies rares est maintenant totalement intégrée dans Sanofi Pharma R&D Sanofi Pasteur R&D a pour mission de rechercher dans le domaine des vaccins de nouvelles approches et technologies pour traiter les pathologies infectieuses Ses priorités incluent les nouveaux vaccins l amélioration de vaccins existants la combinaison de vaccins les systèmes d administration innovants Merial R&D dédiée à la production de produits de santé animale efficaces innovants bien tolérés et peu coûteux Bien qu il y ait des spécificités différentes entre les pathologies humaines et animales il y a aussi beaucoup de synergies potentielles ce qui ouvre un large champ de recherche possible Nous avons créé des pôles d innovation également dénommés « hubs» structures centrées géographiquement dans quatre régions Amérique du Nord Allemagne France et Asie Notre R&D repose désormais sur une organisation en réseau ouvert permettant l optimisation des ressources du Groupe au sein d un écosystème local et un accès plus efficace à l innovation à partir de sources multiples 2 PharmacieEn 2013 la R&D a poursuivi l évaluation rigoureuse et détaillée du portefeuille de produits Les projets ont été évalués selon deux critères principaux Ces critères permettent à l équipe d encadrement de rapidement comprendre comment le portefeuille se positionne en termes d innovation de besoins de santé non satisfaits de risques et de valeurs Ils peuvent être résumés comme suit valeur médicale relative elle tient compte de l étendue des besoins médicaux non couverts des dynamiques de marché et de la probabilité d obtenir des conditions satisfaisantes de commercialisation application scientifique elle inclut le niveau d innovation et l application des avancées scientifiques incluant la probabilité de succès dans le développement Le périmètre du portefeuille clinique à la date de publication de ce document résulte d un certain nombre de décisions prises durant ces revues de l entrée de composés provenant de la recherche interne ou de l extérieur via des acquisitions collaborations ou partenariats Les efforts de développement de Sanofi sont exposés à des risques et des incertitudes inhérents à tout programme de développement de nouveaux produits Voir notamment la section « 3 1 8 Facteurs de risque 2 Risques liés à l activité du Groupe Le Groupe pourrait ne pas réussir à renouveler suffisamment son portefeuille de produits grâce à son activité de R&D» et « le Groupe peut ne pas parvenir à identifier des opportunités de développement externes ou à réaliser les bénéfices attendus de ses investissements stratégiques » ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement Monde 283Sanofi Document de référence 2013Le tableau ci dessous présente les nouveaux produits en développement clinique Phase IPhase IIPhase III enregistrementPrise en charge du DiabèteProgramme d Insuline biosimilaireLyxumia® (lixisenatide)Lixilan® (lixisenatide insuline glargine)U300OncologieSAR125844SAR153192SAR245408SAR260301SAR307746SAR405838SAR566658SAR650984SAR245409SAR256212SAR3419Maladies cardiovasculairesfresolumimabAlirocumabMaladies auto immunes(dont sclérose en plaques)SAR113244SAR252067SAR100842SAR156597SAR339658dupilumabLemtrada (alemtuzumab)sarilumabAubagio® (teriflunomide)Maladies associées au vieillissementSAR228810SAR391786Maladies infectieuses ferroquine(combo OZ439) SAR279356Maladies raresGZ402665GZ402666GZ402671Cerdelga (eliglustat)patisiran (SAR438027)OphtalmologieGZ402663StarGenTMUhsStatTMRetinoStat®sarilumab (uveïte)ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement MondeLes études de Phase I sont les premières études réalisées chez l homme chez des volontaires en bonne santé Elles visent à évaluer le profil de tolérance la pharmacocinétique (la façon dont le produit est distribué et métabolisé dans l organisme et comment il est éliminé) et lorsque c est possible le profil pharmacodynamique (comment le produit peut interagir sur certains récepteurs) du nouveau médicament Les études de Phase II sont les premières études contrôlées réalisées chez un nombre limité de patients dans des conditions strictement définies et surveillées elles visent à montrer l efficacité et la sécurité à court terme et à déterminer la dose et le protocole d administration pour les études de Phase III Les études de Phase III ont pour principal objectif la démonstration ou la confirmation du bénéfice thérapeutique et de la tolérance du nouveau médicament dans la population cible et pour une indication donnée Elles sont conçues pour fournir les bases nécessaires à l homologation 2 A Prise en charge du DiabèteLixisenatide (Lyxumia®) est déjà enregistré dans l Union européenne et dans plusieurs autres pays en dehors des États Unis et présenté dans la section ci dessus « Activité Pharmacie Principaux Produits Pharmaceutiques » Les principa ux produits en Phase III de développementclinique dans le domaine du diabète sont La nouvelle insuline U300 Une nouvelle formulation d insuline glargine a montré en cours d étude de Phase I un profil pharmacodynamique amélioré une cinétique plus longue et plus stable et une activité plus plate que Lantus® avec la possibilité d obtenir un bon contrôle glycémique avec moins d hypoglycémie Le programme de Phase III en cours comporte quatre études (EDITION I II III et IV) et deux études chez les patients japonais (EDITION JP I et JPII) Ce programme évalue auprès de populations variées la tolérance au U300 et son efficacité comparées à Lantus® Les résultats d EDITION I et II ont montré un niveau similaire de contrôle 84Document de référence 2013 Sanofi2glycémique entre U300 et Lantus® avec systématiquement pour U300 une réduction du risque d hypoglycémie Dans les études ÉDITION III IV et JPI des résultats similaires ont été obtenus pour les deux groupes sur le contrôle de la glycémie Dans ÉDITION III la proportion des patients affectée par les épisodes hypoglycémiques nocturnes (sévères ou confirmés) a été inférieure dans le groupe U300 mais la différence n est pas statistiquement significative L analyse de ce critère n avait pas été prévue dans les analyses principales des études ÉDITION IV et JPI Lixilan®Lixilan® association fixe d insuline glargine et de lixisénatide est également en cours de développement clinique Une étude preuve du concept comparant le contrôle glycémique atteint avec Lixilan versus l insuline glargine seule pendant 24 semaines a été achevée Le programme d études de Phase III de Lixilan® a débuté au premier trimestre 2014 avec deux études cliniques l étude LixiLan O chez les patients insuffisamment contrôlés sous antidiabétiques oraux l étude LixiLan L chez les patients non contrôlés sous insuline basale Lixilan® devrait être la première association d insuline basale GLP 1 en une seule injection quotidienne commercialisée aux Etats Unis Sanofi Diabète maintient de façon significative un réseau de collaborations R&D avec le monde académique institutionnel incluant des partenariats avec le centre de diabète Joslin (une filiale de la Harvard Medical School) la Charité de Berlin et le centre Helmholtz de Munich Des collaborations aved l hôpital Gentofte (Copenhague) et une compagnie de biotechnologie danoise Gubra spécialisée dans les hormones digestives ont été conclues récemment Une collaboration sur des capteurs de glucose implantables et innovants a été étendue Sanofi et JDRF continuent le financement conjoint de projets innovants sélectionnés dans le domaine de la recherche sur le diabète de type I 2 B OncologieLes principaux produits actuellement en Phase II de développement clinique sont SAR256212 (MM 121) Dans le cadre d un accord exclusif de collaboration et de licence Merrimack et Sanofi codéveloppent le SAR256212 anticorps monoclonal totalement humanisé ciblant ErbB3 ErbB3 a été identifié comme un élément essentiel à la croissance et la survie tumorale SAR256212 est en Phase II de développement dans les cancers du sein du poumon et de l ovaire SAR245409 (XL765) est concédé en licence par Exelixis Inc et il est développé par Sanofi Cet agent administré par voie orale est un inhibiteur de la phosphoinositide 3 kinase (PI3K) et il agit aussi contre la cible de la rapamycine des mammifères (mTOR) Une étude de Phase II en monothérapie dans le lymphome du manteau le lymphome folliculaire la leucémie lymphoïde chronique et lymphome à grande cellule est en cours Coltuximab ravtansine (SAR3419)est un conjugué d Anticorps Médicament (ADC) chargé de maytansin anti CD19 concédé en licence par Immunogen Inc Il est enPhase II dans les tumeurs malignes à cellules B lymphomes diffus récurrent réfractaire à grandes cellules (DLBCL lymphome de type agressif) avec l objectif de confirmer l activité clinique à la fois en monothérapie et en combinaison avec le Rituximab ( Rituxan® anti CD20 mAb) Principaux produits en phase précoce SAR245408(XL147) aussi concédé en licence par Exelixis Inc est développé par Sanofi La nouvelle formulation (comprimé de la forme polymorphique E) de cet inhibiteur de la phosphoinositide 3 kinase (PI3K) est en cours d évaluation dans une étude de Phase I SAR650984est un anticorps monoclonal (Immunoglobuline nue humanisée IgG1) concédé en licence par Immunogen Inc Il se lie sélectivement à l antigène de surface CD38 largement exprimé dans les cellules cancéreuses de myélome multiples et d autres tumeurs malignes hématologiques Le programme est actuellement en Phase I avec deux études en cours une en monothérapie et une en association avec lénalidomide dexaméthasone chez des patients souffrant de rechutes de myélome multiple et lourdement prétraités Deux produits SAR260301 (inhibiteur sélectif PI3K)etSAR405838 (antagoniste P53 HDM2) ont rejoint les programmes de Phase I Une étude de Phase I pour la nouvelle combinaison SAR405838 pimasertib dans le traitement des tumeurs solides a été initée Projets arrêtés en 2013 Iniparib (SAR240550 BSI 201) Ce projet dont la Phase III initiale dans le cancer du sein triple négatif avait montré des résultats négatifs en 2011 a été arrêté à la suite de nouveaux résultats négatifs dans une étude de Phase III dans le cancer avancé pulmonaire epidermöide non à petites cellules et de résultats non conclusifs dans deux études de Phase II dans le cancer de l ovaire Fedratinib(SAR302503 TG101348) acquis lors de l achat de TargeGen Inc en 2010 a été développé exclusivement par Sanofi Fedratinib est une petite molécule sélective inhibitrice de la kinase JAK2 administrée par voie orale Sanofi a annoncé récemment sa décision d arrêter tous les essais clinqiues et d annuler les projets de soumission à la suite de cas observés d encéphalopathie de Wernicke chez des patients inclus dans des essais fedratinib Des analyses minutieuses du rapport bénéfice risque ont montré que le risque encouru par les patients l emportait sur le bénéfice que le produit pourrait leur apporter ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement Monde 285Sanofi Document de référence 20132 C Maladies Cardiovasculaires Alirocumab (SAR236553) développé en collaboration avec Regeneron des résultats positifs d une étude de Phase III (ODYSSEY mono) réalisée avec alirocumab anticorps monoclonal ciblant la proprotéine convertase subtilisin kexin type 9 (PCSK 9) ont été obtenus en 2013 La réduction moyenne du LDL C cholestérol entre labaseline et la semaine 24 considérée comme critère principal d efficacité de l étude a été significativement plus élevée chez les patients randomisés sous alirocumab par comparaison aux patients sous ezetimibe Au cours de cet essai qui offrait la possibilité d augmenter les doses pour les patients qui n atteindraient pas un niveau de 70 milligrammes decilitre (mg dL) de LDL C la majorité des patients est restée sous la dose initiale de de 75 milligrammes (mg) d alirocumab Un large programme clinique dePhase III (ODYSSEY 14 études) est en cours pour évaluer l efficacité du produit dans différentes populations De nouveaux résultats sont attendus au cours du deuxième et du troisième trimestre 2014 Sanofi et Regeneron ont été informés par la FDA d un effet indésirable de type neurocognitif survenu dans la classe des inhibiteurs PCSK 9 Ce type d effet indésirable neurocognitif a aussi été associé avec l utilisation des statines dans les traitements visant à réduire le cholesterol LDL Les deux sociétés ne savent pas dans quelles conditions la FDA a été informée de ces effets indésirables et s ils sont apparus au cours d essais en monothérapie ou en association avec des statines ou avec un autre produit destiné à réduire le cholestérol d un nouveau candidat médicament La FDA a demandé à Sanofi et Regeneron de faire une évaluation des potentiels effets indésirables neurocognitifs à travers le programme global de développement d alirocumab et plus particulièrement dans les études long terme En outre la FDA a demandé à être informée de la faisabilité de réalisation de tests neurocognitifs dans au moins un sous groupe de patients de l essai O DYSSEY OUTCOMES ou dans d autres essais de Phase III long terme Alors qu aucun signe relatif à un potentiel effet indésirable neurocognitif lié à alirocumab n est connu des deux sociétés le développement d alirocumab pourrait être retardé ou interrompu ou sa valeur commerciale diminuée ceci impactant sévèrement les futurs investisseurs si ce type d effet indésirable ou un autre était détecté Fresolumimab (GZ402669 Genzyme) antagoniste TGF ß est en Phase II dans le traitement de la glomérulosclérose segmentaire focale (FSGS) 2 D Maladies auto immunes et sclérose en plaques Lemtrada (Alemtuzumab) anticorps monoclonal humain ciblant l antigène CD52 a été développé et enregistré en Europe (dossier en discussion aux États Unis) pour traiter les patients souffrant de rechutes de scléroses en plaques (MS) Les activités actuelles de développement sont présentées dans la section « Activité Pharmacie Principaux Produits Pharmaceutiques » ci dessus Aubagio®(Teriflunomide) agent immunomodulateur administré en une prise par jour est approuvé aux États Unis et en Europe dans le traitement de la sclérose en plaques Les activités actuelles de développement sont présentées dans la section « Activité Pharmacie Principaux Produits Pharmaceutiques » ci dessus Sarilumab (SAR153191) anticorps monoclonal dirigé contre le recepteur Interleukin 6 (anti IL 6R mAb) issu de l alliance avec Regeneron est en Phase III chez l adulte souffrant d arthrite rhumatoïde (RA) modérée à sévère Le programme de Phase III qui évalue deux doses comprend une étude terminée et quatre études en cours SARIL RA TARGET évaluant les effets de sarilumab en association avec les traitements DMARD (Disease modifying anti rheumatic drug) chez des patients souffrant d une RA active et qui sont non répondeurs ou intolérants au traitement par les antagonistes de facteur de nécrose tumorale alpha (TNF Tumor Necrosis factor ) sur la réduction des signes et des symptômes à 24 semaines et sur l amélioration des fonctions physiques après 24 semaines SARIL RA ASCERTAIN étude de tolérance versus calibrateur évaluant sarilumab et tocilizumab en association avec les traitements DMARD chez des patients souffrant de RA et non répondeurs ou intolérants aux anti TNF alpha sur une période de 24 semaines SARIL RA EXTEND inclus les patients ayant participé à l étude MOBILITY et sur invitation les patients actuels des études TARGET et ASCERTAIN L objectif de cette étude est d évaluer dans une phase d extension non contrôlée l efficacité et la tolérance long terme de sarilumab associé aux DMARD chez des patients souffrant d une RA active SARIL RA COMPARE évalue la stratégie d utiliser l inhibition IL 6 du sarilumab en association avec le MTX chez des patients ayant présenté une réponse inadéquate à l association en ouvert adalimumab + MTX après 16 semaines de traitement Les patients identifiés comme répondeurs inadéquats sont ensuite randomisés dans une seconde phase inhibiteur TNF alpha (etanercept) + MTX ou sarilumab + MTX Des études complémentaires du programme clinique SARIL RA doivent être initiées en 2014 Dupilumab (SAR231893) anticorps monoclonal dirigé contre le recepteur Interleukin 4 alpha (anti IL 4R alpha) issu de l alliance avec Regeneron est actuellement développé dans deux indications Le Dupilumab module la signalisation des voies IL 4 et IL 13 L indication « dermatite atopique » entrera en Phase III au quatrième trimestre 2014 L indication asthme entrera en Phase III au deuxième trimestre 2014 ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement Monde 86Document de référence 2013 Sanofi2 SAR339658(GRB500) anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur intégrine VLA 2 (Very Late Antigen 2) est issu d une licence avec Glenmark Pharmaceuticals signée en mai 2011 Les premières indications sont les maladies inflammatoires du tube digestif telles que la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn Le produit avait achevé avec succès sa Phase I en 2010 et il est entré en Phase IIa en 2012 Les inclusions se sont poursuivies en 2013 SAR100842 (Genzyme antagoniste du recepteur LPA1) une étude de Phase II A dans le traitement de la sclérodermie systémique a commencé en 2013 et elle est actuellement en cours SAR156597 (Genzyme anticorps monoclonal humain bi spécifique ciblant les cytokines IL 4 and IL 13 cytokines) est actuellement en Phase II A dans le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique 2 E Maladies associées au vieillissement Un produit est entré en Phase II de développement clinique SAR391786 REGN1033 (anticorps monoclonal Anti GDF8 dans le traitement de la sarcopénie) en collaboration avec Regeneron Un produit a terminé la partie administration en dose unique croissante de la Phase I dans le traitement de la maladie d Alzheimer (AD) et a commencé la phase en administrations répétées SAR228810 (anticorps monoclonal anti protofibrillar AB pour le traitement des patients ayant une déterioration moyenne des fonctions cognitives induite par une maladie d Alzheimer Trois produits ont été arrêtés SAR110894 (antagoniste des récepteurs H3 dans le traitement de la maladie d Alzheimer) SAR113945 (inhibiteur de la kinase IKK ß dans le traitement de l ostéoarthrite par administration intra articulaire) SAR292833(antagoniste TRPV3 dans le traitement oral de la douleur chronique) 2 F Maladies Infectieuses Ferroquine OZ439 combinaison pour le traitement du paludisme (partenariats avec la société Medicines for Malaria Venture (MMV)) La ferroquine est une nouvelle 4 aminoquinoline développée dans le traitement des crises aiguës de paludisme sans complication La ferroquine est active vis à vis de souches de Plasmodiumsensibles et résistantes à la chloroquine En raison de sa demi vie prolongée elle peut s intégrer aux traitements en dose unique des deux formes vivax et falciparum de paludisme OZ439 est un agent antipaludéen (peroxyde synthétique) développé par MMV et destiné à être utilisé en traitement en dose unique chez l homme Une étude de Phase I avec l association des deux produits a été réalisée en 2013 La Phase II B de cette même combinaison devrait commencer au second semestre 2014 SAR279356 (premier d une nouvelle classe d anticorps monoclonaux humains pour la prévention et le traitement deS aureus S epidermidis E coli Y pestis et autres infections sévères) La Phase I s est terminée avec succès début 2011 et plusieurs études précliniques extensives permettant de légitimer l activité du produit dans la prévention des infections nosocomiales ont été conduites Elles vont servir de support à l étude de Phase II de preuve d activité 2 G Maladies Rares (Genzyme) Cerdelga (eliglustat) thérapie de réduction de substrat pour le traitement de la Maladie de Gaucher de type 1 Ce produit administré par voie orale sous forme de gélule propose une alternative au traitement par injections bihebdomadaires Eliglustat a été soumis pour approbation en Europe et aux États Unis en septembre 2013 En novembre 2013 la FDA a atttribué au dossier un statut de revue prioritaire (Fast Track status) L enregistrement est attendu pour le second semestre 2014 Patisiran (SAR438027) (inhibition mRNA Alnylam ALN TTR02) Genzyme a conclu un contrat de licence exclusif avec la société Alnylam ALN TTR programs pour la région Asie Pacifique Japon en octobre 2012 Les résultats de Phase I des produits ALN TTR01 et ALN TTR02 ont été publiés dans le NewEngland Journal of Medicine (août 2013) Les résultats montrent que les thérapies RNAi ciblant la transthyretin (TTR) protéine resposable de l amyloïdose à médiation TTR induisent une chute rapide dose dépendante durable et spécifique de la TTR Le programme de phase III vient de commencer Une étude de Phase I chez des sujets japonais devrait commencer début 2014 Les droits d exclusivité territoriales de Genzyme pour les programmes ALN TTR ont été étendus au reste du monde à l exception de l Amérique du Nord et de l Europe occidentale le 13 janvier 2014 GZ402665 (rhASM) thérapie de remplacement enzymatique visant le traitement de la maladie de Niemann Pick Une étude de Phase Ib a été lancée début 2013 Les inclusions de l étude de Phase Ib se sont terminées en juillet 2013 GZ402666(Neo GAA) en Phase I dans le traitement de la maladie de Pompe ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement Monde 287Sanofi Document de référence 2013 GZ402671 (inhibiteur CGS) en Phase I dans le traitement de la maladie de Fabry GZ404477 (AAV AADC) thérapie génique basée sur le vecteur AAV dans le traitement des formes modérées à sévères de la maladie de Parkinson La Phase I s est terminée en 2013 Genzyme a arrêté le produit pour des considerations stratégiques 2 H Ophtalmologie (Sanofi fovea) Une étude de preuve d efficacité est en cours avec SAR153191 sarilumab (Phase II) dans une indication opthalmique Cet anticorps monoclonal anti IL 6 pourrait représenter une alternative efficace et bien tolérée dans le traitement de l uveïte non infectieuse affectant le segment postérieur de l oeil et à risque de perte de la vision GZ402663 (sFlt01 Phase I) thérapie génique visant à produire un gène anti angiogénique (anti sFlt01) pour arrêter la progression de la neovascularisation et l dème dans la dégénérescence maculaire exsudative liée à l âge (DMLA) et améliorer la vue des patients Retino Stat® (SAR421868 Phase I) thérapie génique dans le traitement de la dégénéréscence maculaire liée à l âge (DMLA) une thérapie génique pour traiter la dégénérescence maculaire exsudative liée à l âge (DMLA) Retino Stat®est developpé par Oxford BioMedica et encore sous conditions de rachat (opt in) StarGen (SAR422459 Phase I) thérapie génique dans le traitement de la maladie de Stargardt (par remplacement du gène manquant ABCR) La maladie de Stargardt est une maladie génétique orpheline qui conduit à une perte progressive de la vue à partir de l âge de sept ans UshStat®(SAR421869 Phase I) thérapie génique qui vise à libérer un gène MY07A fonctionnel au photorécepteur dans le traitement de la maladie d Usher type 1B Il s agit d une maladie génétique orpheline qui induit une contraction du champ visuel et une perte de la vision 3 VaccinsLa recherche et développement du Groupe en matière de vaccins à usage humain est centrée sur l amélioration des vaccins existants et le développement de nouveaux vaccins prophylactiques PORTEFEUILLELe portefeuille de vaccins en développement chez Sanofi Pasteur comporte 13 vaccins au stade de développement avancé présentés dans le tableau ci dessous Ce portefeuille est bien équilibré avec six vaccins anticorps pour de nouvelles cibles et sept vaccins correspondant à l amélioration de vaccins existants ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement MondePhase IPhase IIPhase IIISoumisStreptococcuspneumoniae*Vaccin contre la méningite et la pneumoniePseudomonasaeruginosa*Fragment d anticorps pour la prévention de la pneumonie associée à la ventilation assistéeTuberculose*Vaccin recombinant sous unitaireHerpes Simplex*Vaccin viral vivant attenuéRotavirusVaccin tetravalent oral à virus vivant atténuéRage VRVgVaccin rabique cultivé sur cellules Vero purifiesMéningeA C Y W conj Vaccin méningococcique conjugué de 2de génération pédiatriqueDengue*Fièvre modérée à sévèreVaccin C difficile Toxoid *Vaccin toxoïde contreclostridium difficileVaccin DTP HepB Polio Hib(1)Vaccin pédiatrique hexavalentFluzone® QIV IDVaccin grippal inactivé quadrivalent IntradermiqueVaxigrip ® QIV IMVaccin grippal inactivé quadrivalentQuadracel®Vaccin contre la diphtérie le tétanos la coqueluche et la polio 4 6ans (États Unis)(1) D = Diphtérie T = Tétanos P = Coqueluche Hib = Haemophilus influenzae b HepB = Hépatite B * Nouvelles cibles 88Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement MondePRINCIPAUX PROJETSCette partie traite des candidats vaccins en Phase I et II et des nouvelles cibles vaccinales en Phase III Les autres vaccins en Phase III (hors nouvelles cibles vaccinales) sont décrits dans la section « 2 2 3 Activité Vaccins Humains » 3 A GrippePour conforter notre rôle de leader mondial dans le développement de vaccins contre la grippe nos efforts de Recherche et Développement se concentrent sur des approches innovantes Suite au développement des vaccins grippe quadrivalents (voir section « 2 2 3 Activité Vaccins Humains ») Sanofi Pasteur continuera à évaluer de nouvelles formulations de nouveaux systèmes d administration ainsi que des approches pour un vaccin « Universel » permettant de répondre aux besoins spécifiques des patients et de continuer à apporter des solutions innovantes dans le futur 3 B Combinaisons vaccinales pédiatriques et vaccins de rappel chez l adulte et l adolescentPlusieurs vaccins pédiatriques sont en cours de développement Conçus pour des marchés spécifiques ils visent à fournir une protection contre cinq ou six des maladies suivantes diphtérie tétanos coqueluche polio Hib et hépatite B (voir section « 2 2 3 Activité Vaccins Humains ») 3 C MéningiteLa bactérie Neisseria meningitidis constitue l une des principales causes de méningite aux États Unis en Europe dans les pays de la ceinture africaine de la méningite et dans autres pays endémiques telles que le Brésil et l Australie Les projets liés à la nouvelle génération de vaccins meningite conjugués ont pour objectif principal d abaisser l âge de la vaccination 3 D Programme sur les infections à pneumocoquesLa bactérie Streptococcus pneumoniae constitue le principal agent éthiologique à l origine d infections (plus de trois millions de décès dans le monde chaque année dont un million d enfants) La mise en évidence d une résistance aux antibiotiques de Streptococcuspneumoniaea rendu plus complexe le traitement des infections à pneumocoques confirmant ainsi la nécessité d une vaccination pour prévenir une morbidité et une mortalité à grande échelle Sanofi Pasteur se concentre sur le développement d un vaccin multi protéique antipneumocoque Cette approche devrait aboutir à un vaccin couvrant un plus grand nombre de sérotypes que les vaccins actuels polysaccharidiques ou conjugués Ce vaccin protéique ne devrait pas induire de phénomène de remplacement des sérotypes ni y être sensible Un essai clinique de Phase I d un vaccin comportant trois antigènes protéiques mené au Bangladesh s est achevé en 2013 avec un résultat attendu pour 2014 3 E Vaccins contre la rageUne nouvelle génération de vaccins antirabique humain produits sur cellules vero sans adjonction de sérum (VerorabVaxTM) est en cours de developpement et permettra de remplacer nos deux vaccins antirabiques actuels par ce seul vaccin Les résultats de l essai clinique de Phase II effectué en 2009 ont apporté la preuve de la non infériorité de VRVg par rapport à Verorab® en prophylaxie pré exposition L agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a approuvé le vaccin VRVg dans le cadre d une extension de la licence de Verorab®en janvier 2011 En Chine le développement clinique visant à confirmer la non infériorité sur une population chinoise par rapport à Verorab® est également terminé et le dossier d enregistrement a été déposé en 2013 auprès des autorités Le plan de développement clinique visant à soutenir l enregistrement du vaccin aux États unis est actuellement en cours 3 F Nouvelles cibles vaccinalesDengue La dengue constitue un défi médical et économique majeur dans les zones d endémie (Asie Amérique latine Pacifique et Afrique) plus de 100 pays représentant presque la moitié de la population mondiale sont à risque Dans les 50 dernières années l incidence de la Dengue a été multipliée par 30 et en 2013 la dengue a prouvé une fois de plus que les épidémies sont imprévisibles avec malheureusement une autre année record au Brésil sur l Outre Mer et à Singapour Pour répondre à cette menace globale et à cette situation qui empire l OMS s est fixée des objectifs ambitieux pour réduire le poids de la maladie Tout d abord obtenir d ici 2015 une évaluation du poids réel de la maladie Puis d ici 2020 réduire d au moins 50 % la mortalité et d au moins 25 % la morbidité dues à la maladie Les résultats de l étude de Phase IIB menée en Thaïlande communiqués en 2012 ont confirmé l excellent profil d innocuité du candidat vaccin de Sanofi Pasteur qui cible les quatre sérotypes du virus Néanmoins cette étude a montré une efficacité contre seulement trois des quatre types de virus de la dengue (61 2 % contre le virus de la dengue de type 1 81 9 % contre le type 3 et 90 % contre le type 4) Des analyses sont en cours pour comprendre l absence de protection contre le sérotype 2 dans le contexte épidémiologique particulier de la Thaïlande Par ailleurs des études d efficacité de Phase III à grande échelle avec 31 000 participants sont en cours dans plusieurs pays d Amérique latine et d Asie du sud est Ces études vont générer des données complémentaires 289Sanofi Document de référence 2013importantes au sein d une population plus large et dans différents contextes épidémiologiques ce qui permettra de statuer sur l efficacité du vaccin contre les 4 types de virus de la dengue Les résultats sont attendus pour le second semestre de 2014 D ores et déjà des modèles de transmission de la dengue et des modèles de vaccination montrent que la vaccination contre la dengue avec un vaccin ayant l efficacité observée lors de la première étude d efficacité peut avoir un impact significatif sur la morbidité C difficile Toxoid Clostridium difficile représente un problème majeur de santé publique en Amérique du Nord en Europe et dans d autres régions du monde C est la principale cause de diarrhées infectieuses à l hôpital chez les adultes et tout particulièrement les personnes âgées L incidence des infections à C difficile a augmenté de façon préoccupante depuis 2003 principalement à cause de l émergence de la souche CD027 très virulente et résistante aux traitements anti bactériens Il n existe actuellement aucun vaccin sur le marché et C difficile est le seul candidat en Phase 3 Il s agit d un vaccin basé sur une anatoxine Les anatoxines sont déjà utilisées dans un certain nombre de vaccins commercialisés qui ont largement fait leurs preuves Sanofi Pasteur a reçu en 2010 une réponse positive du Centre d évaluation des produits biologiques (CBER) de la FDA américaine à sa demande de programme de développement accéléré ou Fast Track En Aout 2013 le candidat vaccin contre Clostridiumdifficileest entré en essai clinique international de Phase III à grande échelle appelé Cdiffense L essai vise à évaluer l efficacité du vaccin dans la prévention du premier épisode d infection à Clostridium difficile chez les sujets à risque notamment les adultes qui vont être hospitalisés ou qui sont ou vont rentrer dans un établissement de long séjour ou un centre de rééducation Rotavirus Le rotavirus est dans le monde la première cause de diarrhée grave avec déshydratation chez les enfants de moins de cinq ans Shantha détient une licence non exclusive pour les souches de rotavirus du NIH américain et développe actuellement un vaccin vivant atténué réassortant à partir de souches humaines et bovines La licence accordée à Shantha exclut l Europe le Canada les États Unis la Chine et le Brésil Les études de Phase II ont été terminées en 2013 Les résultats de l étude de phase I II (étude dose) ont démontré l inocuité et l immunogenicité du candidat vaccin Basée sur ces resultats une dose a été sélectionnée pour les études de phase 3 qui commenceront en 2014 VIH En 2011 une étude faisant suite à l essai clinique de Thaïlande a fourni de nouvelles informations sur les types de réponses immunitaires qui pourraient avoir joué un rôle dans la protection observée en 2009 avec notre vaccin ALVAC® HIV En 2011 Sanofi Pasteur est entré dans un partenariat public privé avec l objectif de confirmer et d élargir le protocole utilisé en Thaïlande comportant une primovaccination avec un vecteur suivi d un rappel avec une protéine Cette collaboration devrait faciliter le développement d un vaccin contre le VIH en permettant de partager les ressources et en apportant des capacités de production à ce partenariat qui associe agences de financement organismes de recherche gouvernements et experts dans le domaine du développement de vaccins contre le VIH Sanofi Pasteur étudie également ses vecteurs vaccinaux réplicatifs NYVAC HIV et un vecteur viral à base de flavivirus dans le cadre d un consortium international et de l inititative « Collaboration for AIDS Vaccine Discovery (CAVD) » Tuberculose Le Statens Serum Institute du Danemark (SSI) a accordé à Sanofi Pasteur une licence sur sa technologie concernant l utilisation de certaines protéines de fusion dans le développement d un vaccin contre la tuberculose Le vaccin candidat est constitué de sous unités protéiques recombinantes Les résultats de l essai de Phase I de 2008 ont montré que le candidat vaccin contre la tuberculose était bien toléré quand il était administré à des adultes en bonne santé vivant dans une région où la tuberculose est hautement endémique Uneétude de Phase I II a débuté en juillet 2013 en Afrique du Sud chez les nourrissons Pseudomonas aeruginosa En février 2010 Sanofi Pasteur a conclu un accord avec KaloBios Pharmaceuticals pour le développement d un fragment d anticorps Humaneered® destiné au traitement et à la prévention des infections à Pseudomonas aeruginosa (Pa) La plupart des infections à Pa surviennent chez des patients hospitalisés souffrant de maladie aiguë ou chronique Selon les termes de l accord Sanofi Pasteur acquiert les droits mondiaux pour toutes les indications médicales liées aux infections à Pa sauf pour la mucoviscidose et la bronchectasie dont Sanofi Pasteur pourra acquérir les droits ultérieurement KaloBios a déjà achevé les essais cliniques de Phase I et un essai de Phase II de petite taille comme preuve du concept Une nouvelle formulation de fragments d anticorps est en développement chez Sanofi Pasteur Une étude de Phase I chez des adultes sains devrait être achevée en 2014 Herpes Simplex Virus L Herpes simplex virus 2 est un membre de la famille des Herpes virus et à ce titre conduit à des infections chroniques avec présence de virus latents dans les ganglions neuronaux En dépit de la disponibilité de traitements antiviraux dans le traitement de l infection il n existe pas de vaccin disponible qui pourrait apporter une solution complémentaire dans le contrôle de la maladie Le candidat est un vaccin vivant atténué évalué dans une indication thérapeutique et éventuellement prophylactique visant à reduire les récurrences et transmissions Une étude de Phase I sponsorisée par le NIH a été initiée en octobre 2013 ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement Monde 90Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement Monde4 Dépenses R&D pour les produits avancésLes dépenses de recherche et développement (R&D) s élèvent à 4 770 millions d euros en 2013 dont 4 087 millions d euros pour la pharmacie 518 millions d euros pour les vaccins et 165 millions d euros pour la santé animale Les dépenses de R&D correspondent à 14 5 % des ventes nettes en 2013 elles représentaient 14 1 % en 2012 14 4 % en 2011 et 14 1 % en 2010 La stabilité observée depuis 3 ans sur la part des dépenses R&D par rapport aux ventes s explique par la gestion du portefeuille de produits et par un contrôle étroit des dépenses et ceci malgré l accroissement du nombre de produits en phase avancée de développement Les dépenses de recherche préclinique pour le secteur Pharmacie s élèvent à 951 millions d euros en 2013 contre 1 037 millions d euros en 2012 1 113 millions d euros en 2011 et 1 037 millions d euros en 2010 Les dépenses de développement clinique pour le secteur Pharmacie s élèvent à 3 136 millions d euros (3 181 millions d euros en 2012 2 989 millions d euros en 2011 et 2 848 millions d euros en 2010) la plus grande partie couvre les études de Phase III et les études post commercialisation et correspond à la conduite d essais cliniques de grande ampleur Pour chacun des produits du Groupe en phase avancée de développement (Phase III en 2013) pour l activité Pharmacie est indiquée ci dessous la date à laquelle il est entré en Phase III des informations concernant la protection brevetaire sur les principaux marchés (États Unis Europe et Japon) ainsi que des commentaires sur les prochaines dates clés planifiées aujourd hui Les dates indiquées pour la réalisation de ces événements clés dépendent de nombreux facteurs qui ne sont pas sous le contrôle du Groupe (tels que le temps de validation des protocoles le recrutement des sujets la vitesse à laquelle les principaux critères sont atteints ainsi que le temps substantiel dédié aux revues réglementaires) et ne sont que des estimations données à titre indicatif Voir également Section « 3 1 8 Facteurs de risques liés à l activité du Groupe » 291Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 5 Recherche et développement MondeEntrée en Phase III (1)Validité des brevets sur le principe actif (2)Phase III(mois année)États UnisUnion européenneJaponCommentairesLyxumia®(lixisenatide)(3) (4)(AVE0010)Mai 2008(5)202020202020Dossier approuvé en Europe en février 2013 et soumis puis retiré aux États Unis en décembre 2013 Une étude complémentaire de phase III doit être ajoutée au dossier US avant re soumission (attendue en 2015)Lixilan®Janvier 2014 2020 2020 2020 Programme de Phase III en coursalirocumab(SAR236553)(REGN727)Juillet 2012202920292029Programme de Phase III en cours dans le traitement de l hypercholestérolémieLemtrada (4)(alemtuzumab)(GZ402673)Septembre 2007 2015ExclusivitéréglementaireN AexpiréexpiréDossier approuvé en Europe en septembre 2013 pour le traitement des formes récurrentes de sclérose en plaques Aux États Unis « Complete Response Letter » reçue en décembre 2013 de la FDA Sanofi prépare son appel U300Décembre 2011 2014Protectionétenduejusqu en 2015 par extensionpédiatrique2014Protectionétenduejusqu en 2015 par extensionpédiatrique2014Programme de Phase III en cours Soumission attendue pour le deuxième trimestre 2014 Cerdelga (eliglustat)(GZ385660)Septembre 2009202220222022Dossier soumis en Europe et aux États Unis en septembre 2013 dans le traitement de la maladie de Gaucher type 1Sarilumab(SAR153191)Août 2011202820272027Programme de Phase III en cours dans le traitement de l arthrite rhumatoïde(1) Première entrée en Phase III quelle que soit l indication (2) Sous réserve de certificats de protection complémentaires et d extension de la validité des brevets (3) Dépôt en cours dans certains pays (4) Voir également le tableau des brevets à la section « 2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits » pour plus d information (5) Développement du lixisenatide seul Un programme évaluant le bénéfice de l association lixisenatide Lantus® est en cours En ce qui concerne les informations sur les brevets du principe actif mentionnées ci dessus les investisseurs doivent garder à l esprit les points suivants Les dates d expiration des brevets mentionnées ne prennent pas en compte les extensions possibles pouvant aller jusqu à cinq ans aux États Unis en Europe et au Japon pour les produits pharmaceutiques Voir section « 2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits » pour une description complémentaire des certificats de protection et des dates d expiration En fonction des circonstances lors de l approbation définitive du produit certains autres brevets ou applications encore en cours pourraient devenir pertinents pour le produit tel qu enregistré la pertinence de telles applications dépendraient des revendications qui pourraient être finalement garanties et de la nature de l approbation réglementaire définitive L exclusivité réglementaire liée à la protection des données cliniques est complémentaire de la protection brevetaire et dans de nombreux cas peut apporter au 92Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchésproduit commercialisé une protection plus efficace et plus longue que le simple brevet Voir section « 2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 1 B Exclusivité réglementaire » pour des informations complémentaires Aux États Unis la protection des données est en général de cinq ans à partir de la première approbation de la nouvelle entité chimique avec une extension à sept ans pour les médicaments indications orphelines de douze ans à partir de la première approbation pour un produit biologique (par exemple aflibercept) En Europe et au Japon la protection des données est généralement de dix et huit ans respectivement 2 2 6 MarchésLes informations sectorielles par zone géographique et secteur d activité relatives aux exercices 2011 à 2013 figurent à la note D 35 aux états financiers consolidés Les informations qui suivent sur les parts de marché et les classements sont basées sur les données IMS Health MIDAS ventes ville et hôpital pour l année 2013 en euros constants (sauf mention contraire) Pour plus d information se référer à la section « Sources des positions concurrentielles » en page ii du présent document de référence Les ventes de Genzyme sont incluses à partir de la date d acquisition 1 Marketing et distributionLe Groupe est implanté dans environ 100 pays et ses produits sont distribués dans plus de 170 pays Les principaux marchés de Sanofi sur la base du chiffre d affaires sont les suivants En 2013 les Marchés Émergents (voir la définition en introduction du chapitre II) représentent 33 3 % du chiffre d affaires du Groupe en progression de 4 4 % à changes constants Sanofi est leader dans les Marchés Émergents L Asie et le Moyen Orient ont enregistré des croissances à deux chiffres Les ventes des BRIC (Brésil Russie Inde et Chine) ont représenté 34 % du chiffre d affaires des Marchés Émergents Les ventes en Chine et en Russie ont progressé respectivement de +18 6 % et +12 0 % Le chiffre d affaires enregistré en Afrique et au Moyen Orient respectivement est supérieur à 1 milliard d euros Les États Unis représentent 31 7 % du chiffre d affaires du Groupe Sanofi est le 12ème groupe pharmaceutique avec une part de marché de 3 3 % en 2013 (3 7 % en 2012) Le chiffre d affaires a évolué de 0 7 % à changes constants L Europe de l Ouest représente 23 8 % du chiffre d affaires du Groupe En France Sanofi est le leader de l industrie pharmaceutique avec une part de marché de 8 7 % (9 3 % en 2012) et en Allemagne Sanofi est le quatrième groupe pharmaceutique avec 4 5 % de part de marché en 2013 (après le transfert de Copaxone®et sans inclure les importations parallèles) En 2013 le chiffre d affaires en Europe Occidentale a reculé de 5 6 % à changes constants L ensemble des autres pays représente 11 3 % du chiffre d affaires du Groupe La part de marché de Sanofi au Japon est de 3 3 % (3 5 % en 2012) avec un chiffre d affaires en recul de 4 3 % à changes constants La répartition géographique du chiffre d affaires du Groupe figure dans le rapport de gestion au chapitre III Bien que les modes de distribution varient selon les pays le Groupe commercialise principalement ses médicaments auprès de grossistes de détaillants (indépendants et enseignes) d hôpitaux de cliniques de centres de soins intégrés et d organismes publics Pour les gammes de produits pour les maladies rares rénales et en biochirurgie Sanofi commercialise ses produits également directement aux médecins À l exception des produits CHC ces médicaments sont généralement délivrés aux patients sur présentation d une ordonnance Le Groupe utilise une sélection de réseaux pour distribuer l information et promouvoir ses produits auprès des professionnels de santé et des patients de manière à couvrir non seulement les dernières avancées thérapeutiques mais aussi les produits matures qui contribuent largement à répondre aux principaux besoins thérapeutiques Les visiteurs médicaux qui collaborent étroitement avec les professionnels de santé mettent leur expertise au service de la promotion et de la diffusion d informations sur les produits du Groupe Ils respectent les valeurs du Groupe au quotidien et doivent adhérer à un code d éthique Au 31 décembre 2012 la force de vente compte 32 270 visiteurs médicaux dont 8 815 en Europe (incluant 3 691 en Europe de l Est) 4 650 aux États Unis et 18 805 dans le reste du Monde À l image de ce que font la plupart des sociétés pharmaceutiques le Groupe assure le marketing et la promotion de ses produits au moyen de campagnes publicitaires d actions de relations publiques et d outils promotionnels Sanofi est présent dans la presse médicale notamment au travers d encarts publicitaires et participe activement aux grands congrès médicaux Dans certains pays le marketing direct aux patients fait partie des outils promotionnels via la télévision la radio les journaux les magazines et les nouveaux canaux numériques Des campagnes nationales de sensibilisation et de prévention peuvent être mises en oeuvre pour une meilleure prise en charge du patient Bien que Sanofi assure la commercialisation de la plupart de ses produits grâce à ses propres forces de vente 293Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE 2 2 6 Marchés le Groupe a développé et continue à mettre en place des partenariats afin de promouvoir et commercialiser conjointement certains produits dans des régions spécifiques Les principaux partenariats sont décrits dans la note C aux états financiers consolidés Les vaccins de Sanofi sont vendus et ou distribués par le biais de différents canaux dont les médecins les pharmacies les hopitaux les sociétés privées et autres distributeurs du secteur privé les organismes publics et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) sur les marchés des soins publics et de l aide internationale Les produits de Santé Animale de Sanofi sont vendus et ou distribués par le biais de différents canaux en fonction des législations nationales s appliquant aux produits vétérinaires Merial prend en compte les caractéristiques propres à chaque pays et vend ainsi ses produits soit aux vétérinaires soit aux pharmacies ou via des grossistes En cas d épizootie Merial livre directement les gouvernements 2 ConcurrenceL industrie pharmaceutique connaît actuellement des modifications significatives de son contexte concurrentiel Le caractère innovant des produits une gamme de produits diversifiés et une présence sur tous les marchés sont des éléments clés permettant d assurer un bon positionnement dans un environnement de plus en plus concurrentiel Il existe quatre types de concurrence dans le secteur pharmaceutique concurrence entre les groupes pharmaceutiques centrée sur la recherche et le développement de nouveaux produits brevetés ou de nouvelles indications thérapeutiques concurrence entre les produits pharmaceutiques brevetés commercialisés pour une indication thérapeutique spécifique concurrence entre les produits originaux et les produits génériques ou entre les produits biologiques originaux et les produits biosimilaires après l expiration de leurs brevets concurrence entre les produits génériques ou biosimilaires Sanofi est en concurrence sur tous les grands marchés avec les autres entreprises pharmaceutiques pour développer de nouveaux produits innovants Les nouvelles technologies ainsi que les nouveaux produits brevetés peuvent être développés entièrement en interne mais il arrive aussi au Groupe de conclure des accords de collaboration dans la recherche et le développement afin d avoir accès à des nouvelles technologies Voir note D 21 aux états financiers consolidés Les médicaments de prescription du Groupe sont en concurrence sur tous les grands marchés avec les médicaments brevetés d autres grands laboratoires pharmaceutiques et notamment Novo Nordisk et Merck dans le traitement du diabète Eli Lilly dans le diabète et en oncologie Bristol Myers Squibben oncologie GlaxoSmithKline dans le traitement de la thrombose et en oncologie Novartis dans le traitement du diabète de la sclérose en plaques de la thrombose et en oncologie Shire dans le traitement des maladies rares et en néphrologie Pfizer dans les maladies rares et en oncologie Biogen Idec Teva et Merck Serono dans le traitement de la sclérose en plaques Bayer dans la sclérose en plaques et la prévention de la thrombose Roche en oncologie Johnson & Johnson en oncologie et la prévention de la thrombose AstraZeneca dans le traitement des maladies cardiovasculaires et en oncologie Boehringer Ingelheim dans le traitement du diabète et de la thrombose et Fresenius Medical Care en néphrologie Notre division Santé Grand Public est également en concurrence avec les laboratoires pharmaceutiques internationaux tels que Johnson & Johnson Bayer Pfizer Novartis et GlaxoSmithKline ainsi que des acteurs locaux notamment dans les pays émergents Notre activité Génériques est en concurrence avec des groupes internationaux tels que Teva Sandoz (une division du groupe Novartis) Mylan et Actavis ainsi que des acteurs locaux notamment dans les pays émergents Dans le domaine des vaccins le Groupe est en concurrence avec les grands groupes pharmaceutiques comme Merck (hors d Europe) GlaxoSmithKline Pfizer (Wyeth) Novartis et Johnson & Johnson (Crucell) Dans certains segments particuliers du marché Sanofi Pasteur est en compétition avec des acteurs internationaux de taille moyenne (comme CSL en Australie pour le marché de la grippe dans l hémisphère sud) Sanofi Pasteur est également en compétition avec un nombre croissant de producteurs implantés dans des régions à forte densité de population et à économie émergente qui amortissent leurs coûts par de grands volumes et dont les compétences techniques et les standards de qualité s améliorent au point de pouvoir rentrer dans la compétition sur leur marché intérieur sur des antigènes plus sophistiqués et de plus en plus sur le marché des donateurs internationaux Les acteurs multinationaux recherchent de plus en plus des alliances avec les producteurs des pays émergents pour assurer leurs positions sur leurs marchés d origine Enfin de nouveaux producteurs de vaccin apparaissent dans les pays à revenu intermédiaire où des sociétés privées de différents secteurs de l industrie investissent dans la production de vaccins génériques (me too) Globalement la compétition au niveau des vaccins existants s intensifie dans les pays à revenus faibles à intermédiaires Dans le domaine de la Santé Animale Sanofi est en concurrence essentiellement avec les grands groupes internationaux comme Zoetis Merck et Elanc o à la fois dans le segment des animaux de production et dans celui 94Document de référence 2013 Sanofi2des animaux de compagnie avec Boehringer Ingelheim pour les animaux de production avec Boehringer Ingelheim principalement pour les vaccins avec Novartis et Bayer pour les animaux de compagnie et en particulier pour les parasiticides avec Virbac Ceva et Vetoquinol des sociétés françaises ayant une présence mondiale pour les produits pharmaceutiques et les vaccins Sanofi est également confronté à la concurrence de médicaments génériques mis sur le marché suite à l expiration de ses brevets l expiration de la période d exclusivité légale des données ou après avoir perdu une action en justice contre ses brevets Voir « 2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits » L environnement concurrentiel de nos propres médicaments brevetés peut également être affecté par des génériques en compétition avec des médicaments brevetés d autres laboratoires pharmaceutiques eux mêmes concurrents de nos produits La concurrence avec les génériqueurs s est fortement accrue dans un contexte de maîtrise des coûts des dépenses de santé et avec l augmentation du nombre de produits dont les brevets arrivent à expiration Certains fabricants de génériques ayant obtenu les autorisations réglementaires nécessaires peuvent décider de mettre sur le marché des génériques avant l expiration des brevets Ce type de lancements peut se produire alors même que le propriétaire du produit original a introduit une action en contrefaçon de brevet à l encontre du fabricant du produit générique De tels lancements sont dits « à risque » dans la mesure où le promoteur du produit générique risque d être contraint de dédommager le propriétaire du produit original Ils peuvent également peser fortement sur la rentabilité des groupes pharmaceutiques dont les produits sont attaqués Les fabricants de médicaments sont également confrontés à la concurrence de la part des importateurs parallèles encore appelés ré importateurs Il y a ré importation lorsque des médicaments vendus à l étranger sous la même marque que sur un marché national sont ensuite importés sur ce marché par des opérateurs parallèles qui peuvent reconditionner changer le format du produit original ou proposer le produit par d autres moyens (vente par correspondance ou sur Internet par exemple) Le phénomène de ré importation touche l Union européenne où les dispositions réglementaires actuelles permettent de telles pratiques Les importations parallèles s expliquent par les différences de prix d un médicament entre les différents marchés et sont fonction des coûts de commercialisation des conditions du marché (comme par exemple les différents niveaux d intermédiaires) et de la fiscalité ou des niveaux de prix fixés par les autorités nationales Enfin les Sociétés pharmaceutiques sont confrontées à une concurrence illégale due aux contrefaçons L OMS estime que les contrefaçons représentent 10 % du marché mondial atteignant jusqu à 30 % dans certains pays En revanche sur les marchés qui possèdent des systèmes de contrôle réglementaires efficaces les contrefaçons de médicaments représenteraient d après les estimations moins de 1 % de la valeur du marché 3 Réglementation3 A GéneralitésLes secteurs de la pharmacie et des biotechnologies de la santé sont hautement réglementés Les autorités sanitaires nationales et supranationales imposent un ensemble d exigences réglementaires qui définissent les essais requis pour l homologation et les standards de qualité nécessaires pour garantir la sécurité et l efficacité d un nouveau produit à usage médical Ces autorités réglementent également le prix la fabrication l importation l exportation et la commercialisation des produits ainsi que les engagements imposés aux laboratoires après l autorisation de mise sur le marché qui peuvent inclure les développements pédiatriques Le dépôt d un dossier de demande de mise sur le marché auprès de l autorité compétente ne garantit pas la délivrance de l autorisation de mise sur le marché (AMM) ou l homologation du produit De plus chaque autorité compétente peut imposer ses propres exigences pendant le développement du produit ou l évaluation de la demande Elle peut refuser d accorder son autorisation ou demander des données complémentaires avant de donner son autorisation même si le même produit a déjà été homologué dans d autres pays Les autorités réglementaires ont aussi le droit de demander le rappel ou le retrait de médicaments tout comme elles peuvent exiger des pénalités en cas de violation de la réglementation sur la base des données qui leur sont fournies Le temps nécessaire à l approbation d un produit peut varier de six mois ou moins à plusieurs années à partir de la date de soumission en fonction des pays Des facteurs tels que la qualité des données le degré de contrôle exercé par les autorités réglementaires les procédures de revue la nature du produit et l indication visée jouent un rôle majeur dans la durée d évaluation d un produit Ces dernières années des efforts ont été faits par les membres d ICH (Conférence Internationale sur l Harmonisation) pour harmoniser le développement des produits et les requis réglementaires concernant les soumissions ICH est composée des agences réglementaires de ses trois membres fondateurs (Union européenne Japon États Unis) de l agence Santé Canada et de Swissmedic présentes à titre d observateurs Le Document Technique Commun (Common Technical Document CTD) est un bon exemple de ces efforts il est valable pour un produit donné dans les différents pays participant à lCH et ne nécessite qu une adaptation locale ou régionale En 2013 Le Comité de Pilotage ICH a continué les discussions et les réformes pour accroître globalement ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 295Sanofi Document de référence 2013l obligation de directives et leur mise en uvre augmenter la transparence et revoir les futurs sujets ICH Des réformes organisationnelles sont prévues pour favoriser la coopération internationale Les pays émergents ont commencé à participer aux discussions de standardisation organisées par ICH et seront plus impliqués dans un avenir proche En réponse à l intérêt grandissant pour les directives ICH au delà des trois régions initiales ICH s est étendue avec la création en 1999 du Groupe de Coopération Globale (GCG) qui constitue un sous comité du Comité de Pilotage ICH Reconnaissant le besoin de s engager activement avec les autres initiatives pour l harmonisation les représentants de cinq Initiatives Régionales d Harmonisation (IRHs) ont été invités à participer aux discussions du GCG à savoir APEC ASEAN EAC GCC PANDRH et SADC Une nouvelle extension du GCG a été acceptée en 2007 avec l accueil des régulateurs de pays ayant un historique de mise en uvre de directives ICH et ou de pays ayant une production pharmaceutique importante ou des activités de recherche clinique développées (Australie Brésil Chine Taïwan Inde République Tchèque Russie et Singapour) La collaboration internationale entre agences réglementaires continue à se développer avec la mise en place d accords de confidentialité et de protocoles d ententes entre les autorités réglementaires ICH et non ICH On peut citer comme exemples le partage du travail sur les Bonnes Pratiques de Fabrications (BPF) les Bonnes Pratiques Cliniques (BPC) et des interactions régulières sous forme de « groupes de travail » (i e pédiatrie oncologie thérapies innovantes vaccins pharmaco génomique médicaments orphelins biosimilaires dérivés sanguins) entre les États Unis et l Union européenne En plus de ces efforts les accords de libre échange sont un des meilleurs moyens pour ouvrir les marchés étrangers aux exportateurs et pour permettre les discussions sur l harmonisation pour les autorités réglementaires Certains accords tels que les Accords sur les aspects des Droits de Propriété Intellectuelle qui touchent au Commerce (ADPIC) sont internationaux par nature alors que d autres concernent des pays particuliers De nombreux pays notamment le Japon et plusieurs des états membres de l Union européenne imposent la négociation du prix de vente ou du taux de remboursement des produits pharmaceutiques avec les organismes gouvernementaux de réglementation ce qui peut allonger significativement le délai de mise sur le marché alors que l AMM a été accordée Alors que les autorisations de mise sur le marché pour les nouveaux produits pharmaceutiques dans l Union européenne sont largement centralisées avec l EMA la détermination des prix et des remboursements reste une compétence nationale Dans l Union européenne il existe trois grandes procédures de demande de mise sur le marché La procédure centralisée est obligatoire pour les m édica ments dérivés des biotechnologies les médicaments à usage humain contenant une nouvelle subtance active et destinés au traitement du VIH des maladies virales des cancers des maladies neurodégénératives du diabéte et des maladies autoimmunes les médicaments désignés comme médicaments orphelins et les médicaments innovants à usage vétérinaire Dans cette procédure la demande d AMM est soumise directement à l EMA Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) donne un avis scientifique qui est transmis à la Commission européenne c est elle qui prend la décision finale et délivre l autorisation communautaire de mise sur le marché valable dans l ensemble de l Union européenne Le médicament peut alors être commercialisé dans tous les pays membres de l Union européenne Pour commercialiser un produit dans plusieurs États membres on peut avoir recours à la procédure de reconnaissance mutuelle ou à la procédure décentralisée qui facilitent l attribution d autorisations nationales harmonisées au sein des États membres Ces deux types de procédures sont basés sur la reconnaissance par les autorités nationales compétentes de la première évaluation réalisée par les autorités réglementaires de l un des États membres Les demandes d AMM à un niveau national sont toujours possibles mais réservées aux produits destinés à n être commercialisés que dans un seul pays membre de l UE ou pour des extensions d indications de licences nationales Les produits génériques sont soumis à la même procédure d autorisation de mise sur le marché Le produit générique doit contenir la même substance médicinale active que le produit de référence approuvé dans l Union européenne Les demandes d homologation sont allégées pour les produits génériques les fabricants doivent simplement soumettre des données qualitatives et démontrer que le médicament générique est « bioéquivalent » au produit de référence (c est à dire qu il se comporte de la même façon dans l organisme du patient) en revanche il n est pas nécessaire de présenter des données de sécurité et d efficacité les autorités sanitaires pouvant se référer au dossier du produit original Les dossiers de produits génériques ne peuvent être déposés et approuvés dans l Union européenne qu après expiration de la période d exclusivité de huit ans du produit original En outre les fabricants de génériques ne peuvent commercialiser leurs produits qu au bout de 10 ou 11 ans après la date d homologation du produit original Un autre aspect important de la réglementation européenne est la disposition de temporisation (ou « sunset clause ») qui conduit à l annulation de l AMM si celle ci n a pas été suivie d une réelle commercialisation dans les trois ans qui ont suivi la date de l approbation ou si la commercialisation ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 96Document de référence 2013 Sanofi2a été interrompue pendant une période consécutive de trois ans Le suivi post AMM de la sécurité des produits pharmaceutiques est soigneusement réglementé en Europe La législation européenne pour les spécialités pharmaceutiques décrit les obligations respectives du détenteur de l AMM et des autorités compétentes dans la mise en place d un système de pharmacovigilance dans le but de collecter réunir et évaluer les informations sur des suspicions d effets indésirables Les autorités réglementaires peuvent à tout moment retirer des produits du marché pour des raisons de sécurité Les responsabilités de pharmacovigilance reposent sur les autorités réglementaires de tous les états membres où le produit est homologué En accord avec la législation chaque état membre a mis en place un système de pharmacovigilance pour la collecte et l évaluation des informations relatives au rapport bénéfice risque des spécialités pharmaceutiques Les autorités compétentes suivent en continu le profil de sécurité des médicaments disponibles sur leur territoire prennent les mesures nécessaires et veillent à ce que les détenteurs de l AMM se plient à leurs obligations en termes de pharmacovigilance Les autorités compétentes et le détenteur de l AMM doivent échanger toutes les informations pertinentes de façon à ce que chacune des parties impliquées dans les activités de pharmacovigilance puisse remplir ses obligations et assumer ses responsabilités Une nouvelle législation visant à améliorer la protection du patient par le renforcement du système communautaire de pharmacovigilance a été approuvée en 2010 En juillet 2012 la législation relative à la Pharmacovigilance a été renforcée avec des impacts significatifs sur l environnement réglementaire Les modifications comprennent la création d un nouveau comité scientifique mis en place au niveau de l EMA dénommé Comité pour l Évaluation des Risques en matière de pharmacovigilance (PRAC PharmacovigilanceRisk Assessment Committee) qui a un rôle majeur dans l évaluation de tous les aspects de la gestion des risques liés à l utilisation d un médicament à usage humain approuvé dans l Union Economique Européenne (UE) Ceci inclut la détection l évaluation les mesures de minimisation et la communication liées au risque d effet indésirable en considérant aussi l effet thérapeutique du produit Ce comité est aussi responsable de la conception et de l évaluation des études PASS (Post Approval Safety Studies) et des audits de pharmacovigilance Depuis sa mise en oeuvre au second semestre 2012 le PRAC a initié des revues de produits commercialisés (par classe thérapeutique ou sur une base ad hoc) à travers des procédures variées 38 produits Sanofi ont été revus par le PRAC entre juillet 2012 et octobre 2013 conduisant à dix modifications du labeling jusqu à novembre 2013 deux nouvelles sont en cours Il y a eu un seul cas de retrait de produit Sanofi du marché européen (Myolastan®)à la suite d une procédure de renvoi La législation sur la pharmacovigilance a été amendée en octobre 2012 par la réglementation (EU) N°1027 2012 applicable depuis le 5 juin 2013 aux produits approuvés par voie centrallisée et la Directive 2012 26 EU applicable depuis le 28 octobre 2013 pour les produits approuvés par voie nationale Ces amendements ont pour objectif de renforcer la protection de la santé des patients en autorisant des actions réglementaires médicales européennes rapides et appropriées Les amendements incluent des changemen ts majeurs quant aux exigences de notification les détenteurs d AMM doivent notifier aux régulateurs européens tout retrait du marché d un produit et la raison de ce retrait La législation sur la pharmacovigilance introduit aussi des modifications visant à renforcer la structure légale nécessaire aux régulateurs pour demander des études d efficacité et de tolérance post autorisation tout au long de la vie du produit avec une supervision réglementaire des protocoles et des résultats De telles études ont pour objectif de recueillir des données permettant d évaluer l efficacité et la tolérance des produits dans une pratique médicale quotidienne Ces études seront conditionnelles à l autorisation de mise sur le marché Dans cette perspective l industrie pharmaceutique doit prendre en considération le besoin des études PASS (Post Approval Safety Studies) et PAES (Post Approval Efficacy Studies) au cours du développement et de la vie du produit Sanofi a mis en place un processus solide pour s assurer que les études PASS et PAES seront correctement mises en uvre comme exigé soit dans le cadre du Plan de Gestion des Risques (RMP Risk Managment Plan) soit à la suite d une demande des Autorités de santé La législation sur la pharmacovigilance introduit aussi un nouveau rapport périodique préparé par les sociétés sur la tolérance qui n est plus limité à ces seules données mais qui présente aussi une analyse critique du ratio bénéfice risque prenant en compte des données nouvelles ou émergentes par rapport aux données accumulées sur les risques et les bénéfices Sanofi a mis en place ce nouveau rapport depuis janvier 2013 Aux États Unis les demandes d homologation des médicaments doivent être soumises à la FDA qui possède des pouvoirs réglementaires très larges couvrant tous les produits pharmaceutiques destinés à être vendus et commercialisés sur le territoire américain Les dossiers de demandes d homologation sont soumises à l évaluation de la FDA dans le cadre de la Loi fédérale sur les produits alimentaires médicamenteux et cosmétiques (FD & C) s il s agit de nouveaux médicaments (New Drug Application NDA) les produits biologiques eux doivent faire l objet d une demande d autorisation pour les produits biologiques (Biological Licence Application BLA) dans le cadre du Code de santé publique américain (PHS) Plus précisément il appartient à la FDA de déterminer si le médicament est sûr et efficace dans l indication proposée si le bénéfice de son utilisation l emporte sur les risques si ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 297Sanofi Document de référence 2013sa fiche d information est rédigée de façon adéquate si son prix est correct et si sa fabrication et les contrôles destinés à en assurer la qualité permettent d assurer l identité le dosage la qualité et la pureté du médicament La FDA peut exiger des engagements post autorisation suite à cette évaluation Pour toute nouvelle indication concernant un produit déjà enregistré il e st nécessaire de déposer une demande complémentaire sNDA (supplemental NDA) s il s agit d un médicament ou sBLA (supplemental BLA)s il s agit d un produit biologique La loi FD & C prévoit également une autre procédure abrégée pour l enregistrement de certains produits la procédure 505 (b) (2) Les dossiers d enregistrement peuvent se référer aux conclusions de la FDA reconnaissant la sécurité et l efficacité du produit de référence sur la base des données précliniques et cliniques fournies par l innovateur Les fabricants souhaitant mettre sur le marché un produit générique peuvent utiliser la procédure de demande abrégée (abbreviated NDA ANDA) sous la section 505 (j) de la loi FD & C Cette procédure est dite « abrégée » car elle ne nécessite généralement pas de données de sécurité et d efficacité il suffit de prouver la bio équivalence du produit (c est à dire montrer qu il agit chez l homme de la même manière que le produit original) Aussi le développement des génériques est il beaucoup plus court et beaucoup moins onéreux que celui du produit original Depuis le 1er octobre 2012 (FDASIA GDUFA) l application pour un produit générique requiert le paiement d une taxe Le temps actuel d évaluation pour un dossier ANDA est supérieur à 30 mois Aux États Unis la procédure ANDA ne peut être utilisée que pour les médicaments homologués dans le cadre de la FD & C La « Loi sur la Protection des Patients et l Assurance Maladie » signée par le Président Obama le 23 mars 2010 amende le cadre de la FD & C et autorise la création d une procédure réglementaire abrégée d homologation (351k) pour les produits biologiques considérés comme biosimilaires » ou « interchangeables » d un produit biologique approuvé par la FDA Au 1er janvier 201 4 aucun fabricant n avait soumis pour revue auprès de la FDA une application 351k La loi « Tolérance et Innovation » (FDASIA Food and Drug Administration Safety and Innovation Act) signée le 9 juillet 2012 étend l autorité de la FDA et renforce la capacité de l Agence à protéger et promouvoir la santé publique en lui donnant l autorisation de collecter des taxes venant de l industrie pour financer les revues de produits innovants de dispositifs médicaux de produits génériques et de produits biologiques biosimilaires Ceci permet de promouvoir l innovation pour accélérer l accès des patients à des produits efficaces et bien tolérés d augmenter l implication des sociétés concernées dans les processus de la FDA et d améliorer la sécurité de la chaîne d approvisionnement des médicaments La FDA a établi un plan de mise en place sur trois ans qui doit être revu mensuellement Au Japon les autorités réglementaires peuvent demander des études locales bien qu elles acceptent aussi des études multinationales Elles peuvent aussi demander des études relais pour vérifier que des données cliniques obtenues à l étranger sont applicables aux patients japonais Elles peuvent également exiger des données pour vérifier si les posologies proposées sont adaptées aux patients japonais Ces procédures complémentaires ont engendré des délais significatifs dans l enregistrement de certains produits innovants au Japon par rapport à l Union européenne et aux États Unis Afin de résoudre le manque de disponibilité de ces produits le ministère de la santé (MHLW) a mis en place en avril 2010 un système d assurance sociale (NHI) avec un nouveau système de fixation des prix La réduction des prix des nouveaux médicaments qui se produit tous les deux ans est compensée par une prime attribuée pour un maximum de 15 ans Cette prime sera attribuée pour le développement de nouvelles indications correspondant à un besoin médical important et non encore couvert Les fabricants concernés devront soumettre des dossiers basés sur la documentation disponible dans les six mois suivant la demande officielle ou initier un essai clinique destiné à l enregistrement dans l année suivant cette demande Lorsque ces produits répondent à un besoin médical important des essais cliniques chez les patients japonais sont en général requis Si ceci n était pas mis en oeuvre par les fabricants ils verraient les prix de tous leurs produits chuter dramatiquement Lors de la finalisation de la réforme du système de fixation des prix (NHI) le 25 décembre 2013 il a été décidé que la « prime » serait limitée aux nouveaux produits des sociétés dont la R&D contribue réellement à l amélioraiton de la qualité des soins de santé à savoir les traitements pédiatriques ou les médicaments orphelins les traitements destinés aux maladies non encore correctement contrô léespar les thérapeutiques existantes La règle de la « prime » va se poursuivre comme un système d essai Les objectifs du PMDA correspondent à une revue standard en douze mois à une revue de type prioritaire en neuf mois et ceci pour 80 % des dossiers soumis (actuellement 50 %) Il a prévu d atteindre ces objectifs fin 2018 Le PMDA prévoit aussi de réduire son retard dans l examen des dossiers (entre la soumission et l approbation de produits ou de dispositifs médicaux) par rapport à la FDA d ici fin 2020 La révision de la Loi des Affaires Pharmaceutiques a été promulguée le 27 novembre 2013 Elle est constituée de trois objectifs majeurs Le premier objectif est de renforcer les mesures de sécurité pour les médicaments et les dispositifs médicaux A savoir les détenteurs d autorisation de mise sur le marché devront insérer des ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 98Document de référence 2013 Sanofi2notices d informations basées sur les connaissances les plus récentes et informer le MHLW avant de mettre les produits sur le marché ou lorsque des révisions de ces informations seront faites Le deuxième objectif est d accélérer le développement des dispositifs médicaux Le système d accréditation par un tiers sera étendu aux dispositifs médicaux génériques spécifiquement contrôlées (i e dispositifs de classe III) Ceci permettra au PMDA d accélerer la revue des dipositifs médicaux innovants Le troisième objectif est d accélérer la commercialisation des produits de médecine régénérative Le terme de « produit de médecine régénérative » utilisé dans la loi inclut les produits d origine cellulaire ou tissulaire et les thérapies géniques Ce concept est similaire à celui de « médicament de thérapie innovante » (ATMP Advanced Therapy Medicinal Product) connu en Europe Cette loi permet une approbation réglementaire conditionnelle sur la base d essais cliniques conduits à petite échelle qui vont confirmer la probable efficacité et sécurité du produit L approbation réglementaire complète sera attribuée ensuite lorsque des études étendues sur une plus large population auront confirmé les résultats initiaux de tolérance et d efficacité ll a été décidé qu un « plan de gestion du risque » identique au système européen de pharmacovigilance serait mis en oeuvre pour les nouveaux médicaments et les produits biosimilaires dont les dossiers seraient soumis à partir du 1er avril 2013 En ce qui concerne les produits génériques la situation est identique à celle des États Unis et de l Europe Il est seulement nécessaire pour les fabricants de fournir des données qualitatives et des données démontrant la bioéquivalence au produit original excepté pour les produits administrés par voie intraveineuse 3 B Produits biologiquesOn appelle « produits biologiques » les produits dérivés de tissus végétaux ou animaux comme les produits sanguins ou les produits fabriqués par des cellules vivantes (par exemple les anticorps) La plupart des produits biologiques sont des molécules ou des mélanges de molécules complexes difficiles à caractériser Leur caractérisation nécessite des tests physico chimico biologiques ainsi que la connaissance de leur procédé de fabrication et son contrôle Le concept de médicament générique ne peut pas s appliquer de façon scientifique aux produits biologiques en raison de leur grande complexité d où l introduction du concept de produits « biosimilaires » Une comparaison exhaustive de la pureté de la sécurité et de l efficacité du produit biosimilaire par rapport au produit biologique de référence est donc nécessaire et doit inclure l évaluation des similarités physiques chimiques biologiques non cliniques et cliniques En novembre 2005 l Union européenne a mis en place un cadre réglementaire pour le développement et l évaluation des produits biosimilaires Le CHMP a émis plusieurs directives spécifiques pour les produits biosimilaires correspondant à des médicaments maladies particuliers incluant une directive sur le développement préclinique et clinique de biosimilares d héparine de bas poids moléculaire (HBPM) Cependant depuis 2011 l EMA a initié la révision de plusieurs directives concernant les biosimilaires (directives générales et directive qualité directives non cliniques et cliniques pour lesquelles les commentaires étaient attendus par l EMA pour la fin 2013 et directives spécifiques sur l immunogénicité et concernant les insulines recombinantes et les héparines de bas poids moléculaire) Le point majeur dans la révision des directives générales est l opportunité d utiliser une version du produit de référence produite à l extérieur de l Environnement Economique Européen (EEA European Economic Area) sous réserve pour le demandeur de fournir des données croisées Ce changement important va permettre de favoriser le développement global de produits biosimilaires Il sera possible dès la mise en place des directives biosimilaires générales révisées attendue pour 2014 Alors que l EMA a adopté jusqu ici une approche équilibrée pour tous les biosimilaires qui permet une évaluation au cas par cas sur la base des directives biosimilaires adéquates il semble qu il y ait une volonté de simplifier le processus pour des cas très spécifiques Pour les produits biologiques très simples et complètement caractérisés quant à leur qualité un biosimilaire pourrait être autorisé sur la seule base d une étude de bioéquivalence combinée à une analyse complète de la qualité D après la position du CHMP il est actuellement peu probable que les vaccins puissent être caractérisés au niveau moléculaire aussi chaque vaccin doit il être évalué au cas par cas En 2013 la Commission européenne a accordé des autorisations de mise sur le marché pour le premier biosimilaire d un anticorps monoclonal Cette approbation a été considérée comme une décision de référence par l EMA prouvant ainsi que le concept de biosimilarité peut être appliqué avec succès aux molécules complexes comme les anticorps monoclonaux et que l extrapolation à des indications multiples est possible Aux États Unis depuis février 2012 la FDA a publié pour consultation quatre propositions de directives sur le développement des produits biosimilaires Aucune d entre elles n est encore finalisée À la réunion FDA CMS de décembre 2013 l agence a annoncé que des réunions « pre NDA » avaient eu lieu pour des produits biosimilaires Au Japon les directives définissant le processus réglementaire d homologation des produits bio génériques ont été finalisées en mars 2009 Ces directives définissent ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 299Sanofi Document de référence 2013les exigences en termes de données CMC (ChimieManufacture et Contrôles) précliniques et cliniques à prendre en compte pour une demande d approbation de produits biosimilaires À la différence des directives du CHMP ces directives incluent les protéines recombinantes et les polypeptides mais ne concernent pas les polysaccharides comme les héparines de bas poids moléculaire De nombreuses autorités réglementaires à travers le monde ont mis en place ou sont en train de développer le cadre réglementaire pour le développement et l approbation de produits biosimilaires Bien que de nombreux marchés émergents basent leur réglementation et directives sur la documentation WHO ou sur celle de l EMA quelques marchés ont approuvé des produits biosimilaires sur la base de la législation existante non spécifique à ce type de produits 3 C Dispositifs médicauxIl n existe pas aujourd hui en Europe d autorisation de mise sur le marché délivrée par une autorité réglementaire mais une procédure d évaluation de la conformité (pour les dispositifs à risque moyen ou élevé) impliquant la participation d un organisme indépendant notifié Une fois certifiés les dispositifs médicaux portent un marquage CE leur permettant de circuler librement en Europe dans les pays de l Association Européenne de libre échange et en Turquie Trois directives régissent actuellement les dispositifs médicaux Le 26 septembre 2012 la Commission Européene a adpoté des propositions pour l introduction de deux réglementations qui vont rénover et resserrer les règles européennes actuelles qui gouvernent les dispositifs médicaux (directive Européenne sur les dispositifs médicaux 93 42 EC amendée en 2007 2007 47 EC) Les propostions de texte sont actuellement en cours de discussion au Parlement et au Conseil Européen La position de la Commission du Parlement européen sur l environnement la santé publique et la sécurité alimentaire a été votée le 25 septembre 2013 entérinée ensuite par un vote du Parlement européen le 22 octobre 2013 Avec ce vote les membres du parlement européen approuvent les mesures essentielles qui vont renforcer la sécurité des patients avec l amélioration de la compétence et du contrôle des organismes notifiés l introduction de visites impromptues des sites par ces mêmes organismes l augmentation de la traçabilité des dipositifs médicaux la mise en place d un suivi post commercialisation plus strict et un plus grand engagement des fabricants pour plus de transparence Une procédure de vérification devrait être utilisée au moins pour les dispositifs de Classe III à haut risque (nouvelles technologies ou menaces spécifiques pour la santé publique) Le recyclage des dispositifs à usage unique est encore en discussion Ce nouveau cadre introduit aussi formellement le concept de « dispositif de diagnostic compagnon » qui devrait permettre de définir des populations de patients susceptibles de mieux répondre à un produit déterminé 3 D Produits génériquesEn Europe le nombre d opinions positives émises à la suite de procédure centralisée pour les génériques est stable (seize en 2013) La majorité des demandesgénériques pour des entités chimiques utilise la procédure de reconnaissance mutuelle ou la procédure décentralisée avec environ 8 % des procédures concernant des produits délivrés sans prescription Le système de fixation des prix pour les produits génériques reste une compétence nationale au sein de l Europe Aux États Unis pour aider la FDA à s assurer que les fabricants de produits génériques respectent la qualité standard requise et augmenter la probabilité pour les consommateurs américains d accéder en temps voulu à des génériques de qualité et peu coûteux la FDA et l industrie sont convenus d un programme compréhensible de ticket modérateur (GDUFA) complémentaire du système traditionnel de financement et focalisé sur la sécurité l accès et la transparence En décembre la FDA et l EMA ont annoncé le lancement d une initiative conjointe pour le partage des informations sur les études de bioéquivalence soumises dans les dossiers de produits génériques Cet effort de collaboration va faciliter la revue des applications génériques soumises aux deux Agences Les participants à cette initiative sont l EMA la France l Allemagne l Italie les Pays Bas et le Royaume Uni Au Japon la réforme du système de fixation des prix (NHI) qui va se poursuivre sur l année fiscale 2014 devrait inclure une nouvelle règle de réduction spéciale des prix pour les produits listés sur une première liste Cette nouvelle règle devrait conduire à la réduction des prix des produits listés de 2 % au cours de la première révision quand leur taux de remplacement par les génériques est inférieur à 20 % cinq ans après la première introduction de 1 75 % si le taux de substitution est supérieur ou égal à 20 % mais inférieur à 40 % de 1 5 % si le taux de substitution est supérieur à 40 % mais inférieur à 60 % Cette règle devrait être mise en uvre en avril 2014 Dans le cadre de cette réglementation le prix NHI des premiers génériques serait fixé à 60 % (actuellement 70 %) du prix du produit original un taux à 50 % serait ensuite appliqué à partir du dixième générique enregistré d un même produit En outre un bonus de 10 % pour les « précurseurs » serait introduit pour tout nouveau produit avec nouveau mécanisme d action qui obtiendrait son approbation au ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 100Document de référence 2013 Sanofi2Japon avant celle dans les autres pays cette notion de « précurseur » étant appliquée soit pour le caractère innovant du produit soit par rapport à son utilité 3 E Produits OTCEn Europe un seul produit a obtenu le changement de statut de « produit prescrit » à « produit OTC » via une procédure centralisée en mai 2009 Aux États Unis la FDA a approuvé deux changements de statuts de ce type en 2013 dont Nasacort® de Sanofi dans le traitement de l allergie L initiative de la FDA relative à l extension réglementaire d utilisation sans prescrition de produits bien tolérés a été lancée pour explorer les approches réglementaires pour étendre le marché des produits sans prescription mais sa mise en uvre pourrait être plus longue qu initialement envisagé Au Japon le comité de sécurité des produits (J MHLW) a décidé le 20 décembre 2013 de la nature des évaluations de sécurité pour les produits passant du statuts « produit prescrit » à « produit OTC » ceci faisant suite à un projet de révision de la Loi sur les Affaires Pharmaceutiques (PAL) Le J MHLW ne délivrera d accord pour le changement de statuts qu aux produits n ayant fait l objet d aucun problème de tolérance au cours d une période d évaluation de trois ans La période d évaluation de la tolérance est actuellement de quatre ans Pendant cette période d évaluation de trois ans les produits qui auront changé de statut devront être catégorisés comme produits nécessitant la consultation d un pharmacien au moment de l achat Dans le cadre de cette nouvelle réglementation les fabricants devront fournir au J MHLW des rapports intermédiaires quant à l aboutissement de leur surveillance post marketing (PMS) Sur la base de ces rapports et d autres rapports sur les événements indésirables le J MHLW évaluera les événements indésirables graves deux ans après le lancement OTC ou plus tard 3 F Transparence et accès public aux documents Transparence sur les essais cliniques Au cours des deux trois dernières années une pression croissante a été exercée sur l industrie pharmaceutique afin qu elle rende plus transparents les essais cliniques (aussi bien en ce qui concerne leur réalisation que leurs résultats) En parallèle ouverture et transparence sont requises des autorités de santé afin de permettre une meilleure compréhension des justifications et de la base des décisions réglementaires sur les spécialités pharmaceutiques poursuivant ainsi le renforcement de la crédibilité des processus réglementaires Ceci justifie clairement les initiatives de transparence mises en place dans plusieurs pays L industrie pharmaceutique est dans l obligation de publier les protocoles et les résultats des essais cliniques conduits sur ses produits dans des registres accessibles au public Par ailleurs aussi bien dans les pays ICH que non ICH la publication des informations relatives aux essais cliniques est obligatoire Sur un plan réglementaire des initiatives ambitieuses ont été lancées par les autorités réglementaires majeures La réglementation pharmaceutique européenne impose aux autorités réglementaires nationales ainsi qu à l EMA de publier activement les informations relatives à l autorisation et à la supervision des spécialités pharmaceutiques L EMA a mis en place une série d initiatives destinées à rendre plus transparentes ses activités telles que l amélioration du format du Rapport Public Européen d Évaluation la publication sur le net des approbations retraits et rejets Il y a par ailleurs un accent particulier mis sur les données d efficacité La nouvelle législation concernant la pharmacovigilance vise à améliorer notablement la transparence en particulier en ce qui concerne la communication relative aux données de tolérance (i e audiences publiques portails européens accessibles sur le Net présentant des informations sur les produits pharmaceutiques) Enfin patients et consommateurs sont de plus en plus impliqués dans le travail des comités scientifiques de l EMA En juin 2013 l EMA a publié un projet de directive sur la publication et l accès aux données des essais cliniques Aux États Unis la FDA a initié une politique de transparence L objectif de cette initiative est de rendre la FDA beaucoup plus transparente au public américain en lui fournissant des informations utiles et accessibles sur les activités de l Agence et les décisions qu elle prend L Initiative de Transparence de la FDA comprend trois phases phase I améliorer la compréhension des règles de fonctionnement de la FDA (terminée avec des mises à jour régulières) phase II améliorer la mise à disposition d informations au public (en cours) phase III améliorer la transparence de la FDA à l égard des industries réglementées (en cours) Des propositions pour améliorer la transparence et l accès à l information ont été publiées pour consultation pour les Phase II et Phase III Quelques unes des propositions les moins controversées ont été mises en oeuvre D autres telle que la libération proactive d information que l Agence a en sa possession devraient faire l objet de révisions de la réglementation fédérale La Fédération Européenne des Associations et Industries Pharmaceutiques (EFPIA) et la Recherche Pharmaceutique et les Fabricants d Amérique (PhRMA) ont renforcé leur engagement pris de longue date d améliorer la santé publique en approuvant ensemble ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 2101Sanofi Document de référence 2013les « Principes pour le partage responsable des données des études cliniques » Dans le cadre de ces nouveaux engagements les sociétés biopharmaceutiques vont augmenter considérablement la quantité d information rendue accessible aux chercheurs aux patients et au public en général Sanofi a annoncé le 2 janvier 2014 qu elle s engageait à élargir l accès aux données de ses cliniques Au Japon le J MHLW PMDA publie activement des informations concernant les produits approuvés (médicaments éthiques médicaments sans prescription et quasi médicament) et les disposiifs médicaux Pour les produits éthiques discutés au conseil des Affaires Pharmaceutiques et d Hygiène Alimentaire du J MHLW les modules 1 et 2 du CTD (sauf en ce qui concerne les données commerciales confidentielles et les données personnelles) sont rendus publiques sur le site internet du PMDA Transparence relative aux professionnels de santé En ce qui concerne la transparence vis à vis des Professionnels de santé il n existe pas en Europe d approche commune harmonisée Dans un contexte de demande accrue de transparence s agissant des interactions entre laboratoires pharamaceutiques et professionnels de santé des dispositions législatives ou des engagements volontaires de l industrie de la santé (code) ont été mis en uvre au niveau national (tels que le Royaume Uni le Danemark la France le Portugal ou la Slovaquie) L EFPIA a publié mi 2013 un nouveau code sur la publication des transferts de valeurs entre laboratoires pharmaceutiques et professionnels organisations de santé (EFPIA HCP HCO Disclosure Code) La mise en uvre de ce code est obligatoire pour les membres de l EFPIA qui ont dû transposer ces dispositions dans leurs codes nationaux dès le 31 décembre 2013 Ce nouveau code précise les règles plus strictes en matière « d hospitalité » et de cadeaux avec obligation d inclure dans leurs codes nationaux un seuil limite pour « l hospitalité » et l interdiction des cadeaux 3 G Autres nouvelles lois en discussion ou récemment adoptéesDossiers pour essais cliniques une proposition de règlement du Parlement et du Conseil européen relative aux essais cliniques pour les médicaments à usage humain et l abrogation de la directive 2001 20 EC ont été communiquées en juillet 2012 Le 20 décembre 2013 le Conseil de l Europe a approuvé un accord de compromis proposé par le Conseil le Parlement Européen et la Commission européenne Ceci ouvre la voie pour une approbation de la réglementation définitive avant les élections au Parlement de mai 2014 Un des principaux objectifs de cette nouvelle proposition de la Commission européenne sur la réglementation des essais cliniques était l impact sur la compétitivité de l industrie européenne des sciences de la vie dû au changement des conditions du processus d approbation des essais cliniques La nouvelle législation propose une forme plus rigoureuse de réglementation au lieu d une simple directive afin de permettrre une meilleure harmonisation entre les pays sans interférer avec les compétences des états membres en terme d aspect éthique Bien que le texte définitif n ait pas été encore publié les points majeurs suivant sont connus le calendrier pour l approbation d un essai clinique a été fixé à 60 jours sans question (avec un maximum de 99 jours en cas de questions ou de suspension de la revue) Ceci peut être considéré comme un échec pour l industrie puisque la proposition de la Commission était basée sur 41 jours sans question avec un maximum de 74 jours en prenant en compte toutes les autres raisons susceptibles d engendrer des délais En cas de thérapie innovante ce calendrier peut être porté à un total de 110 jours (50 jours additionnels) Pour qu à la fois l état de référence et les états membres concernés respectent ce calendrier la législation inclut le concept d approbation tacite Le fait que cette proposition ait été aceptée par toutes les parties peut être considéré comme un point positif pour l industrie En ce qui concerne les exigences de transparence relatives aux données des essais cliniques soumis à travers un portail unique européen et conservés dans une base de données européenne la nouvelle réglementation sur les essais cliniques permet la protection des données personnelles des patients et des données commerciales confidentielles Ceci est en ligne avec la directive 70 (voir ci dessus) de partage de l information La selection par le sponsor de l état de référence est maintenue Pendant la période de transition de trois ans les deux séries de réglementation vont coexister en parallèle Médicaments falsifiés la mise en oeuvre de la directive 2011 62 EU l Union européenne a réformé les règles d importation en Europe de substances actives pour les médicaments à usage humain À partir du 2 janvier 2013 toutes les substances actives importées doivent avoir été fabriquées selon les standards de bonne fabrication au moins équivalents aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) européennes Les standards de fabrication en Europe sont ceux de la « Conférence Internationale pour l Harmonisation » ICH Q7 À partir du 2 juillet 2013 cette conformité doit être confirmée par écrit par les autorités compétentes du pays exportateur Ce document doit aussi confirmer que l usine où la substance active a été produite est soumise à des contrôles et à l application de bonnes ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 102Document de référence 2013 Sanofi2pratiques de fabrication au moins équivalentes à celles de l Europe L exécution complète de la directive 2011 62 EU était attendue à partir du 2 juillet 2013 Aujourd hui 17 États membres sur 27 doivent encore la transposer au niveau national Il existait une certaine incertitude quant au risque de rupture d approvisionnement qu aurait pu engendrer l impossibilité de certains fabricants à fournir la documentation requise A la fin de 2013 aucune rupture n a été observée et ceci aussi bien pour les produits innovants que pour les génériques ceci est dû en grande partie aux mesures prises par les sociétés pour éviter les problèmes d importation Aux États Unis le 28 novembre 2013 le Président Obama a signé la loi sur la Qualité et la Sécurité des Médicaments (law H R 3 204 DQSA Drug Quality and Security Act) Cette loi introduit un système fédéral de traçabilité pour les produits avec un numéro de série qui sera ajouté aux packaging primaires et secondaires (avec mise en uvre dans les quatre ans suivant l adoption de la loi) et un système de suivi électronique à partir de la production et tout au long de la chaîne de distribution (avec mise en uvre dans les dix ans) Cette loi renforce aussi les obligations pour les licenses des grossistes distributeurs et des tiers fournisseurs de support logistique et exige de la FDA le maintien d une base de données des grossistes qui sera disponible pour le public à travers son site internet La loi stimule aussi la surveillance des pharmacies qui réalisent des préparations pharmaceutiques en donnant à la FDA plus de pouvoir pour surveiller les mouvements de grand volume ou en provenance de l étranger sans prescription Dossiers soumission électronique des données des essais cliniques Au Japon le PMDA a l intention de demander aux sociétéspharmaceutiques de soumettre les données des essais cliniques sous format électronique à partir de l année fiscale 2016 une méthode qui permettrait aux autorités de conserver et d analyser plus efficacement les données pour les évaluations d efficacité et de tolérance Dans cet objectif le PMDA voudrait lancer un programme pilote au cours de cette année fiscale qui devrait courir jusqu à la fin de l année fiscale 2015 pour vérifier ses capacités à conserver gérer et analyser les données électroniques soumises dans sa configuration actuelle Bien que l objectif de l agence est de demander une soumission électronique des données d ici 2016 elle veut aussi considérer des mesures de transition destinées à fluidifier le processus avant le changement complet de procédé De telles soumissions électroniques devraient être limitées aux données des essais cliniques d un produit récemment soumis pour approbation La nécessité de soumettre par voie électronique les données de Phase I sera probablement décidé au cas par cas alors que les données non cliniques de toxicologie devront être soumises en temps utile sous le format électronique en vigueur (SEND Standard for the Exchange on Non clinical Data) En Europe la soumission électronique des données pour les nouvelles applications ou pour les variations a été mise en uvre depuis de nombreuses années Pour assurer la sécurité des soumissions à travers internet pour les applications type eCTD des médicaments l EMA a lancé une chaîne de soumission électronique eSoumission portail (eSubmission Gateway) et le service client correspondant (eSubmission web client) a été lancé en janvier 2013 A partir de mars 2014 l utilisation de ce portail et du service client associé devient obligatoire pour tous les eCTD dossiers soumis par procédure centralisée C est un moyen d améliorer la sécurité et de réduire les coûts pour les fabricants L EMA envisage d étendre l utilisation du portail et du service client aux soumissions pédiatriques aux produits vétérinaires et aux procédures en référé dans un avenir proche 4 Fixation des prix et remboursementL augmentation des coûts de santé entraîne des initiatives visant à réduire les dépenses de médicaments dans la plupart des marchés où Sanofi opère De plus en plus ces initiatives aboutissent au contrôle des prix et de l accès des produits pharmaceutiques aux marchés La nature et l impact des contrôles varient d un pays à l autre mais ils ont en commun un certain nombre de caractéristiques à savoir le référencement et la réduction systématique des prix les formulaires les limitations de volumes les demandes de co paiement par le patient et la substitution par des génériques Les gouvernements et les payeursdemandent de plus en plus de données comparatives d efficacité pour fonder leur décision Ils utilisent de plus en plus les technologies de l information en matière de santé par exemple la prescription électronique et les données sanitaires pour imposer le respect de la transparence et la conformité aux réglements et aux contrôles En conséquence l environnement dans lequel les sociétés pharmaceutiques doivent opérer pour mettre leurs produits à la disposition des patients qui en ont besoin devient plus complexe chaque année Evénements récents et tendances Aux États Unis l assurance maladie obligatoire est opérationnelle (depuis le 1er janvier 2014) Ses effets positifs sur la taille du marché devraient commencer à se faire sentir dans les années qui viennent tandis que l augmentation des rabais obligatoires va avoir un effet délétère sur la valeur nette des produits dans ces segments du marché ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 6 Marchés 2103Sanofi Document de référence 2013 En Europe la crise fiancière de ces dernières années semble s être stabilisée Attendu depuis longtemps le système de détermination des prix fondé sur l intérêt thérapeutique des médicaments (Value Based Pricing) mis en place au Royaume Uni n a pas entraîné de changements considérables par rapport aux accords cadres antérieurs Une nouvelle édition du Pharmaceutical Price Regulation Schemea été signée alors que certains critères d évaluation utilisés par le National institute for Health and Clinical Excellence(NICE) doivent être révisés en 2014 En Allemagne le gel des prix instauré avec la loi relative à la restructuration du marché pharmaceutique (AMNOG) et qui devait s appliquer jusqu à fin 2013 a été temporairement prolongé alors que des discussions s ouvrent sur le renouvellement de la mesure à moyen terme Le rabais obligatoire a toutefois été ramené de 16 % à 6 % comme prévu Le thème de l assurance universelle qui se met en place dans plusieurs régions a entraîné beaucoup de difficultés de financement L instauration d un contrôle des prix sur tous les produits et tous les secteurs des marchés fait l objet de controverses et devrait être soumis à un examen rigoureux à l avenir L Inde un des grands marchés émergents a finalement mis en place un contrôle des prix Les prises de position contre les brevets pour les produits innovants se multiplient et l octroi obligatoire de licences est à nouveau envisagé avec une portée thérapeutique plus large La Russie continue à étendre son programme pilote d assurance et devrait réformer le contrôle des prix des produits figurant sur sa liste des Médicaments essentiels en 2014 tandis que sa législation favorise la production nationale La production nationale est aussi un des thèmes de la politique du Brésil Les payeurs vont continuer à essayer de comprimer les prix des produits pharmaceutiques Il est difficile de prédire avec certitude l impact de ces dispositions mais Sanofi prend les mesures nécessaires pour protéger l accessibilité et le prix de ses produits de façon à refléter la valeur des produits innovants que Sanofi propose Sanofi noue le dialogue avec les principaux intéressés sur la valeur de ses produits à leurs yeux Ces partenaires médecins groupes de patients pharmaciens autorités gouvernementales et payeurs peuvent avoir un impact significatif sur l accès au marché des produits Sanofi continue à augmenter sa flexibilité et sonadaptabilité lors de ses opérations de façon à mieux préparer et diagnostiquer les problèmes et apporter des réponses adaptées à chaque marché Conscient de l importance de la reconnaissance de la valeur de ses produits et du coût élevé de la recherche et du développement Sanofi continu e à étudier de nouvelles stratégies de fixation des prix qui tiennent compte à la fois de l accessibilité pour les patients et de la juste rémunération de l innovation Sanofi s intéresse particulièrement aux contrats de partage des risques selon lesquels une partie du risque financier lié au succès d un traitement est supporté par la société qu i le commercialise Ces contrats impliquent la surveillance de l efficacité clinique après le lancement du produit pour une période de temps et une population de patients définies Le prix et le niveau de remboursement du médicament sont alors soit confirmés soit révisés en fonction des résultats post commercialisation Sanofi étudie également là où c est possible les options de prix différentiels pour pouvoir offrir un plus large accès à ces thérapies innovantes à des populations qui sans cela n y auraient pas droit 2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits1 Brevets1 A Protection brevetaireSanofi détient actuellement un vaste portefeuille de brevets demandes de brevets et licences de brevets à travers le monde Ces brevets sont variés et couvrent des principes actifs des formulations pharmaceutiques des procédés de fabrication de produits des intermédiaires de synthèse des indications thérapeutiques des méthodes d utilisation des systèmes d administration et des technologies de validation des produits telles que des essais La protection brevetaire des produits dure généralement vingt ans à compter de la date de dépôt du brevet dans les pays où cette protection est recherchée Une partie significative de cette durée de protection d une molécule (petite molécule ou produit biologique) est en général déjà écoulée lorsque les produits obtiennent une autorisation de mise sur le marché La protection effective du brevet est donc nettement inférieure à vingt ans pour le principe actif du produit Dans certains cas cette période de protection peut être prolongée afin de compenser les délais dus au développement et au temps d enregistrement des produits en Europe (certificat complémentaire de protection ou CCP) aux États Unis et au Japon (Patent Term Extension PTE) ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 104Document de référence 2013 Sanofi2Le produit peut également bénéficier de la protection d autres brevets obtenus durant son développement ou après son autorisation de mise sur le marché initiale Le type de protection offert par le brevet dépend du type de brevet et de son champ d application et peut également varier en fonction des pays En Europe par exemple les demandes d enregistrement de nouveaux brevets peuvent être déposées auprès de l Office européen des brevets (OEB) un organisme intergouvernemental qui centralise les dépôts et les enregistrements En décembre 2013 une demande de dépôt auprès de l OEB permettait de couvrir les 38 États parties à la Convention sur le Brevet européen y compris les 27 États membres de l Union européenne Le « Brevet Européen » accordé génère les brevets nationaux correspondants créant ainsi une protection uniforme parmi les États membres Cependant certains brevets plus anciens n ont pas été déposés par le biais de cette procédure centralisée ce qui fait que la protection brevetaire peut différer selon les pays De plus un certain nombre de brevets déposés auprès de l OEB peuvent être antérieurs à l adhésion de certains États à la Convention sur le Brevet européen aboutissant ainsi à un traitement différencié dans ces pays En 2013 des accords ont été signés dans l Union Européenne afin de créer un brevet européen ( Brevetunitaire) et un système unifié doté d une juridiction ad hoc (juridiction unifiée du brevet) Cependant ils n entreront en vigueur qu à la suite de la ratification du système unifié doté d une juridiction ad hoc par au moins 13 États Membres dont la France l Allemagne et le Royaume Uni A la date de ce document seule l Autriche a ratifié l accord Le Brevet unitaire offrira une protection unitaire dans les États signataires de l Union européenne (une fois ratifié par les Etats Membres à l exception de l Italie et de l Espagne) La juridiction en question sera une cour spécialisée dans les brevets (Unified Patent Court) ayant une compétence exclusive pour les litiges en matière de brevets européens et de Brevets unitaires La cour sera composée d une division centrale (ayant un siège à Paris et une section pharmaceutique à Londres) et de plusieurs divisions locales et régionales dans les Etats ayant ratifié l accord La Cour d appel sera située au Luxembourg Sanofi suit avec vigilance l activité de ses concurrents et cherche à défendre vigoureusement ses intérêts contre les contrefacteurs de ses brevets lorsque de telles atteintes sont susceptibles d avoir une incidence sur ses objectifs commerciaux Voir « 2 5 1 Brevets » de ce document de référence L expiration ou la perte d un brevet protégeant la nouvelle molécule communément appelé le principe actif peut entraîner une concurrence significative de la part des fabricants de génériques et peut aboutir à une diminution massive des ventes du produit de marque Voir « 3 1 8 Facteurs de risque 2 Risques liés à l activité du Groupe Le Groupe risque de se voir concurrencé par des produits princeps de fabricants concurrents ou des produits génériques s ils sont perçus comme étant équivalents ou supérieurs » Toutefois dans certains cas Sanofi peut continuer à tirer profit des secrets de fabrication des produits ou d autres types de brevets tels que des brevets sur les procédés de fabrication et les intermédiaires de synthèse des principes actifs la structure du produit les formulations les méthodes de traitement les indications ou les systèmes d administration Certaines catégories de produits telles que les vaccins traditionnels ou les insulines reposent moins sur la protection brevetaire et ces produits peuvent souvent ne pas être couverts par un brevet Cependant cette tendance tend à s inverser avec l arrivée des nouveaux vaccins et insulines qui sont protégés par des brevets Voir « 2 2 6 Marchés 3 Réglementation Produits biologiques » La protection des brevets est également un facteur important dans les activités du domaine de la santé animale du Groupe mais elle est comparativement moins importante pour ses activités dans les domaines Santé Grand Public et génériques qui reposent essentiellement sur la protection des marques 1 B Exclusivité réglementaireSur certains marchés dont l Union européenne et les États Unis de nombreux produits pharmaceutiques de Sanofi peuvent également bénéficier d une période d exclusivité réglementaire de plusieurs années pendant laquelle un concurrent fabriquant des produits génériques ne peut pas demander une autorisation de mise sur le marché en s appuyant sur les essais cliniques et les données sur la tolérance du produit d origine L exclusivité vise à encourager l investissement dans la recherche et développement en accordant à l innovateur pour une durée limitée l usage exclusif de l innovation représentée par le produit pharmaceutique nouvellement approuvé Cette exclusivité s applique indépendamment de la protection brevetaire et permet de protéger le produit contre la concurrence des fabricants de médicaments génériques même en l absence de brevet couvrant ce produit Aux États Unis une autorisation de mise sur le marché pour une nouvelle entité chimique (New Chemical Entity NCE) ne peut être délivrée par la FDA à un concurrent fabriquant des produits génériques avant l expiration de la période d exclusivité réglementaire (d une durée de cinq ans) qui commence à compter de la première autorisation de mise sur le marché du produit de référence La FDA acceptera le dépôt d une ANDA (Abbreviated New Drug Application) contestant le brevet un an avant la fin de la période d exclusivité réglementaire (voir les descriptions d ANDA ci dessous) Outre cette exclusivité qui est accordée aux nouveaux produits pharmaceutiques une extension significative de la gamme d une NCE existante peut permettre l octroi de trois années supplémentaires d exclusivité réglementaire De même il est possible ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 2105Sanofi Document de référence 2013d étendre aux États Unis sous certaines conditions les exclusivités réglementaires qui n ont pas expiré et celles liées au brevet par une extension pédiatrique Voir « 1 D Extension pédiatrique » ci dessous En outre aux États Unis une période d exclusivité réglementaire différente s applique aux médicaments biologiques Le Biologics Price Competition and Innovation Act de 2009 (BPCIA) a été promulgué le 23 mars 2010 dans le cadre plus large de la réforme portant sur la législation relative à la santé connue sous le nom de Patient Protection and Affordable Care Act (PPACA) La BPCIA a introduit la possibilité d approbation pour des produits biosimilaires Un produit biosimilaire est un produit biologique qui est très similaire au produit de référence (ou innovant) malgré des différences mineures dans les composants cliniquement inactifs et qui ne présente pas de différences cliniquement significatives par rapport au produit de référence en termes de sécurité pureté et puissance du produit Selon les dispositions de la BPCIA une demande d approbation pour un produit biosimilaire qui s appuie sur un produit de référence ne peut être soumise à la FDA pendant une durée de quatre ans suivant la date à laquelle le produit de référence a été homologué et la FDA ne peut pas approuver une demande de biosimilaire pendant une période de douze ans suivant la date à laquelle le produit de référence a été homologué Au sein de l Union européenne l exclusivité réglementaire revêt deux formes l exclusivité des données et l exclusivité commerciale Les dépôts de génériques ne peuvent être acceptés pour revue que huit ans après la première autorisation de mise sur le marché (exclusivité des données) Cette période de huit ans est immédiatement suivie d une période de deux ans durant laquelle les génériques ne pourront être mis sur le marché (exclusivité commerciale) La période d exclusivité commerciale peut être portée à trois ans si pendant les huit premières années le médicament est autorisé pour une nouvelle indication thérapeutique apportant un avantage clinique important par rapport aux thérapies existantes C est la règle des « 8 + 2 + 1 » Au Japon la période d exclusivité réglementaire varie de quatre ans pour les produits médicinaux avec de nouvelles indications formulations dosages ou compositions avec les prescriptions correspondantes à six ans pour les nouveaux médicaments contenant des compositions médicinales ou nécessitant un nouveau mode d administration à huit ans pour les médicaments contenant un nouveau composant chimique à dix ans pour les médicaments orphelins ou les nouveaux médicaments nécessitant une étude pharmaco épidémiologique 1 C Marchés ÉmergentsL absence de protection ou de mise en oeuvre efficace des droits de propriété industrielle relatifs aux produits constitue l une des principales limites aux activités du Groupe dans les marchés émergents L accord « ADPIC » (Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle qui touchent au Commerce) conclu par l Organisation mondiale du commerce a exigé des pays en voie de développement de modifier leur législation relative à la propriété industrielle afin de prévoir une protection brevetaire pour les produits pharmaceutiques à compter du 1er janvier 2005 bien qu un certain nombre de pays en voie de développement bénéficient d une dispense jusqu en 2016 De plus ces pays ne donnent souvent pas d exclusivité réglementaire pour des produits innovants Bien que la situation soit globalement en voie d amélioration l absence de protection de la propriété intellectuelle ou l absence d une application stricte des droits de propriété intellectuelle reste problématique dans certains pays De plus ces dernières années un certain nombre de pays confrontés à des crises sanitaires ont abandonné ou menacé d abandonner la protection de la propriété industrielle de certains produits notamment par le biais de licences obligatoires de génériques Voir « 3 1 8 Facteurs de risque 3 Risques liés à la structure et à la stratégie du Groupe La globalisation de l activité du Groupe l expose à des risques accrus »1 D Extension pédiatriqueAux États Unis et en Europe il est possible d étendre sous certaines conditions les exclusivités réglementaires pour une période supplémentaire en fournissant des données relatives à des études pédiatriques Aux États Unis la FDA peut ainsi inviter un fabricant de produits pharmaceutiques à conduire des études cliniques pédiatriques si elle estime que de telles informations pourraient procurer un bénéfice pour la santé La FDA a ainsi invité par voie d une demande écrite (written request) Sanofi à fournir des données pédiatriques additionnelles relatives à plusieurs de ses principaux produits Aux termes duHatch Waxman Act la transmission des données demandées par la FDA dans un certain délai (même si ces résultats ne sont pas positifs pour une indication pédiatrique) peut conduire la FDA à prolonger de six mois l exclusivité réglementaire et la protection par le brevet dès lors qu elles n ont pas déjà expiré (procédure dénommée « exclusivité pédiatrique ») par exemple la FDA a accordé une exclusivité pédiatrique à Lantus® En Europe un règlement prévoit l obligation d effectuer des recherches pédiatriques associées à l octroi d avantages éventuels tels que l extension de la protection brevetaire (pour les médicaments protégés) et une exclusivité réglementaire pour l autorisation de mise sur le marché avec une indication pédiatrique (pour les médicaments non protégés) Au Japon aucune extension de la protection brevetaire (pour les médicaments protégés) n est prévue pour des recherches pédiatriques toutefois l exclusivité commerciale peut être étendue de 8 à 10 ans ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 106Document de référence 2013 Sanofi21 E Exclusivité de médicament orphelinL exclusivité de médicament orphelin peut être accordée aux États Unis à des médicaments destinés à traiter des maladies rares (affectant moins de 200 000 patients aux États Unis ou alors dans certains cas plus de 200 000 patients mais sans espérance de recouvrement des coûts) L obtention de l exclusivité de médicament orphelin est un processus en deux étapes Le demandeur doit d abord demander et obtenir auprès de la FDA la qualification de médicament orphelin pour son médicament Si la FDA approuve le médicament pour l indication désignée celui ci recevra l exclusivité de médicament orphelin La période d exclusivité de médicament orphelin commence à partir de l approbation et cette exclusivité empêche l aboutissement d autres demandes d approbation (ANDA 505 (b) (2) NDA New Drug Application ou BLA BiologicLicense Application) par d autres producteurs pour le même médicament et pour la même indication pendant une période de sept ans La question de savoir si une demande ultérieure concerne le « même » produit dépend des caractéristiques chimiques et cliniques La FDA peut approuver les demandes pour le « même » médicament pour des indications qui ne sont pas protégées par l exclusivité de médicament orphelin Des exclusivités de médicament orphelin existent également en Europe et au Japon 1 F Panorama des produitsLes droits de propriété intellectuelle couvrant les produits listés ci dessus à la section « 2 2 2 Activité Pharmacie » sont décrits ci après pour nos principaux marchés S agissant des produits de santé animale voir ci dessus « 2 2 4 Activité Santé Animale » Les paragraphes qui suivent décrivent les brevets portant sur le principe actif et les brevets secondaires figurant le cas échéant sur la liste desApproved Drug Products with Therapeutic Equivalence Evaluations(Orange Book) ou l équivalent de ces brevets dans d autres pays Ces brevets ou l équivalent de ces brevets dans d autres pays sont en général les plus significatifs en cas de dépôt par un concurrent d une demande de commercialisation d un produit générique de l un des produits de Sanofi (voir le paragraphe « 1 G Demande de générification des produits brevetés » ci après) Dans certains cas les produits peuvent en outre bénéficier de demandes de dépôts de brevets en cours ou de brevets qui ne peuvent figurer sur l Orange Book (par exemple des brevets portant sur des procédés industriels) Dans chacun de ces cas il est précisé si le principe actif est couvert ou non par un brevet non encore échu Lorsque la durée des brevets a été étendue afin de compenser des retards dus à la procédure d homologation les dates prorogées sont présentées ci dessous Les dates d expiration des brevets aux États Unis qui sont présentées ci dessous sont celles enregistrées auprès de l Office américain des brevets (US PTO) et tiennent compte des six mois d extension pédiatrique reflétés dans l Orange Book pour Lantus® Les informations concernant la validité des brevets et la présence de génériques sur le marché sont mentionnés dans le tableau ci dessous Les informations portant sur des brevets secondaires relatifs à la formulation de produits déjà soumis à la concurrence de génériques ne sont pas décrits Les références ci dessous à des protections brevetaires en Europe indiquent l existence des brevets dans la plupart des principaux marchés au sein de l Union européenne Les situations peuvent varier entre les pays notamment pour les brevets les plus anciens et les pays ayant adhéré à l Union européenne récemment De plus les exclusivités réglementaires dont le produit peut bénéficier aux États Unis en Europe ou au Japon ont été listées le cas échéant Les exclusivités réglementaires tiennent compte des éventuelles extensions pédiatriques obtenues Même si l exclusivité réglementaire est censée être appliquée dans toute l Union européenne certains États membres ont parfois pris des positions préjudiciables aux droits de Sanofi ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 2107Sanofi Document de référence 2013Lantus® (insuline glargine)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif août 2014 protection étendue par une extension pédiatrique jusqu en février 2015 (1)Principe actif novembre 2014 dans la plupart des pays d Europe de l OuestExtension jusqu en mai 2015 par extensions pédiatriquesPrincipe actif novembre 2014Apidra® (insuline glulisine)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif juin 2018Principe actif septembre 2019 dans la plupart des pays européensPrincipe actif mai 2022Secondaires couverture jusqu en janvier 2023Secondaires mars 2022Secondaire juillet 2022Exclusivité réglementaire septembre 2014Exclusivité réglementaire avril 2017Jevtana® (cabazitaxel)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif mars 2021 Principe actif mars 2016Principe actif mars 2016 (durée de l extension à déterminer après autorisation du produit au Japon)Secondaires couverture jusqu en décembre 2025Secondaires couverture jusqu en septembre 2024 et mars 2026 avec Certificat Complémentaire de Protection accordé dans certains pays européensSecondaires couverture jusqu en septembre 2024Exclusivité réglementaire juin 2015Exclusivité réglementaire mars 2021Exclusivité réglementaire à déterminer une fois qu un produit sera approuvé au JaponLovenox® (énoxaparine sodique)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif pas de couverture brevetaire sur le principe actifPrincipe actif expiréPrincipe actif expiréGénériques sur le marchéExclusivité réglementaire janvier 2016Plavix® (bisulfate de clopidogrel)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif expiréGénériques sur le marchéPrincipe actif expiréGénériques sur le marchéExclusivité réglementaire expiré(1)Sanofi a intenté une action en contrefaçon contre Eli Lilly le 30 janvier 2014 aux Etats Unis Cette action fait suite au dépôt par Eli Lilly d une demande d approbation de nouveau médicament (505 (b) (2) New Drug Application) à la FDA pour avoir l autorisation de vendre un produit d une insuline glargine Cette action a enclenché une période pendant laquelle la FDA ne peut accorder d autorisation de mise sur le marché au produit d Eli Lilly Celle ci devrait durer jusqu à la première des deux dates suivantes (i) une décision judiciaire favorable à Eli Lilly ou (ii) juin 2016 ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 108Document de référence 2013 Sanofi2Aprovel® (irbesartan)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif expiréPrincipe actif expiréPrincipe actif mars 2016Génériques sur le marchéGénériques sur le marchéExclusivité réglementaire avril 2016Multaq® (dronedarone hydrochloride)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif juillet 2016 par extension du terme du brevetPrincipe actif expiré Principe actif expiréSecondaire formulation juin 2018 Secondaire formulation juin 2018 étendu avec un Certificat Complémentaire de Protection jusqu en juin 2023 dans la plupart des paysExclusivité réglementaire juillet 2014Exclusivité réglementaire novembre 2019Stilnox® (tartrate de zolpidem)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif expiréPrincipe actif expiréPrincipe actif expiréGénériques sur le marchéGénériques sur le marchéExclusivité réglementaire expiréeBrevets secondaires Ambien® CR formulation (décembre 2019) non commercialiséDepakine® (valproate de sodium)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif N A (1)Principe actif N A (1)Principe actif N A (1)Secondaire Depakine® Chronosphère formulation (octobre 2017)Secondaire Depakine®Chronosphère formulation (octobre 2017)Allegra® (chlorhydrate de fexofénadine)États UnisUnion européenneJapon (2)Principe actif expiréPrincipe actif expiréPrincipe actif expiréGénériques sur le marchéGénériques sur le marchéGénériques sur le marchéConverti en médicament en vente libreConverti en médicament en vente libre(1) Pas de droit sur un brevet aux États Unis dans l Union européenne et au Japon (2) voir « 2 5 1 Brevets Litige relatif au brevet Allegra® » de ce document de référence pour plus d informationsACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 2109Sanofi Document de référence 2013Actonel® (risédronate sodique) (1)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif extension par une exclusivité pédiatrique jusqu en juin 2014Principe actif expiréPrincipe actif expiréSecondaires couverture jusqu en juin 2018Secondaires couverture jusqu en juin 2018Amaryl® (glimépiride)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif expiréPrincipe actif expiréPrincipe actif expiréInsuman® (insuline humaine)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif N APrincipe actif N APrincipe actif N AFabrazyme® (Agalsidase beta)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif N APrincipe actif N APrincipe actif N ASecondaires couverture jusqu en septembre 2015Secondaires expiréExclusivité réglementaire biologique avril 2015Exclusivité de médicament orphelin expiréCerezyme® (imiglucérase)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif expiréPrincipe actif N APrincipe actif N ALumizyme® Myozyme®(alpha alglucosidase)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif N APrincipe actif N APrincipe actif N ASecondaires couverture jusqu en février 2023Secondaires couverture de mars 2021 à mai 2023Secondaires juillet 2021 Exclusivité de médicament orphelin expiréExclusivité de médicament orphelin mars 2016Exclusivité réglementaire biologique avril 2016Exclusivité réglementaire biologique mars 2016Exclusivité de médicament orphelin avril 2017Renagel® (chlorhydrate de sevelamer)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif N APrincipe actif N APrincipe actif N ASecondaires couverture jusqu en septembre 2014Secondaires août 2014Secondaires août 2014Certificat Complémentaire de Protection janvier 2015 dans certains pays européensExtension du terme du brevet (PTE) jusqu en décembre 2016(1)Le 30 octobre 2009 P & G a vendu ses activités pharmaceutiques à Warner Chilcott (WCRX) qui est devenu le successeur de P & G en droits et intérêts par l alliance Actonel® et qui détient désormais le NDA et les brevets pour ce produit aux États Unis Sanofi commercialise Actonel® avec WCRX Voir Note C 3 aux états financiers consolidés ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 110Document de référence 2013 Sanofi2Renvela® (carbonate de sevelamer)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif N APrincipe actif N APrincipe actif N ASecondaires couverture jusqu en septembre 2014Secondaires août 2014Secondaires août 2014Certificat Complémentaire de Protection jusqu à janvier 2015 dans certains pays européensCertificat Complémentaire de Protection jusqu en août 2019 dans certains pays (Autriche Grèce Italie et Luxembourg)Synvisc® (Hylane G F 20)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif expiréPrincipe actif N APrincipe actif expiréSynvisc One® (Hylane G F 20)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif expiréPrincipe actif N APrincipe actif expiréLyxumia® (lixisenatide)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif juillet 2020Principe actif juillet 2020Principe actif juillet 2020Certificat Complémentaire de Protection jusqu en juillet 2025 dans la plupart des pays de l Europe de l OuestExtension du terme du brevet (PTE) en cours pour le principe actif et deuxdevicesExclusivité réglementaire février 2023Exclusivité réglementaire juin 2021Zaltrap® (aflibercept)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif mai 2020 (juillet 2022 si PTE obtenue)Principe actif mai 2020 (mai 2025 en cas d obtention du Certificat Complémentaire de Protection supplémentaire)Principe actif mai 2020Exclusivité réglementaireBiologique novembre 2023Exclusivité réglementaire novembre 2022Aubagio®(tériflunomide)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif octobre 2014 (mai 2019 si PTE obtenue)Principe actif expiréPrincipe actif expiréExclusivité réglementaire septembre 2017Aldurazyme® (Laronidase)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif novembre 2019Principe actif novembre 2020 dans certains pays de l Union européenne seulementPrincipe actif novembre 2020Secondaires juin 2020Exclusivité de médicament orphelin octobre 2016Exclusivité réglementaire avril 2015ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits 2111Sanofi Document de référence 2013Mozobil® (plerixafor)États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif N APrincipe actif N APrincipe actif N ASecondaires jusqu en juillet 2023Secondaires jusqu en juillet 2022Secondaires jusqu en juillet 2022Exclusivité de médicament orphelin décembre 2015Exclusivité réglementaire juillet 2019LemtradaTM (alemtuzumab) États UnisUnion européenneJaponPrincipe actif décembre 2015Principe actif expiré Principe actif expiréExclusivité Réglementaire N ASecondaires jusqu en septembre 2027 (en cours)Secondaires septembre 2027 (en cours) Secondaires septembre 2027ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 7 Brevets propriété intellectuelle et autres droits Les brevets détenus ou licenciés par le Groupe n apportent pas toujours une protection efficace contre une version générique d un concurrent des produits de Sanofi Par exemple malgré la détention de brevets non expirés des concurrents ont lancé des versions génériques d Eloxatine® en Europe et aux États Unis d Allegra® aux États Unis (avant la disponibilité du produit en vente libre) et de Plavix® en Europe L attention du lecteur est attirée sur le fait que Sanofi ne peut donner aucune assurance quant à la possibilité d obtenir gain de cause dans un contentieux en matière brevetaire Par ailleurs il peut y avoir des cas où le Groupe estime qu il n a pas de fondement suffisant pour se prévaloir d un ou de plusieurs brevets figurant dans le présent document par exemple lorsqu un concurrent propose une formulation qui ne semble pas entrer dans le champ des revendications de son brevet de formulation un sel ou un polymorphe non couvert ou une indication non protégée Voir « 3 1 8 Facteurs de risque 1 Risques juridiques et réglementaires Les brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits du Groupe et si cette protection était limitée ou contournée les résultats financiers du Groupe seraient significativement affectés » Le Groupe est impliqué dans des litiges significatifs (tels qu exposés à la section « 2 5 Litiges » ci dessous) concernant la protection brevetaire d un certain nombre de ses produits 1 G Demande de générification des produits brevetésAux États Unis des fabricants de génériques ont déposé des ANDA contestant la validité des brevets de Sanofi relatifs à un certain nombre de ses produits Une ANDA est une demande par un fabricant de produits pharmaceutiques d autorisation de commercialiser une version générique d un produit déjà approuvé d une autre société en démontrant que la version supposée générique a les mêmes propriétés que le produit approuvé à l origine Il n est pas possible de soumettre d ANDA pour un médicament enregistré en tant que produit biologique Voir « 2 2 6 Marchés 3 Réglementation Produits biologiques » Une ANDA se fonde sur les données relatives à la tolérance et les données techniques du produit initialement approuvé et ne nécessite pas pour le demandeur de l ANDA de mener des essais cliniques (d où le nom de demande « abrégée » abbreviated new drug application) ce qui représente un avantage significatif en termes de temps et de coûts Du fait de la période d exclusivité réglementaire (voir section 1 B Exclusivité réglementaire ci dessus) une ANDA ne peut généralement être déposée que 5 ans après la commercialisation du produit original Cette durée est réduite à 4 ans si l ANDA conteste un brevet figurant sur l Orange Book tenu par la FDA Cependant dans ce cas si le titulaire du brevet ou le bénéficiaire de la licence intente dans le délai légal une action à la suite du dépôt de l ANDA la FDA ne peut accorder une approbation finale à l ANDA pendant les trente mois suivant la remise en cause du brevet (cette limite étant décrite comme le 30 month stay) sauf si un jugement ou une transaction intervient avant l expiration de ce délai et établit que l ANDA ne contrefait pas le brevet ou que ce brevet n est pas valide et ou est non opposable L agrément de la FDA à la suite du dépôt d une ANDA après la période de 30 mois ne met pas fin au litige mais met fin à l interdiction de lancer un produit par un fabricant de produits génériques qui serait prêt à prendre le risque de se voir ultérieurement condamné au versement de dommages intérêts au bénéfice du titulaire du brevet Dans l Union européenne un fabricant de produits génériques ne peut faire référence aux données communiquées pour le dépôt du produit original que lorsque l exclusivité des données a expiré Cependant il n existe pas en Europe de système comparable à l Orange Book qui permettrait au titulaire du brevet d empêcher les autorités 112Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 8 Production et matières premières compétentes d accorder le droit de commercialiser un produit générique en introduisant une action en contrefaçon préalablement à l autorisation de mise sur le marché du produit générique En conséquence des produits génériques peuvent être approuvés à l expiration de la période d exclusivité commerciale indépendamment des droits du titulaire du brevet Cependant dans la plupart de ces juridictions une fois le produit lancé et dans certaines juridictions avant même le lancement (lorsque celui ci est imminent) le titulaire du brevet peut chercher à obtenir une injonction visant à empêcher la mise sur le marché si ses brevets sont contrefaits (voir « 2 5 Litiges » ci dessous) La procédure accélérée d ANDA est potentiellement applicable à beaucoup de produits que Sanofi fabrique Voir « 2 2 6 Marchés 3 Réglementation » ci dessus Sanofi cherche à défendre ses brevets avec vigueur dans ces cas Le fait de réussir ou d échouer à opposer un brevet contre un produit concurrent ne préjuge en rien du futur succès ou de l échec d une procédure concernant ce même brevet (ou a fortiori de son équivalent dans un autre pays) face à un autre produit concurrent notamment du fait de facteurs tels que l existence d une formulation différente du produit concurrent des évolutions législatives ou jurisprudentielles des différences locales dans les brevets et les droits nationaux des brevets ou les systèmes légaux Voir « 3 1 8 Facteurs de risque 1 Risques juridiques et réglementaires Les brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits du Groupe et si cette protection était limitée ou contournée les résultats financiers du Groupe seraient significativement affectés » 2 MarquesLes produits de Sanofi sont vendus dans le monde sous des marques qui revêtent une importance primordiale Les marques du Groupe contribuent à identifier ses produits et à protéger la croissance durable du Groupe Les marques jouent un rôle essentiel dans le succès commercial des produits du Groupe dans le domaine de la santé grand public des génériques et de la santé animale La politique de Sanofi est de déposer ses marques selon une stratégie adaptée à chaque produit ou service en fonction du pays de commercialisation ainsi sur une base mondiale pour les produits ou services commercialisés mondialement ou sur une base régionale ou locale pour les produits ou services commercialisés régionalement ou localement Le processus et le degré de protection des marques diffèrent en fonction des pays la réglementation applicable aux marques utilisées dans un pays donné variant de l un à l autre Dans beaucoup de pays la protection des marques ne peut être obtenue que par dépôt officiel d une demande de marque et de l enregistrement de celle ci Cependant dans certains pays la protection des marques peut être fondée principalement sur l usage Les enregistrements accordés pour une durée déterminée (dix ans dans la plupart des cas) sont renouvelables indéfiniment à l exception de certains pays où elles sont subordonnées à leur utilisation effective Lorsque la protection de la marque est basée sur l utilisation elle couvre les produits et services pour lesquels la marque est utilisée Lorsque la protection de la marque est basée sur le dépôt elle ne couvre que les produits et services désignés dans le certificat de dépôt En outre dans certains cas Sanofi peut conclure un accord de coexistence avec un tiers qui possède des droits potentiellement conflictuels afin de mieux protéger et défendre ses marques Le portefeuille de marques du Groupe est géré et est défendu selon cette stratégie de façon à empêcher toute contrefaçon de marque et ou acte de concurrence déloyale 2 2 8 Production et matières premièresSanofi a choisi depuis longtemps d intégrer la fabrication de ses produits pour mieux en maitriser la qualité et la distribution Le processus de production du Groupe comporte trois étapes principales la fabrication des principes actifs pharmaceutiques la transformation de ces derniers en médicament et le conditionnement Les principes actifs et les principaux médicaments mis sur le marché par Sanofi sont majoritairement développés et fabriqués en interne conformément à la politique générale du Groupe afin de réduire sa dépendance à l égard des fournisseurs externes et d exercer un contrôle strict et précis sur l ensemble de la chaîne Dans certains cas le Groupe s appuie sur des tiers pour la production et l approvisionnement de certains principes actifs et matériels médicaux Sanofi a aussi externalisé certains éléments de sa production notamment dans le cadre d accords d approvisionnement conclus à l occasion de la cession d usines ou pour accompagner localement la croissance du marché dans les pays émergents C est le cas en particulier pour une partie de la production des principes actifs de Stilnox®et Xatral® et pour certaines formes pharmaceutiques Les principaux sous traitants pharmaceutiques du Groupe sont Famar MSD Unither Valeant et Alza Ces derniers suivent les principes généraux du Groupe en matière de qualité de logistique et autres critères (voir la section « 3 1 8 Facteurs de risque 2 Risques liés à l activité du Groupe ») Le Groupe se fournit également en principes actifs chez des tiers liés par des accords de partenariat C est le cas des anticorps monoclonaux développés avec Regeneron Les sites de production pharmaceutique du Groupe sont répartis en trois niveaux les sites globaux qui ont pour vocation à servir l ensemble des marchés Principalement situés en Europe il s agit d usines dédiées à la production de nos 2113Sanofi Document de référence 2013principes actifs aux injectables et à un certain nombre de produits principaux de formes solides les sites régionaux qui servent les marchés à l échelle d un continent en Europe et particulièrement dans les pays BRIC M (Brésil Mexique Inde Chine Russie) marquant ainsi la forte présence industrielle du Groupe dans les pays émergents les sites locaux entièrement tournés vers leur marché domestique Pour assurer la production des vaccins Sanofi Pasteur dispose de sites en Amérique du Nord en France au Mexique en Chine en Thaïlande en Argentine et en Inde En outre les sites pharmaceutiques du Trait (France) et d Anagni (Italie) contribuent aux opérations industrielles de Sanofi Pasteur en mettant à leur disposition des capacités de remplissage aseptique et de lyophilisation En 2013 la nouvelle usine de production de vaccins contre la grippe de Shenzhen a été homologuée par les autorités chinoises (CFDA) En 2011 le périmètre industriel du Groupe s est diversifié notamment dans les maladies rares avec l acquisition de Genzyme et l intégration de Merial activité à part entière de Sanofi dédiée à la santé animale Merial commercialise des produits pharmaceutiques (Frontline® Heartgard® Zactran® Previcox®) et une gamme variée de vaccins destinés aux différentes espèces animales (chiens chats chevaux ruminants porcs aviaires) Certains produits pharmaceutiques sont sous traités (Heartgard® Eprinex®) mais la presque totalité des vaccins vétérinaires sont produits en interne Les opérations industrielles de Merial dédiées à la santé animale sont responsables de l ensemble des activités de l achat des matières premières à la livraison des produits finis afin de répondre aux besoins de sa clientèle grâce à une offre fiable flexible et conforme aux attentes en termes de qualité 18 sites de production sont répartis sur 9 pays Tous les sites de production de médicaments et de vaccins du Groupe respectent les bonnes pratiques de fabrication (Good Manufacturing Practice GMP) conformément aux recommandations internationales Les principaux sites du Groupe sont agréés par la Food and Drug Administration (FDA) américaine Pour l activité pharmaceutique c est le cas notamment en France pour Ambarès Tours Le Trait Maisons Alfort Compiègne et Lyon au Royaume Uni pour Haverhill Holmes Chapel et Fawdon qui cessera toute activité en 2015 (à la suite de transferts de produits vers d autres sites) en Irlande pour Waterford en Allemagne pour Francfort en Hongrie pour Veresegyhaz en Italie pour Anagni et aux États Unis pour Saint Louis et Chattanooga Pour l activité Vaccins les sites agréés par la FDA sont en France Marcy L Étoile et Le Trait (Fluzone® ID pour les États Unis) aux États Unis Swiftwater Canton et Rockville et Toronto au Canada Les sites Genzyme basés aux États Unis (Allston Framingham Ridgefield Cambridge Northpointe Lynnwood Woburn et Northborough ou en Europe (Geel Belgique) font tous l objet d agréments FDA Pour la santé animale les sites d Athens Worthington Gainesville Berlin et Raleigh aux États Unis sont gérés par le département de l agriculture américain (USDA) et les sites de Paulinia (Brésil) et Toulouse (France) sont agréés FDA pour une partie de leurs activités Dans la mesure du possible le Groupe fait en sorte d avoir plusieurs usines agréées pour la production de ses principes actifs et de ses produits finis stratégiques Tel est le cas pour Lovenox® En mai 2010 Genzyme et la FDA avaient conclu un accord (consent decree) concernant l usine d Allston (États Unis) à la suite d inspections réalisées par la FDA sur ce site et qui ont donné lieu à des observations et une lettre de mise en demeure (warning letter) identifiant des défaillances au regard des Current Good Manufacturing Practices (CGMP) Conformément au consent decree Genzyme est autorisé à poursuivre les opérations de fabrication sur le site pendant la durée du plan de remédiation sous réserve du respect des dispositions du consent decree Genzyme doit notamment mettre en uvre un plan de mise en conformité de son usine d Allston avec la réglementation et remédier à toutes les défaillances transmises à Genzyme ou identifiées dans le cadre de l inspection menée par un expert extérieur en février 2011 Ce plan de remédiation a été soumis à la FDA en avril 2011 et accepté par celle ci en janvier 2012 La mise en uvre de ce plan devrait seterminer en 2016 Ce plan comporte un calendrier avec des points d étape Si le calendrier n est pas respecté la FDA peut demander le versement de 15 000 dollars US par jour et par produit affecté tant que les objectifs visés dans le plan n auront pas été atteints Dès que les termes et conditions du consent decree auront été satisfaits dans leur intégralité Genzyme devra recourir à un auditeur en charge de la surveillance du site d Allston pour une durée additionnelle de cinq ans À la date de ce document Genzyme a rempli toutes les exigences du consent decree y compris celles relatives au plan de remédiation Une modification du plan de remédiation a été proposée à la FDA en mars 2012 afin de tenir compte des changements prévus pour les opérations de production de Fabrazyme®et Cerezyme® sur le site d Allston Cette modification a été acceptée par la FDA D autre part depuis janvier 2012 le site américain de Framingham est approuvé par la FDA et l EMA pour la production du Fabrazyme® (agalsidase beta) La production de la substance active de Fabrazyme®à l usine d Allston a cessé en 2012 Le 12 juillet 2012 Sanofi Pasteur avait reçu une WarningLetter de la FDA faisant suite à des inspections usuelles menées dans ses usines à Toronto au Canada et à Marcy L Etoile en France Sanofi Pasteur a collaboré activement ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 8 Production et matières premières 114Document de référence 2013 Sanofi2avec la FDA pour mettre en uvre une série de mesures immédiates et continues afin de répondre aux points identifiés dans la Warning Letter et de renforcer davantage ses outils de production et ses systèmes qualité En 2013 des inspections de suivi des usines de Marcy l Etoile et de Toronto ont eu lieu respectivement en juin et en septembre Des progrès significatifs des systèmes de qualité ont été reportés par les autorités américaines lors de ces inspections Cependant Sanofi Pasteur a décidé de développer un programme de renforcement et d accélération de son plan d amélioration au 3èmetrimestre 2013 Pour plus d information sur les sites de production du Groupe se reporter à la section « 2 4 Investissements Principaux établissements » ci dessous 2 2 9 Assurances et couvertures des risquesLa protection du Groupe repose sur la souscription de quatre principaux programmes d assurance ces programmes font intervenir le marché traditionnel de l assurance et de la réassurance et la captive du Groupe Carraig Insurance Ltd (Carraig) Les 4 programmes traditionnels sont le programme dommages et pertes d exploitation le programme responsabilité civile le programme stock et transit et le programme responsabilité civile des mandataires sociaux La société d assurance captive Carraig prend part aux différentes lignes d assurance comprenant notamment les programmes dommages aux biens stock et transit et responsabilité civile produit Carraig est soumise à la réglementation de ses autorités de tutelle en Irlande est une filiale de Sanofi intégralement détenue et elle dispose des ressources nécessaires pour faire face à la partie des risques qu elle a accepté de couvrir Les primes sont établies pour les entités du Groupe aux prix de marché L évaluation des sinistres est réalisée suivant les modèles traditionnels des compagnies d assurance et de réassurance et les provisions sont validées et confirmées régulièrement par des actuaires indépendants Le programme d assurance dommages et pertes d exploitation couvre l ensemble des entités du Groupe dans le monde partout où il est possible de mettre en place un programme centralisé à partir de la captive du Groupe Il permet par mutualisation du risque entre les entités de Sanofi d obtenir des franchises et des garanties appropriées aux besoins des entités locales En plus il dispose d un volet prévention qui favorise la mise en place d un programme de visites de tous les sites (production entrepôts sites de recherche distribution ) et d harmonisation des procédures d entretien et de maintenance dans les sites Des visites spécialisées sont réalisées chaque année en fonction des besoins comme par exemple la vérification des réseaux de sprinklerspour la protection incendie ou l analyse des plans de sauvegarde pour les risques d inondations Le programme stock et transit protège les biens du Groupe quelle qu en soit la nature à l occasion de toutes opérations de transports nationaux ou internationaux et par tous moyens de transport ainsi que les stocks où qu ils se trouvent Ce programme permet par mutualisation du risque entre les entités de Sanofi d obtenir des franchises adaptées et différenciées suivant qu il s agisse ou non de sinistres liés à des transports en température contrôlée Sanofi déploie un volet prévention avec l aide de spécialistes pour développer les meilleures pratiques dans ses sites de distribution Ce programme piloté à partir de la captive du Groupe dispose d une capacité importante compte tenu de l accroissement des transports maritimes qui favorisent l accumulation des valeurs dans un même bateau Le programme d assurance responsabilité civile générale et responsabilité civile produit a été renouvelé pour l ensemble des filiales du Groupe dans le monde et partout où il est possible de le faire malgré la réticence toujours croissante du marché de l assurance et de la réassurance à couvrir le risque produit des grandes sociétés pharmaceutiques La couverture des assurances de responsabilité civile est depuis plusieurs années réduite par les assureurs