É D T ON 20 1 0Documentde Référence2009E n t re p re n d r e, n o tr e g r a n d e a v en tu re Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 19 avril 2010,conformément à l’article 212-13 de son règlement général. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière s’il est complétépar une note d’opération visée par l’AMF. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. SommairePPR en 2009Les activités du Groupe124568313571333013113433La R esponsabilité S ociale et E nvironnementale (RSE)de PPRÉléments nanciersÉléments juridiquesGouvernement d’entreprise7Responsable du document de référenceet responsables du contrôle des comptesTables de concordance et de réconciliation et Index347DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR1 2DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 1 PPR en 2009HISTORIQUECHIFFRES CLÉS CONSOLIDÉSDU GROUPEPPRENTREPRENDRE, NOTREGRANDE AVENTUREUn mode d’organisation décentralisée fondé surla délégation de responsabilitésUn patrimoine d’actifs en constante optimisationUne stratégie de marques équilibréeUn groupe équilibré et solide qui maintientle cap et sortira plus fort encore des turbulenceséconomiques liées à la criseUne politique de responsabilité sociale etenvironnementale structurée dans une démarchede progrès continuOrganigramme du groupe PPR au 31 décembre 2009468899101011DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR3 1PPR EN 2009HistoriqueHistoriqueFondé en 1963 par François Pinault autour des métiers du bois et des matériaux de construction,le groupe PPR s’est positionné à partir du milieu des années quatre-vingt-dix sur le secteur de la Distribution,devenant rapidement l’un des premiers acteurs dans ce domaine.La prise d’une participation de contrôle dans Gucci Group en 1999 et la formation d’un groupe de Luxemultimarque ont marqué une nouvelle étape dans le développement du Groupe.En 2007, le Groupe saisit une nouvelle opportunité de croissance avec l’acquisition d’une participationde contrôle dans Puma, un leader mondial et une marque de référence dans le monde du Sportlifestyle.Ainsi, PPR poursuit le développement de ses activités sur les marchés les plus porteurs,au travers de marques puissantes et reconnues.1963 Création par François Pinault du groupe Pinault,spécialisé dans le négoce de bois.1997 Prise de contrôle par Redcats, le pôle vente à distancede PPR, d’Ellos, leader en Scandinavie. Création de Fnac Junior, un concept de magasins pourles moins de 12 ans.1998 Prise de contrôle de Guilbert, leader européen de ladistribution de fournitures et de mobilier de bureau. Acquisition par Redcats de 49,9 % de Brylane, n° 4 de lavente à distance aux États-Unis. Création de Made in Sport, chaîne de magasins consacréeaux passionnés des événements sportifs.1999 Achat du solde du capital de Brylane. Entrée dans le secteur du Luxe avec l’acquisition de 42 %de Gucci Group NV. Premières étapes de la construction d’un groupe de Luxemultimarque, avec les acquisitions par Gucci Groupd’Yves Saint Laurent, d’YSL Beauté et de Sergio Rossi.2000 Acquisition de Surcouf, distributeur spécialisé dans lesproduits de micro-informatique. Acquisition par Gucci Group de Boucheron. Lancement de Citadium, nouveau magasin de sportdu Printemps.1988 Introduction au Second Marché de la Bourse de Parisde Pinault  SA, société spécialisée dans le négoce, ladistribution et la transformation du bois.1990 Acquisition de Cfao spécialisé dans la distribution dematériel électrique (au travers de la CDME, devenueRexel en 1993) et dans le négoce avec l’Afrique.1991 Entrée dans la Distribution Grand Public avec la prisede contrôle de Conforama.1992 Naissance du groupe Pinault-Printemps avec la prisede contrôle de Au Printemps SA détenant 54  % deLa Redoute et de Finaref.1994 Absorption de La  Redoute par Pinault-Printemps,renommé Pinault-Printemps-Redoute. Prise de contrôle de la Fnac.1995 Lancement du 1er site Internet du Groupe, laredoute.fr.1996 Acquisition par Cfao de SCOA, principal répartiteurpharmaceutique d’Afrique de l’Ouest au travers de sa liale Eurapharma. Création d’Orcanta, chaîne de lingerie féminine. Lancement de Fnac.com, site Internet de la Fnac.4DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR PPR EN 2009Historique12001 Acquisition par Gucci Group de Bottega Veneta et deBalenciaga et signature d’accords de partenariat avecStella McCartney et Alexander McQueen.2006 Cession de 51 % de France Printemps à RREEF et augroupe Borletti. Entrée de Conforama en Italie avec le rachat du groupeEmmezeta, un des leaders de l’équipement du foyer enItalie. Renforcement de la participation de Pinault-Printemps-Redoute dans le capital de Gucci Group, portée à 53,2 %.2002 Renforcement de la participation dans le capital de GucciGroup, portée à 54,4 %. Cession des activités de vente à distance de Guilbert àStaples Inc. Vente d’une partie du pôle Crédit et Services Financiersen France et en Scandinavie à Crédit Agricole SA (61 %de Finaref) et à BNP Paribas (90 % de Facet).2003 Renforcement de la participation dans le capital de GucciGroup, portée à 67,6 %. Cession de Pinault Bois et Matériaux au groupebritannique Wolseley. Vente de l’activité « contract » de Guilbert au groupeaméricain O ce Depot. Cession complémentaire de 14,5 % de Finaref.2004 Montée dans le capital de Gucci Group à hauteur de99,4 % à l’issue de l’o re publique d’achat. Cession d’Orcanta au groupe Chantelle. Cession du site industriel de Bernay (Société YSL BeautéRecherche et Industrie). Arrêt des activités de Fnac Service. Prise de contrôle majoritaire par Conforama de Sodice Acquisition par Redcats Group de The Sportsman’sExpansion.Guide, Inc.2007 Cession de la participation résiduelle de 49 % de FrancePrintemps à RREEF et au groupe Borletti. Cession de Kadéos au groupe Accor. Acquisition d’une participation de contrôle dans Pumade 27,1 % puis montée dans le capital de Puma à hauteurde 62,1 % à l’issue de l’o re publique d’achat. Acquisition par Redcats USA de United Retail Group.2008 Cession de YSL Beauté à L’Oréal. Cession de Conforama Pologne. Cession par Redcats UK d’Empire Stores. Cession par Redcats USA de la division Missy. Prise de participation dans Girard Perregaux à hauteurde 23 % du capital. Cession de Rexel.Finaref. Cession de la participation résiduelle de 24,5  % de2009 Acquisition par Puma de Dobotex International BV. Acquisition par Puma de Brandon AG.2005 Changement de dénomination sociale  : Pinault-Printemps-Redoute devient PPR. Cession de Bédat & Co. Cession de Surcouf. Cession de MobilePlanet. Cession de la participation résiduelle de 10 % dans lecapital de Facet. Introduction en bourse et cession du contrôle majoritairede Cfao (58 %).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR5 1PPR EN 2009Chi res clés consolidés du GroupeChi res clés consolidés du GroupeLes informations comparatives 2008 ont été retraitées comme décrit en Notes 2.2 et 2.23 de l’annexe.(*) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles - acquisitions nettes d’immobilisations corporelles et incorporelles.(en millions d’euros)Chiffre d’affairesdont réalisé hors de France (en % du chiffre d’affaires)Marge bruteRésultat opérationnel courantRentabilité opérationnelle (en % du chiffre d’affaires)Résultat net part du GroupeCash-flow libre opérationnel (*)Données par action (en euros)Résultat net part du Groupe par actionDividende par action(**) Soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 19 mai 2010.200916 52556,9%7 7751 3838,4%9851 11720097,793,30 (**)20097125,63200817 20755,8%8 0761 4418,4%92184420087,313,30Variation- 4,0 %+ 1,1 pt- 3,7 %- 4,0 %+ 0,0 pt+ 6,9 %+ 32,3 %Variation+ 6,6 %+ 0,0 %20087185,70Variation- 0,8 %- 1,2 %Hors éléments non courants, l’évolution des résultats nets part du Groupe des activités poursuivies s’établit comme suit :Résultat net part du Groupe des activités poursuiviesRésultat net part du Groupe des activités poursuivies par action (en euros)ÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR SECTEUR D’ACTIVITÉÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE6DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR PPR EN 2009Chi res clés consolidés du Groupe1ÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ (1)STRUCTURE FINANCIÈRE  RATIO D’ENDETTEMENT 2SOLVABILITÉ9166,66 687 07333,33 349 65500,00 012 23666,66 674 81833,33 337 40,00 000 0LIQUIDITÉ(3) Endettement nancier net dé ni page 134 .DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR7 1PPR EN 2009PPR Entreprendre, notre grande aventurePPREntreprendre, notre grande aventurePPR s’incarne avant tout dans un état d’esprit qui est l’essence mêmede son identité : la volonté et le goût d’entreprendre, présents dès lacréation du Groupe en 1963.Depuis lors, PPR s’est profondément et régulièrement transformé, etc’est la même dynamique entrepreneuriale qui a été le moteur de sesévolutions stratégiques majeures. À chaque étape de sa construction,PPR a agi avec audace et imposé sa culture de la performance,investissant et s’investissant dans chacun de ses métiers pour lesdévelopper et leur o rir de fortes perspectives de croissance.Toutes les énergies du Groupe sont mobilisées pour porter l’ambitionau plus haut et pour transformer une vision conquérante de l’aveniren réalisations novatrices et créatrices de valeur. Bâtir de nouveauxpérimètres d’activité, étendre la couverture géographique de sesentreprises, inventer des produits, formats et concepts originaux,mettre en œuvre des modèles inédits de croissance et d’améliorationdes performances : c’est l’aventure de PPR qui se renouvelle enpermanence, se réinvente et va sans cesse de l’avant, en portantune attention constante à sa responsabilité sociale, sociétale etenvironnementale.Cette culture de l’action et du mouvement conforte la capacité descollaborateurs du Groupe à élargir leurs champs de vision, évaluer lesrisques, prendre des décisions rapides et exercer leurs responsabilités.À l’opposé des principes de pure application des procédures établies,les équipes de PPR sont portées par l’esprit de conquête, l’ingéniosité,l’enthousiasme et l’envie de réussir.UN MODE D’ORGANISATION DÉCENTRALISÉE FONDÉ SUR LA DÉLÉGATIONDE RESPONSABILITÉSLa forte culture entrepreneuriale de PPR privilégie de longue datele principe de décentralisation. Celui-ci repose sur l’équilibre entredes Branches opérationnelles qui disposent, dans un cadre dé ni,d’une large autonomie, et une Holding légère qui assure le pilotagedu Groupe.prend en charge, pour l’ensemble du Groupe, certaines missionsrelevant de son domaine réservé (fusions & acquisitions, trésorerie& nancement, relations avec les actionnaires et gouvernance duGroupe notamment) et exerce des fonctions d’impulsion, d’animation,d’assistance et de coordination dans les autres domaines.Ce mode d’organisation confère responsabilités et initiative à tous lescollaborateurs du Groupe qui optimisent la création de valeur de PPR.Chacun s’investit dans le développement des patrimoines con és etse sent responsable et comptable de ses performances.Sur le terrain, les Branches assument l’intégralité des responsabilitésd’exécution nécessaires à la conduite de leurs a aires. Proches desmarchés et des clients, elles élaborent la stratégie des marques etenseignes, xent les orientations métiers et prennent l’ensembledes décisions opérationnelles. Elles s’appuient sur des structures dedirection rapides, exibles et interconnectées. Cette latitude laisséeaux équipes opérationnelles suscite l’implication et l’engagement descollaborateurs ainsi que leur attachement au Groupe ; elle favoriseégalement l’émergence des talents.La Holding dé nit la stratégie de PPR et assure l’alignement desintérêts des diverses parties prenantes du Groupe. Elle anime lepilotage de la performance de toutes les entités constituantes grâce àdes boucles courtes d’orientation, de régulation et de contrôle. EllePPR privilégie la mise en commun des moyens et la mutualisationdes dispositifs dans la mesure où celles-ci apportent de la valeurajoutée aux Branches et améliorent leurs performances. Des politiquestransversales visent également à optimiser certains processus clés pourl’ensemble du Groupe (gestion des talents en particulier).Le partage au sein du Groupe des connaissances, des savoir-faire et desmeilleures pratiques est systématiquement favorisé. Cela contribue àpromouvoir la création, l’innovation et l’excellence des processus ouà optimiser les ressources et réduire les coûts.La culture de PPR repose notamment sur des valeurs de concertation,de liberté d’expression et de convivialité qui fédèrent et cimententle Groupe et constituent un véritable catalyseur de solidarités. Celas’illustre en particulier par des dispositifs de communication etd’échanges simples, authentiques et uides.Ce style de management singulier est au cœur du fonctionnement etde la performance du Groupe.8DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR PPR EN 2009PPR Entreprendre, notre grande aventure1UN PATRIMOINE D’ACTIFS EN CONSTANTE OPTIMISATIONPPR a acquis un savoir-faire sans égal en matière de distribution,avec les formats les plus variés, les modèles les plus di érenciantet les canaux les plus innovants. Redcats, Fnac et Conforama sont,chacun à leur manière, des précurseurs dans leurs domaines et ontbâti des positions de marché incontournables. Ces enseignes sedistinguent notamment par l’enrichissement et le renouvellementpermanent de leur o re de produits et de services, le déploiementdu commerce en ligne, l’innovation dans leurs interactions avec lesclients et l’expansion de leurs réseaux.Avec Gucci Group d’une part et Puma d’autre part, PPR disposede deux ensembles cohérents de marques mondiales, prestigieuseset complémentaires, qui s’expriment sur un secteur en croissance,l’équipement de la personne (habillement, chaussures et accessoiresprincipalement). Gucci Group évolue dans l’univers du Luxe. Sesmarques incarnent des valeurs et des traditions d’excellence ; ellesrestent dèles à leurs racines et prolongent leur magie et leur réussitedans la modernité ; elles évoquent la qualité ultime et l’exclusivité etproposent des biens prestigieux et coûteux. Puma vise des marchésGrand Public, plus larges, et une clientèle qui cherche à se reconnaîtredans des modes de vie partagés et identitaires (Lifestyle). La marquepuise sa légitimité dans son identité, son authenticité, sa technicitéet son contenu stylistique ; elle propose au plus grand nombre desniveaux de gamme et de prix abordables.PPR anime donc un patrimoine de marques et de savoir-faire horspair, enrichi depuis quarante ans par la volonté et l’exigence toujoursrenouvelées d’exploiter de nouveaux gisements de croissance et derentabilité. PPR veille en permanence à faire évoluer son portefeuilled’actifs afin d’en améliorer la performance globale. C’est cetteambition d’expansion durable et de création de valeur qui a fondéles transformations que le Groupe a connues depuis sa création.Ainsi, PPR est toujours susceptible de procéder à des arbitrages ausein de son portefeuille d’actifs stratégiques, qu’il s’agisse de cessions(comme l’introduction en bourse de 58 % du capital de Cfao endécembre 2009) ou d’acquisitions.La croissance externe peut concerner des actifs de dimensionsigni cative qui modi ent la physionomie du Groupe ou encore desinvestissements tactiques visant à compléter ses dispositifs, marquesou produits. Dans tous les cas, le Groupe applique des critèresd’exigence élevés. Ainsi, ne sont considérées que les cibles recelantun potentiel d’amélioration des performances nancières que PPRpeut révéler et exploiter dans le temps. De même, ne sont retenus queles actifs dont l’acquisition est compatible avec la politique du Groupeen matière de progression du résultat net consolidé, de solidité de lastructure nancière et de retour sur investissement.UNE STRATÉGIE DE MARQUES ÉQUILIBRÉEPPR va faire évoluer progressivement le centre de gravité de sesactifs stratégiques vers un ensemble de marques universelles etpuissantes, centrées sur l’équipement de la personne. Les catégoriesde produits concernées comprennent principalement l’habillement,les chaussures, les accessoires et les extensions naturelles que lesmarques pourront assumer tout en restant dèles à leurs racines età leurs valeurs. Seront privilégiées les marques ayant démontré leursouci d’un développement harmonieux et responsable, cohérent avecles exigences que se donne PPR en matière de Responsabilité Socialeet Environnementale.L’objectif du Groupe est de maintenir un équilibre global entre, d’unepart, un pôle Luxe (Gucci Group) regroupant les marques dont lepositionnement haut de gamme et le caractère exclusif justi entdes prix et des marges élevés, et, d’autre part, un pôle Grand Public(incarné aujourd’hui par Puma) dont les produits sont plus accessibleset qui opère sur des segments de marché de plus grande taille.À l’instar des marques actuelles du portefeuille de PPR, les marquesvisées se distingueront par la pertinence durable et renouvelée de leurpositionnement. Leur légitimité sera fondée sur un capital identitaired’exception, sur l’a rmation d’un authentique contenu stylistique etsur des savoir-faire rares et exigeants.L’expansion de ces ensembles se fera : dans la limite des critères de performances nancières de PPR ; en fonction de la qualité intrinsèque des actifs qui seront identi éset en particulier de leur potentiel de croissance ; en tenant compte de leur cohérence mutuelle et des potentiels decomplémentarité entre eux qui pourront être matérialisés sousl’impulsion de PPR.C’est le respect de l’ensemble de ces critères qui dictera le rythme etle calendrier de l’évolution des contours de PPR. À terme, le Groupeprésentera un pro l équilibré et cohérent de marques mondiales quipartageront un socle de compétences créateur de valeur ; il béné cieraainsi à la fois des marges élevées du luxe et de la volumétrie desmarchés grand public.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR9 1PPR EN 2009PPR Entreprendre, notre grande aventureUN GROUPE ÉQUILIBRÉ ET SOLIDE QUI MAINTIENT LE CAP ET SORTIRAPLUS FORT ENCORE DES TURBULENCES ÉCONOMIQUES LIÉES À LA CRISEPPR est engagé dans une démarche de progrès continu visant àaccroître durablement le rendement des capitaux engagés. Animéespar une forte culture de contrôle des coûts, les entreprises du Groupes’emploient sans relâche à améliorer leur modèle d’a aires pour faireprogresser leur rentabilité opérationnelle. Elles s’appliquent aussi àaugmenter la productivité des capitaux immobilisés et à ajuster lesbesoins en fonds de roulement au plus près des nécessités de chaquemétier. En n, par leur souci du détail et de l’exécution soignée, ellesassurent l’e cience des processus et des dispositifs. L’optimisation dechaque maillon de la chaîne de valeur est orchestrée par des équipespassionnées et de grand talent, tant dans les métiers opérationnelsque dans les fonctions de support.Face à un contexte économique qui ne s’est pas amélioré au cours del’année 2009, PPR et ses Branches ont intensi é encore la rigueur deleur gestion et ont mis en œuvre des plans d’action visant à améliorerl’e cacité commerciale, optimiser les structures de coûts, accroîtrela génération de liquidités et développer les compétences de leurscollaborateurs. De nombreuses améliorations opérationnelles ontainsi pu être réalisées, dont les effets sont déjà mesurables et sepoursuivront durablement.Ces améliorations opérationnelles, accélérées par l’urgence liée auxretombées de la crise nancière de 2008-2009, se sont inscrites dansdes plans de réévaluation des modèles économiques des entreprisesdu Groupe. Ces plans ont abouti, au-delà des mesures nécessaires decontention, à des innovations en matière de produits et services, deprocessus de décision, d’organisation des fonctions, qui permettentau Groupe de con rmer ses avantages concurrentiels et le mettent enposition d’anticipation sur les tendances de ses marchés.Des e orts particuliers ont été réalisés, et des mesures initiées, dansplusieurs domaines clés : l’analyse et le décryptage des comportements des consommateurs,en vue d’adapter les produits des marques du Groupe auxaspirations les plus récentes de leurs clients ; l’amélioration systématique des activités e-commerce du Groupe,par l’enrichissement des fonctionnalités et l’amélioration de la uidité de ses sites web et l’optimisation des chaînes logistiquesassociées ; l’innovation en matière de services, tant dans les activités de luxeet de haut de gamme que sur les segments grand public ; la modernisation des systèmes d’information avec desinvestissements substantiels visant non seulement à maintenir,mais aussi et surtout à optimiser encore les solutions existantes ; le renforcement des programmes de développement des talents envue d’intensi er les cycles de formation et de favoriser les échangesfructueux de compétences au sein du Groupe.Tous ces programmes seront évidemment poursuivis dans le futur,mais 2010 sera également l’année des initiatives à dominantecommerciale. Après s’être focalisées sur l’optimisation de larentabilité, les équipes opérationnelles vont maintenir la pressionsur le contrôle des coûts et vont faire porter l’essentiel de leurs e ortssur les leviers de croissance organique et la maximisation des lignesde chi re d’a aires rentables.PPR parvient ainsi à mettre à pro t la période actuelle de ralentissementéconomique pour accélérer la modernisation de ses structures en vuede tirer parti, dans les meilleures conditions, du retournement à lahausse des tendances de consommation.UNE POLITIQUE DE RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALESTRUCTURÉE DANS UNE DÉMARCHE DE PROGRÈS CONTINUDepuis de nombreuses années, le Groupe mobilise ses énergies auservice d’une conduite des a aires responsable, qui allie rentabilitééconomique - sans laquelle il n’est pas d’entreprise durable -, équitésociale et impératif écologique. La recherche de l’optimum entre cestrois piliers représente une véritable opportunité stratégique pour leGroupe et fait désormais partie intégrante de la culture de PPR et desvaleurs portées par ses 73 000 collaborateurs à n 2009.PPR a identifié de manière concertée avec ses Branches septenjeux stratégiques communs à toutes les sociétés du Groupe quiconstituent un cadre simple mais précis dans lequel chaque entité xe son niveau d’intervention avec des objectifs clairs et formelsde progrès. La dé nition des o res, la conception des produits etservices, la mise en place des circuits d’approvisionnement ou lapromotion commerciale, tout est désormais passé au crible de cette10DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR PPR EN 2009PPR Entreprendre, notre grande aventure1triple exigence : demeurer un développeur de marques et de talents, dèle aux valeurs entrepreneuriales historiques du Groupe, tout enremplissant pleinement son rôle d’employeur responsable et solidairede son environnement. Une combinaison désormais indispensablepour une recherche optimisée et durable de la performance.Le formidable élan suscité par le film HOME, déjà vu par plusde 150 millions de personnes dans le monde, et la création de laFondation pour la Dignité et les Droits des Femmes, sont desillustrations exemplaires de l’accélération donnée depuis maintenanttrois ans aux engagements sociaux, sociétaux et environnementauxdu Groupe.ORGANIGRAMME DU GROUPE PPR AU 31 DÉCEMBRE 2009DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR11 12DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 2 Les activités du GroupeLES ACTIVITÉS GRAND PUBLICLES ACTIVITÉS LUXEFNACREDCATSGUCCI GROUPGUCCICONFORAMABOTTEGA VENETAPUMAYVES SAINT LAURENT1415222933LES AUTRES MARQUES383943464952DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR13 Les activités Grand Public14DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEFnac2 Acteur majeur de la distribution de produits culturels et technologiquesen France, en Belgique, en Espagne et au Portugal Une présence dans huit pays : France, Belgique, Brésil, Espagne, Italie, Portugal, Grèce et Suisse 3,6 millions d’adhérents Fnac.com, leader des sites marchands en termes d’audience (1) Premier distributeur de micro-ordinateurs en France (1) 59 000 références en micro, photo, son, TV/vidéo, logiciels/jeux, bureautique/téléphonie Premier libraire de France avec 774 000 références (1) Premier disquaire de France avec plus de 335 000 références (2) 2,3 millions d’adhérents, 18 millions de clients par an et 150 millions de visites magasins en France4 375M de chi re d’a aires en 2009182M de résultat opérationnel couranten 200914 632collaborateurs en 2009 (3)143 magasins gérés en propreà fin 2009 (hors Fnac Éveil & Jeux)et 3 magasins en joint-ventureen GrèceCONCEPT COMMERCIALDepuis sa création en 1954, la Fnac défriche les tendances et propose à ses clients une o reculturelle inégalée et l’accès aux produits technologiques les plus innovants. En 2009, la Fnaca rme son ambition de devenir l’enseigne préférée et référente sur son o re en délisant etdéveloppant chacune de ses cibles de clientèle grâce à une approche commerciale complèteet personnalisée.La singularité de l’o re de la Fnac consiste à mettre à disposition dans un magasin unique, unassortiment inégalé de livres, disques, vidéos, jeux vidéo et produits techniques. Cette o res’appuie sur la sélectivité et le choix impartial des produits, grâce notamment à l’indépendancedes acheteurs et des vendeurs vis-à-vis des fournisseurs et aux travaux du laboratoire d’essais.La Fnac poursuit également une politique unique de conseil et de prescription auprès de sesclients, notamment par ses dossiers techniques et ses guides d’achats distribués en magasinsainsi que par sa revue Contact, envoyée au domicile de ses adhérents. Ses magasins, physiqueset virtuels, sont autant des lieux d’achats que des lieux où se partagent toutes les cultures, senourrissent et s’enrichissent toutes les passions. Engagée, la Fnac reste dèle à sa missiond’acteur culturel et technologique, d’entreprise citoyenne, comme en attestent les di érentesmanifestations organisées chaque année, dans ses magasins et à l’extérieur, ses publicationset ses prises de parole sur la diversité culturelle, la liberté d’expression ou encore son soutienà la défense des droits de l’homme. Présente dans huit pays : en France, en Belgique, enSuisse, en Italie, en Espagne, au Portugal, au Brésil et en Grèce (3 joint-ventures), la Fnaccompte 146 magasins – dont 66 à l’international – pour une surface globale de vente de prèsde 332 000 m2. En France, ses 80 magasins reçoivent chaque année près de 150 millions devisites et servent 18 millions de clients.(1) Source : Médiamétrie.(2) Source : GFK.(3) Effectifs moyens.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR15 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEFnacENVIRONNEMENT CONCURRENTIELDans les 7 pays où la France est implantée (3), le marché des produitstechniques représente environ 55 milliards d’euros en 2009 (SourceFnac), dont 11,4 milliards d’euros pour le marché français (EstimationGFK novembre 2009).Parmi ses principaux concurrents, la Fnac compte des acteursPure Players comme Pixmania, Cdiscount.com et Amazon, desdistributeurs internationaux tels que Mediamarkt, ou des acteursnationaux, Darty et Boulanger en France, Worten en Espagne et auPortugal, Vanden Borre en Belgique, et Unieuro en Italie.Le marché des produits éditoriaux pèse, quant à lui, près de18 milliards d’euros (Source Fnac), dont 7,7 milliards d’euros pourle marché français (Source GFK novembre 2009). Ce marché estcomposé des produits audio, vidéo, gaming et livre. En France, il estporté par la croissance du livre et connaît une forte migration versInternet (6,7 % des ventes en 2009). Les principaux concurrents dela Fnac sur ce marché sont à la fois des Pure Players Internationauxcomme Amazon ou iTunes, ou des distributeurs spécialisés nationauxtels que Cultura, Espaces culturels E. Leclerc ou Virgin Megastoreen France, El Corte Inglès en Espagne, Bertrand au Portugal ouMondadori en Italie par exemple.STRATÉGIEEn 2009, la Fnac a réa rmé sa stratégie initiée en 2006 grâce au projetd’entreprise 100 % Client. Pour la phase 2009-2011, l’enseigne resteraconcentrée sur les quatre leviers de croissance identi és : conquérir lapériphérie des villes, renforcer son leadership sur Internet, développerles services et poursuivre l’expansion à l’international.La conquête de la périphérieEn o rant un très large vivier d’emplacements, la périphérie desvilles est un relais de croissance essentiel pour la Fnac qui, en prenantplace dans les nouvelles zones commerciales périurbaines, s’adapte àl’évolution des lieux et modes de consommation de ses clients.L’excellence de Fnac.comEn 2009, Fnac.com fête ses 10 ans. Depuis sa création, le site estdevenu l’un des premiers sites de e-commerce en France et proposeprès de 2 millions de produits, neufs et d’occasion, et un cataloguede plus de 3 millions de titres à télécharger.L’expertise de Fnac.com est aujourd’hui déclinée à l’international.Ainsi, les nouvelles versions des sites www.fnac.it, et www.fnac.es,respectivement lancées en avril et en août, béné cient-elles du socletechnique, mais aussi des dernières fonctionnalités de Fnac.com.Le développement des servicesLa Fnac propose à ses clients une large palette de services favorisantle choix de l’enseigne lors de l’acte d’achat. En 2009 les ventes deservices ont été largement renforcées grâce au déploiement d’uneo re complète de prestations à domicile : installation, formation,assistance sous la marque Labo Fnac.Le développement de l’internationalL’expansion internationale est un des axes majeurs du développementde la Fnac. La Fnac a ouvert 3 nouveaux magasins hors de France en2009 (dont un en joint-venture en Grèce).Malgré une conjoncture di cile, le poids des activités internationalesest en croissance et représente 30,5 % du chi re d’a aires de la Fnacen 2009. Depuis 2000, la Fnac a multiplié par 3 le nombre de sesmagasins à l’international. Forte de cette expansion, l’enseignepoursuit la professionnalisation de son organisation à l’internationalpar la rationalisation de certaines activités : développement de lapolitique européenne d’achats de produits techniques, déploiementde l’expertise et du socle technologique de Fnac.com dans les pays,mutualisation d’outils de ressources humaines.(3) France, Espagne, Portugal, Belgique, Italie, Suisse, Brésil.16DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEFnac2UNE OFFRE ET UNE EXPÉRIENCE D’ACHAT ADAPTÉES À CHACUNDE SES CLIENTSPour accélérer sa transformation, l’enseigne a entrepris dèsjanvier 2009 un plan de relance commerciale. Baptisé 100% RévolutionClient, ce plan met l’accent sur l’innovation commerciale et larelation client. L’objectif est de déliser et développer chacune deses cibles de clientèle en ayant une approche commerciale complèteet personnalisée. La Fnac a rme ainsi son ambition : « se réinventerpour devenir l’enseigne préférée et référente pour chacun de ses clientssur l’o re culturelle et technologique ».Services du Labo FnacLa Fnac a créé en octobre 2009 la marque Labo Fnac pour réunir sesconseillers experts et ses formateurs. Avec les dossiers techniques,prestations et formations en magasin, à distance ou à domicile, toutesles expertises sont réunies au service d’un seul objectif : guider le clienttout au long de son processus d’achat, depuis le choix du produitjusqu’à son utilisation.Une plateforme de marque porteuse du nouveaupositionnementUne relation personnalisée avec chacundes clientsEn 2009, un travail approfondi a été mené sur le repositionnementde la marque. A rmant son rôle de prescripteur, la Fnac entenddevenir le lieu privilégié de toutes les cultures en accentuant lapersonnalisation et le service à ses clients, lesquels sont désormaisau cœur de ses prises de paroles. Un positionnement qui se traduitnotamment par de nouvelles campagnes publicitaires et la publicationde nouveaux guides d’achats.Carte « One »Lancée en test n 2008, la carte d’adhésion « One » a été étendue enmai 2009 à tous les magasins Fnac de France. Ce nouveau serviceest dédié aux meilleurs adhérents de l’enseigne et leur propose unequalité de service optimale : un point d’accueil réservé en magasin, uneligne dédiée 7j/7 de 8h30 à 22h, la réservation en avant-première deproduits ou événements, un SAV dédié pour un diagnostic en directou, si nécessaire, un rendez-vous personnalisé avec un vendeur Fnac.Une o re référente dans chacune de ses gammesde produitsCarte GamingPour répondre aux évolutions structurelles majeures de ses marchéset aux nouveaux comportements des consommateurs, la Fnac adapteson o re avec l’introduction de nouvelles gammes de produits :Jeux vidéo d’occasionL’offre de jeux vidéo d’occasion a été lancée en avril  2009 sursept magasins pilotes, puis étendue à l’ensemble des magasins enFrance et en Europe sous le label Okaz Gaming.Carte adhérentPour accompagner l’o re Okaz Gaming, la Fnac a mis en place unprogramme de délité dédié à la clientèle visée. La carte Fnac Gaminga été lancée le 25 septembre 2009 et permet aux clients de revendre etd’acheter facilement des jeux d’occasion et de béné cier de nombreuxavantages, tels que des remises et promotions sur les jeux vidéoneufs et les accessoires, ou la possibilité de consulter leur compte surinternet et obtenir la priorité sur les pré-réservations des jeux neufs.Produits dérivés, papeterie, jeux et jouetsDepuis juin 2009, les premiers espaces papeterie de la Fnac en Franceont ouvert à Bordeaux, La Défense et Grenoble. La Fnac a égalementlancé au 1er semestre une o re de produits dérivés (posters, goodies,t-shirts…), ainsi qu’une nouvelle o re de jeux et jouets dans ses rayonsenfants.Market PlaceFnac.com a lancé n mai 2009 une « Market Place » destinée auxprofessionnels puis ouverte mi-septembre aux particuliers. Cenouveau service met en relation des vendeurs et des acheteursde produits neufs ou d’occasion, permettant ainsi d’élargir l’o redisponible et de s’inscrire sur de nouveaux marchés comme lesproduits dérivés, les partitions et instruments de musique ou lesjeux et jouets.De nouveaux programmes d’adhésion ont été lancés en Espagne et auPortugal, permettant de renforcer l’attractivité et la personnalisationdes o res de délité.Une expérience d’achat riche et impliquanteMerchandising et concept magasinLa Fnac réinvente l’expérience d’achat et imagine de nouveauxunivers pour répondre aux attentes d’un consommateur passionné,et toujours plus informé. En novembre 2009, trois magasins parisiensinaugurent les Espaces Passion. Ces espaces mettent en exerguel’excellence de l’o re et le meilleur de l’expertise des vendeurs Fnacdans les domaines suivants : Photo, Hi- , Home cinéma, BD et Manga,Musique classique et Jazz. Les clients peuvent désormais découvrirau sein de ces 7 espaces une o re de produits élargie et pointue grâceà des équipements et des aménagements adaptés, accompagnés desmeilleurs experts de l’enseigne.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR17 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEFnacLa Fnac repense également son o re par univers. Ainsi, l’enseignea-t-elle développé en 2009, en France et à l’international, des universjeunesse, réunissant dans un même espace et avec un merchandisingdédié, l’o re destinée à un jeune public.Une politique d’action culturelle renforcéeDistributeur de produits culturels et technologiques mais aussi acteurculturel incontournable, la Fnac a organisé en 2009 plus de 10 000événements au travers de son réseau de forums et de Galeries photos.Elle favorise de cette façon les échanges et rencontres entre un largepublic et de nombreux artistes : auteurs, philosophes, musiciens,acteurs, cinéastes, photographes…MusiquePrès de 2 000 showcases sont organisés en magasins, illustrant tousles styles de musique.La Fnac a aussi organisé des rendez-vous majeurs tels que « La Fnac dela musique », sur une vingtaine de scènes avec cinquante concerts surtoute la France et quelque 200 musiciens ou encore le festival « FnacIndétendances » à Paris, rassemblant plus de 100 000 personnes autourde la diversité musicale. La Fnac est aussi partenaire du Printemps deBourges dédié à la découverte de jeunes talents, ainsi que de nombreuxévénements dans chacun de ses pays d’implantation.LivreChaque année lors de la rentrée littéraire, en partenariat avec leMinistère de l’Éducation nationale et l’Académie Goncourt, la Fnacorganise le Prix Goncourt des lycéens issu du choix indépendant de400 adhérents et 300 libraires Fnac.Partenaire du Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême,la Fnac multiplie les événements, dédicaces, rencontres en magasin etpartenariats autour de la bande dessinée, en France et à l’international.Gaming et nouvelles technologiesEn 2009, la Fnac s’impose comme l’un des acteurs majeurs du jeuvidéo à l’occasion de son partenariat avec le Festival du Jeu Vidéomais aussi avec : les Trophées Fnac du Jeu Vidéo qui ont réuni au total plus de30 000 participants dans les magasins français ; le Trophée Fnac Européen du jeu, avec des sélections dans chaquepays et une grande finale à Madrid réunissant plus de 2 300participants.Les galeries photosActeur incontournable dans le domaine de la photographie, la Fnac aorganisé des Marathons photo qui ont réuni plus de 6 000 participantsdans 40 villes en 2009.Partenaire des Rencontres Internationales d’Arles, l’enseigne estégalement partenaire du Salon de la photo à Paris, rendez-vousincontournable des passionnés de photographie.Enfin, en 2009, 135  expositions ont tourné dans les Fnac dont20 nouvelles expositions.CinémaÀ l’occasion des sorties de films et DVD, la Fnac organise desMaster Classes, rencontres lmées avec des maîtres du cinéma, dontcertaines ont donné lieu à des éditions de DVD exclusives : FrancisFord Coppola, Terry Gilliam, Jean-Pierre Jeunet… Sont égalementprogrammées des avant-premières et des rencontres en magasins.La Fnac remet le prix « Attention Talent Court métrage » à l’occasiondu Festival International de court métrage de Clermont-Ferrand. Les lms accompagnés par la Fnac ces six dernières années ont reçu parla suite quatre César et un Oscar.L’enseigne est également partenaire de festivals de cinéma tels que laQuinzaine des réalisateurs à Cannes, le Festival du lm d’animationd’Annecy et la Mostra Internacional de Cinema au Brésil.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE18DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEFnac2UNE ENTREPRISE RÉFÉRENTE QUI LIBÈRE LES ÉNERGIES ET LES TALENTSDE SES COLLABORATEURSEn 2009, la Fnac a poursuivi un programme ambitieux et volontaristede gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences, en lienavec l’évolution de son organisation et de ses marchés. L’enjeu estde permettre aux salariés concernés une évolution vers les lièresen forte croissance au sein de la Fnac, grâce à un programme deformation quali ant.La Fnac reste plus que jamais dèle à son ambition de développerl’employabilité des salariés et de promouvoir les aptitudes de chacun.Elle a poursuivi une politique de rémunération et de protection socialeréférente dans l’univers de la distribution.La participation et l’intéressement traduisent la performance collectivede l’entreprise, tandis que la part variable de la rémunération assurel’équité tout en préservant la solidarité.En 2009, la Fnac a fait évoluer le système de rémunération variable desemployés et agents de maîtrise dans les magasins de France. Il s’agitd’une deuxième étape, un an et demi après l’instauration d’unnouveau système reposant sur la reconnaissance de la performanceindividuelle des salariés tout en maintenant la prise en compte durésultat collectif de l’équipe. L’objectif principal de l’évolution 2009a consisté à augmenter les espérances de gain pour les salariés les plusperformants. Dans le même esprit, un mode de rémunération variableinspiré du système français a été déployé en 2009 en Espagne et enBelgique. D’autres pays sont en cours de ré exion sur le même sujet.Par ailleurs, la Fnac se situe dans le peloton de tête des entrepriseseuropéennes qui se sont lancées dans un programme de VAE(Validation des Acquis de l’Expérience). Cette démarche est déployéeen France et en Espagne depuis 2004, et se poursuivra en 2010. EnFrance, après avoir engagé une validation des bacs pro puis des BTScommerciaux, la Fnac a permis de valider l’an passé 11 licences ensciences de gestion et 7 masters en sciences de gestion. Ainsi, aprèstrois ans de mise en place, près de 30 directeurs ou managers ontobtenu un BAC  + 5 et 30 autres salariés ont obtenu une licenceen sciences de gestion, à l’issue d’un accompagnement de la Fnac.L’implication de l’entreprise dans l’accompagnement des candidats àla VAE a permis d’obtenir un taux de réussite supérieur à la moyennenationale.Enfin, en 2009, l’ensemble des salariés des magasins parisiensconcernés par le redimensionnement de leur lière métier, a étéreclassé en interne ou en externe.L’optimisation de l’organisation sera poursuivie en 2010.UNE ENTREPRISE CITOYENNE ET RESPONSABLEEnvironnementVolet sociétalLa Fnac, s’est engagée à réduire de 20 % son empreinte énergétiqued’ici 5  ans, afin de répondre aux enjeux fondamentaux de laresponsabilité sociale et environnementale. Ainsi, les sacs de caisse sont désormais fabriqués en plastiquerecyclé pour les petits et moyens modèles. Les grands et très grandsmodèles ont été supprimés début 2010 et remplacés par des sacsréutilisables proposés à l’achat ; L’a chage environnemental a débuté sur le Dossier technique Fnacconsacré aux téléviseurs : les produits les plus écologiques sontsymbolisés par une feuille d’arbre. En juin, la Fnac a mis à la disposition des clients, à l’entrée de ses22 plus grands magasins de France ainsi que sur son site www.fnac.com, le rapport concernant les « aidants de sans-papiers »,publié par la Fédération Internationale des Ligues des Droits del’Homme (FIDH) ; Pour la première année en 2009, la Fnac devient partenaire du Prixde la liberté de la presse, décerné par Reporters sans frontières.Volet socialSur l’année 2009, la totalité des managers de la Fnac en France aété formée à la Diversité : non discrimination, égalité de traitemententre autres.RÉSULTATSLa Fnac a réalisé en 2009 un chi re d’a aires de 4 375 millions d’euros,en recul de 1,9 % en données comparables par rapport à 2008.Le résultat opérationnel courant s’établit à 182 millions d’euros en2009. Il représente 4,2 % du chi re d’a aires contre 4,0 % en donnéescomparables en 2008.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR19 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEFnacFAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010La Fnac a annoncé le 18 février 2009 un plan de conquête commercialeen France et à l’international ainsi que des mesures d’économies.Dans le cadre de son projet d’entreprise 100% Révolution Client, laFnac a initié en 2009 de nouveaux produits et services innovants.2009 en FranceFnacmusic, la plateforme de téléchargement musical, propose depuis lepremier trimestre l’o re française la plus complète en téléchargementlégal et compatible avec tous les baladeurs numériques, soit près de3 millions de titres.En avril 2009, l’o re de jeux vidéo d’occasion est lancée.En mai, Fnac.com fête ses 10 ans et lance sa « Market Place » auprèsdes professionnels avant de l’ouvrir en septembre aux particuliers.En juin, la Fnac soutient la sortie mondiale du lm HOME de YannArthus-Bertrand. Le DVD, commercialisé en exclusivité en France,en Suisse, en Espagne et au Portugal est un record de vente depuissa sortie.Les premiers espaces Papeterie de la Fnac ouvrent à Bordeaux, à LaDéfense puis à Grenoble durant l’été 2009.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)500040003000200010000NOMBRE DE MAGASINS FNAC HORS FILIALES (1)20DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEFnac2La marque Labo Fnac-Formations Prestations est lancée en octobre,réunissant les dossiers techniques et l’o re des services à domicile.En novembre, la Fnac inaugure, au sein de trois magasins parisiens,les Espaces Passion, dédiés à la Photo, à la Hi- , au Home cinéma, àla BD, au Manga, à la Musique classique et au Jazz.La Fnac lance l’application Tick&Live pour iPhone en décembre.Le magasin de Bastille à Paris ferme en décembre 2009.En novembre trois nouveaux magasins ont été inaugurés  : le9e magasin au Brésil à Ribeirão Preto, le 3e magasin en Grèce à Athèneset le 16e magasin au Portugal, à Guimarães.La Fnac en 20102010 verra la poursuite du plan de redéploiement et de reconquêtecommerciale amorcé en 2009. Il s’orchestrera autour de cinqprincipaux axes :2009 à l’international l’accélération de la stratégie Internet avec :Le Brésil fête ses 10 ans d’implantation.En Suisse, le magasin de Bâle ferme en mars.L’o re de jeux vidéo d’occasion est lancée en mars en Espagne, enseptembre en Belgique, en octobre en Suisse et en novembre en Italie.L’expertise de Fnac.com est déclinée en Italie sur le site de e-commercewww.fnac.it en avril, puis en Espagne sur www.fnac.es en août.De nombreux magasins Fnac à l’international ont connu de profondsréaménagements ou la création de nouveaux espaces : l’aménagement et le merchandising des magasins ont été repensésau Portugal ;– l’enrichissement de l’o re et le développement de contenuscommunautaires au sein du site www.fnac.com,– la poursuite de la déclinaison de Fnac.com à l’international(notamment au Portugal),– le déploiement de la «  Market Place  » comme outil dedéveloppement de l’activité Internet,– la mise en place d’une politique active de réinvestissement dansles activités numériques Musique et Livre ; le développement de l’o re multicanal, au travers de l’activitéClic et Mag qui se traduit par la mise au service réciproque desressources magasins et des fonctionnalités du site Internet ; de nouveaux espaces ont été déployés au Brésil (espaces iPods,Apple Shops, zones gaming, test d’espace goodies à Morumbi,augmentation des zones Fnac Kids…) ; le renforcement de l’expérience magasin avec la mise en placed’un nouvel Espace Passion Jeunesse et le déploiement des EspacesPassion initiés en 2009 ; le merchandising des produits techniques a été refondu en Suisse ; la poursuite des nouvelles activités : papeterie, produits dérivés, le magasin de Liège en Belgique a rénové au premier semestre lesrayons produits techniques et créé un Apple in-line (espace dédiéaux produits Apple).jeux et jouets ; l’intensification de la politique de recrutement de nouveauxadhérents et la personnalisation des avantages du programme.SURFACES DE VENTE MAGASINS FNAC HORS FILIALES (1) (en m2)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR21 2LES ACTIVITÉS DU GROUPERedcats L’un des tout premiers groupes internationaux de distribution sur Internet de mode et décoration Plus de 60 sites e-commerce 27 millions de clients actifs en Europe et aux États-Unis Près de 45 millions de visiteurs uniques par mois sur l’ensemble des sites web 177,5 millions de pièces vendues dans le monde en 2009CONCEPT COMMERCIALRedcats est un groupe d’enseignes européennes et américaines spécialisées dans la distributionsur Internet de l’équipement de la personne et de la maison.Redcats est aujourd’hui l’un des 3 premiers vendeurs d’habillement sur Internet dans le mondegrâce à sa présence dans 30 pays.M de résultat opérationnel couranten 2009A n de s’approvisionner en permanence dans les meilleures conditions, Redcats détient sonpropre réseau de bureaux d’achats en Asie, au Brésil et en Turquie.3 386M de chi re d’a aires en 200911515 672collaborateurs en 2009 (1)Plus de 60 sites InternetmarchandsDES ENSEIGNES DE DISTRIBUTION DE MODEET DÉCORATIONRedcats anime et développe un portefeuille d’enseignes spécialisées dans la distribution demode et de meubles et décoration sur Internet.L’o re produit de l’ensemble des enseignes de Redcats couvre une cible de clients très étendueen termes d’âge (nouveau-nés, adolescents, seniors…) mais également de mode et de style devie (mode grandes tailles, prêt-à-porter pour futures mamans, articles de sport et loisirs…).Ces enseignes développent sans cesse de nouveaux produits et services, cherchant à construiredes o res ciblées capables de devancer et satisfaire les attentes des clients.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES (2) 2009 PAR FORMAT DE VENTE(1 ) Effectifs moyens.(2) Hors crédits et services nanciers .22DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPERedcats2LES ENSEIGNES EUROPÉENNESLa Redoute s’a rme comme un multi spécialiste en prêt-à-porteret décoration, di usant sa « French Touch » dans 21 pays et auprèsde 10 millions de clients actifs dans le monde. L’enseigne développeégalement des collections spécialisées telles Taillissime qui habilleles hommes et femmes « grandes tailles », ou AM.PM qui meubleet décore les intérieurs. L’enseigne distribue ses collections via dessites Internet et des catalogues tout au long de l’année. En France,La Redoute est le quatrième vendeur d’habillement féminin et letroisième vendeur de linge de maison (source : IFM). Avec unemoyenne de 8 millions de visiteurs uniques par mois au cours del’année 2009 (source : Panel Médiamétrie), le site web laredoute.frse pose comme le 1er site d’achats d’habillement et de décorationen France (source IFM). Il a par ailleurs été élu « numéro 1 dessites d’achats habillement & maison » (source : baromètre Fevad-Médiamétrie/NetRatings), « meilleur site e-commerce féminin del’année 2009 » par les lectrices de Marie-Claire.fr (source : Fevad) et« site de commerce en ligne proposant la meilleure qualité de serviceen 2009, dans le secteur du textile, de l’habillement et de la mode »(source : IFOP). Pour conforter la notoriété de son site web, l’enseignea lancé en n d’année une campagne publicitaire, en a chage dans lesrues de grandes villes françaises et en encarts dans la presse gratuiteet la presse féminine. Le canal Internet représente désormais 59,3 %du chi re d’a aires VAD (vente à distance) de La Redoute (Franceet International).L’activité de La Redoute à l’international, tirée notamment par laRussie et l’Italie, contribue pour 9,5 % au chi re d’a aires de Redcatsen 2009.La maison de Valérie est spécialisée dans l’équipement de la maison.Tout en maintenant son positionnement tourné vers l’accessibilitécrédit grâce aux facilités de paiement, l’enseigne fait évoluer son o reen fonction des styles de vie et des besoins de ses clients. Les ventes deLa maison de Valérie se développent sur Internet et son site web a étéélu au 2e trimestre 2009 2e site e-commerce le plus visité en France,dans la catégorie ameublement et bricolage (source : Médiamétrie/NetRatings).Spécialiste de l’enfant, Vertbaudet a revu en 2009 son identité visuelleet le nom de ses collections. La collection habillement (ex « Histoiresd’enfants ») devient Vertbaudet « Kids », celle du mobilier et de ladéco (ex « Histoires de chambres ») devient « Home » et la ligne bébéet future maman est rassemblée sous l’appellation « Baby ». Objectifsde ces changements associés à un nouveau logo, plus contemporain :renouer avec les racines de la marque et retrouver les notions deproximité et d’accessibilité liées à son positionnement. Cette année, lamarque a remporté le Grand Prix de la mode enfant dans la catégorie« petit prix » et inauguré 2 nouveaux points de vente. Vertbaudet gèreen propre 40 boutiques – plus 9 en partenariat – et est présent dans12 pays via Internet ou catalogue.Cyrillus développe une collection habillement pour toute la famillemais également une ligne pour la maison et la décoration. En 2009,la marque a ouvert 2 nouveaux magasins sur le territoire français.Cyrillus s’appuie aujourd’hui sur un réseau de 55 boutiques (48 enFrance, 3 en Belgique, 3 en Suisse, une en Allemagne), de 16 corners(1 en France, 15 en Allemagne) et de plusieurs sites Internet.Somewhere a continué de défendre son positionnement d’enseigne« responsable » en inaugurant en France des magasins dits « éco-conçus », intégrant notamment des peintures écologiques et deséclairages économiques. Au plan des nouveautés 2009, l’enseignea inauguré 5 nouveaux magasins et envoyé aux clients son premiercatalogue spécial Noël, regroupant idées cadeaux et tenues de fêtes.Somewhere distribue aujourd’hui son offre «  casual chic » dans30 boutiques en propre en France et est présent dans 11 pays.Daxon propose une o re mode « bien-être » et maison pour les seniorset déploie également, sous le nom de Célaia, une ligne spécialisée pourles femmes actives de plus de 45 ans. En 2009, la décision a été prisede stopper le concept Edmée, qui développait une o re casual wearaccessible. Par ailleurs, Daxon a testé la commercialisation de servicesd’aides à la personne, en partenariat avec La Poste, et mis en ventesa gamme de chaussures Pédiconfort sur le site Sarenza.fr, l’un desleaders de la chaussure en ligne en France, ainsi que dans le catalogueRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR23 2LES ACTIVITÉS DU GROUPERedcatsLa Redoute « Connivences ». La marque Daxon est présente dans7 pays.Ellos, n° 1 de la vente à distance d’habillement en Suède (source :GFK), propose une o re accessible et contemporaine pour toute lafamille, supportée par 3 marques en propre – « Sara Kelly » (pourles femmes actives), « JSFN » (pour un style tendance et original) et« e-basics » (pour les femmes, hommes et enfants) – et 2 concepts decollections : Jotex, spécialiste du linge de maison, et Enjoy, spécialistedes lms et de la musique. Dans le cadre d’une simpli cation de sono re, Ellos a stoppé en 2009 la di usion du catalogue Josefssons, dontla ligne de produits est désormais distribuée uniquement sur les sitesweb d’Ellos. Au rang des innovations commerciales, Ellos a accueilliZara Home durant l’été 2009 sur son site web, se plaçant commele principal canal de distribution de la ligne maison de Zara dansles pays nordiques. L’enseigne scandinave a aussi lancé de nouvellescampagnes de pub TV au cours de l’année, couvrant, pour la premièrefois, les quatre pays de la zone nordique : Suède, Norvège, Danemarket Finlande. Sur Internet, Ellos poursuit sa forte progression, avecplus de 65 % de son chi re d’a aires vente à distance réalisés sur cecanal en 2009.LES ENSEIGNES AMÉRICAINESAux États-Unis, Redcats  USA s’impose comme le spécialiste dumarché « grandes tailles » en VAD, à travers 5 marques : JessicaLondon, Roaman’s et Woman Within développent une lignede vêtements et d’accessoires pour femme ; KingSize di use descollections masculines « casual » ; et Avenue vient compléter cetteo re en ciblant une clientèle plus jeune, férue de mode et disposantd’un réseau de 447 magasins répartis dans 37 états américains.En 2009, Redcats USA a entrepris plusieurs actions sur ses enseignes :changement de logo pour moderniser l’image de Woman Within ;projet de fusion entre Avenue et Jessica London pour rassembler, àterme, les atouts des deux marques en une seule, et positionner Avenuesur les 3 médias de distribution, magasin, Internet et catalogue.Sur OneStopPlus.com, l’espace marchand communautaire dédiéaux « grandes tailles » de Redcats USA, sont désormais réunies leso res des 5 marques américaines « grandes tailles », la gamme deBrylaneHome mais aussi une partie des collections Taillissime et Ellos.Depuis son lancement en 2006, ce premier « mall on line » spécialistedes « grandes tailles » connaît un franc succès et a che des recordsde tra c : au mois de mars 2009, à titre d’exemple, OneStopPlus aenregistré 1 million de visiteurs uniques. En 2009, le site a di uséson premier spot publicitaire sur 4 chaînes TV américaines et a sortisimultanément son premier catalogue papier.L’activité « sports & loisirs » de Redcats USA est constituée desmarques The Sportsman’s Guide, un des leaders de la vente d’articlesde sport et de loisirs sur Internet et par catalogue, et de sa liale TheGolf Warehouse, spécialisée dans la vente en ligne de matériel degolf. Ces deux marques continuent d’enregistrer de fortes croissancessur l’année 2009.En n, au sein du pôle « lifestyle », la marque BrylaneHome , consacréeà l’équipement de la maison et à la décoration, fait l’objet d’unrepositionnement sur une o re plus sélective et à plus forte valeurajoutée, combinant les collections Home et Kitchen. Une nouvelleo re baptisée « Lifestyle Plus » a vu le jour au printemps 2009. Fondéesur une sélection d’articles de mode et décoration destinés à améliorerle quotidien des clients « grandes tailles », cette nouvelle gammeest aujourd’hui disponible sur les sites de BrylaneHome , KingSize,Woman Within et OneStopPlus.com ; elle devrait être mise en lignesur Roaman’s l’an prochain.Au global, en 2009, les marques américaines ont réalisé 57,5 % de leurchi re d’a aires VAD sur Internet.STRATÉGIERedcats vise à devenir le 1er groupe de distribution sur Internet demode et décoration dans le monde.Les enseignes de Redcats sont soit spécialistes d’un segment (seniors,enfants, grandes tailles…) soit multi spécialistes s’adressant à unpublic plus large, et proposent leurs collections à travers un modede distribution privilégiant Internet, mais s’appuyant aussi sur descatalogues et des magasins.Positionner le web comme média cléAu cœur de la stratégie de Redcats, Internet continue sondéveloppement, se positionnant aujourd’hui comme un média clépour l’ensemble des enseignes du Groupe.Redcats a développé un large réseau de plus de 60 sites marchandsqu’il fait évoluer en permanence pour améliorer l’expérience shoppingdes clients et qu’il enrichit avec le lancement de nouveaux sites.24DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPERedcats2Toutes les enseignes de Redcats disposent ainsi d’un site web pourassurer la distribution de leurs produits et les équipes enrichissentconstamment ces plateformes marchandes de multiples innovationspour rendre l’achat plus rapide, plus facile, plus convivial. À titred’exemple, cette année, La Redoute a perfectionné son site français aumoyen de fonctionnalités nouvelles et de services additionnels, avecnotamment : une navigation guidée, un moteur de recherche plusperformant, un abonnement simpli é à la newsletter, un nouveauformulaire de commande directe plus lisible, un nouveau modede paiement (PayPal), un service de retour et un remboursementdes échanges plus rapide, une refonte de l’espace « Kangourou » etl’introduction de vidéos dans les ches produits. Des liales commeLa Redoute Russie ou La Redoute Suède ont également mis cetteannée à pro t pour moderniser leur site Internet et l’enrichir denouveaux outils de e-merchandising. Le site d’Ellos a aussi fait peauneuve proposant notamment une navigation supérieure entièrementrevue et un design revisité. En n, les marques américaines n’ont eude cesse de dynamiser leurs sites e-commerce tout au long de l’annéeau moyen de vidéos de produits et de publicités en ligne.Redcats a aussi développé la mise en commun de moyens informatiquesa n d’optimiser les coûts et d’améliorer l’e cacité des équipes et dessites. Ainsi, la plate-forme Millena, innovation technologique majeureissue d’une collaboration entre les équipes françaises et américaines,a été étendue à la plupart des sites marchands de Redcats – dernieren date, le site d’Avenue a migré en 2009.En appui du média Internet, la plupart des enseignes diffusentégalement des supports catalogues à leurs clients pour mettre envaleur leur o re produit de manière di érente et travailler à la foisleur image et leur notoriété.En n, quelques enseignes dont le positionnement le justi e sontdotées de magasins – c’est le cas d’Avenue aux États-Unis, de Cyrillus,Somewhere et Vertbaudet et, à moindre échelle, de La Redoute enFrance.En 2009, Redcats a réalisé sur Internet un chiffre d’affaires de1 575 millions d’euros, en croissance de 2,2 % à données comparablespar rapport à 2008. Le canal Internet représente 47,5 % du chi red’a aires (1) en 2009 contre 42,2 % en 2008.Placer le produit au cœur de l’o reLa vente de prêt-à-porter constitue le cœur de métier de Redcats :le produit se pose donc comme un élément essentiel de la stratégiedes enseignes.Parmi les initiatives capables de servir cette mise en avant du produit :le renouvellement des collections en cours de saison.C’est ainsi qu’à l’automne 2009, La Redoute a testé avec succès lasortie d’un catalogue hiver de 220 pages centré sur l’habillement etla décoration, et envoyé en cours de saison à plus de 3 millions declients. La moitié de ce nouveau catalogue dévoilait une collectionentièrement nouvelle, disponible en parallèle sur le site web.(1) H ors crédits et services financiers.Le canal Internet autorisant des actualisations toujours plusnombreuses et rapides, les sites d’enseignes comme Ellos ou LaRedoute sont en mesure de proposer des collections au plus près destendances tout au long de l’année.Multiplier les synergies entre les collectionsChacune des enseignes de Redcats développe ses propres collections :cette richesse d’o re est l’un des atouts majeurs de Redcats dansla mesure où elle permet à chaque collection d’être distribuée parplusieurs enseignes, et ainsi béné cier de la notoriété, de l’implantationet du réservoir de clientèle de la marque distributrice.Le partage de collections inter enseignes permet aux marques derenforcer leur notoriété dans des zones géographiques où elles sontencore peu présentes, de développer leur image auprès d’une nouvellecible clientèle ou encore d’élargir de manière signi cative leur o reproduit.C’est ainsi que OneStopPlus a enrichi son o re « grandes tailles » descollections Taillissime et Ellos Plus, qu’Ellos est disponible depuiscette année sur le site de La Redoute UK et que Taillissime est envente sur Ellos.De même, Daxon a réitéré son partage de collection avec Ellos, quia développé une centaine de pages « Chic Fashion Daxon » danssa collection hiver, permettant à la marque dédiée aux seniors dedévelopper sa notoriété dans la zone nordique.Tisser des partenariats avec des marques externesAxe stratégique majeur pour l’avenir de Redcats, la signature departenariats avec des marques externes mondiales puissantes, entaméeen 2008, s’est poursuivie en 2009 avec l’entrée de noms comme Espritou Zara Home.Ainsi, cette année, Ellos et La Redoute ont noué un partenariat avecZara Home pour distribuer sur leurs sites web une large gamme delinge de maison et de meubles ainsi qu’une ligne d’articles textilespour les chambres d’enfants, « Zara Home Kids ». Cette opération faitbéné cier le géant espagnol de la puissance de distribution de ces deuxenseignes de Redcats et permet, en contrepartie, à Ellos et La Redoutede tirer pro t de la notoriété d’une collection signée Zara. Le suédoisEllos a en outre signé un accord avec la marque Zizzi (150 boutiquesen Scandinavie) pour éto er sa gamme de prêt-à-porter « grandestailles ». Aux États-Unis, Redcats USA a conclu un partenariat aveceBags, géant mondial de la vente de sacs et d’accessoires en ligne,permettant aux clients des sites web « grandes tailles » et « maison »de Redcats USA l’accès à plus de 30 000 sacs et accessoires gri és.En complément de cette politique de marques externes, chaquesaison, les enseignes poursuivent leur travail de coopération avec descréateurs. À titre d’exemple, Alexis Mabille et Michel Klein gurentparmi les invités de La Redoute en 2009.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR25 2LES ACTIVITÉS DU GROUPERedcatsÉcouter, satisfaire et mieux anticiper les attentesdu clientAssurer une couverture mondialeLes enseignes déploient une palette d’outils et d’actions visant àrenforcer le lien tissé avec le client a n de garantir une « satisfactionshopping » toujours plus grande.Au rang des programmes de fidélité, la carte « Kangourou  » deLa Redoute, détenue par 2 200 000 clients, permet de béné cier defacilités de paiement sans frais ou à taux promotionnel et d’accéderà des services privilégiés tel un numéro de téléphone prioritaire pourune commande plus rapide, avec un accueil personnalisé. Dans ladroite ligne de son positionnement tourné vers l’accessibilité crédit,La maison de Valérie a revu en 2009 le package commercial de sacarte « Mandarine » : délivrée gratuitement, elle o re aujourd’huiau client la possibilité de ne rien payer à la commande, d’être livrégratuitement en permanence, de payer en 10 fois pour un euro de plus,de béné cier d’une assurance innovante et de nombreuses réductionsavec des partenaires. Chez Somewhere, la carte de délité proposéeen boutique est désormais valable sur le web et par téléphone.Vertbaudet a lancé cette année une nouvelle carte de délité dotéed’un programme plus simple et plus avantageux pour le client, legrati ant d’un point de délité à chaque euro dépensé. Aux côtés deces cartes de délité, les concepts de « clubs » permettent aussi decréer un attachement du client à la marque. Aux États-Unis, Roaman’sa lancé sa carte « Bra Club » dans le but de déliser la clientèle surla catégorie de produit lingerie ; OneStopPlus a ouvert son « OSPShopper’s Club », qui, une semaine après son lancement, enregistraitdéjà 1 000 membres et à n 2009, plus de 16 000. De son côté, eSportsmans’ Guide a lancé son « Buyer’s Club » dont le succès futimmédiat et qui compte à n 2009 plus de 550 000 adhérents.Créer de l’attachement à la marque passe aussi par de nouvelles façonsde vendre : en témoigne le succès des ventes privées lancées par LaRedoute, Cyrillus et Somewhere – des ventes ash en temps limitéproposées sur Internet mais aussi en magasin, selon les enseignes.En termes de livraison, Redcats apporte un soin tout particulier àlivrer e cacement ses clients. Ainsi, en France, La Redoute.fr proposel’o re Colissimo© en partenariat avec La Poste (pour une livraisonà domicile), en complément de la livraison en 24 heures dans lesRelais Colis®, tout comme Daxon, qui propose cette même o reColissimo© à 1 euro depuis 2008. Redcats enrichit en outre sa gammede services avec le développement de « Relais Espace Services » (RES)équipés de bornes à écran tactile, permettant notamment d’accélérerconsidérablement le remboursement des retours et de permettre laprise de commandes, avec ou sans échange. Dans les années à venir,de nouveaux « Relais Espaces Services » viendront renforcer les 268existants en France. Ces bornes innovantes se retrouvent dans lesquelque 4 000 Relais Colis® existants aujourd’hui dans l’Hexagone.Autres actions innovantes menées en 2009 en terme d’orientationclient, les enseignes ont inauguré ou renforcé leur présence sur lesréseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, à l’instar de Roaman’s,La Redoute, The Golf Warehouse, Woman Within, Avenue,OneStopPlus, Somewhere… Au travers de cette présence sur dessites communautaires populaires et in uents, les enseignes entendentvéhiculer une forte image de marque, instaurer avec leurs clientsune nouvelle relation, plus intime et interactive et recruter ainsi denouveaux clients.26DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRRedcats développe avec succès l’internationalisation de ses marquespar implantation directe ou au travers des infrastructures et desmoyens déjà en place au sein du Groupe : en 2009, Somewhere s’estainsi exporté au Royaume-Uni, au Portugal, en Espagne, en Suisse,en Autriche et en Italie sur la base d’un partenariat avec les lialeseuropéennes de La Redoute. Daxon s’est développé au Portugal et,avec l’appui d’Ellos, en Suède, en Norvège et au Danemark.Le développement international peut aussi se faire au travers departenariats externes tels ceux d’Ellos avec Wehkamp aux Pays-Basou de Vertbaudet avec Al Hokair en Arabie Saoudite, aux EmiratsArabes Unis et à Dubaï.À n 2009, La Redoute est implantée dans 21 pays au total et réaliseplus de 25 % de son chi re d’a aires à l’international ; Vertbaudet estprésent dans 12 pays et réalise plus de 16 % de son chi re d’a airesà l’international ; Cyrillus est implanté dans 4 pays et réalise 18 % deson chi re d’a aires à l’international et Daxon, présent dans 7 pays,génère 18 % de son chi re d’a aires à l’international.Encourager les collaborateurs à réinventerleur métierL’une des grandes orientations de la politique de Ressources humainesde Redcats repose sur la volonté de véhiculer une image de marqueemployeur ouverte au dialogue et à la diversité. Les grandes lignesde cette politique se retrouvent dans un guide baptisé «  e Art ofEngaging Dialogue » (édité en français et en anglais), destiné auxmanagers de toutes les marques pour renforcer la qualité des dialoguesautour des 5 processus RH : Recruter, Intégrer, Performer, Développeret Reconnaître.2009 a marqué l’arrivée de nouvelles personnalités dirigeantes, etavec elles, la valorisation de qualités humaines et professionnellesdi érentes.C’est ainsi que Redcats encourage ses collaborateurs à réinventerleur métier en privilégiant la créativité et l’innovation mais aussila prise de risque et de responsabilités. Une posture et des qualitésque chacun doit déployer au service du projet commun du Groupe :faire de Redcats le 1er groupe de distribution sur Internet de mode etdécoration dans le monde.Parmi les actions notables de 2009, l’université interne SPEED (pourSPEcific EDucation) de Redcats a lancé une nouvelle formationdestinée à sensibiliser les managers aux enjeux de la diversité.S’engager de manière responsable et citoyenneLa responsabilité sociale et environnementale (RSE) est au cœur desvaleurs de Redcats depuis plusieurs années.Redcats a structuré sa démarche de responsabilité sociale etenvironnementale autour des 7 axes stratégiques dé nis par PPR ets’attache à prendre en compte de manière systématique ces enjeuxdans ses activités en se xant des objectifs clairs, en cohérence avecles valeurs de ses enseignes. LES ACTIVITÉS DU GROUPERedcats2C’est ainsi que Redcats s’engage notamment à entretenir des relationsclaires vis-à-vis de ses collaborateurs, de ses partenaires – fournisseursou clients – et déploie par ailleurs de nombreuses actions en faveurde l’environnement comme en matière de solidarité.En 2009, le Groupe a lancé une série d’initiatives pour développerl’employabilité de ses collaborateurs, notamment au travers de laformation, et a également inauguré un module de sensibilisation à ladiversité destiné à ses managers. À travers le Code de conduite desa aires PPR et sa Charte fournisseurs, Redcats a aussi intensi é sonengagement en matière de contrôle de la qualité sociale auprès deses fournisseurs. Côté produits, les enseignes ont étendu leur o rede produits éco-conçus et éco-citoyens. Autre initiative marquanteen 2009, Redcats a fondé l’association SolidarCité Redcats poursoutenir et accompagner toutes les actions solidaires et citoyennesde ses collaborateurs en France. Enfin, toutes les enseignes deRedcats dans le monde se sont mobilisées pour soutenir la sortie du lm « HOME » signé Yann Arthus-Bertrand, dont la presse s’est faitécho aux quatre coins de la planète. Bon nombre d’autres initiativestémoignent de l’engagement général de Redcats aux enjeux sociaux etenvironnementaux et de la mobilisation de ses collaborateurs.RÉSULTATSEn 2009, Redcats a réalisé un chi re d’a aires de 3 386 millionsd’euros en recul de 8,9 % en comparable.Le résultat opérationnel courant s’établit à 115  millions d’euros.Le taux de rentabilité s’élève à 3,4 % à n 2009, pour 3,1 % à n 2008en comparable.FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010À partir du deuxième trimestre 2009, sous l’impulsion de son nouveauPrésident-Directeur général, Jean-Michel Noir, Redcats a concentréses e orts sur l’optimisation de son organisation et le renouvellementde ses équipes dirigeantes dans la plupart des enseignes.Parallèlement, les actions des équipes ont été guidées par le soucide rendre l’o re produit de leurs enseignes toujours plus attractive,notamment au travers de collections renouvelées en cours de saisonet de l’accueil de marques externes mondiales puissantes.Ainsi, Ellos et La Redoute ont-elles enrichi leur collection décorationen accueillant Zara Home sur leurs sites web, se posant commedistributeurs en ligne exclusifs de la gamme maison et décorationdu géant espagnol. Cette nouvelle marque externe a remporté unfranc succès auprès des clients.En matière de renouvellement des collections, Redcats a testé avecsuccès le lancement d’un catalogue hiver La Redoute de 220 pages,adressé aux clients en cours de saison et composé pour moitié d’uneo re habillement entièrement nouvelle.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT (en millions d’euros)40003500300025002000150010005000DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR27 2LES ACTIVITÉS DU GROUPERedcatsAux États-Unis, Redcats USA a retravaillé l’identité visuelle deWoman Within et entamé la fusion entre Avenue et Jessica Londondans l’objectif de permettre à Avenue d’être présente sur les 3 supportsde distribution (magasin, Internet, catalogue) et ne conserver, à terme,qu’une seule et même marque.En 2009, Internet a poursuivi sa progression dans toutes lesmarques de Redcats et se pose comme le média clé de distributionet de recrutement client pour les années à venir. Le web représenteaujourd’hui 47,5  % du chiffre d’affaires hors crédits et services nanciers de Redcats.Parallèlement à ces actions commerciales et d’innovation, desplans ont été mis en œuvre et lancés en 2009 a n d’améliorer lacompétitivité de Redcats. En France, La Redoute a lancé un Plande Départs Volontaires. En n d’année, l’enseigne de meubles etdécoration La maison de Valérie a annoncé un projet de sauvegardede sa compétitivité et de redimensionnement des e ectifs et a faitl’objet d’un projet de rachat par le groupe Conforama. Aux États-Unis,suite à la cession des marques du Boston Apparel Group (Chadwick’s,Metrostyle), la décision a été prise de fermer l’un des call-centers situédans le Texas et de rationaliser le portefeuille de magasins Avenue.Au Royaume-Uni, la division a présenté un projet visant à maintenirsa position sur le marché britannique, la contraignant à supprimerune centaine de postes dans des fonctions liées aux « Opérations »(sur les sites de Bradford et Wake eld). Des redimensionnements demoindre envergure ont également été opérés dans des pays européensen di culté, comme l’Autriche ou l’Espagne.En 2010, Redcats entend poursuivre le travail entamé sur l’o reproduit distribuée par les enseignes, avec pour objectifs de la rendretoujours plus attractive et d’être capable de la proposer au clientau bon prix et au bon moment. Pour y parvenir, trois objectifsseront poursuivis : mettre l’accent sur la venue de marques externesmondiales séduisantes ; accentuer le partage de collections inter-enseignes ; et développer des sites web marchands encore plusperformants et conviviaux.Redcats souhaite aussi capitaliser sur des o res à succès comme celleproposée par OneStopPlus (site marchand communautaire) auxÉtats-Unis, en testant le concept en Europe.28DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEConforama2 Acteur majeur de l’équipement de la maison en Europe Une offre discount multi produit et multi style 864 000 m2 de surface de vente dans les magasins gérés en propre Une présence dans 7 pays européens2 928M de chi re d’a aires en 2009125M de résultat opérationnel couranten 200911 805collaborateurs en 2009 (1)211magasins gérés en propre à n 2009(non compris 25 magasins a liés)CONCEPT COMMERCIALConforama est un des acteurs majeurs de l’équipement de la maison à prix discount en Europe.L’enseigne est un multi spécialiste de l’équipement de la maison et propose à ses clients, dansun même magasin, une o re complète de meubles, d’articles de décoration, d’électroménageret d’électronique de loisirs, avec une disponibilité immédiate des produits.Conforama exploite 236 magasins dans le monde dont 211 en propre. En France, l’enseignedispose d’un très bon maillage du territoire grâce à ses 186 points de vente dont 161 magasinsgérés en propre et 25 franchisés (19 en France métropolitaine et 6 dans les collectivitésd’outre-mer). À l’international, Conforama possède un réseau de 50 magasins répartis danssix pays européens : Suisse, Luxembourg, Espagne, Portugal, Italie et Croatie.Avec plus de 20 000 produits référencés en magasin, dont 80 % disponibles immédiatement,l’o re produit de Conforama est valorisée sur une surface de vente moyenne de 3 500 m2 et sur lecanal Internet via les sites web marchands www.conforama.fr en France et www.conforama.chen Suisse. Cette o re est soutenue par de fréquentes campagnes de promotion (12 à 25 foispar an, selon les formats) et des opérations de marketing opérationnel ciblées.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(1) Effectifs moyens.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR29 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEConforamaENVIRONNEMENT CONCURRENTIELEn France, Conforama béné cie d’une excellente notoriété et d’un trèsbon maillage du territoire, tout en étant confrontée à la densi cationdes implantations de plusieurs enseignes concurrentes et à l’évolutiondes canaux de distribution, notamment avec le développement de lavente via internet.N°2 mondial de l’équipement de la maison, Conforama partage lesmarchés sur lesquels elle opère aussi bien avec les grandes surfacesspécialisées qu’avec les grands magasins et hypermarchés. Toutefois,on identi e di érents concurrents selon les pays d’implantation. EnFrance, avec 14 % de parts de marché sur le meuble, en légère baissede 3 % par rapport à 2008 (source : IPEA), Conforama partage lesmarchés du podium avec Ikea et But qui occupent respectivementSTRATÉGIELa stratégie de Conforama s’inscrit dans le projet d’entreprise CapConfo dévoilé en janvier 2009 par ierry Guibert.Ce projet d’entreprise à 5 ans (2009-2013) comporte 3 engagements :faire la di érence, accroître la performance de l’enseigne et fédérerautour d’un nouveau contrat social.Capitaliser sur l’ADN de la marque : discountet proximité« Bien chez soi, bien moins cher », la signature de Conforama a rmele positionnement de discounter de l’enseigne.la première et la troisième place. L’enseigne opère notamment surles marchés du meuble et du Blanc/Brun/Gris, pesant 9,35 milliardsd’euros et 20,629 milliards d’euros. Au sein de la péninsule ibérique,Conforama est en concurrence avec Ikea, Merkamueble et MueblesRey. En Italie, l’enseigne fait face à Ikea, Marcatone Uno et MondoConvenienza.En Suisse, Conforama retrouve Ikea et Media Mark.Conforama se singularise des autres acteurs du marché par sonpositionement de discounter couvrant à la fois l’ameublement, ladécoration, l’électroménager et l’électronique de loisirs. L’enseigneadapte son o re aux goûts des consommateurs des pays dans lesquelselle est implantée.Dans tous ses pays d’implantation, Conforama est présente sur lepremier quartile de prix dans toutes les familles de produits. Lepositionnement discount de Conforama est un atout dans la périodeéconomique actuelle où les consommateurs sont particulièrementattentifs au rapport qualité prix des produits qu’ils achètent.Par ailleurs, Conforama déploie des nouveaux services pouraccompagner ses clients avant, pendant et après l’achat. Parexemple, la nouvelle garantie « Confo Excellence » lancée en Franceen octobre 2009, donne notamment accès à une réparation ou àun échange de produit en moins de 8 jours en cas de panne pourles produits blancs, bruns et gris. D’autres services conçus pour lesdi érents moments de la vie des clients sont proposés : les solutionsConfo (la solution Étudiant, la solution Cuisine, la solution JeunesParents).NOMBRE DE MAGASINS CONFORAMA HORS AFFILIÉS30DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEConforama2Accélérer la transformation de l’enseigneEn 2009, Conforama a mis en œuvre un vaste chantier detransformations structurelles pour restaurer sa compétitivité.Au printemps 2009, un nouveau concept de magasins a été lancéen France, à Paris Pont-Neuf, dans le navire amiral de l’enseigne.Ce nouveau concept de magasins Conforama est organisé autourde quatre univers : « jour », « nuit », « cuisine », et « déco » avec unnouveau merchandising, tourné autour du « bien chez soi ». Chaquesecteur est plus fonctionnel, avec une mise en scène qui facilite lacirculation des visiteurs et permet de valoriser davantage les produits.Aujourd’hui à n 2009, en France, 12 magasins sont au nouveauconcept.Tout en restant dèle à l’ADN de la marque, Conforama dynamiseson image notamment avec son retour à la télévision et le lancementd’une saga publicitaire originale intitulée « Mes chers voisins ».La stratégie de développement multi canal de Conforama vise àréaliser 10 % du chi re d’a aires de l’enseigne via le canal Internet àhorizon 2013. En 2009, le site web marchand français de Conforamaa enregistré une moyenne de 3,5 millions de visiteurs par mois, enprogression de 13 % par rapport à 2008. En outre, Conforama est ennégociation exclusive avec Redcats pour le rachat de La maison deValérie. Ce projet devrait permettre à l’entreprise d’être rapidementplus performante sur les di érents canaux de vente et, notamment,d’accroître dès 2010 ses parts de marché sur Internet.A n de capitaliser sur sa notoriété, Conforama vient de lancer samarque propre Confo Home, qui permet à l’enseigne une plus grandemaîtrise de ses créations et une meilleure délisation de ses clients.Conforama souhaite également diversi er ses formats de distributionavec le lancement en 2010 de « Confo Dépôt » et de « Confo Déco ».« Confo Dépôt » est un magasin d’écoulement de produits en n devie à prix hard discount. « Confo Déco » est un nouveau concept demagasins uniquement dédiés à la décoration et aux arts de la table.Ces magasins d’une surface de 500 à 800 m2 seront situés en centre-ville ou dans des centres commerciaux.Con rmer le potentiel de Conforamaà l’internationalÀ l’international, Conforama adapte sa stratégie de développementaux pays d’Europe dans lesquels l’enseigne est implantée.En Suisse, où l’enseigne est présente depuis 1976, Conforama compte13 magasins sur l’ensemble du territoire. S’a chant comme l’undes principaux acteurs de l’équipement de la maison dans le pays,Conforama intensi e néanmoins ses e orts de développement enSuisse alémanique. En 2009, l’enseigne a lancé son site web marchandwww.conforama.ch et a gagné des parts de marché par rapport à sesconcurrents.Dans la péninsule ibérique, Conforama dispose de 14 magasins enEspagne et 4 au Portugal. La fermeture n 2008 de magasins nonrentables et la création de la zone péninsule ibérique ont d’ores etdéjà porté leurs fruits en 2009 avec la mutualisation des gammes,la coordination des périodes promotionnelles et une nouvelledynamique commerciale.En Italie, où l’enseigne est présente depuis 2001 à la suite del’acquisition d’Emmezeta, Conforama a poursuivi la transformationde son parc : n 2009, sur 15 magasins italiens, 13 sont à l’enseigneConforama.SURFACES DE VENTE MAGASINS CONFORAMAHORS AFFILIÉS (en m2)ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRESET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)3500300025002000150010005000DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR31 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEConforamaDiversi er le sourcing et accroître l’e cacitéde la supply chainLa politique de sourcing de Conforama a pour principal objectifd’assurer la qualité des produits, tout en restant compétitif sur lesprix de vente et la disponibilité produit.Fin 2009, 83 % des approvisionnements des produits d’ameublementet de décoration sont réalisés dans l’Union Européenne dont 7 % enPologne. Les produits d’électroménager et d’électronique de loisirssont, eux aussi, majoritairement originaires de l’Union Européenne ;18 % des achats sont réalisés en Asie et en Turquie pour ces famillesde produits.En 2009, Conforama a continué à augmenter la part de sourcinglointain et à optimiser les achats et les flux de marchandises.L’approvisionnement de Conforama s’appuie sur 6 bureaux d’achatsitués à Paris, Milan, Varsovie, à Shenzhen, à Sao et à Ho Chi Minhainsi que sur 5 antennes asiatiques : deux en Chine, une au Pakistan,une en Inde et une en Indonésie. Grâce à ce maillage, les principauxbassins de production d’ameublement et d’articles de décoration dansle monde sont couverts par les entités de sourcing de Conforama.Le dispositif logistique de l’enseigne a été adapté au processus decentralisation. Les surfaces d’entrepôts atteignent 200 000 m2 et sontréparties sur 5 plates-formes majeures en France. A n de limiter sesémissions de CO2 liées au transport, Conforama privilégie, depuis2001, le transport par voies uviales. En 2009, l’enseigne a acheminé80 % de ses marchandises en provenance du grand import par barges,9 % par le rail et 11 % par la route.Priorité à l’amélioration de l’e cacitéopérationnelleEn 2009, pour mettre en œuvre son plan d’économies de 50 millionsd’euros tout en limitant son impact social, Conforama a mis en placedes passerelles métiers a n d’accompagner tous les collaborateursdésireux de poursuivre une activité professionnelle au sein deConforama. Ces passerelles ont permis aux collaborateurs concernéspar les réorganisations de conserver un emploi au sein de Conforama.La mise en œuvre de ce plan d’économies se poursuit en 2010.Par ailleurs, Conforama renforce ses actions en matièred’environnement. Des critères de performances environnementalesont été intégrés aux cahiers des charges produits et un partenariat aété initié avec le Forest Stewardship Council.RÉSULTATSEn 2009, Confora ma a réalisé un chiffre d’affaires de2 928 millions d’euros, en baisse de 7,9 % par rapport à 2008 endonnées comparables.Le résultat opérationnel courant s’élève à 125 millions d’euros. Letaux de rentabilité de Conforama est de 4,3 % contre 3,7 % en 2008en données comparables.FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010En 2009, sous l’impulsion de son projet d’entreprise Cap Confo,Conforama a enclenché un travail de fond visant à transformerstructurellement l’enseigne. Conforama a ainsi accéléré samodernisation en France et à l’international tout en restant dèle àses fondamentaux : le discount et la proximité.En 2010, l’enseigne poursuivra sa transformation à travers le recentragedes magasins vers les clients, l’intensi cation du déploiement deservices innovants à prix discount (lancement d’une nouvelle solutionmoments de vie Confo : la solution Futurs Parents), le développementde la vente sur Internet, l’ouverture de « Confo Dépôt » et du premier« Confo Déco », l’élargissement de l’o re produits sous la marquepropre Confo Home, le lancement en France d’une nouvelle gammecookware, cookshop et arts de la table. À l’international, Conforamava renforcer sa présence en Suisse alémanique et dans la péninsuleibérique.32DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEPuma2 Une marque Sportlifestyle au design original s’inspirant du monde du sport et de la mode,représentative d’un certain style de vie et inscrite dans une vision internationale Présente dans plus de 120 pays Une image construite sur un héritage sportif solide, une longue tradition d’innovation et de performance,et la collaboration avec de grands athlètes et de grandes équipes L’un des plus grands équipementiers mondiaux de chaussures, de vêtements et d’accessoires d’athlétisme Propriétaire d’une autre marque à fort potentiel : TretornMarque créée en 19482 461M de chi re d’a aires en 2009320M de résultat opérationnelcourant en 20099 646collaborateurs en 2009 (1)CONCEPT COMMERCIALL’ambition a chée de Puma est de devenir la marque la plus désirable de son secteur ; choisieautant pour la qualité et la créativité de ses produits que pour son attitude et son engagementpour un monde meilleur. Puma s’est engagé à inscrire son développement dans le respect denormes environnementales, sociales et fondamentales strictes (concept SAFE : Social andFundamental Environmental Standards) et dans le respect des fondamentaux d’une identitéempreinte d’équité, d’honnêteté, de positivité et de créativité dans les prises de décisions etagissements.Avec un pied dans le monde du sport et l’autre dans le monde de la mode, le développementde Puma s’appuie sur : les labels Sport performance et Lifestyle présents entre autres dans le football, la course àpied, les sports motorisés, le golf et la voile ; Black Label, reposant sur des partenariats avec des créateurs célèbres comme AlexanderMcQueen, Yasuhiro Mihara et Sergio Rossi.(1) Effectifs moyens.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR33 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEPumaENVIRONNEMENT CONCURRENTIELLes concurrents de Puma sont principalement des fabricants mondiaux de chaussures, de vêtements et d’accessoires ou de Sportifestyle.STRATÉGIEPoursuivant l’objectif de devenir la société la plus désirable de sonsecteur, Puma déploie une stratégie visant à exploiter les nombreusesopportunités du marché du Sportlifestyle, toutes catégories et zonesgéographiques confondues, afin de renforcer sa position parmiles rares marques véritablement pluridisciplinaires, ce tout enpoursuivant son concept unique mariant hautes performances ettechnologies innovantes à des critères de mode et de style de vie eten renforçant le lien créatif entre sport et mode.La société entend pénétrer les catégories et les segments de marchéoù le positionnement unique, l’originalité et le potentiel de sa marquepourront s’exprimer pleinement et durablement.Le développement futur s’articulera autour de 3 axes : l’élargissement des gammes et du portefeuille de produits, a nde couvrir dans sa totalité le marché du Sportlifestyle ; l’expansion géographique, notamment via des acquisitions, a nd’accroître les débouchés des activités existantes et de tirer partidu potentiel de la marque sur les di érents marchés ; le développement des autres marques telles que « Tretorn »(détenue depuis 2001) et « Dobotex International BV » (détenuedepuis 2009) ; d’autres acquisitions pouvant être réalisées, dansle respect des objectifs de la société et des critères nanciers dugroupe.Optimisation des activités de détailAu cours de l’exercice 2009, des mesures ont été prises pour optimiserle portefeuille d’activités de détail. La société a néanmoins procédéà une expansion sélective de ses activités de détail gérées en propre.Le réseau de magasins de la société constitue une source de revenusimportante et un maillon clé de la stratégie de marque. La proximitédirecte avec le consommateur accroît la réactivité aux évolutions dumarché, servie par la rapidité avec laquelle les produits sont développéset commercialisés. En outre, dans les magasins sous enseigne, lesproduits innovants peuvent être présentés dans un environnementcentré sur la marque, assurant ainsi une expérience unique.Par ailleurs, Puma a pour objectif de dégager des taux de croissancenettement supérieurs à la moyenne pour son activité de e-commerce.Conception et développement des produitsEn 2008, Puma a nommé un Directeur Artistique, le créateur demode londonnien Hussein Chalayan pour les collections Lifestyleet les catégories chaussures, vêtements et accessoires. Il travailleen étroite collaboration avec les équipes de conception de Puma,depuis Herzogenaurach (Allemagne), Boston (États-Unis) et Londres(Royaume-Uni). Pour renforcer les compétences créatives de laRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009 PAR CATÉGORIE DE PRODUITS34DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEPuma2marque dans le domaine de la mode Lifestyle, Puma collabore avecd’autres grands créateurs comme Alexander McQueen et YashuiroMihara. Autant d’apports créatifs et artistiques qui, associés àune conception innovante des produits, permettent à Puma de serenouveller en permanence et d’entretenir la délité et l’attachementdes clients à la marque.Développement durableLutte contre le réchau ement climatiqueEn accord avec son concept de durabilité PUMAVision, Puma estdevenue la première société Sportlifestyle à se joindre au « ClimateNeutral Network  » du Programme des Nations Unies pourl’Environnement (PNUE) en 2009. La coopération souligne lese orts faits par Puma pour contribuer à la réduction des émissionsde carbone. Le concept PUMAVision guide toutes les activités dePuma par le biais de trois programmes-clefs que sont « Puma safe »,« Puma creative » et « Puma peace », a n de créer un monde meilleuren soutenant la créativité, le développement durable et la paix.En ouvrant son nouveau centre opérationnel à Herzogenaurach, Pumaa matérialisé son engagement dans la lutte contre le réchau ementclimatique. Ce nouveau siège social, de par sa conception, safabrication et son fonctionnement n’a aucun impact énergétique nipolluant. Et, depuis n 2009, les sites les plus importants de Pumaen Allemagne sont alimentés exclusivement en électricité provenantde sources d’énergie renouvelables.Produits durablesA n de contribuer activement à la protection de l’environnement,Puma interdit depuis de nombreuses années l’utilisation du PVCdans toutes les matières premières utilisées pour la fabrication del’ensemble de ses produits. Cette politique est mise en lumière auprèsdes consommateurs par des étiquettes « Sans PVC ».La collaboration avec l’organisation « Aid by Trade Foundation » a étérenforcée. Fin 2009, environ un million d’articles de textile avaient étéfabriqués à partir d’un coton africain certi é biologique, et portaientune étiquette « Coton Made in Africa ». Cette étiquette présente lescaractéristiques écologiques et sociales spéci ques de ce programmequi se déroule dans le sud de l’Afrique (Zambie, Burkina Faso, etc.).En 2009, le logo Fairtrade a fait sa première apparition sur un produitPuma : un ballon en l’occurrence. Un fabricant pakistanais avec lequelPuma collabore de longue date a obtenu la certi cation de l’organismeindépendant FLO-Cert à cette n.ApprovisionnementFocalisation sur l’AsieLe marché asiatique, priorité de «  World Cat  », la structured’approvisionnement de la société, a continué de prendre le passur les autres régions pour s’imposer comme principale sourced’approvisionnement. Les achats de produits sont répartis entreplusieurs principaux partenaires de longue date qui pour la plupartgèrent des installations de production locales indépendantes. Pourassurer l’optimisation des ux, les fabricants sont référencés dans lecadre de partenariats stratégiques.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR35 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEPumaRÉSULTATSLe chiffre d’affaires consolidé de Puma est en recul de 7,6 % endonnées comparables, passant à 2 461 millions d’euros en 2009.Le résultat opérationnel courant atteint 320 millions d’euros en 2009,établissant le taux de rentabilité opérationnelle à 13,0 % contre 13,9 %en 2008.FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010En 2009, Puma a une fois encore marqué l’histoire du sport en tantque sponsor de l’équipe jamaïcaine d’athlétisme lors du Championnatdu monde d’athlétisme à Berlin. Trois fois médaille d’or aux JeuxOlympiques, Usain Bolt battait de manière stupé ante le record dumonde du 100 mètres et devenait champion du monde du 200 mètres,balayant son propre record de l’année dernière et con rmant sonstatut de star du sprint. Avec l’équipe jamaïcaine, arrivée première durelais 4x100 mètres, l’athlète Puma achevait une semaine de courseextraordinaire en enrichissant son palmarès d’une nouvelle médailled’or et d’un titre de champion du monde.Dans le domaine de la voile, « il mostro » – le voilier de Puma – etl’équipage Puma, engagés pour leur première course à la Volvo OceanRace, ont terminé à la deuxième place, le 27 juin 2009 à St Pétersbourgen Russie. Cette course autour du globe de 37 000 miles nautiques(68 524 km) compte parmi les événements sportifs les plus di cilesau monde. La participation de Puma à la Volvo Ocean Race a été lacampagne marketing la plus innovante jamais lancée par la société,et s’est avérée être un signal de départ extrêmement réussi pour lacatégorie voile, avec un fort retour sur investissement.En 2009, la ligne Motorsport de Puma a célébré son dixièmeanniversaire. Des débuts modestes en 1999 à la pole position enMotorsport d’aujourd’hui – un des plus grands triomphes sportifsde la société, son histoire est celle d’une longue et extraordinaireréussite. Pour célébrer cet anniversaire, Puma a lancé la collection« PUMA Motorsport 10th Anniversary » de vêtements, chaussures etaccessoires qui conjugue performance technique et attrait de la mode.Dans un secteur en ralentissement, la ligne Golf de Puma a connuune nouvelle dynamique et une croissance constante au cours del’année 2009, La campagne marketing « Look better. Feel better.Play better. », alliée à l’introduction de chaussures et de vêtementsinnovants a dopé la marque dans un sport longtemps perçu commetrop classique pour ménager une place à la mode dernier cri. Puma aintroduit dans sa ligne de vêtements de golf la technologie innovanteInvisiBonding qui élimine les coutures. De même, a été développéeune gamme de chaussures équipées de la Smart Quill Technology,procurant plus de légèreté, de confort et de traction. Récemment,la gamme de chaussures de golf a été enrichie avec la Cell Fusion –la première chaussure équipée de crampons remplaçables, nouveaufacteur de di érenciation.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRESET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)500400300200100036DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEPuma22010 : une année placée sous le sceau du Footballet de l’Afrique, deux piliers de l’image de Puma.Dans la perspective de la coupe du Monde Football 2010 qui se tiendraen Afrique du Sud - premier événement sportif de cette envergure surle continent africain, et pour manifester son engagement historiqueen Afrique, la marque a été jusqu’à changer son logo, remplaçantl’emblématique puma par le continent africain dans ses documentspublicitaires, dans ses boutiques et sur certains produits durant laCoupe du Monde. Ce qui est une première mondiale.Ce nouveau « logo » a été lancé en janvier en même temps que laCoupe d’Afrique des Nations qui a constitué une véritable phased’échau ement en football pour l’année 2010. Neuf équipes Pumasur un total de 16 ont participé au tournoi en Angola. Les joueursd’Angola, du Cameroun, du Togo, de Tunisie, du Mozambique,d’Algérie, d’Egypte, du Ghana et de Côte d’Ivoire arboraient tousle puma bondissant sur leur maillot. Pour la première fois, Puma aété fournisseur o ciel du tournoi et a géré les zones commercialesextérieures aux stades en Angola au cours de l’événement.Pour la Coupe du Monde, sept équipes Puma nationales sur 32 ontété quali ées pour l’événement majeur de l’année en football et quidémarrera le 11 juin à Johannesbourg. L’Italie, actuel champion dumonde, le Cameroun, l’Algérie, le Ghana, la Côte d’Ivoire, la Suisse etl’Uruguay, tous quali és, porteront le nouvel équipement Puma v1.10.En n, Puma s’est associé à l’artiste Kehinde Wiley, peintre américaind’origine nigériane pour créer une série d’œuvres originalesreprésentant les plus grands joueurs de football africains, SamuelEto’o, John Mensah et Emmanuel Eboué. Les portraits commandésseront utilisés pour élaborer, en édition limitée, une collection devêtements qui seront vendus durant la Coupe du Monde 2010.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR37 Les activités Luxe38DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEGucci Group2 Un acteur mondial du Luxe Un portefeuille de marques leaders : Gucci, Bottega Veneta, Yves Saint Laurent, Balenciaga,Boucheron, Sergio Rossi, Alexander McQueen et Stella McCartneyUN ACTEUR MAJEUR DE L’INDUSTRIE DU LUXEGucci Group possède l’un des principaux portefeuilles de marques de Luxe globales.L’innovation et la créativité ont toujours été au cœur de ce portefeuille : de l’héritage sanscesse revisité des marques telles que Gucci, Bottega Veneta et Yves Saint Laurent, à lacréation d’avant-garde réputée de Balenciaga, en passant par les marques contemporaineset sophistiquées que sont Alexander McQueen et Stella McCartney, ou des marques leadersspécialisées comme Boucheron et Sergio Rossi.Gucci Group opère sur le marché du Luxe dont la taille est estimée à 153 milliards d’euros en2009 (Source Bain & Co 26 novembre 2009).En 2008, ce marché représentait 167 milliards d’euros.3 390M de chi re d’a aires en 2009692M de résultat opérationnel couranten 200911 371collaborateurs en 2009 (1)609magasins gérés en propre à la n 2009ENVIRONNEMENT CONCURRENTIELDans l’univers du Luxe, les concurrents de Gucci Group réunissent des groupes multimarqueset multiproduits, des sociétés de luxe et de prêt-à-porter haut de gamme, des joailliers et deshorlogers, ainsi que des groupes dont les racines sont dans la maroquinerie et les chausseurs.Ces concurrents sont principalement français, italiens, britanniques et américains et disposentd’un réseau de distribution internationale comparable à celui de Gucci Group.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR MARQUERÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITS(1) Effectifs moyens.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR39 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEGucci GroupSTRATÉGIELa stratégie de Gucci Group repose sur deux grands principes : assurerla croissance rentable du Groupe et, pour chaque marque, créer desproduits désirables et innovants, dans le respect de leur tradition ainsique d’un positionnement cohérent en termes d’image, de catégoriesde produit, de segments de marché et de secteurs.La mise en œuvre de cette stratégie repose sur une organisationdécentralisée conférant, dans un cadre dé ni, une large autonomie auxPrésidents des di érentes marques qui sont désormais responsablesde la création, du merchandising et de toutes les dimensions liées àla performance opérationnelle de leurs marques.Gucci Group s’est également engagé pour le développement durablede ses activités. Cette volonté se traduit par de nombreuses initiativesen matière de gestion environnementale et par des actions socialementresponsables dans chaque communauté où le Groupe est présent.UNE PRÉSENCE GLOBALEGucci Group, présent sur tous les principaux marchés mondiauxdu Luxe, continue à renforcer et à étendre globalement la présencede ses marques. Le Groupe est présent sur des marchés établis telsque l’Europe et l’Amérique du Nord ou sur des marchés émergentsà croissance rapide comme la Chine, l’Inde, la Russie et l’AmériqueCentrale et du Sud. Toutes les marques de Gucci Group développentune clientèle locale importante, tout en béné ciant des opportunitésdu marché touristique mondial.L’Europe, marché historique du Groupe, a généré un chi re d’a airesde 1 141 millions d’euros en 2009, en baisse de 6, 4 % (1) par rapportà 2008. L’Asie-Paci que constitue désormais le deuxième marchéavec un chi re d’a aires de 960 millions d’euros en 2009, en haussede 17,4 % (1) par rapport à 2008, con rmant son fort potentiel pour leGroupe. La zone la plus dynamique d’Asie est la Chine, où le Groupepossédait 39  boutiques gérées en propre à la n de l’année.UN PORTEFEUILLE DE MARQUES, RICHE ET ÉQUILIBRÉGucci Group conçoit, fabrique et commercialise des produits de luxehaut de gamme, notamment dans les secteurs de la maroquinerie, deschaussures, du prêt-à-porter, des montres et de la joaillerie. La taille,la diversité et l’innovation constante de l’o re de produits sont lesplus grands atouts du Groupe.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRESPAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN 2009Groupe multimarque, Gucci Group favorise le partage desconnaissances entre ses di érentes marques, mettant à pro t le savoir-faire spéci que de chacune d’entre elles.Béné ciant de l’équilibre nancier d’une structure de groupe, chaquemarque peut inscrire son développement dans la durée et resterconcentrée sur sa vision et sa stratégie à long terme.NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPRE(1) À périmètre et taux de change comparables.40DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEGucci Group2UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION MAÎTRISÉA n de préserver les valeurs fondamentales de son portefeuille demarques globales, Gucci Group s’attache à développer un réseaude distribution intégrée strictement contrôlé et reposant sur unerépartition géographique rationnelle. Cette approche constitue l’undes axes stratégiques majeurs du Groupe. Les produits sont ainsiprincipalement distribués dans des magasins gérés en propre, conçusselon un modèle spéci que à chacune des marques, assurant uneuniformité de présentation des produits et de qualité des servicespartout dans le monde. En 2009, les 609 magasins gérés en propreont représenté environ 67 % du chi re d’a aires de Gucci Group.À noter que le e-commerce prend progressivement de l’ampleur ausein des ventes directes, toutes les marques étant déjà accessibles enligne aux États-Unis.Les produits Gucci Group sont également distribués au travers d’unnombre limité de magasins sous franchise exclusive, ainsi que deboutiques duty-free, de grands magasins et magasins spécialisésrigoureusement sélectionnés, o rant ainsi aux clients du Grouped’autres canaux qualitatifs de distribution.UNE QUALITÉ EXCEPTIONNELLEPar la maîtrise de sa chaîne d’approvisionnement, Gucci Groupgarantit la qualité exceptionnelle de ses produits. Pour ce faire,il sélectionne les meilleurs matériaux et exerce un contrôle trèsrigoureux sur la production, qu’elle soit assurée en interne ou con éeà des sous-traitants sélectionnés et contrôlés consciencieusement.Le développement des prototypes et l’ensemble de la chaîne defabrication font l’objet d’un contrôle qualité élevé tandis qu’une veillepermanente assure le maintien du plus haut niveau de performanceen matière d’approvisionnement.UN ENGAGEMENT EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLEPrésent dans de nombreuses régions du monde, Gucci Group se doitd’apporter une contribution positive dans tous les pays où il exerce sesactivités, en respectant les cultures locales et en cherchant à minimiserl’impact de son activité sur l’environnement.Toutes les marques appliquent les principes du Code de conduite desa aires de Gucci Group, préconisant une conduite professionnelleresponsable et éthique. Par ailleurs, le Groupe a collaboré avec e CarbonNeutral Company en vue d’atteindre un niveau zéroCONTRIBUTION DE CHAQUE MARQUEAU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 2009 DE GUCCI GROUP(en % du résultat opérationnel courant)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR41 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEGucci Groupd’émissions de CO2, en accord avec l’objectif de développementdurable pris à tous les niveaux de son activité.La chaîne d’approvisionnement du Groupe est contrôlée par desorganismes de certi cation indépendants. Luxury Goods Logistics,détenu à 100 % par Gucci Group, est le premier centre de distributiondu secteur du Luxe à obtenir des certi cations pour la gestion intégréede la qualité, de l’environnement, de la santé, de la sécurité, et de laresponsabilité sociale.dans le Kimberly Process Certification Scheme concernant lesdiamants et dans la Washington Convention CITIES concernant lespeaux précieuses. Il exige de ses fournisseurs une transparence accrueet le respect du Code de conduite des a aires.Gucci Group s’attache également à respecter les droits de l’hommeet à améliorer constamment les conditions économiques et socialesdes lieux où il exerce ses activités, comme en témoigne par exemplela participation active de Boucheron à la campagne No Dirty Gold.Le site industriel de Gucci Group à Cadempino est accrédité par leGlobal Organic Textile Standard. Le Groupe est résolument engagéUNE POLITIQUE DE COMMUNICATION CLAIRE ET MAÎTRISÉEGrâce à la gestion rigoureuse de son image de marque, à une politiquede communication claire et maîtrisée, à l’excellence de ses produits,à sa stratégie axée sur le développement durable et à une parfaitemaîtrise de son réseau de distribution, Gucci Group préserve lanotoriété de ses marques et sa position de leader quant aux valeursfondamentales du Luxe. La stratégie de communication de GucciGroup associe les présentations de collections, les campagnespublicitaires, la collaboration avec la presse, les relations publiques,les événements spéciaux ainsi que la conception des magasins etdes vitrines. Cette combinaison de supports vise non seulement àpréserver l’exclusivité des marques mais aussi à protéger leur imagehaut de gamme et à renforcer leur positionnement global.RÉSULTATSEn 2009, Gucci Group a dégagé un chi re d’a aires de 3 390 millionsd’euros, soit une baisse de 3,6 % à taux de change comparable parrapport à l’exercice précédent. Les activités Mode et Maroquinerieont enregistré un recul de 2,9  % en données comparables.Le résultat opérationnel courant s’établit à 692 millions d’euros en2009 pour un taux de rentabilité opérationnelle de 20,4 %, contre21,6 % en 2008 en données comparables.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT EN 2009(en millions d’euros)350030002500200015001000500042DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEGucci2Marque créée en 19212 266M de chi re d’a aires en 2009618M de résultat opérationnel couranten 20096 938collaborateurs en 2009 (1)283magasins gérés en propre à la n2009CONCEPT COMMERCIALFondé à Florence en 1921, Gucci est l’un des leaders mondiaux du Luxe.Gucci conçoit, fabrique et distribue des produits très convoités tels que des articles demaroquinerie (sacs, petite maroquinerie et bagages), des chaussures, des articles de prêt-à-porter, des soies, des pièces d’horlogerie et des bijoux. Les lunettes et les parfums sont fabriquéset distribués sous licence par des leaders mondiaux de ces secteurs. Les produits Gucci sontessentiellement vendus au travers d’un réseau de magasins gérés en propre ainsi que par unpetit nombre de grands magasins et de boutiques spécialisées.La marque a été l’une des premières dans le Luxe à utiliser la puissance de l’e-commerce dès2002 comme outil de vente au détail.POSITIONNEMENTGucci a pour priorité constante de renforcer les valeurs qui font sa réputation depuis près de90 ans : l’exclusivité, la qualité, le Made in Italy, le savoir-faire italien et le statut de référencedans le domaine de la mode. Le double positionnement original de la marque alliant modernitéet héritage, innovation et savoir-faire, création de tendance et sophistication, di érenciefortement Gucci de ses concurrents.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(1) Effectifs moyens.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR43 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEGucciSTRATÉGIERÉSULTATSEn 2009, sur fond de crise économique mondiale et sous la houletted’une nouvelle équipe de direction pilotée par Patrizio di Marco,Président-Directeur général, Gucci s’est e orcé de consolider etde renforcer sa présence sur le marché du Luxe en affinant sonpositionnement de marque. La stratégie a évolué vers un ajustementminutieux des prix et des gammes de produits, et donné une prioriténouvelle au savoir-faire, à l’héritage, à la conception optimisée desmagasins, à l’e cience de la gestion de la chaîne d’approvisionnementet à un regain d’attention porté sur l’équilibre de la valeur de marquedans le marketing et la communication. Parallèlement, la société aprocédé à une analyse approfondie de ses processus internes pour enaccroître l’e cacité, dans une optique dépassant la seule réductiondes coûts, et a mené un examen rigoureux sur la façon de redé nirles processus et de rationaliser les structures.En 2009, Gucci a réalisé un chi re d’a aires de 2 266 millions d’euros,en recul de 1,4 % en données comparables par rapport à l’annéedernière, les magasins gérés en propre représentant 72,2 % du chi red’a aires total.Les activités Mode et Maroquinerie ont enregistré un recul de 0,3 %en données comparables.Gucci a dégagé un résultat opérationnel courant de 618 millionsd’euros en 2009, pour un taux de rentabilité opérationnelle de 27,3 %,contre 28,3 % l’an dernier à données comparables.FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010L’année 2009 a été consacrée à l’a nement du positionnement dela marque au travers d’un large éventail de mesures axées sur lerenforcement des valeurs qui font le renom de Gucci depuis prèsde 90 ans : l’exclusivité, la qualité, le savoir-faire italien et le rôle deréférence dans le domaine de la mode.NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS PAR RÉGION44DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEGucci2Cette évolution se traduit par une modernisation et une réductiondu nombre de produits par gamme, une attention accrue portée auxproduits de la gamme des prix moyens à élevés, ainsi qu’à l’exclusivitéet au savoir-faire sur le plan de la conception. Cette évolution estparfaitement illustrée par l’introduction d’articles intemporels telsque les sacs à main New Jackie, Icon Bit et New Bamboo ou la lignede bagages Diamante, tous inspirés du riche héritage de Gucci, de sesproduits iconiques et de la réputation acquise de qualité remarquablede ses cuirs et de ses peaux précieuses.Le réseau de magasins en propre a connu des changements, parmilesquels une rationalisation de la conception des magasins à l’échellemondiale, centrée sur le concept de la Directrice de Création FridaGiannini et introduit pour la première fois en 2008 dans le flagship deGucci sur la Cinquième Avenue. Parallèlement, des e orts concertésont été entrepris pour renforcer la qualité du service, et ce faisant,l’expérience de la clientèle, les principaux magasins de luxe ayantconnu un échissement global de la fréquentation à l’échelle mondiale.Enrichir le flux d’informations nécessaire à la compréhensionapprofondie du pro l et des habitudes des clients permettra de mieuxanticiper leurs besoins et leurs désirs. Pour ce faire, Gucci a mis enœuvre un système mondial de marketing relationnel.Le réseau de magasins en propre a continué d’être éto é de façonprioritaire avec la rénovation en mars du flagship de Sloane Street àLondres et l’ouverture d’un nouveau flagship à Shanghai en juin. Leursinaugurations ont été célébrées au moyen de campagnes d’image degrande envergure. La rénovation des magasins existants se poursuivrasur les marchés où la marque est bien établie et où il est primordialde protéger l’image de marque. Un facteur également prépondérantcette année pour le réseau de magasins en propre a été la pénétrationrapide de marchés plus jeunes o rant une forte croissance. En Chinecontinentale par exemple, le réseau de boutiques Gucci est passé de23 à 30 magasins gérés en propre en 2009. Parallèlement, Guccis’est établi sur le marché indien en créant une joint-venture avec unnouveau partenaire local, et a ouvert son troisième magasin indien àNew Delhi. Le réseau de Gucci s’est également enrichi d’un premiermagasin au Brésil.Sur le plan du marketing et de la communication, l’année 2009 aété marquée par l’attention apportée à la dualité unique de l’espritGucci, conjuguant dans toutes ses activités, héritage et rôle deréférence dans le monde de la mode. L’introduction d’un ArtisanCorner, présentant en avant-première le savoir-faire des artisans deGucci lors des événements réservés aux clients VIP ; le retour, aprèsune absence de 20 ans, au parrainage de concours de saut d’obstaclede haut niveau lors des Gucci Masters à Paris ; le lancement d’uneapplication iPhone sur le style de vie Gucci ; ou le concept de boutiquetemporaire de baskets « Icon/Temporary Pop-Up store » sont autantd’exemples de la façon dont cet axe alliant la tradition à l’innovations’est concrétisé durant l’année.Au fur et à mesure que croît l’importance de Gucci à l’échellemondiale, le statut de sa marque continue de s’apprécier. Dans ledernier classement Interbrand des 100 marques les plus cotées, Guccia progressé de 23 places, et, au cours des cinq dernières années, gagné18 places. Parallèlement, la Directrice de Création Frida Giannini aune nouvelle fois obtenu la plus grande reconnaissance du secteur enétant nommée « Créateur de l’année » par Fashion Editors Club auJapon, America’s Fashion Group International et Marie Claire Spain.En outre, lors de ses déplacements cette année, Frida Giannini s’estrendue à Berlin où elle est intervenue lors de la conférence « TechnoLuxury » de l’International Herald Tribune pour parler de la puissanced’Internet dans la relation directe avec les clients. Elle s’est égalementrendue au Malawi pour une visite Unicef sur le terrain, ainsi qu’auRadiant Eye Hospital de Beijing, où elle a visité les projets soutenuspar les fonds levés par Gucci.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)2300184013809204600DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR45 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEBottega VenetaMarque créée en 1966M de chi re d’a aires en 200940292M de résultat opérationnel couranten 20091 371collaborateurs en 2009 (1)135magasins gérés en propre à la n 2009CONCEPT COMMERCIALBottega Veneta, « l’atelier véné tien » en français, crée des produits de luxe dont le travailrepose sur les valeurs fondamentales que sont la qualité, le savoir-faire, l’exclusivité et le luxediscret. À l’origine fabriquant et distributeur de produits de maroquinerie rendus célèbres parla fameuse signature intrecciato, une technique de tissage unique inventée par les artisans dela marque, Bottega Veneta propose aujourd’hui, en plus d’une gamme complète de produitsde maroquinerie (sacs, petits articles de maroquinerie et gamme complète de bagages), desarticles de prêt-à-porter pour homme et femme, des chaussures, des bijoux, des meubles, desaccessoires de décoration et autres accessoires. Au cours des dernières années, la marque aégalement entamé des collaborations avec des partenaires stratégiques partageant les mêmesvaleurs et le même engagement envers la qualité et le savoir-faire comme Poltrona Frau pourle lancement du fauteuil Meta et KPM pour le lancement de la porcelaine Intreccio Svanito.Récemment, la société a annoncé avoir conclu un partenariat avec Coty en vue du lancementde parfums Bottega Veneta. Les produits Bottega Veneta sont exclusivement distribués au seind’un réseau parfaitement contrôlé de magasins gérés en propre ou sous franchise exclusive, degrands magasins et de magasins spécialisés, rigoureusement sélectionnés dans le monde entier.POSITIONNEMENTBottega Veneta a toujours été synonyme d’un savoir-faire de grande qualité, d’un choix dematériaux parmi les plus ns, d’une grande innovation et d’un design sobre. La marque a étéla première à introduire des sacs à mains souples et déstructurés, se démarquant des structuresrigides de l’école française. Ils ont reçu un excellent accueil sur le marché et sont rapidementdevenus très reconnus.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(1) Effectifs moyens .46DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEBottega Veneta2Sous l’impulsion créatrice du Directeur de Création Tomas Maier,Bottega Veneta réaffirme constamment son positionnement demarque de luxe haut de gamme dont les produits séduisent uneclientèle à la fois sophistiquée et moderne, appréciant le luxe discret,sensible aux détails cachés et aux produits de grande qualité. Lacombinaison de valeurs traditionnelles du Luxe – exclusivité, savoir-faire et qualité – et de concepts innovants donne aux produits BottegaVeneta un caractère moderne et une élégance intemporelle. Lamarque doit la qualité d’exception de ses produits au savoir uniquede ses artisans, qui les confectionnent dans son atelier de Vénétie. Leslogan « Quand vos initiales su sent », ainsi que la signature BottegaVeneta apposée uniquement à l’intérieur de ses produits, témoignentde l’élégance discrète de la marque.Bottega Veneta se positionne clairement comme une marque de luxedédiée à un certain style de vie. Cette volonté se traduit par l’innovationqui caractérise chaque collection, toujours alliée à l’exclusivité, àune qualité exceptionnelle et à l’attention apportée aux détails. Lesmatériaux les plus ra nés sont utilisés pour chacune des catégoriesde produits et tous les lancements de produits s’inscrivent dans unestratégie rigoureusement plani ée et soigneusement exécutée, enparfait accord avec l’intégrité et la philosophie de la marque.STRATÉGIERÉSULTATSLe chi re d’a aires de Bottega Veneta, qui s’est établi à 402 millionsd’euros en 2009, est en baisse de 6,0 % en données comparables parrapport à l’exercice précédent.En 2009, Bottega Veneta a a ché un résultat opérationnel courantde 92 millions d’euros, (22,8 % des ventes pour 25,0 % en 2008 endonnées comparables).ÉVOLUTION DU NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR47 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEBottega VenetaFAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010Au cours d’une année marquée par l’évolution des comportementsd’achat, fortement a ectés par l’instabilité des marchés nanciers etpar l’intensi cation des inquiétudes entourant l’économie mondiale,Bottega Veneta est restée positionné comme une marque de luxe axéesur la qualité, le savoir-faire, l’innovation et l’exclusivité.Tomas Maier a collaboré avec le photographe renommé Larry Sultanpour la campagne publicitaire printemps-été 2009. Le glamouroriginal de la collection était propice à la sensibilité énigmatiquede Larry Sultan et à son utilisation spéci que de la lumière et desvolumes.Le contrôle des achats a été renforcé et, malgré le contexte di cile,quatorze nouveaux magasins ont été ouverts au cours de l’année,portant leur nombre à 135 à n 2009, et renforçant sensiblement laprésence de la marque en Asie avec six magasins en Corée, deux enChine, deux à Hong Kong et deux à Macao.Le réseau de magasins en propre reste le principal moteur de l’activité,notamment grâce à l’expansion en Asie. En outre, la contribution dela distribution indirecte « agréée » au travers de franchisés, de shop inshops dédiés et de boutiques duty-free sur les marchés ém ergents s’estrenforcée. Bottega Veneta a continué à héberger l’exposition itinérante«  e Knot : A Retrospective » qui présente plus de cinquante versionsde son sac emblématique. Les produits iconiques – qui se déclinenten couleurs saisonnières – restent le cœur de l’activité et sontparfaitement complété s, dans chaque collection, par l’introductionde nouveautés très bien accueillies par les clients à l’échelle mondiale.L’alliance de l’innovation et du savoir-faire reste la clé du succès dela marque. Pour célébrer le monde de Bottega Veneta à BergdorfGoodman à New York, une installation extraordinaire a été mise enplace début avril dans tout le magasin pour six semaines, y compriscelle de la Foire Internationale du Mobilier Contemporain de NewYork. À cette occasion, un cocktail regroupant quelque 250 invités aété organisé à Bergdorf Goodman le 14 avril. Les invités comptaientdes architectes, des designers, des artistes, des personnalités, descélébrités et des éditeurs du monde de la mode.Le nouveau show room Bottega Veneta à Milan a été achevé en 2009et utilisé pour accueillir les dé lés de mode féminine et masculineprintemps-été 2010.Pour la campagne publicitaire 2009-2010, Tomas Maier a travailléen collaboration avec Steven Meisel, l’un des photographes de modeles plus renommés au monde. Pour le Directeur de Création TomasMaier, la compréhension intuitive du glamour de Steven Meisel, sesconventions, ses ambiguïtés et son attrait irrésistible, ont fait de luiun partenaire idéal pour la campagne.En novembre 2009, Tomas Maier a reçu la distinction ACE Designerof the Year à New York.«  e Hand of the Artisan », une vidéo détaillant le savoir-faire dela marque, a été présentée par Tomas Maier lors de l’InternationalHerald Tribune’s Luxury Conference à Berlin en novembre 2009.Pour 2010, Bottega Veneta a annoncé des projets de création, dedéveloppement et de distribution d’une ligne de parfums avecCoty, Inc., un leader mondial du secteur de la beauté.Aussi, Bottega Veneta organisera un concours en partenariat avecl’Université de Tokyo, de renommée mondiale. L’issue du concours,réservé aux étudiants en architecture du département d’ingénierie,sera la présentation des trois projets gagnants, en avril, à l’occasion duSalone del Mobile (salon du meuble) 2010 de Bottega Veneta à Milan.Dans une conjoncture économique di cile qui modi e la relationà la consommation des produits de luxe, bon nombre d’instituts derecherche ont annoncé la n de l’ère de l’ostentatoire débridé et leretour à des plaisirs plus simples et authentiques, et à l’essentiel. Unetendance en plein accord avec le positionnement de Bottega Venetaet nettement favorable aux produits de la marque.ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)500400300200100048DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEYves Saint Laurent2Marque créée en 1961M de chi re d’a aires en 2009238(10)M de résultat opérationnel couranten 20091 027collaborateurs en 2009 (1)66magasins gérés en propre à la n 2009CONCEPT COMMERCIALFondée il y a près de 50 ans, Yves Saint Laurent est l’une des plus prestigieuses maisons de modedu vingtième siècle. Initialement maison de couture, Yves Saint Laurent a été le précurseurdu prêt-à-porter de luxe, concept créé en 1966 sous le nom de « Rive Gauche ». Depuis, laMaison Yves Saint Laurent compte parmi les leaders de la dé nition et de la réinvention dela mode moderne.Sous la direction de Valérie Hermann, nommée P.-D.G en 2005, et de Stefano Pilati, Directeurde Création depuis 2004, Yves Saint Laurent crée et commercialise une gamme complèted’articles de prêt-à-porter féminin et masculin, de maroquinerie, de chaussures et de joaillerie.La production est réalisée en Italie et en France, où un atelier historique réalise le prêt-à-porter.Par le biais d’un accord de licence conclu avec L’Oréal, Yves Saint Laurent est égalementfortement présent dans les secteurs des parfums et des cosmétiques.Le réseau des magasins Yves Saint Laurent comprend aujourd’hui 66 magasins gérés en propre,dont les flagships de Paris, New York, Londres, Milan, Hong Kong et Beverly Hills ; cesmagasins gérés en propre ont dégagé plus de 53 % du chi re d’a aires d’Yves Saint Laurenten 2009. La marque compte également des points de vente dans la plupart des boutiques etdes grands magasins multimarques les plus prestigieux du monde.POSITIONNEMENTDepuis sa création, Yves Saint Laurent a une forte in uence dans le domaine de la mode. Au l des ans, les designs révolutionnaires de la Maison sont devenus des références culturelleset artistiques emblématiques et son fondateur, le couturier Yves Saint Laurent, s’est imposécomme l’un des créateurs majeurs du vingtième siècle.RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR CATÉGORIE DE PRODUITSRÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(1) Effectifs moyens.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR49 2LES ACTIVITÉS DU GROUPEYves Saint LaurentLes styles de sa signature, tels que le smoking, l’ensemble-pantalon, lasaharienne et le trench coat ont révolutionné la garde-robe féminineet continuent de symboliser le chic français, l’élégance féminine etle pouvoir de séduction. Le concept de « Rive Gauche » de SaintLaurent a apporté une touche de démocratie à la mode en rendantune signature de luxe accessible à un public plus large.pointe du marché de luxe, revisitant l’héritage exceptionnel de sonfondateur en apportant une touche résolument contemporaine. YvesSaint Laurent, qui s’impose comme une référence dans le monde duprêt-à-porter, a créé avec succès des gammes de produits iconiquesen maroquinerie tels que les sacs à main Muse, Downtown, Easy etRoady et les chaussures Tribute.Ces valeurs et ces idéaux sont toujours vivants et se retrouvent dansl’incarnation contemporaine de la Maison. Depuis son rachat parGucci Group en 1999, Yves Saint Laurent s’est repositionné à laMarque véritablement internationale, riche d’un héritage françaisauthentique, Yves Saint Laurent est à l’avant-garde de la mode.STRATÉGIEDepuis 2005, Yves Saint Laurent met en œuvre un plan stratégiquevisant à améliorer ses performances nancières par l’augmentation deson chi re d’a aires et de sa marge brute, ainsi que par la maîtrise deses coûts opérationnels et l’optimisation de ses ressources nancières.Dans le respect de ce plan stratégique, qui a su évoluer pours’adapter aux évolutions du marché, les principaux objectifs de lasociété sont de continuer à créer et commercialiser des produits trèsattrayants, re étant sous des formes innovantes l’essence même dela marque, mettant à pro t sa présence historique dans le monde duprêt-à-porter, en élargissant l’o re de produits avec l’extension deslignes à fort potentiel de croissance que sont les articles et accessoiresde maroquinerie, et en développant ses partenariats stratégiques dansles segments des parfums et des cosmétiques.NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRESET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)249, 999 683207,142 586164, 285 488121, 428 39178,5 7129335,71419 5-7,142 902-50, 000 00050DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPEYves Saint Laurent2RÉSULTATSLe chi re d’a aires d’Yves Saint Laurent a atteint 238 millions d’eurosen 2009, soit un recul de 11,8 % en données comparables par rapportà l’exercice précédent.En 2009, le résultat opérationnel courant ressort à (10) millionsd’euros, contre 0,3 million d’euros en données comparables en 2008.La marge opérationnelle n’est pas signi cative.FAITS MARQUANTS 2009 ET PERSPECTIVES 2010La maroquinerie a continué d’afficher des résultats positifs,enregistrant notamment des ventes prometteuses à l’occasion dulancement à l’automne du dernier né des sacs à main, Roady. Lesperformances des sacs à main Muse, Downtown et Easy, des petitsarticles de maroquinerie Belle de Jour et du best-seller que sont leschaussures Tribute confirment la position d’Yves Saint Laurentcomme l’un des leaders incontestés dans ce domaine.Outre une solide performance commerciale en 2009, les collectionsde mode Yves Saint Laurent ont connu un grand succès et ontété applaudies par la critique, à la faveur d’articles de presse et duplacement de produits auprès de célébrités. La gamme de produits aété élargie grâce au renouvellement de plusieurs petites collectionsbaptisées « Éditions », et à l’introduction d’une nouvelle éditionlimitée dénommée New Vintage, une collection écologique de prêt-à-porter et d’accessoires qui réutilise les chutes de tissus d’anciennescollections pour fabriquer des articles particulièrement représentatifsde l’œuvre du Directeur de Création Stefano Pilati. Lancées au coursde la saison précédente, ces collections ont connu une dynamiqueimpressionnante : Édition 24 – des articles polyvalents et fonctionnelsdestinés aux femmes modernes qui voyagent beaucoup ; ÉditionUnisex – inspirée par la tension masculin-féminin emblématiquedes codes de la Maison ; et Édition Soir – une collection de tenues desoirée quasiment haute couture.L’année 2009 a également été marquée par l’évolution du Manifestod’Yves Saint Laurent lancé en 2007 comme un outil révolutionnairepour communiquer l’éthique de la marque directement auconsommateur. Distribué gratuitement aux passants dans les ruesde Paris, New York, Londres, Milan, Tokyo, Hong Kong et Séoul,le Manifesto, conçu comme un acte généreux, di use de manièredémocratique la mode d’Yves Saint Laurent au plus grand nombre.Parallèlement au lancement du Manifesto Automne/hiver 2009-2010en septembre 2009, la marque a construit un micro site dédié au projet– www.yslmanifesto.com – et fait sa première incursion dans l’universdes réseaux sociaux avec le lancement d’une page sur Facebook etd’un compte Twitter.Dans la distribution, Yves Saint Laurent a poursuivi sondéveloppement de manière signi cative sur les marchés émergents,notamment au Moyen-Orient et dans la région Asie-Paci que avecl’ouverture en 2009 de plusieurs magasins gérés en propre et magasinsautonomes sous contrats de franchise. La poursuite de l’expansiondans cette région, y compris en Chine continentale, sera une prioritépour la marque en 2010 et pour les années à venir.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR51 2LES ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marquesM de chi re d’a aires en 200948425M de résultat opérationnel couranten 20091 871collaborateurs en 2009 (1)125magasins gérés en propre à la n2009Les autres marquesDans cette rubrique gurent Balenciaga, Boucheron, Sergio Rossi, Alexander McQueen etStella McCartney. Depuis leur entrée dans Gucci Group, toutes ces marques béné cient d’unetrès forte croissance de leur chi re d’a aires, portée par la vision artistique propre à chaquecréateur et par le soutien nancier du Groupe.Gucci Group a réalisé des investissements importants pour favoriser le développement descollections, l’ouverture de boutiques exclusives dans les diverses capitales de la mode, ledéveloppement à l’échelle mondiale du réseau de ventes indirectes pour les grands magasinset les magasins spécialisés, et en n la mise en place de l’infrastructure nécessaire à la gestionde la croissance.NOMBRE DE MAGASINS GÉRÉS EN PROPREÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRESET DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT(en millions d’euros)499,999 786416,666 489333,333 191249,999 893166,666 59583,3 332 980,00 0000(1) Effectifs moyens.52DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marques2La Maison Balenciaga est l’un des établissements les plus in uentsdu monde de la mode et est en passe de s’imposer comme un acteurmajeur de l’industrie du Luxe. Créée en 1919 par Cristóbal Balenciagaet établie à Paris depuis 1936, elle a dicté les plus grandes tendancesde la mode entre les années trente et soixante. Une création et unevision provocatrices, la maîtrise des techniques et des coupes, uneinnovation constante dans les tissus sont autant d’éléments qui ontpu assurer à Balenciaga une place particulière dans les cœurs et lesesprits de ses clients privilégiés et de ses adeptes.Nicolas Ghesquière rejoint Balenciaga en 1995 et présente sa premièrecollection deux ans plus tard, à l’âge de 26  ans. Les nombreusesdistinctions décernées à ce jeune créateur, qui a su captiver l’attentiondes médias et des clients, ont largement contribué au succèscommercial et à l’attractivité de la marque.Alors que l’esprit de la marque est solidement ancré et évoqué dansdes collections de prêt-à-porter remplies de symboles, les lignes desacs et de chaussures ont également rencontré un succès phénoménaldans le monde entier. La fourchette de prix des collections de prêt-à-porter féminin et masculin est large, variant des pièces les plusemblématiques à des produits plus « universels » et permettant ainsià un public plus large d’accéder au style Balenciaga.Durant les premières années de sa renaissance moderne, Balenciagaa délibérément choisi de privilégier l’exclusivité de sa distribution.Avec un portefeuille de produits conséquent et une forte demandepour ses sacs, vêtements et chaussures, Balenciaga vise une croissancesélective de son réseau de distribution à l’échelle internationale. Lapriorité est désormais de s’assurer que la marque soit représentéedans un environnement respectant son esprit, tant dans les magasinsgérés en propre que dans les franchises et dans les points de vente degrands magasins multimarques.Un plan cohérent visant la construction d’un réseau de magasinsgérés en propre a été développé ces deux dernières années,permettant d’accéder pleinement à la marque Balenciaga dans lemonde entier et d’en rééquilibrer l’expansion géographique. Ce planprévoyait l’ouverture de 32 magasins dans le monde en 2009, dontdeux boutiques en ligne.En Europe, la représentation de la marque dans les grands magasinss’est renforcée avec l’ouverture d’un magasin à Paris (GaleriesLafayette) et la conversion d’un point de vente en magasin à Londres(Harvey Nichols).L’année 2009 a été celle des premiers pas de Balenciaga en Chinecontinentale, avec l’ouverture, au printemps, des deux premiersmagasins de la marque gérés en propre, à Shanghai et à Hangzhou.Parallèlement, l’expansion des activités de détail s’est poursuivie auJapon avec l’ouverture de trois nouveaux espaces boutiques (quiviennent s’ajouter aux dix magasins existants).Le réseau des franchises poursuit son expansion. Balenciaga aconclu des contrats de franchise et de distribution exclusive avecdes partenaires de premier rang sur les marchés clés de Taiwan, deSingapour, de la aïlande, de la Corée du Sud, de la Russie, de laTurquie et du Moyen-Orient. De nouveaux contrats ont récemmentété signés en Corée et en Arabie Saoudite pour des boutiques duty-free.En n, l’activité en ligne a été soutenue avec l’ouverture d’un site auRoyaume-Uni en juin 2009.L’ouverture de nouveaux magasins est prévue pour 2010, en prioritéen Asie (notamment en Chine, avec quatre nouveaux magasins,à Hong-Kong et au Japon) et aux États-Unis (un nouveau magasin),a n d’alimenter la croissance du segment des ventes directes tout enpréservant celle du segment indirect. L’ouverture d’une boutique enligne en France est également prévue au cours de l’année.Dans la tradition de la joaillerie française, Boucheron s’imposecomme le créateur le plus audacieux. Fondée en 1858, la Société futla toute première joaillerie à s’installer sur la célèbre place Vendômeà Paris en 1893. Ce fut également la première Maison à intégrer denouveaux matériaux dans ses collections et à lancer des produitsinnovants comme le bracelet-montre interchangeable. Depuis150 ans, Boucheron est un créateur de tendances dans le monde trèsfermé de la haute joaillerie et s’est forgé une renommée internationale.Boucheron puise largement son inspiration dans la nature, le serpentétant l’un des modèles favoris de la Maison.Filiale de Gucci Group depuis 2000, Boucheron fabrique etcommercialise des bijoux, des montres et des parfums de luxe dansle flagship de la place Vendôme à Paris, ainsi que dans des magasinsgérés en propre, des magasins franchisés, des grands magasins, desboutiques multimarques exclusives et sur la boutique en ligne.