DOCUMENT DE REFERENCE2009Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le22 avril 2010, conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’AMF. Il pourraêtre utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d’opération viséepar l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document a été établi par l’Emetteur et engage laresponsabilité de ses signataires.1.2.3.4.5.7.8.9.10.11.12.13.15.16.17.18.20.SOMMAIREPERSONNES RESPONSABLESCONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTESINFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉESFACTEURS DE RISQUESINFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR5.1. Histoire et évolution de la société5.2. Investissements6.APERCU DES ACTIVITÉS6.1. Principales activités6.2. Principaux marchésORGANIGRAMMEPROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTSEXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT9.1. Situation financière9.2. Résultat d’exploitationTRÉSORERIE ET CAPITAUXRECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCESINFORMATION SUR LES TENDANCESPRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DESURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALERÉMUNÉRATION ET AVANTAGESFONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTIONSALARIESPRINCIPAUX ACTIONNAIRES19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉSINFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR20.1. Informations financières historiques20.2. Informations financières pro forma20.3. Etats financiers20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles20.5. Date des dernières informations financières20.6. Informations financières intermédiaires et autres20.7. Politique de distribution des dividendes 4 5 5 7151729292930303033344044495154552 20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale21.INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES21.1. Capital social21.2. Acte constitutif et statutsCONTRATS IMPORTANTSINFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONSD’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTSDOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLICINFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS147153153154154 Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de lasociété Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives àl'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux. Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux. Document d’information annuel. Honoraires des Commissaires aux comptes Informations sur le programme de rachat d’actions. Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années Evolution du cours de bourse sur 18 mois.22.23.24.25.ANNEXES3 Conformément à l’article 28 du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004, le présent documentde référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à sereporter : au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008 : comptes consolidés, comptes sociaux etrapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référencedéposé le 16 avril 2009 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.09-267,respectivement aux pages 54 à 119, 120 à 135, 167 à 168 et 169 à 171. Le rapport desContrôleurs légaux sur les comptes sociaux contient une observation. au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2007 : comptes consolidés, comptes sociaux etrapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référencedéposé le 22 avril 2008 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.08-275,respectivement aux pages 58 à 115, 121 à 134, 165 à 166 et 167 à 168.Les informations incluses dans ces deux documents de référence, autres que celles visées ci-dessus, sont,le cas échéant, remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent document deréférence. Ces deux documents de référence sont accessibles dans les conditions décrites à la rubrique 24« Documents accessibles au public » du présent document de référence.PERSONNES RESPONSABLES1.1.1. Monsieur Lars Olofsson, Administrateur-Directeur Général.1.2.« J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans leprésent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pasd'omission de nature à en altérer la portée.J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptablesapplicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de lasociété et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion ci jointprésente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de lasociété et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description desprincipaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquentavoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptesdonnées dans le présent document ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document.Les états financiers consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2009 présentés dans cedocument ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, figurant en pages 178 à 179, qui contientune observation relative aux changements de méthodes comptables.Les comptes sociaux 2008 ont fait l’objet d’un rapport des Contrôleurs légaux qui contient uneobservation.»Le 22 avril 2010 Lars Olofsson Administrateur-Directeur Général42.CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTESCommissaires aux comptes titulairesDeloitte & Associés185, avenue Charles de Gaulle (92524) Neuilly sur Seine cedexreprésenté par M. Frédéric MoulinDate du premier mandat : AGO du 15/04/2003Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.KPMG SA3, cours du Triangle, 92939 Paris la Défense cedexreprésenté par M. Eric RopertDate du premier mandat : AGO du 05/09/1968Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.Commissaires aux comptes suppléantsBEAS7-9, villa Houssay (92524) Neuilly sur Seine CedexDate du premier mandat : AGO du 15/04/2003Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinairestatuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.Le renouvellement de ce mandat sera soumis à l’approbation des actionnaires lors del’Assemblée Générale d’avril 2014.M. Bernard Perot32, rue du 19 janvier (92500) Rueil MalmaisonDate du premier mandat : AGO du 28/04/2009Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinairestatuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES3.2009 a été une année de transition, qui a permis au Groupe de préparer son avenir, avec des équipes mobiliséesautour de la nouvelle stratégie et le lancement réussi du Plan de Transformation, une marque Carrefour ravivéeet une dynamique commerciale renforcée.Malgré un environnement toujours difficile, les objectifs 2009 ont été atteints : le Groupe a regagné des partsde marché, notamment en France, baissé ses coûts de 590 millions d’euros, réalisé un résultat avant élémentsnon courant dans le haut de la fourchette annoncée et généré un cash flow libre de 1 479 M€, qui tradu itnotamment la rigueur de la politique d’investissement et la réduction des stocks.Les performances financières 2009 reflètent la mise en œuvre du Plan de Transformation et se caractérisentpar : Une légère croissance des ventes : +1,2% à changes constants hors essence et hors effet calendaire (-1,2% en données publiées), tirée par les marchés de croissance,5 Un résultat opérationnel avant éléments non courants de 2 777 M€, en repli de 16%, affecté par desinvestissements commerciaux de 639 M€ mais soutenu par des économies de coûts significatives,notamment au second semestre, Un résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, de 385 M€, impacté par des charges noncourantes et de restructuration de 1 072 M€, Une forte sélectivité des investissements : 2 137 M€ en 2009 contre 2 908 M€ en 2008.Chiffre d’affaires hors taxe consolidé : 85 963 M€En 2009, le chiffre d’affaires du Groupe a baissé de 1,2% en données publiées mais progresse de 1,2% àchanges constants hors essence et hors effet calendaire, tiré par les marchés de croissance.En France, le chiffre d’affaires est en baisse de 0,9% hors essence. La part de marché du Groupe progresse de20 points de base sur l’année, dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont laconversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée à la fin 2009.En Europe, le chiffre d’affaires est en repli de 2,8% hors essence à changes constants (-5,4% publié). Dansl’ensemble des pays, les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques, et par la déflation enEspagne.La croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+17,1% à changes constants et+11,9% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil etd’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone.La croissance en Asie est de 4,5% à taux de change constants (+8,4% à taux de changes courants) portée par unrythme d’expansion toujours soutenu.Résultat opérationnel avant éléments non courants, amortissements et provisions : 4 656 M€Le résultat opérationnel avant éléments non courants, amortissements et provisions du Groupe (ACDA) reculede 9,9% en 2009, impacté principalement par le recul de la marge des activités courantes en valeur (en retraitde 1,2%), baisse qui reflète la décision du Groupe d’investir davantage dans les prix en 2009. Cesinvestissements supplémentaires de 639 M€ n’ont été que partiellement compensés par l’impact positif desgains liés à la réduction des coûts de logistique et de démarque (50 M€) et des gains provenant des in itiativessur les achats (50 M€).Les frais généraux augmentent sous la pression des coûts d’expansion et de l’inflation mais restent néanmoinssous contrôle, avec une progression annuelle limitée à 1,8%, grâce aux économies de coûts d’environ 540 M€.Résultat opérationnel avant éléments non courants : 2 777 M€Le résultat opérationnel avant éléments non courants s’établit à 2,8 Md d’€, soit une baisse de 16% pa r rapportà 2008.En France, il recule de 26,9% à 1 100 M€, sous l’ef fet de la baisse des volumes et des investissements dansl’offre commerciale.En Europe, il atteint 962 M€, en recul de 17,6%, pa r rapport à 2008. L’impact sur la rentabilité de la baisse desventes de 1 743 M€ a été partiellement atténué par une bonne tenue de la marge des activités courantes et parune excellente maîtrise des frais généraux.En Amérique Latine, il progresse de 23% (+28,1% à taux de changes constants), reflétant une importantecroissance du chiffre d’affaires, une bonne maîtrise des frais généraux et de la marge des activités courantes.En Asie, le résultat opérationnel avant éléments non courants diminue de 5% à 229 M€. La baisse estprincipalement imputable à la Thaïlande et à Taiwan.Endettement et liquidité :Au 31 décembre 2009, la dette nette s’établit à 6 460 millions d’euros, en baisse de 2,9% par rapport au 31décembre 2008.En 2009, le ratio dette nette sur fonds propres s’établit donc à 58% contre 61% en 2008, soit une légèreamélioration.6 La couverture des frais financiers par le résultat opérationnel avant éléments non courants, amortissements etprovisions s’établit à 7,6X en 2009 contre 9,2X en 2008.Le ratio autofinancement sur dette nette s’élève à 52,9%, contre 60,3% l’année précédente.Au cours de l’exercice, le Groupe a refinancé un endettement de 1,3 Md€ sous forme de placements privé s. Lasituation de liquidité du Groupe est saine, avec 3 milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et l’étalementde l’échéancier des emprunts obligataires de 8,7 Md€ sur les huit prochaines années.Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe : 385 M€Le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe ressort à 385 M€, contre 1 274 M€ en 2008, s oit unebaisse de 69,8%, affecté par les charges non courantes de 1072 M€, dont 766M€ de charges d’impairment(principalement en l’Italie). Corrigé des charges d’impairment, le résultat net, Part du Groupe est en baisse de35% à 1 151 M€.Résultat net des activités poursuivies par action : 0,56€Le résultat net des activités poursuivies par action est de 0,56€, soit une baisse de 69,8% par rappor t à fin 2008.Le résultat net part du Groupe par action, après prise en compte des produits liés aux activités cédées ou encours de cession s’élève à 0,48€ en 2009 contre 1,8 5€ en 2008.4.RISQUES FINANCIERSLe Groupe est exposé aux risques suivants liés à l’utilisation d’instruments financiers :FACTEURS DE RISQUES•••risque de créditrisque de liquiditérisque de marchéIl incombe au Conseil d’Administration de définir et superviser le cadre de la gestion des risques du Groupe. UnComité des Risques, responsable de la définition et du contrôle de la politique de gestion des risques du Groupe,a été mis en place. Il se compose du directeur financier du Groupe, du directeur de la direction trésorerie et desfinancements du groupe (DTFG), des responsables Front-Office et Contrôle des Risques de la DTFG, dudirecteur de l'audit interne groupe et d'un cabinet de conseil externe.La politique de gestion des risques du Groupe a pour objectif d’identifier et d’analyser les risques auxquels leGroupe doit faire face, de définir les limites dans lesquelles les risques doivent se situer et les contrôles à mettreen œuvre, de gérer les risques et de veiller au respect des limites définies. La politique et les systèmes de gestiondes risques sont régulièrement revus afin de prendre en compte les évolutions des conditions de marché et desactivités du groupe. Le Groupe, par ses règles et procédures de formation et de gestion, vise à développer unenvironnement de contrôle rigoureux et constructif dans lequel tous les membres du personnel ont une bonnecompréhension de leurs rôles et de leurs obligations.Le Comité des Comptes du Groupe a pour responsabilité de veiller à l’application de la politique et desprocédures de gestion des risques du Groupe, et d’examiner l’adéquation du cadre de gestion des risques avecles risques auxquels le Groupe doit faire face. Le Comité des Comptes est assisté dans son rôle de surveillancepar l’audit interne. L’audit interne réalise des revues régulières et ciblées des contrôles et des procédures degestion des risques, dont les résultats sont communiqués au Comité des Comptes.7Risque de créditLe Groupe considère que son exposition est la suivante :Exposition au risque de créditen millions d'eurosTitres de participationAutres immobilisations financières long termeTotal Autres actifs financiers non courantsEncours clients des sociétés financièresCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres ActifsTrésorerie et équivalents trésorerie31/12/2009 31/12/20082741 0401 3145 2202 2382 0515453 3014208921 3124 8053 1562456865 31714 66815 521(180)(95)72(2)(206)Exposition maximale au risque de créditCréances d’exploitationLes créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.Détail des variations de dépréciation créances douteusesClôture 31/12/08dotationsreprisesautres mouvementsClôture 31/12/09Au 31 décembre 2009, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 238 millions d’euros.Le montant net des créances échues s’élève à 553 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plusde 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de nonrecouvrement, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.Encours clients des sociétés financièresAfin de mesurer le risque de crédit afférent aux encours clients des sociétés financières, le Groupe procède àl’actualisation (aux conditions d’origine du crédit) des flux recouvrables dans le cadre du calcul des dépréciationspour créances douteuses. En outre une décote est calculée sur les crédits restructurés par l’utilisation d’un taux deréférence. Enfin, s’agissant des créances restructurées ayant un caractère douteux et des créances douteuses nonrestructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût durisque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décotedu fait du passage du temps est inscrite en marge d’intérêts.8- Ventilation des encours échus et non échusEn millions d'eurosencours des sociétés financières- Balance âgée des encours clients des sociétés financières(En millions d'euros)5 220FranceBelgiqueEspagneItalieGrèceArgentineBrésilDia EspagneSolde au31/12/2009Créance non échueà la date de clôtureentre 0 et 3moisentre 3 et 6moisentre 6 moiset un anau-delà d'unanCréances échues4 61325893156100TOTAL2 8711711 252123167470210 < 1 an1 4351567458813727024> 1 an < 5 ans> 5 ans1 34402543522009115254000063673 2151 6385 220TotalPlacementsLe Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides etuniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody.Risque de liquiditéLe risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsquecelles-ci arriveront à échéance. L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans lamesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ilsarriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ouporter atteinte à la réputation du Groupe.Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5milliards d’euros ; mettre en place des crédits syndiqués pour 3 milliards d’euros ;utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 1,5milliards d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).Ainsi, au 31 décembre 2009, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3 milliardsd’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2011 et 2012) et avait émis pour 8,7 milliardsd’euros d’obligations sachant que l’échéance 2010 était déjà refinancée.Au 31 décembre 2009, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’unmontant de 500 millions d’euros.En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, untirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3 milliards d’euros) pourra être effectué.9 En novembre 2009, la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fondscommun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédéesde 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligiblespour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire quel’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, afait l’objet d’une souscription intégrale par S2P. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par leGroupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du GroupeCarrefour au 31 décembre 2009.Carrefour est noté A/stable par S & P, A3/negative outlook par Moody’s et A-/stable par Fitch.Risque de marchéLe risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les tauxd’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque demarché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables,tout en optimisant le couple rentabilité / risque.Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché. Toutes ces opérationssont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques. Généralement, le Groupecherche à appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de sesrésultats. Risque de changeLes activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur proprepays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur lesopérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur lesopérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises.Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options.Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale.La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois. Risque de taux d’intérêtLa gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe(DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure deperformance mensuelle permettant d’identifier :oole résultat sur les actions menées,l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe.L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instrumentsfinanciers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt.1) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billetsde trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.2) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une haussedes taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement dela baisse des taux.10 Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisseéventuelle.Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableauci-dessous :Effet sur les charges financières d'une simulation sur les tauxd'intérêts (en M€)baisse des tauxde 0,50%hausse des tauxde 0,50%Variation de charges financières avant dérivésVariation de charges financières des dérivés(19)319(3)Variations de charges financières après dérivés (Gains), perte.Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt deréférence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeurpar résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des tauxd’intérêts euro au 31 décembre 2009.(16)16 Risque sur actions1) Actions CarrefourCarrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursièresuffisante, afin de :--préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;soutenir le développement futur de l’activité.Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions sur le marché. Le rythme et le volume de ces achatsdépendent des cours sur le marché. Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmesd’attribution d’options sur actions du Groupe.2) Autres actionsLe Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placementsmonétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.Au 31 décembre 2009, le Groupe détient 563 488 actions d’autocontrôle.RISQUES JURIDIQUESLes sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leursactivités, dont des contentieux avec les administrations fiscales et sociales. Les charges susceptibles d’êtreestimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts, ont fait l’objet deprovisions pour risques et charges.11 Aucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont impliquées, de l’avis de leurs experts,n’est susceptible d’affecter de manière significative l’activité, les résultats ou la situation financière du Groupe.Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont laSociété a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours de12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et du Groupe.ASSURANCESCarrefour suit une politique d'assurance pour essayer au mieux de protéger les hommes et les biens.A cette fin, le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage,responsabilité civile, environnement, construction) permettant une uniformité de couverture de l'ensemble desformats (magasins intégrés), quels que soient leurs lieux d'implantation, (à l’exception de pays dont larèglementation ne permet pas ce type de montage).De plus, le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année rejoignent rapidement sesprotections transversales, ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC / DIL (« Difference inconditions / Difference in limits »).La politique d'assurance de Carrefour procède d’une identification et d’une évaluation des risques existants etémergents, en étroite collaboration avec les opérationnels, les différentes Directions du Groupe concernées et desspécialistes extérieurs. Cette politique d’assurance implique aussi un suivi des mesures de prévention des risquesau travers d'une gestion centralisée menée avec les assureurs, et les relais du Groupe dans chaque pays.Le Groupe transfère les risques assurables qu’il a pu identifier au marché de l’assurance.Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la partd'acteurs indépendants : notamment les courtiers et les assureurs, mais aussi en interne par l’intermédiaire de laDirection des Assurances Groupe, qui dépend de la Direction Juridique Groupe.Les informations qui suivent sont données à titre indicatif, afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2009,elles ne sauraient être considérées comme inamovibles, dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant.En effet, la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché, aux placements etcouvertures disponibles.Par ailleurs, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques, Carrefourmène une politique de conservation de ses lignes de fréquence, via sa captive de réassurance et depuis le 1erjanvier 2005, via sa propre société d'assurance implantée en Irlande, Carrefour Insurance Limited, agréée par lesautorités Irlandaises, dont les résultats sont consolidés dans les comptes du Groupe.Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommage aux biens et pertes d'exploitationdes filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services, les filiales situées hors de la zone Europe (LPS)font l'objet d'une réassurance par le Groupe. Un aggregate par sinistre et par année d'assurance a été mis en placeafin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements. Au-delà d'une certaine limite, les risquessont transférés au marché de l'assurance.Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile, mais au travers d’unschéma de réassurance uniquement. Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et parannée d'assurance. Au-delà d'un certain montant, ils sont transférés au marché traditionnel de l'assurance.Dommage aux biens et pertes d'exploitationCette assurance a pour objectif de protéger les actifs de l’entreprise.12 La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché del'assurance. Elle couvre notamment, les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol,évènements naturels, pertes d'exploitation.Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays. Carrefour pratique par ailleurs, pour certainsformats, une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée.Le programme mis en place par le Groupe offre une limite de garantie de 220 millions d’euros par sinistre endommages directs et pertes d'exploitation confondus. Ce programme comporte des sous-limitations notammentdans le domaine des évènements naturels.Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché. L’échéance de ce contrat estfixé au 1er juillet de chaque année.Responsabilité CivileIl s'agit de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefour pour le cas où saresponsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou des tiers et dont leGroupe pourrait être à l'origine, tant en cours d'exploitation qu'après livraison.Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) ; de ce faitson exposition aux risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance.Les franchises varient selon les pays. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques dumarché, elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques,cancérigènes, etc.Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programme mondiald’assurance de responsabilité civile.Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raison des conditions imposées par lesréassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques de pollution graduelle.Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à ce type de risques.Les couvertures d’assurance de constructionElles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire, mais aussi les conséquences de leurs actes.Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur lemarché de l’assurance pour ce type de risque.Avantages sociauxConformément à la législation en vigueur, aux conventions collectives et aux accords d'entreprise, desprogrammes couvrant les risques liés aux accidents du travail, frais médicaux, prévoyance et retraite ont été misen place dans chaque pays.13RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENTLe Groupe Carrefour a fait de sa responsabilité environnementale, un engagement fort de sa politique.Compte tenu de notre activité qui ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, nous avonsidentifié les principaux impacts environnementaux sur lesquels le Groupe a mis en place des actions :– Prévention des risques liés aux stations services (pollution des sols, hydrocarbures)– Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie– Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants)– Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moinspolluants– Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère)– Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…)– Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès laconception de l’emballage, réduction des emballages)– Valorisation des déchets / Recyclage– Gestion de l’eauLes coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pourpartie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité & Développement Durable et de ses relais dans lespays. Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués auxprojets spécifiques.En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés par chaque métier et nesont pas uniquement opérés par la Direction Qualité et Développement Durable.14 INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR5.5.1. Histoire et évolution de la société5.1.1. Carrefour5.1.2. RCS Nanterre 652 014 0515.1.3. La durée de la Société, qui a pris cours le 11 juillet 1959, expirera le 10 juillet 2058, sauf cas dedissolution anticipée ou de prorogation.5.1.4. Société anonyme de droit français régie par les dispositions du Code de commerce.La Société a été transformée en société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance à la suite de ladécision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet2008, la Société a modifié sa structure de gouvernance et adopté la forme de société anonyme à Conseild’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées.Son siège social est sis à Levallois-Perret (92300) 26, Quai Michelet.5.1.5.1959196319701989199319941996199719981999200020012002 Création de la société Carrefour supermarchés par les familles Fournier, Badin et Defforey qui exploitaientà Annecy un supermarché pratiquant des prix discompte. Ouverture du premier hypermarché français à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Cotation en bourse des titres Carrefour. Carrefour prend pied aux Etats-Unis et à Taiwan. Carrefour cède la participation de 28,8 % qu'il possédait dans le capital de Castorama. Carrefour cède laparticipation de 30 % qu'il possédait dans le capital de But. Carrefour devient majoritaire dans le capital de Picard-Surgelés. Signature d'une co-entreprise avec un partenaire chinois pour développer à Shanghaï et à Pékin desactivités commerciales de type supermarchés-hypermarchés.Prise de participation de 42 % dans la société GMB, qui contrôle le groupe Cora. Guyenne et Gascogne, les Coop Atlantique et le groupe Chareton ont signé un accord avec Carrefour :leurs 16 hypermarchés ont pris l'enseigne Carrefour en 1998, mais ces groupes conservent la gestion deleurs magasins. OPA/OPE amicale de Carrefour sur Comptoirs Modernes en octobre.Lancement de l'OPE de Carrefour sur Promodès.La Commission européenne autorise la fusion Carrefour-Promodès, qui donne naissance au 2èmedistributeur mondial. Conséquence de la fusion Carrefour-Promodès : cession en France de 7 hypermarchés et 14 supermarchésfin 2000.Ouverture du 1er hypermarché Carrefour au Japon Carrefour cède sa participation (73,89 % du capital) dans Picard Surgelés. Carrefour prend le management de sa filiale Norte (139 supermarchés) en Argentine. Carrefour cède sa participation de 42 % détenue dans le capital de Cora.Nombreuses ouvertures de magasins dans le monde pour renouer avec la croissance.15 2003200420052006200720082009Décès, dans un accident d’avion, d’un des fondateurs du groupe Promodès, Paul-Louis Halley.Forte croissance organique : création de 914 magasins dont 793 à l’étranger. Cession des hypermarchés au Mexique et Japon. Renforcement de la participation dans Hyparlo. Carrefour acquiert Penny Market de l’allemand Rewe et lui cède sa filiale de restauration collective,Prodirest. Restructuration des supermarchés chinois. Cession de la Corée, de la République Tchèque et de la Slovaquie. Intégration de Hyparlo. Acquisition de Ahold PolskaAcquisition de Atacadao au Brésil (avril)Cession des activités slovaques (juin)Acquisition des magasins Plus en Espagne (juillet)Cession des hypermarchés portugais (juillet)Cession des activités suisses (août)Acquisition de Artima en Roumanie (octobre)Acquisition de Alfa Retail Indo en IndonésieDéploiement de Carrefour Market en FranceAcquisition de Cross System Company (rebaptisée Carrefour Property Development) destinée à devenir leholding immobilier du GroupeReconduction du partenariat avec Guyenne et GascogneLancement de tests de la nouvelle enseigne de proximitéLe Groupe lance 7 initiatives stratégiques pour transformer Carrefour.La loi dite LME a été introduite en France en 2008. Ses impacts potentiels pour Carrefour sont les suivants : Plus de flexibilité dans la négociation avec les fournisseurs, Un impact sur la trésorerie d’un maximum de 500 millions d’euros (amorti sur plusieurs années), La suppression de la demande d’autorisation d’ouverture de magasins d’une surface supérieure à 1 000mètres-carrés, ce qui devrait augmenter la capacité d’expansion de Carrefour. 5.2. InvestissementsCf. la section 20 du présent document de référence.16 6.APERCU DES ACTIVITÉSCarrefour est là où ses clients vont. Son offre de magasins multi-format répond à tous les modes de vie et àtoutes les attentes. En 2009, Carrefour innove et propose des concepts dans l’air du temps, modernes,accessibles et agréables.Carrefour : une marque dynamique50 ans et plus dynamique que jamais. En 2009, la marque Carrefour a redoublé d’initiatives pour ses clients etses consommateurs. Innovation dans les concepts, innovation dans l’offre de produits, innovation dans lesservices…Carrefour est indéniablement mobilisé pour devenir le commerçant préféré.Une marque du côté des clients et des consommateursDepuis sa création, Carrefour est devenu une marque phare pour les consommateurs à la recherche d’unexcellent rapport qualité-prix. Capital essentiel du Groupe, elle génère plus de 3 milliards de passages en caissepar an, soit la moitié de la population mondiale ! En 2009, Carrefour a décidé de rapprocher encore plus samarque de ses clients en adoptant un nouveau positionnement résolument positif et en leur donnant denouvelles preuves concrètes de son engagement à leur côté. Son offre s’est enrichie et démocratisée, avec lacréation notamment de la gamme Carrefour Discount, proposant des produits de qualité à prix discount. Sespromotions se sont adaptées au contexte économique difficile, notamment en Espagne. Ses actionsresponsables se sont multipliées pour permettre aux clients et consommateurs de vivre en accord avec leurspréoccupations : lancement d’énergie verte en France, suppression des sacs plastiques en Espagne, opérationsde tris et recyclage au Brésil…autant de marques d’attention pour améliorer la qualité de la vie.Une marque qui s’écrit en multi-formatPour répondre à tous les modes de vie, Carrefour propose une variété de formats de magasins qui vont del’hypermarché, au supermarché, en passant par le magasin de proximité et le hard discount. Pour lesprofessionnels, Carrefour développe également le Cash & Carry. A fin 2009, Carrefour compte plus de 15 600magasins dans 35 pays. Au total, sur l’année, plus de 1000 magasins ont été ouverts ou acquis, dans tous lesformats, avec un fort dynamisme dans la proximité et le hard discount. 2009 est aussi une année de renouveau,particulièrement en France, où près de 1000 supermarchés sont devenus des Carrefour Market et plus d’unesoixantaine de magasins de proximité ont adopté le nouveau concept Carrefour City. Dans le hard discount, lesmagasins Ed ont commencé à adopter un nouveau concept sous l’enseigne DIA, des magasins modernes oùdiscount rime avec plaisir. Ce vent d’innovation souffle ailleurs en Europe et dans le monde pour faire deCarrefour une marque de référence et de préférence.Une marque qui génère de la multi-fidélitéAujourd’hui, les clients et les consommateurs sont devenus multi-fidèles à la marque Carrefour et à sesenseignes. Ils vont faire leurs courses dans ses différents magasins, selon leurs besoins, leurs habitudes d’achatou le moment de leur journée, et bénéficient de tous les avantages de la carte de fidélité Carrefour. En Europe,plus de 25 millions de foyers sont porteurs de la carte de fidélité. Un atout précieux pour Carrefour qui semobilise pour mieux connaître ses clients et leur proposer des offres et des promotions toujours plus pertinentes.CARREFOUR : L’HYPERMARCHE POUR TOUSUn concept en réinventionSur les marchés matures, l’essor des distributeurs spécialisés, le besoin de proximité et l’envie de courses plusrapides challengent le concept du “tout sous le même toit”. En France, les hypermarchés attirent toujours 1million de clients quotidiens, mais l’heure est venue de leur donner un nouveau souffle pour enchanter ànouveau les clients. Des courses plaisir et multi-canal, un vrai marché de produits frais plus attractif qu’unsimple rayon, un large espace saisonnier et d’animation qui crée une fête permanente, et une offre non-alimentaire traitée en boutiques spécialisées : c’est le plan de réinvention de l’hypermarché testé dès 2010 enFrance, en Belgique et en Espagne pour un déploiement en 2011-2012.17Un modèle de conquêteSur les marchés de croissance, le format de l’hypermarché reste très porteur et synonyme de commercemoderne. C’est avec un hypermarché que Carrefour entre en Bulgarie, à Burgas. Il propose sur 13 000 m2 plusde 50 000 produits adaptés aux goûts et traditions bulgares, et améliore la qualité de vie de la population. EnChine, Carrefour inaugure son 150e hypermarché sur 6 000 m2 à Pékin. Au Brésil et en Argentine, le nouveauformat “mini-hyper” séduit une clientèle en quête de courses rapides, et les plus grands hypermarchésthéâtralisent leurs rayons non-alimentaires pour gagner en attractivité.CARREFOUR MARKET : LE MARCHE COMME ON L’AIMEUn supermarché nouvelle générationCarrefour Market est un nouveau concept de supermarché moderne, chaleureux et généreux. La présentationdes produits frais comme sur un marché traditionnel crée la convivialité du lieu. L’offre large et diversifiée enalimentaire et en non-alimentaire, du textile aux loisirs et aux arts de la table, incite à la découverte.L’agencement et la communication simplifient le parcours du client, et la mise en avant des produits à marqueCarrefour valorise la qualité et l’image prix de l’enseigne. L’engagement sur le temps d’attente en caisse et laCarte de fidélité Carrefour donnent définitivement toutes les raisons de préférer Carrefour Market.Un format attractifEn un an, Carrefour Market est devenu le supermarché préféré des Français et donne tout son sens au multi-format sous la marque Carrefour. À fin 2009, près de 1 000 supermarchés intégrés et franchisés arborentl’enseigne Carrefour Market avec un succès général. Le chiffre d’affaires progresse de 3,8 % hors essence àparc comparable en 2009. Le trafic et le panier moyen augmentent respectivement de 2,2 % et 1,4 % au 4etrimestre. La performance des supermarchés tire la croissance de Carrefour et de sa part de marché en France,qui progresse de 0,3 % pour la première fois depuis trois ans.LA PROXIMITE SOUS LA MARQUE CARREFOUR : AU PLUS PRES DES CLIENTSLe magasin solutionSitués en centre-ville ou dans des zones résidentielles, les magasins de proximité sous enseigne Carrefouradoptent le rythme de vie d’une clientèle pressée et mobile. C’est le cas de Carrefour City en France. Ouvert 6jours sur 7 de 7 h à 22 h, voire le dimanche, le magasin Carrefour City déploie sur 350 à 600 m2 une offreciblée : des produits prêts à consommer “pour tout de suite” et des achats quotidiens rapides “pour plus tard”qui cultivent la tendance santé, bio et commerce équitable. Soit une sélection de 5 700 références, dont 30 % deproduits à marque Carrefour.Une conversion réussieUne série de tests, réalisés dans six magasins pilotes à Paris, Nîmes, Avignon et Toulouse, a permis de validerl’attractivité du concept avec des résultats supérieurs aux attentes : + 30 % de ventes en moyenne. À fin juin2010, 69 magasins Carrefour City fleurissent un peu partout en France, grâce aux franchisés séduits par leconcept.Carrefour en campagneDans les petites villes et les villages, Carrefour s’adapte et innove pour ses clients. Sur une surface allant de400 à 900 m2, le magasin Carrefour Contact propose une offre généreuse associant des produits frais en libre-service, des rayons boucherie et fromage et des corners dédiés santé-beauté et vin, à côté d’une offre non-alimentaire centrée sur l’essentiel. Une palette de 8 000 références, dont 30 % de produits à marque Carrefour.Testé en France dans huit sites pilotes, le concept Carrefour Contact a lui aussi dépassé les espérances avec uneprogression de 30 % des ventes après conversion. À fin juin 2010, 78 magasins arborent l’enseigne CarrefourContact, qui sera également déployée en franchise.18LE DISCOUNT PAR CARREFOUR : UNE NOUVELLE DYNAMIQUELa relance du hard discountPour redynamiser son activité hard discount en France, le groupe Carrefour s’appuie sur l’expérience réussie dela marque Dia en Espagne et transforme les magasins Ed. Le nouveau concept concentre le meilleur del’enseigne maxidiscompte : la fraîcheur de plus de 100 fruits et légumes, la qualité et l’origine contrôlée des1 700 produits Dia et une sélection de grandes marques, le tout à prix hard discount et dans un magasin audesign moderne qui privilégie le confort d’achat. L’offre satisfait les attentes de toute la famille en optimisantle pouvoir d’achat. Elle rencontre un succès spectaculaire avec une croissance des ventes à deux chiffres dansles quatre magasins tests. Ce qui incite le groupe Carrefour à revoir son plan de conversion à la hausse. Début2010, 50 magasins Dia ont ouvert leurs portes, et Dia s’impose comme la 2e marque du groupe Carrefour enFrance.En Espagne, Dia poursuit la modernisation de ses magasins, qui se font plus attractifs et plus commerçants. Lesrayons s’étoffent de produits frais, de libre-service de viande, de poisson et de plats tout prêts. À fin 2009, 608Dia Market et 475 Dia Maxi sont implantés un peu partout en Espagne.CASH & CARRY : UNE REVOLUTION DE PROSLa révolution PromocashEn 2009, l’enseigne de libre-service de gros dédiée aux professionnels de la restauration et de l’alimentationréussit la mutation de son modèle vers la franchise. Tous ses magasins sont désormais convertis à la location-gérance et des pionniers ont déjà franchi le pas de la franchise. L’autre révolution de Promocash est un bouquetde services incluant notamment la livraison à domicile. Testée en début d’année, elle est désormaisopérationnelle dans 70 magasins avec une croissance de 10 % du chiffre d’affaires à la clé. La troisièmerévolution de l’enseigne Cash & Carry du groupe Carrefour est en marche. C’est un nouveau concept déployédans le magasin test de Wasquehal, qui se plie en quatre pour coller à toutes les attentes des clients : del’acheteur traditionnel autonome jusqu’au partisan de la livraison directe, en passant par les adeptes de laprécommande avec retrait express des marchandises.DES IDEES NEUVES AUX QUATRE COINS DU MONDEDans une société de consommation en pleine mutation, Carrefour développe, partout où la marque est présente,des idées neuves qui la rapprochent, jour après jour, de tous ses clients et consommateurs.FRANCE : LE POSITIF EST DE RETOURLa France reste la priorité n°1 de Carrefour. Elle représente 43 % du chiffre d’affaires du Groupe en2009 et, pour la première fois depuis quatre ans, Carrefour gagne des parts de marché dans son paysd’origine.Le succès des nouveaux conceptsLe déploiement de nouveaux concepts sous la marque unique Carrefour fait recette : la part de marché duGroupe progresse de 20 points de base en 2009. La transformation des magasins Champion en CarrefourMarket, engagée en juin 2008, est quasiment achevée à fin 2009 avec 899 supermarchés Carrefour Marketplébiscités : + 3,8 % de chiffre d’affaires (hors essence). La conversion des magasins de proximité en conceptsCarrefour contemporains fait un triomphe. À fin juin 2010, 69 magasins Carrefour City et 78 magasinsCarrefour Contact offrent les produits et les services Carrefour à deux pas de chez soi, avec des résultats quidépassent les espérances : + 30 % de ventes en moyenne.La métamorphose des magasins maxidiscompte Ed en Dia rencontre un succès spectaculaire, avec unecroissance des ventes supérieure à 30 % qui conforte l’accélération du déploiement. Début 2010, 50 magasinsDia optimisent le pouvoir d’achat des clients partout en France.19Le lancement de la marque Carrefour DiscountEn mai, les clients de Carrefour en France ont découvert, dans tous les rayons de tous les formats, la gammeCarrefour Discount : 423 références à la qualité Carrefour et à prix discount. Le succès a été immédiat etdouble. Huit mois après le lancement, 11,6 millions de foyers français ont acheté des produits CarrefourDiscount, qui représentent 3,9 % des ventes PGC en volume et 2 % en valeur. L’autre succès tient dansl’amélioration de l’image-prix perçue. Le Groupe comptait entre 18 et 24 mois pour réussir ce changement. EnFrance, le lancement de Carrefour Discount a largement accéléré le processus. De 93,2 en janvier 2009,l’indice score d’image prix grimpe à 102,8 en décembre.La dynamique des produits CarrefourNouvelle gamme cosmétique sans conservateurs Carrefour & Pur’, collection de 13 vins de pays signéeAugustin Florent, Pass Master Card, location de véhicules utilitaires ou énergie verte à petit prix “CarrefourEnergie by Poweo” : en 2009, les clients de Carrefour en France ont aussi découvert 1 940 nouveaux produitset services Carrefour et les ont adoptés. Les ventes de produits à marque propre progressent de 9 %. Un autrelevier de la nouvelle image de Carrefour, qui devient la 1ère marque de produits de grande consommation enFrance avec 24,6 % de parts de marché.EUROPE DE L’OUEST : DE NOUVELLES BASES POUR L’AVENIREspagne, Italie et Belgique sont la priorité n°2 de Carrefour. En 2009, dans un environnementéconomique tendu, les équipes du 1er distributeur européen se sont mobilisées pour entamer une nouvelleétape de leur développement.Espagne : prêt pour la repriseDeuxième pays pour Carrefour après la France, l’Espagne connaît une situation économique difficile. Carrefourjoue son rôle de leader et se bat chaque jour pour améliorer la qualité de vie de ses clients. Carrefour Espagneapplique dès le mois de mars la plus forte baisse des prix de l’histoire de la distribution espagnole. Lesréductions vont jusqu’à - 25 % sur quelque 10 000 articles adaptés au panier de la ménagère locale. Àl’automne, une vaste campagne de communication nationale, relayée par 19 millions de catalogues, invite lesconsommateurs à fêter les 50 ans de Carrefour dans les 170 hypermarchés, les 101 supermarchés et les 14magasins de proximité du pays. En 2010, jouant une fois de plus la carte de la convergence, Carrefour vadévelopper une cinquantaine de supermarchés sous l’enseigne Carrefour Market et une trentaine de magasinsde proximité sous l’enseigne Carrefour Express. Côté hard discount, la modernisation des magasins Dias’accélère et conforte l’attractivité de l’enseigne hard discount espagnole, qui compte 475 Dia Maxi et 608 DiaMarket à fin 2009. L’offensive de Dia se joue aussi sur le web : les clients ont accès à un site moderniséwww.dia.es, proposant de nombreuses informations sur les promotions, les services et les avantages fidélité duClub Dia.Italie : cap au NordEn 2009, Carrefour Italie a décidé d’établir des bases solides pour le futur. Le plan de transformation est enmarche et Carrefour recentre ses activités dans le Nord du pays. Commercialement, le processus deconvergence s’est accéléré avec le passage de 50 magasins GS sous l’enseigne Carrefour Market et de 15magasins de proximité DiperDi sous l’enseigne Carrefour Express. C’est sur ces nouvelles bases que CarrefourItalie entend bâtir son leadership. En 2010, l’Italie devrait compter 400 Carrefour Market et 700 CarrefourExpress dans tout le pays. Le lancement de la gamme Carrefour Discount et l’extension des gammes deproduits à marque renforceront aussi la présence de Carrefour dans le panier des consommateurs. Laréinvention des hypermarchés dopera leur attractivité et le développement des supermarchés en franchisedynamisera l’expansion de Carrefour.Belgique : un nouveau départEn 2009, Carrefour Belgique a achevé la mise en place de la stratégie mono-marque et multiformat, lancé lagamme Carrefour Discount dans tous ses magasins avec succès et inauguré une plate-forme e-commerceconçue pour les clients actifs et pressés. Mais dix ans après son entrée dans le pays, Carrefour se trouve dansune situation difficile, dans un contexte concurrentiel et économique tendu. Fort d’un diagnostic approfondi, unplan stratégique est proposé pour développer Carrefour en Belgique sur une base saine et redéfinie.20 L’objectif : lui donner tous les moyens pour pérenniser son activité, en relançant le commerce et en adaptantses structures de coûts.DANS LE RESTE DE L’EUROPE : CARREFOUR MAINTIENT LE CAPEn 2009, la zone Europe de l’Est et du Sud connaît des difficultés économiques. Dans ce contexte,Carrefour agit pour se rapprocher des consommateurs et capitalise sur son excellente image.Des positions clés à l’EstEn Pologne, Carrefour rebondit. Le Groupe inaugure 3 hypermarchés, 1 supermarché et 13 franchises deproximité pour répondre aux envies diversifiées des consommateurs et renforce sa politique de petits prix pouraccompagner la baisse du pouvoir d’achat. Au final, les ventes TTC à magasin comparable augmentent de 2%en 2009.En Roumanie, Carrefour inaugure son 7e hypermarché à Bucarest et conforte son positionnement sur le formatdu supermarché en signant un partenariat avec Winmarkt. Il se concrétise dès 2009 avec l’ouverture de troisCarrefour Market dans des centres commerciaux.C’est sous le format hypermarché que Carrefour fait son entrée en Bulgarie, à Burgas sur les côtes de la merNoire, avec une offre de produits qui fait travailler plus de 700 fournisseurs, pour la plupart bulgares,dynamisant ainsi l’économie locale.Des avancées volontaires au SudEn Grèce, le Groupe poursuit une expansion rythmée en dépit du contexte économique difficile, avec plus de38 000 m2 inaugurés dans tous les formats. Pour aider les familles défavorisées, Carrefour soutient l’ouverturede deux nouvelles épiceries sociales, au Pirée et à Thelassonique. En Turquie Carrefour inaugure son 25ehypermarché dans la région d’Istanbul et confirme ses performances dynamisées par l’expansion. L’accord defranchise signé avec le groupe Label’Vie, 2e opérateur de supermarchés au Maroc, donne naissance au 1erhypermarché Carrefour dans ce pays, à Rabat-Salé.AMERIQUE LATINE : UNE CROISSANCE RAPIDEEn 2009, les pays d’Amérique latine affichent une croissance remarquable de + 17,1 %. Ils représentent13,7 % du chiffre d’affaires du Groupe et constituent son relais de croissance privilégié.Brésil : une formidable énergieLa forte progression des ventes conjuguée à une expansion des surfaces tire la croissance du Groupe en 2009.Carrefour Brésil inaugure 2 nouveaux hypermarchés. 