DOCUMENT DE REFERENCE2010Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le28 avril 2011, conformément à l’article 212-13 du Règlement Général de l’AMF. Il pourraêtre utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d’opération viséepar l’Autorité des Marchés Financiers. Ce document a été établi par l’Emetteur et engage laresponsabilité de ses signataires.1.2.3.4.5.7.8.9.10.11.12.13.15.16.17.18.20.SOMMAIREPERSONNES RESPONSABLESCONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTESINFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉESFACTEURS DE RISQUESINFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR5.1. Histoire et évolution de la société5.2. Investissements6.APERCU DES ACTIVITÉS6.1. Principales activités6.2. Principaux marchésORGANIGRAMMEPROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTSEXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT9.1. Situation financière9.2. Résultat d’exploitationTRÉSORERIE ET CAPITAUXRECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCESINFORMATION SUR LES TENDANCESPRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DESURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALERÉMUNÉRATION ET AVANTAGESFONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTIONSALARIESPRINCIPAUX ACTIONNAIRES19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉSINFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR20.1. Informations financières historiques20.2. Informations financières pro forma20.3. Etats financiers20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles20.5. Date des dernières informations financières20.6. Informations financières intermédiaires et autres20.7. Politique de distribution des dividendes 4 5 514232540404141424347485458636669702 20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale21.INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES21.1. Capital social21.2. Acte constitutif et statutsCONTRATS IMPORTANTSINFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONSD’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTSDOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLICINFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS191197197197197 Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’Administration de lasociété Carrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives àl'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux. Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux. Document d’information annuel. Honoraires des Commissaires aux comptes Informations sur le programme de rachat d’actions. Rémunération des mandataires sociaux. Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 dernières années Parc de magasins intégrés. Evolution du cours de bourse sur 18 mois Table de concordance du Rapport Financier Annuel.322.23.24.25.ANNEXES Conformément à l’article 28 du règlement européen n° 809/2004 du 29 avril 2004, le présent documentde référence incorpore par référence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invité à sereporter : au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2009 : comptes consolidés, comptes sociaux etrapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référencedéposé le 22 avril 2010 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.10-0305,respectivement aux pages 55 à 133, 134 à 146, 178 à 179 et 180 à 181. au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2008 : comptes consolidés, comptes sociaux etrapports des Commissaires aux comptes y afférents figurant dans le document de référencedéposé le 16 avril 2009 auprès de l’Autorité des Marchés Financiers sous le numéro D.09-267,respectivement aux pages 54 à 119, 120 à 135, 167 à 168 et 169 à 171.Les informations incluses dans ces deux documents de référence, autres que celles visées ci-dessus, sont,le cas échéant, remplacées ou mises à jour par les informations incluses dans le présent document deréférence. Ces deux documents de référence sont accessibles dans les conditions décrites à la rubrique 24« Documents accessibles au public » du présent document de référence.PERSONNES RESPONSABLES1.1.1. Monsieur Lars Olofsson, Administrateur-Directeur Général.1.2.« J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans leprésent document de référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pasd'omission de nature à en altérer la portée.J'atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptablesapplicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de lasociété et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et le rapport de gestion ci jointprésente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de lasociété et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description desprincipaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.J'ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquentavoir procédé à la vérification des informations portant sur la situation financière et les comptesdonnées dans le présent document ainsi qu'à la lecture d'ensemble du document.Les états financiers consolidés relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2010 présentés dans cedocument ont fait l’objet d’un rapport des contrôleurs légaux, figurant en pages 229 à 231, qui contientune observation relative aux changements de méthodes comptables.»Le 27 avril 2011 Lars Olofsson Administrateur-Directeur Général4 CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTESCommissaires aux comptes titulairesDeloitte & Associés185, avenue Charles de Gaulle (92524) Neuilly sur Seine cedexreprésenté par M. Frédéric MoulinDate du premier mandat : AGO du 15/04/2003Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.KPMG SA3, cours du Triangle, 92939 Paris la Défense cedexreprésenté par M. Eric RopertDate du premier mandat : AGO du 05/09/1968Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.Commissaires aux comptes suppléantsBEAS7-9, villa Houssay (92524) Neuilly sur Seine CedexDate du premier mandat : AGO du 15/04/2003Expiration du mandat actuel lors de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur lescomptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.M. Bernard Perot32, rue du 19 janvier (92500) Rueil MalmaisonDate du premier mandat : AGO du 28/04/2009Expiration du mandat actuel : Mandat expirant lors de l’Assemblée Générale Ordinairestatuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉESInformations financières sélectionnéesen millions d'eurosChiffre d'affaires hors taxesRésultat opérationnel courant avant amortissements et provisionsRésultat opérationnel courantRésultat opérationnelRésultat net des activités poursuivies, part du GroupeRésultat net, part du Groupeen eurosRésultat net des activités poursuivies par actionen millions d'eurosDette nette201090 0994 8932 9721 83638243320100,56200985 3664 5682 7201 65734327620090,5031/12/20107 99731/12/20096 6002.3.5 Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2011Croissance des ventes encourageante au premier trimestreCA TTC T1 2011 : + 3,9% à taux de changes courants, +2,1% à taux de changes constants+ 0,6% en comparable hors essence, ajusté de l’effet calendaireCA TTC (million €) France Europe de l’Ouest Marchés de croissance DIACA TTC hors essence(million €) France Europe de l’Ouest Marchés de croissance DIAT12011courant24 698 +3,9%9 283 +1,8%-4,7%4 6518 212 +12,2%2 551 +3,7%+2,7%22 486constant+2,1%+1,8%-4,7%+6,7%+2,9%+0,9%-0.9%7 631-6,3%4 3847 920 +12,3%2 551 +3,7%-0,9%-6,3%+6,8%+2,9%Magcomp+0,8%+1,9%-2,5%+1,8%+0,3%-0,5%-0,9%-4,0%+1,9%+0,3%Mag comphorscalendaire+1,9%+3,0%-1,1%+2,9%+0,9%+0,6%+0,2%-2,6%+3,0%+0,9%FRANCE – ventes stables en comparable hors essence ajustées du calendaire, meilleure performance despetits formats Hypermarchés : ventes en comparable hors essence et ajustées de l’effet calendaire en baisse de 1% dansun environnement marqué par davantage de promotions, déploiement du nouveau système back office enligne avec les objectifs Carrefour Market : croissance robuste de 1,4% des ventes en comparable hors essence ajustées ducalendaire, portée par une solide offre commerciale Carrefour City et Carrefour Contact : excellente performance en comparable des magasins convertisEUROPE DE L’OUEST – trimestre difficile (-4,0% en comparable hors essence, -2,6% en comparablehors essence et ajusté du calendaire) avec des signes encourageants en Belgique et en Espagne Belgique : amélioration des performances, notamment dansles hypermarchés, rebond aprèslarestructuration en 2010 Espagne : ventes alimentaires en hypermarchés en hausse de 1%, en comparable et ajustées de l’effetcalendaire – première progression depuis 2008. Le non alimentaire est pénalisé par une base decomparaison difficile dans l’électronique grand public.Italie : des performances difficiles ce trimestre, repositionnement prix en coursMARCHES EMERGENTS – croissance solide en Amérique Latine (+11,6% à taux de changes constants,+12,6% ajusté de l’effet calendaire) et en Asie (+7,8% à taux de changes constants, +7,9% ajusté de l’effetcalendaire) Brésil : solide performance avec une croissance de 12,4% à taux de changes constants et ajustée de l’effetcalendaire, retour de la croissance pour les hypermarchés, performance toujours solide d’Atacadao Chine : succès du nouvel an Chinois et ventes solides au premier trimestre (+12,1% à taux de changes Autres pays d’Europe : environnement général plus difficile conduisant à des performances négatives enconstants)comparable6 CARREFOUR PLANET – croissance continue des ventes et des débits Magasins pilotes : les ventes progressent en moyenne de 6,2% pour les 6 magasins pilotes depuis leurouverture ; la croissance des ventes et du trafic est de 9,9% pour les quatre magasins modèles Vénissieux,Mont St Jean, Mostoles et El Pinar Le déploiement a débuté : en ligne avec notre objectif de déployer 92 magasins Carrefour Planet en 2011DIA – croissance de +2,9% à taux de changes constants (+3,5% ajusté de l’effet calendaire) portée parune forte croissance dans les pays émergents Espagne : performance robuste et gains de part de marché dans un marché difficile France : performance toujours positive des 371 magasins convertis à l’enseigne Dia Marchés émergents : poursuite d’une forte croissance (+23,4% à taux de changes constants)Lars Olofsson, Administrateur Directeur Général, a déclaré :« Carrefour enregistre une croissance des ventes solide au premier trimestre 2011, confirmant la dynamiqueobservée en 2010. Cette croissance des ventes a été largement portée par l’Amérique latine et l’Asie, notammentau Brésil et en Chine. En Europe, dans un contexte qui est resté tendu, nous voyons des signes encourageants :les performances de nos magasins de proximité sous enseignes Carrefour en France ainsi que la poursuite del’amélioration en Belgique et en Espagne. Forts de la très bonne progression des ventes et des débits desmagasins pilotes Carrefour Planet, nous rentrons désormais dans la phase de déploiement industrialisé. Avec lapoursuite de nos économies de coûts et nos trois moteurs de croissance – pays émergents, Carrefour Planet etles produits Carrefour – Nous sommes en bonne voie pour atteindre notre objectif de croissance des ventes et durésultat opérationnel en 2011 ».GGRROOUUPPEE1er trimestre 2011CATTC(m€)MagComp(%)Expansion(%)9 9201,4%-0,1%CroissanceOrganique(%)1,3%Acquisi-tions(%)0,0%Total à TxChgeConst.(%)1,3%ImpactMonnaies(%)0,0%Total(%)1,3%7 763-3,1%-0,6%-3,7%0,2%-3,5%-0,2%-3,7%-4,1%-4,6%4 5776,9%6,0% 12,9%0,0% 12,9%7,1% 20,0%7,4%13,6%2,1%2 43824 698 0,8%4,2%1,1%6,3%1,9%1,5%0,2%7,8%2,1%7,9% 15,7%3,9%1,8%2,1%-0,5%7,8%0,9% Total àTxChgeConst.(Horsessence)(%)MagComp(Horsessence) (%)-1,3%-1,3%FranceEurope (exFr)AmériquelatineAsieTOTAL7 FFRRAANNCCEEdifficilepromotionnelle solide Ventes en comparable stables hors pétrole et ajustées du calendaire dans un environnement qui reste Ventes en comparable en hypermarchés en baisse de 1,0% hors pétrole, ajustées du calendaire, activité Croissance des ventes de 1,4% en comparable pour Carrefour Market hors pétrole et ajustée du calendaireSuccès de la convergence d’enseignes : excellente performance des 494 Carrefour City et Carrefour ContactPoursuite de la performance positive des 371 magasins sous enseigne Dia1er TRIMESTRE 2011CA TTC(m€)9 9205 2543 110636920MagComp(%)1,4%0,2%3,4%-6,6%7,2%Expansion(%)-0,1%0,1%-0,3%0,7%-0,7%Total(%)1,3%0,3%3,1%-5,9%6,5%FranceHypermarchésSupermarchésHard discountAutresNote : les ventes réalisées avec nos partenaires franchisés sont désormais présentées sur la ligne de la BusinessUnit appropriée et non plus sur la ligne « Autres » afin de donner une image plus fidèle de l’activité del’ensemble du parc sous enseigne.Les ventes sont globalement stables (-0,2%) hors pétrole et ajustées du calendaire. L’impact calendaire estestimé à -1,1% sur le trimestre. A surface constante, les enseignes Carrefour ont perdu 50 points de base de partde marché (source Nielsen), par rapport à un gain de 80 points de base sur la même période l’année passée.Au premier trimestre, les ventes à magasins comparables hors essence sont en baisse de -2,5% (-1,0% hors effetcalendaire de -1,5%). Pour les hypermarchés intégrés, les débits sont en baisse de 2,2%, le panier moyen de0,5%. Le chiffre d’affaires alimentaire baisse de 2,5% et le non-alimentaire baisse de 3,1%HypermarchésSupermarchésLes ventes de supermarchés hors essence, à magasins comparables et ajustées du calendaire sont en hausse de+1.4%. Ce chiffre inclut les ventes à nos franchisés, qui représentent 25% du total des ventes de la BusinessUnit.Les magasins intégrés Carrefour Market enregistrent une baisse de 0,8% de leurs ventes en comparable (stablesajustées du calendaire) avec une légère baisse des débits et un panier moyen globalement stable après la forteprogression des ventes enregistrée au premier trimestre 2010 (+4,8% en comparable au T1 2010).Hard discount, proximité et autres activitésLes magasins hard discount intégrés enregistrent une baisse de leurs ventes de -5,6% en comparable ajustées ducalendaire. Le chiffre est toujours affecté par les fermetures temporaires de magasins pour passer à l’enseigneDia, à hauteur de -2,3%. Les magasins Dia nouvellement transformés continuent d’enregistrer de bonnesperformances, principalement du fait d’une amélioration du trafic. A fin mars, ce sont 371 magasins qui ont ététransformés ou ouverts sous enseigne Dia.La ligne « Autres » (dont 85% représentent les activités de proximité et de cash & carry) ont enregistré desventes en hausse de 6,5%, ou de 7,2% en comparable. Le réseau de proximité a enregistré des ventes encomparable en hausse de +4,1% ce trimestre.8EEUURROOPPEE DDEE LL’’OOUUEESSTT (hors France)calendaire Un trimestre difficile avec une baisse des ventes de 2,1% en comparable hors pétrole et ajustée du Gains de parts de marché en Espagne, reflet de la solidité des volumes alimentaires dans un marché quireste tendu. Ventes plus difficiles en électronique grand public, face à des comparables T1 2010 élevésSignes encourageants en Belgique avec une croissance de 3,1% des comparables hors pétrole et ajustée ducalendaire Ralentissement en Italie1er TRIMESTRE 2011MagComp(%)CA TTC(m€)Expansion(%)Total(%)5 7143 2691 9991801 064-2,3%-2,6%-3,3%-1,9%-1,4%26 +4,6%-4,6%-3,7%-6,8%-1,8%990 +2,3%450 +4,4%476 +0,5%-0,2%1 45561556028064-3,9%-1,6%-1,5%+1,1%+0,2%-3,1%+7,0% +5,1%-0,2%+1,2%+32,1% +36,7%-8,7%-4,1%-7,6%-3,9%-12,1%-5,3%-3,7%-1,9%-3,9%-6,2%-6,4%-10,8%-3,0%-2,5%+3,9% +3,7%Europe de l’Ouest (G3)EspagneHypermarchésSupermarchésHard discountAutresItalieHypermarchésSupermarchésAutresBelgiqueHypermarchésSupermarchésAutresEspagneItalieLes ventes en Espagne reculent de -3,2% hors pétrole et ajustées du calendaire dans un environnement qui restedifficile.Les ventes en comparable des hypermarchés sont en baisse de -3,3% (-6,2% hors essence), mais le format aenregistré des gains de parts de marché ce trimestre dans le segment des hypermarchés. Les ventes nonalimentaires ont baissé de -13,7% en comparable, tirées à la baisse par de mauvaises ventes en EPCS. L’andernier au premier trimestre, les ventes EPCS avaient été soutenues par le passage à la télévision digitale.Les ventes alimentaires n’ont baissé que de 0,7%, une performance résistante dans un marché qui a continué àenregistrer des baisses de volumes et malgré l’effet calendaire négatif de Pâques. Ce trimestre, la déflationalimentaire était proche de zéro.Les ventes de Carrefour Express sont en baisse de 1,9% en comparable, en amélioration par rapport au trimestreprécédent.Les ventes de Hard Discount ont enregistré une baisse de leurs ventes de 0,8% en comparable ajusté de l’effetcalendaire. Le format Hard Discount a gagné des parts de marché sur le trimestre.Les ventes comparables hors pétrole et ajustées du calendaire baissent de 3,8% ce trimestre.9 Les supermarchés enregistrent une baisse de leurs ventes en comparable de -5,4%, hors pétrole et horscalendaire. Les investissements commerciaux ont été décidés de manière à repositionner notre politique prixdans les supermarchés italiens.BelgiqueLes ventes en Belgique en comparable augmentent de 3,1% ajusté de l’effet calendaire, le redressement seconfirmant après la restructuration de nos activités en Belgique en 2010. Pour rappel, les ventes du premiertrimestre 2010 avaient été affectées par les perturbations liées aux annonces. Les ventes totales en Belgique sonten baisse à cause de l’effet périmètre, 8 hypermarchés et 3 supermarchés ayant été fermés et un hypermarché et20 supermarchés ayant été transférés à nos partenaires franchisés en 2010.Les ventes comparables en hypermarchés ont enregistré une augmentation de 5,2% des ventes hors essence ethors calendaire, reflet d’une croissance solide des débits. Les ventes de supermarchés sont en augmentation de1,3% en comparable hors essence et ajustée du calendaire. Nos activités de proximité ont enregistré uneaugmentation de leurs ventes de 3,7% au total (+0,6% ajustées du calendaire en comparable).MMAARRCCHHEESS DDEE CCRROOIISSSSAANNCCEEProgression soutenue des ventes (+7,5% à taux de changes constants) Croissance significative des ventes en Amérique latine, croissance soutenue au Brésil Croissance continue en Chine avec +12% à changes constants Ventes en comparable négatives dans les marchés de croissance européens1er TRIMESTRE 2011CA TTC(€ m)MagComp(%)Expansion(%)ImpactMonnaies(%)Total(%)9 064 +2,4%+5,1% +7,5%+5,3% +12,8%Total à TxChgeConst.(%)Total marchésde croissanceAm LatineBrésilArgentineColombieAsieChineTaiwanIndonésieAutres paysEuropePologneTurquieRoumanieGrècePortugalAutres pays4 577 +6,9%3 304 +5,0%859 +17,7%-0,8%4142 438 +2,1%1 600 +3,9%435 +0,2%267 +4,0%-7,9%136-5,3%2 049-3,2%528-5,5%416-4,1%267-8,1%625-3,6%208na5+6,0% +12,9%+7,0% +12,0%+3,4% +21,1%+3,7%+4,5%+5,7% +7,8%+8,1% +12,0%-1,0%-1,2%+6,7%+2,7%+1,1%+9,0%-2,5%+2,8%-4,1%-0,9%+4,4%+9,9%+2,0%+6,1%-7,5%+0,6%-2,2%+1,4%nana+7,1% +20,0%+10,4% +22,4%-3,8% +17,3%+5,0% +8,7%+7,9% +15,7%+6,2% +18,2%+11,0% +10,0%+5,7% +12,4%+12,3% +13,4%-3,2%-0,7%-3,1%+1,0%-3,2% +1,2%-0,6%-2,6%-7,5%0,0%-2,2%0,0%nana10 Amérique LatineLes ventes en Amérique latine progressent de +12,9% à taux de changes constants (+20,0% à taux de changescourants), dynamisées par une performance solide en comparable (+6,9%) et une expansion soutenue (+6,0%).Au Brésil, les ventes progressent de +13,1% à changes constants ajustées du calendaire (+23,5% à changescourants). Atacadao continue d’enregistrer une croissance des ventes à deux chiffres (+20,6% à changesconstants hors calendaire), en partie soutenue par l’expansion. Le Brésil est le deuxième pays le plus importantau sein du groupe ce trimestre.En Argentine, les ventes en comparable progressent de 17,9% ajustées du calendaire, alors qu’en Colombie, lesventes comparables progressent de 1,4% (hors pétrole, hors calendaire).Les ventes en Asie progressent de +7,8% à changes constants (+15,7% à changes courants), avec une croissanceen comparable solide de 2,1%.En Chine, nos ventes progressent de +12,0% à changes constants (+18,2% à changes courants), soutenuesnotamment par de bonnes ventes lors du Nouvel An chinois. En comparable, elles augmentent de +3,9% sur letrimestre, alors que l’expansion et l’acquisition Baolongcang contribuent à hauteur de 8,1%.A Taiwan, en comparable, les ventes augmentent de +0,2%, le troisième trimestre consécutif de hausse.En Indonésie, les ventes progressent de +6,7% à changes constants, et sont en hausse de 4,0% en comparable.Les ventes de nos autres marchés en Europe baissent de -2,5% à changes constants (-3,2% à changes courants).Les ventes en comparable en Grèce sont en baisse de 8,1%, reflet d’un contexte économique toujours difficile.Les ventes sont également en baisse en Pologne (-3,2% en comparable, 3,1% à changes courants), reflétant uneffet calendaire négatif à hauteur de -3,6% sur le trimestre et des comparables difficiles.La Turquie et la Roumanie enregistrent une progression des ventes de 4,4% et de 2,0% respectivement àchanges constants (+1,2% et -0,6% à changes courants).EEXXPPAANNSSIIOONNSur le premier trimestre 2011, nous avons ouvert ou acquis 231 nouveaux magasins sous enseignes, ce quireprésente une création brute de 116 000 m².En France, nous avons ouvert et procédé à des agrandissements pour 10 000 m², dont 5 000 m² pour lessupermarchés, 2 000 m² pour le hard discount et 3 000 m² pour les magasins de proximité. 2 supermarchés, 3magasins hard discount et 22 magasins de proximité ont été ouverts ou acquis sur la période.En Europe (hors France), nous avons ouvert ou acquis 4 nouveaux hypermarchés, 23 supermarchés, 81magasins hard discount et 65 magasins de proximité. Au total, nous avons ouvert et acquis pour 82 000 m²additionnels.En Amérique latine, 1 hypermarché, 2 supermarchés, 13 magasins hard discount et 6 magasins de proximitéont été ouverts ou acquis dans le trimestre, totalisant 14 000 m².En Asie, 1 hypermarché et 8 magasins hard discount ont été ouverts ou acquis, pour un total de 10 000 m².AsieEurope11 PPAARRCC DDEE MMAAGGAASSIINNSS SSOOUUSS EENNSSEEIIGGNNEESS –– TT11 22001111Nb de magasinsHypermarchésFranceEurope (hors France)Amérique LatineAsieSupermarchésFranceEurope (hors France)Amérique LatineAsieHard discountFranceEurope (hors France)Amérique LatineAsieMagasins deproximitéFranceEurope (hors France)Amérique LatineAsieCash & carryFranceEurope (hors France)AsieTotalFranceEurope (hors France)Amérique LatineAsieDec. 20101 4012315063283362 9529731 804156196 3739364 195856386 Ouvertures Acquisitions Fermetures Transferts Cessions00000000000000060411261232010538113850212351320274125642-10-10010100000000000011000000005 0593 2171 783451415213714115 9375 4948 3021 385756932265600000230261732290000000001100083195464101019832145111000000000000000Mars.2011 1 401231507328335 2 945974 1 79615817 6 404927 4 2208653925 059 3 210 1 794451015113713115960 5 479 8 330 1 39675510100000000101000012 TT11 22001111 –– VVEENNTTEESS CCOONNSSOOLLIIDDEEEESS TTTTCCVentes T1 11(m€)Ventes T1 10(m€)Variation à txChanges courants(%)Variation à txchanges constants(%)9 9203 2691 45599062520852841626757 7633 3048594144 5771 6004351102672152 43824 6989 7923 3211 5941 03067521354441126958 0622 7007323813 8131 354396972372302 10723 7741 ,3-1 ,5-8,7-3,9-7,5-2,2-3,11,2-0,6na-3,722,417,38,720,018,210,013,312,4-7,7na15,73,91 ,3-1,5-8,7-3,9-7,5-2,2-4,14,42,0na-3,512,021,13,712,912,0-1,00,86,7-17,0na7,82,1FranceEspagneItalieBelgiqueGrècePortugalPologneTurquieRomanieAutresEuropeBrésilArgentineColombieAmérique LatineChineTaïwanMalaisieIndonésieSingapourIndeAsieGroupe13 VVEENNTTEESS TTTTCC HHOORRSS EESSSSEENNCCEE GG441er Trimestre 2011MagComp(Hors essence)(%)Total à TxChge const.(Hors essence)(%)FranceHypermarchésSupermarchésHard discountAutresEurope de l’Ouest (G3)EspagneHypermarchésSupermarchésHard discountAutresItalieHypermarchésSupermarchésAutresBelgiqueHypermarchésSupermarchésAutres-1,3%-2,5%+0,7%-6,6%+3,9%-3,5%-4,5%-6,2%-3,8%-1,4%+4,6%-5,3%-5,3%-6,8%-1,8%+2,3%+4,4%+0,5%-0,2%-1,3%-2,5%+0,5%-5,9%+4,2%-5,1%-3,3%-6,0%+3,5%-0,2%+36,7%-9,7%-9,2%-12,9%-3,7%-3,9%-6,4%-2,5%+3,7%4.RISQUES FINANCIERSLe Groupe est exposé aux risques suivants liés à l’utilisation d’instruments financiers :FACTEURS DE RISQUESrisque de marchérisque de créditrisque de liquidité•••Il incombe au Conseil d’Administration de définir et superviser le cadre de la gestion des risques du Groupe. UnComité des Risques, responsable de la définition et du contrôle de la politique de gestion des risques du Groupe,a été mis en place. Il se compose du directeur financier du Groupe, du directeur de la direction trésorerie et desfinancements du groupe (DTFG), des responsables Front-Office et Contrôle des Risques de la DTFG, dudirecteur de l'audit interne groupe et d'un cabinet de conseil externe.14La politique de gestion des risques du Groupe a pour objectif d’identifier et d’analyser les risques auxquels leGroupe doit faire face, de définir les limites dans lesquelles les risques doivent se situer et les contrôles à mettreen œuvre, de gérer les risques et de veiller au respect des limites définies. La politique et les systèmes de gestiondes risques sont régulièrement revus afin de prendre en compte les évolutions des conditions de marché et desactivités du groupe. Le Groupe, par ses règles et procédures de formation et de gestion, vise à développer unenvironnement de contrôle rigoureux et constructif dans lequel tous les membres du personnel ont une bonnecompréhension de leurs rôles et de leurs obligations.Le Comité des Comptes du Groupe a pour responsabilité de veiller à l’application de la politique et desprocédures de gestion des risques du Groupe, et d’examiner l’adéquation du cadre de gestion des risques avecles risques auxquels le Groupe doit faire face. Le Comité des Comptes est assisté dans son rôle de surveillancepar l’audit interne. L’audit interne réalise des revues régulières et ciblées des contrôles et des procédures degestion des risques, dont les résultats sont communiqués au Comité des Comptes.Risque de marchéLe risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les tauxd’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque demarché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables,tout en optimisant le couple rentabilité / risque.Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché. Toutes ces opérationssont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques. Généralement, le Groupecherche à appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de sesrésultats. Risque de changeLes activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur proprepays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur lesopérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur lesopérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises.Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options.Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale.La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois. Le risque de change opérationnel intervient principalement sur les importations de marchandises pourenviron 1 milliard de dollars par an. Les couvertures mises en place le sont au moyen de contrats de change àterme. Le risque de change financier intervient sur les financements en devise : il est systématiquement couvert aumoyen de swaps de change ou de cross currency swaps. Au 31 décembre 2010, cela représente un encourscouvert de 487 millions d’euros pour les financements accordés aux filiales et la couverture des comptesbancaires auxquels il convient d'ajouter un encours couvert de près de 800 millions d’euros pour une dette enlivre sterling. Le risque de conversion ('translation risk') porte sur la contrevaleur au cours de clôture de la situation nettedes filiales dont la devise fonctionnelle n'est pas l'Euro. Par définition, c'est un risque dont l'échéance n'est pasconnue. Ce risque n'est pas couvert.15 Présentation de l’effet change sur les soldes intermédiaires du compte de résultatEn millions d'euros20092010Chiffre d'affaires hors taxesRésultat opérationnel courantRésultat opérationnelRésultat net des activités poursuivies - part du GroupeRésultat net des activités abandonnées - part du GroupeRésultat net - part du Groupe-85 3662 7201 6573436727690 0992 9721 83638252433variation 2009/2010change courantchange constant5,5%9,3%10,8%11,3%-177,4%56,7%2,2%6,3%9,3%20,5%-169,5%66,2% Risque de taux d’intérêtle résultat sur les actions menées,l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe.La gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe(DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure deperformance mensuelle permettant d’identifier :ooL’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instrumentsfinanciers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt.1)de trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.2)La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une haussedes taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement de la baissedes taux.Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisseéventuelle.Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableauci-dessous :Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billetsEffet sur les charges financières d'une simulation sur les tauxd'intérêts (en millions d'euros)baisse des tauxde 0,50%hausse des tauxde 0,50%Variation de charges financières avant dérivésVariation de charges financières des dérivés(19)(2)19(1)Variations de charges financières après dérivés (Gains), perte.Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt deréférence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeurpar résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des tauxd’intérêts euro au 31 décembre 2010.(22)19 Risque sur actions1) Actions CarrefourCarrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursièresuffisante, afin de :--préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;soutenir le développement futur de l’activité.16 Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions sur le marché. Le rythme et le volume de ces achatsdépendent des cours sur le marché. Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmesd’attribution d’options sur actions du Groupe.2) Autres actionsLe Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placementsmonétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.Risque de créditLe Groupe considère que son exposition est la suivante :Exposition au risque de crédit(en millions d'euros)Titres de participationAutres immobilisations financières long termeTotal Autres actifs financiers non courants1811 3611 5422741 0361 31031/12/200931/12/2010Encours clients des sociétés financièresCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres ActifsTrésorerie et équivalents trésorerie5 5562 5551 8116643 2715 2202 3372 0515323 300Exposition maximale au risque de crédit15 40014 749Créances d’exploitationLes créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.Détail des variations de dépréciation créances douteusesClôture 31/12/2009dotationsreprisesautres mouvementsClôture 31/12/2010Au 31 décembre 2010, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 555 millions d’euros (note 20 del’annexe aux comptes consolidés ).Le montant net des créances échues s’élève à 548 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plusde 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de nonrecouvrement, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.Encours clients des sociétés financièresLes crédits à la clientèle présentés au bilan comprennent le capital restant dû à la date d’arrêté des comptesauquel s’ajoutent les intérêts, indemnités et primes d’assurance échus ainsi que ceux courus et non échus à cettemême date.(206)(117)68(4)(259)17 Les créances à la clientèle sont classées en créances douteuses dès lors qu’elles présentent un risque de nonrecouvrement total ou partiel.La dépréciation est calculée sur la base d’échéanciers déterminés selon les historiques de recouvrement constatéspar nature de produit (crédit affecté, crédit revolving, prêt personnel …) antériorité et dégradation de la créancedouteuse.- Ventilation des encours échus et non échusEn millions d'eurosCréances échuesSolde au31/12/2010Créance non échueà la date de clôtureentre 0 et 3moisentre 3 et 6moisentre 6 moiset un anau-delà d'unanencours des sociétés financièresEn millions d'euros5 5565 118307473054Solde au31/12/2009Créance non échueà la date de clôtureentre 0 et 3moisentre 3 et 6moisentre 6 moiset un anau-delà d'unanCréances échues4 613258931561005 220encours des sociétés financières- Balance âgée des encours clients des sociétés financières(En millions d'euros)FranceBelgiqueEspagneItalieGrèceArgentineBrésilDia EspagneTOTAL> 1 an < 5 ans> 5 ans2 9981841 22212716989029 < 1 an1 39816478982139090261 4992027929380310101541600002723 4441 8415 556TotalPlacementsLe Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides etuniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody.Outre les placements bancaires à court terme, Carrefour investit dans des Fonds Communs de Placementprésentant les caractéristiques suivantes :capital garanti,liquidité quotidienne,achat/vente à cours connu,encours minimal du fonds de 1 milliard d’euros.----De manière générale, les fonds sont principalement composés de titres de créances négociables court terme(Certificats de dépôt, Billets de Trésorerie, Bons du Trésor à taux fixe) émis par des institutions financières depremier rang (notées A-1 par Moody’s et P-1 par Standard & Poors) et/ou des Etats bénéficiant de notationséquivalentes. La plupart des titres ont une maturité inférieure à 3 mois. Les placements sont diversifiés pourlimiter l’exposition aux risques. Nos parts n’excèdent ainsi jamais 5% des encours des fonds.18 limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5mettre en place des crédits syndiqués pour 3,25 milliards d’euros ;utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,6Risque de liquiditéLe risque de liquidité recouvre deux notions :- le risque qu'un actif ou un passif ne soit pas monétisable ou subisse une forte perte de valeur eu égard auxconditions de marché (extrême faiblesse des volumes échangés ne permettant pas d'assurer une cotation à toutmoment de l'instrument). Si le Groupe n'est plus en mesure de monétiser ses instruments de dette, il encourt unrisque d'insuffisance de trésorerie et partant- un risque de solvabilité.Le risque de liquidité est donc constitué dans l'ordre par :- une insuffisance de trésorerie disponible, puis- une insuffisance des engagements reçus par les banques et/ou une impossibilité d'émettre de nouvelles dettessur les marchés, et enfin- l'illiquidité de tout actif long terme.La conjonction de l'ensemble de ces facteurs conduit à l'insolvabilité.L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la mesure du possible, qu’ildisposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils arriveront à échéance, dans desconditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation duGroupe.Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :milliards d’euros ;milliard d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).Ainsi, au 31 décembre 2010, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3,25milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2012 et 2015) et avait émis pour 9,7milliards d’euros d’obligations sachant que l’échéance 2011 était déjà refinancée.Au 31 décembre 2010, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’unmontant de 500 millions d’euros.En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, untirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25 milliards d’euros) pourra êtreeffectué.LITIGES ET AUTRES RISQUESComme tout projet d'envergure, le plan de transformation mis en œuvre par le Groupe comporte des risques.S’agissant du programme « Réinventer l’hypermarché », ces risques relèvent principalement de la réponse desclients aux nouvelles propositions commerciales.Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leursactivités. Par ailleurs, celles-ci font également l’objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu àredressement. Les principaux litiges sont décrits en note 27 des annexes aux comptes consolidés.Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultantd’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation etque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.19 Par ailleurs, le Groupe est sujet à divers litiges ou contentieux dont il estime qu’ils n’auront pas d’incidencesignificative sur sa situation financière, son activité et/ou son résultat.ASSURANCESCarrefour mène une politique d'assurance pour essayer au mieux de protéger les hommes et les biens.A cette fin, le Groupe a mis en place des programmes mondiaux transversaux (notamment dommage,responsabilité civile, environnement, construction) permettant une uniformité de couverture de l'ensemble desformats (magasins intégrés), quels que soient leurs lieux d'implantation (à l’exception de pays dont larèglementation ne permet pas ce type de montage).De plus, le Groupe veille à ce que les nouvelles acquisitions réalisées en cours d'année rejoignent rapidement sesprotections transversales, ou le cas échéant bénéficient de ses protections en DIC / DIL (« Difference inconditions / Difference in limits »).La politique d'assurance de Carrefour procède en une identification et une évaluation des risques existants etémergents, en étroite collaboration avec les opérationnels, les différentes Directions du Groupe concernées et desspécialistes extérieurs. Cette politique d’assurance implique aussi un suivi des mesures de prévention des risquesau travers d'une gestion centralisée menée avec les assureurs, et les relais du Groupe dans chaque pays.Le Groupe transfère les risques assurables qu’il a pu identifier au marché de l’assurance.Les méthodes de suivi et de gestion des assurances font l'objet d'un contrôle et d'une attention régulière de la partd'acteurs indépendants : notamment les courtiers et les assureurs, mais aussi en interne par l’intermédiaire de laDirection des Assurances Groupe, qui dépend de la Direction Juridique Groupe.Les informations qui suivent sont données à titre indicatif, afin d'illustrer les champs d'action de l'année 2010,elles ne sauraient être considérées comme inamovibles, dans la mesure où le marché de l'assurance est mouvant.En effet, la politique d'assurance du Groupe dépend et s'adapte aux conditions du marché, aux placements etcouvertures disponibles.Par ailleurs, afin d'optimiser ses coûts d'assurance et d'avoir une meilleure maîtrise de ses risques, Carrefourmène une politique de conservation de ses lignes de fréquence, via sa captive de réassurance et depuis le 1erjanvier 2005, via sa propre société d'assurance implantée en Irlande, Carrefour Insurance Limited, agréée par lesautorités Irlandaises, dont les résultats sont consolidés dans les comptes du Groupe.Cette société d'assurance directe couvre principalement les risques de dommage aux biens et pertes d'exploitationdes filiales de la zone Europe en Libre Prestation de Services, les filiales situées hors de la zone Europe (LPS)font l'objet d'une réassurance par le Groupe. Un agrégat par sinistre et par année d'assurance a été mis en placeafin de protéger les intérêts de la captive et de limiter ses engagements. Au-delà d'une certaine limite, les risquessont transférés au marché de l'assurance.Cette même stratégie de souscription s'applique pour les risques de responsabilité civile, mais au travers d’unschéma de réassurance uniquement. Les montants d'engagement de la captive sont limités par sinistre et parannée d'assurance. Au-delà d'un certain montant, ils sont transférés au marché traditionnel de l'assurance.Dommage aux biens et pertes d'exploitationCette assurance a pour objectif de protéger les actifs de l’entreprise.20 La police en vigueur est délivrée sous forme "tous sauf" sur la base des garanties disponibles sur le marché del'assurance. Elle couvre notamment, les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol,évènements naturels, pertes d'exploitation.Les franchises sont adaptées aux formats des magasins et aux pays. Carrefour pratique par ailleurs, pour certainsformats, une politique de Self Insured Retention adaptée à une sinistralité bien ciblée.Le programme mis en place par le Groupe offre une limite de garantie de 220 millions d’euros par sinistre endommages directs et pertes d'exploitation confondus. Ce programme comporte des sous-limitations notammentdans le domaine des évènements naturels.Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques du marché. L’échéance de ce contrat estfixée au 1er juillet de chaque année.Responsabilité CivileIl s'agit de couvrir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile de Carrefour pour le cas où saresponsabilité serait recherchée et engagée suite à la survenance d'un sinistre subi par un ou des tiers et dont leGroupe pourrait être à l'origine, tant en cours d'exploitation qu'après livraison.Carrefour est un Groupe dont la plupart des sites sont classés ERP (Etablissement Recevant du Public) ; de ce faitson exposition aux risques doit tout particulièrement être prise en compte et implique une grande vigilance.Les franchises varient selon les pays. Les exclusions en vigueur dans ce contrat sont conformes aux pratiques dumarché, elles concernent en particulier certaines substances reconnues et identifiées comme toxiques,cancérigènes, etc.Le Groupe Carrefour est couvert pour les risques d’atteinte à l’environnement dans le cadre de son programmemondial d’assurance de responsabilité civile.La garantie RC de la Société est supérieure à 300 millions d’euros par sinistre et par an.Ces risques font l’objet d’une approche assurance particulière en raison des conditions imposées par lesréassureurs qui offrent des schémas de garanties plus limités pour les risques de pollution graduelle.Néanmoins Carrefour a souscrit et mis en place des protections spécifiques et dédiées à ce type de risques.Les risques spéciauxNous entendons ici notamment, les couvertures relatives aux mandataires sociaux.Ces risques font l'objet de couvertures adaptées au plus près possible de l'exposition du Groupe. Compte tenu ducaractère sensible de ces informations, les montants de couverture de ces différents contrats demeurentconfidentiels.Carrefour n’a pas souscrit une police d’assurance couvrant les risques de maladie, démission ou décès de ses« hommes clefs ».Les couvertures d’assurance de constructionElles ont pour objet de couvrir les intervenants à l’acte de construire mais aussi les conséquences de leurs actes.Les montants de garantie mis en place sont conformes aux pratiques du marché et aux limites disponibles sur lemarché de l’assurance pour ce type de risque.21 Pour la phase chantier, police Tous Risques Chantier, les garanties sont souscrites à hauteur de 3 millionsd’euros par sinistre (avec un maximum à hauteur du montant du projet, pour les projets entre 3 et 30 millionsd’euros).Pour la phase après réception, des polices de Dommage Ouvrage et/ou de Responsabilité Civile Décennale, leursgaranties sont à hauteur du coût de reconstruction de l’ouvrage.Avantages sociauxConformément à la législation en vigueur, aux conventions collectives et aux accords d'entreprise, desprogrammes couvrant les risques liés aux accidents du travail, frais médicaux, prévoyance et retraite ont été misen place dans chaque pays.RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENTLe Groupe Carrefour a fait de sa responsabilité environnementale, un engagement fort de sa politique.Compte tenu de notre activité qui ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, nous avonsidentifié les principales conséquences environnementales sur lesquelles le Groupe a mis en place des actions :– Prévention des risques liés aux stations services (pollution des sols, hydrocarbures)– Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie– Pollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants)– Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moins polluants– Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère)– Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…)– Réduction des conséquences environnementales des emballages (prise en compte de l’environnement dès laconception de l’emballage, réduction des emballages)– Valorisation des déchets / Recyclage– Gestion de l’eau.Les coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pourpartie aux frais de fonctionnement de la Direction Qualité & Développement Durable et de ses relais dans lespays. Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués auxprojets spécifiques. En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés parchaque métier et ne sont pas uniquement opérés par la Direction Qualité et Développement Durable.22 INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR5.5.1. Histoire et évolution de la société5.1.1. Carrefour5.1.2. RCS Nanterre 652 014 0515.1.3. La durée de la Société, qui a pris cours le 11 juillet 1959, expirera le 10 juillet 2058, sauf cas dedissolution anticipée ou de prorogation.5.1.4. Société anonyme de droit français régie par les dispositions du Code de commerce.La Société a été transformée en société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance à la suite de ladécision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet2008, la Société a modifié sa structure de gouvernance et adopté la forme de société anonyme à Conseild’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées.Son siège social est sis à Boulogne-Billancourt (92100) 33, avenue Emile Zola.5.1.5.1959196319701989199319941996199719981999200020012002 Création de la société Carrefour supermarchés par les familles Fournier, Badin et Defforey qui exploitaientà Annecy un supermarché pratiquant des prix discompte. Ouverture du premier hypermarché français à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Cotation en bourse des titres Carrefour. Carrefour prend pied aux Etats-Unis et à Taiwan. Carrefour cède la participation de 28,8 % qu'il possédait dans le capital de Castorama. Carrefour cède laparticipation de 30 % qu'il possédait dans le capital de But. Carrefour devient majoritaire dans le capital de Picard-Surgelés. Signature d'une co-entreprise avec un partenaire chinois pour développer à Shanghaï et à Pékin desactivités commerciales de type supermarchés-hypermarchés.Prise de participation de 42 % dans la société GMB, qui contrôle le groupe Cora. Guyenne et Gascogne, les Coop Atlantique et le groupe Chareton ont signé un accord avec Carrefour :leurs 16 hypermarchés ont pris l'enseigne Carrefour en 1998, mais ces groupes conservent la gestion deleurs magasins. OPA/OPE amicale de Carrefour sur Comptoirs Modernes en octobre.Lancement de l'OPE de Carrefour sur Promodès.La Commission européenne autorise la fusion Carrefour-Promodès, qui donne naissance au 2èmedistributeur mondial. Conséquence de la fusion Carrefour-Promodès : cession en France de 7 hypermarchés et 14 supermarchésfin 2000.Ouverture du 1er hypermarché Carrefour au Japon Carrefour cède sa participation (73,89 % du capital) dans Picard Surgelés. Carrefour prend le management de sa filiale Norte (139 supermarchés) en Argentine. Carrefour cède sa participation de 42 % détenue dans le capital de Cora.Nombreuses ouvertures de magasins dans le monde pour renouer avec la croissance.23 2003200420052006200720082009 2010Décès, dans un accident d’avion, d’un des fondateurs du groupe Promodès, Paul-Louis Halley.Forte croissance organique : création de 914 magasins dont 793 à l’étranger.Cession des hypermarchés au Mexique et Japon. Renforcement de la participation dans Hyparlo. Carrefour acquiert Penny Market de l’allemand Rewe et lui cède sa filiale de restauration collective,Prodirest. Restructuration des supermarchés chinois. Cession de la Corée, de la République Tchèque et de la Slovaquie. Intégration de Hyparlo. Acquisition de Ahold PolskaAcquisition de Atacadao au Brésil (avril)Cession des activités slovaques (juin)Acquisition des magasins Plus en Espagne (juillet)Cession des hypermarchés portugais (juillet)Cession des activités suisses (août)Acquisition de Artima en Roumanie (octobre)Acquisition de Alfa Retail Indo en IndonésieDéploiement de Carrefour Market en FranceAcquisition de Cross System Company (rebaptisée Carrefour Property Development) destinée à devenir leholding immobilier du GroupeReconduction du partenariat avec Guyenne et GascogneLancement de tests de la nouvelle enseigne de proximitéLe Groupe lance 7 initiatives stratégiques pour transformer Carrefour. Ouverture du 1er cash & carry en IndeCession de la Thaïlande (avec effet en 2011)Lancement du concept Carrefour PlanetAcquisition de 51% de Baolongcang en ChineAcquisition de la chaîne de supermarchés Ipek en TurquieSignature d’un partenariat avec Transcorp en Indonésie. 5.2. InvestissementsDe la même manière qu’en 2009, le Groupe s’est montré sélectif dans sa politique d’investissement en 2010. Lemontant des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles s’est ainsi élevé à 2,1 milliards d’eurossur chacun des deux exercices.La part des investissements de remodeling et de maintenance est passée de 56% en 2009 à 64 % en 2010.La répartition des investissements par zone géographique a également changé, la France représentant 40% desinvestissements 2010 contre 33 % en 2009, cette évolution s’inscrivant notamment dans le programme dechangement d’enseigne du Groupe.Les investissements par secteurs opérationnelles sont décrits dans la rubrique "Rapport de Gestion" et dans lanote 3 ("Informations sectorielles") des annexes aux comptes consolidés (section 20 du présent document deréférence).Les engagements donnés et reçus liés aux acquisitions et cessions de titres sont décrits dans la note 34("Engagements hors bilan") des annexes aux comptes consolidés (section 20 du présent document de référence).24 6.APERCU DES ACTIVITÉSEn 2010, Carrefour a initié son Plan de transformation composé de sept initiatives.Trois d'entre elles visent à stimuler la dynamique commerciale et l'innovation :• Renforcer la marque Carrefour par un positionnement clarifié, une gestion plus cohérente de la marque, lapoursuite de la convergence des enseignes et le lancement de nouveaux produits à marque Carrefour ;• Améliorer l’image-prix, notamment par un meilleur arbitrage entre prix permanents, promotions etfidélisation ainsi que par une évolution de la signalétique portant sur le prix;• Réinventer l’hypermarché par un travail en profondeur sur l’assortiment, l’expérience client etl’optimisation des surfaces.L'optimisation de l'efficacité opérationnelle est l’objectif des quatre autres initiatives :• Simplifier l’organisation et les structures du Groupe en mutualisant certaines fonctions au sein desprincipaux pays d'Europe ;• Codifier, diffuser et exploiter les bonnes pratiques au sein du Groupe ;• Refondre le modèle de fonctionnement pour optimiser les coûts, avec un objectif d'économies de 2,1milliards d’euros à fin 2012, et réduire les stocks tout en améliorant le service aux clients ;• Réorganiser les processus d’achat, par le lancement du "Business Development Program" avec lesprincipaux fournisseurs, la centralisation accrue des achats en alimentaire pour les produits de marqueCarrefour, le développement du global sourcing en non-alimentaire et ainsi générer des gains de 1 milliardd’euros à fin 2012.A la fin de l'année 2010, la réduction des coûts de fonctionnement a atteint 1,3 milliard d’euros et l'améliorationdes processus d'achat a permis de réaliser des gains de 330 millions d’euros.CARREFOUR SE REINVENTE POUR ENCHANTER SES CLIENTS ET CONSOMMATEURSGagner la confiance des clients avec la marque Carrefour : Pour conquérir la préférence de tous ses clientset s’assurer une croissance durable, le Groupe s’appuie sur l’un de ses plus beaux actifs : la marqueCarrefour.Un formidable potentielDeuxième distributeur mondial, Carrefour attire chaque année plus de 100 millions de clients et génère près de3 milliards de passage en caisse. La marque Carrefour s’affiche sur ses produits, ses enseignes et ses services àtravers le monde. Aux yeux de tous, Carrefour est indéniablement une marque forte, mais aussi un réservoirunique d’innovation et de différenciation. Révéler le formidable potentiel de sa marque, en termes de produitsmais également de concepts et de formats, tel est l’objectif de Carrefour depuis 2009. Les équipes Carrefoursont mobilisées pour en faire un levier de conquête des clients et consommateurs et permettre ainsi à Carrefourde devenir le commerçant préféré.Dans cette logique, Carrefour a redéfini la posture de sa marque pour qu’elle soit porteuse de proximité,d’optimisme et de détermination à améliorer la qualité de vie de chacun. Ainsi, partout dans le monde, lenouveau visage de la marque Carrefour se dessine, plus chaleureux, plus attractif avec, par exemple, unesignature qui se décline autour du positif dans tous les pays : « Du positif chaque jour » en France, « Ognigiorno è positivo » en Italie, « Carrefour, esta bueno para vos » en Argentine ou encore « Fu Dao Jia » en Chine.Carrefour, une marque d’enseignes complémentairesPrésente depuis 50 ans dans le paysage de la distribution mondiale, Carrefour se devait de réinventer sa marque,la raviver pour regagner le cœur de tous ses clients. L’une des premières preuves de cette réinvention passe parla redéfinition du portefeuille de marque enseigne. Ainsi, les transformations s’opèrent dans les différents paysoù Carrefour est présent. Avec l’objectif de capitaliser sur les forces de la marque que sont la modernité,l’innovation, le choix et le plaisir d’achat, Carrefour se décline désormais sur chacun de ses formats demagasins : Carrefour planet pour les hypermarchés, Carrefour market pour les supermarchés, Carrefour express,Carrefour city, Carrefour contact pour les magasins de proximité. Les enseignes Carrefour vont aujourd’hui à larencontre de leurs clients, où qu’ils se trouvent et quels que soient leurs besoins. Ainsi, en 2010, Carrefour25 propose à ses clients de nouveaux services et modes de consommation en ouvrant le 1er Carrefour drive et entestant le concept Carrefour city café en France, en développant activement le e-commerce en Belgique ou endéveloppant de nouveaux services sur mobile et sur le web en France ou encore en Espagne.Carrefour, la marque de produits au meilleur rapport qualité-prixCarrefour est aujourd’hui la 1ère marque de produits de grande consommation en France (source Nielsen : TotalPGC-FLS sur circuits HM/SM/HD). Pour répondre aux attentes des consommateurs en termes d’offre, dequalité et de prix, Carrefour a poursuivi en 2010 la refonte de ses assortiments. Ainsi, à partir d’une analyseapprofondie des habitudes d’achats et des attentes de ses clients, Carrefour propose aujourd’hui une sélectionpertinente de produits qui couvre tous les besoins.Les produits premiers prix s’affichent à la marque Carrefour Discount, gamme composée de 500 produitsessentiels du quotidien de qualité Carrefour et à prix discount.En cœur de gamme, les produits à marque Carrefour sont renforcés avec un positionnement clairement affiché :être 15 à 30 % moins chers que les produits de marques nationales avec une qualité irréprochable. Ainsi, en2010, plus de 2 000 nouveaux produits Carrefour ont été lancés, prouvant une nouvelle fois l’adéquation del’assortiment Carrefour aux évolutions des marchés.Carrefour signe également des gammes qui répondent à des besoins plus spécifiques. Ainsi, par exemple lamarque Carrefour Sélection se positionne sur le segment des produits premium ou Carrefour Kids sur celui desproduits enfants. Cette dernière marque a d’ailleurs été profondément retravaillée en 2010 pour proposer unegamme nutritionnellement équilibrée développée avec The Walt Disney Company, lancée notamment en Franceet en Argentine. Autre innovation 2010, une nouvelle gamme Carrefour “sans gluten” fait son apparition dansles rayons de nombreux magasins en France et en Italie afin de répondre aux besoins spécifiques des personnesallergiques.En 2010, Carrefour renforce également ses marques « terroir » que sont « Reflets de France » ou « Terred’Italia », qui s’étoffe de 53 produits de la pure tradition italienne, ainsi que ses gammes bio et responsablescomme Carrefour Ecoplanet en Italie et Carrefour Ecobio en Espagne.Carrefour, une marque engagée pour une meilleure qualité de vieLa marque Carrefour véhicule également les engagements responsables du Groupe. Ainsi, en 2010, les actionsde développement durable se sont multipliées pour permettre aux clients et consommateurs de vivre en accordavec leurs principes et leurs attentes. Au delà de l’offre de produits bio et éco-responsables à marque Carrefourqui s’étoffe année après année, le Groupe s’engage dans de nombreuses actions de développement durable.Carrefour participe ainsi par exemple à la journée de la consommation responsable des aliments au Brésil enoctobre 2010 et signe, en France, une grande campagne de soutien à l’agriculture française en mai 2010.Réinventer les courses avec Carrefour Planet : Projet phare de sa réinvention, Carrefour repense son formatd’hypermarché avec l’ouverture de magasins pilotes en 2010.Carrefour pionnier et légitimeEn 1963, Carrefour a été l’inventeur de l’hypermarché avec l’ouverture du magasin de Sainte-Geneviève-des-Bois, un concept basé sur la simplicité du magasin et les prix bas. En 2010, pour répondre aux évolutions desmodes de vie des consommateurs, Carrefour a décidé de repenser son modèle d’hypermarché et de réinventerl’expérience client en hypermarché.Une réflexion approfondiePour mener à bien ce projet d’ampleur pour le Groupe, la première étape a consisté à prendre la mesure exactedes attentes des clients. Plus de 50 000 clients et consommateurs ont ainsi été interrogés sur leurs habitudes deconsommation et leurs aspirations. Pendant plus d’un an, les équipes Carrefour ont identifié les meilleures idées,imaginé de nouveaux services et de nouvelles façons de surprendre. Au final, six magasins pilotes, en France,en Belgique et en Espagne, ont vu le jour dévoilant le fruit de cette réflexion. Baptisé Carrefour planet, lenouveau modèle d’hypermarché propose de réenchanter les courses des clients.26 Une nouvelle expérience des coursesLoin de la configuration traditionnelle des linéaires, Carrefour planet propose une organisation de l’espace quise veut propice aux effets de surprise. Une grande allée centrale dessert neuf pôles spécialisés, repérés par unesignalétique simple et colorée, animés et conçus pour proposer une nouvelle expérience des courses, axée sur leconfort d’achat, la nouveauté et le plaisir.Carrefour planet offre ainsi un assortiment de produits alimentaires enrichi et adapté aux attentes des clients,organisé en trois pôles. Le pôle Marché où l’on retrouve l’atmosphère des halles couvertes traditionnelles estentièrement dédié aux produits frais. Parmi les étals généreux, les clients peuvent notamment y trouver denombreux produits régionaux ainsi que des animations régulières et modernes : fumoir à saumon, bar à sushis,cours de cuisine, dégustations… Un nouvel espace situé à proximité du pôle Marché a également vu le jour : lepôle Bio. Avec près de 3 000 références dont plus de 500 produits de la gamme Carrefour, ce nouvel espacecaractérise l’engagement responsable de Carrefour et sa volonté de proposer une offre étendue de produits bio àbas prix. Le pôle Surgelés quant à lui positionne Carrefour comme un vrai spécialiste du surgelé grâce à unlarge choix de produits innovants et créatifs, renouvelé au fil des saisons, et de nombreuses promotions et prixattractifs.L’offre non alimentaire, pour sa part, s’articule autour de 5 pôles. Le pôle Beauté propose un concept uniquequi multiplie les espaces de services et de conseils experts, du maquillage flash à la coiffure express, pendantque le pôle Mode déploie les collections tendance et très abordables de la marque Tex dans un esprit boutique.Carrefour planet apporte également une attention toute particulière à la famille et propose un pôle Bébé pourrépondre à tous les temps de la vie de bébé : habiller, nourrir, éveiller et soigner, conseils en puériculture etautres services à l’appui. En outre, le pôle Maison constitue une offre totalement innovante en réunissant tousles domaines d’aménagement et d’équipement en un lieu unique : cuisine et table, maison déco, maisonpratique et maison équipement. Enfin, vitrine des nouvelles technologies, le pôle Loisirs-Multimédia créel’attraction en regroupant notamment l’offre de produits culturels (livres, CD,…) et de produits technologiques(téléphonie mobile, appareils photos), ainsi que la billetterie Carrefour. L’innovation passe également par laprésence de corners de marques partenaires, prisées des consommateurs comme la boutique Apple ou l’espaceVirgin.Des prix, des services et de la magieAutre innovation : un espace dédié aux grands rendez-vous du calendrier, accessible dès l’entrée du magasin.Renouvelé toutes les 2 semaines, cet espace est l’emplacement des grandes opérations promotionnelles etévénementielles qui renforcent l’attractivité prix du magasin. Carrefour planet tient en effet plus que jamaisl’engagement prix de la marque avec des prix bas toute l’année sur plusieurs milliers de produits, une gammeCarrefour Discount très présente et des promotions moins nombreuses, mais plus exceptionnelles.Un déploiement volontaireFort du succès des magasins test, Carrefour a décidé de rénover ou convertir plus de 500 hypermarchés àtravers l’Europe d’ici fin 2013, dont près de la moitié portera la nouvelle enseigne Carrefour planet. Ainsi, en2011, près de 90 nouveaux magasins Carrefour planet devraient voir le jour en France, Espagne, Belgique,Italie et Grèce pour proposer une nouvelle expérience d’achat et enchanter les clients et consommateurseuropéens.Devenir le commerçant préféré avec les enseignes Carrefour : Pour enchanter ses clients, quels que soientleurs besoins et leurs habitudes d’achat, le lieu ou le moment, Carrefour déploie sa marque sur sesenseignes.L’hypermarché Carrefour, le commerce d’aujourd’huiLes enquêtes menées par Carrefour pour réinventer l’hypermarché ont révélé les nouvelles attentes des clientseuropéens : des magasins axés sur le confort d’achat qui simplifient les courses et en font un moment agréable.C’est toute la pertinence de Carrefour planet, déployé à grande échelle dès 2011 en Europe.Sur les marchés de croissance, les consommateurs plébiscitent l’hypermarché Carrefour, adapté à leurs modesde vie et habitudes de consommation locale, vecteur d’une meilleure qualité de vie. Le Groupe en fait sonmodèle de conquête, avec par exemple 22 nouveaux hypermarchés ouverts en Chine, 6 en Indonésie et 3 enArgentine. A fin 2010, le parc Carrefour compte ainsi 1 401 hypermarchés Carrefour à travers le monde.27 Carrefour market, le supermarché idéalUn marché de maraîchers, une offre large, des couleurs acidulées, un parcours clair et la mise en avant desproduits à marque Carrefour pour optimiser son panier : le supermarché Carrefour market a tout pour plaire.Pour capitaliser sur la force de la marque Carrefour et après la transformation du parc français en 2009, laconvergence d’enseigne se poursuit dans les autres pays du Groupe. Ainsi, en 2010, les enseignes belge « GB »et italienne « GS » ainsi que les supermarchés polonais adoptent l’enseigne Carrefour market. L’Espagne ouvreses premiers supermarchés nouvelle génération. Dans le monde, ce sont ainsi 161 nouveaux supermarchés quiont ouvert leurs portes en 2010 portant à près de 3 000 le nombre de magasins qui facilitent les courses auquotidien en proposant une offre alimentaire large et adaptée aux habitudes locales à des prix très compétitifs.Carrefour renforce la proximité avec ses clientsPour répondre aux évolutions de la société, et notamment l’attractivité des centres ville, Carrefour réinvente sonoffre de magasin de proximité en misant, comme pour ses autres formats, sur la marque Carrefour.Dans le monde, c’est sous l’enseigne Carrefour express que le Groupe déploie son offre, fédérant les multiplesenseignes historiques. Ainsi, en Grèce, les magasins intégrés et franchisés 5’Marinopoulos se transformentprogressivement à l’enseigne Carrefour express, de même que les 5 Minut en Pologne. Les premiers magasinsouvrent leurs portes en Argentine et en Espagne et, dans le même temps, la transformation du parc en Italie estimportante avec 689 magasins Diperdi convertit en Carrefour express à fin 2010.En France, le Groupe poursuit la transformation du parc aux enseignes Carrefour city qui répond aux attentesd’une clientèle urbaine, aisée et souvent pressée avec son offre de produits prêts à consommer et tendance, sonambiance design et ses horaires décalés et Carrefour contact, dans les petites villes et les villages pourdéployer les atouts du petit commerce, du libre-service frais aux rayons boucherie et fromage, à côté d’uneoffre non alimentaire centrée sur l’essentiel. A fin 2010, 409 magasins de proximité arborent les enseignesCarrefour city et Carrefour contact avec des progressions de chiffre d’affaires respectivement de 28 % et 16 %.Un succès qui hisse l’ambition de Carrefour à 800 magasins convertis à ces enseignes à fin 2011.La France compte à elle seule plus de 3 200 magasins de proximité. Face à la diversité des profils et attentes dela clientèle, Carrefour renforce et développe de nouvelles enseignes de proximité. Ainsi, pour simplifier la viedes clients en stations d’altitude, Carrefour montagne propose, 7 jours sur 7, une sélection de produits frais, deproduits locaux ainsi qu’une gamme complète de services. Testé avec succès en 2009 dans 3 magasins pilotes,le concept a été déployé dès l’hiver 2010 dans 4 stations des Alpes et des Pyrénées. Pour accompagner lesconsommateurs mobiles et pressés, Carrefour teste également deux nouveaux concepts au cœur des villes :Carrefour city café propose une restauration sur place ou à emporter du petit-déjeuner au dîner, une innovationtestée en avant-première dans le centre de Bordeaux ; Carrefour express inaugure quant à lui les courses dedépannage avec une sélection de 3 500 références concentrée sur 100 à 250 m2, à l’essai à Caen, Poitiers etParis.Autre innovation majeure en France visant à faciliter les courses, l’hypermarché Carrefour de Nantes a ouvertle premier Carrefour drive. Grace à ce système, les clients passent leurs commandes sur le site carrefour.fr àpartir d’un catalogue de 7 000 produits proposés au même prix qu’en magasin et choisissent le jour et l’heureoù ils souhaitent venir la retirer. A la borne Carrefour drive, les courses seront chargées dans leurs véhicules enmoins de 5 minutes.Dia, un leader mondial du hard discount : Depuis plus de 30 ans, Dia développe son réseau de magasin àtravers le monde en alliant prix bas et confort d’achat pour ses clients.Un spécialiste du hard discount venu d’EspagneNé en Espagne en 1979 avec l’ouverture du premier magasin à Madrid, le modèle hard discount Dia, présentaujourd’hui dans 7 pays, repose sur un principe fondamental : proposer le meilleur rapport qualité-prix dumarché sur une sélection de produits du quotidien dans un magasin moderne et agréable pour une clientèlefamiliale à petit budget. Ses 6 373 magasins et ses 42 plateformes logistiques constituent le cœur d’un réseaudynamique animé sur 3 continents par plus de 47 000 collaborateurs qui permettent, chaque jour, à des millionsde clients de profiter du meilleur rapport qualité prix du marché.28 L’expansion volontaire de DiaSur le marché du hard discount très concurrentiel, Dia se renouvelle en permanence et modernise ses points devente. Ainsi, en Espagne, où Dia occupe une position de leader sur le segment du hard discount, la refonte desmagasins se poursuit, transformés selon leur format en Dia Maxi ou Dia Market. Ces nouveaux magasinsrencontrent un fort succès avec des croissances de chiffre d’affaires de l’ordre de 30%.En France, le rebond de trafic enregistré par les magasins Ed transformés en Dia valide également la stratégiede conversion du Groupe. En 2010, 227 magasins sont ainsi passés sous enseigne Dia portant ainsi le parc à 301magasins Dia sur le territoire français à fin 2010.L’expansion du modèle hard discount se poursuit également dans les autres pays où Dia est implanté avec plusde 500 nouveaux magasins Dia ouverts dans le monde en 2010, notamment en Turquie (283 nouveauxmagasins), en Chine (57 nouveaux magasins) ou encore au Brésil (58 nouveaux magasins) et en Argentine (43nouveaux magasins), pays où Dia occupe une position de leader du secteur.Le développement de la franchiseEn 2010, le développement de la franchise aura été l’un des moteurs de la stratégie de Dia pour accélérer sonexpansion tout en optimisant ses investissements. Ainsi, le cap des 2 000 magasins Dia exploités en franchisedans le monde a été franchi en 2010, faisant de Dia, le 3ème franchiseur de la distribution alimentaire en Europeet le 1er en Espagne avec plus de 1 000 magasins franchisés.Révolutionner le cash avec des modèles porteurs : Pour élargir sa clientèle et multiplier les opportunités decroissance, Carrefour passe à l’offensive sur ses modèles de vente en gros.Atacadão : l’hypermarché cash & carry pour tousAlliant les atouts de la vente en gros et de l’hypermarché, Atacadão, le modèle cash & carry tous publics deCarrefour, confirme en 2010 son attractivité et sa rentabilité. Au Brésil, son pays d’origine, Atacadão tire lacroissance avec une progression des ventes de 25,4% à taux de change constant en 2010, l’ouverture de 11nouveaux magasins portant le parc à 70 magasins dans le pays. Fort de cette expérience, Carrefour exporte sonmodèle pour la première fois en Colombie avec l’ouverture en 2010 de 2 magasins à Bogota et Soacha. Dès2011, les premiers magasins seront ouverts en Argentine et le concept pourrait également être testé en Europe.Carrefour au service des pros avec PromocashPromocash, l’enseigne de proximité en libre-service de gros dédiée aux professionnels de la restauration et del’alimentation, poursuit son expansion et sa modernisation pour mieux accompagner au quotidien près de300 000 clients français. L’enseigne Promocash, dont les magasins sont gérés en franchise, facteur clé de succèsde l’enseigne, a ainsi développé son maillage territorial grâce au rachat de 8 magasins Codi Cash et testé en2010 un nouveau concept de magasin en adéquation avec les attentes de ses clients professionnels. Fort dusuccès de ce nouveau concept, Promocash prévoit son déploiement sur une vingtaine de sites en 2011. Uneattention toute particulière a été portée au développement des trois modes d’approvisionnements que sont lemagasin, le drive et la livraison. Promocash prévoit ainsi de poursuivre le développement du Drive, après les 6points de vente ouverts en 2010, et de l’activité livraison.CARREFOUR SE REINVENTE PARTOUT DANS LE MONDEUne nouvelle dynamique en France pour enchanter les clients chaque jour : En 2010, Carrefour a insuffléune nouvelle dynamique à ses enseignes françaises, au travers de nombreuses actions visant à améliorer lequotidien de ses clients et consommateurs.Une nouvelle stratégie orientée clientsPour conquérir durablement le cœur de tous les Français, Carrefour, à l’écoute de ses clients, de sescollaborateurs et de ses partenaires, a défini en 2010 un plan d’actions qui s’appuie sur troisengagements phares : être un excellent magasin pour faire ses courses, un excellent endroit pour travailler et unexcellent voisin. Chaque engagement est décliné en promesses précises, simples et pragmatiques comme “Jene fais pas la queue” ou “Mon manager m’aide” ou encore “Nous nous engageons avec les producteurslocaux”, et vise à réinventer le commerce pour reprendre le leadership de la distribution.29Attirer dans tous les formatsChantier phare de la transformation de Carrefour, la réinvention de l’hypermarché s’est traduite en France parl’ouverture de 2 magasins pilotes Carrefour planet à Ecully et Vénissieux en région lyonnaise. Lesperformances au niveau des ventes et du trafic ainsi que la satisfaction des clients contribuent au succès destests qui se traduiront en 2011 par la transformation de 40 hypermarchés au concept Carrefour planet.Dans tous les formats, la transformation des magasins sous enseigne Carrefour séduit les clients. Les enseignesCarrefour gagnent ainsi 50 % de parts de marché en 2010 en France. Après la transformation du parc desupermarchés en Carrefour market achevée en 2009, les enseignes de proximité modernisent leur parc avec 409magasins Carrefour city et Carrefour contact à fin 2010 et des résultats très prometteurs. Pour répondre auxévolutions des modes de vie et des besoins de nos clients, Carrefour s’efforce de proposer de nouvellessolutions pour s’inscrire dans le quotidien des Français. Carrefour inaugure ainsi quatre nouveaux magasinsCarrefour montagne dans des stations d’altitude et teste la restauration à toute heure pour les urbains pressésavec le concept Carrefour city café et le magasin de dépannage avec Carrefour express. La transformation duparc de magasin hard discount se poursuit également avec 255 magasins Ed transformés en Dia en 2010.Parallèlement, Promocash se renforce avec un nouveau concept de magasin et l’acquisition de 8 magasins CodiCash.Une image prix renforcéeAvec 500 produits du quotidien de qualité Carrefour à prix discount, la gamme Carrefour Discount rallie lessuffrages et modifie sensiblement l’image prix de Carrefour. En 2010, elle grimpe à la 2ème place des marquesles plus vendues en France (source Nielsen : Total PGC-FLS sur circuits HM/SM hors marques dedistributeurs). Fort de ce succès, Carrefour l’étend à 30 produits frais et 6 références de petit électroménager.En parallèle, Carrefour renforce sa dynamique commerciale avec « Promo Libre» qui propose aux clients dechoisir les produits sur lesquels ils souhaitent obtenir une