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR53 2LES ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marquesÉcrivains, artistes, stars du cinéma, Maharaja, hommes d’a aires…Boucheron a toujours su séduire une clientèle aussi célèbre etremarquable que ses propres créations. Parmi ses admirateurs setrouvent des souverains comme le Maharaja de Patiala, le Shahd’Iran, le Tsar Alexandre III, la Reine Farida d’Égypte, la Reine Raniade Jordanie ; de riches familles américaines comme les Astor, lesVanderbilt et les Rockefeller ; des stars légendaires comme GretaGarbo, Rita Hayworth, Marlène Dietrich et, plus récemment, NicoleKidman, Cameron Diaz, Katie Holmes, Julianne Moore et AnneHathaway.Après une année marquée par la célébration de son 150e anniversaireen 2008, Boucheron est resté dans cet esprit commémoratif endécidant de s’inspirer des plaisirs de la vie parisienne pour sa dernièrecollection. Baptisée Gaîté Parisienne, cette collection se décline en septparures uniques de haute joaillerie, incarnations de Paris, la capitalecosmopolite des plaisirs et de la culture. Chaque parure a reçu le nomd’une femme dont la personnalité et le style ont inspiré ces créations.L’année a également été marquée par la parution du livre signéVincent Meylan, « Les Archives secrètes de Boucheron ». Deux ansde recherche ont été nécessaires pour retracer l’histoire des clientsd’exception du joaillier : altesses royales, courtisanes, milliardaires,stars de Hollywood… tous passionnés de pierres précieuses et de laMaison Boucheron.Actuellement, la marque compte 47 boutiques dans le monde ainsiqu’une boutique en ligne accessible de tous les pays aux amateursde la joaillerie.Boucheron continue de développer ses boutiques en France et àl’international. Courchevel et Singapour ont accueilli de nouveauxmagasins. Le flagship de Cannes a rouvert ses portes en mars aprèsavoir été rénové. De nouveaux points de vente ont par ailleurs vu lejour chez Neiman Marcus à Topanga, Dallas, Chicago et Honolulu.Cette année, Boucheron a également signé, avec Sparkle Roll GroupLtd., un accord de partenariat visant à développer et renforcer saprésence en Chine, via la création d’un réseau de six à dix boutiquesen cinq ans.Dix mois après la signature d’un accord de licence, Boucheron a lancéune nouvelle collection de lunettes avec Gold & Wood. Présentée pourla première fois au Silmo 2009, cette collection scelle l’union de deuxpassions : celle des designs innovants et celle du savoir-faire unique.Elle est en vente auprès d’une sélection d’opticiens prestigieux depuis n 2009. Les solaires seront distribuées dans les boutiques Boucherondès mars 2010.Depuis sa création en Italie à la n des années 60, Sergio Rossi estdevenu une référence mondiale dans le secteur de la chaussureféminine de luxe. La marque a toujours été synonyme de glamour etde classe, respectée pour sa créativité unique et pour son ajustementparfait.L’année 2009 a constitué un tournant dans l’histoire de la marqueavec le lancement de la collection automne-hiver 2009 du nouveauDirecteur de Création Francesco Russo. La marque sublime sonsavoir-faire avec cette collection qui crée une femme qui s’a rme,sensuelle et séduisante, incarnant la « quintessence du chic ».Formes séduisantes, lignes élégantes, matériaux sensuels… la marquesait mettre en valeur la silhouette féminine, s’imposant comme uninstrument incontournable de l’art moderne de la séduction.Dans les ateliers de San Mauro Pascoli, au cœur de l’Italietraditionnelle, les artisans de la marque se distinguent par la passionqui les anime et par une quête permanente de la perfection.En moins d’un demi-siècle, de Hollywood à Tokyo, de Shanghai àNew York, dans l’animation des rues de la ville ou le glamour despodiums, la marque Sergio Rossi s’est imposée partout dans le monde.Sergio Rossi reste dèle à son cœur de métier, la chaussure féminine,pour créer des collections pour toutes les occasions, décontractéespour les loisirs et le travail, élégantes pour le soir. Sergio Rossi o reaux femmes les accessoires qui les rendent désirables et féminines entoutes circonstances.Les chaussures et accessoires Sergio Rossi sont vendus dans44 magasins gérés en propre et dans plus de 30 boutiques franchisées,ainsi que dans des grands magasins et des magasins spécialisés choisisavec soin. En 2009, de nouveaux magasins franchisés ont ouvert àMoscou, Beijing, Beyrouth, Wuhan, Djeddah et Taipei. L’Europecompte 17 magasins gérés en propre et 12 boutiques franchisées.Aux États-Unis, Sergio Rossi a choisi de se concentrer sur les activitésde ventes indirectes, qui se sont avérées être le canal approprié pour ledéveloppement et l’expansion future de la marque dans le pays. Unestratégie complétée par l’ouverture de la boutique en ligne américaine.En Asie-Paci que, important levier de croissance pour la marque,Sergio Rossi compte un magasin géré en propre et 12 boutiquesfranchisées. De nouveaux magasins devraient ouvrir prochainementen Chine continentale et en Malaisie. Au Japon, la marque disposede 26 magasins gérés en propre.54DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LES ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marques2Reconnue pour son audace et sa créativité, la marque AlexanderMcQueen jouit d’une réputation prestigieuse dans le monde de lamode.Filiale de Gucci Group depuis 2001, Alexander McQueen a pourprincipal objet la commercialisation d’accessoires et de prêt-à-porterféminins. Le portefeuille de la marque s’est enrichi de nouvelleslignes de prêt-à-porter masculin, de chaussures et de petits articlesde maroquinerie, élargissant son o re de produits.Les produits Alexander McQueen sont distribués dans des magasinsgérés en propre, des grands magasins et des magasins spécialisés hautde gamme, ainsi que dans des boutiques en ligne. La marque comptecinq magasins gérés en propre à Londres, Milan, New York, LasVegas et Los Angeles. Un site Web marchand a également été lancéavec succès au Royaume-Uni en novembre 2009, suite aux résultatsprometteurs du site inauguré aux États-Unis en juillet 2008.Au cours des quelques dernières années, Alexander McQueen aégalement ouvert plusieurs espaces boutiques dans de grandes chaînesde magasins du monde entier, parmi lesquelles Harvey Nichols(Londres, Jakarta), Selfridges (Londres), Saks 5th Avenue (New York),Shinsegae (Séoul) et Tsum (Moscou).Le programme de franchise de la marque a débuté à la n 2006 avecl’ouverture d’un magasin à Istanbul. Plusieurs magasins ont ensuiteété ouverts sur des marchés émergents clés, dont Doha, en 2009.Ces dernières années, les segments des accessoires ont progresséjusqu’à représenter 35 % des activités de la Société en 2009. Leschaussures et les sacs de la marque sont vendus dans la plupart desgrands magasins du monde entier.En 2009, l’environnement des ventes directes a été plus di cile enraison d’une baisse de la fréquentation des magasins. L’intérêt pourla marque ne s’est toutefois pas démenti, comme en témoignent lessolides performances commerciales. Le développement de l’activité auJapon avec l’ouverture récente de cinq espaces boutiques, combiné àla résilience des magasins historiques en Europe, a permis aux ventesau détail de gagner 15 % en 2009.Le remarquable succès de la campagne printemps-été 2010 plaideégalement en faveur d’un prochain retour à la croissance sur lesegment des ventes indirectes.L’année 2010 verra par ailleurs la poursuite de plusieurs accordsde licence stratégiques, qui ont permis la commercialisationinternationale des créations Alexander McQueen auprès d’un publicplus large : gammes de lunettes en partenariat avec Sa lo SpA, lignesde vêtements et de chaussures de sport haut de gamme avec PumaAG, ligne de prêt-à-porter denim commercialisée sous la marqueMcQ avec Sinv SpA, et collection de sous-vêtements et de maillots debain dans le cadre d’un récent accord de licence avec Albisetti SpA.Stella McCartney confirme son dynamisme et conserve unpositionnement unique, celui d’une marque de créateur modernedédiée à un certain style de vie, qui bénéficie d’une présencemondiale de plus en plus importante. Le talent de son Directeur deCréation et son in uence croissante dans la profession lui ont valudes distinctions toujours plus nombreuses, dont une nomination en2009 au classement du magazine TIME des 100 personnalités les plusin uentes au monde.« Évocatrice » tout en restant facile à porter, la marque continue detrouver écho auprès de la femme moderne de tous les jours, gagnantainsi en popularité et a chant une croissance dynamique continuemalgré une conjoncture mondiale di cile.Le prêt-à-porter, qui reste le moteur de l’activité, a poursuivi saprogression, tant grâce au développement de nouvelles catégoriesde produits qu’à la croissance des ventes dans les catégories existantes.Solidement ancrées, les valeurs éthiques de la marque s’exprimentdans l’ensemble de l’activité, depuis les produits bio et durables, enplein essor, jusqu’aux chaussures et accessoires réalisés dans desmatières autres que du cuir. Le lancement à l’automne 2009 d’unenouvelle collection de sacs en Nylon fabriqués à partir de matériauxrecyclés a contribué à renforcer le positionnement unique de lamarque, tout en restant dèle à l’esprit d’une mode fonctionnelleet accessible.Les produits Stella McCartney sont distribués dans des grandsmagasins répartis dans 51 pays du monde entier. L’optimisation deDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR55 2LES ACTIVITÉS DU GROUPELes autres marquesla visibilité de la marque, essentielle à la poursuite de sa croissancestratégique, passe par le déploiement de nouveaux espaces signésStella McCartney dans ces grands magasins et par une représentationaccrue des produits emblématiques.Le style de vie re été par la marque joue un rôle clé dans la croissancedes ventes au détail, et chaque magasin décline l’éventail diversi é desproduits Stella McCartney auprès d’un public-cible.L’ouverture d’un nouveau flagship à Paris au Palais Royal début2009 et aux Galeries Lafayette en décembre, ainsi que d’un nouveaumagasin autonome à Milan en janvier 2010, est venue renforcer lepositionnement et l’implantation de la marque en Europe, de mêmequ’une présence déjà solide en Extrême-Orient et au Moyen-Orientgrâce aux partenaires franchisés.La collaboration initiée avec Gap en novembre 2008 dans le cadred’une collection exclusive de vêtements enfants et bébés a connu unsuccès sans précédent et permis une diversi cation jugée naturellepar la marque. Dans le sillage de cette réussite, une seconde collectionsortira en mars 2010.Les accords de licence existants restent l’un des principauxconstituants de l’ADN de la marque : parfums, articles de lingerie etlunettes de soleil constituent une passerelle privilégiée vers la marque,tout en renforçant l’attrait du style de vie qu’elle incarne. La récentemodi cation de l’accord conclu avec Luxottica se traduira par unecréativité accrue et par un positionnement-prix plus compétitif.Déjà bien engagé, le partenariat avec Adidas continue de porter sesfruits dans le monde entier grâce au mariage réussi du chic et de laperformance technique.En 2010, la croissance robuste des ventes et la poursuite du dynamismede la marque demeureront une priorité, parallèlement à l’expansionde l’activité en ligne.56DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR La R esponsabilité S ocialeet E nvironnementale(RSE) de PPR3 INTRODUCTIONHistorique de la démarcheUne organisation RSE dédiée et intégréeFaits marquants 2009Chi res clés 2009Le pro l humain du GroupeENJEU 1 : DÉVELOPPERL’EMPLOYABILITÉ À TRAVERSLA GESTION DES COMPÉTENCESET  LA FORMATIONDévelopper les compétences et les talentsÉ valuerFaire évoluerLa rémunération et les avantages sociauxÉcouter et dialoguer avec son environnement socialENJEU 2 : FORMER CHAQUEMANAGER AUX ENJEUX DE  LA  DIVERSITÉUn engagement pris au plus hautUn pilotage inter-enseignesUne démarche basée sur des diagnosticset un suivi des résultatsDes actions de sensibilisation et de formationL’égalité des chances dans les process RessourcesHumaines : du recrutement à la gestion de carrièreL’implication des partenaires sociauxENJEU 3 : INTÉGRER DES CRITÈRESRSE DANS LE CHOIX DES FOURNISSEURS 85Les piliers de l’engagement de PPR vis-à-vis de sespartenaires commerciauxDes approches adaptées aux spéci cités du GroupeLa déclinaison des politiques par des plans d’actionsd’envergureLe soutien à l’insertion par l’économique et au secteur protégé 9358585960616269697576777881818182828384858689949496100100101104108111113115118121121124ENJEU 4 : MESURER ET LIMITERLES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉESAUX  TRANSPORTSLe management de l’environnementLes émissions de CO2 liées au transportENJEU 5 : RÉDUIRE L’IMPACTENVIRONNEMENTAL DES MAGASINSET DES INFRASTRUCTURESL’intensi cation de la démarche en 2009La politique énergétique du GroupeL’optimisation des matières premièresLa gestion des déchetsL’évaluation et la gestion des risques environnementauxENJEU 6 : PROMOUVOIR DESPRODUITS ET USAGES RESPONSABLES 113La qualité et la traçabilité des produitsLe développement de produits responsablesDes clients responsables et solidairesENJEU 7 : METTRE EN PLACE DESPROGRAMMES DE SOLIDARITÉ ENLIEN AVEC L’ACTIVITÉ DES SOCIÉTÉSLes engagements au niveau du groupe PPRDes enjeux qui mobilisent les enseignesTABLE DE CONCORDANCE R. 225104ET R. 225105 DU CODE DE COMMERCE 129RAPPORT DES COMMISSAIRESAUX  COMPTES131DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR57 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroductionIntroductionLa RSE chez PPRHISTORIQUE DE LA DÉMARCHEUn engagement RSE de longue date1996 Première Charte éthique du Groupe2001 Création de l’association SolidarCité qui mobilise lescollaborateurs autour de projets de solidarité 1re étude d’opinion des salariés2003 Création d’un département Développement Durable auniveau du Groupeenvironnemental Mise en place d’une plateforme de reporting2006 Première structuration des engagements du Groupe enmatière de Responsabilité S ociale et E nvironnementale2007 Création de la Direction de la Responsabilité S ociale etE nvironnementale du Groupe, représentée au Comitéexécutif et directement rattachée au Président Dé nition de 7 enjeux clés 2008-2010 pour le Groupeen matière de RSE et création d’un Comité RSE chargéde s’assurer de la xation d’objectifs ambitieux sur ces7 enjeux, de leur mise en œuvre et des résultats obtenus Signature d’une seconde convention avec l’Age ph enfaveur de l’emploi des personnes handicapées2004 Signature par le Président de PPR de la Charte de laD iversité et mise en place du Comité D iversité et de laMission Handicap2008 Adhésion du groupe PPR au Global Compact Création de la Fondation d’e ntreprise PPR pour laDignité et les Droits des Femmes2005 Signature d’une convention de partenariat avecl’Association de gestion du fonds pour l’insertionprofessionnelle des personnes handicapées (Age ph) Déploiement du Code de conduite des a aires et créationdu Comité pour l’É thique et la R esponsabilité S ociale etE nvironnementale (CERSE) Création de la Fondation Télémaque58DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroduction3L’année 2009 aura été marquée par la sortie mondialedu lm documentaire HOME, réalisé par Yann Arthus-Bertrand,coproduit par EuropaCorp et Elzévir Films et nancé par PPR danssa très grande majorité. Unique par ses images tournées du cieldans plus de 50 pays à travers le monde, inédit par son approchevolontairement didactique et à destination du grand public, avant-gardiste par son souhait de bousculer la chronologie des médiaspour être disponible gratuitement et sur tout support (Internet,DVD, télévision, cinéma…) partout dans le monde le 5 juin 2009,date de la journée mondiale de l’environnement, HOME a déjà étévu par plus de 150 millions de personnes dans le monde à ce jour.Il aura également permis une formidable mobilisation des marquespour la promotion du lm et des collaborateurs de PPR : chacundes 88 000 collaborateurs que le Groupe comptait à la date de sortiedu lm a ainsi reçu un DVD de HOME o ert par François-HenriPinault et a pu participer à un jeu-concours HOME organisé eninterne. Au-delà de la mobilisation individuelle, HOME a égalementpermis une accélération de l’appropriation par les marques et lesBranches des enjeux de développement durable, permettant ainsi unemultiplication des engagements et projets en la matière.Dans la suite logique de HOME et convaincu que l’accélération del’engagement du Groupe en matière de Responsabilité S ociale etE nvironnementale repose sur les talents et l’esprit d’entrepreneuriatde ses collaborateurs, PPR lancera en 2010 la 1re édition des Prix del’Innovation et du Développement Durable.UNE ORGANISATION RSE DÉDIÉE ET INTÉGRÉELa RSE est un sujet porté au plus haut au sein du groupe PPR à traversnotamment une Direction dédiée à la RSE au niveau Groupe quireporte au Président et est représentée au Comité exécutif. A n detraduire en plans d’actions concrets la stratégie adoptée et pour êtreau plus près des réalités opérationnelles du terrain, PPR dispose d’unréseau dédié à la RSE au sein de chacune de ses Branches. Un cadre de référence commun à toutes les Branches. Le ComitéRSE, constitué des membres du Comité exécutif du Groupe,s’assure de la dé nition d’objectifs formels dans chacune des5 Branches et au siège de PPR et suit leur mise en œuvre, dans lecadre des 7 enjeux clés dé nis pour le Groupe. Pour rappel, ces7 enjeux constituent un cadre commun à l’ensemble des Branchesdu Groupe :Enjeu 1. Développer l’employabilité à travers la gestion descompétences et la formation ;Enjeu 2. Former chaque manager aux enjeux de la diversité ;Enjeu 3.Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs ;Enjeu 4. Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées auxEnjeu 5. Réduire l’impact environnemental des magasins et destransports ;infrastructures ;Enjeu 6. Promouvoir des produits et usages responsables ;Enjeu 7. Mettre en place des programmes de solidarité en lien avecl’activité des sociétés.À noter en n qu'une part de la rémunération variable des dirigeantsdes Branches est directement liée à l'atteinte d' objectifs RSE. Une Direction RSE au niveau du groupe PPR. Cette entité, crééeen 2007 et composée de 8 personnes, est directement rattachéeau PDG du Groupe et est représentée au Comité exécutif. LaDirection RSE du groupe PPR a pour mission de définir lapolitique du Groupe en matière de RSE, d’accompagner lesBranches sur les enjeux de RSE, de répondre aux obligationslégales en la matière, d’anticiper et de préparer le Groupe auxobligations futures et de mettre en place des projets au niveau duGroupe. Sur les aspects plus sociaux de la RSE, la Direction RSEtravaille en étroite collaboration avec la Direction des RessourcesH umaines du Groupe ; Une Direction RSE ou Développement Durable dans chaqueBranche. Dans chacune des 5 Branches, un Directeur de la RSE ouDirecteur du Développement Durable est en charge de mettre enplace la politique générale RSE de sa Branche et des plans d’actionsprécis, en cohérence avec le cadre de référence du Groupe queconstituent les 7 enjeux RSE stratégiques. En 2009, 21 personnestravaillaient de manière directe sur les problématiques de RSE dansles 5 Branches du Groupe (au-delà des 8 personnes chez PPR). Ilexiste également des Comités RSE organisés au niveau de certainesBranches qui regroupent les directions clés de l’entreprise, autourde la Direction RSE ou Développement Durable.De manière complémentaire, PPR et ses Branches ont mis en place2 importants réseaux de contributeurs à travers le monde dans le cadredu reporting social et du reporting environnemental.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR59 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroductionFAITS MARQUANTS 2009Lancement et 1re année de fonctionnementde la Fondation PPR pour la Dignité et les Droitsdes FemmesCréée n 2008, la Fondation œuvre, depuis le 29 janvier 2009, date deson 1er Conseil d’Administration, autour de 2 axes stratégiques : la luttecontre les violences faites aux femmes et l’aide au développement aubéné ce des femmes. La Fondation soutient des projets de solidaritéen partenariat avec des ONG locales et internationales et proposeaux collaborateurs du Groupe de s’impliquer. Elle a également pourmission de sensibiliser aux droits des femmes et organise expositionset débats sur le sujet. En 2009, la Fondation a noué 17 partenariatschoisis lors de son Conseil d’Administration et lors des deux comitésde validation réunis en mars et juillet 2009.Redi usion du Code de conduite des a airesdu Groupe à l’ensemble des collaborateursLe Code de conduite des a aires du Groupe, dont la mise à jouravait fait l’objet des travaux du CERSE (Comité pour l’Éthique et laResponsabilité Sociale et Environnementale, cf. page 321) de PPR en2008, a été redistribué à tous les collaborateurs du Groupe en 2009.Disponible dans les 14 langues les plus parlées dans le Groupe, saredi usion s’est accompagnée d’une campagne de communicationpartout dans le Groupe pour accroître sa connaissance etl’appropriation par tous des principes éthiques qu’il défend.Multiplication des initiatives et projets autourdes 7 enjeux RSE clés du GroupeLe cadre commun que constituent les 7 enjeux clés RSE du Groupea permis en 2009 la multiplication des projets et l’accélération del’engagement des Branches. À titre d’exemple, on retiendra lapréparation, la publication et la di usion à destination des 2 300magasins du Groupe de la « Green toolbox  », fruit d’un travailcollaboratif sur l’année des équipes développement durable etpatrimoine/immobilier des Branches réunies sous la houlette dePPR. Conçu comme un véritable outil opérationnel de managementenvironnemental, ce guide doit permettre la réduction de l’empreinteenvironnementale des sites et la recherche combinée d’une e cacitééconomique et d’une performance écologique.Entrée en vigueur, au 1er octobre 2009, d’une3e Convention signée avec l’Age ph pourl’intégration professionnelle des personneshandicapéesAprès une 1re Convention de partenariat signée en 2005 avecl’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelledes personnes handicapées (Age ph), puis une 2e Convention signéeen 2007, une 3e Convention est entrée en vigueur au 1er octobre 2009.En e et, les résultats très encourageants de la 2e Convention - enparticulier, les 126  embauches réalisées sur 2  ans au lieu des 75prévues initialement – ont conduit à cette 3e Convention qui portesur une durée de 15 mois et intègre la Fnac, Redcats Group, PPRSiège & Services Partagés et les 4  marques de Gucci Group enFrance. Conforama,  de son côté poursuit ses actions en faveur duh andicap dans le cadre de l’accord d’entreprise signé en 2007 avecses partenaires sociaux.Réalisation de la 5e édition de l’enquête d’opinioninterne « Quel temps fait-il chez vous ? »Véritable baromètre social qui permet de mesurer la perception descollaborateurs sur des thèmes liés à leur vie dans l’entreprise, cetteenquête d’opinion interne est conduite tous les 2 ans depuis 2001.Elle permet de dé nir et de mettre en œuvre des plans d’actions surla base des résultats obtenus et d’en mesurer l’e cacité dans le temps.Cette 5e édition a eu lieu au sein de PPR Siège & Services Partagés etdes marques et enseignes Fnac, Conforama, Redcats Group et, pour lapremière fois, Puma. Ce sont ainsi plus de 55 000 salariés qui ont étésondés, en 12 langues et dans 55 pays. Le taux de participation a étécette année de 77 %, seuil jamais atteint jusque-là, témoignant ainsidu fort attachement des salariés à cette démarche. Les résultats serontdisponibles début 2010 et le 1er semestre de l’année sera consacré àleur restitution aux collaborateurs ainsi qu’à l’élaboration des plansd’actions adéquats.60DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroduction3CHIFFRES CLÉS 2009dont 56,8 % de femmes ; 1 193 travailleurs handicapés ; 90,7 % des collaborateurs sont en contrat à durée indéterminée 73 245 collaborateurs du Groupe inscrits au 31 décembre 2009, 25 collaborateurs partis en mission lors de congés solidaires ; 3 493 audits sociaux réalisés auprès des fournisseurs du Groupe,y compris dans le cadre des démarches de certi cation SA 8000mises en œuvre ; 56 % des déchets du Groupe ont été recyclés ;(CDI) ;complet ;managers ; 50,5 % des managers sont des femmes ; 65 % des achats directs de papier du Groupe sont issus de forêts Les femmes représentent 60,1  % des embauches ; 12 171 CDI travaillent à temps partiel, donc 81,7 % sont à tempsgérées durablement ;ISO 14001. 100  % des fournisseurs de papier du Groupe sont certifiés 81,6 % des temps partiels sont des femmes et 96,7 % sont des non 77,1  % des non managers CDI travaillent à temps complet ; 36,6 ans est l’âge moyen des e ectifs en CDI en 2009 ; 8,5 ans est l’ancienneté moyenne des e ectifs en CDI ; 662 802 heures de formation  ; 57 902 collaborateurs formés ; 17 partenariats noués par la Fondation PPR pour la Dignité et lesDroits des Femmes ;Chaque année, PPR publie un point d’avancement de chacune desBranches sur les 7 enjeux clés du Groupe. En 2010, il présentera lesfaits marquant 2009 de chaque Branche ainsi que les principauxobjectifs mesurables retenus par chacune sur les 7 enjeux.À noter en n que les indicateurs de reporting social et environnementalvéri és par les Commissaires aux comptes dans le cadre de leurstravaux sur le reporting 2009 sont indiqués dans la suite du documentpar le symbole  ✓. Quand le périmètre véri é ne couvre pas la totalitéde la valeur consolidée, une note de bas de page précise la couverturedu périmètre véri é.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR61 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroductionLE PROFIL HUMAIN DU GROUPE 1E ectifsRÉPARTITION DE L’EFFECTIF INSCRIT AU 31 DÉCEMBRE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE 2 EN %(Taux de couverture : 100 %)AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 100 %)RÉPARTITION DE L’EFFECTIF INSCRIT AU 31 DÉCEMBRE HOMMES MANAGERS/FEMMES MANAGERS/HOMMESNON MANAGERS/FEMMES NON MANAGERS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN NOMBREManagersNon ManagersFemmesHommesFemmesHommes2009200820092008145491473 4421 327251021 0166 622105151353 5151 26626991 0616 62725488897543119321545102716332011 4556 4931 5136 6812009544 42791112 0007 0342088679 44034 9412008674 05496512 8158 13920593310 26137 4392009391 7194912 6431371 5177 1182008441 6365122 8121291 5467 43625 18926 1173 4583 55011 52512 002(1) Pour chaque indicateur social présenté, les données 2008 ont été retraitées à pro forma pour tenir compte de la variation du périmètre du Groupe en 2009. Par ailleurs,il est indiqué un taux de couverture calculé en % des effectifs du Groupe inscrits au 31 décembre 2009.(2) Tous les graphiques par zone géographique incluent les pays et territoires suivants : Afrique : Afrique du Sud ; Asie : Émirats Arabes Unis, Bangladesh, Chine,Guam, Hong-Kong, Inde, Japon, Corée, Macao, Malaisie, Pakistan, Singapour, Turquie, Taïwan, Vietnam ; Europe de l’Est : Bulgarie, République tchèque, Estonie,Croatie, Hongrie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Ukraine ; France ; Amérique du Nord : Canada, États-Unis ; Océanie : Australie,Nouvelle-Zélande ; Amérique du Sud : Aruba, Argentine, Brésil, Chili, Mexique, Pérou, Uruguay ; Europe de l’Ouest : Autriche, Belgique, Suisse, Allemagne, Chypre,Danemark, Espagne, Finlande, Grande-Bretagne, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Monaco, Malte, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Suède.62DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroduction3PART DES CDI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %(Taux de couverture : 100 %)NOMBRE D’INTÉRIMAIRES EN ETP* PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(Taux de couverture : 100 %) ETP : Equivalent Temps PleinDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR63 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroductionRÉPARTITION DES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %68,892008200955,2425,4119,5515,327,04Licenciementspour motiféconomiqueDépartsà l’initiative del’employeurDépartsà l’initiativedu salarié2,101,53Départsà la retraite0,390,312,032,19AutresdépartsDéparts à l'initiativeconjointe du salariéet de l'employeur(Taux de couverture : 100 %)RÉPARTI TION DES MANAGERS DANS LES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %58,302008200943,1832,5725,2370,3059,242008200914,278,553,802,820,760,846,333,36Licenciementspour motiféconomiqueDépartsà l’initiative del’employeurDépartsà l’initiativedu salariéDépartsà la retraiteAutresdépartsDéparts à l'initiativeconjointe du salariéet de l'employeur(Taux de couverture : 100 %)RÉPARTI TION DES NONMANAGERS DANS LES DÉPARTS DE CDI PAR MOTIF EN %22,0318,7915,296,83Licenciementspour motiféconomiqueDépartsà l’initiative del’employeurDépartsà l’initiativedu salariéDépartsà la retraiteAutresdépartsDéparts à l'initiativeconjointe du salariéet de l'employeur1,881,430,340,261,851,75(Taux de couverture : 100 %)64DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroduction3Temps de travailEn moyenne, la durée du temps de travail hebdomadaire pour lescollaborateurs du Groupe à temps plein est de 36,3 heures pour 2009(taux de couverture : 100 %). L’organisation du temps de travail dansles Branches du Groupe peut varier selon les sites et les populationsconcernés. En France, les forfaits (en heures ou en jours), les dispositifsd’annualisation et de modulation du temps de travail constituent lesmodes d’organisation du travail les plus fréquemment rencontrés ;au-delà, il peut être mis en œuvre dans certaines structures du travailposté (jour et parfois nuit) ou des dispositifs ponctuels d’astreintes.En 2009, 260 368 heures supplémentaires ont été comptabilisées enFrance (taux de couverture : 100 % du périmètre France).PART DES CDI À TEMPS PARTIEL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %2008200931,6930,0324,84 24,6019,21 18,3515,29 14,916,713,86,38 6,73FranceAmériquedu NordOcéanieAmériquedu SudEuropede l’OuestGroupe0 01,64 1,12AfriqueAsie2,30,7Europede l’Est(Taux de couverture : 100 %)DURÉE HEBDOMADAIRE HABITUELLE DE TRAVAIL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN 2009 EN HEURES42,539,739,935,030,744,438,239,236,3AfriqueAsieEuropede l’EstFranceAmériquedu NordOcéanieAmériquedu SudEuropede l’OuestGroupe(Taux de couverture : 100 %)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR65 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroductionTAUX D’ABSENTÉISMES GLOBAL ET MALADIE 1 EN %20095,53,5720085,183,42ÂGE MOYEN ET ANCIENNETÉ MOYENNE DES CDI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN ANNÉESAge MoyenAncienneté moyenne200930,1928,4530,1639,8636,1828,731,636,1836,61200828,5631,8634,1239,1136,1228,9930,5636,0536,6720092,33,374,3612,694,473,974,177,268,5220081,863,183,7212,033,783,774,096,918,04RÉPARTITION DES EFFECTIFS INSCRITS PAR TRANCHE D’ÂGE EN 2009 EN %Taux d’absentéisme globalTaux d’absentéisme maladie(Taux de couverture : 100 %)Pro lAfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestGROUPE(Taux de couverture : 99,96 %)(Taux de couverture : 99,96 %)(1) Le taux d’absentéisme maladie retranscrit le cumul des jours d’absence maladie uniquement. Plus global, le taux d’absentéisme global rassemble les absences pourmaladie mais aussi tout autre type d’absence (accidents du travail, absences injustifiées…), dès le premier jour d'absence.66DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroduction3Conditions d’hygiène et de sécuritéPPR et ses Branches considèrent comme devoir fondamental d’assurerla santé et la sécurité, physique et mentale, de leurs collaborateurs.Pour cela, les Branches déploient des procédures et des programmesd’actions en vue d’identifier, d’évaluer et de limiter les risquesprépondérants liés à leurs activités.En 2009, PPR a mis en place un dispositif de prévention au sein deses Branches pour faire face à la menace de pandémie grippale duvirus A (H1N1). Ce dispositif a mobilisé la Direction des RessourcesHumaines et la Direction Sécurité du Groupe, a n de promouvoirl’information auprès des collaborateurs par a chage d’instructionsdans les Enseignes du Groupe, d’acheter des masques de protection« FFP2 » aux Enseignes et de concevoir des règles de distribution et deproposer aux Enseignes une trame de Plan de Continuité d’Activité,dès le mois d’août 2009.En 2009, le nombre total d’accidents du travail avec arrêt survenus surle lieu de travail ou lors de déplacements professionnels s’élève à 1766,contre 1 834 en 2008. Aucun accident mortel n’est intervenu en 2009.NOMBRE D’ACCIDENTS DU TRAVAIL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUENOMBRE DE SALARIÉS FORMÉS À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEAfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 99,99 %)AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 93,46 %)200920081 2371 22504618582613441 766200925647225 5693 744591855 62016 46502621762644201 834200807437444 5113 723122356 02115 989DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR67 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRIntroduction NOMBRE D’HEURES DE FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEAfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 93,46 %)Emploi et insertion des travailleurs handicapésNOMBRE TOTAL DE TRAVAILLEURS HANDICAPÉS 120091527 3764 80736 81516 9603082 38420 03288 834200807 0615 34331 14413 279652 43021 87881 200(Taux de couverture : 81,98 % - hors UK et hors USA)Au 31/12/2009, le groupe PPR compte 1 193 travailleurs ayant déclaréêtre en situation de handicap. 72 % de ces collaborateurs, soit 859personnes, travaillent en France ✓ et entrent dans les catégoriesde « béné ciaires de l’obligation d’emploi » dé nies par la loi du11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participationet la citoyenneté des personnes handicapées.(1) Inscrits au 31/12/2009 et entrant dans les catégories de « bénéficiaires de l’obligation d’emploi » définies par la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et deschances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.68DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3Enjeu 1 : développer l’employabilité à traversla gestion des compétences et la formationL’évolution des organisations et des métiers s’accélère et conduit àapporter de nouvelles réponses et des programmes d’actions plusadaptés, au sein desquels le développement des compétences etl’employabilité des collaborateurs occupent une place prioritaire.En matière de recrutement, d’intégration et de délisation de sestalents, le groupe PPR poursuit ses e orts a n d’o rir à tous uneformation solide, spéci que, qui permette à chacun d’évoluer toutau long de sa vie professionnelle.Il s’agit ainsi pour chaque marque et chaque Branche d’assurer ledéveloppement continu des compétences métiers et des compétencescomportementales de ses collaborateurs. La performance individuellepérenne et le développement de son niveau de compétence sontles garants de l’employabilité interne comme externe de chaquecollaborateur.La volonté de permettre à chacun de développer son employabilité,d’entretenir la résolution d’apprendre et d’évoluer, de maintenirl’implication et la motivation des salariés ont amené le Groupe et sesBranches à mettre en place des programmes de formation ambitieuxqui répondent à la fois à des impératifs à court terme et à moyenterme.Repérer les talents, mieux connaître les ressources internes del’entreprise a n de les déliser et de les rendre pérennes au sein duGroupe est aussi une préoccupation importante. Pour cela PPR etses Branches s’appuient sur des dispositifs d’évaluation, de suivi etde mobilité souples et pragmatiques qui sont en adéquation avec laculture décentralisée du Groupe.DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES ET LES TALENTSEn 2009, l’objectif de la Direction du Développement des ressourceshumaines du Groupe a été de poursuivre la mise en place del’ensemble des outils et projets de développement des collaborateurs etdes compétences en cohérence avec la stratégie de PPR : performance,internationalisation, esprit d’entreprenariat et innovation - dans unsouci constant de proximité, de synergie et de transversalité pouraccompagner au mieux les collaborateurs du Groupe dans leurdéveloppement professionnel.Attirer et intégrerEn 2009, ont été recrutés 12 821 salariés en CDI, 12 357 salariés enCDD et 2 829,8 intérimaires (en Équivalent Temps Plein – ETP –),dans les 59 pays et territoires où le Groupe est implanté. 60,1  %des collaborateurs recrutés étaient des femmes et 94,4 % des non-managers.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR69 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationNOMBRE D’EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE(Taux de couverture : 100 %)En 2009, le marché de l’emploi est demeuré tendu. Le Groupe anéanmoins poursuivi sa politique d’attraction de nouveaux talentset adapté les recrutements au contexte économique de PPR et à ladiversité des métiers. La crise économique et nancière a nécessitéde revisiter les organisations par une mise en adéquation la plus nepossible des besoins et des compétences.RÉPARTITION CDD/CDI DES EMBAUCHES EN %49,08 %Part des CDD200950,92 %Part des CDI(Taux de couverture : 100 %)70DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3PART DES FEMMES DANS LES EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %(Taux de couverture : 100 %)PART DES NON MANAGERS DANS LES EMBAUCHES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %(Taux de couverture : 100 %)Attirer de nouveaux talents tout en adaptant les recrutements aucontexte économique et à la diversité des activités et des métiers dugroupe PPR, tel est l’objectif principal des Relations Écoles de PPR.Soucieux de son image employeur et désirant s’affirmer commeun groupe de préférence, PPR a dé ni avec ses Branches une listed’établissements cibles (écoles de commerce, universités, etc.) pourlesquels des actions et des partenariats spéci ques ont été établis :participation à des forums, conférences sur le Groupe et les métiersphares des Branches, organisation d’ateliers CV pour accompagnerles étudiants dans leurs recherches de stage ou d’emploi…Par ailleurs, pour la cinquième année consécutive, PPR et ses Branchesont sponsorisé 20 équipes d’étudiants en France pour participer auGlobal Management Challenge, jeu de simulation de gestion d’uneentreprise virtuelle. Cette opération vise à faciliter les échanges avecles étudiants des écoles et des universités présélectionnées maiségalement à les observer en situation réelle de travail pour créer unvivier de recrutement.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR71 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationPPR est en outre partenaire de l’ESSEC depuis plusieurs années,dans le cadre du programme « Une Grande École, pourquoi pasmoi ? ». Ce dispositif vise à favoriser l’accès de jeunes issus de milieuxmodestes et à bon potentiel vers des études supérieures ambitieusesen développant leur capital social et culturel et leur con ance en eux.En 2009, plusieurs sites du Groupe (sièges sociaux et magasins) ontde nouveau ouvert leurs portes à des lycéens suivant ce programme,a n de leur faire découvrir leurs environnements et métiers et de lesaider dans leurs choix d’orientation.En n, a n d’o rir une meilleure compréhension de leur organisationet stratégie, chacune des Branches du Groupe propose desprogrammes d’intégration à leurs nouveaux collaborateurs. Ainsi,Redcats Group organise une session « Newcomers » d’une journée etdemie, à destination de tous les cadres Redcats France, des « talents »(nouveaux collaborateurs, experts et futurs leaders) et membres duSenior Management Team à l’international dans les 6  premiersmois de leur arrivée. Ces derniers ont alors l’occasion d’échangeravec des membres du Comité de Direction et de rencontrer descollaborateurs d’autres enseignes de Redcats Group. Parallèlement,chaque enseigne ou division Redcats Group organise localementun module d’intégration. La Redoute, par exemple, organise unesemaine d’intégration à destination de tous ses agents de maîtrise etcadres, pour découvrir la stratégie de l’entreprise, ses activités et sonenvironnement (présentation des secteurs ou directions, visite dessites industriels ou call centers , découverte métiers…).De la même manière, Boucheron a créé un programme d’intégrationd’une journée pour tous les nouveaux collaborateurs (salariés,stagiaires, etc.) a n qu’ils connaissent tous l’histoire de la marque,le Gucci Group, le groupe PPR, et qu’ils aient eu une présentationdes produits. Cette journée se termine sur le terrain par des visites :atelier et boutiques.En n, dans le cadre du projet « Cap Confo », il a été lancé chezConforama en février 2009 les « Cap Confo Attitudes » : Je donne lapriorité aux clients, Je m’engage sur les résultats, Je suis responsableet exemplaire dans l’action. Elles dé nissent les comportementsattendus, collectivement et individuellement, des collaborateurs pourla réussite du projet. Les attitudes ont été déclinées dans toutes lesstrates de l’entreprise et placent ainsi chaque collaborateur au cœurdu développement de l’entreprise a n qu’il contribue à pérenniserdurablement s es performances. Les attitudes ont été intégréesdans tous les processus RH de l’entreprise pour une animation auquotidien : le recrutement, l’intégration, les entretiens d’évaluationet la formation. Ces Attitudes sont plus qu’une référence pourConforama, elles représentent à la fois un état d’esprit, une image demarque et une identité qui serviront à se démarquer de la concurrence.Développer les compétences des collaborateursEn 2009, 662 802 heures de formation (hors formations à la sécurité)ont été dispensées dans les Branches. Ce sont 57 902 collaborateursqui ont béné cié d’au moins une formation (tous types de formationcompris). Les femmes représentent 56,9 % de l’e ectif formé en 2009(hors USA et hors formations à la sécurité).Le budget de formation au niveau du Groupe est de 24,8 millions d’euros(taux de couverture : 99,99 %). Ce budget représente 1,31 % de lamasse salariale globale du Groupe.PART DE LA MASSE SALARIALE ALLOUÉE À LA FORMATION PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %(Taux de couverture : 99,90 %)72DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3HEURES DE FORMATION HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN NOMBRE 120091 09698 59420 665212 605 ✓114 0836 09030 428179 240662 8022009786 04567411 8429 4461721 52711 65341 437200919,780,3200956,943,1200834878 34841 890249 145150 2694 55031 682241 829798 0612008583 6261 05015 4495 71214382612 75739 621200821,5778,43200854,8545,15AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 99,90 %)AfriqueAsieFranceEurope de l’EstAmérique du NordOcéanieAmérique du SudEurope de l’OuestTOTAL(Taux de couverture : 99,90 %)% managers% non managers(Taux de couverture : 99,90 %)% femmes% hommes(Taux de couverture : 84,10 % - hors USA)NOMBRE DE COLLABORATEURS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUERÉPARTITION MANAGERS/NON MANAGERS DES EFFECTIFS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ EN %RÉPARTITION HOMMES/FEMMES DES EFFECTIFS FORMÉS HORS FORMATION À LA SÉCURITÉ EN %Le développement des compétences des collaborateurs repose au sein du Groupe sur deux types de dispositifs : l’UniverCité PPR et des cursusde formation propres à chaque Branche.(1) Les heures de formations réalisées en France représentent 32 % du volume global des heures de formation suivies dans les différentes enseignes. Elles remplissent lesconditions pour être imputables dans la déclaration fiscale n° 2483 au titre de l’obligation légale de participation des entreprises à l’effort de formation.✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR73 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationL’UniverCité PPRL’UniverCité PPR s’adresse aux leaders, cadres dirigeants et ressourcesclés du Groupe et de ses enseignes. Elle vient compléter les dispositifsexistants de formation au sein de s Branches pour mobiliser leurscompétences clés et développer leur vision globale.L’UniverCité a complété son o re en 2009 par la création du séminaireLeadership, dédié à renforcer le leadership et la capacité à mobiliserles équipes grâce à une meilleure identi cation et a rmation de sonstyle personnel. Plus d’une trentaine de collaborateurs ont pu suivrece séminaire.Les dirigeants ont pu également participer et s’entraîner à la prisede parole avec impact et répartie dans un nouveau séminaire dedialectique.Courant 2009, l’UniverCité a souhaité amorcer une évolution deson o re pour répondre au mieux au positionnement stratégique duGroupe et au contexte économique de l’année.L’UniverCité a donc conforté son offre sur des thématiques dedéveloppement individuel et collectif, tout en prenant en compte lescontraintes des opérationnels au sein des enseignes. Les séminairesexistants : leadership, conduite du changement, assertivité… ont étéétudiés a n de réduire leur format à 2 jours.En complément, l’UniverCité s’est éto ée de nouvelles thématiquesen lien direct avec les enjeux commerciaux : négociation, innovation/créativité, nouveaux comportements d’achat… sous des formatspédagogiques de courte durée (1 soir/1 jour ou 1 journée).En outre, l’UniverCité a poursuivi le développement des potentielsévolutifs détectés chaque année au sein des Branches. Ces derniersbéné cient d’un programme sur 18 mois : kick-o /learning expédition,séminaires de formation, conduite de projet menée collectivementsur un sujet lié à la R esponsabilité S ociale et/ou E nvironnementale.En juin 2009, l’UniverCité a, dans ce cadre, envoyé une dizaine decollaborateurs soutenir l’initiative d’une ONG au Burkina Faso. Lesparticipants se sont ainsi investis pour réaliser un projet concretsolidaire : e ectuer un audit pour le compte de La Voute Nubienne(www.lavoutenoubienne.org) visant à démultiplier son modèleéconomique au Sahel. En amont puis en se rendant sur place, lescollaborateurs ont ainsi pu associer leur savoir- faire au pro t d’uneinitiative de Développement Durable et d’entreprenariat social.En septembre 2009, ce sont une dizaine de participants qui ont pubénéficier d’une Learning Expedition (ou voyage d’immersion)en Scandinavie a n d’étudier les business model de compétiteursmondiaux suédois et danois.L’UniverCité o re aussi aux « talents » performants (47 en 2009)de participer à un nouveau séminaire intitulé Ressources etDéveloppement. Ce dernier donne l’opportunité de mieux seconnaître par un 360° feedback et un test de pro l personnel, maisaussi de rédiger un plan de développement personnel suite à unséminaire de 3 jours. Ces di érentes étapes permettent aux « talents »de renforcer leurs atouts et de développer leurs compétences autravers de di érentes mises en situation et retours sur soi.Une dizaine de collaborateurs de la lière RH dans les enseignes ontbéné cié d’un parcours spéci que de certi cations (360° et Insight)a n d’accompagner ce public de « talents » au sein des enseignes. Autotal, plus de 200 personnes ont participé en 2009 aux programmesde formation développés par l’UniverCité PPR.Toutes ces actions sont mises en cohérence dans le cadre des relationsde proximité avec les Directions Formation des enseignes et Comitésde développement RH a n de mutualiser au mieux les dispositifs et parlà même de créer une véritable synergie de l’o re de développementdes compétences du Groupe.Les o res de formation des BranchesPour répondre à leurs besoins spéci ques, les Branches ont déployéune offre de formation et de développement en 2009 qui vientrenforcer les démarches clés initiées les années précédentes. Parmiles nombreuses formations développées en 2009, les Branches ont faitdes e orts pour favoriser des programmes en lien avec l’enjeu n° 1 dela politique RSE de toutes les Branches : « développer l’employabilitéà travers la gestion des compétences et la formation ».À ce titre, La Fnac se situe dans le peloton de tête des entrepriseseuropéennes qui se sont lancées dans un programme de VAE(Validation des Acquis de l’Expérience). En 2009, La Fnac apoursuivi sa politique de valorisation des acquis professionnels enFrance et à l’international. Elle encourage ainsi ses collaborateurs àfaire reconnaître leur expérience professionnelle, les préparant et les accompagnant dans l’obtention de leur diplôme : Bac professionnelou Brevet de Technicien S upérieur (BTS), et depuis 2007 lesdiplômes de Licence et Master . L’implication de l’entreprise dansl’accompagnement des candidats à la VAE a permis d’obtenir untaux de réussite supérieur aux différentes moyennes nationales.Depuis 2004, plus de 350 collaborateurs Fnac ont pu béné cier de cedispositif , dont près de 30 directeurs ou managers .La Fnac a par ailleurs mis en place un entretien de seconde partie decarrière qui sera déployé sur 2010. Destiné à toute personne ayant aumoins 45 ans ou 20 ans d’ancienneté, cet entretien sera systématiqueet permettra à chacun d'envisager sereinement la seconde partie desa carrière au sein de l'enseigne.De son côté, Redcats Group poursuit également le déploiement desa marque employeur dans tous les pays où la Branche est présente.Redcats Group a poursuivi ses actions de développement descollaborateurs via les programmes SPEED de son université interneet ce sont plus de 200 personnes qui ont pu assister à ces séminaires en2009. Une nouvelle formation « Manager la performance » lancée en2009 pour l’ensemble des enseignes Redcats France a eu pour objectifde développer et professionnaliser les managers dans le pilotage de laperformance des collaborateurs.L’employabilité des non-cadres a par ailleurs constitué un enjeuimportant en 2009. Ainsi, une vingtaine de validations « Certi cats deQuali cation Professionnelle Inter Industries » (CQPI) ont été reçuespar des employés logistiques de L a Redoute et Movitex. Ces certi catssont conçus et délivrés par des représentants des employeurs et dessalariés du secteur du c uir - peaux, de l’habillement, du textile et des74DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3chaussures. Ils apportent la preuve que les collaborateurs détiennentles compétences nécessaires à l’exercice de métiers transversaux,communs à plusieurs Branches industrielles (Textile, Métallurgie,Médicament, Papier-carton, Vente à distance…). Par ailleurs, unprogramme de VAE est en cours à La Redoute.Redcats Group a également déployé des formations sur les savoir-faire de base a n de garantir l’employabilité des collaborateurs lesmoins quali és : formations autour des savoirs de base (français etmathématiques, avec ouverture du niveau 2 pour les collaborateursayant suivi le niveau 1 en 2008), connaissances business (Connaissancedes métiers de la Vente à Distance et du retail, de la culture web,d’une culture économique), accompagnement au changement avec« Être acteur de son projet professionnel » ou encore bureautique etlangues. Au total, près de 300 personnes dans les di érentes marquesdu groupe Redcats ont béné cié de ces formations.Parce que les métiers de la c aisse sont en évolution au sein deConforama, un groupe de ré exion, constitué de Responsables dec aisse, de Responsables Administratifs, d’un membre du serviceformation et d’Hôtes et Hôtesses de caisses, a travaillé sur les bonnespratiques et le métier d’Hôtes et Hôtesses de c aisse au sein de laBranche. Ce travail a donné lieu à un livret de présentation des bonnespratiques en termes d’organisation et de procédures, un book deformation accompagné de modules d’e-learning pour faciliter la prisede fonction, l’intégration des nouveaux arrivants et développer lescompétences des équipes, ainsi qu’un livret personnel « le Fil Rouge »qui permet de se référer à tout moment aux informations essentiellespour l’exercice de la fonction « caisse-accueil- nancement » chezConforama. L’enjeu est double : accroître la qualité de serviceproposée au client, développer et valoriser les compétences inhérentesà un métier souvent méconnu.Enfin, Gucci Group a lancé son 2e  programme international dedéveloppement de Leadership destiné à ses leaders. Le programmeest la suite de la « Journey » qui avait en 2008 l’objectif de permettreà chaque collaborateur de situer son propre style managérial et des’interroger sur son impact en matière de mobilisation des équipes. Cenouveau programme « Quest » a réuni 79 dirigeants internationauxen 2009. Au sein des marques du Gucci Group, de nombreuxprogrammes de formation ont également été lancés.Boucheron, au sein de son enseigne, dispense par exemple des sessionssur les techniques métiers : atelier de fabrication, dessin (formationsdiverses et diplômantes Gemmologie avec l’Institut National deGemmologie...), vente , nances et comptabilité, langues, bureautique,produits, développement personnel… En matière de création, lamarque a mis en place des modules de formation conçus en internesur les di érentes époques du XXe siècle et leur stylistique dans ledomaine des arts et du luxe ouverts prioritairement aux équipesde vente, marketing/création mais aussi accessibles à l’ensembledu personnel… À noter que Boucheron s’est investi au-delà del’obligation légale en formation concernant l’acquisition de nouvellescompétences et la professionnalisation dans les emplois existants.Dans le but de développer et professionnaliser la fonction ventedes équipes en boutiques, Gucci a réalisé di érentes formations àdestination des responsables de magasins, managers et vendeurssur les thèmes de la vente (vente, orientation clients) ainsi que desformations de leadership (coaching). 1 400 collaborateurs de GucciItalie ont été formés par des formateurs internes, issus des ressourceshumaines, en un jour, sur l’évaluation et le développement descompétences.É VALUERLes entretiens annuels d’évaluationChaque année, PPR et ses Branches déploient un processusd’évaluation annuelle de la performance, opportunité pour lesmanagers et les collaborateurs d’échanger sur le bilan de l’annéeécoulée et sur les objectifs de l’année à venir.Pour la 2e année consécutive, Balenciaga a formé tous les managersau process d’évaluation dans le but de fédérer les équipes. 82 % descollaborateurs sont rentrés dans cette dynamique, en attendant laprochaine étape, à savoir : recueillir les attentes pour faciliter lagestion de carrière. Boucheron a, de son côté, segmenté les entretiensindividuels annuels par métier. Le taux de retour à la Direction desRessources H umaines était de 90 % en 2009.À la Fnac, dans le prolongement de l’entretien professionnel, cetentretien annuel d’évaluation est également l’occasion d’échanger surle projet professionnel de chaque collaborateur, en vue de déterminerun plan de développement adapté (accompagnement managérial,formation, missions…).Les people reviewsTous les ans, au sein de chaque Branche, les éléments clés ressortantdes entretiens d’évaluation et de développement des cadres (parexemple, les mobilités potentielles) sont consolidés et analysés parles fonctions Ressources H umaines des Branches et du Groupe et parles dirigeants lors des Comités carrière, appelés aussi people reviews.En 2009, un nouvel outil a été intégré a n de permettre une analyseencore plus précise des informations consolidées par Branche . Cesdernières font l’objet d’une synthèse et d’un échange au niveau duGroupe.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR75 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationCe suivi a ainsi permis  d’engager des plans de formation etde développement adaptés aux besoins de l’entreprise et descollaborateurs, de faciliter les mobilités internes et d’identi er lespotentiels évolutifs du Groupe.En 2009, Redcats Group a élargi le public de sa people review enintégrant tous les talents (nouveaux collaborateurs, experts et futursleaders en plus du Senior Management Team). Une enquête auprès de100 talents a été lancée en 2009 pour mieux connaître cette populationet véri er que les process et outils sont bien adaptés à leurs besoins.Gucci Group réalise chaque année un « Talent Review » des équipesdes Présidents des marques. En 2009, ce sont 110 leaders de GucciGroup dont la performance et l'évolution de carrière ont été analysées.FAIRE ÉVOLUERChaque année, le processus d’évaluation de la performance parBranche et les p eople r eviews Groupe permettent d’identi er lescandidats internes à des mobilités potentielles au sein de la Brancheou au sein du Groupe, suivis par un comité inter-Branches qui lesrapprochent des postes disponibles au sein des Branches. Chaqueannée, c’est ainsi une cinquantaine de dossiers qui sont traités.Cette démarche de repositionnement s’exerce également en termesd’accompagnement et de reclassement de collaborateurs fragilisésindividuellement.L’accompagnement et le reclassementDepuis 1999, PPR s’engage pour favoriser le repositionnement internedes collaborateurs et animer une véritable solidarité emploi au seindu Groupe.Sur l’ensemble du périmètre du groupe PPR en France, desréorganisations, des déménagements, des fermetures de sites oudes cas d’inaptitudes physiques au poste de travail, conduisent lesBranches à repositionner certains collaborateurs. Pour limiter autantque possible les conséquences individuelles de ces situations, et toutmettre en œuvre pour réussir les reclassements internes de celles etceux qui souhaitent poursuivre leur parcours professionnel au seindu Groupe, PPR s’est doté en France d’une politique de reclassementet d’un Comité de pilotage : la « Coordination E mploi ».La Coordination E mploi est un réseau interne de correspondantsdans les Branches créé en 1999, en contact permanent pour identi eret proposer des solutions de reclassement. Son rôle s’appuie sur leprincipe renforcé en 2005 par le Comité Exécutif du groupe PPR dugel temporaire et géographique des recrutements externes tant quela candidature de tous les collaborateurs en situation de reclassementdans le bassin d’emploi concerné, et ayant un pro l correspondantau poste vacant, n’a pas été étudiée. L’implication des membres de laCoordination Emploi repose sur la volonté commune de continuerde disposer, dix ans après la création du réseau de correspondants,de règles communes au titre du reclassement des salariés du Groupe.L’intégration de Puma France dans ce réseau est e ective depuisjanvier 2008.76DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRL’action de la Coordination Emploi de PPR a pris une importancetoute particulière durant l’année 2009 en raison du contexteéconomique extrêmement dégradé à l’origine d’un certain nombrede plans de réductions de coûts et de projets de restructurations ayantun impact sur l’emploi. Cet environnement économique et social afavorisé la réa rmation de la responsabilité sociale du Groupe autravers de la solidarité emploi que la Coordination Emploi incarne.Cette solidarité a ainsi fait l’objet d’engagements pris par chacune desBranches, parmi lesquels : le principe réa rmé du gel des postes disponibles dès lors quedes reclassements de salariés des Branches sont en cours ; laCoordination Emploi du Groupe est garante du respect de ceprincipe ; la définition et la mise en œuvre de règles de priorité dansle reclassement de salariés, en cas de concomitance de plansimpactants socialement et de concurrence sur des postes dereclassement disponibles.Dans ce cadre, la mise à jour et le partage des postes disponibles ontété optimisés, la fréquence des réunions de la Coordination Emploia été augmentée et les modalités de son fonctionnement adaptéesaux besoins.Par ailleurs, le « Guide de la Mobilité accompagnée » au sein duGroupe en France a été mis à jour et réédité. Il a fait l’objet d’unedi usion dans toutes les enseignes en France. Ce Guide constituele socle de l’e ort commun de reclassement e ectué au pro t descollaborateurs concernés par des mutations économiques.En 2009, pour faire face à son plan d’économie annoncé et limiterson impact sur les femmes et les hommes de Conforama, l’enseignea mis en place des passerelles métiers a n d’accompagner tous ceuxdésireux de poursuivre une activité professionnelle sur les métiersen devenir au sein de Conforama. Ainsi, une Hot line a été mise enplace du 15 juillet au 15 septembre pour renseigner les collaborateurs.30 espaces mobilité ont été ouverts sur l’ensemble de la France pouraider les collaborateurs à formaliser et accompagner leur projetprofessionnel. Ce sont ainsi près de 550 entretiens qui ont été réaliséset plus de 300 collaborateurs rencontrés.50 collaborateurs ont aujourd’hui changé de métier au sein deConforama en bénéficiant de passerelles de formations internes LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3théoriques et pratiques parmi les 87 mobilités internes concrétisées.Ce dispositif pérenne permet à Conforama d’accompagner dans letemps ses transformations en limitant les impacts sociaux des métiersen déclin et en accompagnant les collaborateurs sur les métiers endevenir.De son côté, Redcats Group a gelé systématiquement les postes àpourvoir pouvant correspondre au pro l d’un salarié en reclassementet a proposé ces postes aux personnes concernées. Le G roupe s’estfait accompagner par un cabinet spécialisé dans le cadre du Plan desauvegarde de l’emploi et du plan de départ volontaire de La Redoute,tout en travaillant étroitement avec le groupe PPR et ses Branchespour les reclassements.Enfin, la Fnac a poursuivi en 2009 un programme ambitieux etvolontariste de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences,en lien avec l’évolution de son organisation et de ses marchés. L’enjeuest d’assurer aux salariés dont l’emploi est fragilisé, une évolutionvers les lières métier en forte croissance au sein de la Fnac, grâce àun programme de formation quali ant. Ce programme de formationpeut aller jusqu’à 110 heures, hors parcours d’intégration dans lanouvelle lière métier. Dans l’enseigne, le passage à temps partiel estpar ailleurs facilité pour les salariés de 57 ans et plus qui le souhaitent,notamment par la prise en charge par la Fnac du di érentiel decotisations retraite (salariales et patronales). À noter que ce dispositiffait partie de l’Accord Seniors de la marque. La Fnac reste plus quejamais dèle à son ambition de développer l’employabilité des salariés,et promouvoir les aptitudes de chacun.L’ensemble des mesures prises par les Branches et le Groupe, en termesde reclassement et d’accompagnement de mobilités, témoignent de laresponsabilité et de l’investissement social du Groupe au regard desp lans de restructuration et de leur impact sur l’emploi.La gestion préventive et maintien dans l’emploien matière d’inaptitudesLa problématique du maintien dans l’emploi des collaborateursdevenus inaptes et la gestion préventive de ces inaptitudes est l’undes axes de travail de la politique de PPR en faveur de l’intégrationprofessionnelle des personnes handicapées. La Redoute a ainsi misen place un vaste projet d’entreprise, Cap Progrès, intégrant ladémarche ergonomique au service de l’excellence industrielle, en vuenotamment de gérer les pénibilités physiques des postes de travailpour prévenir les inaptitudes. D’abord testé en pilote, ce projet aensuite été largement déployé au sein de La Redoute et décliné ausein du pôle Enfant-Famille, via le Projet LEO (Logistique ExcellenceOpérationnelle) qui recherche l’amélioration continue des processet postes de travail, et de la SOGEP, à travers la mise en place d’unchallenge « sécurité » sur ses 26 agences et de nouveaux matériels detri pour améliorer les conditions de travail.LA RÉMUNÉRATION ET LES AVANTAGES SOCIAUX Masse salariale du Groupe en 2009 : 1,9 milliard d’euros (taux decouverture : 100 %). 338,6 millions d’euros de charges sociales patronales des marqueset enseignes en France métropolitaine en 2009 (taux de couverture :100 % périmètre France).La politique de rémunérationEn raison de la spéci cité des activités et du mode de fonctionnementdécentralisé du Groupe, la politique de rémunération est établieau niveau de chacune des marques et Branches selon les principesd’équité interne et de compétitivité externe dé nis par PPR.Dans ce cadre, chacune des Branches analyse régulièrement lepositionnement de ses rémunérations par rapport au marché, àpartir de données fournies par des cabinets spécialisés. Ces analysesde marché permettent alors de dé nir des politiques de rémunérationglobale, adaptées à chaque Branche et aux di érentes lières de métier.En 2009, la Fnac a fait évoluer le système de rémunération variable desemployés et agents de maîtrise dans les magasins France. Il s’agitd’une deuxième étape, un an et demi après l’instauration d’unnouveau système (principe  : reconnaissance de la performanceindividuelle des salariés tout en maintenant la prise en compte durésultat collectif de l’équipe). L’objectif principal de l’évolution 2009a consisté à augmenter les espérances de gain pour les salariés lesplus performants.Dans le même esprit, un mode de rémunération variable inspiré dusystème français a été déployé en 2009 en Espagne et en Belgique.D’autres pays sont en cours de ré exion sur le même sujet.La rémunération des dirigeantsLes rémunérations des principaux dirigeants du Groupe sont suiviespar la Direction des Ressources Humaines du Groupe et ceci dans unsouci de cohérence et d’équité interne.Par ailleurs, le Comité des rémunérations du Conseil d’administrationexamine et propose au Conseil d’administration les éléments etconditions de rémunération des mandataires sociaux. Il est informépar la Direction Générale des éléments de rémunération des membresdu Comité exécutif du groupe PPR ainsi que des principaux critèresde la politique de rémunération dans le Groupe.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR77 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationDepuis deux années, une partie de la rémunération variabledes Présidents des différentes Branches du Groupe est liée àl’atteinte d’objectifs précis en matière de Responsabilité Sociale etEnvironnementale. Ces objectifs sont dé nis chaque année.Le Conseil d’administration du groupe PPR, en décidant de seréférer aux principes du Code AFEP-MEDEF comme cadre de sagouvernance d’entreprise, adhère aux recommandations AFEP-MEDEF du 6  octobre 2008 sur la rémunération des dirigeantssociaux des sociétés cotées. Il considère que ces recommandationss’inscrivent toutes dans la démarche de gouvernement d’entreprisedéjà mis en œuvre par le Groupe et détaillée dans le présent documentde référence.Les couvertures complémentaires santé, prévoyanceet retraiteEn 2009, plus de 80 % des collaborateurs béné cient d’une protectionsociale complémentaire en France à travers les di érents régimes enplace dans le Groupe. Les autres collaborateurs disposent pour laplupart de couvertures complémentaires répondant aux obligationslégales des pays dans lesquels ils travaillent. En n, les collaborateursexpatriés béné cient d’une couverture spéci que mise en place parle Groupe.À la Fnac en 2009, pour une meilleure compréhension des régimescomplémentaires Santé, Prévoyance et Retraite par les salariés,di érents forums et sessions d’information ont été mis en place etanimés par les prestataires concernés. Ces réunions ont permis defaire le point sur les évolutions précédentes, notamment la mise enplace de Santéclair, société spécialisée dans la gestion du risque santé.Cette démarche a pour objectif d’adapter les couvertures Frais de santéen répondant au réel besoin médical de l’assuré. À titre d’exemple,les résultats du régime de la Holding de PPR ont été améliorés demanière signi cative. Des ré exions identiques sont en cours danscertaines autres Branches.Par ailleurs, les régimes de retraite à cotisations dé nies (dits article 83)ont été enrichis dans les Branches du Groupe qui en béné cient et lescollaborateurs ont été particulièrement sensibilisés sur ces dispositifs.participation et plus des trois quarts sous forme d’intéressement. Cesdispositifs sont régis par des accords propres à chaque entité juridique.En 2009, Conforama France a mis en place, dans un contexteéconomique di cile et à l’issue d’une négociation avec les partenairessociaux, un accord d’intéressement qui permet aux collaborateurs dechaque établissement de béné cier d’une partie de la performancede leur établissement de rattachement. En cas de versement sur unétablissement, l’accord prévoit un montant forfaitaire, identique pourtous, quels que soient le poste et le niveau de rémunération.L’épargne salarialeLa quasi-totalité des sociétés du Groupe en France béné cie de Plansd’Épargne Entreprise (PEE) destinés à recevoir la participation et,selon les Branches, l’intéressement, les versements volontaires dessalariés ou l’abondement des entreprises. Ces dispositifs béné cientd’exonérations sociales et fiscales sous réserve du respect desconditions de blocage légal.La communication individuelle des élémentsde rémunérationAu-delà de la xation des politiques de rémunération, le groupePPR souhaite renforcer l’information et la transparence auprès deses collaborateurs sur les règles de détermination de la rémunération.Certaines Branches ont donc mis en place un Bilan Social Individuel(BSI).Pour la première année, Conforama a réalisé un Bilan SocialIndividuel permettant aux collaborateurs d’avoir une vision complètesur la structure de leur rémunération et les avantages sociaux accordésdans l’entreprise.De son côté, la Holding de PPR a reconduit la communication de sonBilan Social Individuel en l’enrichissant avec une estimation des tauxde remplacement par catégorie de personnel.Par ailleurs, la Fnac a renouvelé pour la quatrième année consécutivecette opération. En n, Fnac Italie a di usé auprès de ses salariés unbulletin de paie pédagogique pour une meilleure compréhension desdi érents éléments de la rémunération.Les accords de participation ou d’intéressementLa carte collaborateursDans le cadre des dispositifs légaux existant en France, près de 100 %des collaborateurs français de la Holding de PPR, de Boucheron,de Fnac, de Conforama, de Redcats Group et de Puma béné cientd’une redistribution des béné ces de leurs entreprises sous forme deCette carte permet aux collaborateurs des Branches des activités Grandpublic (hors Puma) d’accéder à des conditions d’achat privilégiéesdans ces mêmes Branches situées en France et dans certains payseuropéens (Benelux, Espagne, et Suisse).ÉCOUTER ET DIALOGUER AVEC SON ENVIRONNEMENT SOCIALEn favorisant la libre expression au sein du Groupe et le dialoguesocial avec les représentants du personnel, PPR a rme clairementsa volonté de nouer des relations pérennes et constructives avec sescollaborateurs. L’Étude d’opinion interne et la qualité du dialoguesocial au sein des deux instances de représentation du personnelau niveau du Groupe (le Comité de Groupe France et le Comitéd’Entreprise Européen) démontrent cette volonté.78DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation3Chaque entreprise relaie cet engagement. Ainsi, en 2009, 311 accordscollectifs d’entreprise ont été conclus dans le Groupe, notammenten Europe de l’Ouest, en Asie et en France, contre 303 en 2008.Ces accords ont principalement porté sur les rémunérations et lesavantages sociaux (salaires, variables, intéressement, participation),la représentation du personnel, la durée et l’organisation du tempsde travail. En France, toute une série d’accords a été signée sur lemaintien dans l’emploi des Seniors au sein des enseignes Conforama,Fnac, Redcats Group et Gucci Group. Des accords ont également étéconclus dans le cadre de projets de restructuration (Italie, Espagne).En 2009, malgré un contexte économique et social di cile, le nombred’heures de grève a fortement diminué et s’élève à 27 154 heures,soit 0,022 % des heures théoriques de travail (taux de couverture :100 %), principalement en France, contre 60 642 en 2008. Les grèveshors de France ont eu lieu principalement en Europe de l’Ouest.Ces mobilisations ont notamment concerné des réorganisations, lessalaires et avantages sociaux et des mouvements répondant à desmots d’ordre nationaux.La 5e édition de ce baromètre a eu lieu en 2009, au sein de PPRSiège &  Services Partagés et des marques et enseignes Fnac,Conforama, Redcats Group, et pour la première année, Puma. Plusde 55 000 salariés (c e chi re comprend les e ectifs de Cfao qui étaitencore dans le périmètre de consolidation du Groupe au moment del’étude), ont ainsi été sollicités, en 12 langues et dans 55 pays, et 77 %d’entre eux ont participé à l’enquête (contre 73 % en 2007), ce quiconstitue le meilleur taux de participation jamais enregistré et attestede l’adhésion des collaborateurs à la démarche.Les résultats seront disponibles en tout début d’année 2010 et les sixmois suivants seront dédiés à leur communication aux collaborateursdu Groupe et à la détermination de plans d’actions par Branche, entitéet site.La prochaine édition de l’étude devrait avoir lieu en 2011.Les instances de dialogue du GroupeNOMBRE D’ACCORDS COLLECTIFS SIGNÉSPAR ZONE GÉOGRAPHIQUELe Comité de groupe PPRCréé en 1993 et renouvelé en 2007, le Comité de groupe PPR est uneinstance de représentation du personnel de droit français. Réunis enséance plénière deux fois par an, ses 24 membres sont informés sur lesorientations stratégiques, les enjeux économiques et nanciers ainsique sur les actions de gestion des ressources humaines du Groupe. Lesdirigeants du Groupe et des Branches (Président-Directeur général,Directeur financier, Directeurs des Ressources H umaines,  etc.)interviennent le cas échéant directement devant le Comité de Groupe.Chaque réunion plénière est précédée de 2 réunions préparatoiresentre membres, dont l’une se tient la veille même de chaque réunionplénière.En 2009, le Comité de Groupe s’est réuni en séance plénière les 12 maiet 22 octobre 2009. Les principaux points portés à l’information deses membres ont notamment concerné les résultats 2008, l’activité duGroupe et sa situation économique et nancière au premier semestre2009, l’actualité des Branches, l’enquête d’opinion « Quel temps fait-il ? », les actions de prévention de la pandémie grippale et en n lastratégie du Groupe et ses perspectives.Le Comité d’Entreprise Européen de PPR (CEE)Créé par l’accord du 27 septembre 2000, le Comité d’EntrepriseEuropéen (CEE) PPR est un lieu d’information, voire de consultation,d’échanges de vues et de dialogue à l’échelle européenne. Véritableinstance transnationale, le CEE intervient en complément desreprésentations du personnel nationales existantes, dans le cadre deprérogatives qui lui sont propres.Le Comité d’Entreprise Européen de PPR a fait l’objet d’unrenouvellement de ses membres en septembre  2009 et a vu sonpérimètre de représentation s’étendre en raison de l’intégration dePuma au sein du Groupe.Réuni ordinairement deux fois par an en session plénière de troisjours, le CEE est informé, et, le cas échéant, consulté sur des questionstransnationales ayant un impact sur les salariés du Groupe selon desmodalités précisément dé nies par le nouvel accord régissant sonDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR79(Taux de couverture : 100 %)« Quel temps fait-il chez vous ? », le baromètresocial interneDepuis 2001, PPR mène tous les deux ans son Étude d’opinioninterne « Quel temps fait-il chez vous ? » à l’échelle internationale,a n de mesurer la perception de ses collaborateurs sur des thèmesliés à leur vie dans l’entreprise (relations dans le travail, formation etdéveloppement personnel, organisation et e cacité opérationnelle,management…). Ce baromètre permet de dé nir et de mettre enœuvre des plans d’actions sur la base des résultats obtenus et d’enmesurer l’e cacité au l du temps.Dans le cadre de cette enquête, PPR s’engage à assurer l’anonymatdes réponses, la restitution des résultats à l’ensemble des équipes et lamise en place de plans d’actions au regard de ces derniers. 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formationfonctionnement, signé le 3 septembre 2008. Ce nouvel accord avaitété signé entre la Direction du groupe PPR et les membres duditComité et s’inscrivait dans la continuité du précédent. Il a fait évoluerle fonctionnement du Comité Européen en développant et précisantses prérogatives et les di érentes modalités qui y sont attachées. LeCEE est également doté d’un comité restreint de quatre membres éluspar leurs pairs qui se réunit au moins cinq fois par an pour préparer etanalyser les deux réunions plénières annuelles, mais aussi pour meneravec la Direction du Groupe un certain nombre de concertations.L’accord de fonctionnement du 3 septembre 2008 a fait l’objet d’unavenant signé le 25 juin 2009 ayant pour objet de subordonner ledroit pour chaque pays de disposer d’au moins un poste de titulaireau Comité Européen à un seuil d’e ectifs minimum dans ce mêmepays de 50 salariés.En 2009, le CEE a, d’une manière générale, abordé les sujets relatifsà la situation économique et nancière du Groupe, ses activités,perspectives et stratégie ainsi que les indicateurs sociaux européens.Au cours de l’année, et à ce titre, l’instance a notamment été informéeet consultée le 31 mars 2009, dans le cadre d’une réunion plénièreextraordinaire, sur les plans d’économies présentés en France par lesenseignes Fnac et Conforama ainsi que sur les projets de restaurationde la compétitivité ou de réorganisation au sein des différentesenseignes du Groupe (La Redoute, Conforama péninsule Ibériqueet Conforama Italie).En 2009, les chartes en faveur de l’emploi des personnes handicapéeset des Seniors négociées avec le Comité Européen en 2008 ont étédi usées en interne dans le courant de l’année 2009 et un point àdate du suivi de leur déclinaison a été réalisé auprès de l’instance.Lors de la réunion plénière du 24 novembre 2009, il a été convenude débuter une concertation avec le nouveau Comité Restreint duComité Européen sur le thème des risques psycho-sociaux. Cetteconcertation a e ectivement débuté dès le mois de décembre 2009pour se poursuivre sur l’année 2010.80DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 2 : former chaque manager aux enjeux de la diversité3Enjeu 2 : former chaque manageraux enjeux de la diversitéPPR s’engage depuis longtemps en faveur de la diversité et à ce titre, aété l’un des premiers signataires de la Charte de la D iversité en 2004.économique et concurrentiel. Sans compter que la diversité est unlevier de cohésion sociale et de dialogue interne.Au-delà de son engagement socialement responsable, le Groupeest convaincu qu’une entreprise qui intègre dans ses équipes toutesles diversités de la société environnante (en termes de sexe, d’âge,d’origine ou de handicap notamment) dispose d’un vrai avantageLes managers, en tant qu’acteurs dans le recrutement et l’évolutionde carrière des membres de leurs équipes, sont des relais clés dela politique de promotion de la diversité du Groupe. À ce titre, ilsdoivent être formés a n d’ancrer cet engagement dans la réalité deleurs pratiques managériales.UN ENGAGEMENT PRIS AU PLUS HAUTEn intégrant la formation des managers à la promotion de la diversitéà ses 7 enjeux stratégiques RSE, le groupe PPR a clairement a rméson ambition d’inscrire la diversité dans le quotidien de ses Branches.Cette ambition a été formalisée par la signature de la Charte de laD iversité par François-Henri Pinault en mai 2005 (déjà signée par PPRen 2004) et celle de la Charte d’engagement des entreprises au servicede l’égalité des chances dans l’éducation en décembre 2006. Le Codede conduite des a aires de PPR, déployé auprès des collaborateursdepuis 2005, se fait également l’écho de cet engagement. Il a étéredi usé auprès de l’ensemble des collaborateurs en 2009.La Holding PPR a en outre signé n 2009 la Charte de la parentalité,a rmant ainsi son souhait d’o rir à ses salariés-parents un cadrede travail permettant une meilleure conciliation vie professionnelle/parentalité.La mobilisation du Groupe en matière d’intégration professionnelledes personnes handicapées, quant à elle, se pérennise : une troisièmeconvention PPR/Age ph, prenant e et au 1er octobre 2009 pour unedurée de 15 mois, a à ce titre été signée. Ce nouveau partenariat intègrela Fnac, Redcats Group, PPR Siège &  Services P artagés et les quatremarques de Gucci Group en France. Conforama, qui continue à êtrepartie prenante de la Mission Handicap PPR, poursuit ses actions enfaveur du handicap dans le cadre d’un accord d’entreprise signé en2007 avec ses partenaires sociaux, dont le renouvellement était encours de négociation en n d’année 2009.En 2008, deux chartes ont en outre été négociées avec les membresdu Comité d’entreprise européen, en faveur de l’emploi des seniorspour l’une et des personnes handicapées pour l’autre. Ces chartesélargissent, à l’échelle européenne, l’engagement du Groupe en faveurde la diversité.UN PILOTAGE INTERENSEIGNESLe mode de gestion décentralisée est l’une des caractéristiques pharesde PPR. Le Groupe a en e et pour rôle de xer et de communiquer uncadre commun à l’ensemble de ses Branches, de favoriser le partagede bonnes pratiques entre elles et de les accompagner dans la mise enœuvre opérationnelle de leurs plans d’actions spéci ques.chaque Branche. Ce mode de fonctionnement permet de répondreau mieux aux problématiques propres de chacune en termes deculture, d’histoire et de bassins d’emploi. Il favorise également uneréelle appropriation du sujet par chacune des entités qui composentle Groupe.Forte de ce principe, la Direction des R essources H umaines PPR, viale Comité D iversité, coordonne la politique du Groupe en faveur dela diversité en s’appuyant sur un réseau d’interlocuteurs au sein deLe Comité D iversité se compose d’un à deux représentants dechaque Branche, de deux représentants de la Direction RSE PPR etest coordonné par la Direction des R essources H umaines PPR. LaDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR81 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 2 : former chaque manager aux enjeux de la diversitéMission Handicap s’y intègre naturellement. Ce comité se réunit tousles trois mois depuis novembre 2004, pour rendre compte et suivre lesavancées des enseignes sur les plans d’actions et les objectifs, partagerles bonnes pratiques et lancer de nouveaux projets.L’engagement à former l’ensemble des managers aux enjeux de ladiversité est l’un des sujets suivis de près par le Comité D iversité,qui o re aux Branches l’opportunité de mutualiser leurs ré exionset d’échanger sur leurs actions respectives pour une mise en œuvreopérationnelle plus e cace.UNE DÉMARCHE BASÉE SUR DES DIAGNOSTICS ET UN SUIVI DES RÉSULTATSA n de dé nir une politique de promotion de la diversité et des plansd’actions en phase avec ses caractéristiques et ses réalités, le groupePPR a initié dès 2004 trois diagnostics au sein de la Fnac, Conforamaet Redcats Group, menés par des cabinets de conseils externes etindépendants.D’autres diagnostics ciblés et assurés par des prestataires externesont suivi en 2008, avec pour nalité d’identi er les axes à travailleren priorité en France : un état des lieux en matière d’emploi despersonnes handicapées début 2008 au sein des quatre marquesde Gucci Group (Yves Saint Laurent, Gucci France, Balenciaga etBoucheron) et une étude quantitative Égalité professionnelle Femmes/Hommes dans neuf marques/structures du Groupe.Chaque année, les Branches e ectuent en outre un autodiagnosticquantitatif et qualitatif sur leurs engagements et actions en matièred’égalité des chances et de diversité, ce qui permet un suivi de leursavancées dans le temps et une orientation optimale des actions àlancer. Ce dispositif est complété par une veille sur les pratiquesexternes au Groupe.Le partenariat de PPR avec l’Agefiph implique de son côté unbilan complet à chaque date anniversaire de la signature de laConvention. En juin 2009, le reporting e ectué à l’issue des deuxans de la seconde Convention PPR/Age ph a chait des résultats trèspositifs, notamment en matière de recrutement : sur 75 embauchesde travailleurs handicapés initialement attendues, 126 ont nalementété réalisées (CDI, contrats de professionnalisation, CDD ou missionsd’intérim de 6 mois et plus) sur le périmètre de la Convention (Fnac,Redcats Group, PPR Siège  &  Services P artagés et les 4 marques deGucci Group en France). 181 actions d’insertion complémentaires(missions de moins de 6 mois, stages) ont également été recensées. Àelle seule, et grâce à son dispositif de contrats de professionnalisationdédié aux personnes en situation de handicap, la Fnac a ainsi intégré 14 personnes handicapées en 2009 (béné ciant d’un parcours deformation de 455 heures) au sein de la lière « Services Clients ».En n, depuis 2005, l’étude d’opinion interne mesure entre autres laperception des collaborateurs quant à l’équité de traitement quelsque soient le sexe, la diversité des origines, l’âge et l’état de santé ouhandicap des personnes. L’édition 2007 a permis pour la première foisd’apprécier l’évolution de la perception des collaborateurs vis-à-vis deces questions. Sur ces 4 items, les scores favorables s’échelonnaient de68 % à 79 %, marquant ainsi une progression signi cative par rapportà 2005. Les résultats 2009 sont attendus pour le début de l’année 2010.DES ACTIONS DE SENSIBILISATION ET DE FORMATIONConvaincu du fait que la sensibilisation des collaborateurs à ladiversité est le préalable indispensable à toute politique volontaristesur le sujet, le groupe PPR et ses Branches développent de nombreuseset régulières actions de sensibilisation (réunions dédiées, prise deparole dans les supports de communication interne, modules desensibilisation/formation…).sensibilisation à l’influence des stéréotypes, un rappel du cadrelégal, un focus sur les di érentes thématiques de la diversité, un étatdes lieux de la diversité à la Fnac, un partage de ses engagements,des mises en situation de pratiques managériales, le détail du pland’actions national et des exemples d’actions à mener par chacun. Sondéploiement se poursuivra à l’international en 2010.Dans le cadre de l’engagement à former l’ensemble des managersdu Groupe aux enjeux de la diversité et dans le respect de la gestiondécentralisée propre à PPR, chacune des Branches construit sesprogrammes, dispositifs et modules spécifiques, PPR en suivantl’avancée de façon régulière.Fin 2009, l’ensemble des managers et des filières RessourcesHumaines Fnac France a ainsi été formé, via des modules ciblés enfonction du public (Ressources Humaines, Directeurs de magasin/de région, managers de proximité). Cette formation comprend uneConforama a également formé l’ensemble de sa communauté RessourcesHumaines en France, durant une journée, en partenariat avec un cabinetindépendant expert en la matière. Cette formation, articulée en deuxaxes (l’égalité des chances et le management de la diversité), comprenddes apports théoriques et culturels, renforcés par des exercices sur lesstéréotypes et les préjugés. Elle est préalable à la formation des managersqui sera quant à elle intégrée à des modules managériaux existants. Enparallèle, le Président-Directeur général de Conforama a souhaité signerà nouveau la Charte de la D iversité, témoignant de son engagementdepuis sa prise de fonction au sein de l’enseigne.82DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 2 : former chaque manager aux enjeux de la diversité3Redcats Group a de son côté construit son programme de formationsur la base des attentes émises par les managers en amont, à l’occasionde focus groups dédiés. Les jeux de rôles et les mises en situationy prédominent, a n de préparer concrètement les managers à lagestion opérationnelle de la diversité au sein de leurs équipes. En nde session, un livret pratique recensant les grands principes et pointsd’attention leur est en outre remis.Handichat (chats vidéo sur Internet, permettant un échange endirect entre entreprises et personnes handicapées), participation àdes forums de recrutement spécialisés, ateliers Langue des SignesFrançaise, échanges avec des artistes en situation de handicap et/oudes associations en lien avec le handicap, témoignage d’athlètes desJeux Paralympiques, saynètes théâtrales, démonstrations de chiensguides d’aveugles, bu ets/cocktails créés par des ESAT, etc.La même approche opérationnelle a été privilégiée par les marquesde Gucci Group en France, qui ont bâti un module de formationcommun, d’une durée d’une journée, centrée sur l’axe du recrutement.À noter que 100 % des managers Gucci Group ont d’ores et déjàété sensibilisés aux enjeux de la diversité à travers un module deformation au Code de conduite des a aires du Groupe, dispensé ene-learning.Pour la quatrième année consécutive, à l’occasion de la semainenationale pour l’emploi des personnes handicapées, la MissionHandicap PPR a lancé une campagne de sensibilisation interne àl’échelle nationale.Une campagne d’a chage déclinée en deux illustrations célébraitles 5 ans de la Mission Handicap PPR et en rappelait les principalesavancées, que ce soit en termes d’accueil de personnes en situationde handicap au sein des équipes PPR ou de mobilisation. Ces a chesenjoignaient en outre les collaborateurs à rester engagés sur le sujet :« Ensemble, Continuons ! ».L’opération a été relayée dans l’ensemble des Branches du Groupeen France, ce qui représente près de 3 000 a ches, imprimées etenvoyées sur sites par des ESAT (Établissements et Services d’Aidepar le Travail).De nombreuses animations complémentaires ont ponctué cettesemaine de mobilisation  : accueil de demandeurs d’emploi ensituation de handicap dans le cadre de l’opération « Un jour, un métieren action » organisée par l’Age ph, participation de Conforama àConforama a en outre diffusé auprès de l’ensemble de sescollaborateurs les 2 derniers lms de sa campagne de sensibilisation(6 courts-métrages au total dont la di usion a démarré n 2008 eta ponctué l’année 2009). La campagne a déjà été récompensée pardeux prix (« Grand prix de la Créativité RH » remis par l’ACCE  (1)et le « Prix de l’événement interne d’entreprise » remis par l’UJJEF –Communication et Entreprise) pour sa qualité. Par ailleurs, l’enseignea, pour la première fois cette année, associé ses clients à sa campagnede mobilisation. Parallèlement à sa distribution aux collaborateurs del’enseigne, une bande dessinée, véritable outil de sensibilisation, a ene et été mise en vente en magasin au prix symbolique de 2 euros àdestination des clients et a permis de soutenir l’association A.I.M.E 77(Autisme Intégration par Méthodes Éducatives 77). Cette associationa pour mission de favoriser la scolarisation et le développementpersonnel d’enfants autistes ou atteints de troubles envahissantsdu développement (T.E.D). Conforama a souhaité soutenir cettedémarche de structure publique qui permet aux enfants autistes unescolarité adaptée et épanouissante parmi les autres enfants.En dehors de la semaine nationale pour l’emploi des personneshandicapées, Conforama a également poursuivi ses efforts desensibilisation en interne notamment via la distribution à tous sescollaborateurs d’un « Guide pratique Conforama du handicap », danslequel l’ensemble des aides de l’entreprise mais également des aidespubliques et scales à destination des travailleurs handicapés sontrecensées.L’ÉGALITÉ DES CHANCES DANS LES PROCESS RESSOURCES H UMAINES :DU RECRUTEMENT À LA GESTION DE CARRIÈREPromouvoir la diversité au sein des équipes implique au préalablede diversi er ses sources de recrutement. C’est pourquoi PPR et sesBranches di usent leurs o res sur des sites d’emploi généralistesou spécialisés tels que Hanploi  (2) et concluent des partenariatsavec des structures favorisant notamment l’insertion de personneshandicapées, telles que Cap Emploi (3).De nombreuses autres actions sont menées en la matière au sein desBranches : participation à des forums (AFIJ, Alliance, Adapt…) ;collaboration avec des structures dédiées (Ettique, Hors les Murs…) ;mise en place de promotions de contrats de professionnalisation pourdes travailleurs handicapés…(1) ACCE : Agence Conseil en Communication pour l’Emploi.(2) Hanploi : site Internet dédié à la recherche d’emploi de personnes handicapées.(3) Cap Emploi : structures associatives, partenaires de l’AGEFIPH, qui accompagnent les entreprises dans leurs projets de recrutement du public handicapé et les(3) Cap Emploi : structures associatives, partenaires de l’AGEFIPH, qui accompagnent les entreprises dans leurs projets de recrutement du public handicapé et lescandidats dans leur parcours d’insertion.candidats dans leur parcours d’insertion.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR83 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 2 : former chaque manager aux enjeux de la diversitéPar ailleurs, l’égalité de traitement au sein du Groupe est favorisée parles di érents process d’évaluation de la performance et d’évolutionprofessionnelle mis en place (entretien annuel d’évaluation de laperformance, Comité emploi ou carrière avec prise de décisioncollégiale, Comité de validation dans le cadre de la revue desrémunérations, procédure d’accès à la formation communiquée etinformatisée…).L’IMPLICATION DES PARTENAIRES SOCIAUXEn 2007, Conforama a conclu, en France, un accord d’entrepriseen faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapéespour 3 ans. Cet accord a été signé par l’ensemble des organisationssyndicales. Un Comité paritaire de pilotage veille au respect desdispositions de l’accord. Le bilan annuel de ce dernier est par ailleursprésenté en CCE. Dès septembre 2009, les négociations ont étéouvertes pour le renouvellement de cet accord dont la nalisationétait proche dans les derniers jours du mois de décembre.En 2008, la direction du groupe PPR et les membres de son Comitéd’E ntreprise E uropéen ont négocié deux chartes visant à renforcerles engagements du Groupe pour l’emploi des personnes handicapéeset des seniors au sein des entreprises et des enseignes de PPR enEurope. Ces deux textes ont vocation à orienter l’action des Branchessur ces thèmes et visent également à faire évoluer les mentalitésdes collaborateurs. Chaque entreprise du Groupe détermine sespropres actions parmi les axes proposés par ces deux chartes, se xedes objectifs et se donne les moyens nécessaires à leur réalisation.Ces chartes ont fait l’objet d’une présentation devant les instancesreprésentatives du personnel de chaque structure. Ces documents sonttéléchargeables sur le site ppr.com/rubrique engagements.Un point d’avancement est réalisé une fois par an et partagé avec lesmembres de Comité d’Entreprise Européen. En toute n d’année2009, une concertation sur le thème des risques psycho-sociaux a étéentamée avec le nouveau Comité Restreint du Comité d’EntrepriseEuropéen pour se poursuivre sur l’année 2010.84DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3Enjeu 3 : intégrer des critères RSEdans le choix des fournisseursÉconomie mondialisée, attentes croissantes des consommateurs enmatière de transparence sur les produits qu’ils achètent, volonté desentreprises de respecter des principes éthiques dans la conduite desa aires sont autant de facteurs qui font de la maîtrise de la relationfournisseurs un enjeu clé qui voit se multiplier les actions en lamatière : audits de conformité des fournisseurs, déréférencement deceux dont la performance sociale et environnementale est insu sante,voire en violation des principes élémentaires de respect des droits del’H omme, mise en place de partenariats locaux…Le groupe PPR souhaite entretenir avec ses prestataires et sespartenaires commerciaux des relations durables. Pour cela, le Groupes’est doté d’un cadre qui dé nit les engagements mutuels entre PPRet ses partenaires. Sa démarche s’appuie sur la promotion du respectdes droits humains, sociaux et environnementaux et sur l’intégrationde partenaires issus de l’économie sociale.LES PILIERS DE L’ENGAGEMENT DE PPR VISÀVIS DE SES PARTENAIRESCOMMERCIAUXLe groupe PPR donne sa préférence à des partenariats de long terme,gages de continuité et de abilité. Ces relations partenariales durablesreposent sur un ensemble de règles strictes énoncées notammentdans le Code de conduite des a aires de PPR. L’intégralité de cesdocuments se base sur les principales conventions de l’OrganisationInternationale du Travail (OIT) et les textes internationaux deréférence en matière de droits de l’homme.Par ailleurs et dans le respect de la décentralisation propre au Groupe,chaque Branche inscrit sa démarche dans le cadre le mieux appropriéà ses métiers et modes de fonctionnement. Ainsi, Puma travaille avecla Fair labour association (FLA) et a obtenu son accréditation en2007. De leur côté, Redcats Group, Conforama et PPR Purchasing(PPR–P, structure d’achats directs des produits blancs, bruns et gris,appareils électroménagers, équipements audiovisuels, équipementsinformatiques de marque propre de PPR) suivent la méthodologie del’Initiative C lause S ociale (ICS) tandis que Gucci Group développeune politique de certi cation SA 8000 (Social Accountability 8000)de ses marques. À noter que Redcats Group a mis en place en 2008 enaccord avec l’ICS (Initiative Clause Sociale) une méthodologie plusspéci que en matière de mesure du temps de travail.Quels que soient l’approche, le système et les outils utilisés, ceux-ci concourent tous au même objectif d’accompagnement desfournisseurs du Groupe dans l’acquisition de standards minimumset le développement de leur approche de R esponsabilité S ociale etE nvironnementale et ainsi assurer des relations durables et pérennes.En n, l’adhésion du groupe PPR au Global Compact (Pacte mondial)en 2008 a renforcé encore l’attachement du Groupe à la défense et àla promotion des 10 grands principes défendus par les Nations Uniesen matière de droits de l’H omme, de droit du travail, de respect del’environnement et de lutte contre la corruption. Dans le cadre decet engagement, PPR a réalisé sa première COP (communication onprogress) en 2009, disponible sur les sites Internet de PPR et du GlobalCompact : www.ppr.com – www.unglobalcompact.orgLe Code de conduite des a aires de PPRConçu par PPR et partagé par les enseignes depuis 2005, le Code deconduite des a aires du Groupe est basé sur les textes internationauxde référence : la Déclaration universelle des Droits de l’Homme des NationsUnies et la Convention européenne des Droits de l’Homme ; les « Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprisesmultinationales » ; la Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant ; et les principales conventions de l’Organisation nternationale duT ravail.Durant l’année 2008, le C ode a fait l’objet d’une mise à jour par lesmembres du Comité pour l’Éthique et la Responsabilité Sociale etEnvironnementale. Elle a été accompagnée en 2009 d’une redi usionde ce Code à l’ensemble des salariés. Il a été ainsi traduit dans les14 langues les plus parlées du Groupe et diffusé au plus procheDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR85 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursdes collaborateurs. Pour ce faire certaines Branches ont joint unexemplaire de ce code aux ches de paye de leurs salariés, tandisque d’autres ont préféré des envois électroniques accompagnés decampagnes de communication. Ce document est téléchargeable surle site ppr.com.La Charte fournisseurs du groupe PPRmise en place depuis 2002Détaillant l’ensemble des règles auxquelles doivent se conformer lesfournisseurs du Groupe et dans l’alignement des principes éthiquesénoncés dans le Code de conduite des a aires du Groupe, la Chartefournisseurs de PPR se base sur les principales conventions del’Organisation Internationale du Travail et sur le respect des lois etréglementations sociales et environnementales qui garantissent : la prohibition du travail des enfants de moins de 15 ans et dutravail forcé (conventions 29, 105, 138 et 182) ; le respect des règles d’hygiène et de sécurité (convention 155) ; l’égalité de rémunération (convention 100) ; le droit d’organisation et de négociation collective (conventions la prohibition de toute forme de discrimination (convention 111) ;87 et 98) ;et le respect des lois et réglementations sociales et environnementales.Dans ce cadre, les fournisseurs directs du Groupe sont égalementinvités à faire respecter les principes énoncés dans la charte auprèsde leurs propres fournisseurs. A n d’être la plus facilement appliquéeet comprise par les fournisseurs, certaines marques ont traduit ledocument dans les langues locales de leurs zones d’implantation(Bengali, Kanada, Tamoul…).Des engagements sectoriels pris par le GroupeEn complément de cette Charte fournisseurs, la Direction des AchatsIndirects de PPR a élaboré en 2004 une Charte de déontologiespéci que à la logistique et au transport. Transmise aux transporteurssous contrat PPR depuis 2005, elle précise notamment les engagementsde limitation de temps de travail des chauffeurs ou des critèresenvironnementaux que les entreprises contractantes et leur sous-traitance sont invités à respecter. D’autre part, des appels d’o resémanant de PPR incluent des exigences en matière de R esponsabilitéS ociale et E nvironnementale.Parallèlement, le Code de déontologie spéci que à la pratique desnégociations en ligne décrit les engagements des acheteurs et desfournisseurs, à chaque étape du processus de négociation, pourgarantir un esprit de con ance réciproque dans ce nouveau modede relation commerciale.Ce document a été actualisé en 2005 a n d’inclure les dispositions dela loi Dutreil relative à la modernisation des relations commerciales.En n, pour ses achats indirects, le Groupe privilégie à prestationségales des fournisseurs responsables pouvant justi er leur engagementavec des documents ables. Le Groupe est donc attentif aux démarchesmises en place en matière de RSE chez ses fournisseurs.L’analyse des fournisseurs indirects référencés par la Direction desAchats Indirects de PPR montre ainsi qu’en 2009 : en ce qui concerne le transport express, 100 % des fournisseurspossèdent une certi cation ISO 9001 et 80 % une certi cationISO 14001 ; en ce qui concerne le transport aérien, 59 % des fournisseurspossèdent une certi cation ISO 9001 et 26 % une certi cationISO 14001  ; en ce qui concerne le transport maritime, 81 % des fournisseursdu Groupe possèdent une certi cation ISO. Parmi eux, 85 % ontune certi cation ISO 9001 et 92 % une certi cation ISO 14001 .DES APPROCHES ADAPTÉES AUX SPÉCIFICITÉS DU  GROUPEDans le cadre de la politique de décentralisation du Groupe et pourpermettre à chaque Branche de traiter e cacement ses problématiquesspéci ques, chaque Branche organise et structure la politique deconformité sociale de sa chaîne d’approvisionnement, dans le respectimpératif des principes éthiques du Code de conduite des a airesdu Groupe.86DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3Dans ce contexte, trois types de démarches émergent au sein du Groupe :LES DIFFÉRENTES DÉMARCHES DE CONFORMITÉ SOCIALE DES CHAÎNES D’APPROVISIONNEMENT DANS LE GROUPELes évaluations internesAu sein du groupe PPR, seul Puma dispose aujourd’hui d’une équipeinterne de 13 personnes à temps plein dédiée à la mise en conformitédes fournisseurs avec les principes éthiques défendus par la marque.Le concept SAFE de Puma (Social and Fundamental EnvironmentalStandards) veille à l’application des standards sociaux etenvironnementaux de Puma au sein de l’entreprise et de sesfournisseurs. Ce concept a été mis en place dès l’année 1993 lorsquele Code de conduite de Puma a été publié pour la première fois etenvoyé aux fournisseurs de Puma en Asie. L’intégralité du référentielSAFE est disponible sur le site Internet de la marque.Depuis 2007, le programme SAFE de Puma béné cie de la certi cationcomplète de la FLA.La FLA est une association externe , dédiée au contrôle et à la miseen place des standards essentiels en matière de travail chez lesfournisseurs . En tant que membre de la FLA, Puma doit régulièrementenvoyer à celle-ci des listes mises à jour de ses fournisseurs, dontjusqu'à 5  % des sites sont choisi s par la FLA pour des auditsindépendants, externes et non plani és, réalisés par des auditeursaccrédités FLA. Conformément aux engagements de Puma vis-à-visde la FLA, la liste de ses fournisseurs est, depuis 2005, à dispositiondu public.Au-delà des évaluations et des partenariats avec ses fournisseursen matière de développement et de formation, Puma organise uneconférence annuelle avec ses parties prenantes, « Talks at Banz », encoopération avec le réseau allemand d’éthique des a aires (GermanNetwork of Business Ethics). Lors de ces rencontres, représentants (1) Équipe en charge de la RSE au sein de la marque. http://safe.puma.comDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR87 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursde l’université, fournisseurs, employés , ONG et autres experts de laR esponsabilité S ociale et E nvironnementale se réunissent avec leséquipes de Puma concernées pour discuter des enjeux RSE d’actualitéainsi que de la stratégie sociale et environnementale de la marque.Dans son souci constant de transparence, Puma publie régulièrementdes rapports de développement durable qui illustrent, notamment,les progrès faits par rapport aux objectifs xés. Puma a rempli lesexigences du Global reporting initiative leur permettant ainsid’atteindre le niveau « A+ » une nouvelle fois en 2009. Le dernierrapport, publié en 2009, contenait également un avis de véri cationet de certi cation de l’organisme de certi cation TÜV-Rheinland.Les évaluations externesSoucieuses d’inscrire leur politique dans une démarche de progrès,des enseignes du Groupe ont souhaité mutualiser leurs connaissancesen adhérant à l’ICS en 2002. L'ICS est une structure qui regroupe 13des plus grands distributeurs français et 2 distributeurs européensqui sont engagés à inciter leurs fournisseurs à respecter les Droitsde l’Homme et la réglementation sociale locale dans leurs unités deproduction. Cet engagement repose entre autres sur une véri cationsur place de la réalité des conditions de travail. Cette véri cation estcon ée à des cabinets d’audits extérieurs indépendants spécialisés etaccrédités par l’ICS.Soucieux de travailler au plus près de la réalité opérationnelle de sesmarques et enseignes, le Groupe a modi é en 2007 son adhésionà l’ICS au profit des marques qui souhaitaient poursuivre leurcollaboration avec l’I nitiative. Présent sur des marchés très divers,PPR cherche avant tout la performance opérationnelle et entend quecelle-ci passe par l’adhésion de ses marques et de ses enseignes à desinitiatives sectorielles propres à leur cœur de métiers.Les enseignes membres ont développé, en collaboration avec lescabinets d’audits référencés par l’ICS, un ensemble d’outils communsde référence : le Code de déontologie ICS, le manuel d’audit, le pro l del’usine, le questionnaire d’audit, les principes Directeurs de l’audit, leplan d’actions correctives, la noti cation d’alerte. À noter que durantl’année 2009 le Code de conduite de l’ICS a été révisé, il est désormaisproche de celui du GSCP (Global Social Compliance Program), uneinitiative internationale qui tend à uniformiser mondialement lesréférentiels et les outils utilisés dans la gestion de la conformité socialede la chaîne d’approvisionnement.Le questionnaire d’audit, utilisé comme référentiel commun par lesenseignes membres de l’ICS pour la réalisation des audits sociaux,prend en compte les principales conventions et recommandationsde l’OIT et les réglementations locales de chaque pays. Ce référentielcommun est structuré en huit sections : travail d' enfants - travailforcé - discrimination - pratiques disciplinaires, harcèlement oumauvais traitements  - liberté d’association - heures de travail - rémunérations et avantages sociaux et conditions d'hygiène et desécurité.Un système d’alerte garantit qu’en cas de non-conformité majeure,le manager responsable des audits sociaux dans chaque enseigneest prévenu au plus tard dans les 48 heures suivant la découvertede cette non-conformité. Les manquements critiques qui justi entl’envoi d’une alerte sont notamment la présence physique d’enfantsdans l’usine, le travail forcé avéré, le travail sans rémunération avéré,des preuves de mauvais traitements physiques ou de pratiquesdisciplinaires excessives ou l’existence d’un environnement de travailprésentant un risque immédiat pour la santé et/ou la sécurité destravailleurs.Parallèlement, PPR et ses enseignes se réservent le droit de déclencherune procédure de déréférencement du panel des fournisseurs lorsqueles engagements pris par le Groupe en matière de ResponsabilitéS ociale et E nvironnementale dans le Code de conduite des a aireset dans la Charte fournisseurs ne sont pas respectés. À noter queRedcats Group utilise un référentiel très proche de celui de l’ICSet qui béné cie d’une pondération di érente des non-conformitésconsidérées comme graves.La SA 8000 chez Gucci GroupSoucieux du savoir-faire de ses fournisseurs, Gucci Group veutsoutenir et protéger sa lière dans le cadre de sa responsabilité socialeet s’est ainsi engagé dans un véritable processus de certi cation sociale.La certification SA  8000 est un standard international deresponsabilité sociale, qui prend en compte l’entreprise en interneainsi que ses relations avec sa chaîne d’approvisionnement. Baséprincipalement sur les principes de l’Organisation Internationale duTravail, ce référentiel exige le respect de neuf critères (travail desenfants, travail forcé, hygiène et sécurité, liberté syndicale et droit à lanégociation collective, discrimination, pratiques disciplinaires, tempsde travail, rémunération et systèmes de gestion) et l’améliorationcontinue des conditions de travail par la mise en place d’un systèmede management. Cette certi cation est accréditée par l’ONG SocialAccountability International dont la marque Gucci est membre duComité consultatif depuis 2009.Dans la lignée des certi cations SA 8000 obtenues par Gucci en 2007pour les activités de maroquinerie et les chaînes d’approvisionnementdans la joaillerie, l’année 2009 a été marquée par de nouvellesobtentions de certi cation SA 8000 pour les activités de production dechaussures en mars 2009 et pour les lières de prêt-à-porter et de soieen novembre 2009. Par ailleurs, la plateforme logistique principalede Gucci Group, LGI (Luxury Goods International) a égalementobtenu la certification SA  8000 en décembre 2009. L’enseignepoursuit désormais ses démarches sur la certi cation SA 8000 desboutiques italiennes. En n, la marque Bottega Veneta, elle aussiengagée dans une démarche similaire pour ses activités, a obtenuen 2009 la certi cation SA 8000 pour la production de chaussureset la maroquinerie.88DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3LA DÉCLINAISON DES POLITIQUES PAR DES PLANS D’ACTIONS D’ENVERGURECompte tenu de la di érence entre les systèmes d’évaluation desfournisseurs parmi les enseignes ou marques de PPR, les résultatsdes audits ci-dessous sont présentés d’abord pour Puma, qui mèneses propres audits grâce à son équipe SAFE, puis pour les enseignesqui ont choisi d’e ectuer des évaluations de leurs fournisseurs en sebasant sur les outils de l’ICS et en sous-traitant leurs audits, et en npour le système Gucci Group et sa démarche SA 8000. Les résultatssont également présentés par zone géographique pour des raisons detransparence sur les zones présentant un risque majeur.La répartition des audits re ète les zones géographiques d’achatset d’approvisionnement des enseignes du Groupe et sa volonté deréaliser des audits dans les pays où il existe un plus fort risque denon-conformités au Code de conduite des a aires de PPR.Le Groupe s’appuie d’ailleurs sur les compétences de ses 29 bureauxd’achats qui emploient majoritairement des salariés locaux.Sur l’année 2009, PPR a réalisé 3  493  audits, toutes démarchesconfondues (évaluations internes, suivi des règles de l’ICS oucerti cation SA 8000).NOMBRE D’AUDITS RÉALISÉS PAR PPR EN 2009 ET EN 2008Nombre d’audits hors SA 8000Nombre d’audits en 20093 49320098102008934On constate une baisse de 13 % du nombre d’audits diligentés par lesenseignes (hors démarche SA 8000), qui est notamment imputableaux e orts de rationalisation du parc de fournisseurs entrepris dansle Groupe.En 2009, PPR a réalisé des audits dans 41 pays, soit quatorze paysde moins qu’en 2008, ce qui traduit la volonté des enseignes de sefocaliser sur les zones à risques. Parmi les 3 493  audits réalisés, 77 %l’ont été en Europe (principalement les audits de Gucci Group) et21 % en Asie (11 % en Chine).RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS PAR PPR EN 2009 PAR ZONE GÉOGRAPHIQUEPumaLe s ystème d’évaluation et de suivi internePuma a conduit plus de 2 5 00 audits depuis 2002 et a développé unebase de données interne pour assurer une parfaite transparence etresponsabilité des contrôles vis-à-vis de ses fournisseurs.Lors de chaque audit, les usines sont évaluées et notées (A, B+, B-,C, D) selon le système formalisé d’évaluation interne de Puma. Lesnouvelles usines doivent d’abord satisfaire aux exigences des auditsavant d’être accréditées comme usines de Puma. Les nouvelles usineséchouant à l’audit sont automatiquement disquali ées mais elles ontle droit de demander un nouvel essai après avoir mis en place lesaméliorations demandées.À l’issue des audits, des rapports de suivi sont rédigés par les équipesinternes de la marque ayant conduit les audits pour contrôler lesprogrès dans la mise en place des plans d’actions correctives. Lesusines informent sur les actions mises en place . Bien que les preuvespar écrit soient acceptées dans un premier temps, elles ne remplacentpas un audit de suivi pour véri er que les plans d’actions correctivesont été mis en place de façon satisfaisante.Les procédures d’information et de réclamationEn 2005, Puma a publié son premier « guide de poche » SAFE, àdestination des salariés des usines travaillant pour la marque,d’abord en anglais et chinois et désormais également en vietnamien,DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR89 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursthaïlandais, bangladais, ourdou, malaisien (Bahasa Malaysia),indonésien (Bahasa Indonesia), turc, espagnol et arabe.Ce document est une version abrégée du manuel SAFE contenant lesinformations essentielles sur les standards sociaux, environnementaux,d’hygiène et de sécurité de Puma, ainsi que toutes les coordonnéespour que les salariés de l’usine puissent contacter directementl’équipe SAFE en cas de violation du Code de conduite de Puma. Encomplément, les auditeurs de Puma distribuent des exemplaires auxsalariés choisis pour des entretiens pendant les audits. Ainsi, le « guidede poche » sert aussi bien d’outil d’information que de moyen decommunication pour les salariés. Les coordonnées de l’équipe SAFEsont également disponibles sur des a ches du Code de conduite dePuma a chées dans les usines dans la langue du pays. Puma maintientainsi un canal de communication con dentiel avec ses employésindirects de par le monde depuis 2005.Outre ce lien direct qui a déjà été utilisé par di érents employéstravaillant dans des usines distinctes, l’adhésion de Puma à la FLAdonne le droit à toute tierce partie, qui suspecterait une violation duCode, de déposer une réclamation o cielle par le biais de la FLA.L'é valuation des fournisseurs de Puma en 2009Puma distingue deux grands types de fournisseurs : les fournisseursdirects et les fournisseurs indirects qui sont les sous-traitantsdes fournisseurs directs. La marque se focalise en priorité sur sesfournisseurs directs mais elle entend également suivre la performancesociale des fournisseurs de ses fournisseurs à travers la réalisationde ses audits.En 2009 Puma a menée 341 audits, dont 294 chez des fournisseursdirects (appelés fournisseurs Tier1) et 47 chez des fournisseursindirects.RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS EN 2009 PAR PUMA PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %0,6 % Europe de l'Ouest1,7 % Europe de l'Est4,4 % AfriqueAsie 93,3 %Total : 341 auditsParmi les 336 fournisseurs directs, 281 ont été audités en 2009 aucours de 294 audits, ainsi 84 % des fournisseurs directs de Puma ontété audités en 2009.L’année 2009 a permis également à Puma de continuer à développer sadémarche à l’égard de ses fournisseurs indirects qui sont cartographiéssuivant leur rang :Les fournisseurs « Tier2 » qui sont des sous-traitants des fournisseursdirects ;Les fournisseurs « Tier3 » qui fournissent aux fournisseurs Tier1 descomposants tels que les fermetures éclair, les lacets, les boutons…En e et, les équipes de Puma ont pu auditer 39  fournisseurs indirects(au cours de 47 audits) .RÉPARTITION PAR RÉSULTAT DES AUDITS RÉALISÉS PAR PUMA EN 2009 EN % ✓B+ 49 %28,5 % B-12,3 % CA 7,6 %2,6 % DTotal : 341 audits✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.90DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3Au-delà des audits sociaux : le développement descompétences chez les fournisseurs (capacity buildingprograms)Le programme de développement et de formation de Puma repose surla prise de conscience que l’évaluation va de pair avec la constructionde compétences et de systèmes pérennes au sein des usines.C’est dans cette optique que Puma s’est associé à Adidas et à TÜVRheinland pour développer un programme de formation à la gestiondes ressources humaines qui a été déployé en 2006 et 2007 en Chine.Devant le succès de l’expérience chinoise, Puma a lancé n 2008 unprogramme similaire pour des fournisseurs vietnamiens. La premièrephase de ce projet, qui réunit 3 autres enseignes mondiales du sport,a débuté n 2008 et s’est poursuivi durant l’année 2009. En 2009, desresponsables des ressources humaines de 13 fournisseurs vietnamiens,principalement des fabricants de chaussures, ont donc suivi latotalité des modules de formation. Cette initiative a été soutenuepar la chambre de commerce et de l’industrie du Vietnam. 2010 vavoir la mise en place de la deuxième phase du projet qui permettrade former des « responsables de la conformité sociale » travaillantmajoritairement chez des fabricants d’accessoires. Les fournisseursdéjà formés en 2009 auront pour but de les accompagner en jouantle rôle de tuteurs.Par ailleurs, Puma s’attache également à présenter à un grandnombre de ses fournisseurs des outils, des bonnes pratiques et desplans d’action qui leur permettent de s’engager avec pragmatismeet efficacité dans le développement de leur propre politique deDéveloppement Durable. En e et, Puma a organisé des conférencessur les politiques de Développement Durable à l’attention de sesfournisseurs. Ces conférences, réparties sur trois continents, ontabordé des thèmes tels que les systèmes de certi cations (ISO 14001,OSHAS 18001, GOTS ou Oeko-Tex 100), la gestion opérationnelledes indicateurs de performance environnementaux ou encore lestechnologies de production sobre en consommation énergétique .Ces conférences ont connu un réel succès et ont par exemple permisà certains fournisseurs d’être désormais en mesure de fournir desproduits en coton biologique tout en ayant obtenu des certi cationsenvironnementales et en présentant d’excellentes performancessociales. Dans la continuité de ce projet, 10 fournisseurs ont étéégalement accompagnés dans la rédaction de leur propre rapportde développement durable. À titre d’exemple, un des principauxfournisseurs sud-africains de Puma a publié en 2009 son deuxième rapport de développement durable et est devenu le premier fournisseurde textile neutre en carbone du continent africain.Puma et ses partenaires entendent ainsi créer une émulation parmiles fournisseurs et être moteurs dans la di usion des bonnes pratiquesde Développement Durable dans les tissus industriels de leurs paysd’approvisionnement.PPR-P, Conforama et Redcats GroupL'é valuation externePar ailleurs, des audits de conformité sont diligentés par les enseignesdu Groupe à des structures indépendantes pour être menés au seindu parc de fournisseurs de PPR. Outil de mesure, ces audits sontréalisés suivant la méthodologie de l’ICS pour Conforama et PPR Pet permettent d’identi er les axes de progrès. Redcats Group quantà lui suit une méthodologie largement basée sur le référentiel etla méthodologie ICS. Cette méthodologie permet par exemple decaractériser plus précisément les non-conformités les plus critiquestelles que le nombre d'heures de travail excessif en particulier pendantles pics d'activité.RÉPARTITION DES AUDITS RÉALISÉS PAR PPRP, CONFORAMA ET REDCATS GROUP EN 2009PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE EN %Asie 86,4 %Total : 469 auditsEn considérant PPR-P, Conforama et Redcats Group, les auditsréalisés en 2009 s’élèvent à 469 contre 539 en 2008. Le Groupe a lavolonté de se focaliser sur les zones les plus à risques, aussi 86,4 % deces audits ont eu lieu en Asie.2,5 % Europe de l'Ouest5,8 % Europe de l'Est0,8 % Amérique du Nord0,4 % Amérique du Sud4,1 % AfriqueLes r ésultats des audits sociauxLa méthodologie de l’ICS permet d’attribuer aux fournisseurs, àl’issue des audits, une note nale pouvant aller de A (excellent) à D(inacceptable).Les huit sections qui structurent le questionnaire d’audit comportentune liste de questions qui sont notées puis pondérées pour obtenirDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR91 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseursla note nale permettant à l’auditeur de classer le site audité en A,B, C ou D.par Redcats Group, ainsi que la di érence d’activité des enseignes duGroupe ne permettent pas de comparaison.Pour chacune des sections, il existe une question dite « critique »dont une réponse positive mène l’auditeur à donner une note D à laquestion. La quali cation du fournisseur est le résultat moyen desnotes obtenues par questionnaire pondéré par la présence de D danstous les questionnaires. La méthodologie di érente utilisée cette annéeComme en 2007 et 2008, aucun des fournisseurs de Redcats Group,Conforama ou PPR-P n’a été jugé comme excellent (note A) en 2009.Cependant, 37  % des audits réalisés par Conforama ont évalué lessites audités comme acceptables (note B), 43  % comme nécessitantdes améliorations (note C) et 20  % comme inacceptables (note D).RÉSULTATS PAR GRADES DES AUDITS RÉALISÉS PAR CONFORAMA ET PPRP EN 2009 EN % ✓36,3 % BRÉSULTATS PAR GRADES DES AUDITS RÉALISÉS PAR REDCATS GROUP EN 2009 EN % ✓D 23,1 %D 27,3 %40,6 % CTotal : 91 audits64,8 % BC 7,9 %Total : 378 auditsEnfin pour Redcats Group, 65 % des audits ont évalué les sitesaudités comme acceptables (note B), 8 % comme nécessitant desaméliorations (note C) et 27 % comme inacceptables (note D).Suite à l’identi cation des axes d’améliorations, des plans d’actionscorrectives immédiats ont été mis en œuvre.Dans le but de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue,des enseignes comme Redcats Group ou Conforama mettent l’accentsur le suivi du respect des engagements du Groupe, notamment parles fournisseurs ayant des améliorations à apporter (C et D). Ainsi,un nouvel audit est programmé et réalisé sous les 3  mois pourtout fournisseur ne répondant pas aux attentes et engagements deRedcats Group ; 6 mois dans le cas de Conforama. Le taux de ré-auditConforama, Redcats Group et PPR-P est de 28 %, ce qui traduit lavolonté d’inscrire dans la durée les démarches de collaboration desenseignes du Groupe avec leurs fournisseurs.Cette attitude produit des résultats concrets : ainsi en 2009, 71 %des fournisseurs de Redcats Group qui étaient préalablement notésC ou D et qui ont fait l'objet d'un réaudit ont présenté un niveau deperformance sociale su sant pour obtenir un B lors de ce réaudit. ✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes. À noter 84 audits conduits par Conforama en 200992DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 3 : intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs3L’enseigne montre ainsi sa volonté de faire progresser et de progresserelle-même avec ses partenaires commerciaux.Gucci GroupLes axes de progrèsEn 2009, les non-conformités constatées dans l’analyse des auditsconcernent essentiellement l’hygiène et la sécurité avec 53 % du totaldes non-conformités (contre 50 % en 2008). Le non-respect de lasécurité est identi é lorsque, par exemple, des issues de secours sontobstruées ou en nombre insu sant, lors d’absence ou d’insu sancede protection des machines, ou lors de l’absence d’exerciced’évacuation en cas d’incendie. Le non-respect de l’hygiène est avérélorsque les toilettes, les places de cantines ou les dortoirs sont ennombre insu sant par rapport aux e ectifs. Suivent, le non-respectdes salaires et protection sociale avec 20 % (non respect du salaireminimum, heures supplémentaires non payées ou inférieures au tauxlégal, absence de cotisations d’assurance ou de retraite légalementrequises…) , et le non respect des conditions de travail avec 16 % (pasde jour de repos hebdomadaire, heures supplémentaires excessives…).Par ailleurs, en 2009, 6,3 % des non-conformités totales ont relevédes suspicions de travail d’enfant. Les audits diligentés par le Groupeont conduit au déréférencement de 11 fournisseurs pour cause detravail d’enfant de 14 ans avéré. Une non-conformité est signalée parles auditeurs dès lors qu’ils constatent, par exemple, un manque dedocuments prouvant l’âge des employés, l’absence de permis de travailgouvernemental ou parental, l’absence de certi cat médical, la non-restriction d’horaires pour les mineurs ou encore la non-restrictiondes travailleurs en dessous de l’âge légal.La démarche de certi cation sociale de Gucci a été initiée en 2006 eninvitant tous les fournisseurs à des séminaires d’information et deformation SA 8000. Depuis 2006, c’est au total 400 fournisseurs etsous-traitants qui ont été formés et sensibilisés aux problématiquesde responsabilité sociale. En ce qui concerne les séminaires, notonsà titre d’exemple, le séminaire regroupant 300 fournisseurs organiséen juillet 2009 préalablement au lancement de la certi cation SA 8000pour les activités de prêt-à-porter et de soie de la marque.En matière de suivi des fournisseurs, un cabinet d’audits extérieurindépendant mène régulièrement des audits sociaux auprèsdes fournisseurs et sous-traitants de Gucci. La réalisation d’unecartographie des risques permet de dé nir les audits prioritaires. Denombreux paramètres sont pris en compte pour déterminer le niveaude risque, tels que la situation géographique, le type d’activités… Enfonction du degré de risque (faible, moyen, élevé) du fournisseur,les audits sont menés plus ou moins fréquemment. Chaque audit estaccompagné d’un programme d’actions correctives ou d’amélioration.En 2009, environ 1 000 fournisseurs ont été audités et 2683 audits ontété e ectués, certains fournisseurs pouvant être audités plusieurs fois.En e et à titre d’exemple, pour la lière cuir 100 % des fournisseursdirects et des sous-traitants de ces fournisseurs ont été audités aumoins deux fois durant l’année 2009.Ce programme ambitieux porte ses fruits, en e et les cas de non-conformités sont en large baisse puisqu’on note une baisse de 20 %entre 2008 et 2009.LE SOUTIEN À L’INSERTION PAR L’ÉCONOMIQUE ET AU SECTEUR PROTÉGÉL’insertion par l’économique53 517 heures d’intérim ont été con ées à ces deux entreprises, soitl’équivalent de plus de 29 Équivalents Temps Plein (ETP).Depuis de nombreuses années, PPR, sous l’impulsion initiale de sonassociation SolidarCité (devenue Fondation d’Entreprise PPR pour laDignité et les Droits des Femmes), cherche à faciliter l’insertion socialeet professionnelle des personnes en grande di culté : permettre àdes chômeurs de longue durée, des jeunes de moins de 26 ans sansformation et sans emploi, des personnes sans domicile xe ou toutepersonne dans une situation de précarité de retourner à l’emploi,grâce à un accompagnement personnalisé. En les accueillant lors deleur parcours d’insertion, les enseignes du Groupe leur donnent lapossibilité de réacquérir les savoir-faire et les savoir-être nécessairesà l’intégration dans l’entreprise.En 2009, les deux Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion– Janus et Id’ées/Adecco Insertion – référencées parmi les prestatairesdu Groupe depuis 2007 – ont continué à travailler avec l’ensembledes Branches du Groupe en France. Ainsi, 169 personnes ont étédéléguées, essentiellement pour des missions de manutention,des postes d’hôtes/hôtesses de caisse et de vendeurs/vendeuses,La collaboration avec le secteur protégéPar ailleurs, le Groupe continue de développer ses partenariats avecle secteur protégé (ESAT – Établissements et Services d’Aide par leTravail –, anciennement appelés CAT) et les entreprises adaptées.Ces structures permettent à des personnes plus ou moins lourdementhandicapées d’exercer une activité professionnelle dans des conditionsde travail aménagées.En 2009, le Groupe et ses Branches ont ainsi eu recours à ces structurespour des travaux de blanchisserie, mise sous pli, impression,conditionnement, routage, plateaux-repas, bu ets, compositionsflorales, mise à disposition de travailleurs handicapés pour desmissions ponctuelles, etc. Toute la logistique a érente à la campagnede sensibilisation Mission Handicap PPR 2009 a par exemple étéprise en charge par le secteur protégé (impression des affiches,conditionnement et routage).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR93 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 4 : mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsEnjeu 4 : mesurer et limiter les émissionsde CO2 liées aux transportsL’impact des activités humaines sur le changement climatique estmaintenant avéré et s’il subsiste encore de nombreuses interrogationssur son ampleur et ses conséquences, le consensus est désormaisquasi unanime quant à ses causes. Aussi, la nécessité de réduire lesémissions de gaz à e et de serre, au premier rang desquels le dioxydede carbone (CO2), est devenu en quelques années un impératif quis’impose à tous, et particulièrement au domaine des transports, quiconstitue le premier poste d’émissions en France (26 % des émissions)et le deuxième au niveau mondial (27 % des émissions). Avec plusde 85 % des émissions générées par les transports en France et enEurope, le transport routier est le principal mode incriminé, mêmes’il ne faut pas négliger le fort impact du fret aérien dans les échangesinternationaux (1).PPR a choisi comme un de ses 7  enjeux-clés en matière deR esponsabilité S ociale et E nvironnementale la mesure et la limitationdes émissions de CO2 liées aux transports, bien que les activitésessentiellement de distribution du Groupe ne soient pas comparablesà celles de grands groupes industriels fortement émetteurs de gaz àe et de serre. Si les schémas logistiques doivent continuer à servirla disponibilité produit à un coût optimisé, leur élaboration ne peutdésormais plus faire l’impasse sur les niveaux de pollution qu’ilsgénèrent.LE MANAGEMENT DE L’ENVIRONNEMENTUne organisation propre à chaque enseigneet une communauté inter-enseignes pour piloterle management de l’environnementAu sein du groupe PPR, chaque Branche développe sa propreorganisation pour la gestion de l’environnement et met en place desplans d’actions spéci ques pour limiter ses impacts environnementaux.Chaque Branche béné cie de l’expertise d’au moins un managerdédié aux questions de RSE. Il a la responsabilité du déploiement dela démarche RSE du Groupe et notamment du pilotage des actionsenvironnementales spéci ques aux activités de sa Branche.Ces correspondants se réunissent régulièrement a n de partager etde mutualiser les bonnes pratiques développées dans les enseignes duGroupe. Au-delà de l’échange d’expériences, ces réunions permettentde dé nir les plans d’actions qui répondent aussi bien aux enjeuxtransversaux du Groupe qu’à ceux plus spéci ques des enseignesconcernées.Pour suivre durablement ses performances environnementales, legroupe PPR a mis en œuvre depuis 2004 une organisation able etdes outils dédiés : un groupe de travail constitué des membres du réseauenvironnement des enseignes et marques permet de diffuserles engagements du Groupe et de s’assurer de leur déploiementau niveau des sites. Il remonte également les besoins ou bonnespratiques des enseignes et des marques ; des indicateurs environnementaux pertinents garantissent unecollecte ciblée des données quantitatives et qualitatives. Reprisd’une campagne de reporting à l’autre, ils permettent la mesuredes évolutions. Le groupe de travail les fait néanmoins évoluer àla marge chaque année pour mieux correspondre à la réalité desinformations disponibles et aux enjeux environnementaux clésdu Groupe. L’ensemble des indicateurs environnementaux duGroupe et la méthodologie de collecte, de saisie et de validationsont regroupés dans le protocole de reporting environnementaldu groupe PPR ; une plateforme informatique de reporting permet de recueillirles données relatives à ces indicateurs auprès des sites, de suivrela prise en compte des engagements et d’en assurer le pilotage.Pour permettre une meilleure lecture lors de la saisie, puis del’exploitation des données, les indicateurs sont regroupés parthème.Des indicateurs performants et révélateursdes enjeux environnementaux du GroupeLes indicateurs du reporting sont tous représentatifs des enjeuxenvironnementaux de chacune des enseignes et s’inscrivent dans(1) Source : Eurostat et OCDE.94DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 4 : mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports3la politique RSE du Groupe. Huit thèmes sont ainsi suivis chaqueannée depuis 2004 dans le cadre du reporting environnemental : laconsommation de matières premières, le transport, la productionde déchets, la consommation d’énergie, la consommation d’eau, lapolitique produits, le management de l’environnement et la gestiondes risques environnementaux. Un 8e thème regroupe des donnéesgénérales (super cie, chi res d’a aires, etc.) permettant notammentde disposer de ratios.Si certains indicateurs retenus peuvent apparaître comme desleviers de progrès mineurs comparés à d’autres secteurs d’activités,l’approche adoptée vise d’abord à connaître l’impact environnementaldu groupe PPR et n’exclut a priori aucun enjeu.Les évolutions de plateforme de reporting en 2009Dans le prolongement des améliorations effectuées les annéesprécédentes, l’année 2009 a permis de poursuivre la abilisationdes données, la stabilisation des indicateurs du reporting et lerenforcement des process de collecte, de véri cation et de validationdes données. Cela s’est notamment traduit par : la mise en place d’indicateurs de pilotage et de ratios internespermettant de visualiser les évolutions significatives desindicateurs de suivis ; la mise en place pour le transport B to B, d’un indicateurpermettant d’appliquer un facteur d’émission spéci que pour lestransports routiers de la Fnac France.Le périmètre de reporting en 2009TAUX DE COUVERTURE DU REPORTING ENVIRONNEMENTAL DE PPR EN 2009Groupe PPRTous les sites du groupe PPR dans le monde.Périmètre de reporting 2009Tous les sites qui reçoivent les questionnairesdu reporting environnemental de PPR en 2009.Périmètre 2009 atteint(par indicateur)Indicateur par indicateur, tous les sites qui onteectivement répondu au reporting environnementalPPR 2009. Il varie donc d’un indicateur à l’autre,en fonction des sites qui n’ont pas répondu àun indicateur donné.Le taux de couverture des sites inclusdans le reporting PPR 2009 représente : 88,3 % des eectifs du Groupe inscritsau 31/12/2009 ; 87,5 % du chire d’aaires 2009 duGroupe.Le taux de couverture de chaque indica-teur par rapport au périmètre de Repor-ting 2009 est exprimé en % du chired’aaires ou % surfacique et est dispo-nible par indicateur sur www.ppr.com,rubrique Engagements/Coin des experts/Reporting environnemental 2009.Chaque année, PPR élargit le nombre de sites recevant lesquestionnaires de reporting environnemental dans le but de couvrirà terme l’intégralité de ses activités à travers le monde. En 2009, celas’est traduit par l’intégration de nouveaux sites au sein des marquesYves Saint Laurent, Stella McCartney et Alexander McQueen et desièges sociaux du Gucci Group.En 2009, le périmètre du reporting environnemental couvre : 88,3 % du chi re d’a aires 2009 du groupe PPR ; 87,5 % du nombre de collaborateurs du groupe PPR inscrits au31 décembre 2009.À noter que les consommations d’eau, d’énergie et de matièrespremières, les productions de déchets et les ux de transport dessites Conforama hors France ont fait l’objet d’une estimation baséesur leurs chi res d’a aires respectifs. Ces entités représentent environ33 % de l’activité de Conforama.A n de suivre de façon able les évolutions d’une année sur l’autre,plusieurs indicateurs du Groupe sont présentés dans ce rapport àpro forma. Cette méthode permet de s’a ranchir des changementsde périmètre, susceptibles de fausser les évolutions, en ne prenant encompte que les sites ayant renseignés des données ables lors de deuxannées consécutives (2008 et 2009).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR95 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 4 : mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportsLES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AU TRANSPORTChaque marque dispose de sa propre logistique et par conséquentles ux de transport sont extrêmement divers au sein du Groupe.Les ux de transport pris en compte dans le reporting correspondentuniquement aux transports sous le contrôle des enseignes, c’est-à-direpayés par celles-ci : les livraisons fournisseurs quand elles sont payées. À l’inverse les ux de transports de produits livrés directement aux plates-formeslogistiques ne sont pas comptabilisés ; les trajets des ottes captives entre les di érents sites ; le ux d’approvisionnement des magasins par les entrepôts ; la livraison aux clients.Pour plus de facilité et de clarté dans le reporting, le transport a étéconsidéré en deux catégories au moment de la collecte d’informations : le « B to B ». Il couvre tous les ux de transport de marchandisespayés par les marques exceptés ceux liés à la livraison des clients.Pour plus de représentativité des volumes transportés par lesenseignes, les ux routiers, ferroviaires, maritimes, uviaux etaériens sont exprimés en tonnes.kilomètres. Cela correspondà la somme de la distance parcourue multipliée par le tonnagetransporté. Des facteurs d’émission permettent ensuite deconvertir ces unités en tonnes de CO2. Pour le transport maritime,deux méthodologies ont été utilisées : soit le volume transporté(normalisé grâce aux containers, exprimé en Équivalent VingtPieds, ou EVP) qui détermine les émissions de CO2 et dontl’indicateur correspond à la somme pour chaque transport desvolumes transportés multipliée par le temps de trajet et est expriméen EVP.jour ; soit les distances parcourues et dont l’indicateur estexprimé en tonnes.kilomètres ; le « B to C ». Il ne couvre que les ux de transport relatifs à lalivraison des clients. Ces ux sont exclusivement réalisés parla route. Les types de véhicules utilisés étant nombreux, il a étédemandé aux enseignes de calculer la consommation de carburant(en litres de diesel) des véhicules en 2009.Pour le calcul de ces indicateurs transport et des facteurs d’émissionassociés, PPR s’est appuyé sur la méthode Bilan Carbone™ développéepar l’ADEME. Les transports e ectués par les fournisseurs en directet les trajets des employés ne sont pas comptabilisés en raison de ladi culté à collecter des données externes pour lesquelles le champd’action de PPR est réduit.Le détail précis des activités couvertes par le reporting transportest disponible en ligne sur le site Internet de PPR, rubrique« Engagements ».La répartition des émissions de CO2 au sein du GroupeÉMISSIONS DE CO2 DE PPR LIÉES AUX TRANSPORTS EN 2009 EN TONNES DE CO2En 2009, les émissions de CO2 du Groupe relatives aux transports s’élèvent au total à plus de 263 000 tonnes de CO2.VOLUME D’ACTIVITÉS TRANSPORT  B TO B  EN 2009 ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES 12009226 61936 816263 435  ✓79 32214 823101 361690697226 619Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )29 726Total 2009329 891 598793 2151 665 519 214110 514 24122 420 667135 629 401Transport B to BTransport B to CTOTALRoute (t.km)Maritime (evp.jour)Maritime (t.km)Aérien (t.km)Fluvial (t.km)Ferroviaire (t.km)TOTAL « B TO B »✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes. La valeur vérifiée par les Commissaires aux comptes porte sur les enseignes Redcats Group, Conforama et Fnacqui représentent plus de la moitié de la valeur consolidée PPR.