10 acquisitions et 51 créations viennent grossir le parcdes supermarchés hard discount Bairro, qui passent le seuil du million de Real. Mais c’est le modèle Atacadãoqui tire la croissance des parts de marché de Carrefour Brésil. Les ouvertures de 2009 portent le parc à 58magasins hypercash, qui cartonnent avec leurs produits essentiels à prix bas déployés à grande échelle.Dans les cinq années à venir, le Groupe prévoit un bond de ses ventes au Brésil, qui devrait compter à lui seulpour 20 % de son chiffre d’affaires.Argentine : l’autre moteur de croissanceL’extension du parc à 185 magasins et les multiples initiatives commerciales dynamisent la croissance deCarrefour Argentine. Les 80 mini-hypermarchés drainent une clientèle en quête de courses rapides. Les rayonsnon-alimentaires théâtralisés des plus grands hypermarchés, Vicente Lopez notamment, dopent le paniermoyen. La valorisation des produits à marque propre par “l’étiquette noire” qui garantit le meilleur rapportqualité-prix et les campagnes de “prix fous” font recette dans tous les formats.21ASIE : LA LOCOMOTIVE ORIENTALE DE CARREFOUREn 2009, les pays d’Asie représentent 7,6 % du chiffre d’affaires du Groupe et enregistrent une croissance de+ 4,5 %, portée par un rythme d’expansion toujours soutenu dans un environnement qui a connu des tensions.Chine, la vitalité durableLe Groupe poursuit sa stratégie d’expansion offensive avec 22 hypermarchés et 63 magasins hard discountinaugurés en 2009. Présent depuis 12 ans en Chine, Carrefour dispose désormais de 156 hypermarchés pourconquérir un marché estimé à 1,3 milliard d’habitants. Carrefour en Chine a fait face tout au long de l’année àune pression déflationniste, mais a renoué avec une progression de ses ventes en comparable au derniertrimestre. La Chine est l’un des leviers de la croissance future de Carrefour.Le positif à l’échelle du continentCarrefour Taiwan fête ses 20 ans, et profite de l’occasion pour positiver dans un contexte économique difficileen déployant de grandes promotions tout au long de l’année. Avec 65 points de vente de tous formats répartisdans toute l’île, Carrefour est aujourd’hui le distributeur de référence des consommateurs taïwanais. En 2009,l’ouverture du premier magasin de proximité “Carrefour Convenient buy” rapproche un peu plus la marque deses clients. Il propose un choix très diversifié à deux pas de chez soi et 24h sur 24. Le tout vaut à CarrefourTaiwan le Top Service Award.En 2009, Carrefour Thaïlande inaugure son 36e hypermarché et célèbre son 13e anniversaire en présence desplus hautes personnalités du pays dans son magasin de Ladprao. Sous le thème positif, “13 ans de bonheur”,Carrefour a révélé le montant de ses dons aux associations du pays (soit 2,5 millions de baht en 2008) etpartagé un gâteau géant en forme de Tour Eiffel avec les VIP invités.En Malaisie, Carrefour compte désormais 19 hypermarchés et crée l’événement en ouvrant son 1er CarrefourMarket au cœur de Kuala Lumpur. Résolument moderne, le magasin déploie sur plus de 2 000 m2 une offrelocale riche en produits frais et en produits du quotidien.En Indonésie, 6 ouvertures et 16 transferts portent à 61 le parc des hypermarchés Carrefour. Signe d’adaptationaux modes de vie, les parkings sont conçus pour accueillir les motos, autant voire plus que les voitures.L’hypermarché de Gunung Agung au nord de Jakarta par exemple s’étend sur plus de 7 000 m2, compte 40caisses et un parking qui peut accueillir 6 000 automobiles et 10 000 motos !DE NOUVEAUX ENGAGEMENTS POUR LE COMMERCE RESPONSABLESociale, économique, environnementale, Carrefour prend toutes ses responsabilités pour devenir l’employeurde référence, le partenaire recherché et le commerçant préféré de tous les consommateurs partout où il estprésent.Carrefour, une marque engagéePour l’accessibilité des produitsCarrefour Discount met les produits de tous les jours à la portée de tous. On peut désormais faire un bon repaspour 1 €. On peut aussi manger bio 30 % moins cher avec la gamme AGIR Bio de Carrefour et ladémocratisation de la consommation ne se limite pas à l‘alimentaire. Avec les produits Ecolabel Dia à prixdiscount, l’entretien de la maison devient plus responsable sans être plus cher. La téléphonie mobile et l’ADSLà petit prix réduisent la fracture numérique en Roumanie, à Taiwan ou en Argentine. La consommationd’aujourd’hui est pour tout le monde avec Carrefour.22 Pour l’équilibre alimentaireCarrefour accueille chaque jour 25 millions de clients à travers le monde. Sa responsabilité en matière denutrition est une évidence. Elle commence par son offre de produits à marque propre. Les fournisseurss’engagent à respecter les exigences de Carrefour en matière de réduction de sel, de sucre, de lipides oud’acides gras et le Groupe a été le premier à afficher l’information nutritionnelle sur ses produits. L’équilibrealimentaire est la vocation de la gamme Carrefour Nutrition qui réunit des produits à base de soja,hypocaloriques ou riches en oméga 3. La gamme Carrefour Kids est une référence en termes de qualiténutritionnelle pour les enfants. Régulièrement, des promotions incitent les clients à consommer cinq fruits etlégumes de saison par jour. La Semaine de la Nutrition sensibilise tous les clients de Carrefour à travers lemonde et le soutien aux programmes de prévention de l’obésité des enfants contribue à la diffusion des bonsréflexes alimentaires en France, en Belgique, en Grèce ou en Argentine.Pour la qualité et la sécurité78 % des produits alimentaires à marque propre proviennent de producteurs locaux et les 418 Filières QualitéCarrefour scellent la coopération vertueuse dans 15 pays. La qualité et la sécurité des produits alimentaires sontstipulées dans les cahiers des charges et garanties par un plan de surveillance annuel. Des contrôles réguliers enmagasins complètent la démarche qualité du Groupe et le réseau de veille permet de gérer toute suspicion denon-conformité et de réagir en temps réel jusqu’au retrait des produits en magasin si besoin. En non-alimentaire, les produits sensibles - jouets, vêtements pour enfants, cosmétiques à marque propre - sont placéssous haute surveillance et soumis à des tests bien plus exigeants que la réglementation en vigueur. Des auditsd’usine réguliers sont également réalisés.Pour le respect des Droits de l’hommeCarrefour contrôle les conditions sociales de fabrication de ses produits à marque de distributeur à travers lemonde. Tous les fournisseurs signent la Charte Sociale Carrefour, fondée sur les obligations de la Déclarationuniverselle des Droits de l’homme et sur les principes de l’Organisation Internationale du Travail. Des auditsvérifient sa mise en œuvre dans les pays sensibles comme la Chine, l’Inde ou le Bangladesh. Pour faireprogresser les Droits de l’homme, Carrefour partage les résultats de ses audits avec tous les distributeursfrançais et œuvre pour l’harmonisation des standards sociaux à travers le monde en tant que membre fondateurdu Global Social Compliance Programme.LE DEVELOPPEMENT DURABLE AU CŒUR DE LA STRATEGIE CARREFOURUne démarche articulée autour de deux axes fortsLe développement durable imprègne la stratégie du groupe Carrefour et l’engage dans deux axes phares.> Intégrer le développement durable dans la conduite de ses activitésPartout où il est implanté, le groupe Carrefour s’attache à dynamiser l’activité économique locale et lacroissance de ses fournisseurs. Pour devenir l’employeur préféré, Carrefour développe et motive sescollaborateurs par une politique de ressources humaines responsables. Soucieux de limiter l’impact de sesactivités sur l’environnement, le Groupe est engagé dans la lutte contre le changement climatique, la protectionde la biodiversité et la réduction de ses déchets.> Promouvoir le développement durable auprès de ses clientsOffrir des produits de qualité qui permettent au plus grand nombre d’accéder à une alimentation saine etéquilibrée, et entraîner ses fournisseurs et ses clients dans une consommation responsable, c’est l’engagementde Carrefour.Une organisation dédiée au Développement DurablePour rallier tous les métiers et les pays autour du Développement Durable, le groupe Carrefour est doté d’uneDirection Développement Durable qui impulse la politique, porte les dossiers auprès du Comité Exécutif etpilote la mise en oeuvre des orientations fixées tout en diffusant les bonnes pratiques. Elle s’appuie sur descomités scientifiques, des experts internes et travaille en étroite collaboration avec toutes les Directionsopérationnelles et transverses du Groupe.23 Pour faire vivre la stratégie dans tous les pays, la Direction Développement Durable dispose de relais locaux,qui déploient la politique en fonction des réalités locales et assurent le reporting des actions mises en place.Pour optimiser la démarche en France, le service Développement Durable France a rejoint la Direction duGroupe.Un dialogue grand ouvert avec ses partenairesCarrefour réunit chaque année ses principales parties prenantes et a scellé des partenariats avec des ONGdepuis plus de dix ans, qui l’aident à avancer plus efficacement dans ses projets. Le Groupe collabore avec laFédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) pour veiller aux conditions sociales defabrication de ses produits dans les pays sensibles. Le WWF accompagne au quotidien les acheteurs et lesresponsables Qualité de Carrefour pour faire progresser sa politique d’approvisionnement du bois, desressources halieutiques ou encore de l’huile de palme.L’éco-attitude “maison”Pour impliquer ses collaborateurs, dans les sièges comme dans les magasins, Carrefour déploie desprogrammes de sensibilisation aux éco-gestes, des formations adaptées à ses différents métiers, et s’associe àde nombreuses manifestations.En 2009, les sièges France ont recyclé près de 350 tonnes de papier et carton, économisé 50 % d’eau, et mis enligne un site de co-voiturage. Le personnel des magasins belges, français, espagnols et italiens ont découvertl’éco-attitude à travers une BD, et La Semaine européenne de l’énergie durable a impliqué les magasins de 6pays.UNE ENERGIE POSITIVE AVEC LES COLLABORATEURS DE CARREFOURLes collaborateurs heureux et engagés font les clients heureux, c’est la conviction et le fondement de lapolitique de Ressources Humaines de Carrefour. Elle repose sur les trois valeurs du Groupe : Engagés,Attentionnés, Positifs, et doit permettre au Groupe de devenir un employeur de référence.Engagés dans une entreprise motivante7ème employeur privé mondial et dans le top 10 en France, Carrefour développe une politique sociale motivanteet attentionnée, pour que chacun se sente bien au travail et puisse évoluer dans l’entreprise. Résolument ouvert,le Groupe offre des perspectives d’emploi à tous : plus de 120 métiers dans le Groupe, des contrats pour tousles modes de vie (CDI, CDD, stages, VIE…), des méthodes de recrutement fondées sur les compétences, desparcours apprenants. En France, le groupe Carrefour et Pôle emploi ont signé en 2009 un accord de coopérationnational, qui prévoit notamment le transfert automatique des offres d’emploi de Carrefour vers le sitewww.pole-emploi.fr. Toujours sur le web, les enseignes du groupe Carrefour en France ont désormais uneadresse Internet unique dédiée à l’emploi : www.recrute.carrefour.fr. Ce site permet aux candidats de découvrirles 120 métiers du Groupe et d'accéder aux offres en un clic. Cette diversité est la richesse de Carrefour etl’entreprise donne résolument sa chance à chacun. En deux ans, près de 6 000 jeunes de quartiers défavorisésont été recrutés dans le cadre du plan Espoir Banlieues en France, et le Plan Emploi Jeunes 2009-2010 prévoitd’en recruter 4 000 autres en contrats d’alternance. Au Brésil, Carrefour soutient l’insertion des jeunes parl’apprentissage et en Argentine, Carrefour offre des formations qualifiantes à des jeunes issus de foyersdéfavorisés. Pour favoriser l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des collaborateurshandicapés, des programmes volontaires sont menés en Roumanie, Grèce, Turquie, Espagne, Brésil, Colombie,Malaisie et en France…Rejoindre Carrefour, c’est aussi l’assurance de travailler dans un Groupe respectueux des grands principesuniversels sur les Droits de l’Homme, les normes du travail, le respect de l’environnement et la lutte contre lacorruption. Travailler pour Carrefour, c’est enfin choisir un Groupe solidaire, qui fait du mécénat decompétences l’une de ses distinctions : la Fondation Carrefour compte plus de 6 000 collaborateurs bénévolesdans le monde, mettant leur métier au service de l’entraide.24 Positifs pour construire leur avenir avec CarrefourEn 2009, des millions d’heures de formation ont été dispensées dans les 9 centres de formation du Groupe àtravers le monde, représentant une moyenne de 14,5 heures par personne. Des formations diplômantesaccompagnent les jeunes sans qualification vers un emploi stable et responsabilisant. En France, 100 employésobtiennent chaque année un Certificat de qualification professionnelle en supermarché. Pour la première fois en2010, le Groupe lance un plan de formation individuel dédié à tous ses cadres dirigeants dans le monde, pourles accompagner dans la réussite du plan de transformation de Carrefour.Le Groupe s’attache à dynamiser les carrières, pour preuve : 75 % des directeurs du Groupe sont issus de lapromotion interne. Cette politique repose sur un entretien annuel d’évaluation. En 2009, 25 000 cadres l’ontréalisé en ligne grâce au déploiement de l’outil Cap Careers dans la plupart des pays. Et pour mieux diffuser lesopportunités, la France a mis en place le “Carrefour des métiers”. Ce dispositif dynamise les initiativesindividuelles de mobilité en recensant tous les métiers et en affichant les parcours de formation pour passerd’un métier à l’autre.Attentionnés à transmettre leur bien-être aux clientsLa concertation fait partie de la culture Carrefour et les transformations du Groupe ne font que la renforcer. LeComité d’Information et de Concertation Européen (CICE) réunit les partenaires sociaux européens deCarrefour dans un dialogue social riche et constructif. En 2009, Lars Olofsson, Directeur Général du Groupe, amarqué sa volonté d’inclure pleinement les partenaires sociaux français et européens dans la réflexionstratégique de l’entreprise.L’écoute a 20 ans chez Carrefour. Les Ecoutes du Personnel permettent aux collaborateurs de s’exprimer defaçon anonyme sur leur vie dans l’entreprise. Un véritable baromètre du climat social déployé dans 12 pays.Plus de 23 000 collaborateurs dans le monde s’expriment ainsi chaque année. La synthèse est remise à ladirection du magasin et fait l’objet d’une restitution auprès de l’ensemble des équipes et de leurs représentants.Des plans d’actions sont ensuite présentés, magasin par magasin, rayon par rayon. En 2009, ce dispositif a étéétendu à Taiwan et à la Thaïlande.La santé des collaborateurs est une préoccupation de tous les jours chez Carrefour. Le Groupe s’assure que lacouverture sociale des employés est appropriée dans tous les pays où il est implanté. En cas de défaillance d’unsystème, il met en place des régimes “maison”.Au-delà, Carrefour organise des campagnes de vaccinations contre des maladies comme la dengue ou plusrécemment contre le virus de la grippe H1N1. La réduction des accidents de travail fait l’objet de formations,de campagnes de sensibilisation, de procédures et d’audits réguliers des sites. En Thaïlande par exemple, lemagasin Carrefour de Bangnon a participé au concours de sécurité organisé par le Ministère du Travail etCarrefour Thaïlande a décroché le prix Health & Safety. Les premiers audits de stress lancés en 2007 dans 4hypermarchés en France avaient montré un niveau de stress équivalent ou inférieur à d’autres secteurs. Début2010, la décision a été prise de réaliser un nouvel audit de stress sur 4 autres hypermarchés, soit 1600 salariés.L’accord Santé au travail en supermarché signé en mai 2009 prévoit quant à lui un diagnostic de la santé autravail et des engagements de prévention étendus aux risques psychosociaux. En 2010, la formation à la gestiondu stress testée par les hypermarchés français sera déployée à l’ensemble des collaborateurs de CarrefourFrance.L’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle est un élément clé de motivation et de fidélisation descollaborateurs. Carrefour le favorise de différentes façons. En 2009, le guide parentalité a été distribué à tousles managers en France, et les supermarchés ont mis en place le Chèque Domicile pour faciliter la garded’enfants. Dans les hypermarchés français, 20 000 personnes bénéficient des horaires en îlot, qui permettent deplanifier son emploi du temps plusieurs semaines à l’avance et satisfont 93 % du personnel de caisse. Et pourmettre fin au temps partiel imposé, Carrefour propose la polyactivité à tout employé qui le désire.25 UN PARTENARIAT DURABLE AVEC LES FOURNISSEURS DE CARREFOURGarantir des débouchés à des milliers de producteursPour ses produits alimentaires à marques propres, Carrefour privilégie l’approvisionnement local et dynamisel’activité d’une multitude de PME et de producteurs agricoles dans le monde.Avec le Partenariat Garanti, les hypermarchés français s’engagent contractuellement sur les volumes d’achat defruits et légumes en amont de la production. Autre action phare : les Filières Qualité Carrefour (ou EngagementQualité Carrefour en France). Lancées en 1992, 95 % des fournisseurs sont restés fidèles. Le partenariat reposesur un contrat à durée indéterminée avec engagement de volume, et sur une juste rémunération du producteur etde ses efforts dans une démarche qualité qui va du champ à l’assiette.Le dynamisme des Filières Qualité Carrefour est tel que certains fournisseurs ont créé des Clubs FQC, commeles fournisseurs de fromage qui se réunissent deux fois par an pour proposer des améliorations de la filière àCarrefour. Toujours dans une relation de fidélité, la marque Reflets de France mobilise 140 entreprises avecsuccès : + 85 % de chiffre d’affaires en dix ans.Ailleurs, Carrefour Chine promeut l’achat de produits frais sans intermédiaires, pour mieux rémunérer lesproducteurs tout en baissant les prix pour les consommateurs chinois. En 2009, cet approvisionnement direct areprésenté 60 % des commandes de fruits et légumes de Carrefour Chine. Ces partenariats de long termeincluent des formations à la démarche qualité et aux méthodes de production agricole modernes. En 2009, plusde 1 000 agriculteurs représentant 250 coopératives de 9 provinces les ont suivies.Accompagner les fournisseurs dans le Développement DurableCréé avec l’ADEME et le WWF, l’autodiagnostic Développement Durable de Carrefour est un outil accessiblevia Internet qui permet aux fournisseurs d’auto-évaluer leurs pratiques et d’accéder à des conseils. Des auditssont réalisés chez un panel de fournisseurs pour valider les résultats déclarés et proposer des actions de progrès.Plus de 2 200 fournisseurs de produits alimentaires à marques propres ont déjà accès à cet outil, et Carrefourprépare son déploiement dans le non-alimentaire et à l’international. Dès 2009, des audits conseilenvironnement ont été menés chez tous les fournisseurs de produits Carrefour Agir Eco Planète et Tex Agir bio.Contrôler les conditions de travailCarrefour a été l’une des premières entreprises internationales à s’engager dans le contrôle des conditions detravail chez ses fournisseurs et à œuvrer pour l’adoption d’un modèle de contrôle commun à tous les grandsdistributeurs et industriels mondiaux. Sa Charte sociale s’applique à tous les fournisseurs de produits à marquesde distributeur. Début 2010, Carrefour l’a faite évoluer en intégrant le Code de référence élaboré dans le cadredu GSCP (Global Social Compliance Programme).Pour aller plus loin, Carrefour s’engage dans la formation de ses fournisseurs et de leurs salariés à leurs droitset devoirs au travail. Au Bangladesh, 56 usines ont bénéficié de cette démarche entre 2006 et 2009, soit latotalité du parc fournisseur de Carrefour.UN DYNAMISME RENOUVELE GRACE AUX COMMERCES CARREFOURRéenchanter la vie localeAvec plus de 4 600 magasins de proximité dans le monde, Carrefour est un acteur majeur du développementsocio-économique. En France, le partenariat avec La Poste vise à pallier la fermeture de bureaux de poste dansles petites communes. 45 Relais Poste ont été créés dans des magasins Carrefour. Ils permettent de faire sescourses et des opérations postales courantes, et maintiennent une dynamique vitale en milieu rural. De plus,Carrefour facilite la reconversion des postiers.À la périphérie urbaine, les hypermarchés et les supermarchés tiennent souvent lieu de centres de vie etconstituent des pôles d’emploi dans les quartiers sensibles : 90 % des embauches se font dans la zone dechalandise.Favoriser la création d’entreprises localesCarrefour facilite l’accès de ses collaborateurs à la franchise grâce à des passerelles comme la location-gérance.Elle permet d’acquérir un magasin de proximité après deux à trois ans de location. Aujourd’hui, 450 magasinsShopi, Marché Plus ou 8 à Huit sont destinés à la location-gérance.26 Les meilleurs n°2 de ces magasins peuvent aussi accéder à la franchise via la formation “Adjoint Évolutif”, quia permis de concrétiser 56 projets depuis 2004. Dans le monde, de nombreuses heures de formation ont étédispensées en 2009 à des managers Carrefour pour contribuer à l’extension du réseau de franchisés.Préserver l’environnement localCarrefour Property, qui gère le patrimoine immobilier commercial du Groupe en France, Espagne, Italie,Pologne et Roumanie, s’engage dans une l’éco-conception. Rénovation, extension ou création d’espacecommercial, chaque projet est pensé pour minimiser son impact sur l’environnement : maîtrise desconsommations énergétiques, matériaux durables et intégration au cadre grâce à la Charte paysagère Carrefour.Elle va de la végétation adaptée au climat local, au traitement des lisières du site en passant par l’accèsmultimodal en voiture, en transports en commun et en vélo.Soutenir les communautés localesCarrefour agit pour améliorer le quotidien des plus démunis et soutenir le développement local dans les 15 paysoù il est implanté. L’engagement solidaire du Groupe est tout particulièrement porté par la Fondation Carrefour.Sa mission : une meilleure qualité de vie pour tous, en agissant sur trois domaines, l’alimentation, l’insertion etla solidarité. Dotée de 4,57 millions d’euros par an, elle a soutenu 45 projets en 2009. Dans les pays, lasolidarité s’organise aussi en invitant les salariés à y contribuer. Ainsi, Carrefour Solidarités France soutientdes actions en faveur des personnes en difficulté avec les 1000 magasins Carrefour et Carrefour Market, et lessièges de Carrefour France. Les catastrophes naturelles justifient parfois de combiner l’aide des pays et de laFondation. Ce fut le cas en Italie, en avril 2009, où la région des Abruzzes a été frappée par un violent séisme.Les équipes de Carrefour Italie ont envoyé 5 camions de produits alimentaires et la Fondation Carrefour adégagé un fonds d’urgence de 30 000 euros.UNE PLANETE RESPECTEE GRACE A L’ENGAGEMENT RESPONSABLE DE CARREFOURL’efficacité énergétique revue à la hausseEn 2009, le groupe Carrefour a signé le Communiqué de Copenhague sur le Changement Climatique et hisséson ambition d’efficacité énergétique de 20 % à 30 % entre 2004 et 2020. Pour l’atteindre, le Groupe s’appuiesur un programme d’investissements d’une trentaine de millions d’euros par an sur 10 ans, qui a déjà permisdes gains d’efficacité de 15 % depuis 2004.Les fuites des fluides réfrigérants représentent le deuxième poste d’émissions de CO2 du Groupe aprèsl’électricité, et sont interdites à partir du 1er janvier 2010. En Europe, le Groupe identifie toutes les installationsémettrices et expérimente des fluides alternatifs, comme le CO2 sur le froid négatif.Nouveaux engagements CO2 de la chaîne logistiqueCarrefour privilégie les modes de transports alternatifs et l’optimisation du remplissage des camions.En France, le Groupe a économisé 14 300 tonnes de CO2 sur le transport amont et aval en 2009, soit 43 800camions et 20,5 millions de kilomètres en moins. Pour le transport amont, des ports aux entrepôts, 45% desproduits d’import destinés aux hypermarchés ont été transportés par voies fluviale et ferroviaire, contre 41,7%en 2008. Cinq nouvelles plates-formes de consolidation ont été ouvertes en 2009, ce qui porte à 7 le parc. Ellespermettent aux fournisseurs de livrer en un point unique, à partir duquel Carrefour approvisionne ses entrepôtspar camions complets et multifournisseurs. Pour le transport aval, des entrepôts aux magasins, le Groupedéveloppe le transport multimodal rail-route.Toutes les directions Logistique des pays travaillent à l’optimisation du remplissage des camions. Une dizained’hypermarchés français testent les camions à poutres, qui permettent de doubler leur contenance. Cettesolution sera déployée au niveau national à fin 2010. Limiter les retours à vide est un autre levierd’optimisation. En France, le système de “Reverse emballage”, qui consiste à organiser le retour des supportsde palette des magasins vers les entrepôts, a permis d’économiser 7 millions de kilomètres à vide en 2009.Enfin, Carrefour incite ses prestataires à passer au transport vert. En France, 65 % de la flotte de véhicules étaitconstituée de camions aux Normes Euro 4 et Euro 5 en 2009.27 100 % d’huile de palme durableLa déforestation contribue pour environ 18 % aux émissions annuelles de CO2 dans le monde, et l’huile depalme y est pour beaucoup. Composant de nombreux produits alimentaires et d’hygiène, elle est devenue la 2ehuile produite au monde et l’expansion des plantations de palme contribue fortement à la déforestation de laplanète. Depuis 2006, Carrefour est membre de la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil), qui développeune filière huile de palme responsable, certification à l’appui. En 2009, le Groupe a décidé de renforcer son rôledans la gouvernance de cette organisation, en nommant un responsable de Carrefour Indonésie au sein del’Executive Board. Les premiers volumes d’huile de palme certifiée durable par la RSPO ont été mis sur lemarché et Carrefour s’est engagé à utiliser cette huile dans tous ses produits à marques propres au niveaumondial d’ici 2015.2009, année de la biodiversitéL’engagement de Carrefour dans la protection de la biodiversité remonte à plus de 15 ans, mais cette annéedédiée lui donne un nouvel élan.Pour une pêche responsable75 % des ressources halieutiques sont surexploitées ou en passe de l’être, Carrefour agit. Les acheteursCarrefour utilisent le guide du Seafood Choice Alliance pour éviter les espèces menacées. Avec 26 références,Carrefour propose l’offre la plus large de produits à marques propres certifiés MSC (Marine StewardshipCouncil) en France. Carrefour sensibilise ses clients dans ses magasins et ses catalogues, et a lancé en 2009 unprogramme de sensibilisation de ses acheteurs à la protection des ressources halieutiques, en partenariat avec leWWF.Pour une gestion durable des forêtsLe mobilier extérieur vendu par Carrefour est exclusivement composé de produits certifiés FSC (ForestStewardship Council) et d’acacia, une espèce non menacée.Pour ses publications commerciales européennes, le Groupe a réduit ses grammages de 54 g à 49 g entre 2005 à2009 et le papier journal a remplacé à 80 % le papier couché. En 2010, le Groupe compte atteindre son objectifde 100 % de papier issu de fibres de bois recyclées et/ou de forêts en gestion durable certifiée.La protection des ressources en eauL’agriculture absorbe les trois quarts du volume d’eau consommé dans le monde. Carrefour a engagé sesfournisseurs de produits à marques propres dans une gestion raisonnée de l’eau, qui est l’un des critères de sonauto-diagnostic Développement Durable. En 2009, le premier Trophée “Respect de la planète” a récompensé lefournisseur le plus engagé dans la maîtrise des consommations et des rejets dans l’eau. Carrefour agit aussidans ses magasins. La consommation par m2 de surface de vente des hypermarchés a déjà baissé de 7 % parrapport à 2007.L’offensive contre les déchetsRéduire les déchets et optimiser leur recyclage est un engagement environnemental phare de Carrefour. EnFrance, l’accord 2008-2011 conclu ave l’ADEME prévoit le test d’un système de réutilisation des emballageset une réflexion sur la gestion des déchets organiques à partir de l’expérience de méthanisation menée dans lemagasin de Lomme (59).Principal déchet généré par les magasins, le carton est trié dans tous les pays. Le tri des autres déchets estorganisé en fonction des systèmes de récupération locaux. En France, plus de 60 % des déchets sont traitésdans les filières de valorisation. Depuis 10 ans, Carrefour optimise le poids des emballages de ses produits àmarques de distributeur, ce qui a permis d’économiser plus de 15 000 tonnes d’emballages. Le Groupe s'estengagé à l’arrêt total de la distribution des sacs de caisse plastiques jetables gratuits d'ici fin 2012. AprèsTaiwan, la Belgique, la France, la Chine et la Pologne, c’est au tour de la Roumanie et de l’Espagne en 2009.28 60 %25 %80 %60 %S2P100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %CCCGML50 %50 %50 %50 %50 %60 %AltisGMR58,2 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %AlodisC.S.F.ErtecoAmidisSélima99,00%LogidisCencarProdimInterdisProfidisHyparloFimaserGenedisSOGARACarcoopMestdaghProvenciaEuromarchéCarrefourSAChineCarrefour FrancePT Alfa RetailindoCarrefour BelgiumCarrefour MONACOFranceCarrefour SingaporeCarrefour NederlandTurquieCarrefour Malaysia SdnPT Carrefour IndonesiaMalaysiePays-basBelgiqueCarrefour China HoldingsMagnificient Diagraph SdnIndonésieDIA Supermarketleri TicaretSingapourThaïlandeCarrefour Hypermarchés FranceCAF Carrefour Administratif FranceASIECSIF Carrefour Systèmes d’information FranceEUROPEORGANIGRAMMEOrganigramme simplifié% de consolidation au 31/12/20097.7.1.La société Carrefour assume un rôle de holding, gère à ce titre des participations en France et à l'étranger.7.2. Cf. Section 20 (tableau des filiales consolidées).8.Pour le Groupe Carrefour, les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de venteexploitées par le Groupe. A fin décembre 2009, le Groupe exploite plus de 18 millions de m². Cette information,ainsi qu’un détail des surfaces est communiqué dans la note « Parc de magasins intégrés » du rapport annuel.Les modalités de détention des actifs sont détaillées dans les notes 15 et 18 des annexes des comptes consolidésclos le 31 décembre 2009.9.EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTATPROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTSAMERIQUESGrandes Superficies de ColombiaCarrefour Comercio E IndustriaCentros Comerciales CarrefourRoumanieArgentinaColombiaPortugalBulgarieEspagneCarrefour MarinopoulosPologneTaïwanCarrefour Russ LLCCarrefour RomaniaCarrefour BulgariaRussieGrèceCarrefour PolskaBrazilCarrefour ItaliaItalieDia ArgentinaDIA PortugalMercadefamPresicarreDIA HellasDia BrasilAtacadaoOoshopINC SA95,9 %100 %DIASA100 %100 %100 %99,8 %80 %50 %99,8100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %60 %GSCf. section 20 du présent document de référence.29 TRÉSORERIE ET CAPITAUXCf. section 20 du présent document de référence.10.11.RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCESNéant.12.2009 : des performances qui reflètent la mise en œuvre du Plan de TransformationINFORMATION SUR LES TENDANCES- Légère croissance des ventes : +1,2% à changes constants hors essence et hors effet calendaire(-1,2% en données publiées), tirée par les marchés de croissance- Résultat opérationnel avant éléments non courants de 2 777 M€, en repli de 16%, affecté par desinvestissements commerciaux de 639 M€ mais soutenu par des économies de coûts significatives,notamment au second semestre- Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe, de 385 M€ (vs. 1 274 M€ en 2008), impactépar des charges non courantes et de restructuration de 1 072 M€Forte sélectivité des investissements : 2 137 M€ en 2009 (vs. 2 908 M€ en 2008)-Objectifs 2009 atteints- Gains de parts de marché, notamment en France (+0,2%1), grâce à l’attractivité renforcée de notremarque et de nos enseignes- Réduction des coûts de 590 M€- Résultat avant éléments non courants de 2 777 M€, d ans le haut de la fourchette annoncée de 2,7- Cash flow libre de 1 479 M€, qui traduit notammentla rigueur de la politique d’investissement etMd€ à 2,8 Md€la réduction des stocksPriorités et objectifs pour 2010- Gagner des parts de marché à surface constante, grâce à des investissements commerciaux ciblés età une image prix renforcée- Améliorer la marge opérationnelle grâce à l’exécution parfaite du Plan de Transformation :-amélioration de l’efficacité opérationnelle avec des économies de coûts brutes de 500 M€Privilégier la génération de cash : poursuite de la sélectivité des investissements, du même ordrequ’en 2009, en donnant la priorité à la mise en œuvre du plan de transformation dans le G4 et àl’expansion en Chine et au Brésil ; nouvelle réduction des stocks de 2 joursLars Olofsson, Administrateur Directeur Général de Carrefour, a déclaré :« Avec le lancement réussi du Plan de Transformation ‘’En Avant’’ et des équipes entièrement mobilisées,Carrefour est entré dans une nouvelle dynamique. L’année écoulée nous a permis de réaliser des avancéesmajeures : un gain de parts de marché en France ; une marque Carrefour redynamisée ; le succès des produitsCarrefour Discount et le déploiement accéléré de la convergence d’enseignes et des nouveaux concepts.Les objectifs 2009 ont été atteints et les bases du Carrefour de demain sont désormais en place.En 2010, dans un environnement économique qui devrait rester difficile, le groupe consolidera ses positions parune exécution sans faille du plan de transformation et une dynamique commerciale renforcée sur nos marchés-clés. Carrefour, fort d’une organisation renouvelée et simplifiée et d’un nouveau management, poursuivra en2010 la mise en œuvre de sa stratégie pour atteindre notre ambition : devenir le commerçant préféré. »1 TNS WorldPanel au 27 décembre 200930Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 18 février 2010, a examiné et arrêté les comptes consolidés2009. Il a été décidé de proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires le 4 mai prochain un dividende de1,08€/action au titre de l’exercice 2009, un niveau équivalent par rapport à 2008. Ce dividende sera proposépour mise en paiement le 12 mai 2010.(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors taxesRésultat opérationnel avant éléments non courants,amortissements et provisions (ACDA)200886 9675 168200985 9634 656Var.-1,2%-9,9%Résultat opérationnel avant éléments non courants3 3072 777-16,0%Produits et charges non courantsRésultat opérationnel après éléments non courants(EBIT)-518-1 072Nd2 7891 705-38,9%Résultat net des activités poursuivies, Part du Groupe1 274385-69,8%Performance par zoneRépartition géographique des ventesRésultat opérationnel avantéléments non courantspar zone20082009Variation20082009Var.Millions d’€ (HT)FranceEuropeAmérique LatineAsieTotal37 96832 41810 5056 07636 94330 67511 7586 586-2,7%-5,4%11 ,9%8,4%1 5041 1683952411 100962486229-26,9%-17,6%+23,0%-5,0%86 96785 963-1,2%3 3072 777-16,0%Variation àchangesconstants-2,7%-3,1%17 ,1%4,5%0,0%0,8%Dont Dia9 6299 600-0,3%195171-12,3%• FranceEn France, le chiffre d’affaires est en baisse de 0,9% hors essence. La part de marché du Groupe progresse de20 points de base sur l’année, dynamisée par les excellentes performances du réseau supermarchés dont laconversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée à la fin 2009. Le résultat opérationnel avantéléments non courants recule de 26,9% à 1 100 M€, s ous l’effet de la baisse des volumes et des investissementsdans l’offre commerciale.• EuropeEn Europe, le chiffre d’affaires se replie de 2,8% hors essence à changes constants (-5,4% publié). Dansl’ensemble des pays, les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques, et par la déflation enEspagne. Au total, le résultat opérationnel avant éléments non courants atteint 962 M€, en recul de 17 ,6%, parrapport à 2008. L’impact sur la rentabilité de la baisse des ventes de 1 743 M€ a été partiellement at ténué parune bonne tenue de la marge des Activités Courantes et par une excellente maîtrise des frais généraux.31 • Amérique latineLa croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+17,1% à changes constants et+11,9% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil et d’uneexpansion soutenue dans l’ensemble de la zone. La forte progression de 23% du résultat opérationnel avantéléments non courants (+28,1% à taux de changes constants) reflète une bonne maîtrise des frais généraux et dela marge des activités courantes.• AsieLa croissance des ventes des activités en Asie est de 4,5% à taux de change constants (+8,4% à taux de changescourants) portée par un rythme d’expansion toujours soutenu. Les performances à magasins comparables ont éténégatives dans tous les pays de la zone, reflet d’un environnement économique généralement difficile. La Chinea de plus fait face tout au long de l’année à une pression déflationniste, mais a renoué avec une progression deses ventes en comparable au dernier trimestre. Le résultat opérationnel avant éléments non courants de la zonediminue de 5% (-9,2% à taux de change constants) à 229 M€. La baisse du résultat opérationnel estprincipalement imputable à Taiwan et à la Thaïlande, alors que la Chine enregistre une hausse de son résultat.• DiaL’ensemble du réseau de hard discount voit ses ventes progresser de 0,8% à changes constants (-0,3% à changescourants). Les performances en comparable sont restées difficiles tout au long de l’année, reflétant une moindrefréquentation du concept hard discount en France et une forte déflation en Espagne. En France, les magasinssous enseigne Dia (46 à la fin 2009) enregistrent d’excellentes progressions des ventes, à plus de 30%. Lerésultat opérationnel avant éléments non courants est en baisse de 12,3%, la baisse étant principalementexpliquée par la France.Analyse des résultats 2009 :Chiffre d’affaires, profitabilité et position financièreCompte de résultat• Le chiffre d’affaires est en baisse de 1,2% par rapport à 2008, mais en hausse de 1,2% hors essence et effetsde change et ajusté de l’effet calendaire.• La marge des Activités Courantes, en pourcentage du chiffre d’affaires, est stable (et recule de 20 points debase hors essence) en raison des investissements du Groupe dans l’offre commerciale. Leurs effets sont enpartie compensés par des économies de coûts liées à la démarque et à la logistique et des gains sur achats. au dessus des objectifs initiaux. Ces économies ont• Les économies de frais généraux s’élèvent à 540 M€,compensé en partie les effets de l’inflation et de l’expansion, de sorte que les frais généraux sont restés souscontrôle avec une progression annuelle limitée à 1,8%. Les frais généraux hors coûts d’actifs augmententlégèrement (+1,2%) alors que l’augmentation des coûts d’actifs ralentit en seconde partie d’année pours’établir à +4,3% sur l’ensemble de l’exercice.• Le résultat opérationnel avant éléments non courants est en baisse de 16,0 % à 2 777 M€.• Les charges non courantes s’élèvent à 1 072 M€. Les principaux postes sont le s suivants : 766 M€ decharges d’impairment, principalement en Italie, 172 M€ de charges de restructuration et 66 M€ au titreplan de transformation.• En conséquence, l’EBIT du Groupe recule de 38,9% à 1 705 M€.• Les charges financières augmentent de 8,6% à 610 M€• Le taux d’imposition est de 58,3% sous l’effet de la non-déductibilité de charges exceptionnelles. dud’impairment.• La variation des intérêts minoritaires (110 M€ cont re 266 M€ en 2008) tient aux facteurs suivants : (1 ) laplus-value réalisée sur les cessions de Merter et Mercury en 2008 et (2) une moindre contribution au résultatdes filiales qui ne sont pas détenues à 100%.• Le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe ressort à 385 M€, contre 1 274 M€ en 2008.Corrigé des éléments exceptionnels, le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe est en baisse de35% à 1 151 M€.32 Tableau de trésorerie, dette et liquidité• L’autofinancement s’élève à 3 419 Md€, en baisse de 14,6%, reflétant principalement le repli du résultatopérationnel avant éléments non courants, amortissements et provisions.• Le besoin en fonds de roulement se traduit par un flux positif de 320 M€ (contre 971 M€ en 2008), reflétantprincipalement l’amélioration de la trésorerie marchandises de 313 M€ (655 M€ en 2008), grâce notammen tà une meilleure gestion des stocks.• Les investissements opérationnels ont fait l’objet d’un contrôle très strict, et se sont inscrits en baisse de26,5%, à 2 137 M€. La baisse est principalement due à l’Europe. Les investissements sont restés stables enFrance, reflétant la conversion à l’enseigne Carrefour Market.• En conséquence, le cash-flow libre s’établit à 1 479 M€ contre 1 916 M€ au 31 décembre• Au 31 décembre 2009, la dette financière nette ressort à 6 460 M€, en baisse de 2,9% par rapport au 3 1 2008.décembre 2008 (6 652 M€).• Au cours de l’exercice, le Groupe a refinancé un endettement de 1,3 Md€ sous forme de placements privés.La situation de liquidité du Groupe est saine avec 3 Md€ de crédits syndiqués non tirés et l’étalement del’échéancier des emprunts obligataires de 8,7 Md€ s ur les huit prochaines années.13.PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICENéant.3314. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ETDIRECTION GÉNÉRALEPar décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de sociétéanonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions dePrésident et de Directeur Général étant dissociées.Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amaury de Seze (Président),Monsieur Jean-Martin Folz (Vice-président), Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate,Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Sébastien Bazin, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-LaurentBonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne, MonsieurJosé-Luis Leal Maldonado (jusqu’au 15 avril 2009) et Monsieur Lars Olofsson (depuis le 28 avril 2009).Robert Halley, Président d’HonneurAmaury de Seze, Président(Personnalité indépendante)Né le 7 mai 1946. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 12 500.Date de nomination : 28 juillet 2008Amaury de Seze démarre sa carrière en 1968 chez Bull General Electric. En 1978, il rejoint le groupeVolvo où il occupe successivement les postes de Directeur Général, Président-Directeur Général deVolvo France, Président de Volvo Corporate Europe, membre du Comité Exécutif du Groupe Volvo etmembre du Comité Stratégique Renault Volvo.Il rejoint le groupe Paribas en 1993 en tant que Membredu Directoire de la Compagnie Financière deParibas et de la Banque Paribas, en charge des participations et des affaires industrielles puis commeresponsable du pôle Participations de la Banque BNP-Paribas. Il était Président de PAI Partners de 1998à décembre 2007.Autres mandats :Vice-Chairman de Power Corporation du Canada, Administrateur de Groupe Industriel Marcel-DassaultS.A.S., BW Group, Groupe Bruxelles Lambert, Erbe, Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys,et Publicis Groupe.Jean-Martin Folz, Vice- président(Personnalité indépendante)Né le 11 janvier 1947. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et ingénieurs des Mines, Jean-Martin Folz commence sa carrièreen 1972 au sein d’une direction régionale du Ministère de l’Industrie, après avoir passé un an à Tokyo àla Maison Franco-Japonaise. Entre 1975 et 1978, il occupe différentes fonctions dans les cabinetsministériels et, en dernier lieu, est directeur du Cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Industrie.En 1978, il entre dans le groupe Rhône Poulenc, directeur d’usine à Saint Fons puis Directeur GénéralAdjoint de Rhône Poulenc Spécialités Chimiques. De 1984 à 1987, il est Directeur Général Adjoint puisPrésident Directeur Général de Jeumont Schneider. En juillet 1987, il devient Directeur Général dePéchiney puis Président de Carbonne Lorraine. En 1991, il devient Directeur Général de Eridania BéghinSay et Président de Béghin Say.34 Il entre dans le Groupe PSA Peugeot Citroën en juillet 1995 et devient Directeur de la DivisionAutomobile du Groupe en avril 1996. Il est nommé Président du Groupe PSA Peugeot Citroën à compterdu 1er octobre 1997, date à laquelle il devient également Président d’Automobiles Peugeot etd’Automobiles Citroën. Il quitte ces fonctions en 2007. Il est Président de l’Afep jusqu’en mars 2010.Autres mandats :Administrateur de Société Générale, Saint Gobain, Alstom et de Solvay (Belgique), Membre du Conseilde Surveillance de AXA.Lars Olofsson, Directeur GénéralNé le 19 décembre 1951. Suédois. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 avril 2009Après un diplôme en administration des affaires, à l’Université de Lund en Suède, Lars Olofssoncommence sa carrière en 1976 chez Nestlé. Il y entre en tant que chef de produit pour les Surgelés Findus.De 1981 à 1992, il travaille chez Nestlé France, où il exerce différentes fonctions commerciales etmarketing. En 1992, il devient Directeur Général de « Glaces Findus » en France. Puis, il est Président dePripps-Procordia Suède. Il prend ensuite la direction de la Division Produits Laitiers et Diététiques deSopad-Nestlé. En 1995, il est nommé Directeur Général de la zone pays nordiques de Nestlé. En 1997,Lars Olofsson devient Directeur Général de Nestlé France, avant d’être nommé, en 2001, Vice PrésidentExécutif du Groupe Nestlé en charge de l’ensemble des activités européennes. En 2005, il est promuVice Président Exécutif du Groupe Nestlé, en charge des Strategic Business Units, du marketing et desventes au plan mondial.Depuis le 1er janvier 2009, Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour. Il est également Présidentde la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour, Administrateur de Finiper (Italie) et représentantpermanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de Carrefour Marinopoulos(Grèce).René Abate(Personnalité indépendante)Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009René Abate est diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de la Harvard Business School. Ilcommence sa carrière comme ingénieur au Port of New York Authority en 1970 puis intègre le BCG en1974 où il conseille, dans les domaines de la stratégie et de l’organisation, des grandes entreprises desecteurs variés notamment dans les biens de grande consommation et dans la distribution alimentaire etspécialisée. Il a été successivement Senior Vice President, responsable de l’activité du cabinet en France,Chairman du Groupe pour l’Europe et membre du Comité Exécutif Monde, fonctions auxquelles il arenoncé en 2006. Il en est aujourd’hui Senior Advisor.Autres mandats :Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français duFractionnement et des Biotechnologies.Bernard ArnaultNé le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel.En 1974, il en devient Directeur de la Construction, puis Directeur Général en 1977 et enfin Président-Directeur général en 1978. Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président DirecteurGénéral de Financière Agache SA et de Christian Dior SA.35 Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie dedéveloppement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire de cettestructure. En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton, et créeainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989.Autres mandats :Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseild’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise),Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile duCheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.Sébastien BazinNé le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008De 1985 à 1990, Sébastien Bazin exerce ses fonctions au sein des Groupes Clore puis Painewebber, àNew York, San Francisco et Londres. Entre 1990 et 1992, il a occupé les fonctions de Directeur adjointde Hottinguer Rivaud Finances (Paris). Entre 1992 et 1997, il est Directeur Général de l’ImmobilièreHôtelière SA. Entre 1997 et 1999, il est de Président Directeur Général de Colony Capital SAS. Depuis1999, il est Directeur Général Exécutif de Colony Europe.Autres mandats :Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Sociétéd’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Président du CS de lasociété PSG Football Club, Administrateur des sociétés Accor et Moonscoop IP, Membre du Conseil deSurveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de Colwine, Colfilm, BazeoEurope SAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPASAS, Gérant (SàRL) de CC Europe Invest, Administrateur (SAS) de Moonscoop SAS, Membre duConseil de Surveillance (SAS) de Groupe Lucien Barrière.Nicolas BazireNé le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Nicolas Bazire a été Auditeur puis Conseiller référendaire à la Cour des Comptes. En 1993, il devientDirecteur du Cabinet, Chargé de mission auprès du Premier Ministre Edouard Balladur. Associé- Gérantde Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est nommé Président du Conseil des Commanditairesà cette date. Il est Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1999.Autres mandats :Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton,de LVMH Fashion Group, Atos Origin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillancede Rothschild & Cie Banque SCS.Jean-Laurent BonnaféNé le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Polytechnicien et Ingénieur du Corps des Mines, Jean-Laurent Bonnafé rejoint le Groupe BNP en 1993,à la Direction des Grandes Entreprises. Après avoir été Responsable de la Stratégie et du Développementà partir de 1997, puis Responsable du rapprochement dans le cadre de la fusion BNP et Paribas, il est,depuis 2002, Responsable du pôle Banque de Détail en France, Directeur des Réseaux France et membredu Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas. Jean-Laurent Bonnafé a été nommé Directeur GénéralDélégué et dirige les activités de banque de détail du Groupe.36 Autres mandats :Directeur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance et de BNL-Banca Nazionale del Lavoro (Italie). Président du Comité de Direction, du Comité Exécutif et ChiefExecutive Officer de BNP Paribas Fortis (depuis mai 2009).Thierry Breton(Personnalité indépendante)Né le 15 janvier1955. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) de Paris et de la 46e session del’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). Il devient, en 1986, chef du projet duFuturoscope de Poitiers puis en dirige le téléport, et intègre le cabinet de René Monory au ministère del'Education nationale en tant que conseiller pour l'informatique et les technologies nouvelles. Il siègeégalement au Conseil Régional de Poitou-Charentes de 1986 à 1992 (en tant que Vice-président à partirde 1988). Il entre ensuite chez Bull en tant que Directeur de la stratégie et du développement, puisDirecteur Général adjoint. Administrateur du groupe en février 1996, il est successivement Vice-président du Conseil d'Administration puis Administrateur Délégué du Groupe.Président Directeur Général de Thomson (1997-2002) puis Président Directeur Général de FranceTelecom (2002-2005), il a été Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie entre le 25 février2005 et le 16 mai 2007, puis professeur à l'Université Harvard, aux États-Unis, titulaire d'une chaire« Leadership, corporate accountability », avant de prendre, en novembre 2008, la Présidence duDirectoire de Atos Origin.Autre mandat :Président Directeur Général de Atos Origin.René Brillet(Personnalité indépendante)Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250.Date de nomination : 28 juillet 2008Ancien Directeur Général Asie de Carrefour, René Brillet débute sa carrière comme officier radio dans lamarine marchande en 1968. Il rentre en 1972 chez Carrefour et occupe successivement les postes de chefcomptable en Italie et au Brésil, puis de directeur de magasin et directeur Organisation et Méthodestoujours au Brésil. En 1981, il rejoint l’Argentine comme Directeur Exécutif, puis dirige l’Espagne de1982 à 1985 et la France de 1986 à 1995. En 1996, il est nommé Directeur Général Europe, puisDirecteur Général Asie en 1998, poste qu’il occupe jusqu’au 28 février 2004.Charles Edelstenne(Personnalité indépendante)Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Expert-comptable diplômé (Lauréat de l'IFEC), Charles Edelstenne intègre Dassault Aviation en 1960,en qualité de Chef du Service des Etudes Financières. Nommé successivement Secrétaire GénéralAdjoint, Secrétaire Général, Vice-président Chargé des Affaires Economiques et Financières, il estnommé en qualité d'Administrateur en 1989, puis élu Président-Directeur Général en 2000, fonction qu'iloccupe depuis lors.37 Autres mandats :Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de DassaultSystèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,Administrateur de Thales SA (depuis le 19 mai 2009), de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique),Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), President de Dassault International Inc.(Etats-Unis) et Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2.Anne-Claire Taittinger(Personnalité indépendante)Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Anne-Claire Taittinger, diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris, titulaire d’une maîtrise ensociologie urbaine, diplômée d’études supérieures spécialisées d’urbanisme et du Centre deperfectionnement aux affaires, démarre sa carrière en 1976 dans le Groupe Caisse des Dépôts etConsignations comme responsable d’opérations d’urbanisme à la Société centrale d’équipement duterritoire. Elle intègre le Groupe du Louvre en 1979 au poste de Secrétaire Général puis devientPrésident-Directeur Général de la Compagnie Financière Deville. Elle sera successivement Président-Directeur Général de la Compagnie Financière Leblanc, de ELM-LEBLANC, Vice-président-DirecteurGénéral du pôle industriel DEVILLE, Président-Directeur Général des Parfums Annick Goutal FranceUSA, puis de BACCARAT. Elle devient Directeur Général puis Président du Directoire de la Société duLouvre en 1997, puis en 2002, Président du Directoire de Groupe Taittinger ainsi que Directeur Généralde sa filiale Groupe du Louvre dans le cadre d’une dissociation des fonctions de Président du Conseil etde Directeur Général, fonctions qu’elle quitte en juillet 2006 à la suite du changement d’actionnariat duGroupe Taittinger.Autres mandats :Administrateur et membre du comité d’audit, et du comité des nominations, rémunérations etgouvernement d’entreprise de Club Méditerranée, Administrateur de Financités, de Tocqueville FinanceHolding et de Tocqueville Finances SA, Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance,Président de SAS Le Riffray, Gérant de Eurl Le Riffray et Directeur Général de SAS DFT mmobilier.Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la DirectionGénérale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprisedes sociétés cotées et par la recommandation de la Commission Européenne, le Conseil d’Administrationestime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes quin’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction,qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.Ainsi, Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, Jean-Martin Folz, René Abate,Thierry Breton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.Conformément aux dispositions de la Recommandation CE du 30 avril 2009, le Conseil a vérifié qu’unmembre indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières enmatière financière ou comptable et qu'un membre au moins du Comité des Rémunérations, desNominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de l'expérience en matièrede politique de rémunération.Le Conseil a procédé au cours de l’exercice 2009, avec l’assistance d’un Cabinet extérieur, à l’évaluationde son fonctionnement.Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’unminimum de mille actions. La durée du mandat d’Administrateur est de trois ans.Au cours de l’exercice 2009, le Conseil d’Administration s’est réuni 14 fois (dont une fois sous forme deséminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 83%.38 Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants :- Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général,- Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurationsinternes,- Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération,- Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de lacommunication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale,- Mise en œuvre du programme de rachat d’actions,- Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et/ou de performanceau profit des salariés et du mandataire social, définition d’un régime de retraite complémentairepour les principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, membres du Comex et quelquescadres clés),- Comptes-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, desNominations et du Gouvernement d’Entreprise, du Comité des Comptes et du Comité Stratégie).La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofssonnommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008. Le DirecteurGénéral n’est pas lié à la Société par un contrat de travail.Lors de ses séances des 28 juillet 2008 et 6 octobre 2009, le Conseil d’Administration a décidé que leDirecteur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actessuivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil :---------------Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrationsfiscales et douanières),les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessionstotales ou partielles de participations, les constitutions de sûretés sur les biens sociaux;les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filialedirecte ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ;toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, desouscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeurd’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffred’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros;toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients.toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur unmême exercice social, à 500 millions d’euros;en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription oud'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,toute modification de l’organisation de la Société ;la politique de rémunération des principaux dirigeants,toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe etvariable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à courtterme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à ladétermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effetde porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafondsde Sécurité sociale.3915.Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du Conseil d’Administration sont domiciliés ausiège social de l’Emetteur.Il n’existe aucun lien familial entre les mandataires sociaux de l’Emetteur.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucundes mandataires sociaux (membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) n’a, au cours descinq dernières années : été condamné pour fraude, été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par une autoritéstatutaire ou réglementaire, été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, dedirection ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’unémetteur.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucunconflit d’intérêt n’est identifié entre les devoirs de chacun des mandataires sociaux ((membres du Conseild’Administration et Directeur Général) à l’égard de l’Emetteur et leurs intérêts privé ou autres devoirs.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, iln’existe aucun arrangement ou accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients, desfournisseurs ou autres, en vertu duquel l’un des mandataires sociaux (membres du Conseild’Administration et Directeur Général) aurait été sélectionné en tant que membre d’un organed’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale.RÉMUNÉRATION ET AVANTAGESPrésident du Conseil d’AdministrationSur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, leConseil d’Administration a fixé à 700 000 € la rému nération annuelle du Président du Conseild’Administration étant précisé que cette rémunération ne comporte pas d’options d’achat ou desouscription d’actions, mais sera assortie d’une part variable dont les critères seront définis et appréciésau regard du fonctionnement de la nouvelle gouvernance.Le Conseil a également décidé que la Société mettra à la disposition du Président un véhicule de fonction,avec chauffeur.40 Directeur GénéralLe Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 17 juin 2009, a fixé la rémunération de Lars Olofssoncomme suit :Il bénéficie : D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante milleeuros bruts), D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de larémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassementavec un butoir à 200%.Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires horscarburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts de marché) et pour 30% en fonctiond’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration.Au titre de 2009, il lui a été attribué : 130.000 (cent trente mille) options d’achat d’actions moyennant un prix d’exercice de 33,7 € par 65.000 (soixante cinq mille) actions de performance au maximum – 32 500 cible (trente deux milleoption,cinq cent cible).L’acquisition de ces options et actions de performance est soumise aux conditions de présence et deperformance suivantes :Pour les options d’achat d’actions la condition de performance consistera : pour moitié, à atteindre sur l’année fiscale 2010, un Chiffre d’Affaires Groupe Hors Taxe et HorsCarburant en croissance positive comparé au Chiffre d’Affaires Groupe de 2008 (et ce à périmètreconstant, c'est-à-dire hors cessions et acquisitions) ; pour moitié, à atteindre sur l’année fiscale 2010, un Free Cash Flow Groupe d’au moins 1,7 MD€.Pour les actions, les conditions de performance sont ainsi définies : il est attribué à Lars Olofsson 2enveloppes d’actions, également réparties et associées chacune à un « panier d’actions ». L’acquisitioneffective des enveloppes d’actions à l’issue de la période dépendra de la performance de la valeurCarrefour relativement à la performance des valeurs de chaque panier.Les 2 paniers d’actions de référence sont ainsi désignés : groupe « Retail » et groupe « ConsumerGoods ». L’indice de performance retenu est le « Total Shareholder Return » (TSR), c’est-à-dire le tauxde rentabilité de l’action sur la période T4 2008 / T4 2010, intégrant d’une part l’écart de valeur del’action mesuré sur la période (plus/moins-value), et d’autre part les dividendes reçus par action sur lamême période, le tout rapporté à la valeur.Le nombre d’actions effectivement acquises sera fonction du classement du TSR de l’action Carrefour ausein de chacun des 2 paniers d’actions (Retail et Consumer Goods), selon le barème précisé ci-après :RETAILClasst / Groupe « Retail »1er & 2ème3ème4ème5ème6ème et au-delà% d’actions dont la propriété seratransférée100%75%60%30%0%41 CONS.GOODSClasst / Groupe «Consumer goods »1er et 2ème3ème4ème5ème6ème7ème8ème9ème10ème11ème et au-delà% d’actions dont la propriété seratransférée100%90%80%70%60%40%30%20%10%0%Le nombre d’actions devant être conservé par les mandataires sociaux pendant la durée de leur mandat aété fixé à 33% de la plus-value nette d’acquisition, jusqu’à ce que ce montant corresponde à quatre ansde salaire de base, moment à partir duquel seuls 10% de la plus-value nette d’acquisition devront êtreconservés ; compte tenu de cette obligation de détention, la disponibilité des actions de performancen’est pas conditionnée par l’achat d’actions supplémentaires.Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes :En cas de cessation de son mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure,et sauf pour faute grave ou lourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’unetransaction emportant renonciation de sa part à tout recours, une indemnité transactionnelle(« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandatintervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12 mois) de rémunération si la fin du mandatintervient avant le 1er janvier 2010.La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera lamoyenne annuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (àl'exclusion des primes d'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ouprofessionnels et système d'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock-options) versés au titre de tout mandat social au sein du Groupe Carrefour, par toute société du GroupeCarrefour, au cours des vingt-quatre mois précédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »).Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime surobjectifs) ait été versé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans laRémunération annuelle servant de référence au calcul de l’Indemnité.Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changesconstants, la moyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du GroupeCarrefour, d'autre part de l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deuxderniers exercices clos précédant l’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale àl’évolution prévue dans les objectifs budgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration.Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deuxvariables sur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnitédéfinie au paragraphe ci-dessus.42 Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de forcemajeure et sauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant unchangement de contrôle du Groupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), lacondition de présence nécessaire à l’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 seraitréputée levée, et le montant de l’Indemnité de rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2ans (24 mois), quand bien même la fin du mandat interviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditionsde performance prévues ci-avant continueront bien entendu de s’appliquer.Les engagements qui précèdent en matière de conditions de départ, autorisés par le Conseild’Administration, seront soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale des actionnairesqui sera saisie à cet effet.Lars Olofsson bénéficie enfin, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de sonlogement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent mille eurosbruts), soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts)versée en douze mensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication,(ordinateur portable, agenda électronique, téléphone mobile, etc…).Lors de sa réunion du 15 avril 2009, le Conseil d’Administration a confirmé l’attribution au profit deLars Olofsson de 100 000 actions soumises à condition de présence pendant une période de 2 ans, auregard des avantages auxquels ce dernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour.Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 6 octobre 2009, a autorisé la mise en place au sein duGroupe Carrefour d’un régime de retraite.Ce régime de retraite à prestations définies de type additif bénéficiera aux principaux dirigeants duGroupe (Directeur Général, membres du COMEX et quelques cadres-clé) travaillant en France ou sousstatut expatriés de France depuis 3 ans au moins, dont la rémunération annuelle brute est supérieure à 16plafonds de Sécurité sociale, soit 548 928 € en 200 9.Les principales caractéristiques du régime sont :- Taux de cotisation unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus),- Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans(45 ans = 0, 46 ans = 1 an, 47 ans = 2 ans…),- Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime,- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activitéprofessionnelle,- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles,- Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci-plafonnée à 60 PASS (2 058 480 € en 2009),dessus (tous régimes confondus),- Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime,- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % dela rente de retraite du bénéficiaire.Le régime est contracté par la société Carrefour.Après un appel d’offres auprès de 5 assureurs, il a été décidé d’externaliser le régime auprès de laCompagnie d’assurance AXA.Lars Olofsson, ès-qualités de Directeur Général, est l’un des bénéficiaires potentiels du régime de retraite.43Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la SociétéL’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués a uConseil d’Administration.Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, leConseil d’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manièresuivante :- Président du Conseil d’Administration : 10 000 €- Vice Président du Conseil d’Administration : 10 000 €- Président du Comité des comptes et du contrôle interne : 10 000 €- Président du Comité des Rémunérations : 10 000 €- Président du Comité Stratégie : 10 000 €- Membre d’un Comité (un ou plus) : 10 000 €- Membres du Conseil d’Administration : 55 000 €étant précisé que :ooles 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieur s Comités seront fonction de l’assiduité dumembre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci),les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seron t composés d’une part fixe de 40 000 € etd’une part variable de 15 000 € fonction de l’assid uité du membre du Conseil aux séances decelui-ci.Le montant des jetons de présence sera versé une fois par an au mois de juillet.Ainsi, pour la période comprise entre juillet 2008 et juillet 2009, les Administrateurs ont perçu les jetonsde présence suivants :Amaury de SèzeJean-Martin FolzAnne-Claire TaittingerJosé Luis Leal MaldonadoRené AbateRené BrilletLars OlofssonThierry BretonSébastien Bazin (Blue Partners)Nicolas BazireBernard ArnaultCharles EdelstenneJean-Laurent BonnaféFONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION 85 000,00 € 84 062,50 € 74 062,50 € 37 500,00 € 64 062,50 € 74 062,50 € 14 687,50 € 52 187,50 € 74 062,50 € 65 000,00 € 55 625,00 € 52 187,50 € 50 312,50 € : : : : : : : : : : : : :16.1. Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008pour une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par laditeAssemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, leConseil d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants paranticipation au terme de la première et de la deuxième année.16.44 En conséquence, les Administrateurs sortants par anticipation au terme de l’exercice 2009 serontMadame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et Charles Edelstenne.Les mandats de Messieurs Amaury de Seze, Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé et René Brilletviendront à expiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice closle 31 décembre 2010.Les mandats de Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Jean-Martin Folz ont été renouvelés pour unedurée de trois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009.Il n’existe aucun lien contractuel entre l’Emetteur et les membres du Conseil d’Administration.16.2.16.3. Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comitédes Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société.Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demanderau Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein duGroupe, de questions relevant de la compétence de Comité.Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en casd’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurstravaux au Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, aprèsapprobation, aux Administrateurs.Le Comité des ComptesLe Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants seréunit au moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétencesparticulières en matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Généralede la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’informationfinancière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôlelégal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et del’indépendance des Commissaires aux comptes.Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix desréférentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité ettoute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risquespotentiels.Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne.Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment,du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle.Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur lemontant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultatde cette sélection.Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leursuivi.45 Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le GroupeCarrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon unmodèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans lechiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte àl’indépendance des Commissaires aux comptes.Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède unmillion d’euros. Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la DirectionFinancière du Groupe. Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière duGroupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires auxcomptes du Groupe.Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositifde contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendancedans le déroulement de la mission d’audit.Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collègedes Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives àl’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membresde la Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupeainsi que le responsable de l’audit et du contrôle interne.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Jean-Martin Folz (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni cinq fois, le taux de présence s’élevant à 100%. LeComité a procédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2008 et 30 juin 2009, desméthodes de consolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, deséléments de synthèse du compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financementainsi qu’à la préparation de la clôture 2009. Le Comité a également étudié l’activité des servicesfinanciers et assurances du Groupe. Enfin, le Comité a été informé de l’évolution des contentieuxsignificatifs et du suivi du plan de transformation du Groupe.Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne.Le Comité veille au respect de l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyensqui lui sont alloués avec la mission qui lui est dévolue.Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’EntrepriseLe Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend unemajorité de membres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société.Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statutpersonnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributionsd’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ desmembres des organes de direction de la Société.46 Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription oud’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseild’Administration dans la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dansl’évaluation de son fonctionnement.Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial etnational. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionneles mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportementsde celui-ci sur les meilleures pratiques.Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec lePrésident, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assembléegénérale des actionnaires.En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix duPrésident. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du DirecteurGénéral, et, le cas échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Ilprocède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le caséchéant, des Directeurs Généraux délégués.Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors deleur renouvellement.Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantesau Conseil d’Administration.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),René Abate (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant) nommé le 2 décembre 2009,Nicolas Bazire.Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni 11 fois, le taux de présence s’élevant à 100%.Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseild’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération et les avantagesaccordés au mandataire social, savoir : une rémunération composée d’une rémunération fixe, d’une part variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunérationfixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement avec unbutoir à 200%. Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques(chiffre d’affaires hors carburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts demarché) et pour 30% en fonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration, une rémunération long terme (options d’achat d’actions et/ou attribution d’actions de présenceet/ou de performance),47 des avantages consistant en une allocation logement (le cas échéant), le bénéfice d’uneprotection sociale, une voiture avec chauffeur et des outils de communication (téléphone,ordinateur…).Enfin, une indemnité transactionnelle conforme, dans son quantum et ses conditions d’octroi, auxrecommandations AFEP MEDEF d’octobre 2008 peut dans certains cas être accordée au mandatairesocial en cas de cessation anticipée de son mandat.Le Comité a par ailleurs : étudié et proposé au Conseil d’Administration les conditions dans lesquelles un régime deretraite complémentaire pourrait être mis en place au profit des principaux dirigeants du Groupe(Directeur Général, membres du Comex et quelques cadres clés), apprécié l’indépendance des Administrateurs, proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et desplans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et dumandataire social du Groupe, examiné les conditions de départ de cadres dirigeants, étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentielsdu Comex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée.Le Comité a également procédé, avec l’assistance d’un Cabinet extérieur, à l’évaluation dufonctionnement du Conseil d’Administration.Le Comité StratégieLe Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres.Son Président est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie duGroupe et non de se substituer à lui en ce domaine.Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions etcessions d’actifs, études d’opportunités de croissance externe, ouverture de nouveaux pays…) etd’orienter les travaux préparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration.Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonctionde leurs domaines d’expertise et d’expérience.Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux(analyses, études, réflexions, conclusions).La composition du Comité est la suivante :Amaury de Seze (Administrateur indépendant),Président :Bernard Arnault,Membres :Nicolas Bazire (en cas d’absence de Bernard Arnault),Sébastien BazinLe Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2009, le taux de présence s’élevant à 100%.Au cours de cette réunion, le Comité a examiné le plan stratégique 2010 - 2015, le budget 2009 ainsi quedes projets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités.René Brillet (Administrateur indépendant).4816.4.Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code degouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF, en ce compris lesrecommandations d’octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux.17.17.1. Au 31 décembre 2009, le nombre total de salariés du Groupe s’élevait à 475 976, répartis de la manièreSALARIES Cadres dirigeants 0,1% 0,5% 9,4% 90.0%DirecteursAutres cadresEmployés (dont caisses)EuropeAmérique LatineAsie287 097 105 716 83 163HypermarchésSupermarchésHard discountProximité, Autres , Log et sièges286 885 80 030 51 102 57 959suivante :• Catégories :• Zones géographiques• Formats17.2. Participations et stock optionsOptions consenties durant l'exercice à chaquemandataire socialNombre d'optionsattribuéesPrixDate d'échéancePlanLars Olofsson130 00033,70 €17/06/201617/06/2009Somme des dix premiers bénéficiaires590 00033,70 €17/06/201617/06/201649Synthèse des plans d’options en vigueurPoint de départ d'exercice desoptionsNombre total d'actions pouvantêtre souscritesMandataires sociaux28/04/20081 559 500MSDaniel BERNARDJoël SAVEUSE300 000100 000Somme des dix premiersbénéficiairesDate d'expiration des options28/04/2011Prix de souscription ou d'achatNbre d'actions souscritesOptions de souscription oud'achats annuléesOptions de souscription oud'achats d'actions restantes560 00043,67 €10 00086 000Date du CA ou du directoire28/04/200420/04/200525/04/200615/05/200706/06/200817/06/200920/04/20094 641 800MSJosé-Luis DURANJacques BEAUCHETJavier CAMPOJosé-Maria FOLACHEGuy YRAETA375 00020/04/201240,81 €7 500706 60025/04/2008 (1)15/05/2007 (2)06/06/2008 (3)17/06/2009 (4)6 824 0503 885 8004 124 0007 434 725MSMSMSMSLars OLOFSSON130 000José-Luis DURANJacques BEAUCHETJavier CAMPOJosé-Maria FOLACHE120 00075 00075 00075 00075 000 Guy YRAETAJosé-Luis DURANJacques BEAUCHETJavier CAMPOJosé-Maria FOLACHE100 00065 00065 00065 00065 000 Guy YRAETAJosé-Luis DURANJacques BEAUCHETJavier CAMPOJosé-Maria FOLACHE130 00085 00085 00085 00085 000 Guy YRAETA130 00085 00085 00085 00085 00085 00085 000405 00025/04/201343,91 €5 000733 900Thierry GARNIERGilles PETIT490 00006/06/201545,26 €0373 500470 00015/05/201456,40 €0346 750590 00017/06/201633,70 €067 5501 431 5003 827 2006 008 1503 537 5503 720 0007 339 775(1) 50% des options pourront être exercées à compter du 25 avril 2008, 75% à partir du 25 avril 2009 et 100% à compter du 25 avril 2010(2) 50% des options pourront être exercées à compter du 15 mai 2009, 75% à partir du 15 mai 2010 et 100% à compter du 15 mai 2011(3) 50% des options pourront être exercées à compter du 6 juin 2010, 75% à partir du 6 juin 2011 et 100% à compter du 6 juin 2012(4) 50% des options pourront être exercées à compter du 17 juin 2011, 75% à partir du 17 juin 2012 et 100% à compter du 17 juin 201317.3. Le personnel du groupe bénéficie des règles légales en matière de participation et d’intéressement.L’accord de participation groupe France existant depuis le 28 juin 2002 a fait l’objet d’unrenouvellement le 28 juin 2007. Les salariés des sociétés désignées dans l’accord de participation degroupe en bénéficient à partir du troisième mois d’ancienneté. Il est dérogatoire, c’est à dire plusfavorable que les règles de droit commun, tant sur le périmètre que sur la formule de calcul.Le montant de la réserve spéciale de participation de groupe France s’élevait pour les cinq dernièresannées à :•••••2005 : 144 111 000 €2006 :2007 :131 865 449 €149 040 830 €2008 :156 092 472 €2009 :134 369 239 €En matière d’intéressement, chaque entité du groupe a son propre accord qui peut être d’entreprise oud’établissement. Le montant de l’intéressement est calculé en fonction des objectifs particuliers àchaque entreprise ou établissement. La consolidation des montants versés n’a dès lors pas pu être faite.PRINCIPAUX ACTIONNAIRESLe capital social au 31 décembre 2009 s’élève à 1 762 256 790 euros divisé en 704 902 716 actionschacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Il est inchangé parrapport au 31 décembre 2008. Les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. LaSociété est autorisée à procéder à l’identification des titres au porteur.Sur la base d’extrapolations réalisées à partir du relevé TPI effectué au mois de décembre 2008, lenombre d’actionnaires répertoriés s’élèverait à plus de 250 000 actionnaires (dont un peu plus de 2 700inscrits au nominatif).Le nombre de droit de vote, au 31 décembre 2009, ressort à 814 756 528. En soustrayant de ce chiffre lesdroits de vote qui ne peuvent être exercés, le nombre total de droits de vote ressort à 814 193 040.18.51 CAPITAL (au 31 décembre 2009)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voixAGOEn %Nombre de voixAGEEn %SalariésAutodétentionAutocontrôlePublicTotalBlue Capital75 326 25810,69%139 370 06817,12%139 370 06817,12%Colony Blue Investor15 166 7702,15%15 166 7701,86%15 166 7701,86%Groupe Arnault SAS*5 000 0000,71%5 000 0000,61%5 000 0000,61%7 404 7451,05%14 723 4901,81%14 723 4901,81%563 4880,08%601 441 45585,32%639 932 71278,60%639 932 71278,60%704 902 716100,00%814 193 040100,00%814 193 040100,00% Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerceLa société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S.àr.l. (1) (1, rue du Saint-Esprit, L-1475 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), la société à responsabilité limitée de droitluxembourgeois Colony Blue Investor (2) (1, rue du Saint-Esprit, L-1475 Luxembourg, Grand Duché deLuxembourg) et la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (3) (41 avenue Montaigne, 75008Paris) ont déclaré agir de concert (4).(1) La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S.àr.l. est détenue :- à hauteur de 50% par Blue Partners S.àr.l., une société de droit luxembourgeois indirectementcontrôlée par les fonds d’investissement Colony Investors VIII, LP et Colyzeo Investors II, LP,conseillés par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite de M. Thomas J.Barrack, Jr. ;- à hauteur de 50% par Cervinia SA, une société de droit belge contrôlée par Groupe Arnault SAS.(2) Société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par le fonds d’investissement ColonyInvestors VIII, LP conseillé par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite deM. Thomas J. Barrack, Jr.(3) Contrôlée par M. Bernard Arnault et sa famille.(4) Colony Blue Investor et Groupe Arnault SAS étant réputés, en vertu de l’article L. 233-10 2°, êtrede concert avec Blue Capital S.àr.l., société qu’elles contrôlent conjointement (directement ouindirectement).Sept actionnaires ont informé la Société qu’ils détenaient plus de 1% du capital et des droits de vote au31 décembre 2009.52 Pacte d’actionnaires de CarrefourIl n’existe aucun pacte d’actionnaires au sein de Carrefour.Pour mémoire, la répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2007 et 31 décembre2008était la suivante :CAPITAL (au 31 décembre 2007)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voixAGOEn %Nombre de voixAGEEn %Groupe Familial Halley93 106 78913,21%169 440 41320,84%169 440 41320,84%Blue Capital64 045 8109,09%64 045 8107,88%64 045 8107,88%SalariésAutodétentionAutocontrôlePublicTotal7 615 0751,08%15 219 2001,87%15 219 2001,87%10 942 4391,55%----------529 192 60375,07%564 159 21969,40%564 159 21969,40%704 902 716100,00%812 864 642100,00%812 864 642100,00%CAPITAL (au 31 décembre 2008)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voixAGOEn %Nombre de voixAGEEn %SalariésAutodétentionAutocontrôlePublicTotalBlue Capital75 326 25810,69%75 326 25810,27%75 326 25810,27%Blue Partner Sàrl15 166 7702,15%15 166 7702,07%15 166 7702,07%Groupe Arnault SAS*5 000 0000,71%5 000 0000,68%5 000 0000,68%7 421 4401,05%14 809 4402,02%14 809 4402,02%19 325 5732,74%582 662 67582,66%623 035 36484,96%623 035 36484,96%704 902 716100,00%733 337 832100,00%733 337 832100,00% Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerceL’action Carrefour est cotée sur l’Eurolist de la Bourse Euronext Paris (Compartiment A – Code Isin :FR 0000120172). Elle est éligible au SRD (Service de Règlement Différé). Elle fait partie des indicesCAC 40, SBF 120, FTSE 100 et DJ Euro Stoxx 50.Au 31 décembre 2009, l’action se situait en 11e position dans l’indice CAC 40 en termes decapitalisation boursière, avec un poids de 2,8 %.53 L'action carrefouren euroscours : plus hautplus basau 31 décembreNombre d'actions au 31 décembreCapitalisation boursière au 31 décembre(en milliards d'euros)Moyenne des volumes quotidiensRésultat net des activités poursuivies par actionDividende netRendement200541,7535,3639,58200651,1538,145,94200758,142,9553,29200852,5224,6827,52200933,7922,8933,56704 902 716 704 902 716 704 902 716 704 902 716704 902 71627,92 613 7562,5812,53%32,43 117 6192,641,032,24%37,64 337 9982,671,082,03%19,44 168 1311,831,083,92%23,72 946 152**0,561,083,22%*sous réserve de l'approbation des actionnaires en Assemblée Générale le 4 mai 2010** Moyenne des volumes quotidiens sur Euronext en 2009Cours de l'action Carrefour en 2009, comparé à l'indice CAC 40, à l'indice BEFOODR* et àl'indice DJ Stoxx Europe Retail Index** (base 100)140130120110100908070CarrefourBefoodrCAC 40DJ Stoxx Europe Retail Index Composition de l'indice Befoodr : Carrefour, Casino, Colruyt, Delhaize, Sainsbury, Ahold, Metro AG, Wm Morrison et Tesco** Composition de l'indice DJ Stoxx Europe Retail Index : 23 composants dont Carrefour, Casino, Metro, Ahold, Tesco, Morrisons,Sainsbury, Colruyt, Delhaize, J. Martins, Marks & Spencer, PPR, H&M, Inditex, Kesa, Kingfisher, Next19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉSCf. la note 33 aux comptes consolidés dans la section 20 du présent document de référence.5420.INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATIONFINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEURPRINCIPES COMPTABLESLes comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2009 sont établis selon les normes comptablesinternationales IFRS.Le compte de résultat au 31 décembre 2008 est présenté au titre de la période antérieure.ACTIVITE – RESULTATSDans un environnement difficile et déflationniste, les performances de l’année 2009 reflètent la mise en œuvredu plan de transformation :----les ventes à changes constants hors essence et effet calendaire sont en légère hausse (+1,2%), tirées parles marchés de croissance ;le résultat opérationnel avant éléments non courants est en repli de 16%, affecté par les investissementscommerciaux mais soutenu par des économies de coûts notamment au second semestre ;le résultat net des activités poursuivies part du Groupe est pénalisé par des dépréciations d’actifs, descoûts de restructuration et d’autres charges exceptionnelles ayant généré un résultat non courant négatifde 1 072 millions d’euros ;le cash flow libre s’élève à 1,5 milliard d’euros, reflet de la politique rigoureuse d’investissements et deréduction des stocks.Principaux agrégats du compte de résultatEn millions d'euros20092008Chiffre d'affaires hors taxesRésultat opérationnel avant éléments non courantsRésultat net des activités poursuivies - Part du GroupeRésultat net des activités abandonnées - Part du GroupeRésultat net - Part du GroupeChiffre d'affairesEn millions d'euros2009200885 9632 777385-5732786 9673 3071 274-51 269Variation2009/2008-1,2%-16,0%-69,8%--74,2%Prog. en %2009/2008Prog. en %2009/2008 àchangeconstant34 26625 05810 5986 4419 60085 963FranceEurope (hors France)AmériqueAsieHard DiscountTotalLe chiffre d’affaires hors taxes s’élève à 85 963 millions d’euros et reste stable par rapport au chiffre d‘affaires2008 à taux de changes constants. Après incidence des taux de change, le chiffre d’affaires diminue de 1,2%.