du fait de la difficulté à assurer certains produits suite aux nombreux sinistres qu ils ont occasionnés Ces produits sont exclus des couvertures accordées par les assureurs et de fait exclus des couvertures acquises par Sanofi sur le marché Il s agit pour le Groupe de quelques produits dont les principaux sont indiqués en note D 22 a) aux états financiers consolidés Cette situation de marché a donc entraîné année après année une augmentation de la part de risque retenue par le Groupe Le risque principal lié aux produits pharmaceutiques est couvert avec des franchises faibles à la charge des pays alors que la rétention de la captive du Groupe est elle plus importante Les risques ainsi gardés par le Groupe y compris par la captive du Groupe permettent de conserver la maîtrise et la prévention des risques Ainsi les négociations avec les assureurs et réassureurs sont adaptées aux risques spécifiques de Sanofi et notamment permettent des distinctions tenant compte des produits en cours de développement d une exposition aux risques différente entre l Europe et les États Unis ou de problématiques diverses en fonction des juridictions des pays impliqués comme les génériques aux États Unis Les couvertures sont chaque année ajustées principalement pour tenir compte du poids relatif des nouveaux risques produits comme par exemple pour les produits destinés aux maladies rares à très faible exposition ou pour les produits de santé du Groupe qui ne nécessitent pas d autorisation de mise sur le marché ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 PRÉSENTATION DE L ACTIVITÉ DU GROUPE2 2 9 Assurances et couvertures des risques 2115Sanofi Document de référence 2013En ce qui concerne le risque de responsabilité civile pure non spécifique au monde de la pharmacie il fait l objet d une couverture adaptée aux incidences possibles de nos activités En ce qui concerne les programmes d assurance de la captive Carraig les demandes d indemnisation nées et non encore réglées à la date d arrêté des comptes qu elles soient reportées ou non sont couvertes par des provisions déterminées sur la base d une estimation du coût de leur règlement ainsi que des dépenses relatives à leur traitement Lorsqu il existe un historique suffisant de données provenant du Groupe ou du marché relatives aux demandes d indemnisations émises et à leurs règlements la Direction avec l assistance d actuaires externes procède à l estimation des risques couverts par la Société au titre des demandes non encore déclarées en s appuyant sur une méthode actuarielle d évaluation des demandes nées mais non encore reportées (IBNR Incurred But Not Reported) Les actuaires réalisent à la clôture une estimation actuarielle des engagements de la Société au titre des risques IBNR et ALAE (Allocated Loss Adjustment Expense) Chaque année deux projections de coûts attendus (fondées respectivement sur les sinistres reportés et les sinistres ayant fait l objet d un règlement) sont réalisées en utilisant la méthode Bornhuetter Ferguson Les provisions constituées sont évaluées sur cette base Enfin le programme d assurance responsabilité civile des mandataires sociaux protège l ensemble des entités juridiques du Groupe ainsi que leurs dirigeants La captive n intervient pas dans ce programme Il existe d autres programmes d assurances souscrits par le Groupe mais dont la portée est très nettement inférieure Tous les programmes d assurance du Groupe font appel à des assureurs et des réassureurs de premier rang et ont été élaborés pour permettre d y incorporer au fil de l eau la plupart des nouvelles acquisitions du Groupe Les garanties ont été définies en fonction du profil de risque du Groupe et des capacités du marché La centralisation des grands programmes permet tout en réalisant une économie d obtenir un niveau de protection au meilleur standard pour l ensemble du Groupe ACTIVITÉ DU GROUPE2 3 ORGANISATION DU GROUPE 2 3 1 Filiales significatives2 3 ORGANISATION DU GROUPE2 3 1 Filiales significativesLa Société Sanofi (Sanofi) est la société holding d un groupe consolidé composé d environ 400 sociétés Les principales filiales du Groupe au 31 décembre 2013 sont présentées dans le tableau ci dessous La liste des principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe est présentée en note F aux états financiers consolidés Filiales significativesDate de créationPaysActivité principaleIntérêt financier et droit de voteAventis Inc 01 07 1968États UnisPharmacie100 %Aventis Pharma SAGenzyme Corporation24 09 197421 11 1991FranceÉtats UnisPharmaciePharmacie100 %100 %Hoechst GmbH08 07 1974AllemagnePharmacie100 %Merial Ltd01 08 1997Royaume UniSanté Animale100 %Merial SAS25 02 1941FranceSanté Animale100 %Sanofi Aventis Amérique du Nord SAS20 09 1985FrancePharmacie100 %Sanofi Aventis Deutschland GmbH30 06 1997AllemagnePharmacie100 %Sanofi Aventis Europe SASSanofi Aventis US LLC15 07 199628 06 2000FranceÉtats UnisPharmaciePharmacie100 %100 %Sanofi PasteurSanofi Pasteur Inc 08 02 198918 01 1977FranceÉtats UnisVaccinsVaccins100 %100 %Sanofi Winthrop Industrie11 12 1972FrancePharmacie100 % 116Document de référence 2013 Sanofi2Depuis 2009 le Groupe s est transformé en effectuant de nombreuses acquisitions (voir section « 2 1 Historique et évolution de la Société ») notamment Genzyme en avril 2011 et Merial en septembre 2009 L équation financière de l acquisition de Genzyme est présentée dans la note D 1 3 aux états financiers consolidés de ce document de référence L équation financière de l acquisition de Merial est présentée dans la note D 1 3 aux états financiers consolidés inclus du document de référence 2010 Dans certains pays le Groupe Sanofi exerce une partie de ses activités par l intermédiaire de coentreprises (joint ventures) avec des partenaires locaux De plus le Groupe a signé des accords mondiaux de commercialisation sur deux produits majeurs (Plavix® et Aprovel®) par l intermédiaire de l alliance constituée avec BMS sur Actonel® avec Warner Chilcott (acquis par Actavis) et sur Zaltrap® avec Regeneron (voir la note « C Accords » aux états financiers consolidés) La note 23 aux comptes annuels de la Société Sanofi donne des renseignements globaux sur toutes les filiales et participations détenues par Sanofi 2 3 2 Organisation interne des activitésSanofi et ses filiales constituent un Groupe organisé autour de trois activités Pharmacie Vaccins Humains (Vaccins) et Santé Animale Sanofi et Genzyme Corporation (activité Pharmacie) Sanofi Pasteur et Sanofi Pasteur Inc (activité Vaccins) Merial Ltd et Merial SAS (activité Santé Animale) assument à l intérieur du Groupe la responsabilité de la recherche et du développement dans leurs activités respectives elles en définissent les grands axes et coordonnent les travaux Pour remplir ces fonctions ces sociétés sous traitent les travaux de recherche et de développement à leurs filiales disposant des moyens nécessaires Elles concèdent à certaines de leurs filiales françaises et étrangères des licences de brevets de savoir faire de fabrication et de marques Les filiales licenciées fabriquent et distribuent les produits du Groupe directement ou indirectement à travers des filiales locales de distribution Les droits de propriété industrielle les brevets et les marques sont principalement détenus par les sociétés suivantes Activité Pharmacie Sanofi Aventis Pharma SA (France) Sanofi Aventis Deutschland GmbH (Allemagne) Sanofi Aventis US LLC et Genzyme Corporation (États Unis) Activité Vaccins Sanofi Pasteur (France) et Sanofi Pasteur Inc (États Unis) Activité Santé Animale Merial Ltd (Royaume Uni) et Merial SAS (France) Les principaux actifs corporels du Groupe sont présentés dans la section « 2 4 Investissements Principaux établissements » Ces actifs sont principalement détenus par Sanofi Pasteur SA Genzyme Corporation Sanofi Chimie Sanofi Aventis Deutschland GmbH Sanofi Pasteur Inc et Sanofi Winthrop Industrie 2 3 3 Financement et relations financières intra GroupeSanofi assure la majeure partie du financement externe du Groupe et utilise les fonds directement ou indirectement pour les besoins de financement des filiales du Groupe Sanofi centralise également la gestion de trésorerie de ses filiales excédentaires À travers un système de gestion centralisé du risque de change Sanofi établit les couvertures nécessaires aux besoins de ses principales filiales Sanofi concentre ainsi 85 % de la dette brute externe du Groupe et 86 % des liquidités du Groupe au 31 décembre 2013 Le 21 février 2012 la société de droit belge Sanofi European Treasury Center SA (SETC) filiale à 100 % du Groupe Sanofi a été créée Elle a pour objet de fournir des financements et certains services financiers aux filiales du Groupe Les prêts et avances entre Sanofi et ses filiales et les données financières des relations entre Sanofi et les sociétés liées sont présentés respectivement en note 23 et 21 aux comptes annuels de la Société Sanofi (voir la section 3 4 3 de ce document de référence) 2 3 4 Réorganisationset restructurationsRestructuration de l endettement de Sanofi auprès de ses filiales en 2011L endettement de Sanofi auprès de ses filiales a été réduit en 2011 par le biais de cessions de créances détenues sur Sanofi Aventis Europe (8 226 millions d euros) et sur Sanofi Aventis Amérique du Nord (4 100 millions d euros) à sa filiale Aventis Pharma SA Réorganisation de l actionnariat de Genzyme Corporation en 2012Afin de simplifier l organigramme du Groupe et de rationaliser la détention de ses filiales américaines Sanofi a cédé les titres de Genzyme Corporation acquis en avril 2011 à la société Aventis Inc le 28 juin 2012 Cette cession a donné lieu aux opérations suivantes recapitalisation par Sanofi de la filiale Genzyme Corporation par incorporation de deux prêts pour un montant total de 16 1 milliards de dollars US cession de Genzyme Corporation à la filiale Aventis lnc pour un prix total de 19 2 milliards de dollars US Le financement de cette acquisition par Aventis Inc s est réalisé en partie par l utilisation de sa trésorerie disponible par l augmentation de son capital et par l octroi de financements ACTIVITÉ DU GROUPE2 3 ORGANISATION DU GROUPE2 3 4 Réorganisations et restructurations 2117Sanofi Document de référence 2013intra Groupe à long terme (15 6 milliards de dollars US) Le 28 mars 2013 Sanofi a capitalisé son prêt de 4 1 milliard d euros accordé à Sanofi Aventis Amérique du Nord 2 4 INVESTISSEMENTS PRINCIPAUX ÉTABLISSEMENTS2 4 1 Présentation généraleLe siège social de Sanofi est situé à Paris (France) Voir ci après « Immobilier tertiaire » Le Groupe exerce ses activités depuis des centres administratifs des centres de recherche des sites de production et des centres de distribution implantés dans environ 100 pays à travers le monde Les centres administratifs regroupent l ensemble des fonctions support et représentants métiers des filiales et du Groupe Le parc immobilier formé de l ensemble de ces sites peut être analysé par nature de locaux (destination) ou par type de détention (propriété ou location) Les répartitions ci après sont calculées en fonction des superficies Les superficies ne sont pas auditées Répartition des bâtiments par nature de locaux*Industriel60 %Recherche13 %Tertiaire12 %Logistique10 %Autres5 %*Les activités Vaccins et Santé Animale du Groupe comprennent des bureaux sites de recherche de production et entrepôts Ils se répartissent dans les 4 natures de locaux figurant en tête du tableau de répartition ci dessus Répartition des sites par type de détentionLocation31 %Propriété69 %Le Groupe est propriétaire de la plupart de ses sites de recherche et développement et de production (la propriété s entend soit par détention directe soit par le biais de crédits bails avec possibilité pour le Groupe de lever les options d achat à l échéance du contrat de location) 2 4 2 Présentation des sites du Groupe2 A Sites industriels de SanofiLa profonde transformation de Sanofi et l importance accrue de nos plateformes de croissance poussent l organisation des Affaires Industrielles à continuer à évoluer afin d appuyer notre nouveau modèle d activité Ainsi depuis juin 2013 les Affaires Industrielles ont la responsabilité de l ensemble des opérations de production et de qualité au sein du Groupe Les Affaires Industrielles se concentrent ainsi sur les besoins des clients et la qualité de service le partage des bonnes pratiques LEAN en matière de fabrication le développement d une culture commune engagée dans la qualité et la mutualisation de ses expertises au sein de plateformes technologiques notamment dans les bioproductions et injectables Le Groupe réalise sa production industrielle dans 112 sites dans 41 pays (dont 37 dans les marchés émergents) dont 82 sites pour l activité pharmaceutique incluant Genzyme 12 sites pour l activité industrielle Vaccins de Sanofi Pasteur 18 sites pour l activité Santé Animale de Merial Le Groupe a produit en 2013 les quantités suivantes Pharmacie 3 153 millions de boîtes produites et conditionnées (ou 3 758 millions en incluant la production sous traitée) Vaccins 476 millions de contenants répartis (incluant la production sous traitée) Santé Animale 550 millions de doses de vaccins toutes espèces sauf aviaire et 90 milliards de doses de vaccins aviaires ainsi que 68 millions d unités de produits pharmaceutiques Sanofi estime que ses usines de production respectent toutes les exigences réglementaires sont correctement entretenues et sont généralement adaptées pour faire face aux besoins à venir Le Groupe procède cependant régulièrement à une analyse de son outil de production couvrant les aspects d environnement d hygiène de sécurité et sûreté de respect des normes de qualité et d utilisation des capacités de production Pour de plus amples renseignements sur les immobilisations corporelles du Groupe voir la note D 3 aux états financiers consolidés et la section « 2 2 8 Production et matière premières » 2 A a Sites industriels de l activité PharmacieLa production de produits chimiques et pharmaceutiques regroupe ses activités au sein de la Direction des Affaires Industrielles qui est également en charge de la plupart des centres de distribution et d entreposage Les sites où sont fabriqués les principaux médicaments (principes actifs spécialités pharmaceutiques et dispositifs médicaux) sont les suivants France Ambarès (Aprovel® Dépakine® Multaq®) Aramon (Irbésartan) Compiègne (Arava® Orelox® Magne B6®) Le Trait (Lovenox®) Lyon Gerland ACTIVITÉ DU GROUPE2 4 INVESTISSEMENTS PRINCIPAUX ÉTABLISSEMENTS2 4 2 Présentation des sites du Groupe 118Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE 2 4 INVESTISSEMENTS PRINCIPAUX ÉTABLISSEMENTS2 4 2 Présentation des sites du Groupe (Thymoglobuline® Celsior®) Maisons Alfort (Lovenox®) Neuville sur Saône qui a cessé ses activités de chimie traditionnelle fin 2013 avec le transfert de sa production de dronédarone sur le site de Sisteron Quetigny (Stilnox® Plavix®) Sisteron (bisulfate de clopidogrel dronédarone tartrate de zolpidem) Tours (Stilnox® Aprovel® Xatral®) Vitry sur Seine (docétaxel aflibercept) Allemagne Francfort (insulines Ramipril Lantus® Tritace® oncologie Taxotere® Eloxatine® dispositifs médicaux Apidra®) Irlande Waterford (Myozyme® Lumizyme® Cholestagel® Thymoglobuline® Renagel® Renvela® Cerezyme®) Italie Scoppito (Tritace® Amaryl®) et Anagni (Dépakine® Fasturtec® et la famille d antibiotiques Rifa) Royaume Uni Dagenham (Taxotere® Eloxatine®) spécialités qui ont été transférées après la fermeture du site en juin 2013 vers Francfort Fawdon (Plavix® Aprovel®) Haverhill (sevelamer hydrochloride API (Renagel®) sevelamer carbonate API (Renvela®) Cerezyme® Fabrazyme® Thyrogen® Myozyme® etc) Holmes Chapel (Nasacort® FlutiformTM) Hongrie Ujpest (irbesartan) Csanyikvölgy (Lovenox®) Japon Kawagoe (Plavix®) États Unis Kansas City (Allegra®) spécialité en cours de transfert vers Tours et Compiègne et Chattanooga (produits de santé grand public) Brésil Suzano (Amaryl® Novalgine®) et Campinas (produits génériques) Mexique Ocoyoacac (Flagyl®) Singapour Jurong (enoxaparine) Genzyme gère 11 sites de production et collabore avec plus de 20 entreprises sous traitantes pour fabriquer 22 produits commerciaux sur tout un éventail de plateformes technologiques Les sites de Genzyme sont les suivants Belgique Geel (Al Glucosidase Alpha Myozyme® Lumizyme®) États Unis Allston (Cerezyme®) Framingham (Fabrazyme® Myozyme® Thyrogen® Seprafilm® Hyaluronic Acid) Cambridge (Carticel® Epicel® MACI®(Matrixinduced Autologous Chondrocyte Implantation) Ridgefield (Synvisc® Hectorol® Mozobil® Jonexa® Prevelle®) Woburn (LeGoo®) et Lynnwood État de Washington (Leukine®) Danemark Copenhague (MACI®) 2 A b Sites industriels de l activité Vaccins (Sanofi Pasteur)Le siège de l activité Vaccins du Groupe Sanofi Pasteur est situé à Lyon (France) Les sites de production et ou de recherche et développement de Sanofi Pasteur sont situés à Swiftwater Cambridge Rockville Canton et Orlando (États Unis) Toronto (Canada) Marcy l Étoile Neuville et Val de Reuil (France) Shenzhen (Chine) Pilar (Argentine) Chachoengsao (Thailande) Hyderabad (Inde) et Ocoyoacac (Mexique) En mai 2009 Sanofi a débuté la construction d un nouveau centre de production de vaccins sur son site de Neuville sur Saône en France L investissement qui s est élevé à 300 millions d euros sur la période 2009 2011 est le plus important jamais engagé par Sanofi L objectif était de remplacer progressivement l activité de production chimique de ce site qui a cessé fin 2013 par la production de vaccins à partir de 2014 Sanofi Pasteur possède ses propres sites de recherche et développement et de production soit en pleine propriété soit en location avec option d achat à l échéance du bail 2 A c Sites industriels de l activité Santé Animale (Merial)Merial possède 18 sites industriels répartis dans 9 pays et de nombreux bâtiments administratifs dont son siège social situé à Lyon (France) Les sites industriels Merial sont les suivants Brésil Paulinia (produits pharmaceutiques à base d avermectines et vaccins contre la fièvre aphteuse et la rage) ainsi qu une unité de production approuvée par la FDA et EMA pour NexGardTM Chine Nanchang (vaccins aviaires vivants) et Nanjing (vaccins aviaires inactivés) France Toulouse (Frontline® et vaccins clostridiens) St Priest LPA (vaccins) Lyon Gerland Saint Herblon (Coophavet) Lentilly (activité de conditionnement) Italie Noventa (vaccins aviaires inactivés) Pays Bas Lelystad (antigène contre la fièvre aphteuse) Uruguay Montevideo (antigènes anti clostridiens principalement) 2119Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE 2 4 INVESTISSEMENTS PRINCIPAUX ÉTABLISSEMENTS2 4 3 Acquisitions cessions et investissements Royaume Uni Pirbright (antigènes et vaccins contre la fièvre aphteuse) États Unis Berlin (Maryland) Gainesville (Géorgie) et Raleigh (Caroline du Nord) trois sites dédiés aux vaccins aviaires de Merial le site d Athens (Géorgie) dédié aux vaccins viraux et bactériens pour mammifères et le site de Worthington (Minnesota) dédié aux vaccins autogènes pour les ruminants et le porc Nouvelle Zélande Auckland Ancare (produits pharmaceutiques pour les ruminants principalement) 2 B Sites de recherche et développement du GroupeL activité Pharmacie compte 15 sites de recherche et développement la France compte six sites opérationnels à Chilly Longjumeau Montpellier Paris Strasbourg Toulouse et Vitry Alfortville hors France deux sites sont implantés en Europe (Allemagne et Pays Bas) dont le plus important à Francfort les États Unis comptent cinq sites dont les plus importants sont situés à Bridgewater Cambridge et Framingham en Asie deux sites sont présents en Chine une unité de recherche clinique est située à Pékin et une unité au Japon Les sites de recherche et développement de l activité Vaccins sont présentés à la section 2 A b ci dessus L activité Santé Animale compte 15 sites de recherche et développement 2 4 3 Acquisitions cessions et investissementsLa valeur nette comptable des immobilisations corporelles du Groupe s élevait à 10 182 millions d euros au 31 décembre 2013 En 2013 Sanofi a investi 1 082 millions d euros (voir note D 3 aux états financiers consolidés) pour notamment augmenter la capacité et améliorer la productivité de ses différents sites de production et de recherche et développement Les principales acquisitions et cessions du Groupe pour les exercices 2011 2012 et 2013 figurent aux notes « D 1 Impact des variations de périmètre » « D 2 Merial » « D 3 Immobilisations corporelles » et « D 4 Écarts d acquisitions et autres actifs incorporels » aux états financiers consolidés Au 31 décembre 2013 les engagements fermes du Groupe relatifs à des investissements futurs en immobilisations corporelles s élèvent à 324 millions d euros et concernent principalement pour l activité Pharmacie les sites industriels de Francfort (Allemagne) Framingham et Allston (États Unis) Vertolaye (France) et des sites en Hongrie ainsi que pour l activité Vaccins le site de Swiftwater (États Unis) À moyen terme et à périmètre constant le Groupe prévoit d investir un montant annuel moyen d environ 1 3 milliard d euros dans des immobilisations corporelles Le Groupe estime que la trésorerie interne et la partie non utilisée des facilités de crédit existantes seront suffisantes pour financer ces investissements Les principaux investissements en cours sont décrits ci dessous Le réseau industriel du Groupe a contribué activement au développement des sept plateformes de croissance en 2013 (Marchés Émergents Prise en charge du Diabète Santé Grand Public Genzyme Autres Produits Innovants plateformes de l activité Pharmacie Vaccins et Santé Animale) 3 A Activité PharmaciePour la plateforme de croissance Prise en charge du Diabète le site de Francfort principal site de fabrication des produits Sanofi Diabète s est doté d un nouvel atelier utilisant la technologie des isolateurs pour améliorer significativement son processus de remplissage aseptique (projet NAPA New Aseptic Processing Area) avec pour objectif l amélioration de sa productivité Cet investissement sera opérationnel en 2016 Le site de Francfort a d autre part célébré la production de son milliardième stylo à insuline SoloSTAR® à l occasion de la Journée mondiale du diabète en novembre 2013 En février 2013 Sanofi a annoncé un investissement de 44 millions d euros sur le campus de biotechnologie de Genzyme à Waterford en Irlande Cet investissement permettra notamment d assurer les opérations de remplissage de Lantus® Sous réserve des approbations réglementaires la production commerciale de Lantus® à Waterford devrait débuter en 2017 Le réseau industriel des produits de Sanofi Diabète se déploie aussi dans les pays émergents en Russie ou le site d Orel est devenu le deuxième plus grand site de fabrication de stylos à insuline du Groupe Sanofi après Francfort en Chine (Beijing) où un nouvel atelier inauguré en 2012 démarre l assemblage et le conditionnement du SoloSTAR® le dispositif d injection prérempli de Lantus® Enfin pour intégrer Shantha (Inde) à la plateforme Injectables de Sanofi un certain nombre de technologies pour la fabrication de l insuline Insuman® sont actuellement transférées du site de Francfort de manière à confier au site indien les activités de remplissage et conditionnement pour le marché local L activité industrielle pharmaceutique de la plateforme Santé Grand Public repose sur un réseau de 10 sites 120Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE 2 4 INVESTISSEMENTS PRINCIPAUX ÉTABLISSEMENTS2 4 3 Acquisitions cessions et investissementsde production répartis sur 4 pôles de croissance en Europe avec les usines de Lisieux (France) qui produit le Doliprane® Origgio (Italie) Cologne (Allemagne) et Rzeszów (Pologne) en Asie avec la nouvelle usine basée à Hangzhou spécialement dédiée au marché grand public local opérationnelle depuis début 2013 avec une capacité de production annuelle de 3 milliards de comprimés les sites de Tangshan (Chine) et Virginia (Australie) venant compléter ce dispositif en Amérique du Sud avec le site de Suzano au Brésil et aux États Unis avec Chattem qui a lancé en septembre 2013 le médicament sans ordonnance antiacide Rolaids®à partir de son site de production de Chattanooga (Tennessee) Ce site de production avait préparé en 2012 le lancement sur le marché américain d Allegra® suspension buvable pédiatrique Les équipes du développement industriel ont d autre part poursuivi en 2013 leur contribution active aux lancements de produits pour les marchés grand public permettant ainsi le développement de nos activités au sein de ce marché très compétitif Pour la plateforme Autres Produits Innovants les équipes industrielles mettent leur expertise en commun pour développer des traitements de plus en plus sophistiqués Trois sites spécialement dédiés aux biotechnologies se développent en Europe le site de Francfort Biotech (Allemagne) le site Biotech de Vitry sur Seine (France) la plus grande unité intégrée de culture cellulaire de Sanofi qui a réalisé en 2013 une campagne de production de lots d aflibercept (principe actif du Zaltrap®) et le lancement de la production d un nouveau produit ainsi que le site de Lyon Gerland (France) nouveau site mondial qui sera dédié à la production de Thymoglobuline® pour la prévention et le traitement du rejet de greffe En mars 2013 une plateforme de bioproduction a été lancée pour développer les synergies entre la Pharma Sanofi Pasteur Genzyme Merial et les activités Biotherapeutics Cette plateforme permettra à Sanofi de se renforcer dans les biotechnologies en tirant profit de nombreux sujets traités transversalement en particulier dans l utilisation des capacités de production le développement les technologies du futur en matière de biotechnologie et la gestion des compétences Le développement de la plateforme Marchés Émergents repose sur un réseau de plus de 30 sites industriels régionaux et locaux présents dans 20 pays qui accompagnent la croissance de ces marchés Outre les récents investissements réalisés autour du Diabète et de la Santé Grand Public en Chine de nouveaux projets sont en cours de réalisation Au Moyen Orient Sanofi a posé en 2012 en Arabie saoudite la première pierre d une usine de fabrication de formes pharmaceutiques solides en Arabie saoudite qui seront commercialisées à partir de 2015 En Amérique latine où Sanofi dispose déjà d une large plateforme industrielle l usine de Brasilia est opérationnelle depuis 2013 dédié à la fabrication d antibiotiques oraux et de contraceptifs génériques moyennant une capacité potentielle de 66 millions d unités D autre part après l acquisition de Genfar fin 2012 Sanofi est devenu le leader du marché pharmaceutique colombien ainsi que du marché des génériques avec l usine de Villa Rica venant renforcer le site de production de Sanofi à Cali En Inde le site d Ankleshwar Pharma (État du Gujarat) a assuré depuis 2012 les opérations de conditionnement et de contrôle Qualité jusqu à la libération des premiers lots commerciaux de AllStar le premier stylo à insuline de grande qualité à prix abordable Le site de Goa (Inde) a investi dans l extension de ses capacités de production de formes solides pour assurer la production de quelques 2 5 milliards de comprimés par année Au Vietnam Sanofi a annoncé en mars 2013 un investissement de 75 millions de dollars US pour la construction d une nouvelle usine qui assurera à partir de 2015 la fabrication de spécialités pharmaceutiques et de produits de santé grand public En Algérie où Sanofi est présent depuis plus de vingt ans la première pierre de la nouvelle usine de Sidi Abdellah a été posée en septembre 2013 Ce site qui sera le plus grand complexe industriel de Sanofi en Afrique Moyen Orient produira principalement des formes sèches et liquides et abritera un centre de distribution Il aura une capacité de production et de distribution de 100 millions d unités par an soit environ 80 % des volumes distribués par Sanofi en Algérie Le réseau industriel de l activité pharmaceutique a poursuivi en 2013 le déploiement de son programme d amélioration de sa performance économique lancé en 2011 afin de bâtir dans le cadre de son Sanofi Manufacturing System des standards de performance adaptés à la diversité de ses métiers et de ses marchés ainsi qu aux enjeux industriels à l horizon 2020 Enfin les Affaires Industrielles adaptent constamment le réseau de sites industriels aux besoins des marchés Ainsi plusieurs sites industriels ont été ou sont en cours de cession ou de fermeture tels que Kansas City (États Unis) en 2015 Dagenham en 2013 et Fawdon en 2015 (Royaume Uni) Romainville en 2013 ainsi que l activité de chimie traditionnelle de Neuville sur Saône en 2013 (France) Le réseau industriel de la plateforme de croissance Genzyme se concentre principalement aux États Unis où des investissements majeurs sont en cours de réalisation Le site d Allston (Massachusetts) a lancé un large programme d investissement dans le cadre de la mise en uvre de son plan de remise en conformité qui a été accepté par la FDA en janvier 2012 Par ailleurs le site de Framingham Biologics a commencé la construction d une nouvelle unité pour augmenter la capacité de purification pour la production du Fabrazyme® représentant un investissement de 83 millions de dollars US 2121Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE 2 4 INVESTISSEMENTS PRINCIPAUX ÉTABLISSEMENTS2 4 4 Immobilier tertiaire3 B Activité Vaccins (Sanofi Pasteur)L activité industrielle de Sanofi Pasteur poursuit une phase d investissement majeure notamment avec la nouvelle usine de Neuville (France) dédiée au vaccin contre la dengue qui a produit ses premiers lots en 2014 Deux nouvelles unités dédiées à la production de vaccins contre la grippe sont en phase de démarrage à Shenzhen (Chine) qui a reçu son homologation par les autorités chinoises (CFDA) fin 2013 et à Ocoyoacac (Mexique) Ce dernier site qui a reçu son homologation par les autorités mexicaines début 2012 a réussi sa première campagne de vaccination grippe au Mexique en 2013 il est en train de doubler ses capacités en 2014 Suite à des observations de la FDA lors d inspections usuelles menées en 2012 à Toronto (Canada) et Marcy l Étoile (France) Sanofi Pasteur a mis en uvre et a accéléré son programme de conformité pour répondre aux points qualités identifiés 3 C Activité Santé Animale (Merial)Merial adapte ses capacités industrielles à la croissance du marché de la santé animale Ainsi en 2012 Merial a acquis l entreprise Newport Laboratories dont le site de production de vaccins autogènes est basé à Worthington (Minnesota) Afin de soutenir la croissance future des vaccins aviaires et autres espèces sur le marché chinois Merial a investi d autre part 70 millions de dollars US dans un nouveau site situé dans la zone de développement high tech de Nanchang site inauguré en octobre 2013 Au Brésil sur le site de Paulinia Merial adapte son outil industriel afin de fabriquer le nouveau produit NexGardTM(régie selon les Good Manufacturing Practices (GMP) de l Union européenne et agréé par la FDA des États Unis) 3 D Innovation et culture d excellence industriellePour la cinquième année consécutive en 2013 Sanofi met en avant l innovation industrielle à l occasion de ses cinquièmes trophées de l innovation centrés sur les besoins des patients la performance industrielle et l entrepreneuriat citoyen Par ailleurs les investissements consacrés à la mise en place d un procédé de biosynthèse innovant sur les sites de Saint Aubin Lès Elbeuf (Seine Maritime) et de Vertolaye (Puy de Dôme) entrent dans la phase finale avant le démarrage de la production avec la qualification validation de ses nombreux équipements de fermentation et d extraction qui permettront d améliorer la compétitivité au plan international de la production de corticostéroïdes Les équipes Chimie et Biotechnologies ont été récompensées par le prix industriel 2013 décerné par la société chimique de France pour la mise au point d un procédé industriel innovant de fabrication d artémisinine base des médicaments contre le paludisme Enfin les équipes du développement industriel ont été récompensées en décembre 2013 du Good Design Award décerné par l Athenaeum Museum of Architecture and Design de Chicago l un des plus prestigieux prix du design industriel conféré pour Lyxumia® et les stylos à insuline réutilisables AllStarTM et JuniorSTAR® L ambition des Affaires Industrielles est de continuer d élever le niveau de qualité du Groupe pour ses opérations de productions et de rester l un des leaders mondiaux et une référence dans le monde de l industrie pharmaceutique Pour y parvenir une même culture d excellence industrielle est partagée au sein de toutes les activités de Sanofi et s incarne dans le Sanofi Manufacturing System un ensemble de priorités telles que le service client l amélioration continue l optimisation du réseau de sites et l optimisation transverse qui constituent la vision industrielle et seront essentielles à notre succès mutuel 2 4 4 Immobilier tertiaireDans le cadre de la rationalisation des implantations tertiaires de la région parisienne en France le Groupe a mené depuis 2009 une réflexion à moyen terme sur son Schéma Directeur Immobilier Île de France Cette réflexion aboutira à implanter l ensemble des fonctions support Groupe et des divisions opérationnelles dans un nombre d immeubles plus restreint (cinq en 2012 pour la mise en place de la 1re phase et trois à horizon 2015) certifiés en matière environnementale avec un coût global d utilisation maîtrisé Dans ce cadre un nouveau Campus dénommé Campus Sanofi Val de Bièvre (CSVB) est en cours de construction sur l ancien site (Gentilly Val de Bièvre) La première pierre a été posée fin 2012 pour une livraison prévue début 2015 L emménagement dans le nouveau siège mondial situé dans le quartier central des affaires (54 rue La Boétie Paris 8ème) a eu lieu en février 2012 et regroupe les fonctions support Groupe et les divisions opérationnelles au sein d un même lieu Le siège dans lequel ont été développés de nouveaux espaces de travail marque de façon symbolique la transformation du Groupe Un deuxième Schéma Directeur initié fin 2011 et définissant les besoins à moyen terme des sites tertiaires du groupe dans l agglomération lyonnaise est en phase de mise en uvre Un premier bail en Etat Futur d Achèvement a été signé début 2013 pour accueillir une partie des fonctions « Services partagés » et doit être livré en mars 2015 par son propriétaire la société Plastic Omnium Un second sera signé début 2014 pour accueillir en 2016 les fonctions Corporate de Merial et Sanofi Pasteur à travers une opération de cession d un site existant en propriété et la reconstruction en Etat Futur d Achèvement du premier immeuble à énergie positive du Groupe en France Ce schéma directeur a pour objectif de rationaliser les implantations dans des sites porteurs de la même image que ceux du schéma directeur parisien des immeubles certifiés en matière environnementale accompagnés d une réduction du coût global d occupation et des espaces de travail en ligne avec la nouvelle Charte Corporate 122Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 5 LITIGES2 5 1 BrevetsUn projet d intégration des sites tertiaires provenant du portefeuille immobilier des entités Genzyme et Merial a débuté en 2011 représentant une présence dans 50 pays pour 540 000 m2 A la fin de l année 2013 44 sites avaient été intégrés D autres schémas directeurs ont débuté fin 2012 pour définir la stratégie immobilière des immeubles de bureau le premier dans l agglomération de Cambridge (Massachussetts États Unis) le second à Francfort (Allemagne) La mise en uvre opérationnelle n a pas débuté à fin 2013 L intégration des activités de Genzyme aux États Unis permettra de redéfinir l utilisation des implantations dans cette ville 2 5 LITIGESLes indications relatives aux principales procédures judiciaires et administratives telles que présentées dans la Note D 22 aux états financiers consolidés figurant au chapitre 3 de ce document sont incorporées par référence au sein du présent chapitre 2 5 Les principales mises à jour concernant les litiges figurant à la note D 22 sont décrites sous le chapitre 2 6 ci dessous Sanofi et les autres sociétés du Groupe sont impliquées dans des contentieux des arbitrages et d autres procédures légales Ces procédures sont généralement liées à des litiges en responsabilité civile produits des litiges relatifs aux droits de propriété intellectuelle (notamment les actions initiées contre des fabricants de produits génériques cherchant à limiter la protection conférée par les brevets de Sanofi sur ses produits) des litiges en matière de droit de la concurrence et de pratiques commerciales des litiges en matière commerciale des litiges en matière de droit social des litiges en matière fiscale des litiges liés au traitement des déchets et à des atteintes à l environnement et des demandes au titre de garanties de passif relatives à des cessions d activités Ces risques ne sont pas nécessairement couverts par une police d assurance et pourraient affecter l activité et la réputation du Groupe Le Groupe considère actuellement qu aucune de ces procédures judiciaires ou administratives n est de nature à avoir un impact défavorable significatif sur ses comptes néanmoins l issue de litiges est par nature imprévisible Ainsi le Groupe peut être amené à subir à l avenir des décisions à son encontre ou à conclure des transactions qui pourraient avoir un impact défavorable significatif sur son résultat d exploitation ses flux de trésorerie et ou sa réputation 2 5 1 BrevetsLitiges relatifs aux brevets Plavix® (Canada)Le 22 avril 2009 Apotex a engagé contre Sanofi une action en nullité du brevet canadien n°1336777 (Brevet 777) sur le bisulfate de clopidogrel devant la Cour Fédérale du Canada (Federal Court of Canada) Le 8 juin 2009 Sanofi a soumis ses conclusions de défense et a également intenté une action en justice contre Apotex en contrefaçon du Brevet 777 Les deux actions ont été consolidées et le procès sur le fond a été conclu en juin 2011 En décembre 2011 la Cour Fédérale a considéré que le Brevet 777 était invalide permettant ainsi aux fabricants de génériques d introduire sur le marché leurs versions génériques de produits clopidogrel Sanofi a interjeté appel de cette décision auprès de la Cour d Appel Fédérale (Federal Court of Appeal) en janvier 2012 Le 24 juillet 2013 la Cour d Appel Fédérale a rendu sa décision annulant la décision de la Cour Fédérale et confirmant la validité de brevet 777 Elle a renvoyé l affaire devant l instance de premier degré pour la fixation du montant des dommages intérêts dus par Apotex à Sanofi pour la commercialisation du clopidogrel avant l expiration du Brevet 777 En octobre 2013 Apotex a interjeté appel de cette décision devant la Cour Suprême du Canada Le 5 décembre 2013 de nouvelles actions en contrefaçon ont été engagées devant la Cour Fédérale du Canada (Federal Court of Canada) (a) contre Apotex pour la réparation du préjudice causé par les exportations d Apotex du Canada vers un certain nombre d autres pays et (b) contre neuf autres producteurs de génériques pour la réparation des préjudices liés à leurs ventes de génériques du clopidogrel au Canada En janvier 2014 la Cour Suprême du Canada a accepté d examiner le pourvoi d Apotex formé à l encontre du jugement de la Cour d Appel Fédérale Accord transactionnel avec ApotexLe 13 novembre 2008 Apotex a engagé une action devant un tribunal du New Jersey aux États Unis contre Sanofi et Bristol Myers Squibb demandant le paiement de 60 millions de dollars US pour rupture du contrat au titre de l accord transactionnel initial de mars 2006 concernant le litige portant sur les brevets Plavix® Le 8 avril 2011 le tribunal du New Jersey a accepté la demande de jugement sommaire (summary judgment) de Sanofi et Bristol Myers Squibb Cette décision a été renversée en novembre 2012 Le 12 juillet 2013 Sanofi BMS et Apotex sont parvenus à un accord pour transférer le litige devant les instances arbitrales La procédure arbitrale se poursuit En janvier 2011 Apotex a engagé une nouvelle action devant le Tribunal de l État de Floride Comté de Broward (Florida State Court Broward County) pour rupture du contrat au titre de l accord transactionnel de mars 2006 La demande de jugement sommaire (summary judgment)de Sanofi a été acceptée en 2012 de ce fait Sanofi n est plus partie à l action La demande de jugement sommaire (summary judgment) de BMS a été rejetée En décembre 2012 Apotex a fait appel de la décision favorable à Sanofi En mars 2013 la Cour s est prononcée en faveur de BMS 2123Sanofi Document de référence 2013En juillet 2013 dans le cadre de l accord du transfert de l action judiciaire du New Jersey devant l instance arbitrale Apotex a retiré l appel contre le jugement sommaire de 2012 favorable à Sanofi Litige relatif aux brevets Allegra®(Japon)En août 2012 Elmed Eisai Co Ltd (« Eisai ») Kobayashi Kako Co Ltd (« Kobayashi ») et Taisho Pharm Ind Ltd (« Taisho ») ont obtenu l autorisation de fabriquer et de commercialiser des produits génériques de chlorhydrate de fexofénadine au Japon en dépit de l existence et de la validité des deux brevets de chlorhydrate de fexofénadine En août et septembre 2012 des actions en invalidation des deux brevets susmentionnés ont été déposées devant l Office des brevets du Japon (Japan Patent Office JPO) par Eisai Daiko Pharmaceutical Co Ltd Kyorin Rimedio Co Ltd Nihon Generic Co Ltd Nihon Pharmaceutical Industry Co Ltd Nippon Chemiphar Co Ltd Nissin Pharmaceutical Co Ltd Shiono Chemical Co Ltd Teva Pharma Japan Inc et Yoshindo Inc Le 22 octobre 2013 le JPO a émis une décision préliminaire indiquant qu il considérait que les brevets n étaient pas valides En octobre 2012 Sanofi a intenté des actions en justice pour contrefaçon de brevet contre Eisai Taisho et Kobayashi En décembre 2012 les produits génériques de chlorhydrate de fexofénadine d Eisai et de Kobayashi précédemment approuvés ont été ajoutés sur la liste des prix de l assurance santé du Japon (Japan s National Health Insurance) Depuis février 2013 Allegra® en tant que médicament de prescription fait l objet d une concurrence générique dans ce pays Litige relatif aux brevets Synvisc One®En avril 2011 Genzyme a intenté une action en justice devant le Tribunal Fédéral pour le District du Massachusetts (US District Court for the District of Massachusetts) contre les fabricants de génériques Seikagaku Corporation (Seikagaku) Zimmer Holdings Inc Zimmer Inc et Zimmer US Inc (collectivement Zimmer) en contrefaçon des brevets américains n° 5399351 (Brevet 351) et n°7931030 (Brevet 030) suite au lancement par Seikagaku et Zimmer de leurs versions génériques de Synvisc One®aux États Unis Le 30 décembre 2011 le Tribunal Fédéral (US District Court) a accordé en partie la demande d injonction préliminaire (preliminary injunction)faite par Genzyme et a décidé d empêcher Seikagaku et Zimmer d introduire sur le marché leurs versions génériques de Synvisc One® dans l attente d une décision au fond dans le cadre de la procédure de contrefaçon sous réserve de certaines conditions de prix En août 2012 le jury fédéral du Massachusetts a considéré que le produit récemment approuvé de Seikagaku Corp Gel One® distribué aux États Unis par Zimmer ne violait pas le brevet 030 Le jury a également considéré que les revendications du brevet 030 étaient invalides du fait d absence d activité inventive A la suite du rejet de la motion pour jugement en droit (motion for judgment as a matter of law) et de la motion pour que se tienne un nouveau procès déposées en septembre 2012 Genzyme a fait appel Le 7 janvier 2014 Genzyme et Seikagaku sont parvenus à un accord transactionnel selon lequel Seikagaku s engage à retirer sa demande en dommages et intérêts devant la Cour et Genzyme s engage à retirer l appel devant la cour fédérale du jugement rendu par le tribunal fédéral contre Genzyme en faveur Seikagaku le 7 août 2012 Actions en contrefaçon du brevet de Co Aprovel® en EuropeSanofi est impliquée depuis le début de 2012 dans un certain nombre de procédures judiciaires contre des fabricants de génériques qui ont tenté de lancer ou qui ont lancé des versions génériques de Co Aprovel® dans plusieurs pays européens notamment au Royaume Uni en Belgique en France en Allemagne aux Pays Bas en Italie et en Norvège Sanofi a déposé et a obtenu des injonctions préliminaires (preliminary injunction) contre plusieurs fabricants de génériques en se fondant sur son certificat complémentaire de protection (Supplemental Protection Certificate SPC) protégeant Co Aprovel® jusqu au 15 octobre 2013 Sanofi a continué ses poursuites après les injonctions préliminaires en intentant une action en contrefaçon sur le fond contre certains des fabricants de génériques Quelques uns des fabricants de génériques ont déposé des actions en révocation du SPC de Co Aprovel® Certaines de ces demandes en révocation ont été rejetées (Italie) d autres sont en suspens (Royaume Uni Belgique) En France le Tribunal de Grande Instance de Paris a déclaré fin février 2013 le SPC et le brevet invalides Le12 décembre 2013 après s être vue posée des questions préjudicielles sur l interprétation relative à la réglementation applicable aux certificats complémentaire de protection la Cour de Justice de l Union Européenne (CJUE) a invalidé le SPC de Sanofi La décision ne peut pas faire l objet d un appel Tous les Etats dans lesquels des litiges sont en cours devront tenir compte de la décision de la CJUE dans le litige en cours sur leur territoire Sur la base de cette décision de la CJUE les fabricants de génériques touchés par les injonctions préliminaires fondées sur le SPC désormais invalidé pourront déposer des actions en justice en vue d obtenir des dommages et intérêts Litige relatif aux brevets Lantus® et Lantus® SoloStar®Mi décembre 2013 Eli Lilly and Company ( Lilly ) a notifié Sanofi avoir déposé à la FDA une demande d approbationde nouveau médicament (New Drug Application NDA (505(b)(2)) pour une insuline glargine Lilly mentionnait également que sa demande d approbation comportait une certification « paragraphe IV » contestant six des sept ACTIVITÉ DU GROUPE2 5 LITIGES2 5 1 Brevets 124Document de référence 2013 Sanofi2ACTIVITÉ DU GROUPE2 5 LITIGES2 5 2 Enquêtes gouvernementalesbrevets de Sanofi répertoriés dans l Orange Book de la FDA pour les produits Lantus® et Lantus® SoloStar® de Sanofi Le 30 janvier 2014 Sanofi a initié une action en contrefaçon contre Lilly devant le tribunal de district du Delaware (United States District Court for the District of Delaware) aux Etats Unis La plainte de Sanofi porte sur la violation de quatre brevets Cette action a déclenché une période pendant laquelle la FDA ne peut accorder d autorisation de mise sur le marché au produit d Eli Lilly Celle ci s appliquera jusqu à la premi ère des deux dates suivantes (i) une décision judiciaire favorable à Eli Lilly ou (ii) en juin 2016 Litige relatif aux brevets Multaq®En janvier 2014 Sanofi a reçu des notifications de la part de Watson et Glenmark l informant qu ils avaient déposé à la FDA des demandes d approbation de nouveau médicament (New Drug Applications (ANDAs))afin de commercialiser des versions génériques de Multaq® (dronedarone hydrochloride) aux Etats Unis Les notifications contestaient également certains des brevets relatifs à Multaq® inscrits sur l Orange Book de la FDA Ni Watson ni Glenmark ne contestaient la validité du brevet portant sur le principe actif de Multaq® enregistré sous le numéro 5 223 510 En février 2014 Sanofi a engagé une action en contrefaçon contre Watson Actavis (la maison mère de Watson) et Glenmark devant le tribunal de district du Delaware (UnitedStates District Court for the District of Delaware) aux Etats Unis La plainte de Sanofi porte sur la violation de trois brevets (numéros 8 318 800 8 410 167 et 8 602 215) 2 5 2 Enquêtes gouvernementalesDes filiales de Sanofi peuvent à tout moment faire l objet d enquêtes gouvernementales et de demandes d information de la part d autorités administratives concernant notamment leurs pratiques commerciales et la promotion de leurs produits Sanofi coopère par exemple avec le Ministère de la justice américain (US Department of Justice) dans le cadre d enquêtes au sujet de la promotion de ses produits Seprafilm® et Sculptra® En décembre 2013 Genzyme Corporation a transigé sur les litiges liés à l enquête portant sur les pratiques promotionnelles de Seprafilm® et a payé 23 millions de dollars US à cet effet Les discussions avec le gouvernement américain se poursuivent afin de résoudre entièrement le différend y compris l aspect pénal Dans le cadre de cet accord et dans le cadre de la transaction conclue par Sanofi US en décembre 2012 sur tous les litiges liés à l échantillonnage de son ancien produit Hyalgan® pour lequel Sanofi US avait payé 109 millions de dollars US aux contreparties les sociétés devraient signer des mesures de surveillance (Corporate Integrity Agreement) avec le bureau du procureur général des États Unis ministère de la Santé et des Services Sociaux (Office of the Inspector General of the United States Department of Health and Human Services) En juin 2012 Sanofi US a eu connaissance de l enquête menée par le ministère américain de la Justice (USDepartment of Justice) sur les différentes déclarations auprès de la FDA concernant Plavix® Sanofi US coopère avec le ministère de la Justice dans cette affaire En France concernant la plainte de Teva Santé portant sur les allégations de pratiques commerciales de dénigrement qui auraient freiné la commercialisation de son générique du clopidogrel (principe actif du Plavix®) l Autorité de la Concurrence a rendu son jugement le 14 mai 2013 infligeant à Sanofi une amende de 40 6 millions d euros Sanofi a fait appel de cette décision devant la Cour d appel de Paris en juillet 2013 En Allemagne une enquête pénale a été ouverte contre trois salariés actuels de Sanofi et deux de ses salariés retraités dans le cadre de la vente présumée en Allemagne de médicaments initialement destinés à l aide humanitaire en dehors de l Union européenne Deux employés ont été condamnés pour corruption commerciale et une amende d un montant de 28 millions d euros a été prononcée à l encontre de la filiale de Sanofi Sanofi a entamé des discussions avec le ministère de la Justice américain (U S Department of Justice DOJ) et le régulateur des marchés financiers (U S Securities and Exchange Commission SEC) aux États Unis concernant des allégations selon lesquelles certaines filiales en dehors des Etats Unis auraient effectué des paiements irréguliers dans le cadre de la vente de produits pharmaceutiques et la question de savoir si ces paiements dans l hypothèse où ils auraient été effectivement réalisés relèvent du champ d application de la loi américaine FCPA (U S Foreign Corrupt Practices Act) Sanofi a volontairement fourni et continuera à fournir des informations au DOJ et à la SEC et coopérera avec ces organismes Glossaire des termes usuelsCertains des termes techniques employés dans le présent chapitre sont définis ci après afin de faciliter la compréhension des paragraphes qui précèdent Summary Judgment (États Unis) Jugement rendu sur la base d éléments matériels qui ne font pas l objet de discussions entre les parties et permettent au juge de trancher l affaire sur le fond du droit Cette procédure permet de mettre fin rapidement à un contentieux sans recourir à une action en justice au fond 2125Sanofi Document de référence 2013ACTIVITÉ DU GROUPE2 6 ÉVÉNÉMENTS RECENTS2 6 2 Autres événements récents2 6 ÉVÉNÉMENTS RECENTS2 6 1 LitigesLes principales procédures judiciaires décrites à la note D 22 annexée aux états financiers consolidés présentés au chapitre 3 de ce document ne nécessitent pas de mises à jour afin de refléter les évolutions significatives qui ont pu intervenir jusqu à la date de dépôt de ce document À la connaissance de la Société il n existe pas d autre procédure gouvernementale judiciaire ou arbitrale y compris toute procédure dont la Société a connaissance qui est en suspens ou dont elle est menacée susceptible d avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et ou du Groupe 2 6 2 Autres événements récentsLe 11 Janvier 2014 Regeneron Sanofi et certaines de ses filiales (collectivement «Sanofi ») ont modifié l accord d investissement initial du 20 décembre 2007 tel que modifié et on t conclu un accord d investissement modifié (l « Accord d Investissement Modifié » Amended Investor Agreement) L Accord d Investissement Modifié prévoit notamment au profit de Sanofi le droit de nommer un administrateur indépendant au conseil d administration de Regeneron dès lors que Sanofi acquiert au moins 20% du capital de Regeneron en circulation (composé des actions ordinaires (Common Stocks)et des actions de classe A) Sanofi conserve le droit d acquérir jusqu à 30 % du capital L accord prévoit également l extension de la période de lock up Les dispositions de l Accord d Investissement Modifié prévoient également au bénéfice de Sanofi le droit d avoir d accès à certaines informations sur lesquelles les parties se mettront d accord de sorte que Sanofi puisse comptabiliser cet investissement selon la méthode de la mise en équivalence en application des normes IFRS A la suite de cet accord Sanofi a décidé d acheter directement ou par l intermédiaire de ses filiales des actions afin de porter sa participation dans Regeneron à 20 5% des Common Stocks en circulation Sanofi n a pris aucun engagement en termes de délais pour la réalisation de ces transactions qui dépendront des conditions de marché notamment du prix et de la disponibilité des Common Stocks ou d autres facteurs jugés pertinents par Sanofi 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERSET INFORMATIONS FINANCIÈRESCOMPLÉMENTAIRES127Sanofi Document de référence 20133 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20131273 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION (ARTICLE L 225 37 DU CODE DE COMMERCE) 1773 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 1853 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI 3023 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 2013Les données sociales environnementales et sociétales qui font partie intégrante du rapport de gestion sont présentées dans le Chapitre 4 « Responsabilité sociale environnementale et sociétale » 3 1 1 Panorama de l année 2013Sanofi a continué à suivre en 2013 son orientation stratégique définie en 2008 et à poursuivre ses objectifs quis appuient sur quatre orientations continuer à développer un leader global de la santé avec des plateformes fonctionnant en synergie apporter des produits innovants sur le marché explorer les opportunités de croissance externe créant de la valeur et adapter les structures du Groupe aux opportunités et aux défis à venir Les résultats de l année 2013 du Groupe ont été affectés jusqu au mois d août par les effets résiduels de la perte d exclusivité de plusieurs grands produits historiques du Groupe aux États Unis l année précédente Avapro® Plavix®et Eloxatine® en mars mai et août 2012 respectivement Malgré des difficultés temporaires rencontrées par l activité Génériques au Brésil le ralentissement du marché pharmaceutique en Chine une limitation temporaire d approvisionnement des vaccins Pentacel® et Adacel®aux États Unis et la forte concurrence sur le produit Frontline® dans l activité Santé Animale le Groupe a renoué avec la croissance de son chiffre d affaires à partir de septembre 2013 période marquant la fin de la « falaise brevetaire » pour une partie de ses produits majeurs Dans un environnement économique difficile et dans un contexte de pression des gouvernements pour réduire les dépenses de santé le Groupe a limité la baisse de son chiffre d affaires et de sa profitabilité grâce à la performance des plateformes de croissance et à la gestion rigoureuse des coûts Le chiffre d affaires du Groupe pour l année s est établi à 32 951 millions d euros en baisse de 5 7 % par rapport à 2012 ( 0 5 % à changes constants (1)) reflétant la concurrence générique qui a fait perdre 1 3 milliard d euros de chiffre d affaires au Groupe mais dans le même temps soutenu essentiellement par la performance des plateformes de croissance Prise en charge du Diabète Genzyme et Marchés Émergents (2) Les efforts de recherche du Groupe se sont traduits en 2013 notamment par les lancements de Zaltrap® (cancer colorectal métastatique) de Lyxumia®(diabète de type 2) d Aubagio® et de LemtradaTM(sclérose en plaques) en Europe et de Kynamro® (hypercholestérolémie familiale homozygote) aux États Unis Les Autres Revenus du Groupe accusent une baisse de 655 millions d euros ( 64 9 % par rapport à 2012) essentiellement liée à la perte des revenus de licences au titre de l alliance mondiale avec BMS sur Plavix® et Aprovel® La restructuration de l alliance entre Sanofi et Bristol Myers Squibb annoncée en octobre 2012 à la suite de la perte d exclusivité de Plavix® et d Avapro® Avalide® sur de nombreux grands marchés a pris effet le 1er janvier 2013 L accord a rendu à Sanofi ses droits sur Plavix® et Avapro® Avalide® dans le monde à l exception des États Unis et de Porto Rico pour Plavix® donnant à Sanofi le contrôle exclusif sur ces produits et sur leur commercialisation La poursuite de l adaptation des moyens du Groupe et un effet de change favorable ont conduit à une baisse de 2 8 % des frais de recherche et développement et de 3 7 % des frais commerciaux et généraux Le résultat net des activités (3)s établit à 6 687 millions d euros en recul de 17 5 % par rapport à 2012 et le bénéfice net des activités par action (3)à 5 05 euros en recul de 17 8 % par rapport à 2012 Ce recul intègre un effet de change globalement défavorable Le résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi s établit à 3 717 millions d euros en diminution de 24 0 % par rapport à 2012 et le bénéfice net par action à 2 81 euros en recul de 24 3 % par rapport à 2012 Sanofi a poursuivi en 2013 sa politique d acquisitions ciblées et de partenariats en recherche et développement Dans l activité Santé Grand Public le Groupe a acquis via sa filiale Chattem les droits mondiaux de la marque (1) À taux de change constants voir définition en annexe à la section 3 1 10 (2) Monde hors États Unis Canada Europe de l Ouest Japon Australie et Nouvelle Zélande (3)L activité « Autres Produits innovants » inclut les lancements de nouveaux produits qui n appartiennent pas aux autres plateformes de croissance citées Multaq® Jevtana® Mozobi l® et Zaltrap® 128Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 2 Chiffres clés 2013Rolaids® en janvier 2013 Dans le domaine des Génériques le Groupe a finalisé en mars 2013 l acquisition de Genfar S A une société pharmaceutique colombienne acteur significatif en Colombie et en Amérique latine Dans l activité Santé Animale Merial a acquis en Inde la division de santé animale de Dosch Pharmaceuticals Pvt Ltd en juin 2013 Par ailleurs des accords de partenariat et de prise de licences ont permis au Groupe d élargir ou de renforcer ses domaines de recherche existants Au 31 décembre 2013 Sanofi a réduit sa dette financière nette à 6 0 milliards d euros (contre 7 7 milliards d euros au 31 décembre 2012) Un dividende de 2 80 euros par action pour l exercice 2013 correspondant à un taux de distribution de55 % du résultat net des activités sera soumis au vote de l assemblée générale des actionnaires le 5 mai 2014 3 1 2 Chiffres clés 2013Les définitions des données financières figurent en annexe à la section 3 1 10 Dans ce rapport sauf indication contraire toutes les données financières sont présentées selon le référentiel comptable international (IFRS) qui intègre les normes comptables internationales et leurs interprétations (voir la note A aux états financiers consolidés) 1 Résultats consolidésLes tableaux suivants présentent les principaux résultats consolidés de Sanofi détaillés dans la section « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 » ci dessous (en millions d euros)2013en % des ventes2012 (1)en % des ventesChiffre d affaires32 951100 0 %34 947100 0 %Marge brute22 31667 7 %24 85971 1 %Frais de recherche et développement(4 770)(14 5 %)(4 905)(14 0 %)Frais commerciaux et généraux(8 602)(26 1 %)(8 929)(25 6 %)Résultat opérationnel5 10615 5 %6 43218 4 %Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence4 60314 0 %5 77416 5 %Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi3 71711 3 %4 88914 0 %Nombre moyen d actions en circulation (en millions)1 323 11 319 5Résultat de base par action (en euros)2 813 71(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir la note A 2 2 aux états financiers) 2 Résultats sectorielsEn application d IFRS 8 Secteurs opérationnels l information sectorielle présentée est établie sur la base des données de gestion interne communiquées au Directeur Général principal décideur opérationnel du Groupe Les secteurs opérationnels sont suivis individuellement en termes de reporting interne suivant des indicateurs communs L information sur les secteurs opérationnels en application d IFRS 8 est donnée dans la note « D 35 Information sectorielle » aux états financiers consolidés Les secteurs d activité se décomposent en une activité Pharmacie une activité Vaccins Humains (Vaccins) et une activité Santé Animale Les autres secteurs identifiés sont regroupés dans une activité Autres Le secteur Pharmacie regroupe les activités de recherche développement production et commercialisation de médicaments y compris celles issues de Genzyme Le portefeuille pharmaceutique de Sanofi inclut des produits majeurs (voir « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 1 Résultats consolidés de l année 2013 1 A Chiffre d affaires » ci après) ainsi qu une large gamme de médicaments de prescription de médicaments génériques et de produits de santé grand public Ce secteur intègre également toutes les entreprises associées dont l activité est liée à la pharmacie en particulier les entités détenues majoritairement par Bristol Myers Squibb (BMS) Le secteur Vaccins est une activité entièrement dédiée aux vaccins qui intègre la recherche le développement la production et la commercialisation de ses produits Ce secteur inclut la coentreprise Sanofi Pasteur MSD en Europe Le secteur Santé Animale comprend les activités de recherche développement production et commercialisation de Merial Merial propose une gamme complète de médicaments et de vaccins destinés à un grand nombre d espèces animales Le secteur Autres regroupe l ensemble des secteurs non reportables selon les dispositions d IFRS 8 Ce secteur inclut notamment les impacts liés à des engagements conservés 3129Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 2 Chiffres clés 2013relatifs à des activités cédées En 2011 ce secteur incluait également la participation de Sanofi dans le groupe Yves Rocher (voir note D 6 aux états financiers consolidés) Les transactions entre secteurs ne sont pas significatives Le résultat sectoriel du Groupe Sanofi est le « Résultat opérationnel des activités » Ce résultat sectoriel (conforme à IFRS 8) est l indicateur utilisé en interne pour évaluer la performance des opérationnels et allouer les ressources Le « Résultat opérationnel des activités » correspond au résultat opérationnel après prise en compte des éléments suivants retraitement des montants figurant sur les lignes Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles Coûts de restructuration et Autres gains et pertes litiges extourne des amortissements et des dépréciations des actifs incorporels (hors logiciels) ajout de la quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence déduction de la part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants extourne des autres impacts liés aux acquisitions (principalement l impact de l écoulement des stocks acquis réévalués à leur juste valeur à la date d acquisition et des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence) extourne des coûts de restructuration relatifs aux sociétés mises en équivalence Le tableau ci dessous présente la réconciliation entre le « Résultat opérationnel des activités » et le Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence (en millions d euros)20132012(1)Résultat opérationnel des activités9 32411 448Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence ( 2)(85)(424)Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants ( 3)162172Amortissement des incorporels(2 914)(3 291)Dépréciation des incorporels(1 387)(117)Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles314(192)Charges résultant des conséquences des acquisitions sur les stocks ( 4)(8)(23)Coûts de restructuration(300)(1 141)Autres gains et pertes litiges Résultat opérationnel5 1066 432Charges financières(612)(751)Produits financiers10993Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence4 6035 774(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir la note A 2 2 aux états financiers consolidés) (2) A l exclusion des coûts de restructuration et charges résultant des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence (3) A l exclusion de la part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants sur les éléments d ajust ement mentionnés dans le tableau ci dessus (4) Cette ligne correspond à l impact de l écoulement des stocks réévalués à leur juste valeur à la date d acquisition Sanofi estime que la compréhension par les investisseurs de la performance opérationnelle du Groupe est facilitée par la présentation du « Résultat net des activités (1) » Cet indicateur est déterminé à partir du « Résultat opérationnel des activités » auquel s ajoutent les charges et produits financiers ainsi que les charges d impôts correspondantes Le résultat net des activités pour l année 2013 atteint 6 687 millions en baisse de 17 5 % par rapport à l année 2012 (8 101 millions d euros) Il représente 20 3 % du chiffre d affaires en 2013 contre 23 2 % en 2012 Le Groupe présente également un bénéfice net des activités par action (BNPA des activités) Ce dernier est (1) Voir définition en annexe à la section 3 1 10 130Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 2 Chiffres clés 2013un indicateur financier spécifique que le Groupe définit comme le résultat net des activités divisé par la moyenne pondérée du nombre d actions en circulation Le BNPA des activités s élève à 5 05 euros en baisse de 17 8 % par rapport à 2012 (6 14 euros) sur la base d un nombre moyen d actions en circulation de 1 323 1 millions en 2013 contre 1 319 5 millions en 2012 Le tableau ci dessous présente la réconciliation entre le « Résultat net des activités » et le Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi (en millions d euros)20132012(1)Résultat net des activités6 6878 101i)Amortissement des incorporels(2 914)(3 291)ii)Dépréciation des incorporels(1 387)(117)iii)Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles314(192)iv)Charges résultant des conséquences des acquisitions sur les stocks (2)(8)(23)v)Coûts de restructuration(300)(1 141)vi)Autres gains et pertes litiges vii)Effet d impôts 1 4801 580 liés aux amortissements des incorporels9391 159 liés aux dépréciations des incorporels52742 liés aux ajustements de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles(85)2 liés aux charges résultant des conséquences des acquisitions sur les stocks27 liés aux coûts de restructuration97370 liés aux autres gains et pertes litiges iv) viii)Autres éléments d impôts (3)(109) ix)Quote part revenant aux Intérêts Non Contrôlants sur les éléments ci dessus43Coûts de restructuration et charges résultant des conséquences iv) v)des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence (4)(50)(31)Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi3 7174 889(1) Inclut l impact du passage à la norme IAS 19R (voir la note A 2 2 aux états financiers consolidés) (2) Cette ligne correspond à l écoulement des stocks réévalués à leur juste valeur à la date d acquisition (3) En 2013 cette ligne correspond à la taxe sur les dividendes distribués aux actionnaires de Sanofi (4)Cette ligne correspond à la quote part des coûts de restructuration majeurs enregistrés par les sociétés mises en équivalence ainsi qu aux charges résultant des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence (écoulement des stocks acquis amortissement et dépréciation des immobilisations incorporelles ainsi que dépréciation des écarts d acquisition) 3131Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 2 Chiffres clés 2013Les résultats sectoriels et le résultat net des activités des exercices 2013 et 2012 sont présentés ci dessous Exercice 2013(en millions d euros)PharmacieVaccinsSanté AnimaleAutresTotalChiffre d affaires27 2503 7161 985 32 951Autres revenus2953030 355Coût des ventes(8 517)(1 776)(689) (10 982)Frais de recherche et développement(4 087)(518)(165) (4 770)Frais commerciaux et généraux(7 361)(588)(653) (8 602)Autres produits et charges d exploitation4213(1)26449Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence4841(4) 85Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(162)1(1) (162)Résultat opérationnel des activités7 887909502269 324Produits et charges financiers(503)Charges d impôts(2 134)Résultat net des activités6 687Exercice 2012 (1)(en millions d euros)PharmacieVaccinsSanté AnimaleAutresTotalChiffre d affaires28 8713 8972 179 34 947Autres revenus9334433 1 010Coût des ventes(8 745)(1 629)(701) (11 075)Frais de recherche et développement(4 203)(538)(164) (4 905)Frais commerciaux et généraux(7 650)(609)(669)(1)(8 929)Autres produits et charges d exploitation134(7)318148Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence432(1)(7) 424Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(171) (1) (172)Résultat opérationnel des activités9 6011 1576731711 448Produits et charges financiers(658)Charges d impôts(2 689)Résultat net des activités8 101(1) Inclut l impact du passage à la norme IAS 19R (voir la note A 2 2 aux états financiers consolidés) 132Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 2 Chiffres clés 2013Les résultats opérationnels des activités Pharmacie Vaccins et Santé Animale sont présentés ci dessous Résultat opérationnel de l activité Pharmacie(en millions d euros)2013en % des ventes2012 (1)en % des ventesÉvolution2013 2012Chiffre d affaires27 250100 0 %28 871100 0 % 5 6 %Autres revenus2951 1 %9333 2 % 68 4 %Coût des ventes(8 517)(31 3 %)(8 745)(30 3 %) 2 6 %Marge brute19 02869 8 %21 05972 9 % 9 6 %Frais de recherche et développement(4 087)(15 0 %)(4 203)(14 6 %) 2 8 %Frais commerciaux et généraux(7 361)(27 0 %)(7 650)(26 5 %) 3 8 %Autres produits et charges d exploitation421134Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence48432Part attribuable aux intérêts non contrôlants(162)(171)Résultat opérationnel de l activité7 88728 9 %9 60133 3 % 17 9 %(1) Inclut l impact du passage à la norme IAS 19R (voir la note A 2 2 aux états financiers consolidés) Résultat opérationnel de l activité Vaccins(en millions d euros)2013en % des ventes2012 (1)en % des ventesÉvolution2013 2012Chiffres d affaires3 716100 0 %3 897100 0 % 4 6 %Autres revenus300 8 %441 1 % 31 8 %Coût des ventes(1 776)(47 8 %)(1 629)(41 8 %)+9 0 %Marge brute1 97053 0 %2 31259 3 % 14 8 %Frais de recherche et développement(518)(13 9 %)(538)(13 8 %) 3 7 %Frais commerciaux et généraux(588)(15 8 %)(609)(15 6 %) 3 4 %Autres produits et charges d exploitation3(7)Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence41(1)Part attribuable aux intérêts non contrôlants1 Résultat opérationnel de l activité90924 5 %1 15729 7 % 21 4 %(1) Inclut l impact du passage à la norme IAS 19R (voir la note A 2 2 aux états financiers consolidés) Résultat opérationnel de l activité Santé Animale(en millions d euros)2013en % des ventes2012(1)en % des ventesÉvolution2013 2012Chiffres d affaires1 985100 0 %2 179100 0 % 8 9 %Autres revenus301 5 %331 5 % 9 1 %Coût des ventes(689)(34 7 %)(701)(32 2 %) 1 7 %Marge brute1 32666 8 %1 51169 3 % 12 2 %Frais de recherche et développement(165)(8 3 %)(164)(7 5 %)+0 6 %Frais commerciaux et généraux(653)(32 9 %)(669)(30 7 %) 2 4 %Autres produits et charges d exploitation(1)3Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence(4)(7)Part attribuable aux intérêts non contrôlants(1)(1)Résultat opérationnel de l activité50225 3 %67330 9 % 25 4 %(1) Inclut l impact du passage à la norme IAS 19R (voir la note A 2 2 aux états financiers consolidés) 3133Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 3 Événements marquants de l année 20133 1 3 Événements marquants de l année 2013Cette partie est à lire conjointement avec la « section 3 1 5 Événements récents postérieurs au 31 décembre 2013 » ci dessous 1 Activité Pharmacie1 A Acquisitions et partenariatsL année 2013 a été marquée par la réalisation d acquisitions et la conclusion d accords de partenariats Les principales transactions sont décrites ci dessous Acquisitions Le 7 janvier 2013 Sanofi a annoncé avoir finalisé l acquisition par Chattem des droits mondiaux de la marque Rolaids® auprès de la Division McNeil Consumer Healthcare de McNEIL PPC Inc Rolaids®est un médicament antiacide sans ordonnance indiqué dans le traitement des brûlures d estomac et des remontées acides Sa commercialisation par Sanofi aux États Unis a débuté en septembre 2013 Le 20 mars 2013 Sanofi a finalisé l acquisition annoncée en octobre 2012 de Genfar S A (Genfar) une société pharmaceutique colombienne acteur significatif dans son pays et dans d autres pays de l Amérique latine A l issue de cette acquisition Sanofi est devenu le leader du marché pharmaceutique colombien ainsi que du marché des génériques (voir la note D 1 aux états financiers consolidés) Alliances & Partenariats Le 25 mars 2013 Sanofi et Transgene SA (Transgene) ont annoncé la signature d un accord de collaboration pour la création d une nouvelle plateforme de pointe dédiée à la fabrication de produits d immunothérapie et notamment aux produits thérapeutiques de Transgene sur le site de Genzyme Polyclonals à Lyon (France) pour un investissement de 10 millions d euros financé à parts égales par Sanofi et Transgene Dans le cadre de cet accord Sanofi et Genzyme agissent en tant que sociétés de services de bioproduction (ContractManufacturing Organization CMO) pour Transgene et assurent la fabrication de lots de principes actifs cliniques et commerciaux pour les produits d immunothérapie de Transgene dont ses vaccins thérapeutiques MVA (Modified Vaccinia Ankara) En septembre 2013 Sanofi et Aviesan l Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé ont renouvelé pour une période de trois ans le protocole de partenariat signé en 2010 dont l objectif est de concourir à l élaboration de nouveaux traitements ciblant des besoins médicaux non satisfaits y compris dans le domaine des maladies rares et de contribu er à l excellence et au renforcement de la recherche et de l industrie françaises au niveau international En décembre 2013 Sanofi et Regeneron Pharmaceuticals Inc (Regeneron) ont initié une collaboration innovante avec l American College of Cardiology (ACC) centrée sur l amélioration de la recherche clinique consacrée à l alirocumab un anticorps monoclonal expérimental co développé par Sanofi et Regeneron ciblant PCSK9 (proprotéine convertase subtilisine kexine de type 9) PCSK9 est l un des principaux déterminants des taux de cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL C) circulant Dans le cadre de cette collaboration les registres de patients de l ACC seront utilisés pour la première fois pour le recrutement de patients dans des essais cliniques 1 B Demandes d autorisation de mise sur le marché de nouveaux produitsLes autorisations suivantes ont été obtenues au cours de l année 2013 Le 29 janvier 2013 la Food and Drug Administration (FDA) aux États Unis a approuvé la demande d enregistrement (New Drug Application NDA) de Kynamro® (mipomersen sodique en partenariat avec Isis Pharmaceuticals) dans le traitement de l hypercholestérolémie familiale homozygote L approbation de la FDA s est traduite par un paiement d étape de 25 millions de dollars US à Isis Pharmaceuticals Inc Le 1er février 2013 la Commission européenne a accordé une autorisation de mise sur le marché dans l Union européenne à Lyxumia® (lixisénatide) Lyxumia® le premier agoniste prandial des récepteurs du GLP 1 en une prise par jour est indiqué dans le traitement des adultes atteints de diabète de type 2 pour le contrôle de la glycémie en association avec des hypoglycémiants oraux et ou une insuline basale lorsque ces médicaments combinés à un régime alimentaire et un programme d exercices physiques ne permettent pas d obtenir un contrôle adéquat de la glycémie Fin juin 2013 le ministère japonais de la Santé du Travail et de la Protection sociale a approuvé la fabrication et la distribution de Lyxumia® (lixisénatide) pour le traitement du diabète de type 2 en association avec une insuline basale lorsqu un régime alimentaire et un programme d exercices physiques combinés à des sulfamides hypoglycémiants ou une insuline soluble ne permettent pas d obtenir un contrôle adéquat de la glycémie Le 1erfévrier 2013 la Commission européenne a accordé une autorisation de mise sur le marché dans l Union européenne à Zaltrap® (aflibercept) en association avec une chimiothérapie FOLFIRI (irinotécan 5 fluorouracile acide folinique) dans le traitement des adultes atteints d un cancer colorectal métastatique résistant ou qui a progressé après une chimiothérapie à base d oxaliplatine 134Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 3 Événements marquants de l année 2013 Le 30 août 2013 la Commission européenne a accordé une autorisation de mise sur le marché à Aubagio®(tériflunomide) 14 mg en une prise orale par jour dans le traitement des adultes atteints de sclérose en plaques récurrente rémittente Le 17 septembre 2013 la Commission européenne a accordé une autorisation de mise sur le marché à LemtradaTM (1) (alemtuzumab) dans le traitement des adultes atteints de sclérose en plaques récurrente rémittente active selon des paramètres cliniques ou d imagerie sur la base des résultats de l étude clinique CARE MS (voir ci dessous) Le 11 octobre 2013 la FDA a approuvé la vente sans ordonnance aux États Unis de Nasacort® Allergy 24H une suspension pour pulvérisation nasale indiquée dans le traitement des allergies des voies respiratoires supérieures (rhinite allergique) saisonnières et perannuelles de l adulte et de l enfant à partir de 2 ans Aux États Unis la FDA a accordé le 11 décembre 2013 une revue prioritaire de six mois à la demande d approbation deCerdelgaTM (eliglustat) un traitement expérimental par voie orale de la maladie de Gaucher de type 1 chez l adulte sur la base des résultats positifs des études de Phase III ENGAGE et ENCORE (voir ci dessous) Cette décision fait suite à la validation de la demande d AMM présentée à l EMA fin octobre 2013 Les demandes d autorisation suivantes ont été retirées au cours de l année 2013 En mars 2013 à la suite d un avis défavorable du CHMP de l EMA concernant la demande d autorisation de mise sur le marché de Kynamro®(mipomersen sodique en partenariat avec Isis Pharmaceuticals Inc ) dans l Union européenne pour le traitement des patients atteints d hypercholestérolémie familiale homozygote le dossier d enregistrement de Kynamro® dans l Union européenne a été retiré En septembre 2013 Sanofi a annoncé sa décision de retirer la demande d enregistrement (NDA) de lixisénatide aux États Unis qui comprenait les résultats intermédiaires de l étude ELIXA actuellement en cours pour évaluer l impact cardio vasculaire du produit Cette décision n est pas liée à des questions de tolérance ou à des lacunes dans la demande d enregistrement Sanofi a indiqué prévoir de déposer une nouvelle demande d enregistrement en 2015 sur la base des résultats complets de l étude ELIXA plutôt que sur la base des résultats intermédiaires Concernant la demande d approbation de LemtradaTM(1) aux États Unis Genzyme a annoncé le 30 décembre 2013 avoir reçu une lettre de réponse (CompleteResponse Letter) de la FDA signifiant que la demande d enregistrement ne peut être approuvée en l état La FDA a indiqué que Genzyme n a pas fourni des preuves tirées d études adéquates et bien contrôlées démontrant que les bénéfices apportés par LemtradaTM l emportaient sur ses effets indésirables graves Genzyme projette de faire appel de la décision de la FDA Par ailleurs en décembre 2013 la FDA aux États Unis a accepté de revoir le dossier déposé sous forme de New Drug Application par Eli Lilly and Company pour son insuline glargine L EMA avait accepté en juillet 2013 de revoir le dossier de demande d autorisation de mise sur le marché 1 C Recherche et développementLe portefeuille de recherche et développement (R&D) est présenté à la section 2 2 5 du chapitre 2 de ce document de référence Au cours de l année 2013 les principaux résultats d études cliniques suivants ont été communiqués En février 2013 Sanofi et Genzyme ont annoncé de nouveaux résultats positifs tirés de deux études de Phase III ENGAGE et ENCORE consacrées à éliglustat un médicament expérimental par voie orale pour le traitement de la maladie de Gaucher de type 1 Les deux études ont atteint leurs critères d évaluation principaux respectivement l amélioration du volume de la rate et la stabilisation de la maladie En mars 2013 Sanofi et Regeneron ont annoncé la publication de données positives de preuve de concept de deux essais de Phase Ib pour dupilumab un anticorps ciblant l IL 4R alpha dans le traitement de la dermatite atopique (eczéma) Par ailleurs en mai 2013 ont été publiés les résultats positifs d une étude de Phase IIa évaluant dupilumab dans le traitement de patients atteints d asthme allergique modéré à sévère En avril et octobre 2013 Sanofi et Genzyme ont annoncé les résultats positifs de l essai TOPIC consacré àAubagio®(tériflunomide) dans le traitement de la sclérose en plaques démontrant que le produit réduit significativement le risque d une nouvelle rechute clinique ou de lésions visibles à l IRM Fin juin 2013 Sanofi a annoncé les résultats positifs de l étude de Phase III EDITION évaluant l efficacité et la tolérance de la nouvelle insuline expérimentale U300chez des patients atteints de diabète Les résultats ont montré un contrôle équivalent de la glycémie avec moins d épisodes d hypoglycémie nocturne comparativement à Lantus® (insuline glargine [origine ADNr] injectable) En octobre 2013 Sanofi et Regeneron ont rapporté les premiers résultats positifs de l étude de Phase III (1) LemtradaTM est le nom exclusif présenté aux autorités de santé pour l agent expérimental alemtuzumab dans le traitement de la sclérose en plaques 3135Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 3 Événements marquants de l année 2013ODYSSEY MONO consacrée à l alirocumab anticorps expérimental ciblant PCSK9 et réduisant le cholestérol LDL En novembre 2013 Sanofi et Regeneron ont annoncé les résultats positifs du premier essai clinique de Phase III desarilumab anticorps monoclonal entièrement humanisé dirigé contre le récepteur de l interleukine 6 (IL 6R) dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde Les résultats de deux études de Phase III comparant LemtradaTM à une forte dose d interféron bêta 1a par voie sous cutanée (Rebif®) chez des patients atteints de SEP récurrente rémittente active qui étaient soit naïfs de tout traitement (CARE MS I) soit avaient présenté une rechute dans le cadre d un traitement antérieur (CARE MS II) ont démontré que LemtradaTMa été significativement plus efficace que l interféron bêta 1a en ce qui concerne le taux de rechute annualisé Dans CARE MS II l accumulation du handicap a été significativement ralentie chez les patients traités par LemtradaTM comparativement à l interféron bêta 1a tandis que dans CARE MS I la différence observée dans le ralentissement de la progression du handicap n a pas été statistiquement significative A la suite de résultats d études de Phases II et III non satisfaisants le développement des principaux projets suivants a été arrêté en 2013 iniparib dans le traitement du cancer épidermoïde du poumon non à petites cellules (Phase III) otamixaban inhibiteur injectable du facteur Xa (Phase III) fedratinib inhibiteur JAK2 sélectif dans le traitement de la polycythemia vera (Phase II) SAR245409(XL765 en partenariat avec Exelixis) dans le traitement du lymphome non hodgkinien (Phase II) FOV1101 dans le traitement de la conjonctivite allergique 2 Activité Vaccins Humains (Vaccins)2 A Demandes d autorisation de mise sur le marché de nouveaux vaccins Le 11 avril 2013 Sanofi Pasteur a annoncé que les autorités européennes ont accepté d examiner la demande décentralisée d autorisation de mise sur le marché pour une formulation quadrivalente (comprenant quatre souches) de Vaxigrip® vaccin grippal saisonnier inactivé à virion fragmenté produit sur le site de Val de Reuil (France) L examen du dossier a été accepté par l Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en tant qu agence réglementaire d « État membre de référence » et par les agences réglementaires nationales des pays de l Union européenne Le 17 avril 2013 la Commission européenne a approuvé le vaccin pédiatrique 6 en 1 HexyonTM Hexacima® pour la primo vaccination et la vaccination de rappel des enfants à partir de l âge de six semaines HexyonTM Hexacima® est le seul vaccin 6 en 1 100 % liquide prêt à l emploi pour la protection des nourrissons contre la diphtérie le tétanos la coqueluche l hépatite B la poliomyélite et les infections invasives causées par l Haemophilus influenzae de type b Le nouveau vaccin sera commercialisé sous le nom de marque HexyonTM dans les pays d Europe de l Ouest par Sanofi Pasteur MSD et sous le nom de marque Hexacima®par Sanofi Pasteur dans les pays d Europe de l Est Le 7 juin 2013 la FDA a approuvé la demande complémentaire de licence de produit biologique (sBLA) de Sanofi Pasteur pour la mise sur le marché du vaccin Fluzone® Quadrivalent comprenant une formulation de quatre souches de virus de la grippe À l instar du vaccin Fluzone® de Sanofi Pasteur administré à plus de 50 millions de personnes chaque année aux États Unis le vaccin Fluzone® Quadrivalent bénéficie d une autorisation d administration aux enfants de plus de six mois aux adolescents et aux adultes Le 3 septembre 2013 Sanofi Pasteur a annoncé que Menomune® vaccin quadrivalent contre les infections invasives à méningocoques homologué par la FDA en 1981 a été préqualifié par l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 2 B Recherche et développement En août 2013 Sanofi Pasteur a lancé le programme d essais cliniques de Phase III Cdiffense dont l objectif est d évaluer l innocuité l immunogénicité et l efficacité d un vaccin candidat pour la prévention des infections primaires symptomatiques à Clostridium Difficile une des principales causes d infections nosocomiales potentiellement mortelles dans le monde Le 26 août 2013 Sanofi Pasteur a annoncé les résultats préliminaires d une étude d efficacité à large échelle qui montrent que le vaccin Fluzone® High Dose est significativement plus efficace que la dose standard de vaccin Fluzone® pour prévenir la grippe chez les adultes de 65 ans et plus 2 C Autres événements marquants Le 24 avril 2013 Sanofi Pasteur a annoncé son engagement de fournir 1 7 milliard de doses de vaccin polio oral (OPV) jusqu en 2017 pour le programme de vaccination contre la polio de l Initiative mondiale pour l éradication de la polio (GPEI) Le 29 octobre 2013 Sanofi Pasteur a annoncé un partenariat avec la fondation Bill & Melinda Gates pour explorer et développer de nouvelles plateformes et de nouvelles méthodes visant à accélérer la recherche 136Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 3 Événements marquants de l année 2013et développement dans le domaine des vaccins en particulier pour des problématiques de santé au niveau mondial Le Partenariat pour la découverte de nouveaux vaccins (VxDP) est un nouveau mécanisme qui permet à la Fondation Bill & Melinda Gates de collaborer directement avec Sanofi Pasteur et d autres sociétés pharmaceutiques spécialisées dans les vaccins pour différentes maladies 3 Activité Santé Animale Merial la Division Santé Animale de Sanofi a annoncé en juin 2013 l approbation et la clôture de son acquisition de la division de santé animale de l entreprise indienneDosch Pharmaceuticals Private Limitedqui commercialise 86 produits de santé animale et 50 spécialités pour les ruminants la volaille et les animaux de compagnie En septembre 2013 la FDA des États Unis a approuvé NexGardTM(afoxolaner) comprimés à mâcher à administrer une fois par mois pour le traitement curatif et préventif des infestations par les puces et les tiques américaines du chien chez le chien adulte et le chiot Le produit a été lancé au cours du 1er trimestre 2014 En décembre 2013 le Comité des Médicaments Vétérinaires (CVMP) de l EMA a recommandé l approbation de NexGardTM dans l Union européenne En décembre 2013 l EMA a accordé une autorisation de mise sur le marché valable dans toute l Union européenne à BroadlineTM un traitement parasitaire préventif et curatif à large spectre pour le chat et le chaton Le produit combine quatre principes actifs et protège les chats pendant un mois 4 Autres événements marquants de l année 20134 A Litiges et arbitragesLes contentieux ayant le plus significativement évolué depuis la publication des états financiers pour l exercice clos au 31 décembre 2012 sont présentés en note D 22 aux états financiers consolidés et à la section « 2 5 Litiges » du Document de référence 4 B Autres événements marquants Le 3 mai 2013 l assemblée générale mixte des actionnaires s est réunie à Paris (France) et a adopté l ensemble des résolutions L assemblée a notamment décidé de distribuer au titre de l année 2012 un dividende en numéraire de 2 77 euros par action mis en paiement le 14 mai 2013 et a approuvé aussi la nomination de Madame Fabienne Lecorvaisier en qualité d administrateur indépendant Le conseil d administration a nommé Fabienne Lecorvaisier membre du comité d audit Le 1er juillet 2013 Sanofi a mis en place une nouvelle organisation commerciale après le départ à la retraite de Hanspeter Spek Président Opérations Globales et membre du comité exécutif Deux nouvelles directions ont été créées d une part la direction Opérations Commerciales Globales et d autre part la direction Divisions Globales & Développement Commercial Stratégique qui remplacent les précédentes Opérations Globales Peter Guenter précédemment Senior Vice Président Europe a été nommé Vice Président Exécutif Opérations Commerciales Globales Pascale Witz a rejoint Sanofi et a été nommée Vice Président Exécutif Divisions Globales & Développement Commercial Stratégique Peter Guenter et Pascale Witz ont rejoint le comité exécutif à compter du 1er juillet 2013 Le 1er septembre 2013 deux nouveaux membres ont été nommés au comité exécutif Carsten Hellmann Vice Président Exécutif Merial la Division Santé Animale du Groupe ainsi que le Dr David Meeker Vice Président Exécutif Genzyme 3137Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 20131 Résultats consolidés de l année 2013Comptes de résultats consolidés des exercices2013 et 2012(en millions d euros)2013en % des ventes2012(1)en % des ventesChiffre d affaires32 951100 0 %34 947100 0 %Autres revenus3551 1 %1 0102 9 %Coût des ventes(10 990)(33 4 %)(11 098)(31 8 %)Marge brute22 31667 7 %24 85971 1 %Frais de recherche et développement(4 770)(14 5 %)(4 905)(14 0 %)Frais commerciaux et généraux(8 602)(26 1 %)(8 929)(25 6 %)Autres produits d exploitation691562Autres charges d exploitation(242)(414)Amortissements des incorporels(2 914)(3 291)Dépréciations des incorporels(1 387)(117)Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles314(192)Coûts de restructuration(300)(1 141)Autres gains et pertes litiges Résultat opérationnel5 10615 5 %6 43218 4 %Charges financières(612)(751)Produits financiers10993Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence4 60314 0 %5 77416 5 %Charges d impôts(763)(1 109)Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence35393Résultat net de l ensemble consolidé3 87511 8 %5 05814 5 %Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants 158169Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi3 71711 3 %4 88914 0 %Nombre moyen d actions en circulation (en millions)1 323 11 319 5Nombre moyen d actions après dilution (en millions)1 339 11 329 6 Résultat de base par action (en euros)2 813 71 Résultat dilué par action (en euros)2 783 68(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R 138Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 20131 A Chiffre d affairesLe chiffre d affaires consolidé de l exercice 2013 s établit à 32 951 millions d euros en baisse de 5 7 % par rapport à 2012 L effet des variations monétaires est défavorable de 5 2 points et reflète principalement la dépréciation du yen du dollar US du réal brésilien du bolivar vénézuélien du dollar australien et du rand sud africain par rapport à l euro À changes constants (1) le chiffre d affaires affiche une baisse de 0 5 % (1) À taux de change constants voir définition en annexe à la section 3 1 10 Tableau de passage du chiffre d affaires publié au chiffre d affaires à changes constants (1) 2013 et 2012(en millions d euros)20132012ÉvolutionChiffre d affaires publié32 95134 947 5 7 %Impact des variations de taux de change1 806Chiffre d affaires à changes constants34 75734 947 0 5 %1 A a Chiffre d affaires par activitéLe chiffre d affaires de Sanofi est constitué du chiffre d affaires des activités Pharmacie Vaccins Humains (Vaccins) et Santé Animale (en millions d euros)20132012Évolutionà données publiéesÉvolutionà changes constantsPharmacie27 25028 871 5 6 % 0 2 %Vaccins3 7163 897 4 6 % 0 1 %Santé Animale1 9852 179 8 9 % 5 3 %Total chiffre d affaires32 95134 947 5 7 % 0 5 %Activité PharmacieEn 2013 le chiffre d affaires de l activité Pharmacie atteint 27 250 millions d euros en baisse de 5 6 % à données publiées et de 0 2 % à changes constants La diminution de 1 621 millions d euros par rapport à 2012 reflète d une part un effet de change négatif (1 551 millions d euros) et d autre part les impacts suivants à changes constants la performance positive des plateformes de croissance (1 684 millions d euros) principalement les activités Diabète et Genzyme l impact négatif de la concurrence des génériques qui ont fait perdre au Groupe 1 253 millions d euros de chiffre d affaires (principalement Eloxatine® and Lovenox® aux États Unis et Aprovel® et Plavix® en Europe de l Ouest) et d autres effets négatifs pour un total de 501 millions d euros incluant l impact des mesures d austérité en Europe et des difficultés temporaires dans les circuits de distribution de l activité Génériques au Brésil Les produits majeurs du Groupe (Lantus® et Apidra® Cerezyme® Myozyme® Lumizyme® Fabrazyme® Aubagio®et LemtradaTM Multaq® Jevtana® Auvi Q® Mozobil® Zaltrap® Plavix® Lovenox® Aprovel® CoAprovel® Renagel® Renvela® Taxotere® Allegra® Stilnox® Ambien® Myslee® Synvisc® Synvisc One® Taxotere® et Eloxatine®) sont commentés ci après 3139Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Chiffre d affaires2013 et 2012 de l activité Pharmacie(en millions d euros)ProduitsIndications20132012Évolutionà données publiéesÉvolutionà changes constantsLantus®Diabète5 7154 960+15 2 %+20 0 %Apidra®Diabète288230+25 2 %+31 7 %Amaryl®Diabète375421 10 9 % 1 0 %Insuman®Diabète132135 2 2 %0 0 %Lyxumia®Diabète 9 Autres produits 4936+ 36 1 %+ 38 9 %Total Diabète6 5685 782+13 6 %+18 7 %Taxotere®Cancers du sein du poumon de la prostate de l estomac de la tête et du cou409563 27 4 % 19 5 %Jevtana®Cancer de la prostate231235 1 7 %+1 3 %Eloxatine®Cancer colorectal221956 76 9 % 76 0 %Thymoglobuline®Rejet de greffe198193+2 6 %+7 3 %Mozobil®Cancers hématologiques10196+5 2 %+8 3 %Zaltrap®Cancer colorectal5325+112 0 %+116 0 %Autres produits252326 22 7 % 18 7 %Total Oncologie1 4652 394 38 8 % 35 3 %Cerezyme®Maladie de Gaucher688633+8 7 %+13 9 %Myozyme® Lumizyme®Maladie de Pompe500462+8 2 %+11 9 %Fabrazyme®Maladie de Fabry383292+31 2 %+39 0 %Aldurazyme®Mucopolysaccharidoses159150+6 0 %+11 3 %Autres produits 244241+1 2 %+8 7 %Total Maladies rares1 9741 778+11 0 %+16 6 %Aubagio®Sclérose en plaques1667 LemtradaTMSclérose en plaques2 Total Sclérose en plaques1687 Total Genzyme2 1421 785+20 0 %+25 9 %Plavix®Athérothrombose1 8572 066 10 1 %+1 1 %Lovenox®Thrombose1 7031 893 10 0 % 7 2 %Aprovel® CoAprovel®Hypertension8821 151 23 4 % 20 9 %Renagel® Renvela®Hyperphosphorémie750653+14 9 %+19 0 %Allegra®Rhinites allergiques urticaire406553 26 6 % 12 1 %Depakine®Épilepsie405410 1 2 %+2 7 %Stilnox® Ambien® Myslee®Troubles du sommeil391497 21 3 % 9 5 %Synvisc® Synvisc One®Arthrose371363+2 2 %+6 1 %Tritace®Hypertension307345 11 0 % 7 2 %Multaq®Fibrillation auriculaire269255+5 5 %+8 2 %Lasix® dèmes hypertension172210 18 1 % 9 5 %Targocid®Infections bactériennes166198 16 2 % 11 1 %Orudis®Polyarthrite rhumatoïde ostéoarthrite144184 21 7 % 9 8 %Cordarone®Arythmie141163 13 5 % 4 3 %Xatral®Hypertrophie bénigne de la prostate101130 22 3 % 20 0 %Actonel®Ostéoporose maladie de Paget100134 25 4 % 20 1 %Auvi Q Rhinites allergiques51 Autres produits de prescription4 2304 853 12 8 % 8 1 %Total Autres produits de prescription12 44614 058 11 5 % 5 5 %Santé Grand Public3 0043 008 0 1 %+5 2 %Génériques1 6251 844 11 9 % 8 2 %Total Pharmacie27 25028 871 5 6 % 0 2 % 140Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Division DiabèteLe chiffre d affaires de l activité Diabètes inscrit à 6 568 millions d euros en progression de 18 7 % à changes constants et reflétant la croissance à deux chiffres de Lantus® et d Apidra® Lantus® affiche en 2013 une progression de 20 0 % (à changes constants) à 5 715 millions d euros témoignant d une forte croissance aux États Unis (+25 6 % à changes constants à 3 747 millions d euros) soutenue par Lantus®SoloSTAR® qui représente 57 % des ventes de l année etd une solide performance dans les Marchés Émergents (1)(+16 8 % à changes constants) notamment en Afrique Moyen Orient (+34 6 % à changes constants) et en Europe de l Est (+14 5 % à changes constants) En Europe de l Ouest la croissance reste modérée (+4 1 % à changes constants) Cette croissance reflète une augmentation des volumes et un effet prix globalement favorable Les volumes augmentent dans toutes les zones géographiques en 2013 (+9 8 %) y compris les États Unis où les taux de prescription affichent une progression solide et surtout dans les Marchés Émergents Le Groupe anticipe à moyen terme une progression des taux de prescription dans toutes les zones A long terme la croissance des volumes dépendra de facteurs variés tels que des produits concurrents nouveaux sur le marché et la prévalence du diabète de type 2 Elle sera particulièrement forte dans les Marchés Émergents reflétant une augmentation des diagnostics de la maladie et l amélioration de l accès aux médicaments L effet prix est globalement favorable (+10 2 % à changes constants) l augmentation des prix aux États Unis et dans d autres marchés clés compensant la pression sur les prix dans certains pays comme la Chine Le Groupe ne peut pas anticiper les effets prix à long terme qui dépendront de l impact des nouveaux produits concurrents sur les prix des traitements du diabète dans toutes les zones géographiques Un effet prix favorable est toutefois attendu aux États Unis à court terme Le chiffre d affaires d Apidra® atteint 288 millions d euros en 2013 en hausse de 31 7 % à changes constants et soutenu par la forte performance des États Unis (+58 9 % à changes constants à 112 millions d euros) Amaryl® affiche un repli de son chiffre d affaires de 1 0 % à changes constants à 375 millions d euros reflétant à la fois la concurrence générique au Japon ( 18 4 % à changes constants à 81 millions d euros) et la bonne performance des Marchés Émergents (+9 9 % à changes constants à 269 millions d euros) Lyxumia® (lixisenatide sous licence de Zealand Pharma) a été lancé dans plusieurs pays en Europe de l Ouest au Japon et au Mexique en 2013 et a généré un chiffre d affaires de 9 millions d euros Activité OncologieL activité Oncologieréalise un chiffre d affaires de 1 465 millions d euros en diminution de 35 3 % à changes constants reflétant essentiellement les effets de l expiration attendue de l exclusivité d Eloxatine® aux États Unis Eloxatine®enregistre en 2013 un fort recul de son chiffre d affaires de 76 0 % à changes constants à 221 millions d euros provoqué par la concurrence accrue des génériques depuis août 2012 aux États Unis Taxotere® affiche un chiffre d affaires en recul de 19 5 % à changes constants à 409 millions d euros Le produit fait face à la concurrence de génériques en Europe de l Ouest ( 56 6 % à changes constants à 22 millions d euros) aux États Unis ( 18 9 % à changes constants à 42 millions d euros) et dans les Marchés Émergents ( 18 5 % à changes constants à 211 millions d euros) Jevtana® enregistre un chiffre d affaires de 231 millions d euros en 2013 en hausse de 1 3 % à changes constants reflétant à la fois la pression concurrentielle aux États Unis où les ventes reculent de 19 3 % à changes constants à 86 millions d euros et la forte performance de l Europe de l Ouest (en hausse de 22 0 % à changes constants à 110 millions d euros) Les ventes de Mozobil® sont en hausse de 8 3 % à changes constants à 101 millions d euros Le chiffre d affaires de Zaltrap® (aflibercept en collaboration avec Regeneron) atteint 53 millions d euros en hausse de 116 0 % à changes constants Le produit génère 36 millions d euros de ventes aux États Unis où il a été lancé au 3e trimestre de l année 2012 (+54 2 % à changes constants) et 15 millions d euros en Europe de l Ouest où les lancements ont commencé au cours du 1er semestre 2013 Les autres produits Oncologie affichent une baisse de leur chiffre d affaires de 18 7 % à changes constants (à 252 millions d euros) liée principalement à l arrêt de la commercialisation du produit Campath® au 2ème semestre de l année 2012 Jevtana® Zaltrap® et Mozobil® constituent avec les autres produits pharmaceutiques Multaq® et Auvi QTM (2) (voirci après) la plateforme de croissance « Autres Produits Innovants » qui a généré en 2013 un chiffre d affaires de 705 millions d euros en hausse de 18 8 % à changes constants Activité GenzymeL activité Genzymeregroupe les produits traitant les maladies rares et les produits pour le traitement de la sclérose en plaques (Aubagio® et LemtradaTM) L activité génère un chiffre d affaires de 2 142 millions d euros en croissance de 25 9 % à changes constants attribuable au retour à des approvisionnements complets pour (1) Voir la définition à l introduction du chapitre 2 de ce document de référence (2) Sanofi U S a obtenu les droits de commercialisation d Auvi QTM en Amérique du Nord sous licence d Intelliject Inc 3141Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Cerezyme® et Fabrazyme® à l augmentation du nombre de nouveaux patients dans les maladies rares ainsi qu au lancement d Aubagio® aux États Unis Dans les maladies rares Cerezyme® enregistre un chiffre d affaires en hausse de 13 9 % à changes constants à 688 millions d euros soutenu par les Marchés Émergents (+36 3 % à changes constants à 241 millions d euros) et les États Unis (+10 8 % à changes constants à 178 millions d euros) Le chiffre d affaires de Myozyme® Lumizyme® est en hausse de 11 9 % à changes constants à 500 millions d euros reflétant la forte hausse des ventes dans les Marchés Émergents (+43 6 % à changes constants à 74 millions d euros) et la hausse de l Europe de l Ouest (+7 4 % à changes constants à 274 millions d euros) Fabrazyme® enregistre un chiffre d affaires en forte hausse de 39 0 % à changes constants à 383 millions d euros Le produit bénéficie d un rebond aux États Unis (+33 6 % à changes constants à 196 millions d euros) et en Europe de l Ouest (+69 2 % à changes constants à 87 millions d euros) lié essentiellement à l augmentation du nombre de nouveaux patients Dans la sclérose en plaques Aubagio® qui a été lancé aux États Unis en octobre 2012 et dans quelques pays européens au 4ème trimestre 2013 génère un chiffre d affaires de 166 millions d euros sur l année 2013 (dont 152 millions d euros aux États Unis) LemtradaTM lancé en Allemagne en octobre 2013 enregistre 2 millions d euros de ventes Autres produits pharmaceutiquesLe chiffre d affaires de Plavix® est en hausse de 1 1 % à changes constants à 1 857 millions d euros la croissance est limitée sous l effet de la baisse des ventes de principe actif à l entité majoritairement détenue par BMS aux États Unis ( 93 4 % à changes constants à 5 millions d euros) où le produit a perdu son exclusivité le 17 mai 2012 Les ventes de Plavix® aux États Unis et à Porto Rico sont réalisées par BMS conformément aux termes de l alliance entre Sanofi et BMS(1) Dans les Marchés Émergents Plavix® affiche une croissance de 4 6 % à changes constants à 807 millions d euros soutenu par la Chine (+14 3 % à changes constants à 422 millions d euros) Au Japon les ventes progressent de 13 3 % à changes constants à 748 millions d euros En Europe de l Ouest les ventes reculent ( 16 3 % à changes constants à 257 millions d euros) face à la concurrence des génériques Lovenox®enregistre une baisse de son chiffre d affaires en 2013 de 7 2 % à changes constants à 1 703 millions d euros du fait de la concurrence générique aux États Unis où les ventes du produit de marque reculent de 39 5 % à changes constants à 187 millions d euros (les ventes du produit générique de Lovenox® lancé par Sanofi en 2012 sont enregistrées par l activité Génériques) Les ventes sont en hausse de 0 9 % à changes constants en Europe de l Ouest à 858 millions d euros dans les Marchés Émergents elles reculent de 2 6 % à 563 millions d euros Aprovel® CoAprovel® affiche un recul de son chiffre d affaires de 20 9 % à changes constants à 882 millions d euros essentiellement du fait de la concurrence des génériques en Europe de l Ouest où les ventes baissent de 39 1 % à 338 millions d euros Dans les Marchés Émergents le chiffre d affaires progresse de 9 1 % à changes constants à 410 millions d euros Le chiffre d affaires de Renagel® Renvela®est en croissance de 19 0 % à changes constants à 750 millions d euros soutenu par la bonne performance du produit aux États Unis (+22 0 % à changes constants à 531 millions d euros) et dans les Marchés Émergents (+35 8 % à changes constants à 67 millions d euros) Allegra®enregistre un recul de son chiffre d affaires sous ordonnance ( 12 1 % à changes constants) à 406 millions d euros affecté par la concurrence des génériques au Japon ( 18 4 % à changes constants à 280 millions d euros) Le chiffre d affaires d Allegra® en vente libre (sans ordonnance) aux États Unis et au Japon est comptabilisé dans l activité Santé Grand Public Le chiffre d affaires de Stilnox® Ambien® Myslee® recule de 9 5 % à changes constants à 391 millions d euros reflétant la concurrence des génériques de Myslee®au Japon ( 17 1 % à changes constants à 192 millions d euros) Synvisc® Synvisc One®affiche un chiffre d affaires de 371 millions d euros en hausse de 6 1 % à changes constants Il reste relativement stable aux États Unis (+1 0 % à changes constants à 295 millions d euros) Le chiffre d affaires de Multaq®progresse de 8 2 % à changes constants à 269 millions d euros dont 216 millions d euros sont réalisés aux États Unis (+11 5 % à changes constants) Auvi QTMenregistre un chiffre d affaires de 51 millions d euros aux États Unis où il a été lancé en janvier 2013 Les chiffres d affaires des autres produits de prescription ne sont pas commentés Activité Santé Grand PublicL activité Santé Grand Public en 2013 est en croissance de 5 2 % à changes constants à 3 004 millions d euros soutenue par la progression des Marchés Émergents (+7 9 % à changes constants à 1 482 millions d euros) et des États Unis (+4 8 % à changes constants à 616 millions d euros) (1) Voir note C 1 aux états financiers consolidés inclus dans ce document de référence 142Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Le chiffre d affaires d Allegra® OTC progresse de 7 4 % à changes constants sous l effet de son lancement au Japon à la fin de l année 2012 Essentiale® Enterogermina® et No Spa® affichent une croissance à deux chiffres (à changes constants) de leurs chiffres d affaires (en millions d euros)20132012Évolutionà donnéespubliéesÉvolutionà changesconstantsDoliprane®290268+8 2 %+9 0 %Allegra®264256+3 1 %+7 4 %Essentiale®207178+16 3 %+21 9 %Enterogermina®130119+9 2 %+21 8 %No Spa®117110+6 4 %+10 0 %Lactacyd®105110 4 5 %+3 6 %Dorflex®93101 7 9 %+5 0 %Autres produits1 7981 866 3 6 %+1 4 %Total Santé Grand Public3 0043 008 0 1 %+5 2 %Activité GénériquesL activité Génériques affiche en 2013 un chiffre d affaires de 1 625 millions d euros en baisse de 8 2 % à changes constants pénalisée par des difficultés temporaires dans les circuits de distribution au Brésil Au cours du second trimestre de l année 2013 Sanofi a établi que les niveaux de stocks de produits génériques dans les canaux de distribution au Brésil étaient de façon significative et inappropriée en excès par rapport aux volumes nécessaires pour satisfaire la demande En conséquence un ajustement pour retours de produits remises et rabais a été comptabilisé et son impact net représente une réduction du chiffre d affaires net de 122 millions d euros Une provision complémentaire de 79 millions d euros a également été comptabilisée pour dépréciation de stocks et autres coûts liés L activité bénéficie par ailleurs de la croissance organique des ventes en Europe de l Ouest (+11 4 % à changes constants à 552 millions d euros) principalement sur le marché français où la pénétration des génériques a augmenté Dans les Marchés Émergents l activité génère 858 millions d euros de ventes ( 12 8 % à changes constants) pénalisée par l ajustement du chiffre d affaires au Brésil Aux États Unis le chiffre d affaires accuse une baisse de 32 4 % à changes constants à 179 millions d euros reflétant la baisse des ventes des génériques autorisés de Lovenox® Aprovel® et Taxotere® en partie liée à des effets prix défavorables 3143Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Chiffre d affaires2013 de l activité Pharmacie par zone géographique(en millions d euros)Europedel Ouest(1)Évolutionà changes constantsÉtats UnisÉvolutionà changes constantsMarchésÉmergents(2)Évolutionà changes constantsResteduMonde(3)Évolutionà changes constantsLantus®804+4 1 %3 747+25 6 %874+16 8 %290+12 3 %Apidra®84+7 7 %112+58 9 %63+31 4 %29+28 6 %Amaryl®22 21 4 %2 33 3 %269+9 9 %82 18 1 %Insuman®90 8 2 %10 0 %42+18 9 %(1) 100 0 %Lyxumia®6 3 Autres produits 45+50 0 % 100 0 % 2 2 Total Diabète1 051+4 4 %3 862+26 1 %1 250+16 1 %405+5 7 %Taxotere®22 56 6 %42 18 9 %211 18 5 %134 10 7 %Jevtana®110+22 0 %86 19 3 %31+3 0 %4+150 0 %Eloxatine®6 53 8 %19 97 4 %127 14 4 %69+1 4 %Thymoglobulin®31+6 9 %102+8 2 %53+10 0 %12 6 3 %Mozobil® 32+6 7 %56+3 6 %10+42 9 %3+33 3 %Zaltrap®15 36+54 2 %2 100 0 %Autres produits 54 26 7 %149 15 8 %30 28 9 %19+4 3 %Total Oncologie270 6 2 %490 59 3 %464 13 3 %241 5 3 %Cerezyme®225+5 1 %178+10 8 %241+36 3 %44 16 1 %Myozyme® Lumizyme®274+7 4 %123+9 4 %74+43 6 %29+3 0 %Fabrazyme®87+69 2 %196+33 6 %51+31 7 %49+29 8 %Aldurazyme®60+5 2 %29+15 4 %54+21 3 %160 0 %Autres produits 39+14 7 %99+5 2 %39+13 9 %67+8 0 %Total Maladies rares685+12 0 %625+16 0 %459+32 8 %205+4 7 %Aubagio®12 152 2 LemtradaTM2 Total Sclérose en plaques14 152 2 Total Genzyme699+14 3 %777+42 6 %461+33 3 %205+5 1 %Plavix®257 16 3 %5* 93 4 %807+4 6 %788+12 1 %Lovenox®858+0 9 %187 39 5 %563 2 6 %95 1 9 %Aprovel® CoAprovel®338 39 1 %17* 60 0 %410+9 1 %117 20 8 %Renagel® Renvela®133+4 7 %531+22 0 %67+35 8 %190 0 %Allegra®10 9 1 %(3) 120+12 5 %279 18 7 %Depakine®138 2 1 % 252+5 6 %150 0 %Stilnox® Ambien® Myslee®42 8 7 %88+7 1 %650 0 %196 16 6 %Synvisc® Synvisc One®25+25 0 %295+1 0 %33+45 8 %18+17 6 %Tritace®136 9 3 % 160 4 4 %11 20 0 %Multaq®43 6 5 %216+11 5 %8+12 5 %20 0 %Lasix®75 5 1 %30 0 %50 11 3 %44 13 6 %Targocid®79 8 1 % 75 10 0 %12 27 3 %Orudis®24 52 9 % 117+7 8 %3 25 0 %Cordarone®25 10 7 % 74+2 6 %42 10 2 %Xatral®39 13 3 %3 85 0 %58 3 2 %1 33 3 %Actonel®22 33 3 % 48 22 7 %30 2 9 %Auvi Q 51 Autres produits de prescription1 645 13 1 %497 12 0 %1 607 0 3 %481 11 1 %Total Autres produits de prescription3 889 13 0 %1 890 6 1 %4 514+1 8 %2 153 5 4 %Santé Grand Public664 0 2 %616+4 8 %1 482+7 9 %242+3 9 %Génériques552+11 4 %179 32 4 %858 12 8 %36+51 9 %Total Pharmacie7 125 5 4 %7 814+1 8 %9 029+3 2 %3 282 2 6 %(1)France Allemagne Royaume Uni Italie Espagne Grèce Chypre Malte Belgique Luxembourg Portugal Pays Bas Autriche Suisse Suède Irlande Finlande Norvège Islande Danemark (2) Monde hors États Unis Canada Europe de l Ouest Japon Australie et Nouvelle Zélande (3) Japon Canada Australie et Nouvelle Zélande * Ventes de principe actif à l entité majoritairement détenue par BMS aux États Unis 144Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Activité Vaccins Humains (Vaccins)En 2013 le chiffre d affaires de l activité Vaccins atteint 3 716 millions d euros en baisse de 4 6 % à données publiées et de 0 1 % à changes constants Chiffre d affaires 2013 et2012 de l activité Vaccins(en millions d euros)20132012Évolutionà données publiéesÉvolutionà changes constantsVaccins Polio Coqueluche Hib (dont Pentacel® et Pentaxim®)1 1481 184 3 0 %+3 2 %Vaccins Antigrippaux (dont Vaxigrip® et Fluzone®)929884+5 1 %+9 3 %Vaccins Méningite Pneumonie (dont Menactra®)496650 23 7 % 20 8 %Vaccins Rappels Adultes (dont Adacel®)391496 21 2 % 18 5 %Vaccins Voyageurs et autres Maladies Endémiques382364+4 9 %+9 9 %Autres Vaccins370319+16 0 %+21 0 %Total Vaccins3 7163 897 4 6 % 0 1 %Les vaccins Polio Coqueluche Hib affichent un chiffre d affaires en hausse (+3 2 % à changes constants) à 1 148 millions d euros reflétant à la fois la bonne performance des Marchés Émergents (644 millions d euros en hausse de 33 9 % à changes constants) soutenue par le succès de Pentaxim® notamment en Chine et un recul du chiffre d affaires aux États Unis de 23 8 % à changes constants (à 275 millions d euros) provoqué par des limitations d approvisionnement de Pentacel® et d Adacel®d avril 2012 à octobre 2013 Le chiffre d affaires des vaccinsAntigrippauxest en hausse de 9 3 % à changes constants à 929 millions d euros soutenu par la performance des États Unis (+20 4 % à 533 millions d euros) avec la gamme Fluzone® dans les Marchés Émergents il affiche une baisse de 5 7 % à changes constants à 291 millions d euros Les vaccinsMéningite Pneumonie enregistrent un chiffre d affaires de 496 millions d euros en baisse de 20 8 % à changes constants pénalisé par la baisse des ventes de Menactra® ( 21 5 % à changes constants à 424 millions d euros) constatée essentiellement aux États Unis où le calendrier des appels d offres publics est moins favorable qu en 2012 Dans les Marchés Émergents la franchise est en baisse de 17 6 % à changes constants à 132 millions d euros Le chiffre d affaires des vaccinsRappels Adultesrecule de 18 5 % à changes constants à 391 millions d euros reflétant principalement la baisse des ventes d Adacel® aux États Unis ( 25 3 % à changes constants à 234 millions d euros) consécutive à la limitation temporaire d approvisionnement Le chiffre d affaires des vaccinsVoyageurs et autres Maladies Endémiques affiche une hausse de 9 9 % à changes constants à 382 millions d euros soutenue par les vaccins contre la rage et l hépatite A LesAutres Vaccins enregistrent une hausse de 21 0 % à changes constants à 370 millions d euros reflétant l expansion de VaxServe une société de Sanofi Pasteur fournisseur de vaccins aux États Unis Les ventes (non consolidées) de Sanofi Pasteur MSD la joint venture avec Merck & Co Inc en Europe atteignent 876 millions d euros en 2013 en progression de 3 7 % (à données publiées) et soutenues par les ventes du vaccin Zostavax® lancé à la fin de l année 2012 3145Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Chiffre d affaires 2013 de l activité Vaccins par zone géographique(en millions d euros)Europedel Ouest(1)Évolutionà changes constantsÉtats UnisÉvolutionà changes constantsMarchésÉmergents(2)Évolutionà changes constantsResteduMonde(3)Évolutionà changes constantsVaccins Polio Coqueluche Hib (dont Pentacel® et Pentaxim®)35 34 5 %275 23 8 %644+33 9 %194 8 5 %Vaccins Antigrippaux (dont Vaxigrip® et Fluzone®)83+5 1 %533+20 4 %291 5 7 %22+4 5 %Vaccins Méningite Pneumonie (dont Menactra®)5+25 0 %352 22 4 %132 17 6 %7 12 5 %Vaccins Rappels Adultes (dont Adacel®)60+3 4 %268 25 3 %48+11 1 %15 25 0 %Vaccins Voyageurs et autres Maladies Endémiques18 14 3 %97+5 2 %215+11 4 %52+23 9 %Autres vaccins3 88 9 %347+30 0 %11 33 3 %9 13 3 %Total Vaccins204 10 1 %1 872 5 2 %1 341+11 5 %299 4 9 %(1)France Allemagne Royaume Uni Italie Espagne Grèce Chypre Malte Belgique Luxembourg Portugal Pays Bas Autriche Suisse Suède Irlande Finlande Norvège Islande Danemark (2) Monde hors États Unis Canada Europe de l Ouest Japon Australie et Nouvelle Zélande (3) Japon Canada Australie et Nouvelle Zélande Aux États Unis les ventes de vaccins affichent une baisse de 5 2 % à changes constants à 1 872 millions d euros reflétant les limitations des livraisons de Pentacel® et d Adacel® et la baisse des ventes de Menactra® Dans les Marchés Émergents la hausse des ventes (+11 5 % à changes constants) est soutenue par le succès de Pentaxim® notamment en Chine Dans le Reste du Monde la baisse de 4 9 % à changes constants est notamment liée à une baisse des ventes d Imovax® au Japon reflétant la fin des vaccinations de rattrapage suite à son lancement en septembre 2012 Activité Santé AnimaleLe chiffre d affaires de l activité Santé Animale s établit en 2013 à 1 985 millions d euros en baisse de 5 3 % à changes constants ( 8 9 % à données publiées) Chiffre d affaires2013 et 2012 de l activité Santé Animale(en millions d euros)20132012Évolutionà données publiéesÉvolutionà changes constantsAnimaux de compagnie1 1951 372 12 9 % 9 8 %Animaux de production790807 2 1 %+2 1 %Total Santé Animale1 9852 179 8 9 % 5 3 %Dont Frontline® et autres produits fipronil611775 21 2 % 17 8 %Dont Vaccins727730 0 4 %+3 0 %Dont produits avermectine413423 2 4 %+1 7 %Dont autres produits234251 6 8 % 2 8 % 146Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Le chiffre d affaires de la franchise Animaux de compagnieest en baisse de 9 8 % à changes constants à 1 195 millions d euros Les ventes des produits de la gammeFrontline® fipronil ( 17 8 % à changes constants à 611 millions d euros) sont affectées par une concurrence accrue des produits de prescription et des génériques de marques et par un effet défavorable des conditions climatiques aux États Unis et en Europe de l Ouest elles affichent toutefois de bonnes performances dans les Marchés Émergents (+16 1 % à changes constants à 99 millions d euros) Les ventes de produits de la franchise Animaux de productionaffichent une croissance de 2 1 % à changes constants à 790 millions d euros soutenue par la hausse des produits avermectine aux États Unis (+3 6 % à changes constants à 225 millions d euros) Chiffre d affaires2013 de l activité Santé Animale par zone géographique(en millions d euros)Europedel Ouest(1)Évolutionà changes constantsÉtats UnisÉvolutionà changes constantsMarchésÉmergents(2)Évolutionà changes constantsReste du Monde(3)Évolutionà changes constantsFrontline® et autres produits fipronil177 13 9 %289 28 0 %99+16 1 %46 14 3 %Vaccins182+1 1 %152+3 3 %374+4 3 %19 4 5 %Avermectine58 6 5 %225+3 6 %59 1 5 %71+5 5 %Autres produits Santé Animale85 2 3 %81 11 7 %55+28 3 %13 30 4 %Total Santé Animale502 6 1 %747 12 8 %587+7 4 %149 7 2 %(1)France Allemagne Royaume Uni Italie Espagne Grèce Chypre Malte Belgique Luxembourg Portugal Pays Bas Autriche Suisse Suède Irlande Finlande Norvège Islande Danemark (2) Monde hors États Unis Canada Europe de l Ouest Japon Australie et Nouvelle Zélande (3) Japon Canada Australie et Nouvelle Zélande Chiffre d affaires par zone géographique(en millions d euros)20132012Évolutionà données publiéesÉvolutionà changes constantsÉtats Unis10 43310 873 4 0 % 0 7 %Marchés Émergents (1)10 95711 145 1 7 %+4 4 %Dont Europe de l Est et Turquie2 6732 721 1 8 %+2 2 %Dont Asie (hors région Pacifique)3 0402 841+7 0 %+10 1 %Dont Amérique latine3 0133 435 12 3 % 1 5 %Dont Afrique1 0281 018+1 0 %+7 7 %Dont Moyen Orient1 0711 001+7 0 %+10 6 %Europe de l Ouest (2)7 8318 335 6 0 % 5 6 %Reste du Monde (3)3 7304 594 18 8 % 2 9 %Dont Japon2 5073 274 23 4 % 4 3 %Total32 95134 947 5 7 % 0 5 %(1) Monde hors États Unis Canada Europe de l Ouest Japon Australie et Nouvelle Zélande (2)France Allemagne Royaume Uni Italie Espagne Grèce Chypre Malte Belgique Luxembourg Portugal Pays Bas Autriche Suisse Suède Irlande Finlande Norvège Islande Danemark (3) Japon Canada Australie et Nouvelle Zélande 3147Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Aux États Unis le chiffre d affaires est en baisse de 0 7 % à changes constants à 10 433 millions d euros reflétant d une part la perte d exclusivité d Eloxatine® en août 2012 ( 97 4 % à changes constants) la concurrence des génériques de Lovenox® ( 39 5 % à changes constants) et la limitation des livraisons de Pentacel® et d Adacel®dans la franchise vaccins Polio Coqueluche Hib ( 23 8 % à changes constants) et d autre part la forte performance de l activité Genzyme (+42 6 % à changes constants à 777 millions d euros) et de la division Diabète (+26 1 % à changes constants à 3 862 millions d euros) Dans les Marchés Émergents le chiffre d affaires atteint 10 957 millions d euros en hausse de 4 4 % à changes constants Il est pénalisé par des difficultés temporaires dans l activité Génériques au Brésil mais soutenu par la division Diabète (+16 1 % à changes constants à 1 250 millions d euros) et les activités Vaccins (+11 5 % à changes constants à 1 341 millions d euros) et Genzyme (+33 3 % à changes constants à 461 millions d euros) En Chine le chiffre d affaires atteint 1 471 millions d euros en hausse de 18 6 % à changes constants reflétant la forte performance de Plavix® Aprovel® Lantus® et de l activité Vaccins La Russie enregistre des ventes de 901 millions d euros en croissance de 12 0 % à changes constants soutenue par les activités Santé Grand Public et Génériques Le chiffre d affaires du Brésil affiche un recul de 18 2 % à changes constants à 1 111 millions d euros affecté par les difficultés temporaires dans les circuits de distribution de l activité Génériques L Europe de l Ouest enregistre une baisse de chiffre d affaires de 5 6 % à changes constants à 7 831 millions d euros pénalisée par la concurrence des génériques d Aprovel® ( 39 1 % à changes constants) et de Plavix®( 16 3 % à changes constants) et par l impact des mesures d austérité Dans le Reste du Monde le chiffre d affaires s inscrit à 3 730 millions d euros en diminution de 2 9 % à changes constants Au Japon le chiffre d affaires s établit à 2 507 millions d euros ( 4 3 % à changes constants) reflétant à la fois l impact de la concurrence des génériques sur les ventes d Allegra® ( 18 4 % à changes constants à 280 million d euros) et de Myslee® ( 17 1 % à changes constants à 192 millions d euros) la baisse des ventes du vaccin Imovax® et la performance de Plavix® (+13 3 % à changes constants à 748 millions d euros) 1 B Autres revenusLes autres revenus composés essentiellement des redevances relatives aux accords de licences et correspondant à des activités courantes du Groupe affichent une baisse de 64 9 % à 355 millions d euros (contre 1 010 millions d euros en 2012) Cette évolution est principalement liée à la chute des revenus de licences au titre de l alliance mondiale avec BMS sur Plavix® et Aprovel® qui représentent de 4 millions d euros en 2013 contre 532 millions d euros en 2012 ( 99 2 % à données publiées) du fait de la perte d exclusivité aux États Unis d Aprovel® et de Plavix® respectivement à partir du 30 mars 2012 et du 17 mai 2012 Elle est accessoirement liée à la baisse des redevances reçues d Amgen concernant une licence mondiale accordée sur le produit Enbrel® le paiement des redevances relatives aux ventes réalisées aux États Unis s étant arrêté contractuellement en février 2013 1 C Marge bruteLa marge brute ressort à 22 316 millions d euros en 2013 (67 7 % du chiffre d affaires) contre 24 859 millions d euros en 2012 (71 1 % du chiffre d affaires) soit une baisse de 10 2 % équivalente à une diminution de 3 4 points du taux de marge brute rapporté au chiffre d affaires Le taux de marge brute de l activité Pharmacie rapporté au chiffre d affaires recule de 3 1 points à 69 8 % reflétant à la fois la baisse des redevances perçues (2 1 points) et l évolution défavorable du ratio de coût des ventes (1 0 point) qui est liée notamment aux effets défavorables des générifications et du change ainsi qu à l impact des difficultés temporaires dans les circuits de distribution des produits génériques au Brésil Le taux de marge brute de l activité Vaccins rapporté au chiffre d affaires baisse de 6 3 points à 53 0 % en raison d un effet mix produit défavorable lié en partie à la limitation temporaire des livraisons de Pentacel® et d Adacel® Le taux de marge brute de l activité Santé Animale rapporté au chiffre d affaires recule de 2 5 points à 66 8 % parallèlement à la baisse des ventes des produits fipronil 1 D Frais de recherche et développementLes frais de recherche et développement (R&D) s élèvent à 4 770 millions d euros en 2013 contre 4 905 millions d euros en 2012 et représentent 14 5 % du chiffre d affaires contre 14 0 % en 2012 Ils affichent une diminution de 135 millions d euros soit 2 8 % Dans l activité Pharmacie les frais de R&D sont en diminution de 116 millions d euros soit une baisse de 2 8 % reflétant principalement un effet change favorable et la poursuite des initiatives de transformation en cours et de la rationalisation du portefeuille de projets du Groupe Dans l activité Vaccins les frais de R&D sont en diminution de 20 millions d euros soit un recul de 3 7 % lié notamment à la fin du recrutement de patients pour les études cliniques sur le vaccin contre la dengue Dans l activité Santé Animale les frais de R&D augmentent de 1 million d euros (soit 0 6 %) par rapport à 2012 148Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 20131 E Frais commerciaux et générauxLes frais commerciaux et généraux atteignent 8 602 millions d euros contre 8 929 millions d euros en 2012 en diminution de 327 millions d euros soit 3 7 % Ils représentent 26 1 % du chiffre d affaires contre 25 6 % en 2012 L activité Pharmacie génère une baisse de 289 millions d euros soit 3 8 % reflétant un effet change favorable et intégrant néanmoins des investissements dans les plateformes de croissance Prise en charge du Diabète et Genzyme en Amérique du Nord Dans l activité Vaccins les frais commerciaux et généraux diminuent de 21 millions d euros soit une baisse de 3 4 % bénéficiant d un effet change favorable mais intégrant dans le même temps une augmentation des dépenses promotionnelles (notamment en Chine et au Japon) Dans l activité Santé Animale les frais commerciaux et généraux sont en diminution de 16 millions d euros (2 4 %) liée à une baisse des dépenses promotionnelles et à un effet change favorable 1 F Autres produits et charges d exploitationEn 2013 les autres produits d exploitation atteignent 691 millions d euros (contre 562 millions d euros en 2012) et les autres charges d exploitation s élèvent à 242 millions d euros (contre 414 millions d euros en 2012) Le solde des autres produits et charges d exploitation représente un produit net de 449 millions d euros en 2013 contre un produit net de 148 millions d euros en 2012 Cette augmentation de 301 millions d euros s explique essentiellement par un règlement de 92 millions d euros (125 millions de dollars US) lié à une modification des dispositions contractuelles de l alliance avec Warner Chilcott concernant le produit Actonel® (voir la note C 3 aux états financiers consolidés) un produit de 93 millions d euros lié à la résolution d un litige entre Hoechst et Genentech concernant le produit Rituxan® et par une plus value de 165 millions d euros sur la cession à Covis Pharma de droits commerciaux sur des produits pharmaceutiques aux États Unis Cette ligne intègre également un résultat de change opérationnel négatif de 64 millions d euros contre 41 millions d euros en 2012 1 G Amortissements des incorporelsLa charge d amortissement des immobilisations incorporelles ressort à 2 914 millions d euros en 2013 contre 3 291 millions d euros en 2012 Cette diminution de 377 millions d euros s explique essentiellement par la baisse de la charge d amortissement des actifs incorporels reconnus lors de l acquisition d Aventis (1 199 millions d euros en 2013 contre 1 489 millions d euros en 2012) liée à l arrivée en fin de cycle de vie de produits pharmaceutiques confrontés à la concurrence des génériques et dans une moindre mesure par un effet de change favorable 1 H Dépréciations des incorporelsEn 2013 cette ligne enregistre une perte de valeur sur immobilisations incorporelles de 1 387 millions d euros contre 117 millions d euros en 2012 Les pertes de valeur en 2013 concernent essentiellement i) le produit LemtradaTM (alemtuzumab) aux États Unis à la suite du refus par la FDA d approuver en l état le dossier d enregistrement dans ce pays (612 millions d euros) ii) l arrêt du projet de recherche & développement iniparib dans le cancer du poumon non à petites cellules et dans le cancer des ovaires (384 millions d euros) et iii) l arrêt du projet fedratinib inhibiteur JAK2 sélectif dans le traitement de la polycythemia vera (170 millions d euros) En 2012 la perte de valeur concernait essentiellement l arrêt de projets de recherche & développement dans l activité Pharmacie notamment des programmes de développement en oncologie 1 I Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuellesLes ajustements de juste valeur de passifs reconnus lors des acquisitions conformément à la norme comptable IFRS 3R représentent un produit net de 314 millions d euros en 2013 contre une charge de 192 millions d euros en 2012 Ils sont essentiellement liés aux variations de juste valeur des certificats de valeur conditionnelle (CVR) émis dans le cadre de l acquisition de Genzyme du complément de prix dû à Bayer résultant d une transaction réalisée par Genzyme antérieurement à son acquisition et du complément de prix résultant de l acquisition de TargeGen (voir la note D 18 aux états financiers consolidés) 1 J Coûts de restructurationLes coûts de restructuration représentent une charge de 300 millions d euros en 2013 contre 1 141 millions d euros en 2012 et correspondent aux mesures liées à la mise en oeuvre d un large projet de transformation commencé en 2009 pour adapter les structures du Groupe aux challenges à venir En 2013 ils concernent principalement des charges de personnel liées à des plans d ajustement des effectifs en France et en Europe En 2012 ces coûts concernaient essentiellement des mesures d adaptation des ressources en France la transformation de l outil industriel en Europe l ajustement des forces commerciales dans le monde l intégration de Genzyme et des dépréciations d immobilisations corporelles en France 3149Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 20131 K Autres gains et pertes litigesCette ligne ne contient aucun élément en 2013 et en 2012 1 L Résultat opérationnelLe résultat opérationnel ressort à 5 106 millions d euros sur l année 2013 contre 6 432 millions d euros sur l année 2012 en baisse de 20 6 % reflétant d une part la baisse de la marge brute du Groupe et d autre part notamment la diminution des frais commerciaux et généraux des frais de recherche & développement et des coûts de restructuration 1 M Charges et produits financiersLa charge financière nette est de 503 millions d euros en 2013 contre 658 millions d euros en 2012 soit une diminution de 155 millions d euros Les frais financiers directement liés à la dette financière nette (voir définition à la section « 3 Bilan consolidé » ci après) ont atteint 317 millions d euros en 2013 contre 349 millions d euros en 2012 Cette diminution reflète essentiellement la baisse de la dette brute moyenne du Groupe et de son taux moyen de financement Par ailleurs la baisse de la charge financière nette s explique principalement par la diminution de la charge d intérêt nette liée aux régimes de retraite à prestations définies (159 millions d euros contre 198 millions d euros en 2012) la diminution des dépréciations sur titres et créances financières (8 millions d euros contre 30 millions d euros en 2012) concernant essentiellement des actifs disponibles à la vente un gain de change financier net de 5 millions d euros (contre une perte de change financière nette de 17 millions d euros en 2012) Les plus values de cession des immobilisations financières s élèvent à 50 millions d euros (contre 37 millions d euros en 2012) et concernent principalement des titres cédés par Genzyme 1 N Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalenceLe résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence s élève à 4 603 millions d euros en 2013 contre 5 774 millions d euros en 2012 en diminution de 20 3 % 1 O Charges d impôtsLes charges d impôts représentent 763 millions d euros en 2013 contre 1 109 millions d euros en 2012 soit un taux effectif d imposition sur le résultat consolidé de 16 6 % en 2013 contre 19 2 % en 2012 (voir la note D 30 aux états financiers consolidés) Les charges d impôts sont impactées par les effets d impôts (produits) significatifs liés aux amortissements et dépréciations des actifs incorporels et aux coûts de restructuration respectivement 1 466 millions d euros et 97 millions d euros en 2013 contre 1 201 millions d euros et 370 millions d euros en 2012 Ce poste inclut également en 2013 la Contribution sur les revenus distribués une nouvelle charge d impôt sur la distribution de dividendes aux actionnaires de Sanofi (3 % soit 109 millions d euros) Le taux effectif d imposition sur le résultat des activités (1)ressort à 24 0 % en 2013 contre 25 5 % sur l année 2012 Cette baisse est essentiellement liée au mix géographique des résultats des entités du Groupe et à des procédures récentes avec les autorités fiscales dans plusieurs pays qui ont eu un effet favorable en 2013 1 P Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalenceLa quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence est de 35 millions d euros en 2013 contre 393 millions d euros en 2012 Ce poste intègre essentiellement la quote part de bénéfice après impôts provenant des territoires gérés par BMS dans le cadre de l alliance sur Plavix® et Avapro® en recul de 94 0 % à 25 millions d euros contre 420 millions d euros en 2012 La baisse de cette quote part est essentiellement liée à la baisse des ventes de Plavix® aux États Unis provoquée par la perte d exclusivité et la concurrence des génériques 1 Q Résultat net de l ensemble consolidéLe résultat net de l ensemble consolidé s élève à 3 875 millions d euros en 2013 contre 5 058 millions d euros en 2012 1 R Part attribuable aux Intérêts Non ContrôlantsLa part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants ressort à 158 millions d euros en 2013 contre 169 millions d euros en 2012 Elle intègre principalement la quote part de bénéfice avant impôts versée à BMS qui provient des territoires gérés par Sanofi (141 millions d euros contre 149 millions d euros en 2012) 1 S Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de SanofiLe résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi s élève à 3 717 millions d euros contre 4 889 millions d euros en 2012 (1)Ce taux est calculé sur le résultat opérationnel des activités avant quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence et part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants diminué des produits et charges financiers 150Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Le bénéfice net par action (BNPA) s établit à 2 81 euros en 2013 contre 3 71 euros en 2012 en baisse de 24 3 % sur la base d un nombre moyen d actions en circulation de 1 323 1 millions en 2013 contre 1 319 5 millions en 2012 Sur une base diluée le BNPA s établit à 2 78 euros en 2013 contre 3 68 euros en 2012 tenant compte d un nombre moyen d actions après dilution de 1 339 1 millions en 2013 et 1 329 6 millions en 2012 1 T Résultat opérationnel des activitésLe résultat opérationnel des activités (défini à la section « 3 1 2 Chiffres clés 2013 2 Résultats sectoriels » ci dessus) s élève à 9 324 millions d euros en 2013 contre 11 448 millions d euros en 2012 en recul de 18 6 % Il représente 28 3 % du chiffre d affaires contre 32 8 % en 2012 Les résultats opérationnels des activités des années 2013 et 2012 sont présentés ci dessous (en millions d euros)20132012(1)ÉvolutionActivité Pharmacie7 8879 601 17 9 %Activité Vaccins9091 157 21 4 %Activité Santé Animale502673 25 4 %Activité Autres2617+52 9 %Résultat opérationnel des activités9 32411 448 18 6 %(1) Inclut l impact du passage à la norme IAS 19R (voir la note A 2 2 aux états financiers consolidés) 1 U Résultat net des activitésLe résultat net des activités (défini à la section « 3 1 10 Annexe définition des données financières ») s élève à 6 687 millions d euros en 2013 contre 8 101 millions d euros en 2012 affichant un recul de 17 5 % Il représente 20 3 % du chiffre d affaires contre 23 2 % en 2012 Le BNPA des activités s inscrit à 5 05 euros en 2013 contre 6 14 euros en 2012 en baisse de 17 8 % sur la base d un nombre moyen d actions en circulation de 1 323 1 millions en 2013 contre 1 319 5 millions en 2012 2 Flux de trésorerie consolidésTableau synthétique des flux de trésorerie consolidés(en millions d euros)20132012Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles6 9548 171Flux de trésorerie liés aux activités d investissement(1 273)(1 587)Flux de trésorerie liés aux activités de financement(3 726)(4 351)Incidence sur la trésorerie de la variation des taux de change(79)24Variation nette de la trésorerie1 8762 257Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles s élèvent à 6 954 millions d euros en 2013 contre 8 171 millions d euros en 2012 En 2013 la marge brute d autofinancement atteint 6 819 millions d euros contre 8 503 millions d euros en 2012 reflétant le recul des résultats du Groupe en partie imputable à la baisse des revenus de l alliance avec BMS Le besoin en fonds de roulement diminue de 135 millions d euros en 2013 contre une augmentation de 332 millions d euros en 2012 sa baisse en 2013 est principalement liée à la variation des provisions court terme Depuis 2010 certains pays d Europe du Sud ont dû faire face à des difficultés financières importantes (voir la section « 3 1 8 Facteurs de risques 2 Risques liés à l activité du Groupe Le Groupe encourt un risque de défaut de paiement de la part de ses clients ») Au cours de l année 2013 les encours de créances du Groupe en Europe ont continué leur diminution notamment imputable à la baisse des créances des organismes publics en Italie et en Grèce Sur l ensemble du Groupe le niveau des créances échues à plus de 12 mois correspondant principalement à des créances auprès d organismes publics est passé de 161 millions d euros au 31 décembre 2012 à 168 millions d euros au 31 décembre 2013 (voir la note D 10 aux états financiers consolidés) Les flux de trésorerie liés aux activités d investissement représentent un solde négatif de 1 273 millions d euros en 2013 contre 1 587 millions d euros en 2012 3151Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 4 Comptes consolidés de l année 2013Les acquisitions d immobilisations corporelles et incorporelles s élèvent à 1 398 millions d euros (contre 1 612 millions d euros en 2012) Elles correspondent essentiellement aux investissements dans les sites industriels et de recherche (1 058 millions d euros contre 1 324 millions d euros en 2012) ainsi qu aux paiements contractuels relatifs à des droits incorporels liés à des accords de licences ou de collaboration (310 millions d euros contre 293 millions d euros en 2012) Les investissements financiers de l année 2013 s élèvent à 319 millions d euros nets de la trésorerie des sociétés acquises dettes et engagements inclus Ils portent principalement sur le rachat des titres de Genfar et de Dosch ainsi que sur des compléments de prix liés à l acquisition de Genzyme En 2012 les investissements financiers s élevaient à 328 millions d euros nets de la trésorerie des sociétés acquises dettes et engagements inclus ils portaient principalement sur un complément de prix payé à Bayer et lié à l acquisition de Genzyme le rachat d une partie des CVR émis dans le cadre de cette acquisition l achat des titres des sociétés Pluromed et de Newport et l acquisition d une participation dans la société Merrimack Les produits de cessions nets d impôt (409 millions d euros) sont notamment liés à la cession à Covis Pharma de droits commerciaux sur cinq produits pharmaceutiques aux États Unis à un règlement de 125 millions de dollars US lié à une modification des dispositions contractuelles de l alliance concernant le produit Actonel® et à la cession d actifs corporels aux États Unis et en France En 2012 les produits de cession s élevaient à 358 millions d euros et concernaient la cession d actifs financiers (comprenant notamment les participations de Sanofi dans les sociétés Financière des Laboratoires de Cosmétologie Yves Rocher et Handok) et la cession d actifs incorporels et corporels variés Les flux de trésorerie liés aux activités de financement présentent un solde négatif de 3 726 millions d euros en 2013 contre 4 351 millions d euros en 2012 En 2013 ils intègrent notamment un recours au financement externe (variation nette des emprunts court et long terme) de 599 millions d euros (contre 615 millions d euros en 2012) des mouvements sur le capital de Sanofi (achats d actions propres nets des augmentations de capital) pour 637 millions d euros (contre 178 millions d euros en 2012) et le versement de dividendes aux actionnaires de Sanofi pour 3 638 millions d euros (contre 3 487 millions d euros en 2012) Lavariation nette de la trésorerie à l actif du bilan au cours de l année 2013 correspond à une augmentation de 1 876 millions d euros contre une augmentation de 2 257 millions d euros en 2012 3 Bilan consolidéAu 31 décembre 2013 le total du bilan s élève à 96 065 millions d euros contre 100 409 millions d euros au 31 décembre 2012 en diminution de 4 344 millions d euros La dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésoreriedu Groupe s établit à 6 043 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 7 719 millions d euros au 31 décembre 2012 Elle est définie comme la somme de la dette financière (court terme et long terme) et des instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette diminuée du montant de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et aux équivalents de trésorerie Le ratio de la « dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie » sur le total des capitaux propres passe de 13 4 % en 2012 à 10 6 % en 2013 L endettement financier du Groupe au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012 est détaillé (par nature par échéance par taux d intérêt et par devise) en note D 17 aux états financiers consolidés Le Groupe estime que les flux de trésorerie futurs liés aux activités opérationnelles seront suffisants pour rembourser sa dette Les financements en place au 31 décembre 2013 au niveau de la Société Sanofi ne sont pas subordonnés au respect de ratios financiers et ne comportent ni clause d indexation des marges ni commission en fonction du rating Les autres principales évolutions du bilan sont résumées ci dessous Le total des capitaux propres s établit à 57 014 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 57 466 millions d euros au 31 décembre 2012 Cette baisse nette s explique principalement par en augmentation le résultat global de l ensemble consolidé de l année 2013 (3 72 6 millions d euros) et les effets des plans de paiements en actions (1 236 millions d euros) en réduction les distributions aux actionnaires (versement du dividende au titre de l exercice 2012 pour 3 638 millions d euros) et les rachats d actions propres (1 641 millions d euros) Au 31 décembre 2013 le Groupe détenait 3 6 millions de ses propres actions inscrites en diminution des capitaux propres représentant 0 27 % du capital Les postes « Écarts d acquisition » et« Autres actifs incorporels » (52 529 millions d euros) diminuent 152Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 5 Événements récents postérieurs au 31 décembre 2013de 5 736 millions d euros variation qui s explique principalement par en réduction les amortissements et dépréciations de la période (4 47 5 millions d euros) et les écarts de conversion sur les actifs libellés en devises (1 766 millions d euros principalement sur le dollar US) en augmentation les impacts des acquisitions des sociétés Genfar et Dosch (199 millions d euros) et les acquisitions d autres actifs incorporels (310 millions d euros) Lesprovisions et autres passifs non courants (8 735 millions d euros) affichent une baisse de 2 308 millions d euros principalement du fait de la diminution nette des provisions pour retraites et autres avantages à long terme (1 217 millions d euros) liée notamment aux variations des écarts actuariels sur régimes à prestations définies et à des cotisations versées aux fonds de pension et aux liquidations de régimes et du fait de transferts vers les autres passifs courants (682 millions d euros) Lesimpôts différés passifs nets (906 millions d euros) sont en diminution de 647 millions d euros ils diminuent d une part essentiellement en raison des reprises d impôts différés passifs liés à la revalorisation des immobilisations incorporelles acquises (1 459 millions d euros) et augmentent d autre part notamment en raison des provisions pour retraites (281 millions d euros) et des charges à payer (271 millions d euros) Les passifs liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlants courants et non courants (908 millions d euros) sont en baisse de 542 millions d euros Ils diminuent avec l effet des ajustements de juste valeur des certificats de valeur conditionnelle (CVR) émis dans le cadre de l acquisition de Genzyme et d un complément de prix envers Bayer résultant d une transaction réalisée par Genzyme antérieurement à son acquisition par Sanofi ainsi qu avec la reprise de compléments de prix relatifs aux acquisitions de BiPar et de TargeGen (voir la note D 18 aux états financiers consolidés) 4 Engagements hors bilanLes engagements hors bilan du Groupe au 31 décembre 2013 sont présentés dans les notes D 18 et D 21 aux états financiers consolidés Ils concernent notamment les engagements relatifs à des regroupements d entreprises (essentiellement compléments de prix) ainsi que les principaux accords de collaboration en recherche et développement La note D 22 e) aux états financiers consolidés 2013 détaille les principaux engagements contractuels du Groupe résultant de certaines cessions d activité 3 1 5Événements récents postérieurs au 31 décembre 2013 Le 13 janvier 2014 Sanofi a annoncé l extension de la collaboration entre Genzyme et Alnylam pour développer et commercialiser des traitements dans les maladies génétiques rares Dans le cadre de cet accord stratégique Genzyme obtiendra des droits mondiaux importants sur le portefeuille de développement d Alnylam et Alnylam conservera les droits sur la plupart de ses produits en Amérique du Nord et en Europe occidentale avec certaines options pour Genzyme de co commercialiser avec Alnylam Genzyme devient également un actionnaire majeur d Alnylam avec une participation d environ 12 % grâce à un investissement de 700 millions de dollars US De plus Alnylam recevra un financement de R&D à partir du 1er janvier 2015 pour des programmes pour lesquels Genzyme aura choisi d exercer son option de développement et de commercialisation Alnylam pourra en outre recevoir des paiements d étapes et des redevances En janvier 2014 Sanofi et Regeneron Pharmaceuticals Inc (Regeneron) ont modifié le pacte d actionnaires (Investor Agreement) en date de 2007 qui les lie Selon les termes du nouvel accord Sanofi conserve ses droits d acquérir jusqu à 30 % du capital de Regeneron (composé des actions ordinaires en circulation et des actions Class A) et obtient le droit de nommer un administrateur indépendant au conseil d administration de Regeneron une fois atteint le seuil de 20 % du capital Le 18 février 2014 Sanofi a annoncé l approbation par la Commission européenne de Nex GardTM(afoxolaner)dans le traitement des infestations par les puces et les tiques chez le chien NexGardTM est également indiqué dans le traitement de la dermatite par allergie aux piqûres de puces 3 1 6PerspectivesCompte tenu de la poursuite de la performance des plateformes de croissance des investissements dans les lancements de nouveaux produits et du portefeuille en phase avancée de développement le Groupe anticipe pour l année 2014 une croissance à taux de changes constants par rapport à 2013 de 4 % à 7 % du bénéfice net des activités (1) par action sauf événements défavorables majeurs imprévus En 2013 le résultat net des activités s élève à 6 687 millions d euros soit 5 05 euros par action (voir « 3 1 2 Chiffres clés 2013 2 Résultats sectoriels ») (1) Voir définition en annexe à la section 3 1 10 3153Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 6 PerspectivesCes perspectives ont été élaborées selon des méthodes comptables conformes à celles suivies pour l établissement des informations historiques du Groupe Elles ont été établies sur la base d hypothèses définies par la Société et ses filiales notamment concernant les éléments suivants la croissance des marchés nationaux dans lesquels le Groupe est présent le niveau du remboursement des soins de santé ainsi que les réformes portant sur la réglementation des prix et les autres mesures gouvernementales relatives à l industrie pharmaceutique l évolution de la concurrence en termes de produits innovants et en termes d introduction de produits génériques le respect des droits de propriété intellectuelle du Groupe l avancement des programmes de recherche et développement l impact de la politique de maîtrise des coûts opérationnels et leur évolution l évolution des cours de change et des taux d intérêt le nombre moyen d actions en circulation Certaines de ces informations hypothèses et estimations émanent ou reposent entièrement ou en partie sur des appréciations et des décisions de la direction du Groupe Sanofi qui pourraient évoluer ou être modifiées dans le futur Incidence de la concurrence des produits génériquesLe chiffre d affaires des produits phares du Groupe a continué à subir une érosion en 2013 en raison de la concurrence des produits génériques Le Groupe estime qu il n est pas possible d affirmer avec certitude quels niveau de chiffre d affaires serait atteint en l absence de concurrence des produits génériques Il est toutefois est en mesure de faire une estimation de