(1) Les facteurs de conversion utilisés pour le calcul des émissions de CO2 liées aux différents modes de transport sont disponibles sur le site Internet de PPR, rubrique« Engagements ».96DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 4 : mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports3En 2009, le transport « B to B » a émis près de 227 000 tonnes deCO2, représentant un taux d’émission de 158  kg de CO2 par tonnetransportée (1). Au sein du Groupe, le moyen de transport le plus utilisépour l’approvisionnement des matières premières et des produits nis est le transport maritime, faible émetteur de CO2. À l’inverse,bien que peu utilisé, le transport aérien représente près de la moitiédes émissions de CO2 liées aux transports « B to B » du Groupe. Encomparaison avec l’année 2008, la place du transport aérien dansles émissions totales enregistre toutefois un recul significatif enpassant de 55 % à 45 % des émissions. Cette diminution s’expliquechez Redcats Group notamment, par une politique volontariste delimitation du fret de marchandises par voie aérienne et parallèlementpar le développement du transport ferroviaire (+ 37 % entre 2008 et2009), en particulier sur le post-acheminement des marchandisesde Redcats USA. D ans une moindre mesure, cette diminutions'explique également par une diminution des émissions liées au fretaérien de Puma en raison d’une année 2009 moins riche que 2008 enévènements sportifs de grande envergure (Jeux Olympiques de Pékinet Euro de Football notamment). En n, on constate une augmentationde 31 % du volume d'activité du transport par route. Cette évolutionest essentiellement causée par l’amélioration du reporting de la Fnacsur ce type de transport. En e et, cette année, l’ensemble des activitéslogistiques de Fnac, notamment en Italie et au Brésil a été comptabilisédans le reporting.CONSOMMATION DE CARBURANTS EN TRANSPORT  B TO C  EN 2009 ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉESTOTAL « B TO C »Concernant le transport « B to C », le transport par route a émis en2009 près de 37 000 tonnes de CO2. On constate une diminutionpar rapport à l’année 2008 de près de 15 % à pro forma s’expliquantnotamment par le ralentissement de l’activité.Des actions pour optimiser les ux de transportset limiter les rejets dans l’atmosphèreL’optimisation des ux de transport constitue un levier d’actionmajeur, au cœur de la stratégie de réduction des émissions de gaz àe et de serre du groupe PPR.Optimiser les chargements et les ux logistiquesEn agissant sur la diminution des distances pour l’acheminement et lalivraison des marchandises, sur l’amélioration du taux de remplissagedes camions lors des trajets aller-retour et sur les performances des ottes de camions, les enseignes du Groupe peuvent in uer de façonsigni cative sur la réduction de leurs empreintes carbone. Ces actionsont par ailleurs des répercussions notables sur les consommationsde carburant, permettant de concilier béné ces environnementauxet économiques.Ainsi, les enseignes cherchent à généraliser la pratique des livraisons« multidrop » et à atteindre un niveau de chargement optimum pourles transports réalisés avec leurs ottes de véhicules. À titre d’exemplela Fnac France s’est dotée d’un reporting spéci que lui permettant demesurer précisément le taux de chargement et de retour à vide descamions et camionnettes de livraison. Dans le cadre de la signatured’une Charte d’engagement avec le Ministère des Transports en 2008,la SOGEP, liale logistique et livraison de Redcats Group, a poursa part mis en place un programme de formation de ses chau eursTotal 2009(en m3 de diesel)13 841Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )36 816à l’éco-conduite fondé sur l’utilisation d’un nouvel outil capabled’enregistrer certaines données clés lors des trajets en camion  :kilomètres parcourus, vitesse, accélérations, freinages, etc. L’analysede ces informations permet dès lors d’évaluer l’impact de la conduitesur la consommation de carburant et les émissions de CO2 desvéhicules a n de dégager des axes de progrès . Tous les chau eurs dela SOGEP auront suivi cette formation d’ici n 2010. À noter que lepartenariat conclu en 2008 entre la SOGEP et Mercedes visant à tester2 véhicules alimentés en GNV a été réalisé tout au long de l’année2009 pour les livraisons en centre-ville. En raison d’un volume dechargement trop faible (10 m3 au lieu de 18 m3 habituels) et d’unnombre de stations GNVert encore trop limité en région parisienne,l’initiative s’est avérée non concluante. La SOGEP a donc pour lemoment décidé de ne pas donner suite à ce projet.Gucci a pour sa part réorganisé son circuit logistique de distributionen mettant en place deux plateformes de distribution, une pour le nordde l’Italie, située à Vincenza, et une pour le centre et le sud du payssituée à Firenze. Ce découplage des centres de distribution a permisde réduire la distance annuelle de transport de plus de 100 000 km.En n, en vue de réduire son empreinte environnementale, Pumaa rejoint en 2009 le Programme des Nations Unies, the ClimateNeutral Network. À travers cette démarche, la marque s’est engagéeà optimiser sa logistique et ses ux de transports à l’échelle mondiale.Travailler en partenariat avec les fournisseursdu GroupePPR s’e orce par ailleurs de privilégier des prestataires de transporteux-mêmes engagés dans des démarches de réduction de leursimpacts environnementaux. Le principal transporteur aérien sollicitépar Redcats USA a ainsi doté en 2009 sa otte d’un nouveau systèmede localisation (Automatic Dependent Surveillance – Broadcast)(1) Le calcul du ratio d’émissions de CO2 / tonne transportée n’inclut pas Gucci et Stella McCartney.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR97 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 4 : mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transportspermettant une réduction sensible des consommations de carburant,notamment lors des phases d’atterrissages. Ce système permet deréaliser une économie de près de 4 millions de litres de carburant paran, de diminuer de 34 % les émissions d’oxyde nitreux, un puissantgaz à e et de serre, et de réduire de 30 % les nuisances sonores. Pumatravaille de son côté en étroite collaboration avec son prestatairelogistique dans le but d’optimiser et de réduire les émissions degaz à e et de serre dues aux transports. De nouvelles pistes sontexplorées, telles que la combinaison du maritime avec l’aérien pourles délais de livraison très courts, au lieu de privilégier uniquement letransport aérien ou la mise en place d’une chaîne logistique complèteconcernant le transport maritime pour éviter des ruptures de cettedernière.Développer le recours aux transports alternatifsDepuis 2001, Conforama utilise majoritairement le transport uvialen France pour le post-acheminement maritime de ses conteneursen provenance du grand import. Le 1er juillet 2008, l’enseigne a signéun protocole « Grande Distribution » en faveur du développementdu transport uvial sur l’axe Rhône Saône. Ce protocole signé entrel’État, la Compagnie Nationale du Rhône, les Voies Navigables deFrance et sept enseignes de la grande distribution, vise à accroître lapart du mode uvial entre Fos-sur-Mer et Lyon.Conforama s’était engagé à con er la quasi-totalité de son tra c àdestination de ses entrepôts lyonnais à la voie d’eau « Fos-Lyon »,conduisant à une économie prévisionnelle annuelle de 1300 poidslourds. La fermeture d’un site logistique alimenté par cet axe acontraint l’enseigne à reporter pour partie l’arrivée des marchandisessur le port du Havre. Ce n’était plus 1 300 conteneurs qui allaientemprunter l’axe mais 1 130. Parallèlement, la baisse d’activité auraégalement pénalisé l’enseigne qui pourtant parvient à atteindre sonobjectif à 98 %, soit une économie de 1 100 poids lourds sur les1 130 recalculés. Ce mode de transport est également utilisé depuis2005 depuis le port du Havre et le port d’Anvers pour acheminer lesmarchandises vers les entrepôts logistiques Conforama de l’Ile-de-France et du Nord.le développement d’alternatives au transport routier. Conforamas’est pour sa part associé à l’un de ses prestataires dans le cadre dutest de deux véhicules fonctionnant à l’électricité et au GNV pourla réalisation de livraisons clients sur le secteur Paris intra-muros.Redcats Group privilégie, pour sa part, le transport ferroviaireaux États-Unis et dans le nord de la France pour les marchandisesvolumineuses. Notons en n, l’initiative mise en œuvre par la FnacSuisse qui a conclu en mai 2009 un partenariat avec une sociétéconsistant à organiser des livraisons à vélos triporteurs chez les clientsde centre ville pour les colis pesant moins de 40 kg.Limiter les rejets dans l’atmosphèreEn 2008, Conforama s’est engagé avec d’autres entreprises detransport de la région, dans le co-financement d’un « puits decarbone » à Saint Quentin Fallavier, en France. Ce projet, piloté parl’EPANI (1) (ex EPIDA) qui a con é la réalisation technique à l’ONF(O ce National des Forêts), a consisté à implanter une forêt de 10hectares dans le but d’absorber naturellement du CO2 . En accord avecl’engagement pris par la marque de s’impliquer dans ce projet dansla durée (pendant 5 ans), Conforama a nancé en 2009 une partie del’entretien de ce puits de carbone.Les déplacements professionnels : politiqueet impactsLes déplacements professionnels ont également un impact surle changement climatique et parmi eux le transport aérien estgénéralement le plus contributeur, non seulement parce que lesdistances parcourues sont en moyenne plus longues, mais aussi parceque le facteur d’émission associé (2 ) est élevé (du même ordre que lavoiture, 4 fois plus que le train).Cette année, la cartographie couvre les pays suivants  : France,États-Unis, Allemagne, Italie, Suisse et Royaume-Uni. Les distancesparcourues sont détaillées selon la localisation géographique initialedes collaborateurs du Groupe.Tous euves confondus, en 2009, la part du transport uvial chezConforama atteint 80 % des ux post-acheminement, contre 9 % pourle transport par rail et 11 % pour le transport routier.Le tableau suivant présente ainsi les émissions associées aux voyagesen avion effectués par les collaborateurs localisés dans les paysconcernés :D’autres actions sont également entreprises à travers le Groupedans les ux post-acheminement des marchandises pour favoriser(1) EPANI : Etablissement Public d'Aménagement Nord-Isère.(2 ) Le détail des sources est disponible sur le site Internet de PPR, rubrique « Engagements ».98DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 4 : mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports3ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX DÉPLACEMENTS PROFESSIONNELS EN 2009 1 FranceÉtats-UnisAllemagneItalieSuisseRoyaume-UniTOTALTotal 2009(passager.km)28 157 54538 117 07612 291 3172 347 6481 512 2671 211 06983 636 922Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )4 9196 6592 14741026421214 611Les émissions correspondantes se montent à environ 14 600 tonnes de CO2.La politique « voitures de fonction » du GroupeLe groupe PPR a poursuivi sa stratégie de diminution des émissionsde CO2 des véhicules de fonction.La politique voiture du Groupe favorise les modèles performants enmatière d’émission de CO2, ce qui a eu pour conséquence de modi erle catalogue de véhicules et d’exclure les véhicules les plus polluants.L’application des mesures prises dans le cadre de cette politiqueet le renouvellement progressif du parc de véhicules de fonctionont permis d’atteindre les objectifs initialement xés. En e et, lesémissions de CO2 ont diminué de plus de 10 % pour atteindre 1 554tonnes en 2009. De plus, l’émission moyenne de CO2 d’un véhiculede la otte PPR est passée de 162 g de CO2 à 151 g de CO2, soit unediminution de près de 7 %. Notons également que plus de 80 % desvéhicules de fonction du Groupe ne dépassent pas 160 g de CO2.Par ailleurs, la Holding de PPR a renouvelé pour la seconde annéeson opération de sensibilisation de ses collaborateurs sur les modesde transports alternatifs et moins polluants, en prenant en chargedes abonnements Vélib’, un système de location de vélos dans la villede Paris.(1 ) Source des données passager.km : agences de voyage de référence du groupe PPR. Le facteur de conversion utilisé pour le calcul des émissions en tonnes CO2 estdisponible sur le site Internet de PPR, rubrique « Engagements ».DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR99 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresEnjeu 5 : réduire l’impact environnementaldes magasins et des infrastructuresPerformance énergétique faible, isolation thermique insu sante,chau age et climatisation énergétivores, usages électriques en fortecroissance, consommation élevée d’eau, font du bâtiment un secteurqui pèse pour environ 20 % dans les émissions de gaz à e et de serreen France et près de 10 % dans le monde. Il représenterait même leplus gros gisement d’économies d’énergies en Europe. Au-delà del’émission de gaz à e et de serre, l’exploitation même d’un certainnombre d’infrastructures, au premier rang desquelles les installationsindustrielles, fait peser sur leur lieu d’implantation des risquesenvironnementaux conséquents.Avec 2  300 magasins et plus de 1,3  million de m2   de surfacesd’entreposage répartis à travers le monde, le groupe PPR est fortementconcerné par l’impact environnemental de ses bâtiments. Bienqu’essentiellement locataire des infrastructures qu’il occupe, le Groupea dé ni comme un des enjeux clés de sa politique RSE la réduction del’impact environnemental de ses magasins et infrastructures.L’INTENSIFICATION DE LA DÉMARCHE EN 2009Une approche Groupe sur l’éco-conceptionet l'éco-aménagement des bâtimentsDepuis 2008, le groupe PPR s’est engagé dans un travail de fondportant sur l’intégration de critères environnementaux dans lesprogrammes d’aménagement, d’exploitation et de maintenancedes bâtiments. Cela s’est traduit par la mise en place d’un groupede travail « construction et aménagements durables », rassemblantles Directeurs du Patrimoine, les développeurs, les architectes ou lesresponsables techniques des di érentes Branches. Les participantsont continué à se réunir régulièrement en 2009 autour d’un expertexterne chargé de faire partager son savoir-faire en matière d’éco-conception et de gestion durable d’un bâtiment. Ces rencontres ontégalement constitué des moments privilégiés d’échanges de bonnespratiques entre les Branches.En 2009, le groupe de travail a décidé de focaliser ses e orts sur lebâti existant. Les problématiques d’exploitation et de maintenanceont été au cœur des échanges car elles constituent les principauxleviers d’action pour réduire l’impact environnemental d’un magasinexistant.L’année 2009 a ainsi été l’occasion de concevoir un guide de bonnespratiques, intitulé e Green Toolbox, permettant de réduire l’impactenvironnemental d’un magasin. Ce document prend la forme d’unrecueil de 16 bonnes pratiques dites prioritaires, et de 32 ditescomplémentaires. Toutes ont été sélectionnées pour leur intérêtenvironnemental mais aussi parce qu’elles ont le plus souvent unimpact économique positif.L’objectif du guide est de mettre en lumière des bonnes pratiquesdéjà en place dans certains magasins et qui en raison de leur e cacitéavérée peuvent être partagées et généralisées. Le guide se veutpragmatique et simple d’utilisation ; il explique donc pour chaquebonne pratique, les béné ces attendus, les facteurs clés de succès et lesmodalités qui ont permis la réussite de leur déploiement. Il est destinéà l’ensemble des personnes qui travaillent dans et pour les magasins.La sortie du guide, à l’automne 2009, s’est accompagnée d’un vasteplan de di usion auprès des équipes Immobilier, M aintenance etE xploitation et des Directeurs de magasin. Chaque Branche a organiséla di usion du guide en fonction de son organisation a n que le guidesoit le plus facilement et rapidement utilisé. De son côté, PPR a prispart à la bonne di usion du guide en organisant la promotion duguide dans les supports de communication internes du Groupe.Parallèlement à la di usion du guide, les Branches ont travaillé àl’identi cation de magasins pilotes dans lesquels la mise en place deces bonnes pratiques sera suivie avec attention.La multiplication des initiativesd’éco-constructions et d’éco-aménagementsDans la continuité des actions mises en place en 2008, l’année 2009a été marquée par la livraison de nouveaux bâtiments à l’impactenvironnemental limité.Chez Puma, le nouveau siège allemand de la marque, qui a étéinauguré en 2009, est ainsi équipé de panneaux solaires, d’équipementssanitaires permettant d’économiser l’eau ou encore de systèmes derégulation de la chaleur et de la climatisation dans le bâtiment. Desétudes ont également été menées pour intégrer le bâtiment sur sonterritoire et pour l’orienter de manière à minimiser les besoins enlumière arti cielle tout en assurant des conditions de travail optimumpour les collaborateurs de Puma.100DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures32009 a également vu l’ouverture du nouveau centre de recherchede Puma au Vietnam. Dans la droite ligne du concept « PUMAVision », qui structure sa démarche en matière de DéveloppementDurable, la marque s’est e orcée de mettre en place un certain nombred’installations a n de réduire les impacts de ses activités. Le toit dubâtiment est ainsi équipé de réservoirs d’eau qui collectent les pluiestout au long de l’année et plus particulièrement durant la saison despluies (de mai à novembre). Le système permet ainsi d’arroser lesespaces verts et de rafraîchir le bâtiment pendant la saison sèche.Puma a également cherché à réduire la consommation énergétiquede son site : une casquette protège l’usine et les bureaux du soleil etdes panneaux solaires fournissent de l’énergie pour la consommationd’eau chaude et l’air conditionné.Chez Gucci Group, l’obtention de la certi cation LEED (Leadershipin Energy and Environmental Design) est étudiée pour les ouverturesde nouveaux magasins. Le magasin Gucci de San Francisco est ainsicerti é LEED depuis 2009 . Autre exemple au sein du Gucci Group,la démarche d’Yves Saint Laurent qui dans son nouveau concept demagasin – le concept « Opium » – a recours à des installations économesen énergie. Les nouveaux magasins Yves Saint Laurent intègrent ainsiles nouvelles technologiques en matière d’éclairage : éclairage LED et uorescent, horloge automatique d’éclairage en fonction des saisons,détecteurs de présence dans les locaux annexes tels que les zones destockages… À noter que pour le sol et les comptoirs de ce nouveauconcept, la marque utilise un béton innovant à base de bres végétalesreconnu pour ses qualités environnementales.En n, Somewhere a continué en 2009 le déploiement de son nouveauconcept de boutiques qui a été intégralement pensé dans une démarcheresponsable : concept épuré (limitation des faux plafonds ou peinturesà même le mur quand le support le permet…), optimisation desconsommations énergétiques, recours à des consommables labellisésnotamment au niveau du papier qui est 100 % recyclé et/ou PEFC(Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) etrecours aux éco-matériaux (peintures écologiques ou labellisées,parquets issus de forêts gérées durablement…). En 2008, la marqueprévoyait d’appliquer le concept à 3 boutiques ; ce sont nalement6 boutiques qui en sont équipées en 2009.LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE DU GROUPELes consommations d’énergie et les émissions de CO2 associéesLes indicateurs de cette thématique permettent d’évaluer les consommations énergétiques du Groupe et les émissions de gaz à e et de serredirectes (combustion du gaz naturel et du oul domestique) et indirectes (production d’électricité et de vapeur).CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES ET ÉMISSIONS DE CO2 ASSOCIÉES EN 2009 1ÉlectricitéGaz NaturelFioul DomestiqueVapeurTOTAL ÉNERGIEConsommations énergétiques(en MWh)Émissions de CO2 associées(en tonnes CO2 )151 095575 716172 97713 3538 516770 56231 9523 3872 623189 057✓En 2009, la consommation totale d’énergie du groupe PPR s’estélevée à plus de 770 GWh. Représentant 75 % de la consommationd’énergie, l’électricité est la principale source énergétique du Groupe.Compte tenu de l’activité de distribution de PPR, cette énergie estprincipalement utilisée pour l’éclairage des surfaces de vente et lamise en valeur des produits.(1) Les facteurs de conversion utilisés pour le calcul des émissions de CO2 liées aux consommations énergétiques sont disponibles sur le site Internet de PPR, rubrique« Engagements ».✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes. La valeur vérifiée par les Commissaires aux comptes porte sur les enseignes Redcats Group, Conforama et Fnacqui représentent plus de la moitié de la valeur consolidée PPR.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR101 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLes répartitions des consommations d’énergie et des émissions de CO2 associées du groupe PPR en 2009 sont données respectivement ci-dessous :RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUESDU GROUPE PPR EN 2009 EN %RÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES À L’ÉNERGIEDU GROUPE PPR EN 2009 EN %Vapeur 1,1 %1,7 %Fioul domestiqueGaz naturel22,5 %74,7 % ÉlectricitéTotal : 770 562 MWhLe total des émissions de CO2 du Groupe en 2009 dues à laconsommation d’énergie est d’environ 190  000  tonnes, émisesmajoritairement de façon indirecte lors de la production del’électricité.ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 DES CONSOMMATIONS ÉNERGÉTIQUES EN MWHET ÉMISSIONS DE CO2  ASSOCIÉES EN TONNES DE CO2ÉlectricitéGaz NaturelFioul DomestiqueVapeurTOTAL ÉNERGIEÉmissions directesÉmissions indirectesTOTAL ÉNERGIE - ÉMISSIONSPérimètre pro forma 2008-20092009544 191133 79612 2077 521697 71527 811145 152172 9632008561 966131 71511 4505 676710 80727 235152 187179 422Évolution2009/2008- 3 %2 %7 %33 %- 2 %2 %- 5 %- 4 %À pro forma, l’énergie consommée par le Groupe passe de 711 GWhen 2008 à 698 GWh en 2009, soit une baisse de 2 % qui s’expliqueprincipalement par une diminution homogène des consommationsd’électricité de l’ensemble des enseignes.de la faible utilisation de cette énergie comparée à l’électricité, augaz naturel et au oul domestique. Cette augmentation s’expliquenéanmoins par la mise en place d’un réseau de chaleur sur le nouveausiège social de Puma en Allemagne.La baisse des consommations électriques du Groupe s’explique à lafois par une amélioration de l’e cacité énergétique des infrastructuresdu Groupe et par une baisse d’activité dans certaines Branches.La forte hausse des consommations de vapeur du Groupe a unimpact moindre sur le total des consommations énergétiques du faitLa hausse de fioul domestique de près de 7  % s’explique parl’approvisionnement courant 2009 de plusieurs cuves de fioulde Redcats Group servant à alimenter des groupes électrogènes,remplissages qui n’avaient pas eu lieu en 2008.102DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS ET À L’ÉNERGIE EN 2009 EN TONNES DE CO2Total Transport (émissions directes)Total Énergie- Dont Énergie directe- Dont Énergie indirecteTOTAL263 435189 05735 339153 718452 492En 2009, les émissions de CO2 du Groupe dues aux transports et à l’énergie s’élèvent au total à plus de 452 000 tonnes de CO2 dont 66 %d’émissions directes.Le détail des émissions de CO2 liées aux transports gure au paragraphe sur les transports du Groupe (enjeu n° 4).RÉPARTITION DES ÉMISSIONS DE CO2 LIÉES AUX TRANSPORTS ET À L’ÉNERGIE EN 2009 EN % Les engagements et initiatives pour réduireles consommations d’énergieSi les économies d’énergie constituent l’un des axes majeurs desdi érentes initiatives d’éco-conception des bâtiments tel que présentéprécédemment, plusieurs enseignes du groupe PPR ont également misen œuvre des mesures en 2009 visant à réduire de façon signi cativeleurs consommations d’énergies.En 2009, le Président Directeur-général de la Fnac a pris l’engagementformel de réduire de 20 % l’empreinte énergétique de la Fnac partoutoù elle est implantée d’ici 5 ans. Dès 2010, la Fnac va investir plus de900 000 euros pour rénover ses systèmes de climatisation et d’éclairagedans de nombreux magasins.Entre 2008 et 2009, les efforts de réduction de l’empreinteenvironnementale de la Fnac se sont traduits par l’obtention decerti cats d’économies d’énergie (CEE) à hauteur de 5 767 430 kWhcumac (1). À travers cette démarche, la Fnac valorise les e orts qu’ellea entrepris pour mieux maîtriser ses consommations d’énergie. En2010, l’enseigne souhaite poursuivre et ampli er cette démarche enaugmentant encore le nombre de certi cats obtenus.Puma est pour sa part devenue la première marque de S portlifestyleà adhérer en 2009 au « Carbon Neutral Network ». Placé sous l’égidedu Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE),ce réseau permet un échange de bonnes pratiques sur le thème dela lutte contre le changement climatique entre collectivités locales,entreprises et associations. Par ce biais, Puma s’est notamment engagéà développer le recours à des énergies renouvelables, à réduire lesémissions de gaz à e et de serre générées par le fret de marchandiseset à renforcer les critères environnementaux dans la sélection desvéhicules professionnels. Puma participera par ailleurs à l’organisationd’évènements sportifs vertueux du point de vue écologique et à lasensibilisation aux thématiques environnementales. À noter en nque la marque s’est xée comme objectif de réduire de 25 % d’ici2015 les émissions de CO2 et les consommations énergétiques pourses magasins détenus en propre.En n, la Direction des Systèmes d’Information de Conforama aapporté une contribution significative à la politique énergie duGroupe au travers de la virtualisation d’une centaine de serveurs, enrationalisant le parc d’imprimantes et en rééquilibrant le système derefroidissement de la salle informatique du siège suite à un diagnostic(1) Les kWh cumac sont des kWh économisés durant la durée de vie conventionnelle fixée d’un équipement, corrigé d’un coefficient d’actualisation annuel de 4 %. Ainsi,un congélateur de classe A+, permettant d’économiser 50 kWh par an pendant une durée de vie de 10 ans, se verra attribuer 420 kWh cumac.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR103 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresénergétique. Cette action s’inscrit dans une démarche plus globale deréduction de 10 % des consommations énergétiques d’ici n 2012 surson périmètre France.Le développement progressif du recoursaux énergies renouvelablesSi les énergies renouvelables représentent toujours une part modestedans le mix énergétique du groupe PPR, des avancées prometteusesont été accomplies au cours de l’année 2009. À l’automne 2009, Pumaa en e et décidé de s’approvisionner exclusivement en électricitéd’origine renouvelable pour son nouveau siège, un entrepôt ettrois magasins en Allemagne. L’utilisation d’électricité produiteexclusivement à partir de sources d’énergies hydrauliques, éolienneset solaires devrait permettre de réaliser une économie de 4 200 tonnesde CO2 par an. À moyen terme, l’ensemble des magasins Puma enAllemagne béné ciera de ce programme. À noter par ailleurs quele siège de Puma dispose également de panneaux photovoltaïquessur son toit et intégrés dans sa façade en verre couvrant une surfacede plus de 1 000 m2  et générant une puissance maximale de 75 kW.Stella McCartney compense depuis 2007 les émissions liées àl’utilisation de son siège au Royaume-Uni (électricité notamment)par l’intermédiaire d’un opérateur d’énergie qui investit dans desprogrammes d’énergies propres, notamment l’éolien. La marquetravaille à l’élargissement de la démarche à ses principaux magasinset infrastructures et cherche à associer ses franchisés, notammentceux du Moyen et Extrême- Orient.L’OPTIMISATION DES MATIÈRES PREMIÈRESLe papier, un enjeu majeur pour PPREn raison de l’important volume de catalogues et/ou documentscommerciaux di usés chaque année, la consommation de papier aété identi ée comme un enjeu environnemental important du groupePPR. Les B ilans C arboneTM réalisés en 2008 ont d’ailleurs permis dele con rmer.L’approvisionnement direct privilégiéAu sein du groupe PPR, trois types de consommation de papier sontdi érenciés : les achats directs auprès des producteurs de papier pour laréalisation de publications commerciales  : les catalogues,magazines et brochures. Ces achats ne concernent que lesenseignes Redcats Group, Conforama et Fnac et représentent lamajorité des volumes ; les achats indirects de papier commandés par les prestatairesextérieurs au Groupe (imprimeurs, transformateurs, agences)pour l’impression de supports à usage de communication (a ches,mailing, PLV, calendriers). Ces achats concernent toutes lesBranches ; le papier de bureau : ces achats concernent toutes les Branches.Redcats Group est en charge depuis plusieurs années de la gestiondes achats directs de papier pour l’ensemble du groupe PPR. Cettegestion centralisée permet d’optimiser les quantités de papier achetéet les coûts associés et constitue un levier d’action e cace pour mettreen œuvre la politique de maîtrise des consommations de papier danstoutes les enseignes et marques du Groupe.En 2009, PPR a consommé un peu plus de 200 000 tonnes de papier. La répartition de cette consommation entre les di érents types de papieracheté est détaillée ci-dessous.RÉPARTITION DES TYPES DE PAPIER CONSOMMÉ EN 2009 EN % ET EN TONNES104DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3Une baisse signi cative des consommations de papierCONSOMMATION DE PAPIER EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN TONNESPapier - Achats directsPapier - Achats indirectsPapier de BureauTOTAL PAPIERPérimètre pro forma 2008-2009Consommationen 2009145 13651 8443 177200 1572009145 13644 0682 865192 0692008176 92251 5273 183231 632Évolution2009/2008- 18 %- 14 %- 10 %- 17 %Entre 2008 et 2009, la consommation de papier du Groupe diminuede façon signi cative, puisqu’on constate une baisse de 17 %. Lesmarques revoient en effet leur communication commerciale, endiminuant les documents papier mis sur le marché et en renforçanten 2009 des canaux électroniques. Depuis quelques années, la montéeen puissance du commerce électronique a, en e et, fait évoluer lespolitiques marketing des marques du groupe PPR. Par ailleurs, cettediminution s’inscrit dans la poursuite et l’approfondissement en 2009des actions mises en œuvre depuis quelques années pour diminuerles consommations de papier à usage commercial et interne. Lescollaborateurs du Groupe sont invités à utiliser le mode d’impressionrecto-verso, à privilégier les supports informatiques aux supportsécrits (mails, revues de presse, documents scannés…) ou à réutiliserles versos des feuilles imprimées. Les imprimantes individuelles sontde plus en plus abandonnées pour être remplacées par des systèmesde gestion centralisée des impressions permettant de réduire de façonsigni cative les consommations de papier. À noter que la Fnac s’estengagée à diviser à court terme par 4 ses consommations de papierdans tous ses sièges sociaux.La poursuite des actions visant une meilleure qualitédu papier consomméLe système centralisé de gestion des achats de papier mis en place dansle Groupe permet de sélectionner de préférence des lières d’achatde papier issu de forêts certi ées Forest Stewardship Council (FSC)ou Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes(PEFC). Ces certi cations constituent la garantie que le bois utilisépour fabriquer le papier est issu de forêts gérées durablement.ORIGINE DU PAPIER CONSOMMÉ PAR PPR EN 2009 PAR TYPE D’ACHAT EN %Papier - Achats directsPapier - Achats indirectsPapier de bureauTOTAL GROUPEPapier certifiéPapier recycléTotal Certifié+ Recyclé65 %10 %5  %50  %7 %14 %8  %9  %72 %24 %13  %59  %Autre28 %76 %87  %41  %Au total, toute provenance de papier confondu (achats directs,indirects ou bureaux), 50  % du papier consommé en 2009 est issu deforêts certi ées, et 9  % est issu de bres de papier recyclé .utilisé pour la réalisation des supports de communication interne dela Fnac France et pour les catalogues de Puma sont issus de forêtsgérées durablement.PPR suit précisément depuis 2008 le recours au papier recyclé au seinde ses Branches dans le cadre de son reporting environnemental. Sila part du recyclé dans la consommation totale de papier est encoremodeste (9  %), les initiatives se multiplient à tous les niveaux duGroupe a n d’accroître la part de ce type de papier. À titre d’exemple,52 % des achats de papier de Redcats Nordic en 2009 sont déjàconstitués de papier recyclé (papier bureaux et achats indirects depapier) et l’utilisation de papier recyclé se généralise dans les magasinset sièges des marques.Concernant les achats directs de papier, qui représentent la majoritédes volumes (72,5  %), plus de 72  % sont constituées de fibresreconnues pour leur qualité environnementale. En 2009, 65 % dupapier acheté directement par le Groupe est ainsi issu de forêtscerti ées et 7 % de bres recyclées. À titre d’exemple, 100 % du papierÀ noter que 100 % des approvisionnements directs en papier dePPR font l’objet d’une traçabilité. En e et, tous les fournisseurs dePPR exigent de leurs propres fournisseurs une traçabilité des brespapier. Ainsi, parmi les achats non certi és : aucun bois ne provientde forêts protégées ou faisant partie de programmes de conservationpour lesquelles les autorités locales auraient exclu tout abattaged’arbres. De même, 100 % des usines fournisseurs de papier de PPRsont certi és ISO 14001, 99 % ont obtenu la certi cation Chaîne deContrôle (Chain of Custody) PEFC et/ou FSC et 71 % d’entre euxont obtenu la certi cation européenne EMAS. Par ailleurs le Groupeencourage vivement ses imprimeurs européens à s’engager dans leprocessus de certi cation « Chaîne de Contrôle ». Actuellement 77 %des sites d’impression catalogues de Redcats Group sont certi ésPEFC et/ou FSC.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR105 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresEnfin en 2009, Gucci Group s’est engagé à s’approvisionnerexclusivement en papier recyclé ou certi é FSC avant 2011. Dans lecadre de cet objectif, Gucci Group travaille en partenariat avec l’ONG« Rainforests Action Network (RAN) ».Les emballages, gage de sûreté des produitsLes enseignes du Groupe consomment des volumes signi catifs decartons et de plastiques pour protéger et transporter les produitsdistribués dans les magasins des enseignes ou pour la vente parcorrespondance. Le reporting distingue les sacs plastiques et les sacsen papier des autres emballages.RÉPARTITION DES TYPES D’EMBALLAGES CONSOMMÉS EN 2009 EN % Emballages en plastique21 %Sacs et pochettesen papier et papier cadeau11,2 %9,4 %Sacs en plastique58,4 %CartonsTotal : 15 964 tonnesEn 2009, PPR a consommé environ 16 000 tonnes d’emballages, dontplus de la moitié était des cartons, 21 % des emballages plastiques,le reste étant majoritairement des sacs (en plastique ou en papier).l’intégration dans le périmètre de consolidation de nouvelles entitésmajoritairement consommatrices de sacs en papier (notamment lesmarques du Gucci Group).Pour la deuxième année consécutive, les quantités de sacs enpapier sont supérieures à celles des sacs en plastique en raison deCONSOMMATION D’EMBALLAGES EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN TONNESSacs en plastiqueSacs et pochettes en papierTotal Sacs et papier cadeauEmballages en plastiqueCartonsTotal Emballages hors sacsTOTAL EMBALLAGESConsommationen 2009Périmètre pro forma 2008-20091 5001 7813 2813 3619 32212 68315 96420091 4861 6803 1663 2488 40211 65014 81620081 5082 1813 6893 9509 22013 17016 859Évolution2009/2008- 1 %- 23 %- 14 %- 18 %- 9 %- 12 %- 12 %À périmètre pro forma, la consommation totale d’emballages diminuede 12 % au sein du Groupe. Cette diminution touche notammentles consommations de sacs en papier, d’emballages en plastique etde cartons. Redcats Group a réduit en 2009 de plus de 1 000 tonnessa consommation de cartons en utilisant davantage de palettes enbois. On observe par ailleurs une diminution significative de laconsommation d’emballages en plastique dans toutes les entités deRedcats Group (diminution de 18 %). En n, Gucci a diminué sesachats de sacs en papier de 600 tonnes entre 2008 et 2009 par la miseen œuvre d’une opération de déstockage des réserves constituées lesannées précédentes.Les enseignes du Groupe ont donc poursuivi en 2009 les e ortsentrepris depuis plusieurs années pour diminuer les quantitésd’emballages utilisé s. L’utilisation de caisses ou de palettes réutilisableset la récupération des cartons et des lms de protection sont ainsiautant de pratique en voie de généralisation dans le Groupe. Desactions plus spéci ques ont par ailleurs été mises en œuvre dans106DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3certaines enseignes. Gucci a ainsi supprimé les emballages en cartonpour le transport de 40 % de ses produits en cuir pour les remplacerpar des sacs biodégradables. La marque The Sportsman’s Guide(Redcats USA) s’est quant à elle dotée d’un équipement d’emballagedes articles à l’unité ayant permis une diminution de 6 tonnes desquantités de lms plastiques utilisés (passage de 24 tonnes en 2008à 18 tonnes en 2009).À périmètre pro forma, la consommation de sacs de caisse en plastiquereste stable dans les enseignes du Groupe. Ce résultat mérite d’êtrenuancé par le développement de l’utilisation de sacs de caisse ayantdes impacts plus limités sur l’environnement (sacs réutilisables et sacsen plastique recyclé notamment).Chaque enseigne en fonction de son positionnement et des produitsqu’elle commercialise, a adopté des solutions spéci ques. Ainsi, ellesutilisent le levier d’action dont elles disposent pour contribuer à laréduction de l’impact environnemental lié aux sacs de caisse. Plusieursinitiatives sont désormais en place.En octobre 2009, Conforama a redé ni son o re de sacs de caisse dansses magasins. L’enseigne proposait depuis 2006 des cabas réutilisablesà ses clients en remplacement des sacs de caisse plastique jetables. Suiteà la réalisation d’un bilan de cette opération, Conforama a estimé quedes sacs de caisse en plastique 100 % recyclé contribuaient davantageà la réduction de son empreinte environnementale et répondaientmieux aux attentes des clients. Ces sacs, vendus dans tous lesmagasins de l’enseigne, sont fabriqués à partir de plastiques collectésprincipalement auprès d’industriels et de centres de tri des déchets.Leur production génère environ 50 % d’émissions de CO2 de moinsque pour celle de sacs plastiques standards. Conforma a souhaité parailleurs associer ses clients à sa responsabilité environnementale en lesincitant à les « recycler » à leur tour, au travers d’une communicationvisible sur le sac.En 2009, la Fnac a aussi fait le choix de changer ses sacs de caisse a nde limiter leur impact environnemental tout en redynamisant l’imagede la marque. Dans un premier temps, ce sont les sacs petits et moyensformats qui ont été substitués par des sacs en plastique recyclé, plusrésistants et moins polluants. Depuis décembre, un nouveau sacréutilisable spécialement imaginé par l’enseigne est proposé à 1 euroaux clients pour remplacer les deux sacs plastiques grand format.En n, à noter que Stella McCartney propose des sacs en plastiquebiodégradables dans ses magasins au Royaume-Uni.L’eau, un faible enjeu pour PPRCONSOMMATION D’EAU EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN M3Eau à usage industrielEau à usage sanitaireTOTAL EAURatio surfacique - Eau sanitaire (m³/m²)Consommationen 2009128 9701 236 7721 365 742Périmètre pro forma 2008-20092009128 9701 145 9011 274 8710,292008130 9181 187 3001 318 2180,29Évolution2009/2008- 1 %- 3 %- 3 %- 2 %En 2009, la consommation d’eau du groupe PPR s’est élevéeà 1 365 742 m3. A n de mieux suivre la consommation d’eau duGroupe, la consommation d’eau à usage industriel est depuis 2008suivie séparément des consommations à usages sanitaires.Les consommations d’eau utilisée à des ns industrielles s’élèvent àenviron 129 000 m3 et concernent seulement les tanneries du GucciGroup en Italie (Cfao étant sorti du périmètre de consolidation duGroupe).Pour les autres marques et enseignes du Groupe, la consommationd’eau ne représente qu’un impact peu signi catif car l’usage de l’eauest sanitaire. En 2009, la consommation d’eau sanitaire de PPR s’élèveà un peu plus de 1,2  million de m3.À périmètre pro forma, la consommation d’eau des tanneries du GucciGroup reste stable entre 2008 et 2009.À périmètre pro forma, la consommation d’eau sanitaire dans leGroupe diminue d’environ 3 %. Le ratio surfacique de consommationd’eau suit une évolution comparable entre 2008 et 2009.Les enseignes du Groupe ont lancé depuis plusieurs années desactions de lutte contre le gaspillage. On assiste ainsi au développementdans de nombreux sites de dispositifs de détection des fuites ou delimitation des quantités d’eau nécessaire à l’arrosage des espaces verts.Le remplacement des équipements sanitaires par des installations pluséconomes en eau est également en voie de généralisation.En n, le nouveau siège de Puma en Allemagne dispose d’un systèmede récupération des eaux de pluies, d’une capacité de 226  m3,permettant d’alimenter les installations sanitaires .Les matières premières industriellesSuite à la sortie de Cfao du périmètre du reporting environnemental2009, les consommations de matières premières industriellesatteignent un niveau marginal. Elles constituent par conséquent unenjeu d’ordre secondaire pour le Groupe dans le cadre du reportingactuel et ne font pas l’objet d’une analyse détaillée dans le présentdocument.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR107 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLA GESTION DES DÉCHETSLa nature des déchets produits par PPR est essentiellement liée àson activité de distribution : reconditionnement des produits ouutilisation de palettes pour le transport sont autant d’activités quigénèrent majoritairement des déchets non dangereux  (1). En e et,PPR produit essentiellement des déchets d’emballages et de faiblesquantités de déchets dangereux (2).PRODUCTION TOTALE DE DÉCHETS EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009 EN TONNESDéchets non dangereuxDéchets dangereuxTOTAL DÉCHETSPérimètre pro forma 2008-2009Productionen 200967 7009 15376 853200962 3487 76870 116200869 5597 13376 692Évolution2009/2008- 10 %9 %- 9 %En 2009, la production totale de déchets du groupe PPR s’élève àplus de 76 000 tonnes, dont 88 % sont des déchets non dangereux.À noter qu’une part prépondérante des déchets dangereux provientdes Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE).La production totale de déchets non dangereux connaît unediminution d’environ 10 % à l’échelle du Groupe. Cette baisses’explique principalement par une diminution uniforme de laproduction de déchets non dangereux chez Conforama France etConforama Croatie et à la comptabilisation en 2008 de plus de 2000tonnes de déchets non dangereux, composés de meubles informatiqueslors du déménagement du siège de la Fnac . La production de déchetsdangereux présente en revanche une augmentation signi cative depresque 9 %, signe positif de la montée en puissance de la collectedes DEEE à la Fnac et chez Conforama. À noter que Conforama s’est xé comme objectif d’accroître la part des DEEE collectés dans sesmagasins de 30 % d’ici n 2012.Les déchets non dangereux, majoritaires dans le GroupePRODUCTION ET FIN DE VIE DES DÉCHETS NON DANGEREUX EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA20082009 EN TONNESPapier et carton - RecycléPalettes - RecycléPlastique - RecycléAutres - RecycléValorisation énergétiqueNon valoriséTOTAL DÉCHETS NON DANGEREUXPérimètre pro forma 2008-2009Productionen 200926 5303 2661394 90214432 71967 700200924 6453 2641224 85514229 32062 348200825 5623 6061157 07315733 04669 559Évolution2009/2008- 4 %- 9 %6 %- 31 %- 9 %- 11 %- 10 %(1) Déchets non dangereux : anciennement dits déchets industriels banals (DIB). Ce sont majoritairement des cartons, du papier, des ferrailles, du plastique, du verreet du plâtre.(2) Déchets dangereux : ils incluent les néons, les piles, les déchets d’équipements électriques et électroniques, les huiles usagées, les déchets de laboratoires photo, lespeintures, les aérosols, les pneus, les emballages souillés et les cartouches d’encre.108DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3RÉPARTITION DES DÉCHETS NON DANGEREUX ET FILIÈRES DE TRAITEMENT ASSOCIÉES EN 2009 EN % Non valorisé48,3 %Recyclé -Papier et carton39,2 %Recyclé - Palettes4,8 %0,2 %Valorisation énergétique0,2 %Recyclé - Plastique7,3 %Recyclé - AutresTotal : 67 700 tonnesParmi les 67 700 tonnes de déchets non dangereux générés par leGroupe en 2009, plus de 51 % sont recyclés. Au cours de l’année 2009,les enseignes du groupe PPR ont poursuivi les e orts entrepris depuisplusieurs années en vue d’optimiser la gestion de leurs déchets. Celas’est notamment traduit par une optimisation de la collecte et du tri.la mise à disposition de bacs de récupération spéci ques pour chaquetype de déchets, le développement des lières de recyclage et l’achatde compacteurs permettant de diminuer les volumes transportés.Cette démarche est mise en œuvre aussi bien au niveau des centreslogistiques que des magasins et des sièges sociaux.Le partenariat entre la Fnac et Kadéos pour organiser le recyclagedes cartes cadeaux apparait comme un exemple innovant des actionsmises en œuvre dans les enseignes pour diminuer les quantités dedéchets mis en décharge. Depuis près de 4 ans, la Fnac organise dansses points de vente la collecte des cartes usagées qui sont ensuiteacheminées jusqu’au site logistique de Massy en empruntant les uxde transport existants. Elles sont ensuite recyclées et valorisées pourdevenir des canalisations ou des boîtiers de raccordement électrique.C’est ainsi 3,3 tonnes de cartes qui auront été recyclées en 2009.Des politiques de tri sélectif des déchets ont par ailleurs été déployéesdans toutes les Branches du Groupe et se manifestent notamment parLes déchets dangereuxLa collecte spéci que des plastiques se développe progressivement,notamment au niveau des sites logistiques de Gucci qui ont permisde recycler en 2009 plus de 120 tonnes de plastiques. La mise en placedepuis deux ans d’une plateforme de collecte sélective de tous les typesde déchets non dangereux sur le site logistique de Gucci à Casellinaen Italie a par ailleurs permis à l’enseigne d’obtenir de nouveau uneréduction de 50 % sur la taxe communale pour le traitement desdéchets. Cette économie témoigne de la reconnaissance des autoritéspubliques locales envers l’initiative de Gucci qui permet de recyclerou valoriser 100 % des déchets collectés à Casellina.PRODUCTION ET FIN DE VIE DES DÉCHETS DANGEREUX EN 2009 ET ÉVOLUTION À PÉRIMÈTRE PRO FORMA 20082009EN TONNESDEEE - RecycléPiles - RecycléNéons - RecycléAutres - RecycléCartouches d’encre - RecycléValorisation énergétiqueNon valoriséTOTAL DÉCHETS DANGEREUX9 1537 7687 133Périmètre pro forma 2008-2009Productionen 20097 54940021327144082020096 28839820926136071120085 520399125221510916Évolution2009/200814 %0 %68 %17 %- 10 %- 22 %9 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR109 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresRÉPARTITION DES DÉCHETS DANGEREUX PAR TYPE EN 2009 EN % Recyclé - Piles4,3 %Recyclé -Cartouches d'encre2,3 %0,3 %Recyclé - Néons1,6 %Recyclé - autres9,0 %Non valoriséRecyclé - DEEE82,5 %Total : 9 153 tonnesParmi les 9 153 tonnes de déchets dangereux générés par le Groupe en2009, 91 % sont recyclés. L’évolution des DEEE traduit la montée enpuissance de la collecte du gisement des appareils usagés des clients.En n, certaines hausses signi catives (cartouches d’encre, néons…)s’expliquent par le fait que le volume limité collecté chaque annéen’est récolté physiquement par les lières de recyclage qu’une annéesur deux.TAUX DE RECYCLAGE DES DÉCHETS EN 2009 EN %Déchets non dangereuxDéchets dangereuxTOTAL DÉCHETS51 %91 %56 %L’analyse des évolutions de la part des déchets recyclés permet desouligner les réussites des politiques de sensibilisation des salariés duGroupe ainsi que la grande attention portée à la recherche de lièresde valorisation. En e et le groupe PPR recycle 91 % de ses déchetsdangereux et 51 % de ses déchets non dangereux, ce qui génère untaux de recyclage des déchets du Groupe de 56 %.De nombreuses initiatives sont prises dans les enseignes pourdévelopper la collecte et la valorisation des cartouches d’encre. LaFnac s’est notamment engagée, depuis juin 2005, dans une actionoriginale permettant de concilier protection de l’environnement etsoutien aux lières de réinsertion et d’aide à l’emploi. L'enseigneorganise la collecte des cartouches d’encre usées en partenariat avecles Ateliers du Bocage et Trieum, liale d’Emmaüs (1). Cette initiative apermis de collecter plus de 8 8  000 cartouches d’encre en 2009 dans lesmagasins Fnac en France, soit une progression de 37,5 % par rapportà 2008.Toujours en partenariat avec Emmaüs, l a Fnac a par ailleurs poursuivien 2009 son opération « Donnez une seconde vie à votre mobile » etinscrit son action dans une démarche d'économie sociale et solidaire .Les Ateliers du Bocage et de Trieum ont ainsi trié et testé en 2009plus de 2 100 téléphones portables collectés dans les magasins Fnac.Sur ce total, plus de 18 % des téléphones ont pu être remis en étatde marche et ont intégré le marché de l’occasion pour être proposésaux plus démunis.En tant que distributeur d’équipements électriques et électroniques,le groupe PPR a pour obligation légale de reprendre les équipementsusagés lors de l’achat d’un nouvel appareil par ses clients (règledite du « un pour un »). Plusieurs enseignes du Groupe, comme laFnac et Conforama, souhaitent cependant dépasser le strict cadreréglementaire et participer activement à l’augmentation de lacollecte des DEEE en France. En partenariat avec l’éco-organismeÉco-systèmes, des meubles de collecte pour les petits équipementsélectriques et électroniques seront ainsi testés en place dans lesmagasins Fnac et Conforama en 2010. Tous les clients de passagedans les magasins auront dès lors accès à ces meubles en libre-serviceet pourront déposer gratuitement leurs équipements électriques ouélectroniques en n de vie, même s’ils n’achètent aucun produit, etmême si le produit ne vient pas de l’enseigne.(1) La collecte des cartouches est réalisée par une autre entreprise dans les régions Sud et Rhône Alpes.110DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures3Les rejets aqueux et nuisances olfactivesLes rejets dans l’eau ne constituent pas un impact signi catif desenseignes de distribution du groupe PPR. Néanmoins les sitesconcernés mettent en place des actions spéci ques pour mesurer etlimiter leur impact environnemental.Les 2 tanneries de Gucci en Italie ont engagé des démarches en vue delimiter l’impact environnemental lié aux rejets aqueux de leur activité.L’une d’elle dispose ainsi d’une station de prétraitement des eaux uséespermettant de réduire de façon signi cative la teneur en produitschimiques des effluents évacués dans le réseau d’assainissementmunicipal. Dans une démarche volontariste, la seconde travaille deson côté avec l’ARPAT (Regional Public Agency for Environmentalprotection) sur la problématique de pollution des eaux. À noter parailleurs que les deux tanneries disposent d’équipements modernesen vue de maîtriser leurs nuisances olfactives et permettant ainsi auxsites de ne dégager aucune odeur nauséabonde.L’ÉVALUATION ET LA GESTION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUXL’enseignement des Bilans C arboneTM réalisésen 2008/2009Fin 2008, PPR a lancé dans 4  Branches du Groupe des BilansCarboneTM avec pour objectif d’établir un état des lieux précispar nature de site (boutique, magasin de centre-ville, magasin depériphérie et entrepôt) des principaux postes d’émissions de gaz àe et de serre. Les travaux avaient également vocation à déterminerdes gisements d’amélioration et à compléter si nécessaire le paneld’indicateurs environnementaux suivi par le Groupe dans le cadrede son reporting.Cet exercice a permis de con rmer que les postes d’émissions de gaz àe et de serre principaux étaient bien pris en compte dans la cadre de lapolitique RSE du Groupe. Les enjeux environnementaux aujourd’huiidenti és par le Groupe et ses Branches (Enjeux 4, 5 et 6) ainsi queles indicateurs de performance environnementale se révèlent donc enadéquation avec les impacts concrets du Groupe sur l’environnement.Suite à ce premier exercice, Redcats Group a décidé de lancer d’autresB ilans C arbonesTM sur plusieurs sites français (boutiques, siègessociaux et sites industriels). Pour cela, la Branche s’est associée à uneéquipe d’étudiants, dans le cadre de leur mémoire de n d'études et àun cabinet spécialisé dans la gestion du risque environnemental qui,conjointement, ont lancé les travaux en octobre 2009.Les procédures de certi cation et de labellisationEn matière de protection de l’environnement, la certificationISO 14001 constitue un engagement formel de progrès continu(technologies propres, valorisation des déchets par le tri sélectif)et permet de prévenir la pollution (réduction des émissionsatmosphériques de GES et de composés organiques volatils, gestionresponsable des e uents industriels).Deux entités du groupe PPR ont obtenu au cours de ces dernièresannées une certi cation ISO 14001 : depuis janvier 2009 , SOGEP, liale en charge des activités delogistique et de livraison de Redcats Group. SOGEP est égalementcerti ée ISO 9001 (qualité) depuis 2007 ; depuis 2006, le centre de distribution de Gucci Group en Suisse(LGL). Ce site est également certifié ISO  9001 (qualité) etOHSAS 18 001 (sécurité). Il a été le premier centre de distributiondans le secteur du Luxe à obtenir de telles certi cations. Cescerti cations soulignent l’engagement de LGL en faveur d’uneamélioration constante de la qualité et du respect de ses partiesprenantes et de l’environnement dans lequel il opère.Au sein du Groupe, le nombre de sites certi és ISO 14 001 reste limitéen raison des activités principalement de distribution des Branches.Pour autant, plusieurs Branches ont travaillé en 2009 sur la faisabilitéet la pertinence de s’engager dans une telle démarche au niveau deleur activité. La marque Gucci a ainsi réalisé en mai 2009 un pré-audit environnemental dans le cadre du chantier de certi cationISO 14001 de plusieurs sites situés en Italie ; les sites devraient êtrecerti és ISO 14001 en 2010.De la même manière, la Fnac travaille également sur le sujet au niveaude ses principaux centres de logistique. En France, cette volontéd’agir se concrétise aujourd’hui par la mise en place d’un système demanagement de l’environnement conforme aux exigences de la normeISO 14001 pour les entrepôts de Massy et Wissous. Ces 2 sites se sontinscrits depuis plusieurs années dans une démarche de progrès. Desindicateurs environnementaux assortis d’objectifs volontaristes sontsuivis chaque mois par toutes les directions de la Fnac Logistique.En 2009, et grâce aux actions mises en œuvre, les consommations degaz ont diminué de 28 % sur le site de Massy et de 32 % sur le site deWissous, la consommation d’électricité a diminué de 7,5 % sur le sitede Massy (544 921 kWh au total). Sur ces deux sites, la collecte descartons en vue d’une revalorisation a augmenté de 34 %. L’exemplede la Fnac Logistique en France a vocation à être démultiplié danstous les pays où l’enseigne est implantée.Par ailleurs, la Société Française du Livre (SFL), liale de la Fnac, s’estlancée o ciellement n 2009 dans un programme de certi cationISO 14001 via un plan d’actions sur trois ans.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR111 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 5 : réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructuresLe développement des programmesde compensation carboneLes évaluations réalisées dans le cadre du reporting environnementaldu groupe PPR ont permis à certains sites de mettre en place desprogrammes de compensation carbone. Ces programmes ont avanttout vocation à être développés sur les sites dans lesquel s des e ortsde réduction de l’impact environnemental ont déjà été entrepris.L’objectif principal est en effet de rendre neutre en carbone lesémissions de CO2 incompressibles liées à l’activité du site.En accord avec les engagements forts de la marque en matière deDéveloppement Durable, Stella McCartney compense ainsi depuis2006 les émissions de CO2 de l’ensemble de ses sites en Angleterre etse xe pour objectif de compenser les émissions de CO2 de tous sesmagasins à travers le monde avant 2012. La marque invite depuis 2008ses client s à rendre neutre en carbone la livraison de leur commandefaite en ligne. Pour cela, elle propose lors du paiement en ligne decompenser, pour 3 dollars de plus, les émissions carbone liées àl’envoi du colis. Cette contribution est reversée à Carbon NeutralCompany qui soutient des projets en faveur de la lutte contre leréchau ement climatique. Au-delà de la marque éponyme, le GucciGroup s’est engagé en 2009 dans la même démarche pour son siègelondonien. En n, Puma compense également les émissions de CO2de son nouveau siège social en Allemagne qui de par sa conception,sa fabrication et son fonctionnement dispose d’une empreinteenvironnementale limitée.À noter que Puma a rejoint en novembre 2009 le programme desNations Unies « the Climate Neutral Network  » . À travers cettedémarche, Puma devient la première marque de Sportlifestyleà être partie prenante de ce réseau. Cet engagement s’inscritvéritablement dans la stratégie de Développement Durable de lamarque et se traduira donc par des mesures concrètes de réductionde l’empreinte carbone de la marque (accentuation du recours auxénergies renouvelables ou encore optimisation de la logistique et dutransport) à l’échelle mondiale. Dans le cadre de cette adhésion, Pumas’est également engagé à travailler avec un fournisseur sud-africainen vue de l’accompagner dans la réduction de ses propres émissionsde CO2. Grâce à ce partenariat, celui-ci est le premier fournisseur devêtements neutre en carbone sur le continent africain.112DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 6 : promouvoir des produits et usages responsables3Enjeu 6 : promouvoir des produitset usages responsablesLa responsabilité de l’entreprise dans la commercialisation de sesproduits n’est pas un sujet nouveau. Toutes les entreprises sont dotéesde procédures de rappel de produits défectueux ou dangereux ettoutes mettent en œuvre des mesures visant à garantir des normesde qualité et de sécurité de leurs produits. Mais l’ampli cation desproblématiques liées à la RSE et les attentes accrues de la société surles sujets de RSE renforcent encore la responsabilité des entreprisesà qui il est désormais demandé de s’engager bien au-delà d’un simplerespect des normes.Dans le cadre de leurs démarches de Développement Durable, leGroupe et ses Branches travaillent de manière constante à garantirdes produits sûrs et de qualité, à accorder une place croissante auxproduits responsables dans leurs o res et à sensibiliser clients etconsommateurs aux usages responsables et solidaires des produitsqu’ils achètent.En choisissant cet axe comme enjeu prioritaire, les marques du Grouperéa rment ainsi leur volonté de jouer un vrai rôle de promotion oude prescription de produits et usages responsables auprès de leursclients partout dans le monde.LA QUALITÉ ET LA TRAÇABILITÉ DES PRODUITSDes procédures d’essais et de contrôledes produitsLe groupe PPR porte une attention aiguë à la sécurité et la qualité deses produits. Pour les produits électriques et électroniques de marquespropres distribués par Redcats Group, Fnac et Conforama, le suivide la qualité des produits est assuré par PPR Purchasing (PPR-P), lastructure d’achats directs des produits blancs-bruns-gris de marquespropres de PPR ; la qualité des autres produits est suivie directementpar les enseignes. Toutes les Branches ainsi que PPR-P disposentd’une Direction Qualité.Les tests produits dans les BranchesRéalisation d’audits techniques sur les sitesde productionLes Branches de PPR qui fabriquent des produits en propre ontdéveloppé des procédures en vue de véri er les capacités de productiondes sites, leur gestion e cace ainsi que l’utilisation de procédés strictset ables de contrôle qualité et de contrôle de respect des restrictionsimposées, par exemple, par les réglementations en vigueur.À titre d’exemple, dans le cadre du plan de validation mis en place parPPR-P, les auditeurs mandatés par la centrale d’achat révisent tousles documents liés à la production et au système de contrôle qualitéet véri ent également la mise en application de ces procédures sur leschaînes de production. Ces audits permettent d’une part de validerle choix du fournisseur et du site et, d’autre part, de faire progresserle fournisseur grâce aux actions d’améliorations demandées dans lesrapports d’audit. En 2009, PPR-P a réalisé 67 audits techniques dece type et Conforama 263 dans 22 pays, soit une augmentation de22 % par rapport à 2008.Le cahier des charges des produitsAutre outil à disposition des Directions Qualité, le cahier des charges« produits ». Les Branches veillent donc à y spéci er toutes leursexigences en matière de conformité, de réglementation, de traçabilité,de qualité et de respect de l’environnement, ainsi que leur proprepolitique produit, par exemple en matière de restriction ou desubstitution de substances dangereuses. Les cahiers des charges dePuma spéci ent ainsi les exigences fortes de la marque vis-à-vis dedizaines de substances chimiques que la marque a interdit dans sesproduits.Les tests produits avant référencementLes Branches du groupe PPR pratiquent également chaque annéedes tests sur échantillons avant référencement et fabrication. En2009, Conforama a renforcé ses tests puisque la marque en a réalisé18 % en plus par rapport à 2008. La marque se focalise sur certainestypologies de produits et/ou certains types de fournisseurs. Sur legrand import, tous les produits identifiés par l’enseigne commepouvant représenter un risque sont testés avant référencement. Deson côté, Puma dispose également d’une procédure très précise avantréférencement. L’intégralité de cette procédure est présentée dans undocument intitulé « SAFE – Handbook of Environmental Standards »disponible sur le site Internet de Puma (http://safe .puma.com)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR113 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 6 : promouvoir des produits et usages responsablesAprès sélection des nouveaux modèles conformes à son cahierdes charges, PPR-P adresse quant à lui systématiquement dansdes laboratoires d’essai les prototypes de modèles électriques etélectroniques que la centrale d’achat souhaite référencer : pour tester la sécurité, la fonctionnalité, la commodité d’utilisation,la documentation européenne, les qualités d’assemblage del’échantillon produit et sa notice d’utilisation, PPR-P s’appuie surle laboratoire de La Redoute et sur des laboratoires indépendantsreconnus internationalement. En 2009, sur 515 modèles testés,seuls 276 produits ont ainsi été jugés su samment quali és pourêtre référencés au sein du Groupe ; pour tester les performances techniques des produits bruns, PPR-Ptravaille aussi avec le laboratoire de la Fnac.Lorsque le produit a passé le test de la première sélection, un secondtest de même nature est réalisé par ces mêmes laboratoires, cettefois-ci sur un produit prélevé sur la fabrication en série pour validerla production.Les tests produits avant commercialisationPour compléter le dispositif, les Branches font également réaliserdes inspections qualité par des laboratoires agréés en e ectuant desprélèvements de pièces, avant expédition des produits. En 2009,Conforama a de nouveau renforcé ces tests : 29 200 inspections ontainsi été faites par la marque elle-même ou par des sous-traitantsde réputation internationale contre environ 22 000 en 2008, soitune augmentation de 33 %. Au-delà de ces inspections, Conforamaa pratiquement triplé ses tests en laboratoires par rapport à 2008en envoyant 5  200  modèles en laboratoire, pour faire des testscomplémentaires et notamment des tests de conformité aux normesa n de s’assurer que les produits répondaient aux spéci cations etaux exigences de qualité de la Branche.Les tests du laboratoire d’essais de la FnacDe son côté, le laboratoire d’essais de la Fnac teste chaque annéeles performances d’environ 1 500 produits en toute indépendancepar rapport aux constructeurs et aux marques, selon les conditionsd’utilisation des consommateurs. Pour discriminer les produits demanière impartiale, le laboratoire d’essais dispose des appareils detests les plus évolués et fait même réaliser des bancs de mesuresspéci ques sur un cahier des charges très strict. Un tel équipementet une telle diversité de mesures, en font un laboratoire unique aumonde. Les résultats de ces tests sont publiés dans des dossierstechniques comparatifs qui sont disponibles gratuitement en magasinet imprimés à plus de 7 000 000 d’exemplaires par an. 150 000 dossierssont téléchargés chaque mois sur le site Fnac.comLa mise en conformité des Branches avecles réglementations environnementalesLe règlement REACH (Registration, Évaluation and Authorization ofCHemicals) est entré en vigueur en janvier 2007. Il vise à améliorer laconnaissance des impacts sur la santé humaine et sur l’environnementdes substances chimiques contenues dans tous les produits mis surle marché européen afin, à terme, d’interdire ou de restreindrel’utilisation des plus dangereuses d’entre elles.Afin de suivre la mise en conformité des Branches avec cetteréglementation, le groupe PPR dispose depuis 2007 d’un Comité depilotage inter-Branches, qui se réunit environ tous les 2 mois et quipermet aujourd’hui à chaque Branche d’être en conformité avec lesexigences du règlement REACH.En 2009, ce Comité de pilotage a travaillé également sur la miseen conformité des Branches vendant des produits électriques etélectroniques à la réglementation ErP « Energy-related Products ».À travers ces réunions, les Branches ont travaillé à faire évoluer leurscahiers des charges en vue d’y intégrer les exigences de la directive etde ses mesures d’exécution. Les Branches ont par ailleurs développédes programmes en vue d’expliquer la nouvelle réglementation à leursfournisseurs, notamment ceux situés hors d’Europe. Les bureauxd’achats locaux ont joué dans cette mission un rôle-clé.En n, les membres de ce Comité de pilotage ont également suivide près les échanges actuellement en cours en France sur le projetd’a chage environnemental. La plupart des membres sont d’ailleursparties prenantes de ces ré exions au sein de leur confédération et/ou de la plateforme ADEME/AFNOR. Cette plateforme a été mise enplace dans le cadre de l’application du Grenelle de l’environnementet a vocation à réunir les di érentes parties prenantes relatives àl’a chage environnemental en vue de dé nir une méthodologie etun modèle d’a chage pour le territoire français. Le Comité de pilotagea par ailleurs suivi les initiatives actuellement en cours de ré exiondans le reste du monde, notamment en Belgique ou en Angleterre.Traçabilité des matières premières utiliséesLe cuir et la fourrureConcernant la consommation de cuir, le groupe PPR assurela traçabilité pour ses activités de Luxe. Gucci Group utilisemajoritairement dans ses collections du cuir bovin qui provientd’Europe, dont environ 65   % de France. Gucci Group assureégalement la totale traçabilité des peaux précieuses utilisées parses marques ✓  (alligators, crocodiles et pythons principalement).Toutes les peaux précieuses proviennent de fermes d’élevage ou,pour les peaux issues de la chasse, de ventes aux enchères. Elles sontaccompagnées de certi cat attestant de leur origine légale a n de nepas menacer la survie des espèces, conformément aux exigences dela Convention CITES.✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.114DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 6 : promouvoir des produits et usages responsables3Concernant l’utilisation de la fourrure, elle reste très limitée au seindu Gucci Group et est même bannie par certaines marques commeStella McCartney et Bottega Veneta.Les diamants et l’orBoucheron et Gucci veillent à s’assurer de la traçabilité des diamantsutilisés et à en garantir l’origine. Pour cela, les 2 marques respectentle processus de Kimberley qui vise à certi er l’origine des diamantsvendus sur le marché international. Initiée par l’ONU, les Étatsproducteurs de diamants, l’industrie du diamant et les ONG, cettedisposition a pour but de lutter contre le nancement de guérillasen zones de con it via la vente de diamants provenant de zonescontrôlées par des forces ou factions opposées aux gouvernementsen place.Au-delà du respect du processus de Kimberley, les 2 marques sontmembres du RJC (Responsible Jewellery Council), une ONG qui agitpour la généralisation de pratiques sociales et environnementalesresponsables et transparentes dans la lière joaillière, de la mine aupoint de vente. Boucheron est membre du RJC depuis 2006 et Guccia rejoint l’organisation en novembre 2009.Bien qu’il soit complexe de tracer l’origine des métaux précieux,certaines marques du Groupe s’engagent en vue de soutenir unapprovisionnement plus responsable de ces métaux précieux.Boucheron est ainsi signataire depuis janvier 2009 de la campagne« No Dirty Gold » qui vise, comme son nom l’indique, à assurer lerespect de l’environnement et des droits et libertés des travailleurspar les entreprises d’exploitation minière aurifère. Dans le cadre dela sortie du lm Home, Boucheron a également souhaité soutenirl’« Initiative for Responsible Mining Assurance » (IRMA), qui œuvrepour la promotion et le contrôle de pratiques plus responsables dansl’extraction minière de l’or et des autres métaux. Pour cela, la marque aspécialement conçu un cube de quatre ors baptisé « Magnetic Quatre »qui a été mis en vente lors d’enchères électroniques au pro t del’IRMA.Le bois dans l’ameublementConcernant les enjeux de traçabilité du bois dans l'ameublement,le groupe PPR a initié en 2009 des travaux visant à renforcer laconnaissance de l'origine des bois dans les produits commercialiséspar ses marques et à formaliser leurs niveaux d'exigence en la matière,au-delà du respect de la Convention CITES. La complexité de la lièrea conduit PPR à rencontrer plusieurs organisations internationales.L'année 2010 devra permettre la poursuite des actions engagées etle lancement d'un module de formation « bois » à destination desdirections concernées.Bien que la prise en compte de ces enjeux par les marques se soitaccélérée en 2009, les Branches concernées disposent déjà de bonnespratiques en matière de sourcing bois. Conforama privilégie ainsi desessences d’origine européenne et principalement le pin ou l’épicéapour ses programmes en bois massifs. À noter que l’enseigne a choiside devenir membre de l’association FSC , réa rmant ainsi sa politiqueen faveur d’un approvisionnement en bois responsables.De son côté, Redcats Group, qui pour la partie ameublement deson o re commercialise dans une très large majorité du bois massif,dispose également de procédures. À titre d’exemple, la Branche adéveloppé des exigences strictes vis-à-vis du teck (moins de 2 %des ventes). La Branche demande en e et à ses fournisseurs desdocuments attestant l’origine du bois depuis l’autorisation par lesautorités du prélèvement dans la forêt avec traçabilité des lots utilisésjusqu’à la fabrication du produit ni. La Branche est également depuis2003 partenaire au Brésil de l’ONG brésilienne ESSOR dans le cadred’un projet de replantation d’arbres dans le Nord et le Nord-Est duBrésil. La convention, qui les lie, engage également les fournisseursbrésiliens de la marque qui, avec Redcats Group, reversent 0,1 % desachats e ectués dans le pays dans ce programme. Les arbres replantéssont principalement des espèces d’arbres fruitiers qui permettent ainsià des familles démunies de revendre sur le marché les fruits récoltés.En 2009, Redcats Group a de nouveau signé pour la 3e fois consécutiveune convention trisannuelle. Depuis le début de ce partenariat, prèsde 350 000 arbres ont ainsi été plantés.Enfin, il faut rappeler que les deux Branches commercialisentdavantage chaque année de produits en bois certi és. Redcats Group aainsi continué en 2009 de commercialiser des salons de jardin certi éstout comme Conforama qui a lancé son premier séjour en bois massifcerti é FSC également et 5 autres références en bois issu de forêtsgérées durablement.Par ailleurs, le Groupe est fortement consommateur de bois dans lecadre de sa consommation de papier. Concernant ces enjeux, PPRdispose d’une politique de référencement de papier recyclé et/ou issude forêts gérées durablement (cf. enjeu n° 5).LE DÉVELOPPEMENT DE PRODUITS RESPONSABLESDans le cadre de l’enjeu n° 6 qui vise à promouvoir des produitset usages responsables, les actions des Branches en la matièrese structurent autour de 3  axes  : le recours et la promotion desmatières biologiques et celui du commerce équitable, le soutien àla recherche de nouvelles matières premières plus respectueusesde l’environnement et la prise en compte des principes de l’éco-conception dans le développement et le référencement de produits.Le recours et la promotion des matièresbiologiques et du commerce équitableEn 2009, les Branches du Groupe ont continué à proposer à leursclients des produits en matières biologiques ou issus du commerceéquitable. L ’année se caractérise ainsi par une accélération duréférencement de produits responsables.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR115 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 6 : promouvoir des produits et usages responsablesRedcats Group commercialise chaque année au travers de s esdi érentes marques de nombreux produits en matières biologiques.En 2009, la part des produits « responsables » à La Redoute progresseainsi de plus de 50 %. La marque a en e et commercialisé plus de 100références en matières biologiques (du linge de maison, du prêt-à-porter hommes, femmes et enfants ainsi que des produits de lingerie).Vertbaudet a également accentué ses e orts en vue de proposertout au long de ses collections plus de produits en coton biologiqueet/ou issu du commerce équitable. Les catalogues de la marquecomprenaient ainsi plus de 55 références dans les collections 2009.Parmi les produits proposés, la marque a nettement développé pour lacollection Automne Hiver 2009 les produits de décoration en matièresbiologiques. Autre exemple au sein du Redcats Group, la marqueCyrillus qui, de son côté, a également fait progresser le nombre deses références de plus de 50 % en 2009.En n, Somewhere a continué en 2009 d’a rmer le positionnementde sa marque dont le Développement Durable s'avère un élémentconstitutif. Le renforcement progressif et continu des gammes deproduits plus respectueux de la nature a ainsi permis à la marqued’atteindre en 2009 son ambitieux objectif de commercialiser1 produit sur 5 en matières premières biologiques ou innovantespour l’environnement – laine  (1), coton  (2), denim (3). À noter qu’en2009, Somewhere a renouvelé son partenariat avec la marque debijoux Cruselita, qui respectent les règles du commerce équitable ensoutenant de manière durable le développement économique et sociald’artisans défavorisés de Madagascar.Chez Puma, le commerce équitable a également été largement soutenuen 2009 à travers plusieurs projets de dimension internationale. Lamarque a dans un premier temps poursuivi la commercialisation des5  0 00 ballons de football issus du commerce équitable commencée n 2008. Ces ballons ont été fournis dans le cadre d’un projet visantà prévenir la délinquance juvénile en Afrique du Sud grâce au sport.Parallèlement, la collaboration avec l’organisation « Aid by TradeFoundation » a été renforcée. Fin 2009, environ un million d’articlesde textile ont ainsi été fabriqués à partir d’un coton africain, et portantl’étiquette « Cotton Made in Africa ». Cette étiquette présente lescaractéristiques écologiques et sociales spéci ques de ce programmequi se déroule en Afrique. Les cultivateurs qui participent au projet« Cotton Made in Africa » sont formés dans des structures tellesque les « Farmer Field Schools » a n de béné cier des compétencesnécessaires. Aujourd’hui, environ 150 000 petits paysans et un millionde familles béné cient de ce projet à travers la production de plusde 37 000 tonnes de coton. Le coton « Made in Africa » aux bresassez longues et récolté à la main est un produit d’excellente qualitéfortement apprécié des commerçants et des clients qui montrent unintérêt croissant pour ces produits équitables.Dans la perspective de la Coupe du Monde de football 2010, Puma valancer davantage de collections d’inspiration africaine. Outre les lignes« From the Puma Archives » et « Africa United » qui embrassent déjàcette thématique, Puma a dévoilé la collection « African Football FanWear » de « Cotton Made in Africa ».Depuis juillet 2009, ces collections sont disponibles dans les magasinsPuma ; des articles comme les T-shirts et les sweat-shirts portentl’étiquette. Au deuxième semestre 2009, jusqu’à 2 % des collectionsvêtements portaient la mention « Cotton Made in Africa », y comprisdes maillots à destination des supporters des équipes nationalesafricaines.À noter en n que la marque s’est donnée pour objectif de disposerde 25 % de produits responsables d’ici 2015 .Dernier exemple au sein du Groupe, l’engagement de la marque StellaMcCartney qui développe chaque année des collections capsules (4) enmatières biologiques. À une première collection de lingerie en cotonbiologique en 2008, a ainsi succédé en 2009 une collection de T-shirtsbiologiques dans le cadre du « Red Nose Day », association anglaisequi aide les plus vulnérables en Afrique et en Angleterre.Le soutien à la recherche de nouvelles matièrespremièresAu-delà des matières premières écologiques ou issues du commerceéquitable, les marques du groupe PPR travaillent à l’identi cation dematières premières innovantes. Après les premiers essais autour dematières premières recyclés, notamment chez Somewhere ou Cyrillusen 2008, les marques ont continué en 2009 à travailler sur le sujetet notamment au sein du Gucci Group où deux initiatives ont étélancées.Yves Saint Laurent a ainsi lancé en juin 2009 une collection intitulée« New vintage ». Le Directeur Artistique de la Maison a en e et crééune collection à partir de chutes de tissus inutilisées de ses anciennescollections. Fondée sur la récupération, le recyclage et la créationdurable, la collection a été lancée en exclusivité à New-York où ellea remporté un vif succès. Dans la continuité de cette opération, laMaison Yves Saint Laurent a lancé en décembre 2009 une nouvellecollection intitulée « New Vintage  » qui réutilise également destissus d’anciennes collections. Pour cette nouvelle série, la marquea étendu son périmètre de di usion puisque les pièces - en éditionslimitées et numérotées - ont été mises en vente dans les boutiquesYves Saint Laurent de Paris, New York et Londres.L’autre initiative en la matière a eu lieu au niveau du Gucci Groupqui a annoncé en octobre 2009 le lancement du premier doctorat entechnologie durable appliqué à l’industrie du luxe. Créé en partenariatavec le Central Saint Martins College of Art and Design et soutenu parle Textile Futures Research and Consultancy (TFRC) de l’Universityof the Arts London (UAL), l’objectif de ce pôle de recherche estd’encourager la technologie et la convergence afin d’améliorerl’interface entre science et design, la recherche sur le DéveloppementDurable, l’évolution des produits textiles et des nouvelles applications.(1) Laine : laine issue d’élevages respectueux de l’environnement.(2) Produits fabriqués à partir de matières issues de l’agriculture biologique.(3) Fils créés à partir de matières régénérées.(4) Mini-collections proposées en édition limitée et lancées en dehors du calendrier traditionnel de la mode.116DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 6 : promouvoir des produits et usages responsables3En partenariat avec le TFRC, ce doctorat vient renforcer le travailentrepris par une communauté de spécialistes et de praticiens àl’expertise reconnue internationalement dans des projets de grandeenvergure. Le doctorat soutiendra plusieurs projets de rechercherelatifs à l’alliance de la mode et du textile aux bionanotechnologies, àdes études sur le recyclage des matières synthétiques en matières noblesou encore au développement de surfaces textiles « intelligentes » dont laforme se modulerait en fonction des changements environnementaux.Gucci Group s’est investi dans ce projet car la Branche est persuadéede l’importance de l’innovation pour créer de nouvelles manièresde consommer et développer des solutions à la fois viablescommercialement et respectueuses de la nature et de l’être humain. Lapremière promotion de ce doctorat verra le jour en septembre 2010.De son côté, Puma accroît le recours à de nouvelles matières dans laconception de ses produits. A n d’o rir à ses clients un plus largechoix de produits qui répondent à des critères environnementaux,de bien-être et de santé, Puma cherche à recourir à des matièresinnovantes telles que du caoutchouc recyclé, du polyester recyclé,du coton recyclé ou encore du cuir à teinture végétale.L’éco-conception dans le développementdes produitsL’éco-conception consiste à intégrer l’environnement dès la phase deconception des produits. De ce fait, cette démarche repose sur uneapproche globale et multicritères de l’environnement et est fondée surla prise en compte de toutes les étapes du cycle de vie des produits. Siles Branches ne commercialisent qu’un ensemble limité de produits àproprement dit éco-conçus, toutes travaillent au développement deproduits qui s’inscrivent dans la logique de l’éco-conception.Les premiers e orts des Branches pour développer des produits plusrespectueux de l’environnement portent comme évoqué ci-dessussur les matières premières utilisées. Au-delà des matières premièresen tant que telles, les marques cherchent également à limiter, voirebannir le recours à certaines substances chimiques. Puma interditainsi depuis plusieurs années l’utilisation du PVC pour l’ensemblede ses produits. Cette politique est mise en lumière auprès desconsommateurs par des étiquettes « PVC free » (en français : sansPVC). La marque est également dotée d’une liste de restriction desubstances chimiques ( e Puma Restricted Subtstances List) quispéci e les exigences de la marque vis-à-vis des substances chimiquesaujourd’hui considérées comme dangereuses pour l’Homme et lanature. La liste est disponible dans le « Handbook of environmentalstandards » de Puma et accessible sur le site Internet de la marque(http://safe.puma.com).De la même manière, Redcats Group travaille depuis plusieurs moisau développement d’un vaste programme de substitutions de certainessubstances chimiques, au premier rang desquelles les phtalates. Leprogramme est également actuellement en cours de déploiement.Au-delà des e orts vis-à-vis des substances chimiques, les marquesdéveloppent également des programmes complets de produits plusrespectueux de l’environnement. Conforama intègre ainsi dans sono re produits la démarche d’éco-conception depuis 4 ans. A n demonter en puissance dans ce type d’o re, l’enseigne s’est d’ailleursdotée en 2008 d’un plan de développement de produits responsablesreposant sur trois niveaux :Niveau 1  : le développement de produits éco-conçus, dans lacontinuité de la chambre éco-conçue commercialisée depuis 2007.Niveau 2 : le développement de produits responsables qui répondentà un cahier des charges comprenant des critères de performancesenvironnementales cumulés concernant les matériaux utilisés.Niveau 3 : la mise en avant de produits labellisés par des organismescertifiés à travers une «  signalétique clients  » transparente etpédagogue.En 2009, une formation dédiée aux chefs de produits et acheteursa donc été créée et déployée pour expliquer les concepts d’uneo re responsable mais également les critères d’éligibilité propres àConforama reposant notamment sur la certi cation des bois utiliséset la réduction des seuils d’émissivité des produits de nition ouencore la substitution de produits tels que le PVC. Les formationscontinuent de se déployer sur l’ensemble des familles de produitstandis que des premiers produits commencent à être proposés auxconsommateurs. Au dernier trimestre 2009, un séjour – séjour Canyon– sous certification FSC a été ainsi commercialisé. Entièrementconçu en pin massif du Brésil, le mobilier est en bois issu d’une forêtgérée durablement, attestant que le bois provient d’une exploitationforestière respectueuse de l’environnement et des populations locales.5 autres produits en bois issus de forêts gérées durablement, dontdes chambres enfants, ont également été commercialisés. La marquese donne pour objectif de proposer un produit « responsable » pargamme de produits d’ici n 2012.De son côté, Redcats Group a continué en 2009 les e orts menésdepuis 2007 en vue de commercialiser du mobilier éco-conçu. Entrela collection « Histoire d’enfants » de la marque Vertbaudet et lesproduits La Redoute, Redcats Group a commercialisé 44 références deproduits éco-conçus en 2009 tels que des lits bébé ou des commodes.Le lm Home, facteur d’innovation pourles  BranchesL’ensemble des marques du groupe PPR a soutenu la sortie du lm Home le 5 juin 2009 à l’occasion de la journée mondiale del’environnement. À travers cette mobilisation, les marques ontparticipé à la prise de conscience des enjeux de la planète etnotamment ceux du Développement Durable auprès de leurs clients.L’engouement des marques pour faire connaître Home auprès dugrand public s’est traduit par la mise en avant du lm dans les supportsde ventes des marques, sur leurs sites Internet et directement dansDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR117 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 6 : promouvoir des produits et usages responsablesles magasins. À titre d’exemple, Redcats Group a relayé la sortiedu lm sur la soixantaine de sites que possède la Branche à traversses di érentes marques. Au même moment, Conforama et la Fnacdi usaient le lm sur les écrans de télévisions dans l’ensemble de leursmagasins. La di usion de tous supports gratuits, libre de droit a ainsipermis à Home d’être vu par plus de 150 millions de personnes. Le lm sera de nouveau di usé à travers le monde durant l’année 2010dans des manifestations publiques ou privées. Le soutien des marquesdans sa promotion a participé à cet élan de mobilisation.La mobilisation a également porté sur la création exclusive de produitsresponsables aux couleurs de Home. Ainsi, la marque Gucci a lancé unT-shirt et un cabas, tous deux conçus à base de coton biologique. Ensoutien au lm, les ventes ont été entièrement reversées à l’associationGoodplanet.org de Yann Arthus-Bertrand, association qui se donnepour mission de « mettre l’écologie au cœur des consciences ». Deson côté, la Maison Yves Saint Laurent s’est inscrite dans la mêmedémarche puisque la marque a imaginé une collection en éditionlimitée de T-shirts, débardeurs et cabas déclinés en trois thèmes encoton biologique. Au sein du Gucci Group, la sortie de Home a étél’occasion pour Sergio Rossi de mettre à l’honneur l’éco-conception endéveloppant pour la première fois une paire d’escarpins – L’Éco Pump– fabriquée à partir de chutes de cuir et d’injection de bois liquides,un procédé innovant. La marque a travaillé en collaboration avec lecentre de recherche allemand, Fraunhofer Institut, leader mondial enrecherche de matériaux alternatifs qui possède notamment un servicedédié aux solutions environnementales.Enfin, La Redoute a proposé à ses clients deux t ee-shirts 100 %biologiques conçus spécialement pour l’occasion. Les tee -shirts,qui ont connu un succès, ont été créés sur la base des retours decollaborateurs de la marque à qui il a été proposé d’imaginer untee-shirt sensibilisant à l’urgence d’agir pour la planète. Pour toutachat d'un tee-shirt, La Redoute a reversé 3 euros à l'associationGoodplanet. org.DES CLIENTS RESPONSABLES ET SOLIDAIRESPPR s’est donné pour objectif d’o rir à ses clients les moyens d’agir enfaveur de projets sociaux et environnementaux. Le Groupe développeainsi des opérations de produits-partage avec notamment le mondeassociatif, continue de sensibiliser ses clients au développementdurable et leur o re l’opportunité d’être des « consom’acteurs ».La promotion d’une prise de conscience en faveurdu développement durableAu sein du Groupe, l’année 2009 s’est également caractérisée parde nombreuses actions en vue d’accompagner les consommateursdans une meilleure compréhension des enjeux du développementdurable. Cela s’est notamment traduit par une participation activedu groupe PPR à la plateforme française ADEME-AFNOR en vuede développer une méthodologie pour un a chage environnementalsur les produits.O rir aux consommateurs un a chageenvironnemental sur les produitsMise en exergue en France par le Grenelle de l’Environnement,l’élaboration et l’a chage d’un « prix écologique » visent à o rir auxconsommateurs la possibilité de choisir un produit en fonction de sesperformances environnementales au-delà des critères de coût. Parceque l’objectif est ambitieux (intégrer la composante environnementaledans les choix d’achat des consommateurs et fournir à l’ensemble dela chaîne de production et de distribution de nouveaux indicateursaptes à intensi er leurs démarches d’éco-conception), le groupe PPR(1) ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie(2) AFNOR : Association Française de NORmalisation118DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRa souhaité être partie prenante des ré exions autour de ce projet enparticipant aux travaux de la plateforme ADEME (1)- AFNOR (2) lancéeen mai 2008, qu’il s’agisse des ré exions globales à la structure ou àcelles des groupes de travail.Au-delà de cette participation, les marques du Groupe s’engagentconcrètement à faire avancer les connaissances en la matière.Dans le cadre du groupe de travail n° 2 portant sur le « Matériel/équipement consommateur d’énergie, piles et accumulateurs », laFnac a ainsi réalisé un projet pilote sur les téléviseurs qui a permisà l’ensemble de ce groupe de travail de mieux identi er les impactsenvironnementaux-clés pour ce type de produit.En accord avec les conclusions de cette étude, la Fnac a choisi ennovembre 2009 de proposer à ses clients un nouvel axe de lecture dansson cahier technique dédié aux téléviseurs, un axe environnemental.Ce projet, qui est une première en France, a été piloté par le laboratoired’essais de la Fnac, en partenariat avec un expert environnementalindépendant. Chaque téléviseur s’est ainsi vu attribuer une noteenvironnementale symbolisée par une, deux ou trois « feuilles vertes »,correspondant à l’empreinte carbone générée par l’utilisation destéléviseurs, en plus des critères habituellement retenus (contraste,couleur, directivité et mouvement…).Cette empreinte est calculée grâce aux mesures de la consommationénergétique des appareils e ectuées de façon identique par chaquefabricant selon la réglementation européenne. Dans un soucid’indépendance et d’objectivité, le l aboratoire d’essais Fnac contre-teste de manière aléatoire des modèles a n de véri er l’exactitudedes données utilisées. LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 6 : promouvoir des produits et usages responsables3Les forums Fnac en faveur du développement durableÀ l’occasion de la Semaine du développement durable, du 1er au 7 avril2009, la Fnac a ouvert au débat les forums de douze de ses magasins,en partenariat avec le Ministère du Développement Durable et leWWF.Véritables lieux d’échange et de dialogue depuis 1974, ces forums ontaccueilli à cette occasion plus de 1 000 personnes avec des débats surdes thèmes tels que la consommation responsable, le dérèglementclimatique ou le Grenelle de l’environnement. La Fnac avait invitédes personnalités extérieures reconnues pour leur expertise en lamatière. Au total seize débats se sont tenus en magasins en présencede 34 spécialistes.été reversée à l’association RSF qui lutte pour la défense de la libertéd’expression dans le monde.En 2009, la Fnac a prolongé son dispositif d' adhésion solidaire. Ene et, depuis n 2008, la Fnac propose à ses 2 millions d’adhérents defaire don de leurs points délité et de reverser leurs chèques-cadeauxde 10 euros, acquis tous les 4 000 points, à l’une des quatre associationspartenaires – l’apfEE, la FIDH (Fédération Internationale des liguesdes droits de l’homme), GoodPlanet.org (association qui sensibilisele public à la protection de l’environnement et apporte des réponsesconcrètes à la crise écologique) et le Secours populaire français. LaFnac abonde ponctuellement les sommes versées en fonction del’actualité des associations. Au total, ce sont 16 200 euros qui ontainsi été récoltés en 2009.Le soutien à la création éthique par La RedouteGucci GroupLes marques du Groupe dans le cadre de leur engagement sedonnent également pour mission de faire la promotion des produitsresponsables auprès du grand public. La Redoute est ainsi partenairedepuis sa création du salon de la Mode éthique « Ethical FashionShow » qui s’est déroulé en 2009 du 1er au 4 octobre à Paris. Le prixLa Redoute permet au gagnant de proposer le temps d’une saison unemini-collection qui sera distribuée sur le site Internet de l’enseigne.Cette année, le prix La Redoute a salué l’originalité des créationsBibico ainsi que leur accessibilité en termes de tarifs. Mais il a aussiencouragé l’orientation de la marque vers les textiles écologiques. Lamarque récompensait en 2008 Kamakala, qui a été présentée au publicà l’automne-hiver 2009/2010 sur les sites marchands de La Redoute.Le développement d’o res de produits partageLa volonté de PPR de promouvoir auprès de ses clients des usagesresponsables pousse l’ensemble des marques du Groupe à o rir lapossibilité aux clients de soutenir des associations à travers leurs actesd’achats. Pour cela, les marques donnent les moyens à leurs clients departiciper à des opérations de produits- partage. Le produit- partageest un produit ou un service réalisé par une entreprise et à destinationd’un particulier, d’une association ou d’une autre entreprise, surlequel, sans majoration de prix, une somme prédéterminée est verséeau pro t de la structure soutenue.FnacÀ la Fnac, le développement d’o res de produits-partage est unetradition qui s’inscrit dans l’engagement sociétal de la marque. Dansle cadre de son soutien à l’apfEE (association pour favoriser une ÉcoleE cace) et l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la ille), la Fnac a relancé, en 2009 et pour la 4e année consécutive,son opération « On aime, on aide » en vendant un CD inédit de lachanteuse Ayo. La totalité des béné ces des 2 000 cd vendus, soit8 000 euros, a été reversée aux associations partenaires.Pour la 15e année, l’enseigne s’est également réassociée à ReportersSans Frontières en faveur de la liberté de la presse. Des albums photostels que « Don McCullin » et « Nature » ont ainsi été vendus en 2009dans tous les magasins Fnac, soit 17 000 exemplaires. L’intégralitédes béné ces de ces ventes, soit plus de 25 000 euros, a égalementL’année 2009 a marqué le cinquième anniversaire du partenariat deGucci avec l’UNICEF, en soutien aux programmes de soins médicauxet d’éducation apportés aux orphelins du SIDA et aux enfants maladesdu SIDA ou séropositifs en Afrique sub-saharienne. À l’occasion desfêtes de n d’année, Gucci a associé ses clients à son engagement enleur proposant des produits dont tout ou partie des béné ces étaitreversé à l’association. La directrice artistique a fait appel à l’auteuret illustrateur Michael Roberts pour créer un Bonhomme de neigeen Afrique - suite de son livre Un bonhomme de neige au Paradis.L’ouvrage a été mis en vente en exclusivité dans les boutiques Gucci etsur le site Gucci.com du 16 novembre au 31 décembre, et la totalité desrecettes (25 dollars US l’unité) a été reversée à l’UNICEF. Une cartecadeau et une ligne exclusive d’accessoires inspirés des illustrationsde Michael Robert ont également été conçues au pro t de l’UNICEF.Au cours de cette même période, 25 % des recettes des ventes, dansplus d’une vingtaine de pays, de l’édition spéciale des sacs à mainJoy, de bracelets à breloques et de petits articles de maroquinerie ontégalement été reversés à l’UNICEF. Gucci est parvenu à réunir plusde 7 millions de dollars (soit plus de 5 millions d’euros) au pro t del’UNICEF, depuis le début de leur partenariat.PumaDans le cadre de ses partenariats de solidarité, Puma créerégulièrement une gamme de produits spéci que dont le béné cedes ventes contribue au projet de l’association soutenue. Ainsi,dans le cadre de son soutien à l’association Peace One Day, Puma adéveloppé une gamme de produits fabriqués avec du coton produit enAfrique selon les conditions du commerce équitable, pour équiper lesparticipants aux matchs One Day, One goal pour la paix et dont unepartie des béné ces des ventes est reversée à l’association.Dans le cadre de l’Africa Express, événement musical rassemblantà Paris 125 musiciens africains et des artistes reconnus des scènesoccidentales, Puma a vendu des tee-shirts « Cotton made in Africa » aupro t de l’événement et a produit et distribué la bande-son et le DVDdu concert. À travers ce soutien, la marque participe à la constructionde studios d’enregistrement en Afrique et au nancement de tournéesd’artistes africains dans les pays Occidentaux.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR119 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 6 : promouvoir des produits et usages responsablesRedcats GroupDe nombreuses marques de Redcats Group développent des o res deproduits-partage et associent ainsi leurs clients aux engagements duGroupe, sur des thématiques proches de leurs valeurs.Pour fêter les 20 ans de la convention internationale des droits del’enfant, Vertbaudet s’est associé à l’UNICEF en créant dans sacollection automne-hiver 2009 un T-shirt anniversaire « Children’srights » et des poupées de chi on. Pour tout achat de l’un de cesproduits, Vertbaudet a reversé 1,50 euro à l’UNICEF, soit l’équivalentde 20 doses de vaccins, en faveur du programme de vaccination desenfants en République Centrafricaine que soutient Vertbaudet depuis2007. En 2009, la marque a versé 200 000 euros à l’Unicef.À l’occasion de la rentrée scolaire 2009, Cyrillus s’est engagé pourla scolarisation des enfants défavorisés en soutenant l’associationABC d’Ailleurs et son projet de construction d’un collège à Kassan,au Mali. Pour ce faire, la marque a créé une trousse « rentrée desclasses », en vente sur le site cyrillus.fr aux mois de septembre etoctobre. Pour chaque trousse vendue, Cyrillus a reversé 3 euros,soit 60 % du prix de vente, à l’association. 12 474 euros ont ainsiété récoltés. Pour Noël 2009, Cyrillus a choisi de soutenir pour latroisième année consécutive l’association L’enfant@l’hôpital grâce àla vente d’un ourson en peluche (5 euros reversés par ours acheté auprix de 9 euros). Les 22 000 euros récoltés serviront au nancementde nouveaux ateliers d’écriture pour les jeunes lles anorexiques etadolescents dépressifs ainsi qu’au démarrage d’un nouveau projetdans un centre pour enfants handicapés.Depuis quelques années, Daxon se mobilise en faveur de l’associationSOS Villages d’Enfants à travers des opérations de produits-partageet grâce au soutien de l’actrice française Anny Duperey, marrainede cœur de l’association. Sur chaque produit vendu dans la doublepage du catalogue Daxon, la marque a reversé deux euros à SOSVillages d’Enfants. Grâce aux 16 000 euros récoltés, l’association a pudévelopper de nouveaux projets en France : la marque a notammentsoutenu l’extension et l’aménagement de la maison commune duVillage d’Enfants SOS de Magrange-Silvange en Moselle, où sontréunis une cinquantaine de frères et sœurs séparés de leurs parents,dans 11 maisons familiales.En Suède, Ellos s’est associé au distributeur Champion poursoutenir la « Swedish Cancer Society » (association pour la recherchesur le cancer) dans le cadre de la campagne de sensibilisation aucancer du sein du « Ruban Rose ». Du 1er octobre au 31 décembre2009, une collection spéci que a ainsi été lancée par Ellos, qui areversé à l’association 20 % des revenus de la vente des articles decette collection.Les marques de Redcats USA s’engagent également depuis des annéesdans des projets importants en faveur des communautés locales maisaussi sur le plan national. Woman Within, par exemple, soutient lafondation Carol M. Baldwin, qui nance des projets de recherchesur le cancer du sein. En 2009, un sac réversible a été mis en vente etl’intégralité des béné ces a été reversée à la fondation, soit près de40 000 dollars (environ 27 000 euros).120DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 7 : mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés3Enjeu 7 : mettre en place des programmesde solidarité en lien avec l’activité des sociétésS’engager vis-à-vis de la société civile, auprès des communautéslocales et du tissu associatif fait partie intégrante de la responsabilitésociale des entreprises : comment envisager, d’un simple pointde vue éthique, un développement d’activités « serein » dans unenvironnement qui n’en béné cierait aucunement ? De manièreplus pragmatique, la participation de l’entreprise au développementde ses partenaires est pour elle un gage de pérennité. En contribuantà la résolution des besoins sociétaux et à l’information des enjeuxqui y sont liés, l’entreprise fonctionne de manière harmonieuse etdynamique avec son environnement.Les enseignes et marques du groupe PPR sont implantées dans 59 payset territoires aux environnements socioculturels très divers et dontles enjeux en matière d’accès à l’éducation, à l’emploi ou à la santésont parfois cruciaux. Dans ce contexte, si les possibilités d’actionssont nombreuses, pour ne pas dire illimitées, le Groupe choisit d’agirlà où il est le plus légitime, en cohérence avec ses métiers et dans laproximité.LES ENGAGEMENTS AU NIVEAU DU GROUPE PPRHOMEIl a fallu près de 3 ans pour réaliser HOME, un véritable hymneà la planète et à son fragile équilibre. En nous o rant des imagesmagni ques et inédites de 54 pays vus du ciel, HOME est un voyageincroyable au-dessus de la Terre, qui ainsi dévoile toutes ses richesseset la beauté de ses paysages, mais qui révèle également les empreintesterribles et destructrices que l’homme lui a imposées depuis unecinquantaine d’années. En e et, le lm est né d’un objectif ambitieux :faire comprendre et partager les enjeux de notre planète et provoquerune prise de conscience générale sur les enjeux de R esponsabilitéS ociale et E nvironnementale. Une ambition commune du réalisateurYann Arthus-Bertrand, du co-producteur, Denis Carot, du producteuret distributeur, Luc Besson, et de François- Henri Pinault, Président-Directeur général du groupe PPR, soutien o ciel du lm. À ce jour,plus de 150 millions de personnes dans le monde ont déjà vu Home.Cependant, l’ambition de HOME ne réside pas seulement dans lesimages mais aussi dans sa di usion même : une di usion à but non-lucratif et ainsi une grande première dans l’histoire du cinéma etde l’environnement. Plus qu’un lm documentaire, HOME s’estvoulu comme un événement partagé et mondial : pour la premièrefois, un long-métrage a été montré en même temps sur 5 continentset dans plus de 130 territoires. C’est la date symbolique du 5 juin2009, journée mondiale de l’environnement, qui a été choisie pourcette di usion simultanée – et la plupart du temps gratuite – surtous les supports : cinéma, télévision, DVD et Internet. Également,à l’occasion de la sortie du lm, a été publié chez les Éditions deLa Martinière le livre HOME, un guide qui nous emmène dans cevoyage autour de la planète à travers 9 grandes parties et apporte desexplications scienti ques et des informations chi rées.Dans le monde entier, des grands événements sous forme deprojections publiques et souvent à l’extérieur ont été organisés le5 juin 2009 a n de marquer et ainsi partager la sortie du lm ; 100 000personnes se sont rassemblées dans la capitale française aux Champsde Mars, à New York à Central Park, à Londres au Trafalgar Square,à Phnom Penh au Huan Sen, à la Plaza de Naciones Unidas à BuenosAires et bien d’autres. L’objectif de Yann Arthus-Bertrand, de LucBesson, de Denis Carot et de François-Henri Pinault était de toucherle plus grand nombre possible, et de faire comprendre que nous avonstous une responsabilité à l’égard de la planète. En e et, ce lm voulait,et veut encore, susciter une prise de conscience mondiale en faveurde l’environnement et de l’humanité.Alors que cet événement ponctuel s’est achevé, la vie de HOME ne faitque commencer. Aujourd’hui, le lm a été traduit dans de multipleslangues, au moins 37. Le DVD est en vente dans plus de 30 payset notamment en exclusivité à la Fnac en France. Plus récemmentest sortie l’édition collector incluant le lm ainsi qu’un nouveaudocumentaire inédit « HOME : Histoire d’un voyage ». Plus de 80chaînes de télévision ont di usé le lm, plusieurs milliers de sallesde cinéma dans le monde entier l’ont projeté. La mise à dispositiongratuitement sur Internet dès le 5 juin a également permis d’atteindreun nombre incroyable de visionnages. Au total, en un peu moins d’unan, le lm Home a été vu environ 12 millions de fois sur Youtube,dont 5,4 millions en anglais, 2,3 millions en français, 1,8 million enespagnol, 1,6 million en allemand, un peu moins de 400 000 en russeet en arabe. Environ 100 000 exemplaires du livre HOME, aujourd’huidisponible en français et en anglais, ont été vendus.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR121 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 7 : mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésEn tant qu’œuvre artistique, outil pédagogique pour les écoleset les universités et instrument de sensibilisation, HOME est parlui-même ambitieux et le lm nous montre sans cesse qu’il a desmultiples possibilités de vie et d’utilisation. HOME se détermine ene et comme un vrai partage et permet de mieux comprendre et demieux agir. Tout au long de l’année 2009 le lm a été projeté, et cela àl’échelle internationale, dans des festivals, des établissements scolaires(à mentionner l’élaboration du document pédagogique destiné àl’éducation, HOME-éducation, présenté sous forme de DVD gratuitet téléchargeable sur Internet), des municipalités et collectivités, paret avec les ONGs, dans des Ministères et Parlements, et notammentau siège de l’ONU à New York devant toutes ses délégations ainsique dans des multiples entreprises quels que soient leurs domainesde compétences. Nous observons aujourd’hui la création de véritablesgroupes et de projets, soit indépendants soit mis en place pard’autres organisations, qui se construisent autour du lm sur desforums en lignes ou en l’utilisant comme un outil de sensibilisationà l’environnement.Un soutien qui d’abord avait pour vocation de nancer la productiondu lm a n de permettre précisément la quasi-gratuité du lm, cesoutien est, et avant tout, une mobilisation générale de toutes lesBranches et marques de PPR qui s’inscrit dans l’engagement duGroupe en matière de responsabilité environnementale et sociale.La Fondation d’e ntreprise PPR pour la Dignitéet les Droits des FemmesDepuis plus de dix ans, le groupe PPR a développé une politiqueambitieuse de Responsabilité S ociale et E nvironnementale et s’estengagé pour l’égalité des chances et la promotion de la diversité. LeGroupe a ainsi soutenu de nombreux programmes de solidarité enlien avec ses activités, notamment grâce à SolidarCité, associationcréée en 2001 pour appuyer les initiatives solidaires et citoyennes deses collaborateurs.2009 marque une nouvelle étape de l’engagement de PPR avec lacréation de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes.Présidé par François-Henri Pinault, le Conseil d’administrations’est réuni pour la première fois le 29 janvier 2009 pour entériner lastratégie, la gouvernance et le budget de la Fondation.Face au constat qu’au moins une femme sur trois dans le mondea été battue, victime de violence sexuelle ou d’autres sévices aucours de sa vie et que les femmes, parce qu’elles sont au cœur deséquilibres familiaux, culturels, économiques et sociaux, jouent unrôle central au sein de leurs communautés, la Fondation poursuitdeux objectifs : la lutte contre les violences à l’égard des femmes etl’aide au développement au béné ce des femmes, de leurs familles etde leurs communautés.S’inscrivant dans l’un des 8 objectifs du millénaire xés par l’ONUen 2000, « promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation desfemmes », le programme de la Fondation engage le Groupe sur unethématique forte, en cohérence avec les activités et la clientèle desmarques de PPR, et sur laquelle l’entreprise a un rôle déterminant àjouer aux côtés des pouvoirs publics.✓ Donnée vérifiée par les Commissaires aux comptes.122DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRLa Fondation développe des partenariats avec des associations localeset internationales et encourage, dans la continuité de SolidarCité, lamobilisation des collaborateurs du Groupe en faveur de la dignité etdes droits des femmes.Ses actions s’organisent autour de cinq axes, qui réintègrent engrande partie les actions menées par SolidarCité, dissoute en tantqu’association : le soutien à des actions de lutte contre les violences et d’aideau développement, à travers des partenariats avec des ONG, lesoutien à des p rojets associatifs parrainés par des collaborateursdu Groupe ou l’opportunité donnée à tout employé de partir enmission solidaire pendant ses congés ; la micro- nance ; le parrainage d’entrepreneurs sociaux ; des actions de sensibilisation et de prévention ; le conseil et le soutien aux marques et enseignes du Groupe.Soutien à des actions de lutte contre les violenceset d’aide au développementPartenariats avec des ONGLa Fondation soutient des projets émanant d’associations localeset internationales luttant contre les violences faites aux femmes etpromouvant l’aide au développement au béné ce des femmes.La sélection s’organise selon un parcours et des critères de sélectiontrès précis : un Comité de validation évalue et analyse les projets sur lesplans opérationnel et nancier, avec une attention particulière donnéeau renforcement des capacités et à l’évaluation de l’impact social. Ildécide de leur soutien et xe le montant attribué. Si ce montant estsupérieur à 70 000 euros , le Comité émet des recommandations etle projet est soumis en Conseil d’administration (2 fois par an) pourdécision nale.En 2009, la Fondation a noué 17 partenariats ✓ pour un budgetglobal de 455 100 euros. 3 projets d'envergure ont été entérinés parle Conseil d'administration, puis 14 projets, dont 2 projets portéspar des collaborateurs du Groupe, ont été choisis par le Comité devalidation. À titre d’exemple, la Fondation PPR soutient à hauteurde 80 000 euros le programme de Médecins du Monde pour la miseà niveau des centres d’hébergement de femmes victimes de violencesconjugales au Pakistan.Projets CollaborateursDans la continuité de SolidarCité, la Fondation encouragel’engagement bénévole des collaborateurs du Groupe au seind’associations et propose son soutien aux projets dans lesquels ilss’impliquent : membre de l’association, le collaborateur s’engage enparrainant le projet à en assurer le suivi et à remettre un rapport unan après le versement de la subvention. Le parcours et les critères desélection sont les mêmes que pour les partenariats ONG. LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 7 : mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés3En 2009, deux projets de développement parrainés par descollaborateurs de la Fnac ont reçu le soutien de la Fondation pour unmontant global de 5 000 euros, l’un en Afrique, l’autre en Asie, portépar l’association Compter sur Demain, visant à former des jeunesfemmes au métier de professeurs de collège au Laos.Missions solidairesDepuis 2005, tout collaborateur de PPR a l’opportunité de partir enmission solidaire de deux semaines pendant ses congés payés.En 2009, la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes apoursuivi ce programme en proposant des missions centrées sur l’aideau développement au béné ce des femmes dans les pays du Sud. Lenombre de départs en mission est passé à 25, soit une augmentationde 66 %. En complément des deux partenariats existants, avec Coupde Pouce, pour des missions de construction et de rénovation debâtiments en groupe, et Planète Urgence, pour des missions deformation, un nouveau partenariat avec l’Association Française desVolontaires du Progrès (AFVP) a été conclu pour 2 missions pilotesde transfert de compétences.60 % des volontaires 2009 sont des collaborateurs de la Fnac, 35 %de Redcats Group, 5 % de Conforama. En termes de destinations, lamajorité des missions a eu lieu en Afrique. Deux collaborateurs deFnac et Redcats Group sont ainsi partis en juillet 2009 en Côte d’Ivoirepour participer à la construction d’une maternité avec l’associationCoup de Pouce.En 2010, la Fondation souhaite internationaliser l’origine descollaborateurs participant au programme.Micro- nanceL’accès au crédit donné aux populations défavorisées, exclues dusystème bancaire traditionnel, est devenu l’un des principaux leviersde l’aide au développement dans les pays du Sud. Les femmes, en vertude leur taux de remboursement très élevé et de la manière dont ellescapitalisent sur ce service pour faire accéder leur famille à la santé età l’éducation, en sont les béné ciaires prioritaires.En 2009, la Fondation a identi é les partenaires professionnels dela micro nance par l’intermédiaire des quels elle pourrait prêter àdes micro-entrepreneuses. Ce volet de prêts à des Instituts de MicroFinance (IMF) sera développé en 2010.Bourses Entrepreneurs sociauxDans la continuité du programme initié par SolidarCité en 2008, laFondation a poursuivi le parrainage d’entrepreneurs sociaux en 2009.D’une part, l’un des lauréats des bourses remises en 2008, omasGranier, a bénéficié de la collaboration entre la Fondation PPRet l’UniverCité PPR dans le cadre du programme de formation àdestination des hauts potentiels du Groupe. A n de développer leurleadership individuel et collectif, six cadres dirigeants ont réalisé unprojet solidaire concret, sous contrainte de temps : ils ont ainsi misleurs compétences au service de l’association La Voûte Nubienne,en réalisant un audit au Burkina Faso. L’association promeut unetechnique ancestrale de construction de toits à la fois économique etécologique, sans utilisation de bois. En formant, à grande échelle, lesmaçons burkinabés à cette technique, elle permet aux populationsd’Afrique subsaharienne d’améliorer durablement leur qualité de vie.Par ailleurs, de nouvelles Bourses Entrepreneurs sociaux serontremises par la Fondation PPR à des porteurs de projets répondantplus spécifiquement à une problématique sociale touchant lesfemmes (insertion professionnelle, santé maternelle, lutte contre lamarginalisation des femmes victimes de violences…). Les projetsprésélectionnés en 2009 seront analysés par le Comité de Validationau premier trimestre 2010 : 3 lauréats recevront une bourse de15 000 euros ainsi qu’un accompagnement pendant un an par l’undes managers du Groupe.Actions de sensibilisation et de préventionLa Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des F emmesapporte son soutien à des actions qui favorisent l’information etla sensibilisation des collaborateurs du Groupe et du grand public,sur les violences faites aux femmes et l’aide au développement desfemmes.L’un des premiers projets de la Fondation PPR s’est adressé auxcollaborateurs du Groupe avec l’exposition Blessures de femmesde la photographe Catherine Cabrol, qui rassemble des portraitset des témoignages de femmes victimes de di érentes formes deviolence. Présentée au siège de PPR, à Paris, à l’occasion de la JournéeInternationale de la Femme, le 8 mars 2009, en présence de l’artiste,l’exposition a ensuite été relayée aux sièges de Boucheron et d’YvesSaint Laurent, ainsi que sur le site de la Fnac Logistique. En 2010,la Fondation souhaite que l’exposition continue à sensibiliser lesBranches du groupe PPR.Combinées à cette exposition, des interventions de spécialistes desDroits des femmes comme Sophie Bessis, Secrétaire Générale adjointede la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme), ontpermis aux collaborateurs d’échanger sur ces sujets.Concernant les actions de la Fondation PPR à destination du grandpublic, une rencontre « Contre l’excision » a été organisée avec laFnac Saint-Lazare à l’occasion du 6 février 2009, Journée mondiale delutte contre les mutilations sexuelles féminines. 5 experts ont apportédivers éclairages (juridiques, médicaux, ou d’action de terrain) surla thématique.En 2010, la Fondation PPR souhaite accentuer cet axe d’action. Ellesoutiendra la di usion en France dès le 10 mars 2010 du lm Fleurdu désert, réalisé par Sherry Hormann, qui retrace la vie de WarisDirie et dénonce les violences faites aux femmes, plus spéci quementl’excision. En mobilisant l’ensemble des marques et enseignesdu Groupe autour de cette diffusion, à l’occasion de la Journéeinternationale de la femme, la Fondation PPR souhaite toucher leplus large public et multiplier les actions de sensibilisation à cettethématique, et plus largement aux droits des femmes.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR123 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 7 : mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésL’Institut TélémaqueCréé à l’initiative du groupe PPR en 2005, l’Institut Télémaque(anciennement Fondation Télémaque) soutient et accompagne desjeunes (collégiens scolarisés en Zones d’E ducation P rioritaires etapprentis en formation professionnelle) brillants et motivés, issusde milieux défavorisés. Le but de l’institut est de donner à ces jeunestoutes les chances qu’ils méritent, participant ainsi à la relance del’ascenseur social. Jusqu’au baccalauréat, les jeunes sélectionnésbéné cient d’un double tutorat, ainsi que d’un soutien nancier. Ledouble tutorat s’appuie sur l’engagement d’un référent pédagogique,membre volontaire de l’équipe pédagogique de l’établissement où lejeune est scolarisé et d’un tuteur d’entreprise, salarié bénévole desentreprises partenaires de l’Institut Télémaque. Ce dernier est unvéritable passeur social qui aide le jeune, le soutient dans sa scolarité,l’ouvre sur le monde et lui donne accès à ses réseaux.À la création de Télémaque en 2005, PPR a accordé une dotationinitiale de 631 500 euros à ce projet qui permet pendant environ huitannées, d’accompagner 25 jeunes jusqu’au baccalauréat.Aujourd’hui, l’Institut Télémaque regroupe 13 entreprises partenaires :PPR, Total, AXA, Darty, Schneider Electric, Rexel, Technip, Adecco,Accor, UBS, SFR, La Poste, IBM et Veolia. Près de 200 salariés se sontengagés pour devenir tuteurs, dont 21 collaborateurs du groupe PPRau 31 décembre 2009. À la n 2009, l’Institut Télémaque accompagne200 élèves, avec pour objectif d’atteindre 250 béné ciaires n 2010.DES ENJEUX QUI MOBILISENT LES ENSEIGNESAprès 8 ans d’engagement sociétal, le soutien des marques et enseignesdu Groupe apparaît comme un vrai levier pour les projets associatifsqui se déploient dans leurs zones d’implantation, et peuvent faireappel à des compétences et savoir-faire de l’entreprise.Si chacune des Branches de PPR développe ses propres programmesde solidarité, en lien avec ses activités et en proximité avec sessites, la Fondation PPR continue d’accompagner les enseignesdans leur ré exion en apportant son expertise dans l’identi cationdes partenaires et la mobilisation des collaborateurs. Elle favoriseégalement un partage des bonnes pratiques entre les diverses marqueset enseignes du Groupe. En n, elle propose aux marques et enseignesde s’associer aux projets de la Fondation au béné ce des femmes.Pour enrichir ce partenariat avec le Secours populaire français,Conforama a soutenu l’opération «  La Journée des oubliés desvacances » en ouvrant les portes de ses magasins aux bénévoles pourqu’ils puissent collecter des fonds auprès des clients et permettre ainsià des enfants de partir en vacances. Conforama souhaite renforcerl’engagement des magasins et des collaborateurs autour de cet axedans les prochaines années.À l’international, Conforama Italie et ses collaborateurs se sontmobilisés pour soutenir les victimes du tremblement de terre qui aeu lieu aux Abruzzes le 6 avril 2009. L’enseigne a réalisé un don enmatériel d’une valeur de 20 000 euros à destination de la Croix Rougeitalienne, auxquels se sont ajoutés 5 000 euros collectés grâce à unecampagne portée par les collaborateurs.Conforama : Favoriser l’équipement des plusdémunisEn cohérence avec ses activités d’ameublement et d’électroménager,et le maillage de ses implantations, Conforama favorise l’accès auconfort pour tous, à travers des partenariats de proximité.Depuis 2006, Conforama est partenaire du Secours populaire françaisau travers de dons de « kits à vivre », ensembles complets d’équipementneuf de la maison (meubles et électroménager). L’attribution de ceskits est faite après une analyse des besoins des familles et une sélectionpar les délégations locales de l’association. Les 80 kits à vivre de l’année2009 seront distribués avec ceux de 2010, a n que l’ensemble desmagasins Conforama participent à l’opération.Par ailleurs, en 2009, Conforama a donné au Secours populairefrançais plus de 150 000 produits de décoration et de petit mobilierneufs (meubles de rangements, tapis, lampes…) dans le doubleobjectif de continuer d’équiper les familles béné ciaires identi ées, etde permettre à l’association d’organiser des braderies a n de récolterdes fonds pour ses projets.La Fnac, contre la fracture numérique et pourla liberté d’expressionEn 2009, la Fnac a a né les contours de la politique solidaire enlien avec son activité. En lien avec les 2 grandes familles de produitsqu’elle propose au public - les produits-services liés aux nouvellestechnologies et les produits culturels – la Fnac a défini 2 axespour sa politique solidaire : Agir contre la fracture numérique etrevendiquer un rôle de médiateur culturel engagé en faveur de laliberté d’expressionLa Fnac, contre la fracture numériqueLeader sur le marché des nouvelles technologies, la Fnac souhaite agircontre la fracture numérique en s’engageant notamment pour l’accèsdu plus grand nombre aux nouvelles technologies et à la formation.En 2009, la Fnac a de nouveau apporté son soutien au Lycée Henri IV,à Paris, pour aider à la mise en œuvre de son programme de c lassespréparatoires aux Études Supérieures, au béné ce d’élèves issus delycées en zones sensibles, et créer ainsi les conditions d’un accès124DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 7 : mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés3plus diversi é aux Grandes É coles. Trente ordinateurs portables etformations adaptées ont été fournis par la Fnac Digitale.Dans le même esprit, la Fnac a organisé, en 2009, la seconde éditionde la Braderie solidaire, en partenariat avec le Secours populairefrançais et la Ville de Dijon. Grâce à la mobilisation d’une trentainede collaborateurs de Fnac – magasin de Dijon, siège et site logistique –l’opération a permis aux béné ciaires des services sociaux et auxhabitants d’acquérir des produits culturels et technologiques, neufs,d’occasion ou remis en état, à moindre coût. Avec plus de 800 visiteurs,les ventes de cette journée ont permis de récolter une somme totale deplus 20 000 euros, intégralement reversée à l’association.À l’international, Fnac Portugal a initié depuis deux ans un grandprojet pour lutter contre la fracture numérique en partenariat avecl’AMI (Assistance Médicale Internationale) : Infoteca, des espacesmultimédia équipés par la Fnac. En 2009, Fnac Portugal a inauguréune nouvelle Infothèque à Porto qui s’ajoute à celles de Cascais etVila Nova de Gaia déjà mises en place. Ces espaces multimédia sontmis à disposition des utilisateurs de l´AMI locale pour leur donneraccès à la société de l´information et de la connaissance, premier pasvers l’inclusion sociale et l´insertion professionnelle. Les premiersrésultats sont très encourageants : de nombreuses formations ont puavoir lieu réunissant plusieurs centaines de stagiaires, sans compterles nombreuses personnes ou associations qui ont utilisé l’Infothèqueen libre accès. Ce dispositif a permis de contribuer à ce que certainsutilisateurs réintègrent progressivement le marché du travail. Aprèsce succès, 2 nouvelles ouvertures sont prévues d’ici 2012 à Almadaet Coimbra.La Fnac, un médiateur culturel engagé en faveurde la liberté d’expressionEngagement historique de la Fnac, la défense de la liberté d’expressions’inscrit dans le rôle de médiateur culturel que la Fnac entend tenirentre la création et le public. Dans ce cadre, la marque a éto é enFrance son partenariat avec la Fédération Internationale des Droitsde l’Homme (FIDH).En juin 2009, la Fnac a repris le slogan de la FIDH « Gardons lesyeux ouverts » à l’occasion de la sortie de son rapport concernant les« aidants de sans-papiers ». Ce rapport ainsi qu’une pétition citoyennecontre le « délit de solidarité » ont été mis à disposition des clients àl’entrée des 22 plus grands magasins Fnac en France.Par ailleurs, pour célébrer les 30 ans de la convention de l’ONU contretoutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la Fnac aexposé 30 photographies réunies par la FIDH sur le thème des femmesen novembre 2009, et dont la vente aux enchères a permis de récolter12 650 euros pour la Fédération.À l’international, l’enseigne se mobilise également. Face à la montéede l’extrémisme à Anvers en particulier, la Fnac s’est associéedepuis 2006 au projet « Contre toutes les intolérances » lancé par lesartistes Tom Barman (dEus), Axelle Red, Arno… Les magasins de laFnac relaient cette initiative et favorisent la prise de conscience duplus grand nombre. L’enseigne sélectionne des festivals et œuvresreprésentatives pour illustrer cet engagement (Festival « Les voiesde la Liberté »…) et met à disposition un mur photo à l’entrée de sesmagasins a n que chacun puisse apporter son témoignage.En n, l’enseigne a poursuivi et ampli é son partenariat initié il ya plus de 15 ans avec Reporters Sans Frontières en s’associant àla remise du prix « Reporters Sans Frontières – Fnac ». Ce prix arécompensé un journaliste et un média qui incarnent le combat pourla liberté d’expression et d’information. L’Israélienne Amira Hass aété consacrée « Journaliste de l’Année 2009 » pour la qualité de sontravail pour le quotidien israélien Ha’aretz. Le trimestriel tchétchèneDosh a été récompensé dans la catégorie « Média » pour son combatpour le droit d’informer et d’être informé.Gucci Group, engagé pour l’éducation, la santéet la cultureGucci Group et l’ensemble de ses marques jouent un rôle actif dansl’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées surleurs territoires d’implantation. En lien avec ses activités, le Groupemène des actions visant à promouvoir l’éducation et l’insertion enpartageant ses savoir-faire, et à soutenir l’accès à la santé et à la culture.En 2009, Gucci Group, notamment grâce à la très forte mobilisationde la marque Gucci, a consacré près de 3 millions d’euros à des projetsde solidarité.Fin 2009, a n d’encourager l’engagement des collaborateurs, GucciGroup s’est doté d’un Comité de validation de projets, sur le modèlede celui de la Fondation PPR. Il examine les projets parrainés par lescollaborateurs de Gucci Group impliqués dans des associations etdécide du soutien nancier accordé. Le premier comité s’est réunien octobre 2009 et a soutenu 6 projets.Éducation et insertion : partager ses savoir-faireLes équipes de Gucci en Italie ont, de leur côté, poursuivi leur soutienà La Ronda della Carita’ e della Solidarieta’, une association qui aidedes sans-abris à se réinsérer par le biais d’ateliers artisanaux. En 2009,2000 bougies ont ainsi été créées et o ertes dans les co rets de Noëlremis à tous les employés du siège de Gucci, permettant ainsi à 22personnes sans-abri d’avoir une activité rémunérée pendant deuxmois.En 2009, Gucci s’est vu octroyer la distinction de «  MeilleureEntreprise pour le bien-être des enfants en Chine », notamment pourson engagement à l’occasion du Téléthon, par le Fond chinois pourles Enfants et les Adolescents (China Children & Teenagers’ Funds)qui apporte son aide aux enfants sou rant d’amblyopie, une maladieoculaire chronique caractérisée par une baisse de l’acuité visuelle.En 2009, la marque a accordé un don de 1 million de RMD (environ100 000 euros) à l’association et nancé un séjour à la campagne.En 2009, Gucci a par ailleurs permis à quatre étudiants issus demilieux défavorisés de poursuivre leurs études à l’Académie des Artset du Design de l’université Tsing Hua de Beijing en nançant leursfrais de scolarité. À noter par ailleurs, qu’un « Gucci Tour » d’Italie(incluant les dé lés de mode à Milan) a été o ert aux quatre meilleursétudiants de l’Académie pour les récompenser.En 2009, Gucci a en n initié un partenariat avec la fondation deMary J.Blige, the Foundation For the Advancement of WomenNow (FFAWN), pour l’émancipation de toutes les femmes. Ainsi, leDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR125 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 7 : mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés16 septembre 2009, le magasin de la 5e avenue à New-York a reversé10 % de ses ventes de la journée et organisé une vente privée aubéné ce de la Fondation. Par ailleurs, grâce aux ventes de la montrespécialement créée dans le cadre de ce partenariat, ce sont au totalplus de 50 000 dollars (soit plus de 36 000 euros) qui ont été récoltéspar Gucci et Gucci Group Watches pour la FFAWN. Cette journéesolidaire sera reconduite chaque année.Boucheron s’est mobilisé pour l’éducation des jeunes issus de milieuxdéfavorisés : la marque a soutenu un partenariat entre le ComitéColbert et le Rectorat de Paris, en donnant à des élèves l’opportunitéde découvrir ses métiers pendant trois jours. À l’occasion de la Journéedu Patrimoine, la boutique et l’atelier parisiens ont ouvert leursportes à plus de 70 jeunes béné ciaires d’associations promouvantl’éducation et l’insertion. 2009 a également marqué la troisièmeannée du soutien de Boucheron à l’association pour l’insertion parle sport de jeunes issus de quartiers sensibles en France, Sport dans laVille : l’équipe de la marque a participé au tournoi de football inter-entreprises organisé par l’association.Pour la cinquième année consécutive, Sergio Rossi a fait don d’unstock d’une valeur de 35 000 dollars (environ 25 000 euros) au réseaude femmes Step Up and Step Out .Alexander McQueen a créé une couronne en cartes à jouer vendueaux enchères au pro t de l’association Shelter qui apporte un soutienaux personnes en di culté de logement au Royaume-Uni.Accès à la santéLes marques du Gucci Group ont apporté leur soutien à de nombreusesassociations en 2009, notamment des organismes consacrés à la luttecontre le SIDA/VIH, le cancer et autres pathologies lourdes touchantentre autres les femmes et les enfants.L’année 2009 a marqué le cinquième anniversaire du partenariat deGucci avec l’UNICEF, en soutien aux programmes de soins médicauxet d’éducation apportés aux orphelins du SIDA et aux enfants maladesdu SIDA ou séropositifs en Afrique sub-saharienne. Dans ce cadre, cesont près de 2 millions de dollars qui ont été récoltés pour l’associationen 2009 grâce à la vente de produits Gucci dont la totalité ou unepartie des recettes était reversée à l’ONG.En plus de son engagement massif et pérenne dans la collecte defonds au pro t de l’UNICEF, Gucci a aussi accordé en 2009 desdons nanciers à des organismes comme la National Breast CancerCoalition, amfAR, Sidaction, Fight AIDS Monaco et la FondationRaisa Gorbachev d’aide aux enfants cancéreux. Par ailleurs, Guccia également incité ses collaborateurs à faire des dons au pro t desvictimes du séisme des Abruzzes, par l’intermédiaire de la CroixRouge italienne, s’engageant à abonder le total des dons d’un montantéquivalent. Un total de 67 000 euros a ainsi été reversé à la CroixRouge.Bottega Veneta, de son côté, a apporté une aide nancière en soutienà la campagne 2009 « Behind a Miracle » de collecte de fonds parl’association Bighorn qui a recueilli plus de 375 000 dollars (environ270 000 euros) au pro t du Centre contre le Cancer Luci Cursi, enCalifornie.Les marques du Gucci Group se sont également engagées en faveurde cette cause en fournissant de nombreux produits a n de récolterdes fonds. Yves Saint Laurent a fait don d’articles pour des ventes auxenchères organisées par de nombreuses associations de lutte contrele SIDA, le cancer, la maladie d’Alzheimer et le diabète juvénile enEurope et aux États-Unis. Gucci, grâce à l’arbre de Noël créé pourla Fondation Carla Bruni-Sarkozy, a permis de récolter 5 000 eurosau profit de l’association Sol en Si et de la même manière StellaMcCartney a donné des produits à divers hôpitaux.Soutien à la cultureGucci Group et ses marques ont poursuivi leur ambitieux programmede mécénat artistique et culturel en 2009.Pour la quatrième année, Gucci a remis ses trophées « Gucci GroupAwards », organisés en collaboration avec le Festival du Film deVenise et récompensant un artiste pour sa contribution remarquableà la cinématographie. En 2009, le trophée a été octroyé au journalisteMark Boal pour le scénario de The Hurt Locker, un lm bouleversantsur la guerre en Iraq.Gucci a également poursuivi son mécénat avec la Film Foundation, unorganisme à but non lucratif dédié à la préservation des vieux lms.En 2009, Gucci a ainsi nancé la restauration de Senso, un lm de1954 réalisé par Luchino Visconti. La marque a par ailleurs parrainéla deuxième édition du « Gucci Tribeca Documentary Fund », en nançant à hauteur de 100 000 dollars (soit plus de 70 000 euros)des subventions remises chaque année à quatre réalisateurs-documentaristes.À l’automne 2009, Alexander McQueen, Stella McCartney et SergioRossi ont fait don de di érents articles pour la vente de charité decréateurs Kid’s Company du magazine Harper’s Bazaar. Les recettesont servi à nancer un Noël magique pour 2 000 enfants défavorisésau Royaume-Uni.Gucci Group et ses marques ont également fait de multiples donations :Bottega Veneta au Museum of Contemporary Art (MOCA) et auCenter Theater Group de Los Angeles en Californie, Yves SaintLaurent au Museum of Art du Comté d’Orange en Californie, et auMetropolitan Opera House de New York.Tout au long de l’année 2009, Boucheron a enrichi plusieursexpositions de musées grâce à des prêts d’œuvres parmi les plusanciennes de ses collections  : Schmuck Museum à Pforzheim,Grimaldi Forum de Monaco, Musée des Arts déco à Paris, Carrouseldu Louvre pour la Fondation de la Haute joaillerie de Genève, etMusée Gulbékian de Lisbonne .Bottega Veneta a poursuivi en 2009 son action au sein del’établissement de formation « Scuola della Pelletteria », une écolecréée pour développer le savoir-faire et l’emploi dans la région duVeneto. En avril 2009, après un cursus de 2 ans, 10 étudiants ontété diplômés et disposent ainsi d’une expertise et d’un savoir-fairepointus dans le travail du cuir. Dans le même esprit, Sergio Rossi anoué en 2009 un partenariat avec le Cercal (Centro Ricerca e ScuolaInternazionale Calzaturiera) de San Mauro Pascoli pour la formationd’employés hautement quali és du secteur de la chaussure.126DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 7 : mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés3Puma et les actions solidaires de PUMA VisionDans le cadre de PUMAVision, qui structure l’ensemble de la stratégiede Responsabilité Sociale et Environnementale de la marque enlien avec ses activités et ses zones d’in uence, Puma décline troisprogrammes-clés – « puma.safe », « puma.peace » et « puma.creative »- a n de créer un monde meilleur en soutenant le développementdurable, la paix et la créativité. Ainsi, Puma développe des partenariatssolidaires autour des deux axes de promotion de la paix et de l’art.puma.peace : le sport au service de la paix,en partenariat avec Peace One DayDepuis 2007, Puma soutient l’association Peace One Day dont l’objectifest de promouvoir la paix dans le monde à travers l’instaurationd’une Journée internationale de cessez-le-feu et de non-violence, le21 septembre, instaurée depuis 1999. Plus particulièrement, l’initiative« One Day, One Goal » met le sport au service des objectifs de paixet d’éradication des con its.En 2009, Puma est parvenu à ce que les 192 nations membres del’ONU participent, avec un total de plus de 400 matchs de footballjoués pour la réconciliation des nations. Parmi les plus marquants :armée irakienne contre peshmergas kurdes ou encore Tijuanacontre Californie. Puma a promu cette initiative en participantà un prestigieux concert de lancement à Paris, en diffusant unegamme dédiée de produits-partage (partie des béné ces reversée àl’association) lancée par une campagne presse avec les grands athlètespartenaires de la marque, en équipant les participants de certainesnations ou encore, en organisant des matchs emblématiques entre lesemployés de Puma et de Adidas grâce à la mobilisation de plus de700 collaborateurs. En n, en 2009, Puma a soutenu le documentaire,The Day After Peace, réalisé par le réalisateur et fondateur de PeaceOne Day, Jeremy Gilley.L’objectif est de mobiliser 3  millions de personnes autour de laJournée de la Paix dans le monde d’ici 2012.puma.creative : soutenir la créativité des artistesémergentsLa créativité est au cœur des valeurs de Puma. Vecteur privilégié deschangements de mentalités, elle interpelle le public et peut l’amenerà ré échir sur les grands enjeux sociétaux de demain. Puma a ainsichoisi en 2009 de promouvoir des artistes, notamment d’Afriqueà travers son initiative Creative Africa Network : en 2009, Puma aainsi remis 220 « p uma. creative Mobility Awards » permettant à desartistes d'Afrique et des Caraïbes de mettre en place d’importantsévénements culturels promouvant le mouvement artistique issudu continent africain : la Foire Artistique de Joburg, Afrique duSud ; Africa Express avec plus de 125 musiciens, à Paris en France ;les 8e rencontres de la Biennale de la Photographie africaine avec58 artistes à Bamako au Mali ou le festival d’art de Marrakechau Maroc. Puma a également créé un site Internet dédié à desartistes a fricains (www.creativeafricanetwork.com) et caribéens(www.creativecaribbeann etwork.com).Par ailleurs, un partenariat avec le Musée du Design de Londres, aété initié début 2009 avec l’exposition de Hussein Chalayan « FromFashion and Back » .Redcats Group : des collaborateurs mobiliséspour l’éducation et l’insertionEn matière d’actions solidaires, la très forte mobilisation descollaborateurs de Redcats Group en France a conduit à la création,début 2009, de SolidarCité Redcats, association loi 1901, qui poursuitl’ensemble des initiatives menées depuis 2001 dans le cadre deSolidarCité PPR dans les domaines de l’éducation et de l’insertion.La force de l’association réside dans l’engagement des collaborateurs,sans qui aucun projet n’est soutenu.À l’international, les marques s’engagent en lien avec leurs activitésauprès d’associations locales et nationales.SolidarCité Redcats : des collaborateurs engagéspour l’insertion en FranceDepuis de nombreuses années, les collaborateurs du groupe Redcatss’impliquent dans l’insertion sociale et professionnelle des personnesen grande di culté.A n de prolonger les nombreux partenariats avec des associationsd’insertion fournissant des services à la personne tels repassage,ménage, bricolage, paniers de saison…, SolidarCité Redcats a mis enplace une conciergerie solidaire qui donne accès aux collaborateurs,au quotidien sur leur lieu de travail, à toute une palette de servicesde proximité destinés à leur faciliter la vie. Depuis son ouverture enoctobre 2008, le site pilote installé au siège de La Redoute a réaliséplus de 5 000 prestations, ce qui représente l’équivalent de 8 emploistemps plein créés. Ce succès a conduit à l’inauguration, le 5 octobre2009, d’une nouvelle conciergerie solidaire pour les collaborateurs dusiège de Cyrillus, Somewhere et Vertbaudet à Tourcoing.Le centre de stockage Espoir en stocks, initié par les équipes SolidarCitépour récupérer et stocker les dons en nature des enseignes de PPR(surstocks, retours clients ou échantillons) et association autonomedepuis 2008, a mobilisé, cette année encore, une vingtaine de bénévolesqui donnent de leur temps chaque semaine pour trier et remettreen état les produits. Jouets, linge de maison, mobilier, vaisselle…sont donnés, pour moitié, à des associations caritatives partenairesen les aidant ainsi à faire face à des situations de grandes di cultéset de crise (incendies, inondations…) et, pour l’autre moitié, sontrevendus lors de braderies, qui permettent aux collaborateurs deRedcats Group d’acquérir des produits neufs à bas prix. En 2009,plus de 40 000 euros – l’intégralité des béné ces des ventes – ontainsi été récoltés et reversés à 26 associations partenaires. Près de 100bénévoles se sont mobilisés pour organiser ces braderies.SolidarCité Redcats a poursuivi son partenariat avec Janus, entreprised’intérim d’insertion : grâce à cet accompagnement, en 2009, 141personnes ont été déléguées pour plus de 44 000 heures dans les sitesRedcats Group du nord de la France, soit 24 emplois temps pleinpar mois.