promotion. L’opération a ainsi aiguisé l’image prix deCarrefour et démontré sa capacité d’innovation. Autre initiative sur le front des prix, la campagne de publicitécomparative qui prouve que Carrefour est moins cher que Lidl et Leader Price sur 25 produits du quotidien.Des innovations au service du réenchantement des coursesPour enchanter ses clients et simplifier leurs courses, Carrefour redouble d’innovations en 2010. Le site Internetcarrefour.fr s’enrichit des nouveaux services, comme les e-listes de mariage et de naissance, les services à lapersonne et inaugure la commande en ligne avec le retrait des courses au Carrefour drive de l’hypermarché deNantes. Résultat : l’audience du site augmente de 80 % en 2010. Le site mobile m.carrefour.fr ainsi que denombreuses applications pour faciliter les courses des clients Carrefour sont également lancées. Ainsi, lescatalogues Carrefour sont désormais disponibles sur smartphone, de même que la carte de fidélité, les couponsde réductions ou encore des fiches recettes avec « Carrefour Cook ».Le renouveau des pays d’Europe pour une croissance durable et rentable : Dans un environnementéconomique difficile, Carrefour a mis en œuvre un plan d’actions efficace pour retrouver le chemin de la croissancedans ses différents pays européens.Poursuivre nos actions en EspagneMalgré un environnement économique très difficile sur le marché ibérique, Carrefour parvient en 2010 àmaintenir sa rentabilité et à renforcer son efficacité opérationnelle. Carrefour poursuit ses efforts sur les prixpour améliorer la qualité de vie de ses clients et étoffe son parc avec l’ouverture d’un nouvel hypermarché, de 7supermarchés, 16 magasins de proximité et 63 magasins de hard discount. L’Espagne est par ailleurs l’un despays pilotes du nouveau concept Carrefour planet avec 3 magasins tests ouverts en 2010. Fort du succès de cesmagasins, l’ambition de Carrefour est de porter le parc à 37 magasins Carrefour planet en Espagne à fin 2011.Régénérer l’activité en BelgiqueFace aux résultats des magasins belges ces dernières années, Carrefour a mis en œuvre un plan d’actions visantà améliorer la rentabilité de Carrefour dans ce pays. L’accord trouvé en 2010 avec les partenaires sociaux et legroupe Mestdagh remet Carrefour Belgique sur la voie d’une croissance rentable et durable. Il prévoit lafermeture des magasins déficitaires et l’extension du partenariat historique avec le groupe Mestdagh via unaccord de “Master franchise”. Ses 69 supermarchés passent progressivement sous enseigne Carrefour market,permettant au Groupe de reprendre son leadership sur le marché belge. La relance de la dynamique30 commerciale a ainsi commencé en 2010 avec l’ouverture d’un magasin pilote Carrefour planet, de 24supermarchés, de 25 magasins de proximité et le développement du e-commerce avec 63 points d’enlèvement àtravers le pays en fin d’année. Au 4eme trimestre 2010, Carrefour Belgique enregistre la première croissance desventes depuis 6 ans, soit + 1,5 % à parc comparable.Recentrer nos activités en ItalieEn 2010, la refonte des accords de Carrefour avec Finiper marque une nouvelle étape dans la rationalisation desactivités en Italie. En parallèle, Carrefour relance son expansion dans ce pays avec l’ouverture d’unhypermarché, 18 supermarchés et 32 magasins de proximité. L’activité commerciale des magasins s’appuienotamment sur le développement de la marque Carrefour avec la transformation de près de 1 000 magasins auxenseignes Carrefour market et Carrefour express, le lancement des gammes Carrefour Discount et « CarrefourNo Gluten » et l’exploitation de la carte de fidélité multiformat.Des positions renforcées dans les autres pays européensCarrefour poursuit son expansion sur les marchés d’Europe de l’Est avec par exemple l’ouverture d’unhypermarché et 10 supermarchés en Roumanie.En Pologne, Carrefour renforce ses positions avec l’ouverture d’un supermarché et de 40 magasins deproximité exploités en franchise et développe un nouveau modèle d’organisation en magasin pour améliorerl’efficacité opérationnelle.En Turquie, le rachat de la chaîne locale Ipek dope le parc de 27 supermarchés implantés à Istanbul, convertisaux enseignes Carrefour market et Carrefour express. Dans le même temps, l’ouverture de 2 hypermarchés, 49supermarchés et 283 magasins hard discount hisse le parc turc à 1 138 magasins.Dans un contexte économique difficile en Grèce, Carrefour s’engage sur le front des prix et propose denombreuses opérations commerciales attractives tout en poursuivant son développement avec l’inaugurationd’un nouvel hypermarché, de 14 supermarchés et 29 magasins de proximité dans le pays. En parallèle, la joint-venture créée en février 2010 avec le groupe Marinopoulos, partenaire de Carrefour depuis plus de 17 ans enGrèce et à Chypre, vise à développer la présence de Carrefour dans la zone porteuse des Balkans, comme parexemple en Bulgarie où le groupe exploite déjà 5 hypermarchés Carrefour.Partout en Europe, Carrefour développe son offre commerciale pour mieux répondre aux attentes etproblématiques de ses clients. Ainsi, les produits de la gamme Carrefour discount font progressivement leurapparition dans les rayons des magasins en Espagne, Italie, Belgique et Grèce.En Amérique latine, Carrefour affiche de très belles performances : En 2010, les pays d’Amérique latineaffichent à nouveau une croissance soutenue du chiffre d’affaires, sous l’effet d’une expansion dynamiqueet des performances commerciales des formats déployés sur la zone.Brésil, l’avenir en confianceLes ventes de Carrefour au Brésil enregistrent de nouveau une progression remarquable de + 13,2 %, à taux dechanges constants, tirée par les excellentes performances d’Atacadão. La conquête brésilienne se poursuit à unrythme soutenu avec l’ouverture d’un hypermarché, 11 magasins Atacadão, 58 magasins Dia et 5 magasins deproximité. En 2010, le Groupe a cependant dû faire face à des dysfonctionnements comptables et financiers auBrésil. Au terme des audits interne et externe diligentés au Brésil, des changements d’estimation et descorrections d’erreurs ont été enregistrés pour un montant total de (555) millions d’euros. Le Groupe a dès lorsprocédé au renforcement de ses procédures de contrôle et mis en place de nouvelles règles de gestion ainsiqu’une nouvelle équipe dirigeante. Carrefour est ainsi reparti sur des bases assainies visant à poursuivre sondéveloppement rapide au Brésil, l’un des relais de croissance privilégié du Groupe.Gagner de nouveaux clients en ColombieEn 2010, Carrefour conforte sa position en Colombie et inaugure cinq nouveaux hypermarchés. Fort du succèsd’Atacadão au Brésil, Carrefour exporte pour la première fois son concept d’hypermarché cash & carry enouvrant ses 2 premiers magasins à Bogota et Soacha. Avec un choix de produits essentiels à prix bas déployédans des magasins de surface équivalente à un hypermarché, les résultats de ces premiers magasins Atacadãosont prometteurs. Pour répondre toujours mieux aux attentes des clients et consommateurs colombiens,Carrefour renforce également son attractivité par des opérations commerciales positionnant Carrefour commel’allié du budget des familles grâce à un programme de fidélité performant et une offre de produits à marqueCarrefour étendue.31La croissance au cœur des activités en ArgentineL’Argentine confirme son rôle de moteur de croissance de la zone avec des ventes en progression de + 23,8 % àtaux de change constant. L’expansion s’accélère avec l’ouverture de 3 hypermarchés, d’un supermarché et de22 magasins de proximité. Le Groupe passe ainsi la barre des 200 magasins aux enseignes Carrefour dans lepays et près de 450 magasins de hard discount Dia. L’année 2010 est également marquée par le lancement del’enseigne Carrefour express en Argentine et notamment les premiers « magasins verts ». Elu « commerçantpréféré des argentins » pour la 2ème année consécutive, Carrefour affiche haut et fort la posture positive de lamarque sous une nouvelle signature : “Carrefour esta bueno para vos”.Une expansion soutenue au menu de Carrefour en Asie : Avec près de 7 milliards d’euros de chiffred’affaires en 2010, en progression de 8,9% (à taux de change constant), de nombreuses ouvertures sur lazone et un premier pas en Inde, l’Asie confirme son rôle de moteur de croissance de Carrefour.Forte croissance en ChineEn 2010, Carrefour affiche une croissance solide en Chine, accélérée par une expansion importante. Les ventesprogressent de 14,7 % à taux de change constant. Conformément à ses ambitions, le Groupe a ouvert 22nouveaux hypermarchés et 57 magasins de hard discount dans le pays en 2010, auxquels viennent s’ajouter les8 magasins acquis dans le cadre du partenariat signé avec Baolongcang, une des principales chainesd’hypermarchés de la région d’Hebei en pleine croissance, près de Pékin. A fin 2010, Carrefour dispose ainsid’un parc de 182 hypermarchés sur ce marché de 1,3 milliard d’habitants. L’objectif pour 2011 est de maintenirce rythme d’ouvertures dans ce pays, formidable levier de croissance pour Carrefour. Ses hypermarchés,emblématiques du commerce moderne, y sont plébiscités et c’est sous la signature “Fu Dao Jia”, synonyme debonheur pour tous, que Carrefour décline la posture positive de sa marque en Chine.Une stratégie de leaderLa stratégie de Carrefour à l’international est claire. Elle vise à concentrer ses moyens sur les marchés où leGroupe détient une position de leadership, condition indispensable pour assurer une croissance durable etrentable. Ainsi, en l’absence de perspectives de croissance suffisantes permettant d’atteindre une position forteà court ou moyen terme, Carrefour a décidé de se retirer de Thaïlande en 2010. Sa 5e position sur le marché dela distribution alimentaire organisée, ses 40 magasins et ses 6 % de parts de marché ne permettaient pasd’assurer le leadership de Carrefour dans ce pays. Cette transaction a été valorisée à 120% des ventes et 13 foisl’EBITDA.Le développement s’accélère dans toute la zoneLe Groupe renforce sa présence sur ses marchés de croissance asiatiques. Ainsi, en Indonésie, dans un contextede forte croissance économique et démographique, Carrefour inaugure 6 hypermarchés et 3 supermarchés etdéveloppe son leadership par de nombreuses opérations commerciales en phase avec les évolutions de la sociétéindonésienne. Le partenariat stratégique conclu en 2010 avec Trans Corp vise à accélérer le développement deCarrefour dans ce pays en multipliant les synergies opérationnelles, en particulier dans le domaine des servicesfinanciers, des médias, de la mode et des loisirs.En Malaisie, Carrefour inaugure 6 nouveaux hypermarchés et reçoit le prix de la meilleure enseigned’hypermarchés 2009-1010 décernée par l'Asia Pacific Brands Foundation (l’APBF).A Taïwan, Carrefour multiplie les initiatives pour développer son offre et l’attractivité de ses 63 magasins avecnotamment des campagnes promotionnelles innovantes, l’inauguration de nouvelles pharmacies et un pland’actions efficace pour réduire l’attente en caisse.Les premiers pas en IndeCarrefour ouvre son premier magasin en Inde au format cash & carry à New Delhi sous l’enseigne CarrefourWholesale Cash&Carry. Sur une surface de 5 200 m2, ce magasin propose plus de 10 000 références enalimentaire et en non alimentaire aux professionnels de la restauration, aux administrations et aux petitscommerçants locaux. Cette ouverture symbolise l’entrée effective de Carrefour sur le marché indien. C’est uneétape essentielle pour appréhender les spécificités de ce marché aux perspectives de croissance importantes etpour préparer le développement futur de Carrefour sous d’autres formats.32 CARREFOUR SE REINVENTE POUR UNE CONSOMMATION RESPONSABLELa consommation responsable selon Carrefour : Carrefour mène depuis plus de 20 ans une politique dedéveloppement durable pour tous, qui guide les activités du Groupe au quotidien à travers le monde.Un engagement pionnierAu regard de sa taille et de sa présence géographique, Carrefour a une responsabilité particulière dans lapromotion d’un commerce responsable. Depuis plus de 20 ans, Carrefour a intégré la démarche dedéveloppement durable dans ses gènes, dans sa stratégie et dans ses différents métiers au bénéfice de toutes sesparties prenantes : ses clients, ses collaborateurs, ses fournisseurs, ses actionnaires et les collectivités quil’accueillent. Son engagement pionnier, renforcé sans cesse par de nombreuses initiatives et innovations,positionne Carrefour comme un leader du développement durable dans le domaine de la grande distribution.Premier distributeur à intégrer la qualité comme pilier dans le développement de ses produits à marque propreen nouant de véritables partenariats avec les fournisseurs avec les filières « Engagement Qualité Carrefour »lancées en 1992, Carrefour poursuit sa démarche au fil des ans et crée sa gamme Carrefour Bio dès 1997,adhère au Pacte Mondial des Nations Unies en 2001, lance une gamme Pêche responsable en 2005 et déploieauprès de tous ses fournisseurs de marques propres dans le monde un outil d’autoévaluation de leurperformance durable en 2010.Une stratégie claireCarrefour cultive le développement durable dans ses trois piliers fondamentaux – économique, social etenvironnemental – et s’appuie sur deux axes stratégiques : l’intégration de la démarche dans toutes les activitésdu Groupe et sa promotion auprès des clients et consommateurs au travers notamment de l’offre produits. Cettestratégie amène aujourd’hui Carrefour à renforcer sa démarche en s’appuyant sur une conviction forte etuniverselle qui vise à faire de chaque acte de consommation un acte citoyen, un acte positif. En proposant desproduits toujours plus responsables, en contribuant à la performance de ses collaborateurs par une politique deressources humaines positive, en réduisant ses coûts et son impact sur l’environnement grâce, par exemple, àdes programmes d’économies d’énergie efficaces, Carrefour contribue ainsi pleinement à un commerce plusresponsable.Une démarche intégrée dans toutes les activitésPartout où il est implanté, Carrefour participe à la dynamique du tissu économique local, accompagne lacroissance de ses fournisseurs dans la durée et s’assure de la conduite éthique de ses activités. Employeur deréférence en Europe et dans le monde, le Groupe agit en employeur responsable, se préoccupe du respect desdroits de l’Homme à toutes les étapes de sa chaîne d’approvisionnement et soutient les communautés localesqui l’accueillent. Conscient de l’impact de ses activités sur l’environnement, le Groupe contribue à lutter contrele changement climatique et s’engage la protection de la biodiversité et des ressources naturelles, la réductiondes déchets et l’optimisation de leur recyclage.Une promotion active de la démarche auprès des clientsCarrefour s’attache à promouvoir le commerce responsable au travers notamment de son offre variée deproduits de qualité permettant une alimentation saine, équilibrée et accessible à tous. En proposant notammentde larges gammes de produits Bio et de nombreux produits issus du commerce équitable, Carrefour s’engagepour donner les moyens à ses clients de consommer de façon responsable.Carrefour promeut également sa démarche de développement durable en sensibilisant et informant ses clients etconsommateurs avec de nombreuses initiatives éclairées comme l’affichage nutritionnel sur les produits,l’étiquetage « nourri sans OGM » ou la participation à des événements d’envergures nationales ouinternationales comme la « Semaine Européenne de l’énergie » ou la « Journée mondiale de la Biodiversité ».Une culture partagée par les collaborateursPour impliquer toujours plus ses collaborateurs dans le développement durable et diffuser les bonnes pratiquesdans ses magasins, ses entrepôts et ses sièges, Carrefour déploie des programmes de sensibilisation aux éco-gestes et des formations adaptées à ses différents métiers. Economies de papier, d’eau et d’énergie, tri sélectifdes déchets, éco-transports pour venir au travail et sensibilisation aux éco-gestes à la maison sont intégrés dansla culture de l’entreprise et permettent de développer l’éco-attitude en interne.33 Un dialogue ouvert avec les parties prenantesDepuis 10 ans, le Groupe réunit chaque année ses principales parties prenantes pour partager ses avancées surdes dossiers clés du développement durable. Cette démarche d’échange, de dialogue et de partage constitue l’undes fondements de la démarche de développement durable de Carrefour. Les partenariats de long terme scellésavec des grandes organisations comme la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH)ou le WWF permettent également d’élaborer des solutions légitimes et enrichies par la mutualisation dessavoir-faire pour promouvoir un commerce toujours plus responsable.Une participation active aux débats d’avenirCarrefour intervient dans le débat public pour faire valoir les réalités de son métier auprès des autoritéscompétentes et faire entendre sa voix sur des thèmes qui lui sont chers. À l’échelle de l’Union européenne, leGroupe dialogue en permanence avec les législateurs et les décideurs politiques et plaide pour l’émergence d’uncommerce européen plus compétitif et plus responsable. Carrefour prône ainsi par exemple une révisionambitieuse de la politique commune de la pêche, s’engage dans des programmes d’efficacité énergétique et delutte contre la déforestation comme la plateforme de travail « Timber Retail Coalition ». Au sein du « Retailers’Environmental Action Program Forum », Carrefour et ses partenaires industriels travaillent ensemble pouréchanger les bonnes pratiques et identifier les opportunités pour tendre vers une production et uneconsommation plus responsables.Promouvoir la consommation responsable auprès des clients et consommateurs : Carrefour met laconsommation responsable à la portée de tous en proposant une offre variée et en multipliant les initiativesqui éclairent toujours davantage les choix des clients et consommateurs.Promouvoir le développement durable auprès de ses clients et consommateurs est un engagement fort deCarrefour qui souhaite faire de chaque acte d’achat un acte positif, pour le client, le consommateur et pour lasociété.Des produits accessibles à tousAvec 15 937 magasins à travers le monde, Carrefour donne accès à un large choix de produits à de trèsnombreux consommateurs et propose une offre pertinente de produits qui couvre tous les besoins deconsommation. Ainsi, le développement d’une offre de 500 produits à la marque Carrefour Discount, enalimentaire et en non alimentaire, traduit l’engagement du Groupe de rendre accessible à tous des produits dequalité à prix discount.En France, Carrefour s’engage également pour ses clients en proposant plus de 5 400 produits Bio dans seshypermarchés, dont plus de 980 produits à la marque Carrefour Bio.Fort de plus de 10 ans d’engagement en faveur du commerce équitable, Carrefour déploie 480 référencesportant le label Max Havelaar ainsi qu’une gamme solidaire qui fait vivre une cinquantaine de coopératives depetits producteurs dans le monde.La gamme éco planète vise pour sa part à proposer plus de 250 produits alimentaires et non alimentaires,conçus notamment pour minimiser leur impact sur l’environnement. Ainsi, Carrefour témoigne de sonengagement en matière de protection de la biodiversité en signant à sa marque des produits certifiés FSC(Forest Stewardship Council) garantissant une gestion durable des forêts ou des poissons labélisés MSC(Marine Stewardship Council) garantissant une gestion responsable des ressources halieutiques.Une marque synonyme de qualité et de sécuritéLa marque Carrefour s’appuie sur une véritable démarche qualité qui s’inscrit à toutes les étapes de la vie desproduits. Cette démarche se fonde sur l’expérience acquise par le Groupe sur le développement, la fabricationet le développement de produits et s’inscrit dans une démarche permanente de progrès. Les cahiers des chargesauprès des fournisseurs stipulent les exigences de Carrefour, de l’origine des matières premières au mode deproduction et est appuyé par des audits d’usine réguliers et un plan de surveillance annuel. L’ensemble duprocessus qualité a également été pensé pour garantir une sécurité sanitaire maximale des produits. Ainsi, unensemble d’outils et de procédures permette de gérer la moindre suspicion de non-conformité : analysespériodiques réalisées par des laboratoires indépendants, réseau de veille, échanges permanents avec lesconsommateurs, les administrations compétentes, les fournisseurs et les magasins. Des systèmes d’alerteperformants permettent en outre de déclencher le retrait de produits des rayons dans l’ensemble de magasins.34 L’équilibre alimentaire au cœur de l’engagement de CarrefourEn tant qu’acteur majeur de la distribution mondiale, Carrefour a une responsabilité évidente en matière denutrition et propose une offre permettant à tous les budgets d’avoir accès à une alimentation équilibrée.Face aux enjeux de société que représentent l’augmentation des intolérances alimentaires ou de l’obésité parexemple, Carrefour impose à ses fournisseurs la reformulation de l’intégralité de ses produits à marque proprepour respecter les exigences nutritionnelles, en matière de réduction de sel, de sucre ou encore d’acides gras.Carrefour a notamment mené un profond retravail de sa gamme Carrefour Kids, développée en collaborationavec « The Walt Disney Company », afin de répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des enfants, gammeétoffée de 2 nouveaux produits issus de l’agriculture biologique en 2010. Au cours de cette année, Carrefour aégalement lancé en France et en Italie une gamme de produits « No Gluten » répondant aux besoins descœliaques, préalablement testés pour préserver les qualités gustatives des différents produits.La sensibilisation des clients, un enjeu majeurDe nombreuses actions menées en magasin incitent également les clients et consommateurs à équilibrer leuralimentation. Carrefour s’associe ainsi par exemple à l’édition 2010 de la « Semaine du goût » en France pourpromouvoir les fruits de saison et propose en Argentine de composer un “menu économique et nutritif” pourune famille pendant 14 jours. Carrefour a par ailleurs été le premier distributeur à afficher dès 2005l’information nutritionnelle sur ses produits, y compris plus récemment sur sa gamme Carrefour Discount.Grâce à une démarche initiée il y a plus de 10 ans, Carrefour, soutenu par le WWF France, a également lancéen France en 2010 un étiquetage « Nourri sans OGM » pour promouvoir auprès de ses clients son offre de plusde 300 références alimentaires à marque Carrefour issus d’animaux nourris sans OGM.Préserverl’environnement, un engagement durable de Carrefour : Pour réduire son empreinteenvironnementale, Carrefour mène depuis plus de 15 ans une démarche globale et multiplie ses efforts pourpréserver l’environnement.Contribuer à la lutte contre le changement climatiqueFort de nouveaux objectifs fixés en 2009, Carrefour poursuit en 2010 le déploiement d’initiatives ambitieusespour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et lutter plus efficacement contre le changement climatique.Réduire l’empreinte carbone du GroupeConscient des enjeux et du rôle de la distribution en matière d’émissions de CO2, Carrefour renforce sonengagement en matière de lutte contre le changement climatique. Pour cela, le Groupe s’est fixé l’objectifd’améliorer son efficacité énergétique de 30% d’ici 2020 par rapport à 2004. Ainsi, en 2010, Carrefour s’estnotamment engagé dans une démarche visant à abandonner les fluides réfrigérants à hydrofluocarbures (HFC)d’ici fin 2015 et dans un plan de réduction de 40% des émissions de CO2 générés par les magasins de ses 4principaux pays d’Europe d’ici 2020 par rapport à 2009.Un enjeu majeur de la lutte contre le changement climatique réside dans la diminution de l’impactenvironnemental de la chaîne logistique. Pour cela, Carrefour privilégie les modes de transport alternatifs ets’emploie à optimiser le remplissage de ses camions. La flotte de camions à poutres qui permettent de doublerla contenance des camions a, par exemple en France et en Grèce, été multipliée par 2 entre 2009 et 2010. EnFrance, Carrefour a réduit ses émissions de CO2 de plus de 16% par rapport à 2009 et économisé 16 600 tonnesde CO2 sur le transport amont et aval, soit 51 000 camions en moins sur les routes et 20 millions de kilomètresnon parcourus. Carrefour incite également ses transporteurs à utiliser des camions aux normes Euro 4 et 5. Cesderniers représentent 79 % de la flotte en Espagne et en France en 2010, contre 65 % en 2009, et l’objectif estd’atteindre 89 % en 2011.Lutter contre la déforestationLa déforestation contribue pour près de 20 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et l’huile depalme, première huile produite au monde, est un facteur majeur de la déforestation accélérée. En fin d’année2010, Carrefour a défini une nouvelle politique d’approvisionnement dans une démarche de préservation desforêts en formalisant dans le cadre du Consumer Goods Forum un objectif d’envergure : « zéro déforestation »d’ici 2020. Engagé depuis 1997 avec le WWF France, Carrefour a initié sa démarche par le recours à desfilières d’approvisionnement responsable en bois. Aujourd’hui, l’objectif « zéro déforestation » englobe pluslargement les produits dont les enjeux sont liés à la gestion durable des forêts, comme le papier par exemple.35 Carrefour s’est ainsi engagé à utiliser de l’huile de palme certifiée responsable à travers le système RSPO danstous ses produits à marques propres au niveau mondial d’ici 2015.Préserver la biodiversité et les ressources naturellesL’année 2010 aura été pour Carrefour l’occasion de poursuivre sa démarche de protection des ressourcesnaturelles à travers le monde en agissant sur la préservation des ressources halieutiques, la préservation de l’eau,la protection des forêts ou encore au travers de son offre de produits sans OGM. Carrefour a ainsi mis en placeune politique de pêche responsable et propose 27 produits à marque propres certifiés MSC (Marine StewardshipCouncil) en France, valorisée lors d’une opération commerciale d’envergure baptisée « Les Jours Bleus ». Pourune gestion responsable des forêts, Carrefour privilégie les espèces certifiées par le Forest Stewardship Council(FSC) en s’appuyant sur l’expertise du WWF. Sa gamme de mobilier extérieur Carrefour EcoPlanète est ainsiexclusivement composée de bois certifiés FSC. En 2010, Carrefour a également développé avec Tetra Pak desemballages en carton FSC pour certains de ses produits à marque propre, imprimé ses tickets de caisse enFrance sur du papier FSC et sans bisphénol-A et poursuivit ses efforts pour réduire le grammage de sespublications commerciales en Europe. La sensibilisation des clients à l’importance de la biodiversité et auxenjeux de sa conservation fait également l’objet d’animations régulières en magasin. Carrefour Espagne anotamment participé activement à la « Journée Mondiale de la Biodiversité » ou encore la « Journée Mondialede l’Eau ». Le lancement de l’étiquetage « Nourri sans OGM » sur plus de 300 références alimentaires danstous les magasins Carrefour en France pour donner à ses clients l’opportunité d’acheter des produits conformesà leur conviction.Réduire et valoriser les déchetsLa réduction des déchets et l’optimisation de leur recyclage tant par les magasins que par les clients est l’un destrois engagements environnementaux de Carrefour. Fort de la décision du Groupe d’arrêter totalement ladistribution des sacs de caisse plastiques jetables gratuits d’ici fin 2012, de nombreuses initiatives ont étémenées en 2010 en Argentine ou encore en Belgique. Partout dans le monde, Carrefour sensibilise ses clients autri et au recyclage, en multipliant notamment les pictogrammes et les conseils de tri sur les emballages desproduits à marque propre et, comme par exemple au Brésil, en proposant dans 111 de ses magasins des centresde recyclage pour tous types de déchets (verre, plastique, métal, papier et carton).Contribuer au bien-être des collaborateurs pour faire des clients heureux : Partout où le Groupe est présent,Carrefour fédère, développe et motive ses équipes pour devenir l’employeur préféré et enchanter ses clientsjour après jour.Unis par les valeurs CarrefourEngagé, Positif et Attentionné sont les trois valeurs qui guident le travail quotidien de près de 472 000collaborateurs Carrefour dans le monde. Pour faire vivre ses valeurs au quotidien, le Groupe a formalisé en2010 un nouveau modèle de ressources humaines pour insuffler un esprit de leadership et renforcerl’engagement de chacun dans l’entreprise. Ce changement de culture interne, qui s’appuie sur les forces queCarrefour a développé dans le passé, définit de nouveaux principes pour enchanter nos clients etconsommateurs et sera déployé en 2011 dans tous les pays.Motivés par l’engagement de l’entrepriseChoisir de travailler pour Carrefour, c’est choisir de travailler dans un Groupe responsable, qui a inscrit sadémarche de développement durable dans tous ses métiers et qui s’engage à respecter les grands principesuniversels et les textes de référence promus par les organisations internationales gouvernementales. L’éthiquedu Groupe est par ailleurs renforcée par la formalisation de 10 principes qui encadrent l’activité de tous sescollaborateurs dans un « Code de Conduite Professionnelle », dispositif renforcé en 2010 par la constitutiond’un Comité Ethique Groupe et de Comités Ethique Pays pour garantir le respect de ces principes partout oùCarrefour est présent. Au travers des actions de sa Fondation d’Entreprise et des initiatives locales, Carrefour etses collaborateurs œuvrent également au quotidien dans les domaines de l’alimentation, de l’insertionprofessionnelle et de la solidarité internationale. Le Groupe s’engage également de façon active en faveur de ladiversité, en offrant des opportunités d’emploi, de formation et de carrière pour tous. En 2010, Carrefour36 France s’est, par exemple, engagé à parrainer, aux côtés de l’association « Nos quartiers ont des talents », dejeunes étudiants issus de quartiers difficiles, afin des les accompagner dans leur recherche d’emploi.Cette politique de diversité doit prévenir toute forme de discrimination et d’intolérance à l’égard des différenceslors des recrutements et tout au long de la vie professionnelle. Ainsi, plus d’une centaine de nationalités sontprésentes dans les magasins du Groupe et plus de 120 métiers différents sont proposés à travers le monde.Carrefour multiplie également les initiatives pour accueillir les personnes en situation de handicap. Ce sontainsi 9 800 collaborateurs handicapés qui travaillent au sein des différentes entités du Groupe à fin 2010.Accompagnés tout au long de leur parcours professionnelDévelopper l'employabilité, la motivation et l’engagement des collaborateurs passe notamment par lesprogrammes de formation mise en place par Carrefour. En 2010, 7 millions d’heures de formation ont ainsi étédispensées à travers le monde, soit plus de 15 heures en moyenne par collaborateur. Au service de la stratégie etde la performance de l’entreprise, la formation des collaborateurs est essentielle pour accompagner leschangements d’organisation, de méthodes, pour contribuer au développement de chacun et pour lesaccompagner dans leur parcours de carrière. Preuve en est, plus de 50 % des cadres du Groupe sont issus de lapromotion interne, des formations d’alphabétisation favorisent l’intégration de collaborateurs en magasin et denombreuses formations certifiantes valorisent le parcours et les compétences des collaborateurs à travers lemonde, comme par exemple le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) mis en place en 2010 par DIAFrance pour ses Chefs de Magasin.Respectés pour se sentir bien au travailAfin d’améliorer continuellement les conditions de travail, l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle et lebien-être professionnel, Carrefour met en place de nombreuses initiatives et un dialogue permanent avec sescollaborateurs et leurs représentants.Impliqué à tous les niveaux de concertation, Carrefour est un acteur engagé du dialogue social tant au niveau dela profession que de l’entreprise. Le Comité d’Information et de Concertation Européen (CICE) réunit ainsi lespartenaires sociaux européens de Carrefour pour mener un dialogue social riche et constructif. Ainsi, parexemple, après avoir favorisé en 2009 la mise en place de syndicats, le dialogue social en Roumanie entreCarrefour et ses partenaires aura permis la signature d’une convention collective en 2010.Pour donner la parole aux collaborateurs des magasins et des sièges, Carrefour poursuit sa démarche intitulée« les écoutes du personnel » qui auront permis à près de 15 000 collaborateurs dans 10 pays de s’exprimer en2010 sur leur vie dans l’entreprise.Carrefour entend donc aider ses collaborateurs à s’épanouir dans leur travail tout en permettant un équilibreavec leur vie personnelle en agissant notamment en faveur de la parentalité. Carrefour se préoccupe égalementde la santé et de la sécurité de ses collaborateurs. Ainsi, le Groupe s’assure de la couverture sociale de sescollaborateurs dans tous les pays, mobilise les équipes sur les règles d’hygiène et de sécurité et s’est notammentengagé dans un programme de prévention du stress. Depuis 2007, 11 860 salariés français ont ainsi suivi laformation “SOS conflits”, qui aide à gérer les situations difficiles, de l’agression verbale au braquage. EnMalaisie, Carrefour a crée en 2010 un programme « Bien-être » permettant aux collaborateurs de bénéficierd’un bilan de santé. En France, les hypermarchés ont également lancé cette année un vaste programme intitulé «Bien-être au secteur caisses », auquel plus de 10 000 collaborateurs ont déjà participé.Accompagner les fournisseurs dans la durée : Carrefour favorise l’approvisionnement local et scelle despartenariats durables avec des milliers de producteurs dans le monde.Assurer des débouchées stables aux fournisseurs locauxPour ses produits à marques propres et son offre de fruits et légumes frais, Carrefour privilégiel’approvisionnement local, l’achat direct et la relation fidèle avec les petits producteurs, associant ainsi sacroissance à celle des PME et des producteurs agricoles. En France par exemple, le « Partenariat GarantiCarrefour » fixe le volume d’achat en amont de la récolte et assure des débouchés aux producteurs de fruits etlégumes. Cette politique se traduit notamment par le développement des produits issus des filières« Engagement Qualité Carrefour » et de gammes dédiées aux produits du terroir qui garantissent, au-delà desdébouchés à long terme, une juste rémunération du producteur et de sa démarche qualité du champ à l’assiette.En Italie, la gamme « Terre d’Italia » compte ainsi aujourd’hui plus de 300 références, qui valorisent latradition alimentaire italienne et le savoir-faire artisanal de 160 PME locales, permettant au plus grand nombred’accéder aux produits du terroir national. En 2010, cette gamme, qui a fêté son 10e anniversaire, s’est enrichie37 de 54 nouvelles références. En France, les magasins Carrefour ont notamment proposé, de mai à août 2010, unpanier de 5 fruits et légumes frais d'origine France, vendu à prix coûtant ; une façon pour Carrefour de soutenirla filière fruits et légumes française et d’inciter les consommateurs à manger équilibré à prix accessibles.Accompagner dans une démarche de développement durableDéveloppé en France en 2006 avec la participation de l’ADEME et du WWF, l’autodiagnostic développementdurable Carrefour est un outil unique qui permet aux fournisseurs de marques propres d’évaluer leurs pratiquesdans le domaine du développement durable, de se comparer à la moyenne du secteur et d’accéder à des fichesconseils pour améliorer leur démarche. En 2010, cet outil a été déployé à l’international et enrichi de conseilssur le « bilan carbone » permettant à tous les fournisseurs français d’appréhender ce concept et d’identifier despistes de réduction de leur empreinte. Grâce à cet outil, Carrefour accompagne aujourd’hui plus de 6 000fournisseurs dans une démarche de progrès en les incitant à définir une stratégie de développement durable. Lesfournisseurs sont également régulièrement audités pour valider leur démarche, identifier les meilleurespratiques et les partager. C’est sur la base de ces résultats qu’ont été décernés les « Trophées développementdurable Carrefour » qui ont, lors de la 2e édition en 2010, récompensé des fournisseurs Carrefour pourl’utilisation de panneaux photovoltaïques pour l’élevage d’huîtres par exemple ou encore pour des programmesd’emballages écoconçus et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.Renforcer la responsabilité sociale des fournisseursCarrefour s’est engagé en 1997 dans la mise en place d’un mécanisme de contrôle du respect des principesfondamentaux de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et des droits de l’homme dans sa chaîned’approvisionnement, concrétisé notamment par l’instauration d’une coopération avec la FédérationInternationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH). Ce partenariat a depuis abouti à l’adoption d’une« Charte sociale et éthique pour ses fournisseurs » de produits à marques propres et à la définition d’uneméthodologie pour contrôler le respect de cette charte via, par exemple, les audits sociaux menés en 2010.Carrefour est également l’un des cinq grands instigateurs du Global Social Compliance Programme (GSCP) quiréunit désormais 33 distributeurs et industriels internationaux autour d’un modèle de contrôle commun. En2010, Carrefour a ainsi intégré à sa charte sociale le code de référence élaboré par le GSCP ainsi que lesexigences éthiques de son « Code de conduite professionnelle Carrefour ».Convaincu que les audits sont nécessaires mais non suffisants, le Groupe contribue depuis 2006 àl’harmonisation des standards sociaux existants et développe des formations à la responsabilité sociale chez sesfournisseurs. En 2010, tous les fournisseurs du Groupe en Inde ont bénéficié de cette initiation pour la mise enplace d’une démarche sociale, constructive et complémentaire aux audits sociaux.S’engager pour dynamiser les communautés : Investisseur, employeur, acheteur, Carrefour contribue audéveloppement local partout où il s’implante et se montre solidaire des communautés pour devenir lecommerçant préféré.Un espace commercial comme lien socialLes magasins Carrefour sont, partout où ils sont implantés, des lieux de vie qui contribuent à dynamiser lescentres-villes et les zones rurales. Avec plus de 4 500 magasins de proximité, Carrefour dynamise le tissuéconomique local et le lien social au cœur des quartiers et des villages. Facteurs de développement économiquepar la création d’entreprises et de pôles d’emplois locaux importants, les magasins recrutent en effet près de90% de leurs collaborateurs dans leur zone de chalandise. Carrefour s’appuie également sur le développementde la franchise et notamment sur le dispositif de location-gérance en favorisant ainsi la création d’entrepriseslocales. La stratégie d’approvisionnement local de Carrefour en produits frais et l’achat direct par les magasinsauprès des producteurs locaux, comme en France ou en Chine, contribuent à la dynamique économique desterritoires.Intégrer les magasins dans leur environnementLa conception et l’exploitation des magasins Carrefour, partout dans le monde, vise à minimiser leur empreinteécologique. Carrefour Property qui gère le patrimoine immobilier commercial du Groupe en France, Espagne,Italie, Pologne et Roumanie, s’est par exemple engagée dans une démarche d’écoconception à grande échelle.Rénovation, extension ou création d’espace commercial, chaque projet est pensé pour s’intégrer dans lepaysage et minimiser son impact sur l’environnement. Ainsi, en 2010, Carrefour Property signe notamment larénovation-extension du centre commercial de Chambourcy en France qui combine intégration parfaite dans lepaysage, économies d’énergie et limitation de l’impact sur l’homme et sur l’environnement avec notamment38 une toiture végétalisée, un éclairage naturel optimisé et l’utilisation de matériaux naturels. Carrefour ouvreégalement en France le premier supermarché certifié Haute Qualité Environnementale (HQE), fruit d’unecollaboration réussie entre Carrefour et les élus locaux. Construit avec des matériaux de la région, ce magasinaccueille également de nombreux espaces verts et sa cour est bardée de bois pour atténuer les nuisances sonores.Un commerçant solidaire partout dans le mondeConscient de ses responsabilités dans la vie de la cité, Carrefour contribue partout où le Groupe est implanté audéveloppement local en se montrant solidaire des communautés, en agissant en faveur des zones défavorisées etdes personnes en difficulté. Que ce soit à travers sa Fondation d’entreprise au niveau international ou via lesactions menées dans les pays par les collaborateurs des différentes enseignes, Carrefour met son métier decommerçant au profit de la solidarité et confirme son rôle économique et sociétal dans les 33 pays où il estimplanté.10 ans d’activité de la Fondation CarrefourAu niveau international, l’engagement et les actions du Groupe en matière de solidarité, sont portés par saFondation d’Entreprise. Depuis 10 ans, la Fondation Carrefour soutient le travail mené par les associationslocales à but non lucratif qui œuvrent en faveur des plus démunis. Ses actions et missions se concentrent surtrois missions liées aux métiers du Groupe, aux compétences de ses collaborateurs et à son périmètred’implantation. L’alimentation : au travers notamment du don de produits et des collectes menées dans lesmagasins, la Fondation Carrefour s’emploie à permettre aux personnes en situation de précarité d’avoir accès àune alimentation saine et diversifiée. L’insertion : la Fondation Carrefour souhaite, par le soutien à desprogrammes de microcrédit, de développement rural ou de chantiers d’insertion, contribuer à développerl’employabilité des personnes en situation d’exclusion. La solidarité : en tant qu’acteur de proximité doté d’unsavoir-faire de logistique de distribution, la Fondation Carrefour sait mobiliser ses ressources pour contribuer àl’aide humanitaire et répondre aux besoins des plus démunis lors de situations d’urgence.Dotée de 4,5 millions d’euros par an, la Fondation Carrefour a soutenu 52 projets en 2010 et près de 260 dans40 pays depuis sa création. La Fondation est ainsi par exemple le premier donateur privé de la Fédération desBanques Alimentaires et le premier partenaire des épiceries sociales.Des actions locales menées par les pays CarrefourLa solidarité est également portée par les pays, les enseignes et les magasins eux-mêmes. L’Argentine, le Brésil,l’Espagne et la France ont, par exemple, créé des structures dédiées pour encourager et fédérer les initiatives surleur périmètre. Au programme : mobilisation contre les facteurs d’exclusion (pauvreté, maladie, handicap),accès à la consommation pour tous et protection des enfants. Ainsi, en 2010 en France, 24 000 tonnesd'aliments ont été donnés par les hypermarchés et les supermarchés et ont permis de distribuer 48 millions derepas.En Argentine, ce sont 20 projets qui ont été soutenus en 2010 dans les domaines de l’éducation, de la nutrition,de l’insertion et de l’urgence sociale.39 60 %60 %60 %60 %25 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %GML50 %60 %50 %50 %50 %50 %AltisGMR59,9 %58,2 %100%100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %AlodisC.S.F.ErtecoAmidisSélimaLogidisCencarProdimOoshopInterdisProfidisHyparloFimaserGenedisSOGARACarcoopMestdaghProvenciaEuromarchéChineCarrefour FranceCarrefour BanquePT Alfa RetailindoCarrefour BelgiumCarrefour MONACOFranceCarrefour SingaporeCarrefour NederlandTaïwanTurquieCarrefourFinancePT Carrefour IndonesiaCarrefour Malaysia SdnMalaysiePays-basBelgiqueCarrefour China HoldingsMagnificient Diagraph SdnIndonésieDIA Supermarketleri TicaretSingapourThaïlandeRoumanieCarrefour Hypermarchés FranceCAF Carrefour Administratif FranceASIECarrefour SabanciTicaretCSIF Carrefour Systèmes d’information FranceEUROPEORGANIGRAMMEOrganigramme simplifié% de consolidation au 31/12/20107.7.1.La société Carrefour assume un rôle de holding et gère à ce titre des participations en France et à l'étranger.7.2. Cf. Section 20 (tableau des filiales consolidées).8.Pour Carrefour, les immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente exploitéespar le Groupe. A fin décembre 2010, le Groupe exploite plus de 18 millions de m².Les modalités de détention des actifs sont détaillées dans les notes 15 et 18 des annexes des comptes consolidésclos le 31 décembre 2010.Carrefour est propriétaire des marques internationales (enseignes et produits) à l’exception de Dia (propriété deDia SA) et de Ed (propriété de Erteco). Les marques produit nationales sont la propriété de la filiale locale quiles utilise.La Direction Juridique de Carrefour compte en son sein une spécialiste de la propriété intellectuelle qui, avecl’aide de cabinets de conseils extérieurs, assure l’enregistrement et le renouvellement des marques, leursurveillance et défend les droits de Carrefour contre les tiers.PROPRIETES IMMOBILIERES, USINES ET EQUIPEMENTSAMERIQUESGrandes Superficies de ColombiaCarrefour Comercio E IndustriaCentros Comerciales CarrefourArgentinaColombiaPortugalCarrefour MarinopoulosEspagnePologneAtacadao de ColombiaCarrefour RomaniaCarrefour Russ LLCRussieGrèceCarrefour PolskaBrazilCarrefour ItaliaItalieDia ArgentinaDIA PortugalPresicarreAtacadaoDia BrasilINC SA95,9 %100 %DIASA100 %100 %99,8 %50 %99,8100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %100 %GS40 EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT9.Cf. section 20 (pages 70 et suivantes) du présent document de référence.TRÉSORERIE ET CAPITAUX10.La loi LME est entrée en application à compter du 1er janvier 2009.L'incidence sur la trésorerie du Groupe a porté principalement sur l’exercice 2009 et s’est élevée à environ 470millions d’euros.Le Groupe ayant conclu des accords dérogatoires avec certains fournisseurs, une dégradation supplémentaire dela trésorerie du Groupe a été constatée en 2010 à hauteur de 9 millions d’euros et est également attendue sur lesannées 2011 à 2012 pour environ 10 millions d’euros par an.10.1 Information les capitaux de l’émetteurPour le Document de référence 2010, les paragraphes concernés se trouvent à la note 24 des Etats financiersconsolidés (pages 142 et suivantes) ainsi qu’à la note 6 des Etats financiers sociaux de Carrefour (page 181).10.2 Source et montant des flux de trésorerie consolidés et description de ces fluxLe tableau de Flux de trésorerie consolidé se trouve page 176 du Document de référence 2010.En 2010, l’autofinancement s’élève à 3 392 millions d’euros, en augmentation de 0,4% par rapport à 2009,reflétant principalement la hausse du résultat opérationnel courant avant amortissements et provisions ainsi quela hausse des charges non courantes ayant un effet sur la trésorerie.La variation du besoin en fonds de roulement se traduit par un flux négatif de 598 millions d’euros conséquenceprincipalement de l’arrêt du programme de titrisation en France, en Espagne et en Belgique (483 millionsd’euros), d’un règlement plus rapide des fournisseurs ainsi que de l’augmentation des stocks induite par lacroissance de l’activité et des achats d’opportunité en Chine.10.3 Financement et ressources de liquiditéLes conditions d’emprunt de Carrefour sont conformes à celles d'un émetteur noté A-/A3 (Standard & Poors).La structure de l’endettement est présentée en note 28.1 des Etats financiers consolidés (page 152 et suivantes duDocument de référence).Les principales actions entreprises par le Groupe afin de gérer la liquidité consistent à :- limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5milliards d’euros ;- mettre en place des crédits syndiqués pour 3,25 milliards d’euros ;- utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,6 milliardsd’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).Ainsi, au 31 décembre 2010, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3,25milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2012 et 2015) et avait émis pour 9,7milliards d’euros d’obligations.Au 31 décembre 2010, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’unmontant de 500 millions d’euros. En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de laligne de billets de trésorerie, un tirage sur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25milliards d’euros) pourra être effectué.4110.4 Informations concernant toute restriction à l'utilisation des capitaux ayant influé sensiblement ou pouvantinfluer sensiblement, de manière directe ou indirecte, sur les opérations de l'émetteurLes capitaux propres du Groupe ne sont soumis au respect d'aucun ratio financier.Par ailleurs, les sociétés financières du Groupe se conforment aux exigences en matière de capital auxquelleselles sont soumises en leur qualité d'établissement de crédit, notamment en matière de ratios prudentiels.Etablissement de crédit de Carrefour en France, la Société des Paiements PASS (S2P) dispose d'un statut debanque. Elle a en outre été agréée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP) pour l'utilisation de la méthodedes notations internes, dite "avancée", sur le risque de crédit. S2P est soumis au respect du ratio de solvabilitéBâle qui impose d'avoir un niveau de fonds propres supérieur à 8% des encours pondérés. Au 31 décembre2010, ce ratio s'élève pour S2P à 11,06 %.La société est également tenue de respecter un coefficient de liquidité supérieur à 100%. Au 31 décembre 2010,celui-ci s'élève à 124 %.L'ensemble de ces éléments fait l’objet d’un reporting auprès de l’ACP.L’établissement de crédit espagnol a le statut de société financière. Il est également tenu de respecter le ratio desolvabilité Bâle II. En application de la circulaire 3/2008 de la Banque d'Espagne, le ratio de solvabilité calculéau 31 décembre 2010 est de 9,68 %, supérieur au ratio de 8 % exigé.L’établissement de crédit au Brésil dispose du statut de banque. Pour cette entité, le ratio de solvabilitéminimum requis par la Banque Centrale du Brésil est de 11%. Au 31 décembre 2010, le ratio de solvabilitécalculé s’élève à 26,9 %.Dans le cadre de son activité internationale, Carrefour n'est pas affecté par des restrictions susceptibles de peserde façon significative sur les capitaux de ses filiales.10.5 Informations concernant les sources de financement attendues ou qui seront nécessaires pour honorercertains engagementsPour faire face à ses engagements, Carrefour peut recourir à son Free Cash Flow et lever de la dette en ayantrecours à son programme EMTN, à son programme de Billets de Trésorerie, voire à ses lignes de crédit.11.RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCESNéant.42 INFORMATION SUR LES TENDANCES12.Signature d’un nouveau partenariat avec Itau Unibanco dans le domaine des services financiers au BrésilCarrefour a annoncé le 14 avril la signature d’un accord avec Itau Unibanco pour la vente d’une participation de49% dans BSF Holding, la société contrôlant les activités de services financiers et assurance de Carrefour auBrésil.Ce partenariat avec Itau Unibanco, la plus grande banque privée du Brésil, permettra à Carrefour de renforcerses activités de services financiers et assurance grâce à d’importantes synergies potentielles et au développementde son offre de produits et services financiers. Cette transaction viendra accroître fortement la compétitivité deshypermarchés Carrefour au Brésil.A travers son activité de services financiers et assurance au Brésil, Carrefour propose des cartes privativesdepuis 1989 et des cartes co-bandées depuis 2008 avec un total de 7 ,7 millions de comptes. Carrefour opèreactuellement 114 hypermarchés sous enseigne au Brésil.Itau Unibanco est la plus grande banque privée du Brésil avec plus de 3 900 agences et 30 000 DAB touchantplus de 40 millions de clients. Sa capitalisation boursière est de 73 milliards d’euros.Carrefour conservera une participation majoritaire de 51% dans l’entité services financiers et recevra un montantde total de 315 millions d’euros pour la vente de la participation de 49%. La valeur implicite des capitauxpropres correspond à 5.0x la valeur comptable ajustée 2010. Dans un premier temps, Carrefour recevra undividende extraordinaire de 143 millions d’euros.La clôture de la transaction est anticipée d’ici la fin de l’année 2011 et est soumise aux approbationsréglementaires habituelles, en particulier à l’autorisation de la Banque Centrale du Brésil.Le communiqué afférent au chiffre d’affaires du premier trimestre 2011 figure au point 3 (informationsfinancières sélectionnées) du présent Document de Référence.Résultats 2010De solides résultats 2010 malgré des charges non récurrentes importantes Croissance solide des ventes : +5,5% à 90 099 M€ (+ 1,4% hors essence et à changes constants), portées par Résultat opérationnel courant de 2 972 M€, en progression de 9,3%, soutenu par les r ésultats de notre Plande Transformation. En sous-jacent, la progression du résultat opérationnel courant (1) est de 11,5% Résultat opérationnel de 1 836 M€, en progression d e 10,8%, pénalisé par des charges non courantes denos marchés émergents1 137 M€Succès de notre Plan de Transformation Gains aux achats (330M€) et économies de coûts de ( 580 M€) supérieurs à nos objectifs initiaux Lancement réussi des magasins pilotes Carrefour Planet Retard sur notre objectif de réduction des stocks (- 0,1 jour vs objectif de -2 jours)Poursuite soutenue de la convergence d’enseignes en EuropePerformances contrastées selon les paysFrance : amélioration de la marge opérationnelle de 50 pb, (+24 pb hors impact positif de la CVAE), gainsde parts de marché à surface comparable malgré un ralentissement des ventes au second semestre Europe : restructuration et redressement des performances en Belgique, activités recentrées sur le Nord del’Italie, poursuite des économies de coûts notamment en Espagne et solide redressement en Pologne43 Amérique Latine : forte croissance des ventes portées par l’Argentine et par Atacadao au Brésil. Baisse denotre rentabilité au Brésil Asie : confirmation de la solidité de nos performances en Chine, redressement à Taiwan et partenariatstratégique en Indonésie pour accélérer notre croissancePriorités et objectifs 2011 – Une nouvelle dynamiquePlan de Transformation :o Déploiement soutenu de Carrefour Planeto Fort développement des produits à marque Carrefour et poursuite du déploiement de nos conceptso Objectifs 2011 (hors Dia) : 480 M€ d’économies de c oûts, 225 M€ de gains aux achats et réductiongagnants sous enseignes Carrefourdes stocks de 2 jours en 2011 Accélération des ouvertures en 2011 avec 800 magasins, notamment dans les marchés de croissance Croissance du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel courant en 2011(1) Ajusté de la CVAE en France (+90 M€), des pertu rbations liées à notre plan de restructuration en Belgique (-40 M€) et d’une charge comptable exceptionnelle de 54 M€Deux projets pour soutenir notre stratégie et maximiser la création de valeurProjet de scission totale de Dia permettant de se recentrer sur la marque CarrefourProjet de scission de 25% de Carrefour Property afin d’optimiser le potentiel de notre patrimoineimmobilierLars Olofsson, Administrateur Directeur Général, a déclaré :"En 2010, Carrefour affiche des ventes et un résultat opérationnel solides malgré un niveau important decharges non récurrentes, notamment au Brésil.Le résultat opérationnel courant, bien que légèrement inférieur à notre objectif, a augmenté plus rapidementque les ventes, reflétant la capacité de Carrefour à réduire ses coûts d'exploitation et réaliser des gains auxachats, deux piliers fondamentaux de notre Plan de Transformation.Nous imprimerons en 2011 une nouvelle dynamique et poursuivrons de façon soutenue la mise en œuvre denotre Plan de Transformation en nous dotant de deux nouveaux relais de croissance : nous accélèrerons ledéveloppement de la marque Carrefour et, confortés par les résultats probants des magasins pilotes, nousdéploierons, les hypermarchés Carrefour Planet dans cinq pays d’Europe.Nous proposerons également à nos actionnaires une scission totale de Dia et de 25% de Carrefour Property.Cela nous permettra de nous concentrer sur la marque Carrefour et de révéler la valeur sous-jacente de notreportefeuille immobilier.Carrefour est en bonne voie pour achever sa transformation, devenir le commerçant préféré et maximiser lacréation de valeur pour ses actionnaires."Le Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 1er mars 2011, a examiné et arrêté les comptes consolidés2010. Il a été décidé de proposer à l’Assemblée Générale des actionnaires le 21 juin prochain un dividende de1,08€/action au titre de l’exercice 2010, un niveau équivalent par rapport à 2009. Ce dividende sera proposépour mise en paiement le 5 juillet 2011.Par ailleurs, il est envisagé de procéder à la distribution de deux dividendes exceptionnels, l’un versé sous laforme de la totalité des titres Dia détenus par Carrefour et l’autre versé sous la forme de 25% de titres CarrefourProperty Development.Sous réserve de l’accord des instances représentatives concernées du personnel et de l’Assemblée Générale desactionnaires de Carrefour et de Carrefour Property Development, les distributions décrites ci-dessus auraient lieuen juillet 2011.44 (en millions d’euros)Chiffre d’affaires hors taxesRésultat opérationnel courant avant amortissements etprovisions (EBITDA)2009retraité85 3662010Var.90 0995,5%4 5684 8947,1%Résultat opérationnel courant2 7202 9729,3%Produits et charges non courantsRésultat opérationnelRésultat net des activités poursuivies, Part du Groupe343382-1 0641 657-1 1371 8366,9%10,8%11,3%Performance par zoneRépartition géographique des ventesRésultat opérationnel courantpar zoneMillions d’€ (HT)FranceEuropeHard discountAsieTotal2009retraité34 26625 0585 8439 6002010Variation2010Var.Variationchangesconstantsà2009retraité34 90724 59713 9196 9239 7531,9%-1,8%31,3%18,5%1,6% 1,9%-2,8% 14,2% 8,9%-0,5%1 0848054332271711 28472644128923218,5%-9,8%1,9%27,5%35,3%85 36690 0995,5% 2,2%2 7202 9729,3%Amérique Latine10 598FranceEn France, le chiffre d’affaires est stable hors essence. La part de marché des enseignes Carrefour à surfacecomparable progresse de 50 points de base sur l’année, dynamisée par les excellentes performances de CarrefourMarket. Le résultat opérationnel courant progresse de 18,5% à 1284 M€, et de 10,1% hors effet positif du etreclassement de la CVAE de 90 M€. Ce résultat est o btenu grâce à une augmentation des ventes de 641 M€d’une bonne maîtrise de nos coûts et ceci malgré d’importants investissements prix qui ont pesé sur la margecommerciale.EuropeEn Europe, le chiffre d’affaires baisse de 3,4% hors essence à changes constants (-1,8% publié). Dansl’ensemble des pays, les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques et par unedéflation des prix. Les ventes en Belgique ont été affectées au cours du premier semestre par la perturbationde nos activités à la suite de l’annonce d’un plan de restructuration.Au total, le résultat opérationnel courant atteint 726 M€, en recul de 9,8%, par rapport à 2009. L’imp act surla rentabilité de la baisse des ventes de 461M€ et de la baisse de la marge commerciale due auxinvestissements prix, notamment en Espagne, a été atténué par une excellente maîtrise des frais généraux,notamment en Espagne, en Pologne et en Italie.45 Amérique latineLa croissance du chiffre d’affaires en Amérique latine est restée soutenue (+14,2% à changes constants et+31,3% en publié) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables et d’une expansion soutenue dansl’ensemble de la zone.Le résultat opérationnel courant progresse de 1,9% à 441 M€ mais ne représente plus que 3,2 % des vent es (vs4,1% en 2009). Cette baisse est attribuable à la baisse de notre rentabilité au Brésil, où la nouvelle équipe,nommée en cours d’année, met en œuvre un plan d’action pour dynamiser l’activité.La croissance des ventes des activités en Asie s’élève à 8,9% à taux de change constants (+18,5% à taux dechanges courants) portée par un rythme d’expansion toujours soutenu. Le résultat opérationnel courant de lala solidité de nos performances en Chine et les signes dezone progresse de 27,5% à 289 M€, confirmant ainsiredressement à Taiwan.L’ensemble du réseau de hard discount voit ses ventes baisser de 0,5% à changes constants (+1,6% à changescourants). Les performances en comparable sont restées difficiles tout au long de l’année, reflétant une moindrefréquentation du concept hard discount en France et une forte déflation en Espagne. En France, les magasinssous enseigne Dia (301 à la fin 2010) enregistrent de très bonnes progressions des ventes. Le résultatopérationnel courant est en hausse de 35,3%, sous l’effet d’une excellente maîtrise des coûts et dudéveloppement de notre modèle de location gérance.Analyse des résultats 2010 :Chiffre d’affaires, profitabilité et position financièreCompte de résultat• Le chiffre d’affaires est en hausse de 5,5% par rapport à 2009, et en hausse de 1,4% hors essence et effetsde change et ajusté de l’effet calendaire.• La marge des Activités Courantes, en pourcentage du chiffre d’affaires, est en baisse de 30 points de base(et recule de 20 points de base hors essence) en raison d’une évolution défavorable du mix pays. Les gainsaux achats ont été totalement réinvestis en prix.• Les économies de frais généraux s’élèvent à 420 M€, et la totalité des économies de coûts à 580 M€,dépassant les objectifs initiaux. Ces économies ont compensé en partie les effets de l’inflation et del’expansion, de sorte que les frais généraux sont restés sous contrôle avec une progression annuelle limitée à3,0%. Les frais généraux hors coûts d’actifs augmentent légèrement (+2,6%) mais baissent de 40 points debase en % du chiffre d’affaires.• Le résultat opérationnel courant est en hausse de 9,3 % à 2 972 M€.• Les charges non courantes s’élèvent à 1 137 M€. Les principaux postes sont le s suivants : 223 M€ de 285charges d’impairment, 201 M€ de charges de restruct uration, 215 M€ au titre du plan de transformation,M€ de charges exceptionnelles au Brésil et 269 M€ de charges non courantes diverses.• Ainsi, le résultat opérationnel du Groupe progresse de 10,8% à 1 836 M€.• Les charges financières augmentent de 8,4% à 657 M€• Le taux d’imposition est de 59,1% sous l’effet du reclassement de la CVAE et de la non-déductibilité des.charges non récurrentes au Brésil et de la provision pour restructuration en Belgique.• Les intérêts minoritaires sont en légère progression (135 M€ contre 110 M€ en 2009)• Le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe ressort à 382 M€, contre 343 M€ en 2009. Corrigédes éléments exceptionnels, le résultat net des activités poursuivies, part du Groupe est en hausse de 31% à1 380 M€.AsieDia46 Tableau de trésorerie, dette et liquidité• L’autofinancement s’élève à 3 392 Md€, en hausse de 0,4%, reflétant principalement la hausse du résultatopérationnel courant avant amortissements et provisions et la hausse des charges non courantes avec impactcash.• Le besoin en fonds de roulement se traduit par un flux négatif de 598 M€ (contre un flux positif de 29 5 M€en 2009), reflétant principalement l’incidence de l’arrêt du programme de titrisation pour 483 M€, unrèglement plus rapide des délais fournisseurs ainsi qu’une plus grande variation des stocks.• Les investissements opérationnels, en hausse de 2,3%, à 2 122 M€ ont fait l’objet d’une stricte disci pline.• En conséquence, le cash-flow libre s’établit à 839 M€ contre 1 490 M€ au 31 décembre 2• Au 31 décembre 2010, la dette financière nette ressort à 7 997 M€, en hausse de 21,2% par rapport au 31009.décembre 2009 (6 600 M€).• Au cours de l’exercice, le Groupe s’est doté d’une facilité de crédit syndiqué sur 5 ans à hauteur de 1,75Md€. La situation de liquidité du Groupe est saine avec 3,25 Md€ de crédits syndiqués non tirés.13.PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICENéant.47 14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ETDIRECTION GÉNÉRALEPar décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de sociétéanonyme à Directoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet2008, la Société a adopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions dePrésident et de Directeur Général étant dissociées.Au 31 décembre 2010, le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amauryde Seze (Président), Monsieur Jean-Martin Folz (Vice-président), Monsieur Lars Olofsson (DirecteurGénéral), Madame Anne-Claire Taittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, MonsieurSébastien Bazin, Monsieur Nicolas Bazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur Thierry Breton,Monsieur René Brillet et Monsieur Charles Edelstenne.Monsieur Jean-Martin Folz a démissionné de son mandat d’Administrateur avec effet du 1er mars 2011.Robert Halley, Président d’HonneurAmaury de Seze, Président(Personnalité indépendante)Né le 7 mai 1946. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 12 500.Date de nomination : 28 juillet 2008Amaury de Seze démarre sa carrière en 1968 chez Bull General Electric. En 1978, il rejoint le groupeVolvo où il occupe successivement les postes de Directeur Général, Président-Directeur Général deVolvo France, Président de Volvo Corporate Europe, membre du Comité Exécutif du Groupe Volvo etmembre du Comité Stratégique Renault Volvo.Il rejoint le groupe Paribas en 1993 en tant que Membredu Directoire de la Compagnie Financière de Paribas et de la Banque Paribas, en charge desparticipations et des affaires industrielles puis comme responsable du pôle Participations de la BanqueBNP-Paribas. Il était Président de PAI Partners de 1998 à décembre 2007.Autres mandats :Vice-Chairman de Power Financial du Canada, Administrateur BW Group, Groupe Bruxelles Lambert,Erbe, Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys et Conseils de Surveillance PAI et PublicisGroupe.Jean-Martin Folz, Vice- président(Personnalité indépendante)Né le 11 janvier 1947. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Démission : 1er mars 2011Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et ingénieurs des Mines, Jean-Martin Folz commence sa carrièreen 1972 au sein d’une direction régionale du Ministère de l’Industrie, après avoir passé un an à Tokyo àla Maison Franco-Japonaise. Entre 1975 et 1978, il occupe différentes fonctions dans les cabinetsministériels et, en dernier lieu, est directeur du Cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Industrie.En 1978, il entre dans le groupe Rhône Poulenc, directeur d’usine à Saint Fons puis Directeur GénéralAdjoint de Rhône Poulenc Spécialités Chimiques. De 1984 à 1987, il est Directeur Général Adjoint puisPrésident Directeur Général de Jeumont Schneider. En juillet 1987, il devient Directeur Général dePéchiney puis Président de Carbonne Lorraine. En 1991, il devient Directeur Général de Eridania BéghinSay et Président de Béghin Say.48 Il entre dans le Groupe PSA Peugeot Citroën en juillet 1995 et devient Directeur de la DivisionAutomobile du Groupe en avril 1996. Il est nommé Président du Groupe PSA Peugeot Citroën à compterdu 1er octobre 1997, date à laquelle il devient également Président d’Automobiles Peugeot etd’Automobiles Citroën. Il quitte ces fonctions en 2007. Il est Président de l’Afep jusqu’en mars 2010.Autres mandats :Administrateur de Société Générale, Saint Gobain, Alstom, AXA et Solvay (Belgique), Membre duConseil de Surveillance de la SAS ONF-Participations.Lars Olofsson, Directeur GénéralNé le 19 décembre 1951. Suédois. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 avril 2009Après un diplôme en administration des affaires, à l’Université de Lund en Suède, Lars Olofssoncommence sa carrière en 1976 chez Nestlé. Il y entre en tant que chef de produit pour les Surgelés Findus.De 1981 à 1992, il travaille chez Nestlé France, où il exerce différentes fonctions commerciales etmarketing. En 1992, il devient Directeur Général de « Glaces Findus » en France. Puis, il est Président dePripps-Procordia Suède. Il prend ensuite la direction de la Division Produits Laitiers et Diététiques deSopad-Nestlé. En 1995, il est nommé Directeur Général de la zone pays nordiques de Nestlé. En 1997,Lars Olofsson devient Directeur Général de Nestlé France, avant d’être nommé, en 2001, Vice PrésidentExécutif du Groupe Nestlé en charge de l’ensemble des activités européennes. En 2005, il est promuVice Président Exécutif du Groupe Nestlé, en charge des Strategic Business Units, du marketing et desventes au plan mondial.Depuis le 1er janvier 2009, Lars Olofsson est Directeur Général de Carrefour. Il est également Présidentde la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour et représentant permanent de Carrefour NederlandBV au sein du Conseil d’Administration de Carrefour Marinopoulos (Grèce).René Abate(Personnalité indépendante)Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 2 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009René Abate est diplômé de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de la Harvard Business School. Ilcommence sa carrière comme ingénieur au Port of New York Authority en 1970 puis intègre le BCG en1974 où il conseille, dans les domaines de la stratégie et de l’organisation, des grandes entreprises desecteurs variés notamment dans les biens de grande consommation et dans la distribution alimentaire etspécialisée. Il a été successivement Senior Vice President, responsable de l’activité du cabinet en France,Chairman du Groupe pour l’Europe et membre du Comité Exécutif Monde, fonctions auxquelles il arenoncé en 2006. Il en est aujourd’hui Senior Advisor.Autres mandats :Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français duFractionnement et des Biotechnologies.Bernard ArnaultNé le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Bernard Arnault choisit la carrière d’ingénieur, qu’il exerce au sein de l’entreprise Ferret-Savinel.En 1974, il en devient Directeur de la Construction, puis Directeur Général en 1977 et enfin Président-Directeur général en 1978. Il le restera jusqu’en 1984, date à laquelle il devient Président DirecteurGénéral de Financière Agache SA et de Christian Dior SA.49 Il entreprend alors de réorganiser le groupe Financière Agache dans le cadre d’une stratégie dedéveloppement fondée sur les marques de prestige. Il fait de Christian Dior la pierre angulaire de cettestructure. En 1989, il devient le principal actionnaire de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton, et créeainsi le premier groupe mondial du luxe. Il en prend la Présidence en janvier 1989.Autres mandats :Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseild’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise),Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile duCheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.Sébastien BazinNé le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010De 1985 à 1990, Sébastien Bazin exerce ses fonctions au sein des Groupes Clore puis Painewebber, àNew York, San Francisco et Londres. Entre 1990 et 1992, il a occupé les fonctions de Directeur adjointde Hottinguer Rivaud Finances (Paris). Entre 1992 et 1997, il est Directeur Général de l’ImmobilièreHôtelière SA. Entre 1997 et 1999, il est de Président Directeur Général de Colony Capital SAS. Depuis1999, il est Directeur Général Exécutif de Colony Europe.Autres mandats :Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Sociétéd’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Président du CS de lasociété PSG Football Club, Administrateur des sociétés Accor, Endered et Moonscoop IP, Membre duConseil de Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de Colwine,Colfilm, Bazeo Europe SAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropoleet COLSPA SAS, Gérant (SàRL) de CC Europe Invest et Gérant (SCI) de Nina.Nicolas BazireNé le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Nicolas Bazire a été Auditeur puis Conseiller référendaire à la Cour des Comptes. En 1993, il devientDirecteur du Cabinet, Chargé de mission auprès du Premier Ministre Edouard Balladur. Associé- Gérantde Rothschild & Cie Banque entre 1995 et 1999, il est nommé Président du Conseil des Commanditairesà cette date. Il est Directeur Général de Groupe Arnault SAS depuis 1999.Autres mandats :Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton,Atos Origin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie BanqueSCS.Jean-Laurent BonnaféNé le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Polytechnicien et Ingénieur du Corps des Mines, Jean-Laurent Bonnafé rejoint le Groupe BNP en 1993,à la Direction des Grandes Entreprises. Après avoir été Responsable de la Stratégie et du Développementà partir de 1997, puis Responsable du rapprochement dans le cadre de la fusion BNP et Paribas, il est,depuis 2002, Responsable du pôle Banque de Détail en France, Directeur des Réseaux France et membredu Comité Exécutif du Groupe BNP Paribas. Jean-Laurent Bonnafé a été nommé Directeur GénéralDélégué et dirige les activités de banque de détail du Groupe.Autres mandats :Administrateur et Directeur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas PersonalFinance, de BNL -Banca Nazionale del Lavoro (Italie) et de BNP Paribas Fortis.50Thierry Breton(Personnalité indépendante)Né le 15 janvier1955. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Thierry Breton est diplômé de l’Ecole supérieure d’électricité (Supelec) de Paris et de la 46e session del’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). Il devient, en 1986, chef du projet duFuturoscope de Poitiers puis en dirige le téléport, et intègre le cabinet de René Monory au ministère del'Education nationale en tant que conseiller pour l'informatique et les technologies nouvelles. Il siègeégalement au Conseil Régional de Poitou-Charentes de 1986 à 1992 (en tant que Vice-président à partirde 1988). Il entre ensuite chez Bull en tant que Directeur de la stratégie et du développement, puisDirecteur Général adjoint. Administrateur du groupe en février 1996, il est successivement Vice-président du Conseil d'Administration puis Administrateur Délégué du Groupe.Président Directeur Général de Thomson (1997-2002) puis Président Directeur Général de FranceTelecom (2002-2005), il a été Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie entre le 25 février2005 et le 16 mai 2007, puis professeur à l'Université Harvard, aux États-Unis, titulaire d'une chaire« Leadership, corporate accountability », avant de prendre, en novembre 2008, la Présidence duDirectoire de Atos Origin.Autre mandat :Président Directeur Général de Atos Origin.René Brillet(Personnalité indépendante)Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250.Date de nomination : 28 juillet 2008Ancien Directeur Général Asie de Carrefour, René Brillet débute sa carrière comme officier radio dans lamarine marchande en 1968. Il rentre en 1972 chez Carrefour et occupe successivement les postes de chefcomptable en Italie et au Brésil, puis de directeur de magasin et directeur Organisation et Méthodestoujours au Brésil. En 1981, il rejoint l’Argentine comme Directeur Exécutif, puis dirige l’Espagne de1982 à 1985 et la France de 1986 à 1995. En 1996, il est nommé Directeur Général Europe, puisDirecteur Général Asie en 1998, poste qu’il occupe jusqu’au 28 février 2004.Charles Edelstenne(Personnalité indépendante)Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Expert-comptable diplômé (Lauréat de l'IFEC), Charles Edelstenne intègre Dassault Aviation en 1960,en qualité de Chef du Service des Etudes Financières. Nommé successivement Secrétaire GénéralAdjoint, Secrétaire Général, Vice-président Chargé des Affaires Economiques et Financières, il estnommé en qualité d'Administrateur en 1989, puis élu Président-Directeur Général en 2000, fonction qu'iloccupe depuis lors.Autres mandats :Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de DassaultSystèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,Administrateur de Thales SA, de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique), Chairman de DassaultFalcon Jet Corporation (Etats-Unis), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) et Gérant desSociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2.51Anne-Claire Taittinger(Personnalité indépendante)Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Anne-Claire Taittinger, diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris, titulaire d’une maîtrise ensociologie urbaine, diplômée d’études supérieures spécialisées d’urbanisme et du Centre deperfectionnement aux affaires, démarre sa carrière en 1976 dans le Groupe Caisse des Dépôts etConsignations comme responsable d’opérations d’urbanisme à la Société centrale d’équipement duterritoire. Elle intègre le Groupe du Louvre en 1979 au poste de Secrétaire Général puis devientPrésident-Directeur Général de la Compagnie Financière Deville. Elle sera successivement Président-Directeur Général de la Compagnie Financière Leblanc, de ELM-LEBLANC, Vice-président-DirecteurGénéral du pôle industriel DEVILLE, Président-Directeur Général des Parfums Annick Goutal FranceUSA, puis de BACCARAT. Elle devient Directeur Général puis Président du Directoire de la Société duLouvre en 1997, puis en 2002, Président du Directoire de Groupe Taittinger ainsi que Directeur Généralde sa filiale Groupe du Louvre dans le cadre d’une dissociation des fonctions de Président du Conseil etde Directeur Général, fonctions qu’elle quitte en juillet 2006 à la suite du changement d’actionnariat duGroupe Taittinger.Autres mandats :Administrateur et membre du comité d’audit, et du comité des nominations, rémunérations etgouvernement d’entreprise de Club Méditerranée, Administrateur de Financités, Membre du Conseil deSurveillance de Planet Finance, Président de SAS Le Riffray, Directeur Général de SAS DFT Immobilier.La liste de l’ensemble des mandats des Administrateurs figure en Annexe, pages 249 et 250.Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la DirectionGénérale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprisedes sociétés cotées et par la recommandation de la Commission Européenne, le Conseil d’Administrationestime que parmi ses membres, six peuvent être considérés comme des personnalités indépendantes quin’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son groupe ou sa direction,qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.Ainsi, Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, René Abate, Thierry Breton, RenéBrillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.Conformément aux dispositions de la Recommandation CE du 30 avril 2009, le Conseil a vérifié qu’unmembre indépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières enmatière financière ou comptable et qu'un membre au moins du Comité des Rémunérations, desNominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et de l'expérience en matièrede politique de rémunération.Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’unminimum de mille actions. La durée du mandat d’Administrateur est de trois ans.Au cours de l’exercice 2010, le Conseil d’Administration s’est réuni 13 fois (dont une fois sous forme deséminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 83%.Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants :• Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général,• Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurationsinternes,• Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération,• Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de lacommunication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale,52 • Examen du Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparationet d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques,• Mise en œuvre du programme de rachat d’actions,• Autorisation d’opérations financières (émissions obligataires, renouvellement d’un créditsyndiqué, autorisation en matière de cautions, avals et garanties),• Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et/ou de performanceau profit des salariés et du mandataire social,• Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, desNominations et du Gouvernement d’Entreprise, du Comité des Comptes et du Comité Stratégie).Conformément aux conclusions de l’évaluation du Conseil menée en 2009, les compte-rendu desréunions des Comités sont systématiquement communiqués aux Administrateurs lors de la séance duConseil suivant la réunion du (des) Comité(s).La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofssonnommé à cette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008.Lors de ses séances des 28 juillet 2008, 6 octobre 2009 et 13 avril 2010, le Conseil d’Administration adécidé que le Directeur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, lesopérations ou actes suivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil :------- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrationsfiscales et douanières),les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessionstotales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros, lesconstitutions de sûretés sur les biens sociaux;les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filialedirecte ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ;toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, desouscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeurd’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffred’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros;toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients.toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur unmême exercice social, à 500 millions d’euros;en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription oud'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,toute modification de l’organisation de la Société ;la politique de rémunération des principaux dirigeants,toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe etvariable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à courtterme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à ladétermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effetde porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafondsde Sécurité sociale.--------53 Pour les besoins de leurs mandats sociaux, les membres du Conseil d’Administration sont domiciliés ausiège social de l’Emetteur.Il n’existe aucun lien familial entre les mandataires sociaux de l’Emetteur.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucundes mandataires sociaux (membres du Conseil d’Administration et Directeur Général) n’a, au cours descinq dernières années : été condamné pour fraude, été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation, fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par une autoritéstatutaire ou réglementaire, été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, dedirection ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’unémetteur.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, aucunconflit d’intérêt n’est identifié entre les devoirs de chacun des mandataires sociaux ((membres du Conseild’Administration et Directeur Général) à l’égard de l’Emetteur et leurs intérêts privé ou autres devoirs.A la connaissance de l’Emetteur et au jour de l’établissement du présent document de référence, iln’existe aucun arrangement ou accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients, desfournisseurs ou autres, en vertu duquel l’un des mandataires sociaux (membres du Conseild’Administration et Directeur Général) aurait été sélectionné en tant que membre d’un organed’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale.15.RÉMUNÉRATION ET AVANTAGESPrésident du Conseil d’AdministrationSur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, leConseil d’Administration a fixé à 700 000 € la rému nération annuelle du Président du Conseild’Administration étant précisé que cette rémunération ne comporte pas d’options d’achat ou desouscription d’actions.Le Conseil a également décidé que la Société mettra à la disposition du Président un véhicule de fonction,avec chauffeur.Directeur GénéralLars Olofsson bénéficie : D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante milleeuros bruts), D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de larémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassementavec un butoir à 200%.Cette performance est appréciée pour 60% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaireshors carburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts de marché) et pour 40%en fonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration.Au titre de 2010, il lui a été attribué :150 000 (cent cinquante mille) options d’achat d’actions moyennant un prix d’exercice de 34,11 €par option,50 000 (cinquante mille) actions de performance.54L’acquisition de ces options et actions de performance est soumise aux conditions de présence et deperformance suivantes : Pour les options d’achat d’actions, la condition de présence s’articule comme suit : 50% desoptions seront acquises et exerçables après 2 ans, 75% des options seront acquises et exerçablesaprès 3 ans et 100% des options seront acquises et exerçables après 4 ans. Pour les attributionsd’actions, la condition de présence est de deux années à compter du 16 juillet 2010 (dated’attribution) jusqu’au 15 juillet 2012 inclus. Pour les options d’achat d’actions la condition de performance consistera :• pour moitié, à ce que le chiffre d’affaires Groupe hors taxe et hors carburant de l’exercice2011soit en croissance positive par rapport au chiffre d’affaires Groupe hors taxe et horscarburant de l’exercice 2009 (et ce à taux constants et à périmètre constant, c'est-à-dire horscessions et acquisitions) ;• pour moitié, à ce que l’activity contribution de l’exercice 2011 soit en croissance positive d’aumoins 5% par rapport à l’activity contribution de l’exercice 2009 (et ce à taux constants et àpérimètre constant, c'est-à-dire hors cessions et acquisitions).Les conditions auxquelles est assujettie l’acquisition des actions de performance sont ainsi définies : ilest attribué au Directeur Général deux (2) enveloppes d’actions, également réparties et associées chacuneà un « panier d’actions ». L’acquisition effective des enveloppes d’actions à l’issue de la périodedépendra de la performance de la valeur Carrefour relativement à la performance des valeurs de chaquepanier.Les 2 paniers d’actions de référence sont ainsi désignés : groupe « Retail » et groupe « ConsumerGoods ». L’indice de performance retenu est le « Total Shareholder Return » (TSR), c’est-à-dire le tauxde rentabilité de l’action sur la période T4 2009 / T4 2011, intégrant, d’une part, l’écart de valeur del’action mesuré sur la période (plus/moins-value), et, d’autre part, les dividendes reçus par action sur lamême période, le tout rapporté à la valeur.Le nombre d’actions effectivement acquises sera fonction du classement du TSR de l’action Carrefour ausein de chacun des 2 paniers d’actions (Retail et Consumer Goods).L’acquisition de ces actions sera intégralement soumise aux conditions de performance externesprécitées sous réserve de surcroît que les 2 conditions internes suivantes soient satisfaites : le chiffred’affaires Groupe hors taxe et hors carburant de l’exercice 2011 est en croissance positive par rapport auchiffre d’affaires Groupe hors taxe et hors carburant de l’exercice 2009 (et ce à taux constants et àpérimètre constant, c'est-à-dire hors cessions et acquisitions) et l’activity contribution de l’exercice2011 est en croissance positive d’au moins 5% par rapport à l’activity contribution de l’exercice 2009 (etce à taux constants et à périmètre constant, c'est-à-dire hors cessions et acquisitions).RETAILClasst / Groupe « Retail »1er & 2ème3ème4ème5ème6ème et au-delà% d’actions dont la propriété seratransférée100%75%60%30%0%55CONS.GOODSClasst / Groupe « Consumergoods »1er2ème3ème4ème5ème6ème7ème8ème9ème10ème11ème et au-delà% d’actions dont la propriété sera transférée100%90%80%70%60%50%40%30%20%10%0%Le nombre d’actions devant être conservé par les mandataires sociaux pendant la durée de leur mandat aété fixé à 33% de la plus-value nette d’acquisition, jusqu’à ce que ce montant corresponde à quatre ansde salaire de base, moment à partir duquel seuls 10% de la plus-value nette d’acquisition devront êtreconservés ; compte tenu de cette obligation de détention, la disponibilité des actions de performancen’est pas conditionnée par l’achat d’actions supplémentaires.Lars Olofsson ne bénéficie pas d’une clause de non concurrence.Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes :En cas de cessation de son mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure,et sauf pour faute grave ou lourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’unetransaction emportant renonciation de sa part à tout recours, une indemnité transactionnelle(« l’Indemnité ») dont le montant sera égal à deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandatintervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12 mois) de rémunération si la fin du mandatintervient avant le 1er janvier 2010.La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera lamoyenne annuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (àl'exclusion des primes d'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ouprofessionnels et système d'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock-options) versés au titre de tout mandat social au sein du Groupe Carrefour, par toute société du GroupeCarrefour, au cours des vingt-quatre mois précédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »).Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime surobjectifs) ait été versé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans laRémunération annuelle servant de référence au calcul de l’Indemnité.Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changesconstants, la moyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du GroupeCarrefour, d'autre part de l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deuxderniers exercices clos précédant l’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale àl’évolution prévue dans les objectifs budgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration.Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deuxvariables sur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnitédéfinie au paragraphe ci-dessus.56Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de forcemajeure et sauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant unchangement de contrôle du Groupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), lacondition de présence nécessaire à l’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 seraitréputée levée, et le montant de l’Indemnité de rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2ans (24 mois), quand bien même la fin du mandat interviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditionsde performance prévues ci-avant continueront bien entendu de s’appliquer.Le Conseil d’Administration réuni le 13 janvier 2009 a attribué à Lars Olofsson 100 000 actionssoumises à condition de présence pendant une période de 2 ans, au regard des avantages auxquels cedernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour. Ces actions ont été acquises le 13 janvier 2011.Lars Olofsson bénéficie enfin, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de sonlogement personnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent mille eurosbruts), soit d'une allocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts)versée en douze mensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication,(ordinateur portable, agenda électronique, téléphone mobile, etc…).Enfin, Lars Olofsson est bénéficiaire potentiel d’un régime de retraite complémentaire dont lesprincipales caractéristiques sont les suivantes :- Taux de cotisation unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus),- Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans(45 ans = 0, 46 ans = 1 an, 47 ans = 2 ans…),- Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime,- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activité- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles,professionnelle,plafonnée à 60 PASS (2 121 120 € en 2010),dessus (tous régimes confondus),- Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci-- Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime,- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de larente de retraite du bénéficiaire.Jetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la SociétéL’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués a uConseil d’Administration.Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, leConseil d’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manièresuivante :- Président du Conseil d’Administration : 10 000 €- Vice Président du Conseil d’Administration : 10 000 €- Président du Comité des comptes et du contrôle interne : 10 000 €- Président du Comité des Rémunérations : 10 000 €- Président du Comité Stratégie : 10 000 €- Membre d’un Comité (un ou plus) : 10 000 €- Membres du Conseil d’Administration : 55 000 €étant précisé que :ooles 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieur s Comités seront fonction de l’assiduité dumembre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci),les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil seron t composés d’une part fixe de 40 000 € etd’une part variable de 15 000 € fonction de l’assid uité du membre du Conseil aux séances decelui-ci.57La part variable du montant des jetons de présence est proportionnelle au nombre de séances du Conseilet/ou du ou des Comités auxquelles les Administrateurs participent (100% de la part variable étantattribuée pour une présence à la totalité des séances).Le montant des jetons de présence est versé une fois par an au mois de juillet.Ainsi, au cours des exercices 2009 et 2010, les Administrateurs ont perçu les jetons de présencesuivants :Juillet 2008 / Juillet 2009Juillet 2009 / Juillet 2010Amaury de SèzeJean-Martin FolzLars OlofssonAnne-Claire TaittingerRené AbateBernard ArnaultSébastien BazinNicolas BazireJean-Laurent BonnaféThierry BretonRené BrilletCharles EdelstenneJosé Luis Leal Maldonado85 000,00 €84 062,50 €14 687,50 €74 062,50 €64 062,50 €55 625,00 €74 062,50 €65 000,00 €50 312,50 €52 187,50 €74 062,50 €52 187,50 €37 500,00 €85 000,00 €82 692,31 €55 000,00 €75 000,00 €65 000,00 €55 769,23 €72 692,31 €65 000,00 €48 076,90 €52 692,31 €81 192,00 €51 538,46 €(fin de mandat 15 avril 2009)Les tableaux récapitulant l’ensemble de la rémunération des mandataires sociaux figurent en Annexe,pages 235 et suivantes.FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION16.16.1. Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008pour une durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par laditeAssemblée Générale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, leConseil d’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants paranticipation au terme de la première et de la deuxième année.Les Administrateurs dont le mandat vient à échéance au terme de l’exercice 2010 seront MessieursAmaury de Seze, Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé et René Brillet.Les mandats de Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Jean-Martin Folz ont été renouvelés pour unedurée de trois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009.Les mandats de Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et CharlesEdelstenne ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010.58 Il n’existe aucun lien contractuel entre l’Emetteur et les membres du Conseil d’Administration.16.2.16.3. Le Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comitédes Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société.Ils peuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demanderau Président du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein duGroupe, de questions relevant de la compétence de Comité.Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en casd’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurstravaux au Conseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, aprèsapprobation, aux Administrateurs.Le Comité des ComptesLe Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants seréunit au moins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétencesparticulières en matière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Généralede la Société. Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’informationfinancière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôlelégal des comptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et del’indépendance des Commissaires aux comptes.Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix desréférentiels comptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité ettoute question comptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risquespotentiels.Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne.Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment,du risque de réputation ou de l’éthique professionnelle.Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur lemontant des honoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultatde cette sélection.Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leursuivi.Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le GroupeCarrefour aux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon unmodèle approuvé par le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans lechiffre d’affaires du Commissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte àl’indépendance des Commissaires aux comptes.Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède unmillion d’euros. Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la DirectionFinancière du Groupe. Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière duGroupe sur l’ensemble des missions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires auxcomptes du Groupe.59 Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositifde contrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendancedans le déroulement de la mission d’audit.Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec les Collègedes Commissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives àl’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membresde la Direction Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupeainsi que le responsable de l’audit et du contrôle interne.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Jean-Martin Folz (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Jean-Martin Folz a démissionné de ses fonctions avec effet du 1er mars 2011.Au cours de l’exercice 2010, le Comité s’est réuni six fois, le taux de présence s’élevant à 94%. LeComité a procédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2009 et 30 juin 2010, desméthodes de consolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, del’évolution de certaines normes, des éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan, de lasituation de trésorerie et du financement ainsi qu’à la préparation de la clôture 2010.Le Comité a examiné les résultats des audits internes et externes menés au Brésil à la suite de ladécouverte d’irrégularités comptables, a étudié les mesures prises en vue de la remise à niveau de lacomptabilité au Brésil et a demandé que modalités du contrôle interne soient revues afin de s’assurerque les difficultés rencontrées au Brésil ne se reproduiront pas.Le Comité a également étudié le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions depréparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestiondes risques ainsi que l’activité du Groupe en matière de titrisation et d’affacturage. Enfin, le Comité a étéinformé de l’évolution des certains contentieux.Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne.Le Comité veille au respect de l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyensqui lui sont alloués avec la mission qui lui est dévolue.Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’EntrepriseLe Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend unemajorité de membres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société.Le Président du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statutpersonnel des mandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributionsd’options de souscription ou d’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ desmembres des organes de direction de la Société.Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription oud’achat d’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.60 Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseild’Administration dans la détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dansl’évaluation de son fonctionnement.Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial etnational. Il en présente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionneles mesures adaptées au Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportementsde celui-ci sur les meilleures pratiques.Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec lePrésident, les délibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assembléegénérale des actionnaires.En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix duPrésident. En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du DirecteurGénéral, et, le cas échéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Ilprocède, en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le caséchéant, des Directeurs Généraux délégués.Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors deleur renouvellement.Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantesau Conseil d’Administration.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),René Abate (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Nicolas Bazire.Au cours de l’exercice 2010, le Comité s’est réuni 7 fois, le taux de présence s’élevant à 94%.Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseild’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération du mandataire social eta examiné les éléments de rémunération des membres de la Direction Exécutive et du Comex du Groupe.Le Comité a par ailleurs : Examiné le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques, étudié le plan de succession des principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, DirectionExécutive, membres du Comex), évalué la gouvernance d’entreprise de la Société, proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et desplans d’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et dumandataire social du Groupe, examiné situation des mandats des Administrateurs,61 étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentiels duComex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée.Le Comité StratégieLe Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres.Son Président est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie duGroupe et non de se substituer à lui en ce domaine.Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions etcessions d’actifs, études d’opportunités de croissance externe, ouverture de nouveaux pays…) etd’orienter les travaux préparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration.Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonctionde leurs domaines d’expertise et d’expérience.Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux(analyses, études, réflexions, conclusions).La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Amaury de Seze (Administrateur indépendant),Bernard Arnault,Nicolas Bazire (en cas d’absence de Bernard Arnault),Sébastien BazinRené Brillet (Administrateur indépendant).Le Comité s’est réuni deux fois au cours de l’exercice 2010, le taux de présence s’élevant à 100%.Au cours de cette réunion, le Comité a examiné le plan stratégique 2010 - 2012, le budget 2010 ainsi quedes projets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités.Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code degouvernance auquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF, en ce compris lesrecommandations d’octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux.16.4.62 SALARIES17.17.1. Au 31 décembre 2010, le nombre total de salariés du Groupe s’élevait à 471 755, répartis de la manière Cadres dirigeants 0,1% 0,4% 8,9% 90,6%DirecteursAutres cadresEmployés (dont caisses)EuropeAmérique LatineAsie 273 391 111 237 87 127HypermarchésSupermarchésHard discountAtacadao, Proxi, Log, siègeset Autres 281 166 73 407 52 258 64 924Options consenties durant l'exercice à chaque mandatairesocialNombre d'options attribuéesPrixDate d'échéancePlanLars Olofsson16/07/201716/07/2017150 000505 00034,11 €34,11 €Somme des dix premiers bénéficiaires16/07/201716/07/2017suivante :Catégories :Zones géographiquesFormats17.2. Participations et stock options63Synthèse des plans d’options en vigueurDate du CA ou du directoire28/04/200420/04/200525/04/200615/05/200706/06/200817/06/200916/07/2010Point de départ d'exercice desoptionsNombre total d'actions pouvantêtre souscrites28/04/20081 559 50020/04/20094 641 80025/04/2008 (1)15/05/2007 (2)06/06/2008 (3)17/06/2009 (4)6 824 0503 885 8004 124 0007 434 72516/07/2010 (5)3 004 200Mandataires sociauxMSMSMSMSMSMSMSDaniel BERNARD300 000José-Luis DURAN120 000José-Luis DURAN100 000José-Luis DURAN130 000José-Luis DURAN130 000 Lars OLOFSSON130 000 Lars OLOFSSON150 000Joël SAVEUSE100 000Jacques BEAUCHET75 000Jacques BEAUCHET65 000Jacques BEAUCHET85 000Jacques BEAUCHETJavier CAMPO75 000Javier CAMPO65 000Javier CAMPO85 000Javier CAMPOJosé-Maria FOLACHEJosé-Maria FOLACHEJosé-Maria FOLACHEJosé-Maria FOLACHE75 00065 00085 000Guy YRAETA75 000 Guy YRAETA65 000 Guy YRAETA85 000 Guy YRAETA85 00085 00085 00085 00085 00085 000Thierry GARNIERGilles PETIT560 000375 000405 000470 000490 000590 000Date d'expiration des options28/04/201120/04/201225/04/201315/05/201406/06/201517/06/201643,67 €10 000210 0001 307 50040,81 €7 5001 204 6003 329 20043,91 €5 000826 1755 915 87556,40 €0500 3253 383 97545,26 €0760 4003 333 10033,70 €0809 3506 597 9752 972 200(1) 50% des options pourront être exercées à compter du 25 avril 2008, 75% à partir du 25 avril 2009 et 100% à compter du 25 avril 2010(2) 50% des options pourront être exercées à compter du 15 mai 2009, 75% à partir du 15 mai 2010 et 100% à compter du 15 mai 2011(3) 50% des options pourront être exercées à compter du 6 juin 2010, 75% à partir du 6 juin 2011 et 100% à compter du 6 juin 2012(4) 50% des options pourront être exercées à compter du 17 juin 2011, 75% à partir du 17 juin 2012 et 100% à compter du 17 juin 2013(5) 50% des options pourront être exercées à compter du 16 juillet 2012, 75% à partir du 16 juillet 2013 et 100% à compter du 16 juillet 2014505 00016/07/201734,11 €029 600Somme des dix premiersbénéficiairesPrix de souscription ou d'achatNbre d'actions souscritesOptions de souscription oud'achats annuléesOptions de souscription oud'achats d'actions restantes17.3. Le personnel du groupe bénéficie des règles légales en matière de participation et d’intéressement.L’accord de participation groupe France existant depuis le 28 juin 2002 a fait l’objet d’unrenouvellement le 28 juin 2007 puis le 17 juin 2010. Les salariés des sociétés désignées dans l’accord departicipation de groupe en bénéficient à partir du troisième mois d’ancienneté. Il est dérogatoire, c’est àdire plus favorable que les règles de droit commun, tant sur le périmètre que sur la formule de calcul.Le montant de la réserve spéciale de participation de groupe France s’élevait pour les cinq dernièresannées à :2006 :2007 :2008 :2009 :2010 :•••••131 865 449 €149 040 830 €156 092 472 €134 369 239 €153 103 033 €En matière d’intéressement, chaque entité du groupe a son propre accord qui peut être d’entreprise oud’établissement. Le montant de l’intéressement est calculé en fonction des objectifs particuliers àchaque entreprise ou établissement. La consolidation des montants versés n’a dès lors pas pu être faite.65 SalariésAutodétentionAutocontrôlePublicTotal18.PRINCIPAUX ACTIONNAIRESLe capital social au 31 décembre 2010 s’élève à 1 698 340 000 euros divisé en 679 336 000 actionschacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Il a été réduit d’unesomme de 63 916 790 € par rapport au 31 décembre 20 09, suite à l’annulation (le 13 décembre 2010) de25 566 716 actions.. Les actions sont nominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société estautorisée à procéder à l’identification des titres au porteur.Sur la base d’extrapolations réalisées à partir du relevé TPI effectué au mois de mars 2011, le nombred’actionnaires répertoriés s’élèverait à plus de 250 000 actionnaires (dont un peu plus de 2 600 inscritsau nominatif).Le nombre de droit de vote, au 31 décembre 2010, ressort à 786 794 111. En soustrayant de ce chiffre lesdroits de vote qui ne peuvent être exercés, le nombre total de droits de vote ressort à 783 136 522.CAPITAL (au 31 décembre 2010)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voixAGOEn %Nombre de voixAGEEn %Blue Capital*75 326 25811,09%139 349 92417,79%139 349 92417,79%Colony Blue Investor**15 166 7702,23%15 166 7701,94%15 166 7701,94%Groupe Arnault SAS***5 000 0000,74%5 000 0000,64%5 000 0000,64%7 085 1371,04%14 118 1371,80%14 118 1371,80%3 657 5890,54%573 100 24684,36%609 501 69177,83%609 501 69177,83%679 336 000100,00%783 136 522100,00%783 136 522100,00% dont 11 278 447 actions prêtées assimilées à des actions possédées en vertu de l'article L. 233-9 1 6° du Code de commerce** dont 15 166 769 actions prêtées assimilées à des actions possédées en vertu de l'article L. 233-9 1 6° du Code de commerce*** Options d'achat d'actions assimilées à des actions possédées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerceLa société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S.àr.l. (1) (2-4, avenue Marie-Thérèse, L-2132 Luxembourg, Grand Duché de Luxembourg), la société à responsabilité limitée de droitluxembourgeois Colony Blue Investor (2) ((2-4, avenue Marie-Thérèse, L-2132 Luxembourg, GrandDuché de Luxembourg) et la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (3) (41 avenueMontaigne, 75008 Paris) ont déclaré agir de concert (4).(1) La société à responsabilité limitée de droit luxembourgeois Blue Capital S.àr.l. est détenue :- à hauteur de 50% par Blue Partners S.àr.l., une société de droit luxembourgeois indirectementcontrôlée par les fonds d’investissement Colony Investors VIII, LP et Colyzeo Investors II, LP,conseillés par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite de M. Thomas J.Barrack, Jr. ;- à hauteur de 50% par Cervinia SA, une société de droit belge indirectement contrôlée par GroupeArnault SAS.(2) Société de droit luxembourgeois indirectement contrôlée par le fonds d’investissement ColonyInvestors VIII, LP conseillé par Colony Capital LLC, une société d’investissement sous la conduite deM. Thomas J. Barrack, Jr.(3) Contrôlée par M. Bernard Arnault et sa famille.(4) Colony Blue Investor et Groupe Arnault SAS étant réputés, en vertu de l’article L. 233-10 2°, êtrede concert avec Blue Capital S.àr.l., société qu’elles contrôlent conjointement (directement ouindirectement).66 Aucun autre actionnaire n’a informé la Société d’une détention supérieure à 5% du capital et des droitsde vote au 31 décembre 2010.Pacte d’actionnaires de CarrefourIl n’existe aucun pacte d’actionnaires au sein de Carrefour.Pour mémoire, la répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2008 et 31 décembre 2009était la suivante :CAPITAL (au 31 décembre 2009)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voixAGOEn %Nombre de voixAGEEn %Blue Capital75 326 25810,69%139 370 06817,12%139 370 06817,12%Colony Blue Investor15 166 7702,15%15 166 7701,86%15 166 7701,86%Groupe Arnault SAS*5 000 0000,71%5 000 0000,61%5 000 0000,61%7 404 7451,05%14 723 4901,81%14 723 4901,81%563 4880,08%SalariésAutodétentionAutocontrôlePublicTotal601 441 45585,32%639 932 71278,60%639 932 71278,60%704 902 716100,00%814 193 040100,00%814 193 040100,00% Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerceCAPITAL (au 31 décembre 2008)ActionnairesNombre de titresEn %Nombre de voixAGOEn %Nombre de voixAGEEn %Blue Capital75 326 25810,69%75 326 25810,27%75 326 25810,27%Blue Partner Sàrl15 166 7702,15%15 166 7702,07%15 166 7702,07%Groupe Arnault SAS*5 000 0000,71%5 000 0000,68%5 000 0000,68%7 421 4401,05%14 809 4402,02%14 809 4402,02%19 325 5732,74%582 662 67582,66%623 035 36484,96%623 035 36484,96%704 902 716100,00%733 337 832100,00%733 337 832100,00% Options d'achat d'actions assimilées en vertu de l'article L, 233-9 4° du Code de commerceAux termes d'une lettre en date du 13 février 2009, la Société a été informée que la société Blue Partners a procédé le 9 févrierau transfert de ses titres au profit de la société Colony Blue Investor qui agit désormais de concert avec les société Blue CapitalSalariésAutodétentionAutocontrôlePublicTotalet Groupe Arnault SAS.67 200852,5224,6827,52200758,142,9553,29200651,1538,145,94L’action Carrefour est cotée à la Bourse de Paris (Euronext Paris - Compartiment A - Code ISIN : FR0000120172). Elle est éligible au SRD (Service de Règlement Différé). Elle fait notamment partie desindices CAC 40, SBF 120, FTSE 100 et DJ Euro Stoxx 50.Au 31 décembre 2010, l’action se situait en 15e position dans l’indice CAC 40 en termes decapitalisation boursière, avec un poids de 2,8 %.en euroscours : plus hautplus basau 31 décembreNombre d'actions au 31décembreCapitalisation boursière au 31décembre(en milliards d'euros)Moyenne des volumesquotidiensRésultat net des activitéspoursuivies par action (2)Dividende netRendement(1) Moyenne des volumes quotidiens sur Euronext(2) Résultat net des activités poursuivies par action : données publiées de 2006 à 2009.(3) Sous réserve de l’approbation des actionnaires en Assemblée Générale le 21 juin 2011.200933,7922,8933,56201041,2830,8530,850,561,08 (3)3,50%2,641,032,24%2,671,082,03%1,831,083,92%0,561,083,22%2 946 152 (1)2 878 059 (1)679 336 000704 902 716704 902 716704 902 716704 902 7163 117 6194 168 1314 337 99832,423,719,437,621ÉVOLUTION DU COURS : Cours de l'action Carrefour en 2010, comparé à l'indice CAC 40, àl'indice BEFOODR* et à l'indice DJ Stoxx Europe Retail Index** (base 100)130CarrefourCAC 40DJ Stoxx Retail Europe IndexBefoodr1201101009080janv.-10févr.-10mars-10avr.-10mai-10juin-10juil.-10août-10sept.-10oct.-10nov.-10déc.-10Source Bloomberg Composition de l'indice Befoodr : Carrefour, Casino, Colruyt, Delhaize, Sainsbury, Ahold, Metro AG, Wm Morrison et Tesco** Composition de l'indice DJ Stoxx Europe Retail Index : 23 composants dont Carrefour, Casino, Metro, Ahold, Tesco, Morrisons,Sainsbury, Colruyt, Delhaize, J. Martins, Marks & Spencer, PPR, H&M, Inditex, Kesa, Kingfisher, Next68OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS19.Cf. la note 36 aux comptes consolidés dans la section 20 du présent document de référence (page 165).6920.INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATIONFINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEURPRINCIPES COMPTABLESLes comptes consolidés du Groupe Carrefour au titre de l’exercice 2010 sont établis selon les normes comptablesinternationales IFRS.Le compte de résultat au 31 décembre 2009 est présenté au titre de la période antérieure. Les informationscomparatives 2009 présentées dans ce document ont été retraitées pour être mises en conformité avec leréférentiel IFRS en vigueur à la date de clôture des états financiers et refléter le classement de certaines activitésconformément aux normes IFRS 5, ainsi que les corrections apportées dans le cadre de l’application d’IAS 8. Cesretraitements sont décrits en note 1.4 des annexes aux comptes consolidés.ACTIVITE ET RESULTATS DU GROUPEDans un environnement difficile et déflationniste dans plusieurs pays du Groupe, les performances de l’année2010 reflètent la mise en œuvre du plan de transformation :----les ventes augmentent de 5,5% (1,4% à changes constants hors essence), portées par les marchésémergents ;le résultat opérationnel courant est en progression de 9,3%, soutenu par des gains sur les achats et deséconomies de coûts supérieurs aux objectifs ;le résultat net des activités poursuivies part du Groupe est également en hausse de 11,3%, malgré descharges à caractère inhabituel ayant genéré un résultat non courant négatif de 1 137 millions d’euros ;le cash flow libre s’élève à 0,8 milliard d’euros, en baisse par rapport à 2009, principalement en raisonde la baisse de la dette fournisseurs et de la fin de notre programme de titrisation.Principaux agrégats du compte de résultatEn millions d'eurosChiffre d'affaires hors taxesRésultat opérationnel courantRésultat net des activités poursuivies - Part du GroupeRésultat net des activités abandonnées - Part du GroupeRésultat net - Part du GroupeChiffre d'affaires HT par secteur opérationnel – en montant20102009Variation2010/200990 0992 9723825243385 3662 720343-672765,5%9,3%11,3%-56,7%En millions d'euros20102009Prog. en %2010/2009FranceEurope (hors France)AmériqueAsieMaxidiscompteTotalLe chiffre d’affaires hors taxes s’élève à 90 099 millions d’euros, en progression de 5,5% par rapport au chiffred‘affaires 2009, après incidence des taux de change. A taux de change constant, le chiffre d’affaires augmente de2,2%.1,9%-1,8%31,3%18,5%1,6%5,5%34 90724 59713 9196 9239 75390 09934 26625 05810 5985 8439 60085 36670Chiffre d'affaires HT par secteur opérationnel – en pourcentageEn %20102009FranceEurope (hors France)AmériqueAsieMaxidiscompteTotalRésultat opérationnel courant par secteur opérationnel – en montant38,7%27,3%15,4%7,7%10,8%100,0%40,1%29,4%12,4%6,8%11,2%100,0%En millions d'euros20102009Prog. en %2010/20091 2847264412892322 972FranceEurope (hors France)AmériqueAsieMaxidiscompteTotalLe résultat opérationnel courant s’élève à 2 972 millions d’euros, en augmentation de 9,3% par rapport à 2009. Ilreprésente 3,3% de notre chiffre d’affaires, contre 3,2% en 2009.Résultat opérationnel courant par secteur opérationnel – en pourcentage18,5%-9,8%1,9%27,5%35,3%9,3%1 0848054332271712 720En %2010200943,2%24,4%14,8%9,7%7,8%100,0%FranceEurope (hors France)AmériqueAsieMaxidiscompteTotalAmortissements et provisionsLes amortissements et provisions s’élèvent à 1 921 millions d’euros. Ils représentent 2,1% du chiffre d’affairesen 2010, contre 2,2% en 2009.39,9%29,6%15,9%8,3%6,3%100,0%71 Produits et charges non courantsLe résultat non courant est une charge nette de 1 137 millions d’euros, composé de charges non courantes pour 1242 millions d’euros et de produits non courants à hauteur de 106 millions d’euros. Les charges et produits noncourants comprennent :– des charges de dépréciation d’actifs pour (223) millions d’euros ;– des coûts de restructuration pour (416) millions d’euros, dont (215) millions concernent le plan detransformation du Groupe et (128) millions sont liés à la restructuration de la Belgique ;– d’autres produits et charges non courants, dont notammento(283) millions d’euros liés à des charges exceptionnelles au Brésil, principalement liées à desrisques fiscaux et légaux,(269) millions à provisions pour litiges commerciaux et sociaux,oo 54 millions d’euros de plus-values nettes de cession.Résultat opérationnelLe résultat opérationnel s’élève à 1 836 millions d’euros, en augmentation de 10,8% par rapport à 2009 ; ilreprésente 2,0% du chiffre d’affaires 2010 contre 1,9% en 2009.Résultat opérationnel par secteur opérationnelEn millions d'euros2 0102 009FranceEurope (hors France)AmériqueAsieMaxidiscompteTotalRépartition du résultat opérationnel par secteur opérationnel1 01937176276941 836En %20102009814824201661751 65755,5%20,2%4,1%15,0%5,1%100,0%FranceEurope (hors France)AmériqueAsieMaxidiscompteTotalRésultat financierLe résultat financier est une charge nette de 657 millions d’euros, en augmentation de 8,4% par rapport aurésultat de 2009. Comme en 2009, cette charge représente 0,7% du chiffre d’affaires.49,1%5,0%25,4%10,0%10,5%100,0%72 Impôts sur les résultatsLa charge effective d’impôt est de 697 millions d’euros en 2010, soit un taux d’imposition effectif de 59,1%,contre un taux effectif de 60,5% en 2009. Le taux 2010 s’explique essentiellement par l’effet du reclassement enimpôt de la CVAE pour un montant de 90 millions d’euros en 2010, ainsi que la non-déductiblité de la plupartdes charges non récurrentes au Brésil et des coûts de restructuration en Belgique pour lesquels aucun impôtdifféré n’a été reconnu. Le taux 2009 s’expliquait quant à lui par la non-déductibilité des charges exceptionnellesd’impairment.Mises en équivalenceLa quote-part dans le résultat net des entités mises en équivalence s’élève à 35 millions d’euros, soit 3 millionsd’euros de moins qu’en 2009. En 2009, cet agrégat intégrait la quote-part dans le résultat de Finiper, dontCarrefour détenait 20%. L’accord signé le 18 février 2010 entre Carrefour et l’actionnaire majoritaire du groupeFiniper a conduit à la sortie de la société du périmètre de consolidation de Carrefour en 2010.Participations ne donnant pas le contrôleLa part de résultat net revenant aux participations ne donnant pas le contrôle s’élève à 135 millions d’euros, soit25 millions d’euros de plus qu’en 2009. Cette augmentation s’explique par une amélioration du résultat desfiliales dans lesquelles le Groupe travaille avec des partenaires.Résultat net des activités poursuivies – part du GroupeCelui-ci s’élève à 382 millions d’euros, en hausse de 11,3% par rapport à 2009, où il s’établissait à 343 millionsd’euros.Résultat net des activités abandonnées – part du GroupeCelui-ci représente un produit de 52 millions d’euros en 2010, principalement attribuable au traitement de laThaïlande en activités abandonnées selon IFRS 5. En effet, dans le cadre de sa stratégie visant à concentrer sesmoyens sur les marchés où il détient une position de leadership et à optimiser ses capitaux employés, Carrefour adécidé de vendre ses activités thaïlandaises, les perspectives de développement ne lui permettant pas d’atteindreune position forte sur ce marché à moyen ou long terme.Autofinancement et investissementsL’autofinancement s’établit à 3 392 millions d’euros, en hausse de 0,4% par rapport au montant de 3 380 en2009.Les investissements nets de l’année s’élèvent à 1 998 millions d’euros, contre 2 046 millions d’euros en 2009.Les investissements corporels et incorporels ont représenté 2 122 millions d’euros en 2010 contre 2 074 millionsd’euros en 2009. L’augmentation est principalement due à l’Europe (notamment l’Espagne et le Hard DiscountFrance), compensée par des baisses en Pologne et dans certains pays d’Asie (Malaisie et Taiwan).Les investissements financiers représentent 145 millions d’euros, contre 154 millions d’euros en 2009.En 2010, les cessions de fililales, immobilisations et titres de participation ont eu une incidence positive de 269millions d’euros sur notre trésorerie, contre 182 millions d’euros en 2009.Capitaux propresCelle-ci s’élève à 10 563 millions d’euros au 31 décembre 2010 contre 10 871 millions d’euros l’annéeprécédente.73 Endettement netL’endettement net du Groupe est passé de 6 600 millions d’euros à fin 2009 à 7 998 millions d’euros à fin 2010,en raison notamment des rachats d’actions propres pour 943 millions d’euros en 2010.France (hors Maxidiscompte)Au 31 décembre 2010, le parc de magasins intégrés en France s'établit comme suit :Hypermarchés204Supermarchés575Autres magasins12Total791En 2010, le parc intégré a augmenté d’1 hypermarché (le magasin était précédemment en franchise). Par ailleurs,7 supermarchés ont été convertis en magasins Cash & Carry. Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)Chiffre d'affaires(en millions d'euros)34 26634 9071 2841 0842009201020092010L’ensemble du parc intégré des supermarchés est désormais sous enseigne Carrefour Market, ainsi que lamajorité du parc franchisé. La convergence des enseignes de proximité a été poursuivie : à fin 2010, 204magasins ont été convertis en Carrefour Contact, et 205 en Carrefour City. Les nouvelles enseignes CarrefourExpress et Carrefour City Café ont été lancées en novembre 2010. Carrefour Planet a été lancé le 25 août àEcully et à Vénissieux.Le chiffre d'affaires en France est en augmentation de 1,9%. Les promotions ont été renforcées en 2010,notamment grâce au lancement du programme « Promolibre » ainsi qu’à des opérations promotionnelles autourde la coupe du monde de football. La part de marché des enseignes Carrefour à surface comparable progresse de50 points de base sur l’année, dynamisée par les solides performances de Carrefour Market (source : Nielsen).Le résultat opérationnel courant en France augmente de 18,5%, sous l’effet d’une bonne maîtrise des coûts dansle cadre du plan de transformation. Cette hausse est de 10,1% hors effet positif du reclassement en impôt de laCVAE pour 90 millions d’euros.Les investissements opérationnels s’élèvent à 744 millions d’euros, et représentent 2,1% du chiffre d’affaires.74 EUROPE (hors France et Maxidiscompte)Au 31 décembre 2010, le parc de magasins intégrés en Europe (hors France et Maxidiscompte) s'établit commesuit :Hypermarchés440Supermarchés1031Autres magasins442Total1913En 2010, le parc intégré a diminué de 9 hypermarchés et augmenté de 35 supermarchés, ainsi que de 219magasins de proximité (principalement en raison du transfert de 234 magasins maxidiscomptes en Grèce).Chiffre d'affaires(en millions d'euros)25 05824 597 Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)8057262009201020092010Le chiffre d’affaires européen est en repli de 2,8% à changes constants (-1,8% à changes courants). Dansl’ensemble des pays, les ventes sont affectées par les mauvaises conditions économiques et par un environnementdéflationniste. Les ventes en Belgique ont été affectées par la perturbation des activités à la suite de l’annonced’un plan de restructuration en février 2010.Le résultat opérationnel courant baisse de 9,8% à 726 millions d’euros. L’incidence sur la rentabilité de la baissedes ventes et de la baisse de la marge commerciale due aux investissements commerciaux, notamment enEspagne, a été atténuée par la maîtrise des frais généraux, principalement en Espagne et en Pologne.Les investissements opérationnels en Europe s’élèvent à 452 millions d’euros, et représentent 1,8% du chiffred’affaires.En Espagne, dans un contexte économique difficile, le chiffre d'affaires baisse de 3,3% en 2010 en raison de ladiminution de la fréquence d’achat des clients et de la tendance déflationniste qui ont eu une incidence négativesur les ventes du secteur alimentaire en hypermarché.En Italie, le chiffre d'affaires est en baisse de 5,8%, reflétant principalement notre programme de désengagementconcernant 8 hypermarchés (essentiellement dans le sud) et 12 supermarchés (dans la région des Pouilles) dont leniveau de rentabilité était insuffisant. La part des marques de distributeur dans le chiffre d’affaires a augmentésur la période en raison du déploiement de la marque Carrefour Discount dans l’ensemble des formats (273références à fin 2010).Le changement d’enseigne des Supermarchés (de GS à Carrefour Market) et des magasins de Proximité (de Diper di à Carrefour Express), pour 1 089 magasins au total, a également été poursuivi.En Belgique, un plan de réorganisation de l’activité a été mis en place au premier semestre 2010 pour améliorerl’efficacité opérationnelle. 8 hypermarchés et 3 supermarchés intégrés ont été fermés, 16 supermarchés intégrésont été transférés vers le partenaire franchisé Mestdagh, 1 hypermarché et 4 supermarchés ont été passés enfranchise et 1 hypermarché a été transformé en supermarché.75 Le chiffre d'affaires est en baisse de 6,2% en 2010 principalement en raison de la modification significative dupérimètre de magasins et des mouvements sociaux importants au premier semestre. Toutefois, au quatrièmetrimestre 2010, les ventes connaissent une croissance de 1,5 % (à surface constante).Par ailleurs, sur un total de 214 magasins de proximité, 25 magasins Express ont été ouverts sur l’année.AMERIQUE (hors Maxidiscompte)Au 31 décembre 2010, le parc de magasins intégrés dans la zone Amérique s'établit comme suit :Hypermarchés328Supermarchés156Autres magasins45Total529En 2010, le parc a augmenté de 19 hypermarchés, et de 37 magasins de proximité. Il a diminué de 10supermarchés. Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)Chiffre d'affaires(en millions d'euros)43344113 91910 5982009201020092010Les ventes en Amérique Latine enregistrent une progression significative de 14,2% à changes constants (31,3% àchanges courants) sous l’effet d’une forte croissance à magasins comparables et d’une expansion soutenue dansl’ensemble de la zone.Le résultat opérationnel courant progresse de 1,9% à 441 millions d’euros, mais ne représente plus que 3,2% desventes (contre 4,1% en 2009). Cette baisse est attribuable à la baisse de la rentabilité au Brésil, où la nouvelleéquipe, nommée en cours d’année, met en œuvre un plan d’action pour dynamiser l’activité.Les investissements opérationnels s’élèvent à 418 millions d’euros, et représentent 3,0 % du chiffre d’affaires.Au Brésil, dans un contexte économique porteur, le chiffre d'affaires est en augmentation de 14,0% à changesconstants (34,6% à changes courants), grâce à la progression des volumes et du prix moyen des articles vendus.Le format Atacadão a particulièrement contribué à la croissance des ventes du pays, avec une progressionsoutenue pendant toute l’année. L’activité e-commerce, lancée début mars, affiche des résultats nettementsupérieurs aux prévisions.En Argentine, le chiffre d’affaires est en augmentation de 20,9% à changes constants (21,2% à changescourants). Le panier moyen a fortement augmenté dans un environnement inflationniste. L’ensemble des formatsa contribué à la croissance des ventes. L’augmentation du poids promotionnel, notamment via différentes actionsponctuelles autour de la coupe du monde de football, a également eu une incidence positive.En 2010, 3 Mini-Hypermarchés et 1 Supermarché proximité ont été ouverts. Par ailleurs, le format «Proximité» aété lancé début 2010 ; 22 magasins ont été ouverts au cours de l’année.76 En Colombie, le chiffre d’affaires est en augmentation de 6,0% à changes constants (25,8% à changes courants),dynamisé par une stratégie commerciale efficace s’appuyant sur un bon positionnement Image / Prix, sur la miseen place d’une offre très compétitive en prix (Fruits et Légumes et Boucherie), et sur le lancement du formatAtacadão qui permet de bénéficier de la croissance. Malgré un trafic en baisse (-0,9%), le panier moyen est enhausse (+2,8%).ASIE (hors Maxidiscompte)Au 31 décembre 2010, le parc de magasins intégrés dans la zone Asie s'établit comme suit :Hypermarchés336Supermarchés19Autres magasins1Total356Hors Thaïlande, en 2010, le parc a augmenté de 36 hypermarchés, d’1 supermarché et d’1 magasin de proximité(ce dernier a été ouvert fin 2010 en Inde). Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)Chiffre d'affaires(en millions d'euros)6 9235 8432892272009201020092010La croissance des ventes en Asie est de 8,9% à changes constants (18,5% à changes courants), portée par unrythme d’expansion toujours soutenu, principalement en Chine.Le résultat opérationnel courant augmente de 27,5% à 289 millions d’euros, confirmant ainsi la solidité desperformances de Carrefour en Chine, et les signes de redressement à Taiwan.Les investissements opérationnels en Asie s’élèvent à 218 millions d‘euros, et représentent 3,1% du chiffred’affaires.En Chine, dans un contexte économique porteur mais inflationniste sur la fin de l’année, le chiffre d'affairesprogresse de 14,8% à changes constants (21,1% à changes courants), en raison de l’évolution positive du mix deventes et du relais de croissance assuré entre les différents secteurs (non alimentaire puis alimentaire).22 magasins ont été ouverts en 2010, dont 9 acquis dans la province du Hebei dans le cadre de l’acquisition deBaolongcang en juillet 2010, aux résultats jugés encourageants à fin 2010.En Indonésie, le chiffre d’affaires progresse de 3% à changes constants (23,6% à changes courants), dans unenvironnement économique résistant mais inflationniste. Le chiffre d’affaires est dynamisé par de nombreusesactions promotionnelles ainsi qu’un regain d’optimisme des consommateurs suite aux élections présidentielles de2009. 6 hypermarchés et 3 supermarchés ont été ouverts, tandis qu’1 hypermarché et 1 supermarché ont étéfermés sur l’année.77 En avril 2010, le Groupe a annoncé la conclusion d’un partenariat stratégique en cédant 40% de PT CarrefourIndonésie à Trans Corp, holding de Para Group contrôlant les activités média, divertissement pour la famille,loisirs et mode. Ce partenariat vise à accélérer la croissance de Carrefour et son développement dans le pays, etdevrait permettre de générer des synergies opérationnelles entre Carrefour et les autres activités de Para Group.MAXIDISCOMPTEAu 31 décembre 2010, le parc de magasins intégrés du Maxidiscompte s’établit comme suit :France760Europe2677Amérique622Asie244Total4 303En 2010, le parc a diminué de 75 magasins en France du fait du transfert de 77 magasins en location gérance(voir ci-dessous), de 311 en Europe (dont les 255 magasins du Maxidiscompte Grèce détenus en début depériode, parmi lesquels 234 ont été transférés au réseau de proximité Carrefour, et 21 ont été fermés), 13 enAmérique et 24 en Asie. Résultat opérationnel courant (en millions d'euros)Chiffre d'affaires(en millions d'euros)9 6009 7532321712009201020092010Les ventes du Maxidiscompte sont en baisse de 0,5% à changes constants (contre une hausse de 1,6% à changescourants).L’augmentation de 35,3% du résultat opérationnel courant, à 232 millions d’euros, s’explique principalementpar une maîtrise des coûts efficace et le développement du modèle de location gérance.Les investissements opérationnels du Maxidiscompte s’élèvent à 290 millions d‘euros, et représentent 3,0% duchiffre d’affaires.En 2010, le Maxidiscompte France a procédé au changement d’enseigne de 227 magasins ED intégrés etfranchisés vers Dia (impliquant leur fermeture temporaire), et au transfert de 77 en location gérance, impliquantune baisse du chiffre d'affaires de 5,9%. Les magasins franchisés, aidés par leur ouverture le dimanche, résistentmieux en termes de chiffre d’affaires.Fin 2010, le Maxidiscompte France totalise 936 magasins (760 intégrés et 176 franchisés) contre 928 à fin 2009.Les 301 magasins Dia affichent une performance encourageante, accordant une place croissante à la fidélité(61% du chiffre d’affaires est généré sous carte «Club Dia», lancée en 2010).Le Maxidiscompte Espagne affiche une baisse de 0,1% de son chiffre d’affaires, liée à la baisse du paniermoyen dans un contexte de fortes tensions déflationnistes. Le renforcement des promotions et de la fidélité onttoutefois permis de résister à la baisse. Sur la période, 8 Dia Maxi, 12 Dia Market et 43 franchisés ont étéouverts tandis que 122 magasins ont été transformés en Dia Market, 9 en Dia Maxi et 171 en location gérance.78 OBJECTIFSL’environnement économique global devrait rester difficile en 2011. Afin de respecter ses ambitions en termesde gains de parts de marché, d’amélioration de l’efficacité opérationnelle, et de génération de trésorerie, leGroupe poursuivra la mise en œuvre de son plan de transformation et renforcera sa dynamique commerciale surles marchés clés.RAPPORT DE GESTION DE CARREFOUR ARRETE PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION - ACTVTES ET RESULTATSLa société Carrefour assume un rôle de holding et gère à ce titre des participations en France et à l'étranger.Les produits d'exploitation s'élèvent à 474 millions d’euros et correspondent essentiellement aux refacturationsintra-groupe. Le résultat financier passe de 703 millions d’euros en 2009 à 1 779 millions d’euros en 2010.Cette augmentation de 1 076 millions d’euros a pour origine :l’augmentation des dividendes versés par les filiales : 1 094 millions d’euros,la diminution des dotations nettes aux provisions sur les participations : 542 millions d’euros,la diminution des bonis sur fusion : -636 millions d'euros (en 2009 un boni de fusion de 670 millionsd’euros avait été comptabilisé en produits financiers suite à la fusion par voie de confusion depatrimoine avec la société Comptoirs Modernes SAS),la diminution des autres charges financières, essentiellement liée au coût de la dette, de 76 millionsd’euros,Le résultat exceptionnel s’élève à 86 Millions d’euros, il est constituéde plus values des cessions de titres de participation de 138 millions d’euros (dont 111 millions sur lacession partielle de titres PT Carrefour Indonesia),d’une dotation nette aux provisions pour risques et charges de 51 millions d’euros,d’autres éléments pour -1 million d’euros.Le résultat net se traduit par un produit de 2 149 862 850,50 euros.Conformément aux dispositions de l’'article L 441-6-1 du Code de commerce, nous vous indiquons ci-dessous ladécomposition à la clôture des deux derniers exercices du solde des dettes à l'égard des fournisseurs de laSociété par date d'échéance. Montants en millions d'eurosLes factures non parvenues comptabilisées dans les dettes fournisseurs ne sont pasventilées dans dans cet échéancier.Carrefour : Échéance des dettes fournisseurs 31/12/2010108,2Moins d'un mois0,7De un à deux mois108,9TOTAL31/12/2009123,20,4123,6-------79 - PARTICIPATIONSLes mouvements significatifs de l’année 2010 sont les suivants :augmentation de capital de Carrefour Italie : 591 millions d’euros.acquisition de titres Norfin Holder : 988 millions d’euros,augmentation de capital de Carrefour Import : 28 millions d’euros,augmentation de capital de Alodis : 26 millions d’euros,valeur brute des titres Hyparlo apportés lors de la fusion avec Hofidis : 449 millions d’euros,valeur brute des titres Hofidis annulés : (573) millions d’euros,cession partielle des titres PT Carrefour Indonesia (42 millions d’euros valeur brute),cession des titres Carma (13 millions d’euros de valeur brute). 2 149 862 850,50 € 2 550 465 955,80 €---------------------- 4 700 328 806,30 €Bénéfice de l’exerciceReport à nouveau antérieursoit – AFFECTATION DU RESULTATNous vous proposons d’affecter et de répartir le résultat de l’exercice de la manière suivante :Le montant du report à nouveau post affectation du résultat de l’exercice 2009 a été augmenté des dividendes2009 non versés aux actions auto-détenues.Le montant du dividende de 733 682 880,00 €, qui re présente un dividende de 1,08 euro par action avantprélèvements sociaux, constitue un revenu éligible à l’abattement de 40 % mentionné au 2º du 3 de l'article 158du Code général des impôts, dans les conditions et limites légales et sous la responsabilité des actionnaires, sousréserve de l'option, par ces derniers, pour le prélèvement libératoire.Il serait mis en paiement à compter du 5 juillet 2011.recevrait l’affectation suivante :Distribution d’un dividendeAutres réserves 733 682 880,00 €3 966 645 926,30 €En application de la loi, nous vous rappelons que les dividendes distribués au titre des trois exercices précédentset les revenus éligibles à l’abattement visé à l’article 158.3-2 ° du C.G.I., ont été, par action, les suivants :--------ExerciceDividende distribuéRevenu éligible à l’abattement visé à l’article 158.3-2 ° du C.G.I.1,08 €1,08 €1,08 €200720082009Votre Conseil, réuni le 1er mars 2011, a décidé de soumettre aux instances représentatives du personnel et auxactionnaires un projet de scission de 100% de Dia et 25% de Carrefour Property.1,08 €1,08 €1,08 €80 Concernant l’activité de hard discount Dia, il est envisagé de procéder à la distribution de la totalité des titresDia détenus par Carrefour sous la forme d’un dividende exceptionnel. Si le projet était mis à exécution, chaqueactionnaire de Carrefour se verrait remettre un nombre d’actions Dia égal au nombre d’actions Carrefour qu’ildétient. L’action Dia serait cotée à la bourse de Madrid.Concernant l’activité immobilière, il est envisagé de procéder à la distribution de 25% des titres CarrefourProperty sous la forme d’un dividende exceptionnel, le groupe Carrefour conservant 75% du capital deCarrefour Property. Si le projet était mis à exécution, chaque actionnaire de Carrefour se verrait remettre unnombre d’actions de Carrefour Property proportionnel au nombre d’actions Carrefour qu’il détient. CarrefourProperty resterait cotée sur Euronext Paris.Ces projets seraient soumis au vote des actionnaires de Carrefour lors de l’Assemblée Générale Mixte du 21 juin2011, et de l’Assemblée Générale Mixte de Carrefour Property du 23 juin 2011.En cas d’approbation par l’Assemblée Générale des actionnaires de Carrefour et de ceux de Carrefour Property,les distributions décrites ci-dessus auraient lieu en juillet 2011.Ce projet de dividende en nature est plus amplement décrit dans la note d’opération visée par l’AMF et tenue àla disposition des actionnaires. –EVOLUTION DU CAPITALRachat d’actionsL'Assemblée Générale réunie le 4 mai 2010 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209 duCode de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n° 2273/2003de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration à procéder àl’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’intervention sur actionspropres en vue, notamment : d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de serviced’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologiereconnue par l’Autorité des marchés financiers, de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefourau titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivantsdu Code de commerce, de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce, de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeursmobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissanceexterne, de les annuler.Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant :1. Contrat de liquiditéLa Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a acquis au cours del’exercice 40 000 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 36,56 euros par titre,représentant un coût total de 1 462 477,50 euros.La Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a cédé au cours del’exercice 458 540 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 37,51 euros par titre,représentant un gain total de 17 201 877,35 euros.81 2. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuitesDans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuitesdécidés par le Directoire et le conseil d’administration, Carrefour a procédé le 21 septembre 2010 à l’achatde 1 535 490 options d’achat à un prix de 34,21€ ex erçable le 13 juillet 2017. A cette même date Carrefoura procédé à la vente de 184 000 options d’achats à échéance du 27 avril 2011, de 1 180 800 options d’achatsà échéance du 19 avril 2012 et de 894 124 options d’achats à échéance du 25 avril 2013.Carrefour a exercé partiellement sa faculté d’achat d’action à terme à un prix unitaire de 28,73€ auxéchéances suivante : le 22 mars 2010 2 131 541 actions soit un prix total de 61 228 515,23 euros, le 17 mai2010 135 500 actions soit un prix total de 3 892 237,50 euros, le 21 juillet 2010 507 000 actions soit un prixtotal de 14 563 575 euros.3. AnnulationConformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010 sous la 11ème résolution envue de la réduction du capital social par annulation des actions achetées dans le cadre des autorisations quilui ont été consenties, le Conseil d’Administration réuni le 30 novembre a décidé de mettre en œuvrel’autorisation sus visée et a conféré tous pouvoirs au Directeur Général en vue de procéder à la réductiondu capital social.Par décision du 13 décembre, le Directeur Général a annulé 25 566 716 actions de 2,5 euros de valeurnominale unitaire. Le capital social de la société Carrefour a été réduit de 63 916 790 euros et estdésormais fixé à 1 698 340 000 euros. Il est divisé en 679 336 000 actions de 2,5 euros de valeur nominaleunitaire.La Société détenait 3 657 589 actions propres à la clôture de l’exercice (soit 0,5% du capital).Attributions d’options et d’actions 2010Carrefour associe pleinement les cadres et les dirigeants du Groupe à son développement en leur offrant desoptions de souscription et/ou d’achat d’actions ainsi que des actions gratuites de la Société dont l’émission estréalisée conformément aux dispositions des articles L 225-177 à L 225-184 et L 225-197-1 et suivants du Codede Commerce et dans le cadre des autorisations conférées par l’Assemblée Générale Extraordinaire. Au cours de l’exercice 2010, 2 000 options d’achat d’action ont été exercées. Le nombre d’actions acquises par les bénéficiaires d’attribution d’actions gratuites décidées par leDirectoire et/ou le Conseil d’Administration s’élève à 126 500 actions pour l’exercice 2010. Lors de sa séance du 13 avril 2010, le Conseil d’Administration a fait usage de l’autorisation que vouslui aviez consentie lors de l’Assemblée du 15 avril 2008 et a décidé l’octroi d’un plan d’attributiond’actions gratuites présentant les caractéristiques suivantes :- Plan d’actions gratuites portant sur l’attribution de 20 000 actions,- Condition de présence : 2 ans à compter du 13 avril 2010 (date d’attribution) jusqu’au 12 avril2012 inclus,- Durée d’incessibilité : 2 ans,- Conditions d’exercice : le licenciement ou la démission du bénéficiaire entraîne la caducité de sesactions non acquises à la date de sortie des effectifs du Groupe, sauf décision contraire du Conseild’Administration de Carrefour. Lors de sa séance du 4 mai 2010, le Conseil d’Administration a fait usage de l’autorisation que vous luiaviez consentie lors de l’Assemblée tenue le même jour et à décidé de la mise en place d’un pland’options d’achat d’actions présentant les caractéristiques suivantes :--- Durée du plan : 7 ans à compter du 4 mai 2010 (date d’attribution) jusqu’au 3 mai 2017 inclus,Plan d’options d’achat d’actions portant sur l’attribution de 60 000 options,Prix d’exercice : 37,46 euros par action,82 - Durée d’incessibilité : 4 ans,- A l'intérieur de la période de 7 ans définie ci-dessus, les options offertes pourront donc êtreexercées selon le calendrier suivant :---50% des options pourront être exercées à compter du 4 mai 2012,75% des options pourront être exercées à compter du 4 mai 2013,100% des options pourront être exercées à compter du 4 mai 2014. Lors de sa séance du 16 juillet 2010, le Conseil d’Administration a fait usage de l’autorisation que vouslui aviez consentie lors de l’Assemblée du 4 mai 2010 et a décidé de la mise en place d’un pland’options sur actions de la Société d’une durée de 7 ans, portant sur un total de 3 004 200 optionsd’achat (soit 0,43% du capital), attribuées à 548 bénéficiaires, au prix de 34,11 € par option.L’acquisition des actions attribuées est subordonnée à deux types de conditions :••une condition de présence dans l’entreprise, savoir : 50% des options seront acquises et exerçables après 2 ans, 75% des options seront acquises et exerçables après 3 ans, 100% des options seront acquises et exerçables après 4 ans.une condition de performance consistant :pour moitié, à ce que le chiffre d’affaires Groupe hors taxe et hors carburant del’exercice 2011 soit en croissance positive par rapport au chiffre d’affaires Groupehors taxe et hors carburant de l’exercice 2009 (et ce à taux constants et à périmètreconstant, c'est-à-dire hors cessions et acquisitions) ;pour moitié, à ce que « l’activity contribution » de l’exercice 2011 soit en croissancepositive d’au moins 5% par rapport à « l’activity contribution » de l’exercice 2009(et ce à taux constants et à périmètre constant, c'est-à-dire hors cessions etacquisitions).