l impact qu a eu cette concurrence pour chacun des produits concernés II ressort de la comparaison du chiffre d affaires consolidé des années 2013 et 2012 (voir « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 1 A Chiffre d affaires ») que la concurrence des génériques a représenté en 2013 une perte de 1 3 milliard d euros de chiffre d affaires à données publiées (ou 1 3 milliard d euros à changes constants) Le tableau ci après présente l impact par produit (en millions d euros)20132012Variance à données publiéesÉvolution à données publiéesPlavix® Europe de l Ouest257307(50) 16 3 %Aprovel® Europe de l Ouest338557(219) 39 3 %Taxotere® Europe de l OuestEloxatine®États UnisLovenox®États Unis221918753718319(31)(699)(132) 58 5 % 97 4 % 41 4 %Plavix® États Unis (1)576(71) 93 4 %Aprovel® États Unis (1)Taxotere®États UnisAmbien®États Unis174288455385(28)(11)3 62 2 % 20 8 %+3 5 %Xatral®États UnisNasacort®États UnisXyzal®États UnisAllegra®États Unis376(3)20216(1)(17)(14) (2) 85 0 % 66 7 % Total chiffre d affaires9882 259(1 271) 56 3 %(1) Ventes de principe actif à l entité majoritairement détenue par BMS aux États Unis Le Groupe estime que l érosion liée à la concurrence des produits génériques se poursuivra en 2014 avec un impact négatif sur le résultat net Les produits qui sont susceptibles d être touchés par cette concurrence en 2014 sont les produits pour lesquels une concurrence des génériques peut raisonnablement être attendue en 2014 compte tenu des dates d expiration du brevet de toute autre exclusivité réglementaire ou de l exclusivité commerciale Renagel® Renvela® aux États Unis et en Europe les produits qui faisaient déjà l objet d une concurrence des produits génériques au 1er janvier 2013 mais pour lesquels on peut raisonnablement estimer que les ventes seront encore réduites en 2014 Plavix® et Aprovel® en Europe Lovenox® Ambien® et Taxotere® aux États Unis et Allegra® Amaryl® Myslee® et Taxotere® au Japon En 2013 le chiffre d affaires net consolidé généré par l ensemble des produits dans les pays concernés actuellement par la concurrence des produits génériques ou dans ceux où la concurrence des produits génériques est attendue en 154Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 7 Comptes annuels de la Société Sanofi au 31 décembre 2013 (normes françaises)2014 représente un montant de 2 260 millions d euros dont 848 millions d euros aux États Unis 728 millions d euros en Europe et 684 millions d euros au Japon Ce montant inclut les ventes 2013 de Renagel® Renvela® aux États Unis (531 millions d euros) et en Europe de l ouest (133 millions d euros) L impact négatif sur le chiffre d affaires 2014 devrait représenter une partie substantielle de ces ventes mais cet impact dépendra d un certain nombre de facteurs tels que les dates de mise sur le marché des produits génériques en 2014 les prix de vente de ces produits et l issue des litiges potentiels Avertissement sur les prévisions et les informations prospectivesCe document contient des déclarations prospectives (au sens du US Private Securities Litigation Reform Act of 1995) Ces déclarations ne constituent pas des faits historiques Ces déclarations comprennent des projections et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles ci reposent des déclarations portant sur des projets des objectifs des intentions et des attentes concernant des résultats financiers des événements des opérations des services futurs le développement de produits et leur potentiel ou les performances futures Ces déclarations prospectives peuvent souvent être identifiées par les mots « s attendre à » « anticiper » « croire » « avoir l intention de » « estimer » ou « planifier » ainsi que par d autres termes similaires Bien que la direction de Sanofi estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables les investisseurs sont alertés sur le fait que ces déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de Sanofi qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectifs réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés induits ou prévus dans les informations et déclarations prospectives Ces risques et incertitudes comprennent notamment les incertitudes inhérentes à la recherche et développement les futures données cliniques et analyses y compris postérieures à la mise sur le marché les décisions des autorités réglementaires telles que la FDA ou l EMA d approbation ou non et à quelle date de la demande de dépôt d un médicament d un procédé ou d un produit biologique pour l un de ces produits candidats ainsi que leurs décisions relatives à l étiquetage et d autres facteurs qui peuvent affecter la disponibilité ou le potentiel commercial de ces produits candidats l absence de garantie que les produits candidats s ils sont approuvés seront un succès commercial l approbation future et le succès commercial d alternatives thérapeutiques la capacité du Groupe à saisir des opportunités de croissance externe l évolution des cours de change et des taux d intérêt l impact de la maîtrise des coûts opérationnels et leur évolution le nombre moyen d actions en circulation ainsi que ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par Sanofi auprès de l Autorité des marchés financiers (AMF) et de la Securities and Exchange Commission (SEC) y compris ceux énumérés dans la section 3 1 8 « Facteurs de risque » de ce rapport de gestion Sanofi ne prend aucun engagement de mettre à jour les informations et déclarations prospectives sous réserve de la réglementation applicable notamment les articles 223 1 et suivants du règlement général de l AMF 3 1 7 Comptes annuels de la Société Sanofi au 31 décembre2013(normes françaises)Les grandes caractéristiques des comptes de Sanofi au 31 décembre2013 sont les suivantes 1 BilanLe total du bilan s élève au 31 décembre 2013 à 77 660 millions d euros contre 74 538 millions d euros à fin décembre 2012 soit une hausse de 3 122 millions d euros L actif immobilisé s élève à 56 103 millions d euros en augmentation de 668 millions d euros par rapport au 31 décembre 2012 Cette variation est principalement due à l octroi d un prêt de 950 millions d euros à la société belge Sanofi European Treasury Center d un montant à la clôture de l exercice de 430 millions d euros L actif immobilisé est principalement constitué de titres de participation qui totalisent 54 620 millions d euros soit 97 4 % du total L actif circulant s élève à 20 398 millions d euros en augmentation de 2 294 millions d euros par rapport au 31 décembre 2012 L actif circulant est principalement constitué de créances sur les sociétés du Groupe Ces comptes courants s élèvent à 12 036 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 11 496 millions d euros au 31 décembre 2012 Les placements et dépôts à court terme s élèvent à 6 840 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 5 276 millions d euros au 31 décembre 2012 La Société a fait usage au cours de l exercice des autorisations d acheter en bourse ses propres actions Dans le cadre du programme de rachat d actions de la Société autorisé par l assemblée générale du 4 mai 2012 Sanofi a acquis 5 528 486 actions propres de janvier à mars 2013 pour un montant total de 400 millions d euros L assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 3 mai 2013 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois Dans ce cadre Sanofi a racheté 15 806 658 actions pour un montant total de 1 250 millions d euros Le conseil d administration du 30 avril 2013 a décidé d annuler 8 387 236 actions auto détenues dont 5 528 486 titres comptabilisés dans la rubrique immobilisations financières pour une valeur nette comptable de 400 millions d euros Le 31 juillet 2013 le conseil d administration a décidé d annuler 5 885 439 actions auto détenues comptabilisées dans la rubrique 3155Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 7 Comptes annuels de la Société Sanofi au 31 décembre 2013 (normes françaises)immobilisations financières pour une valeur nette comptable de 500 millions d euros Le 19 décembre 2013 le conseil d administration a décidé d annuler 6 543 301 actions auto détenues comptabilisées dans la rubrique immobilisations financières pour une valeur nette comptable de 500 millions d euros Dans le cadre du contrat de liquidité en 2013 Sanofi a acquis 4 014 180 actions propres qui ont intégralement été cédées Sanofi ne détient pas d actions propres au titre du contrat de liquidité au 31 décembre 2013 Au passif les capitaux propres s élèvent à 32 028 millions d euros et représentent 41 2 % du total du bilan La diminution de 610 millions d euros de ce poste résulte principalement des éléments suivants le résultat de l année 2013 s élève à 3 626 millions d euros la distribution d un dividende de 3 638 millions d euros en 2013 au titre de l exercice 2012 la réduction de capital par annulation de 20 815 976 actions auto détenues soit un impact de 1 602 millions d euros la création d actions nouvelles émises dans le cadre de plan de souscription d actions pour 906 millions d euros la création d actions nouvelles émises dans le cadre du plan mondial d actionnariat salarié pour 98 millions d euros Les dettes s élèvent à 43 556 millions d euros à fin 2013 contre 40 023 millions d euros à fin 2012 soit une augmentation de 3 533 millions d euros Cette variation est imputable principalement à deux effets l augmentation de la dette vis à vis des sociétés du Groupe qui s élève au 31 décembre 2013 à 30 650 millions d euros contre 27 034 millions d euros à fin 2012 soit une augmentation de 3 616 millions d euros le remboursement des emprunts obligataires arrivés à échéance pour un montant de 2 303 millions d euros et trois nouvelles émissions obligataires pour des montants de 1 5 milliard de dollars US à échéance avril 2018 1 milliard d euros à échéance 2020 et 1 milliard d euros à échéance 2023 2 Compte de résultatLes produits et charges d exploitation dégagent un solde négatif de 945 millions d euros en 2013 contre un solde positif de 112 millions d euros en 2012 La diminution du résultat d exploitation est liée à la baisse des 1 229 millions d euros sur le poste Autres produits traduisant l impact de la perte de l exclusivité réglementaire aux États Unis pour les produits Avalide® Plavix®et Eloxatine® respectivement le 30 mars 2012 le 17 mai 2012 et le 9 août 2012 Le résultat financier s élève à 3 847 millions d euros en 2013 contre 3 319 millions d euros en 2012 Il est principalement composé de dividendes reçus des filiales pour 4 022 millions d euros en 2013 contre 3 574 millions d euros en 2012 d un produit d intérêts versés net des intérêts reçus sur les prêts emprunts et comptes courants des filiales pour 95 millions d euros contre un produit de 41 millions d euros en 2012 du solde des charges d intérêts sur emprunts tiers nettes des intérêts sur placement qui s élève à 294 millions d euros au titre de l exercice 2013 contre 333 millions d euros au titre de l exercice 2012 Les produits et charges exceptionnels se traduisent par un produit net de 934 millions d euros en 2013 contre un produit net de 502 millions d euros en 2012 Le résultat exceptionnel enregistre un gain net de l intégration fiscale de 927 millions d euros en 2013 contre 773 millions d euros en 2012 une plus value de 38 millions d euros au titre de la cession par Sanofi d un ensemble immobilier à usages de bureaux situé à Gentilly une plus value de 48 millions d euros au titre de la cession par Sanofi de droits de commercialisation de certains produits sur le territoire américain Compte tenu d une charge d impôt totale de 210 millions d euros le résultat net de l exercice 2013 s élève à 3 626 millions d euros contre 3 666 millions d euros pour l exercice précédent 3 Prises de participationSanofi n a pas pris au cours de l exercice 2013 de participation significative dans des sociétés ayant leur siège social en France 4 Dettes fournisseursAu 31 décembre 2013 le compte fournisseurs présente un solde créditeur de 444 millions d euros y compris les dettes sur immobilisations pour un montant de 3 millions d euros Le solde des fournisseurs créditeurs se décompose comme suit fournisseurs tiers français 5 millions d euros fournisseurs tiers étrangers 7 millions d euros fournisseurs Groupe 325 millions d euros fournisseurs factures non parvenues 107 millions d euros 156Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueLa Loi de Modernisation de l Économie a instauré à compter du 1er janvier 2009 un plafond des délais de règlement à 60 jours à compter de la date d émission de la facture (ou 45 jours fin de mois) Lorsque ce seuil est dépassé les fournisseurs français de la Société ont droit à des pénalités de retard de paiement correspondant à 3 fois le taux de l intérêt légal Analyse par échéances des dettes fournisseurs (en millions d euros)GroupeFranceGroupeEtrangerTiersFranceTiersEtrangerTotal2013Total2012Jours à compter de la date facture0 à 60 jours1631625733753961 à 180 jours Au delà de 181 jours Total16316257337539Le compte fournisseur au 31 décembre 2013 est constitué de factures non échues à hauteur de 337 millions d euros pour lesquelles les délais de règlement sont conformes à la loi 3 1 8Facteurs de risqueLes principaux facteurs qui pourraient entraîner des écarts significatifs entre les résultats de l activité ceux de la recherche le résultat financier ou opérationnel du Groupe et les prévisions sont décrits dans ce rapport de gestion ces facteurs incluent notamment les facteurs de risque ci après et les risques décrits à la section « Déclarations Prospectives » en page (i ) du présent document de référence L attention des investisseurs est attirée sur le fait que d autres risques non identifiés à la date du présent document de référence ou dont la réalisation n est pas considérée à cette même date comme susceptible d avoir un effet significativement défavorable sur le Groupe son activité sa situation financière ses résultats ou son développement peuvent exister 1 Risques juridiques et réglementairesDes brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits du Groupe Si cette protection était limitée ou contournée les résultats financiers du Groupe seraient significativement affectésGrâce à ses brevets et à d autres droits de propriété tels que l exclusivité des données ou des certificats de protection supplémentaire en Europe le Groupe détient l exclusivité sur un certain nombre de produits issus de sa recherche Néanmoins la protection que le Groupe est en mesure d obtenir varie selon les produits et les pays et peut ne pas être suffisante pour maintenir efficacement l exclusivité de ces produits en raison de différences locales dans les brevets les droits nationaux ou les systèmes légaux du fait d évolutions jurisprudentielles et législatives ou de décisions de justice divergentes Par ailleurs les droits brevetaires sont limités dans le temps et ne procurent pas toujours une protection efficace des produits En effet les concurrents peuvent contourner avec succès des brevets par exemple en trouvant des solutions techniques alternatives et le Groupe peut manquer d éléments de preuve pour engager une action en contrefaçon Les fabricants de produits génériques cherchent à contester de plus en plus les brevets avant leur expiration et la décision rendue à l issue d une action peut considérer que les droits du Groupe ne sont pas valides opposables ou contrefaits De plus certains pays sont de plus en plus enclins à accorder des licences obligatoires sur des brevets protégeant les produits princeps ce qui limite la protection accordée à ces produits Le Groupe est impliqué dans des litiges dans le monde entier afin de faire valoir certains des droits brevetaires de ses produits pharmaceutiques à petites molécules ou biologiques contre des produits génériques disponibles et en développement (voir « 2 5 1 Brevets » ci dessus pour des informations complémentaires) Dans l hypothèse où Sanofi gagnerait une action en contrefaçon les moyens judiciaires existants pour compenser l intégralité des pertes subies ne seront pas nécessairement suffisants Un concurrent peut décider de lancer « à risque » son produit générique avant qu une procédure ne soit initiée ou achevée et le tribunal peut refuser de prononcer une injonction préliminaire pour empêcher la poursuite du lancement « à risque » et retirer les produits contrefaits du marché Même si dans un tel cas le Groupe peut demander des dommages intérêts le montant qui peut lui être finalement accordé ou qu il peut percevoir peut s avérer insuffisant pour compenser le préjudice subi Une issue favorable 3157Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risquedans un contentieux contre un produit concurrent pour un produit donné ou dans un pays spécifique ne préjuge en rien de l issue d autres contentieux face à un autre produit concurrent ou dans un autre pays du fait des différences locales dans les brevets et des lois en matière de brevets De plus le Groupe a augmenté la part desproduits biologiques dans son portefeuille de produits par rapport aux produits pharmaceutiques traditionnels à petites molécules Avec les dispositions réglementaires applicables auxproduits biologiques comparables (biosimilaires) aux États Unis et en Europe ces derniers peuvent être une menace pour l exclusivité des traitements biologiques vendus par le Groupe semblable à celle décrite ci dessus concernant les génériques de petites molécules (voir « Des changements de la réglementation applicable au Groupe pourraient affecter l activité le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe » ci dessous) Cependant compte tenu de la présence croissante du Groupe sur le marché des génériques et de son entrée prévue sur celui des biosimilaires Sanofi pourrait avoir recours aux mêmes stratégies de contestation de brevets d autres innovateurs que celles utilisées depuis longtemps par les fabricants de médicaments génériques Néanmoins le succès de ces stratégies ne peut être garanti Dans certains cas Sanofi ou ses partenaires peuvent être dans l obligation d obtenir des licences auprès des détenteurs de droits de propriété valides portant sur certains aspects des produits du Groupe existants ou en développement afin de fabriquer d utiliser ou de vendre ces produits tout paiement au titre de ces licences réduisant alors les revenus liés à ces produits Le Groupe pourrait ne pas obtenir ces licences à des conditions favorables voire même ne pas les obtenir du tout Si le Groupe n arrivait pas à obtenir une licence ou s il n était pas en mesure de modifier la conception de son produit afin de sortir du champ des droits de propriété d un tiers il pourrait être empêché de commercialiser certains de ses produits ce qui pourrait limiter sa rentabilité Les actions en responsabilité du fait des produits pourraient affecter l activité le résultat opérationnel et la situation financière du GroupeLa responsabilité du fait des produits représente pour toute société pharmaceutique un risque important pour son activité La diversification du Groupe actuellement en cours pourrait accroître l exposition à ce risque dans la mesure où la responsabilité du Groupe du fait de ses nouvelles activités peut être différente à la fois dans sa nature dans sa répartition et son échelle de celle à laquelle le Groupe était jusqu à présent confronté Certains groupes pharmaceutiques ont été condamnés à verser des dommages et intérêts substantiels ou ont transigé à la suite d actions intentées pour des préjudices imputés à l utilisation de leurs produits par des juridictions notamment aux États Unis ou dans d autres pays de « common law » De telles actions en justice peuvent en plus être accompagnées d actions pour violation du droit de la consommation de la part des clients ou des tiers payeurs qui réclament le remboursement du coût du produit Souvent le profil des effets indésirables d un produit peut ne pas être établi de manière exhaustive au cours des essais cliniques préalables à l autorisation de mise sur le marché qui portent seulement sur plusieurs centaines ou milliers de patients Une revue systématique et une analyse régulière des données recueillies dans le cadre des essais cliniques et de la surveillance réalisée après la commercialisation fournissent des informations supplémentaires (par exemple sur la survenance d effets indésirables rares spécifiques à une population donnée observés lors de traitements prolongés ou sur des interactions médicamenteuses qui n avaient pas été observées lors des études cliniques) qui peuvent amener à une modification de la notice du produit y compris une restriction des indications thérapeutiques de nouvelles contre indications des mises en garde ou des précautions d emploi et parfois la suspension ou le retrait de l autorisation de mise sur le marché d un produit Cette tendance est renforcée par la nouvelle réglementation européenne en matière de pharmacovigilance en vigueur depuis juillet 2012 Le Groupe et les agences réglementaires européennes ont mis en place des systèmes d alertes systématiques et intensifs en matière de sécurité sous la supervision du Comité pour l Evaluation des Risques en matières de Pharmacovigilance (PRAC) qui pourraient détecter des problèmes de sécurité y compris s agissant de produits matures utilisés depuis longtemps Ceci pourrait entraîner la suspension ou le retrait d autorisation de mise sur le marché à l instar de la suspension qu a connu Sanofi pour son produit tetrazepam (Myolastan®) en 2013 A la suite de rappels ou de retraits du marché certains groupes pharmaceutiques font l objet de procédures judiciaires aux enjeux considérables Le Groupe est actuellement poursuivi dans un certain nombre de litiges en responsabilité du fait des produits (voir note D 22 a) aux états financiers consolidés) dont l issue ne peut être garantie et on ne peut exclure que le Groupe soit confronté à l avenir à d autres réclamations de ce type De plus le Groupe commercialise certains dispositifs utilisant des nouvelles technologies qui en cas de dysfonctionnement pourraient causer des dommages inattendus et engager la responsabilité du Groupe (voir « Le Groupe dépend de plus en plus de l infrastructure technologique et des réseaux informatiques » ci dessous) Bien que le Groupe continue à assurer une part de sa responsabilité du fait des produits auprès d un assureur externe les assurances de responsabilité du fait des produits sont coûteuses et de plus en plus difficiles à obtenir Ceci est particulièrement le cas aux États Unis notamment pour les produits génériques pour lesquels 158Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueSanofi est l innovateur En effet certaines juridictions aux États Unis ont retenu la responsabilité des innovateurs pour les dommages causés par un produit commercialisé par un fabricant de génériques À l avenir il est possible que l auto assurance devienne le seul moyen disponible et abordable pour s assurer contre ce risque financier pour les activités Pharmacie et Vaccins Humains de Sanofi (voir section « 2 2 9 Assurances et couvertures des risques » ci dessus) Les coûts juridiques que le Groupe pourrait devoir supporter et les indemnités potentielles à verser aux demandeurs pourraient affecter sa situation financière En raison des conditions de l assurance même lorsque le Groupe est couvert par des polices d assurance le versement d une indemnisation de la part des assureurs peut ne pas être totalement satisfaisant Par ailleurs en cas de sinistre la faillite d un assureur pourrait affecter négativement la capacité du Groupe à être indemnisé en cas de survenance du risque pour lequel il a versé une prime d assurance Les litiges en responsabilité du fait des produits indépendamment de leur bien fondé ou de leur issue sont coûteux requièrent l attention du management ils peuvent nuire à la réputation de Sanofi et affecter la demande pour ses produits Des réclamations importantes au titre de la responsabilité du fait des produits pourraient affecter l activité le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe Les produits et usines du Groupe sont soumis à des réglementations et des demandes d autorisation gouvernementales qui sont souvent coûteuses à mettre en uvre et pourraient impacter l activité du Groupe s il ne parvient pas à s y conformer ou à maintenir les autorisations nécessairesChaque autorité réglementaire peut imposer ses propres exigences soit au moment du dépôt du dossier soit plus tard au moment de sa revue avant d accorder une autorisation de mise sur le marché du produit notamment en demandant la réalisation d études cliniques dans son pays elle peut retarder ou refuser l enregistrement d un produit même si celui ci a déjà été enregistré dans un autre pays Par exemple en décembre 2013 Genzyme a reçu une lettre de réponse (Complete Response Letter) de la FDA (États Unis) à propos de la demande d autorisation de mise sur le marché présentée pour Lemtrada (alemtuzumab) précisant que le dossier ne pouvait être approuvé en l état alors que le même dossier avait été approuvé en septembre 2013 par l EMA La FDA a considéré que Genzyme n avait pas fourni de preuves tirées d études adéquates et bien contrôlées démontrant que les bénéfices apportés par Lemtrada l emportaient sur ses effets indésirables graves Les autorités de santé se préoccupent davantage de la sécurité des produits et de leur rapport bénéfices risques En particulier la FDA et l EMA sont de plus en plus exigeantes notamment en termes de volume de données à fournir afin de démontrer l efficacité et la sécurité d un produit Même après leur autorisation de mise sur le marché les produits commercialisés font l objet de contrôles continus d évaluation des risques ou d études comparatives d efficacité Ces exigences augmentent le coût du maintien des approbations réglementaires et durcissent les conditions de remboursement des produits Les réévaluations régulières et l analyse des données postérieures à la commercialisation peuvent amener les agences gouvernementales mais également les associations de professionnels de santé et de malades ou d autres organisations spécialisées à émettre des recommandations concernant l utilisation des produits (par exemple s agissant du champ des patients visés pour une certaine indication) des restrictions à leur commercialisation la suspension ou le retrait du produit ce qui peut entraîner une baisse des ventes et un risque de contentieux accru Par ailleurs afin de vérifier la conformité à la réglementation applicable la FDA l EMA et d autres agences compétentes effectuent régulièrement des inspections sur les installations et pourraient ainsi identifier d éventuelles lacunes Par exemple à la suite de la lettre d avertissement (Warning Letter) de la FDA reçue en juillet 2012 à la suite d inspections usuelles menées dans les usines de production au Canada et en France Sanofi Pasteur a soumis un plan de remédiation à la FDA et a commencé sa mise en uvre Toutefois si le Groupe ne répondait pas de manière satisfaisante à cette lettre ou à toute autre lettre d avertissement ayant identifié une déficience ou ne parvenait pas à se conformer aux exigences réglementaires applicables il pourrait faire l objet d injonctions d exécutions forcées de demandes de réparations et ou d autres sanctions pécuniaires de la part de la FDA de l EMA ou d autres autorités réglementaires Dans la mesure également où de nouvelles réglementations augmentent les coûts d obtention et de maintien de l autorisation des produits ou limitent la valeur économique d un nouveau produit pour son inventeur les perspectives de croissance de l industrie pharmaceutique et du Groupe se trouvent réduites Ainsi environ 60 % du portefeuille de recherche et développement du Groupe est constitué de produits biologiques qui pourraient apporter des solutions thérapeutiques nouvelles aux demandes médicales non satisfaites mais également engendrer des contraintes techniques et des besoins d investissements plus lourds puisque ces produits sont soumis à une réglementation internationale plus stricte que les produits à petites molécules Ces contraintes et ces coûts pourraient affecter défavorablement l activité du Groupe son résultat opérationnel et sa situation financière Les actions ou enquêtes en matière de concurrence de pratiques de commercialisation et de fixation des prix de conformité (compliance) ainsi que d autres affaires juridiques pourraient affecter l activité le résultat opé rationnel et la situation financière du GroupeLa commercialisation des produits du Groupe est soumise à une réglementation contraignante L activité du Groupe 3159Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risquecouvre une gamme extrêmement large à travers le monde et implique de nombreux partenaires Le Groupe a adopté un Code d Ethique qui impose aux salariés de se conformer aux législations et réglementations applicables et qui comporte des valeurs et des règles de conduite spécifiques en ce sens Le Groupe a également mis en place des politiques et des procédures afin de s assurer que le Groupe ses employés dirigeants agents intermédiaires et les tiers respectent les lois et réglementations applicables (y compris la réglementation américaine FCPA (US Foreign Corrupt Practices Act) lalégislation anticorruption au Royaume Uni (UK Bribery Act) la convention sur la lutte contre la corruption de l OCDE et les autres lois et règlements anti corruption) Malgré les efforts du Groupe des déviations peuvent survenir et il ne peut être exclu que la responsabilité du Groupe soit mise en cause en vertu des lois et règlements au titre d agissements en lien avec ses activités Tout manquement à la conformité à la loi (compliance) directement ou indirectement (notamment en raison d un manquement par un partenaire) pourrait engager gravement la responsabilité du Groupe et avoir des répercussions sur sa réputation Les gouvernements et les autorités réglementaires du monde entier ont multiplié leurs activités de contrôle ces dernières années Sanofi et certaines de ses filiales font l objet d enquêtes de la part de différentes autorités administratives et sont poursuivies dans diverses affaires relevant du domaine de la concurrence et ou des pratiques de commercialisation et de fixation des prix Par exemple aux États Unis des actions collectives (class actions) et des actions civiles ont été intentées par des tiers au nom du gouvernement fédéral (sur le fondement du whistle blowing) En Chine le secteur pharmaceutique fait l objet d un contrôle accru dont l issue n est pas prévisible Le Groupe est également confronté à de nombreux contentieux enquêtes gouvernementales ou contrôles y compris en matière de droit boursier de corruption de droit social droit de la propriété intellectuelle droit de la consommation ou à des contrôles fiscaux (voir les sections « 2 5 Litiges » « 2 6 Evénement récents » et la note D 22 aux états financiers consolidés) Répondre à de telles enquêtes est coûteux et détourne l attention des dirigeants des activités du Groupe Une issue défavorable pour le Groupe dans l une de ces affaires ou dans des affaires similaires à l avenir pourrait empêcher la commercialisation de produits porter atteinte à la réputation du Groupe affecter négativement la rentabilité de produits existants et exposer le Groupe à des amendes (notamment des dommages intérêts pouvant tripler treble damages) des dommages intérêts punitifs (punitive damages) des sanctions administratives civiles ou pénales pouvant aller jusqu à l imposition de contrôles réglementaires supplémentaires voire l exclusion des programmes de remboursement gouvernementaux ou du marché affectant défavorablement son activité son résultat opérationnel ou sa situation financière Ces risques peuvent inciter la Société à conclure des accords transactionnels pouvant inclure le paiement de sommes d argent significatives des sanctions civiles et ou pénales et l admission de fautes Les accords transactionnels portant sur les cas de fraude dans le domaine de la santé peuvent nécessiter l acceptation de mesures de surveillance (Corporate Integrity Agreement) qui ont pour vocation de contrôler le comportement de la Société sur une période de quelques années Par exemple en décembre 2013 Genzyme Corporation a transigé sur les litiges liés à l enquête portant sur les pratiques promotionnelles de Seprafilm® et a payé 23 millions de dollars US à cet effet Les discussions avec le gouvernement américain se poursuivent afin de résoudre entièrement le différend y compris son aspect pénal Dans le cadre de cet accord et dans le cadre de la transaction conclue par Sanofi US en décembre 2012 sur tous les litiges liés à l échantillonnage de son ancien produit Hyalgan® pour lequel Sanofi US avait payé 109 millions de dollars US aux contreparties les sociétés devraient signer un Corporate Integrity Agreement avec le bureau du procureur général des États Unis ministère de la Santé et des Services Sociaux (Office of the Inspector General of the United States Department of Health and Human Services) Des changements de la réglementation applicable au Groupe pourraient affecter l activité le résultat opérationnel et la situation financière du GroupeTous les aspects des activités du Groupe notamment la recherche et le développement la production la commercialisation la fixation des prix les ventes sont soumis à de multiples lois et règlements Des changements de la législation qui lui est applicable pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l activité du Groupe A titre d exemple les autorités gouvernementales cherchent à faciliter l entrée de génériques et des produits biosimilaires sur le marché par le biais de nouvelles réglementations ayant pour objet ou pour effet de modifier l étendue des droits sur les brevets ou sur l exclusivité des données et d utiliser des processus règlementaires accélérés pour l autorisation de mise sur le marché de médicaments génériques et biosimilaires Ces propositions réglementaires pourraient affecter les demandes de brevets portant sur de nouveaux produits en les rendant plus difficiles et plus longs à obtenir ou pourraient réduire la période d exclusivité des produits du Groupe (voir « Des brevets et autres droits de propriété procurent des droits exclusifs pour commercialiser certains produits du Groupe Si cette protection était limitée ou contournée les résultats financiers du Groupe seraient significativement affectés » ci dessus) Ce nouvel environnement concurrentiel et les changements réglementaires qui pourraient en résulter sont susceptibles d avoir pour effet de limiter davantage 160Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risquel exclusivité des médicaments innovants sur le marché et d avoir un impact direct sur les prix et les remboursements ce qui pourrait nuire à l activité et aux résultats futurs du Groupe (voir « 2 2 6 Marchés 2 Concurrence » et « 3 Réglementation » ci dessus) Par ailleurs toute modification de la réglementation fiscale ou de son application concernant les taux d impôt les prix de transfert les dividendes les sociétés contrôlées ou certains régimes fiscaux particuliers est susceptible d avoir une incidence sur le taux effectif d impôt du Groupe et sur ses futurs résultats De plus en raison de la complexité liée aux incertitudes de l environnement fiscal le règlement des questions relevant de l impôt peut s avérer supérieur ou inférieur aux montants provisionnés Pour les informations concernant les risques liés aux modifications des dispositions légales et réglementaires relatives à l environnement voir « 4 Risques industriels liés à l environnement Remise en état des sites et coûts de mise en conformité » ci dessous 2 Risques liés à l activité du GroupeLe Groupe pourrait ne pas réussir à renouveler suffisamment son portefeuille de produits grâce à son activité de recherche et développementLa découverte et le développement d un nouveau produit est un processus long coûteux et au résultat incertain Pour réussir dans le secteur très compétitif de l industrie pharmaceutique le Groupe doit consacrer chaque année des moyens importants à la recherche et au développement afin de développer de nouveaux produits pour remplacer les produits dont la protection des brevets ou l exclusivité réglementaire des données arrivent à expiration ou qui sont concurrencés par de nouveaux produits jugés plus performants En 2013 le Groupe a dépensé 4 770 millions d euros en recherche et développement représentant 14 5 % de son chiffre d affaires L industrie pharmaceutique est poussée par le besoin constant d innovation cependant il est possible que le Groupe n investisse pas dans les bonnes plateformes technologiques dans les domaines thérapeutiques et dans les classes de produits qui lui permettraient de construire un solide portefeuille de produits et de répondre aux besoins médicaux non satisfaits Les domaines de la recherche et plus particulièrement de la biotechnologie sont des secteurs très compétitifs et qui se caractérisent par des changements technologiques importants et rapides De nombreuses sociétés travaillent sur les mêmes cibles et un produit considéré comme prometteur à ses débuts pourrait s avérer moins attractif si le produit d un concurrent répondant au même besoin non satisfait arrivait plus tôt sur le marché Le processus de recherche et développement s étend généralement sur dix à quinze ans entre la découverte de la molécule et la mise sur le marché du produit Ce processus comporte plusieurs étapes afin de tester entre autres caractéristiques l efficacité et la sécurité des produits Il n y a aucune garantie qu un quelconque produit en développement prouvera son efficacité ou sa sécurité (voir section « 2 2 5 Recherche et développement dans l activité Pharmacie ») Par conséquent il existe un risque significatif à chaque étape du développement (y compris au stade des études cliniques) que les objectifs de sécurité et ou d efficacité ne soient pas atteints et que le Groupe abandonne un produit pour lequel des montants et des moyens humains importants ont été investis même lors d une phase avancée de développement (Phase III) Les décisions prises concernant les études à réaliser peuvent avoir une influence significative sur la stratégie de commercialisation d un produit La réalisation de multiples études plus approfondies peut démontrer des bénéfices supplémentaires de nature à faciliter la commercialisation d un produit mais celles ci sont coûteuses et longues à réaliser et peuvent retarder la soumission pour approbation du produit auprès des autorités de santé Les investissements en cours dans la recherche et le développement et le lancement de nouveaux produits pourraient donc générer une augmentation des coûts sans un accroissement proportionnel des revenus ce qui serait susceptible d affecter négativement le résultat opérationnel du Groupe La stratégie de recherche et développement du Groupe pourrait ne pas apporter les résultats attendus dans les délais fixés ou pourrait ne donner aucun résultat ce qui pourrait affecter notre profitabilité dans le futur Après chaque autorisation de commercialisation d un produit les dossiers sont revus par des agences gouvernementales pour évaluer le service médical rendu par le produit et décider de son éventuel remboursement Ces autorités sont elles aussi susceptibles de demander de nouvelles études notamment comparatives qui d une part peuvent retarder la mise sur le marché d un produit nouveau par le Groupe et d autre part induire de nouveaux coûts de développement pour celui ci Une part significative du chiffre d affaires et des résul tats du Groupe continue à dépendre de la performance de quelques produits majeursLe Groupe génère une partie importante de ses revenus de quelques produits majeurs (voir section « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 ») qui représentent 47 3 % de son chiffre d affaires consolidé en 2013 Parmi ceux ci figure Lantus® qui était le premier produit du Groupe avec un chiffre d affaires de 5 715 millions d euros en 2013 représentant 17 3 % de son chiffre d affaires consolidé de l année Lantus® est un produit phare pour l activité Diabète qui constitue l une des plateformes de croissance identifiées par le Groupe 3161Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueDe manière générale l incidence négative sur l activité le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe pourrait être significative en cas de problèmes liés à l un de ces produits tels que la perte de la protection brevetaire des contentieux significatifs en matière de responsabilité du fait des produits des effets secondaires inattendus des procédures réglementaires une mauvaise publicité affectant la confiance des médecins ou des patients la pression concurrentielle des produits existants le changement d indications ou la venue sur le marché d un nouveau traitement plus efficace ou en cas de baisse des ventes d un ou plusieurs des produits majeurs du Groupe ou de leur croissance La fabrication des produits du Groupe est techniquement complexe et des interruptions dans l approvisionnement des rappels de produits ou des pertes de stocks du fait de la survenance d événements imprévus peuvent faire baisser le chiffre d affaires affecter le résultat opérationnel et la situation financière retarder le lancement de nouveaux produits et avoir un effet négatif sur l image du GroupeParmi les produits commercialisés par le Groupe beaucoup sont fabriqués en recourant à des procédés techniquement complexes faisant appel à des sites spécialisés des matières premières très spécifiques et d autres contraintes de production Une partie importante des matières premières des principes actifs et des dispositifs médicaux utilisés par le Groupe est fournie par des tiers ce qui l expose aux risques de rupture ou d arrêt de ses approvisionnements si ces fournisseurs ont des difficultés financières ou ne peuvent faire face à la demande en respectant les standards de qualité du Groupe Cela augmente également le risque lié aux problèmes de qualité malgré le soin que le Groupe apporte au choix de ses fournisseurs Par ailleurs pour certaines matières premières essentielles à la fabrication des produits du Groupe les sources d approvisionnement considérées comme fiables sont peu nombreuses tel est le cas par exemple de l héparine utilisée dans la fabrication de Lovenox® pour laquelle le Groupe n a approuvé que peu de fournisseurs Le prix d achat de l héparine a également fluctué Chacun de ces facteurs est susceptible d affecter l activité le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe (voir « 2 2 8 Production et matières premières » ci dessus) Les produits du Groupe sont de plus en plus associés à l utilisation de dispositifs agréés pour l administration de ses produits et ces dispositifs peuvent rencontrer des problèmes techniques Le Groupe doit par ailleurs être capable de les produire en quantité suffisante afin de satisfaire la demande Les risques d interruption de production et de perte de stocks sont particulièrement élevés pour les produits biologiques (notamment les vaccins) compte tenu des difficultés inhérentes au traitement des substances biologiques ainsi que des difficultés d approvisionnement en quantité adéquate de matières premières répondant aux exigences du Groupe Par exemple depuis avril 2012 et en 2013 Sanofi Pasteur a mis en place des limitations de livraisons pour les vaccins Pentacel® et Daptacel® aux États Unis suite à un retard dans la production qui a occasionné une diminution temporaire des capacités de livraison à un niveau inférieur à celui requis pour satisfaire pleinement la demande aux États Unis Il ne peut pas être garanti que le Groupe ne fera pas face à des problèmes similaires dans le futur ou qu il réussira à gérer de tels problèmes quand ils se présenteront De plus des contraintes particulières doivent être respectées à la fois par le Groupe et ses clients pour la conservation et la distribution de nombreux produits (par exemple la conservation à froid de certains vaccins et de produits à base d insuline) Du fait de la complexité de ces procédés et des standards imposés par les gouvernements et le Groupe ce dernier est exposé à certains risques notamment liés à la recherche ou à la résolution d un problème identifié ou suspecté qui pourrait causer des retards dans la production des coûts importants des rappels de produits une perte de chiffre d affaires ou de stocks ou des retards dans la mise sur le marché de nouveaux produits La réalisation de ces événements pourrait avoir un effet défavorable sur le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe causant par ailleurs des dommages en termes d image La responsabilité du fait des produits du Groupe pourrait également être mise en cause (voir « Les actions en responsabilité du fait des produits pourraient affecter l activité le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe » ci dessus) Lorsqu un problème de production survient il est possible que le Groupe ne dispose pas de moyens de production alternatifs pour certains produits notamment les produits biologiques Par exemple le Groupe produit Cerezyme®uniquement dans l usine d Allston (Massachussetts) Même si le Groupe s efforce d avoir des sources d approvisionnement alternatives chaque fois que cela est possible notamment en fabriquant ses principes actifs dans deux voire trois sites de production il n est pas certain que cela serait suffisant si la source principale d approvisionnement était momentanément indisponible Changer de source ou de lieu de fabrication prend un temps important Par exemple la protamine produite par le Groupe qui est le seul antidote approuvé pour l héparine en France est fabriquée à base de saumons d origine japonaise A la suite de la catastrophe nucléaire du Fukushima le Groupe a déplacé la zone de pêche afin d éviter les risques de contamination Ce changement de canal d approvisionnement a été chronophage et a obligé le Groupe à importer un ingrédient similaire commercialisé au Royaume Uni 162Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueLes pénuries d approvisionnement font également l objet de l attention de l opinion publique et sont critiquées lorsque la pénurie touche un médicament vital pour lequel il n existe que des alternatives thérapeutiques limitées ou insuffisantes De telles pénuries peuvent avoir un effet néfaste sur l image du Groupe indépendamment de la baisse du chiffre d affaires provenant de la rupture de l approvisionnement d un produit particulier Les autorités gouvernementales et les régulateurs aux États Unis et dans l Union européenne envisagent aussi de prendre des mesures pour réduire ces risques Il ne peut être exclu que les réflexions en coursengendrentdes coûts supplémentaires pour le Groupe si elles aboutissent à l obligation de mettre en place des canaux d approvisionnement de secours ou d augmenter le niveau des stocks de manière à éviter les pénuries Le Groupe risque de se voir concurrencé par des produits princeps de fabricants concurrents ou des produits génériques s ils sont perçus comme étant équivalents ou supérieursLe Groupe doit faire face à une concurrence accrue de la part de produits génériques ou d autres produits princeps y compris vendus sous la marque des détaillants et des distributeurs Les médecins ou les patients peuvent préférer ces produits à ceux du Groupe parce qu ils les jugent plus sûrs plus efficaces plus faciles à administrer ou parce que leurs prix sont moins élevés ce qui pourrait avoir pour effet une baisse du chiffre d affaires et affecter défavorablement le résultat opérationnel du Groupe Le succès d un produit dépend de la capacité du Groupe à former les patients et les professionnels de santé et à leur fournir des données innovantes sur le produit et son usage Si ces efforts de formation ne sont pas efficaces le Groupe ne sera pas en mesure d augmenter les ventes de ses nouveaux produits sur le marché de manière à assurer le retour de l investissement réalisé dans la phase de développement L arrivée sur le marché d un produit générique conduit à une baisse significative et rapide du chiffre d affaires du produit de marque en raison du prix de vente très bas offert par les fabricants de génériques ceci a un effet prix et un effet volume défavorables sur les produits du Groupe géné riques Par exemple Plavix® a perdu son exclusivité aux États Unis en mai 2012 et ses ventes dans ce pays ont baissé de 90 % dans les deux mois suivants la perte de l exclusivité Cette tendance est accentuée par la législation en vigueur qui encourage l utilisation de produits génériques afin de réduire les dépenses des médicaments délivrés sur ordonnance dans plusieurs pays tels que les États Unis ou la France Par conséquent le marché des produits du Groupe pourrait également être impacté si un produit concurrent sur le même marché venait à devenir disponible comme générique car une partie des patients pourrait préférer utiliser un produit moins cher Le Groupe estime que cette tendance à la générification va se poursuivre et concerner plus de produits y compris ceux générant un chiffre d affaires plus modeste Les prix et les remboursements des produits du Groupe sont de plus en plus affectés par les décisions gouvernementales et de tiers payeurs et les initiatives de réductions des coûtsLes performances des produits du Groupe qui sont commercialisés ou en cours de développement dépendent en partie des conditions de remboursement des médicaments Les produits du Groupe font l objet de pressions accrues sur les prix et le remboursement du fait notamment des contrôles des prix imposés par de nombreux États du déremboursement croissant de certains produits (par exemple les produits dont le rapport coût efficacité est considéré comme étant inférieur à d autres) de la difficulté accrue à obtenir et maintenir pour les médicaments un taux de remboursement satisfaisant de l augmentation des mesures de réduction des coûts liés aux dépenses de santé dans un contexte de ralentissement économique de la tendance actuelle des États et des prestataires de services de santé privés à promouvoir largement les médicaments génériques Outre la pression sur les prix qu ils exercent les États les tiers payeurs publics ou privés et les acheteurs de produits pharmaceutiques peuvent réduire le volume des ventes en limitant l accès aux listes de médicaments remboursés ou en décourageant les prescriptions des produits du Groupe par les médecins Par exemple aux États Unis la réforme fédérale du système de santé accroît l implication de l État concernant les prix le remboursement et la prise en charge des dépenses en services et produits de santé au sein du secteur géré par l État Cette loi a également imposé des mesures de maîtrise des coûts des rabais et des frais aux sociétés pharmaceutiques La mise en uvre de la réforme du système de santé a conduit à une baisse du chiffre d affaires et ou des marges du Groupe qui se poursuit (pour plus de détails sur cette réforme voir « 2 2 6 Marchés 4 Fixation des prix et remboursement ») Certains États américains s interrogent également sur l opportunité d instaurer une législation qui influencerait la commercialisation le prix et l accès aux médicaments et les organes législatifs au niveau fédéral et étatique vont probablement poursuivre cette réforme du système de santé Le Groupe rencontre des problématiques similaires de maîtrise des coûts dans des pays autres que les États Unis Dans certains pays notamment au sein de l Union européenne en Chine et au Canada la délivrance de médicaments sur ordonnance les prix et les niveaux de remboursement sont soumis à un contrôle gouvernemental 3163Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueEn outre il existe un nombre croissant de fusions parmi les détaillants et les distributeurs et la concentration des canaux de distribution augmente leur capacité à négocier les prix et les autres conditions commerciales En raison des politiques actuelles de limitation des coûts et des pressions sur les prix les revenus et les marges du Groupe sont et pourraient continuer à être négativement affectés De plus Sanofi n est pas en mesure de prévoir si ses produits actuellement en cours de développement seront ou non remboursés ni dans quelle mesure Enfin le résultat opérationnel peut aussi être affecté par la pratique des importations parallèles en particulier au sein de l Union européenne par laquelle des intermédiaires exploitent les différences de prix entre les marchés en achetant les produits sur des marchés où les prix sont plus bas pour les revendre sur d autres marchés où les prix sont plus élevés Le Groupe dépend de tiers pour la découverte la production et la commercialisation de certains de ses produitsL industrie pharmaceutique repose largement sur les collaborations aussi bien pour la découverte et le développement de nouveaux produits que pour les licences la commercialisation la distribution de produits approuvés ou encore pour les activités de production Le Groupe considère que le recours à des tiers pour des aspects essentiels de son activité va perdurer Toute interruption ou problème de qualité dans la fourniture de matières premières de principes actifs ou de dispositifs médicaux du fait de tiers pourrait avoir un impact négatif sur l aptitude du Groupe à approvisionner le marché et porter atteinte à sa réputation et à ses relations avec ses clients (voir également « La fabrication des produits du Groupe est techniquement complexe et des interruptions dans l approvisionnement des rappels de produits ou des pertes de stocks du fait de la survenance d événements imprévus peuvent faire baisser le chiffre d affaires affecter le résultat opérationnel et la situation financière retarder le lancement de nouveaux produits et avoir un effet négatif sur l image du Groupe » ci dessus) Le Groupe conduit également un certain nombre de programmes de recherche et développement importants et commercialise certains de ses produits en collaboration avec d autres sociétés pharmaceutiques et sociétés de biotechnologies À titre d exemple le Groupe a des accords de collaboration avec Regeneron pour la découverte le développement et la commercialisation de thérapies basées sur les anticorps monoclonaux avec Merck & Co Inc pour la commercialisation de vaccins en Europe (voir section « 2 2 2 Activité Pharmacie et « 2 2 3 Activité Vaccins Humains ») Le Groupe peut également recourir à des partenaires externes pour le développement de dispositifs médicaux agréés notamment pour l administration de médicaments Lorsque le Groupe conduit des projets de recherches et commercialise ses produits dans le cadre d accords de collaboration certaines décisions comme l établissement des budgets et les stratégies de développement et de promotion ou certaines tâches sont sous le contrôle de ses partenaires des situations de blocage d échecs dans le développement ou des divergences en termes de priorité peuvent survenir et nuire aux activités conduites dans le cadre de ces accords de collaboration Le Groupe peut également rencontrer d éventuelles difficultés avec ses partenaires pendant la durée de ces accords ou au moment de leur renouvellement ou de leur renégociation Celles ci peuvent affecter la commercialisation de certains de ses produits et peuvent causer une baisse de son chiffre d affaires et affecter son résultat opérationnel Le Groupe encourt un risque de défaut de paiement de la part de ses clients (1)Le Groupe encourt un risque de retard ou de défaut de paiement de la part de ses clients constitués principalement de grossistes de distributeurs de pharmacies d hôpitaux de cliniques et d agences gouvernementales Ce risque se trouve par ailleurs accentué dans un contexte de ralentissement économique mondiale Les États Unis sont particulièrement exposés au risque clients puisque sur ce marché le système de distribution est concentré et environ 58 % du chiffre d affaires consolidé de l activité pharmaceutique aux États Unis est réalisé auprès de trois grossistes Le Groupe est aussi exposé au même risque sur d autres marchés notamment en Europe A l échelle mondiale les trois principaux clients du Groupe représentent 18 0 % de son chiffre d affaires brut L incapacité d un ou plusieurs de ces grossistes à faire face à ses dettes pourrait affecter la situation financière du Groupe (voir note D 34 aux états financiers consolidés pour le suivi de ces questions) Dans certains pays certains clients du Groupe sont des organismes publics ou subventionnés par les systèmes de santé Les conditions économiques et de crédit dans ces pays peuvent conduire à un allongement des délais de paiement Ce contexte pourrait obliger Sanofi à réévaluer au cours des prochains exercices le montant recouvrable de ses créances dans ces pays (voir notamment section « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 2 Flux de trésorerie consolidés Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles ») Le ralentissement de la croissance de l économie mondiale et l environnement financier pourraient affecter défavorablement l activité du Groupe (2)(1)Les informations de ce paragraphe viennent en complément de la note B 8 8 aux états financiers consolidés au titre des informations requises par IFRS 7 et sont couvertes par l opinion des commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés ainsi que les notes D 10 et D 34 aux états financiers consolidés (2)Les informations de ce paragraphe viennent en complément de la note B 8 8 aux états financiers consolidés au titre des informations requises par IFRS 7 et sont couvertes par l opinion des commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés 164Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueCes dernières années la croissance du marché pharmaceutique mondial est de plus en plus corrélée à celle de l économie mondiale Dans ce contexte un ralentissement significatif et durable de la croissance mondiale d économies locales très importantes ou desmarchésémergents pourrait affecter négativement la croissance du marché pharmaceutique mondial et impacter défavorablement l activité du Groupe Un tel ralentissement a réduit les sources de financement des systèmes de sécurité sociale en conduisant les autorités à exercer une pression accrue sur les prix des médicaments à développer davantage la substitution de génériques aux produits de marques et à exclure certains médicaments des listes de produits remboursés En outre il est possible que les ventes du Groupe soient négativement impactées par les difficultés de l environnement économique mondial car le taux de chômage élevé la hausse des co paiements et l absence d un système développé de tiers payeur dans certaines régions pourraient inciter certains patients à préférer les produits génériques retarder leurs traitements réduire les doses ou utiliser des traitements moins efficaces pour réduire leurs frais Par ailleurs les conditions économiques actuelles aux États Unis ont conduit à l augmentation du nombre de patients bénéficiant du programme Medicaid qui permet la vente de produits pharmaceutiques à des prix réduits et qui restreint dans de nombreux États américains l accès aux produits de marque y compris ceux du Groupe L activité Santé Animale du Groupe pourrait également être impactée par les conditions économiques qui pourraient réduire les ressources financières des producteurs de bétail les incitant alors à préférer des produits à moindre prix Bien que des mesures macroéconomiques et financières ont été prises depuis 2012 par les gouvernements et les autorités monétaires notamment en Europe pour réduire le risque de faillite de certains États le ralentissement de l économie mondiale et la faillite ou le défaut de certains acteurs majeurs du marché tels que les grossistes ou les organismes publics financés par des États insolvables pourraient affecter la situation financière du Groupe mais risqueraient également de désorganiser son système de distribution avec un impact négatif sur son résultat opérationnel (voir également « Le Groupe encourt un risque de défaut de paiement de la part de ses clients » ci dessus) Par ailleurs les difficultés économiques pourraient avoir un effet défavorable sur des tiers importants pour l activité du Groupe en particulier ses partenaires et ses fournisseurs causant des retards ou l interruption de l exécution de leurs obligations envers le Groupe entraînant un effet défavorable significatif sur l activité ou le résultat opérationnel du Groupe (pour plus de détails voir « Le Groupe dépend de tiers pour la découverte la production et la commercialisation de certains produits du Groupe » ci dessus et section « 3 1 4 Comptes consolidés de l année 2013 2 Flux de trésorerie consolidés les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles ») La contrefaçon des produits du Groupe nuit à son activitéLa contrefaçon et la vente de médicaments contrefaits sur un nombre croissant de marchés et sur Internet continuent à représenter un défi réel pour l approvisionnement en produits s ûrs Les produits contrefaits sont généralement dangereux ou inefficaces et peuvent éventuellement être mortels Pour les distributeurs et les consommateurs les produits contrefaits peuvent être impossibles à distinguer à l il nu des produits authentiques Les réactions causées par les médicaments contrefaits ajoutées au nombre accru de contrefaçons en circulation peuvent être par erreur imputées au produit authentique affecter la confiance des patients dans ce produit et nuire à l activité de sociétés telles que Sanofi Si l un des produits du Groupe était contrefait la réputation du Groupe pourrait être entachée et le Groupe pourrait subir un préjudice financier (voir la section « 2 2 6 Marchés 2 Concurrence » pour plusd informations) Des charges d amortissement ou des dépréciations ainsi que les changements de normes comptables pourraient avoir un impact défavorable significatif sur le résultat opérationnel et la situation financière du GroupeUne valeur substantielle a été affectée aux actifs incorporels et aux écarts d acquisitions résultant des regroupements d entreprise (voir la note D 4 aux états financiers consolidés) qui pourrait être significativement réduite en cas de dépréciation (principalement liée à la pharmacovigilance l interruption de programmes de recherche et developpement aux litiges relatifs aux brevets et au lancement de produits concurrents) ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la situation financière et la valeur des actifs du Groupe En outre en cas de diminution de la valeur d un investissement en titres de capital et si cette valeur se maintenait en dessous de son coût d acquisition sur une longue durée le Groupe pourrait devoir déprécier ses investissements Enfin l environnement financier et plus particulièrement les difficultés affectant certains États européens pourraient avoir un effet défavorable sur la valeur des actifs du Groupe (voir « Le ralentissement de la croissance de l économie mondiale et l environnement financier pourraient affecter défavorablement l activité du Groupe » ci dessus et « Risque de change opérationnel » ci dessous) De nouvelles normes comptables ou la révision des normes comptables existantes et un changement dans l interprétation des normes édictées par l IASB (International Accounting Standards Board) pourraient également entraîner des modifications dans la comptabilisation des produits et des charges et avoir un effet défavorable sur les résultats financiers du Groupe 3165Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueDans le domaine des retraites les engagements du Groupe dépendent de paramètres tels que la performance des actifs des plans les taux d intérêt les données actuarielles et les courbes d expérience ainsi que l évolution législative et réglementaireLes engagements de financement à venir du Groupe pour ses principaux plans de retraite de type à « prestations définies » sont fonction des changements de rendement des actifs affectés à la couverture de ces plans des taux d intérêts utilisés pour déterminer les niveaux d engagement (ou passifs sociaux) des données actuarielles et des courbes d expérience de l inflation du niveau de protection offert aux salariés ainsi que des changements législatifs Une évolution défavorable de ces éléments peut se traduire par une augmentation de la partie non financée de ses engagements et ainsi avoir un effet négatif sur sa capacité de financement et ses résultats (voir note D 19 1 aux états financiers consolidés) Le Groupe dépend de plus en plus de l infrastructure technologique et des réseaux informatiquesL activité du Groupe dépend de plus en plus de l utilisation de données informatisées ce qui signifie que certaines activités clés comme la recherche et le développement la production et les ventes sont en grande partie dépendantes du réseau informatique Le Groupe commercialise des dispositifs utilisant de nouvelles technologies qui pourraient en cas de dysfonctionnement causer un risque de dommages aux patients (voir « Les actions en responsabilité du fait des produits pourraient affecter l activité le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe ») ou d indisponibilité du produit Alors que le Groupe a réalisé d importants investissements dans la protection des données et l infrastructure technologique il ne peut être certain que ses efforts ou ceux de ses prestataires extérieurs pour mettre en place des moyens de protection et des mesures de qualité pour le traitement des données seront suffisants pour protéger le Groupe contre l interruption ou la perturbation du service la perte ou l altération de données en cas de dysfonctionnement du système ou pour prévenir le vol ou la corruption de données en cas d atteinte à la sécurité ce qui pourrait impacter les activités et avoir un effet négatif significatif sur le résultat opérationnel ou la situation financière du Groupe Le développement des médias sociaux et des technologies mobiles est une nouvelle source de risques et de défisLe Groupe utilise de plus en plus les nouvelles technologies pour communiquer sur ses produits les maladies ou fournir des services de santé L utilisation de ces médias nécessite une attention particulière et la mise en place de programmes de surveillance et de modération des commentaires Par exemple les patients peuvent utiliser ces canaux pour commenter l efficacité d un produit ou faire état de prétendus effets indésirables Lorsqu un problème de cette nature se pose le caractère expérimental des sciences de la santé fondé sur des preuves scientifiques auquel s ajoutent les contraintes qui pèsent sur les fabricants de produits pharmaceutiques en terme de communication sur leurs produits ne se prêtent pas toujours à la défense des intérêts légitimes du Groupe et du public face aux pressions des politiques et du marché suscitées par les médias et la rapidité de circulation de l information Cela peut aboutir à des préjudices commerciaux inutiles des décisions réglementaires excessivement restrictives et une évolution erratique du cours de bourse de l action Les messages ou commentaires négatifs sur Sanofi son activité ses administrateurs ou ses dirigeants sur un réseau social pourraient sérieusement nuire à la réputation du Groupe En outre les salariés et partenaires du Groupe pourraient utiliser les médias sociaux et les technologies mobiles de manière inappropriée engageant ainsi la responsabilité du Groupe ou divulguant des informations sensibles Dans les deux cas de tels usages des médias sociaux et des technologies mobiles pourraient avoir une incidence négative sur l activité la situation financière et le résultat opérationnel du Groupe 3 Risques liés à la Structure et à la Stratégie du GroupeLe Groupe peut ne pas parvenir à identifier des opportunités de développement externes ou à réaliser les bénéfices attendus de ses investissements stratégiquesAfin d enrichir son portefeuille de produits le Groupe poursuit une stratégie d acquisitions sélectives d accords de licences et de collaborations pour développer des axes de croissance La mise en uvre de cette stratégie dépend de la capacité du Groupe à identifier des opportunités de développement et à les réaliser à un coût raisonnable et à des conditions de financement acceptables De plus la conclusion d accords de licences ou de partenariats implique généralement des paiements d étape(milestones) souvent significatifs très en amont de la commercialisation éventuelle des produits sans garantie que ces investissements seront rentables à long terme (voir note D 21 1 aux états financiers consolidés et « Le Groupe dépend de tiers pour la découverte la production et la commercialisation de certains de ses produits » ci dessus) Une fois identifiées les objectifs de croissance du Groupe pourraient être retardés ou éventuellement ne pas se réaliser et les synergies attendues pourraient être impactées si le Groupe ne peut pas intégrer rapidement ou efficacement les activités ou les sociétés nouvellement acquises l intégration se déroule plus lentement que prévu les employés clés quittent le Groupe les coûts d intégration sont supérieurs aux attentes 166Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risquePar ailleurs la réalisation de telles opérations fait l objet d une concurrence active entre les laboratoires pharmaceutiques ce qui peut constituer un frein à la concrétisation de ces transactions lorsqu elles se présentent De plus au moment de leur acquisition le Groupe peut mal estimer les risques liés aux activités ou aux sociétés nouvellement acquises ou ne pas avoir les moyens de les apprécier pleinement notamment en ce qui concerne le potentiel des portefeuilles de recherche et développement les difficultés liées à la production les questions de conformité (compliance) ou le suivi de l issue des contentieux en cours Une analyse et un plan d atténuation de ces risques peuvent également s avérer longs et difficiles à mettre en uvre postérieurement à l acquisition du fait de l absence de données historiques Par conséquent la couverture et la gestion de ces risques notamment en matière de police d assurance peuvent s avérer insuffisantes ou inadaptées La diversification de l activité du Groupe l expose à des risques accrusEn tant que leader global de la santé le Groupe s expose à un certain nombre de risques spécifiques aux secteurs où il n était pas ou peu présent auparavant Des exemples sont présentés ci dessous Le « business model » et les canaux de distribution du secteur des génériques et de la santé grand public sont différents de ceux de l activité pharmaceutique traditionnelle auxquels le Groupe est habitué Par exemple l activité pharmaceutique traditionnelle concentre ses efforts promotionnels sur les médecins pour piloter la demande Selon la localisation géographique l activité générique se concentre sur les canaux commerciaux composés de pharmacies ou grossistes et ou de médecins La santé grand public axe ses activités promotionnelles vers les pharmacies et les consommateurs De plus les activités santé grand public et générique ont des spécificités comme par exemple les conditions commerciales conclues avec les pharmacies qui varient et sont liées à la concurrence ou à la saisonnalité et peuvent avoir une influence sur la structure d achat et les stocks des pharmacies plus importante que dans l activité pharmaceutique traditionnelle La contribution de l activité Santé Animale aux résultats du Groupe pourrait être impactée négativement par un certain nombre de risques dont certains sont spécifiques à cette activité comme la survenance d une épidémie ou d une pandémie qui pourrait tuer un grand nombre d animaux les conditions météorologiques et la réduction des dépenses de soins vétérinaires en période de crise économique (voir « Le ralentissement de la croissance de l économie mondiale et l environnement financier pourraient affecter défavorablement l activité du Groupe » ci dessus) Les produits spécialisés (tels que ceux développés par Genzyme) qui traitent les maladies rares et mortelles et sont destinés à un faible nombre de patients ont souvent un coût de développement élevé compte tenu de la dimension du marché Les tiers payeurs dans un souci de limitation des dépenses de santé pourraient être moins disposés à supporter leur coût unitaire En outre dans le cadre de la recherche et dudéveloppement des médicaments pour les maladies rares le Groupe fabrique des quantités relativement faibles de produits dans les stades préliminaires Même si un produit reçoit les autorisations nécessaires pour sa commercialisation le Groupe pourrait ne pas être en mesure d augmenter la quantité de production ou de le faire à un coût raisonnable Par ailleurs le Groupe pourrait ne pas recevoir les autorisations de fabrication supplémentaires dans un délai suffisant pour répondre à la demande du marché Ces risques pourraient affecter l activité le résultat opérationnel ou la situation financière du Groupe La globalisation de l activité du Groupe l expose à des risques accrusLes Marchés Émergents ont été identifiés comme l une des plateformes de croissance du Groupe et constituent l un des piliers de sa stratégie globale Des difficultés d adaptation sur ces marchés une baisse significative du taux de croissance anticipé dans ces régions ou une évolution défavorable des taux de change de ces pays vis à vis de l euro pourraient compromettre la capacité du Groupe à tirer profit de ces opportunités de croissance et avoir une incidence négative sur son activité son résultat d exploitation ou sa situation financière Par exemple en 2013 les ventes du Groupe dans les Marchés Émergents ont continué de croître mais à un rythme moins soutenu En renforçant de façon significative sa présence sur les Marchés Émergents le Groupe peut se voir davantage exposé à des conditions économiques plus volatiles une instabilité politique la concurrence de sociétés déjà bien implantées sur ces marchés la difficulté à identifier correctement leurs spécificités notamment sur le plan réglementaire et à recruter un personnel qualifié ou à maintenir les systèmes de contrôle interne requis un éventuel contrôle des changes un système de protection de la propriété intellectuelle réduit un niveau de criminalité plus élevé (notamment s agissant de la contrefaçon (voir « La contrefaçon des produits du Groupe nuit à son activité » ci dessus)) et des problèmes en matière de conformité (compliance) y compris s agissant de corruption et de fraude (voir « Les actions ou enquêtes en matière de concurrence de pratiques de commercialisation et de fixation des prix de conformité (compliance) ainsi que 3167Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqued autres affaires juridiques pourraient affecter l activité le résultat opérationnel et la situation financière du Groupe » ci dessus) Les objectifs stratégiques du Groupe peuvent ne pas se réaliserLa stratégie du Groupe s articule autour de quatre axes afin d assurer une croissance durable à long terme et de maximiser le rendement pour ses actionnaires fairegrandir un leader global de la santé avec des plateformes synergiques mettre des produits innovants sur le marché saisir les opportunités de croissancegénératrices de valeur et adapter les structures du Groupe aux opportunités et aux défis de demain Le Groupe pourrait ne pas être en mesure de réaliser pleinement ses objectifs stratégiques et même s ils étaient atteints ceux ci pourraient ne pas produire les bénéfices escomptés Par exemple la stratégie du Groupe consiste à concentrer ses efforts autour de plateformes de croissance afin d atteindre des objectifs de croissance significatifs Il n est pas certain que le Groupe puisse atteindre ces objectifs ou que les plateformes de croissance connaissent les taux de croissance attendus L échec du développement de ses activités au sein des plateformes de croissance identifiées pourrait affecter l activité le résultat opérationnel ou la situation financière du Groupe Un autre exemple est le programme de réduction des coûts au niveau du Groupe à l horizon 2015 Le Groupe pourrait ne pas réaliser ce programme ce qui pourrait avoir un effet défavorable sur ses résultats financiers 4 Risques industriels liés à l environnementL utilisation de substances dangereuses pourrait avoir un effet défavorable sur le résultat opérationnel du GroupeLa fabrication des produits notamment celle des principes actifs le stockage et le transport de matières premières de produits et de déchets induit des risques parmi lesquels les incendies et ou explosions les fuites et ruptures de réservoirs de stockage les émissions ou rejets de substances toxiques ou pathogènes Ces risques d exploitation peuvent s ils se réalisent causer des dommages aux personnes et aux biens et polluer l environnement Les conséquences peuvent être la fermeture des installations concernées la condamnation du Groupe à des sanctions civiles et ou pénales et au paiement de dommages et intérêts La survenance de l un de ces événements pourrait réduire significativement la productivité et la rentabilité du site de production concerné et affecter le résultat opérationnel du Groupe et sa réputation Malgré le fait que le Groupe soit assuré en responsabilité civile pour les biens et les personnes et pour perte d exploitation conformément aux usages de la profession il ne peut être certain que ces assurances seront suffisantes pour couvrir tous les risques potentiels relatifs à son activité Remise en état des sites et coûts de mise en conformitéLa législation environnementale de plusieurs pays oblige le Groupe à remettre en état des sites contaminés qu il s agisse de sites qu il détient ou exploite actuellement qu il a détenus ou exploités sur lesquels des déchets provenant de l activité du Groupe ont été rejetés Ces obligations environnementales de remise en état sont susceptibles de réduire significativement le résultat opérationnel du Groupe Le Groupe constitue des provisions pour les actions de remise en état lorsque leur nécessité est probable et que leur montant peut être raisonnablement estimé (voir section « 4 2 Informations environnementales 1 F Provisions et garanties pour risques en matière d environnement ») Étant donné les incertitudes inhérentes à la prévision des responsabilités en matière industrielle et environnementale et à la possibilité que la responsabilité du Groupe soit engagée à l avenir du fait d autres sites au titre de contaminations encore inconnues à ce jour le Groupe ne peut garantir qu il n aura pas à supporter des dépenses supplémentaires allant au delà des montants provisionnés Une appréciation ou estimation qui s avérerait inexacte pourrait entraîner une insuffisance de provisions pour faire face à ces risques et par conséquent pourrait avoir un impact significatif sur le résultat opérationnel et la situation financière En outre le Groupe est ou pourrait être impliqué dans des réclamations procédures judiciaires et administratives relatives à des questions environnementales Certaines filiales du Groupe y compris certaines filiales ayant été cédées depuis ont été désignées comme « parties potentiellement responsables » ou par un terme équivalent en vertu du « Comprehensive Environmental Response Compensation and Liability Act » adopté aux États Unis en 1980 (également connu sous le nom de «Superfund») et de lois similaires notamment en France en Allemagne en Italie au Brésil et ailleurs En vertu de ses obligations légales et conventionnelles Sanofi (et ou ses filiales) pourrait être obligée d assumer une responsabilité environnementale sur des sites détenus par ses prédécesseurs et sur certains sites que Sanofi et ses filiales ont cédés ou pourraient céder Le Groupe est actuellement engagé dans un certain nombre de contentieux relatifs à des sites ne faisant plus partie du Groupe Une issue défavorable de ces litiges pourrait avoir un impact significatif sur le résultat opérationnel 168Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risque(voir note D 22 e) aux états financiers consolidés et section « 2 6 1 Litiges ») la réglementation en matière environnementale est évolutive (notamment en Europe avec les directives REACH CLP GHS SEVESO IPPC IED déchets directiveEmissions Trading Scheme la directive cadre eau la directive énergie et taxes nationales sur l utilisation des énergies fossiles et diverses autres dispositions destinées à lutter contre le réchauffement climatique) la survenance de règles plus strictes en matière d hygiène de sécurité et d environnement est de nature à alourdir les charges et les responsabilités du Groupe et peut soumettre la manipulation l utilisation la fabrication la réutilisation la destruction de substances et de polluants la remise en état de sites et les coûts de mise en conformité à des mesures plus strictes qu elles ne le sont actuellement Par conséquent se conformer à cette réglementation pourrait entraîner notamment des coûts supplémentaires significatifs et donc affecter l activité du Groupe son résultat opérationnel et sa situation financière (voir section « 4 2 Informations environnementales » pour des informations plus détaillées sur ces questions environnementales) Risque de survenance de catastrophes naturelles dans les régions où le Groupe exerce ses activitésCertains sites de production du Groupe se situent dans des zones géographiques exposées au risque de survenance de catastrophes naturelles telles que des tremblements de terre (en Afrique du Nord Moyen Orient Asie Pacifique Europe Amérique centrale et latine) des inondations (en Afrique Asie Pacifique et Europe) et des ouragans En cas de survenance d une catastrophe majeure les activités et la production du Groupe pourraient être endommagées sévèrement ou s arrêter Par conséquent le Groupe pourrait subir des préjudices graves ce qui serait susceptible d avoir un effet négatif significatif sur l activité la situation financière et le résultat opérationnel du Groupe 5 Risques de Marché (1)5 A Politique généraleLa gestion des risques de liquidité de change et de taux ainsi que des risques de contrepartie associés est centralisée et assurée par une équipe de trésorerie spécialisée au sein de la Direction Financière du Groupe Lorsque la centralisation n est pas possible en particulier en raison de contraintes réglementaires (contrôle des changes) ou fiscales locales des lignes de trésorerie et ou de change garanties par la maison mère lorsque nécessaire sont mises en place localement par les filiales auprès des banques sous la supervision de l équipe centrale de trésorerie Les stratégies de financement de placement et de couverture des risques de taux et de change sont revues mensuellement par la Direction Financière du Groupe La politique du Groupe Sanofi proscrit le recours à des instruments dérivés à des fins spéculatives 5 B Risque de liquiditéLa gestion de trésorerie du Groupe Sanofi est centralisée l ensemble des excédents de trésorerie ou des besoins de financement de ses filiales lorsque la législation locale le permet est placé auprès de ou financé par la Société Sanofi L équipe centrale de trésorerie gère le financement courant et prévisionnel du Groupe et assure la capacité du Groupe à faire face à ses engagements financiers en maintenant un niveau de disponibilités et de facilités de crédit confirmées compatible avec sa taille et les échéances de sa dette (voir notes D 17 c et D 17 g aux états financiers consolidés) Le Groupe diversifie ses placements auprès de contreparties de premier rang sur des supports monétaires mobilisables à vue ou dont le terme est inférieur à 3 mois Au 31 décembre 2013 les disponibilités s élèvent à 8 257 millions d euros et les placements sont très largement constitués de placements en gestion collective sur des OPCVM libellés en euros « monétaires court terme » et « monétaires » selon la classification européenne adoptée par l AMF et sur des OPCVM « monétaires » libellés en dollars US soumis à la réglementation 2a 7 de la SEC Tous ces OPCVM sont à liquidité quotidienne et sont utilisés dans la limite d un ratio d emprise maximum de 10 % de placements directs auprès d établissements bancaires constitués de dépôts sur des comptes à vue de dépôts à terme et de certificats de dépôts à échéance maximum de 3 mois de placements directs sous forme de billets de trésorerie et d euro commercial paper auprès d établissements non financiers à échéance maximum de 3 mois Par ailleurs le Groupe dispose au 31 décembre 2013 de 10 milliards d euros de lignes de crédit confirmées à usage général non utilisées dont 3 milliards d euros à échéance décembre 2014 et 7 milliards d euros à échéance décembre 2018 Ces lignes de crédit disponibles ne sont pas subordonnées au respect de ratios financiers Le Groupe diversifie ses sources de financement en ayant recours à des émissions obligataires publiques ou privées en particulier dans le cadre de ses programmes (1)Les informations de ce paragraphe viennent en complément de la note B 8 8 aux états financiers consolidés au titre des informations requises par IFRS 7 et sont couvertes par l opinion des commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés 3169Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueobligataires aux États Unis et en Europe (Euro Medium Term Notes) Fort de sa notation court terme A 1 + P 1 le Groupe procède également à des émissions de commercial paper aux États Unis et dans une moindre mesure de billets de trésorerie en France La durée moyenne de la dette brute s élevait à 4 1 années au 31 décembre 2013 contre 3 2 années au 31 décembre 2012 Sur 2013 le Groupe n a procédé à aucun tirage sur le programme de billets de trésorerie en France Le programme de commercial paper aux États Unis émis en dollars US a été utilisé pour 2 2 milliards d euros en moyenne sur 2013 (3 1 milliards d euros au maximum) et la maturité moyenne des tirages est de 2 mois Au 31 décembre 2013 aucun de ces programmes n était mobilisé En cas de crise de liquidité le Groupe pourrait être exposé à des difficultés pour mobiliser sa trésorerie disponible à une raréfaction de ses sources de financement y compris dans le cadre des programmes cités ci dessus et ou à un durcissement de leurs conditions Une telle raréfaction pourrait remettre en cause la capacité du Groupe à refinancer sa dette ou à souscrire de nouvelles dettes à des conditions raisonnables 5 C Risque de taux d intérêtSuite au financement de l acquisition de Genzyme le Groupe gère sa dette nette en deux devises l euro d une part et le dollar US d autre part (voir note D 17 aux états financiers consolidés) La part variable de cette dette expose le Groupe à la hausse des taux d intérêts principalement sur les références Eonia et Euribor d une part et US Libor et Federal Fund Effective d autre part Dans ce contexte afin d optimiser le coût de son endettement ou d en réduire la volatilité le Groupe utilise des swaps de taux d intérêt des swaps de taux d intérêt multidevises et le cas échéant des options de taux d intérêt qui modifient la répartition taux fixe taux variable de sa dette Les instruments dérivés sont libellés pour l essentiel en euro et en dollar US Appliquée à la dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie la sensibilité en année pleine à la variation destaux d intérêts projetée sur 2014 s établit à Hypothèses de variation des taux court terme EUR et USDImpact résultat avant impôts (en millions d euros)Impact produits et (charges) constaté(e)s directement en capitaux propres avant impôts (en millions d euros)+100 bp2313+25 bp63 25 bp(6)(3) 100 bp(23)(12)5 D Risque de change5 D a Risque de change opérationnelUne part significative du chiffre d affaires provient de pays où l euro devise de reporting du Groupe n est pas la monnaie fonctionnelle Ainsi en 2013 32 % du chiffre d affaires consolidé était réalisé aux États Unis 33 % dans les pays émergents et 8 % au Japon Bien que le Groupe engage des dépenses dans ces pays l impact de ces dépenses ne compense pas entièrement l impact des taux de change sur le chiffre d affaires du Groupe Les résultats opérationnels peuvent donc être significativement impactés par la fluctuation des taux de change entre l euro et les autres devises Sanofi a mis en place une politique de couverture du risque de change afin de réduire l exposition de son résultat opérationnel aux variations des devises étrangères Cette politique s appuie sur l évaluation régulière de son exposition en devises étrangères au niveau mondial à partir des transactions de la Société Sanofi et de ses filiales qui sont réalisées en devises étrangères Ces transactions concernent principalement les ventes les achats les frais de recherche les dépenses de comarketing et de copromotion les royalties Afin de réduire l exposition de ces transactions aux variations des cours de change Sanofi met en place des couvertures en utilisant des instruments dérivés liquides principalement des contrats de vente ou d achat à terme de devises ainsi que des swaps de change Le tableau ci après fournit un état des encours d instruments de couverture de change opérationnelle en portefeuille au 31 décembre 2013 Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture (voir également la note D 20 aux états financiers consolidés pour la qualification comptable de ces instruments au 31 décembre 2013) 170Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueÉtat des dérivés de change opérationnels au 31 décembre2013(en millions d euros)Montant notionnelJuste valeurContrats forward vendeurs2 94332dont USD1 37914dont SGD3451dont RUB1841dont JPY1189dont CNY118 Contrats forward acheteurs537(1)dont HUF1191dont RUB64(1)dont JPY54(1)dont USD51 dont MXN32 Total3 48031Ces positions couvrent principalement les flux futurs significatifs en devises étrangères intervenant après la date de clôture du bilan liés à des transactions effectuées pendant l exercice 2013 et comptabilisées au bilan du Groupe au 31 décembre 2013 Les profits et pertes sur les instruments de couverture (termes fermes) ont été et seront calculés et reconnus parallèlement à la reconnaissance des profits et pertes sur les éléments couverts Du fait de cet adossement le résultat de change commercial à constater en 2014 sur ces éléments (couvertures et transactions couvertes au 31 décembre 2013) sera non significatif 5 D b Risque de change financierLa centralisation des excédents et besoins de financement des filiales étrangères hors zone euro et certaines opérations de financement du Groupe exposent certaines entités à un risque de change financier (risque lié à la variation de valeur de dettes ou de créances financières libellées en devises autres que la devise fonctionnelle de l entité emprunteuse ou prêteuse) Ce risque de change est couvert par la Société Sanofi au moyen d instruments financiers fermes (swaps de change ou contrats à terme) contractés auprès de contreparties bancaires Alors que le Groupe encourt la part prépondérante de ses coûts dans la zone euro ses revenus sont principalement libellés en dollar US le Groupe conserve ainsi une portion significative de son endettement en dollar US Le tableau c i après fournit un état des instruments de couverture de change financière existant au 31 décembre 2013 Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture (voir également la note D 20 aux états financiers consolidés pour la qualification comptable de ces instruments au 31 décembre 2013) 3171Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 8 Facteurs de risqueÉtat des dérivés de change financiers au 31 décembre 2013(en millions d euros)Montant notionnelJuste valeurÉchéanceContrats forward vendeurs1 86063dont USD83382014dont JPY698502014dont AUD12342014Contrats forward acheteurs2 197(9)dont GBP52522014dont SGD485(6)2014dont USD389(1)2014Total4 05754Ces contrats à terme de change génèrent un résultat de change financier net fonction de l écart de taux d intérêt entre la devise couverte et l euro l écart de change sur les dettes et créances financières en devises étant compensé par la variation de valeur intrinsèque des instruments de couverture Par ailleurs le Groupe peut être amené à couvrir certains flux financiers futurs d investissement ou de désinvestissement en devises 5 D c Autres risques de changeUne partie significative de l actif net du Groupe est libellée en dollar US (voir note D 35 aux états financiers consolidés) Toute variation du dollar US contre l euro affecte ainsi mécaniquement le montant en euros des fonds propres du Groupe Au 31 décembre 2013 le Groupe n a recours à aucun instrument dérivé pour limiter ces variations 5 E Risque de contrepartieLes opérations de financement de placement de trésorerie ainsi que les couvertures de change et de taux sont contractées auprès de contreparties de premier rang Concernant les placements et les instruments dérivés une limite est attribuée à chaque institution financière en fonction de son rating La consommation des limites déterminée sur la base des montants notionnels des opérations pondérées par la durée résiduelle et la nature de l engagement fait l objet d un suivi quotidien Au 31 décembre 2013 la répartition de l exposition par niveau de notation et le pourcentage engagé auprès de la contrepartie prépondérante s établissaient ainsi (en millions d euros)Trésorerie et équivalentsde trésorerie (hors OPCVM)(1)Notionneldes dérivés de change(2)Notionneldes dérivés de taux(2)Facilités de crédit à usage généralAA+ 200AA 7271 2261 0 25660A+ 9651 6521 16 81 980A2 0172 843 2 0015 700A 7231 66346 71 000BBB+ 150BBB405129600660Non ventilé141Total5 3287 5135 2 6110 000% rating de la contrepartie prépondérante14 % AA 17 % A 19% AA 7 % BBB(1)Les équivalents de trésorerie comprennent en outre des OPCVM pour un montant de 2 929 millions d euros (2) Les montants notionnels sont calculés sur la base des cours à terme négociés lors de la mise en place des instruments dérivés 172Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 9 Informations complémentairesAu 31 décembre 2013 Sanofi détient des parts d OPCVM toutes libellées en euros « monétaires court terme » et « monétaires » selon la classification européenne adoptée par l AMF et des parts d OPCVM « monétaires » libellées en dollars US soumis à la réglementation 2a 7 de la SEC Ces supports présentent une faible volatilité une faible sensibilité au risque de taux et une très faible probabilité de perte en capital Les banques dépositaires des OPCVM ainsi que les banques dépositaires de Sanofi présentent toutes un rating long terme minimum de A La matérialisation du risque de contrepartie pourrait dans certaines circonstances impacter la liquidité du Groupe 5 F Risques relatifs aux marchés boursiersLa politique du Groupe est de ne pas opérer sur les marchés à des fins spéculatives 6 Autres risquesLe premier actionnaire de Sanofi détient un pourcen tage significatif de son capital et de ses droits de voteAu 31 décembre 2013 L Oréal détenait environ 8 93 % du capital social soit environ 16 17 % des droits de vote réels (c est à dire n intégrant pas les actions auto détenues) de Sanofi Des personnes physiques liées à cet actionnaire font actuellement partie du conseil d administration de Sanofi Tant que cet actionnaire maintiendra sa participation dans le capital de Sanofi L Oréal restera en mesure d exercer une influence sur la désignation des administrateurs et des dirigeants de Sanofi ainsi que sur d autres décisions sociales nécessitant l autorisation des actionnaires La cession d une partie importante des actions de Sanofi pourrait affecter le cours des actions ou ADSÀ la connaissance de Sanofi L Oréal peut disposer librement des actions qu elle détient dans la Société L Oréal a indiqué qu elle ne considérait pas sa participation comme stratégique La vente massive d actions Sanofi ou la perspective que de telles ventes puissent avoir lieu pourrait affecter de façon défavorable le cours des actions et des ADS Sanofi 3 1 9Informations complémentaires1 Capital socialLe montant du capital social au 31 décembre 2013 s élève à 2 648 641 762 00 euros divisé en 1 324 320 881 actions ayant toutes droit au dividende de l exercice 2013 hormis les titres détenus par la Société 2 Délégations consenties par l assemblée générale au conseil d administrationConformément à la loi le tableau ci après récapitule les délégations en cours de validité accordées par l assemblée générale des actionnaires du 3 mai 2013 au conseil d administration dans le domaine des augmentations de capital ainsi que l utilisation qui en a été faite Ces autorisations sont valables jusqu au 3 juillet 2015 3173Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 9 Informations complémentairesNature de l autorisationMontant nominal maximum des augmentations de capital pouvant résulter de cette délégationDroit préférentiel de souscription des actionnairesPriorité de souscriptionDurée de validitéUtilisationau cours de l exerciceÉmission d actions et ou de valeurs mobi lières donnant accès au capital de la Société et ou de valeurs mobilières donnant droit à attribution de titres de créance avec maintien du droit préférentiel de souscription(a)1 3 milliard d eurosOui 26 moisNonÉmission d actions et ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société et ou de valeurs mobilières donnant droit à attribution de titres de créance avec suppression du droit préférentiel de souscription par offre au public(b)520 millions d eurosNonDélai de prioritéobligatoirede 5 jours minimum26 moisNonÉmission d actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital en rémunération d apports en nature portant sur des titres de sociétés(c)10 % du capital(1)Non 26 moisNonAugmentation du nombre de titres à émettre en cas d augmentation de capital avec ou sans droit préférentiel de souscription(d)15 % de l émissioninitialeSelon la nature de l émissioninitialeSelon la nature de l émissioninitiale26 moisNonIncorporation de primes réserves bénéfices ou autres(e)500 millions d eurosNon 26 moisNonÉmission d actions ou de valeurs mobilières donnant accès au capital réservées aux adhérents de plans d épargne(e)1 % du capital(1)Non 26 mois Oui(1)Capital existant au jour de la réunion du conseil d administration décidant l émission Le cumul de (a) (b) (c) (d) et (e) ainsi que des autorisations de consentir des options de souscription ou d achat d actions et d attribuer des actions gratuites visées ci dessous ne peut excéder 1 3 milliard d euros 174Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 9 Informations complémentairesLe conseil a décidé lors de sa séance du 29 octobre 2013 de faire usage de l autorisation que lui a conférée l assemblée générale du 3 mai 2013 et de réaliser une augmentation de capital réservée aux adhérents du Plan d Épargne Groupe La période de souscriptionétait en novembre 2013 Le plan était ouvert aux salariés de plus de quatre vingts pays Au total 1 672 198 actions ont été souscrites dont 839 892 par le fonds commun de placement d entreprise d actionnariat salarié pour les salariés de filiales françaises (ci après le « FCPE Actions Sanofi ») et 293 639 actions par le fonds commun de placement d entreprise d actionnariat salarié pour les salariés de filiales à l étranger (ci après « FCPE Sanofi Shares ») Les autres actions sont détenues en banque locale pour des raisons de réglementation locale 14 770 salariés ont participé à cette opération salariale Options de souscriptionL assemblée générale des actionnaires de la Société qui s est tenue le 3 mai 2013 a également autorisé le conseil d administration à consentir pendant une durée de 38 mois au bénéfice des membres du personnel salarié et éventuellement des mandataires sociaux de la Société et des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions visées à l article L 225 180 du Code de commerce tels que ces membres sont déterminés par le conseil des options donnant droit à la souscription d actions nouvelles à émettre à titre d augmentation du capital ou à l achat d actions existantes provenant de rachats effectués par Sanofi dans les conditions prévues par la loi Le nombre total d options qui peuvent être consenties ne pourra donner lieu à la souscription ou à l achat d un nombre d actions supérieur à 0 7 % du capital social à la date de la décision de l attribution des options L autorisation comporte au profit des bénéficiaires des options de souscription renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions qui seront émises au fur et à mesure de l exercice des options de souscription Le conseil d administration fixe les conditions dans lesquelles sont consenties les options les modalités de jouissance et le cas échéant de la libération des actions Cette autorisation n a pas été utilisée en 2013 En effet lors de sa réunion du 5 mars 2013 le conseil a utilisé l autorisation de l assemblée générale du 6 mai 2011 en attribuant 788 725 options de souscription d actions à 58 bénéficiaires (Directeur Général inclus) Cette attribution représente environ 0 06 % du capital social avant dilution Conformément au code AFEP MEDEF les attributions d options de souscription se font aux mêmes périodes calendaires après la publication des comptes annuels de l exercice précédent et chaque année pour limiter tout effet d aubaine (voir section « 1 2 1 Organes d administration et de direction 5 F Programmes d options » du document de référence 2013) Attribution d actionsL assemblée générale des actionnaires de la Société qui s est tenue le 4 mai 2012 a autorisé le conseil d administration à procéder pendant une durée de 38 mois à des attributions d actions existantes ou à émettre au profit des bénéficiaires ou catégories de bénéficiaires que le conseil d administration déterminera parmi les membres du personnel salarié de la Société et des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions prévues à l article L 225 197 2 du Code de commerce et les mandataires sociaux de la Société ou des sociétés ou groupements qui lui sont liés et qui répondent aux conditions visées à l article L 225 197 1 II dudit Code Les actions existantes ou à émettre ne pourront pas représenter plus de 1 2 % du capital social à la date de la décision d attribution des actions Lors de sa réunion du 5 mars 2013 le conseil a utilisé cette autorisation en attribuant 4 295 705 actions à 7 662 bénéficiaires (Directeur Général inclus) Cette attribution représente environ 0 32 % du capital social avant dilution Enfin l assemblée générale des actionnaires de la Société qui s est tenue le 3 mai 2013 a autorisé le conseil d administration à procéder pendant une durée de 26 mois à des attributions d actions existantes ou à émettre au profit des bénéficiaires ou catégories de bénéficiaires que le conseil d administration déterminera parmi les membres du personnel salarié de la Société et des sociétés ou groupements qui lui sont liés dans les conditions prévues à l article L 225 197 2 du Code de commerce et les mandataires sociaux de la Société ou des sociétés ou groupements qui lui sont liés et qui répondent aux conditions visées à l article L 225 197 1 II dudit Code Les actions existantes ou à émettre ne pourront pas représenter plus de 0 2 % du capital social à la date de la décision d attribution des actions Cette autorisation permet de remplacer et non de s ajouter à la décote numéraire de 20 % en cas d augmentation du capital réservée aux salariés Cette autorisation n a pas été utilisée lors de l opération salariale menée en 2013 3 Dividendes des cinq derniers exercices (information à jour au 1er janvier 2014)Les dividendes perçus par des personnes physiques fiscalement domiciliées en France bénéficient d un abattement de 40 % dans la mesure où ils sont distribués par des sociétés françaises ou par des sociétés étrangères ayant leur siège dans un État de la Communauté européenne ou par des sociétés résidentes d un État lié à la France par une convention qui contient une clause d assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l évasion fiscale Les sociétés distributrices doivent être passibles de l impôt sur les sociétés (sociétés françaises) ou d un impôt équivalent (sociétés étrangères) 3175Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 9 Informations complémentairesLe tableau ci dessous reprend depuis 2008 le montant du dividende par action mis en distribution ainsi que le régime fiscal qui lui est applicable ExerciceDividende net àl encaissement(euros)Revenu distribuéouvrant droit àl abattement de 40 %(euros)Revenu distribuén ouvrant pas droit à l abattement de 40 %(euros)Total(euros)20082 202 20néant2 2020092 402 40néant2 4020102 502 50néant2 5020112 652 65néant2 6520122 772 77néant2 77(1)Voir définition en annexe à la section 3 1 10 Les dividendes perçus depuis le 1er janvier 2013 sont soumis à un prélèvement à la source obligatoire non libératoire de 21 % Ce prélèvement obligatoire est un acompte d impôt sur le revenu Il est imputable sur l impôt sur le revenu dû au titre de l année au cours de laquelle il a été opéré S il excède l impôt dû il est restitué Les contribuables dont le revenu fiscal de référence est inférieur à un certain montant peuvent demander à être dispensés de ce prélèvement Les prélèvements sociaux de 15 5 % (CSG CRDS ) auxquels sont assujettis les dividendes sont calculés sur le montant brut des revenus perçus avant tout abattement ou déduction La CSG est déductible à hauteur de 5 1 % du revenu global imposable l année de son paiement Pour connaître précisément sa situation au regard de l impôt sur le revenu ainsi qu en matière de prélèvements sociaux il est recommandé de se référer à la notice accompagnant la déclaration annuelle de revenus ou de se renseigner sur sa situation fiscale personnelle 4 Proposition de dividende au titre de l exercice2013Le conseil d administration a décidé de proposer à l assemblée générale du 5 mai 2014 de fixer le dividende net à 2 80 euros par action (représentant une distribution de 55 % du bénéfice net des activités par action (1)) au titre de l exercice 2013 contre 2 77 euros au titre de 2012 soit une progression de 1 1 % Au vu de sa situation financière et de ses résultats opérationnels Sanofi entend continuer à verser des dividendes annuels 5 Éléments susceptibles d avoir une incidence en cas d offre publiqueEn application de l article L 225 100 3 du Code de commerce les éléments susceptibles d avoir une incidence en cas d offre publique sont les suivants Structure du capital Voir « 3 1 8 Facteurs de risque 5 Autres risques Le principal actionnaire de Sanofi détient un pourcentage significatif de son capital et de ses droits de vote » Système d actionnariat du personnel quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier Conformément à l article L 214 40 du Code monétaire et financier le conseil de surveillance des Fonds Communs de Placements d Entreprise décide de l apport des titres aux offres d achat ou d échange Concernant les accords prévoyant les indemnités pour les membres du conseil d administration ou les salariés s ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fin en raison d une offre publique Voir « 1 2 1 Organes d administration et de direction 5 A Rémunérations et engagements pris au titre de la retraite des mandataires sociaux » 176Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 1 RAPPORT DE GESTION RELATIF À L EXERCICE 20133 1 10 Annexe définition des données financières3 1 10 Annexe définition des données financières1 Chiffre d affaires à périmètre et changes constants1 A Chiffre d affaires à changes constantsLorsqu il est fait référence aux variations du chiffre d affaires à changes constants cela signifie que l impact des variationsde taux de change a été exclu L impact des taux de change est éliminé en recalculant les ventes de l exercice considéré sur la base des taux de change utilisés pour l exercice précédent Tableau de passage du chiffre d affaires publié au chiffre d affaires à changes constants 2013(en millions d euros)2013Chiffre d affaires publié32 951Impact des variations de taux de change1 806Chiffre d affaires à changes constants34 7571 B Chiffre d affaires à périmètre constantLorsqu il est fait référence aux variations du chiffre d affaires « à périmètre constant » cela signifie que l effet des changements de périmètre est corrigé en retraitant les ventes de l exercice antérieur de la manière suivante en ajoutant la partie des ventes provenant de l entité ou des droits acquis pour une période identique à la période pendant laquelle ils ont été détenus sur l exercice en cours cette portion des ventes est calculée sur la base des données historiques communiquées par le cédant de même lorsqu une entité ou des droits sur un produit sont cédés les ventes pour la partie en question sur l exercice antérieur sont éliminées lors de changements de méthode de consolidation l exercice antérieur est retraité selon la méthode de consolidation retenue pour l exercice en cours 2 Résultat net des activitésLe « Résultat opérationnel des activités » est le résultat sectoriel du Groupe retenu pour l application d IFRS 8 il est l indicateur utilisé en interne pour évaluer les performances des opérationnels et allouer les ressources Le « Résultat opérationnel des activités » correspond au résultat opérationnel modifié des éléments suivants retraitement des montants figurant sur les lignes Coûtsde restructuration Ajustements de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles et Autres gains et pertes litiges extourne des amortissements et des dépréciations des actifs incorporels (hors logiciels) ajout de la quote part attribuable aux sociétés mises en équivalence déduction de la part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants extourne des autres impacts liés aux acquisitions (résultant principalement de l écoulement des stocks acquis réévalués à leur juste valeur à la date d acquisition et des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence) et extourne des coûts de restructuration relatifs aux sociétés mises en équivalence Le « Résultat net des activités » correspond au Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofiavant i) amortissement des incorporels ii) dépréciation des incorporels iii) ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles iv) autres impacts résultant des conséquences des acquisitions (y compris les impacts concernant les sociétés mises en équivalence) v) coûts de restructuration (y compris ceux relatifs à des sociétés mises en équivalence) vi) autres gains et pertes litiges vii) les effets d impôts sur les éléments ci dessus ainsi que viii) les impacts des litiges fiscaux majeurs et l impôt sur la distribution de dividendes aux Actionnaires de Sanofi et ix) la part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants sur les éléments i) à viii) Les éléments i) ii) iii) v) et vi) correspondent à ceux présentés sur les lignes du compte de résultat consolidé Amortissements des incorporels Dépréciations des incorporels Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles Coûts de restructurationetAutres gains et pertes litiges Le Groupe présente également un bénéfice net des activités par action (BNPA des activités) Le BNPA des activités est un indicateur financier spécifique que le Groupe définit comme le résultat net des activités divisé par la moyenne pondérée du nombre d actions en circulation 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION3 2 1 Rapport du Président177Sanofi Document de référence 20133 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION (ARTICLE L 225 37 DU CODE DE COMMERCE)3 2 1 Rapport du PrésidentPour l élaboration du présent rapport le Président a consulté les directions impliquées dans la supervision du contrôle interne et la gestion des risques conformément à l article L 225 37 du code de commerce Le conseil d administration a été informé des conclusions de ses comités spécialisés et des commissaires aux comptes et a approuvé le présent rapport 1 Gouvernement d entreprise Il est rendu compte du gouvernement d entreprise dans la section « 1 2 Gouvernement d entreprise » du document de référence 2 Procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la SociétéLa Direction Générale du Groupe manifeste en permanence son engagement clair de maintenir et d améliorer ses dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques 2 A Définition du dispositif de contrôle interne Le dispositif de contrôle interne défini est mis en uvre par la Direction Générale l encadrement et le personnel du Groupe Il a pour but de conférer aux administrateurs aux dirigeants et aux actionnaires une assurance raisonnable que les objectifs suivants sont atteints fiabilité des informations comptables et financières réalisation et optimisation de la conduite des opérations respect des lois et des réglementations applicables et sécurité du patrimoine Le dispositif de contrôle interne couvre les sociétés et activités du périmètre de consolidation du Groupe Ce dispositif comprend des approches déclinées en fonction des risques Il est notamment déployé d une manière systématique au sein des nouvelles entités dès leur acquisition selon un programme adapté et tenant compte des priorités relatives aux étapes d intégration De plus et afin de répondre aux exigences de l article 404 de la loi Sarbanes Oxley le dispositif de contrôle interne intègre des procédures d évaluation de l efficacité du contrôle interne relatif à l information financière 2 A a Cadre de référence du dispositif de contrôle interneLe Groupe applique le référentiel « Internal Control Integrated Framework » émis en 1992 par le Committeeof Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO) en raison de sa cotation sur le marché américain et de la conformité à la loi Sarbanes Oxley Il est considéré comme un référentiel équivalent au cadre de référence de l autorité des marchés financiers (AMF) Le Groupe étudie l impact du COSO 2013 sur le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques La description du dispositif est effectuée conformément aux cinq composants du COSO 2 A b Principes structurant le dispositif de contrôle interneLe dispositif de contrôle interne repose sur des principes essentiels la responsabilité et les compétences des acteurs du Groupe dans la mise en uvre et le maintien de l efficacité du contrôle interne la communication des référentiels de risque et de contrôle ainsi que du respect des procédures définies au niveau du Groupe et la séparation des tâches laquelle se matérialise par la distinction entre les personnes qui opèrent et celles qui valident ou contrôlent Le dispositif de contrôle interne ne peut fournir qu une assurance raisonnable et en aucun cas absolue sur l atteinte des objectifs La probabilité d atteindre ceux ci est soumise aux limites inhérentes à tout système de contrôle interne qu il s agisse du jugement exercé lors des prises de décisions qui peut être défaillant de la nécessité d étudier le rapport coût bénéfices avant la mise en place de contrôles ou qu il s agisse de dysfonctionnements qui peuvent survenir en raison d une défaillance humaine ou d une erreur Dans ses choix organisationnels le Groupe veille à respecter les principes de sécurité de fiabilité et d efficacité des opérations tout en prenant en compte les contraintes liées à ses activités et à ses environnements réglementaire économique et social Une structure juridique managériale et de délégations de pouvoirs internes et externes a été définie pour conduire les opérations diffuser et appliquer la stratégie du Groupe au niveau approprié de l organisation Le Groupe a créé une direction du contrôle interne et des processus afin de contribuer à renforcer l ensemble du dispositif notamment la prévention du risque de fraude 178Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION3 2 1 Rapport du Président2 A c Organisation du dispositif de contrôle interne concourant à la production des états financiers Pour définir et mettre en uvre une réponse conforme aux obligations légales françaises et américaines en matière de contrôle interne le Groupe est doté d une direction de l évaluation du contrôle interne rattachée à la Direction Financière du Groupe Cette direction définit et applique un processus répondant à l article 404 de la loi Sarbanes Oxley Il est destiné à évaluer et à améliorer l efficacité du dispositif de contrôle interne concourant à l établissement des états financiers Il permet l identification et la qualification des faiblesses de contrôle interne détectées dans les processus financiers et s applique aux activités du Groupe en fonction de leur contribution dans les comptes et de leur profil de risque Conformément aux recommandations de la Securities and Exchange Commission (SEC) le dispositif de contrôle interne s appuie sur une approche par les risques définie au niveau du Groupe et déclinée dans les entités Pour atteindre ces objectifs la direction de l évaluation du contrôle interne définit le référentiel des contrôles et la méthodologie d évaluation du contrôle interne s assure de la couverture des risques relatifs à l information financière conformément au principe d assurance raisonnable définit le périmètre de déploiement sur lequel s applique l évaluation du dispositif de contrôle interne concourant à l établissement des états financiers et accompagne par des actions de communication d animation de support dédiées et d échanges bonnes pratiques le réseau de « correspondants contrôle interne » Les correspondants identifiés au sein du périmètre sont responsables de mener cette évaluation procède à l évaluation du dispositif de contrôle interne concourant à la production des états financiers contribue aux programmes de prévention et de détection des cas de fraude et assure la coordination de ces travaux avec ceux effectués par les commissaires aux comptes Le rapport de la Direction de Sanofi sur le contrôle interne relatif à l information financière résultant de l application de l article 404 de la loi Sarbanes Oxley est présenté dans la section « 3 2 3 Rapport de la Direction de Sanofi sur le contrôle interne relatif à l information financière » du document de référence 2 B Environnement de contrôle L environnement de contrôle est le support à l établissement du dispositif de contrôle interne Il fait référence au degré de sensibilisation de l ensemble du personnel au contrôle interne Cet environnement de contrôle s appuie sur les référentiels du Groupe présentés notamment sous la forme de codes de procédures ou de chartes disponibles sur le site intranet du Groupe 2 B a Codes Code d éthique Le code d éthique définit les principes et règles éthiques à respecter dans la conduite des affaires du Groupe Il permet à chaque salarié de déterminer l attitude qu il doit adopter dans ses relations à l intérieur comme à l extérieur de l entreprise Ce code est communiqué à tous les salariés Il couvre notamment les thèmes suivants prévention des conflits d intérêts prévention du délit d initié lutte contre les paiements illicites et la corruption bonnes pratiques de promotion et dispositifs d alerte Son déploiement est animé et coordonné par le Département Global Compliance à travers son réseau de « compliance officers » y compris dans les entités récemment acquises Le département Global Compliance définit et met en uvre le programme permettant aux salariés de mieux appréhender les règles et les principes du code d éthique décliné notamment en différents supports de formation Code d éthique financierEn vertu des dispositions législatives américaines sur les valeurs mobilières Sanofi a adopté un code d éthique financier applicable au Directeur Général au Vice Président Exécutif Directeur Financier et au Vice Président Comptabilité Groupe Ce code précise qu il est primordial que les principaux dirigeants chargés de la communication et des informations financières aient un comportement irréprochable et éthique Les directeurs financiers des entités du Groupe formalisent également tous les ans leur adhésion et leur engagement aux principes énoncés Code de bonne conduite prévention des délits d initiésCompte tenu de la double cotation des titres Sanofi sur les marchés français et américain les réglementations française et américaine sont applicables D autres réglementations étrangères peuvent également s appliquer en raison de la détention de titres Sanofi par des personnes situées dans d autres pays Ce code a pour but de fournir une information générale et de familiariser les salariés du Groupe avec les réglementations applicables en droit français et américain en matière de délit d initié en particulier s agissant des informations confidentielles obtenues dans le cadre de leur emploi 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION3 2 1 Rapport du Président179Sanofi Document de référence 2013Code des principes de contrôle interneAfin d améliorer l efficacité des processus la fiabilité des états financiers et la conformité aux lois et règlements en vigueur le code des principes de contrôle interne expose les principes clefs de gouvernance et de contrôle interne et fédère ainsi les actions menées sur la mise en uvre et l amélioration du contrôle interne pour le rendre plus efficace 2 B b Chartes et procéduresLe Groupe Sanofi met à disposition des salariés des chartes et procédures permettant de structurer et de promouvoir l environnement de contrôle interne Ils permettent d assurer la conduite ordonnée et homogène des opérations Dans l exercice de leurs responsabilités les directions opérationnelles doivent diffuser ces règles contrôler leur bonne exécution et alerter le comité exécutif des ajustements nécessaires Le Groupe a décidé de les centraliser sur une plateforme accessible aux salariés sur le site intranet Ce système regroupe et structure ces chartes et procédures Par ailleurs l industrie pharmaceutique obéit à des contraintes réglementaires spécifiques sur les plans national et supranational De nombreux textes encadrent les opérations conduites à chaque stade des activités du Groupe La déclinaison en chartes et procédures de ces référentiels externes adaptés aux activités de chaque entité participe ainsi au dispositif de contrôle interne De plus le Groupe dispose d une procédure de gestion de crise dont un des objectifs est d anticiper autant que possible l émergence potentielle de crises par la mise en place de principes de gestion et d alertes couvrant toutes les activités du Groupe 2 C Identification évaluation et gestion des risques Le Groupe met en place une démarche continue d identification d évaluation et de gestion des facteurs de risques susceptibles d affecter la réalisation des objectifs et des opportunités pouvant améliorer les performances La responsabilité en matière d identification d évaluation et de gestion des risques est déclinée à tous les niveaux appropriés de l organisation et dans toutes les activités de Sanofi Il est rendu compte formellement des principaux risques liés à l activité du Groupe ainsi que des risques financiers dans la section « 3 1 8 Facteurs de risque » du rapport de gestion 2 C a Identification évaluation et gestion des risques liés à l activité du GroupeL identification l évaluation et la gestion des risques liés à l activité du Groupe sont menées par les directions opérationnelles et fonctionnelles et compte tenu de l activité du Groupe par la direction pharmacovigilance et épidémiologie Pharmacovigilance et épidémiologie Rattachée au Chief Medical Officer la direction pharmacovigilance et épidémiologie met en place des structures et outils permettant d évaluer le profil de sécurité des produits en développement des médicaments dispositifs médicaux nutricaments cosmétiques et vaccins enregistrés ou commercialisés La pharmacovigilance met en place ou à jour les outils et procédures permettant de remplir toutes les obligations réglementaires émises dans son domaine de compétence Les rôles et responsabilités de chacun pour la gestion des données de pharmacovigilance et pour leur transmission immédiate ou périodique vers les autorités de santé et ou investigateurs sont définis dans des procédures opératoires Outre l évaluation du profil de sécurité des produits en développement et commercialisés la pharmacovigilance a pour fonction la détection des signaux ainsi que leur analyse afin d être en mesure de faire si nécessaire des recommandations pour limiter la survenue de certains effets indésirables pour assurer le bon usage du médicament et pour délivrer aux professionnels de santé et aux patients une information médicale reflétant l état des connaissances La pharmacovigilance participe à l évaluation du rapport bénéfice risque des produits en développement clinique et des produits commercialisés Le rapport bénéfice risque est défini dans la section « 2 2 5 Recherche et Développement Monde 2 Portefeuille » Avec les différentes équipes impliquées dans le développement clinique les affaires réglementaires et le groupe d épidémiologie la pharmacovigilance coordonne le développement et le suivi de l application des plans de gestion des risques Ces plans résument le profil de sécurité des médicaments établis au cours du développement détaillent les mesures mises en place pour suivre les risques identifiés ou potentiels et émettent des recommandations pour assurer le bon usage du médicament vaccin Tant pour le suivi de la tolérance au cours des études cliniques que pour la collecte des notifications spontanées pour les produits commercialisés la pharmacovigilance s appuie sur le réseau des unités de pharmacovigilance présentes dans les filiales du Groupe et sur les liens contractuels avec les partenaires de développement et de commercialisation Ces unités assurent l interface avec les autorités de santé locales et les différents départements de l entité du Groupe En 2013 la direction de la pharmacovigilance a réalisé la consolidation des activités pharmaceutique et vaccin vers une seule plateforme et des processus standardisés Toutes les informations recensées en matière d effets indésirables sur ces activités sont à présent centralisées 180Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION3 2 1 Rapport du Présidentpar la direction de la pharmacovigilance dans une unique base de données globale Un dispositif d alerte a été mis en place afin de détecter les risques pouvant justifier le déclenchement de la procédure de gestion de crise et d en informer immédiatement le Directeur Général Pour l activité de Santé Animale Merial dispose d un département Pharmacovigilance Global rattaché au département affaires réglementaires de la R&D de Merial La pharmacovigilance applique une gestion systématique des politiques procédures et pratiques pour évaluer gérer communiquer et faire un bilan des risques de l activité Santé Animale Un ensemble de procédures assure la qualité et la cohérence des activités de pharmacovigilance comprenant notamment le recensement et la remontée des effets indésirables par les filiales de Merial et les tiers avec qui Merial est en collaboration 2 C b Démarche d identification et d évaluation des risques liés à la production des états financiersAu titre de l article 404 de la loi Sarbanes Oxley et des obligations résultant de l application des dispositions légales françaises une démarche d identification d évaluation et de gestion des risques financiers a été déployée au sein du Groupe Elle permet de s assurer de la fiabilité du dispositif de contrôle interne concourant à la production des états financiers Elle est pilotée par la direction de l évaluation du contrôle interne qui assiste les entités dans l identification des risques à couvrir et la définition des activités de contrôle à mettre en place Cette démarche se fonde sur le référentiel COSO et un référentiel des processus concourant à l élaboration et au traitement de l information financière et comptable un référentiel des risques financiers intégrant le risque de fraude Ce référentiel est structuré afin de mener des évaluations à tous les niveaux du Groupe et est mis à jour périodiquement pour prendre en compte les évolutions et les priorités du Groupe un référentiel de contrôle s appliquant à différents niveaux de l organisation en fonction de leur contribution dans les comptes et de leur profil de risque Pour les entités concernées le référentiel permet d identifier les risques financiers et les activités de contrôle correspondantes La direction de l évaluation du contrôle interne a pour responsabilité d informer la Direction des éventuelles faiblesses de contrôle interne et de donner une assurance raisonnable que ces risques financiers sont maîtrisés Cette démarche précise aussi les obligations de chaque direction pour prévenir identifier et traiter les cas de fraude en coordination avec les Directions Financière et Compliance Un comité de qualification procède à l évaluation annuelle du dispositif de contrôle interne sur la fiabilité de l information financière des risques financiers et des cas de fraude sur la base des conclusions établies par la direction de l évaluation du contrôle interne Il communique ensuite au comité d audit les risques résiduels et ceux qui pourraient présenter une incidence significative ou matérielle sur les états financiers publiés remettant en cause la fiabilité de l information financière du Groupe 2 D Activités de contrôleMenées à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels de l organisation les activités de contrôle répondent aux risques tels que décrits dans la section « 2 C Identification évaluation et gestion des risques » Elles se fondent sur des codes des procédures des systèmes d information des modes opératoires des outils ou des pratiques Ces activités de contrôle sont structurées par processus et sont décentralisées dans les entités du Groupe Elles contribuent au dispositif de contrôle interne permanent et sont sous la responsabilité des directions opérationnelles Les activités de contrôle couvrant les risques relatifs à l administration des ventes les achats la production et la gestion des stocks les ressources humaines les systèmes d information et le suivi des affaires juridiques sont intégrées dans le périmètre d évaluation au titre de l article 404 de la loi Sarbanes Oxley La Direction Financière du Groupe organise chaque année des comités de compte qui contribuent à préparer l arrêté des comptes consolidés et des comptes sociaux de fin d exercice Ces comités ont pour mission de revoir notamment la situation des sociétés en matières fiscale juridique de trésorerie et financement et valident l application des principes comptables Groupe Un comité de trésorerie se réunit mensuellement pour revoir les stratégies de financement de placement et de couverture des risques de taux de change de contrepartie bancaire et de liquidité Le programme de prévention et de détection des cas de fraude précise les outils permettant d identifier et de détecter ces cas Ils sont analysés les mesures correctrices sont mises en place et une synthèse est présentée chaque année au comité d audit En application de l article 302 de la loi Sarbanes Oxley le Directeur Général et le Vice Président Exécutif Directeur Financier procèdent à l évaluation de l efficacité des procédures de contrôle de l information financière publiée et de la fraude Pour atteindre cet objectif ils déclinent ce processus de certification au niveau local Des lettres d affirmation sont signées deux fois par an par les directeurs généraux et directeurs financiers des entités du Groupe pour formaliser cette certification 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION3 2 1 Rapport du Président181Sanofi Document de référence 20132 E Information et CommunicationL information et la communication ont trait aux flux d informations qui accompagnent les procédures de contrôle interne et de gestion des risques depuis les orientations de la direction jusqu aux plans d actions Elles contribuent ainsi à la mise en place de l environnement de contrôle à la diffusion et la promotion d une culture de contrôle interne et permettent l exécution des activités de contrôle pertinentes répondant à la maîtrise des risques L information et l ensemble des vecteurs de communication s appuient sur les systèmes d information placés sous la responsabilité du Chief Information Officer (CIO) La Direction des Systèmes d Information (DSI) supervise le développement et la gestion des applications du groupe et des métiers Elle définit les politiques relatives aux systèmes d information coordonne les processus de pilotage de la fonction et gère les infrastructures et services informatiques transverses La gouvernance SI est assurée par l IS Strategic Board (composé notamment des directeurs des entités métiers du Vice Président Exécutif Directeur Financier et du CIO) qui a pour mission de définir les orientations permettant d assurer l alignement de la DSI Groupe avec les stratégies métiers actuelles et futures de maximiser la création de valeur par l usage des SI et d accompagner la mise en uvre du dispositif de contrôle interne de Sanofi Rattachée à la DSI une équipe dédiée facilite la mise en uvre du processus d évaluation du contrôle interne relatif aux processus informatiques Elle réalise dans le cadre méthodologique du Groupe et de manière transverse aux activités et aux métiers l analyse des risques et détermine les niveaux et les activités de contrôle à mettre en uvre 2 F Pilotage des procédures de contrôle interne et de gestion des risques2 F a Conseil d administration et ses comités spécialisésLe conseil d administration à travers ses comités spécialisés et notamment le comité d audit s assure que le Groupe est doté de procédures fiables permettant la supervision du dispositif de contrôle interne et d identification d évaluation et de gestion des risques La composition du conseil d administration et des comités spécialisés ainsi que l organisation de leurs travaux concourant au bon fonctionnement de la Société dans l efficacité et la transparence sont décrits en section « 1 2 Gouvernement d entreprise » du document de référence Le règlement intérieur du conseil d administration prévoit qu une fois par an un point concernant son fonctionnement soit mis à l ordre du jour et que tous les trois ans une évaluation formalisée soit réalisée Conformément aux publications et aux recommandations de l Autorité des marchés financiers (AMF) les missions la composition et le fonctionnement du comité d audit sont définis dans le règlement intérieur du conseil d administration et sont conformes au rapport sur le comité d audit publié en 2010 et le règlement intérieur du conseil d administration mis à jour régulièrement et approuvé par le conseil d administration prévoit notamment que le comité d audit soit chargé d assurer le suivi du processus d élaboration de l information financière de l efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques du contrôle légal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et de l indépendance des commissaires aux comptes A sa demande et périodiquement le comité d audit est informé du processus d identification d évaluation et de gestion des principaux risques 2 F b Comités managériauxLes comités suivants recensent et pilotent les risques pouvant impacter l efficacité du dispositif de contrôle interne Comité exécutifLe comité exécutif présidé par le Directeur Général définit les orientations en matière de contrôle interne et de gestion des risques alloue les ressources et les moyens et exerce une activité de pilotage des dispositifs mis en uvre au sein du Groupe et supervisés au sein de chaque unité opérationnelle par les comités de direction Le comité exécutif se réunit selon une fréquence favorisant les prises de décision rapides Il s appuie sur les expériences et les compétences de ses membres pour anticiper et piloter les risques et opportunités liés aux évolutions du Groupe et du secteur pharmaceutique Sa composition est précisée en section « 1 2 1 Organes d administration et de direction » Comité des risquesLe comité des risques a pour mission d assister le comité exécutif dans l exercice de sa responsabilité en matière de gestion des risques Ce comité co présidé par le Senior Vice Président Responsabilité Sociale de l Entreprise et le Senior Vice Président Audit et Évaluation du Contrôle Interne se réunit trimestriellement Il met en uvre un dispositif d identification d évaluation et de gestion des risques transverses qui peuvent significativement impacter les activités du Groupe en s appuyant sur une méthodologie structurée Plus généralement il participe à la diffusion au sein du Groupe d une culture responsable en matière de maîtrise des risques 182Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION3 2 1 Rapport du PrésidentComité Exécutif Compliance et dispositif d alerteLe rôle du Comité Exécutif Compliance (CEC) est de faciliter et de veiller à garantir l efficacité de toutes les composantes du programme de Compliance de Sanofi Il donne les grandes orientations et joue un rôle opérationnel visant à proposer et à mettre en uvre toute action qui renforce l efficacité du programme de Compliance et qui contribue à consolider l engagement du Groupe pour le respect de ses valeurs Le CEC est présidé par le Directeur Général Sous l impulsion du CEC le Groupe est doté d un dispositif de recueil et de gestion des alertes dont le rôle principal est de traiter toute alerte reçue relative au non respect potentiel ou avéré du code d éthique et ou de toute loi réglementation procédure applicables Comité de contrôle des informations publiéesLe comité de contrôle des informations publiées (CCIP) a pour mission d examiner et de valider les principaux documents d information destinés aux actionnaires et au public et d évaluer les procédures et les contrôles ayant conduit à leur élaboration Dans le cadre du CCIP un processus de remontée d information au secrétaire du comité a été mis en place pour s assurer que ce dernier est informé de la survenance de tout événement significatif de nature à avoir une incidence sur le cours de bourse à charge pour lui de consulter les membres du CCIP sur l approche à retenir en termes de communication de l information au public 2 F c Audits Différents types d audits couvrant l ensemble du périmètre du Groupe sont conduits Les missions et le mode de fonctionnement de l audit interne et de l audit des systèmes d information sont décrits dans une charte L activité d audit interne de Sanofi comprenant l audit des systèmes d information est certifiée par l Institut Français de l Audit et du Contrôle Internes (IFACI Certification) attestant de sa conformité avec les normes professionnelles internationales C est une activité indépendante et objective rattachée au Directeur Général La Direction de l Audit Interne n a ni autorité ni responsabilité dans les opérations qu elle contrôle et effectue ses travaux d audit librement Elle a la responsabilité de fournir à la Direction Générale et au conseil d administration à travers le comité d audit une assurance raisonnable sur le degré de maîtrise des risques associés aux opérations au sein du Groupe et sur l efficacité du contrôle interne Le comité d audit est périodiquement informé des résultats de l activité d audit interne de la surveillance des actions de progrès du plan annuel d audit et des besoins en ressources associés Les départements d assurance qualité effectuent des audits réguliers afin d évaluer les bonnes pratiques et de s assurer du respect des procédures et de la conformité aux réglementations dans leur domaine d expertise 3183Sanofi Document de référence 20133 2 2 Rapport des commissaires aux comptes établi en application de l article L 225 235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d administration de la société SanofiRAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION3 2 2 Rapport des commissaires aux comptesExercice clos le 31 décembre 2013Aux Actionnaires En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Sanofi et en application des dispositions de l article L 225 235 du Code de commerce nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l article L 225 37 du Code de commerce au titre de l exercice clos le 31 décembre 2013 Il appartient au Président d établir et de soumettre à l approbation du conseil d administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l article L 225 37 du Code de commerce relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d entreprise Il nous appartient de vous communiquer les observations qu appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et financière et d attester que ce rapport comporte les autres informations requises par l article L 225 37 du Code de commerce étant précisé qu il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d exercice professionnel applicables en France Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et financièreLes normes d exercice professionnel requièrent la mise en uvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et financière contenues dans le rapport du Président Ces diligences consistent notamment à prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et financière sous tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante prendre connaissance des travaux ayant permis d élaborer ces informations et de la documentation existante déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l élaboration et au traitement de l information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l objet d une information appropriée dans le rapport du Président Sur la base de ces travaux nous n avons pas d observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l élaboration et au traitement de l information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du conseil d administration établi en application des dispositions de l article L 225 37 du Code de commerce Autres informationsNous attestons que le rapport du Président du conseil d administration comporte les autres informations requises à l article L 225 37 du Code de commerce Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 6 mars 2014Les commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers AuditXavier Cauchois ERNST & YOUNG et AutresNicolas Pfeuty 184Document de référence 2013 Sanofi33 2 3 Rapport de la Direction de Sanofi sur le contrôle interne relatif à l information financièreLa Direction du Groupe est responsable de l établissement et du maintien d un système de contrôle interne approprié relatif à l information financière tel que défini dans la règlementation 13a 15(f) de l Exchange Act La Direction du Groupe a évalué l efficacité du contrôle interne relatif à l information financière à la date du 31 décembre 2013 sur la base du cadre de référence établi dans l Internal Control Integrated Framework (1992 framework) publié par le Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission(COSO) Sur la base de cette évaluation la Direction du Groupe a conclu que le contrôle interne relatif à l information financière était efficace à la date du 31 décembre 2013 et donnait une assurance raisonnable sur la fiabilité du processus de préparation et de présentation des états financiers à des fins de publications externes conformément aux principes comptables généralement acceptés En raison des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne relatif à l information financière celui ci pourrait ne pas prévenir ou détecter certaines anomalies et ne peut apporter qu une assurance raisonnable quant à la fiabilité du processus de préparation et de présentation des états financiers Par ailleurs la projection d une évaluation de l efficacité du contrôle interne sur les périodes à venir est sujette au risque que ces contrôles deviennent inefficaces en raison de changements dans l environnement ou d une détérioration du niveau de respect des règles et procédures En conformité avec les standards du Public Company Accounting Oversight Board (United States)(PCAOB) l efficacité du contrôle interne relatif à l information financière du Groupe a été vérifiée par PricewaterhouseCoopers Audit et Ernst & Young et Autres commissaires aux comptes ainsi que mentionné dans leur rapport sur le contrôle interne relatif à l information financière du Groupe à la date du 31 décembre 2013 (1) RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 2 RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION3 2 3 Rapport de la Direction de Sanofi sur le contrôle interne relatif à l information financière(1) Rapport disponible dans l item 19 du document annuel (Form 20 F) déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) 3185Sanofi Document de référence 20133 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidésRAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidésExercice clos le 31 décembre 2013Aux Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales nous vous présentons notre rapport relatif à l exercice clos le 31 décembre 2013 sur le contrôle des comptes consolidés de la société Sanofi tels qu ils sont joints au présent rapport la justification de nos appréciations la vérification spécifique prévue par la loi Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d administration Il nous appartient sur la base de notre audit d exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes consolidésNous avons effectué notre audit selon les normes d exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en uvre de diligences permettant d obtenir l assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d anomalies significatives Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d autres méthodes de sélection les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations significatives retenues et la présentation d ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes consolidés de l exercice sont au regard du référentiel IFRS tel qu adopté dans l Union européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière ainsi que du résultat de l ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation Sans remettre en cause l opinion exprimée ci dessus nous attirons votre attention sur la note A 2 2 aux états financiers consolidés qui expose les effets liés à l application de la norme IAS 19 révisée Avantages du personnel entrée en vigueur au 1er janvier 2013 II Justification des appréciationsEn application des dispositions de l article L 823 9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants Votre société comptabilise les regroupements d entreprises selon la méthode et les modalités décrites dans les notes B 3 et B 4 3 aux états financiers L allocation du prix d acquisition est effectuée le cas échéant avec l assistance d un évaluateur indépendant Nous avons examiné les procédures d identification des actifs et des passifs acquis les méthodes de détermination des justes valeurs et les données et les hypothèses retenues Nous avons vérifié que les notes D 1 et D 4 aux états financiers fournissent une information appropriée Votre société procède chaque année à un test de dépréciation des écarts d acquisition et des autres actifs incorporels non disponibles à l utilisation et évalue s il existe un indice de perte de valeur des autres actifs incorporels et corporels selon la méthode et les modalités décrites dans les notes B 3 2 B 6 1 et D 5 aux états financiers Nous avons examiné les procédures de collecte et d identification des indicateurs de perte de valeur la méthode de détermination des justes valeurs les données et les hypothèses utilisées lors de la réalisation de ce test Nous avons vérifié que la note D 5 aux états financiers fournit une information appropriée Votre société constitue des provisions couvrant ses engagements de retraite et autres avantages assimilés selon la méthode et les modalités décrites dans les notes B 23 et D 19 1 aux états financiers Ces engagements ont été évalués avec l assistance d actuaires externes Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées à apprécier les hypothèses retenues et à vérifier que la note D 19 1 aux états financiers fournit une information appropriée Votre société doit faire face à un ensemble de risques et de litiges liés à la fiscalité à l environnement à ses produits à la propriété intellectuelle ainsi qu aux engagements résultant de cessions d activités Tel qu indiqué dans les notes B 12 B 22 D 19 3 et D 22 aux états financiers votre société a procédé à une évaluation de ces risques et litiges et des provisions y afférant Nous avons pris connaissance des éléments d estimation qui nous ont été communiqués parmi lesquels des correspondances d avocats Votre société constitue des provisions pour restructurations selon la méthode et les modalités décrites dans les notes B 12 et D 19 2 aux états 186Document de référence 2013 Sanofi3financiers Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées à apprécier les hypothèses retenues et à vérifier que les notes D 19 2 et D 27 aux états financiers fournissent une information appropriée Comme indiqué dans la note A 3 aux états financiers les estimations mentionnées aux paragraphes précédents reposent sur des prévisions ou des hypothèses dont la réalisation définitive pourrait en raison des incertitudes inhérentes à tout processus d évaluation différer de celle anticipée dans la détermination de ces estimations Dans le cadre de nos appréciations nous avons vérifié le caractère raisonnable de ces estimations Les appréciations ainsi portées s inscrivent dans le cadre de notre démarche d audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport III Vérification spécifiqueNous avons également procédé conformément aux normes d exercice professionnel applicables en France à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion Nous n avons pas d observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidésNeuilly sur Seine et Paris La Défense le 6 mars 2014Les commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers AuditXavier CauchoisERNST & YOUNG et AutresNicolas Pfeuty 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013187Sanofi Document de référence 20133 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Les états financiers sont présentés selon les normes comptables IFRS BILANS CONSOLIDÉS ACTIF188BILANS CONSOLIDÉS PASSIF ET CAPITAUX PROPRES189COMPTES DE RÉSULTATS CONSOLIDÉS190ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT GLOBAL191TABLEAUX DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS192TABLEAUX DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS194NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS195A Bases de préparation des comptes195B Synthèse des principes comptables significatifs200C Principaux accords218D Présentation des états financiers221E Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe294F Liste des principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation durant l exercice 2013295G Evénements postérieurs au 31 décembre 2013299 188Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013BILANS CONSOLIDÉS ACTIF(en millions d euros)Note31 décembre201331 décembre2012(1)31 décembre2011(1)Immobilisations corporellesD 3 10 18210 578 10 750 Écarts d acquisitionD 4 37 13438 073 38 582 Autres actifs incorporelsD 4 15 39520 192 23 639 Participations dans des sociétés mises en équivalenceD 6 448487 807 Actifs financiers non courantsD 7 4 8263 799 2 399 Impôts différés actifsD 14 4 1544 379 3 637 Actif non courant72 13977 508 