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR127 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPREnjeu 7 : mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétésEn 2009, SolidarCité Redcats a continué son soutien à 3 épiceriessociales (à Wattrelos, Waziers et Lomme) qui ont bénéficié desproduits des enseignes du Groupe. Ces épiceries s’adressent à despopulations en grande di culté et leur permettent d’acquérir desproduits neufs à bas prix. SolidarCité Redcats accompagne égalementces épiceries sociales à travers la mise en œuvre d’ateliers cuisine etd’ateliers artistiques permettant une réinsertion plus facile de cespopulations.Dans le cadre des actions d’insertion sociale, 250  personnes endi culté dont 148 enfants ont été accueillies en décembre 2009, aurestaurant d’entreprise de La Redoute par plus de 30 bénévoles. Tousse sont mobilisés a n d’o rir un goûter de Noël solidaire , animénotamment par l’école de cirque de Mouscron. Ces 250 personnessont toutes reparties avec un cadeau o ert par les entreprises dugroupe Redcats et de PPR.SolidarCité Redcats : des collaborateurs mobiliséspour l’éducationDepuis son origine SolidarCité Redcats s’est mobilisée pour rendrel’éducation et la culture accessibles à tous.L’opération « un collégien, un jour, un métier », organisée depuis5 ans, permet à des collégiens issus d’un établissement voisin deLa Redoute, classé en Z one d’É ducation P rioritaire, de découvrir,le temps d’une journée, un métier de leur choix aux côtés d’uncollaborateur. En 2009, 120 collégiens chacun accompagnés d’uncollaborateur tuteur, ont découvert l’entreprise à travers 46 métiers.Par ailleurs, SolidarCité Redcats accompagne deux projets decollaborateurs en faveur de l’éducation au Mali. L’association ABCd’Ailleurs, créée en 2002 par des collaborateurs du Pôle Enfants Famillede Redcats Group, développe ainsi un programme de constructiond’écoles dans le village de Kassan, et mobilise les collaborateurs pourparrainer des élèves : 120 enfants accèdent aujourd’hui gratuitement àl’enseignement. ABC d’ailleurs fait partie des associations béné ciairesdes fonds récoltés par SolidarCité Redcats lors de ses événements.Dans le cadre du programme d’accès à l’énergie solaire à Gabou auMali, en partenariat avec le Lycée Turgot de Roubaix, SolidarCitéRedcats a par ailleurs nancé l’achat de 2 panneaux photovoltaïquespour un montant de 5 000 euros, tandis que les élèves ont formé destechniciens maliens pour monter et entretenir les structures. Près de300 enfants béné cient aujourd’hui dans leur école de l’électricitéproduite par ces panneaux.Les marques de Redcats Group mobiliséesà l’internationalEn Autriche, La Redoute a distribué en mars 2009, 1 000 plaids,développés en collaboration avec un designer autrichien, àl’association « Rettet das Kind » qui vient en aide aux enfants etadolescents défavorisés.Aux États-Unis, Redcats USA a fait don de 700 tailleurs « grandestailles » à l'organisation Dress for Success, association internationaleà but non lucratif, consacrée à l'amélioration des conditions de viedes femmes et dont 70 % des bénéficiaires font une taille 44 et plus.En Asie enfin, la division Redcats Asia a donné près de 5 000prototypes de prêt-à-porter à l’Armée du Salut, à la Croix Rouge localeet à l’hôpital pour enfants « Duchess of Kent Children’s Hospital ».Ainsi, ce sont toutes les marques et enseignes du Groupe qui, en 2009,comme les années précédentes, ont réa rmé leurs engagements vis-à-vis de la société civile, des communautés locales et du tissu associatif,au plus près des spéci cités de leurs implantations et de leurs activités.128DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRTable de concordance3Table de concordance R. 225-104 et R. 225-105du Code de commerce(ex Article 116 Loi NRE)ArticleDescriptionSocial (R. 225-104 du Code du commerce)§ 1°aEffectif totalEmbauches en contrats à durée déterminéeEmbauches en contrats à durée indéterminéeDifficultés éventuelles de recrutementLicenciements (nombre et motifs)Heures supplémentairesMain-d’œuvre extérieure à la SociétéSauvegarde de l’emploiEfforts de reclassementRéembauchesMesures d’accompagnement§ 1°bInformations relatives aux plans de réduction des effectifs§ 2°Organisation du temps de travailDurée du temps de travail pour les salariés à temps pleinDurée du temps de travail pour les salariés à temps partielAbsentéisme (nombre et motifs)§ 3°RémunérationsÉvolution de la rémunérationCharges sociales§ 4°§ 5°§ 6°§ 7°§ 8°§ 9°Relations professionnellesBilan des accords collectifsConditions d’hygiène et de sécuritéFormationŒuvres socialesSous-traitanceEmploi et l’insertion des travailleurs handicapésApplication des dispositions du titre du livre du Code du travail (= intéressement,participation et plan d’épargne salarial)Égalité professionnelle entre les femmes et les hommesPrise en compte par la Société de l›impact territorial de ses activités en matière d›emploiet de développement régional.Relations entretenues avec les associations d’insertion, les établissementsd’enseignement, les associations de défense de l’environnement, les associationsde consommateurs et les populations riverainesImportance de la sous-traitancePromotion auprès des sous-traitants du respect des dispositions des conventionsfondamentales de l’OITRespect par les filiales des dispositions des conventions fondamentales de l’OITPrise en compte par les filiales étrangères de l’impact de leurs activités surle développement régional et sur les populations localesChapitre du document de référenceIntroductionEnjeu 1Enjeu 1Enjeu 1IntroductionIntroductionIntroductionEnjeu 1Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 1IntroductionIntroductionIntroductionIntroductionEnjeu 1Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 2Enjeu 1Enjeu 1Enjeu 7Enjeu 3Enjeu 3Enjeu 2Enjeu 3Enjeu 3Enjeu 3Enjeu 3IntroductionEnjeu 1Introduction, Enjeu 2DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR129 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRTable de concordanceArticleDescriptionEnvironnement (R. 225-105 du Code de commerce)§ 1°Consommation de ressources en eauConsommation de matières premièresConsommation d’énergieMesures prises pour améliorer l’efficacité énergétiqueRecours aux énergies renouvelablesConditions d’utilisation des solsRejets dans l’air, l’eau et le solNuisances sonores et olfactivesTraitement des déchets§ 2°§ 3°§ 4°§ 5°§ 6°§ 7°§ 8°§ 9°Mesures prises pour limiter les atteintes à l’équilibre biologiqueDémarches d’évaluation ou de certification entreprises en matière d’environnementMesures prises pour assurer la conformité de l’activité aux dispositions législativesDépenses engagées pour prévenir les conséquences de l’activité sur l’environnementExistence de services internes de gestion de l’environnementFormation et information des salariésMoyens consacrés à la réduction des risques pour l’environnementOrganisation mise en place pour faire face aux accidents de pollution au-delàdes établissements de la SociétéMontant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnementMontant des indemnités versées sur décision de justice en matière d’environnementChapitre du document de référenceEnjeu 5Enjeu 5Enjeux 4 et 5Enjeux 4 et 5Enjeux 4 et 5NCEnjeux 4 et 5Enjeu 5Enjeu 5Enjeu 6Enjeu 5Enjeu 6Enjeu 5Enjeu 4Enjeu 4Enjeu 5Enjeu 5Enjeu 5NCÉléments sur les objectifs assignés aux filiales à l’étrangerIntroduction130DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRRapport d’examen limité des Commissaires aux comptes3Rapport d’examen limitédes Commissaires aux comptessur certains indicateurs de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)À la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaires aux comptes du groupe PPR, nous avons e ectué un examenvisant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur les indicateurs de RSE identi és par le signe ✓ dans les tableaux, graphes ettextes gurant pages 68, 73, 90, 92, 96, 101, 114 et 122 du document de référence 2009. Ces indicateurs (« les Données ») sélectionnés par legroupe PPR sont : pour l’enjeu 1 (1), le nombre d’heures de formation pour l’ensemble des activités du Groupe en France ; pour l’enjeu 2 (2), le nombre de travailleurs handicapés pour l’ensemble des activités du Groupe en France ; pour l’enjeu 3 (3), le nombre d’audits sociaux et leurs résultats menés par trois enseignes – Conforama, Puma et Redcats Group ; pour l’enjeu 4 (4), les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » et « B to C » de Conforama, Fnac et Redcats Group représentant plusde la moitié des émissions du Groupe ;moitié des émissions du Groupe ; pour l’enjeu 5 (5), les émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie de Conforama, Fnac et Redcats Group représentant plus de la pour l’enjeu 6 (6), la part des peaux précieuses provenant de sources tracées au sein des marques de Gucci Group ; pour l’enjeu 7 (7), le nombre de projets soutenus par la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes.Ces données ont été préparées sous la responsabilité de la Direction de la Responsabilité Sociale et Environnementale et de la Direction desRessources Humaines, conformément aux référentiels internes (« les Référentiels ») qui sont consultables auprès de ces Directions et dont unrésumé gure sur le site Internet du groupe PPR (www.ppr.com). Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’exprimer une conclusion quiporte sur ces seules Données sélectionnées et non sur l’ensemble du document de référence.Nature et étendue des travauxNous avons e ectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable.Nous avons mis en œuvre des diligences limitées conduisant à une assurance modérée que les Données sélectionnées ne comportent pasd’anomalie signi cative. Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux plus étendus.Nous avons, pour les données sélectionnées :neutralité et leur caractère compréhensible ; apprécié les Référentiels relatifs au reporting des Données sélectionnées au regard de leur pertinence, leur exhaustivité, leur abilité, leur mené des entretiens auprès des personnes concernées par l’application des Référentiels au niveau de la Direction de la Responsabilité Socialeet Environnementale et de la Direction des Ressources Humaines au siège, ainsi qu’au sein des enseignes Conforama, Fnac, Gucci Group,Puma, Redcats Group et de la Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes a n d’actualiser notre connaissance duprocessus de reporting et l’organisation mise en place et a n de nous assurer de la bonne application du référentiel ;(1) Développer l’employabilité à travers la gestion des compétences et la formation.(2) Former chaque manager aux enjeux de la diversité.(3) Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs.(4) Mesurer et limiter les émissions de CO2 liées au transport.(5) Réduire l’impact environnemental des magasins et des infrastructures.(6) Promouvoir des produits et usages responsables.(7) Mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activité des sociétés.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR131 3LA RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE RSE DE PPRRapport d’examen limité des Commissaires aux comptes mené des entretiens et réalisé, dans une sélection d’entités (1), d’une part des sondages sur l’application des Référentiels et d’autre part destests de cohérence sur la consolidation de ces Données. Cette sélection d’entités contribue à hauteur de :– 62 % des e ectifs du Groupe en France pour les indicateurs sélectionnés pour les enjeux 1 et 2– 100 % des audits sociaux des trois enseignes concernées par l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 3,– 55 % en moyenne du total des émissions de CO2 des trois enseignes concernées par les indicateurs sélectionnés pour les enjeux 4 et 5,– 100 % des peaux précieuses de Gucci Group pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 6,– 100 % des projets de la Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 7.Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de ces travaux, aux experts Environnement & Développement Durable de nos cabinets.Observations sur les procéduresLors de nos travaux nous avons pu constater : l’existence et la maîtrise des procédures de collecte, de saisie et de validation des données sélectionnées dans les entités concernées par nostravaux mais la nécessité de renforcer le dispositif de contrôle interne à chaque niveau de collecte et de consolidation en ce qui concernel’indicateur « nombre d’heures de formation » et d’en préciser la dé nition dans le Référentiel ; la nécessité de renforcer le dispositif de contrôle interne à chaque niveau de collecte et de consolidation en ce qui concerne les émissions deCO2 liées aux transports « B to B », notamment les émissions au sein des activités de Redcats Group liées au transport aérien.ConclusionNous avons constaté que pour les implantations de Conforama hors France, les émissions de CO2 liées aux transports « B to B » et « B to C » etcelles liées aux consommations énergétiques sont estimées à défaut d’informations réelles obtenues de la part de l’enseigne dans les délais dureporting. La documentation mise à notre disposition pour véri er l’application des méthodes d’estimation ne nous permet pas de conclureavec précision sur l’exactitude de ces indicateurs relatifs à l’enseigne Conforama.Sur la base de nos travaux et sous cette réserve, nous n’avons pas relevé d’autres anomalies signi catives de nature à remettre en cause les Donnéesidenti ées par le signe ✓, dans les entités sur lesquelles ont porté nos travaux, au regard des Référentiels mentionnés.Le 11 mars 2010,à Paris La DéfenseKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.à Neuilly-sur-SeineDeloitte & AssociésPhilippe ArnaudPatrick-Hubert PetitÉric DugelayJean-Paul PicardAssocié Responsable duDépartement Environnement& Développement DurableAssociéAssociéAssocié Responsable duPôle Risk Management& Développement Durable(1) Pour les indicateurs sélectionnés pour les enjeux 1 et 2 : Conforama France, La Redoute France, Puma France, SAS Relais Fnac, Yves Saint Laurent France ;Pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 3 : Conforama, Puma et Redcats Group ;Pour les indicateurs sélectionnés pour les enjeux 4 et 5 : Conforama Espagne, Conforama France, Fnac Espagne, Fnac France, La Redoute France (dont SOGEPet La Martinoire), Redcats US VAD (Entrepôts d’Indianapolis, Special Sizes et Sportsman’s Guide) ;Pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 6 : Caravel Pelli Pregiate et Gucci Logistica ;Pour l’indicateur sélectionné pour l’enjeu 7 : Fondation d’entreprise PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes.132DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 4 Éléments financiersCommentaires sur la structure nancièreRésultat de la Société PPR et dividendeÉvénements postérieurs à la clôturePerspectivesInvestissements nanciersInvestissements opérationnelsGESTION DES RISQUESRisques nanciersRisques juridiquesRisques assurancesRisques opérationnelsCOMPTES CONSOLIDÉSAU 31 DÉCEMBRE 2009Compte de résultat consolidéÉtat du résultat global consolidéÉtat de la situation nancière consolidéeTableau des ux de trésorerie consolidésVariation des capitaux propres consolidés RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009134NOTES ANNEXES AUX ÉTATSFINANCIERS CONSOLIDÉSPréambule – Dé nitionsFaits marquants de l’exerciceCommentaires sur l’activité de l’exercice 2009Analyse des performances opérationnelles par segment 141RAPPORT DES COMMISSAIRESAUX COMPTES SUR LES COMPTESCONSOLIDÉSPOLITIQUE D’INVESTISSEMENT160Compte de résultat134135137151157159159160162164164166167168171171172173174175176264266266267268268269269284286287296COMPTES SOCIAUXBilan actifBilan passifTableau des ux de trésorerieVariation des capitaux propresAnnexe comptableTableau des liales et participationsRAPPORT DE GESTIONDE LA SOCIÉTÉ MÈREOpérations relatives au capital socialRésultats au cours des cinq derniers exercicesRAPPORT DES COMMISSAIRESAUX COMPTES SUR LES COMPTESANNUELS297RAPPORT SPÉCIAL DESCOMMISSAIRES AUX COMPTESSUR LES CONVENTIONS ETENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS299DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR133 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009 Rapport d’activité 2009 PRÉAMBULE  DÉFINITIONSIFRS 5 – Actifs non courants détenus en vuede la vente et activités abandonnéesnette, tels que dé nis par la recommandation du Conseil national dela comptabilité n° 2009-R.03 du 2 juillet 2009.L’endettement financier net prend en compte les instruments nanciers de couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifs auxemprunts bancaires et obligataires dont le risque de taux est couverten totalité ou en proportion dans le cadre d’une relation de justevaleur (Note 32 des comptes consolidés annuels).Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidéespar intégration globale, le nancement des concours à la clientèle estprésenté en dettes nancières. L’endettement nancier net du Groupes’entend hors nancement des concours à la clientèle des activités decrédit à la consommation.Dé nition de l’EBITDALe Groupe utilise, pour le suivi de sa performance opérationnelle, unsolde intermédiaire de gestion intitulé « EBITDA ». Cet indicateur nancier correspond au résultat opérationnel courant augmentédes dotations nettes aux amortissements et des provisions sur actifsopérationnels non courants, comptabilisées en résultat opérationnelcourant.Dé nition du cash- ow libre opérationnelet du cash- ow disponibleLe Groupe utilise également un agrégat intermédiaire pour le suivi desa performance nancière dénommé « Cash- ow libre opérationnel ».Cet indicateur nancier correspond aux ux nets de trésorerie liésaux activités opérationnelles sous déduction des investissementsopérationnels nets (définis comme les acquisitions et cessionsd’immobilisations corporelles et incorporelles).Le cash- ow disponible correspond au cash- ow libre opérationnelaugmenté des intérêts et dividendes reçus et diminué des intérêtsversés et assimilés.Conformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus envue de la vente et activités abandonnées, le Groupe a présenté certainesde ses activités comme des « activités arrêtées, cédées ou en cours decession ». Le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distinctedu compte de résultat, « Résultat net des activités abandonnées », etfait l’objet d’un retraitement dans le tableau des ux de trésorerie etle compte de résultat sur l’ensemble des périodes publiées.Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sontprésentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe, sans retraitementdes périodes antérieures. Les actifs et passifs des « activités arrêtées »ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan.Changements de méthodes comptablesComme mentionné dans les Notes  2.2. et 2.23. de l’annexe auxcomptes consolidés, les états nanciers de l’exercice 2008 ont étéretraités a n de re éter les changements de méthodes comptables.Dé nition de la notion de chi re d’a aires(produit des activités ordinaires) « réel »et « comparable »Le chi re d’a aires réel du Groupe correspond à son chi re d’a airespublié. Le chi re d’a aires hors Groupe est dé ni comme le produitdes activités ordinaires de chaque enseigne ou marque, aprèsélimination des ventes intragroupe.Le Groupe utilise, par ailleurs, la notion de « comparable » qui permetde mesurer la croissance organique de ses activités. La notion dechi re d’a aires « comparable » consiste à retraiter le chi re d’a aires2008 d’une part, des e ets de variations de périmètre intervenuesen 2008 ou 2009 et, d’autre part, des e ets de change sur le chi red’a aires réalisé en 2008 par les liales étrangères.Dé nition de l’endettement nancier netconsolidé du GroupeL’endettement nancier net est constitué de l’endettement nancierbrut incluant les intérêts courus non échus diminué de la trésorerie134DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094 FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICECession du contrôle de Cfao par introductionen bourseLe 3 décembre 2009, PPR a cédé le contrôle de sa liale Cfao parintroduction en bourse sur Euronext Paris.Cette opération constitue une nouvelle étape importante de lastratégie de PPR  : en cédant le contrôle majoritaire de Cfao, leGroupe poursuit sa recon guration autour d’un ensemble cohérentde marques mondiales puissantes dans l’univers de l’équipement dela personne, tant sur le secteur du luxe que sur le segment grandpublic. Cette orientation stratégique a été constamment reprise dansl’information communiquée au marché. PPR n’entend pas resterdurablement associé au développement de Cfao ; si la perspective àterme est une sortie complète du capital de Cfao, un désengagementrapide n’est pas envisagé à ce stade. PPR s’est d’ailleurs engagé enversles banques garantes de l’opération à ne pas o rir, céder ou transférerde toute autre manière des actions de Cfao jusqu’au 7 juin 2010.Saluée unanimement par la place, cette introduction en boursea été la plus importante réalisée sur Euronext Paris ces dernièresannées. L’o re a été sursouscrite à hauteur de 2,5 fois le nombred’actions proposées et le livre d’ordres a été de grande qualité avec laprésence de tous les grands fonds institutionnels et une large majoritéd’investisseurs long terme. Le prix d’introduction (26  euros paraction) s’est situé dans le milieu de la fourchette annoncée, l’optionde surallocation a été très rapidement exercée et la performance dutitre Cfao lors de ses premières semaines de cotation a été tout à faitsatisfaisante.PPR a donc perdu le contrôle de droit de Cfao en cédant au public,pour 927 millions d’euros (hors frais), 35 650 000 actions de sa liale,précédemment détenue à 99,9 %. Le Groupe demeure actionnairede Cfao à hauteur de 42,0 % du capital et des droits de vote et n’aaucun accord avec d’autres actionnaires donnant le pouvoir surplus de la moitié des droits de vote ; il n’exerce donc plus qu’unein uence notable sur Cfao. À la date d’introduction en bourse, 54,1 %du capital de Cfao était détenu par des investisseurs institutionnels(français à hauteur de 42 %) dont les 32 plus importants détenaientconjointement une participation supérieure à celle de PPR.Le mode de gouvernance de Cfao exclut le contrôle de fait par PPR.En e et, le Directoire de Cfao est constitué de trois membres salariésde la société qui ne sont plus liés par aucun contrat de travail ou deconseil avec le groupe PPR ; il dispose des pouvoirs les plus étenduspour diriger la société et ses politiques opérationnelles et nancières.Par ailleurs, la composition du Conseil de surveillance de Cfao et lesconditions d’organisation des travaux de celui-ci ne permettent pasà PPR de disposer d’une majorité de voix au sein de cet organe desupervision, et il en va de même au sein du Comité des nominations.PPR n’a donc pas le pouvoir de nommer ou révoquer les membresdu Directoire.Depuis son introduction en bourse, Cfao bénéficie d’une totaleindépendance nancière vis-à-vis de PPR. Cfao a remboursé soncompte-courant avec le Groupe et dispose désormais de nancementsbancaires externes autonomes. Il n’existe plus aucun contrat demanagement, de conseil, d’assistance, de mandat ou d’intérêt communentre PPR et Cfao ; il n’y a plus aucune relation d’a aires signi cativeentre les deux groupes, ni aucun actif commun, à l’exception defacilités administratives ou techniques dont il est convenu qu’ellesresteront temporairement assurées par PPR dans la continuité dupassé et à prix de marché. Depuis le 3 décembre 2009, Cfao n’est plusintégrée aux dispositifs et processus du groupe PPR (en particulierles procédures de contrôle nancier).Comptablement, l’opération a été traitée conformément auxdispositions d’IFRS 5 : le résultat net consolidé de Cfao jusqu’au30 novembre 2009 ainsi que la plus-value nette a érente à la cessionde 35 650 000 actions sont présentés sur la ligne distincte du comptede résultat « Résultat net des activités abandonnées » ; le comptede résultat ainsi que le tableau des ux de trésorerie de l’exerciceprécédent font l’objet d’un retraitement similaire. Comme PPRconserve une in uence notable sur Cfao, la participation résiduelleest mise en équivalence dans les états financiers du Groupe au31 décembre 2009 : le résultat estimé du mois de décembre  (1) estenregistré dans la ligne « Quote-part de résultat des sociétés misesen équivalence » et les titres sont incorporés à l’état de la situation nancière consolidée dans la ligne « Participations dans les sociétésmises en équivalence ». En outre, le Groupe a décidé d’appliquerpar anticipation au 1er janvier 2009 les normes IAS 27 et IFRS 3révisées ; en conséquence, les 25 834 370 actions représentatives dela participation résiduelle de PPR ont été réévaluées à leur juste valeur,soit 26 euros par action, avec une contrepartie enregistrée dans lecompte de résultat en « Autres produits et charges opérationnels noncourants ».Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 1er janvier 2009, Puma a pris une participation majoritaire dans lasociété néerlandaise Dobotex International BV, partenaire historiquequi détient la licence pour les chaussettes et les sous-vêtements Pumahors États-Unis.Le 12 janvier 2009, Puma a annoncé l’acquisition de la société suédoiseBrandon AB, spécialiste du merchandising et de la promotion desmarques.Le 25 février 2009, Gucci Group a conclu un accord de vente dé nitifde Bédat & Co à Luxury Concepts Watches Jewellery Sdn Bhd, sociétébasée en Malaisie.Le 10 juin 2009, PPR a nalisé la cession de Surcouf à MonsieurHugues Mulliez, fondateur de l’enseigne Youg’s, spécialisée dans lavente de produits et services informatiques.(1) Le résultat de Cfao pour l’exercice 2009 n’étant pas connu de PPR à la date d’arrêté des comptes, la quote-part de résultat de PPR au titre du mois de décembre 2009a été estimée. À chaque clôture, PPR estimera sa quote-part de résultat sur la base du dernier résultat semestriel publié par Cfao.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR135 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009Le 8 janvier 2010, Puma et Hussein Chalayan ont annoncé le rachat,au 31 décembre 2009, par Hussein Chalayan de la participation dePuma dans leur société commune, Chalayan LLP. Hussein Chalayanreste le Directeur Artistique de Puma, responsable de la supervisiondu design, de la création et du développement des collectionsSportlifestyle de Puma. La collection Urban Mobility, développéepar Hussein Chalayan, sera disponible en magasins pour la saisonPrintemps-Été 2010.Le pôle Luxe a également renforcé la rigueur de son contrôle descoûts. Des plans d’économies ont été mis en œuvre pour optimiserles e ectifs et la masse salariale et pour améliorer encore l’e ciencede la chaîne d’approvisionnements (avec un e ort particulier sur lesourcing et les achats indirects). En outre, toutes les marques ontadopté une politique de « do more with less  », en particulier enmatière de dépenses de marketing et publicité ou d’investissementsopérationnels en magasins.Plans de relance, de restauration dela compétitivité et de réduction des coûtsRenforcement de la solidité nancièreLa Fnac a annoncé le 18 février 2009 un plan de conquête commerciale,en France et à l’international, ainsi que des mesures d’économies de35 millions d’euros en année pleine. Celles-ci concernent tous lessecteurs (productivité, frais généraux, communication, loyers…). Enmars 2009, la Fnac a cessé l’exploitation de son magasin de Bâle, enSuisse et le magasin de La Bastille, à Paris, spécialisé dans la musique,a été fermé en toute n d’année.En 2009, Redcats a poursuivi et complété la mise en œuvre desplans de relance de sa compétitivité initiés en 2008. Le 25 novembre2009, Redcats a présenté le projet de rachat de sa liale La maisonde Valérie par Conforama. Ce rapprochement s’intègre dans lastratégie de développement multi-canal de Conforama. Il permetd’une part de conjuguer les atouts de chaque enseigne (l’expertisereconnue de La maison de Valérie en matière de vente à distanceet la puissance de Conforama) et, d’autre part, de capitaliser sur lacomplémentarité des deux marques et sur leurs savoir-faire dans leursecteur de l’ameublement et de la décoration.Conforama a présenté le 18 février 2009 un plan d’économies de50 millions d’euros en année pleine, visant à restaurer sa compétitivité.Ce programme inclut une réduction de la masse salariale de25 millions d’euros au travers de gains de productivité en magasinset de l’adaptation de leur organisation à la centralisation des fonctionsback-o ce. Il prévoit aussi d’abaisser de 10 millions d’euros les coûtslogistiques, de 9 millions d’euros les frais de Siège, de 3 millionsd’euros les coûts immobiliers et la démarque pour 3 millions d’euroségalement. Au premier trimestre 2009, Conforama a fermé troismagasins dans la Péninsule ibérique et quatre en Italie.Le 8 mai 2009, Puma a exposé les contours d’un plan de réduction decoûts visant à économiser jusqu’à 150 millions d’euros par rapportau budget en base annuelle d’ici 2011. Grâce à ce programme, Pumaentend optimiser son réseau de magasins exploités en propre etla structure globale de son organisation, ainsi que les processusopérationnels. Au second semestre, Puma a lancé le « Project Relay »,nouveau plan d’économies et de modération de frais visant à abaisserles coûts de structure et à accroître l’e cience des opérations.En 2009, PPR a poursuivi sa politique de renforcement de sasolidité nancière par l’allongement de la maturité de sa dette et ladiversi cation de ses sources de nancement.Ainsi, PPR a émis un emprunt pour 152,5 millions d’euros à échéancejuin 2014.Dans le cadre de son programme EMTN, PPR a également émisquatre emprunts obligataires : 800 millions d’euros à échéance avril 2014, émis en deux tranchesassimilables assorties d’un coupon de 8,625 % ; 150 millions d’euros à échéance juin 2014, placement « retail » auBenelux assorti d’un coupon de 7,75 % ; 150 millions d’euros à échéance juin 2017, placement privé assortid’un coupon de 6,50 % ; 200 millions d’euros à échéance novembre 2017 placement privéassorti d’un coupon de 6,50 %.Nouvel élan pour la politique de responsabilitésociale et environnementaleDepuis trois ans, toutes les entités de PPR ont mis en place desinitiatives concrètes en matière d’engagements sociaux, sociétauxet environnementaux.En 2009, cette démarche a connu une accélération signi cative avec,notamment, le formidable élan suscité par le lm HOME, déjà vu dans131 pays par plus de 150 millions de personnes qui ont pu ré échir auxenjeux du Développement Durable. L’année a aussi vu la création dela Fondation PPR pour la Dignité et les Droits des Femmes qui a déjàsoutenu une vingtaine de projets dans le monde pour la lutte contrela violence faite aux femmes et pour le développement au béné cedes femmes, de leurs familles et de leurs communautés.136DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094200916 524,61 383,48,4 %1 790,710,8 %984,6712,4338,91 116,611 053,39 954,54 367,363 2983 698,64 457,23 167,92 524,23 379,9(20,8)17 207,01 440,78,4 %1 820,310,6 %921,1718,0508,0843,810 598,89 341,95 510,466 214- 8,4 %- 1,8 %- 7,6 %- 2,5 %+ 0,3 %ns- 4,0 %- 4,0 %- 4,0 %+ 0,0 pt- 1,6 %+ 0,2 pt+ 6,9 %- 0,8 %- 33,3 %+ 32,3 %+ 4,3 %+ 6,6 %- 20,7 %- 4,4 %- 8,9 %- 1,9 %- 7,9 %- 7,6 %- 3,6 %ns- 5,6 % COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ DE L’EXERCICE 2009Les principaux indicateurs nanciers extraits des états nanciers consolidés de PPR pour 2009 re ètent la performance très satisfaisante duGroupe au cours de l’exercice :2008Variation(en millions d’euros)Chiffre d’affairesRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesRésultat net part du GroupeInvestissements opérationnels brutsCash-flow libre opérationnelCapitaux propresdont part du GroupeEndettement financier netEffectifs moyensRésultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courantsChi re d’a aires (produit des activités ordinaires)Le chi re d’a aires consolidé des activités poursuivies de l’exercice 2009 s’élève à 16 525 millions d’euros, en recul de 4,0 % en réel et de 5,6 %en comparable par rapport à l’exercice 2008 :2008Variation réelleVariationcomparable (1)(en millions d’euros)RedcatsFnacConforamaPumaLuxeÉliminations et autresPPR – Activités poursuivies(1) À périmètre et taux de change comparables20093 386,44 375,12 928,02 460,73 390,3(15,9)16 524,617 207,0La contraction de l’économie mondiale a été particulièrement forteen n d’année 2008 et dans la première partie de l’exercice 2009.Exceptionnelle par son ampleur et par sa globalisation, cette récessions’est traduite par une chute généralisée, à l’échelle mondiale, desindices du climat des a aires ainsi que par un échissement marquédes tendances de consommation.La récession a touché de façon quasi synchronisée l’ensemble deséconomies. Au second semestre, celles-ci sont entrées dans une phasede récupération hétérogène. Le rebond est patent en Asie émergentealors que la reprise est plutôt molle dans la zone euro, aux États-Uniset au Japon.Pour PPR, la dégradation des environnements de marché a été moinsmarquée dans la deuxième partie de l’exercice 2009, hormis pourPuma. Ainsi, par rapport à la même période de 2008, l’activité destrois derniers mois de l’année a échi de 3,2 % en réel et de 2,3 % àpérimètre et taux de change comparables ; elle a représenté 28,6 %du chi re d’a aires total de l’exercice 2009 (contre 27,6 % un anauparavant). À périmètre et taux de change comparables, le chi red’a aires consolidé du Groupe a baissé de 5,8 % au premier trimestre2009, de 7,4  % au deuxième trimestre et de 8,0  % au troisièmetrimestre.La part du pôle Luxe dans le chi re d’a aires consolidé de PPR s’élèveà 20,5 % en 2009 (20,1 % en 2008 en comparable) et celle de Pumas’établit à 14,8 % (15,1 % en 2008 en comparable).La variation du chi re d’a aires intègre un e et positif des variationsde périmètre à hauteur de 110 millions d’euros. Celles-ci résultentprincipalement de l’acquisition par Puma des sociétés Dobotex etBrandon.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR137 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009En 2009, les uctuations de taux de change ont a ecté positivement lechi re d’a aires à hauteur de 197 millions d’euros, dont 121 millionsd’euros liés à l’appréciation du dollar américain contre l’euro (chezRedcats pour 49,8 %, dans le pôle Luxe pour 33,6 % et chez Puma pour16,6 %), et 141 millions d’euros liés à l’appréciation du yen japonaiscontre l’euro (dans le pôle Luxe pour 64,8 % et chez Puma pour35,2 %). Seul le quatrième trimestre a a ché un impact défavorabledes variations monétaires (à hauteur de 70 millions d’euros), sousl’e et, notamment, de la baisse du dollar américain (à hauteur de55 millions d’euros).Chi re d’a aires par zone géographiqueLe poids de l’activité du Groupe à l’international a continué de s’accroître ; elle représente 56,9 % du chi re d’a aires total en 2009, à comparerà 56,5 % pour l’exercice précédent (à périmètre et taux de change comparables) :(en millions d’euros)FranceEurope hors FranceAmériquesAfriqueOcéanieAsiePPR – Activités poursuivies(1) À périmètre et taux de change comparables.20097 124,24 571,82 609,0143,979,21 996,516 524,62008Variation réelleVariationcomparable (1)7 610,94 955,42 575,6137,083,81 844,317 207,0- 6,4 %- 7,7 %+ 1,3 %+ 5,0 %- 5,5 %+ 8,3 %- 4,0 %- 6,5 %- 8,3 %- 2,5 %+ 5,9 %- 3,3 %- 0,8 %- 5,6 %L’équilibre du Groupe en termes d’implantations géographiques etde formats de ventes lui permet de mieux résister aux uctuationsdes environnements économiques. En particulier, le Groupe devientmoins dépendant de la conjoncture européenne. Ainsi, le chi red’a aires réalisé hors de la zone euro a représenté 39,5 % des ventestotales du Groupe en 2009 contre 38,3 % au cours de l’exercice 2008en comparable. PPR a poursuivi ses e orts d’expansion dans lespays émergents dont l’activité a progressé de 7,8 % en 2009 et quireprésentent désormais 13,0 % du chi re d’a aires total du Groupe,soit 160 points de base de plus qu’au 31 décembre 2008 (à périmètreet taux de change comparables).Chi re d’a aires réalisé via InternetPour l’exercice  2009, le chiffre d’affaires Internet des activitéspoursuivies du Groupe s’élève à 1 976 millions d’euros, en progressionde 5,5 % en réel par rapport à l’exercice précédent, soit une croissancede 4,9 % à périmètre et taux de change comparables. Au quatrièmetrimestre, les ventes de PPR sur le Web ont augmenté de 6,2 % enréel et de 8,2 % en comparable.Sur l’exercice 2009, le commerce électronique représente 12,0 % duchi re d’a aires total du Groupe contre 10,8 % en 2008 à périmètreet taux de change comparables. Sur les trois derniers mois de l’année,le poids des activités Internet dans les ventes totales de PPR est passéde 11,3 % en 2008 à 12,5 % en 2009.Résultat opérationnel courant et EBITDAAvec un résultat opérationnel courant de plus de 1 383 millions d’euros, PPR est parvenu à maintenir son taux de marge opérationnelle à 8,4 %en 2009 :(en millions d’euros)RedcatsFnacConforamaPumaLuxeHoldings et autresPPR – Activités poursuivies2009114,7182,1125,0319,5692,1(50,0)2008114,6179,8118,3349,7731,0(52,7)Variation+ 0,1 %+ 1,3 %+ 5,7 %- 8,6 %- 5,3 %+ 5,1 %- 4,0 %1 383,41 440,7138DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094En 2009, la marge brute du Groupe s’est élevée à 7 775 millionsd’euros, en retrait de 3,7 % par rapport à l’exercice précédent. Le tauxde marge brute atteint 47,1 % au 31 décembre 2009, une améliorationde 20 points de base par rapport au 31 décembre 2008.Sur la même période, les charges opérationnelles ont été réduites de3,7 % en données publiées et de 4,7 % à taux de change comparables.Ceci démontre l’e cience des plans d’actions mis en œuvre danstoutes les entités du Groupe pour réduire les coûts d’exploitation.En particulier, en 2009, les Frais de personnel ont diminué de 2,1 %en données publiées et de 3,1 % à taux de change comparables.Le Groupe a employé en moyenne 63 298 personnes en 2009, soitune baisse de 4,4 % par rapport à l’exercice 2008.En 2009, compte tenu d’une progression de 7,3 % des dotationscourantes nettes aux amortissements et provisions sur actifsopérationnels non courants, l’EBITDA de PPR s’est établi à près de1 791 millions d’euros, en léger repli de 1,6 % par rapport à 2008. Cecise traduit par une amélioration notable du ratio d’EBITDA rapportéau chi re d’a aires à 10,8 % au 31 décembre 2009 contre 10,6 % unan auparavant :(en millions d’euros)RedcatsFnacConforamaPumaLuxeHoldings et autresPPR – Activités poursuivies2009169,3258,1197,5380,4833,9(48,5)2008166,4256,5183,3406,3858,9(51,1)Variation+ 1,7 %+ 0,6 %+ 7,7 %- 6,4 %- 2,9 %+ 5,1 %- 1,6 %1 790,71 820,3Autres produits et charges opérationnelsnon courantsLes autres produits et charges opérationnels non courants regroupentles éléments inhabituels de nature à altérer la compréhension de laperformance opérationnelle du Groupe ; ce sont en particulier deséléments non usuels par leur fréquence, leur nature ou leur montant.En 2009, ces autres produits et charges opérationnels non courantsreprésentent une charge nette de 547 millions d’euros, qui inclutnotamment : des produits nets de cessions d’actifs opérationnels pour485 millions d’euros, constitués pour l’essentiel par la réévaluationà leur juste valeur (soit 26 euros par action) des 25 834 370 actionsreprésentatives de la participation résiduelle de PPR dans le capitalde Cfao ; des dépréciations d’actifs à hauteur de près de 655 millions d’eurosportant principalement sur les goodwill de Redcats (500 millionsd’euros) et de Conforama Italie (124 millions d’euros) ; des charges de restructuration de 321 millions d’euros, concernanttoutes les Branches du Groupe.Au 31 décembre 2008, les autres produits et charges opérationnelsnon courants constituaient une charge nette de 368 millions d’euros.Ils incluaient notamment des dépréciations d’actifs pour 236 millionsd’euros et des coûts de restructuration à hauteur de 126 millionsd’euros.Au 31 décembre 2009, la charge nancière nette du Groupe s’analyse comme suit :Charges nancières nettes(en millions d’euros)Coût de l’endettement financierAutres produits et charges financiersPPR – Activités poursuivies2009(236,1)(145,3)(381,4)2008(342,6)(10,3)(352,9)Variation- 31,1 %ns+ 8,1 %En 2009, le coût de l’endettement financier net s’est établi à236 millions d’euros, en baisse signi cative de près de 107 millionsd’euros, soit 31,1 % par rapport à l’exercice précédent. Cette réductionest due principalement :Beauté, de l’optimisation du cycle de génération de cash- owdu Groupe, ainsi que, dans une bien moindre mesure, de laperception, en toute n d’année, du produit de la mise en boursede Cfao ; à la diminution de 10,3 % de l’encours moyen d’endettement netdu Groupe par rapport à 2008, du fait, pour l’essentiel, de l’impacten année pleine de l’encaissement du produit de cession d’YSL à la baisse de 130 points de base du taux moyen de nancement dePPR, dans un contexte favorable de baisse des principaux indicesde référence.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR139 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009La variation défavorable de près de 135 millions d’euros des Autresproduits et charges nanciers est principalement imputable à desretraitements comptables imposés par les normes IAS 32/39. Cesécritures techniques incluent, pour l’essentiel, la variation défavorable,à hauteur de 85 millions d’euros, du résultat sur opérations decouverture de change, ainsi que l’écart négatif, pour 59  millionsd’euros, de revalorisation à la juste valeur des instruments nanciersdérivés, sans e et sur la trésorerie.Au total, ces charges nancières n’ont donné lieu qu’à un décaissementde 251 millions d’euros en 2009. Comparé à une sortie de trésoreriede 323  millions d’euros pour l’exercice 2008, ceci constitue uneamélioration de 22,3 % qui contribue à la progression du cash- owdisponible du Groupe.Pour l’exercice 2009, la charge d’impôt du Groupe s’analyse comme suit :Impôt sur le résultat(en millions d’euros)Charge d’impôt sur résultat courantImpôt sur éléments non courantsCharge totale d’impôtTaux effectif d’impôtTaux d’impôt courant2009(231,8)55,1(176,7)38,8 %23,1 %2008(287,6)18,9(268,7)37,3 %26,4 %Variation- 19,4 %- 34,2 %+ 1,5 pt- 3,3 ptsAu 31 décembre 2009, la hausse sensible du taux e ectif d’impôt dePPR est imputable aux éléments non courants.Intérêts non contrôlésRetraité de l’e et des éléments non courants et de l’impôt y a érent,le taux d’impôt courant s’améliore de 330 points de base à 23,1 %.Résultat net des activités poursuiviesPour l’exercice 2009, le résultat net consolidé des activités poursuiviesde PPR s’élève à 279 millions d’euros ; il atteignait 449 millions d’eurospour l’exercice précédent.La part de ce résultat revenant au Groupe s’établit à près de247 millions d’euros au 31 décembre 2009, pour près de 375 millionsd’euros un an auparavant.Résultat net des activités abandonnéesLes activités abandonnées incluent l’ensemble des actifs (ou grouped’actifs) comptabilisés selon la norme IFRS 5 – Actifs non courantsdétenus en vue de la vente et activités abandonnées.Au 31 décembre 2009, le résultat net des activités arrêtées ou cédéesreprésente un pro t de 765 millions d’euros (Note 12 des comptesconsolidés annuels). Il regroupe d’une part des plus-values de cessionnettes d’impôt et de frais pour 686 millions d’euros et, d’autre part,les résultats nets des activités abandonnées pour 79 millions d’euros.Au 31 décembre 2008, le résultat des activités abandonnées constituaitun pro t de 590 millions d’euros qui incluait des plus-values decession nettes d’impôt pour 488 millions d’euros et les résultats netsdes activités abandonnées pour 102 millions d’euros.140DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRLe poste « Intérêts non contrôlés » s’élève à 59 millions d’eurosau 31 décembre 2009 ; il s’établissait à 118 millions d’euros un anauparavant. Cette baisse est principalement imputable à la diminutiondu résultat net consolidé de Puma en 2009, aux achats de titresGucci en 2009 (PPR détient 99,9 % du capital de Gucci Group NVau 31 décembre 2009 contre 99,8 % au 31 décembre 2008), et à ladiminution des intérêts non contrôlés dans certaines liales de Cfao.Résultat net part du GroupePour l’exercice 2009, le résultat net part du Groupe s’établit à prèsde 985 millions d’euros, en progression de 6,9 % par rapport à 2008.Retraité des e ets après impôts des éléments non courants, le résultatnet part du Groupe des activités poursuivies s’élève en 2009 à plusde 712 millions d’euros, soit un léger repli de 0,8 % par rapport au31 décembre 2008.Résultat net par actionLe nombre moyen pondéré d’actions PPR utilisé pour le calcul durésultat par action s’élève à 126,5 millions pour l’exercice 2009, àcomparer à 126,0 millions pour 2008, soit une légère augmentationde 0,4 % (Note 13 des comptes consolidés annuels).Au 31 décembre 2009, le résultat net par action de PPR s’établit à7,79 euros, soit une croissance de 6,6 % par rapport au 31 décembre2008. Hors éléments non courants, le résultat net par action desactivités poursuivies s’a che à 5,63 euros ; il échit de 1,2 % parrapport à l’exercice précédent.L’e et des instruments dilutifs est neutre sur le calcul du résultat netpar action en 2009. ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094 ANALYSE DES PERFORMANCES OPÉRATIONNELLES PAR SEGMENTFnac(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyensEn 2009, dans un environnement encore dégradé, la Fnac a enregistréune performance très solide. Elle a une fois encore démontré sarobustesse, la puissance de sa marque et la pertinence de son modèleéconomique.Dans un contexte de consommation toujours fortement ralenti,la Fnac a a ché un chi re d’a aires des activités poursuivies de4 375 millions d’euros en 2009, en léger retrait par rapport à l’exerciceprécédent, de 1,8 % en réel et 1,9 % à périmètre et taux de changecomparables.Au dernier trimestre de l’année, la Fnac a réalisé des ventes enprogression de 0,8  % en réel et de 0,4  % en comparable. Cetteperformance robuste con rme l’in exion de tendance enregistréeau troisième trimestre qui s’inscrivait en hausse de 0,5 % en réel etde 0,6 % en comparable.Le chi re d’a aires de la Fnac en France a baissé de 2,1 % en 2009,avec un quatrième trimestre quasi stable (- 0,1 %). Ceci illustre ledynamisme et l’e cacité de la politique commerciale de l’enseigneainsi que la bonne réception de toutes les initiatives que la Fnac adéployées dans le cadre du nouveau projet « 100 % Révolution Client ».Les nouveaux produits et services lancés cette année ont permis à laFnac de gagner des parts de marché dans la plupart des catégoriesde produits. De même, la création, dans une partie du réseau, des« Espaces Passion » permet de mettre en exergue l’excellence de l’o reet l’expertise des vendeurs par familles de produits.En France, les ventes de Produits Techniques ont baissé de 4,2 % surl’exercice 2009 mais ont progressé de 0,4 % au cours des trois derniersmois de l’année avec une bonne performance en micro-informatique,en retrait de 1,3 % sur douze mois mais en hausse de 4,7 % auquatrième trimestre. Les ventes de Livres ont augmenté de 2,8 % surl’exercice et de 3,7 % au quatrième trimestre ; elles béné cient parailleurs du démarrage du nouveau secteur Papeterie en n d’année.La catégorie Disques & Gaming a vu son activité baisser de 6,8 %sur l’exercice et de 5,7 % au quatrième trimestre, avec des premiersrésultats encourageants de « Okaz Gaming », nouvelle activité devente de jeux d’occasion.En 2009, le chi re d’a aires de Fnac.com a encore remarquablementprogressé : + 15,5 % sur douze mois, avec une accélération à + 25,0 %sur les trois derniers mois. La Market Place, mise en place sur le site en20094 375,1182,14,2 %258,15,9 %56,414 63220084 457,2179,84,0 %256,55,8 %82,314 888Variation- 1,8 %+ 1,3 %+ 0,2 pt+ 0,6 %+ 0,1 pt- 31,5 %- 1,7 %mai pour les professionnels et ouverte aux particuliers en septembre,se développe rapidement.En n, les ventes de services se sont accrues de 26,3 % sur l’exerciceet de 10,5 % au quatrième trimestre 2009.Les activités de la Fnac hors de France s’a rment comme un relais decroissance rentable ; elles représentent 30,5 % du chi re d’a aires del’enseigne en 2009 (30,3 % en 2008). La Belgique a che une croissancede 2,9  % sur l’exercice, avec une hausse de 1,6 % au quatrièmetrimestre ; toutes les catégories de produits y sont en progression. Avecdes ventes en croissance de 6,5 % au quatrième trimestre et de 3,7 %sur douze mois, l’activité est dynamique au Portugal, en particulier enProduits Techniques. En 2009, le chi re d’a aires du Brésil augmentede 4,5 % en comparable avec un quatrième trimestre en hausse de7,5 %. L’Italie réalise une performance très satisfaisante, avec desventes stables sur l’exercice et les trois derniers mois de l’année. Dufait de la fermeture d’un magasin, le chi re d’a aires de la Suissebaisse de 6,7 % à taux de change comparable au quatrième trimestreet de 9,8 % sur l’année. L’Espagne con rme son redressement avecune activité qui limite son retrait à 6,6 % sur l’exercice et à 1,2 % surles trois derniers mois de 2009.En 2009, la Fnac a réalisé des ventes sur Internet à hauteur de320 millions d’euros, soit 7,3 % de son chi re d’a aires total, enprogression de 15,7 % par rapport à 2008 où elles ne représentaientque 6,2 % des ventes totales.Au quatrième trimestre 2009, la Fnac a inauguré un nouveau magasinau Portugal et un au Brésil ; en n d’année, l’enseigne exploite 143magasins.En 2009, le résultat opérationnel courant de la Fnac a atteint182 millions d’euros, en croissance de 1,3 % par rapport à 2008.La Fnac est ainsi parvenue à améliorer son taux de rentabilitéopérationnelle, à 4,2 % contre 4,0 % pour l’exercice précédent. Demême, l’EBITDA s’est accru de 0,6 %, à 258 millions d’euros, et leratio d’EBITDA rapporté au chi re d’a aires a progressé pour s’établirà 5,9 %.Le taux de marge brute a progressé de 30 points de base grâce à dese ets de mix favorables, à la progression des ventes de services et àune nouvelle amélioration de la performance aux achats. Grâce àDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR141 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009la mise en œuvre de programmes d’économies e caces, la Fnac aréussi à faire baisser de 1,2 % ses coûts d’exploitation par rapportà 2008, grâce notamment à des gains de productivité signi catifs.Hors impact des magasins ouverts depuis moins d’un an, les chargesopérationnelles courantes ont diminué de 30 millions d’euros (soitune baisse de 2,7 %).En 2009, le résultat opérationnel courant de la Fnac est en retraiten Espagne, en Belgique  et au Brésil. En revanche, il s’améliorenotablement au Portugal, en Suisse et en Italie. Le taux de margebrute est resté stable par rapport à l’exercice précédent. Les chargesd’exploitation ont baissé grâce aux plans de réductions de coûts etaux gains de productivité réalisés dans tous les pays.En France, la Fnac a a ché, en 2009, un résultat opérationnel couranten hausse sensible. Le taux de marge brute s’est notablement accru,les charges opérationnelles ont baissé et les développements récentsont apporté une contribution positive. Le résultat opérationnel et larentabilité de Fnac.com ont signi cativement augmenté sur la période.De même, la contribution du pôle Spectacles s’est considérablementappréciée.Au 31 décembre 2009, les stocks de la Fnac sont stables par rapport au31 décembre 2008 malgré l’ouverture de deux magasins au quatrièmetrimestre. En 2009, la Fnac a réussi à signi cativement réduire sonBesoin en Fonds de Roulement.Les investissements opérationnels bruts de la Fnac ont diminué de31,5 % en 2009, traduisant ainsi le ralentissement des programmesd’ouverture et l’optimisation des opérations de remodelage demagasins.Redcats(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyensEn 2009, les marchés de l’habillement et de la maison ont étéconsidérablement a ectés par la baisse de la consommation et dumoral des ménages ; ils ont été aussi perturbés par des conditionsclimatiques erratiques.Grâce à ses positions commerciales solides, à ses marques à lanotoriété enviable et à ses savoir-faire précieux de distribution surInternet, Redcats a enregistré en 2009 un chiffre d’affaires horsGroupe de 3 382 millions d’euros, en retrait de 8,5 % par rapportà l’exercice précédent. À périmètre et taux de change comparables,l’activité baisse de 8,9 %.Redcats a che, pour le quatrième trimestre 2009, un chi re d’a airesen repli de 9,9 % en réel et de 7,1 % en comparable et signe ainsisa meilleure performance de l’année après un troisième trimestreà - 10,2 % en comparable, un deuxième trimestre à - 11,0 % et unpremier trimestre à - 7,4 %.Redcats conforte son leadership sur Internet dans la Mode et laDécoration. Les ventes en ligne ont ainsi atteint 1 575 millions d’eurosen 2009 ; elles ont progressé de 2,2 % en comparable sur l’exercice etde 3,8 % au quatrième trimestre. En année pleine, elles représentaient46,5 % du chi re d’a aires total et 55,3 % des ventes à distance deRedcats (contre respectivement 41,5 % et 49,1 % en 2008).(1) Source : Institut Français de la Mode (IFM).(2) Source : baromètre FEVAD-Médiamétrie/NetRatings.(3) Source : Sites B to C hors services – Baromètre Médiamétrie/NetRatings.142DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR20093 382,2114,73,4 %169,35,0 %32,515 67220083 694,5114,63,1 %166,44,5 %56,017 805Variation- 8,5 %+ 0,1 %+ 0,3 pt+ 1,7 %+ 0,5 pt- 42,0 %- 12,0 %En 2009, les ventes de La Redoute ont baissé de 13,7 % en France. Latendance s’est améliorée au quatrième trimestre, en retrait de 7,5 %,grâce au renfort de nouvelles opérations commerciales et au succèsdu nouveau catalogue « Hiver », lancé en octobre et intégrant unemajorité de nouveautés. La catégorie Mode a été la plus touchée, avecun recul de 13,4 % par rapport à 2008, plus particulièrement sur lessecteurs Homme et Enfant ; le secteur Femme a mieux résisté et amême progressé au quatrième trimestre. Sur l’exercice, les ventessur Internet ont représenté 63,2 % du chi re d’a aires, soit uneprogression de 8,3 points par rapport à 2008. En 2009, laredoute.frdemeure le premier site de mode et décoration en France  (1) ; il aété élu « Numéro 1 des sites d’achats Habillement & Maison » (2) etpremier site de e-commerce Français, toutes catégories confondues,au quatrième trimestre 2009 (3).Le chi re d’a aires du pôle Senior a reculé de 10,9 % en 2009 encomparable avec une amélioration sensible au quatrième trimestre,en retrait de 3,1 % seulement.Par rapport à 2008, les ventes de La Redoute International baissentde 12,3 % en comparable sur l’année et de 11,2 % au quatrièmetrimestre. L’activité a été alimentée par la bonne performance ducatalogue Automne-Hiver et des catalogues thématiques de Noël et ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094Fêtes sur l’ensemble des pays. La Russie et l’Italie ont poursuivi leurforte croissance ; la Belgique, la Grèce et la Suisse ont bien résisté alorsque l’Espagne, le Portugal, l’Autriche et le Royaume-Uni ont sou ertde conjonctures locales très déprimées.Le pôle Scandinave a che une activité en léger repli de 0,8 % surl’exercice 2009 et de 1,7 % au quatrième trimestre. La progressiondes marques Ellos et Jotex ainsi que le franc succès des ventes « purWeb » des marques externes n’ont pas compensé l’arrêt du catalogueJosefssons. Soutenues par des campagnes TV dédiées, les ventes surInternet augmentent de 8,2 % et représentent 62,3 % du chiffred’a aires contre 57,1 % un an plus tôt.En 2009, le chi re d’a aires des marques du pôle Enfant-Famille adiminué de 9,6 % en comparable au quatrième trimestre et de 12,6 %sur l’ensemble de l’année. Les ventes à distance ont particulièrementsou ert sur la période et l’activité en magasins s’est mieux tenue.Cyrillus a mieux résisté que Somewhere et Vertbaudet dont lesperformances sont moins dégradées en France qu’à l’international.Aux États-Unis, le chi re d’a aires du pôle Grandes Tailles baissede 3,1 % en comparable sur douze mois et de 5,6 % au quatrièmetrimestre 2009 (compte tenu d’un e et calendaire très défavorable).L’activité de vente à distance a été quasi stable grâce, notamment,à la bonne performance de la marque Woman Within. Les ventesd’Avenue en magasins ont correctement résisté, compte tenu de larationalisation du réseau de points de vente qui compte désormais447 unités contre 484 au 31 décembre 2008. Par ailleurs, le portailOneStopPlus.com a poursuivi sa forte croissance et con rmé sonsuccès commercial.Le pôle Sport & Outdoor aux États-Unis enregistre une croissancede 9,2 % en comparable sur l’exercice, malgré un ralentissement surles trois derniers mois de l’année (- 2,1 %). Les ventes des catégoriesOutdoor et Baseball ont compensé l’atonie du secteur Golf et la partdu Web a encore progressé de 260 points de base, à 70,9 % en 2009.En 2009, Redcats a réussi à légèrement améliorer son résultatopérationnel courant, à 115 millions d’euros. Le taux de rentabilitéopérationnelle s’établit à 3,4 %, en hausse de 30 points de base parrapport à l’exercice précédent. L’EBITDA a atteint 169 millionsd’euros, soit une croissance de 1,7 % par rapport à 2008, et le ratiod’EBITDA rapporté au chi re d’a aires a progressé, à 5,0 % contre4,5 % en 2008.Le taux de marge brute s’est apprécié de 100 points de base en 2009,grâce à des gains supplémentaires aux achats et à une politiquetarifaire optimisée. En 2009, les di érents plans d’actions mis enœuvre chez Redcats pour restaurer la compétitivité ont porté leursfruits : les charges opérationnelles ont baissé de 7,3 % à taux de changeréels et de 7,6 % à taux de change comparables.En 2009, La  Redoute France affiche un profit et une rentabilitéopérationnelle en baisse par rapport à l’exercice précédent. Le tauxde marge brute a notablement augmenté mais les gains de productivitéet les économies signi catives sur coûts directs et indirects n’ont passu à compenser les e ets de la baisse d’activité.Le taux de rentabilité opérationnelle du pôle Senior est resté quasistable en 2009, grâce à la réduction signi cative de ses coûts, dans lecadre du projet « Reconquête », qui a compensé le léger tassementdu taux de marge commerciale.En 2009, La Redoute International a enregistré une hausse sensiblede son résultat opérationnel, avec une amélioration de son tauxde rentabilité. Le taux de marge brute a bien progressé et les plansd’économies ont été particulièrement e caces.Pour le pôle Scandinave, la bonne tenue du taux de marge brute et deséconomies de frais de fonctionnement très signi catives ont permis defaire croître le résultat opérationnel courant et de remarquablementaméliorer le taux de marge opérationnelle.Le taux de rentabilité opérationnelle du pôle Enfant-Famille s’estdégradé sur la période car la bonne tenue du taux de marge brute etla baisse des coûts de distribution n’ont pas permis de compenser lese ets de la baisse du chi re d’a aires.En 2009, le résultat opérationnel courant du pôle Grandes Taillesaux États-Unis a très fortement progressé et le taux de rentabilitéopérationnelle s’est sensiblement apprécié. Le taux de marge brutes’est notablement accru sous l’effet de gains aux achats et de lamodération des opérations promotionnelles. Les plans de réductionde coûts ont été rapidement mis en œuvre et des gains de productivitéconséquents ont été réalisés.Le pôle Sport & Outdoor a livré, en 2009 aux États-Unis, un résultaten croissance solide, avec un bon accroissement de sa rentabilitéopérationnelle malgré un léger tassement de son taux de marge brute.Au 31 décembre 2009, les stocks de Redcats ont diminué de 27,1 %par rapport au 31 décembre 2008, la baisse étant particulièrementnotable à La Redoute et chez Vertbaudet. En 2009, la performancede Redcats en matière de gestion des Besoins en Fonds de Roulementa été excellente.En 2009, les investissements opérationnels bruts ont été réduits de42,0 % par rapport à l’exercice précédent. Les investissements dédiésaux magasins (22,5 % du total en 2009 contre 44,5 % en 2008) ontdiminué de 73,0 % par rapport à 2008.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR143 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009Conforama(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20092 926,9125,04,3 %197,56,7 %59,211 80520083 166,1118,33,7 %183,35,8 %64,512 852Variation- 7,6 %+ 5,7 %+ 0,6 pt+ 7,7 %+ 0,9 pt- 8,2 %- 8,1 %En 2009, l’activité de Conforama a encore été notablement a ectée,tant en France qu’à l’étranger, par la dégradation de l’environnementde consommation née du ralentissement économique et de la baissedu moral des ménages.Le chi re d’a aires hors Groupe de Conforama a atteint 2 927 millionsd’euros en 2009, en repli de 7,6 % en réel et de 7,9 % à taux de changecomparables par rapport à l’exercice précédent. Depuis le moisd’octobre 2009, Conforama enregistre une amélioration de tendancesigni cative de sorte que l’activité du quatrième trimestre progressede 0,2 % en réel et est stable en comparable par rapport aux troisderniers mois de 2008. Les ventes de Conforama ont baissé de 9,9 % encomparable au troisième trimestre, de 12,3 % au deuxième trimestreet de 10,5 % au premier trimestre 2009.En France, le chi re d’a aires de Conforama a diminué de 6,3 % surl’exercice 2009 mais il a progressé de 2,6 % au quatrième trimestre,avec des prises de parts de marché notables dans tous les groupesde produits (1). Grâce à une dynamique commerciale retrouvée, latendance à la baisse du tra c s’est inversée au quatrième trimestre etle panier moyen, ainsi que le prix de vente moyen, ont légèrementaugmenté tout au long de l’année. Le succès du nouveau site Internetmarchand s’est con rmé ; il a progressé de 24,9 % sur l’année enattirant de nouvelles clientèles et en générant des ventes additionnellesdans presque tous les groupes de produits. Les performancescommerciales des 13 magasins récemment ouverts ou remodelésselon un format renouvelé sont très satisfaisantes.En Meuble, la performance de Conforama France s’est redresséeprogressivement au cours de l’exercice. Le chi re d’a aires a baisséde 7,2 % sur douze mois mais il a progressé de 1,6 % au quatrièmetrimestre grâce, notamment, au renouvellement de la gamme avecune mise en avant du segment contemporain. En Électroménager, lechi re d’a aires a perdu 6,5 % en 2009 mais s’est accru de 0,3 % sur lestrois derniers mois. En Électroloisir, l’enseigne a conforté ses positionscommerciales avec une activité en retrait de 7,4 % sur l’exercice et enhausse de 1,1 % au quatrième trimestre. L’enseigne a réussi à renforcerle potentiel d’attractivité de la catégorie Décoration dont les ventesont a ché un repli de 1,2 % sur l’exercice 2009 mais une progressiondynamique de 3,8 % au quatrième trimestre.En Italie, le chi re d’a aires de Conforama a reculé de 22,7 % en2009 sur douze mois et de 20,4 % au quatrième trimestre. Retraitéesde la fermeture de 4 magasins au premier trimestre, ces baisses sontramenées à 11,9 % et 7,5 % respectivement. Dans un contexte deconsommation toujours dégradé, l’enseigne a commencé à recueillirles premiers signes positifs des ajustements apportés à sa politiquecommerciale et à son positionnement en Meuble et en Décoration.Au quatrième trimestre, Conforama a gagné des parts de marchés (2)avec, notamment, une croissance solide de ses ventes de Meubles.En Suisse, Conforama a réalisé un excellent quatrième trimestre, enhausse de 10,5 % en comparable, qui ponctue une très bonne année2009, en progression de 2,6 % en comparable. L’enseigne a gagnédes parts de marché  (3) dans la plupart des catégories de produitset a réalisé une performance très solide en Suisse alémanique. Lenouveau site marchand a été lancé en juillet et a connu un démarrageprometteur.Les conditions de marché et l’environnement de consommation dela Péninsule Ibérique sont restés très dégradés en 2009 ; Conforamay a réalisé un chi re d’a aires en baisse de 11,3 % sur l’exercice, avecun quatrième trimestre quasi stable. Retraitées de la fermeture de3 magasins au premier trimestre, les ventes ont diminué de 7,2 %sur douze mois et ont augmenté de 7,9 % sur les trois derniers moisde 2009. Les prises de parts de marché  (4) dans tous les groupes deproduits illustrent l’e cacité de la nouvelle politique commercialede Conforama.En 2009, Conforama a renoué avec la croissance de son résultatopérationnel courant. Celui-ci s’est établi à 125 millions d’euros,soit une progression de 5,7 % par rapport à l’exercice précédent. Letaux de rentabilité opérationnelle est en hausse signi cative, à 4,3 %cette année contre 3,7 % en 2008. L’EBITDA de Conforama a atteint198 millions d’euros en 2009, soit 7,7 % de plus qu’en 2008. Le ratiod’EBITDA rapporté au chi re d’a aires s’est sensiblement amélioré,à 6,7 % contre 5,8 % pour l’exercice précédent.(1) Sources : IPEA (meuble) et GFK (électroménager et électroloisir).(2) Source : GFK.(3) Sources : OFS (meuble et décoration) et GFK (électroménager et électroloisir).(4) Source : GFK.144DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094Le taux de marge brute s’est amélioré de 50 points de base grâceà des effets de mix favorables, à des gains supplémentaires auxachats et à une politique commerciale optimisée. Les différentsprogrammes d’économies mis en œuvre par Conforama pourrestaurer sa compétitivité ont permis de faire baisser de 7,7 % sescharges opérationnelles par rapport à 2008, avec, notamment, desgains de productivité signi catifs.En France, sous l’e et du ralentissement de l’activité, la rentabilitéopérationnelle de Conforama a légèrement échi en 2009. Grâce àune politique promotionnelle bien maîtrisée, le taux de marge brutea progressé sur la période, pour toutes les catégories de produits, etles coûts de distribution ont été notablement réduits. Les économiesont principalement porté sur les coûts de distribution en magasins,les frais logistiques et les structures centrales alors que les dépenses decommunication et de promotion n’ont été que modérément réduites.En 2009, Conforama Italie est parvenu à diviser par 2,5 ses pertesopérationnelles courantes et à afficher un EBITDA positif. Lafermeture de 4 magasins a supprimé un foyer de pertes signi catives.Pour les magasins exploités, le taux de marge brute s’est trèssensiblement accru et des programmes additionnels d’économies ontpermis d’accentuer la réduction des coûts opérationnels.En Suisse, le résultat opérationnel et le taux de rentabilité ontsigni cativement augmenté grâce à une forte progression du tauxde marge brute et à une stricte maîtrise des frais de fonctionnement.Conforama a enregistré, en 2009, une amélioration très sensible deson résultat opérationnel courant dans la Péninsule Ibérique. Horsimpact favorable des 3 magasins fermés, le taux de marge brute aquelque peu baissé sous l’e et d’un fort investissement en opérationscommerciales. Une rationalisation stricte des structures de coûts et lamutualisation des services centraux de l’Espagne et du Portugal ontpermis une réduction drastique des charges d’exploitation.Au 31 décembre 2009, les stocks de Conforama ont baissé de 6,1 %par rapport au 31 décembre 2008. Néanmoins, le Besoin en Fondsde Roulement s’est dégradé sur l’exercice, du fait d’impacts nonrécurrents sur les dettes fournisseurs (Loi de Modernisation del’Économie en France pour l’essentiel).En 2009, les investissements opérationnels bruts de Conforama sontrestés quasi stables en France mais ont diminué de 8,2 % au total.Puma(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20092 451,6319,513,0 %380,415,5 %54,59 64620082 509,8349,713,9 %406,316,2 %119,29 503Variation- 2,3 %- 8,6 %- 0,9 pt- 6,4 %- 0,7 pt- 54,3 %+ 1,5 %Puma n’a pas échappé à la récession mondiale, à la dégradationde son environnement de consommation et à la détérioration dupouvoir d’achat de ses clients. Dans ce contexte, après quatorze annéesconsécutives de croissance (+ 8,5 % en 2008 en comparable), l’exercice2009 visait à consolider les positions commerciales de la marque.Ainsi, en 2009, la contribution de Puma au chiffre d’affairesconsolidé de PPR s’est établie à 2 452 millions d’euros, en repli de2,3 % en données publiées et de 7,6 % à périmètre et taux de changecomparables par rapport à l’exercice 2008. Cet écart est dû aux e etscumulés d’une part des variations favorables (sauf au quatrièmetrimestre) des taux de change et d’autre part de l’acquisition, en débutd’année, des sociétés Dobotex (partenaire néerlandais historique quidétient la licence pour les chaussettes et les sous-vêtements Puma horsÉtats-Unis) et Brandon (spécialiste suédois du merchandising et dela promotion des marques).Au quatrième trimestre 2009, l’activité de Puma a baissé de 12,8 %en réel et de 13,8 % à périmètre et taux de change comparables parrapport à la même période de 2008. Celle-ci a chait une croissance de7,4 % en comparable par rapport aux trois derniers mois de l’exerciceprécédent.Les ventes de Puma dans son réseau de magasins en propre ont bienrésisté, en retrait de 3,6 % à taux de change comparables sur douzemois en 2009 et de 2,3 % au quatrième trimestre. Elles représentaient18,6 % du chi re d’a aires consolidé, contre 17,8 % en 2008.En 2009, les segments Fondamentaux et Course ont bien résistéet la Voile ainsi que le Golf ont enregistré de bonnes croissances.À l’inverse, les Sports mécaniques ont vu leurs ventes régresser surla période, de même que les Sports d’équipe, qui ont néanmoinsprogressé au quatrième trimestre. Par produit, à périmètre et tauxde change comparables, la Chaussure (54,0 % des ventes totales en2009) a a ché, en 2009, un repli de 7,8 %, le Textile (34,6 % du total)a baissé de 7,4 % et les Accessoires (11,4 % du total) de 7,2 %. Auquatrième trimestre 2009, en comparable, la Chaussure, le Textileet les Accessoires ont cédé 16,8 %, 10,9 % et 9,6 % respectivement.En comparable, la zone EMEA (1) (49,5 % du chi re d’a aires consolidéde Puma au 31 décembre 2009) a vu ses ventes diminuer de 11,4 %(1) Europe Moyen-Orient Afrique.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR145 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009sur l’exercice 2009 et de 19,1 % au quatrième trimestre. Puma n’a pasbéné cié, comme en 2008, d’événements sportifs majeurs tels que laChampionnat d’Europe de Football ou les Jeux Olympiques. Dans uncontexte économique détérioré, l’activité en Europe de l’Ouest a étédi cile, en particulier pour la catégorie Chaussures et pour le segmentSports mécaniques ; la zone Europe de l’Est, Moyen-Orient et Afriquea mieux résisté, avec une bonne performance en Afrique et en Inde.Le Continent Américain (27,0 % du total) a a ché une hausse deson activité de 0,3 % en comparable sur l’année et un repli de 3,0 %sur les trois derniers mois. La Chaussure et le Textile ont quelquepeu progressé et les Accessoires ont baissé légèrement. En AmériqueLatine, Puma a bien résisté, avec des performances contrastéesselon les pays. En Amérique du Nord la croissance des ventes auxdistributeurs tiers a plus que compensé le recul des ventes dans leréseau de magasins en propre.Le chi re d’a aires en Asie-Paci que (23,5 % des ventes) a cédé 16,2 %au quatrième trimestre 2009 et 7,7 % sur l’exercice en comparable.La baisse d’activité est notable dans les segments Sports d’équipe etRunning et les ventes de la catégorie Accessoires ont été quasi stables.Le Japon, la Chine et l’Australie ont vu leur chi re d’a aires diminueralors que la Corée a chait une forte croissance.En 2009, la contribution de Puma au résultat opérationnel courantdu groupe PPR s’est élevée à 320 millions d’euros, contre 350 millionsd’euros pour l’exercice précédent. Le taux de rentabilité s’est établi à13,0 % contre 13,9 % en 2008. La contribution à l’EBITDA a atteint380 millions d’euros, en retrait de 6,4 %, et le ratio d’EBITDA rapportéau chi re d’a aires a baissé de 70 points de base, à 15,5 %.Le taux de marge brute a échi de 50 points de base en 2009. L’évolutiondu poids relatif des pays et des catégories de produits dans l’activitécommerciale a pesé sur la pro tabilité. De plus, la détérioration del’environnement a induit des opérations de déstockage ainsi qu’uneintensi cation des o res promotionnelles. Le taux de marge brutedes ventes aux distributeurs tiers est resté quasi stable alors que celuidu réseau de magasins exploités en propre a notablement baissé. Lamarge brute s’est bien tenue dans les zones Asie-Paci que hors Japonet Europe de l’Est, Moyen-Orient et Afrique ; les autres régions onta ché des pro tabilités en retrait. Le taux de marge brute a bienprogressé en Accessoires ; il a un peu augmenté en Textile et a diminuéen Chaussure.En 2009, Puma a mis en œuvre des programmes e caces de réductionsde coûts qui ont permis d’abaisser les charges opérationnelles de5,9 % hors e et de l’intégration de Dobotex et Brandon. Après uneannée 2008 riche en événements sportifs majeurs, Puma a réduitses dépenses de marketing et de communication en 2009, tout enpoursuivant ses investissements visant à développer l’attractivité dela marque et à alimenter son dynamisme commercial. Les dotationsaux amortissements ont continué de progresser en 2009 du fait,essentiellement, de l’extension du réseau de points de vente réaliséeen 2008.Au 31 décembre 2009, hors impact de l’intégration de Dobotex etBrandon, les stocks de Puma ont baissé de 22,9 % par rapport au31 décembre 2008. La gestion des autres éléments du Besoin en Fondsde Roulement a également été remarquablement e cace.En 2009, la baisse de 54,3 % des investissements opérationnels bruts dePuma est due à la réduction signi cative des programmes d’ouverturesou de remodelages de points de vente et à la diminution des dépensesa érentes à la construction du nouveau centre opérationnel de Pumaen Allemagne.Pôle Luxe(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20093 388,8692,120,4 %833,924,6 %135,111 37120083 379,4731,021,6 %858,925,4 %184,810 968Variation+ 0,3 %- 5,3 %- 1,2 pt- 2,9 %- 0,8 pt- 26,9 %+ 3,7 %En 2009, le pôle Luxe de PPR a été confronté, dans ses marchéshistoriques, à un environnement difficile et à des tendances deconsommation défavorables. Dans les pays émergents, toutes nosmarques ont continué de béné cier d’un contexte porteur et de labonne dynamique du marché du Luxe. Dans ce contexte, Gucci Groupa une fois encore con rmé la pertinence de son modèle multimarqueset le succès de sa stratégie de diversi cation en termes d’implantationsgéographiques, de canaux de distribution et de catégories de produits.En effet, le chiffre d’affaires hors Groupe du pôle Luxe a atteint3 389 millions d’euros en 2009, soit une hausse de 0,3 % en donnéespubliées par rapport à l’exercice précédent. À taux de changecomparables, les ventes ont échi de 3,6 %. Au quatrième trimestre,Gucci Group a a ché un chi re d’a aires en léger retrait en réel(à - 0,3 %), soit une hausse de 3,1 % en comparable. Ceci constitue uneamélioration signi cative par rapport aux trois premiers trimestresqui, en comparable, ressortaient en baisse de 3,4 % (T1), 3,9 % (T2)et 10,0 % (T3).146DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094Les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre ont étéquasi stables (- 0,1 % en comparable) sur douze mois en 2009 etont progressé de 3,9 % en comparable au quatrième trimestre. Parrapport à l’exercice précédent, les ventes indirectes aux distributeurstiers ont baissé de 9,3 % mais elles ont augmenté de 3,0 % sur les troisderniers mois de 2009.En 2009, les ventes de Gucci Group ont progressé de 14,7 % dans lespays émergents qui représentent désormais 32,8 % de l’activité dupôle Luxe contre 27,7 % un an auparavant. L’Asie-Paci que (horsJapon) a continué d’a cher un rythme de croissance élevé (+ 20,9 %),tiré notamment par une hausse de 46,3 % en Chine Continentale. Lacroissance des pays émergents au quatrième trimestre s’est établie à19,9 % avec une hausse en Chine Continentale de 48,0 %.Sur ses marchés historiques, plus matures, Gucci Group a réalisé unchi re d’a aires en baisse de 9,9 % sur l’exercice, mais en repli de2,7 % seulement sur les trois derniers mois de 2009. Sur douze mois,l’activité en Europe a échi de 6,4 % hors Royalties ; elle a progressé de2,6 % au quatrième trimestre. En Amérique du Nord, qui représentait18,0 % du chi re d’a aires total au 31 décembre 2009, les ventes ontbaissé de 8,6 % en 2009, avec une diminution de 1,9 % au quatrièmetrimestre. En n, le Japon (15,3 % du chi re d’a aires annuel total)a a ché des ventes en retrait de 17,4 % en année pleine et de 12,4 %au dernier trimestre 2009.En 2009, le résultat opérationnel courant du pôle Luxe a atteint692 millions d’euros, contre 731 millions d’euros un an plus tôt.Le taux de rentabilité opérationnelle s’est établi à 20,4 %, soit unediminution de 120 points de base en réel et de 50 points de base à tauxde change comparables. L’EBITDA s’est élevé à 834 millions d’eurosen 2009, soit une baisse de 2,9 % pour un ratio d’EBITDA rapportéau chi re d’a aires à 24,6 % contre 25,4 % en 2008 (24,7 % à taux dechange comparables).Hors e et défavorable des variations des parités monétaires, le tauxde marge brute est resté quasi stable en 2009. Par ailleurs, toutes lesentités de Gucci Group ont mis en œuvre des mesures e caces pourun contrôle strict des charges opérationnelles, qui ont baissé de 3,1 %à taux de change comparables en 2009. Hors e et des ouvertures demagasins, les coûts ont été réduits de 7,7 %. Les frais centraux deGucci Group s’établissent à 32 millions d’euros en 2009, en économiede 3,0 % par rapport à l’exercice précédent.À taux de change comparables, les stocks de Gucci Group ont baissé de17,9 % par rapport au 31 décembre 2008, malgré l’e et des ouverturesde magasins. La gestion des autres éléments du Besoin en Fonds deRoulement a également été remarquablement e cace.En 2009, Gucci Group a continué à investir de manière signi cativedans son réseau de magasins en propre avec un programmeconséquent de rénovations et d’agrandissements ainsi qu’avecl’ouverture nette de 49 unités supplémentaires, dont 16 en GrandeChine (Chine continentale, Hong Kong et Macao) et 16 dans lesautres pays émergents. Le nombre total de magasins a ainsi été portéà 609 au 31 décembre 2009. Les investissements hors magasins ont étésigni cativement réduits. Au total, les investissements opérationnelsbruts ont diminué de 26,9 % sur l’exercice.Gucci(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens20092 266,4617,727,3 %710,031,3 %100,76 93820082 206,4624,828,3 %704,631,9 %136,96 670Variation+ 2,7 %- 1,1 %- 1,0 pt+ 0,8 %- 0,6 pt- 26,4 %+ 4,0 %Marque phare du pôle Luxe de PPR, Gucci a poursuivi en 2009 sondéveloppement soutenu et équilibré, avec un chi re d’a aires de2 266 millions d’euros, en croissance de 2,7 % en données publiéeset en retrait de 1,4 % à taux de change comparables. Au quatrièmetrimestre, les ventes s’a chent en repli de 1,1 % en réel et en haussede 2,4 % en comparable.En 2009, les ventes au détail réalisées par Gucci dans ses magasins enpropre ont progressé de 1,5 %, avec, notamment, une performancetrès solide en Maroquinerie. Sur les trois derniers mois de l’année,elles sont en hausse de 3,0 % à comparer à une croissance de 2,1 %au quatrième trimestre 2008. Sur l’exercice, les ventes indirectesaux distributeurs tiers ont baissé de 8,1 % du fait, notamment, de ladégradation du marché de l’Horlogerie sur l’activité Timepieces  (1).Au quatrième trimestre, elles augmentent de 2,1 % sous l’e et, enparticulier, d’un niveau élevé de commandes de réassortiment.En Mode & Maroquinerie, toutes les lignes de produits ont con rméla grande force de la marque ainsi que la qualité et la justesse descollections, qui ont été très bien accueillies partout dans le mondeà la fois par la clientèle, la presse spécialisée et les célébrités. Enparticulier, les lignes pour Hommes ont bien progressé sur la période.La Maroquinerie a a ché de solides performances, avec une haussedu prix de vente moyen et de la part du cuir dans l’assortiment. Cettedynamique a notamment été alimentée par le succès du New Jackie, del’Icon Bit et du New Bamboo et par le bon démarrage de la collectionCroisière. Ceci atteste l’attractivité de la marque Gucci qui combine(1) L’activité Timepieces représente les opérations de création, fabrication et distribution à l’échelle mondiale et exclusivement à des partenaires tiers (grands magasinset magasins spécialisés ou multispécialistes) de montres Gucci.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR147 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009modernité et héritage, prescription de tendances et sophistication,ainsi qu’innovation et tradition du Luxe.Gucci poursuit son développement sur les marchés émergents, enessor rapide. En 2009, les ventes dans ces régions ont progressé de12,7 % en comparable et ont représenté 36,1 % du chi re d’a airestotal de la marque (31,7 % en 2008). L’Asie-Paci que (hors Japon)continue sur sa lancée avec une croissance de 16,5 % sur la période ; laGrande Chine représente 18,0 % des ventes totales et a enregistré unehausse de 18,5 %. Au quatrième trimestre, le chi re d’a aires de Guccidans les pays émergents a augmenté de 12,6 % avec une croissancede 24,4 % en Grande Chine et de 38,5 % en Chine Continentale. Au31 décembre 2009, Gucci exploitait 30 magasins dans 21 villes deChine Continentale.Sur ses marchés historiques, Gucci a bien résisté à la dégradation de sesenvironnements de consommation ; ces régions représentaient 63,9 %du chi re d’a aires de la marque au 31 décembre 2009, contre 68,3 %un an plus tôt. L’activité en Europe de l’Ouest, qui pèse désormais30,3 % des ventes, a échi de 2,2 % sur l’année, avec des tendancesbeaucoup plus dynamiques sur les trois derniers mois, en croissancede 4,3 %. L’Amérique du Nord (19,3 % des ventes) a a ché des ventesen retrait de 1,0 % au quatrième trimestre et de 7,1 % sur l’exercice,avec une activité solide dans les magasins exploités en propre. Le poidsrelatif du Japon dans le chi re d’a aires de la marque continue des’amenuiser : il s’établit à 14,3 % au 31 décembre 2009 contre 17,1 %au 31 décembre 2008. Les ventes de Gucci au Japon ont diminué de17,9 % sur douze mois en 2009 et de 13,0 % au quatrième trimestre.Le résultat opérationnel courant de Gucci a atteint 618 millionsd’euros en 2009, en léger repli de 1,1 % en réel et de 0,7 % à taux dechange comparables, par rapport à l’exercice précédent. Le taux derentabilité s’est établi à 27,3 %, en retrait de 100 points de base en réelet en progression de 20 points de base à taux de change comparablespar rapport à 2008. L’EBITDA s’est élevé à 710 millions d’euros en2009, soit une hausse de 0,8 %, pour un ratio d’EBITDA rapporté auchi re d’a aires de 31,3 % (soit 60 points de base de moins qu’en 2008en réel et 60 points de base de plus à taux de change comparables).En 2009, hors impact très défavorable des couvertures de change,le taux de marge brute de Gucci s’est apprécié, grâce d’une partà des gains en amont sur les achats, la fabrication et la chaîned’approvisionnements et, d’autre part, à une stratégie de montée engamme de la marque qui a induit une politique de prix de venteefficiente. La baisse des redevances perçues au titre des licencesconcédées a pesé sur le taux de marge brute. Hors Timepieces, letaux de marge brute des ventes indirectes aux distributeurs tiersa signi cativement progressé ; il s’est en revanche dégradé pourl’activité Timepieces. L’activité au détail dans les magasins en proprea a ché un taux de marge brute en hausse sur la période, traduisantle succès des collections et la parfaite maîtrise des taux de démarque,stables par rapport à l’exercice précédent.Gucci a accentué ses e orts de maîtrise des coûts en 2009 et a réalisé deséconomies substantielles en de nombreux domaines. Ainsi, les chargesopérationnelles ont baissé de 3,3 % à taux de change comparablesalors même que les frais directs en magasins augmentaient du faitde l’expansion du réseau de points de vente.Malgré l’e et des ouvertures de magasins, les stocks de Gucci ontbaissé de 22,4  % à taux de change comparables par rapport au31 décembre 2008, en ce compris une réduction de 37,6 % des stocksde l’activité Timepieces.Au 31 décembre 2009, Gucci exploitait 283 magasins en direct, dont41 en Grande Chine ; en 2009, Gucci a ouvert en net 25 nouveauxpoints de vente, soit autant qu’en 2008, dont 8 en Grande Chine et6 dans les autres pays émergents. Néanmoins, les investissementsopérationnels bruts de Gucci ont baissé de 26,4 % en 2009.Bottega Veneta(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens2009402,191,822,8 %103,325,7 %11,51 3712008402,1100,725,0 %111,927,8 %7,31 274Variation+ 0,0 %- 8,8 %- 2,2 pts- 7,7 %- 2,1 pts+ 57,5 %+ 7,6 %En 2009, le chiffre d’affaires de Bottega Veneta a atteint402  millions d’euros, soit une stabilité par rapport à l’exerciceprécédent en données publiées et une baisse de 6,0 % à taux de changecomparables. Cette performance fait suite à une croissance de 11,1 %en 2008 en comparable, de 48,7 % en 2007 et de 68,7 % en 2006.Au quatrième trimestre, les ventes de Bottega Veneta ont retrouvéune bonne dynamique avec une hausse de 0,7 % en réel et de 5,1 %en comparable par rapport aux trois derniers mois de 2008.Les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre ontbaissé de 5,7 % en 2009 à taux de change comparables ; elles se sontaméliorées au quatrième trimestre, avec une croissance de 6,3 %, grâceà une reprise progressive du tra c en magasins. En 2009, les ventesindirectes aux distributeurs tiers ont diminué de 8,9 % sur l’exerciceet de 8,2 % sur les trois derniers mois ; la baisse dans les pays maturesa été partiellement compensée par la très forte croissance dans lespays émergents.148DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094L’attractivité de Bottega Veneta a été alimentée par une fortedynamique d’innovation et d’enrichissement des lignes permanentesainsi que par l’introduction de modèles saisonniers très appréciésde la clientèle. En Maroquinerie, la marque a béné cié du succèsininterrompu de ses lignes emblématiques (Veneta, Cabat et Knotnotamment) et les nouveaux modèles (par exemple le Hobo) ont ététrès bien accueillis par les clients, la presse spécialisée et les célébrités.En 2009, Bottega Veneta a continué d’a cher une bonne croissancedans les pays émergents, en hausse de 30,6 % sur l’exercice et de 27,2 %sur les trois derniers mois. Les ventes dans ces régions ont représenté31,8 % du chi re d’a aires total de la marque en 2009 contre 22,8 %en 2008. L’Asie-Paci que est devenue le premier marché de BottegaVeneta avec un poids dans le chi re d’a aires total de 27,6 % au31 décembre 2009, à comparer à 18,0 % un an auparavant, grâce àune progression de 52,9 % au quatrième trimestre et de 43,6 % surdouze mois.La performance globale de Bottega Veneta en 2009 a été largementa ectée par la baisse d’activité de la marque au Japon, même si ce paysne représentait plus que 27,8 % des ventes totales au 31 décembre2009, contre 33,9 % un an auparavant. Dans un marché du Luxetoujours très déprimé, le chi re d’a aires de Bottega Veneta au Japona diminué de 18,6 % au quatrième trimestre et de 23,4 % sur douzemois. En Amérique du Nord, l’activité de Bottega Veneta a échi de4,2 % en 2009, avec un excellent quatrième trimestre, en progressionde 11,8 %. La marque a che un chi re d’a aires en baisse de 16,1 % enEurope sur l’exercice, avec également une amélioration de tendanceau quatrième trimestre, en hausse de 6,6 %.En 2009, Bottega Veneta a a ché un résultat opérationnel courantde 92 millions d’euros après avoir atteint 101 millions d’euros en2008. Le taux de rentabilité s’est établi à 22,8 %, soit une baisse de220 points de base en réel et de 180 points de base à taux de changecomparables par rapport à l’exercice précédent. L’EBITDA s’est élevéà 103 millions d’euros en 2009, pour un ratio d’EBITDA rapporté auchi re d’a aires de 25,7 %.Le taux de marge brute de Bottega Veneta a légèrement échi en 2009,du fait de l’évolution défavorable du dénouement des couvertures dechange. À taux de change constants, il s’est sensiblement appréciépour l’activité au détail dans les magasins en propre et est resté stablepour les ventes aux distributeurs tiers.En 2009, les charges opérationnelles de Bottega Veneta ont été réduitesde 1,6 % à taux de change comparables ; hors e et de l’expansiondu réseau de magasins, elles ont baissé de 5,4 %. Toutefois, a nde promouvoir l’image et la notoriété de la marque, de préserverson exclusivité et lui assurer une forte visibilité, les dépenses decommunication et publicité sont restées stables en 2009, à taux dechange comparables.À taux de change comparables, les stocks de Bottega Veneta ontbaissé de 11,6 % par rapport au 31 décembre 2008, malgré l’e et desouvertures de magasins.Le réseau de magasins exploités en propre par Bottega Veneta comptait135 unités au 31 décembre 2009, dont 16 en Grande Chine. Sur les14 ouvertures nettes de points de vente e ectuées dans l’exercice, soit4 de plus qu’en 2008, 5 l’ont été en Grande Chine et 6 dans les autrespays émergents. Les investissements opérationnels de Bottega Venetaont augmenté de 57,5 % en 2009.Yves Saint Laurent(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens2009237,5(9,8)- 4,1 %1,80,8 %3,91 0272008262,80,30,1 %11,94,5 %10,21 031Variation- 9,6 %nsnsnsns- 61,8 %- 0,4 %Le chi re d’a aires d’Yves Saint Laurent a atteint 238 millions d’eurosau 31 décembre 2009, soit un recul de 9,6 % en données publiéeset de 11,8 % à taux de change comparables par rapport à 2008 ;hors royalties, l’activité a baissé de 13,1 % par rapport à l’exerciceprécédent, qui avait a ché une progression de 9,2 % en comparablepar rapport à 2007.Sur les trois derniers mois de l’année, les ventes ont diminué de 6,9 %en réel et de 3,9 % en comparable par rapport à la même période del’exercice précédent.Les ventes au détail dans les magasins en propre ont baissé de 7,9 % encomparable en 2009 mais se sont redressées sur les trois derniers mois,en hausse de 9,1 %, notamment aux États-Unis. Avec un quatrièmetrimestre en retrait de 23,6 %, les ventes indirectes aux distributeurstiers ont diminué de 20,7 % en 2009 par rapport à 2008, qui avaitprogressé de 25,0 % par rapport à l’exercice précédent.L’activité commerciale de l’exercice 2009 a été marquée par labonne performance des Chaussures et par le succès des lignescomplémentaires Édition 24, Édition Unisex et Édition Soir. Auquatrième trimestre, la bonne tendance des ventes au détail dansles magasins en propre a été alimentée par la forte croissance de laMaroquinerie et des lignes Femme.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR149 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009En 2009, la maison Yves Saint Laurent a été confrontée, dans sesmarchés historiques, à un environnement moins favorable et à destendances de consommation de produits de Luxe moins porteuses.Sur douze mois, les ventes ont baissé de 16,4 % en Europe, de 19,0 %en Amérique du Nord et de 16,9 % au Japon en comparable. Le chi red’a aires du quatrième trimestre a diminué de 10,3 % en Europe, de9,1 % en Amérique du Nord et de 0,5 % seulement au Japon.Yves Saint Laurent a réalisé, en 2009, 24,6 % de son activité dans lespays émergents, soit 440 points de base de plus qu’en 2008. Les ventesdans ces pays ont augmenté de 5,8 % sur douze mois et de 15,2 % auquatrième trimestre. En particulier, l’Asie-Paci que a progressé de15,4 % sur l’exercice 2009 et de 41,5 % sur les trois derniers mois.Au 31 décembre 2009, les pertes de la maison Yves Saint Laurents’établissaient à près de 10 millions d’euros, contre un résultat àl’équilibre un an plus tôt. L’EBITDA reste positif pour 2 millionsd’euros en 2009, contre près de 12 millions d’euros en 2008.En 2009, hors impact très défavorable des couvertures de change, letaux de marge brute d’Yves Saint Laurent a quelque peu diminué. Ils’est légèrement apprécié pour les ventes aux distributeurs tiers et abaissé dans l’activité au détail des magasins en propre du fait d’un mixproduits défavorable et d’une politique d’ajustement rapide des stocks.Les programmes de réduction des coûts mis en place chez Yves SaintLaurent en 2009 ont porté leurs premiers fruits sur l’exercice, avecune diminution des charges opérationnelles de 7,8 % à taux de changecomparables. Les économies ont été particulièrement signi catives surles frais généraux et administratifs, en baisse de 15,1 % en comparable.À taux de change comparables, les stocks d’Yves Saint Laurent ontbaissé de 22,7 % par rapport au 31 décembre 2008.En 2009, Yves Saint Laurent a fermé 3 magasins dans les pays matureset en a ouvert 5 dans les pays émergents. La marque exploitait 66magasins en propre au 31 décembre 2009, dont 3 en Grande Chine.Les investissements opérationnels d’Yves Saint Laurent ont été réduitsde 61,8 % en 2009.Autres marques(en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors GroupeRésultat opérationnel couranten % du chiffre d’affairesEBITDAen % du chiffre d’affairesInvestissements opérationnels brutsEffectifs moyens2009482,824,85,1 %43,99,1 %15,01 8712008508,138,67,6 %56,411,1 %26,61 814Variation- 5,0 %- 35,8 %- 2,5 pts- 22,2 %- 2,0 pts- 43,6 %+ 3,1 %Après une année 2008 de forte croissance (+  16,7 %), les autresmarques du pôle Luxe ont réalisé, en 2009, un chi re d’a aires de483 millions d’euros, en baisse de 4,8 % en réel et de 6,9 % à tauxde change comparables par rapport à l’exercice précédent. Sur lestrois derniers mois de l’année, les ventes des autres marques du pôleLuxe ont progressé de 6,7 % en réel et de 9,1 % à taux de changecomparables par rapport au quatrième trimestre 2008, en hausse de8,8 % par rapport à la même période de l’exercice précédent.En 2009, Balenciaga a maintenu un rythme de croissance soutenugrâce à la renommée de la marque, au succès de ses collections et à lapertinence de sa stratégie d’expansion. Les ventes au détail réaliséesdans les magasins en propre ont très fortement augmenté et lesventes indirectes aux distributeurs tiers ont bien résisté. Balenciagaa a ché une hausse très signi cative de ses ventes de Maroquinerieet a progressé sur ses principaux marchés, plus particulièrement enAsie-Paci que et au Japon.Sur un marché de l’Horlogerie & Bijouterie particulièrement détérioré,Boucheron a bien résisté en 2009, avec des ventes en forte hausse surtous ses marchés hormis le Japon. Les trois derniers mois de l’annéeont notamment a ché une bonne croissance.Du fait, notamment, de la fermeture, aux États-Unis, de tous sesmagasins exploités en propre, le chi re d’a aires de Sergio Rossia baissé en 2009.En 2009, les ventes au détail dans les magasins en propre d’AlexanderMcQueen ont fortement progressé et les ventes aux distributeurs tiersont bien résisté, en particulier au quatrième trimestre.Les ventes aux distributeurs tiers de Stella McCartney ont baisséen 2009 alors que les ventes au détail dans les magasins en propreainsi que les redevances perçues au titre des licences concédéesenregistraient une solide progression.En 2009, les autres marques du pôle Luxe ont dégagé un résultatopérationnel courant de 25  millions d’euros, contre 39 millionsd’euros pour l’exercice précédent. L’EBITDA s’est établi à 44 millionsd’euros en 2009 alors qu’il avait atteint 56 millions d’euros en 2008.En 2009, Balenciaga a enregistré une amélioration conséquente de sonrésultat et de son taux de rentabilité opérationnelle, grâce à la notableappréciation de son taux de marge brute. De même, le résultat et lamarge opérationnelle de Boucheron ont progressé sur l’exercice dufait de l’e cacité et de l’ampleur de ses plans de réduction de coûts.Les autres marques ont a ché des résultats opérationnels courantsen retrait.150DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094 COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE FINANCIÈREEn 2009, PPR a une nouvelle fois renforcé sa structure nancière et a che une réduction des capitaux engagés, une hausse des capitaux propreset une baisse signi cative de son endettement nancier net :Goodwill, marques et autres immobilisations incorporelles nettes(en millions d’euros)Autres actifs nets non courantsActifs nets courantsProvisionsCapitaux engagésActifs nets destinés à être cédésCapitaux propresEndettement financier netCapitaux engagésAu 31 décembre 2009, les capitaux engagés ont baissé de 722 millionsd’euros (4,5 %) par rapport à la clôture de l’exercice précédent.Goodwill, marques et autres immobilisationsincorporelles nettesAu 31  décembre 2009, le poste goodwill, marques et autresimmobilisations incorporelles nettes représente 64,1 % du total dubilan (60,6 % au 31 décembre 2008). Il est principalement constitué :Autres actifs nets non courants(en millions d’euros)Immobilisations corporelles nettesImpôts différés netsActifs financiers nets non courantsActifs non courants diversAutres actifs nets non courantsParticipations dans les entreprises mises en équivalence200915 687,3522,2(253,4)(559,7)15 396,424,211 053,34 367,3200816 351,4420,2(40,3)(612,7)16 118,6(9,4)10 598,85 510,4Variation- 664,1+ 102,0- 213,1+ 53,0- 722,2+ 33,6+ 454,5- 1 143,1 de goodwill à hauteur de 5 565 millions d’euros, dont 2 071 millionspour le pôle Luxe et 1 363 millions pour Puma ; de marques à hauteur de 9 766 millions d’euros, dont 6 188 millionspour le pôle Luxe et 3 500 millions pour Puma.La diminution de ce poste par rapport au 31 décembre 2008 résultepour l’essentiel de l’introduction en bourse de Cfao ainsi que dela dépréciation des goodwills de Conforama Italie et Redcats quiexcèdent largement l’accroissement lié à l’acquisition de Dobotexpar Puma.20091 861,5(2 306,0)705,6249,711,4522,220082 253,4(2 208,2)74,5283,716,8420,2Variation- 391,9- 97,8+ 631,1- 34,0- 5,4+ 102,0Par rapport au 31 décembre 2008, le poste Immobilisations corporellesdiminue de 17,4 % du fait des opérations courantes de l’exerciceet, surtout, sous l’effet de l’introduction en bourse de Cfao. Au31 décembre 2009, les immobilisations corporelles sont constituéespar des terrains et des constructions à hauteur de 786 millions d’eurosdont 142 millions en contrats de location- nancement (876 millionsd’euros et 180 millions respectivement un an auparavant).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR151 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009Les infrastructures d’exploitation se répartissent comme suit :Points de venteUnités logistiquesUnités de production & diversFnacPropriétéCrédit-bail20092008Locationsimple12141121435869453959289623641114213121445862115426099157540451222442014461721657156091777314711724315105313612448316FnacRedcatsConforamaPumaLuxeFnacRedcatsConforamaPumaLuxeRedcatsConforamaPumaLuxeAu 31 décembre 2009, les participations dans les entreprises mises en équivalence incluent, pour l’essentiel, les 25 834 370 titres Cfao représentatifsde la participation résiduelle de PPR, évalués à leur juste valeur à la date de la perte de contrôle (soit au cours d’introduction de 26 euros par action).Au 31 décembre 2009, les actifs nets courants constituaient une dette nette de 253 millions d’euros, à comparer à une dette nette de 40 millionsd’euros au 31 décembre 2008. Ils se décomposaient comme suit :Actifs nets courants(en millions d’euros)StocksCréances clientsDettes fournisseursCréances et dettes d’impôts exigiblesAutres actifs et passifs financiers courantsAutres actifs et passifs courantsBesoin en fonds de roulementDérivés de couverture de taux d’intérêtActifs nets courants20092 351,6941,8(2 053,5)(134,2)(28,6)(1 330,5)(253,4)(253,4)20083 465,51 303,0(2 976,5)(223,7)67,2(1 659,5)(24,0)(16,3)(40,3)Variation- 1 113,9- 361,2+ 923,0+ 89,5- 95,8+ 329,0- 229,4+ 16,3- 213,1Au 31 décembre 2009, le Besoin en Fonds de Roulement de PPRs’est amélioré de 229 millions d’euros par rapport à la clôture del’exercice précédent.Hors e ets à la baisse de la perte de contrôle de Cfao (pour 762 millionsd’euros), la variation des s tocks a engendré un ux positif de trésoreriede 353 millions d’euros en 2009.152DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094En 2009, la baisse des créances clients s’explique à hauteur de340 millions d’euros par les e ets de l’introduction en Bourse de Cfao.Les variations de créances clients issues des opérations d’exploitationont généré un excédent de trésorerie de 50 millions d’euros.La baisse marquée des dettes fournisseurs par rapport au 31 décembre2008 est due à la perte de contrôle de Cfao (pour 640 millions d’euros)mais aussi à la réduction prudente des programmes d’achats et, dansune moindre mesure pour certaines entités françaises seulement (enparticulier Conforama), aux e ets de la Loi de Modernisation del’Économie qui a raccourci les délais de règlement des fournisseursfrançais. La variation des dettes fournisseurs a généré un décaissementde trésorerie de 294 millions d’euros en 2009.En 2009, la variation des créances et dettes d’impôts exigibles a donnélieu à un débours de trésorerie de 59 millions d’euros. La baisse desautres actifs et passifs financiers courants est due, à hauteur de88 millions d’euros, aux variations des taux de change. La variation desautres actifs et passifs courants s’explique, pour 165 millions d’euros,par la perte de contrôle de Cfao et a généré des décaissements detrésorerie de 140 millions d’euros.Provisions(en millions d’euros)Provisions pour retraites et avantages similairesAutres provisions pour risques et chargesProvisions2009204,2355,5559,72008258,4354,3612,7Variation- 54,2+ 1,2- 53,0Depuis le 31 décembre 2008, les provisions pour retraites et autresavantages similaires ont baissé principalement sous l’e et d’une partde la perte de contrôle de Cfao (impact de 25 millions d’euros) et,d’autre part, de la réduction des e ectifs. À la clôture de l’exercice2009, ces provisions correspondent à un engagement global de401 millions d’euros couvert par des actifs à hauteur de 197 millionsd’euros. Au 31 décembre 2009, la quote-part de ces provisions quine donnera pas lieu à des décaissements dans les douze prochainsmois (enregistrée dans les passifs non courants) s’élève à 192 millionsd’euros (241 millions d’euros un an auparavant).En 2009, hors l’effet de l’introduction en bourse de Cfao (pour20 millions d’euros), les autres provisions pour risques et chargesont augmenté de 6,3 % par rapport à la clôture de l’exercice 2008,essentiellement du fait de l’accroissement des provisions pourrestructurations. Les provisions pour risques de garanties de passifou pour litiges et contentieux se sont légèrement accrues en 2009.Au 31 décembre 2009, la part non courante de ces provisions s’élèveà 104 millions d’euros (164 millions d’euros à la clôture de l’exerciceprécédent).Capitaux propres(en millions d’euros)Capitaux propres – Part revenant au GroupeCapitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlésCapitaux propres20099 954,51 098,811 053,320089 341,91 256,910 598,8Variation+ 612,6- 158,1+ 454,5Au 31 décembre 2009, les capitaux propres consolidés de PPR sonten hausse de 4,3 % par rapport à la clôture de l’exercice précédent.Au cours de l’exercice 2009, PPR a procédé : à l’acquisition et à la cession de 1 141 238 titres dans le cadre duEn 2009, la part des capitaux propres revenant au Groupe a augmentéde 6,6 % sous l’e et, principalement :contrat de liquidité ; du résultat net part du Groupe de l’exercice (+  985  millionsaux salariés dans le cadre de plans d’actions gratuites ; à l’acquisition de 75 000 actions propres en vue de leur attributiond’euros) ; des dividendes distribués par PPR (- 418 millions d’euros) ;d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009. à l’attribution de 64 675 actions aux salariés béné ciaires des plans de la revalorisation des paiements fondés sur des actions(+ 16 millions d’euros) et des variations de périmètre (+ 16 millionsd’euros) ; des écarts de conversion (- 9 millions d’euros), des écarts actuariels(- 20 millions d’euros) et des variations des réserves de couverturedes ux de trésorerie (+ 43 millions d’euros).Au 31 décembre 2009, le capital social de PPR était constitué de126 555 377 actions d’une valeur nominale de 4 euros. À cette date,PPR ne détenait aucune action dans le cadre du contrat de liquidité(comme au 31 décembre 2008). Hors cadre du contrat de liquidité,PPR conserve 90 325 titres d’autocontrôle en vue de leur attributionaux salariés (80 000 actions au 31 décembre 2008).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR153 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009Au 31 décembre 2009, la part des capitaux propres revenant auxintérêts non contrôlés concernait principalement Puma pour1 089 millions d’euros (1 101 millions d’euros un an auparavant)et Gucci Group NV pour 10 millions d’euros (16 millions d’eurosen 2008).Endettement nancier netL’endettement nancier net du Groupe s’élevait à 4 367 millionsd’euros au 31 décembre 2009 ; il a baissé de 1 143 millions d’eurospar rapport à la clôture de l’exercice précédent, soit une réduction de20,7 %. En particulier, les dettes nancières brutes ont été réduitesde 1 320 millions d’euros (- 19,7 %) sur l’exercice. Au 31 décembre2009, l’endettement nancier net de PPR se décomposait comme suit :(en millions d’euros)Emprunts obligatairesEmprunts bancairesBillets de trésorerieDettes financières diversesDettes financières brutesInstruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d’intérêt)Trésorerie et équivalents de trésorerieEndettement financier net Hors financement des concours à la clientèle.20093 147,81 176,7213,3826,15 363,9(52,1)(944,5)4 367,320082 544,92 679,4784,9674,26 683,4(56,4)(1 116,6)5 510,4Variation+ 602,9- 1 502,7- 571,6+ 151,9- 1 319,5+ 4,3+ 172,1- 1 143,1Au 31  décembre 2009, les dettes financières diverses incluent236 millions d’euros au titre des options de vente accordées à desactionnaires minoritaires (108  millions d’euros à la clôture del’exercice précédent).PPR s’engage uniquement dans des opérations de crédit ou deplacement avec des établissements financiers qui bénéficient denotes de crédit très élevées et en répartissant les transactions parmiles institutions.En 2009, PPR a poursuivi sa politique de xation ou de plafonnementdes taux d’intérêt. Ainsi, la part de la dette à taux xe dans la dettebrute totale s’établissait, y compris opérations de couvertures, à 69,8 %au 31 décembre 2009 (à comparer à 64,6 % au 31 décembre 2008).Au 31 décembre 2009, la dette brute du Groupe était majoritairementconstituée par des nancements en euros ; la part libellée en yenjaponais s’élevait à 6,8 % de la dette brute totale (6,8 % au 31 décembre2008) et la part libellée en dollars américains à 2,1  % (1,4 % au31 décembre 2008).PPR minimise son exposition au risque de concentration du créditen diversi ant ses sources de nancement. Ainsi, les nancementsdésintermédiés représentaient 62,7  % des dettes brutes au31 décembre 2009, pour 49,8 % un an auparavant. Les lignes decrédit de PPR sont souscrites auprès d’un pool diversi é de banquesfrançaises et étrangères de premier rang. Au 31  décembre 2009,77 % des engagements con rmés en faveur de PPR étaient assuréspar 10 banques ; les trois premiers partenaires du Groupe assuraientmoins de 40 % du total et aucun de ces établissements ne dépassaitindividuellement 16 % de l’ensemble des lignes de crédits con rméesmises à la disposition du Groupe.SolvabilitéPPR a che une structure nancière très solide : le « gearing » (ratio d’endettement nancier net rapporté auxcapitaux propres) s’améliore à 39,5 % au 31 décembre 2009 contre51,5 % au 31 décembre 2008 ; le ratio de solvabilité (endettement financier net rapporté àl’EBITDA) s’améliore également, à 2,44 sur l’exercice 2009 contre2,57 en données publiées pour 2008.Les lignes de crédit con rmées de PPR comportent un seul covenant nancier : le ratio de solvabilité (endettement nancier net rapportéà l’EBITDA, calculé une fois par an en pro forma et à la clôture del’exercice) doit être inférieur ou égal à 3,75.L’agence de notation Standard & Poors a con rmé, le 30 novembre2009, la notation de PPR à « BBB - » avec perspective stable.154DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094GEARINGSOLVABILITÉLiquiditéAu 31 décembre 2009, PPR dispose d’une trésorerie disponible de 945 millions d’euros (1 117 millions d’euros au 31 décembre 2008) auxquelss’ajoute un solde de 5 944 millions d’euros de lignes de crédit à moyen terme con rmées et non utilisées à cette date (4 990 millions d’euros au31 décembre 2008).ÉCHÉANCIER DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NETLe groupe n’est donc pas exposé à un risque de liquidité.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR155 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009Les parts des dettes à moins d’un an et des dettes à cinq ans et au-delà représentaient respectivement 21,9 % et 29,0 % de l’endettementbrut global au 31 décembre 2009 (42,3 % et 30,9 % respectivementau 31 décembre 2008).Le poste trésorerie et équivalents de trésorerie inclut exclusivementdes instruments de trésorerie et OPCVM monétaires sans risque devariation de valeur. Par ailleurs, au 31 décembre 2009, le Groupedisposait de 6 517 millions d’euros de lignes de crédit con rmées(6 695 millions d’euros au 31 décembre 2008).Les nancements bancaires et obligataires comportent des clausesjuridiques usuelles de « pari passu », de défaut croisé (« cross default »)et de « negative pledge ».Les emprunts obligataires émis en 2009 dans le cadre du programmeEMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôleet d’une clause dite de « step-up coupon » en cas de passage de lanotation de PPR en catégorie non investment grade.Il n’existe aucune clause de remboursement anticipé dans les contratsde nancement qui serait déclenchée suite à une détérioration de lanotation nancière du Groupe (« rating trigger »).Variation de l’endettement nancier netLa variation de l’endettement nancier net au cours des exercices 2009 et 2008 peut se rationaliser comme suit :(en millions d’euros)Endettement financier net au 1er janvierCash-flow libre opérationnelIntérêts nets versés et dividendes reçusDividendes versésAcquisitions et cessions de titresAutres mouvementsEndettement financier net au 31 décembreCash- ow libre opérationnel20095 510,4(1 116,6)251,4447,9(740,7)14,94 367,320081 761,7(198,7)(252,6)1 310,4(466,6)843,820086 121,3(843,8)323,4460,6(627,8)76,75 510,4Variation- 3,4 %- 79,8 %- 3,5 %+ 8,2 %- 35,4 %+ 32,3 %La génération de cash- ow libre opérationnel est un des objectifs majeurs de toutes les équipes du Groupe. Le cash- ow libre opérationnel dePPR s’est établi à 1 117 millions d’euros en 2009, soit une amélioration signi cative de 32,3 % par rapport à l’exercice précédent :(en millions d’euros)Capacité d’autofinancement avant impôts, dividendes et intérêtsVariation du besoin en fonds de roulement (hors impôt)Impôts sur le résultat payésFlux nets de trésorerie liés aux activités opérationnellesInvestissements opérationnels netsCash-flow libre opérationnel20091 701,8(40,1)(243,7)1 418,0(301,4)1 116,6En 2009, la capacité d’auto nancement avant impôts, dividendeset intérêts a baissé de 60 millions d’euros par rapport à l’exerciceprécédent. La part a érente aux opérations courantes n’a échi quede 33 millions d’euros, soit 1,8 %, par rapport à celle au 31 décembre2008.et enseignes ; la diminution des créances clients a été quasi stable d’unexercice à l’autre alors que la baisse des dettes fournisseurs a pesépour 214 millions d’euros. Les ux de trésorerie nés de la variationdes dettes et créances diverses, opérationnelles ou non courantes, ontbaissé de 119 millions d’euros en 2009.Par rapport à l’exercice précédent, les ux nets de trésorerie nés dela variation du Besoin en Fonds de Roulement se sont améliorés de159 millions d’euros en 2009. Ce bon résultat est dû, à hauteur de493 millions d’euros, à la réduction des stocks par toutes les marquesEn 2009, les investissements opérationnels nets tenaient comptede cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles pour38 millions d’euros (contre 41 millions d’euros en 2008).156DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094Les investissements opérationnels bruts s’élèvent donc à 339 millions d’euros au 31 décembre 2009. Ils baissent de 33,3 % par rapport à 2008.Ils se répartissent comme suit :(en millions d’euros)RedcatsFnacConforamaPumaLuxeHoldings et autresInvestissements opérationnels bruts200932,556,459,254,5135,11,2338,9200856,082,364,5119,2184,81,2508,0Variation- 42,0 %- 31,5 %- 8,2 %- 54,3 %- 26,9 %+ 0,0 %- 33,3 %En 2009, ces investissements résultent notamment de programmesd’ouvertures de points de vente pour près de 24 % (28 % en 2008) etde chantiers de transformation et/ou rénovation de magasins pourenviron 31 % (31 % en 2008).En 2009, un peu plus de 36 % des investissements opérationnels brutsont été réalisés en France, contre environ 30 % au cours de l’exerciceprécédent.Cash- ow libre disponibleLes décaissements au titre des frais nanciers nets intégraient, en 2009,des intérêts et dividendes reçus pour 13 millions d’euros (44 millionsd’euros en 2008).En conséquence, le cash-flow disponible s’établit à 865 millionsd’euros pour l’exercice 2009. Il s’améliore de 345 millions d’euros,soit 66,3 % par rapport à 2008.Dividendes versés – Opérations nancièresLes dividendes versés au cours de l’exercice 2009 comprenaient31 millions d’euros de dividendes versés aux minoritaires des lialesconsolidées (27 millions d’euros en 2007), dont 28 millions d’eurosconcernent Puma et ses liales (23 millions d’euros en 2008).En 2009, les acquisitions et cessions de titres incluent, pour l’essentiel,l’encaissement, net de frais, lié à la cession, par introduction en bourse,de 35 650 000 actions Cfao. S’y ajoutent les décaissements résultantde la prise de contrôle par Puma de Dobotex et des paiementssubséquents a érents à la cession d’YSL Beauté.En 2008, les acquisitions et cessions de titres regroupaient, pourl’essentiel, l’encaissement résultant de la cession d’YSL Beauté ainsique les décaissements au titre des acquisitions de titres Puma par PPRet Puma (pour 80 et 181 millions d’euros respectivement) et d’actionsPPR d’autocontrôle (pour 132 millions d’euros). RÉSULTAT DE LA SOCIÉTÉ PPR ET DIVIDENDELe résultat net de PPR société mère s’établit à 718 millions d’eurospour l’exercice 2009. Le résultat net de l’exercice 2008 s’élevait à77 millions d’euros. En 2009, le résultat exceptionnel a che une pertesupérieure à celle de 2008 mais le résultat opérationnel courant s’estamélioré et le résultat nancier a très fortement progressé comptetenu de la hausse sensible des dividendes perçus et de la baisse desfrais nanciers.Le Conseil d’administration soumettra à l’approbation de l’Assembléegénérale du 19 mai 2010 la distribution d’un dividende de 3,30 eurospar action, stable par rapport à celui de l’exercice précédent. La sommequi serait distribuée en 2010 atteindrait donc 418 millions d’euros,équivalente à celle de l’exercice précédent.Cette proposition traduit la volonté de PPR de conserver des tauxde distribution bien équilibrés eu égard d’une part à l’évolution durésultat net part du Groupe des activités poursuivies hors élémentsnon courants, et d’autre part au niveau du cash- ow disponible del’exercice 2009. En e et, ces taux de distribution (1) s’établissent à : 58,6 % du résultat net part du Groupe des activités poursuivieshors éléments non courants de l’exercice 2009, contre 47,7 % en2008 ; 48,3 % du cash- ow disponible de l’exercice 2009 contre 63,2 %en 2008.(1) Calculés, pour les exercices antérieurs à 2009, à partir des agrégats comptables publiés (non retraités de l’application d’IFRS 5).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR157 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 2009DIVIDENDE VERSÉ PAR ACTION (EN EUROS)TAUX DE DISTRIBUTIONLes principales transactions avec les parties liées sont détaillées dans la Note 35 des états nanciers.158DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport d’activité 20094 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREIl n’y a pas eu d’événement signi catif au niveau du Groupe depuis la clôture de l’exercice. PERSPECTIVESL’environnement économique, encore convalescent en 2010, impose de rester prudent.Le Groupe aborde cette année avec détermination et con ance : PPR ne relâche pas ses e orts en matière de gestion et engage une véritableo ensive commerciale a n d’améliorer les performances opérationnelles et commerciales du groupe.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR159 4ÉLÉMENTS FINANCIERSPolitique d’investissementPolitique d’investissementEn 2009, PPR a poursuivi sa stratégie visant à renforcer ses activitésà forte croissance et à rentabilité élevée. Cette stratégie, qui donne lapriorité à la croissance organique et au développement international,est fondée sur des marques mondiales et des enseignes réputées ;elle s’exprime à la fois sur les marchés du luxe et sur des marchésgrand public.Cette stratégie vise à faire prospérer chacune des entités du Groupeet à exploiter son potentiel de croissance endogène. Pour renforcerses positions, PPR a la faculté de réaliser des acquisitions tactiquesa n de compléter ses dispositifs et ses portefeuilles de marques oude produits.Cette vision laisse aussi la place à des acquisitions stratégiques quiconstituent un moyen e cace pour accélérer le développement duGroupe et améliorer son pro l de croissance et de rentabilité.Par ailleurs, PPR a poursuivi en 2009 le mouvement de focalisationsur les activités prioritaires qui avait été initié en 2006.INVESTISSEMENTS FINANCIERS2009Les ux de trésorerie liés aux investissements nanciers ont représentéun encaissement net de 802 millions d’euros pour l’exercice 2009,les cessions d’actifs financiers (titres et autres actifs financiers)et les intérêts et dividendes reçus ayant très largement excédé lesacquisitions d’actifs nanciers.Cession du contrôle de Cfao par introductionen bourseLe 3 décembre 2009, PPR a cédé le contrôle de sa liale Cfao parintroduction en bourse sur Euronext Paris.Cette opération constitue une nouvelle étape importante de lastratégie de PPR  : en cédant le contrôle majoritaire de Cfao , leGroupe poursuit sa recon guration autour d’un ensemble cohérentde marques mondiales puissantes dans l’univers de l’équipement dela personne, tant sur le secteur du luxe que sur le segment grandpublic. Cette orientation stratégique a été constamment reprise dansl’information communiquée au marché. PPR n’entend pas resterdurablement associé au développement de Cfao  ; si la perspective àterme est une sortie complète du capital de Cfao , un désengagementrapide n’est pas envisagé à ce stade. PPR s’est d’ailleurs engagé enversles banques garantes de l’opération à ne pas o rir, céder ou transférerde toute autre manière des actions de Cfao jusqu’au 7 juin 2010.Saluée unanimement par la place, cette introduction en boursea été la plus importante réalisée sur Euronext Paris ces dernièresannées. L’o re a été sursouscrite à hauteur de 2,5 fois le nombred’actions proposées et le livre d’ordres a été de grande qualité avec laprésence de tous les grands fonds institutionnels et une large majoritéd’investisseurs long terme. Le prix d’introduction (26  euros paraction) s’est situé dans le milieu de la fourchette annoncée, l’option160DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRde surallocation a été très rapidement exercée et la performance dutitre Cfao lors de ses premières semaines de cotation a été tout à faitsatisfaisante.PPR a donc perdu le contrôle de Cfao en cédant au public, pour927 millions d’euros (hors frais), 35 650 000 actions de sa liale,précédemment détenue à 99,9 %. Le Groupe demeure actionnairede Cfao à hauteur de 42,0 % du capital et des droits de vote et n’aaucun accord avec d’autres actionnaires donnant le pouvoir surplus de la moitié des droits de vote ; il n’exerce donc plus qu’unein uence notable sur Cfao . À la date d’introduction en bourse, 54,1 %du capital de Cfao était détenu par des investisseurs institutionnels(français à hauteur de 42 %) dont les 32 plus importants détenaientconjointement une participation supérieure à celle de PPR.Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 1er janvier 2009, Puma a pris une participation majoritaire dans lasociété néerlandaise Dobotex International BV, partenaire historiquequi détient la licence pour les chaussettes et les sous-vêtements Pumahors États-Unis.Le 12 janvier 2009, Puma a annoncé l’acquisition de la société suédoiseBrandon AB, spécialiste du merchandising et de la promotion desmarques.Le 25 février 2009, Gucci Group a conclu un accord de vente dé nitifde Bédat & Co. à Luxury Concepts Watches Jewellery Sdn Bhd, sociétébasée en Malaisie.Le 10 juin 2009, PPR a nalisé la cession de Surcouf à MonsieurHugues Mulliez, fondateur de l’enseigne Youg’s, spécialisée dans lavente de produits et services informatiques. ÉLÉMENTS FINANCIERSPolitique d’investissement4Le 8 janvier 2010, Puma et Hussein Chalayan ont annoncé le rachat,au 31 décembre 2009, par Hussein Chalayan de la participation dePuma dans leur société commune, Chalayan LLP. Hussein Chalayanreste le Directeur Artistique de Puma, responsable de la supervisiondu design, de la création et du développement des collectionsSportlifestyle de Puma. La collection Urban Mobility, développéepar Hussein Chalayan, sera disponible en magasins pour la saisonPrintemps-Eté 2010.2008Les ux de trésorerie liés aux investissements nanciers ont représentéun encaissement net de 983 millions d’euros pour l’exercice 2008(montant publié non retraité).Cession d’YSL BeautéLe parfum, les maquillages et les cosmétiques constituent un facteuressentiel du succès d’une marque de luxe globale. PPR souhaitantoptimiser le potentiel d’Yves Saint Laurent dans cette catégorie, unealliance stratégique a été élaborée avec L’Oréal, numéro un mondialdu secteur.Au premier semestre 2008, PPR a ainsi conclu un accord avec L’Oréalportant sur YSL Beauté au terme duquel : l’exploitation des marques Yves Saint Laurent et Boucheron dansle domaine des parfums et cosmétiques a été con ée à L’Oréalsous forme de licence mondiale exclusive de très longue durée,aux conditions de marché ; les licences dans le domaine des parfums et cosmétiques desmarques Stella McCartney, Oscar de la Renta et ErmenegildoZegna ont été transférées à L’Oréal ; et les titres d’YSL Beauté y compris sa liale Roger & Gallet ontété cédés à L’Oréal pour un prix faisant ressortir une valeurd’entreprise de 1 150 millions d’euros.Les marques Yves Saint Laurent, Boucheron et Stella McCartneyrestent la propriété du groupe PPR.Avec cet accord, PPR réaffirme son ambition de soutenir ledéveloppement de ses marques de luxe. L’Oréal va assurer et accélérerla croissance et le rayonnement, à l’échelle mondiale, de la marqueYves Saint Laurent dans le domaine des parfums, du maquillage etdes cosmétiques. Une plateforme unique de développement seraégalement o erte aux marques Boucheron et Stella McCartney.À l’issue de la consultation des instances représentatives du personnelet après autorisation des autorités de la concurrence, le transferte ectif d’YSL Beauté à L’Oréal a été e ectué le 26 juin 2008 et a donnélieu à l’encaissement du montant de la transaction.Cession d’activités non prioritairesEn février 2008, Conforama a conclu un protocole d’accord portantsur la cession de sa liale polonaise à Leroy Merlin pour une valeurd’entreprise de 45 millions d’euros. Cette vente a été nalisée en juin2008, après autorisation des autorités de la concurrence.Poursuivant la simpli cation de son portefeuille d’activités, Redcatsa cédé, en juillet 2008, le portefeuille de créances clients de sa lialeRedcats UK ainsi qu’une partie des stocks a érents aux opérationsd’Empire Stores au Royaume-Uni a n de recentrer ses activités enGrande-Bretagne sur ses marques de vente à distance telles que LaRedoute, Vertbaudet et Daxon.De même, Redcats USA a nalisé, en juillet 2008, la cession, à unfonds d’investissement américain, de ses activités de prêt-à-porterféminin des marques du pôle « Missy » (Chadwick’s et Metrostyle)pour se concentrer, aux États-Unis, principalement sur ses activités« grandes tailles » et « sports & loisirs ».Prise de participation dans Girard-PerregauxEn juin 2008, PPR a annoncé la signature d’un accord de coopérationstratégique à long terme avec Sowind Group, société propriétaire desmarques suisses de haute horlogerie Girard-Perregaux et JeanRichard.PPR est devenu actionnaire de Sowind Group à hauteur de 23 % ducapital. Un pacte d’actionnaires a été mis en place et des modalitéspermettront à PPR d’accroître, à terme, sa participation dans la sociétédont Luigi Macaluso conserve le contrôle.Cet accord stratégique concrétise la vision commune des deuxpartenaires sur les perspectives de croissance à long terme du secteurde la haute horlogerie ; il permettra à PPR et Girard-Perregauxd’échanger leurs savoir-faire et de partager leurs expertises en matièrede recherche et développement, de design, de gestion de marque, deréseau de distribution et d’approvisionnement.Cette alliance à long terme donne à Girard-Perregaux, l’une desdernières manufactures horlogères suisses indépendantes, ainsi qu’à lamarque JeanRichard, les moyens d’exploiter pleinement leur potentielde croissance et d’innovation en s’adossant à un acteur majeur duluxe.PPR, par cet accord, confirme l’ambition de Gucci Group de sedévelopper dans la haute horlogerie, l’un des marchés du luxe lesplus porteurs. Les marques de luxe de Gucci Group béné cierontainsi d’une exceptionnelle expertise horlogère et conforteront leursapprovisionnements en composants horlogers.2007Les ux de trésorerie liés aux investissements nanciers ont représentéun décaissement net de 3 035 millions d’euros pour l’exercice 2007.Prise de contrôle de PumaLe 10 avril 2007, PPR a annoncé l’acquisition d’une participation decontrôle dans Puma et le lancement d’une o re publique d’achat.Cette opération a été nalisée le 17 juillet 2007.Cette prise de contrôle a représenté une nouvelle opportunité dedéveloppement pour PPR et s’est inscrite au cœur de sa stratégied’expansion, fondée sur des marques fortes et des modèles dedistribution di érenciants.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR161 4ÉLÉMENTS FINANCIERSPolitique d’investissementDans un premier temps, PPR, via sa liale Sapardis, a signé le 10 avril2007 un accord avec la société Mayfair portant sur l’acquisition ennuméraire de sa participation de contrôle de 27,1 % dans Puma(4 333 185 titres) au prix de 330 euros par action (hors dividendeunitaire 2006 de 2,5 euros), soit un montant total de 1 430 millionsd’euros.Dans un deuxième temps et suite à cette acquisition, PPR a lancé uneo re d’achat amicale en numéraire sur le solde du capital de Puma aumême prix de 330 euros par action valorisant Puma à 5 330 millionsd’euros.Lancée le 14 mai 2007, l’o re n’était assortie d’aucune conditionde seuil et était soumise à l’approbation des autorités de tutelle encharge de la concurrence. Cette condition suspensive a été levée le15 juin 2007 et trois dirigeants de PPR ont pris place au Conseil desurveillance de Puma. Le 19 juin 2007, François-Henri Pinault a étéélu à l’unanimité Président du Conseil de surveillance de Puma.Pendant la période initiale d’acceptation de l’o re, qui s’est achevée le27 juin 2007, 976 892 titres ont été apportés à l’o re auxquels se sontrajoutés 34 789 titres rachetés sur le marché, soit un investissementcomplémentaire pour PPR de 334 millions d’euros. En conséquence,au 30 juin 2007, PPR détenait 5 344 866 titres Puma représentant uneparticipation de contrôle de 33,4 %.Une période additionnelle d’acceptation de l’o re a été ouverte du28 juin au 11 juillet 2007 pendant laquelle les actionnaires de Pumaavaient une dernière possibilité d’apporter leurs titres à l’o re dePPR au prix de 330 euros par action. À la clôture dé nitive de l’OPA,PPR détenait une participation de 62,1 % dans le capital de Puma soit9 950 664 actions.Depuis la clôture de l’OPA et jusqu’au 31 décembre 2007, PPR aacquis 154 942 titres. Par ailleurs, sur la même période, Puma a misen œuvre son programme de rachat d’actions propres et a acquis125 000 actions d’autocontrôle. En conséquence, au 31 décembre2007, Puma est consolidé par intégration globale à hauteur de 63,6 %.Acquisition de United Retail par Redcats USALe 11 septembre 2007, Redcats USA a lancé une offre publiqued’achat amicale sur les actions de United Retail Group, spécialistede la vente en magasins de prêt-à-porter féminin grandes tailles sousla marque Avenue et au travers d’un réseau national de 492 boutiques.Le 1er novembre 2007, à l’issue de la période d’extension de l’o re,Redcats USA a porté sa participation à 86 % puis a procédé à uneabsorption de United Retail. Cette opération a valorisé United Retailà 198,9 millions de dollars américains.Cette opération, inscrite dans la stratégie de Redcats visant à renforcerses positions de leader et à développer des modèles performants dedistribution multicanal (catalogue, internet et magasins), a permis àRedcats d’accélérer sa croissance aux États-Unis en doublant sa partde marché sur le segment porteur du prêt-à-porter grandes tailles.Cession de KadéosLe 31  mars 2007, la société Kadéos, spécialisée dans lacommercialisation de chèques et cartes cadeaux à destination dumarché des entreprises et des particuliers, a été cédée au groupe Accorpour un montant de 210 millions d’euros.Cette opération réalisée dans d’excellentes conditions nancières etinscrite dans la stratégie de focalisation du Groupe sur ses activitésprioritaires, a permis à PPR de con er son activité chèques et cartescadeaux à un leader du secteur en assurant la pérennité des contratscommerciaux de Kadéos avec l’ensemble des enseignes du Groupe.Cession de la participation résiduelle dans FrancePrintempsLe 31 mars 2007, en application de l’accord de cession de contrôle deFrance Printemps conclu le 2 août 2006, RREEF (Groupe DeutscheBank) et le groupe Borletti ont acquis le solde de la participation dePPR dans France Printemps (soit 48,96 %).INVESTISSEMENTS OPÉRATIONNELSLe Groupe mène une politique d’investissement ciblée, visant àrenforcer tant l’image que le positionnement unique de ses marqueset enseignes, ainsi qu’à accroître le retour sur capitaux employés desinvestissements réalisés.focaliser sur les marchés clés, notamment dans les pays émergents,ainsi que sur les projets assurant le meilleur et le plus rapide retour surcapitaux engagés. Le Groupe a donc été amené à reporter ou réduireles investissements sur les projets non prioritaires.La politique d’investissement du Groupe est axée autour dudéveloppement de son réseau de magasins, de la transformation etde la rénovation de ses points de vente existants, de l’établissementet du maintien des unités de fabrication dans le secteur du luxe etdes centres logistiques dans le secteur de la distribution ainsi que dudéveloppement de ses systèmes d’information.Ainsi, les investissements opérationnels bruts du Groupereprésentent, en 2009, un débours de trésorerie de 339 millionsd’euros en diminution de 33 % par rapport à l’exercice précédentà périmètre comparable. Cette diminution signi cative re ète lacapacité du Groupe à être réactif et à s’adapter à la dégradation del’environnement.En 2009, compte tenu du contexte économique et de la dégradationde l’environnement, le Groupe a procédé à des arbitrages visant à seLes investissements intègrent notamment des programmesd’ouvertures de points de vente pour environ 24 % (28 % en 2008 à162DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSPolitique d’investissement4périmètre comparable) et des chantiers de transformation, d’extensionet/ou de rénovation de magasins pour environ 31 % (31 % en 2008 àpérimètre comparable).La part des investissements réalisés hors de France atteint 64 % dutotal en 2009 (70 % en 2008 à périmètre comparable) et souligne lapriorité donnée par le Groupe à ses développements à l’international.En 2009, les investissements opérationnels nets intègrent des cessionsd’immobilisations corporelles et incorporelles pour 38 millionsd’euros (41 millions d’euros en 2008 à périmètre comparable).Les investissements opérationnels bruts de la Fnac s’élèvent à56 millions d’euros, en diminution de 32 % sur l’exercice, traduisantle ralentissement des programmes d’ouverture et l’optimisation desopérations de remodelage de magasins. En 2009, la Fnac a ouvert2 nouveaux magasins à l’international (13 nouveaux magasins dont9 à l’international en 2008) et fermé 2 magasins.Les investissements liés aux points de vente représentent 82 % dutotal des investissements de l’enseigne.FnacRedcatsLes investissements opérationnels bruts de Redcats s’élèvent à32 millions d’euros à n décembre 2009, en diminution de 42 % parrapport à l’exercice précédent. Les investissements concernent desprojets logistiques à hauteur de 30 % ainsi que des investissementsliés aux points de vente à hauteur de 22 % notamment concentrés surl’ouverture de boutiques et l’optimisation du réseau pour les marquesCyrillus, Vertbaudet, Somewhere et Avenue. Par ailleurs, fort d’unlarge réseau de plus de 60 sites marchands sur Internet, Redcatscontinue d’innover et de développer ses di érents sites.ConforamaLes investissements opérationnels bruts de Conforama s’élèventà 59  millions d’euros, en baisse de 8  % par rapport à l’exerciceprédécent, traduisant la réduction du plan d’ouverture de points devente et l’allégement du programme de remodelage de magasins.Au printemps 2009, un nouveau concept de magasin a été lancé enFrance, à Paris Pont-Neuf. À n 2009, en France, 12 magasins sontau nouveau concept.Les investissements liés aux points de vente représentent 60 % dutotal des investissements de l’enseigne.Les investissements opérationnels bruts de Puma s’élèvent, en2009, à 55 millions d’euros en diminution de 54 % par rapport àl’exercice précédent. Cette baisse est due à la réduction signi cativedes programmes d’ouvertures ou de remodelage de points de vente età la diminution des dépenses a érentes à la construction du nouveaucentre opérationnel de Puma en Allemagne.PumaLuxeEn 2009, Gucci Group a continué à investir de manière signi cativedans son réseau de magasins en propre avec un programmeconséquent de rénovations et d’agrandissements ainsi qu’avecl’ouverture nette de 49 unités supplémentaires, dont 16 en GrandeChine (Chine continentale, Hong Kong et Macao) et 16 dans les autrespays émergents. Le nombre total de magasins a ainsi été porté à 609au 31 décembre 2009. Les investissements hors magasins ont étésigni cativement réduits. Au total, les investissements opérationnelsbruts s’élèvent à 135 millions d’euros, en diminution de 27 % surl’exercice.En 2009, Gucci a ouvert en net 25 nouveaux points de vente, soitautant qu’en 2008, dont 8 en Grande Chine et 6 dans les autres paysémergents.Bottega Veneta a ouvert en net 14 nouveaux points de vente surl’exercice, soit 4 de plus qu’en 2008. 5 l’ont été en Grande Chine et 6dans les autres pays émergents.En 2009, Yves Saint Laurent a fermé 3 magasins dans les pays matureset en a ouvert 5 dans les pays émergents.L’ensemble des autres marques ont également poursuivi l’extensionde leur réseau de magasins gérés en propre en augmentation nette de8 points de vente portant ainsi à 125, le nombre total de magasins desmarques Balenciaga, Boucheron, Sergio Rossi, Alexander McQueenet Stella McCartney.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR163 4ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risquesGestion des risquesRISQUES FINANCIERSLe Groupe a mis en place une organisation qui permet de gérerde façon centralisée les risques nanciers de liquidité, de changeet de taux. Dépendant de la Direction Financière, la Directiondes Financements et de la Trésorerie du groupe PPR assume cetteresponsabilité et dispose pour cela de l’expertise, des moyensnotamment techniques et des systèmes d’information nécessaires.Elle intervient sur les di érents marchés nanciers dans les meilleuresconditions d’efficacité et de sécurité par l’intermédiaire de PPRFinance SNC, société du Groupe dédiée à la gestion de trésorerie etau nancement. Elle coordonne la gestion de trésorerie des liales etdétermine la politique bancaire du Groupe.Les risques nanciers identi és par le Groupe sont les suivants :Risque de signaturesPPR minimise son exposition au risque de contrepartie en nes’engageant qu’avec des établissements de première catégorie et enrépartissant les transactions parmi les institutions sélectionnées dansune limite de montant qui leur est a ectée. Les contreparties desopérations de produits dérivés sont incluses dans les procédures degestion du risque de crédit : chacune d’elles fait l’objet d’autorisationsrégulièrement mises à jour en montant et maturité. La notation descontreparties ne peut pas être inférieure au niveau « A » chez Standard& Poor’s ou à son équivalent chez Moody’s.Risque actionsDans le cadre de ses opérations courantes, PPR intervient sur lesactions liées aux participations consolidées et les actions émises parPPR. Dans le cadre de son programme de rachat d’actions, PPR estamené à intervenir sur son propre titre ou via l’utilisation de produitsdérivés, dans le respect de la réglementation en vigueur. Par ailleurs,PPR a donné mandat à un intermédiaire nancier en vue de favoriserla liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres.Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie parl’Association française des marchés nanciers (AMAFI) et approuvéepar l’Autorité des marchés nanciers.Les actions détenues au titre de participations non consolidéesreprésentent une faible exposition pour le Groupe et ne font pasl’objet de couverture.Lorsque PPR met en place des placements nanciers sous la formede Sicav, OPCVM ou équivalents, il utilise systématiquement desinstruments de type monétaire de maturité de moins de 3 mois et164DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRbéné ciant d’une liquidité a n de limiter les risques. En conséquence,PPR supporte un risque prix jugé non signi catif.PPR a émis en mai 2008 une obligation de 400 millions d’eurosindexée sur l’évolution du cours du titre PPR en deux tranches égalesde 200 millions d’euros à échéance novembre 2012 et mai 2013. Leprix de remboursement de ces obligations est indexé sur l’évolutiondu cours du titre PPR dans la limite d’un prix plancher et d’un prixplafond.Les informations complémentaires relatives au risque actions sontprésentées dans la Note 30.3 des comptes consolidés annuels.Risque de changeLe Groupe est amené à utiliser des instruments de couverture a n deréduire son exposition au risque de change en fonction des spéci citéspropres à chaque pôle.Ces instruments sont destinés soit à couvrir des dettes et créancescommerciales en devises soit à couvrir des expositions budgétaireshautement probables et/ou des engagements fermes. Chaque entitécouvre le risque de change généré par l’utilisation d’une devise autreque sa devise fonctionnelle dans ses relations commerciales.Les sociétés des activités Grand Public couvrent principalement lerisque de change généré par des engagements fermes d’achat endevises ou des ux d’achat hautement probables et dont l’horizondépend de l’activité propre à chaque enseigne. Ces ux de couverturepeuvent être générés par des ux intragroupes via les centrales d’achat.Les sociétés des activités Luxe sont amenées à couvrir le risquede change d’une part importante des ventes faites à leurs lialesde distribution et plus marginalement leurs ux d’achat. Ces uxcouverts sont essentiellement des ux intragroupes.Les expositions futures en devises sont déterminées dans le cadred’une procédure budgétaire régulièrement réactualisée.L’horizon de couverture est adapté au cycle de chaque enseigne etn’excède que marginalement l’année à chaque date de clôture.Les directives et procédures de gestion du risque de change sontdéterminées par le Comité exécutif de chaque enseigne et validéespar PPR.Les opérations de couverture sont réalisées par les enseignes dansle cadre de procédures et politiques de gestion du risque de changeadaptées à leurs activités. ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risques4Ces procédures intègrent les règles Groupe dé nies par PPR : PPR Finance SNC est la contrepartie unique des opérationsde change, sauf contrainte réglementaire ou opérationnellespéci que ; toute opération de couverture de change est adossée, en montantet maturité, à un sous-jacent économique interdisant ainsi touteopération spéculative ; toute exposition hautement probable est couverte à hauteur de85 % minimum pour les expositions budgétaires et couverte à100 % pour les engagements fermes ; la nature des instruments nanciers utilisés en couverture eststrictement limitée et est dé nie par PPR ; chaque enseigne met en place un processus de contrôle interne etorganise des audits périodiques.PPR veille à l’adéquation des politiques de gestion du risque dechange de chaque enseigne avec son exposition en devise sous-jacente,notamment au travers d’une procédure mensuelle de reporting dechange et organise périodiquement des audits au niveau du Groupe.Par ailleurs, le Groupe est également amené à couvrir le risque dechange d’actifs et passifs nanciers émis en devises en utilisant desswaps de change permettant de re nancer ou placer la trésorerie eneuros ou en monnaie locale.La Note 30.2 des comptes consolidés annuels présente la nature desinstruments de couverture ainsi que l’exposition au risque de change.PPR Finance SNC assure le traitement, le contrôle et le suiviadministratif des opérations de change pour le compte des enseignes,au travers d’une organisation permettant de garantir la séparationdes tâches et la sécurité des transactions (front-o ce/middle-o ce/back-o ce/comptabilité) et d’assurer le retournement des dérivésinternes sur le marché. PPR Finance SNC dispose des moyenstechniques et des systèmes d’information standards référencés sur lemarché permettant de valoriser les instruments nanciers de change.Risque de tauxLa politique de risque de taux est de la compétence de PPR et sagestion est réalisée de manière consolidée par PPR Finance SNC. PPRa ainsi xé l’objectif de répartition entre taux xe et taux variable del’endettement nancier net consolidé du Groupe, 40 % à taux variableet 60 % à taux xe.Le risque de taux est analysé à partir des données et projections del’évolution de l’endettement nancier net consolidé, de l’échéancierdes couvertures de taux et des nancements émis à taux xe et à tauxvariable. Cette analyse permet d’initier les couvertures de taux enadéquation avec l’objectif de répartition taux xe/taux variable duGroupe. La mise en place des produits de couverture appropriés este ectuée par l’intermédiaire de PPR Finance SNC, en liaison étroiteavec la Direction Générale de PPR. PPR utilise principalement desswaps de taux d’intérêts a n de convertir à taux variable tout ou partiede ses emprunts obligataires émis à taux xe et des options de tauxde type « cap » et « collar » a n de protéger les nancements à taux ottant contre le risque d’augmentation des taux d’intérêt.PPR Finance SNC assure le traitement, le contrôle et le suiviadministratif des opérations de taux pour le compte des enseignes,au travers d’une organisation permettant de garantir la séparationdes tâches et la sécurité des transactions (front-o ce/middle-o ce/back-o ce/comptabilité). PPR Finance SNC dispose des moyenstechniques et des systèmes d’information standards référencés surle marché permettant de valoriser les instruments nanciers de taux.La Note 30.1 des comptes consolidés annuels présente la nature desinstruments de couverture ainsi que l’exposition au risque de taux.Risque de liquiditéLa gestion du risque de liquidité du Groupe et de chacune de sesenseignes est étroitement et périodiquement appréciée par PPR,à l’aide des procédures de reporting nancier des enseignes et duGroupe.A n de gérer le risque de liquidité pouvant résulter de l’exigibilité despassifs nanciers à leur échéance contractuelle, le Groupe a poursuivisa politique de nancement visant à optimiser l’échéancier de sa detteet en limitant la concentration des remboursements.Dans le cadre de cette gestion active, il diversi e également les sourcesde nancement permettant ainsi de limiter la dépendance vis-à-visde certains bailleurs de fonds.Le Groupe dispose notamment d’un montant de lignes decrédit con rmées non utilisées au 31  décembre 2009 qui s’élèveà 5  944,4  millions d’euros contre 4  989,6  millions d’euros au31 décembre 2008.PPR dispose d’un programme EMTN (Euro Medium Term Note )au Luxembourg pour l’émission de ses emprunts obligatairesd’un montant de 5 milliards d’euros et dont le montant utilisé au31 décembre 2009 s’élève à 3 100 millions d’euros. Dans le cadrede ce programme EMTN, PPR a émis en 2009 quatre empruntsobligataires pour un montant total de 1 300 millions d’euros (Note29.4). Le programme EMTN a été renouvelé le 30 novembre 2009pour une durée d’un an.Le groupe PPR est noté par l’agence Standard &  Poor’s qui luia attribué la note « A3 » à court terme et « BBB- » à long terme,perspective stable.Les nancements bancaires et obligataires du Groupe contiennent lesclauses d’engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat :maintien de l’emprunt à son rang (pari passu), limitation des sûretésattribuées aux prêteurs (negative pledge) et défaut croisé (crossdefault). Les emprunts obligataires émis en 2009 dans le cadre duprogramme EMTN sont tous assortis d’une clause de changementde contrôle et d’une clause dite de « step- up coupon » en cas depassage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade(Notes 29.4 et 29.5).Les lignes de crédit confirmées de PPR et PPR Finance SNCcontiennent une clause de défaut (remboursement anticipé) en casde non-respect du covenant nancier Endettement Financier Net/DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR165 4ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risquesEBITDA inférieur ou égal à 3,75 (Note 29.5.3 des comptes consolidésannuels). Le calcul de ce covenant nancier s’e ectue sur une basepro forma.Au 31  décembre 2009, PPR et PPR Finance SNC utilisaient490 millions d’euros sur les 6 081 millions d’euros de lignes de créditcon rmées soumises à ce covenant.Les émissions obligataires sur le marché de l’euro ne contiennentaucun engagement lié à des ratios nanciers.Toutes ces clauses sont respectées au 31 décembre 2009 et il n’existepas de risque de défaut prévisible à cet égard.Les informations relatives au risque de liquidité sont présentées dansla Note 29 des comptes consolidés annuels pour la répartition paréchéance et par devise des dettes du Groupe et dans la Note 30.6des comptes consolidés annuels détaillant le risque de liquiditéconformément à la norme IFRS 7.39.RISQUES JURIDIQUESDépendance du Groupe à l’égard de brevets,licences ou contrats d’approvisionnementIl n’existe aucun lien de dépendance signi cative du Groupe à l’égarddes brevets, de licences ou de contrats d’approvisionnement.Les marques, brevets ou droits de propriété intellectuelle exploités parle Groupe lui appartiennent en propre sans restriction d’antériorité,d’usage ou de droits sur l’ensemble des territoires concernés, qu’ils’agisse des dénominations sociales des Branches, des enseignes desmagasins ou des points de vente du Groupe, ou qu’il s’agisse desmarques ou signes de produits ou services fabriqués ou commercialiséspar les di érentes entités du Groupe. Cette situation n’exclut pas que,dans le cadre de la politique de valorisation des marques du Groupe,certaines marques lui appartenant soient concédées en licence à destiers pour la commercialisation de produits ou services, comme c’estnotamment le cas dans le domaine des parfums ou cosmétiques ; danstous les cas, ces licences s’opèrent à des conditions commercialeset nancières équilibrées et sans impact sur la pleine titularité desmarques et des signes appartenant au Groupe.Procès et litigesLes sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombrede procès ou litiges qui interviennent dans le cours normal desopérations, dont des contentieux avec les administrations scales,sociales ou douanières. Les charges pouvant en découler, estiméesprobables par les sociétés et leurs experts, ont fait l’objet de provisionspour risques et charges. Aucun des contentieux en cours dans lesquelsles sociétés du Groupe sont impliquées, de l’avis de leurs experts,ne fait courir de risque dans le cours normal des affaires ou audéveloppement du Groupe. L’ensemble de ces risques juridiques,comprenant l’impact des engagements donnés dans le cadre descessions de contrôle d’entreprises, est provisionné dans les comptesconsolidés du Groupe au 31 décembre 2009 . Aucun de ces risquesn’a été identi é comme survenu hors du cours normal des activitéscommerciales courantes des sociétés du Groupe.Le Groupe estime que les diligences, procédures et processe ectifs d’identi cation et de gestion de ses risques industriels etenvironnementaux au sein de chacune des Branches concernées, et quirecourent notamment à des organismes et conseils extérieurs habilités,répondent de façon adéquate, en pertinence et proportionnalité, auxstandards professionnels et techniques en usage dans le cadre de laréglementation applicable. Une politique active de prévention etprécaution fait partie intégrante de ces diligences et process.Diverses garanties ont été données par le Groupe à l’occasion decessions intervenues au cours des cinq dernières années (voir laNote 34.2 annexée aux Comptes consolidés au 31 décembre 2009en page 251 ).S’agissant des législations ou réglementations applicables aux activitésdu Groupe, il convient d’observer qu’aucune de ces activités nerelève de régimes spéciaux ou dérogatoires sur aucun des territoiresconcernés, les activités du Groupe étant régies par les mêmescontraintes ou obligations que celles directement applicables à cellesavec lesquelles elles se trouvent e ectivement en concurrence sur lesdi érents marchés concernés.Il n’existe, à la connaissance de la Société, aucune évolution prévisiblede caractère réglementaire ou législatif contraire à ce constat.À la connaissance de la Société, pour une période couvrant au moinsles douze derniers mois, il n’y a pas de procédure gouvernementale,judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont l’émetteura connaissance, qui est en suspens ou dont il est menacé) susceptibled’avoir ou ayant eu des e ets signi catifs sur la situation nancièreou la rentabilité de l’émetteur et de son Groupe.166DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risques4RISQUES ASSURANCESLa Direction des Assurances du Groupe a pour mission d’identi erles risques, en quanti er les conséquences et les réduire : soit en préconisant des mesures de prévention pour les risques quipeuvent être éliminés ou réduits par ces moyens ; soit en prévoyant des modalités de nancement, et notamment letransfert à l’Assurance, pour les risques à caractère exceptionnel,de forte amplitude potentielle et de faible fréquence.Cette Direction dépend de la Direction Financière. Elle s’appuie surchaque enseigne qui a la charge de fournir les informations nécessairesà l’identi cation et la quanti cation des risques et de mettre en œuvreles moyens utiles pour assurer la continuité des activités en cas desinistre.Sur ces bases, la Direction des Assurances du Groupe négocie avecles acteurs majeurs de l’industrie de l’assurance et de la réassurancepour mettre en place les couvertures les plus adaptées aux besoinsde couverture des risques.La prévention des risquesLa politique de prévention, de précaution et de protection des risques,décentralisée, conformément à la règle du Groupe au niveau desenseignes, est destinée à recenser, évaluer et réduire l’exposition,l’occurrence et l’intensité des sinistres, grâce à : l’audit des principaux sites opérationnels ; l’expertise des valeurs en risque ; le suivi des recommandations émanant des professionnels de lasécurité ; les procédures de contrôle interne ; la formation du personnel ; la mise en place de plans appropriés de secours.Un groupe de travail transversal (Réseau de prévention des risques)réunit les professionnels de la protection et de la prévention de chaqueenseigne a n de mettre en place des référentiels communs concernantles risques les plus signi catifs.L’assuranceUne politique de transfert des risques signi catifs sur les compagniesd’assurance, déterminée par : le meilleur équilibre économique entre les couvertures de risques,les primes et l’auto-assurance du Groupe ; l’offre, les contraintes du marché de l’assurance et lesréglementations locales.Des couvertures qui privilégient l’approche «  TOUS RISQUESSAUF », déterminées en fonction de l’appréciation des conséquences nancières pour l’entreprise de sinistres possibles, notamment enmatière de : responsabilité civile : dommages corporels ou matériels causésà des tiers du fait des produits, des installations du mobilier etmatériel ; incendie, explosion, dégât des eaux, etc. ; pertes d’exploitation consécutives à un dommage direct.L’achat de couvertures d’assurance est basé sur la détermination,par site et par société concernée, du niveau de couverture nécessairepour faire face à la survenance, raisonnablement estimée, de risquesdivers (risques de responsabilité et de dommage). Cette appréciationprend en compte les évaluations faites par les assureurs en tant quesouscripteurs des risques du Groupe.Les programmes d’assurances mis en place par le Groupe qui centralisela majeure partie des achats de couvertures d’assurances IARD etauxquels ont adhéré l’ensemble des liales, ont été souscrits avec leconcours de courtiers en assurance de dimension internationale,spécialisés dans la couverture de grands risques, auprès d’assureursreconnus dans le secteur de l’assurance des risques industriels.Les principaux programmes mis en place concernentl’assurance : des dommages matériels d’incendie, d’explosion, de dégât deseaux, de bris de machine, d’événements naturels atteignant sesbiens propres  : immeubles/mobilier/matériel/marchandises/installations informatiques, ceux mis à sa charge, ainsi que lespertes d’exploitation consécutives, pour une durée estiméenécessaire pour une reprise normale d’activité ; des dommages et pertes de matériel, de marchandises et/ou debiens en cours de transport ; des dommages consécutifs au vol, à la fraude, aux détournements,aux actes de malveillance portant sur les valeurs, les données et/ou les biens ; des dommages corporels et matériels consécutifs à des opérationsde construction (travaux neufs, rénovation, réhabilitation, etc.)réalisés en qualité de maîtres d’ouvrage ; des responsabilités pour les dommages corporels ou matérielscausés à autrui par les véhicules à moteur des di érentes enseignes ; des responsabilités au titre de sa responsabilité civile générale etenvironnementale pour le « risque d’exploitation » et le « risqueaprès livraison » et « après prestations de service », en raison desdommages causés aux tiers dans le cadre des activités du Groupe.D’autres contrats d’assurance sont souscrits par les enseignes pourdes risques spéci ques ou pour tenir compte de contraintes locales.Les risques non assurés sont ceux pour lesquels il n’existe pas d’o rede couverture sur le marché de l’assurance ou ceux pour lesquelsDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR167 4ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risquesl’o re d’assurance a un coût disproportionné par rapport à l’intérêtpotentiel de l’assurance. sinistralité auto nancée par le Groupe via la société de réassuranceinterne Printemps Réassurance en 2009  : 4,9 millions d’euros.Les facteurs de risques connus et gérables en fonction de l’état actueldes connaissances scienti ques ou médicales sont gérés au sein dugroupe PPR d’une manière cohérente avec ce qui est fait dans lesautres groupes industriels en France ou à l’étranger exposés auxmêmes problématiques. C’est notamment ce qui permet au Groupede trouver des assureurs prêts à assumer les conséquences d’accidentsimprévisibles et aléatoires.Globalement, le niveau de couverture des principaux risquespotentiels, pour l’ensemble du Groupe, est à e et du 1er janvier 2009,de : dommages, incendie, explosion, dégâts des eaux et pertesd’exploitation consécutives : 800 millions d’euros ; responsabilité civile générale : 145 millions d’euros ; dommages et pertes de marchandises en cours de transport :20 millions d’euros ;20 millions d’euros. dommages de fraude et malveillance sur les biens et les valeurs :Le coût total du nancement des risques comporte trois postes (outreles investissements de prévention et le coût des mesures de protection« physique ») : poids des franchises, rétention, auto-assurance en 2009 à la chargedes liales : 3,81 millions d’euros ;RISQUES OPÉRATIONNELSAttractivité commerciale – Valeur de la marqueLa perte d’attractivité commerciale et la dépréciation de nos marquesconstituent l’une des principales menaces de nos activités. Ellespeuvent notamment découler d’une incompréhension des attentesdes consommateurs, de la perte d’un partenariat clé ou encore de lamutation des marchés.Attentes des consommateursLa crise économique mondiale n’a pas épargné nos marchés qui,à quelques exceptions près, se sont contractés. Elle a, par ailleurs,accéléré le changement de comportement des consommateurs, quiprivilégient de plus en plus des valeurs telles que l’authenticité, latradition, l’artisanat ou l’écoconception.Par ailleurs, au-delà de cette crise, l’une des menaces pour nosactivités serait l’incapacité à anticiper les évolutions des attentes desconsommateurs. Pour être en mesure d’y répondre rapidement, nose orts portent sur l’optimisation du cycle d’approvisionnement,en particulier pour diminuer le temps s’écoulant entre la phase deconception et la mise sur le marché de nos produits. De plus, le168DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRLa réassurance par la liale de réassurance du Groupe permetla réduction et l’optimisation des coûts et des performancesd’assurance en raison d’une mutualisation interne au Groupedes risques de fréquence à concurrence d’un montant plafonnéannuellement.Printemps Réassurance intervient dans le cadre des couverturesdommages/pertes d’exploitation à hauteur de 2,5 millions d’eurospar sinistre plafonnés à 7 millions d’euros par année d’assurance(soit sur la période du 1er juillet au 30 juin) ; budget des primes d’assurance et frais de gestion y compris visitesd’ingénierie, frais d’intermédiation, etc. (budget dé nitif 2009) :23 millions d’euros.En complément de ce budget s’ajoutent les contrats d’assurancespéci ques à une enseigne ou une activité donnée ou encore lesspéci cités locales dans certains pays (accidents du travail, cotisationsà des fonds événements naturels…), gérés au niveau de chaqueenseigne et/ou pays.Groupe encourage les marques à anticiper au mieux les tendancesde consommation : elles maintiennent une observation permanentedes tendances de marché (salons, bureaux de tendances, étudesconsommateurs…). Elles jouent également un rôle d’initiateurde tendances à l’égard des consommateurs en leur proposant denouveaux produits et services.Enfin, pour mieux répondre aux goûts du public, les Branchesexerçant dans le Luxe et la Mode, ont notamment élargi leur o re etmultiplié le nombre de collections, mettent en place des partenariatsavec des designers renommés (Hussein Chalayan pour Puma, AlexisMabille pour La Redoute…). En particulier dans le Luxe, le succès descollections et l’attractivité commerciale sont assurés par des Directionsartistiques con ées à des créateurs reconnus dans le monde entier etpar le respect de l’identité de la marque et de ses fondamentaux. À cetitre on pourra noter, que l’activité de maroquinerie Luxe voit chaqueannée certains de ces lancements devenir des « it-bags ».Perte d’un partenariat cléLes partenariats développés par nos marques, avec des personnalitésou des équipes sportives, jouent un rôle important dans la valorisation ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risques4de l’image de marque. Le risque de perdre certains de ces partenariatsest pallié en anticipant le renouvellement des contrats les plusimportants, en élargissant le portefeuille de partenariats et en portantun soin particulier à la qualité de nos relations.Mutation des marchésDans les activités de grande distribution, la mutation des marchésde consommation qui s’est notamment traduite par le déclin de lademande pour certains produits (comme les produits éditoriauxvendus par la Fnac) ou par l’accélération des ventes par Internet,constitue un défi important auquel nos Branches répondent enproposant de nouveaux biens et en développant de nouveaux services :o re dématérialisée, développement des catalogues en ligne, mise enplace d’une « marketplace », mise en œuvre de services à domicile…D’une manière générale, l’attractivité commerciale est largementsoutenue par les stratégies de communication autour de la marqueet du produit.Par ailleurs, la localisation de nos magasins et la conception denos sites e-commerce sont autant d’atouts pour notre attractivitécommerciale.En n, la poursuite du développement de nos activités à l’internationalpermet également de renforcer la notoriété de nos marques tout endiminuant le risque commercial global.Contrefaçon et distribution parallèlePPR possède, notamment au travers de ses Branches Gucci et Puma,un large portefeuille de marques, de modèles, de créations et de savoir-faire qui constitue un actif stratégique du Groupe.La protection des actifs constituant la propriété intellectuelle duGroupe fait l’objet d’une vigilance spéci que notamment con ée auxDirections juridiques de la Holding et des Branches, qui assurentla bonne gestion des portefeuilles de marques et autres droits depropriété intellectuelle, et mettent en place des politiques activeset diversifiées contre toute violation de nos droits de propriétéintellectuelle, dans l’intérêt des marques et des consommateurs.Le Groupe lutte notamment contre les réseaux illicites vendant desproduits contrefaits ou copiés, et contre les réseaux de distributionparallèle, en particulier par le développement de la traçabilité desproduits et l’interdiction, dans la mesure du possible, de vente directeà ces réseaux.Qualité et sécurité des produits/risquessur la santéLa qualité des produits vendus ainsi que leur conformité aux standardsélevés de sécurité sont l’une des principales priorités du Groupe etdes Branches.Afin de commercialiser des produits de qualité répondant à cesstandards, les Branches du Groupe ont mis en place une démarchequalité couvrant toutes les étapes de vie d’un produit, de sa conceptionjusqu’à sa commercialisation : quali cation du produit selon desnormes qualité et sécurité, quali cation du fournisseur suite à un audittechnique et à son adhésion au Code de conduite, contrôles qualitéet sécurité des produits tout au long du processus de production pardes ingénieurs qualité et des laboratoires accrédités.Les procédures relatives au contrôle des produits sont présentées auchapitre 3 du présent document de référence : « La responsabilitésociale et environnementale de PPR - Enjeu n° 6 : promouvoir desproduits et usages responsables ».Les Branches sont dotées de cellules de gestion de crise « produit »destinées à gérer la survenance d’une crise dans les meilleursconditions et délais. En cas de risque avéré, les Branches respectentun processus d’information immédiate et transparente au marché etde rappel rapide des produits défectueux.Par ailleurs, le Groupe a mis en place un programme d’assurance deresponsabilité civile au titre des produits défectueux (voir paragraphe« Les principaux programmes mis en place concernant l’assurance »ci-dessus).Image et réputation/respect des règles d’éthiqueet d’intégritéLe Groupe veille à la valeur des actifs, que sont son image et saréputation.Il est donc attentif à ce que ne se produise pas d’incident causé par uncomportement contraire à la déontologie de la part d’une personnemorale ou physique placée sous le contrôle du Groupe.Dans ce cadre, chacune des Branches s’est dotée d’une cellule degestion de crise en relation avec le siège de PPR a n de gérer et limitertoutes conséquences sur le Groupe, ses marques ou ses clients.De même, le Groupe communique et veille avec attention à la bonneapplication de son Code de conduite des a aires par l’ensemble descollaborateurs des Branches. Par ailleurs, nos fournisseurs adhèrent àla Charte RSE du Groupe et ont pour obligation de la promouvoir ausein de leurs unités de production, sous peine de voir leurs contratsrésiliés. Les Branches du Groupe contrôlent la bonne applicationde la Charte RSE par la réalisation d’audits sociaux dans les sitesde production (voir chapitre 3 du présent document de référence :« La responsabilité sociale et environnementale de PPR - Enjeu n° 3 :intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs »)Départ ou perte de collaborateurs clésLe Groupe sait qu’une des clés de sa réussite réside dans le talent deses collaborateurs. La capacité à les identi er, les attirer, les reteniret développer leurs compétences constitue un enjeu pour le Groupe.Nous développons donc un environnement professionnel motivantet impliquant, encourageons l’attachement au Groupe et à ses valeurspar des programmes de formation, par un intéressement aux résultats,développons l’employabilité de nos collaborateurs, la mobilitéen interne et les perspectives d’évolution et de développementprofessionnels et personnels. Ce point constitue l’un des sept enjeuxDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR169 4ÉLÉMENTS FINANCIERSGestion des risquesde la responsabilité sociale et environnementale de PPR ; il estprésenté au chapitre 3 du présent document de référence : « Enjeun° 1 : développer l’employabilité à travers la gestion des compétenceset la formation ».La politique de Ressources Humaines du Groupe est par ailleursdécrite dans la partie « Procédures de contrôle interne mises en placepar la Société » du rapport du Président du Conseil d’administration gurant en page 326 du présent document de référence.Systèmes d’informationLa majeure partie de nos processus s’appuie sur des systèmesd’information. Du fait de l’organisation décentralisée du Groupe,les systèmes d’information des Branches se situent à des niveauxhétérogènes en termes de maturité, d’adaptation aux besoins, desécurité, de déploiement ou de fonctionnalité. Les investissementspour, le cas échéant, adapter, améliorer sécuriser et pérenniser nossystèmes se poursuivent. Le Groupe continue la mise en place pourl’ensemble de ses applications de plans de continuité/reprise d’activité.Prévention des risquesLa politique de prévention des risques du Groupe est présentéedans la partie « Risques Assurances » et dans la partie « Procéduresde contrôle interne mises en place par la Société » du rapport duPrésident du Conseil d’administration gurant respectivement enpages 167 et 326 du présent document de référence.170DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094 Comptes consolidésau 31 décembre 2009Les informations comparatives 2008 présentées dans ce document ont été retraitées pour être misesen conformité avec le référentiel IFRS en vigueur à la date de clôture des états nanciers et a n de re éterle classement de certaines activités conformément à la norme IFRS 5.Ces retraitements sont décrits en note 2.23. COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008Notes20092008(en millions d’euros)ACTIVITÉS POURSUIVIESProduits des activités ordinairesCoût des ventesMarge bruteCharges de personnelAutres produits et charges opérationnels courantsRésultat opérationnel courantAutres produits et charges opérationnels non courantsRésultat opérationnelCharges financières (nettes)Résultat avant impôtImpôt sur le résultatQuote-part de résultat des sociétés mises en équivalenceRésultat net des activités poursuiviesdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlésACTIVITÉS ABANDONNÉESRésultat net des activités abandonnéesdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlésRésultat net de l’ensemble consolidéRésultat net part du GroupeRésultat net part des intérêts non contrôlésRésultat net part du GroupeRésultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat net part du Groupe des activités poursuiviesRésultat net part du Groupe des activités poursuivies hors élémentsnon courants56-78910111213.113.113.113.113.213.216 524,6(8 749,3)7 775,3(2 525,6)(3 866,3)1 383,4(546,8)836,6(381,4)455,2(176,7)0,3278,8247,231,6764,9737,427,51 043,7984,659,1984,67,797,79247,21,961,96712,45,635,6317 207,0(9 130,9)8 076,1(2 579,1)(4 056,3)1 440,7(367,8)1 072,9(352,9)720,0(268,7)(2,2)449,1374,774,4589,9546,443,51 039,0921,1117,9921,17,317,31374,72,972,97718,05,705,70171DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008(en millions d’euros)Résultat netÉcarts de conversionCouvertures des flux de trésorerie (1)Actifs disponibles à la vente (1)Résultat global totaldont part du Groupedont part des intérêts non contrôlés(1) Net d’impôt.Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabiliséÉcarts actuariels (1)Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associéesAutres éléments du résultat global, après impôt14Notes20091 043,7(8,4)35,90,1(0,9)(20,5)0,06,21 049,9998,951,020081 039,0(87,9)(53,6)(2,5)1,3(25,1)0,0(167,8)871,2750,2121,0172DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094 ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE AUX 31 DÉCEMBRE 2009, 31 DÉCEMBRE 2008ET AU 1ER JANVIER 2008Notes31/12/200931/12/200801/01/2008Actif(en millions d’euros)GoodwillMarques et autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesParticipations dans les sociétés mises en équivalenceActifs financiers non courantsActifs d’impôts différésAutres actifs non courantsActif non courantStocksCréances clientsConcours à la clientèleCréances d’impôts exigiblesAutres actifs financiers courantsAutres actifs courantsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs détenus en vue de la venteActif courantTOTAL ACTIFPassif(en millions d’euros)Capital socialRéserves liées au capitalTitres d’autocontrôleRéserves de conversionRéévaluation des instruments financiersAutres réservesCapitaux propres – Part revenant au GroupeCapitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlésCapitaux propresEmprunts et dettes financières à long termeProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsPassifs d’impôts différésPassif non courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseursProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsDettes d’impôts exigiblesAutres passifs courantsPassif courantTOTAL PASSIFDettes associées à des actifs détenus en vue de la vente26 977,228 156,931/12/200931/12/200801/01/200811.211.2151617192021222324232812Notes2511.2252529262729293023262711.223125 564,610 122,71 861,5705,6301,8554,011,419 121,62 351,6941,8214,977,627,9708,9944,55 267,274,924 463,7506,32 480,4(7,0)(226,3)7,87 193,39 954,51 098,811 053,34 357,8192,3103,52 860,07 513,61 006,1214,956,52 053,511,9252,0211,82 039,45 846,150,76 178,710 172,72 253,474,5323,8639,116,819 659,03 465,51 303,0189,5101,3143,1937,61 116,67 256,661,6506,22 478,8(6,4)(238,0)(35,7)6 637,09 341,91 256,910 598,83 961,3241,0164,42 847,37 214,02 722,1189,575,92 976,517,4189,9325,02 597,19 093,471,06 653,610 135,22 174,319,7266,1711,830,419 991,13 234,11 503,8235,3105,193,5997,31 713,27 882,3283,5512,32 614,9(72,1)(156,6)31,46 198,19 128,01 443,310 571,34 670,3250,0145,62 878,17 944,03 184,8235,372,62 953,217,295,5319,52 534,49 412,5229,124 463,726 977,228 156,9DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR173 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS AUX 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008Notes33.111.133.233.333.333.433.512333329-33.629-33.629-33.62009278,8407,3562,51 248,6260,6(0,1)192,71 701,8(28,4)(11,7)(243,7)1 418,0(338,9)37,5(62,2)866,0(28,2)13,712,9500,8(44,6)(4,0)(417,3)(30,5)1 563,4(1 322,8)(1 688,5)(264,3)(2 208,6)85,1(10,4)(215,1)933,5718,42008449,1379,6326,81 155,5332,6(0,3)273,91 761,7(206,8)8,1(252,6)1 310,4(508,0)41,4(59,9)1 199,4(37,8)(0,6)43,9678,4(338,5)(131,7)(433,8)(26,8)713,6(1 321,2)(608,4)(367,3)(2 514,1)59,9(51,9)(517,3)1 450,8933,5(en millions d’euros)Résultat net des activités poursuiviesDotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actifopérationnel non courantAutres produits et charges sans contrepartie en trésorerieCapacité d’autofinancementCharges et produits d’intérêts financiersDividendes reçusCharge nette d’impôt exigibleCapacité d’autofinancement avant impôts, dividendes et intérêtsVariation du besoin en fonds de roulementVariation des concours à la clientèleImpôts sur le résultat payésFlux nets de trésorerie liés aux activités opérationnellesAcquisitions d’immobilisations corporelles et incorporellesCessions d’immobilisations corporelles et incorporellesAcquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquiseCessions de filiales nettes de la trésorerie cédéeAcquisitions d’autres actifs financiersCessions d’autres actifs financiersIntérêts et dividendes reçusFlux nets de trésorerie liés aux activités d’investissementAugmentation/Diminution de capital et autres opérations avecles actionnairesAcquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleDividendes versés aux actionnaires de PPR, société mèreDividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidéesÉmission d’empruntsRemboursement d’empruntsIntérêts versés et assimilésAugmentation/Diminution des autres dettes financièresFlux nets de trésorerie liés aux activités de financementFlux nets liés aux activités abandonnéesIncidence des variations des cours de changeVariation nette de la trésorerieTrésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exerciceTrésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice174DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094(Avant affectationdu résultat)(en millions d’euros)Changements deméthodes comptablesRésultat global totalAugmentation/Diminution de capitalValorisation despaiements fondéssur les actionsDividendes distribuésVariations de périmètreRésultat global totalAugmentation/Diminution de capitalValorisation despaiements fondéssur les actionsDividendes distribuésVariations de périmètre VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉSNombred’actions encirculation (1)CapitalsocialRéservesliées aucapitalTitresd’auto-contrôleRéservesdeconversionRéévaluationdesinstrumentsfinanciersAutresréserves etrésultatsnets – partdu GroupeCapitaux propresPartGroupeIntérêts noncontrôlésTotauxAu 31 décembre 2007127 495 439512,32 614,9(72,1)(156,6)31,46 288,3 9 218,21 443,3 10 661,5Au 1er janvier 2008127 495 439512,32 614,9(72,1)(156,6)31,46 198,1 9 128,01 443,3 10 571,3(90,2)(90,2)(90,2)(81,4)(67,1)898,7750,2121,0871,2Titres d’autocontrôle (3)506 50065,7(1 526 562)(6,1)(136,1)(142,2)(37,2)28,5(142,2)28,511,211,20,411,6(433,8)(433,8)(56,2)(490,0)(251,6)(251,6)Au 31 décembre 2008126 475 377506,22 478,8(6,4)(238,0)(35,7)6 637,0 9 341,91 256,9 10 598,8(8,6)43,5964,0998,951,01 049,9Titres d’autocontrôle (3)(10 325)(0,6)23 2110,11,61,7(2,8)(2,2)1,7(2,8)Au 31 décembre 2009 (2) 126 488 263506,32 480,4(7,0)(226,3)7,87 193,3 9 954,51 098,8 11 053,3(1) Valeur nominale des actions de 4 euros.(2) Nombre d’actions au capital au 31 décembre 2009 : 126 555 377.(3) Net d’impôt.16,416,41,618,0(417,3)(417,3)(15,7)(433,0)20,3(4,6)15,7(195,0)(179,3)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR175 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 Notes annexes aux états financiers consolidéspour l’exercice clos le 31 décembre 2009Note 5Produits des activités ordinairesNote 25 Capitaux propresNote 9 Autres produits et charges opérationnelsNote 29 Dettes nancières Note 1 GénéralitésNote 2Principes et méthodes comptablesNote 3Faits marquantsNote 4Secteurs opérationnelsNote 6 Charges de personnelNote 7Paiements sur la base d’actionsNote 8Résultat opérationnel courantnon courantsNote 10 Charges nancières (nettes)Note 11ImpôtNote 12 Actifs détenus en vue de la vente, activitésarrêtées, cédées ou en cours de cessionNote 13 Résultats par actionNote 14 Autres éléments du résultat globalNote 15 GoodwillNote 16 Marques et autres immobilisations incorporelles 218Note 17Immobilisations corporellesNote 18 Tests de dépréciation des actifs non nanciersNote 19 Participations dans les sociétés misesen équivalenceNote 20 Actifs nanciers non courants177177196198201202203208208209209212214215217220222223223Note 21 StocksNote 22 Créances clientsNote 23 Autres actifs et passifs courantsNote 24 Autres actifs nanciers courantsNote 26 Avantages du personnel et assimilésNote 27 ProvisionsNote 28 Trésorerie et équivalents de trésorerieNote 30 Exposition aux risques de marché de tauxd’intérêt, de change et aux uctuationsde cours de bourseNote 31 Classi cation comptable et valeur de marchédes instruments nanciersNote 32 Endettement nancier netNote 33 Tableau des ux de trésorerieNote 34 Passifs éventuels, engagements contractuelsnon comptabilisés et risques éventuelsNote 35 Transactions avec les parties liéesNote 36 Événements postérieurs à la clôtureNote 37 Liste des liales consolidéesau 31 décembre 2009224224225225226226229230231236246248248250253254255176DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094 NOTE 1GÉNÉRALITÉSPPR, société mère du Groupe, est une société anonyme de droitfrançais à Conseil d’administration, dont le siège social est 10, avenueHoche 75008 Paris, France. La Société est immatriculée au Registredu commerce et des sociétés sous le numéro 552 075 020 RCS Pariset est cotée à l’Euronext Paris.Le 17 février 2010, le Conseil d’administration a arrêté les états nanciers consolidés au 31 décembre 2009 et donné son autorisationà leur publication. Ces comptes ne seront dé nitifs qu’après leurapprobation par l’Assemblée générale ordinaire des actionnairesdu 19 mai 2010.Les états financiers consolidés au 31 décembre 2009 reflètent lasituation comptable de PPR et de ses liales ainsi que ses intérêtsdans les entreprises associées et co-entreprises. NOTE 2PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES2.1. Principes généraux et déclarationde conformitéEn application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002,les états nanciers consolidés du groupe PPR de l’exercice 2009 ontété établis en conformité avec les normes comptables internationalestelles qu’approuvées par l’Union européenne à la date de clôture deces états nanciers et qui sont d’application obligatoire à cette date.Le Groupe a également choisi d’adopter par anticipation les normesIFRS 3 révisées – Regroupements d’entreprises et IAS 27 révisée –États financiers consolidés et individuels qui ne sont pas d’applicationobligatoire au 31 décembre 2009.Les normes internationales comprennent les IFRS (InternationalFinancial Reporting Standards), les IAS (International AccountingStandards) et les interprétations de l’IFRIC (International FinancialReporting Interpretations Committee).Les états nanciers présentés ne tiennent pas compte des projets denormes et interprétations qui ne sont encore, à la date de clôture,qu’à l’état d’exposés sondages à l’IASB (International AccountingStandards Board) et à l’IFRIC.L’ensemble des textes adoptés par l’Union européenne est disponiblesur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm.2.2. Référentiel IFRS appliqué2.2.1. Normes, amendements et interprétationsapplicables au 1er janvier 2009Le Groupe a appliqué à ses comptes consolidés les amendementsde normes et les interprétations entrés en vigueur au 1er janvier 2009et adoptés par l’Union européenne.Les textes ayant un impact sur les états financiers consolidésdu Groupe sont : l’amendement de la norme IAS  1  – Présentation des étatsfinanciers ; l’amendement de la norme IFRS 7 – Instruments financiers :informations à fournir relatif aux informations sur la juste valeuret le risque de liquidité ; l’amendement de la norme IAS 16 – Immobilisations corporelles,relatif aux ventes d’actifs préalablement donnés en location(Améliorations annuelles des IFRS – mai 2008) ; l’amendement de la norme IAS 38 – Immobilisations incorporelles,relatif à la comptabilisation des activités de publicité et promotion(Améliorations annuelles des IFRS – mai 2008) et ; l’interprétation IFRIC 13 – Programmes de fidélisation des clients.L’application de la révision d’IAS  1 a un impact en termes deprésentation des états financiers, sur l’ensemble des périodesprésentées. Dans le cadre de cette révision, le Groupe a pris pouroption de : modi er l’appellation du bilan qui devient « l’État de la situation nancière » ; compléter le compte de résultat par un « État du résultat global »,qui regroupe le résultat de l’exercice et les autres produits etcharges enregistrés dans les autres éléments du résultat global. Ceséléments étaient auparavant présentés dans un « État consolidédes produits et des charges comptabilisés ».L’application de l’amendement de la norme IFRS 7 – Amélioration desinformations à fournir sur les instruments financiers a un impact entermes de présentation des notes annexes. Cet amendement requiertdes informations supplémentaires quant à l’évaluation en juste valeuret au risque de liquidité. Les informations relatives à l’évaluation àla juste valeur sont présentées par classe d’instruments nanciers enNote 31 et celles relatives au risque de liquidité en Note 30.6.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR177 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009L’application des amendements des normes IAS 16 et IAS 38 et del’interprétation IFRIC 13 constituent des changements de méthodescomptables qui ont donné lieu à un retraitement des capitauxpropres d’ouverture de l’exercice 2008 et des données comparativesprésentées. La nature et l’impact de ces retraitements sont décritsdans la Note 2.23.Par ailleurs, la norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels, d’applicationobligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2009, afait l’objet d’une application anticipée dans les comptes consolidésdu Groupe de l’exercice 2008. Cette norme se substitue à la normeIAS 14 – Information sectorielle.Les autres amendements de normes et les interprétations qui entrenten vigueur au 1er janvier 2009 ne trouvent pas à s’appliquer dansle Groupe ou n’ont pas d’incidence signi cative sur les comptesconsolidés du Groupe au 31 décembre 2009. Il s’agit de : l’amendement des normes IAS 1/IAS 32 – Instruments financiersremboursables par anticipation à la juste valeur et obligations encas de liquidation ; l’amendement de la norme IAS 23 – Coûts d’emprunt, relatif à lasuppression de l’option de comptabilisation en charges des coûts nanciers des actifs quali és ; l’amendement de la norme IFRS 2 – Paiements fondés sur desactions – Conditions d’acquisition des droits et annulations ; les amendements d’IFRIC 9 et IAS 39 relatifs à la réévaluation desdérivés incorporés ; l’interprétation IFRIC 11 – IFRS 2 – Actions propres et transactionsintragroupe, applicable en 2008 selon l’IASB et en 2009 selonl’Union européenne ; l’interprétation IFRIC  14  – Limitation de l’actif au titre deprestations définies, obligations de financement minimum et leurinteraction, applicable en 2008 selon l’IASB et en 2009 selonl’Union européenne ; les autres amendements de la procédure annuelle d’améliorationdes IFRS, publiés en mai 2008.2.2.2. Application anticipée des normes réviséesIFRS 3 – Regroupements d’entreprises et IAS 27 – Étatsfinanciers consolidés et individuelsLa révision conjointe des normes IFRS 3 – Regroupements d’entrepriseset IAS 27 – États financiers consolidés et individuels modi e les règlesd’évaluation et de comptabilisation des opérations de périmètre.La version révisée de ces textes a été adoptée par l’Union européennele 3 juin 2009 et est d’application obligatoire pour le Groupe à compterdu 1er janvier 2010.Le Groupe a choisi d’appliquer ces textes par anticipation et atraité l’ensemble des opérations de périmètre de l’exercice 2009conformément aux nouvelles dispositions des deux normes.Les opérations signi catives sont décrites en Note 3.1.L’application de ces textes étant prospective, il n’a été procédé àaucun retraitement sur les opérations antérieures au 1er  janvier2009, à l’exception des reclassements opérés sur le tableau des uxde trésorerie entre activités d’investissement et de nancement pour178DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRtenir compte de l’application rétrospective de l’amendement à IAS 7découlant de la révision d’IAS 27.2.2.3. Textes applicables à compter du 1er janvier 2010Les textes publiés par l’IASB qui entrent en vigueur à compter du1er janvier 2010 sont les suivants : l’amendement d’IAS  39 relatif aux éléments éligibles à lacomptabilité de couverture ; l’amendement d’IAS  32 relatif au classement des droits desouscription émis ; l’amendement d’IFRS 2 relatif aux transactions intragroupe dont lepaiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie ; l’interprétation IFRIC 12 – Accords de concessions de services(applicable en 2010 selon l’Union européenne) ; l’interprétation IFRIC 15 – Accords pour la construction de biensimmobiliers ; l’interprétation IFRIC 16 – Couverture d’un investissement netdans une activité à l’étranger ; l’interprétation IFRIC  17  – Distributions en nature auxactionnaires ; l’interprétation IFRIC 18 – Transferts d’actifs des clients ; les amendements de la procédure annuelle d’amélioration desIFRS, publiés en avril 2009.Les impacts éventuels de ces textes sont en cours d’évaluation.2.2.4. Rappel des options prises lors de la premièreadoption des IFRSLes normes IFRS, telles qu’adoptées par l’Union européenne etapplicables au 31 décembre 2005, ont été appliquées avec effetrétroactif au 1er janvier 2004 conformément aux dispositions prévuespar la norme IFRS 1, à l’exception de certaines exemptions prévuespar la norme : regroupements d’entreprises : le Groupe a choisi, conformément àla norme IFRS 3, de retraiter rétrospectivement les regroupementsd’entreprises à compter de la date du 1er janvier 1999 ; avantages du personnel : le Groupe a retenu la possibilité o ertepar la norme IFRS  1 de comptabiliser l’ensemble des écartsactuariels cumulés à la date de transition en contrepartie descapitaux propres d’ouverture ; montant cumulé des différences de conversion : le Groupe adécidé d’utiliser l’exemption facultative permettant la remise àzéro des écarts de conversion cumulés à la date de transition parcontrepartie des réserves consolidées ; actifs et passifs de filiales, entreprises associées ouco-entreprises : la norme IFRS 1 prévoit que si la société mère d’ungroupe adopte pour la première fois les IFRS dans ses comptesconsolidés postérieurement à une Filiale, cette société mère doitdans son bilan consolidé d’ouverture IFRS évaluer les actifs etpassifs de cette Filiale à la même valeur comptable que celle qui gure dans les états nanciers de la Filiale en tenant compte des ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094ajustements de consolidation. Gucci Group établissant déjà sesétats nanciers en IFRS avant la date de transition, le Groupes’est conformé à ce traitement lors de l’établissement de son biland’ouverture ; paiements sur la base d’actions : conformément au choix laissépar la norme IFRS 2, pour les plans réglés en actions, le Groupea choisi de n’appliquer cette norme qu’aux plans émis aprèsle 7 novembre 2002 et dont les droits n’étaient pas acquis au1er janvier 2005.Par ailleurs, suite au choix offert par le régulateur sur la dated’application des normes IAS 32 et IAS 39 relatives aux instruments nanciers, le Groupe a retenu d’appliquer ces normes à compter du1er janvier 2005. Ainsi : le Groupe a choisi, pour les instruments financiers composésdont la composante « passif » s’est dénouée à la date d’applicationdes normes IAS 32 et 39, de ne pas distinguer la part des capitauxpropres liée aux intérêts cumulés capitalisés sur la composantepassif de la composante initiale des capitaux propres ; la désignation d’actifs et passifs financiers comptabilisésantérieurement à la date de transition, soit à la juste valeur parle biais du compte de résultat, soit disponibles à la vente, a étéréalisée à la date de transition (1er janvier 2005).2.3. Bases de préparation et de présentationdes comptes consolidés2.3.1. Bases d’évaluation de certains actifs et passifs nanciers, évalués à la juste valeur ; des titres conservés d’une liale ou d’une entreprise associée,évalués à la juste valeur au moment de la perte de contrôle oud’in uence notable ; des actifs non courants détenus en vue de la vente, évalués etcomptabilisés au montant le plus faible entre leur valeur nettecomptable et leur juste valeur diminuée des frais de cession dèsque leur vente est considérée comme hautement probable. Cesactifs cessent d’être amortis à compter de leur quali cation enactifs (ou groupe d’actifs) détenus en vue de la vente.2.3.2. Recours à des estimations et au jugementLa préparation des états nanciers consolidés implique la prise encompte d’estimations et d’hypothèses par la Direction du Groupequi peuvent a ecter la valeur comptable de certains éléments d’actifet de passif, de produits et de charges, ainsi que les informationsdonnées dans les notes annexes. La Direction du Groupe revoit sesestimations et ses hypothèses de manière régulière a n de s’assurerde leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situationéconomique actuelle. En fonction de l’évolution de ces hypothèses,les éléments figurant dans ses futurs états financiers pourraientêtre di érents des estimations actuelles. L’impact des changementsd’estimations comptables est comptabilisé au cours de la période duchangement et de toutes les périodes futures a ectées.Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissementdes états nanciers concernent la valorisation et les durées d’utilitédes actifs opérationnels, corporels, incorporels et goodwill, le montantdes provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité,ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des obligations liéesaux avantages du personnel, des paiements fondés sur des actions,des impôts di érés et des instruments nanciers. Le Groupe utilisenotamment des hypothèses de taux d’actualisation, basées sur desdonnées de marché, a n d’estimer ses actifs et passifs à long terme.Ainsi, les comptes consolidés de l’exercice ont été établis en tenantcompte du contexte actuel de crise économique et nancière et surla base de paramètres nanciers de marché disponibles à la datede clôture. Les e ets immédiats de la crise ont été pris en compte,notamment dans la valorisation des actifs tels que les stocks, lescréances clients et des passifs. En ce qui concerne les actifs à pluslong terme, tels que les actifs incorporels (goodwill, marques), il a étépris pour hypothèse que la crise serait limitée dans le temps. La valeurde ces actifs est appréciée à chaque exercice sur la base de perspectiveséconomiques long terme et sur la base de la meilleure appréciationde la Direction du Groupe dans un contexte de visibilité réduite ence qui concerne les ux futurs de trésorerie.Les principales hypothèses retenues par le Groupe sont détailléesdans chacun des paragraphes dédiés de l’annexe aux états nancierset notamment dans les notes suivantes : Note 3.1 – Évolutions du périmètre de consolidation ; Note 7 – Paiements sur la base d’actions ; Note 18 – Tests de dépréciation des actifs non nanciers ; Note 26 – Avantages du personnel et assimilés ; Note 27 – Provisions ; Note 30 – Exposition aux risques de marché de taux d’intérêt, dechange et aux uctuations de cours de bourse ; Note 31  – Classification comptable et valeur de marché desinstruments nanciers.Par ailleurs, outre l’utilisation d’estimations, la Direction du Groupefait appel à son jugement a n de déterminer le traitement comptableapproprié de certaines opérations, dans l’attente de clari cation decertaines normes IFRS ou lorsque les normes en vigueur ne traitentpas des problématiques concernées. C’est le cas notamment pour lesoptions de vente accordées aux actionnaires minoritaires.Options de vente accordées à des actionnairesminoritairesLe Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines deses liales des engagements de rachat de leurs participations. Le prixd’exercice de ces opérations peut être xe ou établi selon une formulede calcul prédé nie ; en outre, ces opérations peuvent être exercées àtout moment ou à une date dé nie.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR179Les comptes consolidés sont établis selon la convention du coûthistorique à l’exception : Note 11 – Impôt ; 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009La norme IAS 27 révisée, appliquée dans les comptes consolidés à partirdu 1er janvier 2009, précise le traitement comptable des acquisitionscomplémentaires de titres dans les sociétés déjà contrôlées. Commeautorisé par l’Autorité des marchés nanciers, le Groupe a décidéd’appliquer deux méthodes de comptabilisation di érentes de cesoptions de ventes, selon que les options ont été émises avant ou aprèsla date de première application de la version révisée de la norme.Options de vente consenties antérieurement au 1er janvier 2009 :maintien de la méthode du goodwill en coursLe Groupe enregistre un passif nancier au titre des options de venteaccordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées. Lesintérêts non contrôlés correspondant sont reclassés dans ce passif nancier. La di érence entre la dette au titre des engagements derachat et la valeur comptable des intérêts non contrôlés reclassés estenregistrée en goodwill.Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prixd’exercice puis, lors des arrêtés ultérieurs, sur la base de la juste valeurdes actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé surla juste valeur. La variation ultérieure de la valeur de l’engagement estcomptabilisée par ajustement du montant du goodwill.Options de vente consenties à partir du 1er janvier 2009La norme IAS  27 révisée stipule que toute transaction avec desactionnaires minoritaires portant sur des titres de capital – sansmodi cation du contrôle – doit être comptabilisée au sein des capitauxpropres. En conséquence, le Groupe considère que les options devente accordées après la date de première application de la normerévisée doivent impacter les capitaux propres consolidés.Le Groupe enregistre un passif nancier au titre des options de venteaccordées aux actionnaires minoritaires des entités concernées. Lesintérêts non contrôlés correspondant sont reclassés dans ce passif nancier. La di érence entre la dette au titre des engagements derachat et la valeur comptable des intérêts non contrôlés reclassés estenregistrée en déduction des capitaux propres.Le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prixd’exercice puis, lors des arrêtés ultérieurs, sur la base de la juste valeurdes actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé surla juste valeur. La variation ultérieure de la valeur de l’engagement estcomptabilisée par ajustement des capitaux propres.2.3.3. Tableau des flux de trésorerieLe tableau des ux de trésorerie du Groupe est élaboré en conformitéavec la norme IAS 7 – Tableaux des flux de trésorerie. Le Groupe utilisenotamment la méthode indirecte pour l’élaboration de son tableaudes ux de trésorerie.Les états financiers consolidés comprennent les états financiersdes sociétés acquises à compter de leur date d’acquisition et ceuxdes sociétés cédées jusqu’à leur date de cession.2.4.1. FilialesLes liales sont toutes les entités (y compris les entités ad hoc) surlesquelles le Groupe exerce un contrôle. Le contrôle est le pouvoir180DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRde diriger directement ou indirectement la politique nancière etopérationnelle de l’entité a n d’obtenir des avantages de ses activités.Cette situation s’accompagne généralement de la détention, directe ouindirecte, de plus de la moitié des droits de vote. L’existence et l’e etdes droits de vote potentiels exerçables ou convertibles sont pris encompte dans l’appréciation du contrôle.Les liales sont consolidées par intégration globale à compter de ladate de prise de contrôle.Les transactions ainsi que les actifs et passifs réciproques entre lesentreprises consolidées par intégration globale sont éliminés. Lesrésultats sur les opérations internes avec les sociétés contrôlées sontintégralement éliminés.Les principes et méthodes comptables des liales sont modi és lecas échéant a n d’assurer l’homogénéité des traitements retenus auniveau du Groupe.2.4.2. Entreprises associéesLes entreprises associées sont constituées de toutes les entités surlesquelles le Groupe exerce une in uence notable sur la gestion etla politique nancière, sans avoir le contrôle, et qui s’accompagnegénéralement de la détention de 20 à 50 % des droits de vote.Les entreprises associées sont comptabilisées par mise en équivalence.Elles sont initialement évaluées au coût, sauf dans les cas où le Groupeen détenait préalablement le contrôle. Les titres sont alors évalués à lajuste valeur à la date de perte de contrôle par le résultat.Par la suite, la quote-part du Groupe dans les pro ts ou pertes del’entreprise associée est comptabilisée en résultat, sur la ligne « Quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence ». La quote-part desautres éléments du résultat global provenant des entreprises associéesest comptabilisée sur une ligne distincte de l’état du résultat global.Si la quote-part du Groupe dans les pertes d’une entreprise associéeest égale ou supérieure à sa participation dans celle-ci, le Groupecesse de comptabiliser sa quote-part de pertes, à moins d’avoir uneobligation légale ou implicite ou de devoir e ectuer des paiementsau nom de l’entreprise associée.Le goodwill lié à une entreprise associée est inclus dans la valeurcomptable de la participation, présentée sur une ligne unique du bilan« Participations dans les sociétés mises en équivalence ».Les résultats sur les opérations internes avec les entreprises associéesmises en équivalence sont éliminés dans la limite du pourcentage departicipation du Groupe dans ces sociétés.Les principes et méthodes comptables des entreprises associées ont étémodi és le cas échéant a n d’assurer l’homogénéité des traitementsretenus au niveau du Groupe.En cas de contrôle conjoint, pouvant exister dans le cadre d’unaccord contractuel de partage d’une activité économique, lorsqueles décisions stratégiques, nancières et opérationnelles nécessitentle consentement mutuel des parties partageant le contrôle, lesintérêts du Groupe sont comptabilisés suivant la méthode de la miseen équivalence.2.4. Principes de consolidation2.4.3. Co-entreprises ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 200942.4.4. Intégration des activités de crédità la consommationLes sociétés des activités de crédit à la consommation contrôlées demanière exclusive sont consolidées par intégration globale. Pources sociétés qui nancent essentiellement des ventes de biens deconsommation au sein des enseignes de distribution, les produits du nancement des ventes gurent sur la ligne « Produits des activitésordinaires » et les coûts de nancement des ventes sont considéréscomme des éléments opérationnels classés en résultat opérationnelcourant. Les postes d’actif et de passif de ces activités ont été a ectésselon leur nature aux rubriques ad hoc du bilan consolidé du Groupe,en distinguant la part des concours à la clientèle de leur nancementà l’actif et au passif du bilan consolidé.Dans le tableau des informations par secteur opérationnel, lacontribution des activités de crédit à la consommation est inclusedans chacune des enseignes de distribution à laquelle elle se rapporte.Elle ne constitue pas un secteur opérationnel distinct selon les critèresd’IFRS 8 – Secteurs opérationnels.2.4.5. Regroupements d’entreprisesLes regroupements d’entreprises, dans les cas où le Groupe obtientle contrôle d’une ou plusieurs autres activités, sont comptabilisés enappliquant la méthode de l’acquisition.Les regroupements antérieurs au 1er janvier 2009 ont été comptabilisésselon les principes comptables retenus pour la préparation des états nanciers au 31 décembre 2008.Les regroupements d’entreprises réalisés à compter du 1er janvier 2009sont évalués et comptabilisés conformément aux dispositions de lanorme IFRS 3 révisée : la contrepartie transférée (coût d’acquisition)est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis etpassifs encourus à la date de l’échange. Les actifs et passifs identi ablesde l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date del’acquisition. Les coûts directement attribuables à l’acquisition sontcomptabilisés en charge.Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote-part duGroupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identi ables del’entreprise acquise donne lieu à la comptabilisation d’un goodwill.Pour chaque regroupement, le Groupe a la possibilité d’opter pourune évaluation à la juste valeur des intérêts non contrôlés. Dans cecas, le Groupe comptabilise un goodwill sur l’intégralité des actifs etpassifs identi ables (méthode du goodwill complet).Le goodwill est déterminé à la date de prise de contrôle de l’entitéacquise et ne fait l’objet d’aucun ajustement ultérieur au-delà de lapériode d’évaluation ; l’acquisition ultérieure d’intérêts non contrôlésne donne pas lieu à la constatation d’un goodwill complémentaire.Les opérations d’acquisition et de cession d’intérêts non contrôléssont comptabilisées directement dans les capitaux propres du Groupe.Si la contrepartie transférée est inférieure à la part du Groupe dansles actifs nets de la liale acquise évalués à leur juste valeur, cettedi érence est comptabilisée directement en résultat de l’exercice.La comptabilisation d’un regroupement d’entreprises doit êtreachevée dans un délai de 12 mois après la date d’acquisition. Cedélai s’applique à l’évaluation des actifs et passifs identi ables, de lacontrepartie transférée et des intérêts non contrôlés.2.5. Conversion des devises étrangères2.5.1. Monnaie fonctionnelle et monnaiede présentationLes éléments inclus dans les états nanciers de chaque entité duGroupe sont évalués en utilisant la devise de l’environnementéconomique principal (« monnaie fonctionnelle ») dans laquellel’entité opère. Les états nanciers consolidés du Groupe sont présentésen euro qui constitue la monnaie de présentation du Groupe.2.5.2. Comptabilisation des opérations en devisesLes transactions libellées en devises étrangères sont comptabiliséesdans la monnaie fonctionnelle de l’entité au cours de change envigueur à la date de la transaction.Les éléments monétaires en devises étrangères sont convertis à chaquearrêté comptable en utilisant le cours de clôture. Les écarts de changeen résultant ou provenant du règlement de ces éléments monétairessont comptabilisés en produits ou charges de la période.Les éléments non monétaires en monnaies étrangères évalués aucoût historique sont convertis au cours de la date de la transactionet les éléments non monétaires en monnaies étrangères évalués à lajuste valeur sont convertis au cours de la date où cette juste valeur aété déterminée. Lorsqu’un pro t ou une perte sur un élément nonmonétaire est comptabilisé directement dans les capitaux propres, lacomposante « change » de ce pro t ou de cette perte est comptabiliséeégalement dans les capitaux propres. Dans le cas contraire, cettecomposante est comptabilisée en résultat de la période.Le traitement des couvertures de change sous forme de dérivés estdécrit dans le paragraphe « Instruments dérivés » de la Note 2.11. –Actifs et passifs nanciers.2.5.3. Conversion des états financiers des sociétésétrangèresLes résultats et les situations nancières des entités du Groupe qui ontune monnaie fonctionnelle di érente de la monnaie de présentationsont convertis en euros comme suit : les postes du bilan autres que les capitaux propres sont convertisau cours de change à la date de clôture de la période ; les postes du compte de résultat et du tableau des ux de trésoreriesont convertis au cours moyen de change de la période ; les différences de change sont comptabilisées en écarts deconversion dans l’état du résultat global, au sein des autreséléments du résultat global, notamment les écarts de conversionrelatifs à des emprunts en devises couvrant un investissementen monnaie étrangère ou à des avances permanentes aux liales.Le goodwill et les ajustements à la juste valeur dégagés lors d’unregroupement d’entreprises avec une activité à l’étranger sontcomptabilisés dans la monnaie fonctionnelle de l’entité acquise.Ils sont ensuite convertis au cours de clôture dans la monnaie deprésentation du Groupe, les di érences résultant de cette conversionétant portées dans l’état du résultat global, au sein des autres élémentsdu résultat global.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR181 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20092.5.4. Investissement net dans une activité à l’étrangerLes écarts de change constatés sur la conversion d’un investissementnet d’une entité à l’étranger sont comptabilisés dans les comptesconsolidés comme une composante séparée dans l’état du résultatglobal et sont reconnus en résultat lors de la cession de l’investissementnet.Les écarts de conversion relatifs à des emprunts en devises couvrant uninvestissement en monnaie étrangère ou à des avances permanentesaux liales sont également comptabilisés dans l’état du résultat global,au sein des autres éléments du résultat global, et sont reconnus enrésultat lors de la cession de l’investissement net.2.6. GoodwillLe goodwill représente l’excédent de la contrepartie transférée d’unregroupement d’entreprises sur la part d’intérêt de l’acquéreur dansla juste valeur nette des actifs et passifs identi ables à la date del’acquisition. Dans le cas où, pour une acquisition donnée, le Groupeopte pour une évaluation des intérêts non contrôlés à la juste valeur,le goodwill est calculé sur l’intégralité des actifs et passifs identi ables.À compter de la date d’acquisition, le goodwill est alloué aux unitésgénératrices de trésorerie (UGT) ou aux groupes d’UGT dé nispar le Groupe et qui reposent sur les caractéristiques de métier, demarché ou de segmentation géographique de chacune des enseignes.Ces UGT ou groupes d’UGT, auxquels le goodwill est alloué, fontl’objet annuellement au cours du second semestre de l’exercice, d’untest de dépréciation et lorsque des événements ou des circonstancesindiquent qu’une perte de valeur est susceptible d’intervenir.Les pertes de valeur éventuelles sont enregistrées sur la ligne « Autresproduits et charges opérationnels non courants » du compte derésultat incluse dans le résultat opérationnel du Groupe.2.7. Marques et autres immobilisationsincorporellesLes immobilisations incorporelles acquises dans le cadre deregroupement d’entreprises, contrôlées par le Groupe et qui sontséparables ou résultent de droits légaux ou contractuels, sontcomptabilisées séparément du goodwill. Ces immobilisations, aumême titre que les immobilisations incorporelles acquises séparément,sont amorties sur leur durée d’utilité si celle-ci est nie et font l’objetd’une dépréciation si leur valeur recouvrable est inférieure à leurvaleur nette comptable. Les immobilisations incorporelles à duréed’utilité indé nie ne sont pas amorties mais font l’objet d’un test dedépréciation annuel systématique et dès lors qu’il existe un indice deperte de valeur potentielle.Les pertes de valeurs éventuellement constatées lors des tests dedépréciation sont enregistrées au compte de résultat sur la ligne« Autres produits et charges opérationnels non courants » inclusedans le résultat opérationnel du Groupe.Les marques qui constituent une catégorie prépondéranted’immobilisations incorporelles du Groupe, sont comptabilisées182DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRséparément du goodwill lorsqu’elles remplissent les critères imposéspar la norme IAS 38. Des critères de notoriété et de pérennité sontalors pris en compte pour apprécier la durée de vie de la marque.Dans le cas où une marque constitue une immobilisation incorporelleà durée d’utilité indé nie, celle-ci n’est pas amortie mais fait l’objetd’un test de dépréciation annuel systématique et dès lors qu’ilexiste un indice de perte de valeur potentielle. En complément dela méthode de projection des ux de trésorerie futurs attendus, leGroupe applique la méthode des royalties : cette approche consiste àdéterminer la valeur de la marque sur la base des revenus futurs desredevances perçues dans l’hypothèse où la marque serait exploitéesous forme de licence par un tiers.Dans le cas où une marque constitue une immobilisation incorporelleà durée d’utilité nie, celle-ci est amortie linéairement sur sa duréed’utilité n’excédant pas 20 ans.Les logiciels informatiques acquis dans le cadre des opérationscourantes sont amortis généralement sur une période n’excédantpas 12 mois.Les logiciels développés en interne par le Groupe qui remplissentl’ensemble des critères imposés par la norme IAS 38 sont immobiliséset amortis linéairement sur leur durée d’utilité comprise généralemententre 3 et 10 ans.2.8. Immobilisations corporellesLes immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût diminuédu cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur àl’exception des terrains, figurant au coût diminué des pertes devaleur. Les di érents composants d’une immobilisation corporellesont comptabilisés séparément lorsque leur durée d’utilité estimée, etdonc leur durée d’amortissement, sont signi cativement di érentes.Le coût d’une immobilisation inclut les dépenses qui sont directementattribuables à l’acquisition de cette immobilisation.Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur comptable del’immobilisation ou reconnus comme un composant séparé, le caséchéant, s’il est probable que des avantages économiques futursassociés à cet élément iront au Groupe et que le coût de cet actif peutêtre évalué de façon able. Tous les autres coûts d’entretien et deréparation courants sont comptabilisés en charges de l’exercice aucours duquel ils sont encourus.L’amortissement utilisé par le Groupe pour les immobilisationscorporelles est calculé suivant le mode linéaire, sur la base du coûtd’acquisition ou de production, sous déduction d’une valeur résiduelleéventuelle révisée chaque année si elle est jugée signi cative, et surune période correspondant à la durée d’utilité de chaque composantd’actif, soit de 10 à 40 ans pour les constructions, agencements etaménagements des terrains et constructions, et de 3 à 10 ans pourles matériels.Les immobilisations corporelles font l’objet d’un test de dépréciationdès lors qu’un indice de perte de valeur est identi é, comme parexemple une fermeture plani ée, des réductions d’e ectifs ou unerévision à la baisse des perspectives de marché. Lorsque la valeurrecouvrable de l’actif est inférieure à sa valeur nette comptable, une ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094dépréciation de l’actif est comptabilisée. Dans les cas où la valeurrecouvrable de l’actif isolé ne peut être déterminée précisément, leGroupe détermine la valeur recouvrable de l’UGT ou du grouped’UGT auquel l’actif appartient.Contrats de locationLa quali cation de transactions en contrats de location s’appréciepour les accords dont l’exécution dépend de l’utilisation d’un ouplusieurs actifs spéci ques et qui confèrent le droit d’utiliser cet actif.Les contrats de location qui transfèrent au Groupe la quasi-totalitédes risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif sont classésen tant que contrats de location- nancement.Les biens loués en vertu de contrats quali és de location- nancementsont comptabilisés en immobilisations corporelles en contrepartied’une dette nancière de même montant, à la juste valeur du bienloué ou à la valeur actualisée des paiements minimaux si celle-ciest inférieure. Les biens correspondants sont amortis sur une duréed’utilité identique à celle des immobilisations corporelles acquisesen propre.L’activation de contrats de location-financement conduit à laconstatation d’impôts di érés le cas échéant.Les contrats de location qui ne confèrent pas au Groupe la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont classésen location simple. Les paiements e ectués au titre de ces contratssont comptabilisés en charges opérationnelles courantes de façonlinéaire sur la durée du contrat.Les plus-values générées par les cessions réalisées dans le cadred’opérations de cession-bail sont constatées intégralement en résultatau moment de la cession lorsque le bail est quali é de location simpleet dans la mesure où l’opération a été e ectuée à la juste valeur.Le même traitement comptable s’applique aux accords qui, bien quen’ayant pas la forme légale d’un contrat de location, confèrent auGroupe le droit d’utiliser une immobilisation corporelle particulièreen échange d’un paiement ou d’une série de paiements.2.9. StocksLes stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeurnette de réalisation. La valeur nette de réalisation est égale au prix devente estimé dans le cours normal de l’activité, net des coûts restantà encourir pour l’achèvement et la réalisation de la vente.La méthode de détermination du coût est identique pour les stocksayant une nature et un usage similaires dans une même entité. Lesstocks sont évalués selon la méthode du Premier Entré Premier Sorti(PEPS) ou du coût moyen pondéré selon les di érentes activitésdu Groupe.Les frais nanciers sont exclus des stocks. Ils sont comptabilisés encharges nancières de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.Le Groupe peut être amené à constater une dépréciation sur les stockssur la base de leur perspective d’écoulement, s’ils sont endommagés,partiellement ou complètement obsolètes, si le prix de vente a subi unebaisse, ou encore si les coûts estimés d’achèvement et de réalisationde la vente ont augmenté.2.10. Dépréciation d’actifsLes goodwill, les immobilisations incorporelles à durée d’utilitéindé nie, telles que certaines marques, et les UGT ou groupes d’UGTcontenant ces éléments font l’objet d’un test de dépréciation annuelsystématique au cours du second semestre de l’exercice.Par ailleurs, lorsque des événements ou des circonstances indiquentqu’une perte de valeur est susceptible d’intervenir sur des goodwill,des autres immobilisations incorporelles, des immobilisationscorporelles et des UGT ou groupes d’UGT, un test de dépréciationest mis en œuvre. De tels événements ou circonstances peuventêtre liés à des changements signi catifs défavorables présentant uncaractère durable a ectant, soit l’environnement économique, soit leshypothèses ou les objectifs retenus à la date d’acquisition.Le test de dépréciation consiste à déterminer si la valeur recouvrabled’un actif, d’une UGT ou d’un groupe d’UGT est inférieure à sa valeurnette comptable.La valeur recouvrable d’un actif, d’une UGT ou d’un groupe d’UGTest la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts dela vente et sa valeur d’utilité.La valeur d’utilité est déterminée par rapport aux projections de uxde trésorerie futurs attendus, en tenant compte de la valeur tempset des risques spéci ques liés à l’actif, à l’UGT ou au groupe d’UGT.Les projections de ux de trésorerie futurs attendus sont établies sur labase des budgets et des plans à moyen terme. Ces plans sont construitssur un horizon de 4 ans à l’exception de certaines UGT ou groupesd’UGT en cours de repositionnement stratégique pour lesquellesune durée plus longue peut être retenue. Pour le calcul de la valeurd’utilité, une valeur terminale égale à la capitalisation à l’in ni d’un ux annuel normatif est ajoutée à la valeur des ux futurs attendus.La juste valeur diminuée des coûts de la vente correspond au montantqui pourrait être obtenu de la vente de l’actif ou groupe d’actifsdans des conditions de concurrence normale entre des parties bieninformées et consentantes, diminué des coûts de cession. Ces valeurssont déterminées à partir d’éléments de marché (comparaison avecdes sociétés cotées similaires, valeur attribuée lors d’opérationsrécentes et cours boursiers).Lorsque la valeur recouvrable de l’actif, de l’UGT ou du groupe d’UGTest inférieure à sa valeur nette comptable, une dépréciation de l’actifou du groupe d’actifs est comptabilisée.Dans le cas d’une UGT ou groupe d’UGT, la perte de valeur esta ectée prioritairement au goodwill le cas échéant et est enregistréesur la ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants »du compte de résultat.Les pertes de valeur enregistrées au titre des immobilisationscorporelles et autres immobilisations incorporelles peuvent êtrereprises ultérieurement, à hauteur de la perte de valeur initialementcomptabilisée, lorsque la valeur recouvrable redevient supérieure àDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR183 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009la valeur nette comptable. Les pertes de valeur enregistrées au titredes goodwill ne peuvent être reprises.Ils  gurent en actifs nanciers non courants, créances clients et autresactifs nanciers non courants.2.11. Actifs et passifs financiersLes instruments dérivés sont inscrits au bilan pour leur juste valeur,à l’actif (juste valeur positive) ou au passif (juste valeur négative).2.11.1. Actifs financiersEn application d’IAS 39, les actifs nanciers sont classés suivant l’unedes quatre catégories suivantes : les actifs nanciers à la juste valeur par le compte de résultat ; les prêts et créances ; les actifs détenus jusqu’à échéance ; les actifs disponibles à la vente.La classi cation détermine le traitement comptable de ces instruments.Elle est déterminée par le Groupe à la date de comptabilisation initiale,en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis. Lesachats et ventes d’actifs nanciers sont comptabilisés à la date detransaction, date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat ou lavente de l’actif. Un actif nancier est décomptabilisé si les droitscontractuels sur les ux de trésorerie liés à cet actif nancier arriventà expiration ou si cet actif a été transféré.1. Les actifs financiers à la juste valeur par le comptede résultatIl s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins deréalisation d’un pro t de cession à court terme, ou encore d’actifs nanciers volontairement classés dans cette catégorie.Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement desvariations de valeur en résultat.Classés en actifs courants dans les équivalents de trésorerie, cesinstruments nanciers comprennent notamment les parts d’OPCVMde trésorerie éligibles.2. Les prêts et créancesLes prêts et créances sont des actifs nanciers non dérivés, dont lespaiements sont déterminés ou déterminables, qui ne sont pas cotéssur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des ns de transactionni disponibles à la vente.Ces actifs sont évalués initialement à la juste valeur, puis au coûtamorti selon la méthode du taux d’intérêt e ectif. Pour les créancesà court terme sans taux d’intérêt déclaré, la juste valeur est assimiléeau montant de la facture d’origine sauf si le taux d’intérêt e ectif aun impact signi catif.Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indicationde perte de valeur. Une dépréciation est comptabilisée si la valeurcomptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.Les créances rattachées à des participations, les autres prêts etcréances et les créances commerciales sont inclus dans cette catégorie.184DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR3. Les actifs détenus jusqu’à échéanceLes actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs nanciers nondérivés, autres que les prêts et créances, ayant une échéance xée, dontles paiements sont déterminés ou déterminables, et que le Groupe al’intention et la capacité de détenir jusqu’à cette échéance. Ces actifssont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amortiselon la méthode du taux d’intérêt e ectif.Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de pertede valeur. Une dépréciation est comptabilisée si la valeur comptableest supérieure à la valeur recouvrable estimée.Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en actifs nanciersnon courants.4. Les actifs disponibles à la venteLes actifs disponibles à la vente sont des actifs nanciers non dérivésqui ne font pas partie des catégories précitées. Ils sont évalués àla juste valeur. Les plus ou moins-values latentes constatées sontcomptabilisées dans les autres éléments du résultat global jusqu’àleur cession. Cependant, lorsqu’il existe une indication objective dela dépréciation d’un actif disponible à la vente, la perte cumulée estcomptabilisée en résultat. Les dépréciations constatées sur les titresà revenus variables ne peuvent pas être reprises par le compte derésultat lors d’un arrêté ultérieur.La juste valeur correspond, pour les titres cotés, à un prix de marché.Pour les titres non cotés, elle est déterminée par référence à destransactions récentes ou par des techniques de valorisation quiintègrent des données de marché ables et observables. Toutefois,lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeurd’un titre, ce dernier est évalué au coût historique. Ces actifs fontalors l’objet de tests de dépréciation a n d’en apprécier le caractèrerecouvrable.Cette catégorie comprend principalement les titres de participationnon consolidés et les valeurs mobilières qui ne répondent pas auxautres définitions d’actifs financiers. Ils sont présentés en actifs nanciers non courants.2.11.2. Passifs financiersL’évaluation des passifs financiers dépend de leur classificationselon IAS 39. Au sein du Groupe, à l’exception des options de venteaccordées à des actionnaires minoritaires, des dérivés passifs et despassifs nanciers désignés à la juste valeur sur option, l’ensemble despassifs nanciers, notamment les emprunts et dettes nancières, lesdettes fournisseurs et les autres dettes est comptabilisé initialement àla juste valeur diminuée des coûts de transaction, puis au coût amortiselon la méthode du taux d’intérêt e ectif.Le taux d’intérêt e ectif est déterminé pour chaque transaction etcorrespond au taux qui permet d’obtenir la valeur nette comptabled’un passif nancier en actualisant ses ux futurs estimés payésjusqu’à l’échéance ou jusqu’à la date la plus proche de re xation duprix au taux de marché. Ce calcul inclut les coûts de transactions de ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094l’opération ainsi que toutes les primes et/ou décotes éventuelles. Lescoûts de transactions correspondent aux coûts qui sont directementrattachables à l’acquisition ou à l’émission d’un passif nancier.Les passifs nanciers quali és d’éléments couverts dans le cadre derelations de couverture à la juste valeur et évalués au coût amorti,font l’objet d’un ajustement de leur valeur nette comptable au titredu risque couvert.Les relations de couverture sont détaillées dans le paragraphe relatifaux « instruments dérivés ».Les passifs nanciers désignés à la juste valeur sur option, autres queles dérivés passifs, sont évalués à la juste valeur. Les variations dejuste valeur sont comptabilisées par le compte de résultat. Les fraisde transaction liés à la mise en place de ces passifs nanciers sontcomptabilisés immédiatement en charges.2.11.3. Instruments composésCertains instruments nanciers contiennent à la fois une composantede dette nancière classique et une composante « capitaux propres ».Il peut s’agir notamment d’Obligations Convertibles et Échangeablesen Actions Nouvelles ou Existantes (OCÉANE).Les emprunts convertibles sont considérés au regard de la normeIAS 32 comme des instruments composés dans la mesure où l’optionde conversion prévoit le remboursement de l’instrument contre unnombre xe d’instruments de capitaux propres et se décomposenten plusieurs composantes : un passif nancier (correspondant à l’engagement contractuel deremettre de la trésorerie), constituant la composante obligataire ; l’option de conversion en nombre xe d’actions ordinaires, o erteau souscripteur, assimilable à une vente d’options d’achat (Call)par l’émetteur, qui constitue un instrument de capitaux propres ; le cas échéant, un ou plusieurs dérivés incorporés.Les principes comptables applicables à chacune de ces composantes,à la date d’émission et aux arrêtés ultérieurs, sont : composante dette  : le montant inscrit en dette à l’originecorrespond à la valeur actuelle des flux futurs de paiementsd’intérêts et de capital au taux pratiqué sur le marché pourune obligation semblable sans option de conversion. Dans lecas où l’obligation convertible contient des dérivés incorporésétroitement liés à l’emprunt au sens de la norme IAS 39, la valeurde ces composantes est imputée sur la valeur de la dette, a n dedéterminer la valeur de la composante capitaux propres. Cettedette est ensuite comptabilisée au coût amorti ; les dérivés incorporés non étroitement liés à la dette sontcomptabilisés à leur juste valeur avec les variations de juste valeuren résultat ; composante capitaux propres : la valeur de l’option de conversionest déterminée par déduction entre le montant de l’émission moinsla valeur comptable de la composante dette et la valeur éventuelledes dérivés incorporés. L’option de conversion reste inscrite dansles capitaux propres pour sa valeur initiale. Les variations de valeurde l’option de conversion ne sont pas enregistrées ; les frais de transaction sont répartis au prorata sur chacune descomposantes.2.11.4. Instruments dérivésLe Groupe utilise divers instruments financiers afin de réduireson exposition aux risques de change et de taux et son expositionau risque actions. Il s’agit notamment d’instruments cotés sur desmarchés organisés ou de gré à gré négociés avec des contrepartiesde premier rang.L’ensemble des instruments dérivés est comptabilisé au bilan en autresactifs et passifs courants ou non courants en fonction de leur maturitéet de leur quali cation comptable et évalué à la juste valeur dès la datede transaction. La variation de juste valeur des instruments dérivésest toujours enregistrée en résultat sauf dans le cas de couverture de ux de trésorerie et d’investissement net.Les instruments dérivés qui sont désignés comme des instruments decouverture sont classés par catégorie de couverture en fonction de lanature des risques couverts : la couverture de ux de trésorerie permet de couvrir le risque devariation de ux de trésorerie attaché à des actifs ou des passifscomptabilisés ou à une transaction prévue hautement probablequi a ecterait le compte de résultat consolidé ; la couverture de juste valeur permet de couvrir le risque devariation de la juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé oud’un engagement ferme non encore comptabilisé et qui a ecteraitle résultat net consolidé ; la couverture d’investissement net permet notamment de couvrirle risque de change des activités à l’étranger.La comptabilité de couverture est applicable, si et seulement si, lesconditions suivantes sont réunies : une relation de couverture est clairement identi ée, formalisée etdocumentée dès sa date de mise en place ; l’e cacité de la relation de couverture est démontrée de manièreprospective et rétrospective. Les résultats ainsi obtenus doiventêtre situés dans un intervalle de confiance compris entre80 % et 125 %.Le traitement comptable des instruments financiers qualifiésd’instruments de couverture, et leur impact au compte de résultat etau bilan, est di érencié en fonction du type de relation de couverture : pour les couvertures de ux de trésorerie et d’investissement net :– la partie e cace de la variation de juste valeur de l’instrumentde couverture est directement enregistrée en contrepartie descapitaux propres. Les montants enregistrés en capitaux propressont repris en compte de résultat symétriquement au mode decomptabilisation des éléments couverts, soit principalement enmarge brute pour les couvertures d’opérations commercialeset en résultat financier pour les couvertures d’opérations nancières ;– la partie ine cace de la couverture est comptabilisée en comptede résultat ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR185 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 pour les couvertures de juste valeur, la composante couverte deces éléments est évaluée au bilan à sa juste valeur. La variationde cette juste valeur est enregistrée en compte de résultat etest compensée, à l’ine cacité près, par la comptabilisation enrésultat des variations symétriques de juste valeur des instruments nanciers utilisés en couverture.2.11.5. Trésorerie et équivalents de trésorerieLe poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inscrit à l’actifdu bilan consolidé comprend les disponibilités, les parts d’OPCVMde trésorerie et les placements à court terme ainsi que les autresinstruments liquides et facilement convertibles dont le risque dechangement de valeur est négligeable et dont la maturité est de troismois au plus au moment de leur date d’acquisition.Les placements à plus de trois mois, de même que les comptesbancaires bloqués ou nantis sont exclus de la trésorerie. Les découvertsbancaires gurent en dettes nancières au passif du bilan.Dans le tableau des flux de trésorerie, le poste «  Trésorerie etéquivalents de trésorerie » inclut les intérêts courus non échus desactifs présentés en trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que lesdécouverts bancaires. Un état de passage détaillant la trésorerie dutableau des ux et celle du bilan gure en Note 33.2.11.6. Définition de l’endettement financier netconsolidé du GroupeLa notion d’endettement financier net utilisé par le Groupe estconstituée de l’endettement financier brut incluant les intérêtscourus non échus diminué de la trésorerie nette, tels que dé nispar la recommandation du Conseil national de la comptabilitén° 2009-R.03. À ce titre, l’endettement nancier net prend en compteles instruments nanciers de couverture de juste valeur inscrits aubilan et relatifs aux emprunts bancaires et obligataires dont le risquede taux est couvert en totalité ou en proportion dans le cadre d’unerelation de juste valeur.Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidéespar intégration globale, le nancement des concours à la clientèle estprésenté en dettes nancières. L’endettement nancier net du Groupes’entend hors nancement des concours à la clientèle des activités decrédit à la consommation.2.12. Titres d’autocontrôleLes titres d’autocontrôle, qu’ils soient affectés explicitement àl’attribution aux salariés, a ectés au contrat de liquidité, ou toutautre cas, ainsi que les coûts de transaction directement liés, sontenregistrés en déduction des capitaux propres consolidés. Lors deleur cession, la contrepartie reçue en échange de ces titres, nets descoûts de transaction et des e ets d’impôts liés, est comptabilisée encapitaux propres.2.13. Options sur actions propresLes options sur actions propres sont traitées selon leurs caractéristiquescomme des instruments dérivés, des instruments de capitaux propresou des passifs nanciers.Les options quali ées de dérivés sont enregistrées à la juste valeurpar le compte de résultat. Les options quali ées d’instruments decapitaux propres sont enregistrées en capitaux propres pour leurmontant initial. Les variations de valeur ne sont pas comptabilisées.Le traitement comptable des passifs nanciers est décrit dans laNote 2.11.2.14. Paiements fondés sur des actionsDes plans d’actions gratuites et des plans d’options d’achat et desouscription d’actions sont attribués par le Groupe et dénoués enactions. Conformément à la norme IFRS 2 – Paiements fondés sur desactions, la juste valeur de ces plans, correspondant à la juste valeur desservices rendus par les béné ciaires, est évaluée à la date d’attribution.Les modèles mathématiques utilisés pour ces évaluations sont décritsdans la Note 7.Pendant la période d’acquisition des droits, la juste valeur desoptions et des actions gratuites ainsi déterminée est amortieproportionnellement à l’acquisition des droits. Cette charge estinscrite en charges de personnel en contrepartie d’une augmentationdes capitaux propres.Les droits à appréciations d’actions dénoués en trésorerie (SARs)attribués par le Groupe donnent lieu également à la constatation d’unecharge de personnel étalée sur la période d’acquisition des droits encontrepartie d’une dette.2.15. ImpôtsLa charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôt exigible et l’impôtdi éré.Un impôt di éré est calculé selon la méthode bilancielle du reportvariable pour toutes les di érences temporelles existant entre la valeurcomptable inscrite au bilan consolidé et la valeur scale des actifs etpassifs. L’évaluation des impôts di érés repose sur la façon dont leGroupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur comptable des actifset passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à la dated’arrêté des comptes.Les actifs et passifs d’impôts di érés ne sont pas actualisés et sontclassés au bilan en actifs et passifs non courants.Un impôt di éré actif est comptabilisé sur les di érences temporellesdéductibles et pour le report en avant de pertes scales et de créditsd’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable.186DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Un impôt di éré passif est comptabilisé sur les di érences temporellestaxables relatives aux participations dans les filiales, entreprisesassociées et co-entreprises sauf si le Groupe est en mesure decontrôler la date à laquelle la di érence temporelle s’inversera et qu’ilest probable que la di érence temporelle ne s’inversera pas dans unavenir prévisible.2.16. ProvisionsDes provisions pour litiges et contentieux et risques divers sontcomptabilisées dès lors qu’il existe une obligation actuelle résultantd’un événement passé, se traduisant probablement par une sortiede ressources représentatives d’avantages économiques et dont lemontant peut être estimé de façon able.Les provisions dont l’échéance est supérieure à un an sont évaluées àun montant actualisé correspondant à la meilleure estimation de ladépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle à la date declôture. Le taux d’actualisation utilisé re ète les appréciations actuellesde la valeur temps de l’argent et des risques spéci ques liés à ce passif.Une provision pour restructurations est constituée dès lors qu’il existeun plan formalisé et détaillé de cette restructuration et qu’elle a faitl’objet d’une annonce ou d’un début d’exécution avant la date declôture. Les coûts de restructurations provisionnés correspondentessentiellement aux coûts sociaux (indemnités de licenciements,préretraites, préavis non réalisés, etc.), aux arrêts d’activités et auxindemnités de rupture de contrats engagés avec des tiers.2.17. Avantages postérieurs à l’emploi et autresavantages à long terme du personnelLes sociétés du Groupe participent, selon les lois et usages de chaquepays, à la constitution de di érents types d’avantages au personnelde leurs salariés.Dans le cadre de régimes à cotisations dé nies, le Groupe n’a pasd’obligation d’e ectuer des versements supplémentaires en sus descotisations déjà versées à un fonds, si ce dernier n’a pas su sammentd’actifs pour servir les avantages correspondant aux servicesrendus par le personnel pendant la période en cours et les périodesantérieures. Pour ces régimes, les cotisations sont inscrites en chargeslorsqu’elles sont encourues.Dans le cadre de régimes à prestations dé nies, les engagementssont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées surla base des conventions ou des accords en vigueur dans chaquesociété. Selon cette méthode, chaque période de service donnelieu à une unité supplémentaire de droits à prestations et chaqueunité est évaluée séparément pour obtenir l’obligation nale. Cetteobligation est ensuite actualisée. Les hypothèses actuarielles utiliséespour déterminer les engagements varient selon les conditionséconomiques du pays dans lequel le régime est situé. Ces régimes et lesindemnités de n de contrat font l’objet d’une évaluation actuariellepar des actuaires indépendants chaque année pour les régimes lesplus importants et à intervalles réguliers pour les autres régimes. Cesévaluations tiennent compte notamment du niveau de rémunérationfuture, de la durée d’activité probable des salariés, de l’espérance devie et de la rotation du personnel.Les gains et pertes actuariels résultent des modi cations d’hypothèseset de la di érence entre les résultats estimés selon les hypothèsesactuarielles et les résultats e ectifs. Ces écarts sont comptabilisésdans les autres éléments du résultat global pour l’ensemble des écartsactuariels portant sur des régimes à prestations dé nies conformémentà l’option permise par la norme IAS 19 révisée en décembre 2004.Le coût des services passés, désignant l’accroissement d’une obligationsuite à l’introduction d’un nouveau régime ou d’une modi cation d’unrégime existant, est étalé linéairement sur la durée moyenne restantà courir jusqu’à ce que les droits soient acquis, ou est comptabiliséimmédiatement en charges si les droits à prestations sont déjà acquis.Les charges relatives à ce type de régimes sont comptabilisées enrésultat opérationnel courant (coûts des services rendus) et enrésultat nancier (coûts nanciers et rendements attendus des actifs).Les réductions, les règlements et les coûts des services passés sontcomptabilisés en résultat opérationnel courant ou en résultat nancierselon leur nature. La provision comptabilisée au bilan correspond àla valeur actualisée des engagements ainsi évalués, déduction faitede la juste valeur des actifs des régimes et du coût des services passésnon encore amortis.2.18. Actifs (ou groupe d’actifs) non courantsdétenus en vue de la venteLa norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la venteet activités abandonnées requiert une comptabilisation et uneprésentation spéci que des actifs (ou groupe d’actifs) détenus envue de la vente et des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession.Les actifs non courants, ou groupe d’actifs et de passifs directementliés, sont considérés comme détenus en vue de la vente si leur valeurcomptable est recouvrée principalement par le biais d’une vente plutôtque par une utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l’actif (ou legroupe d’actifs) doit être disponible en vue de sa vente immédiate et savente doit être hautement probable. Les actifs non courants (ou grouped’actifs) détenus en vue de la vente sont évalués et comptabilisés aumontant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur justevaleur diminuée des frais de cession. Ces actifs cessent d’être amortisà compter de leur quali cation en actifs (ou groupe d’actifs) détenusen vue de la vente. Ils sont présentés sur une ligne séparée au bilandu Groupe, sans retraitement des périodes antérieures.Les actifs non courants, ou groupe d’actifs et de passifs directementliés, sont considérés comme arrêtés si la valeur comptable de ces actifs,ou groupe d’actifs et de passifs, est recouvrée principalement par lebiais d’une utilisation continue plutôt que par une vente. Les actifset passifs correspondant ne sont pas présentés sur une ligne séparéeau bilan du Groupe.Une activité arrêtée, cédée ou en cours de cession est dé nie commeune composante d’une entité ayant des ux de trésorerie identi ablesdu reste de l’entité et qui représente une ligne d’activité ou une régionprincipale et distincte. Sur l’ensemble des périodes publiées, le résultatde ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte deDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR187 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009résultat, « Activités abandonnées », et fait l’objet d’un retraitementdans le tableau des ux de trésorerie.Les autres produits et charges opérationnels non courants, exclus durésultat opérationnel courant, comprennent :2.19. Reconnaissance des revenusLes revenus sont constitués principalement de la vente demarchandises, de biens de consommation grand public et de biensde luxe, ainsi que des services attachés à ces ventes, des produits liésaux redevances et de licences d’exploitation.Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur dela contrepartie reçue en échange des biens et services vendus, desredevances, des licences et des subventions d’exploitation concédées,hors taxes, nette des rabais et remises et après éliminations des ventesintragroupes. les dépréciations de goodwill et des autres immobilisationsincorporelles ; les résultats de cessions d’immobilisations corporelles etincorporelles, d’actifs ou de participations opérationnelles ; les coûts de restructurations et les coûts relatifs aux mesuresd’adaptation des e ectifs ; les éléments inhabituels correspondant à des produits et chargesnon usuels par leur fréquence, leur nature ou leur montant.2.21. Résultats par actionLes avantages accordés aux clients dans le cadre des programmesde délisation constituent des éléments séparés de la vente initiale.Les produits liés à ces droits acquis sont différés jusqu’à la dated’utilisation des avantages par les clients.Le résultat net par action est calculé en rapportant le résultat net –part du Groupe au nombre moyen pondéré d’actions en circulationau cours de l’exercice, sous déduction du nombre moyen pondéréd’actions autodétenues par des sociétés consolidées.En cas de paiement di éré au-delà des conditions habituelles de créditnon supporté par un organisme de nancement, le produit de la venteest égal au prix actualisé, la di érence entre ce prix actualisé et lepaiement comptant étant constatée en produits nanciers répartissur la durée du di éré en cas de matérialité de l’opération.Les ventes de biens et d’équipements sont comptabilisées lorsqu’uneentité du Groupe a transféré à l’acheteur les risques et les avantagesinhérents à la propriété d’un bien, généralement lorsque la livraisonest intervenue, que le montant du revenu peut être mesuré de façon able et que le recouvrement est raisonnablement assuré.Suite à la vente de biens, et selon les clauses contractuelles attachéesà ces ventes, des provisions peuvent être comptabilisées en réductiondu produit des activités ordinaires, a n de faire face aux éventuelsretours de marchandises susceptibles d’intervenir postérieurement àla date de clôture de l’exercice.Les prestations de services, comme par exemple les ventes d’extensionsde garantie ou les services attachés directement à la vente de biens,sont comptabilisées sur la période où les services sont rendus, ou bien,lorsque l’entité du Groupe agit en qualité d’agent dans la vente de cesprestations, au moment de la signature de l’engagement contractuelpar le client.2.20. Résultat opérationnelLe résultat net dilué par action est calculé en ajustant le résultat net –part du Groupe et le nombre d’actions en circulation de l’ensembledes instruments donnant un accès di éré au capital de la sociétéconsolidante qu’ils soient émis par celle-ci ou par l’une de ses liales. La dilution est déterminée instrument par instrument selonles conditions suivantes : lorsque les fonds correspondant à la création potentielle d’actionssont recueillis dès la date d’émission des instruments dilutifs (casdes obligations convertibles), le numérateur est égal au résultatnet avant dilution augmenté des économies de frais nanciersréalisées en cas de conversion pour leur montant net d’impôt ; lorsque les fonds sont recueillis lors de l’exercice des droits (casdes options de souscription), la dilution rattachée aux optionsest déterminée selon la méthode du rachat d’actions (nombrethéorique d’actions rachetées au prix du marché (prix moyen dela période) à partir des fonds recueillis lors de l’exercice).En cas d’éléments non courants signi catifs, un résultat net horséléments non courants par action est calculé en corrigeant le résultatnet – part du Groupe des éléments non courants pour leur montantnet d’impôt et d’intérêts non contrôlés. Les éléments non courantspris en compte pour ce calcul correspondent aux éléments inclus surla ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants »du compte de résultat.Le résultat opérationnel inclut l’ensemble des produits et descoûts directement liés aux activités du Groupe, que ces produitset ces charges soient récurrents ou qu’ils résultent de décisions oud’opérations ponctuelles et inhabituelles.Le résultat opérationnel courant est un agrégat intermédiaire quidoit permettre de faciliter la compréhension de la performanceopérationnelle de l’entreprise.2.22. Secteurs opérationnelsConformément à la norme IFRS  8  – Secteurs opérationnels,l’information sectorielle présentée est établie sur la base des donnéesde gestion internes utilisées pour l’analyse de la performance desactivités et l’allocation des ressources par le Président-Directeurgénéral et le Directeur général délégué, qui forment le principalorgane de décision opérationnel du Groupe.188DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094En conséquence, un secteur opérationnel est une composante distinctedu Groupe qui est engagée dans la fourniture de produits ou servicesdistincts et qui est exposée à des risques et une rentabilité di érentsdes risques et de la rentabilité des autres secteurs opérationnels.Chaque secteur opérationnel fait l’objet d’un suivi individuel entermes de reporting interne, selon des indicateurs de performancecommuns à l’ensemble des secteurs.Les secteurs présentés au titre de l’information sectorielle sontdes secteurs opérationnels ou des regroupements de secteursopérationnels similaires. Au 31 décembre 2009, il s’agit de Conforama,Fnac, Redcats, Puma, Gucci, Bottega Veneta, Yves Saint Laurent etles Autres marques de l’activité Luxe.Les données de gestion utilisées pour évaluer la performance d’unsecteur sont établies conformément aux principes IFRS appliquéspar le Groupe pour ses états nanciers consolidés.2.23. Retraitement de l’information comparativeLes changements de méthodes comptables mentionnés dans laNote 2.2.1. ont été appliqués de façon rétrospective au 1er janvier2008, conformément aux dispositions de la norme IAS 8 – Méthodescomptables, changements d’estimations comptables et erreurs.Les capitaux propres d’ouverture, ainsi que les informationscomparatives présentées ont été retraités.Par ailleurs, sur l’exercice 2009, le Groupe a identi é des activitésarrêtées, cédées ou en cours de cession comme étant éligibles à lanorme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente etactivités abandonnées. Ces activités concernent la cession partiellede Cfao et le plan de cession de Fnac Éveil & Jeux, et sont détailléesdans la Note 12.Conformément aux dispositions de la norme IFRS 5, le compte derésultat et le tableau des ux de trésorerie antérieurement publiésont été retraités.En outre, la norme IAS 27 révisée modi e la norme IAS 7 – Tableaudes flux de trésorerie quant à la présentation des acquisitions etcessions d’intérêts dans une liale sans perte de contrôle, opérationsdorénavant classées en ux de nancement. Les informations dutableau des ux de trésorerie de l’exercice 2008 ont été modi éesen conséquence.2.23.1. Nature des changements de méthodescomptablesL’interprétation IFRIC 13 traite de la comptabilisation des avantagesqu’une entité accorde à ses clients dans le cadre de programmes de délisation. Ces avantages, consentis aux clients lors d’une vente deproduits ou services, peuvent être échangés à l’avenir contre des biensou des services gratuits ou à prix réduits.Selon IFRIC 13, les droits accordés constituent un élément séparémentidenti able de la transaction initiale. Le montant reçu au titre de lavente doit être scindé entre : les biens vendus ou services fournis initialement, pour lesquels leproduit est comptabilisé immédiatement ; et les droits accordés et utilisables ultérieurement, pour lesquels leproduit est di éré jusqu’à ce que le client utilise son droit auprès del’entreprise et que l’entreprise remplisse son obligation de fournirl’avantage (ou, si l’avantage est fourni par un tiers, jusqu’à ce quece dernier prenne en charge l’obligation).Par ailleurs, le produit a ecté aux avantages accordés doit être évaluépar référence à la juste valeur, c’est-à-dire au montant auquel cesavantages pourraient être vendus séparément.Le Groupe a appliqué cette interprétation à l’ensemble desprogrammes de délisation mis en place et gérés par ses di érentesenseignes.L’amendement de la norme IAS  16 précise la méthode decomptabilisation des opérations de cession d’actifs préalablementdonnés en location, lorsqu’une entreprise réalise ce type de transactiondans le cadre de ses activités ordinaires. À l’issue de la période delocation, l’actif concerné doit être reclassé en stock et le prix de cessionenregistré en produit des activités ordinaires.La norme IAS 7 – Tableaux des flux de trésorerie a été modi ée pourpréciser que tous les ux liés à ces opérations constituent des uxd’exploitation.Les produits de cession des véhicules automobiles préalablementdonnés en location, qui étaient comptabilisés jusqu’à présent enminoration du Coût des ventes par le Groupe, sont dorénavant classésen Produits des activités ordinaires.L’amendement de la norme IAS 38 impose que toutes les dépensesde publicité et promotion soient comptabilisées lorsqu’elles sontencourues. Une charge doit être enregistrée dès que l’entreprise aun droit d’accès aux biens ou dès qu’elle a reçu les services de la partde ses fournisseurs. Par ailleurs, les coûts relatifs à la production descatalogues de vente à distance sont explicitement quali és de dépensesde publicité et promotion et entrent dans le champ d’application dela norme.Jusqu’à présent, les dépenses relatives à la création, la production et lapréparation des catalogues de vente à distance étaient comptabiliséesen charges à la date d’envoi des catalogues aux clients. Les coûtsrelatifs aux catalogues non encore expédiés étaient comptabilisés encharges constatées d’avance jusqu’à leur date d’envoi.Ces coûts, ainsi que l’ensemble des dépenses de publicité et depromotion du Groupe, ont été réa ectés aux exercices auxquels ilsse rattachent, conformément aux dispositions de la norme amendée.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR189 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20092.23.2. États financiers retraitésLes e ets des retraitements liés aux changements de méthodes comptables et aux « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession » sont lessuivants :État de la situation financière au 1er janvier 200831/12/2007Publié enfévrier 2009IFRIC 13IAS 16IAS 38Actif(en millions d’euros)GoodwillMarques et autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesParticipations dans les sociétés mises en équivalenceActifs financiers non courantsActifs d’impôts différésAutres actifs non courantsActif non courantStocksCréances clientsConcours à la clientèleCréances d’impôts exigiblesAutres actifs financiers courantsAutres actifs courantsTrésorerie et équivalents de trésorerieActif courantTOTAL ACTIFActifs détenus en vue de la vente6 653,610 135,22 174,319,7266,1701,730,419 981,03 234,11 503,8235,3105,193,51 062,61 713,27 947,6283,52,62,6(0,8)(0,8)7,57,519 991,101/01/2008retraité6 653,610 135,22 174,319,7266,1711,830,43 234,11 503,8235,3105,193,5997,31 713,27 882,3283,5(64,5)(64,5)28 212,11,8(57,0)28 156,9190DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009431/12/2007Publié enfévrier 2009IFRIC 13IAS 16IAS 3801/01/2008retraitéPassif(en millions d’euros)Capital socialRéserves liées au capitalTitres d’autocontrôleRéserves de conversionRéévaluation des instruments financiersAutres réservesCapitaux propres – Part revenant au GroupeCapitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlésCapitaux propresEmprunts et dettes financières à long termeProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsPassifs d’impôts différésPassif non courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseursProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsDettes d’impôts exigiblesAutres passifs courantsPassif courantTOTAL PASSIF(23,2)(23,2)(23,2)512,32 614,9(72,1)(156,6)31,46 288,39 218,21 443,310 661,54 670,3250,0145,62 879,07 944,93 184,8235,372,62 942,617,295,5319,52 509,19 376,6229,1(67,0)10 571,3(67,0)(67,0)(0,9)(0,9)10,62 953,2512,32 614,9(72,1)(156,6)31,46 198,19 128,01 443,34 670,3250,0145,62 878,17 944,03 184,8235,372,617,295,5319,52 534,49 412,5229,1Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente28 212,11,8(57,0)28 156,925,025,00,310,9DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR191 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 200931/12/2008Publié enfévrier 2009IFRIC 13IAS 16IAS 38IFRS 531/12/2008retraitéCompte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2008Produits des activités ordinaires20 201,2(0,3)10,7(10,7)(en millions d’euros)ACTIVITÉS POURSUIVIESCoût des ventesMarge bruteCharges de personnelAutres produits et charges opérationnels courantsRésultat opérationnel courantAutres produits et charges opérationnels non courants(0,3)(4,4)(4,7)(4,7)(4,7)1,5(3,2)(3,2)(3,2)(3,2)(3,2)(11 385,9)8 815,3(2 803,0)(4 291,1)1 721,2(361,0)1 360,2(372,7)987,5(334,5)1,4654,4537,4117,0387,7386,80,91 042,1924,2117,9924,27,337,33537,44,264,26875,26,956,94(3 004,6)2 265,7(738,9)223,9238,6(276,4)(6,8)0,6(283,2)19,80,6(263,4)(0,5)64,8(3,6)(202,2)(159,6)(42,6)202,2159,642,60,60,60,10,10,10,10,117 207,0(9 130,9)8 076,1(2 579,1)(4 056,3)1 440,7(367,8)1 072,9(352,9)720,0(268,7)(2,2)449,1374,774,4589,9546,443,51 039,0921,1117,9921,17,317,31374,72,972,97718,05,705,70Résultat opérationnelCharges financières (nettes)Résultat avant impôtImpôt sur le résultatQuote-part de résultat des sociétés mises enéquivalenceRésultat net des activités poursuiviesdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlésACTIVITÉS ABANDONNÉESRésultat net des activités abandonnéesdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlésRésultat net de l’ensemble consolidéRésultat net part du GroupeRésultat net part des intérêts non contrôlésRésultat net part du GroupeRésultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)Résultat par action (en euros)Résultat dilué par action (en euros)192DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRRésultat net part du Groupe des activités poursuivies(3,2)0,1(159,6)Résultat net part du Groupe des activités poursuivieshors éléments non courants(3,2)0,1(154,1) ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094État de la situation financière au 31 décembre 2008Actif(en millions d’euros)GoodwillMarques et autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesParticipations dans les sociétés mises en équivalence31/12/2008Publié enfévrier 2009IFRIC 13IAS 16IAS 38Actifs financiers non courantsActifs d’impôts différésAutres actifs non courantsActif non courantStocksCréances clientsConcours à la clientèleCréances d’impôts exigiblesAutres actifs financiers courantsAutres actifs courantsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs détenus en vue de la venteActif courantTOTAL ACTIFPassif(en millions d’euros)Capital socialRéserves liées au capitalTitres d’autocontrôleRéserves de conversionRéévaluation des instruments financiersAutres réservesCapitaux propres – Part revenant au GroupeCapitaux propres – Part revenant aux intérêts non contrôlésCapitaux propresEmprunts et dettes financières à long termeProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsPassifs d’impôts différésPassif non courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseursProvisions pour retraites et autres avantages similairesProvisionsDettes d’impôts exigiblesAutres passifs courantsPassif courantTOTAL PASSIFDettes associées à des actifs détenus en vue de la vente6 178,710 172,72 253,474,5323,8628,016,819 647,93 465,51 303,0189,5101,3143,1999,21 116,67 318,261,627 027,7506,22 478,8(6,4)(239,0)(35,7)6 730,39 434,21 256,910 691,13 961,3241,0164,42 847,87 214,52 722,1189,575,92 966,017,4189,9325,02 565,39 051,171,027 027,74,04,0(0,1)(0,1)3,9(26,6)(26,6)(26,6)30,530,53,931/12/2008retraité6 178,710 172,72 253,474,5323,8639,116,819 659,03 465,51 303,0189,5101,3143,1937,61 116,67 256,661,6506,22 478,8(6,4)(238,0)(35,7)6 637,09 341,91 256,910 598,83 961,3241,0164,42 847,37 214,02 722,1189,575,92 976,517,4189,9325,02 597,19 093,471,07,17,1(61,5)(61,5)1,0(66,7)(65,7)(65,7)(0,5)(0,5)10,51,311,8(54,4)26 977,231/12/2008Publié enfévrier 2009IFRIC 13IAS 16IAS 3831/12/2008retraité(54,4)26 977,2DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR193 31/12/2008Publié en février 2009IFRIC 13IAS 16(3,2)(1,4)(4,6)(4,6)4,6IAS 380,10,50,60,6(0,6)10,710,710,710,7(10,7)(10,7)4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Tableau des flux de trésorerie au 31 décembre 2008(en millions d’euros)Résultat net des activités poursuiviesDotations nettes courantes aux amortissementset provisions sur actif opérationnel non courantAutres produits et charges sans contrepartieen trésorerieCapacité d’autofinancementCharges et produits d’intérêts financiersDividendes reçusCharge nette d’impôt exigibleCapacité d’autofinancement avant impôts,dividendes et intérêtsVariation du besoin en fonds de roulementVariation des concours à la clientèleImpôts sur le résultat payésFlux nets de trésorerie liés aux activitésopérationnellesAcquisitions d’immobilisations corporelleset incorporellesCessions d’immobilisations corporelleset incorporellesAcquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquiseCessions de filiales nettes de la trésorerie cédéeAcquisitions d’autres actifs financiersCessions d’autres actifs financiersIntérêts et dividendes reçusFlux nets de trésorerie liés aux activitésd’investissementAugmentation/Diminution de capitalAcquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleDividendes versés aux actionnaires de PPR, sociétémèreDividendes versés aux intérêts non contrôlésdes filiales consolidéesÉmission d’empruntsRemboursement d’empruntsAugmentation/Diminution des autres dettesfinancièresIntérêts versés et assimilésFlux nets de trésorerie liés aux activitésde financementFlux nets liés aux activités abandonnéesIncidence des variations des cours de changeVariation nette de la trésorerieTrésorerie et équivalents de trésorerieà l’ouverture de l’exerciceTrésorerie et équivalents de trésorerie à la clôturede l’exercice194DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR654,4419,4314,21 388,0354,3(1,4)337,42 078,3(232,4)8,1(322,6)1 531,4(592,7)65,7(222,1)1 202,2(55,2)10,847,2455,9(174,4)(131,7)(433,8)(58,9)723,0(1 325,7)(639,2)(390,4)(2 431,1)(21,1)(52,4)(517,3)1 450,8933,5 ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094IFRS 5(202,2)(39,8)2,8(239,2)(21,7)1,1(63,5)(323,3)21,670,0(231,7)84,7(13,6)2,0(2,8)17,4(11,4)(3,3)73,0(3,9)32,1(9,4)4,530,823,177,281,00,5IAS 731/12/2008retraité(en millions d’euros)160,2(59,9)Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise1 199,4Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée160,2(160,2)449,1Résultat net des activités poursuivies379,6326,8Dotations nettes courantes aux amortissementset provisions sur actif opérationnel non courantAutres produits et charges sans contrepartieen trésorerie1 155,5Capacité d'autofinancement332,6Charges et produits d'intérêts financiers(0,3)Dividendes reçus273,9Charge nette d'impôt exigible1 761,7Capacité d'autofinancement avant impôts,dividendes et intérêts(206,8)Variation du besoin en fonds de roulement8,1Variation des concours à la clientèle(252,6)Impôts sur le résultat payés1 310,4(508,0)Flux nets de trésorerie liés aux activitésopérationnellesAcquisitions d'immobilisations corporelleset incorporelles41,4Cessions d'immobilisations corporelleset incorporelles(37,8)Acquisitions d'autres actifs financiers(0,6)Cessions d'autres actifs financiers43,9Intérêts et dividendes reçus678,4(338,5)(433,8)(26,8)Flux nets de trésorerie liés aux activitésd'investissementAugmentation / Diminution de capital et autresopérations avec les actionnaires(131,7)Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôleDividendes versés aux actionnaires de PPR,société mèreDividendes versés aux intérêts non contrôlésdes filiales consolidées713,6Émission d'emprunts(1 321,2)Remboursement d'emprunts(608,4)Augmentation / Diminution des autres dettesfinancières(367,3)Intérêts versés et assimilés59,9Flux nets liés aux activités abandonnées(51,9)Incidence des variations des cours de change(517,3)Variation nette de la trésorerie1 450,8Trésorerie et équivalents de trésorerieà l'ouverture de l'exercice933,5Trésorerie et équivalents de trésorerieà la clôture de l'exercice(160,2)(2 514,1)Flux nets de trésorerie liés aux activitésde financementDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR195 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 3FAITS MARQUANTS3.1. Évolutions du périmètre de consolidationLes comptes consolidés du groupe PPR établis au 31 décembre2009 regroupent les comptes des sociétés dont la liste est donnéeen Note 37.3.1.1. Cession du contrôle de Cfao par introductionen bourseLe 3 décembre 2009, PPR a cédé le contrôle de sa liale Cfao parintroduction en bourse sur Euronext Paris.Le Groupe poursuit ainsi sa recon guration autour d’un ensemblecohérent de marques mondiales puissantes dans l’univers del’équipement de la personne, tant sur le secteur du Luxe que sur lesegment Grand Public. PPR n’entend pas rester durablement associéau développement de Cfao ; si la perspective à terme est une sortiecomplète du capital de Cfao, un désengagement rapide n’est pasenvisagé : PPR s’est engagé envers les banques garantes de l’opérationà ne pas o rir, céder ou transférer de toute autre manière des actionsde Cfao jusqu’au 7 juin 2010.PPR a perdu le contrôle de droit de Cfao en cédant au public, pour927 millions d’euros (hors frais), 35 650 000 actions de sa liale,précédemment détenue à 99,9 %. Le Groupe demeure actionnairede Cfao à hauteur de 42,0 % du capital et des droits de vote et n’aaucun accord avec d’autres actionnaires donnant le pouvoir surplus de la moitié des droits de vote ; il n’exerce donc plus qu’unein uence notable sur Cfao. À la date d’introduction en bourse, 54,1 %du capital de Cfao était détenu par des investisseurs institutionnels(français à hauteur de 42 %) dont les 32 plus importants détenaientconjointement une participation supérieure à celle de PPR.Le mode de gouvernance de Cfao exclut le contrôle de fait par PPR.En e et, le Directoire de Cfao est constitué de trois membres salariésde la société qui ne sont plus liés par aucun contrat de travail ou deconseil avec le groupe PPR ; il dispose des pouvoirs les plus étenduspour diriger la société et ses politiques opérationnelles et nancières.Par ailleurs, la composition du Conseil de surveillance de Cfao et lesconditions d’organisation des travaux de celui-ci ne permettent pasà PPR de disposer d’une majorité de voix au sein de cet organe desupervision, et il en va de même au sein du Comité des nominations.PPR n’a donc pas le pouvoir de nommer ou révoquer les membresdu Directoire.Depuis son introduction en bourse, Cfao bénéficie d’une totaleindépendance nancière vis-à-vis de PPR. Cfao a remboursé soncompte-courant avec le Groupe et dispose désormais de nancementsbancaires externes autonomes. Il n’existe plus aucun contrat demanagement, de conseil, d’assistance, de mandat ou d’intérêt communentre PPR et Cfao ; il n’y a plus aucune relation d’a aires signi cativeentre les deux groupes, ni aucun actif commun, à l’exception defacilités administratives ou techniques dont il est convenu qu’ellesresteront temporairement assurées par PPR dans la continuité dupassé et à prix de marché. Depuis le 3 décembre 2009, Cfao n’est plusintégrée aux dispositifs et processus du groupe PPR (en particulierles procédures de contrôle nancier).L’opération de cession a été traitée conformément aux dispositionsde la norme IFRS 5  : le résultat net consolidé de Cfao jusqu’au30 novembre 2009 ainsi que la plus-value nette a érente à la cessionde 35 650 000 actions sont présentés sur la ligne distincte du comptede résultat « Résultat net des activités abandonnées » ; le comptede résultat ainsi que le tableau des ux de trésorerie de l’exerciceprécédent font l’objet d’un retraitement similaire. Comme PPRconserve une in uence notable sur Cfao, la participation résiduelleest mise en équivalence dans les états financiers du Groupe au31 décembre 2009 : le résultat estimé du mois de décembre (1) estenregistré dans la ligne « Quote-part de résultat des sociétés misesen équivalence » et les titres sont incorporés à l’état de la situation nancière consolidée dans la ligne « Participations dans les sociétésmises en équivalence ». En outre, le Groupe a décidé d’appliquerpar anticipation au 1er janvier 2009 les normes IAS 27 et IFRS 3révisées ; en conséquence, les 25 834 370 actions représentatives dela participation résiduelle de PPR ont été réévaluées à leur juste valeur,soit 26 euros par action  (2), avec une contrepartie enregistrée dansle compte de résultat en « Autres produits et charges opérationnelsnon courants ».3.1.2. Autres évolutions du portefeuille d’activitésLe 1er janvier 2009, Puma a pris une participation majoritaire dans lasociété néerlandaise Dobotex International BV, partenaire historiquequi détient la licence pour les chaussettes et les sous-vêtementsPuma hors États-Unis. Le Groupe a comptabilisé ce regroupementd’entreprise en appliquant la méthode du goodwill complet.Le 12 janvier 2009, Puma a annoncé l’acquisition de la société suédoiseBrandon AB, spécialiste du merchandising et de la promotion desmarques.Le 25 février 2009, Gucci Group a conclu un accord de vente dé nitifde Bédat & Co à Luxury Concepts Watches Jewellery Sdn Bhd, sociétébasée en Malaisie.Le 10 juin 2009, PPR a nalisé la cession de Surcouf à MonsieurHugues Mulliez, fondateur de l’enseigne Youg’s, spécialisée dans lavente de produits et services informatiques.Le 8 janvier 2010, Puma et Hussein Chalayan ont annoncé le rachatpar Hussein Chalayan, au 31 décembre 2009, de la participation dePuma dans leur société commune, Chalayan LLP. Hussein Chalayanreste le Directeur Artistique de Puma, responsable de la supervisiondu design, de la création et du développement des collectionsSportlifestyle de Puma.Les autres variations du périmètre de consolidation du Groupe n’ontpas d’impact signi catif sur les états nanciers de l’exercice.(1) Le résultat de Cfao pour l’exercice 2009 n’étant pas connu de PPR à la date d’arrêté des comptes, la quote-part de résultat de PPR au titre du mois de décembre 2009a été estimée. À chaque clôture, PPR estimera sa quote-part de résultat sur la base du dernier résultat semestriel publié par Cfao.(2) Équivalente au prix d’introduction en bourse de l’action Cfao.196DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 200943.2. Autres faits marquants3.2.1. Plans de relance, de restaurationde la compétitivité et de réduction des coûtsLa Fnac a annoncé le 18 février 2009 un plan de conquête commerciale,en France et à l’international, ainsi que des mesures d’économies de35 millions d’euros en année pleine. Celles-ci concernent tous lessecteurs (productivité, frais généraux, communication, loyers…). Enmars 2009, la Fnac a cessé l’exploitation de son magasin de Bâle, enSuisse et le magasin de La Bastille, à Paris, spécialisé dans la musique,a été fermé en toute n d’année.En 2009, Redcats a poursuivi et complété la mise en œuvre desplans de relance de sa compétitivité initiés en 2008. Le 25 novembre2009, Redcats a présenté le projet de rachat de sa liale La maisonde Valérie par Conforama. Ce rapprochement s’intègre dans lastratégie de développement multi-canal de Conforama. Il permetd’une part de conjuguer les atouts de chaque enseigne (l’expertisereconnue de La maison de Valérie en matière de vente à distanceet la puissance de Conforama) et, d’autre part, de capitaliser sur lacomplémentarité des deux marques et sur leurs savoir-faire dans leursecteur de l’ameublement et de la décoration.Conforama a présenté le 18 février 2009 un plan d’économies de50 millions d’euros en année pleine, visant à restaurer sa compétitivité.Ce programme inclut une réduction de la masse salariale de25 millions d’euros au travers de gains de productivité en magasinset de l’adaptation de leur organisation à la centralisation des fonctionsback-o ce. Il prévoit aussi d’abaisser de 10 millions d’euros les coûtslogistiques, de 9 millions d’euros les frais de Siège, de 3 millionsd’euros les coûts immobiliers et la démarque pour 3 millions d’euroségalement. Au premier trimestre 2009, Conforama a fermé troismagasins dans la Péninsule ibérique et quatre en Italie.Le 8 mai 2009, Puma a exposé les contours d’un plan de réduction decoûts visant à économiser jusqu’à 150 millions d’euros par rapportau budget en base annuelle d’ici 2011. Grâce à ce programme, Pumaentend optimiser son réseau de magasins exploités en propre etla structure globale de son organisation, ainsi que les processusopérationnels. Au second semestre, Puma a lancé le « Project Relay »,nouveau plan d’économies et de modération de frais visant à abaisserles coûts de structure et à accroître l’e cience des opérations.Le pôle Luxe a également renforcé la rigueur de son contrôle descoûts. Des plans d’économies ont été mis en œuvre pour optimiserles e ectifs et la masse salariale, pour améliorer encore l’e ciencede la chaîne d’approvisionnements (avec un e ort particulier surle sourcing et les achats indirects). En outre, toutes les marquesont adopté une politique de « do more with less », en particulier enmatière de dépenses de marketing et publicité ou d’investissementsopérationnels en magasins.3.2.2. Renforcement de la solidité financièreEn 2009, PPR a poursuivi sa politique de renforcement de sasolidité nancière par l’allongement de la maturité de sa dette et ladiversi cation de ses sources de nancement.Ainsi, PPR a émis un emprunt pour 152,5 millions d’euros à échéancejuin 2014.Dans le cadre de son programme EMTN, PPR a également émisquatre emprunts obligataires : 800 millions d’euros à échéance avril 2014, émis en deux tranchesassimilables assorties d’un coupon de 8,625 % ; 150 millions d’euros à échéance juin 2014, placement « retail » auBenelux assorti d’un coupon de 7,75 % ; 150 millions d’euros à échéance juin 2017, placement privé assortid’un coupon de 6,50 % ; 200 millions d’euros à échéance novembre 2017, placement privéassorti d’un coupon de 6,50 %.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR197 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 4SECTEURS OPÉRATIONNELSLes principes de détermination des secteurs opérationnels présentéssont décrits en Note 2.22.Les informations relatives aux secteurs opérationnels présentéssuivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états nanciers consolidés et décrites dans les notes aux états nanciers.La mesure de la performance de chaque secteur opérationnel, utiliséepar le principal décideur opérationnel, est basée sur le résultatopérationnel courant.Les dotations courantes aux amortissements et provisions sur actifopérationnel non courant correspondent aux dotations nettes auxamortissements et provisions sur immobilisations incorporelles etcorporelles comptabilisées dans le résultat opérationnel courant.Les acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporellescorrespondent aux acquisitions brutes d’immobilisations y comprisdécalage de trésorerie et hors investissement d’immobilisations encontrat de location- nancement.Les actifs sectoriels non courants se composent des goodwill, desmarques et autres immobilisations incorporelles, des immobilisationscorporelles et des autres actifs non courants.Les actifs sectoriels se composent des actifs sectoriels non courants,des stocks, des créances clients, des concours à la clientèle et desautres actifs courants.Les passifs sectoriels se composent des impôts di érés passifs surles marques, des nancements des concours à la clientèle, des dettesfournisseurs et des autres passifs courants.Acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles brutes100,711,53,919,04.1. Informations par enseigne(en millions d’euros)31 décembre 2009Produits des activités ordinaires hors Groupe GroupeRésultat opérationnel courantDotations courantes aux amortissements et provisions sur actifopérationnel non courantAutres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartieen trésorerieActifs sectorielsPassifs sectoriels31 décembre 2008Produits des activités ordinaires hors Groupe GroupeRésultat opérationnel courantBottegaVenetaYves SaintLaurentAutres402,1402,1237,5237,5617,791,8(9,8)484,3482,81,5(7,6)26,4508,6508,10,55,225,3(8,2)30,41 116,2482,71 171,9288,511,6(1,1)262,8262,811,6(1,6)10,211,5473,980,8402,1402,111,2(2,6)7,3489,988,1Gucci2 266,42 266,492,3(6,0)7 415,91 578,32 206,42 206,479,8(4,4)7 495,51 648,0624,8100,70,3Dotations courantes aux amortissements et provisions sur actifopérationnel non courantAutres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartieen trésorerieAcquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles brutes136,9Actifs sectorielsPassifs sectoriels1 145,6607,61 248,5311,7198DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094LuxeFnacRedcatsConforamaCfaoPumaÉliminationset autres10 177,92 430,31 520,71 171,03 390,33 388,81,5692,1141,8(7,1)135,13 379,93 379,40,5731,0127,9(16,8)184,84 375,14 375,1182,176,0(9,3)56,44 457,24 457,2179,876,71,282,33 386,43 382,24,2114,754,61,032,51 796,4913,632,53 698,63 694,54,1114,651,8(8,6)56,02 928,02 926,91,1125,072,5(9,1)59,22 243,0899,159,23 167,93 166,11,8118,365,0(4,0)64,51,2338,9Total16 524,616 524,61 383,4407,3 (24,9)21 777,46 911,6338,917 207,017 207,01 440,7379,6(22,0)(15,9)(15,9)(50,0)1,5(1,7)50,167,81,2(20,8)(20,8)(52,7)1,6(0,5)2 460,72 451,69,1319,560,91,354,55 989,31 429,854,52 524,22 509,814,4349,756,66,710 379,52 655,41 620,41 188,22 515,91 012,12 458,51 068,71 621,7911,55 892,91 480,828,351,324 517,28 368,0119,21,2508,0DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR199 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094.2. Informations par zone géographiqueLes informations sont présentées par zone géographique sur la base de la localisation géographique de ses clients pour les produits des activitésordinaires et sur la base de l’implantation géographique des actifs pour les actifs sectoriels non courants.(en millions d’euros)31 décembre 2009Produits des activités ordinairesActifs sectoriels non courants31 décembre 2008Produits des activités ordinairesActifs sectoriels non courantsFrancehors France AmériquesAfriqueOcéanieAsieTotalEurope7 124,23 424,74 571,813 045,92 609,0900,17 610,94 086,24 955,413 056,92 575,6985,8143,90,9137,0294,479,29,583,830,81 996,516 524,6179,117 560,21 844,317 207,0167,518 621,64.3. Réconciliation des actifs et passifs sectorielsLe total des actifs sectoriels et des actifs sectoriels non courants se réconcilie de la manière suivante dans le total des actifs du Groupe :Participations dans les sociétés mises en équivalence21 777,424 517,220095 564,610 122,71 861,511,417 560,22 351,6941,8214,9708,9705,6301,8554,077,627,9944,574,924 463,720086 178,710 172,72 253,416,818 621,63 465,51 303,0189,5937,674,5323,8639,1101,3143,11 116,661,626 977,2(en millions d’euros)GoodwillMarques et autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesAutres actifs non courantsActifs sectoriels non courantsStocksCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs courantsActifs sectorielsActifs financiers non courantsActifs d’impôts différésCréances d’impôts exigiblesAutres actifs financiers courantsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs détenus en vue de la venteTOTAL ACTIF200DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Le total des passifs sectoriels se réconcilie de la manière suivante dans le total des passifs du Groupe :(en millions d’euros)Passifs d’impôts différés sur les marquesFinancement des concours à la clientèleDettes fournisseursAutres passifs courantsPassifs sectorielsCapitaux propresEmprunts et dettes financières à long termeProvisions non courantes pour retraites et autres avantages similairesProvisions non courantesAutres passifs d’impôts différésEmprunts et dettes financières à court termeAutres passifs financiers courantsProvisions courantes pour retraites et autres avantages similairesProvisions courantesDettes d’impôts exigiblesTOTAL PASSIFDettes associées à des actifs détenus en vue de la vente NOTE 5PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES(en millions d’euros)Ventes nettes de biensVentes nettes de servicesRevenus des concessions et licencesAutres revenusTOTAL20092 603,8214,92 053,52 039,46 911,611 053,34 357,8192,3103,5256,21 006,156,511,9252,0211,850,720082 604,9189,52 976,52 597,18 368,010 598,83 961,3241,0164,4242,42 722,175,917,4189,9325,071,024 463,726 977,2200915 720,1370,3102,2332,0200816 418,1326,0106,3356,616 524,617 207,0DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR201 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 6CHARGES DE PERSONNELLes frais de personnel incluent principalement les rémunérations xeset variables, les charges sociales, les charges liées à la participationdes salariés et autres intéressements, les coûts des formations, lescharges liées aux paiements sur la base d’actions (Note 7) ainsi quecelles liées aux avantages du personnel comptabilisées dans le résultatopérationnel courant (Note 26).Les frais de personnel sur la ligne « Holdings et autres » incluent la charge liée à l’application de la norme IFRS 2 relative à l’ensemble destransactions fondées sur des actions PPR (Note 7.1.) à hauteur de 9,2 millions d’euros en 2009 (8,8 millions d’euros en 2008).L’e ectif moyen des activités poursuivies du Groupe, en équivalent temps plein, se décompose de la façon suivante :(2 525,6)(2 579,1)(en millions d’euros)FnacRedcatsConforamaPumaLuxeHoldings et autresTOTALFnacRedcatsConforamaPumaLuxeHoldings et autresTOTALFnacRedcatsConforamaPumaLuxeHoldings et autresTOTALL’e ectif inscrit des activités poursuivies du Groupe est le suivant :202DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR2009(596,9)(570,2)(474,7)(320,2)(532,9)(30,7)200914 63215 67211 8059 64611 37117263 298200918 27818 06913 42411 43811 88315373 2452008(599,7)(633,6)(495,4)(306,4)(508,8)(35,2)200814 88817 80512 8529 50310 96819866 214200818 80620 03114 69711 64511 48420176 864 ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094 NOTE 7PAIEMENTS SUR LA BASE D’ACTIONSEn contrepartie des services rendus, le Groupe octroie à certainsmembres du personnel des plans fondés sur des actions réglés enactions ou en trésorerie.Le Groupe comptabilise son engagement au fur et à mesure desservices rendus par les béné ciaires, de la date d’attribution jusqu’àla date d’acquisition des droits. Pour les transactions fondées sur des actions de PPR, la dated’attribution correspond à la date à laquelle les plans ont étéapprouvés individuellement par le Directoire pour les plansantérieurs au 19 mai 2005 ou par le Conseil d’administration dePPR pour les plans postérieurs à cette date. Pour les transactions fondées sur des actions de Gucci Group etde Puma, la date d’attribution correspond à la date à laquelle lesplans ont été approuvés individuellement par le Board de GucciGroup et le Board de Puma AG. La date d’acquisition des droits est la date à laquelle toutes lesconditions spéci ques d’acquisition sont satisfaites.Pour les béné ciaires, les droits acquis ne peuvent être exercés qu’àl’issue d’une période de blocage dont la durée varie selon les typesde plans.7.1. Transactions fondées sur des actionset réglées en instruments de capitaux propresdu GroupeConformément aux dispositions transitoires d’IFRS 2 relatives auxplans réglés en instruments de capitaux propres, seuls les plans émispostérieurement au 7 novembre 2002 et dont les droits n’étaient pasacquis au 1er janvier 2005 ont fait l’objet d’une évaluation.La nature des plans non éligibles (antérieurs au 7 novembre 2002) et leurs caractéristiques principales gurent dans le tableau ci-dessous :Plan1999/1Plan1999/2Plan1999/3Plan2000/1Plan2000/2Plan2001/1Plan2001/2Plan2002/1Plan2002/2Optionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionDate d’attribution20/01/1999 21/05/1999 08/12/1999 26/01/2000 23/05/2000 17/01/2001 18/05/2001 03/05/2002 03/05/2002Date d’expiration31/03/2009 30/06/2009 26/12/2009 28/02/2010 30/06/2010 31/01/2011 31/05/2011 02/05/2012 02/05/20123644560261257222061 0741 05327 49525 455412 35012 10093 100340 24087 260438 296410 2715 3505 620156 9502 30023 500147 46037 540199 701197 40685016 3501 40016 63018 07025 02525 0255 3504 770140 6002 30022 100130 83019 470174 676172 3812 30022 100130 83019 470174 676172 381154,58144,83189,19227,15202,91225,01225,01128,10140,50Plans de stock-options et actionsgratuitesNombre debénéficiairesNombre attribuéà l’origineNombre en circulationau 01/01/2009Nombre annuléen 2009Nombre exercéen 2009Nombre expiréen 2009Nombre en circulationau 31/12/2009Nombre exerçableau 31/12/2009Prix d’exercice(en euros)Prix moyen pondérédes options exercées/actions remises(en euros)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR203 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009La nature des plans éligibles et leurs caractéristiques principales gurent dans le tableau ci-dessous :Plan2003/1Plan2003/2Plan2004/1Plan2004/2Plan2005/1Plan2005/2Plan2005/3Plan2005/4Plan2006/1Plans de stock-options et actionsgratuitesOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsde sous-criptionOptionsd’achat09/07/2003 09/07/2003 25/05/2004 07/07/2004 03/01/2005 19/05/2005 19/05/2005 06/07/2005 23/05/200608/07/2013 08/07/2013 24/05/2014 06/07/2014 02/01/2015 18/05/2015 18/05/2015 05/07/2015 22/05/2014(a)721(a)18(a)846(a)1(a)13(b)458(b)22(b)15(b)450528 6905 430540 97025 00025 530333 75039 96020 520403 417194 8391 250393 49625 00025 468279 90535 48013 810347 425Nombre annulé en 2009Nombre exercé en 200924 7216 050250123 74240016 51710 0006 91127 685164 0681 000269 75425 00015 068256 47735 48013 810319 740164 06866,001 00067,50269 75485,5725 00084,1715 068256 47775,2978,0135 48078,9713 81085,05101,8315,3715,0615,7522,0311,6111,1910,9812,3813,6284,7984,1391,0584,28Plan 2007/1 Plan 2007/2Plan 2007 Plan 2008/1 Plan 2008/2 Plan 2008/3 Plan 2009/1 Plan 2009/2Plans de stock-optionset actions gratuitesOptionsd’achatOptionsd’achatActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuites14/05/2007 17/09/2007 14/05/2007 09/06/2008 22/10/2008 22/10/2008 07/05/2009 07/05/2009Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiaires13/05/2015 16/09/2015(b)248(b)14Nombre en circulationau 01/01/2009327 35047 600Nombre annulé en 200925 020N/A(c)269N/A(c)46N/A(d)194N/A(c)302N/A(d)16185 8703 40047 2102 16053 7551 2609 3152 435Nombre attribué à l’origine355 50051 30078 23486 53049 21053 755130 84346 505Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre attribuéà l’origineNombre en circulationau 01/01/09Nombre d’actionsremisesNombre expiré en 2009Nombre en circulationau 31/12/09Nombre exerçableau 31/12/09Prix d’exercice (en euros)Juste valeur à la dated’évaluation (en euros)Prix moyen pondéré desoptions exercées/actionsremises (en euros)Nombre exercé en 2009Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2009Nombre en circulationau 31/12/2009Nombre exerçableau 31/12/2009Juste valeur à la dated’évaluation (en euros)Prix moyen pondéré desoptions exercées/actionsremises (en euros)302 33047 60082 47045 05052 495121 52844 070Prix d’exercice (en euros)127,58127,58N/AN/AN/AN/AN/AN/A20,9924,7495,6861,0226,4521,3941,1532,21N/A(c)30474 5049 82964 67554,22204DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Pour tous ces plans, la période de blocage est de 4 ans à compter dela date d’attribution.La période d’acquisition est suivie d’une période d’incessibilitéde deux ans.