-----La condition de performance s’ajoutera à la condition de présence pour 100% de l’enveloppe attribuéeà Lars Olofsson, aux membres de la Direction Exécutive, aux membres du Comité Exécutif Groupe(Comex) et pour 50% de l’enveloppe attribuée aux bénéficiaires de niveau SD3. En revanche, les autresbénéficiaires, Senior Directeurs 2 (hors Comité Exécutif Groupe) et Senior Directeurs 1 devrontseulement remplir la condition de présence.Le licenciement ou la démission d’un bénéficiaire entraîne la caducité de ses options non exerçables àla date de sortie des effectifs du Groupe, sauf décision contraire du Conseil d’Administration deCarrefour. Parallèlement, lors de sa séance du 16 juillet 2010, le Conseil d’Administration a fait usage del’autorisation que vous lui aviez consentie lors de l’Assemblée du 4 mai 2010 et a décidé l’octroi deplans d’attribution d’actions gratuites présentant les caractéristiques suivantes :-Plan d’actions gratuites portant sur l’attribution de 858 430 actions, soit 0,12% du capital social- Bénéficiaires : 548 personnes ie. Directeur Général, membres de la Direction Exécutive, membresdu Comité Exécutif, Senior Directeurs de niveau SD1 à SD3.- Condition de présence : 2 ans à compter du 16 juillet 2010 (date d’attribution) jusqu’au 15 juillet2012 inclus pour les bénéficiaires d’attribution d’actions soumises aux conditions de performancesdéfinies ci-dessous, 3 ans à compter du 16 juillet 2010 (date d’attribution) jusqu’au 15 juillet 2013inclus pour les bénéficiaires d’attribution d’actions sous seule condition de présence.- Durée d’incessibilité : 2 ans.- Conditions d’exercice : le licenciement ou la démission d’un bénéficiaire entraîne la caducité deses actions non acquises à la date de sortie des effectifs du Groupe, sauf décision contraire duConseil d’Administration de Carrefour.83 - Les conditions de performance sont ainsi définies :Mandataire socialLes conditions auxquelles est assujettie l’acquisition des actions de performance sont ainsidéfinies : il est attribué au Directeur Général deux (2) enveloppes d’actions, également réparties etassociées chacune à un « panier d’actions ». L’acquisition effective des enveloppes d’actions àl’issue de la période dépendra de la performance de la valeur Carrefour relativement à laperformance des valeurs de chaque panier.Les 2 paniers d’actions de référence sont ainsi désignés : groupe « Retail » et groupe « ConsumerGoods ». L’indice de performance retenu est le « Total Shareholder Return » (TSR), c’est-à-dire letaux de rentabilité de l’action sur la période T4 2009 / T4 2011, intégrant, d’une part, l’écart devaleur de l’action mesuré sur la période (plus/moins-value), et, d’autre part, les dividendes reçuspar action sur la même période, le tout rapporté à la valeur.Le nombre d’actions effectivement acquises sera fonction du classement du TSR de l’actionCarrefour au sein de chacun des 2 paniers d’actions (Retail et Consumer Goods).L’acquisition de ces actions sera intégralement soumise aux conditions de performance externesprécitées sous réserve de surcroît que les 2 conditions internes suivantes soient satisfaites : lechiffre d’affaires Groupe hors taxe et hors carburant de l’exercice 2011 est en croissance positivepar rapport au chiffre d’affaires Groupe hors taxe et hors carburant de l’exercice 2009 (et ce à tauxconstants et à périmètre constant, c'est-à-dire hors cessions et acquisitions) et l’activitycontribution de l’exercice 2011 est en croissance positive d’au moins 5% par rapport à l’activitycontribution de l’exercice 2009 (et ce à taux constants et à périmètre constant, c'est-à-dire horscessions et acquisitions).Autres bénéficiairesLes conditions auxquelles est assujettie l’acquisition des actions de performance sont ainsidéfinies : il est attribué à chaque bénéficiaire deux (2) enveloppes d’actions, également réparties etassociées chacune à un « panier d’actions ». L’acquisition effective des enveloppes d’actions àl’issue de la période dépendra de la performance de la valeur Carrefour relativement à laperformance des valeurs de chaque panier.Les 2 paniers d’actions de référence sont ainsi désignés : groupe « Retail » et groupe « ConsumerGoods ». L’indice de performance retenu est le « Total Shareholder Return » (TSR), c’est-à-dire letaux de rentabilité de l’action sur la période T4 2009 / T4 2011, intégrant, d’une part, l’écart devaleur de l’action mesuré sur la période (plus/moins-value), et, d’autre part, les dividendes reçuspar action sur la même période, le tout rapporté à la valeur.Le nombre d’actions effectivement acquises sera fonction du classement du TSR de l’actionCarrefour au sein de chacun des 2 paniers d’actions (Retail et Consumer Goods).L’acquisition de ces actions sera intégralement soumise aux conditions de performance précitéespour les membres de la Direction Exécutive. Pour les SD3 ainsi que les membres du ComitéExécutif Groupe, 70 % du nombre d’actions attribuées seront soumis à conditions de performance,30 % soumis à condition de présence de 3 ans ; seule la condition de présence de 3 ansconditionnera l’acquisition des actions attribuées aux SD 1 et SD 2 (hors Comité ExécutifGroupe).84 Pour l’ensemble des bénéficiaires (mandataires social compris) les 2 paniers d’actions deréférence, groupe « Retail » et groupe « Consumer Goods » ainsi que le barème d’attribution sontles suivants :RETAILCONS. GOODSClasst / Groupe « Retail »1er & 2ème3ème4ème5ème6ème et au-delà% d’actions dont la propriété seratransférée100%75%60%30%0%% d’actions dont la propriété sera transféréeClasst / Groupe « Consumer goods»1er2ème3ème4ème5ème6ème7ème8ème9ème10ème11ème et au-delà100%90%80%70%60%50%40%30%20%10%0% Enfin, lors de sa séance du 30 août 2010, le Conseil d’Administration a fait usage de l’autorisation quevous lui aviez consentie lors de l’Assemblée du 4 mai 2010 et a décidé l’octroi d’un plan d’attributiond’actions gratuites présentant les caractéristiques suivantes :- Plan d’actions gratuites portant sur l’attribution de 30 000 actions,- Condition de présence : 2 ans à compter du 30 août 2010 (date d’attribution) jusqu’au 29 août2012 inclus,- Durée d’incessibilité : 2 ans.- Conditions d’exercice : le licenciement ou la démission du bénéficiaire entraîne la caducité de sesactions non acquises à la date de sortie des effectifs du Groupe, sauf décision contraire du Conseild’Administration de Carrefour.Actionnariat des salariésLes salariés du groupe, par l’intermédiaire des Fonds Communs de Placement d’Entreprise, détenaient 1,04 %du capital de la Société à la clôture de l’exercice.Opérations effectuées par les dirigeants sur les titres de la SociétéEn application des dispositions de l’article 223-26 du Règlement Général de l’AMF, nous vous informonsqu’aucune opération n’a été réalisée au cours de l’exercice 2010 par les personnes visées par l’article 621-18-2du Code Monétaire et Financier.85 Tableau récapitulatif des délégations de compétence et de pouvoirs en matière d’augmentations de capitalNatureMontantDuréeExpirationAugmentation de capital par émissiond'actions et/ou autres valeur mobilièresavec maintien du droit préférentiel desouscription - actions - autres valeurs mobilièresAugmentation de capital par émissiond'actions et/ou autres valeur mobilièresavec suppression du droit préférentiel desouscription - actions - autres valeurs mobilières500 Mios €7,5 Mrds €26 mois26 mois28-juin-1128-jui n-11350 Mios €5 Mrds €26 mois26 mois28-juin-1128-juin- 11Augmentation de capital par incorporationde réserves, bénéfices, primes ou assimilés500 Mios €26 mois28-juin-11Augmentation de capital en faveur des salariésdu Groupe(renonciation par les actionnaires à leur droitpréférentiel de souscription)Augmentation de capital en faveur d'entitésconsituées dans le cadre d'un plan d'actionnariatsalarié international du Groupe Carrefour avecsuppression du droit préférentiel de souscription29 Mios €26 mois28-jui n-1129 Mios €18 mois28-oct.-10 - INFORMATIONS ISEES A L'ARTICLE L. 233-13 DU CODE DE COMMERCENous vous avisons qu’à la clôture de l’exercice 2010, la société Blue Capital - dont le siège social est àLuxembourg (2132) 2-4, avenue Marie-Thérèse - agissant de concert avec la société à responsabilité limitée dedroit luxembourgeois Colony Blue Investor (2-4, avenue Marie-Thérèse, L-2132 Luxembourg, Grand Duché deLuxembourg) et la société par actions simplifiée Groupe Arnault SAS (41 avenue Montaigne, 75008 Paris)détenait plus du dixième du capital social et plus du cinquième des droits de vote.86VI - INFORMATIONS VISEES A L'ARTICLE L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCENéantVII - DISPOSITIONS DE LA LOI DITE « NRE » (Nouvelles Régulations Economiques)Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de sociétéanonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étantdissociées.Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amaury de Sèze (Président), MonsieurJean-Martin Folz (Vice-président), Monsieur Lars Olofsson (Directeur Général), Madame Anne-ClaireTaittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Sébastien Bazin, Monsieur NicolasBazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet et Monsieur CharlesEdelstenne.Monsieur Jean-Martin Folz a démissionné de son mandat d’Administrateur avec effet du 1er mars 2011.La Direction Générale de la Société est assurée depuis le 1er janvier 2009 par Monsieur Lars Olofsson, nommé àcette fonction par décision du Conseil d’Administration lors de sa séance du 17 décembre 2008.- Liste des fonctions des Mandataires sociauxConformément aux dispositions de l’Article L 225-102-1 (4ème alinéa) du Code de Commerce, vous trouverez ci-après la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercées dans toute société par chacun des mandatairessociaux au cours de l’exercice :René Abate(Personnalité Indépendante)Né le 27 août 1948. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 2 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Associé Gérant de Delphen Sàrl, Administrateur de Atos Origin et du Laboratoire Français du Fractionnement etdes Biotechnologies.Bernard ArnaultNé le 5 mars 1949. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseild’Administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d’Entreprise), Président deGroupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de la Société Civile du Cheval Blanc, deLVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis), de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK(Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA.Sébastien BazinNé le 9 novembre 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.87 Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Directeur Général Exécutif de Colony Europe, Président Directeur Général des sociétés SESE (Sociétéd’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports et Evènements), Président du CS de la sociétéPSG Football Club, Administrateur des sociétés Accor, Endered et Moonscoop IP, Membre du Conseil deSurveillance de ANF (Les Ateliers du Nord de la France), Président (SAS) de Colwine, Colfilm, Bazeo EuropeSAS et Colony Capital SAS, Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA SAS, Gérant(SàRL) de CC Europe Invest et Gérant (SCI) de Nina.Nicolas BazireNé le 13 juillet 1957. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Directeur Général de Groupe Arnault SAS, Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton, AtosOrigin et Suez Environnement et Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS.Jean-Laurent BonnaféNé le 14 juillet 1961. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Administrateur et Directeur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Finance,de BNL -Banca Nazionale del Lavoro (Italie) et de BNP Paribas Fortis.Thierry Breton(Personnalité Indépendante)Né le 15 janvier1955. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Président Directeur Général de Atos Origin.René Brillet(Personnalité Indépendante)Né le 1er août 1941. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 270 250.Date de nomination : 28 juillet 2008Charles Edelstenne(Personnalité Indépendante)Né le 9 janvier 1938. Français. Nombre d'actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA, Président du Conseil d'Administration de DassaultSystèmes SA, Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS, Administrateurde Thales SA, de Sogitec Industries SA, de SABCA (Belgique), Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation(Etats-Unis), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) et Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE2, NILI et NILI 2.Jean-Martin Folz(Personnalité Indépendante)88 Né le 11 janvier 1947. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 28 avril 2009Administrateur de Société Générale, Saint Gobain, Alstom, AXA et Solvay (Belgique), Membre du Conseil deSurveillance de la SAS ONF-Participations.Lars OlofssonNé le 19 décembre 1951. Suédois. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 avril 2009Directeur Général du Groupe Carrefour, Président de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour etreprésentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein du Conseil d’Administration de CarrefourMarinopoulos (Grèce).Amaury de Sèze(Personnalité Indépendante)Né le 7 mai 1946. Français. Nombre d’actions détenues dans la Société : 12 500.Date de nomination : 28 juillet 2008Vice-Chairman de Power Financial du Canada, Administrateur BW Group, Groupe Bruxelles Lambert, Erbe,Pargesa Holding S.A, Suez Environnement, Imerys et Conseils de Surveillance PAI et Publicis Groupe.Anne-Claire Taittinger(Personnalité Indépendante)Née le 3 novembre 1949. Française. Nombre d’actions détenues dans la Société : 1 000.Date de nomination : 28 juillet 2008Date de renouvellement : 4 mai 2010Administrateur et membre du comité d’audit, et du comité des nominations, rémunérations et gouvernementd’entreprise de Club Méditerranée, Administrateur de Financités, Membre du Conseil de Surveillance de PlanetFinance, Président de SAS Le Riffray, Directeur Général de SAS DFT Immobilier.- Rémunération des mandataires sociauxPrésident du Conseil d’AdministrationSur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseild’Administration a fixé à 700 000 € la rémunération annuelle du Président du Conseil d’Administration étantprécisé que cette rémunération ne comporte pas d’options d’achat ou de souscription d’actions.Le Conseil a également décidé que la Société mettra à la disposition du Président un véhicule de fonction, avecchauffeur.Directeur Général89Lars Olofsson bénéficie :bruts), D’une rémunération fixe annuelle de 1.350.000 euros bruts (un million trois cent cinquante mille euros D’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs qui pourra atteindre 100% de larémunération fixe si les objectifs de performance sont réalisés, et davantage en cas de dépassementavec un butoir à 200%.Cette performance est appréciée pour 60% en fonction d’objectifs économiques (chiffre d’affaires horscarburant, Ebit hors éléments exceptionnels, cash flow libre et parts de marché) et pour 40% enfonction d’objectifs individuels définis par le Conseil d’Administration.Au titre de 2010, il lui a été attribué :150 000 (cent cinquante mille) options d’achat d’actions moyennant un prix d’exercice de 34,11 € paroption,50 000 (cinquante mille) actions de performance.L’acquisition de ces options et actions de performance est soumise aux conditions de présence et de performancesuivantes : Pour les options d’achat d’actions, la condition de présence s’articule comme suit : 50% des optionsseront acquises et exerçables après 2 ans, 75% des options seront acquises et exerçables après 3 ans et100% des options seront acquises et exerçables après 4 ans. Pour les attributions d’actions, la conditionde présence est de deux années à compter du 16 juillet 2010 (date d’attribution) jusqu’au 15 juillet 2012inclus. Pour les options d’achat d’actions la condition de performance consistera :••pour moitié, à ce que le chiffre d’affaires Groupe hors taxe et hors carburant de l’exercice 2011soit en croissance positive par rapport au chiffre d’affaires Groupe hors taxe et hors carburant del’exercice 2009 (et ce à taux constants et à périmètre constant, c'est-à-dire hors cessions etacquisitions) ;pour moitié, à ce que l’activity contribution de l’exercice 2011 soit en croissance positive d’aumoins 5% par rapport à l’activity contribution de l’exercice 2009 (et ce à taux constants et àpérimètre constant, c'est-à-dire hors cessions et acquisitions).Les conditions auxquelles est assujettie l’acquisition des actions de performance sont ainsi définies : il estattribué au Directeur Général deux (2) enveloppes d’actions, également réparties et associées chacune à un« panier d’actions ». L’acquisition effective des enveloppes d’actions à l’issue de la période dépendra de laperformance de la valeur Carrefour relativement à la performance des valeurs de chaque panier.Les 2 paniers d’actions de référence sont ainsi désignés : groupe « Retail » et groupe « Consumer Goods ».L’indice de performance retenu est le « Total Shareholder Return » (TSR), c’est-à-dire le taux de rentabilité del’action sur la période T4 2009 / T4 2011, intégrant, d’une part, l’écart de valeur de l’action mesuré sur lapériode (plus/moins-value), et, d’autre part, les dividendes reçus par action sur la même période, le tout rapportéà la valeur.Le nombre d’actions effectivement acquises sera fonction du classement du TSR de l’action Carrefour au sein dechacun des 2 paniers d’actions (Retail et Consumer Goods).L’acquisition de ces actions sera intégralement soumise aux conditions de performance externes précitées sousréserve de surcroît que les 2 conditions internes suivantes soient satisfaites : le chiffre d’affaires Groupe horstaxe et hors carburant de l’exercice 2011 est en croissance positive par rapport au chiffre d’affaires Groupe horstaxe et hors carburant de l’exercice 2009 (et ce à taux constants et à périmètre constant, c'est-à-dire hors cessionset acquisitions) et l’activity contribution de l’exercice 2011 est en croissance positive d’au moins 5% parrapport à l’activity contribution de l’exercice 2009 (et ce à taux constants et à périmètre constant, c'est-à-direhors cessions et acquisitions).90 RETAILCONS. GOODSClasst / Groupe « Retail »1er & 2ème3ème4ème5ème6ème et au-delà% d’actions dont la propriété seratransférée100%75%60%30%0%% d’actions dont la propriété sera transféréeClasst / Groupe « Consumer goods»1er2ème3ème4ème5ème6ème7ème8ème9ème10ème11ème et au-delà100%90%80%70%60%50%40%30%20%10%0%Le nombre d’actions devant être conservé par les mandataires sociaux pendant la durée de leur mandat a été fixéà 33% de la plus-value nette d’acquisition, jusqu’à ce que ce montant corresponde à quatre ans de salaire de base,moment à partir duquel seuls 10% de la plus-value nette d’acquisition devront être conservés ; compte tenu decette obligation de détention, la disponibilité des actions de performance n’est pas conditionnée par l’achatd’actions supplémentaires.Lars Olofsson bénéficie d’une clause de départ dont les dispositions sont les suivantes :En cas de cessation de son mandat, hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure, et saufpour faute grave ou lourde, Carrefour proposera au Directeur Général, dans le cadre d’une transaction emportantrenonciation de sa part à tout recours, une indemnité transactionnelle (« l’Indemnité ») dont le montant sera égalà deux ans (24 mois) de rémunération si la fin du mandat intervient à compter du 1er janvier 2010, et à 1 an (12mois) de rémunération si la fin du mandat intervient avant le 1er janvier 2010.La rémunération annuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette Indemnité sera la moyenneannuelle brute des rémunérations fixes et bonus, en ce compris primes sur objectifs (à l'exclusion des primesd'impatriation, avantages en nature et remboursements de frais personnels ou professionnels et systèmed'actionnariat tels que actions de performance, actions gratuites et stock-options) versés au titre de tout mandatsocial au sein du Groupe Carrefour, par toute société du Groupe Carrefour, au cours des vingt-quatre moisprécédant la fin du mandat (ci-après la « Rémunération »).Dans le cas où la fin du mandat interviendrait avant qu’au moins un bonus annuel (ou prime sur objectifs) ait étéversé, c’est le bonus cible (100% du salaire fixe) qui serait pris en compte dans la Rémunération annuelleservant de référence au calcul de l’Indemnité.Le versement de l'Indemnité n'interviendra que sous réserve que, à périmètre constant et changes constants, lamoyenne de la progression, d'une part, du chiffre d'affaires hors carburant du Groupe Carrefour, d'autre part de91 l'EBIT hors éléments exceptionnels du Groupe Carrefour, au titre des deux derniers exercices clos précédantl’expiration du mandat, soit positive, ou, à défaut, au moins égale à l’évolution prévue dans les objectifsbudgétaires annuels fixés par le Conseil d’Administration.Si la condition de performance telle que définie ci-dessus n’est remplie que pour une seule des deux variablessur la période précitée, l'indemnité de cessation du mandat sera limitée à 50% de l’Indemnité définie auparagraphe ci-dessus.Dans le cas où la cessation du mandat (hors démission, mise ou départ à la retraite ou cas de force majeure etsauf pour faute grave ou lourde), interviendrait dans un délai de 12 mois suivant un changement de contrôle duGroupe Carrefour (au sens de l’article L 233-3 du Code du Commerce), la condition de présence nécessaire àl’acquisition des actions gratuites attribuées le 13 janvier 2009 serait réputée levée, et le montant de l’Indemnitéde rupture mentionnée au paragraphe ci-dessus serait de 2 ans (24 mois), quand bien même la fin du mandatinterviendrait avant le 1er janvier 2010. Les conditions de performance prévues ci-avant continueront bienentendu de s’appliquer.Le Conseil d’Administration réuni le 13 janvier 2009 a attribué à Lars Olofsson 100 000 actions soumises àcondition de présence pendant une période de 2 ans, au regard des avantages auxquels ce dernier a renoncé enrejoignant le Groupe Carrefour. Ces actions ont été acquises le 13 janvier 2011.Lars Olofsson bénéficie enfin, soit d'une prise en charge par Carrefour du loyer et des charges de son logementpersonnel à hauteur d'un montant maximum annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts), soit d'uneallocation logement d'un montant annuel de 100.000 euros bruts (cent mille euros bruts) versée en douzemensualités, d’une voiture avec chauffeur et d’outils informatiques et de communication, (ordinateur portable,agenda électronique, téléphone mobile, etc…).Enfin, Lars Olofsson est bénéficiaire potentiel d’un régime de retraite complémentaire dont les principalescaractéristiques sont les suivantes :- Taux de cotisation unique égal à 1,5 % de la rémunération (salaire de base + bonus),- Reconnaissance d’ancienneté pour les personnes nouvellement embauchées à partir de 45 ans (45ans = 0, 46 ans = 1 an, 47 ans = 2 ans…),- Minimum de 3 ans d’ancienneté effective pour pouvoir bénéficier du régime,- Maintien des droits au régime en cas de départ, à partir de 60 ans, si aucune reprise d’activité- La rente de retraite est calculée sur la moyenne des 3 dernières rémunérations annuelles, plafonnée- Taux de remplacement maximum : 50 % de la rémunération de référence telle que décrite ci-dessus- Reconnaissance d’un maximum de 20 ans d’ancienneté dans le régime,- En cas de décès, une rente de réversion au conjoint survivant est prévue à hauteur de 50 % de laprofessionnelle,à 60 PASS (2 121 120 € en 2010),(tous régimes confondus),rente de retraite du bénéficiaireJetons de présence alloués aux Membres du Conseil d’Administration de la SociétéL’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 a fixé à 900 000 € le montant des jetons de présence alloués a u Conseild’Administration.Sur proposition du Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, le Conseild’Administration a décidé de répartir lesdits jetons de présence annuellement de la manière suivante :-Président du Conseil d’Administration :- Vice Président du Conseil d’Administration :-Président du Comité des comptes et du contrôle interne :-Président du Comité des Rémunérations :-Président du Comité Stratégie :- Membre d’un Comité (un ou plus) :- Membres du Conseil d’Administration :étant précisé que : 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 55 000 €92 ooles 10 000 € liés à l’appartenance à un ou plusieur s Comités sont fonction de l’assiduité dumembre du Comité aux séances de celui-ci (ceux-ci),les 55 000 € liés à l’appartenance au Conseil sont composé d’une part fixe de 40 000 € etd’une part variable de 15 000 € fonction de l’assid uité du membre du Conseil aux séances decelui-ci.Le montant des jetons de présence est versé une fois par an au mois de juillet.Ainsi, au cours des exercices 2009 et 2010, les Administrateurs ont perçu les jetons de présence suivants :Juillet 2008 / Juillet 2009Juillet 2009 / Juillet 2010Amaury de SèzeJean-Martin FolzLars OlofssonAnne-Claire TaittingerRené AbateBernard ArnaultSébastien BazinNicolas BazireJean-Laurent BonnaféThierry BretonRené BrilletCharles EdelstenneJosé Luis Leal Maldonado85 000,00 €84 062,50 €14 687,50 €74 062,50 €64 062,50 €55 625,00 €74 062,50 €65 000,00 €50 312,50 €52 187,50 €74 062,50 €52 187,50 €37 500,00 €85 000,00 €82 692,31 €55 000,00 €75 000,00 €65 000,00 €55 769,23 €72 692,31 €65 000,00 €48 076,90 €52 692,31 €81 192,00 €51 538,46 €(fin de mandat 15 avril 2009)IX – DONNEES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALESDémarche Développement Durable du groupe CarrefourAu contact permanent de la société et attentif à son évolution dans plus de 30 pays, le Groupe Carrefour a trèstôt pris conscience des enjeux et su intégrer le Développement Durable dans sa politique globale. Cettedémarche initiée de longue date est basée sur le dialogue avec les parties prenantes.Le Groupe Carrefour a bâti sa politique de Développement Durable sur le maillage des trois piliers économique,social et environnemental. C’est la prise en compte forte des contraintes économiques de son activité qui apermis de mettre en place des actions concrètes, pérennes et créatrices de valeur pour l’entreprise et ses partiesprenantes. Cette dimension pragmatique de la démarche et son ancrage au cœur des métiers font duDéveloppement Durable un élément fondamental de la stratégie du Groupe.Les évènements Développement Durable marquants de l’année 2010 au niveau du Groupe2010 :Février : Carrefour reçoit le Trophée du Meilleur Rapport Développement Durable 2008 décerné par l’Ordredes Experts Comptables françaisAvril : A l’ occasion de la première conférence de la table ronde pour une huile de palme durable (RSPO)organisée en France le mercredi 7 Avril 2010, Carrefour a rappelé :--son engagement pour la mise en place d’une filière d’huile de palme certifiée responsable etappelé les fournisseurs, producteurs et autres distributeurs français à rejoindre le mouvement.son objectif : utiliser 100% d’huile de palme responsable dans ses produits à marques deCarrefour d’ici 2015.93Actions :Juin :- Carrefour France a acheté l’équivalent du volume total d’huile de palme utilisé dans ses produits àmarques de Carrefour, en certificats d’huile de palme certifiée (certificat GreenPalm), pour soutenir lesproducteurs d’huile de palme certifiée et contribuer au développement de la filière. Ainsi, Carrefour estle plus important distributeur français acheteur de tels certificats en 2010.- Développement d’une filière responsable d’huile de palme, ne générant pas de déforestationsupplémentaire et garantissant des conditions de travail respectueuses des règles de l’OIT (organisationinternationale du travail) pour son approvisionnement en Indonésie. Lars Olofsson est élu coprésident du Consumer Good Forum (CGF) le 24 juin.En 2010 le Groupe Carrefour a notablement renforcé son engagement en matière de lutte contre lechangement climatique, la préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité, et l’a fait savoir dansle cadre du CGF :- Démarche « Zéro déforestation, »- Réduction de 40 % des émissions de CO2 générées par les magasins du G4 (France, Espagne,Italie, Belgique) d’ici 2020 vs 2009 (réduction des fuites de réfrigérants et remplacement par desfluides réfrigérants naturels - amélioration de 30 % de l’efficacité énergétique en 2020 vs 2004)- Abandon des fluides réfrigérants HFC dans les nouvelles installations d’ici fin 2015. Des pictogrammes d’aide au tri des déchets apposés au dos des emballages des produits CarrefourBio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références) permettent désormais aux clients des magasinsCarrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques de tri. Carrefour est le premier distributeur en France à proposer une ligne de bijoux en or responsablede Guyane en partenariat avec le WWF. Grâce à une démarche initiée il y a plus de dix ans, le Groupe Carrefour lance le 27 octobre 2010 unétiquetage "Nourri sans OGM" pour 300 références alimentaires de produits animaux dans tous sesmagasins en France. Cela concerne tous les produits "Engagement Qualité Carrefour", comme le porc,le veau, les volailles, les œufs ou les poissons d’élevage.Avec ce nouvel étiquetage "Nourri sans OGM", Carrefour est le premier distributeur à donner à sesclients le choix de consommer des produits exempts d’OGM. Carrefour Market inaugure le premier supermarché en France entièrement certifié HQE (HauteQualité Environnementale) le 27 octobre à Mondonville (31).La performance HQE du magasin repose principalement sur :une Charte « Chantier Vert » mise en place dès la construction et respectée par toutes les entreprisespartenaires et contrôlée dans son application par un coordinateur environnemental présent sur lechantier.sa gestion économe de l’énergie, qui diminue les émissions CO2, dans le respect des engagements del’enseigne.-- Carrefour organise la Seconde Edition des Trophées du Développement Durable fournisseurs pourrécompenser ses fournisseurs les plus engagés en matière de développement durable. Carrefour lance le déploiement de son outil d’autodiagnostic Développement Durable à l’ensemble desfournisseurs de produits à marque propre du Groupe (outil développé par Carrefour pour lesfournisseurs français en 2006). Cet outil permet aux fournisseurs via Internet d’auto-évaluer leurspratiques dans le domaine du Développement Durable et de s’informer sur les bonnes pratiques.Un Groupe engagé depuis plus de 15 ans dans une démarche de Développement DurableSeptembre :Octobre :Novembre :Décembre :94 Bien avant la médiatisation que connaît aujourd’hui le concept de Développement Durable, le Groupe Carrefouravait démontré son aptitude à en faire vivre les principes. À ce titre, le lancement des Filières Qualité Carrefour,en 1992, apparaît comme un acte précurseur. Des produits frais conciliant goût, authenticité et sécurité, issus deméthodes respectueuses de l’environnement, et élaborés par des fournisseurs fidélisés : dès l’origine, le projetréunissait les principales conditions d’une croissance partagée et durable.Depuis, le Groupe n’a cessé de renforcer cette démarche à travers ses grands engagements : en appliquant leprincipe de précaution aux OGM en 1996; en lançant la gamme Carrefour Bio en 1997 ; en collaborant avec laFIDH pour l’élaboration d’une Charte Sociale signée par tous ses fournisseurs de produits à marques propres en2000 et le suivi de son application ; en adhérant au Pacte Mondial des Nations Unies et en signant un accordavec l’UNI (Union Networks International) s’engageant ainsi à respecter les principes de l’OIT dans tous lespays où il opère ; en se dotant d’un Code de Conduite, reformulé en 2010, et en signant la charte pour laDiversité en Entreprise en 2004.En 2005, Carrefour est le 1er distributeur à lancer une gamme de produits à marques propres « Pêcheresponsable ». En 2006 l’enseigne lance la gamme Carrefour AGIR (déclinée en 4 segments : produits bio,produits issus du commerce équitable, produits plus respectueux de l’environnement et produits « Nutrition ») etparticipe à la création de la plateforme GSCP (Global Social Compliance Programme) : initiative visant àl’harmonisation des standards de responsabilité sociale des donneurs d’ordre internationaux.En 2007, le Groupe s’engage à réduire de 20% sa consommation d’énergie/m² de surface de vente d’ici 2020(vs.2004). En 2008, le Groupe adhère à la SAI (Social Accountability International) et signe la charte de laParentalité. Et plus récemment, le Groupe a renforcé son engagement en matière de lutte contre lechangement climatique en se fixant un objectif ambitieux de 30% d’efficacité énergétique d’ici 2020 parrapport à 2004 et en soutenant publiquement et participant activement à la campagne des Nations Unies« Seal the Deal » qui appelait les gouvernements à conclure un accord ambitieux, efficace et juste àCopenhague.Pour contribuer à la lutte contre la déforestation, Carrefour s’est également fixé pour objectif d’atteindre100% d’approvisionnement en huile de palme certifiée pour ses produits à marques propres d’ici 2015. Afin 2010, l’outil d’autodiagnostic Développement Durable de Carrefour est en cours de déploiement dansl’ensemble des pays où il opère. Il permettra aux 6000 fournisseurs de produits à marque de Carrefour d’êtreaccompagnés dans la mesure de leurs pratiques Développement Durable et de bénéficier du soutien du Groupedans la mise en œuvre d’actions d’amélioration.Par son action en faveur du Développement Durable, Carrefour crée ainsi de la valeur au bénéfice de sescollaborateurs, de ses clients de ses fournisseurs, de ses actionnaires, ainsi que des pays et des collectivités quil’accueillent. En lançant des produits qui anticipent les tendances émergentes, en contribuant à la performancede ses salariés par une politique de ressources humaines responsable, en diminuant ses coûts grâce à desprogrammes d’économies d’énergie et de protection des ressources naturelles, il contribue aussi à la rentabilitéde ses activités, et donc à sa propre pérennité.Sensibiliser et impliquer tous nos collaborateurs dans tous leurs métiersConscient de l’enjeu stratégique du déploiement de sa démarche et de l’importance d’impliquer tous les métiers,le Groupe Carrefour a mis en place, dès 2001, une organisation dédiée, présente à chaque niveau (global, pays,BU) et sur tous les métiers : la démarche de progrès globale est impulsée par la Direction DéveloppementDurable au niveau du Groupe qui dispose de relais développement durable dans les business units de chaquepays. Les actions au niveau des pays, BUs et magasins sont basées sur les valeurs et la politique du Groupe maissont fonction du contexte local. L’organisation Développement Durable Groupe tout comme celle des businessunits travaillent en étroite collaboration avec les Directions opérationnelles et transverses du Groupe et des pays.Afin de sensibiliser ses collaborateurs aux problématiques du Développement Durable, le Groupe a mis en placedes programmes de sensibilisation. Sur ses sièges administratifs en France, Carrefour a déployé le programmeEco-Attitude afin de sensibiliser les collaborateurs aux éco-gestes au bureau. A l’international, entre autresexemples, Carrefour Italie a mis en place un programme similaire à Eco Attitude ; Carrefour Argentine amobilisé et formé ses collaborateurs et ses clients au tri des déchets. Des poubelles de tri, ont ainsi été installées95 dans les bureaux (papier, plastique et canettes) et dans les magasins de Buenos Aires pour permettre de séparerles déchets organiques des déchets recyclables. Un système de suivi de la DLUO des produits a parallèlementété mis en place pour permettre de réduire le volume des déchets organiques de 4 %.Un dialogue régulier avec les parties prenantesIdentifier et anticiper les attentes de ses parties prenantes, associer les expertises extérieures à l’élaboration de lapolitique de Développement Durable, prévenir les risques et désamorcer les conflits. De la confrontation desengagements et des contraintes naissent des solutions pragmatiques. Le dialogue est entretenu de façonpermanente par la direction Développement Durable au niveau du Groupe, et par les pays, enseignes et magasinsà l’échelon local.Chaque année, Carrefour convie à une réunion de consultation des parties prenantes, les représentants de sesprincipaux interlocuteurs : agences de notation et gestionnaires de fonds ISR, ONG environnementales etsociales, associations de consommateurs, syndicats, instances nationales et internationales et cercles de réflexionsur le Développement Durable.Aborder de façon pertinente les questions relevant du Développement Durable implique de faire appel auxcompétences de spécialistes internes mais également externes : c’est à ce titre que, depuis plus de dix ans,Carrefour met en place des partenariats avec des organisations qui l’aident à avancer plus vite et plusefficacement dans ses projets.Le Groupe collabore par exemple depuis plus de 10 ans avec la Fédération internationale des ligues des droits del’Homme (FIDH) pour veiller aux conditions sociales de fabrication de ses produits dans les pays sensibles. Ilest également partenaire d’ONG environnementales comme le WWF (depuis 1997) qui, entre autrescontributions, l’accompagne dans sa démarche de préservation de la biodiversité.Loin de se limiter à un travail de réflexion, cette collaboration prend une forme opérationnelle : tout au long del’année, des experts de l’association travaillent avec des acheteurs et des responsables Qualité du Groupe afin deleur apporter leur expertise. Ils sont impliqués dans la démarche globale du Groupe et dans les différentsdossiers comme sa politique d’approvisionnement concernant le bois, les ressources halieutiques, les OGM,l’huile de palme, le soja, les produits visés par la réglementation Reach, etc. Carrefour collabore égalementétroitement avec ses parties prenantes via des accords cadres, comme l’accord signé avec UNI Commerce pourle respect des droits de l’Homme au travail.Une stratégie claireLa démarche de développement durable est basée sur deux axes stratégiques :1- intégrer le Développement Durable dans toutes les activités: En assumant nos responsabilités économiques- stimuler le tissu économique local : Carrefour favorise l’emploi et l’approvisionnement (produits alimentaires)local, ainsi que la création d’entreprise et en créée ou recréée des centres de vie.- accompagner la croissance de nos fournisseurs : Carrefour promeut un véritable partenariat avec le mondeagricole notamment à travers ses Filières Qualité Carrefour. Le Groupe créée des partenariats durables et assuredes débouchés à des milliers de producteurs. Enfin Carrefour encourage ses fournisseurs dans leurs démarchesde développement durable.- s’assurer de la conduite éthique de nos activités : le Groupe s’est doté d’un Code de conduite dès 2004 (revuen 2010) et d’un Compliance Officer, rattaché à Direction Juridique du Groupe en 2008. Certains pays ontégalement mis en place des lignes éthiques qui permettent aux collaborateurs et aux fournisseurs d’alerteranonymement sur des pratiques contraires à l’éthique du Groupe. En 2011, le Code de conduite Carrefour seralargement diffusé auprès des collaborateurs de l’entreprise. En assumant nos responsabilités sociales/sociétales96 - agir en employeur responsable : Carrefour promeut la diversité et l’égalité des chances à l’embauche et aucours de la carrière professionnelle. Le Groupe met en place des outils lui permettant d’être à l’écoute de sescollaborateurs et des mesures leur permettant de se sentir bien au travail- s’assurer du respect des Droits de l’Homme au travail dans notre chaîne d’approvisionnement : le Groupeveille en collaboration avec la FIDH, au respect de sa Charte Sociale et mène une politique rigoureuse d’auditssociaux. Il promeut également la mise en place des formations à la responsabilité sociale chez ses fournisseurs.Retravaillée en 2010 afin d’y inclure les travaux menés dans le cadre du GSCP et une obligation d’éthique dansles échanges entre Carrefour et ses fournisseurs, cette nouvelle Charte sociale et éthique sera diffusée au coursde cette année 2011.- être solidaire des communautés locales : A l’œuvre dans tous les pays où le Groupe est implanté, la FondationInternationale Carrefour concentre son action sur trois domaines : l’alimentation, l’insertion et la solidarité. Lasolidarité est aussi l’affaire des pays, enseignes et magasins, qui définissent et appliquent leur propre politiqueen invitant les salariés à y contribuer. L’Argentine, le Brésil, l’Espagne et la France ont, par exemple, créé desstructures dédiées pour encourager et fédérer les initiatives sur leur périmètre. De très nombreuses actions sontainsi menées par pour lutter contre les facteurs d’exclusion (pauvreté, maladie, handicap), protéger les enfantsou encore intervenir face à une situation d’urgence. En assumant nos responsabilités environnementales :- contribuer à la lutte contre le changement climatique : Carrefour s’est engagé à réduire de 30% saconsommation d’énergie / m² de surface de vente d’ici 2015 (vs.2004), de 40 % les émissions de CO2 de sesmagasins en France, Espagne, Italie et Belgique d’ici 2020 (vs2009), en limitant les fuites de réfrigérants et entestant puis déployant les fluides naturels ; à réduire l’impact environnemental de son activité logistique, enpromouvant l’utilisation de modes de transport alternatifs à la route et en réduisant le nombre de kilomètresparcourus par les camions (optimisation du remplissage et réduction du transport à vide). Engagé dans unedémarche « Zéro déforestation », le Groupe s’est notamment engagé à s’approvisionner en huile de palmecertifiée durable pour tous ses produits à marques propres d’ici 2015.- préserver la biodiversité et les ressources naturelles : Carrefour propose une alternative crédible aux OGM,des assortiments responsables en bois exotique (l’assortiment de la centrale d’achat du Groupe est exclusivementcomposé de produits certifiés FSC - Forest Stewardship Council - et d’Acacia, une espèce qui n’est pas endanger) et en produits de la pêche (Carrefour propose plus d’une vingtaine de produits certifiés MSC – MarineStewardship Council - et travaille avec le WWF sur la composition de son assortiment). Enfin, Carrefour met enplace des actions pour réduire ses consommations d’eau, et travaille également avec ses fournisseurs sur ce sujet.- réduire les déchets et optimiser leur recyclage : le Groupe réduit les déchets produits par ses magasins etoptimise leur recyclage ; il travaille à la réduction des emballages de ses produits et privilégie les mono-matériaux qui facilitent le tri et le recyclage. Enfin, Carrefour s’est engagé à arrêter la distribution des sacs decaisse en plastique gratuits jetables d’ici 2012 et propose dans tous les pays des alternatives réutilisables à sesclients.2. Promouvoir le développement durable à travers notre offre et notre communication vis-à-vis de nosclients et consommateurs Carrefour développe et propose aux consommateurs une offre croissante de produits « citoyens » àmarques propres accessibles à tous.Depuis plus de 15 ans, le Groupe développe dans 15 pays les Filières Qualité Carrefour. Fruits d’une véritabledémarche partenariale avec les fournisseurs, cette gamme est composée de produits frais de qualité supérieure etintégrant des critères environnementaux stricts. En France, Carrefour est le 1er vendeur de produits biologiqueset de produits issus du commerce équitable. Le Groupe propose une offre très large de produits bio à marquespropres, notamment sous sa gamme Carrefour AGIR bio : produits alimentaires, cosmétiques, fleurs, etégalement produits textiles. Depuis plus de 10 ans, Carrefour soutient également le commerce équitable et adéveloppé la gamme Carrefour AGIR Solidaire qui réunit à la fois des produits labellisés Max Havelaar et des97 produits partages dont l’achat permet de soutenir des associations humanitaires. A travers sa gamme CarrefourAGIR Eco Planète, le Groupe développe des produits plus respectueux de l’environnement, certifiés ou porteursd’une caution externe : produits de la pêche certifiés MSC, produits en bois certifiés FSC, produitsécolabellisés…. Dans tous les pays, Carrefour multiplie les initiatives pour informer et sensibiliser ses clients etpromouvoir une consommation responsable.Chaque année, les pays du Groupe participent à des grands rendez-vous internationaux, européens ou nationauxdu Développement Durable. En 2010, pour la deuxième année consécutive, Carrefour était le seul distributeurpartenaire de la Commission européenne à l’occasion de la Semaine européenne de l’Energie durable. LeGroupe a mobilisé ses magasins dans six pays pour mettre en avant les produits qui permettent auxconsommateurs de réduire leur consommation d’énergie et sensibiliser ses clients à la problématique et auxactions mises en place par Carrefour pour améliorer son efficacité énergétique. Le Groupe s’est égalementfortement mobilisé en 2010 pour la préservation des ressources naturelles et de la Biodiversité, en organisantde nombreux ateliers d’information/sensibilisation, de découverte ainsi que d’autres activités avec despartenaires comme le WWF en France ou le SEO Bird Life en Espagne. Au-delà de ces grands rendez-vous,Carrefour informe ses clients en magasin et travaille sur la visibilité de son offre de produits « citoyen ». EnFrance par exemple, ces produits sont identifiés facilement par les clients, grâce à une signalétique « J’agisresponsable avec Carrefour ». Pour aller plus loin, notamment dans notre tri des déchets, le Groupe proposedepuis septembre 2010, des pictogrammes d’aide au tri des déchets apposés au dos des emballages desproduits Carrefour Bio et Carrefour Eco Planète (plus de 600 références) permettant désormais aux clients desmagasins Carrefour en Europe d’améliorer leurs pratiques de tri.RISQUES INDUSTRIELS ET LIES A L’ENVIRONNEMENTCompte tenu de notre activité, qui ne comprend pas de risque environnemental majeur direct, nous avonsidentifié les principaux impacts environnementaux sur lesquels le Groupe a mis en place des actions :Prévention des risques liés aux stations services (pollution des sols, hydrocarbures)-- Maîtrise des consommations de fluides réfrigérants et d'énergie-- Logistique : réduction des émissions atmosphériques et recherche de transports alternatifs moinsPollution automobile (parking, distribution de carburants moins polluants)polluants- Maîtrise des nuisances pour les riverains (bruit, intégration paysagère)- Gestion des ressources naturelles (ressources halieutiques, bois…)- Réduction de l’impact environnemental des emballages (prise en compte de l’environnement dès laconception de l’emballage réduction des emballages),- Valorisation des déchets / Recyclage- Gestion de l’eauCOUTS LIES A LA PREVENTION DES CONSEQUENCES DE L’ACTIVITE SURL’ENVIRONNEMENTLes coûts engagés pour prévenir les conséquences de notre activité sur l’environnement correspondent pourpartie aux frais de fonctionnement de la Direction Développement Durable et de ses relais dans les pays.Cependant, la part la plus importante est la partie opérationnelle correspondant aux montants alloués aux projetsspécifiques. En effet, la politique environnementale et la gestion des risques sont inhérents et gérés par chaquemétier et ne sont pas uniquement opérés par la Direction Développement Durable.Mise en place d’un reporting mondial98 Suite à notre 1er Rapport de Développement Durable (2001), nous avons développé et constamment améliorénotre reporting, basé sur des Indicateurs clés de performanceLe Groupe a déployé un tableau de bord développement durable dont les KPI doivent être mesurés et suivisdans l’ensemble des paysTransparence et mesure de notre performance globaleNotre Groupe publie depuis 2002 un Rapport de Développement Durable afin de rendre compte à nos partiesprenantes de nos politiques, initiatives et performances, avec des indicateurs clés de performance. Une sélectiond’indicateurs environnementaux et sociaux publiés dans notre Rapport de Développement est vérifiée par un denos commissaires aux comptes depuis 2007, à un niveau d’assurance modéré jusqu’en 2009 et à un niveaud’assurance mixte en 2010 (modéré et raisonnable). De plus, notre rapport de Développement Durable suit leslignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI 3, niveau B).Une démarche de progrès et une performance reconnueAujourd’hui, Carrefour figure dans 8 indices et les principaux fonds Investissements Responsables (ISR)X - EVOLUTION RECENTELes perspectives des premiers mois de l'année en cours ainsi que l’activité et les résultats de l’ensemble de laSociété, de ses filiales et des sociétés qu’elle contrôle par branche d’activité sont évoqués dans le rapport sur lagestion du Groupe figurant dans les comptes consolidés.Nous vous rappelons que votre Conseil, réuni le 1er mars 2011, a décidé de soumettre aux instancesreprésentatives du personnel et aux actionnaires un projet de scission de 100% de Dia et 25% de CarrefourProperty.Scission de 100% de Dia : Logique de l’opérationDans le cadre de sa stratégie visant à concentrer ses ressources sur la marque et l’enseigne Carrefour, le Groupea proposé une scission totale de Dia. Cette opération permettrait à Dia de bénéficier d’une plus grande flexibilitépour mener à bien sa croissance dans ses marchés.Dia, troisième opérateur mondial de hard discount, est gérée de façon autonome et présente des interactions trèslimitées avec Carrefour : un siège social à Madrid, des sites propres dans chacun de ses pays, une chaîned’approvisionnement indépendante, un système informatique dédié et peu de synergies d’achats avec Carrefour.En distribuant aux actionnaires de Carrefour l’intégralité du capital de Dia, ceux-ci bénéficieraient pleinementde son potentiel de développement et de la création de valeur associée.Distribution de 25% de Carrefour Property : Logique de l’opérationLa transaction envisagée s’inscrirait dans la continuité de la stratégie immobilière du Groupe Carrefour. Ellepermettrait à Carrefour Property de soutenir à la fois la compétitivité des sites existants et l’expansion duGroupe au travers de ses projets de développement et de révéler le plein potentiel de son patrimoine immobilier.Il est envisagé de regrouper l’essentiel des actifs immobiliers français, espagnols et italiens, sous une seule entité,Carrefour Property, et d’ouvrir le capital de celle-ci au travers d’une distribution partielle de ses titres auxactionnaires du Groupe Carrefour. Cette opération se réaliserait par l’apport des titres des sociétés détenant cesactifs à Carrefour Property Development (société actuellement cotée et détenue à 99.5% par Carrefour S.A.).L’entité résultante de cette fusion serait rebaptisée Carrefour Property.Avec 10,4 milliards d’euros d’actifs et près de 4 millions de m², Carrefour Property se positionnerait comme lapremière foncière pure play en Europe dédiée à l’immobilier commercial, avec un portefeuille d’actifsbénéficiant de baux long-terme avec pour principal locataire Carrefour. Carrefour conserverait le contrôle de sesactifs immobiliers stratégiques en détenant 75% du capital de Carrefour Property, qui les développerait demanière autonome, à partir de critères de gestion spécifiques à l’immobilier commercial.99 Comptes consolidés 2010Les informations comparatives 2009 présentées dans ce document ont été retraitées pour être mises enconformité avec le référentiel IFRS en vigueur à la date de clôture des états financiers et refléter le classement decertaines activités conformément à la norme IFRS 5, ainsi que les corrections apportées dans le cadre del’application d’IAS 8. Ces retraitements sont décrits en note 1.4.Les états financiers sont présentés en millions d’euros, avec arrondi au million d’euros près. Des écartsd’arrondis peuvent ainsi apparaître entre différents états.COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDEConvention de signe (- charges ; + produits)Notes2010Chiffre d'affaires hors taxes, net de la fidélisation(en millions d'euros)Chiffre d'affaires hors taxesProgrammes de fidélisationAutres RevenusRevenus TotauxPrix de revient des ventesMarge des Activités courantesFrais générauxAmortissements et provisionsRésultat opérationnel courantProduits et charges non courantsRésultat opérationnelRésultat financierProduits financiersCharges financièresRésultat avant ImpôtsImpôts sur les résultatsQuote-part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalenceRésultat net des activités poursuiviesRésultat net des activités abandonnéesRésultat net totaldont Résultat net - part du Groupedont Résultat net des activités poursuivies -part du Groupedont Résultat net des activités abandonnées - part du Groupedont Résultat net - part attribuable aux participations ne donnant pas lecontrôle(1) Retraité, voir note 1.4.Résultat de base par action, en eurosRésultat net des activités poursuivies par actionRésultat net des activités abandonnées par actionRésultat net part du Groupe par actionRésultat dilué par action, en eurosRésultat net des activités poursuivies par actionRésultat net des activités abandonnées par actionRésultat net part du Groupe par action(1) Retraité, voir note 24.1004567891011122009 (1)85 366(602)84 7631 99086 753(67 626)19 127(14 559)(1 848)2 720(1 064)1 657(606)149(754)1 051(635)38453(67)386276343(67)110% Prog.5,5%28,6%5,4%9,9%5,5%5,9%3,9%2,9%4,0%9,3%-10,8%8,5%11,8%9,1%12,2%9,7%(7,3%)14,1%47,1%56,7%11,3%--23,0%90 099(774)89 3252 18791 513(71 640)19 873(14 979)(1 921)2 972(1 137)1 836(657)166(823)1 179(697)35517525684333825213520100,560,080,6420100,560,080,642009 (1)0,50(0,10)0,402009 (1)0,50(0,10)0,40Prog12,5%ns58,5%Prog12,5%ns58,5%ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE(en millions d'euros)Résultat net totalPart efficace de la couverture de flux de trésorerie (2)Variation des actifs disponibles à la vente (2)Variation des écarts de conversion (3)Autres éléments du résultat global, après impôtsRésultat global totaldont part du Groupe2010568(13)26516391 2081 0141942009 (1)386(9)7540538924799126dont part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle(1) Retraité, voir note 1.4.(2) Rubriques présentées nettes d’effet impôt (détail présenté en note 13).(3) La variation significative des écarts de conversion s’explique essentiellement par l’appréciation desmonnaies brésilienne, colombienne et chinoise par rapport à l’euro au cours de la période.L’effet du recyclage en résultat est présenté en note 10.101 ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEEActifNotes31/12/201031/12/2009 (1)01/01/2009 (1)(en millions d'euros)GoodwillAutres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesAutres actifs financiers non courantsTitres mis en équivalenceImpôts différés actifsImmeubles de placementActifs non courantsStocksCréances commercialesAutres actifs financiers courantsActifs d'impôts exigiblesAutres actifsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs détenus en vue de leur vente (2)Actifs courantsTOTAL ACTIFEncours clients des sociétés financières - Part à plus d'un anEncours clients des sociétés financières - Part à moins d'un anPassif(en millions d'euros)Capital socialRéserves consolidées (y compris résultat)Capitaux propres-part du GroupeIntérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôleCapitaux propresEmprunts - Part à plus d'un anProvisionsImpôts différés passifsRefinancement des encours clients - Part à plus d'un anPassifs non courantsEmprunts - Part à moins d'un anFournisseurs et autres créditeursRefinancement des encours clients - Part à moins d'un anPassifs d'impôts exigiblesAutres passifsPassifs liés aux actifs détenus en vue de leur vente (2)Passifs courantsTOTAL PASSIF et CAPITAUX PROPRES(1) Retraité, voir note 1.4.141415161617183019203021222324282517292830293111 8291 10115 2971 5422567665362 11233 4406 9942 5553 4441 8116211 0433 27147220 21053 6501 6987 8869 58497910 56310 3653 18856049314 6052 71516 7964 5271 2982 82432128 48153 65011 4731 07515 0321 3102017134552 00532 2636 6072 3373 2152 0515649763 30024119 29051 5531 7628 31110 07379810 8719 7942 61649659213 4982 15816 8004 0611 3252 7479327 18451 55311 3631 05014 7931 3064306823462 09732 0676 8673 2262 7082456731 0565 31615020 24252 3091 7628 26110 02378910 8129 5072 37742445112 7582 78517 5454 0441 4672 8752528 74052 309Notes31/12/201031/12/2009 (1)1/01/2009 (1)(2) les actifs et passifs détenus en vue de la vente correspondenten 2009 à certains actifs et passifs en Bulgarie, Italie, Russie ;en 2010 à certains actifs et passifs en Italie, Russie et chez Dia Espagne ainsi que l’ensemble des actifset des passifs de la Thailande (cf. note 1.4)--102 TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE(en millions d'euros)RESULTAT AVANT IMPÔTOPERATIONS D'EXPLOITATIONImpôtsDotations aux amortissementsPlus et moins-values sur cessions d'actifsVariation des provisions et impairmentDividendes des sociétés mises en équivalenceImpact des activités abandonnéesAutofinancementVariation du besoin en fonds de roulementImpact des activités abandonnéesVariation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières)Variation des encours sur crédit à la consommationVariation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totaleOPERATIONS D'INVESTISSEMENTAcquisitions d'immobilisations corporelles et incorporellesAcquisitions d'actifs financiersAcquisitions de filialesCessions de filialesCessions d'immobilisationsCessions de titres de participationSous Total Investissements nets de désinvestissementsAutres emploisImpact des activités abandonnéesVariation de la trésorerie issue des investissementsOPERATIONS DE FINANCEMENTAugmentation de capital en numéraireAcquisitions et cessions de participations sans changement de contrôle (2)Dividendes versés par Carrefour (société mère)Dividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors GroupeVariation des actions propres et autres instrumentsVariation des actifs financiers courantsEmission d'emprunts obligataires (3)Remboursement d'emprunts obligataires (3)Autres variation de l'endettement (3)Impact des activités abandonnéesVariation de la trésorerie issue du financementVariation nette de la trésorerie avant effet changeIncidence des variations de changeVariation nette de la trésorerieTrésorerie à l'ouverture de l'exerciceTrésorerie à la clôture de l'exercice(2 122)(2 074)20101 179(678)2 033(30)80412733 392(598)262 821(84)2 736(48)(97)1520351(1 998)(284)(25)(2 307)(1 000)(53)17218(740)(124)(943)2211 97883(344)86(115)(29)3 3003 2712009 (1 )1 052(618)1 965893738(1)3 380295113 686(256)3 430(38)(116)471287(2 046)(215)(115)(2 376)70(741)(161)1(1 860)510(1 000)7568(3 102)(2 048)31(2 017)5 3163 300(1) Retraité, voir note 1.4(2) La norme IAS 27 amendée modifie la norme IAS 7 – Tableau de flux de trésorerie quant à laprésentation des acquisitions et cessions d’intérêts d’une filiale sans modification du contrôle,opérations dorénavant classées en flux de financement.(3) Ces lignes constituaient en 2009 la variation de l’endettement présentée sur une seule ligne.103VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES(en millions d'euros)CapitalEcart deconversionpart dugroupeRéserves liées àla variation dejuste valeur desinstrumentsfinanciers (1)Autresréserves etrésultatsCapitaux Proprespart du GroupeParticipationsne donnant pasle contrôleTotal capitauxpropresCapitaux propres au 31 décembre 20081 762(347)Retraitements liés au changement de méthodeCapitaux propres au 31 décembre 2008 retraités1 762(347)Retraitements liés aux corrections d'erreurs (2)Capitaux propres au 01 janvier 2009 retraités1 762(347)Résultat net total 2009 après retraitements (2)Autres éléments du résultat global, après impôtRésultat global total 20090526526Paiement en actionsActions propres (net d'impôt)Dividendes au titre de l'exercice 2008Variation de capital et primesEffet des variations de périmètre et autres mouvementsCapitaux propres au 31 décembre 2009 retraités1 762180(38)Retraitements liés aux corrections d'erreurs (2)Capitaux propres au 01 janvier 2010 retraités1 762180Résultat net total 2010Autres éléments du résultat global, après impôtRésultat global total 2010Paiement en actionsActions propres (net d'impôt) (3)Dividendes au titre de l'exercice 2009Variation de capital et primesEffet des variations de périmètre et autres mouvements(64)00598598(33)(33)(33)(5)(5)(38)(17)(17)8 778(29)8 749(110)8 64027602762912(741)0(4)8 212(45)8 16843343325(871)(740)014810 161(29)10 132(110)10 0232765217972912(741)0(4)10 116(45)10 0724335811 01425(935)(740)0148791(1)790(2)78811016126(121)7(2)79879813558194(102)315997910 952(30)10 922(112)10 8113865379232912(862)7(6)10 914(45)10 8705686391 20725(935)(842)31207Capitaux propres au 31 décembre 20101 698778(55)7 1629 58410 563 Ce poste est constitué de :(1)- la réserve de couverture (partie efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture des fluxde trésorerie) ;- la réserve de juste valeur (variation de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente).(2)(3) Retraitement de l’information comparative, voir note 1.4. Incidence notamment du plan d’achat d’actions annoncé le 15 avril 2010. Au cours de l’année 2010,dans le cadre des autorisations de l’Assemblée Générale des actionnaires, 25 566 716 actions ont étérachetées sur le marché puis annulées le 13 décembre 2010 pour un montant de 923 millions d’euros.NOTE 1 : PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES1.1 Principes généraux et déclaration de conformitéLes états financiers consolidés au 31 décembre 2010 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration le 1er mars2011. Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale ordinaire etextraordinaire des actionnaires du 21 juin 2011.Carrefour (« la Société ») est une entreprise domiciliée en France. Les états consolidés annuels de l’exerciceprenant fin le 31 décembre 2010 comprennent la Société et ses filiales (l’ensemble désigné comme « leGroupe ») et la quote-part du Groupe dans les entreprises associées et sous contrôle conjoint. Ils sont établis eneuros, monnaie fonctionnelle de la société.En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du GroupeCarrefour de l’exercice 2010 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales tellesqu’approuvées par l’Union Européenne au 31 décembre 2010 et qui sont d’application obligatoire à cette date,avec, en comparatif, les exercices 2008 et 2009 établis selon le même référentiel.Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS(International Accounting Standards), les interprétations de l’IFRIC (International Financial ReportingInterpretation Committee) et du SIC (Standing Interpretations Committee).L’ensemble des textes adoptés par l’Union Européenne est disponible sur le site Internet de la Commissioneuropéenne à l’adresse suivante :http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm1.2 Référentiel IFRS appliquéLes méthodes comptables et les modalités de calcul adoptées dans les comptes consolidés 2010 sont identiques àcelles adoptées dans les comptes consolidés au 31 décembre 2009 à l’exception des nouvelles normes etinterprétations et des amendements de normes tels qu’adoptés par l’Union européenne qui sont entrés en vigueurau 1er janvier 2010.Les textes ayant un impact sur les états financiers consolidés du Groupe sont :la norme IFRS 3 révisée – Regroupements d’entreprises ;la norme IAS 27 amendée – Etats financiers consolidés et individuels ;l’amendement d’IAS 7 – Tableau de flux de trésorerie ;l’amendement d’IAS 17 relatif aux contrats de location.----En application d’IAS 17 amendée, les contrats de location portant sur un terrain, sans option d’achat ni transfertde propriété automatique in fine, ne doivent plus être classés automatiquement en contrat de location simple maisdoivent désormais faire l’objet d’une analyse spécifique. L’application d’IAS 17 amendée aux contrats delocation a été faite sur la base des faits et circonstances existant à la date d’adoption de l’amendement (1er janvier2010), l’application rétrospective étant jugé non praticable par le Groupe (voir l’incidence sur la dette financièreen note 28.1).Les autres textes applicables obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2010 sont lessuivants :--l’amendement d’IAS 39 relatif aux éléments éligibles à la comptabilité de couverture ;l’amendement d’IFRS 2 relatif aux transactions intragroupes dont le paiement est fondé sur des actionset qui sont réglées en trésorerie ;l’amendement d’IFRS 5, publié en mai 2008 dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration desIFRS, portant sur la cession partielle de titres ;l’interprétation IFRIC 12 – accord de concessions de services ;l’interprétation IFRIC 17 – distribution d’actifs non monétaires aux actionnaires ;---105 ---------l’interprétation IFRIC 18 – transfert d’actifs de la part des clients ;les autres amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS.Ces textes ne trouvent pas à s’appliquer au Groupe ou n’ont pas d’impact significatif sur les états financiersconsolidés du Groupe.Par ailleurs le Groupe n’a pas opté pour une application anticipée des normes et interprétations dontl’application n’est pas obligatoire au 1er janvier 2010. Il s’agit de :la version révisée d’IAS 24 – Informations relatives aux parties liées ;l’amendement d’IAS 32 relatif aux droits de souscription émis ;la norme IFRS 9 – Classification et évaluation des instruments financiers (non adoptée par l’Unioneuropéenne) ;les amendements d’IFRS 7 – Instruments financiers : informations à fournir (non adoptés par l’Unioneuropéenne) ;la version amendée d’IFRIC 14 – Paiements d’avance des exigences de financement minimal ;l’interprétation IFRIC 19 – Extinction des passifs financiers avec des instruments de capitaux propres ;et des amendements de la procédure annuelle d’amélioration des IFRS publiés en mai 2010 (nonadoptés par l’Union européenne).Les incidences éventuelles de ces textes sont en cours d’évaluation.1.3 Méthodes comptablesLes méthodes comptables exposées ci-dessous ont été appliquées de façon permanente à l’ensemble des périodesprésentées dans les états financiers consolidés et d’une manière uniforme par les entités du groupe.Principales estimations et jugements du managementLa préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d’estimations et d’hypothèses par laDirection du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifs et de passifs, deproduits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La Direction du Groupe revoitses estimations et hypothèses de manière régulière afin de s’assurer de leur pertinence au regard de l’expériencepassée et de la situation économique actuelle. En fonction de l’évolution de ces hypothèses, les éléments figurantdans les futurs états financiers pourraient être différents des estimations actuelles.Les principales estimations faites par la Direction pour l’établissement des états financiers concernent les duréesd’utilité des actifs opérationnels, l’évaluation des valeurs recouvrables des actifs incorporels (dont goodwill)(note 14) et corporels (note 15), le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l’activité (note25), ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des engagements de retraite (note 26) ou la reconnaissancedes impôts différés (note 17).L’application de la norme IAS 32 conduit à reconnaître au passif une dette financière relative aux engagementsde rachat des parts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales du Groupe, ceci nonseulement pour la partie déjà comptabilisée en Intérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle(reclassée en dette), mais également pour l’excédent résultant de la valeur actuelle de l’engagement. Le Groupe achoisi d’adopter un traitement différencié selon que les options de ventes ont été émises avant ou après la date depremière application de la norme IAS 27 révisée, comme précisé dans le paragraphe « Engagements d’achat detitres de participations ne donnant pas le contrôle » de la partie 1.3 « Méthodes comptables ».Périmètre / Méthode de consolidationLes sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive directement ou indirectement sont consolidées parintégration globale. Le contrôle existe lorsque le Groupe a le pouvoir de diriger directement ou indirectement lespolitiques financières et opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses activités. Pour apprécier lecontrôle, les droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en considération.Par ailleurs, sont consolidées par mise en équivalence les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence106 notable ou un contrôle conjoint. Les états financiers consolidés incluent la quote-part du Groupe dans le montanttotal des profits et pertes comptabilisés par les entreprises mises en équivalence après prise en compted’ajustements de mise en conformité des méthodes comptables avec celles du Groupe, à partir de la date àlaquelle l’influence notable est exercée jusqu’à la date à laquelle l’influence notable ou le contrôle conjoint prendfin.Lorsque Carrefour n'a pas une influence notable ou un contrôle conjoint sur les décisions opérationnelles oufinancières de sociétés dont le Groupe détient les titres, ceux-ci sont présentés en Autres actifs financiers noncourants. La méthode d’évaluation et de dépréciation est exposée dans le paragraphe « Actifs et passifsfinanciers».Pour les entités ad hoc, le contrôle est apprécié à partir d’une analyse de l’exposition du Groupe aux risques etavantages de l’entité.Une entité ad hoc doit être consolidée si la relation entre l’entité ad hoc et le Groupe indique que l’entreprise adhoc est contrôlée par celui-ci, notamment quand :les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte du Groupe selon ses besoins opérationnelsspécifiques de façon à ce que le Groupe obtienne des avantages de l’activité de l’entreprise ad hoc ;le Groupe a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité adhoc ou, en mettant en place un mécanisme de « pilotage automatique », le Groupe a délégué cespouvoirs de décisions ;le Groupe a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut êtreexposé aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ;le Groupe conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatif à l’entité ad hocou ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.L’analyse des entités ad hoc dans lesquelles le Groupe est impliqué a conduit à conclure à l’absence de contrôle.Information sectorielleLa norme IFRS 8 - secteurs opérationnels requiert la présentation de données relatives aux secteurs opérationnelsdu Groupe extraites du reporting interne et utilisées par la Direction dans ses décisions d’investissement etd’évaluation de la performance. Pour le Groupe, les secteurs opérationnels répondant aux critères de la normecorrespondent aux secteurs géographiques (France, Europe, Amérique et Asie), desquels a été extrait le secteuropérationnel de l’activité Maxidiscompte.Regroupements d’entreprisesLes regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 ont été comptabilisés selon les principescomptables retenus pour la préparation des états financiers au 31 décembre 2009, c’est-à-dire la méthode del’acquisition telle que décrite dans la norme IFRS 3 (avant révision). Ainsi la différence entre le coûtd’acquisition et la juste valeur des actifs acquis, nets des passifs et passifs éventuels assumés dans le cadre duregroupement, est comptabilisée en goodwill.La révision de la norme IFRS 3 qui s’applique aux regroupements d’entreprises intervenus à compter du 1erjanvier 2010 ne remet pas en cause cette méthode de calcul mais entraine les changements suivants :Les frais de transactions sont désormais comptabilisés immédiatement en charges opérationnelleslorsqu’ils sont encourus,Lors de chaque regroupement, le Groupe peut opter pour la comptabilisation d’un goodwill dit« complet », c’est-à-dire en prenant en compte la juste valeur des intérêts attribuables aux participationsne donnant pas le contrôle en date d’acquisition et non pas uniquement leur quote-part dans la justevaleur des actifs et passifs de l’entité acquise,Tout ajustement de prix potentiel est estimé à sa juste valeur à la date d’acquisition et cette évaluationinitiale ne peut être ajustée ultérieurement en contrepartie du goodwill qu’en cas de nouvellesinformations liées à des faits et circonstances existant à la date d’acquisition et dans la mesure où cetteévaluation intervient lors de la période intercalaire (12 mois). Tout ajustement postérieur à la périodeintercalaire, ne répondant pas à ces critères, est comptabilisé en contrepartie du résultat global duGroupe.