79 814 StocksD 9 6 3526 379 6 051 Clients et comptes rattachésD 10 6 8317 507 8 042 Autres actifs courantsD 11 2 2872 355 2 401 Actifs financiers courantsD 12 185178 173 Trésorerie et équivalents de trésorerieD 13 D 17 8 2576 381 4 124 Actif courant23 91222 800 20 791 Actifs destinés à être cédés ou échangésD 8 1410167TOTAL DE L ACTIF96 065100 409 100 672 (1)Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013189Sanofi Document de référence 2013BILANS CONSOLIDÉS PASSIF ET CAPITAUX PROPRES(en millions d euros)Note31 décembre201331 décembre2012(1)31 décembre2011(1)Capitaux propres Part attribuable aux Actionnaires de SanofiD 15 56 88557 33256 193Capitaux propres Part attribuable aux Intérêts Non ContrôlantsD 15 10 129134170Total des capitaux propres57 01457 46656 363Emprunts à long terme partie à plus d un anD 17 10 41410 71912 499Passifs non courants liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlantsD 18 8841 3501 336Provisions et autres passifs non courantsD 19 8 73511 04310 360Impôts différés passifsD 14 5 0605 9326 530Passif non courant25 09329 04430 725Fournisseurs et comptes rattachés3 0033 1903 183Autres passifs courantsD 19 4 6 7546 7587 221Passifs courants liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlantsD 18 24100220Emprunts à court terme et part à court terme de la dette à long termeD 17 4 1763 8122 940Passif courant13 95713 86013 564Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangésD 8 13920TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES96 065100 409100 672(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) 190Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013COMPTES DE RÉSULTATS CONSOLIDÉS(en millions d euros)Note2013 2012(1)2011(1)Chiffre d affairesD 34 32 951 34 947 33 389 Autres revenus355 1 010 1 669 Coût des ventes(10 990)(11 098)(10 865)Marge brute22 316 24 859 24 193 Frais de recherche et développement(4 770)(4 905)(4 788)Frais commerciaux et généraux(8 602)(8 929)(8 508)Autres produits d exploitationD 25 691 562 319 Autres charges d exploitationD 26 (242)(414)(273)Amortissements des incorporels(2 914)(3 291)(3 314)Dépréciations des incorporelsD 5 (1 387)(117)(142)Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuellesD 18 314 (192)15 Coûts de restructurationD 27 (300)(1 141)(1 314)Autres gains et pertes litigesD 28 (327)Résultat opérationnel5 106 6 432 5 861 Charges financièresD 29 (612)(751)(744)Produits financiersD 29 109 93 140 Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalenceD 35 1 4 603 5 774 5 257 Charges d impôtsD 30 (763)(1 109)(440)Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalenceD 31 35 393 1 070 Résultat net de l ensemble consolidé3 875 5 058 5 887 Part attribuable aux Intérêts Non ContrôlantsD 32 158 169 241 Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi3 717 4 889 5 646 Nombre moyen d actions en circulation (en millions)D 15 9 1 323 1 1 319 5 1 321 7 Nombre moyen d actions après dilution (en millions)D 15 9 1 339 1 1 329 6 1 326 7 Résultat de base par action (en euros)2 81 3 71 4 27 Résultat dilué par action (en euros)2 78 3 68 4 26 (1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013191Sanofi Document de référence 2013ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT GLOBAL(en millions d euros)Note20132012(1)2011(1)Résultat net de l ensemble consolidé3 8755 058 5 887Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi3 7174 889 5 646 Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants158169 241 Autres éléments du résultat global Gains et (pertes) actuarielsD 15 7 807(1 446)(590) Effet d impôtsD 15 7 (149)465 114 Sous total des éléments ne faisant pas ultérieurement l objet d un reclassement en résultat (a)658(981)(476) Actifs financiers disponibles à la vente1 2081 451 250 Couvertures de flux de trésorerie(3)(4)5 Écarts de conversion(1 804)(532)(94) Effet d impôtsD 15 7 (208)(117)4 Sous total des éléments faisant ultérieurement l objet d un reclassement en résultat (b)(807)798 165 Autres éléments du résultat global au titre de la période nets d impôts (a + b)(149)(183)(311)Résultat global de l ensemble consolidé3 7264 875 5 576 Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi3 5824 713 5 347 Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants144162 229 (1) lnclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) 192Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013TABLEAUX DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS(en millions d euros)CapitalPrimes réserveset résultatsaccumulés(1)ActionspropresStock optionset autrespaiementsen actionsAutresélémentsdurésultatglobal(1)PartattribuableauxActionnairesde Sanofi(1)IntérêtsNonContrôlantsTotaldescapitauxpropres(1)Soldes au 1er janvier 2011 comptes publiés2 622 50 169 (371)1 829 (1 152)53 097 191 53 288 Incidence de l application d IAS 19R (27) (27) (27)Soldes au 1er janvier 2011 avec l impact d IAS 19R2 622 50 142 (371)1 829 (1 152)53 070 191 53 261 Autres éléments du résultat global au titre de la période (476) 177 (299) (12)(311) Résultat de la période 5 646 5 646 241 5 887 Résultat global de l ensemble consolidé au titre de la période 5 170 177 5 347 229 5 576 Paiement du dividende au titre de l exercice 2010 (2 50 euros par action) (3 262) (3 262) (3 262)Paiement de dividendes aux intérêts non contrôlants (252)(252)Augmentation de capital dividendes versés en actions ( 2)76 1 814 1 890 1 890 Programme de rachat d actions ( 2) (1 074) (1 074) (1 074)Réduction de capital ( 2)(21)(488)509 Plans de paiements en actions Levée d options ( 2)4 66 70 70 Émission d actions gratuites (2)1 (1) Produits de cession d actions propres liés aux options d achat 3 3 3 Valeur des services obtenus des salariés 143 143 143 Effet d impôts lié à la levée d options 8 8 8 Variation des intérêts non contrôlants sans perte de contrôle ( 3) (2) (2)2 Soldes au 31 décembre 20112 682 53 439 (933)1 980 (975)56 193170 56 363 Autres éléments du résultat global au titre de la période (981) 805(176)(7)(183)Résultat de la période 4 889 4 889 169 5 058 Résultat global de l ensemble consolidé au titre de la période 3 908 805 4 713 162 4 875 Paiement du dividende au titre de l exercice 2011 (2 65 euros par action) (3 487) (3 487) (3 487)Paiement de dividendes aux intérêts non contrôlants (178)(178)Programme de rachat d actions ( 2) (823) (823) (823)Réduction de capital ( 2)(55)(1 493)1 548 Plans de paiements en actions Levée d options ( 2)24 621 645 645 Émission d actions gratuites ( 2)2 (2) Produits de cession d actions propres liés aux options d achat 1 1 1 Valeur des services obtenus des salariés 155 155 155 Effet d impôts lié à la levée d options 25 25 25 Variation des intérêts non contrôlants sans perte de contrôle (3) (90) (90)(20)(110)Soldes au 31 décembre 20122 65352 896(207)2 160(170)57 332 134 57 466 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013193Sanofi Document de référence 2013(en millions d euros)CapitalPrimes réserveset résultatsaccumulés(1)ActionspropresStock optionset autrespaiementsen actionsAutresélémentsdurésultatglobal(1)PartattribuableauxActionnairesde Sanofi(1)IntérêtsNonContrôlantsTotaldescapitauxpropres(1)Soldes au 31 décembre 20122 65352 896(207)2 160(170)57 332 134 57 466 Autres éléments du résultat global au titre de la période 658 (793)(135)(14)(149) Résultat de la période 3 717 3 717 158 3 875 Résultat global de l ensemble consolidé au titre de la période 4 375 (793)3 582 144 3 726 Paiement du dividende au titre de l exercice 2012 (2 77 euros par action) (3 638) (3 638) (3 638)Paiement de dividendes aux intérêts non contrôlants (140)(140)Programme de rachat d actions (2) (1 641) (1 641) (1 641)Réduction de capital (2)(42)(1 560)1 602 Plans de paiements en actions Levée d options (2)31 875 906 906 Emission d actions gratuites (2)4 (4) Augmentation de capital réservée aux salariés (2)3 95 98 98 Produits de cession d actions propres liés aux options d achat 2 2 2 Valeur des services obtenus des salariés 200 200 200 Effet d impôts lié à la levée d options 30 30 30 Variation des intérêts non contrôlants sans perte de contrôle (3) 14 14 (9)5 Soldes au 31 décembre 20132 649 53 053 (244)2 390 (963)56 885 129 57 014 (1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) (2)Voir notes D 15 1 D 15 3 D 15 4 et D 15 5 (3)En 2012 principalement rachat de participations dans des filiales contrôlées par Sanofi et en 2013 principalement variation de la juste valeur des options de vente accordées à des intérêts non contrôlants 194Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013TABLEAUX DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS(en millions d euros)Note201320122011Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi (1)3 7174 8895 646Part des Intérêts Non Contrôlants hors BMS (2)D 32 172015Résultats des sociétés mises en équivalence nets des dividendes reçusAmortissements et dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (3)25 569374 907275 553Plus ou moins values sur cessions d actifs non courants nettes d impôts (4)Variation des impôts différés (5 )(275)(1 010)(86)(941)(34)(1 880)Variation des provisions (6) (7)(1 335)(607)102Coût des avantages accordés (stock options et autres paiements en actions)D 15 2 D 15 3 D 15 8 200155143Impact de la consommation des stocks acquis réévalués à la juste valeurD 35 1 823476(Gains) et pertes latents(74)106(21 4)Marge brute d autofinancement6 8198 5039 83 4(Augmentation) diminution des stocks(117)(445)(232)(Augmentation) diminution des clients et comptes rattachés175368(257)Augmentation (diminution) des fournisseurs et comptes rattachés(124)67(87)Variation des autres actifs courants actifs financiers courants et autres passifs courants201(322)61Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles (8)6 9548 1719 319Acquisitions d immobilisations corporelles et incorporellesD 3 D 4 (1 398)(1 612)(1 782)Acquisitions de titres consolidés nettes de la trésorerie acquise (9)D 1 D 18 (235)(282)(13 590)Acquisitions d actifs financiers disponibles à la venteD 7 (18)(46)(26)Produits de cessions d immobilisations corporelles incorporelles et autres actifs non courants nets d impôts (10)409358359Variation des prêts et autres actifs financiers(31)(5)338Flux de trésorerie liés aux activités d investissement(1 273)(1 587)(14 701)Augmentation de capital Sanofi (11)D 15 1 1 00464570Dividendes versés aux Actionnaires de Sanofi (11) aux intérêts non contrôlants (hors BMS) (2)(3 638)(12)(3 487)(10)(1 372)(17)Transactions avec Intérêts Non Contrôlants hors dividendes(40)(62) Nouveaux emprunts à plus d un anRemboursements d emprunts à plus d un anD 17 D 17 3 119(2 822)1 178(1 345)8 359(2 931)Variation nette des emprunts à moins d un an302(448)(145)Acquisitions d actions propresD 15 4 (1 641)(823)(1 074)Cessions d actions propres nettes d impôtsD 15 213Flux de trésorerie liés aux activités de financement(3 726)(4 351)2 893Incidence sur la trésorerie de la variation des taux de change(79)241Incidence liée à la trésorerie de Merial 147Variation nette de la trésorerie1 8762 257(2 341)Trésorerie à l ouverture6 3814 1246 465Trésorerie à la clôtureD 13 8 2576 3814 124(1) Dont impact du passage à IAS 19R (78) millions d euros en 2012 et (47) millions d euros en 2011 (voir note A 2 2 ) (2) Voir note C 1 (3) Cette ligne inclut l impact des dépréciations nettes d autres actifs incorporels pour 1 387 millions d euros en 2013 incluant notamment les pertes de valeur relatives à LemtradaTM BiPar et TargeGen (voir note D 5 ) (4) Y compris actifs financiers disponibles à la vente (5) Dont impact du passage à IAS 19R (25) millions d euros en 2012 et (15) millions d euros en 2011 (voir note A 2 2 ) (6) Dont impact du passage à IAS 19R 103 millions d euros en 2012 et 62 millions d euros en 2011 (voir note A 2 2 ) (7) Cette ligne inclut les contributions versées à des fonds de pension (voir note D 19 1 ) (8) Dont Impôts payés(2 370)(2 735)(2 815) Intérêts payés (hors flux sur instruments dérivés liés à la couverture de la dette)(491)(495)(447) Intérêts reçus (hors flux sur instruments dérivés liés à la couverture de la dette)4968 100 Dividendes reçus des sociétés non consolidées56 7 (9) Cette ligne inclut les paiements relatifs à des compléments de prix compris dans le montant du passif valorisé et comptabilisé lors de l acquisition de regroupement d entreprises (10)Cette ligne inclut les produits de cession relatifs aux titres de sociétés consolidées et aux autres actifs financiers non courants (11) Les montants relatifs à l augmentation de capital et aux dividendes versés aux Actionnaires de Sanofi sont présentés nets du montant des dividendes versés en actions ce versement ne donnant pas lieu à un flux financier 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013195Sanofi Document de référence 2013NOTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉSEXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2013Sanofi et ses filiales (« Sanofi » ou « le Groupe ») est un leader mondial de la santé qui recherche développe et commercialise des solutions thérapeutiques centrées sur les besoins des patients Sanofi est coté à Paris (Euronext SAN) et à New York (NYSE SNY) Les comptes consolidés annuels au 31 décembre 2013 ainsi que les notes annexes correspondantes ont été arrêtés par le conseil d administration de S anofi le 5 février 2014 A Bases de préparation des comptesA 1 RÉFÉRENTIEL IFRSLes états financiers consolidés couvrent les périodes de douze mois arrêtées aux 31 décembre 2013 2012 et 2011 Conformément au règlement n° 1606 2002 du Parlement européen et du Conseil du 19 juillet 2002 sur l application des normes comptables internationales Sanofi présente ses états financiers consolidés selon le référentiel comptable international (IFRS) depuis le 1er janvier 2005 Ce référentiel intègre les normes comptables internationales (IAS et IFRS) et les interprétations du comité d interprétation (SIC et IFRIC) applicables de manière obligatoire au 31 décembre 2013 Les états financiers consolidés au 31 décembre 2013 de Sanofi sont établis conformément au référentiel publié par l IASB et au référentiel IFRS adopté par l Union européenne au 31 décembre 2013 Le référentiel IFRS adopté par l Union européenne au 31 décembre 2013 est disponible à la rubrique Interprétations et normes IAS IFRS sur le site suivant http ec europa eu internal_market accounting ias index_fr htmLes états financiers consolidés ont été établis selon les principes généraux des IFRS image fidèle continuité d exploitation méthode de la comptabilité d engagement permanence de la présentation importance relative et regroupement Les nouveaux textes applicables en 2013 ayant un impact sur les comptes consolidés sont repris dans la note A 2 Les normes amendements de normes et interprétations publiés par l IASB non applicables de manière obligatoire en 2013 sont indiqués dans la note B 28 A 2 NOUVELLES NORMES ET INTERPRÉTATIONS APPLICABLES EN 2013A 2 1 Nouvelles normes et interprétations applicables en 2013Les normes amendements de normes et interprétations publiés par l IASB et applicables de manière obligatoire à partir de l exercice 2013 ainsi que les textes dont le Groupe a anticipé l application en 2013 sont listés ci dessous IAS 19 Avantages du Personnel ce texte adopté par l Union européenne en 2012 est applicable de manière obligatoire à partir du 1er janvier 2013 Il est applicable de manière rétrospective c est à dire applicable aux exercices comparatifs comme si cette méthode avait toujours été appliquée Les impacts liés à l adoption de la norme IAS 19 révisée sont présentés dans la note A 2 2 IFRS 13 Évaluation de la juste valeur cette norme publiée conjointement par l IASB et le FASB et adoptée par l Union européenne en décembre 2012 est applicable de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 IFRS 13 propose notamment une définition commune de la juste valeur et un guide d application IFRS 13 précise l information à fournir afin que les utilisateurs des états financiers puissent appréhender les modalités d appréciation de la juste valeur Elle requiert également de tenir compte du risque de contrepartie dans l évaluation de la juste valeur des instruments financiers La valorisation du risque de contrepartie lors de la première application d IFRS 13 ne concerne que les instruments de taux compte tenu de l échéance courte des instruments dérivés de change elle s est avérée non significative pour le Groupe Ce risque a été évalué à partir de données publiques observables L information relative à la technique d évaluation utilisée pour valoriser les instruments financiers selon la juste valeur a été incluse dans le tableau des instruments financiers de la note D 16 et les informations relatives à la sensibilité des justes valeurs de niveau 3 sont présentées dans la note D 18 Cinq normes publiées ou amendées par l IASB en mai 2011 visent à améliorer les principes d établissement des comptes consolidés et d information à fournir pour les accords conjoints et tout type d entité dans laquelle le Groupe a une implication L ensemble de ces textes (IFRS 10 États financiers consolidés IFRS 11 Partenariats IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts dans d autres entités IAS 27 États financiers individuels et IAS 28 Participation dans des entreprises associées et coentreprises) a été adopté par l Union européenne en 2012 Le Groupe applique ces 196Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013normes depuis le 1er janvier 2013 conformément à leur date d entrée en vigueur définie par l IASB Les normes IFRS 10 et IFRS 11 n ont pas eu d impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe Les informations à fournir au titre d IFRS 12 sont présentées dans les notes aux états financiers en particulier dans la note D 6 Les principes relatifs au périmètre de consolidation du Groupe sont décrits dans la note B 1 De plus l IASB a publié en juin 2012 un amendement à IFRS 10 IFRS 11 et IFRS 12 intitulé « Guide de transition » qui a été adopté par l Union européenne le 5 avril 2013 Ce texte précise les dispositions transitoires pour l application des normes IFRS 10 IFRS 11 et IFRS 12 Améliorations des IFRS 2009 2011 ce texte publié en mai 2012 par l IASB dans le cadre de son processus annuel de révision et d amélioration des normes a été adopté au niveau européen le 28 mars 2013 Les amendements en vigueur au titre des périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2013 n ont pas d impact sur les états financiers du Groupe IAS 1 Présentation des états financiers clarification des exigences pour l information comparative et cohérence avec la mise à jour du cadre conceptuel IAS 16 Immobilisations corporelles présentation du matériel d entretien IAS 32 Instruments financiers Présentation effets fiscaux liés aux distributions bénéficiant aux actionnaires et aux coûts relatifs à des opérations sur capitaux propres Ce texte précise que l impôt relatif aux distributions aux porteurs d instruments de capitaux propres ainsi que l impôt relatif aux coûts de transaction d une transaction sur capitaux propres doivent être comptabilisés selon IAS 12 Impôts sur le résultat IAS 34 Information financière intermédiaire Information financière intermédiaire et information sectorielle pour le total des actifs d un secteur L amendement à la norme IFRS 7 Instruments financiers informations à fournir a été publié en décembre 2011 et a été adopté par l Union européenne en 2012 Ce texte applicable rétrospectivement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 renforce les obligations en matière d informations requises en annexe en cas de compensation entre actifs et passifs financiers Les informations requises par cet amendement sont incluses dans la note D 20 L IASB a publié en mai 2013 un amendement de la norme IAS 36 Dépréciation d actifs intitulé« Informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers » qui n a pas encore été adopté par l Union européenne Ces modifications sont applicables de manière rétrospective pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 Leur application anticipée est permise sous réserve que la norme IFRS 13 soit également appliquée Cet amendement a pour objectif d harmoniser les exigences en matière d informations à fournir relative à la juste valeur diminuée des coûts de sortie et à la valeur d utilité lorsque des techniques d actualisation sont utilisées pour évaluer le montant recouvrable des actifs dépréciés Il précise également que la valeur recouvrable des actifs dépréciés doit être fournie dans les états financiers Ce texte que le Groupe applique de manière anticipée depuis le 1er janvier 2013 n a pas d impact sur la présentation de ses comptes L amendement de la norme IAS 1 Présentation des états financiers qui requiert de présenter séparément les autres éléments du résultat global pouvant être reclassés en compte de résultat de ceux qui ne le peuvent pas est appliqué par le Groupe depuis 2011 Ce texte a été adopté par l Union européenne en 2012 A 2 2 Changement de méthode comptable suite à la révision de la norme IAS 19Comme indiqué dans la note A 2 1 Sanofi a appliqué pour la première fois cette année la norme révisée IAS 19 Avantages du Personnel La norme amendée (ci après IAS 19R) a été appliquée de façon rétrospective Les principaux changements sont les suivants Les produits relatifs aux actifs de régime de retraite à prestations définies sont dorénavant évalués en multipliant la juste valeur des actifs du régime par le taux d actualisation au lieu d utiliser les hypothèses de taux de rendement attendu sur les actifs L option dite du « corridor » permettant un étalement des écarts actuariels a été supprimée Toutefois ce changement n a pas d impact car le Groupe comptabilisait déjà immédiatement la totalité des gains et des pertes actuariels en capitaux propres dans les Autres éléments du résultat global Le coût des services passés généré sur la période doit désormais être comptabilisé directement en résultat du fait de la suppression de l étalement du coût des services passés non acquis A compter de l application de la norme IAS 19 révisée la charge d intérêts nette liée aux passifs nets au titre des régimes à prestations définies est présentée dans lesCharges financières dans le compte de résultat Précédemment la charge de désactualisation du passif et le produit du rendement attendu des actifs étaient présentés dans le résultat opérationnel Ce changement se justifie par la nature financière de cet élément et permet d harmoniser la présentation de cette composante avec la charge de désactualisation des autres provisions à long terme Cette présentation a été appliquée de façon rétrospective 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013197Sanofi Document de référence 2013Les impacts liés à l application de la norme IAS 19 révisée sur le bilan consolidé au 31 décembre 2011 sont présentés ci dessous (en million d euros)IAS 1931 décembre 2011ImpactIAS 19RIAS 19R31 décembre 2011Impôts différés actifsActif non courant3 63379 8104 4 3 63779 814TOTAL DE L ACTIF100 6684 100 672Capitaux propres Part attribuable aux Actionnaires de SanofiCapitaux propres Part attribuable aux Intérêts Non ContrôlantsTotal des capitaux propresProvisions et autres passifs non courantsPassif non courant56 20317056 37310 34630 711(10) (10)14 14 56 19317056 36310 36030 725TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES100 6684 100 672Les impacts sur le bilan consolidé au 31 décembre 2012 sont présentés ci dessous (en millions d euros)IAS 1931 décembre 2012ImpactIAS 19RIAS 19R31 décembre 2012Impôts différés actifs4 3772 4 379Actif non courant77 5062 77 508TOTAL DE L ACTIF100 4072 100 409Capitaux propres Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi57 338(6)57 332Capitaux propres Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants134 134Total des capitaux propres57 472(6)57 466Provisions et autres passifs non courants11 0367 11 043Passif non courant29 0377 29 044Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés381 39TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES100 4072 100 409 198Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Les impacts sur le compte de résultat consolidé de l exercice 2011 sont présentés ci dessous (en millions d euros)IAS 192011ImpactIAS 19R(1)IAS 19R2011Coût des ventes(10 902)37(10 865)Marge brute24 1563724 193Frais de recherche et développement(4 811)23(4 788)Frais commerciaux et généraux(8 536)28(8 508)Autres charges d exploitation(315)42(273)Résultat opérationnel5 7311305 861Charges financières(552)(192)(744)Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence5 319(62)5 257Charges d impôts(455)15(440)Résultat net de l ensemble consolidé5 934(47)5 887Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants241 241Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi5 693(47)5 646Résultat de base par action (en euros)4 31(0 04)4 27Résultat dilué par action (en euros)4 29(0 03)4 26(1) Y compris le reclassement de la charge d intérêts nette liée aux passifs nets au titre des prestations définies du résultat opérationnel vers le résultat financier Les impacts sur le compte de résultat consolidé de l exercice 2012 sont présentés ci dessous (en millions d euros)IAS 192012ImpactIAS 19R(1)IAS 19R2012Coût des ventes(11 118)20(11 098)Marge brute24 8392024 859Frais de recherche et développement(4 922)17(4 905)Frais commerciaux et généraux(8 947)18(8 929)Autres charges d exploitation(454)40(414)Résultat opérationnel6 337956 432Charges financières(553)(198)(751)Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence5 877(103)5 774Charges d impôts(1 134)25(1 109)Résultat net de l ensemble consolidé5 136(78)5 058Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants169 169Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi4 967(78)4 889Résultat de base par action (en euros)3 76(0 05)3 71Résultat dilué par action (en euros)3 74(0 06)3 68(1) Y compris le reclassement de la charge d intérêts nette liée aux passifs nets au titre des prestations définies du résultat opérationnel vers le résultat financier 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013199Sanofi Document de référence 2013Les impacts sur l état consolidé du résultat global de l exercice 2011 sont présentés ci dessous (en millions d euros)IAS 192011ImpactIAS 19RIAS 19R 2011Résultat net de l ensemble consolidé5 934(47)5 887Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi5 693(47)5 646Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants241 241Gains (et pertes) actuariels(677)87(590)Effet d impôts138(24)114Sous total des éléments ne faisant pas ultérieurement l objet d un reclassement en résultat (a)(539)63(476)Ecarts de conversion(95)1(94)Sous total des éléments faisant ultérieurement l objet d un reclassement en résultat (b)1641165Autres éléments du résultat global au titre de la période nets d impôts (a+b)(375)64(311)Résultat global de l ensemble consolidé5 559175 576Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi5 330175 347Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants229 229Les impacts sur l état consolidé du résultat global de l exercice 2012 sont présentés ci dessous (en millions d euros)IAS 192012ImpactIAS 19RIAS 19R 2012Résultat net de l ensemble consolidé5 136(78)5 058Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi4 967(78)4 889Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants169 169Gains (et pertes) actuariels(1 555)109(1 446)Effet d impôts492(27)465Sous total des éléments ne faisant pas ultérieurement l objet d un reclassement en résultat (a)(1 063)82(981)Ecarts de conversion(532) (532)Sous total des éléments faisant ultérieurement l objet d un reclassement en résultat (b)798 798Autres éléments du résultat global au titre de la période nets d impôts (a+b)(265)82(183)Résultat global de l ensemble consolidé4 87144 875Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi4 70944 713Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants162 162En outre ces impacts ne représentant pas des flux d encaissement ou de décaissement la marge brute d autofinancement au 31 décembre 2011 et au 31 décembre 2012 présentée dans les tableaux des flux de trésorerie consolidés n est pas modifiée Ces impacts sont reflétés sur les lignes Résultat net consolidé Variation des impôts différés et Variation des provisions des tableaux des flux de trésorerie consolidés 200Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013A 3 UTILISATION D ESTIMATIONSLa préparation des états financiers requiert de la part de la Direction l utilisation d estimations et d hypothèses jugées raisonnables susceptibles d avoir un impact sur les montants d actifs passifs produits et charges figurant dans les comptes ainsi que sur les informations figurant en annexe sur les actifs et passifs éventuels à la date d examen des états financiers Les estimations et hypothèses élaborées sur la base des informations disponibles lors de la clôture des comptes portent en particulier sur les montants déduits des ventes au titre des retours attendus ainsi qu au titre des rétrocessions et des réductions de prix accordées (voir notes B 14 et D 23 ) la dépréciation des actifs corporels et incorporels et des participations dans les sociétés mises en équivalence (voir notes B 6 et D 5 ) la valorisation des écarts d acquisition des autres actifs incorporels acquis ainsi que leur durée de vie estimée (voir notes B 3 et B 4 3 D 4 et D 5 ) le montant des engagements de retraite (voir note B 23 et D 19 1 ) le montant des provisions pour restructuration litiges risques fiscaux et environnementaux (voir notes B 12 B 22 D 19 et D 22 ) le montant des impôts différés actifs résultant des déficits fiscaux reportables et des différences temporelles déductibles (voir notes B 22 et D 14 ) la valorisation des paiements conditionnels (voir notes B 3 et D 18 ) Les montants définitifs pourraient être différents de ces estimations B Synthèse des principes comptables significatifsB 1 PÉRIMÈTRE ET CRITÈRES DE CONSOLIDATIONConformément à IFRS 10 États financiers consolidés les états financiers consolidés du Groupe comprennent les comptes de toutes les entités que le Groupe contrôle directement ou indirectement quel que soit son niveau de participation dans les capitaux propres de ces entités Une entité est contrôlée dès lors que le Groupe détient le pouvoir sur cette entité est exposé à ou a droit à des rendements variables du fait de son implication dans cette entité et lorsqu il a la capacité d utiliser son pouvoir sur l entité pour influer sur le montant de ces rendements La détermination du contrôle prend en compte l existence de droits de vote potentiels s ils sont substantifs c est à dire s ils peuvent être exercés en temps utile lorsque les décisions sur les activités pertinentes de l entité doivent être prises Les entités consolidées du Groupe sont qualifiées de « filiales » Les entités que le Groupe contrôle par d autres moyens que des droits de vote sont qualifiées d « entités structurées consolidées » Le cas échéant les intérêts non contrôlants d une filiale sont évalués à la date d acquisition à hauteur de leur quote part de la juste valeur des actifs nets identifiés Conformément à IFRS 11 Partenariats Sanofi classe les partenariats accords sur lesquels Sanofi exerce un contrôle conjoint avec une ou plusieurs autres parties soit en activité conjointe pour laquelle le Groupe comptabilise ses actifs et ses passifs proportionnellement à ses droits et obligations y afférent soit en coentreprise comptabilisée selon la méthode de mise en équivalence Sanofi exerce un contrôle conjoint sur un partenariat lorsque les décisions concernant les activités pertinentes du partenariat requièrent le consentement unanime de Sanofi et des autres parties partageant le contrôle Sanofi exerce une influence notable sur une entreprise associée lorsqu elle détient le pouvoir de participer aux décisions de politiques financière et opérationnelle sans toutefois pouvoir contrôler ou exercer un contrôle conjoint sur ces politiques Les coentreprises sociétés sur lesquelles Sanofi exerce un contrôle conjoint et les entreprises associées sociétés sur lesquelles Sanofi exerce une influence notable sont consolidées selon la méthode de la mise en équivalence conformément à la norme IAS 28 Participations dans des entreprises associées et coentreprises Les transactions significatives réalisées entre les sociétés consolidées ainsi que les profits internes sont éliminés B 2 MÉTHODES DE CONVERSIONB 2 1 Comptabilisation des opérations en devises dans les comptes des sociétés consolidéesLes valeurs immobilisées et les stocks acquis en devises sont convertis en monnaie fonctionnelle aux cours de change en vigueur à la date d acquisition L ensemble des actifs et passifs monétaires libellés en devises est converti aux cours de change en vigueur à la date de clôture Les gains et pertes de change qui en résultent sont enregistrés en résultat toutefois les différences de change qui résultent de la conversion des avances capitalisables consenties entre filiales consolidées sont portées directement au poste Écarts de conversion dans les capitaux propres 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013201Sanofi Document de référence 2013B 2 2 Conversion des comptes des sociétés étrangèresLes états financiers consolidés du Groupe sont présentés en euros ( ) En application de la norme IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères chaque filiale du Groupe comptabilise ses opérations dans la monnaie la plus représentative de son environnement économique la monnaie fonctionnelle La conversion en euros de l ensemble des actifs et passifs est effectuée au cours de la monnaie fonctionnelle de la filiale étrangère en vigueur à la date de clôture du bilan la conversion des comptes de résultats est effectuée sur la base d un cours moyen pondéré de la période L écart de conversion qui en résulte est porté directement en capitaux propres dans l état consolidé du résultat global et n est repris en résultat qu au moment de la cession ou de la liquidation totale ou partielle de la filiale Dans le cadre des exemptions prévues par la norme IFRS 1 lors de la transition aux IFRS au 1er janvier 2004 le Groupe Sanofi a retenu l option consistant à annuler en contrepartie des capitaux propres tous les écarts de conversion cumulés relatifs à l ensemble des opérations à l étranger B 3 REGROUPEMENTS D ENTREPRISES ET TRANSACTIONS AVEC LES INTÉRÊTS NON CONTRÔLANTSB 3 1 Comptabilisation des regroupements d entreprises transactions avec les Intérêts Non Contrôlants perte de contrôleLes regroupements d entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l acquisition Lors d une acquisition les actifs et les passifs identifiables de l entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation d IFRS 3 Regroupements d entreprises sont comptabilisés à la juste valeur déterminée à la date d acquisition à l exception des actifs non courants classés comme actifs détenus en vue de la vente (qui sont comptabilisés à la juste valeur moins les coûts de sortie) et à l exception des actifs et passifs entrant dans les champs d application d IAS 12 Impôts sur le résultat et d IAS 19 Avantages du personnel Un passif de restructuration est comptabilisé en tant que passif de l entité acquise uniquement si celle ci a une obligation à la date d acquisition d effectuer cette restructuration Les regroupements d entreprises réalisés à compter du 1er janvier 2010 sont comptabilisés selon la normeIFRS 3 révisée Regroupements d entreprises et IAS 27 amendée États financiers consolidés et individuels L application de ces normes révisées est prospective Les règles comptables relatives aux regroupements d entreprises et aux transactions avec les intérêts non contrôlants comprennent notamment les éléments suivants Les frais d acquisition sont comptabilisés en charges à la date d acquisition dans le Résultat opérationnel Les contreparties éventuelles sont comptabilisées en capitaux propres lorsque le paiement prévoit la livraison d un nombre fixe d actions de l acquéreur Dans les autres cas elles sont comptabilisées en passifs liés à des regroupements d entreprises Les contreparties éventuelles sont comptabilisées dès la date d acquisition quelle que soit leur probabilité de paiement sur la base de leur juste valeur Si les compléments de prix ont été initialement comptabilisés en passifs leurs ajustements sont comptabilisés en résultat sur la ligne Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles sauf si ces ajustements interviennent dans un délai de 12 mois et sont liés à des faits et circonstances existants à la date d acquisition Pour les regroupements d entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 les ajustements ultérieurs de compléments de prix continuent à être comptabilisés selon la norme IFRS 3 avant révision c est à dire en contrepartie de l écart d acquisition Lors d une acquisition par étapes la participation antérieurement détenue est réévaluée à la juste valeur à la date de prise de contrôle L écart avec la valeur nette comptable est comptabilisé en résultat de même que les autres éléments du résultat global relatifs à la participation antérieure recyclables en résultat L écart d acquisition est calculé en prenant en compte la juste valeur de l entité acquise soit en totalité soit à hauteur de la quote part acquise ce choix est permis acquisition par acquisition L impact du rachat d intérêts non contrôlants dans une filiale déjà contrôlée et l impact de la cession d un pourcentage d intérêts sans perte de contrôle sont comptabilisés en capitaux propres Lors d une cession partielle avec perte de contrôle la participation conservée est réévaluée à la juste valeur à la date de perte de contrôle Le résultat de cession comprend l impact de cette réévaluation et les éléments comptabilisés en capitaux propres devant être recyclés en résultat Les modifications de valeur des actifs et passifs relatifs à des acquisitions comptabilisées sur une base provisoire (en raison de l absence de résultat d expertises ou d analyses complémentaires) sont comptabilisées comme un ajustement rétrospectif de l écart d acquisition si elles interviennent dans la période de douze mois à compter de la date d acquisition Au delà de ce délai les effets sont constatés directement en résultat sauf s ils correspondent à des corrections d erreurs 202Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013 Dans le cadre des exemptions prévues par la norme IFRS 1 lors de la transition aux IFRS au 1er janvier 2004 le Groupe Sanofi a choisi de ne pas retraiter selon IFRS 3 les regroupements d entreprises réalisés avant la date de transition Cette exemption concerne en particulier le regroupement de Sanofi et de Synthélabo qui est intervenu en 1999 L allocation du prix d acquisition est effectuée sous la responsabilité de la Direction avec l assistance d un évaluateur indépendant pour les acquisitions majeures Par ailleurs la norme IFRS 3 révisée ne précise pas le traitement comptable d une contrepartie éventuelle liée à un regroupement d entreprises réalisé par une entité préalablement à la date de prise de contrôle de cette entité et comptabilisée au passif dans son bilan Le traitement comptable appliqué par le Groupe à ce passif est le suivant évaluation à la juste valeur à la date d acquisition dans le compte Passifs liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlants et variations ultérieures comptabilisées en résultat Ce traitement est cohérent avec le traitement des compléments de prix éventuels de l acquéreur B 3 2 Écarts d acquisition La différence entre le coût d une acquisition et la part du Groupe dans la juste valeur des actifs et des passifs identifiables de l entité acquise est constatée en écart d acquisition à la date du regroupement d entreprises L écart d acquisition résultant de l acquisition d une filiale est spécifiquement identifié parmi les actifs incorporels enÉcarts d acquisition alors que l écart d acquisition provenant de l acquisition de sociétés mises en équivalence est enregistré dans la ligne Participationsdans des sociétés mises en équivalence Les écarts d acquisition relatifs aux entités étrangères acquises sont évalués dans la monnaie fonctionnelle de ces entités et convertis en euros au cours en vigueur à la date du bilan Les écarts d acquisition sont comptabilisés à leur coût initial diminué le cas échéant du cumul des pertes de valeur conformément à IAS 36 Dépréciation d actifs (voir note B 6 ) Les écarts d acquisition font l objet de tests de dépréciation réalisés annuellement pour chaque unité génératrice de trésorerie (UGT) ou dès lors que des événements ou des circonstances indiquent qu ils ont pu se déprécier De tels événements ou circonstances existent lorsque des modifications significatives interviennent remettant en cause de manière durable la substance de l investissement initial B 4 AUTRES ACTIFS INCORPORELS Les autres actifs incorporels sont initialement évalués à leur coût d acquisition ou à leur coût de production pour le Groupe comprenant tous les coûts directement attribuables à la préparation de leur utilisation ou à leur juste valeur à la date des regroupements d entreprises Ils sont amortis linéairement selon leur durée d utilité La durée d utilité des autres actifs incorporels fait l objet d une revue lors de chaque arrêté Le cas échéant l incidence des modifications de celle ci est comptabilisée de manière prospective comme un changement d estimation comptable L amortissement des autres actifs incorporels est enregistré dans le compte de résultat sur la ligne Amortissements des incorporels à l exception de l amortissement des logiciels acquis ou développés en interne qui est constaté sur les différentes lignes fonctionnelles du compte de résultat selon leur nature Le Groupe ne dispose pas d autres actifs incorporels dont la durée d utilité est indéterminée Les autres actifs incorporels sont comptabilisés à leur coût diminué du cumul des amortissements et le cas échéant du cumul des pertes de valeur en application d IAS 36 (voir note B 6 ) B 4 1 Recherche et développement hors regroupements d entreprisesTravaux de recherche et de développement réalisés en interne Selon IAS 38 les frais de développement internes sont comptabilisés en immobilisations incorporelles uniquement si les six critères suivants sont satisfaits a) faisabilité technique nécessaire à l achèvement du projet de développement b) intention du Groupe d achever le projet c) capacité de celui ci d utiliser cet actif incorporel d) démonstration de la probabilité d avantages économiques futurs attachés à l actif e) disponibilité de ressources techniques financières et autres afin d achever le projet et f) évaluation fiable des dépenses de développement En raison des risques et incertitudes liés aux autorisations réglementaires et au processus de recherche et de développement les six critères d immobilisation ne sont pas réputés remplis avant l obtention de l autorisation de mise sur le marché des médicaments (AMM) en règle générale Par conséquent les frais de développement internes intervenant avant l obtention de l AMM principalement composés des coûts des études cliniques sont généralement comptabilisés en charges sur la ligne Frais de recherche et développement dès lors qu ils sont encourus 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013203Sanofi Document de référence 2013Certains frais de développement industriel tels que les frais liés au développement de voies de synthèse de seconde génération sont des coûts engagés après l obtention de l AMM dans le but d améliorer le processus industriel relatif à un principe actif Dans la mesure où l on considère que les six critères prévus par la norme IAS 38 sont satisfaits ces frais sont inscrits à l actif sur la ligne Autres actifs incorporels dès lors qu ils sont encourus De même certaines études cliniques telles que celles en vue d obtenir une extension géographique pour une molécule ayant déjà obtenu l autorisation de mise sur le marché sur un marché majeur peuvent dans certains cas remplir les six critères d immobilisation d IAS 38 ces frais sont alors inscrits à l actif sur la ligneAutres actifs incorporels dès lors qu ils sont encourus Recherche et développement acquis séparémentLes paiements effectués pour l acquisition séparée de travaux de recherche et développement sont comptabilisés en tant qu Autres Actifs incorporels dès lors qu ils répondent à la définition d une immobilisation incorporelle c est à dire dès lors qu il s agit d une ressource contrôlée dont le Groupe attend des avantages économiques futurs et qui est identifiable c est à dire séparable ou résultant de droits contractuels ou légaux En application du paragraphe 25 de la norme IAS 38 le premier critère de comptabilisation relatif à la probabilité des avantages économiques futurs générés par l immobilisation incorporelle est présumé atteint pour les travaux de recherche et développement lorsqu ils sont acquis séparément S agissant de paiements dont les montants sont déterminés le second critère de comptabilisation relatif à l évaluation fiable de l actif est également satisfait Dans ce cadre les montants versés à des tiers sous forme de paiement initial ou de paiements d étapes relatifs à des spécialités pharmaceutiques n ayant pas encore obtenu d autorisation de mise sur le marché sont comptabilisés à l actif Ces droits sont amortis linéairement à partir de l obtention de l autorisation de mise sur le marché sur leur durée d utilité Les versements liés à des accords de recherche et développement portant sur l accès à des technologies ou à des bases de données ainsi que les paiements concernant l acquisition de dossiers génériques sont également immobilisés Ils sont amortis sur la durée d utilité de l actif incorporel Les accords de sous traitance et les dépenses au titre de contrats de services de recherche et de développement ou les paiements relatifs à des collaborations continues en matière de recherche et développement mais qui demeurent indépendants du résultat de ces dernières sont comptabilisés en charges tout au long des périodes au cours desquelles les services sont reçus B 4 2 Autres actifs incorporels hors regroupements d entreprisesLes licences autres que celles relatives à des spécialités pharmaceutiques ou à des projets de recherche notamment les licences de logiciels sont immobilisées sur la base du coût d acquisition comprenant les coûts directement attribuables à la préparation de l utilisation des logiciels Les licences de logiciels sont amorties linéairement sur leur durée d utilité pour le Groupe (trois à cinq années) Les coûts de développement des logiciels développés en interne relatifs à la création ou à l amélioration de ces derniers sont immobilisés dès lors que les critères de comptabilisation de la norme IAS 38 sont respectés Ils sont amortis linéairement sur la durée d utilité des logiciels dès lors qu ils sont prêts à être utilisés B 4 3 Autres actifs incorporels acquis dans le cadre des regroupements d entreprisesDans le cadre des regroupements d entreprises les autres actifs incorporels acquis relatifs à des travaux de recherche et développement en cours et à des produits commercialisés qui peuvent être évalués de manière fiable sont identifiés séparément de l écart d acquisition évalués à la juste valeur et constatés dans les Autresactifs incorporelsconformément aux normes IFRS 3 Regroupements d entreprises et IAS 38 Immobilisations incorporelles Un passif d impôts différés y afférent est également constaté en cas de différence temporelle déductible ou imposable Les travaux de recherche et développement en cours lors de l acquisition sont amortis linéairement sur leur durée d utilité à partir de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Les droits sur les produits commercialisés par le Groupe sont amortis linéairement sur leur durée d utilité La durée d utilité est déterminée sur la base des prévisions de flux de trésorerie qui prennent en compte entre autres la période de protection des brevets sous jacents B 5 IMMOBILISATIONS CORPORELLESLes immobilisations corporelles sont initialement évaluées et enregistrées à leur coût d acquisition pour le Groupe comprenant tous les coûts directement attribuables à la préparation de leur utilisation ou à leur juste valeur à la date des regroupements d entreprises Les immobilisations corporelles sont reconnues en utilisant l approche par composant Selon celle ci chaque composant d une immobilisation corporelle ayant un coût significatif par rapport au coût total de l immobilisation et une durée d utilité différente des autres composants doit être amorti séparément Par la suite les immobilisations corporelles sont constatées à leur coût diminué du cumul des amortissements et le cas échéant du cumul des pertes de valeur sauf pour les terrains qui sont comptabilisés au coût minoré des pertes de valeur 204Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Les coûts ultérieurs ne sont pas comptabilisés en tant qu actifs sauf s il est probable que des avantages économiques futurs associés à ces derniers iront au Groupe et que ces coûts peuvent être évalués de façon fiable Les coûts d entretien courant des immobilisations corporelles sont constatés dans le résultat au cours de la période où ils sont encourus Les coûts d emprunts relatifs au financement d immobilisations corporelles sont capitalisés dans le coût d acquisition des immobilisations corporelles pour la part encourue au cours de la période de construction Les subventions publiques liées à des actifs non courants sont constatées en déduction de la valeur d acquisition des immobilisations correspondantes Conformément à IAS 17 Contrats de location les immobilisations prises en location sont comptabilisées à l actif du bilan assorties d une dette au passif lorsque les conditions des contrats sont telles que ces derniers sont qualifiés de contrats de location financement c est à dire qu ils transfèrent substantiellement au Groupe les risques et avantages attachés à la propriété du bien De telles immobilisations sont présentées à l actif à la juste valeur des biens loués ou si celle ci est inférieure à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location Elles sont amorties sur la période la plus courte entre la durée d utilité et la durée des contrats Le montant amortissable des immobilisations corporelles est amorti selon le mode linéaire sur les durées d utilité en tenant compte des valeurs résiduelles En général la durée d utilité correspond à la durée de vie économique des actifs immobilisés Les durées d utilité des immobilisations corporelles sont les suivantes Constructions15 à 40 ansAgencements10 à 20 ansMatériel et outillage5 à 15 ansAutres immobilisations corporelles3 à 15 ansLa durée d utilité et la valeur résiduelle des immobilisations corporelles font l objet d une revue annuelle Le cas échéant l incidence des modifications de durée d utilité ou de valeur résiduelle est comptabilisée de manière prospective comme un changement d estimation comptable Les amortissements des immobilisations corporelles sont constatés dans les différentes lignes fonctionnelles du compte de résultat B 6 DÉPRÉCIATION DES ACTIFS CORPORELS ET INCORPORELS ET DES PARTICIPATIONS DANS DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCEB 6 1 Pertes de valeur sur actifs corporels et incorporelsConformément à la norme IAS 36 Dépréciation d actifs les actifs générant des flux de trésorerie propres et les actifs inclus dans des unités génératrices de trésorerie (UGT) font l objet d un test de dépréciation lorsque des événements ou des circonstances nouvelles indiquent que les actifs ou les UGT pourraient avoir subi une perte de valeur Une UGT est le plus petit groupe identifiable d actifs qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d autres actifs ou groupes d actifs IAS 36 précise que chaque UGT à laquelle l écart d acquisition est affecté doit représenter le niveau le plus bas auquel l écart d acquisition est suivi pour des besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu un secteur opérationnel déterminé selon IFRS 8 Secteurs opérationnels avant application des critères de regroupement d IFRS 8 De ce fait les UGT utilisées par le Groupe dans le cadre des tests de dépréciation des écarts d acquisition correspondent au croisement secteur zone géographique L examen d indicateurs quantitatifs et qualitatifs dont les principaux sont des indicateurs relatifs au développement du portefeuille de recherche et développement à la pharmacovigilance aux litiges relatifs aux brevets et à l arrivée de produits concurrents est effectué à chaque date d arrêté S il existe une indication interne ou externe de perte de valeur le Groupe évalue la valeur recouvrable de l actif ou de l UGT concernée Les autres actifs incorporels qui ne sont pas disponibles à l utilisation (tels que les travaux en cours de recherche et développement immobilisés) ainsi que les UGT incluant un écart d acquisition sont soumis à un test de dépréciation chaque année indépendamment de tout indicateur de dépréciation et plus fréquemment dès lors qu un événement ou une circonstance laisse à penser qu ils pourraient avoir perdu de la valeur Ces immobilisations ne sont pas amorties En cas d existence d une indication interne ou externe de perte de valeur le Groupe évalue la valeur recouvrable de l actif concerné et comptabilise une perte de valeur lorsque la valeur comptable de l actif excède sa valeur recouvrable La valeur recouvrable de l actif est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur nette des frais de cession et sa valeur d utilité Afin de déterminer la valeur d utilité le Groupe s appuie sur des estimations de flux de trésorerie 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013205Sanofi Document de référence 2013futurs générés par l actif ou l UGT établis selon les mêmes méthodes que celles utilisées pour les évaluations initiales en fonction des plans à moyen terme Pour les écarts d acquisition l estimation des flux de trésorerie futurs repose sur un plan stratégique à cinq ans une extrapolation de ces flux de trésorerie au delà du plan et une valeur terminale Pour les autres actifs incorporels cette période s appuie sur la durée de vie économique de l actif concerné Les flux de trésorerie estimés sont actualisés en retenant des taux du marché à long terme qui reflètent les meilleures estimations par Sanofi de la valeur temps de l argent des risques spécifiques des actifs ou UGT ainsi que de la situation économique des zones géographiques dans lesquelles s exerce l activité attachée à ces actifs ou UGT Dans certains cas les actifs et les passifs non attribuables directement sont affectés aux unités génératrices de trésorerie sur une base raisonnable et cohérente avec l affectation des écarts d acquisition correspondants Les pertes de valeur sur actifs incorporels sont comptabilisées sur la ligne Dépréciations des incorporels dans le compte de résultat B 6 2 Dépréciation des participations dans des sociétés mises en équivalenceConformément à la norme IAS 28 Participations dans des entreprises associées le Groupe applique les critères d IAS 39 Instruments financiers comptabilisation et évaluation (voir note B 8 2 ) pour déterminer si les participations dans les sociétés mises en équivalence (SME) ont pu perdre de la valeur Si tel est le cas le montant de cette perte de valeur est déterminé en appliquant la norme IAS 36 (voir note B 6 1 ) et enregistré sur la ligne Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence B 6 3 Reprise de pertes de valeur sur actifs corporels et incorporels et sur participations dans des sociétés mises en équivalenceÀ chaque date d arrêté le Groupe apprécie également si des événements ou des circonstances nouvelles indiquent qu une perte de valeur comptabilisée au cours de périodes antérieures pour un actif autre qu un écart d acquisition ou pour des participations dans des sociétés mises en équivalence est susceptible d être reprise Dans ce cas lorsque la valeur recouvrable déterminée sur la base des nouvelles estimations excède la valeur nette comptable de l actif concerné le Groupe effectue une reprise de perte de valeur dans la limite de la valeur nette comptable qui aurait été déterminée en l absence de toute dépréciation Les reprises de perte de valeur sur autres actifs incorporels sont comptabilisées sur la ligne Dépréciations des incorporels dans le compte de résultat les reprises relatives à des participations dans des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées sur la ligne Quote partdu résultat net des sociétés mises en équivalence Lesdépréciations des écarts d acquisition lorsqu elles sont constatées ne sont jamais reprises sauf lorsque ces écarts d acquisition font partie du montant des participations dans des sociétés mises en équivalence B 7 ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS OU ÉCHANGÉS ET PASSIFS RELATIFS AUX ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS OU ÉCHANGÉSConformément à la norme IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées un actif non courant ou un groupe d actifs doit être classé en actifs destinés à être cédés au bilan si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d une cession plutôt que par son utilisation continue Au sens de la norme le terme cession recouvre les ventes et les échanges contre d autres actifs L actif non courant ou le groupe d actifs destinés à être cédés doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel sous réserve uniquement des conditions qui sont habituelles et coutumières dans le cadre de la vente de tels actifs la cession devant être hautement probable Les critères à prendre en compte pour apprécier le caractère hautement probable sont notamment les suivants un plan de cession doit avoir été engagé par un niveau de direction approprié un programme actif pour trouver un acquéreur et finaliser le plan doit avoir été lancé l actif doit être activement commercialisé en vue de la vente à un prix qui est raisonnable par rapport à sa juste valeur actuelle la cession doit de façon prévisible être conclue dans les 12 mois à compter du reclassement en actifs destinés à être cédés ou échangés les mesures nécessaires pour finaliser le plan doivent indiquer qu il est improbable que des changements notables soient apportés au plan ou que celui ci soit retiré Avant leur reclassement dans la catégorie Actifs destinés à être cédés ou échangés l actif non courant ou les actifs et passifs du groupe d actifs sont évalués selon les normes qui leur sont applicables À la suite de leur reclassement dans la catégorie Actifsdestinés à être cédés ou échangés l actif non courant ou le groupe d actifs est évalué au montant le plus faible entre sa valeur nette comptable et sa juste valeur diminuée des coûts de cession une perte de valeur étant constatée le cas échéant Le reclassement d un actif non courant 206Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013comme destiné à être cédé ou échangé entraîne l arrêt des amortissements pour cet actif Dans le cas d une cession entraînant une perte de contrôle l ensemble des actifs et passifs de la filiale sont classés en actifs ou passifs « détenus en vue de la vente » sur les lignes du bilan Actifs destinés à être cédés ou échangésetPassifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés dès lors que la cession répond aux critères de classement d IFRS 5 Le résultat net relatif à un groupe d actifs destinés à être cédés doit être présenté sur une ligne distincte du compte de résultat pour l exercice en cours et les périodes comparatives présentées dès lors que ce groupe d actifs représente une ligne d activité ou une région géographique principale et distincte ou fait partie d un plan unique et coordonné pour se séparer d une ligne d activité ou d une région géographique principale et distincte ou est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente Des événements ou circonstances indépendants du contrôle du Groupe peuvent conduire à étendre la période nécessaire pour finaliser la cession ou l échange au delà d un an sans remettre en cause le classement de l actif (ou du groupe) dans la catégorie Actifs destinés à être cédés ou échangés si le Groupe peut démontrer qu il reste engagé à réaliser le plan de cession ou d échange Enfin en cas de modifications apportées à un plan de cession mettant fin au classement de l actif comme détenu en vue de la vente les dispositions d IFRS 5 sont les suivantes Les actifs et passifs précédemment classés en actifs et passifs destinés à être cédés sont reclassés sur les lignes appropriées du bilan sans retraitement des périodes comparatives Chacun de ces actifs est évalué au montant le plus bas entre a) sa valeur comptable avant le classement de l actif comme destiné à être cédé ajustée de tout amortissement ou réévaluation qui aurait été comptabilisé si l actif n avait pas été reclassé comme destiné à être cédé et b) sa valeur recouvrable à la date du reclassement Le montant lié au rattrapage des amortissements et dépréciations non constatés pendant la période de classement des actifs non courants en actifs destinés à être cédés est présenté sur la même ligne du compte de résultat que celle dédiée aux pertes de valeurs éventuellement constatées lors d un reclassement d actifs en actifs destinés à être cédés et aux résultats de cession de ces actifs Dans le compte de résultat consolidé ces impacts sont présentés sur la ligneAutres gains et pertes litiges Le résultat de l activité précédemment considérée comme destinée à être abandonnée ou échangée présenté sur une ligne spécifique du compte de résultat doit être reclassé et inclus dans le résultat des opérations poursuivies pour toutes les périodes présentées De plus les éléments de l information sectorielle fournis en annexe en application de la norme IFRS 8 Secteurs opérationnels et relatifs au compte de résultat et au tableau de flux de trésorerie (acquisitions d actifs non courants) doivent également être retraités pour toutes les périodes précédentes présentées B 8 INSTRUMENTS FINANCIERSB 8 1 Actifs financiers non dérivésConformément aux normes IAS 39 Instruments financiers comptabilisation et évaluation et IAS 32 Instruments financiers présentation Sanofi a adopté la classification présentée ci après pour les actifs financiers non dérivés en fonction de leur nature et sur la base de l objectif retenu par la Direction à la date de leur comptabilisation initiale (excepté pour les actifs existants à la date de transition et reclassés à cette date conformément à la norme IFRS 1) La désignation et le classement de ces actifs financiers sont par la suite revus à chaque date d arrêté Les actifs financiers non dérivés sont comptabilisés à la date à laquelle Sanofi devient partie prenante dans les dispositions contractuelles de tels actifs Lors de la comptabilisation initiale les actifs financiers sont évalués à leur juste valeur majorée des coûts directs de transaction lorsque ces actifs ne sont pas classés en tant qu actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat Le classement la présentation et l évaluation ultérieure des actifs financiers non dérivés s analysent comme suit Actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultatCes actifs sont classés au bilan sous les rubriques Actifsfinanciers non courants Actifs financiers courants etTrésorerie et équivalents de trésorerie Les actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat comprennent les actifs détenus à des fins de transaction (actifs financiers acquis dans le but principal d une revente à court terme généralement sur une période de moins de 12 mois) et les instruments financiers désignés comme étant évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat dès leur comptabilisation initiale conformément aux conditions d application de l option juste valeur Ces actifs financiers sont comptabilisés à leur juste valeur sans déduction des coûts de transaction qui pourraient être encourus lors de leur vente Les gains et pertes réalisés ou latents liés au changement de la juste valeur de ces 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013207Sanofi Document de référence 2013actifs sont inscrits au compte de résultat en Produitsfinanciers ou Charges financières Les gains et pertes de change réalisés ou latents sur des actifs financiers en devises autres que l euro sont inscrits au compte de résultat sous la rubrique Produitsfinanciers ou Charges financières Actifs financiers disponibles à la venteLes actifs financiers disponibles à la vente sont des actifs financiers non dérivés qui ont été désignés comme tels par la Direction ou qui ne sont pas classés dans les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat » « Placements détenus jusqu à leur échéance » ou « Prêts et créances » Cette catégorie inclut les participations dans des sociétés cotées ou non autres que les participations dans les sociétés mises en équivalence et les coentreprises que la Direction a l intention de conserver à long terme Ces participations sont classées en actifs financiers sous la rubrique Actifsfinanciers non courants Les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à leur juste valeur sans déduction des coûts de transaction qui pourraient être encourus lors de leur vente Les gains et pertes résultant du changement de la juste valeur de ces actifs y compris les gains et pertes de change latents sont constatés directement en capitaux propres dans l état consolidé du résultat global dans la période au cours de laquelle ils interviennent à l exception des pertes de valeur et des gains et pertes de change relatifs aux instruments de dettes Lorsque ces actifs financiers sont décomptabilisés ou lorsqu une perte de valeur est constatée les gains et pertes cumulés précédemment constatés en capitaux propres sont recyclés dans le compte de résultat de la période sous la rubriqueProduits financiers ou Charges financières Lorsque le Groupe est en droit de recevoir un paiement les produits d intérêts ou les dividendes liés aux instruments de capitaux propres sont enregistrés dans le compte de résultat en Produits financiers Les actifs financiers disponibles à la vente représentant des participations dans des sociétés n ayant pas de cotation sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être déterminée de façon fiable sont évalués à leur coût d acquisition et font l objet d une dépréciation en cas d indication objective de perte de valeur Les gains et pertes de change réalisés sont inscrits au compte de résultat sous la rubrique Produits financiersouCharges financières Placements détenus jusqu à leur échéanceLes placements détenus jusqu à leur échéance sont des actifs financiers non dérivés assortis de paiements déterminés ou déterminables et d une échéance fixe que le Groupe a la ferme intention et la capacité de conserver jusqu à leur échéance Ces placements sont évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d intérêt effectif Sanofi n a détenu aucun placement entrant dans cette catégorie au cours des exercices clos aux 31 décembre 2013 2012 et 2011 Prêts et créancesLes prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif Ils sont présentés en actifs courants sous la rubrique Autres actifs courants pour les prêts et la rubrique Clients et comptes rattachés pour les créances clients Lorsque l échéance est supérieure à 12 mois les prêts sont classés en prêts et avances à long terme sous la rubrique Actifs financiers non courants Ces actifs financiers sont évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d intérêt effectif Les gains et pertes de change réalisés et latents sont inscrits au compte de résultat en Produits financiers ou Charges financières B 8 2 Dépréciation des actifs financiers non dérivésLes indicateurs de perte de valeur sont examinés pour l ensemble des actifs financiers non dérivés à chaque date d arrêté Ces indicateurs comprennent des éléments tels que des manquements aux paiements contractuels des difficultés financières significatives de l émetteur ou du débiteur une probabilité de faillite ou une baisse prolongée ou significative du cours de bourse Une perte de valeur est constatée au compte de résultat s il existe une indication objective de dépréciation résultant d un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l actif (un « événement générateur de pertes ») et que cet événement a un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l actif financier ou du groupe d actifs financiers qui peut être estimé de façon fiable La perte de valeur des prêts et créances qui sont comptabilisés à leur coût amorti est égale à la différence entre la valeur comptable des actifs et la valeur des flux de trésorerie futurs estimés actualisés au taux d intérêt effectif d origine Concernant les actifs financiers disponibles à la vente les pertes cumulées précédemment constatées directement en capitaux propres sont comptabilisées au compte de résultat lorsqu une perte de valeur est identifiée Le montant comptabilisé en résultat correspond alors à la différence entre le coût d acquisition (net de tout remboursement en principal et de tout amortissement) et la juste valeur à la date de dépréciation diminuée de toute perte de valeur précédemment constatée au compte de résultat La dépréciation des titres de sociétés qui n ont pas de cotation sur un marché actif et qui sont valorisés à leur coût correspond à la différence entre la valeur comptable de ces titres et la valeur des flux de trésorerie futurs 208Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013estimés actualisés au taux d intérêt courant du marché pour des actifs financiers similaires Les pertes de valeur sur les prêts sont constatées sous la rubriqueCharges financières du compte de résultat Les pertes de valeur sur les créances clients sont comptabilisées sous la rubrique Frais commerciaux et généraux du compte de résultat Les pertes de valeur sur les titres de sociétés qui n ont pas de cotation sur un marché actif et qui sont valorisés à leur coût ainsi que sur les instruments de capitaux propres classés en actifs financiers disponibles à la vente ne peuvent pas être reprises par le compte de résultat B 8 3 Instruments dérivésLes instruments dérivés qui ne sont pas qualifiés en comptabilité de couverture sont initialement et ultérieurement évalués à leur juste valeur et tous les changements de juste valeur sont comptabilisés au compte de résultat en Autres produits d exploitation ou en Produits financiersouCharges financières selon la nature du sous jacent économique dont ils assurent la couverture Les instruments dérivés qui sont qualifiés en comptabilité de couverture sont évalués conformément aux critères de la comptabilité de couverture de la norme IAS 39 (voir note B 8 4 ) La norme IFRS 13 Evaluation de la juste valeur requiert de tenir compte du risque de contrepartie dans l évaluation de la juste valeur des instruments financiers Ce risque est évalué à partir de données statistiques publiques observables Règles de compensationPour qu un actif et un passif financier puissent être présentés sur une base nette au bilan selon la norme IAS 32 il faut qu il y ait a) existence d un droit juridiquement exécutoire de compenser et b) l intention soit de régler le montant net soit de réaliser l actif et de régler le passif simultanément Par ailleurs IFRS 7 Instruments financiers informations à fournir requiert que le détail des compensations effectuées au titre d IAS 32 ainsi que les transactions pour lesquelles seul le critère a) existe c est à dire les compensations potentielles telles que celles prévues dans les accords de close out netting (compensation des positions uniquement en cas de défaut tel que prévu dans le standard ISDA) soit présenté dans un tableau dans les notes aux états financiers B 8 4 Opérations de couvertureLes opérations de couverture s effectuent en ayant recours à des instruments financiers dérivés dont les variations de juste valeur ont pour but de compenser l exposition des éléments couverts à ces mêmes variations Dans le cadre de sa politique de gestion globale des risques de taux et de change le Groupe a conclu un certain nombre de transactions impliquant la mise en place d instruments dérivés Les instruments dérivés utilisés par le Groupe dans le cadre de sa politique de couverture peuvent notamment comprendre des contrats de change à terme des options sur des devises étrangères ainsi que des contrats de swaps et d options de taux d intérêt Des instruments financiers dérivés sont désignés comme instruments de couverture et sont comptabilisés selon les principes de la comptabilité de couverture dès lors a) qu il existe une désignation et une documentation formalisées décrivant la relation de couverture ainsi que l objectif de la Direction en matière de gestion des risques et de stratégie de couverture à l initiation de l opération b) que la Direction s attend à ce que la couverture soit hautement efficace dans la compensation des risques c) que les transactions prévues faisant l objet de la couverture sont hautement probables et comportent une exposition aux variations de flux de trésorerie qui pourrait in fine affecter le compte de résultat d) que l efficacité de la couverture peut être mesurée de façon fiable et e) que l efficacité de la couverture est évaluée de façon continue et que la couverture est déterminée comme hautement efficace durant toute la durée de la couverture Ces critères sont appliqués lorsque le Groupe a recours à des instruments dérivés désignés comme instruments de couverture de juste valeur de flux de trésorerie ou comme instruments de couverture d investissements nets à l étranger Couverture de juste valeurUne couverture de juste valeur est une couverture de l exposition aux variations de la juste valeur d un actif ou d un passif comptabilisé ou d un engagement ferme non comptabilisé pouvant affecter le résultat Les variations de la juste valeur de l instrument de couverture et les variations de la juste valeur de l élément couvert attribuables au risque identifié sont comptabilisées au compte de résultat sous la rubrique Autres produits d exploitation pour les opérations de couverture relatives aux activités opérationnelles et sous la rubrique ProduitsfinanciersouCharges financières pour les opérations de couverture liées aux activités d investissement et de financement Couverture de flux de trésorerieUne couverture de flux de trésorerie est une couverture de l exposition aux variations des flux de trésorerie qui sont attribuables à un risque spécifique associé à un actif ou un passif comptabilisé ou à une transaction prévue hautement probable et qui pourraient affecter le résultat Les variations de la juste valeur de l instrument de couverture sont constatées directement en capitaux propres dans l état consolidé du résultat global pour ce qui concerne la partie efficace de la relation de couverture Les variations de la juste valeur relatives à la partie inefficace de la couverture sont constatées au compte de 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013209Sanofi Document de référence 2013résultat sous la rubrique Autres produits d exploitationpour la couverture des éléments relatifs aux activités opérationnelles et sous la rubrique Produits financiers ou Charges financières pour la couverture des éléments liés aux activités d investissement et de financement Les variations cumulées de la juste valeur de l instrument de couverture précédemment comptabilisées en capitaux propres sont recyclées dans le compte de résultat lorsque la transaction couverte affecte ce dernier Les gains et pertes ainsi transférés sont comptabilisés dans les Autres produits d exploitation pour la couverture des activités opérationnelles et dans les Produits financiersouCharges financières pour la couverture des activités d investissement et de financement Lorsque la transaction prévue se traduit par la comptabilisation d un actif ou d un passif non financier les variations cumulées de la juste valeur de l instrument de couverture précédemment enregistrées en capitaux propres sont intégrées dans l évaluation initiale de l actif ou du passif concerné Lorsque l instrument de couverture prend fin les gains ou pertes cumulés précédemment comptabilisés en capitaux propres sont conservés dans les capitaux propres et ne sont recyclés au compte de résultat que lorsque la transaction prévue est effectivement réalisée Toutefois lorsque le Groupe ne s attend plus à la réalisation de la transaction prévue les gains et pertes cumulés précédemment constatés en capitaux propres sont immédiatement comptabilisés en résultat Couverture de change d investissements nets à l étrangerDans le cas d une couverture de change d un investissement net à l étranger les variations de la juste valeur de l instrument de couverture sont comptabilisées directement en capitaux propres dans l état consolidé du résultat global pour ce qui concerne la partie efficace de la relation de couverture tandis que les variations de la juste valeur relative à la partie inefficace de la couverture sont constatées au compte de résultat sous la rubrique Produits financiers ou Charges financières Lorsquel entité étrangère est cédée les variations de la juste valeur de l instrument de couverture précédemment comptabilisées en capitaux propres sont transférées au compte de résultat sous la rubrique Produits financiers ou Charges financières Interruption de la comptabilité de couvertureLa comptabilité de couverture est interrompue lorsque l instrument de couverture arrive à maturité ou est cédé résilié ou exercé lorsque la couverture ne satisfait plus aux critères de la comptabilité de couverture lorsque le Groupe met fin à la désignation en tant que couverture ou lorsque la Direction ne s attend plus à la réalisation de la transaction prévue B 8 5 Passifs financiers non dérivésEmprunts et dettes financièresLes emprunts bancaires et les instruments de dette sont évalués initialement à la juste valeur de la contrepartie reçue diminuée des coûts de transaction directement attribuables à l opération Par la suite ils sont évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d intérêt effectif Tous les frais relatifs à l émission d emprunts ou d obligations ainsi que toute différence entre les produits d émission nets des coûts de transaction et la valeur de remboursement sont constatés au compte de résultat en Charges financières sur la durée de vie des emprunts selon la méthode du taux d intérêt effectif Passifs liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlantsLes passifs liés à des regroupements d entreprises et à des Intérêts Non Contrôlants sont décomposés en part courante et part non courante Ces lignes enregistrent les contreparties éventuelles (compléments de prix) liées à des regroupements d entreprises selon les modalités décrites dans la note B 3 1 ainsi que la juste valeur des options de vente (puts) accordées aux Intérêts Non Contrôlants Les ajustements de la juste valeur des options de vente accordées aux Intérêts Non Contrôlants sont comptabilisés en contrepartie des capitaux propres Autres passifs financiers non dérivésLes autres passifs financiers non dérivés comprennent les dettes fournisseurs Les dettes fournisseurs sont évaluées à leur juste valeur lors de leur comptabilisation initiale qui dans la plupart des cas correspond à la valeur nominale puis au coût amorti B 8 6 Juste valeur des instruments financiersLes informations requises par IFRS 13 relatives à la juste valeur des principaux actifs et passifs financiers présentés au bilan et dans les notes annexes du Groupe ainsi que les niveaux de hiérarchie de ces intruments sont présentés dans la note D 16 Les informations requises par IFRS 13 relatives à la sensibilité des justes valeurs de niveau 3 sont présentées dans la note D 18 210Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Le tableau ci dessous présente les informations requises par IFRS 7 relatives aux principes d évaluation utilisés pour valoriser les instruments financiers NoteInstrument financierPrincipe devalorisationPrincipe de détermination de la juste valeurModèle devalorisationDonnées de marchéCours dechangeTauxd intérêtVolatilitésD 7 Actifs financiers disponibles à la vente (titres de capitaux propres cotés)Juste valeurCours de bourseN AD 7 Actifs financiers disponibles à la vente (titres de dettes non cotés)Juste valeurValeur actuelle des fluxN AMid swap + z spread d obligations de risque et de maturité comparablesN AD 7 Prêts et avances à long termeCoût amortiLe coût amorti des prêts et avances à long terme ne présente pas à la date de clôture d écart significatif par rapport à leur juste valeur D 7 Actifs financiers comptabilisés selon l option juste valeur (1)Juste valeurValeur de marché (valeur liquidative)N AD 20 Contrats à terme sur les devisesJuste valeurValeur actuelle des flux de trésorerie futursFixingsBCE< 1 an Mid Money Market> 1 an Mid ZeroCouponN AD 20 Options sur les devisesJuste valeurOptions sans barrière Garman & Kohlhagen Options avec barrière Merton Reiner & RubinsteinFixingsBCE< 1 an Mid Money Market> 1 an Mid ZeroCouponMid à la monnaieD 20 Swaps de taux d intérêtsJuste valeurValeur actuelle des flux de trésorerie futursN A< 1 an Mid Money Market et futures de taux LIFFE > 1 an Mid Zero CouponN AD 20 Cross currency swapsJuste valeurValeur actuelle des flux de trésorerie futursFixingsBCE< 1 an Mid Money Market et futures de taux LIFFE > 1 an Mid Zero CouponN AD 13 Parts d OPCVMJuste valeurValeur de marché (valeur liquidative)N AD 13 Titres de créances négociables billets de trésorerie dépôts à vue et dépôts à termeCoût amortiS agissant d instruments de durée inférieure à 3 mois le coût amorti constitue une approximation acceptable de la juste valeur indiquée dans les notes annexes aux comptes consolidés D 17 Dettes financièresCoût amorti (2)S agissant des dettes financières de durée inférieure à 3 mois le coût amorti constitue une approximation acceptable de la juste valeur indiquée dans les notes annexes aux comptes consolidés S agissant des dettes financières de durée supérieure à 3 mois la juste valeur indiquée dans les notes annexes aux comptes consolidés est déterminée soit par référence aux cotations à la date d arrêté des comptes (pour les instruments cotés) soit par actualisation des flux futurs résiduels sur la base des données de marché observables à cette date (pour les instruments non cotés) D 18 Passifs liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlants (CVR)Juste valeurCours de bourseN AD 18 Passifs liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlants (hors CVR)Juste valeur (3)S agissant des contreparties éventuelles à payer sur les regroupements d entreprises ils constituent conformément à la norme IAS 32 des passifs financiers La juste valeur de ces passifs est déterminée par révision du complément de prix à la date d arrêté selon la méthode décrite dans la note D 18 (1) Ces actifs sont adossés à des plans de rémunération différée accordés à certains salariés (2)Dans le cas des dettes financières qualifiées d éléments couverts dans une relation de couverture de juste valeur la valeur au bilan dans les comptes consolidés inclut la variation de juste valeur liée au (x) risque(s) couvert(s) (3)Concernant les regroupements d entreprises antérieurs à l application d IFRS 3 révisée les contreparties éventuelles sont comptabilisées quand elles deviennent probables Voir note B 3 1 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013211Sanofi Document de référence 2013Concernant les autres actifs et passifs financiers existants au bilan du Groupe S agissant des actifs et passifs financiers courants non dérivés du fait de leur échéance proche de la date d arrêté le Groupe considère que la valeur au bilan c est à dire le coût historique diminué le cas échéant des provisions pour risque de crédit constitue une approximation acceptable de la juste valeur Les titres de participation non cotés dont la juste valeur n est pas mesurable de façon fiable sont mesurés au coût amorti conformément à IAS 39 B 8 7 Décomptabilisation des instruments financiersSanofi décomptabilise les actifs financiers lorsque les droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie de ces actifs ont pris fin ou ont été transférés et lorsque le Groupe a transféré la quasi totalité des risques et avantages liés à la propriété de ces actifs Par ailleurs si le Groupe ne transfère ni ne conserve la quasi totalité des risques et avantages liés à la propriété de ces actifs ces derniers sont décomptabilisés dès lors que le Groupe ne conserve pas leur contrôle Les passifs financiers sont décomptabilisés lorsque les obligations contractuelles liées à ces passifs sont levées annulées ou éteintes B 8 8 Risques relatifs aux instruments financiersLes risques de marché sur les actifs financiers non courants les équivalents de trésorerie les instruments dérivés et la dette financière sont détaillés dans le paragraphe 5 de la section sur les facteurs de risque (section 3 1 8 ) du rapport de gestion Le risque de crédit correspond au risque de non paiement de leurs créances par les clients Ce risque provient également de la concentration des ventes réalisées avec les clients les plus importants en particulier certains grossistes aux États Unis Il est détaillé dans le paragraphe 2 de la section sur les facteurs de risque (section 3 1 8 ) du rapport de gestion B 9 STOCKSLes stocks sont évalués au plus bas du coût ou de leur valeur nette de réalisation Le coût correspond au prix de revient Celui ci est calculé selon la méthode du prix moyen pondéré ou selon la méthode « premier entré premier sorti » selon la nature des stocks Le coût des produits finis comprend les coûts d acquisition les coûts de transformation et les autres coûts encourus pour amener les stocks à l endroit et dans l état où ils se trouvent La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l activité diminué des coûts estimés pour l achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente B 10 TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIELa trésorerie et les équivalents de trésorerie figurant dans le bilan et dans le tableau des flux de trésorerie représentent les disponibilités ainsi que les placements à court terme liquides et facilement convertibles qui présentent un risque négligeable de changement de valeur en cas d évolution des taux d intérêt B 11 ACTIONS PROPRESConformément à la norme IAS 32 les actions propres de Sanofi quel que soit l objet de leur détention viennent en déduction des capitaux propres Aucun gain ou aucune perte n est comptabilisé dans le compte de résultat lors de l achat de la cession de la dépréciation ou de l annulation des actions propres B 12 PROVISIONS POUR RISQUESEn conformité avec IAS 37 Provisions passifs éventuels et actifs éventuels le Groupe comptabilise des provisions dès lors qu il existe des obligations actuelles juridiques ou implicites résultant d événements passés qu il est probable que des sorties de ressources représentatives d avantages économiques seront nécessaires pour régler les obligations et que le montant de ces sorties de ressources peut être estimé de manière fiable Les provisions dont l échéance est supérieure à un an ou dont l échéance n est pas fixée de façon précise sont classées en Provisions et autres passifs non courants En ce qui concerne les programmes d assurance dans lesquels la captive du Groupe intervient les provisions sont basées sur des estimations de l exposition aux risques Ces estimations sont calculées par la Direction avec l assistance d actuaires indépendants par des techniques dites techniques IBNR(Incurred But Not Reported) qui se basent sur l évolution passée du coût des sinistres au sein du Groupe ou sur le marché pour estimer son développement futur Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais font l objet d une information dans les notes annexes sauf si la probabilité d une sortie de ressources est très faible Le Groupe évalue les provisions sur la base des faits et des circonstances relatifs aux obligations actuelles à la date de clôture en fonction de son expérience en la matière et au mieux de ses connaissances à la date d arrêté Si des produits viennent compenser les sorties de ressources prévues un actif est comptabilisé dès lors qu ils sont quasiment certains Les actifs éventuels ne sont pas comptabilisés 212Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Le cas échéant des provisions pour restructuration sont reconnues dans la mesure où le Groupe dispose à la clôture d un plan formalisé et détaillé de restructuration et où il a indiqué aux personnes concernées qu il mettra en uvre la restructuration Aucune provision n est constatée au titre des pertes opérationnelles futures Sanofi constate des provisions à long terme relatives à certains engagements tels que des obligations légales ou implicites en matière de protection de l environnement et des litiges pour lesquels une sortie de ressources est probable et le montant de ces sorties de ressources peut être estimé de manière fiable Lorsque l effet de la valeur temps de l argent est significatif de telles provisions sont constatées pour leurs montants actualisé s c est à dire pour la valeur actuelle des dépenses attendues jugées nécessaires pour régler les obligations correspondantes Pour déterminer la valeur actuelle de ces engagements Sanofi utilise des taux d actualisation reflétant l estimation de la valeur temps de l argent et des risques spécifiques à ces engagements L augmentation des provisions enregistrée pour refléter les effets de l écoulement du temps est comptabilisée en Charges financières B 13 DROITS D ÉMISSIONSuite aux accords internationaux l Europe s est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et a mis en place un système d échanges de quotas Moins d une dizaine de sites en Europe sont directement concernés par ce mécanisme Si au niveau du Groupe les quotas alloués étaient insuffisants pour couvrir la consommation une charge serait constatée afin de reconnaître les quotas supplémentaires à restituer sur la base de la valeur de marché des quotas B 14 REVENUSLes revenus résultant des ventes de produits sont présentés en Chiffre d affaires dans le compte de résultat Le chiffre d affaires du Groupe comprend les revenus des ventes de produits pharmaceutiques de principes actifs de vaccins et de produits de Santé Animale enregistrés nets des retours de marchandises nets des avantages et escomptes accordés aux clients ainsi que de certains montants versés ou dus aux organismes de santé dont le calcul est assis sur le chiffre d affaires Le chiffre d affaires est reconnu dès lors que tous les critères suivants sont remplis le transfert au client des risques et des avantages liés à la propriété a eu lieu le Groupe n est plus impliqué dans le contrôle effectif des biens cédés le montant des revenus et les coûts associés à la transaction peuvent être évalués de façon fiable et il est probable que les avantages économiques associés à la transaction iront au Groupe conformément à IAS 18 Produits des activités ordinaires En particulier les contrats signés par Sanofi Pasteur avec des agences gouvernementales stipulent les conditions de mise à disposition et d acceptation des lots de vaccins Les ventes sont comptabilisées lorsque ces conditions sont remplies Le Groupe accorde différents types de réductions sur le prix des médicaments En particulier les médicaments commercialisés aux États Unis bénéficient de différents programmes (tels que Medicare Medicaid etc ) dans le cadre desquels les produits vendus font l objet de remises De plus des rabais sont accordés aux organismes de santé et à certains clients en fonction des accords contractuels avec ces derniers Certains distributeurs bénéficient également de rétrocessions en fonction des prix de vente aux clients finaux selon des accords spécifiques Enfin des escomptes de règlement peuvent être accordés en cas de règlement anticipé Les retours escomptes et rabais décrits ci dessus sont enregistrés sur la période de comptabilisation des ventes sous jacentes et sont présentés en déduction du chiffre d affaires Ces montants sont calculés de la manière suivante les provisions pour rétrocessions sont estimées en fonction des conditions générales de vente propres à chaque filiale et dans certains cas aux conditions contractuelles spécifiques à certains clients Elles représentent la meilleure estimation par la Direction des montants qui seront finalement rétrocédés aux clients les provisions pour rabais liés à l atteinte d objectifs sont estimées et constatées au fur et à mesure des ventes correspondantes les provisions pour réduction de prix dans le cadre des différents programmes gouvernementaux ou fédéraux notamment aux États Unis sont estimées sur la base des dispositions spécifiques à la réglementation ou aux accords et constatées au fur et à mesure des ventes correspondantes les provisions pour retours de produits sont calculées sur la base de la meilleure estimation par la Direction du montant des produits qui seront finalement retournés par les clients Dans les pays où les retours de produits sont possibles le Groupe a mis en place une politique de retours qui permet au client de retourner les produits sur une certaine période avant et après la date d expiration des produits (généralement 6 mois avant et 12 mois après la date d expiration) L estimation de la provision pour retours est basée sur l expérience passée en matière de retours De plus le Groupe prend en compte des facteurs tels que entre autres les niveaux de stocks dans les différents canaux de distribution la date d expiration des produits 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013213Sanofi Document de référence 2013les informations sur l arrêt éventuel des produits l entrée sur le marché de produits génériques concurrents ou des lancements de médicaments en vente libre (Over The Counter) Dans chaque cas les provisions font l objet d une revue permanente et de mises à jour en fonction de l information la plus récente dont dispose la Direction Le Groupe estime être en mesure d évaluer de manière fiable les provisions ci dessus en s appuyant sur les critères suivants pour réaliser ces estimations la nature des produits vendus ainsi que le profil des patients les dispositions réglementaires applicables ou les conditions spécifiques aux différents contrats conclus avec les États les distributeurs et les autres clients les données historiques concernant la réalisation de contrats similaires pour les rabais qualitatifs ou quantitatifs ainsi que pour les rétrocessions l expérience passée et les taux de croissance des ventes concernant des produits identiques ou similaires les niveaux réels de stocks des réseaux de distribution que le Groupe évalue à l aide de statistiques internes de ventes ainsi que de données externes la « durée de vie sur l étagère » (shelf life) des produits du Groupe les tendances du marché en termes de concurrence de prix et de niveaux de la demande Les autres revenus composés essentiellement des redevances relatives aux accords de licences (voir note C ) et correspondant à des activités courantes du Groupe sont présentés sous la rubrique Autres revenus B 15 COÛT DES VENTESLe coût des ventes comprend principalement le coût de revient industriel des produits vendus les redevances versées dans le cadre de licences ainsi que les coûts de distribution Le coût de revient industriel des produits vendus inclut le coût des matières les dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et des logiciels les frais de personnel et les autres frais attribuables à la production B 16 RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTLes notes B 4 1 « Recherche et développement hors regroupements d entreprises » et B 4 3 « Autres actifs incorporels acquis dans le cadre des regroupements d entreprises » exposent les principes de comptabilisation des frais de recherche et développement Les éventuelles refacturations ou contributions de partenaires sont présentées en diminution de la ligne Frais de recherche et développement B 17 AUTRES PRODUITS D EXPLOITATION ET AUTRES CHARGES D EXPLOITATIONB 17 1 Autres produits d exploitationLesAutres produits d exploitation incluent les revenus de rétrocessions reçus sur opérations faites en collaboration avec des partenaires au titre d accords portant sur la commercialisation de produits Cette rubrique enregistre également les revenus générés dans le cadre de certaines transactions complexes qui peuvent comprendre des accords de partenariat et de copromotion Les produits perçus d avance (upfront payments) sont différés tant que demeure une obligation de prestation Les paiements dont l étalement est fonction de l atteinte de certains objectifs (milestone payments) sont évalués au cas par cas et enregistrés dans le compte de résultat lorsque les produits et ou services concernés ont été livrés et ou réalisés Les produits générés dans le cadre de ces prestations sont enregistrés en fonction de la livraison des biens ou des services à l autre partie contractante Cette rubrique comprend également les gains et pertes de change réalisés et latents relatifs aux activités opérationnelles (voir note B 8 4 ) ainsi que les plus values de cession non financières et non considérées comme des cessions majeures (voir note B 20 ) B 17 2 Autres charges d exploitationLesAutres charges d exploitation sont principalement constituées de charges relatives à des rétrocessions versées sur opérations faites en collaboration avec des partenaires au titre d accords portant sur la commercialisation de produits B 18 AMORTISSEMENT ET DÉPRÉCIATION DES INCORPORELSB 18 1 Amortissement des incorporelsLes charges enregistrées sur cette ligne sont essentiellement constituées de l amortissement des droits sur les produits (voir note D 4 ) lesquels contribuent de façon indissociable aux fonctions commerciales industrielles et de développement du Groupe L amortissement des logiciels est enregistré dans les lignes fonctionnelles du compte de résultat B 18 2 Dépréciation des incorporelsCette rubrique comprend les pertes de valeurs (hors restructurations) concernant les actifs incorporels y compris les écarts d acquisition Elle enregistre également les reprises de pertes de valeur correspondantes le cas échéant 214Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013B 19 AJUSTEMENT DE LA JUSTE VALEUR DES PASSIFS LIÉS À DES CONTREPARTIES ÉVENTUELLESLes variations de juste valeur des compléments de prix éventuels présents dans l entité acquise ou accordés lors d un regroupement d entreprises et initialement comptabilisés au passif conformément à la norme IFRS 3 révisée sont comptabilisées en résultat conformément aux principes décrits dans la note B 3 1 Ces ajustements sont présentés séparément au compte de résultat sur la ligne Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles Cette ligne inclut également l impact de la désactualisation et les effets liés aux variations de cours des devises lorsque le passif est libellé dans une devise différente de la devise fonctionnelle de l entité concernée B 20 COÛTS DE RESTRUCTURATION ET AUTRES GAINS ET PERTES LITIGESB 20 1 Coûts de restructurationLesCoûts de restructuration comprennent les charges liées aux indemnités de départ en préretraite aux indemnités de rupture anticipée de contrats et aux coûts de réorganisation des sites concernés Les dépréciations d actifs directement liées aux restructurations sont également enregistrées sous cette rubrique Les coûts inclus sur cette ligne ne concernent que des plans inhabituels et majeurs B 20 2 Autres gains et pertes litigesCette ligne inclut l impact de transactions significatives inhabituelles par leur nature et leur montant et que le Groupe considère nécessaire de présenter distinctement au compte de résultat afin d améliorer la pertinence des états financiers La ligne Autres gains et pertes litiges comprend les éléments suivants les plus ou moins values de cessions majeures d actifs corporels incorporels d actifs (ou de groupes d actifs et de passifs) destinés à être cédés ou d activités au sens de la norme IFRS 3 révisée non considérées comme des coûts de restructuration les pertes de valeur et les reprises de pertes de valeur d actifs (ou de groupes d actifs et de passifs) destinés à être cédés non considérées comme des coûts de restructuration les charges liées au reclassement des actifs non courants antérieurement comptabilisés en actifs destinés à être cédés dont les montants portent sur des périodes déjà publiées les gains sur acquisitions avantageuses les coûts et provisions relatifs aux litiges majeurs B 21 RÉSULTAT FINANCIERB 21 1 Charges financièresLesCharges financières comprennent essentiellement les intérêts payés relatifs au financement du Groupe les variations négatives de juste valeur des instruments financiers pour celles constatées au résultat les pertes de change réalisées ou latentes sur les opérations financières et d investissements ainsi que les pertes de valeur sur les instruments financiers Le cas échéant les reprises de pertes de valeur sont également constatées dans cette rubrique LesCharges financières incluent également les charges de désactualisation des provisions à long terme et la charge d intérêts nette liée aux passifs nets au titre des régimes à prestations définies (voir note A 2 2 ) Elles excluent les escomptes à caractère commercial comptabilisés en réduction du chiffre d affaires B 21 2 Produits financiersLesProduits financiers comprennent les intérêts perçus les dividendes reçus les variations positives de juste valeur des instruments financiers pour celles constatées au résultat les gains de change réalisés ou latents sur les opérations financières et d investissements ainsi que les résultats de cessions d actifs financiers B 22 CHARGES D IMPÔTSLa ligne Charges d impôts correspond à l impôt exigible et aux impôts différés des sociétés consolidées En matière d impôts différés le Groupe se conforme à IAS 12 Impôts sur le résultat et les bases de préparation sont les suivantes Des impôts différés actifs et passifs sont constatés lorsqu il existe des différences temporelles déductibles ou imposables ou des déficits reportables Les différences temporelles sont les différences entre les valeurs comptables des actifs et des passifs au bilan du Groupe et leurs valeurs fiscales La réforme française de la taxe professionnelle entrée en vigueur le 1er janvier 2010 a instauré la CET « Contribution Économique Territoriale » composée de deux cotisations la CFE « Cotisation Foncière des Entreprises » et la CVAE « Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises » Cette dernière se détermine par l application d un taux sur la valeur ajoutée produite par l entreprise au cours de l année Dans la mesure où d une part le montant de la valeur ajoutée est calculé comme étant la différence positive entre certains produits et charges et que d autre part cette taxe sera principalement supportée par des sociétés détentrices de droits de propriété intellectuelle sur les revenus liés (redevances et marges sur ventes tiers et à des sociétés 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013215Sanofi Document de référence 2013du Groupe) le Groupe a jugé que la CVAE répond à la définition d un impôt sur le résultat telle qu énoncée par IAS 12 paragraphe 2 (« impôts dus sur la base des bénéfices imposables ») Les actifs et passifs d impôts différés sont calculés en utilisant le taux d impôt attendu sur la période au cours de laquelle les différences temporelles correspondantes se renverseront sur la base des taux d impôt adoptés ou quasi adoptés à la clôture Les différences temporelles déductibles les déficits reportables et les crédits d impôts non utilisés entraînent la comptabilisation d impôts différés actifs à hauteur des montants dont la récupération future est probable Les actifs d impôts différés font l objet d une analyse de recouvrabilité au cas par cas en tenant compte des prévisions de résultat du Plan Long Terme du Groupe Le Groupe comptabilise un passif d impôt différé pour les différences temporelles relatives aux participations dans les filiales entreprises associées et coentreprises excepté lorsque le Groupe est à même de contrôler l échéance de reversement de ces différences temporelles c est à dire notamment lorsqu il est en mesure de contrôler la politique en matière de dividendes et qu il est probable que ces différences temporelles ne se renverseront pas dans un avenir prévisible L élimination des cessions internes de titres de participation dans les filiales et sociétés mises en équivalence ne donne pas lieu à la constatation d impôt différé Les impôts différés au bilan sont présentés en position nette par entité fiscale à l actif et au passif du bilan consolidé Les impôts différés actifs et passifs sont compensés uniquement dans la mesure le Groupe dispose d un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et les passifs d impôt exigible et d autre part les actifs et les passifs d impôts différés concernent des impôts relevant d une même juridiction fiscale d autre part Les impôts différés ne sont pas actualisés sauf implicitement lorsqu ils portent sur des actifs ou passifs eux mêmes actualisés Les retenues à la source sur redevances et dividendes tant intra groupe que provenant des tiers sont comptabilisées en impôt exigible Dans le cadre des regroupements d entreprises le Groupe se conforme aux dispositions de la norme IFRS 3 révisée en matière de comptabilisation d actifs d impôts différés après l achèvement de la période de comptabilisation initiale Ainsi la reconnaissance postérieurement à cette période d impôts différés actifs relatifs à des différences temporelles ou déficits reportables existant à la date d acquisition dans l entité acquise est comptabilisée en résultat Les positions fiscales prises par le Groupe résultent de ses interprétations de la réglementation fiscale Certaines d entre elles peuvent avoir un caractère incertain Le Groupe procède alors à l évaluation d un passif d impôt à comptabiliser en tenant compte des hypothèses suivantes la position sera examinée par une ou des administrations fiscales disposant de toutes les informations appropriées l évaluation technique s appuie sur la législation la jurisprudence la réglementation et les pratiques établies chaque position est évaluée individuellement sans compensation ni agrégation avec d autres positions Ces hypothèses sont considérées à partir des faits et circonstances existants à la date de clôture L évaluation de ce passif comprend le cas échéant les pénalités et intérêts de retard La ligne Charges d impôts enregistreles impacts des litiges fiscaux ainsi que les pénalités et intérêts de retard résultant de ces litiges B 23 ENGAGEMENTS ENVERS LES SALARIÉSLe Groupe offre à ses salariés et retraités des avantages de retraite Ces avantages sont comptabilisés conformément à la norme IAS 19 Avantages du personnel dont la version révisée est applicable de manière obligatoire pour la première fois en 2013 Les principaux changements consécutifs à la révision d IAS 19 les impacts et les modalités d application sont décrits dans la note A 2 2 Ces avantages sont accordés sous forme de régimes à cotisations définies ou à prestations définies Pour les régimes à cotisations définies la comptabilisation de la charge sur l exercice est directe et correspond au montant de la prime versée Pour les régimes à prestations définies les engagements de Sanofi en matière de retraites et indemnités assimilées sont provisionnés en général sur la base d une évaluation actuarielle des droits acquis ou en cours d accumulation par les salariés ou retraités selon la méthode des unités de crédits projetées Ces estimations effectuées au minimum une fois par an tiennent compte d hypothèses financières dont notamment le taux d actualisation et démographiques dont l espérance de vie l âge de la retraite le taux de rotation des effectifs et l évolution des salaires Les autres avantages sociaux postérieurs à l emploi (soins médicaux assurances vie) que les sociétés du Groupe ont consenti aux salariés sont également provisionnés sur la base d une estimation actuarielle des droits acquis ou en cours d accumulation par les salariés ou retraités à la date du bilan Les provisions sont comptabilisées après déduction de la juste valeur des fonds de couverture (actifs du régime) Dans le cas d un régime à prestations définies multi employeurs lorsque les actifs du régime ne peuvent pas être affectés de façon fiable à chaque employeur 216Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013participant le régime est traité comptablement comme un régime à contributions définies en application d IAS 19 paragraphe 34 La charge de retraite se décompose essentiellement en coût des services rendus coût des services passés charge nette d intérêts gains ou pertes dus à des liquidations de régime non prévues au règlement des plans gains ou pertes actuarielles dus à des réductions de régime La charge d intérêts nette est calculée par l application du taux d actualisation défini par IAS 19 aux passifs nets (montant des engagements après déduction du montant des actifs du régime) comptabilisé au titre des régimes à prestations définies Le coût des services passés est comptabilisé directement en résultat dans la période où ils sont générés que les droits à prestations soient acquis ou non acquis lors de l adoption des nouveaux plans ou des modifications de plans Les écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies (retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi) appelés aussi « réévaluation du passif (actif) net des prestations définies » proviennent des changements d hypothèses financières des changements d hypothèses démographiques des écarts d expérience et de la différence entre le rendement réel et la charge d intérêts des actifs du régime Ils sont constatés dans les AutresEléments du Résultat Global nets d impôts différés ces éléments ne font pas ultérieurement l objet d un reclassement en résultat B 24 PAIEMENTS EN ACTIONSLes charges liées aux paiements en actions sont comptabilisées sur les différentes lignes opérationnelles du compte de résultat en fonction des critères d affectation par destination L évaluation de la charge prend également en compte le niveau d atteinte des conditions de performance le cas échéant B 24 1 Plans de stock optionsLe Groupe a mis en place plusieurs plans de rémunération en actions (plans d options de souscription et d achat d actions) consentis à certains membres du personnel Ces plans peuvent prévoir l atteinte d un critère de performance pour certains bénéficiaires Conformément à la norme IFRS 2 Paiement fondé sur des actions les services reçus des salariés relatifs à l octroi de plans d options sont comptabilisés en charges dans le compte de résultat en contrepartie directe des capitaux propres La charge correspond à la juste valeur des plans d options de souscription et d achat d actions laquelle est comptabilisée linéairement dans le compte de résultat sur les périodes d acquisition des droits relatifs à ces plans (durée d acquisition des options de quatre ans) La juste valeur des plans d options est évaluée à la date d attribution selon le modèle d évaluation Black & Scholes en tenant compte de leur durée de vie attendue La charge résultant de cette évaluation tient compte du taux d annulation estimé des options La charge est ajustée sur la durée d acquisition en prenant en compte du taux d annulation réel lié au départ des bénéficiaires B 24 2 Augmentation de capital réservée aux salariésLe Groupe peut offrir à ses salariés de souscrire à une augmentation de capital réservée à une valeur décotée par rapport au cours de bourse de référence Les actions attribuées aux salariés dans ce cadre entrent dans le champ d application de la norme IFRS 2 En conséquence une charge est comptabilisée à la date de souscription sur la base de la valeur de la décote accordée aux salariés B 24 3 Plans d attribution gratuite d actionsSanofi peut mettre en place des plans d attribution gratuite d actions consentis à certains membres du personnel Ces plans peuvent prévoir l atteinte d un critère de performance pour certains bénéficiaires Conformément à la norme IFRS 2 la charge correspondant à la juste valeur de ces plans est comptabilisée linéairement dans le compte de résultat sur les périodes d acquisition des droits relatifs à ces plans avec une contrepartie directe en capitaux propres Selon les pays la durée d acquisition des droits est comprise entre deux et quatre ans Les plans dont la durée d acquisition est de deux ou trois ans sont assortis d une période de conservation de deux ans La juste valeur des plans d options est basée sur la juste valeur des instruments de capitaux propres attribués représentant la juste valeur des services reçus pendant la période d acquisition des droits La juste valeur d une action attribuée correspond au prix de marché de l action à la date d octroi ajusté des dividendes attendus pendant la période d acquisition des droits B 25 RÉSULTAT NET PAR ACTIONLe résultat net par action est calculé sur la base de la moyenne pondérée du nombre d actions en circulation durant chaque période considérée et retraitée au proratatemporis de la date d acquisition du nombre de titres Sanofi auto détenus par le Groupe Le résultat net dilué par action est calculé sur la base de la moyenne pondérée du nombre d actions évaluée selon la méthode du rachat d actions Cette méthode suppose d une part l exercice des options et bons de souscription d actions existant dont l effet est dilutif et d autre part l acquisition des titres par le Groupe au cours du marché pour un montant correspondant à la trésorerie reçue en échange de l exercice des options augmentée de la charge de stock options restant à amortir 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013217Sanofi Document de référence 2013B 26 INFORMATION SECTORIELLEEn application d IFRS 8 Secteurs opérationnels l information sectorielle présentée est établie sur la base des données de gestion interne communiquées au Directeur Général principal décideur opérationnel du Groupe Les secteurs opérationnels sont suivis individuellement en termes de reporting interne suivant des indicateurs communs Les secteurs présentés sont les secteurs opérationnels ils n ont pas donné lieu à agrégation Les secteurs opérationnels du Groupe se décomposent en une activité Pharmacie une activité Vaccins Humains (Vaccins) et une activité Santé Animale Les autres secteurs identifiés sont regroupés dans une activité Autres Ces activités sont issues de l organisation interne et s appuient sur les secteurs opérationnels retenus par le Groupe pour le suivi des performances et l allocation des ressources L information sur les secteurs opérationnels est donnée dans les notes D 34 « Ventilation du chiffre d affaires » et D 35 « Information sectorielle » B 27 INFORMATION SUR LES CAPITAUX PROPRESAfin de maintenir ou d ajuster la structure du capital le Groupe peut soit ajuster le montant des dividendes distribués aux actionnaires procéder à des rachats d actions émettre de nouvelles actions ou émettre des titres donnant accès au capital Les programmes de rachat d actions peuvent avoir pour objectif la mise en uvre de tout plan d options d achat d actions de la société mère du Groupe l attribution ou la cession d actions aux salariés au titre de leur participation aux fruits de l expansion de l entreprise et de la mise en uvre de tout plan d épargne d entreprise l attribution gratuite d actions l annulation de tout ou partie des titres rachetés l animation du marché secondaire de l action par un prestataire de services d investissement dans le cadre d un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnue par l Autorité des Marchés Financiers (AMF) la remise d actions lors de l exercice de droits attachés à des valeurs mobilières donnant accès au capital par remboursement conversion échange présentation d un bon ou de toute autre manière la remise d actions (à titre d échange de paiement ou autre) dans le cadre d opérations de croissance externe la réalisation d opérations d achats ventes ou transferts par tous moyens par un prestataire de services d investissement notamment dans le cadre de transactions hors marché ou tout autre but autorisé ou qui viendrait à être autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur Le Groupe n est soumis à aucune exigence sur ses capitaux propres imposée par des tiers Les capitaux propres incluent les Capitaux propres Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi et lesCapitaux propres Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants tels que présentés au bilan La dette financière nette est définie comme la somme de la dette financière à court terme de la dette financière à long terme et des instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière diminuée du montant de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie B 28 NOUVEAUX TEXTES IFRS PUBLIÉS APPLICABLES À PARTIR DE 2014Les nouveaux textes applicables de manière obligatoire en 2013 et ceux dont le Groupe a anticipé l application en 2013 sont décrits dans la note A 2 « Nouvelles normes et interprétations applicables en 2013 » Le paragraphe ci dessous détaille les normes amendements de normes et interprétations publiés par l IASB et applicables de manière obligatoire à partir de l exercice 2014 ou au delà il indique la position du Groupe quant à l application future de ces textes Aucun de ces textes n a été appliqué par anticipation par le Groupe B 28 1 Normes et amendements applicables aux états financiers consolidés du Groupe L IASB a publié en octobre 2012 un amendement aux normes IFRS 10 IFRS 12 et IAS 27 Entités d investissement Cet amendement adopté par l Union européenne le 21 novembre 2013 est applicable à partir du 1er janvier 2014 Une entité d investissement est une entité répondant à certains critères notamment celui d avoir pour objet d investir dans le seul but de réaliser des plus values en capital et ou des revenus d investissement Ce texte prévoit que les entités d investissement reconnaissent les participations dans les entités qu elles contrôlent à la juste valeur par le compte de résultat ce qui représente une exception à l exigence de consolidation de la norme IFRS 10 Ce texte n a pas d impact sur les états financiers du Groupe L IASB a publié en juin 2013 un amendement à la norme IAS 39 Instruments financiers comptabilisation et évaluation intitulé « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture » Ces modifications sont applicables pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 de façon rétrospective Cet amendement n est pas applicable au Groupe L amendement à la norme IAS 32 Instruments financiers présentation publié en décembre 2011 et adopté par l Union européenne en décembre 2012 est 218Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013applicable rétrospectivement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 Ce texte clarifie les règles de compensation L IASB a publié en novembre 2009 la norme IFRS 9 Instruments Financiers et en novembre 2013 la norme IFRS 9 Comptabilité de couverture et amendements à IFRS 9 IFRS 7 et IAS 39 qui n ont pas encore été adoptées par l Union européenne La norme publiée fin 2013 améliore la comptabilisation des passifs éligibles à l évaluation à la juste valeur définis lors de la première phase du projet IFRS 9 consacrée à la classification et à l évaluation des instruments financiers De plus elle développe la seconde phase de la norme IFRS 9 par la publication du nouveau modèle général de la comptabilité de couverture Une troisième phase établira les dispositions du modèle de dépréciation des instruments financiers Enfin les amendements apportés à IFRS 9 fin 2013 suppriment la date d application obligatoire d IFRS 9 qui sera fixée par l IASB quand le projet IFRS 9 sera intégralement terminé La norme IFRS 9 sera analysée par le Groupe globalement lorsque l ensemble des phases aura été publié ces différentes phases d IFRS 9 visant à remplacer IAS 39 Instruments financiers comptabilisation et évaluation L IASB a publié en novembre 2013 un amendement à la norme IAS 19 Avantages du personnel intitulé Régimes à prestations définies cotisations des membres du personnel applicable rétrospectivement aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2014 Cet amendement n a pas encore été adopté par l Union européenne L analyse de ce texte par le Groupe est en cours Dans le cadre de son processus de révision et d amélioration des normes l IASB a publié en décembre 2013 deux normes intitulées Améliorations annuelles des IFRS Cycle 2010 2012 et Améliorations annuelles des IFRS Cycle 2011 2013 Ces deux textes n ont pas encore été adoptés au niveau européen Ils entreront en vigueur au plus tôt à compter du 1er juillet 2014 Le Groupe n attend pas d impact matériel sur les états financiers de l application de ces amendements qui concernent principalement les normes suivantes IFRS 2 Paiement fondé sur des actions où la définition de « conditions d acquisition » est précisée par la définition séparée de « condition de performance » et de « condition de service » IFRS 8 Secteurs opérationnels Les amendements précisent en particulier que les jugements sur lesquels s est basée la direction lors de l application des critères de regroupements de secteurs doivent être fournis IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles pour lesquelles le mode de détermination des amortissements cumulés dans le cadre du modèle de réévaluation est clarifié IAS 24 Informations relatives aux parties liées Parmi les entités considérées comme étant une partie liée est ajouté le cas de figure de l entité ou de tout membre du groupe dont elle fait partie qui fournit des prestations de direction à l entité de reporting IFRS 3 Regroupements d entreprises et IFRS 13 Evaluation de la juste valeur pour lesquelles des clarifications de définitions ont été apportées B 28 2 Nouvelles interprétationsPar ailleurs l IASB a publié l interprétation IFRIC 21 Droits et taxes applicable à partir du 1er janvier 2014 de manière rétrospective qui n a pas encore été adoptée par l Union européenne Ce texte précise que le fait générateur de la comptabilisation de la dette des taxes diverses droits et autres prélèvements qui n entrent pas dans le champ d application de la norme IAS 12 dépend des termes de la législation y afférent indépendamment de la période de l assiette de calcul de la taxe En conséquence un passif pour paiement d une taxe ne peut être comptabilisé progressivement dans les comptes intermédiaires s il n y a pas d obligation actuelle à la date de clôture de la période intermédiaire L impact de cette interprétation est limité pour le Groupe C Principaux accordsC 1 ACCORDS AVEC BRISTOL MYERS SQUIBB (BMS)Deux des principaux médicaments du Groupe ont été codéveloppés avec BMS l antihypertenseur irbesartan (Aprovel® Avapro® Karvea®) et l antiathérothrombotique bisulfate de clopidogrel (Plavix® Iscover®) Selon les termes de l accord initial Sanofi en tant qu inventeur des deux molécules perçoit une redevance de découvreur sur une partie du chiffre d affaires généré par ces produits (i e dans les pays de copromotion et de comarketing) La part de redevances perçues sur le chiffre d affaires réalisé par BMS dans les pays placés sous sa responsabilité opérationnelle (voir ci après) est comptabilisée sur la ligne Autres revenus En tant que codévelopp eur des produits Sanofi et BMS perçoivent à parité des redevances de développement de leurs deux licenciés à qui ils ont confié dès 1997 la commercialisation des produits au travers de leurs réseaux de distribution locale constitués par les filiales des deux groupes Ces licenciés couvrent des territoires distincts correspondant d une part à l Europe l Afrique l Asie et le Moyen Orient placés sous la responsabilité opérationnelle de Sanofi et d autre part aux autres pays à l exclusion du Japon placés sous la responsabilité opérationnelle de BMS Dans le territoire géré par Sanofi le Groupe comptabilise les opérations comme suit 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013219Sanofi Document de référence 2013i)Dans la plupart des pays d Europe de l Ouest et une partie des pays d Asie (hors Japon) pour le bisulfate de clopidogrel (Plavix® Iscover®) uniquement la commercialisation des deux produits est réalisée en copromotion Les structures juridiques retenues sont des sociétés en participation ou des entités fiscalement transparentes dont la majorité des parts est détenue par le Groupe et qui sont sous son leadership opérationnel Sanofi consolide l intégralité des ventes des médicaments ainsi que les charges correspondantes La quote part de résultat revenant aux filiales de BMS est présentée en Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants dans le compte de résultat sans effet d impôts étant donné que BMS reçoit une part avant impôts La présentation du poste Part des Intérêts Non Contrôlants hors BMS dans les tableaux des flux de trésorerie consolidés intègre la spécificité de cet accord ii)En Allemagne Espagne Grèce et Italie uniquement pour irbesartan (Aprovel® Avapro® Karvea® Karvezide®)dans ce dernier cas la commercialisation des deux produits est effectuée en comarketing et Sanofi consolide dans ses comptes les revenus et les charges de son exploitation propre iii)Dans les pays d Europe de l Est d Afrique du Moyen Orient et dans certains pays d Asie (hors Japon) où les produits sont commercialisés exclusivement par Sanofi le Groupe consolide dans ses comptes les revenus et les charges de son exploitation propre En outre depuis septembre 2006 Sanofi commercialise en exclusivité Aprovel® en Scandinavie en Irlande et depuis le 1er janvier 2010 Plavix® en Malaisie Dans le territoire géré par BMS le Groupe comptabilise les opérations comme suit i)Aux États Unis au Canada et à Porto Rico la commercialisation est réalisée par l intermédiaire d entités de copromotion dont la majorité des parts est détenue par BMS et qui sont sous son leadership opérationnel Sanofi ne comptabilise pas les ventes refacture ses charges de promotion enregistre ses revenus de licence sur la ligne Autres revenus et reconnaît sa quote part de résultat sur la ligne Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence sous déduction de l effet d impôt correspondant ii)Au Brésil au Mexique en Argentine et en Australie pour le bisulfate de clopidogrel (Plavix® Iscover®)et pour irbesartan (Aprovel® Avapro® Karvea® Karvezide®) et en Colombie uniquement pour le bisulfate de clopidogrel la commercialisation est effectuée en comarketing et Sanofi consolide dans ses comptes les revenus et les charges de son exploitation propre iii) Dans certains autres pays d Amérique latine où les produits sont commercialisés exclusivement par Sanofi le Groupe consolide dans ses comptes les revenus et les charges de son exploitation propre Le 27 septembre 2012 Sanofi et Bristol Myers Squibb Company ont signé un accord relatif à leur alliance suite à la perte d exclusivité de Plavix® et d Avapro® Avalide® sur de nombreux grands marchés Selon les termes du nouvel accord qui a pris effet le 1er janvier 2013 Bristol Myers Squibb a rendu à Sanofi ses droits sur Plavix® et Avapro® Avalide® dans le monde à l exception des États Unis et de Porto Rico pour Plavix® donnant à Sanofi le contrôle exclusif sur ces produits et sur leur commercialisation En échange Bristol Myers Squibb recevra jusqu en 2018 des paiements calculés sur les ventes de Plavix® et d Avapro® Avalide® produits de marque et génériques réalisées par Sanofi dans le monde (hors États Unis et Porto Rico pour Plavix®) et Bristol Myers Squibb recevra également un versement de 200 millions de dollars US de Sanofi en décembre 2018 dont une partie concernant le rachat d intérêts non contrôlants (voir note D 18 ) Les droits sur Plavix® aux États Unis et à Porto Rico resteront inchangés et conformes aux modalités de l accord initial jusqu en décembre 2019 De plus selon les termes de l accord les différends en cours relatifs à l alliance entre les deux sociétés ont été résolus La résolution de ces différends comprend divers engagements par les deux sociétés dont un paiement en 2012 de 80 millions de dollars US par Bristol Myers Squibb à Sanofi à titre de dédommagement pour le préjudice causé par la rupture de stock d Avalide® aux États Unis en 2011 Dans le périmètre géré par BMS à savoir les États Unis et Porto Rico pour Plavix® les règles de comptabilisation par Sanofi restent inchangées et conformes aux modalités de l accord initial La commercialisation est réalisée par l intermédiaire d entités de copromotion dont la majorité des parts est détenue par BMS et qui sont sous sa responsabilité opérationnelle Sanofi ne comptabilise pas les ventes refacture ses charges de promotion enregistre ses revenus de licence sur la ligne Autres revenus et reconnaît sa quote part de résultat sur la ligne Quote partdu résultat net des sociétés mises en équivalence sous déduction de l effet d impôt correspondant Dans tous les pays gérés par Sanofi (incluant les États Unis et Porto Rico pour Avapro® Avalide®) tels que définis dans le nouvel accord le Groupe consolide dans ses comptes les revenus et les charges de son exploitation propre Les paiements dus à BMS sont comptabilisés sur la ligne Coût des ventes L alliance conclue avec BMS ne couvre pas les droits de Plavix® au Japon où le produit est commercialisé par Sanofi Depuis juin 2008 Aprovel® est commercialisé conjointement par Shionogi Pharmaceuticals et Dainippon Sumitomo Pharma Co Ltd 220Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013C 2 ACCORDS AVEC REGENERONAccord de collaboration concernant le produit Zaltrap®(aflibercept)Zaltrap® (aflibercept) est une solution pour perfusion intraveineuse utilisée en association avec 5 fluorouracile leucovorine irinotécan (FOLFIRI) chez les patients atteints d un cancer colorectal métastatique Dans le cadre de l accord signé en septembre 2003 Sanofi et Regeneron collaborent pour le développement et la commercialisation de Zaltrap® (voir note D 21 ) En vertu de cet accord les frais de développement sont intégralement financés par Sanofi les droits de copromotion sont partagés entre Sanofi et Regeneron et les bénéfices générés par la commercialisation de Zaltrap®dans le monde (à l exception du Japon) sont répartis à parts égales Les ventes du produit assurées par les filiales sous le contrôle de Sanofi sont intégrées dans le chiffre d affaires consolidé et les frais associés supportés par ces filiales sont reflétés dans les charges d exploitation du compte de résultat consolidé La quote part des bénéfices pertes générés par le produit Zaltrap® due à Regeneron dans le cadre de l accord est comptabilisée sur la ligne Autres charges d exploitation en résultat opérationnel Conformément à l accord précité Regeneron s engage à rembourser la moitié des coûts de développement initialement financés par Sanofi Contractuellement ce montant est limité par trimestre à 5 % de l obligation de remboursement résiduelle sans pouvoir dépasser la quote part du profit trimestriel sauf si Regeneron décide volontairement de payer un montant supérieur au titre du trimestre Par ailleurs Sanofi peut avec un préavis de douze mois mettre fin à sa participation dans cet accord En cas de résiliation de l accord l obligation de remboursement résiduelle de Regeneron s éteint En outre le contrat prévoit des paiements d étapes par Sanofi lors de l obtention de certaines autorisations de mise sur le marché de Zaltrap® aux États Unis ou au sein de l Union européenne et au Japon Aux États Unis Zaltrap® est une marque déposée de Regeneron Pharmaceuticals Inc le produit approuvé en août 2012 par la FDA est commercialisé sur ce territoire depuis cette date Zaltrap® est également approuvé par la Commission Européenne depuis février 2013 et commercialisé sur ce territoire Au Japon Sanofi développera et commercialisera Zaltrap® Regeneron ayant droit au versement d une redevance Accord de collaboration de découverte développement et commercialisation d anticorps thérapeutiques humainsEn novembre 2007 Sanofi et Regeneron ont signé de nouveaux accords (amendés en novembre 2009) portant sur la découverte le développement et la commercialisation d anticorps thérapeutiques humains Dans le cadre des accords de 2009 Sanofi s engage à financer la découverte et le développement pré clinique d anticorps thérapeutiques humain jusqu en 2017 jusqu àhauteur de 160 millions de dollars US par an (voir note D 21 ) Sanofi bénéficie d une option de licence pour développer et commercialiser les anticorps découverts par Regeneron En cas d exercice de cette option Sanofi codéveloppe l anticorps avec Regeneron et en assure le financement Sanofi et Regeneron partagent les droits de copromotion et les bénéfices sur les ventes des anticorps codéveloppés Après réception des premiers résultats positifs d une étude de Phase III d un des anticorps les coûts ultérieurs de Phase III de cet anticorps sont alors partagés à 80 % par Sanofi et 20 % par Regeneron Lors de la commercialisation d un produit Regeneron rembourse progressivement la moitié des coûts de développement financés par Sanofi Cependant ce remboursement est limité à 10 % de sa quote part des profits trimestriels Sanofi peut également être tenu de verser des paiements d étapes en fonction des ventes cumulées de tous les anticorps En 2013 sept anticorps sont en développement clinique dont deux programmes en Phase III Par ailleurs Sanofi peut avec un préavis de douze mois mettre fin à sa participation dans le développement et ou la commercialisation de chaque anticorps Dans les cas où Sanofi n exerce pas l option de licence pour un anticorps Sanofi reçoit de Regeneron une redevance sur les ventes de cet anticorps C 3 ACCORDS AVEC WARNER CHILCOTT (ANTÉRIEUREMENT AVEC PROCTER & GAMBLE PHARMACEUTICALS LE « PARTENAIRE »)Actonel® (risédronate monosodique) est un biphosphonate de nouvelle génération pour le traitement et la prévention de l ostéoporose Actonel® a été développé et commercialisé historiquement en collaboration avec Procter & Gamble Pharmaceuticals Suite à la cession par Procter & Gamble de son activité pharmaceutique à Warner Chilcott le 30 octobre 2009 Actonel® est commercialisé depuis cette date en collaboration avec Warner Chilcott qui a été racheté par Actavis plc le 1er octobre 2013 Cet accord couvre le développement et la commercialisation sur un plan mondial à l exclusion du Japon où le Groupe n a pas de droits Le mode de commercialisation locale peut prendre différentes formes La copromotion qui consiste à mettre en commun les moyens commerciaux mais pour laquelle une seule des deux parties prenantes à l accord (entre 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013221Sanofi Document de référence 2013Sanofi et le Partenaire) assure la facturation des ventes Cette copromotion est réalisée dans le cadre des accords contractuels et ne repose sur aucune structure juridique spécifique Le Partenaire commercialise le produit et supporte l ensemble des coûts correspondants pour les pays suivants France et Canada Cette copromotion incluait également l Allemagne la Belgique et le Luxembourg jusqu au 31 décembre 2007 les Pays Bas jusqu au 31 mars 2008 et les États Unis et Porto Rico jusqu au 31 mars 2010 Sanofi reconnaît sa quote part de revenus au titre de l accord en résultat opérationnel sur la ligneAutres produits d exploitation Depuis le 1er avril 2010 Sanofi perçoit de Warner Chilcott une rémunération au titre des ventes réalisées par le partenaire aux États Unis et à Porto Rico Sanofi et Warner Chilcott ont signé un avenant le 28 octobre 2013 concernant Actonel® et Atelvia®aux États Unis et Porto Rico exclusivement selon lequel les obligations de rémunération de Warner Chilcott sont intégralement exécutées en échange du paiement d une somme forfaitaire de 125 millions de dollars US par Warner Chilcott reçue en décembre 2013 et comptabilisée sur la ligne Autres Produits d exploitation (voir note D 25 ) Dans les territoires de copromotion secondaire (Royaume Uni jusqu au 31 décembre 2008 Irlande Suède Finlande Grèce Suisse Autriche Portugal et Australie) Sanofi commercialise et consolide l intégralité des ventes et enregistre les charges correspondantes La quote part revenant au Partenaire est comptabilisée dans le Coût des ventes Dans le cas du comarketing qui concerne l Italie chaque partie prenante à l accord commercialise dans ce pays sous son propre nom et enregistre dans ses comptes les produits et les charges de sa propre exploitation Les deux sociétés commercialisent également le produit indépendamment sous leur propre marque en Espagne bien que l Espagne ne fasse pas partie du territoire de comarketing Le produit est commercialisé indépendamment par le Partenaire en Allemagne en Belgique et au Luxembourg depuis le 1er janvier 2008 aux Pays Bas depuis le 1er avril 2008 au Royaume Uni depuis le 1er janvier 2009 et aux États Unis et à Porto Rico depuis le 1eravril2010 Sanofi reconnaît sa quote part de revenus au titre de l accord sur la ligne Autres produits d exploitation Pour les autres territoires Sanofi assure en exclusivité la commercialisation et le Groupe consolide dans ses comptes les produits et les charges de son exploitation propre mais reverse au Partenaire une redevance correspondant à cette exclusivité en fonction des ventes réalisées Cette redevance est comptabilisée dans le Coût des ventes Sanofi et Warner Chilcott avaient engagé en 2010 des discussions sur le devenir des accords qui les lient Dans le cadre d une procédure d arbitrage un tribunal arbitral a décidé le 14 juillet 2011 que la résiliation par Warner Chilcott d une convention annexe n entraînait pas la résiliation corrélative de l Alliance Actonel® Suite à cette décision l alliance reste en vigueur jusqu au 1er janvier 2015 D Présentation des états financiersD 1 IMPACT DES VARIATIONS DE PÉRIMÈTRED 1 1 Regroupements d entreprises de l exercice 2013Le 20 mars 2013 Sanofi a finalisé l acquisition de 100 % de la société Genfar S A leader de la fabrication de médicaments en Colombie Genfar S A est le deuxième génériqueur de Colombie en termes de ventes et son chiffre d affaires annuel est d environ 100 millions d euros L affectation provisoire du prix d acquisition a conduit à la constatation d un écart d acquisition de 119 millions d euros (voir note D 4 ) L affectation provisoire du prix d acquisition comprend la valeur des autres actifs incorporels identifiés lors de cette acquisition évalués à59 millions d euros à cette date Les incidences liées à cette acquisition sur le résultat opérationnel des activités du Groupe et le résultat net consolidé de l exercice 2013 ne sont pas significatives Les impacts liés aux autres acquisitions de 2013 ne sont pas significatifs aux bornes du Groupe D 1 2 Regroupements d entreprises de l exercice 2012Les acquisitions réalisées en 2012 concernent les sociétés Pluromed Inc (Biochirurgie) et Newport (Santé Animale) Les impacts liés à ces acquisitions ne sont pas significatifs pour le Groupe D 1 3 Regroupements d entreprises de l exercice 2011GenzymeSanofi a pris le contrôle de Genzyme le 4 avril 2011 date de finalisation de l offre publique d achat portant sur toutes les actions ordinaires en circulation de Genzyme Corporation au prix de 74 dollars US en numéraire par action soit 20 4 milliards de dollars US (14 3 milliards d euros) Genzyme filiale entièrement détenue par Sanofi est un groupe de biotechnologies dont la société mère est basée à Cambridge dans l état du Massachusetts (États Unis) Les domaines d activités de Genzyme étaient principalement les maladies rares l endocrinologie rénale l oncologie et la biochirurgie 222Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013En outre dans le cadre de cette acquisition Sanofi a émis au bénéfice des actionnaires de Genzyme pour chaque action détenue un certificat de valeur conditionnelle (contingent value right CVR) Sanofi a émis291 millions de CVR Les CVR (représentant un engagement maximum de 4 1 milliards de dollars US à la date d acquisition) sont inscrits sur le marché NASDAQ sous le mnémo « GCVRZ » Au 4 avril 2011 la valeur cotée du CVR s élevait à 2 35 dollars US soit 685 millions de dollars US (481 millions d euros) pour la totalité de l émission L affectation définitive du prix d acquisition est la suivante (en millions d euros)Juste valeur à la date d acquisitionImmobilisations corporelles1 933Autres actifs incorporels10 059Actifs financiers non courants103Stocks925Clients et comptes rattachés764Trésorerie et équivalents de trésorerie1 267Emprunts à long terme et à court terme(835)Passif lié au complément de prix Bayer (1)(585)Fournisseurs et comptes rattachés(315)Impôts différés passifs nets(2 911)Autres actifs et passifs(166)Actif net de Genzyme au 4 avril 201110 239Écart d acquisition4 575Prix d acquisition (1) (2)14 814(1)Complément de prix conditionnel évalué à sa juste valeur au 4 avril 2011 relatif au développement et à la commercialisation de l alemtuzumab dans le traitement de la sclérose en plaques sous le nom de LemtradaTM (voir note D 18 ) (2) Incluant la valorisation des CVR à la date d acquisition pour un montant de 481 millions d euros À la suite de la finalisation des travaux de valorisation réalisés dans le cadre de la période d évaluation le montant des impôts différés passifs a été augmenté de 489 millions d euros par rapport à l évaluation provisoire au 31 décembre 2011 (voir note D 1 1 aux états financiers du 31 décembre 2011) Cette augmentation s explique principalement par la finalisation de l analyse des régimes fiscaux applicables aux 10 059 millions d euros d actifs incorporels Cette analyse a été finalisée pendant la période d ajustement selon les modalités décrites dans la norme IFRS 3 révisée paragraphe 45 En conséquence conformément au paragraphe 49 de la norme IFRS 3 les données comparatives publiées au titre de l année 2011 ont été modifiées Les frais liés à l acquisition enregistrés en résultat en 2011 s élèvent à 65 millions d euros principalement comptabilisés sur la ligne Autres charges d exploitation L impact lié à cette acquisition reflété en 2011 sur la ligneAcquisitions de titres consolidés nettes de la trésorerie acquise dans le tableau des flux de trésorerie est un décaissement de 13 1 milliards d euros BMP SunstoneLe 24 février 2011 l acquisition de 100 % de BMP Sunstone Corporation une société pharmaceutique précédemment cotée au NASDAQ qui développe un portefeuille de produits de marque et des articles de parapharmacie en Chine a été clôturée À travers BMP Sunstone le Groupe fabrique des produits pédiatriques et des produits de santé pour les femmes vendus dans les pharmacies du pays Le prix d acquisition était de 384 millions d euros hors frais liés à l acquisition de 4 millions d euros principalement comptabilisés sur la ligne Autres charges d exploitation en 2011 L affectation définitive du prix de cette acquisition en 2012 ne présente pas de variation significative par rapport à l affectation provisoire du prix d acquisition de 2011 Topaz Pharmaceuticals inc En octobre 2011 Sanofi a acquis Topaz Pharmaceuticals Inc société américaine de recherche pharmaceutique qui a développé un traitement antiparasitaire innovant contre les poux Un paiement initial de 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013223Sanofi Document de référence 201335 millions de dollars US a été effectué à la clôture de la transaction L accord prévoit d autres paiements d étapes potentiels lors de l autorisation de mise sur le marché du produit et en fonction de l atteinte d objectifs de ventes L affectation définitive du prix de cette acquisition en 2012 ne présente pas de variation significative par rapport à l affectation provisoire du prix d acquisition de 2011 Universal Medicare Private LimitedEn novembre 2011 Sanofi a acquis l activité de la société Universal Medicare Private Limited un des principaux producteurs indiens de nutraceutiques et de produits de gestion de vie y compris les vitamines les antioxydants les compléments minéraux et les anti arthritiques pour un prix d acquisition de 83 millions d euros L affectation définitive du prix de cette acquisition en 2012 ne présente pas de variation significative par rapport à l affectation provisoire du prix d acquisition de 2011 D 1 4 CessionsEn 2013 Le Groupe n a pas réalisé de cession modifiant de manière significative le périmètre de consolidation En 2012 Sanofi a cédé sa participation de 39 1 % dans la Société Financière des Laboratoires de Cosmétologie Yves Rocher (voir note D 6 ) En 2011 Sanofi a cédé l activité de dermatologie Dermik à Valeant Pharmaceuticals International Inc pour un montant total de 321 millions d euros L opération inclut notamment l ensemble des actifs de Dermik à savoir un portefeuille de plusieurs marques leaders en dermatologie thérapeutique et esthétique comme Benzaclin® Carac® et Sculptra® ainsi qu un centre de fabrication au Canada Le résultat de cette cession avant effet d impôts a été comptabilisé en 2011 sur la ligne Autres gains et pertes litiges (voir note D 28 ) D 2 MERIALEn mars 2010 Sanofi avait exercé son option pour réunir Merial et Intervet Schering Plough les divisions santé animale de Sanofi et de Merck dans une nouvelle coentreprise détenue à parité avec Merck En conséquence la totalité des actifs et passifs de Merial étaient présentés respectivement sur les lignes Actifs destinés à être cédés ou échangés et Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés et le résultat de Merial était présenté sur la ligne Résultat net de l activité Merial destinée à être échangée en application de la norme IFRS 5 (voir note B 7 ) Cependant le 22 mars 2011 Merck et Sanofi ont annoncé la fin de l accord visant à créer une nouvelle coentreprise dans la santé animale et la décision de maintenir deux entités séparées Merial et Intervet Schering Plough opérant de manière indépendante Cette décision s explique principalement par la complexité de la mise en uvre de la transaction liée à la fois à la nature et à la taille des cessions anticipées ainsi qu à la durée nécessaire au processus de révision par les autorités de la concurrence au niveau mondial En conséquence depuis le 1er janvier 2011 l activité de Merial est présentée sur les différentes lignes du bilan et du compte de résultat consolidés De plus en application d IFRS 5 la charge résultant du rattrapage des dotations aux amortissements pour la période du 18 septembre 2009 au 31 décembre 2010 et s élevant à519 millions d euros est présentée au compte de résultat 2011 sur la ligne Autres gains et pertes litiges 224Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 3 IMMOBILISATIONS CORPORELLESLes immobilisations corporelles s analysent comme suit (y compris immobilisations acquises sous forme de location financement) (en millions d euros)TerrainsConstructionsMatériel etoutillageAgencements installationset autresImmobilisationsen coursTotalValeurs brutes au 1er janvier 20112744 5556 5231 6701 35414 376 Merial(1)313842085084757 Variation de périmètre72770396136131 864 Acquisitions augmentations528111821 2141 440 Cessions diminutions(3)(32)(19)(89)(1)(144)Différences de conversion460(27) 4582 Transferts (3)(8)171448284(1 060)(165)Valeurs brutes au 31 décembre 20113755 9367 6402 0102 24918 210Variation de périmètre 51 6 Acquisitions augmentations97083441 1451 351 Cessions diminutions(5)(8)(17)(161)(22)(213)Différences de conversion(2)(42)(23)(10)(11)(88)Transferts (3)7320622235(1 326)(142)Valeurs brutes au 31 décembre 20123846 2818 3062 1182 03519 124Variation de périmètre31211 26 Acquisitions augmentations1167439701 082 Cessions diminutions(6)(19)(15)(128)(9)(177)Différences de conversion(20)(215)(187)(46)(40)(508)Transferts (3)2437567120(1 112) 14 Valeurs brutes au 31 décembre 20133646 4978 7492 1071 84419 561Amortissements et dépréciations au 1er janvier 2011(2)(1 552)(3 476)(1 149)(42)(6 221)Variation de périmètre 241812 54 Dotations aux amortissements (2) (362)(700)(199) (1 261)Dépréciations(28)(184)(31)(29)(15)(287)Cessions 23381 107 Différences de conversion(1)(10)261(1)15 Transferts (3)1215154(85)1133 Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2011(19)(1 910)(4 106)(1 368)(57)(7 460)Dotations aux amortissements (353)(655)(193) (1 201)Dépréciations1(19)(23) (111)(152)Cessions33514521177 Différences de conversion 856 19 Transferts (3) 3951(21)2Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2012(15)(2 232)(4 723)(1 431)(145)(8 546)Variation de périmètre 41 16 Dotations aux amortissements (356)(600)(184)(1)(1 141)Dépréciations(5)(13)2 (10)(26)Cessions 1481199150 Différences de conversion1719629(1)196 Transferts (3)(1)(77)5011(1)(18)Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2013(20)(2 589)(5 166)(1 456)(148)(9 379)Valeurs nettes au 1erjanvier 20112723 0033 0475211 3128 155 Valeurs nettes au 31 décembre 20113564 0263 5346422 19210 750 Valeurs nettes au 31 décembre 20123694 0493 5836871 89010 578Valeurs nettes au 31 décembre 20133443 9083 5836511 69610 18271 (1)Cette ligne inclut les actifs corporels de Merial précédemment présentés en Actifs destinés à être cédés ou échangés qui ont été reclassés suite à l annonce de maintenir deux entités séparées (Merial et Intervet Schering Plough) opérant de manière indépendante (2)Y compris charge liée au rattrapage au titre de 2009 et 2010 des amortissements des actifs corporels de Merial précédemment classés en Actifs destinés à être cédés ou échangés et présentés sur la ligne Autres gains et pertes litigesdu compte de résultat (3) Cette ligne comprend également le reclassement d actifs en Actifs destinés à être cédés ou échangés 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013225Sanofi Document de référence 2013Les acquisitions de l exercice 2013 s élèvent à 1 082 millions d euros Elles reflètent d une part les investissements réalisés dans le secteur de la pharmacie pour 800 millions d euros principalement dans le domaine industriel (444 millions d euros hors Genzyme en 2013 contre 533 millions d euros en 2012 et 510 millions d euros en 2011) et dans la construction et l équipement de sites de recherche (88 millions d euros en 2013 contre 97 millions d euros en 2012 et 124 millions d euros en 2011) Genzyme contribue aux investissements du secteur à hauteur de 116 millions d euros pour l année 2013 (contre 301 millions d euros en 2012 et 218 millions d euros en 2011) D autre part le secteur des Vaccins contribue aux acquisitions de l exercice 2013 à hauteur de 210 millions d euros (contre 207 millions d euros en 2012 et 302 millions d euros en 2011) Le secteur de la Santé Animale contribue aux acquisitions d immobilisations pour l exercice 2013 à hauteur de 72 millions d euros (contre 83 millions d euros en 2012 et 78 millions d euros en 2011) Les investissements de l exercice comprennent 25 millions d euros d intérêts capitalisés (contre 27 millions d euros en 2012 et 44 millions d euros en 2011) Les commandes fermes d immobilisations s élèvent à 324 millions d euros au 31 décembre 2013 (323 millions d euros au 31 décembre 2012 et 292 