-2,5%-3,5%15,8%4,3%0,8%0,0%35 15026 6749 5605 9559 62986 967-2,5%-6,1%10,9%8,2%-0,3%-1,2%55 Répartition du chiffre d’affaires HT par secteur opérationnelEn %2009200839,9%29,1%12,3%7,5%11,2%100,0%FranceEurope (hors France)AmériqueAsieHard DiscountTotalRésultat opérationnel avant éléments non courants40,4%30,7%11,0%6,8%11,1%100,0%En millions d'euros20092008Prog. en %2009/2008Prog. en %2009/2008 àchangeconstant1 4691 0003842581953 3071 0848054722441712 777FranceEurope (hors France)AmériqueAsieHard DiscountTotalLe résultat opérationnel avant éléments non courants s’élève à 2 777 millions d’euros, en diminution de 16,0%par rapport à 2008 ; il représente 3,2% du chiffre d’affaires contre 3,8% en 2008.Répartition du résultat opérationnel avant éléments non courants par secteur opérationnel-26,2%-18,4%27,7%-9,6%-11,5%-15,4%-26,2%-19,5%22,9%-5,4%-12,1%-16,0%En %2009200844,4%30,2%11,6%7,8%5,9%100,0%39,0%29,0%17,0%8,8%6,2%100,0%FranceEurope (hors France)AmériqueAsieHard DiscountTotalAmortissements et provisionsLes amortissements et provisions s’élèvent à 1 879 millions d’euros. Ils représentent 2,2% du chiffre d’affairesen 2009, contre 2,1% en 2008.56 Produits et charges non courantsLe résultat non courant est une charge de 1 072 millions d’euros. Les charges et produits non courantscomprennent :– des charges de dépréciation d’actifs pour (766) millions d’euros ;– des coûts de transformation pour (66) millions d’euros ;– des plus ou moins values de cessions représentant un produit de 44 millions d’euros– des restructurations pour (172) millions d’euros– des coûts divers pour (112) millions d’eurosRésultat opérationnelLe résultat opérationnel s’élève à 1705 millions d’euros, en diminution de 38,9% par rapport à 2008 ; ilreprésente 2,0% du chiffre d’affaires contre 3,2% en 2008.Résultat opérationnel par secteur opérationnelEn millions d'euros2 0092 008FranceEurope (hors France)AmériqueAsieHard DiscountTotalRépartition du résultat opérationnel par secteur opérationnel814824701641751 705En %200920081 1448753842391472 78947,8%4,8%27,6%9,6%10,2%100,0%41,0%31,4%13,8%8,6%5,3%100,0%FranceEurope (hors France)AmériqueAsieHard DiscountTotalRésultat financierLe résultat financier est une charge nette de 610 millions d’euros, en dégradation de 8,7% par rapport au résultatde 2008. Cette charge représente 0,7% du chiffre d’affaires contre 0,6% en 2008.ImpôtsLa charge effective d’impôt est de 638 millions d’euros en 2009. Elle représente 58,3% du résultat avant impôts,contre 33,2% en 2008. La hausse du taux d’imposition s’explique en grande partie par la non-déductibilité descharges exceptionnelles d’impairment.57 Mises en équivalenceLe résultat des entités mises en équivalence s’élève à 38 millions d’euros, soit 14 millions d’euros de moinsqu’en 2008.Intérêts minoritairesLa quote-part de résultat revenant aux minoritaires s’élève à 110 millions d’euros ce qui représente 156 millionsd’euros de moins que l’an dernier. Cette variation s’explique principalement par la plus-value réalisée sur descessions en Turquie et en Bulgarie en 2008 et par une moindre contribution au résultat des filiales où le Groupetravaille avec des partenaires.Résultat net des activités poursuivies – part du GroupeCelui-ci s’élève à 385 millions d’euros, en baisse de 69,8% par rapport à 2008, où il s’établissait à 1 274 millionsd’euros.Résultat net des activités abandonnées – part du GroupeCelui-ci représente une charge de 57 millions d’euros en 2009 attribuable au traitement de la Russie en activitésabandonnées selon IFRS 5. Le 15 octobre 2009, le Groupe a fait état de sa volonté de vendre les activités enRussie et de quitter ce marché en l’absence de perspectives de croissance organique suffisantes et d’opportunitésde croissance externe à court et moyen terme qui permettraient d’y atteindre une position de leadership.Autofinancement et investissementsL’autofinancement s’établit à 3 419 millions d’euros, contre 4 005 en 2008.Les investissements nets de l’année s’élèvent à 2 109 millions d’euros, contre 2 402 millions d’euros en 2008.Les investissements corporels et incorporels ont représenté 2 137 millions d’euros en 2009 contre 2 908 millionsd’euros en 2008. La baisse est principalement due à l’Europe ; en revanche, les investissements sont restésstables en France du fait de la conversion à l’enseigne Carrefour Market.Les investissements financiers représentent 154 millions d’euros, contre 439 millions d’euros en 2008.Les désinvestissements ayant impacté notre trésorerie en 2009 s’élèvent à 182 millions d’euros, contre 945millions d’euros en 2008.Situation netteCelle-ci s’élève à 11 115 millions d’euros au 31 décembre 2009 contre 10 923 millions d’euros l’annéeprécédente.Endettement netL’endettement net du Groupe est passé de 6 652 millions d’euros à fin 2008 à 6 460 millions d’euros à fin 2009.58 Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total 203 582 5 790FRANCEAu 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés en France s'établit comme suit :En 2009, le parc intégré a diminué de 8 supermarchés et de 4 magasins Cash & Carry.Chiffre d'affaires(en millions d'euros)35 15034 266 Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros)1 4691 0842008200920082009Le chiffre d'affaires en France est en baisse de 2,5%. La part de marché du Groupe, tous formats confondus,progresse de 20 points de base sur l’année (source Kantar Worldpanel), dynamisée par les excellentesperformances du réseau supermarchés dont la conversion à l’enseigne Carrefour Market est quasiment achevée.Au total, le résultat opérationnel avant éléments non courants en France diminue de 26,2%, sous l’effet de labaisse des volumes et des investissements dans l’offre commerciale.Les investissements opérationnels en France s’élèvent à 718 millions d’euros. Ils représentent 2,1% du chiffred’affaires.EUROPE (hors France)Au 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés en Europe (hors France) s'établit comme suit : Hypermarchés Supermarchés Autres magasins TotalEn 2009, le parc intégré a augmenté de 12 hypermarchés et de 22 supermarchés. Il a diminué de 13 magasins deproximité. Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros) 449 996 223 1668Chiffre d'affaires(en millions d'euros)26 67425 0581 000805200820092008200959 Le chiffre d’affaires européen est en repli de 3,5% à changes constants (6,1% à changes courants). Les ventessont affectées par les mauvaises conditions économiques dans l’ensemble des pays de la zone en général et par ladéflation en Espagne en particulier. L’incidence de la baisse des ventes sur la rentabilité a été partiellementatténuée par une bonne tenue de la marge des activités courantes et par la maîtrise des frais généraux. Au total, lerésultat opérationnel avant éléments non courants baisse de 19,5% à 805 millions d’euros.Les investissements opérationnels en Europe s’élèvent à 405 millions d’euros. Ils représentent 1,6% du chiffred’affaires.AMERIQUEAu 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés dans la zone Amériques s'établit comme suit :En 2009, le parc a augmenté de 21 hypermarchés et de 15 supermarchés. Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros) 309 166 8 483Chiffre d'affaires(en millions d'euros)9 56010 5984723842008200920082009Les ventes en Amérique latine enregistrent une progression significative de +15,8% à changes constants (10,9%à changes courants), sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables en Argentine et au Brésil, etd’une expansion soutenue dans l’ensemble de la zone. La maîtrise des frais généraux et de la marge des activitéscourantes permet d’enregistrer une progression du résultat opérationnel avant éléments non courants de 22,9% à472 millions d’euros.Les investissements opérationnels s’élèvent à 372 millions d’euros. Ils représentent 3,5 % du chiffre d’affaires.ASIEAu 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés dans la zone Asie s'établit comme suit : Hypermarchés Supermarchés Autres magasins Total 339 18 1 358En 2009, le parc a augmenté de 54 hypermarchés, dont 16 transformations de supermarchés.60Chiffre d'affaires(en millions d'euros) Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros)5 9556 441Asie2582442008200920082009La croissance des ventes en Asie est de 4,3% à changes constants, (8,2% à changes courants), portée par unrythme d’expansion toujours soutenu. Les performances à magasins comparables ont été négatives dans tous lespays de la zone, reflet d’un environnement économique généralement difficile. Au total, le résultat opérationnelavant éléments non courants diminue de 5,4% à 244 millions d’euros. Cette baisse est principalement imputableà Taïwan et à la Thaïlande, alors que la Chine enregistre une hausse de son résultat, malgré une forte pressiondéflationniste tout au long de l’année.Les investissements opérationnels en Asie s’élèvent à 301 millions d‘euros. Ils représentent 4,7% du chiffred’affaires.HARD DISCOUNTAu 31 décembre 2009, le parc de magasins intégrés du Hard Discount s’établit comme suit : 835 2 988 635 268 4 726En 2009, le parc a augmenté de 29 magasins en Amérique. Il a diminué de 7 magasins en France, 50 en Europe et41 en Asie. Résultat opérationnel avant éléments non courants (en millions d'euros) France Europe Amérique Asie TotalChiffre d'affaires(en millions d'euros)9 6299 6001951712008200920082009Les ventes du Hard Discount sont en hausse de 0,8% à changes constants (en baisse de 0,3% à changescourants). Ces performances reflètent une moindre fréquentation du concept Hard Discount en France, et uneforte déflation en Espagne. Au total, la baisse de 12,1% du résultat opérationnel avant éléments non courants à171 millions d’euros s’explique principalement par la baisse du résultat en France.61 Les investissements opérationnels du hard discount s’élèvent à 341 millions d‘euros. Ils représentent 3,6% duchiffre d’affaires.OBJECTIFSL’environnement économique global devrait rester difficile en 2010. Afin de respecter ses ambitions en termesde gains de parts de marché, d’amélioration de l’efficacité opérationnelle, et de génération de cash, le Groupepoursuivra la mise en œuvre de son plan de transformation et renforcera sa dynamique commerciale sur lesmarchés clés.62 Les états financiers au 31 décembre 2008 présentés ci-après ont été retraités afin de tenir compte de l’applicationrétroactive d’IFRIC 13, de l’amendement d’IAS 38 et d’IFRS 5 (cf. note 1.4).Les états financiers sont présentés en millions d’euros, avec arrondi à la centaine de milliers d’euros près. Desécarts d’arrondis peuvent ainsi apparaître entre différents états.COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDEConvention de signe (- charges ; + produits)En millions d'eurosNotes31/12/200931/12/2008% Prog.Chiffre d'affaires hors taxesProgrammes de fidélisationChiffre d'affaires hors taxes, net de la fidélisationAutres RevenusRevenus TotauxPrix de revient des ventesMarge des Activités courantesFrais générauxAmortissements et provisionsRésultat opérationnel avant éléments non courantsProduits et charges non courantsRésultat opérationnelRésultat financierProduits financiersCharges financièresRésultat avant ImpôtsImpôts sur les résultatsRésultat net des activités poursuivies des sociétés intégréesQuote-part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalenceRésultat net des activités poursuiviesRésultat net des activités abandonnéesRésultat net totaldont Résultat net - part du Groupedont Résultat des activités poursuivies - part du Groupedont Résultat des activités abandonnées - part du Groupedont Résultat net - part des minoritaires456789111285 963(604)85 3592 02087 379(68 098)19 281(14 625)(1 879)2 777(1 072)1 705(610)147(757)1 095(638)45738494(57)437327385(57)11086 967(626)86 3411 89988 239(68 719)19 520(14 352)(1 861)3 307(518)2 789(561)383(944)2 228(740)1 488521 540(5)1 5351 2691 274(5)266(1,2%)(3,5%)(1,1%)6,4%(1,0%)(0,9%)(1,2%)1,9%1,0%(16,0%)-(38,9%)8,7%(61,6%)(19,9%)(50,9%)(13,8%)(69,3%)(27,2%)(67,9%)-(71,5%)(74,2%)(69,8%)-(58,7%)Résultat de base par action, en €31/12/2009 31/12/2008Résultat dilué par action, en €31/12/2009 31/12/20080,56(0,08)0,481,86(0,01)1,850,56(0,08)0,481,86(0,01)1,85Prog(69,8%)ns(74,2%)Prog(69,8%)ns(74,2%)Résultat net des activités poursuivies par actionRésultat net des activités abandonnées par actionRésultat net part du groupe par actionRésultat net des activités poursuivies par actionRésultat net des activités abandonnées par actionRésultat net part du groupe par action63ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE(en millions d'euros)Résultat net totalPart efficace de la couverture de flux de trésorerie (1)Variation des actifs disponibles à la vente (1)Autres éléments du résultat global (1)Variation des écarts de conversionAutres éléments du résultat global, après impôtRésultat global total dont part du groupe dont part des minoritaires(1) Net d’impôt.L’effet du recyclage en résultat est présenté en note 10.L’effet de l’impôt est présenté en note 13.31/12/2009 31/12/2008437(9)7-5775751 0128861261 535(39)--(828)(867)66846320564ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEEActif (En millions d'euros)GoodwillAutres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesAutres actifs financiers non courantsTitres mis en équivalenceImpôts différés actifsImmeubles de placementActifs non courantsStocksCréances commercialesEncours clients des sociétés financières - Part à plus d'un anEncours clients des sociétés financières - Part à moins d'un anAutres actifs financiers courantsActifs d'impôts exigiblesAutres actifsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs non courants détenus en vue de la vente (1)Actifs courantsTOTAL ACTIFPassif (En millions d'euros)Capital socialRéserves consolidées (y compris résultat)Capitaux propres-part du GroupeIntérêts minoritairesCapitaux propresEmprunts - Part à plus d'un anProvisionsImpôts différés passifsRefinancement des encours clients - Part à plus d'un anPassifs non courantsEmprunts - Part à moins d'un anFournisseurs et autres créditeursRefinancement des encours clients - Part à moins d'un anPassifs d'impôts exigiblesAutres passifsPassifs non courants détenus en vue de la vente (1)Passifs courantsTOTAL PASSIF14141516161718281920282122232426251727262827Notes31/12/200931/12/200811 4731 08315 0441 3142017124552 00532 2866 6702 2383 2152 0515639893 30124119 26751 5531 7628 55210 31580011 1159 7942 52049659213 4022 01816 8004 0611 3242 7409327 03651 55311 3631 05514 8091 3124296813462 09732 0916 8913 1562 7082456731 0585 31715020 19852 2881 7628 37010 13279010 9239 5062 32042445112 7002 70917 5454 0441 4672 8772528 66652 288Notes31/12/200931/12/2008(1) les actifs et passifs non courants détenus en vue de la vente correspondent :--en 2008, à certains actifs et passifs en Bulgarie, Turquie, en Pologne et chez Dia Espagneen 2009, à certains actifs et passifs en Italie, Russie et Bulgarie.TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE(En millions d'euros)RESULTAT AVANT IMPÔTOPERATIONS D'EXPLOITATIONImpôtsDotations aux amortissementsPlus et moins-values sur cessions d'actifsVariation des provisions et impairmentDividendes des sociétés mises en équivalenceImpact des activités abandonnéesAutofinancementVariation du besoin en fonds de roulementImpact des activités abandonnéesVariation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières)Variation des encours sur crédit à la consommationVariation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totaleOPERATIONS D'INVESTISSEMENTAcquisitions d'immobilisations corporelles et incorporellesAcquisitions d'actifs financiersAcquisitions de filialesCessions de filialesCessions d'immobilisationsCessions de titres de participationSous Total Investissements nets de désinvestissementsAutres emploisImpact des activités abandonnéesVariation de la trésorerie issue des investissementsOPERATIONS DE FINANCEMENTAugmentation de capital en numéraireDividendes versés par Carrefour (société mère)Dividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors GroupeVariation des actions propres et autres instrumentsVariation des actifs financiers courantsVariation de l'endettementImpact des activités abandonnéesVariation de la trésorerie issue du financementVariation nette de la trésorerie avant effet changeIncidence des variations de changeVariation nette de la trésorerieTrésorerie à l'ouverture de l'exerciceTrésorerie à la clôture de l'exercice6631/12/200931/12/20081 095(622)1 984894238(25)3 41932023 740(256)3 484(2 137)(38)(116)471287(2 109)(225)(50)(2 384)7(741)(161)1(1 834)(470)34(3 164)(2 064)48(2 016)5 3173 3012 228(624)1 946(225)64250(12)4 005971214 997(111)4 887(2 908)(143)(296)19174212(2 402)(171)(23)(2 596)3(740)(202)(404)(233)561(13)(1 028)1 262(110)1 1534 1645 317VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDESEn millions d'eurosCapitalRéserves liéesà la variationd'actionspropresEcart deconversionpart dugroupeRéserves liées àla variation dejuste valeur desinstrumentsfinanciers (1)Autresréserves etrésultatsCapitaux Proprespart du GroupeIntérêtshorsGroupeTotal capitauxpropresCapitaux propres au 31/12/071 762(36)434(8)8 51010 6631 10711 770Résultat net total 2008Autres éléments du résultat global, après impôtRésultat global total 200800(781)(781)(25)(25)Capitaux propres au 31/12/081 762(36)(347)(33)Capitaux propres au 31/12/08 retraités1 762(36)(347)(33)8 78410 13300563563(5)(5)Capitaux propres au 31/12/091 762(36)217(38)10 315Paiement en actionsActions propres (net d'impôt)Dividendes au titre de l'exercice 2007Variation de capital et primesEffet des variations de périmètre et autres mouvementsRetraitements liés au changement de méthodeRésultat net total 2009Autres éléments du résultat global, après impôtRésultat global total 2009Paiement en actionsActions propres (net d'impôt)Dividendes au titre de l'exercice 2008Variation de capital et primesEffet des variations de périmètre et autres mouvements(1) Ce poste est constitué de :1 2721 27255(274)(740)(8)8 814(29)3273272912(741)(4)8 4081 272(806)46655(274)(740)0(8)10 161(29)3275598862912(741)0(4)266(61)205(187)3(338)791(1)79011016126(121)7(2)8011 539(867)67255(274)(927)3(346)10 952(30)10 9234375751 0122912(862)7(6)11 115--la réserve de couverture (partie efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture desflux de trésorerie) ;la réserve de juste valeur (variation de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente).67NOTE 1 : PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES1.1 Principes généraux et déclaration de conformitéLes états financiers consolidés au 31 décembre 2009 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration le 18 février2010. Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale ordinaire etextraordinaire des actionnaires du 4 mai 2010.Carrefour (« la Société ») est une entreprise domiciliée en France. Les états consolidés annuels prenant fin le 31décembre 2009 comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble désigné comme « le Groupe ») et la quote-partdu Groupe dans les entreprises associées et sous contrôle conjoint. Ils sont établis en euros, monnaiefonctionnelle de la société.En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du GroupeCarrefour de l’exercice 2009 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales tellesqu’approuvées par l’Union européenne au 31 décembre 2009 et qui sont d’application obligatoire à cette date.Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS(International Accounting Standards), les interprétations de l’IFRIC (International Financial ReportingInterpretation Committee) et du SIC (Standing Interpretations Committee).L’ensemble des textes adoptés par l’Union Européenne est disponible sur le site Internet de la commissioneuropéenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm1.2 Référentiel IFRS appliquéLes méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les comptes consolidés 2009 sont identiques àcelles adoptées dans les comptes consolidés au 31 décembre 2008 à l’exception des nouvelles normes etinterprétations et des amendements de normes tels qu’adoptés par l’Union Européenne qui sont entrés en vigueurau 1er janvier 2009.Les textes ayant un impact sur les états financiers consolidés du Groupe sont :IAS 1 révisée – Présentation des états financiers ;IFRS 8 – Secteurs opérationnels ;l’amendement d’IFRS 7 – Amélioration des informations communiquées au titre des investissementsfinanciers ;l’amendement d’IAS 38 – Immobilisations incorporelles, relatif à la comptabilisation des activités depublicité et promotion et issu des améliorations des IFRS publiées en mai 2008;IFRIC 13 – Programmes de fidélisation des clients.L’application de la norme IAS 1 révisée a un impact en termes de présentation des états financiers, sur l’ensembledes périodes présentées et notamment :- Modification de l’appellation du bilan qui devient « L’Etat de la situation financière »,-Présentation d’un « Etat du résultat global », regroupant le résultat net total de l’exercice et les autreséléments du résultat global.-----68La norme IFRS 8 « secteurs opérationnels » remplace la norme IAS 14 « information sectorielle ». La norme IAS14 requérait une information sectorielle selon deux niveaux (secteurs d’activité et secteurs géographiques). Lanorme IFRS 8 requiert désormais la présentation de données relatives aux secteurs opérationnels du Groupeextraites du reporting interne et utilisées par la Direction dans ses décisions d’investissement et d’évaluation de laperformance. Les secteurs opérationnels répondant aux critères de la nouvelle norme correspondent aux secteursgéographiques tels que présentés conformément à l’ancienne norme (France, Europe, Amérique et Asie),desquels a été extrait le secteur opérationnel de l’activité Hard-discount.L’application de l’amendement de la norme IFRS 7 – Amélioration des informations communiquées au titre desinvestissements financiers a une incidence en termes de présentation des notes annexes. Cet amendement requiertnotamment des informations supplémentaires sur l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers.L’amendement de la norme IAS 38 et l’interprétation IFRIC 13 constituent des changements de méthodescomptables appliqués rétroactivement. Les capitaux propres d’ouverture de l’exercice 2009 ainsi que les donnéescomparatives présentées ont été retraités. Ces retraitements sont détaillés dans le paragraphe 1.4. « Changementsde méthodes comptables et retraitement de l’information comparative».Les autres nouvelles normes et interprétations applicables au 31 décembre 2009 et n’ayant pas eu d’incidencesignificative sur les états financiers et leur présentation sont listées ci-dessous :L’amendement d‘IAS 1/IAS 32 – Instruments financiers remboursables au gré du porteur et obligationsgénérées lors de la liquidation, publié en février 2008 ;La norme IAS 23 révisée – Coûts d’emprunt, supprimant l’option de comptabiliser en charge les coûtsfinanciers d’actifs qualifiés ;L’amendement d’IFRS 2 (concernant les paiements fondés sur des actions) – Conditions d’acquisitiondes droits et annulations, publié en janvier 2008 ;L’amendement d’IAS 16 – Immobilisations corporelles, relatif aux ventes d’actifs préalablement donnésen location ;IFRIC 14 – Plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, exigences de financementminimal et leur interaction ;IFRIC 16 – Couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger ;Les amendements d’IFRIC 9 et IAS 39 relatifs à la réévaluation des dérivés incorporés ;IFRIC 11 – IFRS 2 – Actions propres et transactions intragroupe ;IFRIC 15 – Contrats pour la construction de biens immobiliers ;Les autres amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS, publiés en mai 2008.Le Groupe a décidé de ne pas adopter par anticipation les amendements et les révisions de normes ainsi que lesinterprétations publiés par l’IASB, applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 :IFRS 3 révisée – Regroupements d’entreprises ;IAS 27 révisée – Etats financiers consolidés et individuels ;L’amendement d’IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation – éléments éligibles àla comptabilité de couverture ;L’amendement d’IAS 32 relatif au classement des droits de souscription émis ;L’amendement d’IFRS 2 relatif aux transactions intragroupes dont le paiement est fondé sur des actionset qui sont réglées en trésorerie ;IFRIC 17 – Distribution d’actifs non monétaires aux actionnaires ;IFRIC 18 – Transferts d’actifs des clients ;Les amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS, publiés en avril 2009 ;IFRIC 12 – Accords de concession de services.-------------------69Les impacts éventuels de ces textes sont en cours d’évaluation.1.3 Méthodes comptablesLes méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l’ensemble des périodesprésentées dans les états financiers consolidés et d’une manière uniforme par les entités du groupe.Principales estimations et jugements du managementLa préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par laDirection du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs, deproduits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La Direction du Groupe revoitses estimations et hypothèses de manière régulière afin de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expériencepassée et de la situation économique actuelle. Ainsi les états financiers ont été établis en tenant compte ducontexte actuel de crise économique sur la base des paramètres financiers de marché disponibles au 31 décembre2009. En fonction de l’évolution de ces hypothèses, les éléments figurant dans les futurs états financierspourraient être différents des estimations actuelles.Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent les duréesd’utilité des actifs opérationnels, l’évaluation des valeurs recouvrables des actifs incorporels (dont goodwill)(note 14) et corporels (note 15), le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité (note25), ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite (note 25) ou la reconnaissancedes impôts différés (note 17).L’application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette financière relative aux engagementsde rachat des parts des minoritaires dans les filiales du Groupe, ceci non seulement pour la partie déjàcomptabilisée en intérêts minoritaires (reclassée en dette), mais également pour l’excédent résultant de la valeuractuelle de l’engagement. En l’absence de précision de la norme sur le sujet, le Groupe a choisi d’imputer lacontrepartie de cet excédent en goodwill, comme précisé dans le paragraphe « Engagements d’achat de titres deminoritaires » de la partie 1.3 « Méthodes comptables ».Périmètre / Méthode de consolidationSont consolidées par intégration globale les sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive directement ouindirectement. Le contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger directement ou indirectement lespolitiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier lecontrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en considération.Par ailleurs, sont consolidées par mise en équivalence les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influencenotable ou un contrôle conjoint. Les états financiers consolidés incluent la quote-part du Groupe dans le montanttotal des profits et pertes comptabilisé par les entreprises mises en équivalence après prise en compted’ajustements de mise en conformité des méthodes comptables avec celles du Groupe, à partir de la date àlaquelle l’influence notable est exercée jusqu’à la date à laquelle l’influence notable ou le contrôle conjoint prendfin.Lorsque Carrefour n'a pas une influence notable ou un contrôle conjoint sur les décisions opérationnelles oufinancières de sociétés dont le Groupe détient les titres, ceux-ci sont présentés en Autres actifs financiers noncourants. La méthode d’évaluation et de dépréciation est exposée dans le paragraphe « Actifs et passifsfinanciers».Le Groupe ne dispose pas d’entités ad hoc.Regroupements d’entreprises70Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de retenir l’option offerte par la norme IFRS 1 qui consistait,selon la norme IFRS 3, à ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004.A compter du 1er janvier 2004, tous les regroupements d’entreprises sont comptabilisés en appliquant la méthodede l’acquisition. La différence entre le coût d’acquisition, qui inclut les frais directement attribuables àl’acquisition, et la juste valeur des actifs acquis, nets des passifs et passifs éventuels assumés dans le cadre duregroupement, est comptabilisée en goodwill.Le goodwill négatif résultant de l’acquisition est immédiatement comptabilisé en résultat.Les compléments d’acquisitions postérieurement à la prise de contrôle font l’objet d’un calcul de goodwillcomplémentaire sans réévaluation des actifs et passifs de la filiale.En ce qui concerne les sociétés acquises en cours d'exercice et les augmentations de participation, seuls lesrésultats de la période postérieure à la date d'acquisition sont retenus dans le compte de résultat consolidé. Pourles sociétés cédées en cours d'exercice et les dilutions, seuls les résultats de la période antérieure à la date de lacession sont retenus dans le compte de résultat consolidé.Conversion des états financiers des sociétés étrangèresPour les sociétés implantées dans les pays en hyperinflation :•les immobilisations, les titres de participation, les capitaux propres et les autres postes non monétairessont réévalués en fonction de la diminution du pouvoir d'achat général de la monnaie locale au cours del'exercice, le retraitement est effectué à l’aide d’indice de prix pertinent à la date de clôture ;l'ensemble des postes du bilan, à l'exception des capitaux propres revenant au Groupe, est ensuiteconverti en euros sur la base du cours en vigueur en fin d'exercice ;en ce qui concerne les capitaux propres revenant au Groupe, le solde d'ouverture est repris pour la valeuren euros de la fin de l'exercice précédent ; les autres mouvements sont convertis aux taux réels destransactions. L'écart en euros ainsi créé entre l'actif et le passif du bilan est enregistré dans un compte« Ecarts de conversion » inclus dans les « Capitaux propres - Part du Groupe »;le compte de résultat en monnaie locale est ajusté des effets de l'inflation entre la date des transactions etla fin de l'exercice. L'ensemble des postes est ensuite converti sur la base des taux en vigueur en find'exercice.•••En 2008 et 2009, il n’y a pas dans le périmètre du Groupe de pays en hyperinflation.Pour les autres sociétés :••les postes du bilan sont convertis au taux de clôture ;les postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de l'année lorsque celui-ci n’est pasmatériellement différent du cours en vigueur à la date des transactions.Ecarts de conversion sur entités étrangèresLors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, dereclasser en « Réserves consolidées » les écarts de conversion cumulés au 1er janvier 2004. Cette option n’a paseu d’incidence sur le total des capitaux propres du Groupe, il s’agissait d’un reclassement au sein des capitauxpropres du poste « Ecarts de conversion » vers le poste « Autres réserves » pour un montant de 3 236 millionsd’euros.Immobilisations711) Goodwill3) Immobilisations corporelles2) Immobilisations incorporellesConformément à la norme IFRS 3, les goodwill ne sont plus amortis depuis le 1er janvier 2004. En contrepartieils font l’objet d’un test de dépréciation qui est réalisé annuellement.Les méthodes de dépréciation sont décrites dans le paragraphe « tests de dépréciation ».Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement aux logiciels qui sont amortis sur desdurées allant d’un an à cinq ans.Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », les terrains, les constructions et leséquipements sont évalués à leur valeur d’acquisition ou à leur coût de revient moins les amortissements et lespertes de valeur.La révision de la norme IAS 23 « Coûts d'emprunt » impose d‘incorporer dans le coût des immobilisations lescoûts d'emprunt directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production des actifs qualifiés. Unactif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu. En2009, l’application de la norme révisée est sans incidence pour le Groupe.Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût diminué de toute perte devaleur identifiée.L’amortissement des actifs commence lorsqu’ils sont prêts à être utilisés.Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement en fonction des durées d’utilité estimées suivantes :- Constructions : bâtiments sols parkings- Matériel, agencements et installations- Autres immobilisationsLes modes d’amortissement, les durées d’utilité et les valeurs résiduelles sont révisés à chaque clôture.Les acquisitions d'immobilisations réalisées au moyen d'un contrat de location financement, c'est-à-dire uncontrat qui a pour effet de transférer substantiellement les risques et avantages inhérents à la propriété d’un bienau preneur, sont comptabilisées de la façon suivante :40 ans10 ans6 ans 2/36 ans 2/3 à 8 ans4 ans à 10 ans---les actifs sont immobilisés pour la juste valeur du bien loué ou si elle est inférieure pour la valeuractualisée des paiements minimaux au titre de la location. Ces actifs sont amortis selon les mêmesdurées que les immobilisations corporelles dont le Groupe est propriétaire ou sur la durée du contratsi elle est inférieure à la durée d’utilité du bien,la dette correspondante est inscrite au passif du bilan,les redevances payées au titre de la location sont ventilées entre la charge financière etl’amortissement du solde de la dette.4) Tests de dépréciation72Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », lorsque des événements ou modificationsd’environnement de marché indiquent un risque de perte de valeur des actifs individuels et/ou UGT (UnitésGénératrices de Trésorerie), ceux-ci font l’objet d’une revue détaillée afin de déterminer si la valeur nettecomptable est inférieure à leur valeur recouvrable, celle-ci étant définie comme la plus élevée de la juste valeur(diminuée du coût de cession) et de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des fluxde trésorerie futurs attendus de l’utilisation du bien.Dans le cas où le montant recouvrable serait inférieur à la valeur nette comptable, une perte de valeur estcomptabilisée pour la différence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux immobilisationscorporelles et incorporelles à durée de vie définie peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrableredevient plus élevée que la valeur nette comptable (dans la limite de la dépréciation initialement comptabilisée)et des amortissements qui auraient été comptabilisés si aucune perte de valeur n’avait été constatée. Les pertes devaleur relatives aux immobilisations à durée de vie indéfinie sont quant à elles irréversibles.Ces tests de dépréciation sont réalisés annuellement pour l’ensemble des immobilisations.Dépréciation des GoodwillLa norme IAS 36, « Dépréciation d’actifs », prescrit qu’un test de dépréciation soit réalisé annuellement auniveau de chaque Unité Génératrice de Trésorerie « UGT » ou groupe d’UGT auxquels le goodwill a été affecté.Tel que le préconise la norme IAS 36, le goodwill doit être affecté à chaque UGT ou à chacun des groupesd’UGT susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. Chaque unité ou groupe d’unitésauquel le goodwill est ainsi affecté doit représenter, au sein de l’entité, le niveau le plus bas auquel le goodwillest suivi pour les besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu’un secteur déterminé selon la normeIFRS 8.Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des goodwill correspond aux pays. Il convientde noter que les goodwill de l’activité Hard Discount sont testés séparemment, également par pays. Ce choixd’UGT est fondé sur des critères tant organisationnels que stratégiques. Le fonctionnement des activités dans lespays (hypermarchés, supermarchés…) s’appuie sur des moyens communs (gestion des achats, systèmescommerciaux, un siège par pays…). Les décisions d’arbitrage de portefeuilles d’activité sont généralement prisesau niveau du pays.La valeur d’utilité est estimée par actualisation de flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans avecdétermination d’une valeur terminale calculée à partir de l’extrapolation des données de la cinquième année autaux de croissance perpétuelle à l’infini et l’utilisation d’un taux d’actualisation spécifique par pays.Le calcul du taux d’actualisation par pays (moyenne pondérée du coût des fonds propres et du coût del’endettement) prend en compte un gearing sectoriel médian. Le coût des fonds propres spécifique par pays estobtenu en ajoutant au coût des fonds propres de la France le différentiel d’inflation et une prime de risque pays.Celle-ci est constituée de l’écart entre le spread du credit defaut swap (CDS) à cinq ans applicable aux pays danslequel le Groupe exerce une activité et celui applicable à la France.Les hypothèses de taux de croissance perpétuelle et de taux d’actualisation par zone géographique se présententcomme suit :73ZonesFranceEuropeAmériquesAsie20092008Taux d'actualisationaprès impôtTaux de croissanceperpétuelleTaux d'actualisationaprès impôtTaux de croissanceperpétuelle6,8%1,5%entre 1,5% et 4,0%entre 6,8% et 15,6%entre 11,6% et 30,7% entre 1,5% et 3,74%entre 6,2% et 14,8%1,50%7,7%1,5%entre 8,2% et 16,7% entre 1,0% et 1,5%entre 11,0% et 20,8%entre 8,1% et 16,0%1,5%1,5%Dépréciation des autres immobilisations incorporelles et des immobilisations corporellesConformément à la norme IAS 36, les immobilisations corporelles qui présentent des signes tangibles de perte devaleur, (par exemple un résultat opérationnel négatif avant éléments non courants), font l’objet d’une revuedétaillée afin de déterminer si leur valeur nette comptable est inférieure à leur valeur recouvrable, celle-ci étant laplus élevée de la valeur de marché ou de la valeur d’utilité.Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des immobilisations corporelles correspond aumagasin pour les hypermarchés et les supermarchés et à un groupement de magasins (liés sur le plan logistique)pour l’activité Hard-discount.La valeur d’utilité est estimée par actualisation des flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans majoréed’une valeur résiduelle. La valeur de marché est appréciée au regard de transactions récentes, de pratiquesprofessionnelles ou d’expertises indépendantes.Les taux d’actualisation utilisés sont les mêmes que pour les tests de dépréciation des goodwill retraités avantimpôts.Actifs et passifs financiersA. Actifs financiers non dérivés1) Principe de comptabilisationEn application d’IAS 39, les principaux actifs financiers sont classés suivant l’une des quatre catégoriessuivantes :- les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat, y compris les dérivés ;- les prêts et créances ;- les actifs détenus jusqu’à échéance ;- les actifs disponibles à la vente.La classification détermine le traitement comptable de ces actifs. Elle est déterminée par le Groupe à la date decomptabilisation initiale, en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis. Les achats et ventesd’actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction, date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat oula vente de l’actif.Les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat74Il s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de réalisation d’un profit de cession à court terme, ouencore d’actifs financiers volontairement classés dans cette catégorie.Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat.Classés en actifs courants dans les équivalents de trésorerie, ces actifs financiers comprennent notamment lesparts d’OPCVM de trésorerie.Les prêts et créancesLes prêts et créances sont des actifs financiers, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, qui ne sontpas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction ni disponibles à la vente.Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur, puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêteffectif. Pour les créances à court terme sans taux d’intérêt déclaré, la juste valeur est assimilée au montant de lafacture d’origine sauf si le taux d’intérêt effectif a un impact significatif.Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation estcomptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.Les créances rattachées à des participations, les autres prêts et créances et les créances commerciales sont inclusdans cette catégorie. Ils figurent en autres actifs financiers et en créances commerciales.Les actifs détenus jusqu’à échéanceLes actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs financiers, autres que les prêts et créances, ayant une échéancefixée, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, et que le Groupe a l’intention et la capacité de détenirjusqu’à cette échéance. Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amorti selon laméthode du taux d’intérêt effectif.Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation est comptabiliséesi la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en autres actifs financiers.Le Groupe ne disposait pas de ce type d’actifs au 31 décembre 2009.Les actifs disponibles à la venteLes actifs disponibles à la vente sont des actifs financiers qui ne font pas partie des catégories précitées. Ils sontévalués à la juste valeur. Pour les titres cotés, la juste valeur correspond à un prix de marché. Pour les titres noncotés, elle est déterminée par référence à des transactions récentes ou par des techniques de valorisation quiintègrent des données de marché fiables et observables. Toutefois, lorsqu’il est impossible d’estimerraisonnablement la juste valeur d’un titre, ce dernier est comptabilisé au coût historique.Les plus ou moins-values latentes constatées sont comptabilisées dans les capitaux propres jusqu’à leur cession.Cependant lorsqu’il existe une indication objective de la dépréciation d’un actif disponible à la vente (baissedurable ou significative de la juste valeur), la perte cumulée est comptabilisée en résultat. Les dépréciationsconstatées sur les titres à revenus variables ne peuvent pas être reprises lors d’un arrêté ultérieur.Les principaux actifs financiers non dérivés détenus par le groupe sont les suivants :Créances d’exploitationLes créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers des galeries marchandes à recevoir. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.Encours clients / Refinancement des sociétés financières2) Actifs financiers non dérivés détenus par le groupe75Les encours clients des sociétés financières sont essentiellement constitués des crédits à la consommation allouésaux clients des sociétés appartenant au périmètre de consolidation du Groupe. Ces prêts ainsi que les encours derefinancement qui leur sont adossés sont classés en fonction de leur échéance en actifs et passifs courants et noncourants.Trésorerie et Equivalents de trésorerieLes équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles enun montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur.La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.B. Passifs financiers non dérivés1) Principe de comptabilisationLes passifs financiers non dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur ajustée des frais de transactionset primes directement imputables à leur émission. Après la comptabilisation initiale, ces passifs financiers sontévalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.Les principaux passifs financiers non dérivés comprennent :2) Passifs financiers non dérivés détenus par le groupe- les emprunts obligataires ;- les intérêts courus non échus ;- les dettes relatives aux contrats de locations financements ;- les emprunts et concours bancaires ;- les dettes financières relatives aux créances titrisées pour lesquelles le groupe supporte le risque decrédit ;- les engagements d’achat de titres de minoritaires ;- les dettes fournisseurs.Dette financière relative aux créances titriséesLe Groupe a mis en place en décembre 2002 un programme de titrisation de créances. Ce programme ne transfèreque partiellement les risques et avantages attachés à la variation de la valeur actualisée des flux de trésoreriefuturs de ces créances. De ce fait, une partie de ces créances titrisées a été reconnue en dette financière.Engagements d’achat de titres de minoritairesLe Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines de ses filiales consolidées par intégration globaledes engagements d’achat de leurs participations. Le prix d’exercice de ces opérations peut être fixe ou établiselon une formule de calcul prédéfinie ; en outre ces opérations peuvent être exercées à tout moment ou à unedate définie.En l’état actuel des normes, le traitement comptable retenu est le suivant :- Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 32, le Groupe enregistre un passif financier au titredes options de vente accordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées ;- Le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurssur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la justevaleur ;76- Comme décrit dans la note 1.3 « principales estimations et jugements du management », la contrepartie de cepassif est enregistrée en diminution des intérêts minoritaires et pour le solde en goodwill, en référence à IFRS 3.L’obligation d’enregistrer un passif alors même que l’option de vente n’est pas exercée par le partenaire conduit,par cohérence, à retenir initialement pour ces opérations le même traitement que celui appliqué auxaugmentations de pourcentage d’intérêts dans les sociétés contrôlées ;- La variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant des intérêtsminoritaires et du goodwill (hors effet d’actualisation) ;- Le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sans tenircompte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente cédées.Les principes comptables décrits ci-dessus pourraient être revus en fonction de l’évolution des normes.C. Instruments financiers dérivésLe Groupe détient des instruments financiers dérivés afin de couvrir son exposition aux risques de change et detaux d’intérêt.Les dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur. Après la comptabilisation initiale, ils sont évalués àla juste valeur et les variations en résultant sont comptabilisées selon les modalités décrites ci-dessous.1) Instruments dérivés désignés comme instruments de couvertureLa comptabilité de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies :--une relation de couverture est clairement identifiée, formalisée et documentée dès sa date de mise enplace ;l’efficacité de la relation de couverture est démontrée dès l’origine.Couverture de flux de trésorerieLorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de flux futurs, les variations de juste valeurcorrespondant à la partie efficace sont directement comptabilisées en capitaux propres, et ce jusqu’au moment oùla transaction couverte est elle-même reconnue dans les états financiers du Groupe. Les variations correspondantà la partie inefficace sont comptabilisées en résultat financier.Sont notamment qualifiés d’instrument de couverture de flux futurs les swaps de taux dont l’objectif est decouvrir le taux flottant de la dette.Couverture de juste valeurLorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de juste valeur, les variations de juste valeur sontcomptabilisées en résultat où elles compensent les variations de juste valeur du sous-jacent pour la partieefficace.Les swaps d’émission adossés à des obligations à taux fixe sont considérés comme des instruments de couverturede juste valeur. Les passifs financiers couverts par ces swaps sont réévalués pour la partie couverte. Lesvariations de juste valeur sont comptabilisées en compte de résultat et sont compensées par les variationssymétriques de la juste valeur des swaps de taux pour la partie efficace.2) Autres instruments dérivés77Les autres instruments dérivés sont comptabilisés à la valeur de marché, les variations de juste valeur étantcomptabilisées en résultat. Les instruments utilisés sont des swaps de taux et/ou des options de taux de typevanille.D. Méthode de détermination de la juste valeurLes valeurs de marché des instruments de change et de taux sont déterminées sur la base de modèles d’évaluationreconnus sur le marché, ou par recours aux cotations établies par des établissements financiers tiers.Les valeurs estimées par des modèles de valorisation sont basées sur l’actualisation des flux de trésorerie futursattendus. Ces modèles utilisent des paramètres calibrés à partir de données de marché (courbes de taux, taux dechange) obtenus sur Reuters.Ainsi, pour calculer la juste valeur de la majorité des dérivés de taux, les courbes des taux EURO et les courbesde volatilité retenues sont celles figurant sur les écrans Reuters à la date de clôture (courbe des dépôts pour desmaturités inférieures à un an puis courbe des swaps au-delà).La juste valeur de la dette à long terme est estimée à partir de la valeur boursière des emprunts obligataires, ou àpartir de la valeur de tous les flux futurs actualisés sur la base des conditions de marché sur un instrumentsimilaire (en termes de devise, échéance, type d'intérêt et autres facteurs).Immeubles de placementSelon la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des éléments d’actif corporel (constructions ou terrains)détenus pour la location ou la valorisation du capital. Au regard des critères attachés à cette norme, ces actifs quine sont pas utilisés pour l’exploitation correspondent au sein du Groupe aux galeries marchandes (ensemble decommerces et de services implantés derrière les lignes de caisses des magasins), en pleine propriété oucopropriété, et dont la surface est au moins égale à 2 500 mètres carrés.Les immeubles de placement sont comptabilisés à leur valeur historique et amortis sur la même période que lesimmobilisations corporelles de même nature.Une évaluation de la juste valeur des immeubles de placement est réalisée annuellement. Cette évaluation estréalisée en appliquant aux loyers bruts annualisés générés par chaque immeuble de placement, un multiple,fonction de la rentabilité calculée sur chacune des galeries marchandes, et un taux de capitalisation fonction dupays.La juste valeur est présentée dans la note 18.StocksConformément à la norme IAS 2 « Stocks », les stocks de marchandises sont valorisés au plus faible de leur coûtde revient et de leur valeur nette de réalisation.Le coût de revient correspond au dernier prix d'achat majoré des frais accessoires, méthode adaptée à la rotationrapide des stocks et qui ne génère pas d’écart significatif avec la méthode du FIFO. Cette valorisation incorporel’ensemble des éléments constitutifs du coût d’achat des marchandises vendues (à l’exception des pertes et gainsde change) et prend également en compte la totalité des conditions obtenues à l'achat de la part des fournisseurs.La valeur nette de réalisation des stocks correspond au prix de vente estimé sur la base des perspectivesd’écoulement, minoré des coûts additionnels nécessaires à la vente.Provisions78a) Régimes à cotisations définiesConformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », les provisions sontcomptabilisées lorsqu’à la date de clôture, le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite qui résulted’un fait générateur passé dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont il est probable qu’une sortiede ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation. Cetteobligation peut être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel. Ces provisions sont estimées selon leur nature entenant compte des hypothèses les plus probables. Les montants sont actualisés lorsque l’effet du passage du tempsest significatif.Avantages au personnelLes salariés du Groupe bénéficient d’avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation auxbénéfices), d’avantages à long terme (médaille du travail, prime d’ancienneté….) et d’avantages postérieurs àl’emploi à cotisations/prestations définies (indemnité de fin de carrière, prestations de retraite…).Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismesextérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de touteobligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régimevieillesse de base de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite, fonds de pension à cotisationsdéfinies).Ces cotisations sont comptabilisées en charge quand elles sont dues.Le Groupe Carrefour provisionne les différents avantages à prestations définies conditionnés par l’accumulationd’années de service au sein du Groupe.Cet engagement est calculé annuellement selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compted’hypothèses actuarielles telles que, l’augmentation des salaires, l’âge de départ, la mortalité, la rotation dupersonnel et le taux d’actualisation.Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, des obligations de première catégorie ayantune date d’échéance proche de celle des engagements du Groupe. Les calculs sont effectués par un actuairequalifié.Le Groupe a pris la décision d’appliquer la méthode du « corridor », à savoir l’absence de reconnaissance enrésultat de l’effet des variations des hypothèses actuarielles tant que ces dernières restent comprises dans unefourchette de 10% de l’engagement. Ainsi, les écarts actuariels excédant 10% de la valeur de l’engagement (ou dela valeur des actifs de couverture si celle-ci est supérieure à la valeur de l’engagement) sont étalés en résultat surla durée de vie active moyenne résiduelle des membres du personnel bénéficiant de ce régime.Le Groupe a mis en place deux modalités de paiements fondés sur des actions à destination de ses dirigeants et decertains de ses salariés : des plans d’options d’achat d’actions, et des plans d’actions gratuites.Lors de la transition aux normes IFRS, conformément à l’option offerte par IFRS 1, le Groupe a décidé de limiterl’application d’IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » aux plans de stocks options réglés en actions attribuéesb) Régimes à prestations définies et avantages à long termec) Paiements fondés sur des actions79postérieurement au 7 novembre 2002 dont les droits n’étaient pas encore acquis au 1er janvier 2004. Cetteapplication n’a pas eu d’impact sur le total des capitaux propres au 1er janvier 2004.En revanche, les plans octroyés entre 2003 et 2009 entrent dans le périmètre d’application de la norme IFRS 2.Les avantages accordés par ces plans sont comptabilisés en charges de personnel, en contrepartie d’uneaugmentation des capitaux propres, les plans étant réglés en instruments de capitaux propres. La chargecomptabilisée au titre de chaque période correspond à la juste valeur de l’avantage accordé, évalué selon laformule de « Black & Scholes » à la date d’octroi pour les options d’achat d’actions, et sur la base du cours debourse à la date d’octroi pour les actions gratuites. La charge ainsi calculée est ensuite étalée sur la périoded’acquisition des droits. Conformément à IFRS 2, les conditions d’acquisition autres que les conditions demarché ne sont pas prises en considération lors de l’estimation de la juste valeur des actions et options d’achatd’actions à la date d’évaluation.Impôts sur les résultatsLa charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôt exigible et la charge d’impôt différé.Un impôt différé est calculé selon la méthode bilantielle du report variable pour toutes les différencestemporelles existant entre la valeur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs.L’évaluation des impôts différés repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeurcomptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à la date d’arrêté des comptes.Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs noncourants.Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différences temporelles déductibles et pour le report en avant depertes fiscales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable.Nouvelle réglementation fiscale en France, applicable au 1er janvier 2010.La loi de finances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l’assujettissement des entités fiscalesfrançaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l’a remplacée par deux nouvelles contributions :- La Cotisation Foncière des Entreprises (C.F.E) assise sur les valeurs locatives foncières del’actuelle Taxe Professionnelle ;des comptes sociaux.- La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E), assise sur la valeur ajoutée résultantA la suite du changement fiscal mentionné ci-dessus, le Groupe a réexaminé le traitement comptable de l’impôten France au regard des normes IFRS, en tenant compte des derniers éléments d’analyse disponibles sur letraitement comptable des impôts et taxes, et notamment ceux fournis par l’IFRIC.Le Groupe a considéré que le changement fiscal mentionné ci-dessus conduisait en réalité à remplacer la taxeprofessionnelle par deux nouvelles contributions de natures différentes :- La CFE, dont le montant est fonction des valeurs locatives foncières et qui peut, le cas échéant,faire l’objet d’un plafonnement à un pourcentage de la valeur ajoutée, présente des similitudesimportantes avec la taxe professionnelle et sera donc comptabilisée en 2010 comme cette dernièreen charges opérationnelles ;- La CVAE, qui selon l’analyse du Groupe répond à la définition d’un impôt sur le résultat tellequ’énoncée par IAS 12.2 (« impôts dus sur la base des bénéfices imposables »). Pour conduire sonanalyse, la société a notamment pris en considération les décisions de rejet d’ajout du sujet à son80agenda formulées par l’IFRIC en mars 2006 et mai 2009 sur la question du champ d’application dela norme IAS 12 « Impôts sur le résultat ». L’IFRIC a en effet précisé que, pour entrer dans lechamp d’IAS 12, un impôt doit être calculé sur la base d’un montant net de produits et de chargeset que ce montant net peut être différent du résultat net comptable. Le Groupe a jugé que la CVAEremplissait les caractéristiques mentionnées dans cette conclusion, dans la mesure où la valeurajoutée constitue le niveau intermédiaire de résultat qui sert systématiquement de base, selon lesrègles fiscales françaises, à la détermination du montant dû au titre de la CVAE.Conformément aux dispositions d’IAS 12, la qualification de la C.V.A.E en tant qu’impôt sur le résultat aconduit à comptabiliser dès le 31 décembre 2009 des impôts différés relatifs aux différences temporelles existantà cette date, par contrepartie d’une charge nette au compte de résultat de l’exercice, la loi de finances ayant étévotée en 2009. Cette charge d’impôt différé est présentée sur la ligne « impôt sur le résultat ». En outre àcompter de l’exercice 2010, le montant total de la charge courante et différée relative à la CVAE sera présentéesur cette même ligne.Titres d’autocontrôleLes titres d’autocontrôle sont inscrits pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres consolidés.Les résultats de cession éventuelle d’actions d’autocontrôle (ainsi que les effets d’impôts correspondants) sontdirectement imputés en capitaux propres et ne contribuent pas au résultat net de l’exercice.Actifs et groupes d’actifs détenus pour être cédés et activités abandonnéesUne activité abandonnée est une composante d’une entité dont l’entité s’est séparée ou bien qui est classéecomme détenue en vue de la vente et :•••qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte etfait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une régiongéographique et distincte ouest une filiale acquise exclusivement en vue de la vente.La classification comme activité abandonnée a lieu au moment de la cession ou à une date antérieure lorsquel’activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente. Lorsqu’une activité est classéeen activité abandonnée, le compte de résultat comparatif est retraité comme si l’activité avait satisfait aux critèresd’une activité abandonnée à compter de l’ouverture de la période comparative.Chiffre d’affaires hors taxesLe chiffre d’affaires hors taxes intègre uniquement le chiffre d’affaires réalisé dans les magasins et les entrepôts.Autres revenusLes autres revenus (services financiers, voyages, revenus locatifs, redevances franchisés…) sont comptabiliséssur une ligne distincte, appelée « autres revenus » et classée sous la ligne « chiffre d’affaires hors taxes » aucompte de résultat.Ce poste intègre les commissions perçues par les sociétés financières au titre des cotisations carte bancaire, dedossiers de crédit classique ou de crédit revolving. Les commissions sont étalées sur la durée du contrat.Marge des activités courantes81La marge des activités courantes correspond à la somme du chiffre d’affaires hors taxes et des autres revenus,diminuée du prix de revient des ventes tel que défini dans la note 6.Résultat opérationnel avant éléments non courantsLe résultat opérationnel avant éléments non courants correspond à la marge des activités courantes diminuée desfrais généraux et des amortissements et provisions.Produits et charges non courantsSont comptabilisés en produits et charges non courants certains éléments significatifs à caractère inhabituel de parleur nature et leur fréquence tels que des dépréciations d’actifs ou des coûts de restructuration.Résultat par actionLe résultat par action de base est calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de lasociété par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Les actions dontl’émission est conditionnelle ne sont traitées comme étant en circulation que lorsque toutes les conditionsnécessaires sont remplies.Le résultat par action dilué est déterminé en ajustant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires et lenombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation des effets de toutes les instruments potentiellementdilutifs, qui comprennent notamment les obligations convertibles et les options d’achat d’actions attribuées auxmembres du personnel. Les options d’achat d’actions sont considérées comme potentiellement dilutives si ellessont « dans la monnaie » (le prix d’exercice considéré incluant la juste valeur des services rendus selon IFRS 2« Paiement fondé sur des actions »). Les actions gratuites sont considérées comme potentiellement dilutives si lesévénements conditionnant leur attribution sont survenus.1.4 Changements de méthodes comptables et retraitement de l’information comparativeL’amendement de la norme IAS 38 impose que toutes les dépenses de publicité et de promotion soientcomptabilisées lors de la mise à disposition des produits par le fournisseur ou au moment où les services sontrendus. Une charge doit être enregistrée dès que l’entreprise a reçu livraison des services de publicité, ou desbiens, même si la campagne de publicité n'a pas encore eu lieu ou si les catalogues n'ont pas encore été adressésou diffusés. Jusqu’à présent, les coûts relatifs aux catalogues non encore expédiés ou aux campagnes publicitairesnon encore diffusées étaient comptabilisés en charges constatées d’avance jusqu’à leur date d’envoi ou dediffusion.Ces coûts ont été réaffectés aux exercices auxquels ils se rattachent, conformément aux dispositions de la normeamendée.L’interprétation IFRIC 13 traite de la comptabilisation des avantages qu’une entité accorde à ses clients dans lecadre de programmes de fidélisation. Selon IFRIC 13, les avantages accordés constituent un élément séparable dela transaction initiale. Le montant reçu au titre de la vente doit être scindé entre :- les biens vendus ou services fournis initialement, pour lesquels le produit est comptabilisé immédiatement, et- les avantages accordés et utilisables ultérieurement, pour lesquels le produit est différé jusqu’à ce que le clientutilise son droit et que l’entreprise remplisse son obligation.Par ailleurs, les avantages accordés doivent être évalués à leur juste valeur, c'est-à-dire au montant auquel cesavantages pourraient être vendus séparément.Le Groupe a appliqué cette interprétation à l’ensemble des programmes de fidélité entrant dans le champd’application.82Conformément aux dispositions de la norme IAS 8, ces changements de méthodes comptables ont été appliquésde manière rétroactive. Il est à noter que l’incidence qu’aurait eu l’application d’IFRIC 13 et de l’amendementd’IAS 38 sur les comptes antérieurs au 1er janvier 2008 n’a pas été prise en compte, eu égard à l’absence dematérialité.Les impacts sur le résultat 2008 et sur le bilan au 31 décembre 2008 sont détaillés ci-après :838485NOTE 2 : FAITS MARQUANTS DE l’EXERCICEAcquisition de la périodeAcquisition de Mercadefam : Le 15 septembre 2008, un protocole d’accord a été conclu entre la sociétéGrandes Superficies de Colombia S.A (Carrefour) et les actionnaires de la société Mercados De FamiliaS.A (Mercadefam) permettant au Groupe Carrefour d’acquérir 100% des parts de la société Mercadefampour 35 millions d’euros. Cette opération a été autorisée par les autorités de la concurrence le 15décembre 2008. La société Mercadefam exploite 7 magasins dont 3 hypermarchés. Cette société estconsolidée par intégration globale depuis le 1er janvier 2009. Ces magasins ont réalisé un chiffred’affaires sur l’exercice 2009 de 62 millions d’euros et le résultat net de la société Mercadefam surl’exercice 2009 s’est élevé à 3 millions d’euros.(en millions d'euros)ImmobilisationsStocksDettes fournisseursAutres passifsActif net Valeurcomptable chezMercadefam Juste valeur05(4)(3)(2)45(4)(3)235234Coût du regroupement d'entrepriseJuste valeur des actifs nets acquisGoodwillCessions et arrêts d’activité de la périodeA l’occasion du communiqué sur le chiffre d’affaires du 30 septembre 2009, le Groupe a annoncé sa décision devendre les activités en Russie et de quitter ce marché, en l’absence de perspectives de croissance organiquesuffisantes et d’opportunités de croissance externe à court et moyen terme qui permettraient d’y atteindre uneposition de leadership. Présent dans le pays depuis 2008, Carrefour y exploitait deux hypermarchés, situés àMoscou et à Krasnodar.Conformément à la norme IFRS 5 – actifs disponibles à la vente et activités abandonnées, le résultat desexercices 2009 et 2008 de la société russe a été reclassé en résultat net des activités abandonnées pourrespectivement (55) millions d’euros et (21) millions d’euros. De même les actifs et passifs 2009 de la sociétéont été reclassés sur les lignes distinctes d’actifs et passifs disponibles à la vente pour respectivement 12 et 62millions d’euros.86Autre événement marquantSuite aux négociations menées en 2009 et ayant abouti à un protocole d’accord, Carrefour et l’actionnairemajoritaire du groupe Finiper ont signé et annoncé le 18 février 2010 un accord définitif aux termes duquell’actionnaire majoritaire s’engage à acquérir la participation de 20% détenue par Carrefour, les parties mettantégalement fin aux contrats d’option de vente et d’achat.Dans les comptes consolidés au 31 décembre 2009, cet accord a eu pour effet le reclassement des titresantérieurement mis en équivalence en Actifs détenus en vue de la vente et leur mise à la juste valeur nette descoûts de cession, ce qui a entrainé la comptabilisation d’une charge de 153 millions d’euros en résultat noncourant.La fin de l’option de vente détenue par le partenaire s’est traduite par l’annulation d’environ 1 milliard d’eurosd’engagement de rachat de titres présentés en engagements hors bilan au 31 décembre 2009 par rapport au 31décembre 2008.NOTE 3 : INFORMATIONS SECTORIELLESEn millions d'euros31/12/2009TotalFranceEuropeAmériqueAsieHard discountChiffre d'affaires hors taxes85 96334 26625 05810 5986 4419 600Autres Revenus2 020823Résultat opérationnel avant éléments non courants2 7771 08452980535247225024466171Résultat opérationnelRésultat financierRésultat avant ImpôtsRésultat net totalInvestissements corporels et incorporels (1)Dotations aux amortissements1 705(610)1 0954372 137(1 910)En millions d'eurosACTIFGoodwillAutres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesImmeubles de placem entAutres actifs sectoriels (2)Total Actifs sectorielsAutres actifs non affectésTotal Actifdébiteurs.718(660)405(569)372(227)301(213)341(242)31/12/200911 4731 08315 04445515 68043 7347 81951 553TotalFranceEuropeAmériqueAsieHard discount4 1323864 102646 44515 1295 2964134 9492855 28016 2221 1472282 864182 5016 75890101 427886572 271808451 701-7983 353(1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisationsprésentées dans le tableau de flux de trésorerie.(2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks, les créances clients et comptes rattachés et les autres87En millions d'euros31/12/2008TotalFranceEuropeAmériqueAsieHard discountChiffre d'affaires hors taxes86 96735 15026 6749 5605 9559 629Autres Revenus1 899780475Résultat opérationnel avant éléments non courants3 3071 4691 00035838422125865195Résultat opérationnelRésultat financierRésultat avant ImpôtsRésultat net total2 789(561)2 2281 5352 908(1 869)Investissements corporels et incorporels (1)Dotations aux amortissementsEn millions d'euros31/12/2008759(646)810(585)546(218)351(195)442(225)TotalFranceEuropeAmériqueAsieHard discount83101 391817172 2819051802 328161 8435 2724 0563524 176327 06915 6855 5104645 2602176 07817 52911 3631 05514 80934616 58244 1548 13452 288809491 655-8743 387ACTIFGoodwillAutres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesImmeubles de placementAutres actifs sectoriels (2)Total Actifs sectorielsAutres actifs non affectésTotal ActifNOTE 4 : CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXESA taux de changes constants, le chiffre d’affaires aurait été de 87 001 millions d’euros.L’incidence de la variation des taux de change représente (1 038) millions d’euros au 31 décembre 2009, dont(475) millions d’euros sur la zone Amérique, (688) millions d’euros sur la zone Europe, (103) millions d'eurossur le Hard discount et + 228 millions d’euros sur la zone Asie.(en millions d'euros)Prog. en %31/12/200831/12/2009Chiffre d'affaires85 96386 967-1,2%88CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES PAR PAYS (1)(en millions d'euros)31/12/200831/12/2009France36 94337 96830 67512 9756 0874 1122 5351 7901 3839548231632 41813 7766 3844 2052 6232 1291 4701 0008300Europe (hors France)EspagneItalieBelgiqueGrecePologneTurquieRoumaniePortugalAutres(1) toute activité confondueNOTE 5 : AUTRES REVENUS PAR NATURE(en millions d'euros)Commissions financièresRevenus de locationRevenus de sous locationRevenus divers(en millions d'euros)31/12/200931/12/2008AmériqueBrésilArgentineColombieAsieTaiwanChineThailandeMalaisieIndonésieSingapour11 7588 3092 2221 2276 5861 2903 4735983298128510 5057 2552 1351 1146 0761 3022 9905503268208831/12/200931/12/2008Prog. en %1 1242731764471 0552461494496,6%11,1%18,1%(0,6%)1 8992 0206,4%TotalLes revenus divers sont essentiellement composés de redevances de franchisés, de revenus de location-gérance etde produits annexes.NOTE 6 : PRIX DE REVIENT DES VENTESLe prix de revient des ventes intègre outre les achats et variations de stock, d’autres coûts essentiellementcomposés des coûts des produits vendus par les sociétés financières, des produits liés à l’escompte ainsi que desécarts de change générés par les achats de marchandises.89NOTE 7 : FRAIS GENERAUX8 2971 0497586641 0655637281 2291 6231982820(9)0,3%10,3%2,1%7,9%3,4%12,7%7,4%(7,1%)1,9%1,5%7,7%3,3%1,1%252,6%(en millions d'euros)31/12/200931/12/2008Prog. en %Frais de PersonnelLocations immobilièresEntretien et réparationHonorairesPublicitéTaxesEnergie et électricitéAutres frais généraux8 3191 1577737171 1016357821 14114 625TotalNOTE 8 : AMORTISSEMENTS ET DOTATIONS AUX PROVISIONS(en millions d'euros)31/12/200914 35231/12/2008Prog. en %Amortissements des immobilisations corporelles1 648Amortissements des immobilisations incorporelles213Amortissements des contrats de locationfinancementAmortissements des immeubles de placementDotations et reprises de provisions2921(31)TotalNOTE 9 : PRODUITS ET CHARGES NON COURANTSEn millions d'euros1 879Dépréciations d'actifsCoûts de restructurationAutres produits et charges non courantsTotal1 8611,0%31/12/200931/12/2008(766)(237)(70)(1 072)(396)(72)(50)(518)90En 2009, les dépréciations d’actifs incluent notamment l’impairment du goodwill GS (Italie) pour 240 millionsd’euros, la mise à juste valeur des titres Finiper classés en Actifs destinés à la vente pour 153 millions d’eurosainsi que des impairments de magasins pour 345 millions d’euros.Les coûts de restructuration incluent des coûts non récurrents liés à des évènements spécifiques : plan detransformation Groupe, fermetures de magasins…Sont comptabilisés en autres produits non courants et en autres charges non courantes certains élémentssignificatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence. Les plus-values nettes de cession s’élèventainsi à 44 millions d’euros au 31 décembre 2009.NOTE 10 : RESULTAT FINANCIERLe détail des éléments du résultat financier liés aux instruments financiers peut s’analyser comme suit :Comptabilisés en résultat (en millions d'euros)31/12/200931/12/2008Produits d'intérêts sur les dépôts bancairesDividendes perçus au titre d'actifs disponible à la venteProduit net de cession des actifs disponibles à la vente sorti des capitaux propresGain de change netVariation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transactionVariation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultatVariation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitauxVariation de juste valeur des passifs financiersProduits sur instruments de tauxProduits sur titres de placementDivers Produits financiersCharges d'intérêt sur les passifs financiers évalués au coût amortiPerte nette de changeVariation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transactionVariation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultatVariation de juste valeur des passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultatVariation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitauxPerte de valeur des titres détenues jusqu'à échéancePart inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerieCharges sur instruments de tauxCharge financière d'actualisationAutres charges financièresCharges financièresRésultat financier netComptabilisés directement en capitaux propres (en millions d'euros)31/12/200931/12/2008Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la venteVariation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente transférée en résultatPart efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerieJuste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie transférée en résultatEcart de change résultant des activités à l'étrangerTotal11131156237-2-6147(593)0(58)(2)(37)(7)n/a-(9)(45)(6)(757)(610)7(1)(15)757757517106-117122115995383(672)(18)(63)(115)(12)-n/a--(41)(23)(944)(561)(6)6(39)(2)(828)(868)91NOTE 11 : IMPOTS SUR LES RESULTATSEn millions d'eurosImpôts sur les résultatsImpôts différésTotal impôtsTaux effectif d'impôt31/12/200931/12/0857316774033,2%Rapprochement du taux d’impôt théorique et du taux d’impôt effectifEn Millions d'euros31/12/2009Effet impôts différences permanentesEffets impôts résultat non taxé ou taxé à un taux différentAutres(1)(2)Résultat courant avant impôtsTaux normatifImpôt ThéoriqueTotal impôtsTaux effectif d'impôt6053363858,3%1 09534,4%377153(49)15663858,3%(1) cette ligne inclut l’incidence de la dépréciation du goodwill GS en Italie, ainsi que de la mise à justevaleur des titres Finiper pour lesquelles aucun impôt différé n’a été reconnu, ce qui représente uneincidence de 108 millions d’euros sur l’impôt du Groupe,(2) cette ligne inclut :a. des dépréciations d’impôts différés actifs à hauteur de 67 millions d’euros,b.l’enregistrement d’un impôt différé passif de 17 millions d’euros en lien avec la réforme de lataxe professionnelle en 2010 (cf. note sur l’impôt sur le résultat dans les principes comptables)NOTE 12 : RESULTAT DES ACTIVITES ABANDONNEES(en millions d'euros)Activités abandonnées part du GroupeActivités abandonnées part des minoritaires(57)TotalLe résultat des activités abandonnées provient en 2008 :•••••du résultat net 2008 de l’entité russe pour (21) millions d’euros,de l’ajustement du prix de cession du Portugal pour (30) millions d’euros,des résultats de cession et de l’activité de la période de la Slovaquie pour 23 millions d’euros,des résultats de cession et de l’activité de la période de la Suisse pour 12 millions d’euros,de la finalisation des cessions antérieures pour 11 millions d’euros.31/12/200931/12/2008(5)0(5)(57)092Le résultat des activités abandonnées provient en 2009••NOTE 13 : AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL(en millions d'euros)du résultat net 2009 de l’entité russe pour (56) millions d’euros,de frais résiduels liés aux cessions en Suisse et en Slovaquie pour (1) million d’euros.Brut(21)9577565déc-09Impôt13(3)010Net(9)7577575Brut(58)0(828)(886)déc-08Impôt190019Net(39)0(828)(867)Part efficace de la couverture de flux de trésorerieVariation des actifs disponibles à la venteVariation des écarts de conversionAutres éléments du résultat globalNOTE 14 : IMMOBILISATIONS INCORPORELLESImmobilisations incorporelles(en millions d'euros)Goodwill netsAutres immobilisations incorporelles brutesAmortissement des autres immobilisations incorporellesImpairmentAutres immobilisations incorporelles nettesImmobilisations incorporelles en coursImmobilisations incorporelles nettesVariation des goodwill31/12/200931/12/200811 4732 658(1 558)(180)91916311 3632 430(1 323)(178)92912612 55612 417(en millions d'euros)Goodwill nets findécembre 2007Acquisitions2008Cessions 2008Impairment 2008AutresmouvementsEcarts deconversion 2008Goodwill nets findécembre 2008Acquisitions2009Cessions 2009Impairment 2009AutresmouvementsEcarts deconversion 2009Goodwill nets findécembre 2009FranceItalieBelgiqueEspagneBresilArgentineHard DiscountAutres pays3 9593 1359468158411617261 08995923588105(197)(164)(6)(78)(5)(195)4 0542 9479488157121568099211112119842(26)(240)(10)(3)(1)(3)(6)0(46)(8)78209(19)10334(197)11 674TotalLes principales variations positives de l’exercice sont liées à l’acquisition de Mercadefam en Colombie ainsi quedivers mouvements individuellement non significatifs en France.11 363(266)(248)(200)(21)183190254 1292 6609488159371368101 03811 47393Reduction devaleur(4 151)Les autres mouvements concernent essentiellement la variation de juste valeur des engagements d’achat departicipations détenues par des actionnaires minoritaires (méthode de comptabilisation décrite dans les principescomptables – « Actifs et passifs financiers »).Variation des immobilisations incorporelles(en millions d'euros)Valeur bruteValeur nette252910317 52616 998405(83)(306)(213)(284)(86)(4 970)(193)(245)147(4 417)(179)16 835417(67)23912 847405(58)(306)(193)(245)(32)12 419417(38)239(213)(284)1712 556Au 31 décembre 2007AcquisitionsCessionsVariation de changeAmortissementsImpairmentVariation de périmètre et transfertAu 31 décembre 2008AcquisitionsCessionsVariation de changeAmortissementsImpairmentVariation de périmètre, transfert et autres mouvementsAu 31 décembre 2009Dépréciation des goodwill et analyse de sensibilitéLes principes de dépréciation des actifs sont détaillés dans la note « Principes comptables ».La méthode d’évaluation de la valeur recouvrable des UGT est la valeur d’utilité.Les tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2009, conformément à IAS 36, ont conduit le Groupe à comptabiliserune perte de valeur de 240 millions d’euros sur l’Italie (goodwilll GS). Cette perte de valeur résulteprincipalement de la mise à jour du plan d’affaires de l’Italie, reflet de la dégradation de l’environnementéconomique local.Le taux de croissance perpétuelle utilisé pour actualiser les projections de flux de trésorerie de l’Italie est de 1,7%et le taux d’actualisation s’élève à 7,57%.Une analyse de sensibilité aux hypothèses de taux d’actualisation et de croissance perpétuelle a été réalisée sur lesrésultats du test d’impairment 2009.Une augmentation de 25 points de base des taux d’actualisation aurait eu une incidence sur le montant de la pertede valeur de l’Italie uniquement pour un montant de 154 millions d’euros.Sur l’Italie, ce même test de sensibilité avec une augmentation de 20 points de base du taux de croissanceperpétuelle aurait eu une incidence sur le montant de la perte de valeur de l’Italie de 59 millions d’euros.Une analyse de sensibilité aux hypothèses de croissance du chiffre d’affaires et du taux de marge d’Ebitda a étéréalisée sur le test de l’Italie.94Les incidences des variations de taux sur la perte de valeur constatée sur l’Italie sont présentées dans le tableauci-dessous :Croissance du CA HT (%)-0,50%0% 0,50%-0,25% (230)(50)1310%0,25%(158)0211(84)105240egraMADTBEd')%( variable d'ajustement sur chacune des 5 années du plan d'affairesNOTE 15 : IMMOBILISATIONS CORPORELLES(en millions d'euros)31/12/200931/12/2008TerrainsConstructionsMatériel, agencements et installationsAutres immobilisationsImmobilisations en coursTerrains en location financementConstructions en location financementMatériel, agencements et installations en location financementAutres immobilisations en location financementImmobilisations corporelles brutesAmortissements des immobilisations en location financementAmortissementsImpairment14 80915 044Immobilisations corporelles nettesLes immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente gérées par le Groupe. Undétail du parc exploité par le Groupe à fin décembre 2009 est communiqué dans la note « Parc de magasinsintégrés » du rapport annuel.952 9139 83814 0061 1597691951 3741291730 402(14 321)(1 011)(260)3 09910 50215 0041 1216762051 3631281632 115(15 671)(1 032)(368)Immobilisations en location financementLe Groupe Carrefour a effectué une revue de l’ensemble de ses contrats de location immobilière. Les contratsqualifiés de location financement sont capitalisés, les autres contrats étant considérés comme des contrats delocation simple.Contrats de location financement(en millions d'euros)à moins d'un anPlus de 5 ansde 1 à 5 ansTotalLoyers minimaux à payerValeur actualiséeTotal des revenus de sous location à recevoirLoyers minimaux acquittés lors de l'exerciceLoyers conditionnelsRevenus de sous locationContrats de location simple(en millions d'euros)Loyers minimaux à payerTotal des revenus minimum de sous location à recevoirLoyers minimaux acquités lors de l'exerciceLoyers conditionnelsRevenus de sous locationVariation des immobilisations corporellesAu 31 décembre 2007AcquisitionsCessionsAmortissementsImpairmentVariation de changeVariation de périmètre et transfertAu 31 décembre 2008AcquisitionsCessionsAmortissementsImpairmentVariation de changeVariation de périmètre, transfert et autres mouvementsAu 31 décembre 200960246014660186 198271 167371014849n/an/an/an/an/an/an/an/a173151n/an/an/an/an/an/an/an/a381261n/an/an/an/an/an/an/an/aTotalà moins d'un ande 1 à 5 ansPlus de 5 ans1 0022 1833 014Réduction devaleur(14 687)580(1 651)(122)290(15 591)581(1 677)(191)(194)(17 072)14 7512 605(302)(1 651)(122)(487)1514 8091 891(168)(1 677)(191)409(30)15 04429 4392 605(882)(487)(275)30 4011 891(749)40916432 115En millions d'eurosValeur bruteValeur nette96NOTE 16 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS ET TITRES MIS EN EQUIVALENCE(en millions d'euros)31/12/200931/12/2008Titres de sociétés mises en équivalence (1)Titres de participationPrêts à plus d'un anAutres (2)Total(1) La variation de ce poste se présente comme suit :201274291 0111 515429420108821 741Clôture 31/12/2008Ecart de conversionQuote-part de résultat netDividendesAutres (a)Clôture 31/12/2009429238(36)(232)201(a) dont reclassement des titres Finiper (Italie) en actifs disponibles à la vente conformément à la normeIFRS 5.Les principaux éléments financiers caractéristiques des sociétés classées en titres mis en équivalence au 31décembre 2009 sont les suivants :% of interestTotal bilanCapitauxpropresActifsimmobilisésChiffred'affairehors taxesRésultatnet1 4475506553 88712925%50%50%25%50%5753221381301161671531634260438917619411223421082 0456551773994082031118(2)840 ligne comprenant 15 sociétés considérées individuellement comme non significatives(2) Ce poste comprend principalement les dépôts et cautionnements et les autres créances immobilisées.TOTALdont :- Majid Al Futtaim- Provencia SA- Iper Orio- Mestdagh- Altis- autres sociétés97NOTE 17 : IMPOTS DIFFERES(en millions d'euros)Impôts différés actifsImpôts différés passifs31/12/200931/12/2008712(496)681(424)TotalLa nature des impôts différés est décrite dans la note 1. Ces derniers correspondent essentiellement à desdifférences temporelles entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales des actifs et des passifs.Tableau de passage des impôts différés216257(en millions d'euros)31/12/2008Effet changeAutres (1)31/12/2009DotationsReprises257Impôts différés nets(1) Essentiellement incidence des changements de méthode (voir Note 1.4) et des effets périmètreActifs d’impôts différés non activés(en millions d'euros)31/12/200831/12/2009(10)(33)1216Impôts différés actifs sur différences temporellesImpôts différés actifs sur déficits reportablesImpôts différés non activés52544597040356897198NOTE 18 : IMMEUBLES DE PLACEMENT(en millions d'euros)Immeubles de placement en valeur bruteAmortissementsTotalVariation des immeubles de placementSolde d'ouverture (01/01/2008)Dotations aux amortissements de la périodeEffet changeInvestissements de la périodeCessions de la périodeTransfertsAutres mouvementsSolde de clôture (31/12/2008)Dotations aux amortissements de la périodeEffet changeInvestissements de la périodeCessions de la périodeTransfertsAutres mouvements31/12/200931/12/08597(142)455441(95)346500(20)(38)17(3)(91)(21)346(21)211(0)8334Solde de clôture (31/12/2009)455Les produits locatifs générés par ces immeubles de placement et comptabilisés en résultat en 2009 s’élèvent à 89millions d’euros contre 71 millions d'euros en 2008. Les charges opérationnelles directes s'élèvent à 5,8 millionsd’euros en 2009 contre 3,8 millions d’euros en 2008.La juste valeur des immeubles de placement au 31 décembre 2009 a été estimée à 929 millions d’euros contre786 millions d'euros au 31 décembre 2008.99NOTE 19 : STOCKS(en millions d'euros)Stocks en valeur bruteDépréciationStocks en valeur netteNOTE 20 : CREANCES COMMERCIALES(en millions d'euros)Créances sur clientsDepréciation des créances douteusesCréances nettes sur clientsFournisseurs débiteurs31/12/200931/12/086 947(277)6 6701 196(206)9911 2477 167(275)6 8911 190(180)1 0102 14631/12/200931/12/20082 238TotalLes créances clients sont essentiellement dues par les franchisés du Groupe.Les créances fournisseurs correspondent à des ristournes et à des coopérations commerciales à recevoir desfournisseurs du Groupe.NOTE 21 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS(en millions d'euros)31/12/200931/12/20083 156Actifs disponibles à la venteDérivésDépôts à plus de 3 mois1 749682355112669TotalL’augmentation des actifs disponibles à la vente de 1 698 millions d’euros est à mettre en relation avec la baissede 2 350 millions d’euros du poste « Equivalents de trésorerie » (Note 23). Ces variations s’expliquent par lesdécisions de placement du Groupe :2 051245--en fonds commun de placement à la clôture 2009,en placements bancaires court terme à la clôture 2008.100NOTE 22 : AUTRES ACTIFS(en millions d'euros)Créances envers le personnelPrêts à moins d'un anCréances sur cession d'immobilisations incorporelles, corporelles etfinancieresCharges constatées d'avanceAutres créances d'exploitation nettesTotalNOTE 23 : TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE(en millions d'euros)Equivalents de trésorerieTrésorerie31/12/200931/12/20082512754444339891914913725611 05831/12/200931/12/20089882 3133 3381 9795 3173 301TotalLa variation du poste Equivalents de trésorerie est expliquée dans la note 21.NOTE 24 : CAPITAUX PROPRESGestion du capitalLes capitaux propres de la société mère, Carrefour, doivent être suffisants pour être conformes aux dispositionsdu Code de commerce. Les contrats de financement du Groupe ne prévoient pas de covenants.Le Groupe détient un certain nombre de participations dans des entreprises ayant une activité financière (banques,compagnies d’assurances). Les capitaux propres de ces filiales doivent être suffisants pour satisfaire auximpératifs de solvabilité et aux limites prescrites par les autorités de tutelle des pays dans lesquels elles opèrent.La gestion des capitaux employés du Groupe (capitaux propres et dette financière) a pour objectif :d’assurer la continuité de son exploitation,de générer une rentabilité aux actionnaires et des avantages aux autres parties concernées,de maintenir une structure capitaux propres / dette adéquate dans le but de minimiser le coût du capitalet de préserver une bonne notation du crédit par les agences de notation.101Par ailleurs, pour maintenir ou ajuster la structure des capitaux employés, le Groupe peut être amené à souscrirede nouvelles dettes ou rembourser celles existantes, ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires,effectuer un remboursement en capital aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, racheter des actionsexistantes ou céder des actifs afin de réduire l’endettement.Capital socialAu 31 décembre 2009, le capital social était composé de 704 902 716 actions ordinaires d’une valeur nominale de2,5 €. Toutes les actions émises ont été libérées e ntièrement.(en milliers d'actions)En circulation au 1er janvierEmission contre de la trésorerieOptions sur actions exercéesActions ordinaires2009704 903--2008704 903--704 903704 903En circulation au 31 décembreActions propresLes actions propres sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attributions gratuitesd’actions. Tous les droits sont suspendus jusqu’à ce que ces actions soient remises en circulation. A fin 2009, lenombre total d’actions propres s’élève à 563 488.Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites, Carrefoura procédé au cours de l’exercice à une réorganisation de ses couvertures. A ce titre, le 15 juin 2009, le Groupe acédé 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros soit un prix de vente total de 535 millions d’euros. Lemême jour, Carrefour a procédé à l’achat à terme de 18 638 439 actions au même prix unitaire de 28,725 eurospar action. Cette opération est sans incidence sur le compte de résultat consolidé.DividendesEn 2009, le groupe a versé un dividende de 1,08 euro par action au titre de l’année 2008, pour un montant total de741 millions d’euros.102Résultat par actionRésultat net courant par action avant dilutionRésultat net des activités poursuivies, part du groupe (en millions d'euros)Résultat net des activités abandonnées, part du groupe (en millions d'euros)Résultat net, part du GroupeNombre d'actions moyen ponderéRésultat net des activités poursuivies par actionRésultat net des activités abandonnées par actionRésultat net, part du Groupe par action (en euros)31/12/200831/12/2009686 525 460685 674 8401 273,7(5)1 269,01,86(0,01)1,851 273,7(5)1 269,0384,5(57)327,40,56(0,08)0,48384,5(57)327,4686 525 460685 674 84000686 525 460685 674 8401,86(0,01)0,56(0,08)Résultat net courant par action après dilution31/12/200831/12/2009Résultat net des activités poursuivies, part du groupe (en millions d'euros)Résultat net des activités abandonnées, part du groupe (en millions d'euros)Résultat net, part du GroupeNombre d'actions moyen ponderéActions dilutivesNombre d'actions retraitéRésultat net des activités poursuivies par actionRésultat net des activités abandonnées par action0,481,85Résultat net, part du Groupe par action (en euros)Les actions d’auto-contrôle ainsi que les titres faisant partie du dispositif d’achat à terme décrit au paragrapheprécédent ne sont pas considérés comme des actions en circulation pour le calcul du bénéfice net par action.Paiements fondés sur des actionsLa charge totale constatée en résultat en 2009 au titre des paiements en actions s’élève à 61 millions d’euros. Elleétait de 74 millions d’euros en 2008. Conformément à la norme IFRS 2, cette charge, après effet impôt, a pourcontrepartie une augmentation des capitaux propres.Les plans d’options d’achat d’actions et les plans d’actions gratuites mis en place par le Groupe afin de rémunérerses dirigeants et certains de ses salariés présentent les caractéristiques suivantes : Actions gratuitesAnnée du planDate d'attribution (1)Date de transfert de propriétéDate de cessibilitéConditions d'acquisistionConditions de présence (2)Conditions de performance externe (3)Juste valeur de l'action à la date d'octroiCours de référence (spot) en €Nombre d'actionsActions attribuables au début du plan (a)Annulations (b)Actions attribuables au 31 déc 2009 (a-b)200720082008200920092009200915-mai-0715-mai-1015-mai-1216-juil-0816-juil-1116-juil-1316-juil-0816-juil-1016-juil-1217-juin-0917-juin-1217-juin-1417-juin-0917-juin-1117-juin-1313-janv-0913-janv-1113-janv-1317-juin-0917-juin-1117-juin-13ouinonouinonouiouiouinonouiouiouinonouinon46,9933,833,831,5431,5426,9931,54143 50010 000133 50093 5003 00090 500567 000134 000433 00094 7001 60093 100461 3006 400454 900100 0000100 00035 000035 000103(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant(2) L’acquisition des actions est conditionnée à une obligation de présence dans le Groupe, généralementdécidé l’octroi de chacun des plans.comprise entre 2 et 3 ans.(3) Performance de la valeur Carrefour relativement à celle de paniers d’actions de référence.Au titre de l’année 2009, les livraisons d’actions et les annulations de droits consécutivement au départ desbénéficiaires sont les suivantes :Année des plans20062007 (1)20082009Total plansActions livréesAnnulations307 750-35 491284 509-137 000-8 000343 241429 509(1) Cumul des livraisons d’actions et annulations de droits relatifs au plan du 15 mai 2007 présenté ci-dessusainsi qu’à un autre plan octroyé en 2007 totalement échu à fin 2009. Options d’achat d’actionsAnnée du planDate d'attribution (1)Date d'acquisition (2)Juste valeur de l'option à la date d'octroiPrix d'exercice en €Cours de référence en € à la date d'octroiVolatilité implicite en %Croissance des dividendes en %Taux d'intérêt en %Juste valeur de l'option en € (4)Date d'expiration du plan (3)25-avr-1315-mai-1406-juin-1507-juil-1517-juin-16200625-avr-06200715-mai-07200806-juin-08200807-juil-08200917-juin-0950% au 25-avr-0875% au 25-avr-09100% au 25-avr-1050% au 15-mai-0975% au 15-mai-10100% au 15-mai-1150% au 06-juin-1075% au 06-juin-11100% au 06-juin-1250% au 07-juil-1075% au 07-juil-11100% au 07-juil-1250% au 17-juin-1175% au 17-juin-12100% au 17-juin-1343,9144,8224,70%14,87%4,07%12,7756,4052,2 325,54%12,96%4,50%10,9245,2632,832,25%2,25%4,80%7,3145,2643,9433,15%2,34%4,80%14,7433,731,5443,35%-34,95%3,30%12,67Nombre d'optionsOptions attribuées au début du plan (a)Options radiées (b)Options acquises au 31 décembre 2009 (c)Options exercées (d)Options non encore acquises au 31 décembre 2009 (a-b-c-d)(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant7 407 32567 550007 339 7756 747 050733 9004 574 0725 0001 434 0783 884 300346 7501 797 22401 740 3264 093 500373 500003 720 00015 00000015 000décidé l’octroi de chacun des plans.(2) L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence. Depuis 2006, cesconditions sont les suivantes :- 50% des options sont acquises au bout de 2 ans,- 25% des options sont acquises au bout de 3 ans,- 25% des options sont acquises au bout de 4 ans.Concernant la date d’exercice de l’option, des modalités particulières sont applicables en cas de décès dubénéficiaire.(3) Fin de la période durant laquelle l’option est exerçable.(4) La juste valeur de l'option est calculée selon le modèle de Black & Scholes. Les hypothèses sontdéterminées via un benchmark réalisé auprès d’un panel de banques.104Les soldes d’options encore exerçables relatives aux plans antérieurs, dont les droits ont été entièrement attribuésà fin 2009, sont les suivants :Année du plan200420032005Solde d'options exerçables2 102 7411 431 5003 827 200Au titre de l’année 2009, les transferts d’options et les annulations de droits consécutivement au départ desbénéficiaires sont les suivants :Année du planTotal plans2008200620092007200520042003Options acquisesOptions radiées190 80033 0003 757 700171 5001 457 37289 0751 792 72498 400184 00067 5507 007 796834 325Aucune levée d’option n’a été réalisée au cours de l’année 2009.NOTE 25 : PROVISIONS(en millions d'euros)31/12/2008DotationActualisationAutres31/12/2009Ecart dechange163(0)023866681 05771374872 320ReprisessansutilisationReprisesavecutilisation3827131028662645000045(1)(40)(6)0(87)(134)(60)(222)(18)(14)(102)(416)(1)(16)009(8)6891 11279236162 520Engagements de départ à la retraiteLitigesRestructurationService après venteAutresTotalLes provisions pour litiges sont composées d’éléments relatifs à des risques fiscaux, sociaux et légaux.Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leursactivités, dont des contentieux avec les administrations fiscales et sociales. Les charges susceptibles d’êtreestimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts ont fait l’objet d’unecomptabilisation de provisions pour risques et charges.Engagements de départ à la retraiteLe coût des indemnités de départ en retraite est déterminé à la clôture de chaque exercice en tenant compte del’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite. Lecalcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires et d’âge de départ enretraite. L’engagement du Groupe est intégralement couvert par la provision ainsi que par la prise en charge pardes organismes extérieurs.105Synthèse de la situation financière des régimes à prestations définies dans les trois principaux pays duGroupe (France, Italie, Belgique)Les régimes à prestations définies du Groupe concernent essentiellement des compléments de retraites qui sontversés dans certains pays, annuellement, aux retraités anciens collaborateurs du Groupe, et des indemnités dedépart à la retraite prévues par les conventions collectives qui sont versées en une seule fois au moment dudépart à la retraite.Detail de la charge au compte de résultat en millions d'euros31/12/200931/12/2008Mouvements bilantiels en millions d'eurosTotal2946(11)4692644(14)(12)45611450(53)(6)597690(52)(1)612Coûts des services rendusCoûts financiersRendement attendu des actifs financiersAutresTotal Charges (produits)Provision au 31 décembre 2007Impact au compte de résultatEffet périmètrePrestations payéesAutresProvision au 31 décembre 2008Impact au compte de résultatEffet périmètrePrestations payéesAutresProvision au 31 décembre 2009106Variation de juste valeur des actifs de couverture en millions d'eurosTotalJuste Valeur au 31 décembre 2007Effet périmètreRendement attenduPrestations payées par le fonds(Pertes) / gains actuarielsAutresJuste Valeur au 31 décembre 2008Effet périmètreRendement attenduPrestations payées par le fonds(Pertes) / gains actuarielsAutres292(1)14(57)(33)8223(0)11(19)7122344%4%Juste Valeur au 31 décembre 2009La répartition des actifs de couverture par catégorie se présente comme suit :31 décembre 200931 décembre 2008ObligationsActionsObligationsActionsImmobilier etautresImmobilier etautresFranceBelgique76%81%20%14%4%4%76%81%20%14%Les actifs de couverture concernent principalement les régimes en France et en Belgique.L’Italie n’a pas d’actifs de couverture, l’engagement de retraite étant intégralement couvert par la provision.Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du calcul de la moyenne pondérée des taux derendements attendus par catégorie d’actifs sur le total de la valeur des actifs.Le taux de rendement des actifs au 31 décembre 2009 s’élève à 4,61% en Belgique (contre 4,77% en 2008) et à5,05% en France (taux identique en 2008).Une augmentation (diminution) de 1% du rendement attendu sur les actifs de couverture de retraite conduirait àaugmenter (diminuer) le produit financier annuel constaté sur l’exercice 2009 de 2,2 millions d’euros sur laFrance et la Belgique.107Provision (en millions d'euros)31/12/200931/12/2008835(15)(223)597990(110)(34)(234)612Defined Benefits Obligations (DBO)Ecarts actuariels non reconnusCoût des services passés non comptabilisésJuste valeur des actifs de couvertureProvisionL’augmentation de la valeur actuelle de l’engagement s’explique principalement par la diminution du tauxd’actualisation pour la France et la Belgique (4,9% en 2009 vs. 6% en 2008) ainsi que par la mise en place d’unnouveau régime de retraite sur le second semestre 2009. Ce nouveau régime de retraite à prestations définiesbénéficiera aux principaux dirigeants de Carrefour présents depuis 3 ans au moins et dont la rémunérationannuelle brute est supérieure à 16 plafonds de Sécurité Sociale. Ce régime garantit un niveau de retraite enfonction de l'ancienneté et est soumis à deux plafonnements : le montant de la rente ne peut excéder 25% de larémunération versée pour la dernière année complète de service et ne peut excéder un montant qui conduirait àce que le total des rentes perçues, tous régimes confondus, excède 50% de la rémunération de référence. Larémunération de référence est égale à la moyenne des trois dernières années de rémunération, dans la limite de60 plafonds de Sécurité Sociale.Le coût des services passés non reconnus au titre du nouveau régime de retraite est inscrit en engagements horsbilan.Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements relatifs aux indemnités de départ à la retraite sontprésentées dans le tableau ci-dessous :200960-65 ans1,5% à 3,0%7% à 45%4,7% à 4,9%200860-65 ans2,5% à 3,0%7% à 45%4,15% à 6,0%Age de départ à la retraiteEvolution des salairesTaux de charges salarialesTaux d'actualisationLe taux d’actualisation de la France et de la Belgique s’élève à 4,9% contre 6% en 2008. Ce taux est fondé surun indice normatif (Iboxx) qui regroupe la performance à 10 ans d’obligations corporate (notées AA).Le taux d’actualisation retenu pour l’Italie s’élève à 4,7% contre 4,2 % en 2008. Ce taux est déterminé enfonction d’une courbe de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie et est cohérent avec ladurée estimée des obligations au titre des avantages accordés.Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 25 et de 50 points de base du tauxd’actualisation aurait respectivement un impact de l’ordre de 23 millions d’euros et de 47 millions d’euros sur lemontant de la valeur actuelle de l’engagement au titre des régimes en France et en Belgique.108NOTE 26 : PASSIFS FINANCIERSNote 26.1 DETTE NETTELa dette nette du groupe peut s’analyser comme suit :(en millions d'euros)décembre 2009 décembre 2008Emprunts ObligatairesAutres Emprunts et dettes long termeTotal des Dettes hors dérivés passifBillet de TrésorerieCrédit BauxDérivés - PassifTotal des DettesAutres actifs financiers courantsDisponibilitésTotal des PlacementsDette NetteNote 26.2 EMPRUNTSDétail des emprunts, hors dérivés passif, par nature de taux :(en millions d'euros)Dette à taux fixeDette à taux variabledécembre 2009 décembre 2008TotalLes dettes à taux fixe à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux fixe.Les dettes à taux variable à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux variable.10 9869 0107731 19744311 42379112 2152455 3175 5626 6529 9841 44011 4248 4991 58050040710 98682611 8122 0513 3015 3526 4609 0881 898109Détail des emprunts, hors dérivés passif, par devise :(En millions d'euros)décembre 2009 décembre 2008EuroDollar USReal BrésilienYuan ChinoisLivre TurqueDollar TaiwanaisRinggit MalaisPeso ColombienBaht ThailandaisZloty PolonaisLei RoumainRupie IndonesianRuble RusseTotalLa dette en euros représente 93% du total en décembre 2009 contre 96% en décembre 2008.Détail des emprunts obligataires (valeur nominale) :(en millions d'euros)10 18705684329219361510121010 986Échéance10 9119266512807757981811 424Détail des emprunts ObligatairesEmissions Publiques :Emprunt Obligataire Euro MTN, Eur, 2.5ans, 6.125%Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,375%Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR,2.5ans, 4.375%Euro Bond, EUR, 5 ans, Euribor 3M+15bpEmprunt Obligataire Euro MTN, GBP, 10 ans, 5,375%Euro Bond Fixed rate, EUR, 8 ans, 3.625 %Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 6.625%Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,125%Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 5.125%Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,375%Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3.825 %Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3.85 %Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 4.375 %Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4.678%Emissions Privés :Les montants des dettes obligataires de ce tableau correspondent à la valeur de remboursement de ces dettes. Ilsprennent donc en compte l'effet à l'échéance des éventuels swaps de couverture mis en place à l'origine. Lavalorisation de ces couvertures n’est pas reprise dans le tableau ci-dessus.404110Total8 7018 2961 0001 1003002007967507001 2502501 000505060025020102011201120122012201320132014201420152015201520162017Détail des emprunts, hors dérivés passif, par échéance :(En millions d'euros)1 an2 ans3 à 5 ansAu-delà de 5 ansdécembre 2009 décembre 20082 0181 5034 4722 9932 6481 2823 8083 68611 42410 986TotalCovenants bancaires :Au 31 décembre 2009, le Groupe n’a pas de covenants bancaires.Note 27 : REFINANCEMENT DES ENCOURS CLIENTS DES SOCIETES FINANCIERESLe refinancement des encours clients se fait au moyen d’emprunts bancaires contractés par les sociétésfinancières ainsi que, depuis 2009, d’un emprunt obligataire souscrit par le Groupe et réaffecté à cette activité.111Note 28 : INSTRUMENTS FINANCIERSA. instruments financiers inscrits au bilanAu 31/12/2009 (1) y compris les passifs financiers faisant l'object d'une couverture de juste valeur (2) hors charges constatées d'avance (3) hors produits constatés d'avanceen M€Titres de participationAutres immos financières LTAutres actifs financiers non courantsTotal encours clients des stés finCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres actifs (2)Trésorerie et équivalent trésorerieACTIFSTotal empruntsTotal refinancement encours clientsFournisseursAutres passifs (3)PASSIFSAu 31/12/2008en M€Titres de participationAutres immos financières LTAutres actifs financiers non courantsTotal encours clients des stés finCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres actifs (2)Trésorerie et équivalent trésorerieACTIFSTotal empruntsTotal refinancement encours clientsFournisseursAutres passifs (3)PASSIFS (1) y compris les passifs financiers faisant l'object d'une couverture de juste valeur (2) hors charges constatées d'avance (3) hors produits constatés d'avanceventilation par catégorie d'instrumentsvaleurcomptableen juste valeurpar résultatactifs disponiblesà la venteprêts, créanceset autres dettesdettes au coûtamorti (1)instrumentsdérivés274-274--1 749673 3013 3012 0229 278-10 9854 65367826--15 638826ventilation par catégorie d'instrumentsvaleurcomptableen juste valeurpar résultatactifs disponiblesà la venteprêts, créanceset autres dettesdettes au coûtamorti (1)instrumentsdérivés420-420--511265 3175 3174719 607-11 4234 495126791--15 9187911 0401 0405 2202 23823554516 8002 68319 4838928924 8053 1566968617 5452 81320 3582741 0401 3145 2202 2382 0515453 30114 66911 8124 65316 8002 68335 9474208921 3124 8053 1562456865 31715 52112 2144 49517 5452 81337 066112B. Juste valeurJuste valeurs/valeurs comptablesen millions d'eurosTitres de participationAutres immobilisations financières long termeAutres actifs financiers non courantsEncours clients des sociétés financièresCréances d'exploitationActifs financiers courantsAutres ActifsDisponibilités et valeurs mobilières de placementDette couverte en juste valeurDette couverte en flux de trésorerieDette à taux fixeDette non couvertePassifs relatifs à des contrats de location-financementInstruments dérivés de tauxTotal EmpruntsDettes fournisseursRefinancement des encours clientsAutres passifsTotal PassifsTotal (+ passif net / - actif net)Profit (perte non comptabilisé)2741 0401 3145 2202 2382 0515453 3011 0467808 03472040782611 81216 8004 6532 68335 94721 27931/12/200931/12/2008ValeurcomptableValeurcomptableJustevaleur2741 0401 3145 2202 2382 0515453 3011 0467808 44472040782612 22216 8004 6532 68336 35721 689410Justevaleur4208921 3124 8053 1562456865 31715 5217962518 4661 41744379112 16417 5454 4952 81337 01621 495(50)4208921 3124 8053 1562456865 31715 5217962518 5171 41744379112 21517 5454 4952 81337 06721 546Total Actifs14 66914 669Une évaluation de la juste valeur des instruments financiers du Groupe est effectuée dans la mesure où lesdonnées des marchés financiers permettent une estimation pertinente de leur valeur vénale dans une optique nonliquidative.Ventilation des actifs et passifs évalués en juste valeur (hors disponibilités) au 31 décembre 2009niveau 1niveau 2niveau 3TotalTitres de participationActifs financiers courants - disponibles à la venteActifs financiers courants - dérivés1 69158672742741 74967Dérivés passifIl existe trois hiérarchies de juste valeur :564261825Niveau 1 : juste valeur évaluée par référence à des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pourdes actifs et passifs identiquesNiveau 2 : juste valeur évaluée par référence à des prix cotés visés au niveau 1 qui sont observablespour l'actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) soit indirectement (à savoir desdonnées dérivées de prix)Niveau 3 : juste valeur évaluée par référence à des données relatives à l'acti ou au passif qui ne sont pasbasées sur des données observables de marché113C. Couverture de flux de trésorerieLe tableau suivant indique les périodes au cours desquelles le Groupe s’attend à ce que les flux de trésorerieassociés aux instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie interviennent et impactent lerésultat. les risques de taux concernent principalement des swaps tandis que les instruments de change sontessentiellement composés de contrats à terme.NOTE 29 : GESTION DES RISQUESLes principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux, de change, decrédit, de liquidité et le risque sur actions. La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans lesparagraphes suivants.- Risque de marchéLe risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les tauxd’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque demarché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables, touten optimisant le couple rentabilité / risque.Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché. Toutes ces opérationssont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques. Généralement, le Groupe chercheà appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats. Risque de changeLes activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur proprepays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur lesopérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur lesopérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises.Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options.Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale.La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois.114 Risque de taux d’intérêtLa gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe(DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure deperformance mensuelle permettant d’identifier :oole résultat sur les actions menées,l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe.L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instrumentsfinanciers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt.3) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billetsde trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.4) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une haussedes taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement dela baisse des taux.Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisseéventuelle.Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableauci-dessous :Effet sur les charges financières d'une simulation sur les tauxd'intérêts (en M€)baisse des tauxde 0,50%hausse des tauxde 0,50%Variation de charges financières avant dérivésVariation de charges financières des dérivés(19)319(3)Variations de charges financières après dérivés (Gains), perte.Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt deréférence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeurpar résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des tauxd’intérêts euro au 31 décembre 2009.(16)16 Risque sur actions3) Actions CarrefourCarrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursièresuffisante, afin de :-préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;soutenir le développement futur de l’activité.-115Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions sur le marché. Le rythme et le volume de ces achatsdépendent des cours sur le marché. Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmesd’attribution d’options sur actions du Groupe.4) Autres actionsLe Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placementsmonétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.- Risque de créditLe Groupe considère que son exposition est la suivante :Exposition au risque de créditen millions d'eurosTitres de participationAutres immobilisations financières long termeTotal Autres actifs financiers non courantsEncours clients des sociétés financièresCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres ActifsTrésorerie et équivalents trésorerie31/12/2009 31/12/20082741 0401 3145 2202 2382 0515453 3014208921 3124 8053 1562456865 31714 66815 521Exposition maximale au risque de créditCréances d’exploitationLes créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.Détail des variations de dépréciation créances douteusesClôture 31/12/08dotationsreprisesautres mouvementsClôture 31/12/09Au 31 décembre 2009, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 238 millions d’euros (note 20).Le montant net des créances échues s’élève à 553 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plusde 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de nonrecouvrement, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.(180)(95)72(2)(206)116Encours clients des sociétés financièresAfin de mesurer le risque de crédit afférent aux encours clients des sociétés financières, le Groupe procède àl’actualisation (aux conditions d’origine du crédit) des flux recouvrables dans le cadre du calcul des dépréciationspour créances douteuses. En outre une décote est calculée sur les crédits restructurés par l’utilisation d’un taux deréférence. Enfin, s’agissant des créances restructurées ayant un caractère douteux et des créances douteuses nonrestructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût durisque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décotedu fait du passage du temps est inscrite en marge d’intérêts.- Ventilation des encours échus et non échusEn millions d'eurosCréances échuesSolde au31/12/2009Créance non échueà la date de clôtureentre 0 et 3moisentre 3 et 6moisentre 6 moiset un anau-delà d'unan5 220encours des sociétés financières- Balance âgée des encours clients des sociétés financières(En millions d'euros)4 61325893156100FranceBelgiqueEspagneItalieGrèceArgentineBrésilDia EspagneTOTAL2 8711711 252123167470210 < 1 an1 4351567458813727024> 1 an < 5 ans> 5 ans1 3440254352200911525400006TotalPlacementsLe Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides etuniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody.5 2201 6383 215367- Risque de liquiditéLe risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsquecelles-ci arriveront à échéance. L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans lamesure du possible, qu’il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ilsarriveront à échéance, dans des conditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ouporter atteinte à la réputation du Groupe.117Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5milliards d’euros ; mettre en place des crédits syndiqués pour 3 milliards d’euros ;utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 1,5milliards d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).Ainsi, au 31 décembre 2009, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3 milliardsd’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2011 et 2012) et avait émis pour 8,7 milliardsd’euros d’obligations sachant que l’échéance 2010 était déjà refinancée.Au 31 décembre 2009, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’unmontant de 500 millions d’euros.En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un tiragesur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3 milliards d’euros) pourra être effectué.En novembre 2009, la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fondscommun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédéesde 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligiblespour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire quel’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, afait l’objet d’une souscription intégrale par S2P. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par leGroupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du GroupeCarrefour au 31 décembre 2009.118 31/12/2009< 1an2-5 ans> 5ansen millions d'eurosDette couverte en juste valeurDette couverte en flux de trésorerieDette à taux fixeDette non couvertePassifs relatifs à des contrats de location-financementInstruments dérivés de tauxTotal EmpruntsFournisseurs et autres créditeursRefinancement des encours clientsAutres passifsen millions d'eurosDette couverte en juste valeurDette couverte en flux de trésorerieDette à taux fixeDette non couvertePassifs relatifs à des contrats de location-financementInstruments dérivés de tauxTotal Emprunts17544,6313Refinancement des encours clientsAutres passifsValeurcomptableFlux detrésoreriecontractuels1 0467808 03472040782611 81216 8004 6532 6839248479 02272501 58713 10516 8004 6532 683ValeurcomptableFlux detrésoreriecontractuels7962518 5171 41744379112 21417 5454 4952 81360830110 2311 44101 61814 19917 5454 4952 813Total35 94737 24026 1677 8393 23431/12/2008< 1an2-5 ans> 5ans6011705 27522309797 24705920581324 96823701 0046 822045102855841 810005543 23400002603 341005464 148000- des obligations potentielles résultant d’événements passés dont l’existence ne sera confirmée que par lasurvenance d’événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entreprise ; ou- des obligations actuelles résultant d’événements passés, mais qui ne sont pas comptabilisées car il n’estpas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pouréteindre l’obligation ou car le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante.Il n’existe actuellement aucun fait exceptionnel ni affaire contentieuse risquant d’affecter significativement etavec une probabilité sérieuse, les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité du Groupe.11939931 9385020532 62416 8004 0612 6832791 9221 2040683 23017 5454 0442 8137 2734 14827 63237 06739 051TotalNOTE 30 : PASSIFS EVENTUELSDans le cadre de leur activité courante, les sociétés du Groupe font régulièrement l’objet de contrôles fiscaux,douaniers et administratifs. Le Groupe est par ailleurs sujet à divers litiges ou contentieux. Une provision estcomptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événementpassé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant del’obligation peut être estimé de manière fiable. Les pertes opérationnelles futures ne sont pas provisionnées.Les passifs éventuels correspondent à :NOTE 31 : ENGAGEMENTS HORS BILANLes engagements donnés et reçus par le Groupe et non comptabilisés au bilan correspondent à des obligationscontractuelles non encore réalisées et subordonnées à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures àl’exercice en cours. Ces engagements sont de trois ordres : ceux liés à la trésorerie, ceux liés à l’exploitation despoints de ventes et ceux liés aux acquisitions de titres. En outre, le Groupe a des contrats de location (loyerspayables principalement sur les points de vente loués, et loyers recevables principalement sur les boutiques degaleries marchandes) qui représentent également des engagements futurs, donnés ou reçus.1. Les engagements hors bilan liés à la trésorerie sont composés :- de lignes de crédits mobilisables représentant les lignes de crédit confirmées mises à la disposition du Groupeet non utilisées à la date de clôture ;- de cautions et hypothèques données ou reçues principalement dans le cadre de l’activité immobilière duGroupe ;- des engagements de crédit donnés par les sociétés financières du Groupe à leur clientèle dans le cadre de leursactivités opérationnelles, ainsi que d’engagements bancaires reçus.2. Les engagements hors bilan liés à l’exploitation sont composés :- d’engagements d’achats de terrains dans le cadre des programmes d’expansion du Groupe ;- de dépendances diverses issues de contrats commerciaux ;- d’engagements donnés pour l’accomplissement de travaux dans le cadre des programmes d’expansion duGroupe ;- de garanties locatives et de garanties sur opérateurs de galeries marchandes ;- de créances garanties ;- des coûts des services passés relatifs à la mise en place de régimes de retraite à amortir ;- ainsi que d’autres engagements donnés ou reçus.3. Les engagements liés aux acquisitions de titres sont composés d’engagements fermes reçus d’achat et devente de titres - majoritairement en France, dans le cadre de l’activité de Franchise du Groupe - ainsi qued’options d’achat de titres et de garanties de passifs. Les garanties de passif reçues ne sont pas valorisées.4. Les engagements liés aux contrats de locationA fin décembre 2009, le Groupe détient en pleine propriété 736 hypermarchés sur 1 300 hypermarchés intégrés,685 supermarchés sur 1762 supermarchés intégrés et 925 maxi discomptes sur 4 726 maxi discomptes intégrés.Les magasins non détenus en pleine propriété font l’objet de contrats de location ayant représenté une charge de1 157 millions d’euros sur l’année 2009 (cf. note 7). 15 % de ces contrats sont à échéance de moins de 1 an,35 % à échéance de 1 à 5 ans et 50 % à échéance de plus de 5 ans.120Le montant brut des loyers futurs, déterminé en fonction de l’engagement maximal futur pris par le Groupe,aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,s’élève à 6 800 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement donné de4 817 millions d’euros.Le Groupe détient par ailleurs des galeries commerciales, principalement autour des hypermarchés etsupermarchés, données en location et ayant généré sur l’année 2009 un produit de 273 millions d’euros. Lemontant brut des loyers futurs à recevoir, déterminé en fonction de l’engagement futur pris par les locataires,aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,s’élève à 835 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement reçu de 738millions d’euros.Engagements donnés (en M€)déc-09Détail par échéance- d'un an1 à 5 ans+ de 5 ansLiés à la trésorerie9 0894 5284 255relatifs aux sociétés financières7 7414 4843 234relatifs aux autres sociétés1 348441 021Liés à l'exploitation/immobilier/expansion…Liés aux cessions de titres1 365643519119605463Liés aux locations6 8001 0492 3563 395TOTAL17 8986 2167 6794 003Engagements reçus (en M€)déc-09Détail par échéance- d'un an1 à 5 ans+ de 5 ansLiés à la trésorerie6 7633 4063 175relatifs aux sociétés financières1 6371 456134relatifs aux autres sociétés5 1271 9513 041Liés à l'exploitation/immobilier/expansion…30723284240601824713518821139530Liés aux acquisitions de titresLiés aux locationsTOTALNOTE 32 : EFFECTIFSEffectif moyen du GroupeEffectif fin de période du Groupe830439835281572393603614568 8673 9854 35331/12/200931/12/2008469 666475 976479 072495 287121NOTE 33 : PARTIES LIEESLa rémunération des mandataires sociaux au titre de l’année 2009 est détaillée dans la partie « Rémunération etAvantages » du document de Référence.Les transactions entre la société mère et les sociétés mises en équivalence sont résumées ci-dessous :Nature de la transactionMontant desCréances sur lesDettes sur lesEngagements hors20092008200920082009200820092008Enmillionsd'eurosVentes de marchandises1112Engagements donnés: engagementsEngagements reçus: engagements-1004Autres(42)(41)(7)(8)NOTE 34 : EVENEMENTS POST CLOTUREGrèceLes Groupes Carrefour et Marinopoulos ont annoncé le 18 février 2010 leur projet de transformer leur réseau de381 magasins Dia en supermarchés et magasins de proximité sous enseigne Carrefour. Ce projet est soumis àl’approbation des autorités de la concurrence.Les deux Groupes ont par ailleurs annoncé leur projet d’intégrer la société Dia Hellas (détenue à 80% parCarrefour SA et à 20% par le Groupe Marinopoulos) au sein de leur société commune Carrefour Marinopoulos.Le même jour, les Groupes Carrefour et Marinopoulos ont également annoncé la création d’une Joint Venturepour développer des hypermarchés et supermarchés Carrefour en franchise dans les Balkans.IndonésieCarrefour et Trans Corp ont annoncé le 15 avril 2010 la conclusion d’un partenariat stratégique en Indonésie quivise à accélérer la croissance de Carrefour et son développement dans le pays.Dans le cadre de ce partenariat, Trans Corp acquiert une participation de 40% dans PT Carrefour Indonésie, danslequel le groupe Carrefour retient une participation majoritaire de 60%. Trans Corp est la holding contrôlant lesactivités media, divertissement pour la famille, loisirs et mode de Para Group.Le partenariat permettra de générer des synergies opérationnelles entre Carrefour et les autres activités de ParaGroup, particulièrement dans les domaines des services financiers (banques, assurances, prêts personnels), desmedia, de la mode et des loisirs.122123124125126127128129130131132133134135136137138139140141142143144145Filiales et participations(en millions d'euros)Information financiéreCertaines inform ations n'ont pas été fournies en raison du préjudice grave pouvant résulter de leur divulgation.CapitalCapitauxpropreshors capitalQuote partdu capitaldétenue (en%)Valeurcomptabledes titresValeurcomptabledes titresRésultatdu dernierexerciceclosBruteNetteChiffred'AffairesHTDividendes reçusObservationsPrêts etavancesconsentis par lasociétéet nonencoreremboursésMontantdescautionset avalsdonnéspar lasociété-2,14680,05184,210,16-64,57-10,0470,240,513,2316,7822,8375,901166,8520,1741,263,1429,00151,5492,2223,431,8315,97780,002269,008129,502,026334,083272,089,031285,690,984345,301,748,03870,72364,330,35284,236,6542,78-40,251716,131352,6665,404273,99-0,153272,08100,0071,60100,0099,35100,00100,00100,00100,00100,0059,9970,7672,98100,0095,00100,0028,2463,76100,0066,7217,691032,6476,901561,6920,5241,2687,69572,95151,9585,4518,0128,733695,4722,951274,373457,353219,642189,476334,08100,4016598,271032,6476,901561,6920,5238,7587,69572,95151,9585,4518,0128,733675,27822,183457,353219,642189,476334,08100,4016123,131752,001752,003381,480,0249,83-0,091,47158,0213,6413,1814,53210,25169,0521,44-0,100,1046,142528,00419,1838,192985,372528,00375,7638,192941,9534,5834,5834,5834,58A- Renseignements détaillés1. Filiales (%>50)FranceALODISAMIDIS ET CIEBOEDIMCARREFOUR FRANCECRFP 4CRFP13ERTECOHOFIDISPRMS2PSOFINEDISSOVALTOTALEtrangerCARREFOUR ASIACARREFOUR Italie (1)CARREFOUR NEDERLANDGMR (1)NORFIN HOLDER (1)NORTHSHOREPT CARREFOUR INDONESIA (1)TOTAL2. Participations (10<%<50)FranceCRFP 8EUROMARCHELOGIDISEtrangerCARREFOUR MARINOPOULOSTOTALTOTALB- Renseignements globaux1.Autres filiales2. Autres ParticipationsFranceEtrangerFranceEtranger79,8027,0079,7617,227,80267,877,50102,723775,2816625,273755,0416140,352993,17302,462949,45137,30C- Renseignements globaux sur les titresFiliales françaises (ensemble)Filiales étrangères (ensemble)Participations dans les sociétés françaises (ensemble)Participations dans les sociétés étrangères (ensemble)TOTAL GENERAL23696,1722982,13(1) Correspond aux informations de 2008 car les Inform ations 2009 ne sont pas disponibles29,29288613,58219163541,95684,82189543,793,799,820,024,7523,47694,640,028,5423,47726,68 Note 14146INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES21.21.1. Capital social21.1.1. Le capital social au 31 décembre 2009 s’élève à 1 762 256 790 euros divisé en 704 902 716 actionschacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Les actions sontnominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société est autorisée à procéder àl’identification des titres au porteur.Au 31 décembre 2008, le nombre d’actions s’élevait à 704 902 716 actions.21.1.2.21.1.3. Au 31 décembre 2009, l’Emetteur détenait 563 488 actions propres de 2,5 euros de valeur nominale. NéantAucune des filiales de l’Emetteur ne détenait d’action de la société Carrefour. Néant Néant Néant21.1.4.21.1.521.1.621.1.7. Tableau d’évolution du capital147Situation au 30 juin 1999233 069 544EvènementVariation du nombre d'actionsMontant du capital(en Euros)582 673 860,00Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de PromodèsAugmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actionsSituation au 31 décembre 1999Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de PromodèsAnnulation de 15 000 CDV reçus dans le cadre de la fusion précitéeAttribution d'actions gratuites (à raison de une action nouvelle pour une action ancienne)Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actionsAugmentations de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actionsAugmentations de capital à la suite de la conversion d'obligationsAugmentation de capital réservée aux salariésSituation au 31 décembre 2000Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actionsAugmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actionsAugmentation de capital à la suite de la conversion d'obligationsSituation au 31 décembre 2001Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actionsAugmentation de capital à la suite de la conversion d'obligationsAugmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de BontempsAnnulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitéeAugmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de CentrosComerciales Carrefour (Espagne)Situation au 31 décembre 2002342 502 350856 255 875,00711 143 4401 777 858 600,00711 155 8541 777 889 635,00716 141 7711 790 354 427,50Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actionsSituation au 31 décembre 2003716 142 3831 790 355 957,50Réduction de capital par annulation d'actionsSituation au 31 décembre 2004705 119 5501 762 798 875,00Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de ParomaAnnulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitéeSituation au 20 avril 2005705 118 7161 762 796 790,00109 427 9404 8666 387 126-15 000348 874 4766 6008 4121 062 03212 317 44412 30084309 000724 535 604-4 535 6044 976 845612-11 022 83379 158 600-79 159 434-216 000704 902 716704 902 716704 902 716704 902 716704 902 7161 762 256 790,001 762 256 790,001 762 256 790,001 762 256 790,001 762 256 790,00Réduction de capital par annulation d'actionsSituation au 31 décembre 2005Situation au 31 décembre 2006Situation au 31 décembre 2007Situation au 31 décembre 2008Situation au 31 décembre 200921.2. Acte constitutif et statuts14821.2.1. Objet social (article 2 des statuts)La Société a pour objet :•la création, l'acquisition et l'exploitation, en France et à l'étranger, de magasins pour la vente de tousarticles, produits, denrées ou marchandises et, accessoirement, la prestation, dans le cadre de cesmagasins, de tous services susceptibles d'intéresser la clientèle;•l'achat, la fabrication, la vente, la représentation, le conditionnement et l'emballage de ces produits,denrées et marchandises ;•et, généralement, toutes opérations industrielles, commerciales et financières, mobilières etimmobilières se rattachant directement ou indirectement à cet objet ou susceptibles d'en faciliter laréalisation ou d'en assurer le développement.La Société pourra agir, directement ou indirectement et faire toutes ces opérations en tous pays, pourson compte propre ou pour le compte de tiers et soit seule, soit en participation, association,groupement ou société, avec toutes autres personnes ou sociétés, et les réaliser et exécuter sous quelqueforme que ce soit.La Société pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés ou entreprisesfrançaises et étrangères, quel qu'en soit l'objet.21.2.2. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de sociétéanonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées..Le Conseil d’Administration (Statuts articles 11, 12, 13 et 14)La société est administrée par un Conseil d'Administration composé de trois à dix huit membres.Dès que le nombre des administrateurs ayant dépassé 70 ans est supérieur au tiers des administrateursen fonction, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office ; son mandat prendra fin à ladate de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire.Chaque administrateur doit être propriétaire de 1000 actions au moins pendant la durée de son mandat.Les membres du Conseil d'Administration sont nommés pour une durée de trois années et renouveléspar tiers (ou par fraction aussi égale que possible) chaque année. Lors du Conseil d'Administrationsuivant les premières nominations, les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de lapremière et de la deuxième année sont déterminés par tirage au sort. Les administrateurs sortants sontrééligibles.Les fonctions des administrateurs prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaireappelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expireleur mandat.Le Conseil d'Administration élit, parmi ses membres, un Président qui doit être une personne physique.La limite d'âge pour exercer les fonctions de Président est fixée à 70 ans. Le Président peut exercer sesfonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exerciceécoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint son soixante dixième anniversaire.La nomination du Président peut être faite pour toute la durée de ses fonctions d’administrateur.149Le Conseil d'Administration nomme en son sein un Vice-président qui est appelé à suppléer le Présidenten cas d'absence, d’empêchement temporaire, de démission, de décès ou de non renouvellement de sonmandat. En cas d’empêchement temporaire, cette suppléance vaut pour la durée limitée del'empêchement; dans les autres cas, elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président.Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d'Administration dont il rend compte àl’Assemblée Générale.Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que lesadministrateurs sont en mesure de remplir leur mission.Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, soit au siègesocial, soit en tout autre endroit indiqué par la convocation.Les administrateurs sont convoqués par le Président, ou le cas échéant par le Vice-président, par tousmoyens, même verbalement.Les réunions du Conseil d'Administration sont présidées par le Président du Conseil d'Administration,ou le cas échéant, par le Vice-président.Les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi.Le Secrétaire du Conseil d'Administration est habilité à certifier conformes les copies et extraits desprocès-verbaux des délibérations.Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise enœuvre.Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite del’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par sesdélibérations les affaires qui le concernent.Le Conseil procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque administrateur reçoittoutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut consulter tous lesdocuments qu’il estime utiles.Direction (Statuts article 16)Conformément aux dispositions légales, la direction générale de la société est assumée sous saresponsabilité soit par le Président du Conseil d'Administration, soit par une autre personne physiquenommée par le Conseil d'Administration et portant le titre de Directeur Général.Le Conseil d'Administration choisit entre les deux modalités d’exercice de la direction généraleprécitées à la majorité des administrateurs présents ou représentés.Le Conseil d'Administration nomme parmi ses membres, ou en dehors d’eux, le Directeur Général quidoit être une personne physique de moins de 65 ans qui est investi des pouvoirs les plus étendus pouragir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet socialet sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseild'Administration. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers.150La limite d'âge pour exercer les fonctions de Directeur Général est fixée à 65 ans; les fonctions duDirecteur Général qui atteint cet âge cessent à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur lescompte de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle cet âge est atteint.Lorsque la direction générale de la société est exercée par le Président, les dispositions légalesréglementaires ou statutaires relatives au Directeur Général lui sont applicables. Il prend le titre dePrésident Directeur Général et peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée GénéraleOrdinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle ilatteint l’âge de 65 ans.Le Conseil d'Administration peut définir les domaines dans lesquels le Directeur Général doit consulterle Conseil dans l’exercice de son mandat.Aux termes des dispositions du Règlement Intérieur adopté par le Conseil d’Administration lors de saséance du 28 juillet 2008, sont soumises à autorisation préalables du Conseil d’Administration lesdécisions suivantes :- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société ;-les cessions d'immeubles par nature, les cessions totales ou partielles de participations, lesconstitutions de sûretés sur les biens sociaux;les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filialedirecte ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de cesimplantations ;toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, desouscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés ;toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés;la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients ;toute décision d'emprunt au-delà d'un seuil fixé par le Conseil et que ce dernier pourraréactualiser;- en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscriptionou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,toute modification de l’organisation de la Société ;la politique de rémunération des principaux dirigeants,----------151toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixeet variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir àcourt terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à ladétermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir poureffet de porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16plafonds de Sécurité sociale.--.21.2.3. (Article 9 des statuts) Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrementlibérées, inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins.21.2.4. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les droits des actionnaires,conformément aux dispositions légales.21.2.5. Assemblées générales (Statuts Articles 20 à 23)Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées personnellement ou par mandataire, surjustification de son identité et de la propriété des actions, sous la forme et au lieu indiqués dans l’avis deconvocation, au plus tard trois jours ouvrés avant la date de réunion de l’Assemblée Générale, à zéroheure, heure de Paris.Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes lesAssemblées. Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales.Tout actionnaire pourra également, si le Conseil d'Administration le décide au moment de laconvocation de l’Assemblée, participer et voter aux Assemblées par visioconférence ou par tout moyende télécommunication y compris Internet permettant son identification dans les conditions et suivant lesmodalités fixées par les dispositions légales en vigueur. Cette décision est communiquée dans l’avis deréunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires.Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de voteproposé sur le site Internet mis en place par le centralisateur de l’Assemblée, sont assimilés auxactionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent êtredirectement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe, conformément à lapremière phrase du deuxième alinéa de l’article 1316-4 du Code civil.La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique, ainsi quel’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables etopposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvréprécédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, la société invalidera ou modifiera en conséquence,selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure.Les Assemblées sont convoquées par le Conseil d'Administration dans les conditions et délais fixés parla loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans l’avis deconvocation.L’Assemblée Générale est présidée par le Président du Conseil d'Administration ou, en son absence, parle Vice-président ou un administrateur désigné par le Conseil.15221.2.8.22.23.Les fonctions des scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires présents et acceptants quidisposent, tant en leur nom personnel que comme mandataires, du plus grand nombre de voix.Le Bureau désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l’Assemblée.Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires statuant dans les conditions de quorum et demajorité prescrites par la loi exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle-ci.Néant.21.2.6.21.2.7. Aux termes des dispositions de l’article 7 des Statuts, il ressort qu’outre le respect de l’obligation légaled’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital et des droits de vote qui y sontattachés, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir un nombred’actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote, égale ou supérieure à 1%du capital social ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, doit informer la Société dunombre total d’actions et des droits de vote qu’elle possède, ainsi que des titres donnant accès à termeau capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, par lettre recommandée avec accuséde réception dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil.L’obligation d’informer la Société s’applique également lorsque la participation de l’actionnaire aucapital ou en droits de vote devient inférieure à chacun des seuils mentionnés ci-dessus.Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de franchissementdes seuils légaux s’appliquent également en cas de non-déclaration du franchissement des seuils prévuspar les présents statuts, à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale, d’unou de plusieurs actionnaires détenant au moins 5% du capital ou des droits de vote de la Société.CONTRATS IMPORTANTSINFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ETDÉCLARATIONS D’INTÉRÊTSNéant.Néant.Néant.153DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLICLes documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses comptes, les rapports présentés à sesAssemblées par le Conseil d’Administration et les Commissaires aux Comptes peuvent être consultés ausiège social, dont l'adresse figure ci-dessus paragraphe 5.1.4.Ces documents sont également consultables sur le site www.carrefour.com.INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONSCf. la section 20 du présent document de référence.24.25.154ANNEXES Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestiondes risques. Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la sociétéCarrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration etau traitement de l'information comptable et financière. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux. Document d’information annuel. Honoraires des Commissaires aux Comptes Informations sur le programme de rachat d’actions. Evolution du cours de bourse sur 18 mois.155CARREFOURSociété anonyme au capital de 1 762 256 790 eurosSiège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-Perret652 014 051 RCS NANTERRERapport du Président du Conseil d’Administrationsur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risquesEn application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce, le présent rapport rend compte desconditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration au cours de l’année 2009,ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place dans le Groupe Carrefour.Ce rapport a été approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 23 mars 2010.1. Le Gouvernement d’entreprise1.1.Le Conseil d’Administration et la Direction GénéralePar décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme àDirectoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société aadopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de DirecteurGénéral étant dissociées.Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amaury de Seze (Président), MonsieurJean-Martin Folz (Vice-président), Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate, Monsieur BernardArnault, Monsieur Sébastien Bazin, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, MonsieurThierry Breton, Monsieur René Brillet, Monsieur Charles Edelstenne, Monsieur José-Luis Leal Maldonado(jusqu’au 15 avril 2009) et Monsieur Lars Olofsson (depuis le 28 avril 2009).Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pourune durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite AssembléeGénérale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le Conseild’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au termede la première et de la deuxième année.En conséquence, les Administrateurs sortants par anticipation au terme de l’exercice 2009 seront Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et Charles Edelstenne.Les mandats de Messieurs Amaury de Seze, Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé et René Brillet viendront àexpiration lors de l’Assemblée Générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010.156Les mandats de Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Jean-Martin Folz ont été renouvelés pour une durée detrois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009.Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la DirectionGénérale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise dessociétés cotées, le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés commedes personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec laSociété, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.Ainsi, Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, Jean-Martin Folz, René Abate, ThierryBreton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.Conformément aux dispositions de l’article 823-19 du Code de commerce, le Conseil a vérifié qu’un membreindépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière oucomptable et de la Recommandation CE du 30 avril 2009, qu'un membre au moins du Comité desRémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et del'expérience en matière de politique de rémunération.Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’unminimum de mille actions.Au cours de l’exercice 2009, le Conseil d’Administration s’est réuni 14 fois (dont une fois sous forme deséminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 83%.Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants :• Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général,• Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations internes,• Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération,• Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de lacommunication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale,• Mise en œuvre du programme de rachat d’actions,• Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et/ou de performance auprofit des salariés et du mandataire social, définition d’un régime de retraite complémentaire pour lesprincipaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, membres du Comex et quelques cadres clés),• Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des Nominations etdu Gouvernement d’Entreprise, du Comité des Comptes et du Comité Stratégie).La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé àcette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008.Lors de ses séances des 28 juillet 2008 et 6 octobre 2009, le Conseil d’Administration a décidé que le DirecteurGénéral ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actes suivants sans avoirau préalable recueilli l'accord du Conseil :-Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500 millionsd’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrations fiscales etdouanières),157--------------les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessionstotales ou partielles de participations, les constitutions de sûretés sur les biens sociaux;les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filiale directeou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ;toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, de souscriptionà une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeur d’entreprise (ycompris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffre d’affaires concernéégal ou supérieur à 150 millions d’euros;toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients.toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur unmême exercice social, à 500 millions d’euros;en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription oud'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,toute modification de l’organisation de la Société ;la politique de rémunération des principaux dirigeants,toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe etvariable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à courtterme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à la déterminationde la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effet de porter larémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafonds de Sécuritésociale.Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernanceauquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF.Les statuts de la Société ne prévoient pas de modalités particulières pour la participation des actionnaires àl’Assemblée Générale.Lors de sa réunion du 28 juillet 2008, le Conseil d’Administration a adopté un Règlement Intérieur, divisé en 6chapitres, dont les principales dispositions sont les suivantes :le premier chapitre est consacré au rappel de la mission du Conseil d’Administration, à la descriptiondes modalités de réunion du Conseil, de l’information des Administrateurs ainsi qu’à l’évaluation par leConseil de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions ;les second et troisième chapitres précisent le rôle et les pouvoirs du Président et du Directeur Général ;le quatrième chapitre est consacré aux Comités du Conseil : Comité des Comptes, Comité desRémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et Comité Stratégie (composition,missions, fonctionnement) ;les deux derniers chapitres traitent principalement de la rémunération des Administrateurs et de ladéontologie dont chaque membre du Conseil doit faire preuve dans l’exercice de son mandat.Les Comités du Conseil1581.2.Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comité desRémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société. Ilspeuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander auPrésident du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, dequestions relevant de la compétence de Comité.Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en casd’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux auConseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après approbation, auxAdministrateurs.1.2.1. Le Comité des ComptesLe Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants se réunit aumoins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières enmatière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. LePrésident du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’informationfinancière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôle légal descomptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et de l’indépendance desCommissaires aux comptes.Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des référentielscomptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute questioncomptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels.Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne.Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risquede réputation ou de l’éthique professionnelle.Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant deshonoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat de cette sélection.Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur suivi.Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefouraux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvépar le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires duCommissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à l’indépendance desCommissaires aux comptes.Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède un milliond’euros. Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la Direction Financière du Groupe.Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du Groupe sur l’ensemble desmissions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe.159Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif decontrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans ledéroulement de la mission d’audit.Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collège desCommissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives àl’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres de laDirection Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que leresponsable de l’audit et du contrôle interne.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Jean-Martin Folz (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni cinq fois, le taux de présence s’élevant à 100%. Le Comité aprocédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2008 et 30 juin 2009, des méthodes deconsolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, des éléments de synthèse ducompte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et du financement ainsi qu’à la préparation de laclôture 2009. Le Comité a également étudié l’activité des services financiers et assurances du Groupe. Enfin, leComité a été informé de l’évolution des contentieux significatifs et du suivi du plan de transformation du Groupe.Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne. LeComité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avecla mission qui lui est dévolue.1.2.2. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’EntrepriseLe Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité demembres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président duComité est désigné par le Conseil d’Administration.En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel desmandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription oud’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de laSociété.Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achatd’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dansla détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de sonfonctionnement.160Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il enprésente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne les mesures adaptéesau Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de celui-ci sur les meilleurespratiques.Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec le Président, lesdélibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires.En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président.En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le caséchéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède,en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas échéant, desDirecteurs Généraux délégués.Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leurrenouvellement.Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes auConseil d’Administration.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),René Abate (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant) nommé le 2 décembre 2009,Nicolas Bazire.Au cours de l’exercice 2009, le Comité s’est réuni 11 fois, le taux de présence s’élevant à 100%.Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseild’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération et les avantages accordés aumandataire social, savoir : une rémunération composée d’une rémunération fixe, d’une part variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de la rémunération fixe siles objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassement avec un butoir à 200%.Cette performance est appréciée pour 70% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires horscarburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts de marché) et pour 30% en fonctiond’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration, une rémunération long terme soumise à conditions de performance (options d’achat d’actions et/ouattribution d’actions de présence et/ou de performance), des avantages consistant en une allocation logement (le cas échéant), le bénéfice d’une protectionsociale, une voiture avec chauffeur et des outils de communication (téléphone, ordinateur…).Enfin, une indemnité transactionnelle conforme, dans son quantum et ses conditions d’octroi, auxrecommandations AFEP MEDEF d’octobre 2008 peut dans certains cas être accordée au mandataire social encas de cessation anticipée de son mandat.La description détaillée de la rémunération du Directeur Général figure dans le document de référence.161Le Comité a par ailleurs : étudié et proposé au Conseil d’Administration les conditions dans lesquelles un régime de retraitecomplémentaire pourrait être mis en place au profit des principaux dirigeants du Groupe (DirecteurGénéral, membres du Comex et quelques cadres clés), apprécié l’indépendance des Administrateurs, proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plansd’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du mandataire socialdu Groupe, examiné les conditions de départ de cadres dirigeants, étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentiels duComex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée.Le Comité a également préparé, avec l’assistance d’un Cabinet extérieur, à l’évaluation du fonctionnement duConseil d’Administration.1.2.3. Le Comité StratégieLe Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres. SonPrésident est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie du Groupeet non de se substituer à lui en ce domaine.Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions et cessionsd’actifs, études d’opportunités de croissance externe, ouverture de nouveaux pays…) et d’orienter les travauxpréparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration.Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonction de leursdomaines d’expertise et d’expérience.Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux (analyses,études, réflexions, conclusions).La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Amaury de Seze (Administrateur indépendant),Bernard Arnault,Nicolas Bazire (en cas d’absence de Bernard Arnault),Sébastien BazinRené Brillet (Administrateur indépendant).Le Comité s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2009, le taux de présence s’élevant à 100%.Au cours de cette réunion, le Comité a examiné le plan stratégique 2010 - 2015, le budget 2009 ainsi que desprojets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités.2. Dispositif général de contrôle interne2.1 Introduction162Le Groupe Carrefour a retenu la définition suivante du contrôle interne :- le contrôle interne est un processus conduit sous l’autorité du Directeur Général. Il est mis en œuvre par lesdirigeants et le personnel de l’entreprise et est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte desobjectifs suivants au sein de chaque business unit :•••la réalisation et l’optimisation des opérations,la fiabilité des informations financières,la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.- le processus de contrôle interne permet de prévenir et de maîtriser les risques résultant de l’activité del’entreprise et les risques d’erreurs ou de fraudes, en particulier dans les domaines comptables et financiers.Comme tout système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie absolue que ces risques sonttotalement éliminés.Le rapport qui suit s’attache à décrire le processus de contrôle interne dans le Groupe, notamment celui relatif àl’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.Le périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à la société mère et à l’ensemble des filiales consolidéespar intégration globale c'est-à-dire les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce directement ou indirectementune influence prépondérante.La section 2 de ce rapport présente en se référant au référentiel COSO2 le dispositif général de contrôle internedu Groupe.La section 3 couvre spécifiquement le contrôle interne comptable et financier et se réfère au guide d’applicationde l’AMF relatif au contrôle interne de l’information comptable et financière.Les diligences ayant sous-tendu la rédaction du rapport ont consisté à actualiser les principes décrits dans lerapport précédent auprès des principales fonctions du Groupe concernées par les thèmes abordés et à s’assurerque chacune de ces directions disposait d’une formalisation adéquate de ces principes.2.2 Evaluation et traitement des risquesLa gestion des risques est adaptée à la structure décentralisée du Groupe.2.2.1 Gestion des risques au niveau Pays/BULa maîtrise de l’exposition aux risques décentralisés repose sur les responsables locaux, au plus près des risquesliés aux activités qu’ils exercent ou supervisent.Le processus d’élaboration du plan stratégique est l’occasion de faire le point sur les principaux risques etopportunités externes.Les revues de performance mensuelles contribuent à la détection de l’apparition et de la survenance des risques.Les lignes fonctionnelles, dans leur rôle de garant et moteur de progrès, peuvent être amenées à identifier desrisques et proposer un plan d’action à la ligne hiérarchique en vue de les maîtriser.2.2.2 Gestion des risques au niveau Groupe163Une cartographie des risques a été réalisée à l’échelle du Groupe et est réactualisée régulièrement. Elle s’estattachée à identifier les risques potentiels, internes et externes, en mesurer l’importance relative et la probabilitéde survenance. L’appréciation de ces risques par les dirigeants des pays et du Groupe et de leur impact sur lescomptes ont permis de mener une revue du contrôle interne des processus sur 3 ans sur la base de questionnairesd’autoévaluation.Le Groupe a focalisé son attention :- en 2008, sur l’identification des risques majeurs sur les états financiers, accompagnée d’une démarched’autoévaluation auprès des principales Business unit du Groupe,- en 2009, sur une actualisation de la cartographie des risques pays accompagnée de la diffusion d’un suivimensuel des risques pays, une analyse détaillée de l’exposition des magasins du groupe aux risques naturels, unecartographie des risques criminels et terroristes, démarches engagées par la Direction Risks & Compliance visantà approfondir la connaissance des risques et à développer des actions de prévention.Les principaux risques et les dispositifs mis en place par les directions opérationnelles et fonctionnelles pour lesmaîtriser sont décrits dans le Document de Référence.2.2.3 Gestion de criseLe Groupe Carrefour est exposé aux crises potentielles du fait de ses métiers, de sa taille, de sa diversité et de saprésence sur des marchés émergents.La Direction Risks & Compliance a défini et communiqué à l’ensemble des Business Units des standards enmatière de gestion de crise (« Ticket minimum ») permettant à ces dernières de mettre en place des procéduresadaptées à leur situation.Pour assurer une diffusion adaptée et homogène des bonnes pratiques et outils à l’ensemble des pays, un siteextranet a été déployé par la Direction Risks & Compliance et la Direction Communication Groupe :« Carrefouralert ». Ce site rassemble notamment les coordonnées des coordinateurs de gestion de crise et decommunication de crise, les fiches pratiques et fiches réflexes, les outils de prévention ainsi que de nombreusesinformations utiles.Afin de renforcer la préparation de nos équipes, plusieurs comités de direction de nos filiales ont été formés à lagestion de crise et à la communication de crise. Certains ont également testé les dispositifs de gestion de crisedans le cadre de simulations de crise.Compte tenu de l’exposition du Groupe au risque « Produit », un dispositif très complet concernant la gestiondes rappels et des retraits est piloté par la Direction Qualité Groupe, qui assure la coordination et la diffusion desbonnes pratiques dans les pays, et participe également au comité de coordination de crise du Groupe.2.3 Environnement de contrôle interne2.3.1 Organisation du GroupeEn 2009, le Groupe a lancé un plan de transformation basé sur 7 initiatives stratégiques.Les initiatives 2 et 3, terminées en 2009, ont un impact sur l’organisation du Groupe décrite ci-dessous.1642.3.1.1 Principes générauxClients et consommateurs sont au cœur de tout ce qu’entreprend le Groupe Carrefour. Pour garantir la meilleureprise en compte des spécificités locales des clients et consommateurs et la meilleure réactivité opérationnelle,l’organisation de l’entreprise est géographique. Le Pays est le maillon de base de l’organisation du Groupe.Le siège du Groupe (le Corporate) a quatre rôles :1. Définir et diriger les orientations stratégiques du Groupe,2. Vérifier les progrès et les résultats,3. Définir et contrôler l’application de règles pour garantir l’intégrité du Groupe. Ces règles s’imposentàtous les Pays,Il est responsable du développement et de la rentabilité des activités placées sous sa ligne hiérarchiqueIl dispose des ressources et des moyens nécessaires à l’exercice de cette responsabilité,Il a la visibilité sur la performance financière et opérationnelle des opérateurs métier avec lesquels iltravaille en collaboration.4. Diffuser le savoir-faire et les innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe.Des activités sont mutualisées entre Pays pour tirer partie de la taille du Groupe au service de l’efficacitéopérationnelle et commerciale des Pays.Des opérateurs métier gèrent pour les Pays des activités spécifiques, distinctes du métier de la distribution, afin deles professionnaliser et d’accélérer leur développement.2.3.1.2. Fonctionnement de l’organisation2.3.1.2.1. Le PaysLe Pays est organisé en centres de profits (Business Units) qui correspondent à l’ensemble des magasins physiquesou virtuels d’un même format (par exemple : hypermarché, supermarché, proximité, cash & carry et internet).Le Directeur Exécutif Pays dirige l’activité du Pays :-directe,--Chaque « business unit » est dirigée par une équipe de direction qui comprend des responsables opérationnels etdes responsables fonctionnels nécessaires à l’exercice de l’activité.La plupart des pays ont centralisé les fonctions qui ne sont pas directement liées à l’activité opérationnelle desmagasins, particulièrement les fonctions administratives, financières et informatiques. Cette centralisationpermet aux parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés, administrations) de disposer de canaux decommunication centralisés pour répondre aux questions qui peuvent se poser dans leur relation avec les entitésopérationnelles.2.3.1.2.2 Le CorporateSont représentés au Comité Exécutif du Groupe la France, une zone regroupant l’Espagne, la Belgique, l’Italie et laPologne, une zone couvrant l’activité maxi-discompte, une zone regroupant les business unit d’Amérique Latine,une zone regroupant la Chine et Taiwan, une zone couvrant les autres business-units du Groupe. Sont également165représentés au Comex du Groupe Carrefour Property, la Direction Commerciale et Marchandises et la DirectionFinances Gestion du Groupe.Les rôles du Corporate sont les suivants :- Il garantit l’intégrité du Groupe- Il définit et dirige les orientations stratégiques du Groupe- Il développe les avantages compétitifs du Groupe2.3.1.2.3. Activités mutualisées entre PaysLa taille du Groupe permet, sur certains domaines, de bénéficier d’économies d’échelle et d’assurer que les Paysaient la meilleure expertise. A cette fin, le Groupe encourage la mutualisation d’activités entre les Pays. La réflexiona été initiée en 2009 et doit se concrétiser en 2010 sur les activités suivantes :- Marchandises Non-Alimentaires France/Espagne, puis le G4 à terme (Belgique et Italie)- Global Sourcing Monde- Achats non marchands Groupe2.3.1.2.4. Opérateurs métierCertaines directions opérationnelles avec une spécificité métier forte sont des opérateurs métier au service des Pays.Il y a deux opérateurs métier dans le Groupe Carrefour : la Direction des Services Financiers et Assurances Groupeet la Direction Carrefour Property Groupe qui opèrent sur des périmètres géographiques spécifiques. Les opérateursmétier sont des centres de profits placés sous une ligne hiérarchique distincte de celle du Directeur Exécutif des Pays.2.3.2 Délégations de pouvoirsLes cadres du Groupe à tous les niveaux exercent leurs responsabilités dans les limites de fonctions définies.Chaque responsable est juge de ce qu’il doit faire pour atteindre les objectifs convenus en s’adaptant auxcirconstances. La liberté d’initiative que suppose cette conception de la responsabilité requiert l’observation derègles de délégations de pouvoirs, notamment concernant les engagements vis-à-vis des tiers. Ces délégationssont en place, aujourd’hui, pour les principaux managers opérationnels et fonctionnels. Le Groupe a mis en place,pour la plupart des entités juridiques, des délégations de pouvoirs répertoriant les décisions spécifiquesnécessitant l’approbation préalable du Conseil d’Administration ou de l’organe équivalent dans chaque entitéconcernée. Les délégations ou sous-délégations entre les dirigeants et leurs subordonnés sont de la responsabilitéde chaque entité, avec le support de la Direction Juridique du Groupe.Le Groupe privilégie la ligne hiérarchique opérationnelle qui est pleinement responsable du développementrentable et maîtrisé des « business units ». De plus, la ligne hiérarchique opérationnelle est maître-d’œuvre desinterventions des lignes fonctionnelles.Les employés et leur encadrement disposent, respectivement, de définitions de tâches et de fonctions et de listesde points de contrôle permettant de maintenir un degré d’exigence compatible avec les engagements desenseignes.2.3.3 Ressources humainesLa politique de ressources humaines contribue à enrichir l’environnement de contrôle interne notamment parl’existence de descriptions de fonctions, d’un système d’évaluation des collaborateurs et par l’investissement enformation.166La Direction des Ressources Humaines du Groupe anime la fonction en définissant les grandes orientations, enmettant à disposition des bonnes pratiques et outils et en pilotant la mise en œuvre.Des descriptions de fonctions existent pour les principales fonctions et les principales « business units». Cesdescriptions font référence aux contrôles nécessaires à la supervision de l’activité et servent également de cadreau système d’évaluation individuelle. La mise en place progressive d’un système commun de gestion descompétences est l’occasion d’étendre ces descriptions de fonctions.Les formations, inscrites dans les plans annuels, sont orientées vers une maîtrise des métiers alliant le savoir-faire spécifique et le management. Elles sont dispensées à la prise de poste et pour assurer le développementindividuel.Des plans de succession sont en place depuis 2003 pour les principales fonctions d’encadrement du Groupe.La plupart des pays ont mis en place un système d’évaluation annuel du personnel. Les principales fonctionsd’encadrement sont par ailleurs suivies par la Direction des Ressources Humaines du Groupe.Les politiques de rémunération sont gérées par la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour lesprincipales fonctions d’encadrement et laissées à l’initiative des pays pour les autres fonctions, dans le respectdes grandes orientations définies.Le pilotage de la mise en place des grandes orientations Ressources Humaines par le Groupe est réalisé autravers de plusieurs outils : la remontée régulière de tableaux de bord, des visites en pays et des systèmesd’écoute du personnel à différents niveaux passant par des questionnaires et des groupes d’expression.Carrefour a renforcé le reporting social du Groupe par de multiples actions. Un outil décisionnel de collecte etde consolidation a été mis en place auprès de toutes les directions Ressources Humaines des pays afin defiabiliser et faciliter le reporting des indicateurs Ressources Humaines. Une harmonisation des règles de gestionainsi qu'un dictionnaire des indicateurs a été arbitré et partagé avec tous les contrôleurs de gestion RessourcesHumaines du Groupe. Un suivi mensuel des effectifs, permettant le pilotage des évolutions par pays a été mis enplace depuis septembre 2009.2.3.4 Systèmes d’InformationLa Direction des Systèmes d'Information (DSI) du Groupe est responsable de l'élaboration de la stratégie duGroupe Carrefour en termes de Système d'Information (SI), et du pilotage de son exécution.L'élaboration de la stratégie repose sur un plan stratégique triennal qui est validé chaque année par la DirectionGénérale du Groupe. Ce plan repose sur les éléments suivants:• Les objectifs en termes de SI et leur alignement vis à vis des priorités du Groupe• Les feuilles de routes des Centres de Compétences et leur alignement vis à vis des priorités desDirections Fonctionnelles et des Directions Pays• Les initiatives majeures permettant d'assurer la bonne exécution de la stratégie en termes de SI etl'atteinte des objectifs167• Le plan financier permettant de soutenir la réalisation des feuilles de route et des initiatives majeures,ainsi que son alignement vis à vis des objectifs financiers du GroupeLe pilotage de l'exécution de la stratégie SI s’appuie sur le modèle de gouvernance du Groupe, qui se caractérisepar les éléments suivants:• Les activités de gouvernance:- La gestion du portefeuille des applications- La gestion de la demande- La gestion du portefeuille des projets- La gestion des feuilles de route des Centres de Compétences- L'élaboration de standards pour les produits et services- Le référencement des produits et des partenaires- L'élaboration de standards pour les termes et conditions contractuels- La gestion des achats- La gestion des délégations- La réalisation d'audit et d'analyses comparatives- La gestion des feuilles de route des DSI Pays et de la DSI Groupe en termes de sécurité des SI- La gestion des risques relatifs aux principaux contrats- Le pilotage des investissements, des dépenses opérationnelles et des amortissements- La veille et l'innovation appliquées aux technologies de l'information- La mesure de la satisfaction client- La mesure de la satisfaction vis à vis des Partenaires stratégiques- La mesure de l'opinion des employés- La gestion de la relation avec les Partenaires stratégiques- La gestion des Ressources Humaines- La communication• L'organisation de la DSI dans les Pays et au niveau du Groupe• Les instances de pilotage:- Le Comité de Gestion de la Demande- Les Comités d'Investissement des DSI Pays ou au niveau du Groupe- Les Revues de Performance des DSI Pays ou au niveau du Groupe- Les Revues de Contrat- Les Revues de Projet- Les Comités Projet- Les Réunions de Crise- Les Revues avec les Partenaires stratégiques- Les Comités Carrière- Les Comités de Direction- Les Réunions d'Equipe- Les Réunions des Centres de Compétence- Les Réunions d'Information2.3.5 Procédures, modes opératoires et outilsDes bases documentaires contenant des procédures et modes opératoires existent pour la plupart des métiers. Cesinformations peuvent être disponible sur les différents sites Intranet des entités au sein du Groupe ou êtreconsultables dans les établissements.168Les lignes fonctionnelles sont garantes et moteur du progrès. Leur mission consiste à concevoir et réaliser desoutils et rapports prêts à l’emploi pour les opérationnels, à identifier des synergies et proposer des innovations.Elles ont un rôle de garant et d’alerte sur les méthodes et les pratiques. Elles sont organisées en réseauxfonctionnels (ou « Files »), c'est-à-dire qu’au sein d’une même direction fonctionnelle, les pays désignent desinterlocuteurs pour fonctionner en réseau avec d’autres pays ou au niveau Groupe, pour travailler sur des projets,échanger sur des bonnes pratiques ou proposer des actions dans leur domaine d’expertise.Par ailleurs, des spécialistes métiers contribuent dans l’organisation de Files opérationnelles à orienter leséquipes opérationnelles sur les préconisations en matière de concept de vente, d’organisation et de respect desassortiments. Ces spécialistes servent de support technique aux opérationnels en magasin, diffusent les bonnespratiques, déploient les projets, vérifient les points de contrôle et procèdent à des contrôles périodiques avec desdiagnostics et des plans d’actions.2.3.6 Principes et valeursAfin de développer une culture commune, Carrefour a défini un cadre permettant à chaque collaborateur deremplir sa mission et contribuer à la pérennité et à la croissance du Groupe. Ce cadre, fondement de l’actionindividuelle et collective est décrit dans la Raison d’Etre, déclinée en Rêve, en Valeurs « Engagés, positifs etattentionnés » et en Convictions. Ces notions sont définies dans le Guide des valeurs Carrefour, communiquésaux salariés à l’occasion de leur embauche et de leur formation.Afin de renforcer la coordination des actions relatives à la conformité et à l’éthique au niveau du Groupe, unDirecteur Risks & Compliance assurant la fonction de « Compliance officer » du Groupe a été nommé au débutde l’année 2009, sous la responsabilité du Directeur Juridique Groupe.Enfin, selon l’environnement et les risques spécifiques à chacun des Pays, ces derniers peuvent être amenés àmettre en place des « hotline » éthiques.2.4 Activités de ContrôleLe suivi de l’activité et des projets est assuré dans le cadre de revues de performance mensuelles qui ont lieusystématiquement tant pour la ligne opérationnelle que pour les lignes fonctionnelles.L’établissement d’un modèle d’entreprise dans le cadre de la cartographie des risques a permis de segmenterl’activité du Groupe en processus majeurs de nature stratégique, opérationnelle et de support.Tout responsable de « business unit » du Groupe dispose depuis fin 2006 de l’ensemble de la documentation ducontrôle interne issu des questionnaires d’autoévaluation. Cette documentation indique les points de contrôle cléou les meilleures pratiques permettant d’avoir une couverture efficace des risques. Elle met également l’accentsur les dysfonctionnements susceptibles de se produire si les contrôles ne sont pas efficaces et contribue de lasorte à la responsabilisation de l’intéressé. Cette documentation des points de contrôle des processus vise àétablir un référentiel commun en matière de contrôle interne pour l’ensemble des pays et des fonctions duGroupe.Ces travaux ont contribué à l’homogénéisation du niveau de contrôle interne dans l’ensemble du Groupe et faitbénéficier toutes les activités des meilleures pratiques.2.5 Information et CommunicationAfin de permettre à chacun dans le Groupe de prendre la mesure de sa contribution chiffrée et de l’importance desa responsabilité en matière de contrôle interne, le Groupe s’appuie sur un processus unique et homogène defixation d’objectifs et d’analyse de la performance.169Les objectifs sont fixés annuellement dans le cadre du processus budgétaire à partir d’un plan stratégiquepluriannuel. Ce processus est organisé autour de la remontée de données budgétaires à partir des niveaux deresponsabilité appropriés : rayon en hypermarchés et supermarchés et magasin pour le hard discount. Cetteremontée s’effectue avec différentes étapes de validation dont une des principales se situe au niveau de la« business unit ». La responsabilisation des managers jusqu’au niveau le plus fin (c'est-à-dire des responsablesd’un compte de résultat d’activité ou de l’animation d’équipes), sur des objectifs budgétaires discutés etapprouvés est une composante essentielle de l’efficacité du pilotage par le management.Le budget est mensualisé pour que chacun à chaque niveau puisse suivre sa performance tout au long de l’année.Il comprend des éléments commerciaux et financiers ainsi que des indicateurs de performance adaptés. Au coursde l’année, les investissements prévus au budget font l’objet d’études de rentabilité actualisées et d’autorisationsspécifiques.Les chiffres de gestion sont mensuellement transmis au Groupe par les pays. Ils portent sur des élémentscommerciaux (chiffres d’affaires, débits, paniers moyens, surfaces de vente, ouvertures en particulier) etfinanciers (compte de résultat, bilan, tableau de trésorerie en particulier).Un contrôle de l’unicité entre les données comptables et de gestion est réalisé lors de chaque arrêté.Le périmètre de ce reporting (entités, modes de consolidation, pourcentage d’intérêt…) est identique à celuiretenu pour les arrêtés consolidés du Groupe. Ainsi, le Groupe utilise pour ses décisions de gestion les mêmesrésultats que ceux issus de sa comptabilité consolidée. Ces mêmes chiffres sont utilisés à chaque arrêté, lors desarrêtés semestriels, pour la communication financière.Chaque mois les performances réalisées sont comparées aux performances prévues dans le budget et à cellesréalisées l’année précédente.Une synthèse des performances du Groupe et des pays est présentée au Comex Groupe. Le Conseild’Administration reçoit une synthèse de l’évolution du chiffre d’affaires et du tableau de bord tous les mois.Le contrôle de gestion est présent pour assister les managers dans l’élaboration et le suivi des budgets, participeraux phases de validation, proposer les plans d’action rendus nécessaires par les écarts constatés dans sonexécution et d’une manière générale être garant de la fiabilité de l’ensemble du processus et des donnéesfinancières qui en sont issues.2.6 Surveillance du dispositif2.6.1 Pilotage managérialLe pilotage du contrôle interne par le management s’effectue en permanence et au quotidien dans la mesure oùl’activité commerciale requiert une vigilance de tous les instants notamment sur les surfaces de vente en magasin.Les « Files » et les spécialistes métiers participent activement aux activités de contrôle dans les pays/BU et sontamenés à mettre en place des systèmes de pilotage permettant de mesurer la bonne application des principesdéfinis.Dans le cadre de l’organisation décentralisée du Groupe, il appartient à chaque « Business Unit » de définir etmettre en place l’organisation adaptée à la gestion du dispositif de contrôle interne dans son contexte. Plusieursd’entre elles ont mis en place des fonctions contrôle interne axées principalement sur la conformité.Les revues de performance contribuent à la surveillance régulière du dispositif à chaque niveau de management.170Les Directeurs Exécutifs et les Directeurs Financiers de l’ensemble des business units du Groupe attestentformellement chaque année de la qualité du contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent.2.6.2 Audit Interne2.6.2.1 Mission de l’Audit InterneL’Audit Interne participe, dans le cadre du plan d’audit annuel du Groupe à l’évaluation de la maîtrise ducontrôle interne de l’ensemble des activités. Cette mission est assurée de manière indépendante vis-à-vis dumanagement.La Direction de l’Audit intervient à tous les niveaux et dans toutes les entités du Groupe.Cette évaluation porte en particulier sur les aspects suivants :- La fiabilité et l’intégrité des informations financières et opérationnelles,- L’efficacité et l’efficience des opérations,- La protection du patrimoine,- Le respect des lois, règlements et contrats.Les missions et responsabilités de l’Audit Interne sont régies par une charte validée en Comex Groupe et enComité des Comptes du Conseil d’Administration.2.6.2.2 Organisation de l’Audit InterneLa Direction de l’Audit reporte hiérarchiquement au Directeur Général. La fonction d’Audit Interne est exercée àplein temps par des auditeurs bénéficiant de la formation et de l’expérience adaptée et répartis sur l’ensemble desgéographies du Groupe. Les responsables de l’Audit Interne des zones sont rattachés hiérarchiquement auDirecteur de l’Audit Groupe, ce dernier étant lui-même rattaché au Directeur Général.La Direction dispose d’un budget, validé annuellement par le Directeur Général, lui permettant de mener à biensa mission. Le budget est revu annuellement en fonction de l’évolution des métiers du Groupe et de sonpérimètre.Fin décembre 2009, le Groupe Carrefour comptait 38 auditeurs internes.2.6.2.3 Plan d’Audit InterneUn projet de plan d’audit annuel est établi par la Direction de l’Audit en s’appuyant notamment sur le référentielde processus du Groupe et sur la cartographie des risques des métiers du Groupe. Ce projet fait l’objetd’échanges avec les principaux responsables du Groupe. Le plan d’audit annuel peut être complété à la demandedes principaux responsables opérationnels ou fonctionnels. Le Directeur de l’Audit apprécie ces demandes avantde les intégrer ou non au plan d’audit annuel. Le contenu de la mission est alors défini en lien avec le demandeur.171Le plan d’audit annuel prévisionnel ainsi établi est examiné et validé par le Directeur Général et présenté auComité des Comptes.Des missions spécifiques peuvent également être organisées à la demande du Comité des Comptes et duPrésident du Conseil en concertation avec le Directeur Général.2.6.2.4 Organisation des missions de l’Audit InterneL’Audit Interne s’appuie sur les normes et pratiques professionnelles pour mener ses missions. Une grandeattention est portée aux spécificités et enjeux de chaque activité du Groupe, de telle sorte que les auditsconstituent une source de valeur ajoutée pour les entités concernées. Les missions sont toujours coordonnéesavec les services audités afin, dans la mesure du possible, de ne pas perturber leur fonctionnement.Les missions sont réalisées soit par la Direction de l’Audit Interne elle-même, soit, lorsque c’est nécessaire pouraccéder à toutes les compétences utiles à une analyse pertinente des risques et des processus, par des équipesréunissant des membres de la Direction de l’Audit Interne et des autres Directions du Groupe ou des divisions.Le cas échéant, l’Audit Interne fait appel à des conseils extérieurs.2.6.2.5 Rapports et synthèses de l’Audit InternePour chaque audit, un rapport détaillé et une synthèse sont établis. Ils sont validés et diffusés dans les conditionssuivantes :- Un document final, comprenant le rapport d’audit, la synthèse, les éventuelles observations écrites dumanagement, les plans d’action correctifs du Management et les réponses éventuelles de la Direction del’Audit Interne aux observations du Management, est communiqué à l’audité, au Directeur Exécutif etau Directeur Finance Gestion de l’entité auditée. Les plans d’action correctifs doivent préciser lesgrandes lignes des actions, les responsabilités de mise en place et le calendrier de mise en place.- Une synthèse de ce rapport est communiquée au Directeur Général et au Directeur financier du Groupeet au responsable de la Zone concernée.Les missions ayant des recommandations font l’objet d’un suivi de la mise en œuvre des plans d’actions duManagement.Le Directeur de l’Audit rend compte au Directeur Général et au Comité des Comptes du bon déroulement duplan d’Audit de la façon suivante :- Chaque trimestre un rapport détaillé sur l’exécution du programme d’Audit, ainsi que sur les principauxconstats, analyses et recommandations qui en résultent est présenté au Directeur Général. Une synthèse estprésentée régulièrement au Comex Groupe.- Chaque trimestre un rapport de synthèse sur l’exécution du programme d’Audit, ainsi que sur les principauxconstats, analyses et recommandations qui en résultent est présenté au Comité des Comptes. Les résultats dusuivi de la mise en place des recommandations sont présentés au Comité des Comptes.3. Eléments liés au contrôle interne comptable et financier3.1 Processus de pilotage de l’organisation comptable et financière3.1.1 Organisation de la fonction comptable et de gestion172La fonction comptable est assurée par des équipes centralisées au niveau de chaque pays. Ces équipes font partiede la « File » Finances et Gestion animée par la Direction Financière du Groupe.Le Groupe a procédé ces dernières années à l’harmonisation des outils comptables utilisés dans les pays. Ceci anotamment permis de mettre en place un modèle d’organisation avec la constitution de centres partagésspécialisés (traitement et paiement des factures de marchandises, immobilisations, frais généraux, paye)homogénéisant et documentant les procédures dans les différents pays et permettant une séparation adéquate destâches. Des modes opératoires sont disponibles pour les opérateurs.La fonction de contrôle de gestion est garante de la fiabilisation des informations financières de gestion.3.1.2 Organisation de la fonction consolidationChaque pays a en charge la réalisation de la consolidation des comptes à son niveau. Cette consolidation auniveau palier est assurée par les équipes financières centralisées au niveau pays.L’équipe consolidation Groupe anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe.Des responsabilités par zone ont été définies ainsi que des responsabilités d’analyse transverse au sein del’équipe Groupe.Les principes comptables du Groupe sont définis dans un document mis à jour régulièrement et diffusé àl’ensemble des intervenants du processus.Chaque pays met en place des outils répondant à ses besoins spécifiques de consolidation. Au niveau Groupe, unoutil a été développé permettant de faciliter la remontée des données, les contrôles et les opérations deconsolidation.3.2 Processus concourant à l’élaboration de l’information comptable et financière3.2.1 Risques et activités de contrôleEn 2008, un questionnaire d’auto-évaluation ciblant un nombre limité de risques majeurs a été adressé auxDirecteurs Financiers des principaux Pays. Les risques majeurs de l’activité ont été identifiés en croisant lespoints d’analyse proposés par le Cadre de référence de l’AMF avec la cartographie des risques et avec lesspécificités du secteur et du Groupe.Le socle documentaire LSF établi par le Groupe constitue une base de référence de contrôle interne des activitéssur laquelle les Pays/BU peuvent s'appuyer.L’équipe de consolidation Groupe, dans le cadre de ses responsabilités zone et transverse, est amenée à réaliserles contrôles au niveau de la consolidation pays (visites en pays, revue des liasses, identification des principalesoptions et des corrections nécessaires le cas échéant) et au niveau de la consolidation Groupe (analysestransverses de postes notamment).3.2.2 Arrêtés semestriels et annuelsLa consolidation a lieu trimestriellement depuis 2008. Seuls les comptes consolidés semestriels et annuels fontl'objet d'une publication.173Les filiales préparent leurs comptes statutaires, les comptes consolidés de leur périmètre et convertissent cesétats en euros. Les Directeurs Financiers des pays disposent d’une liste de contrôles standards préparée parl’équipe consolidation Groupe à effectuer sur ces comptes consolidés.Les principales options et estimations comptables font l’objet de revues systématiques par le Groupe et lesdirecteurs financiers de pays, en lien avec les auditeurs externes locaux.Les visites en pays régulières de l’équipe consolidation Groupe, au moment des arrêtés, sont l’occasiond’améliorer le processus au niveau pays (compréhension et diffusion des principes comptables du Groupe,traitement des questions spécifiques des pays, réalisation de contrôles sur place). Les visites donnent lieu sinécessaire à l’émission de recommandations d’amélioration du processus de consolidation en pays.3.3. Maîtrise de la communication financière3.3.1 Rôle et mission de la communication financièreL’objectif de la communication financière est d’informer :de manière continue : la régularité et la qualité du flux de l’information doivent se faire dans la durée.Elles sont fondamentales pour la crédibilité de l’entreprise et sont garantes de la fidélisation de sesactionnaires,en véhiculant un message cohérent et clair : la communication doit permettre aux investisseursd’acquérir une compréhension exacte et précise de la valeur de la société et de la capacité de sonmanagement à la développer. Le choix de l’investisseur doit être éclairé,en respectant le principe d’égalité des actionnaires devant l’information : toute information à caractèrefinancier et pouvant avoir un impact sur son cours de bourse est rendue publique par une source uniqueet centralisée au niveau du Groupe.3.3.2 Organisation de la communication financièreLa communication financière s’adresse à un public diversifié essentiellement composé d’investisseursinstitutionnels, de particuliers et de salariés à travers quatre canaux :le service des relations avec les actionnaires prend en charge l’information du grand public(actionnaires individuels),le service des relations investisseurs, la Direction Financière, ainsi que le Directeur Général, sont lesinterlocuteurs uniques des analystes et des investisseurs institutionnels,la direction des ressources humaines gère, avec l’appui de la direction de la communication,l’information auprès des salariés,la direction de la communication gère les relations avec la presse.Dans la pratique le message financier est élaboré en étroite collaboration entre la direction financière et ladirection de la communication.Il est délivré par les moyens édictés par la loi (Assemblée Générale) et les règlements de l’AMF (publicationspériodiques, communiqués). De plus, au-delà des obligations légales, la communication financière de Carrefourdispose d’un large éventail de supports. En fonction de l’importance de l’événement, Carrefour choisit entre lapresse, l’internet, les contacts téléphoniques directs, des réunions individuelles ou évènementielles à caractèreexceptionnel.