-------107En cas d’acquisition par étape, la prise de contrôle déclenche la réévaluation à la juste valeur de la participationantérieurement détenue par le Groupe en contrepartie du résultat non courant.Le goodwill négatif résultant de l’acquisition est immédiatement comptabilisé en résultat non courant.Toute prise ou cession de participation ne modifiant pas le contrôle, réalisée après le regroupement d’entreprises,est considérée comme une transaction entre actionnaires et doit être comptabilisée selon IAS 27 réviséedirectement en capitaux propres.En ce qui concerne les sociétés acquises en cours d'exercice et les augmentations de participation, seuls lesrésultats de la période postérieure à la date d'acquisition sont retenus dans le compte de résultat consolidé. Pourles sociétés cédées en cours d'exercice et les dilutions, seuls les résultats de la période antérieure à la date de lacession sont retenus dans le compte de résultat consolidé.Conversion des états financiers des sociétés étrangèresLes états financiers des sociétés dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro et n’est pas la monnaied’une économie en hyperinflation, sont convertis en euro de la façon suivante :••les postes du bilan sont convertis au taux de clôture ;les postes du compte de résultat sont convertis au taux moyen de l'année lorsque celui-ci n’est pasmatériellement différent du cours en vigueur à la date des transactions.1) Goodwill2) Autres immobilisations incorporellesEn 2009 et 2010, il n’y a pas dans le périmètre du Groupe de pays en hyperinflation.ImmobilisationsConformément à la norme IFRS 3 révisée, les goodwill ne sont pas amortis. En contrepartie ils font l’objet d’untest de dépréciation qui est réalisé annuellement.Les méthodes de dépréciation sont décrites dans le paragraphe « tests de dépréciation ».Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement aux logiciels qui sont amortis sur desdurées allant de un à cinq ans.Conformément à la norme IAS 16 « Immobilisations corporelles », les terrains, les constructions et leséquipements sont évalués à leur valeur d’acquisition ou à leur coût de revient minoré des amortissements et despertes de valeur.La norme IAS 23 « Coûts d'emprunt » impose d‘incorporer dans le coût des immobilisations les coûts d'empruntdirectement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production des actifs qualifiés. Un actif qualifié estun actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilisées au coût diminué de toute perte devaleur identifiée.L’amortissement des actifs commence lorsqu’ils sont prêts à être utilisés.3) Immobilisations corporelles108Les immobilisations corporelles sont amorties linéairement en fonction des durées d’utilité estimées suivantes :- Constructions : bâtiments sols parkings- Matériel, agencements et installations- Autres immobilisationsLes modes d’amortissement, les durées d’utilité et les valeurs résiduelles sont révisés à chaque clôture.Les acquisitions d'immobilisations réalisées au moyen d'un contrat de location financement, c'est-à-dire uncontrat qui a pour effet de transférer substantiellement les risques et avantages inhérents à la propriété d’un bienau preneur, sont comptabilisées de la façon suivante :40 ans10 ans6 ans 2/36 ans 2/3 à 8 ans4 ans à 10 ans---les actifs sont immobilisés pour la juste valeur du bien loué ou si elle est inférieure pour la valeuractualisée des paiements minimaux au titre de la location. Ces actifs sont amortis selon les mêmesdurées que les immobilisations corporelles dont le Groupe est propriétaire ou sur la durée du contratsi elle est inférieure à la durée d’utilité du bien,la dette correspondante est inscrite au passif du bilan,les redevances payées au titre de la location sont ventilées entre la charge financière etl’amortissement du solde de la dette.4) Tests de dépréciationConformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », la recouvrabilité des actifs incorporels et corporelsest testée dès lors que des événements ou modifications d’environnement de marché indiquent un risque de pertede valeur des actifs individuels et/ou UGT (Unités Génératrices de Trésorerie). Ce test consiste à comparer lavaleur nette comptable de l’actif et/ou l’UGT à sa valeur recouvrable, celle-ci étant définie comme la plus élevéede la juste valeur (diminuée du coût de cession) et de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée paractualisation des flux de trésorerie futurs attendus de l’utilisation du bien. Le test est effectué au minimum unefois par an pour les actifs à durée de vie indéfinie, catégorie composée principalement de goodwill dans leGroupe Carrefour.Dans le cas où le montant recouvrable serait inférieur à la valeur nette comptable, une perte de valeur estcomptabilisée pour la différence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux immobilisationscorporelles et incorporelles (hors goodwill) peuvent être reprises ultérieurement si la valeur recouvrableredevient plus élevée que la valeur nette comptable (dans la limite de la dépréciation initialement comptabilisée)et des amortissements qui auraient été comptabilisés si aucune perte de valeur n’avait été constatée.Dépréciation des GoodwillLa norme IAS 36, « Dépréciation d’actifs », prescrit qu’un test de dépréciation soit réalisé annuellement auniveau de chaque UGT ou groupe d’UGT auxquels le goodwill a été affecté.Tel que le préconise la norme IAS 36, le goodwill doit être affecté à chaque UGT ou à chacun des groupesd’UGT susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. Chaque unité ou groupe d’unitésauquel le goodwill est ainsi affecté doit représenter, au sein de l’entité, le niveau le plus bas auquel le goodwillest suivi pour les besoins de gestion interne et ne doit pas être plus grand qu’un secteur déterminé selon la normeIFRS 8.Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur recouvrable des goodwill correspond aux pays. Ilconvient de noter que les goodwill de l’activité Maxidiscompte sont testés séparément, également par pays. Ceniveau de test du goodwill est fondé sur des critères tant organisationnels que stratégiques. Le fonctionnementdes activités dans les pays (hypermarchés, supermarchés…) s’appuie sur des moyens communs (gestion desachats, systèmes commerciaux, un siège par pays…). Les décisions d’arbitrage de portefeuilles d’activité sontgénéralement prises au niveau du pays.109 La valeur d’utilité est estimée par actualisation de flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans avecdétermination d’une valeur terminale calculée à partir de l’extrapolation des données de la cinquième année autaux de croissance perpétuelle à l’infini et l’utilisation d’un taux d’actualisation spécifique par pays.Le calcul du taux d’actualisation par pays (moyenne pondérée du coût des fonds propres et du coût del’endettement) prend en compte un gearing sectoriel médian. Le coût des fonds propres spécifique par pays estobtenu en ajoutant au coût des fonds propres de la France le différentiel d’inflation et une prime de risque pays.Celle-ci est constituée de l’écart entre le spread du credit default swap (CDS) à cinq ans applicable aux empruntsd’Etat du pays dans lequel le Groupe exerce une activité et celui applicable à la France.Les hypothèses de taux de croissance perpétuelle et de taux d’actualisation par zone géographique se présententcomme suit :20102009Taux d'actualisationavant impôtTaux de croissanceperpétuelleTaux d'actualisationavant impôtTaux de croissanceperpétuelleentre 6,1% et 6,2%entre 6,2% et 12,2% entre 1,3% et 3,5%entre 9,4% et 24,5%entre 6,7% et 12,5%1,5%1,5%1,5%entre 7,1% et 7,2%entre 7,1% et 17%entre 12,2% et 41,8%entre 6,3% et 15,6%1,5%entre 1,5% et 4,0%entre 1,5% et 3,7%1,5%ZonesFranceEuropeAmériqueAsieDépréciation des autres immobilisations incorporelles et des immobilisations corporellesConformément à la norme IAS 36, le Groupe procède à l’évaluation de la recouvrabilité de ses autresimmobilisations incorporelles et corporelles, dès lors qu’elles présentent des indices tangibles de perte de valeur(par exemple un résultat opérationnel courant négatif). Le Groupe évalue à chaque clôture s’il existe unindicateur de perte de valeur. Pour les autres immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie (exemple :marques non amorties), un test de dépréciation est effectué au minimum une fois par an.Le niveau d’analyse auquel Carrefour apprécie la valeur actuelle des immobilisations corporelles correspond aumagasin pour l’ensemble des formats.La valeur d’utilité est estimée par actualisation des flux de trésorerie futurs sur une période de 5 ans majoréed’une valeur résiduelle. La valeur de marché est appréciée au regard de transactions récentes, de pratiquesprofessionnelles ou d’expertises indépendantes.Les taux d’actualisation utilisés sont les mêmes que pour les tests de dépréciation des goodwill retraités avantimpôt.Actifs et passifs financiersA. Actifs financiers non dérivés1) Principe de comptabilisationEn application d’IAS 39, les principaux actifs financiers sont classés suivant l’une des quatre catégoriessuivantes :- les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat, y compris les dérivés ;- les prêts et créances ;- les actifs détenus jusqu’à échéance ;- les actifs disponibles à la vente.110 La classification détermine le traitement comptable de ces actifs. Elle est déterminée par le Groupe à la date decomptabilisation initiale, en fonction de l’objectif suivant lequel ces actifs ont été acquis. Les achats et ventesd’actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction, date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achatou la vente de l’actif.Les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultatIl s’agit d’actifs financiers détenus par le Groupe à des fins de réalisation d’un profit de cession à court terme, ouencore d’actifs financiers volontairement classés dans cette catégorie.Ces actifs sont évalués à la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en résultat.Classés en actifs courants dans les équivalents de trésorerie, ces actifs financiers comprennent notamment lesparts d’OPCVM de trésorerie.Les prêts et créancesLes prêts et créances sont des actifs financiers, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, qui ne sontpas cotés sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins de transaction ni disponibles à la vente.Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur, puis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêteffectif. Pour les créances à court terme sans taux d’intérêt déclaré, la juste valeur est assimilée au montant de lafacture d’origine.Ces actifs font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation estcomptabilisée si la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.Les créances rattachées à des participations, les autres prêts et créances et les créances commerciales sont inclusdans cette catégorie. Ils figurent en autres actifs financiers et en créances commerciales.Les actifs détenus jusqu’à échéanceLes actifs détenus jusqu’à échéance sont des actifs financiers, autres que les prêts et créances, ayant une échéancefixée, dont les paiements sont déterminés ou déterminables, et que le Groupe a l’intention et la capacité dedétenir jusqu’à cette échéance. Ces actifs sont comptabilisés initialement à la juste valeur puis au coût amortiselon la méthode du taux d’intérêt effectif.Ils font l’objet de tests de dépréciation en cas d’indication de perte de valeur. Une dépréciation est comptabiliséesi la valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable estimée.Les actifs détenus jusqu’à échéance sont présentés en autres actifs financiers.Le Groupe ne disposait pas de ce type d’actifs au 31 décembre 2010.Les actifs disponibles à la venteLes actifs disponibles à la vente sont des actifs financiers qui ne font pas partie des catégories précitées. Ils sontévalués à la juste valeur. Pour les titres cotés, la juste valeur correspond à un prix de marché. Pour les titres noncotés, elle est déterminée par référence à des transactions récentes ou par des techniques de valorisation quiintègrent des données de marché fiables et observables. Toutefois, lorsqu’il est impossible d’estimerraisonnablement la juste valeur d’un titre, ce dernier est comptabilisé au coût historique.Les plus ou moins-values latentes constatées sont comptabilisées dans les capitaux propres jusqu’à leur cession.Cependant lorsqu’il existe une indication objective de la dépréciation d’un actif disponible à la vente (baissedurable ou significative de la juste valeur), la perte cumulée est comptabilisée en résultat. Les dépréciationsconstatées sur les titres à revenus variables ne peuvent pas être reprises lors d’un arrêté ultérieur.Les principaux actifs financiers non dérivés détenus par le Groupe sont les suivants :Créances d’exploitationLes créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers des galeries marchandes à recevoir. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.2) Actifs financiers non dérivés détenus par le Groupe111 Encours clients / Refinancement des sociétés financièresLes encours clients des sociétés financières sont essentiellement constitués des crédits à la consommation allouésaux clients. Ces prêts ainsi que les encours de refinancement qui leur sont adossés sont classés en fonction de leuréchéance en actifs et passifs courants et non courants.Trésorerie et Equivalents de trésorerieLes équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles enun montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur.La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.B. Passifs financiers non dérivés1) Principe de comptabilisationLes passifs financiers non dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur ajustée des frais detransactions et primes directement imputables à leur émission. Après la comptabilisation initiale, ces passifsfinanciers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.Les principaux passifs financiers non dérivés comprennent :2) Passifs financiers non dérivés détenus par le Groupe- les emprunts obligataires ;- les intérêts courus non échus ;- les dettes relatives aux contrats de locations financements ;- les emprunts et concours bancaires ;- les dettes financières relatives aux créances titrisées pour lesquelles le Groupe supporte le risque decrédit ;- les engagements d’achat de titres de participations ne donnant pas le contrôle ;- les dettes fournisseurs.Dette financière relative aux créances titriséesLe Groupe a mis un terme en 2010 au programme de titrisation de créances mis en place en décembre 2002 enFrance, en Belgique et en Espagne.Engagements d’achat de titres de participations ne donnant pas le contrôleLe Groupe a pu accorder à certains actionnaires détenant des participations ne donnant pas le contrôle decertaines de ses filiales consolidées par intégration globale des engagements d’achat de leurs participations. Leprix d’exercice de ces opérations peut être fixe ou établi selon une formule de calcul prédéfinie ; en outre cesopérations peuvent être exercées à tout moment ou à une date définie.La norme IAS 27 révisée, appliquée dans les comptes consolidés à partir du 1er janvier 2010, précise le traitementcomptable des acquisitions complémentaires de titres dans les sociétés déjà contrôlées. Le Groupe a décidéd’appliquer deux méthodes de comptabilisation différentes de ces options de vente, selon que les options ont étéémises avant ou après la date de première application de la version révisée de la norme.Options de vente accordées antérieurement au 1er janvier 2010 : maintien de la méthode du goodwill en cours- le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pasle contrôle des entités concernées ;- le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurssur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur;112- la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des intérêts non contrôlés et pour le solde en goodwill;- la variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant des intérêtsnon contrôlés et du goodwill (hors effet d’actualisation) ;- le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sans tenircompte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente cédées.Options de vente accordées à partir du 1er janvier 2010 :La norme IAS 27 révisée stipule que toute transaction avec des actionnaires ne détenant pas le contrôle portantsur des titres de capital sans modification du contrôle doit être comptabilisée en contrepartie des capitauxpropres. En conséquence, le Groupe considère que les options de vente accordées après la date de premièreapplication de la norme révisée doivent impacter les capitaux propres consolidés.- le Groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente accordées aux actionnaires ne détenant pasle contrôle des entités concernées ;- le passif est comptabilisé initialement pour la valeur actuelle du prix d’exercice puis lors des arrêtés ultérieurssur la base de la juste valeur des actions potentiellement achetées si le prix d’exercice est fondé sur la juste valeur;- la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des intérêts non contrôlés et pour le solde en capitauxpropres part du Groupe ;- la variation ultérieure de la valeur de l’engagement est comptabilisée par ajustement du montant des intérêtsnon contrôlés et des capitaux propres (hors effet d’actualisation) ;- le résultat part du Groupe reste calculé sur la base du pourcentage de parts détenu dans la filiale, sans tenircompte du pourcentage d’intérêt attaché aux options de vente cédées.C. Instruments financiers dérivésLe Groupe détient des instruments financiers dérivés afin de couvrir son exposition aux risques de change et detaux d’intérêt.Les dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur. Après la comptabilisation initiale, ils sont évalués àla juste valeur et les variations en résultant sont comptabilisées selon les modalités décrites ci-dessous.1) Instruments dérivés désignés comme instruments de couvertureLa comptabilité de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont réunies :--une relation de couverture est clairement identifiée, formalisée et documentée dès sa date de miseen place ;l’efficacité de la relation de couverture est démontrée dès l’origine.Couverture de flux de trésorerieLorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de flux futurs, les variations de juste valeurcorrespondant à la partie efficace sont directement comptabilisées en autres éléments du résultat global, et cejusqu’au moment où la transaction couverte affecte le résultat du Groupe. Les variations correspondant à la partieinefficace sont comptabilisées en résultat financier.Sont notamment qualifiés d’instrument de couverture de flux futurs les swaps de taux dont l’objectif est decouvrir le taux flottant de la dette.113Couverture de juste valeurLorsque l’instrument est qualifié d’instrument de couverture de juste valeur, les variations de juste valeur sontcomptabilisées en résultat où elles compensent les variations de juste valeur du sous-jacent pour la partieefficace.Les swaps d’émission adossés à des obligations à taux fixe sont considérés comme des instruments decouverture de juste valeur. Les passifs financiers couverts par ces swaps sont réévalués à la juste valeur pour lapartie couverte. Les variations de juste valeur sont comptabilisées en compte de résultat et sont compensées parles variations symétriques de la juste valeur des swaps de taux pour la partie efficace.2) Autres instruments dérivésLes autres instruments dérivés sont comptabilisés à la valeur de marché, les variations de juste valeur étantcomptabilisées en résultat. Les instruments utilisés sont des swaps de taux et/ou des options de taux de type« vanille »D. Méthode de détermination de la juste valeurLes valeurs de marché des instruments de change et de taux sont déterminées sur la base de modèles d’évaluationreconnus sur le marché, ou par recours aux cotations établies par des établissements financiers tiers.Les valeurs estimées par des modèles de valorisation sont basées sur l’actualisation des flux de trésorerie futursattendus. Ces modèles utilisent des paramètres calibrés à partir de données de marché (courbes de taux, taux dechange) obtenus sur Reuters.Ainsi, pour calculer la juste valeur de la majorité des dérivés de taux, les courbes des taux EURO et les courbesde volatilité retenues sont celles figurant sur les écrans Reuters à la date de clôture (courbe des dépôts pour desmaturités inférieures à un an puis courbe des swaps au-delà).La juste valeur de la dette à long terme est estimée à partir de la valeur boursière des emprunts obligataires, ou àpartir de la valeur de tous les flux futurs actualisés sur la base des conditions de marché sur un instrumentsimilaire (en termes de devise, échéance, type d'intérêt et autres facteurs).Immeubles de placementSelon la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des éléments d’actif corporel (constructions ou terrains)détenus pour la location ou la valorisation du capital. Au regard des critères attachés à cette norme, ces actifs quine sont pas utilisés pour l’exploitation correspondent au sein du Groupe aux galeries marchandes (ensemble decommerces et de services implantés derrière les lignes de caisses des magasins), en pleine propriété oucopropriété, et dont la surface est au moins égale à 2 500 mètres carrés.Les immeubles de placement sont comptabilisés à leur valeur historique et amortis sur la même période que lesimmobilisations corporelles de même nature.Une évaluation des immeubles de placement à leur juste valeur est réalisée deux fois par an,-soit en appliquant aux loyers bruts annualisés générés par chaque immeuble de placement, un multiple,fonction de la rentabilité calculée sur chacune des galeries marchandes, et un taux de capitalisation, fonction dupays ;-La juste valeur des immeubles de placement au 31 décembre 2010 est présentée dans la note 18.soit en ayant recours à des expertises indépendantes.114 StocksConformément à la norme IAS 2 « Stocks », les stocks de marchandises sont valorisés au plus faible de leur coûtde revient et de leur valeur nette de réalisation.Le coût de revient correspond au dernier prix d'achat majoré des frais accessoires, méthode adaptée à la rotationrapide des stocks et qui ne génère pas d’écart significatif avec la méthode du FIFO. Cette valorisation incorporel’ensemble des éléments constitutifs du coût d’achat des marchandises vendues (à l’exception des pertes et gainsde change) et prend également en compte la totalité des conditions obtenues à l'achat de la part des fournisseurs.La valeur nette de réalisation des stocks correspond au prix de vente estimé sur la base des perspectivesd’écoulement, minoré des coûts additionnels nécessaires à la vente.ProvisionsConformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », les provisions sontcomptabilisées lorsqu’à la date de clôture, le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite qui résulted’un fait générateur passé dont le montant peut être estimé de manière fiable et dont il est probable qu’une sortiede ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation. Cetteobligation peut être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel. Ces provisions sont estimées selon leur nature entenant compte des hypothèses les plus probables. Les montants sont actualisés lorsque l’effet du passage dutemps est significatif.Avantages au personnelLes salariés du Groupe bénéficient d’avantages à court terme (congés payés, congés maladie, participation auxbénéfices), d’avantages à long terme (médaille du travail, prime d’ancienneté….) et d’avantages postérieurs àl’emploi à cotisations/prestations définies (indemnité de fin de carrière, prestations de retraite…).Les régimes à cotisations définies se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismesextérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de touteobligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (régimevieillesse de base de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite, fonds de pension à cotisationsdéfinies).Ces cotisations sont comptabilisées en charge quand elles sont dues.Le Groupe Carrefour provisionne les différents avantages à prestations définies conditionnés par l’accumulationd’années de service au sein du Groupe.Cet engagement est calculé annuellement selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compted’hypothèses actuarielles telles que, l’augmentation des salaires, l’âge de départ, la mortalité, la rotation dupersonnel et le taux d’actualisation. Le taux d’actualisation est égal au taux d’intérêt, à la date de clôture, desobligations de première catégorie ayant une date d’échéance proche de celle des engagements du Groupe. Lescalculs sont effectués par un actuaire qualifié.Le Groupe a pris la décision d’appliquer la méthode du « corridor » pour les avantages postérieurs à l’emploi, àsavoir l’absence de reconnaissance en résultat de l’effet des variations des hypothèses actuarielles tant que cesdernières restent comprises dans une fourchette de 10% de l’engagement. Ainsi, les écarts actuariels excédant10% de la valeur de l’engagement (ou de la valeur des actifs de couverture si celle-ci est supérieure à la valeur del’engagement) sont étalés en résultat sur la durée de vie active moyenne résiduelle des membres du personnelbénéficiant de ce régime.b) Régimes à prestations définies et avantages à long termea) Régimes à cotisations définies115 c) Paiements fondés sur des actionsLe Groupe a mis en place deux modalités de paiements fondés sur des actions à destination de ses dirigeants et decertains de ses salariés : des plans d’options d’achat d’actions et des plans d’actions gratuites.Lors de la transition aux normes IFRS, conformément à l’option offerte par IFRS 1, le Groupe a décidé de limiterl’application d’IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » aux plans de stocks options réglés en actions attribuéespostérieurement au 7 novembre 2002 dont les droits n’étaient pas encore acquis au 1er janvier 2004. Cetteapplication n’a pas eu d’incidence sur le total des capitaux propres au 1er janvier 2004.En revanche, les plans octroyés entre 2003 et 2010 entrent dans le périmètre d’application de la norme IFRS 2.Les avantages accordés par ces plans sont comptabilisés en charges de personnel, en contrepartie d’uneaugmentation des capitaux propres, les plans étant réglés en instruments de capitaux propres. La chargecomptabilisée au titre de chaque période correspond à la juste valeur de l’avantage accordé, évalué selon laformule de « Black & Scholes » à la date d’octroi pour les options d’achat d’actions et sur la base du cours debourse à la date d’octroi pour les actions gratuites. La charge, ainsi calculée, est ensuite étalée sur la périoded’acquisition des droits. Conformément à IFRS 2, les conditions d’acquisition autres que les conditions demarché ne sont pas prises en considération lors de l’estimation de la juste valeur des actions et options d’achatd’actions à la date d’évaluation.Impôts sur les résultatsLa charge d’impôt de l’exercice comprend l’impôt exigible et la charge d’impôt différé.Un impôt différé est calculé selon la méthode bilantielle du report variable pour toutes les différencestemporelles existant entre la valeur comptable inscrite au bilan consolidé et la valeur fiscale des actifs et passifs.L’évaluation des impôts différés repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeurcomptable des actifs et passifs en utilisant le taux d’impôt adopté ou quasi adopté à la date d’arrêté des comptes.Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés et sont classés au bilan en actifs et passifs noncourants.Un impôt différé actif est comptabilisé sur les différences temporelles déductibles et pour le report en avant depertes fiscales et de crédits d’impôt dans la mesure où leur réalisation future parait probable.Nouvelle réglementation fiscale en France, applicable au 1er janvier 2010La loi de finances pour 2010, votée le 30 décembre 2009, a supprimé l’assujettissement des entités fiscalesfrançaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l’a remplacée par deux nouvelles contributions :- La Cotisation Foncière des Entreprises (C.F.E) assise sur les valeurs locatives foncières de- La Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E), assise sur la valeur ajoutéel’ancienne Taxe Professionnelle ;résultant des comptes sociaux.A la suite du changement fiscal mentionné ci-dessus, le Groupe a réexaminé le traitement comptable de l’impôten France au regard des normes IFRS, en tenant compte des derniers éléments d’analyse disponibles sur letraitement comptable des impôts et taxes, et notamment ceux fournis par l’IFRIC.116 Le Groupe a considéré que le changement fiscal mentionné ci-dessus conduit en réalité à remplacer la taxeprofessionnelle par deux nouvelles contributions de natures différentes :- La CFE, dont le montant est fonction des valeurs locatives foncières et qui peut, le cas échéant,faire l’objet d’un plafonnement à un pourcentage de la valeur ajoutée, présente des similitudesimportantes avec la taxe professionnelle et est donc comptabilisée en 2010 comme cette dernièreen charges opérationnelles ;- La CVAE, qui selon l’analyse du Groupe répond à la définition d’un impôt sur le résultat tellequ’énoncée par IAS 12.2 (« impôts dus sur la base des bénéfices imposables »).Conformément aux dispositions d’IAS 12, la qualification de la CVAE en tant qu’impôt sur le résultat a conduità comptabiliser dès le 31 décembre 2009 des impôts différés relatifs aux différences temporelles existant à cettedate, par contrepartie d’une charge nette au compte de résultat de l’exercice, la loi de finances ayant été votée en2009. Cette charge d’impôt différé est présentée sur la ligne « impôt sur le résultat ».A compter de l’exercice 2010, le montant total de la charge courante et différée relative à la CVAE est présentéesur cette même ligne.Titres d’autocontrôleLes titres d’autocontrôle sont inscrits pour leur coût d’acquisition en diminution des capitaux propres consolidés.Les résultats de cession éventuelle d’actions d’autocontrôle (ainsi que les effets d’impôts correspondants) sontdirectement imputés en capitaux propres et ne contribuent pas au résultat net de l’exercice.Actifs et groupes d’actifs détenus pour être cédés et activités abandonnéesUne activité abandonnée est une composante d’une entité dont celle-ci s’est séparée ou bien qui est classéecomme détenue en vue de la vente et :•••qui représente une ligne d’activité ou une région géographique principale et distincte etfait partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’une ligne d’activité ou d’une régiongéographique et distincte ouest une filiale acquise exclusivement en vue de la vente.La classification comme activité abandonnée a lieu au moment de la cession ou à une date antérieure lorsquel’activité satisfait aux critères pour être classée comme détenue en vue de la vente. Lorsqu’une activité est classéeen activité abandonnée, le compte de résultat et le tableau de flux de trésorerie comparatifs sont retraités commesi l’activité avait satisfait aux critères d’une activité abandonnée à compter de l’ouverture de la périodecomparative.Chiffre d’affaires hors taxes net de la fidélisationLe chiffre d’affaires hors taxes intègre uniquement le chiffre d’affaires réalisé dans les magasins et les entrepôts.Le Groupe applique l’interprétation IFRIC 13 qui spécifie le traitement comptable devant être appliqué auxavantages différés accordés à un client concomitamment à la vente. L’application d’IFRIC 13 conduit lors de lavente initiale, à séparer l’avantage accordé au client du reste de la vente et à comptabiliser cet avantage à sa justevaleur lors de son émission en déduction du chiffre d’affaires.Autres revenusLes autres revenus (services financiers, voyages, revenus locatifs, redevances franchisés…) sont comptabiliséssur une ligne distincte, appelée « autres revenus » et classée sous la ligne « chiffre d’affaires hors taxes » aucompte de résultat.Ce poste intègre les commissions perçues par les sociétés financières au titre des cotisations carte bancaire, dedossiers de crédit classique ou de crédit revolving. Les commissions sont étalées sur la durée du contrat.117Marge des activités courantesLa marge des activités courantes correspond à la somme du chiffre d’affaires hors taxes et des autres revenus,diminuée du prix de revient des ventes tel que défini dans la note 6.Résultat opérationnel courantLe résultat opérationnel courant correspond à la marge des activités courantes diminuée des frais généraux et desamortissements et provisions.Produits et charges non courantsCertains éléments significatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence sont comptabilisés enproduits et charges non courants. Il s’agit en particulier des dépréciations d’actifs corporels et incorporels, descoûts de restructuration, de provisions pour litiges ou risques fiscaux, sociaux et commerciaux, ou des plus oumoins value sur cession d’actifs.Résultat par actionLe résultat par action de base est calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de lasociété par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Les actions dontl’émission est conditionnelle ne sont traitées comme étant en circulation que lorsque toutes les conditionsnécessaires sont remplies.Le résultat par action dilué est déterminé en ajustant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires et lenombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation des effets de tous les instruments potentiellementdilutifs, qui comprennent notamment les obligations convertibles et les options d’achat d’actions attribuées auxmembres du personnel. Les options d’achat d’actions sont considérées comme potentiellement dilutives si ellessont « dans la monnaie » (le prix d’exercice considéré incluant la juste valeur des services rendus selon IFRS 2« Paiement fondé sur des actions »). Les actions gratuites sont considérées comme potentiellement dilutives si lesévénements conditionnant leur attribution sont survenus.1181.4 Retraitement de l’information comparative1.4.1 Application d’IAS 8 sur les corrections d’erreurs comptables dans les comptes de Carrefour BrésilAu terme des audits interne et externe diligentés au Brésil et en application de la norme IAS 8, les comptesconsolidés de Carrefour ont fait l’objet de corrections d’erreurs au titre des exercices 2009 et antérieurs, sanseffet sur la trésorerie. Ces corrections concernent la valorisation des stocks pour (66) millions d’euros et decertaines créances fournisseurs (ristournes) pour (24) millions d’euros, l’évaluation des provisions pour risquesfiscaux et commerciaux pour (60) millions d’euros, des amortissements d’actifs et autres annulations deproduits anticipés et d’actifs divers pour (58) millions d’euros.En application des principes établis par IAS 8, les corrections ont été rattachées aux exercices comptablesconcernés quand ils ont pu être déterminés et, à défaut, imputées sur les capitaux propres d’ouverture du 1erjanvier 2010 :Total des incidences surles capitaux propres duGroupe au 1er janvier2010 (2)En millions d'eurosCapitaux propres au1er janvier 2009Résultat del'exercice 2009 (1)Capitaux propres au1er janvier 2010Créances fournisseurs (ristournes) etstocksProvisions fiscales et commercialesAmortissements d'actifs et autresTotal(29)(44)(39)(112)(18)(15)(18)(51)(43)0(2)(45)(90)(60)(58)(207)(1) Le retraitement du compte de résultat 2009 publié entraîne une diminution de (40) millions d’euros durésultat opérationnel courant et une diminution de (11) millions d’euros du résultat non courant.(2) Hors incidence des écarts de conversionLe total des incidences sur les capitaux propres du Groupe au 1er janvier 2010 s’élève à (244) millions d’eurosdu fait d’un écart de conversion de (37) millions d’euros.1.4.2 Cession de la ThaïlandeAu cours du second semestre 2010, le Groupe a annoncé sa décision de céder ses activités en Thaïlande et dequitter ce marché.En conformité avec la norme IFRS 5, les actifs et passifs ont été retraités sur les lignes «détenus en vue de leurvente» en 2010, le compte de résultat sur la ligne «Résultat net des activités abandonnées» en 2009 et 2010, letableau de financement sur les lignes «Impact des activités abandonnées» des différentes opérations en 2009 et2010.Les principaux agrégats du compte de résultat de la Thaïlande se présentent comme suit en 2009 et 2010 :en millions d'eurosCA HTMarge des activités courantesRésultat opérationnel courantRésultat opérationnelRésultat avant impôtsRésultat net200959812515(4)(9)(13)201072817956575840119Au 31 décembre 2010, l’état simplifié de la situation financière consolidée de la Thaïlande se présente commesuit :en millions d'euros31 décembre 2010ACTIFImmobilisations corporellesActifs financiersImmeubles de placementActifs non courantsStocksCréances commercialesImpôts différés actifsActifs d'impôts exigiblesAutres actifsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs courantsTotal ActifPASSIF ET CAPITAUX PROPRESCapitaux propres - part du GroupeCapitaux propresEmprunts - part à plus d'un anProvisionsImpôts différés passifsPassifs non courantsEmprunts - Part à moins d'un anFournisseursPassifs d'impôts exigiblesAutres passifsPassifs courantsTotal Passif et Capitaux Propres23564213204923977414546514914971111814712517102984651201.4.3Incidences sur le résultat 2009, sur les états de la situation financière aux 31 décembre 2009 et 2008,ainsi que le tableau de flux de trésorerie 2009COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE(en millions d'euros)Chiffres d'affaires brut hors taxesCoût des programmes de fidélisationChiffres d'affaires hors taxes, net de la fidélisationAutres revenusRevenus totauxPrix de revient des ventesMarge des activités courantesFrais générauxAmortissements et provisionsRésultat opérationnel courantProduits et charges non courantsRésultat opérationnelRésultat financierRésultat avant impôtsImpôt sur les résultatsQuote-part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalenceRésultat net des activités poursuiviesRésultat net des activités abandonnéesRésultat net totaldont résultat net - part du Groupe dont résultat net des activités poursuivies - part du Groupe dont résultat net des activités abandonnées - part du Groupedont résultat net - part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôleETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDERésultat net totalPart efficace de la couverture de flux de trésorerieVariation des actifs destinés à la venteVariation des écarts de conversionAutres éléments du résultat global, après impôtRésultat global totaldont part du Groupedont part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle1212009 publiéThaïlande IFRS 52009 retraité BrésilIAS 885 963(604)85 3592 02087 379(68 098)19 281(14 625)(1 879)2 777(1 072)1 705(610)1 095(638)38494(57)437327385(57)110(598)2(596)(30)(626)501(124)8225(17)192464090090(9)(9)00000(29)(30)(15)6(39)(11)(50)(0)(50)(1)(51)00(51)(51)(51)(0)085 366(602)84 7631 99086 753(67 626)19 127(14 559)(1 848)2 720(1 064)1 657(606)1 051(635)38453(67)386276343(67)110ThaïlandeIFRS 500000000 BrésilIAS 8(51)00(37)(37)(88)(88)(0)437(9)75775751 012886126386(9)7540538924799126(en millions d'euros)2009 publié2009 retraité Etats de la situation financière consolidée2009ACTIF31/12/2009publié BrésilIAS 831/12/2009retraitéEncours clients des sociétés financières - Part à plus d'un anEncours clients des sociétés financières - Part à moins d'un an(en millions d'euros)ActifGoodwillAutres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesAutres actifs financiers non courantsTitres mis en équivalenceImpôts différés actifsImmeubles de placementActifs non courantsStocksCréances commercialesAutres actifs financiers courantsActifs d'impôts exigiblesAutres actifsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs détenus en vue de leur venteActifs courantsTotal ActifPASSIF(en millions d'euros)PassifCapital socialRéserves consolidées (y compris résultat)Capitaux propres-part du GroupeIntérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôleRefinancement des encours clients - Part à plus d'un anCapitaux propresEmprunts - Part à plus d'un anProvisionsImpôts différés passifsPassifs non courantsEmprunts - Part à moins d'un anFournisseurs et autres créditeursPassifs d'impôts exigiblesAutres passifsRefinancement des encours clients - Part à moins d'un anPassifs liés aux actifs détenus en vue de leur ventePassifs courantsTotal Passif et Capitaux propres12211 4731 08315 0441 3142017124552 00532 2866 6702 2383 2152 0515639893 30124119 26751 5531 7628 55210 31580011 1159 7942 52049659213 4022 01816 8004 0611 3242 7409327 03651 5530(8)(12)(4)0100(23)(63)9900(1)(13)(1)022(0)0(242)(242)(2)(244)09500951390018(0)148(0)11 4731 07515 0321 3102017134552 00532 2636 6072 3373 2152 0515649763 30024119 29051 5531 7628 31110 07379810 8719 7942 61649659213 4982 15816 8004 0611 3252 7489327 18451 55331/12/2009publié BrésilIAS 831/12/2009retraité Encours clients des sociétés financières - Part à plus d'un anEncours clients des sociétés financières - Part à moins d'un an2008ACTIFActifGoodwill(en millions d'euros)Autres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesAutres actifs financiers non courantsTitres mis en équivalenceImpôts différés actifsImmeubles de placementActifs non courantsStocksCréances commercialesAutres actifs financiers courantsActifs d'impôts exigiblesAutres actifsTrésorerie et équivalents de trésorerieActifs détenus en vue de leur venteActifs courantsTotal ActifPASSIF(en millions d'euros)PassifCapital socialRéserves consolidées (y compris résultat)Capitaux propres-part du GroupeIntérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôleRefinancement des encours clients - Part à plus d'un anCapitaux propresEmprunts - Part à plus d'un anProvisionsImpôts différés passifsPassifs non courantsEmprunts - Part à moins d'un anFournisseurs et autres créditeursPassifs d'impôts exigiblesAutres passifsPassifs courantsTotal Passif et Capitaux propresRefinancement des encours clients - Part à moins d'un anPassifs liés aux actifs détenus en vue de leur vente12331/12/2008publié BrésilIAS 801/01/2009retraité11 3631 05514 8091 3124296813462 09732 0916 8913 1562 7082456731 0585 31715020 19852 2881 7628 37010 13279010 9239 5062 32042445112 7002 70917 5454 0441 4672 8772528 66652 288(0)(5)(16)(6)11(0)(0)(24)(24)7000(0)(2)(1)044210(110)(110)(1)(112)157(0)(0)5876(0)(0)(0)(2)(0)722111 3631 05014 7931 3064306823462 09732 0676 8673 2262 7082456731 0565 31615020 24252 3091 7628 26110 02378910 8129 5072 37742445112 7582 78517 5454 0441 4672 8752528 73952 30931/12/2008publié BrésilIAS 801/01/2009retraitéTABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDEVariation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation (hors sociétés financières)(en millions d'euros)RESULTAT AVANT IMPÔTOPERATIONS D'EXPLOITATIONImpôtDotations aux amortissementsPlus et moins-value sur cessions d'actifsVariation des provisions et impairmentDividendes des sociétés mises en équivalenceImpact des Activités abandonnéesAutofinancementVariation du besoin en fond de roulementImpact des Activités abandonnéesVariation des encours sur crédit à la consommationVariation de la trésorerie issue des opérations d'exploitation totaleOPERATIONS D'INVESTISSEMENTAcquisitions d'immobilisations corporelles et incorporellesAcquisition d'actifs financiersAcquisition de filialesCessions de filialesCessions d'immobilisationsCessions de titres de participationAutres emploisImpact des Activités abandonnéesSous Total des Investissements nets de désinvestissementsVariation de la trésorerie issue des investissementsDividendes versés par les sociétés consolidées aux intérêts hors GroupeOPERATIONS DE FINANCEMENTAugmentation de capital en numéraireDividendes versés par Carrefour (société mère)Variation des actions propresVariation des actifs financiers courantsEmission d'emprunts obligataires (1)Remboursement d'emprunts obligataires (1)Autres variation de l'endettement (1)Impact des Activités abandonnéesVariation de la trésorerie issue du financementIncidence de la variation de changeVariation nette de la trésorerieTrésorerie à l'ouverture de l'exerciceTrésorerie à la clôture de l'exercice2009 publiéThaïlandeIFRS 5 BrésilIAS 82009 retraité1 095(622)1 984894238(25)3 41932023 740(256)3 484(2 137)(38)(116)471287(2 109)(225)(50)(2 384)(741)(161)71(1 834)510(1 000)203448(3 164)(2 016)5 3173 301(31)7500(5)24(1)(8)9(0)0(0)6363(65)(0)(26)(8)34(0)0000020000000000(50)(0)13(0)(38)(16)(54)(54)000000000000808000000062062(17)(0)(1)(1)1 052(618)1 965893738(1)295113 3803 686(256)3 430(2 074)(38)(116)471287(2 046)(215)(115)(2 376)(741)(161)71(1 860)510(1 000)756831(3 102)(2 017)5 3163 300(1) Ces lignes constituaient en 2009 la variation de l’endettement présentée sur une seule ligne.124NOTE 2 : FAITS MARQUANTS DE l’EXERCICEAcquisitions de la périodeAcquisition de 51% de BaolongcangLe 15 juillet 2010, Carrefour a conclu un accord pour l’acquisition de 51% de Baolongcang (BLC), une chainede 11 hypermarchés situés dans la province chinoise du Hebei (2 ont été cédés par la suite, comme prévuinitialement), pour une valeur de 35 millions d’euros. A fin 2009, Baolongcang détenait 9,4% de parts de marchéà Shijiazhuang, capitale de la province. Les fondateurs de Baolongcang gardent une participation de 49% dans lajoint-venture. La clôture de l’opération a eu lieu fin août 2010, l’accord des autorités locales étant obtenu enseptembre 2010. Au 31 décembre 2010, un goodwill de 33 millions d’euros a été enregistré. La sociétéBaolongcang est consolidée selon la méthode d’intégration globale.(en millions d'euros)ImmobilisationsStocksDettes fournisseursAutres passifsActif netContrepartie transféréeJuste valeur des actifs nets acquis (51%)GoodwillValeur com ptableJuste valeur94(2)(2)981(2)(3)435233Taux de change: 1€ = 9 RMBPour cette acquisition, Carrefour n’a pas choisi d’évaluer les participations ne donnant pas le contrôle à leur justevaleur.Acquisition de la chaîne de supermarchés Ipek en TurquieLe 1er juillet 2010, Carrefour a signé un accord pour l’acquisition de la chaine de supermarchés Ipek, composéede 27 magasins et d’un centre de distribution pour 20 millions d’euros. Cette acquisition a pour objectif derenforcer la présence de la filiale à Istanbul grâce à des emplacements privilégiés et d’accélérer ledéveloppement de l’activité supermarchés. Au 31 décembre 2010, un goodwill de 23,5 millions d’euros a étéenregistré.Cessions de la périodeCession de la ThaïlandeLe 15 novembre 2010, Carrefour, cinquième acteur de la distribution alimentaire organisée en Thaïlande, asigné un accord avec Big C, filiale du Groupe Casino et deuxième opérateur d’hypermarchés en Thaïlande (69hypermarchés, chiffre d’affaires de 1,7 milliards d’euros sur une période de 12 mois au 30 juin 2010), pour lacession de ses activités en Thaïlande, pour une valeur d’entreprise initiale de 868 millions d’euros. La clôture dela transaction a eu lieu début janvier 2011. Une plus-value de cession estimée à 660 millions d’euros seraenregistrée au 1er semestre 2011.Conformément à la norme IFRS 5 - Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, lecompte de résultat et le tableau des flux de trésorerie du 31 décembre 2009, antérieurement publiés, ont étéretraités (cf. note 1.4)Cession de 40% de PT Carrefour IndonésieLe 30 avril 2010, le Groupe a annoncé la conclusion d’un partenariat stratégique en Indonésie avec Trans Corp,holding de Para Group contrôlant les activités média, divertissement pour la famille, loisirs et mode. Cepartenariat permettra de générer des synergies entre Carrefour et les autres activités de Para Group.Conformément à la norme IAS 27 révisée - Etats financiers consolidés et individuels, la cession de 40% de laparticipation en Indonésie s’est traduite par un flux de trésorerie issu du financement de 218 millions d’euros,une plus-value comptable enregistrée en capitaux propres de 176 millions d’euros et la reconnaissance d’intérêtsne donnant pas le contrôle pour 42 millions d’euros.••Cession des titres Finiper détenus à 20%L’accord signé le 18 février 2010 entre Carrefour et l’actionnaire majoritaire du groupe Finiper a abouti à lasortie de la société, auparavant mise en équivalence, du périmètre de consolidation de Carrefour.Dans les comptes consolidés au 31 décembre 2009, cet accord a eu pour effet le reclassement des titresantérieurement mis en équivalence en Actifs détenus en vue de la vente et leur mise à la juste valeur nette descoûts de cession, ce qui a entrainé la comptabilisation d’une charge de 153 millions d’euros en résultat noncourant.La transaction n’a eu aucune incidence sur le résultat de l’exercice 2010.Evénements exceptionnelsIdentification de charges exceptionnelles au BrésilAu terme des audits interne et externe diligentés au Brésil, des changements d’estimation et des correctionsd’erreurs ont été enregistrés pour un montant total de (555) millions d’euros. Ils se décomposent comme suit :(348) millions d’euros relatifs à des changements d’estimation comptables, principalement liés à desestimations de risques fiscaux, qui ont une incidence sur le compte de résultat 2010, dont (20) millionsd’euros en marge opérationnelle, (321) millions d’euros en résultat non courant, dont (38) millionsd’euros d’impairment de magasins, et (7) millions d’euros en impôt et taxes et résultat financier.(207) millions d’euros relatifs à des corrections d’erreurs sur les exercices 2009 et antérieurs, dont ledétail et le traitement comptable sont fournis en note 1.4.fermetures de 16 magasins structurellement déficitaires ;réduction des coûts structurels ;partenariat étendu et renforcé avec le groupe Mestdagh qui a notamment repris l’exploitation de 16Restructuration en BelgiqueAu cours du 1er trimestre 2010, la Direction de Carrefour Belgique a soumis aux partenaires sociaux un plan derestructuration en vue de créer des conditions propices à une relance de l’activité et de retrouver un niveau derentabilité satisfaisant. Un accord a été finalisé le 2 juillet 2010, portant notamment sur les éléments suivants :---supermarchés ;-et du programme de rénovation et d’expansion des supermarchés et du réseau de proximité.Au 31 décembre 2010, ce plan s’est traduit par l’enregistrement d’une charge de 128 millions d’euros dans lescomptes du Groupe en résultat non courant.relance de la dynamique commerciale au travers de l’initiative du Groupe « réinventer l’hypermarché »126Autres événements marquantsCréation de la JV Balkans (CM Balkans BV)Le 18 février 2010, les groupes Carrefour et Marinopoulos ont annoncé la création d’une Joint-Venture pourdévelopper des hypermarchés et des supermarchés Carrefour en franchise dans les Balkans. Cette joint-ventureest détenue à 60% par le groupe Marinopoulos et à 40% par Carrefour Marinopoulos, société détenueconjointement par Carrefour et Marinopoulos. Elle est consolidée selon la méthode de la mise en équivalence.Le 3 août 2010, l’Union européenne a autorisé la constitution de la Joint-Venture ainsi que l’opération d’apport àla Joint-Venture de la participation de Carrefour Marinopoulos dans la filiale commune en Bulgarie (détenue au30 juin 2010 à 80% par Carrefour Marinopoulos et à 20% par Carrefour Nederland BV). L’opération s’esttraduite par un résultat de cession comptabilisé en résultat non courant pour 32 millions d’euros.Dia HellasLes autorités de la concurrence ont également donné leur accord le 12 juillet 2010 à l’acquisition par CarrefourMarinopoulos de la société Dia Hellas (détenue à 80% par Dia SA et à 20% par le groupe Marinopoulos) pour120 millions d’euros. Cette opération a majoré la dette nette du Groupe à hauteur de 24 millions d’euros mais n’aeu aucune incidence au compte de résultat.Les magasins Dia seront exploités en supermarchés sous enseigne Carrefour Marinopoulos ou en magasins deproximité sous enseigne Carrefour Express.Plan de transformationLe Groupe Carrefour a initié au premier semestre 2009 un plan de transformation sur quatre ans qui vise à rendreplus attractifs les concepts commerciaux et à améliorer l’efficacité opérationnelle (voir Note 9 « Produits etcharges non courants »).127NOTE 3 : INFORMATIONS SECTORIELLES(en millions d'euros)20101 836(657)1 1795682 122(1 923)20091 657(606)1 0513862 074(1 880)Chiffre d'affaires hors taxes90 09934 90724 59713 9196 9239 753TotalFranceEuropeAmériqueAsieMaxidiscompte2 1878472 9721 28453872646144125628985232Autres RevenusRésultat opérationnel courantRésultat opérationnelRésultat financierRésultat avant ImpôtsRésultat net total(en millions d'euros)ACTIFGoodwillAutres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesImmeubles de placementAutres actifs sectoriels (2)Total Actifs sectorielsAutres actifs non affectésTotal Actifde trésorerie.Investissements corporels et incorporels (1)Dotations aux amortissements744(648)452(536)418(278)218(210)290(250)31/12/201011 8291 10115 29753616 76945 5318 11853 650TotalFranceEuropeAmériqueAsieMaxidiscompte4 2784274 177976 89615 8775 3563854 8392935 10615 9781 2882313 279533 1377 987136121 405938552 501771461 597-7753 189(1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisations présentées dans le tableau de flux(2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks, les créances clients et comptes rattachés et les autres débiteurs.La société Dia Hellas est sortie du périmètre Maxidiscompte en juillet 2010 (Cf. note 2 « autres évènementsmarquants »). Les indicateurs de compte de résultat de l’activité Maxidiscompte intègrent l’activité de Dia Hellasjusqu’à son transfert dans le périmètre Europe alors que les indicateurs de bilan de l’activité Maxidiscompteexcluent l’entité Dia Hellas.(en millions d'euros)Chiffre d'affaires hors taxes85 36634 26625 05810 5985 8439 600TotalFranceEuropeAmériqueAsieMaxidiscompte1 9908232 7201 08452980535243322022766171Autres RevenusRésultat opérationnel courantRésultat opérationnelRésultat financierRésultat avant ImpôtsRésultat net totalInvestissements corporels et incorporels (1)Dotations aux amortissements(en millions d'euros)31/12/2009718(660)405(569)372(221)238(188)341(242)TotalFranceEuropeAmériqueAsieMaxidiscompteACTIFGoodwillAutres immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesImmeubles de placementAutres actifs sectoriels (2)Total Actifs sectorielsAutres actifs non affectésTotal Actif(1) Les investissements incorporels et corporels correspondent aux acquisitions d’immobilisations présentées dans le tableau de flux detrésorerie.(2) Les autres actifs sectoriels comprennent les stocks, les créances clients et comptes rattachés et les autres débiteurs808451 701-7983 35311 4731 07515 03245515 70343 7377 81651 5534 1323864 102646 44515 1295 2964134 9492855 28016 22290101 427886572 2711 1472212 852182 5246 761128NOTE 4 : CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXESA taux de change constants, le chiffre d’affaires aurait été de 87 283 millions d’euros.L’incidence de la variation des taux de change représente 2 816 millions d’euros au 31 décembre 2010, dont 1811 millions d’euros sur la zone Amérique, 560 millions d’euros sur la zone Asie, 248 millions d’euros sur lazone Europe et 197 millions d'euros sur le Maxidiscompte.(en millions d'euros)Prog. en %20092010AmériqueBrésilArgentineColombieAsieTaiwanChineMalaisieIndonésieSingapourChiffre d'affaires90 09985 3665,5%CHIFFRE D’AFFAIRES HORS TAXES PAR PAYS (1)(en millions d'euros)20092010France37 42636 94330 08212 6795 7333 8592 4011 9981 6199308224230 67512 9756 0874 1122 5351 7901 38395482316Europe (hors France)EspagneItalieBelgiqueGrecePologneTurquieRoumaniePortugalAutres(1) toute activité confondue (y compris l’activité Maxidiscompte)NOTE 5 : AUTRES REVENUS PAR NATURE(en millions d'euros)Commissions financièresRevenus de locationRevenus de sous locationRevenus divers(en millions d'euros)2010200915 50811 2102 7531 5447 0841 3944 1914101 0048611 7588 3092 2221 2275 9881 2903 4733298128520101 1842781985272009Prog. en %1 1252461754445,2%13,0%13,2%18,8%TotalLes revenus divers sont essentiellement composés de redevances de franchisés, de revenus de location-gérance etde produits annexes.9,9%2 1871 990129NOTE 6 : PRIX DE REVIENT DES VENTESLe prix de revient des ventes intègre outre les achats et variations de stock, d’autres coûts essentiellementcomposés des coûts des produits vendus par les sociétés financières, des produits liés à l’escompte ainsi que desécarts de change générés par les achats de marchandises.NOTE 7 : FRAIS GENERAUX(en millions d'euros)Prog. en %20092010Frais de PersonnelLocations immobilièresEntretien et réparationHonorairesPublicitéTaxesEnergie et électricitéAutres frais généraux8 4931 2268217171 1634948051 2618 2901 1507657141 0936397681 1402,4%6,6%7,3%0,4%6,4%(22,7%)4,9%10,6%14 5592,9%14 979TotalNOTE 8 : AMORTISSEMENTS ET DOTATIONS AUX PROVISIONS(en millions d'euros)2010Amortissements des immobilisations corporelles1 6331 616Amortissements des immobilisations incorporelles240Amortissements des contrats de locationfinancementAmortissements des immeubles de placementDotations et reprises de provisions3219(2)2009Prog. en %1,0%11,9%10,6%(6,5%)(93,5%)1 9211 8483,9%2142920(31)130TotalNOTE 9 : PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS(en millions d'euros)Dépréciations d'actifsCoûts de restructurationAutres produits et charges non courants2010(223)(416)(498)2009(761)(237)(66)(1 064)(1 137)TotalCertains éléments significatifs à caractère inhabituel de par leur nature et leur fréquence sont comptabilisés enautres produits non courants et en autres charges courantes.En 2010, les produits non courants s’élèvent à 106 millions d’euros tandis que les charges non courantess’élèvent à 1 242 millions d’euros.Dépréciations d’actifsEn 2010, les dépréciations d’actifs portent sur des immobilisations coprorelles pour 205 millions d’euros(principalement au Brésil, sur le périmètre Dia, en Pologne, en Italie et en Espagne) et sur des immobilisationsincorporelles pour 18 millions d’euros.Au Brésil, 8 hypermarchés et 1 supermarché ont été dépréciés pour 38 millions d’euros.Les dépréciations d’actifs hard-discount concernent en 2010 193 magasins, principalement situés en France, pour32 millions d’euros étant précisé que depuis 2010, les tests de dépréciation sont effectués au niveau du magasinalors qu’en 2009 les tests étaient effectués au niveau de la région.En Pologne, une dépréciation de 31 millions d’euros a été comptabilisée portant sur 8 hypermarchés et une largepartie du parc de supermarchés (72 magasins). En Italie et en Espagne, les dépréciations d’immobilisationscorporelles comptabilisées représentent respectivement 30 et 28 millions d’euros. Elles concernent 13hypermarchés et 15 supermarchés.Les dépréciations d’immobilisations incorporelles concernent Dia. Le goodwill de Dia en Chine a été déprécié entotalité ainsi qu’une partie du goodwill de Dia France.En 2009, les dépréciations d’actifs incluaient notamment l’impairment du goodwill GS (Italie) pour 240 millionsd’euros, la mise à juste valeur des titres Finiper classés en Actifs destinés à la vente pour 153 millions d’eurosainsi que des impairments de magasins pour 345 millions d’euros.Coûts de restructurationLes coûts de restructurations comprennent des charges induites par la mise en œuvre du plan de transformationpour 215 millions d’euros et des charges de restructurations proprement dites pour 201 millions d’euros.Les charges comptabilisées au titre du plan de transformation découlent de la rationalisation des structures(diminution des effectifs) pour l’essentiel en Espagne, en Italie et en France.En Belgique, 128 millions d’euros de coûts de restructuration ont été comptabilisés. Ceux-ci sont la conséquencede la fermeture de magasins et d’un entrepôt (indemnités de licenciement, mise au rebut d’actifs etc…) ainsi quede l’aménagement du dispositif de pensions.131Par ailleurs, Dia a fermé 66 magasins intégrés et a procédé à la conversion de 455 magasins Ed en magasins Dia.Une charge de 44 millions d’euros, correspondant principalement à des mises au rebut d’actifs a ainsi étéenregsitrée en 2010.Autres produits et charges non-courantsLes autres produits et charges non-courants se composent :---des changements d’estimation comptables, principalement liés à des estimations de risques fiscaux auBrésil pour 283 millions d’eurosde provisions au titre de litiges et contentieux fiscaux pour 269 millions d’eurosde plus-values de cession pour 54 millions d’euros.NOTE 10 : RESULTAT FINANCIERLe détail des éléments du résultat financier liés aux instruments financiers peut s’analyser comme suit :Comptabilisés en résultat (en millions d'euros)2010Produits d'intérêts sur les dépôts bancairesDividendes perçus au titre d'actifs disponible à la venteProduit net de cession des actifs disponibles à la vente sorti des capitaux propresGain de change netVariation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transactionVariation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultatVariation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitauxVariation de juste valeur des passifs financiersProduits sur instruments de tauxProduits sur titres de placementDivers Produits financiersCharges d'intérêt sur les passifs financiers évalués au coût amortiPerte nette de changeVariation de juste valeur des actifs financiers détenus à des fins de transactionVariation de juste valeur des actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultatVariation de juste valeur des passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultatVariation nette de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitauxPerte de valeur des titres détenues jusqu'à échéancePart inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerieCharges sur instruments de tauxCharge financière d'actualisationAutres charges financièresCharges financièresRésultat financier netComptabilisés en autres éléments du résultat global (en millions d'euros)Variation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la venteVariation nette de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente transférée en résultatPart efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerieJuste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie transférée en résultatEcart de change résultant des activités à l'étranger661016(0)736051612166(571)0(26)(5)(36)n/a0(2)0(46)(138)(823)(657)201018(16)(14)26516402009111310623702176149(593)(8)(58)(2)(37)n/a0(7)0(45)(6)(754)(606)20097(1)(14)7540539Total1322010NOTE 11 : IMPOTS SUR LES RESULTATS(en millions d'euros)Impôts sur les résultatsImpôts différésTotal impôtsTaux effectif d'impôtRapprochement du taux d’impôt théorique et du taux d’impôt effectif6603769759,1%(en millions d'euros)2010200920096013463560,5%Résultat courant avant impôtsTaux normatifImpôt ThéoriqueEffet impôts différences permanentes (1)Effets impôts résultat non taxé ou taxé à un taux différentAutres (2)Total impôtsTaux effectif d'impôt1 17934,4%40626(96)36169759,1%1 05134,4%362153(49)16963560,5%(1) cette ligne comprend notamment en 2009 l’incidence de la dépréciation du goodwill GS en Italie, ainsique de la mise à juste valeur des titres Finiper pour lesquelles aucun impôt différé n’a été reconnu. Cesdeux éléments ont eu un effet négatif de 108 millions d’euros sur le taux effectif d’impôt du Groupe en2009.(2) cette ligne comprend notamment:en 2009a. des dépréciations d’impôts différés actifs à hauteur de 67 millions d’euros,b.l’enregistrement d’un impôt différé passif de 17 millions d’euros en lien avec la réforme de lataxe professionnelle en 2010 (cf. note sur l’impôt sur le résultat dans les principes comptables),a.b.l’enregistrement de la charge nette de CVAE pour 60 millions d’euros, conformément àl’analyse présentée dans la note sur l’impôt des principes comptables,l’incidence des pertes encourues au Brésil et en Belgique pour lesquelles aucun impôt différén’a été reconnu.en 2010133NOTE 12 : RESULTAT DES ACTIVITES ABANDONNEES(en millions d'euros)Activités abandonnées part du GroupeActivités abandonnées part attribuable aux participations nedonnant pas le contrôle2010520522009(67)0(67)TotalLe résultat des activités abandonnées provient en 2010•••du résultat net 2010 des entités thaïlandaises pour 44 millions d’euros,du résultat net 2010 de l’entité russe pour (3) millions d’euros,d’une reprise de provision suite à la cession en 2005 de l’activité restauration hors foyer pour 11 millionsd’euros.du résultat net 2009 de l’entité russe pour (56) millions d’euros,du résultat net 2010 des entités thaïlandaises pour (9) millions d’euros,de frais résiduels liés aux cessions en Suisse et en Slovaquie pour (1) million d’euros.Le résultat des activités abandonnées provient en 2009 :•••NOTE 13 : AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL(en millions d'euros)Brut(21)16516312010Impôt8109Net(13)2651639Brut(21)95405282009Impôt13(3)010Net(9)7540538Part efficace de la couverture de flux de trésorerieVariation des actifs disponibles à la venteVariation des écarts de conversionAutres éléments du résultat globalNOTE 14 : IMMOBILISATIONS INCORPORELLES(en millions d'euros)Goodwill netsAutres immobilisations incorporelles brutesAmortissement des autres immobilisations incorporellesImpairmentAutres immobilisations incorporelles nettesImmobilisations incorporelles en coursImmobilisations incorporelles nettes13431/12/201031/12/200911 8292 948(1 806)(196)94615411 4732 658(1 566)(180)91216312 93012 5484 1292 6609488159371368101 038Variation des goodwillFranceItalieBelgiqueEspagneBresilArgentineHard DiscountAutres pays1112119842(en millions d'euros)Goodwill nets findécembre 2008Acquisitions2009Cessions 2009Impairment 2009AutresmouvementsEcarts deconversion 2009Goodwill nets findécembre 2009Acquisitions2010Cessions 2010Impairment 2010AutresmouvementsEcarts deconversion 2010Goodwill nets findécembre 20104 0542 947948815712156809921(26)(240)(10)(3)(1)(3)(6)0(46)(8)78209(19)114501000056(5)(12)(1)(0)00(6)(2)0000000(13)(0)(5)9000(21)4112442384 2782 6489478101 0611417721 17111 82925183202190(26)(21)(266)11 47311 363TotalLes principales variations positives de l’exercice sont liées aux acquisitions de Baolongcang en Chine et d’Ipeken Turquie (cf. note 2) ainsi que divers mouvements individuellement non significatifs en France.Les autres mouvements concernent essentiellement la variation de juste valeur des engagements d’achat auprèsdes actionnaires détenant des participations ne donnant pas le contrôle (méthode de comptabilisation décrite dansles principes comptables – « Actifs et passifs financiers »).Variation des autres immobilisations incorporelles(13)16824Reduction devaleur(1 506)(en millions d'euros)Valeur bruteValeur nette3421(213)(16)(32)(1 746)2 556234(42)4800252 821260(51)311 050234(21)48(213)(16)(7)1 075260(17)31(239)(8)(0)1 101Au 31 décembre 2008AcquisitionsCessionsVariation de changeAmortissementsImpairmentVariation de périmètre, transfert et autres mouvementsAu 31 décembre 2009AcquisitionsCessionsVariation de changeAmortissementsImpairmentVariation de périmètre, transfert et autres mouvementsAu 31 décembre 2010Dépréciation des goodwill et analyse de sensibilitéLes principes de dépréciation des actifs sont détaillés dans la note « Principes comptables ».La méthode d’évaluation de la valeur recouvrable des UGT est la valeur d’utilité.Les tests de dépréciation des goodwill et des actifs incorporels réalisés en 2010, conformément à IAS 36, ontconduit le Groupe à ne comptabiliser aucune perte de valeur sur l’ensemble des pays du périmètre. En 2009, leGroupe avait comptabilisé une perte de valeur de 240 millions d’euros sur l’Italie.Une analyse de sensibilité aux hypothèses de taux d’actualisation et de croissance perpétuelle a été réalisée sur lesrésultats du test d’impairment 2010.Une augmentation de 25 points de base des taux d’actualisation des pays aurait induit une perte de valeur de 156millions d’euros de l’Italie.(239)(8)(42)(2 002)423 102135Une diminution de 25 points de base du taux de croissance perpétuelle des pays aurait induit une perte de valeurde 121 millions d’euros de l’Italie.Par ailleurs, une analyse de sensibilité aux hypothèses de croissance du chiffre d’affaires et du taux de marged’EBITDA a été réalisée sur l’Italie. Les incidences de variation de taux sur la perte de valeur constatée pourl’Italie sont présentées dans le tableau ci-dessous :egraMADTBE'd)%(Croissance du CA HT (%)*0,00%(202)32270-0,50%(262)(31)199-0,25%0,00%0,25%0,50%(140)101342 Variable d'ajustement sur chacune des 5 années du plan d'affairesNOTE 15 : IMMOBILISATIONS CORPORELLES(en millions d'euros)TerrainsConstructionsMatériel, agencements et installationsAutres immobilisationsImmobilisations en coursTerrains en location financementConstructions en location financementMatériel, agencements et installations en location financementAutres immobilisations en location financementImmobilisations corporelles brutesAmortissements des immobilisations en location financementAmortissementsImpairment31/12/201031/12/20093 09910 50215 0041 1216762051 3631281632 115(15 687)(1 032)(364)3 23511 08915 7631 1585174561 3691221733 726(16 889)(1 047)(493)Immobilisations corporelles nettesLes immobilisations corporelles sont principalement composées de surfaces de vente gérées par le Groupe. Undétail du parc exploité par le Groupe à fin décembre 2010 figure page 248 et 249 infra..15 03215 297136Immobilisations en location financementLe Groupe Carrefour a effectué une revue de l’ensemble de ses contrats de location immobilière. Les contratsqualifiés de location financement sont capitalisés, les autres contrats étant considérés comme des contrats delocation simple.Totalà moins d'un ande 1 à 5 ansPlus de 5 ans86846314630205 162261 287322486358n/an/an/an/an/an/an/an/a213164n/an/an/an/an/an/an/an/aTotalà moins d'un ande 1 à 5 ansPlus de 5 ans1 0811 8502 231592240n/an/an/an/an/an/an/an/aRéduction devaleur(15 608)0564(1 645)(194)(200)(17 084)0765(1 665)(190)(256)(18 429)30 4011 877(730)0040516132 1151 821(1 283)0063543733 72614 7931 877(166)(1 645)(194)405(38)15 0321 821(518)(1 665)(190)63518215 297Contrats de location financement(en millions d'euros)Loyers minimaux à payerValeur actualiséeTotal des revenus de sous location à recevoirLoyers minimaux acquittés lors de l'exerciceLoyers conditionnelsRevenus de sous locationContrats de location simple(en millions d'euros)Loyers minimaux à payerTotal des revenus minimum de sous location à recevoirLoyers minimaux acquités lors de l'exerciceLoyers conditionnelsRevenus de sous locationVariation des immobilisations corporellesAu 31 décembre 2008AcquisitionsCessionsAmortissementsImpairmentVariation de changeVariation de périmètre et transfertAu 31 décembre 2009AcquisitionsCessionsAmortissementsImpairmentVariation de changeVariation de périmètre, transfert et autres mouvementsAu 31 décembre 2010(en millions d'euros)Valeur bruteValeur nette137NOTE 16 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS ET TITRES MIS EN EQUIVALENCE(en millions d'euros)31/12/200931/12/2010Titres de sociétés mises en équivalence (1)Total(1) La variation de ce poste se présente comme suit :Titres de participationPrêts à plus d'un anAutres (2)Clôture 31/12/2009Ecart de conversionQuote-part de résultat netDividendesAutres (a)Clôture 31/12/2010201274291 0071 5102561813101 0511 798201335(10)28256(a) dont 23 millions d’euros liés à la création de la JV Balkans (cf.note 2 – Autres événementsmarquants).Les principaux éléments financiers caractéristiques des sociétés classées en titres mis en équivalence au 31décembre 2010 sont les suivants :100% - y compris retraitements de consolidationen millions d'euros% of interestTotal bilanCapitaux propres1 6355737954 330132ActifsimmobilisésChiffred'affaire horstaxesRésultatnet- Majid Al Futtaim- Provencia SA- Iper Orio- Mestdagh- Altis- Costasol- CM Balkans B.V.- autres sociétés ligne comprenant 16 sociétés considérées individuellement comme non significatives25%50%50%25%50%34%20%122170426145262581670322129127118615015822419510320645144942 394644171401408787715711712-0331-63(2) Ce poste comprend principalement les dépôts et cautionnements et les autres créances immobilisées.TOTALdont :138NOTE 17 : IMPOTS DIFFERES(en millions d'euros)Impôts différés actifsImpôts différés passifs31/12/201031/12/2009766(560)713(496)TotalLa nature des impôts différés est décrite dans la note 1. Ces derniers correspondent essentiellement à desdifférences temporelles entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales des actifs et des passifs.Tableau de passage des impôts différés206217(en millions d'euros)31/12/2009Effet changeAutres (1)31/12/2010DotationsReprises2172(37)Impôts différés nets(1) Essentiellement incidence des effets périmètreActifs d’impôts différés non activésLe montant des impôts différés non reconnus s’élève au 31 décembre 2010 à 1 427 millions d’euros, dont 806millions d’euros d’impôts différés actifs sur déficits reportables et 622 millions d’euros d’impôts différés actifssur différences temporelles.25206139NOTE 18 : IMMEUBLES DE PLACEMENT(en millions d'euros)Immeubles de placement en valeur bruteAmortissementsTotalVariation des immeubles de placementSolde de clôture (31/12/2008)Dotations aux amortissements de la périodeEffet changeInvestissements de la périodeCessions de la périodeTransfertsAutres mouvementsSolde de clôture (31/12/2009)Dotations aux amortissements de la périodeEffet changeInvestissements de la périodeCessions de la périodeTransfertsAutres mouvements31/12/201031/12/2009709(173)536597(142)455346(21)211-8334455(19)2543(1)60(27)Solde de clôture (31/12/2010)Les produits locatifs générés par ces immeubles de placement et comptabilisés en résultat en 2010 s’élèvent à100 millions d’euros contre 89 millions d'euros en 2009. Les charges opérationnelles directes s'élèvent à 14,7millions d’euros en 2010 contre 13,8 millions d’euros en 2009.La juste valeur des immeubles de placement au 31 décembre 2010 a été estimée à 1 343 millions d’euros contre929 millions d'euros au 31 décembre 2009.536140NOTE 19 : STOCKS(en millions d'euros)Stocks en valeur bruteDépréciationStocks en valeur netteNOTE 20 : CREANCES COMMERCIALES(en millions d'euros)Créances sur clientsDepréciation des créances douteusesCréances nettes sur clientsFournisseurs débiteurs31/12/201031/12/20097 282(289)6 9946 900(293)6 60731/12/201031/12/20091 263(259)1 0041 5511 196(206)9911 3461 52513260141 8111 74968235(0)2 0512 555TotalLes créances clients sont essentiellement composées de sommes dues par les franchisés du Groupe.Les créances fournisseurs correspondent à des ristournes et à des coopérations commerciales à recevoir desfournisseurs du Groupe.NOTE 21 : AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS(en millions d'euros)31/12/201031/12/20092 337Actifs disponibles à la venteDépôts à plus de 3 moisDérivésAutresTotal141NOTE 22 : AUTRES ACTIFS(en millions d'euros)Créances envers le personnelPrêts à moins d'un anCréances sur cession d'immobilisations incorporelles, corporelles etfinancieresCharges constatées d'avanceAutres créances d'exploitation nettesTotalNOTE 23 : TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE(en millions d'euros)Equivalents de trésorerieTrésorerie31/12/201031/12/200931551243784551 04325126744442797631/12/201031/12/20099362 3359882 3123 2713 300TotalNOTE 24 : CAPITAUX PROPRESGestion du capitalLes capitaux propres de la société mère, Carrefour, doivent être suffisants pour être conformes aux dispositionsdu Code de commerce.Le Groupe détient un certain nombre de participations dans des entreprises ayant une activité financière (banques,compagnies d’assurances). Les capitaux propres de ces filiales doivent être suffisants pour satisfaire auximpératifs de solvabilité et aux limites prescrites par les autorités de tutelle des pays dans lesquels elles opèrent.La gestion des capitaux employés du Groupe (capitaux propres et dette financière) a pour objectif :d’assurer la continuité de son exploitation,de générer une rentabilité aux actionnaires et des avantages aux autres parties concernées,de maintenir une structure capitaux propres / dette adéquate dans le but de minimiser le coût du capitalet de préserver une bonne notation du crédit par les agences de notation.Par ailleurs, pour maintenir ou ajuster la structure des capitaux employés, le Groupe peut être amené à souscrirede nouvelles dettes ou rembourser celles existantes, ajuster le montant des dividendes versés aux actionnaires,effectuer un remboursement en capital aux actionnaires, émettre de nouvelles actions, racheter des actionsexistantes ou céder des actifs afin de réduire l’endettement.142Capital socialAu 31 décembre 2010, le capital social était composé de 679 336 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de2,5 €. Toutes les actions émises ont été libérées e ntièrement.