millions d euros au 31 décembre 2011) Les immobilisations données en nantissement de passifs s élèvent à 196 millions d euros au 31 décembre 2013 (contre respectivement 225 millions d euros et 239 millions d euros aux 31 décembre 2012 et 2011) Par ailleurs l évaluation des actifs corporels selon la méthode décrite dans la note B 6 a conduit à enregistrer au titre de l année 2013 une perte de valeur nette de 26 millions d euros liée principalement au secteur Vaccins Au titre de l année 2012 une perte de valeur nette de 152 millions d euros liée principalement à la réorganisation de la Recherche et Développement avait été enregistrée (voir note D 27 ) Au titre de l exercice 2011 cette évaluation avait conduit à enregistrer une perte de valeur de 287 millions d euros concernant principalement des sites de Recherche et Développement ainsi qu un site industriel en Slovaquie Le tableau ci dessous présente les soldes relatifs aux biens détenus en location financement inclus dans les immobilisations corporelles (en millions d euros)Terrains2013 3 20123 2011 7 Constructions85 86 137 Autres immobilisations corporellesTotal valeurs brutes3 91 17 106 17 161 Amortissements et dépréciationsValeurs nettes(41)50 (42)64 (64)97 Les loyers minimaux futurs relatifs aux contrats de location financement au 31 décembre 2013 s élèvent à 78 millions d euros (contre 100 millions d euros au 31 décembre 2012 et 123 millions d euros au 31 décembre 2011) incluant des intérêts pour 15 millions d euros (contre 22 millions d euros au 31 décembre 2012 et 30 millions d euros au 31 décembre 2011) L échéancier de paiement se présente comme suit Au 31 décembre 2013Paiements dus par période(en millions d euros)Total d 1 anDe 1 à3 ansDe 3 à5 ans+ de5 ansObligations en matière de location financement nominal631326213 intérêts155721Total781833234 226Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 4 ÉCARTS D ACQUISITION ET AUTRES ACTIFS INCORPORELSLa variation des autres actifs incorporels s analyse comme suit (en millions d euros)RechercheacquiseProduitsmarques etautres droitsLogiciels etprogicielsTotal autresactifsincorporelsValeur brute au 1erjanvier 20113 83337 29074041 863Merial(1)6743 235703 979Variation de périmètre2 1937 078389 309Acquisitions augmentations9262107261Cessions diminutions(13)(9)(2)(24)Différences de conversion1971 24771 451Transferts (3)(611)6171117Valeur brute au 31 décembre 20116 36549 52097156 856Variation de périmètre1079 89Acquisitions augmentations8712383293Cessions diminutions(20)(15)(30)(65)Différences de conversion(89)(849)(8)(946)Transferts (3)(457)44512 Valeur brute au 31 décembre 20125 89649 3031 02856 227Variation de périmètre659 65Acquisitions augmentations90118102310Cessions diminutions(628)(46)(51)(725)Différences de conversion(159)(2 038)(31)(2 228)Transferts (3)(703)70748Valeur brute au 31 décembre 20134 50248 1031 05253 657Amortissements et dépréciations au 1er janvier 2011(1 680)(27 102)(602)(29 384)Variation de périmètre428331876Dotations aux amortissements (2) (3 726)(107)(3 833)Dépréciations nettes(101)(41)(1)(143)Cessions diminutions138526Différences de conversion(39)(710)(2)(751)Transferts (3) (4)(4)(8)Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2011(1 765)(30 742)(710)(33 217)Dotations aux amortissements (3 291)(105)(3 396)Dépréciations nettes(99)(18)(3)(120)Cessions diminutions18162559Différences de conversion345716611Transferts (3)(1)32628Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2012(1 813)(33 461)(761)(36 035)Dotations aux amortissements (2 914)(96)(3 010)Dépréciations nettes (4)(1 397)(66)(2)(1 465)Cessions diminutions6263951716Différences de conversion731 439231 535Transferts (3)2(5) (3)Amortissements et dépréciations au 31 décembre 2013(2 509)(34 968)(785)(38 262)Valeur nette au 1er janvier 20112 15310 18813812 479Valeur nette au 31 décembre 20114 60018 77826123 639Valeur nette au 31 décembre 20124 08315 84226720 192Valeur nette au 31 décembre 20131 99313 13526715 395(1)Cette ligne inclut les actifs corporels de Merial précédemment présentés en Actifs destinés à être cédés ou échangés qui ont été reclassés suite à l annonce de maintenir deux entités séparées (Merial et Intervet Schering Plough) opérant de manière indépendante (2)Y compris charge liée au rattrapage au titre de 2009 et 2010 des amortissements des autres actifs incorporels de Merial précédemment classés en Actifs destinés à être cédés ou échangéset présentés sur la ligne Autres gains et pertes litigesdu compte de résultat (3)La ligne transferts comprend principalement la recherche acquise mise en service au cours de l année et faisant l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché (4) Voir note D 5 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013227Sanofi Document de référence 2013Les « Produits marques et autres droits » comprennent essentiellement des « Produits commercialisés » dont la valeur nette était de 12 6 milliards d euros au 31 décembre 2013 (contre 15 2 milliards d euros au 31 décembre 2012 et 18 1 milliards d euros au 31 décembre 2011) et la durée d amortissement moyenne pondérée est d environ neuf années des « Marques » dont la valeur nette était de 0 4 milliard d euros au 31 décembre 2013 (contre 0 4 milliard d euros au 31 décembre 2012 et 0 5 milliard d euros au 31 décembre 2011) et la durée d amortissement moyenne pondérée est d environ 13 années Les caractéristiques des principaux « Produits commercialisés » représentant 91 % de la valeur nette de ce poste au 31 décembre 2013 sont les suivantes (en millions d euros)ValeurbruteAmortissementet dépréciationValeur nette31 décembre 2013Duréed amortissement(en années)(1)Duréed amortissementrésiduelle(en années)(2)Valeur nette31 décembre2012Valeur nette31 décembre2011Genzyme8 067(2 578)5 4891086 2277 336Aventis30 200(27 505)2 695953 9025 153Merial3 580(1 443)2 1371072 4922 922Chattem1 088(229)85922199621 045Zentiva896(561)33596476569Total des principaux produits commercialisés43 831(32 316)11 51514 05917 025(1) Moyennes pondérées Les durées d amortissement de ces produits sont comprises entre 1 et 25 années (2) Moyennes pondérées La variation des écarts d acquisition s analyse comme suit (en millions d euros)ValeursbrutesAmortissementset dépréciationsValeursnettesSoldes au 1erjanvier 201131 958(26)31 932Écart d acquisition Merial (1)1 210 1 210Écart d acquisition Genzyme 4 575 4 575Autres variations de l exercice275 275Différences de conversion5882590Soldes au 31 décembre 201138 606(24)38 582Acquisitions de l exercice14 14Autres variations de l exercice (2)(144) (144)Différences de conversion(376)(3)(379)Soldes au 31 décembre 201238 100(27)38 073Acquisitions de l exercice (3)134 134Différences de conversion(1 074)1(1 073)Soldes au 31 décembre 201337 160(26)37 134(1)Précédemment présenté en Actifs destinés à être cédés ou échangés reclassé suite à l annonce de maintenir deux entités séparées (Merial et Intervet Schering Plough) (2)Principalement ajustement de l écart d acquisition suite à la reprise de la provision relative au complément de prix d acquisition de Fovea conformément à la norme IFRS 3 avant révision (voir note D 18 ) (3)Variations de périmètre ( principalement Genfar en 2013 pour 119 millions d euros (voir note D 1 1 )) 228Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Acquisition Genzyme (2011)L allocation définitive du prix d acquisition de Genzyme a conduit à la comptabilisation d actifs incorporels hors écart d acquisition pour un montant total de 10 059 millions d euros à la date d acquisition (voir note D 1 3 ) Ces actifs comprenaient des produits commercialisés pour un montant de 7 727 millions d euros concernant les produits des activités maladies rares (Cerezyme® Fabrazyme® et Myozyme® principalement) endocrinologie rénale (Renagel® principalement) biochirurgie (Synvisc®principalement) et oncologie En outre le montant des actifs incorporels relatifs aux projets de Recherche et Développement en cours de Genzyme a été estimé à2 148 millions d euros à la date d acquisition dont principalement LemtradaTM (alemtuzumab) et eliglustat La marque Genzyme a été évaluée à 146 millions d euros Au 31 décembre 2013 la valeur nette des produits commercialisés et de la marque Genzyme représente 84 % des autres actifs incorporels de Genzyme et celle des projets de Recherche et Développement en cours 16 % Au cours de l exercice 2013 une partie de la recherche acquise de Genzyme (415 millions d euros) a été mise en service et fait l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Il s agit principalement de LemtradaTM (alemtuzumab) en Europe Acquisition Merial (2009)Lors de la prise de contrôle de Merial en 2009 des actifs incorporels hors écart d acquisition ont été reconnus pour un montant total de 3 980 millions d euros dont 3 104 millions d euros relatifs à des produits commercialisés incluant notamment Frontline® 674 millions d euros relatifs à des projets de Recherche et Développement en cours à la date d acquisition et 131 millions d euros pour la marque Merial Au cours de l exercice 2013 une partie de la recherche acquise de Merial (109 millions d euros) a été mise en service et fait l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Il s agit de BroadlineTM un traitement parasitaire préventif et curatif pour le chat et le chaton Au cours de l exercice 2012 une partie de la recherche acquise de Merial (15 millions d euros) a été mise en service et fait l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Il s agit principalement d un parasiticide destiné aux ruminants aux États Unis Au cours de l exercice 2011 une partie de la recherche acquise de Merial (451 millions d euros) a été mise en service et fait l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Il s agit principalement de Certifect® aux États Unis et dans l Union européenne Acquisition Aventis (2004)Le 20 août 2004 Sanofi a acquis Aventis un groupe pharmaceutique de dimension mondiale issu de la fusion en 1999 de Rhône Poulenc et de Hoechst Dans le cadre de la création du Groupe Sanofi les deux ex sociétés mères Sanofi Synthélabo (renommée Sanofi) et Aventis ont fusionné le 31 décembre 2004 Le prix d acquisition total s élevait à 52 908 millions d euros selon les principes d IFRS 3 Regroupements d entreprises dont 15 894 millions d euros ont été versés en numéraire L écart d acquisition résultant de l acquisition d Aventis s élève à 27 608 millions d euros au 31 décembre 2013 (contre respectivement 28 285 et 28 573 millions d euros aux 31 décembre 2012 et 2011) Les droits sur les produits commercialisés ainsi que l écart d acquisition relatifs à Aventis ont été affectés par secteur d activité du Groupe et par zone géographique ce qui a conduit à valoriser ces actifs en différentes devises principalement en euros et en dollars US L ensemble de ces travaux a été réalisé avec l assistance d un évaluateur indépendant Au cours de l exercice 2013 une partie de la recherche acquise auprès d Aventis (118 millions d euros) a été mise en service et fait l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Il s agit principalement de Aubagio® (tériflunomide traitement de la sclérose en plaques) en Europe et dans les autres pays hors États Unis et de Zaltrap® (aflibercept) en Europe Au cours de l exercice 2012 une partie de la recherche acquise auprès d Aventis (279 millions d euros) a été mise en service et fait l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Il s agit principalement du produit Aubagio® (teriflunomide) aux États Unis et Jevtana® (cabazitaxel traitement du cancer de la prostate en deuxième ligne) dans le reste du monde Au cours de l exercice 2011 une partie de la recherche acquise auprès d Aventis (167 millions d euros) a été mise en service et fait l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Il s agit principalement du produit d oncologie Jevtana®(cabazitaxel) dans l Union européenne Autres actifs incorporelsLes acquisitions d autres actifs incorporels hors logiciels de l année 2013 s élèvent à 208 millions d euros et concernent principalement des accords de licences (voir description des principaux accords en note D 21 ) Au cours de l exercice 2013 une partie de la recherche acquise provenant d accords de collaboration a été mise en service et fait l objet d un amortissement à compter de l obtention de l autorisation de mise sur le marché Il s agit 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013229Sanofi Document de référence 2013principalement de Lyxumia® (lixisénatide) en Europe pour 26 millions d euros et Kynamro®(mipomersen sodique en partenariat avec Isis Pharmaceuticals) aux États Unis pour 19 millions d euros Au 31 décembre 2013 il n y a plus d actifs incorporels relatifs aux quotas d émissions de CO2 (contre4 1 millions d euros au 31 décembre 2012 et 4 2 millions d euros au 31 décembre 2011) Au cours de l exercice 2012 la recherche acquise (hors Aventis et Merial) mise en service s est élevée à163 millions d euros elle concernait principalement un produit antiparasitaire issu de l acquisition de Topaz Pharmaceuticals Inc (voir note D 1 3 ) pour 97 millions d euros Au 31 décembre 2011 l augmentation en dehors de Genzyme et Merial des écarts d acquisitions et des autres actifs incorporels est principalement liée à l acquisition de BMP Sunstone (voir note D 1 3 ) Les acquisitions d autres actifs incorporels hors logiciels de l année 2011 s élèvent à 154 millions d euros principalement liés à des accords de licences (voir description des principaux accords en note D 21 ) Cession Dermik (2011)La ligne variation de périmètre inclut la valeur nette comptable des autres actifs incorporels relatifs à l activité en dermatologie Dermik cédée à Valeant Pharmaceuticals International Inc pour 212 millions d euros ainsi que la sortie de l écart d acquisition lié à cette activité pour 77 millions d euros La charge d amortissement des autres actifs incorporels est constatée dans le compte de résultat sur la ligne Amortissementsdes incorporels à l exception de l amortissement des logiciels qui figure sur les différentes lignes opérationnelles du compte de résultat en fonction des critères d affectation par destination Cette ventilation est la suivante (en millions d euros)201320122011Coût des ventes242713Frais de recherche et développement131316Frais commerciaux et généraux586155Autres charges d exploitation145Autres gains et pertes litiges (1) 18Total96105107(1) Voir note D 28 D 5 DÉPRÉCIATION DES ACTIFS INCORPORELS ET CORPORELSÉcarts d acquisitionLa valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie (UGT) est déterminée sur la base de leur valeur d utilité fondée sur l actualisation des flux futurs de trésorerie estimés des UGT en application des principes décrits dans la note B 6 1 L affectation des écarts d acquisition au 31 décembre 2013 se présente comme suit (en millions d euros)PharmacieEuropePharmacieAmériquedu NordPharmacieAutres Pays (1)VaccinsÉtats UnisVaccinsAutres PaysSantéAnimaleTotalGroupeÉcarts d acquisition15 02313 3536 5097183361 19537 134(1) Dont écart d acquisition relatif à Genfar (voir note D 1 1 ) La valeur d utilité de chaque UGT a été déterminée en utilisant un taux d actualisation après impôt appliqué à des flux futurs de trésorerie estimés après impôt Un taux d actualisation distinct est utilisé pour chaque UGT afin de prendre en compte ses conditions économiques spécifiques Les taux utilisés pour le test d impairment réalisé en 2013 sont compris entre 6 0 % et 9 5 % (notamment Pharmacie Amérique du Nord 7 0 % et Pharmacie Europe 7 5 %) le taux unique appliqué à l ensemble des UGT qui conduirait à une valeur d utilité identique pour le Groupe ressort à 8 % Les taux d actualisation avant impôt appliqués sur des flux de trésorerie estimés avant impôt sont calculés sur 230Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013la base d un processus itératif à partir de la valeur d utilité préalablement déterminée Ils sont compris entre 10 1 % et 12 2 % le taux unique équivalent ressort à 11 % pour le Groupe Les hypothèses utilisées pour les tests de dépréciation des écarts d acquisition sont revues annuellement Outre le taux d actualisation les principales hypothèses utilisées en 2013 sont les suivantes Le taux de croissance à l infini des flux futurs de trésorerie est compris entre 0 % (notamment Europe et Amérique du Nord) et 1 % pour les UGT du secteur Pharmacie et entre 0 % et 2 % pour les UGT des secteurs Vaccins et Santé Animale Le Groupe s appuie également sur des hypothèses relatives à la probabilité de succès de ses projets de recherche et développement en cours et plus généralement à sa capacité à renouveler son portefeuille à plus long terme Une comparaison entre la valeur d utilité ainsi déterminée et la valeur nette au bilan est effectuée et fait l objet d analyses de sensibilité en fonction des principaux paramètres incluant l évolution du taux d actualisation l évolution du taux de croissance à l infini la prise en compte de facteurs de risque additionnels relatifs à l environnement économique et réglementaire à un durcissement de la concurrence et au succès de nos projets de recherche Sur l ensemble des UGT aucune dépréciation des écarts d acquisition testés ne serait à constater en cas d évolution raisonnable des hypothèses utilisées en 2013 Un calcul de valeur d utilité pour chacune des UGT ne donnerait pas lieu à dépréciation en utilisant un taux d actualisation pouvant aller jusqu à + 2 4 points au delà des taux de base utilisés ou un taux de croissance perpétuel pouvant aller jusqu à 3 9 points en deçà des taux de base utilisés Aucune dépréciation n a été constatée sur les écarts d acquisition au titre des exercices 2013 2012 et 2011 Autres actifs incorporelsQuand un indicateur de dépréciation a été identifié pour un actif un calcul de la valeur d utilité est effectué fondé sur les prévisions de flux futurs de trésorerie après impôt de cet actif actualisés avec un taux après impôt Dans le cadre des tests de dépréciation les flux financiers d impôt liés à cet actif sont déterminés en fonction d un taux notionnel d impôt qui intègre l avantage fiscal notionnel qui résulterait de l amortissement de cet actif incorporel en considérant sa valeur d utilité comme sa base fiscale amortissable L utilisation de taux d actualisation après impôt appliqués à des flux de trésorerie après impôt conduit à la détermination de valeurs d utilité identiques à celles obtenues en utilisant des taux avant impôt appliqués à des flux de trésorerie non fiscalisés Les taux d actualisation après impôt utilisés en 2013 pour les tests des autres actifs incorporels des secteurs Pharmacie Vaccins et Santé Animale sont dérivés du coût moyen pondéré du capital du Groupe de 7 % et ajustés en fonction des risques spécifiques des pays et des activités représentant des taux d actualisation après impôt compris entre 7 % et 16 % Dans la plupart des cas il n existe pas de données de marché permettant de déterminer la juste valeur nette des frais de cession autrement que par une estimation similaire des flux futurs de trésorerie Par conséquent la valeur recouvrable est en substance égale à la valeur d utilité Au titre de l exercice 2013 le résultat des tests de dépréciation des autres actifs incorporels (hors logiciels) a conduit à enregistrer une dépréciation nette d un montant de 1 387 millions d euros incluant principalement une charge de 612 millions d euros liée à LemtradaTMà la suite du refus par la Food and Drug Administration fin décembre 2013 d approuver en l état le dossier d enregistrement aux États Unis la valeur recouvrable résiduelle pour l UGT Amérique du Nord est de 164 millions d euros représentant la valeur recouvrable déterminée pour le Canada et la valeur recouvrable résiduelle déterminée pour les États Unis qui tient compte du projet de Genzyme de faire appel de la décision de la Food and Drug Administration desÉtats Unis une charge de 384 millions d euros concernant les actifs incorporels de BiPar à la suite de l arrêt des programmes expérimentaux internes consacrés à l iniparib En l absence d écart d acquisition lors de la comptabilisation initiale de ce regroupement d entreprises réalisé en 2009 le passif relatif au complément de prix lié à cette acquisition a été repris en résultat conformément à la norme IFRS 3 avant révision Par conséquent le montant net de la dépréciation comprend la reprise de ce complément de prix à hauteur de76 millions d euros (voir note D 18 ) et une charge de 170 millions d euros concernant les actifs incorporels de TargeGen A la suite d une analyse approfondie du profil bénéfices risques et de consultations avec la Food and Drug Administration desÉtats Unis Sanofi a décidé d interrompre tous les essais cliniques de fedratinib (SAR302503) et d annuler ses projets de demande d homologation auprès des agences réglementaires 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013231Sanofi Document de référence 2013Au titre de l exercice 2012 le résultat des tests de dépréciation des autres actifs incorporels (hors logiciels) a conduit à enregistrer une dépréciation nette d un montant de 117 millions d euros incluant principalement une perte de valeur nette s élevant à 99 millions d euros relative à des projets de recherche Pharmacie notamment suite à l arrêt de programmes de développement en oncologie et la dépréciation de droits relatifs à des produits commercialisés Pharma et Vaccins pour un montant de18 millions d euros Au titre de l exercice 2011 le résultat des tests de dépréciation des autres actifs incorporels (hors logiciels) a conduit à enregistrer une dépréciation nette d un montant de 142 millions d euros Celle ci inclut la dépréciation de projets de recherche Pharmacie pour 101 millions d euros notamment suite à l interruption du programme de recherche Goiter et à la fin d accords de collaboration de recherche et une perte de valeur nette s élevant à 41 millions d euros reflétant d une part la dépréciation de divers produits commercialisés du secteur Pharmacie et d autre part la reprise partielle de la dépréciation constatée sur Actonel® consécutivement à la confirmation du maintien des termes de l accord de collaboration conclu avec Warner Chilcott Actifs corporelsLe montant des dépréciations relatives aux actifs corporels est présenté en note D 3 D 6 PARTICIPATIONS DANS DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCELes sociétés mises en équivalence comprennent les entreprises associées et les coentreprises (voir note B 1 ) Les participations concernant les sociétés mises en équivalence s analysent comme suit (en millions d euros)% departicipation201320122011Sanofi Pasteur MSD50 0277287313Infraserv GmbH & Co Höchst KG31 2887987Entités et sociétés gérées par Bristol Myers Squibb (1)49 94374307Autres participations 4047100Total448487807(1) Dans le cadre des accords avec BMS (voir note C 1 ) la part du Groupe dans l actif net des sociétés détenues majoritairement par BMS est enregistrée en Participationsdans des sociétés mises en équivalence Depuis novembre 2011 Sanofi n a plus de représentant au conseil d administration de la Financière des Laboratoires de Cosmétologie Yves Rocher et a donc cessé du fait de la perte d influence notable de comptabiliser cette participation selon la méthode de la mise en équivalence Cette participation était comptabilisée au 31 décembre 2011 dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente et a été cédée en août 2012 Au 31 décembre 2012 la baisse du montant de la participation du Groupe dans les entités et sociétés gérées par Bristol Myers Squibb reflète principalement la perte d exclusivité de Plavix® Iscover® et d Avapro® aux États Unis en 2012 232Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Le tableau suivant donne la quote part globale du Groupe dans le résultat net des sociétés mises en équivalence et la quote part globale du Groupe dans les autres éléments du résultat global des sociétés mises en équivalence en distinguant coentreprises et entreprises associées conformément à IFRS 12 (les montants sont non significatifs pris isolément) 201320122011(en millions d euros)CoentreprisesEntreprisesassociéesCoentreprisesEntreprisesassociéesCoentreprisesEntreprisesassociéesQuote part du résultat net des sociétés mises en équivalence1718(19)412(13)1 083Quote part des autres éléments du résultat global des sociétés mises en équivalence1 (4) 2 Total1818(23)412(11)1 083Les états financiers incluent certaines transactions commerciales entre le Groupe et des sociétés qui sont consolidées par mise en équivalence considérées comme des parties liées Les principales transactions et soldes avec les parties liées se présentent comme suit (en millions d euros)Ventes201321320123202011526Redevances(1)225641 292Créances clients (1)2879503Achats et autres chargesDettes fournisseurs280272312223621Autres dettes (1)18100404(1) Ces postes enregistrent essentiellement les transactions avec les sociétés et entités gérées par BMS Pour les engagements hors bilan à caractère opérationnel concernant les coentreprises voir note D 21 1 D 7 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTSLesActifs financiers non courants comprennen t (en millions d euros)201320122011Actifs financiers disponibles à la vente3 6992 5691 302Engagements de retraite financés d avance (D 19 1 )1566Prêts et avances à long terme676695573Actifs financiers comptabilisés selon l option juste valeur167135124Instruments financiers dérivés (D 20 )269394394Total4 8263 7992 399 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013233Sanofi Document de référence 2013Actifs financiers disponibles à la venteParticipations cotéesLes participations classées en tant qu actifs financiers disponibles à la vente comprennent notamment les participations cotées suivantes une participation dans la société biopharmaceutique Regeneron avec qui Sanofi a des accords de collaboration de recherche et développement (voir notes C 2 et D 21 ) pour 3 157 millions d euros au31 décembre 2013 sur la base du cours de bourse unitaire à cette date de 275 2 4 dollars US (2 051 millions d euros au 31 décembre 2012 sur la base du cours de bourse unitaire de 171 07 dollars US et 678 millions d euros au 31 décembre 2011 sur la base du cours de bourse unitaire de 55 43 dollars US) une participation représentant 4 66 % du capital de Nichi Iko Pharmaceuticals Co Ltd valorisée au cours de bourse au 31 décembre 2013 à 21 millions d euros (28 millions d euros au 31 décembre 2012 et 34 millions d euros au 31 décembre 2011) une participation dans Isis Pharmaceuticals issue de l acquisition de Genzyme valorisée au cours de bourse au 31 décembre 2013 à 82 millions d euros (40 millions d euros au 31 décembre 2012 et 28 millions d euros au 31 décembre 2011) des actifs financiers adossés à des engagements (300 millions d euros au 31 décembre 2013 301 millions d euros au 31 décembre 2012 et 272 millions d euros au 31 décembre 2011) Concernant la part des actifs financiers disponibles à la vente composée d actions cotées une baisse de 10 % du cours des actions aurait engendré au 31 décembre 2013 l impact suivant (en millions d euros)SensibilitéAutres éléments du résultat global avant impôts(330)Résultat avant impôts(2)Total(332)Concernant les autres titres une baisse de 10 % du cours de ces derniers simultanée à une augmentation de la courbe des taux de 0 5 % aurait engendré au 31 décembre 2013 l impact suivant (en millions d euros)SensibilitéAutres éléments du résultat global avant impôts(14)Résultat avant impôts Total (1)(14)(1) Cet impact représenterait environ 5 % de la valeur des actifs concernés Participations non cotéesLes actifs financiers disponibles à la vente comprennent également des participations non cotées sur un marché actif La valeur nette de ces participations s élève à 79 millions d euros au 31 décembre 2013 82 millions d euros au 31 décembre 2012 et 260 millions d euros au 31 décembre 2011 La baisse en 2012 est liée à la cession des titres Yves Rocher Autres informations relatives aux actifs financiers disponibles à la venteLes autres éléments du résultat global constatés au titre des actifs financiers disponibles à la vente représentent des gains latents nets d impôts de 2 744 millions d euros (dont 2 625 millions d euros concernent les titres Regeneron) au 31 décembre 2013 1 745 millions au 31 décembre 2012 et 409 millions au 31 décembre 2011 Actifs financiers comptabilisés selon l option juste valeurLes actifs financiers comptabilisés selon l option juste valeur correspondent au portefeuille de placements financiers adossé à un plan de rémunération différée accordé à certains salariés 234Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 8 ACTIFS ET PASSIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS OU ÉCHANGÉSLes actifs destinés à être cédés ou échangés et les passifs relatifs à ces actifs s analysent comme suit (en millions d euros)31 décembre201331 décembre201231 décembre 2011Actifs destinés à être cédés ou échangés1410167Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés13920Au 31 décembre 2013 les actifs et passifs destinés à être cédés concernent principalement les sites de recherche et développement en France Au 31 décembre 2012 les actifs destinés à être cédés concernent principalement certains actifs de BMP Sunstone destinés à être cédés le site industriel de Hlohovec de Zentiva en Slovaquie des sites de recherche et développement aux États Unis et en France Au 31 décembre 2011 les actifs et passifs destinés à être cédés concernent principalement le groupe BMP Sunstone destiné à être cédé depuis la date d acquisition des sites de recherche et développement en France et des sites industriels ou tertiaires européens D 9 STOCKSLes stocks se décomposent comme suit 201320122011(en millions d euros)ValeurbruteDépréciationValeurnetteValeurbruteDépréciationValeurnetteValeurbruteDépréciationValeurnetteMatièrespremières971(86)885969(72)897973(93)880Travaux en cours3 926(362)3 5643 755(294)3 4613 444(209)3 235Produits finis2 082(179)1 9032 171(150)2 0212 107(171)1 936Total6 979(627)6 3526 895(516)6 3796 524(473)6 051La valeur des stocks à la suite de l entrée de périmètre Genfar en 2013 s élève à 24 millions d euros à la date d acquisition La valeur des stocks à la suite de l entrée de périmètre Genzyme en 2011 s élevait à 925 millions d euros à la date d acquisition (voir note D 1 3 ) et à 540 millions d euros au 31 décembre 2011 Le montant des stocks de Merial reclassé au 1er janvier 2011 s élevait à 344 millions d euros (voir note D 2 ) Les stocks donnés en garantie de passifs s élèvent à 24 millions d euros au 31 décembre 2013 (contre16 millions d euros au 31 décembre 2012) D 10 CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉSLes créances clients s analysent comme suit (en millions d euros)201320122011Valeur brute6 9687 6418 176Dépréciation(137)(134)(134)Valeur nette6 8317 5078 042 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013235Sanofi Document de référence 2013La valeur des clients et comptes rattachés à la suite de l entrée de périmètre Genzyme en 2011 s élevait à764 millions d euros à la date d acquisition (voir note D 1 3 ) L incidence des pertes de valeur sur créances clients et des reprises représente une charge nette de28 millions d euros sur l exercice 2013 (contre 11 millions d euros sur l exercice 2012 et 32 millions d euros sur l exercice 2011) La part des créances échues dans le total des créances clients en valeur brute s élève à 952 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 1 057 millions d euros au 31 décembre 2012 et 1 103 millions d euros au31 décembre 2011 (en millions d euros)Créancesclients échuesvaleur bruteCréances< à 1 moisCréances de1 à 3 moisCréances de3 à 6 moisCréances de6 à 12 moisCréances> à 12 mois201395226522217312416820121 05737124715212616120111 103278227187135276Les créances échues à plus d un mois correspondent principalement à des créances auprès d organismes publics Certaines filiales du Groupe ont transféré sans recours des créances clients à des sociétés d affacturage ou à des établissements bancaires Conformément aux conditions mentionnées dans la note B 8 7 le montant des créances décomptabilisées s élève à 348 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 53 millions d euros au 31 décembre 2012 Le montant résiduel des garanties liées à ces cessions est marginal au 31 décembre 2013 D 11 AUTRES ACTIFS COURANTSLes autres actifs courants s analysent comme suit (en millions d euros)201320122011Impôts et taxes1 5561 5751 455Autres créances (1)467522690Charges constatées d avance264258256Total2 2872 3552 401(1)Ce poste comprend essentiellement des créances auprès des sociétés partenaires des avances aux fournisseurs et des créances sur le personnel D 12 ACTIFS FINANCIERS COURANTSLes actifs financiers courants s analysent comme suit (en millions d euros)201320122011Instruments dérivés de taux en juste valeur (note D 20 )244090Instruments dérivés de change en juste valeur (note D 20 )1028248Autres actifs financiers à court terme (1)595635 Total185178173(1) Dont 8 millions d euros d obligations de l État grec aux 31 décembre 2013 et 2012 contre 23 millions d euros au 31 décembre 2011 236Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 13 TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE(en millions d euros)201320122011Trésorerie9539041 029Équivalents de trésorerie (1)7 3045 4773 095Trésorerie et équivalents de trésorerie (2)8 2576 3814 124(1)Au 31 décembre 2013 les équivalents de trésorerie comprennent principalement 2 929 millions d euros de placements en gestion collective sur des OPCVM libellés en euros « monétaires » et « monétaires court terme » selon la classification de l AMF et sur des OPCVM « monétaires » libellés en dollars US conformément au règlement 2a 7 de la SEC (2 964 millions d euros au 31 décembre 2012 et 1 879 millions d euros au 31 décembre 2011) 2 125 millions de dépôts à terme (1 065 millions d euros au 31 décembre 2012 et 316 millions d euros au 31 décembre 2011) 200 millions d euros de certificats de dépôt (350 millions d euros au 31 décembre 2012 et montant non significatif au 31 décembre 2011) 1 408 millions d euros de billets de trésorerie (510 millions d euros au 31 décembre 2012 et 260 millions d euros au 31 décembre 2011) et 573 millions d euros détenus par les sociétés captives d assurance et de réassurance dans le cadre de la réglementation sur les assurances (507 millions d euros au 31 décembre 2012 et 460 millions d euros au 31 décembre 2011) (2)Dont 137 millions d euros détenus par les filiales vénézuéliennes au 31 décembre 2013 (100 millions d euros au 31 décembre 2012 et 47 millions d euros au 31 décembre 2011) soumis au contrôle des changes D 14 IMPÔTS DIFFÉRÉS NETSLes impôts différés nets s analysent comme suit (en millions d euros)2013 2012 (1)2011 (1)Impôts différés sur Retraitements de consolidation sur marges en stocks1 209 1 156 858 Provision pour retraites et autres avantages1 329 1 610 1 301 Revalorisation des autres actifs incorporels acquis (2)(4 182)(5 641)(6 815)Comptabilisation à la juste valeur des immobilisations corporelles acquises (63)(83)(75)Participations dans les filiales et investissements dans des sociétés (3)(1 346)(1 276)(1 154)Déficits fiscaux reportables600 593 617 Stock options et autres paiements en actions112 79 40 Charges à payer et provisions déductibles lors du paiement (4)1 652 1 923 1 946 Autres(217)86 389 Total des impôts différés passifs nets(906)(1 553)(2 893)(1)Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir A 2 2 ) (2)Dont (971) millions d euros au 31 décembre 2013 concernant la revalorisation des autres actifs incorporels d Aventis (2 153) millions d euros concernant Genzyme et (261) millions d euros concernant Merial (3)Dans certains pays le Groupe supporte notamment une retenue à la source et d autres coûts fiscaux en cas de distribution de dividendes et en conséquence constate un impôt différé passif sur les réserves des filiales étrangères (de l ordre de 22 6 milliards d euros) dont la distribution est considérée comme probable dans un avenir prévisible (4)Ce montant inclut des impôts différés actifs liés aux provisions pour restructuration à hauteur de 531 millions d euros au 31 décembre 2013 615 millions d euros au 31 décembre 2012 et 451 millions d euros au 31 décembre 2011 Au 31 décembre 2013 les réserves des filiales de Sanofi imposables en cas de distribution dont le reversement n est pas prévu et qui n ont pas donné lieu à la comptabilisation d impôts différés passifs s élèvent à 20 4 milliards d euros contre 18 4 milliards d euros au 31 décembre 2012 et 15 7 milliards d euros au 31 décembre 2011 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013237Sanofi Document de référence 2013Le total des pertes fiscales reportables du Groupe et leur échéancier par date d expiration sont présentés ci dessous (en millions d euros)Déficits fiscaux reportables(1)201440201511 20163820173920182222019 et au delà (2)2 177 Total au 31 décembre 20132 527(3)Total au 31 décembre 20122 427(4)Total au 31 décembre 20112 699(5)(1)Hors reports déficitaires sur cessions d actifs Le montant des reports déficitaires sur cessions d actifs est de 158 millions d euros au31 décembre 2013 et nul au 31 décembre 2012 et au 31 décembre 2011 (2)Principalement constituées de pertes fiscales indéfiniment reportables (3)Les principes de reconnaissance des impôts différés actifs sont décrits dans la note B 22 La reconnaissance des actifs d impôts différés est déterminée en fonction des prévisions de résultats de chaque périmètre fiscal Ces prévisions sont cohérentes avec le Plan Long Terme du Groupe et tiennent compte des horizons de temps considérés au regard notamment de la durée de vie des reports déficitaires et de la situation spécifique de chaque groupe fiscal L impôt différé actif relatif aux pertes fiscales reportables au 31 décembre 2013 s élève à 824 millions d euros dont 224 millions d euros non pris en compte (4)L impôt différé actif relatif aux pertes fiscales reportables au 31 décembre 2012 s élève à 734 millions d euros dont 141 millions d euros non pris en compte (5)L impôt différé actif relatif aux pertes fiscales reportables au 31 décembre 2011 s élève à 843 millions d euros dont 226 millions d euros non pris en compte D 15 CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉSD 15 1 CapitalLe capital social s élevait à 2 648 641 762 euros et est constitué de 1 324 320 881 actions de 2 euros au 31 décembre 2013 Le détail des actions propres détenues par le Groupe se présente comme suit Nombre d actionsen millions% du capital de l exercice31 décembre 20133 60 27 %31 décembre 20123 10 24 %31 décembre 201117 21 28 %1er janvier 20116 10 46 %Les actions propres sont enregistrées en diminution des capitaux propres du Groupe En cas de cession les plus ou moins values réalisées sur ces titres sont imputées directement en capitaux propres et n ont pas d impact sur le résultat net de l exercice Les déficits fiscaux reportables ne pourront être utilisés que par les sociétés à l origine des déficits fiscaux correspondants Dans les pays ayant opté pour un régime d intégration fiscale les déficits fiscaux peuvent être imputés sur les bénéfices fiscaux générés par les sociétés du même groupe fiscal Les actifs d impôts différés non pris en compte car leur récupération est jugée non probable au regard des perspectives de résultat des entités concernées s élèvent à 506 millions d euros en 2013 413 millions d euros en 2012 et 476 millions d euros en 2011 238Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013L évolution du capital de la société mère Sanofi sur les trois derniers exercices se présente ainsi DateOpérationsNombred actionsCapital(1)Primes(1)Au 31 décembre 20101 310 997 7852 6226 351Au cours de l exercice 2011Augmentation de capital par exercice d options de souscription d actions1 593 369466Au cours de l exercice 2011Augmentation de capital par attribution gratuite d actions587 3161(1)Le 16 juin 2011Augmentation de capital par versement de dividendes en actions38 139 730761 814Conseil d administration du 27 juillet 2011Réduction de capital par annulation d actions auto détenues(2 328 936)(5)(116)Conseil d administration du 2 novembre 2011Réduction de capital par annulation d actions auto détenues(8 070 453)(16)( 372)Au 31 décembre 20111 340 918 8112 682 7 742Au cours de l exercice 2012Augmentation de capital par exercice d options de souscription d actions11 945 45424621Au cours de l exercice 2012Augmentation de capital par attribution gratuite d actions1 074 0632(2)Conseil d administration du 26 avril 2012Réduction de capital par annulation d actions auto détenues(21 159 445)(42)(1 088)Conseil d administration du 24 octobre 2012Réduction de capital par annulation d actions auto détenues(6 435 924)(13)( 405)Au 31 décembre 20121 326 342 9592 653 6 868Au cours de l exercice 2013Augmentation de capital par exercice d options de souscription d actions15 194 60131875Au cours de l exercice 2013Augmentation de capital par attribution gratuite d actions1 927 0994(4)Conseil d administration du 30 avril 2013Réduction de capital par annulation d actions auto détenues(8 387 236)(17)(585)Conseil d administration du 31 juillet 2013Réduction de capital par annulation d actions auto détenues(5 885 439)(12)(488)Conseil d administration du 19 décembre 2013Réduction de capital par annulation d actions auto détenues(6 543 301)(13)(487)Au cours de l exercice 2013Augmentation de capital réservée aux salariés1 672 1983 95Au 31 décembre 20131 324 320 8812 649 6 274(1) Montants exprimés en millions d euros L information sur les capitaux propres en application d IFRS 7 est donnée dans la note B 27 À la suite des levées d options de souscription d actions Sanofi 15 194 601 actions ont été émises sur l année 2013 Par ailleurs dans le cadre des plans d attribution d actions gratuites 1 927 099 actions ont été définitivement acquises et ont été émises sur l année 2013 Enfin 1 672 198 actions ont été émises dans le cadre de l augmentation de capital réservée aux salariés décidée lors du conseil d administration du 29 octobre 2013 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013239Sanofi Document de référence 2013D 15 2 Programmes d attribution d actionsLes programmes d attribution d actions sont comptabilisés en application des principes décrits dans la note B 24 3 Les principales caractéristiques de ces plans sont les suivantes Type de programme2013Plan d actions deperformance2012Plan d actions de performance2011Plan d actions de performanceDate du conseil d administration ayant décidé l émission5 mars 20135 mars 20129 mars 2011Nombre total d actions octroyées4 295 7054 694 2603 330 650Dont soumises à une période de service de 4 ans 2 838 7953 127 1601 934 610Juste valeur d une action (1)58 2942 8537 80Dont soumises à une période de service de 3 ans1 456 9101 567 100 Dont soumises à une période de service de 2 ans 1 396 040Juste valeur d une action (1)62 1946 1542 75Juste valeur du plan à l attribution (en millions d euros)256206133(1) Prix du marché de l action à la date du conseil ajusté des dividendes attendus pendant la période d acquisition des droits Au 31 décembre 2013 la charge totale relative à l ensemble des plans d attribution d actions gratuites s élevait à 155 millions d euros (dont Vaccins 17 millions d euros et Santé Animale 6 millions d euros) contre 125 millions d euros au 31 décembre 2012 et 84 millions d euros au 31 décembre 2011 Le nombre d actions en cours d acquisition au 31 décembre 2013 s élevait à 12 473 621 dont 4 220 040 relatives aux plans 2013 dont 4 439 730 relatives aux plans 2012 1 752 070 relatives aux plans 2011 et 1 445 780 relatives aux plans d octobre 2010 et 616 001 relatives aux plans de mars 2010 Le nombre d actions en cours d acquisition s élevait à 10 414 053 au 31 décembre 2012 et à 7 062 324 au31 décembre 2011 D 15 3 Augmentation de capitalLe Conseil d administration du 29 octobre 2013 a décidé une augmentation de capital réservée aux salariés et a offert aux salariés du Groupe de souscrire à une augmentation de capital à un prix de souscription de59 25 euros correspondant à 80 % de la moyenne des cours de l action lors des 20 séances de bourse qui précèdent le jour de la réunion du Conseil d administration La période de souscription s est déroulée du 7 au24 novembre 2013 au cours de laquelle 1 7 million d actions ont été souscrites Le montant de la charge enregistrée en 2013 au titre de ce plan s élève à 21 millions d euros (voir note B 24 2 ) Il n y a pas eu d augmentation de capital réservée aux salariés sur les exercices 2011 et 2012 L assemblée générale des actionnaires de Sanofi a approuvé le 6 mai 2011 le versement d un dividende au titre de l exercice 2010 de 2 50 euros par action avec une option de paiement en numéraire ou en actions nouvelles de la Société Suite à l exercice de cette dernière option par des actionnaires représentant 57 8 % des actions 38 139 730 actions nouvelles ont été émises au titre du paiement du dividende en actions Les actions émises représentent 2 9 % du capital social soit une augmentation de 76 millions d euros du capital et de 1 814 millions d euros de la prime d émission (net des frais d émission de dividendes en actions) Les augmentations de capital à la suite des levées d options de souscription d actions Sanofi et de l attribution gratuite d actions sont décrites en note D 15 1 D 15 4 Rachat d actions SanofiL assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 3 mai 2013 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois Dans ce cadre le Groupe a racheté 15 806 658 actions pour un montant total de 1 241 millions d euros (ce montant ne concernant que ce programme de rachat) au cours de l année 2013 L assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 4 mai 2012 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois Dans ce cadre le Groupe a racheté 5 528 486 actions au cours du premier semestre 2013 pour un montant total de 400 millions d euros et 6 060 150 actions au cours de l année 2012 pour un montant total de 397 millions d euros (ces montants ne concernant que ce programme de rachat) Le Groupe a également racheté 7 513 493 actions au cours du premier semestre 2012 pour un montant total de 426 millions d euros et 21 655 140 actions en 2011 pour un montant total de 1 074 millions d euros dans le cadre du programme de rachat autorisé en 2011 240Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 15 5 Réduction de capitalLe conseil d administration du 19 décembre 2013 a décidé d annuler 6 543 301 actions auto détenues(500 millions d euros y compris prime d émission) représentant 0 49 % du capital à cette date Le conseil d administration du 31 juillet 2013 a décidé d annuler 5 885 439 actions auto détenues (500 millions d euros y compris prime d émission) représentant 0 44 % du capital à cette date Le conseil d administration du 30 avril 2013 a décidé l annulation de 8 387 236 actions auto détenues(602 millions d euros y compris prime d émission) représentant 0 63 % du capital à cette date Le conseil d administration du 24 octobre 2012 a décidé l annulation de 6 435 924 actions auto détenues(418 millions d euros) représentant 0 49 % du capital à cette date Le conseil d administration du 26 avril 2012 a décidé l annulation de 21 159 445 actions auto détenues(1 130 millions d euros) représentant 1 60 % du capital à cette date Le conseil d administration du 2 novembre 2011 a décidé l annulation de 8 070 453 actions auto détenues(388 millions d euros) représentant 0 60 % du capital à cette date Le conseil d administration du 27 juillet 2011 a décidé l annulation de 2 328 936 actions auto détenues(121 millions d euros) représentant 0 17 % du capital à cette date Ces annulations n ont pas eu d impact sur les capitaux propres du Groupe D 15 6 Écarts de conversionLes écarts de conversion s analysent comme suit (en millions d euros)20132012(1)2011(1)Part des Actionnaires de Sanofi(3 707)(1 917) (1 389) Part des Intérêts Non Contrôlants(38)(24) (16) Total(3 745)(1 941) (1 405) (1)Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) L évolution du dollar US contribue pour l essentiel à la variation du poste Écarts de conversion principalement en contrepartie des postes d écarts d acquisition d immobilisations incorporelles et de stocks Conformément aux principes décrits en note B 8 4 l écart de conversion (Part attribuable aux Actionnaires deSanofi) comprend l impact des couvertures de change d investissements nets dans des entités étrangères pour un montant de 72 millions d euros après impôts au 31 décembre 2013 72 millions d euros après impôts au 31 décembre 2012 et 66 millions d euros après impôts au 31 décembre 2011 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013241Sanofi Document de référence 2013D 15 7 Autres éléments du résultat globalLes autres éléments du résultat global ont varié de la manière suivante (en millions d euros)20132012(1)2011(1)Solde à l ouverture(1 596)(1 413)(1 102)Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi(1 572)(1 396)(1 097)Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(24)(17)(5)Gains (pertes) actuariels Effet du plafonnement des actifs 1 Gains (pertes) actuariels hors sociétés mises en équivalence (voir note D 19 1 )809(1 440)(590) Gains (pertes) actuariels sur sociétés mises en équivalence(2)(7) Effet d impôts(149)465114Éléments ne faisant pas ultérieurement l objet d un reclassement en résultat658(981)(476)Actifs financiers disponibles à la vente Variation de juste valeur (2) (3)1 2081 451250 Effet d impôts(209)(114)(5)Couvertures de flux de trésorerie Variation de juste valeur (4)(3)(4)5 Effet d impôts11(2)Variation des écarts de conversion Écarts de conversion liés aux filiales étrangères (4)(1 804)(542)(64) Couvertures d investissements nets à l étranger 10(30) Effet d impôts (4)11Éléments faisant ultérieurement l objet d un reclassement en résultat(807)798165Solde à la clôture(1 745)(1 596)(1 413)Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi(1 707)(1 572)(1 396)Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(38)(24)(17)(1)Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) (2)Dont recyclés par le compte de résultat (42) millions d euros en 2013 (16) millions d euros en 2012 non significatif en 2011 (3)Impact essentiellement lié à Regeneron (voir note D 7 ) (4)Montants non significatifs recyclés par le compte de résultat en 2013 2012 et 2011 D 15 8 Options de souscription et d achat d actionsAttribution de plans d options de souscription d actionsLe 5 mars 2013 le conseil d administration a attribué 788 725 options de souscription d actions au prix d exercice de 72 19 euros La durée d acquisition des droits est de quatre ans et l échéance du plan est fixée au 5 mars 2023 Le 5 mars 2012 le conseil d administration a attribué 814 050 options de souscription d actions au prix d exercice de 56 44 euros La durée d acquisition des droits est de quatre ans et l échéance du plan est fixée au 5 mars 2022 Le 9 mars 2011 le conseil d administration a attribué 874 500 options de souscription d actions au prix d exercice de 50 48 euros La durée d acquisition des droits est de quatre ans et l échéance du plan est fixée au 9 mars 2021 Évaluation des plans de souscription d actions ou d achat d actionsLa juste valeur du plan d options de souscription accordé en 2013 s élève à 9 millions d euros Cette valeur est enregistrée en charge sur la période d acquisition des droits avec une contrepartie directe en capitaux propres À ce titre une charge de 2 millions d euros a été reconnue au 31 décembre 2013 242Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013La juste valeur du plan d options de souscription accordé en 2012 s élève à 7 millions d euros Le Groupe a retenu les hypothèses suivantes pour valoriser ces plans taux de rendement du dividende de 4 45 % (plan 2013) et 5 28 % (plan 2012) volatilité de l action Sanofi calculée sur une base historique de 27 21 % pour le plan 2013 et 26 69 % pour le plan 2012 taux d intérêt sans risque de 1 40 % (plan 2013) et 2 30 % (plan 2012) et maturité des plans de sept ans (plan 2013) et sept ans (plan 2012) La maturité correspond à la moyenne des durées de vie attendues des options elle reflète les comportements des salariés observés sur les années précédentes La juste valeur des options accordées en 2013 et 2012 s élève respectivement à 12 02 et 8 42 euros par option La charge constatée en contrepartie des capitaux propres sur les plans de stock options s est élevée à24 millions d euros pour l exercice 2013 (dont Vaccins 2 millions d euros) contre 30 millions d euros pour l exercice 2012 (dont Vaccins 3 millions d euros) et 59 millions d euros pour l exercice 2011 (dont Vaccins6 millions d euros) Au 31 décembre 2013 la charge totale de stock options restant à constater pour les droits non encore acquis s élève à 16 millions d euros (contre 31 millions d euros au 31 décembre 2012) La durée moyenne pondérée d amortissement de cette charge est de deux ans Le gain d impôt courant lié à l exercice des stock options en 2013 s élève à 32 millions d euros (15 millions en 2012 et 2 millions en 2011) Plans d options d achat d actionsLe tableau présente tous les plans d options d achat d actions Sanofi encore en vigueur ou pour lesquels il y a eu des levées au cours de l exercice 2013 OrigineDate del attributionNombred optionsattribuéesDate de départd exercicedes optionsDated expirationPrix d achat(euros)Nombre d optionsen circulationau 31 12 2013Synthélabo18 10 1994330 20018 10 199918 10 20146 014 200Synthélabo12 01 1996208 00012 01 200112 01 20168 568 870Synthélabo05 04 1996228 80005 04 200105 04 201610 8515 800Synthélabo14 10 1997262 08014 10 200214 10 201719 7312 480Synthélabo25 06 1998296 40026 06 200325 06 201828 38 Synthélabo30 03 1999716 04031 03 200430 03 201938 08181 831Total223 181Les actions Sanofi acquises pour couvrir les plans d options d achat sont classées en diminution des capitaux propres La levée des options d achat aurait pour conséquence une augmentation des capitaux propres de7 millions d euros 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013243Sanofi Document de référence 2013Plans d options de souscription d actionsLes conditions d exercice des options de souscription accordées dans le cadre des différents plans d options de souscription d actions sont présentées ci dessous en équivalent actions Sanofi Ces plans d options de souscription sont au profit de certains des mandataires sociaux et membres du personnel des sociétés du Groupe Le tableau présente tous les plans d options de souscription d actions Sanofi encore en vigueur ou pour lesquels il y a eu des levées au cours de l exercice 2013 OrigineDate del attributionNombred optionsattribuéesDate de départd exercicedes optionsDated expirationPrix desouscription(euros)Nombre d optionsen circulationau 31 12 2013Aventis02 12 200312 012 41403 12 200602 12 201340 48 Sanofi Synthélabo10 12 20034 217 70011 12 200710 12 201355 74 Sanofi aventis31 05 200515 228 50501 06 200931 05 201570 388 458 808Sanofi aventis14 12 200611 772 05015 12 201014 12 201666 916 777 970Sanofi aventis13 12 200711 988 97514 12 201113 12 201762 336 213 134Sanofi aventis02 03 20097 736 48004 03 201301 03 201945 094 140 649Sanofi aventis01 03 20108 121 35503 03 201428 02 202054 127 480 830Sanofi aventis09 03 2011874 50010 03 201509 03 202150 48844 500Sanofi05 03 2012814 05006 03 201605 03 202256 44796 050Sanofi05 03 2013788 72506 03 201705 03 202372 19773 725Total35 485 666L augmentation des capitaux propres résultant de la levée des options de souscription d actions Sanofi représenterait environ 2 171 millions d euros L exercice d une option de souscription donne lieu à la création d une action Synthèse des plans d options de souscription et d achat d actionsLes options en circulation à la date de clôture ainsi que les mouvements au cours des périodes présentées sont résumés dans le tableau ci dessous Nombre d optionsPrix moyen pondéré d exercicepar action (en euros)Total(en millions d euros)Options en circulation au 1er janvier 201182 270 92860 865 007Dont exerçables55 663 45363 633 542Options attribuées874 50050 4844Options exercées(1 679 029)43 11(72)Options annulées (1) (1 137 052)57 64(66)Options devenues caduques(12 597 283)69 90(880)Options en circulation au 31 décembre 201167 732 06459 544 033Dont exerçables51 916 76962 513 245Options attribuées814 05056 4446Options exercées(11 999 244)53 87(646)Options annulées (1) (557 554)58 40(33)Options devenues caduques(4 967 305)66 40(330)Options en circulation au 31 décembre 201251 022 01160 173 070Dont exerçables34 622 75664 932 248Options attribuées788 72572 1957Options exercées(15 262 957)59 46(908)Options annulées (1) (264 160) 58 44(15)Options devenues caduques(574 772)43 96(25) Options en circulation au 31 décembre 201335 708 84761 012 179Dont exerçables25 813 74263 151 630 (1) Annulations principalement liées aux départs des bénéficiaires 244Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Le tableau ci dessous synthétise les informations concernant les options en circulation et en particulier les options exerçables au 31 décembre 2013 Fourchette des prix d exercice par actionEn circulationExerçablesNombred optionsDurée de viemoyennerésiduelle(en années)Prixmoyenpondéréd exercicepar action(en euros)Nombred optionsPrix moyen pondéréd exercicepar action(en euros)De 1 00 à 10 00 euros par action13 0701 647 7413 0707 74De 10 00 à 20 00 euros par action28 2802 9414 7728 28014 77De 30 00 à 40 00 euros par action181 8315 2538 08181 83138 08De 40 00 à 50 00 euros par action4 140 6495 1745 094 140 64945 09De 50 00 à 60 00 euros par action9 121 3806 4453 99 De 60 00 à 70 00 euros par action12 991 1043 4364 7212 991 10464 72De 70 00 à 80 00 euros par action9 232 5332 0670 538 458 80870 38Total35 708 84725 813 742D 15 9 Nombre d actions pris en compte pour le calcul du résultat dilué par actionLe nombre d actions retenu pour le calcul du résultat dilué par action prend en compte les actions en circulation les options sur actions ayant un effet dilutif ainsi que les actions gratuites (en millions)201320122011Nombre moyen d actions en circulation1 323 11 319 51 321 7Ajustement pour options sur actions ayant un effet dilutif8 94 01 7Ajustement pour actions gratuites7 16 13 3Nombre moyen d actions pour le calcul du résultat dilué1 339 11 329 61 326 7En 2013 0 8 million d options sur actions n ont pas été prises en compte pour le calcul du résultat dilué par action car ellesn ont pas un effet dilutif contre 32 millions d options sur actions en 2012 et 56 millions d options sur actions en 2011 D 15 10 Intérêts non contrôlantsLes intérêts non contrôlants ne représentent pas une part significative des états financiers consolidés du Groupe au cours des exercices 2013 2012 et 2011 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013245Sanofi Document de référence 2013D 16 ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUREn application d IFRS 7 Instruments financiers Informations à fournir les évaluations à la juste valeur doivent être classées selon une hiérarchie qui comporte les niveaux suivants niveau 1 les cours de marchés actifs pour le même instrument (sans modification ni reconditionnement) niveau 2 les cours de marchés actifs pour des actifs ou passifs semblables et les techniques de valorisation dont toutes les données importantes sont fondées sur des informations de marché observables niveau 3 les techniques de valorisation dont les données importantes ne sont pas toutes fondées sur des informations de marché observables Les techniques de valorisation utilisées sont décrites dans la note B 8 6 Le tableau ci dessous indique les soldes d actifs et passifs évalués à la juste valeur 201320122011Niveau de la juste valeur dans la hiérarchieNiveau de la juste valeur dans la hiérarchieNiveau de la juste valeur dans la hiérarchieNoteNiveau 1Niveau 2Niveau 3Niveau 1Niveau 2Niveau 3Niveau 1Niveau 2Niveau 3Actifs financiers évalués à la juste valeur au bilan Participations cotéesD 7 3 620 2 479 1 035 Participations non cotéesD 7 79 82 260Titres de dettesD 7 D 12 8 16 30 Actifs financiers comptabilisés selon l option juste valeurD 7 167 135 124 Dérivés non courantsD 7 269 394 394 Dérivés courantsD 12 126 122 138 Parts d OPCVMD 13 2 929 2 964 1 879 Soldes des actifs financiers évalués à la juste valeur6 7 24 395795 5 94 516823 0 685 32260Passifs financiers évalués à la juste valeur au bilan CVR émis dans le cadre de l acquisition de GenzymeD 18 59 321 268 Complément de prix Bayer résultant de l acquisition de GenzymeD 18 650 632 694Autres compléments de prix liés à des regroupements d entreprisesD 18 51 305 461Passifs liés à des intérêts non contrôlantsD 18 148 192 133Dérivés non courants 3 Dérivés courantsD 19 4 17 42 245 Soldes des passifs financiers évalués à la juste valeur59 20849321421 1292682451 288Au cours de l exercice 2013 aucun transfert n a eu lieu entre les différents niveaux de hiérarchie 246Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 17 EMPRUNTS DETTES FINANCIÈRES TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIELa situation financière du Groupe a évolué comme suit (en millions d euros)201320122011Emprunts à long terme partie à plus d un an10 41410 71912 499Emprunts à court terme et part à court terme de la dette à long terme4 1763 8122 940Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière(290)(433)(483)Total dette financière14 30014 09814 956Trésorerie et équivalents de trésorerie(8 257)(6 381)(4 124)Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 227Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie6 0437 71910 859Le total « Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie » est un indicateur financier utilisé par la Direction et les investisseurs pour mesurer l endettement net global du Groupe Tableau de réconciliation valeur au bilan valeur de remboursement(en millions d euros)Valeur au bilan au 31 décembre 2013CoûtamortiAjustementdette en juste valeurValeur de remboursementau31 décembre 2013au31 décembre 2012au31 décembre 2011Emprunts à long terme partie à plus d un an10 41466(204)10 27610 44212 278Emprunts à court terme et part à court terme de la dette à long terme4 176(1)(18)4 1573 8122 937Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière(290) 171(119)(164)(258)Total dette financière14 30065(51)14 31414 09014 957Trésorerie et équivalents de trésorerie(8 257) (8 257)(6 381)(4 124)Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 224Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie6 04365(51)6 0577 71110 857a) Principales opérations de financement de l exerciceLe Groupe a réalisé trois émissions obligataires en 2013 obligations émises en avril 2013 pour un montant total de 1 5 milliard de dollars US à échéance 2018 portant intérêt au taux annuel de 1 25 % Cette émission obligataire a été effectuée dans le cadre d un programme d émission obligataire publique (shelf registration statement) enregistré auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États Unis obligations émises en septembre 2013 pour un montant total de 1 milliard d euros à échéance 2020 portant intérêt au taux annuel de 1 875 % Cette émission obligataire a été effectuée dans le cadre d un programme d émission obligataire publique (Euro Medium Term Note) obligations émises en novembre 2013 pour un montant total de 1 milliard d euros à échéance 2023 portant intérêt au taux annuel de 2 50 % Cette émission obligataire a été effectuée dans le cadre d un programme d émission obligataire publique (Euro Medium Term Note) Six emprunts ont été remboursés à leur échéance un emprunt obligataire émis en mars 2011 d un montant de 1 milliard de dollars US échu le 28 mars 2013 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013247Sanofi Document de référence 2013 un emprunt obligataire émis en mai 2009 d un montant de 1 5 milliard d euros échu le 17 mai 2013 un emprunt obligataire émis en juin 2008 d un montant de 15 milliards de yens échu le 5 juin 2013 un emprunt bancaire auprès de la Banque Européenne d Investissement d un montant de 150 millions d euros échu le 13 février 2013 deux emprunts « Schuldschein » de 108 millions d euros à taux fixe et de 162 millions d euros à taux variable échus le 13 mai 2013 Par ailleurs le Groupe a modifié et étendu ses facilités de crédit comme suit signature le 22 juillet 2013 de la deuxième extension d un an de la maturité de sa facilité de 3 milliards d euros La maturité de cette facilité est désormais le 24 décembre 2014 signature le 20 décembre 2013 d un amendement et d une extension de sa facilité de 7 milliards d euros portant sa maturité au 20 décembre 2018 avec deux options d extension d une année chacune b) Endettement financier net par nature en valeur de remboursement201320122011(en millions d euros)noncourantcourantTotalnoncourantcourantTotalnoncourantcourantTotalEmprunts obligataires9 7263 11112 8379 8862 50912 39511 6621 32412 986Autres emprunts bancaires4875781 0654789941 4725225621 084Billets de trésorerie 695695Location financement501363651378801292Autres emprunts13417134255146276Banques créditrices 451451 254254 282282Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière(113)(6)(119)(124)(40)(164)(143)(115)(258)Total dette financière10 1634 15114 31410 3183 77214 09012 1352 82214 957Trésorerie et équivalents de trésorerie (8 257)(8 257) (6 381)(6 381) (4 124)(4 124)Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 22 2424Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie10 163(4 106)6 05710 318(2 607)7 71112 135(1 278)10 857Les emprunts obligataires émis par Sanofi sous programme EMTN (Euro Medium Term Note) se répartissent en obligations émises en mai 2009 [ISIN XS0428037740] d un montant de 1 5 milliard d euros à échéance mai 2016 portant intérêt annuel à 4 5 % obligations émises en octobre 2009 [ISIN XS0456451938] et abondées en avril 2010 d un montant de 1 2 milliard d euros à échéance octobre 2014 portant intérêt annuel à 3 125 % obligations émises en octobre 2009 [ISIN XS0456451771] d un montant de 800 millions d euros à échéance octobre 2019 portant intérêt annuel à 4 125 % obligations émises en novembre 2012 [ISIN FR0011355791] d un montant de 750 millions d euros à échéance novembre 2017 portant intérêt annuel à 1 % obligations émises en septembre 2013 [ISIN FR0011560333] d un montant de 1 milliard d euros à échéance septembre 2020 portant intérêt annuel à 1 875 % obligations émises en novembre 2013 [ISIN FR0011625433] d un montant de 1 milliard d euros à échéance novembre 2023 portant intérêt annuel à 2 5 % 248Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Les emprunts obligataires émis par Sanofi dans le cadre du programme d émission obligataire publique (shelfregistration statement) enregistré auprès de la Securitiesand Exchange Commission (SEC) des États Unis se répartissent en obligations émises en mars 2011 [ISIN US80105NAC92] d un montant de 750 millions de dollars US à échéance mars 2014 portant intérêt au taux USD Libor 3 mois +0 31 % obligations émises en mars 2011 [ISIN US80105NAB10] d un montant de 750 millions de dollars US à échéance mars 2014 portant intérêt annuel à 1 625 % obligations émises en mars 2011 [ISIN US80105NAD75] d un montant de 1 5 milliard de dollars US à échéance mars 2016 portant intérêt annuel à 2 625 % obligations émises en mars 2011 [ISIN US80105NAG07] d un montant de 2 milliards de dollars US à échéance mars 2021 portant intérêt annuel à 4 % obligations émises en septembre 2011 [ISIN US801060AA22] d un montant de 1 milliard de dollars US à échéance septembre 2014 portant intérêt annuel à 1 2 % obligations émises en avril 2013 [ISIN US801060AB05] d un montant de 1 5 milliard de dollars US à échéance avril 2018 portant intérêt annuel à 1 25 % Les émissions réalisées en dollars US ont été conservées dans cette devise et n ont pas été « swappées » en euros Les emprunts obligataires émis par Sanofi hors programme EMTN (Euro Medium Term Note) et hors programme US (shelf registration statement) comprennent des obligations émises en décembre 2007 et février 2008 [ISIN CH0035703070] d un montant de 400 millions de francs suisses (soit 326 millions d euros) à échéance décembre 2015 portant coupon annuel à 3 375 % « swappées » en euro au taux fixe de 4 867 % Les emprunts obligataires émis par la société Genzyme Corp se répartissent en obligations émises en juin 2010 [ISIN US372917AQ70] d un montant de 500 millions de dollars US à échéance juin 2015 portant intérêt annuel à 3 625 % obligations émises en juin 2010 [ISIN US372917AS37] d un montant de 500 millions de dollars US à échéance juin 2020 portant intérêt annuel à 5 % La ligne « Autres emprunts » comprend en particulier des titres participatifs émis entre 1983 et 1987 dont le nombre restant en circulation est de 82 698 pour un montant nominal de 13 millions d euros des « titres participatifs série A » émis en 1989 dont le nombre restant en circulation est de 3 271 pour un montant de 0 2 million d euros Le groupe dispose désormais afin d assurer la liquidité de ses opérations courantes d une ligne de crédit syndiquée de 3 milliards d euros mobilisable en euros dont la maturité a été étendue au 24 décembre 2014 suite à l exercice d une deuxième et dernière option d extension le 22 juillet 2013 d une ligne de crédit syndiquée de 7 milliards d euros mobilisable en euros et en dollars US de maturité 20 décembre 2018 Cette ligne de crédit comporte deux options d extension d une année chacune Le Groupe dispose également de deux programmes un de 6 milliards d euros de « Billets de Trésorerie » en France et un de 10 milliards de dollars US de « Commercial Paper » aux États Unis En 2013 seul le programme américain a été utilisé pour 2 2 milliards d euros en moyenne (3 1 milliards d euros au maximum) Au 31 décembre 2013 aucun de ces programmes n est mobilisé Les financements en place au 31 décembre 2013 au niveau de la Société Holding qui centralise l essentiel des opérations de financement du Groupe ne sont pas subordonnés au respect de ratios financiers et ne comportent ni clause d indexation des marges ni commissions en fonction du rating 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013249Sanofi Document de référence 2013c) Endettement financier par échéance en valeur de remboursementAu 31 décembre 2013CourantNon Courant(en millions d euros)Total201420152016201720182019 et au delàEmprunts obligataires12 8373 1116882 5887501 0884 612Autres emprunts bancaires1 06557856433538Billets de trésorerie Location financement631313131383Autres emprunts174 13Banques créditrices451451 Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière(119)(6)(82)(22)(2) (7)Total dette financière14 3144 1516242 5851 1941 1014 659Trésorerie et équivalents de trésorerieInstruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie(8 257) (8 257) Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie6 057(4 106)6242 5851 1941 1014 659Au 31 décembre 2012CourantNon Courant(en millions d euros)Total201320142015201620172018 etau delàEmprunts obligataires12 3952 5093 0947102 6377502 695Autres emprunts bancaires1 47299456743426Billets de trésorerie Location financement78131314131411Autres emprunts5542 13Banques créditrices254254 Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière(164)(40) (87) (3)(34)Total dette financière14 0903 7723 1126432 6571 1952 711Trésorerie et équivalents de trésorerie(6 381)(6 381) Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie22 Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie7 711(2 607)3 1126432 6571 1952 711 250Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Au 31 décembre 2011CourantNon Courant(en millions d euros)Total201220132014201520162017 et au delàEmprunts obligataires12 9861 3242 4233 1337202 6592 727Autres emprunts bancaires1 08456248215898Billets de trésorerie (1)695695 Location financement92121413141425Autres emprunts7662 14Banques créditrices282282 Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière(258)(115)(58) (85) Total dette financière14 9572 8222 8613 1616572 6822 774Trésorerie et équivalents de trésorerie(4 124)(4 124) Instruments dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la trésorerie et des équivalents de trésorerie2424 Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie10 857(1 278)2 8613 1616572 6822 774(1) Les billets de trésorerie ont une maturité ne dépassant pas quatre mois au 31 décembre 2011 Au 31 décembre 2013 les principales facilités de crédit confirmées de la Société Holding non utilisées à usage général se répartissaient ainsi (en millions d euros) Année d échéanceProgrammes de facilités de créditconfirmées disponibles20143 00020187 000Total10 000Au 31 décembre 2013 aucune contrepartie ne représentait plus de 7 % des programmes de lignes de crédit confirmées non utilisées d) Endettement financier par taux d intérêt en valeur de remboursementLa répartition taux fixe taux variable et l échéancier des prochaines révisions de taux d intérêts sur la dette financière en valeur de remboursement s établissent ainsi au 31 décembre 2013 avant prise en compte des instruments dérivés 2019 et (en millions d euros)Total20142015201620172018au delàDette financière à taux fixe12 6062 5656062 5661 1761 0884 605dont EUR6 693dont USD5 662% taux fixe88 %Dette financière à taux variable échéancée par date de fixation de taux1 7081 708 dont EUR79dont USD840% taux variable12 %Dette financière14 3144 2736062 5661 1761 0884 605Trésorerie et équivalents de trésorerie(8 257)(8 257) dont EUR(7 473)dont USD(295)% taux variable100 %Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie6 057(3 984)6062 5661 1761 0884 605 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013251Sanofi Document de référence 2013Suite au financement de l acquisition de Genzyme le Groupe gère sa dette nette en deux devises l euro d une part et le dollar US d autre part La part variable de cette dette expose le Groupe à la hausse des taux d intérêts principalement sur les références Eonia et Euribor d une part et US Libor et Federal Fund Effective d autre part Afin d optimiser ses coûts de financement et ou de réduire la volatilité de sa dette le Groupe utilise des instruments dérivés (swaps de taux d intérêts cross currency swaps et le cas échéant des options de taux d intérêts) qui modifient la répartition taux fixe taux variable ainsi que l échéancier des prochaines révisions de taux d intérêts (en millions d euros)Total201420152016201720182019 et au delàDette financière à taux fixe8 3231 3416061 0887501 0883 450dont EUR3 020dont USD5 299% taux fixe58 %Dette financière à taux variable5 9915 991 dont EUR3 998dont USD1 203% taux variable42 %Dette financière14 3147 3326061 0887501 0883 450Trésorerie et équivalents de trésorerie(8 257)(8 257) dont EUR(7 473)dont USD(295)% taux variable100 %Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie6 057(925)6061 0887501 0883 450La répartition taux fixe taux variable de la dette financière en valeur de remboursement s établissait ainsi aux 31 décembre 2012 et 2011 après prise en compte des instruments dérivés (en millions d euros)Dette à taux fixe20126 819%48 %20116 726%45 %Dette à taux variable7 27152 %6 29942 %Dette à taux encadré 1 93213 %Dette financière14 090100 %14 957100 %Trésorerie et équivalents de trésorerieDette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie(6 379)7 711(4 100)10 857La moyenne pondérée du taux d intérêt applicable à la dette brute s élevait à 3 0 % au 31 décembre 2013 avant instruments financiers dérivés et à 2 4 % après instruments financiers dérivés La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont intégralement investis au taux moyen de 0 5 % au 31 décembre 2013 Appliquée à la dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie la sensibilité en année pleine à la variation destaux d intérêts projetée sur 2014 s établit à Hypothèses de variation des taux court termeEUR et USDImpact résultat avant impôts(en millions d euros)Impact produits et (charges) constaté(e) sdirectement en capitaux propres avant impôts(en millions d euros)+100 bp2313+25 bp63 25 bp(6)(3) 100 bp(23)(12) 252Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013e) Endettement financier par devise en valeur de remboursementAu 31 décembre 2013 la dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie du Groupe se répartissait ainsi par devise avant et après instruments financiers dérivés visant à ramener les dettes externes en devises fonctionnelles des entités emprunteuses (en millions d euros)EURUSDAvant instruments dérivés(701)6 207Après instruments dérivés(455)6 207CHFRUB245204(1)204BRL199199Autres devisesDette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie(97)6 057(97)6 057Aux 31 décembre 2012 et 2011 la dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie du Groupe se répartissait ainsi par devise après instruments financiers dérivés visant à ramener les dettes externes en devises fonctionnelles des entités emprunteuses (en millions d euros)EUR20121 12920113 084USD6 2567 717Autres devises32656Dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie7 71110 857f) Valeur de marché de la dette financièreLa valeur de marché de la dette nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des dérivés s établit au 31 décembre2013 à 6 224 millions d euros (contre 8 297 millions d euros au 31 décembre 2012 et 11 374 millions d euros au 31 décembre 2011) pour une valeur de remboursement de 6 057 millions d euros au 31 décembre 2013 (contre 7 711 millions d euros au 31 décembre 2012 et 10 857 millions d euros au 31 décembre 2011) La juste valeur de la dette est déterminée par référence aux cotations à la date d arrêté des comptes pour les instruments cotés (niveau 1 selon la hiérarchie IFRS 7 voir note D 16 ) et par référence à la juste valeur des instruments de dérivés de taux et de change dédiés à la couverture de la dette financière (niveau 2 selon la hiérarchie IFRS 7 voir note D 16 ) g) Flux de trésorerie contractuels futurs relatifs à la dette financière et dérivés associésLes flux (intérêts et principal) futurs contractuels non actualisés relatifs à la dette financière et les flux sur les instrumentsdérivés de couverture de la dette financière se présentent ainsi Au 31 décembre 2013Paiements dus par période(en millions d euros)Total201420152016201720182019 et au delàDette financière15 8914 4579302 8591 3671 2585 020 principal flux d intérêts (1)14 2451 6464 0963616332972 6012581 1911761 0961624 628392Flux nets des instruments dérivésTotal(203)15 688(85)4 372(56)874(52)2 807(14)1 353(3)1 25575 027(1) Les flux d intérêts sont évalués sur la base des taux d intérêt à terme applicables au 31 décembre 2013 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013253Sanofi Document de référence 2013Les flux futurs contractuels sont présentés sur la base des encours au bilan à la clôture sans présumer de toute décision de gestion ultérieure pouvant modifier significativement la structure de la dette financière du Groupe ou la politique de couverture Les flux (intérêts et principal) futurs contractuels non actualisés relatifs à la dette financière et les flux sur les instrumentsdérivés de couverture de la dette financière s établissaient ainsi aux 31 décembre 2012 et 2011 Au 31 décembre 2012Paiements dus par période(en millions d euros)Total201320142015201620172018 et au delàDette financière15 5904 0473 4218822 8551 3143 071 principal flux d intérêts (1)13 9881 6023 6673803 1242976372452 6502051 1921222 718353Flux nets des instruments dérivésTotal(307)15 283(88)3 959(84)3 337(54)828(50)2 805(13)1 301(18)3 053(1) Les flux d intérêts sont évalués sur la base des taux d intérêt à terme applicables au 31 décembre 2012 Au 31 décembre 2011Paiements dus par période(en millions d euros)Total201220132014201520162017 et au delàDette financière16 7263 1933 1843 4268772 8523 194 principal flux d intérêts (1)14 7481 9782 7834102 8143703 1342926392382 6541982 724470Flux nets des instruments dérivésTotal(231)16 495(72)3 121(66)3 118(48)3 378(21)856(28)2 82443 198(1) Les flux d intérêts sont évalués sur la base des taux d intérêt à terme applicabes au 31 décembre 2011 254Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 18 PA SSIFS LIÉ S À D ES REGROU PEMENTS D ENTREPRISES ET À DES I NTÉRÊTS N ON CONTRÔLANTSLa nature des passifs comptabilisés sur les lignes Passifs liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlants est décrite dans la note B 8 5 Les principales acquisitions sont décrites dans la note D 1 Les passifs liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlants dans le tableau ci dessous sont des instruments de niveau 3 selon la classification IFRS 7 (voir note D 16 ) à l exception des CVR émis dans le cadre de l acquisition de Genzyme qui sont des instruments de niveau 1 Les variations des passifs liés à des regroupements d entreprises et à des intérêts non contrôlants sont les suivantes (en millions d euros)Passifsliés à des intérêts non contrôlants(1)CVR émis dans le cadre de l acquisitionGenzyme(2)Complémentde prix Bayer résultant de l acquisitionGenzymeAutresTotal(6)Soldes au 1er janvier 2011134 352486Nouvelles transactions 481585751 141Paiements (2)(53)(44)(99)Ajustements de juste valeur comptabilisés en résultat (gain) perte (y compris désactualisation) (211)12769(15)Autres variations(4) (5)(9)Différences de conversion3 351452Soldes au 31 décembre 20111332686944611 556Nouvelles transactions64 1882Paiements (54)(101)(33)(188)Ajustements de juste valeur comptabilisés en résultat (gain) perte (y compris désactualisation) 1274421192Autres variations(5) (154)(159)Différences de conversion (20)(5)(8)(33)Soldes au 31 décembre 20121923216323051 450Nouvelles transactions1 1Paiements(39)(6)(3)(24)(34)(103)Ajustements de juste valeur comptabilisés en résultat (gain) perte (y compris désactualisation) (4) (246)60(128)(5)(314)Autres variations(6) (82)(88)Différences de conversion (10)(18)(10)(38)Soldes au 31 décembre 20131485965051908(1)Dont options de vente accordées aux intérêts non contrôlants et engagement lié au rachat futur des intérêts non contrôlants de BMS (2)Sur la base de la valeur cotée d un CVR de 0 34 dollar US au 31 décembre 2013 et de 1 70 dollar US au 31 décembre 2012 (3)Rachat de 10 9 millions de CVR (8 6 millions de dollars US) (4)Montants présentés dans la ligne du compte de résultat Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles correspondantprincipalement à des gains ou pertes latents (5)Montant concernant la reprise du complément de prix relatif à l acquisition de TargeGen (voir note ci dessous) (6)Dont au 31 décembre 2013 partie à plus d un an 884 millions d euros (1 350 millions d euros au 31 décembre 2012 et 1 336 millions d euros au 31 décembre 2011) et partie à moins d un an 24 millions d euros (100 millions d euros au 31 décembre 2012 et 220 millions d euros au 31 décembre 2011) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013255Sanofi Document de référence 2013La dette relative au complément de prix Bayer provient de l acquisition de Genzyme en 2011 Dans le cadre d un regroupement d entreprises préalable à sa prise de contrôle par Sanofi Genzyme a acquis en mai 2009 auprès de Bayer Schering Pharma A G (Bayer) des droits de développement et les droits mondiaux de commercialisation de l alemtuzumab sous le nom de LemtradaTM molécule en développement dans le traitement de la sclérose en plaques Genzyme a également acquis les droits concernant les produits Campath® Fludara® et Leukine® En échange Bayer est en droit de recevoir les paiements potentiels suivants un pourcentage des ventes d alemtuzumab pour un montant total maximum de 1 250 millions de dollars US ou pendant une période limitée à dix ans selon la première condition atteinte un pourcentage des ventes agrégées des produits Campath® Fludara® et Leukine® pour un montant total maximum de 500 millions de dollars US (dont 230 millions de dollars US déjà réglés à la date d acquisition) ou pendant une période limitée à huit ans selon la première condition atteinte Le seuil de 500 millions de dollars US a été atteint en 2013 des paiements d étapes sur les ventes annuelles de 2011 à 2013 des produits Campath® Fludara® et Leukine® pour un montant maximum de 150 millions de dollars US Sanofi n a eu à payer aucun des paiements d étapes des paiements d étapes basés sur les ventes mondiales d alemtuzumab à compter de 2021 si certains niveaux de chiffre d affaires sont atteints à moins que Genzyme n exerce un droit de rachat de ces paiements d étapes au moyen d un règlement unique pour un montant maximum de 900 millions de dollars US La juste valeur de cette dette était évaluée à 650 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 632 millions d euros au 31 décembre 2012 La juste valeur de la dette Bayer est déterminée sur la base de ces conditions contractuelles appliquées à des prévisions de ventes affectées d une probabilité de succès et actualisées La juste valeur de la dette tient compte d un processus d appel auprès de la Food and Drug Administration des États Unis Si le taux d actualisation baissait d un point la juste valeur de la dette Bayer augmenterait de 4 % environ A la suite d une analyse approfondie du profil bénéfices risques et de consultations avec la Food and Drug Administration des États Unis Sanofi a décidé en 2013 d interrompre tous les essais cliniques de fedratinib (SAR302503) et d annuler ses projets de demande d homologation auprès des agences réglementaires En conséquence le passif lié au complément de prix d acquisition de TargeGen a été repris en résultat (ce passif s élevait à 156 millions d euros au 31 décembre 2012 contre 159 millions d euros au 31 décembre 2011) conformément à la norme IFRS 3 (voir note D 5 ) Suite à l arrêt des programmes expérimentaux internes consacrés à iniparib et en l absence d écart d acquisition lors de la comptabilisation initiale de ce regroupement d entreprises réalisé en 2009 le passif relatif au complément de prix d acquisition de BiPar a été repris en résultat au cours de l exercice 2013 conformément à la norme IFRS 3 avant révision (73 millions d euros au 31 décembre 2012 et 74 millions d euros au 31 décembre 2011) (voir note D 5 ) Par ailleurs le montant nominal des compléments de prix (montant maximal à payer) et des engagements fermes de rachat d intérêts non contrôlants est présenté dans le tableau ci dessous Au 31 décembre 2013Paiements dus par période(en millions d euros)Total d 1 anDe 1 à 3 ansDe 3 à 5 ans+ de 5 ansEngagements relatifs à des compléments de prix concernant des regroupements d entreprises (1) et aux rachats d intérêts non contrôlants (2)4 416285834803 325(1)Dont complément de prix Bayer 1 6 milliard d euros (contre 1 7 milliard d euros au 31 décembre 2012) et CVR 2 1 milliards d euros dans le cadre de l acquisition de Genzyme (contre 2 5 milliards d euros au 31 décembre 2012) (2) Cette ligne exclut les montants relatifs aux options de vente accordées aux intérêts non contrôlants Ces engagements s élevaient à 4 993 millions d euros au 31 décembre 2012 La baisse de l engagement en 2013 provient principalement du retrait du paiement d étape CVR relatif à l approbation de LemtradaTM aux États Unis avant le 31 mars 2014 256Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 19 PROVISIONS ET AUTRES PASSIFSLes provisions et autres passifs non courants s analysent comme suit (en millions d euros)Provisionspourretraites& autres avantagessociauxpostérieursà l emploi (D 19 1 )(1)Provisionspour autres avantageslong terme(1)Provisions pour restructuration(D 19 2 )Autres Provisions (D 19 3 )AutrespassifsnoncourantsTotalSoldes au 1er janvier 20113 8364481 0173 9601069 367Merial(2)4222 484116Variation de périmètre305 15020205Augmentations de provisions et autres passifs222 (7)62500470 (3)151 269Reprises de provisions utilisées(457) (7)(53)(29)(138) (677)Reprises de provisions non utilisées(74) (7)(23)(19)(363) (4) (479)Transferts(6)3(327)(23)(9)(362)Charge d intérêts nette liée aux plans à prestations définies et effets de la désactualisation181123840 271Gains et pertes latents 1(27)(26)Différences de conversion615213586Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies (5)590 590Soldes au 31 décembre 20114 4254811 1824 15811410 360Augmentations de provisions et autres passifs225 (7)127554744 (3) 1 650Reprises de provisions utilisées(733) (7)(70)(24)(240)(4)(1 071)Reprises de provisions non utilisées(182) (7)(4)(5)(636) (4) (827)Transferts(94) (6)(13)(6)(292)(6)(324)(11)(734)Charge d intérêts nette liée aux plans à prestations définies et effets de la désactualisation185134542 285Différences de conversion(23)(3)1(33)(1)(59)Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies (5)1 439 1 439Soldes au 31 décembre 20125 2425311 4613 7119811 043Variation de périmètre 17 17Augmentations de provisions et autres passifs243 (7)83153373(3)4856Reprises de provisions utilisées(724) (7)(58)(74)(163) (1 019)Reprises de provisions non utilisées(3) (7) (29)(669)(4) (701)Transferts6 (6)(11)(6)(480)(6)(196)(1)(682)Charge d intérêts nette liée aux plans à prestations définies et effets de la désactualisation15093240 231Gains et pertes latents (7) (7)Différences de conversion(80)(11)(2)(98)(3)(194)Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies (5)(809) (809)Soldes au 31 décembre 20134 0255431 0613 008988 735(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) (2)Cette ligne inclut les provisions et autres passifs non courants de Merial précédemment présentés en Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés qui ont été reclassés suite à l annonce de maintenir deux entités séparées (Merial et Intervet Schering Plough) opérant de manière indépendante (voir note D 2 ) (3)Les dotations de l exercice incluent principalement des provisions couvrant des risques fiscaux dans différents pays et la réestimation des dépenses prévisionnelles au titre de risques environnementaux et la dotation relative au litige ramipril en 2012 (voir note D 26 ) (4)Les reprises concernent principalement les provisions fiscales Ces reprises résultent soit de la prescription pendant l exercice de risques ayant donné lieu à provision soit du règlement dans l année de procédures avec les autorités fiscales dans plusieurs pays ayant abouti à des résultats plus favorables que ceux qui avaient été anticipés initialement (5)Montants comptabilisés en autres éléments du résultat global (voir note D 15 7 ) (6)Dont ( 6) millions d euros en 2013 et ( 101) millions d euros en 2012 de transfert en provisions pour restructuration à la suite de l annonce des mesures d adaptation desressources en France (voir note D 19 2 ) (7)Concernant les provisions pour retraites et autres avantages postérieurs à l emploi la ligne « augmentations de provisions » correspond aux droits acquis par les employés au cours de la période et aux coûts des services passés la ligne « reprises de provisions utilisées » correspond aux cotisations versées aux fonds de pension et aux liquidations de régimes et la ligne « reprises de provisions non utilisées » correspond aux réductions de régimes 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013257Sanofi Document de référence 2013Les autres passifs courants sont décrits dans la note D 19 4 D 19 1 Provisions pour retraites et autres avantagesLe Groupe accorde à ses salariés des plans de retraite et autres avantages postérieurs à l emploi Les caractéristiques de ces plans (formules de prestations politique d investissement dans les fonds et actifs détenus) varient en fonction des lois et des règlements applicables dans chaque pays où travaillent ces salariés Ces avantages au personnel sont comptabilisés conformément à la norme IAS 19 révisée Les engagements de retraite des quatre principaux pays représentent plus de 91 % de la valeur totale des engagements au titre des prestations définies et plus de 90 % de la valeur totale des actifs de régime au 31 décembre 2013 Les caractéristiques des principaux régimes à prestations définies de ces quatre pays sont décrites ci dessous FrancePlans d indemnité pour départ à la retraiteTous les salariés travaillant pour Sanofi en France bénéficient lors de leur départ à la retraite d une indemnité dont le montant dépend à la fois de leur ancienneté dans le Groupe et des droits garantis par les conventions collectives et les accords internes Ces indemnités de départ à la retraite sont calculées en tenant compte du salaire de fin de carrière Ces plans représentent environ 29 % du total des engagements en France Régimes de retraite à prestations définiesCes régimes prévoient le paiement de prestations à partir de la date de départ en retraite Pour bénéficier de ces avantages les salariés doivent respecter un certain nombre de critères d éligibilité A l exception d un seul ces régimes ne sont plus ouverts aux nouveaux entrants (régimes fermés) Ces plans représentent environ 69 % du total des engagements en France AllemagneRégime de retraite supplémentaire à prestations définiesIl s agit d un plan de retraite dont la prestation est estimée à partir d un salaire moyen de carrière entièrement financé par l entreprise (pas de cotisations des employés) par le biais d un Contractual Trust Agreement (CTA) Le critère d éligibilité pour percevoir une rente dans ce régime est d avoir un salaire supérieur au plafond de sécurité sociale Le montant de la retraite est calculé en considérant différents taux d accumulation de droit par tranche de salaire Ce régime comprend également des garanties en cas d invalidité et de décès Ce plan représente environ 73 % du total des engagements en Allemagne Plan multi employeurs (Pensionkasse)Ce régime est un régime à prestations définies traité comme un régime à cotisations définies en application des principes comptables décrits dans la note B 23 Actuellement les cotisations couvrent le niveau des rentes Seule la part liée à la revalorisation future des rentes est incluse dans les engagements de retraite à prestations définies L engagement relatif à cette revalorisation s élève à 638 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 655 millions d euros au 31 décembre 2012 et 489 millions d euros au 31 décembre 2011 Cette partie représente environ 19 % du total des engagements à prestations définies en Allemagne États UnisRégimes de retraite à prestations définiesAux États Unis il existe des régimes de retraite à prestations définies dits « qualifiés » au sens de la législation EmployeeRetirement Income Security Act de 1974 (ERISA) qui garantissent des avantages aux salariés éligibles pendant la retraite en cas de décès et en cas d invalidité Aucune contribution n est versée par les salariés éligibles Ces régimes sont fermés aux nouveaux entrants et l acquisition des droits relatifs aux périodes de services futurs est partiellement gelée Ces plans représentent environ 75 % du total des engagements aux États Unis dits « non qualifiés » au sens de la législation ERISA qui garantissent des prestations de retraite complémentaires à certains employés éligibles suivant le niveau de responsabilité et avec un plafonnement du salaire pris en compte Ces plans représentent environ 6 % du total des engagements aux États Unis Couverture médicale et assurance vieLa société garantit une couverture médicale et une assurance vie pendant la période de retraite à certains salariés éligibles (l abondement de la société est limité à un certain niveau) Ce plan représente environ 19 % du total des engagements aux États Unis Royaume UniPlans de retraite à prestations définiesAu Royaume Uni Sanofi a un certain nombre de plans de retraite qui reflètent les acquisitions historiques du Groupe Les deux accords les plus significatifs sont les plans de retraite à prestations définies le régime de Retraite de Sanofi et le régime de Prestations des Retraites de Genzyme Limited dans lesquels une rente est versée à partir de la date de départ en retraite Celle ci est calculée en fonction de l ancienneté du salarié de son salaire de fin de carrière ou du salaire à la date à laquelle l employé quitte le Groupe Ces plans de retraite offrent également 258Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013des prestations annexes versées en cas de maladie ou de décès d un participant Les droits acquis sont calculés en fonction de taux différents selon les membres La plupart des participants accumulent des droits à hauteur de 1 25 % ou 1 50 % du dernier salaire pour chaque année de service ouvrant droit à une prestation L âge théorique de départ à la retraite varie en fonction des catégories de participants cependant la plupart des départs à la retraite s effectuent à l âge de 65 ans Les membres peuvent choisir de partir avant ou après l âge théorique de départ à la retraite le montant annuel de retraite est alors ajusté pour tenir compte de la nouvelle estimation de la durée de la phase de retraite Les retraites sont revalorisées en général à hauteur du Retail Price Index(RPI) Les membres contribuent à un pourcentage fixe dans les plans de retraite (ce pourcentage étant différent par catégorie d employés) l employeur verse la différence par rapport aux cotisations exigées Ces plans représentent environ 99 % du total des engagements au Royaume Uni Hypothèses actuarielles utilisées pour l évaluation des engagements du GroupeUne évaluation actuarielle des engagements a été effectuée avec l assistance d actuaires externes pour les clôtures aux 31 décembre 2013 2012 2011 Ces calculs s appuient sur les hypothèses financières et démographiques suivantes 201320122011FranceAllemagneUSAUKFranceAllemagneUSAUKFranceAllemagneUSAUKTaux d actualisation (1) (2)2 50 %ou3 25 %2 50 %ou3 25 %4 75 %4 50 %2 25 %ou 3 00 %2 25 %ou3 00 %3 75 %4 25 %4 25 % ou4 75 %4 25 % ou4 75 %4 50 %5 00 %Taux d inflation2 00 %2 00 %2 50 %3 35 %2 00 %2 00 %2 75 %2 80 %2 00 %2 00 %2 75 %3 00 %Indexationdes prestations de retraite3 00 % à5 00 %2 00 % 3 35 %3 00 % à5 00 %2 00 % 1 25 %3 00 % à 5 00 %1 00 % 3 25 %Taux d évolution des coûts médicaux2 00 % (3)7 00 %1 25 %2 00 % (3)7 20 %3 50 %2 00 % (3)7 60 %4 00 %Age de la retraite61à 676255 à 706061à 676255 à 706061 à 676255 à 7060Table de mortalitéTGH TGF05HeubeckRT2005 GRP2000Proj BBSAPSTGH TGF05HeubeckRT2005 GRP2000Proj 2020SAPSTGH TGF 05HeubeckRT2005 GRP2000Proj 2020SAPS(1)Les taux d actualisation ont été déterminés à partir des taux de marché pour des obligations d entreprises privées de première catégorie dont la durée est approxima tivement équivalente à celle des estimations de paiements futurs des plans Les indices de référence utilisés sont identiques en 2013 2012 et 2011 (2) Taux selon les durations respectivement de 7 à 10 ans et plus de 10 ans (3) Aucune couverture médicale postérieure à l emploi en Allemagne Moyenne pondérée de la durée des engagements de retraites et autres avantages à long terme des principaux pays La durée des engagements du Groupe pour les principaux pays est la suivante 201320122011(en années)FranceAllemagneUSAUKFranceAllemagneUSAUKFranceAllemagneUSAUKMoyenne pondérée des principaux pays141313171313141812111518Analyse de sensibilitéLa sensibilité des engagements pour retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi du Groupe aux principales hypothèses actuarielles est analysée ci dessous (en millions d euros)Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi des principaux pays Evaluation des engagements au titre des prestations définiesChangementd hypothèseFranceAllemagneUSAUKTaux d actualisation 0 50 %+158+209+136+207Taux d inflation+0 50 %+217+273 +2+147Indexation des prestations de retraite+0 50 %+151+265 +106Taux d évolution des coûts médicaux+0 50 % +3 +11 Table de mortalité+1 an+55+92 +47+66 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013259Sanofi Document de référence 2013Le tableau suivant rapproche l engagement net relatif aux plans de retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi du Groupe avec les montants reconnus dans les états financiers consolidés Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi(en millions d euros)201320122011Evaluation des engagements A l ouverture de l exercice12 01410 4479 505Merial 186Coût des services rendus233215224Charge d intérêts384470471Pertes (gains) actuariels dus à des changements d hypothèses démographiques1378(119)Pertes (gains) actuariels dus à des changements d hypothèses financières(555)1 827503Pertes (gains) actuariels dus à des changements d expérience303 Modifications des plans56(4)Réductions de régime(8)(214)(68)Liquidations de régime prévues au règlement du plan(62)(3) Liquidations de régime non prévues au règlement du plan (224)(3)Prestations payées(547)(553)(541)Variation de périmètre et transferts2(15)118Différences de conversion(258)(23)175Montant des engagements à la clôture11 25112 01410 447Juste valeur des actifs affectés aux plans A l ouverture de l exercice6 7786 0295 696Merial 144Produit d intérêts des actifs du régime234285290Différence entre rendement réel et produit d intérêts des actifs du régime297469(205)Dépenses d administration(10)(10)(7)Liquidations de régime prévues au règlement du plan(62)(3) Liquidations de régime non prévues au règlement du plan (163)(4)Contributions des participants559Contributions de l employeur525583334Prestations payées(348)(403)(415)Variation de périmètre et transferts (11)73Différences de conversion(178)(3)114Juste valeur des actifs affectés aux plans à la clôture7 2416 7786 029Montant net figurant au bilan Engagement net4 0105 2364 418Effet du plafonnement des actifs 1Montant net figurant au bilan à la clôture4 0105 2364 419Montants reconnus au bilan Engagements financés d avance (D 7 )(15)(6)(6)Engagements provisionnés4 0255 2424 425Montant net reconnu à la clôture4 0105 2364 419Charge de la période Coût des services rendus233215224Coût des services passés56(4)(Produit) charge net d intérêts150185181(Gains) pertes dus à des liquidations de régime non prévues au règlement du plan (61)1(Gains) pertes actuarielles dus à des réductions de régime(8)(214)(68)Contributions des participants(5)(5)(9)Frais d administration et impôts payés au cours de l année10107Charge reconnue directement en résultat385136332Réévaluation du passif (actif) net des prestations définies (écarts actuariels)(809)1 439590Charge (Gain) de la période(424)1 575922 260Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Les engagements nets du Groupe concernant les plans de retraite et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi par zone géographique sont les suivants (en millions d euros)Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi par zone géographique31 décembre 2013FranceAllemagneUSAUKAutresTotalEvaluation des engagements2 2433 3982 1442 49996711 251Juste valeur des actifs affectés aux plans6432 0841 5272 2886997 241Montant net figurant au bilan à la clôture1 6001 3146172112684 010(en millions d euros)Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi par zone géographique31 décembre 2012FranceAllemagneUSAUKAutresTotalEvaluation des engagements2 4293 5502 3692 5911 07512 014Juste valeur des actifs affectés aux plans6001 9921 3602 1227046 778Montant net figurant au bilan à la clôture1 8291 5581 0094693715 236(en millions d euros)Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi par zone géographique31 décembre 2011FranceAllemagneUSAUKAutresTotalEvaluation des engagements1 8832 9322 3912 2351 006 10 447Juste valeur des actifs affectés aux plans2651 8231 4121 8876416 028Montant net figurant au bilan à la clôture1 6181 109979348365(1)4 419(1) Inclut l effet du plafonnement des actifs de 1 million d euros La juste valeur des actifs des régimes de retraite et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi du Groupe est composée des catégories d actifs ci dessous (en millions d euros)2013 2012 2011Titres cotés sur un marché actif97 8 %97 9 %99 4 %Trésorerie et équivalents de trésorerie0 7 %0 7 %0 9 %Instruments de capitaux propres43 9 %46 8 %46 0 %Obligations et assimilés 48 1 %44 6 %48 3 %Immobilier3 5 %3 2 %2 5 %Dérivés0 4 %0 4 % Matières premières0 7 % Autres0 5 %2 2 %1 7 %Autres titres2 2 %2 1 %0 6 %Fonds d investissement1 6 %1 7 % Contrats d assurance0 6 %0 4 %0 6 %Total100 %100 %100 % 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013261Sanofi Document de référence 2013Le Groupe a pour objectif sur le long terme de maintenir ou d augmenter la couverture de ses engagements de retraite par des actifs Dans ce but le Groupe met en place une politique d adossement des actifs de régime aux passifs relatifs aux engagements de retraite (stratégie de gestion actif passif ou Asset Liability Management) Cette politique vise à s assurer de la cohérence des actifs détenus avec les profils des passifs auxquels ils sont rattachés et avec les paiements futurs attendus aux bénéficiaires Pour y parvenir le Groupe met en place une stratégie de pilotage et de gestion des risques (principalement risques de taux d intérêt et de taux d inflation) en investissant de façon croissante dans des obligations de haute qualité et ayant des maturités comparables aux engagements correspondants Le Groupe n a pas modifié sa stratégie de gestion actif passif et sa politique de pilotage des principaux risques au cours de l année 2013 Le coût des prestations pour le Groupe par zone géographique pour les retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi est le suivant (en millions d euros)Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi par zone géographiqueCoût des prestations pour 2013FranceAllemagneUSAUKAutresTotalCoût des services rendus7733581748233Coût des services passés5 5Charge (produit) net d intérêts incluant les frais d administration et impôts payés au cours de l année5140332214160(Gains) pertes dus à des liquidations de régime non prévue au règlement du plan (Gains) pertes actuariels dus à des réductions de régime(5)4 (7)(8)Contributions des participants (1)(4)(5)Charge reconnue directement en résultat12877913851385Réévaluation du passif (actif) net des prestations définies (écarts actuariels)(237)(179)(127)(210)(56)(809)Charge de la période(109)(102)(36)(172)(5)(424)(en millions d euros)Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi par zone géographiqueCoût des prestations pour 2012FranceAllemagneUSAUKAutresTotalCoût des services rendus5928612047215Coût des services passés 4 26Charge (produit) net d intérêts incluant les frais d administration et impôts payés au cours de l année7347402213195(Gains) pertes dus à des liquidations de régime non prévue au règlement du plan (60) (1)(61)(Gains) pertes actuariels dus à des réductions de régime(93)8(124)(4)(1)(214)Contributions des participants (2)(3)(5)Charge reconnue directement en résultat3983(79)3657136Réévaluation du passif (actif) net des prestations définies (écarts actuariels)543468185202411 439Charge de la période582551106238981 575 262Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013(en millions d euros)Retraites et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi par zone géographiqueCoût des prestations pour 2011FranceAllemagneUSAUKAutresTotalCoût des services rendus5328751751224Coût des services passés(8) 13(4)Charge (produit) net d intérêts incluant les frais d administration et impôts payés au cours de l année7842331817188(Gains) pertes dus à des liquidations de régime non prévue au règlement du plan 11(Gains) pertes actuariels dus à des réductions de régime(36)5(28)(2)(7)(68)Contributions des participants (2)(7)(9)Charge reconnue directement en résultat8775803258332Réévaluation du passif (actif) net des prestations définies (écarts actuariels)(76)18129213657590Charge de la période11256372168115922Au cours de l ex ercice 2013 le Groupe n a pas connu d évènement spécial significatif Les écarts actuariels relatifs aux retraites et avantages sociaux postérieurs à l emploi s analysent de la façon suivante 201320122011(en millions d euros)FranceAllemagneUSAUKFranceAllemagneUSAUKFranceAllemagneUSAUKGains (pertes) actuariels générés durant l exercice (1 )237179127210(543)(468)(185)(202)76(181)(292)(136)S analysant en écarts Gains (pertes) d expérience (2)7077(47)138471938772(19)(117)(33)(6)Gains (pertes) d hypothèses démographiques7 (106)101(31)(5)(31) 125(3) (1)4(9)Gains (pertes) d hypothèses financières160102280(29)(559)(656)(241)(274)(30) (63)(263)(121)(1) Les écarts d hypothèses sont essentiellement liés à l évolution du taux d actualisation (2) Les ajustements d expérience sont principalement dus aux tendances sur les marchés financiers (actifs du régime) (3) Changement dans l option de calcul du paiement de la Taxe Fillon comme autorisé par la loi en France Le solde avant impôts des écarts actuariels (hors sociétés mises en équivalence) comptabilisés directement en capitaux propres était de (2 687) millions d euros au 31 décembre 2013 contre (3 497) millions d euros au 31 décembre 2012 et (2 058) millions d euros au 31 décembre 2011 Au 31 décembre 2013 la valeur actuelle des engagements relatifs aux régimes de retraite et autres avantages sociaux postérieurs à l emploi intégralement ou partiellement financés s élevait à 10 214 millions d euros et la valeur actuelle des engagements non financés à 1 037 millions d euros (respectivement 10 273 millions d euros et 1 741 millions d euros au 31 décembre 2012 et 8 994 millions d euros et 1 453 millions d euros au 31 décembre 2011) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013263Sanofi Document de référence 2013La charge totale de retraite et autres avantages postérieurs à l emploi de 385 millions d euros en 2013 a été ventilée sur les lignes du compte de résultat comme suit (en millions d euros)201320122011Coût des ventes796059Frais de recherche et développement523645Frais commerciaux et généraux111(4)116Autres (produits) charges d exploitation nets(7)(60)1Coûts de restructuration (81)(68)Autres gains et pertes litiges (2)Charges financières150185181Total385136332Les contributions que l employeur prévoit de verser aux actifs de régime en 2014 s élèvent à (en millions d euros)FranceAllemagneUSAUKAutresTotalContributions de l employeur en 2014 (estimation) 20146451256270272Le tableau ci dessous présente l échéancier estimé des prestations à payer relatives aux retraites et avantages postérieurs à l emploi pour les dix prochaines années Estimations des prestations à payer 2014France102Allemagne209USA110UK106Autres41Total5682015902131111094156420168621611411341570201712421911911744623201891222122120496042019 à 20236181 1396616632643 345L échéancier des paiements concernant les régimes non financés de retraite et avantages postérieurs à l emploi était estimé comme suit au 31 décembre 2013 Paiements dus par période(en millions d euros)Total d 1 anDe 1 à 3 ansDe 3 à 5 ans+ de 5 ansPaiements estimés1 03 754 10911975 5 264Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 19 2 Provisions pour restructurationLe tableau ci dessous présente les mouvements intervenus sur les provisions pour restructuration classées en passifs non courants et passifs courants (en millions d euros)2013 2012 2011Solde à l ouverture2 213 1 930 1 611Dont Classé en passifs non courants1 461 1 182 1 017 Classé en passifs courants752 748 594Variation des provisions constatées dans le résultat de la période186 857 861Utilisation des provisions(616)(728)(592)Transferts (1) 109 1Effet de la désactualisation32 45 38Différences de conversion(14) 11Solde à la clôture1 801 2 213 1 930Dont Classé en passifs non courants1 061 1 461 1 182 Classé en passifs courants740 752 748(1)Dont au 31 décembre 2013 6 millions d euros (101 millions d euros au 31 décembre 2012) de transfert de provisions pour retraites et autres avantages à long terme à la suite de l annonce des mesures d adaptation des ressources en France (voir note D 19 1 ) Le montant provisionné au titre des indemnités de fin de contrat de travail s élevait à 1 611 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 1 982 millions d euros au 31 décembre 2012 et 1 67 2 millions d euros au 31 décembre 2011 reflétant principalement les plans de départs annoncés dans le cadre de l adaptation des forces commerciales de Recherche et de Développement et de l activité industrielle en France aux États Unis et dans certains pays d Europe Concernant la France la provision s établissait à 1 375 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 1 553 millions d euros au 31 décembre 2012 et 933 millions d euros au 31 décembre 2011 La provision en France prend en compte les montants actualisés des rentes brutes non externalisées concernant les plans de pré retraite (les plans de cessation d activité (CAA) déjà mis en place ainsi que les plans de transition de fin de carrière (TFC) provisionnés en 2012) auxquelles s ajoutent les charges sociales et taxes Fillon associées à ces rentes et celles ayant fait l objet d une externalisation La durée moyenne de portage résiduelle relative à ces plans était de 3 3 ans au 31 décembre 2013 3 5 ans au 31 décembre 2012 et 3 3 ans au 31 décembre 2011 En 2013 le montant des primes versées au titre de l externalisation des rentes s est élevé à 12 millions d euros (dont la majeure partie correspond à une augmentation de la durée de portage des rentes en cours liée au report de l âge de la retraite suite aux réformes) contre 7 millions d euros au 31 décembre 2012 et 6 millions d euros au 31 décembre 2011 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013265Sanofi Document de référence 2013Les provisions à caractère fiscal correspondent à des risques probables résultant de positions prises par le Groupe ou l une de ses filiales dont l estimation a été réalisée à la date d arrêté des comptes en application des principes comptables décrits dans la note B 22 Les provisions pour risques environnementaux et remise en état sont liées pour la plupart à des engagements résultant de cessions d activités Les risques environnementaux recensés font l objet de provisions évaluées sur la base des coûts auxquels le Groupe estime devoir faire face au cours d une période n excédant pas sauf exception 30 ans Le Groupe s attend à utiliser ces provisions sur 2014 pour 165 millions d euros et sur la période 2015 2018 pour 371 millions d euros La rubrique « Risques produits litiges et autres » inclut principalement les provisions pour risques relatives à la responsabilité produits (y compris les provisions dites « IBNR » décrites en note B 12 ) aux enquêtes gouvernementales aux réclamations en matière de concurrence et de réglementation ou aux engagements résultant de cessions d activités (hors risques environnementaux) Les principaux litiges arbitrages et enquêtes gouvernementales en cours sont décrits en note D 22 Une évaluation de l ensemble de ces risques et litiges est effectuée avec le concours des avocats du Groupe et des provisions sont enregistrées lorsque les circonstances les rendent nécessaires selon les principes présentés en note B 12 L échéancier des reversements des indemnités de fin de contrat de travail se présente comme suit Au 31 décembre 2013Reversements par période(en millions d euros)Total d 1 anDe 1 à 3 ansDe 3 à 5 ans+ de 5 ansIndemnités de fin de contrat de travail France1 37551151027183 Autres pays2361536986Total1 61166457927989Au 31 décembre 2012Reversements par période(en millions d euros)Total d 1 anDe 1 à 3 ansDe 3 à 5 ans+ de 5 ansIndemnités de fin de contrat de travail France1 55342365538689 Autres pays429234168207Total1 98265782340696Au 31 décembre 2011Reversements par période(en millions d euros)Total d 1 anDe 1 à 3 ansDe 3 à 5 ans+ de 5 ansIndemnités de fin de contrat de travail France933189231339174 Autres pays7394652352118Total1 672654466360192D 19 3 Autres provisionsLes autres provisions incluent les provisions pour risques et litiges environnementaux fiscaux commerciaux et produits (en millions d euros)201320122011Provisions à caractère fiscal1 5152 1142 409Risques environnementaux et remise en état698728764Risques produits litiges et autres795869985Total3 0083 7114 158 266Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 20 INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS ET RISQUES DE MARCHÉLa juste valeur des instruments dérivés s établit ainsi au 31 décembre 2013(en millions d euros)ActifnoncourantActifcourantTotal actifPassifnoncourantPassifcourantTotal PassifValeur de marché nette au 31 décembre 2013Valeur de marché nette au 31 décembre 2012Valeur de marché nette au 31 décembre 2011Dérivés de change 102102 (17)(17)8543(169) dont opérationnels 3636 (5)(5)3117(89) dont financiers 6666 (12)(12)5426(80)Dérivés de taux269 24293(3) (3)290431456Total269 126395(3)(17)(20)375474287Objectifs poursuivis dans l utilisation des instruments financiers dérivésLe Groupe est amené à utiliser des instruments dérivés pour gérer son exposition opérationnelle à la fluctuation des cours de change et son exposition financière à la fluctuation des taux d intérêt et des cours de change (dans les cas où la dette ou la créance n est pas libellée dans la devise fonctionnelle de la société emprunteuse ou prêteuse) Plus exceptionnellement le Groupe a recours à des instruments dérivés sur actions dans le cadre de la gestion de son portefeuille de titres et de participations Le Groupe procède de façon périodique à une revue des transactions et accords contractuels afin d identifier les éventuels dérivés incorporés et de les comptabiliser séparément du contrat hôte conformément aux principes de la norme IAS 39 Aux 31 décembre 2013 2012 et 2011 le Groupe ne détenait aucun instrument dérivé incorporé significatif Risque de contrepartieAu 31 décembre 2013 les opérations de couvertures de change et de taux sont réalisées auprès de contreparties bancaires de premier rang aucune contrepartie ne concentrant plus de 18 % des positions globales de change et de taux en notionnel a) Instruments dérivés de change dédiés à la gestion de l exposition opérationnelleSanofi a mis en place une politique de couverture du risque de change afin de réduire l exposition de son résultat opérationnel aux variations des devises étrangères Cette politique s appuie sur l évaluation régulière de son exposition en devises étrangères au niveau mondial à partir des transactions de la société mère et de ses filiales qui sont réalisées en devises étrangères Ces transactions concernent principalement les ventes les achats les frais de recherche les dépenses de comarketing et de copromotion et les redevances Afin de réduire l exposition de ces transactions aux variations des cours de change Sanofi met en place des couvertures en utilisant des instruments dérivés liquides principalement des contrats de vente ou d achat à terme de devises ainsi que des swaps de change Le tableau ci après fournit un état des encours d instruments de couverture de change opérationnelle en portefeuille au 31 décembre 2013 Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture D 19 4 Autres passifs courantsLes autres passifs courants s analysent comme suit (en millions d euros)201320122011Impôts et taxesDettes sociales9811 8399351 9091 0601 957Provisions pour restructurations (D 19 2 )740752748Instruments financiers dérivés Taux (D 20 ) 227Instruments financiers dérivés Change (D 20 )1740218Dettes sur acquisitions d immobilisations214222191Autres dettes2 9632 8983 020Total6 7546 7587 221Les autres dettes comprennent notamment la part à court terme des provisions relatives aux litiges aux retours produits et risques divers ainsi que les dettes vis à vis des sociétés mises en équivalence (voir note D 6 ) et auprès des organismes gouvernementaux et de santé (voir note D 23 ) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013267Sanofi Document de référence 2013Dont dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerieDont dérivés non qualifiés comptablement de couvertureAu 31 décembre 2013 (en millions d euros)MontantnotionnelJustevaleurMontantnotionnelJustevaleurDont enregistrée en capitaux propresMontantnotionnelJustevaleurContrats forward vendeurs2 94332 2 94332 dont USD1 37914 1 37914 dont SGD3451 3451 dont RUB1841 1841 dont JPY1189 1189 dont CNY118 118 Contrats forward acheteurs dont HUF537119(1)1 537119(1)1 dont RUB dont JPY dont USD645451(1)(1) 645451(1)(1) dont MXN32 32 Total3 48031 3 48031Ces positions couvrent principalement les flux futurs significatifs en devises étrangères intervenant après la date de clôture du bilan liés à des transactions effectuées pendant l exercice 2013 et comptabilisées au bilan du Groupe au 31 décembre 2013 Les profits et pertes sur les instruments de couverture (termes fermes) sont calculés et reconnus parallèlement à la reconnaissance des profits et pertes sur les éléments couverts Du fait de cet adossement le résultat de change commercial à constater sur 2014 sur ces éléments (couvertures et éléments couverts) sera non significatif Le tableau ci dessous fournit un état des encours d instruments de couverture de change opérationnelle en portefeuille au 31 décembre 2012 Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture Dont dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerieDont dérivés non qualifiés comptablement de couvertureAu 31 décembre 2012 (en millions d euros)MontantnotionnelJustevaleurMontantnotionnelJustevaleurDont enregistrée en capitaux propresMontantnotionnelJuste valeurContrats forward vendeurs2 97221 2 97221 dont USD9726 9726 dont JPY48515 48515 dont RUB dont SGD368271(3) 368271(3) dont CNY2551 2551Contrats forward acheteurs dont SGD231(4) 231(4) dont HUF166(3) 166(3) dont CHF110 110 944(4) 944(4) dont CNY94 94 dont USD69 69 Total3 91617 3 91617 268Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Le tableau ci dessous fournit un état des encours d instruments de couverture de change opérationnelle en portefeuille au 31 décembre 2011 Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture Dont dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerieDont dérivés non qualifiés comptablement de couvertureAu 31 décembre 2011(en millions d euros)MontantnotionnelJustevaleurMontantnotionnelJustevaleurDont enregistrée en capitaux propresMontantnotionnelJustevaleurContrats forward vendeurs dont USD1 779(59) 1 779(59) dont JPY685(22) 685(22) dont RUB310(5) 310(5) dont SGD71 71 3 446(96) 3 446(96) dont AUDContrats forward acheteurs631 077(2)7 631 077(2)7 dont SGD3574 3574 dont CHF1652 1652 dont JPY1243 1243 dont HUF dont USD10769(4) 10769(4) Total4 523(89) 4 523(89)b) Instruments dérivés de change et de taux dédiés à la gestion de l exposition financièreLa centralisation des excédents et besoins de financement des filiales étrangères hors zone euro et certaines opérations de financement du Groupe exposent certaines entités à un risque de change financier (risque lié à la variation de valeur de dettes ou de créances financières libellées en devises autres que la devise fonctionnelle de l entité emprunteuse ou prêteuse) Ce risque de change est couvert par Sanofi au moyen d instruments financiers fermes (swaps de change ou contrats à terme) contractés auprès de contreparties bancaires Le tableau ci dessous fournit un état des instruments de couverture de change financière Leur montant notionnel est converti en euros sur la base du cours de clôture 201320122011(en millions d euros)MontantnotionnelJustevaleurÉchéancesMontantnotionnelJustevaleurÉchéancesMontantnotionnelJustevaleurÉchéancesContrats forward vendeurs1 860633 970384 900(104) dont USD833820141 897120132 964(89)2012 dont JPY6985020141 272342013993(17)2012 dont AUD1234201413222013181(7)2012Contrats forward acheteurs2 197(9)2 638(12)2 71924 dont GBP52522014549(3)201384352012 dont SGD485(6)2014492(4)201319152012 dont USD389(1)201452112013828102012Total4 057546 608267 619(80) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013269Sanofi Document de référence 2013Ces contrats « forward » génèrent un résultat de change financier net fonction de l écart de taux d intérêt entre la devise couverte et l euro l écart de change sur les dettes et créances financières en devises étant compensé par la variation de valeur intrinsèque des instruments de couverture Par ailleurs le Groupe peut être amené à couvrir certains flux financiers futurs d investissement ou de désinvestissement en devises Suite au financement de l acquisition de Genzyme le Groupe gère sa dette nette en deux devises l euro d une part et le dollar US d autre part (voir note D 17 ) La part variable de cette dette expose le Groupe à la hausse des taux d intérêts principalement sur les références Eonia et Euribor d une part et US Libor et Federal Fund Effective d autre part Dans ce contexte afin d optimiser le coût de son endettement ou d en réduire la volatilité le Groupe utilise des swaps de taux d intérêt des swaps de taux d intérêt multidevises et le cas échéant des options de taux d intérêt qui modifient la répartition taux fixe taux variable de sa dette Les instruments dérivés sont libellés pour l essentiel en euro et en dollar US Ces instruments s établissaient ainsi au 31 décembre 2013 Montants notionnels par échéance au31 décembre 2013Dont dérivés qualifiés de couverture dejuste valeurDont dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie(en millions d euros)201420152016201720192020TotalJustevaleurNotionnelsJustevaleurNotionnelsJustevaleurDontenregistréeen capitaux propresSwaps de tauxSwap de taux payeur variable receveur 2 73 % 500 5003350033 Swap de taux payeur variable receveur 2 38 %1 200 1 000 800 3 0001743 000174 Swap de taux payeur variable receveur 1 15 % 428 4283 Swap de taux payeur variable receveur 0 34 %363 36313631 Swap de taux payeur variable receveur 2 22 % 363363(2)363(2) Swap de taux payeur 1 22 % receveur variable 363 363(1) 363(1) Cross currency Swapspayeur 4 87 % receveur CHF 3 38 % 244 24482 244821Total1 5632441 5007918003635 2612904 226206607811 270Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Ces instruments s établissaient ainsi au 31 décembre 2012 Montants notionnels par échéance au 31 décembre 2012Dont dérivés qualifiés de couverture de juste valeurDont dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie(en millions d euros)201320142015201620172019TotalJustevaleurNotionnelsJustevaleurNotionnelsJustevaleurDontenregistréeen capitaux propresSwaps de tauxSwap de taux payeur variable receveur 2 73 % 500 5004550045 Swap de taux payeur variable receveur 2 38 % 1 200 1 000 8003 0002513 000251 Swap de taux payeur variable receveur 0 57 % 375 37523752 Swap de taux payeur variable receveur 1 15 % 428 4282 Swap de taux payeur variable receveur 0 34 % 379 37923792 Cross currency Swapspayeur variable receveur JPY variable92 9240 payeur 4 87 % receveur CHF 3 38 % 244 24491 244914Swaps de change couvrant des placements en USDpayeur USD receveur 872 872(2) Total9641 5792441 5008038005 8904314 254300244914Ces instrumentss établissaient ainsi au 31 décembre 2011 Montants notionnels par échéance au 31 décembre 2011Dont dérivés qualifiés de couverture de juste valeurDont dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie(en millions d euros)2012201320142015201620192021TotalJustevaleurNotionnelsJustevaleurNotionnelsJustevaleurDontenregistréeen capitaux propresCapsCapsAchats de Caps 0 50 %1 932 1 9321 1 9321(1)Swaps de tauxSwap de taux payeur variable receveur 2 73 % 500 5003450034 Swap de taux payeur variable receveur 2 38 % 1 200 1 000800 3 0002043 000204 Swap de taux payeur variable receveur 1 86 % 232232(1)232(1) Swap de taux payeur variable receveur 0 34 % 386 38613861 Cross currency Swapspayeur variable receveur JPY variable 92 9258 payeur 4 89 % receveur CHF 3 26 %180 18048 180481payeur 4 87 % receveur CHF 3 38 % 244 24496 2449611payeur variable receveur CHF 3 26 %167 1674216742 Swaps de change couvrant des placements en USDpayeur USD receveur 1 404 1 404(27) Total3 683921 5862441 5008002328 1374564 2852802 35614511 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013271Sanofi Document de référence 2013C) Effets actuels ou potentiels des accords de compensationLes tableaux ci dessous sont établis conformément aux principes décrits dans la note B 8 3 Au 31 décembre 2013Valeur brute comptable(avantcompensation)(a)Montants bruts compensés(conformémentà IAS 32) (b)Montants nets présentésau bilan (a) (b) = (c)Effets des autres accords de compensation (ne répondant pas aux critères de compensation IAS 32) (d)Expositionnette(c) + (d)en millions d eurosInstrumentsfinanciersJuste valeur des collatéraux financiersActifs financiers dérivés395 395(20)non applicable375Passifs financiers dérivés(20) (20)20non applicable Au 31 décembre 2012Valeur brute comptable(avantcompensation)(a)Montants bruts compensés(conformémentà IAS 32) (b)Montants nets présentésau bilan (a) (b) = (c)Effets des autres accords de compensation (ne répondant pas aux critères de compensation IAS 32) (d)Expositionnette(c) + (d)en millions d eurosInstrumentsfinanciersJuste valeur des collatéraux financiersActifs financiers dérivés516 516(42)non applicable474Passifs financiers dérivés(42) (42)42non applicable Au 31 décembre 2011Valeur brute comptable(avantcompensation)(a)Montants bruts compensés(conformémentà IAS 32) (b)Montants nets présentésau bilan (a) (b) = (c)Effets des autres accords de compensation (ne répondant pas aux critères de compensation IAS 32) (d)Expositionnette(c) + (d)en millions d eurosInstrumentsfinanciersJuste valeur des collatéraux financiersActifs financiers dérivés532 532(193)non applicable339Passifs financiers dérivés(245) (245)193non applicable(52) 272Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 21 ENGAGEMENTS HORS BILANLes engagements hors bilan sont présentés ci dessous à leur valeur nominale D 21 1 Engagements hors bilan liés aux activités opérationnelles du GroupeLes engagements hors bilan liés aux activités opérationnelles du Groupe s analysent comme suit Au 31 décembre 2013Paiements dus par période(en millions d euros)Total d 1 ande 1 à 3 ansde 3 à 5 ans+ de 5 ansContrats de locations simples (1)1 265257356224428Obligations d achat irrévocables (2) engagements donnés (3)3 1891 707800385297 engagements reçus(237)(151)(64)(3)(19)Accords de licences de recherche et développement engagements sur prestations futures (4)56915025314224 paiements d étapes potentiels (5)1 5891001741711 144Engagement ferme relatif à l accord BMS (6)75 75Total6 4502 0631 5199941 874 (1) Les contrats de locations simples incluent au 31 décembre 2013 des engagements donnés aux coentreprises pour 130 millions d euros (2)Les obligations d achat irrévocables comprennent (i) les engagements fermes vis à vis de fournisseurs d immobilisations nets des acomptes versés (voir note D 3 ) et (ii) les engagements fermes d achat de biens et services Les obligations d achat irrévocables au 31 décembre 2012 s élèvent pour les engagements donnés à 2 913 millions d euros et à (209) millions d euros pour les engagements reçus (3) Les engagements d obligations d achat irrévocables donnés incluent au 31 décembre 2013 des engagements donnés aux coentreprises pour 429 millions d euros (4)Les engagements sur prestations futures liés aux accords de licences de recherche et développement sont essentiellement des engagements de financement de travaux de recherche Ils comprennent aussi la rémunération d accès à des technologies Les engagements sur prestations futures au 31 décembre 2012 s élèvent à 767 millions d euros (5)Les paiements d étapes potentiels n incluent que les paiements conditionnels des projets considérés raisonnablement possibles c est à dire les paiements d étapes potentiels des projets en phase de développement Les paiements d étapes potentiels au 31 décembre 2012 s élèvent à 2 201 millions d euros (6) Voir note C 1 Contrats de locations simplesLe Groupe loue certains de ses locaux et équipements utilisés dans le cadre de ses activités ordinaires Les loyers futurs minimaux sur la durée de prise ferme des locations simples au 31 décembre 2013 s élevaient à 1 265 millions d euros (contre 1 296 millions d euros au 31 décembre 2012 et 1 456 millions d euros au 31 décembre 2011) La charge de loyers comptabilisée par le Groupe au cours de l exercice clos au 31 décembre 2013 s élève à 338 millions d euros (contre 294 millions d euros au 31 décembre 2012 et 324 millions d euros au 31 décembre 2011) Accords de licences de recherche et développementDans le cadre de sa stratégie le Groupe peut procéder à des acquisitions de technologie ou de droits relatifs à des produits De telles acquisitions peuvent impliquer plusieurs types d accords acquisition de titres prêts accords de licence développement conjoint et co marketing Ces accords prévoient en général des paiements à effectuer à la signature de l accord et à différentes étapes de développement ainsi que des redevances Certains de ces accords complexes incluent des engagements de financement de travaux de recherche au cours des prochaines années et des paiements conditionnels qui sont liés à la réalisation de certaines étapes de développement à l obtention d agréments ou à l atteinte de certains niveaux de vente une fois que le produit est commercialisé La rubrique « Accords de licences de recherche et développement » comprend les engagements sur prestations futures de financement de recherche et développement ou de technologie et les paiements d étapes potentiels considérés raisonnablement possibles c est à dire l ensemble des paiements d étapes potentiels des projets en phase de développement dont les incidences financières futures sont connues ou probables et dont l évaluation est déterminée de façon suffisamment fiable Cette rubrique exclut les engagements des projets en phase de recherche (3 8 milliards d euros en 2013 et 5 milliards d euros en 2012) et les paiements conditionnels liés à l atteinte de certains niveaux de vente une fois que le produit est commercialisé (3 6 milliards d euros en 2013 et 4 7 milliards d euros en 2012) Les paiements d étapes potentiels relatifs aux accords de collaboration des projets en développement pour l activité pharmaceutique s élèvent à 1 4 milliard d euros dont 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013273Sanofi Document de référence 20130 8 milliard d euros concernent les principaux contrats décrits ci dessous Le 13 mai 2011 Sanofi a conclu un accord de licence avec Glenmark Pharmaceuticals SA filiale de Glenmark Pharmaceuticals Limited India (GPL) pour le développement et la commercialisation du GBR500 un nouvel anti corps monoclonal pour le traitement de la maladie de Crohn et d autres maladies auto immunes chroniques En juin 2010 Sanofi et Ascenta Therapeutics une société biopharmaceutique américaine ont signé un accord mondial exclusif de collaboration et de licence portant sur un certain nombre de molécules capables de restaurer l apoptose (ou mort cellulaire) des cellules tumorales Sanofi et CureDM Group Holdings LLC (CureDM) ont conclu en avril 2010 un accord de licence mondial portant sur un nouveau peptide humain Pancreate qui pourrait restaurer la capacité de produire de l insuline et d autres hormones pancréatiques chez les patients diabétiques de types 1 et 2 En décembre 2009 Sanofi et la société américaine de biotechnologie Alopexx Pharmaceuticals (LLC) ont signé un accord de collaboration Par ailleurs un contrat d option de licence portant sur un anticorps utilisé dans la prévention et le traitement des infections causées par la bactérie à l origine de la peste et d autres infections graves a été signé simultanément à cet accord de collaboration En mai 2009 Sanofi et Exelixis Inc ont signé un accord de licence mondiale pour XL147 et XL765 Par ailleurs un contrat de collaboration exclusive de recherche pour la découverte d inhibiteurs de la Phosphoinositide 3 Kinase (PI3K) dans le traitement des tumeurs malignes a été signé simultanément au contrat de licence Le 22 décembre 2011 Sanofi et Exelixis Inc ont décidé de mettre un terme à leur collaboration portant sur la découverte d inhibiteurs de la Phosphoinositide 3 Kinase (PI3K) dans le traitement des tumeurs malignes Le 8 janvier 2013 Sanofi a annoncé l arrêt de la PhaseII dans le cancer de l endomêtre (XL 147) pour cause de bénéfice clinique insuffisant Ce programme est évalué actuellement dans le cancer du sein avec d autres molécules En mai 2009 Sanofi et Kyowa Hakko Kirin Co Ltd ont signé un accord de collaboration et de licence en vertu duquel Sanofi acquiert les droits mondiaux sur l anticorps monoclonal humain anti LIGHT Cet anticorps anti LIGHT devrait être le premier de sa catégorie pour le traitement de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn Le Groupe a signé en novembre 2007 un accord de collaboration avec Regeneron afin de découvrir développer et commercialiser des anticorps thérapeutiques humains Cet accord a été élargi et prolongé le 10 novembre 2009 Selon les termes de l accord de développement Sanofi s est engagé à financer jusqu en 2017 le programme de recherche d anticorps de Regeneron Sanofi financera les coûts de découverte et de développement pré cliniques (voir note C 2 ) Une fois qu un produit sera commercialisé Regeneron remboursera à partir de ses profits s ils sont suffisants la moitié des coûts de développement engagés par Sanofi Au 31 décembre 2013 le solde des coûts de développement initialement financés par Sanofi s élevaient à 1 3 milliard d euros En septembre 2003 le Groupe a signé un accord de collaboration dans l oncologie avec Regeneron Pharmaceuticals Inc (Regeneron) (voir note C 2 ) pour développer le programme Vascular Endothelial Growth Factor (VEGF) Trap (inhibition de croissance de l endothélium vasculaire) (voir note C 2 ) En vertu de cet accord les frais de développement sont financés par Sanofi et Regeneron s engage à rembourser la moitié de ces frais Au 31 décembre 2013 le solde des coûts de développement initialement financés par Sanofi s élevaient à 0 6 milliard d euros Par ailleurs les accords majeurs suivants ont été signés Le 27 novembre 2012 Sanofi et la société de biotechnologie américaine Selecta Biosciences ont signé un accord de collaboration pour identifier et développer des traitements contre les allergies alimentaires en utilisant une technologie fondée sur les nanoparticules Selon les termes de l accord Sanofi détient les droits de commercialisation mondiaux des produits qui seront issus de cette collaboration et s est engagé à verser à Selecta des paiements d étape ainsi que des redevances en fonction des ventes futures Suite à l acquisition de Genzyme en 2011 le Groupe a repris un engagement envers Isis Pharmaceuticals Inc Cet accord de collaboration signé en janvier 2008 a permis d obtenir une licence exclusive de développement et de commercialisation de Mipomersen un traitement hypolipémiant pour le traitement de l hypercholestérolémie familiale sévère En décembre 2010 avec Ascendis Pharma (Ascendis) pour la libération précise et contrôlée dans le temps de principes actifs thérapeutiques dans l organisme Cet accord global de licence et de transfert de brevet porte sur la technologie déposée Transcon Linker and Hydrogel carrier d Ascendis et permettra à Sanofi de développer fabriquer et commercialiser les produits combinant cette technologie à des molécules actives pour le traitement du diabète et de ses troubles associés En décembre 2010 avec Avila TherapeuticsTM Inc (Avila) pour la recherche de médicaments anticancéreux covalents ciblés dirigés contre six protéines de 274Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013signalisation jouant un rôle essentiel dans les cellules cancéreuses Selon les termes de cet accord Sanofi aura accès à la plateforme exclusive Avilomics® d Avila qui offre une technique rendant « muette » l activité des protéines pathogènes En juin 2010 accord avec Regulus Therapeutics Inc initialement pour l identification le développement et la commercialisation de nouvelles molécules à partir de microRNA dans le domaine de la fibrose Sanofi a signé fin avril 2010 un accord de licence avec Glenmark Pharmaceuticals SA pour le développement et la commercialisation de nouvelles molécules dans le traitement des douleurs chroniques Ces molécules sont des antagonistes du récepteur vanilloïde (TRPV3) dont un composé (GRC 15 300) est le premier de sa catégorie Fin septembre 2009 Sanofi et Merrimack Pharmaceuticals Inc ont signé un accord mondial exclusif de licence et de collaboration portant sur MM 121 pour la prise en charge des tumeurs solides Le MM 121 est le premier anticorps monoclonal totalement humain qui cible les cellules cancéreuses qui surexpriment ou amplifient le recepteur E rB3 (ou HER3) En juillet 2013 Sanofi a décidé d arrêter le projet portant sur de nouvelles classes d antibiotiques issues de programme RX 04 et Rib X et de mettre un terme à son accord de recherche avec Rib X Pharmaceuticals Inc En septembre 2013 Sanofi a décidé d arrêter le projet portant sur l identification de cibles innovantes en oncologie pour le développement de nouveaux agents thérapeutiques dirigés vers ces cibles et leurs biomarqueurs associés et de mettre un terme à sa collaboration avec Belfer Institute of Applied Cancer Science du Dana Farber Cancer Institute (DFCI) En novembre 2013 Sanofi a décidé d arrêter le projet portant sur une option de licence exclusive mondiale portant sur trois anticorps existants et un accord de recherche et de collaboration pour identifier et valider de nouvelles cibles dans le domaine de l oncologie avec Oxford BioTherapeutics Sanofi Pasteur a conclu des accords de collaboration dont le montant des paiements d étapes potentiels relatifs aux projets en développement s élève à 0 2 milliard d euros en 2013 En février 2014 en application de « l Accord Cadre de Préparation en cas de grippe pandémique pour l échange des virus grippaux et l accès aux vaccins et autres avantages » Sanofi Pasteur et l OMS ont signé un accord bilatéral sur le « Transfert de matériels 2 (SMTA 2) » Cet accord prévoit lors de périodes pandémiques déclarées d une part la donation par Sanofi Pasteur de 7 5 % et d autre part la fourniture à des conditions préférentielles de 7 5 % de la production réelle de vaccins pandémique contre toute souche ayant le potentiel de générer une pandémie Cet accord annule et remplace tous les engagements précédents de donation de vaccins pandémiques à l OMS D 21 2 Engagements hors bilan liés au financement du GroupeLignes de créditLes lignes de crédit non utilisées se présentent comme suit Au 31 décembre 2013Échéance(en millions d euros)Total d 1anDe 1 à 3 ansDe 3 à 5 ans+ de 5 ansLignes de crédit à utilité générale10 0213 020 7 001 Au 31 décembre 2013 le montant des lignes de crédit s élevait à 10 021 millions d euros (pour également 10 021 millions d euros au 31 décembre 2012 et 10 046 millions d euros au 31 décembre 2011) GarantiesLes garanties données et reçues se présentaient comme suit (en millions d euros)201320122011Garanties données4 2674 3113 296 Garanties données aux banques sur lignes de crédit2 8522 7902 219 Autres cautions avals et garanties données1 4151 5211 077Garanties reçues(176)(185)(224)D 21 3 Engagements hors bilan liés au périmètre du Groupe consolidéLe montant maximal des compléments de prix conditionnels relatifs aux acquisitions est présenté en note D 18 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013275Sanofi Document de référence 2013D 22 LITIGES ET ARBITRAGESSanofi et les autres sociétés du Groupe sont impliquées dans des contentieux des arbitrages et d autres procédures légales Ces procédures sont généralement liées à des litiges en responsabilité civile produits des litiges relatifs aux droits de propriété intellectuelle (notamment les actions initiées contre des fabricants de produits génériques cherchant à limiter la protection conférée par les brevets de Sanofi sur ses produits) des litiges en matière de droit de la concurrence et de pratiques commerciales en matière commerciale en matière de droit social en matière fiscale des litiges liés au traitement des déchets et à des atteintes à l environnement et des demandes au titre de garanties de passif relatives à des cessions d activités Les provisions relatives aux litiges et arbitrages sont comptabilisées conformément aux principes décrits dans la note B 12 La plupart des questions soulevées par ces réclamations sont extrêmement complexes et sujettes à d importantes incertitudes par conséquent il est souvent difficile d évaluer la probabilité que Sanofi ait à reconnaître une charge et d en estimer le montant Les passifs éventuels concernent ces cas dans lesquels soit il n est pas raisonnablement possible de fournir une estimation fiable de l impact financier potentiel susceptible de résulter de la résolution définitive du cas concerné soit la probabilité que le cas résulte en un paiement par le Groupe est faible Dans de tels cas une courte description de la nature du passif éventuel est fournie ainsi que dans la mesure du possible une estimation de son impact financier une indication sur les incertitudes liées au montant et à l échéance de tout paiement ainsi que la possibilité d un remboursement conformément au paragraphe 86 d IAS 37 Concernant les contentieux qui ont fait l objet de transactions ou qui ont donné lieu à jugement ou lorsque le montant des amendes et pénalités encourues a pu être déterminé le Groupe indique le montant des charges correspondantes ou le montant des provisions constituées qui représente l estimation de la charge probable Dans un nombre limité d affaires en cours bien que le Groupe soit en mesure d estimer les charges attendues ou leur ordre de grandeur et qu il ait constitué une provision à cet effet Sanofi considère que la divulgation de cette information au cas par cas ou par catégorie de cas lui causerait un grave préjudice dans le cadre de la procédure concernée ou des éventuelles négociations en vue d une transaction En conséquence en de tels cas Sanofi divulgue une information sur la nature du passif éventuel mais ne divulgue pas son estimation de l ordre de grandeur des charges potentielles conformément au paragraphe 92 d IAS 37 L évaluation des risques repose en général sur une série d appréciations complexes concernant des événements futurs Les évaluations sont fondées sur des estimations et des hypothèses qui sont considérées comme raisonnables par la Direction Sanofi estime que le montant global des provisions comptabilisées pour les sujets susvisés est adéquat sur la base des informations actuellement disponibles Cependant considérant les incertitudes inhérentes à ces litiges et à l estimation des passifs éventuels Sanofi ne peut exclure qu elle subisse à l avenir des décisions qui pourraient avoir un impact défavorable significatif sur son résultat Les provisions à long terme autres que les provisions pour retraites et autres avantages et les provisions pour restructurations sont détaillées en note D 19 Les provisions pour risques produits litiges et autres s élèvent à 795 millions d euros à fin 2013 Ces provisions concernent essentiellement la responsabilité du fait des produits les enquêtes gouvernementales le droit de la concurrence les réclamations en matière réglementaire ou les engagements liés à des garanties de passif résultant de cessions d activités (hors risques environnementaux) et des réclamations diverses Les provisions pour risques environnementaux et remise en état s élèvent à 698 millions d euros à fin 2013 La plupart de ces provisions sont liées à des engagements résultant de cessions d activités a) ProduitsLitiges produits relatifs au vaccin contre l hépatite B de Sanofi PasteurDepuis 1996 plus de 180 actions en justice ont été intentées devant divers tribunaux civils français à l encontre de Sanofi Pasteur une filiale française de Sanofi et ou de Sanofi Pasteur MSD S N C une coentreprise établie conjointement avec Merck & Co Inc Dans ces actions en justice les demandeurs prétendent être atteints d une variété de troubles neurologiques et de maladies auto immunes notamment de sclérose en plaques et de syndrome de Guillain Barré à la suite de l administration d un vaccin contre l hépatite B A ce jour un seul arrêt s est prononcé contre la société et a été confirmé par la Cour de Cassation En janvier 2008 la société Sanofi Pasteur MSD S N C et l un de ses dirigeants ainsi qu un ancien dirigeant de Sanofi Pasteur ont été mis en examen dans le cadre d une enquête pénale en France concernant de prétendus effets secondaires causés par le vaccin contre l hépatite B En mars 2012 Sanofi Pasteur et son ancien dirigeant avaient été placés sous le statut de témoin assisté (advisedwitness) Plavix® Litige produitDes sociétés du Groupe et Bristol Myers Squibb faisaient l objet au 31 décembre 2013 d environ 920 actions en justice impliquant environ 5 724 demandeurs réclamant 276Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013une indemnisation à la suite de dommages prétendument causés par l utilisation de Plavix® Les actions ont été introduites devant diverses juridictions américaines dont notamment les tribunaux fédéraux et ou d état dans les États du New Jersey New York Californie Delaware Pennsylvanie et Illinois Il n est pas possible à ce stade de faire une évaluation fiable de l issue de ces actions en justice ou de l impact financier qu elles pourraient avoir sur la société b) BrevetsLitiges relatifs aux brevets ramipril au CanadaSanofi est partie à un certain nombre de procédures impliquant des sociétés qui commercialisent une version générique d Altace® (ramipril) au Canada Malgré les procédures engagées par Sanofi huit fabricants ont obtenu des autorisations de mise sur le marché du ministère de la Santé canadien afin de commercialiser la version générique de ramipril au Canada À la suite de la commercialisation de ces produits Sanofi a engagé des actions en contrefaçon contre ces huit sociétés Dans le cadre d une action en contrefaçon la Cour fédérale du Canada (Federal Court of Canada) a décidé le 29 juin 2009 que le brevet revendiqué par Sanofi était invalide L appel de Sanofi contre le jugement du tribunal a été rejeté en 2012 Teva Apotex et Riva ont chacune engagé une action sur le fondement de l Article 8 (section 8 action)contre Sanofi afin d obtenir des dommages intérêts pour avoir été empêchés de mettre un générique de ramipril sur le marché pendant les procédures menées contre le ministère de la Santé canadien Les audiences des actions de Teva et Apotex sur le fondement de l Article 8 se sont tenues début 2012 et le tribunal a prononcé son jugement le 11 mai 2012 en indiquant les paramètres pour le calcul du total des dommages intérêts dus Sanofi et Teva ont conclu en juin 2012 un accord portant sur la demande de Teva dont le montant est confidentiel et en novembre 2012 Apotex s est vue accorder le paiement de 221 millions de dollars canadiens Sanofi a fait appel des décisions du tribunal relatives aux actions d Apotex et de Teva et les audiences se sont tenues en octobre 2013 L action de Riva est suspendue jusqu à l issue de l appel dans les dossiers Apotex et Teva Litige relatif au brevet Plavix® en AustralieEn août 2007 GenRX (une filiale d Apotex) a obtenu l enregistrement d un produit générique du bisulfate de clopidogrel au Registre australien des produits thérapeutiques (Australian Register of Therapeutic Goods) En parallèle GenRX a engagé une action en invalidation du brevet devant la Cour Fédérale australienne demandant la révocation du brevet australien de Sanofi sur l énantiomère des sels de clopidogrel (nullity action) En septembre 2007 Sanofi a obtenu une ordonnance de référé préliminaire (preliminary injunction) du Tribunal