•••••••1743.3.3 Procédures de contrôle de la communication financièreLa direction financière est la pourvoyeuse exclusive des informations chiffrées.Le contrôle interne du processus de communication financière porte essentiellement sur le respect du principed’égalité entre les actionnaires. Tout communiqué et toute communication significative sont élaborés d’uncommun accord entre le service de la communication financière, qui relève de la direction financière, et ladirection de la communication Groupe.La répartition des rôles et des responsabilités permet d’assurer la stricte indépendance entre le Comex Groupe,les départements sensibles (par exemple le département fusions et acquisitions) et le service de la communicationfinancière.175CarrefourSociété Anonyme26, Quai Michelet92300 Levallois-PerretRapport des Commissaires aux Comptes établien application de l'article L. 225-235 du Code de commercesur le rapport du président du Conseil d'administrationExercice clos le 31 décembre 2009Aux actionnaires,En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Carrefour S.A. et en application des dispositions del’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par leprésident de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre del’exercice clos le 31 décembre 2009.Il appartient au président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d'administration un rapport rendantcompte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société etdonnant les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce relatives notamment audispositif en matière de gouvernement d’entreprise.Il nous appartient :- de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapportdu président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration etau traitement de l’information comptable et financière, et- d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code decommerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives àl'élaboration et au traitement de l'information comptable et financièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincéritédes informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaborationet au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligencesconsistent notamment à :-prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration etau traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans lerapport du président ainsi que de la documentation existante ;prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentationexistante ;-176-déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement del’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objetd’une information appropriée dans le rapport du président.Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant lesprocédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement del'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration, établien application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.Autres informationsNous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requisesà l'article L. 225-37 du Code de commerce.Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 12 avril 2010Les Commissaires aux ComptesDeloitte & AssociésFrédéric MOULINKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Eric ROPERTAssocié177CarrefourSociété Anonyme26, Quai Michelet92300 Levallois-Perret__________Rapport des Commissaires aux Comptessur les comptes consolidésExercice clos le 31 décembre 2009___________Aux actionnaires,En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notrerapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur :•••Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notreaudit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.le contrôle des comptes consolidés de la société Carrefour S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ;la justification de nos appréciations ;la vérification spécifique prévue par la loi.1. Opinion sur les comptes consolidésNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normesrequièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptesconsolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyend’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptesconsolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significativesretenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectéssont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dansl’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financièreainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.178Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 1.2 et 1.4 del’annexe aux comptes consolidés qui exposent les changements de méthodes comptables résultant del’application, à compter du 1er janvier 2009, de nouvelles normes et interprétations, notamment IAS 1 révisée «Présentation des états financiers », IFRS 8 « Secteurs opérationnels », IFRIC 13 « Programmes de fidélisationde la clientèle » et des amendements d’IFRS 7 « Amélioration des informations communiquées au titre desinvestissements financiers » et d’IAS 38 « Immobilisations incorporelles » relatif à la comptabilisation desactivités de publicité et promotion.2. Justification des appréciationsEn application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nosappréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :La note 1.3 de l'annexe aux comptes consolidés précise que la Direction de la société est amenée à prendre encompte des estimations et des hypothèses qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifset de passifs, ainsi que les informations données dans les notes annexes. Dans le cadre de notre audit au31 décembre 2009, nous avons notamment :-examiné l’impact de ces estimations faites par la société sur les dépréciations des goodwill, desimmobilisations incorporelles et corporelles. Nous avons apprécié les données et les hypothèses surlesquelles se fondent les estimations, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par ladirection de votre société dans le contexte actuel induit par la crise économique, revu les calculs effectuéspar celle-ci, comparé les estimations comptables des périodes précédentes avec les réalisationscorrespondantes et examiné la procédure d'approbation de ces estimations par la direction.apprécié les provisions comptabilisées par la société. Notre appréciation s’est fondée sur :-o une prise de connaissance des procédures en vigueur dans votre groupe permettant leurrecensement, leur évaluation et leur traduction comptable, eto des estimations indépendantes comparées avec celles de la société.Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, prisdans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de cerapport.3. Vérification spécifiqueNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à lavérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 12 avril 2010Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Eric ROPERTAssocié179Deloitte & AssociésFrédéric MOULINCarrefourSociété Anonyme26, Quai Michelet92300 Levallois-PerretRapport des Commissaires aux Comptessur les comptes annuelsExercice clos le 31 décembre 2009Aux actionnaires,En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notrerapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :---le contrôle des comptes annuels de la société Carrefour S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;la justification de nos appréciations ;les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit,d'exprimer une opinion sur ces comptes.I. Opinion sur les comptes annuelsNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normesrequièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuelsne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autresméthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Ilconsiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et laprésentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants etappropriés pour fonder notre opinion.Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers etsincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situationfinancière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.II. Justification des appréciationsEn application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nosappréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les immobilisations incorporelles dont les perspectives de rentabilitéfuture ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font l’objet d’une dépréciation. Celle-ci estdéterminée par comparaison de la valeur nette comptable avec le montant le plus élevé entre la valeur d’utilité etla valeur de marché.180Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les titres de participation sont dépréciés au regard de leur valeur demarché ou de leur valeur d’utilité, celle-ci étant estimée par la société sur la base de la valeur des capitauxpropres, la projection des flux de trésorerie futurs ou de prévisions raisonnables d’exploitation.Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les calculs desvaleurs d’utilité, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société dans lecontexte actuel induit par la crise économique. Nous avons revu les calculs effectués par celle-ci, comparé lesestimations comptables des périodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédured’approbation de ces estimations par la direction.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, prisdans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de cerapport.III. Vérifications et informations spécifiquesNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, auxvérifications spécifiques prévues par la loi.Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels desinformations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés auxactionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du Code decommerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagementsconsentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi àl'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès dessociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude etla sincérité de ces informations.En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises departicipation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont étécommuniquées dans le rapport de gestion.Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 12 avril 2010Les Commissaires aux ComptesKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Deloitte & AssociésEric ROPERTAssociéFrédéric MOULIN181TABLEAUX AFEP MEDEF SURLA REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX182Tableau 1Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuéesà chaque dirigeant mandataire socialExercice 2008Exercice 2009Exercice 2008 (août/décembre)Exercice 2009Lars Olofsson - Directeur Général du Groupe CarrefourAmaury de Seze - Président du Conseil d'Administration3 219 843 €333 672 €788 776 €1 647 100 €2 050 100 €N/AN/AN/AN/ANom et fonction du dirigeant mandatairesocialRémunérations dues au titre de l’exercice(détaillées au tableau 2)Valorisation des options attribuées auxcours de l’exercice (détaillée au tableau 4)Valorisation des actions de performancesattribuées aux cours de l’exercice(détaillée au tableau 6)N/AN/AN/AN/ATOTAL6 917 043 €333 672 €788 776 €Le Conseil d’Administration réuni le 13 janvier 2009 a attribué à Lars Olofsson 100 000 actions soumises à condition de présence pendant une période de 2 ans,à titre de compensation des avantages auxquels ce dernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour. Ces actions sont valorisées à 2 699 000 €.Tableau 2 : Rémunération 2009 (le bonus au titre de l'année 2009 est versé en mars 2010).Définition 'dus' : montant théorique (ex: exprime le bonus en cible à atteindre)Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire socialMontants au titre de l’exercice2008Montants au titre de l’exercice2009Montants au titre de l’exercice2008Montants au titre de l’exercice2009dusversésdusversésdusversésdusversésNom et fonction du dirigeant mandatairesocialLars Olofsson - Directeur Général du Groupe CarrefourAmaury de Seze - Président du Conseil d'Administration- rémunération fixe- rémunération variable- rémunération exceptionnelle- jetons de présence- avantages en natureTOTALN/AN/AN/AN/AN/AN/AN/AN/AN/AN/AN/AN/A1 350 000 €1 350 000 €300 212 €300 212 €700 000 €700 000 €1 350 000 €1 761 185 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €55 000 €14 688 €32 500 €32 500 €85 000 €85 000 €93 970 €93 970 €960 €960 €3 776 €3 776 €2 848 970 €3 219 843 €333 672 €333 672 €788 776 €788 776 € Tableau 3Tableau sur les jetons de présenceMembres du ConseilJetons de présencesversés en 2009Amaury de Seze (Président)Jean Martin Folz (Vice président)Lars OlofssonAnne-Claire Taittinger (Président CRNGE)René AbateJosé Luiz AmaldonadoBernard ArnaultSébatien BazinNicolas BazireJean-Laurent BonnaféThierry BretonRené BrilletCharles Edelstenne85 000,00 €84 062,50 €14 687,50 €74 062,50 €64 062,50 €37 500,00 €55 625,00 €74 062,50 €65 000,00 €50 312,50 €52 187,50 €74 062,50 €52 187,50 €Options de souscriptions ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire socialPrix d’exercicePérioded’exerciceLars Olofsson17/06/2009Achat1 647 100 € 130 00033,7016/06/2016Options attribuées àchaque dirigeantmandataire social parl’émetteur et par toutesociété du groupe (listenominative)N° et datedu planNature desoptions(achat ousouscription) 50 % des options sont exerçables au 17 juin 2011 75 % des options sont exerçables au 17 juin 2012 100 % des options sont exerçables au 17 juin 2013Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire socialOptions levées par les dirigeants mandataires sociaux(liste nominative)N° et datedu planPrix d’exerciceAnnéed’attributionAucune levée n'a été effectuée par les mandataires sociaux en 2009.Tableau 4Valorisationdes optionsselon laméthoderetenuepour lescomptesconsolidésNombred’optionsattribuéesdurantl’exerciceTableau 5Nombred’optionslevéesdurantl’exercice186Tableau 6Actions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire socialActions de performanceattribuées durant l’exerciceà chaque dirigeantmandataire social parl’émetteur et par toutesociété du groupe (listenominative)N° et datedu planNombred’actionsattribuéesdurantl’exercice*Valorisation desactions selon laméthode retenue pourles comptesconsolidésDate d’acquisitionDate dedisponibilitéLars Olofsson2009 perf65 0002 050 100 €17/06/201116/06/2013Lars Olofsson2009 pres100 0002 699 000 €13/01/201112/01/2013 Exprimé en nombre maximal avec la cible représentant la moitié de ce nombreActions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire socialTableau 7Actions de performance devenuesdisponibles pour les dirigeantsmandataires sociaux (liste nominative)N° et date duplanNombre d’actionsdevenues disponiblesdurant l’exerciceConditions d’acquisitionAnnéed’attributionNéant187www..journal-officiel.gouv.frwww.carrefour.comDOCUMENT D’INFORMATION ANNUELPublicationsSitesSiteswww.amf-france.orgPublicationsActualisation du document de référenceDocument de référenceComptes annuels et consolidés 20082ème Avis de convocation à l’AG du 28/04/2009Avis de convocation à l’AG du 28/04/2009 (rectificatif)Avis de convocation à l’AG du 28/04/2009BALODates29 mai 200922 avril 2009 3 avril 200916 mars 2009A. M. F.DatesDocuments de référence4 décembre 200916 avril 2009Seuils 6 mai 200917 février 2009Déclarations10 septembre 2009 Déclarations des dirigeants7 janvier 2009Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions16 décembre 2008 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions12 novembre 2008 Déclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actions31 octobre 20086 octobre 2008GREFFE – Informations déposées au Greffe du Tribunal de Commerce de Paris et deNanterreDatesTribunal de Commerce de Nanterre20 août 2009Déclaration des dirigeantsDéclarations des achats et cessions par les sociétés de leurs propres actionsDéclaration de franchissement de seuilDéclaration de franchissement de seuil et déclaration d’intentionProcès-verbal du Conseil d’Administration : Démission d’un AdministrateurPublicationsSiteswww.infogreffe.fr18810 juillet 2009Procès-verbal d’Assemblée Mixte : Nomination d’Administrateur(s), changement decommissaire aux comptes suppléantProcès-verbal du Conseil d’Administration : Changement du Directeur Général10 février 200922 septembre 2008 Modification de la forme juridique, modifications statutaires, nominationsd’AdministrateursStatuts à jour au 28 juillet 200822 septembre 2008 Nomination du Président du Conseil d’Administration, Nomination du Directeur Général22 septembre 2008CARREFOUR - CommuniquésDates15 avril 201015 avril 201018 mars 2010 Carrefour annonce un plan d'achat d'actions a hauteur de 6% de son capital Carrefour et Trans Corp annoncent un partenariat en IndonésieLars Olofsson nomme Vicente Trius Directeur Executif Europe, membre de la DirectionExecutive de CarrefourSiteswwwcarrefour.comPublications18 février 2010 Accord entre Carrefour Grèce et Marinopoulos : passage des magasins Dia sous enseignesCarrefour18 février 2010 Refonte des accords entre les groupes Carrefour et Finiper18 février 2010 Accords entre Carrefour et Marinopoulos pour le développement de Carrefour dans les10 février 201014 janvier 201018 décembre 200910 décembre 200925 novembre 2009Balkans.Pour la seconde année consécutive, Carrefour se voit attribuer le label Top Employeurspour ses performances en matière de ressources humainesNouvelle organisationLa Fondation d’entreprise Internationale Carrefour et l’association Pacte inaugurent unenouvelle épicerie sociale à Asnières (92)Le Groupe Carrefour lauréat des Oscars de l’innovation avec son concept urbain deproximité Carrefour CityJosé Carlos Gonzalez Hurtado rejoint le Comité Exécutif de Carrefour en tant queDirecteur Exécutif Développement Commercial et Marketing Groupe20 novembre 2009 A l’ occasion de la première édition des Trophées du « Mieux vivre en entreprise »,19 novembre 2009Carrefour Proximité a été récompensé pour son engagement en faveur du mieux-être autravail via le programme Ereukikom.Pour la première fois, le 17 novembre 2009, Carrefour a remis ses Trophéesdéveloppement durable à quatre de ses fournisseurs les plus engagés en la matièreA moins de 50 jours de Copenhague, le Groupe Carrefour rappelle sa mobilisation et sonengagement en matière de lutte contre le changement climatique3 septembre 2009 « Le positif est de retour »Carrefour révèle son nouveau positionnement et lance une22 octobre 200930 juin 2009 Sept initiatives stratégiques pour transformer Carrefour Point sur les performancescampagne publicitaire résolument optimiste.18 juin 200913 mai 2009semestrielles attenduesCarrefour ouvre son premier hypermarché en Russie et poursuit son expansioninternationale.Le groupe Carrefour ouvre 3 magasins pilotes à Toulouse sous sa nouvelle enseigne deproximité Carrefour City12 mai 200930 avril 2009 Signature d’un accord-cadre national entre le groupe Carrefour et Pôle emploi24 avril 2009 Test d'un nouveau concept de magasin sous enseigne hard discount "DIA" en France Le nouveau Carrefour Paris Auteuil : Un hypermarché sur-mesure18922 avril 2009 Carrefour lance "Carrefour Discount", une nouvelle gamme de produits de qualité à prix27 mars 2009 Ricardo Curras remplace Javier Campo à la tête de DIA International, la branche hard16 mars 2009 Pierre Bouchut rejoint le groupe Carrefour en tant que Directeur Exécutif Financesdiscountdiscount du Groupe CarrefourGroupe, membre du Comité Exécutif10 février 2009 Carrefour lance une offre d’électricité à prix réduit en partenariat avec POWEO6 février 2009 Le groupe Carrefour et Label’Vie signent un accord de franchise au Maroc3 février 2009 Les groupes Carrefour et Coop Atlantique ont conclu ce jour un accord de partenariatportant sur le parc d’hypermarchés et supermarchés en France.PublicationsDocuments publiés à l’étrangerDates17 mars 201015 décembre 2009Supplément au prospectus de baseProspectus de BaseSiteswww.bourse.lu190CARREFOURSociété Anonyme au capital de 1 762 256 790 €Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-PerretRC Nanterre B 652 014 051HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTESExercice 2009 Deloitte & Associés % Montant en KE2009200820092008200820092008 Montant en KE2009 % KPMGAuditCommissariat aux comptes,certification, examen des comptesindividuels et consolidésAutres diligences et prestationsdirectement liées à la missiondu commissaire aux comptesEmetteurFiliales intégrées globalementAutres prestations rendues parles réseaux aux filiales intégréesglobalementEmetteurFiliales intégrées globalement2964 3332994 8825,11%4,47%74,82% 72,97%3225 5172925 9515,21%4,00%89,33% 81,55%176995 345171 2466 4440,29%0,25%12,07% 18,62%92,30% 96,32%42235 9041647617 1680,68%2,25%0,37% 10,43%95,60% 98,23%Sous-totalJuridique, fiscal, socialAutresSous-total17127544624602462,95%4,75%7,70%3,68%0,00%3,68%5222027246831290,84%3,56%4,40%0,63%1,14%1,77%TOTAL5 7916 690 100,00% 100,00%6 1767 297 100,00% 100,00%191INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONSL'Assemblée Générale réunie le 28 avril 2009 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209du Code de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n°2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration àprocéder à l’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’interventionsur actions propres en vue, notamment : d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de serviced’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologiereconnue par l’Autorité des marchés financiers, de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefourau titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants duCode de commerce, de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce, de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeursmobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissanceexterne, de les annuler.Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant :1. Contrat de liquiditéLa Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a acquis au cours del’exercice 200 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 26,68 euros par titre,représentant un coût total de 5 336 euros.La Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a cédé au cours del’exercice 24 803 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 33,44 euros par titre,représentant un gain total de 829 412,32 euros.2. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuitesDans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuitesdécidés par le Directoire et le conseil d’administration, Carrefour a procédé au cours de l’exercice à uneréorganisation de ses couvertures.A ce titre, Carrefour a cédé, le 15 juin 2009, 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros paraction, soit un prix de vente total de 535 389 160,28 euros. Le même jour Carrefour a procédé à l’achat àterme de 18 638 439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros par action, soit un prix d’achat total de535 389 160,28 euros.Le 15 septembre 2009 Carrefour a exercé partiellement sa faculté d’achat pour 244 198 actions à un prixunitaire de 28,725 euros par action, soit un prix total de 7 014 587,55 euros.Pour plus de précisions, cf. la note d’information descriptive du programme ci-dessous.192CARREFOURSociété Anonyme au capital de 1 762 256 790 €Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-PerretRC Nanterre B 652 014 051Descriptif du programme de rachat d’actions voté par les actionnaireslors de l’Assemblée Générale du 28 avril 20091) Date de l'Assemblée Générale ayant autorisé le programme de rachat d'actions et décision de mise en œuvre :Autorisation du programme : Assemblée Générale du 28 avril 2009.Décision de mise en œuvre : Conseil d’Administration du 28 avril 2009.2) Nombres de titres et part du capital que l'émetteur détient directement ou indirectement :A la date du 31 mars 2009, la Société détenait 19 325 573 actions propres, soit 2,74 % du capital.3) Répartition par objectifs des titres de capital détenus par la Société :18 783 930 actions sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions et 541 643 actionsdétenues par la Société le sont dans le cadre du contrat de liquidité AFEI.1934) Objectifs du programme de rachat :Les achats seront réalisés par ordre de priorité décroissant, pour :• animerle marché dul’intermédiaire d’un prestataire de serviced’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnuepar l’Autorité des marchés financiers,titre Carrefour par• servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour autitre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants duCode de commerce,• procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce,• de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeursmobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissanceexterne,les annuler.•L’achat, la cession ou le transfert des actions pourront être effectués et payés par tous moyens, en une ouplusieurs fois, sur le marché ou de gré à gré, y compris par utilisation de mécanismes optionnels, d’instrumentsdérivés - notamment l’achat d’options d’achat – ou de valeurs mobilières donnant droit à des actions de laSociété, dans les conditions prévues par les autorités de marché. De plus, la part maximale du capital pouvantêtre transférée sous forme de blocs de titres pourra atteindre la totalité du programme de rachat d’actions.La Société pourra utiliser l’autorisation de l’Assemblée du 28 avril 2009 et poursuivre l’exécution de sonprogramme de rachat même en cas d’offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis parla Société ou initiées par la Société.5) Part maximale du capital, nombre maximal et caractéristique des titres que la Société se propose d’acquériret prix maximum d’achatLe prix unitaire maximal d'achat est fixé à 45 euros et le nombre maximum d’actions pouvant être acquises à 70000 000 (soit près de 10 % du capital sur la base du capital au 31 décembre 2008). Le montant total maximal quela Société pourra consacrer au rachat de ses propres actions ne pourra excéder 3 150 000 000 euros.Compte tenu du nombre d'actions déjà détenues au 31 mars 2009, 19 325 573 actions propres, soit 2,74 % ducapital social à cette date, le nombre maximum d'actions pouvant être achetées dans le cadre de cette autorisations'élève à 50 674 427 (environ 7,19 % du capital).6) Durée du programme de rachat18 mois à compter du 28 avril 2009 conformément à l’autorisation donnée lors de l’Assemblée Générale du 28avril 2009, soit jusqu’au 28 octobre 2010.194 Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années1/220042005200620072008 Président du Conseil Cobepa SA(cid:1)Président de Financière PAI SAS,Financière PAI Partners SAS, PAIPartners SAS, PAI Partners UK Ltd,(cid:1)Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco SA, GIB SA, GroupeIndustriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, PAI Europe GeneralPartner NC, PAI Europe UK General Partner Ltd, Pargesa HoldingSA, Power Corporation du Canada, Saaco Spa(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et PublicisGroupe,(cid:1)Représentant de NHG SAS Président de Financière PAI SAS, Financière PAI PartnersSAS, PAI Partners UK Ltd(cid:1)Administrateur de Carrefour SA, Eiffage SA, Erbe SA, GepecoSA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS,Novasseur SAS, PAI Europe General Partner NC, PAI Europe General Partner NC, PAI Europe UK General Partner Ltd,PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporation duCanada, Saeco Spa, Vivarte SA(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA etPublicis Groupe,(cid:1)Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS(cid:1)Président de PAI Partners UK Ltd(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA(cid:1)Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco SA, GroupeIndustriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, Novasseur SAS, PAIEurope General Partner NC, PAI Europe General Partner NC,PAI Europe UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, PargesaHolding SA, Power Corporation du Canada, Saeco Spa, Vivarte SA(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA etPublicis Groupe,(cid:1)Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS (jusqu'au 3décembre 2007)(cid:1)Président de PAI Partners UK Ltd(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA(cid:1)Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA,PAI Europe General Partner NC, PAI Europe General Partner NC, PAIEurope UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, PowerCorporation du Canada,(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Groupe,(cid:1)Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS (jusqu'au 3décembre 2007)(cid:1)Président de PAI Partners UK Ltd(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA(cid:1)Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe Industriel Marcel DassaultSA, PAI Europe General Partner NC, PAI Europe General Partner NC,PAI Europe UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa HoldingSA, Power Corporation du Canada,(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et PublicisGroupe,René AbateMembre du Conseil de Surveillance de CarrefourMembre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'associationl'ENVOL pour l'enfant européen.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président del'association l'ENVOL pour l'enfant européen.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Associé Gérant de Delphen SARL(cid:1)Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français duFonctionnement et des Biotechnologies.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Associé Gérant de Delphen SARL(cid:1)Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'association l'ENVOLpour l'enfant européen.(cid:1)Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du Fonctionnementet des Biotechnologies.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Associé Gérant de Delphen SARL(cid:1)Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'associationl'ENVOL pour l'enfant européen.(cid:1)Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français duFonctionnement et des Biotechnologies.Bernard ArnaultNDPrésident-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-LouisVuitton SA, Président du Conseil d'administration de ChristianDior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondationd'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateurde Christian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA,de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil deSurveillance de Lagardère SCA et de Métropole Télévision "M6"SA.Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-LouisVuitton SA, Président du Conseil d'administration de Christian DiorSA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d'Entreprise),Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian DiorCouture SA, de Raspail Investissements SA, de la Société Civile duCheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK(Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA etde Métropole Télévision "M6" SA.Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA,Président du Conseil d'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pourla Création (Fondation d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS,Administrateur de Christian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA, dela Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton JapanKK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et deMétropole Télévision "M6" SA.Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA,Président du Conseil d'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuittonpour la Création (Fondation d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS,Administrateur de Christian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA,de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis VuittonJapan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA etde Métropole Télévision "M6" SA.Sébastien Bazin(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria SNC(cid:1)Représentant permanent de LUCIA(cid:1)Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa(cid:1)Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore, Financièrele Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SAS DEFENSE CB3,SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS, SAS Elysées Ponthieu,Financière Terminus Nord SAS, SAS Terminus Nord, FinancièreTerminus EST SAS, SAS Terminus EST, SIHPP, Financière Libertel 2SAS, SAS Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2, Financière Libertel TER SAS,SAS Libertel TER, Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis,Fiancière Libertel Quater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel16 SAS, SAS Libertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, FinancièreLibertel Régions, SAS Libertel Régions, Fiancière Marignan Elysées,SAS Marignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND, COLONY CAPITALSAS.(cid:1)Représentant permanentde Fineurogest SA.(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria SNC(cid:1)Représentant permanent de LUCIA(cid:1)Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa(cid:1)Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore,Financière le Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SASDEFENSE CB3, SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS,SAS Elysées Ponthieu, Financière Terminus Nord SAS, SASTerminus Nord, Financière Terminus EST SAS, SAS TerminusEST, SIHPP, Financière Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2 SAS,SAS Libertel 2, Financière Libertel TER SAS, SAS Libertel TER,Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis, Fiancière LibertelQuater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel 16 SAS,SAS Libertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, FinancièreLibertel Régions, SAS Libertel Régions, Fiancière MarignanElysées, SAS Marignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND,COLONY CAPITAL SAS.(cid:1)Représentant permanentde Fineurogest SA.(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria SNC(cid:1)Représentant permanent de LUCIA(cid:1)Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa(cid:1)Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore,Financière le Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SASDEFENSE CB3, SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS,SAS Elysées Ponthieu, Financière Terminus Nord SAS, SASTerminus Nord, Financière Terminus EST SAS, SAS TerminusEST, SIHPP, Financière Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2 SAS, SASLibertel 2, Financière Libertel TER SAS, SAS Libertel TER,Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis, Fiancière LibertelQuater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel 16 SAS, SASLibertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, Financière LibertelRégions, SAS Libertel Régions, Fiancière Marignan Elysées, SASMarignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND, COLONY CAPITALSAS.(cid:1)Représentant permanentde Fineurogest SA.(cid:1)Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements,Holding Sport et évènements.(cid:1)Administrateur d'ACCORD et de France Animation (mandat accepté16/03/2007)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CARREFOUR(cid:1)Président de Cowine SAS, Colbison SAS, SAIP, Colfilm, SAS Spazio.(cid:1)Directeur Général de Toulouse Canceropole.(cid:1)Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décembre 2007), CC EuropeInvest, Colmassy.(cid:1)Administrateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16/03/2007)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Groupe Lucien Barrière SAS.(cid:1)Président de RSI SA (société Belge)(cid:1)Administrateur de Sisters SA (société Luxembourgeoise)(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance et Membre du Conseil deSurveillance de Buffalo GRILL(démission 27/07/2007)(cid:1)Président du CA non Directeur Général de Château Lascombes (démission31/07/2007)(cid:1)Président de Front de seine participations et Coladria SAS(cid:1)Administrateur de Moonscoop SAS(cid:1)Président du CA et DG de LUCIA (démission 11/05/2007)(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29/06/2007)et Colony Pinta SNC (démission 29/06/2007)(cid:1)Représentant permanent de : Front de Seine participations SAS,elle-même Associé Gérant de Front de Seine Hôtel,Fineurogest SA, elle-même Administrateur de France Animation, LUCIA (démission 11/05/2007),(cid:1)Gérant Associé de SNC Immobilière Lucia et compagnie, SNC Lucia 92 et compagnie,SNC Immobiloisir serre chevalier.(cid:1)Président de : Lucia Club CH, Lucia Investimmo, Lucia Invest Adria. (cid:1)Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2.(cid:1)Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements,Holding Sport et évènements.(cid:1)Administrateur d'ACCORD et de France Animation (mandat accepté16/03/2007)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CARREFOUR(cid:1)Président de Cowine SAS, Colbison SAS, SAIP, Colfilm, SAS Spazio.(cid:1)Directeur Général de Toulouse Canceropole.(cid:1)Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décembre 2007), CCEurope Invest, Colmassy.(cid:1)Administrateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16/03/2007)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Groupe Lucien BarrièreSAS.(cid:1)Président de RSI SA (société Belge)(cid:1)Administrateur de Sisters SA (société Luxembourgeoise)(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance et Membre du Conseil deSurveillance de Buffalo GRILL(démission 27/07/2007)(cid:1)Président du CA non Directeur Général de Château Lascombes (démission31/07/2007)(cid:1)Président de Front de seine participations et Coladria SAS(cid:1)Administrateur de Moonscoop SAS(cid:1)Président du CA et DG de LUCIA (démission 11/05/2007)(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29/06/2007)et Colony Pinta SNC (démission 29/06/2007)(cid:1)Représentant permanent de : Front de Seine participations SAS,elle-même Associé Gérant de Front de Seine Hôtel,Fineurogest SA, elle-même Administrateur de France Animation, LUCIA (démission 11/05/2007),(cid:1)Gérant Associé de SNC Immobilière Lucia et compagnie, SNC Lucia 92 et compagnie,SNC Immobiloisir serre chevalier.(cid:1)Président de : Lucia Club CH, Lucia Investimmo, Lucia Invest Adria. (cid:1)Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2.Anne-Claire Taittinger(cid:1)Administrateur de Dexia.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Dexia.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de CarrefourNicolas BazireNDND(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie BanqueSCS France.(cid:1)Administrateur de IPSOS(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.(cid:1)Administrateur de IPSOS(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCSFrance.(cid:1)Administrateur de IPSOSMembres du ConseilAmaury de SezeMandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années2/2Jean-Laurent BonnaféNDNDNDNDDirecteur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP ParibasPersonal Finance et de BNL - Banca Nazionale del Lavoro (Italie). Présidentde BNP Paribas Développement (jusqu'au 17 décembre 2008),Thierry BretonMinistre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.(cid:1)Président Directeur Général de Atos OriginPrésident et Directeur Général de France Telecom (France)Président du Conseil d'Administration d’Orange SA, TSA(Anciennement Thomson SA)Membre du Conseil de Surveillance d’Equant NV, AxaAdministrateur de Thomson (anciennement Thomson Multimédia),Schneider Electric, TSA, Dexia Banque (Belgique)René Brillet(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de CarrefourCharles Edelstenne(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,(cid:1)Administrateur du Groupe Industriel Marcel Dassault SA, de ThalesSystèmes Aéroportés SA, de Sogitec Industries SA, de EuropeanAerosystems Ltd (GB), de la Société Anonyme Belge de ConstructionsAéronautiques (Belgique), de Dassault Réassurance SA (Luxembourg),Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis), Gérant desSociétés Civiles ARIE et NILI.(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault SystèmesSA,(cid:1)Administrateur du Groupe Industriel Marcel Dassault SA, deThales Systèmes Aéroportés SA, de Sogitec Industries SA, deEuropean Aerosystems Ltd (GB), de la Société Anonyme Belgede Constructions Aéronautiques (Belgique), de DassaultRéassurance SA (Luxembourg),(cid:1)Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis), (cid:1)Gérantdes Sociétés Civiles ARIE et NILI,(cid:1)Président du GIFAS (Groupement des Industries FrançaisesAéronautiques et Spatiales) (depuis mai 2005).(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel MarcelDassault SAS,(cid:1)Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA, de SogitecIndustries SA, de la Société Anonyme Belge de ConstructionsAéronautiques (Belgique), de Dassault Réassurance SA(Luxembourg) (jusqu'en août 2006),(cid:1)Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),(cid:1)Gérant des Sociétés Civiles ARIE et NILI,(cid:1)Président du GIFAS (Groupement des Industries FrançaisesAéronautiques et Spatiales),(cid:1)Président du CIDEF (Conseil des Industries de DéfenseFrançaises),(cid:1)Président de l'ASD (Aerospace and Defence IndustriesAssociation of Europe) (depuis octobre 2006).(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,(cid:1)Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA (jusqu'en juin 2007), deSogitec Industries SA, de la Société Anonyme Belge de ConstructionsAéronautiques (Belgique),(cid:1)Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),(cid:1)Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2,(cid:1)Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques etSpatiales),(cid:1)Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises),(cid:1)Président de l'ASD (Aerospace and Defence Industries Association of Europe)(jusqu'en octobre 2007).(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel DassaultSAS,(cid:1)Administrateur de Carrefour SA (depuis juillet 2008), de Sogitec IndustriesSA, de SABCA (Belgique), (cid:1)Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation(Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),(cid:1)Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2,(cid:1)Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiqueset Spatiales),(cid:1)Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises)(jusqu'en février 2008).Jean-Martin FolzNDND(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)José Luis Leal Maldonado(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain CristaleriaEspanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et deAccion Contra el Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du RealPatronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain CristaleriaEspanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-françaiseet de Accion Contra el Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre duReal Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duquesde Soria.(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain CristaleriaEspanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française etde Accion Contra el Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre duReal Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques deSoria.(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, deCEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de AccionContra el Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Patronato delMuseo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, deCEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de AccionContra el Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du RealPatronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.196Cours de l’action Carrefour (journalier et volumes) du 1er octobre 2008 au 31mars 2010BloombergTIMESTAMPCLOSEVOLUMELAST TRADE01/10/200802/10/200803/10/200806/10/200807/10/200808/10/200809/10/200810/10/200813/10/200814/10/200815/10/200816/10/200817/10/200820/10/200821/10/200822/10/200823/10/200824/10/200827/10/200828/10/200829/10/200830/10/200831/10/200803/11/200804/11/200805/11/200806/11/200807/11/200810/11/200811/11/200812/11/200813/11/200814/11/200817/11/200818/11/200819/11/200820/11/200821/11/200824/11/200825/11/200833,6633,2533,6229,9130,8529,0027,3125,3226,6828,0826,4624,6826,8028,7628,4927,1327,7528,8030,0031,2033,0032,8132,9233,5533,5233,0831,8532,8333,0531,7031,6531,5431,7729,8230,8730,5929,5528,5031,0731,233 937 7673 820 3675 091 8607 884 3617 381 1108 040 4885 719 44814 917 9578 734 4249 208 4247 904 5099 329 8629 426 6246 061 0464 046 8554 446 0053 441 3468 716 7317 625 9009 707 7988 294 0695 800 3955 885 2393 626 1315 543 7573 679 1464 321 0583 838 8562 234 7033 279 9833 761 7793 850 7763 345 9994 673 5326 069 4723 978 1285 017 7414 819 8254 679 5164 985 78326/11/200827/11/200828/11/200801/12/200802/12/200803/12/200804/12/200805/12/200808/12/200809/12/200810/12/200811/12/200812/12/200815/12/200816/12/200817/12/200818/12/200819/12/200822/12/200823/12/200824/12/200825/12/200826/12/200829/12/200830/12/200831/12/200801/01/200902/01/200905/01/200906/01/200907/01/200908/01/200909/01/200912/01/200913/01/200914/01/200915/01/200916/01/200919/01/200920/01/200921/01/200922/01/200923/01/200926/01/200929,3029,7729,7128,3228,7229,6729,0527,1228,9630,1329,1228,8528,5128,2728,6729,2927,1327,3427,1827,0826,7026,7026,7026,6227,3327,5227,5229,4928,9028,9128,9627,8827,7527,5026,9926,3525,9626,2526,2126,0926,0726,3426,3726,584 143 5672 105 6263 480 0684 213 1414 166 4343 969 2423 420 9906 171 5394 605 3854 859 1163 646 3052 349 5133 745 0833 058 5883 688 5784 103 68010 449 8724 282 6093 146 1122 506 1761 290 6511 290 6511 290 6511 725 8562 057 5381 133 4861 133 4862 889 6202 246 2671 990 6702 280 3623 314 8711 743 8452 388 3072 559 8453 463 1494 350 3494 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