(en milliers d'actions)20102009En circulation au 1er janvierEmission contre de la trésorerieOptions sur actions exercéesAnnulation de titres704 903704 903--(25 567)---704 903679 336En circulation au 31 décembreActions propresAu 31 décembre 2010, le nombre d’actions propres s’élève à 3 657 589, contre 563 488 à fin 2009.1. Contrat de liquiditéLe 17 Octobre 2010, il a été mis fin au contrat de liquidité confié par la société Carrefour à SG Securities (Paris).A cette date, 98 500 titres figuraient au compte de liquidité.2. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuitesLes actions propres sont notamment affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions etd’attribution d’actions gratuites. Tous les droits sont suspendus jusqu’à ce que ces actions soient remises encirculation.Dans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites, Carrefoura procédé en 2009 à une réorganisation de ses couvertures. A ce titre, le 15 juin 2009, le Groupe a cédé 18 638439 actions à un prix unitaire de 28,725 euros soit un prix de vente total de 535 millions d’euros. Le même jour,Carrefour a procédé à l’achat à terme de 18 638 439 actions au même prix unitaire de 28,725 euros par action.Cette opération n’a eu aucune incidence sur le compte de résultat consolidé.Dans le cadre de son plan d'achat d'actions à terme, depuis fin 2009, Carrefour a acquis 3 018 239 titres auxdifférentes échéances prévues au contrat, au prix unitaire de 28,725 euros.Sur la même période, 326 250 actions propres ont été levées ou attribuées.Au 31 décembre 2010, 2 691 989 actions propres sont ainsi détenues dans le cadre de la couverture des plansd’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuites.3. Achats et AnnulationUn programme de rachat d’actions de la Société autorisé par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010 en vue de laréduction du capital social a été mis en œuvre par le Conseil d’administration.La durée initiale de ce programme de rachat était de 18 mois à compter du 4 mai 2010. Le Conseild’Administration du 1er mars 2011 a décidé d’y mettre un terme.Au 31 décembre 2010, 26 433 816 actions ont été rachetées dans le cadre de ce programme de rachat d’actions.Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010 sous la 11ème résolution en vuede la réduction du capital social par annulation des actions achetées dans le cadre des autorisations qui lui ont étéconsenties, le Conseil d’Administration réuni le 30 novembre 2010 a décidé de mettre en œuvre l’autorisation susvisée et a conféré tous pouvoirs au Directeur Général en vue de procéder à la réduction du capital social.Par décision du 13 décembre 2010, le Directeur Général a procédé à l’annulation de 25 566 716 actions de 2,5euros de valeur nominale unitaire. Le capital social de la société Carrefour a ainsi été réduit de 63 916 790 euroset s’élève désormais à 1 698 340 000 euros.Au 31 décembre 2010, le solde des titres en voie d’annulation s’élève à 867 100.143DividendesEn 2010, le Groupe a versé un dividende de 1,08 euro par action au titre de l’année 2009, pour un montant totalde 740 millions d’euros.Résultat par actionRésultat net courant par action avant dilution20102009Nombre d'actions moyen pondéré677 979 764685 674 840Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe (en millionsd'euros)Résultat net des activités abandonnées, part du Groupe (enmillions d'euros)Résultat net, part du GroupeRésultat net des activités poursuivies par action (en euros) -Part du GroupeRésultat net des activités abandonnées par action (en euros) -Part du GroupeRésultat net, part du Groupe par action (en euros)Résultat net courant par action après dilutionRésultat net des activités poursuivies, part du Groupe (en millionsd'euros)Résultat net des activités abandonnées, part du Groupe (enmillions d'euros)Résultat net, part du GroupeNombre d'actions moyen pondéréActions dilutivesNombre d'actions retraitéRésultat net des activités poursuivies par action (en euros) -Part du GroupeRésultat net des activités abandonnées par action (en euros) -Part du GroupeRésultat net, part du Groupe par action après dilution(en euros)382524330,560,080,6438252433000,560,080,64343(67)2760,50(0,10)0,40343(67)27601E-140,50(0,10)0,4020102009677 979 764685 674 840677 979 764685 674 840Les actions d’auto-contrôle ainsi que les titres faisant partie du dispositif d’achat à terme décrit au paragrapheprécédent ne sont pas considérés comme des actions en circulation pour le calcul du bénéfice net par action.144Avant et après dilution, l’incidence des retraitements décrits dans la note 1.4 sur le résultat net - part du Groupepar action s’élève à -0,08 euros en 2009 (le résultat net-part du Groupe par action publié en 2009 s’élèvait à 0,48euros).Paiements fondés sur des actionsLa charge totale constatée en résultat en 2010 au titre des paiements en actions s’élève à 54 millions d’euros. Elleétait de 61 millions d’euros en 2009. Conformément à la norme IFRS 2, cette charge, après effet impôt, a pourcontrepartie une augmentation des capitaux propres.Les plans d’options d’achat d’actions et les plans d’actions gratuites mis en place par le Groupe afin de rémunérerses dirigeants et certains de ses salariés présentent les caractéristiques suivantes : Actions gratuitesAnnée du plan200820092009200920092010201020102010Date d'attribution (1)Date de transfert de propriétéDate de cessibilitéConditions d'acquisistionConditions de présence (2)Conditions de performance externe (3)Juste valeur de l'action à la date d'octroiCours de référence (spot) en €Nombre d'actionsActions attribuables au début du plan (a)Annulations (b)Actions attribuables au 31 déc 2010 (a-b)16-juil-0816-juil-1116-juil-1317-juin-0917-juin-1217-juin-1417-juin-0917-juin-1117-juin-1313-janv-0913-janv-1113-janv-1317-juin-0917-juin-1117-juin-1313-avr-1013-avr-1213-avr-1416-juil-1016-juil-1316-juil-1516-juil-1016-juil-1216-juil-1430-août-1031-août-1231-août-14ouinonouinonouiouiouinonouinonouinonouinonouiouiouinon33,831,5431,5426,9931,5437,6534,5934,5937,8593 50010 00083 50094 70025 00069 700461 300100 000361 300100 0000100 00035 000035 00020 000020 000458 6107 800450 810399 2200399 22030 000030 000(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant(2) L’acquisition des actions est conditionnée à une obligation de présence dans le Groupe, généralementdécidé l’octroi de chacun des plans.comprise entre 2 et 3 ans.(3) Performance de la valeur Carrefour relativement à celle de paniers d’actions de référence.Au titre de l’année 2010, les livraisons d’actions et les annulations de droits consécutivement au départ desbénéficiaires sont les suivantes :Année des plans20072008 (1)20092010Total plansActions livréesAnnulations126 500050 500122 0007 800126 500180 300(1) Le plan 2008 qui incluait des conditions de performance est arrivé à échéance en 2010. Les conditions deperformance externe n’ayant pas été remplies, aucune action n’a été livrée.145 Options d’achat d’actionsDate d'attribution (1)Date d'acquisition (2)Date d'expiration du plan (3)Juste valeur de l'option à la date d'octroiPrix d'exercice en €Cours de référence en € à la date d'octroiVolatilité en %Croissance des dividendes en %Taux d'intérêt en %Juste valeur de l'option en € (4)Nombre d'optionsOptions attribuables au début du plan (a)Options radiées (b)Options acquises au 31 décembre 2010 (c)Options exercées (d)Année du plan200720082008200920102010201015-mai-0750% au 15-mai-0975% au 15-mai-10100% au 15-mai-1114-mai-1406-juin-0850% au 06-juin-1075% au 06-juin-11100% au 06-juin-1205-juin-1507-juil-0850% au 07-juil-1075% au 07-juil-11100% au 07-juil-1206-juil-1517-juin-0950% au 17-juin-1175% au 17-juin-12100% au 17-juin-1316-juin-1604-mai-1050% au 04-mai-1275% au 04 mai-13100% au 04 mai-1403-mai-1716-juil-1050% au 16-juil-1275% au 16-juil-13100% au 16-juil-1415-juil-1716-juil-1050% au 16-juil-1275% au 16-juil-13100% au 16-juil-1415-juil-1756,4052,2325,54%12,96%4,50%10,923 884 300500 3252 635 885045,2632,832,25%2,25%4,80%7,314 093 500760 4001 779 500045,2643,9433,15%2,34%4,80%14,7415 00007 500033,731,5443,35%-34,95%3,30%12,677 407 325809 3500037,4635,2622,85%3,33%(4)6,5560 00000034,1135,2622,85%3,33%(4)5,961 279 50000034,1135,2622,85%3,33%(4)5,961 722 30029 600001 692 700Options non encore acquises au 31 décembre2010 (a-b-c-d)(1) Date du Directoire (avant le 28 juillet 2008), ou du Conseil d’Administration (après cette date), ayant1 279 5006 597 9751 553 600748 09060 0007 500(2) L’acquisition des options d’achat d’actions est soumise à des conditions de présence. Depuis 2006, cesdécidé l’octroi de chacun des plans.conditions sont les suivantes :- 50% des options sont acquises au bout de 2 ans,- 25% des options sont acquises au bout de 3 ans,- 25% des options sont acquises au bout de 4 ans.Concernant la date d’exercice de l’option, des modalités particulières sont applicables en cas de décès dubénéficiaire.(3) Fin de la période durant laquelle l’option est exerçable.(4) La juste valeur de l'option est calculée selon le modèle de Black & Scholes. Les taux de volatilité, decroissance des dividendes et d’intérêt étaient déterminés jusqu’en 2009 via un benchmark réalisé auprèsd’un panel de banques. Les hypothèses de volatilité et de dividendes sont désormais déterminées surbase de données historiques tandis que les taux d’intérêt utilisés proviennent d’une courbe de taux zéro-coupon publiée sur Reuters à la date d’attribution du plan. Par ailleurs, la maturité pour les plans 2010 aété fixée à 7 ans.Les soldes d’options encore exercables relatives aux plans antérieurs, dont les droits ont été entièrement attribuésà fin 2010, sont les suivants :Année du plan200420052006Solde d'options exerçables1 307 5003 329 2005 915 875Au titre de l’année 2010, les transferts d’options et les annulations de droits consécutivement au départ desbénéficiaires sont les suivants :146TotalAnnée du plan20032004200520062007200820092010Total plansOptions acquisesOptions radiées21 000124 000532 7001 383 90321 100843 161143 7751 787 000374 350760 20029 6004 014 0642 006 725Seules 2000 options au titre du plan 2003 ont été levées au cours de l’année 2010NOTE 25 : PROVISIONS(en millions d'euros)31/12/2009DotationActualisationAutres (3)31/12/2010Engagements de départ à la retraite - Note 26Litiges (1)RestructurationService après venteAutres (2)Ecart dechange3400026695366926152239866891 19579236292 616ReprisessansutilisationReprisesavecutilisation40000646(1)(66)(25)0(69)(161)(54)(119)(24)(23)(137)(357)38010(95)(11)7341 79957155833 188(1) Les provisions pour litiges sont composées d’éléments relatifs à des risques fiscaux, sociaux et légaux.La dotation nette de 484 millions d’euros découle essentiellement de la réestimation du niveau de risquedes litiges fiscaux au Brésil.(2) Les autres provisions sont principalement composées de provisions visant à couvrir les risquesd’assurance, de provisions pour fermetures de magasins ainsi que de provisions pour contrats onéreux.(3) Les mouvements de l’exercice s’expliquent par des reclassements de provisions entre les catégories« autres » et « litiges », le reclassement des provisions de la Thaïlande en passifs destinés à la venteainsi que des variations de périmètre (Bulgarie et Turquie).Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leursactivités. Par ailleurs, celles-ci font également l’objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu àredressement. Les principaux litiges sont décrits en note 27. Dans chaque cas, le risque est évalué par la Directiondu Groupe et ses conseils.Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultantd’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, etque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.Au 31 décembre 2010, le montant des provisions pour litiges enregistrées par le Groupe au titre de l’ensembledes litiges dans lesquels il est impliqué s’élève à 1 799 millions d’euros. Le Groupe n’en fournit pas le détail,considérant que la divulgation du montant de la provision éventuellement constituée en considération de chaquelitige en cours serait de nature à causer au Groupe un préjudice sérieux.NOTE 26 : ENGAGEMENTS DE DEPART A LA RETRAITELe coût des indemnités de départ en retraite est déterminé à la clôture de chaque exercice en tenant compte del’ancienneté du personnel et de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite. Lecalcul repose sur une méthode actuarielle intégrant des hypothèses d’évolution des salaires et d’âge de départ enretraite. L’engagement du Groupe est intégralement couvert par la provision ainsi que par la prise en charge pardes organismes extérieurs.147Synthèse de la situation financière des régimes à prestations définies dans les trois principaux pays duGroupe (France, Italie, Belgique)Les régimes à prestations définies du Groupe concernent essentiellement des compléments de retraites qui sontversés dans certains pays, annuellement, aux retraités anciens collaborateurs du Groupe, et des indemnités dedépart à la retraite prévues par les conventions collectives qui sont versées en une seule fois au moment dudépart à la retraite.Detail de la charge au compte de résultat en millions d'euros20102009Mouvements bilantiels en millions d'eurosTotal3742(11)19872946(11)469597690(52)(1)612872(49)(6)646Coûts des services rendusCoûts financiersRendement attendu des actifs financiersAutresTotal Charges (produits)Provision au 31 décembre 2008Impact au compte de résultatEffet périmètrePrestations payéesAutresProvision au 31 décembre 2009Impact au compte de résultatEffet périmètrePrestations payéesAutresProvision au 31 décembre 2010148Variation de juste valeur des actifs de couverture en millions d'eurosTotalJuste Valeur au 31 décembre 2008Effet périmètreRendement attenduPrestations payées par le fonds(Pertes) / gains actuarielsAutresJuste Valeur au 31 décembre 2009Effet périmètreRendement attenduPrestations payées par le fonds(Pertes) / gains actuarielsAutresJuste Valeur au 31 décembre 2010223(0)11(19)712234011(27)(2)6222149La répartition des actifs de couverture par catégorie se présente comme suit :31 décembre 201031 décembre 2009ObligationsActionsObligationsActionsImmobilier etautresImmobilier etautresFranceBelgique77%81%19%14%4%4%76%81%20%14%4%4%Les actifs de couverture concernent principalement les régimes en France et en Belgique.L’Italie n’a pas d’actifs de couverture, l’engagement de retraite étant intégralement couvert par la provision.Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du calcul de la moyenne pondérée des taux derendements attendus par catégorie d’actifs sur le total de la valeur des actifs.Le taux de rendement des actifs au 31 décembre 2010 s’élève à 4,68% en Belgique (contre 4,61% en 2009) et à4,9% en France (contre 5,05% en 2009).Une augmentation (diminution) de 1% du rendement attendu sur les actifs de couverture de retraite conduirait àaugmenter (diminuer) le produit financier annuel constaté sur l’exercice 2010 de 2,3 millions d’euros sur laFrance et la Belgique.Provision (en millions d'euros)31/12/201031/12/2009990(110)(34)(234)6121026(129)(29)(222)646Defined Benefits Obligations (DBO)Ecarts actuariels non reconnusCoût des services passés non comptabilisésJuste valeur des actifs de couvertureProvisionL’augmentation de la valeur actuelle de l’engagement s’explique principalement par la diminution du tauxd’actualisation pour la France et la Belgique (4,5% en 2010 vs. 4,9% en 2009), partiellement compensée parl’incidence de la modification de l’âge de départ à la retraite, prévu dans la réforme 2010 des retraites en France.Le coût des services passés non reconnus est relatif au régime de retraite supplémentaire mis en place en 2009par Carrefour au profit de ses principaux dirigeants, et sous réserve du respect d’un certain nombre de conditions.Il est inscrit en engagements hors bilan.Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements relatifs aux indemnités de départ à la retraite sontprésentées dans le tableau ci-dessous :Age de départ à la retraiteEvolution des salairesTaux de charges socialesTaux d'actualisationLe taux d’actualisation de la France et de la Belgique s’élève à 4,5% contre 4,9% en 2009. Ce taux est fondé surun indice normatif (Iboxx) qui regroupe la performance à 10 ans d’obligations corporate (notées AA).201060-65 ans1,5% à 3,0%7% à 45%3,9% à 4,5%200960-65 ans1,5% à 3,0%7% à 45%4,7% à 4,9%150Le taux d’actualisation retenu pour l’Italie s’élève à 3,9% contre 4,7 % en 2009. Ce taux est déterminé enfonction d’une courbe de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie et est cohérent avec ladurée estimée des obligations au titre des avantages accordés.Les résultats des tests de sensibilité montrent qu’une diminution de 25 et de 50 points de base du tauxd’actualisation aurait eu respectivement une incidence de l’ordre de 24 millions d’euros et de 50 millions d’eurossur le montant de la valeur actuelle de l’engagement au titre des régimes en France et en Belgique.NOTE 27 : LITIGESCertaines sociétés du Groupe ont fait ou font l’objet de contrôles par les autorités fiscales des pays dans lesquelselles sont enregistrées.Carrefour Brésil est soumis à des contrôles fiscaux dans chaque Etat dans lequel il est implanté.Les redressements sont nombreux mais les principaux sont localisés dans les Etats de Rio de Janeiro et de SaoPaulo. Ils portent sur la taxe sur la distribution des biens et services (ICMS) et les crédits d’impôt enregistrés à cetitre (détermination des montants et documentation de ceux-ci) ainsi que sur les contributions relatives auprogramme d’intégration sociale et au financement de la sécurité sociale (Pis-Cofins). Le Groupe conteste lebien-fondé de la plupart des chefs de redressement et notamment la constitutionnalité de certaines dispositionslégislatives en vertu desquelles ces redressements ont été notifiés. Les redressements notifiés s’élèvent à 1,2milliard d’euros.L’estimation du niveau de risque de chaque litige est revue par les conseils juridiques de Carrefour Brésil et uneprovision est comptabilisée en conséquence.La législation espagnole permet aux entreprises investissant à l’étranger de déduire de l’impôt sur les sociétés unpourcentage 1 des montants investis par une société dans une filiale à l’étranger dés lors que cet investissementpermet de développer les exportations de biens et / ou de services de la société vers la filiale. Depuis 1994, Dia ausé de cette faculté. Cependant, l’administration fiscale espagnole a notifié des redressements pour 97 millionsd’euros au motif que le volume des exportations était sans commune mesure avec l’importance desinvestissements réalisés entre 1998 et 2007. Une procédure contentieuse est en cours. Dia a perdu en premièreinstance et en appel en 2007 et s’est pourvu en cassation.Carrefour a reçu en 2010 une notification de redressement au titre des exercices 2003 à 2007 pour un montant de130 millions d’euros. Carrefour conteste le bien-fondé de ces redressements.Certaines sociétés françaises du Groupe ont reçu en 2008 et 2009 des notifications portant sur le calcul de laTVA collectée au cours des exercices 2003 à 2008. Carrefour conteste le bien-fondé de ces redressements et aexercé un recours auprès des tribunaux administratifs.Carrefour a acquitté la taxe sur les achats de viande (taxe d’équarrissage) jusqu’en 2003. En 2003, la Cour deJustice des Communautés Européennes a considéré que cette taxe, dont le produit était reversé par l’Etat auxentreprises d’équarrissage, constituait une aide d’Etat incompatible avec le droit communautaire. Enconséquence, Carrefour a obtenu des dégrèvements. Ainsi, la taxe d’équarrissage acquittée entre 1997 et 2003 aété remboursée au Groupe. En 2004, l’administration fiscale est revenue sur sa décision et a demandé larépétition de la taxe remboursée au titre des années 2001 à 2003 pour un montant de 150 millions d’euros.Carrefour conteste le bien-fondé de cette demande. Un contentieux est ouvert auprès des juridictionsadministratives.1 25% entre 1994 et 2006, 12% en 2007 (dernière année d’utilisation du crédit d’impôt export par Dia)151En Belgique, le Groupe dispose d’un « Centre de Coordination ». Un arrêté royal pris en décembre 1982 avaitinstitué un régime fiscal dérogatoire au régime de droit commun pour les centres de coordination agréés, en vertuduquel ils étaient imposables au titre d’un bénéfice forfaitaire fixé à un pourcentage du montant total desdépenses et frais de fonctionnement.En 2003, la Commission européenne a adopté une décision selon laquelle ce régime fiscal dérogatoire constituaitune aide d’Etat incompatible avec le marché commun. Cependant, le Centre de Coordination Carrefour (CCC) aobtenu de l’administration belge le prolongement du régime fiscal dérogatoire jusqu’au 31 décembre 2005.En novembre 2007, la Commission européenne a jugé la prorogation du régime des centres de coordination au-delà du 31 décembre 2005 illicite. Le recours introduit en février 2008 par le CCC a été déclaré irrecevable enmars 2010. En mai 2010, le CCC a formé un pourvoi devant la Cour de justice de l’Union européenne.NOTE 28 : PASSIFS FINANCIERSNote 28.1 DETTE NETTELa dette nette du groupe peut s’analyser comme suit :31/12/201031/12/2009(en millions d'euros)Emprunts ObligatairesAutres Emprunts et dettes long termeTotal des Dettes hors dérivés passifBillet de TrésorerieCrédit BauxDérivés - PassifTotal des DettesAutres actifs financiers courantsDisponibilitésTotal des PlacementsDette Nette9 4881 79750052312 30877113 0791 8113 2715 0827 9978 4991 72050040711 12582611 9512 0513 3005 3516 60031/12/201031/12/200910 5071 80112 3089 2271 89811 125L’incidence de l’application d’IAS 17 amendée sur la dette nette s’élève à 116 millions d’euros en 2010.Note 28.2 EMPRUNTSDétail des emprunts, hors dérivés passif, par nature de taux :(en millions d'euros)Dette à taux fixeDette à taux variableTotalLes dettes à taux fixe à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux fixe.Les dettes à taux variable à l’émission (avant Swap) sont classées en dette à taux variable.152Détail des emprunts, hors dérivés passif, par devise :(en millions d'euros)EuroReal BrésilienYuan ChinoisLivre TurqueDollar TaiwanaisRinggit MalaisPeso ArgentinPeso ColombienBaht ThailandaisZloty PolonaisLei RoumainRoupie IndonésienneTotalLa dette en euros représente 90% du total en décembre 2010 contre 92% en décembre 2009.Détail des emprunts obligataires (valeur nominale) :31/12/201011 04777055501697418104081312 30831/12/200910 1877074329219036151012111 125(en millions d'euros)Détail des emprunts ObligatairesÉchéanceEmissions Publiques :Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,375%Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 2,5ans, 4,375%Euro Bond, EUR, 5 ans, Euribor 3M+15bpEmprunt Obligataire Euro MTN, GBP, 10 ans, 5,375%Euro Bond Fixed rate, EUR, 8 ans, 3,625 %Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 6,625%Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,125%Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 5 ans, 5,125%Euro Bond Fixed rate, EUR, 7 ans, 5,375%Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3,825 %Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 3,85 %Euro Bond Fixed rate, EUR, 10 ans, 4,375 %Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,678%Emprunt Obligataire Euro MTN, Eur, 10ans, 4,00%Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 11 ans, 3,875%201120112012201220132013201420142015201520152016201720202021Total9 6659 2961 1003002007967507001 2502501 00050506002501 0001 000Emissions Privés :Les montants des dettes obligataires de ce tableau correspondent à la valeur de remboursement de ces dettes. Ilsprennent donc en compte l'effet à l'échéance des éventuels swaps de couverture mis en place à l'origine. Lavalorisation de ces couvertures n’est pas reprise dans le tableau ci-dessus.368153Détail des emprunts, hors dérivés passif, par échéance :(en millions d'euros)1 an2 ans3 à 5 ansAu-delà de 5 ansTotalCovenants bancaires :Une partie de l'endettement bancaire contracté par Carrefour Brésil est soumise aux 2 covenants suivants :31/12/20102 7151 2164 8683 50912 30831/12/20092 1581 5034 4722 99211 125- le ratio de liquidité (actifs circulants rapportés aux passifs circulants) doit être supérieur ou égal à0,85 ;- le ratio de solvabilité (capitaux propres rapportés au total du bilan) doit être supérieur ou égal 0,25.Au 31 décembre 2010, ces ratios sont respectés.NOTE 29 : REFINANCEMENT DES ENCOURS CLIENTS DES SOCIETES FINANCIERESLe refinancement des encours clients se fait au moyen d’emprunts bancaires contractés par les sociétésfinancières ainsi que, depuis 2009, d’un emprunt obligataire souscrit par le Groupe et réaffecté à cette activité.154NOTE 30 : INSTRUMENTS FINANCIERSA. Instruments financiers inscrits au bilanAu 31/12/2010(en millions d'euros)Ventilation par catégorie d'instrumentsvaleurcomptableen justevaleur parrésultatactifsdisponibles àla venteprêts, créanceset autres dettesdettes au coûtamorti (1)instrumentsdérivésTitres de participationAutres immobilisations financières long termeAutres actifs financiers non courantsTotal encours clients des sociétés financièresCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres actifs (2)Trésorerie et équivalent trésorerieACTIFSTotal empruntsTotal refinancement encours clientsFournisseurs et autres créditeursAutres passifs (3)PASSIFS1811 3611 5425 5562 5551 8116643 27115 40013 0795 02016 7962 76537 660--181181--1 525133 2713 2711 70610 410-12 3085 02013771--17 328771 (1) y compris les passifs financiers faisant l'object d'une couverture de juste valeur (2) hors charges constatées d'avance (3) hors produits constatés d'avanceAu 31/12/2009(en millions d'euros)Ventilation par catégorie d'instrumentsvaleurcomptableen justevaleur parrésultatactifsdisponibles àla venteprêts, créanceset autres dettesdettes au coûtamorti (1)instrumentsdérivésTitres de participationAutres immobilisations financières long termeAutres actifs financiers non courantsTotal encours clients des sociétés financièresCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres actifs (2)Trésorerie et équivalent trésorerieACTIFSTotal empruntsTotal refinancement encours clientsFournisseurs et autres créditeursAutres passifs (3)PASSIFS2741 0361 3105 2202 3372 0515323 30014 74911 9514 65316 8002 69136 094274-274--1 749673 3003 3002 0229 359-11 1264 65367825--15 779825 (1) y compris les passifs financiers faisant l'object d'une couverture de juste valeur (2) hors charges constatées d'avance (3) hors produits constatés d'avanceDans le cadre du financement des ses activités, le 22 juillet 2010, le Groupe a mis en place avec un partenairebancaire une structure de financement faisant intervenir un véhicule dédié non consolidé. Ce véhicule a souscritune obligation de 1 milliard d'euros émise par Carrefour au travers de son programme EMTN. Par ailleurs,Carrefour a octroyé un prêt de 255 millions d'euros à ce même véhicule. La structure n'expose Carefour à aucunrisque de liquidité.La juste valeur du prêt octroyé au véhicule est déterminée en utilisant un modèle d'évaluation dont lesparamètres sont non observables. Cela conduit Carrefour à constater un écart entre le prix initial de la transactionet la valorisation initiale donnée par le modèle. Cet écart est qualifié de Day-1 profit qui ne peut êtreimmédiatement enregistré dans le compte de résultat pour sa totalité. Ainsi, un profit de 38 millions d’euros a été1 3611 3615 5562 55527466416 7962 76519 5611 0361 0365 2202 33723553216 8002 69119 491155 Total Actifs15 40015 40014 74914 749comptabilisé lors de la mise en place de la structure. Le solde de 88 millions d’euros est différé et sera porté aucompte de résultat au fur et à mesure que les paramètres deviendront observables.31/12/201031/12/2009ValeurcomptableJustevaleurValeurcomptableJustevaleurB. Juste valeurJuste valeurs/valeurs comptables(en millions d'euros)Titres de participationAutres immobilisations financières long termeAutres actifs financiers non courantsEncours clients des sociétés financièresCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres ActifsTrésorerie et équivalents trésorerieDette couverte en juste valeurDette couverte en flux de trésorerieDette à taux fixeDette non couvertePassifs relatifs à des contrats de location-financementInstruments dérivés de tauxTotal EmpruntsFournisseurs et autres créditeursRefinancement des encours clientsAutres passifsTotal PassifsTotal (+ passif net / - actif net)Profit (perte) non comptabilisé2741 0361 3105 2202 3372 0515323 3001 0467808 17372040782611 95116 8004 6532 69136 09421 3452741 0361 3105 2202 3372 0515323 3001 0467808 59672040782612 37416 8004 6532 69136 51721 768(423)1811 3611 5425 5562 5551 8116643 2712 0476958 32372052377113 07916 7965 0202 76537 66022 2601811 3611 5425 5562 5551 8116643 2712 0476958 67272052377113 42816 7965 0202 76538 00922 609(349)6112(244)Une évaluation de la juste valeur des instruments financiers du Groupe est effectuée dans la mesure où lesdonnées des marchés financiers permettent une estimation pertinente de leur valeur vénale dans une optique nonliquidative.Ventilation des actifs et passifs évalués en juste valeur (hors disponibilités) au 31 décembre 2010(en millions d'euros)niveau 3niveau 1niveau 2TotalTitres de participationActifs financiers courants - disponibles à la venteActifs financiers courants - dérivésDérivés passif1 463181(527)1811 52512(771)156Il existe trois hiérarchies de juste valeur :00Niveau 1 : juste valeur évaluée par référence à des prix (non ajustés) cotés sur des marchés actifs pourdes actifs et passifs identiquesNiveau 2 : juste valeur évaluée par référence à des prix cotés visés au niveau 1 qui sont observablespour l'actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) soit indirectement (à savoir desdonnées dérivées de prix)Niveau 3 : juste valeur évaluée par référence à des données relatives à l'actif ou au passif qui ne sont pasbasées sur des données observables de marchéC. Couverture de flux de trésorerieLe tableau suivant indique les périodes au cours desquelles le Groupe s’attend à ce que les flux de trésorerieassociés aux instruments dérivés qualifiés de couverture de flux de trésorerie interviennent et impactent lerésultat.(en millions d'euros)< 1an> 1 an > 5ans< 1an> 1 an > 5ans2010ValeurcomptableFlux detrésorerieattendus2009ValeurcomptableFlux detrésorerieattendusInstrument de couverture de taux(64)(75)(11)(64)(30)(37)(9)(28)(1)Instruments de couverture de change617635635019920320300553560Total624 les risques de taux concernent principalement des swaps tandis que les instruments de change sontessentiellement composés de contrats à terme.NOTE 31 : AUTRES PASSIFS(en millions d'euros)31/12/201031/12/2009(64)(28)169165194(1)0Dettes socialesDettes vis-à-vis des fournisseurs d'immobilisationsProduits constatés d'avanceDettes diverses1 702669593941 642591574572 824TotalNOTE 32 : GESTION DES RISQUESLes principaux risques attachés aux instruments financiers du Groupe sont les risques de taux, de change, decrédit, de liquidité et le risque sur actions. La politique du Groupe face aux différents risques est décrite dans lesparagraphes suivants.2 747- Risque de marchéLe risque de marché correspond au risque que des variations de marché, tels que les cours de change, les tauxd’intérêt et les prix des instruments de capitaux propres, affectent le résultat du Groupe. La gestion du risque demarché a pour objectif de gérer et contrôler les expositions au risque de marché dans des limites acceptables, touten optimisant le couple rentabilité / risque.157Le Groupe achète et vend des instruments financiers afin de gérer les risques de marché. Toutes ces opérationssont réalisées dans le respect des directives définies par le Comité des Risques. Généralement, le Groupe chercheà appliquer, dans la mesure du possible, une comptabilité de couverture pour gérer la volatilité de ses résultats. Risque de changeLes activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales qui opèrent essentiellement dans leur proprepays (achats et ventes en devises locales). Par conséquent, l’exposition du Groupe au risque de change sur lesopérations commerciales est naturellement limitée et concerne essentiellement l’importation. Le risque sur lesopérations d’importation fermes est couvert par des achats à terme de devises.Les investissements prévus dans des pays étrangers sont parfois couverts par des options.Les financements locaux sont généralement effectués dans la devise locale.La maturité des opérations de change est inférieure à 12 mois. Risque de taux d’intérêtLa gestion du risque de taux est assurée centralement par la direction trésorerie et des financements du Groupe(DTFG). Cette dernière est soumise à une obligation de reporting de ses opérations et établit une mesure deperformance mensuelle permettant d’identifier :oole résultat sur les actions menées,l’adéquation des actions entreprises avec la politique des risques du Groupe.L’exposition nette du Groupe au risque de variation de taux d’intérêt est réduite par l’utilisation d’instrumentsfinanciers constitués de swaps et d’options de taux d’intérêt.3) Le Groupe se préserve par exemple du risque de variation des taux d’intérêts à la hausse sur les billetsde trésorerie et autres dettes à court et moyen terme par l’utilisation d’instruments financiers.4) La dette à long terme est émise principalement à taux fixe, protégeant ainsi le Groupe contre une haussedes taux. Néanmoins le Groupe utilise des instruments financiers en vue de bénéficier partiellement dela baisse des taux.Cette stratégie a pour effet de limiter fortement l’impact des hausses de taux, tout en bénéficiant d’une baisseéventuelle.Le calcul de sensibilité (à un an – sur l’ensemble de la dette) à l’évolution des taux est présenté dans le tableauci-dessous :Effet sur les charges financières d'une simulation sur les tauxd'intérêts (en millions d'euros)baisse des tauxde 0,50%hausse des tauxde 0,50%Variation de charges financières avant dérivésVariation de charges financières des dérivés(19)(2)19(1)Variations de charges financières après dérivés (Gains), perte.Sur la base des données de marché à la date de clôture et du niveau particulièrement bas des taux d’intérêt deréférence du Groupe, l’impact des instruments dérivés de taux et des passifs financiers évalués à la juste valeurpar résultat a été établi sur la base d’une variation instantanée de + /- 50 points de base de la courbe des tauxd’intérêts euro au 31 décembre 2010.(22)19158 Risque sur actions3) Actions CarrefourCarrefour est attentif à l’évolution du cours de ses actions. Il s’efforce de disposer d’une capitalisation boursièresuffisante, afin de :-préserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché ;soutenir le développement futur de l’activité.-Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions sur le marché. Le rythme et le volume de ces achatsdépendent des cours sur le marché. Ces actions sont principalement utilisées dans le cadre des programmesd’attribution d’options sur actions du Groupe.4) Autres actionsLe Groupe a pour politique de ne pas détenir de positions actions sauf circonstances particulières.Ainsi, les valeurs mobilières et les placements financiers sont essentiellement constitués de placementsmonétaires sur lesquels l’exposition du Groupe est faible.- Risque de créditLe Groupe considère que son exposition est la suivante :Exposition au risque de crédit(en millions d'euros)Titres de participationAutres immobilisations financières long termeTotal Autres actifs financiers non courantsEncours clients des sociétés financièresCréances commercialesAutres actifs financiers courantsAutres ActifsTrésorerie et équivalents trésorerie31/12/201031/12/20091811 3611 5425 5562 5551 8116643 2712741 0361 3105 2202 3372 0515323 300Exposition maximale au risque de crédit15 40014 749Créances d’exploitationLes créances d’exploitation comprennent principalement les créances à recevoir des fournisseurs, des franchiséset les loyers à recevoir des galeries marchandes. Elles font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation, qui prenden compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l’ancienneté de la créance.Détail des variations de dépréciation créances douteusesClôture 31/12/2009dotationsreprisesautres mouvementsClôture 31/12/2010(206)(117)68(4)(259)159Au 31 décembre 2010, le montant net des créances commerciales s’élève à 2 555 millions d’euros (note 20).Le montant net des créances échues s’élève à 548 millions d’euros et la part des créances nettes échues de plusde 90 jours représente 6% du montant net total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de nonrecouvrement, ces créances ne font pas l’objet de provision pour dépréciation complémentaire.Encours clients des sociétés financièresLes crédits à la clientèle présentés au bilan comprennent le capital restant dû à la date d’arrêté des comptes auquels’ajoutent les intérêts, indemnités et primes d’assurance échus ainsi que ceux courus et non échus à cette mêmedate.Les créances à la clientèle sont classées en créances douteuses dès lors qu’elles présentent un risque de nonrecouvrement total ou partiel.La dépréciation est calculée sur la base d’échéanciers déterminés selon les historiques de recouvrement constatéspar nature de produit (crédit affecté, crédit revolving, prêt personnel …) antériorité et dégradation de la créancedouteuse.- Ventilation des encours échus et non échusEn millions d'eurosCréances échuesSolde au31/12/2010Créance non échueà la date de clôtureentre 0 et 3moisentre 3 et 6moisentre 6 moiset un anau-delà d'unanencours des sociétés financièresEn millions d'euros5 5565 118307473054Solde au31/12/2009Créance non échueà la date de clôtureentre 0 et 3moisentre 3 et 6moisentre 6 moiset un anau-delà d'unanCréances échues4 613258931561005 220encours des sociétés financières- Balance âgée des encours clients des sociétés financières(En millions d'euros)FranceBelgiqueEspagneItalieGrèceArgentineBrésilDia EspagneTOTAL> 1 an < 5 ans> 5 ans2 9981841 222127169890291 499202792938031010154160000 < 1 an1 3981647898213909026TotalPlacementsLe Groupe limite son exposition au risque de crédit en diversifiant ses investissements dans des titres liquides etuniquement avec des contreparties ayant au moins une notation de crédit A de Standard & Poor et A1 de Moody.5 5561 8413 444272160- Risque de liquiditéLe risque de liquidité recouvre deux notions :- le risque qu'un actif ou un passif ne soit pas monétisable ou subisse une forte perte de valeur eu égard auxconditions de marché (extrême faiblesse des volumes échangés ne permettant pas d'assurer une cotation à toutmoment de l'instrument). Si le Groupe n'est plus en mesure de monétiser ses instruments de dette, il encourt unrisque d'insuffisance de trésorerie et partant- un risque de solvabilité.Le risque de liquidité est donc constitué dans l'ordre par :- une insuffisance de trésorerie disponible, puis- une insuffisance des engagements reçus par les banques et/ou une impossibilité d'émettre de nouvelles dettessur les marchés, et enfin- l'illiquidité de tout actif long terme.La conjonction de l'ensemble de ces facteurs conduit à l'insolvabilité.L’approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s’assurer, dans la mesure du possible, qu’ildisposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu’ils arriveront à échéance, dans desconditions normales ou « tendues », sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation duGroupe.Les principales actions entreprises par la DTFG afin de gérer la liquidité consistent à :limiter les échéances de remboursement annuelles à un montant compris entre 1 milliard d’euros et 1,5milliards d’euros ; mettre en place des crédits syndiqués pour 3,25 milliards d’euros ;utiliser mais de manière limitée le programme de billets de trésorerie (utilisation moyenne de 0,6milliard d’euros pour une capacité d’émission de 5 milliards d’euros).Ainsi, au 31 décembre 2010, la situation de liquidité du Groupe était solide : le Groupe disposait de 3,25milliards d’euros de crédits syndiqués non tirés et sans condition (échéance 2012 et 2015) et avait émis pour 9,7milliards d’euros d’obligations sachant que l’échéance 2011 était déjà refinancée.Au 31 décembre 2010, le programme de billets de trésorerie comportait une échéance à moins de 2 mois d’unmontant de 500 millions d’euros.En cas de défaillance du marché et d’impossibilité de renouvellement de la ligne de billets de trésorerie, un tiragesur la ligne de crédit syndiqué (dont le montant maximum est de 3,25 milliards d’euros) pourra être effectué.En novembre 2009, la société financière S2P a procédé à une opération de titrisation par le biais d’un fondscommun de titrisation à compartiments dénommé « Copernic PP 2009-01 » pour un montant de créances cédéesde 857 millions d'euros. L’objectif de cette opération de titrisation est de constituer une base de titres éligiblespour participer aux appels d’Open Market de la BCE. Cette titrisation est « auto-souscrite » c'est-à-dire quel’émission d’obligations par le fonds commun de titrisation, afin de financer l'acquisition des créances cédées, afait l’objet d’une souscription intégrale par S2P. Le fonds Copernic PP 2009-01 étant détenu et consolidé par leGroupe, cette opération constitue une opération intra-groupe n'ayant aucun impact sur les comptes du GroupeCarrefour. Au 31 décembre 2010, le montant des créances cédées s’élève à 414 millions d’euros.16131/12/2010ValeurcomptableFlux de trésoreriecontractuels< 1an2-5 ans> 5ans(en millions d'euros)Dette couverte en juste valeurDette couverte en flux de trésorerieDette à taux fixeDette non couvertePassifs relatifs à des contrats de location-financementInstruments dérivés de tauxTotal EmpruntsFournisseurs et autres créditeursRefinancement des encours clientsAutres passifs(en millions d'euros)Dette couverte en juste valeurDette couverte en flux de trésorerieDette à taux fixeDette non couvertePassifs relatifs à des contrats de location-financementInstruments dérivés de tauxTotal EmpruntsFournisseurs et autres créditeursRefinancement des encours clientsAutres passifs2 0476958 32372052377113 07916 7965 0202 7651 0467808 17372040782611 95116 8004 6532 6912 3757649 209724076413 83716 7965 0202 7659248478 76772501 58712 84916 8004 6532 6911 4732211 859005424 09483172 4325230253 08016 7964 5272 7658195264 91820101986 662049302855841 810005543 23439931 6825020532 36816 8004 0612 6916011705 27522309797 24705920000000Total37 66038 41827 1687 1554 09431/12/2009ValeurcomptableFlux de trésoreriecontractuels< 1an2-5 ans> 5ansdes obligations potentielles résultant d’événements passés dont l’existence ne sera confirmée que par lasurvenance d’événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entreprise ;oudes obligations actuelles résultant d’événements passés, mais qui ne sont pas comptabilisées car il n’estpas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pouréteindre l’obligation ou car le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante.Il n’existe actuellement aucun passif éventuel risquant d’affecter significativement et avec une probabilitésérieuse, les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité du Groupe.16225 92036 09436 993TotalNOTE 33 : PASSIFS EVENTUELSDans le cadre de leur activité courante, les sociétés du Groupe font régulièrement l’objet de contrôles fiscaux,douaniers et administratifs. Le Groupe est par ailleurs sujet à divers litiges ou contentieux. Une provision estcomptabilisée lorsque le Groupe a une obligation présente (juridique ou implicite) résultant d’un événementpassé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour régler l’obligation, et que le montant del’obligation peut être estimé de manière fiable. Les pertes opérationnelles futures ne sont pas provisionnées.Les passifs éventuels correspondent à :3 2347 839NOTE 34 : ENGAGEMENTS HORS BILANLes engagements donnés et reçus par le Groupe et non comptabilisés au bilan correspondent à des obligationscontractuelles non encore réalisées et subordonnées à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures àl’exercice en cours. Ces engagements sont de trois ordres : ceux liés à la trésorerie, ceux liés à l’exploitation despoints de ventes et ceux liés aux acquisitions de titres. En outre, le Groupe a des contrats de location (loyerspayables principalement sur les points de vente loués, et loyers recevables principalement sur les boutiques degaleries marchandes) qui représentent également des engagements futurs, donnés ou reçus.1. Les engagements hors bilan liés à la trésorerie sont composés :- de lignes de crédits mobilisables représentant les lignes de crédit confirmées mises à la disposition du Groupeet non utilisées à la date de clôture ;- de cautions et hypothèques données ou reçues principalement dans le cadre de l’activité immobilière duGroupe ;- des engagements de crédit donnés par les sociétés financières du Groupe à leur clientèle dans le cadre de leursactivités opérationnelles, ainsi que d’engagements bancaires reçus.2. Les engagements hors bilan liés à l’exploitation sont composés :- d’engagements d’achat de terrains dans le cadre des programmes d’expansion du Groupe ;- de dépendances diverses issues de contrats commerciaux ;- d’engagements donnés pour l’accomplissement de travaux dans le cadre des programmes d’expansion duGroupe ;- de garanties locatives et de garanties sur opérateurs de galeries marchandes ;- de créances garanties ;- des coûts des services passés relatifs à la mise en place de régimes de retraite à amortir ;- ainsi que d’autres engagements donnés ou reçus.3. Les engagements liés aux acquisitions de titres sont composés d’engagements fermes reçus d’achat et devente de titres- majoritairement en France, dans le cadre de l’activité de Franchise du Groupe- ainsi que d’options d’achat de titres et de garanties de passifs. Les garanties de passifs reçues ne sont pasvalorisées.4. Les engagements liés aux contrats de locationA fin décembre 2010, le Groupe détient en pleine propriété 715 hypermarchés sur 1 308 hypermarchés intégrés,692 supermarchés sur 1 781 supermarchés intégrés et 895 maxidiscomptes sur 4 303 maxidiscomptes intégrés.Les magasins non détenus en pleine propriété font l’objet de contrats de location ayant représenté une charge de1 226 millions d’euros sur l’année 2010 (cf. note 7).21 % des engagements liés aux contrats de location sont à échéance de moins de 1 an, 34 % à échéance de 1 à 5ans et 44 % à échéance de plus de 5 ans.Le montant brut des loyers futurs, déterminé en fonction de l’engagement maximal futur pris par le Groupe,aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,s’élève à 5 162 millions d’euros. Le montant actualisé de ces loyers futurs s’élève à 3 404 millions d’euros.163Le Groupe détient par ailleurs des galeries commerciales, principalement autour des hypermarchés etsupermarchés, données en location et ayant généré sur l’année 2010 un produit de 278 millions d’euros. Lemontant brut des loyers futurs à recevoir, déterminé en fonction de l’engagement futur pris par les locataires,aussi bien en termes de durée que de montant pour chacun des contrats de location immobilière existant à ce jour,s’élève à 978 millions d’euros. L’actualisation de ces loyers futurs correspond à un engagement reçu de 806millions d’euros.Engagements donnés (en millions d'euros)31/12/201031/12/2009Détail par échéance- d'un an1 à 5 ans+ de 5 ansLiés à la trésorerie9 4665 2593 834relatifs aux sociétés financièresrelatifs aux autres sociétésLiés à l'exploitation/immobilier/expansion…Liés aux cessions de titresLiés aux locationsTOTALrelatifs aux sociétés financièresrelatifs aux autres sociétésLiés à l'exploitation/immobilier/expansion…Liés aux acquisitions de titresLiés aux locationsTOTAL8 2071 2592 5736455 16217 8471 6725 1997484229784 6653 5155948483771 0817 5653191 4921921 8507 3687618621 7793 288217633523583334789 0193 1715 32037327346233762 2312 91318149132173261485289 0897 7411 3481 3656436 80017 8986 7631 6375 1278304398358 867Engagements reçus (en millions d'euros)31/12/201031/12/2009Détail par échéance- d'un an1 à 5 ans+ de 5 ansLiés à la trésorerie6 8712 5394 150164NOTE 35 : EFFECTIFS31/12/201031/12/2009Effectif moyen du GroupeEffectif fin de période du Groupe464 148471 755469 666475 976NOTE 36 : PARTIES LIEESLa Rémunération des mandataires sociaux au titre de l’année 2010 est détaillée dans la partie « Rémunération etavantages » du document de Référence ainsi que dans le Rapport de Gestion du Conseil d’Administration.NOTE 37 : EVENEMENTS POST CLOTURELe Conseil d’Administration de Carrefour, réuni le 1er mars 2011, a décidé de soumettre aux instancesreprésentatives du personnel et aux actionnaires un projet de scission de 100% de Dia et 25% de CarrefourProperty.Concernant l’activité de Maxidiscompte Dia, il est envisagé de procéder à la distribution de la totalité des titresDia détenus par Carrefour sous la forme d’un dividende exceptionnel. Si le projet était mis à exécution, chaqueactionnaire de Carrefour se verrait remettre un nombre d’actions Dia égal au nombre d’actions Carrefour qu’ildétient. L’action Dia serait cotée à la bourse de Madrid.Concernant l’activité immobilière, il est envisagé de procéder à la distribution de 25% des titres CarrefourProperty sous la forme d’un dividende exceptionnel, le Groupe Carrefour conservant 75% du capital deCarrefour Property. Si le projet était mis à exécution, chaque actionnaire de Carrefour se verrait remettre unnombre d’actions de Carrefour Property proportionnel au nombre d’actions Carrefour qu’il détient. CarrefourProperty resterait cotée sur Euronext Paris.Ces projets seraient soumis au vote des actionnaires Carrefour lors de l’Assemblée Générale Mixte du 21 juin2011, et de l’Assemblée Générale Mixte de Carrefour Property du 23 juin 2011. En cas d’approbation parl’Assemblée Générale des actionnaires de Carrefour et de ceux de Carrefour Property, les distributions décritesci-dessus auraient lieu en juillet 2011.165Sociétés Consolidées par intégration globale au 31 décembre 2010Pourcentages d'intérêtsretenus en consolidationNuméro de registre ducommerceFranceACTISAGONALFROYALLUALODISANDEYBALOURDETBARDISBCGBEARBULLBEAUJEU DISTRIBUTIONBEAUPADISBELLEVUE DISTRIBUTIONBERMITTOBLO DISTRIBUTIONBOEDIMBPJBREVALBRUMATCADSCAMARSYLCANNECARCAORCARAUTOROUTESCARCOOPCARCOOP FRANCECARCOOP STATIONS SERVICECARDADELCARFUELCARJORYCARLIERCARMACARMA VIECARREFOUR ADMINISTRATIF FRANCECARREFOUR ASSISTANCE A DOMICILECARREFOUR DRIVECARREFOUR FORMATION HYPERMARCHES FRANCE (CFHF)CARREFOUR FRANCECARREFOUR HYPERMARCHESCARREFOUR IMPORT SAS ( EX CRFP2)CARREFOUR INTERACTIVECARREFOUR MANAGEMENTCARREFOUR MARCHANDISES INTERNATIONALESCARREFOUR MONACOCARREFOUR PARTENARIAT INTERNATIONALCARREFOUR PROPERTYCARREFOUR PROPERTY DEVELOPPEMENTCARREFOUR PROPERTY GESTIONCARREFOUR PROPERTY INTERNATIONALCARREFOUR SACARREFOUR SERVICES CLIENTSCARREFOUR STATION SERVICE (ex PARIDIS 75)CARREFOUR SYSTEMES D'INFORMATIONS FRANCECARREFOUR VOYAGESCARTAILLANCASCHCENTRE COMMERCIAL DE LESCARCHALLENGERCHAMNORDCHAMPION SUPERMARCHES FRANCE (C.S.F)CHARSACCHRISTHALIECHRISTHIACLAIREFONTAINECLV DISTRIBUTIONCO.DI.GUILCOISELCOJADISCOLIBRICOLODISCOMIDISCOMPAGNIE D'ACTIVITE ET DE COMMERCE INTERNATIONAL -CACI-CONTINENT 2001COSGCOVIAM 8COVICAR 2CP TRANSACTIONS100,0100,0100,0100,0100,0100,075,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,097,0100,0100,0100,0100,050,050,050,0100,0100,0100,0100,030,430,4100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,062,6100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0345 274 310326 803 202398 260 950383 966 496345 130 306349 904 185336 680 129350 622 130347 514 895423 143 718393 681 903380 129 932300 513 041334 897 220379 992 787379 874 571353 641 152389 821 976337 730 683353 110 554443 499 041421 295 213428 777 999433 970 944317 599 231333 955 912523 384 345335 014 411306 094 194477 732 887379 535 909330 598 616428 798 136428 240 352487 596 173519 514 574433 970 811672 050 085451 321 335434 212 130493 123 095403 245 061385 171 582 92 502 820420 265 845775 632 169381 844 471493 123 392493 123 350652 014 051423 697 523451 321 376433 929 114379 601 974447 729 815444 531 180332 976 976383 424 405303 543 128440 283 752326 313 426344 389 820349 494 716326 964 715305 348 674324 558 832378 615 306445 018 633501 637 888480 569 813333 903 789352 860 084430 209 650440 091 114487 647 083440 274 454501 637 607166CPF ASSET MANAGEMENTCRFP10CRFP11CRFP13CRFP14CRFP15CRFP16CRFP4CRFP8CSDCSD TRANSPORTSCSF FranceCUBZADISDAUPHINOISE DE PARTICIPATIONSDAVARDDDAPSDE LA BUHUETTERIEDEFENSE ORLEANAISEDELANODELDISDEPDISDES JARDINSDES TOURNELLESDES TROIS GDIJOIDISANISDISTRIVALDONATOED FRANCHISE SASED SASERTECOETADISETS CATTEAUEUROMARCHEFALDISFINIFACFLORADISFLORITINEFORUM DEVELOPPEMENTFOUCHARDFROUDISGEDELGEMILA AND COGENEDISGIE CARREFOUR PERSONAL FINANCE SERVICESGERNIMESGILVERGIMONDISGML - GRANDS MAGASINS LABRUYEREGML FRANCEGML STATIONS SERVICEGUILVIDISGUIROVIHALLDISHAUTS DE ROYAHENNEBOHGPHYPARLO SASIMMOBILIERE CARREFOURIMMOBILIERE ERTECO SNCIMMODISIMMODIS (ex HYPARMO)IMMOLAILLEIMOREALINTERDISJETJULIEMEKERRISLA BLANCHISSERIELA CHARTREUSELA CIOTAT DISTRIIBUTION SNCLA FONTAINELA TETE D'ORLA VOULTE DISTRIBUTIONLALAUDISLAPALUS & FILS (ETABS)LARRIDISLAULLE DAVIDLEFAUBASLES CHARTRETTESLES GENEVRIERSLIMADORLODIAFLOGECARLOGIDISLOGIDIS COMPTOIRS MODERNESLOGISACLORDISLOVAUTOLUDISL ESTELLVDIS100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,074,074,0100,0100,0100,0100,0100,0100,030,4100,0100,0100,0100,0100,097,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,045,6100,0100,0100,050,050,050,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,099,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0493 123 251444 531 628444 531 719487 564 590487 564 742487 564 767507 869 220440 160 570439 916 784326 220 654433 859 154501 238 414353 125 255337 748 552333 940 120383 946 795352 295 232085 580 728349 532 515334 215 316399 705 730383 329 968423 382 902347 852 428333 134 641418 544 516383 257 938385 260 922434 193 454381 548 791303 477 038440 274 355576 280 101780 060 414321 446 015409 468 857330 202 680391 971 678381 485 176401 494 091453 681 876395 104 243477 652 614345 130 512521 820 852422 414 078382 944 684341 002 384314 832 387397 894 296504 801 705387 514 508381 618 461391 982 980428 470 900342 952 272420 527 369779 636 174323 439 786389 526 617950 340 927334 440 849481 117 059330 894 130421 437 591344 565 403392 746 194340 382 548325 505 352349 857 011451 625 354421 787 086407 767 706391 571 312339 176 885795 920 172433 073 079410 261 689384 863 221352 379 390331 222 604394 364 020347 981 367320 104 193392 080 321303 010 789428 240 287423 684 182430 160 010338 877 897345 316 855400 877 395342 936 978167MAICHE DISTRIBUTIONMAISON JOHANES BOUBEEMARJOLOUMAUDMAUDMIMAXIMOISE DE CREATIONMEGANEMETARE PLUSMONTECOMONTEL DISTRIBUTIONMONTELIMAR DISTRIBUTIONMORTEAU DISTRIBUTIONNEUVILLE DISTRIBUTIONNONANCOURT DISTRIBUTIONNOVIGRAYOOSHOPORDISPAIN CHOPASLUDP.R.M.PERPIGNAN DISTRIBUTION SNCPHILIBERTPHIVETOLPOULAIN DISTRIBUTIONPONTORSON DISTRIBUTIONPROBONYPRODIMPROFIDISPROFIDIS & CIEQUERCYRAZ PRESSE DIFFUSIONRIOM DISTRIBUTIONRIOMOISE DE DISTRIBUTION SAROTONDESARSHOPS.D.OS.L.M. DISTRIBUTIONS2P - SOCIETE DES PAIEMENTS PASSSAGCSAINT MICHEL DISTRIBUTIONSARL DE SAINT HERMENTAIRESAUDISSAVIMMOSCI LA SEESCI POUR LE COMMERCESDSMSELIMASERFISES 1 (ex Coviam 7)SETEDISSHOPSOLRESICODISIFOSMSMSOABRAYDISSOBEDISSOBRECOSOBRUDISSOCIETE DE DISTRIBUTION PLOEUCOISE - SODIPSOCIETE DES HYPERMARCHES DE LA VEZERESOCIETE D'EXPLOITATION AMIDIS & CieSOCIETE FECAMPOISE DE SUPERMARCHESSOCIETE NOUVELLE SOGARASODILOCSODINISODISALSODISCAFSODISORSODITASOESSARDISSOFALINESOFIDIMSOFINEDIS100,0100,0100,0100,0100,051,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,060,8100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,093,0100,0100,0100,0100,0100,0100,050,0100,0100,050,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0349 361 071775 583 248434 527 156348 116 179381 998 236351 439 815399 381 979414 638 791385 354 873398 834 226487 596 165327 354 981439 525 148316 502 335479 570 798420 153 538321 393 712390 722 668389 709 510352 442 826451 603 070383 397 049340 721 844500 214 572352 725 808399 137 975345 130 488323 514 406327 753 372384 913 299403 749 658487 596 199318 623 790419 705 835352 012 538487 280 307453 585 101313 811 515386 150 379314 208 752384 235 602338 625 759341 876 936484 144 399378 384 002378 077 085411 495 369431 350 628487 647 091309 085 280414 110 916352 487 722401 321 344329 275 978392 349 601308 250 240379 990 674380 848 051325 517 464382 824 761319 730 339305 490 039441 037 405382 005 916524 728 508332 161 686398 008 565788 358 588482 053 352389 193 541329 303 499673 820 601304 515 380168AllemagneCARREFOUR PROCUREMENT INTERNATIONAL AG & CO. KGSOFODISSOGARASOGARA FRANCESOGARA STATION SERVICESOGIPSOLEDISSOREDISSOVALSOVIDISSOVIDIS PROPRIANOSTATION DE LA POTERIESTELAURSTEMASTROFISUPERDISSUPERNANTEUILTIALMONTILLY DISTRIBUTIONTOURANGELLE DE PARTICIPATIONSTROIDISUNICAGESUNIVUVEMPLIVEZERE DISTRIBUTIONVIADIXVICIENSEVICUSVIZEGUVTTArgentineBANCO DE SERVICIOS FINANCIEROS SAINC S.A.CARREFOUR AMERICASDIA ARGENTINA SAATACADAO SABelgiqueCENTRE DE COORDINATION CARREFOURCARREFOUR FINANCEFOURCAR BELGIUM SAGMRNORTHSHORE PARTICIPATIONSERCARSOUTH MED INVESTMENTSALL IN FOODBIGG'S SABRUGGE RETAIL ASSOCIATECARREFOUR BELGIUMCARUMDE NETELAARDEURNE RETAIL ASSOCIATEDIKONDIZOECLAIREXTENSION BEL-TEXFILMARFILUNICFIMASERFOMARFRESHCAREFRESHFOODGB RETAIL ASSOCIATES SAGENT DAMPOORT RETAIL ASSOCIATEGROSFRUITHALLE RETAIL ASSOCIATEHEPPEN RETAIL ASSOCIATELA LOUVIERE RETAIL ASSOCIATEMABEOUDENARDE RETAILQUIEVRAIN RETAIL ASSOCIATER&D FOODROBROTHIDIRULUKSAMDISSCHILCOSINDISSOCIETE RELAISSTIGAMVANDEN MEERSSCHE NVVERSMARKTVOMARKTWAPRO729 201 384662 720 341397 509 647504 767 104805 850 492401 146 311329 725 865847 250 503390 751 253488 127 556442 729 45349 140 129440 068 625421 892 134315 399 063485 065 155403 085 467350 553 517 339 487 787439 817 594414 855 650351 914 460444 304 190478 502 651351 233 010387 556 327333 963 627323 945 154433 047 941100,050,050,050,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,096,5100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,050,0100,0100,0100,090,0100,0100,060,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,060,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0169BrésilATACADAO DISTRIBUICAO COMERCIO E INDUSTRIA LTDABANCO CARREFOUR SABREPA COMERCIO PARTICIPACAO LTDABSF HOLDINGCARREFOUR COMMERCIO E INDUSTRIA LTDACARREFOUR PROMOTORA DE VENDAS E PARTICIPACOESCARREFOUR VIAGENS E TURISMO LTDA.COMMERCIAL DE ALIMENTOS CARREFOUR LTDADIA BRASILIMOPAR PARTICIPCOES E ADMINISTRACAO IMOBILIARIA LTDALOJIPART PARTICIPACOES SANOVA GAULE COMERCIO E PARTICIPACOES S.A.POSTO ARRUDA PEREIRARDC FACCOR FACTORING FOMENTO COMERCIAL LTDA.ChineBEIJING CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.BEIJING CHAMPION SHOULIAN COMMUNITY CHAIN STORES CO LTDBEIJING CHUANGYIJIA CARREFOUR COMMERCIALBEIJING REPRESENTATIVE OFFICE OF CARREFOUR S.A.CARREFOUR (CHINA) MANAGEMENT & CONSULTING SERVICES CO.CHANGCHUN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.CHANGSHA CARREFOUR HYPERMARKETCHENGDU CARREFOUR HYPERMARKET CO LTDCHENGDU YUSHENG INDUSTRIAL DEVELOPMENT CO LTDCHONGQING CARREFOUR COMMERCIAL CO LTDDALIAN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.DONGGUAN DONESHENG SUPERMARKET CODONGGUAN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTDFOSHAN CARREFOUR COMMERCIAL CO.,LTDFUZHOU CARREFOUR COMMERCIAL CO LTDGUANGZHOU JIAGUANG SUPERMARKET COHAIKOU CARREFOUR COMMERCIALHANGZHOU CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTDHARBIN CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTDHEFEI YUEJIA COMMERCIAL CO., LTD.JINAN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTDKUNMING CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTDNANJING YUEJIA SUPERMARKET CO LTDNINGBO LEFU INDUSTRIAL DEVELOPMENT CO. LTDNINGBO CARREFOUR COMMERCIALQINGDAO CARREFOUR COMMERCIALSHANDONG CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.SHANGAI CARHUA SUPERMARKET LTDSHENYANG CARREFOUR COMMERCIAL CO LTDSHENZHEN CARREFOUR COMMERCIALSHENZHEN LERONG SUPERMARKET CO LTDSUZHOU YUEJIA SUPERMARKET CO., LTDTHE CARREFOUR(CHINA) FOUNDATION FOR FOOD SAFETY LTD.TIANJIN JIAFU COMMERCIAL CO., LTD.TIANJIN QUANYE CARREFOUR HYPERMARKET CO., LTDWUHAN HANFU SUPERMARKET CO., LTD.WUXI YUEJIA COMMERCIAL CO., LTD.XIAMEN CARREFOUR COMMERCIAL CO LTDXIAN CARREFOUR HYPERMARKET CO LTDXINJIANG CARREFOUR HYPERMARKETXUZHOU YUEJIA COMMERCIAL CO LTDZHENGZHOU YUEJIA COMMERCIAL CO., LTD.ZHUHAI LETIN SUPERMARKET CO., LTD.ZHUZHOU CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.SICHUAN CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.HEBEI BAOLONGCANG CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.SHIJIAZHUANG CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.CHANGZHOU YUEDA CARREFOUR COMMERCIAL CO., LTD.GUIZHOU CARREFOUR COMMERCIAL CO.,LTDBEIJING DIA COMMERCIAL CO. LTDDIA TIANTIAN (SHANGHAI) MANAGEMENT CONSULTING SERVICE CO. LTDSHANGHAI DIA RETAIL CO. LTDColombieGSC SA - GRANDES SUPERFICIES DE COLOMBIAATACADAO DE COLOMBIA S.A.S.170100,060,0100,060,0100,060,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,055,0100,0100,0100,0100,075,0100,080,0100,055,065,0100,0100,0100,0100,080,0100,065,065,060,0100,0100,065,0100,060,095,0100,055,065,0100,0100,055,0100,055,065,0100,055,0100,0100,0100,060,060,0100,0100,0100,051,051,060,0100,0100,00100,0100,0100,0100,0EspagneCARREFOUR CANARIAS, S.A.CARREFOUR NAVARRA, S.L.CARREFOUR NORTE, S.L.CARREFOUR ESPANA PROPERTIES, S.L.CARREFOURONLINE S.L (SUBMARINO HISPANIA)CENTROS COMERCIALES CARREFOUR, S.A.GROUP SUPECO MAXORINVERSIONES PRYCA, S.A.NORFIN HOLDER S.LCORREDURIA DE SEGUROS CARREFOURSERVICIOS FINANCIEROS CARREFOUR EF.C. (FINANCIERA PRYCA)SIDAMSA CONTINENTE HIPERMERCADOS, S.A.SOCIEDAD DE COMPRAS MODERNAS, S.A. ( SOCOMO)SUPERMERCADOS CHAMPION, S.A.VIAJES CARREFOUR, S.L.UNIPERSONALDISTRIBUIDORA INTERNACIONAL DE ALIMENTACION (DIASA)FINANDIA E.F.C.TWINS ALIMENTACION, S.A.PE-TRA SERVICIOS A LA DISTRIBUCION, S.L.GrèceCARREFOUR CREDITCARREFOUR MARINOPOULOSGUEDO Holding Ltd.PIRAIKO SAXYNOS SADIA HELLASHong KongCARREFOUR GLOBAL SOURCING ASIACARREFOUR TRADING ASIA LTD (CTA)CARREFOUR ASIA LTDVICOUR LIMITEDIndeCARREFOUR INDIA MASTER FRANCHISE LTDCARREFOUR WC & C INDIA PRIVATE LTDIndonésiePT ALFA RETAILINDO TBKPT CARREFOUR INDONESIA (EX CONTIMAS)IrlandeCARREFOUR INSURANCEItalieCARREFOUR ITALIACARREFOUR ITALIA FINANCE SRLCARREFOUR SERVIZI FINANZIARI SPADEMETER ITALIA SPA (ex HYPERMARKET HOLDING)DI PER DI SRLETNASTORE SPAFINMAR SPAGS SpA (EX ATENA)IL BOSCO SRLSOCIETA SVILUPPO COMMERCIALELuxembourgVELASQUES SA17195,995,995,995,995,995,995,9100,0100,071,957,8100,095,995,995,9100,0100,0100,0100,030,050,047,550,050,050,0100,0100,0100,0100,0100,0100,059,960,0100,0100,0100,060,899,899,899,899,899,894,899,8100,0MalaisieCARREFOUR MALAYSIA SDN BHDMAGNIFICIENT DIAGRAPH SDN-BHDPays-BasALCYON BVCADAM BVCARREFOUR CHINA HOLDINGS BVCARREFOUR NEDERLAND BVCARREFOUR PROPERTY BVHOFIDIS INVESTMENT AND FINANCE INTERNATIONAL (HIFI)FOURCAR BVFOURET BVFRANCOFIN BVINTERCROSSROADS BVKRUISDAM BVMILDEW BVONESIA BVSOCA BVHYPER GERMANY BVCARREFOUR INTERNATIONAL SERVICES BV (HYPER GERMANY HOLDING BV)PologneCARREFOUR POLSKA PROPERCARREFOUR POLSKA WAWCARREFOUR POLSKAPortugalDIA PORTUGAL SUPERMERCADOSRépublique TchèqueALFA SHOPPING CENTERUSTI NAD LABEM SHOPPING CENTERSHOPPING CENTRE KRALOVO POLERoumanieARTIMA SACARREFOUR ROUMANIECARREFOUR VOIAJTERRA ACHIZITII SRLCARREFOUR PROPERTY ROMANIARussieCARREFOUR RUSSingapourCARREFOUR SINGAPOUR PTE LTDCARREFOUR SOUTH EAST ASIASlovaquieATERAITACARREFOUR SLOVENSKOSuisseCARREFOUR WORLD TRADEHYPERDEMA (PHS)PROMOHYPERMARKT AG (PHS)TaiwanCARREFOUR INSURANCE BROKER COCARREFOUR STORES TAIWAN COCARREFOUR TELECOMMUNICATION COCHARNG YANG DEVELOPMENT COPRESICARREThailandeCENCAR LTDNAVA NAKARINTR LTDSSCP THAILAND LTD100,0100,095,9100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,060,060,030,630,060,0100,0100,0100,060,058,2TurquieDIA SABANCI SUPERMARKETLERI TICARET ANONIM SIRKETICARREFOUR SABANCI TICARET MERKEZI AS CARREFOURSA172Sociétés Consolidées par mise en équivalence au 31 décembre 2010 Pourcentages d'intérêtsretenus en consolidationNuméro de registre ducommerceFranceALTISCHERBOURG INVESTCOLODORDISTRIMAGHYPERMARCHES DES 2 MERS - H2MMASSEINEPROVENCIA SASA BLADISSCI LATOURSOCADIS CAVALAIRESOCIETE SUPERMARCHE DU BASSIN - SSBPROVED SASArgentineHIPERBROKERBelgiqueMESTDAGHEmirats Arabes UnisMAJID AL FUTAIMEspagneANTONIO PEREZ, S.LCOSTASOL DE HIPERMERCADOS, S.L.DIAGONAL PARKING, S.C.GLORIAS PARKING S.A.ILITURGITANA DE HIPERMERCADOS, S.L.ItalieCARREFOUR ITALIA MOBILE SRLCONSORZIO CSAFUTURE SRL (ex TREDI' ESPANSIONE SRL)IPER ORIO SPAIPER PESCARA SPAPays-BasCM BALKANS B.V.50,048,050,050,050,050,050,033,360,050,050,050,065,025,025,024,932,655,147,932,650,033,325,049,949,920,0173310 710 223452 819 014388 890 311301 970 471393 248 554397 833 252326 521 002401 298 583 333 337 053352 623 326324 766 047484 240 403COMPTES SOCIAUX17417517617717817918018118218318418518618718818920.7. Politique de distribution des dividendesDécrire la politique de l’émetteur en matière de distribution de dividendes et toute restriction applicable à cetégard.Carrefour entend distribuer un dividende égal à 50% de son résultat net hors éléments exceptionnels avec unminimum de 1,08 € par action.20.7.1. Pour chaque exercice de la période couverte par les informations financières historiques, donner lemontant du dividende par action, éventuellement ajusté pour permettre les comparaisons, lorsque le nombred’actions de l’émetteur a changé.Cf. note 13 aux comptes sociaux page 187.20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrageAucun des contentieux en cours dans lesquels les sociétés du Groupe sont impliquées, de l’avis de leurs experts,n’est susceptible d’affecter de manière significative l’activité, les résultats ou la situation financière du Groupe.Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont laSociété a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours de12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et du Groupe.20.9. Changement significatif de la situation financière ou commercialeIl n’est survenu aucun changement significatif de la situation financière ou commerciale du Groupe depuis la findu dernier exercice pour lequel des états financiers vérifiés ou des états financiers intermédiaires ont été publiés.190INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES21.21.1. Capital social21.1.1. Le capital social au 31 décembre 2010 s’élève à 1 698 340 000 euros divisé en 679 336 000 actionschacune de 2,5 euros de nominal, entièrement libérées et toutes de même catégorie. Les actions sontnominatives ou au porteur au choix de l’actionnaire. La Société est autorisée à procéder àl’identification des titres au porteur.Au 31 décembre 2009, le nombre d’actions s’élevait à 704 902 716 actions. Actions non représentative de capital, nombre et principales caractéristiques21.1.3. Au 31 décembre 2010, l’Emetteur détenait 3 657 589 actions propres de 2,5 euros de valeur nominale.Aucune des filiales de l’Emetteur ne détenait d’action de la société Carrefour. Montant des valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscriptionInformations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attaché(e) aucapital souscrit, mais non libéré, ou sur toute entreprise visant à augmenter le capitalInformation sur le capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accordconditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option et le détail de ces options21.1.2.21.1.4.21.1.521.1.6NéantNéantNéantNéant19121.1.7. Tableau d’évolution du capitalSituation au 30 juin 1999233 069 544EvènementVariation du nombre d'actionsMontant du capital(en Euros)582 673 860,00Augmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de PromodèsAugmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actionsSituation au 31 décembre 1999Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de PromodèsAnnulation de 15 000 CDV reçus dans le cadre de la fusion précitéeAttribution d'actions gratuites (à raison de une action nouvelle pour une action ancienne)Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actionsAugmentations de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actionsAugmentations de capital à la suite de la conversion d'obligationsAugmentation de capital réservée aux salariésSituation au 31 décembre 2000Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actionsAugmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actionsAugmentation de capital à la suite de la conversion d'obligationsSituation au 31 décembre 2001Augmentations de capital à la suite de l'exercice d'options de souscription d'actionsAugmentation de capital à la suite de la conversion d'obligationsAugmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de BontempsAnnulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitéeAugmentation de capital en rémunération de l'OPE initiée sur les titres de CentrosComerciales Carrefour (Espagne)Situation au 31 décembre 2002342 502 350856 255 875,00711 143 4401 777 858 600,00711 155 8541 777 889 635,00716 141 7711 790 354 427,50Augmentation de capital à la suite de l'exercice de bons de souscription d'actionsSituation au 31 décembre 2003716 142 3831 790 355 957,50Réduction de capital par annulation d'actionsSituation au 31 décembre 2004705 119 5501 762 798 875,00Augmentation de capital en rémunération de la fusion par absoption de ParomaAnnulation des actions reçues dans le cadre de la fusion précitéeSituation au 20 avril 2005705 118 7161 762 796 790,00Réduction de capital par annulation d'actionsSituation au 31 décembre 2005Situation au 31 décembre 2006Situation au 31 décembre 2007Situation au 31 décembre 2008Situation au 31 décembre 2009Réduction de capital par annulation d'actionsSituation au 31 décembre 2010704 902 716704 902 716704 902 716704 902 716704 902 716679 336 0001 762 256 790,001 762 256 790,001 762 256 790,001 762 256 790,001 762 256 790,001 698 340 000,00109 427 9404 8666 387 126-15 000348 874 4766 6008 4121 062 03212 317 44412 30084309 000724 535 604-4 535 6044 976 845612-11 022 83379 158 600-79 159 434-216 000-25 566 71619221.2.21.2.1. Objet social (article 2 des statuts)Acte constitutif et statutsLa Société a pour objet :•la création, l'acquisition et l'exploitation, en France et à l'étranger, de magasins pour la vente de tousarticles, produits, denrées ou marchandises et, accessoirement, la prestation, dans le cadre de cesmagasins, de tous services susceptibles d'intéresser la clientèle;•l'achat, la fabrication, la vente, la représentation, le conditionnement et l'emballage de ces produits,denrées et marchandises ;•et, généralement, toutes opérations industrielles, commerciales et financières, mobilières etimmobilières se rattachant directement ou indirectement à cet objet ou susceptibles d'en faciliter laréalisation ou d'en assurer le développement.La Société pourra agir, directement ou indirectement et faire toutes ces opérations en tous pays, pourson compte propre ou pour le compte de tiers et soit seule, soit en participation, association,groupement ou société, avec toutes autres personnes ou sociétés, et les réaliser et exécuter sous quelqueforme que ce soit.La Société pourra également prendre tous intérêts et participations dans toutes sociétés ou entreprisesfrançaises et étrangères, quel qu'en soit l'objet.21.2.2. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société a adopté la forme de sociétéanonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de Directeur Général étant dissociées..Le Conseil d’Administration (Statuts articles 11, 12, 13 et 14)La société est administrée par un Conseil d'Administration composé de trois à dix huit membres.Dès que le nombre des administrateurs ayant dépassé 70 ans est supérieur au tiers des administrateursen fonction, l’administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office ; son mandat prendra fin à ladate de la plus prochaine Assemblée Générale Ordinaire.Chaque administrateur doit être propriétaire de 1000 actions au moins pendant la durée de son mandat.Les membres du Conseil d'Administration sont nommés pour une durée de trois années et renouveléspar tiers (ou par fraction aussi égale que possible) chaque année. Lors du Conseil d'Administrationsuivant les premières nominations, les noms des administrateurs sortants par anticipation au terme de lapremière et de la deuxième année sont déterminés par tirage au sort. Les administrateurs sortants sontrééligibles.Les fonctions des administrateurs prennent fin à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Ordinaireappelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle expireleur mandat.Le Conseil d'Administration élit, parmi ses membres, un Président qui doit être une personne physique.La limite d'âge pour exercer les fonctions de Président est fixée à 70 ans. Le Président peut exercer sesfonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exerciceécoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle il atteint son soixante dixième anniversaire.La nomination du Président peut être faite pour toute la durée de ses fonctions d’administrateur.193Le Conseil d'Administration nomme en son sein un Vice-président qui est appelé à suppléer le Présidenten cas d'absence, d’empêchement temporaire, de démission, de décès ou de non renouvellement de sonmandat. En cas d’empêchement temporaire, cette suppléance vaut pour la durée limitée del'empêchement; dans les autres cas, elle vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président.Le Président organise et dirige les travaux du Conseil d'Administration dont il rend compte àl’Assemblée Générale.Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure en particulier que lesadministrateurs sont en mesure de remplir leur mission.Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, soit au siègesocial, soit en tout autre endroit indiqué par la convocation.Les administrateurs sont convoqués par le Président, ou le cas échéant par le Vice-président, par tousmoyens, même verbalement.Les réunions du Conseil d'Administration sont présidées par le Président du Conseil d'Administration,ou le cas échéant, par le Vice-président.Les délibérations sont prises aux conditions de quorum et de majorité prévues par la loi.Le Secrétaire du Conseil d'Administration est habilité à certifier conformes les copies et extraits desprocès-verbaux des délibérations.Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise enœuvre.Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite del’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par sesdélibérations les affaires qui le concernent.Le Conseil procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque administrateur reçoittoutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut consulter tous lesdocuments qu’il estime utiles.Direction (Statuts article 16)Conformément aux dispositions légales, la direction générale de la société est assumée sous saresponsabilité soit par le Président du Conseil d'Administration, soit par une autre personne physiquenommée par le Conseil d'Administration et portant le titre de Directeur Général.Le Conseil d'Administration choisit entre les deux modalités d’exercice de la direction généraleprécitées à la majorité des administrateurs présents ou représentés.Le Conseil d'Administration nomme parmi ses membres, ou en dehors d’eux, le Directeur Général quidoit être une personne physique de moins de 65 ans qui est investi des pouvoirs les plus étendus pouragir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet socialet sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseild'Administration. Il représente la société dans ses rapports avec les tiers.194La limite d'âge pour exercer les fonctions de Directeur Général est fixée à 65 ans; les fonctions duDirecteur Général qui atteint cet âge cessent à l'issue de l'Assemblée Générale appelée à statuer sur lescompte de l'exercice écoulé et tenue dans l'année au cours de laquelle cet âge est atteint.Lorsque la direction générale de la société est exercée par le Président, les dispositions légalesréglementaires ou statutaires relatives au Directeur Général lui sont applicables. Il prend le titre dePrésident Directeur Général et peut exercer ses fonctions jusqu’à la réunion de l’Assemblée GénéraleOrdinaire statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année au cours de laquelle ilatteint l’âge de 65 ans.Le Conseil d'Administration peut définir les domaines dans lesquels le Directeur Général doit consulterle Conseil dans l’exercice de son mandat.Aux termes des dispositions du Règlement Intérieur adopté par le Conseil d’Administration lors de saséance du 28 juillet 2008, 6 octobre 2009 et 13 avril 2010 sont soumises à autorisation préalables duConseil d’Administration les décisions suivantes :- Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrationsfiscales et douanières),- les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, lescessions totales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros,les constitutions de sûretés sur les biens sociaux;- les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filialedirecte ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de cesimplantations ;- toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;- l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, desouscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeurd’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffred’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros;- toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,- la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;- la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients.- toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, surun même exercice social, à 500 millions d’euros;- en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,- toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscriptionou d'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,- toute modification de l’organisation de la Société ;- la politique de rémunération des principaux dirigeants,- toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixeet variable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir àcourt terme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;- la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à ladétermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effetde porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16plafonds de Sécurité sociale..19521.2.3. (Article 9 des statuts) Un droit de vote double est attribué à toutes les actions nominatives et entièrementlibérées, inscrites au nom du même titulaire depuis deux ans au moins.21.2.4. L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule compétente pour modifier les droits des actionnaires,conformément aux dispositions légales.21.2.5. Assemblées générales (Statuts Articles 20 à 23)Tout actionnaire a le droit d’assister aux Assemblées personnellement ou par mandataire, surjustification de son identité et de la propriété des actions, sous la forme et au lieu indiqués dans l’avis deconvocation, au plus tard trois jours ouvrés avant la date de réunion de l’Assemblée Générale, à zéroheure, heure de Paris.Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes lesAssemblées. Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales.Tout actionnaire pourra également, si le Conseil d'Administration le décide au moment de laconvocation de l’Assemblée, participer et voter aux Assemblées par visioconférence ou par tout moyende télécommunication y compris Internet permettant son identification dans les conditions et suivant lesmodalités fixées par les dispositions légales en vigueur. Cette décision est communiquée dans l’avis deréunion publié au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires.Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de voteproposé sur le site Internet mis en place par le centralisateur de l’Assemblée, sont assimilés auxactionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent êtredirectement effectuées sur ce site grâce à un code identifiant et à un mot de passe, conformément à lapremière phrase du deuxième alinéa de l’article 1316-4 du Code civil.La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’Assemblée par ce moyen électronique, ainsi quel’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables etopposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le troisième jour ouvréprécédant l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, la société invalidera ou modifiera en conséquence,selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant cette date et cette heure.Les Assemblées sont convoquées par le Conseil d'Administration dans les conditions et délais fixés parla loi. Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu précisé dans l’avis deconvocation.L’Assemblée Générale est présidée par le Président du Conseil d'Administration ou, en son absence, parle Vice-président ou un administrateur désigné par le Conseil.Les fonctions des scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires présents et acceptants quidisposent, tant en leur nom personnel que comme mandataires, du plus grand nombre de voix.Le Bureau désigne le Secrétaire qui peut être choisi en dehors des membres de l’Assemblée.Les Assemblées Générales Ordinaires ou Extraordinaires statuant dans les conditions de quorum et demajorité prescrites par la loi exercent les pouvoirs qui leur sont attribués conformément à celle-ci.19621.2.6. Disposition des statuts de l’Emetteur qui aurait pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher unchangement de son contrôleNéant.21.2.7. Aux termes des dispositions de l’article 7 des Statuts, il ressort qu’outre le respect de l’obligation légaled’informer la Société de la détention de certaines fractions du capital et des droits de vote qui y sontattachés, toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, venant à détenir un nombred’actions représentant une proportion du capital social ou des droits de vote, égale ou supérieure à 1%du capital social ou des droits de vote, ou tout multiple de ce pourcentage, doit informer la Société dunombre total d’actions et des droits de vote qu’elle possède, ainsi que des titres donnant accès à termeau capital et des droits de vote qui y sont potentiellement attachés, par lettre recommandée avec accuséde réception dans le délai de cinq jours de bourse à compter du franchissement de seuil.L’obligation d’informer la Société s’applique également lorsque la participation de l’actionnaire aucapital ou en droits de vote devient inférieure à chacun des seuils mentionnés ci-dessus.Les sanctions prévues par la loi en cas d’inobservation de l’obligation de déclaration de franchissementdes seuils légaux s’appliquent également en cas de non-déclaration du franchissement des seuils prévuspar les présents statuts, à la demande, consignée dans le procès-verbal de l’Assemblée Générale, d’unou de plusieurs actionnaires détenant au moins 5% du capital ou des droits de vote de la Société.21.2.8. Conditions plus strictes que les conditions légales imposées par les statuts en matière de modificationdu capitalCONTRATS IMPORTANTSNéant.INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ETDÉCLARATIONS D’INTÉRÊTSNéant.Néant.DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLICLes documents relatifs à la Société et en particulier ses statuts, ses comptes, les rapports présentés à sesAssemblées par le Conseil d’Administration et les Commissaires aux Comptes peuvent être consultés ausiège social, dont l'adresse figure ci-dessus paragraphe 5.1.4.Ces documents sont également consultables sur le site www.carrefour.com.INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONSCf. la section 20 du présent document de référence.22.23.24.25.197 Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques. Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport établi en application de l'article L225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la sociétéCarrefour, pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration etau traitement de l'information comptable et financière. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux. Tableaux récapitulatifs de la rémunération des mandataires sociaux. Document d’information annuel. Honoraires des Commissaires aux Comptes Informations sur le programme de rachat d’actions. Rémunération des mandataires sociaux. Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 derniers exercices. Parc de magasins intégrés. Evolution du cours de bourse sur 18 mois. Table de concordance du Rapport Financier Annuel.ANNEXES198CARREFOURSociété anonyme au capital de 1 698 340 000 eurosSiège social : 33, avenue Emile Zola (92100) Boulogne-Billancourt652 014 051 RCS NANTERRERapport du Président du Conseil d’Administrationsur les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risquesEn application des dispositions de l’article L. 225-37 du Code de commerce, le présent rapport rend compte desconditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration au cours de l’année 2010,ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place dans le Groupe Carrefour.Ce rapport a été approuvé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 26 avril 2011.1. Le Gouvernement d’entreprise1.1.Le Conseil d’Administration et la Direction GénéralePar décision de l’Assemblée Générale du 20 avril 2005, la Société avait adopté la forme de société anonyme àDirectoire et Conseil de Surveillance. Par décision de l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008, la Société aadopté la forme de société anonyme à Conseil d’Administration, les fonctions de Président et de DirecteurGénéral étant dissociées.Le Conseil d’Administration est composé de douze membres : Monsieur Amaury de Seze (Président), MonsieurJean-Martin Folz (Vice-président), Monsieur Lars Olofsson (Directeur Général), Madame Anne-ClaireTaittinger, Monsieur René Abate, Monsieur Bernard Arnault, Monsieur Sébastien Bazin, Monsieur NicolasBazire, Monsieur Jean-Laurent Bonnafé, Monsieur Thierry Breton, Monsieur René Brillet et Monsieur CharlesEdelstenne.Monsieur Jean-Martin Folz a démissionné de son mandat d’Administrateur avec effet du 1er mars 2011.Les membres du Conseil d’Administration ont été nommés par l’Assemblée Générale du 28 juillet 2008 pourune durée de 3 exercices. Conformément aux dispositions de la 19ème résolution adoptée par ladite AssembléeGénérale et afin de procéder chaque année au renouvellement par tiers de ses membres, le Conseild’Administration a, par tirage au sort, déterminé les noms des administrateurs sortants par anticipation au termede la première et de la deuxième année.Les Administrateurs dont le mandat vient à échéance au terme de l’exercice 2010 seront Messieurs Amaury deSeze, Bernard Arnault, Jean-Laurent Bonnafé et René Brillet.Les mandats de Messieurs René Abate, Nicolas Bazire et Jean-Martin Folz ont été renouvelés pour une durée detrois ans par l’Assemblée Générale du 28 avril 2009.199Les mandats de Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Sébastien Bazin, Thierry Breton et CharlesEdelstenne ont été renouvelés pour une durée de trois ans par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010.Le Conseil s’est attaché à apprécier l’indépendance de chacun de ses membres par rapport à la DirectionGénérale. Au regard des critères préconisés par le code AFEP MEDEF sur le gouvernement d’entreprise dessociétés cotées, le Conseil d’Administration estime que parmi ses membres, sept peuvent être considérés commedes personnalités indépendantes qui n’entretiennent aucune relation de quelque nature que ce soit avec laSociété, son groupe ou sa direction, qui puisse compromettre l’exercice de leur liberté de jugement.Ainsi, Madame Anne-Claire Taittinger et Messieurs Amaury de Seze, Jean-Martin Folz, René Abate, ThierryBreton, René Brillet et Charles Edelstenne sont des membres indépendants.Conformément aux dispositions de l’article 823-19 du Code de commerce, le Conseil a vérifié qu’un membreindépendant au moins du Comité des Comptes présentait des compétences particulières en matière financière oucomptable et de la Recommandation CE du 30 avril 2009, qu'un membre au moins du Comité desRémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise possédait des connaissances et del'expérience en matière de politique de rémunération.Chaque membre du Conseil d’Administration doit être propriétaire pendant la durée de son mandat d’unminimum de mille actions.Au cours de l’exercice 2010, le Conseil d’Administration s’est réuni 13 fois (dont une fois sous forme deséminaire stratégique), le taux de présence moyen s’élevant à 83%.Lors de ses réunions, le Conseil d’Administration a notamment débattu des sujets suivants :• Examen de la stratégie proposée par le Directeur Général,• Etude d’opérations d’acquisitions, rationalisation du portefeuille d’activités et restructurations internes,• Définition de l’étendue des pouvoirs du Directeur Général et détermination de sa rémunération,• Arrêté des comptes annuels et semestriels, examen des chiffres d’affaires trimestriels et de lacommunication financière y afférente, préparation de l’Assemblée Générale,• Examen du Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques,• Mise en œuvre du programme de rachat d’actions,• Autorisation d’opérations financières (émissions obligataires, renouvellement d’un crédit syndiqué,autorisation en matière de cautions, avals et garanties),• Attribution d’options d’achat d’actions et attribution d’actions de présence et/ou de performance auprofit des salariés et du mandataire social,• Compte-rendus des travaux des Comités du Conseil (Comités des Rémunérations, des Nominations etdu Gouvernement d’Entreprise, du Comité des Comptes et du Comité Stratégie).La Direction Générale de la Société est assurée, depuis le 1er janvier 2009, par Monsieur Lars Olofsson nommé àcette fonction par décision du Conseil d’Administration du 17 décembre 2008.Lors de ses séances des 28 juillet 2008, 6 octobre 2009 et 13 avril 2010, le Conseil d’Administration a décidéque le Directeur Général ne pourra accomplir, au nom et pour le compte de la Société, les opérations ou actessuivants sans avoir au préalable recueilli l'accord du Conseil :-Les engagements de caution, d'avals ou de garanties au nom de la Société supérieurs à 500millions d’euros (sans limite de montant pour les engagements à l’égard des administrationsfiscales et douanières),200--------------les cessions d'immeubles par nature pour un montant supérieur à 50 millions d’euros, les cessionstotales ou partielles de participations pour un montant supérieur à 10 millions d’euros, lesconstitutions de sûretés sur les biens sociaux;les décisions d'implantation à l'étranger, directement, par création d'établissement, de filialedirecte ou indirecte, ou par prise de participation, ou les décisions de retrait de ces implantations ;toute opération de fusion, scission et apport d'actifs ;l'acquisition, sous quelque forme que ce soit, notamment par voie d'investissement, desouscription à une augmentation de capital ou d'emprunts, d'actifs immobilisés pour une valeurd’entreprise (y compris dette reprise) égale ou supérieure à 100 millions d’euros ou un chiffred’affaires concerné égal ou supérieur à 150 millions d’euros;toute entrée de minoritaires dans le capital actuel ou potentiel de toute entité contrôlée,la cession, sous quelque forme que ce soit y compris sous forme d'apport d'actifs, d'actifsimmobilisés dont le montant est supérieur à 100 millions d'euros;la cession (totale ou partielle) des actifs non financiers et non valorisés au bilan que sont lesMarques et les fichiers Clients.toute décision d'emprunt (hors programme EMTN) au-delà d'un montant cumulé supérieur, sur unmême exercice social, à 500 millions d’euros;en cas de litige, toute transaction et tout compromis portant sur des montants supérieurs à desvaleurs déterminées par le Conseil et que ce dernier pourra réactualiser,toute démarche contractuelle tendant à la mise en place de tous plans d'options de souscription oud'achat d'actions, ou de plans d’attributions gratuites d’actions,toute modification de l’organisation de la Société ;la politique de rémunération des principaux dirigeants,toute embauche au sein de Carrefour d’une personne dont la rémunération annuelle brute (fixe etvariable) serait supérieure à 16 plafonds de Sécurité sociale ou susceptible de le devenir à courtterme. Il en est de même de toute mutation ou promotion d’effet équivalent ;la fixation des critères de performance (quantitatifs et/ou qualitatifs) applicables à ladétermination de la part variable de la rémunération de tout salarié s’ils peuvent avoir pour effetde porter la rémunération brute (fixe et variable) de celui-ci à un montant supérieur à 16 plafondsde Sécurité sociale.Lors de sa séance du 12 novembre 2008, le Conseil d’Administration a décidé que le code de gouvernanceauquel se réfèrerait la Société est le Code AFEP MEDEF.Les statuts de la Société ne prévoient pas de modalités particulières pour la participation des actionnaires àl’Assemblée Générale.Lors de sa réunion du 28 juillet 2008, le Conseil d’Administration a adopté un Règlement Intérieur, divisé en 6chapitres, dont les principales dispositions sont les suivantes :le premier chapitre est consacré au rappel de la mission du Conseil d’Administration, à la descriptiondes modalités de réunion du Conseil, de l’information des Administrateurs ainsi qu’à l’évaluation par leConseil de son fonctionnement et de sa capacité à remplir ses missions ;les second et troisième chapitres précisent le rôle et les pouvoirs du Président et du Directeur Général ;le quatrième chapitre est consacré aux Comités du Conseil : Comité des Comptes, Comité desRémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et Comité Stratégie (composition,missions, fonctionnement) ;les deux derniers chapitres traitent principalement de la rémunération des Administrateurs et de ladéontologie dont chaque membre du Conseil doit faire preuve dans l’exercice de son mandat.2011.2.Les Comités du ConseilLe Conseil d’Administration a constitué trois Comités spécialisés. Le Comité des Comptes, le Comité desRémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise et le Comité Stratégie.Ces Comités se réunissent à leur convenance, avec ou sans participation du management de la Société. Ilspeuvent recourir à des experts extérieurs en tant que de besoin. Le Président de Comité peut demander auPrésident du Conseil ou au Directeur Général l’audition de toute personne responsable, au sein du Groupe, dequestions relevant de la compétence de Comité.Ils émettent des avis destinés au Conseil d’Administration. Les Présidents des Comités, ou en casd’empêchement un autre membre de ce même Comité, présentent oralement une synthèse de leurs travaux auConseil. Un compte-rendu écrit des séances des Comités est établi et communiqué, après approbation, auxAdministrateurs.1.2.1. Le Comité des ComptesLe Comité, composé pour au moins les deux-tiers de ses membres d’Administrateurs indépendants se réunit aumoins quatre fois par an. Un membre au moins du Comité doit présenter des compétences particulières enmatière financière ou comptable. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. LePrésident du Comité est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité a notamment pour mission d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’informationfinancière, de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, du contrôle légal descomptes annuels et des comptes consolidés par les commissaires aux comptes et de l’indépendance desCommissaires aux comptes.Le Comité examine toutes questions relatives aux comptes et documents financiers : choix des référentielscomptables, provisions, résultats analytiques, normes prudentielles, calcul de rentabilité et toute questioncomptable présentant un intérêt méthodologique ou susceptible de générer des risques potentiels.Le Comité analyse les rapports sur le contrôle interne.Le Comité examine également toute question relative à la politique de conformité relevant, notamment, du risquede réputation ou de l’éthique professionnelle.Le Comité pilote la procédure de sélection des Commissaires aux comptes, formule un avis sur le montant deshonoraires pour l’exécution des missions légales du contrôle et soumet au Conseil le résultat de cette sélection.Il examine le programme d’intervention des Commissaires aux comptes, leurs recommandations et leur suivi.Il se fait communiquer annuellement le montant et la répartition des honoraires versés par le Groupe Carrefouraux Commissaires aux comptes et aux réseaux auxquels ils appartiennent, recensés selon un modèle approuvépar le Comité. Il s’assure que le montant ou la part que Carrefour représente dans le chiffre d’affaires duCommissaire aux comptes ou du réseau ne sont pas de nature à porter atteinte à l’indépendance desCommissaires aux comptes.Il donne son accord préalable sur toute mission dont le montant des honoraires (hors taxes) excède un milliond’euros. Le Comité ratifie a postériori les autres missions sur présentation de la Direction Financière du Groupe.202Le Comité reçoit tous les ans un compte-rendu de la Direction Financière du Groupe sur l’ensemble desmissions « non audit » réalisées par les réseaux des Commissaires aux comptes du Groupe.Chaque Commissaires aux comptes présente annuellement au Comité le fonctionnement de son dispositif decontrôle interne de garantie d’indépendance et atteste annuellement par écrit de son indépendance dans ledéroulement de la mission d’audit.Au moins deux fois par an, le Comité consacre une partie de la séance à une rencontre avec le Collège desCommissaires aux comptes, hors la présence de la Direction Générale de la Société.Le Comité examine le projet de rapport du Président sur les procédures de contrôle interne relatives àl’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.Sur tous les sujets de sa compétence, le Comité entend à sa diligence, et hors la présence des membres de laDirection Générale s’il l’estime opportun, les responsables financiers et comptables du Groupe ainsi que leresponsable de l’audit et du contrôle interne.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Jean-Martin Folz (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Sébastien Bazin.Au cours de l’exercice 2010, le Comité s’est réuni six fois, le taux de présence s’élevant à 94%. Le Comité aprocédé, entre autres, à l’examen des comptes au 31 décembre 2009 et 30 juin 2010, des méthodes deconsolidation et du bilan du Groupe, des faits marquants et des principales options, de l’évolution de certainesnormes, des éléments de synthèse du compte de résultat et du bilan, de la situation de trésorerie et dufinancement ainsi qu’à la préparation de la clôture 2010.Le Comité a examiné les résultats des audits internes et externes menés au Brésil à la suite de la découverted’irrégularités comptables, a étudié les mesures prises en vue de la remise à niveau de la comptabilité au Brésilet a demandé que modalités du contrôle interne soient revues afin de s’assurer que les difficultés rencontréesau Brésil ne se reproduiront pas.Le Comité a également étudié le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions depréparation et d’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion desrisques ainsi que l’activité du Groupe en matière de titrisation et d’affacturage. Enfin, le Comité a été informé del’évolution des certains contentieux.Lors de chacune de ses réunions, le Comité analyse la synthèse des travaux effectués par l’audit interne. LeComité veille à l’indépendance de l’audit interne et s’assure de l’adéquation des moyens qui lui sont alloués avecla mission qui lui est dévolue.1.2.2. Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’EntrepriseLe Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise comprend une majorité demembres indépendants. Il ne comprend aucun membre de la Direction Générale de la Société. Le Président duComité est désigné par le Conseil d’Administration.203En tant que Comité des Rémunérations, il est chargé d’étudier toutes questions relatives au statut personnel desmandataires sociaux, notamment les rémunérations, les retraites et les attributions d’options de souscription oud’achat d’actions de la Société, ainsi que les dispositions de départ des membres des organes de direction de laSociété.Il examine les conditions, le montant et la répartition des programmes d’options de souscription ou d’achatd’actions. De même, il examine les conditions d’attribution d’actions de performance.Il est consulté sur la politique de rémunération des cadres dirigeants.En tant que Comité du Gouvernement d’Entreprise, il a pour mission d’assister le Conseil d’Administration dansla détermination des règles de gouvernement d’entreprise de Carrefour et dans l’évaluation de sonfonctionnement.Il procède au suivi régulier de l’évolution des disciplines de gouvernance aux niveaux mondial et national. Il enprésente une synthèse, au moins une fois l’an, au Conseil d’Administration. Il sélectionne les mesures adaptéesau Groupe et susceptibles d’aligner les procédures, organisations et comportements de celui-ci sur les meilleurespratiques.Il examine le projet de rapport du Président sur le gouvernement d’entreprise. Il prépare, avec le Président, lesdélibérations relatives à la proposition de nomination d’administrateur par l’Assemblée générale des actionnaires.En tant que Comité des Nominations, il est chargé de proposer au Conseil d’Administration le choix du Président.En concertation avec le Président, il est chargé de proposer au Conseil le choix du Directeur Général, et, le caséchéant, le choix de Directeurs Généraux délégués.Le Comité apprécie, en l’absence de l’intéressé, la manière dont le Président s’acquitte de sa mission. Il procède,en l’absence des intéressés, à l’évaluation des performances du Directeur Général et, le cas échéant, desDirecteurs Généraux délégués.Il est en outre chargé d’étudier les dispositions permettant de préparer la relève des mandataires sociaux.Il propose au Conseil d’Administration la nomination des membres et des Présidents de Comité lors de leurrenouvellement.Il est chargé d’évaluer l’indépendance des administrateurs et propose les qualifications correspondantes auConseil d’Administration.La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Anne-Claire Taittinger (Administrateur indépendant),René Abate (Administrateur indépendant),René Brillet (Administrateur indépendant),Nicolas Bazire.Au cours de l’exercice 2010, le Comité s’est réuni 7 fois, le taux de présence s’élevant à 94%.Le Comité des Rémunérations, des Nominations et du Gouvernement d’Entreprise, a proposé au Conseild’Administration les principes et les règles servant à déterminer la rémunération du mandataire social et aexaminé les éléments de rémunération des membres de la Direction Exécutive et du Comex du Groupe.La description détaillée de la rémunération du Directeur Général figure dans le document de référence.204Le Comité a par ailleurs : Examiné le Rapport du Président du Conseil d’Administration sur les conditions de préparation etd’organisation des travaux du Conseil et les procédures de contrôle interne et de gestion des risques, étudié le plan de succession des principaux dirigeants du Groupe (Directeur Général, DirectionExécutive, membres du Comex), évalué la gouvernance d’entreprise de la Société, proposé au Conseil les caractéristiques des plans d’attribution d’options d’achat d’actions et des plansd’attribution d’actions de présence et/ou de performance au profit des salariés et du mandataire socialdu Groupe, examiné la situation des mandats des Administrateurs, étudié des candidatures d’Administrateurs indépendants ainsi que celles de membres potentiels duComex et la structure de rémunération susceptible de leur être proposée.1.2.3. Le Comité StratégieLe Comité est composé de quatre membres désignés par le Conseil d’administration parmi ses membres. SonPrésident est désigné par le Conseil d’Administration.Le Comité Stratégie a pour mission d’aider le Conseil d’Administration à orienter et fixer la stratégie du Groupeet non de se substituer à lui en ce domaine.Il a pour objet de préparer les décisions les plus importantes pour l’avenir du Groupe (acquisitions et cessionsd’actifs, études d’opportunités de croissance externe, ouverture de nouveaux pays…) et d’orienter les travauxpréparatoires en vue d’organiser le séminaire annuel du Conseil d’Administration.Il constitue une cellule de réflexion et peut conduire ses travaux avec l’aide d’invités choisis en fonction de leursdomaines d’expertise et d’expérience.Le Président du Comité rend compte périodiquement au Conseil d’Administration de ses travaux (analyses,études, réflexions, conclusions).La composition du Comité est la suivante :Président :Membres :Amaury de Seze (Administrateur indépendant),Bernard Arnault,Nicolas Bazire (en cas d’absence de Bernard Arnault),Sébastien BazinRené Brillet (Administrateur indépendant).Le Comité s’est réuni deux fois au cours de l’exercice 2010, le taux de présence s’élevant à 100%.Au cours de cette réunion, le Comité a examiné le plan stratégique 2010 - 2012, le budget 2010 ainsi que desprojets afférents à des acquisitions et à la rationalisation du portefeuille d’activités.2052. Dispositif général de contrôle interne et de gestion des risquesIntroductionLa Direction Générale de Carrefour a décidé de renforcer sur l’année 2010 son dispositif de contrôle interne etde gestion des risques pour améliorer la maîtrise de ses activités en menant plusieurs projets majeurs, tantorganisationnels qu’opérationnels notamment :-----la formalisation et l’actualisation des règles de fonctionnement par la mise en place des « RèglesGroupe » ;la réalisation d’une démarche de Risk Assessment;l’enrichissement et la mise à jour du questionnaire d’autoévaluation comptable et financier ;la diffusion d’un Code de conduite professionnelle ;la mise en place de Comités éthiques.Ces projets sont décrits ci-dessous dans le rapport.Pour la composition et la rédaction de ce rapport, Carrefour s’appuie sur le Cadre de Référence recommandé parl’Autorité des Marchés Financiers (AMF) de janvier 2007 et mis à jour en juillet 2010 exception faite concernantses activités de financement qui sont soumises à la réglementation bancaire et financière et pour lesquelles lecadre de contrôle interne est celui défini par le règlement n°97-02.Définition :Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité.Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptés aux caractéristiquespropres à chaque société qui :contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de sesressources ;doit lui permettre de prendre en compte de manière appropriée les risques significatifs, qu’ils soientopérationnels, financiers ou de conformité.••Le dispositif vise plus particulièrement à assurer :a) la conformité aux lois et règlements ;b) l’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale ;c) le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de sesactifs ;d) la fiabilité des informations financières.Les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne aussi bien conçus et aussi bien appliqués soient-ils,ne peuvent fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de la Société. La probabilitéd’atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule volonté de la société. Il existe en effet des limites inhérentes àtout système et processus. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du mondeextérieur, de l’exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison dedéfaillances techniques ou humaines ou de simples erreurs.Le choix de traitement d’un risque s’effectue notamment en arbitrant entre les opportunités à saisir et le coût desmesures de traitement du risque, prenant en compte leurs effets possibles sur l’occurrence et/ou les conséquencesdu risque, ceci afin de ne pas entreprendre des actions inutilement coûteuses.206Périmètre :Le périmètre du Groupe couvert par le rapport s’étend à la société mère et à l’ensemble des filiales consolidéespar intégration globale c'est-à-dire les sociétés que le Groupe contrôle de manière exclusive, directement ouindirectement.Les diligences ci-dessous décrites ont été préparées avec les contributions de la Direction de l’Audit InterneGroupe, de la direction Finances Gestion ainsi que les différents acteurs du contrôle interne et de la gestion desrisques. Ce rapport a été présenté au Comité des Comptes, au Comité des Rémunérations, des Nominations et duGouvernement d’Entreprise et a été approuvé par le Conseil d’Administration.2.1 Les composantes du contrôle internedéfinir et diriger les orientations stratégiques du Groupe ;vérifier les progrès et les résultats ;définir et contrôler l’application de règles pour garantir l’intégrité du Groupe. Ces règles2.1.1 Organisation2.1.1.1 Principes générauxClients et consommateurs sont au cœur de tout ce qu’entreprend le Groupe Carrefour. Pour garantir la meilleureprise en compte des spécificités locales des clients et consommateurs et la meilleure réactivité opérationnelle,l’organisation de l’entreprise est géographique. Le pays est le maillon de base de l’organisation du Groupe.Les pays sont regroupés en « zones » sous la responsabilité d’un Directeur Exécutif Zone.La zone Europe inclut l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Pologne, la Roumanie et la Grèce.La zone Marchés de croissance inclut la Malaisie, Singapour, l’Indonésie, l’Inde, le Brésil, l’Argentine et laColombie ainsi que la Direction des Partenariats Internationaux.La France ainsi que la Chine (à laquelle Taiwan est rattachée) rapportent directement au Directeur Général.Le siège du Groupe (le Corporate) a quatre rôles :1.2.3.tous les pays ;4.Des activités sont mutualisées entre pays pour tirer parti de la taille du Groupe au service de l’efficacitéopérationnelle et commerciale des pays.Des opérateurs métier gèrent pour les pays des activités spécifiques, distinctes du métier de la distribution, afinde les professionnaliser et d’accélérer leur développement.2.1.1.2. Fonctionnement de l’organisation2.1.1.2.1. Le PaysLe pays est organisé en centres de profits (Business Units) qui regoupent l’ensemble des magasins physiques ouvirtuels d’un même format (par exemple : hypermarché, supermarché, proximité, cash & carry et internet).Le Directeur Exécutif Pays dirige l’activité du pays :-directe ;-il est responsable du développement et de la rentabilité des activités placées sous sa ligne hiérarchiquediffuser le savoir-faire et les innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe.il dispose des ressources et des moyens nécessaires à l’exercice de cette responsabilité ;s’imposentà207il a la visibilité sur la performance financière et opérationnelle des opérateurs métier avec lesquels il-travaille en collaboration.Chaque « business unit » est dirigée par une équipe de direction qui comprend des responsables opérationnels etdes responsables fonctionnels nécessaires à l’exercice de l’activité.La plupart des pays ont centralisé les fonctions qui ne sont pas directement liées à l’activité opérationnelle desmagasins, particulièrement les fonctions administratives, financières et informatiques. Cette centralisationpermet aux parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés, administrations) de disposer de canaux decommunication centralisés pour répondre aux questions qui peuvent se poser dans leur relation avec les entitésopérationnelles.2.1.1.2.2. Les ZonesEn tant que membre de la Direction Exécutive du Groupe, le Directeur Exécutif Zone participe à la définition de lastratégie à moyen-long terme du Groupe et s’assure de sa mise en œuvre dans les pays de sa zone. Il s’assureégalement que les moyens /systèmes de contrôle et de gouvernance appropriés sont en place dans chaque pays,communique et appuie la mise en place des politiques et règles définies par les fonctions Corporate et fait vivre lesvaleurs du Groupe.En 2010, le Groupe a souhaité renforcer le leadership fonctionnel en renforçant les structures Zone, notammenten Finances et Ressources Humaines :••être unpourpolitiques/recommandations/règles définies par les fonctions Corporate ;pour renforcer les contrôles.la diffusionrelais dansla miseeten œuvre des2.1.1.2.3 Le CorporateDeux instances de direction existent au niveau Corporate : la Direction Exécutive et le Comité Exécutif.La Direction Exécutive comprend 7 membres : le Directeur Général, le Directeur Exécutif France, le DirecteurExécutif Europe, le Directeur Exécutif Marchés de Croissance, le Directeur Exécutif Commercial et Marketing,le Directeur Exécutif Finances Gestion et Services Financiers, le Directeur Exécutif Ressources Humaines etOrganisation. Avec le Directeur Général, elle élabore la stratégie de l’entreprise, fixe les objectifs opérationnelset le plan annuel, et en contrôle l’exécution.Le Comité Exécutif comprend :--les membres de la Direction Exécutive ;les Directeurs Exécutifs des pays / Business Units suivants : Espagne, Italie, Belgique, Chine-Taiwan,Brésil, Dia (activité maxi discompte du Groupe), Hypermarchés France, Supermarchés France, Proximité-Cash & Carry France ;les Directeurs des fonctions suivantes : Contrôle financier, Stratégie, Fusions & Acquisitions,Communication Corporate, Juridique, Systèmes d’Information.-Il participe à la conception du plan stratégique et opérationnel, le met en œuvre et assure le déploiement desprojets. Il est garant de l’alignement des équipes et de la diffusion des principes de management et de leadershipde l’entreprise.Le Comité Exécutif peut, en fonction des sujets à traiter, être élargi et inclure tous les Directeurs Exécutifs Pays.2.1.1.2.4. Activités mutualisées entre paysLa taille du Groupe permet, sur certains domaines, de bénéficier d’économies d’échelle et d’assurer que les paysaient la meilleure expertise. A cette fin, le Groupe encourage la mutualisation d’activités entre les pays. Laréflexion initiée en 2009 s’est concrétisée en 2010 sur les activités suivantes :208- Marchandises Non-Alimentaires France/Espagne, avec une extension prévue à la Belgique et l’Italie àpartir de 2011 ;- Global Sourcing Monde ;- Achats non marchands Groupe.2.1.1.2.5. Opérateurs métierCertaines directions opérationnelles avec une spécificité métier forte sont des opérateurs métier au service despays. Il y a deux opérateurs métier dans le Groupe Carrefour : la Direction des Services Financiers et AssurancesGroupe et la Direction Carrefour Property Groupe qui opèrent sur des périmètres géographiques spécifiques. Lesopérateurs métier sont des centres de profits placés sous une ligne hiérarchique distincte de celle du DirecteurExécutif des pays.2.1.1.2.6. Les files fonctionnellesAfin de garantir la mise en œuvre des orientations stratégiques définies par le Groupe et de faciliter la diffusiondu savoir-faire et des innovations pour développer les avantages compétitifs du Groupe, chaque directionCorporate assure un leadership fonctionnel au sein de son réseau (ou « file »).Une « file » fonctionnelle est constituée de représentants pays pour la fonction et est animée par le directeurfonctionnel Groupe lors de réunions régulières (fréquence et modalités propres à chaque fonction).Par ailleurs, des spécialistes métiers contribuent dans l’organisation de files opérationnelles (ex : Caisses ouProduits Frais...) à l’application des préconisations en matière de concept de vente, d’organisation et de respectdes assortiments. Ces spécialistes servent de support technique aux opérationnels en magasin, diffusent lesbonnes pratiques, déploient les projets et procèdent à des contrôles périodiques avec des diagnostics et des plansd’actions.En 2010, le Groupe a souhaité renforcer le leadership fonctionnel en impliquant le directeur fonctionnel Groupedans les décisions de management des postes clés de la file : rémunération, bonus, long term incentives,recrutement, promotions, mobilité, licenciements.2.1.2 Responsabilités et pouvoirs clairement définisLes cadres du Groupe à tous les niveaux exercent leurs responsabilités dans les limites de fonctions définies.Chaque responsable est juge de ce qu’il doit faire pour atteindre les objectifs convenus en s’adaptant auxcirconstances. La liberté d’initiative que suppose cette conception de la responsabilité requiert l’observation derègles de délégations de pouvoirs, notamment concernant les engagements vis-à-vis des tiers. Ces délégationssont en place, aujourd’hui, pour les principaux managers opérationnels et fonctionnels pays et Corporate. LeGroupe a mis en place, pour la plupart des entités juridiques, des limitations aux pouvoirs du représentant légalrépertoriant les décisions spécifiques nécessitant l’approbation préalable du Conseil d’Administration ou del’organe équivalent dans chaque entité concernée. Les délégations de pouvoirs ou sous-délégations entre lesdirigeants et leurs subordonnés sont de la responsabilité de chaque entité, avec le support de la DirectionJuridique du Groupe.Le Groupe privilégie la ligne hiérarchique opérationnelle qui est pleinement responsable du développementrentable et maîtrisé des « business units ». De plus, la ligne hiérarchique opérationnelle est maître-d’œuvre desinterventions des lignes fonctionnelles.Les employés et leur encadrement disposent, respectivement, de définitions de tâches et de fonctions et de listesde points de contrôle permettant de maintenir un degré d’exigence compatible avec les engagements desenseignes.2092.1.3 Politique de gestion des Ressources HumainesLa politique de ressources humaines contribue au contrôle interne notamment par l’existence de descriptions defonctions, d’un système d’évaluation des collaborateurs et par l’investissement en formation.La Direction des Ressources Humaines et Organisation du Groupe anime la fonction en définissant les grandesorientations, en mettant à disposition des bonnes pratiques et outils et en pilotant la mise en œuvre.Des descriptions de fonctions existent pour les principales fonctions et les principales « business units». Cesdescriptions font référence aux contrôles nécessaires à la supervision de l’activité et servent également de cadreau système d’évaluation individuelle. L’identification et la description des compétences clés (managériales etmétiers) pour le Groupe, initiées en 2010, permettront la mise en place progressive d’un système commun degestion des compétences.Les formations, inscrites dans les plans annuels, sont orientées vers une maîtrise des métiers alliant le savoir-faire spécifique et le management. Elles sont dispensées à la prise de poste et tout au long de la carrière, pourassurer le développement individuel.Tous les pays ont mis en place un système d’évaluation annuel pour les fonctions d’encadrement ; le systèmesera progressivement étendu à l’ensemble des employés. Les cadres dirigeants sont suivis par la Direction desRessources Humaines du Groupe (recrutement, mobilité internationale, gestion des carrières et formation).Des plans de succession sont en place depuis 2003 pour les principales fonctions d’encadrement du Groupe.Les politiques de rémunération sont gérées par la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour lesprincipales fonctions d’encadrement et laissées à l’initiative des pays pour les autres fonctions, dans le respectdes grandes orientations définies.Le pilotage de la mise en place des grandes orientations Ressources Humaines par le Groupe est réalisé grâce à :-la création en 2010 de la fonction de Directeur Ressources Humaines Zone, rattachée hiérarchiquement auDirecteur Exécutif Zone (France, Europe et Marchés de croissance) et fonctionnellement au DirecteurRessources Humaines et Organisation Groupe, afin de renforcer la responsabilité fonctionnelle en matièrede gestion des ressources humaines ;la remontée régulière de tableaux de bord ;des visites en pays ;des réunions régulières avec les représentants pays de la fonction RH ;des systèmes d’écoute du personnel à différents niveaux passant par des questionnaires et des Groupesd’expression.----Carrefour a renforcé le reporting social du Groupe par de multiples actions. Un outil décisionnel de collecte et deconsolidation a été mis en place auprès de toutes les directions Ressources Humaines des pays afin de fiabiliseret faciliter le reporting des indicateurs Ressources Humaines. Une harmonisation des règles de gestion ainsiqu'un dictionnaire des indicateurs a été arbitré et partagé avec tous les contrôleurs de gestion RessourcesHumaines du Groupe. Un suivi mensuel des effectifs, permettant le pilotage des évolutions par pays a été mis enplace depuis septembre 2009.2102.1.4 Systèmes d’informationLa Direction des Systèmes d'Information (DSI) du Groupe est responsable de l'élaboration de la stratégie duGroupe Carrefour en termes de Système d'Information (SI), et du pilotage de son exécution.L'élaboration de la stratégie IT Carrefour repose sur un plan stratégique triennal qui est validé chaque année parla Direction Générale du Groupe. Ce plan repose sur les éléments suivants:les objectifs en termes de SI et leur alignement vis à vis des priorités du Groupe ;les feuilles de routes des Centres de Compétences IT et leur alignement vis à vis des priorités desDirections Fonctionnelles et des Directions Pays ;les initiatives majeures permettant d'assurer la bonne exécution de la stratégie en termes de SI etl'atteinte des objectifs ;le plan financier permettant de soutenir la réalisation des feuilles de route et des initiatives majeures,ainsi que son alignement vis à vis des objectifs financiers du Groupe.Le pilotage de l'exécution de la stratégie SI s’appuie sur le modèle de gouvernance du Groupe, qui se caractérisepar les éléments suivants:les activités de gouvernance dont :la gestion du portefeuille des applications ;la gestion de la demande ;la gestion du portefeuille des projets ;la gestion des feuilles de route des Centres de Compétences ;la gestion des délégations ;la gestion des feuilles de route des DSI Pays et de la DSI Groupe en termes de sécurité des SI ;l'organisation de la DSI dans les Pays et au niveau du Groupe ;les instances de pilotage dont :•••••••le Comité de Gestion de la Demande ;les Comités d'Investissement des DSI Pays ou au niveau du Groupe ;les Revues de Performance des DSI Pays ou au niveau du Groupe ;les Revues de Projet ;les Réunions de Crise.La Sécurité des systèmes de l’information dispose d’une structure de gouvernance adaptée aux activités duGroupe Carrefour, composée de :la Direction de la Sécurité des Systèmes d’information Groupe en charge de l’élaboration de la stratégie enmatière de sécurité des systèmes d’information et du pilotage de son exécution ; elle assure également uneexpertise technique pour l’ensemble des pays Carrefour, notamment dans le domaine des investigationssécurité ;une entité pays dédiée à l’implémentation de la stratégie sécurité au niveau local.La stratégie sécurité des systèmes d’information du Groupe Carrefour s’articule autour de plusieurs thèmes :la sécurité des équipements informatiques ;la sécurité du réseau international du Groupe Carrefour ;la gestion des identités électroniques et des accès ;la protection d’information sensible ;la sensibilisation des utilisateurs du système d’information ;la sécurité des applications métier et l’intégration de la gestion de la sécurité dans les projets informatiques ;la protection des données de paiement (clients et fournisseurs) ;-----------211la continuité d’activité en matière de plans de secours technique et métier ainsi que des plans de gestion decrise ;les exigences relatives à la sécurité des systèmes d’information dans les contrats avec les tiers.La mise en œuvre de cette stratégie au sein de chaque pays fait l’objet d’un suivi individualisé, tant en matière deconformité aux mesures préconisées que d’efficacité de leur mise en œuvre. Ce suivi est également assuré par unprogramme de contrôle régulier sur site.2.1.5 Procédures, modes opératoires et outils2.1.5.1 Les Valeurs du GroupeAfin de développer une culture commune, Carrefour a défini sa Raison d’Etre, exprimée au travers de 3Valeurs « Engagés, positifs et attentionnés » et de 10 Convictions. Ces éléments sont décrits dans le Guide desvaleurs Carrefour, remis aux salariés à l’occasion de leur embauche et expliqués lors de formations spécifiquessur ce thème.2.1.5.2 Les règles GroupeLa Direction Générale a souhaité redéfinir les règles de fonctionnement qui régissent le Groupe et les formaliserafin :---d’assurer la bonne gouvernance du Groupe ;de donner confiance dans l’entreprise ;de permettre une gestion efficace des activités.Ce référentiel des règles Groupe est composé de 395 règles incontournables relatives à l’organisation et aucontrôle des activités. Ces règles s’imposent à l’ensemble du Groupe (Corporate, Pays et Opérateurs métiers) quiavait l’obligation de les mettre en œuvre à partir de septembre 2010.Les règles du Groupe ont été définies par les directions Corporate avec le support des membres de la DirectionExécutive. L’application du référentiel des règles est de la responsabilité de chaque Pays / Business UnitsCes règles couvrent les processus suivants :--le contrôle interne ;les fonctions support : Assurance, Audit Interne, Communication, Finances Gestion, Fiscalité,Investissements et M&A, Juridique et Gouvernance, Pilotage et stratégie, Ressources Humaines, Risques etCompliance, Systèmes d’Information, Trésorerie et Achats non marchands ;les métiers distribution : Marchandises, Supply Chain, Magasins, Marketing, Franchise, Actifs etExpansion ;les Opérateurs métiers : Carrefour Property, Services Financiers et Assurances.--Ces règles sont accessibles aux cadres de l’entreprise en trois langues (français, anglais et espagnol) sur le siteintranet du Groupe.Les Seniors Directeurs de l’ensemble du Groupe ont signé une lettre d’engagement quant à leur respect.2.1.5.3 Code de conduite professionnelleLa Direction Générale a décidé de formaliser et de porter à la connaissance de tous les collaborateurs son Codede conduite professionnelle.212Composé de 10 principes fondamentaux, ce code établit le cadre de référence dans lequel les collaborateurs deCarrefour doivent exercer leurs activités en ayant pour priorité le respect de l’éthique et de la légalité. Il décritles comportements attendus de chaque collaborateur de l’entreprise, quel que soit le lieu ou l’entité où il travaille.Garants du déploiement et de la bonne application du Code de conduite professionnelle au sein de leur périmètre,les Directeurs Exécutifs Pays ont été informés et responsabilisés dans le cadre d’un courrier du DirecteurGénéral en juillet 2010.Après l’envoi du kit de communication à tous les pays en octobre 2010, le déploiement du Code de conduiteprofessionnelle a été engagé, dans le respect des processus éventuels d’information et de consultation despartenaires sociaux et des instances représentatives du personnel.Plusieurs pays ont déjà traduits le Code de conduite professionnelle et débuté la diffusion auprès de l’ensembledes collaborateurs par les lignes hiérarchiques.Cette démarche se poursuivra en 2011 avec le déploiement d’un e-learning destiné à former l’ensemble descadres du Groupe.Pour faciliter l’appropriation des principes par l’ensemble des collaborateurs, un kit de déploiement seraégalement mis à disposition des managers pour qu’ils puissent échanger avec leurs équipes sur desproblématiques concrètes proches de leur quotidien.2.1.5.4 PratiquesDes bases documentaires contenant des procédures et modes opératoires existent pour la plupart des métiers. Cesinformations peuvent être disponibles sur les différents sites Intranet des entités au sein du Groupe ou êtreconsultables dans les établissements.2.2 Diffusion en interne d’informations pertinentesLa Direction Communication Groupe participe activement à la diffusion des informations en interne auprès descollaborateurs en utilisant une panoplie d’outils de communication interne, dont l’intranet « GroupOnline » quidiffuse régulièrement des informations sur la vie du Groupe et met à disposition des collaborateurs un certainnombre d’outils pratiques.Les chiffres de gestion sont mensuellement transmis au Groupe par les pays. Ils portent sur des élémentscommerciaux (chiffres d’affaires, débits, paniers moyens, surfaces de vente, ouvertures en particulier) etfinanciers (compte de résultat, bilan, tableau de trésorerie en particulier).2.3 Dispositif de gestion des risquesDéfinitionDans un environnement incertain et en évolution permanente, une gestion volontariste des risques est un élémentessentiel de développement durable de l’activitéLa gestion des risques est un chantier commun à l’ensemble des collaborateurs du Groupe. Elle vise à êtreglobale et doit couvrir l’ensemble des activités, processus et actifs de la société.La gestion des risques est un dispositif dynamique de la Société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité.213La gestion des risques comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptésaux caractéristiques de chaque société qui permet aux dirigeants de maintenir les risques à un niveau acceptablepour la Société.Le risque représente la possibilité que survienne un événement dont les conséquences seraient susceptiblesd’affecter les personnes, les actifs, l’environnement, les objectifs de la Société et sa réputation.La gestion des risques est un levier de management de la Société qui contribue à :a) créer et préserver la valeur, les actifs et la réputation de la Société ;b) sécuriser la prise de décision et les processus de la Société pour favoriser l’atteinte des objectifs ;c) favoriser la cohérence des actions avec les valeurs de la Société ;d) mobiliser les collaborateurs de la Société autour d’une vision commune des principaux risques.2.3.1 Cadre organisationnel2.3.1 OrganisationUne vision partagée des enjeux et une coordination optimale sont des éléments fondamentaux d’une gestion desrisques efficace dans un environnement complexe.La gestion des risques est ainsi adaptée à la structure décentralisée du Groupe.2.3.1.1 Gestion des risques au niveau Pays/BULa maîtrise de l’exposition aux risques décentralisés repose sur les responsables locaux, au plus près des risquesliés aux activités qu’ils exercent ou supervisent.Le processus d’élaboration du plan stratégique est l’occasion de faire le point sur les principaux risques etopportunités externes et de mettre à jour leur cartographie des risques majeurs. Conformément aux règles, celle-ci doit être transmise à leur directeur de zone et à l’Audit Interne Groupe.Les revues de performance mensuelles contribuent à la détection de l’apparition et de la survenance des risques.Les lignes fonctionnelles, dans leur rôle de garant et moteur de progrès, peuvent être amenées à identifier desrisques et proposer un plan d’action à la ligne hiérarchique en vue de les maîtriser.Un reporting annuel comprenant un diagnostic des risques en matière de sécurité et de sûreté auxquels Carrefourest exposée dans le pays ainsi qu’un exposé des plans d’actions est transmis annuellement à la Direction Risks &Compliance Groupe qui anime le réseau de Directeurs Prévention des risques dans l’ensemble des pays duGroupe.2.3.1.2 Gestion des risques au niveau GroupeLa gestion des risques au niveau du Groupe est assurée conjointement et en complémentarité par deux directions,notamment dans le cadre de l’identification, de l’analyse et du traitement des risques.2142.3.1.2.1 La Direction de l’Audit InterneLa Direction de l’Audit Interne anime pour le compte du management, le processus de cartographie des risquesmajeurs du Groupe à partir d’une démarche d’identification et d’évaluation des risques.2.3.1.2.2 La Direction Risks & ComplianceLa Direction Risks & Compliance réalise pour les pays dans lesquels le Groupe est présent, en complément de lacartographie des risques majeurs Groupe pilotée par l’Audit Interne :-une cartographie des « risques pays » annuellement depuis 2007 avec une mise à jour diffuséemensuellement ;une cartographie des risques naturels. Des fiches de prévention pédagogiques et pratiques ont également étérédigées, et précisent notamment les bonnes pratiques à respecter pour réduire le risque ;une cartographie des risques sanitaires avec une évaluation de la situation de chaque pays. Avec un objectifde prévention, des fiches ont également été rédigées afin de permettre une meilleure compréhension durisque et un partage des bonnes pratiques permettant de le réduire ;une démarche de cartographie des risques juridiques spécifiques.---2.3.2 Cartographie des risques majeursL'évaluation des risques est un élément clé du contrôle interne car il est destiné à fournir à la direction une vuedes événements qui pourraient influer sur la réalisation de nos objectifs. La capacité à identifier, évaluer et gérerles risques est souvent révélatrice de la capacité d'une organisation à réagir et à s'adapter au changement.L'évaluation des risques permet donc aux organisations de reconnaître rapidement les effets indésirablespotentiels, être plus proactive et prospective, et d'établir des réponses appropriée du risque, réduisant ainsi lessurprises et les coûts ou pertes associés à des perturbations d'affaires.En 2010, la Direction Générale a décidé de mettre en place un dispositif de Risk Assessment au sein de chaquepays et au niveau du Groupe pour :- obtenir un consensus sur une vision globale des enjeux et se concentrer sur les enjeux majeurs ;- organiser la transversalité et formaliser un langage commun et une approche homogène ;- hiérarchiser les risques er déterminer les actions prioritaires ;- optimiser l’allocation des ressources pour la prévention, l’assurance et les autres couvertures financières ;- définir le niveau raisonnable de prise de risque (équilibre risque /opportunités).2.3.2.1 Identification des risquesLe processus de Risk Assessment a été coordonné par la Direction de l’Audit Interne Groupe.La matrice des risques a été actualisée pour tenir compte des évolutions de l’environnement économique etréglementaire, des évolutions de son organisation et de ses activités.Sur la base de cette mise à jour, les risques ont été segmentés de la façon suivante :- en risques exogènes, opérationnels et de Back Office ;- par processus majeurs de l’entreprise.2.3.2.2 Analyse des risquesL’analyse des risques a reposé sur 3 critères de cotations :- l’impact du risque ;- la probabilité de survenance ;- le dispositif de contrôle mis en place pour réduire l’impact ou la probabilité du risque.215Une première vague d’analyse a été réalisée à partir d’entretiens menés sur un échantillon de 5 pays (France,Espagne, Italie, Grèce et Chine), d’opérateurs métiers (Carrefour Property, Services Financiers et Assurances) etde la Direction Trésorerie Groupe. Cette analyse a permis d’identifier 24 risques majeurs.Elle a été présentée et validée par le Comité Exécutif du Groupe.2.3.2.3 Traitement du risqueA l’issue de ces identifications et de ces analyses par pays, des plans d’action sont arrêtés sur chaque entité.La matrice des risques et son analyse ont contribué à l’élaboration du Plan d’Audit Interne Groupe 2011.2.3.3 Pilotage en continu du dispositif de gestion des risquesEn 2011, la mise à jour de la cartographie des risques majeurs sera prise en charge par chaque pays dans le cadrede la réflexion annuelle sur les plans stratégiques sous la supervision des responsables de zones.Pour la campagne 2011, la Direction de l’Audit Interne diffusera à l’ensemble des pays au cours du 1er trimestre2011 via le site intranet Rules@Carrefour et par courriel, une trousse à outils contenant la méthodologied’évaluation des risques utilisée lors de la première vague de 2010 :- une présentation de l'approche ;- une échelle de notation ;- une synthèse des risques à répertorier par les pays et les Business Units ;- un tableau de bord pour la surveillance des risques majeurs et des plans d'action.Le Comité des Risques Groupe sera assuré par le Comité Exécutif Groupe deux fois par an pour :- veiller à la mise en place des plans d’actions prévus suite à la 1ère cartographie des risques ;- suivre l’évolution de cette cartographie ;- animer les campagnes annuelles successives.2.3.4 Gestion de criseLe Groupe Carrefour est exposé aux crises potentielles du fait de ses métiers, de sa taille, de sa diversité et deson implantation géographique.La Direction Risks & Compliance a défini et communiqué à l’ensemble des Business Units des standards enmatière de gestion de crise (« Ticket minimum ») permettant à ces dernières de mettre en place des procéduresadaptées à leur situation. Ces principes sont repris dans le référentiel des règles Groupe.Pour assurer une diffusion adaptée et homogène des bonnes pratiques et outils à l’ensemble des pays, un siteextranet a été déployé par la Direction Risks & Compliance et la Direction Communication Groupe :« Carrefouralert ». Ce site rassemble notamment les coordonnées des coordinateurs de gestion de crise et decommunication de crise, les fiches pratiques et fiches réflexes, les outils de prévention ainsi que de nombreusesinformations utiles.Afin de renforcer la préparation de nos équipes, plusieurs comités de direction de nos filiales ont été formés à lagestion de crise et à la communication de crise. Certains ont également testé les dispositifs de gestion de crisedans le cadre de simulations de crise.216Compte tenu de l’exposition du Groupe au risque « Produit », un dispositif très complet concernant la gestiondes rappels et des retraits est piloté par la Direction Qualité Groupe, qui assure la coordination et la diffusion desbonnes pratiques dans les pays, et participe également au comité de coordination de crise du Groupe.2.4 Activités de contrôleLes activités de contrôle visent à s’assurer de la bonne mise en œuvre et du respect des procédures de contrôleinterne.Le contrôle est exercé en premier lieu par chaque direction opérationnelle et fonctionnelle.Le Groupe a mis en place des opérations de contrôle spécifiques sur certains processus clés : Investissements,Ethique.Dans un souci de cohérence, les 3 projets suivants du Groupe (Risk Assessment, Règles et Questionnairesd’autoévaluation) ont été fondés sur un référentiel unique commun.2.4.1 Les Comités d’InvestissementLes projets d’investissements sont soumis à une procédure de validation visant à s’assurer de leur conformitéavec les axes stratégiques et les critères de rentabilité définis par le Groupe.2.4.1.1 Sur le processus des investissements liés à l’expansionEn 2010, des améliorations ont été apportées :- une meilleure coordination entre Carrefour Property, les Pays et le Groupe ;- la mise en place de cinq comités destiné à coordonner le processus d’expansion :- le Comité Stratégique Expansion pays ;- le Comité de Développement ;- le Comité d’Investissement Pays/BU ;- le Comité d’Investissement Immobilier (Property) ;- le Comité d’Investissement Groupe.- des critères d’évaluation des projets plus complets ;- un renforcement de la fiabilité des projections au moyen de règles de réévaluation des projets et d’une revueannuelle de la performance des dernières ouvertures.Le Comité d’Investissement Groupe se réunit tous les mois.2.4.1.2 Sur le processus des investissements liés aux Systèmes d’InformationLe Comité de Gestion de la Demande Groupe valide les projets d’investissements ou les contrats informatiques.Il se réunit tous les mois.2.4.2 Les Comités éthiqueDans le cadre du déploiement du Code de conduite professionnelle Carrefour, un Comité éthique Groupe et desComités éthiques Pays ont été constitués fin 2010 pour garantir le respect des principes partout où nous exerçonsnotre métier.Le Comité éthique Groupe fonctionne comme un organe de contrôle et d’évaluation de l’application de nosprincipes de conduite professionnelle. Il veille à la diffusion, à la compréhension et au respect de notre Code deconduite professionnelle dans l’ensemble du Groupe. Il examine et rend des avis sur toute question éthique217relative à la conduite des activités de Carrefour. Il contrôle le bon fonctionnement des Comités éthiques pays etdes dispositifs d’alerte, tout en garantissant les conditions de leur indépendance. Ses principes de fonctionnementsont formalisés dans le cadre d’une charte validée par le Directeur Général et diffusée à l’ensemble des pays enoctobre 2010.Le Comité éthique Groupe s’est réuni trois fois depuis sa création en septembre 2010.Les Comités éthiques pays sont les instances locales du contrôle et de l’application de nos principes de conduiteprofessionnelle. Leur fonctionnement et leur composition sont définis dans la charte diffusée par le Comitééthique Groupe.Pour les activités « verticalisées » (Carrefour Property, DIA et les services financiers), un seul comité éthique estmis en place pour l’ensemble de leur périmètre géographique et fonctionnel, composé également de 4 membres,sur le modèle des Comités éthique Pays, nommés par le Directeur responsable de l’activité, avec des rôles,responsabilités, principes et gouvernance identiques à ceux des « Comité éthique Pays ».2.4.4 Revues de performance et reportingLe suivi de l’activité et des projets est assuré dans le cadre de revues de performance mensuelles qui ont lieusystématiquement tant pour les lignes opérationnelles que pour les lignes fonctionnelles.Afin de permettre à chacun dans le Groupe de prendre la mesure de sa contribution chiffrée et de l’importance desa responsabilité en matière de contrôle interne, le Groupe s’appuie sur un processus de fixation d’objectifs etd’analyse de la performance.Les objectifs sont fixés annuellement dans le cadre du processus budgétaire à partir d’un plan stratégiquepluriannuel. Ce processus est organisé autour de la remontée de données budgétaires à partir des niveaux deresponsabilité appropriés : rayon en hypermarchés et supermarchés et magasin pour le hard discount. Cetteremontée s’effectue avec différentes étapes de validation dont une des principales se situe au niveau de la« business unit ». La responsabilisation des managers jusqu’au niveau le plus fin (c'est-à-dire des responsablesd’un compte de résultat d’activité ou de l’animation d’équipes), sur des objectifs budgétaires discutés etapprouvés est une composante essentielle de l’efficacité du pilotage par le management.Le budget est mensualisé pour que chacun à chaque niveau puisse suivre sa performance tout au long de l’année.Il comprend des éléments commerciaux et financiers ainsi que des indicateurs de performance adaptés. Au coursde l’année, les investissements prévus au budget font l’objet d’études de rentabilité actualisées et d’autorisationsspécifiques.Un contrôle de l’unicité entre les données comptables et de gestion est réalisé lors de chaque arrêté.Le périmètre de ce reporting (entités, modes de consolidation, pourcentage d’intérêt…) est identique à celuiretenu pour les arrêtés consolidés du Groupe. Ainsi, le Groupe utilise pour ses décisions de gestion les résultatsissus de sa comptabilité consolidée. Ces mêmes chiffres sont utilisés à chaque arrêté, lors des arrêtés semestriels,pour la communication financière.Chaque mois les performances réalisées sont comparées aux performances prévues dans le budget et à cellesréalisées l’année précédente.Une synthèse des performances du Groupe et des pays est présentée au Comité Exécutif Groupe. Le Conseild’Administration reçoit une synthèse de l’évolution du chiffre d’affaires et du tableau de bord tous les mois.218Le contrôle de gestion est présent dans chacune des entités du Groupe pour assister les managers dansl’élaboration et le suivi des budgets, participer aux phases de validation, proposer les plans d’action rendusnécessaires par les écarts constatés dans son exécution et d’une manière générale être garant de la fiabilité del’ensemble du processus et des données financières qui en sont issues.2.5 Pilotage et surveillance du dispositif2.5.1 Pilotage managérialLe pilotage du contrôle interne par le management s’effectue en permanence et au quotidien dans la mesure oùl’activité commerciale requiert une vigilance de tous les instants notamment sur la surface de vente en magasin.Les « Files » et les opérateurs métiers participent activement aux activités de contrôle dans les pays/BU et sontamenés à mettre en place des systèmes de pilotage permettant de mesurer la bonne application des principesdéfinis.Dans le cadre de l’organisation décentralisée du Groupe, il appartient à chaque « Business Unit » de définir etmettre en place l’organisation adaptée à la gestion du dispositif de contrôle interne dans son contexte.Plusieurs d’entre elles ont mis en place des fonctions « Contrôle Interne » axées principalement sur la conformité.Les revues de performance contribuent à la surveillance régulière du dispositif à chaque niveau de management.Les Directeurs Exécutifs et les Directeurs Financiers de l’ensemble des business units du Groupe attestentformellement chaque année de la qualité du contrôle interne de l’entité qu’ils dirigent.2.5.2 Les Questionnaires d’autoévaluationAfin de réaffirmer la pleine responsabilité du management dans l’application du cadre de référence Carrefour« Règles Groupe », la Direction Exécutive a décidé de :---Une première autoévaluation de 108 questions a été effectuée fin 2010 dans 39 Business Units / Pays sur lesprocessus liés au contrôle interne comptable et financier.Une seconde évaluation de 233 questions, préparée en 2010, sera déployée en 2011 dans toutes les BusinessUnits sur une sélection d’autres sujets critiques traités dans les règles tels que :d’élargir la démarche d’autoévaluation autour des « Règles Groupe »,s’assurer que les règles sont effectivement mises en œuvre,s’assurer qu’elles sont accompagnées d’une supervision adéquate.