Fédéral interdisant le lancement du produit générique du bisulfate de clopidogrel jusqu au jugement portant sur la validité et la contrefaçon du brevet En février 2008 Spirit Pharmaceuticals Pty Ltd a également introduit une action en nullité du brevet australien de Sanofi sur l énantiomère La procédure de Spirit a été jointe à celle d Apotex En août 2008 la Cour Fédérale d Australie a confirmé que la revendication portant sur le brevet australien de Sanofi sur l énantiomère de bisulfate de clopidogrel (Plavix® sous forme de sel) était valide et le brevet contrefait En appel l assemblée plénière de la Cour fédérale d Australie (Full Federal Court of Australia) statuant en septembre 2009 a considéré que toutes les revendications du brevet étaient invalides L appel de Sanofi devant la Cour Suprême australienne a été rejeté en mars 2010 La caution versée par Sanofi en relation avec la première ordonnance de référé obtenue en 2007 a été ultérieurement portée de 40 millions de dollars australiens à 204 millions de dollars australiens (26 à 132 millions d euros) Apotex réclame des dommages intérêts de l ordre de 20 millions à 236 millions de dollars australiens (13 millions à 153 millions d euros) plus les intérêts pour avoir été empêchée de lancer son produit du fait de l ordonnance de référé préliminaire Le 8 avril 2013 le ministère australien (AustraliaDepartment of Health and Ageing) a déposé une requête devant la Cour Fédérale (Federal Court) d Australie afin de réclamer des dommages intérêts au titre de l ordonnance de référé préliminaire (preliminary injunction) concernant Apotex pour un montant compris entre 375 millions et 529 millions de dollars australiens (243 millions et 343 millions d euros) plus les intérêts c) Enquêtes gouvernementales concurrence et réglementationLitige antitrust DDAVP®Suite à la décision du Tribunal Fédéral pour le District Sud de New York (US District Court for the Southern District of New York) de février 2005 jugeant les droits brevetaires en cause de Sanofi non opposables du fait de conduite inéquitable (inequitable conduct) lors de l obtention desdits droits huit actions collectives putatives ont été intentées sur le fondement d un préjudice résultant de la tentative alléguée de Ferring et d Aventis Pharmaceuticals (API) de monopoliser le marché des comprimés DDAVP® en violation du US Sherman Act du droit de la concurrence et de la législation de plusieurs États relatives aux pratiques commerciales En août 2011 API et Ferring sont parvenues à un accord transactionnel avec les demandeurs acheteurs directs mettant un terme définitif au différend avec ces derniers le montant à la charge d API étant de 3 5 millions de dollars US En décembre 2012 API a transigé avec les acheteurs indirects pour un montant de 800 000 dollars US Ce montant a été versé en avril 2013 et le dossier est clos 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013277Sanofi Document de référence 2013Litige antitrust Lovenox®En août 2008 Eisai Inc (Eisai) a engagé une action contre Sanofi US LLC et Sanofi US Inc (collectivement Sanofi US) devant le Tribunal Fédéral pour le District du New Jersey (US District Court for the District of New Jersey) alléguant que certaines pratiques contractuelles concernant la vente de Lovenox® violaient les lois antitrust américaines tant fédérales qu étatiques Sanofi US et Eisai ont déposé en juin 2013 des demandes de jugement sommaire (summary judgment) Les procédures restent en cours Il n est pas possible de fournir une estimation fiable de l impact financier éventuel de cette action Sanofi US a déposé une autre plainte en justice contre Eisai et deux personnes qui sont actuellement salariées d Eisai et anciens salariés de Sanofi US et ou ses prédécesseurs Sanofi US allègue que ces personnes ont communiqué des informations confidentielles sur les prédécesseurs de Sanofi US au bénéfice d Eisai en violation de leur contrat de travail avec Sanofi et que ces informations confidentielles ont été utilisées par ces personnes et par Eisai au détriment de Sanofi US Le litige est suspendu d) Autres litiges et arbitragesAction collective CVR (certificats de valeur garantie)En décembre 2013 Sanofi et certains de ses dirigeants ont été assignés en tant que défendeurs dans deux actions collectives putatives initiées devant le Tribunal Fédéral pour le District Sud de New York (United States District Court for the Southern District of New York) Ces plaintes déposées au nom d un groupe présumé de porteurs de certificats de valeur garantie (ContingentValue Rights « CVR ») cotés au NASDAQ qui avaient été émis dans le cadre de l acquisition de Genzyme par Sanofi en 2011 allèguent à titre principal que les publications de Sanofi comportaient des informations trompeuses (i) sur l efficacité et la sécurité de Lemtrada (alemtuzumab) et (ii) le design des études cliniques CARE MS I et CARE MS II Ces informations trompeuses selon les demandeurs auraient provoqué une augmentation artificielle du prix des CVR au cours de la période comprise entre le 6 mars 2012 et le 7 novembre 2013 Sur la base de ces allégations les plaintes invoquent un non respect des Sections 10(b) et 20(a) de la loi américaine Securities Exchange Act de1934 Les défendeurs n ont pas encore répondu à ces demandes Litige actionnaires HoechstLe 21 décembre 2004 l assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Hoechst AG (à présent Hoechst GmbH) filiale allemande de Sanofi a adopté une résolution mettant en uvre le rachat obligatoire par Sanofi des actions détenues par les actionnaires minoritaires au prix de 56 50 euros chacune Certains minoritaires ayant intenté des procédures pour contester la validité de cette résolution celle ci n a donc pu être enregistrée au registre du commerce de Francfort et entrer immédiatement en vigueur Le 12 juillet 2005 ces contentieux ont été transigés Par conséquent le rachat obligatoire a été enregistré au registre du commerce et Sanofi est devenue l actionnaire unique de Hoechst AG L accord transactionnel prévoyait un relèvement de l offre à 63 80 euros par action En outre un complément de 1 20 euro par action était proposé aux actionnaires minoritaires qui renonceraient par avance au bénéfice de toute augmentation éventuelle du prix pouvant résulter d une procédure judiciaire de fixation du prix (Spruchverfahren) qui serait engagée par d anciens actionnaires minoritaires de Hoechst Certains de ces actionnaires minoritaires représentant environ 5 millions d actions ont refusé cette offre Postérieurement à cette transaction un certain nombre d anciens actionnaires minoritaires de Hoechst ont engagé une procédure judiciaire de fixation du prix devant le Tribunal (Landgericht) de Francfort sur le Main contestant le prix finalement offert dans le cadre du rachat obligatoire Le 27 janvier 2012 le Tribunal a rendu une décision favorable à Sanofi confirmant que le prix de 63 80 euros l unité offert pour le rachat des actions aux minoritaires était adéquat Une partie des anciens actionnaires minoritaires ont fait appel de cette décision devant la Cour d Appel de Francfort L appel a été rejeté en décembre 2013 Ce dossier est clos Action collective Zimulti® Acomplia® (rimonabant)En novembre 2007 une action collective (class action)putative a été intentée devant le Tribunal Fédéral pour le District Sud de New York (US District Court for the Southern District of New York) au nom d actionnaires de Sanofi Les demandeurs reprochaient à Sanofi et à certains de ses dirigeants et mandataires sociaux encore en exercice ou aujourd hui retirés d avoir enfreint le Securities Exchange Act américain de 1934 La demande alléguait que certaines déclarations des défendeurs concernant rimonabant (produit aujourd hui retiré du marché précédemment enregistré sous les marques Acomplia® en Europe et Zimulti® aux États Unis) étaient notablement inexactes ou trompeuses dans la mesure où ceux ci auraient prétendument dissimulé des données concernant certains effets secondaires du rimonabant notamment l apparition du syndrome dit de « suicidalité » chez les patients souffrant de dépression En mars 2013 la demande de certification de l action collective déposée par les demandeurs a été favorablement accueillie par le Tribunal qui a néanmoins limité la certification aux acquéreurs d ADR Sanofi entre le 24 février 2006 et le 13 juin 2007 Le Tribunal a rejeté la demande d un groupe de porteurs d actions ordinaires de Sanofi Le 13 juillet 2013 les parties sont convenues d un accord pour un montant de 40 millions de dollars US 278Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013afin de résoudre ce litige Le 22 janvier 2014 le juge a définitivement homologué l accord et l affaire a été radiée Litige publicité Heartgard® MerialLe 31 août 2009 une action collective (class action)putative a été introduite contre Merial devant le Tribunal Fédéral pour le District Nord du Mississippi (US District Court for the Northem District of Mississippi) accusant Merial d avoir mené une campagne de publicité trompeuse et mensongère concernant Heartgard® et Heartgard® Plus campagne qui revendiquait 100 % de réussite dans la prévention de la maladie du ver du c ur et autres vers parasites chez le chien Les demandeurs réclament également des dommages intérêts punitifs (punitivedamages) et une interdiction de la campagne de publicité visée Merial a déposé une demande de jugement sommaire (summary judgment) En septembre 2013 la Cour d appel du Cinquième circuit (Fifth Circuit Court of Appeals) a confirmé le rejet de la demande de certification de l action collective Le 10 janvier 2014 le Tribunal Fédéral a rendu une ordonnance accordant en partie et rejetant en partie la demande de jugement sommaire de Merial Les autres revendications seront examinées lors du procès au fond Il n est pas à ce stade possible de donner une estimation fiable de l éventuel impact financier de ce litige Litige publicité Frontline® MerialEntre octobre 2011 et janvier 2012 dix actions collectives (class action) putatives ont été introduites contre Merial devant divers tribunaux fédéraux aux États Unis chacun faisant valoir que les plaignants auraient subi des dommages après l achat des produits des défendeurs (les marques Frontline® et ou Certifect® de Merial et les marques Advantage® et Advantix® de Bayer) pour les problèmes de puces de leurs animaux Ces actions ont été transférées au Tribunal Fédéral pour le District Nord de l Ohio (US District Court for the Northern District of Ohio) et centralisées dans le cadre d une procédure multi juridictionnelle Les demandeurs souhaitent que des mesures injonctives soient prises et allèguent une infraction aux dispositions légales relatives notamment à la protection des consommateurs aux garanties légales et à la publicité mensongère Quatre d entre eux réclament un montant de 32 milliards de dollars US deux plaignants visent une indemnisation à hauteur d au moins 4 milliards de dollars US et les quatre dernières personnes mentionnent chacune un montant réclamé égal à au moins 5 millions de dollars US Aucune action collective n a encore été certifiée Le 19 mars 2013 le Tribunal a accepté la demande de jugement sommaire (summary judgment) des défendeurs et a rejeté les prétentions des demandeurs En avril 2013 ces derniers se sont pourvus en appel e) Engagements résultant de certaines cessions d activitésCes dernières années Sanofi et ses filiales Hoechst et Aventis Agriculture ont cédé des activités principalement chimiques y compris des activités agrochimiques ainsi que certaines activités dans le domaine de la santé Du fait de ces cessions le Groupe est soumis à un certain nombre d obligations légales et contractuelles concernant l état des activités cédées leurs actifs et leurs passifs Garanties de Passif Aventis BehringLa cession d Aventis Behring et de ses actifs liés aux protéines thérapeutiques a pris effet le 31 mars 2004 L acte de cession prévoyait un ensemble de déclarations et garanties usuelles de la part du cédant Sanofi au profit de l acquéreur CSL Ltd Les obligations d indemnisation de Sanofi à l égard de CSL Ltd ont pour l essentiel expiré le 31 mars 2006 (date du second anniversaire de prise d effet de la cession) Toutefois certaines obligations d indemnisation ayant été consenties pour une durée plus longue demeurent en vigueur Ainsi les garanties liées à la structure et à la propriété d Aventis Behring et de ses filiales sont valables jusqu au 31 mars 2014 celles liées à la responsabilité civile produits le sont jusqu au 31 mars 2019 ce terme étant susceptible de prorogation pour toute réclamation relative à la responsabilité civile produits intervenue avant cette date La période de garantie couvrant les risques fiscaux quant à elle couvre tous les exercices fiscaux clos au plus tard à la date de réalisation de la cession et expire trente jours suivant la fin de la période légale de prescription applicable En outre les obligations d indemnisation afférentes à certaines responsabilités spécifiques notamment la responsabilité du fait des contaminations éventuelles par le Virus de l Immunodéficience Humaine (VIH) sont perpétuelles Aux termes de l accord d indemnisation Sanofi n est généralement tenue d indemniser CSL Ltd que dans la mesure où les dommages ou pertes excèdent 10 millions de dollars US et dans la limite d un plafond global de 300 millions de dollars US Concernant les risques environnementaux l obligation d indemnisation de Sanofi couvre 90 % des préjudices indemnisables Les garanties liées à la responsabilité du fait des produits font l objet de dispositions spécifiques et prévoient un plafond d indemnisation global fixé à 500 millions de dollars US Certaines garanties dont celles relatives à la responsabilité du fait des contaminations éventuelles par le VIH et à la fiscalité ne sont pas limitées en montant Garanties de Passif Aventis CropScienceLa cession par Aventis Agriculture SA et Hoechst GmbH (aux droits desquelles Sanofi est venue) de leur participation totale de 76 % au capital de Aventis CropScience Holding (ACS) à Bayer et Bayer CropScience AG (BCS) filiale intégralement détenue par Bayer qui elle même détient les 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013279Sanofi Document de référence 2013actions d ACS a pris effet le 3 juin 2002 L accord de cession en date du 2 octobre 2001 comportait les déclarations et garanties usuelles dans le cadre d une cession d activités ainsi qu un certain nombre d engagements d indemnisation concernant notamment l environnement (les déclarations et garanties et l indemnisation en matière environnementale accordées à ce titre sont limitées à un montant maximum de 836 millions d euros à l exception de certaines déclarations et garanties légales et de certains passifs environnementaux spécifiques) les risques fiscaux certaines procédures judiciaires le risque StarLink® et certains passifs antérieurs à la cession en particulier s agissant de la responsabilité civile produits (pour laquelle l obligation d indemnisation est limitée à un plafond de 418 millions d euros) La durée de la garantie varie selon la nature et l objet de la demande d indemnisation Par ailleurs Bayer et BCS sont soumises à certaines obligations de coopération et de minimisation du préjudice Depuis décembre 2005 date de signature d un premier accord transactionnel avec Bayer et BCS Aventis Agriculture SA et Hoechst GmbH ont mis fin à un nombre important de litiges notamment un arbitrage initié par BCS en août 2003 sur la base de prétendues violations d une déclaration relative aux états financiers figurant dans le contrat de cession Ces accords ont aussi mis fin à plusieurs autres réclamations ayant donné lieu à la mise en jeu de la garantie y compris en matière de responsabilité environnementale et de responsabilité civile produits Un certain nombre d autres réclamations au titre de la garantie de passif restent en cours Litiges LLRICE601 et LLRICE604 aux États Uni sBCS a indiqué avoir l intention de former des demandes d indemnisation à l encontre du Groupe au titre des dispositions du contrat de cession d actions visé ci dessus Ces réclamations potentielles sont liées à plusieurs centaines de plaintes individuelles qui ont été introduites depuis août 2006 aux États Unis devant les tribunaux fédéraux et étatiques par des cultivateurs de riz des minotiers et des distributeurs à l encontre de sociétés faisant (ou ayant fait) partie du groupe ACS (les « Sociétés CropScience ») avant l acquisition par Bayer des actions d ACS Dans ces affaires les demandeurs cherchent à obtenir des dommages intérêts à la suite de la détection de traces de riz génétiquement modifié « LibertyLink® Rice 601 » (LLRICE601) ou « Liberty Link® Rice 604 » (LLRICE604) dans des échantillons de riz long grain LLRICE601 et LLRICE604 sont chacun une variété de riz à long grain génétiquement modifiée afin de résister à l herbicide Liberty® ces variétés avaient été cultivées dans des champs de culture tests aux États Unis de 1998 à 2001 Les demandeurs font valoir plusieurs arguments alléguant que les Sociétés CropScience ne sont pas parvenues à prendre les mesures adéquates afin d empêcher la pollinisation croisée ou le mélange du LLRICE601 et ou du LLRICE604 avec le riz conventionnel En juillet 2011 BCS est parvenue à une série d accords transactionnels avec de nombreux cultivateurs de riz américains pour un montant total de 750 millions de dollars US mettant ainsi un terme à des cas qui faisaient partie de ceux traités dans le cadre de la procédure multi juridictionnelle coordonnée (US federal multi district litigation) ainsi qu à certains cas jusque là en suspens devant des tribunaux étatiques D autres actions ont échappé à cette transaction globale et ont continué d évoluer notamment celles dans l État d Arkansas ainsi qu un certain nombre d autres actions ayant fait l objet de règlements séparés avec différents cultivateurs pour lesquelles BCS a versé en vertu de décisions de justice ou d accords transactionnels un montant total d approximativement 69 millions de dollars US BCS est également parvenue à transiger avec nombre d autres demandeurs non cultivateurs essentiellement des minotiers et des importateurs européens pour un montant total d approximativement 206 millions de dollars US En mars 2011 un jury du Tribunal de l État de l Arkansas a octroyé à Riceland Foods une indemnité de 11 8 millions de dollars US à titre de dommages intérêts compensatoires et 125 millions de dollars US à titre de dommages intérêts punitifs (punitive damages) En juin 2011 les dommages intérêts punitifs ont été réduits à 1 million de dollars US en application du plafond fixé par la loi BCS et Riceland Foods ont toutes deux fait appel de cette décision et en janvier 2013 sont parvenues à un accord mettant ainsi un terme aux réclamations de Riceland Les procès des non cultivateurs devraient se tenir en 2014 Sanofi réfute toute responsabilité directe ou indirecte dans ces affaires et a notifié BCS en ce sens La FDA a conclu que la présence de LLRICE601 dans les aliments ne soulevait pas de question de sécurité et le ministère de l Agriculture américain (United States Department of Agriculture USDA) a déréglementé le LLRICE601 S agissant du LLRICE604 l USDA a annoncé en mars 2007 que la protéine PAT contenue dans le LLRICE604 était depuis longtemps utilisée sans danger et se trouvait dans de nombreux produits déréglementés L USDA a mené une enquête sur la chaîne de causalité ayant entraîné la contamination et en octobre 2007 a décliné toute poursuite contre BCS Garanties de Passif Aventis Animal NutritionAventis Animal Nutrition SA et Aventis (aux droits desquelles Sanofi est venue) ont signé un accord pour la vente à Drakkar Holdings SA de l activité Aventis Animal Nutrition en avril 2002 L accord de cession comporte des déclarations et garanties usuelles Les engagements d indemnisation ont subsisté jusqu en avril 2004 à 280Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013l exception des engagements d indemnisation relatifs à l environnement (qui ont perdur é jusqu en avril 2012) aux risques fiscaux (qui courent jusqu à l expiration du délai légal de prescription) et aux pratiques anticoncurrentielles (sans limitation dans le temps) Ces engagements d indemnisation prévoient un plafond global de 223 millions d euros à l exception de certains litiges environnementaux pour lesquels un plafond inférieur a été fixé Pour des réclamations en matière fiscale et de concurrence il n existe aucun plafond d indemnisation Garanties de Passif Celanese AGLa scission de l activité de spécialités chimiques d Hoechst à Celanese AG (à présent Celanese GmbH) a eu lieu le 22 octobre 1999 Dans le cadre de cet accord de scission entre Hoechst et Celanese Hoechst a formellement exclu toute déclaration et garantie relatives aux titres et aux actifs apportés à Celanese Celanese a transféré ses droits et obligations en matière de responsabilité environnementale émanant de l accord de scission à une filiale dénommée « CCC Environmental Management and Solutions GmbH & Co KG » Les engagements listés ci dessous pris par Hoechst se poursuivent Toutes les obligations de Hoechst i) pouvant résulter de règles de droit public ii) des réglementations (actuelles ou futures) applicables en matière d environnement iii) de même que les responsabilités éventuelles vis à vis de tiers à la suite de « contamination » (telles que définies dans l accord de scission) ont été intégralement transférées à Celanese selon les termes de l accord de scission Néanmoins depuis le transfert à CCC CCC peut demander à Hoechst une indemnité à hauteur des deux tiers pour toute dépense engagée au titre de ces obligations Au titre de l accord de scission la responsabilité de l indemnisation de Hoechst incombait à Celanese et à la suite du transfert de responsabilité incombe à Celanese et CCC jusqu en novembre 2016 Après cette date l indemnisation de Hoechst pour toute réclamation actuellement en cours en matière environnementale a été garantie par Celanese En ce qui concerne les activités antérieurement cédées par Hoechst (telles que listées dans l accord de scission) les responsabilités envers les cessionnaires en matière de dommages environnementaux sont à la charge de Celanese CCC ou d une entité affiliée à Celanese jusqu à un montant cumulé de 250 millions d euros elles incombent ensuite à Hoechst jusqu à 750 millions d euros au delà sans plafond elles sont réparties entre Hoechst pour les deux tiers et Celanese CCC pour un tiers Au 31 décembre 2013 les indemnisations cumulées versées par Celanese et désormais par CCC à des tiers au titre des dispositions ci dessus sont nettement inférieures au premier seuil de 250 millions d euros Garanties de Passif RhodiaÀ l occasion de l introduction en bourse de Rhodia en 1998 Rhône Poulenc (re dénommée Aventis aux droits de laquelle Sanofi est venue) a conclu avec Rhodia le 26 mai 1998 un accord d indemnisation relatif aux passifs environnementaux dit « contrat de garantie environnement » aux termes duquel sous certaines conditions Rhodia pouvait demander à Aventis une indemnisation des préjudices directs résultant de passifs environnementaux liés à des demandes de tiers ou à des décisions administratives Aventis et Rhodia ont conclu un accord transactionnel le 27 mars 2003 aux termes duquel les parties ont réglé l ensemble des réclamations liées au contrat de garantie environnement En dépit de cet accord transactionnel Rhodia et certaines de ses filiales ont cherché à obtenir sans succès une indemnisation au titre de dépenses environnementales supportées aux États Unis et au Brésil Dans ces deux pays Rhodia a été déboutée dans la mesure où le tribunal a reconnu que l accord transactionnel empêchait toute nouvelle demande d indemnisation La décision brésilienne a fait l objet d un appel de la part de Rhodia Le 6 septembre 2011 la Cour d Appel a rendu une décision favorable à Sanofi confirmant que l accord transactionnel signé en mars 2003 a épuisé toute voie de recours de Rhodia en ces matières En 2012 Rhodia a demandé la reconsidération de cette décision devant la Cour d Appel de Sao Paulo qui l a rejetée dans une décision d assemblée plénière rendue en février 2013 A ce jour la Cour d Appel de Sao Paulo examine la recevabilité du recours déposé par Rhodia contre cette décision de rejet Le 13 avril 2005 Rhodia a initié une procédure d arbitrage ad hoc afin d obtenir une indemnisation de la part de Sanofi des conséquences financières des obligations en matière d environnement et de retraites pesant sur Rhodia à la suite des différentes opérations relatives à la constitution du groupe Rhodia en 1997 à hauteur respectivement de 125 millions d euros et de 531 millions d euros Rhodia a en outre demandé à être indemnisée par Sanofi des charges futures liées aux passifs environnementaux transférés ainsi que la prise en charge par Sanofi « du coût de l externalisation totale des engagements de retraites au titre des régimes différentiels » En matière de retraites le tribunal arbitral s est déclaré incompétent en matière d environnement le tribunal arbitral a rejeté les demandes d indemnisation de Rhodia En mai 2008 la Cour d Appel de Paris a rejeté l action en annulation de la sentence arbitrale de 2006 introduite par Rhodia Le 10 juillet 2007 Sanofi a été assignée par Rhodia devant le Tribunal de Commerce de Paris afin d obtenir une indemnisation de la part de Sanofi des conséquences financières des obligations en matière d environnement et de retraites pesant sur Rhodia Les allégations devant le 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013281Sanofi Document de référence 2013Tribunal de Commerce de Paris sont comparables à celles faites précédemment en arbitrage Le 10 février 2010 Rhodia a soumis ses conclusions récapitulatives dans lesquelles elle demande à la Cour de constater une faute de Sanofi pour avoir doté Rhodia d un capital insuffisant pour couvrir son passif de retraites et de responsabilités environnementales Rhodia réclame une indemnisation de 1 3 milliard d euros en matière de retraites et environ 311 millions d euros en matière environnementale Le 14 décembre 2011 le Tribunal de Commerce de Paris a rejeté toutes les demandes de Rhodia La Cour d Appel de Paris a confirmé cette décision en septembre 2013 En décembre 2013 Rhodia s est pourvu en cassation Litiges actionnaires RhodiaEn janvier 2004 deux actionnaires minoritaires de Rhodia et leurs sociétés d investissement respectives ont introduit deux actions devant le Tribunal de Commerce de Paris à l encontre d Aventis à laquelle a succédé Sanofi et d autres défendeurs dont d anciens administrateurs et commissaires aux comptes de Rhodia en fonction à l époque des faits litigieux allégués Les demandeurs cherchent à obtenir la condamnation conjointe et solidaire des défendeurs pour fautes de gestion et communication aux actionnaires d informations trompeuses entre 1999 et 2002 concernant entre autres l acquisition par Rhodia des sociétés Albright & Wilson et ChiRex Ces actionnaires demandent le paiement de dommages intérêts à hauteur de 925 millions d euros en réparation du préjudice subi par Rhodia elle même (action ut singuli) ainsi que la condamnation des défendeurs à hauteur de 4 3 millions d euros et 125 4 millions d euros en réparation de leurs préjudices personnels respectifs Sanofi conteste tant la recevabilité que le bien fondé de ces prétentions Sanofi a également connaissance de trois plaintes pénales introduites en France par ces mêmes demandeurs ainsi que d un réquisitoire supplétif du Parquet de Paris pris à la suite de la transmission par l Autorité des Marchés Financiers de son rapport sur la communication financière de Rhodia En 2006 le Tribunal de Commerce de Paris a accepté de prononcer le sursis à statuer sur les actions civiles demandé par Sanofi et les autres défendeurs dans l attente d une décision sur les aspects pénaux Cette décision a été confirmée en appel et le pourvoi des demandeurs devant la Cour de Cassation a été rejeté Garanties de Passif Clariant Activité de spécialités chimiquesHoechst a transféré son activité de spécialités chimiques à Clariant AG (Clariant) aux termes d un contrat en 1997 Clariant s est engagée à indemniser Hoechst de tous les coûts environnementaux relatifs aux sites rachetés Toutefois certaines obligations d indemnisation au profit de Clariant en matière d environnement restent à la charge de Hoechst Elles peuvent se résumer de la façon suivante les coûts environnementaux relatifs aux sites rachetés directement ou indirectement par Clariant et ne relevant pas d une activité spécifique de Hoechst ou d un tiers distincte de l activité transférée à Clariant doivent être supportés par Clariant tant que le cumul des coûts depuis le transfert quelle que soit l année n a pas dépassé un certain seuil tel que défini pour l année considérée Ce seuil augmente annuellement Il était d environ 102 millions d euros en 1997 1998 et atteindra environ 816 millions d euros au cours de la 15ème année suivant le transfert Seul le montant des coûts accumulés par Clariant dépassant le seuil tel que défini pour l année considérée pourrait le cas échéant être indemnisé par Hoechst Aucun montant n est dû à ce jour au titre de cette obligation Hoechst doit indemniser Clariant sans limitation de durée au titre i) du coût des pollutions environnementales attribuables à certaines activités de Hoechst ou de tiers s agissant de sites rachetés par Clariant ii) des coûts liés à quatre sites de stockage de déchets situés en Allemagne se trouvant en dehors des sites rachetés par Clariant (au delà d un montant indexé approximatif de 20 5 millions d euros) iii) du coût de certaines pollutions concentrées localement sur les sites rachetés par Clariant non causées par les activités de spécialités chimiques antérieures et iv) de 75 % des coûts relatifs à un site spécifique de stockage de déchets situé à Francfort en Allemagne Garanties de Passif Infraserv HöchstDans le cadre d un apport partiel d actif en date du 19 20 décembre 1996 modifié en 1997 Hoechst a apporté tous ses terrains bâtiments et actifs du site de Hoechst situé à Francfort Höchst à Infraserv GmbH & Co Höchst KG Infraserv Höchst a accepté d indemniser Hoechst de tous les passifs environnementaux relatifs au site et à certains sites de stockage de déchets En contrepartie Hoechst a transféré à Infraserv Höchst approximativement 57 millions d euros qui ont été provisionnés En 1997 Hoechst a aussi accepté de rembourser à Infraserv Höchst le montant des investissements environnementaux jusqu à un montant total de 143 millions d euros Toutefois en tant qu ancien propriétaire du terrain et ancien utilisateur des sites de stockage de déchets Hoechst pourrait être redevable des coûts de remise en état excédant ce montant 282Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 23 PROVISIONS POUR RABAIS ET RETOURS CLIENTSLes éléments d ajustements entre le chiffre d affaires brut et le chiffre d affaires net tels que décrits dans la note B 14 sontcomptabilisés selon leur nature en provisions ou en moins des comptes clients L évolution de ces éléments s analyse ainsi (en millions d euros)Programmesgouvernementauxet fédéraux(2)Programmes« managed care » et « GPO » (3)RétrocessionsRabais remises ristournesRetoursdeproduitsAutresdéductionsTotalSoldes au 1er janvier 2011 666201115719317482 066Merial(1) 16918Genzyme 7 41323912194Dotations aux provisions sur les ventes de l exercice 1 2244961 5694 1593491527 949Dotations et reprises de provisions sur les ventes des exercices précédents (5)(35)1322(5)(2)(12)Versements effectués (1 132)(466)(1 548)(4 135)(322)(125)(7 728)Différences de conversion 2076911356Soldes au 31 décembre 2011 780203160975390962 604Dotations aux provisionssur les ventes de l exercice 1 7 345222 3684 5 144 712619 870Dotations et reprises de provisions sur les ventes des exercices précédents (56)(34)(22)9(23)1(125)Versements effectués (1 4 43)(517)(2 345)(4 747)(3 86)(260)(9 698)Différences de conversion (15)(3)(3)3(10)(3)(31)Soldes au 31 décembre 20121 000171158754442952 620Dotations aux provisions sur les ventes de l exercice1 75 64032 6364 525 40535210 077Dotations et reprises de provisions sur les ventes des exercices précédents (77) 55 25(4) (1)Versements effectués (1 804)(393)(2 594)(4 475)(522)(343)(10 1 31)Différences de conversion (32)(8)( 9)(5 8)(22)(8)(137)Soldes au 31 décembre 201384 3173 191 801328922 42879(1)Cette ligne inclut les provisions pour rabais et retours clients de Merial précédemment présentées en Passifs relatifs aux actifs destinés à être cédés ou échangés qui ont été reclassés suite à l annonce de maintenir deux entités séparées (Merial et Intervet Schering Plough) opérant de manière indépendante (voir note D 2 ) (2) Il s agit principalement des programmes Medicare et Medicaid du gouvernement américain (3) Il s agit de rabais et autres réductions octroyés principalement à des organismes de santé aux États Unis 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013283Sanofi Document de référence 2013D 24 FRAIS DE PERSONNELLe montant total des frais de personnel est le suivant (en millions d euros)201320122011Salaires6 0406 1515 940Charges sociales (y compris régimes de retraites à cotisations définies) 1 8801 8831 716Charges de stock options et autres paiements en actions 200155143Retraites régimes à prestations définies (1)261158271Autres avantages du personnel 2 26267262Total8 6078 6148 332(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) Les effectifs inscrits étaient de 112 128 personnes au 31 décembre 2013 111 974 personnes au 31 décembre 2012 et 113 719 personnes au 31 décembre 2011 (les données d effectifs sont non auditées) Les effectifs par fonction se répartissent de la façon suivante au 31 décembre de chaque année 201320122011Production44 03145 03544 415Recherche et Développement Force de vente 16 68833 50917 06632 27018 82332 874Marketing et Fonctions Support Total17 900112 12817 603111 97417 607113 719D 25 AUTRES PRODUITS D EXPLOITATIONLes autres produits d exploitation s élèvent à 691 millions d euros en 2013 contre 562 millions d euros en 2012 et 319 millions d euros en 2011 Ils sont constitués notamment des produits relatifs aux partenaires pharmaceutiques (191 millions d euros en 2013 contre 258 millions d euros en 2012 et 202 millions d euros en 2011) qui incluent notamment l accord pour le développement et la commercialisation d Actonel® au plan mondial (voir note C 3 ) et la quote part de résultat sur Copaxone® en 2012 et 2011 Les autres produits d exploitation incluent également le résultat de change opérationnel qui s élève à (64) millions d euros en 2013 contre (41) millions d euros en 2012 et (5) millions d euros en 2011 ainsi que les produits de cessions sur opérations courantes qui s élèvent à 345 millions d euros en 2013 contre 59 millions d euros en 2012 et 56 millions d euros en 2011 Le montant en 2013 comprend le paiement de 125 millions de dollars US reçu dans le cadre des accords avec Warner Chilcott (voir note C 3 ) un produit de 93 millions d euros lié à la résolution d un litige commercial et le gain réalisé lors de la cession à Covis Pharma de droits commerciaux sur des produits pharmaceutiques aux États Unis (165 millions d euros) D 26 AUTRES CHARGES D EXPLOITATIONLes autres charges d exploitation s élèvent à 242 millions d euros en 2013 contre 414 millions d euros en 2012 et 273 millions d euros en 2011 Ce poste comprend des rétrocessions versées sur les opérations faites en collaboration avec des partenaires autres que BMS et le Partenaire de l accord relatif à Actonel® au titre d accords portant sur la commercialisation de produits (30 millions d euros en 2013 contre 66 millions d euros en 2012 et 121 millions d euros en 2011) Cette ligne comprend en 2012 une charge de 116 millions d euros liée à un litige au Canada portant sur ramipril et un paiement de 109 millions de dollars US concernant un accord transactionnel conclu avec le bureau du procureur des États Unis District du Massachussetts le ministère de la Justice des États Unis et d autres États afin de résoudre toutes les réclamations liées à l enquête sur la distribution des échantillons d un ancien produit de Sanofi Hyalgan® 284Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 27 COÛTS DE RESTRUCTURATIONLes coûts de restructuration comptabilisés se sont élevés à 300 millions d euros en 2013 1 141 millions d euros en 2012 1 314 millions d euros en 2011 et s analysent comme suit (en millions d euros)201320122011Charges liées au personnel 169860840Charges relatives aux immobilisations corporelles 46221422Indemnités de rupture anticipée de contrat (autres que contrats de travail) 26727Charges de dépollution 12222Autres coûts de restructuration 47513Total3001 1411 314Les coûts de restructuration correspondent aux mesures annoncées par le Groupe pour la mise en uvre d un large projet de transformation lancé depuis 2009 pour adapter les structures du Groupe aux challenges à venir En 2013 ces coûtsconcernent principalement des charges de personnel liées à des plans d ajustement des effectifs en France et en Europe En 2012 ces coûts comprennent notamment les provisions au 31 décembre 2012 pour un montant de 646 millions d euros comptabilisé à la suite de l annonce des mesures d adaptation des ressources en France Ces mesures portent sur l évolution des champs d activités des sites de Recherche et Développement au cours des trois prochaines années la réorganisation des sites industriels vaccins et la simplification des fonctions supports du Groupe Les coûts de restructuration représentent également la poursuite de la transformation de l outil industriel en Europe de l ajustement des forces commerciales dans le monde et de l intégration de Genzyme En outre dans le cadre de la réorganisation de l activité Recherche et Développement une perte de valeur de 107 millions d euros a été constatée sur des actifs corporels en France En 2011 ces coûts reflètent les transformations et la réorganisation des activités de Recherche et Développement les mesures afin d adapter l outil industriel en Europe l ajustement des forces commerciales aux États Unis et en Europe la mise en place des MCO (Multi Country Organisations) en Europe et l intégration des entités Genzyme dans le monde D 28 AUTRES GAINS ET PERTES LITIGESAu cours des exercices 2013 et 2012 le Groupe n a pas constaté de transactions significatives Les autres gains et pertes en 2011 incluent la charge résultant principalement du rattrapage des dotations aux amortissements des actifs corporels et incorporels de Merial pour la période du 18 septembre 2009 au 31 décembre 2010 qui s élève à 519 millions d euros (voir note D 2 ) l impact de la cession de l activité en dermatologie Dermik qui s élève à (18) millions d euros avant impôts un produit d un montant de 210 millions d euros au titre de la réparation d un préjudice causé par la commercialisation d une version générique contrefaite de Plavix® aux États Unis en 2006 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013285Sanofi Document de référence 2013D 29 RÉSULTAT FINANCIERLes charges financières et les produits financiers s analysent ainsi (en millions d euros)2013 20122011Coût de la dette financière (1) (366) (417)(425)Intérêts reçus 49 68100Coût de la dette financière nette de la trésorerie et des équivalents (317) (349)(325)Gains (pertes) de change (hors activités opérationnelles) 5 (17)10Effet de désactualisation des provisions (2) (72) (87)(83)Charges d intérêts liées aux passifs nets au titre des prestations définies (3) (159) (198) (193)Plus et moins values sur cessions d actifs financiers 50 3725Dépréciation nette des actifs financiers(8) (30)(58)Autres(2) (14)20Résultat financier(503) (658)(604)dont Charges financières (612) (751)(744)dont Produits financiers 109 93140 (1)Dont résultat sur instruments dérivés de taux en couverture de la dette financière 91 millions en 2013 79 millions d euros en 2012 47 millions d euros en 2011 (2)Essentiellement sur provisions pour risques environnementaux et provisions pour restructuration (voir note D 19 ) (3)Inclut l impact du changement de présentation décrit en note A 2 2 En 2013 2012 et 2011 l impact de l inefficacité des opérations de couverture est non significatif D 30 CHARGES D IMPÔTSLe Groupe a opté pour des régimes d intégration fiscale dans un certain nombre de pays dont principalement la France l Allemagne le Royaume Uni et les États Unis La charge d impôt s analyse comme suit (en millions d euros)20132012(1)2011 (1)Impôt courant (1 775)(2 050) (2 359)Impôt différé 1 012941 1 919Total (763)(1 109)(440)Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence4 6035 7745 257(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) 286Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013L écart entre le taux effectif d imposition sur le résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence et le taux de l impôtsur les sociétés en vigueur en France s analyse comme suit (en pourcentage)2013 2012(1)2011(1)Taux de l impôt en vigueur en France 34 4 34 4 34 4Différence entre le taux d imposition français et le taux d imposition des filiales étrangères (2)(7 4)(6 3)(3 2)Effet du taux réduit des redevances en France (3 1)(6 5)(10 7)Effet de la variation des impôts différés nets à la suite de changements de taux et de législation (3) (0 3)(0 1)(4 6)Différentiel de taux sur les marges en stocks (4) 1 3 (1 1)(0 9)Effet de l Accord Préalable de Prix (APP) franco américain 2006 2010 (5) (6 7)Effet d impôts sur le résultat attribué à BMS (voir note D 32 ) (1 1)(0 7)(1 3)Contribution sur les revenus distribués (3 %) (6) 2 4 Cotisation sur la valeur ajoutée en France (CVAE) (7) 1 3 1 2 1 5Réestimation des risques fiscaux(6 5)(1 0)1 3Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles(2 9)0 9 (0 9)Moins value fiscale sur titres consolidés(1 7) Autres (8)0 2 (1 6)(0 5)Taux effectif d imposition sur le résultat16 6 19 2 8 4(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) (2)En 2012 ce poste inclut également un Accord Préalable de Prix (APP) conclu avec les autorités compétentes japonaises portant sur les exercices 2012 à 2014 La procédure d APP est une procédure au cours de laquelle les autorités fiscales d un ou plusieurs pays négocient puis concluent pour une période prospective un accord en vue de déterminer les méthodes de prix de transfert applicables aux transactions entre filiales d un même groupe Par ailleurs la différence entre le taux d imposition français et le taux d imposition des filiales étrangères s explique par la présence du Groupe dans de nombreux pays dont la plupart ont des taux d impôts inférieurs au taux français (3) Principalement en 2011 changement de législation au Royaume Uni (4)Impôt relatif à l élimination des marges internes sur stocks induisant la comptabilisation d un impôt différé actif sur la base du taux d imposition de la filiale détenant le stock qui peut être différent de celui de la filiale ayant réalisé la marge interne éliminée (5) En décembre 2011 le gouvernement français et celui des États Unis ont conclu un Accord Préalable de Prix (APP) portant sur les exercices 2006 à 2011 (6)Les sociétés ou organismes passibles de l impôt sur les sociétés en France sont redevables d une contribution additionnelle à l impôt sur les sociétés au titre des montants qu ils distribuent (7) Impact net sur le taux effectif d imposition (Impôt courant impact de la déduction fiscale et l impôt différé) (8)La ligne « Autres » comprend l impact net (impôt courant et impôt différé) de la Contribution Exceptionnelle française (10 7 % en 2013 et 5 % en 2012) Cet impact n est pas significatif aux bornes du Groupe Sur les périodes présentées le montant des impôts différés actifs comptabilisés en résultat initialement dépréciés lors de regroupements d entreprises est non significatif A noter que la contribution sur les revenus distribués dont le fait générateur de la comptabilisation est la décision de l Assemblée Générale n est pas prise en compte dans l évaluation des actifs et passifs d impôts différés D 31 QUOTE PART DE RÉSULTAT NET DES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCECe poste intègre principalement la part de résultat de copromotion revenant au Groupe qui est liée à la copromotion réalisée dans les pays dépendants d entités majoritairement détenues par BMS (voir note C 1 ) L impact lié à cet accord s élève à 40 millions d euros en 2013 desquels il faut déduire l effet d impôts de 15 millions d euros (contre 643 millions d euros en 2012 avec un effet d impôts de 223 millions d euros et 1 671 millions d euros en 2011 avec un effet d impôts de 601 millions d euros) Ce poste comprend également la quote part de résultat des autres sociétés mises en équivalence pour des montants non significatifs en 2013 2012 et 2011 D 32 PART ATTRIBUABLE AUX INTÉRÊTS NON CONTRÔLANTSLa part du résultat de copromotion revenant à BMS qui est liée à la copromotion réalisée dans les pays dépendants d entités majoritairement détenues par le Groupe (voir note C 1 ) est présentée en Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants pour un montant de 141 millions d euros en 2013 149 millions d euros en 2012 et 226 millions 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013287Sanofi Document de référence 2013d euros en 2011 sans effet d impôts étant donné que BMS reçoit une part avant impôts Ce poste intègre également la part du résultat revenant aux autres intérêts non contrôlants soit 17 millions d euros en 2013 20 millions d euros en 2012 et 15 millions d euros en 2011 D 33 RELATIONS AVEC LES PARTIES LIÉESLes principales parties liées sont les sociétés que le Groupe contrôle et celles sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable ainsi que les coentreprises les membres des organes de direction et les principaux actionnaires Il n existe pas d opération conclue avec un membre des organes de direction Par a illeurs les relation s à caractère fi nancier avec les princi paux action naires en particulier le groupe Total (jusqu en septem bre 2012) présentent le caractère d opératio ns courantes et sont non sig nificatives aux 31 décem bre 20 13 20 12 et 2011 La liste des principales sociétés que le Groupe contrôle est présentée dans la note F 1 Ces sociétés étant consolidées selon la méthode d intégration globale décrite dans la note B 1 les transactions entre ces sociétés et entre la société mère et ses filiales sont éliminées pour l établissement des comptes consolidés Les transactions conclues avec les entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable et avec les coentreprises sont présentées dans la note D 6 Les principaux dirigeants incluent les mandataires sociaux (dont deux administrateurs durant les exercices 2013 2012 et 2011 bénéficiant du régime de retraite supplémentaire voir note 5 à la section « 1 2 1 Organes d administration et de direction » du document de référence) et les membres du comité exécutif (en moyenne 10 membres en 2013 9 membres durant les exercices 2012 et 2011) La rémunération des principaux dirigeants est présentée ci dessous par catégorie de rémunération (en millions d euros)201320122011Avantages à court terme (1)222421Avantages postérieurs à l emploi 111010Paiements en actions985Total comptabilisé en résultat424236(1) Rémunérations charges sociales patronales jetons de présence et indemnités le cas échéant (indemnités nettes de la reprise des engagements) Le cumul des engagements de retraite supplémentaire dus à certains mandataires sociaux et aux membres du comité exécutif s élève à 125 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 162 millions d euros au 31 décembre 2012 et 121 millions d euros au 31 décembre 2011 (l augmentation de l engagement 2012 est principalement liée à la baisse du taux d actualisation) Le cumul des indemnités de départ dues aux principaux dirigeants s élève à 5 millions d euros aux 31 décembre 2013 2012 et 2011 D 34 VENTILATION DU CHIFFRE D AFFAIRESLe risque de crédit correspond au risque de non paiement des créances par les clients grossistes distributeurs pharmacies hôpitaux cliniques ou agences gouvernementales La gestion du risque de crédit comprend l examen préalable de la situation financière des clients permettant la détermination d une limite de crédit et d un niveau de risque la mise en place éventuelle de garanties ou assurances ainsi que la réalisation de contrôles et le suivi d indicateurs du niveau et de la qualité de l encours de créances clients tels que le délai de règlement et les retards de paiements Le risque de crédit clients provient également de la concentration des ventes réalisées avec les clients les plus importants en particulier certains grossistes aux États Unis Les trois clients les plus significatifs représentent respectivement environ 7 2 % 5 6 % et 5 2 % du chiffre d affaires brut du Groupe en 2013 (6 5 % 5 3 % et 5 2 % en 2012) 288Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Chiffre d affairesLe chiffre d affaires de Sanofi est constitué du chiffre d affaires du secteur Pharmacie du secteur Vaccins et du secteur Santé Animale Pour l activité Pharmacie le chiffre d affaires des produits majeurs et des principaux autres produits est détaillé dans le tableau ci dessous (en millions d euros)201320122011Lantus®5 7154 9603 916Apidra®Amaryl®Insuman®288375132230421135190436132Autres produits5 83610Total Diabète6 5685 7824 684Taxotere®409563922Jevtana®231235188Eloxatine®2219561 071Thymoglobuline® (1)Mozobil® (1)1981011939612859Zaltrap®Autres produits (1)5325225326 261Total Oncologie (1)1 4652 3942 629Cerezyme® (1)688633441Myozyme® Lumizyme® (1)500462308Fabrazyme® (1)383292109Aldurazyme® (1)159150100Autres produits (1)244241164Total produits Maladies rares (1)1 9741 7781 122Aubagio®1667 Autres produits2 Total sclérose en plaques1687 Total Genzyme (1)2 1421 7851 122Plavix®1 8572 0662 040Lovenox®1 7031 8932 111Aprovel® CoAprovel®8821 1511 291Renagel® Renvela® (1)750653415Allegra®406553580Stilnox® Ambien® Ambien CR® Myslee®391497490Dépakine®405410388Synvisc® Synvisc One® (1)371363256Tritace®307345375Multaq®Lasix®269172255210261213Targocid®Orudis®166144198184200158Cordarone®141163160Xatral®101130200Actonel®100134167Auvi QTM51 Autres produits prescrits4 2304 8535 738Total autres produits prescrits(1)12 44614 05815 043Santé Grand Public3 0043 0082 666Génériques1 6251 8441 746Total Pharmacie27 25028 87127 890(1)En 2011 le chiffre d affaires des produits Genzyme a été comptabilisé à compter de la date d acquisition (avril 2011) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013289Sanofi Document de référence 2013Pour l activité Vaccins le chiffre d affaires des principaux vaccins est présenté dans le tableau ci dessous (en millions d euros)201320122011Vaccins Polio Pertussis Hib1 1481 1841 075Vaccins contre la grippe (ou antigrippaux)929884826Vaccins Méningite Pneumonie496650510Vaccins Rappel adultes391496465Vaccins pour voyageurs et autres vaccins endémiques382364370Autres Vaccins370319223Total Vaccins3 7163 8973 469Pour l activité Santé Animale le chiffre d affaires des principaux produits est présenté dans le tableau ci dessous (en millions d euros)Frontline® et autres produits fipronilVaccins201361172720127757302011764662Avermectine413423372Autres produits de Santé AnimaleTotal Santé Animale2341 9852512 1792322 030D 35 INFORMATION SECTORIELLEComme indiqué dans la note B 26 les secteurs opérationnels du Groupe se décomposent en une activité Pharmacie une activité Vaccins Humains (Vaccins) et une activité Santé Animale Les autres secteurs identifiés sont regroupés dans une activité Autres En mars 2011 Sanofi et Merck & Co Inc ont annoncé la fin de l accord destiné à créer une nouvelle coentreprise dans la Santé Animale Suite à cette annonce l activité Santé Animale a été identifiée comme un secteur d activité sur la base des informations désormais examinées en interne par la Direction pour l évaluation de la performance et l allocation des ressources Le secteur Pharmacie regroupe les activités de recherche développement production et commercialisation de médicaments y compris celles issues de Genzyme (voir note D 1 3 ) Le portefeuille pharmaceutique de Sanofi inclut des produits majeurs ainsi qu une large gamme de médicaments de prescription de médicaments génériques et de produits de santé grand public Ce secteur intègre également toutes les entreprises associées dont l activité est liée à la pharmacie en particulier les entités détenues majoritairement par BMS Le secteur Vaccins est une activité entièrement dédiée aux vaccins qui intègre la recherche le développement la production et la commercialisation de ses produits Ce secteur inclut la coentreprise Sanofi Pasteur MSD Le secteur Santé Animale comprend les activités de recherche développement production et commercialisation de Merial Merial propose une gamme complète de médicaments et de vaccins destinés à un grand nombre d espèces animales Le secteur Autres regroupe l ensemble des secteurs non reportables selon les dispositions d IFRS 8 Ce secteur inclut notamment les impacts liés à des engagements conservés relatifs à des activités cédées En 2011 ce secteur incluait également la participation de Sanofi dans le groupe Yves Rocher (voir note D 6 ) Les transactions entre secteurs ne sont pas significatives D 35 1 Résultats sectorielsLe résultat sectoriel du Groupe Sanofi est le « Résultat opérationnel des activités » Ce résultat sectoriel (conforme à IFRS 8) est l indicateur utilisé en interne pour évaluer la performance des opérationnels et allouer les ressources Le « Résultat opérationnel des activités » correspond auRésultat opérationnel après prise en compte des éléments suivants retraitements des montants figurant sur les lignes Coûtsde restructuration Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles et Autres gains et pertes litiges extourne des amortissements et des dépréciations des actifs incorporels (hors logiciels) ajout de la quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence 290Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013 déduction de la part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants extourne des autres impacts liés aux acquisitions (principalement impact de l écoulement des stocks acquis réévalués à leur juste valeur à la date d acquisition et des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence) et extourne des coûts de restructuration relatifs aux sociétés mises en équivalence Les résultats sectoriels sont présentés dans les tableaux ci dessous 2013(en millions d euros)PharmacieVaccinsSantéAnimaleAutresTotalChiffre d affaires27 2503 7161 985 32 951Autres revenus2953030 355Coût des ventes(8 517)(1 776)(689) (10 982)Frais de recherche et de développement(4 087)(518)(165) (4 770)Frais commerciaux et généraux(7 361)(588)(653) (8 602)Autres produits et charges d exploitation4213(1)26 449Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence4841(4) 85Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(162)1(1) (162)Résultat opérationnel des activités7 88790950226 9 3242012 (1)(en millions d euros)PharmacieVaccinsSantéAnimaleAutresTotalChiffre d affaires28 8713 8972 179 34 947Autres revenus9334433 1 010Coût des ventes(8 745)(1 629)(701) (11 075)Frais de recherche et de développement(4 203)(538)(164) (4 905)Frais commerciaux et généraux(7 650)(609)(669)(1)(8 929)Autres produits et charges d exploitation134(7)318 148Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence432(1)(7) 424Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(171) (1) (172)Résultat opérationnel des activités9 6011 1576731711 448(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013291Sanofi Document de référence 20132011 (1)(en millions d euros)PharmacieVaccinsSantéAnimaleAutresTotalChiffre d affaires27 8903 4692 030 33 389Autres revenus1 6222522 1 669Coût des ventes(8 340)(1 400)(649) (10 389)Frais de recherche et de développement(4 082)(562)(144) (4 788)Frais commerciaux et généraux(7 351)(541)(615)(1)(8 508)Autres produits et charges d exploitation29 (7)2446Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence1 0881 131 102Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants(246) (1) (247)Résultat opérationnel des activités10 610992 6363612 274(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) Le tableau ci dessous présente la réconciliation conformément à IFRS 8 entre le « Résultat opérationnel des activités » et le Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence (en millions d euros)20132012(1)2011(1)Résultat opérationnel des activités9 32411 44812 274Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence (2)(85)(424)(1 102)Part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants (3)162172247Amortissements des incorporels(2 914)(3 291)(3 314)Dépréciations des incorporels(1 387)(117)(142)Ajustement de la juste valeur des passifs liés à des contreparties éventuelles314(192) 15Charges résultant des conséquences des acquisitions sur les stocks (4)(8)(23)(476)Coûts de restructuration(300)(1 141)(1 314)Autres gains et pertes litiges (5) (327)Résultat opérationnel5 1066 4325 861Charges financières(612)(751)(744)Produits financiers10993140Résultat avant impôts et sociétés mises en équivalence4 6035 7745 257(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) (2) À l exclusion des coûts de restructuration et charges résultant des conséquences des acquisitions sur les sociétés mises en équivalence (3) À l exclusion de la part attribuable aux Intérêts Non Contrôlants sur les éléments d ajustement mentioné s dans le tableau ci dessus (4) Cette ligne correspond à l impact de l écoulement des stocks réévalués à leur juste valeur à la date d acquisition (5) Voir note D 28 292Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013D 35 2 Autres informations sectoriellesLa valeur comptable de la participation dans les entreprises associées et coentreprises comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence ainsi que les montants des acquisitions des actifs corporels et incorporels sont présentés dans les tableaux ci dessous Les sociétés mises en équivalence affectées au secteur Pharmacie sont essentiellement des entités détenues majoritairement par BMS (voir note C 1 ) Handok (cédé le 30 octobre 2012) Infraserv GmbH & Co Höchst KG Le secteur Vaccins comprend principalement la société Sanofi Pasteur MSD Les acquisitions d immobilisations incorporelles et corporelles correspondent aux acquisitions d immobilisations ré glées au cours de la période 2013(en millions d euros)PharmacieVaccinsSanté AnimaleTotalParticipation dans les sociétés mises en équivalence1632814448Acquisition d immobilisations corporelles820205711 096Acquisition autres actifs incorporels26417213022012(en millions d euros)PharmacieVaccinsSanté AnimaleTotalParticipation dans les sociétés mises en équivalence1922923487Acquisition d immobilisations corporelles1 024216791 319Acquisition autres actifs incorporels276982932011(en millions d euros)PharmacieVaccinsSanté AnimaleTotalParticipation dans les sociétés mises en équivalence488319 807Acquisition d immobilisations corporelles1 136323771 536Acquisition autres actifs incorporels223815246 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013293Sanofi Document de référence 2013D 35 3 Information par zone géographiqueL information par zone géographique présentée ci dessous est établie sur la base de l implantation géographique des clients pour le chiffre d affaires Les actifs non courants présentés sont conformément à la norme IFRS 8 les actifs non courants autres que les instruments financiers les actifs d impôts différés et les excédents versés sur engagements de retraite 2013DontAmériqueDontAutres(en millions d euros)TotalEuropeFrancedu NordÉtats UnisPaysChiffre d affaires 32 95110 5042 57111 00610 43311 441Actifs non courants immobilisations corporelles10 1826 5093 9692 5532 1861 120 écarts d acquisition37 13415 02315 2526 859 autres actifs incorporels15 3953 5318 2563 6082012DontAmériqueDontAutres(en millions d euros)TotalEuropeFrancedu NordÉtats UnisPaysChiffre d affaires 34 94711 0562 84611 44010 87312 451Actifs non courants immobilisations corporelles10 5786 7074 0732 6962 2851 175 écarts d acquisition38 07315 02515 9947 054 autres actifs incorporels20 1924 41711 4004 3752011DontAmériqueDontAutres(en millions d euros)TotalEuropeFrancedu NordÉtats UnisPaysChiffre d affaires 33 38911 7963 10610 5119 95711 082Actifs non courants immobilisations corporelles10 7506 8574 1282 7682 3741 125 écarts d acquisition38 58215 23816 3656 979 autres actifs incorporels23 6395 53715 4222 680Conformément aux notes B 6 1 et D 5 aux états financiers consolidés annuels la France n est pas une UGT ainsi les informations concernant les écarts d acquisition sont données pour l Europe 294Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013E Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le GroupePricewaterhouseCoopers Audit et Ernst & Young et Autres agissent en tant que commissaires aux comptes du Groupe au 31 décembre 2013 et pour chacune des périodes présentées Le tableau suivant présente les honoraires des commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par Sanofi et ses filiales consolidées aux 31 décembre 2013 et 2012 Ernst & YoungPricewaterhouseCoopers2013201220132012(en millions d euros)Montant %Montant %Montant %Montant %Audit Commissariat aux comptes certification examen des comptes individuels et consolidés (1)16 296 %15 496 %14 79 5 %15 6 92 % Sanofi SA3 7 3 9 3 9 4 0 Filiales intégrées globalement12 5 11 5 10 8 11 6 Autres diligences et prestations directement liées à la mission de commissariat aux comptes (2)0 74 %0 53 %0 64 %1 2 7 % Sanofi SA0 2 0 2 0 3 Filiales intégrées globalement0 5 0 5 0 4 0 9 Sous total 16 9100 %15 999 %15 399 %16 8(3)99 %Autres prestations Fiscal 0 1 0 20 1 Autres Sous total 0 11 % 0 21 %0 1 1 %Total16 9100 %16 0100 % 15 5100 %16 9 100 % (1)Les honoraires de commissariat aux comptes certification examen des comptes individuels et consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2012 concernent la revue et la certification des comptes consolidés de Sanofi la certification des états financiers statutaires de Sanofi et de ses filiales le respect des réglementations au plan local et la revue des documents enregistrés auprès de l AMF et de la SEC (y compris les prestations des experts indépendants du réseau des commissaires aux comptes auxquels ceux ci ont recours dans le cadre de la certification des comptes) (2)Les honoraires de diligences et prestations directement liées à la mission de commissariat aux comptes pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2012 concernent des services entrant dans le champ des prestations habituellement rendues dans le prolongement de la mission de commissariat aux comptes (3)N inclut pas les honoraires d audit contractuel des plans de retraites américaines ((401K plans) pour un montant de 0 4 million d euros en 2012) Politiques et procédures de préapprobation définies par le comité d auditLe comité d audit du Groupe a établi une politique et mis en place les procédures d approbation des prestations d audit et des diligences et prestations directement liées à la mission de commissariat aux comptes et de préapprobation des autres prestations à fournir par les commissaires aux comptes En 2013 le comité d audit du Groupe a établi un budget détaillant la nature des diligences et prestations directement liées à la mission de commissariat aux comptes et autres prestations à fournir par les commissaires aux comptes et les honoraires s y rapportant 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013295Sanofi Document de référence 2013F Liste des principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation durant l exercice 2013F 1 PRINCIPALES SOCIÉTÉS INTÉGRÉES GLOBALEMENTLes principales sociétés dans les zones d implantation et activités du Groupe sont EuropeIntérêt financier %Aventis Beteiligungsverwaltung GmbHAllemagne100Sanofi Aventis Deutschland GmbHAllemagne100Hoechst GmbHAllemagne100Winthrop Arzneimittel GmbHAllemagne100Zentiva Inhalationsprodukte GmbHAllemagne100Merial GmbHAllemagne100Genzyme GmbHAllemagne100Sanofi Aventis GmbHAutriche100Sanofi Belgium S A N V Belgique100Sanofi European Treasury CenterBelgique100Genzyme Flanders BVBABelgique100Merial Norden A SDanemark100Sanofi Aventis Denmark A SDanemark100Merial Laboratorios SAEspagne100Sanofi Aventis SAEspagne100Sanofi Aventis BMS Ay (1)Finlande50 1Sanofi Aventis OYFinlande100Sanofi Aventis EuropeFrance100Sanofi Aventis ParticipationsFrance100Sanofi Pasteur ParticipationsFrance100Sanofi Aventis Amérique du NordFrance100Sanofi Pasteur HoldingFrance100Aventis Pharma S A France100Sanofi PasteurFrance100Aventis AgricultureFrance100Fovea PharmaceuticalsFrance100FrancopiaFrance100Winthrop MédicamentsFrance100Sanofi ChimieFrance100Sanofi ParticipationsFrance100SANOFI CLIRFrance50 1SanofiFrance100Sanofi Aventis FranceFrance100Sanofi Aventis GroupeFrance100Sanofi Aventis Recherche & DéveloppementFrance100Sanofi Winthrop IndustrieFrance100Merial SASFrance100Genzyme SASFrance100Genzyme PolyclonalsFrance100Chattem Greece SAGrèce100Sanofi Aventis A E B E Grèce100Chinoin Private Co LtdHongrie99 6SANOFI AVENTIS Private Co LtdHongrie99 6(1) Accord avec Bristol Myers Squibb (voir note C 1 ) 296Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013EuropeIntérêt financier %Chattem Global Consumer Products LimitedIrlande100Carraig Insurance LtdIrlande100Sanofi Aventis Ireland LimitedIrlande100Genzyme Ireland LimitedIrlande100Merial Italia S p A Italie100Sanofi Aventis S p A Italie100Sanofi aventis Norge ASNorvège100Sanofi Winthrop BMS Partnership Ans (NO) (1)Norvège50 1Sanofi Aventis Netherlands B V Pays Bas100Sanofi Winthrop BMS Vof (Pays Bas) (1)Pays Bas50 1Genzyme Europe B V Pays Bas100Sanofi Aventis Sp Z o o Pologne100Winthrop Farmaceutica Portugal LdaPortugal100Sanofi Produtos Pharmacêuticos LdaPortugal100Sanofi Aventis s r o Rép tchèque100Zentiva Group a s Rép tchèque100Zentiva k s Rép tchèque100Sanofi Aventis Romania SRLRoumanie100Aventis Pharma LimitedRoyaume Uni100Chattem Limited (UK)Royaume Uni100Sanofi Aventis UK Holdings LimitedRoyaume Uni100Sanofi Pasteur Holding LimitedRoyaume Uni100Sanofi Synthelabo LimitedRoyaume Uni100Sanofi Synthelabo UK LimitedRoyaume Uni100Winthrop Pharmaceuticals UK LimitedRoyaume Uni100Fisons LimitedRoyaume Uni100May and Baker LimitedRoyaume Uni100Genzyme LimitedRoyaume Uni100Merial LimitedRoyaume Uni100Merial Animal Health LtdRoyaume Uni100Sanofi Russia ZAORussie100Sanofi Aventis VostokRussie74Zentiva Pharma o o o Russie100Sanofi Aventis Pharma Slovakia s r o Slovaquie100Zentiva a s HlohovecSlovaquie98 9Sanofi Aventis ABSuède100Sanofi SASuisse100Sanofi Aventis (Suisse) SASuisse100Sanofi Aventis Ilaclari SirketiTurquie100Winthrop Ilac Anonim SirketiTurquie100Sanofi Synthelabo Ilac AsTurquie100Zentiva Saglik UrunleriTurquie100Limited Liability Company Sanofi Aventis UkraineUkraine100(1) Accord avec Bristol Myers Squibb (voir note C 1 ) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013297Sanofi Document de référence 2013États UnisIntérêt financier %Armour Pharmaceutical Company (USA)États Unis100Aventis Inc (USA)États Unis100Aventisub Inc (USA)États Unis100Aventis Holdings Inc (USA)États Unis100Aventis Pharmaceuticals Inc (USA)États Unis100BiPar Sciences Inc États Unis100Carderm Capital L P (USA)États Unis100Chattem Inc États Unis100Merial LimitedÉtats Unis100Merial Select Inc États Unis100Sanofi US Services Inc États Unis100Sanofi Aventis US LLCÉtats Unis100Sanofi Pasteur Biologics LLCÉtats Unis100Sanofi Pasteur Inc (USA)États Unis100Sanofi Synthelabo Inc États Unis100TargeGen Inc États Unis100Sanofi Pasteur VaxDesign CorporationÉtats Unis100BMP Sunstone Corporation (USA)États Unis100Genzyme CorporationÉtats Unis100Sanofi Topaz Inc États Unis100VaxServe Inc (USA)États Unis100Autres PaysIntérêt financier %Sanofi Aventis South Africa (Pty) LtdAfrique du Sud100Winthrop Pharmaceuticals (Pty) LtdAfrique du Sud100Winthrop Pharma Saïdal S P A Algérie70Sanofi Aventis AlgérieAlgérie100Merial Argentina SAArgentine100Sanofi Aventis Argentina SAArgentine100Quimica Medical Argentina Sociedad Anonima Comercial E IndustrialArgentine100Sanofi Aventis Australia Pty LimitedAustralie100Sanofi Aventis Healthcare Holdings Pty LtdAustralie100Sanofi Aventis Healthcare Pty LtdAustralie100MCP Direct Pty LtdAustralie100Merial Australia Pty LtdAustralie100Merial Saude Animal LtdaBrésil100Sanofi Aventis Comercial e Logistica LtdaBrésil100Sanofi Aventis Farmaceutica LtdaBrésil100Medley Comercial e Logistica LtdaBrésil100Medley Industria Farmaceutica LtdaBrésil100Merial Canada Inc Canada100Sanofi Pasteur Limited (Canada)Canada100Sanofi Aventis Canada Inc Canada100Sanofi Consumer Health Inc Sanofi Santé Grand Public Inc Canada100Sanofi Aventis de Chile SAChili100Sanofi China Investment Co LtdChine100Sanofi (Beijing) Pharmaceuticals Co Ltd Chine100 298Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013Autres PaysIntérêt financier %Sanofi (Hangzhou) Pharmaceuticals Co LtdChine100Shenzhen Sanofi Pasteur Biological Products Co LtdChine100Hangzhou Sanofi Minsheng Consumer Healthcare Co LtdChine60MERIAL ANIMAL HEALTH CO LTDChine99Sunstone Fulai (Tangshan) Pharmaceutical Co LtdChine100Genfar S A Colombie100Winthrop Pharmaceuticals de Colombia S A Colombie100Sanofi Aventis de Colombia S A Colombie100Sanofi Aventis KoreaCorée du Sud100Sanofi Aventis Gulf F Z E Émirats arabes unis100Sanofi Egypt S A E Sanof Aventis del Ecuador S A ÉgypteÉquateur99 8100Sanofi Aventis de Guatemala S A Guatemala100Sunstone China limitedHong Kong100Sanofi Aventis Hong Kong LimitedHong Kong100Sanofi Synthelabo (India) LtdInde100Sanofi India LimitedInde60 4Shantha BiotechnicsInde97PT SANOFI AVENTIS INDONESIAIndonésie100PT Aventis PharmaIndonésie75Sanofi K K Japon100Merial Japan LtdJapon80Genzyme JP KKJapon100Winthrop Pharmaceuticals (Malaysia) SDN BHDMalaisie100Sanofi Aventis (Malaysia) SDN BHDMalaisie100MapharMaroc80 6Sanofi Aventis MarocMaroc100Merial de Mexico SA de CVMexique100Sanofi Pasteur SA de CV (Mexico)Mexique100Sanofi Aventis de Mexico SA de CVMexique100Sanofi Aventis Winthrop SA de CVMexique100Laboratorios Kendrick SAMexique100Sanofi Aventis PakistanPakistan52 9Sanofi Aventis de Panama S A Panama100Sanofi Aventis Latin America S A Panama100Sanofi Aventis del Peru S A Pérou100Chattem Peru SRLPérou100Sanofi Aventis Philippines Inc Philippines100Sanofi Aventis de la Republica Dominicana SARép dominicaine100Aventis Pharma (Manufacturing) Pte LtdSingapour100Sanofi Aventis Singapore Pte LtdSingapour100Sanofi Taiwan Co LtdTaiwan100Sanofi Synthelabo (Thailand) LtdThaïlande100Sanofi Aventis (Thailand) LtdThaïlande100Sanofi Aventis Pharma TunisieTunisie100Winthrop Pharma TunisieTunisie100Sanofi Aventis de Venezuela SAVenezuela100Sanofi Synthelabo Vietnam Pharmaceutical Shareholding CompanyVietnam70Sanofi Aventis Vietnam Company LimitedVietnam100 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI 3 3 2 États financiers consolidés annuels 2013299Sanofi Document de référence 2013G Evénements postérieurs au 31 décembre 2013Le 13 janvier 2014 Sanofi et Alnylam Pharmaceuticals Inc ont élargi leur accord stratégique pour développer et commercialiser des traitements dans les maladies génétiques rares Genzyme obtiendra des droits importants sur le portefeuille de candidats médicaments aux stades préclinique et clinique d Alnylam Alnylam va conserver les droits sur la plupart de ses produits en Amérique du Nord et en Europe occidentale avec certaines options pour Genzyme de co commercialiser avec Alnylam et pourra via l infrastructure mondiale de Genzyme dans les maladies rares étendre de manière significative les opportunités de développement et de commercialisation de son portefeuille de médicaments génétiques Dans ce cadre Genzyme devient un actionnaire majeur d Alnylam avec une participation d environ 12 % grâce à un investissement de 700 millions de dollars US De plus Alnylam recevra un financement de recherche et développement à partir du 1er janvier 2015 pour des programmes pour lesquels Genzyme aura choisi d exercer son option de développement et de commercialisation Alnylam pourra en outre recevoir des paiements d étapes et des redevances F 2 PRINCIPALES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCEIntérêt financier %Infraserv GmbH & Co Höchst KGAllemagne31 2Bristol Myers Squibb Sanofi Canada PartnershipCanada49 9Bristol Myers Squibb Sanofi Pharmaceuticals Holding PartnershipÉtats Unis49 9Bristol Myers Squibb Sanofi Pharmaceuticals PartnershipÉtats Unis49 9Bristol Myers Squibb Sanofi Pharmaceuticals Partnership Puerto RicoÉtats Unis49 9Bristol Myers Squibb Sanofi Synthélabo PartnershipÉtats Unis49 9Bristol Myers Squibb Sanofi Synthélabo Puerto Rico PartnershipÉtats Unis49 9Sanofi Pasteur MSDFrance50 300Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 3 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DU GROUPE SANOFI3 3 3 Résultats financiers consolidés3 3 3 Résultats financiers consolidés(en millions d euros)20132012(1)2011(1)2010(2)2009(2)Situation financière en fin d exercice Capital2 6492 6532 6822 6222 637Nombre d actions émises1 324 320 8811 326 342 9591 340 918 8111 310 997 7851 318 479 052Ventes32 95134 94733 38932 36729 785Résultat opérationnel5 1066 4325 8616 5356 435Marge brute d autofinancement6 8198 5039 83410 0249 384Résultat net de l ensemble consolidé3 8755 0585 8875 7215 691Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi3 7174 8895 6465 4675 265Dividendes au titre de l exercice3 6383 4873 2623 131Résultat des opérations réduit à une seule action (en euros) Résultat net de l ensemble consolidé2 933 834 454 384 36Résultat net consolidé Part attribuable aux Actionnaires de Sanofi2 813 714 274 194 03Dividende attribué à chaque action (montant net en euros)2 772 652 502 40(1) Inclut l impact du passage à IAS 19R (voir note A 2 2 ) (2)Le résultat de Merial précédemment présenté en activité destinée à être échangée a été reclassé et inclus dans le résultat net des activités poursuivies conformément à IFRS 5 § 36 suite à l annonce de maintenir deux entités séparées (Merial et Intervet Schering Plough) opérant de manière indépendante 302Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuelsExercice clos le 31 décembre 2013Aux Actionnaires En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales nous vous présentons notre rapport relatif à l exercice clos le 31 décembre 2013 sur le contrôle des comptes annuels de la société Sanofi tels qu ils sont joints au présent rapport la justification de nos appréciations les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d administration Il nous appartient sur la base de notre audit d exprimer une opinion sur ces comptes I Opinion sur les comptes annuelsNous avons effectué notre audit selon les normes d exercice professionnel applicables en France ces normes requièrent la mise en uvre de diligences permettant d obtenir l assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d anomalies significatives Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d autres méthodes de sélection les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis les estimations significatives retenues et la présentation d ensemble des comptes Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion Nous certifions que les comptes annuels sont au regard des règles et principes comptables français réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice II Justification de nos appréciationsEn application des dispositions de l article L 823 9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations nous portons à votre connaissance les éléments suivants Les titres de participation figurant à l actif du bilan de Sanofi sont évalués selon les modalités présentées en note 2 d de l annexe Nous avons examiné les éléments pris en considération pour les estimations des valeurs d inventaire des participations détenues dans les sociétés du Groupe ainsi que les hypothèses d évaluation utilisées et le cas échéant nous avons vérifié le calcul des provisions pour dépréciations Nous avons vérifié que les notes 6 a et 6 b de l annexe fournissent une information appropriée Sanofi doit faire face à un ensemble de risques et litiges fiscaux ou liés à la propriété intellectuelle et à des garanties de passif ainsi que décrit dans la note 11 de l annexe Nous avons pris connaissance des différents éléments d estimation que nous a communiqués Sanofi à l appui des provisions constituées parmi lesquels des correspondances d avocats Comme indiqué dans la note 2 m de l annexe les estimations mentionnées aux paragraphes précédents reposent sur des prévisions ou des hypothèses dont la réalisation définitive pourrait en raison des incertitudes inhérentes à tout processus d évaluation différer de celle anticipée dans la détermination de ces estimations Nous avons procédé à l appréciation du caractère raisonnable de ces estimations Les appréciations ainsi portées s inscrivent dans le cadre de notre démarche d audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport III Vérifications et informations spécifiquesNous avons également procédé conformément aux normes d exercice professionnel applicables en France aux vérifications spécifiques prévues par la loi Nous n avons pas d observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du 3303Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 1 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuelsconseil d administration et dans les documents adressés aux Actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels Concernant les informations fournies en application des dispositions de l article L 225 102 1 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l établissement de ces comptes et le cas échéant avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle Sur la base de ces travaux nous attestons l exactitude et la sincérité de ces informations En application de la loi nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 6 mars 2014Les commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers Audit Xavier CauchoisERNST & YOUNG et AutresNicolas Pfeuty 304Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 2 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés3 4 2 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementésAssemblée générale d approbation des comptes de l exercice clos le 31 décembre 2013Aux Actionnaires En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés Il nous appartient de vous communiquer sur la base des informations qui nous ont été données les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l occasion de notre mission sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé ni à rechercher l existence d autres conventions et engagements Il vous appartient selon les termes de l article R 225 31 du Code de commerce d apprécier l intérêt qui s attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation Par ailleurs il nous appartient le cas échéant de vous communiquer les informations prévues à l article R 225 31 du Code de commerce relatives à l exécution au cours de l exercice écoulé des conventions et engagements déjà approuvés par l assemblée générale Nous avons mis en uvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues Conventions et engagements soumis à l approbation de l assemblée généraleNous vous informons qu il ne nous a été donné avis d aucune convention ni d aucun engagement autorisés au cours de l exercice écoulé à soumettre à l approbation de l assemblée générale en application des dispositions de l article L 225 38 du Code de commerce Conventions et engagements déjà approuvés par l assemblée généralea) Conventions et engagements approuvés au cours d exercices antérieurs dont l exécution s est poursuivie au cours de l exercice écouléNous vous informons qu il ne nous a été donné avis d aucune convention ni d aucun engagement déjà approuvés par l assemblée générale dont l exécution se serait poursuivie au cours de l exercice écoulé b) Conventions et engagements approuvés au cours d exercices antérieurs sans exécution au cours de l exercice écouléPar ailleurs nous avons été informés de la poursuite des conventions et engagements suivants déjà approuvés par l assemblée générale au cours d exercices antérieurs qui n ont pas donné lieu à exécution au cours de l exercice écoulé Avec M Christopher Viehbacher directeur général de votre sociétéAu titre d une indemnité de fin de mandatNature et objetDans sa séance du 17 décembre 2008 le conseil d administration de votre société a autorisé l engagement pris au bénéfice de M Christopher Viehbacher concernant le paiement d une indemnité de fin de mandat ModalitésAu cas où il serait mis fin à ses fonctions de directeur général M Christopher Viehbacher percevrait une indemnité de fin de mandat Cette indemnité sera d un montant équivalent à deux années de rémunération totale sur la base de sa rémunération fixe en vigueur à la date de cessation du mandat et de la dernière rémunération variable perçue antérieurement à cette date si les conditions de performance décrites ci dessous sont remplies Le versement de l indemnité de fin de mandat sera subordonné à la réalisation de deux critères de performance sur les trois suivants appréciée sur les trois exercices précédant la cessation du mandat moyenne des ratios du résultat net ajusté hors éléments particuliers sur chiffre d affaires de chaque exercice au moins égale à 15 % moyenne des ratios de la marge brute d autofinancement sur chiffre d affaires de chaque exercice au moins égale à 18 % moyenne des taux d évolution de l activité mesurés pour chaque exercice par le chiffre d affaires à données comparables au moins égale à la moyenne des taux d évolution de l activité pharmacie et vaccins des douze premières sociétés pharmaceutiques mondiales mesurés pour chaque exercice par le chiffre d affaires corrigé de l impact des principaux effets de change et variations de périmètre 3305Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 2 Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementésAu titre du régime de retraite supplémentaire Nature et objetLe conseil d administration de votre société a également autorisé l engagement pris au bénéfice de M Christopher Viehbacher concernant le régime collectif de retraite supplémentaire à prestations définies dont bénéficient les cadres de votre société et de ses filiales françaises répondant à des conditions d éligibilité définies au règlement dudit régime ModalitésLes principales caractéristiques du régime sont les suivantes Le complément de retraite qu il prévoit est une rente viagère réversible basée sur la moyenne arithmétique des trois meilleures rémunérations annuelles moyennes brutes (fixe plus variable) versées au cours des cinq années consécutives ou non précédant la cessation définitive de l activité Cette rémunération de référence est limitée à 60 plafonds annuels de la Sécurité sociale en vigueur l année de liquidation Cette rente varie avec l ancienneté et complète les régimes obligatoires professionnels sans pouvoir dépasser 37 5 % de la rémunération de fin de carrière Le bénéfice du régime de retraite supplémentaire à prestations définies de votre société accordé à M Christopher Viehbacher s accompagne d une reconnaissance à sa prise de fonction d une ancienneté de dix ans Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 6 mars 2014Les commissaires aux comptesPricewaterhouseCoopers AuditXavier CauchoisERNST & YOUNG et AutresNicolas Pfeuty 306Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 20133 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013SommaireBILAN p 306 307 TABLEAUX DES FLUX DE TRÉSORERIE p 309COMPTES DE RÉSULTATS p 308 ANNEXE DES COMPTES ANNUELS p 310 ACTIF(en millions d euros)NotesAu 31 décembre2013Au 31 décembre2012Au 31 décembre2011Immobilisations incorporelles422824415Immobilisations corporelles5388424499Immobilisations financières655 48754 76761 154ACTIF IMMOBILISÉ56 10355 43561 668Avances et acomptes versés sur commandes13885Clients et comptes rattachés138026801 462Autres actifs circulants1312 34511 7525 707Placements et dépôts à court terme76 8405 2762 939Disponibilités403388429ACTIF CIRCULANT20 39818 10410 542Comptes de régularisation actif8444450Primes de remboursement des obligationsÉcart de conversion actif2 11341 0812293325519TOTAL DE L ACTIF77 66074 53872 804Les notes jointes en pages 310 à 336 font partie intégrante des comptes annuels 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013307Sanofi Document de référence 2013PASSIF(en millions d euros)NotesAu 31 décembre 2013Au 31 décembre 2012Au 31 décembre 2011Capital social2 6492 6532 682Primes6 2746 8687 742Réserves et report à nouveau19 47919 45119 949Résultat3 6263 6662 990Provisions réglementées 10CAPITAUX PROPRES932 02832 63833 373Autres fonds propres10161618Provisions pour risques et charges111 8921 706987Emprunts obligataires1212 03211 51211 986Emprunts et dettes financières divers1229 81726 90623 982Fournisseurs et comptes rattachés13441653645Autres passifs circulants131 061942750Banques créditrices122051036DETTES43 55640 02337 399Comptes de régularisation passif5610Écart de conversion passif21631491 017TOTAL DU PASSIF77 66074 53872 804Les notes jointes en pages 310 à 336 font partie intégrante des comptes annuels 308Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013COMPTES DE RÉSULTATS(en millions d euros)Notes201320122011PRODUITS D EXPLOITATION151 3042 5243 756Chiffre d affaires net298289324Autres produits1 0062 2353 432CHARGES D EXPLOITATION16(2 249)(2 412)(2 782)Achats de marchandises (69)Autres achats et charges externes(1 847)(2 004)(2 304)Impôts taxes et versements assimilés(31)(36)(32)Salaires et charges sociales(46)(44)(48)Dotations d exploitation(150)(78)(106)Autres charges(175)(250)(223)RÉSULTAT D EXPLOITATION(945)112974RÉSULTAT FINANCIER17 183 8473 3191 430RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔTS2 9023 4312 404RÉSULTAT EXCEPTIONNEL199345021 181Impôts sur les bénéfices20(210)(267)(595)RÉSULTAT NET3 6263 6662 990Les notes jointes en pages 310 à 336 font partie intégrante des comptes annuels 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013309Sanofi Document de référence 2013TABLEAUX DES FLUX DE TRESORERIE(en millions d euros)Notes201320122011ExploitationRésultat net3 6263 6662 990Dotations aux amortissements4 5393738Dotations aux provisions et dépréciations (nettes de reprises) (2)32304(499)Plus ou moins values sur cessions d actifs immobilisés (3)19(95)173(108)(Gains) et pertes de change liés au financement des filiales81(715)(155)Marge brute d autofinancement3 6833 4652 266(Augmentation) Diminution du besoin en fonds de roulement(348)1 235(219)FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DE L EXPLOITATION3 3354 7002 047InvestissementsAcquisitions d immobilisations incorporelles et corporelles4 5(5)(15)(21)Acquisitions de titres(5)(1 298)(292)Octroi de prêts et avances à long terme6 c(950)(8 858)(14 034)Cessions d immobilisations incorporelles et corporelles921920Cessions de titres3210102Remboursements de prêts et avances à long terme et autres flux d investissement6 c551 2FLUX DE TRÉSORERIE AFFECTÉS AUX INVESTISSEMENTS(314)(9 942)(14 223)FinancementAugmentation de capital91 00464570Dividendes versés9(3 638)(3 488)(1 372)Nouveaux emprunts à long terme123 1467557 930Remboursements d emprunts à long terme12(2 739)(1 260)(2 892)Variation des dettes financières à moins d un an (4)123 1072 632(3 175)Variation des placements financiers à moins d un an (4)(469)9 16510 390Acquisitions d actions propres6 d(1 650)(823)(1 074)Cessions d actions propres223FLUX DE TRÉSORERIE PROVENANT DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT(1 237)7 6289 880Variation de la trésorerie1 7842 386(2 296)TRÉSORERIE À L OUVERTURE5 4523 0665 362TRÉSORERIE A LA CLÔTURE (1)7 2365 4523 066(1) La trésorerie comprend les disponibilités et valeurs mobilières de placement à l exception des actions propres (2) Hors reprises de provisions afférentes aux cessions d actifs (3) Y compris reprises de provisions afférentes aux cessions d actifs (4) Y compris comptes courants des filiales 310Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013ANNEXE DES COMPTES ANNUELSNote 1 Evénements significatifs de l exerciceLe 29 octobre 2013 le Conseil d Administration a décidé de mettre en place un plan mondial d actionnariat salarié « Action 2013 » par l émission d actions ordinaires au profit des salariés adhérents au plan d épargne Groupe à un prix de souscription de 59 25 A l issue de la période de souscription et par décision du Directeur Général en date du 18 décembre 2013 1 672 198 actions nouvelles ont été émises Ces actions portent jouissance à compter du 1er janvier 2013 (voir note 9) Au cours de l exercice Sanofi a procédé à plusieurs émissions obligataires (voir note 12) en avril 2013 pour un montant de 1 5 milliard de dollars US à échéance 2018 en septembre 2013 pour un montant de 1 milliard d euros à échéance 2020 en novembre 2013 pour un montant de 1 milliard d euros à échéance 2023 Le Groupe a aussi procédé aux remboursements d emprunts dont les principaux sont le 28 mars 2013 pour un montant de 1 milliard de dollars US le 17 mai 2013 pour un montant de 1 5 milliard d euros En novembre 2013 Sanofi a racheté 10 928 075 Contingent Value Rights (CVR relatifs à l acquisition Genzyme) cotés sur le marché du NASDAQ aux États Unis (symbole « GCVRZ ») pour un montant total d environ 8 6 millions de dollars US L engagement auprès des anciens actionnaires a été réduit en proportion pour refléter la réduction du nombre de CVR en circulation soit 238 4 millions au 31 décembre 2013 Par ailleurs Sanofi ne prévoit pas que l objectif relatif aux CVR concernant l approbation de Lemtrada aux Etats Unis d ici au 31 mars 2014 sera atteint (voir note 22) Dans la continuité des opérations débutées en 2012 afin d assurer la simplification de l organigramme du Groupe et la rationalisation de la détention de ses filiales américaines Sanofi a procédé à une augmentation de capital de sa filiale Sanofi aventis Amérique du Nord pour un montant de 4 069 millions d euros par incorporation de créance Note 2 Principes comptables appliquésLes comptes annuels de l exercice 2013 sont présentés conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur en France telles que décrites dans le plan comptable général et conformément aux principes généralement admis a) Changements de méthodes comptablesAucun changement de méthode comptable n est intervenu en 2013 b) Immobilisations incorporellesLes immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût d acquisition et sont amorties sur le mode linéaire ou dépréciées sur une période correspondant à leur durée de protection juridique ou à défaut à leur durée de vie estimée La valeur des actifs incorporels est testée dès qu un risque de perte de valeur est identifié Le test consiste à rapprocher la valeur nette comptable de ces actifs des flux de trésorerie futurs établis sur la base des plans à moyen terme Lorsque la valeur nette comptable est supérieure à la valeur des flux de trésorerie actualisés une dépréciation est comptabilisée correspondant à l écart entre la somme de ces flux et la valeur nette comptable c) Immobilisations corporellesLes immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d acquisition incluant le prix d achat et les frais accessoires nécessaires à la mise en état d utilisation du bien e t sont comptabilisées en utilisant l approche par composants Selon cette dernière chaque composant dont la durée d utilité est différente des autres composants et dont le coût est significatif par rapport au coût total de l immobilisation doit être amorti séparément Les amortissements sont calculés suivant le mode linéaire Les possibilités fiscales d amortissements autorisées (amortissements dégressifs et exceptionnels) sont utilisées L écart entre les amortissements en mode linéaire et les amortissements fiscaux est comptabilisé au passif du bilan dans les provisions réglementées Une revue des indicateurs de perte de valeur est menée annuellement pour les immobilisations corporelles En cas d indice de perte de valeur les valeurs d utilité sont mises à jour sur la base des valeurs vénales Lorsque la nouvelle valeur d utilité devient inférieure à la valeur nette comptable une dépréciation est constituée pour la différence Les durées d amortissement des immobilisations corporelles sont les suivantes Nombre d années d amortissementConstructions et aménagements des terrains15 à 30 ansAgencements installations10 à 20 ans 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013311Sanofi Document de référence 2013d) ParticipationsLa valeur d entrée dans le patrimoine est constituée par le coût d acquisition y compris les droits de mutation honoraires ou commissions et frais d actes Une revue des indicateurs internes de perte de valeur (traduisant l évolution de la performance au regard de l exercice précédent) est menée annuellement pour chaque participation En cas d indice de perte de valeur les évaluations sont mises à jour à partir de méthodes d évaluation en adéquation avec l activité de l entité Les méthodes d évaluation retenues pour ces sociétés sont fonction du type d activité des entités (sociétés commerciales industrielles ou holding) et peuvent être fondées sur la quote part de capitaux propres ou sur les flux de trésorerie futurs actualisés D autres méthodes d évaluation peuvent être utilisées des multiples de chiffre d affaires des valorisations externes retenues dans le cadre d opérations d acquisitions tiers ou les motifs d appréciation sur lesquels repose la transaction d origine Lorsque la nouvelle valeur d inventaire devient inférieure à la valeur nette comptable une dépréciation est constituée pour la différence e) Autres titres immobilisés et valeurs mobilières de placement (hors actions propres)La valeur d entrée dans le patrimoine est constituée par le coût d acquisition Lorsque la valeur d inventaire est inférieure à la valeur d acquisition une dépréciation est constituée pour la différence La valeur d inventaire est elle même déterminée conformément aux principes prévus par le Plan Comptable Général La valeur d inventaire des titres immobilisés non cotés (autres que les titres de participation) est déterminée en prenant en considération différents critères tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité les capitaux propres l utilité pour le Groupe ainsi que les motifs d appréciation à la date d acquisition La valeur d inventaire des titres cotés est déterminée par rapport au cours moyen du dernier mois précédant la clôture Les valeurs mobilières de placement sont évaluées au plus bas du prix d achat ou du prix de marché f) Actions propresLes actions propres détenues dès l origine aux fins des plans d achat d actions et affectées à ces plans pour leur durée sont comptabilisées en valeurs mobilières de placement Leur valorisation dépend de la probabilité d exercice des options d achats celles dont la levée est probable car le prix de l option est inférieur au cours de bourse à la clôture sont évaluées plan par plan au plus bas du prix d acquisition ou du prix d exercice de l option d achat celles dont la levée est improbable car le prix de l option est supérieur au cours de bourse à la clôture ainsi que les actions non encore affectées à des plans ou devenues caduques sont évaluées au plus bas du prix moyen d acquisition de l ensemble de ces actions ou de la moyenne des cours de bourse du dernier mois Les actions propres acquises à des fins d annulation sont inscrites en titres immobilisés leur valeur comptable n est soumise à aucune dépréciation Les actions propres acquises dans le cadre du contrat de liquidité sont comptabilisées en valeurs mobilières de placement Elles sont valorisées au cours d achat g) Comptes de régularisation actifIl est fait usage de la faculté de répartir sur la durée du sous jacent les charges liées à des émissions d emprunts h) Opérations en devisesLes charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre valeur à la date de l opération Les dettes créances disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre valeur au cours de fin d exercice La différence résultant de la conversion des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en « écart de conversion » La perte latente de change résultant de la détermination d une position globale de change par devise sur les actifs passifs et instruments dérivés qualifiés de couverture de ces actifs et passifs existant à la clôture fait l objet d une provision pour risque de change Sanofi applique la comptabilité de couverture aux instruments dérivés de change qualifiés de couverture de flux futurs les pertes latentes sont différées à l instar des gains latents Par ailleurs les pertes latentes ainsi que les gains latents des dérivés de change non qualifiés de couverture sont constatés en résultat financier Les avances en devises capitalisables accordées aux filiales restent évaluées pour leur valeur nominale au cours historique Les achats et ventes de devises à terme figurent dans les engagements hors bilan au cours de clôture i) Emprunts et dettes diversLes emprunts bancaires et les billets de trésorerie figurent au bilan pour leur valeur nette Les intérêts courus sont rattachés au bilan aux emprunts concernés Les emprunts obligataires sont inscrits au bilan pour leur valeur totale primes de remboursement incluses 312Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013j) Opérations de couverture de tauxLes charges et produits sur opérations de taux sont constatés en résultat à l échéance des contrats À la clôture de l exercice sont comptabilisés les intérêts courus sur les instruments qualifiés de couverture la perte latente résultant de la valorisation à la juste valeur des instruments non qualifiés de couverture qui fait l objet d une provision pour risque de taux Les opérations de couverture de taux (options et swaps) figurent par échéance dans les engagements hors bilan Les branches prêteuses et emprunteuses des swaps de devises sont présentées au bilan pour leur montant net et sont converties au cours de clôture k) Engagements de retraiteLes engagements de Sanofi en matière de retraites et avantages similaires pour les régimes à prestations définies sont provisionnés sur la base d une estimation actuarielle des droits en cours d accumulation par les salariés à la date du bilan (méthode des unités de crédit projetées avec salaire de fin de carrière) diminués de l évaluation à la juste valeur des fonds de couverture Les engagements vis à vis d anciens salariés sont également provisionnés L évaluation actuarielle des engagements a été effectuée par des évaluateurs externes en intégrant des probabilités de maintien dans le Groupe du personnel actif des probabilités de mortalité et des hypothèses d évolution des salaires et des rentes (pour les engagements correspondant à des retraités) une hypothèse de départ volontaire à la retraite variant entre 60 ans 4 mois et 67 ans selon les générations pour une durée d activité professionnelle totale donnant droit à la retraite à taux plein des taux d actualisation permettant de déterminer la valeur actuelle des engagements Les taux d actualisation sont fonction de la dur ation de chaque plan et sont présentés dans le tableau suivant Retraites201320122011Taux d actualisationde 1 50 %à 3 25 %de 1 25 %à 3 00 %de 3 00 %à 4 75 %Les taux d actualisation ont été déterminés à partir des taux de marché pour des obligations d entreprises privées de première catégorie dont la durée est approximativement équivalente à celle des estimations de paiements futurs des plans une hypothèse de rentabilité à long terme pour les fonds investis (actifs du régime) en garantie des plans de retraite Les taux retenus de la rentabilité attendue à long terme sont les suivants Retraites201320122011Rendementattendu à long terme des actifsde 2 75 %à 5 00 %de 3 30 %à 5 70 %de 3 30 %à 5 70 %Les taux de rendement moyens attendus à long terme des actifs des régimes de la Société ont été déterminés sur la base des rendements à long terme constatés sur les marchés financiers Ces rendements sont différenciés en fonction des catégories d actifs actions obligations immobilier ou autres En général la Société applique le concept de la prime de risque sur actions afin d estimer le rendement sur actions comparativement au rendement obligataire La fraction des écarts actuariels excédant la plus grande des valeurs suivantes 10 % de la valeur actualisée de l obligation au titre des prestations définies à la date de clôture 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture est amortie sur la durée de vie active résiduelle moyenne des membres du personnel participant à ces régimes Pour les régimes à droits non acquis les coûts ou gains des modifications de régime sont amortis sur la période d acquisition des droits des membres du personnel participant à ces régimes calculée à la date de modification du régime l) Frais de recherche et de développementLes frais de recherche et de développement réalisés au sein du Groupe sont enregistrés en autres achats et charges externes de l exercice au cours duquel ils sont supportés Les droits acquis auprès de tiers au titre de travaux de développement peuvent être immobilisés si les trois critères suivants sont remplis simultanément les droits acquis constituent une source régulière de profit ils ont une pérennité suffisante et ils sont susceptibles de faire l objet d une cession ou d une concession En conséquence les acquisitions auprès de tiers de droits relatifs à des spécialités pharmaceutiques n ayant pas encore obtenu d autorisation de mise sur le marché sont comptabilisées en charges Les paiements d étape réalisés postérieurement à l obtention d autorisation de mise sur le marché sont immobilisés s ils remplissent les trois critères précédents Les paiements d étape 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013313Sanofi Document de référence 2013comptabilisés à l actif sont amortis linéairement sur leur durée d utilité Les accords de sous traitance et les dépenses au titre de contrats de services de recherche et de développement ou les paiements relatifs à des collaborations continues en matières de recherche et de développement mais qui demeurent indépendants du résultat de ces dernières sont comptabilisés en charges tout au long des périodes au cours desquelles les services sont reçus m) Utilisation d estimationsLa préparation des états financiers requiert de la part de la Direction l utilisation d estimations et d hypothèses jugées raisonnables susceptibles d avoir un impact sur les montants d actifs passifs produits et charges figurant dans les comptes ainsi que sur les informations figurant en annexe sur les actifs et passifs éventuels à la date d examen des états financiers Les estimations et hypothèses élaborées sur la base des informations disponibles lors de la clôture des comptes portent en particulier sur la dépréciation des actifs corporels incorporels et des participations (voir notes 2 b 2 c 2 d 4 5 et 6) la valorisation des actifs incorporels ainsi que leur durée de vie estimée (voir notes 2 b 2 l et 4) la valorisation des participations (voir notes 2 d et 6) le montant des engagements de retraite (voir notes 2 k et 11) le montant des provisions pour restructuration des risques fiscaux et des provisions pour litiges (voir note 11) la juste valeur des instruments financiers dérivés (voir notes 2 j et 22) Les montants définitifs pourraient être différents de ces estimations 314Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013Périmètre d intégration fiscale au 31 décembre 2013SociétéAdresse du siège socialIdentificationINSEE1Sanofi54 Rue La Boétie 75 008 Paris395 030 8442Africasoins54 Rue La Boétie 75 008 Paris379 042 8723Francopia54 Rue La Boétie 75 008 Paris775 662 4634Groupement de Fabrication Pharmaceutique54 Rue La Boétie 75 008 Paris383 960 5985Aventis Inc (Établissement stable en France)54 Rue La Boétie 75 008 Paris484 786 6296Sanofi aventis Europe54 Rue La Boétie 75 008 Paris408 373 9597Sanofi Chimie20 Avenue Raymond Aron 92 160 Antony428 706 2048Sanofi Développement Pharma54 Rue La Boétie 75 008 Paris401 393 6249Sanofi Participations54 Rue La Boétie 75 008 Paris407 571 72810Sanofi aventis France1 13 Boulevard Romain Rolland 75 014 Paris403 335 90411Sanofi aventis Recherche et Développement1 Avenue Pierre Brossolette 91 380 Chilly Mazarin713 002 26912Sanofi 154 Rue La Boétie 75 008 Paris487 741 79513Sanofi Winthrop Industrie20 Avenue Raymond Aron 92 160 Antony775 662 25714Sanofi aventis Groupe54 Rue La Boétie 75 008 Paris403 335 93815Sécipe54 Rue La Boétie 75 008 Paris722 019 96516SPI54 Rue La Boétie 75 008 Paris388 821 04317Sanofi 454 Rue La Boétie 75 008 Paris493 370 25818Aventis Animal Nutrition54 Rue La Boétie 75 008 Paris915 850 28319Aventis Agriculture54 Rue La Boétie 75 008 Paris352 704 74620Sanofi aventis Participations54 Rue La Boétie 75 008 Paris440 646 98221Sanofi Pasteur2 Avenue du Pont Pasteur 69 007 Lyon349 505 37022PMC 254 Rue La Boétie 75 008 Paris414 896 69623Sanofi Pasteur Participations2 Avenue du Pont Pasteur 69 007 Lyon414 896 61324Sanofi Pasteur Holding20 Avenue Raymond Aron 92 160 Antony393 337 59725Sanofi aventis Amérique du Nord54 Rue La Boétie 75 008 Paris333 534 94926Sanofi aventis Fipart54 Rue La Boétie 75 008 Paris592 054 58927Sanofi Développement54 Rue La Boétie 75 008 Paris308 307 88328Aventis Pharma S A 20 Avenue Raymond Aron 92 160 Antony304 463 28429Winthrop Médicaments1 13 Boulevard Romain Rolland 75 014 Paris407 710 47430FOVEA Pharmaceuticals17 Rue Moreau 75 012 Paris482 218 20331Sanofi Pasteur Mérieux2 Avenue du Pont Pasteur 69 007 Lyon492 623 99632Mérial S A S 29 Avenue Tony Garnier 69 007 Lyon590 800 21533Mérial Production29 Avenue Tony Garnier 69 007 Lyon451 279 02034Mérial Distribution29 Avenue Tony Garnier 69 007 Lyon451 279 64035Biocitech102 Avenue Raymond Roussel 93 230 Romainville487 772 52736Biocitech Service102 Avenue Raymond Roussel 93 230 Romainville410 512 20637Genzyme S A S 33 35 Boulevard de la Paix 78 100 Saint Germain en Laye399 179 63938Coophavet7 Saint Herblon 44153 ANCENIS066 200 89039Les Hauts de Sironi371 Rue du professeur Joseph Blayac 34000 Montpellier444 511 844Note 3 FiscalitéLa Société Sanofi a opté pour le régime fiscal des groupes tel que prévu par les articles 223 A à Q du Code Général des Impôts Au 31 décembre 2013 le périmètre d intégration comprend Sanofi et 38 filiales françaises détenues à plus de 95 % (voir tableau ci après) Chacune des sociétés entrant dans le périmètre comptabilise sa propre charge d impôt Conformément à l avis 2005 G du comité d urgence du CNC l impact définitif d impôt généré par le régime est comptabilisé en résultat exceptionnel par la Société Sanofi (voir note 19) Les déficits des filiales comprises dans le périmètre de l intégration fiscale qui pourraient leur être restitués par Sanofi sont reconnus comme un passif via la comptabilisation d une dette au bilan (voir note 21) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013315Sanofi Document de référence 2013Note 4 Immobilisations incorporellesLes immobilisations incorporelles s analysent comme suit Valeurs brutes(en millions d euros)Montantsau début de l exerciceAcquisitionset autresaugmentationsCessionset autresdiminutionsMontantsà la fin de l exerciceAmortissementset dépréciationsValeurs nettescomptablesFonds de Commerce32 32(32) Mali technique de fusion222 222(18)204Brevets69 69(65)4Marques70 70(55)15Autres immobilisations incorporelles443 443(443) Immobilisation incorporelles en cours 5 5 5Total8365 841(613)228Amortissements et dépréciations(en millions d euros)Montantsau début de l exerciceDotationset autresaugmentationsCessionset reprisesMontantsà la fin de l exerciceFonds de Commerce(32) (32)Mali technique de fusion (18) (18)Brevets(64)(1) (65)Marques(53)(2) (55)Autres immobilisations incorporelles(443) (443)Total(592)(21)(613)Le poste « autres immobilisations incorporelles » regroupe les licences logiciels concessions procédés droits et valeurs similaires et principalement une licence sur le produit Eloxatine pour 392 millions d euros suite au contrat signé entre Sanofi et Debiopharm le 4 juin 2002 contrat par lequel Debiopharm concédait à Sanofi une licence sur l ensemble des droits de propriété industrielle en particulier sur les brevets et le savoir faire jusqu en 2016 Cette licence est intégralement amortie depuis 2006 Les immobilisations incorporelles enregistrent aussi les impacts de la Transmission Universelle de Patrimoine (TUP) de la société Laboratoire Oenobiol au bénéfice de Sanofi le 2 janvier 2012 Cette opération avait généré un mali technique de 217 millions d euros représentant la valorisation de la marque Oenobiol (89 millions d euros) et d autres actifs incorporels (128 millions d euros) La marque a été partiellement dépréciée sur l exercice Le 11 décembre 2013 Sanofi a conclu un accord de licence et de commercialisation avec Vivus Inc pour développer fabriquer et commercialiser l avanafil dans un certain nombre de pays (Afrique Moyen Orient et Eurasie) Vivus Inc a obtenu les autorisations de mises sur le marché (AMM) de ce produit aux Etats Unis (marque Stendra ) et en Europe (marque Spedra ) Les premiers paiements d étapes ont été comptabilisés en immobilisations incorporelles en cours pour un montant de 5 millions d euros ils seront activés et amortis à compter de la date d obtention de la première AMM dans l un des pays du territoire contractuel Sanofi (cf note 22 « Engagements hors bilan ») 316Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013Note 5 Immobilisations corporellesLes immobilisations corporelles s analysent comme suit Valeurs brutes(en millions d euros)Montantsau début de l exerciceAcquisitionset autresaugmentationsCessionset autresdiminutionsMontantsà la fin de l exerciceAmortissementset dépréciationsValeurs nettescomptablesTerrains et aménagements81 81(19)62Constructions6191 620(295)325Autres immobilisations corporelles2 2(1)1Immobilisations corporelles en cours2 (1)1(1) Total7041(1)704(316)388Amortissements et dépréciations(en millions d euros)Montantsau débutde l exerciceDotationset autresaugmentationsCessionset reprisesMontantsà la fin de l exerciceTerrains et aménagements(16)(3) (19)Constructions(263)(32) (295)Autres immobilisations corporelles(1) (1)Immobilisations corporelles en cours(1) (1)Total(280)(36) (316)Ces comptes regroupent principalement les bâtiments et agencements de sites de recherche du Groupe Sanofi en France Note 6 Immobilisations financièresLes immobilisations financières s analysent comme suit (en millions d euros)Valeurs brutesMontantsau début de l exerciceAcquisitionset autresaugmentationsCessionset autresdiminutionsMontantsà la fin de l exerciceDépréciationsValeurs nettescomptablesParticipations(a)50 9794 070 55 049(429)54 620Créances rattachées à des participations (c)4 138952(4 623)467 467Autres titres immobilisés194 23(7)16Actions propres (d) 1 650(1 400)250 250Autres immobilisations financières (e)161 (29)132 132Prêts11 2 2Total55 2986 677(6 052)55 923(436)55 487 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013317Sanofi Document de référence 2013(en millions d euros)DépréciationsMontantsau débutde l exerciceDotationsCessionset reprisesMontantsà la finde l exerciceParticipations(b)(525) 96(429)Autres titres immobilisés(6)(1) (7)Autres immobilisations financières Total(531)(1)96(436)a) Variation des titres de participation(en millions d euros)Valeurs brutes au 1er janvier 201350 979Investissements de l exercice4 070Genzyme Polska Sp zoo1Sanofi aventis Amérique du Nord4 069Valeurs brutes au 31 décembre 201355 049Le prêt accordé en 2012 à la société Sanofi aventis Amérique du Nord dans le cadre de la refonte de la détention des filiales américaines a été capitalisé pour 4 069 millions d euros b) Variation des dépréciations des titres de participation(en millions d euros)Dépréciations au 1er janvier 2013(525)Dotation Reprise96Sanofi aventis Recherche et Développement61Sanofi aventis Groupe35Dépréciations au 31 décembre 2013(429)c) Créances rattachées à des participationsCe poste enregistre en 2013 principalement les flux liés à la capitalisation le 28 mars 2013 d un prêt de 4 1 milliards d euros accordé le 28 juin 2012 à la société Sanofi aventis Amérique du Nord dans le cadre de la cession de la participation de Sanofi dans Genzyme Corporation et l octroi le 22 mars 2013 d un prêt de 950 millions d euros à la société belge Sanofi European Treasury Center Ce prêt a fait l objet d un remboursement partiel anticipé de 520 millions d euros d) Actions propresAu 31 décembre 2013 Sanofi détient 3 377 918 actions propres dans la rubrique « immobilisations financières » Dans le cadre du programme de rachat autorisé par l assemblée générale du 4 mai 2012 Sanofi a acquis 5 528 486 actions de février à mars 2013 pour un montant total de 400 millions d euros L assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 3 mai 2013 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois Dans ce cadre le Groupe a racheté 15 806 658 actions pour un montant total de 1 250 millions d euros Le conseil d administration du 30 avril 2013 a décidé d annuler 5 528 486 actions auto détenues comptabilisées dans la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 400 millions d euros (voir note 9 b) Le conseil d administration du 31 juillet 2013 a décidé d annuler 5 885 439 actions auto détenues comptabilisées 318Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013dans la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 500 millions d euros (voir note 9 b) Le conseil d administration du 19 décembre 2013 a décidé d annuler 6 543 301 actions auto détenues comptabilisées dans la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 500 millions d euros (voir note 9 b) e) Autres immobilisations financièresSanofi a mis en place en novembre 2010 un compte séquestre pour 204 millions d AUD (soit 132 millions d euros au 31 décembre 2013) dans le cadre d une procédure juridique en cours (litige de protection brevetaire) Note 7 Placements et dépôts à court termeAu 31 décembre 2013 Sanofi détient directement 223 181 actions propres représentant 0 02 % du capital social pour une valeur nette de 7 millions d euros Ces titres sont affectés aux plans d options d achat d actions consentis à des membres du personnel Ces titres ont une valeur brute de 8 millions d euros et sont dépréciés à hauteur de 1 million d euros Au 31 décembre 2013 Sanofi ne détient pas de titres acquis dans le cadre du contrat de liquidité En 2013 dans le cadre de ce contrat de liquidité 4 014 180 actions propres ont été acquises et 4 014 180 actions ont été cédées sur la période Par ailleurs Sanofi détient des valeurs mobilières de placement et créances assimilées pour une valeur nette de 3 094 millions d euros dont 2 649 millions d euros de placements en gestion collective sur des OPCVM « monétaires euros » (classification AMF) des dépôts à court terme pour une valeur de 3 739 millions d euros dont 1 608 millions d euros de certificats de dépôts et billets de trésorerie émis par des sociétés françaises et 2 125 millions d euros de dépôts bancaires à terme à moins de 3 mois Note 8 Comptes de régularisation actifAu 31 décembre 2013 ce poste est constitué par des frais d émission d emprunts pour 33 millions d euros dont 15 millions d euros de frais sur lignes de crédit et 11 millions d euros de charges constatées d avance 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013319Sanofi Document de référence 2013Note 9 Variation des capitaux propresAu 31 décembre 2013 le capital est constitué de 1 324 320 881 actions de nominal 2 euros (en millions d euros)Nombred actionsCapitalsocialPrimesd apport et d émissionet de fusionRéserveset report à nouveauRésultat de l exerciceProvisionsréglemen tées et subventions d investis sementTotalSolde au 31 décembre 2010 avant affectation du résultat1 310 997 7852 6226 35110 45312 758 32 184Affectation du résultat 2010 aux réserves et aux reports à nouveau 9 496(9 496) Dividendes distribués au titre de l exercice 2010 en numéraire (2 50 euros par action) (1 372) (1 372) dividende en action (a)38 139 730761 814 (1 890) Augmentation de capital par attribution gratuite d actions587 3161(1) Augmentation de capital par exercice d options de souscription d actions1 593 369466 70Réduction de capital par annulation d actions auto détenues (conseil d administration du 27 juillet 2011) (b)(2 328 936)(5)(116) (121)Réduction de capital par annulation d actions auto déte nues (conseil d administration du 2 novembre 2011) (b)(8 070 453)(16)(372) (388)Variation des amortissements dérogatoires 1010Résultat de l exercice 2011 2 990 2 990Solde au 31 décembre 2011 avant affectation du résultat1 340 918 8112 6827 74219 9492 9901033 373Dividendes distribués au titre de l exercice 2011 en numéraire (2 65 euros par action) (498)(2 990) (3 488)Augmentation de capital par attribution gratuite d actions1 074 0632(2) Augmentation de capital par exercice d options de souscription d actions11 945 45424621 645Réduction de capital par annulation d actions auto détenues (conseil d administration du 26 avril 2012) (b)(21 159 445)(42)(1 088) (1 130)Réduction de capital par annulation d actions auto détenues (conseil d administration du 24 octobre 2012) (b)(6 435 924)(13)(405) (418)Variation des amortissements dérogatoires (10)(10)Résultat de l exercice 2012 3 666 3 666Solde au 31 décembre 2012 avant affectation du résultat1 326 342 9592 6536 86819 4513 666 32 638Affectation du résultat 2012 aux réserves et aux reports à nouveau 28(28) Dividendes distribués au titre de l exercice 2012 en numéraire (2 77 euros par action) (3 638) (3 638)Augmentation de capital par exercice d options de souscription d actions15 194 60131875 906Augmentation de capital par attribution gratuite d actions (d)1 927 0994(4) Réduction de capital par annulation d actions auto détenues (conseil d administration du 30 avril 2013) (b)(8 387 236)(17)(585) (602)Réduction de capital par annulation d actions auto détenues (conseil d administration du 31 juillet 2013) (b)(5 885 439)(12)(488) (500)Réduction de capital par annulation d actions auto déte nues (conseil d administration du 19 décembre 2013) (b)(6 543 301)(13)(487) (500)Augmentation de capital réservée aux salariés (e)1 672 198395 98Résultat de l exercice 2013 3 626 3 626Solde au 31 décembre 2013 avant affectation du résultat1 324 320 8812 6496 27419 4793 626 32 028 320Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013a) Augmentation de capital (dividende 2010 en actions)L assemblée générale des actionnaires de Sanofi a approuvé le 6 mai 2011 le versement d un dividende au titre de l exercice 2010 de 2 50 euros par action avec une option de paiement en numéraire ou en actions nouvelles de la Société Suite à l exercice de cette dernière option par des actionnaires représentant 57 8 % des actions 38 139 730 actions nouvelles ont été émises au titre du paiement du dividende en actions Les actions émises représentent 2 9 % du capital social soit une augmentation de 76 millions d euros du capital et de 1 814 millions d euros de la prime d émission (net des frais d émission de dividendes en actions) b) Actions propres auto détenuesL assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 6 mai 2011 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois Dans ce cadre Sanofi a racheté 29 168 633 actions pour un montant total de 1 500 millions d euros L assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 4 mai 2012 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois Dans ce cadre le Groupe a racheté 11 588 636 actions pour un montant total de 797 millions d euros L assemblée générale mixte des actionnaires de Sanofi du 3 mai 2013 a autorisé un programme de rachat des actions Sanofi pour une durée de 18 mois Dans ce cadre le Groupe a racheté 15 806 658 actions pour un montant total de 1 250 millions d euros Le conseil d administration du 27 juillet 2011 a décidé d annuler 2 328 936 actions auto détenues 2 125 000 titres comptabilisés dans la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 112 millions d euros 203 936 titres préalablement comptabilisés sous la rubrique « placements et dépôts à court terme » pour une valeur nette comptable de 9 millions d euros Le conseil d administration du 2 novembre 2011 a décidé d annuler 8 070 453 actions auto détenues 8 070 453 titres comptabilisés dans la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 388 millions d euros Le conseil d administration du 26 avril 2012 a décidé l annulation de 21 159 445 actions auto détenues 18 597 406 titres comptabilisés dans la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 979 millions d euros 2 562 039 titres préalablement comptabilisés sous la rubrique « placements et dépôts à court terme » pour une valeur nette comptable de 151 millions d euros Le conseil d administration du 24 octobre 2012 a décidé d annuler 6 435 924 actions auto détenues 6 435 924 titres comptabilisés sous la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 418 millions d euros Le conseil d administration du 30 avril 2013 a décidé d annuler 8 387 236 actions auto détenues 5 528 486 titres comptabilisés sous la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 400 millions d euros (note 6 d) 2 858 750 titres préalablement comptabilisés sous la rubrique « placements et dépôts à court terme » pour une valeur nette comptable de 202 millions d euros Le conseil d administration du 31 juillet 2013 a décidé d annuler 5 885 439 actions auto détenues 5 885 439 titres comptabilisés sous la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 500 millions d euros (note 6 d) Le conseil d administration du 19 décembre 2013 a décidé d annuler 6 543 301 actions auto détenues 6 543 301 titres comptabilisés sous la rubrique « immobilisations financières » pour une valeur nette comptable de 500 millions d euros (note 6 d) 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013321Sanofi Document de référence 2013c) Plans d options de souscription d actionsDate d attributionNombre totald optionsattribuéesNombre debénéficiairesDate de départd exercicedes optionsDated expirationPrixd exercicesNombre d optionsrestant à lever au31 décembre 201331 05 200515 228 5058 44501 06 200931 05 201570 388 458 80814 12 200611 772 0505 73615 12 201014 12 201666 916 777 97013 12 200711 988 9755 47914 12 201113 12 201762 336 213 13402 03 20097 736 4805 59204 03 201301 03 201945 094 140 64901 03 20107 316 3555 71903 03 201428 02 202054 126 725 83001 03 2010805 000903 03 201428 02 202054 12755 00009 03 2011874 5002810 03 201509 03 202150 48844 50005 03 2012814 0505606 03 201605 03 202256 44796 05005 03 2013788 7255806 03 201405 03 202372 19773 725L augmentation des capitaux propres qui résulterait de l exercice de la totalité de ces options s élèverait à 2 171 millions d euros d) Attribution d actions gratuitesLe conseil d administration dans sa séance du 2 mars 2009 a décidé de mettre en place un plan d attribution gratuite d actions de 1 194 064 actions discrétionnaires dont 604 004 actions soumises à une période d acquisition de quatre ans et 590 060actions soumises à une période d acquisition de deux ans suivie d une période de conservation de deux ans (parmi lesquelles 65 000 actions sont également subordonnées à des conditions de performance) Au 31 décembre 2013 1 127 377 actions ont été attribuées définitivement le solde des actions gratuites en cours d acquisition est de 0 actions Le conseil d administration dans sa séance du 1er mars 2010 a décidé de mettre en place un plan d attribution gratuite d actions de 1 231 249 actions dont 699 524 soumises à une période d acquisition de quatre ans et 531 725 actions soumises à une période d acquisition de deux ans suivie d une période de conservation de deux ans Au 31 décembre 2013 528 211 actionsont été attribuées définitivement le solde des actions gratuites en cours d acquisition est de 616 001 actions Le conseil d administration dans sa séance du 27 octobre 2010 a décidé de mettre en place un plan mondial d attribution gratuite de 20 actions Sanofi à tous les salariés du Groupe Dans le cadre de ce plan 2 101 340 actions ont été octroyées Ces actions seront définitivement acquises à l issue d une période de service de deux et quatre ans Au 31 décembre 2013 534 800 actions ont été attribuées définitivement le solde des actions gratuites en cours d acquisition est de 1 445 780 actions Le conseil d administration dans sa séance du 9 mars 2011 a décidé de mettre en place un plan d actions de performance de 3 330 650 actions dont 1 934 610 actions soumises à une période d acquisition de quatre ans et 1 396 040 actions soumises à une période de service de deux ans suivie d une période de conservation de deux ans Au 31 décembre 2013 1 393 390 actions ont été attribuées définitivement le solde des actions gratuites en cours d acquisition est de 1 752 070 actions Le conseil d administration dans sa séance du 5 mars 2012 a décidé de mettre en place un plan d actions de performance de 4 694 260 actions dont 3 127 160 actions soumises à une période d acquisition de quatre ans et 1 567 100 actions soumises à une période d acquisition de trois ans suivie d une période de conservation de deux ans Au 31 décembre 2013 2 500 actions ont été attribuées définitivement le solde des actions gratuites en cours d acquisition est de 4 439 730 actions Le conseil d administration dans sa séance du 5 mars 2013 a décidé de mettre en place un plan d actions de performance de 4 295 705 actions dont 2 838 795 actions soumises à une période d acquisition de quatre ans et 1 456 910 actions soumises à une période d acquisition de trois ans suivie d une période de conservation de deux ans 2 200 actions ont été attribuées définitivement le solde des actions gratuites en cours d acquisition est de 4 220 040 actions e) Augmentation de capital réservée aux salariésLe conseil d administration a décidé le 29 octobre 2013 de faire usage de l autorisation que lui avait conféré l assemblée générale mixte du 3 mai 2013 en procédant à une augmentation de capital réservée aux salariés dans la limite de 6 6 millions d actions au prix de 59 25 euros par action La période de souscription s est déroulée du 7 au 24 novembre 2013 et 1 672 198 actions nouvelles ont été émises soit une augmentation de capital de 3 millions d euros assortie d une prime d émission de 95 millions d euros 322Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013Note 10 Autres fonds propresTitres participatifs 1983Le nombre de titres participatifs émis dans le cadre de la loi du 3 janvier 1983 et restant en circulation au 31 décembre 2013 est de 82 698 titres participatifs Le montant nominal total est de 13 millions d euros assorti d une prime de 3 millions d euros L intérêt annuel est payable le 1er octobre Il est calculé selon une formule comprenant une partie fixe de 7 % et une partie variable indexée sur l activité Les taux d intérêts servis sur les coupons payés en octobre 2011 2012 et 2013 s élevaient respectivement à 15 7 % 15 4 % et 15 6 % Sanofi a procédé en 2010 au rachat de 3 080 titres participatifs qui ont été annulés en mars 2011 Sanofi a procédé en 2012 au rachat de 11 205 titres participatifs dont 1 952 titres ont été annulés en juillet 2012 et 9 253 titres ont été annulés en décembre 2012 Titres participatifs série AÉmis en 1989 les titres participatifs série A restant en circulation au 31 décembre 2013 sont au nombre de 3 271 pour un montant total de 0 2 million d euros (y compris la prime) Ils n ont pas de droit de vote ne sont pas remboursables et peuvent être librement échangés Ils donnent droit à une rémunération payable annuellement qui comprend une partie fixe (1 14 euro par TPSA) et une partie variable calculée d après une formule prenant notamment en compte le niveau de dividende d une action ordinaire décidée par l assemblée générale et la variation du chiffre d affaires consolidé et du résultat net consolidé En 2013 la rémunération s est élevée à 20 65 euros par titre soit un total de rémunération versée de 68 milliers d euros contre 65 milliers d euros en 2012 et 61 milliers d euros en 2011 Note 11 Provisions pour risques et charges(en millions d euros)Montantsau début de l exerciceDotationdel exerciceRepriseprovisionsutiliséesRepriseprovisionsnon tiliséesTransfertMontantsà la fin del exerciceProvisions pour risques et charges Provisions pour risques divers1 149245(6)(54)(5)1 329Provisions pour engagements de retraite et autres avantages42599(49) 475Provisions pour charges1328(51) (1)88Total1 706352(106)(54)(6)1 892Dotations et reprises constatées par le résultat Exploitation103(49)(2) 52 Financier126 (6)120 Exceptionnel123(57)(52) 14Total352(106)(54)(6)186Échéancier des provisions pour risques et charges (en millions d euros)Montantsà la fin de l exerciceÀ moins d un anDe 1 à 5 ansPlus de 5 ansProvisions pour risques et charges Provisions pour risques divers1 3291 077252 Provisions pour engagements de retraite et autres avantages47565134276Provisions pour charges884246 Total1 8921 184432276 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013323Sanofi Document de référence 2013Les provisions pour risques divers comprennent principalement des provisions pour pertes de change des provisions à caractère fiscal des provisions relatives à des litiges de propriété industrielle et des garanties de passif La provision pour pertes de change s élève au 31 décembre 2013 à 904 millions d euros (dont 808 millions d euros de pertes latentes sur la position globale en US dollars) Au 31 décembre 2013 une provision pour perte de taux a été dotée à hauteur de 132 millions d euros cette provision concerne la perte latente résultant de la valorisation à la juste valeur de swaps de devises accordés à des sociétés du Groupe et non qualifiés de couverture Les provisions à caractère fiscal correspondent à des risques probables résultant de positions prises par la Société dont l estimation a été réalisée à la date d arrêté des comptes L augmentation nette des provisions pour risques fiscaux au cours de l exercice s élève à 52 millions d euros (voir note 19) Les provisions pour charges comprennent principalement une provision correspondant aux engagements réciproques pris avec Covance en 2010 lors de la cession des ensembles immobiliers de Porcheville et d Alnwick Il s agit d engagements notamment en matière de maintien de l emploi sur les sites cédés L engagement portant sur une période de 5 ans est mis à jour annuellement Le tableau suivant rapproche l engagement net concernant les plans de retraite et autres avantages avec les montants reconnus au bilan de Sanofi du 31 décembre 2013 (en millions d euros)Retraite et autresavantages au31 décembre 2013Évaluation des engagements À l ouverture724 Coût des services rendus7 Charge d intérêt20 Perte (gain) actuariel(62) Modification des régimes Prestations payées(43)Montant des engagements à la clôture646Valeur de marché des actifs affectés aux plans À l ouverture de l exercice111 Rendement réel des actifs des régimes10 Contributions de l employeur34 Prestations payées(28)Valeur de marché des actifs affectés aux plans à la clôture127Montant net figurant au bilan Engagement net519 Coûts des services passés non reconnus(3) Gain (perte) actuariel non reconnu(41)Provision nette figurant au bilan475Charge de retraite de la période Coût des services7 Charge d intérêt20 Rendement attendu des actifs des régimes(6) Amortissement du coût des services passés Amortissement des pertes (gains) actuariels78 Effet des réductions de régimes Charge de retraite de la période99 324Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013Note 12 Emprunts et dettes financières diversLa dette s analyse comme suit (en millions d euros)31 décembre201231 décembre2013Groupe et associés (voir note 21)26 44229 788Autres46429Sous total26 90629 817Emprunts obligataires11 51212 032Banques créditrices10205Total38 42842 054Par échéance (en millions d euros)EmpruntsobligatairesBanquesGroupeset associésAutres dettesfinancières31 décembre2013À moins d un an3 11320528 888832 214Entre un et deux ans244 5249Entre deux et trois ans2 587 62 593Entre trois et quatre ans750 70151 456Entre quatre et cinq ansÀ plus de cinq ans1 0884 250 1995 1 0934 449Total12 03220529 7882942 054Par devise de remboursement (en millions d euros) (1)TiersGroupeet associés31 décembre2013Euro (1)6 60830 53837 146Dollar US (1)Livre anglaiseFranc suisse5 636 (1 933)6053753 703605375Autres devises22203225Total12 26629 78842 054(1)Les swaps de devises sont présentés non compensés dans leur devise de prêt (USD et JPY) ou d emprunt (EUR) au bilan les branches prêteuses et emprunteuses sont présentées pour leur montant net dans le même poste (voir note 2j) a) Principales opérations de financement de l exerciceSanofi a réalisé trois émissions obligataires en 2013 obligations émises en avril 2013 pour un montant total de 1 5 milliard de dollars US à échéance 2018 portant intérêt au taux annuel de 1 25 % Cette émission obligataire a été effectuée dans le cadre d un programme d émission obligataire publique (shelf registration statement) enregistré auprès de la Securities and Exchange Commission des Etats Unis (SEC) obligations émises en septembre 2013 pour un montant total de 1 milliard d euros à échéance 2020 portant intérêt au taux annuel de 1 875 % Cette émission obligataire a été effectuée dans le cadre d un programme d émission obligataire publique (Euro Medium Term Note) obligations émises en novembre 2013 pour un montant total de 1 milliard d euros à échéance 2023 portant intérêt au taux annuel de 2 50 % Cette émission obligataire a été effectuée dans le cadre d un programme d émission obligataire publique (Euro Medium Term Note) Six emprunts ont été remboursés à leur échéance un emprunt obligataire émis en mars 2011 d un montant de 1 milliard de dollars US échu le 28 mars 2013 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013325Sanofi Document de référence 2013 un emprunt obligataire émis en mai 2009 d un montant de 1 5 milliard d euros échu le 17 mai 2013 un emprunt obligataire émis en juin 2008 d un montant de 15 milliards de yen échu le 5 juin 2013 un emprunt bancaire avec la Banque Européenne d Investissement d un montant de 150 millions d euros échu le 13 février 2013 deux emprunts « Schuldschein » de 108 millions d euros à taux fixe et de 162 millions d euros à taux variable échus le 13 mai 2013 Par ailleurs Sanofi a modifié et étendu ses facilités de crédit comme suit signature le 22 juillet 2013 de la deuxième extension d un an de la maturité de sa facilité de 3 milliards d euros La maturité de cette facilité est désormais le 24 décembre 2014 signature le 20 décembre 2013 d un amendement et d une extension de sa facilité de 7 milliards d euros portant sa maturité au 20 décembre 2018 avec deux options d extension d une année chacune b) Emprunts obligatairesLes emprunts obligataires émis par Sanofi sous programme EMTN (Euro Medium Term Note) se répartissent en obligations émises en mai 2009 [ISIN XS0428037740] d un montant de 1 5 milliard d euros à échéance mai 2016 portant intérêt annuel à 4 5 % obligations émises en octobre 2009 [ISIN XS0456451938] et abondées en avril 2010 d un montant de 1 2 milliard d euros à échéance octobre 2014 portant intérêt annuel à 3 125 % obligations émises en octobre 2009 [ISIN XS0456451771] d un montant de 800 millions d euros à échéance octobre 2019 portant intérêt annuel à 4 125 % obligations émises en novembre 2012 [ISIN FR0011355791] d un montant de 750 millions d euros à échéance novembre 2017 portant intérêt annuel à 1 % obligations émises en septembre 2013 [ISIN FR0011560333] d un montant de 1 milliard d euros à échéance septembre 2020 portant intérêt annuel à 1 875 % obligations émises en novembre 2013 [ISIN FR0011625433] d un montant de 1 milliard d euros à échéance novembre 2023 portant intérêt annuel à 2 5 % Les emprunts obligataires émis par Sanofi dans le cadre du programme d émission obligataire publique (shelf registration statement) enregistré auprès de la Securities and Exchange Commission des Etats Unis (SEC) se répartissent en obligations émises en mars 2011 [ISIN US80105NAC92] d un montant de 750 millions de dollars US à échéance mars 2014 portant intérêt au taux USD Libor 3 mois +0 31 % obligations émises en mars 2011 [ISIN US80105NAB10] d un montant de 750 millions de dollars US à échéance mars 2014 portant intérêt annuel à 1 625 % obligations émises en mars 2011 [ISIN US80105NAD75] d un montant de 1 5 milliard de dollars US à échéance mars 2016 portant intérêt annuel à 2 625 % obligations émises en mars 2011 [ISIN US80105NAG07] d un montant de 2 milliards de dollars US à échéance mars 2021 portant intérêt annuel à 4 % obligations émises en septembre 2011 [ISIN US801060AA22] d un montant de 1 milliard de dollars US à échéance septembre 2014 portant intérêt annuel à 1 2 % obligations émises en avril 2013 [ISIN US801060AB05] d un montant de 1 5 milliard de dollars US à échéance avril 2018 portant intérêt annuel à 1 25 % Les émissions réalisées en dollars US ont été conservées dans cette devise et n ont pas été « swappées » en euros Les emprunts obligataires émis par Sanofi hors programme EMTN (Euro Medium Term Note) et hors programme US (shelf registration statement) comprennent des obligations émises en décembre 2007 et février 2008 [ISIN CH0035703070] d un montant de 400 millions de francs suisses (soit 326 millions d euros) à échéance décembre 2015 portant coupon annuel à 3 375 % « swappées » en euros au taux fixe de 4 867 % c) Lignes de crédit et refinancementAfin d assurer la liquidité de ses opérations courantes Sanofi dispose d une ligne de crédit syndiquée de 3 milliards d euros mobilisable en euros dont la maturité a été étendue au 24 décembre 2014 suite à l exercice d une deuxième et dernière option d extension le 22 juillet 2013 d une ligne de crédit syndiquée de 7 milliards d euros mobilisable en euros et en dollars US de maturité 20 décembre 2018 Cette ligne de crédit comporte deux options d extension d une année chacune Au 31 décembre 2013 aucune contrepartie ne représentait plus de 7 % des programmes de lignes de crédit confirmées non utilisées 326Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013d) Billets de trésorerieSanofi dispose également d un programme de 6 milliards d euros de « Billets de Trésorerie » en France et d un programme de 10 milliards de dollars US de « Commercial Paper » aux États Unis En 2013 seul le programme américain a été utilisé pour 2 2 milliards d euros en moyenne (3 1 milliards d euros au maximum) Au 31 décembre 2013 aucun de ces programmes n était mobilisé Les financements en place au 31 décembre 2013 au niveau de Sanofi qui centralise l essentiel des opérations de financement du Groupe ne sont pas subordonnés au respect de ratios financiers et ne comportent ni clause d indexation des marges ni commissions en fonction du rating Note 13 État des créances et des dettes(en millions d euros)BrutDépréciationNetUn anau plusPlusd un anCRÉANCESActif immobilisé Autres titres immobilisésPrêts232(7) 162 162Actif circulant Avances et acomptes versés sur commandes8 88 Clients et comptes rattachés802 802802 Autres actifs circulants (1)12 345 12 34512 345 TotalDETTES13 180(7)13 17313 15518Emprunts obligataires (voir note 12)12 032 12 0323 1138 919Emprunts et dettes financières divers (voir note 12)29 817 29 81728 896921Banques créditrices205 205205 Fournisseurs et comptes rattachés441 441441 Autres passifs circulants Dettes fiscales et sociales33 3333 Dettes sur immobilisations et comptes rattachésAutres dettes21 026 21 0262308 718Total43 556 43 55632 99810 558(1) Dont 12 036 millions d euros d avances accordées à des sociétés du Groupe Sanofi voir note 21Note 14 Produits à recevoir et charges à payer(en millions d euros)Produitsà recevoirChargesà payerCréances clients666 Autres créances EmpruntsDettes fournisseurs 273107Dettes sur immobilisations 2Dettes fiscales et sociales 28Autres dettes 58 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013327Sanofi Document de référence 2013Note 15 Produits d exploitationChiffre d affaires netCe poste intègre principalement (en millions d euros)201320122011Ventes de principes actifs chimiques 69Prestations de recherche et de développement189171140Facturation de loyers474948Commissions de change293024Refacturation de frais de personnel211917Autres122026Total298289324Autres produitsIls représentent essentiellement les redevances que Sanofi perçoit de ses filiales pharmaceutiques françaises et étrangères auxquelles elle a concédé la licence de brevets de savoir faire de fabrication et de marques qu elle possède et de sociétés tierces auxquelles elle a concédé la licence de plusieurs spécialités pharmaceutiques La diminution des autres produits de 55 % en 2013 par rapport à 2012 est imputable à la baisse du chiffre d affaires sur des produits tels que Avalid® Plavix® et Eloxatine® suite à la perte de l exclusivité réglementaire de ces produits aux Etats Unis respectivement le 30 mars 2012 le 17 mai 2012 et le 9 août 2012 Note 16 Charges d exploitationAchats de marchandisesCe poste comprenait des travaux de fabrication de principes actifs que Sanofi confiait à une filiale Cette activité a été licenciée en 2012 à une société du Groupe (voir note 15) Sanofi ne réalise plus de vente de principes actifs Irbesartan Autres achats et charges externesSanofi assume la responsabilité de la recherche et du développement du Groupe elle en définit les grands axes initie et coordonne les travaux effectue les choix en matière d investissements prend à son nom et à ses frais la protection de la propriété intellectuelle sur les produits de la recherche Sanofi supporte à ce titre l essentiel des frais de recherche amont et les frais de développement sur les molécules dont elle est propriétaire Pour remplir ces fonctions Sanofi confie les travaux de recherche et de développement à ses filiales disposant des moyens nécessaires et accessoirement à des tiers Les frais de recherche se sont élevés à 1 493 millions d euros en 2013 contre 1 609 millions d euros en 2012 et 1 855 millions d euros en 2011 Salaires et charges socialesAnnée201320122011Effectif à la clôture202020La rémunération brute versée aux mandataires sociaux de Sanofi en 2013 s est élevée à 6 2 millions d euros dont 1 9 million d euros au titre des jetons de présence (payés au titre de l exercice 2012 et partiellement au titre de 2013) La rémunération versée en 2013 comprend la partie variable due au titre de l exercice 2012 de Christopher Viehbacher La partie variable au titre de l exercice 2013 de Christopher Viehbacher sera versée en 2014 Au cours de l exercice 2013 deux administrateurs ont perçu des compléments de retraite s élevant à 4 millions d euros au titre de services passés (4 millions d euros en 2012 et 3 9 millions d euros en 2011) Le cumul des engagements de retraite supplémentaire dus à certains mandataires sociaux s élève à 90 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 94 millions d euros au 31 décembre 2012 et 74 millions d euros au 31 décembre 2011 (l augmentation de l engagement en 2012 est principalement liée à la baisse du taux d actualisation) 328Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013Note 17 Gestion des risques de marchéLa société Sanofi assure en permanence au travers d un système de gestion centralisé du risque de change la gestion des risques dans ce domaine pour son compte et celui de ses principales filiales Afin de réduire l exposition de ses transactions aux variations des cours de change et en particulier du dollar Sanofi met en place des couvertures en devises étrangères en utilisant des instruments dérivés liquides principalement des contrats de vente ou d achat à terme de devises ainsi que des swaps de change Suite au financement de l acquisition de Genzyme Sanofi gère sa dette nette en deux devises l euro d une part et le dollar US d autre part La part variable de cette dette expose Sanofi à la hausse des taux d intérêts principalement sur les références Eonia et Euribor d une part et US Libor et Federal Fund Effective d autre part Dans ce contexte afin d optimiser le coût de son endettement à court et à moyen terme ou d en réduire la volatilité Sanofi utilise des swaps de taux d intérêts des swaps de taux d intérêts multidevises et le cas échéant des options de taux d intérêts qui modifient la répartition taux fixe taux variable de sa dette Les instruments dérivés sont libellés pour l essentiel en euro et en doll ar US Note 18 Résultat financier(en millions d euros)201320122011Produits (Charges) financiers3 8943 3551 785 dividendes4 0223 5742 082 produits nets sur cession de valeurs mobilières de placement142148 autres intérêts et produits assimilés (1)(142)(240)(345) autres Reprises (Dotations) de provisions et dépréciations (hors change)39(307)8 titres de participation (2)95(266)0 actions propres 6326 lignes de crédit(7)(7)(10) risque de taux(41)(91) autres(8)(6)(8)Profit (Perte) net de change (y compris variation de provision)(86)271(363)Total3 8473 3191 430(1)Ce poste comprend principalement les intérêts sur les emprunts auprès de banques sur comptes courants et prêts en application des conventions de trésorerie signées entre Sanofi et ses filiales ainsi que les commissions d utilisation et de non utilisation de lignes de crédit et les produits et charges sur instruments financiers (2) Voir note 6 b Au 31 décembre 2013 la perte nette de change de (86) millions d euros se décompose en une variation de la provision pour perte de change de (81) millions d euros et une perte de change réalisée de (5) millions d euros Note 19 Charges et produits exceptionnelsLes charges et produits exceptionnels se sont élevés respectivement à (199) et 1 133 millions d euros Le solde est constitué (en millions d euros)201320122011 de la reprise nette des dotations aux provisions pour risques et charges (1)(32)(6)207 de plus et moins values nettes dégagées sur cessions d immobilisations95(173)97 du gain net de l intégration fiscale927773836 autres(56)(92)41Total9345021 181(1) Dont en 2013 (52) millions d euros au titre de risques fiscaux (voir note 11) Le 28 mars 2013 Sanofi a cédé un ensemble immobilier à usage de bureaux situé à Gentilly réalisant une plus value de 38 millions d euros Le 25 juin 2013 Sanofi a cédé les droits incorporels sur le territoire US du produit Uroxatral® réalisant une plus value de 48 millions d euros 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013329Sanofi Document de référence 2013Note 20 Impôts sur les bénéficesLa charge d impôt de l exercice correspond à l impôt sur les sociétés propre à Sanofi et s analyse ainsi (en millions d euros)201320122011Impôt sur le résultat courant(101)(267)(595)Contribution sur les revenus distribués (3 %)(109) Total(210)(267)(595)En 2011 l impôt sur le résultat courant inclut une charge d impôt à payer de 157 millions d euros au titre des exercices 2006 à 2010 suite à la conclusion d un accord préalable de prix (Advanced Pricing Agreement) entre les autorités fiscales française et américaine L impôt sur le résultat courant 2013 est en diminution par rapport à celui de 2012 compte tenu de la baisse des redevances enregistrées par la Société (cf note 15) Les produits de redevances bénéficient de l imposition au taux réduit conformément à l article 39 terdecies du Code Général des Impôts (15 % augmenté des contributions additionnelles en vigueur en 2013 qui portent le taux à 17 1 %) En 2013 des crédits d impôts pour 16 millions d euros ont été imputés Les charges considérées en 2013 comme somptuaires (article 39 4 du Code Général des Impôts) et non déductibles pour l assiette de l impôt sur les sociétés sont de 0 1 million d euros Accroissements et allégements de la dette future d impôtLe montant de l impôt différé actif et passif non constaté dans les comptes sociaux et relatif aux provisions temporairement non déductibles s analyse comme suit (en millions d euros)2013Impôts différés actifs (allègement de la charge future d impôt) 180 provisions pour risques et charges179 dépréciation des immobilisations incorporelles1Impôts différés passifs (accroissement de la charge future d impôt) Total180Déficits fiscaux reportablesLe total des pertes fiscales reportables du groupe fiscal dont Sanofi est mère intégrante (voir note 3) est présenté ci dessous (en millions d euros)Déficitsreportables au 31 décembre 2013Déficitsreportables au31 décembre 2012Déficitsreportables au31 décembre 2011Total1 3311 4401 476Dans le cadre de l intégration fiscale en cours les déficits fiscaux peuvent être imputés à hauteur de la moitié des bénéfices fiscaux générés par les sociétés du même groupe fiscal La société Sanofi a enregistré en 2013 une diminution de 109 millions d euros de l encours de ses pertes fiscales reportables variation qui s explique pour l essentiel de la façon suivante l imputation sur le bénéfice 2013 à hauteur de 129 millions d euros l ajustement du résultat fiscal 2012 aboutissant à une augmentation du déficit fiscal de 20 millions d euros Les économies d impôt que Sanofi pourrait restituer aux filiales comprises dans le périmètre d intégration fiscale sont comptabilisées en « autres passifs circulants » pour un montant au 31 décembre 2013 de 495 millions d euros (voir note 3) 330Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013Note 21 Tableau concernant les entreprises liéesPour le tableau ci dessous une société est considérée comme liée lorsqu elle est incluse dans le champ de la consolidation du Groupe par intégration globale (en millions d euros)2013201255 117201160 664Immobilisations financières (brutes) 55 516 ParticipationsCréances (brutes) Créances clients et comptes rattachés7586321 107 Autres créances (1)12 07111 4965 250 Charges constatées d avance111Dettes Emprunts et dettes financières divers29 78826 44222 622 Fournisseurs et comptes rattachés348581529 Autres dettes514113Chiffre d affaires netAutres produits d exploitationCharges d exploitation Achats de marchandises (69) Autres achats et charges externes(1 656)(1 837)(2 069) Autres charges(13)(17)(20)Produits financiers Dividendes4 0223 5742 079 Autres produits633126189Charges financières Intérêts et charges assimilées(543)(67)(222)2919442821 5583241 992Résultat exceptionnel (325)101(1) Dont 12 036 millions d euros d avances accordées à des sociétés du Groupe SanofiLes crédits d impôt non imputés et remboursables aux filiales comprises dans le périmètre d intégration fiscale sont comptabilisé s en « autres dettes » pour un montant au 31 décembre 2013 de 297 millions d euros (voir note 3) Sanofi n a pas identifié de transactions avec des parties liées non conclues à des conditions normales de marché ou ayant un impact matériel dans les comptes 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013331Sanofi Document de référence 2013Note 22 Engagements hors bilana) Engagements donnés(en millions d euros)< 1 an1 à 5 ans> 5 ansTotalCautions données au profit de l administration fiscale en contrepartie d impositions contestées concernant Sanofi ou ses filiales57 12Avals cautions et garanties au profit des filiales du Groupe1 7 451 3623723 