(a) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complètede présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite(acquisition de la totalité des droits). En cas de licenciement pourfaute grave ou lourde, la totalité des droits est perdue y comprisaprès la n de la période de blocage.(d) Les actions sont acquises quatre années après leur attribution saufen cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde(perte de la totalité des droits). Le nombre de titres dé nitivementattribué est soumis à des conditions de performance boursière. Iln’y a pas de période d’incessibilité.(b) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complètede présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite(acquisition de la totalité des droits) et de démission (perte de latotalité des droits). En cas de licenciement pour faute grave oulourde, la totalité des droits est perdue y compris après la n dela période de blocage.(c) Les actions sont acquises deux années après leur attribution saufen cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde(perte de la totalité des droits). Le nombre de titres dé nitivementattribué est soumis à des conditions de performance boursière.L’évaluation des services rendus par les béné ciaires est réalisée àla date d’attribution des plans : pour les plans d’options de souscription et d’achat d’actions,à l’aide d’un modèle de type Black  & Scholes à algorithmetrinomial avec seuils d’exercice, tenant compte notamment dunombre d’options potentiellement exerçables à la n de la périoded’acquisition des droits ; pour les plans d’attribution d’actions gratuites, à l’aide d’unmodèle de type Black & Scholes à algorithme de Monte Carlo àdeux sous-jacents.Les seuils d’exercice ainsi que les probabilités d’exercice retenus comme hypothèses pour les plans d’options de souscription et d’achat d’actionssont les suivants :Seuil en % du prixd’exerciceProbabilité d’exercice125 %150 %175 %200 %15 %20 %20 %20 %Compte tenu de ces hypothèses, 25 % des béné ciaires n’exercent pas prématurément leurs options avant la date d’expiration.Les principales hypothèses d’évaluations des di érents plans sont résumées dans le tableau ci-dessous :Plan 2003/1Plan 2003/2Plan 2004/1Plan 2004/2Plan 2005/1Plan 2005/2Plan 2005/3Plans de stock-optionset actions gratuitesOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionVolatilitéTaux sans risque33,25 %4,08 %33,25 %4,08 %25,65 %4,45 %25,65 %4,37 %23,75 %3,83 %21,00 %3,49 %21,00 %3,49 %Plan 2005/4Plan 2006/1Plan 2007/1Plan 2007/2Plan 2007Plan 2008/1Plan 2008/2Plans de stock-optionset actions gratuitesOptions desouscriptionVolatilitéTaux sans risque20,50 %3,38 %Optionsd’achat23,00 %4,08 %Optionsd’achat23,00 %4,49 %Optionsd’achat24,50 %4,47 %ActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuites25,00 %4,44 %32,00 %5,46 %45,00 %3,85 %Plan 2008/3Plan 2009/1Plan 2009/2Plans de stock-optionset actions gratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesVolatilitéTaux sans risque42,00 %4,06 %42,00 %1,78 %40,00 %4,06 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR205 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Les volatilités mentionnées correspondent aux volatilités attenduesde chaque plan en fonction des maturités et des prix d’exercicedisponibles à la date d’attribution. Les dividendes retenus pourl’évaluation correspondent aux dividendes anticipés par le marchélors de leur attribution.Les taux d’intérêt sans risque correspondent à la courbe d’intérêt, à ladate d’attribution, des swaps interbancaires de 1 à 10 ans.La charge totale comptabilisée en 2009 au titre des plans d’optionset d’attribution d’actions gratuites est de 12,9  millions d’euros(10,4 millions d’euros en 2008).7.2. Transactions fondées sur des actions et réglées en instruments de capitaux propres des filialesPuma a mis en place des programmes d’attribution de plans d’options de souscription, basés sur ses propres actions, en faveur de certainsmembres de son personnel. Les caractéristiques des plans en vigueur au 31 décembre 2009 et leur évolution sur l’exercice sont les suivantes :Date d’attributionDate d’expirationNombre attribué à l’origineNombre en circulation au 01/01/2009Nombre exercé en 2009Nombre annulé en 2009Nombre en circulation au 31/12/2009Nombre exerçable au 31/12/2009Prix d’exercice (en euros)Prix moyen pondéré des options exercées (en euros)Plan 2004Plan 2008/IPlan 2008/IIOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscription31/03/200430/03/2009459 00014 25014 25021/07/200820/07/2013113 000113 00014/04/200913/04/2014139 00214 00099 0001 500137 502206,20  Spéci cités du plan 2008 : Les béné ciaires se voient remettre des actions dont le nombre est fonction du cours de l’action à la date d’exercicedes options et du nombre d’options exercées.Par ailleurs, l’exercice des options des deux tranches du plan 2008 est subordonné à une condition de performance de l’action Puma.Les droits sont acquis à l’issue d’une période de deux ans.L’évaluation des services rendus par les béné ciaires des plans à leur date d’attribution est principalement basée sur les hypothèses suivantes :VolatilitéTaux sans risquePlan 2004Plan 2008/IPlan 2008/II30,00 %2,19 % - 2,26 %29,10 %4,60 %47,70 %1,97 %Sur l’exercice, Puma a comptabilisé une charge de 5,1 millions d’euros pour les tranches  et  du plan 2008 (1,2 million d’euros en 2008).7.3. Transactions fondées sur des actionset réglées en trésorerieLe Groupe (Gucci Group et Puma) confère également à certainsmembres de son personnel des Share Appreciation Rights (SARs)qui constituent des plans fondés sur des actions réglés en trésorerie.7.3.1. Caractéristiques des SARs octroyéspar Gucci GroupLes plans de SARs ont une durée de vie de 6 à 10 ans à compter deleur date d’attribution.Les SARs sont acquis à hauteur de 20 % par année complète deprésence sauf en cas de licenciement (hors faute grave ou lourde)où l’intégralité des droits est immédiatement acquise. En cas delicenciement pour faute grave ou lourde, la totalité des droits estperdue.Le prix d’exercice des SARs est calculé par application aux résultats dupôle Luxe de multiples boursiers d’un panier de sociétés comparables.L’évaluation des services rendus par les béné ciaires est recalculée àchaque arrêté par un expert indépendant en appliquant un modèled’évaluation d’options correspondant à la valeur intrinsèque à laquelleest ajoutée une valeur temps.En 2009, Gucci Group a comptabilisé un produit en résultatopérationnel courant au titre des SARs pour un montant de8,3 millions d’euros. Le produit comptabilisé en 2008 s’élevait à2,0 millions d’euros.206DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Pour les SARs en circulation au 31 décembre 2009, le prix d’exercice estcompris entre 36,1 euros et 103,9 euros et la durée de vie contractuellerésiduelle moyenne pondérée est de 4,8 ans (5,8 ans en 2008).La valeur comptable du passif lié aux SARs de Gucci Group s’élèveà 5,7 millions d’euros au 31 décembre 2009 et la valeur intrinsèqueà 5,4 millions d’euros (respectivement 26,7 et 27,4 millions d’eurosau 31 décembre 2008).Évolution des plansSARs en circulation au 1er janvierPrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs attribués dans l’exercicePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs exercés dans l’exercicePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs annulés dans l’exercicePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs en circulation au 31 décembrePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)SARs exerçables au 31 décembrePrix d’exercice moyen pondéré (en euros)Évolution des plans sur l’exercice 2009SARs en circulation au 1er janvier 2009SARs attribués dans l’exerciceSARs exercés dans l’exerciceSARs annulés dans l’exerciceSARs en circulation au 31 décembre 2009SARs exerçables au 31 décembre 20097.3.2. Caractéristiques des SARs octroyés par PumaLes plans toujours en vigueur au 31 décembre 2009 sont les suivants : Plan SARs 2004 – Tranche  (2006/2011) :La durée de vie du plan est de 5 ans. Les SARs sont exerçables àl’issue d’une période de blocage de deux ans. Plan SARs 2006 – Tranche  (2006/2011) :La durée de vie du plan est de 5 ans. À l’issue d’une période deblocage d’un an, les béné ciaires ont la possibilité d’exercer leursSARs à hauteur de 25 % la deuxième année, de 50 % la troisièmeannée et de 75 % la quatrième année. L’intégralité des droits peutêtre exercée au cours de la cinquième année.La charge comptabilisée en résultat opérationnel courant au titre desSARs de Puma s’élève à 1,0 million d’euros. En 2008, un produit de3,0 millions d’euros avait été comptabilisé.Le prix d’exercice des SARs en circulation au 31 décembre 2009 s’élèveà 345,5 euros pour le plan 2004 et est compris entre 317,2 euros et341,0 euros pour le plan 2006.La valeur comptable du passif lié aux SARs de Puma s’élève à1,9 million d’euros au 31 décembre 2009 (1,0 million d’euros au31 décembre 2008).2009547 20449,5625 00080,11318 30045,484 00040,18249 90457,9731 80071,722008584 50447,0325 00094,8547 80044,0714 50043,88547 20449,565 400101,282004/III150 000150 000150 0002006/I60 00017 25042 75032 063DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR207 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)FnacRedcatsConforamaPumaLuxeHoldings et autresTOTAL(en millions d’euros)Charges opérationnelles non courantesCharges de restructurationDépréciation d’actifsMoins-values sur cessions d’actifsProduits opérationnels non courantsPlus-values sur cessions d’actifsAutresAutresTOTAL NOTE 8RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANTLe résultat opérationnel courant représente l’indicateur majeur de suivi de la performance opérationnelle du Groupe. Sa décomposition seprésente comme suit :Le montant des dotations aux amortissements et provisions suractifs opérationnels non courants inclus dans le résultat opérationnelcourant est de 407,3  millions d’euros en 2009 (379,6  millionsd’euros en 2008). Les autres produits et charges opérationnels sanscontrepartie en trésorerie sont de - 24,9 millions d’euros en 2009(- 22,0 millions d’euros en 2008). NOTE 9AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS NON COURANTS1 383,41 440,72009182,1114,7125,0319,5692,1(50,0)2009(1 053,4)(320,9)(654,5)(14,1)(63,9)506,6499,37,3(546,8)2008179,8114,6118,3349,7731,0(52,7)2008(404,8)(126,3)(236,1)(42,4)37,013,024,0(367,8)Les autres produits et charges opérationnels non courants du Groupe,qui regroupent les éléments inhabituels de nature à perturber lesuivi de la performance économique de chaque enseigne, s’élèvent à-546,8 millions d’euros sur l’exercice 2009. Ils incluent les élémentssuivants : des charges de restructuration à hauteur de 320,9 millions d’euros.Ces coûts concernent Puma (réorganisation et fermetures demagasins), Redcats (plan de relance de La Redoute en France),Conforama (restructuration des activités en France et nalisationde l’optimisation organisationnelle de la péninsule ibérique), Fnac(adaptation des dispositifs en France) et Gucci Group (fermeturede magasins et optimisation des structures) ; des dépréciations d’actifs à hauteur de 654,5 millions d’eurosportant principalement sur le goodwill de La  Redoute pour425,0 millions d’euros, le goodwill du pôle Enfants-Famille deRedcats pour 75,0 millions d’euros, le goodwill de ConforamaFrance pour 124,0 millions d’euros et les titres de Sowind Groupà hauteur de 28,0 millions d’euros ; des produits nets de cessions d’actifs de 485,2 millions d’eurosconcernant essentiellement la réévaluation de la participationrésiduelle dans Cfao en date de perte de contrôle ; des autres produits et charges correspondant principalement àdes litiges ou contentieux avec des tiers.Sur l’exercice 2008, ce poste s’élève à -367,8 millions d’euros et inclutles éléments suivants : des charges de restructuration à hauteur de 126,3 millions d’euros.Ces coûts concernent essentiellement Redcats (plan de relancede La Redoute en France et programmes de réduction des coûtsdu pôle Scandinave et des France), Conforama (restructurationdes activités en France, optimisation de l’organisation de lapéninsule ibérique et adaptation des dispositifs en France), Fnac(restructuration de magasins à l’international), Gucci Group(fermeture des magasins Sergio Rossi aux France et optimisationdes structures chez Gucci) et Puma (réorganisation et fermeturesde magasins) ;208DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094 des dépréciations d’actifs à hauteur de 236,1 millions d’eurosportant sur le goodwill de Conforama France pour 122,0 millionsd’euros, le goodwill de Redcats USA à hauteur de 82,3 millionsd’euros et des immobilisations incorporelles et corporelles àhauteur de 31,8 millions d’euros ; des produits nets de cessions d’actifs opérationnels de 13,0 millionsd’euros concernant essentiellement Fnac ; des autres produits et charges correspondant principalementà des litiges ou contentieux avec des tiers ainsi qu’à un pro td’acquisition de 10,7 millions d’euros lié aux acquisitions de titresPuma réalisées par le Groupe sur le second semestre de l’exercice. NOTE 10 CHARGES FINANCIÈRES NETTESLes charges nancières nettes s’analysent de la façon suivante :(en millions d’euros)Coût de l’endettement financier netProduits de trésorerie et d’équivalents de trésorerieCharges financières au coût amortiCharges financières sur passifs financiers à la juste valeur par résultatGains et pertes sur dettes/emprunts couverts en juste valeurGains et pertes sur dérivés de couverture de juste valeurAutres produits et charges financiersGains nets sur actifs financiers disponibles à la venteGains et pertes sur passifs financiers à la juste valeur par résultatGains et pertes de changePart inefficace des couvertures de flux de trésorerieGains et pertes sur dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture (change et taux)Effet de l’actualisation des actifs et passifsAutres charges financièresTOTAL11.1. Analyse de la charge d’impôt des activités poursuivies NOTE 11IMPÔT11.1.1. Charge d’impôt(en millions d’euros)Résultat avant impôtCapacité d’autofinancement liée à l’impôtCharge d’impôt exigibleProduit/(Charge) d’impôt différéCharge totale d’impôtTaux d’impôt effectifAutres impôts exigibles sans contrepartie dans les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles2009(236,1)8,7(235,2)(25,9)(5,3)21,6(145,3)1,5(49,4)(0,2)(33,5)(46,0)1,1(18,8)(381,4)2009455,2(192,7)81,5(111,2)(65,5)(176,7)2008(342,6)40,3(351,4)(16,3)(35,7)20,5(10,3)(3,7)9,41,212,04,8(12,3)(21,7)(352,9)2008720,0(273,9)(16,1)(290,0)21,3(268,7)38,82 %37,32 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR209 200934,43 %- 7,81 %26,62 %0,12 %7,23 %- 0,45 %11,28 %0,93 %- 6,91 %38,82 %2009455,2(546,8)1 002,0(176,7)55,1(231,8)2008720,0(367,8)1 087,8(268,7)18,9(287,6)200977,6(211,8)Le taux d’impôt applicable en France est le taux de base de 33,33 % augmenté de la contribution sociale de 3,3 %, soit 34,43 %.11.1.3. Taux d’impôt courantHors éléments non courants, le taux d’impôt du Groupe est le suivant :Taux d’impôt courant23,13 %26,44 %Décaissementsliés aux activitésopérationnellesDécaissementsliés aux activitésd’investissementActifs détenusen vue de lavente, activitéscédéesou en coursde cessionAutresvariationsdepérimètreAutresélémentsdurésultatglobalImpôt exigible(223,7)(192,7)243,77,926,5(1,2)5,3 (134,2)4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 200911.1.2. Rationalisation du taux d’impôt(en % du résultat avant impôt)Taux d’impôt applicable en FranceEffet de l’imposition des filiales étrangèresTaux d’impôt théoriqueEffet des éléments taxés à taux réduitsEffet des différences permanentesEffet des différences temporelles non comptabiliséesEffet des reports fiscaux déficitaires non comptabilisésEffet des variations de taux d’impôtAutresTaux effectif d’imposition(en millions d’euros)Résultat avant impôtÉléments non courantsRésultat courant avant impôtCharge totale d’impôtImpôt sur éléments non courantsCharge d’impôt courant11.2. Évolution des postes de bilan11.2.1. Impôt exigible(en millions d’euros)2008 RésultatCréances d’impôts exigibles101,3Dettes d’impôts exigibles(325,0)210DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094(en millions d’euros)2008RésultatActifs détenus en vuede la vente, activitéscédées ou en coursde cessionAutresvariations depérimètreAutreséléments durésultat global11.2.2. Impôt différé(en millions d’euros)Actifs d’impôts différésPassifs d’impôts différésImpôt différéImmobilisationsincorporellesImmobilisations corporellesAutres actifs non courantsAutres actifs courantsCapitaux propresEmprunts et dettesfinancièresProvisions pour retraites etautres avantages similairesProvisionsAutres passifs courantsPertes fiscales et créditsd’impôts reconnusActifs (Passifs) d’impôtsdifférés netsActifs d’impôts différésPassifs d’impôts différésImpôt différé2008639,1(2 847,3)(2 208,2)(2 628,7)(3,8)(1,1)245,4(24,3)(5,8)40,341,241,587,1(2 208,2)639,1(2 847,3)(2 208,2)Actifs détenus en vuede la vente, activitéscédées ou en coursde cessionRésultatAutresvariations depérimètreAutreséléments durésultat global(65,5)(26,1)0,0(6,2)(0,1)(0,4)2,1(13,1)0,7(3,4)(2,5)(9,4)15,512,5(8,5)(86,5)(1,5)14,3(14,4)9,320,8(27,0)(65,5)(26,1)0,0(65,5)(26,1)0,0(6,2)2009554,0(2 860,0)(2 306,0)2009(2 627,5)20,3(9,5)131,5(25,1)8,726,243,768,357,4(2 306,0)554,0(2 860,0)(2 306,0)(14,2)12,0(2,0)(14,3)0,23,7(4,3)15,4(2,7)(6,2)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR211 11.3. Impôt différé non reconnuLe montant des pertes scales et crédits d’impôt pour lesquels aucun actif d’impôt di éré n’a été comptabilisé est de 1 844,8 millions d’euros au31 décembre 2009 (1 205,5 millions d’euros au 31 décembre 2008).L’évolution et l’échéancier de ces pertes scales et crédits d’impôts non utilisés s’analysent comme suit :4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Au 1er janvier 2008Déficits créés au cours de l’exerciceDéficits imputés et prescrits sur l’exerciceVariations de périmètre et de changeAu 31 décembre 2008Déficits créés au cours de l’exerciceDéficits imputés et prescrits sur l’exerciceVariations de périmètre et de changeAu 31 décembre 2009Déficits reportables avec une échéanceÀ moins de cinq ansÀ plus de cinq ansDéficits indéfiniment reportablesTOTAL896,7485,4(142,9)(33,7)1 205,5732,8(60,7)(32,8)1 844,8538,5245,3293,21 306,31 844,8Le montant des différences temporelles déductibles pourlesquelles aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au31 décembre 2009 est de 1,1 million d’euros (78,5 millions d’eurosau 31 décembre 2008).Il n’existe pas d’impôts di érés non reconnus au titre des di érencestemporelles liées à des participations dans les liales, entreprisesassociées et co-entreprises au 31 décembre 2009. NOTE 12 ACTIFS DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE, ACTIVITÉS ARRÊTÉES,CÉDÉES OU EN COURS DE CESSIONLe 3 décembre 2009, PPR a cédé le contrôle de sa liale Cfao parintroduction en bourse sur Euronext Paris (Note 3.1.1.).Par ailleurs, fin décembre  2009, la Fnac a décidé d’entamer unprocessus de cession de sa liale Fnac Éveil & Jeux, spécialisée dansles jeux et jouets éducatifs, les livres et produits multimédias ainsique les articles de puériculture et de décoration destinés aux enfantsjusqu’à douze ans. Fnac Éveil & Jeux a, en e et, atteint un niveaude développement tel qu’il nécessite, pour accélérer et ampli er sacroissance tant à l’international que sur Internet, de s’adosser à unpartenaire puissant sur son créneau de marché.Compte tenu de ces éléments, le Groupe a traité ces actifs commedes « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession » à compterrespectivement du 3 décembre 2009 et du 31 décembre 2009.Sur l’ensemble des périodes présentées, les activités arrêtées, cédéesou en cours de cession regroupent les activités de Fnac Éveil &Jeux, de Cfao, de Bédat, d’YSL Beauté, de la marque Empire Storesde Redcats UK, des marques du pôle « Missy » de Redcats USA,de Surcouf, de Conforama Pologne, de Fnac Service ainsi que lesrésultats de cession de Cfao, Surcouf, YSL Beauté, ConforamaPologne, Printemps et Rexel.En application de la norme IFRS 5, le Groupe a cessé d’amortir cesgroupes d’actifs et tous les actifs qui le composent à compter de ladate de leur classement en « activités arrêtées, cédées ou en coursde cession ».Sur l’ensemble des périodes publiées, le résultat net de ces activitésest présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, « Activitésabandonnées » et fait l’objet d’un retraitement dans le tableau des ux de trésorerie.Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession »sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe, sansretraitement des périodes antérieures.Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés surdes lignes séparées au bilan du Groupe.212DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR Le compte de résultat et le tableau des ux de trésorerie des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession se présentent de la façon suivante :Impact sur les états financiers(en millions d’euros)Produits des activités ordinairesCoût des ventesMarge bruteCharges de personnelAutres produits et charges opérationnels courantsRésultat opérationnel courantAutres produits et charges opérationnels non courantsRésultat opérationnelCharges financières (nettes)Résultat avant impôtImpôt sur le résultatQuote-part de résultat des sociétés mises en équivalenceRésultat net sur cession des activités abandonnéesRésultat netdont part du Groupedont part des intérêts non contrôlés(en millions d’euros)Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnellesFlux nets de trésorerie liés aux activités d’investissementFlux nets de trésorerie liés aux activités de financementIncidence des variations des cours de changeFlux nets de trésorerieTrésorerie d’ouverture ou flux nets et variation des flux intragroupesFlux nets liés aux activités abandonnées (1)(1) Ligne présentée dans le tableau des flux de trésorerie du Groupe.(en millions d’euros)Actifs détenus en vue de la venteDettes associées à des actifs détenus en vue de la venteLes activités cédées ou en cours de cession ont un impact sur le bilan consolidé du Groupe pour les montants suivants :Les actifs classés comme détenus en vue de la vente concernent, au 31 décembre 2009, uniquement Fnac Éveil & Jeux et, au 31 décembre 2008,Surcouf et Bédat.ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009420092 565,2(1 954,8)610,4(208,7)(215,1)20083 752,8(2 632,7)1 120,1(350,3)(511,6)186,6(25,4)161,2(26,6)134,6(57,5)2,1685,7764,9737,427,52009129,6(44,0)(41,9)3,647,337,885,1200974,950,7258,2(88,3)169,9(28,1)141,8(43,6)3,6488,1589,9546,443,52008204,4(87,6)(83,4)(0,5)32,927,059,9200861,671,0DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR213 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 13RÉSULTATS PAR ACTIONLes résultats nets par action sont calculés sur la base du nombremoyen pondéré d’actions en circulation sous déduction du nombremoyen pondéré d’actions détenues par des sociétés consolidées.Les résultats nets par action dilués prennent en compte le nombremoyen pondéré d’actions dé ni ci-avant pour le calcul du résultat netpar action majoré du nombre moyen pondéré d’actions ordinairespotentiellement dilutives. Le résultat net est corrigé des chargesthéoriques d’intérêts nettes d’impôts relatives aux instrumentsconvertibles et échangeables.Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises126 559 397126 559 397126 559 397Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées126 461 515126 461 515126 461 515126 461 515126 461 515126 461 515Ensembleconsolidé984,6ActivitéspoursuiviesActivitésabandonnées247,2737,4(97 882)(97 882)(97 882)126 461 515126 461 515126 461 5157,79984,6984,607,797,31921,1921,11,96247,2247,201,962,97374,7374,75,83737,4737,405,834,34546,4546,4Ensembleconsolidé921,1ActivitéspoursuiviesActivitésabandonnées374,7546,4(1 236 713)(1 236 713)(1 236 713)126 006 290126 006 290126 006 29013.1. Résultats par actionRésultat par action au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Résultat net attribuable aux actionnaires ordinairesNombre moyen pondéré d’actions autodétenuesNombre moyen pondéré d’actions ordinairesRésultat de base par action (en euros)Résultat net attribuable aux actionnaires ordinairesOptions de souscription d’actionsRésultat net part du Groupe diluéNombre moyen pondéré d’actions ordinairesOptions de souscription d’actionsRésultat dilué par action (en euros)Résultat par action au 31 décembre 2008(en millions d’euros)Résultat net attribuable aux actionnaires ordinairesNombre moyen pondéré d’actions autodétenuesNombre moyen pondéré d’actions ordinairesRésultat de base par action (en euros)Résultat net attribuable aux actionnaires ordinairesOptions de souscription d’actionsRésultat net part du Groupe diluéNombre moyen pondéré d’actions ordinairesOptions de souscription d’actions214DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRNombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées126 023 004126 023 004126 023 004Résultat dilué par action (en euros)7,312,974,34126 006 290126 006 290126 006 29016 71416 71416 714Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires émises127 243 003127 243 003127 243 003 ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009413.2. Résultats par action des activités poursuivies hors éléments non courantsLes éléments non courants concernent le poste « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat pour sonmontant net d’impôt et d’intérêts non contrôlés.Résultat intérêts non contrôlés sur autres produits et charges opérationnels non courants(en millions d’euros)Résultat net attribuable aux actionnaires ordinairesAutres produits et charges opérationnels non courantsImpôt sur autres produits et charges opérationnels non courantsRésultat net hors éléments non courantsNombre moyen pondéré d’actions ordinaires émisesNombre moyen pondéré d’actions autodétenuesNombre moyen pondéré d’actions ordinairesRésultat hors éléments non courants de base par action (en euros)Résultat net hors éléments non courantsOptions de souscription d’actionsRésultat net part du Groupe diluéNombre moyen pondéré d’actions ordinairesOptions de souscription d’actionsRésultat dilué par action (en euros)2008374,7(367,8)18,95,6718,05,70718,0718,016 7145,70126 559 397127 243 003(97 882)(1 236 713)126 461 515126 006 290126 461 515126 006 2902009247,2(546,8)55,126,5712,45,63712,4712,405,63Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires diluées126 461 515126 023 004 NOTE 14 AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBALLes autres éléments du résultat global sont principalement composés : des profits et des pertes résultant de la conversion des états nanciers d’une activité à l’étranger ; de la partie e cace des pro ts et des pertes sur instruments decouverture dans une couverture de ux de trésorerie ; des pro ts et des pertes relatifs à la réévaluation des actifs nanciersdisponibles à la vente et des autres instruments nanciers ; des éléments relatifs à l’évaluation des obligations au titre desavantages du personnel : excédents des actifs des régimes deretraite non reconnus et écarts actuariels constatés sur les régimesà prestations dé nies.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR215 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Écart de conversionCouvertures des flux de trésorerie- variation de juste valeur- recyclage en résultatActifs disponibles à la vente- variation de juste valeur- recyclage en résultat(en millions d’euros)Écart de conversionCouvertures des flux de trésorerie- variation de juste valeur- recyclage en résultatActifs disponibles à la vente- variation de juste valeur- recyclage en résultatLe montant de ces éléments, avant et après e ets d’impôt liés, ainsi que les ajustements de reclassement en résultat, sont les suivants :Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabiliséÉcarts actuarielsQuote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associéesAutres éléments du résultat global au 31 décembre 2008(147,9)(19,9)(167,8)Brut(87,9)(26,3)(7,6)(18,7)(3,8)(3,8)1,3(31,2)Brut(8,4)15,8(6,3)22,10,20,2(0,9)(25,1)(18,4)Impôt(27,3)6,1Impôt20,14,624,61,3(2,5)(0,1)0,1Net(87,9)(53,6)1,3(25,1)Net(8,4)35,9(0,9)(20,5)6,2Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabiliséÉcarts actuarielsQuote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associéesAutres éléments du résultat global au 31 décembre 2009Un montant négatif sur la ligne « Recyclage en résultat » signi e qu’unproduit est enregistré dans le compte de résultat.Le montant des réévaluations des actifs nanciers disponibles à lavente transféré en résultat est comptabilisé dans le résultat nancier.Le montant des réévaluations des instruments de couverture des uxde trésorerie transféré en résultat est comptabilisé dans la marge brute.216DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR NOTE 15 GOODWILL(en millions d’euros)Goodwill au 31 décembre 2007AcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeurOptions de ventes accordées aux actionnaires minoritairesDifférences de changeAutres variationsGoodwill au 31 décembre 2008AcquisitionsDifférences de changeAutres variationsGoodwill au 31 décembre 2009Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Options de ventes accordées aux actionnaires minoritaires(en millions d’euros)FnacRedcatsConforamaCfaoPumaLuxeTOTALÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094BrutPertes de valeur6 953,111,0(236,4)(75,7)28,3(2,8)6 677,5147,8(171,3)42,6(16,6)(1,7)(299,5)14,9(204,3)(12,7)2,8(498,8)(624,0)7,41,72009431,4639,01 060,21 362,72 071,35 564,6Net6 653,611,0(221,5)(204,3)(75,7)15,66 178,7147,8(171,3)(624,0)42,6(9,2)2008458,31 147,61 183,9140,01 164,72 084,26 178,7Tous les goodwill comptabilisés au cours de l’exercice 2009 ont été alloués à des unités génératrices de trésorerie à la clôture de l’exercice.6 678,3(1 113,7)5 564,6La décomposition par enseigne de la valeur nette des goodwill est la suivante :DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR217 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 16 MARQUES ET AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLESActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionValeur brute au 31 décembre 20089 805,310 718,5Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2007(27,7)(484,9)(512,6)Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionAmortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2008(29,3)(516,5)(545,8)Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionAutresimmobilisationsincorporelles864,410,0101,0(50,2)(23,5)3,48,1913,2(0,8)34,223,1(75,9)(9,8)(3,0)0,6379,59,2101,0(16,0)(0,4)(75,9)(9,8)0,48,7396,7Marques9 783,445,91,1(28,9)3,8(2,0)0,49 755,745,91,1(28,9)(2,0)4,29 776,0Total10 647,855,9102,1(79,1)(23,5)7,28,1(0,8)34,223,1(75,9)(11,8)(2,6)0,655,1102,1(44,9)(0,4)(75,9)(11,8)4,68,710 135,210 172,7(en millions d’euros)Valeur brute au 31 décembre 2007Variation de périmètreAcquisitionsAutres cessionsDifférences de changeAutres variationsVariation de périmètreAutres cessionsAmortissementsDifférences de changeAutres variationsComptabilisation d’une perte de valeurValeur nette au 31 décembre 2007Variation de périmètreAcquisitionsAutres cessionsAmortissementsComptabilisation d’une perte de valeurDifférences de changeAutres variationsValeur nette au 31 décembre 2008218DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094(en millions d’euros)Valeur brute au 31 décembre 2008AutresimmobilisationsincorporellesMarques9 805,3Total10 718,5Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionValeur brute au 31 décembre 20099 797,210 724,6Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2008(29,3)(516,5)(545,8)Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Amortissements et pertes de valeurs au 31 décembre 2009(31,7)(570,2)(601,9)Valeur nette au 31 décembre 20089 776,010 172,7Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Valeur nette au 31 décembre 20099 765,510 122,7La décomposition par enseigne de la valeur nette des marques est la suivante :(5,4)(2,7)0,2(2,6)(5,2)(2,6)(2,7)913,20,769,7(36,7)(20,4)(0,7)1,6927,4(0,5)13,119,0(92,7)0,47,0396,70,269,7(23,6)(1,4)(92,7)(0,3)8,6357,20,769,7(42,1)(20,4)(3,4)1,6(0,5)13,319,0(92,7)(2,6)0,47,00,269,7(28,8)(1,4)(92,7)(2,6)(3,0)8,6200977,33 500,06 188,29 765,5200880,65,23 500,06 190,29 776,0Variation de périmètreAcquisitionsAutres cessionsDifférences de changeAutres variationsVariation de périmètreAutres cessionsAmortissementsDifférences de changeAutres variationsVariation de périmètreAcquisitionsAutres cessionsAmortissementsDifférences de changeAutres variations(en millions d’euros)RedcatsCfaoPumaLuxeTOTALDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR219 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 17IMMOBILISATIONS CORPORELLESTerrains etconstructionsMatériels etinstallationsAutresimmobilisationscorporelles(en millions d’euros)Valeur brute au 31 décembre 2007Variation de périmètreAcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsDifférences de changeAutres variationsValeur brute au 31 décembre 2008Amortissements et dépréciationsau 31 décembre 2007Variation de périmètreActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsAmortissementsComptabilisation d’une perte de valeurDifférences de changeAutres variationsAmortissements et dépréciationsau 31 décembre 2008Valeur nette au 31 décembre 2007Variation de périmètreAcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsAmortissementsComptabilisation d’une perte de valeurDifférences de changeAutres variationsValeur nette au 31 décembre 2008dont biens détenusdont biens en contrats de location-financement(597,7)(1 784,6)(205,2)0,2(2 587,5)0,6(612,2)(1 803,1)(212,6)(2 627,9)1 485,93,836,6(27,6)(13,1)(0,8)3,01 487,820,57,7(50,6)0,37,6888,23,836,6(7,1)(5,4)(50,6)(0,5)10,6875,6695,6180,02 875,9(4,5)299,1(194,0)(125,5)23,372,32 946,60,4146,4116,4(261,8)(5,0)(9,2)(5,7)1 091,3(4,1)299,1(47,6)(9,1)(261,8)(5,0)14,166,61 143,51 143,5400,02,4158,1(64,3)(7,3)(42,0)446,937,6(31,6)(16,1)4,7(2,2)194,82,6158,1(26,7)(31,6)(16,1)(2,6)(44,2)234,3223,610,7Total4 761,81,7493,8(221,6)(202,9)15,233,34 881,3166,9161,7(344,0)(21,1)(4,2)(0,3)2 174,32,3493,8(54,7)(41,2)(344,0)(21,1)11,033,02 253,42 062,7190,7220DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094(en millions d’euros)Valeur brute au 31 décembre 2008Variation de périmètreAcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsDifférences de changeAutres variationsValeur brute au 31 décembre 2009Amortissements et dépréciationsau 31 décembre 2008Variation de périmètreActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsAmortissementsComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Différences de changeAutres variationsAmortissements et dépréciationsau 31 décembre 2009Valeur nette au 31 décembre 2008Variation de périmètreAcquisitionsActifs détenus en vue de la vente, activités cédéesou en cours de cessionCessionsAmortissementsComptabilisation d’une perte de valeur (Note 18)Différences de changeAutres variationsValeur nette au 31 décembre 2009dont biens détenusdont biens en contrats de location-financementTerrains etconstructionsMatériels etinstallationsAutresimmobilisationscorporelles(612,2)(1 803,1)1 487,85,6(135,5)(33,7)0,365,61 390,148,814,6(55,7)0,7(0,6)875,65,6(86,7)(19,1)(55,7)1,065,0785,7643,3142,42 946,65,1161,4(259,5)(100,6)(7,2)36,72 782,5(2,4)148,659,5(229,7)5,0(2,1)1 143,52,7161,4(110,9)(41,1)(229,7)(2,2)34,6958,3958,3446,91,073,2(101,8)(16,7)2,9(96,7)308,8(212,6)(0,5)36,315,8(29,2)(3,2)2,1234,30,573,2(65,5)(0,9)(29,2)(0,3)(94,6)117,5109,97,6Total4 881,36,1240,2(496,8)(151,0)(4,0)5,64 481,4(2 627,9)(2,9)233,789,9(314,6)2,5(0,6)2 253,43,2240,2(263,1)(61,1)(314,6)(1,5)5,01 861,51 711,5150,0(604,4)(1 824,2)(191,3)(2 619,9)Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sur les postes « Coût des ventes » et « Autres produits et charges opérationnels courants »du compte de résultat.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR221 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 18TESTS DE DÉPRÉCIATION DES ACTIFS NON FINANCIERSLes principes de dépréciation des actifs non nanciers sont détaillésdans la Note 2.10.Les principales valeurs des goodwill, marques et autres immobilisationsincorporelles sont décomposées par enseigne dans les Notes 15 et 16.18.1. Hypothèses retenues pour les tests de dépréciationLes taux de croissance perpétuelle et d’actualisation avant impôt appliqués aux ux de trésorerie attendus dans le cadre des hypothèses économiqueset des conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par le Groupe sont les suivants :Activité LuxeActivité Grand PublicActualisationCroissance perpétuelle200920089,0 % - 10,9 %8,8 % - 12,5 %20093,5 %20083,0 % - 3,5 %9,0 % - 14,3 %9,1 % - 12,4 %0,5 % - 4,0 %0,5 % - 2,5 %18.2. Tests de dépréciation des principales valeursPour l’UGT Gucci, la valeur recouvrable de l’UGT a été déterminéesur la base de sa valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée parrapport aux projections de ux de trésorerie futurs attendus, en tenantcompte de la valeur temps et des risques spéci ques liés à l’UGT. Lesprojections de ux de trésorerie futurs attendus ont été établies aucours du second semestre sur la base des budgets et des plans à moyenterme sur un horizon de 4 ans. Pour le calcul de la valeur d’utilité, unevaleur terminale égale à la capitalisation à l’in ni d’un ux annuelnormatif est ajoutée à la valeur des ux futurs attendus.Le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de uxde trésorerie à l’in ni est de 3,5 %.Le taux d’actualisation avant impôt appliqué aux projections de uxde trésorerie est de 9,3 %.Pour la marque Gucci, la valeur basée sur les revenus futurs desredevances perçues, dans l’hypothèse où la marque serait exploitéesous forme de licence par un tiers, a été calculée en prenant un tauxde redevance de 15 %, un taux de croissance à l’in ni de 3,5 % et untaux d’actualisation avant impôt de 9,8 %.Pour l’UGT Puma à laquelle est rattaché le goodwill de Puma, lavaleur recouvrable de l’UGT a été déterminée sur la base de sa valeurd’utilité. La valeur d’utilité est déterminée par rapport aux projectionsde ux de trésorerie futurs attendus, en tenant compte de la valeurtemps et des risques spéci ques liés à l’UGT. Les projections de ux detrésorerie futurs attendus ont été établies au cours du second semestresur la base des budgets et des plans à moyen terme sur un horizon de4 ans. Pour le calcul de la valeur d’utilité, une valeur terminale égaleà la capitalisation à l’in ni d’un ux annuel normatif est ajoutée à lavaleur des ux futurs attendus.Le taux de croissance utilisé pour extrapoler les projections de uxde trésorerie à l’in ni est de 2,5 %.Le taux d’actualisation avant impôt appliqué aux projections de uxde trésorerie est de 10,1 %.Pour la marque Puma, la valeur basée sur les revenus futurs desredevances perçues, dans l’hypothèse où la marque serait exploitéesous forme de licence par un tiers, a été calculée en prenant un tauxde redevance de 8,0 %, un taux de croissance à l’in ni de 2,5 % et untaux d’actualisation avant impôt de 10,0 %.Les analyses de sensibilité n’ont pas mis en évidence de scénarioprobable qui conduirait à une valeur recouvrable inférieure à la valeurcomptable.18.3. Pertes de valeur comptabilisées au coursde l’exerciceLes tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2009 ont conduit leGroupe à comptabiliser : une perte de valeur irréversible du goodwill de l’unité génératricede trésorerie (UGT) Conforama Italie à hauteur de 124,0 millionsd’euros. Cette perte résulte de la di érence entre le montant del’actif de l’UGT et sa valeur recouvrable. La valeur d’utilité a étécalculée sur la base d’un taux d’actualisation avant impôt de 9,0 %et d’un taux de croissance à l’in ni de 0,5 % ; une perte de valeur irréversible du goodwill de l’UGT Redouteà hauteur de 425,0 millions d’euros. Cette perte résulte de ladifférence entre le montant de l’actif de l’UGT et sa valeurrecouvrable. La valeur d’utilité a été calculée sur la base d’un tauxd’actualisation avant impôt de 10,7 % et d’un taux de croissanceà l’in ni de 0,5 % ; une perte de valeur irréversible du goodwill de l’UGT Redcatspôle Enfants-Famille à hauteur de 75,0 millions d’euros. Cetteperte résulte de la di érence entre le montant de l’actif de l’UGTet sa valeur recouvrable. La valeur d’utilité a été calculée sur la222DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094base d’un taux d’actualisation avant impôt de 10,2 % et d’un tauxde croissance à l’in ni de 0,5 % ;L’ensemble de ces charges est comptabilisé au compte de résultat surla ligne « Autres produits et charges opérationnels non courants ». une perte de valeur sur d’autres actifs incorporels du pôle Luxe etde Redcats à hauteur, respectivement, de 2,0 millions d’euros etde 0,6 million d’euros.Les tests de dépréciation réalisés n’ont pas fait apparaître, sur l’exercice2009, de pertes de valeur sur les actifs incorporels, corporels etgoodwill rattachés aux UGT autres que celles décrites précédemment. NOTE 19PARTICIPATIONS DANS LES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE(en millions d’euros)Participations dans les sociétés mises en équivalence2009705,6200874,5Au 31 décembre 2009, les participations dans les sociétés mises enéquivalence incluent essentiellement la participation dans Cfao et laparticipation dans Sowind Group.En date de perte de contrôle, soit le 3 décembre 2009, et conformémentaux dispositions de la norme IAS 27 – États financiers consolidés etindividuels, la participation résiduelle de PPR dans Cfao (42,0 %) aété réévaluée à sa juste valeur, soit 26 euros par action (Note 3.1.1.).Par ailleurs, les tests de dépréciation d’actifs réalisés en 2009ont conduit le Groupe à comptabiliser une perte de valeur desa participation dans Sowind Group à hauteur de 28,0 millionsd’euros. Cette perte résulte de la di érence entre le montant de laparticipation et sa valeur recouvrable. La valeur d’utilité a été calculéesur la base d’un taux d’actualisation avant impôt de 9,0 % et d’untaux de croissance à l’in ni de 3,5 %. La perte est présentée sur laligne « Autres produits et charges opérationnels non courants » ducompte de résultat. NOTE 20 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTSLes actifs nanciers non courants sont composés des éléments suivants :(en millions d’euros)Titres de participationInstruments financiers dérivés (Note 30)Actifs financiers disponibles à la venteCréances et prêts rattachés à des participationsDépôts et cautionnementsAutresTOTAL200937,155,42,359,5109,238,3301,8200834,940,32,192,8103,450,3323,8DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR223 Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionLa valeur comptable des stocks donnés en nantissement de passifs s’élève à 63,9 millions d’euros au 31 décembre 2009 (85,1 millions d’eurosau 31 décembre 2008).4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 21STOCKS(en millions d’euros)Stocks commerciauxStocks industrielsValeur bruteDépréciationValeur netteÉvolution de la dépréciationAu 31 décembre 2008(Dotations) / reprisesVariation de périmètreDifférences de changeAu 31 décembre 2009 NOTE 22 CRÉANCES CLIENTS(en millions d’euros)Créances clientsDépréciation des créances clientsValeur netteÉvolution de la dépréciationAu 31 décembre 2008(Dotations) / reprisesVariation de périmètreDifférences de changeAu 31 décembre 2009Actifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cession224DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR20083 682,3291,73 974,0(508,5)3 465,520081 505,8(202,8)1 303,020092 586,5227,52 814,0(462,4)2 351,6(508,5)9,8(2,2)38,10,4(462,4)20091 054,6(112,8)941,8(202,8)(18,2)(0,3)108,9(0,4)(112,8) ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Les provisions sont calculées en fonction de la probabilité d’encaissement des créances concernées. L’antériorité des créances clients se décomposecomme suit :(en millions d’euros)Créances dans les délaisRetard n’excédant pas un moisRetard compris entre un et six moisRetard supérieur à six moisProvision pour créances douteusesValeur nette2009751,3109,7111,582,1(112,8)941,82008968,4221,5167,5148,4(202,8)1 303,0 NOTE 23 AUTRES ACTIFS ET PASSIFS COURANTSFlux detrésorerieBFRFlux detrésorerieautresActifs détenus envue de la vente,activités cédéesou en coursde cessionVariation depérimètreDifférencede change& autres(en millions d’euros)StocksCréances clientsAutres actifs et passifs financierscourantsCréances et dettes d’impôtsexigiblesDettes fournisseursAutres actifs et passifs courants(1 659,5)Besoin en fonds de roulementConcours à la clientèle67,2(1,2)20083 465,51 303,0(223,7)(2 976,5)(24,0)189,5(352,6)(49,8)294,3137,728,411,73,058,92,664,5(761,7)(339,9)(8,4)26,5639,6165,3(278,6)17,314,6(1,1)(1,2)(9,8)(3,2)16,62009(16,9)2 351,613,9941,8(88,1)(28,6)5,3(1,1)26,6(134,2)(2 053,5)(1 330,5)(60,3)(253,4)13,7214,9Compte tenu de la nature de ses activités, l’exposition du Groupe au risque de défaut de ses débiteurs ne peut avoir une incidence signi cativesur l’activité, la situation nancière ou le patrimoine du Groupe. NOTE 24 AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTSLes autres actifs nanciers courants sont essentiellement composés des instruments nanciers dérivés (Note 30).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR225 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 25 CAPITAUX PROPRESAu 31 décembre 2009, le capital social s’élève à 506 314 352 euros.Il est composé de 126 578 588 actions entièrement libérées de valeurnominale de 4 euros (126 555 377 actions de valeur nominale de4 euros au 31 décembre 2008).25.1. Actions PPR autodétenues et optionssur titres PPRAu cours de l’exercice 2009, le Groupe a procédé à l’acquisition nettede 10 325 actions autodétenues selon les modalités suivantes : acquisition de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité ; cession de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité ; acquisition de 64 675 titres attribués aux salariés dans le cadre duplan d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009 ; acquisition de 10 325 titres en vue de leur attribution aux salariésdans le cadre de plans d’actions gratuites.Par ailleurs, suite à différentes levées d’options de souscriptiond’actions au cours de l’exercice 2009, le capital a été augmentéde 23  211  actions, amenant ainsi le capital social de PPR à126 578 588 actions au 31 décembre 2009.Le Groupe n’a procédé, au cours de l’exercice 2009, à aucuneacquisition d’options d’achats de titres PPR. Les options d’achatsvenant à échéance en 2009 n’ont pas été exercées.Au 31 décembre 2009, le Groupe détient 1 040 055 options d’achatsde titres PPR destinées principalement à couvrir des plans d’optionsd’achat et des plans d’options de souscription.Le 26 mai 2004, PPR a con é un mandat à un intermédiaire nancieren vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité descotations des titres. Ce contrat est conforme à la Charte de déontologieétablie par l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI)et approuvée par l’Autorité des Marchés Financiers. Doté initialementde 40 millions d’euros pour moitié en espèces et pour moitié en titresPPR, ce contrat a fait l’objet de dotations complémentaires en espècesde 20 millions d’euros le 3 septembre 2004 et de 30 millions d’eurosle 18 décembre 2007.Au 31 décembre 2009, PPR ne détient aucune action dans le cadre ducontrat de liquidité. Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient90 325 actions en vue de leur attribution aux salariés dans le cadredes plans d’actions gratuites 2008 à échéance 2010 (PPR détenait80 000 actions au 31 décembre 2008).25.2. Affectation du résultat 2009Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée généraleordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le31 décembre 2009, de distribuer un dividende de 3,30 euros par actionau titre de cet exercice, soit 417,7 millions d’euros au total.Le dividende distribué au titre de l’exercice 2008 était également de3,30 euros par action. NOTE 26 AVANTAGES DU PERSONNEL ET ASSIMILÉSSelon les lois et usages propres à chaque pays, le personnel duGroupe béné cie d’avantages à long terme ou postérieurs à l’emploien complément de sa rémunération à court terme. Ces avantagescomplémentaires prennent la forme soit de régimes à cotisationsdé nies, soit de régimes à prestations dé nies.Dans le cadre de régimes à cotisations dé nies, le Groupe n’a pasd’obligation d’e ectuer des versements supplémentaires en sus descotisations déjà versées. Les cotisations de ces régimes sont inscritesen charges lorsqu’elles sont encourues.Les régimes à prestations dé nies donnent lieu à une évaluationactuarielle par des experts indépendants. Ces avantages concernentprincipalement des indemnités de n de carrière et des médaillesdu travail en France, des régimes supplémentaires de rentes de typeadditif au Royaume-Uni, des indemnités de rupture légale (TFR) enItalie et des retraites complémentaires obligatoires (LPP) en Suisse.Le Groupe n’a pas d’obligation au titre de coûts médicaux.226DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009426.1. Évolution au cours de l’exerciceL’évolution de la valeur actuelle de l’obligation au titre des régimes à prestations dé nies est la suivante :(en millions d’euros)Valeur actualisée de l’engagement au 1er janvierCoûts des services rendus de la périodeCotisations effectuées par les participantsCharges d’intérêts financiersPrestations serviesCoûts des services passésÉcarts actuarielsRéductions et règlementsVariation de périmètreActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionVariation des cours des monnaies étrangèresValeur actualisée de l’engagement au 31 décembreAu 31 décembre 2009, la valeur actuelle de l’obligation est égale à400,6 millions d’euros et se décompose comme suit : 291,9  millions d’euros liés à des régimes entièrement oupartiellement nancés (331,7 millions d’euros en 2008). 108,7 millions d’euros liés à des régimes entièrement non nancés(131,1 millions d’euros en 2008) ;La répartition de la valeur actualisée de l’engagement par type de régime et par pays au 31 décembre 2009 est la suivante :(en millions d’euros)Indemnités de fin de carrière – FranceMédailles du travail – FranceIndemnités de rupture légale (TFR) – ItalieRégimes supplémentaires – Royaume-UniRetraites complémentaires (LPP) – SuisseAutresValeur actualisée de l’engagement au 31 décembreL’évolution de la juste valeur des actifs des régimes à prestations dé nies est la suivante :(en millions d’euros)Juste valeur des actifs des régimes à prestations définies au 1er janvierCotisations effectuées par l’employeurCotisations effectuées par les participantsRendements attendus des actifsPrestations serviesÉcarts actuarielsRèglementsVariation de périmètreActifs détenus en vue de la vente, activités cédées ou en cours de cessionVariation des cours des monnaies étrangèresJuste valeur des actifs des régimes à prestations définies au 31 décembre2009462,815,73,919,7(44,0)31,1(24,3)(72,7)8,4400,62009100,81,931,4123,766,676,2400,62009204,132,53,98,5(44,0)6,0(0,5)(19,9)6,1196,72008563,319,84,125,6(33,0)1,5(8,3)(12,6)11,2(69,7)(39,1)462,82008119,44,835,7136,966,799,3462,82008296,029,84,113,5(33,0)(38,7)(0,7)3,2(36,1)(34,0)204,1DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR227 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Les cotisations dont le Groupe s’attend à ce qu’elles soient versées sur2010 sont estimées à 16,6 millions d’euros.Les fonds des régimes à prestations dé nies nancés sont répartis dela façon suivante : les contrats d’assurance représentent 22,3 % de la juste valeurtotale des actifs (41,8 % en 2008) ; les instruments de capitaux propres, 24,7 % (18,6 % en 2008) ; les instruments d’emprunt, 45,2 % (24,8 % en 2008) ; et les divers autres actifs, 7,8 % (14,8 % en 2008).Le rapprochement des données du bilan avec l’obligation actuarielle des plans à prestations dé nies s’analyse comme suit :(en millions d’euros)Valeur actualisée de l’engagementJuste valeur des actifs des régimes à prestations définiesDéficit/(Excédent)Coûts des services passés non comptabilisésMontant non comptabilisé à l’actifJuste valeur de tout droit à remboursementProvisions (actifs nets) comptabilisées au bilandont provisions – activités poursuiviesdont provisions – activités abandonnéesdont actifs netsAjustements liés à l’expérience liés aux passifs du régimeAjustements liés à l’expérience liés aux actifs du régime26.2. Charges comptabilisées(en millions d’euros)Coûts des services rendusCoûts financiersRendements attendus des actifs du régimeÉcarts actuariels comptabilisés en résultatCoûts des services passés pris en résultatRéductions et règlementsCharge totaleDont comptabiliséeen charges opérationnellesen charges financières nettesen activités abandonnées2009400,6(196,7)203,9(2,1)0,91,5204,2204,21,6 %3,1 %2008462,8(204,1)258,7(7,0)5,41,5258,6258,40,20,1 %13,1 %2007563,3(296,0)267,3(8,4)8,3267,2267,20,9 %1,0 %2006551,7(281,2)270,5(9,8)260,7260,74,5 %1,7 %2005538,5(248,6)289,9(10,5)279,4279,45,9 %5,6 %200819,825,6(13,5)(0,8)2,1(11,2)22,06,612,43,0200915,719,7(8,5)1,0(20,6)7,35,8(1,1)2,6La charge totale de 7,3 millions d’euros comptabilisée au titre des régimes à prestations dé nies se décompose de la façon suivante :Conformément à l’option o erte par la norme IAS 19 révisée endécembre 2004, le Groupe comptabilise les gains et pertes actuarielssur ses régimes à prestations dé nies en autres éléments du résultatglobal de l’exercice.Sur l’exercice 2009, le montant comptabilisé au titre de ces écartsactuariels s’élève à 25,1 millions d’euros.Le montant cumulé des écarts actuariels comptabilisés en autreséléments du résultat global depuis le 1er janvier 2004 s’élève à81,8 millions d’euros au 31 décembre 2009.228DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009426.3. Hypothèses actuariellesLes principales hypothèses actuarielles utilisées pour l’estimation des obligations du Groupe sont les suivantes :TotalFranceTotalSuisseTotalItalieTotalRoyaume UniTotalAutres2009200820092008200920082009200820092008Taux d’actualisation5,00 % 5,50 % 3,25 % 3,00 % 5,00 % 5,50 % 5,50 % 6,20 % 4,42 % 4,94 %Taux de rendement attendu des actifs4,75 % 4,75 % 4,66 % 4,68 %6,47 % 6,28 % 4,23 % 4,57 %Taux de croissance attendu des salaires2,79 % 2,86 % 2,27 % 2,27 % 3,64 % 3,60 % 0,74 % 2,53 % 2,26 % 2,15 %Les taux de rendement attendus des actifs sont déterminés pourchaque fonds sur la base des performances historiques, desperspectives actuelles et à long terme et de la composition des actifsdes fonds sous gestion. Ces hypothèses sont revues annuellementen fonction de l’évolution de l’allocation des fonds sous gestion etde l’évolution des anticipations à long terme du marché sur chaqueclasse d’actifs gérés. NOTE 27PROVISIONS(en millions d’euros)Provisions pour restructurationsProvisions pour litiges et contentieuxAutres provisionsProvisions non courantesProvisions pour restructurationsProvisions pour litiges et contentieuxAutres provisionsProvisions courantesImpact résultat- sur le résultat opérationnel courant- sur les autres produits et charges opérationnelsnon courants- sur le résultat financier- sur l’impôt- sur le résultat des activités abandonnées2008DotationRepriseutiliséeReprisenon utiliséeDifférencede changeAutres200923,068,672,8164,469,381,938,7(2,7)(8,0)(0,1)(10,8)(92,2)(33,4)(4,3)189,9232,1(129,9)16,110,24,731,0170,557,93,7(263,1)(24,5)(238,5)(0,1)(0,3)(69,6)(69,9)(5,9)(21,5)(5,9)(33,3)103,26,86,082,87,60,20,2(0,1)(0,1)(7,5)(3,2)(0,7)(11,4)4,21,3(12,2)(6,7)29,167,37,1103,5145,886,220,0252,0(159,9)(17,7)(232,5)(0,1)82,87,6TOTAL354,3263,1(140,7)(103,2)0,1(18,1)355,5Les provisions pour litiges et contentieux correspondent notammentà des litiges avec des tiers et à des contentieux avec les administrationsfiscales dans les différents pays. Les autres provisions couvrentnotamment les risques liés aux garanties de passifs.Sur l’exercice, les reprises non utilisées sont liées essentiellement auxdénouements de litiges scaux ainsi qu’à l’extinction de risques degaranties de passif.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR229 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 NOTE 28TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE28.1. Analyse par catégorie de trésorerieCe poste s’analyse de la façon suivante :(en millions d’euros)Équivalents de trésorerieTrésorerieTOTAL2009807,9136,6944,52008842,7273,91 116,6Au 31 décembre 2009, les équivalents de trésorerie comprennent desOPCVM, des certi cats de dépôts et des dépôts à terme de moins detrois mois.Les éléments comptabilisés par le Groupe en tant que « Trésorerie etéquivalents de trésorerie » répondent strictement aux critères reprisdans la position de l’AMF publiée en mars 2008. En particulier, lesplacements sont revus régulièrement conformément aux procéduresdu Groupe et dans le strict respect des critères de quali cation dé nispar la norme IAS 7. Au 31 décembre 2009, ces analyses n’ont pasconduit à des changements de classi cation comptable préalablementretenue.28.2. Analyse par devise(en millions d’euros)EuroDollar américainLivre sterlingYenFranc suisseDollar Hong KongAutres devisesTOTAL2009418,5138,864,263,753,240,1166,0944,5%44,3 %14,7 %6,8 %6,7 %5,6 %4,3 %17,6 %2008473,5181,259,660,882,832,0226,71 116,6 %42,4 %16,2 %5,3 %5,5 %7,4 %2,9 %20,3 %230DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094 NOTE 29 DETTES FINANCIÈRES29.1. Analyse de la dette par échéance de remboursement(en millions d’euros)2009N+1N+2N+4N+5Au-delàEmprunts et dettes financières à long terme1 146,7946,21 122,8N+3643,1219,8290,042,24,24,482,5817,9100,0186,66,24,331,715,9162,1949,17,73,9812,7100,06,37,63,7499,0348,323,351,575,9Emprunts et dettes financières à court terme1 221,01 221,0Emprunts obligatairesLignes de crédit confirméesAutres emprunts auprès des établissements de créditDettes sur contrats de location-financementUtilisation des lignes de crédit non confirméesAutres emprunts auprès des établissements de créditDettes sur contrats de location-financementParticipation des salariésAutres dettes financièresEmprunts obligatairesLignes de crédit confirméesParticipation des salariésDécouverts bancairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresTOTAL%Emprunts obligatairesLignes de crédit confirméesAutres emprunts auprès des établissements de créditDettes sur contrats de location-financementUtilisation des lignes de crédit non confirméesAutres emprunts auprès des établissements de créditDettes sur contrats de location-financementParticipation des salariésAutres dettes financièresEmprunts obligatairesLignes de crédit confirméesParticipation des salariésDécouverts bancairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresTOTAL%4 357,83 147,8490,0430,175,920,2193,846,3321,2210,312,17,1226,1213,3184,63 961,31 793,41 554,3403,690,225,794,1751,5101,2320,8620,311,16,6183,1784,9132,146,3321,2210,312,17,1226,1213,3184,6751,5101,2320,8620,311,16,6183,1784,9132,1Emprunts et dettes financières à court terme2 911,62 911,65 578,81 221,01 146,7643,1946,21 122,821,9 %20,6 %11,5 %17,0 %20,1 %499,08,9 %(en millions d’euros)2008N+1N+2N+3N+4N+5Au-delàEmprunts et dettes financières à long terme218,81 014,8607,81 936,3183,6812,4196,3784,7384,41 115,618,33,85,017,89,88,4191,46,34,754,3143,312,47,61,26 872,92 911,6218,81 014,8607,81 936,342,3 %3,2 %14,8 %8,8 %28,2 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR32,857,992,9183,62,7 %231 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Au 31 décembre 2009, l’ensemble de la dette brute est comptabiliséau coût amorti sur la base du taux d’intérêt e ectif déterminé aprèsprise en compte des frais d’émissions et des primes de remboursementou d’émission identi és et rattachés à chaque passif, à l’exception desémissions obligataires de mai 2008 indexées sur l’évolution du titrePPR comptabilisées à la juste valeur par résultat.Les emprunts, principalement obligataires, couverts en totalité ou enproportion au titre d’une relation de couverture de juste valeur, ontfait l’objet d’un ajustement de juste valeur de 19,8 millions d’euros au31 décembre 2009 contre 14,5 millions d’euros au 31 décembre 2008.Au 31 décembre 2009, les emprunts obligataires représentent 56,4 %de la dette brute contre 37,0 % en 2008.La part des dettes à plus d’un an représente 78,1 % de l’endettementbrut global au 31 décembre 2009 (57,7 % au 31 décembre 2008).Le montant total des lignes de crédit confirmées s’élève à6 517,5 millions en date d’arrêté dont 536,3 millions d’euros mobiliséssous forme de tirages de lignes de crédit et 36,8 millions d’eurosmobilisés sous forme d’emprunts à court terme.Les tirages à court terme sur des lignes adossées à des crédits con rmésà plus d’un an sont classés dans les échéances à plus d’un an.Les intérêts courus figurent dans la rubrique «  Autres dettes nancières ».Les nancements des concours à la clientèle contribuent à hauteur de214,9 millions d’euros à la dette brute au 31 décembre 2009.29.2. Analyse par devise de remboursement(en millions d’euros)EuroYenDollar américainFranc suisseDollar Hong KongLivre sterlingAutres devisesTOTALEmpruntset dettesfinancièresà long termeEmpruntset dettesfinancièresà court terme4 095,4146,864,420,119,56,45,2826,0234,754,539,732,47,026,720094 921,4381,5118,959,851,913,431,95 578,84 357,81 221,0%88,2 %6,8 %2,1 %1,1 %0,9 %0,3 %0,6 %20085 912,8465,995,1121,518,413,6245,66 872,9Les dettes libellées en devises autres que l’euro sont réparties sur les liales du Groupe pour leurs besoins de nancements locaux.%86,0 %6,8 %1,4 %1,8 %0,3 %0,2 %3,5 %20082 544,91 023,91 655,5320,8784,9101,332,3183,1226,220093 147,8640,4536,3321,2213,388,027,3226,1378,45 578,86 872,929.3. Dette brute par catégorieLa dette brute du groupe PPR se répartit comme suit :(en millions d’euros)Emprunts obligatairesAutres emprunts auprès des établissements de créditLignes de crédit confirméesUtilisation des lignes de crédit non confirméesBillets de trésorerieDettes sur contrats de location-financementParticipation des salariésDécouverts bancairesAutres dettes financièresTOTAL232DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRLa dette du Groupe est majoritairement constituée par des emprunts obligataires, des emprunts bancaires, des tirages sur lignes de créditcon rmées et d’émissions de billets de trésorerie qui représentent 88,1 % de la dette brute au 31 décembre 2009 (90,7 % au 31 décembre 2008). ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Au 31  décembre 2009, les autres dettes financières incluent236 millions d’euros au titre des options de vente accordées à desactionnaires minoritaires (Note 2.3.2.).29.4. Caractéristiques des principaux empruntsobligatairesEmprunts obligataires émis par PPRLe Groupe dispose d’un programme EMTN (Euro Medium TermNote ) dont le plafond s’élève à 5 000 millions d’euros en date declôture.La date de signature et d’approbation de ce programme par le CSSF(Conseil de surveillance du Secteur Financier) du Grand Duchéde Luxembourg est le 30 novembre 2009. La date d’échéance duprogramme en cours au 31 décembre 2009 est le 30 novembre 2010.Au 31 décembre 2009, le montant des emprunts obligataires émis dansle cadre de ce programme s’élève à 3 100 millions d’euros.Tous ces emprunts béné cient de la Note du groupe PPR par l’agencede rating Standard & Poor’s, « BBB- », perspective stable et ne sontsoumis à aucun covenant nancier.MontantnominalTaux d’intérêtémissionTaux d’intérêteffectifDateémissionÉchéance20092008750,0 (1)Fixe 5,00 %5,20 %23/07/200323/01/2009749,9Couverturedocumentée/non documentéeSwap taux variableEuribor 3 mois àhauteur de 500 M€Documenté en IFRSSwap taux variableEuribor 3 mois àhauteur de 650 M€Documenté en IFRS800,0 (2)Fixe 5,25 %29/03/2011817,9812,4600,0 (3)200,0 (4)200,0 (5)Fixe 4,00 %Fixe 6,405 %Fixe 6,536 %150,0 (7)150,0 (8)200,0 (9)Fixe 7,75 %Fixe 6,50 %Fixe 6,50 %5,34 %4,08 %&4,79 %--8,86 %&7,86 %7,94 %6,57 %6,57 %29/03/200429/06/2005&19/06/200616/05/200816/05/200803/06/200929/06/200906/11/2009------Swap taux variableEuribor 6 mois àhauteur de 150 M€Documenté en IFRS03/06/201429/06/201706/11/2017149,5149,3199,0800,0 (6)Fixe 8,625 %03/04/200903/04/2014799,629/01/201316/11/201216/05/2013592,5219,8220,2590,4196,3194,3(1) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 23 juillet 2003, représenté par 750 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN.(2) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le 29 mars 2004 pourRemboursement : en totalité le 23 janvier 2009.650 000 obligations et abondé le 23 juillet 2004 pour 150 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations.Remboursement : en totalité le 29 mars 2011.(3) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 600 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN émis le 29 juin 2005 pour300 000 obligations et abondé le 19 juin 2006 pour 300 000 obligations portant ainsi l’émission à 600 000 obligations.Remboursement : en totalité le 29 janvier 2013.(4) Prix d’émission : emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN, représenté par 2 362 907 obligations de 84,64 eurosnominal.Remboursement : le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR. Il est d’un montant maximum de 236,9 millions d’euros et d’un montant minimum de136,9 millions d’euros à l’échéance du 16 novembre 2012.(5) Prix d’émission : emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN, représenté par 2 362 907 obligations de 84,64 eurosnominal.Remboursement : le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR. Il est d’un montant maximum de 238,2 millions d’euros et d’un montant minimum de138,2 millions d’euros à l’échéance du 16 mai 2013.(6) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le 3 avril 2009 pourRemboursement : en totalité le 3 juin 2014.600 000 obligations et abondé le 13 mai 2009 pour 200 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations.Remboursement : en totalité le 3 avril 2014.(7) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 3 juin 2009, représenté par 150 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN.(8) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 29 juin 2009, représenté par 3 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN.(9) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 6 novembre 2009, représenté par 4 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN.Remboursement : en totalité le 6 novembre 2017.Remboursement : en totalité le 29 juin 2017.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR233 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Les emprunts obligataires émis en 2009 dans le cadre du programmeEMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle etd’une clause dite de « step up coupon » en cas de passage de la notationde PPR en catégorie Non Investment Grade.et de l’ajustement de juste valeur généré par la relation de couverturedocumentée dans le cadre de l’application de la norme IAS 39, àl’exception des émissions obligataires de mai 2008 indexées surl’évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeur par résultat.Les montants inscrits au bilan tiennent compte des règles decomptabilisation au coût amorti sur la base du taux d’intérêt e ectifLe montant des intérêts courus gure dans la rubrique « Autres dettes nancières ».29.5. Principaux emprunts bancaires et lignes de crédit confirmées29.5.1. Détail des principaux emprunts bancairesLe Groupe dispose notamment des emprunts bancaires suivants :Emprunts bancaires contractés par PPR et Sapardis(en millions d’euros)MontantnominalTaux d’intérêtémissionTaux d’intérêteffectifDate émissionÉchéance2009200818/07/2007-03/04/2009500,0500,0Variable Euribor+0,375 %83,0Variable Euribor3 mois + 3,09 %69,5Variable Euribor3 mois + 3,30 %24/06/200924/06/201483,024/06/200924/06/201469,5Emprunts à long et moyen terme contractés par PPR Finance SNC(en millions d’euros)MontantnominalTaux d’intérêtémissionTaux d’intérêteffectifDate émissionÉchéance2009200852,650,0Variable Euribor3 mois + 0,40 %Variable Euribor3 mois + 0,20 %16/06/199816/06/201015/12/2006-15/12/201152,650,052,650,0Couverturedocumentée/non documentéeSwap taux variableEuribor 3 mois pourla totalitéNon documentéen IFRSSwap taux variableEuribor 3 mois pourla totalitéNon documentéen IFRSCouverturedocumentée/non documentéeSwap taux variableEuribor 3 mois pourla totalitéNon documentéen IFRS-----234DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Emprunts à long et moyen terme contractés par Gucci Group(en millions d’euros)MontantnominalTaux d’intérêtémissionTaux d’intérêteffectifDate émissionCouverturedocumentée/non documentéeÉchéance2009200834,7 (1)35,0 (2)63,8 (3)33,8 (4)30,0 (5)56,3 (6)Variable USDLibor + 1,00 %Variable Euribor+ 0,70 %Variable JPYTibor + 0,35 %Variable JPYTibor + 0,25 %Fixe 1,26 %Fixe 1,536 %------08/08/200329/03/200415/09/200608/11/200731/03/200830/04/2008------15/08/201330/06/201415/09/201108/11/201031/03/201128/04/201113,920,644,733,821,050,718,024,953,935,728,557,5(1) Emprunt amortissable contracté par Gucci America Inc. pour un montant de 50 millions de dollars (34,7 millions d’euros) et dont le montant restant dû au 31 décembre2009 s’élève à 20 millions de dollars (13,9 millions d’euros).(2) Emprunt amortissable à partir de 2006 contracté initialement pour un montant de 35 millions d’euros.(3) Emprunt amortissable contracté en décembre 2006 pour un montant de 8 500 millions de yens (63,8 millions d’euros).(4) Emprunt contracté en novembre 2007 pour un montant de 4 500 millions de yens (33,8 millions d’euros).(5) Emprunt contracté en mars 2008 pour un montant de 4 000 millions de yens (30 millions d’euros).(6) Emprunt contracté en avril 2008 pour un montant de 7 500 millions de yens (56,3 millions d’euros).29.5.2. Lignes de crédit confirmées à dispositiondu GroupeLe Groupe dispose au 31 décembre 2009 de 6 517,5 millions d’eurosde lignes de crédit con rmées contre 6 694,8 millions d’euros au31 décembre 2008.Le solde des lignes de crédit con rmées non utilisées au 31 décembre2009 s’élève à 5 944,4 millions d’euros contre 4 989,6 millions d’eurosau 31 décembre 2008.Les lignes de crédit con rmées non mobilisées garantissent la liquiditédu Groupe et couvrent notamment le programme d’émissions debillets de trésorerie dont l’encours au 31 décembre 2009 s’élève à213,3 millions d’euros contre 784,9 millions d’euros au 31 décembre2008.29.5.3. Répartition des lignes de crédits confirméesPPR et PPR Finance SNC : 6 081 millions d’euros répartis par échéance comme suit :(en millions d’euros)Lignes de crédit confirmées20096 081,0À moinsd’un anDe unà cinq ansÀ plusde cinq ans190,05 891,020086 136,0Les lignes de crédit confirmées intègrent les crédits revolvingsyndiqués de 2 750 millions d’euros mis en place en mars 2005 etde 1 500 millions d’euros mis en place à l’occasion de l’o re d’achatamicale lancée sur Puma AG en 2007. Les échéances du créditrevolving syndiqué de 2 750 millions d’euros s’échelonnent aprèsexercice de l’option d’extension de maturité de la façon suivante :2 605 millions d’euros ont été prorogés en mars 2012, 70 millionsd’euros en mars 2011 et 75 millions d’euros conservent l’échéanceinitiale de mars 2010. Le crédit revolving syndiqué de 1 500 millionsd’euros a également fait l’objet d’une extension de maturité qui porteles échéances à juin 2012 pour 384,4 millions d’euros et à juin 2013pour 1 115,6 millions d’euros.Au 31 décembre 2009, ces deux crédits revolving syndiqués sontmobilisés à hauteur de 390 millions d’euros et 100 millions d’eurossont mobilisés sur les lignes bilatérales.Au 31 décembre 2009, le montant total des lignes de crédit con rméessur PPR & PPR Finance non utilisées s’élève donc à 5 591 millionsd’euros.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR235 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Autres lignes de crédit confirmées : 436,5 millions d’euros répartis par échéance comme suit :(en millions d’euros)Redcats (1)Gucci Group NV (2)Puma (3)TOTALÀ moinsd’un anDe unà cinq ansÀ plusde cinq ans2009137,737,5261,3436,568,337,5261,3367,169,469,42008136,3155,0267,5558,8(1) Redcats : dont 100 millions de dollars (69,4 millions d’euros) et 700 millions de couronnes suédoises (68,3 millions d’euros).(2) Gucci Group NV : 5 000 millions de yens (37,5 millions d’euros).(3) Puma : dont 36,8 millions d’euros utilisés sous forme d’emprunts bancaires à fin décembre 2009.Les lignes bancaires con rmées du Groupe contiennent des clausesd’engagement et de défaut habituelles de ce type de contrat : maintiende l’emprunt à son rang (pari passu), limitation des sûretés attribuéesaux prêteurs (negative pledge) et défaut croisé (cross default).Les lignes bancaires con rmées de PPR et PPR Finance SNC intègrentune clause de défaut (remboursement anticipé) en cas de non-respectdu covenant nancier Endettement Financier Net Consolidé/EBITDAconsolidé inférieur ou égal à 3,75. Le calcul de ce ratio est déterminésur une base des données pro-forma.Au 31 décembre 2009, PPR et PPR Finance utilisaient 490 millionsd’euros sur les 6 081 millions de lignes de crédit con rmées soumisesà ce covenant.Toutes ces clauses sont respectées au 31 décembre 2009 et il n’existepas de risque de défaut prévisible à cet égard. NOTE 30EXPOSITION AUX RISQUES DE MARCHÉ DE TAUX D’INTÉRÊT,DE CHANGE ET AUX FLUCTUATIONS DE COURS DE BOURSELe Groupe utilise des instruments nanciers dérivés pour gérer son exposition aux risques de marché.Au 31 décembre 2009, les instruments dérivés utilisés par le Groupe s’analysent de la façon suivante :30.1. Exposition aux risques de taux d’intérêtLe groupe PPR utilise pour la gestion du risque de taux d’intérêt de ses actifs et passifs nanciers, en particulier de sa dette nancière, desinstruments dont les encours représentés par leur notionnel sont les suivants :(en millions d’euros)Swaps prêteurs « taux fixe »Swaps emprunteurs « taux fixe »Achats de collarsAchats de capsAutres instruments de taux d’intérêt (1)N+2650,0300,02009899,745,4850,0400,0305,1N+199,745,4550,0400,0152,6TOTAL2 500,21 247,7950,0(1) Dont opérations de swaps de taux variable/variable.N+3N+4N+5Au-delà2008150,0152,5302,51 333,1401,8850,01 100,0152,63 837,5Dans le cadre de l’application de la politique de couverture du risquede taux, ces instruments ont principalement pour objet de :du taux xe pour 800 millions d’euros pour couvrir les émissionsobligataires de PPR ; rendre variable le taux des emprunts obligataires émis à taux xe :dans ce cadre, le Groupe a conclu des opérations de swaps prêteurs rendre variable le taux xe des titres de créances négociables etle taux xe d’emprunts et de tirages de lignes de crédit : dans ce236DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094cadre, le Groupe a conclu des opérations de swaps prêteurs dutaux xe pour 99,7 millions d’euros ; xer le taux des dettes nancières contractées à taux variable : dansce cadre, le Groupe a conclu des opérations de swaps emprunteursdu taux xe pour 45,4 millions d’euros ; gérer le risque de taux des dettes nancières au travers d’opérationsconditionnelles : dans ce cadre, le Groupe a conclu des optionspour 1 250 millions d’euros.Dans le cadre de l’application de la norme IAS 39, ces instruments nanciers ont été analysés au regard des critères d’éligibilité à lacomptabilité de couverture.Au 31 décembre 2009, la répartition des instruments nanciers en couvertures documentées ou non documentées s’établissait comme suit :(en millions d’euros)Swaps prêteurs « taux fixe »Swaps emprunteurs « taux fixe »Achats de collarsAchats de capsAutres instruments de taux d’intérêtTOTAL2009899,745,4850,0400,0305,1Couvertures dejuste valeurCouvertures deflux de trésorerieCouvertures nondocumentées800,045,499,7850,0400,0305,12 500,2800,045,41 654,8Ces instruments dérivés de taux sont comptabilisés au bilan en valeurde marché à la date de clôture.La comptabilisation des variations de juste valeur dépend del’intention d’utilisation de l’instrument dérivé et du classementcomptable qui en découle.Pour les instruments dérivés de taux désignés comme instruments decouverture de juste valeur, la variation est reconnue dans le résultat dela période au même titre que la réévaluation symétrique sur les dettescouvertes en totalité ou en proportion. La part ine cace impacte lerésultat nancier de l’exercice.Au 31 décembre 2009, les couvertures de juste valeur portaientsur les émissions obligataires du Groupe émises à taux fixe enmars 2004 et juin 2009 couvertes par des swaps de taux d’intérêtpour respectivement 650 millions d’euros et 150 millions d’eurosde nominal.Pour les instruments dérivés de taux désignés comme instrumentsde couverture de ux de trésorerie, la part e cace de la variation dejuste valeur de l’instrument dérivé est reconnue initialement dans lesautres éléments du résultat global et est a ectée en résultat lorsquela position couverte impacte ce dernier. La part ine cace impacte lerésultat nancier de l’exercice.Au 31  décembre 2009, les couvertures de flux de trésorerieconcernaient des dettes émises en yens couvertes en proportion pour6 040 millions de yens, soit 45,4 millions d’euros.Pour les instruments dérivés non documentés, la variation de justevaleur de l’instrument dérivé est directement reconnue en résultat etimpacte le résultat nancier de l’exercice.Au 31 décembre 2009, ces instruments dérivés non éligibles à lacomptabilité de couverture selon les critères établis par la normeIAS 39 étaient principalement constitués d’instruments optionnelssous forme de caps ou de collars destinés à couvrir les nancementsrécurrents émis à taux variable.Avant gestion, l’exposition aux risques de taux d’intérêt du Groupe peut être présentée comme suit en distinguant : les actifs et passifs nanciers à taux xe, exposés à un risque de prix avant gestion :(en millions d’euros)Actifs financiers à taux fixeEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresPassifs financiers à taux fixe2009105,53 147,8189,880,83 418,4Échéancier pour 2009Moins d’un anUn à cinq ansPlus de cinq ans76,2189,811,3201,127,52 799,569,52 869,01,8348,3348,32008214,52 544,9620,9166,03 331,8DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR237 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009 les actifs et passifs nanciers à taux variable, exposés à un risque de cash- ow avant gestion :(en millions d’euros)Moins d’un anUn à cinq ansPlus de cinq ansActifs financiers à taux variable894,637,512,2Échéancier pour 2009Après gestion et prise en compte des opérations de couverture, l’exposition aux risques de taux d’intérêt du Groupe peut être présentée commesuit en distinguant : les actifs et passifs nanciers à taux xe, exposés à un risque de prix après gestion :Échéancier pour 2009Moins d’un anUn à cinq ansPlus de cinq ansEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresPassifs financiers à taux variable(en millions d’euros)Actifs financiers à taux fixeEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresPassifs financiers à taux fixe(en millions d’euros)Actifs financiers à taux variableEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresPassifs financiers à taux variable(en millions d’euros)Dettes brutes%%(en millions d’euros)Dettes brutes2009944,323,52 136,92 160,42009105,52 630,4190,11 076,13 896,62009944,3517,423,21 141,61 682,223,5996,51 020,076,2190,11 006,61 196,7894,623,21,124,3989,7989,7150,7150,727,52 282,169,52 351,637,5517,4989,81 507,21,8348,3348,312,2150,7150,720081 027,9164,03 377,13 541,12008214,51 932,6737,81 767,84 438,220081 027,9612,347,11 775,32 434,7Avant couvertureAprès couverture2009Taux fixeTaux variableTaux fixeTaux variable5 578,83 418,461,3 %2 160,438,7 %3 896,669,8 %1 682,230,2 %Avant couvertureAprès couverture2008Taux fixeTaux variableTaux fixeTaux variable6 872,93 331,848,5 %3 541,151,5 %4 438,264,6 %2 434,735,4 % les actifs et passifs nanciers à taux variable, exposés à un risque de cash- ow après gestion :Échéancier pour 2009Moins d’un anUn à cinq ansPlus de cinq ansLes actifs et passifs nanciers sont constitués des éléments du bilan qui portent intérêt.La répartition de la dette brute par type de taux avant et après prise en compte des opérations de couverture est la suivante :238DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Analyse de sensibilité au risque de taux d’intérêtSur la base de cette répartition taux xe/taux variable après priseen compte des instruments dérivés, une variation instantanéede 50 points de base des taux d’intérêt aurait un impact en annéepleine de 8,5 millions d’euros sur le résultat consolidé avant impôtdu Groupe hors ajustement de juste valeur lié aux instrumentsdérivés non éligibles à la comptabilité de couverture et aux passifs nanciers évalués à la juste valeur par résultat au 31 décembre 2009.Au 31 décembre 2008, cet e et avait été estimé à 29,1 millions d’eurospour une variation instantanée de 100 points de base des taux d’intérêt(hypothèse conforme aux niveaux relatifs de taux constatés en dated’arrêté).Sur la base des données de marché en date de clôture et du niveauparticulièrement bas des taux d’intérêt de référence du Groupe,l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs nanciersévalués à la juste valeur par résultat a été établi sur la base d’unevariation instantanée de +/- 50 points de base de la courbe des tauxd’intérêts euros au 31 décembre 2009.Impact RéserveImpact Résultat9,0(9,8)29,9(30,4)Ces montants sont présentés hors e et impôts.Au 31 décembre 2009, les dérivés de taux éligibles à la couverture de ux de trésorerie ont une maturité résiduelle de moins d’un an pour45,4 millions d’euros. Ils ont une durée comparable aux empruntsqu’ils couvrent et a ectent à ce titre le même exercice que le risquecouvert. La sensibilité de la valorisation de ces instruments dérivés de ux de trésorerie à une évolution de la courbe des taux yen est nonsigni cative en date d’arrêté.(en millions d’euros)Au 31 décembre 2009Variation de + 50 points de baseVariation de - 50 points de baseAu 31 décembre 2008Variation de + 100 points de baseVariation de - 100 points de baseToutes les autres variables de marché sont réputées constantes dansla détermination de la sensibilité.L’impact de la variation des capitaux propres est généré par lesinstruments de taux éligibles à la comptabilité de couverture de uxde trésorerie.L’impact de la variation en résultat financier est généré par lesinstruments de taux non éligibles à la comptabilité de couverture etpar les passifs nanciers évalués à la juste valeur par résultat.L’impact des instruments dérivés de taux libellés dans des devisesautres que la devise fonctionnelle du Groupe est non signi catif endate d’arrêté.30.2. Exposition aux risques de change(en millions d’euros)Changes à terme et swaps de changeOptions de change – tunnels exportOptions de change achetéesOptions de change venduesTOTALLe groupe PPR utilise pour la gestion du risque de change des instruments dont les encours représentés par leur notionnel sont les suivants :2009(112,6)(329,2)168,4(10,4)(283,8)2008(187,2)(385,1)210,7(19,3)(380,9)Le Groupe utilise essentiellement des contrats de change à terme et/ou swaps de change pour couvrir les risques commerciaux export etimport et pour couvrir les risques nanciers nés en particulier desopérations de re nancement intragroupe en devises.Dans le cadre de l’application de la norme IAS 39, ces instrumentsdérivés ont été analysés au regard des critères d’éligibilité à lacomptabilité de couverture. Le Groupe ne détient pas de dérivéséligibles à la comptabilisation de couverture d’investissement net.Le Groupe peut être, par ailleurs, amené à mettre en place desstratégies optionnelles simples (achat d’options ou tunnels) pourcouvrir des expositions futures.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR239 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Au 31 décembre 2009, la répartition des instruments dérivés en couvertures documentées ou non documentées s’établissait comme suit :(en millions d’euros)2009EuroDollaraméricainYenLivresterlingCouvertures de flux de trésorerieAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeOptions de change-achats de tunnels exportCouvertures de juste valeurAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeNon documentéesAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeOptions de change-achatsOptions de change-ventesMaturitéInférieures à un anAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeOptions de change-achats de tunnels exportOptions de change-achatsOptions de change-ventesSupérieures à un anAchats à terme & swaps achat à termeVentes à terme & swaps vente à termeOptions de change-achatsOptions de change-ventes824,2(783,0)(329,2)199,8(519,5)710,0(544,1)168,4(10,4)1 728,3(1 819,9)(280,6)168,4(10,4)5,7(26,7)(48,6)26,9(8,6)10,1(11,5)(25,7)8,837,0(45,8)8,8786,7(246,9)(100,3)68,6(119,0)555,5(290,8)121,2(5,2)1 405,2(656,7)(78,4)121,2(5,2)5,6(228,9)28,1(45,4)123,4(123,3)151,5(168,7)(202,2)(97,9)17,1(92,9)2,3(20,8)12,8(1,4)19,4(208,5)12,8(1,4)(3,1)Options de change -achats de tunnels export(21,9)(26,7)Ces instruments dérivés de change sont comptabilisés au bilan envaleur de marché à la date de clôture.Les dérivés éligibles à la couverture de ux de trésorerie couvrentles flux futurs hautement probables (non encore comptabilisés)matérialisés sous la forme d’un budget pour la période budgétaire encours (saison ou catalogue, trimestre, semestre…) ou des ux futurscertains non encore comptabilisés (commandes fermes).Au 31 décembre 2009, les dérivés de change éligibles à la couverturede ux de trésorerie ont essentiellement une maturité résiduelle demoins d’un an et couvrent des ux de trésorerie devant être réaliséset comptabilisés sur l’exercice à venir.Les dérivés éligibles à la couverture de juste valeur couvrent deséléments comptabilisés au bilan du Groupe à la date de clôture ou des ux futurs certains non encore comptabilisés (commandes fermes).Ces couvertures s’appliquent majoritairement aux marques du Luxepour les couvertures d’éléments inscrits au bilan.Certains dérivés de change traités en gestion à des ns de couverturene sont pas documentés dans le cadre de la comptabilité de couvertureau regard de la norme IAS 39 et sont donc comptabilisés commedes instruments dérivés dont la variation de juste valeur impacte lerésultat nancier.Ces dérivés couvrent principalement des éléments du bilan ou des ux futurs n’ayant pu remplir les critères liés au caractère hautementprobable au regard de la norme IAS 39.Par ailleurs, PPR a contracté pour le compte de Cfao, dans le cadred’une convention de service signée lors de la mise en bourse decette société, des couvertures de change à terme dont l’encours au31 décembre 2009 représente 155,5 millions d’euros de couverturesà l’export et 204,9 millions d’euros de couvertures à l’import. Cescouvertures de change font l’objet de couvertures symétriques avecdes contreparties bancaires de premier rang.240DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094FrancsuisseCouronnenorvégienneDollarHong KongYuanchinoisWoncoréenAutres2008(24,5)(35,1)(101,2)(82,2)6,4(14,9)12,9(38,3)4,3(103,7)17,3(31,2)1,2(0,2)0,4(0,4)22,8(135,0)0,4(0,4)26,5(129,5)24,3(18,9)11,3(1,6)50,8(171,0)11,3(1,6)(38,9)6,7(72,7)6,7(1,9)(1,3)(0,1)(8,3)(7,0)6,4(107,8)12,9(113,5)22,3(140,2)6,3(82,9)12,8(36,8)3,3(25,5)7,2(1,8)7,2(1,8)0,1(5,0)841,5(929,2)(385,1)629,9(887,7)332,1(173,8)210,7(19,3)1 773,2(1 934,1)(264,0)200,5(19,3)30,3(56,6)(121,1)10,2DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR241 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009L’exposition du risque de change du bilan s’analyse de la façon suivante au 31 décembre 2009 :(en millions d’euros)Actifs monétairesPassifs monétairesExposition brute au bilanExposition brute prévisionnelleExposition brute avant gestionInstruments de couvertureExposition brute après gestion20091 278,31 204,673,7237,0310,7(383,8)(73,1)Euro16,313,72,6(16,5)(13,9)8,1(5,8)Dollaraméricain304,0530,1(226,1)(513,4)(739,5)664,2(75,3)Yen120,5386,0(265,5)228,6(36,9)(245,7)(282,6)Livresterling145,333,1112,299,7211,9(185,1)26,8Les actifs monétaires sont constitués des créances et prêts ainsi quedes soldes bancaires, des placements et équivalents de trésorerie dontla date d’échéance est inférieure à trois mois en date d’acquisition.Les passifs monétaires sont constitués des dettes nancières ainsi quedes dettes d’exploitation et dettes diverses.Ces éléments monétaires sont majoritairement libellés dans les devisesfonctionnelles dans lesquelles les liales opèrent ou converties dansla devise fonctionnelle du Groupe au travers d’instruments dérivésde change dans le respect des procédures en vigueur.Analyse de sensibilité au risque de changeCette analyse exclut les impacts liés à la conversion des états nanciersde chaque entité du Groupe dans sa monnaie de présentation (euro)ainsi que la valorisation de la position de change bilancielle considéréecomme non signi cative en date d’arrêté.Sur la base des données de marché en date de clôture, l’impact desinstruments dérivés de change en cas d’une variation instantanéede 10 % des cours de change de l’Euro par rapport aux principalesdevises d’exposition les plus signi catives pour le Groupe (le dollaraméricain et le yen) s’établit comme suit :Au 31 décembre 2009Impact réserveImpact résultat(en millions d’euros)Dollar américainYen(en millions d’euros)Dollar américainYenVariationde + 10 %Variationde - 10 %Variationde + 10 %Variationde - 10 %(39,7)20,749,0(24,9)(3,9)(0,2)Variationde + 10 %Variationde - 10 %Variationde + 10 %Variationde - 10 %(30,8)29,637,7(36,0)(14,6)(0,3)8,3(0,1)20,80,2Au 31 décembre 2008Impact réserveImpact résultatToutes les autres variables de marché sont réputées constantes dansla détermination de la sensibilité.L’impact de la variation des capitaux propres est généré par lesinstruments de change éligibles à la comptabilité de couverture de ux de trésorerie.L’impact de la variation en résultat financier est généré par lesinstruments de change non éligibles à la comptabilité de couvertureet par la variation de la part ine cace des couvertures de ux detrésorerie.Ces montants sont présentés hors e et impôts.242DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Francsuisse180,290,090,229,0119,2(132,3)(13,1)CouronnenorvégienneDollarHong Kong7,510,7(3,2)41,037,8(41,8)(4,0)56,755,01,799,3101,0(112,3)(11,3)Yuanchinois8,58,5101,2109,7(109,7)Woncoréen49,40,249,282,1131,3(107,5)23,8Autres389,985,8304,186,0390,1(121,7)268,420081 697,52 000,2(302,7)233,7(69,0)(435,0)(504,0)30.3. Exposition aux risques de fluctuationdes cours de bourseDans le cadre de ses opérations courantes, le Groupe intervient surles actions liées aux participations consolidées et les actions émisespar PPR.Les actions détenues au titre de participations non consolidéesreprésentent une faible exposition pour le Groupe et ne font pasl’objet de couverture.Au 31 décembre 2009, aucune opération de couverture relative aurisque actions n’était reconnue comme instrument dérivé au regardde l’application de la norme IAS 39.Les emprunts obligataires émis en mai 2008 sont indexés sur le coursde l’action PPR. Le prix de remboursement de ces obligations estindexé sur l’évolution du cours du titre PPR dans la limite d’un prixplancher et d’un prix plafond.Sur la base des données de marché en date de clôture, une hausse de10 % du cours de bourse PPR aurait un impact favorable en annéepleine de 11,9 millions d’euros sur le résultat consolidé avant impôt duGroupe et aurait pour conséquence une diminution de 11,9 millionssur la valeur au bilan de la dette obligataire. Réciproquement, unebaisse de 10 % du cours de bourse PPR aurait un impact défavorableen année pleine de 11,8 millions d’euros sur le résultat consolidé avantimpôt du Groupe et aurait pour conséquence une augmentation de11,8 millions sur la valeur au bilan de la dette obligataire.30.4. Autres risques de marché – Risques de créditLes transactions du Groupe sur les produits dérivés ont pour seulobjet de réduire son exposition globale aux risques de change, detaux d’intérêt et de uctuations des cours de bourse naissant de sesactivités normales ; elles sont limitées aux marchés organisés ou àdes opérations de gré à gré avec des opérateurs de premier plan, sansrisque de contrepartie.Les emprunts obligataires indexés émis en mai 2008 sont comptabilisésà leur juste valeur par l’intermédiaire du compte de résultat. Lavariation de juste valeur enregistrée en résultat intègre l’évolutiondu spread émetteur de PPR. Au 31 décembre 2009, la valorisation desemprunts obligataires indexés intègre un ajustement de 4,5 millionsd’euros lié à la variation du spread émetteur de PPR depuis la dated’émission. La variation liée à l’évolution du spread émetteur a étécalculée à partir des cotations de CDS (Credit Default Swap) de PPRsur des références et des maturités cohérentes avec celles des empruntsobligataires indexés émis. Sur la base des conditions de marché en datede clôture, une réduction du spread émetteur de PPR de 10 % auraitpour conséquence d’augmenter la valeur de marché des empruntsobligataires indexés de 1,5 million d’euros et d’augmenter la charge nancière de l’exercice du même montant. Réciproquement, uneaugmentation du spread émetteur de 10 % aurait pour conséquencede réduire la valeur de marché des emprunts obligataires indexés de1,4 million d’euros et de minorer la charge nancière de l’exercicedu même montant.Compte tenu du grand nombre de clients répartis dans plusieurstypes d’activités, il n’y a pas de concentration du risque de crédit surles créances détenues par le Groupe. De façon générale, le Groupeconsidère qu’il n’est pas exposé à un risque de crédit particulier surces actifs nanciers.30.5. Instruments dérivés en valeur de marchéAu 31 décembre 2009, conformément à la norme IAS 39, la valeurde marché des instruments nanciers dérivés gure au bilan à l’actifdans les rubriques « Actifs nanciers non courants » et « Autres actifs nanciers courants » et au passif dans les rubriques « Autres passifs nanciers non courants » et « Autres passifs nanciers courants ».La juste valeur des dérivés couvrant le risque de taux d’intérêt estinscrite en non courant ou en courant en fonction du sous-jacent dedette auquel ils sont a ectés.La juste valeur des dérivés de change est enregistrée en autres actifs nanciers ou passifs nanciers courants.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR243 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009(en millions d’euros)Dérivés actifNon courantDérivés actif – à la juste valeur par le résultatDérivés actif – couverture de flux de trésorerieDérivés actif – couverture de juste valeurCourantDérivés actif – à la juste valeur par le résultatDérivés actif – couverture de flux de trésorerieDérivés actif – couverture de juste valeurDérivés passifNon courantDérivés passif – à la juste valeur par le résultatDérivés passif – couverture de flux de trésorerieDérivés passif – couverture de juste valeurDérivés passif – à la juste valeur par le résultatDérivés passif – couverture de flux de trésorerieDérivés passif – couverture de juste valeurCourantTOTALLes dérivés éligibles à la comptabilité de couverture de juste valeurcouvrant principalement la dette émise sous forme d’empruntsobligataires gurent à l’actif du bilan pour 52,1 millions d’euros au31 décembre 2009 et pour 56,4 millions d’euros au 31 décembre 2008.Les dérivés de couvertures de flux de trésorerie futurs sontcomptabilisés pour leur part e cace en contrepartie des capitauxpropres.La variation de réserve de couverture de flux de trésorerie surl’exercice 2009 est présentée dans la Note 14.30.6. Risque de liquiditéLa gestion du risque de liquidité du Groupe et de chacune de ses liales est étroitement et périodiquement appréciée par PPR à l’aidedes procédures de reporting nancier du Groupe.A n de garantir la liquidité, le Groupe dispose de lignes de créditcon rmées pour un montant total de 6 517,5 millions d’euros dontle montant non utilisé s’élève à 5 944,4 millions d’euros et d’unetrésorerie disponible de 944,5 millions au 31 décembre 2009.244DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRRisquede tauxd’intérêtRisquede change19,5Autresrisques demarché200975,855,43,352,120,47,612,856,219,235,51,519,656,215,840,456,355,43,352,10,90,915,815,50,319,56,712,840,43,735,21,52008175,840,30,240,1135,531,665,838,169,369,312,845,411,1106,540,5(20,9)L’analyse suivante porte sur les engagements contractuels des dettes nancières et dettes fournisseurs et inclut notamment les intérêts àpayer et exclut les impacts d’accords de netting. Elle inclut égalementles engagements du Groupe liés aux instruments dérivés inscrits àl’actif et au passif du bilan.Ces ux de trésorerie prévisionnels liés aux intérêts à payer sont inclusdans la rubrique « autres dettes nancières ». Ils sont calculés jusqu’àl’échéance contractuelle des dettes auxquelles ils se rattachent. Lesintérêts futurs à taux variables sont gés sur la base du dernier coupon xé pour la période en cours et sur la base des xings applicables endate d’arrêté pour les ux liés aux échéances ultérieures.Les flux futurs de trésorerie présentés n’ont pas fait l’objetd’actualisation.Il n’est pas prévu sur la base des données en date de clôture que les ux de trésorerie indiqués se produisent de façon anticipée et pour desmontants sensiblement di érents de ceux indiqués dans l’échéancier.Cette analyse exclut les actifs financiers non dérivés du bilan etnotamment les postes de trésorerie et équivalents de trésorerie etde créances clients incluant les concours à la clientèle qui s’élèventrespectivement à 944,5 millions d’euros et 1 156,7 millions d’eurosau 31 décembre 2009. Instruments de couverture de change20,9Changes à terme & swaps de change(en millions d’euros)Instruments financiers non dérivésEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresDettes fournisseursInstruments financiers dérivésInstruments de couverture de tauxSwaps de taux d’intérêtsAutres instruments de tauxAutres instruments de changeflux outflux influx outflux inTOTAL(en millions d’euros)Instruments financiers non dérivésEmprunts obligatairesBillets de trésorerieAutres dettes financièresDettes fournisseursInstruments financiers dérivésInstruments de couverture de tauxSwaps de taux d’intérêtsAutres instruments de tauxAutres instruments de changeflux outflux influx outflux inTOTALInstruments de couverture de change(57,3)Changes à terme & swaps de changeÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009420093 147,8213,32 217,72 053,5(40,5)20082 544,9784,93 543,12 976,5(49,2)ValeurcomptableFlux detrésorerieÀ moinsd’un anDe unà cinq ansÀ plusde cinq ans(3 100,0)(213,5)(3 071,3)(2 053,5)(213,5)(1 085,7)(2 053,5)(2 750,0)(350,0)(1 741,4)(244,2)69,5(19,8)20,6(14,2)(3 261,3)3 214,9(3 246,7)3 200,5(381,3)398,7(332,8)350,048,9(5,6)(14,6)14,4(48,5)48,77 612,7(8 417,6)(3 375,3)(4 448,1)(594,2)ValeurcomptableFlux detrésorerieÀ moinsd’un anDe unà cinq ansÀ plusde cinq ans(2 551,6)(788,6)(4 202,6)(2 976,5)(751,6)(788,6)(1 476,0)(2 976,5)(1 800,0)(2 512,6)(214,0)51,3(0,8)19,1(0,1)32,2(0,7)(3 485,1)3 565,2(3 234,5)3 314,0(635,8)615,7(449,4)422,8(250,6)251,2(186,4)192,99 742,9(10 408,8)(5 920,8)(4 274,0)(214,0)DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR245 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009NOTE 31 CLASSIFICATION COMPTABLE ET VALEUR DE MARCHÉDES INSTRUMENTS FINANCIERSLes principes de mesure des instruments nanciers et leur valeur de marché au 31 décembre 2009 s’analysent comme suit :2009Ventilation par classification comptableValeurcomptableValeur demarchéJustevaleurparrésultatActifsdisponiblesà la ventePrêts etcréancesCoûtamortiInstrumentsdérivés aveccomptabilitéde couvertureInstrumentsdérivés sanscomptabilitéde couverture301,8301,839,420752,13,3(en millions d’euros)Actif non courantActifs financiersnon courantsActif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financierscourantsTrésorerie et équivalentsde trésoreriePassif non courantEmprunts et dettesfinancières à long termePassif courantEmprunts et dettesfinancières à court termeFinancement des concoursà la clientèleAutres passifs financierscourants941,8214,9941,8214,927,927,9944,5944,5136,64 357,84 596,1440,01 006,11 006,1214,9214,956,556,57,512,87,6941,8214,9807,93 917,81 006,1214,90,32 053,5Dettes fournisseurs2 053,52 053,537,019,2246DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 200942008Ventilation par classification comptableValeurcomptableValeur demarchéJustevaleurparrésultatActifsdisponiblesà la ventePrêts etcréancesCoûtamortiInstrumentsdérivés aveccomptabilitéde couvertureInstrumentsdérivés sanscomptabilitéde couverture323,8323,837,0246,540,10,2143,1143,17,6103,931,61 116,61 116,6273,9842,7Concours à la clientèle189,5189,51 303,01 303,0(en millions d’euros)Actif non courantActifs financiersnon courantsActif courantCréances clientsAutres actifs financierscourantsTrésorerie et équivalentsde trésoreriePassif non courantEmprunts et dettesfinancières à long termePassif courantEmprunts et dettesfinancières à court termeFinancement des concoursà la clientèleAutres passifs financierscourants3 961,33 828,5390,62 722,12 721,2189,5189,575,975,9Dettes fournisseurs2 976,52 976,5Les valeurs de marché sont déterminées par estimation pour lamajorité des instruments nanciers du Groupe, à l’exception des titresde participation dans des sociétés non consolidées cotées, des valeursmobilières de placement et des emprunts obligataires cotés dont ledernier cours de cotation connu au 31 décembre 2009 est retenu.Les méthodes retenues sont les suivantes : Les instruments nanciers autres que les dérivés inscrits à l’actifdu bilanLes valeurs comptables retenues sont des estimations raisonnablesde leur valeur de marché à l’exception des valeurs mobilières deplacement et des titres de participation non consolidés dont la valeurde marché a été déterminée sur la base du dernier cours de bourseconnu au 31 décembre 2009 pour les titres cotés. Les actifs nanciersnon courants sont décrits dans la Note 20. Les instruments nanciers autres que les dérivés inscrits au passifdu bilanLa valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligatairescotés sur la base du dernier cours de bourse en date de clôture.Pour les autres emprunts, elle a été déterminée sur la base d’autresméthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des ux detrésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe, desconditions de taux d’intérêt en date de clôture, du cours de l’actionPPR et des hypothèses de volatilités s’agissant de la valorisation desemprunts obligataires indexés.1 303,0189,53 570,72 722,1189,56,62 976,556,512,8 Les instruments nanciers dérivésLa valeur de marché a été fournie par les établissements nancierscontreparties aux transactions ou calculée à l’aide de méthodesstandards de valorisation intégrant les conditions de marché en datede clôture.Le Groupe distingue trois catégories d’instruments nanciers à partirdes deux modes de valorisation utilisés (prix cotés et techniques devalorisation) et s’appuie sur cette classi cation, en conformité avec lesnormes comptables internationales, pour exposer les caractéristiquesdes instruments nanciers comptabilisés au bilan à la juste valeur parrésultat en date d’arrêté : catégorie de niveau 1 : instruments nanciers faisant l’objet decotations sur un marché actif ; catégorie de niveau 2 : instruments nanciers dont l’évaluation àla juste valeur fait appel à des techniques de valorisation reposantsur des paramètres de marché observables ; catégorie de niveau 3 : instruments nanciers dont l’évaluation àla juste valeur fait appel à des techniques de valorisation reposantsur des paramètres non observables (paramètres dont la valeurrésulte d’hypothèses ne reposant pas sur des prix de transactionsobservables sur les marchés sur le même instrument ou sur desdonnées de marché observables disponibles en date de clôture)ou qui ne le sont que partiellement.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR247 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009La hiérarchie de juste valeur par classe d’instruments nanciers s’établit comme suit au 31 décembre 2009 :Hiérarchie des justes valeursPrix de marché=Catégoriede niveau 1Modèles avecparamètres observables= Catégorie de niveau 2Modèles avec paramètresnon observables= Catégorie de niveau 3Actifs financiers non courants2,355,4(en millions d’euros)Actif non courantActif courantCréances clientsConcours à la clientèleAutres actifs financiers courantsTrésorerie et équivalents de trésorerie53,4Passif non courantEmprunts et dettes financières à long termePassif courantEmprunts et dettes financières à court termeFinancement des concours à la clientèleAutres passifs financiers courantsDettes fournisseurs20,483,2440,056,2200957,720,4136,6440,056,2 NOTE 32ENDETTEMENT FINANCIER NETL’endettement nancier net du Groupe s’établit comme suit :(en millions d’euros)Dettes financières brutes hors financement des concours à la clientèleInstruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d’intérêt)Trésorerie et équivalents de trésorerieEndettement financier net20095 363,9(52,1)(944,5)4 367,320086 683,4(56,4)(1 116,6)5 510,4 NOTE 33TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIELa trésorerie nette des découverts bancaires s’élève au 31 décembre 2009 à 718,4 millions d’euros et correspond au montant de la trésorerie etéquivalents de trésorerie présenté dans le tableau des ux de trésorerie.(en millions d’euros)Découverts bancairesTrésorerie et équivalents de trésorerie du bilanTrésorerie et équivalents de trésorerie du tableau des flux de trésorerie2009944,5(226,1)718,420081 116,6(183,1)933,5248DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 200942009278,8407,314,3654,5(499,3)69,865,5(0,3)0,4257,61 248,62008449,1379,610,0236,1(13,0)(7,1)(21,3)2,20,4119,51 155,5Les acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelless’élèvent à 338,9 millions d’euros sur l’exercice 2009 (508,0 millionsd’euros sur 2008).Les investissements d’immobilisations corporelles e ectués au traversde contrats de location- nancement s’élèvent à 0,7 million d’euros surl’exercice 2009 (7,8 millions d’euros sur l’exercice 2008).Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant33.1. Capacité d’autofinancementLa formation de la capacité d’auto nancement est la suivante :(en millions d’euros)Résultat net des activités poursuiviesCharges calculées liées aux stock-options et assimilésPertes de valeur sur actif opérationnel non courantRésultat sur cession d’actifs, net d’impôt exigibleProduits/(charges) liés aux variations de juste valeurImpôt différéQuote-part de résultat des sociétés mises en équivalenceDividendes reçus des sociétés mises en équivalenceAutres produits et charges sans contrepartie en trésorerieCapacité d’autofinancement33.2. Acquisitions d’immobilisations corporelleset incorporelles33.3. Acquisitions et cessions de filiales(en millions d’euros)Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquiseCessions de filiales nettes de la trésorerie cédéeTOTALSur l’exercice 2009, les acquisitions de filiales concernentprincipalement l’acquisition de Dobotex International BV et BrandonAB (Note 3.1.2.). Les cessions de liales sont liées essentiellement àla cession du contrôle de Cfao (Note 3.1.1.).Sur l’exercice 2008, les acquisitions de filiales concernentprincipalement la prise de participation dans Sowind Group (Girard-Perregaux). Les cessions de liales sont constituées essentiellementde la cession d’YSL Beauté et de Conforama Pologne.Pour les activités cédées ayant fait l’objet d’un retraitement selon lanorme IFRS 5, les impacts de la trésorerie cédée sont présentés sur laligne « Flux nets liés aux activités abandonnées ».33.4. Augmentation/Diminution de capitalet autres opérations avec les actionnairesLa norme IAS 27 révisée, appliquée à compter du 1er janvier 2009,modi e les dispositions de la norme IAS 7 – Tableau des flux de2009(62,2)866,0803,82008(59,9)1 199,41 139,5trésorerie de façon rétrospective (Note 2.2.2.). L’ensemble des uxde trésorerie découlant de changements dans les parts d’intérêtdans une liale qui ne résultent pas d’une perte de contrôle doiventdorénavant être classés en «  ux nets de trésorerie liés aux activitésde nancement ».Sur l’exercice 2009, les opérations avec les actionnaires concernentessentiellement l’acquisition de titres complémentaires Gucci portantainsi la participation du Groupe à 99,93 % au 31 décembre 2009 ainsique l’acquisition, par Puma, de titres complémentaires de ses liales.Sur l’exercice 2008, les opérations avec les actionnairesconcernent principalement l’acquisition par Puma de 825 000 titresPuma pour un montant de 181,4 millions d’euros et l’acquisition detitres complémentaires Gucci et Puma.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR249 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 200933.5. Acquisitions ou cessions d’actionsd’autocontrôleSur l’exercice 2009, l’incidence des acquisitions ou cessions d’actionsd’autocontrôle correspond (Note 25.1.) : à l’acquisition de 1 141 238 titres et la cession de 1 141 238 titresPPR autodétenues dans le cadre du contrat de liquidité à hauteurd’un montant net de + 0,4 million d’euros ; à l’acquisition de 64 675 titres attribués aux salariés dans le cadredu plan d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009 à hauteurde - 3,8 millions d’euros ; à l’acquisition de 10 325 titres en vue de leur attribution auxsalariés dans le cadre de plans d’actions gratuites à hauteur de- 0,6 million d’euros.33.6. Émission et remboursement d’emprunts(en millions d’euros)Émission d’empruntsRemboursement d’empruntsAugmentation/Diminution des autres dettes financièresTOTALSur l’exercice 2008, l’incidence des acquisitions ou cessions d’actionsd’autocontrôle correspond : à l’acquisition de 1 552 810 titres annulés par décision du Conseild’administration pour un montant de 143,9 millions d’euros ; à la cession nette, dans le cadre du contrat de liquidité, de586 500 titres PPR autodétenus à hauteur de 20,2 millions d’euros ; à l’acquisition de 18 690 titres attribués aux salariés dans le cadredu plan d’actions gratuites 2006 à échéance mai 2008 à hauteurde 1,6 million d’euros ; à l’acquisition de 80 000 titres en vue de leur attribution auxsalariés dans le cadre du plan d’actions gratuites 2008 à échéancejuin 2010 à hauteur de 6,4 millions d’euros.20091 563,4(1 322,8)(1 688,5)(1 447,9)2008713,6(1 321,2)(608,4)(1 216,0)Les émissions d’emprunts concernent principalement quatreemprunts obligataires émis en 2009 pour un total de 1 300 millionsd’euros, à échéance 2014 à hauteur de 950 millions d’euros et àéchéance 2017 à hauteur de 350 millions d’euros (Note 29.4.).Les remboursements d’emprunts concernent essentiellement le soldedu remboursement des emprunts initialement émis en 2007 pourassurer une partie du nancement de l’o re d’achat amicale lancée surPuma AG, à hauteur de 500 millions d’euros, et au remboursementde l’emprunt obligataire de 750 millions d’euros émis en juillet 2003à échéance janvier 2009. NOTE 34PASSIFS ÉVENTUELS, ENGAGEMENTS CONTRACTUELSNON COMPTABILISÉS ET RISQUES ÉVENTUELS34.1. Processus de retrait obligatoire des actionsGucciÀ la suite du retrait de la cote des actions Gucci Group NV en date du14 juin 2004 sur le New York Stock Exchange et en date du 1er juillet2004 sur Euronext Amsterdam, le Groupe a décidé le lancement d’unprocessus de rachat des actions ordinaires qu’il ne détient pas, touten rachetant les titres présentés à la vente ; au 31 décembre 2009,0,07 % du capital émis n’avait pas encore été volontairement présentéau rachat.250DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009434.2. Engagements donnés ou reçus suite à des cessions d’actifsLes garanties données par le Groupe dans le cadre de cessions antérieures d’entreprises sont résumées ci-après :Garantie de passifCession de Guilbert Contract à Office DepotGaranties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription légale.Arbitrage en cours sur les obligations d’abondement par le cédant du fonds de pensionGuilbert UK.Cession de Pinault Bois & Matériaux à WolseleyLa garantie de passif consentie par Saprodis lors de la cession du contrôle de PinaultBois & Matériaux à Wolseley en juin 2003 est expirée. Il subsiste une garantie spécifiqueconsentie pour certains dommages liés à l’environnement, la santé ou la sécurité. Cettegarantie expire le 7 juillet 2014. Elle est plafonnée à 50 millions d’euros.Garanties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription fiscale.Garanties en matière fiscale pour la durée non encore expirée de prescription fiscale.Garantie de passif aux conditions usuelles pour une durée expirant le 31 mars 2010ou, en ce qui concerne les aspects fiscaux ou parafiscaux à l’expiration des délais deprescriptions légales applicables majorés de trois mois. Cette garantie de passif estplafonnée à la somme de 150 millions d’euros.Garantie de passif aux conditions usuelles pour une durée expirant le 10 décembre 2010ou, en ce qui concerne les aspects fiscaux ou parafiscaux jusqu’au 31 janvier 2013.À l’exception des garanties de passifs détaillées ci-dessus, des conventions de garanties de passifs comportant des conditions normales ont étéétablies au pro t des acquéreurs des autres sociétés cédées par le Groupe.CessionsMai 2003Juin 2003Décembre 2004Cession de RexelJuillet 2006Cession d’OrcantaJuin 2008Juin 2009Cession de SurcoufCession du groupe YSL Beauté34.3. Autres engagements donnés34.3.1. Obligations contractuelles(en millions d’euros)Dettes financières à long terme (Note 29)Contrats de location simpleObligations d’achat irrévocablesTotal engagements donnésTotal engagements reçusLe tableau ci-dessous présente l’ensemble des engagements et obligations contractuelles du Groupe, hormis les engagements liés aux avantagesdu personnel détaillés dans les notes précédentes.Paiements dus par périodeÀ moinsd’un anDe unà cinq ansÀ plusde cinq ans583,061,4644,43 858,81 366,032,25 257,0499,0754,91 253,920094 357,82 703,993,67 155,320083 961,33 031,0277,17 269,4Location simpleLes montants d’obligations contractuelles mentionnés sur la ligne« Contrats de location simple » correspondent aux montants despaiements minimaux futurs à e ectuer au titre de contrats de locationsimple sur la période non résiliable par le preneur. Ils correspondentprincipalement aux loyers non résiliables de magasins, plates-formeslogistiques et autres bâtiments (sièges et administratifs).Au 31 décembre 2009, le montant total des futurs paiements minimauxque le Groupe s’attend à recevoir au titre de contrats de sous-locationnon résiliables s’élève à 9,7 millions d’euros (3,1 millions d’euros au31 décembre 2008).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR251 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Location-financement(en millions d’euros)À moins d’un anDe un à cinq ansÀ plus de cinq ansFrais financiers inclusValeur actualisée des loyers futursLa charge de loyer de l’exercice 2009 correspondant aux paiements minimaux s’élève à 634,9 millions d’euros (605,8 millions d’euros en 2008),celle relative aux paiements conditionnels à 185,7 millions d’euros (189,3 millions d’euros en 2008), sur la base des chi res d’a aires réalisés.Le montant des revenus de sous-location s’élève à 3,0 millions d’euros sur 2009 (2,4 millions d’euros sur 2008).La valeur actualisée des loyers futurs incluse en « Emprunts et dettes nancières » et concernant des biens activés répondant à la dé nition decontrats de location- nancement de la norme IAS 17 est la suivante :200914,434,275,0123,6(35,6)88,0200813,541,784,6139,8(38,5)101,3Au 31 décembre 2009, le total des futurs paiements minimaux que le Groupe s’attend à recevoir au titre de contrats de sous-location nonrésiliables s’élève à 20,4 millions d’euros.34.3.2. Nantissements et sûretés réellesLe détail des nantissements et sûretés réelles du Groupe s’établit comme suit :(en millions d’euros)Immobilisations incorporellesActifs financiers non courantsTotal des actifs non courantsdonnés en nantissementDate dedépart dunantissementDated’échéance dunantissementMontantd’actif nanti31/12/2009Total du postede bilan (VNC)%correspondantMontantd’actif nanti31/12/200810 122,71 861,5301,80,0 %12,5 %0,0 %232,912 286,01,9 %246,4Immobilisations corporelles23/02/200404/10/2016232,9246,434.3.3. Droit Individuel à la Formation (DIF)Conformément à la loi n°  2004-391 du 4 mai 2004 relative à laformation professionnelle, les salariés des sociétés françaises duGroupe béné cient d’un crédit d’heures de formation de 20 heurespar an, cumulable sur 6 ans, et plafonné à 120 heures. Toute actionde formation e ectuée dans le cadre du DIF vient s’imputer sur lecapital acquis.Le volume d’heures de formation acquises par les salariés et nonconsommées au 31 décembre 2009 s’élève à 2,1 millions (1,8 millionau 31 décembre 2008).252DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094Lignes de crédit confirmées (Note 29)557,15 960,434.3.4. Autres engagementsLes autres engagements s’établissent comme suit :(en millions d’euros)Lettres de créditAutres garanties reçuesTotal engagements reçusGaranties données aux banques assurant le cashpoolingGaranties sur loyer, cautions immobilièresEngagements de sponsoring et publicitéAutres engagementsTotal engagements donnésPaiements dus par périodeÀ moinsd’un anDe unà cinq ansÀ plusde cinq ans0,91,811,360,469,768,2209,620,60,412,5157,69,8179,90,10,113,13,542,258,820096 517,521,52,311,386,0230,8120,2448,320086 694,851,633,339,9114,1265,2210,4629,6559,85 981,46 541,36 779,7Les autres engagements donnés sont principalement constitués decautions douanières et de garanties opérationnelles.À la connaissance du Groupe, il n’existe aucun autre engagementdonné, ni passif éventuel signi catif.34.4. Dépendance du Groupe à l’égard de brevets,licences ou contrats d’approvisionnementIl n’existe aucun lien de dépendance signi cative du Groupe à l’égardde brevets, de licences ou de contrats d’approvisionnement.34.5. Procès et litigesLes sociétés et entreprises du Groupe sont engagées dans un certainnombre de procès ou de litiges dans le cours normal des opérations,dont des contentieux avec les administrations scales, sociales oudouanières. Les charges pouvant en découler, estimées probablespar elles et leurs experts, ont fait l’objet de provisions. Aucun descontentieux en cours dans lesquels les sociétés ou entreprises duGroupe sont impliquées, de l’avis de leurs experts, ne fait courir derisque au cours normal et prévisible des a aires ou au développementenvisagé du Groupe. Le Groupe estime qu’il n’existe aucun litige connude lui comportant des risques probables signi catifs, susceptiblesd’affecter le patrimoine, le résultat ou la situation financière duGroupe, qui n’ait fait l’objet de provisions estimées nécessaires à laclôture de l’exercice.Aucun litige, pris individuellement, n’est signi catif à l’échelle de laSociété ou du Groupe.Aucun litige ou arbitrage n’a eu dans un passé récent ou n’estsusceptible d’avoir une incidence significative sur la situation nancière, l’activité, le résultat de la Société ou du Groupe. NOTE 35TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES35.1. Partie liée ayant un contrôle sur le GroupeLa Société PPR est contrôlée par Artémis, elle-même détenue entotalité par la société Financière Pinault. Au 31 décembre 2009, legroupe Artémis détient 40,8 % du capital et 55,4 % des droits devote de PPR.Les principales opérations de l’exercice 2009, entre l’ensemble dessociétés consolidées du groupe PPR et la société Artémis, sont lessuivantes : versement du dividende de l’exercice 2008 soit 170,3 millionsd’euros (178,1 millions d’euros pour l’exercice 2007) ; constatation, pour l’exercice 2009, d’une redevance de 6,1 millionsd’euros (6,6 millions d’euros en 2008) au titre, d’une part, d’unemission de conseil et d’étude en matière de développement etd’appui dans la réalisation d’opérations complexes et, d’autre part,de la fourniture d’opportunités de développement, d’a aires oude facteurs de réduction des coûts ; cette rémunération fait l’objetd’une convention examinée par le Comité d’audit et autorisée parle Conseil d’administration.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR253 35.2. Entreprises associéesDans le cadre normal de son activité, le Groupe réalise des transactions avec ses entreprises associées sur une base de prix de marché.Les opérations réalisées avec les entreprises associées sont résumées dans le tableau suivant :4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009Créances non courantes et prêts rattachés à des participations(en millions d’euros)Créances clientsAutres actifs courantsAutres passifs courantsVentes de biens et servicesAutres produits et charges opérationnels35.3. Rémunération des dirigeants(en millions d’euros)Avantages à court termeAvantages postérieurs à l’emploiAutres avantages à long termeIndemnités de fin de contrat de travailPaiements sur base d’actionsTOTAL20091,54,37,6(5,3)200912,41,81,37,122,620080,611,10,446,6200826,01,80,50,84,533,6La rémunération des membres du Conseil d’administration ainsi que celle des membres du Comité exécutif du Groupe est la suivante :Les avantages à court terme et les indemnités de n de contrat detravail correspondent aux montants versés au cours de l’exercice, lesavantages postérieurs à l’emploi, les autres avantages à long terme etles paiements en actions correspondent aux montants comptabilisésen charges.La liste des membres du Conseil d’administration et du Comitéexécutif est indiquée dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise »du document de référence. NOTE 36ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTUREIl n’y a pas eu d’événement signi catif au niveau du Groupe depuis la clôture de l’exercice.254DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094 NOTE 37LISTE DES FILIALES CONSOLIDÉES AU 31 DÉCEMBRE 2009La liste des liales du Groupe est la suivante :Consolidation par intégration globale : GConsolidation par mise en équivalence : E% d’intérêtEspagne31/12/200931/12/2008BOTTEGA VENETA ESPANA SLSociété mèreLUXURY GOODS SPAIN SLGUCCI GROUP NV (PAYS-BAS)G99,93G99,84BALENCIAGA SAG91,00G91,00BOTTEGA VENETA France HOLDING SASFusionG 100,00SociétésPPRGUCCIFranceBOTTEGA VENETA France SASBOUCHERON HOLDING SABOUCHERON PARFUM SASBOUCHERON SASBOUCHERON.COMC. MENDES SAGG FRANCE 10 SASGG FRANCE 11 SASGG FRANCE 13 SASGG FRANCE HOLDING SARLGG FRANCE SERVICESGUCCI FRANCE SASLES BOUTIQUES BOUCHERONSTELLA McCARTNEY FRANCE SASYSL BEAUTÉ CONSULTING SASYSL VENTES PRIVÉES France SASYVES SAINT LAURENT PARFUMS SASYVES SAINT LAURENT SASYVES SAINT LAURENT SERVICES SASAllemagneBOTTEGA VENETA GERMANY GmbHGG LUXURY GOODS GmbHGG LUXURY GOODS MUNICH GmbHTRADEMA DEUTSCHLAND GmbHG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G50,00G50,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G99,99G99,99G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00E23,00E23,00YVES SAINT LAURENT GERMANY GmbHG 100,00G 100,00AutricheBelgiqueGUCCI AUSTRIA GmbHG 100,00G 100,00GUCCI BELGIUM SALA MERIDIANA FASHION SASERGIO ROSSI BELGIUM SPRLG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationYVES SAINT LAURENT BELGIUM SPRLG99,00G99,00LUXURY TIMEPIECES ESPAÑA SLNOGA LUXE SLUSERGIO ROSSI ESPANA SL (ex-SERGIO ROSSISPAIN, SL)YVES SAINT LAURENT SPAIN SAGrande-BretagneALEXANDER McQUEEN TRADING LtdAUTUMNPAPER LimitedBALENCIAGA UK LtdBIRDSWAN SOLUTIONS LtdBOTTEGA VENETA UK Co. LimitedBOUCHERON UK LtdGUCCI LIMITEDGUCCI SERVICES LIMITEDLUXURY TIMEPIECES (UK) LtdPAINTGATE LimitedSERGIO ROSSI UK LimitedSOWIND UK LtdSTELLA McCARTNEY LimitedYVES SAINT LAURENT UK LtdHongrieGUCCI Hungary KFTIrlandeItalieB.V ITALIA SrlB.V. Outlets SrlB.V. SERVIZI SrlBARUFFI SrlBOTTEGA VENETA SrlCAPRI GROUP SrlCARAVEL PELLI PREGIATE SpADESIGN MANAGEMENT SrlG COMMERCE EUROPE SpAG.F. LOGISTICA SrlG.F. SERVICES SrlGAUGUIN SrlG-CARDS EUROPE SpAGG ITALIA HOLDINGS SpAG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GGGG51,0051,0091,0051,00GGGG51,0051,0091,0051,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00EG23,0050,00EG23,0050,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G75,00G75,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00BLU TONIC SpA (ex-CONCERIA BLU TONIC SpA)G51,00G51,00DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR255GUCCI GROUP WATCHES France, SASG 100,00G 100,00YVES SAINT LAURENT BOUTIQUE France SASG 100,00G 100,00GUCCI IRELAND LIMITEDG 100,00G 100,00 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009EEGGEEE23,0023,0051,0051,0023,0023,0023,00EEGGEEE23,0023,0051,0051,0023,0023,0023,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G91,00G91,00CessionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GE50,0023,00GE50,0023,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00% d’intérêtGIRARD-PERREGAUX SA31/12/200931/12/2008JEANRICHARD SAG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G64,00G64,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00LUXURY GOODS INTERNATIONAL SAG 100,00G 100,00LUXURY GOODS LOGISTIC SALUXURY GOODS OPERATIONS (L.G.O.) SALUXURY TIMEPIECES DESIGN SAG 100,00G 100,00LUXURY TIMEPIECES INTERNATIONAL SAG 100,00G 100,00FusionG 100,00SOWIND GROUP SAG51,00CréationSOWIND MANUFACTURES SAG 100,00G 100,00SOWIND SERVICES SAG 100,00G 100,00SuèdeGUCCI SWEDEN ABBrésilGUCCI BRAZIL IMPORTACAO E EXPORTACAOLtdaG 100,00G 100,00SociétésGGW ITALIA SrlGUCCI FINANZIARIA SpAGUCCI IMMOBILLARE LECCIO SrlGUCCI LOGISTICA SpAGUCCIO GUCCI SpAGUCCI VENEZIA SpAGT SrlLUXURY GOODS ITALIA SpALUXURY GOODS OUTLET SrlPAOLETTI SrlPIGINI SrlREGAIN 1957 SrlREXCOURTA SpASERGIO ROSSI MANUFACTURING s.r.l.SERGIO ROSSI RETAIL s.r.l.SERGIO ROSSI SpASERGIO ROSSI SERVICES s.r.l.STELLA McCARTNEY ITALIA SrlTIGER FLEX SrlYVES SAINT LAURENT DEVELOPMENT Srl(ex-ANFIO SpA)LuxembourgBOUCHERON LUXEMBOURG SARLGUCCI LUXEMBOURG SASERGIO ROSSI INTERNATIONAL SARLMonacoBOUCHERON SAMGUCCI SAM.Pays-BasBOTTEGA VENETA ASIAN TRADE BVBOTTEGA VENETA BVGEMINI ARUBA N.V.GUCCI ASIAN HOLDING BVGUCCI INTERNATIONAL N.V.GUCCI NETHERLANDS BVGUCCI PARTICIPATION BVOLIMA BVRépublique tchèqueSuisseATELIERS BAUTTE SABÉDAT & Co SABOUCHERON INTERNATIONAL SABOUCHERON SUISSEGGG51,0070,0070,00GGG51,0070,0070,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G75,00G75,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00LiquidationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00E23,00E23,00CessionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CanadaGUCCI BOUTIQUES, Inc.GUCCI SHOPS OF CANADA Inc.LUXURY TIMEPIECES (Canada) Inc.États-UnisBALENCIAGA AMERICA Inc.BÉDAT & Co USA LLCBOUCHERON JOAILLERIE (USA) Inc.GUCCI AMERICA Inc.GUCCI CARIBBEAN Inc.GUCCI GROUP WATCHES Inc.LUXURY HOLDINGS Inc.SERGIO ROSSI USA Inc.STELLA McCARTNEY AMERICA Inc.TRADEMA OF AMERICA Inc.MexiqueGUCCI IMPORTACIONES SAGUCCI MEXICO SALUXURY RETAIL SERVICES SAAustralieNouvelle-ZélandeGUCCI NEW ZEALAND LtdChineG 100,00G 100,00BOTTEGA VENETA Inc. LimitedBOTTEGA VENETA INTERNATIONAL SARLG 100,00G 100,00GUCCI NORTH AMERICA HOLDINGS Inc.G 100,00G 100,00SAM YVES SAINT LAURENT OF MONACOG 100,00G 100,00YVES SAINT LAURENT AMERICA HOLDING Inc.G 100,00G 100,00YVES SAINT LAURENT AMERICA Inc.G 100,00G 100,00GUCCI AUSTRALIA PTY LimitedG 100,00G 100,00BALENCIAGA FASHION SHANGAI CO., LtdG 100,00CréationBOTTEGA VENETA HONG KONG LIMITEDG 100,00G 100,00BOTTEGA VENETA (CHINA) TRADING LtdG 100,00G 100,00BOTTEGA VENETA MACAU LtdGUCCI (CHINA) TRADING LtdG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GUCCI GROUP (HONG KONG) LIMITEDG 100,00G 100,00LUXURY GOODS CZECH REPUBLIC SROG 100,00G 100,00256DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094CONFORAMA LUXEMBOURGG 100,00G 100,00CONFORAMA PortugalG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CONFORAMA TRADING LIMITEDG 100,00G 100,00Sociétés31/12/200931/12/2008CONFORAMA ITALIA% d’intérêtItalieGUCCI MACAU LIMITEDG 100,00G 100,00LUXURY TIMEPIECES (HONG KONG) LIMITEDG 100,00G 100,00LUXURY TIMEPIECES (HONG KONG) LIMITEDSHANGAI REPRESENTATIVE OFFICEG 100,00CréationBOTTEGA VENETA KOREA LtdGUCCI GROUP KOREA LtdBOTTEGA VENETA GUAM Inc.GUCCI GROUP GUAM Inc.CoréeGuamIndeJaponGUCCI INDIA PRIVATE Ltd.G99,00G99,00BALENCIAGA JAPAN CO Ltd.BOTTEGA VENETA JAPAN LIMITEDG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GUCCI GROUP JAPAN HOLDING LIMITEDG 100,00G 100,00GUCCI GROUP JAPAN LIMITEDLUXURY TIMEPIECES JAPAN LIMITEDSOWIND JAPON KKYUGEN KAISHA GUCCIG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00E23,00E23,00G 100,00G 100,00YVES SAINT LAURENT FASHION JAPAN LtdLiquidationG 100,00MalaisieSingapourTaïwanThaïlandeBOTTEGA VENETA MALAYSIA Sdn BhdG 100,00G 100,00GUCCI (MALAYSIA) Sdn BhdG 100,00G 100,00BOTTEGA VENETA SINGAPORE PRIVATE LIMITEDG 100,00G 100,00GUCCI SINGAPORE Pte LimitedG 100,00G 100,00BOUCHERON TAÏWAN CO LTDG89,40G89,40GUCCI GROUP WATCHES TAÏWAN LIMITEDG 100,00G 100,00GUCCI THAILAND CO LTDG 100,00G 100,00CONFORAMACONFORAMAFranceCOGEDEMCONFORAMA FranceCONFORAMA MANAGEMENTIHTM FRANCEIHTM INTERNATIONALRABINEAUSODICE EXPANSIONCroatieFLIBA DOO.EspagneG99,98G99,95FusionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationFusionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CREDIRAMAIHTM ITALIELuxembourgPologneIHTM POLOGNEPortugalRoumanieIHTM ROUMANIESuisseCONFORAMA SUISSEIHTMHong KongVietnamIHTM VIETNAMFNACFNAC SAFranceATTITUDEBILLETELBILLETTERIE DISTRIBUTIONBILLETTERIE HOLDINGFNAC DIRECTFNAC ÉVEIL ET JEUXFNAC GLOBAL SERVICEFNAC LOGISTIQUE SASFNAC PARIS SAFNAC SERVICE SARLFNAC TOURISME SARLFORM@HOMEMSSSAS RELAIS FNACSFL (ALIZE)SNC CODIREPSOCIETE DU 67SPLITGAMESSURCOUFBelgiqueFNAC BELGIUMEspagneFNAC ESPANA SAGrèceG 100,00G 100,00E49,00E49,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00FusionFusionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CréationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00FusionG 100,00CessionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CONFORAMA ESPANAG 100,00G 100,00FMB GENERAL COMMERCIAL SAE31,00E50,00DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR257 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009SociétésItalieFNAC ITALIA SPAMonacoSAM FNAC MONACOPortugalFNAC PORTUGALSuisseFNAC SUISSEBrésilFNAC BRÉSILREDCATSREDCATSFranceCYRILLUS SADIAM SALA MAISON DE VALÉRIELA REDOUTELES AUBAINES MAGASINSLES AUBAINES VPCLES DEFISMOVITEXREDOUTE MAGRÉFÉRENCE BRÉSILSADASSNC LES TROUVAILLESSOGEPSOMEWHERESOMEWHERE STOCKSTHOMAS INDUSTRIESVBMAGAllemagneCYRILLUS GmbH% d’intérêt31/12/200931/12/2008DanemarkELLOS ASEspagneEstonieFinlandeG 100,00G 100,00REDCATS ESPANAG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00ELLOS EESTI OUG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00ELLOS HOME ENTERTAINEMENT OYG 100,00G 100,00REDCATS OYG 100,00G 100,00COZY LIMITEDELLOS TILI OYGrande-BretagneCYRILLUS UKEMPIRE STORE LIMITEDG 100,00G 100,00HOLDSWORTH COLLECTION LIMITEDHOME SHOPPING COURIERS LIMITEDG 100,00G 100,00MOVITEX UK LIMITEDG 100,00G 100,00REDCATS (BRANDS) LIMITEDG 100,00G 100,00REDCATS FINANCE LIMITEDG 100,00G 100,00REDCATS UK PLCG 100,00G 100,00REDOUTE UKFusionG 100,00SPORTS AND PASTIMES LIMITEDG 100,00G 100,00THE BARGAIN STREET SHOPG 100,00G 100,00VERTBAUDET UKREDCATS INTERNATIONALG 100,00G 100,00GrèceREDCATS INTERNATIONAL HOLDING SARLG 100,00G 100,00REDOUTE HELLASG 100,00G 100,00REDCATS MANAGEMENT SERVICESG 100,00G 100,00ItalieG 100,00G 100,00REDCATS ITALYG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00NorvègeG 100,00G 100,00ELLOS HOLDING ASG 100,00G 100,00REDCATS ASG 100,00G 100,00REDOUTE NORWAY ASG 100,00G 100,00Pays-BasG 100,00G 100,00REDCATS INT. HOLDING BVG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00REDCATS PortugalG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00PortugalRussieG 100,00G 100,00REDOUTE RUSSIEG 100,00G 100,00VERTBAUDET GmbH & CO. KGVERTBAUDET VERWALTUNGS GmbHEE50,0050,00EE50,0050,00SuèdeELLOS ABAutricheJOTEX AB HOLDING COMPANYREDCATS BETEILIGUNG GmbHG 100,00G 100,00REDCATS NORDIC ABREDOUTE VERSAND GmbHG 100,00G 100,00REDCATS FINANCE ABBelgiqueCYRILLUS BENELUXMOVITEX BELGIQUEREDOUTE SVERIGE ABG 100,00G 100,00SuisseLiquidationG 100,00CYRILLUS SUISSE SAREDOUTE CATALOGUE BENELUXG 100,00G 100,00REDCATS SUISSE SA258DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00 ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094SociétésBrésilREDCATS DO BRASILÉtats-UnisAVENUE GIFT CARDS, Inc.AVENUE, Inc.CLOUDWALKERGUIDE OUTDOOR.COM.INCJESSICA LONDON INCREDCATS USA DROP SHIPREDCATS USA GIFT CARDSREDCATS USA LLCREDCATS USA LP% d’intérêt31/12/200931/12/2008G 100,00G 100,00DOMAFIEPDISGEREFIHDSEURAPHARMAG 100,00G 100,00HOLDINTERLiquidationG 100,00HOLDINTER AND CIELiquidationG 100,00PROPHARMED FRANCELiquidationG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00SECASEISEPSEROMSFCEG 100,00G 100,00Grande-BretagneBNY SERVICE CORPORATIONG 100,00G 100,00PROMOTION DTREDCATS USA MANAGEMENT SERVICES LPG 100,00G 100,00EURAFRIC TRADINGREDCATS USA, Inc.SPS INVESTMENT LLCTGW MANAGEMENT SERVICES INCG 100,00G 100,00MASSILIA HOLDINGG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00SuisseEURALABTHE GOLF WAREHOUSEG 100,00G 100,00PROPHARMED INTERNATIONALTHE SPORTMAN’S GUIDE OUTLET INCG 100,00G 100,00DOM-TOMTHE SPORTSMAN’S GUIDE INCG 100,00G 100,00ALMAMETO (Nouvelle-Calédonie)TSG MANAGEMENT SERVICES INCG 100,00G 100,00ANTILLES PHARM (Antilles)UNITED RETAIL HOLDING CORPORATIONG 100,00G 100,00CMM (Réunion)UNITED RETAIL DISTRIBUTION SERVICES, Inc.G 100,00G 100,00CMM UD (Réunion)CessionUNITED RETAIL GROUP, Inc.G 100,00G 100,00EPDEP (Antilles)UNITED RETAIL LOGISTIC OPERATIONS, Inc.G 100,00G 100,00INTERMOTORS (Nouvelle-Calédonie)G 100,00G 100,00LABOREX SAINT MARTIN (Antilles)G 100,00G 100,00LOCAUTO (Nouvelle-Calédonie)MENARD FRERES (Nouvelle-Calédonie)G 100,00G 100,00NCCIE (Guyane)G 100,00G 100,00REDCATS ASIA GLOBAL SOURCINGG 100,00G 100,00OCDP (Nouvelle-Calédonie)REDCATS MANAGEMENT CONSULTING(SHANGHAI)G 100,00G 100,00RP PHARM (Réunion)PRESTIGE MOTORS (Nouvelle-Calédonie)REDCATS INDIA PRIVATE LIMITEDG 100,00G 100,00SEIGNEURIE OCEAN INDIEN (Réunion)SOCIÉTE PHARMACEUTIQUE DES CARAÏBES(Antilles)G 100,00G 100,00SOREDIP (Réunion)G 100,00G 100,00SPA (Antilles)SPG (Guyane)AlgérieTAHITI PHARM (Polynésie française)E41,99G99,94ALBM/CFAO TECHNOEEG24,2735,0072,68EGG24,2799,6872,68G 100,00G 100,00ASIAN HALL ALGÉRIEDIAMALPHARMA ALGÉRIEBAVARIA MOTORS ALGÉRIEG 100,00G 100,00UNITED RETAIL, Inc.VLP CORPORATIONHong KongREDCATS ASIA LIMITEDIndeJaponCYRILLUS JAPONTurquieREDCATS TURKEYCFAOCFAOFranceALIOS FINANCECIDER-ACDMCOTAFICONTINENTAL PHARMACEUTIQUEDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR259G 100,00G 100,00GG99,6899,68GG99,6899,68G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00EEGEGGEEEGGGGEGEGEEGGGGGGGGG35,0035,0099,6849,0099,9099,6635,0050,0035,0098,0272,6899,8073,8948,9999,9933,1199,9735,0049,0081,7467,1646,5055,6188,4399,8499,9960,0059,81GGGEGGGGGGEGGGEGEGGEGGGGGGGGG99,6899,6899,6849,0099,9099,6699,6350,0075,9798,0245,0072,6899,8073,8948,9999,9933,1199,9769,8249,0081,7467,1646,5055,6188,4399,8499,9960,0059,81 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009SociétésAngolaPHARMA ANGOLABéninCFAO MOTORS BÉNINPROMOPHARMABurkina FasoCFAO MOTORS BURKINACFAO TECHNOLOGIES BURKINALABOREX BURKINASIFACamerounCAMICEPCOMETALICRAFONCFAO TECHNOLOGIES CAMEROUNLABOREX CAMEROUNSOCADASPLV CAMEROUNSUPERDOLLRépublique centrafricaineCFAO MOTORS RCACongoBRASSERIES DU CONGOCFAO CONGOLABOREX CONGOCôte d’IvoireCFAO COTE D’IVOIRECFAO TECHNOLOGIES CI LTDCIDPCOPHARMEDMIPASARISPLV CIÉgypteSICEPGabonCFAO MOTORS GABONCFAO TECHNOLOGIES GABONPHARMAGABONSPLV GABONGambieGhanaCFAO GHANAGOKALS LABOREX GHANAPENS & PLASTICS% d’intérêtGuinée-Bissau31/12/200931/12/2008CFAO GUINEE BISSAUG 100,00G 100,00G89,21G89,21CFAO GUINEECFAO MOTORS GUINEE EQUATORIALEG 100,00G 100,00Guinée-ConakriLABOREX GUINEEGuinée équatorialeÎle MauriceCAPSTONE CORPORATIONCAPSTONE INTERNATIONALINTERCONTINENTAL PHARMMASCAREIGNE DE PARTICIPATIONIETIMCKenyaDT DOBIE KENYAEPDIS KENYA LimitedLABOREX KENYATRIDECONMadagascarAUSTRAL AUTONAUTIC ÎLESSICAMSIGMSIRHSMESOCIMEXSOMADASOMAPHARMalawiGGGGGGGEGEGGGE99,2752,7873,0999,9986,8858,7167,4124,1985,0650,0052,0164,6899,9945,00GGGGGGGEGEGGGE99,2752,7873,0999,9986,8858,7167,4124,1985,0650,0052,0164,6899,9945,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G50,00G50,00G 100,00G 100,00G73,57G73,57GG96,3896,38GG96,3896,38GGG96,8799,9950,11GGG96,8799,9950,11G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00MaliG49,86G49,86CFAO MOTORS MALIG 100,00G 100,00CFAO TECHNOLOGIES MALIG89,77G89,77IMACYG 100,00G 100,00LABOREX MALIE30,77E30,77ASIAN HALL MAROCMarocCFAO MOTORS MAROCCOMAMUSSYDAF INDUSTRIES MAROCDIMACFANTASIAMUSSY BOISMauritanieGG88,2154,83GG88,2154,83G 100,00G 100,00CFAO MOTORS MAURITANIELABOREX MAURITANIEG 100,00G 100,00G71,65G71,65G 100,00G 100,00GG60,0054,83GG60,0054,83G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00E48,99E48,99G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GGEEEEEEEEG99,6899,6848,9824,0127,3948,9349,0048,5049,0027,4389,02GGEEEEEEEEG99,6899,6848,9824,0127,3948,9349,0048,5049,0027,4389,02GG90,0099,99GG90,0099,99G 100,00G 100,00G56,11G55,19G99,98G99,98G 100,00G 100,00G84,20G84,20FusionG 100,00G 100,00G 100,00GGG84,1984,1984,20GGG84,1984,1984,20G 100,00G 100,00G98,67G98,67CFAO MALAWI LIMITEDG 100,00G 100,00CFAO (GAMBIA) LIMITEDG78,98G78,98SUD PARTICIPATIONS260DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094AutricheBulgarieChypreCroatieDanemarkEstonieFinlandeGrèceHongrieIrlandeLituanieMalteSociétésNigerCFAO MOTORS NIGERLABOREX NIGERNigeriaALLIANCE AUTO NIGERIAASIAN HALL CICA NIGERIEAGROUPE CFAO NIGERIAOugandaLABOREX OUGANDARépublique démocratique du Congo% d’intérêtPUMA SPRINT GmbH31/12/200931/12/2008PUMA VERTRIEB GmbHG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GGGG99,8567,5299,9997,58GGGG99,8566,4599,9997,58AUSTRIA PUMA DASSLER GES. MBHDOBOTEX ÖSTERREICH GmbHG 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionPUMA BULGARIA LTDG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00PUMA CYPRUS LTDG 100,00G 100,00G99,68G99,68PUMA SPORT HRVATSKA DOOG 100,00G 100,00CFAO MOTORS RDCG 100,00G 100,00PUMA DENMARK A/SG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00PUMA BALTIC OUG 100,00G 100,00CFAO TECHNOLOGIES SENEGALG 100,00G 100,00PUMA FINLAND OYG84,95G84,95BRANDON OYGG61,4799,96GG61,4799,96TRETORN FINLAND OYGrande-BretagneCHALAYAN LLPG 100,00G 100,00PERFORMANCE MERCHANDISE LTDG99,63G99,63PUMA PREMIER LTDPUMA UNITED KINGDOM LTDG 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00CessionG60,00G 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00GGGG97,7160,2269,7276,34GGGG97,7160,2269,7276,34PUMA HELLAS SAG 100,00G 100,00PUMA HUNGARY KFTG 100,00G 100,00TRETORN R&D LTDG 100,00G 100,00CFAO ZAMBIA LTDG 100,00G 100,00ItalieOPEN ASIA EQUIPMENT LTDG50,99G50,99PUMA ITALIA SRLDOBOTEX ITALIA SRLG 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00OPENASIA HEAVY EQUIPMENT LTDG50,99G50,99PUMA LIETUVA UABG 100,00G 100,00PUMA AG RUDOLF DASSLER SPORT(ALLEMAGNE)DOBOTEX FRANCE SASPUMA FRANCE SASPUMA SPEEDCAT SASAllemagneG69,36G69,36G 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00DOBOTEX DEUTSCHLAND GmbHG 100,00AcquisitionPERFORMANCE MERCHANDISE GmbHG 100,00AcquisitionPREMIER FLUG GmbH&CO. KGPUMA AVANTI GmbHPUMA MOSTRO GmbHG50,00G50,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00DOBOTEX INTERNATIONAL BVPUMA BENELUX BVPUMA BLUE SEA LTDPUMA MALTA LTDPUMA RACING LTDNorvègeBRANDON ASPUMA NORWAY ASPays-BasDOBO LOGIC BVDOBO NEXTH BVDOBOTEX BVG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionG 100,00AcquisitionG 100,00AcquisitionG 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00Sao ToméLUSITANA LDASénégalCFAO SENEGALLABOREX SENEGALPM  *TanzanieDT DOBIE TANZANIALABOREX TANZANIETchadCFAO MOTORS TCHADLABOREX TCHADTogoCFAO TOGOTOGO UNIPHARTZambieChineVietnamPUMAFranceDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR261 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 2009% d’intérêtÎles Vierges Britanniques31/12/200931/12/2008LIBERTY CHINA HOLDING LTDG 100,00G 100,00MexiquePUMA POLSKA SPOLKA ZOOG 100,00G 100,00PUMA MEXICO SPORT SA DE CVG 100,00G 100,00SERVICIOS PROFESIONALES RDS SA DE CVG 100,00G 100,00PUMA PORTUGAL ARTIGOS DESPORTIVOS LDA.G 100,00G 100,00PérouDISTRUIBUIDORA DEPORTIVA PUMA SACG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00UruguayPUMA SPORTS LA SAG 100,00G 100,00PUMA SPORT ROMANIA SRLG 100,00G 100,00Afrique du SudPUMA SPORTS DISTRIBUTORS (PTY) LIMITEDG 100,00G 100,00PUMA LJUBLJANA, TRGOVINA, DOOG 100,00G 100,00WHITE DIAMOND AUSTRALIA PTY. LTDG 100,00G 100,00WHITE DIAMOND PROPERTIESG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00PUMA SPORTS SAAustralieKOALA PTY LTDPUMA AUSTRALIA PTY. LTDG 100,00AcquisitionG 100,00AcquisitionG51,20AcquisitionG 100,00AcquisitionG 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionNouvelle-ZélandePUMA NEW ZEALAND LTDÉmirats arables unisPUMA MIDDLE EAST FZ LLCPUMA UAE LLCTurquieDEVELOPMENT SERVICES LTDChineDOBOTEX CHINA LTDPUMA CHINA LTDHong KongBRANDON ASIA LTDDOBO CAT LTDDOBOTEX LTDPUMA ASIA PACIFIC LTDPUMA HONG KONG LTDUNIBRAND ASIA LTDWORLD CAT LTDIndePUMA APPAREL JAPAN KKPUMA JAPAN KKCoréePUMA KOREA LTDMalaisieG 100,00G 100,00PUMA SPORTS INDIA PVT LTDWORLD CAT SOURCING INDIA LTDG 100,00G 100,00JaponG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionG 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00AcquisitionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00PUMA SPORTS GOODS SDN. BHD.G 100,00G 100,00SociétésPolognePortugalRépublique tchèquePUMA CZECH REPUBLIC SRORoumanieRussiePUMA–RUS GmbHSlovaquiePUMA SLOVAKIA SROSlovénieSuèdeBRANDON ABBRANDON COMPANY ABBRANDON LIVE ABBRANDON LOGISTICS ABBRANDON STOCKHOLM ABHUNT SPORT ABPUMA NORDIC ABTRETORN ABTRETORN SWEDEN ABSuisseDOBOTEX SWITZERLAND GmbHMOUNT PUMA AG (SCHWEIZ)PUMA RETAIL AGPUMA SCHWEIZ AGUkrainePUMA UKRAINE LTDArgentineUNISOL SABrésilPUMA SPORTS LTDA.PUMA CANADA, INC.CanadaChiliPUMA CHILE SAPUMA SERVICIOS SPAÉtats-UnisPUMA NORTH AMERICA, INC.PUMA SUÈDE HOLDING, INC.SC COMMUNICATION INC.2EXPRESSIONS MERCHANDISE SVENSKA ABG 100,00AcquisitionPUMA SPOR GIYIM SANANYI VE TICARET ASG 100,00G 100,00262DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes consolidés au 31 décembre 20094WORLD CAT VIETNAM CO. LTDG 100,00G 100,00% d’intérêt31/12/200931/12/2008G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00FusionG 100,00G 100,00G 100,00G 100,00G 100,00SociétésSingapourPUMA SPORTS SINGAPORE PTE. LTDWORLD CAT (S) PTE LTDTaïwanPUMA TAÏWAN SPORTS LTDWORLD CAT TRADING CO. LTDVietnamHOLDINGS & AUTRESFranceBUYCOCFPCAUMARTIN PARTICIPATIONSCONSEIL ET ASSISTANCEDISCODISFINANCIÈRE MAROTHIPPR PURCHASINGPPR FINANCEPPR IMPORT SERVICEPPR INTERNATIONALPRINTEMPS REASSURANCESAPARDISSAPRODISLuxembourgPays-BasSuisseSCHOLEFIELD GOODMAN BVG 100,00G 100,00PPR MARKETING SERVICESG 100,00G 100,00Sociétés du palier Cfao consolidées par mise en équivalence à 41,99 % au niveau de PPR.