----le contrôle interne ;les fonctions support : Assurances, Fiscalité, Juridique, Investissements, Ressources Humaines,Systèmes d’Information, Trésorerie… ;les métiers de la Distribution : Marchandises, Supply Chain, Magasins, Marketing, Franchises,Actifs… ;les Opérateurs métiers : Carrefour Property, Sociétés Financières.Il est prévu que ces questionnaires soient revus tous les deux ans en alternance.2192.5.3 La Direction de l’Audit Interne Groupe2.5.3.1 Audit Interne2.5.3.1.1 Mission de l’Audit InterneL’Audit Interne participe, dans le cadre du plan d’audit annuel du Groupe à l’évaluation de la maîtrise ducontrôle interne de l’ensemble des activités. Cette mission est assurée de manière indépendante vis-à-vis dumanagement.La Direction de l’Audit intervient à tous les niveaux et dans toutes les entités du Groupe.Cette évaluation porte en particulier sur les aspects suivants :----la fiabilité et l’intégrité des informations financières et opérationnelles ;l’efficacité et l’efficience des opérations ;la protection du patrimoine ;le respect des lois, règlements et contrats.Les missions et responsabilités de l’Audit Interne sont régies par une charte validée en Comité Exécutif Groupeet en Comité des Comptes.2.5.3.1.2 Organisation de l’Audit InterneLa fonction d’Audit Interne est exercée à plein temps par des auditeurs bénéficiant de la formation et del’expérience adaptée et répartis sur trois zones : Europe, Asie et Amérique. Les responsables de l’Audit Internedes zones sont rattachés hiérarchiquement au Directeur de l’Audit Groupe, ce dernier étant lui-même rattaché auDirecteur Général.La Direction dispose d’un budget, validé annuellement par le Directeur Général, lui permettant de mener à biensa mission. Le budget est revu annuellement en fonction de l’évolution des métiers du Groupe et de sonpérimètre.Fin décembre 2010, la Direction Audit Interne Groupe comptait 33 auditeurs internes.La Direction Générale avec l’accord du Comité des Comptes a décidé de renforcer les effectifs sur l’année 2011sur les trois zones avec la mise en place d’expatriés en Asie et Amérique.Les activités des Services Financiers et Assurances disposent d’un dispositif indépendant de contrôle permanentet périodique.2.5.3.1.3 Organisation des missions de l’Audit InterneUn projet de Plan d’Audit annuel est établi par la Direction de l’Audit en s’appuyant notamment sur leréférentiel de processus du Groupe et sur la cartographie des risques des métiers du Groupe. Ce projet fait l’objetd’échanges avec les principaux responsables du Groupe. Le plan d’audit annuel prévisionnel ainsi établi estexaminé et validé par le Directeur Général et présenté au Comité des Comptes.Des missions spécifiques peuvent également être diligentées à la demande :du Comité des Comptes et du Conseil d’Administrationdu Directeur Général.--220L’Audit Interne s’appuie sur les normes et pratiques professionnelles pour mener ses missions. Une grandeattention est portée aux spécificités et enjeux de chaque activité du Groupe, de telle sorte que les auditsconstituent une source de valeur ajoutée pour les entités concernées. Les missions sont toujours coordonnéesavec les services audités afin, dans la mesure du possible, de ne pas perturber leur fonctionnement.Les missions sont réalisées soit par la Direction de l’Audit Interne elle-même, soit, lorsque c’est nécessaire pouraccéder à toutes les compétences utiles à une analyse pertinente des risques et des processus, par des équipesréunissant des membres de la Direction de l’Audit Interne et des autres Directions du Groupe ou des divisions.Lorsque cela s’avère nécessaire, l’Audit Interne peut faire appel à des conseils extérieurs.2.5.3.1.4 Rapports et synthèses de l’Audit InternePour chaque audit, un rapport détaillé et une synthèse sont établis. Ils sont validés et diffusés dans les conditionssuivantes :-un document final, comprenant le rapport d’audit, la synthèse, les plans d’action correctifs du Managementest communiqué au Directeur Exécutif et au Directeur Finances Gestion de l’entité auditée. Des plansd’action correctifs précisent les grandes lignes des actions correctives, les responsables et le calendrier deleur mise en place ;une synthèse de ce rapport est communiquée au Directeur Général et au Directeur financier du Groupe et/ouau responsable de la Zone concernée et Directeur Fonctionnel Groupe.-Les missions ayant des recommandations font l’objet d’un suivi régulier et auto déclaratif de la mise en œuvredes plans d’actions.Le Directeur de l’Audit rend compte au Directeur Général et au Comité des Comptes du bon déroulement duplan d’Audit de la façon suivante :- chaque trimestre, un rapport détaillé sur l’exécution du programme d’Audit, ainsi que sur les principauxconstats, analyses et recommandations qui en résultent sont présentés au Directeur Général. Une synthèse estprésentée régulièrement au Comex Groupe ;- chaque trimestre, un rapport de synthèse sur l’exécution du programme d’Audit, ainsi que sur les principauxconstats, analyses et recommandations qui en résultent sont présentés au Comité des Comptes. Les résultats dusuivi de la mise en place des recommandations sont présentés au Comité des Comptes.2.5.3.2 Assistance à la Maîtrise des Risques et du Contrôle InterneLa Direction Générale a décidé au cours du dernier trimestre 2010, de dédier des compétences pour assister leGroupe et les Pays dans leur maîtrise des risques et du contrôle interne.Une équipe rattachée à la Direction de l’Audit Interne Groupe sera constituée début 2011 pour effectuerprincipalement les tâches suivantes :- coordination de la mise à jour des règles et des exceptions ;- accompagnement au déploiement de la cartographie des risques ;- animation des campagnes de questionnaires d’autoévaluation.3. Eléments liés au contrôle interne comptable et financierAu cours de l’exercice 2010, des faiblesses significatives de contrôle interne ont été identifiées au Brésil. Lesinvestigations menées ont donné lieu à la communication au marché d’ajustements significatifs.221Le Groupe, qui avait déjà initié un renforcement de son dispositif de contrôle interne, notamment au travers durenforcement du rôle des Directions fonctionnelles et de la mise en œuvre des Règles Groupe, a mis en œuvredes actions complémentaires spécifiquement dans le domaine comptable et financier.3.1 Principes généraux d’organisation du Contrôle interne comptable et financierLe contrôle interne comptable et financier vise essentiellement à assurer :-la conformité des informations comptables publiées aves les règles applicables (référentiel comptableinternational) ;l’application des instructions et des orientations fixées par le Groupe ;la prévention et la détection des fraudes et irrégularités comptables et financières ;la présentation et la fiabilité de l’information financière publiée.---Les risques liés à la production de l’information comptable et financière peuvent être classés en deux catégories :-ceux liés à la traduction comptable des opérations courantes des pays, pour lesquels les dispositifs demaîtrise doivent être positionnés au plus près des opérations décentraliséesceux liés à la traduction comptable d’opérations sensibles pouvant avoir un impact significatif sur lescomptes du Groupe-Le dispositif de contrôle interne décrit dans les paragraphes suivants intègre cette approche des risques.L’encadrement de chaque pays a la responsabilité d’assurer l’identification des risques affectant l’élaboration del’information financière et comptable, et de prendre les dispositions nécessaires pour adapter le dispositif decontrôle interne.Le département Consolidation Groupe, pour ce qui concerne des éléments requérant une attention particulière dufait de leur impact sur les comptes consolidés, demande les explications nécessaires, peut être amené à réaliserdes contrôles par elle-même, à missionner un auditeur externe pour réaliser ces contrôles ou à solliciter auprèsdu Directeur Général l’intervention de l’Audit interne.Le département Consolidation Groupe contrôle les liasses de consolidation de chaque pays fréquemment (visitesen pays). Le cas échéant, des corrections sont apportées sur ces liasses.Les tests d’impairment, de goodwill et de dépréciation des goodwill sont effectués par le départementConsolidation. Il examine aussi en détail les tests de dépréciation des immobilisations corporelles.3.2 Processus de pilotage de l’organisation comptable et financière3.2.1 Organisation de la fonction financièreLa fonction financière repose principalement sur une organisation à deux niveaux :-la Direction du Contrôle Financier Groupe a en charge la définition des principes comptables IFRSappliqués à Carrefour, l’animation et la supervision du processus de production des comptes consolidés etdu reporting de gestion. Cette Direction comprend entre autres un département Consolidation et undépartement Analyse de la performance ;-le département Consolidation a pour mission d’assurer la veille normative, de définir la doctrine duGroupe en matière comptable (« Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour »), de produire222---les comptes consolidés et d’expliquer ceux-ci et de rédiger l’information comptable et financièreconsolidée. Il est le lien direct avec les Directions financières Pays ;le département Analyse de la performance agrège et analyse les reportings de gestion tantrétrospectifs que prospectifs. Il demande les explications aux directions financières pays et/ou lesdirections financières de zone et alerte la direction générale sur les points d’attention et éventuellesdérives ;les Directions Financières pays ont en charge la production et le contrôle des comptes sociaux et consolidésdu pays. Elles ont également la responsabilité de déployer dans leur périmètre un dispositif de contrôleinterne adapté à leurs enjeux et à leurs risques, et prenant en compte les préconisations et directives duGroupe. Elles ont aussi sous leur responsabilité la fonction Contrôle de Gestion du Pays.La fonction comptable des Pays / Business Units / Opérateurs Métiers est assurée par des équipes centraliséesau niveau de chaque pays, sous la supervision du Directeur Financier pays. Ces équipes font partie de la « File »Finances et Gestion animée par la Direction Financière du Groupe.Le Directeur Exécutif Finances, Gestion et Services Financiers Groupe nomme les directeurs financiers des pays.En 2010, des actions de renforcement du dispositif ont été mises en œuvre notamment sur les points suivants :-des Directions Financières Zone ont été remises en place, avec pour mission notamment de renforcer ladiffusion de la culture et des principes de contrôles financiers, et de superviser leur application ;le contrôle de gestion marchandises est rattaché en pays au directeur financier.3.2.2 Principes comptablesLes principes comptables du Groupe sont définis dans un document mis à jour régulièrement et diffusé àl’ensemble des intervenants du processus.Les « Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour » sont revus deux fois par an, avant l’arrêté semestrielainsi qu’avant l’arrêté annuel. Ils sont définis par le département Consolidation, et présentés aux Commissairesaux comptes pour validation. Lorsque les changements, ajouts ou retraits opérés sont significatifs, ceux-ci fontl’objet d’une présentation au Comité des comptes.La version la plus récente est diffusée aux directeurs financiers pays avant chaque consolidation.Les « Principes comptables IFRS appliqués à Carrefour » s’imposent aux Directions financières des paysauxquelles il n’est laissé aucune liberté d’interprétation ou application. En cas de doute, les Directionsfinancières des pays ont pour instruction de solliciter le département consolidation, seul légitime pour interpréterou préciser les points qui le nécessiteraient éventuellement.Une réunion des directeurs financiers de pays est organisée une fois par an au cours de laquelle sont notammentabordées les nouveautés apportées aux « Principes IFRS appliqués à Carrefour » et les difficultés d’applicationéventuellement rencontrées depuis la dernière réunion.3.2.3 Outils et modes opératoiresLe Groupe a procédé ces dernières années à l’harmonisation des outils comptables utilisés au niveau de chaquepays. Ceci a notamment permis de mettre en place un modèle d’organisation avec la constitution de centres deservice partagés spécialisés (traitement et paiement des factures de marchandises, immobilisations, frais223généraux, paye) homogénéisant et documentant les procédures dans les différents pays et permettant uneséparation adéquate des tâches. Des modes opératoires sont disponibles pour les opérateurs.Chaque pays met en place des outils répondant à ses besoins spécifiques de consolidation. Au niveau Groupe, unoutil a été développé permettant de faciliter la remontée des données, les contrôles et les opérations deconsolidation.Les systèmes d’information comptables et financiers sont soumis aux mêmes exigences que l’ensemble dessystèmes en matière de sécurité.3.2.4 Processus de consolidation et principaux contrôlesChaque pays a en charge la réalisation de la consolidation des comptes à son niveau. Cette consolidation auniveau palier est assurée par les équipes financières centralisées au niveau pays.L’équipe Consolidation Groupe anime le processus et a en charge la production des états consolidés du Groupe.Des responsabilités par zone ont été définies ainsi que des responsabilités d’analyse transverse au sein del’équipe Groupe.La consolidation a lieu trimestriellement depuis 2008. Seuls les comptes consolidés semestriels et annuels fontl'objet d'une publication.Le Groupe utilise pour son reporting de gestion et pour ses comptes consolidés les mêmes données et périmètres.Les filiales préparent leurs comptes statutaires, les comptes consolidés de leur périmètre et convertissent cesétats en euros. Les Directeurs Financiers des pays disposent d’une liste de contrôles standards préparée parl’équipe Consolidation Groupe, à effectuer sur ces comptes consolidés.Depuis 2010, les pays disposent également au travers des règles Groupe d’un référentiel des contrôles attendussur les processus contribuant à la production de l’information comptable et financière et sur le processus deconsolidation. Ces règles ont été établies en prenant en compte les recommandations contenues dans le Cadre deréférence publié et mis à jour en 2010 par l’AMF, adapté au contexte des risques d’un Croupe comme Carrefour.Le département Consolidation effectue des contrôles de cohérence et des travaux de réconciliation à chaqueclôture trimestrielle. Le système de reporting permet également d’assurer une cohérence des informations grâce àdes contrôles.Les principales options et estimations comptables font l’objet de revues par le Groupe et les DirecteursFinanciers de pays, en lien avec les auditeurs externes.Dès le début 2011, l’effectif du département consolidation sera porté de 4 à 5 personnes ce qui permettrad’intensifier la fréquence des visites en pays entre les arrêtés. Ces visites sont l’occasion d’améliorer leprocessus au niveau pays (compréhension et diffusion des principes comptables appliquées par le Groupe,traitement des questions spécifiques des pays). Les visites donnent lieu si nécessaire à l’émission derecommandations d’amélioration du processus de consolidation en paysAfin d’être en mesure d’émettre un avis auprès du Conseil d’Administration sur le projet d’arrêté de comptes, leComité des comptes procède à un examen des comptes annuels et semestriels et prend connaissance desconclusions du collège des Commissaires aux Comptes relatifs à leurs travaux.224Dans cette perspective, des Comités des comptes sont tenus régulièrement et chaque fois que nécessaire afin quele Comité puisse suivre le processus d’élaboration de l’information comptable et financière et s’assurer de lapertinence des principales options comptables retenues.3.2.5 Supervision du dispositif de contrôle interneLa supervision du dispositif de contrôle interne a été renforcé en 2010, et s’appuie principalement sur :- une démarche d’autoévaluation de l’application et de la supervision des principales règles définies par leGroupe en matière de contrôle interne comptable et financier. La démarche d’autoévaluation a été menée fin2010. Des plans d’action ont été définis, si nécessaire, au niveau de chaque pays et feront l’objet d’un suivi aucours de l’exercice 2011.- des interventions de la Direction Audit Interne Groupe en pays. Le plan d’audit interne a intégré unrenforcement des missions dédiées à la revue du contrôle interne comptable et financier. Le plan d’intervention aété soumis à la Direction Générale, tenant compte des demandes de la Direction Finances Gestion et descontraintes liées aux effectifs et aux autres missions devant être réalisées dans le cadre de la supervision plusglobale des risques.La supervision intègre également l’analyse des éléments communiqués par les Commissaires aux comptes dansle cadre de leurs interventions en pays.Depuis 2010, le département Consolidation se fait systématiquement communiquer par les directeurs financierspays les synthèses d’intervention et lettres de recommandations émanant des Commissaires aux comptes. Ils’assure de la mise en œuvre de ces recommandations.A chaque arrêté, l’Audit Interne Groupe recueille des lettres d’affirmation signées du Directeur Exécutif Pays etdu Directeur Financier Pays certifiant que les liasses de consolidation sont sincères et établies en conformitéavec les principes comptables IFRS appliqués par Carrefour.En janvier 2011, la Direction Exécutive Finances, Gestion et Services Financiers Groupe confiera à unintervenant externe une mission d’évaluation des procédures de contrôle interne du Groupe.3.3. Maîtrise de la communication financière3.3.1 Rôle et mission de la communication financièreL’objectif de la communication financière est d’informer :•••de manière continue : la régularité et la qualité du flux de l’information doivent se faire dans la durée.Elles sont fondamentales pour la crédibilité de l’entreprise et sont garantes de la fidélisation de sesactionnaires ;en véhiculant un message cohérent et clair : la communication doit permettre aux investisseursd’acquérir une compréhension exacte et précise de la valeur de la société et de la capacité de sonmanagement à la développer. Le choix de l’investisseur doit être éclairé ;en respectant le principe d’égalité des actionnaires devant l’information : toute information à caractèrefinancier et pouvant avoir un impact sur le cours de bourse est rendue publique par une source unique etcentralisée au niveau du Groupe.2253.3.2 Organisation de la communication financièreLa communication financière s’adresse à un public diversifié essentiellement composé d’investisseursinstitutionnels, de particuliers et de salariés à travers quatre canaux :••••le service des Relations avec les Actionnaires prend en charge l’information du grand public(actionnaires individuels) ;le service des Relations Investisseurs, la Direction Financière, ainsi que le Directeur Général, sont lesinterlocuteurs uniques des analystes et des investisseurs institutionnels ;la Direction des Ressources Humaines gère, avec l’appui de la Direction de la Communication,l’information auprès des salariés ;la Direction de la Communication gère les relations avec la presse.Dans la pratique, le message financier est élaboré en étroite collaboration entre la Direction Financière et laDirection de la Communication.Il est délivré par les moyens édictés par la loi (Assemblée Générale) et les règlements de l’AMF (publicationspériodiques, communiqués). De plus, au-delà des obligations légales, la communication financière de Carrefourdispose d’un large éventail de supports. En fonction de l’importance de l’événement, Carrefour choisit entre lapresse, l’internet, les contacts téléphoniques directs, des réunions individuelles ou évènementielles à caractèreexceptionnel.3.3.3 Procédures de contrôle de la communication financièreLa Direction Financière est la source unique des informations chiffrées.Le contrôle interne du processus de communication financière porte entre autre sur le respect du principed’égalité entre les actionnaires. Tout communiqué et toute communication significative sont élaborés d’uncommun accord entre le service de la communication financière, qui relève de la Direction Financière, et laDirection de la Communication Groupe.La répartition des rôles et des responsabilités permet d’assurer la stricte indépendance entre le Comité ExécutifGroupe, les départements sensibles (par exemple le département Fusions et Acquisitions) et le service de lacommunication financière.226CarrefourSociété Anonyme33, avenue Emile Zola92100 Boulogne-BillancourtRapport des Commissaires aux Comptes établien application de l'article L. 225-235 du Code de commercesur le rapport du président du Conseil d'administrationExercice clos le 31 décembre 2010Aux actionnaires,En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Carrefour S.A. et en application des dispositions del’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par leprésident de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre del’exercice clos le 31 décembre 2010.Il appartient au président d’établir et de soumettre à l’approbation du Conseil d'administration un rapport rendantcompte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société etdonnant les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce, relatives notamment audispositif en matière de gouvernement d’entreprise.Il nous appartient :- de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations contenues dans le rapportdu président concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration etau traitement de l’information comptable et financière, et- d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code decommerce, étant précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives àl'élaboration et au traitement de l'information comptable et financièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincéritédes informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaborationet au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligencesconsistent notamment à :227---prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration etau traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans lerapport du président ainsi que de la documentation existante ;prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces informations et de la documentationexistante ;déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement del’information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objetd’une information appropriée dans le rapport du président.Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant lesprocédures de contrôle interne et de gestion des risques de la société relatives à l'élaboration et au traitement del'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du Conseil d'administration, établien application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.Autres informationsNous attestons que le rapport du président du Conseil d'administration comporte les autres informations requisesà l'article L. 225-37 du Code de commerce.Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 27 avril 2011Les Commissaires aux ComptesDeloitte & AssociésFrédéric MOULINKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Eric ROPERTAssocié228CarrefourSociété Anonyme33, avenue Emile Zola92100 Boulogne-Billancourt___________Rapport des Commissaires aux Comptessur les comptes consolidésExercice clos le 31 décembre 2010___________Aux actionnaires,le contrôle des comptes consolidés de la société Carrefour S.A., tels qu’ils sont joints au présent rapport ;En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notrerapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur :•••la vérification spécifique prévue par la loi.la justification de nos appréciations ;Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notreaudit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.1. Opinion sur les comptes consolidésNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normesrequièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptesconsolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyend’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptesconsolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significativesretenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectéssont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.229Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dansl'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.2 de l’annexe auxcomptes consolidés qui expose les changements de méthodes comptables résultant de l’application, à compter du1er janvier 2010, de nouvelles normes et interprétations, et en particulier de la norme IFRS 3 réviséeRegroupement d’entreprises », la norme IAS 27 amendée « Etats financiers consolidés et individuels » ainsi quel’amendement d’IAS 17 « Contrats de location » .2. Justification des appréciationsEn application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nosappréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :La note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés précise que la Direction de la société est amenée à prendre encompte des estimations et des hypothèses qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d’actifset de passifs. Nous rappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par natureun caractère incertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière significative, des prévisions. Dans le cadrede notre audit au 31 décembre 2010, nous avons notamment :-examiné l’impact de ces estimations faites par la société sur les dépréciations des goodwill, desimmobilisations incorporelles et corporelles. Nous avons apprécié les données et les hypothèses surlesquelles se fondent les estimations, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par ladirection de votre société, revu les calculs effectués par celle-ci, comparé les estimations comptables despériodes précédentes avec les réalisations correspondantes et examiné la procédure d’approbation de cesestimations par la direction.apprécié les provisions comptabilisées par la société. Notre appréciation s’est fondée sur une prise deconnaissance des procédures en vigueur dans votre groupe permettant leur recensement, leur évaluation etleur traduction comptable, et sur des estimations indépendantes comparées avec celles de la société.-La note 1.4 de l’annexe aux comptes consolidés expose le retraitement de l’information comparative relative àl’exercice clos le 31 décembre 2009 en application de la norme IAS 8 « Méthodes comptables, changementsd’estimations comptables et erreurs ». Nous avons examiné les éléments relatifs à ce retraitement et vérifié lecaractère approprié de l’information donnée à ce titre dans les notes annexes aux comptes consolidés del’exercice clos le 31 décembre 2010.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, prisdans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de cerapport.2303. Vérification spécifiqueNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à lavérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 27 avril 2011Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Deloitte & AssociésFrédéric MOULINEric ROPERTAssocié231CarrefourSociété Anonyme33, avenue Emile Zola92100 Boulogne-Billancourt___________Rapport des Commissaires aux Comptessur les comptes annuelsExercice clos le 31 décembre 2010___________Aux actionnaires,rapport ;En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notrerapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :le contrôle des comptes annuels de la société Carrefour S.A., tels qu'ils sont joints au présentla justification de nos appréciations ;les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit,d'exprimer une opinion sur ces comptes.1. Opinion sur les comptes annuelsNous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normesrequièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuelsne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autresméthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Ilconsiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et laprésentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants etappropriés pour fonder notre opinion.232Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers etsincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situationfinancière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.2. Justification des appréciationsEn application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nosappréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les immobilisations incorporelles dont les perspectives de rentabilitéfuture ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font l’objet d’une dépréciation. Celle-ci estdéterminée par comparaison de la valeur nette comptable avec le montant le plus élevé entre la valeur d’utilité etla valeur de marché.Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, les titres de participation sont dépréciés au regard de leur valeur demarché ou de leur valeur d’utilité, celle-ci étant estimée par la société sur la base de la valeur des capitauxpropres, la projection des flux de trésorerie futurs ou de prévisions raisonnables d’exploitation.Nos travaux ont consisté à apprécier les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les calculs desvaleurs d’utilité, en particulier les prévisions de flux de trésorerie établies par la direction de votre société. Nousavons revu les calculs effectués par celle-ci, comparé les estimations comptables des périodes précédentes avecles réalisations correspondantes et examiné la procédure d’approbation de ces estimations par la direction. Nousrappelons toutefois que, ces estimations étant fondées sur des prévisions présentant par nature un caractèreincertain, les réalisations diffèreront, parfois de manière significative, des prévisions.Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, prisdans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de cerapport.3. Vérifications et informations spécifiquesNous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, auxvérifications spécifiques prévues par la loi.Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels desinformations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés auxactionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.225-102-1 du Code decommerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagementsconsentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi àl’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès dessociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude etla sincérité de ces informations.233En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises departicipation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont étécommuniquées dans le rapport de gestion.Paris-La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 27 avril 2011Les Commissaires aux comptesKPMG AuditDépartement de KPMG S.A.Deloitte & AssociésFrédéric MOULINEric ROPERTAssocié234TABLEAUX AFEP MEDEF SURLA REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX235Tableau 1Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuéesà chaque dirigeant mandataire socialExercice N-1Exercice NExercice N-1Exercice NLars Olofsson - Directeur Général du Groupe CarrefourAmaury de Seze - Président du Conseil d'Administration3 219 843 €2 595 006 €788 776 €788 776 €1 647 100 €896 000 €4 749 100 €1 729 500 €N/AN/AN/AN/ANom et fonction du dirigeant mandatairesocialRémunérations dues au titre de l’exercice(détaillées au tableau 2)Valorisation des options attribuées auxcours de l’exercice (détaillée au tableau4)Valorisation des actions de performancesattribuées aux cours de l’exercice(détaillée au tableau 6)TOTAL9 616 043 €5 220 506 €788 776 €788 776 €Le Conseil d’Administration réuni le 13 janvier 2009 a attribué à Lars Olofsson 100 000 actions soumises à condition de présence pendant une période de 2 ans,à titre de compensation des avantages auxquels ce dernier a renoncé en rejoignant le Groupe Carrefour. Ces actions sont valorisées à 2 699 000 €.Tableau 2 : Rémunération 2010 (le bonus au titre de l'année 2010 est versé en mars 2011).Définition 'dus' : montant théorique (ex: exprime le bonus en cible à atteindre)Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire socialMontants au titre de l’exercice N-1Montants au titre de l’exercice NMontants au titre de l’exercice NMontants au titre de l’exercice N-1dusversésdusversésdusversésdusversésNom et fonction du dirigeant mandataire socialLars Olofsson - Directeur Général du Groupe CarrefourAmaury de Seze - Président du Conseil d'Administration- rémunération fixe1 350 000 €1 350 000 €1 350 0001 350 000 €700 000 €700 000 €700 000 €700 000 €- rémunération variable1 350 000 €1 761 185 €1 350000 €1 087 702 €- rémunération exceptionnelle0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €0 €- jetons de présence- avantages en natureTOTAL14 688 €55 000 €55 00085 000 €85 000 €85 000 €85 000 €93 970 €102 304 €102 304 €3 776 €3 776 €3 776 €3 776 €2 848 970 €3 219 843 €2 857 304 €2 595 006 €788 776 €788 776 €788 776 €788 776 €0 €55 000 €93 970 €€€Tableau 3 : Jetons de présence versés aux membres du Conseil d’AdministrationJuillet 2008 / Juillet 2009Juillet 2009 / Juillet 2010Amaury de SèzeJean-Martin FolzLars OlofssonAnne-Claire TaittingerRené AbateBernard ArnaultSébastien BazinNicolas BazireJean-Laurent BonnaféThierry BretonRené BrilletCharles EdelstenneJosé Luis Leal Maldonado85 000,00 €84 062,50 €14 687,50 €74 062,50 €64 062,50 €55 625,00 €74 062,50 €65 000,00 €50 312,50 €52 187,50 €74 062,50 €52 187,50 €37 500,00 €85 000,00 €82 692,31 €55 000,00 €75 000,00 €65 000,00 €55 769,23 €72 692,31 €65 000,00 €48 076,90 €52 692,31 €81 192,00 €51 538,46 €(fin de mandat 15 avril 2009)Options de souscriptions ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire socialTableau 4Valorisationdes optionsselon laméthoderetenue pourles comptesconsolidésNombred’optionsattribuéesdurantl’exerciceOptions attribuées à chaquedirigeant mandataire socialpar l’émetteur et par toutesociété du groupe (listenominative)N° et date duplanNature desoptions (achatousouscription) 50 % des options sont exerçables au 16 juillet 2012 75 % des options sont exerçables au 16 juillet 2013 100 % des options sont exerçables au 16 juillet 2014Prix d’exercicePérioded’exerciceLars Olofsson16/07/2010Achat896 000 €150 00034,1117 /07/2017Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire socialOptions levées par les dirigeants mandataires sociaux (listenominative)N° et date duplanPrix d’exerciceAnnéed’attributionTableau 5Nombred’optionslevéesdurantl’exerciceTableau 6Aucune levée n'a été effectuée par les mandataires sociaux en 2010.Actions de performance attribuées à chaque dirigeant mandataire socialActions de performanceattribuées durant l’exercice àchaque dirigeant mandatairesocial par l’émetteur et partoute société du groupe (listenominative)N° et date duplanNombred’actionsattribuéesdurantl’exercice*Valorisation des actionsselon la méthode retenuepour les comptesconsolidésDate d’acquisitionDate dedisponibilitéLars OlofssonPAG 16071050 0001 729 500 €17/07/201218/07/2014 Exprimé en nombre maximal avec la cible représentant la moitié de ce nombreTableau 7Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire socialActions de performance devenuesdisponibles pour les dirigeants mandatairessociaux (liste nominative)N° et date duplanNombre d’actionsdevenues disponiblesdurant l’exerciceConditions d’acquisitionAnnéed’attributionNEANT239Tableau 10Lars OLOFSSONDirecteur GénéralDébut de mandatFin de mandatAmaury de SEZEPrésident du CADébut de mandatFin de mandatContrat de travailRégime de retraitesupplémentaireIndemnités ou avantages dusou susceptibles d'être dus àraison de la cessation ou duchangement de fonctionsIndemnités relatives à uneclause de non concurrenceOuiNonXOuiXOuiXNonNonOuiNonX01/01/200928/07/2008XXXXA la date de l'AG ordinaire 2010 (renouvelable)240DOCUMENT D’INFORMATION ANNUELwww..journal-officiel.gouv.frwww.carrefour.comPublicationsSitesComptes annuels 2009Avis de convocation à l’A.G du 04/05/2010BALODates24 mai 201029 mars 2010A. M. F.DatesDocuments de référence22 avril 2010Déclarations06 octobre 2010 Déclaration individuelle relative aux opérations des personnes mentionnées à l’article L.621-PublicationsDocument de référencewww.amf-france.orgSites26 mai 201021 avril 201018-2 du Code monétaire et financier sur les titres de la sociétéDéclaration individuelle relative aux opérations des personnes mentionnées à l’article L.621-18-2 du Code monétaire et financier sur les titres de la sociétéDéclaration individuelle relative aux opérations des personnes mentionnées à l’article L.621-18-2 du Code monétaire et financier sur les titres de la sociétéPublicationsGREFFE – Informations déposées au Greffe du Tribunal de Commerce de NanterreDatesTribunal de Commerce de Nanterre28 janvier 2011CARREFOUR - CommuniquésDates wwwcarrefour.comRéduction de capitalTransfert de siège socialModifications statutairesSiteswww.infogreffe.frPublicationsSites14 avril 2011 Carrefour annonce la signature d’un partenariat avec Itau Unibanco dans le domaine desservices financiers au BrésilPublication du chiffre d’affaires du 1er trimestre 2011 14 avril 2011 13 avril 2011 Noël Prioux est nommé Directeur Exécutif Europe 3 mars 2011Publication du résultat annuel 2010241 1er mars 2011 Carrefour envisage une scission de 100% de Dia et de 25% de Carrefour Property et leurs 24 février 2011 13 janvier 201130 décembre 2010 Le groupe Carrefour annonce l’ouverture de son premier magasin cash & carry en Inde àcotations respectivesVincent Trius annonce son départ .Publication du chiffre d’affaires 2010New Delhi sous l’enseigne « Carrefour Wholesale Cash&Carry».15 décembre 2010 Afin de renforcer son maillage territorial, Promocash poursuit son expansion avec lerachat de 8 Codi Cash (groupe Colruyt) et l’ouverture d’un nouveau magasin à Bourgoin(Isère).30 novembre 2010 Communiqué Brésil29 novembre 2010 Carrefour teste deux nouveaux concepts de proximité en France : Carrefour City Café etCarrefour Express26 novembre 2010 Carrefour a remis quatre prix venant récompenser les entreprises et PME les plusvertueuses dans le domaine du développement durable.19 octobre 201015 novembre 2010 Carrefour annonce la cession de ses activités en Thaïlande9 novembre 201025 octobre 2010Cessation du contrat de liquiditéGrâce à une démarche initiée depuis plus de 10 ans, Carrefour est aujourd’hui le seuldistributeur à proposer des produits à sa marque issus d’animaux nourris sans OGM.Carrefour lance sa première campagne nationale de publicité comparative sur les produitsdu quotidienChiffre d'affaires 3ème trimestre 201014 octobre 201029 septembre 2010 Lancement de la ligne bleue16 septembre 2010 Présentation aux analystes de l'initiative stratégique "Réinventer l'hypermarché" 31 août 201025 août 201020 juillet 201015 juillet 201015 juillet 20102 juillet 201024 juin 201017 juin 201017 mai 201010 mai 20107 mai 20106 mai 201021 avril 201015 avril 201015 avril 201015 avril 201014 avril 201014 avril 20107 avril 2010Résultats 1er semestre 2010Carrefour planet : un nouveau concept d'hypermarché pour une expérience des courses100% réinventéeLars OLOFSSON nomme Luiz FAZZIO Directeur Exécutif de Carrefour Brésil etmembre du Comité Exécutif du GroupeCarrefour renforce sa présence en Chine avec un accord de partenariat avec BaolongcangChiffre d'affaires 2ème trimestre 2010Signature d’un accord définitif entre la Direction de Carrefour Belgique et les partenairessociauxSignature d’un accord de partenariat renforcé avec le groupe MestdaghLars Olofsson et Muhtar Kent élus coprésidents du Consumer Goods ForumClub DIA, un programme de fidélité exclusif des enseignes Ed & DIACarrefour signe un accord pour l'achat d'une chaîne de supermarchés en TurquieJean-Christophe Deslarzes rejoint la Direction Exécutive du groupe Carrefour en tant queDirecteur Exécutif Ressources Humaines et OrganisationSponsor de l’Equipe de France de Football depuis 1997, Carrefour a décidé de renouvelerson partenariat avec la Fédération Française de Football jusqu’en 2014.Carrefour vient de recevoir le label Bronze AccessiWeb pour son site internet corporate« www.carrefour.com »Plus de 100 magasins DIACarrefour et Trans Corp annoncent un partenariat en IndonésieCarrefour annonce un plan d'achat d'actions à hauteur de 6% de son capitalChiffre d'affaires 1er trimestre 2010Patrice LAMBERT-de DIESBACH rejoint le groupe Carrefour en tant que DirecteurCommunication Financière et Relations InvestisseursChiffres d'Affaires 1er trimestre 2010Carrefour et Tetra Pak, partenaires commerciaux de longue date, franchissent un cap dansleurs démarches environnementales respectives en annonçant l’arrivée sur le marché decent millions d’emballages certifiés FSC (Forest Stewardship Council) en 2010.24226 mars 201018 mars 201015 mars 201022 février 201019 février 201019 février 201018 février 201018 février 201018 février 201017 février 201012 février 201010 février 201014 janvier 2010Carrefour lance un nouveau site de téléchargement avec une offre digitale complète demusiques, jeux vidéo, et logicielsLars Olofsson nomme Vicente Trius Directeur Exécutif Europe, membre de la DirectionExécutive de CarrefourLe groupe Carrefour poursuit le déploiement de l’enseigne maxi-discompte DIA en Franceet ouvre ses deux premiers magasins DIA dans le centre de ParisLe groupe Carrefour et The Walt Disney Company développent une gamme de produitsalimentaires avec un fort engagement nutritionnel signée Carrefour Kids en partenariatavec DisneyRésultats Annuels 2009Carrefour révolutionne la promotion en lançant le premier système de promotion libre.Accord entre Carrefour Grèce et Marinopoulos : passage des magasins Dia sous enseignesCarrefourRefonte des accords entre les groupes Carrefour et FiniperAccords entre Carrefour et Marinopoulos pour le développement de Carrefour dans lesBalkans.Carrefour lance à compter d’aujourd’hui une gamme de 16 références Sans Gluten.10ème Trophée de la Qualité des informations environnementales et sociales des experts-comptables. Le groupe Carrefour reçoit le Prix du Meilleur Rapport DéveloppementDurable 2008.Pour la seconde année consécutive, Carrefour se voit attribuer le label Top Employeurspour ses performances en matière de ressources humainesLars Olofsson, Administrateur Directeur Général de Carrefour, annonce la création d’uneDirection Exécutive pour le GroupeChiffre d'affaires annuel 2009 et T414 janvier 2010Documents publiés à l’étrangerDatesPublicationsSitesNéant243CARREFOURSociété Anonyme au capital de 1 698 340 000 €Siège social : 33, Avenue Emile Zola (92100) Boulogne-BillancourtRC Nanterre B 652 014 051HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTESExercice 2010 Deloitte & Associés % Montant en KE2010200920102009200920102009 Montant en KE2010 % KPMGAuditCommissariat aux comptes,certification, examen des comptesindividuels et consolidésAutres diligences et prestationsdirectement liées à la missiondu commissaire aux comptesEmetteurFiliales intégrées globalementAutres prestations rendues parles réseaux aux filiales intégréesglobalementEmetteurFiliales intégrées globalement2764 1912964 3335,01%5,11%76,14% 74,82%3598 7963225 5172,93%5,21%71,87% 89,33%174984 982176995 3450,31%0,29%9,05% 12,07%90,52% 92,30%1152 84712 11742235 9040,68%0,94%23,26%0,37%99,01% 95,60%Sous-totalJuridique, fiscal, socialAutresSous-total614615221712754461,11%8,38%9,48%2,95%4,75%7,70%1210121522202720,99%0,00%0,99%0,84%3,56%4,40%TOTAL5 5045 791 100,00% 100,00%12 2386 176100,00% 100,00%244INFORMATIONS SUR LE PROGRAMME DE RACHAT D’ACTIONSL'Assemblée Générale réunie le 4 mai 2010 et statuant conformément aux dispositions de l'article L.225-209 duCode de commerce, du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers et du Règlement n° 2273/2003de la Commission Européenne du 22 décembre 2003, avait autorisé le Conseil d’Administration à procéder àl’achat des actions de la Société afin de permettre à celle-ci d’utiliser les possibilités d’intervention sur actionspropres en vue, notamment : d’animer le marché du titre Carrefour par l’intermédiaire d’un prestataire de serviced’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologiereconnue par l’Autorité des marchés financiers, de servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefourau titre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants duCode de commerce, de procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce, de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeursmobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissanceexterne, de les annuler.Pour chacune des finalités poursuivies, le nombre de titres achetés a été le suivant :1. Contrat de liquiditéLa Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a acquis au cours del’exercice 40 000 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 36,56 euros par titre,représentant un coût total de 1 462 477,50 euros.La Société, agissant par l’intermédiaire d’un prestataire de service d’investissement, a cédé au cours del’exercice 458 540 de ses propres actions moyennant un prix moyen pondéré de 37,51 euros par titre,représentant un gain total de 17 201 877,35 euros.2. Couverture des plans d’options d’achat d’actions et des attributions d’actions gratuitesDans le cadre de la couverture des plans d’options d’achat d’actions et d’attribution d’actions gratuitesdécidés par le Directoire et le conseil d’administration, Carrefour a procédé le 21 septembre 2010 à l’achatde 1 535 490 options d’achat à un prix de 34,21€ ex erçable le 13 juillet 2017. A cette même date Carrefour aprocédé à la vente de 184 000 options d’achats à échéance du 27 avril 2011, de 1 180 800 options d’achats àéchéance du 19 avril 2012 et de 894 142 options d’achats à échéance du 25 avril 2013.Carrefour a exercé partiellement sa faculté d’achat d’action à terme à un prix unitaire de 28,73€ auxéchéances suivante : le 22 mars 2010 2 131 541 actions soit un prix total de 61 228 515,23 euros, le 17 mai2010 135 500 actions soit un prix total de 3 892 237,50 euros, le 21 juillet 2010 507 000 actions soit un prixtotal de 14 563 575 euros.2453. AnnulationConformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 4 mai 2010 sous la 11ème résolution envue de la réduction du capital social par annulation des actions achetées dans le cadre des autorisations quilui ont été consenties, le Conseil d’Administration réuni le 30 novembre a décidé de mettre en œuvrel’autorisation sus visée et a conféré tous pouvoirs au Directeur Général en vue de procéder à la réduction ducapital social.Par décision du 13 décembre, le Directeur Général a annulé 25 566 716 actions de 2,5 euros de valeurnominale unitaire. Le capital social de la société Carrefour a été réduit de 63 916 790 euros et est désormaisfixé à 1 698 340 000 euros. Il est divisé en 679 336 000 actions de 2,5 euros de valeur nominale unitaire.Pour plus de précisions, cf. la note d’information descriptive du programme ci-dessous.246CARREFOURSociété Anonyme au capital de 1 762 256 790 €Siège social : 26, Quai Michelet (92300) Levallois-PerretRC Nanterre B 652 014 051Descriptif du programme de rachat d’actions voté par les actionnaireslors de l’Assemblée Générale du 4 mai 20101) Date de l'Assemblée Générale ayant autorisé le programme de rachat d'actions et décision de mise en œuvre :Autorisation du programme : Assemblée Générale du 4 mai 2010.Décision de mise en œuvre : Conseil d’Administration du 4 mai 2010.2) Nombres de titres et part du capital que l'émetteur détient directement ou indirectement :A la date du 30 avril 2010, la Société détenait 3 283 548 actions propres, soit 0,47 % du capital.3) Répartition par objectifs des titres de capital détenus par la Société :2 175 989 actions sont affectées à la couverture des plans d’options d’achat d’actions, 809 883 actions sontdétenues dans le cadre d’un projet de réduction de capital et 297 676 actions sont détenues par la Société le sontdans le cadre du contrat de liquidité AFEI.2474) Objectifs du programme de rachat :Les achats seront réalisés par ordre de priorité décroissant, pour :• animerle marché dul’intermédiaire d’un prestataire de serviced’investissement, au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie reconnuepar l’Autorité des marchés financiers,titre Carrefour par• servir les options d'achat d'actions attribuées à des salariés ou dirigeants du groupe Carrefour autitre de plans mis en œuvre dans le cadre des dispositions des articles L. 225-177 et suivants duCode de commerce,• procéder à des attributions gratuites d’actions dans le cadre des dispositions des articles L.225-197-1 et suivants du Code de commerce,• de procéder à des remises ou échanges de titres, lors de l’exercice de droits attachés à des valeursmobilières donnant accès au capital de la Société ou dans le cadre d’opérations de croissanceexterne,les annuler.•L’achat, la cession ou le transfert des actions pourront être effectués et payés par tous moyens, en une ouplusieurs fois, sur le marché ou de gré à gré, y compris par utilisation de mécanismes optionnels, d’instrumentsdérivés - notamment l’achat d’options d’achat – ou de valeurs mobilières donnant droit à des actions de laSociété, dans les conditions prévues par les autorités de marché. De plus, la part maximale du capital pouvantêtre transférée sous forme de blocs de titres pourra atteindre la totalité du programme de rachat d’actions.La Société pourra utiliser l’autorisation de l’Assemblée du 4 mai 2010 et poursuivre l’exécution de sonprogramme de rachat même en cas d’offre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobilières émis parla Société ou initiées par la Société.5) Part maximale du capital, nombre maximal et caractéristique des titres que la Société se propose d’acquériret prix maximum d’achatLe prix unitaire maximal d'achat est fixé à 45 euros et le nombre maximum d’actions pouvant être acquises à 70000 000 (soit près de 10 % du capital sur la base du capital au 31 décembre 2009). Le montant total maximal quela Société pourra consacrer au rachat de ses propres actions ne pourra excéder 3 150 000 000 euros.Compte tenu du nombre d'actions déjà détenues au 31 mars 2010, 2 554 450 actions propres, soit 0,36% ducapital social à cette date, le nombre maximum d'actions pouvant être achetées dans le cadre de cette autorisations'élève à 67 445 550 (environ 9,57 % du capital).6) Durée du programme de rachat18 mois à compter du 4 mai 2010 conformément à l’autorisation donnée lors de l’Assemblée Générale du 4 mai2010, soit jusqu’au 4 novembre 2011.248Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 derniers exercices1/220052006200720082009Membres du ConseilAmaury de Seze Président de Financière PAI SAS, Financière PAI PartnersSAS, PAI Partners UK Ltd(cid:1)Administrateur de Carrefour SA, Eiffage SA, Erbe SA, GepecoSA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS,Novasseur SAS, PAI Europe General Partner NC, PAI Europe General Partner NC, PAI Europe UK General Partner Ltd,PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporation duCanada, Saeco Spa, Vivarte SA(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA etPublicis Groupe,(cid:1)Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS(cid:1)Président de PAI Partners UK Ltd(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA(cid:1)Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Gepeco SA, GroupeIndustriel Marcel Dassault SA, Novalis SAS, Novasseur SAS, PAIEurope General Partner NC, PAI Europe General PartnerNC, PAI Europe UK General Partner Ltd, PAI Partners Srl,Pargesa Holding SA, Power Corporation du Canada, Saeco Spa,Vivarte SA(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA etPublicis Groupe,(cid:1)Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS (jusqu'au 3 décembre2007)(cid:1)Président de PAI Partners UK Ltd(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA(cid:1)Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA, PAIEurope General Partner NC, PAI Europe General Partner NC, PAI EuropeUK General Partner Ltd, PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporationdu Canada,(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Groupe,(cid:1)Président du Conseil de Surveillance de PAI partners SAS (jusqu'au 3 décembre 2007)(cid:1)Président de PAI Partners UK Ltd(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance de Carrefour SA(cid:1)Administrateur d'Eiffage SA, Erbe SA, Groupe Industriel Marcel Dassault SA, PAI EuropeGeneral Partner NC, PAI Europe General Partner NC, PAI Europe UK General PartnerLtd, PAI Partners Srl, Pargesa Holding SA, Power Corporation du Canada,(cid:1)Membre du Conseil de surveillance de Gras Savoye SCA et Publicis Groupe, Vice-Chairman de Power Corporation du Canada Administrateur de Groupe Industriel Marcel-Dassault S.A.S. Administrateur de BW Group Administrateur de Groupe Bruxelles Lambert Administrateur de Erbe Administrateur de Pargesa Holding S.A Administrateur de Suez Environnement Administrateur de Imerys Administrateur de Publicis GroupeRené Abate(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président del'association l'ENVOL pour l'enfant européen.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Associé Gérant de Delphen SARL(cid:1)Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français duFonctionnement et des Biotechnologies.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Associé Gérant de Delphen SARL(cid:1)Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'association l'ENVOLpour l'enfant européen.(cid:1)Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du Fonctionnement etdes Biotechnologies.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Associé Gérant de Delphen SARL(cid:1)Membre du Conseil d'Administration et Vice-Président de l'association l'ENVOL pour l'enfanteuropéen.(cid:1)Membre du Conseil d'administration du laboratoire Français du Fonctionnement et desBiotechnologies. Associé Gérant de Delphen Sàrl Administrateur de Atos Origin Administrateur de du Laboratoire Français du Fractionnement et desBiotechnologies.Bernard ArnaultPrésident-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-LouisVuitton SA, Président du Conseil d'administration de ChristianDior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondationd'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateurde Christian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA,de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil deSurveillance de Lagardère SCA et de Métropole Télévision "M6"SA.Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-LouisVuitton SA, Président du Conseil d'administration de ChristianDior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondationd'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateurde Christian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA, dela Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-LouisVuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance deLagardère SCA et de Métropole Télévision "M6" SA.Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président duConseil d'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création(Fondation d'Entreprise), Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur deChristian Dior Couture SA, de Raspail Investissements SA, de la Société Civile duCheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK (Japon), Membre duConseil de Surveillance de Lagardère SCA et de Métropole Télévision "M6" SA.Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton SA, Président du Conseild'administration de Christian Dior SA, de Louis Vuitton pour la Création (Fondation d'Entreprise),Président de Groupe Arnault SAS, Administrateur de Christian Dior Couture SA, de RaspailInvestissements SA, de la Société Civile du Cheval Blanc, de LVMH Moët Hennessy-LouisVuitton Japan KK (Japon), Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA et deMétropole Télévision "M6" SA.Sébastien Bazin(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria SNC(cid:1)Représentant permanent de LUCIA(cid:1)Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa(cid:1)Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore,Financière le Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SASDEFENSE CB3, SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS,SAS Elysées Ponthieu, Financière Terminus Nord SAS, SASTerminus Nord, Financière Terminus EST SAS, SAS TerminusEST, SIHPP, Financière Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2 SAS,SAS Libertel 2, Financière Libertel TER SAS, SAS Libertel TER,Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis, Fiancière LibertelQuater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel 16 SAS,SAS Libertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, FinancièreLibertel Régions, SAS Libertel Régions, Fiancière MarignanElysées, SAS Marignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND,COLONY CAPITAL SAS.(cid:1)Représentant permanentde Fineurogest SA.(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria SNC(cid:1)Représentant permanent de LUCIA(cid:1)Administrateur de RSI Italia spa et RSI Group spa(cid:1)Président de : Financière Baltimore SAS, SAS Baltimore,Financière le Parc SAS, SAS Le Parc, SAS ABC HOTELS, SASDEFENSE CB3, SHAF SAS, Financière Elysées Ponthieu SAS,SAS Elysées Ponthieu, Financière Terminus Nord SAS, SASTerminus Nord, Financière Terminus EST SAS, SAS TerminusEST, SIHPP, Financière Libertel 2 SAS, SAS Libertel 2 SAS, SASLibertel 2, Financière Libertel TER SAS, SAS Libertel TER,Financière Libertel Bis SAS, SAS Libertel Bis, Fiancière LibertelQuater SAS, SAS Libertel Quater, Financière Libertel 16 SAS,SAS Libertel 16, Coldif SAS, COLEVEN SAS, Financière LibertelRégions, SAS Libertel Régions, Fiancière Marignan Elysées, SASMarignan Elysées, SAS HOTEL THE GRAND, COLONYCAPITAL SAS.(cid:1)Représentant permanentde Fineurogest SA.(cid:1)Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements, HoldingSport et évènements.(cid:1)Administrateur d'ACCORD et de France Animation (mandat accepté 16/03/2007)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CARREFOUR(cid:1)Président de Cowine SAS, Colbison SAS, SAIP, Colfilm, SAS Spazio.(cid:1)Directeur Général de Toulouse Canceropole.(cid:1)Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décembre 2007), CC EuropeInvest, Colmassy.(cid:1)Administrateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16/03/2007)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Groupe Lucien Barrière SAS.(cid:1)Président de RSI SA (société Belge)(cid:1)Administrateur de Sisters SA (société Luxembourgeoise)(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance et Membre du Conseil de Surveillancede Buffalo GRILL(démission 27/07/2007)(cid:1)Président du CA non Directeur Général de Château Lascombes (démission31/07/2007)(cid:1)Président de Front de seine participations et Coladria SAS(cid:1)Administrateur de Moonscoop SAS(cid:1)Président du CA et DG de LUCIA (démission 11/05/2007)(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29/06/2007)et Colony Pinta SNC (démission 29/06/2007)(cid:1)Représentant permanent de : Front de Seine participations SAS,elle-même Associé Gérant de Front de Seine Hôtel,Fineurogest SA, elle-même Administrateur de France Animation, LUCIA (démission 11/05/2007),(cid:1)Gérant Associé de SNC Immobilière Lucia et compagnie, SNC Lucia 92 et compagnie,SNC Immobiloisir serre chevalier.(cid:1)Président de : Lucia Club CH, Lucia Investimmo, Lucia Invest Adria. (cid:1)Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2.(cid:1)Président du CA et DG de la Société d'exploitation sports et évènements, Holding Sport etévènements.(cid:1)Administrateur d'ACCORD et de France Animation (mandat accepté 16/03/2007)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de l'ANF et de CARREFOUR(cid:1)Président de Cowine SAS, Colbison SAS, SAIP, Colfilm, SAS Spazio.(cid:1)Directeur Général de Toulouse Canceropole.(cid:1)Gérant de Colony Le Chalet EURL (demission en décembre 2007), CC Europe Invest,Colmassy.(cid:1)Administrateur de Moonscoop SAS (mandat accepté 16/03/2007)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance d'une SAS du Groupe Lucien Barrière SAS.(cid:1)Président de RSI SA (société Belge)(cid:1)Administrateur de Sisters SA (société Luxembourgeoise)(cid:1)Vice-Président du Conseil de Surveillance et Membre du Conseil de Surveillance de BuffaloGRILL(démission 27/07/2007)(cid:1)Président du CA non Directeur Général de Château Lascombes (démission 31/07/2007)(cid:1)Président de Front de seine participations et Coladria SAS(cid:1)Administrateur de Moonscoop SAS(cid:1)Président du CA et DG de LUCIA (démission 11/05/2007)(cid:1)Gérant de Colony Santa Maria EURL (démission 29/06/2007)et Colony Pinta SNC (démission 29/06/2007)(cid:1)Représentant permanent de : Front de Seine participations SAS,elle-même Associé Gérant de Front de Seine Hôtel,Fineurogest SA, elle-même Administrateur de France Animation, LUCIA (démission 11/05/2007),(cid:1)Gérant Associé de SNC Immobilière Lucia et compagnie, SNC Lucia 92 et compagnie,SNC Immobiloisir serre chevalier.(cid:1)Président de : Lucia Club CH, Lucia Investimmo, Lucia Invest Adria. (cid:1)Gérant non associé de Lusi Danton et Lusi Danton 2.Anne-Claire Taittinger(cid:1)Administrateur de Dexia.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Dexia, Clud Méditerranée et de Baccarat.(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour Président-Directeur Général de LVMH Moët Hennessy-Louis VuittonSA Président du Conseil d’Administration de Christian Dior SA, Président du Conseil d’Administration de Louis Vuitton pour laCréation (Fondation d’Entreprise) Président de Groupe Arnault SAS Administrateur de Christian Dior Couture SA Administrateur de la Société Civile du Cheval Blanc Administrateur de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Inc. (Etats-Unis) Administrateur de LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton Japan KK(Japon) Membre du Conseil de Surveillance de Lagardère SCA. Directeur Général Exécutif de Colony Europe Président Directeur Général des sociétés SESE (Sociétéd’Exploitation Sports et Evènements) et HSE (Holding Sports etEvènements) Président du CS de la société PSG Football Club Administrateur des sociétés Accor et Moonscoop IP Membre du Conseil de Surveillance de ANF (Les Ateliers du Nord dela France) Président (SAS) de Colwine, Colfilm, Bazeo Europe SAS et ColonyCapital SAS Directeur Général (SAS) de Toulouse Canceropole et COLSPA SAS Gérant (SàRL) de CC Europe Invest Administrateur (SAS) de Moonscoop SAS Membre du Conseil de Surveillance (SAS) de Groupe LucienBarrière. Administrateur et membre du comité d’audit, et du comité desnominations, rémunérations et gouvernement d’entreprise de ClubMéditerranée Administrateur de Financités, de Tocqueville Finance Holding et deTocqueville Finances SA Membre du Conseil de Surveillance de Planet Finance Président de SAS Le Riffray Gérant de Eurl Le Riffray Directeur Général de SAS DFT Immobilier.Mandats des mandataires sociaux au cours des 5 derniers exercices2/2NDNDNicolas Bazire(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & CieBanque SCS France.(cid:1)Administrateur de IPSOS(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.(cid:1)Administrateur de IPSOS(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie Banque SCS France.(cid:1)Administrateur de IPSOS Directeur Général de Groupe Arnault SAS Administrateur de LVMH – Moët Hennessy Louis Vuitton Administrateur de LVMH Fashion Group Administrateur de Atos Origin Administrateur de Suez Environnement Membre du Conseil de Surveillance de Rothschild & Cie BanqueSCS.Jean-Laurent BonnaféNDNDDirecteur Général Délégué de BNP Paribas, Administrateur de BNP Paribas Personal Financeet de BNL - Banca Nazionale del Lavoro (Italie). Président de BNP Paribas Développement(jusqu'au 17 décembre 2008), Directeur Général Délégué de BNP Paribas Administrateur de BNP Paribas Personal Finance Administrateur de BNL -Banca Nazionale del Lavoro (Italie) Président du Comité de Direction, Président du Comité Exécutif et Chief Executive Officer de BNPParibas Fortis (depuis mai 2009).Thierry BretonMinistre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.(cid:1)Président Directeur Général de Atos Origin Président Directeur Général de Atos Origin.René Brillet(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membe du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Membe du Conseil d'administration de Carrefour(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault SystèmesSA,(cid:1)Administrateur du Groupe Industriel Marcel Dassault SA, deThales Systèmes Aéroportés SA, de Sogitec Industries SA, deEuropean Aerosystems Ltd (GB), de la Société Anonyme Belgede Constructions Aéronautiques (Belgique), de DassaultRéassurance SA (Luxembourg),(cid:1)Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis), (cid:1)Gérantdes Sociétés Civiles ARIE et NILI,(cid:1)Président du GIFAS (Groupement des Industries FrançaisesAéronautiques et Spatiales) (depuis mai 2005).(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault SystèmesSA,(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance du Groupe IndustrielMarcel Dassault SAS,(cid:1)Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA, de SogitecIndustries SA, de la Société Anonyme Belge de ConstructionsAéronautiques (Belgique), de Dassault Réassurance SA(Luxembourg) (jusqu'en août 2006),(cid:1)Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),(cid:1)Gérant des Sociétés Civiles ARIE et NILI,(cid:1)Président du GIFAS (Groupement des Industries FrançaisesAéronautiques et Spatiales),(cid:1)Président du CIDEF (Conseil des Industries de DéfenseFrançaises),(cid:1)Président de l'ASD (Aerospace and Defence IndustriesAssociation of Europe) (depuis octobre 2006).(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,(cid:1)Administrateur de Thales Systèmes Aéroportés SA (jusqu'en juin 2007), de SogitecIndustries SA, de la Société Anonyme Belge de Constructions Aéronautiques(Belgique),(cid:1)Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),(cid:1)Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2,(cid:1)Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques etSpatiales),(cid:1)Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises),(cid:1)Président de l'ASD (Aerospace and Defence Industries Association of Europe)(jusqu'en octobre 2007).(cid:1)Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA,(cid:1)Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA,(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel Marcel Dassault SAS,(cid:1)Administrateur de Carrefour SA (depuis juillet 2008), de Sogitec Industries SA, de SABCA(Belgique), (cid:1)Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis),(cid:1)President de Dassault International Inc. (Etats-Unis),(cid:1)Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2,(cid:1)Président du GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales),(cid:1)Président du CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises) (jusqu'en février 2008). Président-Directeur Général de Dassault Aviation SA Président du Conseil d'Administration de Dassault Systèmes SA Membre du Conseil de Surveillance du Groupe Industriel MarcelDassault SAS Administrateur de Thales SA (depuis le 19 mai 2009), Administrateur de de Sogitec Industries SA, Administrateur de SABCA (Belgique), Chairman de Dassault Falcon Jet Corporation (Etats-Unis), President de Dassault International Inc. (Etats-Unis) Gérant des Sociétés Civiles ARIE et ARIE 2, NILI et NILI 2.Jean-Martin FolzND(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)(cid:1)Membre du Conseil de Surveillance de Carrefour(cid:1)Administrateur de Saint Gobain et de Solvay (Belgique)Charles EdelstenneLars OlofssonJosé Luis Leal Maldonado(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain CristaleriaEspanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-françaiseet de Accion Contra el Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre duReal Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duquesde Soria.(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain CristaleriaEspanola, de CEPSA, Renault Espagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française etde Accion Contra el Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre duReal Patronato del Museo del Prado et de la Fundacion Duquesde Soria.(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de CEPSA,Renault Espagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion Contrael Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Patronato delMuseo del Prado et de la Fundacion Duques de Soria.(cid:1)Administrateur de Saint Gobain, de Saint Gobain Cristaleria Espanola, de CEPSA, RenaultEspagne et Alcatel (Espagne)(cid:1)Président de Dialogo, Association d'amitié hispano-française et de Accion Contra el Hambre.(cid:1)Vice-président de la Fundacion Abril Martotell et membre du Real Patronato del Museo delPrado et de la Fundacion Duques de Soria. Administrateur de Société Générale, Administrateur de Saint Gobain, Administrateur de Alstom Administrateur de Solvay (Belgique), Membre du Conseil de Surveillance de AXA. Directeur Général du groupe Carrefour Président de la Fondation d’Entreprise Internationale Carrefour Administrateur de Finiper (Italie) Représentant permanent de Carrefour Nederland BV au sein duConseil d’Administration de Carrefour Marinopoulos (Grèce).250Parc de magasins intégrésEUROPE hors FranceFRANCEHypermarchésSupermarchésMaxidiscomptesAutres formatsTotalHypermarchésSupermarchésMaxidiscomptesAutres formatsTotalBELGIQUEHypermarchésSupermarchésAutres formatsTotalESPAGNEHypermarchésSupermarchés*MaxidiscomptesAutres formatsTotalGRECEHypermarchésSupermarchésMaxidiscomptesAutres formatsTotalITALIEHypermarchésSupermarchésAutres formatsTotalPOLOGNEHypermarchésSupermarchésTotalPORTUGALHypermarchésMaxidiscomptesTotalROUMANIEHypermarchésSupermarchésTotalSLOVAQUIEHypermarchésTotalSUISSEHypermarchésTotalTURQUIEHypermarchésSupermarchésMaxidiscomptesTotalBULGARIEHypermarchésTotalREPUBLIQUE TCHEQUEHypermarchésTotal155862 07232 316162961 972112 241164981 929102 2011651041 76182 0382003178566578126144820032816512464210360656731130119200177832212913101221473823920513037415678272832909944882002178547487126133820022686502325130337357731131115174170031202013142212367342039833513556862812878844882006192615811101171920063657462969241432156791351488219612191251642955153555247190492428312510320330779920041795886301291526200428869026062403824567711341211901836322179161202516044738226147411177087728629310104488117233251200517959578210816642005321765278922340985679135136143189121701914826752486502381714593271103729229999128633943720001795394245841726200018748020992633029116187160927193911851814632331192190413815235272277662281374620011755344591271295200125354822101733184577211301081671649281952118219946338341739830595160527628177448810386992007194604840611699200739995731362294721567913528197300325575824919450172247319348348111120082035908429164420084379743038236468557631203120927133544662361924947822530336436421204110313214511518219813913934971999416534221254315782009203582835516252009447996298822346545662011835219255245336122718947782200282367367222547261654376281120102045757601215512010440103126774424590474087038227256521582131784498219427635335323325527221563811AMERIQUEHypermarchésSupermarchésMaxidiscomptesAutres 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de l’action Carrefour (journalier et volumes) du 1er octobre 2009 au 31mars 2011BloombergTIMESTAMPCLOSEVOLUMELAST TRADE31/03/201130/03/201129/03/201128/03/201125/03/201124/03/201123/03/201122/03/201121/03/201118/03/201117/03/201116/03/201115/03/201114/03/201111/03/201110/03/201109/03/201108/03/201107/03/201104/03/201103/03/201102/03/201101/03/201128/02/201125/02/201124/02/201123/02/201122/02/201121/02/201118/02/201117/02/201116/02/201115/02/201114/02/201111/02/201110/02/201109/02/201108/02/201131,2431,7831,5731,67531,61531,88531,5631,5631,6630,730,8329,89530,6231,3631,9932,3232,23532,3832,2632,2633,73533,60534,9735,5835,5434,6534,935,7335,7936,00535,5435,81535,74535,76535,37535,3535,35535,242 648 3322 059 6481 487 3841 043 4281 332 5232 190 5402 064 8273 418 3933 672 1365 267 4465 327 9674 963 0457 207 7694 198 8962 480 2633 175 8284 805 5012 223 5303 342 5429 601 6117 118 91210 253 6043 243 0223 119 0212 185 3983 227 3762 835 9951 974 3621 285 5393 144 9061 929 6611 955 5411 376 1332 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181 9642 525 1564 518 8454 114 4443 500 9663 090 3092 629 9593 118 9353 000 8623 210 4382 787 7592 923 4515 861 2842 801 4352 514 7302 265 8791 864 0201 570 8972 865 7605 480 0142 954 9832 444 8273 171 5673 544 975TABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUELRubriques de l’article L.451-1-2 du code monétaire et financier1. Comptes Annuel 20102. Comptes Consolidés 20103. Rapport de Gestion 2010 du Conseil d’Administration4. Déclaration du responsable du rapport Financier Annuel 20105. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes Annuels 20106. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Consolidés 2010Pages174100794232229262