47 9Cautions données en matière de loyers10223322447Accords de licences de recherche et développement Engagements sur prestations futures3328 Paiements d étapes potentiels (1)2694756876Compléments de prix à verser aux anciens actionnaires 3461 8882 234Autres engagements43135132310Total1 9 241 9703 4727 36 6(1)Cette ligne n inclut que les paiements d étapes potentiels des projets considérés raisonnablement possibles c est à dire les projets en phase de développement Les paiements conditionnels liés à l atteinte de niveaux de vente une fois le produit commercialisé sont exclus Accords de licences de recherche et développementDans le cadre de sa stratégie le Groupe peut procéder à des acquisitions de technologie ou de droits relatifs à des produits De telles acquisitions peuvent impliquer plusieurs types d accords acquisition de titres prêts accords de licence développement conjoint et comarketing Ces accords prévoient en général des paiements à effectuer à la signature de l accord et à différentes étapes de développement ainsi que des r edevances Certains de ces accords complexes incluent des engagements de financement de travaux de recherche au cours des prochaines années et des paiements conditionnels qui sont liés à la réalisation de certaines étapes de développement à l obtention d agréments ou à l atteinte de certains niveaux de vente une fois que le produit est commercialisé La rubrique « Accords de licences de recherche et développement » comprend les engagements sur prestations futures de financement de recherche et développement ou de technologie les paiements d étapes potentiels considérés raisonnablement possibles c est à dire l ensemble des paiements d étapes potentiels des projets en phase de développement dont les incidences financières futures sont connues ou probables et dont l évaluation est déterminée de façon suffisamment fiable et les compléments de prix à verser aux anciens actionnaires Cette rubrique exclut les engagements des projets en phase de recherche (2 1 milliards d euros en 2013) et les paiements conditionnels liés à l atteinte de certains niveaux de vente une fois que le produit est commercialisé (1 8 milliards d euros en 2013) Les principaux accords de collaboration des projets en développement pour l activité pharmaceutique sont décrits ci dessous Concernant ces accords de collaboration le montant des paiements d étapes potentiels liés aux projets en développement s élève à 662 millions d euros en 2013 Le 11 décembre 2013 Sanofi a conclu un accord de licence et de commercialisation avec Vivus Inc pour développer fabriquer et commercialiser l avanafil dans un certain nombre de pays (Afrique Moyen Orient et Eurasie) Vivus Inc a obtenu les autorisations de mises sur le marché de ce produit aux Etats Unis (marque StendraTM) et en Europe (marque SpedraTM) (cf note 4 « immobilisations incorporelles ») Le 13 mai 2011 Sanofi a conclu un accord de licence avec Glenmark Pharmaceuticals S A filiale de Glenmark Pharmaceuticals Limited India (GPL) pour le développement et la commercialisation du GBR500 un nouvel anticorps monoclonal pour le traitement de la maladie de Crohn et d autres maladies auto immunes chroniques En juin 2010 Sanofi et Ascenta Therapeutics une société biopharmaceutique américaine ont signé un accord mondial exclusif de collaboration et de licence portant sur un certain nombre de molécules capables de restaurer l apoptose (ou mort cellulaire) des cellules tumorales En décembre 2009 Sanofi et la société américaine de biotechnologie Alopexx Pharmaceuticals (LLC) ont signé un accord de collaboration Par ailleurs un contrat d option de licence portant sur un anticorps utilisé dans la prévention et le traitement des infections causées par la bactérie à l origine de la peste et d autres infections graves a été signé simultanément à cet accord de collaboration 332Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013 En mai 2009 Sanofi et Kyowa Hakko Kirin Co Ltd ont signé un accord de collaboration et de licence en vertu duquel Sanofi acquiert les droits mondiaux sur l anticorps monoclonal humain anti LIGHT Cet anticorps anti LIGHT devrait être le premier de sa catégorie pour le traitement de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn En mai 2009 Sanofi et Exelixis Inc ont signé un accord de licence mondiale pour XL1 47 et XL765 Par ailleurs un contrat de collaboration exclusive de recherche pour la découverte d inhibiteurs de la Phosphoinositide 3 Kinase (PI3K) dans le traitement des tumeurs malignes a été signé simultanément au contrat de licence Le 22 décembre 2011 Sanofi et Exelixis Inc ont décidé de mettre un terme à leur collaboration portant sur la découverte d inhibiteurs de la Phosphoinositide 3 Kinase (PI3K) dans le traitement des tumeurs malignes Le 8 janvier 2013 Sanofi a annoncé l arrêt de la phase II dans le cancer de l endométre (XL147) pour cause de bénéfice clinique insuffisant Ce programme est évalué actuellement dans le cancer du sein en combinaison avec d autres molécules Par ailleurs les accords majeurs suivants ont été signés Le 27 novembre 2012 Sanofi et la société de biotechnologie américaine Selecta Biosciences ont signé un accord de collaboration pour identifier et développer des traitements contre les allergies alimentaires en utilisant une technologie fondée sur les nanoparticules Selon les termes de l accord Sanofi détient les droits de commercialisation mondiaux des produits qui seront issus de cette collaboration et s est engagé à verser à Selecta des paiements d étape ainsi que des redevances en fonction des ventes futures En décembre 2010 Sanofi et AvilaTherapeutics (devenu Celgene) ont signé un accord de collaboration pour la recherche de médicaments anticancéreux covalents ciblés dirigés contre six protéines de signalisation jouant un rôle essentiel dans les cellules cancéreuses Selon les termes de cet accord Sanofi aura accès à la plateforme exclusive Avilomics® d Avila qui offre une technique rendant « muette » l activité des protéines pathogènes En juin 2010 Sanofi et Regulus Therapeutics Inc ont signé un accord de collaboration pour l identification le développement et la commercialisation de nouvelles molécules à partir de micro RNA dans le domaine de la fibrose Sanofi a signé fin avril 2010 un accord de licence avec Glenmark Pharmaceuticals S A pour le développement et la commercialisation de nouvelles molécules dans le traitement des douleurs chroniques Ces molécules sont des antagonistes du récepteur vanilloïde (TRPV3) dont un composé le premier de sa catégorie est le GRC 15300 Fin septembre 2009 Sanofi et Merrimack Pharmaceuticals Inc ont signé un accord mondial exclusif de licence et de collaboration portant sur MM 121 pour la prise en charge des tumeurs solides Le MM 121 est le premier anticorps monoclonal totalement humain qui cible les cellules cancéreuses qui surexpriment ou amplifient le récepteur ErbB3 (ou HER3) En juillet 2013 Sanofi a décidé d arrêter le projet portant sur de nouvelles classes d antibiotiques issues de programme RX 04 et Rib X et de mettre un terme à son accord de recherche avec Rib X Pharmaceuticals lnc En septembre 2013 Sanofi a décidé d arrêter le projet portant sur l identification de cibles innovantes en oncologie pour le développement de nouveaux agents thérapeutiques dirigés vers ces cibles et leurs biomarqueurs associés et de mettre un terme à sa collaboration avec Belfer lnstitute of Applied Cancer Science du Dana Farber Cancer lnstitute (DFCI) En novembre 2013 Sanofi a décidé d arrêter le projet portant sur une option de licence exclusive mondiale portant sur trois anticorps existants et un accord de recherche et de collaboration pour identifier et valider de nouvelles cibles dans le domaine de l oncologie avec Oxford BioTherapeutics Compléments de prix à verser aux anciens actionnairesSuite à l analyse des résultats de l étude de phase IIb portant sur FOV 1101 qui a conduit à une réévaluation des perspectives commerciales Sanofi a décidé de poursuivre son développement dans le cadre d un accord de sous licence avec un tiers qui reste à identifier En conséquence la probabilité affectant la provision relative au complément de prix d acquisition de Fovea a été réestimée Le passif a été annulé en 2012 en contrepartie d une réduction de la valeur des titres de la société Sanofi a émis au bénéfice des anciens actionnaires de Genzyme pour chaque action détenue un certificat de valeur conditionnelle (contingent value right CVR) Le CVR donne à son détenteur le droit de recevoir des paiements en numéraire complémentaires si certains événements concernant le Lemtrada (nom de marque soumis aux autorités de santé pour alemtuzumab) se réalisent sur une période déterminée Selon les termes du contrat de CVR ces certificats expirent le 31 décembre 2020 ou plus tôt si le quatrième événement lié aux ventes de LemtradaTM est atteint Le 30 décembre 2013 Sanofi a reçu une lettre de réponse de la Food and Drug Administration à propos de la demande d autorisation de mise sur le marché présentée pour LemtradaTM indiquant que le dossier ne pouvait pas être 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013333Sanofi Document de référence 2013approuvé en l état Sanofi ne prévoit pas que l objectif relatif aux CVR concernant l approbation de Lemtrada aux Etats Unis soit atteint d ici au 31 mars 2014 Les événements et paiements ne peuvent intervenir qu une fois et peuvent être résumés par CVR comme suit 1 dollar US lors de l autorisation finale du Lemtrada pour le traitement de la sclérose en plaques par la Foodand Drug Administration américaine le 31 mars 2014 au plus tard 2 dollars US si le niveau de ventes nettes du Lemtrada suivant le lancement dépasse un total de 400 millions de dollars US sur certaines périodes et certains territoires spécifiés 3 dollars US si ces ventes nettes dans le monde sur une période de quatre trimestres calendaires sont supérieures ou égales à 1 8 milliard de dollars US 4 dollars US si ces ventes nettes dans le monde sur une période de quatre trimestres calendaires sont supérieures ou égales à 2 3 milliards de dollars US 3 dollars US si ces ventes nettes dans le monde sur une période de quatre trimestres calendaires sont supérieures ou égales à 2 8 milliards de dollars US Sanofi a émis 291 millions de CVR qui sont cotés depuis le 4 avril 2011 sur le marché NASDAQ En 2012 Sanofi a procédé à des rachats de CVR pour une valeur de rachat de 54 millions d euros pour un total de 40 025 805 CVR En 2013 Sanofi a procédé à des rachats de CVR pour une valeur de rachat de 6 4 millions d euros pour un total de 10 928 075 CVR Au 31 décembre 2013 il reste en circulation 238 millions de CVR représentant un engagement maximum de 2 9 milliards de dollars US (soit 2 074 millions d euros) La valeur cotée du CVR au 31 décembre 2013 s élève à 0 34 dollars US soit une valeur totale de 59 millions d euros Autres engagementsCette rubrique comprend 162 millions d euros au titre de cautions diverses auprès de tiers b) Engagements reçus(en millions d euros)< 1 an1 à 5 ans> 5 ansTotalProgrammes de facilités de crédit confirmées disponibles (1)3 0007 000010 000Autres engagements 3531 7732 126Total3 0007 3531 77312 126(1)Les lignes de crédit confirmées à usage général non utilisées (voir note 12) un crédit syndiqué de 3 milliards d euros à échéance 2014 un crédit syndiqué de 7 milliards d euros à échéance 2018 Autres engagementsDans le cadre de l acquisition en 2012 des titres de Genzyme Corp par Aventis Inc cette dernière s est engagée envers Sanofi à lui verser les montants équivalents aux montants payés par Sanofi au titre des 238 millions de CVR émis au bénéfice des anciens actionnaires de Genzyme (cf note 22 « compléments de prix à payer aux anciens actionnaires ») Au 31 décembre 2013 l engagement maximum était de 2 074 millions d euros soit 2 9 milliards de dollars US Sanofi pourrait recevoir des versements de la part de partenaires de rech erche et développe ment portant sur des produits appartenant à Sanofi Trois contrats relatifs à d es travaux de recherch e pourraien t donner lieu à des e ncaissements futurs à hauteur de 52 millions d euros 334Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013Engagements réciproquesLes instruments financiers de couverture de change et de taux sont déclarés à leur valeur nominale (en millions d euros)< 1 an1 à 5 ans> 5 ansTotalEngagements bancaires à terme de devises Achats à terme 2 74712 2 759dont GBP554USD514SGD496CHF375JPY190HUF154MXN86AUD67RUB64CZK59Ventes à terme 4 772 4 772dont USD2 181JPY816SGD357RUB185AUD176GBP125CNY115SAR108PLN78ZAR64RON51AED51KRW50MXN48TWD44INR31ILS30NZD28Instruments de gestion de taux (swaps) dont EURUSD1 2003631 9283638003623 9281 088Engagements vis à vis des filiales du Groupe Garanties de cours export 4 238 4 238dont USD1 920SGD678GBP292CNY135RUB109JPY101PLN97SAR97CHF93HUF75MXN67AUD63ZAR61RON58CAD57CZK50KRW41AED39Garanties de cours import 1 930 1 930dont USD777SGD331HUF187GBP119JPY105CZK89CAD73AED65MXN47 3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013335Sanofi Document de référence 2013Juste valeur des instruments de couvertureLa juste valeur des instruments de couverture évaluée sur la base des données de marché en vigueur au 31 décembre 2013 et selon les modèles de valorisation généralement admis en la matière se répartit comme suit (en millions d euros)31 décembre2013Instruments de couverture de change Achats à terme de devises(10)Ventes à terme de devises94Instruments de couverture de taux Swap de taux(739)Les opérations de crédit bail immobilier portent sur des locaux administratifs et de recherche (en millions d euros)31 décembre2013Valeur des biens au moment de la signature du contrat Ventilation par poste du bilan constructions32Montant des redevances afférentes à l exercice3 cumulées37Amortissements qui auraient été enregistrés si le bien avait été acquis par l entreprise dotations de l exercice2 cumulés24Évaluation au 31décembre 2013 des redevances restant à payer à un an au plus2 à plus d un an et cinq ans ou plus4Note 23 Tableau des filiales et participationsRenseignements globaux sur toutes les filiales et participations détenues par Sanofi(en millions d euros)FrançaisesÉtrangèresFrançaisesÉtrangèresValeur comptable brute des titres détenus47 3561 7811 0664 846Valeur comptable nette des titres détenus47 0081 7091 0584 845Montant des prêts et avances accordés (1)4 876 Montant des cautions et avals donnés85580 203Montant des dividendes comptabilisés3 94314164FilialesParticipations(1) Y compris avances de Trésorerie accordées aux Filiales 336Document de référence 2013 Sanofi3RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 3 Comptes de la Société Sanofi au 31 décembre 2013Filiales et participations dont la valeur brute comptable des titres détenus excède 1 % du capital social de la Société Sanofi (en millions d euros)CapitalCapitauxpropresautresque le capitalQuotepart ducapitaldétenue(en %)Valeur comptabledes titres détenusPrêts et avancesconsentiset nonremboursésMontantsdescautionset avalsdonnés par la SociétéChiffred affaireshorstaxes dudernierexerciceclosRésultats(bénéficeou pertedu dernierexercice)Dividendescomptabiliséspar la SociétéBruteNetteFiliales et participations détenues à plus de 10 %Filiales et participations françaisesAventis Agriculture4642 6841002 7052 705 41531Sanofi aventis Amérique du Nord8 09322 47010026 26826 268 55 Sanofi aventis Europe13 20 08110011 73711 7374 235 8 0382 220Sanofi aventis Fipart8616100100100 2Sanofi aventis Groupe76(11)9326263 841 49537 Sanofi aventis Participations510 107564 7094 709 669751Sanofi aventis Recherche & Developpement4132100283132 11 40674 Sanofi Pasteur Holding1 0484921001 0481 048639 (16)936Sécipe39195100235235 (1)3Filiales et participations étrangèresAventis (Ireland) Ltd1(1)10071 Aventis Inc (USA)51612 791104 8324 832 199 464 Carraig Insurance Ltd (Irlande)1304100200200 104 4 Sanofi (China) Investments Co Ltd135224100129129 60 Sanofi aventis Korea Co Ltd2102907979 188116Sanofi aventis Sp zoo (Pologne)362100104104 40617 SFGD (Luxembourg) 1 2091001 1751 175 462 6564Filiales et participations significatives détenues à moins de 10 %Filiales et participations françaisesAventis Pharma SA1 31131 13451 0661 066 131 455 3337Sanofi Document de référence 2013RAPPORT DE GESTION ÉTATS FINANCIERS ET INFORMATIONS FINANCIÈRES COMPLÉMENTAIRES3 4 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIÉTÉ SANOFI3 4 4 Résultats financiers de la Société Sanofi3 4 4 Résultats financiers de la Société Sanofi(en millions d euros)20132012201120102009Capital en fin d exerciceCapital social2 6492 6532 6822 6222 637Nombre d actions émises1 324 320 8811 326 342 9591 340 918 8111 310 997 7851 318 479 052Opérations et résultats de l exerciceChiffre d affaires hors taxes298289324603898Résultat avant impôts et charges calculées (amortissements et provisions)4 0 065 0833 13313 3424 097Impôts sur les bénéfices210267595340332Participation des salariés due au titre de l exercice Résultat après impôts et charges calculées (amortissements et provisions)3 6263 6662 99012 7583 936Résultat distribué3 6383 4883 2643 131Résultat par action (en euro)Résultat après impôts mais avant charges calculées (amortissements et provisions)2 873 632 349 922 88Résultat après impôts et charges calculées (amortissements et provisions)2 742 762 239 733 01Dividende attribué à chaque action (montant net)2 772 652 502 40PersonnelEffectif à la clôture des salariés employés pendant l exercice2020202028Montant de la masse salariale de l exercice3433323935Montant des avantages sociaux de l exercice (sécurité sociale uvres sociales)121116169 4339Sanofi Document de référence 2013RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES 3394 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT 3564 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 3714 4 NOTE MÉTHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNÉES 3834 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES D ÉSIGNÉS ORGANISMES TIERS IND ÉPENDANTS SUR LES INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES 386Ce chapitre fait partie intégrante du rapport de gestion conformément aux dispositions des articles L 225 102 1 et R 225 104 à R 225 105 2 du Code de Commerce relatives aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale environnementale et sociétale Ce chapitre a fait l objet d une vérification par les commissaires aux comptes dont le rapport composé d une attestation de présence et d un avis sur la sincérité des informations est présenté en section 4 5 Les informations fournies dans le présent chapitre sont structurées suivant la proposition du décret d application n° 2012 557 à l exception des informations relatives à la santé et sécurité au travail qui sont intégrées à la section « environnement » dans la mesure où notre gouvernance santé sécurité et environnement est commune La stratégie du Groupe en matière de Responsabilité Sociale de l Entreprise (RSE) s articule autour de 4 axes (« Patient Ethics People Planet ») Cette stratégie est en ligne avec la stratégie globale du Groupe (voir la section 2 2 1 de ce document de référence) et place le patient au c ur de notre démarche RSE tout en s adaptant aux opportunités et aux défis à venir Elle est pilotée en interne par la Direction RSE dirigée par le Senior Vice Président RSE rattaché directement au Directeur Général du Groupe En terme de reporting RSE Sanofi s appuie à la fois sur la loi française dite « Grenelle II » et sur le référentiel de la GRI (Global Reporting Initiative) pour lequel le Groupe a reçu un certificat de niveau d application B + pour le reporting 2012 Le Groupe est également signataire du Pacte Mondial des Nations Unies et à ce titre le Directeur Général de Sanofi communique annuellement les progrès réalisés par le groupe pour répondre aux 10 principes énoncés dans ce pacte Outre les informations disponibles dans cette section 4 « Responsabilité Sociale Environnementale et Sociétale » les engagements priorités objectifs et actions menées par Sanofi en termes de RSE sont décrits dans le Rapport Annuel RSE et supports associés (centres de ressources brochures vidéos etc ) disponibles sur le site internet www sanofi com rse rse aspx 4 1 INFORMATIONS SOCIALESLa politique de Ressources Humaines du Groupe s articule autour de cinq piliers stratégiques bâtir la prochaine génération de leaders de Sanofi leader mondial de la santé développer les compétences clés des collaborateurs améliorer l efficacité de notre organisation dans un envi ronnement en évolution et de plus en plus concurrentiel placer la performance individuelle et collective au centre de nos préoccupations et mettre en cohérence les objectifs les résultats et les rémunérations favoriser le partage d une culture commune au sein du groupe pour permettre que nos valeurs nos attitudes et nos principes d action soient effectivement mis en uvre tout en respectant la diversité et les héritages de nos diverses activités Les informations sociales présentées ci dessous sont issues de la consolidation à l échelle mondiale des données des filiales intégrées globalement dans le périmètre du Groupe (voir section « 4 4 Note méthodologique sur le reporting des données ») Certains indicateurs sont communiqués pour un échantillon représentatif de cinq pays Allemagne Brésil Chine États Unis et France qui représentent près de 59 % des collaborateurs du Groupe 4 1 1 Emploi1 A Effectif totalLes effectifs totaux contribuant à l activité du Groupe comprennent les effectifs inscrits (ensemble des collaborateurs bénéficiant d un contrat avec Sanofi y compris les stagiaires et les apprentis sous contrat) ainsi que les intérimaires et les forces de vente externes tierces Au 31 décembre 2013 ils atteignaient 119 472 personnes contre 119 131 au 31 décembre 2012 340Document de référence 2013 Sanofi4RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 1 EmploiRépartition des effectifs inscrits par activité et par zone géographiqueEffectifs inscritsau 31 décembre2013201220132012201320122013201220132012Effectifs inscrits (2)112 128111 97453 88056 26527 53728 11118 79518 99439 45336 715%100 0 %100 0 %48 1 %50 2 %24 6 %25 1 %16 8 %17 0 %35 2 %32 8 %Répartition par activitéActivité Pharmacie82 8 %83 1 %83 8 %84 5 %71 0 %71 2 %71 6 %69 6 %86 9 %87 8 %Activité Vaccins11 6 %11 5 %11 1 %10 9 %21 5 %21 6 %19 9 %19 9 %8 3 %8 2 %Activité Santé Animale5 6 %5 4 %5 1 %4 6 %7 5 %7 1 %8 5 %10 5 %4 8 %4 0 %MondeEuropedont France Amérique du Nord Autres pays (1)(1) Asie Pacifique Amérique latine Afrique Moyen Orient Japon (2)Les effectifs inscrits comprennent tous les collaborateurs bénéficiant d un contrat avec Sanofi y compris les stagiaires et apprentis sous contrat Ils ne comprennent pas les intérimaires et les forces de ventes externes tierces Au 31 décembre 2013 les « effectifs inscrits » s élevaient à 112 128 collaborateurs (ils restent stables par rapport à 2012) parmi lesquels 606 collaborateurs des sociétés intégrées ou acquises au cours de l exercice Par type d activité les effectifs des secteurs Pharmacie Vaccins et Santé Animale représentaient respectivement 82 8 % 11 6 % et 5 6 % des effectifs totaux Géographiquement les trois premiers pays employeurs du Groupe sont la France avec 27 537 salariés (24 6 % du total des effectits inscrits) les États Unis avec 17 084 salariés (15 2 %) et l Allemagne avec 8 284 salariés (7 4 %) Sanofi continue de développer sa présence dans le reste du monde et plus particulièrement dans les pays émergents Chine Brésil et Inde totalisent plus de 17 900 salariés soit 16 % de l effectif total Répartition des effectifs inscrits par fonction et par zone géographiqueMondeEuropedont France Amérique du Nord Autres pays (1)Répartition par fonction2013201220132012201320122013201220132012Forces de vente29 9 %28 8 %15 4 %15 7 %6 3 %6 6 %26 9 %26 0 %51 1 %50 5 %Rechercheet Développement14 9 %15 2 %19 5 %19 1 %26 4 %25 8 %21 0 %21 6 %5 7 %6 0 %Production39 3 %40 2 %50 4 %51 0 %52 8 %53 6 %34 8 %34 1 %26 2 %26 8 %Marketing et fonctionssupport16 0 %15 7 %14 7 %14 1 %14 5 %14 0 %17 3 %18 4 %17 0 %16 7 %Total des effectifs inscrits au 31 décembre112 128111 97453 88056 26527 53728 11118 795 18 99439 45336 715(1) Asie Pacifique Amérique latine Afrique Moyen Orient Japon Au 31 décembre 2013 les forces de ventes représentaient 29 9 % des collaborateurs dans le monde en augmentation de 3 8 % par rapport à 2012 et notamment de près de 9 % pour la zone Reste du Monde et de 2 7 % en Amérique du Nord En Europe les forces de vente ont diminué de 6 1 % Cette baisse résulte essentiellement de la réduction des effectifs imposée par les contraintes réglementaires et par la perte de brevets sur certains médicaments majeurs Les forces de vente augmentent dans les pays émergents où se trouvent les principales plateformes de croissance du Groupe Les effectifs de R&D étaient en baisse de 2 2 % par rapport à 2012 Cette baisse résulte principalement du projet de transformation initié en 2009 pour adapter les structures du Groupe aux défis à venir Les effectifs de production affichent également une diminution de 2 2 % dans le monde et notamment de 5 4 % en Europe liés principalement à la fermeture de deux sites industriels Dagenham au Royaume Uni et Hlohovec en Slovaquie avec pérennisation de l activité sur ce site L augmentation de 5 % des effectifs de production dans le reste du monde (hors Europe et Amérique du Nord) est due à l acquisition d un site industriel en Colombie et au renforcement des effectifs sur le site de production de vaccins en Inde en vue du lancement du vaccin pentavalent dans les pays émergents L évolution des effectifs marketing fonctions support est tirée par la croissance en Amérique Latine et en Asie 4341Sanofi Document de référence 2013RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 1 EmploiRépartition des effectifs inscrits par sexeMondeEuropedont France Amérique du Nord Autres pays (1)Répartition par sexe2013201220132012201320122013201220132012Femmes45 1 %45 4 %48 6 %48 8 %49 4 %49 4 %49 2 %49 1 %38 3 %38 2 %Hommes54 9 %54 6 %51 4 %51 2 %50 6 %50 6 %50 8 %50 9 %61 7 %61 8 %(1) Asie Pacifique Amérique latine Afrique Moyen Orient Japon Répartition des effectifs inscrits par tranche d âgeRépartition par tranche d âge(effectifs inscrits)Monde20132012Inférieur à 21 ans0 3 %0 3 %21 à 30 ans18 1 %18 0 %31 à 40 ans33 1 %33 6 %41 à 50 ans30 1 %30 1 %51 à 60 ans16 8 %16 3 %Supérieur à 60 ans1 7 %1 6 %Le taux de féminisation des effectifs du Groupe reste globalement stable à 45 1 % par rapport à 2012 Le taux de féminisation chez les managers (dont le rôle consiste à diriger des subordonnés directs) est de 39 3 % en 2013 contre 38 7 % en 2012 (voir la section « 4 1 5 Egalité de traitement ») L âge moyen des salariés (41 ans et 1 mois) a augmenté de 4 mois par rapport à 2012 (40 ans et 9 mois) 75 9 % des collaborateurs ont un âge compris entre 26 et 50 ans en diminution par rapport à 2012 (76 7 %) 51 3 % des salariés ont 40 ans et moins en légère baisse par rapport à 2012 (52 %) 18 5 % ont plus de 50 ans contre 17 9 % en 2012 Répartition des effectifs inscrits dans le monde en fonction de leur anciennetéNombre d années d ancienneté(effectifs inscrits)20132012> 351 5 %1 6 %31 à 353 0 %2 8 %26 à 304 4 %4 7 %21 à 257 9 %7 5 %16 à 208 6 %8 7 %11 à 1515 1 %14 5 %6 à 1021 6 %21 5 %1 à 527 9 %28 5 %< 110 1 %10 3 %L ancienneté moyenne de 10 ans et 8 mois a augmenté de 2 mois par rapport à 2012 (10 ans et 6 mois) L ancienneté moyenne en Europe (13 ans et 11 mois) reste supérieure à l ancienneté moyenne en Amérique du Nord (9 ans) et dans le reste du monde (6 ans et 11 mois) L ancienneté moyenne des femmes (10 ans et 3 mois) est inférieure de 8 mois à l ancienneté moyenne des hommes (10 ans et 11 mois) 59 6 % des salariés ont 10 ans d ancienneté et moins contre 60 % en 2012 342Document de référence 2013 Sanofi41 B Embauches et départsNombre d embauches et de départs par zoneMondeEuropedont France Amérique du Nord Autres pays (1)2013201220132012201320122013201220132012Nombre total d embauches13 14511 8744 2554 7062 3492 6821 6789487 2126 220Nombre total de départs14 19112 9476 6215 8102 8942 2331 7062 1365 8645 001(1) Asie Pacifique Amé rique latine Afrique Moyen Orient Japon En 2013 Sanofi a recruté plus de 13 000 personnes dont 53 % en contrat à durée indéterminée Les départs de 14 191 personnes résultent principalement des démissions (40 %) des licenciements (26 %) des fins de contrats à durée déterminée (17 %) et des départs en retraite (5 %) Les licenciements sont liés notamment au plan d adaptation de l organisation en France au niveau des fonctions support vaccins et industriel à la fermeture d un site industriel au Royaume Uni (Dagenham) et à la mise en place partout en Europe (sauf en France) des Services Partagés externalisant les fonctions transactionnelles des Achats et de la Finance dont le déploiement s est achevé en 2013 Deux plans sociaux ont également été mis en uvre en Grèce et au Portugal Les filiales ont été amenées à gérer leurs effectifs de façon extrêmement prudente et à maximiser les opportunités de mutation entre activités au sein des différents pays où cela était possible Sur les démissions globales 22 % correspondent à des départs volontaires de CDD (essentiellement en Chine) et 78% à des départs volontaires de CDI ce qui représente un turnover limité des effectifs soit 4 4 % des effectifs inscrits en CDI Accompagnement social des réorganisations en FranceDans le cadre de la réorganisation de ses structures en France Sanofi met tout en uvre pour assurer le meilleur accompagnement social des collaborateurs en leur proposant de nombreuses mesures négociées avec les instances représentatives du personnel En 2013 Sanofi a poursuivi la réorganisation de ses activités en France Dans le cadre de la mise en uvre du Plan France 2015 annoncé en octobre 2012 Sanofi a initié le plan d évolution de ses activités pour certaines entités SAG (Fonctions support) Sanofi Pasteur Merial Genzyme Polyclonals et SWI La procédure d information consultation des instances représentatives du personnel s est ach evée en février 2014 pour la filiale Sanofi R&D Ce projet vise à fonder la pérennité du Groupe sur une nouvelle dynamique de la recherche Les champs d action des sites de recherche et développement en France seront précisés Ils évolueront au cours des trois prochaines années pour renforcer leur coopération développer les liens scientifiques académiques et privés entre eux et avec leur environnement afin de favoriser davantage l innovation et la découverte de nouvelles molécules améliorer la performance économique des unités industrielles de Sanofi Pasteur pour assurer leur compétitivité sur un marché mondial des vaccins de plus en plus concurrentiel sur les marchés émergents poursuivre la simplification de l organisation des fonctions support pour répondre à la diversification du Groupe et accroître leur efficacité Sanofi entend mener ces évolutions à l horizon 2015 au travers de mesures fondées en priorité sur le volontariat Les mesures d accompagnement envisagées font l objet de discussions dans le cadre du dialogue social avec les instances représentatives du personnel et sont entièrement financées par l entreprise Elles portent sur l organisation des mobilités internes au sein de mêmes bassins d emplois et entre bassins d emplois la mise en uvre d un dispositif de mobilité externe volontaire l adoption de mesures de transition de fin de carrière (cessation d activité anticipée) avec la possibilité de réaliser des missions de valorisation d expérience et de transfert de compétencessenior Pour l ensemble de ces dispositions des incitations financières spécifiques sont prévues A fin 2013 un bilan a été réalisé concernant ces mesures 773 personnes ont bénéficié de mesures d âge avec la possibilité pour certains d effectuer des missions au bénéfice d associations de collectivités locales ou de PME 250 personnes ont souhaité quitter le Groupe pour la réalisation d un projet professionnel en bénéficiant d un accompagnement de Sanofisous formes d aides à la formation ou financières Par ailleurs un portail intranet dédié à la mobilité et accessible aux collaborateurs en France a été créé pour accompagner toute personne concernée par un projet et lui permettre de structurer sa démarche en élargissant le champ des possibles RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 1 Emploi 4343Sanofi Document de référence 2013Certains sites de la Chimie ont également fait l objet d évolutions fermeture du site de Romainville l ensemble des collaborateurs initialement concernés (217 salariés) a bénéficié des mesures d accompagnement tout au long des trois années de mise en uvre du plan 65 mesures d âge 122 reclassements internes et 27 choix de quitter le Groupe 3 personnes ont été accueillies au siège de la Chimie dans l attente d un reclassement en 2014 Une partie des activités du site est par ailleurs cédée à Fareva reconversion du site de Neuville à la production du vaccin de Sanofi Pasteur contre la dengue sur 725 salariés 408 ont bénéficié d un reclassement au sein du Groupe principalement grâce aux formations proposées pour intégrer les nouveaux postes de travail 268 sont partis pour mesure d âge et 39 pour un projet externe 10 personnes sont encore en cours de reclassement 1 C RémunérationsLa politique de rémunération de Sanofi entend rétribuer la contribution individuelle de chacun ainsi que les contributions d équipe tout en tenant compte des résultats économiques globaux obtenus Elle vise ainsi la promotion d une culture de la performance et la valorisation des compétences nécessaires au développement du Groupe Les rémunérations du Directeur Général et du Président sont explicitées à la section « 1 2 1 Organes d administration et de direction 5 Rémunérations » du chapitre I de ce Document de référence 1 C a Les objectifs de la politique de rémunération du GroupeLa pratique en matière de gestion de la performance ainsi que la politique de rémunération ont notablement évolué durant les dernières années en particulier pour la population des cadres Le principal objectif de ces évolutions est une meilleure prise en compte des contributions collectives et individuelles à la performance économique du Groupe À cet égard la politique de rémunération de Sanofi poursuit les objectifs suivants rechercher une bonne cohérence avec les pratiques locales de marché afin d assurer des niveaux de rémunération compétitifs dans chacun des pays où le Groupe est présent assurer un lien fort avec la performance de l entreprise et la contribution des salariés à cette performance dans le respect de l équité entre collaborateurs maintenir l équilibre entre la performance à court terme et la performance à moyen long terme Cette politique s inspire des principes retenus par le conseil d administration pour la rémunération du Directeur Général (voir section « 1 2 Gouvernement d entreprise 5 Rémunérations » du chapitre I de ce Document de référence) Ces principes sont essentiellement applicables à l ensemble des cadres Une cohérence avec les pratiques de marchéL objectif de Sanofi est d apprécier les évolutions de marché pour chaque élément de la rémunération rémunération fixe appréciée en valeur absolue et en évolution d une année sur l autre pr ote cti on s oc i ale cons ti t uée e ss en t iel le m ent des régimes visant la constitution de retraite le remboursement de frais médicaux ou la couverture des risques invalidité et décès rémunération variable court terme la rémunération variable cible annuelle rémunération variable moyen long terme il s agit esse nti elle me nt de s a ttr ibut i on s d opti ons d e souscription d actions et d actions de performance pour lesquelles sont pris en compte le taux de dilution potentiel des actionnaires le nombre de bénéficiaires ainsi que les valeurs d attribution La comparaison au marché se fait généralement au niveau de chaque pays en utilisant comme référence les sociétés avec lesquelles Sanofi est localement en concurrence en priorité ses concurrents dans l industrie pharmaceutique mais également au sein d autres secteurs en fonction des filières de métiers Cette cohérence par rapport aux pratiques de marché est fondamentale pour attirer et retenir les talents nécessaires au succès du Groupe En ce qui concerne la rémunération fixe ainsi que les rémunérations variables court et moyen long terme cette comparaison est annuelle Pour la partie protection sociale elle est moins fréquente compte tenu de la stabilité plus grande dans le temps de ce type de rémunération Un lien fort entre la performance de l entreprise et la contribution des salariés à cette performancePour la population des cadres une part non négligeable de la rémunération est variable Cette part variable augmente avec le niveau hiérarchique et comporte une pondération plus importante de la partie variable moyen long terme pour les cadres dirigeants Ces principes sont cohérents avec les pratiques de marché et reconnaissent la différence de contribution potentielle des postes associés au niveau de responsabilité de leurs titulaires L intégralité de la rémunération variable court terme ou moyen long terme est soumise à des conditions de performance qui reflètent les facteurs de réussite essentiels de l organisation Les indicateurs de performance qui RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 1 Emploi 344Document de référence 2013 Sanofi4sont généralement des indicateurs financiers sont toujours mesurables quantifiables définis à l avance et communiqués aux bénéficiaires Afin d apprécier la contribution des salariés et de fixer les niveaux de rémunération en conséquence un processus global de gestion de la performance a été déployé dans tout le Groupe en 2011 Ce processus permet la fixation d objectifs individuels et l appréciation des réalisations ainsi que des comportements professionnels mis en uvre pour les atteindre Les objectifs individuels ou d équipe sont déterminés en début d année et les réalisations évaluées en fin de période avant les prises de décisions en matière de rémunération Un équilibre entre performance à court terme et performance à moyen long termePerformance à court terme Près de 35 000 salariés bénéficient d un plan annuel de rémunération variable individuelle (RVI) harmonisé pour toutes les activités et tous les pays Le niveau de la rémunération variable cible est essentiellement basé sur les pratiques du marché local Le montant du budget annuel disponible est déterminé par le niveau de réalisation d objectifs clés de performance (Key Performance Indicators KPIs) préalablement définis dans chaque organisation Les primes individuelles de RVI sont alors déterminées par les responsables hiérarchiques sur la base de leur évaluation de la performance du collaborateur et dans la limite du budget disponible Les indicateurs de performance sont généralement des indicateurs financiers tels que les ventes le résultat opérationnel ou bien le contrôle des coûts Pour la R&D d autres indicateurs comme l avancement de projets clés sont aussi utilisés Pour les Affaires Industrielles la performance est mesurée grâce à une combinaison d indicateurs reflétant les écarts entre les coûts budgétés et les coûts réels En 2012 les deux indicateurs retenus pour mesurer la performance Groupe étaient le résultat net des activités (voir définition à la section « 3 1 10 Annexe définition des données financières » du rapport de gestion) et le chiffre d affaires des plateformes de croissance En 2013 un indicateur supplémentaire « Cash flow » a été introduit afin d optimiser la trésorerie du groupe Ces indicateurs de performance Groupe sont utilisés pour tous les cadres éligibles à la RVI en complément d indicateurs spécifiques à leur propre entité Les indicateurs complémentaires suivants ont aussi été utilisés en 2013 pour les organisations commerciales au niveau région et pays des indicateurs d optimisation de trésorerie en complément des indicateurs classiques « Résultat Net des Activités » et « Chiffre d Affaires » pour les organisations industrielles des indicateurs d optimisation des niveaux de stocks Le comité exécutif Groupe revoit en début de période l ensemble des indicateurs de performance ainsi que les objectifs associés pour s assurer de leur cohérence Il valide aussi les réalisations en fin de période Performance à moyen long terme En 2013 des actions de performance et des options de souscription d actions ont été attribuées à près de 7 600 salariés Les attributions sont subordonnées à la réalisation de conditions de performance sur trois exercices ainsi qu à une condition de présence Les conditions de performance sont déterminées par deux indicateurs mesurés au niveau du Groupe le résultat net des activités et le « return on assets » (ROA) appréciés pour le premier par rapport au budget fixé en début d année et pour le second par rapport à une cible définie par le conseil d administration en début de période Une condition supplémentaire de « total shareholder return » évalué par rapport à un panel d entreprises concurrentes est utilisée pour la rémunération du Directeur Général L attribution d actions de performance ou d options de souscription d actions ainsi que le choix des conditions de performance permettent ainsi un alignement de la création de valeur pour les bénéficiaires et pour les actionnaires Pour un cadre dirigeant la pondération de la part de la rémunération variable moyen long terme est comparable à celle de la part de rémunération variable court terme En cohérence avec les pratiques de marché le nombre de bénéficiaires de ce type d attribution est limité afin de rester dans des niveaux acceptables en matière de dilution des actionnaires tout en offrant un e rémunération compétiti vepour les bénéficiaires Actionnariat salarié et rémunération variable collectiveSanofi met régulièrement en place des plans d actionnariat salarié afin de fidéliser et motiver les salariés les fédérer et développer leur sentiment d appartenance au Groupe leur permettre de participer à la croissance et au succès de Sanofi aligner les intérêts des salariés et ceux des actionnaires Au 31 décembre 2013 1 30 % du capital de Sanofi était détenu par les salariés ce qui représente une valeur de marché de 1 3 milliard d euros Cet actionnariat salarié s est constitué essentiellement par le biais de l abondement au plan d épargne un plan d attribution gratuite d actions et des opérations d augmentation de capital réservées aux salariés RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 1 Emploi 4345Sanofi Document de référence 2013Un plan d augmentation de capital réservé aux salariés « Action 2013 » a été proposé aux salariés éligibles du Groupe Ce plan a pour objectifs d associer plus étroitement les collaborateurs du Groupe aux succès de Sanofi et d augmenter notre niveau d actionnariat salarié Dans le cadre de ce plan les salariés ont eu la possibilité de souscrire des actions à un prix préférentiel de 59 25 euros par action intégrant une décote de 20 % Dans le cadre de cette augmentation de capital environ 15 000 salariés dans plus de 80 pays ont investi 90 millions d euros pour un nombre total d environ 1 7 million d actions En ce qui concerne la rémunération variable collective de nombreux plans existent au sein du Groupe Leur objectif est de partager le fruit des réalisations collectives avec l ensemble des salariés Rémunération lors du recrutement et indemnités de fin de contratRecrutementLe niveau de rémunération offert lors du recrutement d un nouveau collaborateur prend en considération le niveau et les éléments de rémunération type du marché pour le poste l expérience professionnelle du candidat ainsi que sa rémunération actuelle le niveau et le s éléments de rémunération pour les postes comparables dans l entreprise En aucun cas le niveau de rémunération offert ne peut être inférieur aux minimums légaux ou conventionnels applicables Le niveau de protection sociale offert sera celui applicable pour les postes comparables dans l entreprise Indemnités de fin de contratLe montant des indemnités de rupture éventuellement versées lors de la fin de contrat prend en considération la nature et les conditions de la rupture du contrat les éventuels minim a légaux conventionnels et engagements contractuels individuels applicables les pratiques habituelles du marché et de l entreprise pour des postes et circonstances comparables Suivant les pays les conditions applicables lors de suppressions de postes de nature collective peuvent faire l objet de négociations avec les instances représentatives du personnel Sauf obligation légale ou engagement contractuel individuel aucune indemnité de départ n est versée lors d une fin de contrat à l initiative de l employé Protection socialeL objectif de Sanofi est d assurer à chacun de ses collaborateurs dans le monde une protection sociale de qualité dans le respect des règlementations et des cultures nationales en ce qui concerne la santé la vieillesse l incapacité l invalidité et le décès Le déploiement de cette couverture se traduit par la mise en place des garanties les mieux adaptées aux besoins des collaborateurs Quel que soit le pays les salariés (et en général leurs conjoint et enfants) bénéficient d un bon niveau de remboursement des frais médicaux ainsi que d une protection décès Dans la très grande majorité des pays Sanofi offre par ailleurs une protection contre l invalidité temporaire ou permanente À cet effet le Groupe participe régulièrement à une analyse globale de marché effectuée dans plus de 60 pays afin de valider la cohérence de son offre de protection sociale par rapport aux pratiques locales en vigueur Par ailleurs Sanofi veille à ce que les régimes de protection sociale mis en place s inscrivent dans la durée Le Groupe privilégie les plans à cotisations définies par rapport aux plans à prestations définies afin de limiter la constitution de passifs sociaux pour l entreprise En ce qui concerne les régimes « assurés » il recherche l optimisation des financements et la réduction des coûts d administration par la mise en place de programmes tels que « l insurance pooling » ou bien l utilisation d une société d assurance « captive » Un comité de pilotage des avantages sociaux du Groupe a été mis en place en 2010 Ce comité qui est présidé par le Directeur Financier et le Directeur des Ressources Humaines Groupe a pour mission de revoir et valider la stratégie globale de Sanofi en matière de protection sociale revoir et valider toute mise en place ou modification d un plan à prestations définies quel que soit son coût revoir et valider toute mise en place ou modification d un plan à cotisations définies au delà d un seuil préalablement fixé par le comité 1 C b Les principaux indicateurs de la politique de rémunérationSanofi rémunère ses collaborateurs de manière équitable et en fonction des pratiques de marché généralement au dessus des minimas légaux en vigueur dans les pays où le Groupe est actif afin de leur assurer le meilleur niveau de vie possible Comme indiqué dans la Note D 24 aux états financiers consolidés le montant global des frais de personnel (principalement les rémunérations brutes et les charges RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 1 Emploi 346Document de référence 2013 Sanofi4sociales afférentes) s élève à 8 607 millions d euros en 2013 (8 614 millions d euros en 2012) Salaire moyen des rémunérations les moins élevéesRapportée au salaire minimum légal d un pays considéré ou à celui du secteur d activité la moyenne des salaires de base bruts annuels dans le Groupe Sanofi (hors primes exceptionnelles primes d équipes d intéressement etc versées en sus) des 15 % des salaires les moins élevés révèle un avantage substantiel au profit des collaborateurs de Sanofi dans les pays suivants au Brésil ce salaire moyen représente plus de deux fois le salaire minimum légal national et près de 20 % de plus que le salaire minimum de branche en Chine ce salaire moyen atteint plus de 2 2 fois le salaire minimum légal applicable dans les cinq plus grandes villes (cinq villes du « Tiers 1 » Shanghai Hangzhou Shenzhen Guangzhou et Beijing) en France ce salaire moyen représente 1 6 fois le SMIC (salaire minimum légal) et 1 3 fois le salaire minimum d embauche négocié avec les organisations syndicales L assiette de calcul du salaire moyen ne comprend que les CDI Le salaire minimum d embauche est négocié avec les organisations syndicales aux États Unis ce salaire moyen représente plus de 2 8 fois le salaire minimum légal fédéral En Allemagne en l absence de salaire minimum fédéral en 2013 cette comparaison ne peut être établie Le salaire moyen des 15 % des salaires les moins élevés fait l objet d une négociation avec les instances représentatives du personnel En effet la rémunération brute de la population « Tariffs » c est à dire les salariés non cadres est gérée avec les organisations syndicales par des accords collectifs de branche Budgets d augmentationChaque année Sanofi détermine des budgets d augmentation des salaires (dont la répartition peut varier selon les catégories de salariés) qui prennent en compte les augmentations au mérite les augmentations collectives dans les pays où elles s appliquent les augmentations pour les promotions et automatismes conventionnels Les budgets sont définis en fonction de plusieurs critères les évolutions de marché prévues par la concurrence et reflétées dans les enquêtes de rémunérations effectuées chaque année les prévisions d inflation les contraintes économiques internes propres à chaque pays Les budgets annuels d augmentation sont ainsi le fruit d un compromis entre les observations du marché et le coût pour l entreprise À titre d exemple en 2013 les budgets d augmentation ont été de 2 2 % en France de 6 8 % au Brésil et de 8 % en Chine Ces budgets sont comparables aux pratiques de nos concurrents Non discriminationPour un niveau de poste donné et pour un même niveau de performance individuelle Sanofi veille à ne faire aucune discrimination de rémunération par exemple en fonction du sexe ou de l origine ethnique Lorsque des disparités existent Sanofi peut être amenée à mettre en place des budgets spécifiques pour rééquilibrer les niveaux de rémunération Ainsi en France en 2013 il a été décidé de dédier une partie de l enveloppe budgétaire totale à des ajustements tels que la réduction des écarts entre hommes et femmes Compétitivité externeLes éléments de rémunération (salaire fixe rémunération variable individuelle rémunération long terme différée) doivent être cohérents avec les pratiques du marché À cet effet le Groupe participe chaque année dans les différents pays où il est actif à des enquêtes de salaires conduites par des cabinets de consultants reconnus afin d obtenir des informations fiables sur les pratiques de rémunération locales Les données recueillies permettent de positionner les postes de l entreprise par rapport au marché L objectif de Sanofi est de positionner le niveau moyen des rémunérations au niveau de la médiane du marché de référence tout en autorisant une grande variation en fonction des performances individuelles ou bien du niveau de maîtrise de son poste par le titulaire Rémunération variable individuelle (RVI)Le pourcentage cible de RVI dépend du niveau de responsabilité du collaborateur éligible ainsi que des pratiques de marché Il varie de 5 % à plus de 50 % pour les dirigeants avec une moyenne Groupe de 15 % Pour leur part les forces de vente bénéficient d un système propre de rémunération à la performance fondé sur la réalisation des résultats de leur entité commerciale Rémunération variable collectiveEn complément de la RVI certains pays ou activités ont mis en place une rémunération variable collective L organisation Affaires Industrielles développe depuis 2007 un dispositif de rémunération collective de la performance appelé Plan de Progrès Annuel (PPA) Ce plan s adresse uniquement aux collaborateurs qui ne sont pas déjà éligibles à une autre forme de rémunération variable (bonus individuel ou rémunération variable collective type intéressement) RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 1 Emploi 4347Sanofi Document de référence 2013Le principe du PPA est de rémunérer les collaborateurs éligibles en fonction de la performance collective du site de production par rapport aux objectifs fixés en début d année En 2013 le PPA est effectif sur 32 sites dans 20 pays Le montant versé peut représenter 5 % à 15 % en moyenne du salaire de base de chaque bénéficiaire En dehors des activités Affaires Industrielles d autres dispositifs de rémunération variable collective ont été institués en Allemagne au Brésil et en France en Allemagne un accord négocié avec le comité central d entreprise a permis la mise en place d un système d intéressement collectif aux résultats pour la population « Tariffs » Le montant cible de l intéressement représente 6 % du salaire de base et le calcul de la prime finale est lié exclusivement aux résultats de l entreprise au Brésil l enveloppe de l intéressement est calculée sur la base d indicateurs de performance et d objectifs (ventes parts de marché) préalablement définis Le montant cible pour chaque employé est de l ordre de 1 mois de salaire fixe en France il existe trois dispositifs de rémunération variable collective la « participation » est un dispositif obligatoire Elle est calculée en fonction des profits réalisés par toutes les entités françaises Sanofi la met en uvre selon une formule de calcul dérogatoire plus favorable aux salariés que la formule légale la « prime de partage des profits » résulte également d obligations légales en vertu desquelles les entreprises ayant augmenté le niveau des dividendes payés à leurs actionnaires doivent négocier avec les syndicats une prime payable aux salariés En 2013 cette prime s est élevée à 420 euros l « intéressement » est un dispositif facultatif Sa mise en place chez Sanofi a fait l objet d un accord triennal avec les organisations syndicales la Direction du Groupe et les organisations syndicales définissent les indicateurs de performance (KPIs) à prendre en compte ainsi que l enveloppe à distribuer aux salariés présents durant l année fiscale En 2013 le montant distribué aux collaborateurs en France au titre de la participation de l intéressement et de la prime de partage des profits a été de 180 5 millions d euros pour des montants individuels allant de 5 687 à 8 806 (hors Genzyme où la prime maximale atteint 24 554 car non plafonnée) 20132012Variation (%)Intéressement Participation Prime de partage des profits180 5 m 202 8 m 11 0 %Prime minimum Intéressement + Participation + Prime de partage des profits5 687 6 120 7 1 %Prime maximum Intéressement + Participation + Prime de partage des profits8 806 9 337 5 7 %La rémunération variable collective minimale versée par Sanofi en France représente l équivalent de 2 5 mois de salaire fixe pour les salaires les plus bas Enfin la Société abonde les versements volontaires des collaborateurs au Plan d Épargne Groupe en France Des accords collectifs ont été conclus pour étendre le périmètre de couverture de ces programmes aux collaborateurs Coophavet et Genzyme Polyclonals Protection SocialeLorsque cela est possible Sanofi développe des programmes de protection sociale à la carte (médical optique dentaire etc ) dans lesquels l intéressé peut choisir d orienter sa protection en fonction de sa situation et de ses besoins personnels Des programmes de ce type existent par exemple en Chine et aux États Unis Ainsi la Chine a mis en place cette année un plan de protection sociale « à la carte » donnant la liberté aux salariés d adapter sa protection en fonction de ses besoins et de sa situation familiale Sanofi abonde ce plan entre 12 % et 20 % du salaire du collaborateur principalement en fonction de son ancienneté dans l entreprise Dans certains pays la protection médicale est complétée par des programmes de prévention de vaccination de dépistage (diabète mélanome etc ) de recommandations sur la nutrition de programmes sur le bien être Par exemple aux États Unis Sanofi a mis en place un programme « Health in Action » destiné à encourager les salariés et leur famille à améliorer leur hygiène de vie sur des sujets tels que le tabac l obésité la sédentarité l alimentation la prise de médicaments etc Ce programme dont l objectif final est l amélioration de la santé s est révélé être un bon levier de motivation des salariés pour changer certains comportements néfastes à leur santé En complément des protections médicales invalidité et décès Sanofi propose une protection retraite dans tous les pays ou ce type de protection fait partie des pratiques de marché soit plus de la moitié des pays où le Groupe est implanté RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 1 Emploi 348Document de référence 2013 Sanofi4Ainsi en France afin de compléter les régimes obligatoires et inciter les salariés à épargner volontairement en vue de leur retraite Sanofi a mis en place un plan facultatif le PERCO Sanofi abonde les cotisations des salariés à hauteur de 250 % limités par un plafond L abondement le plafond et la gestion des fonds sont assurés paritairement par la Direction et les organisations syndicales Sanofi a par ailleurs mis en place un programme d assistance médicale et d assistance voyage pour couvrir ses collaborateurs lors de leurs déplacements professionnels à l étranger quel que soit le pays où ils travaillent Ce programme couvre également les évacuations et les rapatriements dans les situations d urgence Initiatives pays spécifiques Enfin de nombreux pays proposent à leurs collaborateurs des programmes spécifiques afin de les accompagner eux et leur famille dans leur vie quotidienne (assistance aux salariés subventions pour les dépenses de garde d enfants prestations à des tarifs préférentiels salles de sport programmes de management du stress possibilité d opter pour le télétravail etc ) la France a mis en place depuis 3 ans un bilanpersonnalisé de rémunération globale envoyé à chaque collaborateur en France Ce document détaille la rémunération perçue l année précédente c est à dire le salaire mais également la rémunération variable individuelle et collective l épargne salariale l épargne retraite la protection sociale ou encore l actionnariat salarié ainsi que les avantages spécifiques proposés par Sanofi les États Unis ont mis en place cette année « MyAwards » un programme applicable à tous les salariés qui permet aux managers de reconnaître la performance de leurs collaborateurs à travers un système de reconnaissance non monétaire (système de points) pouvant être converti en achat d objets de voyages événements etc 4 1 2 Organisation du travail2 A Organisation du temps de travailEffectifs inscritsau 31 décembre2013201220132012201320122013201220132012Effectifs inscrits112 128111 97453 88056 26527 53728 11118 79518 99439 45336 715Répartition par catégorie de contratContrats permanents90 0 %91 1 %93 5 %93 8 %92 4 %92 7 %99 8 %99 8 %80 5 %82 4 %Contrats temporaires10 0 %8 9 %6 5 %6 2 %7 6 %7 3 %0 2 %0 2 %19 5 %17 6 %Temps partiel (2)4 5104 6554 1464 3562 7642 945215130149169Effectif équivalenttemps plein (3)3 4113 4963 1373 2802 1902 32615782118134Intérim5 4485 2881 9931 9991 2161 1259697472 4862 542MondeEuropedont France Amérique du Nord Autres pays (1)(1) Asie Pacifique Amérique latine Afrique Moyen Orient Japon (2) Temps partiel Nombre de salariés travaillant à temps partiel au 31 décembre (3) Effectifs équivalent temps plein concerne uniquement les salariés travaillant à temps partiel au 31 décembre Le taux de contrats temporaires (10 %) est en augmentation de 1 1 point par rapport à 2012 Le ratio intérim versus contrats permanents est de 5 4 % lui aussi en augmentation de 0 2 point par rapport à 2012 4 5 % des salariés contrats permanents du Groupe travaillent à temps partiel ce taux reste comparable à celui de 2012 (4 6 %) Les salariés à temps partiel sont majoritairement des femmes (85 9 %) Dans les pays où le Groupe est présent la durée moyenne du travail hebdomadaire est généralement fixée par le législateur Dans le souci d améliorer les conditions de travail et dans une démarche de développement durable de nombreux pays ont mis en place de nouvelles organisations de travail des initiatives en faveur de l équilibre vie professionnelle vie personnelle une plus grande flexibilité au niveau des horaires de travail sur site ou le travail à domicile (télétravail) Ainsi en Europe de nombreux pays ont mis en place le télétravail de manière régulière ou plus occasionnelle Allemagne Espagne France Belgique Pays Bas Finlande Danemark République tchèque En dehors RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 2 Organisation du travail 4349Sanofi Document de référence 2013de l Europe le télétravail se pratique aux États Unis au Canada en Australie en Nouvelle Zélande au Japon En Allemagne un accord signé au niveau de la Branche Chimie donne la possibilité aux collaborateurs relevant de cet accord d épargner une partie de leur salaire pour se constituer une réserve de temps La filiale aux États Unis a mis en place le « Job Share » 2 employés à temps partiel partagent un même poste Il existe actuellement 25 emplois partagés (occupés par 50 employés) au niveau de la force de vente En France le travail est organisé dans le cadre de durées légales ou conventionnelles En 2013 la durée annuelle moyenne théorique a été de 1 547 heures (contre 1 561 heures en 2012) FranceTemps partiel20132012Nombre de salariés inscrits au 31 décembre2 7642 945Effectif equivalent temps plein2 1902 326FranceIntérim20132012Intérim utilisé exprimé en équivalent temps plein effectif moyen annuel1 2161 1252 B Absentéisme2 B a Absentéisme dans le mondeConcilier l amélioration des conditions de travail et la nécessaire adaptation du Groupe à son environnement est un impératif majeur affirmé dans la charte sociale de Sanofi La charte stipule également que la santé et la sécurité de tous constituent une exigence pour le Groupe et ses salariés et que tous les moyens nécessaires doivent être mis en uvre pour les garantir À cet effet a été mis en place pour les sites de production un indicateur appelé « micro absentéisme » défini comme le rapport entre le nombre total d heures de petites absences (3 jours maximum) au cours du mois et le nombre total d heures habituellement travaillées dans la même période Le Groupe utilise cet indicateur au sein de sa Direction Affaires Industrielles pour la majorité de ses sites de production et de distribution Cet indicateur est suivi et piloté au niveau local et ne peut pas être reporté de manière consolidée au niveau global Cet indicateur reflète bien le climat dans l entreprise et l engagement des salariés La mesure du micro absentéisme permet de repérer de façon précoce région par région les manifestations de stress de désengagement des salariés ou les effets de mauvaises conditions de travail Le niveau de micro absentéisme est communiqué à la Direction mondiale des Affaires Industrielles 2 B b Absentéisme en FranceFrancePrincipales causes de l absentéisme20132012Nombre total de jours d absence (1)278 969290 124Maladies214 777215 108Accidents de travail et de trajet10 3689 400Maternité et ou paternité53 82465 616(1)Ces données intègrent le nouveau périmètre de Sanofi en France (Genzyme Merial) Elles ne comprennent pas les absences autorisées par l entreprise congé sans solde congé parental congé sabbatique congé pour création d entreprise absence pour événement familial préavis non effectué RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 2 Organisation du travail 350Document de référence 2013 Sanofi44 1 3 Relations socialesDans tous les pays où elle est implantée Sanofi s attache à combiner performance économique et performance sociale qu elle considère comme indissociables La responsabilité sociale de Sanofi en ce qui concerne le respect des personnes repose sur des principes fondamentaux inscrits dans la Charte sociale du Groupe qui précise les droits et les devoirs de chaque salarié Cette charte aborde les thèmes majeurs sur lesquels Sanofi s engage vis à vis de tous ses collaborateurs l égalité des chances et la non discrimination le droit à la santé et à la sécurité le respect de la vie privée le droit à l information à la formation professionnelle ainsi qu à la protection sociale des salariés et de leur famille la liberté d association et le droit à la négociation collective le respect des principes du Pacte Mondial en matière de relations du travail les conventions de l Organisation Internationale du Travail (OIT) sur la sécurité et la santé physique et morale des enfants Les relations sociales au sein du Groupe sont fondées sur le respect et le dialogue Dans cet esprit les partenaires sociaux et la direction de l entreprise se rencontrent régulièrement pour échanger négocier conclure des accords et assurer le suivi de leur mise en uvre Cinq pays (la France l Allemagne le Brésil la Chine et les États Unis) qui représentaient 59 % des effectifs du Groupe au 31 décembre 2013 constituent à cet égard un échantillon représentatif Dans ces différents pays le dialogue social n est pas structuré de la même façon les spécificités locales requérant une approche diversifiée Qu il s agisse d information de consultation ou de négociation le dialogue social peut se dérouler au niveau national régional ou au niveau de l entreprise Il peut être interprofessionnel sectoriel ou les deux à la fois Ses modalités peuvent être informelles ou institutionnalisées ou une combinaison de ces deux approches Dans tous les cas Sanofi encourage les salariés à partager leurs opinions à favoriser la création d un environnement de travail intéressant et à participer aux décisions visant à améliorer les méthodes de travail Cette pratique répond au principe de la Charte sociale selon lequel l amélioration des conditions de travail et la nécessaire adaptation du Groupe à son environnement vont de pair 3 A Le dialogue social en EuropeLe Comité d entreprise européen (CEE) de Sanofi constitué de 40 titulaires et de 40 suppléants représente les salariés actifs dans les 27 pays de l Union européenne En 2013 cette instance a été renouvelée pour 4 ans et s est réunie en mars et en octobre pour être informée sur les orientations stratégiques du Groupe ses résultats financiers et les perspectives de développement des différentes activités Des communications lui ont régulièrement été faites sur des sujets importants tels que l emploi en Europe ou la mise en uvre des réorganisations en cours (Plan France Horizon 2015 fermeture du site industriel de Dagenham (Royaume Uni) cession de Hlohovec ( Slovaquie) services partagés des fonctions Finances et Achats en Europe) Par ailleurs des réunions intermédiaires avec le bureau du CEE permettent une information régulière ou ponctuelle de cette instance selon l actualité du Groupe En 2013 la direction a présenté au groupe de travail paritaire sur l emploi en Europe et au CEE l initiative Act for your Employability une démarche pour sensibiliser les collaborateurs à la nécessité d être acteur de leur carrière et leur donner des perspectives qualitatives et quantitatives sur l évolution des métiers en Europe Dans chacun des pays européens concernés des négociations avec les instances représentatives du personnel ont également été menées tout au long de l année 2013 pour exposer les changements envisagés Le dialogue social en France le Comité de Groupe France composé de 25 titulaires et 25 suppléants ainsi que de représentants syndicaux a été renouvelé pour deux ans et s est réuni en juin octobre et décembre 2013 Au cours de ces réunions le comité a été informé de la stratégie l activité la situation financière et l évolution de l emploi de Sanofi en France Bilan des accords collectifs en FranceEn 2013 cinq accords (dont deux accords relatifs à la mobilité interne et aux missions internes volontaires) et 13 avenants (dont un portant sur l amélioration des prestations de frais de santé) ont été conclus avec les instances représentatives du personnel en France (voir section « 4 2 2 Conditions de santé et sécurité au travail ») Dans le cadre du plan d action concernant le contrat de génération Sanofi a pris l engagement d effectuer sur une durée de 3 ans un recrutement minimum de 500 CDI dont 40 % de jeunes (30 ans et moins) parmi lesquels 25 % seront issus de contrats en alternance et 10 % de seniors (50 ans et plus) ainsi que 20 chercheurs postdoctoraux en CDD pour effectuer au sein des équipes de R&D des projets de recherche Ces mesures complètent et renforcent les actions déjà entreprises au sein de Sanofi concernant L emploi des seniors 6 3 % de salariés de plus de 50 ans ont ainsi été recrutés parmi les 1 075 CDI signés entre 2010 et 2012 L alternance depuis la charte signée en 2009 plus de 4 000 jeunes en contrat en alternance ont été accueillis par Sanofi Le dialogue social en Allemagne les salariés sont représentés par l intermédiaire du comité d entreprise dont les délégués sont élus par les salariés pour une durée de 4 ans et qui joue un rôle important dans la cogestion de RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 3 Relations sociales 4351Sanofi Document de référence 2013notre organisation En 2013 plusieurs thèmes majeurs ont été évoqués devant cette instance la négociation de plans sociaux pour nos organisations commerciales les Affaires Industrielles les Systèmes d Information et les Ressources Humaines ainsi qu un compte épargne temps pour les salariés couverts par l accord collectif (« Langzeitkonto ») Le comité d entreprise a débattu également de sujets plus opérationnels tels que le nouveau système de bonus ainsi que les processus de formation pour les salariés non couverts par l accord collectif Le comité a été aussi très impliqué sur la plateforme sociale partagée « Leben und Arbeiten bei Sanofi » notamment concernant les thématiques de parité d égalité de traitement de responsabilité sociale et de gestion de la santé D autres instances représentatives concourent au développement du dialogue social Le « Sprecherausschuss » comité représentatif est un regroupement de salariés ayant des responsabilités managériales dont la vocation principale est le partage des informations Le « Jugend und Auszubildendenvertretung » (JAV) représente les membres de l organisation de moins de 18 ans ainsi que les stagiaires de moins de 25 ans Fonctionnant en étroite collaboration avec le comité d entreprise le JAV est élu pour 2 ans Le « Schwerbehindertenvertretung » élu pour 4 ans défend les intérêts des salariés handicapés dont il assure la représentation au sein de l entreprise 3 B Le dialogue social dans d autres paysAu Brésil les salariés sont représentés par des syndicats au niveau de la branche industrielle Les représentants syndicaux élus par les salariés des laboratoires pharmaceutiques pour une durée de 4 ou 5 ans bénéficient d une garantie d emploi et l entreprise ne peut pas les licencier au cours de leur mandat Sanofi Brésil compte actuellement 65 salariés représentants syndicaux membres d organisations enregistrées auprès du ministère du Travail qui ont vocation à conduire la négociation collective sur des sujets tels que les salaires ou les avantages sociaux Par ailleurs le droit du travail impose aux entreprises la constitution d un comité interne comprenant des représentants des salariés élus pour un mandat de deux ans pour échanger et négocier sur des sujets spécifiques tels que l accord de participation et d intéressement ou la prévention des accidents au travail Sanofi a également développé un programme interne appelé « Idealizar Project » dans le cadre duquel tous les salariés peuvent partager de nouvelles idées relatives à l innovation et à l amélioration des procédés Ces idées sont débattues par un comité interne Lorsqu une idée est approuvée le salarié se voit récompenser pour sa contribution Cette approche correspond à la démarche socialement responsable du Groupe par laquelle les salariés sont invités à anticiper les évolutions technologiques et les mutations au sens plus large En Chine la loi précise que les salariés sont libres de former un syndicat et que les entreprises doivent faciliter cette démarche Conformément au principe de liberté d association et au droit de négociation collective inscrit dans la Charte sociale du Groupe Sanofi Chine a soutenu l organisation de la représentation des salariés dans ses quatre sites industriels Chez Sanofi Pasteur la représentation existe à tous les niveaux de l entité aussi bien dans les activités commerciales que dans les activités industrielles Au sein des Opérations Commerciales la consultation des salariés se fait projet par projet Par exemple le projet de création en 2012 d un régime de prévoyance flexible s est fondé sur les résultats de l enquête sur l engagement des salariés Pendant la phase de conception un groupe de travail comprenant des managers et des salariés a été constitué un questionnaire a permis de mieux connaître les préférences des salariés sur les caractéristiques du régime à mettre en place Les salariés ont également été consultés lors du lancement de clubs d activités À Shanghai une équipe de managers a créé un comité pour débattre des types d activités à développer Des salariés ont ensuite été recrutés pour gérer les divers clubs Dans les antennes régionales des clubs ont également été créés avec la participation de managers et de salariés au niveau local et sont gérés par des salariés volontaires Aux États Unis à défaut de représentants élus des salariés divers comités offrent aux collaborateurs la possibilité d exprimer leurs opinions auprès de la direction et de participer aux processus de décision (voir section « 5 D Autres initiatives en faveur de la diversité et égalité des chances ») 3 C Mesure de l engagement des collaborateurs («Engagement Survey ») Depuis 2012 le Groupe a mis au point une méthode globale relative aux enquêtes d engagement des collaborateurs («Engagement Survey ») Plusieurs secteurs de l entreprise ont décidé de mettre en uvre cette démarche Entre 2012 et 2013 environ 55 000 collaborateurs soit 50 % de l effectif du Groupe ont été invités à participer à l enquête et le taux de réponse a augmenté de 80 % à 85 % de 2012 à 2013 En 2013 l enquête a été élargie à des secteurs de l entreprise qui n avaient pas utilisé cette méthode auparavant Les résultats de l enquête servent de point de départ à l établissement de priorités et au développement de plans d actions locaux sachant que les résultats de ces enquêtes sont fortement corrélés à des contextes locaux d environnement de travail RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 3 Relations sociales 352Document de référence 2013 Sanofi44 1 4 Formation4 A Politique de formationInstrument privilégié du développement des compétences et des talents la formation tient pour Sanofi une place majeure dans sa gestion des ressources humaines Jusqu à une période récente prévalait au sein du Groupe une approche particulièrement décentralisée de cette fonction fondée sur le constat que pour être pertinentes et efficaces les formations doivent être conçues au plus près du terrain afin de répondre à des besoins réels et précisément identifiés Depuis 2010 la fonction RH a entrepris d aligner ses processus majeurs dans les différentes entités partout dans le monde Le concept de « One HR » qui vise à harmoniser les pratiques RH dans toutes les activités et dans tous les pays a ainsi débuté par la création des processus de gestion de la performance et de développement des talents Cet alignement a débouché en 2012 sur la mise en uvre d un système commun d analyse de la performance pour tous les managers du Groupe ainsi que sur le déploiement renforcé des évaluations périodiques des cadres (« talent revues ») destinées à identifier les axes de développement personnel les évolutions individuelles possibles ainsi que les plans de succession pour les postes clés Ces moments privilégiés d échanges entre managers et responsables RH permettent de repérer au delà des talents individuels auxquels peuvent être proposés des plans de développement ciblés les domaines de compétences dans lesquels l entreprise devrait se renforcer soit par des formations adaptées en interne soit par des recrutements externes Les démarches collectives de gestion prévisionnelle des compétences et des effectifs ou « workforce planning » initiées en 2012 aux Affaires Industrielles ainsi qu au sein de la région Europe ont été déployées plus avant en particulier en France en Italie et aux États Unis D un point de vue individuel l entretien annuel de développement qui permet aux managers et aux collaborateurs de faire un point sur la tenue du poste compétences à développer souhaits d évolution et besoins de formation a permis d alimenter la priorisation de nouveaux programmes 4 B Réalisations 2013En cohérence avec l approche décentralisée de la formation qui a prévalu jusqu à présent certaines formations sont conçues et organisées directement par les unités opérationnelles afin de répondre au mieux à leurs exigences techniques et scientifiques Par ailleurs l intégration récente d organisations aussi différentes que Genzyme et Merial a conduit à privilégier dans un premier temps le maintien des processus et des programmes existants pour ne pas pénaliser les opérationnels De même si dans certains pays ( par exemple Allemagne Brésil États Unis France ) les organisations RH ont engagé un processus de mutualisation la complexité des systèmes de traçabilité des formations techniques et non techniques a plaidé pour le maintien au moins pour un temps de la diversité existante De ce fait il n a pas été possible en 2013 de consolider au niveau mondial les heures de formation Les heures de formation sont publiées sur le périmètre France qui représente 25% des effectifs du Groupe Néanmoins le Groupe met actuellement en place un reporting qui permettra à moyen terme de fournir le montant consolidé annuel global des dépenses de formation L initiative LEAP Training a permis en 2013 de définir les critères communs de mesure de l effort de formation qui seront appliqués à partir de 2014 Cela a également permis en France et aux États Unis de mettre en place des instances transverses de coordination et d échange sur les enjeux de la formation dans les pays En parallèle de nouvelles initiativesont été mises en uvre pour mieux articuler les efforts de formation avec le renforcement des compétences nécessaires au développement du Groupe Déploiement des académies fonctions support initiées en 2011 ces académies ont pour vocation de garantir le niveau de connaissance et d expertise des fonctions support (juridique finance RH communication achats HSE) en proposant des programmes de formations adaptés En 2013 près de 30 programmes ont été déployés sur six académies pour former 1 100 collaborateurs issus de tous les continents Dans le cadre de ces académies un programme transverse « Business Partnering » a permis à plus de 100 personnes des fonctions support de travailler sur leur rôle et d améliorer leur capacité à négocier et influencer dans leur fonction de business part ners Une offre de formation mutualisée et adaptée aux enjeux au niveau Groupe et dans les grands pays d activité France Allemagne États Unis la démarche de redéfinition des structures de formation initiée en 2012 a continué en 2013 L offre de formation management existante a été structurée au niveau global dans un cadre commun appelé « Leadership Development Offer » Au niveau transverse et global de nouveaux programmes ont vu le jour 200 personnes ont bénéficié du programme IMPACT permettant de renforcer les capacités de communication de nos cadres dirigeants RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 4 Formation 4353Sanofi Document de référence 2013 Plus de 130 talents ont participé à « l Evolution Center for Leadership » programme permettant de faire un point sur leur carrière et de préparer les étapes suivantes de leur développement professionnel Formation aux méthodes LEAN (amélioration de la performance en termes de qualité de coûts et de délais) la Direction des Affaires Industrielles a débuté cette année par les « LEAN days » qui ont rassemblé plus de 120 LEAN performance managers de toutes les régions et divisions industrielles de Sanofi avec comme objectif de faire de 2013 l année de la culture LEAN Un module de formation en e learning a été déployé sur l intranet Sur les différents aspects du LEAN 1 032 personnes ont été formées au sein de nos métiers dans le monde dans le cadre de la LEAN Academy Formation des managers et compétences clés les équipes RH ont procédé à l identification dans l ensemble du Groupe des compétences nécessaires au développement des collaborateurs dans le futur Une offre diversifiée visant à soutenir les managers sera proposée à partir de 2014 afin de concentrer les efforts de formation sur quelques programmes globaux de référence déployés au niveau régional Au niveau local de plus en plus de programmes sont déployés dans le cadre d une offre de formation mutualisée En France dans le cadre de la mise en place de services partagés pour l organisation et l administration des formations et d un centre d expertise pour la conception de programmes de formation Une offre de formation structurée autour de trois piliers « Management et Leadership » « Développement Personnel et Efficacité Professionnelle » et « Bilans Professionnels et Carrières » a été proposée aux collaborateurs Cette offre conçue par un comité de pilotage transverse a sélectionné des programmes existants Tous les programmes s appuient sur le référentiel de compétences du Groupe Les formations de management ont été suivies par 1 500 collaborateurs Celles de « Développement Personnel et Efficacité Professionnelle » par 3 500 stagiaires Une plate forme administrative unique assure la gestion des cours de langue (4 000 stagiaires) Aux États Unis des programmes communs de développement des compétences managériales ont été proposés aux collaborateurs Sanofi Sanofi Pasteur et Genzyme ainsi que plus récemment aux collaborateurs de Merial Le projet est d ouvrir ces formations aux collaborateurs canadiens début 2014 Ces enseignements sont dispensés soit en présentiel soit par des cours sur le web En conséquence le portail intranet « Learning Gateway » créé en 2012 a été ouvert à tout collaborateur (individual contributors managers de managers et senior leaders) afin de permettre à tous de trouver les formations correspondant à leurs besoins et de s inscrire directement à des sessions organisées en e learning ou en présentiel En Allemagne un nouveau portail intranet « MyDevelopment» constitue une source d informations unique sur toutes les questions de développement Plus facile d accès plus convivial il permet de donner plus de visibilité aux équipes expertes et d optimiser le portefeuille d offres de développement 4 C Investissements dans la formationComme indiqué dans le Chapitre 4 B il n a pas été possible en 2013 de consolider au niveau mondial les heures de formation qui ne seront publiées que pour le périmètre France qui représente 25% des effectifs du Goupe En France près de 592 000 heures de formation ont été dispensées en 2013 pour former 22 540 collaborateurs soit 82 % de la population (contre 86 % en 2012) incluant les formations HSE Le nombre moyen d heures consacrées à la formation en 2013 est de 26 3 heures par salarié formé en légère diminution par rapport à 2012 (27 8 heures) France20132012Nombre de salariés formés22 54024 146Nombre d heures de formation591 931670 862Note les données incluent Genzyme et Merial RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 4 Formation 354Document de référence 2013 Sanofi44 1 5 Égalité de traitement5 A Politique DiversitéDepuis 2011 la Direction Responsabilité Sociale de l Entreprise est en charge de la stratégie diversité d ansle Groupe En 2013 une stratégie a été formalisée dans une politique globale Groupe Cette politique reprend les principaux engagements du Groupe en termes de prévention des discriminations d égalité des chances et de promotion de la diversité ainsi que des engagements concernant le suivi annuel des actions menées au sein du Groupe Cette politique a été diffusée pour une mise en uvre progressive En accord avec cette politique un rapport annuel a été préparé illustrant au delà des engagements des exemples de bonnes pratiques provenant des pays et des différentes entités du Groupe celles ci couvrent un panel de sujets large valorisant une dynamique d actions différentes et complémentaires favorisant la diversité Le rapport a été largement diffusé en interne mais également mis en ligne sur le site internet du Groupe Le déploiement de la politique diversité s appuie sur un réseau de délégués Ce réseau fonctionne avec 56 délégués Diversité couvrant plus de 90 pays Il permet de décliner la politique globale en actions concrètes adaptées aux contextes des différents pays Un programme de formation a été élaboré pour le réseau en 2013 et sera déroulé en 2014 auprès des délégués Diversité La communication interne et la sensibilisation sur les enjeux de cette politique se sont poursuivies auprès de l ensemble des salariés au cours d initiatives mondiales comme la journée internationale de la Femme ou la journée internationale du Handicap et à l occasion d initiatives locales Les informations relatives à ces sujets sont mises à disposition des salariés sur le site intranet du Groupe et dans ses journaux internes 5 B Égalité professionnelle hommes femmesLe Directeur Général a rappelé à l occasion de la journée internationale de la Femme que la promotion de la mixité hommes femmes est au c ur de la stratégie de Sanofi Accroître les talents féminins fait désormais partie des objectifs liés au bonus du Comité Exécutif Les engagements communiqués par le Directeur Général comprennent les points suivants appuyer les actions du « Women s Leadership Council » promouvoir avec le Comité Exécutif les programmes de mixité inclure des points de vue et des acteurs différents dans notre stratégie faire de l égalité des chances une priorité en matière de recrutement et de fidélisation créer un répertoire de bonnes pratiques et le diffuser le plus largement possible et enfin mettre en uvre des initiatives permettant de mieux concilier la vie professionnelle et la vie privée Un livre blanc sur la mixité incluant un plan d actions a été préparé en 2013 Le document a été revu par les membres du Comité Exécutif et le « Women s Leadership Council » et le plan d actions sera mis en uvre en 2014 Au 31 décembre 2013 45 1 % des effectifs du Groupe (45 4 % en 2012) et 39 3 % des managers (dont le rôle consiste à diriger des subordonnés directs) étaient des femmes (38 7 % en 2012) (voir section « 4 1 1 Emploi ») Fin 2013 les femmes représentaient 19 3 % d e la « Senior Leadership Team » (17 3 % en 2012) qui rassemble 275 cadres supérieurs (272 en 2012) et 24 % des « Globalkeys positions » (958 postes) (postes globaux clés jugés indispensables aux objectifs stratégiques de l entreprise) Nombre d initiatives ont été prises en 2013 dans différents pays et activités pour faire avancer la cause de la mixité et de l égalité professionnelle On citera à titre d exemple le soutien du Groupe à des organisations agissant en faveur de la parité pour la quatrième année consécutive Sanofi a sponsorisé le « Women s Forum »à Deauville et a envoyé une délégation composée de 25 personnes Depuis 2010 plus d une centaine de collaborateurs ont été ainsi sensibilisés et ont pu devenir les ambassadeurs de cette démarche au sein du Groupe Sanofi a également renouvelé sa participation à l édition du « Women s Forum » au Brésil en juin 2013 et à la première édition du Forum en Birmanie en décembre 2013 édition à laquelle a participé le Directeur Général Christopher Viehbacher l organisation d événements aux États Unis et au Canada durant un mois pour illustrer la contribution scientifique de salariées à l innovation au sein du Groupe la journée internationale de la Femme célébrée dans de nombreux pays autour d initiatives multiples conférences et débats rencontres de salariées avec le management partage d informations sur des médias divers rencontre d une délégation de salariées avec le Premier ministre et le ministre de la Santé en Australie les programmes de tutorat pour l accompagnement de femmes à haut potentiel se sont poursuivis en 2013 Le programme international « Corporate Catalyser » a préparé 23 femmes potentiellement cadres dirigeants à leurs futures responsabilités avec comme mentors des membres du Comité Exécutif du Groupe et de la «Global Leadership Team » Une nouvelle édition du programme verra le jour en 2014 des programmes de tutorat au sein de l entreprise (en France US Taiwan Japon ) ou inter entreprises (Allemagne) les différents réseaux mixité internes au Groupe tels que « Women in Sanofi Pasteur » (WISP) ou le réseau « Australie Nouvelle Zélande » (SWANZ) RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 5 Égalité de traitement 4355Sanofi Document de référence 2013ont été très actifs durant cette année Ces réseaux forces de proposition pour le Groupe ont organisé des conférences et des rencontres sur le thème de la mixité et ont également pris part à des réseaux de femmes inter entreprises Le réseau WISP a reçu 3 récompenses en 2013 5 C Emploi et insertion des personnes en situation de handicapSanofi emploie des personnes handicapées dans environ 20 pays En 2013 leur nombre total déclaré par les filiales est de 2 058 personnes (1 901 en 2012 et 1 758 en 2011) en accord avec les définitions du handicap dans les réglementations locales lorsque celles ci existent Au niveau mondial Sanofi privilégie notamment les objectifs suivants dans le respect des cultures et des règlementations locales un suivi prioritaire des salariés handicapés en vue de leur maintien dans l emploi en fonction de l activité la poursuite de l insertion de salariés handicapés quelle que soit la nature du handicap le renforcement de l information et de la communication ainsi que des sensibilisations régulières sur le handicap la poursuite des relations avec le secteur protégé et adapté une démarche continue en matière d accessibilité notamment à l information En France le Groupe comptait en 2013 1 239 personnes handicapées au sein de ses effectifs contre1 153 personnes en 2012 1 061 en 2011 et 998 en 2010 Après la déclinaison du 2ème accord sur le maintien dans l emploi et l insertion des personnes en situation de handicap (2009 2012) les engagements du Groupe ont été renforcés par la signature d un 3ème accord en 2013 afin de poursuivre l ensemble des actions initiées en faveur du maintien dans l emploi et l insertion des personnes en situation de handicap (2013 2016) Cet accord s inscrit dans le cadre de la loi du 10 juillet 1987 modifiée par la loi du 11 février 2005 « pour l égalité des droits et des chances la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » Il a pour objectif de responsabiliser l ensemble des acteurs de l entreprise (directions hiérarchies collaborateurs organisations syndicales et instances représentatives du personnel et plus particulièrement le Comité d Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail CHSCT) dans la définition et la mise en uvre des moyens et mesures permettant le maintien dans l emploi et l insertion des personnes handicapées Un partenariat a également été signé en 2013 avec une association ATHAREP afin de favoriser les embauches de jeunes salariés en situation de handicap 23 sites en France ont organisé des événements autour de la semaine pour l emploi des personnes handicapées en novembre 2013 Sur la période 2009 2013 Sanofi a accordé une aide financière à 50 projets de collaborateurs impliqués à titre personnel dans une association active dans le domaine d handicap récompensant ainsi l engagement des collaborateurs et des associations Dans les autres pays au Brésil Sanofi emploie 124 salariés en situation de handicap soit 2 5 % de l effectif L usine de Suzano emploie 50 collaborateurs en situation d e handicap (5 % de son effectif permanent) en Allemagne Sanofi emploie 378 salariés en situation de handicap soit 4 9 % de l effectif proche des 5 % imposés par la législation si la législation en Egypte impose à chaque entreprise de recruter 5 % de salariés handicapés Sanofi va bien au delà puisqu ils représentent environ 12 % de l effectif industriel (27 personnes) en ligne avec la réglementation locale qui impose 2 % de salariés handicapés Sanofi au Japon emploie 40 personnes en situation d e handicap en 2013 dont 13 personnes à travers son projet baptisé « La Maison Business Support Center » Ce projet a été récompensé par le Ministère de la Santé en 2011 et 2012 au Mexique le travail effectué pour l insertion et la sensibilisation des collaborateurs à la question du handicap a été récompensé en 2012 et 2013 par un label « Société Inclusive » décerné par le Ministère du Travail A l occasion de la journée internationale des personnes handicapées une vidéo a été diffusée pour illustrer l engagement du Groupe dans différents pays 5 D Autres initiatives en faveur de la diversité et de l égalité des chancesDans le monde des projets sont initiés dans différents domaines pour promouvoir l égalité des chances prévenir les discriminations et créer une culture inclusive à l égard de l ensemble des salariés On notera par exemple L insertion des jeunes quelle que soit leur origine dans le monde du travail est un enjeu d avenir important Le Groupe développe des partenariats visant cette intégration stages apprentissage formations en alternance contrats de VIE (Volontariat International en Entreprise) sont autant de moyens d ouvrir le monde du travail aux jeunes et de familiariser ceux ci avec les logiques de l entreprise En 2013 Sanofi en France a formé environ 1 145 jeunes (1 222 en 2012) RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 5 Égalité de traitement 356Document de référence 2013 Sanofi4en alternance 441 apprentis ont travaillé au sein de Sanofi en Allemagne (468 en 2012) En 2013 en France 52 salariés se sont investis dans des parrainages axés sur l égalité des chances En Allemagne le programme « Start Plus » a permis de réinsérer 10 jeunes en difficulté dans la vie active Des initiatives sont également mises en place pour favoriser l équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle améliorant ainsi la qualité de vie des salariés leur permettant de concilier les aspirations personnelles et professionnelles On peut citer le télétravail dans plusieurs pays (par exemple en France Pays Bas États Unis Canada Australie) ou des programmes destinés aux parents (ex Australie) En Allemagne un programme d aide aux familles a pu bénéficier à 450 collaborateurs depuis 2012 Aux États Unis des groupes de salariés volontaires (ERG « Employee Resource Groups ») travaillent sur différentes thématiques de la Diversité toujours en lien avec l entreprise Ces groupes ont le soutien de Sanofi Ils abordent par exemple la question des minorités visibles ou invisibles comme l orientation sexuelle ou l origine A titre d exemple aux États Unis l Employee Resource Group « VETS » (Veteran Transition and Support) accompagne les vétérans par du tutorat et par des activités visant à améliorer leur retour et leur maintien dans l emploi l Employee Resource Group«Parents Connect » vise à améliorer l équilibre vie professionnelle vie privée des parents actifs via du tutorat et en leur donnant accès à des réseaux et à des ressources 4 1 6 Promotion et respect des conventions de l Organisation Internationale du Travail (OIT)La Charte sociale et le code d éthique de Sanofi (voir la section « 3 2 1 Rapport du Président 2 B Environnement de contrôle » le code d éthique est disponible sur www sanofi com) précisent les droits fondamentaux des salariés en conformité avec les conventions de l OIT en matière de respect de la liberté d association et de la reconnaissance du droit à la négociation d élimination de toute forme de travail forcé d abolition effective du travail des enfants d élimination de la discrimination en matière d emploi Outre la Charte sociale et le code d éthique le Groupe a défini un code de conduite des fournisseurs faisant également référence aux conventions de l OIT suivantes Convention OIT n° 138 et n° 182 sur le travail des enfants Convention OIT n° 29 et n° 105 sur le travail forcé Convention OIT n° 14 et n° 106 sur le repos hebdomadaire Convention OIT n° 95 n° 131 et n° 135 sur les salaires et avantages sociaux Convention OIT n° 87 et n° 98 sur la liberté syndicale la protection du droit syndical et le droit d organisation et de négociation collective Convention OIT n° 100 et n° 111 sur l égalité des chances Ces engagements en matière de respect des principes et des droits fondamentaux du travail à l égard des salariés du Groupe et de ses partenaires sont en ligne avec l adhésion du Groupe en 2003 au Pacte Mondial des Nations Unies Par ailleurs le Groupe a finalisé en 2013 un guide « Les droits humains dans nos activités » autour des grandes étapes du cycle de vie des médicaments avec une section consacrée aux droits humains au travail dans différentes fonctions et en ligne avec les Conventions de l OIT (voir section « 4 3 5 Les autres actions engagées en faveur des droits de l homme ») Le code d éthique invite les collaborateurs à informer leur supérieur hiérarchique ou le département « GlobalCompliance » (conformité) de leurs inquiétudes concernant d éventuelles pratiques illicites ou contraires à l éthique dans la mesure où ils suspectent de bonne foi qu une règle ou un principe du code d éthique a été enfreint ou est sur le point de l être En complément une démarche d évaluation ciblée des fournisseurs a été mise en place depuis 2007 (voir section « 4 3 3 sur les informations relatives à la sous traitance et aux fournisseurs ») 4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENTLa méthodologie de reporting des données de santé sécurité et environnement est précisée dans la section « 4 4 Note méthodologique sur le reporting des données » 4 2 1 Politique générale en matière de santé sécurité et environnementLa politique de santé sécurité et environnement est définie par la Direction HSE du Groupe ( acronyme signifiant Health Safety and Environment) La Direction HSE Groupe s assure de l application de cette politique dans l ensemble des entités et établissements de Sanofi dans le monde RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 1 INFORMATIONS SOCIALES4 1 6 Promotion et respect des conventions de l Organisation Internationale du Travail (OIT) 4357Sanofi Document de référence 2013Les informations relatives à la santé et à la sécurité des collaborateurs pour l année 2013 sont décrites à la section « 4 2 2 Conditions de santé et sécurité au travail » 1 A Présentation de la politique HSELes activités de fabrication et de recherche de Sanofi sont soumises à des lois et règlements en matière de santé de sécurité et d environnement de plus en plus rigoureuses Ces lois et règlements sont complexes et évoluent rapidement La politique santé sécurité et environnement mise en uvre au plan mondial par le Groupe vise au maintien de la santé et du bien être de ses collaborateurs et prestataires travaillant sur ses sites et au respect de l environnement Le Groupe considère que cette politique fait partie intégrante de son engagement en matière de responsabilité sociale Pour l application de cette politique 78 règles ont été définies dans les domaines clés du management (21 règles) des bonnes pratiques en matière de sécurité au travail (13 règles) de sécurité des procédés (10 règles) d hygiène du travail (12 règles) de santé au travail (8 règles) et de protection de l environnement (14 règles) La plupart de ces règles fait l objet de standards et de guides méthodologiques permettant leur déploiement et leur mise en uvre dans l ensemble des établissements et entités à travers le monde La Direction HSE s assure du respect des règles définies au niveau du Groupe par la réalisation d audits réguliers dans les établissements et les entités Les informations relatives au processus d évaluation sont détaillées à la section « 1 C Évaluation et certification environnementale » ci dessous Santé au travailDe la mise au point des molécules jusqu à la mise sur le marché des médicaments les chercheurs de Sanofi évaluent en permanence l impact des produits sur la santé humaine et plus particulièrement de ses collaborateurs Cette expertise est mise en pratique au sein de s comités d évaluation des risques chimiques et des risques biologiques permettant de définir les mesures de prévention et de protection adéquates des collaborateurs Le comité COVALIS a pour mission de classer toutes les substances pharmaceutiques manipulées au sein de Sanofi et de fixer les valeurs limites d exposition professionnelle propres à chacune d elles Le comité TRIBIO a pour mission de classer l ensemble des agents biologiques en fonction de leur degré de pathogénicité et de statuer sur les règles de confinement et les mesures de prévention à respecter au sein de Sanofi (voir section « 3 1 8 Facteurs de risque 4 Risques industriels liés à l environnement ») Un laboratoire interne basé à Aramon développe des méthodes d analyse spécifiques aux produits pharmaceutiques afin de pouvoir surveiller l exposition par inhalation des salariés Il est à la disposition de tous les établissements du Groupe Ce laboratoire est en cours d accréditation pour les analyses quantitatives des prélèvements aériens effectués sur les sites Chaque établissement définit et met en uvre des programmes et des pratiques d hygiène du travail en fonction d es règles HSE définies par le Groupe Il s agit principalement de mesures de confinement et de protection collective et individuelle vis à vis des expositions sur tous les postes de travail où sont manipulés les substances chimiques ou les agents biologiques Le personnel est aussi suivi dans le cadre d un programme médical initial et de routine orienté sur les risques potentiels liés à l activité en matière d hygiène du travail Ainsi la préservation de la santé au travail passe par une approche pluridisciplinaire et ne repose pas uniquement sur les services de santé au travail Chaque établissement dispose des ressources médicales internes et ou externes appropriées conformes aux réglementations locales Elles élaborent des programmes de prévention et d identification des effets sur la santé d origine professionnelle en coordination avec l hygiène du travail En complément un comité a été créé pour accompagner la mise en place de la nouvelle réglementation européenne REACH relative à l enregistrement l évaluation l autorisation et les restrictions des substances chimiques Dans le cadre de la réglementation européenne CLP sur la classification l emballage et l étiquetage des produits et substances chimiques le Groupe a déclaré les substances concernées auprès de l Agence européenne des produits chimiques (ECHA) SécuritéSanofi a mis en place une politique rigoureuse afin d identifier et d évaluer les risques en matière de sécurité et d élaborer les moyens de prévention et les méthodes de contrôle de leur efficacité Ces politiques sont mises en uvre au niveau mondial pour assurer la sécurité de l ensemble des collaborateurs et protéger leur santé Tout projet qu il relève de la recherche du développement ou de la production fait l objet de procédures d évaluation intégrant les données relatives aux substances et aux procédés chimiques issus des comités COVALIS et TRIBIO décrits ci dessus Les actions de prévention ont pour objectif premier de réduire le nombre et la gravité des accidents au travail et de minimiser les expositions pour le personnel Sanofi pour les salariés temporaires et pour les salariés des prestataires extérieurs Les évaluations de risque des procédés et de sinstallations sont élaborées selon des standards et des guides internes qui intègrent les meilleures références de l état de l art industriel Ce processus permet notamment d évaluer la conformité aux obligations réglementaires Une attention particulière est accordée aux changements générateurs de risque modifications de procédés et RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 1 Politique générale en matière de santé sécurité et environnement 358Document de référence 2013 Sanofi4RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 1 Politique générale en matière de santé sécurité et environnementd installations mais également changements d échelle de production et transferts entre unités industrielles ou de recherche Les laboratoires de sécurité des procédés intégrés dans les activités de développement chimique mettent en uvre des méthodes pourcaractériser les substances produites (intermédiaires de synthèse et principes actifs) et modéliser l impact potentiel des substances éventuellement rejetées en cas d accident significatif Dans ces laboratoires sont également déterminés les paramètres de dangerosité des réactions afin de cadrerl extrapolation des procédés du stade de développement pilote au stade industriel L ensemble de ces processuspermet de garantir la pertinence des évaluations de risque Sanofi considère que les systèmes de gestion de la sécurité mis en place sur chacun des sites les études de danger réalisées et les moyens de maîtrise du risque mis en uvre ainsi que les polices d assurances dommages aux tiers couvrant les éventuels dommages matériels aux tiers répondent aux exigences de la loi et au meilleur état de l art Au niveau du Groupe les sites français de production chimique situés à Aramon Sisteron et Vertolaye ainsi que les unités situées sur le Parc Industriel de Francfort (Allemagne) et l usine chimique de Budapest (Hongrie) sont classés Seveso II (selon la directive européenne du même nom qui vise les établissements potentiellement dangereux au travers d une liste d activités et de substances associées à des seuils de classement) Les trois sites français précités sont soumis en application de la loi française « prévention des risques technologiques » à un niveau d inspection de sécurité accru dû aux matières toxiques ou inflammables entreposées et mises en uvre dans les procédés EnvironnementLes principaux objectifs de la politique environnementale de Sanofi sont de mettre en uvre des techniques de fabrication propres de prévenir les pollutions accidentelles pouvant survenir sur les sites de production ou de recherche de minimiser l utilisation de ressources naturelles et de réduire l impact de ses activités sur l environnement Afin d optimiser et d améliorer ses performances environnementales Sanofi s est engagée dans une stratégie d amélioration continue pratiquée dans tous les établissements du Groupe par la mise en uvre annuelle de plans de progrès en matière HSE Sanofi estime que cette stratégie constitue une véritable expression de l implication de la direction et des individus dans les domaines HSE Les efforts récents du Groupe en matière de protection de l environnement portent sur la réduction de la consommation d eau et d énergie la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre l amélioration des performances des installations de traitement des eaux les réductions des émissions de composés organiques volatils les économies et le recyclage de matières premières ainsi que la diminution des déchets ou l augmentation de leur taux de valorisation Un comité interne d experts appelé ECOVAL évalue l impact sur l environnement des principes actifs pharmaceutiques inclus dans les médicaments mis sur le marché par le Groupe Il a développé une méthodologie d évaluation du risque environnemental conforme aux attentes réglementaires et pilote des programmes d acquisition des données nécessaires à cette évaluation Sur certains anciens produits des tests complémentaires de toxicité environnementale sont menés afin d obtenir les données additionnelles que des contraintes réglementaires postérieures à leur lancement ont rendu nécessaires Ces tests ont ainsi permis de compléter ou d actualiser leurs évaluations et de statuer sur les risques environnementaux liés à leurs utilisations par les patients 1 B Organisation de la fonction HSE dans le Groupe SanofiLa Direction HSE du Groupe comprend plus de 30 experts dans les domaines de l environnement l hygiène du travail la toxicologie industrielle la sécurité du travail la sécurité incendie les risques industriels et la médecine du travail Elle intervient dans l ensemble des établissements du Groupe Elle a la charge de préparer la politique et les objectifs généraux HSE d animer et de coordonner leur réalisation de maintenir et développer les expertises et de rendre compte aux directions des performances d ensemble au moyen des tableaux de bord et des audits Elle est relayée par l organisation suivante un service HSE opère dans chacun des établissements industriels et de recherche soit plus de 140 établissements (hors sièges sociaux et centres administratifs) et plus de 770 collaborateurs qui animent et concrétisent les programmes HSE dans les établissements (incluant les personnels opérationnels dédiés au fonctionnement des installations de traitement des rejets) le suivi médical dans les établissements est assuré soit par des médecins du travail à temps plein ou à temps partiel salariés du Groupe soit par des médecins du travail des services interprofessionnels Ils sont assistés dans leur mission par les personnels infirmiers du travail les cinq établissements européens classés Seveso II disposent de moyens d intervention spécialisés mis en uvre par des équipiers postés et par du personnel formé à la seconde intervention 4359Sanofi Document de référence 2013 enfin chaque établissement établit et maintient son plan d urgence en fonction des risques à prévenir et des moyens internes ou externes qu il mobiliserait ou solliciterait en conséquence 1 C Évaluation et certification environnementaleUne veille juridique environnementale intégrée à la veille juridique HSE est organisée et assurée pour l ensemble des activités industrielles et scientifiques en France Les filiales des autres pays où sont également exercées des activités tant industrielles que scientifiques organisent et assurent leur propre veille juridique HSE Le respect de la conformité aux dispositions administratives et réglementaires applicables localement et le respect des règles et standards HSE du Groupe sont évalués dans le cadre d un programme d audit mené par la Direction HSE En 2013 43 établissements ou sièges d opérations pharmaceutiques du Groupe Sanofi ont fait l objet d un audit complet Santé Sécurité Environnement par les équipes internes En outre des missions d audit HSE plus spécifiques au nombre de 81 ont été conduites par les équipes centrales sur les thématiques de gestion de la sous traitance (72) et de « biosécurité » (9) De plus 164 visites approfondies de prévention et 97 visites spécifiques ont été réalisées avec l appui des experts techniques des assureurs du Groupe Au delà de la démarche interne de vérification et d audit les établissements du Groupe font régulièrement l objet d inspection de la part des autorités locales ou de missions de vérification réglementaires par des tierces parties sur des thématiques spécifiques La responsabilité du Groupe n a pas été à sa connaissance engagée en 2013 pour manquement à la réglementation en matière de santé de sécurité et d environnement qui serait de nature à compromettre de manière substantielle son activité sa situation financière ou son résultat opérationnel Sanofi estime par ailleurs se conformer de manière substantielle aux lois et règlements applicables en matière de santé de sécurité et d environnement et avoir obtenu toutes les autorisations environnementales nécessaires au fonctionnement de ses installations Les indemnités à caractère environnemental versées en 2013 sont non significatives Le Groupe est engagé dans différentes démarches de certification relatives aux enjeux de sécurité aux enjeux environnementaux et énergétiques À ce titre 54 établissements dans l ensemble du monde étaient certifiés ISO 14 001 en 2013 dont 35 certifiés OHSAS 15 bâtiments administratifs de recherche & développement et de production sont certifiés LEED et trois bâtiments administratifs sont certifiés HQE exploitation Une démarche de certification ciblée sur le management de l énergie (ISO 50 001) a été initiée avec succès sur l ensemble des établissements exploités par Sanofi sur la plateforme industrielle Höchst de Francfort En outre deux établissements en France ont été certifiés ISO 50 001 de niveau 1 en 2013 1 D Actions de formation et d information des salariés en matière d HSESanofi investit dans des formations destinées à intégrer la protection de l environnement au sein de l ensemble des activités professionnelles La démarche de formation à la protection de l environnement est pleinement intégrée à la démarche globale du Groupe en matière de Santé Sécurité et Environnement L ensemble des salariés du Groupe reçoit une formation Santé Sécurité et Environnement adaptée à son poste lors de son embauche dans le Groupe afin d effectuer ses missions dans le respect strict de ces règles Chaque collaborateur en fonction de son activité est ensuite amené à suivre des modules de formation spécifiques liés à son métier (par exemple éco conduite pour les représentants et visiteurs médicaux risque chimique pour les collaborateurs amenés à manipuler des produits chimiques etc ) Le temps de formation consacré aux thématiques Santé Sécurité et Environnement s élève en 2013 à plus de 306 000 heures dans le monde (intégrant les formations à l éco conduite) Par ailleurs la Direction Centrale HSE a continué à déployer en 2013 l académie HSE mise en place en 2012 L académie HSE dispense à l ensemble des managers et collaborateurs des modules de formation à la culture HSE (dont un module environnement et energie) (voir section 4 2 2) 1 E Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutionsLes investissements et les dépenses d exploitation consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions sont intégrés aux investissements et dépenses engagés pour la mise en uvre de la politique HSE du Groupe Les investissements ayant une dimension hygiène industrielle sécurité conditions de travail et aménagement handicap sécurité des procédés et environnement se sont élevés à 86 millions d euros en 2013 dont 35 millions d euros pour la prévention des risques environnementaux et des pollutions Les dépenses d exploitation HSE comprenant les frais de personnel HSE les consommables l énergie et la main d uvre dédiés aux installations de traitement le coût de traitement ou de recyclage des déchets les taxes environnementales les études et les prestations de contrôle se sont élevés à 201 millions d euros en 2013 RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 1 Politique générale en matière de santé sécurité et environnement 360Document de référence 2013 Sanofi41 F Provisions et garanties pour risques en matière d environnementLes lois et règlements applicables en matière d environnement peuvent contraindre Sanofi à éliminer ou atténuer les effets liés au rejet de substances chimiques de ses divers sites Il peut s agir de sites que le Groupe détient ou exploite actuellement ou de sites qu il a détenus ou exploités Le Groupe pourrait ainsi avoir à assumer les coûts nécessaires à l enlèvement ou au traitement des substances dangereuses présentes sur sous ou dans les sites concernés ou sur des sites où des déchets provenant de son activité ont été entreposés et ce même s il ignorait la présence de ces substances et dans certains cas si ses activités n étaient pas à l origine de la contamination ou si lors de l exploitation du site le rejet de ces substances était autorisé Comme pour un certain nombre de sociétés impliquées dans les industries pharmaceutique chimique ou agrochimique des pollutions du sol et de la nappe phréatique ont eu lieu par le passé sur certains sites du Groupe et pourraient survenir ou être découvertes sur d autres sites Pour la plupart les sites concernés sont situés aux États Unis en Allemagne en France en Hongrie en République tchèque en Slovaquie au Brésil en Italie et au Royaume Uni Dans le cadre de missions d audit environnemental effectuées ces dernières années des évaluations détaillées des risques de pollution des sols et des nappes phréatiques ont été menées dans des établissements ou anciens établissements du Groupe En collaboration avec les autorités nationales et locales le Groupe examine en permanence les travaux nécessaires de remise en état et met en uvre les travaux de réhabilitation appropriés Parmi ces chantiers des travaux s étendant sur plusieurs années sont en cours ou prévus aux États Unis (Rochester Cincinnati Mount Pleasant East Palo Alto et Portland) en Allemagne (Francfort) en Italie (Brindisi Garessio) en Grande Bretagne (Dagenham) en Hongrie (Ujpest) en Slovaquie (Hlohovec) en République tchèque (Prague) et en France (Beaucaire Valernes Limay Rousset Romainville Neuville Vitry et Toulouse) ainsi que sur plusieurs sites cédés à des tiers pour lesquels le Groupe a accordé des garanties en matière d environnement La responsabilité du Groupe pourrait également être engagée dans le cadre d investigations et de travaux de réhabilitation concernant plusieurs autres sites Sanofi a constitué des provisions pour les sites identifiés et pour couvrir les garanties contractuelles en matière de risque environnemental concernant des sites cédés La responsabilité environnementale potentielle du Groupe relative à certaines activités cédées est décrite dans la note D 22 e) aux états financiers consolidés Sanofi a dépensé en 2013 52 millions d euros pour la remise en état de terrains affectés par des pollutions historiques du sol ou de la nappe phréatique Du fait de l évolution de la réglementation environnementale encadrant les travaux de remise en état les provisions constituées par le Groupe au titre de ses obligations pourraient s avérer inadéquates en raison de la multiplicité des facteurs entrant en jeu tels que la complexité des sites exploités ou anciennement exploités la nature des demandes d indemnisation les techniques de réhabilitation envisagées le calendrier prévu pour les remises en état et l issue des discussions avec les autorités réglementaires nationales voire avec d autres parties potentiellement responsables dans le cas de sites en exploitation conjointe Compte tenu du long passé industriel de certains des sites de Sanofi et des obligations de remise en état dont Aventis avait hérité en raison de ses activités antérieures dans la chimie et l agrochimie il est impossible de prévoir précisément l impact que ces lois et règlements auront à l avenir (voir section « 3 1 8 Facteurs de risque 4 Risques industriels liés à l environnement ») Le Groupe a constitué au mieux de ses connaissances et prévisions actuelles des provisions pour les cas actuellement connus et pour couvrir les garanties de responsabilité environnementale contractuelles afférentes aux établissements cédés Les passifs environnementaux ont fait l objet d une revue la plus exhaustive possible en 2013 Les éléments recueillis à l occasion de cette revue ont amené le Groupe à réévaluer les provisions pour les porter à hauteur de 698 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 728 millions d euros en 2012 La note D 22 aux états financiers consolidés décrit les conditions de cession obligations environnementales et part des responsabilités environnementales conservées relatives à certaines cessions Conformément aux standards internes du Groupe ces provisions font l objet de revues semestrielles et le cas échéant d une mise à jour en fonction des éléments nouveaux portés à sa connaissance 4 2 2 Conditions de santé et sécurité au travail2 A Politique et actions menées en 2013De nombreuses actions initiées en 2012 ont été poursuivies en 2013 afin de garantir un bon niveau de contrôle des conditions de santé et sécurité au travail 2 A a Accord collectifEn France l année 2013 a fait l objet d une réunion de la commission de suivi de l accord pénibilité signée en 2011 Cet accord permet de renforcer les actions de prévention des risques professionnels liés à la santé des salariés du Groupe en France RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 1 Politique générale en matière de santé sécurité et environnement 4361Sanofi Document de référence 20132 A b Actions de formation spécifiques sur des enjeux de santé et de sécurité l académie HSEAprès son lancement en 2012 l académie HSE qui regroupe les formations HSE proposées et validées par la Direction HSE (formations de type réglementaire non incluses) a connu un bel essor puisqu elle a concerné environ 5 000 collaborateurs au travers des formations dispensées en 2013 Les principales actions de formation ont été les suivantes Différents modules de « Culture HSE » adaptés aux contextes locaux ont été élaborés puis déployés principalement au sein des entités Genzyme Merial et Sanofi Pasteur Les 500 collaborateurs formés en 2013 se sont ajoutés aux 6 650 managers formés depuis le lancement de ce programme en 2003 La sécurité routière a été abordée par le biais de formations de formateurs qui se sont poursuivies en 2013 l objectif étant la prise de conscience des limites de l être humain au volant Ces formations ont été complétées par des modules d e learning déployés dans plusieurs pays (voir section 2 A d) Des formations de type « Management et leadership HSE » ont été proposées en 2013 des formations pour les auditeurs HSE internes en France et aux États Unis un programme de formation au leadership HSE à laquelle 30 directeurs de site ou membres de comité de direction ont participé en Europe principalement un programme de formation au Management Organisationnel et Humain de la Sécurité (HOMS) déployé en France principalement a permis d introduire une nouvelle approche de la gestion de la sécurité auprès de 135 managers par ailleurs un parcours de formation certifiant a été initié dans le cadre du programme « Accompagner le changement pour les Managers HSE » et se poursuivra en 2014 La formation en hygiène du travail initiée en 2012 a été poursuivie Ainsi plus de 50 % des hygiénistes du Groupe ( Europe Chine Inde et Brésil) ont été formés aux bases de l hygiène du travail avec le programme W201 reconnu internationalement par la profession et aboutissant à un diplôme delivré par un organisme agréé Au terme de l année 2013 une formation de niveau supérieur en maîtrise des risques chimiques (W505) selon les mêmes modalités complétées par des sessions de formation sur l évaluation des risques chimiques l ergonomie et le bruit a été initiée en France et en Chine Une formation dédiée à la biosécurité et à la biosûreté s appuyant sur un standard international a été élaborée en 2012 par le Groupe et a pour objectif de mettre en place ou renforcer un réseau d experts dont la compétence est reconnue au travers de tests continus et par un jury en fin de parcours Lancée en 2013 en France et aux États Unis cette formation sera poursuivie en 2014 dans d autres pays (Mexique Canada) ainsi qu auprès d autres personnes pour répondre à toute situation critique sur le terrain en Amérique du Sud en Asie et en Europe A ce jour 40 % des personnes ciblées ont été formées et certifiées à ce programme Parallèlement des sessions de formation sur les fondamentaux de la biosécurité ont été menées à l international en 2013 (Inde France Brésil Mexique États Unis Royaume Uni Pays Bas Allemagne et Chine) 2 A c Actions de prévention des accidents au travailPrévention des accidents graves ou potentiellement graves sur machinesDe manière à uniformiser les mesures de protection souvent dépendantes des réglementations locales un guide sera mis à la disposition des sites afin de leur permettre d identifier les dangers d évaluer leur niveau de protection et de prévoir les actions à mettre en uvre Prévention des accidents liés à l intervention d entreprises extérieures sur les sites SanofiLa politique HSE de Sanofi est identique pour le personnel statutaire et le personnel d entreprises extérieures travaillant sur ses sites Toutefois la gravité des accidents liés à l intervention des entreprises extérieures sur les sites de Sanofi reste élevée Fort de ce constat Sanofi a renforcé les recommandations relatives aux travaux dangereux auxquels les employés des entreprises extérieures sont souvent confrontés en adaptant un guide interne consacré à la gestion des entreprises extérieures La nouvelle version de ce guide permet dorénavant de proposer des actions à mettre en uvre par la création d un partenariat avec ces entreprises visant à intégrer le système de management HSE de Sanofi et élever leur niveau de culture sécurité Après une revue rétrospective des derniers plans hygiène et sécurité et des permis de travail réalisés par certains sites un plan d audits croisé s par des pairs HSE a été élaboré pour analyser sur le terrain la gestion des travaux dangereux par ces entreprises 75 sites dans le monde étaient concernés par ces audits à la suite desquel s un rapport et un plan d action ont été rédigés pour chacun Début 2014 le rapport complet sera finalisé et chaque site mettra en place les initiatives prévues dans son plan d action RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 2 Conditions de santé et sécurité au travail 362Document de référence 2013 Sanofi42 A d Formations dédiées à la sécurité routière En 2013 le Groupe a montré un réel engagement pour la sécurité routière lors d une vidéo projetéeà l ensemble des collaborateurs et sous titrée en plusieurs langues Le Directeur Général du groupe Christopher Viehbacher y a particulièrement mis en avant les formations et les campagnes de communication prodiguant des conseils de sécurité routière tout en abordant l initiative d éco conduite pilote déployée en Ukraine en 2012 Les actions de formations déployées en 2012 ont été poursuivies C est au total près de 3 200 collaborateurs qui ont été formés en interne au cours de l année 2013 pour un meilleur comportement face aux risques routiers en voiture ou en deux roues en Inde au Mexique en Russie au Pakistan au Vietnam et en Australie En complément le Groupe a mis en place une solution en ligne d évaluation des conducteurs ainsi que des modules de formation adaptés au contexte et à la langue des pays Déployés en France (Merial) Algérie Belgique Finlande Norvège Pays Bas Royaume Uni Suisse et Vietnam ce sont 817 visiteurs médicaux qui ont suivi en 2013 ces modules d e learning D autres programmes locaux d e learning sur la sécurité routière sont déployés aux États Unis en Chine au Japon ou encore en Hongrie La démarche du Groupe en matière de sécurité routière est pilotée par un comité risque routier qui se réunit chaque année afin de faire un bilan des actions menées et des progrès réalisés et décide des nouveaux projets Ce comité attribue également chaque année le titre de « Road Safety Champions » aux programmes les plus innovants En 2013 l Australie le Bangladesh la Finlande les Philippines l Ukraine et les États Unis ont reçu ce prestigieux trophée 2 A e Programme de Prévention de Santé pour les salariés Le programme de prévention desanté au travail à destination des salariés du Groupe initié en 2012 a pour objectif de promouvoir la santé et de prévenir ou de retarder l apparition des maladies chroniques en focalisant sur trois piliers principaux nutrition équilibrée activitéphysique régulière prévention grâce à des interventions élaborées avec l aide d experts internes et externes Deux pilotes ont démarré en 2013 l un en France au siège de La Boétie et l autre sur le site de Shanghai Ce programme sera déployé sur l ensemble des sites de Sanofi dans le monde dès 2014 D autres initiatives ont été mises en place en 2013 en Asie Pacifique Amérique latine Inde et Europe sous l égide de la médecine du travail et adaptées aux cultures des salariés en matière de prévention médicale Par ailleurs Sanofi a été récompensée en Irlande et au Mexique pour ses actions en faveur de la santé et du bien être au travail Sous l égide d un comité pour la santé au travail créé en 2010 Sanofi poursuit le déploiement de ses actions pour la prévention des risques psychosociaux sur l ensemble des sites en France En 2013 96 % des sites en France bénéficient de l observatoire du stress Les analyses qualitatives à l issue des premiers résultats ont permis la mise en place de plans d actions locaux Une nouvelle réunion nationale multidisciplinaire (RH HSE médecins du travail et secrétaires de CHSCT) réunissant 150 personnes a été l occasion d un partage d expérience autour de cette thématique Un accent particulier est mis sur l importance des actions de prévention primaire afin de prévenir à la source les facteurs de risques psychosociaux Parallèlement des groupes d ateliers de pratiques managériales se déploient sur les sites en France (Quetigny Lyon Sisteron) afin de développer les compétences managériales selon une méthode d apprentissage collectif Des actions de formation des risques psychosociaux sont également déployées à l international (Amérique latine Amérique du Nord Asie et Allemagne) 2 A f Retour d expérience (REX) Le retour d expérience est une démarche d amélioration continue de la Direction HSE Basé sur des événements passés qu ils soient positifs ou non il permet d analyser en situation réelle (mode normal ou dégradé) les pratiques les systèmes de prévention la protection des personnes et des biens et de proposer des recommandations afin d en améliorer la fiabilité Le retour d expérience se matérialise sous la forme d une fiche PRESS (Prévention par le Retour d Expérience) contenant une analyse des événements majeurs en matière de sécurité et environnement les actions correctives immédiates ainsi que les points d améliorations de journées REX pour promouvoir les échanges d expériences et de bonnes pratiques Ainsi les journées REX organisées en 2013 ont porté sur les gaz à effet de serre et sur les troubles musculo squelettiques Ces journées d échanges rassemblent les experts de plusieurs sites et de plusieurs métiers Des rapports REX sont également diffusés dans l ensemble du Groupe En 2013 une journée REX concernant les risques dus aux machines de conditionnement et à la gestion des entreprises extérieures a été organisée pour les équipes de la région Asie Pacifique en collaboration avec la Direction centrale HSE RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 2 Conditions de santé et sécurité au travail 4363Sanofi Document de référence 20132 B Indicateurs de santé et sécuritéAccidents au travail Taux de fréquence des accidents entraînant un arrêt de travail *20132012France2 93 0Monde1 61 8Répartition du taux monde par activité Affaires industrielles1 41 4Vaccins2 11 7Recherche & Développement1 21 3Opérations Globales1 62 1Fonctions support0 71 5Genzyme1 33 0Merial2 22 3Entreprises extérieures 2 82 3* Nombre d accidents avec arrêt de travail supérieur ou égal à un jour survenus au cours d une période de 12 mois rapporté à un million d heures travaillées Pour le personnel sédentaire les accidents de trajet domicile lieu de travail ne sont pas pris en compte dans cet indicateur En revanche ils sont comptabilisés pour les visiteurs médicaux itinérants selon les règles de reporting Afin d avoir des données comparatives les valeurs 2012 ont été retraitées sur le périmètre du Groupe à fin 2013 Au niveau mondial les données sont consolidées sur la totalité des sociétés du Groupe y compris les coentreprises (joint ventures) et les sociétés consolidées dans les résultats financiers du Groupe Le taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt pour les collaborateurs du Groupe a diminué par rapport à 2012 Sanofi a choisi de ne pas publier le taux de gravité calculé selon les critères définis par la réglementation française Le calcul de ce taux étant basé uniquement sur un nombre de jours d arrêt il ne permet pas d appréhender la réelle gravité des accidents d un point de vue international En effet pour un même accident le nombre de jours d arrêt peut varier selon les pays en fonction des réglementations et systèmes compensatoires en place En revanche des critères de gravité potentielle des accidents du travail ont été définis par l a d irection HSE de Sanofi en 2013 ce qui permet de mieux cibler les actions à mettre en place pour diminuer le nombre d événements potentiellement graves et d intégrer les facteurs humains et organisationnels dans l analyse approfondie de ces événements L objectif est à terme de concentrer nos efforts sur des actions de prévention des événements potentiellement graves plutôt que de se limiter à des actions curatives post accidentelles Le taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt de la Direction des Opérations Globales des Fonctions support et de Genzyme affichent une amélioration forte par rapport à 2012 Les taux de fréquence de la Direction des Affaires Industrielles de Merial et de la R&D restent du même ordre de grandeur qu en 2012 les taux de fréquence de Sanofi Pasteur et des entreprises extérieures augmentent En France le taux de fréquence du personnel Sanofi est de 2 9 du même ordre de grandeur que l année précédente Il signifie que moins d un employé du Groupe sur 210 a eu un accident au travail alors que la moyenne nationale française est d un employé sur 25 (données 2011) Maladies professionnelles Les maladies professionnelles et leurs causes sont regroupées par catégories selon le classement du CEFIC (Conseil Européen des Fédérations de l Industrie Chimique) Plusieurs maladies professionnelles peuvent être déclarées chez une même personne Dans un but de prévention une consolidation du nombre de maladies professionnelles est réalisée chaque année à l échelle du Groupe avec la volonté d améliorer d année en année la remontée d information en s appuyant sur les réglementations locales parfois très différentes d un pays à l autre En 2013 35 maladies professionnelles ont été déclarées pour l ensemble des sites en France Ce chiffre est à comparer aux 60 et 57 maladies déclarées respectivement au cours des années 2011 et 2012 Au niveau mondial le nombre de maladies professionnelles déclarées RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 2 Conditions de santé et sécurité au travail 364Document de référence 2013 Sanofi4est de 54 pour l année 2013 (78 et 85 respectivement en 2011 et 2012) essentiellement en France et en Amérique du Nord où les systèmes de déclaration et de reconnaissance sont bien établis et accessibles La reconnaissance du caractère professionnel d une maladie peut demander des délais d instruction très longs (par exemple plus de six mois en France) Ainsi en France les maladies professionnelles reconnues au 31 décembre 2013 étaient de huit sur 35 déclarées en 2013 et de 42 sur 57 en 2012 La majeure partie des maladies professionnelles reconnues dans le Groupe se rapporte à des troubles musculo squelettiques représentant ainsi 96 % des maladies professionnelles en 2013 pour lesquelles Sanofi a mis en place de nombreuses initiatives pour en assurer la prévention 4 2 3 Informations environnementales3 A Utilisation durable des ressources3 A a Consommation d eau L eau utilisée pour les besoins de la production (fermentation en particulier) et pour des usages thermiques (refroidissements sans contact avec les produits) provient essentiellement des cours d eau et des nappes phréatiques disponibles Les actions spécifiques d exploitation visant à réduire la consommation d eau (sobriété et recyclage) et la poursuite de la conversion de l outil de production chimique vers les biotechnologies amènent à une baisse de 7 1 % de la consommation d eau dans les activités de production et de recherche en 2013 par rapport à 2012 (m3)20132012Consommation d eau de surface (lacs rivières)16 038 10717 863 051 Consommation d eau de nappe phréatique20 937 26022 013 672 Consommation d eau de réseau8 861 7259 457 990 Total45 837 09249 334 713 Toutes activités confondues le Groupe a réduit s aconsommation d eau de 25 % entre 2005 et 2011 et s est donné comme objectif ambitieux de la réduire de nouveau de 25 % d ici à 2020 (base 2010) Cet objectif est renforcé par des jalons intermédiaires notamment la définition de plans de réduction de la consommation d eau en 2014 et la réalisation de ces plans d action sur la période 2014 2020 En 2013 le Groupe a déjà diminué sa consommation d eau de plus de 19 8 % par rapport à l année de référence 2010 3 A b Approvisionnement en eau en fonction des contraintes localesL eau intervient dans de nombreuses phases de production des médicaments et vaccins et Sanofi se doit de gérer cette ressources vitale de manière responsable en particulier dans les zones où l approvisionnement en eau peut s avérer contraignant Depuis 3 ans le Groupe utilise l outil GLOBAL WATER TOOL déployé par le WBCSD (World Business Council for Sustainable Development) afin d évaluer son impact sur les ressources en eau en fonction des niveaux de stress hydrique des bassins versants Actuellement 45 % des sites du Groupe (représentant 62 % de la consommation d eau du Groupe) sont situés dans des zones de stress hydrique modéré à important (répartition basée sur les données 2012) Il est de notoriété que les bassins versants de la Seine en France et du Main en Allemagne dans lesquels sont implantés quelques uns des sites du Groupe les plus consommateurs en eau (région Parisienne région Normande et Francfort) sont des zones de stress hydrique modéré à fort Ce stress hydrique est lié à la consommation théorique d eau résultant d une forte concentration de population et de l intensité agricole dans les bassins versants Le Groupe ne considère pas que ses activités puissent avoir un impact significatif sur la ressource en eau dans ces bassins 3 A c Consommation d énergie L énergie est utilisée directement pour la mise en oeuvre des procédés de production pour assurer le fonctionnement des installations de protection de l environnement et pour la climatisation des bâtiments afin de respecter les bonnes pratiques de fabrication pharmaceutique et de garantir de bonnes conditions de travail La consommation d énergie a diminué de 2 8 % par rapport à 2012 notamment du fait des actions réalisées en efficacité énergétique de la poursuite de la réorganisation des entités de recherche et de développement et de la conversion de l outil de production chimique vers les biotechnologies RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 3 Informations environnementales 4365Sanofi Document de référence 2013GJ (Gigajoules)Gaz20138 694 30420128 784 847Électricité6 854 2826 902 393 Charbon59 57266 202Hydrocarbures liquides (hors carburant des flottes de véhicule)Combustibles renouvelables464 97918 513859 690 7 231 Autres (vapeur fluides caloporteurs eau de refroidissement)Total1 563 84217 655 4921 541 673 18 162 036La part d énergie renouvelable ou d origine renouvelable consommée par le Groupe s élève à 8 8 % La consommation d énergies renouvelables intègre notamment la consommation de fluides caloporteurs d origine renouvelable (géothermie) la consommation de biomasse à des fins de production de chaleur la part (25%) d électricité garantie d origine renouveable consommée sur 19 sites du Groupe en France (garantie par le fournisseur de l origine de l éléctricité produite à partir de sources renouvelables conform ément à l ordonnance n°2011 1105 du 14 septembre 2009) et la part d électricité d origine renouvelable imputable au mix énergétique des pays où le Groupe est implanté 3 A d Mesures prises pour améliorer l efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelablesLe Groupe adopte une stratégie unique pour prendre en compte les contraintes liées à la raréfaction des ressources fossiles et au changement climatique La stratégie globale du Groupe est abordée dans la section « 3 B Changement climatique » La stratégie est déployée autour de trois objectifs Consommer moinsUn programme d économie d énergie est mis en uvre sur l ensemble des sites avec une attention particulière aux systèmes de traitement d air qui assurent la qualité des environnements de production Ces systèmes sont parmi les principaux consommateurs d énergie puisqu ils peuvent représenter jusqu à 70 % de la consommation d énergie de certains sites pharmaceutiques ou vaccins En 2013 le Groupe a signé un accord de collaboration industrielle de trois ans avec Schneider Electric afin de déployer des outils de gestion de la performance énergétique et de réaliser des études d opportunités dans les domaines technologiques majeurs tels que le traitement de l air la production et la distribution d électricité de chaleur et de froid conjointement au développement des énergies renouvelables La démarche de l efficacité énergétique est étendue à l ensemble des activités du Groupe puisqu elle porte aussi bien sur l outil industriel que sur les flottes de véhicules des représentants médicaux ou le choix des moyens de transport utilisés lors de la distribution des produits Consommer mieuxSur les sites industriels le Groupe développe les meilleurs outils prenant en compte le coût total de possession des équipements en particulier pour ceux dont la part du coût énergétique est la plus importante dans le coût de possession (moteurs éclairage) En outre le Groupe a signé en 2012 un contrat cadre de service avec la société COFELY afin de déployer sur ses sites européens des unités de cogénération de haute efficacité et ou des unités de production de chaleur basées sur les énergies renouvelables et ainsi réduire la consommation en énergie fossile globale des sites La période de cet accord a été allongée en 2013 jusqu en 2017 et son périmètre étendu aux sites localisés en Chine ainsi qu à ceux localisés en Amérique latine et en Amérique du Nord Consommer différemment (recours aux énergies renouvelables)Dans le cadre de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre le Groupe étudie régionalement le recours aux énergies induisant le moins possible d émissions de gaz à effet de serre et le recours aux énergies renouvelables sur la base d études de risques et opportunités (risque de rupture d approvisionnement et opportunités liées aux incitations gouvernementales) En particulier le Groupe remplace progressivement l usage du fuel par celui du gaz naturel (2012 Royaume Uni et Mexique 2013 États Unis) En Hongrie pour les besoins de chauffage le Groupe a étendu le remplacement de l usage du gaz naturel par le réseau d eau chaude géothermique de la municipalité locale réseau qu il avait contribué à promouvoir en 2012 Le suivi de ces 3 objectifs de la stratégie est assuré par une mesure étendue et détaillée des consommations énergétiques permettant d évaluer la performance du Groupe dans ce domaine Pour coordonner les efforts au sein du Groupe Sanofi a créé un Comité Changement Climatique qui est chargé de partager les meilleures pratiques et les connaissances se tenir informé des nouvelles exigences réglementaires RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 3 Informations environnementales 366Document de référence 2013 Sanofi4 faire des recommandations pour mettre en uvre les objectifs fonction par fonction contrôler les progrès vers la réalisation des objectifs suivre les variations des prix de l énergie Toutes les fonctions et toutes les unités sont représentées au sein du Comité Changement Climatique HSE RSE Recherche et Développement Affaires Industrielles Achats Vaccins Supply Chain Facility Management etc Le Groupe a mis en place un réseauénergie pleinement opérationnel Tous les sites industriels et R&D de Sanofi ainsi que chacune des fonctions de l entreprise disposent d un groupe de travail consacré à l énergie chargé d établir les objectifs et les plans d action pour réduire la consommation d énergie et atteindre les objectifs en matière d émission de CO2 De plus un manager et ou des spécialistes énergies ont été nommés sur chaque site Ces groupes de travail se rencontrent régulièrement pour évoquer les problèmes techniques et contrôler les progrès discuter des réalisations et fournir des informations actualisées à tous les managers de site et spécialistes énergie 3 A e Consommation de matières premières et mesures prises pour améliorer l efficacité dans leur utilisationAu nombre des matières premières les solvants utilisés principalement pour la synthèse de principes actifs et leur mise sous forme pharmaceutique (forme solide essentiellement) constituent la ressource ayant le plus d effets potentiels secondaires sur l environnement Des recommandations de bon emploi ont été établies au niveau du Groupe Parmi les critères de sélection ou de substitution de ces composés figure la réduction des risques qu ils peuvent présenter pour la sécurité la santé et l environnement Les solvants mis en uvre dans le processus de production proviennent soit de solvants achetés (quantités consommées) soit de solvants régénérés sur les sites du Groupe L optimisation des procédés les régénérations lorsqu elles sont possibles et la valorisation thermique sont favorisées pour diminuer la quantité de ressources non renouvelables consommées La poursuite de la conversion de l outil de production chimique vers les biotechnologies entraîne une diminution de 6 % des quantités de solvants consommées par le Groupe Le ratio de régénération des solvants augmente très légèrement du fait de la croissance des envois en régénération des solvants du site de Sisteron (France) (Tonnes)20132012Solvants mis en uvre168 397178 968 dont % régénérés60 %59 %3 A f Utilisation des solsL utilisation des sols n est pas considérée comme un enjeu matériel pour le Groupe Seul le foncier bâti du Groupe représente un impact sur les sols qui est jugé très limité par rapport à d autres industries La limitation de l impact sur les sols de l activité du Groupe et les réparations qui pourraient en découler sont détaillées à la section « 4 2 1 F Provisions et garanties pour risques en matière d environnement » 3 B Changement climatique3 B a Rejet des gaz à effet de serreLa stratégie du Groupe relative à l énergie et à la lutte contre le changement climatique porte sur 3 piliers la consommation d énergie les émissions de gaz à effet de serre et la facture énergétique du Groupe Conscient du risque que fait courir la raréfaction des ressources fossiles et des risques liés au changement climatique qui découlent de la conversion du carbone fossile en carbone atmosphérique le Groupe s est donné un objectif de réduction de ses émissions de CO2 de 20% d ici à 2020 ( 20 % des émissions de scope 1 et 2 en 2020 à périmètre constant par rapport à 2010) Cet objectif est déployé sur l ensemble des sites industriels et de recherche et développement du Groupe par le biais d une politique spécifique reprenant les thématiques d amélioration de l efficacité énergétique et de recours aux énergies renouvelables Les mesures prises par le Groupe sont détaillées à la section « 4 2 3 A d Mesures prises pour l efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables » La combustion de gaz naturel et d hydrocarbures liquides dégage du dioxyde de carbone dans l atmosphère (émissions directes) Le système européen d échange de quotas d émissions dit ETS (Emission Trading Scheme) établi en application du protocole de Kyoto concerne pour la période 2013 2020 huit des établissements industriels européens du Groupe En outre quatre autres établissements industriels y participent indirectement par l intermédiaire de leurs fournisseurs d énergie Les émissions provenant des véhicules utilisés par les représentants et visiteurs médicaux (VM) ont été estimées sur la base des consommations de carburants et ou des distances parcourues par les flottes Les émissions de CO2 correspondantes ont baissé de 0 6 % en 2013 à périmètre comparable par rapport à 2012 Ce résultat s explique par la stabilisation des effectifs dans les pays matures et l augmentation sensible dans les pays émergents Les émissions de gaz à effet de serre par kilomètre parcouru baissent à 196 g CO2e km en moyenne (198 g CO2e km en 2012) La consommation d électricité induit des émissions qualifiées d indirectes chez les fournisseurs d électricité RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 3 Informations environnementales 4367Sanofi Document de référence 2013des établissements du Groupe Elles sont calculées à partir des facteurs d émission publiés par l Agence Internationale de l Énergie (pays hors États Unis) et le GHG Protocol (États Américains) Les émissions indirectes résultant de l achat de vapeur à l extérieur sont intégrées dans les émissions indirectes en fonction des facteurs d émission spécifiques par site Si les émissions provenant du transport de matières ne sont pas incluses dans ce total il est notable que les efforts mis en uvre pour les réduire depuis 2009 se sont poursuivis sur 2013 (développement et pérennisation des transports fluviaux et maritimes en alternative aux transports routiers et aériens) Suivant l évolution de la consommation d énergie (énergies fossiles et électricité) les émissions de CO2 directes et indirectes sont en diminution respectivement de 6 4 % et 2 4 % Cette diminution reflète les efforts faits par le Groupe pour maîtriser ses consommations énergétiques et orienter ses choix énergétiques vers les ressources les moins émettrices de gaz à effet de serre Par rapport à l année de référence du nouvel objectif du Groupe (2010) les émissions directes et indirectes des établissements de production et de recherche (hors flottes de véhicules) ont diminué de 11 % globalement (Tonnes équivalent CO2e(1))20132012Combustibles ( Scope 1)479 511512 048Production d électricité et autres énergies ( Scope 2)608 058623 157Véhicules des visiteurs médicaux ( Scope 1 estimé)145 101145 984(1) CO2 e = CO2 équivalent Aux mesures prises pour diminuer les consommations d énergie (énergies fossiles et électricité) par le Groupe s ajoutent des mesures propres à la diminution des déplacements professionnels par l installation de salles de téléprésence permettant la tenue de réunions multi sites sans recours systématique au déplacement des collaborateurs En outre le Groupe a révisé sa politique en matière de déplacement professionnel afin de privilégier l usage des moyens de transport les moins émissifs quand les déplacements professionnels sont rendus indispensables 3 B b Adaptation aux conséquences du changement climatiqueParmi les conséquences du changement climatique pouvant avoir un impact physique sur l activité du Groupe les événements climatiques extrêmes peuvent présenter un risque à la fois pour les installations de production et pour la chaîne de distribution de nos produits jusqu aux patients Afin de se prémunir de ces risques le Groupe met en uvre les meilleures pratiques d ingénierie et s appuie sur les référentiels les plus exigeants pour la réalisation de ses installations prenant en compte les contraintes maximales pour le dimensionnement des ouvrages Par ailleurs les experts techniques des assureurs du Groupe émettent des recommandations lors de leurs visites visant à prendre en compte les conditions climatiques