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR263 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidésRapport des Commissaires aux comptessur les comptes consolidés  de l’exercice clos le 31 décembre 2009Mesdames, Messieurs les Actionnaires,En exécution de la mission qui nous a été con ée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le31 décembre 2009, sur : le contrôle des comptes consolidés de la Société PPR, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justi cation de nos appréciations ; la véri cation spéci que prévue par la loi.I. Opinion sur les comptes consolidésLes comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinionsur ces comptes.Nous avons e ectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre dediligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies signi catives. Un auditconsiste à véri er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justi ant des montants et informations gurant dansles comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signi catives retenues et la présentationd’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont su sants et appropriés pour fonder notre opinion.Nous certi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers etsincères et donnent une image dèle du patrimoine, de la situation nancière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personneset entités comprises dans la consolidation.Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la Note 2.2.1. « Normes, amendements et interprétationsapplicables au 1er janvier 2009 », la Note 2.2.2. « Application anticipée des normes révisées IFRS 3 – Regroupements d’entreprises et IAS 27– États financiers consolidés et individuels » et la Note 2.23 « Retraitement de l’information comparative » aux états nanciers consolidés quiexposent les changements de méthodes comptables e ectués au cours de l’exercice ainsi que le retraitement de l’information comparative auquelils ont donné lieu.II.Justi cation des appréciationsLes estimations comptables concourant à la préparation des états nanciers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de di cultécertaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la Note 2.3.2. « Recours à des estimations et au jugement »aux états nanciers consolidés.C’est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823.9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propresappréciations que nous portons à votre connaissance :Votre Société procède systématiquement, au cours du second semestre de l’exercice, à un test de dépréciation des goodwill et des actifs à duréede vie indé nie et évalue également s’il existe un indice de perte de valeur des actifs à long terme, selon les modalités décrites dans la Note 2.7.et sur la base de l’hypothèse énoncée dans la Note 2.3.2. aux états nanciers consolidés. Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre dece test de dépréciation ainsi que les prévisions de ux de trésorerie et hypothèses utilisées.Votre Société constitue des provisions, telles que décrites en Note 2.16. aux états nanciers consolidés. Nos travaux ont notamment consistéà apprécier les données et hypothèses sur lesquelles se fondent ces estimations, à revoir par sondages les calculs e ectués par la Société et àexaminer les procédures d’approbation de ces estimations par la Direction. Nous avons, sur ces bases, procédé à l’appréciation du caractèreraisonnable de ces estimations.La Note 2.17. aux états nanciers consolidés précise les modalités d’évaluation des avantages au personnel à long terme. Ces engagements ontfait l’objet d’une évaluation par des actuaires externes. Nos travaux ont consisté à examiner les données utilisées, à apprécier les hypothèsesretenues et à véri er que la Note 26 aux états nanciers consolidés fournit une information appropriée.264DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés4Comme mentionné dans la première partie du présent rapport, les Notes 2.2.1. et 2.2.2. aux états nanciers consolidés exposent les changementsde méthodes comptables intervenus au cours de l’exercice. Conformément à la norme IAS 8 Méthodes comptables, changements d’estimationscomptables et erreurs, l’information présentée dans les comptes consolidés a été retraitée pour prendre en considération les normes d’applicationrétrospective. En conséquence, l’information comparative di ère des comptes consolidés publiés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008.Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par votre Société, nous avons examiné le correct retraitement des comptesde l’exercice clos le 31 décembre 2008 et l’information donnée à ce titre dans les notes annexes aux états nanciers consolidés.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donccontribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.III. Véri cation spéci queNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la véri cation spéci que prévuepar la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, 16  mars 2010Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SAPatrick-Hubert PetitDeloitte & AssociésJean-Paul PicardDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR265 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxComptes sociauxNotes200920082 556,61 406,0617,74 648,11 804,0299,7123,91,9(344,0)11 113,915,3(11,9)3,4106,062,70,3169,0-26,015,211 471,12 548,21 232,5252,44 648,11 804,0568,8299,7130,92,5(16,0)14,4(10,6)3,8246,161,00,6307,7-25,6136,43456611 117,311 474,911 286,311 782,6 BILAN ACTIF AUX 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008Titres de participation sociétés d’exploitation :Titres de participation holdings intermédiaires :Actif(en millions d’euros)Actif immobiliséGucci Group NVRedcatsConforama HoldingFinancière MarothiSapardisSaprodisDiscodisAutresAutres immobilisations financières (1)DépréciationsImmobilisations incorporelles et corporellesDépréciations et amortissementsTotal de l’actif immobiliséActif circulantCréances (2) (3)Valeurs mobilières de placementDisponibilités (3)Total de l’actif circulantTOTAL DE L’ACTIF(1) Dont à moins d’un an :(2) Dont à plus d’un an :(3) Dont concernant les entreprises liées :266DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4 BILAN PASSIF AUX 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008Passif(en millions d’euros)Capitaux propresCapital socialPrimes d’émission, de fusion, d’apportRéservesReport à nouveauRésultat de l’exerciceTotal des capitaux propresProvisionsDettesEmprunts obligataires (1)Autres dettes financières (1) (3)Autres dettes (2) (3)TOTAL DU PASSIF(1) Dont à plus d’un an :(2) Dont à plus d’un an :(3) Dont concernant les entreprises liées :Notes20092008789,19,110506,32 104,41 589,21 283,8717,66 201,3151,53 100,01 710,3123,24 933,53 352,51,01 351,5506,22 102,81 588,91 624,776,55 899,1180,22 550,02 955,6197,75 703,33 300,01,01 388,611 286,311 782,6DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR267 COMPTE DE RÉSULTAT POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2009 ET 2008Notes12131415200953,1(53,7)(0,6)1 158,0(215,6)942,4941,8(333,9)(1,5)111,2717,620091 158,0(181,2)162,3(34,9)1 104,2(1,0)5,84,8(691,9)1,7(417,3)(1 107,5)1,561,663,1200861,5(78,8)(17,3)377,3(299,2)78,160,8(85,1)(1,8)102,676,52008377,3(176,7)75,9(120,7)155,8(1,2)(147,0)(148,2)447,51,5(433,8)15,222,838,861,64ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux(en millions d’euros)Produits d’exploitationCharges d’exploitationRésultat d’exploitationDividendesAutres produits et charges financiersRésultat financierRésultat courant avant impôtRésultat exceptionnelParticipation des salariésImpôt sur les sociétésRésultat net de l’exercice(en millions d’euros)Dividendes encaissésCharges d’intérêts sur dettes financièresImpôts sur le résultat reçus ( payés)AutresVariation de trésorerie issue des opérations d’exploitation(Acquisitions)/Cessions d’immobilisations opérationnellesVariation des immobilisations financièresVariation de trésorerie issue des opérations d’investissementVariations nettes des dettes financièresAugmentations de capitalDividendes versés par PPRVariation de trésorerie issue des opérations de financementVariation de la trésorerie débitriceTrésorerie débitrice à l’ouverture de l’exerciceTrésorerie débitrice à la clôture de l’exercice268DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4VARIATION DES CAPITAUX PROPRESNombred’actionsCapitalsocialPrimesd’émission,fusion…Réserveset reportà nouveauRésultat del’exerciceCapitauxpropres128 081 939512,32 238,9(en millions d’euros)(avant affectation du résultat)Au 31 décembre 2007Affectation résultat 2007Dividendes versésLevée de stock-optionsAnnulation 1 552 810 titresRéserve de réévaluation (liquidation SFGM)Variations des provisions réglementéesRésultat 2008Au 31 décembre 2008Affectation résultat 2008Dividendes versésLevée de stock-optionsVariations des provisions réglementéesRésultat 200926 248(1 552 810)0,1(6,2)1,6(137,7)126 555 377506,22 102,823 2110,11,6Au 31 décembre 2009126 578 588506,32 104,42 873,02 904,5742,9(433,8)(0,2)0,23 213,676,5(417,3)0,2742,9(742,9)76,576,5(76,5)717,6717,66 398,6-(433,8)1,7(143,9)(0,2)0,276,55 899,1(417,3)-1,70,2717,66 201,3En décembre 2009, la Société a perçu un acompte sur dividendede 447 millions d’euros de Discodis, société mère de Cfao , suite àl’introduction en bourse de plus de la majorité des titres détenus.Conformément à l’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2007-Cdu 15 juin 2007, la Société a opté pour la comptabilisation des fraisd’acquisition dans le prix de revient des titres de participation.ANNEXE COMPTABLE1. Faits marquants de l’exerciceLe 23 janvier 2009, la Société a remboursé l’emprunt obligataire de750 millions d’euros émis en juillet 2003.Au cours de l’exercice, la Société a émis plusieurs empruntsobligataires pour un total de 1 300 millions d’euros remboursablesen 2014 à hauteur de 950 millions d’euros et en 2017 à hauteur de350 millions d’euros.La Société a également remboursé des lignes de crédit con rméespour un montant total de 1 400 millions d’euros.Les comptes annuels de l’exercice ont été établis en tenant comptedu contexte actuel de crise économique et nancière et sur la basede paramètres nanciers de marché disponibles à la date de clôture.Les e ets immédiats de la crise ont été pris en compte, notammentdans la valorisation des actifs. La valeur de ces actifs est appréciée àchaque exercice sur la base de perspectives économiques long termeet sur la base de la meilleure appréciation de la Direction du Groupedans un contexte de visibilité réduite en ce qui concerne les ux futursde trésorerie.2. Règles et méthodes comptablesLes comptes annuels de l’exercice sont établis conformément auxdispositions du règlement CRC n° 99.03 du 29 avril 1999 relatif àla réécriture du Plan Comptable Général et aux nouvelles règlescomptables CRC n° 2002-10 relatives aux actifs, modi ées par lesrèglements CRC n° 2003-07 et CRC n° 2004-06.2.1. Immobilisations nancièresTitres de participationLes titres classés en « Titres de participation » sont ceux dont lapossession est estimée utile à l’activité de l’entreprise notammentparce qu’elle permet d’exercer une in uence sur la société émettriceou d’en assurer le contrôle.À la clôture de l’exercice, la valeur brute des titres est comparée à lavaleur d’utilité pour l’entreprise, déterminée par rapport à la valeuréconomique estimée de la liale et en considération des motifs surlesquels reposait la transaction d’origine. Cette valeur d’utilité estdéterminée en fonction d’une analyse multicritère tenant comptenotamment des projections de ux de trésorerie futurs, de l’actifré-estimé, de la quote-part de capitaux propres consolidés ouréévalués et d’autres méthodes, en tant que de besoin.Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur brute, une dépréciationest constituée.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR269 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxAutres immobilisations nancièresLes autres immobilisations nancières comprennent notamment lesautres titres immobilisés et certaines actions propres.Autres titres immobilisés (hors actions propres)Les autres titres immobilisés sont ceux que l’entreprise a l’intentionou l’obligation de conserver durablement mais dont la détention n’estpas jugée nécessaire à son activité.La valeur brute est égale au coût d’acquisition comprenant les fraisd’acquisition éventuels.Une dépréciation est constituée en fonction de la valeur d’utilité deces titres pour la Société.Actions propresLes actions propres acquises dans le cadre d’un contrat de liquiditésont inscrites en « Autres immobilisations nancières ». Ces actionsfont l’objet d’une dépréciation en fonction du cours moyen de boursedu dernier mois de l’exercice.Les actions propres acquises dans le cadre d’une affectationexplicite à une réduction de capital future sont classées en « Autresimmobilisations nancières ». Ces actions ne font pas l’objet d’unedépréciation en fonction du cours de bourse.2.2. Valeurs mobilières de placement et titresde créances négociablesActions propresLes actions propres acquises dans le cadre d’une a ectation expliciteà l’attribution aux salariés de plans d’options d’achat ou de plansd’attribution d’actions gratuites sont inscrites en « Valeurs mobilièresde placement ». Aucune dépréciation n’est constatée en fonction ducours de bourse.Les actions sont enregistrées à leur prix d’acquisition. Une dépréciationest constituée si le cours à la clôture de l’exercice est inférieur à leurvaleur comptable.Autres actionsObligationsLes obligations sont comptabilisées à leur date d’acquisition pourle montant nominal corrigé de la prime ou décote. Le montant desintérêts courus et non échus à la date d’acquisition et à la clôture del’exercice est enregistré dans un compte de « créances rattachées ».À la n de l’exercice, le coût d’acquisition est comparé à la valeurboursière en capital du dernier mois sans tenir compte des intérêtscourus non échus. Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur brute,une dépréciation est constituée.Sicavprovision pour dépréciation. La plus-value latente éventuelle n’estpas prise en compte.CDN, certi cats de dépôts, bons de sociétés nancièresCes titres de créances négociables sont souscrits sur le marchéprimaire ou acquis sur le marché secondaire. Ils sont comptabilisésà leur coût d’acquisition sous déduction des intérêts courus à cettedate lorsqu’ils sont acquis sur le marché secondaire.Les intérêts précomptés sont inscrits en produits nanciers proratatemporis au titre de l’exercice.2.3. Instruments nanciersToutes les positions de change et de taux d’intérêt sont prises aumoyen d’instruments cotés sur des marchés organisés ou de gré à gréqui présentent des risques minimum de contrepartie. Les résultatsdégagés sur les instruments nanciers constituant des opérations decouverture sont comptabilisés de manière symétrique aux résultatssur les éléments couverts.Dans le cas où les instruments nanciers ne constituent pas descouvertures de risques, les gains ou pertes résultant de l’évolution deleur valeur de marché sont inscrits au compte de résultat, sauf s’il s’agitd’opérations de gré à gré, pour lesquelles les pertes latentes font l’objetd’une provision alors que les gains latents ne sont pas comptabilisés.2.4. Opérations en devisesLes charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l’opération. Les dettes, créances et disponibilitésen devises sont converties sur la base des cours de change en vigueurà la date de clôture de l’exercice. En cas de couverture de change, lesdettes et créances sont converties au cours de couverture.L’écart de conversion qui résulte de la valorisation des dettes etcréances en devises est inscrit en comptes de régularisation, à l’actifs’il s’agit d’une perte latente et au passif s’il s’agit d’un pro t latent.Les pertes latentes non couvertes font l’objet d’une provision pourrisques. En cas de dettes et créances couvertes par des instruments nanciers, la perte ou le pro t de change est immédiatement reconnuau compte de résultat.2.5. Frais d’émission d’emprunts et d’augmentationde capital - Primes de remboursement d’empruntLes frais d’émission d’emprunts sont comptabilisés en charges lorsde l’émission.Les frais d’augmentation de capital, de fusion et d’apport sont prélevéssur les primes d’émission de fusion ou d’apport.Les emprunts sont comptabilisés à leur valeur nominale.Les primes d’émission ou de remboursement éventuelles sont portéesdans la rubrique du bilan correspondant à ces emprunts et amortiessur la durée de vie de l’emprunt.Les actions de Sicav sont enregistrées à leur coût d’acquisition (horsdroit d’entrée). Elles sont estimées à la clôture de l’exercice à leurvaleur liquidative. La moins-value latente éventuelle fait l’objet d’uneEn cas d’emprunt obligataire convertible, l’enregistrement de laprime de remboursement est étalé sur la durée de vie de l’emprunt,conformément aux méthodes préférentielles.270DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4En cas d’emprunt obligataire indexé, une provision pour risquesde remboursement est constituée dès lors que le remboursementestimé à la clôture de l’exercice excède le montant de l’émission. Cetteprovision est calculée prorata temporis sur la durée de l’emprunt.2.6. ProvisionsLes provisions sont constituées conformément au règlementn° 2000.06 du Conseil national de la comptabilité et comprennentles engagements de retraite et d’indemnités de fin de carrièreconformément à la recommandation 2003.R.01 du 22 juillet 2004.Dans le cadre de régimes à prestations dé nies, les engagementssont évalués suivant la méthode des unités de crédit projetées surla base des conventions ou des accords en vigueur dans la Société.Selon cette méthode, chaque période de service donne lieu à uneunité supplémentaire de droits à prestations et chaque unité estévaluée séparément pour obtenir l’obligation nale. Cette obligationest ensuite actualisée. Les hypothèses actuarielles utilisées pourdéterminer les engagements varient selon les conditions économiques.Ces régimes et indemnités de fin de contrat font l’objet d’uneévaluation actuarielle par des actuaires indépendants, chaque annéepour les régimes les plus importants et à intervalles réguliers pourles autres régimes. Ces évaluations tiennent compte notamment duniveau de rémunération future, de la durée d’activité probable dessalariés, de l’espérance de vie et de la rotation du personnel.PPR applique l’avis du règlement n° 2008-15 du 4 décembre 2008relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou desouscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuitesaux employés.2.7. Intégration scalePPR a créé avec plusieurs de ses liales et sous- liales un grouped’intégration scale en France.La société liale supporte une charge d’impôt sur les sociétés calculéesur ses résultats propres comme en l’absence d’intégration scale. Leséconomies d’impôt réalisées par le Groupe à raison de l’intégration scale sont appréhendées par PPR, société mère du Groupe intégré.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR271 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxTitres de participation holdings intermédiaires26,8(237,9)(203,5) (3)(365,3) (4)3. Immobilisations nancières nettes(en millions d’euros)Valeurs brutesTitres de participation sociétés d’exploitationGucci Group NVRedcatsConforama HoldingFinancière MarothiSapardisSaprodisDiscodisCaumartin ParticipationsPPR LuxembourgPrintemps RéassuranceClub de développementConseil et AssistanceAutresAutres immobilisations financièresActions propres (contrat de liquidités) (1)Autres titres immobilisésPrêtsDépôts et cautionnementValeurs brutesDépréciationsRedcatsTitres de participation sociétés d’exploitationTitres de participation holdings intermédiairesPPR LuxembourgClub de développementConseil et AssistanceAutresAutres immobilisations financièresAutres titres immobilisésDépréciationsVALEURS NETTESAu 31/12/2008 AugmentationDiminution Reclassement Au 31/12/2009181,98,4173,5 (2)19,2 (2)7,1 (2)0,578,978,9(332,0)(332,0)(4,9)(4,6)(0,3)4 033,12 548,21 232,5252,47 451,54 648,11 804,0568,8299,782,414,410,29,114,82,50,80,61,1(15,3)(3,9)(8,6)(2,8)(0,7)(0,7)(16,0)11 471,1365,3365,3 (4)(364,7)0,6(0,6)(0,6)(0,6)(0,6)0,60,60,04 580,32 556,61 406,0617,76 875,74 648,11 804,0299,782,414,410,27,79,21,90,20,61,1(332,0)(332,0)(11,9)(3,6)(5,2)(3,1)(0,1)(0,1)(344,0)11 113,9(28,3)(6,1)(78,9)(78,9)8,90,38,611 487,1287,6(316,8)0,011 457,9(1) Le montant correspondant aux actions propres est indisponible dans les réserves réglementées.(2) Augmentation de capital.(3) Réduction de capital.(4) Fusion - absorption le 28 décembre 2009 de Saprodis par Conforama Holding.(336,9)8,9272DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4Le 26 mai 2004, PPR a con é un mandat à un intermédiaire nancieren vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité descotations des titres. Ce contrat est conforme à la Charte de déontologieétablie par l’Association Française des Marchés Financiers (AMAFI ).Doté initialement de 40 millions d’euros pour moitié en espèceset pour moitié en titres PPR, ce contrat a fait l’objet de dotationscomplémentaires en espèces de 20 millions d’euros le 3 septembre2004 et de 30 millions d’euros le 18 décembre 2007.Au 31 décembre 2009, PPR ne détient aucune action dans le cadre ducontrat de liquidité. Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient90 325 actions en vue de leur attribution aux salariés dans le cadredes plans d’actions gratuites 2008 à échéances 2010. 80 000 actionsétaient détenues par la Société hors cadre du contrat de liquidité au31 décembre 2008.Acquisitions ou cessions d’actions d’autocontrôleAu cours de l’exercice 2009, la S ociété a procédé à l’acquisition nettede 10 325 actions autodétenues selon les modalités suivantes : acquisition de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité ; cession de 1 141 238 titres dans le cadre du contrat de liquidité ; acquisition de 75 000 titres dont 64 675 attribués aux salariés dansle cadre du plan d’actions gratuites 2007 à échéance mai 2009.Par ailleurs, suite à différentes levées d’options de souscriptiond’actions au cours de l’exercice 2009, le capital a été augmentéde 23  211  actions, amenant ainsi le capital social de PPR à126 578 588 actions au 31 décembre 2009.La S ociété n’a procédé, au cours de l’exercice 2009, à aucuneacquisition d’options d’achat de titres PPR. Les options d’achat venantà échéance en 2009 n’ont pas été exercées.Au 31 décembre 2009, la S ociété détient 1 040 055 options d’achatde titres PPR destinées principalement à couvrir des plans d’optionsd’achat et des plans d’options de souscription.4. Immobilisations incorporelles et corporellesL’évolution des immobilisations incorporelles et corporelles s’analyse comme suit :Amortissements et provisions(en millions d’euros)Valeurs brutes31 décembre 2008AcquisitionsCessions31 décembre 200931 décembre 2008DotationsReprises sur cessions31 décembre 2009Valeurs nettes31 décembre 200831 décembre 2009Terrains etconstructionsMatériels etinstallationsAutresTotal2,62,6(1,5)(0,2)(1,7)1,10,90,20,2(0,2)(0,2)11,61,1(0,2)12,5(8,9)(1,3)0,2(10,0)2,72,514,41,1(0,2)15,3(10,6)(1,5)0,2(11,9)3,83,4Les autres immobilisations concernent essentiellement les aménagements, matériels et mobiliers du siège social, et autres immobilisationsincorporelles (logiciels).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR273 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux5. CréancesCes postes s’analysent de la façon suivante :(en millions d’euros)Compte courants d’intégration fiscaleCompte transitoire swapCréance sur cession France PrintempsClients GroupePrimes d’émissions sur obligationsCharges constatées d’avanceDiversTOTALDont concernant les entreprises liées :6. Valeurs mobilières de placement et disponibilitésCes postes s’analysent de la façon suivante :Actions propres en attente d’attribution aux salariés(en millions d’euros)Titres cotésDépréciation titres cotésValeurs mobilières de placementDépôts bancaires et mouvements de fondsCompte courants de trésorerieDisponibilitésTRÉSORERIE DÉBITRICEDont concernant les entreprises liées :7. Réserves(en millions d’euros)Réserve légaleRéserves réglementéesAutres réservesRéservesÉcarts de réévaluationProvisions réglementéesTOTAL274DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRLes charges constatées d’avance sont principalement relatives aux primes sur achat de calls à hauteur de 16.8 millions d’euros (17.0 millionsd’euros au 31 décembre 2008).Les titres cotés sont principalement constitués de Sicav de placement pour 53.4 millions d’euros (52.5 millions d’euros au 31 décembre 2008).Les réserves de la Société s’analysent, avant a ectation du résultat, de la façon suivante :31/12/200931/12/20089,831,926,05,23,18,621,4106,015,17,059,2(3,5)62,70,20,10,363,00,1126,942,525,69,58,39,423,9246,1136,46,458,3(3,7)61,00,60,661,6--31/12/200931/12/200831/12/200931/12/200851,41 293,6240,31 585,3-3,951,41 293,6240,31 585,3-3,61 589,21 588,9 ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux48. Provisions(en millions d’euros)LitigesRisques filialesAutres risquesTOTALdont :exploitationfinancierexceptionnelEngagements de retraite, IFC et assimilésPrimes sur achat callsRisque de remboursement emprunt obligataire31/12/2008DotationsReprisesutiliséesReprises nonutilisées31/12/2009134,03,025,37,910,0180,251,03,04,14,03,065,10,111,054,0111,910,811,814,03,0151,52,00,27,59,77,52,271,12,810,00,284,19,50,773,9Les principales hypothèses actuarielles utilisées pour les engagementsde retraite, IFC et assimilés sont : un taux de rendement des actifs de 4,75 %, comme en 2008 ; un taux de croissance attendu des salaires de 3,00 % comme en un taux d’actualisation de 5,00 %, contre 5,50 % en 2008 ;2008.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR275 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux9. Dettes nancièresEmprunts obligataires(en millions d’euros)Taux d’intérêt Date émissionCouvertureÉchéance31/12/200931/12/2008Emprunt obligataire (1)Fixe 5,00 %23/07/200323/01/2009Emprunt obligataire (2)Fixe 5,25 %29/03/2004Emprunt obligataire (3)Emprunt obligataire (4)Emprunt obligataire (5)Emprunt obligataire (6)Emprunt obligataire (7)Emprunt obligataire (8)Emprunt obligataire (9)Fixe 4,00 %29/06/2005& 19/06/2006Fixe 6,405 %16/05/2008Fixe 6,536 %16/05/2008Fixe 8,625 %03/04/2009Fixe 7,75 %03/06/2009Fixe 6,50 %29/06/2009Fixe 6,50 %06/11/2009Swap taux variableEuribor 3 mois àhauteur de 500 M€Swap taux variableEuribor 3 mois àhauteur de 650 M€Swap taux variableEuribor 6 mois àhauteur de 150 M€29/03/201129/01/201316/11/201216/05/201303/04/201403/06/201429/06/201706/11/2017------800,0600,0200,0200,0800,0150,0150,0200,0750,0800,0600,0200,0200,0(1) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 23 juillet 2003, représenté par 750 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN.(2) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le 29 mars 2004 pourRemboursement : en totalité le 23 janvier 2009.650 000 obligations et abondé le 23 juillet 2004 pour 150 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations.Remboursement : en totalité le 29 mars 2011.(3) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 600 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le 29 juin 2005, pour300 000 obligations et abondé le 19 juin 2006 pour 300 000 obligations portant ainsi l’émission à 600 000 obligations.Remboursement : en totalité le 29 janvier 2013.(4) Prix d’émission : emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN, représenté par 2 362 907 obligations de84,641503 euros nominal.Remboursement : le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR. Il est d’un montant maximum de 236.9 millions d’euros et d’un montant minimum de136.9 millions d’euros à l’échéance du 16 novembre 2012.Au 31 décembre 2009, une provision pour risques est constituée pour faire face à une éventuelle charge liée au remboursement et est déterminée sur la base de la différenceentre le montant de remboursement estimé à la clôture et le montant nominal de l’émission.(5) Prix d’émission : emprunt obligataire indexé sur le titre PPR émis le 16 mai 2008 dans le cadre du programme EMTN, représenté par 2 362 907 obligations de84,641503 euros nominal.Remboursement : le prix de remboursement est indexé sur l’évolution du titre PPR. Il est d’un montant maximum de 238.2 millions d’euros et d’un montant minimum de138.2 millions d’euros à l’échéance du 16 mai 2013.Au 31 décembre 2009, une provision pour risques est constituée pour faire face à une éventuelle charge liée au remboursement et est déterminée sur la base de la différenceentre le montant de remboursement estimé à la clôture et le montant nominal de l’émission.(6) Prix d’émission : emprunt obligataire, représenté par 800 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN, émis le 3 avril 2009 pourRemboursement : en totalité le 3 juin 2014.600 000 obligations et abondé le 13 mai 2009 pour 200 000 obligations portant ainsi l’émission à 800 000 obligations.Remboursement : en totalité le 3 avril 2014.(7) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 3 juin 2009, représenté par 150 000 obligations de 1 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN.(8) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 29 juin 2009, représenté par 3 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN.(9) Prix d’émission : emprunt obligataire émis le 6 novembre 2009, représenté par 4 000 obligations de 50 000 euros nominal dans le cadre du programme EMTN.Remboursement : en totalité le 6 novembre 2017.Remboursement : en totalité le 29 juin 2017.Les emprunts obligataires émis en 2009 dans le cadre du programme EMTN sont tous assortis d’une clause de changement de contrôle et d’uneclause dite de « step- up coupon » en cas de passage de la notation de PPR en catégorie Non Investment Grade.276DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR Aux 31 décembre 2009 et 2008, les dettes nancières ne font l’objet d’aucune garantie par des sûretés réelles.9.2. Analyse par échéance de remboursement9.1. Analyse par catégorie de dettes(en millions d’euros)Emprunts obligatairesIntérêts sur emprunts obligatairesEmprunts Long et Moyen TermeIntérêts sur emprunts Long et Moyen TermeLignes de crédit confirméesIntérêts sur lignes de crédit confirméesConcours bancaires courantsCompte courants de trésorerieIntérêts sur compte courants de trésorerieAutres dettes financièresTOTALDont concernant les entreprises liées :(en millions d’euros)À moins d’un anÀ plus de cinq ansTOTALÀ plus d’un an et à moins de cinq ans9.3. Endettement nancier net(en millions d’euros)Dettes financièresValeurs mobilières de placementDisponibilitésENDETTEMENT FINANCIER NET9.4. Information sur les taux d’intérêtTaux d’intérêt moyen de l’exercice% dettes moyennes à taux fixe% dettes moyennes à taux variableÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux42 550,0105,71 500,0--6,80,13,12 955,65 505,61 343,02 205,63 300,0-5 505,65 505,6(61,0)(0,6)5 444,031/12/200931/12/20081 318,41 339,93 100,0135,8152,50,1100,0-2,31,21 710,34 810,31 319, 61 457,83 002,5350,04 810,34 810,3(62,7)(0,3)4 747,331/12/200931/12/200831/12/200931/12/200831/12/200931/12/20083,50 %36 %64 %5,00 %24 %76 %DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR277 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux10. Autres dettes(en millions d’euros)Compte courants d’intégration fiscaleDéficits fiscaux à reverser aux filiales (intégration fiscale)Dettes fiscales et socialesDiversTOTALDont concernant les entreprises liées :11. Engagements hors bilan31/12/200931/12/200823,768,511,619,4123,231,930,7128,910,028,1197,745,611.1. Exposition aux risques de uctuation des cours de boursePPR utilise, pour la gestion du risque de uctuation du cours de bourse, des instruments optionnels dont les encours sont les suivants :31/12/2009N + 1N + 2N + 3N + 4N + 5> N + 5 31/12/2008Achat d’options d’achat de titres PPRNombre actions1 040 055391 950648 105Engagement maximum de PPR(en millions d’euros)156,144,4111,71 308 193206,0Au 31 décembre 2009, l’encours de ces options d’achat se composede 1 040 055 options d’achat, dont 340 055 options mises en placeen septembre 2004, 350 000 options mises en place en juin 2006et 350 000 options acquises en juin 2007, a n de permettre à PPRde remettre des titres lors de l’exercice des plans d’options d’achatd’actions attribués aux salariés.11.2. Instruments nanciers de couverture de tauxAu cours de l’action en date de clôture, les options sur actions avaient,compte tenu de l’évolution du titre PPR, une valeur de marché évaluéeà 0,9 million d’euros.(en millions d’euros)31/12/2009N + 1N + 3N + 4N + 5> N + 5 31/12/2008N + 2650,0150,0152,51 150,0Swaps prêteurs « taux fixe »Autres instruments de taux d’intérêts (1)(1) Dont swaps de taux variable/variable.800,0152,5Dans le cadre de la politique du Groupe de couverture du risque detaux, PPR a mis en place des swaps de taux d’intérêts adossés à certainsemprunts obligataires émis à taux xe :Toutes les autres opérations visant à la couverture du risque de tauxont été mises en place par PPR Finance. emprunt obligataire à échéance mars 2011, swappé partiellementà hauteur de 650 millions d’euros contre Euribor 3 mois ;11.3. Plans d’options d’achat et de souscriptionsd’actions et plans d’attribution d’actions gratuites emprunt obligataire à échéance juin 2014, swappé en totalité àhauteur de 150 millions d’euros contre Euribor 6 mois.La nature des plans et leurs principales caractéristiques sont détailléesdans les tableaux ci-dessous :PPR a également contracté des swaps de taux variable contre variablepour un nominal de 152,5 millions d’euros à échéance juin 2014.278DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4Plans de stock-options et actions gratuitesDate d’attributionDate d’expirationNombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origineNombre annulé en 2009Nombre exercé en 2009Nombre expiré en 2009Nombre en circulation au 01/01/2009Nombre en circulation au 31/12/2009Nombre exerçable au 31/12/2009Prix d’exercice (en euros)Plan 1999/1Plan 1999/2Plan 1999/3Plan 2000/1Plan 2000/2Optionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achat20/01/199921/05/199908/12/199926/01/200023/05/200031/03/200930/06/200926/12/200928/02/201030/06/20103627 4955 3504425 4555 620850560412 350156 95016 3505 3504 770140 600154,58144,83189,192612 1002 3002 3002 300227,15Plans de stock-options et actions gratuitesOptions d’achatOptions d’achatOptions desouscriptionOptions desouscriptionPlan 2001/1Plan 2001/2Plan 2002/1Plan 2002/217/01/200131/01/201118/05/200131/05/201103/05/200202/05/201203/05/200202/05/2012722340 240147 46016 630130 830130 830225,0120687 26037 54018 07019 47019 470225,011 074438 296199 70125 025174 676174 676128,10Date d’attributionDate d’expirationNombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origineNombre annulé en 2009Nombre exercé en 2009Nombre expiré en 2009Nombre en circulation au 01/01/2009Nombre en circulation au 31/12/2009Nombre exerçable au 31/12/2009Prix d’exercice (en euros)Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre en circulationau 01/01/2009Nombre annulé en 2009Nombre exercé en 2009Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2009Nombre en circulationau 31/12/2009Nombre exerçable au 31/12/2009Prix d’exercice (en euros)Plans de stock-optionset actions gratuitesOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptions desouscriptionPlan 2003/1Plan 2003/2Plan 2004/1Plan 2004/2Plan 2005/1Plan 2005/209/07/200309/07/200325/05/200407/07/200403/01/200519/05/200508/07/201308/07/201324/05/201406/07/201402/01/201518/05/2015Nombre attribué à l’origine528 6905 430540 97025 00025 530333 750(a)721194 83924 7216 050164 068164 06866,00(a)181 2502501 0001 00067,50(a)846393 496123 742(a)125 000269 754269 75485,5725 00025 00084,17(a)1325 46840010 00015 06815 06875,29DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR27912593 10023 5001 40022 10022 100202,911 053410 271197 40625 025172 381172 381140,50(b)458279 90516 5176 911256 477256 47778,01 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociauxPlans de stock-optionset actions gratuitesOptions desouscriptionOptions desouscriptionOptionsd’achatOptionsd’achatOptionsd’achatActionsgratuitesPlan 2005/3Plan 2005/4Plan 2006/1Plan 2007/1Plan 2007/2Plan 200719/05/200506/07/200523/05/200614/05/200717/09/200714/05/200718/05/201505/07/201522/05/201413/05/201516/09/2015(b)22(b)15(b)450(b)248Nombre attribué à l’origine39 96020 520403 417355 50051 30078 23435 48013 810347 42527 685327 35025 020(b)1447 600N/A(c)30474 5049 82964 675Date d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre en circulationau 01/01/2009Nombre annulé en 2009Nombre exercé en 2009Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2009Nombre en circulationau 31/12/2009Nombre exerçable au 31/12/2009Prix d’exercice (en euros)35 48035 48078,9713 81013 81085,05319 740302 33047 600101,83127,58127,58N/APlan 2008/1Plan 2008/2Plan 2008/3Plan 2009/1Plan 2009/2ActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuitesActionsgratuites09/06/200822/10/200822/10/200807/05/200907/05/2009N/A(c)26986 53085 8703 400N/A(c)4649 21047 2102 160N/A(d)19453 75553 7551 260N/A(c)302N/A(d)161130 84346 5059 3152 435Plans de stock-optionset actions gratuitesDate d’attributionDate d’expirationAcquisition des droitsNombre de bénéficiairesNombre attribué à l’origineNombre annulé en 2009Nombre exercé en 2009Nombre d’actions remisesNombre expiré en 2009Nombre en circulation au 01/01/2009Nombre en circulation au 31/12/2009Nombre exerçable au 31/12/2009Prix d’exercice (en euros)82 47045 05052 495121 52844 070N/AN/AN/AN/AN/APour tous ces plans, la période de blocage est de 4 ans à compter de la date d’attribution.(a) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits). En cas delicenciement pour faute grave ou lourde, la totalité des droits est perdue y compris après la fin de la période de blocage.(b) Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complète de présence dans le Groupe sauf en cas de départ à la retraite (acquisition de la totalité des droits) et dedémission (perte de la totalité des droits). En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, la totalité des droits est perdue y compris après la fin de la période de blocage.(c) Les actions sont acquises deux années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits). Lenombre de titres définitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière. La période d’acquisition est suivie d’une période d’incessiblité de deux ans.(d) Les actions sont acquises quatre années après leur attribution sauf en cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde (perte de la totalité des droits). Lenombre de titres définitivement attribué est soumis à des conditions de performance boursière. Il n’y a pas de période d’incessibilité.280DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 11.4. Autres engagements hors bilan(en millions d’euros)Avals et cautions en faveur :des entreprises liéesdes tiers hors GroupeAvals et cautionsSûretés réelles :en faveur de filialesen faveur de tiers12. Résultat d’exploitationLe résultat d’exploitation est constitué des éléments suivants :(en millions d’euros)Redevances GroupeFrais de personnelRevenus des immeubles donnés en locationAchats, charges externes et impôts et taxesDotations nettes aux amortissements et provisionsAutres produits et chargesTOTAL13. Résultat nancierLe résultat nancier s’analyse de la façon suivante :(en millions d’euros)Frais financiers netsCharges et intérêts sur endettement hors GroupeIntérêts sur compte courants GroupeProduits et charges sur immobilisations financièresDividendesTOTALDividendesDont concernant les entreprises liées :Intérêts sur compte courants intragroupeÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux431/12/200931/12/20080,90,9---200939,67,5(26,7)(39,3)15,42,9(0,6)2009(215,6)(200,5)(15,1)1 158,01 158,0942,4(15,1)1 158,01,01,0---200842,47,3(22,5)(46,4)(0,9)2,8(17,3)2008(299,2)(228,4)(70,8)377,3377,378,1(70,8)377,3DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR281 4ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux14. Résultat exceptionnelLe résultat exceptionnel s’analyse de la façon suivante :(en millions d’euros)Cessions de titres, dépréciation et opérations connexesLitiges, contentieux et restructurationAutres produits/(charges) exceptionnelsTOTAL15. Impôt sur les béné cesCe poste se décompose comme suit :(en millions d’euros)Boni d’intégration fiscaleDiversTOTALDéficits fiscaux à reverser aux filiales (intégration fiscale)2009(342,1)13,5(5,3)(333,9)200950,660,40,2111,22008(44,5)(34,1)(6,5)(85,1)2008184,3(83,0)1,3102,6Le résultat sur cessions de titres, dépréciation et opérations connexes concerne principalement, en 2009, la dépréciation des titres Redcats et, en2008, la cession des titres PPR, dans le cadre du contrat de liquidités.Au terme d’une convention d’intégration scale prenant e et au1er janvier 1988, PPR fait son a aire de l’impôt dû par le Groupeintégré et des obligations scales qui pèsent sur celui-ci.Les périmètres d’intégration fiscale 2008 et 2009 comprennent99 sociétés.En l’absence d’intégration scale, la Société n’aurait pas payé d’impôt.16. Autres informations16.1. E ectif moyenL’e ectif moyen de l’exercice 2009 s’élève à 110 personnes contre 111l’exercice précédent.Dans le cadre du Droit Individuel à la Formation, le nombre d’heuresde formation acquis par les salariés et non consommé au 31 décembre2009 s’élève à 7 925 contre 7 253 au 31 décembre 2008.282DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux416.2. Honoraires des Commissaires aux comptesLes honoraires des Commissaires aux comptes gurant au compte de résultat s’élèvent à :(en milliers d’euros)2009200820092008KPMG AuditDeloitte & AssociésCommissariat aux comptes, certification, examendes comptes individuels et consolidésAutres diligences et prestations directement liéesà la mission des Commissaires aux comptesAutres prestations renduesTOTAL29269-36128319-30232372-395314127-44116.3. Société consolidante17. Événements postérieurs à la clôtureAucun événement postérieur à la clôture n’est à signaler.La Société PPR est contrôlée par Artémis qui détient 40,78 % de soncapital.Artémis est elle-même détenue en totalité par la société FinancièrePinault.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR283 TABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS AU 31 DÉCEMBRE 2009Capitauxpropreshors capital& résultatQuote-part ducapital détenuen %CapitalFranceFranceFranceFranceFranceFranceFranceLuxembourg6 132133 9062 010153 5672 351 188234 7811 799 9369 945364 584836 2972 643(323 769)1 951 546463 006(147 116)099,9888,0590,0099,9999,9999,99100,00100,00Luxembourg15 500(5 016)100,00Pays-Bas108 2462 792 83333,404ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux(en milliers d’euros) - RENSEGNEMENTS DÉTALLÉSA - Filiales (détenues à + 50 %)et représentant plus de 1 % du capitalCaumartin ParticipationsConforama HoldingConseil et AssistanceFinancière MarothiDiscodisRedcatsSapardisPrintemps RéassurancePPR LuxembourgB - Participations (détenues à - 50 %)et représentant plus de 1 % du capitalGucci Group NV - RENSEIGNEMENTS GLOBAUXA - Filiales non reprises au paragrapheFiliales françaisesFiliales étrangèresParticipations françaisesParticipations étrangèresB - Participations non reprises au paragraphe(1) dont 447 903 d’acompte sur dividendes.284DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSComptes sociaux4Informations financièresValeur comptabledes titres détenusBrutNet82 359617 6947 724299 7354 648 0621 405 9941 804 00010 18882 359617 6942 521299 7354 648 0621 073 9941 804 00010 18814 41610 8226 5101 96877545 3210075411 456 03611 112 075Prêts consentispar la Société& non encoreremboursésMontant descautions &avals donnéspar la SociétéChiffred’affaires HTdu dernierexerciceécouléBénéficeou (perte)du dernierexercice closDividendesencaisséspar la sociétéau coursde l’exerciceObservations11 52017 076(12 753)(196 286)(1 851)908 100508(14 782)(2 652)338Comptes au31/12/2008105 153543 882 (1)4 8291 9812 556 6252 556 62540 744443 271502 108DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR285 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mère Rapport de gestion de la société mèreLes ressources de votre Société sont essentiellement constituées desdividendes reçus de ses liales, des loyers encaissés sur ses immeubles,des résultats de son activité nancière et des redevances de conseil etd’assistance à ses liales dans des conditions conformes aux usages enla matière ( xées en pourcentage de leur chi re d’a aires).Votre Conseil détermine les orientations de l’activité de votre Sociétéet veille à leur mise en œuvre, il est régulièrement informé de la marchedes a aires et de l’activité de votre Société et de son Groupe, dans lerespect des dispositions légales et statutaires. Il procède, dans le cadrede sa mission, aux véri cations et contrôles qu’il estime nécessaires.Il s’est réuni le 17 février 2010 pour délibérer de l’arrêté des comptesde l’exercice, de leur a ectation .Activité nancièreLe 23 janvier 2009, votre Société a remboursé l’emprunt obligatairede 750 millions d’euros émis en juillet 2003.Au cours de l’exercice 2009, la Société a émis plusieurs empruntsobligataires : un emprunt obligataire, à taux xe de 8,625 %, de 800 millionsd’euros à échéance du 3 avril 2014 ; un emprunt obligataire, à taux xe de 7,75 %, de 150 millionsd’euros à échéance du 3 juin 2014 ; un emprunt obligataire, à taux xe de 6,50 %, de 150 millionsd’euros à échéance du 29 juin 2017 ; un emprunt obligataire, à taux xe de 6,50 %, de 200 millionsd’euros à échéance du 6 novembre 2017.Votre société a également remboursé des lignes de crédit con rméespour un montant de 1 400 millions d’eurosFaits marquants de l’exerciceLes faits marquants de l’exercice sont relatés aux pages 135, 136, 196et 197 .Gestion des risquesLe développement sur la gestion des risques gure aux pages 164 etsuivantes.Changement de méthode comptable intervenusur l’exerciceAucun changement de méthode comptable n’est intervenu surl’exercice.Dettes Fournisseurs – Délai de paiementLes dettes fournisseurs d’un montant de 1 872 milliers d’euros au31 décembre 2009 (2 343 milliers d’euros au 31 décembre 2008) sontà échéance à moins de 60 jours.RésultatLe résultat d’exploitation de la société mère s’établit à - 0,6 milliond’euros en 2009, contre -  17,3  millions d’euros pour l’exerciceprécédent.Le résultat financier s’élève à 942,4  millions d’euros, contre78,1 millions d’euros pour l’exercice précédent. Il prend en compte lesdividendes et acomptes sur dividendes reçus des liales et les chargesliées au nancement de la dette hors Groupe.Le résultat exceptionnel s’établit à - 333,9 millions d’euros, contre- 85,1 millions d’euros en 2008.Votre Société, société mère de l’intégration scale de certaines lialesfrançaises du Groupe, dégage un pro t d’impôt de 111,2 millionsd’euros, contre 102,6 millions d’euros lors de l’exercice précédent.Au total, le résultat net de votre Société ressort à 717,6 millionsd’euros, contre 76,5 millions d’euros en 2008.286DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mère41 283 839 520,46717 633 942,462 001 473 462,92-417 709 340,401 583 764 122,522 001 473 462,92Lors de sa réunion du 17 février 2010, le Conseil d’administration a constaté et décidé de proposer à l’Assemblée générale ordinaire des actionnairesl’a ectation suivante des résultats de l’exercice :A ectation du résultat(en euros)OrigineReport à nouveauRésultat de l’exerciceTotal montant à affecterAffectationRéserve légale (1)Dividende (2)Report à nouveauTotal affectation(1) Il n’est pas proposé de nouvelle dotation de la réserve légale, celle-ci s’élevant au 31 décembre 2009 à 51 534 910 €, soit plus du minimum légal (10 % du capital).(2) Soit un dividende par action de 3,30 € éligible à l’abattement fiscal de 40 %, lequel sera mis en paiement le 26 mai 2010.La distribution des dividendes a été la suivante au cours des trois derniers exercices :Année de mise en distributionDividende netÉligible à l’abattement fiscal de2009200820073,30 €3,45 €3,00 €40 %40 %40 %OPÉRATIONS RELATIVES AU CAPITAL SOCIALAu 31  décembre 2009, le capital de votre Société s’élevait à506  314  352  euros divisé en 126  578  588  actions de 4  euros,entièrement libérées.À cette date, le personnel de la Société et de son Groupe détenait, dansle cadre des dispositions de l’article L. 225-102 du Code de commerce,180 980 actions, représentant 0,14 % du capital social. Il en détenaiten outre 83 365 au titre des actions attribuées gratuitement, encoreindisponibles, qui représentent 0,07 % du capital. Par ailleurs, lepersonnel de la Société détenait 21 051 actions dans le cadre du Fondscommun de placement d’Entreprise soit 0,02 % du capital.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR287 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mèreAutorisations en cours données au Conseil d’administration par l’Assemblée générale des actionnairesLe Conseil d’administration, en vertu des décisions de l’Assemblée générale extraordinaire des actionnaires, dispose des autorisations suivantes :Date de l’Assembléegénérale(n° de résolution)Durée (Dated’expiration)Montant nominalmaximal autoriséUtilisationen coursNature de la délégationAugmentation du capital socialAugmentation du capital social par émission, avecmaintien du droit préférentiel de souscription, d’actions,de bons et/ou de valeurs mobilières donnant accès,immédiatement ou à terme, à des titres de capitalou à des  titres de créancesAugmentation du capital social par émission, sansdroit préférentiel de souscription, par offre au publicou placement privé, d’actions, de bons et/ou de valeursmobilières donnant accès, immédiatement ou à terme, àdes actions de la Société, y compris à l’effet de rémunérerdes titres qui seraient apportés dans le cadre d’une offrepublique d’échange ou à des titres de créancesAugmentation du nombre d’actions ou valeurs mobilièresà émettre dans le cadre d’augmentation de capitalavec ou sans droit préférentiel de souscription en casde demandes excédentairesAugmentation du capital social par incorporationde réserves, bénéfices ou primes d’émissionAugmentation du capital social en vue de rémunérer desapports en nature dans la limite de 10 % du capital socialÉmissions d’actions réservées aux salariés du GroupeRéduction du capital social par annulation d’actionsAutorisation de réduire le capital social par annulationd’actionStock-options et attributions gratuitesPlans d’options de souscription ou d’achats d’actionspour un montant global de 2 500 000 actionsAttribution gratuite d’actions existantes ou à émettreréservées aux salariés et aux mandataires sociauxAutorisation de fixer le prix d’émission d’une augmentationde capital sans droit préférentiel de souscription paroffre au public ou placement privé dans la limite de 10 %du capital social par an7 mai 2009 (10e)(lié à la 8e résolutionprécitée)7 mai 2009 (7e)26 mois(juillet 2011)200 M€ (1)6 Md€ (2)Non utilisée7 mai 2009 (8e)26 mois(juillet 2011)200 M€ (1)6 Md€ (2)Non utilisée7 mai 2009 (11e)26 mois(juillet 2011)26 mois(juillet 2011)26 mois(juillet 2011)26 mois(juillet 2011)26 mois(juillet 2011)7 mai 2009 (9e)7 mai 2009 (13e)7 mai 2009 (14e)15 % du montantde l’émission initiales ’impute sur leplafond global de200 M€ précité50,6 M€ par ans ’impute sur leplafond global de200 M€ précité200 M€ (1)6 Md€ (2)Non utiliséeNon utiliséeNon utilisée50,6 M€Non utilisée5,06 M€Non utilisée7 mai 2009 (6e)26 mois(juillet 2011)10 % du capitalsocial par périodede 24 mois14 mai 2007 (15e)38 mois(juillet 2010)10 M€14 mai 2007 (16e)38 mois(juillet 2010)0,5 % du capitalau momentde l’attributionNon utiliséeUtilisée en 2007à hauteur de406 800 optionsd’achatUtilisée en 2007à hauteur de78 234 actionsUtilisée en 2008à hauteur de189 495 actionsUtilisée en 2009à hauteur de177 348 actions(1) Plafond global concernant les émissions d’actions ou de titres donnant accès au capital.(2) Plafond global concernant les émissions de titres de créance.Comme indiqué sur ce tableau, l’Assemblée générale extraordinairedu 14 mai 2007 a autorisé votre Conseil d’administration à consentirdes options de souscription ou d’achat d’actions et d’attributiongratuite d’actions de la Société aux salariés et mandataires sociaux.Ces autorisations qui ont été utilisées en 2007, 2008 et 2009 viennentà expiration dans le courant d’année 2010. Nous vous proposons doncde donner à votre Conseil d’administration de nouvelles autorisationsen vue de consentir des options de souscription ou d’achat d’actionset de procéder à des attributions gratuites d’actions de la Société auxsalariés et mandataires sociaux.La répartition du capital social au 31 décembre 2009 et l’évolutionde cette répartition au cours des trois dernières années figurentà la page 304 .288DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mère4Évolution du capitalAnnéeOpérations2009Exercice d’options2008200720062005Exercice d’optionsAnnulation d’actionsExercice d’optionsAnnulation d’actionsConversion OcéaneAnnulation d’actionsExercice d’optionsAnnulation d’actions2004Exercice d’options2003Exercice d’optionsPrimes d’émission,d’apport ou de fusionMontant nominaldes variationsde capitalMontants successifsdu capital dela Société (au 31/12)Nombre cumuléd’actionsordinaires de 4 €1 615  3 58 €1 615  3 58 €1 631 590 €(137 717 453) €(136 085 863) €12 546 619 €(59 242 171) €(46 695 552) €686 314 610 €(36 386 197) €649 928 413 €512 491 €(154 460 000) €(153 947 509) €1 301 830 €1 301 830 €379 266 €379 266 €92 844 €92 844 €104 992 €(6 211 240) €(6 106 248) €800 968 €(2 022 308) €(1 221 340) €33 332 424 €(1 576 248) €31 756 176 €55 000 €(8 000 000) €(7 945 000) €110 000 €110 000 €50 000 €50 000 €506 314 352 €506 221 508 €512 327 756 €513 549 096 €481 792 920 €489 737 920 €489 627 920 €23 211126 578 58826 248(1 552 810)126 555 377200 242(505 577)128 081 9398 333 106(394 062)128 387 27413 750(2 000 000)120 448 23027 500122 434 48012 500122 406 980Au cours de l’exercice 2009, le 6 janvier, le Directeur général, usantde la délégation qui lui a été consentie par le Conseil d’administrationen sa séance du 22  octobre 2008, conformément aux nouvellesdispositions de l’article L. 225-178 du Code de commerce a constatél’augmentation du capital au 31 décembre 2008, tel qu’il résultait deslevées d’options de souscription d’actions intervenues au cours del’exercice 2008, le capital ayant été ainsi porté à 506 221 508 eurosdivisé en 126 555 377 actions de 4 euros.Le 22  janvier 2010, le Conseil d’administration a constatél’augmentation du capital au 31 décembre 2009, tel qu’il résultaitdes levées d’options de souscription d’actions intervenues au coursde l’exercice 2009, le capital ayant été ainsi porté à 506 314 352 eurosdivisé en 126 578 588 actions de 4 eurosAu 31 décembre 2009, le capital social est susceptible d’être augmentéde 1 127 714 actions (0,89 % du capital) par exercice d’options desouscription d’actions des plans d’options en cours.Nantissements d’actionsAu 31 décembre 2009, 9 600 005 actions, inscrites au nominatif pur,étaient nanties par le groupe Artémis.Nom de l’actionnaire(nominatif pur)BénéficiaireDate de départdu nantissementDated’échéanceConditionde levée dunantissementNombred’actions nantiesde l’émetteurPourcentagenanti du capitalde l’émetteur (2)ArtémisArtémisArtémisCalyonCalyonCalyon25/07/200628/02/200708/04/2008indéterminéeindéterminéeindéterminée(1)(1)(1)52 600 0007 000 000-2,05 %5,53 %(1) Remboursement ou paiement complet de la créance.(2) Sur la base du capital au 31/12/2009, composé de 126 578 588 actions de 4 €.Programme de rachat d’actionsLe 26 mai 2004, PPR a con é un mandat à un intermédiaire nancieren vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité descotations de titres PPR. Ce contrat est conforme à la Charte dedéontologie établie par l’Association française des marchés nanciers(AMAFI) et approuvée par l’Autorité des marchés nanciers (AMF).Doté initialement de 40 millions d’euros pour moitié en espèceset pour moitié en titres PPR, ce contrat a fait l’objet de dotationscomplémentaires en espèces de 20 millions d’euros le 3 septembre2004 et de 30 millions d’euros le 18 décembre 2007.Par ailleurs, l’Assemblée générale des actionnaires du 9 juin 2008 avaitautorisé le Conseil d’administration à opérer, pendant une période dedix-huit mois, sur les actions de la Société, dans le respect des objectifsDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR289 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mèreet modalités du programme de rachat d’actions déposé auprès del’AMF, les achats devant être opérés avec un prix maximum de175 euros par action, sans que le nombre d’actions à acquérir puisseexcéder 10 % du capital social.L’Assemblée générale du 7  mai 2009 a autorisé le Conseild’administration à opérer sur les actions de la Société pendant dix-huit mois, dans les mêmes conditions avec un prix maximum d’achatde 125 euros par action.Il sera proposé à l’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai 2010d’approuver une autorisation d’intervention sur l’action avec la miseen place d’un nouveau programme de rachat.Rachats et cessions d’actions réalisés au cours del’exercice 2009 – Frais – Nombre d’actions propresdétenues au 31/12/2009Rachats 311 903 actions ont été rachetées par la Société dans le cadre del’autorisation conférée par l’Assemblée générale du 9 juin 2008,au prix moyen de 49,85  euros ; 904 335 actions ont été rachetées dans le cadre de l’autorisationconférée par l’Assemblée générale du 7 mai 2009, au prix moyende 74,90 euros.Ainsi, en 2009, PPR a racheté au total 1 216 238 actions au coursmoyen de 68,48 euros, aux ns suivantes : 64 675, attribuées aux salariés dans le cadre du plan d’actionsgratuites 2007 à échéance mai 2009 ; 10 325, en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre deplans d’actions gratuites ; 1 141 238, dans le cadre du contrat de liquidité.En 2009, PPR a cédé 1 141 238 actions au cours moyen de 69,47 euros,et ce dans le cadre du contrat de liquidité susmentionné.CessionsFraisLe montant total des frais de négociation, pour les achats et ventess’est élevé pour 2009 à 0,4 million d’euros.Annulations d’actions en 2009Aucune annulation d’action n’a été réalisée au cours de l’exercice2009.À la clôture de l’exercice, votre Société ne détenait aucune action propredans le cadre du contrat de liquidité, et directement 90 325 actionsd’une valeur nominale de 4 euros chacune et d’une valeur comptablede 7 015 663 euros et représentant 0,07 % du capital social.Rachats et cessions d’actions PPR réalisés entrele 1er janvier et le 15  mars 2010Depuis le 1er janvier 2010, dans le cadre du contrat de liquidité, votreSociété a acquis 182 997  actions au prix moyen de 85,66  euros et ena vendu 182 997  au prix moyen de 86,06  euros.Au 15  mars 2010, elle ne détenait aucune action au titre de ce contratcomme au 31 décembre 2009.Hors contrat de liquidité, votre Société n’a acquis pendant cettepériode aucune action propre.En conséquence, le total des actions propres détenues par PPR ressortau 15  mars 2010 à 90 325  actions d’une valeur nominale de 4 euroschacune et d’une valeur comptable de 7 015 633  euros.Utilisation de produits dérivés en 2009En 2009, PPR n’a procédé à aucune acquisition d’options d’achatd’actions PPR (calls).Les options d’achats venant à échéance en 2009 n’ont pas été exercées.Au 31 décembre 2009, PPR détenait 1 040 055 options d’achat d’actions(calls) destinées principalement à couvrir des plans d’options d’achatet des plans d’options de souscription d’action.Rapport spécial sur les options de souscription etd’achat d’actions et attributions gratuites d’actionsLa politique d’attribution d’options de souscription et d’achat d’actionset d’attribution gratuite d’actions fait partie des éléments de la politiquedes ressources humaines du Groupe et est déterminée chaque annéepar le Conseil d’administration au vu des travaux préparatoires et despropositions émanant du Comité des rémunérations.Globalement ce programme vise à reconnaître la contribution auxrésultats passés et à venir de PPR, à encourager l’engagement à longterme dans le Groupe, et à faire béné cier les salariés du groupePPR de l’évolution de la valorisation boursière de PPR. Les stock-options sont destinées à déliser ; l’attribution gratuite d’actions tendà reconnaître la contribution aux résultats de PPR.Les collaborateurs éligibles sont les cadres assumant des fonctions etresponsabilités identi ées comme majeures au sein du Groupe qui,sélectionnés sur proposition de chaque enseigne, assument un rôledéterminant dans le développement et la mise en place de la stratégiedu Groupe.Les attributions sont déterminées en fonction de critères générauxet particuliers et ne se cumulent pas avec d’autres formes de primesà caractère de salaire. En 2008 et en 2009, elles ne concernaientque des attributions gratuites d’actions qualifiées d’action deperformance pour une population respectivement de 506 et 463collaborateurs (cf. page 294 ).290DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mère4M. Jean-François Palus, Directeur général délégué, est attributaired’actions de performance en 2009. Le détail des attributions d’actionsde performance qui lui ont été attribuées est rapporté au chapitre« Gouvernement d’entreprise » en page 321 .Les salariés et mandataires béné ciaires quittant le Groupe avant lalevée de leurs options perdent une partie de leurs droits aux optionsen fonction de la durée de leur présence dans le Groupe depuisl’attribution et de leurs conditions de départ.Plans d’options de souscription et d’achat d’actionsLes attributions ont en principe une fréquence annuelle. Cependant,en 2009 comme en 2008, aucun plan d’options de souscription oud’achat d’actions n’a été mis en place.Les plans attribués en 2006 et 2007 ont une durée de vie de huit ans(contre une durée de dix ans pour les plans antérieurs) et les optionsconsenties sont des options d’achat : sans incidence sur le nombred’actions composant le capital social, elles sont sans e et dilutif.Depuis 2001, les plans sont consentis sans décote de prix et avec unepériode de blocage de quatre ans ; jusqu’en 2000, une décote de 5 %était appliquée.Les options sont acquises à hauteur de 25 % par année complètede présence. En cas de départ à la retraite, la totalité des droits estacquise ; en cas de démission le béné ciaire perd, depuis 2005, latotalité des droits, sauf exception pouvant être consentie par la Société.En cas de licenciement pour faute grave ou lourde, la totalité des droitsest perdue, y compris après la n de la période de blocage.Au 31 décembre 2009, le nombre d’options restant à exercer s’élève à1 972 084, dont 1 127 714 options de souscription et 844 370 optionsd’achat.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR291 Plan 2000/1Plan 2000/2Plan 2001/1Optionsd’achat05/06/199726/01/200012 10026-09 8002 30001/03/200028/02/2010227,15 €Options desouscription21/05/200225/05/2004846540 97090 00036 305200271 016269 75425/05/200424/05/201485,57 €Optionsd’achat05/06/199723/05/200012593 1001 500-071 00022 10001/07/200030/06/2010202,91 €Options desouscription21/05/200207/07/2004125 00025 0000025 00007/07/200406/07/201484,17 €Optionsd’achat05/06/199717/01/2001722340 24052 00022 9700209 410130 83001/02/200131/01/2011225,01 €Options desouscription21/05/200203/01/20051325 530--10 00046215 06803/01/200502/01/201575,29 €Plan 2004/1Plan 2004/2Plan 2005/14ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mèrePLANS DE STOCKOPTIONS PPR AU 31/12/2009Date de l’AssembléeDate du Directoire/Conseil d’administrationNombre de bénéficiairesNombre d’options consenties à l’origineDont : aux membres du Directoire (1)/mandataires sociauxà François-Henri Pinaultà Jean-François Palusaux dix premiers attributaires salariésNombre d’options exercées au 31/12/2009Options annulées (au 31/12/2009)Nombre d’options restant à exercer au 31/12/2009Date de début du planDate d’expiration du planPrix d’exerciceDate de l’AssembléeDate du Directoire/Conseil d’administrationNombre de bénéficiairesNombre d’options consenties à l’origineDont : aux membres du Directoire (1)/mandataires sociauxà François-Henri Pinaultà Jean-François Palusaux dix premiers attributaires salariésNombre d’options exercées au 31/12/2009Options annulées (au 31/12/2009)Nombre d’options restant à exercer au 31/12/2009Date de début du planDate d’expiration du planPrix d’exerciceNota : chaque option donne droit à une action.(1) Dans sa composition au 19/05/2005.292DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mère4Plan 2001/2Plan 2002/1Plan 2002/2Plan 2003/1Plan 2003/2Optionsd’achat18/05/200118/05/200120687 260-014 00067 79019 47001/06/200131/05/2011225,01 €Options desouscription19/05/200519/05/2005458333 75050 00050 0002 10023 8286 91170 362256 47719/05/200518/05/201578,01 €Options desouscription18/05/200103/05/20021 074438 29645 00024 3203 675259 945174 67603/05/200202/05/2012128,10 €Options desouscription19/05/200519/05/20052239 960--04 48035 48019/05/200518/05/201578,97 €Options desouscription18/05/200103/05/20021 053410 27145 00024 3200237 890172 38103/05/200202/05/2012140,50 €Options desouscription19/05/200506/07/20051520 520--06 71013 81006/07/200505/07/201585,05 €Options desouscription21/05/200209/07/2003721528 690109 00037 855199 130165 492164 06809/07/200308/07/201366,00 €Optionsd’achat19/05/200523/05/2006450403 41755 00055 0007 70018 940083 677319 740Options desouscription21/05/200209/07/2003185 430-1 5352 8951 00009/07/200308/07/201367,50 €Optionsd’achat14/05/200714/05/2007248355 50060 00060 0007 70020 780053 170302 33023/05/200622/05/2014101,83 €14/05/200713/05/2015127,58 €Optionsd’achat14/05/200717/09/20071451 300--03 70047 60017/09/200716/09/2015127,58 €Plan 2005/2Plan 2005/3Plan 2005/4Plan 2006/1Plan 2007/1Plan 2007/2DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR293 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mèreOPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES PAR PPR ET PAR LES SOCIÉTÉS LIÉES AUX DIXPREMIERS SALARIES NON MANDATAIRES SOCIAUX DE LA SOCIÉTÉ ET OPTIONS LEVÉES PAR CES DERNIERSOptions de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premierssalariés non mandataires sociaux de la Société et options levéespar ces derniersNombre totald’options attribuées,souscrites ou achetéesPrix moyen pondéréOptions consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprise dansle périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de l’émetteur et de toute sociétécomprise dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé.Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, levées durantl’exercice, par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’optionsainsi achetées ou souscrites est le plus élevé.00--Plans d’attribution d’actions de performanceDeux plans d’attribution gratuite portant sur 177  348  actionsexistantes ont été octroyés le 7 mai 2009.Les béné ciaires d’actions de performance sont au nombre de 463en 2009.6  030 actions de performance ont été attribuées à un dirigeantmandataire social.124 813 actions de performance ont été attribuées aux cadres duGroupe.46 505 actions de performance ont été attribuées aux cadres résidentsétrangers du Groupe.Une politique d’attribution gratuite d’actions a été mise en place en2005, en substitution des options auparavant attribuées, pour lessalariés basés en France.Les actions de performance attribuées gratuitement sontdé nitivement acquises à l’issue d’une période d’acquisition de deuxans, suivie d’une période de conservation de deux ans pendant laquelleles actions ainsi attribuées seront incessibles.En outre, les attributions e ectuées avant 2009 sont soumises à unecondition de performance selon laquelle le nombre d’actions attribuéesdé nitivement, dans l’hypothèse d’une sous-performance du coursde l’action PPR par rapport à l’indice CAC 40 durant la périoded’acquisition de deux ans (quatre ans pour les résidents étrangers),serait ajusté à la baisse au prorata de cette sous-performance.Les attributions e ectuées en 2009 sont soumises à une conditionde performance selon laquelle le nombre d’actions attribuéesdé nitivement, dans l’hypothèse d’une sous-performance du coursde l’action PPR par rapport à un indice de valeurs européennescotées représentatives des secteurs du Luxe et de la Distributiondurant la période d’acquisition de deux ans (quatre ans pour lesrésidents étrangers), serait ajusté à la baisse au prorata de cette sous-performance.En n, les béné ciaires qui ne sont plus salariés ou mandataires ausein du Groupe avant l’issue de la période d’acquisition perdent, saufexception pouvant être consentie par la Société, une partie de leursdroits à l’attribution en fonction des circonstances de leur départdu Groupe.Attributions gratuites d’actions PPR au 31/12/2009Plan 2008-IPlans 2008-II etPlans 2009-I etDate de l’AssembléeDate du Conseil d’administrationNombre d’actions consenties à l’origineaux dix premiers attributaires salariés de la SociétéActions annulées (au 31/12/2009)Nombre d’actions restant au 31/12/2009Nombre de bénéficiairesDate d’attribution définitiveDate de cessibilité des titres(1) 22/10/2012 sans obligation de conservation au-delà pour les résidents étrangers.(2) 07/05/2013 sans obligation de conservation au-delà pour les résidents étrangers.14/05/200709/06/200886 5303 7004 06082 47026914/05/200722/10/2008102 9658 0305 42097 54524014/05/200707/05/2009177 34812 23211 750165 59846309/06/201009/06/201222/10/2010 (1)07/05/2011 (2)22/10/201207/05/2013294DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mère4Actions de performance attribuées aux dix premiers attributaires salariés non mandatairessociauxde la SociétéNombre total d’actionsgratuites attribuéesActions gratuites consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et par toute société comprise dans le périmètred’attribution des actions, aux dix salariés non mandataires sociaux de l’émetteur, dont le nombre d’actionsainsi attribuées est le plus élevé.12 232Intéressement du personnel (accordsd’intéressement et de participation)Filiales et participationsL’accord de participation, signé le 29 décembre 1988, se renouvellepar tacite reconduction.Le montant de la réserve de participation de l’exercice, qui est égalà 0,8 % des dividendes distribués par la Société après clôture de cetexercice et plafonné en fonction de la progression du dividende, estréparti entre les salariés comptant au moins trois mois d’anciennetédans le Groupe, proportionnellement aux salaires perçus par chaquesalarié au cours de l’exercice de référence.Les montants distribués au titre de cet accord au cours des dernièresannées ont été les suivants : 1 119 536 euros en 2004, 1 158 439 eurosen 2005, 1  252  255  euros en 2006, 1  408  271  euros en 2007,1 634 543 euros en 2008 et 1 658 724 euros en 2009.Il n’y a pas d’accord d’intéressement.Dans le cadre de ses activités de holding, votre Société a procédé àdiverses opérations avec ses liales : reclassements de participations,acquisitions ou cessions de titres.L’activité et les résultats des liales et participations, les prises decontrôle et les modi cations apportées aux pourcentages de détentiondes sociétés du Groupe gurent dans le rapport d’activité du présentchapitre et dans les annexes aux comptes consolidés (liste des sociétésconsolidées pages 255 - 263 ).Événements postérieurs à la clôtureAucun événement postérieur à la clôture n’est à signaler.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR295 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport de gestion de la société mère RÉSULTATS AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES20092008200720062005506 314 352506 221 508512 327 756513 549 096481 792 920126 578 588126 555 377128 081 939128 387 274120 448 230Nombre maximal d’actions futures à créer1 127 7141 366 3551 530 6131 982 75215 465 873Par exercice d’options de souscription1 127 7141 366 3551 530 6131 982 7522 047 648Produits des activités courantes39 64442 42942 33942 27139 94313 418 225124 309136 6401 255506 841327 2812,164,212,72910 418111 1931 501717 634417  709  (1)8,065,673,30 (1)4 550102 6201 80476 521417 6330,830,603,30678 23567 5441 966742 871441 8835,815,803,45827 47178 8931 417840 673385 1627,056,553,00Capital en fin d’exerciceCapital social (en euros)Nombre d’actions ordinaires existantesPar conversion d’obligationsOpérations et résultats de l’exercice(en milliers d’euros)Résultat avant impôts, participation des salariéset dotations aux amortissements et provisionsImpôt sur les bénéfices (charge)/boniParticipation des salariés due au titre de l’exerciceRésultat après impôts, participation des salariéset dotations aux amortissements et provisionsRésultat distribuéDonnées par action (en euros)Résultat après impôts, participation des salariés maisavant dotations aux amortissements et provisionsRésultat après impôts, participation des salariéset dotations aux amortissements et provisionsDividende :PersonnelDividende net attribué à chaque action (2)Effectif moyen des salariés employés pendantl’exerciceMontant de la masse salariale de l’exercice(en milliers d’euros)Montant des sommes versées au titre des avantagessociaux de l’exercice (sécurité sociale, œuvressociales, etc.) (en milliers d’euros)11011111210911913 11115 83611 0199 99311 436(1) Soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire du 19 mai 2010.(2) Conformément à l’article 243 bis du Code général des impôts, le dividende distribué aux personnes physiques fiscalement domiciliées en France est intégralement éligible àl’abattement de 40 % prévu à l’article 158-3 2° du Code général des impôts.13 5496 6544 7424 3734 887296DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERS Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels4Rapport des Commissaires aux comptessur les comptes annuels (exercice clos le 31 décembre 2009)Mesdames, Messieurs les ActionnairesEn exécution de la mission qui nous a été con ée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le31 décembre 2009, sur : le contrôle des comptes annuels de la Société PPR, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; la justi cation de nos appréciations ; les véri cations et informations spéci ques prévues par la loi.Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion surces comptes.I. Opinion sur les comptes annuelsNous avons e ectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre dediligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signi catives. Un audit consiste àvéri er, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justi ant des montants et informations gurant dans les comptesannuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signi catives retenues et la présentation d’ensembledes comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont su sants et appropriés pour fonder notre opinion.Nous certi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation nancière et du patrimoine de la Société à la n de cet exercice.II.Justi cation des appréciationsLes estimations comptables concourant à la préparation des états nanciers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de di cultécertaine à appréhender les perspectives économiques. Ces conditions sont décrites dans la Note 1. « Faits marquants de l’exercice » de l’annexeaux comptes annuels.C’est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823.9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propresappréciations que nous portons à votre connaissance :La Note 2.1. de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à l’évaluation des immobilisations nancières. Dans le cadre de notreappréciation des règles et principes comptables suivis par votre Société, nous avons véri é le caractère approprié des méthodes comptables viséesci-dessus et nous nous sommes assurés de leur correcte application.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donccontribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR297 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuelsIII. Véri cations et informations spéci quesNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux véri cations spéci ques prévuespar la loi.Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapportde gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation nancière et les comptes annuels.Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations etavantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons véri é leur concordance avec lescomptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre Société auprès dessociétés contrôlant votre Société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits devote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, 19  mars 2010 Les Commissaires aux comptes Deloitte & Associés Jean-Paul Picard KPMG Audit Département de KPMG SA Patrick-Hubert Petit298DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés4 Rapport spécial des Commissairesaux comptessur les conventions et engagements réglementés (exercice clos le 31 décembre 2009)Mesdames, Messieurs les ActionnairesEn notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagementsréglementés.Conventions et engagements autorisés au cours de l’exerciceEn application de l’ article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements qui ont fait l’ objet de l’ autorisationpréalable de votre Conseil d’administration.Il ne nous appartient pas de rechercher l’ existence éventuelle d’ autres conventions et engagements mais de vous communiquer, sur la base desinformations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de ceux dont nous avons été avisés, sans avoir à nousprononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’ article R.225-31 du Code de commerce, d’ apprécier l’ intérêtqui s’ attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationaledes commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à véri er la concordance des informations qui nous ont étédonnées avec les documents de base dont elles sont issues.I. Contrat de mandat et contrat de garantie et de placement dans le cadre de l’introduction en bourse de CfaoAdministrateurs concernés : MM. François-Henri Pinault, Jean-François Palus et Baudouin Prot.Un contrat de mandat a été conclu entre d’une part les sociétés PPR, Discodis et Cfao , et d’autre part, les banques participant à l’opérationd’introduction en bourse de la société Cfao , dont BNP Paribas.Ce contrat prévoyait, sous réserve de la conclusion ultérieure d’un contrat de garantie par les parties au contrat de mandat, le paiement par lasociété Discodis, appuyée par PPR, aux banques participant à l’opération, d’une commission égale à 2,25% du produit brut résultant des cessionsd’actions Cfao dans le cadre de l’opération, à laquelle pouvait également s’ajouter une commission de succès égale au plus à 0,75% du produitbrut résultant de ces cessions.Le contrat de mandat a été approuvé par le Conseil d’administration de PPR en date du 20 octobre 2009.Le contrat de garantie et de placement des actions de Cfao a été autorisé par le Conseil d’administration du 16 novembre 2009. Ce derniercon rme les termes du contrat de mandat susvisé et notamment le paiement par PPR, aux banques participant à l’opération, d’une commissionde 2,25% du produit brut résultant des cessions d’actions de Cfao , ainsi qu’une commission de succès égale au plus à 0,75% du produit brutrésultant de ces cessions.Aucun montant n’a été comptabilisé par votre société sur l’exercice 2009 au titre de cette convention, la prise en charge des sommes correspondantesétant assurée par la société Discodis, société mère directe de Cfao .II. Convention de prise en charge partielle de la commission bancaire au titre du crédit syndiqué multi devises entre Cfao et certainesbanquesAdministrateurs concernés : MM. François-Henri Pinault, Jean-François Palus et Baudouin Prot.Le Conseil d’administration du 16 novembre 2009 a donné l’autorisation de conclure une convention par laquelle la société PPR prendrait àsa charge une participation de 10 points de base dans la rémunération due par Cfao au titre de la convention d’ouverture de crédit syndiquémulti devises d’un montant de 300 millions d’euros et de maturité initiale de 3 années devant être conclue entre Cfao et BNP Paribas, Calyonet Société Générale Corporate & Investment Banking et d’autres banques.Au titre de cette convention, la société PPR a versé, sur l’exercice 2009, un montant de 300 000 euros aux banques sus-visées.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR299 4ÉLÉMENTS FINANCIERSRapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementésIII. Convention de prise en charge de la moitié du coût global pour le Groupe Cfao de primes exceptionnelles en faveur de certainscadres et dirigeants de CfaoAdministrateurs concernés : MM. François-Henri Pinault et Jean-François Palus.Le Conseil d’administration du 16 novembre 2009, a autorisé la conclusion d’une convention entre les sociétés PPR SA, Discodis et Cfao parlaquelle Discodis, appuyée par PPR SA, s’engage à prendre à sa charge le remboursement à l’euro l’euro de la moitié du coût global pour leGroupe Cfao des primes exceptionnelles en faveur de certains cadres et dirigeants du Groupe Cfao , dans la limite d’un coût global de ces primesde 9 millions d’euros. Ces primes sont accordées par Cfao aux intéressés pour leurs e orts de réalisation dans les objectifs assignés de placer leGroupe Cfao en situation d’assurer la permanence de son développement dans un cadre actionnarial et organisationnel autonome.Aucun montant n’a été comptabilisé par votre société sur l’exercice 2009 au titre de cette convention, la prise en charge des sommes correspondantesétant assurée par la société Discodis, société mère directe de Cfao .Conventions et engagements approuvés au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercicePar ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l’ exécution de la convention suivante, approuvée au coursd’ exercices antérieurs, s’ est poursuivie au cours du dernier exercice.Rémunération des prestations réalisées par ArtémisAux termes d’une convention d’assistance entre PPR et Artémis depuis le 27 septembre 1993, Artémis met à disposition et réalise pour le comptede PPR des missions d’étude et de conseil portant sur : la stratégie et le développement du groupe PPR et l’appui dans la réalisation d’opérations complexes de nature juridique, scale, nancièreou immobilière ; la fourniture d’opportunités de développement d’a aires en France et à l’étranger ou de facteurs de réduction des coûts.Le Conseil de surveillance de PPR a autorisé la rémunération de ces prestations à trente-sept cent millièmes (0,037%) du chi re d’a aires netconsolidé, hors taxe, lors de sa séance du 10 mars 1999.Dans le cadre de l’aménagement approprié des règles de gouvernement d’entreprise de PPR, le Conseil d’administration de PPR a décidé le 6juillet 2005, sans que la convention en vigueur depuis le 27 septembre 1993 s’en trouve modi ée, que le Comité d’audit de PPR procède, en plusde son examen annuel habituel de la consistance de cette assistance fournie par Artémis à PPR, à l’évaluation annuelle des prestations et de leurprix équitable compte tenu des facilités procurées et des économies de moyen réalisées dans l’intérêt commun.Les modalités d’appréciation du montant conventionnel ont été examinées par le Comité d’audit qui, dans sa réunion du 15 février 2010, aconstaté que PPR avait ainsi continué de béné cier, au cours de l’année 2009, des conseils et de l’assistance d’Artémis sur des sujets récurrentsdont la communication, les relations publiques et institutionnelles, ainsi qu’en matière de stratégie de développement et de sa mise en œuvre.Ce dernier point a notamment trait au dossier de la cession du contrôle de Cfao intervenue le 3 décembre 2009.Le Conseil d’administration du 17 février 2010 a pris acte du montant de la rémunération au titre de cette convention à hauteur 5 203 000 euros(hors taxes) pour l’exercice 2009, étant précisé qu’aucun remboursement de frais n’est intervenu en 2009 et que le chi re d’a aires du groupePuma n’est pas retenu dans l’assiette de cette redevance, comme cela avait été le cas en 2007 et en 2008.Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 19  mars 2010Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SAPatrick-Hubert PetitDeloitte & AssociésJean-Paul Picard300DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 5 Éléments juridiques RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX302Renseignements de caractère généralconcernant la sociétéActionnariat/bourse302304DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR301 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxRenseignements générauxRENSEIGNEMENTS DE CARACTÈRE GÉNÉRAL CONCERNANT LA SOCIÉTÉDénomination et siège socialDénomination sociale : PPRSiège social : 10, avenue Hoche – 75008 Paris – FranceForme juridiqueSociété anonymeLégislationLégislation françaiseDates de constitution et d’expirationLa Société a été constituée le 24 juin 1881 pour une durée de 99 ans,prorogée par l’Assemblée générale extraordinaire du 26 mai 1967jusqu’au 26  mai 2066, sauf cas de dissolution anticipée ou deprorogation décidée par l’Assemblée générale extraordinaire desactionnaires.Objet social l’achat, la vente au détail ou en gros, directement ou indirectement,par tous moyens et selon toutes techniques créées ou à créer, detoutes marchandises, produits, denrées ou services ; la création, l’acquisition, la location, l’exploitation ou la vente,directement ou indirectement, de tous établissements, magasinsou entrepôts de vente au détail ou en gros par tous moyens etselon toutes techniques créées ou à créer, de toutes marchandises,produits, denrées ou services ; la fabrication, directe ou indirecte, de toutes marchandises,produits ou denrées utiles à l’exploitation ; la prestation, directe ou indirecte, de tous services ; l’achat, l’exploitation, la vente de tous immeubles utiles àl’exploitation ; la création, de toutes a aires commerciales, civiles, industrielles, nancières, mobilières ou immobilières, de services ou de toutenature, la prise de participation par tous moyens, souscription,302DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRacquisition, apport, fusion ou autrement dans de telles a aires,la gestion de ses participations ; et généralement, toutes opérations commerciales, civiles,industrielles, financières, immobilières ou mobilières, deservices ou de toute nature pouvant se rattacher, directementou indirectement, aux objets ci-dessus spéci és ou à tous objetssimilaires, complémentaires ou connexes ou susceptibles d’enfavoriser la création ou le développement.(article 5 des statuts)Registre du commerce et des sociétés552 075 020 RCS ParisCode APE : 741 JConsultation des documents juridiquesLes statuts, procès-verbaux d’Assemblées générales et autresdocuments sociaux peuvent être consultés au siège social dans lesconditions légales.Exercice socialL’exercice social commence le 1er janvier et s’achève le 31 décembrede la même année.Répartition statutaire des béné cesIl est fait sur le béné ce de l’exercice diminué le cas échéant des pertesantérieures, un prélèvement d’un vingtième minimum a ecté à laformation d’un fonds de réserve dit « réserve légale ». Ce prélèvementcesse d’être obligatoire lorsqu’il atteint le dixième du capital social.Sur le béné ce distribuable – constitué par le béné ce de l’exercicediminué des pertes antérieures et du prélèvement ci-dessus ainsi quedes sommes à porter en réserve en application de la loi et augmentédes reports béné ciaires – l’Assemblée générale, sur la proposition duConseil d’administration, peut prélever toutes sommes qu’elle jugeconvenable de xer, soit pour être reportées à nouveau sur l’exercicesuivant, soit pour être inscrites à un ou plusieurs fonds de réserveextraordinaires, généraux ou spéciaux dont elle règle l’a ectationet l’emploi. ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements généraux5Le solde, s’il en existe un, est réparti entre les actionnaires.L’Assemblée générale des actionnaires statuant sur les comptes del’exercice a la faculté d’accorder à chaque actionnaire pour toutou partie du dividende ou des acomptes sur dividendes mis endistribution, une option entre le paiement du dividende ou desacomptes sur dividende en numéraire ou en actions. Les dividendes sont prescrits après cinq ans au pro t de l’État.Les dividendes versés au cours des trois derniers exercices sontprésentés dans le rapport de gestion.(article 22 des statuts)Organes d’administration et de DirectionLes informations relatives aux organes d’administration et deDirection gurent dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise ».Assemblées générales – Droit de vote doubleLes Assemblées d’actionnaires sont convoquées par le Conseild’administration et délibèrent sur leur ordre du jour dans lesconditions prévues par la loi et les règlements.Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans un autre lieu précisédans l’avis de convocation.Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par mandataire,dans les conditions xées par la loi, aux Assemblées sur justi cationde son identité et de la propriété de ses titres par l’enregistrementcomptable de ces titres à son nom dans les délais réglementaires,soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société, soitdans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiairehabilité. La justi cation de la qualité d’actionnaire peut s’e ectuerpar voie électronique, dans les conditions xées par la réglementationen vigueur. Les actionnaires peuvent sur décision du Conseild’administration, participer aux Assemblées par visioconférence oupar des moyens de télécommunication permettant leur identi cationdans les conditions xées par la réglementation en vigueur. Toutactionnaire peut voter à distance au moyen d’un formulaire établi etadressé à la Société dans les conditions xées par la réglementationen vigueur, y compris par voie électronique, sur décision du Conseild’administration. Ce formulaire doit être reçu par la Société dansles conditions réglementaires pour qu’il en soit tenu compte. LeConseil d’administration peut réduire ces délais au pro t de tous lesactionnaires. Les propriétaires de titres n’ayant pas leur domicile surle territoire français peuvent se faire représenter par un intermédiaireinscrit dans les conditions xées par la réglementation en vigueur.Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseild’administration  ; en son absence, par le membre du Conseilspécialement délégué à cet e et par le Conseil. À défaut, l’Assembléeélit elle-même son Président.Les procès-verbaux d’Assemblée sont dressés et leurs copies sontcerti ées et délivrées conformément à la loi.Dans toutes les Assemblées générales d’actionnaires, un droit devote double de celui conféré aux autres actions est attribué à toutesles actions entièrement libérées pour lesquelles il est justi é d’uneinscription nominative depuis deux ans au moins au nom du mêmeactionnaire. Ce droit de vote double qui existait dans les statuts dePinault SA dès avant la fusion avec la SA Au Printemps, a été réitérélors de la fusion en 1992.Ce droit de vote double pourra être supprimé purement et simplementà toute époque par décision de l’Assemblée générale extraordinaireet après rati cation par une Assemblée spéciale des actionnairesbéné ciaires.(article 20 des statuts) Le droit de vote double existait dans Pinault SA et Printemps SAavant la fusion de ces sociétés en 1992. Les statuts de la Société neprévoient pas qu’en cas d’attribution gratuite d’actions nominatives àun actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il béné cied’un droit de vote double, les nouvelles actions béné cient égalementd’un droit de vote double.En vertu des dispositions légales, le droit de vote double cesse pourtoute action convertie au porteur ou transférée en propriété, sauf encas de transfert par suite de succession, de liquidation de communautéde biens entre époux, ou de donation entre vifs au pro t d’un conjointou d’un parent au degré successible.Les statuts ne contiennent pas de limitation des droits de vote.Les dispositions légales et réglementaires relatives aux franchissementsde seuils par les actionnaires s’appliquent ; les statuts de la Société necontiennent aucune clause particulière à cet égard.Il n’existe pas d’action non représentative du capital.Les actions nécessaires pour modi er les droits des actionnaires sontcelles prévues par la loi.Capital socialLa Société est autorisée à faire usage des dispositions légales etréglementaires prévues en matière d’identi cation des détenteurs detitres conférant, immédiatement ou à terme, le droit de vote dans sespropres Assemblées d’actionnaires.(article 7 des statuts) Outre le droit de vote qui lui est attribué par la loi et par les dispositionsparticulières de l’article 20 ci-après, chaque action donne droit à unequotité, proportionnellement au nombre et à la valeur nominale desactions existantes, de l’actif social, des béné ces après déduction desprélèvements légaux et statutaires, ou du boni de liquidation.Afin que toutes les actions reçoivent, sans distinction, la mêmesomme nette et puissent être cotées sur la même ligne, la Sociétéprend à sa charge, à moins d’une prohibition légale, le montant detout impôt proportionnel qui pourrait être dû par certaines actionsseulement, notamment à l’occasion de la dissolution de la Société oud’une réduction de capital ; toutefois, il n’y aura pas lieu à cette priseen charge lorsque l’impôt s’appliquera dans les mêmes conditions àtoutes les actions d’une même catégorie, s’il existe plusieurs catégoriesd’actions auxquelles sont attachés des droits di érents.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR303 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxChaque fois qu’il est nécessaire de posséder plusieurs actions pourexercer un droit, il appartient aux propriétaires qui ne possèdentpas ce nombre de faire leur a aire du groupement d’actions requis.droits de vote était à la même date de 173  199 389 (sous déductiondes actions auto détenues privées de droits de vote).(article 8 des statuts)À la même date, à la connaissance de la Société :En cas de liquidation de la Société, le partage des capitaux propres,subsistant après remboursement du nominal des actions, este ectué entre les actionnaires dans les mêmes proportions que leurparticipation au capital.(article 24 des statuts)Toute modi cation du capital ou des droits attachés aux titres qui lecomposent est soumise aux prescriptions légales et aux dispositionsspéci ques prévues par les statuts, décrites ci-dessous.En application de l’article 15 des statuts, dans l’organisation internede la Société, sont soumises à l’autorisation préalable du Conseild’administration les décisions du Directeur général relativesaux émissions de valeurs mobilières, quelle qu’en soit la nature,susceptibles d’entraîner une modi cation du capital social.Au 31 décembre 2009, le capital social s’élevait à 506 314 352 eurosdivisé en 126 578 588 actions de 4 euros de valeur nominale chacune(toutes de même catégorie), entièrement libérées. Le nombre total de les administrateurs détenaient directement 0,01 8 % du capitalreprésentant 0,017 % des droits de vote ; la Société ne détenait aucune de ses propres actions, dans le cadredu contrat de liquidité, et directement 90 325 actions et aucuneaction de la Société n’était détenue par des sociétés contrôlées.À la date d’émission du présent document, le capital s’élève à506 314  352  euros, il est divisé en 126 578  588  actions de 4 euros denominal chacune, entièrement libérées.Pactes et conventionsÀ la connaissance de la Société, il n’existe pas de clause de conventionportant sur des actions ou des droits de vote de la Société qui auraitdû, conformément à l’article L. 233-11 du Code de commerce, êtretransmise à l’AMF.ACTIONNARIAT/BOURSEÉvolution de la répartition du capital et des droits de vote au 31/12/2009200920082007Nombred’actions% ducapital% droitsde vote (1)Nombred’actions% ducapital% droitsde vote (1)Nombred’actions% ducapital% droitsde vote (1)90 325180 98074 690 617126 578 58840,80,10,159,010055,451 616 6660,00,180 000177 50544,574 681 206100 126 555 37740,80,10,159,010055,351 617 6660,00,1586 500126 07344,675 751 700100 128 081 93940,30,50,159,110055,70,00,144,2100Groupe Artémis51 616 666PPRSalariésPublicTOTAL(1) Les actions inscrites depuis plus de deux ans en compte nominatif au nom du même actionnaire bénéficient d’un droit de vote double (cf. Renseignements de caractèregénéral concernant la Société – Assemblées générales, page 303 ).Artémis est détenue en totalité par la Société Financière Pinault, elle-même contrôlée par la famille Pinault. En détenant 55,4 % des droitsde vote de la Société, Artémis exerce un contrôle de droit sur la Sociétéau sens de l’article L. 233-3- du Code de commerce.À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autres actionnairesdétenant directement ou indirectement ou de concert 5 % ou plus ducapital ou des droits de vote.304DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements généraux5RÉPARTITION DU CAPITAL AU 31 DÉCEMBRE 2009S’agissant du contrôle de la Société par l’actionnaire majoritaire,l’organisation et le mode de fonctionnement du Conseil et de sescomités spécialisés, le nombre des administrateurs indépendants(formant la majorité du Conseil qui veille à la prévention des con itsd’intérêts et procède régulièrement à son évaluation, les deux tiersdu Comité d’audit et la majorité du C omité de rémunérations étantprécisé qu’aucun dirigeant mandataire social n’est membre d’un deces comités) , le respect par tous des règles en vigueur, du règlementintérieur et de la bonne gouvernance, contribuent à l’exercice d’uncontrôle équilibré (voir chapitre 6 « Gouvernement d’entreprise »ci-après). Au 31 décembre 2009, les actionnaires individuels détiennent 9,0 %du capital du Groupe (contre 11,0 % à n 2008).50 % du capital sont détenus par des investisseurs institutionnels, dont13,5 % par des sociétés françaises et 36,5 % par des non-résidents. Ausein des investisseurs institutionnels internationaux, les États-Unisdétiennent 11,7 % du capital. L’Europe continentale (hors France)représente 10,1 % du capital, cela inclus notamment l’Allemagne(2,7 %), la Suisse (2,4 %), et la Norvège (1,7 %). Les actionnairesbritanniques détiennent par ailleurs 12,1 % du capital.Les principales évolutions dans la répartition du capital 2009par rapport à l’an dernier sont la baisse de 7,3  pts du poids desinvestisseurs institutionnels français et l’augmentation de 9,3 pts desinvestisseurs institutionnels internationaux dont principalement lesactionnaires britanniques (+4,4 pts) et d’Europe Continentale horsFrance (+3,6 pts).Source : Titre au Porteur Identifiable (TPI) au 31 décembre 2009.Marché des titres de PPRL’action PPRPlace de cotationNYSE Euronext ParisLieu d’échangeEurolist compartiment AIndice de référenceCAC 40Date d’introduction25 octobre 1988 sur le Second marché9 février 1995 dans le CAC 40Nombre d’actions126 578 588 au 31 décembre 2009CodesISIN : FR 0000121485Reuters : PRTP.PABloomberg : PPFPDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR305 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxÉvolution du cours de l’action PPR par rapport à l’indice CAC 40 depuis le 1er janvier 2009PPRCAC 40908070605040302010090.vnaJ90.véF90sraM90lirvA90iaM90niuJ90.liuJ90tûoA90.tpeS90.tcO90.voN90.céD01.vnaJ01.véF01sraM200993,336,384,210 663660 0712008112,831,146,65 8972007141,5107,1110,02006122,087,9113,2200595,673,195,21 116 42014 089692 02214 533578 58611 461557 451NOMBRE D’ACTIONS AU 31 DÉCEMBRE126 57 8 588126 555 377128 081 939128 387 274120 448 230Cours de bourse et volumes de transactions de l’action PPRCours + haut (en euros)Cours + bas (en euros)Cours au 31 décembre (en euros)Capitalisation boursière au 31 décembre(en millions d’euros)Volume moyen quotidienSource : Euronext .Titres cotés du Groupe au 31 décembre 2009Titres cotés à la Bourse de Paris (SRD)ActionPPRCode ISINFR 00 00 121 485306DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements généraux5Cours (en euros)Moyen+ haut112,8+ basVariationmensuelleNombre detitres moyenpar séance- 14,7 %1 581 807VolumeTitres échangésTitres cotés à la Bourse de LuxembourgObligationsPPR 4 % janvier 2013PPR 5,25 % mars 2011PPR 6,405 % novembre 2012PPR 6,536 % mai 2013Statistiques boursièresAction PPRSeptembreOctobreNovembreDécembreMOYENNE 20082008JanvierFévrierMarsAvrilMaiJuinJuilletAoût2009JanvierFévrierMarsAvrilMaiJuinJuilletAoût93,492,988,086,184,979,265,276,571,947,239,341,672,2Moyen42,7943,2249,0257,2959,3759,2361,5679,2184,1083,2881,0482,4865,45Cours (en euros)98,694,497,090,187,573,881,481,364,451,248,081,7+ haut52,7548,4553,7261,6164,9864,9178,4082,1588,5093,2584,2685,2893,2579,988,881,880,980,469,356,068,960,036,031,132,263,8+ bas36,2537,9544,8547,5454,0453,3475,5076,7572,5172,9079,8736,25SeptembreOctobreNovembreDécembreMOYENNE 2009(1) Cours moyen multiplié par le nombre de titres échangés.Source : Euronext .Code ISINFR 00 10 208 660FR 00 10 068 486FR 00 10 616 375FR 00 10 616 383(M€)3 2371 7051 4271 7891 3581 9611 7891 4991 8761 6981 0498431 686(Nombrede titres)34 799 75918 299 33516 067 24620 850 02215 970 23524 072 24627 386 73319 594 90725 679 13736 031 12726 484 58420 568 31523 816 971- 3,3 %3,4 %- 10,4 %- 3,6 %- 12,7 %- 0,7 %13,6 %- 21,4 %- 20,9 %- 24,7 %24,8 %- 5,9 %871 397845 645947 728760 4871 146 2971 190 728933 0911 167 2341 566 5711 324 229979 4441 116 420VariationmensuelleNombre detitres moyenpar séanceVolumeTitres échangés( €) (1)(Nombrede titres)- 20,74 %+ 22,60 %+ 3 ,73  %+ 15,34 %- 3,27 %- 5,03 %+ 2,54 %+ 10,68 %- 14,13 %+ 7,51 %+ 2,51 %970 570872 149 43520 381 972913 836789 988 24618 276 717923 100995 480 17320 308 198998 8791 144 635 93919 977 589589 324699 816 17911 786 477509 172663 543 06311 201 789574 686955 938 20212 068 403500 767926 503 32411 016 865642 7311 177 650 55214 140 085449 721765 358 494281 178510 203 5999 444 1516 185 922+ 68,48 %660 071915 315 44413 985 55355,12+ 30,21 %566 890802 631 08313 038 468DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR307 5ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements générauxCours (en euros)2010JanvierFévrierMOYENNE 2010Moyen88,0184,7886,40+ haut92,0490,4992,04(1) Cours moyen multiplié par le nombre de titres échangés.Source : Euronext.VariationmensuelleNombre detitres moyenpar séanceVolumeTitres échangés( €)(Nombrede titres)+ 1,64 %- 5,20 %- 3,14 %409 159720 200 7928 183 170514 276872 0 42 04610 285 516461 717797  817  2249 234 343+ bas83,5481,0081,00Politique de communication nancièreLa communication financière de PPR s’attache à diffuser uneinformation exacte et sincère. Ses actions sont ciblées et personnaliséesafin d’offrir aux différents publics, actionnaires individuels etcommunauté financière, des messages adaptés à leurs attentesrespectives, tout en veillant à respecter l’égalité d’accès à l’information.banques. Les supports de l’ensemble de ces présentations sont misà disposition sur le site Internet du Groupe. PPR va également àla rencontre des investisseurs lors de roadshows organisés dans lesgrandes capitales financières mondiales. Par ailleurs, le Grouperencontre les investisseurs et les analystes qui en font la demande,et veille à entretenir une relation proactive en matière d’informationde l’Autorité des marchés nanciers.Vis-à-vis des actionnaires individuelsLes actionnaires individuels disposent de plusieurs supports et outilspour se tenir informés sur le Groupe et sur la vie du titre. La Lettreaux actionnaires, éditée deux fois par an, un espace dédié sur le siteInternet PPR (www.ppr.com), la ligne actionnaires (0810 009 108),la boîte aux lettres (actionnaire@ppr.com), les avis nanciers dans lapresse et sur Internet, le rapport annuel sont à leur disposition et desvisites de sites leur sont proposées.Vis-à-vis de la communauté nancièreLe Groupe entretient des relations suivies avec la communautéfinancière française et internationale. Il déploie de nombreusesactions, en vue de la tenir informée de la marche de ses a aires, desa stratégie et de ses perspectives. PPR enrichit sa communication lorsdes publications de chi res d’a aires trimestriels, avec des conférencestéléphoniques, et organise des réunions de présentation à l’occasionde ses publications de résultats annuels et semestriels. PPR participeégalement aux conférences sectorielles organisées par les grandesModalités de di usion de l’information réglementéeConformément à l’application depuis le 20  janvier 2007, desobligations de diffusion de l’information réglementée issues dela transposition de la Directive Transparence dans le règlementgénéral de l’AMF (Autorité des marchés nanciers), la Direction dela Communication Financière de PPR s’assure de la di usion e ectiveet intégrale de l’information réglementée. Celle-ci est, au moment desa di usion, déposée auprès de l’AMF et archivée sur le site Internetde PPR.La di usion e ective et intégrale est réalisée par voie électroniqueen respectant les critères dé nis par le règlement général qui imposeune di usion auprès d’un large public au sein de l’Union européenneet selon des modalités garantissant la sécurité de la di usion et del’information. Pour ce faire, la Direction de la CommunicationFinancière de PPR a choisi d’utiliser les services d’un diffuseurprofessionnel qui satisfait aux critères de diffusion fixés par lerèglement général et qui figure sur la liste publiée par l’AMF etbéné cie par ce biais d’une présomption de di usion e ective etintégrale.308DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR ÉLÉMENTS JURIDIQUESRenseignements généraux5Liste des informations publiées ou rendues publiques par PPR en 2009 et 2010, en application des dispositionsde l’article 222-7 du règlement général de l’AMFCommuniqués disponibles sur le site de la société : www.ppr.com, rubrique Finance/Publications/Informations Réglementées et/ou sur le sitede la Direction des Journaux o ciels : www.info- nanciere.fr20 avril 200920 avril 200921 avril 200922 avril 20097 mai 200915 mai 200920 mai 2009DateCommuniqués5 janvier 2009Bilan semestriel du contrat de liquidité au 31 décembre 200811 février 2009Jean-Michel Noir est nommé Président-Directeur général de Redcats Group18 février 2009Conforama annonce un plan d’économies de 50 millions d’euros pour restaurer sa compétitivité18 février 2009La Fnac annonce un plan d’économies et de conquête commerciale19 février 2009PPR annonce ses résultats 2008 – Nouvelles améliorations des performances opérationnelles et financières19 février 2009Mise à disposition du document financier annuel 200826 mars 2009Émission d’un emprunt obligataire de 600 millions d’euros30 mars 2009Convocation à l’Assemblée générale des actionnaires et porteurs de partsAvis de convocation à l’Assemblée générale 2009Assemblée générale Mixte du 7 mai 2009 – Modalités de mise à disposition des informations relatives à l’Assembléegénérale mixte des actionnaires du jeudi 7 mai 2009 et du document de référence 2008Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2009DémentiDescriptif du programme de rachat d’actions autorisé par l’AGM du 7 mai 2009Information relative à la rémunération du Président-Directeur général et du Directeur général déléguéDéclaration des opérations effectuées par l’émetteur directement dans le cadre du programme de rachat de la Société,approuvé par l’Assemblée générale ordinaire du 7 mai 2009 et mis en œuvre à partir du 8 mai 20092  juillet 2009Bilan semestriel du contrat de liquidité au 30 juin 200931 juillet 2009PPR annonce ses résultats semestriels 2009 : des résultats solides : PPR enregistre les premiers effets de ses plansd’action31 juillet 2009Mise à disposition du Rapport financier semestriel 200910 août 2009Rémunération du Directeur général délégué7 octobre 2009PPR poursuit sa stratégie en annonçant le projet d’introduction en bourse de Cfao8 octobre 2009Cfao annonce l’enregistrement de son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF)20 octobre 2009Chiffres d’affaires du 3e trimestre17 novembre 2009 Cfao lance son introduction en bourse sur Euronext Paris2 décembre 2009Succès de l’introduction en bourse de Cfao. Le prix de l’offre est fixé à 26,00 euros par action2 décembre 2009PPR introduit Cfao en bourse avec succès4 décembre 2009Exercice intégral de l’option de surallocation. Taille totale de l’opération d’introduction en bourse portée à 926,9 millionsd’euros6 janvier 2010Bilan semestriel du contrat de liquidité au 31 décembre 200918 février 2010PPR annonce ses résultats 2009 – Un rebond de l’activité au 4e trimestre 2009 et des résultats annuels très satisfaisants18 février 2010Mise à disposition du document financier annuel 2009DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR309 Autre information permanente ou occasionnelle disponible sur le site de la société www.ppr.com à la rubrique Finance/Publications/InformationsRéglementées et/ou sur le site de l’AMF : www.amf-france.org et/ou sur le site de la Direction des Journaux o ciels : www.info- nanciere.frDate20 janvier 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 janvier 200919 février 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 février 200919 mars 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 mars 200920 avril 200919 mai 200919 juin 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 avril 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 mai 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 juin 200921 juillet 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 juillet 200921 août 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 août 200922 septembre 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 septembre 200920 octobre 2009Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 octobre 200920 novembre 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 novembre 200921 décembre 2009 Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 décembre 200921 janvier 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 janvier 201019 février 2010Déclaration du nombre d’actions et de droits de vote au 15 février 2010Informations publiées au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) disponibles sur le site Internet : www.journal-o ciel.gouv.frDateNature de l’information30 mars 2009Avis de réunion de l’Assemblée générale des actionnaires et porteurs de parts20 avril 2009Avis de convocation à l’Assemblée générale 20091er juin 2009Approbation par l’Assemblée Générale des comptes annuels au 31 décembre 2008Support(n° 38)(n° 47)(n° 65)Publications e ectuées dans des journaux d’annonces légalesDateNature de l’information16 janvier 2009Augmentation de capital20 avril 20097 août 2009Avis de convocation à l’Assemblée générale du 7 mai 2009Changement d’administrateurs1er février 2010Augmentation de capitalInformations déposées au gre e du Tribunal de Commerce de Paris (www.infogre e.fr)Date de l’acteNature de l’information6 janvier 2009Statuts à jour6 janvier 2009Augmentation de capital – Modifications statutaires7 mai 20097 mai 20097 mai 2009Statuts à jourRenouvellement de mandat de PrésidentChangement d’administrateur22 janvier 2010Statuts à jour22 janvier 2010Augmentation de capital – Modifications statutairesCalendrier 2010 28  avril 2010Chi re d’a aires du premier trimestre 2010 19 mai 2010Assemblée Générale Mixte 30 juillet 2010 Résultats semestriels 2010 27 octobre 2010 Chi re d’a aires du troisième trimestre 2010310DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRSupportPetites Affiches (n° 12)Petites Affiches (n° 78)Petites Affiches (n° 157)Petites Affiches (n° 22)Dated’enregistrement27 janvier 200927 janvier 200928 août 200928 août 200928 août 200912  février 201012  février 2010 6 Gouvernementd’entreprise GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE312Informations sur les mandataires sociauxRémunération des dirigeants mandataires sociauxRémunération des mandataires sociaux nondirigeants – jetons de présenceInformations réglementaires concernantles mandataires sociauxAutres informations concernant le Conseild’administration de la sociétéDirection du groupe312319322323324324Rapport du président du Conseil d’administrationsur les conditions de préparation et d’organisationdes travaux du Conseil et les procédures de contrôleinterne et de gestion des risques mises en placepar la sociétéHonoraires des Commissaires aux compteset des membres de leurs réseaux pris en chargepar le groupe en 2009RAPPORT DES COMMISSAIRESAUX COMPTES SUR LE RAPPORTDU PRÉSIDENT DU CONSEILD’ADMINISTRATION DE PPR326341342DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR311 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseGouvernement d’entrepriseLors de l’Assemblée générale mixte du 19 mai 2005, les actionnaires ont adopté les nouveaux statuts de PPRinstituant un mode d’administration par un Conseil d’administration au lieu d’un Conseil de surveillanceet d’un Directoire. M. François-Henri Pinault exerce les fonctions de Président du Conseil d’administrationet de Directeur général de la Société.Le Conseil a opté pour l’unicité des fonctions de Président du Conseil et de Directeur général et amaintenu cette option suite au renouvellement par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 du mandatd’administrateur de M. François-Henri Pinault, celui-ci étant d’une part lié à l’actionnaire de contrôleet d’autre part très impliqué dans la conduite des a aires du Groupe dont il a une connaissance et uneexpérience particulièrement approfondies.L’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a nommé M. Jean-Francois Palus, Directeur général déléguéet Directeur nancier du groupe PPR , en qualité d’administrateur pour un mandat de quatre ans.La Société se réfère au « Code de gouvernement d’entreprise des Sociétés cotées » résultantde la consolidation du rapport de l’AFEP et du MEDEF d’octobre 2003 et de leurs recommandationsde janvier 2007 et octobre 2008 sur la rémunération des mandataires sociaux (« le Code consolidé AFEP-MEDEF »). De composition internationale, le Conseil d’administration est composé de onze administrateursde nationalités française , italienne, américaine et indienne. Six des onze administrateurs sont indépendantsau regard des critères du Code consolidé AFEP-MEDEF.M. François Pinault est Président d’Honneur, mais n’est pas administrateur.Les règles et modalités de fonctionnement du Conseil d’administration sont dé nies par la loi, les statutsde la Société, le règlement intérieur du Conseil et des Comités spécialisés prévus par ce règlement(cf. Rapport du Président ci-après).S’agissant des administrateurs, les statuts de la Société présentent peu de particularités par rapportaux standards légaux ; des dispositions particulières concernent la durée du mandat d’administrateur (quatreans, renouvelable), la limite d’âge (le tiers des administrateurs ne peuvent dépasser l’âge de soixante-dix ans),le nombre d’actions dont chaque administrateur doit être propriétaire (cinq cents).A n d’éviter un renouvellement en bloc des membres du Conseil d’administrationet de favoriser le renouvellement harmonieux des administrateurs, l’Assemblée généralemixte du 7 mai 2009 a adopté une modi cation des statuts sociaux a n de mettre en placele renouvellement échelonné du Conseil d’administration.Les fonctions et les rémunérations individuelles des administrateurs sont indiquées ci-après.INFORMATIONS SUR LES MANDATAIRES SOCIAUXAu 31 décembre 2009, le Conseil d’administration comptait onze administrateurs dont six indépendants.Il n’y a pas d’administrateur élu par les salariés.312DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Liste des membres du Conseil d’administrationavec indication de leurs fonctions dans d’autressociétésMembre du Conseil de gérance de Château Latour (depuis juin 1998).Board Member de Christies International Plc (Royaume Uni –depuis mai 2003).Les informations suivantes sont présentées individuellement pourchaque administrateur : dans le groupe PPR : expérience et expertise en matière de gestion d’entreprises ; mandats et fonctions exercés durant l’exercice 2009 ; autres mandats exercés au cours des cinq dernières années.Parmi les mandataires sociaux de PPR, seuls MM. François-HenriPinault, Jean-François Palus et Mme Patricia Barbizet exercent desmandats sociaux dans des liales principales du Groupe.François-Henri PinaultNé le 28 mai 1962PPR : 10, avenue Hoche, 75008 ParisPrésident-Directeur généralDiplômé d’HEC, François-Henri Pinault a rejoint le groupe Pinaulten 1987 où il a exercé di érentes responsabilités dans les principales liales du Groupe. Après avoir commencé comme vendeur à l’agenced’Évreux de Pinault Distribution, liale spécialisée dans l’importationet la distribution de bois, il crée, en 1988, la centrale d’achat de cettesociété dont il assure la responsabilité jusqu’en septembre 1989.Nommé ensuite Directeur général de France Bois Industries, la sociétéregroupant les activités industrielles du groupe Pinault, il dirige les14 usines de cette liale jusqu’en décembre 1990, date à laquelle ilprend la présidence de Pinault Distribution. En 1993, il élargit sesresponsabilités en étant nommé Président de la Cfao et membre duDirectoire de Pinault Printemps Redoute. Quatre ans plus tard, il estnommé Président-Directeur général de la Fnac, poste qu’il occupejusqu’en février 2000, puis il est nommé Directeur général adjoint dePinault Printemps Redoute en charge du développement des activitésInternet du Groupe. Il siège par ailleurs au Conseil d’administrationde Bouygues SA depuis décembre 1998. En 2000, il devient cogérantde la Financière Pinault. En 2003, il est nommé Président du groupeArtémis. En 2005, il est nommé Président du Directoire puisPrésident-Directeur général de PPR.Après avoir été Président du Directoire de PPR (du 21 mars 2005 au19 mai 2005), Vice-Président du Conseil de surveillance (du 22 mai2003 au 21 mars 2005), Membre du Conseil de surveillance (à compterdu 17 janvier 2001), François-Henri Pinault est Président-Directeurgénéral de PPR depuis le 19 mai 2005. Le Conseil d’administrationqui s’est réuni à l’issue de l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 arenouvelé son mandat de Président-Directeur général pour la durée deson mandat d’administrateur qui prendra n à l’Assemblée généraleappelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012.Autres mandats et fonctions exercés : au niveau du groupe actionnaire majoritaire :Gérant de Financière Pinault (depuis octobre 2000).Président du Conseil d’administration d’Artémis (depuis mai 2003).Président du Conseil de surveillance de Puma AG (depuis juin 2007, n du mandat en 2012).Président du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (depuisoctobre 2005, n du mandat en 2010).Vice-Président du Conseil de surveillance de Boucheron Holding(depuis mai 2005, n du mandat en 2010).Administrateur de Fnac SA (depuis octobre 1994, n du mandat en2011).Membre du Conseil de surveillance d’Yves Saint Laurent SAS (depuisavril 2005, n du mandat en 2012).Administrateur de Sapardis (depuis mai 2008, n du mandat en 2014). hors groupe PPR :Administrateur de Bouygues (depuis décembre 2005, n du mandaten 2010)Administrateur de So Computing (depuis juin 2001, n du mandaten 2014).Vice-Président du Conseil de surveillance de Cfao (depuisoctobre 2009, n du mandat en 2013)Vice-Président du Conseil d’administration de Sowind Group (Suisse)(depuis juin 2008).Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Représentant permanent de Financière Pinault au Conseild’administration de Bouygues (de décembre 1998 à décembre 2005).Administrateur de Simetra Obligations (de mai 2003 à décembre 2006).Administrateur de Palazzo Grassi Spa (de juillet à décembre 2005).Président-Directeur général de Redcats (de décembre  2008à avril 2009)Administrateur de Tennessee (de 2001 à novembre 2009).Nombre d’actions détenues : 500 .François-Henri Pinault est gérant et associé commandité de FinancièrePinault qui détient au 31 décembre 2009 directement et indirectement51 616 666 actions PPR.Patricia BarbizetNée le 17 avril 1955Artémis : 12, rue François-1er, 75008 ParisVice-Président du Conseil d’administrationDiplômée de l’École supérieure de commerce de Paris, PatriciaBarbizet a débuté sa carrière au sein du groupe Renault commeDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR313 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprisetrésorier de Renault Véhicules Industriels puis Directeur nancierde Renault Crédit International. Elle rejoint le groupe Pinault en 1989en tant que Directeur nancier. Elle est Directeur général nancièrePinault et administrateur Directeur général d’Artémis. Elle est Vice-Président du Conseil d’administration de PPR, Chairman de Christie’set membre de Conseils de di érentes sociétés.Après avoir été Président du Conseil de surveillance de PPR (dedécembre 2001 à mai 2005) et Membre du Conseil de surveillancede PPR (à compter de décembre 1992), Patricia Barbizet est Vice-Présidente du Conseil d’administration de PPR depuis le 19 mai 2005.Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixte du7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur lescomptes clos le 31 décembre 2012.Autres mandats et fonctions exercés : au niveau du groupe actionnaire majoritaire, principalement :Directeur général et administrateur d’Artémis (depuis 1992 ; n dumandat en juin 2010).Administrateur d’Air France-KLM (depuis janvier 2003 ; n dumandat en 2010).Administrateur de Bouygues (depuis décembre 2005, n du mandaten 2011).Administrateur de TF1 (depuis juillet 2000, n du mandat en 2011).Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Administrateur d’A pa (Suisse, de juin 2005 à octobre 2006).Président du Conseil d’administration de la Société nouvelle du éâtre Marigny (de février 2000 à juin 2005).Représentant permanent d’Artémis au Conseil de Bouygues (dedécembre 1998 à décembre 2005).Président-Directeur général de Piasa (de décembre 2001 à avril 2007)puis Président (d’avril 2007 à mai 2008).Administrateur de Piasa (d’avril 2007 à janvier 2009).Directeur général non-mandataire social de Financière Pinault(depuis janvier 2001).Nombre d’actions détenues : 1 040.Administrateur-délégué de Palazzo Grassi (Italie) (depuisseptembre 2005).Jean-François PalusNé le 28 octobre 1961Chairman du Board de Christies International Plc (Royaume-Uni)(depuis mars 2003).PPR : 10, avenue Hoche, 75008 ParisMembre du Conseil de surveillance de Financière Pinault (depuisjuin 2004 ; n du mandat en 2015).AdministrateurAdministrateur de la Société nouvelle du éâtre Marigny (depuisfévrier 2000 ; n du mandat en 2012).Représentant permanent d’Artémis aux Conseils d’administrationd’Age (depuis juillet 2000 ; n du mandat en 2012) et de Sebdo LePoint (depuis juillet 1997 ; n du mandat en 2015 ).Membre du Conseil de gérance de Château Latour (depuisjuillet 1993).Non executive Director de Tawa Plc (Royaume-Uni) (depuisavril 2001). dans le groupe PPR :Administrateur de Fnac SA (depuis octobre 1994, n du mandat en2011).Membre du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (Pays-Bas)(depuis juillet 1999, mandat annuel).Membre du Conseil de surveillance d’Yves Saint Laurent (depuisjuin 2003, n du mandat en 2012). hors g roupe PPR :Directeur général déléguéAncien élève d’HEC (promotion 1984), Jean-François Palus a débutésa carrière en 1985 chez Arthur Andersen où il a exercé des fonctionsd’audit et de conseil nancier.Avant de rejoindre Artémis en 2001 en tant que Directeur etadministrateur, il a passé dix ans au sein du groupe PPR en occupantsuccessivement les fonctions de Directeur général adjoint Finances dela branche industrie bois de Pinault SA (de 1991 à 1993), Directeurdu Contrôle Financier Groupe (de 1993 à 1997) puis Directeur demagasin à la Fnac (1997-1998) et en n Secrétaire général et membredu Directoire de Conforama (de 1998 à 2001).Depuis mars 2005, Jean-François Palus était responsable des fusionset acquisitions de PPR auprès de François-Henri Pinault, Président-Directeur général du Groupe.Depuis le 13 décembre 2005, il est Directeur nancier du groupePPR et depuis le 26 février 2008, Directeur général délégué de PPR.Le Conseil d’administration qui s’est réuni à l’issue de l’Assembléegénérale mixte du 7 mai 2009 a renouvelé son mandat de Directeurgénéral délégué pour une durée de quatre ans.Membre du Conseil d’administration du  Fonds Stratégiqued’Investissement (depuis décembre  2008, fin du mandat endécembre 2011).Jean-François Palus est administrateur de PPR depuis le 7 mai 2009.Son mandat prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer surles comptes clos le 31 décembre 2012.Administrateur de Total (depuis mai 2008, n du mandat en 2011).314DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Autres mandats : dans le groupe PPR :Administrateur de Conforama Holding (depuis avril 2006, n dumandat en 2013).Administrateur de Fnac (depuis novembre 2007, n du mandat en2013).Administrateur de Caumartin Participations (depuis juin 2008, ndu mandat en 2010).Administrateur de PPR Luxembourg (Luxembourg) (depuisavril 2006, n du mandat en 2010).Membre du Conseil de surveillance de Gucci Group NV (Pays-Bas)(depuis mai 2006, n du mandat en 2010).Membre du Conseil de surveillance de Puma AG (Allemagne) (depuisjuin 2007, n du mandat en 2012).Représentant de PPR au Conseil d’administration de Redcats (depuisavril 2006, n du mandat en 2012).Représentant de Sapardis à la Gérance de la Société civile Zinnia(depuis décembre 2009). hors g roupe PPR :Membre du Conseil de surveillance de Cfao (depuis octobre 2009, n du mandat en 2012).Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Président-Directeur général de Sapardis (entre mars  2007 etjanvier 2008).Directeur général de Sapardis (entre janvier et février 2008).Représentant de Sapardis à la Gérance de Conseil et Assistance (entredécembre 2007 et décembre 2008).Président-Directeur général de PPR Club de Développement (depuisjuin 2006, n du mandat en 2009 ).Représentant de Saprodis à la Gérance de la Société civile Zinnia (defévrier 2008 à décembre 2009).Nombre d’actions détenues : 12 350.Pierre BellonNé le 24 janvier 1930Sodexo  : 255, quai de la Bataille-de-Stalingrad, 92130 Issy lesMoulineauxAdministrateur indépendantPierre Bellon est le Président et fondateur de Sodexo, le leader mondialde la restauration. Créé en 1966 à Marseille, Sodexo est devenu, enquarante-deux ans, sous son impulsion, un groupe indépendant de355 000 personnes, implanté dans 80 pays. Le 1er septembre 2005,Pierre Bellon a quitté, comme prévu, ses fonctions de Directeur généralet a conservé sa position de Président du Conseil d’administration.Sodexho Alliance, devenue Sodexo, est cotée à la Bourse de Parisdepuis 1983. Le titre a été introduit au New York Stock Exchange enavril 2002. Pierre Bellon est Commandeur de la Légion d’honneur,Commandeur de l’Ordre national du Mérite et de l’Ordre brésiliende Rio Branco et Chevalier du Mérite Agricole. Il a été Membredu Conseil économique et social de 1969 à 1979. Ancien Présidentnational du Centre des jeunes dirigeants d’entreprises, Pierre Bellona fondé en 1986, l’Association Progrès du Management. Il a étéégalement Vice-Président du MEDEF de 1981 à 2005.Pierre Bellon est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2005, aprèsen avoir été Membre du Conseil de surveillance du 19 décembre 2001au 19 mai 2005. Son mandat qui a été renouvelé par l’Assembléegénérale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appeléeà statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2010.Autres mandats et fonctions exercés :Président du Conseil d’administration de Sodexo.Président du Conseil de surveillance de Bellon SA et de Sobelmat SCA.Administrateur de plusieurs liales de Sodexo en France et à l’étranger.Administrateur de CMA CGM.Administrateur de l’Association nationale des sociétés par actions– ANSA.Administrateur de l’APMAutres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Directeur général de Sodexo (jusqu’en 2005).Administrateur de plusieurs liales de Sodex o en France et à l’étranger.Vice-Président du MEDEF (jusqu’en 2005).Membre du Conseil de surveillance d’Air Liquide.Nombre d’actions détenues : 2 17 0.Allan ChapinNé le 28 août 1941Compass Advisers LLC : 825 road Avenue, New York, NY 10022, USAAdministrateur indépendantDiplômé de Yale Law School, Allan Chapin débute sa carrière chezSullivan & Cromwell en 1968 où il est nommé associé en 1976 puisDirecteur des Opérations européennes. Au cours de 31 ans passésdans cette rme, il représente di érents États, sociétés commerciales,banques et sociétés d’assurances. Avant d’intégrer Compass Advisersen tant qu’associé basé au bureau de New York en 2002, Allan Chapinétait le Managing Director de Lazard Frères & Co. LLC.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR315 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseAllan Chapin est administrateur depuis le 19 mai 2005, après en avoirété Membre du Conseil de surveillance (du 21 mai 2002 au 19 mai2005). Son mandat qui a été renouvelé par l’Assemblée générale mixtedu 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer surles comptes clos le 31 décembre 2010.Autres mandats et fonctions exercés :Associé de Compass Advisers LLC.Administrateur de Scor, CIFG et Inbev.Administrateur de French American Foundation, General SecurityNational Insurance Company, Scor US et Taransay InvestmentLimited.Autres mandats et fonctions exercés :Président de Ferrari depuis 1991, Fiat depuis 2004, Montezemolo &Partners depuis 2007, Charme Management Srl depuis mai 2007, deNTV (Nuovo Trasporto Viaggiatori) depuis 2008.Administrateur de Telethon (Italie) depuis janvier 2009, de Citigroupdepuis octobre 2004, Le Monde depuis novembre 2005, Poltrona Fraudepuis décembre 2003 et Tod’s depuis avril 2001.Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Président de la Con dustria (de 2004 à 2008), de Bologna Congressi(de 2000 à 2008) et de Bologna Fiere (de 1998 à 2008).Président de The American Friends of the Claude PompidouFoundation.Directeur général Ferrari SpA jusqu’en octobre 2006, et de Maserati(de 1997 à 2005).Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Administrateur de Calfp, Caliburn, General Security InsuranceCompany of New York, General Security Indemnity Co., GeneralSecurity Property and Casualty Company et SCOR US Corporation.Membre du Advisory Board de Lazard Canada et de Toronto BlueJays.Nombre d’actions détenues : 500.Luca Cordero di MontezemoloNé le 31 août 1947Ferrari : Via Abetone Inferiore 4, 41053 Maranello - Modena, ItalieAdministrateur indépendantDiplômé de la faculté de droit de l’Université de Rome et de ColumbiaUniversity à New York, Luca Cordero di Montezemolo a débutésa carrière en 1973 en tant qu’assistant du Président de Ferrari etmanager de l’équipe de formule 1 sacrée championne du Mondeen  1975 et  1977. Il est ensuite nommé Directeur des Relationspubliques de Fiat en 1977, puis en 1981 Président-Directeur générald’ITEDI, qui gère les activités de presse du groupe Fiat, dont lequotidien La Stampa. En 1984, il est nommé Président-Directeurgénéral de Cinzano SpA en charge d’Azzurra Organisation, lapremière participation de l’Italie à l’America’s Cup. De 1985 à 1990,il est le gérant du Comité d’organisation de la Coupe du monde deFootball Italia 90. Depuis 1991, il est Président de Ferrari Spa, dontil a été aussi Directeur général jusqu’en 2006. Il est Commandeur dela Légion d’honneur.Luca Cordero di Montezemolo est administrateur de PPR depuis le19 mai 2005, après en avoir été Membre du Conseil de surveillance (du19 décembre 2001 au 19 mai 2005). Son mandat qui a été renouvelépar l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assembléegénérale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2011.Administrateur de Bologna Football Club  1909 (jusqu’ennovembre 2005), Editrice La Stampa, Indesit Company (de 2002 àmai 2007) et de Davide Campari Milano (de 2004 à juin 2005).Nombre d’actions détenues : 500.Jean-Pierre DenisNé le 7 juillet 1960Groupe ARKEA : 29808 Brest Cedex 09Administrateur indépendantM.  Jean-Pierre Denis, est inspecteur des finances, ancien élèved’HEC  et de l’ENA. Il a notamment occupé les fonctions dePrésident-Directeur général du groupe Oséo de 2005 à 2007,Membre du Directoire de Vivendi Environnement devenue VéoliaEnvironnement (2000 à 2003), Président de Dalkia (groupe Vivendipuis Veolia Environnement) (1999-2003), Conseiller de la Présidencede la CGE devenue Vivendi (1997 à 1999) et Secrétaire général adjointde la Présidence de la République (1995 à 1997). Il est actuellementPrésident du Crédit Mutuel de Bretagne et du Crédit Mutuel Arkéa.Jean-Pierre Denis est administrateur depuis le 9 juin 2008. Sonmandat prend n à l’Assemblée générale appelée à statuer sur lescomptes clos le 31 décembre 2011.Autres mandats et fonctions exercés :Président du Crédit Mutuel de Bretagne et du Crédit Mutuel Arkéa(réunion des fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne, du Sud-Ouestet du Massif Central).Administrateur du groupe Altrad.Administrateur et Trésorier général de la Ligue de footballprofessionnel.Membre du Conseil de surveillance d’OSEO Bretagne.Administrateur de SOPROL.316DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Aditya MittalNé le 22 janvier 1976Président-Directeur général du groupe Oséo (rapprochement del’Anvar et de la BDPME) de 2005 à 2007, Président de Sofaris (2003-2005).Arcelor Mittal : 7 th oor, Berkeley Square House, Berkeley Square,London W1J 6DA, Royaume-UniPrésident-Directeur général de l’Anvar (2004 à 2005).Président du Directoire de la BDPME (2003 à 2005).Nombre d’actions détenues : 500.Philippe LagayetteNé le 16 juin 1943AdministrateurJP Morgan, & Cie : 14, place Vendôme, 75001 ParisDiplômé de l’École polytechnique et de l’ENA, Philippe Lagayettea dirigé les activités de JP Morgan en France de juillet  1998 àaoût 2008. Il a été ensuite Vice-Chairman de JP Morgan in EMEAde septembre 2008 à janvier 2010. Il a commencé sa carrière dans lecorps de l’Inspection générale des nances (1970). En 1974, il rejoint laDirection du Trésor au Ministère de l’Économie et des Finances, et yest nommé Sous-Directeur en 1980. Il devient Directeur de Cabinet duministre de l’Économie et des Finances en 1981, puis rejoint la Banquede France en 1984 comme Sous-Gouverneur. Nommé Directeurgénéral de la Caisse des dépôts et consignations en 1992, il occupecette fonction jusqu’en décembre 1997. Philippe Lagayette est aussiPrésident de l’Institut des hautes études scienti ques, spécialisé dansla recherche en mathématiques et en physique théorique, Président dela French American Foundation, Comité français et Président de lafondation de coopération scienti que pour la recherche sur la maladied’Alzheimer. Il est O cier de la Légion d’honneur et Commandeurde l’Ordre national du Mérite.Philippe Lagayette est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2005,après en avoir été Membre du Conseil de surveillance du 20 janvier1999 au 19 mai 2005. Son mandat qui a été renouvelé par l’Assembléegénérale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appeléeà statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2011.Autres mandats et fonctions exercés :Administrateur de Fimalac depuis mai 2003.Administrateur de Renault depuis mai 2007.Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Vice-Chairman in EMEA de JP Morgan (de septembre  2008 àjanvier 2010)Managing Director et Chairman du Paris Management Committeede JP Morgan Chase Bank (de 1998 à 2008).Administrateur indépendantAprès des études à la Wharton Business School en Pennsylvanie,Aditya Mittal a travaillé comme banquier d’investissement à la banqueCSFB puis est entré dans le groupe Mittal Steel en 1997 où il a occupédivers postes dont celui de Directeur des Fusions & Acquisitions. Ila, à cette occasion, mené une stratégie d’acquisitions qui a permisl’expansion de Mittal Steel en Europe Centrale, en Afrique et auxÉtats-Unis et hisser le Groupe parmi les plus grands producteursmondiaux d’acier. En 2004, il est devenu Chief Financial Officer (CFO)de Mittal Steel et a mené à bien la fusion avec Arcelor.Aditya Mittal est administrateur de PPR depuis le 7 mai 2009. Sonmandat prend n à l’Assemb lée générale appelée à statuer sur lescomptes clos le 31 décembre 2012.Autres mandats et fonctions exercésChief Financial Officer et Group Management Board member deArcelor MittalNombre d’actions détenues : 500.Baudouin ProtNé le 24 mai 1951AdministrateurBNP Paribas : 3, rue d’Antin, 75002 ParisDiplômé d’HEC en 1972 et de l’ENA en 1976, Baudouin Prot rejointl’Inspection générale des nances où il passe quatre ans avant d’êtrenommé adjoint au Directeur général de l’Énergie et des Matièrespremières au ministère de l’Industrie pendant 3 ans. Il entre à la BNPen 1983 comme Directeur adjoint à la Banque Nationale de ParisIntercontinentale, avant de prendre la Direction Europe en 1985.Il rejoint la Direction Centrale des réseaux en 1987 et est promuDirecteur central en 1990 puis Directeur général adjoint de la BNPen charge des réseaux en 1992. Il devient Directeur général de la BNPen 1996 et Directeur général délégué de BNP Paribas en 1999. Enmai 2000, il est nommé administrateur Directeur général délégué deBNP Paribas puis administrateur Directeur général de BNP Paribasen mai 2003. Il est O cier de l’Ordre national du Mérite et Chevalierde la Légion d’honneur.Baudouin Prot est administrateur de PPR depuis le 19 mai 2005, aprèsen avoir été Membre du Conseil de surveillance (du 11 mars 1998au 19 mai 2005). Son mandat qui a été renouvelé par l’Assembléegénérale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assemblée générale appeléeà statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012.Président-Directeur général de JP Morgan et Cie SA (de juillet 1998à août 2008).Autres mandats et fonctions exercés :Administrateur de La Poste (de décembre 2000 à décembre 2005).Nombre d’actions détenues : 500.Administrateur Directeur général de BNP Paribas (depuis juin 2003 ; n du mandat en 2011).DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR317 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseAdministrateur de Veolia Environnement (depuis avril 2003 ; n dumandat en 2013).Autres mandats et fonctions exercés :Administrateur de Erbe (Belgique) (depuis juin 2004 ; n du mandaten 2010). Administrateur de Société Financière Foncière et de Participations-FFP (depuis septembre 2005, n du mandat en 2011), de Atos Origin(depuis février 2009) et de Tocqueville Finance SA.Administrateur de Pargesa Holding SA (Suisse) (depuis mai 2004 ; n du mandat en 2010).Membre du Conseil de surveillance d’Euler Hermès (depuis janvier2010, échéance du mandat en 2011).Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Administrateur d’Accor (de janvier 2006 à février 2009).Administrateur de BNL S.p.A. (Italie) (de février  2007  àseptembre 2008).Représentant permanent de BNP Paribas au Conseil de surveillanced’Accor (de 1992 à janvier 2006).Nombre d’actions détenues : 600.Jean-Philippe ierryNé le 16 octobre 1948AGF : 87, rue de Richelieu, 75002 ParisAdministrateur indépendantDiplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et diplômé d’étudessupérieures en sciences économiques, Jean-Philippe ierry rejointen 1978 GPA Assurances, dont il assure la présidence de 1989 à 2000,puis en 1989 Worms et Cie comme associé gérant commandité puisPrésident du Directoire en 1997. Il a été parallèlement Présidentd’Athéna Assurances. En 1998, il rejoint le groupe Generali France,dont il prend la présidence en 1999. En 1996, il prend la présidence dela FFSAA et la vice-présidence de la FFSA. De juin 2001 à décembre2009, il a été Président-Directeur général du groupe AGF  ; du1er janvier 2006 au 31 décembre 2009, il a été également Membredu Directoire d’Allianz SE. Jean-Philippe ierry est Commandeurde l’Ordre national du Mérite, Officier de la Légion d’honneur,Chevalier du Mérite agricole, Membre d’honneur de l’Institut desactuaires français ; il est Conseiller du Commerce extérieur de laFrance et, depuis le 7 mars 2010, Vice-Président de l’Autorité decontrôle prudentiel .M. Jean-Philippe ierry est entré au Conseil d’administration de PPRle 6 septembre 2006, sur cooptation en remplacement de M. AnthonyHamilton, cette cooptation a été rati ée par l’Assemblée généraledes actionnaires le 14 mai 2007 . Son mandat qui a été renouvelé parl’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 prend n à l’Assembléegénérale appelée à statuer sur les comptes clos le 31 décembre 2012.Vice-Président de l’Autorité de contrôle prudentiel (depuismars 2010).Autres mandats exercés au cours des 5 dernièresannées :Président du Conseil d’administration d’Allianz France -ex AGF SA(de juin 2001 à décembre 2009 ).Président du Conseil d’administration de Tocqueville Finance (deseptembre 2007 à novembre 2009 ).Président d’Allianz Holding France SAS (de septembre 2007 ànovembre 2009 ) et de Tocqueville Finance Holding SAS (de 2008à novembre 2009 ).Directeur général et d’AGF SA (de juin 2001 à 2008).Président du Conseil d’administration de Château Larose-Trintaudon(de juin 2003 à mai 2007) .Membre du Directoire d’Allianz SE (Allemagne) (de janvier 2006, àdécembre 2009).Président-Directeur général d’AGF Holding (de mai  2002 ànovembre 2007).Président des Conseils d’administration d’AGF IART et AGF Vie(jusqu’en 2008).Président des Conseils de surveillance du GIE AGF Informatique(jusqu’en 2006), d’Euler Hermès (de 2001 à décembre 2009), deMondial Assistance AG (Suisse) (de décembre 2005 à novembre 2009)et de Atos Origin (de juillet 2008 à février 2009).Membre des Conseils de surveillance d’Allianz Nederland Groep(Pays-Bas) (de janvier 2006 à mai 2007), d’Allianz Global Corporate& Specialty AG (Allemagne) (de mars 2006 à mai 2007).Membre du Conseil de surveillance du groupe Taittinger (jusqu’en2005) .Administrateur d’Allianz Seguros y Reaseguros (Espagne) (demai 2001 à juillet 2007), d’AGF RAS Holding (Pays-Bas) (jusqu’en2006) et d’AGF International (de mai 2001 à mars 2009).Nombre d’actions détenues : 3050 dont 2 550 en nue-propriété.318DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUXLa rémunération des dirigeants mandataires sociaux comprend unepartie xe et une partie variable dont les règles de détermination sontarrêtées par le Conseil d’administration chaque année sur la base desrecommandations émises par le Comité des rémunérations.Les montants dus présentés dans les deux tableaux suivantscorrespondent aux rémunérations attribuées au dirigeant mandatairesocial au cours de chacun des exercices présentés quelle que soit ladate de versement.Les montants présentés comme versés correspondent à l’intégralitédes rémunérations perçues par le dirigeant mandataire social au coursde chacun des exercices présentés.Montants bruts (en euros)Exercice 2009Exercice 2008François-Henri PinaultPrésident-Directeur généralRémunération fixeRémunération variableRémunération exceptionnelleJetons de Présence (PPR + filiales)Avantages en natureTOTAL(1) Au titre de 2007.Jean-François PalusDirecteur général déléguéRémunération fixeRémunération variableRémunération exceptionnelleJetons de Présence (filiales)Avantages en natureTOTAL(1) Essentiellement au titre de 2007.(2) Jetons de présence PPR inclus.Montants dus autitre de l’exerciceMontantsversés au coursde l’exerciceMontants dus autitre de l’exerciceMontantsversés au coursde l’exercice999 9961 548 6000162 1939 7512 720 540999 996999 99600120 0009 7511 129 74700163 5276 2181 169 741999 9961 380 000 (1)0120 0006 2182 506 214Montants dus autitre de l’exerciceMontantsversés au coursde l’exerciceMontants dus autitre de l’exerciceMontantsversés au coursde l’exercice612 937800 1100115 907 (2)4 7851 533 739612 93791 660090 0004 785799 382600 000105 000090 0004 785799 785600 000317 430 (1)090 0004 7851 012 215Montants bruts (en euros)Exercice 2009Exercice 2008Les rémunérations variables dues au titre de l’exercice 2008 ontété versées au cours du 1er trimestre 2009 et celles dues au titre del’exercice 2009 ont été versées au cours du 1er trimestre 2010.Pour 2009, les rémunérations du Président-Directeur généralet du Directeur général délégué ont été arrêtées par le Conseild’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations :la structure des rémunérations – montant de la partie xe et taux dela partie variable – est arrêtée considération prise de l’analyse despratiques de marché observées pour les dirigeants des sociétés duCAC 40.La rémunération variable du Président-Directeur général, estfonction de l’atteinte d’objectifs précisément dé nis et déterminéeselon les résultats du groupe après clôture de l’exercice concerné. Ellereprésente, à objectifs réalisés, 120 % en 2008 et en 2009 de la partie xe et peut atteindre, à objectifs dépassés, 180 % de la partie xe. Cesobjectifs, au nombre de deux, comptaient en 2008 chacun pour moitiédans la détermination de la rémunération variable : d’une part, lerésultat opérationnel et le retour sur capitaux engagés, d’autre part, lecash- ow libre opérationnel après frais nanciers, des performancesexceptionnelles pouvant éventuellement entrer au surplus.Conformément à l’application de ces critères, aucune rémunérationvariable au titre de 2008 n’a été versée au Président-Directeur général.À l’occasion du renouvellement du mandat du Président-Directeurgénéral le 7 mai 2009, le conseil a décidé que sa rémunération variablesera déterminée selon deux objectifs dé nis  : 5 0 % au titre de lamarge opérationnelle du Groupe et 5 0 % au titre de la variation decash- ow du Groupe (variation du besoin en fonds de roulement,investissements opérationnels net, après impôts et frais nanciers) àl’exclusion de tout critère qualitatif. Conformément à l’applicationde ces critères, une rémunération variable de 1 548 600 euros a étéversée au titre de 2009 au Président-Directeur général.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR319 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprisePour le Directeur général délégué, la part variable, au titre de l’exercice2008, représente à objectifs atteints 50 % de la rémunération xeet 100  % en 2009 pouvan t atteindre 150  % à objectifs dépassés,la rémunération fixe ayant été arrêtée à 620 000  euros en 2009(600 000 euros en 2008).de Jean-François Palus soumise aux mêmes critères exclusivementquantitatifs que ceux appliqués à la rémunération variable duPrésident-Directeur général. Conformément à l’application de cescritères, une rémunération variable de 800 110 euros a été versée autitre de 2009 au Directeur général délégué.Sa part variable dépendait en 2008, d’une part (pour 60  %), del’atteinte d’objectifs quantitatifs (résultat opérationnel, retour surcapitaux engagés et cash- ow libre opérationnel après frais nanciersdu Groupe) et, d’autre part (pour 40 %), de la réalisation d’objectifsqualitatifs xés par le Président-Directeur général.Sur proposition du Comité des rémunérations, le Conseild’administration du 30 juillet 2009 a décidé de porter à 100 % (au lieude 80 % précédemment arrêté en vue du renouvellement du mandatde Directeur général délégué), la part de la rémunération variableLes avantages en nature du Président-Directeur général et duDirecteur général délégué correspondent à la mise à disposition devoitures de fonction.Aucune indemnité en cas de cessation de leurs fonctions n’est prévuepour le Président-Directeur général et le Directeur général déléguédans le cadre de leurs mandats.Il n’existe pas de régime de retraite pour les dirigeants mandatairessociaux.Contrat de TravailRégime de retraitesupplémentaireIndemnités ou avantages dusou susceptibles d’être dusà raison de la cessation oudu changement de fonctionsIndemnités relativesà une clausede non-concurrenceOuiNonOuiNonOuiNonOuiNonDirigeants MandatairesSociauxFrançois-Henri PinaultPrésident-Directeur généralDate début mandat : 19 mai 2005Date fin mandat : AG 2013Jean-François PalusDirecteur général déléguéDate début mandat : 26 février 2008Date fin mandat : AG 2013XX (1)X (2)XXXXX(1) Suite à sa nomination en qualité d’administrateur par l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009, et conformément aux recommandations AFEP-MEDEF, le seul contrat detravail du Directeur général délégué avec une filiale du Groupe a fait l’ objet d’ une rupture conventionnelle.(2) Il a été décidé en décembre 2009 de clôturer le régime collectif de retraite supplémentaire à prestations définies.Par ailleurs, le Conseil d’administration a autorisé début 2010 la mise en place d’un régime spécifique de retraite additionnelle en faveur de M. Jean-François Palus,présent dans le Groupe depuis 19 ans, sous la forme d’un versement d’une dotation d’un montant de 3,568 M à un organisme gestionnaire pour fonder des droitsà une retraite additionnelle (avec droit à reversion) exigible à partir de son âge légal de retraite à taux plein, sans condition de présence dans le Groupe. Pour autant,M. Jean- François Palus ne devra pas avoir quitté le Groupe avant le 31 décembre 2014 pour convenance personnelle et les critères de performance actuellement en vigueurpour l’attribution de sa part de rémunération variable devront être remplis pendant la durée effective de son mandat actuel d’administrateur.Ce montant financerait une rente de retraite cible, non garantie en niveau, équivalent aujourd’hui à 25 % environ de sa rémunération annuelle actuelle dans le Groupe.Autres éléments et engagementsAucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été attribuée aux dirigeants mandataires sociaux au cours de l’exercice 2009.Aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été levée durant l’exercice 2009 par un dirigeant mandataire social.L’historique des attributions d’options de souscription d’achat d’actions à M. François-Henri Pinault et M. Jean-François Palus gure en pages 292 -293 . Il est rappelé qu’à la connaissance de la Société, aucun instrument de couverture d’options pour les dirigeants mandataires sociaux n’a été misen place.320DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES À CHAQUE MANDATAIRE SOCIAL DURANT L’EXERCICE 2009N° et datedu planNombred’actionsattribuéesValorisation desactions selon laméthode retenuepour les comptesconsolidés (IFRS2)Jean-FrançoisPalusPlan 2009-I7 mai 20096 030248 105 €7 mai 2011Dated’acquisitionDate dedisponibilitéConditions de performance7 mai 2013 Condition d’une performance au moinséquivalente du cours de l’action PPR parrapport à un indice représentatif de valeurseuropéennes cotées des secteurs du luxeet de la distribution, entre l’attribution etl’acquisition définitive de ces actions (2 ans), etcondition supplémentaire d’une progressionminimale du bénéfice net par action PPR de5 % au cours des exercices 2009 et 2010,le nombre d’actions définitivement acquisesétant réduit à due proportion de l’éventuellesous-performance du titre PPR et de laprogression du bénéfice net par action.TOTAL6 030248 105 €Le Conseil d’administration du 7 mai 2009 n’a pas décidé, en accordavec M. François-Henri Pinault, d’ attribuer à ce dernier d’actions deperformance en 2009 pour des raisons liées au contexte économique,abstraction faite de toute appréciation sur les résultats et les activitésdu Groupe.Le Comité des rémunérations a cependant préconisé au Conseild’administration l’attribution à M.  Jean-François Palus de6 030 actions de performance dont l’acquisition dé nitive est soumiseà une condition supplémentaire de performance d’une progressionminimale du résultat net par action PPR au cours des exercices 2009et 2010.Le Conseil d’administration a décidé que 30 % au moins du montantnet d’impôt et prélèvements sociaux (au taux de droit communcomme si les actions étaient immédiatement cédées) de la plus-value d’acquisition dégagée lors de la vente d’actions de performancedevront être conservés par M. Jean-François Palus, sous forme d’unnombre équivalent d’actions ainsi attribuées (valorisées à la date decession) jusqu’à la cessation de ses fonctions de mandataire social dePPR, sauf décision contraire du Conseil d’administration le relevantde cette restriction dans la limite qu’il xerait alors.En outre, l e Conseil d’administration a décidé, dans le cadre desrecommandations du Code consolidé AFEP-MEDEF, de fixerl’ obligation d’ achat, lors de la disponibilité des actions de performance,à 10 % du nombre d’actions de performance initialement attribuéesà M. Jean-François Palus.ACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES DISPONIBLES AU COURS DE L’EXERCICE 2009 POUR CHAQUE MANDATAIRESOCIALJean-François PalusPlan 2007 14 mai 2007TOTAL(1) Actions attribuées définitivement en 2009 et disponibles à partir du 14 mai 2011.N° et date du planNombre d’actions devenuesdisponibles durant l’exerciceConditions d’acquisitionAucune action à acquérirlors de la disponibilité8 291 (1)8 291DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR321 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseSynthèse des rémunérations, options et actions de performance attribuées à chaque dirigeantmandataire socialMontant bruts (en euros)François-Henri PinaultPrésident-Directeur généralRémunérations duesValorisation des options attribuées au cours de l’exercice (1)Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1)TOTALMontants au titrede l’exercice 2009Montants au titrede l’exercice 20082 720 5401 169 7412 720 540915 3002 085 041(1) Cette valeur correspond à la valeur des options et instruments financiers lors de leur attribution telle que retenue dans le cadre de l’application d’IFRS 2, après prise encompte notamment d’une éventuelle décote liée à des critères de performance et à la probabilité de présence dans la Société à l’issue de la période d’acquisition, mais avanteffet de l’étalement au titre d’IFRS 2 de la charge sur la période d’acquisition.Montant bruts (en euros)Jean-François PalusDirecteur général déléguéRémunérations duesValorisation des options attribuées au cours de l’exercice (1)Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice (1)TOTALMontants au titrede l’exercice 2009Montants au titrede l’exercice 20081 533 739799 785248 1051 781 844682 9381 482 723(1) Cette valeur correspond à la valeur des options et instruments financiers lors de leur attribution telle que retenue dans le cadre de l’application d’IFRS 2, après prise encompte notamment d’une éventuelle décote liée à des critères de performance et à la probabilité de présence dans la Société à l’issue de la période d’acquisition, mais avanteffet de l’étalement au titre d’IFRS 2 de la charge sur la période d’acquisition.RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS JETONS DE PRÉSENCEL’Assemblée générale du 7  mai 2009 a augmenté de 610 000  à660 000 euros le montant global des jetons de présence aux membresdu Conseil d’administration au titre de l’exercice 2009 , ce en raisonde la nomination d’un administrateur supplémentaire.Sur la base des recommandations du Comité des rémunérations, leConseil d’administration du 22 janvier 2010 a décidé la répartition desjetons de présence en fonction de la présence e ective des membresaux réunions du Conseil et des Comités spécialisés qui se sont tenusau cours de l’exercice 2009.Sur le montant global xé par l’Assemblée générale, la règle suiviepar le Conseil est d’allouer 114 000 euros à titre de part spéciale à laVice-Présidente (45 000 euros) et aux Présidents des Comités d’auditet des rémunérations respectivement (23 000 euros chacun), le soldeétant divisé en deux parts potentiellement égales :a) une part xe, attribuée avec coe cient 1 par appartenance auConseil, majorée de 0,5 par Comité ;b) une part variable, attribuée avec coe cient 1 par présence à chaqueréunion du Conseil et 0,5 à chaque participation à une réunion deComité.Au titre de l’exercice 2009, le montant total versé aux administrateursnon-dirigeants est de 561  841  euros avec la répartition suivante : 114 000 euros de part spéciale ; 222  506  euros de part xe ; 225  335  euros de part variable.Le tableau suivant rappelle les jetons de présence versés en 2008et 2009 au titre des exercices 2007 et 2008.322DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Jetons de présence versésau cours de l’exercice (en euros)209 354 (1)204 815 (1)84 83656 13656 13625 21819 46081 03630 22743 527605 93082 18349 33454 96224 66776 55538 40642 629573 551Membres du Conseil d’administration autres que le Président-Directeur général20092008Patricia BarbizetRené Barbier de la SerrePierre BellonAllan ChapinLuca Cordera di MontezemoloJean-Pierre DenisPhilippe LagayetteBaudoin ProtJean-Philippe ThierryTOTAL(1) Jetons de présence versés par PPR et Gucci Group.La Société, ni aucune des entreprises qu’elle contrôle, n’a pris aucunengagement au bénéfice de ses mandataires sociaux à raison dela prise, de la cessation ou du changement de leurs fonctions oupostérieurement à celles-ci.Aucun mandataire social ne bénéficie d’avantage particulier nirégime spéci que en matière de retraite. Il n’y a pas de rémunérationconditionnelle ou di érée.INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES CONCERNANT LES MANDATAIRESSOCIAUXÀ la connaissance de la Société : aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au coursdes cinq dernières années à l’encontre de l’un des mandatairessociaux ; aucun des mandataires sociaux n’a été associé au cours des cinqdernières années à une faillite, mise sous séquestre ou liquidationen tant que membre d’un organe d’administration, de directionou de surveillance ou en tant que Directeur général ; aucune condamnation n’a été prononcée au cours descinq dernières années à l’encontre de l’un des mandatairessociaux emportant une interdiction d’agir en qualité de membred’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’unémetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des a airesd’un émetteur ; aucune incrimination et/ou sanction publique o cielle n’a étéprononcée à l’encontre de l’un des mandataires sociaux de laSociété par des autorités statutaires ou réglementaires (y comprisdes organismes professionnels désignés) ; aucun mandataire social  ne bénéficie d’un engagement de laSociété ou de l’une de ses liales correspondant à des élémentsde rémunération, indemnités ou avantages quelconques dus oususceptibles d’être dus à raison de la prise, de la cessation ou duchangement de ces fonctions ou postérieurement à celles-ci ; aucun mandataire social n’a reçu de rémunération de la SociétéArtémis qui contrôle directement PPR au cours de l’exercice ; aucun mandataire social n’a signalé l’existence d’un accord avec unprincipal actionnaire, client ou fournisseur de la Société en vertuduquel il a été sélectionné en tant que mandataire.Par ailleurs, aucun contrat de services prévoyant l’octroi d’avantagesne lie les administrateurs au groupe PPR.Il n’existe pas d’actifs appartenant directement ou indirectement auxdirigeants de la Société, exploités dans le cadre du Groupe.En règle générale, à la connaissance de la Société, aucun mandatairesocial n’est en situation de con it d’intérêts potentiel entre ses devoirsenvers elle et ses intérêts ou autres devoirs et n’a de lien familialexistant avec un autre mandataire social de la Société.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR323 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseAUTRES INFORMATIONS CONCERNANT LE CONSEIL D’ADMINISTRATIONDE LA SOCIÉTÉVice-Président du Conseil d’administration M.  ierry Guibert, Président-Directeur général de ConforamaPrésident d’Honneur du Conseil d’administrationCenseursConformément à la faculté prévue par les statuts de la Société,le Conseil d’administration a décidé, le 7  mai 2009 à l’issue del’Assemblée générale mixte, de confirmer M. François Pinault,fondateur du groupe PPR, en qualité de Président d’Honneur duConseil d’administration. À ce titre, M. François Pinault est invitéà participer aux réunions du Conseil d’administration et du Comitéstratégique et de développement avec voix consultative.Conformément à la faculté prévue par les statuts de la Société, leConseil d’administration a reconduit, le 7  mai 2009 à l’issue del’Assemblée générale mixte, Mme Patricia Barbizet en qualité deVice-Présidente du Conseil d’administration et ce pour la durée deson mandat d’administrateur. À ce titre, Mme Barbizet assure untravail de préparation et de coordination des travaux du Conseild’administration et peut en présider les réunions en l’absence duPrésident.Le Conseil d’administration, réuni le 7  mai 2009 à l’issue del’Assemblée générale mixte, a renouvelé les dirigeants du Groupesuivants en qualité de censeurs auprès du Conseil d’administration : M. Robert Polet, Chairman of the Management Board et CEO deGucci Group NV ; M. Christophe Cuvillier, Président-Directeur général de Fnac ; M. Jochen Zeitz, Président du Directoire de Puma AG ;Holding ; M. Jean-Michel Noir, Président-Directeur général de Redcats SA.M. Alain Viry, alors Président-Directeur général de Cfao avait étéégalement nommé ès qualité par le même Conseil d’administrationet a démissionné de ses fonctions le 7 décembre 2009 en raison dela perte de contrôle de PPR dans Cfao lors de son introduction enbourse .Les censeurs ont pour mission principale de participer aux réunionsdu Comité stratégique et de développement et, en tant que debesoin, aux réunions du Conseil d’administration, pour y apporterles informations nécessaires, leur expertise et leur connaissance desdi érents métiers du Groupe. Ils ont voix consultative. En mai 2007,l’Assemblée générale des actionnaires, estimant opportun de laisserle Conseil juge du nombre des censeurs dont il souhaite s’entourer,a modi é en ce sens l’article 18 des statuts de PPR.DIRECTION DU GROUPELa Direction du Groupe est composée du Comité exécutif du Grouperéuni autour de M. François-Henri Pinault, Président-Directeurgénéral, et de M. Jean-François Palus, Directeur général délégué.Membres du Comité exécutifLe Comité exécutifChaque mois, le Comité exécutif réunit les Présidents des di érentesBranches du Groupe, ainsi que les principaux directeurs fonctionnelsde PPR. Instance opérationnelle du Groupe, le Comité exécutif estun organe privilégié de réflexion sur les métiers du Groupe, decoordination et de partage des initiatives interbranches, ainsi que desuivi des projets transversaux.324DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR François-Henri Pinault (depuis mars 2005), Président du directoirepuis Président-Directeur général ; Jean-François Palus (depuis décembre 2005), Directeur généraldélégué et Directeur nancier Groupe ; Claude Chirac (depuis décembre  2007), Directeur de laCommunication du Groupe ; Laurent Claquin (depuis septembre 2007), Directeur ResponsabilitéSociale et Environnementale Groupe ; Christophe Cuvillier (depuis février 2005), Président-Directeurgénéral de Conforama puis Président-Directeur général de Fnac(depuis mars 2008) ; Philippe Decressac (depuis novembre  2008), Directeur desRessources Humaines Groupe ; GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6 ierry Guibert (depuis juin 2008), Président-Directeur général Jean-Michel Noir (depuis avril 2009), Président-Directeur général Robert Polet (depuis juillet 2004), Chairman et CEO de Gucci Jochen Zeitz (depuis septembre 2007), Président du Directoirede Conforama ;de Redcats ;Group NV ;de Puma AG.Réunions mensuelles de suivi de l’activitéet des budgetsLa Direction Générale de PPR et les Présidents et Secrétaires générauxdes Branches du Groupe se réunissent tous les mois, a n d’apprécierl’évolution de l’activité des Branches. Cette appréciation s’appuie surdes éléments opérationnels et nanciers.Organisation de la plani cation du GroupeChaque Branche établit un plan à moyen terme, couvrant lesdimensions stratégiques, opérationnelles et nancières, qui reprendentre autres les thèmes posés par le Comité stratégique et dedéveloppement dans la lettre de cadrage annuelle destinée à chaqueBranche. La ré exion stratégique porte sur les évolutions à long termedes métiers, les perspectives de croissance des marchés principauxet le positionnement des concurrents. Le plan opérationnel est latranscription de la ré exion stratégique en un nombre limité deprogrammes d’actions prioritaires. Le plan nancier re ète l’impactde ces programmes d’actions sur la performance opérationnelle dela Branche et leur traduction en éléments nanciers et comptables.La synthèse de ces plans fait l’objet, chaque année, d’une ré exionapprofondie au cours du séminaire stratégique qui rassemble leComité exécutif et le Comité stratégique et de développement autourdes ré exions stratégiques majeures et des grands projets du Groupe.Chaque année, une réunion du Conseil d’administration est dédiéeà la présentation des plans à moyen terme des Branches ainsi qu’àleur synthèse nancière.Comité déontologiqueComposé du Directeur général délégué et du Directeur juridique duGroupe, le Comité déontologique établit le calendrier des fenêtresnégatives relatives aux interventions sur titres PPR, les listes d’initiés,les lettres d’information et de suivi concernant les règles en matière dedélit d’initié, adressées aux cadres et dirigeants concernés du Groupeainsi qu’aux initiés occasionnels et permanents, conformément aurèglement général de l’Autorité des marchés nanciers. Tout membredu Comité exécutif du Groupe est tenu de consulter le Comitédéontologique avant toute intervention qu’il envisage sur les titresPPR ou instrument nancier assimilé.En application des dispositions de l’article 223-26 du règlementgénéral de l’AMF, à la connaissance de la Société, les opérationsréalisées par les personnes visées à l’article L. 621-18-2 du Codemonétaire et nancier, sur les instruments nanciers de PPR, aucours de l’exercice 2009 et du 1er janvier au 15 mars 2010 ont été lessuivantes : Cession de 300 actions PPR par M. Baudouin Prot, administrateur,le 24 mars 2009 ; Acquisition de 500  actions PPR par M.  Aditya Mittal,administrateur, le 13 juillet 2009 ; Acquisition de 1  000 actions PPR par M. Pierre Bellon,administrateur, le 18 février 2010 ; Acquisition de 150 actions PPR par M. Baudouin Prot,administrateur, le 18 février 2010.Comité pour l’éthique et la responsabilité socialeet environnementale (CERSE)Interlocuteur du Comité exécutif, le Comité pour l’éthique et laresponsabilité sociale et environnementale (CERSE) est composé decadres de la Société et des Branches qui apportent leur expérience dansdes domaines variés : stratégie , ressources humaines, développementdurable, juridique et gestion d’entreprise. Le comité comprendégalement un membre, extérieur au Groupe, expert en matièred’éthique des a aires.Le CERSE remplit 3 missions : Suivre la bonne di usion et la bonne application du Code deconduite des a aires et des principes qu’il défend ; Répondre à toute sollicitation de collaborateur du Groupe, qu’ils’agisse d’une simple demande de clarification au quotidienportant sur l’interprétation du Code et son application, ou qu’ils’agisse d’une réclamation envoyée au CERSE pour non-respectsupposé de l’un des principes éthiques du Groupe ; Être force de proposition pour faire évoluer la politique et lesactions du Groupe en matière de Responsabilité Sociale etEnvironnementale.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR325 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseRAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SURLES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUXDU CONSEIL ET LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTIONDES RISQUES MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉEn application de l’article L. 225-37, al. 6 du Code du commercemodi é par la loi n° 2008-649 du 3 juillet 2008, il vous est renducompte ci-après des conditions de préparation et d’organisation destravaux du Conseil d’administration ainsi que des procédures decontrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société,en détaillant notamment celles de ces procédures qui sont relatives àl’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancièrepour les comptes consolidés et les comptes sociaux ; la première partiede ce rapport a été présentée au Comité des nominations du 15 février2010, sa seconde partie ayant fait l’objet d’une délibération du Comitéd’audit de la Société le 19 janvier 2010.L’intégralité de ce rapport a fait l’objet d’une approbation du Conseild’administration lors de sa réunion du 17 février 2010 conformémentaux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce.I. Composition du Conseil d’administration1 – Composition actuelle du ConseilLe Conseil est composé d’administrateurs d’expérience large etdiversi ée, notamment en matière de stratégie d’entreprise, nances,assurances, distribution, industrie, comptabilité, gestion et contrôle desociétés commerciales ou nancières. La durée statutaire du mandatd’administrateur est de quatre ans, renouvelable.A n d’éviter un renouvellement en bloc des membres du Conseild’administration et de favoriser le renouvellement harmonieux desadministrateurs, l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a adoptéune modi cation de l’article 10 des statuts sociaux a n de mettre enplace le renouvellement échelonné du Conseil d’administrationLe Conseil est composé actuellement de onze administrateurs :NomMandat Âgedant (1) AuditParticipation à un comitéAdminis-trateurIndépen-Rémuné-rationsNomi-nationsStrat.&Dev.Début1er mandatFin dumandaten cours NationalitéFrançois-Henri PinaultPatricia BarbizetJean-François PalusPierre BellonAllan ChapinJean-Pierre DenisPhilippe LagayetteAditya MittalBaudouin ProtPrésident-DirecteurgénéralVice-PrésidenteDirecteurgénéraldéléguéAdministrateurAdministrateurAdministrateurAdministrateurAdministrateur34Administrateur47544880686249665861Luca Cordero di Montezemolo Administrateur✓✓✓✓✓✓✓2001 (2)2013Française20052013Française✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓✓20092013Française2001 (2)2002 (2)2001 (2)2011Française2011 Américaine2012Italienne20082012Française✓1999 (2)2012Française20092013Indienne✓1998 (2)2013FrançaiseJean-Philippe ThierryAdministrateur✓✓20062013Française(1) Au regard des critères du Code consolidé AFEP-MEDEF énoncés au paragraphe  -5 ci-dessous.(2) Mandat initial de membre du Conseil de Surveillance.Cinq censeurs nommés par le Conseil d’administration du 7 mai2009 pour une durée de quatre ans en vertu de l’article 18 des statutssociaux assistent, en tant que de besoin, aux réunions du Conseilavec voix consultative.Le Conseil a créé quatre comités en charge de l’assister dans l’exécutionde sa mission : le Comité d’audit, le Comité des rémunérations, leComité des nominations et le Comité stratégique et de développement.La liste détaillée des administrateurs et des censeurs gure ci-avantdans le document de référence en pages 313 à 318 .326DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise62 – Évolution de la composition du ConseilLe mandat d’administrateur de René Barbier de la Serre a pris nà l’issue de l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 et n’a pas étérenouvelé.L’assemblée générale mixte du 7 mai 2009 a renouvelé les mandatsdes autres administrateurs à l’exception de Jean-Pierre Denis qui avaitété nommé par l’Assemblée générale mixte du 9 juin 2008 pour unedurée de quatre ans et a nommé deux nouveaux administrateurs :MM. Jean-François Palus et Aditya Mittal.II. Conditions de préparation et d’organisationdes travaux du Conseil d’administration1 - Règlement intérieur du ConseilLe Conseil d’administration assume les missions et exerce les pouvoirsqui sont conférés par la loi et les statuts.Il détermine et apprécie les orientations, objectifs et performances dela Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserves des pouvoirsexpressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limitede l’objet social, il est saisi de toute question intéressant la bonnemarche de la Société et règle par ses délibérations les a aires qui laconcernent.Le Conseil procède aux contrôles et véri cations qu’il juge opportuns.Les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseild’administration sont dé nies par la loi, les statuts de la Société, lerèglement intérieur du Conseil et les travaux des comités spécialisésdu Conseil d’administration. Pour chacun des comités, le Conseil aétabli un règlement intérieur.En conformité avec la loi et son règlement intérieur, le Conseild’administration se réunit au moins quatre fois par an. Afin depermettre aux administrateurs de préparer au mieux les sujets àexaminer en séance, un dossier complet leur est préalablement adresséen temps utile, comprenant par thème abordé l’information nécessairesur tous les sujets gurant à l’ordre du jour.Rappelant les obligations réglementaires en la matière, le règlementintérieur, qui a été modi é pour tenir compte des nouvelles obligationsd’information nancière et de l’entrée dans le groupe PPR de PumaAG, liale cotée en Allemagne, xe également les règles qui s’imposentaux administrateurs quant aux restrictions d’intervention sur lestitres de la Société, ou plus généralement du Groupe, en prévoyantl’établissement de « fenêtres négatives » : les administrateurs doivent s’abstenir d’intervenir directementou indirectement sur les titres et instruments nanciers cotésde la Société et du Groupe pendant une période de dix jours debourse précédant chacune des publications périodiques relativesaux comptes et aux chi res d’a aires consolidés et s’achevantaprès la di usion du communiqué o ciel correspondant. Cedevoir de neutralité et de con dentialité ne peut se substitueraux règles légales ou réglementaires relatives aux initiés quechaque administrateur doit respecter au moment de sa décisiond’intervention et quelle que soit la date de cette intervention endehors de ces périodes ; les mêmes obligations s’appliquent à chaque administrateur,pour autant qu’il ait connaissance d’une information privilégiée,s’agissant de tout instrument financier coté sur un marchéréglementé dont l’émetteur est en relation d’informationprivilégiée avec le Groupe. Le règlement intérieur impose enconséquence la déclaration des interventions sur ces titres.Le règlement intérieur xe la fréquence et les conditions des réunionsdu Conseil et prévoit la possibilité d’y participer par des moyens devisioconférence et/ou téléconférence.Il établit également le principe de l’évaluation régulière de sonfonctionnement et xe les modalités de répartition des jetons deprésence.A n de renforcer les modalités de son fonctionnement et dans lesouci d’une bonne gouvernance, le règlement intérieur du Conseild’administration énonce et formalise les règles régissant l’organisationet le mode de fonctionnement du Conseil ainsi que les missions de sesquatre comités : le Comité d’audit, le Comité des rémunérations, leComité des nominations et le Comité stratégique et de développement.Le Directeur général peut en toutes circonstances être entendu ausein de ces comités.2 – Direction GénéraleLe Conseil d’administration a décidé, après que l’Assemblée généralemixte du 19 mai 2005 ait adopté les nouveaux statuts de PPR instituantun mode de gouvernance par Conseil d’administration, d’opter pourl’unicité des fonctions de Président du Conseil d’administration etde Directeur général, et a maintenu cette option en mai 2009. Cechoix s’est révélé être un facteur de gouvernance e ciente comptetenu de l’organisation du groupe PPR  : François-Henri Pinault estPrésident-Directeur général de PPR, société mère du Groupe. Il estd’une part lié à l’actionnaire de contrôle et d’autre part très impliquédans la conduite des a aires du Groupe dont il a une connaissanceet une expérience particulièrement approfondie. Il n’exerce pas laDirection Générale des Branches opérationnelles, celle-ci étant con éeaux dirigeants des grandes liales du Groupe qui, tous, siègent auComité exécutif et participent au Conseil d’administration en tant queCenseurs. Ils permettent ainsi d’apporter les informations nécessaires,leur expertise et leur connaissance des di érents métiers notammentlorsque la Direction Générale rend compte aux administrateurs nonexécutifs.Sur proposition du Président-Directeur général, le Conseild’administration du 26  février 2008 a nommé un Directeur généraldélégué dont il a renouvelé le mandat le 7 mai 2009 et qui disposedes mêmes pouvoirs à l’égard des tiers que le Directeur général.Le Directeur général délégué a été nommé administrateur parl’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009 pour un mandat de quatreannées.Le Président-Directeur général et le Directeur général déléguéparticipent donc tous deux à position égale aux travaux du Conseild’administration composé majoritairement d’administrateursindépendants et dont le bon fonctionnement est assuré notammentpar la fréquence de ses réunions, l’assiduité de ses membres etl’assistance de ses Comités spécialisés, ainsi qu’il est exposé ci-après.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR327 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise3 - Limitations apportées par le Conseild’administration aux pouvoirs du Directeur généralet du Directeur général déléguéDans le cadre de la mission légale du Conseil d’administration dedéterminer les orientations de l’activité de la Société et de veiller à leurmise en œuvre, et sans préjudice des dispositions légales relatives auxautorisations qui doivent être consenties par le Conseil (conventionsréglementées, cautions avals et garanties, cessions de participationsou de biens immobiliers…), les statuts de la Société prévoient quecertaines décisions du Directeur général et du Directeur généraldélégué, en raison de leur nature ou de leur caractère signi catif,sont soumises à l’autorisation préalable du Conseil d’administration :a) les questions et opérations affectant de façon substantielle lastratégie du Groupe, sa structure nancière ou son périmètred’activité ;b) sauf décision de l’Assemblée générale des actionnaires, lesémissions de valeurs mobilières, quelle qu’en soit la nature,susceptibles d’entraîner une modi cation du capital social ;c) les opérations suivantes envisagées par la Société ou toute entitécontrôlée par le Groupe dans la mesure où elles dépassentchacune un montant xé annuellement par le Conseil (qui étaitde 500 millions d’euros en 2009) :– tout investissement ou désinvestissement, y compris prise oucession ou échange de participations dans toutes entreprisesexistantes ou à créer,– tout achat ou cession d’immeuble de la Société.Le Conseil d’administration est régulièrement saisi et examine avecattention toutes ces opérations.4 - Conformité à un Code de gouvernementd’entrepriseLe 22 octobre 2008, le Conseil d’administration a annoncé avoir prisconnaissance et adopté comme cadre de référence à sa gouvernanced’entreprise les recommandations AFEP-MEDEF du 6 octobre 2008sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétéscotées et considéré que ces recommandations s’inscrivaient toutesdans la démarche de gouvernement d’entreprise déjà mise en œuvrepar la Société qui seraient détaillées dans le document de référencede l’exercice 2008.Par conséquent , la Société se réfère désormais au «  Code degouvernement d’entreprise des Sociétés cotées  » résultant de laconsolidation du rapport de l’AFEP et du MEDEF d’octobre 2003et de leurs recommandations de janvier  2007 et octobre  2008précitées (« le Code consolidé AFEP-MEDEF »), ce notamment pourl’élaboration du présent rapport. Le Code consolidé AFEP-MEDEFest consultable sur le site Internet du Medef à l’adresse suivante :www.medef.fr, rubrique « Gouvernement d’entreprise ».328DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR5 - Indépendance des administrateursPour examiner la quali cation d’indépendance d’un administrateuret prévenir les éventuels risques de con it d’intérêts, le Conseil aretenu les critères dé nis dans le Code consolidé AFEP-MEDEF, quisont les suivants : ne pas être salarié ou mandataire social de la Société, salarié ouadministrateur de sa société mère ou d’une s ociété qu’elle consolideet ne pas l’avoir été au cours des cinq années précédentes ; ne pas être mandataire social d’une société dans laquelle la Sociétédétient directement ou indirectement un mandat d’administrateurou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un mandatairesocial de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans)détient un mandat d’administrateur ; ne pas être client, fournisseur, banquier d’a aires, banquier de nancement signi catif de la Société ou de son Groupe, ou pourlequel la Société ou son Groupe représente une part signi cativede l’activité ; ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social ; ne pas avoir été auditeur de l’entreprise au cours des cinq annéesprécédentes ; ne pas être administrateur de l’entreprise depuis plus de douze ans.Au regard de ces critères et après examen par le Comité des nominationsdu 20 janvier 2009, le Conseil d’administration a, au vu de la situationde chaque administrateur, quali é d’administrateur indépendant, sanspréjuger de l’indépendance des autres administrateurs : MM. PierreBellon, Allan Chapin, Luca Cordero di Montezemolo, Jean-PierreDenis, Aditya Mittal et Jean-Philippe ierry (la situation de cedernier a été examinée à la lumière de la part des primes versées àAllianz- AGF par le groupe PPR qui permet de considérer que lescritères d’indépendance sont parfaitement remplis).S’agissant de MM. Baudouin Prot et Philippe Lagayette, le Conseil apris note que si le groupe PPR entretient des relations, à des conditionscourantes et normales, avec le groupe BNP d’une part et le groupeJP Morgan d’autre part, ceux-ci ont déclaré que leurs activités enfaveur du groupe PPR ne les plaçaient pas respectivement en situationd’in uencer l’indépendance de ces deux administrateurs à l’égardde PPR.Lors de sa réunion du 15 février 2010, le Comité des nominationsa, à nouveau, examiné la situation de chacun des administrateursau regard des critères d’indépendance du Code consolidé AFEP-MEDEF. Sur sa proposition, aucune information nouvelle n’étantde nature à modi er son appréciation passée de la situation, le Conseil,après examen, a considéré que ses appréciations antérieures restenttoujours d’actualité, observation faite que M. Philippe Lagayette aquitté toute fonction opérationnelle dans la Banque JP Morgan depuisle 31 janvier 2010.Ainsi, six administrateurs, sur les onze que compte le Conseil, sontquali és d’administrateurs indépendants, observation étant faite que,dans les sociétés ayant un actionnaire de contrôle - ce qui est le casde PPR - le Code consolidé AFEP-MEDEF recommande le respectde la règle « d’au moins un tiers ». GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise66 - Activité du Conseil et de ses comités spécialisésActivité du Conseil d’administration en 2009et jusqu’au 17 février 2010Activité du Conseil d’administration en 2009Au cours de l’année 2009, le Conseil s’est réuni à sept reprises avecun taux moyen de participation de 95  % et a toujours été présidé parle Président du Conseil.Dates23 janvier18 février30 juillet20 octobre16 novembre7 mai(avant l’Assemblée générale mixte)7 mai(après l’Assemblée générale mixte)Administrateurs présents(taux de participation)9 /10 (90  %)9/10 (90 %)10/10 (100 %)11/11 (100 %)11/11 (100 %)10/11 (90,9 %)10/11 (90,9 %)Le Conseil d’administration a principalement consacré ses travaux àl’examen des comptes annuels et semestriels, à l’examen de l’activitédu Groupe et aux questions stratégiques.Lors de sa réunion du 23 janvier 2009 où 9 administrateurs sur 10étaient présents et en présence des six censeurs, le Conseil a examinéles travaux du Comité d’audit et lui a été présenté le chi re d’a airesdu Groupe du 4e trimestre 2008 ainsi que le budget 2009 ; il a procédéà l’attribution et à la répartition des jetons de présence 2008 suivantles modalités de son règlement intérieur et les recommandations duComité des rémunérations.Le 18 février 2009, après examen par le Comité d’audit réuni la veille,le Conseil d’administration a arrêté les comptes annuels et rapportsde l’exercice 2008 en vue de l’Assemblée générale, dont il a arrêtél’ordre du jour et le projet des résolutions. Il a adopté le projet derapport de gestion du Conseil à l’Assemblée générale des actionnaireset approuvé le rapport du Président sur le gouvernement d’entrepriseet le contrôle interne. Sur préconisations du Comité des nominations,il a décidé de présenter au vote de l’Assemblée générale du 7 mai 2009,d’une part, le renouvellement des mandats de tous les administrateursqui prenaient n à l’issue de cette Assemblée générale à l’exceptionde M. René Barbier de la Serre qui n’avait pas souhaité poursuivreses fonctions pour convenances personnelles, ces renouvellements sefaisant selon un principe de roulement déterminé par le Comité desnominations et, d’autre part, M. Jean-François Palus, Directeur généraldélégué, ainsi que M. Aditya Mittal en qualité d’administrateurs,appréciant pour ce dernier sa qualité d’indépendance. Le Conseila passé en revue la situation de chaque administrateur au regarddes critères d’indépendance du rapport AFEP-MEDEF et concluqu’en l’état de la composition du Conseil six administrateurs surdix étaient indépendants ; il s’est fait proposer par le Comité desnominations l’assistance d’un Cabinet spécialisé dans la missiond’auto-évaluation du Conseil qu’il a accepté à compter de l’exercice2010. Il a nommé en qualité de nouveau censeur M. Jean-MichelNoir qui allait prendre ses fonctions de Président-Directeur généralde Redcats. Sur recommandation du Comité des rémunérations, leConseil a xé les éléments de la rémunération du Président-Directeurgénéral et du Directeur général délégué ; puis il a apprécié et acceptéles recommandations du Comité des rémunérations de proposer àl’Assemblé générale une augmentation du montant global des jetonsde présence en vue de la nomination d’un 11e administrateur.Le 7 mai 2009, le Conseil s’est réuni préalablement à la tenue del’Assemblée générale le même jour. Il lui a été présenté les travauxdu Comité des rémunérations sur le projet de politique 2009 enmatière de rémunération à long terme des dirigeants du Groupe, etapprouvé le règlement de deux plans d’attribution gratuite d’actions,le premier pour les résidents français et le second pour les résidentsétrangers, c es plans d’attribution étant soumis à une condition deperformance relative de l’action PPR par rapport à un panier devaleurs composites. Dans ce cadre, i l a décidé le principe d’uneattribution d’actions de performance au Directeur général délégué(sur préconisation du Comité des rémunérations) avec une conditionde performance supplémentaire et obligation d’acquisition d’actionslors de la disponibilité des actions de performance dans le cadre del’application des recommandations AFEP-MEDEF.À l’issue de l’Assemblée générale du 7 mai 2009, le Conseil s’estréuni dans sa nouvelle composition a n de renouveler les mandatsdu Président-Directeur général, de la Vice-Présidente du Conseil, duDirecteur général délégué et du Président d’honneur et de procéderà la nomination des censeurs. Il a reconduit les rémunérations duPrésident-Directeur général et du Directeur général délégué décidéespar le Conseil du 18 février 2009 en prenant note de la rupture ducontrat de travail du Directeur général délégué suite à sa nominationen qualité d’administrateur. Le Conseil a ensuite xé à 500 millionsd’euros le montant de l’autorisation au Directeur général avec facultéde délégation d’effectuer certaines opérations notamment cellesmentionnées à l’article 15-II des statuts sociaux et a approuvé lamise en œuvre du plan de rachat d’actions autorisée par l’Assembléegénérale du même jour.Le 30 juillet 2009, il a examiné les travaux du C omité d’audit quis’était réuni la veille, entendu les Commissaires aux comptes, s’est faitprésenter un compte rendu de l’activité du premier semestre 2009 etarrêté les comptes et rapports semestriels. Il a par ailleurs approuvéla proposition du Comité des rémunérations et du Directeur générald’apprécier la rémunération variable du Directeur général délégué dela même façon que celle du Directeur général en la soumettant auxmêmes critères exclusivement quantitatifs.La réunion du 20 octobre 2009 s’est fait rendre compte de l’activité duGroupe, notamment le chi re d’a aires du 3e trimestre 2009, et desperspectives des Branches. Il lui a été présenté le projet d’introductionen bourse de Cfao et, dans ce cadre, a autorisé en tant que conventionréglementée un contrat de mandat avec BNP Paribas, cette dernièreétant une des banques présentatrices de l’opération. Il a ensuiteapprouvé le choix du cabinet externe sélectionné par le Comité desnominations pour mener la mission d’assistance au Conseil dans sonprocessus annuel et triennal d’auto-évaluation.Le 16  novembre 2009, il s’est réuni avant l’annonce du lancementde l’opération d’introduction en bourse de Cfao, thème auquel a étéconsacré l’essentiel de ses délibérations. La Direction Générale lui aexposé la nature stratégique du désengagement de Cfao et les élémentsde valorisation permettant de proposer au marché la fourchette deDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR329 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseprix envisagée. La nouvelle gouvernance de Cfao a été égalementprésentée par le Président du Conseil de surveillance de Cfao à lasuite de laquelle le Conseil a approuvé la décision de lancer cetteopération dans les conditions qui lui avaient été exposées, donnantl’autorisation au Directeur général et au Directeur général déléguéde xer les conditions dé nitives de l’opération et de conclure lesconventions réglementées préalablement exposées avec Cfao et BNPParibas.Activité du Conseil d’administration en 2010, jusqu’au 17 févrierEntre le 1er janvier 2010 et le 17 février 2010, le Conseil d’administrations’est réuni deux fois.Lors de sa réunion du 22  janvier 2010 où 10 administrateurs sur11 étaient présents et en présence des cinq censeurs, le Conseil aexaminé les travaux du Comité d’audit sur l’activité de l’audit et ducontrôle internes dans le Groupe et lui a été présenté l’examen desenjeux et des axes majeurs de la politique de responsabilité socialeet environnementale du Groupe ; il a autorisé la mise en place d’unrégime spéci que de retraite additionnelle pour le Directeur généraldélégué et a procédé à l’attribution et à la répartition des jetons deprésence 2009 suivant les modalités de son règlement intérieur aprèsavoir approuvé les recommandations du Comité des rémunérations.Aujourd’hui, 17 février 2010, le Conseil d’administration se réunitpour arrêter les comptes annuels et rapports de l’exercice 2009 ainsiqu’approuver le présent rapport.Évaluation du Conseil d’administrationConformément à son règlement intérieur depuis 2004, le Conseild’administration procède annuellement à son évaluation. Tousles trois ans au moins, le Conseil fait réaliser une évaluation de sacomposition et de son activité par un membre indépendant ou tiersexpert qu’il désigne et qui lui fait rapport.En 2007, sur les préconisations du Comité des nominations, il adésigné un membre indépendant pour procéder à l’évaluationtriennale prévue dans son règlement intérieur.Le résultat de cet exercice, réalisé notamment par entretiens directsavec chacun des administrateurs, a été examiné lors de la réunion duConseil de février 2008. Cette évaluation approfondie a permis devéri er que les questions estimées d’importance ont été e ectivementétudiées, traitées et débattues dans des conditions satisfaisantes aucours des réunions et d’apprécier la contribution e ective de chacunaux travaux des comités et du Conseil.Le Comité des nominations a, dans sa réunion du 20 janvier 2009,con rmé la permanence des mêmes conclusions pour ce qui a été del’exercice 2008 et a recommandé de con er à un c abinet spécialiséune mission d’assistance au Conseil dans son processus annuel ettriennal d’auto-évaluation.Le Conseil d’administration du 20 octobre 2009 a entériné le choixdu cabinet spécialisé et le Comité des nominations s’est réuni le25 novembre 2009 a n de délibérer sur le processus d’auto-évaluationdu Conseil et sur le déroulement de la mission con ée au cabinetspécialisé pour la première évaluation formalisée triennale.Les résultats de la mission précitée seront présentés lors d’un prochainConseil appelé à se réunir au cours du 1er semestre 2010.330DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRComité d’auditConstitué en décembre  2002, le Comité d’audit a pour missionprincipale, dans la limite des fonctions du Conseil d’administration,d’examiner les comptes annuels et semestriels, de s’assurer de lapertinence, de la permanence et de la abilité des méthodes comptablesen vigueur dans l’entreprise et les principales liales, et de s’assurer dela mise en œuvre des procédures de contrôle interne et de la gestiondes risques dans le Groupe, de connaître les politiques mises en œuvredans le Groupe en matière de Développement Durable et respect del’environnement, d’entendre et questionner les Commissaires auxcomptes. Sont portées à la connaissance du Comité les principalesproblématiques identi ées par la Direction de l’Audit Interne dugroupe PPR.Il fait régulièrement rapport et formule tous avis ou recommandationsau Conseil dans les domaines de sa compétence. Les réunions duComité donnent lieu à compte rendu écrit et approuvé.Le comité peut recourir à des experts extérieurs à la Société et entendretoute personne.Il examine chaque année les honoraires des Commissaires aux comptesde la Société et apprécie les conditions de leur indépendance. LeComité d’audit a également pour mission d’examiner les candidaturesdes Commissaires aux comptes. À l’approche de l’arrivée à terme desfonctions d’un Commissaire titulaire et de son suppléant, le Comitéd’audit s’est penché de manière approfondie sur ces questions et afait ses préconisations au Conseil d’administration en vue du projetde résolution à soumettre aux actionnaires en mai 2010.Le Comité d’audit de PPR est composé de trois administrateurs :M. Jean-Philippe ierry, Président du Comité, M. Jean-Pierre Denis,tous deux administrateurs indépendants ainsi que Mme PatriciaBarbizet . Avant l’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009, le comitéétait composé de : M. René Barbier de la Serre, Président du Comité,M. Jean-Philippe ierry, tous deux administrateurs indépendants,ainsi que Mme Patricia Barbizet .Les membres du Comité d’audit ont tous une compétence reconnueen matière nancière ou comptable, alliant leurs expertises dans ledomaine de la Direction g énérale et o pérationnelle d’a ssurances,d’é tablissements b ancaires et d’e ntreprises comme le con rmentleurs parcours professionnels (voir pages 313 à 318 du documentde référence).Conformément au Code consolidé AFEP-MEDEF, les deux tiers desmembres du Comité sont administrateurs indépendants.Activité du Comité d’audit en 2009 et en 2010 jusqu’au 17 févrierEn 2009, le comité s’est réuni à quatre reprises, avec un taux deprésence de 100 %.Le 20 janvier, il s’est fait rendre compte des activités d’audit et decontrôle interne dans le Groupe en 2008 par le Directeur de l’auditinterne, a examiné le plan d’audit annuel pour 2009, les prestationse ectuées par la société Artémis en 2008 puis il a rendu compte et faitses recommandations au Conseil d’administration. Il a par ailleursdébattu sur les nalités, l’organisation et les moyens adéquats pourrépondre aux prévisions de l’ordonnance n° 2008-1278 du 8 décembre2008, notamment en matière de suivi des processus et de l’e cacitédes systèmes et proposé de poursuivre la réflexion. Le comité a GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6également pris connaissance des prestations de la société Artémis enfaveur de PPR au cours de l’exercice 2008 dans le cadre de la poursuitede la convention de conseil et d’assistance entre les deux sociétés, puisa approuvé le montant de l’honoraire conventionnel au titre de 2008.Par souci de bonne gouvernance, Mme Barbizet n’a pas participé àl’appréciation de ce sujet par le Comité.Le 17 février 2009, il s’est réuni avant la réunion du Conseil d’arrêtédes comptes de l’exercice 2008, thème auquel il a consacré l’essentielde ses travaux et entendu les Commissaires aux comptes, au sujet deleurs rapports sur les comptes et la présentation du Directeur nanciersur les risques et engagement hors-bilan. Il a examiné les conditionsde nancement, l’état des encours, la trésorerie du Groupe et appréciél’absence de risque de liquidité.Le 8 juin 2009, le comité s’est réuni dans sa nouvelle composition.Les missions d’audit de PPR Holding et les plans d’actions 2008-2009 dans le Groupe lui ont été présentés ainsi qu’une situation desactivités de nancement et de trésorerie au premier semestre 2009. Lecomité a ensuite délibéré sur son organisation future notamment surla tenue de Comités dans les deux jours précédant celle du Conseil etde Comités consacrés aux grandes options sur les comptes facilitantla concentration sur les comptes annuels et semestriels des comitésprécédant les Conseils arrêtant lesdits comptes.En vue de l’arrêté des comptes semestriels par le Conseil du 30 juillet2009, le C omité s’est réuni la veille pour procéder à l’examen descomptes.Depuis le début de l’année 2010, le comité d’audit s’est réuni deuxfois, en présence de tous ses membres. Le 19 janvier, il s’est fait rendrecompte des activités d’audit et de contrôle interne dans le Groupeen 2009 par le Directeur de l’audit interne, a examiné les pointsd’attention pour l’arrêté des comptes 2009 ainsi que le renouvellementdu mandat d’un commissaire aux comptes. Il lui a été égalementprésenté les résultats de l’étude sur les dispositifs de contrôle interne,étude conduite avec l’aide d’un cabinet de consultants. En n il a renducompte et fait ses recommandations au Conseil d’administration.Le 15 février 2010, il s’est réuni avant la réunion du Conseil d’arrêtédes comptes, thème auquel il a consacré l’essentiel de ses travaux etentendu les Commissaires aux comptes, au sujet de leurs rapports surles comptes et la présentation du Directeur nancier sur les risqueset engagement hors-bilan. Il a, par ailleurs, examiné les prestationse ectuées par Artémis en 2009.Le comité a fait part au Conseil du 17  février de ses travaux etpréconisations.Comité des rémunérationsLe Comité des rémunérations a pour mission d’examiner et proposerau Conseil d’administration l’ensemble des éléments et conditions derémunération du Président-Directeur général et du Directeur généraldélégué (exposé ci-avant au chapitre « Rémunération des Dirigeantsmandataires sociaux  »), la méthode de répartition des jetons deprésence alloués au Conseil par l’Assemblée générale. Il examine etapprécie la politique de rémunération des cadres dirigeants, ainsique les rémunérations et avantages perçus ou di érés, options desouscription ou d’achat d’actions, attributions gratuites d’actions et/ou avantages assimilés y compris les avantages en matière de retraite etavantages de toute nature, au pro t des membres du Comité exécutifdu groupe PPR.Le groupe PPR a mis en place au début de l’année 2009, dans chacunede ses Branches, des Comités des r émunérations dont l’objet estd’apprécier, au regard des pratiques du marché, les rémunérationsdes membres des Comités Exécutifs des Branches, ainsi que celles desprincipaux Directeurs ; un compte rendu de ces Comités est présentéau Comité des r émunérations de PPR.Au 17 février 2010, le Comité des rémunérations est composé decinq administrateurs : M. Philippe Lagayette, Président du Comité,Mme Patricia Barbizet, et MM. Pierre Bellon, Allan Chapin et Jean-Pierre Denis, tous trois administrateurs indépendants. Ainsi, au regarddes critères du Code consolidé AFEP-MEDEF, les administrateursindépendants forment la majorité du Comité des rémunérations.Avant l’Assemblée générale mixte du 7  mai 2009, le comitéétait composé de  : M. Philippe Lagayette, Président du Comité,Mme Patricia Barbizet, et MM. René Barbier de la Serre, Pierre Bellonet Allan Chapin, tous trois administrateurs indépendants.Activité du Comité des r émunérations en 2009 et en 2010 jusqu’au17 févrierEn 2009, le comité s’est réuni cinq fois, avec un taux de présence de100 %.Il s’est réuni notamment sur le thème des rémunérations du Président-Directeur général, du Directeur général délégué et des membres ducomité exécutif et sur la proposition de mise à niveau des jetonsde présence en cas de désignation d’un nouvel administrateur parl’Assemblé des actionnaires de mai 2009.Ses réunions au cours du mois d’avril  2009 ont été consacréesaux attributions d’actions gratuites dans le Groupe. Le comité adonné son avis sur la politique d’attribution proposée notammentau Directeur général délégué en préconisant pour ce dernier unecondition de performance supplémentaire et une obligation deconservation conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF. Il a également examiné les conditions du nouveau statutdu Directeur général délégué, dans le cadre de sa nomination enqualité d’administrateur par l’Assemblé g énérale de mai 2009 avecl’abandon préalable de tout contrat de travail par ce dernier. Il lui a étérendu compte par ailleurs de l’activité des comités de rémunérationsdes Branches mis en place début 2009 à la demande de la DirectionGénérale afin d ’apprécier les rémunérations des membres descomités exécutifs des Branches ainsi que des rémunérations les plussigni catives.Le comité du 30 juillet 2009 a examiné les nouvelles modalités dedétermination de la rémunération variable du Directeur généraldélégué et proposé ainsi un alignement sur les mêmes critères dedétermination retenus pour la rémunération variable du Président-Directeur général.Le 16 décembre 2009, le comité a approuvé la décision de la DirectionGénérale de fermer à fin décembre  2009 le régime de retraitesupplémentaire collectif à prestations dé nies en faveur des cadresdirigeants du secteur retail du Groupe. Il a été ensuite consulté et arecommandé d’accorder un avantage retraite au Directeur généraldélégué, collaborateur dans le Groupe depuis 19 ans, ceci sous la formeDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR331 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprisede la dotation d’un capital xe de 3,568 millions d’euros nançant uneretraite additionnelle à partir de son âge légal de retraite à taux plein.d’étudier et d’accompagner les initiatives de développementstratégique du groupe PPR.En 2010, le comité s’est réuni le 15  février pour notammentexaminer les rémunérations variables au titre de l’exercice 2009 etles rémunérations xes du Comité exécutif, du Président-Directeurgénéral et du Directeur général délégué.Le Comité des rémunérations a rendu compte au Conseild’administration de ses travaux et de ses propositions.Comité des nominationsCréé en mars  2003, le Comité des nominations a pour missiond’examiner les propositions de nomination d’administrateurs, ainsique la situation de ceux-ci au regard des critères d’indépendancedé nis par le Conseil, cet examen devant être e ectué préalablement àchaque nomination et pouvant l’être à tout moment que le comité jugeutile. Il formule, dans ces domaines, tous avis et recommandationsau Conseil.Le comité est composé de trois administrateurs au 17 février 2010 :Mme Patricia Barbizet, Président, M. Allan Chapin, administrateurindépendant et M. Baudouin Prot. Avant l’Assemblée générale mixtedu 7 mai 2009, la composition du Comité était identique.Activité du Comité des nominations en 2009 et en 2010 jusqu’au17 févrierLe 20 janvier 2009, le C omité s’est réuni et a examiné le plan desuccession éventuelle s’appliquant à la Direction Générale du Groupe,l’appréciation de l’indépendance des administrateurs, l’appréciationde la qualité de ses travaux par le Conseil d’administration, le principe– qu’il a retenu – d’un renouvellement par roulement du mandat desadministrateurs venant à échéance à l’issue de l’Assemblée généraledes actionnaires devant statuer sur les comptes de l’exercice clos le31 décembre 2008 (c’est-à-dire de l’ensemble des administrateursà l’exception de M. Jean-Pierre Denis) et la proposition de deuxnouveaux administrateurs, dont un indépendant au regard descritères du rapport AFEP-MEDEF en remplacement de M. Barbierde la Serre, administrateur indépendant qui avait souhaité pourconvenance personnelle ne pas se présenter au renouvellement deson mandat.Au cours de sa seconde séance en novembre  2009, i l a examinéle processus d’auto-évaluation du Conseil d’administration et ledéroulement de la mission con ée au c abinet externe.En février 2010, le C omité s’est réuni en présence de tous ses membrespour délibérer sur le plan de succession des dirigeants du Groupe,l’appréciation de l’indépendance des administrateurs, la compositiondu Conseil et s’est fait rendre compte des points d’étape de la missiond’auto-évaluation et a revu le projet du présent rapport pour sa partierelative au gouvernement d’entreprise.Le Comité des nominations a rendu compte au Conseild’administration de ses travaux et fait ses recommandations.Comité stratégique et de développementLe Comité stratégique et de développement a pour mission, dansla limite des fonctions du Conseil d’administration, d’identi er,332DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRAu 17 février 2010, ce Comité est composé de cinq administrateurs :Mme Patricia Barbizet, Président du comité, M. François-HenriPinault, M. Pierre Bellon, administrateur indépendant, M. PhilippeLagayette et M. Jean-François Palus qui a rejoint le comité suiteà sa nomination par le Conseil d’administration réuni à l’issue àl’Assemblée générale mixte du 7 mai 2009.Activité du Comité stratégique et de développement en 2009 et en2010 jusqu’au 17 févrierLe comité s’est réuni deux fois en 2009, en présence de tous sesmembres en vue de la présentation des axes stratégiques du Groupeet de celle des plans à moyen terme des Branches du Groupe.7 - Participation des actionnairesTout actionnaire a le droit de participer aux Assemblées généralesdans les conditions prévues par la loi. Les modalités relatives à cetteparticipation sont détaillées dans les dispositions de l’article 20 desstatuts et font l’objet d’un rappel dans le document de référence enpage 299 .8 - Éléments susceptibles d’avoir une incidenceen cas d’o re publiqueAucun élément autre que ceux tenant à la composition actuelle ducapital (Artémis étant actionnaire majoritaire à hauteur de 40,8 % ducapital et 55,4 % des droits de vote de PPR), au droit de vote doublestatutaire, au programme de rachat de ses propres actions et auxautorisations par l’Assemblée générale d’augmentation du capital,tels qu’ils sont expressément décrits dans le document de référence,n’est susceptible d’avoir une incidence en cas d’o re publique, ou nepeut avoir pour e et de retarder, di érer ou empêcher un changementde contrôle.À la connaissance de la Société, il n’existe aucun accord entreactionnaires pouvant entraîner des restrictions au transfert d’actionsou à l’exercice des droits de vote.9 - Politique de rémunération des mandatairessociauxJetons de présence versés aux membres du Conseild’administrationL’Assemblée générale détermine le montant global des jetons deprésence alloués aux membres du Conseil d’administration.Sur la base des recommandations du Comité des rémunérations,le Conseil d’administration décide de la répartition des jetons deprésence en fonction de la présence effective des membres auxréunions du Conseil et des Comités spécialisés qui se sont tenus aucours de l’exercice concerné. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Sur le montant global xé par l’Assemblée générale, la règle suiviepar le Conseil est d’allouer 114 000 euros à titre de part spéciale à laVice-Présidente (45 000 euros) et aux Présidents des Comités d’auditet des rémunérations respectivement (23 000 euros chacun), le soldeétant divisé en deux parts potentiellement égales :a) une part xe, attribuée avec coe cient 1 par appartenance auConseil, majorée de 0,5 par Comité ;b) une part variable, attribuée avec coe cient 1 par présence à chaqueréunion du Conseil et 0,5 à chaque participation à une réunion deComité.Au titre de l’année 2009, PPR a versé aux membres de son Conseild’administration 629 938 euros à titre de jetons de présence.Autres rémunérationsLes rémunérations et avantages accordés aux dirigeants mandatairessociaux sont fonctions principalement du niveau des responsabilitésattachées à leur fonction, des résultats du Groupe et de l’atteinted’objectifs visés. Ils tiennent également compte des rémunérationsversées par les entreprises comparables en termes de taille, de secteurd’activités et d’implantation internationale.La partie variable de la rémunération versée aux dirigeants mandatairessociaux repose exclusivement sur l’atteinte d’objectifs nanciers.Les critères nanciers retenus par le Conseil d’administration pourl’exercice 2009 sont l’évolution de la somme du besoin en fondsroulement et des investissements opérationnels nets après impôtset frais nanciers et la marge opérationnelle du groupe, chacun deces éléments comptant pour moitié. La partie variable est plafonnéeà 180 % de la rémunération xe du Président-Directeur général et à15 0 % de celle pour le Directeur général délégué.Aucun dirigeant mandataire social de PPR ne béné cie, en cas dedépart, de dispositions lui accordant à cette occasion une indemnitéspéci queLes rémunérations individuelles des mandataires sociaux de PPR sontdétaillées aux pages 319 à 323 du document de référence.10 - Bilan de la démarche Responsabilité socialeet Environnementale du Groupe en 2009L’année 2009 a été marquée par :123la sortie mondiale du lm HOME de Yann Arthus-Bertrand, le5 juin 2009 ;l’accélération, autour des 7 enjeux RSE stratégiques de PPR, desinitiatives et projets intégrés dans les activités du Groupe (auditssociaux, Green toolbox…) ;le lancement o ciel en janvier 2009 et la 1re année d’exercice dela Fondation d’Entreprise PPR pour la Dignité et les Droits desFemmes ;4la di usion au 1er semestre 2009 à l’ensemble des collaborateursdu Groupe du Code de conduite des a aires de PPR mis à jour ;567l’entrée en vigueur au 1er octobre 2009 d’une 3e Convention signéeavec l ’Age ph pour l’intégration professionnelle des personneshandicapées ;la 1re « Communication On Progress » (COP) du Groupe auprèsdes Nations Unies dans le cadre de l’adhésion de PPR au GlobalCompact ;la poursuite de l’extension du périmètre de reportingenvironnemental avec l’intégration des marques Yves SaintLaurent, Alexander McQueen ou Stella McCartney.L’année 2009 aura été marquée par la sortie mondiale du filmdocumentaire HOME, réalisé par Yann Arthus-Bertrand, coproduitpar EuropaCorp et Elzévir Films et nancé par PPR, à hauteur de10 millions d’euros investis sur les 3 années du projet. Unique par sesimages tournées du ciel dans plus de 50 pays à travers le monde, inéditpar son approche volontairement didactique et à destination du grandpublic, avant-gardiste par son souhait de bousculer la chronologiedes médias pour être disponible gratuitement et sur tout support(Internet, DVD, télévision, cinéma…) partout dans le monde le5 juin 2009 date de la journée mondiale de l’environnement, HOMEa déjà été vu par plus de 150 millions de personnes dans le monde àce jour. Il aura également permis une formidable mobilisation desmarques pour la promotion du lm et des collaborateurs de PPR :chacun des 88 000 collaborateurs que le Groupe comptait à la datede sortie du lm a ainsi reçu un DVD de HOME o ert par François-Henri Pinault et a pu participer à un jeu concours HOME organisé eninterne. Au-delà de la mobilisation individuelle, HOME a égalementpermis une accélération de l’appropriation par les marques et lesbranches des enjeux de développement durable, permettant ainsi unemultiplication des engagements et projets en la matière.Dans la suite logique de HOME et convaincu que l’accélération del’engagement du Groupe en matière de Responsabilité Sociale etEnvironnementale repose sur les talents et l’esprit d’entrepreneuriatde ses collaborateurs, PPR lance en 2010 la 1re édition des Prix del’Innovation et du Développement Durable.Par ailleurs, le Code de conduite des a aires du Groupe, dont la miseà jour avait fait l’objet des travaux du CERSE (Comité d’Éthique pourla Responsabilité Sociale et Environnementale) de PPR en 2008, a étéredistribué à tous les collaborateurs du Groupe en 2009. Disponibledans les 14 langues les plus parlées dans le Groupe, sa redi usions’est accompagnée d’une campagne de communication partout dansle Groupe pour accroître sa connaissance et l’appropriation par tousdes principes éthiques qu’il défend.Les 7 enjeux clés en matière de RSE dé nis n 2007 pour l’ensembledu Groupe restent la clé de voûte de la démarche et continuent destructurer les engagements et politiques des branches autour de leursleviers d’actions prioritaires :1) développer l’employabilité à travers la gestion des compétenceset la formation ;2) former chaque manager aux enjeux de la diversité ;3) intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs ;4) mesurer et limiter les émissions de CO2 liées aux transports ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR333 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise5) réduire l’impact environnemental des magasins et desinfrastructures ;des sociétés.6) promouvoir des produits et usages responsables ;7) mettre en place des programmes de solidarité en lien avec l’activitéCe cadre commun à tout le Groupe a permis en 2009 la multiplicationdes initiatives et l’accélération des engagements. À titre d’exemple, onretiendra la préparation et la publication de la « Green toolbox » dePPR, grâce à un travail collaboratif des équipes développement durableet patrimoine/immobilier des branches et de PPR. Conçu commeun véritable outil opérationnel de management environnemental àdestination principalement des plus de 2 000 magasins du Groupe,il doit permettre la réduction de l’empreinte environnementale dessites et la recherche d’une combinaison optimisée de l’efficacitééconomique et de l’exigence écologique.L’année 2009 a également été consacrée par les branches à la xationd’objectifs chi rés sur chacun de ces 7 enjeux, objectifs qui serontpubliés en 2010. En lien direct avec le cadre de référence queconstituent ces 7 enjeux, l’année 2009 a permis la réalisation de trèsnombreuses initiatives au sein des marques et branches, dont le détailest disponible dans le document de référence aux pages 57 à 130 . Auniveau de PPR, on notera particulièrement : la réalisation de la cinquième édition de l’enquête d’opinioninterne « Quel temps fait-il chez vous ? », véritable baromètresocial qui permet la mesure de la perception des collaborateurssur des thèmes liés à leur vie dans l’entreprise. L’étude représenteégalement un outil d’aide à la décision quant au choix des actionsprioritaires à mener. Le taux de participation à cette 5e édition, leplus élevé jamais enregistré, est de 77 % des collaborateurs sondéset les résultats seront disponibles début 2010 ; le renouvellement du Comité d’Entreprise Européen (CEE) dePPR qui a permis d’intégrer Puma et de nouveaux pays. Le CEE secompose désormais de 26 titulaires et 2 observateurs, la nouvellemandature s’étant réunie pour la 1re fois en novembre 2009 pourélire un nouveau Comité restreint ainsi qu’un nouveau Secrétairede l’instance ; la mise en place d’un dispositif de prévention au sein des brancheset de la holding pour faire face à la menace de pandémie grippaledu virus H1N1 et permettre la di usion de l’information auprèsde tous les salariés, l’achat de masques de protection et laformalisation de Plans de continuité d’activité dans les Branches ; la réa rmation de la responsabilité sociale du Groupe à traversl’action de la Coordination emploi PPR qui a pris une importanceparticulière en 2009 compte tenu du contexte économiquedégradé à l’origine d’un certain nombre de plans de réductionde coûts et de projets de restructuration ayant un impact surl’emploi. Incarnation de la Solidarité Emploi au sein du Groupe,la Coordination emploi a en particulier réa rmé le principe du geldes postes disponibles dès lors que des reclassements de salariésdes Branches étaient encore en cours ; le lancement en n d’année d’une concertation sur les risquespsychosociaux au sein du Groupe, lancée avec le comité restreintdu CEE et qui se poursuivra sur l’année 2010 ;334DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR le renforcement des politiques de traçabilité en vigueurdans le Groupe et l’établissement de cartographies pour lesapprovisionnements en bois, en cuirs, peaux précieuses etfourrures des marques concernées ; un suivi toujours plus accru des fournisseurs du Groupe, à traversnotamment l’élargissement de la démarche SA 8000 à de nouveauxsites et marques chez Gucci Group, la poursuite chez Puma duprogramme S.A.F.E. (Social Accountability and FundamentalEnvironmental standards), reconnu internationalement, et, demanière générale, l’accroissement continu du nombre d’auditssociaux réalisés au sein du Groupe depuis 5 ans.En n, l’année 2009 aura également vu le lancement et la 1re annéede fonctionnement de la Fondation d’Entreprise PPR pour laDignité et les Droits des Femmes. Depuis le 29 janvier 2009, datede son 1er Conseil d’Administration, la Fondation œuvre autour de2 axes stratégiques : la lutte contre les violences faites aux femmeset l’aide au développement au béné ce des femmes. La Fondationsoutient des projets de solidarité en partenariat avec des ONGlocales et internationales et propose aux collaborateurs du Groupede s’impliquer. Elle a également pour mission de sensibiliser auxdroits des femmes et organise pour ce faire expositions et débats surle sujet. En 2009, la Fondation a noué 17 partenariats, choisis lors deson Conseil d’Administration et des 2 comités de validation, réunisen mars et juillet 2009. Sur les 17 projets sélectionnés, 2 sont soutenuspar des collaborateurs. En n, en juillet 2009, la Fondation a lancé sonsite Internet, répondant au double objectif de présenter les actions etles projets soutenus par la Fondation et de sensibiliser les internautesaux droits des femmes.III. Procédures de contrôle interne et de gestiondes risques mises en place par la SociétéPPR est la société de tête du g roupe PPR, acteur mondial du luxeet de la distribution. Les principales sociétés consolidées sont lessociétés Conforama, Fnac, Gucci Group, Puma et Redcats Group(collectivement « les Branches » et individuellement « la Branche »). Lerapport qui suit s’attache à décrire le dispositif de contrôle interne dansle Groupe, notamment celui relatif à l’élaboration et au traitementde l’information comptable et nancière. Le périmètre du Groupecouvert par le rapport s’étend à l’ensemble des liales consolidées parintégration globale, c’est-à-dire les sociétés dans lesquelles le Groupeexerce directement ou indirectement une in uence prépondérante.En tant que holding, l’activité propre de PPR consiste à dé nir et mettreen œuvre sa stratégie, animer et gérer ses participations, stimulerle développement de ses Branches, coordonner le nancement deleurs activités, assurer des fonctions de support et de communication,dé nir et mettre en œuvre la politique de couverture d’assurances.La partie consacrée aux procédures de contrôle interne traitera del’ensemble des Branches historiques du Groupe (Conforama, Fnac,Gucci Group et Redcats Group). Concernant la liale Puma AG, cotéesur le marché allemand, celle-ci relève des obligations réglementairesen la matière applicables au contrôle interne et au reporting desrisques, décrit dans le rapport annuel de cette société et qui peut êtreconsulté en complément du présent rapport. Il convient de noter que GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6les bonnes pratiques du groupe PPR en la matière ont été reprisespar le groupe Puma ; le dispositif de contrôle interne a été renforcé,notamment par la création d’un Département d’Audit Interne.indépendants de leur volonté (évolution imprévue des marchés, dela concurrence et de la situation géopolitique, erreur de prévisionou d’estimation des e ets de ces évolutions sur l’organisation, etc.).1 - Le contrôle interne dans le groupe PPRL’ environnement de contrôle interneLa dé nition du contrôle interneLe dispositif de contrôle interne en vigueur au sein du groupe PPRrepose sur un ensemble de moyens, de politiques, de comportements,de procédures et d’actions adaptées, visant à s’assurer que les mesuresnécessaires sont prises pour maîtriser : les activités, l’e cacité des opérations et l’utilisation e ciente desressources ; les risques susceptibles d’avoir un impact significatif sur lepatrimoine ou la réalisation des objectifs de l’entreprise, qu’ilssoient de nature opérationnelle, nancière ou de conformité.Le processus de contrôle interne du groupe PPR , formalisé àl’occasion de l’application de la loi de sécurité nancière en 2003 aété à nouveau administré en 2009. Le Groupe applique le cadre deréférence de l’AMF depuis 2007. Ce dispositif de contrôle interne suitl’organisation générale du Groupe. Il est à la fois : décentralisé au niveau des Branches : l’animation et le pilotagedu processus de contrôle interne sont de la responsabilité desDirections g énérales des entités opérationnelles et juridiques ; uni é autour d’une méthodologie commune et d’un référentielunique. La holding PPR en coordonne le déploiement à traversle Groupe.Le contrôle interne se dé nit comme un processus conduit par laDirection Générale sous le contrôle du Conseil d’administration, misen œuvre par les dirigeants et l’ensemble du personnel. Quels quesoient sa qualité et ses degrés d’application, il ne peut fournir unegarantie absolue quant à la réalisation des objectifs rentrant dans lescatégories suivantes :Adapté aux spéci cités du g roupe PPR, le dispositif de contrôleinterne du Groupe repose sur une organisation décentraliséecomportant une dé nition claire des responsabilités au travers de laCharte Groupe. Il comprend des principes et des valeurs régissant lecomportement et l’éthique de tous ses collaborateurs, présentés dansle Code de conduite des a aires. Il s’appuie en outre sur une gestiondes ressources humaines garante de la compétence et de l’implicationde ses collaborateurs.La Charte GroupeLe groupe PPR s’est doté depuis maintenant plus de quatre ansd’une Charte Groupe qui trace le cadre de la décentralisation del’organisation et la responsabilité des dirigeants. En e et, la chartedé nit d’une part les principes directeurs qui régissent les relationsentre PPR et les Branches, et d’autre part pour chaque domainefonctionnel, les éléments relevant de la responsabilité déléguée dela Branche, ceux pour lesquels il est requis d’informer PPR dans lesdélais su sants et ceux pour lesquels l’autorisation préalable de PPRest nécessaire.Les principes et valeurs du GroupeLes principes éthiques du groupe PPR sont énoncés dans le Code deconduite des a aires, di usé une première fois en 2005 puis redi uséen 2009 à l’ensemble des collaborateurs du groupe PPR .Le Code contient les engagements et les règles de conduite du Groupeenvers ses principales parties prenantes : ses collaborateurs ; ses clients et les consommateurs ; ses partenaires commerciaux et ses concurrents ; la conformité aux lois et réglementations en vigueur ; l’environnement ; l’application des instructions et des orientations xées par la la société civile ;Direction Générale  ; le bon fonctionnement des processus internes, notamment ceuxconcourant à la protection des actifs ; la abilité des informations nancières et comptables.En e et, la probabilité d’atteindre ces objectifs est soumise aux limitesinhérentes à tout système de contrôle interne, et notamment : aux erreurs humaines commises ou aux dysfonctionnementssurvenus lors de la prise de décisions ou dans l’application decelles-ci ; aux cas de collusion délibérée entre plusieurs personnes quipermettent d’éluder le dispositif de contrôle en place ; ou au cas où la mise en place, voire le maintien d’un contrôle, seraitplus onéreux que le risque qu’il est censé pallier.Par ailleurs, dans la poursuite des objectifs précités, il va de soi queles entreprises sont confrontées à des événements et aléas qui sont ses actionnaires et les marchés nanciers.Parallèlement à la première diffusion du Code de Conduite en2005, un Comité pour l’Éthique et la Responsabilité Sociale etEnvironnementale (CERSE) a été créé. Il est composé de représentantsdes Branches du Groupe et de collaborateurs de PPR et est présidépar le Directeur RSE du Groupe, membre du Comex, et rapportantdirectement au Président-Directeur général.Le CERSE remplit trois missions : suivre la bonne di usion et la bonne application du Code deconduite des a aires et des principes qu’il défend ; répondre à toute sollicitation de collaborateur du Groupe, qu’ils’agisse d’une simple demande de clari cation ou question portantsur l’interprétation du Code et son application, ou qu’il s’agissed’une réclamation adressée au CERSE pour non-respect supposéde l’un des principes éthiques du Groupe ;DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR335 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise être force de proposition pour faire évoluer la politique et lesactions du Groupe en matière de Responsabilité Sociale etEnvironnementale (RSE).Les Branches peuvent, par ailleurs, aménager des dispositifssupplémentaires qui leur sont propres, tels que des chartes cadeauxfournisseurs par exemple.L e Comité déontologique, composé du Directeur général déléguéFinance et du Directeur Juridique, met en place les mesurespréventives permettant de se prémunir contre tout délit d’initiés(calendrier des fenêtres négatives, liste des initiés permanents etoccasionnels, lettres d’information…).La politique de ressources humainesLa qualité des ressources humaines et la cohésion du managementsont des facteurs clés de succès du Groupe. PPR s’assure ainsi que lesdi érentes Branches mènent des politiques de ressources humainesadaptées à leurs contextes et leurs enjeux, mais répondant toujoursaux meilleurs des standards locaux. Le principe d’autonomie et deresponsabilisation des Branches est là encore appliqué, mais le Groupeest garant de la cohérence des politiques mises en place et de leuralignement par rapport aux valeurs PPR et aux actions dé nies encentral.Ainsi, en matière de politique sociale, les Branches pratiquent desstandards élevés de dialogue et de participation des salariés dansl’entreprise, tandis que le Groupe anime le dialogue social au niveaudes institutions représentatives du Groupe, Comité de Groupe etComité d’Entreprise Européen. PPR pilote, en étroite collaborationavec les Branches concernées, tous les projets ayant un impact socialmajeur ; ce fut le cas en 2009, où le Groupe s’est assuré que les impactsdes plans d’économies décidés par les Branches, ont bien été anticipés,discutés et négociés au sein des di érentes instances, conformémentaux réglementations en vigueur. Les Branches informent le Groupede leur déploiement du Code de conduite des a aires dé ni parPPR, ainsi que des chartes mises en place par le Groupe (chartesur la diversité, sur l’emploi des seniors) et signées avec le Comitéd’entreprise européen. En n PPR a mis en place une étude d’opiniondes salariés bisannuelle qui concerne l’ensemble des Branches.En ce qui concerne les dirigeants et les cadres supérieurs, PPRs’implique directement dans la gestion des femmes et des hommesclés du Groupe, et ce a n de garantir une bonne cohérence entre lesBranches ; ainsi le Groupe développe des programmes transversauxde formation, et passe en revue chaque année (« people reviews »)les ressources managériales dont disposent les Branches  ; PPRs’assure ainsi de la bonne adéquation actuelle et à venir entre cesressources managériales et les enjeux auxquels les Branches sontconfrontées. Ces revues se traduisent par des promotions et desmobilités interbranches, mais aussi lorsque cela s’avère nécessaire,par des recrutements extérieurs permettant d’acquérir de nouvellescompétences.Par ailleurs, PPR a développé des outils transversaux de mesurede la performance individuelle et de la compétitivité externe desrémunérations. À ce sujet, le Groupe a mis en place dans chacune desBranches des Comités des Rémunérations, dont l’objet est d’apprécier,au regard des pratiques du marché, les rémunérations des membresdes Comités e xécutifs des Branches, ainsi que celles des principaux336DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPRDirecteurs ; un compte rendu de ces Comités est présenté au Comitédes Rémunérations du Groupe.Le pilotage du contrôle interneLe pilotage du dispositif de contrôle interne est de la responsabilitéde la Direction Générale . Il est animé par le Comité exécutif de laholding, les Directions Générales des Branches ainsi que par lesresponsables fonctionnels.Le Comité exécutifLe Comité exécutif du groupe PPR (COMEX), organe de managementexécutif, est constitué du Président-Directeur général, du Directeurgénéral délégué Finance, des Présidents de chacune des Branches duGroupe ainsi que des directeurs fonctionnels de PPR (RessourcesHumaines, Responsabilité Sociale et Environnementale etCommunication).Le COMEX, qui se réunit de manière régulière et fréquente, etautant que nécessaire, en cohérence avec les orientations du Comitéstratégique et de développement : élabore la stratégie opérationnelle du Groupe et en assure lepilotage ; dé nit les priorités au travers d’objectifs par Branche et les grandsprojets fonctionnels ; développe les synergies entre Branches ; propose des acquisitions, des cessions au Conseil d’administration ; s’assure de la mise en œuvre des politiques et des projets dé nisdans le cadre des sept enjeux RSE.La stratégie et les objectifs du groupe PPR sont discutés annuellementà travers les plans à moyen terme et les budgets des unitésopérationnelles de chacune des Branches du Groupe.Les Directions GénéralesLes Directions Générales sont chargées de dé nir, d’animer et desurveiller le dispositif de contrôle interne du Groupe. Elles veillent enoutre à l’engagement des actions correctives nécessaires. L’implicationdes Directions Générales est un point majeur du dispositif du contrôleinterne, compte tenu de l’organisation du groupe PPR .D’ailleurs, la surveillance du dispositif donne lieu à un rapport annuelsur le contrôle interne établi par le Président de chacune des Branches.Les responsables opérationnelsIls sont en charge de la mise en place et du bon fonctionnement descontrôles, au regard des objectifs qui leur sont assignés, a n d’assurerl’e cacité du contrôle interne.Autres acteurs du contrôle interneLe contrôle interne est renforcé par la centralisation de certainesfonctions au sein de PPR :La Direction de la Stratégie et du DéveloppementLa Direction de la Stratégie et du Développement supervise laDirection Fusions Acquisitions, la Direction de la Stratégie, laDirection des Systèmes d’Information, ainsi que la Direction des GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6Achats Indirects. Elle anime le processus annuel de plani cationdu Groupe en participant à l’élaboration des volets stratégique etopérationnel des plans à moyen terme des Branches. Elle assiste lesBranches en leur fournissant un ensemble de prestations supports(veille concurrentielle, réalisation d’études, prise en charge deprojets…). Elle mène également des ré exions sur les évolutionsde périmètre du Groupe et sur l’optimisation de son portefeuilled’activités. Cette Direction collabore aussi à l’évaluation techniqueet nancière conduite par les Branches au moment du choix dessolutions informatiques et notamment lors de l’établissement desbudgets et des plans à moyen terme. Elle anime le Club informatiquequi réunit les d irections Informatiques des Branches. Elle piloteet coordonne par ailleurs les modalités et conditions d’achats decertaines catégories de produits « indirects » à l’échelle du Groupe.La Direction J uridiqueLa Direction Juridique, outre sa fonction au niveau de la Société,assiste les Branches sur les affaires juridiques significatives etcoordonne les études ou analyses communes aux Branches oud’intérêt signi catif pour le Groupe. Elle formule en outre les élémentsde doctrine Groupe, et veille à son application. Elle met à dispositiondes Branches des éléments de méthode d’identi cation des risquestypes, leur permettant de les anticiper et de l’en informer.La Direction F iscaleLa Direction Fiscale coordonne la politique fiscale du Groupe,conseille et assiste les Branches pour toutes les questions liées audroit scal et pour la mise en œuvre de l’intégration scale en France.La Direction des A ssurancesLa Direction des Assurances met en place et gère la politiqueassurances du Groupe. Elle réalise avec les Branches les missionsd’identification, de quantification et de traitement des risques(prévention, autoassurance ou transfert aux assureurs ou réassureurs).La Direction de la C ommunicationLa Direction RSELa Direction de la RSE a pour mission d’animer la politique duGroupe en matière de RSE, d’accompagner les Branches sur les enjeuxde RSE, de répondre aux obligations légales en la matière, d’anticiperet préparer le Groupe aux obligations futures et de mettre en placedes projets au niveau Groupe.Par ailleurs, des représentants des Branches du Groupe se réunissentrégulièrement au sein de Comités a n de partager des informationsopérationnelles et stratégiques, d’échanger des compétenceset de diffuser de meilleures pratiques, par exemple, lors duComité e-commerce animé par la Direction de la Stratégie et duDéveloppement.Les activités de contrôleLes activités de contrôle sont réalisées en premier lieu par lesDirections Fonctionnelles et Opérationnelles des Branches et de laholding.Le suivi du pilotage des dispositifs de contrôle interne estprincipalement assuré par les Comités d’audit et par les Directionsd’Audit Interne des Branches et de la holding :Les Comités d’auditLe Comité d’audit de PPR, composé de 3 membres, dont 2indépendants, du Conseil d’administration, a pour compétence,sous la responsabilité du Conseil d’administration et en lui enfaisant régulièrement rapport, de s’assurer de la mise en œuvre desprocédures de contrôle interne et de la gestion des risques dans leGroupe. À ce titre, le Comité d’audit de PPR entreprend notammentles actions suivantes : il s’assure que les Branches et filiales du Groupe sont dotéesde services d’audit interne structurés et adaptés, de manièreà identifier, détecter et prévenir les risques, anomalies ouirrégularités dans la gestion des a aires du Groupe ; il apprécie la pertinence et la qualité des méthodes et procéduresutilisées ; il prend connaissance des rapports d’a udit interne, ainsi que desrecommandations émises ; il examine les comptes sociaux et consolidés, annuels et semestrielsde la Société ainsi que les documents nanciers correspondants ; il écoute et questionne les Commissaires aux comptes de la Société ; il examine les nominations, les honoraires et l’indépendance desCommissaires aux comptes ; il approuve le plan annuel d’audit interne.Le comité d’audit de PPR se réunit au minimum quatre fois par an.De la même façon, un Comité d’audit existe au sein de chaqueBranche, dont le fonctionnement et les actions sont identiques à celuide PPR ; il se réunit au minimum quatre fois par an avant la réuniondu Comité d’audit de PPR à l’exception du comité d’audit de Pumaqui s’est réuni deux fois au cours de l’exercice.Dans le groupe PPR, la fonction d’audit interne est organisée demanière décentralisée. Chaque Branche, dispose d’une Directiond’a udit i nterne autonome sur son périmètre de liales, qu’elle dote descompétences et des ressources nécessaires aux objectifs de sa missionet de son indépendance.La Direction de l’A udit nterne Groupe, située au niveau de PPRet rattachée à la Présidence, coordonne, harmonise et optimise lesméthodes et outils de travail des auditeurs internes des Branches.Elle apporte en outre ses services aux Branches (veille réglementaire,expertise, ressources éventuelles, etc.) et mène des missions d’audittransversales et opérationnelles selon les thèmes identi és par PPR,les organes sociaux ou les Branches.La Direction de l’A udit nterne Groupe assure l’administrationcentrale et la consolidation de l’analyse du contrôle interne enapplication de la loi de sécurité nancière et du nouveau cadre deréférence de l’AMF, développées dans le paragraphe intitulé « Ladescription de la démarche d’analyse du contrôle interne ».DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR337La Direction de la Communication participe au développement duGroupe en valorisant son image et sa notoriété, tant en interne qu’enexterne.L’Audit nterne 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseLa Direction de l’ A udit nterne Groupe réalise également une veilleactive sur les meilleures pratiques en matière de contrôle interne.2 - La description de la démarche d’analyse du contrôleinterne et de la gestion des risquesLes Directions d’A udit nterne, situées au niveau de chacunedes Branches du Groupe, rattachées à la Direction Générale de laBranche, véri ent les procédures de contrôle mises en place par lesautres Directions et mènent des audits opérationnels et nanciersdans le périmètre des sociétés de la Branche. Au cours de l’année2009, l’ensemble des services d’audit interne a réalisé une centainede missions d’audit.Les plans d’audit de PPR et des Branches sont établis par les Directionsd’A udit nterne en s’appuyant notamment sur le référentiel deprocessus du Groupe et sur les risques majeurs identi és au seinde chaque Branche. Ces projets font l’objet d’échanges avec lesprincipaux responsables. Les plans d’audit ainsi établis sont examinéset validés par les Comités d’audit.Les principales problématiques identi ées par les Directions d’A udit nterne Branches et Groupe en 2009 ont été portées à la connaissancedes Comités d’audit de chacune des Branches et de PPR. Les Comitésd’audit ont ainsi pu prendre connaissance des problématiques relevéeset des plans d’actions mis en place par les entités concernées.Au-delà de ces missions, l’ensemble des ressources d’audit internedans le groupe PPR a vocation à promouvoir le contrôle interne surtous les processus et activités de l’entreprise, qu’ils soient de natureopérationnelle ou financière, qu’ils concernent les magasins, lesentrepôts ou les sièges, les activités de distribution ou de fabrication.Fin 2009, l’e ectif d’audit interne dans le groupe PPR était composéde 26 collaborateurs (la variation par rapport à 2008 s’ expliquantpar la sortie de Cfao du périmètre du Groupe). Leur mode defonctionnement est décrit dans la Charte d’audit à laquelle ils seréfèrent. De manière générale, la Charte d’audit précise que : à l’issue de chaque mission, les constats et recommandations sontprésentés aux responsables du ou des domaines audités ; les accords ou désaccords des audités sur les recommandationsproposées sont inclus dans le rapport nal qui précise le pland’action éventuel, les responsabilités et les délais de mise en œuvre ; la véri cation de leur mise en place est du ressort de l’audit interne.L’activité d’audit interne est réalisée en cohérence avec les Comitésd’audit et les résultats des travaux menés par les Commissaires auxcomptes.Des plans d’audit annuels sont élaborés par les Directions d’A udit nterne sur la base d’une approche par les risques et tiennent comptedes demandes spéci ques des Directions Générales et des autresDirections Opérationnelles.Les Directions d’A udit nterne présentent l’état d’avancement de leurplan d’audit ainsi que le suivi de leurs plans d’action au moins deuxfois par an à leur Comité d’audit.Les procédures de contrôle interne mises en place par les dirigeants dug roupe PPR dans le cadre normal de leurs fonctions, s’inscrivent dansune démarche continue d’identi cation, d’évaluation et de gestiondes risques de l’entreprise.Dans ce cadre, le groupe PPR a poursuivi l’analyse des procéduresde contrôle interne de ses activités en vue d’aboutir, à terme, à enapprécier l’adéquation et l’e cacité.Les enjeux majeurs de cette démarche sont, d’une part, d’améliorer lamaîtrise et l’e cacité des opérations, contribuant ainsi à l’atteinte desobjectifs globaux et particuliers du Groupe et, d’autre part, de préciserles responsabilités des opérationnels en matière de contrôle interne.L’approche adoptée repose sur les principes suivants : une auto-évaluation, au moyen de questionnaires, est menéechaque année auprès d’opérationnels clés dans chacune desBranches, suivant la segmentation en 13 processus clés :– pilotage et développement,– gouvernement d’entreprise et gestion des risques,– relations extérieures,– o re, stratégie marketing et communication,– front de vente et administration des ventes,– sourcing,– logistique et ux de marchandises,– production,– technologies et systèmes d’information,– ressources humaines,– nance, comptabilité et gestion,– gestion et protection des actifs,– gestion légale et réglementaire.– servent d’indication complémentaire pour ces responsablesdans leur appréciation de la qualité des procédures de contrôleinterne qu’ils ont en charge,– permettent d’homogénéiser le niveau de contrôle interne dansl’ensemble du Groupe et de faire béné cier toutes les activitésdes meilleures pratiques,– permettent de lancer des plans d’action d’amélioration, le caséchéant. les travaux sont concentrés sur 4 à 5 processus par an permettantde couvrir sur 3 ans l’ensemble des processus.Le questionnaire relatif au processus Finance, comptabilité etgestion est quant à lui administré chaque année. Il tient compte la mise en place des recommandations relève de la responsabilitédes opérationnels concernés ; ces questionnaires :338DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6du nouveau cadre de référence de l’AMF et plus particulièrementde son guide d’application. Ce questionnaire se décompose endeux : une cinquantaine de questions relatives aux contrôlesclefs obligatoires pour le Groupe et une quarantaine de questionsquali ées de bonnes pratiques. Ce questionnaire est administréauprès des liales les plus signi catives des Branches du Groupe.Ainsi, en 2009, le groupe PPR a couvert les 4 processus suivants :– front de vente et administration des ventes,– logistique et ux de marchandises,– o re, stratégie marketing et communication,– nance, comptabilité et gestion.Cette approche a été présentée et approuvée par le Comité d’auditde PPR.En 2009, les risques identi és, notamment sur ces 4 processus, ainsique leur importance relative et leur probabilité de survenance, ont étéportés à la connaissance des Comités d’audit de PPR et des Branches.Ces derniers ont pris connaissance des plans d’actions mis en placepar les entités concernées a n de prévenir les risques, limiter leursurvenance et leur impact.Les principaux risques auxquels le Groupe doit faire face sont décritsdans le document de référence au chapitre 4, éléments nanciers dansla section relative à la gestion des risques.Les risques opérationnels sont gérés pour l’essentiel au niveau desBranches mettant ainsi en œuvre une gestion des risques adaptéeaux activités spéci ques.La gestion des risques nanciers de liquidité, de taux et de change estassurée par la Direction des F inancements et de la T résorerie de PPRà travers une organisation centralisée au siège.La politique de couverture des risques assurables est pilotée etgérée par la Direction des Assurances en relation avec la DirectionFinancière du siège. Les principaux programmes de couvertureen place sont décrits dans le document de référence au chapitre 4,éléments nanciers dans la section relative à la gestion des risques.Par ailleurs, la transposition en droit français de la 8° Directiveeuropéenne a fait l’objet, au cours de l’année écoulée, d’échangesentre le Comité d’audit et la Direction Générale . Une mission a étéengagée avec l’appui d’un cabinet de consultants a n d’apprécier lesévolutions qu’il conviendrait de donner aux dispositifs de contrôleinterne et de gestion des risques pour en suivre l’e cacité.3 - Descriptif des procédures de contrôle internerelatives à l’élaboration de l’information comptableet  nancièreL’ organisation de la fonction comptable et de gestionL’élaboration de l’information nancière et comptable est assuréepar la Direction F inancière. Au niveau de PPR, celle-ci supervise laDirection du C ontrôle F inancier, la Direction des Financements et dela T résorerie, la Direction des A ssurances, la Direction J uridique, laDirection F iscale, la Direction de la C ommunication F inancière ainsique la Direction de la S tratégie et du D éveloppement.La production et l’analyse de l’information nancière s’appuient surun ensemble de procédures de gestion nancière telles que : les plans à moyen terme, qui mesurent les conséquences desorientations stratégiques sur les grands équilibres nanciers et degestion du Groupe. Ils servent également de base à l’appréciationannuelle par le Groupe des valeurs d’utilité des actifs relatifs auxdi érentes unités génératrices de trésorerie ; les budgets, qui se construisent sur la base d’échanges entre lesDirections o pérationnelles et la Direction Générale du Groupeen deux étapes : un budget explicitant notamment les grandséquilibres nanciers et les plans d’action opérationnels est établiau quatrième trimestre de l’exercice et dé nitivement entériné aupremier trimestre de l’exercice suivant en tenant compte, le caséchéant, des événements intercalaires survenus ; le reporting qui a lieu tous les mois, assure le suivi tout au long del’exercice des performances des Branches au travers d’indicateursspéci ques dont la cohérence et la abilité sont revues par laDirection du C ontrôle F inancier. Cette Direction veille égalementà la cohérence des traitements comptables appliqués par lesBranches avec les règles Groupe et e ectue, en collaboration avecles contrôleurs nanciers des Branches, une revue analytique parcomparaison avec le budget et l’année précédente ; La Direction Générale de PPR, les Présidents et les Secrétairesgénéraux des Branches du Groupe se réunissent chaque moisa n d’apprécier l’évolution de l’activité des Branches, sur la based’éléments nanciers et opérationnels communiqués par chaqueBranche concernée ; le Groupe s’assure de manière régulière des engagements horsbilan de ses Branches. Ce contrôle est e ectué notamment dansle cadre du processus de consolidation statutaire dans la mesureoù les Branches sont tenues de préciser de manière exhaustive laliste de leurs engagements de type commercial ou nancier et d’ene ectuer le suivi au l des exercices.L’ organisation de la fonction consolidationLa consolidation statutaire des comptes est réalisée n juin et ndécembre à l’aide de l’outil de consolidation du Groupe qui permet latransmission des informations nancières des Branches en temps réel,après un processus complet de validation des liasses de consolidationdes Branches par leurs Commissaires aux comptes et par les directeursgénéraux et les directeurs nanciers des Branches qui s’engagent alorspar le biais de la signature d’une lettre d’a rmation, confortant ainsila qualité de l’information nancière transmise.Des paliers de consolidation existent par Branche garantissant unpremier niveau de contrôle et de cohérenceLe contrôle nancier de PPR anime le processus et a en charge laproduction des états consolidés du Groupe. Pour ce faire, le serviceadresse aux Branches des instructions précisant la liste des états àenvoyer, les hypothèses communes à utiliser, ainsi que les pointsspéci ques à prendre en compte.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR339 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entrepriseLa Communication F inancièreL’objectif de la communication nancière est d’informer de manièrecontinue, de véhiculer un message cohérent et clair ainsi que derespecter le principe d’égalité des actionnaires devant l’information.La communication financière s’adresse à un public diversifiéessentiellement composé d’investisseurs institutionnels, de particulierset de salariés. La Direction Générale , la Direction F inancière ainsi quela Direction de la c ommunication F inancière sont les interlocuteursdes analystes et des investisseurs institutionnels. La Direction desR essources H umaines gère avec la Direction de la C ommunicationF inancière l’information auprès des salariés.L’information nancière est délivrée par tous les moyens : Assembléegénérale, publications périodiques, communiqués et sur tous lessupports : presse, Internet, contacts téléphoniques directs, réunionsindividuelles.La Direction des F inancements et de la T résorerieLa Direction des F inancements et de la T résorerie assure la gestiondes risques nanciers de liquidité, de contrepartie, de change et detaux, et coordonne par ailleurs la gestion de trésorerie des Branches.Elle gère la politique bancaire Groupe, donne les directives en matièrede répartition de l’activité par banque et coordonne les appels d’o resdu Groupe. Elle s’assure de la cohérence entre les informations nancières publiées et les politiques de gestion des risques de taux,de change et de liquidité. La quasi-totalité des nancements est miseen place par PPR ou PPR Finance. Les exceptions sont analysées aucas par cas en fonction d’opportunités ou de contraintes spéci queset requièrent l’accord de PPR.Mission des Commissaires aux comptesLes Commissaires aux comptes ont pour fonction de certi er larégularité, la sincérité et l’image dèle des comptes sociaux et descomptes consolidés du Groupe sur une base annuelle et de délivrerun rapport d’examen limité sur les états consolidés semestriels duGroupe.Les missions d’audit sont réparties entre trois auditeurs statutaires :Deloitte, KPMG et Pricewaterhouse Coopers (pour le groupe Puma).Les principaux points couverts par les auditeurs sont les suivants : identification des zones de risques et réalisation de tests parsondage permettant de valider la régularité, la sincérité et l’image dèle des comptes au regard de leur seuil de matérialité socialou consolidé ; validation des principaux traitements et options comptables toutau long de l’année, en coordination avec le management desBranches et de PPR ; application des normes comptables définies par PPR pourl’ensemble de ses Branches ; rédaction d’un rapport d’audit pour chacune des Branchesconsolidées en vue de la certi cation des comptes consolidésde PPR, comprenant les observations éventuelles en matière decontrôle interne ; présentation d’une synthèse générale pour le groupe PPR présentéeau management et au Comité d’audit de PPR ; préparation des rapports de commissariat aux comptes àl’attention des actionnaires de PPR. Ces rapports gurent dansle document de référence.Ce rapport sur le contrôle interne, issu de l’apport des di érentsacteurs du contrôle interne mentionnés en première partie de cedocument, a été présenté dans sa version projet au Comité d’auditde PPR pour avis et a été approuvé par le Conseil d’Administrationde PPR le 17 février 2010.Le Président du Conseil d’administration340DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR GOUVERNEMENT D’ENTREPRISEGouvernement d’entreprise6HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET DES MEMBRESDE LEURS RÉSEAUX PRIS EN CHARGE PAR LE GROUPE EN 2009KPMG AuditDeloitte & AssociésMontant (HT)%Montant (HT)%20092008200920082009200820092008(en milliers d’euros)AuditCommissariat aux comptes, certification,examen des comptes individuelset  consolidésÉmetteur3 963,53 841,0433,5429,0Filiales intégrées globalement3 530,03 412,0Autres diligences et prestationsdirectement liées à la missiondu  Commissaire aux comptesÉmetteurSous-totalFiliales intégrées globalementAutres prestations rendues parles réseaux aux filiales intégréesglobalementJuridique, fiscal, socialAutresSous-totalTOTAL88 %10 %78 %3 %1  %2 %92 %10 %82 %2 %0 %2 %2 896,53 018,0334,5332,02 562,02 686,0235,5132,5103,0173,0127,046,079 %9 %70 %6 %4 %2  %156,569,587,099,019,080,04 120,03 940,091 %94 %3 132,03 191,085 %91 %359,044,0403,0226,010,0236,08 %1 %9 %6  %0 %6 %492,143,0535,1265,048,0313,013 %2  %15 %4 523,04 176,0100 %100 %3 667,13 504,0100 %100 %86 %9 %77 %5 %4 %1 %8 %1 %9 %Remarque : L’exercice 2008 a été retraité en « pro forma » hors CfaoDOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR341 6GOUVERNEMENT D’ENTREPRISERapport des Commissaires aux comptes Rapport des Commissaires aux comptesétabli en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapportdu Président du Conseil d’administration de la Société PPR(exercice clos le 31 décembre 2009)Mesdames, Messieurs les Actionnaires,En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Société PPR et en application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce,nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37du Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009.Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures decontrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37du Code de commerce, relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d’entreprise.Il nous appartient : de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président concernant lesprocédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière ; et d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nousappartient pas de véri er la sincérité de ces autres informations.Nous avons e ectué nos travaux conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France.Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement del’information comptable et nancièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernantles procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancièrecontenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à : prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’informationcomptable et nancière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ; prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentation existante ; déterminer si les dé ciences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière quenous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport du Président.Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et degestion des risques de la Société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et nancière contenues dans le rapport duPrésident du Conseil d’administration, établi en application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce.Autres informationsNous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 du Codede commerce.Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, 19  mars 2010Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG SAPatrick-Hubert PetitDeloitte & AssociésJean-Paul Picard342DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR Responsable du documentde référence et responsablesdu contrôle des comptes7DOCUMENTS INCORPORÉSPAR RÉFÉRENCE346 RESPONSABLE DU DOCUMENTDE RÉFÉRENCEAttestation du responsable du document deréférence et du rapport nancier annuelRESPONSABLES DU CONTRÔLEDES COMPTESCommissaires aux comptes titulairesCommissaires aux comptes suppléants344344345345345DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR343 7RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTESResponsable du document de référenceResponsable du document de référenceJean-François PalusDirecteur général délégué,Directeur nancierATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCEET DU RAPPORT FINANCIER ANNUELJ’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet e et, que les informations contenues dans le présent document de référence sont, à maconnaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.J’atteste qu’à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image dèle dupatrimoine, de la situation nancière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapportde gestion (dont la table de réconciliation gure à la page 351 ) présente un tableau dèle de l’évolution des a aires, des résultats et de la situation nancière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques etincertitudes auxquels elles sont confrontées.J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes, KPMG Audit et Deloitte & Associés, une lettre de n de travaux dans laquelle ils indiquentavoir procédé à la véri cation des informations portant sur la situation nancière et les comptes donnés dans le présent document ainsi qu’à lalecture d’ensemble de ce même document.Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le document de r éférence ont fait l’objet d’un rapport de contrôleurs légaux gurantrespectivement en pages 264-265 et 297-298 du dit document, le rapport concernant les c omptes consolidés contenant une observation pourchangements de méthode comptable .Les comptes consolidés et annuels de PPR SA présentés dans le document de référence de l’ exercice 2008 déposé le 17 avril 2009 auprès del’ Autorité des marchés nanciers sous le numéro D.09-266 ont fait l’ objet d’ un rapport des contrôleurs légaux gurant respectivement en pages254 et 287 du dit document, qui contiennent tous deux une observation pour changement de méthode comptable.Fait à Paris, le 19 avril 2010Jean-François PalusDirecteur général délégué,Directeur nancier344DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTESResponsables du contrôle des comptes7Responsables du contrôle des comptesDurée et date d’expiration des fonctions : du 9 juin 2008 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2013.Durée et date d’expiration des fonctions : du 25 mai 2004 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2009.COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRESKPMG Audit Département de KPMG SA1, cours Valmy, 92923 Paris-La Défense CedexPatrick-Hubert PetitDate de première prise des fonctions : AGO du 18 juin 1992.Deloitte & AssociésJean-Paul Picard185, avenue Charles-de-Gaulle, 92524 Neuilly-sur-Seine CedexDate de première prise des fonctions : AGO du 18 mai 1994.COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTSSCP Jean-Claude André2 bis, rue de Villiers, 92309 Levallois-Perret CedexDate de première prise des fonctions : AGO du 25 mai 2004.BEAS7-9, Villa Houssay, 92524 Neuilly-sur-Seine CedexDate de première prise des fonctions : AGO du 19 mai 2005.Durée et date d’expiration des fonctions : du 25 mai 2004 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2009.Durée et date d’expiration des fonctions : du 9 juin 2008 jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2013.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR345 7RESPONSABLE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE ET RESPONSABLES DU CONTRÔLE DES COMPTESDocuments incorporés par référenceDocuments incorporés par référenceConformément à l’article 28 du règlement européen n° 809/2004du 29 avril 2004, le présent document de référence incorpore parréférence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invitéà se reporter : au titre de l’exercice clos le 31  décembre 2008  : chiffres clés,activités du Groupe, rapport d’activité, politique d’investissement,comptes consolidés, comptes sociaux, rapport de gestion de lasociété mère et rapports des Commissaires aux comptes y a érents gurant dans le document de référence déposé le 17  avril 2009auprès de l’Autorité des marchés nanciers, respectivement auxpages 6 et 7, 11 à 55, 128 à 154, 155 à 164, 165 à 255, 256 à 274,275 à 286, 287 et 288 ; au titre de l’exercice clos le 31  décembre 2007 : chiffres clés,activités du Groupe, rapport d’activité, politique d’investissement,comptes consolidés, comptes sociaux, rapport de gestion de lasociété mère et rapports des Commissaires aux comptes y a érents gurant dans le document de référence déposé le 22 avril 2008auprès de l’Autorité des marchés nanciers, respectivement auxpages 6 et 7, 11 à 55, 142 à 166, 167 à 169, 176 à 263, 265 à 280,281 à 291, 264 et 292 à 295.Les informations incluses dans ces deux documents de référence,autres que celles visées ci-dessus, sont, le cas échéant, remplacées oumises à jour par les informations incluses dans le présent document deréférence. Ces deux documents de référence sont accessibles au siègesocial de la Société et sur son site internet : www.ppr.com, rubriqueFinance .346DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 8 Tables de concordanceet de réconciliation et Index TABLE DE CONCORDANCEAVEC LES RUBRIQUESDE L’ANNEXEDU RÈGLEMENT EUROPÉENN° 809/2004TABLE DE RÉCONCILIATIONDU RAPPORT FINANCIER ANNUEL 352348INDEX353TABLE DE RÉCONCILIATIONDU RAPPORT DE GESTION351DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR347 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXTable de concordanceavec les rubriques de l’annexedu règlement Européen n° 809/20041. PERSONNES RESPONSABLES1.1. Nom et fonctions des personnes responsables1.2. Attestation de la personne responsable2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES2.1. Noms et adresses des contrôleurs légaux des comptes2.2. Démission, mise à l’écart ou non désignation3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES « CHIFFRES CLEFS »3.1. Informations fi nancières historiques sélectionnées3.2. Informations fi nancières sélectionnées pour des périodes intermédiaires4. FACTEURS DE RISQUE5. INFORMATIONS CONCERNANT LA SOCIÉTÉ5.1. Histoire et évolution de la Société5.1.1. Raison sociale et nom commercial de la Société5.1.2. Lieu et numéro d’enregistrement5.1.3. Date de constitution et durée de vie5.1.4. Siège social et forme juridique5.1.5. Événements importants dans le développement des activités4-5, 135 -136 , 196 -1975.2. Investissements5.2.1. Principaux investissements réalisés par la Société durant chaque exercice de la périodecouverte par les informations fi nancières historiques5.2.2. Principaux investissements en cours, distribution géographique de ces investissements(sur le territoire national et à l’étranger) et méthode de fi nancement (interne ou externe)160 -162198 -201 , 248 -2505.2.3. Renseignements concernant les principaux investissements que compte réaliserl’émetteur à l’avenir et pour lesquels ses organes de direction ont déjà pris des engagements fermesN/A6.1.1. Nature des opérations effectuées et principales activités6.1.2. Nouveau produit ou service important lancé sur le marché17 , 20 , 23 - 25 , 31 , 36 , 44-45 , 48, 516.5. Éléments fondateurs de toute déclaration de la Société concernant sa position concurrentielle15-16 , 23 , 306. APERÇU DES ACTIVITÉS6.1. Principales activités6.2. Principaux marchés6.3. Événements exceptionnels6.4. Dépendance éventuelle7. ORGANIGRAMME7.1. Description sommaire du Groupe7.2. Liste des fi liales importantes de la Société348DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR344344344345345N/A6-76-7N/A302302302302164-170 , 236 -24 513 -5613 -56N/A135 -136 , 196 -1978-1111 , 25 5-26 3 TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX88. PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS8.1. Immobilisations corporelles importantes existantes ou planifi ées8.2. Questions environnementales pouvant infl uencer l’utilisation des immobilisations corporelles9. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT9.1. Situation fi nancière9.2. Résultat d’exploitation9.2.1. Facteurs importants10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX9.2.2. Changements importants du chiffre d’affaires net ou des produits nets9.2.3. Stratégie ou facteur pouvant infl uer sur les opérations de la Société10.1. Informations sur les capitaux à court terme et à long terme de la Société10.2. Source et montant des fl ux de trésorerie de la Société151 -157 , 172, 175, 226174 , 23010.3. Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de fi nancement de la Société7, 154 -157 , 231 -23610.4. Informations concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant infl uésensiblement ou pouvant infl uer sensiblement, de manière directe ou indirecte,sur les opérations de la Société10.5. Informations concernant les sources de fi nancement attendues11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES12. INFORMATION SUR LES TENDANCES 13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE14.1. Organes d’administration, de direction et de surveillance14.2. Confl its d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance312 -318, 324-32632315. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES15.1. Rémunération des mandataires sociaux15.2. Montant total des sommes provisionnées ou constatées aux fi ns du versement de pensions,de retraites ou d’autres avantages16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION16.1. Date d’expiration des mandats actuels16.2. Contrats de service liant les membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance16.3. Informations sur le comité d’audit et le comité des rémunérations de la Société16.4. Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur en France17. SALARIÉS17.1. Nombre de salariés17.2. Participations et stock-options17.3. Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de la Société18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote18.2. Existence de droits de vote différents18.3. Contrôle de la Société18.4. Tout accord, connu de la Société, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure,entraîner un changement de son contrôle19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS (« PARTIES LIÉES »)253-254 , 299-300(1) Non significatif compte tenu de l’activité du Groupe.(2) Le présent document de référence n’inclut aucune prévision de bénéfice.DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR349152 , 220 -221 , 249100 -112134 -159 , 286 -287135 -136137 -14010-11236233 , 235 -236N/A (1 )159N/A (2 )319 -323226 -229313 -318330 -33232332861-63295304-305303304-30530478 , 203-207 , 290 -295 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈREET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR20.1. Informations fi nancières historiques20.2. Informations fi nancières pro forma20.3. États fi nanciers20.4 Vérifi cation des informations fi nancières historiques annuelles20.4.1. Déclaration de la vérifi cation des informations fi nancières historiques20.4.2. Autres informations vérifi ées par les contrôleurs légaux20.4.3. Source des informations fi nancières non tirées des états fi nanciers vérifi és de l’émetteur20.5. Date des dernières informations fi nancières20.6. Informations fi nancières intermédiaires et autres20.7. Politique de distribution des dividendes20.7.1. Montant du dividende par action éventuellement ajusté pour permettrela comparaison quand le nombre d’actions de l’émetteur a changé20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage171 -263 , 266 -285N/A171 -175 , 266 -269264 -265 , 297-298299-300 , 342N/A171 , 266N/A (4 )157 -158 , 287 , 302 -30320.9. Changement signifi catif de la situation fi nancière ou commerciale135 -136 , 196 , 212 -21321. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES21.1. Capital social21.1.1. Montant du capital souscrit21.1.2. Actions non représentatives du capital21.1.3. Actions détenues par l’émetteur lui-même, en son nom, ou par ses fi liales289 -29021.1.4. Montant des valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription21.1.5. Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou touteobligation attachée au capital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital21.1.6. Informations sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une optionou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option21.1.7. Historique du capital social21.2. Acte constitutif et statuts21.2.1. Objet social de la Société21.2.2. Dispositions concernant les membres de ses organes d’administration21.2.3. Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes21.2.4. Actions nécessaires pour modifi er les droits des actionnaires21.2.5. Conditions régissant la manière dont les Assemblées générales sont convoquées21.2.6. Disposition qui pourrait avoir pour effet de retarder, différer ou empêcher un changement de son contrôle304 , 33221.2.7. Disposition fi xant le seuil au-dessus duquel toute participation doit être divulguée21.2.8. Conditions, règlement ou charte régissant les modifi cations du capital23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS22. CONTRATS IMPORTANTS24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC25. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONSN/A (5 )N/A302 , 308, 346255 -263 , 284 -285N/A166304N/AN/AN/AN/A289302N/A303303304326 -328302 -303(4) Aucun compte trimestriel n’a été publié entre la clô ture des comptes annuels et la publication du document de référence.(5) Non significatif.350DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8Table de réconciliation du rapport de gestion(articles L. 225-100 et suivants du Code de commerce)Situation et activité de la Société au cours de l’exercice écoulé134 -157 , 286-28 7Résultats de l’activité de la Société, de ses fi liales et des sociétés qu’elles contrôlentIndicateurs clés de performance de nature fi nancièreAnalyse de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation fi nancièreDettes fournisseur - Délai de paiementProgrès réalisés ou diffi cultés rencontréesDescription des principaux risques et incertitudesIndication sur l’utilisation des instruments fi nanciers : objectifs, politique de la Sociétéen matière de gestion des risques fi nanciersInformations sur les risques de marché (taux, change, actions)Informations sur les risques paysÉvénements importants survenus depuis la date de clôture de l’exercice et la date du rapport de gestionÉvolution prévisible de la Société et entités comprises dans la consolidation et perspective d’avenirListe des mandats et fonctions exercées dans toute société par chaque mandataire socialRémunération totale et avantages en nature versés à chaque mandataire social durant l’exerciceécoulé (y compris présentation des principes et des règles arrêtés pour déterminerles rémunérations et avantages accordés aux mandataires sociaux)Engagements de toute nature pris par la Société au bénéfi ce de ses mandataires sociauxOpérations réalisées par les dirigeants et les mandataires sociaux sur les titres de la SociétéIndicateurs clés en matière environnementale et socialeInformations socialesÉtat de la participation des salariés au capital socialInformations environnementalesInformations sur la politique du risque d’accident technologiquePrises de participation signifi catives dans des sociétés ayant leur siège en FranceModifi cations intervenues dans la présentation des comptes annuels (et consolidés)Principaux actionnaires et répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2008Information sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publiqueMode de direction générale de la SociétéRapport spécial sur les options de souscription et d’achat d’actions et attributions gratuites d’actionsInformations sur le programme de rachat d’actions – opérations effectuées par la Sociétésur ses propres actions (nombre et cours moyens des achats et ventes, motifs des acquisitionseffectuées, fraction du capital qu’elles représentent…)Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité en matière d’augmentation de capitalTableau des résultats de la Société au cours des 5 derniers exercicesMontant des dividendes distribués au cours des 3 derniers exercicesLes activités de la Société en matière de recherche et développement136 , 154 -156164 -170 , 236 -245135 -1506-7134 -159286236 -245236 -245N/A159 , 25 4159313 -31831 9-32332 3 32 56158-8429585 -112N/AN/A177-178304 -305304 , 332289 -290288296287N/A31 2, 327 -328290-295DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR351 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXTable de réconciliationdu rapport  nancier annuel(article 222-3 du règlement général de l’AMF)Comptes annuels de la société PPR SAComptes consolidés du groupe PPRRapport de gestionAttestation du responsable du rapport fi nancier annuelRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuelsRapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidésHonoraires des Commissaires aux comptesRapport du Président du Conseil d’administration sur les conditions de préparationet d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestiondes risques mises en place par la SociétéRapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L. 225-235du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’administrationse référer à la Tablede réconciliationdu rapport de gestion266 -285171 -263344297-298264 -265341326 -340342352DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8INDEXAAction PPR Actions propres Cours de bourse Nantissements Performance de l’actionActionnariatActions gratuitesActivités Grand public LuxeAdministrateursAFEP-MEDEFAlexander McQueenAPEArtémisAssemblée GénéraleAssurancesAttributions gratuites d’actionsAudits interne sociaux environnementauxAvantages sociauxBBalenciagaBottega VenetaBoucheronCCapital social Opérations relatives au capital RépartitionCapitaux propresCenseursCfaoChiffres clésCode AFEP-MEDEFCode APECode de conduite des affairesCollaborateurs (voir Attributions gratuites d’actions) (voir Code AFEP-MEDEF)5, 33 , 52, 55, 95, 126, 150, 163, 255 (voir Code APE) 253, 283, 285, 300, 304, 313, 314, 323, 331 270 , 273 , 279, 289 , 290306, 307289306, 307304, 3051438313 , 32 6 303, 310, 312 167204, 205, 280, 288, 294 331, 337, 338, 339 61, 88, 91, 93, 131 61, 111 775, 39, 52, 53, 75, 82, 150, 163, 2555, 39, 87 , 115 , 126 , 148 , 163 , 186, 189 , 25 54, 39, 42, 52, 53, 72, 75, 82, 115 , 123 , 126 , 150 , 161 , 163 , 25 5153 , 17 5, 226 , 268 , 286 , 295, 303 137 , 151 , 153 , 173 , 178 , 226 , 239, 242, 271, 30432 3, 326, 3274, 9, 79 , 107, 135, 139, 160, 189, 196, 212, 219, 222, 249, 2612873046, 61302 78 , 31 2, 328, 331 27, 41, 58, 60, 81, 85, 169, 325, 333DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR353 8, 10, 15, 19, 22 , 26 , 29 , 32 , 33 , 39, 43, 46, 52, 58, 65, 69, 72, 95, 101,107, 122, 127, 169, 290, 333 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXComité d’audit déontologique d’entreprise européen PPR des nominations des rémunérations exécutif pour l’éthique et la responsabilité sociale et environnementale (CERSE) stratégique et du développementCommerce équitableCommissaires aux comptes Attestation sur la responsabilité sociale et environnementale Honoraires Mission Rapportssur les comptes consolidéssur les comptes annuelssur les conventions et engagements réglementéssur le rapport du Président Communication fi nancièreComptes consolidés annuelsConforamaContrôle de la SociétéContrôle interne Procédures de contrôle interne Rapport du Président (partie contrôle interne)Conseil d’administration Activité du Conseil d’administration Composition du Conseil d’administration Règlement intérieur du Conseil d’administrationConventions et engagements réglementésCours de bourseDDirection GénéraleDividendeDocuments accessibles au publicDroit de voteEEBITDA EMTNEndettement354DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 253, 300, 305, 326, 330, 337325, 336 78, 81, 84, 334135, 196, 326, 332 77, 290, 319, 326, 331, 33660, 76, 164, 254, 325, 333, 33558, 60, 325, 333, 335 324, 326, 332, 336115, 119 283, 341 308 , 340 345131 340 26 4 29 7 299 342 171264305334329327299306313, 3266, 153, 157, 226, 249, 253, 268, 287, 296, 303324, 327 290, 296 303, 310, 3327, 138 , 134165, 233, 276 134, 154, 165, 186, 231, 277 4, 28, 29, 60, 72, 75, 91, 97, 107, 117, 123, 136, 144, 151, 161, 197, 202, 255 167, 170, 326, 334 TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEX8Environnement Eau Recyclage des déchets Papier Politique de transport et énergieÉpargne salarialeFFaits marquants de l’exerciceFenêtres négativesFiliales et participationsFnacFondation PPR pour la dignité et les droits des femmesFournisseursGGaranties de passifGouvernement d’entrepriseGucciGucci GroupHHistoriqueHOME le fi lmInformation comptable et fi nancièreIntéressement du personnelIntérêts minoritairesInvestissement (politique d’)JJetons de présenceLLa RedouteLuxeMMarché de titresMatières premièresNNormes IFRSOOCÉANEOPA (incidence)Options de souscription et d’achat d’actionsOrganigramme du Groupe20, 27, 32, 36, 44, 48, 51, 60, 135, 196, 269 4, 9, 15, 74, 79, 82, 96, 119, 141, 152, 163, 169, 197 , 212, 257 39, 43, 97, 106, 111, 118, 125, 147 4, 9, 39, 76, 88, 101, 114, 119, 125, 146, 163, 203, 25511, 17, 20, 27, 59, 117, 121, 333 4 101, 104107 108 9478325 11, 255, 28411, 58, 60, 12261, 85, 152, 225 153 , 229, 251 3114, 23, 72, 117, 119, 142 (voir Activité) 171, 264295 160140, 153, 179 322, 332 30 5104, 107, 114 134, 177, 264 185, 289304, 332203, 29011DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR355 8TABLES DE CONCORDANCE ET DE RÉCONCILIATION ET INDEXPPactes et conventionsPrévention des risquesPrincipes et méthodes comptablesProgramme EMTNProgramme de rachat d’actionsPumaRRachat d’actions (programme)Rapports d’activité des Commissaires aux comptes de gestion de la S ociété mère du Président du Conseil d’administrationRegistre du commerce et des sociétésRedcatsRégime de retraiteRèglement intérieur Rémunérations des dirigeants mandataires sociaux des autres mandataires sociauxRenseignements généraux Responsabilité sociale et environnementaleRessources humainesRésultat des cinq derniers exercicesRisques assurances de change de liquidité fi nanciers de fl uctuation des cours de bourse juridiques opérationnels prévention de tauxSSalariésSergio RossiSeuils (franchissement)Stella McCartneyStock optionsStratégieYYves Saint LaurentYSL Beauté356DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2009 - PPR 5, 9, 33, 55, 60, 78, 87, 145, 151, 157, 160, 196, 207, 217, 249, 261(voir EMTN) (voir rachat d’actions) 161170, 326177, 264 273, 28913428632630278 , 32 0 30 5, 32777, 31930257, 129 164 , 23 9 165, 243 164, 24429 6167 24 3166168 165 , 23 6 (voir Commissaires aux comptes) 4, 9, 22, 72, 81, 120, 136, 138, 142, 152, 161, 258 (voir Jetons de présence)69, 81, 129, 336 (voir Prévention des risques) (voir Ressources Humaines) 4, 33 , 39, 52 , 54, 163, 208, 2553035, 39, 55, 95 , 104, 112, 115, 126, 150, 161, 255 (voir Option de souscription et d’achat d’actions) 9, 16, 24, 34, 40, 44, 50, 160 4, 39, 49, 82, 95, 101, 116, 123, 126, 149, 161, 2555, 139, 157, 161, 212, 251 PPRSociété anonyme au capital de 506 314 352 €Siège social : 10 avenue Hoche 75381 Paris Cedex 08552 075 020 R.C.S PARISTel : 01 45 64 61 00 - 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