extrêmes pouvant générer un risque d inondation nécessitant la mise en place d un plan de sauvegarde Par ailleurs les risques naturels sont pris en compte dans le plan de gestion de crise du Groupe à tous les niveaux des établissements de production et des chaînes d approvisionnement 3 C Pollution et gestion des déchets3 C a Mesures de prévention réduction des rejets dans l air l eau et le sol affectant gravement l environnementRejets dans l airLa maîtrise des émissions de Composés Organiques Volatils (COV) issues des activités de synthèse et de fabrication des médicaments est primordiale pour le Groupe Cette démarche s appuie sur une approche intégrée à chaque stade du développement des produits de la recherche à la production réduction de l usage des solvants organiques par la mise en uvre de principes dechimie verte par les équipes de Recherche & Développement réduction des émissions à la source par l adaptation spécifique des procédés de fabrication et un confinement maximal de l usage des solvants les procédés de fabrication et les équipements ne pouvant être totalement hermétiques les émissions de COV résiduelles sont captées et traitées sur des installations de traitement spécifiques conformes aux meilleures techniques disponibles en fonction des caractéristiques physico chimiques des COV émis (cryogénie laveurs de gaz oxydeurs thermiques) Les émissions de COV sont estimées soit par bilan massique soit par mesure directe Le Groupe est conscient de l hétérogénéité des méthodes de calcul employées par les sites Etant donné l enjeu de santé publique associé aux émissions locales de COV la direction HSE du Groupe s est engagée à élaborer une méthodologie de RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 3 Informations environnementales 368Document de référence 2013 Sanofi4calcul unique fiable permettant de mesurer effectivement les efforts réalisés pour limiter les émissions de COV (Tonnes)20132012COV (estimé)2 8192 575 Outre le dioxyde de carbone (CO2) des polluants locaux tels que les oxydes de soufre (SOx) et les oxydes d azote (NOx) sont émis lors de la combustion de matière Les chaufferies ont pour la plupart été converties du charbon ou du fuel (ressources énergétiques dégageant des SOx) au gaz En particulier les chaudières d un des sites (Swiftwater PA) les plus énergivores du Groupe ont été converties en 2013 au gaz naturel Seules les émissions de SOx liées à la combustion du charbon et du fuel sont présentées Outre le charbon consommé sur un unique site localisé en Chine le fuel est essentiellement consommé à des fins de production d électricité sur des groupes électrogènes de secours (quelques utilisations mineures en production de chaleur ) Cette utilisation est soumise à une certaine variabilité dépendante du niveau de fiabilité des réseaux électriques locaux Au delà de la variabilité de la production d électricité secours la diminution de 10 % des émissions de SOx du Groupe entre 2012 et 2013 s explique par le remplacement du fuel par le gaz naturel en alimentation des chaudières d un site majeur de production de vaccin localisé en Pennsylvanie (Swiftwater PA) (Tonnes de SOx)20132012Émissions directes249277Les oxydes d azote (NOx) sont dégagés par la combustion de combustibles liquides et gazeux Les émissions de NOx liées aux procédés de fabrication peu significatives par rapport aux émissions des installations de combustion ne sont pas consolidées Le tableau ci dessous fournit en fonction de facteurs d émission les quantités annuelles d émissions liées à la combustion d hydrocarbures (Tonnes de NOx)20132012Emission directes346416La baisse de 16 8 % des émissions de NOx est en lien avec la diminution des émissions de gaz à effet de serre induites par la combustion d énergies fossiles et par l augmentation du recours au gaz naturel (moins émissif) en remplacement du fuel Rejets dans l eauLes rejets d effluents industriels sont épurés soit dans les unités de traitement des eaux des établissements du Groupe soit dans les stations de traitement municipales selon des conventions établies avec leurs opérateurs Les données présentées correspondent aux effluents après traitement interne et ou externe La demande chimique en oxygène (DCO) est le principal indicateur environnemental des effluents aqueux En cas d absence d information sur le traitement extérieur un rendement épuratoire de 50 % est considéré L ensemble des installations de traitement des sites du Groupe qu elles soient de type bioréacteurs à membranes biologiques classiques ou physico chimiques fait l objet de mesures d amélioration continue tri à la source et traitement séparé de certains flux et optimisation des traitements biologiques avec l aide des équipes des laboratoires environnementaux du Groupe (Tonnes) 20132012DCO2 5273 084L azote et les matières en suspension (MES) contenues dans les effluents industriels caractérisent également la charge environnementale et l efficacité des dispositifs d épuration avant rejet (Tonnes)20132012Azote286357Matières en suspension510759La diminution de la DCO de 18 % est liée à la résolution de défaillances sur l un des sites du Groupe et la baisse d activité de sites particulièrement impactants en termes d émission dans l eau Les émissions d azote et de matières en suspension dans l eau baissent respectivement de 19 9 % et 32 8 % Les quantités d azote et de matières en suspension émises tout comme la DCO dépendent à la fois des niveaux d activité des sites et de leur maîtrise mais aussi des matières actives à produire et des produits mis en uvre qui ont des niveaux de dégradabilité variables L effort de réduction des rejets dans l eau est pris en compte par les experts du Groupe Ils évaluent les meilleures techniques pouvant être appliquées et anticipent la mise en uvre de ces pratiques en vue de maintenir la conformité des installations de traitement En 2012 le Groupe a démarré la construction d une installation de traitement d effluents aqueux sur un de ses sites en Inde (Ankleshwar) afin de répondre au plus haut niveau d exigence des autorités de l état du Gujarat par la mise en uvre des meilleures techniques de traitement disponibles Cette installation est pleinement opérationnelle depuis mai 2013 Sur un plan local chaque site est responsable de la définition de son programme de management des effluents aqueux Ces programmes spécifiques sont basés sur des RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 3 Informations environnementales 4369Sanofi Document de référence 2013évaluations d impact environnemental et réglementaire Ces programmes incluent la caractérisation des principaux polluants et sources d effluents aqueux la définition des technologies à mettre en uvre en fonction des caractéristiques des effluents aqueux la surveillance des rejets et le contrôle de la performance des installations En réponse au sujet émergent des Produits Pharmaceutiques dans l Environnement (PharmaceuticalsIn the Environnement PIE) le Groupe a développé une approche pilotée par la Direction HSE en ligne avec les exigences de la politique HSE du Groupe L approche du Groupe comprend 4 dimensions clés approfondir la connaissance du Groupe sur l impact de nos produits en analysant les dangers et risques pour l environnement que ce soit de façon volontaire ou que les analyses soient réglementairement obligatoires Le comité ECOVAL effectue ces analyses aussi bien sur les produits nouvellement mis sur le marché que sur des substances plus anciennes développer les connaissances générales du Groupe sur les Produits Pharmaceutiques dans l Environnement au travers de partenariats de recherche avec des universités (exemple projet Peres Center for Peace) et en étroite collaboration avec les parties prenantes (associations d entreprises pharmaceutiques) analyser les effluents aqueux des sites de production du Groupe évaluer leur impact sur l environnement en développant si nécessaire des valeurs cibles environnementales pour les produits pharmaceutiques à travers le comité ECOVAL ainsi que des méthodes d analyse ad hoc au sein d un laboratoire interne Dans le cadre d un programme d étude 2012 2015 portant sur plusieurs sites des valeurs cibles environnementales sont notamment définies pour 30 produits du Groupe A ce jour 23 % des produits ont été revus et disposent d une valeur cible environnementale explorer les nouvelles technologies de traitement de ces types de micropolluants En complément le Groupe soutient des programmes de collecte des médicaments non utilisés auprès des patients pour promouvoir les bonnes pratiques de leur élimination À ce titre le Groupe a développé une liste de recommandations « que faire de vos médicaments non utilisés » à destination des patients Rejets dans les solsEn matière de prévention et conformément à sa politique Santé Sécurité et Environnement et aux exigences réglementaires le Groupe met en uvre sur l ensemble de ses sites des moyens de confinement et ou de collecte des rejets accidentels vers les sols afin d éviter leur infiltration Chaque site met en uvre les standards les plus élevés pour la construction des moyens de confinement et des programmes de maintenance adaptés permettant de garantir l étanchéité de ses moyens ainsi que l étanchéité des réseaux de collecte d effluents En complément chaque site du Groupe est équipé de kits de confinement d urgence aux endroits où sont stockés ou manipulés des produits potentiellement dangereux Un programme systématique pluriannuel de surveillance préventive et d étude des sols et eaux souterraines des propriétés du Groupe en activité ou en vente est déployé Des évaluations détaillées des risques de pollution des sols et eaux souterraines sont menées si nécessaire dans les établissements ou anciens établissements en vue de leur remise en état 3 C b Mesures de prévention de recyclage et d élimination des déchetsLa quantité de déchets dangereux produite en 2013 diminue de 9 8 % par rapport à 2012 du fait d un niveau de maîtrise accru des flux de déchets et de la résolution de défaillances de station d épuration ayant entraîné l envoi de boues de station en filière déchets dangereux en 2012 Le taux de valorisation (recyclage ou valorisation thermique) est en augmentation constante depuis deux ans et passe de 54 % en 2012 à 56 % en 2013 La part des déchets dangereux éliminés en centre d enfouissement technique diminue de 18 % et reste inférieure à 2 % de la quantité globale de déchets émis par le Groupe Cette filière ultime n est utilisée que lorsque localement les infrastructures de traitement par incinération ne sont pas disponibles RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 3 Informations environnementales(Tonnes)20132012Déchets dangereux recyclés34 41130 215Déchets dangereux incinérés avec valorisation thermique39 67049 276Déchets dangereux incinérés sans valorisation thermique56 70965 282Déchets dangereux enfouis en centre agréé2 4653 016Total133 255147 789 370Document de référence 2013 Sanofi4La quantité de déchets non dangereux produits en 2013 augmente de 4 4 % le taux de valorisation (recyclage ou valorisation thermique) restant relativement stable par rapport à 2012 à 80 % Il est précisé que les déchets de chantier non dangereux ne sont pas inclus dans les données ci dessous même si les efforts du Groupe portent là aussi sur leur valorisation après traitement (Tonnes)20132012Déchets non dangereux recyclés68 63864 676Déchets non dangereux incinérés avec valorisation thermique18 00316 605Déchets non dangereux incinérés sans valorisation thermique2 2144 327Déchets non dangereux enfouis en centre agréé19 17917 850Total108 034103 458La réduction des quantités de déchets et la gestion appropriée des déchets sont des objectifs importants du Groupe L élément clé de la politique du Groupe est de systématiquement évaluer en premier lieu le recyclage des déchets avant toute autre filière Chaque site gère ses déchets en se conformant aux principes suivants réduction à la source réutilisation ou recyclage sur site ou envoi en filière de recyclage auprès de sous traitants sélectionnés incinération de préférence avec récupération d énergie envoi des déchets en filière d enfouissement en dernier ressort en veillant à ce que la zone d enfouissement soit correctement réglementée et contrôlée Les filières d enfouissement utilisées pour les déchets dangereux sont auditées annuellement et celles utilisées pour les déchets non dangereux tous les 3 ans Le programme de gestion des déchets du Groupe inclut des procédures permettant de caractériser les déchets générés en fonction des procédés et de les identifier clairement de les collecter les trier les stocker les transporter et les traiter en fonction de leurs caractéristiques En outre le Groupe conserve tous les documents relatifs à la gestion des déchets en vue d assurer leur traçabilité jusqu autraitement final Avant tout contrat avec un nouveau sous traitant sa qualification sa compétence et sa conformité réglementaire sont vérifiées exhaustivement et ce pour chaque typologie de déchet 3 C c Prise en compte des nuisances sonores et autres formes de pollutionLes activités de Sanofi n entraînent pas de nuisances majeures en termes de bruit et de nuisances olfactives La problématique de nuisance sonore est avant tout traitée en réponse au risque de santé encouru par les salariés à proximité des machines Au cas par cas des mesures de bruit sont effectuées en périphérie de site sans que cela fasse l objet d une stratégie globale du Groupe La prise en compte localement de ce type de nuisance et la réalisation de telles mesures de bruit périphérique sur un établissement situé au Canada ont amené le Groupe à mettre en place des protections anti bruit autour des tours de refroidissement implantées en bordure du site La problématique de nuisance olfactive est avant tout liée aux activités de fermentation du Groupe Le Groupe sur chacun de ses sites s engage à apporter une réponse à toute plainte qui pourrait être déposée par son voisinage immédiat 3 D Protection de la biodiversitéTrois des établissements du Groupe Vertolaye en France Csanyikvölgy en Hongrie et Swiftwater aux États Unis se situent en zone spécifique de protection des milieux naturels (type NATURA 2 000) ils font l objet d un suivi particulier Sanofi cherche en permanence de nouveaux moyens pour limiter et réduire l impact environnemental de ses activités conformément aux politiques RSE et HSE du Groupe Par ailleurs en tant que leader mondial de la santé Sanofi est conscient du potentiel que représentent les ressources naturelles (végétales animales etc ) des écosystèmes en termes d innovations médicales pour prévenir ou guérir les maladies Le Groupe reconnaît par conséquent le besoin de protéger et conserver les ressources naturelles qui composent la biodiversité Le Groupe est conscient que toute exploitation non autorisée ou excessive de ressources naturelles ainsi que toute activité de production polluante peut mettre en péril l écologie et l économie des pays concernés RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 2 INFORMATIONS SANTÉ SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT4 2 3 Informations environnementales 4371Sanofi Document de référence 2013Le Groupe développe actuellement des processus pour protéger et conserver la biodiversité qui prévoient le contrôle des fournisseurs responsables de la collecte de ressources naturelles utilisées pour les projets de recherche visant à découvrir de nouveaux médicaments la compréhension de l impact des activités de production et d utilisation des médicaments du Groupe sur les ressources naturelles la mise en uvre d un processus équitable de partage des avantages liés à la commercialisation des médicaments dérivés des ressources naturelles la préservation des habitats et des espèces dans le périmètre des sites du Groupe à travers le monde l approvisionnement en matériaux biologiques et services annexes auprès de fournisseurs appliquant des normes appropriées de préservation de l environnement et de la biodiversité Le Groupe adhère aux conventions globales définissant les principes de préservation de la biodiversité la Convention sur la Diversité Biologique figurant dans le programme des Nations Unies pour l environnement (PNUE) et née d un accord conclu lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 Elle définit les engagements visant à préserver les écosystèmes mondiaux par le biais de trois objectifs clés la préservation de la diversité biologique l utilisation responsable de ses composés les principes relatifs à l acquisition et à l utilisation des ressources naturelles ainsi qu au juste partage des bénéfices tirés de leur utilisation les principes des Droits de l Homme concernant le respect du droit des populations indigènes à conserver contrôler protéger et développer leur propriété intellectuelle en matière d héritage culturel de savoir faire traditionnel et d expressions culturelles le Pacte Mondial et les Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies Une revue des substances actives utilisées à des fins industrielles sur les sites de production a été initiée en 2013 Sur la base des informations recensées à ce jour aucune plante ou animal figurant dans les listes CITES (appendices I II et III) ne sont utilisés dans nos productions Par ailleurs suite aux résultats d un projet pilote d évaluation d impact environnemental réalisé en 2011 sur le site de Toulouse (situé à proximité d un espace protégé NATURA 2 000) un guide de bonnes pratiques pour promouvoir la biodiversité sur les sites du Groupe a été publié en 2013 4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 1 Impact territorial économique et social de l activité de Sanofi1 A Dans le mondeParticiper au développement local des territoires sur lesquels Sanofi est implanté est une responsabilité que le Groupe entend assumer pleinement La contribution du Groupe au développement économique de ces communautés se traduit par les choix d investissements par la création d emplois directs et indirects locaux par la mise en place de programmes de formation et d éducation des populations locales dans le domaine de la santé par les décisions concernant l implantation des sites de production dans un souci de proximité avec les patients Sanofi est présent dans plus de 100 pays et a une présence industrielle et de R&D sur les 5 continents (voir la section « 2 4 Investissements Principaux établissements ») La répartition des effectifs du chiffre d affaires et des investissements par zone géographique est présentée en section « 4 1 1 Emploi » et en note « D 35 3 Information par zone géographique » aux états financiers consolidés De plus l engagement de Sanofi et de la Fondation Sanofi Espoir auprès des communautés locales se décline à travers le monde par les actions suivantes (voir aussi section « 2 B b Fondation Sanofi Espoir » de ce chapitre) mise en place de programmes d accès aux soins (ex My Child matters Stand up for African mothers etc ) conduite de campagnes de sensibilisation et de dépistage auprès des populations contribution à la formation des professionnels de santé réponse aux urgences humanitaires aide aux plus démunis 1 B Sur le continent africainSanofi est la première entreprise pharmaceutique en Afrique avec un chiffre d affaires de plus d un milliard d euros en 2013 Aujourd hui le Groupe y emploie 4 680 personnes et RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 1 Impact territorial économique et social de l activité de Sanofi 372Document de référence 2013 Sanofi4RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 1 Impact territorial économique et social de l activité de Sanofiest présent dans 51 pays du continent Le Groupe exploite 7 usines dans 6 pays Afrique du Sud Algérie Égypte Maroc Sénégal et Tunisie et dispose d un centre de R&D en Afrique du Sud Près de 60 % des médicaments de Sanofi destinés au continent africain sont fabriqués localement Ces cinq dernières années le Groupe a investi 86 millions d euros dans ses infrastructures industrielles et prévoit d investir 105 millions d euros dans les cinq prochaines années Parmi les projets stratégiques le plus grand site industriel en Afrique ouvrira en 2017 à Sidi Abdallah Alger (Algérie) Cette usine aura une capacité de production de 100 millions d unités par an et devrait créer 130 emplois localement Sanofi déploie également plusieurs projets stratégiques comme l aménagement de nouvelles lignes de fabrication de produits antituberculeux en Afrique du Sud antiinfectieux en Tunisie médicaments injectables en Égypte et antipaludiques au Maroc Au travers de Zentiva sa division générique le Groupe développe son portefeuille de produits génériques de qualité à prix adaptés Ce développement devrait permettre ainsi à un nombre croissant de patients de pouvoir bénéficier de médicaments à prix abordable En avril 2013 Christopher Viehbacher Directeur Général de Sanofi a inauguré à Casablanca le plus grand centre de distribution de produits pharmaceutiques du Groupe sur le continent africain Leader du marché Sanofi dispose déjà au Maroc d un centre de développement pharmaceutique et du site de production Maphar Celui ci est certifié par l OMS et a produit 80 millions d unités en 2013 de l antipaludique ASAQ Winthrop® exporté dans 26 pays d Afrique subsaharienne Par ailleurs le Groupe forme assure l éducation et coopère localement avec les autorités de santé la communauté médicale les sociétés savantes et les personnels de santé L initiative Pédiatrie le club douleur la formation des professionnels de santé par internet du type e pédiatrie e diabète sont quelques uns des projets illustrant cette implication dans le développement des systèmes de santé en Afrique 1 C En FranceSanofi en France c est plus de 27 000 personnes représentant un tiers des emplois de l industrie pharmaceutique du pays 49 sites en France dans 15 régions et 25 départements neuf sites de R&D 26 sites de production quatre sites de distribution 10 sites tertiaires le siège social du Groupe et les sièges mondiaux des activités R&D Affaires industrielles Sanofi Pasteur (Vaccins) et Merial (Santé Animale) un chiffre d affaires d environ 2 6 milliards d euros en 2013 soit 8 % du chiffre d affaires mondial du Groupe 2 8 milliards d euros d investissements industriels et en R&D sur 5 ans soit 42 2 % du total des investissements dans le monde 40 % des dépenses de R&D de Sanofi dans le monde le 1er partenaire privé de la recherche académique dans les sciences de la vie (AVIESAN) Par ailleurs depuis plus de trente ans Sanofi s est doté de structures spécifiques (Sanofi Développement et Cellule Essaimage) afin d accompagner les évolutions des 48 sites du Groupe en France de participer à la dynamique de développement de l économie locale en favorisant la création d emplois durables et d encourager les initiatives entrepreneuriales individuelles Sanofi Développement assure la mise en place d actions de développement économique local autour des sites Sanofi en France le soutien au développement et à la création d emplois durables notamment par des TPE PME PMI dans le secteur industriel ou du service aux entreprises la gestion des conventions de revitalisation En 2013 les actions de Sanofi Développement ont concerné principalement sept départements impactés par des suppressions de postes au niveau des fonctions centrales et recherche et développement Sanofi Développement est intervenu dans les départements de l Hérault du Tarn et Garonne du Loiret du Val de Marne des Hauts de Seine de l Indre et Loire et du Rhône afin d engager des actions d aide au développement économique local dans le cadre d une convention de revitalisation signée par Sanofi Aventis France avec l État en avril 2011 et d une convention de revitalisation signée par Sanofi Chimie avec l État en mars 2012 Sanofi Développement a mis en place des prêts auprès d entreprises en développement créatrices d emplois a porté des opérations de mécénat de compétences et a assuré des subventions auprès des acteurs économiques sur des programmes structurants de développement économique local Sanofi a ainsi mobilisé plus de 5 millions d euros sur ces départements et Sanofi Développement a financé plusieurs dizaines de TPE PME PMI en développement afin de les aider à créer des emplois en CDI Ainsi en 2013 27 entreprises ont été aidées pour la création de 169 emplois De plus Sanofi a subventionné plusieurs programmes de développement économique portés par les acteurs économiques locaux afin d aider à la création d emplois induits La majeure partie des projets sont liés à l économie 4373Sanofi Document de référence 2013RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 2 Relations avec les parties prenantessociale et solidaire et à la mise en place de réseaux d accompagnement aux entreprises et de projets dans la filière santé En 2013 11 projets ont été financés pour la création de 208 emplois La Cellule Essaimage est dédiée aux salariés de Sanofi porteurs d un projet de création ou de reprise d entreprise (TPE PME PMI) En 2013 cet accompagnement a été proposé à des salariés construisant leur projet personnel de création ou reprise d entreprise Ainsi 134 projets de créations reprises d entreprises ont été accompagnés principalement dans les secteurs d activités du service commerce santé et bien être restauration hébergement et tourisme Par ailleurs dans le cadre d une politique soutenue d accompagnement des jeunes dans la formation et l emploi grâce aux contrats en alternance (apprentissage et professionnels) Sanofi en 2013 a accueilli 1 145 contrats en alternance (contrats de professionnalisation d apprentissage de Volontariat International Entreprise) en France 4 3 2 Relations avec les parties prenantes2 A Conditions du dialogue avec les parties prenantesSanofi interagit au quotidien et dans l ensemble du monde avec une multitude de parties prenantes Ces interactions ont des objectifs variés et sont très ancrées dans la démarche de Responsabilité Sociale d Entreprise conduite par le Groupe Elles permettent en effet De fournir à ces parties prenantes des informations fiables et factuelles via différents types d outils de communication (brochures site internet dédié campagnes de communication bilans annuels réponses à des questionnaires sollicitations diverses etc ) par exemple bon usage des produits commercialisés par le groupe produits en développement informations financières et extra financières etc De conduire un processus formalisé de dialogue et de concertation visant à impliquer les parties prenantes dans les décisions stratégiques prises par Sanofi et de mesurer si le Groupe répond de façon adéquate à leurs attentes comités RSE réalisation d enquêtes parties prenantes enquêtes de satisfaction client enquête d engagement avec nos salariés organisation deforums panels de riverains fournisseurs etc De mettre en place des projets de partenariats notamment dans les domaines de la santé soutien d associations de patients programmes d aide humanitaire partenariats avec les universités programmes d essais cliniques etc Pour ce qui concerne plus spécifiquement sa stratégie RSE le Groupe a mis en place dans les fonctions centrales et dans de nombreuses filiales des initiatives permettant de disposer d instances de dialogues et de concertations formalisés visant à faire réagir les parties prenantes sur la stratégie et les objectifs RSE du Groupe d apporter les ajustements nécessaires et de construire une vision partagée des enjeux RSE de Sanofi Par exemple en 2013 la direction RSE Groupe a réalisé une nouvelle consultation de parties prenantes au niveau international (professionnels de santé associations de patients universitaires agences de notations extra financières investisseurs collaborateurs) visant à réaliser un test de matérialité permettant d identifier et de hiérarchiser les enjeux RSE et de définir les priorités RSE du Groupe Au total environ 100 parties prenantes incluant environ 30 cadres dirigeants de Sanofi ont participé à cette consultation sur les cinq continents qui a permis de définir une nouvelle stratégie RSE pour les années à venir Des initiatives similaires ont été initiées dans de nombreuses filiales du Groupe (par exemple Brésil Egypte États Unis Russie) ou organisations régionales (Région Intercontinentale) afin de hiérarchiser les enjeux RSE en prenant en compte les spécificités locales ou régionales d identifier des enjeux spécifiques et d élaborer des plans d actions Concernant la France Sanofi s est engagée depuis 2012 dans un processus formalisé de dialogue avec ses parties prenantes sous la forme d un Comité de partiesprenantes L objectif est aussi de s engager avec elles dans une démarche de co construction pour aboutir à des actions concrètes Les thématiques débattues durant les deux réunions organisées en 2013 concernent les enjeux suivants accès aux soins choix éthiques en R&D stratégie sociale et ancrage territorial liens d intérêt avec politiques et professionnels de Santé résidus médicamenteux dans l eau ruptures d approvisionnement et politique de prix du médicament Des ateliers thématiques ont également été organisés pour travailler sur des thématiques précises telles que le reporting RSE Le Comité de parties prenantes est animé par un tiers facilitateur (Association Comité 21) il est composé d une vingtaine de parties prenantes externes (ONG humanitaires et environnementales associations de patients acteurs institutionnels et politiques professionnels de la santé universitaires des sciences humaines représentants de la sphère économique et financière fonds d investissement socialement responsable (ISR) syndicats philosophe sociologue etc ) ainsi que d une dizaine de parties prenantes internes représentant les différentes activités et métiers de l entreprise (R&D Affaires Industrielles Finance Affaires Publiques Affaires Médicales Ressources Humaines RSE etc ) Les débats sont régis par les règles de la Chatham House afin de garantir à la fois transparence des échanges et confidentialité des 374Document de référence 2013 Sanofi4participants Chaque réunion fait l objet d une synthèse publiée sur le site internet de la filiale (www sanofi fr) 2 B Actions de partenariat ou de mécénat en matière de santé2 B a PartenariatsLes enjeux liés à la Responsabilité Sociale de l Entreprise et notamment celui de l accès aux soins pour tous à travers le monde sont des problématiques complexes que l industrie pharmaceutique ne peut résoudre seule C est pourquoi Sanofi entend associer son expertise et son savoir faire à ceux de très nombreux partenaires privés publics et ou associatifs afin de répondre le plus efficacement possible à certains défis sociétaux majeurs relatifs à la santé Des exemples d actions phares concrètes sont décrits ci après sans pour autant représenter de façon exhaustive la multitude des projets pilotés par le groupe (voir la section « 3 1 3 Événements marquants de l année 201 3 » pour des informations complémentaires sur les partenariats du Groupe ainsi que le Rapport Annuel RSE et supports associés disponibles sur www sanofi com) Partenariat pour lutter contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN)Initié en 2001 avec un programme de lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (ou maladie du sommeil) le partenariat de Sanofi avec l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été reconduit en 2006 et élargi à d autres Maladies Tropicales Négligées la leishmaniose l ulcère de Buruli et la maladie de Chagas En mars 2011 Christopher Viehbacher Directeur Général de Sanofi et Margaret Chan Directrice Générale de l OMS ont renouvelé pour 5 ans leurs engagements sur les MTN Pour Sanofi cet engagement sur la période de 2001 à 2016 se traduit par un soutien financier à hauteur de 75 millions de dollars US soit 5 millions de dollars par an Depuis le début de ce partenariat plus de 27 millions de personnes ont bénéficié d actions de dépistage de la maladie du sommeil et 175 000 patients ont été traités pour cette maladie presque toujours mortelle en l absence de traitement Grâce à ce partenariat les nouveaux cas rapportés sont ainsi passés de 30 000 en 2001 à moins de 7 200 en 2010 (1) 6 750 en 2011 et 7 210 en 2012 (les nouveaux cas rapportés en 2013 n étant pas encore disponibles) confortant l objectif de l OMS d éliminer cette maladie d ici à 2020 Le 30 janvier 2012 Sanofi a signé la déclaration de Londres sur les MTN aux côtés d autres groupes pharmaceutiques de représentants des gouvernements des États Unis et du Royaume Uni de la Fondation Bill & Melinda Gates de la Banque Mondiale et des représentants officiels des pays où les MTN sont endémiques Dans ce cadre au delà de son partenariat existant avec l OMS sur les MTN Sanofi a lancé un nouveau partenariat avec le groupe Eisai pour soutenir le Programme Mondial de l OMS pour l élimination de la Filariose Lymphatique en 2020 Ce partenariat a fourni 60 millions de comprimés de diéthylcarbamazine (DEC) fabriqués par Sanofi en 2012 ainsi qu en 2013 ce qui a permis à l OMS de fournir un traitement à 30 millions de personnes Suite à la validation par l OMS de la fabrication de DEC par le Groupe Eisai en 2013 ce dernier prendra le relais dans la fabrication d u produit WIPO Re Search un consortium public privé pour stimuler la rechercheL Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle aorchestré le rapprochement de nombreux acteurs des secteurs public et privé dont Sanofi pour promouvoir l innovation et la recherche sur les maladies tropicales négligées WIPO Re Search est un consortium dans le cadre duquel des organismes publics et privés unissent leurs efforts pour diffuser plus largement des actifs de propriété intellectuelle parmi les chercheurs du monde entier pour renforcer la R&D sur les MTN le paludisme et la tuberculose (http www wipo int research en ) Sanofi est l une des entreprises fondatrices de ce consortium qui a célébré le 30 octobre 2013 son deuxième anniversaire et compte déjà plus de 60 membres répartis sur les cinq continents Dans ce cadre Sanofi a passé un accord de collaboration avec le Center for World Health & Medecine(CWHM) dont l objectif est de tester les inhibiteurs de l endopeptidase neutre dans le traitement de la diarrhée sécrétoire aiguë D autres projets de collaboration sont à l étude Des partenariats pour surveiller l émergence de résis tances et la sécurité des médicaments antipaludiquesEn janvier 2012 le WorldWide Antimalarial Resistance Network (WWARN) et Sanofi ont annoncé un accord visant à surveiller l émergence de résistances aux médicaments Antipaludiques Cet accord prévoit le partage avec le WWARN de l ensemble des données d efficacité des études cliniques menées avec le médicament antipaludique développé par Sanofi et l afondation Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi) Ces données collectées contribuent à enrichir la base de données mondiales que le WWARN a créée pour surveiller l émergence des résistances En 2013 Sanofi a signé un partenariat similaire avec l ACT Consortium afin de partager également avec des équipes académiques lesdonnées concernant la sécurité de ce médicament Sanofi Pasteur et la Fondation Bill & Melinda Gates s allient pour la découverte de nouveaux vaccinsEn octobre 2013 Sanofi Pasteur a annoncé un partenariat avec la fondation Bill & Melinda Gates pour explorer et (1)Les actions que l OMS a pu entreprendre ou prolonger grâce au soutien de Sanofi sont détaillées dans le rapport d activité 2006 2011 WHO Sanofi Collaborative Report A Partnership to Save Lives (en anglais seulement) http wwwsanofi com mages 31441WHO Sanofireport2006 2011 pdfRESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 2 Relations avec les parties prenantes 4375Sanofi Document de référence 2013développer de nouvelles plateformes et de nouvelles méthodes visant à accélérer la R&D dans le domaine des vaccins en particulier pour des problématiques de santé au niveau mondial Le partenariat pour la découverte de nouveaux vaccins (VxDP) est un nouveau mécanisme qui permet à la Fondation Bill & Melinda Gates de collaborer directement avec Sanofi Pasteur et d autres sociétés pharmaceutiques spécialisées dans les vaccins pour différentes maladies Il établit des relations claires directes et durables fondées sur un protocole d entente Ce partenariat doit accélérer le développement de vaccins candidats destinés aux pays en développement tout en permettant aux partenaires de l industrie de développer et de tester de nouvelles technologies qu ils pourront ensuite appliquer à d autres programmes de R&D Partenariats avec les associations de patientsSanofi s engage à collaborer avec les associations de patients à travers le monde en prenant en compte leurs priorités et ainsi trouver de meilleures solutions de santé et une meilleure prise en compte des besoins du patient et de ses proches durant la maladie Le Groupe encourage un dialogue ouvert pour écouter et mieux comprendre les attentes des patients La collaboration de Sanofi avec les associations de patients est guidée par un esprit de partenariat de respect mutuel et de confiance sans jamais remettre en cause l indépendance de l association Une politique mondiale vise à garantir que les relations du Groupe avec les associations de patients se font de façon éthique responsable et transparente Attachée au principe de transparence et reconnaissant son rôle dans le développement de relations de confiance avec les parties prenantes avec le public et surtout avec les ultimes bénéficiaires des soins les patients Sanofi rend publics les montants versés par le Groupe aux associations de patients basées en Europe depuis 2010 en Australie au Brésil au Canada aux États Unis et au Japon depuis 2011 (voir la liste complète sur le site http www sanofi com) 2 B b Fondation Sanofi EspoirLe Groupe a créé la Fondation Sanofi Espoir en octobre 2010 pour renforcer son engagement de solidarité internationale et le rendre plus lisible pour l ensemble de ses parties prenantes Dotée d un budget de 33 7 millions d euros sur 5 ans la Fondation entend contribuer à réduire les inégalités en santé et la pauvreté auprès des populations les plus démunies notamment en luttant contre les cancers de l enfant et la mortalité maternelle et infantile qui grèvent le développement de nombreux pays En 2013 la Fondation a apporté son soutien au lancement et au développement de 58 programmes déployés avec 38 partenaires principaux dans 41 pays La réponse aux urgences humanitaires pour permettre une continuité d accès aux soins aux personnes blessées ou déplacées a concerné 9 pays La Fondation a également appuyé le lancement de nouveaux projets pour encourager les filiales de Sanofi à développer l implication des collaborateurs Depuis deux ans entre octobre et décembre la Fondation met en place la saison de la solidarité Sanofi C est un événement annuel et international pour impliquer les collaborateurs dans des activités de solidarité au profit d organisations partenaires (petits déjeuners solidaires ventes de produits au profit d associations collecte de matériels ou de jouets activités récréatives pour les enfants malades etc ) En 2013 plus de 20 pays ont participé à cet événement Afin de renforcer la mise en relation entre les bénévoles ou futurs bénévoles du Groupe et les associations partenaires la Fondation Sanofi Espoir a créé une plateforme internationale « Be a volunteer » dédiée au partage et à la solidarité Son objectif est d informer sur le bénévolat de faire remonter les offres de missions proposées par les associations partenaires et de partager les retours d expériences des bénévoles et des associations Lutter contre les cancers de l enfant dans les pays àfaibles et moyennes ressourcesLe programme « My Child Matters » est une initiative unique développée par la Fondation avec l Union Internationale Contre le Cancer depuis 2006 pour lutter contre les cancers de l enfant dans les pays en développement Les objectifs principaux du programme sont la sensibilisation et l information du grand public le renforcement de la formation des professionnels de santé l amélioration du diagnostic précoce l accès aux soins ainsi que la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs Depuis 2006 le budget alloué par la Fondation a été de 6 2 millions d euros En 2013 14 projets sont en cours dans 22 pays d Asie d Afrique et d Amérique latine Lutter contre la mortalité maternelle et néonataleCeci constitue une priorité pour la Fondation qui soutient 15 programmes dans ce domaine dans les pays en développement en particulier au bénéfice des populations les plus démunies À titre d exemple la Fondation soutient depuis 2011 le projet « Un appel à la vie » piloté par l ONG Care doté d un budget de 893 000 euros sur 3 ans pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale dans 35 villages au nord du Bénin Ce programme pilote s appuie sur quatre axes principaux l éducation préventive l amélioration de la couverture et de la qualité des soins une meilleure gestion des urgences avec la mise en place de fonds communautaires et le maillage entre acteurs communautaires et structures de santé En 2013 la Fondation en partenariat avec la Confédération Internationale des sages femmes a lancé un appel à projets « A midwife for every mother and baby » pour lutter RRESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 2 Relations avec les parties prenantes 376Document de référence 2013 Sanofi4contre la mortalité maternelle et néonatale en renforçant le nombre et la formation des sages femmes Six projets ont été sélectionnés par un jury d experts Ils seront soutenus par la Fondation sur 3 ans et permettront de former près de 3 800 sages femmes dans sept pays en développement d ici 2015 Réponse aux situations d urgence humanitaireLors de crises humanitaires les besoins en santé sont parmi les plus essentiels En 2013 les actions mises en place avec les partenaires associatifs et hôpitaux ont bénéficié aux populations de neuf pays en Chine dans les pays touchés par la crise syrienne (Syrie Liban Jordanie Irak) et dans les pays de l océan Indien (Mozambique Comores et Seychelles) La Fondation et le Groupe Sanofi se sont également fortement mobilisés pour venir en aide aux victimes du typhon Haiyan qui a touché les Philippines en novembre La Fondation a accordé un soutien financier immédiat de 100 000 euros à Médecins du Monde pour mettre en place ses actions médicales d urgence Un appel à générosité a été lancé dans toutes les filiales de Sanofi pour donner aux collaborateurs qui le souhaitaient la possibilité de se joindre aux efforts du Groupe Au total 97 500 euros ont été collectés en faveur de la Croix Rouge Philippines pour ses actions d urgence en santé Sanofi a également débloqué un abondement exceptionnel d un million d euros pour contribuer à la phase de post urgence Dans le respect de la charte des dons de médicaments et vaccins mise en place par Sanofi 312 000 boîtes de médicaments et plus de 538 000 doses de vaccins ont été données en 2013 par le Groupe pour permettre la prise en charge médicale de 2 85 millions de personnes dans 14 pays dont 13 émergents ou en développement 4 3 3 Sous traitance et fournisseursEn adhérant au Pacte Mondial des Nations Unies Sanofi s est engagée à défendre et à appliquer les principes fondamentaux dans le domaine des droits de l homme des conditions de travail de la protection de l environnement et de la lutte contre la corruption Sanofi achetant pour près de 13 milliards d euros de biens et de services les achats constituent un enjeu clé de la Responsabilité Sociale de l Entreprise Cet enjeu stipulé dans le code de conduite des fournisseurs de Sanofi repose à la fois sur le Pacte Mondial des Nations Unies les conventions de l Organisation Internationale du Travail et le code d éthique du Groupe et s inscrit dans la gestion des relations avec nos fournisseurs actuels et futurs en matière de respect des droits de l homme et des conditions de travail de santé et sécurité de protection de l environnement et du respect des règles d éthique Garante de la gestion des relations fournisseurs la fonction Achats de Sanofi a mis en uvre depuis 2007 une politique d achats responsables fondée sur les standards internationaux RSE ainsi qu une méthodologie et un programme robustes visant à évaluer à grande échelle et de manière ciblée la performance RSE de ses fournisseurs et de ses sous traitants L évaluation de la performance RSE fait partie intégrante de l appréciation de la performance globale des fournisseurs et constitue une étape nécessaire dans le processus de sélection et de management continu des fournisseurs et des sous traitants Fin 2011 Sanofi a effectué une révision importante de sa politique visant à la doter d une capacité analytique améliorée et de renforcer son intégration dans le modèle et les processus de gestion des risques Achats Déployée au cours de l année 2012 et poursuivie en 2013 elle a pour objectif de répondre aux exigences du Groupe et de mettre en uvre un processus d amélioration continue avec nos fournisseurs Cette démarche s appuie désormais sur une analyse de risques RSE globale combinant plusieurs critères (stratégies et natures d achats pays dans lesquels nous opérons) ainsi que sur l expertise reconnue d un partenaire externe ayant développé une plate forme collaborative dédiée à l évaluation et à l analyse de la performance RSE du panel fournisseurs Pour la campagne 2013 plus de 100 acheteurs ont été formés à cette plate forme et plus de 330 fournisseurs ont été invités à participer à l évaluation Par ailleurs plusieurs initiatives sont menées en faveur de la diversité des fournisseurs traduisant l engagement de Sanofi à soutenir le développement des économies locales où sont implantés nos sites Ainsi le Groupe Sanofi a adopté en France une démarche volontariste en ratifiant la charte de la relation interentreprises et s est engagé vis à vis des PME à respecter les engagements formulés dans cette charte (respect de l équité financière collaboration entre grands donneurs d ordres et fournisseurs stratégiques en aidant les PME réduction des risques de dépendance réciproques intégration de la problématique environnementale développement du tissu économique local etc ) accepter la mise en place d un processus d évaluation de conformité (par un tiers expert) de son organisation et de ses pratiques de gestion avec le référentiel de cette charte adopter toute mesure corrective afin de réaliser les objectifs mentionnés dans cette charte La fonction Achats pilote et coordonne les plans d activité appropriés à la mise en uvre de cette charte le suivi des indicateurs associés et des actions correctives éventuelles En outre et afin de concrétiser cet engagement et en assurer l indépendance Sanofi est dotée depuis 2012 de la fonction de médiateur interne au sein de la Direction RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 3 Sous traitance et fournisseurs 4377Sanofi Document de référence 2013Responsabilité Sociale de l Entreprise Le médiateur pouvant être saisi par un fournisseur ou un acheteur a pour missions principales de faciliter le rapprochement entre les deux parties avec neutralité impartialité et confidentialité afin de les aider dans l identification d une solution à défendre l accord et non les parties et à relayer les problématiques posées et les solutions apportées dans une démarche d amélioration continue Sanofi est également membre du Pacte PME et mise ainsi sur l innovation des fournisseurs pour agir en faveur de leur développement dans le cadre de relations mutuellement bénéfiques Le 8 avril 2013 Sanofi a reçu le label « Relations Fournisseurs Responsables » Ce label vise à distinguer les entreprises françaises ayant fait la preuve de relations durables et équilibrées avec leurs fournisseurs Il est le premier label d État en la matière et est attribué pour une période de trois ans et nous a été attribué suite à un audit de nos pratiques ainsi qu un plan de progrès présenté au Comité d attribution Pour aller encore plus loin dans cette démarche un Programme PME Sanofi qui décline 10 mesures de soutien aux PME est en cours de déploiement On citera à titre d exemple l ouverture en juillet 2013 d un guichet Innovation avec le soutien de Pacte PME la restitution des résultats sous la forme de table ronde du baromètre Pacte PME articulé autour de quatre thématiques (innovation relations contractuelles relations partenaires et levier) Le Groupe a évalué pour la première fois en 2013 sur le périmètre des achats France 2012 la part des achats réalisés auprès des PME indépendantes qui s élève à 13 3 % en valeur Aux États Unis Sanofi s est engagée également auprès des PME notamment celles détenues par des personnes économiquement et socialement désavantagées (entreprises appartenant à des personnes issues de minorités handicapées ou anciens combattants ou entreprises classées en zones historiquement défavorisées) Cette initiative renforce l attachement du Groupe à la diversité du panel fournisseurs et à l innovation 4 3 4 Loyauté des pratiques4 A Actions engagées pour prévenir la corruptionAujourd hui toutes les parties prenantes sont conscientes non seulement des conséquences économiques néfastes de la corruption mais aussi du fait qu il s agit d un important frein au développement en particulier dans les pays émergents La lutte contre la corruption requiert des règles internationales acceptées par le plus grand nombre de pays possible associées à une législation anti corruption efficace mise en uvre au niveau national L adoption des conventions de l Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) et des Nations Unies contre la corruption et de réglementations nationales au champ d application très large telles que la loi des États Unis sur les pratiques de corruption à l étranger (USForeign Corrupt Practices Act FCPA) et la loi du Royaume Uni contre la corruption (UK Bribery Act) contribuent à l atteinte de cet objectif Les entreprises multinationales doivent jouer un rôle actif dans la lutte contre la corruption Sanofi en accord avec sa démarche éthique a donc souscrit aux réglementations et principes suivants les principes de référence du Pacte Mondial des Nations Unies (Principe 10) w w w u n g l o b a l c o m p a c t o r g I s s u e s t r a n s p a r e n c y anticorruption la Convention des Nations Unies contre la corruption adoptée le 31 octobre 2003 www unodc org unodc en treaties CAC la Convention de l OCDE sur la lutte contre la corruption d agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales www oecd org fr corruption les mesures adoptées en application de la loi Sarbanes Oxley aux États Unis (article 301) Par ailleurs ces dernières années les autorités de plusieurs pays en Europe mais aussi aux États Unis ont amplifié leurs efforts dans la lutte anti corruption vis à vis d entreprises appartenant à certains secteurs d activité Ainsi les entreprises de la santé font depuis quelques années l objet d une attention particulière de la part des autorités en raison de leurs interactions avec une multitude de parties prenantes comme notamment les médecins et les agences gouvernementales En réponse à ces exigences croissantes et depuis maintenant plusieurs années Sanofi a développé et mis en place des actions et des outils dans le but de prévenir et de lutter contre toute forme de corruption partout où le Groupe opère Le programme de prévention de la corruption chez Sanofi s appuie sur deux textes de référence le code d éthique de Sanofi auquel plus de 97 000 personnes ont été formées depuis 2012 une politique anti corruption accessible à tous les collaborateurs sur l intranet de Sanofi définissant les attentes du Groupe en matière de prévention et de lutte contre la corruption Les principes contenus dans ces textes sont promus dans l ensemble du Groupe par la Direction Global Compliance présente au niveau du siège des régions RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 4 Loyauté des pratiques 378Document de référence 2013 Sanofi4des métiers et des pays à travers notamment des actions de formation En effet des formations sur l anti corruption sont régulièrement dispensées aux collaborateurs lors de sessions dédiées et une bibliothèque de cours au format d e learning comportant plusieurs modules sur ce thème est disponible pour tous les collaborateurs sur l intranet de la Direction Global Compliance Par ailleurs un Comité Exécutif Compliance présidé par le Directeur Général a été créé pour garantir l efficacité des différentes composantes du programme de conformitéde Sanofi et pour en faciliter la mise en place et le respect Le comité joue un rôle directeur de recommandation et de passage en revue des actions mises en uvre pour soutenir l efficacité des programmes de conformité au sein du Groupe et pour favoriser un engagement continu vis à vis des valeurs du Groupe Les filiales de Sanofi sont quant à elles encouragées à mettre en place des comités locaux de conformité pour s assurer du respect des dispositions du code d éthique des politiques et des procédures du Groupe ainsi que la conformité aux exigences légales et réglementaires et aux normes applicables du secteur Les meilleures pratiques ainsi que des recommandations concernant la charte type des comités locaux de conformité ont été communiquées aux filiales du Groupe dans tous les pays En 2006 un dispositif d alerte a été mis en place en application des dispositions du code d ethique de Sanofi afin de permettre à chaque collaborateur de signaler au DirectionGlobal Compliance tout manquement aux règles et principes énoncés dans le code En 2013 toutes les alertes reçues par ce département font l objet d un suivi Dans les cas où les éléments collectés ont permis de confirmer les allégations différents types de sanctions ont été appliqué s allant de simples avertissements à des ruptures de contrat Un des axes majeurs de la prévention de la corruption passe par la mise en place d un processus rigoureux de sélection des tiers (prestataires partenaires etc ) dans la mesure où ces derniers peuvent représenter une source de risque pour l entreprise dans leurs interactions avec les agents publics et les administrations Dans cette perspective Sanofi a décidé de mettre en place un processus de vérification préalable concernant les tiers prenant en compte de nombreux facteurs tels que la nature de l activité l environnement local le type de relation la nature et l étendue des tâches que le tiers aura à réaliser pour Sanofi 4 B Mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateursDepuis plusieurs décennies l industrie pharmaceutique évolue dans un environnement hautement réglementé (voir la section « 2 2 6 Marchés 3 Réglementation ») La mise sur le marché des produits pharmaceutiques nécessite au préalable la réalisation de nombreux essais cliniques et études de laboratoire qui visent à évaluer et le cas échéant améliorer le rapport bénéfice risque des produits Ces essais et études doivent être menés en conformité avec les Bonnes Pratiques Cliniques et les Bonnes Pratiques de Laboratoire En outre la stricte application des Bonnes Pratiques de Fabrication est obligatoire à toutes les étapes de l élaboration du produit afin de garantir la mise à disposition de produits répondant à des standards de qualité exigeants Le respect des Bonnes Pratiques de Distribution est également essentiel pour protéger la qualité et garantir la traçabilité du produit du centre de distribution au point de livraison final grossiste (revendeur) pharmacie d officine pharmacie hospitalière Au delà de cesbonnespratiques de nombreuses autres réglementations définissent des exigences réglementaires en matière de pharmacovigilance d information médicale et de pratiques promotionnelles et commerciales Sanofi en tant que leader mondial de la santé centré sur les besoins du patient développe fabrique et commercialise à travers le monde un large portefeuille de produits de santé essentiels et notamment une grande variété de médicaments de prescription de santé grand public (OTC) de produits de santé animale de vaccins et de génériques La sécurité des patients est une priorité absolue pour Sanofi Dans cette optique l approche du Groupe consiste à déployer des principes directeurs de qualité et d amélioration continue couvrant toutes les étapes du cycle de vie du produit et des services associés Pour ce faire le Groupe a mis en place des dispositifs de pilotage visant à garantir la sécurité des patients participant aux essais cliniques mettre en place une organisation qualité dédiée garantir la qualité des produits en développement et commercialisés optimiser le rapport bénéfice risque de nos produits par la mise en uvre d un dispositif de pharmacovigilance mener une politique de lutte contre la contrefaçon des produits du Groupe assurer la continuité d approvisionnement de nos produits 4 B a Sécurité des patients participant aux essais cliniquesLes essais cliniques sont requis dans la procédure permettant la mise sur le marché de nouveaux produits et sont également conduits pendant la phase de commercialisation de ces produits pour le suivi de la tolérance du produit commercialisé et le développement de nouvelles indications RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 4 Loyauté des pratiques 4379Sanofi Document de référence 2013L objectif des essais cliniques est de recueillir des données d efficacité et de tolérance des produits observées chez les sujets sains et les patients Les essais cliniques réalisés par Sanofi sont conduits dans le monde entier y compris dans les pays en développement et les pays émergents et prennent en compte les besoins spécifiques des différentes populations participant à ces essais Sanofi applique tous les standards internationaux pour la mise en place et le suivi des essais cliniques partout dans le monde La Déclaration d Helsinki les recommandations de l International Conference on Harmonization (ICH) et en particulier les Bonnes Pratiques Cliniques (BPC) Au delà de ces standards internationaux Sanofi applique aux essais cliniques l ensemble des règles et des lois nationales et internationales dont notamment les directives européennes 2001 20 CE et 2005 28 CE les réglementations CFR21 définies par la FDA aux États Unis et les réglementations émises par les autorités japonaises (Ministry of Health Labor and Welfare) Un essai clinique ne peut débuter qu après avoir été soumis aux autorités de santé ainsi qu à des comités d éthique indépendants représentant les professionnels de santé et les patients du pays où se déroule l essai conformément à la réglementation applicable à l échelle locale et internationale Chaque comité d éthique est un organe indépendant chargé de protéger les droits la sécurité et le bien être des personnes participant à un essai clinique Il rend un avis sur le protocole de l essai l aptitude des investigateurs participant à l essai l adéquation des infrastructures les méthodes et les documents d information destinés aux sujets inclus dans des essais afin de recueillir leur consentement libre et éclairé Sanofi s assure que tous les sujets (ou leurs représentants légaux) des essais cliniques conduits par le Groupe donnent leur consentement libre et éclairé pour participer à l étude et que ce consentement a été obtenu avant toute procédure ou intervention prévue sur le sujet et avant toute collecte de données Tous les documents liés à l essai clinique notamment le formulaire de consentement de participation à l étude doivent être conformes à la législation en vigueur et doivent fournir aux sujets des informations exhaustives et facilement compréhensibles Les sujets doivent être informés de leur droit d accès et de rectification des données personnelles les concernant conformément à la législation en vigueur Sanofi a mis en place des procédures et des outils afin de préserver la confidentialité des données personnelles collectées pendant les essais cliniques Sanofi s engage à être transparent sur ses travaux de recherche médicale et à communiquer aux professionnels de santé et aux patients toutes les informations utiles sur ses projets de développement et ses produits afin qu ils puissent prendre leurs décisions médicales en toute connaissance de cause Sanofi met à disposition des professionnels de santé et des personnes ayant participé aux essais cliniques les résultats de ces essais sur un site internet dédié Sanofi met en uvre une stratégie d audits des essais cliniques des systèmes associés et des sous traitants potentiellement impliqués dans la conduite de ces essais afin de vérifier la conformité des opérations avec les standards qualité du Groupe et les réglementations en vigueur et de mettre en place un processus d amélioration continue Le programme d audits est défini sur la base d une évaluation des risques potentiels identifiés pour les activités de recherche clinique Il est conçu afin d assurer une bonne couverture des projets et des essais conduits dans différents pays et régions à travers le monde En outre partout dans le monde Sanofi fait l objet d inspections de la part d autorités de santé visant à garantir le respect des règles d éthique et de la législation dans le cadre de la conduite des essais cliniques En 2013 les 97 inspections conduites n ont donné lieu à aucune action réglementaire 4 B b Une organisation Qualité dédiéeLa Direction Générale de Sanofi s engage résolument à mettre à disposition partout dans le monde des produits efficaces et sûrs développés fabriqués distribués et commercialisés dans le respect des exigences réglementaires et des valeurs du Groupe À cette fin le Chief Quality Officer (CQO) rattaché au Directeur Général est responsable de la Direction Qualité Globale qui fédère les différentes équipes qualité existantes au sein de la R&D et des Affaires Industrielles du Groupe Merial Genzyme et Sanofi Pasteur inclus Elle assure une mise en uvre cohérente de la politique qualité tout au long du cycle de vie du produit et veille à l application des mêmes standards élevés de qualité partout dans le monde permettant ainsi de garantir la sécurité des patients et de répondre aux attentes des parties prenantes Une politique qualité globale répondant à cet objectif cosignée par le Directeur Général et le Chief Quality Officer est mise à la disposition de tous les collaborateurs dans tous les pays (en 26 langues) Des responsables qualité sont nommés dans chaque unité opérationnelle et dans chaque site ou filiale impliqués dans des activités impactant potentiellement la qualité du produit la sécurité du patient ou l intégrité des données Ils mènent et coordonnent les activités qualité et conformité notamment la réalisation d audits de routine ou de préparation d inspection d autorités de santé tant au sein des unités opérationnelles du Groupe que des sous traitants et fournisseurs Ces audits contribuent au respect des exigences réglementaires et à l amélioration continue des performances L efficacité des systèmes qualité est suivie au niveau de chacune des divisions de Sanofi par la mise en place RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 4 Loyauté des pratiques 380Document de référence 2013 Sanofi4d objectifs le suivi d indicateurs de performance et par des revues qualité périodiques avec la participation des équipes de direction et des partenaires internes 4 B c Qualité des produits commercialisés et en développementLa mise sur le marché de médicaments doit répondre à de nombreuses exigences réglementaires en évolution permanente afin de garantir notamment une qualité optimale des produits Le système qualité mis en place par Sanofi est garant de la qualité et de la sécurité des produits commercialisés par le Groupe Ce système qualité permet d assurer partout dans le monde la stricte application des Bonnes Pratiques de Fabrication définies par la réglementation et des directives qualité Sanofi mais aussi de garantir un niveau de qualité équivalent chez les sous traitants La mise en application de ce système qualité passe notamment par les mesures suivantes pour chaque lot produit des contrôles qualité sont réalisés et documentés à toutes les étapes de la conception en préalable à sa libération des revues qualité sont réalisées annuellement pour chaque produit commercialisé afin d évaluer la validité du procédé de fabrication et de permettre son amélioration continue un système de surveillance des défauts qualité produits reportés par les patients et professionnels de santé permet l analyse rapide des réclamations et la mise en uvre d actions correctives et préventives une stratégie d audits est définie et mise en uvre au sein des activités de fabrication des produits du Groupe des systèmes associés et des sous traitants potentiellement impliqués dans ces activités 4 B d PharmacovigilanceLa direction Globale Pharmacovigilance et Epidémiologie (GPE) de Sanofi est rattachée au Chief Medical Officer (CMO) qui rapporte au Directeur Général du Groupe Elle est le centre d expertise clinique et médicale assurant l analyse et le suivi de la tolérance et la gestion du risque lié à l usage des médicaments du groupe tout au long du cycle de vie du médicament (développement mise sur le marché commercialisation) Le portefeuille de produits géré par la direction GPE comprend l ensemble des produits des différentes entités du Groupe hors Mérial Les activités menées par la direction GPE sont en conformité avec l ensemble des réglementations et recommandations qui existent au niveau national et international Le respect de ces règles garantit le maintien des normes les plus exigeantes de l exercice de la profession et par conséquent assure une meilleure sécurité des patients Ces standards de bonnes pratiques de Pharmacovigilance sont appliqués systématiquement et quel que soit le contexte que le pays dispose ou non d une législation contraignante en matière de sécurité développement des médicaments Ces standards s appliquent également aux essais cliniques ou programmes cliniques qui ne sont pas directement conduits par Sanofi et aux projets réalisés en collaboration avec des ONG En outre la direction GPE gère de manière continue et systématique l évaluation du bénéfice risque des produits du Groupe Un comité interne spécifique le comité d Evaluation Bénéfice Risque (BRAC) a pour rôle la revue et l évaluation du rapport bénéfice risque des produits depuis les étapes précliniques jusqu à l acommercialisation et durant toute la vie du médicament sur le marché Un système d analyse itérative et continue (« signaldetection ») a été mis en place afin d identifier les signaux de pharmacovigilance et de permettre l évaluation proactive des risques potentiels liés à la tolérance des produits L analyse des signaux permet d établir des plans de remédiation pour minimiser les risques Ces plans sont proposés aux autorités de santé pour validation avant leur mise en place Pour compléter ce système un dispositif d alerte peut être mis en place pour gérer les risques pouvant justifier le déclenchement de la procédure de gestion de crise mise sous l autorité du Directeur Général L ensemble des informations et données de pharmacovigilance des produits Sanofi est stocké dans une base de données globale placée sous la responsabilité de la direction GPE Une stratégie d audits des activités et processus de pharmacovigilance conduits par Sanofi ou par des sous traitants et partenaires potentiels est mise en uvre L objectif de ces audits est de vérifier la conformité des opérations avec les standards qualité du Groupe et les réglementations en vigueur et de mettre en place un processus d amélioration continue Les programmes d audits sont définis sur la base d une évaluation des risques potentiels identifiés pour les activités de pharmacovigilance Ils sont réalisés par une équipe qualité interne spécialisée et indépendante des équipes opérationnelles Pour l activité de Santé Animale Merial dispose d un département Pharmacovigilance Globale rattaché au département affaires réglementaires de la R&D de Merial Ce département dispose de politiques procédures et pratiques permettant de suivre évaluer communiquer tout risque en relation avec l activité Santé Animale La qualité et la cohérence des activités de pharmacovigilance sont RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 4 Loyauté des pratiques 4381Sanofi Document de référence 2013assurées afin de permettre notamment le recensement et la remontée vers la Pharmacovigilance Globale des effets indésirables par les filiales de Merial et les tiers avec lesquels Merial est en collaboration 4 B e Continuité d approvisionnementLe respect des Bonnes Pratiques de Distribution est essentiel pour protéger la qualité et garantir la traçabilité du produit du centre de distribution au point de livraison final grossiste (revendeur) pharmacie d officine pharmacie hospitalière La direction Supply Chain de Sanofi rattachée à la direction des Affaires Industrielles a pour mission d assurer constamment la mise à disposition et ce sans rupture de la chaîne logistique des médicaments auprès des patients L objectif fixé est de n avoir aucune rupture de stock autrement dit aucun maillon de la chaîne ne doit être manquant ou défectueux Les processus de continuité d approvisionnement intègrent notamment les activités suivantes dont la direction SupplyChain est directement responsable la définition des niveaux des stocks produits en prenant en compte leur criticité la durée de fabrication et leur volatilité du point de vue des prévisions commerciales l activation des back up établis sur certains produits la coordination et le pilotage des situations de crise si les circonstances l exigent Sanofi met aussi en uvre une stratégie d audits des activités de distribution des produits du Groupe des systèmes associés et des sous traitants potentiellement impliqués dans ces activités afin de vérifier la conformité des opérations avec les standards qualité du Groupe et les réglementations en vigueur et de mettre en place un processus d amélioration continue 4 B f Lutte contre la contrefaçonMettre fin à la contrefaçon de médicaments est un enjeu majeur de santé publique pour lequel Sanofi est mobilisée depuis plusieurs années Aujourd hui toutes les gammes thérapeutiques peuvent faire l objet de contrefaçon et tous les pays peuvent être touchés par ce phénomène en développement Sanofi est à l origine d un large éventail d actions dont l objectif est de participer à la lutte contre la contrefaçon au niveau mondial et contribuer à endiguer le phénomène l équipe de coordination centrale de lutte contre les produits contrefaisants de Sanofi travaille au quotidien afin d étudier tous les cas de suspicion de contrefaçon des produits du Groupe Elle apporte également son soutien aux autorités de santé et aux autorités répressives compétentes à l échelle nationale et internationale afin de contribuer à donner accès aux patients du monde entier à des médicaments de qualité le Laboratoire Central Anti Contrefaçon (LCAC) de Sanofi est doté d une équipe dédiée d experts et de technologies de pointe pour identifier et analyser les produits contrefaisants En 2013 plus de 5 000 produits ont ainsi été enregistrés au LCAC afin de détecter les cas de contrefaçon des dispositifs et processus visant à mieux lutter contre la falsification et établir rapidement l authenticité de ses produits sont également mis en place par le Groupe tels que étiquettes de sécurité emballages avec témoin d ouverture et système d identification « Data Matrix » (code barres à 2 dimensions) permettant l identification du produit (sérialisation agrégation) 4 C Relations avec les professionnels de santéNos relations avec les acteurs de santé sont fondamentales pour innover dans le domaine complexe de la santé et garantir l adéquation entre les besoins de santé des patients et nos projets Sanofi travaille au quotidien avec les professionnels de santé pour faire progresser la recherche biomédicale et accompagner le bon usage des produits et services de santé que nous commercialisons Ainsi nous collaborons avec les acteurs de santé pour mieux comprendre les maladies sur lesquelles nous menons des recherches et approfondir les connaissances sur la physiopathologie des maladies ou sur le mécanisme d action de nouvelles molécules concevoir et conduire des essais cliniques sur nos molécules en développement mais aussi sur nos produits commercialisés afin d évaluer leur sécurité et leur efficacité ainsi que de favoriser leur bon usage nous apporter leur expertise pour adapter nos projets au service des patients participer à des réunions d information scientifique sur les pathologies leur environnement ou les produits de santé que nous commercialisons 4 C a Transparence dans nos relations avec les professionnels de santéSanofi entreprise de santé centrée sur les besoins des patients conduit ses activités dans le respect des principes d éthique et d intégrité les plus élevés Cette priorité est essentielle à l occasion de la mise en place de la transparence des liens d intérêts Au cours des dix dernières années plusieurs pays ont intégré dans leur réglementation des dispositions relatives à la transparence des liens d intérêt applicables aux industries de santé notamment en France au Royaume Uni et aux États Unis Nous nous engageons RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 4 Loyauté des pratiques 382Document de référence 2013 Sanofi4à respecter l ensemble des réglementations au niveau national et international régissant les relations avec les acteurs de santé et à prendre des initiatives volontaires pour renforcer cet engagement Dans ce cadre nous fournissons à l ensemble de nos collaborateurs des informations et des formations adaptées à tous les niveaux de l entreprise L engagement de nos collaborateurs est un aspect essentiel et s inscrit dans le droit fil de notre responsabilité de leader intégré de la santé Nous appliquons des règles strictes visant à garantir la qualité scientifique en s assurant de la juste rémunération de l expertise Le choix des experts se fait sur des critères objectifs en rapport avec la finalité de la mission scientifique que nous souhaitons leur confier permettant d attester de l expertise du professionnel de santé spécialité médicale publications travaux de recherche enseignement L information délivrée à l expert par Sanofi est optimale pour garantir l objectivité de l expert et la qualité scientifique de la mission Le travail fourni nécessite de l expertise et mobilise du temps qu il convient de rémunérer Cette rémunération se doit d être raisonnable et représente la juste contrepartie du travail réalisé en conformité avec les règles internes Les avantages tels que l hospitalité (hébergement repas) sont toujours accessoires à l objet scientifique de la mission et sont consentis dans le strict respect des procédures internes de Sanofi et des règles externes 4 C b Informations promotionnelles sur nos produitsEn tant qu entreprise pharmaceutique internationale Sanofi adhère aux codes qui régissent notre industrie en Europe (EFPIA) aux États Unis (PhRMA) et au niveau mondial (IFPMA) Nos codes internes relatifs à nos activités promotionnelles s appuient sur ces standards et y font explicitement référence Le département des affaires médicales et le département de la co nformité ont mis en place des procédures et des directives conformes aux standards internationaux pour l information via des matériels promotionnels des principes de bonnes pratiques régissent la communication sur les médicaments produits de santé via des documents objets promotionnels des objets pouvant être considérés comme des cadeaux la remise des objets d utilité médicale etc pour l information scientifique mais aussi promotionnelle via des sites internet le comité internet a mis en place une procédure de validation de l ensemble des sites développés par le Groupe pour les interactions avec les professionnels de santé détermination des règles d hospitalité associées à la tenue des événements scientifiques et des règles de rémunération et d engagement auprès des experts avec lesquels nous mettons en place des contrats de prestation Pour faire respecter les principes éthiques dans nos pratiques nous sommes engagés par ailleurs à fournir une formation continue aux visiteurs médicaux et évaluer les présentations des visites médicales mettre en uvre les standards éthiques les plus stricts dans nos matériels promotionnels fournir des informations scientifiques précises à jour et objectives afin que nos visiteurs médicaux soient pertinents dans les interactions avec les professionnels de santé et cohérents avec les exigences réglementaires applicables fournir des documents qui permettent une évaluation objective de la qualité de nos produits et la promotion des usages pour lesquels ils ont été développés nous assurer que nos informations produits s appuient sur des résultats scientifiquement démontrés mener des audits internes pour s assurer du respect par les filiales des procédures d approbation des matériels promotionnels et du respect des codes internes externes et des réglementations applicables concernant la promotion 4 C c La pratique de la visite médicale en FranceLes Entreprises du Médicament (Leem) et le Comité Économique des Produits de Santé (CEPS) ont signé en 2004 une charte de la visite médicale pour la médecine de ville Par cette charte les Entreprises du Médicaments engagent à délivrer aux médecins une information de qualité tant orale qu écrite à avoir des pratiques de qualité vis à vis de leurs partenaires et à permettre au médecin de s exprimer sur la qualité de la visite médicale Ces dispositions ont été étendues à la visite médicale hospitalière en juillet 2008 La visite médicale de Sanofi est l une des premières à avoir été certifiée en février 2007 sur la base d un référentiel de la Haute Autorité de Santé établi en miroir de cette charte Cette certification a depuis été confirmée chaque année après audit Dans sa politique de qualité de sa visite médicale Sanofi met l accent sur 3 points le niveau de connaissances des visiteurs médicaux la qualité et l actualisation des documents promotionnels la qualité du discours oral des visiteurs médicaux Pour tout commentaire sur la qualité de la visite médicale Sanofi met à disposition des médecins un numéro vert RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 4 Loyauté des pratiques 4383Sanofi Document de référence 20134 3 5 Autres actions engagées en faveur des droits de l hommeLe respect des droits humains est un sujet clé en matière de responsabilité sociale de l entreprise pour Sanofi convaincue que ces principes s appliquent aux personnes aux nations et par extension aux entreprises Par son adhésion au Pacte Mondial de l ONU (Global Compact) depuis 2003 Sanofi soutient et applique les principes essentiels relatifs aux droits humains À ce titre le Directeur Général et le Senior Vice Président RSE rendent compte chaque année au secrétaire général de l ONU des progrès du Groupe dans ce domaine Sanofi a ainsi défini dans son code d éthique sa charte sociale et son code de conduite des fournisseurs de nombreux principes à respecter pour garantir l application de ces droits au sein de ses activités opérationnelles propres et chez ses fournisseurs À titre d exemple Sanofi rappelle dans son code d éthique son adhésion à la déclaration universelle des droits de l homme aux directives de l OCDE aux principes de l Organisation Internationale du Travail (voir section 4 1 6 ) et au Pacte International Relatif aux Droits Économiques Sociaux et Culturels En lien avec les principes directeurs de l ONU pour les entreprises en matière de droits humains et les PrincipesDirecteurs sur les Droits des Enfants et les Entreprisesdeveloppés par l Unicef le Pacte Mondial et l ONG « Savethe Children » Sanofi a adopté en interne une démarche proactive afin de s assurer que les droits humains sont intégrés au niveau de toutes les opérations du Groupe Des auto évaluations des pratiques internes ont ainsi été conduites pour une sélection d enjeux clés auxquels le Groupe est confronté (la lutte contre la discrimination l abolition du travail forcé l abolition du travail des enfants le respect de la liberté d association etc ) Au niveau des fournisseurs une démarche rigoureuse d évaluation ciblée de nos fournisseurs dans le monde a été mise en place depuis 2007 (voir section 4 3 3 ) Enfin depuis 2010 84 managers et cadres dirigeants représentant plus de 25 fonctions ont suivi une formation d une journée aux droits humains en entreprise organisée avec le soutien d experts externes au Groupe Pour permettre la sensibilisation d un maximum de collaborateurs aux enjeux des droits humains Sanofi a élaboré en 2013 un guide « Les droits humains dans nos activités » articulé autour des quatre grandes étapes du cycle de vie des médicaments Pour chaque étape le respect des principes fondamentaux des droits humains les attentes des parties prenantes et une sélection des bonnes pratiques du Groupe ont été décrites Il a été publié et mis à disposition de l ensemble des collaborateurs de Sanofi fin 2013 Pour faciliter son déploiement il s accompagne d outils (mini site intranet et support de présentation) à destination des managers Ce guide et s a construction s inscrivent dans le processus de diligence raisonnable défini dans les principes directeurs des Nations Unies et est en ligne avec les engagements du Groupe liés au Global Compact Le Groupe participe également à des initiatives et groupes de travail interentreprises sur les droits humains dans le cadre de l association EDH (Entreprises pour les Droits de l Homme) dont Sanofi est l un des membres fondateurs depuis 2007 4 4 NOTE MÉTHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNÉESPérimètre de consolidationSauf précision spécifique les données RH sont consolidées pour la totalité des sociétés du Groupe dans le monde dès lors qu elles sont pleinement intégrées financièrement quelles que soient leurs activités (sites industriels ou de recherche filiales commerciales sièges administratifs) les données hygiène et sécurité (accidents au travail) couvrent à fin 2013 ce même périmètre les données environnementales (y compris dépenses et investissements) sont consolidées sur l ensemble des établissements industriels et de recherche L impact environnemental mesuré en termes d émissions de CO2 de la flotte de véhicules concerne l ensemble des filiales des Opérations Pharmaceutiques L impact environnemental des sièges administratifs n est pas intégré dans le périmètre de consolidation Variation de périmètreAu sein du Groupe les variations de périmètre (créations et fermetures de sites transferts d activités) entre 2012 et 2013 ont été traitées suivant des règles prédéfinies afin de pouvoir évaluer la performance du Groupe sur un périmètre comparable d une période à l autre Référentiel de reportingAfin d assurer l homogénéité et la fiabilité des indicateurs suivis dans l ensemble de ses entités le Groupe a mis en uvre des référentiels communs de reporting social de sécurité et d environnement Ces documents précisent les méthodologies à suivre pour le reporting des indicateurs de l ensemble du Groupe définitions principes méthodologiques formules de calcul et facteurs RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 3 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE4 3 5 Autres actions engagées en faveur des droits de l homme 384Document de référence 2013 Sanofi4d émission En outre Sanofi s est doté d outils communs de collecte de données sociales en 2013 la plateforme RH globale Convergence couvre la quasi totalité de la population du Groupe Cette plateforme a été lancée en 2011 pour faciliter la gestion du personnel et la mise en uvre des processus et pour donner accès aux managers et salariés à un vaste éventail d outils et d informations RH En 2013 les contrôles de la qualité des données de la p lateforme Convergence ont été renforcés au niveau global comme au niveau des entités du Groupe sécurité le système MSRS permet de collecter et de consolider les données sécurité de Sanofi sur l ensemble du périmètre pour 2013 environnement la consolidation de toutes les données de Sanofi présentées dans le rapport a été réalisée grâce à l outil GREEN pour 2013 Ces outils et référentiels font l objet d évolutions et d améliorations régulières En particulier en 2013 le Groupe a procédé à un hard close conduisant à estimer les données du dernier mois a minima soit sur la base d un prorata des données de l année soit par reprise de la valeur de 2012 selon les indicateurs Précisions et limites méthodologiquesLes méthodologies relatives à certains indicateurs sociaux et HSE peuvent présenter des limites du fait de l absence de définitions reconnues au niveau national et ou international concernant notamment les différents types de contrats de travail des estimations nécessaires de la représentativité des mesures effectuées ou encore de la disponibilité limitée de données externes nécessaires aux calculs des modalités pratiques de collecte et de saisie de ces informations C est pourquoi sont précisées dans la mesure du possible pour les indicateurs suivants les définitions et les méthodologies utilisées et le cas échéant les marges d incertitudes associées Indicateurs sécuritéTaux de fréquence des accidents au travail avec arrêtLe taux de fréquence des accidents au travail avec arrêt est le nombre d accidents avec arrêt de travail supérieur ou égal à un jour survenus au cours d une période de douze mois par million d heures travaillées Pour le personnel sédentaire les accidents de trajet domicile lieu de travail ne sont pas pris en compte dans cet indicateur En revanche ils sont comptabilisés pour les visiteurs médicaux itinérants selon les règles de reporting définies par le Groupe En cas d accidents supplémentaires pas encore enregistrés lors de l arrêté de l exercice ou si des changements dans la qualification des accidents sont constatés une fois l exercice clos la donnée est corrigée a posteriori Accidents de véhiculesOn considère comme accident de voiture tout accident qui survient pendant que le conducteur est au volant du véhicule (conduite ou man uvre) Sont concernés tous les accidents de la circulation survenant sur un véhicule qui est la propriété du Groupe ou qui est loué par ce dernier ou qui est la propriété du collaborateur s il est conduit régulièrement pour l exécution de son travail (visiteurs médicaux) Indicateurs environnementauxÉmissions de CO2Les émissions directes sont calculées à partir des données du Greenhouse Gas (GhG) Protocol en fonction des facteurs d émission par combustible Les émissions indirectes résultant d autres sources d énergie achetées à l extérieur prises en compte sont les suivantes les émissions liées à la production de l électricité pour les pays hors États Unis les facteurs d émissions sont issus du rapport (CO2 highlights 2013) publié par l Agence International de l Energie (AIE) Les facteurs d émissions les plus récents (à fin 2011) sont utilisés pour évaluer les émissions de 2013 Pour les années antérieures le facteur d émission de l année N 2 est utilisé pour calculer les émissions de l année N Pour les États américains le Groupe se réfère aux données du GhG Protocol reprenant celles de l US EPA 2009 En l absence de données plus récentes le facteur d émission de 2009 est appliqué à toutes les années (2010 2011 2012 2013) pour évaluer les émissions de CO2 liées à la production d électricité aux États Unis les émissions liées à la production de vapeur sont calculées sur la base de facteurs spécifiques par site ou sur la base d estimations définies dans les standards du Groupe les émissions provenant des véhicules utilisés par les visiteurs médicaux (VM) ont été calculées sur la base des consommations de carburant des flottes en appliquant les facteurs d émissions spécifiques à chaque type de carburant consommé (essence gazole RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 4 NOTE MÉTHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNÉES 4385Sanofi Document de référence 2013ou GPL) En l absence de données de consommation de carburants les émissions des flottes concernées sont estimées sur la base des distances parcourues en prenant pour hypothèse conservative l usage de véhicule de classe EURO 1 Si les consommations de carburant et les distances parcourues ne sont pas disponibles pour une flotte les émissions de CO2 sont estimées à partir du nombre de véhicules de la flotte et de la distance moyenne parcourue par les véhicules visiteurs médicaux de Sanofi (moyenne basée sur les flottes ayant reporté des données de distances parcourues prenant pour hypothèse que les visiteurs médicaux en deux roues parcourent deux fois moins de distance que ceux en voiture) Pourcentage d électricité renouvelableLe pourcentage d électricité renouvelable par rapport à l électricité totale achetée est calculé à partir des données réelles lorsque les contrats de fourniture d électricité spécifient une part d énergie renouvelable et dans les autres cas à partir des données de l U S Energy Information Administration concernant l origine de l électricité dans chaque pays d implantation du Groupe Émissions atmosphériques de composés organiques volatils (COV)Les COV sont estimés soit par bilan massique soit par mesure directe La classification en composés organiques volatils est issue de la réglementation européenne Rejets dans l eauLes données présentées correspondent aux effluents après traitement interne et ou externe En cas d absence d information sur l efficacité du traitement externe un rendement épuratoire de 50 % est pris en compte DéchetsLa distinction entre déchets dangereux et déchets non dangereux est celle de la réglementation européenne pour les pays membres de l Union européenne (décision 2000 532 CE du 3 mai 2000) et celle de la réglementation locale pour les autres Il est précisé que les déchets liés aux travaux de dépollution ne sont pas inclus dans le total publié afférent aux activités opérationnelles Indicateurs SociauxEffectifs MondeSont considérés comme effectifs inscrits les employés ayant un contrat de travail (CDI ou CDD) avec une société du Groupe Sanofi au dernier jour calendaire du mois Les effectifs inscrits sont exprimés en nombre de « têtes » quel que soit le temps de travail ou la date d entrée au cours du mois Embauches et départs MondeIl s agit des embauches aux bornes du Groupe excluant tous les mouvements intra Groupe tels que transferts internationaux transferts inter sociétés ou inter sites Les embauches aux bornes du Groupe excluent tous les mouvements intra Groupe tels que transferts internationaux transferts inter sociétés ou inter sites Les sorties aux bornes du Groupe excluent tous les mouvements intra Groupe tels que transferts internationaux transferts inter sociétés ou inter sites Pour 2013 un travail et une méthodologie spécifiques ont été menés afin d éliminer tous les mouvements intra Groupe Par ailleurs des actions ont été lancées afin de fiabiliser les données relatives aux mouvements dans la plateforme Convergence Les chiffres relatifs aux mouvements (embauches et départs) couvrent plus de 97% du périmètre de reporting et notamment n intègrent pas les sociétés intégrées ou acquises au cours de l exercice Les conversions de CDD en CDI ne rentrent pas dans le comptage que ce soit en termes d embauche ou de sortie Pourcentage de femmes dans les « Global Key Positions » et définition des managersLes informations relatives aux « Global Key positions » ce sont des postes globaux clés jugés indispensables aux objectifs stratégiques de l entreprise sont quant à elles issues de l outil Convergence A noter que ces « Global Key Positions » sont également suivies dans eTalent outil global de Sanofi pour la gestion des talents On entend par le terme manager toute personne dont le rôle consiste à diriger des subordonnées directes Salaire moyen des rémunérations les moins élevéesLa moyenne des 15 % des rémunérations les moins élevées rapportée au salaire minimum ou conventionnel d un pays a été calculée pour l année 2013 dans quatrepays représentatifs de la diversité d implantation du Groupe Sanofi (France États Unis Brésil Chine) En Allemagne en l absence de salaire minimum fédéral le salaire minimum applicable à la population non cadre fait l objet d un accord de branche avec les instances représentatives du personnel Les données salariales sont spécifiquement extraites des systèmes de paie du Groupe Sanofi dans les pays considérés Les salaires de base bruts annuels pris en compte excluent la rémunération variable (collective ou individuelle) les primes d équipe ou les primes exceptionnelles versées en sus En France le calcul du salaire moyen se fait sur la population de CDI Les précisions méthodologiques sur les éléments de rémunération pris en compte dans le calcul et les salaires minimaux pour les différents pays sont disponibles sur RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 4 NOTE MÉTHODOLOGIQUE SUR LE REPORTING DES DONNÉES 386Document de référence 2013 Sanofi4demande auprès du Groupe Sanofi Heures de Formation En raison de l approche décentralisée de la formation au sein du Groupe il n a pas été possible en 2013 de consolider au niveau mondial les heures de formation Les heures de formation sont publiées sur le périmètre France qui représente 25% des effectifs du Groupe Néanmoins le Groupe met actuellement en place un reporting qui permettra à moyen terme de fournir le montant consolidé annuel global des dépenses de formation En France les données quantitatives sur la formation (nombre d heures réalisées et nombre de salariés formés en 2013) sont consolidées à partir de reportings disponibles pour chaque société du Groupe (y compris Merial et Genzyme) Les formations prises en compte dans le reporting France incluent pour toutes les sociétés du Groupe les formations de management de développement professionnel et de gestion de carrière et pour une partie des sociétés les formations scientifiques techniques et les certifications au poste de travail Les e learnings sont exclus de ce reporting Le déploiement d un outil de suivi et de reporting commun à toutes les sociétés du Groupe en France permettra d approfondir ce reporting dans les années à venir Consolidation et contrôles internesLes données sont consolidées sous la responsabilité des Directions Groupe RH et HSE sur la base des informations fournies par les sites industriels et de recherche par les filiales du Groupe et les sièges administratifs dans le monde Lorsque les sites regroupent plusieurs fonctions l impact environnemental est soit attribué à celle ayant le plus fort impact soit subdivisé entre toutes les fonctions Une première validation des données sécurité et environnement doit être réalisée par les coordinateurs HSE de chaque activité avant consolidation Des contrôles de cohérence sur les données sont également réalisés par les Directions Groupe RH et HSE lors de la consolidation Ces contrôles incluent la comparaison avec les données des exercices précédents les écarts jugés significatifs faisant l objet d analyses minutieuses Les données sociales relatives aux effectifs sont rapprochées des données consolidées dans la base de données finance Afin de s assurer de la bonne compréhension des indicateurs HSE par les correspondants des sites ainsi que de la pertinence des données objet du reporting une vérification des données HSE objet du reporting est réalisée lors des audits internes menés sur les sites du Groupe Contrôles externesEn application des dispositions du décret « Grenelle II » du 24 avril 2012 et de l arrêté du 13 mai 2013 sur la vérification des données RSE Sanofi a désigné ses Commissaires aux comptes comme Organisme tiers indépendant chargé de vérifier la présence et la sincérité des informations RSE L attestation de présence et de sincérité des Commissaires aux comptes disponible en section 4 5 du Document de référence du Groupe détaille les travaux effectués par les Commissaires aux comptes ainsi que leurs commentaires et conclusions 4 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DÉSIGNÉS ORGANISMES TIERS INDÉPENDANTS SUR LES INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTIONExercice clos le 31 décembre 2013Aux Actionnaires En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Sanofi désignés organismes tiers indépendants ERNST & YOUNG et Autres accrédité par le COFRAC (1)sous le numéro 3 1050 et PricewaterhouseCoopers Audit dont la recevabilité de la demande d accréditation a été admise par le COFRAC nous vous présentons notre rapport sur les informations sociales environnementales et sociétales consolidées présentées dans le chapitre Responsabilité Sociale Environnementale et Sociétale du rapport de gestion ci après les « Informations RSE » établi au titre de l exercice clos le 31 décembre 2013 en application des dispositions de l article L 225 102 1 du Code de commerce Responsabilité de la sociétéIl appartient au Conseil d administration d établir un rapport de gestion comprenant les Informations RSE prévues à l article R 225 105 1 du Code de commerce conformément aux procédures utilisées par la société (les « Référentiels ») dont un résumé figure dans le rapport de gestion dans la « Note méthodologique sur le reporting des données » RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DÉSIGNÉS ORGANISMES TIERS INDÉPENDANTS SUR LES INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION(1)dont la portée est disponible sur le site internet www cofrac fr 4387Sanofi Document de référence 2013RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DÉSIGNÉS ORGANISMES TIERS INDÉPENDANTS SUR LES INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTIONIndépendance et contrôle qualitéNotre indépendance est définie par les textes réglementaires le Code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l article L 822 11 du Code de commerce Par ailleurs nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques des normes d exercice professionnel et des textes légaux et réglementaires applicables Responsabilité des commissaires aux comptesIl nous appartient sur la base de nos travaux d attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l objet en cas d omission d une explication en application du troisième alinéa de l article R 225 105 du Code de commerce (Attestation de présence des Informations RSE) d exprimer une conclusion d assurance modérée sur le fait que les Informations RSE prises dans leur ensemble sont présentées dans tous leurs aspects significatifs de manière sincère conformément aux Référentiels (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE) Nous avons fait appel pour nous assister dans la réalisation de nos travaux à nos experts en matière de RSE Nos travaux ont été effectués par une équipe de 14 personnes entre le 16 septembre 2013 et le 5 mars 2014 pour une durée d environ 25 semaines Nous avons conduit les travaux décrits ci après conformément aux normes d exercice professionnel applicables en France et à l arrêté du 13 mai 2013 déterminant les modalités dans lesquelles l organisme tiers indépendant conduit sa mission 1 Attestation de présence des Informations RSE Nous avons pris connaissance sur la base d entretiens avec les responsables des directions concernées de l exposé des orientations en matière de développement durable en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l activité de la société et de ses engagements sociétaux et le cas échéant des actions ou programmes qui en découlent Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de gestion avec la liste prévue par l article R 225 105 1 du Code de commerce En cas d absence de certaines informations consolidées nous avons vérifié que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de l article R 225 105 alinéa 3 du Code de commerce Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre consolidé à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l article L 233 1 et les sociétés qu elle contrôle au sens de l article L 233 3 du Code de commerce avec les limites précisées dans la note méthodologique présentée dans le rapport de gestion en particulier une publication des heures de formation restreinte au périmètre France (25 % des effectifs) Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées ci dessus notamment celles relatives aux heures de formation nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations RSE requises 2 Avis motivé sur la sincérité des Informations RSENature et étendue des travauxNous avons mené une trentaine d entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et le cas échéant responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques afin d apprécier le caractère approprié des Référentiels au regard de leur pertinence leur exhaustivité leur fiabilité leur neutralité et leur caractère compréhensible en prenant en considération le cas échéant les bonnes pratiques du secteur de vérifier la mise en place d un processus de collecte de compilation de traitement et de contrôle visant à l exhaustivité et à la cohérence des Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l élaboration des Informations RSE Nous avons déterminé la nature et l étendue de nos tests et contrôles en fonction de la nature et de l importance des Informations RSE au regard des caractéristiques de la société des enjeux sociaux et environnementaux de ses activités de ses orientations en matière de développement durable et des bonnes pratiques sectorielles Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus importantes(2) Au niveau de l entité consolidante nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les informations qualitatives (organisation politiques actions etc ) nous avons mis en uvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié sur la base de sondages les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de gestion (2)Les informations RSE les plus importantes sont listées en annexe de ce Rapport 388Document de référence 2013 Sanofi4RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DÉSIGNÉS ORGANISMES TIERS INDÉPENDANTS SUR LES INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION Au niveau d un échantillon représentatif de sites et d entités que nous avons sélectionnés(3) en fonction de leur activité de leur contribution aux indicateurs consolidés de leur implantation et d une analyse de risque nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des procédures et mis en uvre des tests de détail sur la base d échantillonnages consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les données des pièces justificatives Les échantillons sur les indicateurs sélectionnés représentent 19 % des heures travaillées et 27 % des accidents du travail avec arrêt pour l indicateur du taux de fréquence des accidents avec arrêt entre 43 % et 100 % pour les autres données quantitatives sociales testées entre 21 % et 43 % des données quantitatives environnementales testées Pour les autres informations RSE consolidées nous avons apprécié leur cohérence par rapport à notre connaissance de la société Enfin nous avons apprécié la pertinence des explications relatives le cas échéant à l absence totale ou partielle de certaines informations Nous estimons que les méthodes d échantillonnage et les tailles d échantillons que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d assurance modérée une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus Du fait du recours à l utilisation de techniques d échantillonnages ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout système d information et de contrôle interne le risque de non détection d une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être totalement éliminé ConclusionSur la base de nos travaux nous n avons pas relevé d anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE prises dans leur ensemble sont présentées de manière sincère conformément aux Référentiels ObservationSans remettre en cause la conclusion ci dessus nous attirons votre attention sur l élément suivant Les émissions de composés organiques volatiles (COV) sont estimées soit par bilan massique soit par mesure directe Les méthodes de calcul de ces émissions ne sont pas encore appliquées de manière homogène par les sites Neuilly sur Seine et Paris La Défense le 6 Mars 2014Les commissaires aux comptesERNST & YOUNG et AutresNicolas PfeutyExpert RSEEric DuvaudPricewaterhouseCoopers AuditXavier CauchoisExpert RSEThierry Raes (3)Pour les données sociales nous avons sélectionné un échantillon d entités de gestion administratives dans 3 pays (France États Unis et Chine) Pour les données environnementales nous avons sélectionné un échantillon de 7 établissements industriels et de recherche (Swiftwater IO (États Unis) Brindisi (Pologne) Francfort Chimie (Allemagne) Francfort Biotech (Allemagne) Vertolaye (France) Val de Reuil (France) et Marcy IO (France)) Pour le taux de fréquence des accidents avec arrêt outre ces 7 établissements nous avons également sélectionné un échantillon d entités de visiteurs médicaux dans 4 pays (Chine États Unis Mexique et Inde) 4RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE4 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES DÉSIGNÉS ORGANISMES TIERS INDÉPENDANTS SUR LES INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT DE GESTION389Sanofi Document de référence 2013Annexe Liste des informations RSE que nous avons considérées les plus importantes Informations sociales quantitatives Effectifs inscrits Nombres totaux d embauches et de départs Absentéisme en France Comparaison du salaire moyen des rémunérations les moins élevées de Sanofi avec le salaire minimum légal Taux de fréquence des accidents entrainant un arrêt de travail Monde (Sanofi et sous traitants) Nombre d heures de formation en France Pourcentage de femmes dans les « Global key positions » Nombre de salariés handicapésInformations sociales qualitatives Organisation du dialogue social Politiques mises en uvre en matière de formation Politique de lutte contre les discriminations Conditions de santé et de sécurité au travailInformations environnementales quantitatives Emissions dans l air (COV SOx et NOx) Emissions dans l eau (DCO) Quantités totales de déchets dangereux et non dangereux Consommations d eau totales Pourcentage de la consommation d eau du groupe en provenance de zones en stress hydrique Consommation totale d énergie Emissions de gaz à effet de serre directes et indirectesInformations environnementales qualitatives Médicaments dans l environnement Mesures prises pour préserver et développer la biodiversitéInformations qualitatives relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable Conditions du dialogue avec les personnes ou les organisations intéressées par l activité de la société Prise en compte dans la pratique d achat des enjeux sociaux et environnementaux Actions engagées pour prévenir toutes formes de corruption Mesures prises en faveur de la santé et la sécurité des consommateurs dont la pharmacovigilance la lutte contre la contrefaçon et le nombre d inspections réalisées par les autorités de santé sur les activités d essais cliniques 5 1 SANOFI EN BOURSE5 1 1 Places de cotationL action Sanofi est cotée sur Euronext Paris compartiment A Les actions ordinaires sont identifiées par le code ISIN FR0000120578 et le code mnémonique SAN Elles sont négociées en continu et éligibles au Système de règlement différé (SRD) ainsi qu au Plan d Épargne en Actions (PEA) Depuis le 1er juillet 2002 les actions Sanofi sont également cotées sur le New York Stock Exchange (NYSE) sous la formed American Depositary Shares (ADS) Les ADS de Sanofi sont cotées sous le symbole « SNY » et sont représentatives d une demi action Aucune action nouvelle n a été créée à l occasion de cette cotation L établissement dépositaire des ADS est JPMorganChase Bank L action Sanofi entre notamment dans la composition des indices de référence suivants indice multisectoriel français CAC 40 indices multisectoriels européens Dow Jones Euro Stoxx 50 Dow Jones Stoxx 50 FTS Euro first 100 FTS Eurofirst 80 MSCI Pan Euro Index indice sectoriel européen Dow Jones Europe Stoxx Health Care indices multisectoriels américains NYSE World Leaders NYSE International 100 indice sectoriel américain NYSE Health Care Index NYP indice multisectoriel international S & P Global 100 (Standard & Poor s) L action Sanofi fait également partie des principaux indices de notation extrafinancière prenant en compte des critères sociaux environnementaux économiques et de gouvernance indice de référence en matière de développement durable Dow Jones Sustainability Index World (http www sustainability indices com ) indiceFTSE4Good du FTSE (Financial Times Stock Exchange) (https www ftse com Indices FTSE4Good_Index_Series index jsp) indiceNYSE Euronext Vigeo Europe 120 (http www vigeo com csr rating agency fr 311 3 2 4 indices#panel3) indicesESI Excellence (Ethibel Sustainability Index) (http forumethibel org content ethibel_sustainability_index html lang=fr) indice d accès au médicament ATM Index (http www accesstomedicineindex org ) Sanofi était la deuxième capitalisation boursière du CAC 40 au 31 décembre 2013 Sa pondération dans le CAC 40 était de 10 93 % à cette date 5SANOFI ET SES ACTIONNAIRES5 1 SANOFI EN BOURSE3915 2 L INFORMATION AUX ACTIONNAIRES 394391Sanofi Document de référence 2013 392Document de référence 2013 Sanofi5SANOFI ET SES ACTIONNAIRES5 1 SANOFI EN BOURSE5 1 2 Données boursières5 1 2 Données boursières1 NYSE EuronextSource BloombergTransactionsCoursDatesNombre de titres traitésMoyenne quotidienne des capitaux traités (en milliers d euros)Cours extrêmes(en euros)Dernier cours du mois (en euros)Plus hautPlus bas2011Janvier71 671 162171 73152 2348 1149 88Février68 209 864171 73651 9048 6050 00Mars86 507 310183 87052 0746 0449 48Avril57 008 157154 75653 7549 6453 40Mai88 663 134219 75856 5052 6855 02Juin72 506 492173 89355 4451 1055 44Juillet65 011 961168 33656 8252 8354 29Août115 394 984241 11854 7542 8550 66Septembre107 516 732235 74951 9045 5249 35Octobre67 377 900161 11953 5347 9551 96Novembre90 475 102203 26252 5147 0052 09Décembre66 562 548168 76156 7551 1456 752012Janvier66 837 404170 28057 4254 8956 47Février61 181 564162 47356 9154 8655 51Mars57 141 411150 16859 5655 3658 23Avril62 537 382185 63359 2154 7557 66Mai94 166 301237 90959 3353 5055 00Juin72 261 908193 25759 7453 2059 74Juillet69 534 729195 56167 0059 4566 47Août62 300 745180 32268 8164 2065 05Septembre56 129 211188 57569 4664 5266 35Octobre59 491 873168 26569 8665 6367 82Novembre49 994 794155 07369 9566 4668 66Décembre40 419 025151 03172 3868 4371 392013Janvier40 612 565134 32374 2971 5071 86Février69 192 785245 67874 2065 9172 58Mars56 540 625215 18379 4671 1679 27Avril60 841 572234 73784 7976 7483 22Mai58 132 602223 07687 0380 1082 51Juin62 759 469249 24983 1575 3379 62Juillet49 433 499171 31781 1577 1080 17Août63 454 193220 33579 2472 6972 69Septembre60 426 961212 37076 4171 5074 97Octobre58 289 089189 07379 1271 6878 54Novembre45 209 696169 20480 7476 6677 84Décembre56 076 969208 54078 1071 8577 122014Janvier60 548 048204 06077 7070 5772 80Février56 930 452206 14275 7968 2975 33 5393Sanofi Document de référence 2013SANOFI ET SES ACTIONNAIRES5 1 SANOFI EN BOURSE5 1 2 Données boursières2 New York Stock Exchange (ADS (1))Source BloombergTransactions CoursDatesNombre detitres traitésMoyenne quotidiennedes capitaux traités(en milliers d e dollars US)Cours extrêmes(en dollars US )Dernier coursdu mois(en dollars US)Plus hautPlus bas2011Janvier46 625 11778 81535 4231 4534 41Février48 303 16287 43135 4833 4134 58Mars96 642 400145 67036 2931 7835 22Avril58 774 753109 23239 8235 3439 52Mai80 763 108148 96240 7537 4039 61Juin66 651 013114 60740 2436 3640 17Juillet83 231 001162 79240 5837 6038 75Août121 728 012184 31039 0430 9836 57Septembre92 934 777146 59837 0731 0032 80Octobre70 318 833115 16837 6631 6335 75Novembre83 815 002134 49935 4031 6135 01Décembre68 411 440114 64336 8533 6436 542012Janvier78 014 601140 95837 5834 9237 13Février53 873 535100 08738 0436 3137 03Mars46 750 37482 08839 1936 9038 75Avril95 275 249176 83639 3335 9838 18Mai92 604 789149 29538 7633 6834 03Juin68 366 229115 67337 8033 0337 78Juillet68 412 215124 52041 1336 5340 64Août46 163 25482 85442 3139 6440 95Septembre49 390 344112 92944 9740 5243 06Octobre34 411 44172 11145 7242 5243 85Novembre28 834 91560 15445 2642 2044 62Décembre23 352 70254 57047 9744 8247 382013Janvier30 938 51471 27349 5647 4348 68Février58 158 772144 23149 7044 5047 21Mars53 286 777132 22251 2946 5151 08Avril69 880 259168 08654 9849 9653 35Mai27 403 03667 90255 9452 6953 09Juin22 802 79159 56455 4749 3351 51Juillet17 442 08041 41353 5350 0851 48Août68 303 983157 12752 9947 7547 78Septembre44 224 278109 08951 5046 9550 63Octobre26 403 81158 36353 9448 4353 48Novembre20 373 29353 87554 4951 4852 83Décembre24 068 30358 57053 6349 2953 632014Janvier42 535 109103 06052 3148 2648 90Février37 971 07198 45652 2147 0651 84(1) Une ADS correspond à une demi action 394Document de référence 2013 Sanofi5SANOFI ET SES ACTIONNAIRES5 2 L INFORMATION AUX ACTIONNAIRES5 2 1 Les supports d information5 2 L INFORMATION AUX ACTIONNAIRESLa relation qui lie Sanofi à ses actionnaires est fondée sur la confiance Sanofi s attache à entretenir et à renforcer cette confiance en informant ses actionnaires de la vie de la Société de façon régulière transparente et accessible La qualité de la communication financière de Sanofi a été reconnue et récompensée à plusieurs reprises en 2013 et les années précédentes par des études indépendantes auprès de la communauté financière 5 2 1 Les supports d informationRapports annuels chaque année Sanofi publie un document de référence comprenant le rapport financier annuel établi en application de la directive Transparence déposé auprès de l Autorité des marchés financiers (AMF) et un Rapport annuel Form 20 F (équivalent américain du document de référence en langue anglaise) déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) Sanofi diffuse également tous les ans un Rapport d activité illustré En 2013 un site internet dédié à ce rapport a été mis en ligne Enfin le Groupe rend compte de ses responsabilités en matière économique sociale et environnementale dans le Rapport responsabilité sociale de l entreprise (RSE) Une version interactive de ce rapport complétée par le site internet RSE ainsi qu un centre de ressources a été mise à disposition Publications des résultats financiers Sanofi publie quatre fois par an un communiqué de presse pour annoncer les résultats financiers trimestriels accompagné d une présentation mettant en exergue les principales évolutions financières d activité et de Recherche & Développement Le Directeur Général ou le Directeur Financier de Sanofi commente les éléments clés dans une interview vidéo publiée sur le site internet du Groupe et surYouTube Enfin le management présente les résultats à la communauté financière au cours d une conférence téléphonique retransmise en direct et disponible en différé sur le site internet Publications actionnaires en 2013 Sanofi a publié un Carnet de l actionnaire résumant les informations essentielles du Rapport d activité et les complétant par des données spécifiques pour les actionnaires individuels Le Groupe a également publié quatre nouveaux numéros de sa Lettre aux actionnaires source d information régulière sur l actualité du Groupe ainsi que des mémentos trimestriels présentant sur deux pages l essentiel des faits et chiffres de Sanofi Application mobile pour tablettes et smartphones En 2013 Sanofi Relations Investisseurs a lancé l application mobile SANOFI IR disponible en français et en anglais SANOFI IR est dédiée à l actualité financière du Groupe et permet un accès direct aux informations essentielles telles que le cours de Bourse le calendrier financier les communiqués de presse les résultats trimestriels les présentations vidéos et retransmissions d événements les publications ainsi que les contacts Relations Investisseurs L application propose également les fonctionnalités suivantes partage des informations sur les réseaux sociaux et via e mail ajout des événements du calendrier financier au calendrier de l utilisateur sauvegarde des documents pour une lecture hors connexion et notifications sur les nouvelles publications et les événements financiers SANOFI IR a été lancé pour iPhone et iPad en octobre 2013 et sera disponible pour Android fin mars 2014 (1)Site internet L espace « Actionnaires individuels » du site internet rassemble toutes les informations et publications destinées aux actionnaires individuels et complète les informations de la rubrique « Investisseurs » qui s adresse à toute la communauté financière Pour suivre l actualité du Groupe et se tenir au courant des nouvelles publications et des événements financiers les actionnaires ont la possibilité de s inscrire au service d alerte e mail Les éléments disponibles sur le site internet www sanofi com actionnaires sont notamment les suivants calendrier de l actionnaire et comptes rendus des principaux événements publications destinées aux actionnaires informations sur les modes de détention des actions le dividende les régimes fiscaux et les ordres en Bourse L espace « Investisseurs » directement accessible via le lienwww sanofi com investisseurs propose notamment les informations complémentaires suivantes « Activités & chiffres clés » ainsi que des informations utiles sur la dette et l action Sanofi dont le cours de Bourse à Paris et à New York publications financières (dont comptes consolidés relatifs aux trois derniers exercices) et rapports annuels sous « Actualités & publications » calendrier financier présentations et retransmissions des événements financiers du Groupe résultats des votes et documents relatifs aux assemblées générales sous « Événements & présentations » informations relatives au « Gouvernement d entreprise » dont les statuts de la Société (1)iPad et iPhone sont des marques d Apple Inc enregistrées aux États Unis et dans d autres pays Android est une marque de Google Inc 5395Sanofi Document de référence 2013SANOFI ET SES ACTIONNAIRES5 2 L INFORMATION AUX ACTIONNAIRES5 2 3 Les rencontres avec les actionnaires une rubrique « Information réglementée » conformément aux modalités de diffusion et d archivage de l information réglementée issues de la directive Transparence en vigueur depuis le 20 janvier 2007 coordonnées des interlocuteurs à contacter pour les investisseurs institutionnels et les analystes les actionnaires individuels et les actionnaires salariés sous « Contacts » Les statuts de la Société ainsi que les procès verbaux d assemblées générales les rapports des commissaires aux comptes et tous les documents tenus à la disposition des actionnaires dans les conditions légales peuvent être consultés au siège social Sanofi propose également le site d information vidéowww sanofi tv qui permet de découvrir le Groupe à travers des chaînes de vidéos thématiques Par ailleurs les actionnaires peuvent consulter les informations publiées par la Société sur les sites internet suivants www amf france org pour les communiqués de presse publiés avant le 3 mai 2007 les documents de référence franchissements de seuils pactes d actionnaires et déclarations envoyés à l AMF www journal officiel gouv fr balo pour les documents publiés au Bulletin des annonces légales obligatoires (Balo) www sec gov edgar shtml pour les documents publiés au titre de la cotation de la Société au New York Stock Exchange qui peuvent être recherchés sur le site de laSecurities and Exchange Commission en entrant « company name SANOFI » et « Central Index Key (CIK) 0001121404 » www infogreffe fr pour les dépôts effectués auprès du greffe du Tribunal de Commerce de Paris (recherche par numéro d identification 395 030 844) Des informations sur les études cliniques non exploratoires sponsorisées par Sanofi sont disponibles sur les sites internet www clinicaltrials gov etwww clinicalstudyresults org 5 2 2 Sanofi à l écoute de ses actionnairesLe numéro vert 0 800 075 876 (gratuit depuis la France) permet aux actionnaires et aux personnes intéressées par le titre de contacter une équipe de conseillers disponible pour répondre aux questions relatives à l action Sanofi Le serveur vocal leur permet également de connaître le cours de l action et l évolution de l indice CAC 40 Sanofi réunit régulièrement son comité consultatif d actionnaires individuels (CCAI) composé de dix membres Le Groupe renouvelle le comité partiellement tous les trois ans suite à la publication d un appel à candidatures dans la Lettre aux actionnaires Les membres sont sélectionnés selon leur représentativité de l actionnariat individuel de Sanofi Le dernier renouvellement date de début 2014 Le comité est présidé par le Directeur Financier du Groupe Jérôme Contamine et animé par la Direction des Relations Investisseurs Sa mission est double transmettre à Sanofi la sensibilité des actionnaires individuels et faire part de leurs attentes et préoccupations d une part être force de proposition pour améliorer les relations avec les actionnaires et participer à la réflexion sur les orientations et les projets de communication destinés aux actionnaires d autre part En 2013 le comité s est réuni trois fois pour des réunions de travail et de discussion avec les représentants du Groupe Au cours de ces réunions les membres du comité ont notamment pu échanger avec le Président du Conseil d administration Serge Weinberg et le Directeur de la Division Globale Santé Grand Public Vincent Warnery L une des réunions s est tenue au Trait en Normandie un site de production axé sur la fourniture de seringues stériles pré remplies de gouttes oculaires et de sprays nasaux Le CCAI a assisté à une présentation du directeur du site Pierre Jean Tissier sur l historique et les activités du Trait avant de visiter les lignes de remplissage d inspection et de conditionnement des seringues Lovenox® 5 2 3 Les rencontres avec les actionnairesL assemblée générale est un moment de rencontre privilégiée avec les actionnaires de la Société Tous les ans les actionnaires ne pouvant pas assister à l événement à Paris ont la possibilité de suivre l assemblée générale en direct sur le site internet Le différé de la retransmission vidéo est disponible pendant un an jusqu au 3 mai 2014 via le lien www sanofi com AG2013 Depuis 2011 les actionnaires peuvent également voter par Internet Par ailleurs la Société convie régulièrement les investisseurs institutionnels internationaux à des réunions en Europe aux États Unis et en Asie leur permettant de dialoguer avec les dirigeants du Groupe afin d approfondir les questions liées à son activité et à sa stratégie Depuis 2009 Sanofi organise un ou deux séminaires thématiques par an En 2013 Sanofi a organisé des téléconférences thématiques sur le Diabète et la Sclérose en Plaques afin de présenter l actualité de ces deux activités La volonté de dialogue de la Société se traduit également par des réunions d information destinées aux actionnaires individuels qui permettent des échanges directs avec les représentants du Groupe En France les membres de l équipe des Relations Investisseurs se sont rendus dans six villes de province en 2013 396Document de référence 2013 Sanofi5SANOFI ET SES ACTIONNAIRES5 2 L INFORMATION AUX ACTIONNAIRES5 2 5 ContactsLes 22 et 23 novembre 2013 l équipe des Relations Investisseurs a accueilli de nombreux visiteurs sur son stand au salon Actionaria à Paris Cette manifestation annuelle est l occasion de dialoguer de façon informelle avec toutes les personnes intéressées par le titre et de renforcer la présence du Groupe auprès de l actionnariat individuel 5 2 4 Calendrier financier 20146 février 2014 communication des résultats du 4e trimestre et de l année 201329 avril 2014 communication des résultats du 1er trimestre 20145 mai 2014 assemblée générale des actionnaires31 juillet 2014 communication des résultats du 2e trimestre 201428 octobre 2014 communication des résultats du 3e trimestre 20145 2 5 Contacts1 Relations investisseursSébastien Martel Vice Président Relations InvestisseursMembre de la Global Leadership TeamInvestisseurs institutionnels et analystesEn France SanofiDirection des Relations Investisseurs54 rue La Boétie75008 ParisFranceTél +33 (0) 1 53 77 45 45Fax + 33 (0) 1 53 77 42 96Email IR@sanofi comAux États Unis SanofiU S Investor Relations55 Corporate DrivePO Box 5925Bridgewater NJ 08807USATél +1 908 981 5560Fax +1 908 981 7870Email U S investorrelation@sanofi comEn Chine Sanofi China19F Tower III Kerry Center1228 Middle Yan an Road Jing An DistrictShanghai 20040ChinaTél + 86 21 2226 6215Actionnaires individuelsEn France SanofiRelations Actionnaires54 rue La Boétie75008 ParisFranceTél +33 (0) 800 075 876 (gratuit à partir de la France)Fax +33 (0) 1 53 77 42 96Email relations actionnaires@sanofi comAux États Unis SanofiU S Investor Relations55 Corporate DrivePO Box 5925Bridgewater NJ 08807USATél +1 888 516 3002 (gratuit à partir des États Unis)Fax +1 908 981 7870Email Individualshareholders@sanofi comPour les actionnaires individuels inscrits au nominatif BNP Paribas Securities ServicesActionnariat SanofiCorporate Trust Services Services aux émetteursImmeuble Europe9 rue du Débarcadère93761 Pantin CedexFranceTél 0 800 877 432 (gratuit à partir de la France)Fax +33 (0) 1 55 77 34 17Tél depuis l étranger +33 (0) 1 40 14 80 40Pour les actionnaires détenant des ADS JPMorgan Chase Bank NAPO BOX 64504St Paul MN 55164 0504USATél +1 877 272 9475 (gratuit à partir des États Unis)Tél depuis l étranger +1 651 453 2128Email jpmorgan adr@wellsfargo com2 Relations PresseSanofiDirection des Relations Presse54 rue La Boétie75008 ParisFranceTél +33 (0) 1 53 77 44 50+33 (0) 1 53 77 40 74Email MR@sanofi co m 6 1 PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCEChristopher Viehbacher Directeur Général 6 2 ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE CONTENANT UN RAPPORT FINANCIER ANNUEL« J atteste après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet que les informations contenues dans le présent document de référence sont à ma connaissance conformes à la réalité et ne comportent pas d omission de nature à en altérer la portée J atteste à ma connaissance que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine de la situation financière et du résultat de la Société et de l ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et que le rapport de gestion figurant aux pages 127 et suivantes présente un tableau fidèle de l évolution des affaires des résultats et de la situation financière de la Société et de l ensemble des entreprises comprisesdans la consolidation ainsi qu une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées J ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptes donnés dans le présent document ainsi qu à la lecture d ensemble du document Les informations financières historiques présentées dans ce document ont fait l objet de rapports des contrôleurs légaux figurant aux pages 185 à 186 et 302 à 303 du présent document ainsi que celles incorporées par référence pour les exercices 2012 et 2011 Au titre de l exercice 2013 les contrôleurs légaux ont inclus dans leur rapport sur les comptes consolidés de la société Sanofi qui figure aux pages 185 à 186 du présent document une observation sur les effets liés à l application de la norme IAS19 révisée A vantages du personnel entrée en vigueur au 1er janvier 2013 »Paris le 6 mars 2014Christopher ViehbacherDirecteur Général6PERSONNES RESPONSABLESET ATTESTATION6 1 PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 3976 2 ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE CONTENANT UN RAPPORT FINANCIER ANNUEL 3976 3 PERSONNES RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES 3986 4 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE NET DES ACTIVITÉS PAR ACTION 399397Sanofi Document de référence 2013 398Document de référence 2013 Sanofi6PERSONNES RESPONSABLES ET ATTESTATION6 3 PERSONNES RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES6 3 1 Commissaires aux comptes titulaires6 3 PERSONNES RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTES6 3 1 Commissaires aux comptes titulairesErnst & Young et AutresCommissaire aux comptes membre de la Compagnie Régionale de Versailles représenté par Nicolas Pfeuty Tour First1 2 place des Saisons92400 CourbevoieParis la Défense 1 entrée en fonction le 28 avril 1994 mandat renouvelé lors de l assemblée générale du 4 mai 2012 mandat expirant à l issue de l assemblée générale qui statuera sur les comptes de l exercice 2017 PricewaterhouseCoopers AuditCommissaire aux comptes membre de la Compagnie Régionale de Versailles représenté par Xavier Cauchois 63 rue de Villiers92200 Neuilly sur Seine entrée en fonction le 12 mars 1999 mandat renouvelé lors de l assemblée générale du 6 mai 2011 mandat expirant à l issue de l assemblée générale qui statuera sur les comptes de l exercice 2016 6 3 2 Commissaires aux comptes suppléantsAuditexTour First1 2 place des Saisons92400 CourbevoieParis la Défense 1 entrée en fonction le 31 mai 2006 mandat renouvelé lors de l assemblée générale du 4 mai 2012 mandat expirant à l issue de l assemblée générale qui statuera sur les comptes de l exercice 2017 Monsieur Yves Nicolas63 rue de Villiers92200 Neuilly sur Seine entrée en fonction le 6 mai 2011 mandat expirant à l issue de l assemblée générale qui statuera sur les comptes de l exercice 2016 6PERSONNES RESPONSABLES ET ATTESTATION6 4 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE NET DES ACTIVITÉS PAR ACTION399Sanofi Document de référence 20136 4 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE NET DES ACTIVITÉS PAR ACTIONAu conseil d administration de la société Sanofi En notre qualité de commissaires aux comptes et en application du règlement (CE) n° 809 2004 nous avons établi le présent rapport sur les prévisions de bénéfice net des activités par action de la société Sanofi incluses dans le chapitre 3 1 6 du présent document de référence Ces prévisions et les hypothèses significatives qui les sous tendent ont été établies sous la responsabilité de la Direction de la société en application des dispositions du règlement (CE) n° 809 2004 et des recommandations ESMA relatives aux prévisions Il nous appartient d exprimer dans les termes requis par l annexe I point 13 2 du règlement (CE) n° 809 2004 une conclusion sur le caractère adéquat de l établissement de ces prévisions Nous avons mis en uvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission Ces diligences ont comporté une évaluation des procédures mises en place par la Direction pour l établissement des prévisions ainsi que la mise en uvre de diligences permettant de s assurer de la conformité des méthodes comptables utilisées avec celles suivies par la société Sanofi pour l établissement de ses comptes consolidés au 31 décembre 2013 Elles ont également consisté à collecter les informations et les explications que nous avons estimé nécessaires permettant d obtenir l assurance raisonnable que les prévisions sont adéquatement établies sur la base des hypothèses qui sont énoncées Nous rappelons que s agissant de prévisions présentant par nature un caractère incertain les réalisations différeront parfois de manière significative des prévisions présentées et que nous n exprimons aucune conclusion sur la possibilité de réalisation de ces prévisions À notre avis les prévisions ont été adéquatement établies sur la base indiquée la base comptable utilisée aux fins de cette prévision est conforme aux méthodes comptables appliquées par la société Sanofi pour l établissement de ses comptes consolidés au 31 décembre 2013 Ce rapport est émis aux seules fins du dépôt du document de référence auprès de l AMF et le cas échéant de l offre au public en France et dans les autres pays de l Union européenne dans lesquels un prospectus comprenant ce document de référence visé par l AMF serait notifié et ne peut être utilisé dans un autre contexte Neuilly sur Seine et Paris la Défense le 6 mars 2014Les commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit Ernst & Young et Autres Xavier Cauchois NicolasPfeuty 400Document de référence 2013 SanofiTABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCETABLE DE CONCORDANCETABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCEInformations incluses par référenceEn application de l article 28 du règlement (CE) n° 809 2004 de la Commission européenne les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent document de référence les états financiers consolidés et le rapport des commissaires aux comptes correspondant les comptes annuels et le rapport des commissaires aux comptes correspondant ainsi que les informations financières contenues dans le rapport de gestion figurant respectivement aux pages 183 et suivantes 292 et suivantes et 121 et suivantes du document de référence de l exercice 2012 déposé auprès de l AMF en date du 7 mars 2013 sous le n° D 13 0113 les états financiers consolidés et le rapport des commissaires aux comptes correspondant les comptes annuels et le rapport des commissaires aux comptes correspondant ainsi que les informations financières contenues dans le rapport de gestion figurant respectivement aux pages 180 et suivantes 283 et suivantes et 113 et suivantes du document de référence de l exercice 2011 déposé auprès de l AMF en date du 6 mars 2012 sous le n° D12 0135 Les parties non incluses des documents de référence 2012 et 2011 sont soit sans objet pour l investisseur soit couvertes dans une autre partie du document de référence 2013 Table de concordance du document de référence permettant d identifier les informations prévues par l annexe I du règlement (CE) n° 809 2004 du 29 avril 2004Dans le tableau ci dessous les pages mentionnées font référence au présent document de référence de Sanofi déposé auprès de l AMF sauf mentions des pages du document de référence 2012 ou 2011 TABLE DE CONCORDANCERUBRIQUES DE L ANNEXE 1 DU RÈGLEMENT (CE) N° 809 2004Page(s)1 Personnes responsables1 1 Personnes responsables des informations3971 2 Déclaration des personnes responsables3972 Contrôleurs légaux des comptes2 1 Noms et adresses3982 2 Changement éventuelNA3 Informations financières sélectionnées3 1 Informations financières historiques sélectionnéesIV V 127 1323 2 Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiairesNA4 Facteurs de risque156 1725 Informations concernant l émetteur5 1 Histoire et évolution de la Société5 1 1 Raison sociale et nom commercial de l émetteur15 1 2 Lieu et numéro d enregistrement de l émetteur15 1 3 Date de constitution et durée de vie de l émetteur15 1 4 Siège social et forme juridique de l émetteur législation régissant ses activités son pays d origine adresse et numéro de téléphone de son siège15 1 5 Événements importants dans le développement des activités de l émetteur 133 136 152 TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCETABLE DE CONCORDANCE401Sanofi Document de référence 2013TABLE DE CONCORDANCE RUBRIQUES DE L ANNEXE 1 DU RÈGLEMENT (CE) N° 809 2004Page(s)5 2 Investissements5 2 1 Principaux investissements réalisés66 9 0 118 12 2 133 136 221 229112 116 127 128 131 132 216 224 du document de référence 2012105 108 119 123 211 220 224 225 du document de référence 20115 2 2 Principaux investissements en cours 119 12 15 2 3 Principaux investissements que compte réaliser l émetteur à l avenir 119 1216 Aperçu des activités6 1 Principales activités6 1 1 Nature des opérations effectuées par l émetteur et ses principales activités66 82 289 2936 1 2 Nouveaux produits82 9 2 133 1366 2 Principaux marchés92 94 137 1476 3 Événements exceptionnels127 128 133 136 1526 4 Dépendance de l émetteur à l égard de brevets ou de licences de contrats industriels commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication 103 112 156 157 160 1636 5 Position concurrentielle93 947 Organigramme7 1 Description sommaire du Groupe65 116 1177 2 Liste des filiales importantes 115 116 295 2998 Propriétés immobilières usines et équipements8 1 Immobilisations corporelles importantes existantes ou planifiées118 122 224 2258 2 Contraintes environnementales pouvant influencer l utilisation faite par l émetteur de ses immobilisations corporelles167 168 356 3719 Examen de la situation financière et du résultat9 1 Situation financière127 156121 153 du document de référence 2012113 140 du document de référence 20119 2 Résultat d exploitation9 2 1 Facteurs importants influant sensiblement sur le revenu d exploitation de l émetteur127 1369 2 2 Explications des changements importants du chiffre d affaires net ou des produits nets127 1479 2 3 Stratégie ou autre facteur ayant influé ou pouvant influer sensiblement de manière directe ou indirecte sur les opérations de l émetteur65 66 156 17210 Trésorerie et capitaux10 1 Informations sur les capitaux de l émetteur4 172 173 192 193 237 244 319 32210 2 Source et montant des flux de trésorerie de l émetteur150 151 194 30910 3 Informations sur les conditions d emprunt et la structure de financement de l émetteur151 246 253 324 32610 4 Informations concernant toute restriction à l utilisation des capitaux 236 24810 5 Informations concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les engagements relatifs aux investissements 11911 Recherche et développement brevets et licences 81 92 147 202 203 226 229 402Document de référence 2013 SanofiTABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCETABLE DE CONCORDANCETABLE DE CONCORDANCE RUBRIQUES DE L ANNEXE 1 DU RÈGLEMENT (CE) N° 809 2004Page(s)12 Information sur les tendances12 1 Principales tendances ayant affecté la production les ventes et les stocks les coûts et les prix de vente depuis la fin du dernier exercice133 13612 2 Tendances connues incertitudes ou demandes ou engagements ou événements raisonnablement susceptibles d influer sensiblement sur les perspectives de l émetteur au moins pour l exercice en cours65 66 102 103 152 15413 Prévisions ou estimations du bénéfice13 1 Déclaration énonçant les principales hypothèses sur lesquelles l émetteur a fondé sa prévision ou son estimation152 15413 2 Rapport élaboré par les contrôleurs légaux39914 Organes d administration de direction et de surveillance et direction générale14 1 Nom et fonction dans la société émettrice des membres des organes d administration et de direction mention des principales activités qu ils exercent en dehors de la Société et expertise et expérience en matière de gestion 19 35 40 42a) Autres mandatsb) Condamnation pour fraude prononcée au cours des cinq dernières années au moinsc) Détail de toute faillite mise sous séquestre ou liquidation à laquelle un des membres des organes d administration ou de direction a été associé au cours des cinq dernières années au moinsd) Incrimination et ou sanction publique officielle prononcée contre une telle personne par des autorités statutaires ou réglementaires14 2 Conflits d intérêts au niveau des organes d administration de direction et de la direction générale3615 Rémunération et avantages15 1 Montant de la rémunération versée et avantages en nature43 6015 2 Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l émetteur ou ses filiales aux fins du versement de pensions de retraites ou d autres avantages51 5716 Fonctionnement des organes d administration et de direction16 1 Date d expiration des mandats actuels20 3516 2 Contrats de service prévoyant l octroi d avantages5416 3 Les comités du conseil14 1916 4 Déclaration de conformité au régime de gouvernement d entreprise en vigueur en France8 917 Salariés17 1 Nombre de salariés283 339 34117 2 Participations et stock options20 35 57 60 17417 3 Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de l émetteur18 Principaux actionnaires18 1 Actionnaires détenant plus de 5 % du capital60 614 518 2 Existence de droits de vote différents3 518 3 Détention ou contrôle de l émetteurNA18 4 Accord dont la mise en uvre pourrait entraîner un changement de contrôle619 Opérations avec des apparentés 116 117 223 231 232 287 304 305 330111 112 218 219 226 227 279 280 294 295 319 322 du document de référence 2012214 215 222 268 269 285 286 292 309 311 du document de référence 2011 TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCETABLE DE CONCORDANCE403Sanofi Document de référence 2013TABLE DE CONCORDANCE RUBRIQUES DE L ANNEXE 1 DU RÈGLEMENT (CE) N° 809 2004Page(s)20 Informations financières concernant le patrimoine la situation financière et les résultats de l émetteur20 1 Informations financières historiques 185 299 302 336183 291 (à l exclusion de la section 3 3 3 ) 292 328 du document de référence 2012180 281 283 317 du document de référence 201120 2 Informations financières pro forma20 3 États financiersNA187 29920 4 Vérification des informations financières historiques annuelles185 186 302 30320 5 Date des dernières informations financières19520 6 Informations financières intermédiaires et autresNA20 7 Politique de distribution des dividendes2 136 174 17520 8 Procédures judiciaires et d arbitrage 122 125 275 28120 9 Changement significatif de la situation financière ou commerciale127 12821 Informations complémentaires21 1 Capital social21 1 1 Capital social souscrit421 1 2 Titres non représentatifs du capital32221 1 3 Actions détenues par l émetteur421 1 4 Informations sur les valeurs mobilièresNA21 1 5 Informations sur le capital souscrit mais non libéréNA21 1 6 Informations sur le capital de tout membre de groupe faisant l objet d une option ou d un accord prévoyant de le placer sous optionNA21 1 7 Historique du capital social4 5 237 24021 2 Actes constitutifs et statuts21 2 1 Objet social121 2 2 Dispositions statutaires ou autres concernant les organes d administration et de direction8 1921 2 3 Droits privilèges et restrictions attachés aux actions1 321 2 4 Modification des droits des actionnaires321 2 5 Convocation et admission aux assemblées d actionnaires2 321 2 6 Dispositions statutaires ou autres qui pourraient avoir pour effet de retarder différer ou empêcher un changement de contrôle621 2 7 Franchissements de seuils321 2 8 Dispositions statutaires ou autres régissant les modifications du capital lorsque ces conditions sont plus strictes que la loi ne le prévoitNA22 Contrats importantsNA23 Informations provenant de tiers déclarations d experts et déclarations d intérêts23 1 Déclaration ou rapport d expert informations concernant l expert et déclaration de consentementNA23 2 Attestation de reproduction fidèle des informations provenant d une tierce partieNA24 Documents accessibles au public394 39625 Informations sur les participations 115 116 231 233 295 299 335 336 404Document de référence 2013 SanofiTABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCETABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUELTABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUELLa table de concordance ci après permet d identifier les principales informations prévues à l article L 451 1 1 du code monétaireet financier et à l article 222 3 du règlement général de l Autorité des marchés financiers RUBRIQUESPage(s)Comptes annuels de la Société Sanofi306 336Comptes consolidés du Groupe Sanofi187 299Rapport de gestion (comprenant au minimum les informations mentionnées aux articles L 225 100 L 225 100 2 L 225 100 3 et L 225 211 alinéa 2 du code de commerce)Informations contenues aux articles L 225 100 et L 225 100 2 du code de commerce Analyse et évolution des affaires des résultats et de la situation d endettement127 176 Indicateurs clés de performance financière et non financièreIII V 339 383 Utilisation des instruments financiers par l entreprise266 271 Principaux risques et incertitudes156 172 Tableau des délégations en matière d augmentation de capital173Informations contenues aux articles L 225 100 3 du code de commerce éléments susceptibles d avoir une influence en cas d offre publique175Informations contenues à l article L 225 211 du code de commerce rachat par la société de ses propres actions6 8 239Attestation du responsable du rapport financier annuel397Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels302 303Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés185 186Honoraires des commissaires aux comptes294Rapport du Président du Conseil d administration (article L 225 37 du Code de commerce) sur le gouvernement d entreprise et le contrôle interne177 182Rapport des commissaires aux comptes sur le contrôle interne183 405Sanofi Document de référence 2013TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCETABLE DE CONCORDANCE ENTRE LE DOCUMENT D E RÉFÉRENCE ET LE RAPPORT DE GESTION TABLE DE CONCORDANCE ENTRE LE DOCUMENT D E RÉFÉRENCE ET LE RAPPORT DE GESTION Le présent document de référence comprend tous les éléments du rapport de gestion requis par les dispositions légales et réglementaires Le tableau ci après identifie les pages du présent document de référence constituant les principaux éléments du rapport de gestion RUBRIQUESPage(s)Activité et évolution des affaires du Groupe66 81Résultats des activités du Groupe127 136Modifications apportées au mode de présentation des comptes annuels ou aux méthodes d évaluation suivies les années précédentes196Evènements récents125 152 299Evolution prévisible de la situation de la société et perspectives 65 66 102 103 133 136 152 154Délais de paiement des fournisseurs155 156Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices175Tableau des résultats sur les cinq derniers exercices337Principaux risques gestion et couverture114 115 156 172Recherche et développement81 92Filiales et participations115 116 295 299Informations sociales environnementales et sociétales339 386Mandataires sociaux et dirigeants (mandats rémunération transactions sur titres) 19 35 40 60 Capital social et actionnariat salarié4 6 57 61Rachat d actions6 8 239Eléments susceptibles d avoir une incidence en cas d offre publique175Délégations accordées par l assemblée générale173Rapport du Président du Conseil d administration (article L 225 37 du code de commerce) sur le gouvernement d entreprise et le contrôle interne177 182 406Document de référence 2013 SanofiTABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCETABLE DE CONCORDANCE RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALETABLE DE CONCORDANCE RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALELa table de concordance ci dessous reprend les informations requises en application de l article L 225 102 1 alinéa 5 du code de commerce Page(s)1 Informations sociales a) Emploi l effectif total et la répartition des salariés par sexe par âge et par zone géographique 339 341 les embauches et les licenciements 342 343 les rémunérations et leur évolution 343 348b) Organisation du travail l organisation du temps de travail 348 349 l absentéisme 349c) Relations sociales l organisation du dialogue social notamment les procédures d information et de consultation du personnel et de négociation avec celui ci 350 351 le bilan des accords collectifs 350 351d) Santé et sécurité les conditions de santé et de sécurité au travail 356 362 le bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travail 360 les accidents du travail notamment leur fréquence et leur gravité ainsi que les maladies professionnelles 363 364e) Formation les politiques mises en uvre en matière de formation 352 353 le nombre total d heures de formation 353f) Egalité de traitement les mesures prises en faveur de l égalité entre les femmes et les hommes 354 355 les mesures prises en faveur de l emploi et de l insertion des personnes handicapées 355 la politique de lutte contre les discriminations 354 356g) Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l Organisation internationale du travail relatives au respect de la liberté d association et du droit de négociation collective 356 à l élimination des discriminations en matière d emploi et de profession 356 à l élimination du travail forcé ou obligatoire 356 à l abolition effective du travail des enfants 356 2 Informations environnementales a) Politique générale en matière environnementale l organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et le cas échéant les démarches d évaluation ou de certification en matière d environnement 356 360 les actions de formation et d information des salariés menées en matière de protection de l environnement 359 les moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions 359 le montant des provisions et garanties pour risques en matière d environnement sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours 360 407Sanofi Document de référence 2013TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCETABLE DE CONCORDANCE RESPONSABILITÉ SOCIALE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALEPage(s)b) Pollution et gestion des déchets les mesures de prévention de réduction ou de réparation de rejets dans l air l eau et le sol affectant gravement l environnement 367 369 les mesures de prévention de recyclage et d élimination des déchets 369 370 la prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique à une activité 370c) Utilisation durable des ressources la consommation d eau et l approvisionnement en eau en fonction des contraintes locales 364 la consommation de matières premières et les mesures prises pour améliorer l efficacité dans leur utilisation 366 la consommation d énergie les mesures prises pour améliorer l efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables 364 366 l utilisation des sols 366d) Changement climatique les rejets de gaz à effet de serre 366 367 l adaptation aux conséquences du changement climatique 367e) Protection de la biodiversité les mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité 370 3713 Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du développement durable a) Impact territorial économique et social de l activité de la société 339 340 et en matière d emploi et de développement régional 371 373 sur les populations riveraines ou locales 371 373 b)Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l activité de la société notamment les associations d insertion les établissements d enseignement les associations de défense de l environnement les associations de consommateurs et les populations riveraines les conditions du dialogue avec ces personnes ou organisations 373 374 les actions de partenariat ou de mécénat 374 376c) Sous traitance et fournisseurs la prise en compte dans la politique d achat des enjeux sociaux et environnementaux 376 377 l importance de la sous traitance et la prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous traitants de leur responsabilité sociale et environnementale 376 377d) Loyauté des pratiques les actions engagées pour prévenir la corruption 377 378 les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs 378 382e) Autres actions engagées en faveur des droits de l homme 383 Réalisation et impression Dean Australie atteint d une sclérose en plaques Genzyme © Palani MohanLe présent document de référence a été déposé auprès de l Autorité des marchésnanciers le 7 mars 2014 conformément à l article 212 13 de son règlementgénéral Il pourra être utilisé à l appui d une opération nancière s il est complétépar une note d opération visée par l Autorité des marchés nanciers Ce document a été établi par l émetteur et engage la responsabilité de ses signataires